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vendredi, 22 août 2014

Is Ferguson Our Future?

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Is Ferguson Our Future?

“America is on trial,” said Rev. Al Sharpton from the pulpit of Greater St Mark’s Family Church in Ferguson, Missouri.

At issue, the shooting death of Michael Brown, Saturday a week ago, on the main street of that city of 22,000, a neighbor community to Jennings, where this writer lived in the mid-1960s.

Brown, an 18-year-old African-American, was shot multiple times by Darren Wilson, a 28-year-old white police officer with an unblemished record in six years on the force in Jennings and Ferguson.

From his patrol car, Wilson ordered Brown out of the street where he was walking and blocking traffic. A fight followed. Wilson appears to have been punched in the face. One police report says that there was a struggle for the officer’s gun.

According to Brown’s companion, however, after he was first shot, he threw up his hands and yelled, “Don’t shoot. I surrender.” Then Wilson gunned him down.

According to one of three autopsies, Brown was shot six times, once in the top of the head, which may suggest he was charging the officer when gunned down. A second St. Louis County autopsy found marijuana in Brown’s body.

What we are witnessing in Ferguson today, and nationally, is not only a collision of reported facts, but also a clash of visions about America.

In Sharpton’s vision, America is a country where white racist cops harass, assault and gun down young black males, and Brown’s execution is the latest outrage. Many media echo his indictment and accent the facts that support this preconceived narrative.

Disrupting this portrait and particularly outrageous to Sharpton was the release by the Ferguson police chief of a videotape of Brown stealing a $44 box of cigars, 15 minutes before he was shot dead, and manhandling and menacing the store clerk trying to stop him.

Brown was 6’4″ and 292 pounds.

Sharpton contends that officer Wilson did not know of the “shoplifting” that was irrelevant to the shooting, and that release of the tape was a moral atrocity to smear the character of the dead teenager.

But while that tape may be unrelated to the shooting, it does testify to the mindset of Michael Brown that morning and to his respect for the rule of law. Ought we not know that?

Then there is the rival vision of America rooted in a separate reality. It is that in America today, police, like Darren Wilson, are the first responders and last line of defense, willing to risk their lives battling the criminal elements that threaten us and our free society.

ferg40178283.jpgMoreover, violent crime in America — assault, murder, robbery, rape — emanates disproportionately from the black community, and especially the young male members of that community.

Crime rates, conviction rates, incarceration rates all testify to this truth. If cops are more on guard when encountering black males, is it not because, given the crime statistics, they have more to fear from them?

Do not the weekly news reports from Barack Obama’s hometown of Chicago, where black-on-black violence is pandemic, also testify to this?

Decades ago, U.S. newspapers, which used to publish the race of both victims of crime and perpetrators, decided to stop doing so. They felt that this was the kind of news people have no need to know.

These conflicting visions are not exclusive to race. Many liberals share Sharpton’s vision, while many black folks move out of home communities to escape the scourge of crime.

Indeed, if Ferguson in the North County is a racist enclave, why did so many African-Americans move there from overwhelmingly black North St. Louis?

And if only three of the 53 cops on the Ferguson force are black, is that due to race discrimination? The chief says he has sought to recruit blacks and asked the Justice Department for help. Is this untrue?

We are told that of six members of the Ferguson city council only one is black, while two-thirds of Ferguson’s population is black. Yet, last week, we learned that the black voter turnout in local elections in Ferguson in 2013 was 6 percent.

When St. Louis County, to stop the violence and looting last week, sent cops into Ferguson with armored personnel carriers and assault rifles, they were denounced for militarizing law enforcement.

“Tell them to remove the damn tanks,” ordered Eric Holder. The county complied and a kinder, gentler law enforcement ensued.

And the looters and rioters went on a three-night tear over the weekend forcing Gov. Jay Nixon to call out the National Guard.

Nevertheless, the violence in Ferguson is child’s play compared to Watts in ’65, Newark and Detroit in ’67, and 100 U.S. cities including Washington, D.C., after Dr. King’s assassination in ’68. In those riots, great cities were gutted, dozens were killed, and thousands arrested.

Detroit never recovered. And that is the future that beckons us all if our first demand today is not for peace and order, and then for justice for Brown’s family and Darren Wilson, according to the rule of law.

 

Comment la géopolitique du pétrole explique la crise en Irak

Comment la géopolitique du pétrole explique la crise en Irak

Les sunnites veulent se réapproprier des richesses qui leur échappent au bénéfice des chiites. Mais les djihadistes de l’EIIL comme les Kurdes et le pouvoir de Bagdad ont intérêt à maintenir les installations pétrolières en état de fonctionner. Au moins aussi longtemps que chaque camp espère l’emporter…

Par Gilles Bridier

Ex: http://fortune.fdesouche.com

En Irak, les conflits religieux rallumés par l’insurrection des djihadistes sunnites de l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) ont de forts relents de pétrole. Dans un pays qui puise les neuf dixièmes de sa richesse nationale dans ses réserves d’or noir, le nerf de la guerre –l’argent– passe forcément par le contrôle des puits et des pipelines.

L’Irak est redevenu une grande puissance pétrolière. Avec  des réserves évaluées à plus de 144 milliards de barils contre 265 milliards pour l’Arabie saoudite et 157 milliards pour l’Iran, il est, selon les dernières statistiques de l’Opep, l’un des pays les plus richement dotés du Moyen-Orient. Et la production, qui fut longtemps désorganisée à cause du conflit avec l’Iran, de la première guerre du Golfe au Koweit, des sanctions de l’Onu puis de l’invasion américaine, retrouve ses records d’antan.

Après avoir frôlé les 3 millions de barils/jour en moyenne l’an dernier, elle a même atteint 3,6 millions de barils/jour en février 2014, un niveau jamais atteint depuis la fin des années 70. De sorte que les exportations d’or noir, de l’ordre de 2,4 millions de barils/jour, plaçaient le pays en troisième position parmi les grands pays producteurs de pétrole derrière l’Arabie saoudite et la Russie. Mais c’était avant l’offensive djihadiste.

Et la trajectoire ascendante ne devait pas s’arrêter là, Bagdad prévoyant de pousser la production à 4 millions de barils/jour à la fin de cette année et à 5 millions un an plus tard (et même 8 millions d’ici à 2035 selon l’Agence internationale de l’énergie), le pays assurant à lui seul plus de la moitié de la progression de la production des pays de l’Opep.

 

Le sud, région stratégique aux mains des chiites

Dans un pays déstabilisé par des décennies de guerre et d’occupation, de telles richesses peuvent se transformer en un baril de poudre lorsque, pour des motifs ethniques ou religieux, une part de la population se les accapare. C’est le cas en Irak, où le pouvoir chiite a monté contre lui la population sunnite, surtout installée dans le centre du pays, et la population kurde du nord.

Car les chiites, dans le sud, occupent la région la plus stratégique pour l’industrie pétrolière. C’est là, autour de Bassorah, que sont localisées les plus grosses réserves d’or noir, et que la production est la plus importante avec 90% de l’extraction. C’est là également que se trouve le plus important terminal pétrolier du pays, par où passent 80% des exportations irakiennes. Et, conséquence logique, c’est là que le réseau de pipelines est le plus dense.

En installant à Bagdad un pouvoir chiite après le régime sunnite de l’ex-président déchu Saddam Hussein, les Etats-Unis ont en quelque sorte permis aux anciennes victimes de prendre leur revanche en profitant de la manne pétrolière.

Mais l’Etat irakien est aujourd’hui d’autant plus fragilisé que même le camp chiite est divisé, comme en témoigne la mise à l’écart du Premier ministre Nouri-al-Maliki qui, bien que contesté, briguait un troisième mandat. Ce qui ajoute aux incertitudes sur l’avenir du pays.

Au nord, la clé de l’indépendance kurde

Dans le nord, le Kurdistan est moins richement doté. Mais même si cette région autonome ne produit pour l’instant que 10% du total extrait du sous-sol irakien, les gisements autour de Kirkouk et, dans une moindre mesure, de Mossoul, intéressent les Kurdes, regroupés dans leur province autour de leur capitale Erbil. Cette richesse serait un atout pour un état indépendant tel que les Kurdes d’Irak en rêvent.

C’est pourquoi, face à l’offensive des djihadistes, les peshmergas se sont portés aux avant-postes des combats pour contenir la percée d’EIIL, et empêcher toute annexion de l’outil pétrolier. Ce qui leur conférerait une certaine légitimité pour revendiquer cet outil à leur tour.

D’ailleurs, le Kurdistan a déjà exporté directement du pétrole en s’affranchissant de la tutelle de Bagdad, en passant par le port turc de Ceyhan en Méditerranée. Il a profité par là de l’incapacité de l’Etat irakien à réagir, affaibli qu’il est à la fois par la percée des islamistes et les luttes intestines.

Des sunnites en mal de revanche

On comprend mieux ainsi, avec en toile de fond la carte pétrolière de l’Irak, les motifs de la poussée des djihadistes sunnites et la rapidité de leur progression. Tenus écartés de la manne pétrolière et de toute maîtrise d’outils stratégiques tels que les oléoducs et les terminaux, les populations sunnites du centre du pays n’avaient guère de raison de vouloir s’opposer à la progression de ces islamistes qui ont joué sur leur sentiment de frustration.

En entamant leur offensive sur le nord, où ils ont notamment conquis la ville de Mossoul, les islamistes de l’EIIL ont cherché dans un premier temps à prendre les Kurdes de vitesse avant qu’ils aient le temps de se réarmer, pour les empêcher de mettre la main sur des richesses pétrolières –ce qui constituerait le premier pas vers l’indépendance de leur région. Il s’agissait, pour l’EIIL, d’une première étape avant de déployer son offensive vers Bagdad et le sud du pays.

Les djihadistes ont notamment procédé à des actes de sabotage du pipeline historique qui, au nord, relie l’Irak à la Turquie. Mais les islamistes ont montré aussi qu’ils ne cherchaient pas à détruire systématiquement les installations pétrolières.

Quant aux Kurdes, ils ont ouvert une nouvelle voie à travers leur territoire avec l’autorisation obtenue de la Turquie pour exporter le pétrole, allant même jusqu’à affréter des pétroliers en Méditerranée. Ainsi, ils démontrent pouvoir riposter à la percée d’EIIL. Ils défient aussi les autorités chiites de Bagdad, qui considèrent que le pouvoir a seul la haute main pour organiser l’exportation de pétrole, mais en fait n’a plus les moyens de faire respecter cette règle.

Jusqu’à présent, pas d’impact sur le prix du baril

L’attention portée par toutes les parties sur la scène irakienne à tout ce qui touche l’industrie pétrolière et l’intérêt des uns et des autres à conserver des installations en état de fonctionner explique que, malgré les combats, le cours du baril ne cesse de baisser.

D’autres facteurs interviennent également pour que le marché reste bien approvisionné, selon le constat de l’AIE. Les capacités de l’Arabie saoudite pour compenser tout éventuel recul de production d’un acteur majeur, l’arrivée des pétroles de schiste d’Amérique du nord et des prévisions de baisse de la demande mondiale justifient l’actuelle sérénité du marché.

Les récentes décisions des Etats-Unis et de la France d’envoyer des armes aux combattants peshmergas pour les aider à combattre les djihadistes démontrent que les puissances occidentales ne veulent pas laisser s’installer un pouvoir islamiste radical en Irak, d’autant plus dangereux qu’il disposerait de la manne pétrolière pour se renforcer et porter le djihad au-delà des frontières. Par ailleurs, Téhéran a déjà laissé entendre que l’Iran chiite réagirait si le retour d’un pouvoir sunnite à Bagdad devait se préciser.

Dans ces conditions, rien ne dit que, s’ils se trouvaient acculés, les djihadistes en rébellion ne décideraient pas alors de s’attaquer aux installations pétrolières, aussi bien au niveau de la production que des exportations.

Mais les marchés ne semblent pas craindre à ce jour ce genre d’anticipation, une chute des approvisionnements irakiens ne mettant pas en péril la possibilité d’assurer l’équilibre offre-demande par d’autres moyens.

slate.fr

mercredi, 20 août 2014

Presseschau - August 2014

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Presseschau
August 2014
 
Wieder mal einige Links. Bei Interesse einfach anklicken...
 
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AUßENPOLITISCHES
 
NSA-Veteran Binney vor Ausschuss Da staunt selbst der NSA-Ausschuss
Ein US-Informant auf der Zeugenbank des NSA-Ausschusses - und es ist nicht Edward Snowden. Der frühere NSA-Technikchef Binney schildert die NSA als Behörde, die beim Sammeln von Daten jedes Maß verloren hat und massenhaft die Freiheitsrechte der Bürger verletzt.
 
Ermittlungen des Generalbundesanwalts: BND-Mitarbeiter soll für die USA spioniert haben
 
So manipuliert der Briten-Geheimdienst das Netz
 
Europaparlament
Grüne kritisieren Umgang mit EU-Kritikern
 
Russland
Jürgen Elsässer, Kremlpropagandist
Seit der Ukraine-Krise versucht Russland massiv, die deutsche Öffentlichkeit zu beeinflussen. Aktivist Elsässer hilft, die Interpretationsmuster des Kreml zu verbreiten. von Thomas Korn und Andreas Umland
 
USA: Rußland attackiert ukrainische Truppen
 
Knesset-Abgeordnete Ajalet Schaked
Erdogan vergleicht israelische Abgeordnete mit Hitler
 
Rivalisierende Milizen
Kämpfe in Lybien - US-Botschafter verlassen das Land
 
Iraq Kurdistan independence referendum planned
 
Irak
Entsetzen über Vertreibung der letzten Christen aus Mossul
 
(Kriegsschäden in Syrien)
Krak des Chevaliers: Fotovergleich zeigt schwere Schäden
 
(Salafistische Zerstörungswut…)
Terror im Irak: Islamistische Miliz wütet gegen Moscheen
Libyen
Radikalislamisten zerstören Moschee in Tripolis
Salafisten zerstören 80 Mausoleen in Tunesien
 
Terror im Irak
Islamisten befehlen Genitalverstümmelung von Frauen
 
(etwas anderes Rechtsempfinden)
Vergeltung für sexuelle Belästigung durch Bruder
Indien: Dorfrat ordnet Vergewaltigung von Elfjährigen an
 
Indien: Busse nur für Frauen zum Schutz vor Übergriffen
 
Schwarzer Rassismus
Simbabwe: Mugabe will die letzten weißen Farmer vertreiben
 
Französisch-Guayana
Neunmonatige Haftstrafe
Ex-Politikerin vergleicht Ministerin mit Affen
 
Demolition of giant Buddha statue at Tibetan monastery confirmed by China
 
INNENPOLITISCHES / GESELLSCHAFT / VERGANGENHEITSPOLITIK
 
Steuerstaat außer Kontrolle
von Henning Hoffgaard
 
Bundesregierung wirft obersten US-Geheimdienstler raus
"Danke, Frau Ribbentrop"
Nazi-Hass-Attacke auf Merkels Facebook-Seite
 
(Der Weg in den Abgrund für diese Partei?...)
CDU-Generalsekretär Tauber wirbt für Schwarz-Grün
 
Räume für Kleinstparteien
NPD und AfD beziehen Büros im Bundestag
 
Nazi-Pose auf Facebook: AfD setzt sich gegen Martin Schulz durch
 
Michael Hartmann als innenpolitischer Sprecher zurückgetreten
Der SPD-Bundestagsabgeordnete Michael Hartmann ist als innenpolitischer Sprecher zurückgetreten. Hintergrund sind Ermittlungen der Staatsanwaltschaft wegen eines Drogenverdachts. Es soll sich um Crystal Meth handeln.
 
(Kabarett)
Max Uthoff - "Qualitätspresse" im Drogenrausch?
 
Ex-Bundespräsident Wulff attackiert Medien
 
Linkspartei für Liebknecht-Gedenktafel am Reichstag
 
(Uneinsichtig an Brunnen angebrachte Geschichtsmythen zum 1. Weltkrieg)
 
(Nachtrag D-Day)
Herrschaft der Geschichtsmythen
 
Früherer Wiesbadener Oberbürgermeister Erich Mix: Magistrat beschließt Ehrengrab-Aberkennung
 
Am Pranger – selbst im Grab: Gastkommentar des früheren Wiesbadener Oberbürgermeisters Hans-Joachim Jentsch zum Ehrengrab von Ex-OB Erich Mix
 
Die zweite Geschichte
Kommunen tun sich mit NS-Aufarbeitung noch schwer
 
"Jogi, Jogi, über alles"
Kolumnist aus Österreich empört mit Nazi-Vergleich
Ein österreichischer Journalist hat in Kommentaren über die deutsche Nationalelf Anspielungen auf den Nationalsozialismus verwandt. Besonders ein Wortspiel mit dem Bundestrainer bringt ihm Ärger.
 
(Dazu ein Kommentar…)
Wie bewältigt hätten Sie’s denn gern?
 
(WM-Jubel auch in Namibia)
Jubel in Windhoeks Straßen nach Deutschlands WM-Sieg
 
LINKE / KAMPF GEGEN RECHTS / ANTIFASCHISMUS / RECHTE
 
Programme gegen Linksextremismus gestrichen
AfD attackiert Familienministerium
 
Der rechte Schwarze Peter
 
(ZDF Neo: "Der Rassist in uns")
Mit dem Zweiten sieht man mehr Rassismus
 
Grab vor „Schule ohne Rassismus“ ausgehoben
 
Trendsport: Golfen gegen Rechts
 
Rheinland-Pfalz startet „Naturschutz gegen Rechts“
(Hier die staatlich finanzierte "Antifa"-Broschüre:
 
(Linke gegen Fußballpatriotismus)
Mimimi im Dschungel
 
Linke Aktivisten in Potsdam
Der Kampf mit der Vergangenheit
In Berlin ist der Protest gegen Gentrifizierung zentral, in Potsdam spielt er keine Rolle. Dort engagieren sich Linke gegen den Wiederaufbau der Garnisonkirche.
 
Neonazi Bernd T. ist Vorsitzender
„Sturm 18" im Vereinsregister - Amtsgericht: Eintragung ist rechtens
 
Nach 20 Jahren auf der Flucht
Berliner Terrorist in Venezuela geschnappt
 
(Lothar König)
Prozeß gegen „Antifa-Pfarrer“ beginnt im November
 
Leipzig
Montagsdemo: Brandanschlag auf Organisator-Auto
 
Hamburg
Linksextremisten bekennen sich zu Anschlag auf Bahngleise
 
„Kein Platz für Nazis“
NPD-Klage gegen Hanau gescheitert
 
("Zwischentag" in Düsseldorf wurde gekündigt)
Düsseldorf
Hotel schmeißt „Neue Rechte“ raus
Der dritte „Zwischentag“, ein Netzwerktreffen für Rechtspopulisten, sollte im Meliá-Hotel stattfinden. Nun sagte das Hotel den Veranstaltern ab.
 
Kommentar: Augen auf, Hoteliers!
 
Fraktionen begrüßen Absage an „Rechte“
Dass das Hotel ein geplantes Treffen von Rechten abgesagt habe, sei richtig und mutig, meinen alle Fraktionen.
 
Duisburger Pro-NRW-Fraktionschef von Linksextremisten brutal attackiert
 
Duisburg: Brutaler Überfall auf PRO NRW-Fraktionsvorsitzenden
 
EINWANDERUNG / MULTIKULTURELLE GESELLSCHAFT
 
(Zur illegalen Einwanderung in die USA)
Die falsche Menschenfreundlichkeit
 
MEP Nick Griffin spricht im EU Parlament über den Paneuropa Kalergi Genozid in Europa
 
Rassismus gegen Blonde
 
(Was ist denn mit "Türken-Bärbel" John, einst führende Multikulti-Lobbyistin, plötzlich los?)
Ein Zwischenruf zu den Flüchtlingen
Nicht jeder Arme wird auch verfolgt
von Barbara John
 
Hanau
„Wir tragen Verantwortung“
Stadtparlament diskutiert über Flüchtlingspolitik
 
Berliner Asylschule
Surreale Szenen in Kreuzberg
 
Asylbewerber dürfen weiter in Kreuzberger Schule bleiben
 
Besetztes Schulgebäude in Berlin
Kreuzberger Mächte
 
Asylbewerber stürmen Bundesamt für Migration
 
(…wenn sie mal nicht durchkommen, wird stets über die "brutale Polizei" gejammert. Dennoch sind die Aufnahmen nicht uninteressant, zeigt es doch – entgegen der Absicht - das aggressive Potenzial des Mobs…)
brutaler Polizeiübergriff, 5. Juli 2014, Berlin Kreuzberg (Görlitzer Park) / Ohlauer Straße
 
(Stellungnahme der Polizei)
Nach Festnahme eines Tatverdächtigen im Görlitzer Park – Video im Internet veröffentlicht
 
Brutalos in Uniform?
 
Sudanesen gegen Georgier
Massenschlägerei unter Asylbewerbern beunruhigt Braunschweig
 
Flüchtlingslager in Gießen überfüllt
 
(Die bislang Refugee-freie Provinz soll nun auch beglückt werden…)
Hamburg fordert Entlastung bei Flüchtlingsproblem
 
Ist der Bayerische Wald zumutbar für Asylbewerber?
 
Sachsen: NPD besucht Asylantenheime
 
Asylbewerber ohne Haftpflicht
 
Die Risikopassagiere
Abschiebungen per Flugzeug sind ein heikles Thema
 
Migrationsaktivismus: “Wir haben gesehen, wie leer euer Land ist.”
 
Diekmann vs. Fest
Bild-Zeitung streitet über Islam
Die beiden Kommentare:
 
(SPD-Fraktionsvorsitzender Gerfelder sieht kein Problem: „Denn notleidende Menschen sind unserer Auffassung nie ein Problem, sondern eine Herausforderung.“)
Mainhausen
 
Sigmar Gabriel fordert mehr Moslems im öffentlichen Dienst
 
Sigmar Gabriel: Muslime sollen die deutsche Gesellschaft “erobern”
 
SPD-Politikerin Högl will Wahlrecht für Türken
 
Türkei-Botschafter
Bundesregierung soll Ramadan-Fest ausrichten
 
Wer Integration will, darf das Burka-Verbot nicht scheuen
Einige grundsätzliche Gedanken zur aktuellen Diskussion
 
Imam soll Schwimmbad-Besucher bändigen
 
Islamkritiker Abdel-Samad verläßt Deutschland
 
(richtig gelesen, es steht "anti" davor…)
Polizeistatistik
Nordrhein-Westfalen erfaßt „antimuslimische“ Straftaten
 
EuGH zu deutschem Sprachtest
Gericht kippt Deutschtest für nachziehende türkische Ehepartner
 
Innenminister der SPD wollen Sprachtests für Ausländer abschaffen
 
Studie
Ausländische Jugendliche nicht krimineller als Deutsche
 
Totgetretener Daniel († 25)
Zivilcourage-Preis für seinen Bruder
 
Abschiebung von Straftätern
Rauswerfen schwer gemacht
 
WM: „Kosmopolitischer Karneval“
 
Berlin
Protest gegen Israel
Palästinensische Demonstranten wollten Fanmeile stürmen
 
Gaza-Demo in Berlin
American Jewish Committee stellt Strafanzeige wegen Volksverhetzung
 
Polizei in Berlin reagiert auf Kritik "Jude, Jude, feiges Schwein" soll auf Demonstrationen verboten werden
 
In einer Moschee im Stadtteil Neukölln
Hassprediger betet für Vernichtung aller Juden - mitten in Berlin
 
Pro-Hamas-Demo in Berlin (17.7.2014)
 
Drohanruf bei Rabbi aus Frankfurt
 
Frucht der „Vielfalt“: Öffentlicher Judenhass in Frankfurt
 
(Dazu)
Offener Brief an Dr. Dieter Graumann
Vorsitzender des Zentralrats der Juden und Frankfurter Bürger
 
Friedman verteidigt Moslems gegen Extremismusvorwurf
 
Nach Brandsätzen auf Wuppertaler Synagoge: Synagoge wird jetzt rund um die Uhr bewacht
 
(bizarr)
Streit um „Reichskriegsflagge“
Nürnberg: Türkischer Rechtsextremist ins Koma geprügelt
 
Niederlande
Gericht hält Nikolaus-Begleiter für rassistisch
 
Niederlande schickt kriminelle Marokkaner zurück
 
Deutschland schiebt Ehrenmörder in die Türkei ab
Die 23-jährige Hatun Sürücü war 2005 in Berlin auf offener Straße getötet worden. Der Mörder, ihr Bruder Ayhan, ist nach mehrjähriger Haft nun in die Türkei abgeschoben worden.
 
Tschetschene
Bandenkrieg in Wien: Mann (33) unter Polizeischutz
 
New York
Linsen statt Ziegenfleisch
Über Essen geärgert: Mann ermordet Ehefrau
 
Seligenstadt
Toter in Froschhausen
17-Jähriger ersticht Freund der Schwester
 
Rodgau
Metalldiebe
Beutezug an der Gänsbrüh
 
KULTUR / UMWELT / ZEITGEIST / SONSTIGES
 
Bald kommt der Barock ans Berliner Stadtschloss
Bisher ist das neue Berliner Stadtschloss ein stetig wachsender Betonklotz. Nun wurden endlich die Aufträge für die historische Barockfassade vergeben – doch es fehlen noch 44 Millionen Euro.
 
Niemand hatte die Absicht, ein Schloss zu errichten
Jetzt entsteht es doch: Nach jahrzehntelangem Streit wird diese Woche der Grundstein für den Wiederaufbau des Berliner Schlosses gelegt. Erich Honecker war der Erste, der die Idee dazu hatte.
 
Eiskalte Architektur
 
Die Architektin Zaha Hadid in der Kritik
Bau-Ikonen für autoritäre Staaten
 
Dämm-Agentur „Dena“
Angriff der Umerzieher
„Dena“ heißt eine Staatsagentur, die uns zum Dämmen bekehren will. Die Industrie findet es prima. Und der Bürger zahlt die Rechnung.
 
Rechtsstreit
Einheitsdenkmal für Leipzig gescheitert
Zwei Monumente in Berlin und Leipzig sollten an die Vereinigung Deutschlands erinnern. Nach Jahren des Wartens beendet ein Rechtsstreit eines der Projekte.
 
Das Problem mit dem Leipziger Einheitsdenkmal
Ein postnationales Nationaldenkmal sollte es werden, ernst, aber auch spaßig. Das musste schiefgehen. Leipzig ist für seine Entscheidung, das Freiheits- und Einheitsdenkmal auf Eis zu legen, zu loben.
 
Schwules Paar kassiert für geplatzte Hochzeitsfeier
 
Botschafter für die Schwulenehe?
Bäcker will Ernie & Bert nicht backen
 
Das androgyne Model ist nun eine Frau
2011 wurde Andrej Pejic von "FHM" als erster Mann auf die Liste der erotischsten Frauen der Welt gewählt. Nun hat das Model eine Geschlechtsangleichung durchführen lassen. Aus Andrej wurde Andreja.
 
EKD-Broschüre zu geschlechtergerechter Sprache sorgt für Spott
 
(Auch ein Sargnagel der christlichen Kirche? Justin Welby, Erzbischof von Canterbury…)
Frauen dürfen in England Bischöfinnen werden
Anglikanischer Primas verlässt Männerclub
Justin Welby on Islamic extremism: 'We've become too hysterical'
 
Geld statt frühkindliche Bildung
Eine große Studie zeigt, was viele befürchtet hatten: Vor allem Eltern mit niedrigem Bildungsabschluss und nicht-deutscher Herkunft wollen lieber Betreuungsgeld beziehen, anstatt ihre Kinder in die Kita zu schicken. Dabei ist der Wunsch nach einem Betreuungsplatz bei Migranten besonders groß.
 
Diskussion um Betreuungsgeld
SPD wettert mit angestaubten Zahlen gegen "Herdprämie"
 
Kommentar
Pferdefuß Betreuungsgeld: Vor allem Migranten verzichten auf Kita-Plätze
 
(womit das wohl zusammenhängt?)
Abitur 2014 in Berlin
221 Schüler schaffen Traumnote 1,0
 
Wissenschaft ohne Deutsch(e)
 
("Schland"-Begriff wurde von TV-Moderator Stefan Raab in die Welt gesetzt und vermarktet)
(Deut-)Schland gegen Argentinien
 
"Deutschlands Beste"
Kerner wusste nichts von ZDF-Manipulation
 
Manipulationsskandal: ZDF-Unterhaltungschef tritt zurück
 
Zum Tod von Iring Fetscher
Marxismus mit Märchen
 
Zum Tod von Hans-Ulrich Wehler
Seinen Sonderweg immer weiter marschiert
 
Land der Weicheier
Interview mit Michael Klonovsky
 
Alexander Dugin – Der postmoderne Antimoderne (1)
 
Alexander Dugin – Der postmoderne Antimoderne (2)
 
Guido Giacomo Preparata
 
"Spiegel": ZDF dreht keinen Leni- Riefenstahl-Film
 
(Eugen Richter)
Sozialdemokratische Zukunftsbilder
 
Neues aus dem Uwe Berg Verlag: Rote und Blaue Reihe erweitert
 
Navigator der "Enola Gay": Letztes Besatzungsmitglied von Hiroshima-Bomber gestorben
Das letzte Besatzungsmitglied des Hiroshima-Bombers "Enola Gay" ist tot. Theodore "Dutch" van Kirk, Navigator der B-29 "Superfortress", starb im Alter von 93 Jahren. Den Abwurf der Atombombe hat er nie bereut.
 
4. und 14. Juli: Diane Kruger mag Nationalfeiertage
 
Kunterbuntes Schandmal
S-Bahn-Zug in Offenbach-Ost komplett besprayt
 
Wegen Imageschadens
Von Hagens erhält 210.000 Euro Schadensersatz
 
«Eintagsküken» getötet
Küken wie Abfall entsorgt
Der sichere Tod männlicher Küken oder kupierte Schwänze bei Ferkeln: In ihrem Jahresbericht knöpft sich Hessens Tierschutzbeauftragte vor allem die Missstände in der Landwirtschaft vor.
 
(Auch ein Einwanderer…)
Bissige Tiere in Erlangen
Schnappschildkröte im Karpfenteich gesichtet

Irak : le pétrole, enjeu majeur du conflit

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Irak : le pétrole, enjeu majeur du conflit, entre Kurdistan, Turquie et États-Unis...

Auteur : Elisabeth Studer
 

Selon le le site d'information « Jutarnji List », cité par l'agence de presse Reuters, un pétrolier transportant du pétrole brut du Kurdistan irakien est entré dans le port croate d'Omisalj. Ce pétrolier contenant 80 000 mètres cubes de pétrole devait être déchargé dimanche.

Il s’agit de la quatrième cargaison d’une telle envergure de brut en provenance du Kurdistan irakien, chargée dans un port de Turquie, à destination de la Croatie.

Un tel événement est loin de devoir être pris à la légère car il démontre qu’en dépit de ses désaccords avec le gouvernement central de Bagdad sur l’exportation du pétrole, le Kurdistan a pu trouver des débouchés pour sa production.

Selon David Rigoulet-Roze, spécialiste des questions énergétiques au Moyen-Orient, s’exprimant sur TV5Monde, du pétrole du Kurdistan est exporté depuis janvier, via des camions citernes vers la Turquie.
Autre alternative en dehors de la voie maritime : depuis mai 2014, un pipeline ayant pour destination le port turc de Ceyhan permet également de fournir la Turquie en hydrocarbures. Laquelle assume pleinement ses relations économiques avec cette région d’Irak. Elle affirme même haut et clair destiner ce pétrole au marché international.

Le gouvernement du Kurdistan a en effet décidé d’octroyer des concessions pétrolières à des entreprises étrangères (Exxon Mobil, Chevron, Total) sans l’aval de Bagdad, avec l‘ouverture d’un oléoduc partant de Tak Tak (raffinerie dans la région d’Erbil), d’une capacité actuelle de transit vers la Turquie de 100 000 barils jour, pouvant atteindre à terme 400 000 barils jour.

A noter que le Kurdistan irakien produit 125 000 barils/jour et souhaite porter sa production à 200 000 barils/jour dans les prochains mois, puis à 400 000 barils/jour à la fin 2014. La construction de nouveaux sites de pompages est envisagée afin de porter le volume extrait à 1 million de barils/jour.

L’Irak unitaire est le deuxième pays de l’OPEP en terme de réserves pétrolières, après l’Arabie saoudite. Néanmoins, son potentiel s’avère être sous-utilisé en raison de l’embargo mis en place contre Sadam Hussein.

Rappelons à toutes fins utiles que l’intervention militaire américaine qui a débuté le 8 août dernier a officiellement pour objectif de protéger les minorités religieuses du Kurdistan irakien, massacrées par les djihadistes de l’Etat islamique.

Il n’en demeure pas moins que certains analystes estiment que cette intervention américaine s’avère être quelque peu tardive, soulignant également que cette partie de l’Irak s’avère être particulièrement riche en pétrole, puisque qu’elle constitue le deuxième pôle exportateur d’Irak.

Après être rentrés à Qaraqosh, et avoir massacré les populations chrétiennes, les miliciens de l’État islamique d’Irak ont accru leur pression sur les champs de pétrole du Kurdistan. Toutefois, ils pourraient se heurter, au sud du gisement de Kirkouk, aux populations yézidies. Lesquelles, de culture et de langue iranienne, viennent de recevoir l’aide logistique et militaire des États-Unis et de la Grande-Bretagne.

Cette région, située autour de la ville d’Erbil, disputée entre les Kurdes et l’ l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL), suscite un intérêt particulier.  Si l’on superpose la carte des gisements pétroliers du nord de l’Irak et celle des minorités, on s’aperçoit que le foyer yézidi, situé au sud de Kirkouk, pourrait constituer un territoire tampon susceptible de protéger les gisements pétroliers du nord contre les appétits de l’EIIL.


- Source : Elisabeth Studer

mardi, 19 août 2014

Zum Tode von Peter Scholl-Latour

Der Wahrheitssucher: Zum Tode von Peter Scholl-Latour

Udo Ulfkotte

Ex: http://info.kopp-verlag.de

Fast ein Vierteljahrhundert habe ich Peter Scholl-Latour gekannt. Wenn mich einer in meinem Journalistenleben tief geprägt hat, dann war er es. Ich verdanke ihm unendlich viel. Vor allem den Mut, gegen den Mainstream und die gleichgeschaltete Propaganda anzuschwimmen.

Ich werde unsere erste Begegnung nie vergessen: Vor 24 Jahren hatte Saddam Hussein Kuwait überfallen. Ich saß in den Monaten danach in der jordanischen Hauptstadt Amman im Interconti-Hotel und berichtete von dort für die Frankfurter Allgemeine Zeitung. Als »Informationen« hatte ich nur Geschichten, die mir Flüchtlinge berichtet hatten. Weil ich kein Visum für den Irak bekam, musste ich immer wieder mal an der jordanisch-irakischen Grenze auf Flüchtlinge warten.

Man konnte das glauben, was die Flüchtlinge berichteten. Oder auch nicht. Einer meiner täglichen Wege führte mich damals in der jordanischen Hauptstadt zum ARD-Korrespondenten Marcel Pott, der dort ein Hörfunkstudio hatte und fast jede Minute ausgebucht war. Wir beide tauschten die wenigen »Informationen«, welche wir aus dem Irak bekamen, aus. Gelegentlich gingen Marcel Pott und ich abends zum Italiener in Amman. Und eines Abends kam überraschend Peter Scholl-Latour herein und setzte sich zu uns an den Tisch.

Der Mann war schon damals eine lebende Legende. Er war Mitte 60 und eigentlich im Rentenalter. Normalerweise führt man in der Situation, in welcher wir waren, ein Gespräch. Aber diese lebende Legende, der ich da zum ersten Mal begegnete, erklärte uns ununterbrochen die Welt. Wir haben keine Fragen gestellt. Wir haben nur zugehört. Und die Zeit verging wie im Flug. Scholl-Latour, der 1924 als Sohn eines deutschstämmigen Arztes und einer Elsässer Mutter geboren wurde, sich 1944 freiwillig zur französischen Armee meldete, 1945 in Gestapo-Haft kam und 1946 mit französischen Fallschirmjägern in Indochina war, hatte ein Gedächtnis, wie ich es nie wieder bei einem Menschen erlebt habe. Er hatte – wie ich auch – Politik und Islamkunde studiert – und sprach im Gegensatz zu fast allen anderen deutschen Korrespondenten, die später im Nahen Osten eingesetzt waren, die Landessprache, kannte die Sitten und vor allem die Geschichte der Länder.

Von dem Abend in Amman, unserer ersten Begegnung, ist mir ein Satz bis heute in Erinnerung geblieben: »Das erste, was im Krieg auf der Strecke bleibt, ist die Wahrheit.« Ich weiß, dass dieser Satz im Original nicht von Scholl-Latour ist. Aber der Mann, der wahrscheinlich mehr Kriege als jeder andere Journalist mit eigenen Augen erlebt hat, hat ihn mir mit auf den Weg gegeben.

Scholl-Latour, der in seinem Leben Afrika-Korrespondent der ARD war und ARD-Studioleiter in Paris, wurde im Februar 1979 weltberühmt. Damals begleitete er den iranischen Revolutionsführer Ajatollah Chomeini aus dem französischen Exil im Flugzeug zurück nach Teheran. In den Jahren danach wurde er einem immer breiteren Publikum durch Sachbücher bekannt, in denen er den Deutschen mit faszinierendem Fach- und Hintergrundwissen die Welt erklärte.

In den Jahren nach unserem ersten Treffen in Jordanien sind wir uns – vor allem in Kriegsgebieten – immer wieder begegnet. In Afrika und auch im Nahen Osten. Dabei haben wir im Laufe der Jahre, ich sah ihn mehr und mehr als väterlichen Freund, immer mehr Gemeinsamkeiten bei der Sicht der Weltpolitik gesehen. Scholl-Latour war ein Freund Europas, aber wie ich ein extremer Gegner der EU-Osterweiterung. Oft haben wir am Rande von Fernseh-Talkshows, zu denen wir als Diskussionspartner geladen waren, auch über den »Klimawandel« Witze gemacht, den wir beide für eine interessante Erfindung von Politikern hielten, um dem dummen Volk noch mehr Geld aus der Tasche zu ziehen.

Wir beide haben uns bei Gesprächen auch gemeinsam über jene irren Politiker und Medien aufgeregt, welche unbedingt den Irakkrieg wollten und den Einmarsch in Afghanistan. Dass westliche Truppen dort scheitern mussten, war uns vorher klar. Wir beide sahen zudem al-Qaida und islamistischen Terror als Schöpfungen der CIA, der ihre Zöglinge aus dem Ruder liefen. Und wir beide sahen den Aufstieg des Islam als eine wachsende Gefahr auch für Europa.

Je öfter wir uns trafen, desto mehr Gemeinsamkeiten entdeckten wir. Peter Scholl-Latour hat mehrere meiner Buchmanuskripte vor deren Veröffentlichung gelesen und mir Ratschläge gegeben, einmal schrieb er ein Vorwort für mein Buch Propheten des Terrors.

Wir hatten eine Gemeinsamkeit, die uns verband: Wir schwammen gegen den Mainstream. Bis vor etwa einem Jahrzehnt verachteten viele deutsche Medien Scholl-Latour, weil er nicht wie die anderen deutschen Journalisten reflexartig die sabbernden Propagandathesen und Waschmittelparolen der Leitmedien von sich gab, sondern es wagte, eine eigene Meinung zu haben.

Inzwischen laufen den Leitmedien die Leser weg. Und der früher skeptisch beobachtete Peter Scholl-Latour ist längst Kult geworden. Und er durfte zuletzt in unseren Medien sagen, was kein anderer sagen durfte, etwa im Berliner Tagesspiegel:

eines will ich noch sagen. Wir regen uns zu Recht über die NSA auf. Aber man musste schon sehr naiv sein, um nicht zu wissen, dass diese Überwachung stattfindet. Das größere Problem sind Fabriken der Desinformation, ob sie sich nun in North Carolina, London oder Israel befinden. Die zielen auf deutsche und europäische Medien. Und das klappt. Von der taz bis zur Welt – ein Unisono, was die Ukraine betrifft. Oder Syrien: Als man die Aufständischen als die Guten und die anderen als die Bösen dargestellt hat. Dabei waren weder die einen noch die anderen gut oder böse. Wir leben mit so vielen Lügen. Wenn es heißt, Indien sei die größte Demokratie der Welt. Ja, Scheiße! Das Kastensystem ist schlimmer, als das Apartheidsystem in Südafrika je gewesen ist. Indien ist das grauenhafteste Land der Welt.

Im September 2010 war ich zusammen mit Scholl-Latour bei Maischberger, einer Talkshow mit klaren Worten gegenüber integrationsunwilligen Muslimen, nach der ich Morddrohungen erhielt. Scholl-Latour regte damals nach der Sendung im Gespräch bei mir an, ein Buch über meine Erfahrungen mit Leitmedien zu schreiben. Der Mann, der unsere Mainstreammedien für Ableger der »Fabriken der Desinformation« hielt, wollte, dass die Lügen unserer Medien endlich ein Ende haben.

Er wollte aufgeschrieben wissen, wie korrupt viele Journalisten sind, wie transatlantische Organisationen ihnen die Gehirne waschen, wie Geheimdienste unsere Nachrichten manipulieren und wie die Bürger da draußen für dumm verkauft werden. Ich habe damals – 2010 – mit dem Sachbuch, dessen Inhalt wir besprochen hatten, begonnen. Kurz bevor ich es fertig hatte, bekam ich mehrere Herzinfarkte. Und das Projekt ruhte fast zwei Jahre. In den letzten Monaten habe ich alles aktualisiert und überarbeitet. Peter Scholl-Latour, so hatten wir es besprochen, sollte das Manuskript gegenlesen und vielleicht ein Vorwort für das Buch schreiben.

Das Manuskript ist nun fertig. Und er wird es nicht mehr lesen können. Wir werden es in dieser Woche in den Satz geben und im September 2014 ohne sein Vorwort drucken lassen. Aber ich werde es ihm und seinem Lebenswerk widmen. In tiefer Dankbarkeit!

 

L'Irak, les Américains, la France, et le double langage

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L'Irak, les Américains, la France, et le double langage

Par  

Ex: http://medias-presse.info  

Que remarque-t-on ? Que ce soit au Kosovo, en Afghanistan (où ils ont promu Al Qaïda avant de le pourchasser), ou en Syrie, partout les Américains instrumentalisent l’Islam au gré de leurs besoins. Alors que sous la présidence de Jacques Chirac la France savait encore manifester une certaine indépendance vis-à-vis des Américains, depuis la présidence de Nicolas Sarkozy, elle s’est complètement assujettie.

Les USA séparés par les océans des zones de conflit qu’ils suscitent savent qu’en agitant l’Islam ils atteignent l’Europe, la Russie et même la Chine en prise avec les ouïghours. De quoi réduire à néants, espèrent-ils, les velléités d’indépendance financière des pays qui en ont assez de cracher au bassinet pour soutenir le dollar et l’économie américains. La pression permanente au Moyen-Orient musèle et asservie l’Europe;  envahie d’immigrés du monde musulman, celle-ci est tenue éloignée d’une alliance avec la Russie, dont le berceau naturel est l’Europe… La politique du chaos est la bouée de sauvetage dont se servent sans modération les USA pour sauver leur économie qui aurait dû sombrer depuis longtemps.

 

Un langage musclé..

Sur ce sujet le député UMP et soutien inconditionnel de Nicolas Sarkozy, Claude Goasguen, vient de donner une Interview à BFMTV qui est intéressante à double titre, d’une part pour certaines vérités, d’autre part, au titre du double langage qui est la rhétorique habituelle de nos élites politiques: un langage pour la politique extérieure et un langage différent pour la politique intérieure.

Extraits:

« La France a attendu comme d’habitude que M. Obama se réveille (…) On aurait du déposer une résolution depuis longtemps à l’ONU, car la France a des responsabilités particulières avec les chrétiens d’Orient.  (…) Plus personne ne connaît l’Histoire, mais historiquement, c’est la France qui est protectrice des chrétiens d’Orient. Alors on a attendu que M. Obama change d’avis, parce que l’année dernière M. Obalma soutenaity les djihadistes contre M. Assad, puis les djihadistes sont passés en Irak et maintenat M. Obama combat les djihadistes, c’est d’une logique toute américaine dans laquelle nous sommes entraînés »(…) « Nous n’avons pas su impulser, comme Nicolas Sarkozy l’avait fait il y a quelques années en Géorgie, une réaction différente et musclée de la part de l’Europe. » (…)

Question: Faut-il soutenir physiquement en Irak ?

« Physiquement ça serait difficile parce que le gouvernement a réduit les crédits militaires, nous sommes embourbés en Centrafrique et en difficulté au Mali, je ne vois pas très bien où on pourrait trouver des crédits, mais il faut soutenir sur le plan humanitaire. Bon, Fabius a fait le travail avec les Anglais, mais parce que Obama a donné le feu vert, quand même! » (…) « Ca fait deux ans que ça dure les massacres des chrétiens d’Orient » [en fait depuis 2003! NDLR] (…) Les armes, il ne faut pas les disséminer,  « oui, mais il ne fallait pas les donner aux djihadistes non plus », assène-t-il, « quand le Qatar achète des armes à la France pour les distribuer aux djihadistes, ou l’Arabie Saoudite qui fait exactement la même chose »…

… Oui, mais un double langage

Après avoir pris comme modèle à imiter Nicolas Sarkozy quant à sa politique en Géorgie, -comme s’il s’était imposé face aux Américains, alors qu’en réalité il les avait devancé – , Claude goasguen termine sa charge contre la soumission de la France au régime américain et sa plaidoirie en faveur des chrétiens d’Orient, par un retour sur la politique intérieure: « Je voudrais que M. Hollande, dit-il, considère que ce qui se passe en Irak a des conséquences terribles en France car nous voyons monter l’intolérance, l’intolérance contre les Juifs, l’intolérance contre les musulmans, l’intolérance des chrétiens qui désormais vont accuser les musulmans de massacrer les chrétiens »

N’est-ce pas justement les massacres des chrétiens par les Musulmans que Claude Goasguen a exposé tout-au long de son entretien? Pourquoi cette vérité deviendrait-elle de l’intolérance si elle est constatée par les chrétiens de France ? Chassez le naturel il revient au galop. On reconnaît là le double langage propre aux élites politiques françaises, et en particulier celui du proche de Nicolas Sarkozy qui, comme ministre du culte, avait imposé à la France la représentation du culte musulman pour le mettre sur un pied d’égalité avec celui – la Foi catholique – qui a suscité la France à travers le baptême de Clovis par Saint-Rémi et l’a confirmée mille ans plus tard par l’épopée miraculeuse de Jeanne d’Arc.

Emilie Defresne

jeudi, 31 juillet 2014

La seconda guerra fredda

 

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Rivista di studi Geopolitici

 

2° trimestre 2014

 

La seconda guerra fredda

 

 

IMPORRE LA CULTURA EUROPEA AGLI EUROPEI
di Ivan Buttignon


Venezia Giulia, 1945-1954. Il fantomatico Territorio Libero di Trieste è diviso tra Zona A, occupata dai britannici e dagli statunitensi, e la Zona B, dagli jugoslavi. Specificamente nella prima, l’impronta alleata s’imprime in tutto il suo senso politico ma soprattutto culturale: Trieste deve diventare democratica, occidentale, europea; con le buone o con le cattive. La Venezia Giulia, o meglio quella piccola quota del territorio giuliano rimasta nell’area occidentale, rifiuta di venire standardizzato dalla logica anglo-americana e di diventarne serva. Il saggio insiste sulle trame sia politiche che, a maggior ragione, culturali che incombono sulla Zona A in termini di contrapposizione tra un governo alleato che specula sulle difficoltà di riorganizzazione politica, economica e sociale, implementando ricette formalmente democratiche ma che de facto creano maggiori e più profonde disuguaglianze, e il cosiddetto fronte filoitaliano, stremato per la sempre più carente rappresentanza italiana sia nella Zona B, dove la situazione assume i tratti della persecuzione antitaliana, sia nella Zona A.

CRISI ECONOMICA EUROPEA E NUOVI MOVIMENTI SOCIALI
di Cristiano Procentese


La crisi finanziaria globale di questi ultimi anni è stata l’elemento scatenante di una serie di crisi economiche, sociali e politiche. Gli Stati europei insistono nell’adottare politiche improntate al libero mercato e, contemporaneamente, a smantellare gli investimenti nello stato sociale. Aumentano le disuguaglianze e la povertà e, come se non bastasse, le banche hanno ridotto i prestiti alle famiglie e alle imprese. Le popolazioni locali, costrette a sopportare sacrifici odiosi e iniqui, si sentono sempre più estranee alla politica tradizionale. Fortunatamente, sta emergendo nei cittadini europei un’esigenza di passare dalla centralità dei mercati alla priorità dei propri diritti. Nuove forme di associazionismo si vanno affermando, tuttavia tali nuovi gruppi, pur con tutto il loro attivismo, oltre ad essere privi di un mandato democratico, appaiono assai eterogenei per ambito di interesse e ancora lontani dall’idea di democrazia partecipativa.

LE DIFFICILI RELAZIONI USA-PAKISTAN
di Silvia Bettiol


Le relazioni tra il Pakistan e gli Stati Uniti sono iniziate durante la guerra fredda, quando i due Paesi si sono alleati per sconfiggere i sovietici in Afghanistan. Dopo l’11 settembre del 2001 tuttavia i due Stati non possono più essere considerati alleati. Gli interessi nazionali pakistani e quelli statunitensi si scontrano continuamente, rendendo difficili le relazioni tra Washington e Islamabad che, nonostante le divergenze, sono oggi costretti a collaborare per cercare di gestire ciò che hanno involontariamente creato con le loro decisioni durante gli anni Ottanta.

RECENSIONE di: Giulietto Chiesa, Invece della catastrofe (a cura di Renato Pallavidini)

 

mardi, 29 juillet 2014

Duitsland ruilt VS-NAVO in voor BRICS landen

Financieel analist: Duitsland ruilt VS-NAVO in voor BRICS landen

Duitsers willen Russen helpen om dollar te laten vallen

VS wil EU betrekken in oorlog tegen Rusland

De Amerikanen vinden de goede banden tussen Merkel en Putin maar niets, en proberen via Oekraïne een breuk tussen Berlijn en Moskou te forceren.

Volgens financieel analist en statisticus Jim Willie bereidt Duitsland in alle stilte een radicale politieke koerswijziging voor. Berlijn zou het Westerse, door Amerika beheerste NAVO-blok willen verlaten, en zich aansluiten bij de BRICS landen: Brazilië, Rusland, India, China en Zuid Afrika. Dit zou de ware reden geweest zijn dat de Amerikaanse NSA de Duitse leiders, inclusief bondskanselier Angela Merkel, bespioneerde.

De Verenigde Staten zijn erg benauwd dat Europa toenadering zoekt tot Rusland. Een nieuwe combinatie tussen de superieure Duitse technologische en industriële kennis en de Russische rijkdom aan grondstoffen en militaire macht zou in een klap het sterkste machtsblok ter wereld kunnen worden en Amerika naar de kroon steken.

‘Duitsers willen Russen helpen dollar te laten vallen’

Volgens Willie zoeken de Duitsers naar manieren om Rusland te helpen de dollar als internationale reservemunt te laten vallen. Eerder deze maand besloten de BRICS om met $ 100 miljard een alternatief voor het door het Westen beheerste IMF op te zetten. Rusland wordt de voorzitter van deze nieuwe financiële instelling, die Shanghai als thuisbasis krijgt.

President Vladimir Putin was duidelijk over de reden: ‘Het nieuwe systeem helpt voorkomen dat landen die het niet eens zijn met sommige buitenlandse besluiten die de VS en zijn bondgenoten maken, lastig worden gevallen.’ Met andere woorden: Rusland en China zijn volop bezig met het opzetten van een politiek, economisch en financieel systeem dat buiten het Westen om moet gaan functioneren.

‘Rusland heeft NWO verraden’

De op globalisering en het uitwissen van grenzen en soevereiniteit gerichte Westerse gevestigde orde beschouwt Rusland dan ook in toenemende mate als een ‘afvallige’ en onvoorspelbare staat, die een spaak in het wiel steekt van de in de maak zijnde ‘Nieuwe Wereld Orde’. Oud VS-ambassadeur voor Irak Christopher Hill zei in april zelfs dat Rusland deze NWO, waar het 25 jaar lang onderdeel van is geweest, heeft ‘verraden’.

De BRICS zijn ook bezig met het opzetten van een eigen internetsysteem waarvan de verbindingen niet langer via Amerika lopen. Hierdoor wordt het voor de NSA veel moeilijker om het buitenlandse internet te bespioneren.

Neerhalen Boeing ‘geschenk uit de hemel’

De fascistische staatsgreep in Oekraïne en de daarop volgende chaos werd door het Westen en met name de VS gefinancierd, voorbereid en gesteund om Rusland te verzwakken, de vorming van de Euraziatische Unie te voorkomen, en vooral om de weggeëbde vijandigheid tegen Rusland in Europa nieuw leven in te blazen. Het neerschieten van de Maleisische Boeing 777, met hoofdzakelijke Europese passagiers aan boord, was wrang gezegd een ‘geschenk uit de hemel’ voor de Amerikanen, en werd niet alleen dankbaar aangegrepen voor dit doel, maar was volgens boze tongen zelfs een vooropgezette false-flag aanslag.

Tevens hoopt Washington de EU zover te krijgen hardere sancties tegen Rusland in te stellen. Dat probeert de regering Obama al maanden, maar Europa wilde daar tot frustratie van de Amerikanen niet aan meewerken, omdat dit grote gevolgen zou kunnen hebben voor de toch al in forse problemen verkerende Europese economie. Na de crash van vlucht MH-17 lijkt Europa inderdaad ‘om’, en zal de EU aanstaande donderdag nieuwe sancties tegen Rusland instellen (2).

VS zet Europa voor het blok: doe mee met onze oorlog’

‘Dit heeft enorme gevolgen,’ aldus Willie. ‘Feitelijk zegt de VS tegen Europa dat het twee keuzes heeft: doe met ons mee met de oorlog tegen Rusland, met de sancties tegen Rusland, en met de constante oorlogen en conflicten, de isolatie en vernietiging van jullie economie, het loslaten van jullie energievoorziening (uit Rusland) en het annuleren van (energie)contracten. Steun deze oorlog en sancties, want wij willen graag jullie hulp om het dollarregime overeind te houden.’

‘Wij zetten Duitsland onder druk. Maak je geen zorgen over Frankrijk en Engeland, maar over Duitsland. Duitsland heeft 3000 bedrijven die zaken doen (met de Russen). Zij gaan absoluut niet meedoen met sancties.’ (1)

Xander

(1) Infowars
(2) Deutsche Wirtschafts Nachrichten

Zie ook o.a.:

20-07: BRICS-landen vormen politieke alliantie, willen nieuw financieel systeem
06-07: Amerika drijft Duitsland en Frankrijk in armen van Rusland (/ BRICS-landen zetten serieuze stappen naar antidollar alliantie)
19-06: Kremlin wil wereldwijde anti-dollar alliantie om agressie VS te stoppen (/ ‘Gigantische verliezen voor Europa als EU kant van Amerika blijft kiezen’)
15-06: Grote man achter Putin beschouwt VS als rijk van de Antichrist
08-06: Bijna alle klanten Gazprom ruilen dollar in voor euro
15-05: Rusland dumpt 20% staatsobligaties VS; België koopt juist $ 200 miljard
14-05: Gazprom: Europa moet Russisch gas in roebels gaan betalen
07-04: Adviseur Putin waarschuwt EU voor € 1 biljoen verlies en wereldoorlog
29-03: Obama drijft mensheid naar laatste wereldoorlog

 

Ist Rußland Deutschlands wichtigster natürlicher Partner?

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Putin in der Diskussion: Ist Rußland Deutschlands wichtigster natürlicher Partner?

Olaf Haselhorst
   

Die politischen Beziehungen Europas zu den USA scheinen sich immer stärker abzukühlen. Schuld daran ist nicht nur die Massenausspähung europäischer Bürger durch den US-Geheimdienst NSA. So hatte der russische Präsident Wladimir Putin im Hinblick auf einen französisch-russischen Waffendeal den USA vorgeworfen, Bank-Strafen dazu zu nutzen, Frankreich für seine Rüstungsgeschäfte mit Rußland zu bestrafen. Am 30. Juni belegten die US-Behörden die französische Bank BNP Paribas mit einer Strafe von neun Milliarden Dollar. Hintergrund waren Geschäfte mit den Führungen Kubas, des Iran und des Sudan. „Was den französischen Banken angetan wurde, kann in Europa nichts als Empörung hervorrufen“, sagte Putin in einer Rede vom 1. Juli. „Wir sehen den Druck, den unsere amerikanischen Partner auf Frankreich ausüben, um das Land dazu zu zwingen, keine ‚Mistrals‘ [Hubschrauberträger] an Rußland zu liefern. Wir wissen, daß sie sogar angedeutet haben, die Strafen gegen die Banken stillschweigend aufzuheben, wenn Frankreich die ‚Mistrals‘ nicht liefert. Was ist das, wenn nicht Erpressung?“, fragte Putin. Immer mehr europäische Politiker und Geschäftsleute würden erkennen, daß die USA Europa nur für ihre eigenen Interessen benutzen wollen, daß Europa zur „Geisel kurzsichtiger ideologisierter Ansätze“ anderer wird.

In Frankreich werden zwei Hubschrauberträger für Rußland produziert. Beim G7-Gipfel Anfang Juni hatten die USA das Projekt kritisiert. Bundeskanzlerin Angela Merkel hatte hingegen keine Einwände gegen den Export von französischen Kriegsschiffen nach Rußland.

„Europa ist Rußlands natürlicher und wichtigster Handels- und Wirtschaftspartner“, so Putin. Frankreich und Deutschland hätten sich auf die Seite Rußlands gestellt, als sie die Aufhebung der Waffenruhe mit den Unabhängigkeitskämpfern durch die Ukraine verurteilten. Hinsichtlich …einer Telefonkonferenz mit den Regierungen Deutschlands, Frankreichs und der Ukraine sagte Putin: „Leider hat sich [der ukrainische] Präsident Poroschenko dazu entschieden, die Militäraktion fortzusetzen. Und wir – mit ‚wir‘ meine ich meine Kollegen in Europa und mich selbst – wir haben es nicht erreicht, ihn davon zu überzeugen, daß man einen sicheren, stabilen und unverletzlichen Frieden nicht mit Krieg erreichen kann.“ In der Tat rät der deutsche Außenminister Frank-Walter Steinmeier dem ukrainischen Präsidenten zu Gesprächen mit den Separatisten.

In der Ukraine-Krise gibt es krasse Meinungsverschiedenheiten zwischen den USA auf der einen Seite und mehreren EU-Staaten auf der anderen Seite, darunter Deutschland, Österreich und Frankreich.

Frankreichs Botschafter in Moskau, Jean-Maurice Ripert, sagte am 1. Juli der russischen Nachrichtenagentur Interfax, daß er die Entscheidung der Ukraine bedaure, die Waffenruhe zu beenden. Frankreich und Deutschland übten nun Druck auf Poroschenko aus, damit dieser seine Meinung ändere. Zudem denke derzeit „niemand in Brüssel“ über eine dritte Phase von Sanktionen gegen Rußland nach.

Olaf Haselhorst ist Chefredakteur der gesamtdeutschen Wochenzeitung “Der Schlesier”

lundi, 28 juillet 2014

US Intelligence: Russia Didn’t Do It

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US Intelligence: Russia Didn’t Do It

After days of placing hostile blame for the downing of the Malaysian airliner on Russia, the White House permitted US intelligence officials to tell reporters that there is no evidence of the Russian government’s involvement.

Obviously, the US satellite photos do not support the Obama regime’s lies. If the White House had any evidence of Russian complicity, it would have released it to great fanfare days ago.

We are fortunate that the analytical side of the CIA, in contrast with the black ops side, retains analysts with integrity even after the purge of the agency ordered by Dick Cheney. Incensed that the CIA did not immediately fall in line with all of the Bush regime’s war lies, Cheney had the agency purged. The black ops side of the agency is a different story. Many believe that it should be defunded and abolished as this part of the CIA operates in violation of statutory US law.

Don’t hold your breath until Washington abolishes black-ops operations or the Obama regime apologizes to the Russian government for the unfounded accusations and insinuations leveled by the White House at Russia.

Despite this admission by US intelligence officials, the propaganda ministry is already at work to undermine the admission. The intelligence officials themselves claim that Russia is, perhaps, indirectly responsible, because Russia “created the conditions” that caused Kiev to attack the separatists.

In other words, Washington’s coup overseen by US State Department official Victoria Nuland, which overthrew an elected democratic Ukrainian government and brought extreme Russophobes into power in Kiev who attacked dissenting former Russian territories that were attached to Ukraine by Soviet communist party leaders when Russia and Ukraine were part of the same country, has no responsibility for the result.

Washington is innocent. Russia is guilty. End of story.

The day previously, State Department spokeswoman Marie Harf, one of the Obama regime’s brainless warmonger women, angrily turned on reporters who asked about the Russian government’s official denial of responsibility. Don’t you understand, she demanded, that what the US government says is credible and what the Russian government says is not credible!

Rest assured that the owners of the media and the editors of the reporters received calls and threats. I wouldn’t be surprised if the reporters have lost their jobs for doing their jobs.

There you have it. America’s free press. The American press is free to lie for the government, but mustn’t dare exercise any other freedom.

Washington will never permit official clarification of MH-17. Today (July 23) the BBC (the British Brainwashing Corporation) declared: “Whitehall sources say information has emerged that MH17 crash evidence was deliberated tampered with, as the plane’s black boxes arrive in the UK.”

After making this claim of tampered with black boxes, the BBC contradicted itself: “The Dutch Safety Board, which is leading the investigation, said ‘valid data’ had been downloaded from MH17’s cockpit voice recorder (CVR) which will be ‘further analyzed’. The board said: ‘The CVR was damaged but the memory module was intact. Furthermore no evidence or indications of manipulation of the CVR was found.’”

The BBC does not tell us how the black boxes are simultaneously in British and Dutch hands, or how they got into British and Dutch hands when the separatists gave the black boxes to the Malaysians with the guarantee that the black boxes would be turned over to the International Civil Aviation Organization (ICAO) for expert and non-politicized examination.

So where are the black boxes? If the Malaysians gave them to the British, Whitehall will tell whatever lie Washington demands. If Washington’s British puppet actually has the black boxes, we will never know the truth. Judging from the hostile and unsupported accusations against Russia from the bought-and-paid-for Netherlands prime minister, we can expect the Dutch also to lie for Washington. Apparently, Washington has succeeded in removing the “investigation” from the ICAO’s hands and placing the investigation in the hands of its puppets.

The problem with writing columns based on Western news reports is that you have no idea of the veracity of the news reports.

From all appearances, the Obama regime intends to turn the “international investigation” into an indictment of Russia, and the Dutch seem to be lined up behind this corrupt use of the investigation. As the Washington Post story makes clear, there is no room in the investigation for any suspicion that Kiev and Washington might be responsible.

By continuing to trust a corrupt West that is devoid of integrity and of good will toward Russia, the separatists and the Russian government have again set themselves up for vilification. Will they never learn?

As I write, more confusion is added to the story. It has just come across my screen that Reuters reports that Alexander Khodakovsky, “a powerful Ukrainian rebel leader has confirmed that pro-Russian separatists had an anti-aircraft missile of the type Washington says was used to shoot down the Malaysia Airlines flight MH17 and it could have originated in Russia.” Reuters says that this separatist commander (or perhaps former commander as later in its report Reuters describes Khodakovsky as “a former head of the ‘Alpha’ anti-terrorism unit of the security service in Donetsk”) is in dispute with other commanders about the conduct of the war.

Khodakovsky makes clear that he doesn’t know which unit might have had the missile or from where it was fired. He makes it clear that he has no precise or real information. His theory is that the Ukrainian government tricked the separatists into firing the missile by launching airstrikes in the area over which the airliner was flying and by sending military jets to the vicinity of the airliner to create the appearance of military aircraft. Reuters quotes Khodakovsky, “”Even if there was a BUK, and even if the BUK was used, Ukraine did everything to ensure that a civilian aircraft was shot down”

Not knowing the nature of Khodakovsky’s dispute with other commanders or his motivation, it is difficult to assess the validity of his story, but his tale does explain why Ukrainian air control would route the Malaysian airliner over the combat area, a hitherto unexplained decision.

After the sensational part of its story, Reuters seems to back away a bit. Reuters quotes Khodakovsky saying that the separatist movement has different leaders and “our cooperation is somewhat conditional.” Khodakovsky then becomes uncertain as to whether the separatists did or did not have operational BUK missiles. According to Reuters, Khodakovsky “said none of the BUKs captured from Ukrainian forces were operational.” This implies that Russia provided the working missile to the separatists if such a missile existed.

I find the separatists’ reply convincing. If we have these missiles why to the fools in Kiev send aircraft to bomb us, and why is their bombing so successful? The separatists do have shoulder fired ground to air missiles of the kind that the US supplied to Afghanistan during the Soviet invasion. These missiles are only capable for low flying aircraft. They cannot reach 33,000 feet.

According to Reuters, the reporting of its story was by one person, the writing by a second, and the editing by a third. From my experience in journalism, this means that we don’t know whose story it is, how the story was changed, or what its reliability might be.

We can safely conclude that the obfuscations are just beginning, and like 9 /11 and John F. Kennedy’s assassination, there will be no alternative to individuals forming their own opinion from researching the evidence. The United States government will never come clean, and the British government and presstitute media will never stop telling lies for Washington.

Washington’s bribes and threats can produce whatever story Washington wants. Keep in mind that a totally corrupt White House, over the objections of its own intelligence agencies, sent the Secretary of State to the United Nations to lie to the world about Iraqi weapons of mass production that the White House knew did not exist. The consequences are that millions were killed, maimed, and displaced for no other reason than Washington’s lie and rising instability in the Middle East.

The Obama regime lied on the basis of concocted “evidence” that Assad had used chemical weapons against the Syrian people, thus crossing the “red line” that the White House had drawn, justifying a US military attack on the Syrian people. The Russian government exposed the fake evidence, and the British Parliament voted down any UK participation in the Obama regime’s attack on Syria. Left isolated, the Obama regime dared not assume the obvious role of war criminal.

Blocked in this way, the Obama regime financed and supplied outside jihadist militants to attack Syria, with the consequence that a radial ISIL is in the process of carving out a new Caliphate from parts of Iraq and Syria.

Keep in mind that both the George W. Bush and Obama regimes have also lied through their teeth about “Iranian nukes.”

The only possible conclusion is that a government that consistently lies is not believable.

Since the corrupt Clinton regime, American journalists have been forced by their bosses to lie for Washington. It is a hopeful sign that in their confrontation with Marie Harf some journalists found a bit of courage. Let’s hope it takes root and grows.

I do not think that the United States can recover from the damage inflicted by the neoconservatives who determined the policies of the Clinton, George W. Bush and Obama governments, but whenever we see signs of opposition to the massive lies and deceptions that define the US government in the 21st century, we should cheer and support those who confront the lies.

Our future, and that of the world, depend on it.

 

Israël recourt à la violence

 

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Bernhard Tomaschitz:

Israël recourt à la violence

Des centaines de civils palestiniens massacrés

 

L'objectif? Les gisements de gaz face au littoral de la Bande de Gaza

 

Du point de vue israélien, il fallait rendre coup pour coup: d'abord, on a annoncé qu'en Cisjordanie occupée, trois jeunes étudiants d'une école talmudique avaient été enlevés puis assassinés. L'Etat d'Israël part alors du principe que les auteurs de ce triple assassinat sont des membres du Hamas, un mouvement palestinien, islamiste et radical qui gouverne la Bande de Gaza. En guise de vengeance, des extrémistes juifs assassinent un jeune Palestinien de manière particulièrement cruelle: l'adolescent de seize ans a été brûlé vif. En représailles, le Hamas tire en direction d'Israël des roquettes bricolées au départ de la Bande de Gaza, considérée comme la plus grande prison en plein air du monde. Israël est en mesure de les détruire grâce à son système de défense "coupole de fer". Pour l'Etat sioniste, pourtant, ces tirs de roquettes de mauvaise qualité suffisent pour déclencher une attaque aérienne contre la Bande de Gaza.

 

Entre-temps, ces bombardements ont causé la mort de près de mille personnes, la plupart n'étant toutefois pas des membres du Hamas mais des civils, femmes et enfants. Comme le souligne le "Centre palestinien pour les droits de l'homme", 47 Palestiniens, dont 43 civils, ont été tués entre le 9 juillet, 10 h, et le 10 juillet, 10 h. "Les victimes civiles comprennent 16 enfants et dix femmes, dont huit membres d'une même famille. A cela s'ajoute que 214 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été blessés; ce chiffre comprend 58 enfants et 29 femmes. Les avions de combat israéliens ont frappé et détruit 41 maisons sans avertissement préalable".

 

La colère du gouvernement israélien du premier ministre Benjamin Netanyahu s'explique par la fait que les Palestiniens, auparavant divisés entre militants du Hamas et adeptes du Fatah (qui gouverne la Cisjordanie), ont fini par se réconcilier, suite à de longues négociations, et ont constitué un gouvernement unitaire. Le nouveau gouvernement palestinien serait dès lors responsable "de toutes les actions qui nuisent à Israël" et qui partent du territoire palestinien, estime-t-on à Tel Aviv.

 

gisements_petrole.jpgL'animosité de Netanyahu n'est pas dictée, en fin de compte, par le fait que le Hamas refuse obstinément de reconnaître le droit d'Israël à l'existence. La réconciliation entre le Hamas et le Fatah élimine ipso facto le principal obstacle à la solution dite de "deux Etats" et donc à la naissance d'un Etat palestinien indépendant. Ce dernier, s'il ne se limitait pas à la seule Cisjordanie mais comprenait aussi la Bande de Gaza, serait économiquement viable. En effet, devant les côtes de la Bande de Gaza, on a découvert en l'an 2000 d'énormes gisements de gaz.

 

D'après le consortium britannique du gaz, British Gas, ces réserves de gaz naturel s'élèveraient à 40 milliards de m3 et auraient une valeur de quelque 4 milliards de dollars. De surcroît, on estime que d'autres réserves sont encore susceptibles d'être découvertes, surtout si un Etat palestinien indépendant obtient le droit d'exploiter une zone économique maritime devant le littoral de la Bande de Gaza, s'étendant jusqu'à 200 miles marins (370 km). Les Palestiniens disposeraient alors d'une part à eux de ce qu'il est désormais convenu d'appeler le "Bassin du Levant", en Méditerranée orientale. L'importance économique de cette zone, à peu près aussi grande que le territoire autrichien, a déjà été maintes fois soulignée, notamment en 2010 par une agence officielle américaine, US Geological Survey: "Nous estimons, sur base de méthodes d'évaluation géologique, que, dans la région, on pourrait aisément pomper une moyenne de 1,7 milliard de barils de pétrole ainsi qu'une moyenne de 122 billions de pied3 (soit 3,45 billions de m3) de gaz naturel".

 

En 1999 déjà, British Gas, flanqué de deux partenaires, avait signé un contrat avec les autorités autonomes palestiniennes, permettant l'exploitation des réserves de gaz (qui, à ce moment-là, n'étaient qu'estimées). Aussitôt, Israël avait lorgné vers les "bijoux de l'économie palestinienne": c'est ainsi que s'était exprimé le Lieutenant-Général Moshe Yaalon, aujourd'hui à la retraite, devenu un spécialiste des questions de sécurité auprès de la boîte à penser israélienne, "Jerusalem Center for Public Affairs".

 

Michel Chossudovsky, expert canadien très critique à l'égard des processus de globalisation, rappelle que l'élection d'Ariel Sharon au poste de premier ministre en 2001, a constitué un "tournant important": "La souveraineté de la Palestine a été contestée par le Tribunal Suprême d'Israël. Sharon a déclaré sans ambiguïté que jamais Israël n'achèterait du gaz aux Palestiniens", ce qui revenait à dire que "les réserves de gaz situées devant le littoral de la Bade de Gaza appartenaient à Israël". Yaalon le concède sans circonlocutions inutiles: "Bien sûr, Israël a besoin de réserves de gaz complémentaires". Yaalon poursuit ensuite son raisonnement: les recettes que les Palestiniens engrangeraient suite à leur exploitation du gaz gazaoui, si du moins les Palestiniens parvenaient à le faire eux-mêmes, tomberaient entre les mains d'islamistes hostiles à Israël. C'est pourquoi, estimait Yaalon en 2007 déjà, qu'Israël doit "d'urgence contrôler les effets à long terme (de cette situation) pour sa sécurité, s'il décide un jour d'acquérir du gaz de Gaza". Par voie de conséquence, pour Yaalon et Israël, d'autres Etats ne devraient pas, suite à des contrats signés avec les Palestiniens, injecter de l'argent dans les caisses d'un éventuel futur Etat palestinien".

 

La guerre menée par Israël contre les Palestiniens est donc dictée prioritairement par des considérations d'ordre économique.

 

Bernhard Tomaschitz.

 

(article paru dans zur Zeit, Vienne, n°29/2014; http://www.zurzeit.at ).

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Gaza y el Gran Israel

 

Gaza y el Gran Israel       
 
Ex: http://www.elespiadigital.com             

Por Germán Gorraiz López*

Las bases del gran Próximo Oriente se establecieron en el Pacto del Quincey (1.945) siguiendo la doctrina de los acuerdos franco- británicos Sykes-Picot de 1.916 que favorecían la división regional del poder en zonas de influencia y sustentada en el trípode EEUU-Egipto-Arabia Saudí. Dicha doctrina consistía en la pervivencia endémica en Egipto de gobiernos militares autocráticos pro-occidentales, lo que aseguraba la supervivencia del Estado de Israel (1.948) y proporcionaba a la Marina de EEUU de un acceso privilegiado al Canal de Suez, atajo crucial para el acceso directo a los Emiratos Árabes, Irak y Afganistán, quedando como firme bastión de los intereses geopolíticos de EEUU en la zona, máxime tras la caída del Sha de Persia en 1980.

El otro pilar del acuerdo consistía en el acceso privilegiado de EEUU al petróleo de Arabia Saudí a cambio de preservar su régimen autocrático y favorecer la difusión del wahabismo (doctrina fundada por Mohamed Abdel Wahab a mediados del siglo XVIII con el objetivo de convertirse en una visión atractiva del islam y exportable al resto de países árabes), con lo que la teocracia saudí se convirtió en una potencia regional que proporcionaba a EEUU la llave del dominio energético al tiempo que servía de muro de contención de las corrientes socialistas y panarabistas. Finalmente, tras la Guerra de los Seis Días (1.967), el puzzle geoestratégico de Oriente Medio-Próximo se completó con la instauración de regímenes autocráticos y pro-occidentales en los países circundantes a Israel ( Libia, Siria, Jordania, Arabia Saudí, Irak e Irán), quedando los palestinos confinados en los guetos de Cisjordania y Gaza.

Además, según la encuesta sobre derechos civiles ”Association for Civil Rights in Israel Annual Report for 2007” publicada por el diario Haaretz , “ el número de judíos que manifiestan sentimientos de odio hacia los árabes se ha doblado, pues el 50% de los judíos israelíes se opondrían ya a la igualdad de derechos de sus compatriotas árabes”. Así, el ex-Presidente Jimmy Carter que pasó a la Historia al lograr el histórico acuerdo de Camp David entre Israel y Egipto en 1979, se habría distanciado de la política de los sucesivos Gobiernos de Netanyahu y en su libro ‘Palestina, Paz no Apartheid’, Carter denuncia el “sistema de apartheid que Israel aplica sobre los palestinos”.

Asimismo, en el citado libro denuncia “el incumplimiento por parte de Israel de  los compromisos adquiridos en el 2003 bajo los auspicios de George W. Bush”, que incluían las exigencias de la congelación total y permanente de los asentamientos de colonos judíos en Cisjordania así como el Derecho al retorno de los cerca de 800.00 palestinos que se vieron forzados a abandonar Israel tras su constitución como Estado en 1.948 (nakba). Dicha hoja de ruta fue aceptada inicialmente por Israel y ratificada posteriormente por Olmert y Abbas en la Cumbre de Annapolis(2007) con la exigencia de “finiquitar la política de construcción de asentamientos en Cisjordania y flexibilizar los controles militares que constriñen hasta el paroxismo la vida diaria de los palestinos”.

El mensaje diáfano de Carter sería que “la paz es posible a través del diálogo y que Israel y Estados Unidos tienen que negociar con Hamás y con Siria, dos actores cruciales en la política de Oriente Próximo” , postulados que serían un misil en la línea de flotación de la doctrina del Gobierno de Netanyahu que aspira a resucitar el endemismo del Gran Israel (Eretz Israel), ente que intentaría aunar los conceptos antitéticos del atavismo del Gran Israel que bebe de las fuentes del sustrato bíblico y la concepción de un estado democrático incardinado en el siglo XXI, heredero de los postulados ideológicos de Theodor Herzl, considerado el Padre del actual Estado de Israel y fundador del sionismo. Así, Herzl en su libro “El Estado judío: ensayo de una solución moderna de la cuestión judía”, propuso la creación de un Estado judío independiente y soberano para todos los judíos del mundo al tiempo que promovió la creación de la OSM (Organización Sionista Mundial) y en su obra “La vieja Nueva Tierra”(1902), sienta las bases del actual Estado judío como una utopía de nación moderna, democrática y próspera.

Por su parte, el Proyecto del Gran Israel (Eretz Israel), sería hijo del atavismo bíblico y bebería de las fuentes de Génesis 15:18, que señala que “ hace 4.000 años, el título de propiedad de toda la tierra existente entre el Río Nilo de Egipto y el Río Eúfrates fue legado al patriarca hebreo Abraham y trasferida posteriormente a sus descendientes”, lo que supondría la restauración de la Declaración Balfour (1.917), que dibujaba un Estado de Israel dotado de una vasta extensión cercana a las 46.000 millas cuadradas y que se extendía desde el Mediteráneo al este del Éufrates abarcando Siria, Líbano, parte noriental de Irak , parte norte de Arabia Saudí , la franja costera del Mar Rojo y la Península del Sinaí en Egipto así como Jordania, que pasaría a denominarse Palesjordán tras ser obligado a acoger a toda la población palestina de las actuales Cisjordania y Gaza forzada a una diáspora masiva ( nueva nakba). Dicha doctrina tendría como principal adalid a Isaac Shamir al defender que “Judea y Samaria (términos bíblicos de la actual Cisjordania) son parte integral de la tierra de Israel. No han sido capturadas ni van a ser devueltas a nadie”, doctrina en la que se basarían los postulados actuales del partido Likud liderado por Netanyahu quien aspira a convertir a Jerusalén en la “capital indivisible del nuevo Israel”, tras la invasión de su parte oriental tras la Guerra de los Seis Días (1.967).

La AIPAC y Obama 

En la actualidad, la AIPAC sería el más influyente grupo de presión pro-ísraelí en EEUU pues cuenta con más de 100.000 miembros (150 de ellos dedicados exclusivamente a presionar al Congreso, a la Casa Blanca y todos los organismos administrativos en la toma de decisiones políticas que puedan afectar a los intereses del Estado de Israel) y aunque siempre se ha creído que la AIPAC sería un “gobierno virtual” que teledirigiría la política exterior de EEUU en función de los intereses israelíes, la realidad sería que el lobby pro-israelí tiene verdadero peso en los ámbitos del poder porque EE.UU. e Israel casi siempre han compartido idénticos intereses geopolíticos desde la fundación del Estado de Israel en 1.948. Así, EE.UU. contaría con Israel para mantener a los Estados árabes de Oriente Próximo bajo la amenaza constante de ataque, (asegurándose de paso que se mantengan serviles ante Washington) e Israel no podría seguir existiendo en su forma actual sin el fuerte apoyo político y material que recibe de EE.UU. ( más de 3.500 millones de dólares en ayuda militar) pero tras el estancamiento “sine die” de la enésima ronda de conversaciones de paz palestino-israelíes y la orden de Netanyahu de intensificar la ofensiva terrestre del ejército israelí en Gaza (Operación Margen Defensivo) , asistimos a un nuevo desencuentro Obama-Netanyahu debido al concepto geopolítico imperante en la Administración Obama y cuyo cerebro sería el ex-Consejero de Seguridad Nacional del presidente Carter,Zbigniew Brzezinski.


Así, Brzezinski en un discurso ante al Consejo Nacional Irano-estadounidense (NIAC), afirmó que “creo que los EE.UU. tiene derecho a decidir su propia política de seguridad nacional y no seguir cual mula estúpida lo que hagan los israelíes”, pues desde el asesinato de John F. Kennedy los Estados Unidos no habrían ya disfrutado de ese derecho al quedar desde entonces como rehenes de los intereses sionistas todos lo sucesivos Presidentes electos de EEUU. Además, Brzezinski, estaría enfrentado con los lobbys neocon republicano y judío de EEUU y con su habitual mordacidad habría desacreditado la miopía geoestratégica de ambos grupos de presión al afirmar que “están tan obsesionados con Israel, el Golfo Pérsico, Irak e Irán que han perdido de vista el cuadro global: la verdadera potencia en el mundo es Rusia y China, los únicos países con una verdadera capacidad de resistir a Estados Unidos e Inglaterra y sobre los cuales tendrían que fijar su atención”.

En el supuesto de lograrse la resolución del contencioso nuclear de EEUU-Irán y el restablecimiento de relaciones diplomáticas entre ambos países , Rowhani conseguiría su objetivo de que se reconozca el papel de Irán como potencia regional, logrando de paso el incremento de cooperación irano-estadounidense relativa a la seguridad en Iraq y Afganistán y la resolución del avispero sirio-iraquí. Respecto al contencioso sirio, la jugada maestra de Putin convenciendo a Assad para que entregara todo su arsenal de armas químicas y el escaso apoyo internacional recibido por Obama para iniciar su operación militar contra Siria, podría conducir a la celebración de la anhelada Conferencia Internacional Ginebra III sobre Siria ( rememorando la Guerra de Laos y los Acuerdos de Ginebra de 1.954) .

Nos encontraríamos pues en un momento crucial para definir el futuro mediato de Oriente Próximo y Medio (Oriente PROME), pues si fracasa la vía diplomática de Obama aumentará la presión del lobby pro-israelí de EEUU ( AIPAC) para proceder a la desestabilización de Irán y Siria por métodos expeditivos, momento que será utilizado por EEUU, Gran Bretaña e Israel para proceder a rediseñar la cartografía del puzzle inconexo formado por dichos países y así lograr unas fronteras estratégicamente ventajosas para Israel, siguiendo el plan orquestado hace 60 años de forma conjunta por los gobiernos de Gran Bretaña, Estados Unidos e Israel y que contaría con el respaldo de los principales aliados occidentales, no siendo descartable la gestación de una trama endógena que podría terminar por reeditar el Magnicidio de Dallas (Kennedy,1.963) para lograr que EEUU vuelva a la senda de las seudodemocracias tuteladas por el establishment judío-anglo-estadounidense.

*Analista

dimanche, 27 juillet 2014

Les BRICS contre le FMI

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Les BRICS contre le FMI

par Baudouin Lefranc

Ex: http://www.medias-press.info       

Tout d’abord, qu’est-ce que les BRICS ? Il s’agit d’un groupe informel – c’est-à-dire sans traité ou accord international ainsi que sans aucun organisme, institution ou bureau permanent – de cinq Etats qualifiés d’ « émergents » : Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du sud. Ces Etats totalisent ensemble 40 % de la population de la planète, plus de 30 % du PIB mondial et près de 60 % de la croissance mondiale. Engrangeant des taux de croissance souvent supérieurs (voire très supérieurs) à ceux que connaissent les pays occidentaux, ces Etats sont des puissances régionales en voie de devenir dans un avenir plus ou moins proche de grandes puissances mondiales.

Les 15 et 16 juillet derniers s’est déroulé au Brésil le sixième sommet des BRICS. Cette réunion des chefs d’Etat de puissances émergentes a vu la conclusion d’un accord préparé depuis 2012 consacrant la mise en place d’une « nouvelle Banque de développement » (NBD). Cette NBD est destinée à devenir une réserve de change de 100 milliards de dollars alternative au Fonds monétaire international1 et à la Banque mondiale2. La Chine, qui abritera le siège de la NBD à Shangaï, s’est engagée à fournir 41 milliards de dollars sur les 100 tandis que Brésil, Russie et Inde participeront à hauteur de 18 milliards chacun et que l’Afrique du sud versera 5 milliards. La nouvelle institution accordera des prêts aux Etats-membres, leur permettant ainsi de stabiliser leurs réserves de change et leur monnaie.

Si la NBD est, dans un premier temps, un projet porté exclusivement par les BRICS, la participation en sera dans le futur ouverte à d’autres Etats à la condition que la part totale du fonds engagée par les BRICS ne descende pas en-dessous de 55 %.

L’objectif affiché est clair : il s’agit de réduire l’influence financière des Etats-Unis et de l’Union européenne sur les processus dans le monde et de se libérer du (dés)ordre mondial américano-centré. Selon Vladimir Poutine, le lancement de cette nouvelle Banque de développement vise ainsi « à renforcer l’architecture financière internationale pour la rendre équilibrée et juste » et permettra aux BRICS de réduire leur dépendance envers la politique financière des puissances occidentales. Le secrétaire-adjoint du Conseil de sécurité russe, Fedor Lioukanov, a, pour sa part, évoqué « une digne réponse à la Banque européenne d’investissement qui a suspendu ses projets conjoints avec la Russie ».

Baudouin Lefranc

1 Le FMI créditeles gouvernements en cas d’incapacité à couvrir leur déficit courant.

2 La Banque mondiale octroie des crédits préférentiels pour des projets à long terme.

vendredi, 25 juillet 2014

BRICS-landen vormen politieke alliantie, willen nieuw financieel systeem

BRICS-landen vormen politieke alliantie, willen nieuw financieel systeem

Dollar imperium loopt op zijn einde, en wat heeft Oekraïne hier mee te maken?



De BRICS-landen willen met steun van Argentinië, Mexico en Indonesië een post-Westerse ‘Nieuwe Wereld Orde’ vormen.

De hegemonie van de Amerikaanse dollar begint in steeds sneller tempo te verdwijnen, nu de Russische minister van Buitenlandse Zaken Sergei Lavrov heeft aangekondigd dat de BRICS landen (Brazilië, Rusland, India, China, Zuid Afrika) er helemaal klaar voor zijn om een nieuwe politieke alliantie te vormen, die een machtige vuist kan maken tegen het Westen. De BRICS-landen willen hun invloed in de G20 gaan gebruiken om het wereldwijde financiële systeem te hervormen.

‘BRICS groeit en wordt in alle richtingen volwassen,’ zei Lavrov gisteren tegenover de Tv-zender Rossiya 24. Volgens de minister is de ‘kwalitatieve groei’ van het BRICS-mechanisme inmiddels dermate hoog, dat de vorming van een politieke alliantie mogelijk is. En die alliantie heeft niet alleen 3 miljard inwoners, maar ook nog eens een veel hogere economische groei dan het feitelijk bankroete Westen.

Lavrov wees er tevens op dat de BRICS veel bondgenoten hebben, met name Argentinië, Mexico en Indonesië. ‘Zij spreken in de G20 met gemeenschappelijke stem met de BRICS om het internationale financiële systeem te hervormen.’ (1)

Val dollar = bankroet Amerika

Met name Amerika kijkt met argusogen naar de vorming van het nieuwe machtsblok. De VS hebben een dermate hoge schuldenlast, dat alleen het in stand houden van de dollar als enige wereldreservemunt de overheid in staat stelt om deze schulden te blijven financieren. Zodra de dollar zijn status verliest, zal deze hoogstwaarschijnlijk fors in waarde dalen, waardoor Amerika vrijwel onmiddellijk bankroet zal gaan.

Oekraïne en het neergehaalde vliegtuig

Volgens sommige analisten is dit de ware reden waarom Washington op het oorlogspad is, waarom er in Oekraïne een staatsgreep werd opgezet, gefinancierd en gesteund, en waarom ogenschijnlijk alles uit de kast wordt getrokken om een militair conflict met Rusland te veroorzaken – misschien zelfs wel het (laten) neerhalen van een vliegtuig met hoofdzakelijk Westerse passagiers.


Xander


(1) Zero Hedge

Zie ook o.a.:

06-07: Amerika drijft Duitsland en Frankrijk in armen van Rusland (/ BRICS-landen zetten serieuze stappen naar antidollar alliantie)
19-06: Kremlin wil wereldwijde anti-dollar alliantie om agressie VS te stoppen (/ ‘Gigantische verliezen voor Europa als EU kant van Amerika blijft kiezen’)
15-06: Grote man achter Putin beschouwt VS als rijk van de Antichrist
08-06: Bijna alle klanten Gazprom ruilen dollar in voor euro
15-05: Rusland dumpt 20% staatsobligaties VS; België koopt juist $ 200 miljard
14-05: Gazprom: Europa moet Russisch gas in roebels gaan betalen
07-04: Adviseur Putin waarschuwt EU voor € 1 biljoen verlies en wereldoorlog
29-03: Obama drijft mensheid naar laatste wereldoorlog

BRICS, puissant contrepoids à l’hégémonie de Washington

 

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BRICS, puissant contrepoids à l’hégémonie de Washington

Auteur : Jornada (Espagne) Traduit de l’espagnol par irisinda
       
 

Les divers événements qui ont eu lieu ces jours derniers dans notre région ont donné un élan important à la nouvelle configuration multipolaire conçue en Amérique Latine et dans les Caraïbes depuis l’arrivée d’Hugo Chavez à la présidence du Venezuela (1999).

Cette nouvelle configuration est favorisée à l’échelle internationale par l’irruption du moteur économique chinois et par la récupération par la Russie (puissance nucléaire de premier ordre) de son indépendance, jointe à une brillante projection géoéconomique de sa richesse en hydrocarbures et à ses efficaces contrecoups aux Etats-Unis à partir de 2008 (échec de la Géorgie pourtant appuyée par Washington et Tel-Aviv, lors de la guerre avec la Russie). Cela est dû aussi à la croissante coordination de ces puissances entre elles et avec les autres membres de l’Organisation de la Coopération de Shanghai de l’Union Economique Euro-Asiatique et du BRICS.

Le sixième Sommet du BRICS à Fortaleza au Brésil fut remarquable par l’assistance des Chefs d’Etats : Dilma Roussef, Présidente du pays hôte, le Brésil ; Vladimir Poutine, de Russie ; Narendra modi, Premier Ministre de l’Inde ; et les Présidents de Chine et d’Afrique du Sud, Xi jinping et Jacob Zuma. Il faut souligner que ces pays ont maintenu à flots l’économie mondiale après la crise de 2008 et que la chine a été le levier de la croissance économique Sud-Américaine.

Avec comme thème « Croissance inclusive : solutions durables », le Sommet a fait trembler les finances internationales avec la création de la Nouvelle Banque de Développement(NBD) du BRICS, avec un capital autorisé de 100 milliards de dollars. L’institution canalisera ses fonds principalement pour l’infrastructure de ses membres sans les exigences de la Banque Mondiale(BM) et du Fond Monétaire International(FMI) contre le bien-être et la souveraineté des peuples.

A cela s’ajoute l’Accord Contingent de Réserve (ACR) au même capital que la NBD, pour protéger les systèmes financiers de ses membres de la volatilité spéculative. Dilma n’a pas écarté la possibilité que des pays en dehors du groupe puissent profiter de l’appui économique des la MBD et du ACR.

Le Sommet a adopté la « Déclaration de Fortaleza » qui censure la Banque Mondiale et le FMI, et met en question, explicitement ou implicitement les schémas idéologiques, économiques et politiques instaurés dans le monde par le Consensus de Washington et le cycle de guerres initié avec les occupations étasuniennes d’Afghanistan et d’Irak. La déclaration de Fortaleza plaide pour un monde d’inclusion et de paix, où règne le dialogue, la solution politique des conflits et le respect des souverainetés nationales sur la base du droit international et – dans une évidente allusion aux Etats-Unis – condamne les actions unilatérales qui « peuvent bénéficier à ceux qui les réalisent mais portent préjudice à la grande majorité ».

Bien qu’elle ne fasse pas directement référence à l’actuelle agression israélienne contre Gaza, elle adopte une posture opposée à celle de Tel-Aviv, Washington et sa comparse Europe dans le conflit Palestino-israélien en exprimant que ce conflit doit se solutionner sur la base des résolutions de l’ONU, dans le respect des frontières de 1967 et considère que la construction de nouvelles colonies juives dans les territoires occupés par Israël constitue un empêchement à toute solution.

Un autre fait remarquable de ce Sommet est la participation, au troisième jour des sessions, cette fois à Brasilia, des pays membres de UNASUR, d’autant plus que Poutine s’était prononcé la veille de son voyage dans la région « pour une Amérique Latine unie, durable et indépendante », ajoutant que le BRICS cherchera à « éviter une partie de chasse des Etats-Unis contre les pays qui sont en désaccord avec eux ».

La tournée latino-américaine de Poutine mérite un chapitre à part pour son énergie amicale et ses résultats indiscutables : annulation de la volumineuse dette que Cuba avait contractée avec l’ex URSS et la concrétisation de dix accords de coopération ainsi que de forts investissements dans le pétrole en eaux profondes et en divers secteurs stratégiques de l’économie cubaine ; de très importants accords avec le Brésil et l’Argentine, tous également dans des secteurs stratégiques comme l’énergie nucléaire, qui donneront un élan au développement économique de chacun de ces pays. Il y a une attente justifiée liée aux imminentes visites officielles du Président chinois Xi Jinping au Brésil, en Argentine, au Venezuela et à Cuba ainsi qu’à sa réunion avec le quatuor de CELAC.

J’inclus dans ce bilan l’organisation très réussie par le Brésil de la Coupe du Monde de football, qui en plus d’avoir dépassé les revenus prévus par le tourisme, ne produisit aucun des scénarios dramatiques pronostiqués par la campagne médiatique impérialiste de mèche avec la droite brésilienne.

jeudi, 24 juillet 2014

L`Isis? Un boomerang in faccia agli Usa

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L`Isis? Un boomerang in faccia agli Usa

L`avanzata del fondamentalismo sunnita da Mosul alle porte di Baghdad per formare un`entità statale islamica in Iraq e in parte della Siria

Lorenzo Moore

In una decina di giorni appena la marcia degli integralisti sunniti dell’Isis - il gruppo che si batte appunto per insediare sui territori dello storico califfato di Baghdad (dal Mediterraneo al Golfo, Kuwait incluso) uno “Stato islamico dell’Iraq e della Siria” – è giunta a ridosso della capitale irachena dopo aver operato assedi e conquiste di intere provincie dell’Iraq del nord, a stento contenuta nelle regioni più periferiche settentrionali dalle milizie curde, da tempo allineate ai desiderata di Washington.
Non è peregrino qui ricordare che per abbattere il regime ba’athista di Saddam Hussein (con la scusa di inesistenti armi di distruzione di massa) le forze di invasione angloamericane, per giungere da Bassora a Baghdad ci misero 22 giorni.
Né è inutile rammentare che di fatto, nel concreto, l’Isis non sia altro che l’ennesimo gruppo integralista sunnita utilizzato dai regimi feudali del Golfo – e indirettamente dagli statunitensi – per  raggiungere lo scopo di “federalizzare” l’Iraq già ba’athista in tre macroregioni nazionali-religiose,  curda a nord, sunnita al centronord e sciita al centrosud. Un obiettivo, diciamo così, allargato due anni fa al finanziamento e all’innesco della guerra civile contro la Siria, l’ultimo bastione sociale e nazionalista arabo ba’athista.
L’Isis, che è attualmente egemone tra i gruppi terroristi islamici più radicali, avendo sul terreno spazzato via o comunque reso inoffensivo l’altro gruppo inizialmente più attivo nella Siria del nord, al Nusra, appare, secondo fonti di intelligence statunitensi, e in particolare nell’analisi del think-tank Usa, Institute for the Study of War (ISW), che ha documentato lo sviluppo decennale (dal 2004, dopo il caos seguito all’invasione atlantica) del gruppo islamico, che pretende rifondare un califfato basato sui canoni della Sharia, inizialmente formato da quadri medi sunniti già ba’athisti. Nel rapporto dell’ISW viene tra l’altro messa in rilievo la potente capacità di “relazioni” e di “stampa e propaganda” dell’Isis e viene ripresa e pubblicizzata una sua ponderosa “nota” che riepiloga la sua forza, la sua organizzazione, le sue azioni sul terreno vantate e presumibilmente reali.
In sintesi l’Isis auto dichiara di avere una forza, attuale, di 15.000 combattenti, dei quali la gran parte arruolati nella jihad non solo in Iraq o Siria, ma nei diversi Paesi mediorientali ed europei (2000 circa , secondo una stima, quelli arruolati nel nostro continente).
Nella nota dell’Isis estratta dal centro studi Usa, si focalizza il periodo tra il novembre 2012 e lo stesso mese del 2013.
L’Isis si attribuisce 9540 attacchi in Iraq, 1083 assassinii, 4000 attentati circa, la liberazione di centinaia di prigionieri reclutati dai fondamentalisti dalle carceri irachene.
 
L’ISW statunitense riporta un commento di Nigel Inkster, già vicecomandante del MI6 britannico che sottolinea l’importanza e la solidità organizzativa, militare e politica, e finanziaria del gruppo jihadista sunnita. Negli Usa il parlamentare Michael McCaul, presidente del comitato congressuale di Sicurezza Nazionale, ha definito l’emergere dell’Isis – che controlla ormai sia Mosul (seconda città irachena) che Tikrit, “la più grave minaccia dopo l’11 settembre 2001”. Non a caso un pastore-missionario evangelico, Elijak Abraham, dal canto suo ha dichiarato che l’Isis “è un’estensione di al Qaida). C’è da notare che con la sua brutale avanzata in Iraq (lo stesso Isis ha infatti diffuso ferocissimi immagini e filmati, con atrocità commesse ai danni, in particolare, delle minoranze religiose: è ormai generale, ad esempio, il doppio esodo dei cristiani caldei nell’enclave di Ninive e degli sciiti nei quartieri di Baghdad) il gruppo terrorista radicale ha comunque indebolito il suo dominio nella provincia siriana a ridosso della frontiera irachena.
Al contrario di quanto  appare dalle reazioni “stupite” delle istituzioni di sicurezza nazionale statunitensi e britanniche, di fatto e in realtà l’Isis appare dunque il risultato-boomerang della vergognosa aggressione angloamericana.
Il cosiddetto Stato Islamico di Iraq e Siria è infatti una fedele “trasposizione” sul terreno del progetto Usa di trasformazione degli Stati nazionali siriano e iracheno nelle tre diverse identità statali territoriali sunnita, sciita e curda.
Un divide et impera geopolitico immaginato dagli Usa su diretto “consiglio” di Israele.
 


19 Giugno 2014 12:00:00 - http://rinascita.eu/index.php?action=news&id=23506

Moscou, coupable idéal...

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Moscou, coupable idéal...

Le billet de Patrick Parment

Ex: http://synthesenationale.hautetfort.com

A l’heure même où les Israéliens mènent une énième opération militaire contre les Palestiniens à Gaza, on apprend qu’un avion de la Malaysia Airlines était abattu au-dessus du territoire ukrainien. Aussitôt la presse « occidentale » a accusé la Russie, et donc Vladimir Poutine, d’en être indirectement responsable en raison de son soutien à la résistance prorusse qui sévit dans l’Est de l’Ukraine.

Voici qui ne manque pas de nous laisser perplexe. Pour la bonne raison que l’on ne voit guère l’intérêt de Poutine dans cette affaire, pas plus d’ailleurs que celui des prorusses ukrainiens.

En revanche, plusieurs arguments militent en faveur d’une provocation « occidentale. D’autant que le régime du plus que douteux Piotr Porochenko est entièrement à la botte de toute la clique occidentale et à son désir d’amarrer l’Ukraine à l’Europe comme le souhaitent aussi les Américains. Ce qui est un mauvais calcul et dénote du peu de discernement du pouvoir ukrainien. Passons.

On rappellera également qu’Israël a envoyé des « observateurs » à Kiev au tout début des événements qui ont entraîné la chute de Viktor Ianoukovitch et que ceux-ci ne semblent pas avoir déserté le terrain. D’autant que les Israéliens ont tout lieu d’être actif dans une guerre larvée contre la Russie en raison de son soutien à l’Iran.

Pour les Américains, ce n’est pas leur coup d’essai dans cette région du monde où leurs « services » sont très actifs. Affaiblir la Russie, déstabiliser ses « marches » parce qu’elle n’entend nullement se soumettre à la dollarisation outrancière du monde, telle est la ligne géopolitique américaine.

Hasard du calendrier, Vladimir Poutine était de retour d’une réunion des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) à Fortaleza au Brésil où ces pays ont décidé de se doter d’une banque à hauteur de 100 milliards de dollars (voire plus) afin de se mettre à l’abri des crises du marché financier. En un mot, se protéger des aléas du dollar. Ce qui n’est pas fait pour plaire à Barack Obama, on s’en doute.

Enfin, il y a l’argument technique. Pour atteindre un avion à 10 000 mètres d’altitude, il faut un missile sol-air plutôt sophistiqué. On a cité un missile du type « Buck ». Or, ce genre d’engin nécessite la participation d’une soixantaine de personnes avant de pouvoir appuyer sur le bouton meurtrier. Il ne semble pas que la résistance prorusse soit en mesure d’aligner de tels techniciens. Il semble bien que nous soyons face, une fois de plus, à une provocation « occidentale » afin de discréditer Moscou. Et pour Israël de faire diversion et de minimiser l’opération de nettoyage dans les territoires palestiniens.

Israël et l'Arabie saoudite : une alliance forgée dans le sang des Palestiniens

Israël et l'Arabie saoudite : une alliance forgée dans le sang des Palestiniens

Auteur : David Hearst   
 

 

Cette alliance israélo-saoudienne est forgée dans le sang, le sang palestinien, le sang, ce dimanche, de plus de 100 victimes dans Shejaiya, écrit David Hearst.

L'Arabie saoudite est dirigée par une clique de vieillards cacochymes, dignes représentants d'une caste qui s'accapare la rente pétrolière et se maintient au pouvoir par tous les moyens...

Il y a beaucoup de mains derrière l'attaque de l'armée israélienne sur la bande de Gaza. L'Amérique n'est pas malheureuse de voir le Hamas devoir supporter tant de coups. Alors que les images des scènes de carnage dans les rues de Shejaiya venaient d'être diffusées, John Kerry a déclaré sur ??Meet NBC le même jour qu'Israël avait le droit de se défendre, et l'ambassadeur américain Dan Shapiro a déclaré sur la chaîne israélienne Canal 2 que les États-Unis feraient en sorte que les forces modérées soient [après le conflit] dominantes dans la bande de Gaza, ce qui veut dire [qu'Israël amènerait dans ses fourgons] l'Autorité palestinienne.

L'Égypte n'est pas non plus écrasée de douleur. Son ministre des Affaires étrangères Sameh Shoukry a tenu le Hamas pour responsable de la mort des civils, après que le mouvement ait rejeté le cessez le feu [concocté par l'Égypte et Israël et totalement à l'écart du Hamas - NdT].

Un troisième partenaire non déclaré dans cette alliance contre nature a cependant donné un feu-vert à Netanyahu, le couvrant à l'avance pour une opération militaire d'une telle férocité. Nous ne parlons pas d'un allié aussi impuissant que les États-Unis, car cette autorisation ne peut venir que d'un État arabe.

L'attaque sur Gaza a été lancée avec une approbation royale saoudienne.

Ce mandat royal n'est rien de moins qu'un secret de polichinelle en Israël et l'ex-ministre de la défense comme celui qui est en fonction en parlent de façon très ouverte. L'ancien ministre israélien de la Défense Shaul Mofaz a surpris le présentateur sur Canal 10 en disant qu'Israël devait attribuer un rôle à l'Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis dans la démilitarisation du Hamas. Interrogé sur ce qu'il entendait par là, il a ajouté que des fonds de l'Arabie saoudite et des Émirats devraient être utilisés pour reconstruire Gaza une fois le Hamas anéanti.

Amos Gilad, homme-clé au ministère israélien de la défense dans les relations avec l'Égypte de Moubarak et aujourd'hui directeur du département israélien des relations politico-militaires, a déclaré récemment à l'universitaire James Dorsey : « Tout est souterrain, rien n'est public, mais notre coopération sécuritaire avec l'Égypte et les États du Golfe est unique. C'est la meilleure période de sécurité et de relations diplomatiques avec les pays arabes ».

Les félicitations sont réciproques. Le roi Abdallah a fait savoir qu'il avait téléphoné au président Abdel Fattah El-Sisi pour approuver une initiative égyptienne de cessez-qui n'avait même pas soumise au Hamas, ce qui a incité des analystes cités par le Jerusalem Post à se demander si un cessez-le feu avait été sérieusement proposé.

Le Mossad et les responsables saoudiens du renseignement se réunissent régulièrement. Les deux côtés se sont concertés lorsque l'ancien président égyptien Mohamed Morsi était sur ??le point d'être déposé en Égypte, et ils sont main dans la main en ce qui concerne l'Iran, à la fois dans la préparation d'une attaque israélienne qui traverserait l'espace aérien saoudien, et dans le sabotage du programme nucléaire.

Il y a même été dit de bonne source que les Saoudiens financent l'essentiel de la très coûteuse campagne d'Israël contre l'Iran.

Pourquoi l'Arabie Saoudite et Israël font-ils à ce point bon ménage ? Pendant des décennies, les deux pays éprouvaient une sensation identique quand ils regardaient autour d'eux : la peur. Leur réaction a été similaire. Chacun sentait qu'ils ne pouvaient se prémunir contre ses voisins en les envahissant (Liban, Yémen) ou par le financement de guerres et coups d'État (Syrie, Égypte, Libye). Ils ont des ennemis ou rivaux en commun : l'Iran, la Turquie, le Qatar, le Hamas dans la bande de Gaza, et les Frères musulmans ailleurs. Et ils ont des alliés communs : les lobbys militaro-industriels américains et britanniques, l'homme fort du Fatah et l'atout des États-Unis Mohammed Dahlan qui a essayé autrefois de prendre le contrôle de Gaza et qui serait probablement prêts à le faire à nouveau.

La différence aujourd'hui, c'est que pour la première fois dans l'histoire de leurs deux pays, une coordination militaire a été mise en place. Le prince Turki, neveu du roi Abdallah, est le visage public de ce rapprochement rendu visible par la publication d'un livre sur l'Arabie écrit par un universitaire israélien. Le prince s'est rendu à Bruxelles en mai pour rencontrer le général Amos Yadlin, l'ex-chef du renseignement israélien qui a été inculpé par un tribunal en Turquie pour son rôle dans l'abordage du Mavi Marmara.

On pourrait faire valoir qu'il n'y a rien de sinistre dans l'implication du prince Turki dans le débat israélien et que ses motivations sont à la fois paisibles et louables. Le prince est un fervent partisan d'une initiative de paix proposée par le roi saoudien Abdallah. L'Initiative de paix arabe soutenue par 22 États arabes et 56 pays musulmans aurait effectivement été une base pour la paix si Israël ne l'avait pas ignoré il y a quelques 12 ans.

Le prince Turki est très lyrique sur les perspectives de paix dans un article publié par Haaretz. Il y écrit : « Et quel plaisir ce serait d'être en mesure d'inviter non seulement les Palestiniens mais aussi les Israéliens que j'allais rencontrer de venir me rendre visite à Riyad, où ils pourraient alors visiter ma maison ancestrale dans Dir'iyyah, qui a souffert aux mains de Ibrahim Pacha le même sort qu'a subi Jérusalem aux mains de Nabuchodonosor et des Romains ».

C'est les moyens utilisés, pas la fin en soi qui exposent le véritable coût humain de ces alliances. La promotion par le prince Turki de l'Initiative de paix arabe se fait au prix de l'abandon par le royaume de son soutien historique à la résistance palestinienne.

L'analyste saoudien Jamal Khashogji fait ce même constat quand il parle en langage codé du nombre d'intellectuels qui attaquent la notion de résistance : « Malheureusement, le nombre de ces intellectuels ici en Arabie Saoudite est plus élevé que la moyenne. Si une telle tendance se poursuit, elle va détruire la louable prétention du royaume d'avoir soutenu et défendu la cause palestinienne depuis l'époque de son fondateur, le roi Abd Al-Aziz Al-Saoud ».

La paix serait en effet la bienvenue pour tout le monde, et surtout pour Gaza en ce moment. Mais les moyens par lesquels les alliés d'Israël en Arabie saoudite et l'Égypte veulent y arriver, en encourageant Israël à donner au Hamas un coup fatal, amènent à douter de ce qui se trame vraiment. Le père de Turki, le roi Faisal bin Abdulaziz se retournerait dans sa tombe s'il voyait ce que son fils fait en son nom.

Cette alliance israélo-saoudienne est forgée dans le sang, le sang palestinien, le sang, ce dimanche, de plus de 100 victimes dans Shejaiya.


- Source : David Hearst

mardi, 22 juillet 2014

Les BRICS déclarent la guerre des câbles contre Londres et Wall Street

Les BRICS déclarent la guerre des câbles contre Londres et Wall Street

Auteur : Solidarité & Progrès    
 



                      

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Réunis à Fortaleza, la cinquième ville du Brésil, les cinq pays membres des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) ont mis sur pied une Nouvelle banque de développement (NBD), véritable embryon d’une nouvelle architecture financière internationale et donnant la priorité aux investissements dans les grands projets d’infrastructure.

La carte ci-dessus permet de comprendre le choix de Forteleza, car il s’agit d’une des villes relais pour un nouveau réseau de câbles sous-marins échappant au contrôle de Londres et Wall Street.

Lancé au milieu du XIXe siècle, le système planétaire de câbles sous-marins actuels permettant la circulation de l’énergie et des données informatiques est un pilier fondamental de notre société moderne. En 2013, 265 câbles sous-marins assurent 99 % du trafic intercontinental d’internet et des communications téléphoniques.

Or, la configuration du réseau est telle qu’elle est sous le contrôle du Royaume-Uni et des États-Unis. Ce contrôle a été révélé par l’ex-agent Edward Snowden, qui confirme que si l’agence de sécurité nationale américaine (NSA) parvenait à espionner la quasi-totalité de nos communications c’était en contrôlant la colonne vertébrale d’Internet, à savoir le réseau de câbles et les stations terrestres auxquelles ils aboutissent.

Cependant, cette situation pourra changer d’ici peu. En 2012, un projet passé relativement inaperçu a été mis en marche par le groupe de pays dit des BRICS. L’idée est de développer une nouvelle architecture câblée échappant à celle déjà déployée sous contrôle occidental.

En septembre 2013, la Présidente du Brésil, Dilma Rousseff, avait annonçé publiquement une coopération renforcée avec l’Argentine dans le domaine de la lutte contre le cyber-espionage et la création d’un système « Internet non centralisé ». Si le déclencheur immédiat de la décision (couplé avec l’annulation d’un sommet avec le président américain) était les révélations sur l’espionnage par la NSA, la raison pour laquelle Rousseff pouvait annoncer une telle décision historique est que l’infrastructure de remplacement, les câbles des BRICS de Vladivostok, en Russie, à Shantou, en Chine, à Chennai, en Inde, à Cape Town, en Afrique du Sud et à Fortaleza (où vient de se tenir le sommet des BRICS), au Brésil, étaient déjà en cours de construction et même dans leur phase finale de mise en œuvre.

Les 34 000 km de câble des BRICS auront une capacité de 12,8 terabit/s et seront reliés aux câbles WACS (West Africa Cable System), EASSy (Eastern Africa Submarin System) et SEACOM. Ce qui permettra aux cinq pays initiateurs d’avoir un accès direct à 21 pays africains, qui à leur tour auront un accès immédiat à Internet et aux pays des BRICS. La date de mise en service est prévue pour la seconde moitié de 2015.

Ce projet n’est bien évidemment pas seulement économique, mais également stratégique et géopolitique. Il vise à permettre aux BRICS de s’émanciper du contrôle anglo-américain sur la circulation des données et à briser l’influence de ce même pôle dans le monde. Les transactions financières dans des devises autres que le dollar emprunteront également le nouveau réseau des BRICS.

Une vidéo publiée sur le site Web de Cable BRICS expose en détail ce nouveau système. « Dans le sable international ne domine déjà plus l’ordre traditionnel que dirigeait le dénommé Nord et Occident », affirme t-on au commencement de l’enregistrement.

lundi, 21 juillet 2014

La NSA récolte avant tout des données de vie privée de gens ordinaires

La NSA récolte avant tout des données de vie privée de gens ordinaires

Ce n’est pas parce que vous êtes une personne sans histoire et que vous n’avez rien à vous reprocher que vous ne pouvez pas vous retrouver fichés dans les bases de données de la NSA. La preuve – pour ceux qui en doutaient encore – vient d’être fournie par The Washington Post qui a mis la main sur un paquet de données interceptées sur la Toile entre 2009 et 2012. A savoir : 121.134 messages instantanés, 22.111 emails, 7.892 documents, 3.856 messages de réseaux sociaux, 565 chats vocaux ou vidéo et 4.533 autres types d’informations.

Le journal a reçu cette copie par l’intermédiaire d’Edward Snowden. Il l’analysé pendant quatre mois. Conclusion : neuf détenteurs de comptes numériques sur 10 « ne sont pas des cibles désignées au préalable, mais prises dans le filet que l’agence a mis en place pour le compte de quelqu’un d’autre ».  En d’autres termes, les bases de données de la NSA sont remplies de « victimes collatérales » de sa surveillance massive.

Relations sexuelles, maladies mentales, espoirs déçus…

Parmi ces données qualifiées d’« inutiles » par les agents secrets, certaines décrivent des situations très intimes des gens. Il y a « des histoires d’amour et de ruptures, des relations sexuelles hors mariage, des maladies mentales, des conversions politiques et religieuses, des détresses financières ou des espoirs déçus ».

Il y a également plus dérangeant. Un « grand nombre de photos » montrent des bébés et des enfants dans leur environnement familial – dans des baignoires, dans leur lit, dans les bras de leur mère,… Il y a également des clichés d’ « hommes qui montrent leur corps » ou de femmes « en lingerie » ou peu habillées, et dans des poses suggestives.

Si ces données ont été interceptées, c’est parce que l’agence américaine ne s’embête pas à perdre du temps dans un ciblage précis et sophistiqué, mais déploie ses filets de manière large. Ainsi, comme le décrit le journal, il suffit qu’une cible soit entrée dans un chat room pour que tous les messages qui y sont publiés se retrouvent enregistrés, quel que soit l’auteur ou le sujet.

Dans d’autres cas, la NSA a simplement surveillé toutes les personnes qui se connectent à un site web. Cette pratique avait également été démontrée la semaine dernière, avec l’espionnage des utilisateurs de Tor et Tails Linux: se connecter au site web de ces outils cryptographiques suffit pour être dans le radar de la NSA.

Les Américains sont également en ligne de mire

Contrairement à ce qui a été dit par ses responsables, la NSA capte d’ailleurs un grand nombre de données de citoyens américains. Ainsi, près de la moitié des dossiers surveillés « comprennent des noms, des adresses de courriels ou d’autres détails que la NSA cite comme appartenant à des citoyens ou des résidents américains ». La NSA a masqué ou « minimisé » plus de 65.000 références pour protéger la vie privée d’Américains, mais le Washington Post a trouvé près de 900 adresses de courriels non masquées qui pourraient être celles de citoyens américains. Ce qui est contraire à la loi FISA sur laquelle l’agence s’appuie pour réaliser sa surveillance.

Mais ce qui est encore plus choquant, c’est que toutes ces données restent stockées dans les disques durs du service secret américain, même si elles ont été qualifiées comme inutiles ou appartenant à des citoyens américains.

Les raisons de ce stockage persistant seraient multiples. D’une part, les analystes de la NSA auraient du mal à évaluer quelles informations pourraient se révéler utiles à l’avenir. D’autre part, cela pourrait être une solution de facilité. Il est finalement plus simple de stocker des informations que de se casser la tête à les filtrer pour en effacer une partie.

Le problème, c’est que l’on ne sait pas ce qu’il advient de toutes ces informations parfois très intimes sur un tas de gens. Le risque de dérive n’est pas à exclure.

Les Services de sécurité de l'Ukraine ont confisqué les enregistrements du contrôle de trafic aérien concernant le Jet malaisien

Les Services de sécurité de l'Ukraine ont confisqué les enregistrements du contrôle de trafic aérien concernant le Jet malaisien

Auteur : Zero Hedge (Etats-Unis)

Pourquoi le pilote a-t-il changé de trajectoire ?

Quand nous avions commenté des anomalies touchant à la trajectoire du vol MH-17, nous avions dit que, « peut-être, avant d’en arriver à  » certaines conclusions  » sur l’implication des rebelles, les questions clés que l’on devrait se poser avant de lancer des accusations, c’est pourquoi le pilote s’est-il détourné de son plan de vol habituel, pourquoi a-t-il volé au-dessus d’un espace aérien soumis à des restrictions, et quelles instructions, si instructions il y avait, le contrôle aérien de Kiev a-t-il donné au pilote dans les minutes qui ont précédé l’explosion tragique »?

La réponse simple serait venue si l’Ukraine avait simplement publié l’enregistrement du contrôle de trafic aérien de la tour et du vol MH 17, ce que la Malaisie avait fait à la suite de la disparition du vol MH 370 qui, aux dernières nouvelles, n’a toujours pas été retrouvé.

Il semble maintenant que la réponse ne viendra pas parce que, comme le rapporte la BBC « le SBU, le service de sécurité de l’Ukraine a confisqué les enregistrements des conversations entre les agents de contrôle du trafic aérien ukrainiens et l’équipage de l’avion condamné, a déclaré à l’agence de presse Interfax une source à Kiev. « 

Ce qu’il adviendra des enregistrements est totalement inconnu. Ce qu’on sait, c’est que tout espoir d’obtenir une explication non manipulée sur le pourquoi l’avion se trouvait au mauvais endroit, ou sur ce que les pilotes ont peut-être vu ou dit dans les moments précédant l’explosion, est évanoui à jamais.

Cela signifie également que tout espoir de réellement travailler avec des faits au lieu d’appels à l’émotionnel, et d’aller au fond de la tragédie de la compagnie aériennemalaisienne, réside dans ce qui a pu être enregistré par la boîte noire, dont la localisation actuelle est maintenant très claire. D’après The Independent :

« Les services d’urgence de l’Ukraine ont trouvé deux boîtes noires sur les lieux de l’accident du vol MH17 de la Malaysia Airlines », selon le gouverneur de la région deDonetsk à l’est de l’Ukraine.

« Les deux boîtes noires ont été trouvées par nos services d’urgence. Je n’ai aucuneinformation sur l’endroit où ces boîtes sont à l’heure actuelle », a déclaré Kostyantyn Batovsky à l’agence de presse Interfax-Ukraine.

Les séparatistes pro-russes de la région ont déclaré jeudi qu’ils avaient trouvé une boîte noire lorsque l’avion de ligne malaisien a été abattu entre Krasni Luch dans la région de Louhansk et Shakhtarsk dans la région voisine de Donetsk.

L’agence de presse Interfax-Ukraine avait annoncé que la première boîte noire avait été envoyée à Moscou pour analyse, avait rapporté la BBC. L’agence de presse signale maintenant qu’une seconde boîte noire a été récupérée sur le site de l’accident.

Le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, a été cité affirmant que la Russie n’a pas l’intention de confisquer les « boîtes noires » du vol MH17 de la Malaysia Airlines abattu dans les territoires tenus par les séparatistes pro-russes dans l’est de l’Ukraine,

Cependant, le leader séparatiste Aleksandr Borodaï a déclaré à l’Associated Press: « aucune boîte noire n’a été trouvée … Nous espérons que les experts vont les trouver pour retracer ce qui s’est passé ».

Un porte-parole du ministère des urgences à Kiev a refusé de commenter le rapport.

En d’autres termes, encore plus de confusion sans fait à l’appui, et de la spéculation, ce qui est exactement ce dont a besoin un système d’information basé sur la propagande.

Aussi, comme dans le cas du vol MH-370, il se pourrait que l’on ne sache jamais ce qui s’est passé avec le vol MH-17.

dimanche, 20 juillet 2014

Putin: El Banco de Desarrollo permitirá al BRICS ser más independiente de Occidente

Putin: El Banco de Desarrollo permitirá al BRICS ser más independiente de Occidente

Ex: http://www.elespiadigital.com

La creación del Banco de Desarrollo de BRICS permitirá a sus países miembros ser más independientes respecto de la política financiera de los países occidentales, según ha declarado el presidente ruso, Vladímir Putin en la sexta cumbre de BRICS. "El banco y el fondo de divisas con recursos de 200.000 millones de dólares crean las bases para la coordinación de la política macroeconómica", dijo Putin.

Este martes los países miembros del BRICS  han firmado el acuerdo de creación de un nuevo Banco de Desarrollo. La nueva institución financiera del BRICS reforzará significativamente el sistema financiero mundial en un momento en que la reforma del FMI se encuentra estancada. El nuevo banco será uno de las entidades multilaterales de desarrollo más grandes del mundo, pues el capital declarado será de 100.000 millones de dólares. El banco se caracterizará  por una distribución equitativa de las participaciones del capital y la gestión de derechos. Se prevé que su sede se encuentre en Shanghái (China).

Líderes del BRICS se oponen a la expansión israelí en Palestina

Para los líderes del BRICS, la posición del Gobierno israelí viola el derecho internacional, afecta gravemente los derechos humanos y amenaza la viabilidad de la solución del conflicto entre Israel y Palestina.

Los presidentes que integran el BRICS (Brasil, Rusia, India, China y Sudáfrica) manifestaron este martes su desacuerdo con la expansión de los asentamientos judíos en Palestina.

Durante la primera jornada de la Cumbre del BRICS, celebrada en Brasil, los mandatarios criticaron las ocupaciones ilegales que respalda el Gobierno israelí en territorios palestinos.

De acuerdo a lo manifestado por los jefes de Estado a través de un comunicado, “la posición de Israel viola el derecho internacional, afecta gravemente los derechos humanos y amenaza la viabilidad de la solución entre los dos Estados”.

Exhortaron a las dos naciones a retomar las negociaciones para la consecución de un Estado palestino contiguo y económicamente viable. “La paz y la tranquilidad debe reinar en Israel y Palestina, tiene que haber un alto a la violencia”, puntualizaron.

La segunda jornada de la Cumbre BRICS se celebrará este martes en Brasilia (capital brasileña), donde los líderes del bloque se reunirán con los mandatarios miembros de la Unión de Naciones Sudamericanas (Unasur), con miras a ampliar los vínculos y buscar acercamientos políticos y económicos.

El banco del BRICS prestará ayuda sin imponer condiciones políticas como el FMI

Tras más de seis décadas marcando el ritmo a los países en desarrollo, el Fondo Monetario Internacional y el Banco Mundial podrían perder su monopolio. Los países miembros de BRICS proponen una alternativa, su nuevo Banco de Desarrollo.

Brasil, Rusia, India, China y Sudáfrica, cansadas de esperar una reforma del sistema de voto dentro del FMI, están avanzando hacia un verdadero contrapeso al organismo. La puesta en marcha del banco de los BRICS, que fue decidida por los jefes de Estado de los cinco países miembro en la cumbre del 2013, tendrá como objetivo movilizar recursos, fomentar la construcción de infraestructuras y el desarrollo sostenible en los países emergentes. 

"La diferencia es que el fondo es un organismo internacional con un reglamento y toda una normativa no solo para el otorgamiento de los créditos, sino de presión de la propia dirección del fondo, y esa dirección exige condiciones políticas y las condiciones políticas, por supuesto, antes y ahora, son las de los intereses de los capitales", sostiene el analista internacional, Judith Valencia.

Las inversiones [del BRICS] no van a tener la misma intención de expansión y de dominio militar y obediencia política

Cuando un país solicita ayuda financiera del Banco Mundial o del FMI tiene que aceptar una serie de ajustes estructurales, lo que se traduce en recortes del gasto público, fin de subsidios o congelación de sueldos. Esas medidas conducen a una reducción de las industrias domésticas y favorecen a Occidente, algo que diferentes países de América Latina llaman neocolonialismo.

El economista Andrés Asiaín explica que muchos países que, por acceder a préstamos del FMI o de bancos norteamericanos o europeos, "sufrían condicionamientos que les alejaban políticamente de los países al estilo del BRICS, ahora podrían tener una alternativa de financiamiento que les dé mayor libertad política a la hora de determinar sus relaciones internacionales".

A diferencia de las instituciones occidentales, el Banco de desarrollo del BRICS ofrecerá préstamos que no supongan la necesidad de realizar ajustes estructurales. En otras palabras, el nuevo fondo propone una alternativa sin condiciones políticas. "Las inversiones que hagan en el mundo no van a tener la misma intención de expansión y de dominio militar y obediencia política, sino que va a haber un respeto cultural", asegura Judith Valencia.

Este banco operará en las monedas nacionales, algo que confirma la opinión de los economistas que llaman la atención sobre cómo en los últimos años estamos viendo una desdolarización del comercio internacional. Incluso las sanciones que Occidente ha impuesto a Rusia por la crisis ucraniana han contribuido a esta tendencia. No en vano, Rusia ha respondido firmando un contrato histórico de suministro de gas a China de 400.000 millones de dólares a 30 años, cuyo pago podría producirse en yuanes y rublos.

Y mientras EE.UU. y Europa mantienen el mismo punto de vista en la mayoría de los asuntos internacionales, los BRICS tienen otra cosa en común: El deseo de un equilibrio diferente del orden económico mundial.  

El creciente peso de la economía y el poder de la unión de Brasil, Rusia, India, China y Sudáfrica se refleja en el hecho de que juntos representan en conjunto el 26% de la superficie de la Tierra, una circunstancia que convierte al bloque en la reserva alimentaria del mundo.

La población conjunta de estas cinco naciones es de casi 3.000 millones de personas, es decir un 40% de la población mundial, mientras que en el marco económico suman más de 6 billones de dólares en el comercio internacional. Además, representan una quinta parte del Producto Interior Bruto mundial con más de 15,8 billones de dólares.

Alianza BRICS-Unasur impulsará economía de la región

El dignatario venezolano Nicolás Maduro, a su llegada a Brasil, aseguró que la alianza entre BRICS y la Unasur impulsará la economía de la región. Los presidentes de ambos bloques se reunirán este miércoles.

El encuentro entre los mandatarios de los países que conforman el grupo BRICS (Brasil, Rusia, India, China y Sudáfrica) y los de la Unión de Naciones Suramericanas (Unasur) a realizarse este miércoles permitirá una alianza para la paz y la prosperidad económica de la región, aseguró el dignatario venezolano Nicolás Maduro.

"Sin lugar a dudas, la reunión entre BRICS y Unasur es de carácter histórico, un bloque sudamericano que va encontrando su propio camino en lo económico, en lo cultural, en lo político, en lo territorial, en la identidad sudamericana", declaró el jefe de Estado a su llegada al aeropuerto de Brasilia.

Asimismo, dijo que la unión de ambos bloques permitirá corregir las fallas originadas por el neoliberalismo que ha privilegiado al capitalismo especulativo, provocando conflictos legales como el de Argentina con los fondos buitre.

En cuanto a la construcción de mecanismos financieros como el Banco de Desarrollo y el Fondo de Reservas, dijo que contribuirán con recursos para proyectos de infraestructura y compensarán la insuficiencia de crédito por parte de las principales entidades internacionales, como el Fondo Monetario Internacional (FMI) y el Banco Mundial.

Maduro fue recibido en horas de la madrugada en el aeropuerto de Brasilia por el embajador de Venezuela en Brasil, Diego Molero y estuvo acompañado por la primera combatiente, Cilia Flores; el canciller venezolano, Elías Jaua; el ministro del Despacho de la Presidencia, Carlos Osorio; y la ministra para la Comunicación y la Información, Delcy Rodríguez.

EE.UU. se queda sola con las nuevas sanciones contra Rusia

Washington estudia la posibilidad de imponer sanciones unilaterales contra Rusia si la Unión Europea se opone a adoptar medidas más estrictas contra Moscú por su posición en la crisis ucraniana, informa AP.

Hasta ahora EE.UU. insistía en imponer sanciones contra Rusia en coordinación con la Unión Europea para maximizar el efecto  de la medida y formar un frente occidental. Sin embargo, las autoridades de EE.UU. están preparadas para actuar solos si Europa no da luz verde a la imposición de duras sanciones contra Rusia durante el encuentro en Bruselas de este miércoles. 

Por su parte, el canciller ruso, Serguei Lavrov, lamentó que Washington trate la situación en Ucrania desde la posición de las acciones unilaterales, en relación a la última declaración del presidente estadounidense, Barack Obama. Lavrov subrayó que, en el marco de la sexta cumbre del grupo, todos los líderes han condenado en sus declaraciones las acciones en la política mundial desde posiciones unilaterales y han subrayado que es necesario tratar un conjunto de soluciones a problemas difíciles.

TiSA : un accord géant de libre-échange en discrètes négociations

TiSA : un accord géant de libre-échange en discrètes négociations

WikiLeaks a fait fuiter le mois dernier un document de travail datant d’avril 2014, portant sur le chapitre des services financiers. S’il ne s’agit pas du texte définitif, puisque les négociations sont encore en cours, il permet de se faire une idée de ce à quoi pourrait ressembler cet accord de libéralisation déjà tant décrié.

C’est quoi l’idée ?

TiSA est une négociation commerciale lancée début 2013 entre 23 Etats, qui se baptisent eux-même les « très bons amis des services », à l’initiative des Américains et des Australiens. Leur objectif est de poursuivre la libéralisation des services engagée par l’Accord général sur le commerce des services (AGCS, GATS en anglais) de 1994, qui combattait le protectionnisme et ouvrait certains secteurs à la concurrence.

50 pays négocient TiSA

Outre les Etats-Unis et l’Union européenne (au nom de ses 28 Etats), 22 pays sont associés à ce jour aux négociations.

TiSA vise à réduire au maximum les barrières empêchant les entreprises d’un pays A de mener leurs activités de service dans un pays B, pour stimuler la croissance internationale des entreprises. Barrières que sont, par exemple, les quotas nationaux, les marchés publics réservés, voir les monopoles, ou les normes protectrices.

Selon le Peterson Institute, un think tank qui s’intéresse aux problèmes économiques internationaux, un service a aujourd’hui cinq fois moins de chances d’être exporté qu’un bien matériel.

Lire nos explications détaillées : TiSA : les trois dangers du nouvel accord mondial de libéralisation

Pourquoi un tel accord ?

L’idée sous-jacente de TiSA est que les négociations de libéralisation multilatérales incluant tous les Etats de la planète sont trop compliquées : le cycle de Doha, mené depuis 2001 sous l’égide de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), n’a péniblement réalisé que 10 % de ses objectifs en dix ans.

Les « très bons amis des services » espèrent trouver entre eux leur propre consensus, avant de revenir en force à la la table des négociations de l’OMC pour l’imposer au reste du monde. « Si nous n’arrivons pas à convaincre tout le monde, pourquoi ne pas se mettre dans un coin pour commencer cet accord de dérégulation financière, et peut-être ensuite y intégrer tout le monde ? », résume ironiquement Lori Wallach de Public Citizen, une ONG opposée à TiSA.

Quels intérêts sont en jeu ?

On voit à travers la constitution des groupes de lobbying, aussi bien américains qu’européens, les intérêts se dégager clairement pour certains secteurs : le transport maritime, les technologies de l’information et de la communication, l’e-commerce, les services informatiques, le courrier et la livraison, les services financiers et les monopoles publics.

« A titre d’exemple, TiSA représente l’opportunité que les Etats-Unis nous laissent enfin accéder à leur marché de transport aérien », explique-t-on à la Commission. Autres entreprises très impliquées dans le lobbying, les géants des échanges de données bancaires, dont PayPal et Visa.

Dans son plaidoyer pour l’accord, le lobby américain Team Tisa déplore la permanence de barrières au commerce international, comme « le mouvement limité des données à travers les frontières », « la compétition déloyale des entreprises publiques » ou « la propriété locale obligatoire ».

Capture d’écran du site de la “Team TiSA”

En France, ce sont Veolia Environnement et Orange qui accompagnent le Medef dans les négociations. Ces derniers n’ont pour l’instant pas accepté de nous expliquer les raisons de leur implication dans ce travail de lobbying.

Que changera concrètement TiSA ?

Pour le savoir, la seule source dont nous disposons aujourd’hui est le document de travail publié par WikiLeaks, qui concerne un seul chapitre de l’accord, consacré aux services financiers. Les outils qui y apparaissent favorisent la libéralisation des secteurs que couvrira l’accord.

Concrètement, sur le volet financier, TiSA propose la mise en place d’outils permettant de revenir sur les quelques avancées régulatoires héritées de la crise financière. « On a déjà commencé à rogner sur la régulation, en déclarant notamment que certaines de ces règles relevaient de la simple prudence, alors qu’elles sont absolument nécessaires à la stabilité du système », dénonce Myriam Vander Stichele, militante dans une association en faveur de la régulation financière.

Pour la chercheuse, TiSA est la « tête de pont » d’un autre accord de libre-échange, Fatca, discuté actuellement entre les mêmes partenaires principaux, les Etats-Unis et l’Europe.

D’ailleurs, TiSA reprend l’une des idées maîtresses de Tafta : le principe de « coordination », qui empêche d’imposer une régulation qui porterait tort à l’un des signataires. Autant dire, un moins-disant régulatoire généralisé.

Une tendance à la dérégulation qui ne s’infirme pas. Ainsi, les représentants des produits dérivés, produits spéculatifs en vogue sur les marchés financiers, ont récemment attaqué en justice le régulateur américain, la CFTC, dont ils estimaient l’action trop zélée dans un cadre de coopération internationale qui présuppose, selon eux, que les règles soient plus souples si l’on veut les appliquer au plus grand nombre.

Lire également : Comment les Européens poussent les Américains à déréguler la finance

Les négociations sont-elles secrètes ?

Pas totalement. Si l’administration américaine a commencé à communiquer largement sur TiSA en juin 2014, elle était restée longtemps discrète. Le Congrès américain avait toutefois été officiellement informé de l’ouverture des discussions début 2013.

De son côté, le Parlement européen a, avec les votes de la droite et des sociaux-démocrates (qui ne comprenaient visiblement pas toujours pour quoi ils votaient), accordé un mandat de négociation à la Commission. Laquelle a mené une consultation publique ouverte aux lobbies industriels et aux ONG après le lancement des négociations.

On en sait peu sur le contenu-même des négociations. Seules la Suisse, la Norvège et l’Islande ont publié leurs propositions, comme le note le site BastaMag.

Autre point problématique : le projet d’accord révélé par Wikileaks, comme tous les autres documents de travail de TiSA, était ainsi censé rester secret pendant les cinq années suivant une éventuelle entrée en vigueur du traité. Seul le texte officiel final aurait été connu ; or, maintenir secrets les documents de travail préparatoires empêche une compréhension optimale des implications des accords commerciaux.

Le Monde

samedi, 19 juillet 2014

Scholl-Latour: Europa hat gar keine Außenpolitik

Peter Scholl-Latour: Europa hat gar keine Außenpolitik

Armin Siebert, Stimme Russlands / RIA Novosti (Ex: http://de.ria.ru ).

peter-scholl-latour-06.jpgDie Ukraine-Krise bestimmt nicht nur die Medien, sondern auch die Weltpolitik der letzten Monate. Der Konflikt zwischen Russland und den USA hat sich wieder verschärft, Europa laviert zwischen Sanktionen und Wirtschaftsinteressen, während Russland sich lDie Ukraine-Krise bestimmt nicht nur die Medien, sondern auch die Weltpolitik der letzten Monate. Der Konflikt zwischen Russland und den USA hat sich wieder verschärft, Europa laviert zwischen Sanktionen und Wirtschaftsinteressen, während Russland sich lieber Asien zuwendet. Peter Scholl-Latour mit seiner Analyse der Entwicklung des postsowjetischen Raums im Exklusiv-Interview für die Stimme Russlands.

Der Kaukasus ist durch die Ukraine-Krise aus dem Fokus gerückt. Inwieweit ist diese Region nach wie vor ein Pulverfass und wo lauert konkret Gefahr? 

Das ist extrem gefährlich. Putin ist es gelungen, Tschetschenien einigermaßen auf Linie zu bekommen, aber nur dank Kadyrow. Der ist ja, ich sage es mal so, ein nicht ganz so empfehlenswerter Mann, da er früher auf der anderen Seite stand und ein ungeheuer hartes Regime eingeführt hat. Ein Regime, das übrigens teilweise die Scharia schon praktiziert. Also ein wirklich verlässlicher Verbündeter auf die Dauer wird er für Russland auch nicht sein. Er ist natürlich zutiefst Tschetschene, man muss "Hadschi Murat" lesen, von Tolstoi, das ist so ein bisschen die Geschichte von Kadyrow. Und dann natürlich Dagestan, die wirkliche Gefahr liegt in Dagestan, davon redet noch keiner. Aber der Imam Schamil ist ja in Dagestan. Und es waren die Awaren, die eine Hauptstütze des Wiederstandes gegen die Russen waren, der im 18. Jahrhundert gewaltig war. 
 
Was ist mit den sogenannten „frozen conflicts“: Berg-Karabach, Ossetien, Abchasien und Transnistrien? 

Ich kenne alle sehr gründlich. In Transnistrien war ich, als da noch der General Lebed saß. Und das ist natürlich eine abstruse Situation, dieser Fetzen Land - da muss es auf Dauer irgendeine Lösung geben, ich weiß nicht, welche. In Ossetien, da geht ein Tunnel unter dem Kaukasus durch und der ist für Russland natürlich ungeheuer wichtig. Und es ist natürlich so, die Osseten sind keine Georgier, sie sind im Grunde eine iranische Rasse aus Persien. Und gut, das ist jetzt geschehen, dass Europa eine Wirtschaftsverbindung mit Georgien eingegangen ist. Das ist immer so die Vorstufe zur Europäischen Union. Die europäischen Staaten sind da ja in diesen Dingen nicht mehr Herr ihrer selbst. Aber das ist eben eingefroren. Was schockierender ist, ist Abchasien, wo wirklich die georgische Bevölkerung vertrieben worden ist, die ja die Mehrheit dort ausmachte. Und was Berg-Karabach angeht, das habe ich ganz von Anfang an verfolgt, und es ist ja nicht nur Nagorny-Karabach, was Armenien angeschlossen wurde, Nagorny-Karabach war ja auch nicht rein Armenisch. Schuscha war doch aserbaidschanisch, die Aseri lebten dort. Jetzt haben wir dort die Armenier, die ein sehr ärmlicher und kümmerlicher Staat sind, aber die Armenier haben ja eine gute Armee von Russland unterstützt und sie haben dann damals ihre Offensive Richtung Nagorny-Karabach gemacht und haben dann ein Fünftel der ganzen Zugangswege, auch den Korridor mitokkupiert, inklusive Agdan, was ja weit nach Aserbaidschan hineinragt. Aserbaidschan hat ein Fünftel seines Territoriums an Armenien verloren, ein Zustand, der auf Dauer nicht gut gehen wird. Aber was wird schon sein? Armenien steht unter dem Schutz Russlands, Aserbaidschan duckt sich mehr und mehr unter den Schutz Amerikas… 
 
Präsident Obama hat Russland als eine Regionalmacht bezeichnet. Sehen Sie das auch so? 

Nein, das ist weiterhin eine Großmacht. Es ist keine Weltmacht mehr, Weltmächte sind heute die USA und China, aber es ist doch eine bedeutende Großmacht. Schauen Sie sich doch das Atompotenzial an, was sie haben, zurzeit noch, das chinesische ist noch nicht soweit entwickelt, dass es sich mit dem amerikanischen messen kann. Abgesehen davon ist es natürlich ein immenses Territorium. Aber es ist eben auch die Schwäche Russlands, das es unterbevölkert ist. Als ich noch zur Schule ging, hat man gelernt, die „russische Dampfwalze“ diese Massen von Menschen - im Grunde ist das nicht wahr. Ich war sehr viel in den Fernostregionen Russlands und da ist es oft menschenleer. Es gibt dort drei wichtige Städte: Wladiwostok, Petropawlowsk und Magadan. Und dann dahinter wird es völlig leer, der Ussuri, der früher mal umkämpft war, ist auf russischer Seite eine völlig leere Region, auf chinesischer Seite blühende Städte. Aber das Verhältnis ist extrem freundschaftlich geworden. Der Warenaustausch ist sehr wichtig geworden - es sind jetzt die armen Russen, die nach China kommen, um dort zu kaufen, und die dann zurückkehren. Früher war genau das Gegenteil der Fall. 
 
Auf der anderen Seite wird Präsident Putin von vielen im Moment als mächtigster Politiker der Welt angesehen. 
 
Er ist auf jeden Fall ein sehr geschickter und kluger Politiker, er hat ja immerhin, das darf man auch nicht vergessen, 80 Prozent der Russen hinter sich. Er ist zutiefst populär, und wenn man Putin vorwirft, dass er ein KGB-Mann ist, ja das qualifiziert ihn doch nur dazu, in der jetzigen Situation mit den ungeheuren Intrigen, mit den Oligarchen usw. fertig zu werden. In der Ukraine gibt es überhaupt gar keine Kontrolle über die Oligarchen, die sind weiterhin die mächtigsten Männer und einer davon ist jetzt Präsident, und keiner wird mir einreden, dass er seine Milliarden nur mit minderwertiger Schokolade gemacht hat. 
 
Wie sollte Europa mit den Entwicklungen in der Ukraine umgehen? 

Europa hat ja gar keine Außenpolitik. Europa vollzieht ja im Moment eine Unterwerfungspolitik gegenüber den USA, die es unter Helmut Kohl so nicht gegeben hätte und unter Schröder sowieso nicht. Ich weiß auch nicht, was Frau Merkel da vorhat, die dauernd als Predigerin von Demokratie und Freiheiten auftritt. Die Deutschen sollten mal bedenken, dass sie die grässlichsten Verbrechen begangenen haben, die Europa in der Geschichte gekannt hat, und das als hochzivilisiertes Volk. Und dann sollte man mal ein bisschen die Schnauze halten. Das werde ich in meinem nächsten Buch übrigens auch schreiben. 
 
Vielleicht ist ein Freihandelsabkommen interessanter für Europa als Ostpolitik. 

Das Freihandelsabkommen hat natürlich Vorteile, es bringt aber auch Nachteile mit sich. Vor allem ist die Verhandlungsgrundlage aber zutiefst gestört. Wir wissen heute, dass die Amerikaner über NSA alles wissen. Die wissen, wie weit wir in der Forschung sind, wie unsere Verhandlungspositionen sind, was wir von den Amerikanern ja nur in geringem Maße wissen. Und sie werden also mit einer Kenntnis der europäischen Dossiers in die Verhandlungen gehen, über die wir nicht verfügen. Es besteht also die Gefahr, dass die Europäer über den Tisch gezogen werden. Und das sieht man offensichtlich in Berlin nicht ausreichend. 
 
Sollte die Nato mehr Präsenz zeigen in Osteuropa? 

Die zeigt ja schon viel zu viel Präsenz. Es war ja die Dummheit von Gorbatschow, der in Deutschland zwar als Held gefeiert wird, aber für die Russen natürlich der Zerstörer der Sowjetunion gewesen ist. Und zwar mit schrecklichen Folgen. Ich habe die Folgen der Perestroika in Moskau gesehen, es war entsetzlich. Es war ja vereinbart worden, dass die Nato nicht weiter als bis nach Ostdeutschland vorrückt, und da hört es dann auf. Dass die Nato die ehemaligen Ostblock-Staaten, Polen, die baltischen Staaten, Rumänien aufnimmt, das war ja damals ausgeschlossen. Nur war es die Dummheit von Gorbatschow, dass er es nicht schriftlich hat fixieren lassen. Dazu war der Westen damals bereit. Was die Amerikaner sich davon jetzt versprechen, einen Drang nach Osten zu entwickeln, weiß ich gar nicht. Die Amerikaner verzetteln sich da, sie haben das große Problem, im Westpazifik mit China, und die Chinesen nutzen jetzt die Position, um sich dort zu etablieren. Außerdem haben sie den Konflikt im Nahen und Mittleren Osten. Pakistan ist eine der Gefahren in der näheren Zukunft – was dort passiert, wissen wir nicht. Und jetzt haben wir auf einmal noch eine Verdrängungspolitik gegenüber Russland. Ich frage mich, was das soll.
 
Wäre für die Ukraine vielleicht auch eine Teilung des Landes angebracht? 

Ich kenne die Ukraine relativ gut. Ich war in Lemberg, oder Lwiw oder Lwow, oder wie man es auch immer nennen will. Ich habe auch mit dem dortigen Patriarchen der griechisch-katholischen Kirche gesprochen, der ein ganz vernünftiger Mann war - aber es gibt dort auch Gruppen, die Extremisten sind. Das stammt aus dem Zweiten Weltkrieg, als Stepan Bandera mit den Deutschen kollaboriert hat. Das ist eine in sich geschlossene Gemeinschaft, die sich eben schwer einfügt in die übrige Ukraine. Und dann die Ostukraine, der Donbass ist rein russisch bevölkert. Im Zuge der Industrialisierung wurden die Bauern der armen Regionen, Russen aus Woronesch beispielsweise, dort angesiedelt, daher ist es rein russisch. Eine föderative Lösung ist das Mindeste, was man ihnen anbieten könnte. Ich sehe da kein Verbrechen drin, wenn eine Bevölkerung, die russisch sein will, auch ein Teil Russlands wird. Aber es entspricht natürlich nicht den Normen des Völkerrechts, wie auch die Sache mit der Krim nicht dem Völkerrecht entspricht. Aber hat denn damals die Schenkung der Ukraine durch Chruschtschow, der selber Ukrainer war, dem Völkerrecht entsprochen? 
 
Deutschland ist mit Russland historisch, kulturell und vor allem wirtschaftlich eng verbunden. 20 Jahre war das Verhältnis auch sehr gut. Wird das Rad der Geschichte gerade zurückgedreht oder ist Russland doch genug in den Westen integriert, dass diese Krise nicht gefährlich wäre? 

Die Krise ist gefährlich. Und wirklich der einzige, der sich dagegen stemmt bei uns, ist Helmut Schmidt, der gesagt hat, dass die Politik, also die Außenpolitik, die hier von der EU praktiziert wird, nicht dem Willen der Bevölkerung entspricht. Die Bevölkerung ist nicht für dieses Engagement in der Ukraine, dieses Abenteuer, denn für uns ist es bedenklich, allein schon wegen der Gaslieferungen. In der Bevölkerung findet dieses derzeitige „Putin-Bashing“ keinen großen Anklang. Und was sehr seltsam ist, da sieht man auch die Teilung zwischen Ost und West noch - bei den ehemaligen DDR Bürgern, da sympathisiert man ja eher mit Putin als mit Obama. Nicht die offiziellen Sprecher, nicht die Gaucks oder die Merkels. Also so schlimm war wohl die DDR für manche Leute auch wieder nicht. Das ist natürlich eine Verklärung im Rückblick, eine künstliche Nostalgie, aber sie ist vorhanden. Auch der Bundeskanzlerin ist es als Pfarrerstochter nicht so schlecht ergangen. 
 
Es gibt ja immer die offizielle und die hinter den Kulissen agierende Politik. Die deutsche Wirtschaft ist ja ganz eng verbunden mit Russland. Kann das jetzt wieder aufgedröselt werden? 

Ja, wir haben ja Gott sei Dank noch keine richtigen Sanktionen gemacht. Das ist eher grotesk, das Ganze, da wurden nur einige Personen betroffen. Abgesehen davon betrachte ich die Auswirkung von Sanktionen als sehr schwierig. Als ich die Auswirkungen der Sanktionen im Irak zwischen 1991 und 2003 miterlebt habe, war das derart grauenhaft. Das Wasser konnte nicht mehr gereinigt werden, die Landwirtschaft nicht mehr betrieben werden. Das war furchtbar. Die Sterblichkeit unter Kindern und Säuglingen war erschreckend. Die Deutschen müssten es ja wissen, die hatten im Ersten Weltkrieg auch eine Blockade erlebt, wo die Bevölkerung fast halb verhungert ist. Insofern sind Sanktionen ein unmoralisches Mittel der Außenpolitik. Wenn es jetzt ernst würde, man wirklich Sanktionen ergreifen würde, dann würde die deutsche Wirtschaft ungeheuer leiden. Und irgendwer wird dann an die Stelle treten. 
 
Treiben die EU und die USA nicht Russland geradezu förmlich in die Arme Chinas? 

Ja, das ist schon geschehen. Was erschreckend ist: die Amerikaner haben zwar eine falsche Sicht der Welt, aber sie gucken überall hin. Aber die Deutschen haben zu Zeiten der Globalisierung einen entsetzlichen Provinzialismus entwickelt. Sie sehen auch nicht, dass diese Eurasische Union, die Putin machen möchte, nicht gegen Westeuropa gerichtet ist, sondern die Konsolidierung Russlands in Zentralasien bedeutet. Denn, wenn Afghanistan jetzt geräumt wird und es tritt dort auch ein islamisches Chaos ein oder ein Gottesstaat oder sonst irgendetwas, dann wird das auch ausstrahlen. Unter anderem auf Usbekistan und Tadschikistan, wo die Usbeken ja schon sehr stark vertreten sind in den Widerstandslagern in Pakistan. Und dann ist natürlich da auch noch Kasachstan. Man will sich abschirmen, das ist im Grunde eine defensive Organisation, das hat man noch gar nicht begriffen, diese asiatische Dimension. Und da wäre natürlich die Ukraine als europäisches Gegengewicht ein willkommener Partner gewesen. Und das fällt jetzt weg und da bleiben dann nur noch Russland und Weißrussland und das sind eben nur 140 Millionen Menschen und davon, das darf man nicht vergessen, sind etwa auch noch einmal 20 bis 25 Millionen Muslime, und die sind nicht alle harmlos. Als ich das letzte Mal in Kasan war, der führende Imam, das war früher ein braver Tatar, und jetzt war da plötzlich ein junger Mann, der in Medina, in Saudi-Arabien ausgebildet worden ist. Da herrschte gleich ein anderer Ton. Als ich damals bei den aufständischen Tschetschenen war, bin ich auf sehr umgängliche Leute getroffen in den Tarikaten, in den islamischen Bruderschaften. Aber dann kamen auf einmal die jungen Prediger, die in Saudi-Arabien ausgebildet worden waren, und plötzlich war da eine Schranke, und ich kam nicht mehr an sie heran.

Saudi Complicity in the Rise of ISIS

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The Blunders of Prince Bandar

Saudi Complicity in the Rise of ISIS

by PATRICK COCKBURN

How far is Saudi Arabia complicit in the Isis takeover of much of northern Iraq, and is it stoking an escalating Sunni-Shia conflict across the Islamic world?

Some time before 9/11, Prince Bandar bin Sultan, once the powerful Saudi ambassador in Washington and head of Saudi intelligence until a few months ago, had a revealing and ominous conversation with the head of the British Secret Intelligence Service, MI6, Sir Richard Dearlove. Prince Bandar told him: “The time is not far off in the Middle East, Richard, when it will be literally ‘God help the Shia’. More than a billion Sunnis have simply had enough of them.”

The fatal moment predicted by Prince Bandar may now have come for many Shia, with Saudi Arabia playing an important role in bringing it about by supporting the anti-Shia jihad in Iraq and Syria. Since the capture of Mosul by the Islamic State of Iraq and the Levant (Isis) on 10 June, Shia women and children have been killed in villages south of Kirkuk, and Shia air force cadets machine-gunned and buried in mass graves near Tikrit.

In Mosul, Shia shrines and mosques have been blown up, and in the nearby Shia Turkoman city of Tal Afar 4,000 houses have been taken over by Isis fighters as “spoils of war”. Simply to be identified as Shia or a related sect, such as the Alawites, in Sunni rebel-held parts of Iraq and Syria today, has become as dangerous as being a Jew was in Nazi-controlled parts of Europe in 1940.

There is no doubt about the accuracy of the quote by Prince Bandar, secretary-general of the Saudi National Security Council from 2005 and head of General Intelligence between 2012 and 2014, the crucial two years when al-Qa’ida-type jihadis took over the Sunni-armed opposition in Iraq and Syria. Speaking at the Royal United Services Institute last week, Dearlove, who headed MI6 from 1999 to 2004, emphasised the significance of Prince Bandar’s words, saying that they constituted “a chilling comment that I remember very well indeed”.

He does not doubt that substantial and sustained funding from private donors in Saudi Arabia and Qatar, to which the authorities may have turned a blind eye, has played a central role in the Isis surge into Sunni areas of Iraq. He said: “Such things simply do not happen spontaneously.” This sounds realistic since the tribal and communal leadership in Sunni majority provinces is much beholden to Saudi and Gulf paymasters, and would be unlikely to cooperate with Isis without their consent.

Dearlove’s explosive revelation about the prediction of a day of reckoning for the Shia by Prince Bandar, and the former head of MI6′s view that Saudi Arabia is involved in the Isis-led Sunni rebellion, has attracted surprisingly little attention. Coverage of Dearlove’s speech focused instead on his main theme that the threat from Isis to the West is being exaggerated because, unlike Bin Laden’s al-Qa’ida, it is absorbed in a new conflict that “is essentially Muslim on Muslim”. Unfortunately, Christians in areas captured by Isis are finding this is not true, as their churches are desecrated and they are forced to flee. A difference between al-Qa’ida and Isis is that the latter is much better organised; if it does attack Western targets the results are likely to be devastating.

The forecast by Prince Bandar, who was at the heart of Saudi security policy for more than three decades, that the 100 million Shia in the Middle East face disaster at the hands of the Sunni majority, will convince many Shia that they are the victims of a Saudi-led campaign to crush them. “The Shia in general are getting very frightened after what happened in northern Iraq,” said an Iraqi commentator, who did not want his name published. Shia see the threat as not only military but stemming from the expanded influence over mainstream Sunni Islam of Wahhabism, the puritanical and intolerant version of Islam espoused by Saudi Arabia that condemns Shia and other Islamic sects as non-Muslim apostates and polytheists.

Dearlove says that he has no inside knowledge obtained since he retired as head of MI6 10 years ago to become Master of Pembroke College in Cambridge. But, drawing on past experience, he sees Saudi strategic thinking as being shaped by two deep-seated beliefs or attitudes.

• First, they are convinced that there “can be no legitimate or admissible challenge to the Islamic purity of their Wahhabi credentials as guardians of Islam’s holiest shrines”.
• But, perhaps more significantly given the deepening Sunni-Shia confrontation, the Saudi belief that they possess a monopoly of Islamic truth leads them to be “deeply attracted towards any militancy which can effectively challenge Shia-dom”.

Western governments traditionally play down the connection between Saudi Arabia and its Wahhabist faith, on the one hand, and jihadism, whether of the variety espoused by Osama bin Laden and al-Qa’ida or by Abu Bakr al-Baghdadi’s Isis. There is nothing conspiratorial or secret about these links: 15 out of 19 of the 9/11 hijackers were Saudis, as was Bin Laden and most of the private donors who funded the operation.

The difference between al-Qa’ida and Isis can be overstated: when Bin Laden was killed by United States forces in 2011, al-Baghdadi released a statement eulogising him, and Isis pledged to launch 100 attacks in revenge for his death.

But there has always been a second theme to Saudi policy towards al-Qa’ida type jihadis, contradicting Prince Bandar’s approach and seeing jihadis as a mortal threat to the Kingdom. Dearlove illustrates this attitude by relating how, soon after 9/11, he visited the Saudi capital Riyadh with Tony Blair.

He remembers the then head of Saudi General Intelligence “literally shouting at me across his office: ’9/11 is a mere pinprick on the West. In the medium term, it is nothing more than a series of personal tragedies. What these terrorists want is to destroy the House of Saud and remake the Middle East.’” In the event, Saudi Arabia adopted both policies, encouraging the jihadis as a useful tool of Saudi anti-Shia influence abroad but suppressing them at home as a threat to the status quo. It is this dual policy that has fallen apart over the last year.

Saudi sympathy for anti-Shia “militancy” is identified in leaked US official documents. The then US Secretary of State Hillary Clinton wrote in December 2009 in a cable released by Wikileaks that “Saudi Arabia remains a critical financial support base for al-Qa’ida, the Taliban, LeT [Lashkar-e-Taiba in Pakistan] and other terrorist groups.” She said that, in so far as Saudi Arabia did act against al-Qa’ida, it was as a domestic threat and not because of its activities abroad. This policy may now be changing with the dismissal of Prince Bandar as head of intelligence this year. But the change is very recent, still ambivalent and may be too late: it was only last week that a Saudi prince said he would no longer fund a satellite television station notorious for its anti-Shia bias based in Egypt.

The problem for the Saudis is that their attempts since Bandar lost his job to create an anti-Maliki and anti-Assad Sunni constituency which is simultaneously against al-Qa’ida and its clones have failed.

By seeking to weaken Maliki and Assad in the interest of a more moderate Sunni faction, Saudi Arabia and its allies are in practice playing into the hands of Isis which is swiftly gaining full control of the Sunni opposition in Syria and Iraq. In Mosul, as happened previously in its Syrian capital Raqqa, potential critics and opponents are disarmed, forced to swear allegiance to the new caliphate and killed if they resist.

The West may have to pay a price for its alliance with Saudi Arabia and the Gulf monarchies, which have always found Sunni jihadism more attractive than democracy. A striking example of double standards by the western powers was the Saudi-backed suppression of peaceful democratic protests by the Shia majority in Bahrain in March 2011. Some 1,500 Saudi troops were sent across the causeway to the island kingdom as the demonstrations were ended with great brutality and Shia mosques and shrines were destroyed.

An alibi used by the US and Britain is that the Sunni al-Khalifa royal family in Bahrain is pursuing dialogue and reform. But this excuse looked thin last week as Bahrain expelled a top US diplomat, the assistant secretary of state for human rights Tom Malinowksi, for meeting leaders of the main Shia opposition party al-Wifaq. Mr Malinowski tweeted that the Bahrain government’s action was “not about me but about undermining dialogue”.

Western powers and their regional allies have largely escaped criticism for their role in reigniting the war in Iraq.

Publicly and privately, they have blamed the Iraqi Prime Minister Nouri al-Maliki for persecuting and marginalising the Sunni minority, so provoking them into supporting the Isis-led revolt. There is much truth in this, but it is by no means the whole story. Maliki did enough to enrage the Sunni, partly because he wanted to frighten Shia voters into supporting him in the 30 April election by claiming to be the Shia community’s protector against Sunni counter-revolution.

But for all his gargantuan mistakes, Maliki’s failings are not the reason why the Iraqi state is disintegrating. What destabilised Iraq from 2011 on was the revolt of the Sunni in Syria and the takeover of that revolt by jihadis, who were often sponsored by donors in Saudi Arabia, Qatar, Kuwait and United Arab Emirates. Again and again Iraqi politicians warned that by not seeking to close down the civil war in Syria, Western leaders were making it inevitable that the conflict in Iraq would restart. “I guess they just didn’t believe us and were fixated on getting rid of [President Bashar al-] Assad,” said an Iraqi leader in Baghdad last week.

Of course, US and British politicians and diplomats would argue that they were in no position to bring an end to the Syrian conflict. But this is misleading. By insisting that peace negotiations must be about the departure of Assad from power, something that was never going to happen since Assad held most of the cities in the country and his troops were advancing, the US and Britain made sure the war would continue.

The chief beneficiary is Isis which over the last two weeks has been mopping up the last opposition to its rule in eastern Syria. The Kurds in the north and the official al-Qa’ida representative, Jabhat al-Nusra, are faltering under the impact of Isis forces high in morale and using tanks and artillery captured from the Iraqi army. It is also, without the rest of the world taking notice, taking over many of the Syrian oil wells that it did not already control.

Saudi Arabia has created a Frankenstein’s monster over which it is rapidly losing control.

The same is true of its allies such as Turkey which has been a vital back-base for Isis and Jabhat al-Nusra by keeping the 510-mile-long Turkish-Syrian border open. As Kurdish-held border crossings fall to Isis, Turkey will find it has a new neighbour of extraordinary violence, and one deeply ungrateful for past favours from the Turkish intelligence service.

As for Saudi Arabia, it may come to regret its support for the Sunni revolts in Syria and Iraq as jihadi social media begins to speak of the House of Saud as its next target. It is the unnamed head of Saudi General Intelligence quoted by Dearlove after 9/11 who is turning out to have analysed the potential threat to Saudi Arabia correctly and not Prince Bandar, which may explain why the latter was sacked earlier this year.

Nor is this the only point on which Prince Bandar was dangerously mistaken. The rise of Isis is bad news for the Shia of Iraq but it is worse news for the Sunni whose leadership has been ceded to a pathologically bloodthirsty and intolerant movement, a sort of Islamic Khmer Rouge, which has no aim but war without end.

The Sunni caliphate rules a large, impoverished and isolated area from which people are fleeing. Several million Sunni in and around Baghdad are vulnerable to attack and 255 Sunni prisoners have already been massacred. In the long term, Isis cannot win, but its mix of fanaticism and good organisation makes it difficult to dislodge.

“God help the Shia,” said Prince Bandar, but, partly thanks to him, the shattered Sunni communities of Iraq and Syria may need divine help even more than the Shia.

PATRICK COCKBURN is the author of  Muqtada: Muqtada Al-Sadr, the Shia Revival, and the Struggle for Iraq.