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mercredi, 05 octobre 2011

Guerre secrète: les drones d'Obama débarquent aux Seychelles

 

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Ferdinando CALDA:

Guerre secrète: les drones d’Obama débarquent aux Seychelles

La CIA est en train de créer un chapelet de bases dans la Corne de l’Afrique et en Arabie pour augmenter les attaques illégales contre le Yémen et la Somalie

La guerre secrète que mène la CIA par le truchement de bombardements effectués par des appareils sans pilote se répand actuellement dans le monde entier: des montagnes de l’Afghanistan, elle s’est portée récemment dans la péninsule arabique et dans la Corne de l’Afrique. Ce seront principalement le Yémen et la Somalie qui, bientôt, verront, sur leur sol, croître la pratique des “mises à mort” venues du ciel et perpétrées par les fameux drones “hunter-killers” (chasseurs-tueurs). Juge, jury et bourreau ne font plus qu’une personne dans de telles opérations: ces exécutions raffinées ont été et seront en effet menées “à bonne fin” par un seul opérateur de la CIA, installé devant un écran d’ordinateur, situé dans une base secrète et lointaine, à des centaines et des centaines de kilomètres de distance. Cet opérateur décidera du sort à infliger aux “objectifs” apparaissant sur l’écran via les senseurs des drones.

Cette pratique a déjà fait ses preuves au Pakistan, le long de la frontière afghane. Elle a déjà provoqué la mort de près de trois mille personnes (dont plusieurs centaines de civils), à la suite de près de trois cents raids effectués entre 2004 et aujourd’hui, mais surtout depuis l’accession à la présidence de Barack Obama.

A ce propos, le “Washington Post”, citant des officiers américains souhaitant conserver l’anonymat, rapporte que les Etats-Unis cherchent à exporter massivement cette pratique vers d’autres “zones chaudes”, comme le Yémen et la Somalie. Pour cette raison, les Américains créent en secret un chapelet de bases pour la CIA dans la Corne de l’Afrique, dans la péninsule arabique et ailleurs.

Le “Washington Post” écrit que l’une de ces nouvelles bases est en voie d’achèvement en Ethiopie, un pays qui a déjà aidé la CIA à “interroger” des suspects de terrorisme, en des lieux bien éloignés des lois sur les droits de l’homme. Djibouti sera une autre de ces bases. Une troisième sera installée aux Seychelles, archipel d’où sont parties les opérations par drones d’août 2011, après qu’une mission expérimentale, officiellement déployée pour lutter contre la piraterie dans l’Océan Indien, avait démontré la parfaite faisabilité des opérations de patrouille à une telle distance. L’archipel, de fait, se trouve à presque 1300 km au Sud-Est de Mogadisciu. Le quotidien américain ajoute qu’en plus la CIA achèvera bientôt de construire une base complémentaire dans la péninsule arabique pour pouvoir frapper au Yémen.

Pour ce qui concerne la base dans les Seychelles, on notera que, depuis la fin de l’année 2009, le petit archipel au nord de Madagascar abrite une flotte réduite de drones “MQ-9 Reaper”. Officiellement, ces appareils ne seraient utilisés que pour des missions de reconnaissance destinées à repérer les pirates qui infestent les eaux de l’Océan Indien. En novembre 2009, les autorités militaires américaines ont organisé une petite démonstration pour une trentaine de journalistes à l’aéroport de Victoria, en exposant un des quatre “Reapers” américains rangé dans un hangar tout près du terminal où débarquent les touristes friands des belles plages de l’archipel.

Cependant quelques câbles diplomatiques révélés par Wikileaks nous ont appris que des drones partis de cette base ont mené des raids armés en Somalie. Tout cela s’est passé avec la bénédiction du gouvernement local qui n’a finalement qu’un souci: que l’opinion publique n’apprenne rien de ce dispositif.

Lors d’une rencontre avec le Président James Micheles, le 18 septembre 2009, les diplomates américains auraient expliqué que le gouvernement des Etats-Unis aurait “demandé, sur un mode réservé, l’autorisation d’armer les Reapers”, “si le désir de le faire se présentait”. Pour sa part, Micheles a déclaré qu’il “n’était pas opposé par principe” à l’utilisation de drones pour des missions armées, mais aurait, par la même occcasion, demander aux Américains de ne jamais soulever la question “avec d’autres membres du gouvernement mis à part le Président”, comme vient de le rappeler le chef de l’état-major politique de Micheles, aujourd’hui devenu ministre des affaires étrangères.

Ferdinando CALDA.

( f.calda@rinascita.eu )

(article tiré de “Rinascita”, Rome, 22 septembre 2011, http://www.rinascita.eu  ).

mardi, 04 octobre 2011

Houellebecq and the narrow, very liberal culture of nationalism in America

Houellebecq and the narrow, very liberal culture of nationalism in America

by Graham Lister

Ex: http://majorityrights.com/

michel-houellebecq.jpgIt is my opinion that Michel Houellebecq should be on the reading list of any committed non-liberal - assuming, of course, this paragon of nationalist virtue is interested in culture. And I think people who are seriously interested in understanding the grotesque spectacle of post-modern, ultra-liberal, hyper-modernity should be so interested. Cultural values are at the core of self-conception and define the contours of the political imagination.

The malaise facing the West goes far deeper than PeeCee and multiculturalism, even if they can be regarded as the most egregious symptoms of our total embrace of liberalism (that is, liberalism as the foundational paradigm for politics, culture, economics et al, rather than a secondary “corrective” ideology which is how classical liberalism arose).

Unfortunately no-one has a positive agenda to rebalance the West upon a sustainable course. There are of course some excellent critiques of the problems but, as yet, no really credible, putative solution has coalesced into a substantive form.

A comments elsewhere on the blog mentioned the spurning of Houellebecq, and I want to return to that. It strikes me that American nationalists in particular have a very narrow range of “cultural resources” that they bring to their politics. This also is true of many ‘nationalists’ across the board. How many times have the virtues of institutional religion (typically in the ‘Jesusland’ style) been offered as the “solution”, or indeed some bizarre “new” version of fascism offered up? Pardon the paradox but both are deeply trivial non-answers (for rather obvious reasons). The exhaustion of the already exiguous political and cultural imagination of nationalists is palpable (neo-Nazi techno anyone??? - Jesus wept). There is, sadly, a lack of genuine radicalism or innovative thought – in the true sense of thinking about these issues both deeply and widely, and in being ruthless in the analysis of old assumptions and outdated or discredited shibboleths.

Returning to Houellebecq, he is deeply anti-American in outlook, and this animosity is not without very good reason. It seems that, in general, Americans - nationalists often included - completely fail to understand that their own nation is the most profoundly liberal nation in history. America was conceived as an inorganic “social experiment” in terms of Enlightenment-derived individual liberty. Individualistic liberalism is the true American ideology/religion. To be sure, it is not the only theme in American life but the others have been peripheral to the cardinal (liberal) impetus animating American culture and society. I have encountered very few American non-liberals (a Hayekian liberal who thinks he is a conservative is still a sub-species of the liberal genus). The axiomatic and defining role of liberal philosophy in American society is something that the overwhelming mass of American people, even self-described conservatives and nationalists, have a very hard time understanding. Collectively, America has drunk from that particular (liberal) well more deeply, and for longer, than any European society.

Of course, all of the West has caught the liberal disease which is deeply corrosive to the collective well-being of ordinary Europeans – truly, we are Voltaire’s bastards. To be sustainable, any society must balance the collective interests - those unifying forces that build cohesion and social capital - and the legitimate individual impulses that invariably tend to differentiation and fragmentation. Equally, a balance must exist between the interests and desires of the present generation and those to whom we will bequeath our collective life and national community. That is why post-liberal politics is actually the “radical centre”. It is a fulcrum conceptualised, for me, in more Aristotelian terms. It is not simply the centre as conceived in the conventional political spectrum, which presently represents only relative variations of liberal political philosophy.

A final thought on American nationalist thinking. I note that the ideal of white Zion has been floated on the blog. Nothing ... nothing illustrates the difference being the inorganic, propositional societies of the New World and the organic ones of “old” Europeans. The idea that whites should move to one place is the ultimate in white-flight fantasies, and is a council of despair. No European patriot could possibly think that abandoning our ancestral homelands represents anything other than the nadir of complete and humiliating defeat. 

Why should the British tribes (the Anglos and the Celts) give up our homelands? When I am in the beautiful Highlands of Scotland I reflect on all those generations that lived in this land before me and bequeathed it to us, and I feel deeply connected to the past. What right do we have to surrender our inheritance? Do we really want to run off like cowards scared into self-destruction when faced by some uppity Africans and Pakistanis? Our American friends must try to solve their own problems in a way they judge is appropriate to their situation. However as a European patriot, I for one, will never surrender – anything else is little short of traitorous.

P.S. So we have Houellebecq as a dissector of liberal cultural values, and I would also suggest Ballard and Coetzee in this regard also. But who else might be on the “contemporary literature” reading list for the by no means narrow-minded non-liberal?

samedi, 01 octobre 2011

L’histoire de l’Afrique doit-elle être enseignée dans le secondaire aux dépens des fondamentaux de l’histoire de France ?

L’histoire de l’Afrique doit-elle être enseignée dans le secondaire aux dépens des fondamentaux de l’histoire de France ?

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par Bernard Lugan

Ex: http://synthesenationale.hautetfort.com/

L’histoire des mondes non européens a toujours figuré dans les programmes scolaires, cependant, elle n’était pas enseignée aux dépens de l’histoire de France. De plus, cette nécessaire ouverture ne se faisait qu’à partir du moment où les fondamentaux de notre histoire étaient acquis par les élèves. Aujourd’hui, il en va tout autrement avec la réforme Darcos qui prépare le délitement de l’imaginaire historique national, ce précieux socle auquel les Français sont encore arrimés.

Les ravages commencent désormais dès la classe de 5° qui a subi des amputations insensées et même proprement « ubuesques » de son programme d’histoire. Or, ces amputations ont été rendues nécessaires afin de dégager autant de plages horaires destinées à l’étude des civilisations non européennes, qu’elles soient africaines, asiatiques ou autres. Pour ce qui concerne l’Afrique, seront ainsi étudiés plusieurs royaumes avec un point central, celui du Mali. Pour leur « faire de la place », Louis XIV a donc été relégué en toute fin de programme et il ne sera donc « survolé » que si le Monomotapa (!!!) a été vu. De même que les crédits de l’armée constituent la variable d’ajustement des déficits de l’Etat, l’histoire de France devient quant à elle la variable d’ajustement des apprentis sorciers du ministère de l’Education nationale

Toute éducation supposant l’acquisition de fondamentaux et de connaissances de base sans lesquelles il est impossible ou vain de vouloir aller plus loin, il est donc insensé de vouloir faire apprendre l’histoire du Mali à des enfants qui ne savent pas si Napoléon a vécu avant ou après Louis XIV…Les « docteurs Folamour » du pédagogisme ne l’ignorent pas. Ils en sont même parfaitement conscients, mais ce sont d’abord des militants dont le but est de casser tous les enracinements européens considérés par eux comme susceptibles de déclencher des réactions identitaires.

Ne nous cachons pas derrière notre pouce et disons les choses clairement : le premier but de cette aberrante réforme de l’enseignement de l’histoire est de toucher le public de ces établissements mosaïques dans lesquels 30 à 40% d’élèves possédant moins de 350 mots de vocabulaire, ne sachant ni lire, ni écrire, ni même raisonner et encore moins comparer, pourrissent littéralement l’apprentissage de classes entières. Les assassins de notre mémoire espèrent, grâce à cette réforme, capter l’attention de ces auditoires « difficiles » et avant tout peu intéressés par l’histoire de France, en leur proposant une histoire sur mesure, une histoire à la carte, une histoire ethno sectorielle en quelque sorte.

Les élèves d’origine mandé-malinké de Tremblay en France seront peut-être attentifs à l’histoire de l’empire du Mali qui fut constitué par leurs ancêtres, mais il risque de ne pas en être de même avec les petits soninké de Garges les Gonesse, héritiers, eux, du royaume de Ghana qui fut détruit par les premiers…De plus, comment vont réagir les rejetons des nombreux autres peuples africains ? N’y a-t-il pas une forme de discrimination à leur égard ? En effet, pourquoi privilégier le Mali ou le Ghana et passer sous silence l’empire Luba et le royaume zulu ?

Un autre but de ce programme qui fait naturellement de continuelles références à la traite des esclaves vue comme une sorte de fil conducteur de la matière, est de tenter de faire croire aux élèves que l’histoire du monde est d’abord celle de la confrontation entre les méchants, lire les Européens, et les bons, lire les autres. L’ethno culpabilité est décidément sans limites !

De plus, et là est peut-être le plus important, l’histoire de l’Afrique a son propre temps long qui n’est pas celui de l’Europe. Elle s’appréhende avec une méthodologie particulière impliquant une maîtrise de la critique des sources orales, une connaissance approfondie de l’anthropologie, de l’archéologie, de la linguistique, etc., Or, les professeurs qui vont devoir enseigner cette histoire à leurs jeunes élèves n’ont pas été formés pour cela.

Un exemple : la connaissance que nous avons de Philippe le Bel repose sur des dizaines de milliers d’études, de thèses, de documents d’archives, de mémoires, de correspondances, de traités etc. Son contemporain, Abu Bakr II empereur du Mali (+- 1310-1312), dont l’existence n’est même pas certaine, n’est connu que par des traditions orales tronquées, des sources arabes de seconde ou même de troisième main et par une chronologie totalement erronée établie par Maurice Delafosse en 1912. L’histoire de son bref règne, s’il a véritablement eu lieu, est pourtant largement enseignée en Afrique où ce souverain est présenté comme une sorte d’explorateur conquistador parti à la tête de 2000 ou même 3000 pirogues pour découvrir les Amériques.  

Les professeurs des classes de 5° qui vont devoir parler du Mali, cœur du nouveau programme, devront évidemment étudier cet empereur. Or, sont-ils formés pour expliquer à leurs élèves que l’histoire scientifique ne se construit pas sur des légendes? De plus, le seul fait, dans un cours, de consacrer le même temps d’étude à un personnage historique attesté d’une part, et à un autre, largement légendaire d’autre part, conduira automatiquement les élèves à prendre le virtuel pour la réalité, ce qu’ils sont déjà largement enclins à faire avec les jeux électroniques.   

Mais allons encore au-delà et abordons l’essence même de la question. Face à ces élèves « en difficulté» (traduction en langage politiquement incorrect : enfants dont la langue maternelle n’est pas le français), les enseignants oseront-ils, sans risquer un hourvari, expliquer qu’un tel voyage n’a jamais eu lieu?  En effet, si tout est faux dans cette légende c’est parce que les Africains de l’Ouest -à la différence de ceux de l’Est-, ne pouvaient affronter la haute mer car ils ignoraient l’usage de la voile ainsi que celui de la rame et parce que leurs pirogues étaient sans quille. 

Les mêmes enseignants sont-ils armés pour faire comprendre à leurs classes que pour atteindre l’Amérique, les hommes d’Abu Bakr II auraient été contraints de pagayer durant plus de mille kilomètres à travers l’océan atlantique avant de rencontrer enfin le courant des Canaries, seul susceptible de leur permettre de dériver ensuite vers l’Ouest… et cela sur 6 000 km ? Enfin, seront-ils en mesure de mettre en évidence l’incohérence majeure de cette légende que certains considèrent comme une histoire vraie, à travers un exemple clair : comment l’expédition de l’empereur malien aurait-elle pu atteindre l’Amérique alors que les Africains ignoraient l’existence de l’archipel du Cap-Vert situé à 500 km « à peine » de la péninsule du Cap-Vert, point le plus occidental du littoral ouest africain contrôlé par l’Empire du Mali et qui leur barrait la voie du grand large ? En effet, cet archipel était vierge et vide d’habitants en 1450,  au moment de sa découverte par le Génois Antonio Noli qui était au service du Portugal...L’enseignement de l’histoire africaine ne s’improvise pas !

Hier la méthode d’apprentissage de la lecture dite « globale » fabriqua des générations d’illettrés et de dyslexiques; la réforme des programmes d’histoire donnera quant à elle naissance à des générations de zombies incapables de rattacher des évènements ou des personnages à une chronologie et ayant pour toute culture historique celle du volapük mondialisé.

 

Le blog de Bernard Lugan cliquez ici

UN sollen anerkennen, dass »Junk Food« jährlich 36 Millionen Menschen tötet

UN sollen anerkennen, dass »Junk Food« jährlich 36 Millionen Menschen tötet

Sherry Baker

 

In diesem September findet in New York der UN-Gipfel zu nichtübertragbaren Krankheiten (NCD) statt. Mehr als 140 internationale Nichtregierungsorganisationen (NGO) und Gesundheitsorganisationen wollen das Treffen dazu nutzen, die UN mit einem wichtigen Problem zu konfrontieren. Sie wollen erreichen, dass die Vereinten Nationen einen klaren Standpunkt im Umgang mit der so genannten »Junk-Food«-Industrie (die als minderwertig und ungesund angesehene Lebensmittel produziert) und der Getränke-Industrie beziehen. Vertreter der Gruppen hatten zuvor bereits in der Internet-Vorabausgabe Online First der renommierten medizinischen Fachzeitschrift The Lancet ihre Kritik deutlich gemacht und gefordert, es sei nun an der Zeit, dass die Vereinten Nationen endlich klarstellten, dass viele Produkte und Vermarktungsstrategien für Produkte wie Erfrischungsgetränke, Zigaretten, Alkohol und minderwertige Lebensmittelerzeugnisse das Aufkommen und die Verbreitung von nichtübertragbaren Krankheiten fördern, an deren Folgen alljährlich 36 Millionen Menschen sterben.

 

»Hier zeichnen sich deutliche Konflikte für die Unternehmen ab, die von den Verkäufen von alkoholischen Getränken, Nahrungsmitteln mit einem hohen Salz-, Fett- und Zuckeranteil sowie Tabakprodukten profitieren – alle diese Produkte zählen zu vorrangigen Ursachen nichtübertragbarer Krankheiten«, erklärte einer der führenden Vertreter der NGO in einem Schreiben an Lancet.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/enthuellungen/sherry-baker/mehr-als-14-organisationen-fordern-von-den-vereinten-nationen-offiziell-anzuerkennen-dass-die-ju.html

vendredi, 30 septembre 2011

Syrians Resist US Interventionism

Syrians Resist US Interventionism

 

Lost in the lurid and pornographic reporting of the "horrors" of the Syrian government resisting a Turkish/US/Mossad-led insurrection is the fact that the vast majority of the Syrian population, by now experienced in the difficult art of balancing competing interests in the pursuit of peace, are disgusted by the undisguised interventionism of the US administration on behalf of the Muslim Brotherhood and other extremist elements engaging in a brutal and bloody battle against the relatively inclusive and secular regime of the certainly far from perfect mild mannered eye doctor, Assad. So the Western press will present today's news that the average Syrian registers with a rotten tomato shower his opposition to the US ambassador's overt interventionism on behalf of foreign-backed armed rebels seeking to overthrow the secular Assad regime with a sneer to signal how horrible and oppressive the regime is and how illegitimate its supporters are. Who the hell has the right to resist the US-funded Arab Spring???

Lenin smiles on the US/Israeli/Turkish strategy of promoting extremism and anti-Christianity in Syria to justify further US interventionism and possibly Israeli/Turkish land invasion. And what is most vulgar and troubling is to see organizations claiming an antiwar orientation nevertheless reporting uncritically unsubstantiated claims of one-sided regime attacks against "protestors" without even mentioning in passing the armed and murderous attacks of same opposition groups on the regime and any civilian supporter in bullets-range. It is pure post-modern "democracy promotion" a la Peter Ackerman and the color revolution crowd (why do the foreign news cameras turn off once the glorious people's revolutions produce a result so in tune with the desires of the ancien régime? Seen any Tunisia news lately?). By the way, has anyone wondered why Ackerman avoided jail when the superior Milken was held for far too long?

But those of us interested in the kind of freedom and liberty that is set free by truth are also disgusted by the unsubstantiated but nevertheless pornographically lurid reports of this or that "demonstration" wherein a number of security personnel are brutally murdered. And now that the Western intelligence connections of the biggest Arab Spring cheerleader Al-Jazeera are laid bare will anyone begin connecting the dots and question conventional wisdom, or are we more braindead than those under Soviet domination who at least knew that they were fed a steady diet of lies by the regime and embraced mental bulimia as a rational response?

Défendre la démocratie directe

« Défendre la démocratie directe - Sur quelques arguments antidémocratiques des élites suisses » de Antoine Chollet

Recension d'Yvan Blot

Ex: http://www.polemia.com/

Ce petit livre est fort intéressant. L’auteur est un enseignant de gauche français installé en Suisse qui constate que les nouveaux ennemis de la démocratie directe sont à gauche. En effet, une campagne a lieu actuellement en Suisse pour « encadrer » la démocratie directe accusée de menacer les droits de l’homme ! On reproche à celle-ci les résultats des référendums contre l’adhésion de la Suisse à l’Union européenne, sur l’interdiction de construire des minarets, sur l’expulsion automatique des criminels étrangers notamment. Le premier parti de Suisse, de Christophe Blocher, l’Union démocratique du Centre, vient de lancer une nouvelle initiative populaire pour faire un référendum contre « l’immigration de masse » : l’affiche est sortie et représente des bottes noires en marche en train d’écraser un drapeau suisse : l’image, disponible sur internet est saisissante !

L’auteur ne partage pas du tout les idées de l’Union démocratique du Centre mais néanmoins s’insurge contre les tentatives de réduire les droits politiques des Suisses !

Il note que la démocratie représentative est une escroquerie qui ne permet pas au peuple de s’exprimer. Pour lui, la Révolution française qui a mis en place ces démocraties est un échec complet. Il n’y a de démocratie que directe comme en Suisse. Si les résultats des référendums sont de droite c’est que la Suisse est conservatrice mais ce n’est pas une raison pour donner le pouvoir à des oligarques en supprimant la démocratie directe. Dommage que l’auteur ne cite pas le Liechtenstein où la démocratie directe coexiste fort bien avec la monarchie !

Il fait observer que les arguments des intellectuels de gauche suisse contre la démocratie directe (qui sont aussi ceux des oligarques de droite) peuvent se ramener à quatre :

  1. le citoyen est trop ignorant ;
  2. le référendum ne doit pas remettre en cause les textes « sacrés » des droits de l’homme ;
  3. L’Etat seul a une politique cohérente grâce à la raison des fonctionnaires ; le peuple ne doit pas interférer car il est irrationnel ;
  4. L’ordre est la valeur suprême et il faut donc éviter tout conflit ; la démocratie directe est une occasion de soulever des problèmes tabous qui vont créer des conflits.

Pour l’auteur, ces quatre arguments ne sont pas valides.

  1. Le citoyen n’a pas toujours la connaissance théorique des sujets comme le fonctionnaire mais il n’est pas ignorant : il a la connaissance vécue, existentielle, des problèmes qui le concernent. C’est pourquoi il a un certain bon sens et apporte des informations que les experts ignorent. C’était déjà le point de vue d’Aristote (dont l’auteur se réclame). Il ne faut donc pas donner le monopole des décisions publiques aux seuls « experts ». Que sait de l’immigration sauvage ou de l’insécurité un expert qui vit dans les beaux quartiers ?
  2. Rejeter l’autorité du peuple pour modifier les « textes sacrés » des prétendues démocraties revient à placer le juge au-dessus du citoyen, y compris comme pouvoir constituant. Cela revient aussi à considérer les juges ou experts juristes internationaux comme souverains au-dessus du citoyen. L’auteur estime que ce serait une grave erreur de retirer au citoyen sa responsabilité en le mettant sous la tutelle d’un juge, pire, d’un juge international qui interprétera de façon arbitraire les déclarations des droits de l’homme qui sont des documents flous, donc dangereuses pour les libertés.
  3. Le prétendu Etat cohérent est sous la pression constante des intérêts organisés. Le bien commun qui n’est en général pas organisé passe donc après les intérêts particuliers : c’est ce que l’on voit tous les jours. Un bon exemple est l’Islande : les députés et le gouvernement voulaient faire payer le peuple islandais pour les fautes des banquiers islandais endettés auprès de pays étrangers. Par référendum, le peuple islandais a refusé d’être taxé pour payer les fautes de ses banquiers, et il a eu raison !
  4. La liberté repose sur la possibilité d’avoir des conflits. Etouffer le conflit par la censure ne crée pas un ordre authentique mais un fossé croissant entre le pays réel et le pays légal. La démocratie directe, en mettant au jour certains conflits, rétablit la liberté d’expression et redonne de la légitimité au pouvoir.

L’auteur montre que la démocratie directe améliore les décisions publiques en apportant l’information vécue des citoyens ; elle maintient la responsabilité de chaque individu au lieu de le mettre sous la tutelle du juge ; elle redonne sa chance au bien commun d’être entendu ; et elle rétablit une certaine liberté d’expression. Elle est donc indispensable dans un Etat qui prétend respecter les libertés et défendre le bien commun.

Yvan Blot
21/09/2011

Antoine Chollet, Défendre la démocratie directe ; sur quelques arguments antidémocratiques des élites suisses, éditeur : Presses polytechniques et universitaires romandes, collection Le savoir suisse, mai 2011, 122 pages

Correspondance Polémia – 25/09/2011

lundi, 26 septembre 2011

L’Empire invisible : Soft-Power et domination culturelle

L’Empire invisible : Soft-Power et domination culturelle

par Pierre-Antoine PLAQUEVENT

http://www.egaliteetreconciliation.fr/

Guerre cognitive

A notre époque qui est celle de l’information globalisée (on parle d’âge de l’information, comme il y a eu un âge industriel, ou encore un âge de l’agriculture), ce qu’on appelle la guerre cognitive est au cœur des enjeux contemporains de la puissance.

La guerre cognitive – appelée aussi guerre de l’information – est un élément essentiel pour la compréhension des enjeux contemporains de la lutte planétaire qui oppose actuellement les puissances œuvrant à l’édification d’un ordre unipolaire du monde, à celles qui tendent de leur côté, à la mesure de leur capacité de résistance, à une multi-polarité du monde et à un nouveau non-alignement.

Ainsi peut-être demain la France et l’Europe, redevenues maitresse de leur destin politique. Nous exposerons régulièrement sur ce site certains des concepts essentiels de cette guerre qui ne dit pas son nom mais qui ne cesse jamais. Concepts nécessaires à une meilleure compréhension de la réalité de notre époque et de ses enjeux stratégiques dissimulés sciemment ou simplement occultés par le « bruit » informationnel constant émis par les acteurs contemporains du « choc des puissances »(1).

Connaître afin d’anticiper. Anticiper pour résister.

Nous traiterons ici du concept de « soft-power » et de quelques pistes existantes pour une insurrection cognitive.

concept de Soft-Power

Le concept de « soft power » (ou « puissance douce ») est un concept utilisé en relations internationales et en géopolitique pour désigner la capacité qu’a un acteur politique (Etat, société multinationale, minorité agissante, ONG, réseau ou autre) d’influencer indirectement un autre acteur afin de l’amener à adopter son propre point de vue, voire à suivre ses buts, sans lui donner le sentiment de la coercition. Le soft-power regroupe ainsi l’ensemble des forces d’influence idéologiques douces mais offensives que peuvent être : la culture, le mode de vie ou juste l’image que l’autre (celui à influencer) perçoit de cet acteur.

Le soft power consiste en la capacité de mobiliser des ressources basées sur la séduction et l’attractivité que l’on exerce sur l’autre afin de l’influencer et de le contraindre en douceur.

Le soft power combiné au hard power, qui désigne la force coercitive classique (armée, diplomatie, pressions économiques), participe à la consolidation de la puissance politique et géopolitique d’une nation. Quand celle-ci arrive à se hisser au rang d’empire, la vassalité et la dépendance des autres nations ou groupes humains dépendent directement de sa capacité à user de sa « puissance douce ». Comprendre cette notion de soft power, c’est donc comprendre qu’aucun rayonnement culturel n’est réellement neutre si on l’analyse sous un angle géopolitique et qu’il accompagne et camoufle généralement une volonté et une capacité de puissance.

Puissance « douce » et Empire

« La capacité à être perçu comme modèle organisateur politico-social ou porteur de valeurs universelles, est aujourd’hui un facteur essentiel de toute politique de puissance » (Lorot-Thual « La Géopolitique »).

En géopolitique comme en histoire, les théories et concepts dépendent directement de la puissance, de la position et de la situation qu’occupe dans le monde celui qui les énonce. De nos jours si l’on pense à une capacité d’induction de comportement chez l’adversaire et à une influence culturelle modelante, on pense de fait aux Etats-Unis, première puissance mondiale actuelle, cœur et réceptacle de l’Empire. S’agissant de cette notion de puissance douce, le principal théoricien du soft power est justement un américain : Joseph Nye, professeur à Harvard puis secrétaire adjoint à la défense sous Clinton.

D’après Nye, si le leadership américain après la seconde guerre mondiale a dans un premier temps reposé essentiellement sur la puissance militaire et économique des Etats-Unis, c’est désormais autant sur le pouvoir d’attraction et la diffusion de son modèle que l’Amérique fonde sa puissance. Chez Joseph Nye transparaît l’appréhension de la situation précaire de l’Amérique comme puissance globale, fragile quant à la légitimité de son empire. S’ensuit donc la nécessité de bien communiquer en usant du pouvoir attractif de l’Amérique sur ceux qui sont ses vassaux de fait.

Ainsi explique-t-il : « Il convient de distinguer notre capacité offensive de notre capacité de défense. Celle-ci ne se limite pas à notre pouvoir coercitif (hard power), mais se fonde principalement sur notre pouvoir attractif (soft power). Aujourd’hui, le plus important ce n’est pas notre armée, mais le fait qu’un million et demi d’étrangers viennent chez nous suivre des études, que des millions d’autres souhaitent voir des films américains et adopter l’ « american way of life ».

Ceux sur qui nous exerçons une fascination ne nous feront jamais la guerre, au contraire ceux sur qui nous n’exerçons aucun pouvoir attractif (les islamistes, par exemple) peuvent constituer une menace. Dans l’histoire, c’est le pouvoir coercitif qui donne aux États la confiance en eux-mêmes qui les rend attractifs. Mais le pouvoir attractif peut persister au-delà du pouvoir coercitif. Ainsi, malgré la perte de son pouvoir temporel, le Vatican dispose encore d’un des plus puissants pouvoirs attractifs ».

Analyse qui rejoint celle du géopoliticien et homme d’influence Z.Brzezinski (2), qui est à la fois théoricien (« Le Grand Echiquier ») et acteur -il est l’un des fondateurs de la Commission Trilatérale- de l’hégémonie américaine contemporaine : « L’Amérique exporte aujourd’hui son mode de vie et sa culture comme Rome autrefois le droit ».

Suite [...]

L’« american way of life » n’est donc pas qu’un simple mode de vie qui aurait gagné l’Europe puis une grande partie du monde depuis l’après-guerre mais bien un outil de guerre idéologique pensé stratégiquement dans une perspective de soumission culturelle et politique des adversaires potentiels de l’Empire mais plus encore de ses alliés. Alliés qui furent généralement d’anciens adversaires vaincus d’abord par la guerre directe et le hard-power. Ainsi l’Europe occidentale après la défaite des fascismes puis l’Europe de l’Est après celle du communisme(3) ou encore le Moyen-Orient après l’échec du pan-arabisme (4).

Pour nous, européens, ce « soft-power » impérial est donc bien l’arme d’une guerre qui ne cesse pas et qui, partout et tout le temps, est l’un des foyers originaires de notre perte d’identité et de notre incapacité de résistance politique face à la destruction de notre civilisation. Cette « vieille Europe » comme la désignait avec mépris Donald Rumsfeld à l’époque de l’administration Bush.

L’Empire invisible : puissance « douce » mais conséquences dures

Ce n’est pas pester en vain contre l’Empire que de reconnaître son emprise sur nos vies ; c’est en fait reconnaître comme telle la force et les moyens d’une puissance qui travaille à maintenir son hégémonie, cela afin de savoir les utiliser dans le sens de la promotion de notre combat qui est celui de l’indépendance et de la souveraineté des peuples. Souveraineté qui passe nécessairement par une résistance spirituelle et culturelle face à l’hégémon américain et sa vision du monde matérialiste et utilitariste. Vision du monde pesante et sans grâce, faite de mauvais films et de sous-culture rap et pop qui avilit l’âme de l’homme et l’enchaîne à une réalité obscène créée de toutes pièces pour dévaster nos fonctions premières de résistances morales et politiques.

Car qu’est-ce que représente concrètement le soft-power atlantique pour le citoyen européen lambda ? Des illustrations de cette emprise « douce » sur nos vies peuvent être relevés dans notre quotidien le plus trivial -précisément le plus trivial, cible naturelle du soft-power américanomorphe- peut-être par exemple quand votre voisine vous raconte le dernier épisode de « Desperate Housewives », quand vos parents sifflotent une chanson des « Rolling-Stones » qui leur rappelle leur jeunesse ou quand des jeunes répètent machinalement des airs de rap sans réfléchir plus avant au sens des paroles en anglais.

Cette même jeunesse qu’on rabat comme bétail à l’abattoir de l’intelligence pour aller voir le dernier « block-buster » américain. Dans ses conséquences concrètes, le soft power de l’Empire s’exerce aussi quand par exemple des parents amènent leurs enfants fêter leur anniversaire au fast-food ou dans ces grands hypermarchés où l’on va s’enfermer même les jours de grand beau temps ! Et combien de braves gens l’ont fait autour de nous, preuve de la force d’imprégnation et de propagande culturelle modelante qu’a le soft power pour maintenir une hégémonie culturelle et politique.

L’Empire soumet ainsi les puissances concurrentes en s’attaquant d’abord à leur esprit par la conquête idéologique et par des représentations sous-culturelles corrosives, puis directement au « bios » du peuple et à sa santé physique par la malbouffe et la destruction des savoir-vivre ancestraux et des coutumes alimentaires.

Tranquillement et continuement, c’est ainsi que notre quotidien d’européens occidentalisés est devenu sans que l’on s’en rende bien compte, une gigantesque machine d’acculturation permanente qui a pour fonction première de nous faire vivre dans un plasma sous-culturel omniprésent et paralysant. Ainsi inhibés et acculturés, les Européens - et tous les peuples du monde touchés de prêt ou de loin par le démon de l’occidentalisation - se retrouvent sans anticorps face à ce processus de mort lente mais programmée de l’esprit puis de la chair.

C’est ainsi que les souvenirs et la vie des gens (de nos gens, des nôtres, et de nous-mêmes) sont parasités en permanence par une sous-culture avilissante et déstructurante utilisée par le vainqueur de la seconde-guerre mondiale et de la guerre-froide comme une arme de guerre contre nos peuples ; comme une arme de destruction massive, une bombe radiologique au rayonnement continu, diffus, permanent et mortel contre les peuples.

Cette influence géopolitique et culturelle a donc pour fonction de créer un cadre de vie totalement intégré, une soumission quotidienne que l’on ne remarque même plus tellement elle constitue l’arrière plan et le décor de nos vies. L’Empire sous une forme occultée mais omniprésente, presque immanente et consubstantielle au quotidien du citoyen de Cosmopolis, le « village » global.

Et même si partout dans le monde, des résistances à ce processus d’intégration monoculturel se font jour, le plus effrayant reste la passivité des populations face à l’intériorisation forcée des modes de vie promut par le libéralisme impérial anglo-saxon ; passivité d’autant plus inquiétante de la part de ceux des peuples qui ont à subir le plus directement son influence délétère.

Il s’agit donc pour nous d’ouvrir les yeux sur la réalité d’une colonisation culturelle et idéologique qui est bien proche d’avoir réussi à anéantir notre culture, non plus par les moyens classiques de la guerre d’agression –comme encore en Irak, en Serbie ou en Afghanistan- mais plus insidieusement par l’imprégnation quotidienne d’une sous-culture « pop » imposée de l’étranger (5) qui n’est pas une culture naturellement populaire, c’est-à-dire issue du peuple et donc émanation naturelle de ses joies et de ses peines, comme par exemple les chansons populaires de nos aïeux, mais bien l’un des vecteurs principaux de notre décadence actuelle promu à dessein pour permetrre notre sujetion.

Une autre illustration d’un « soft power » très puissant était hier celui de l’U.R.S.S. Cette « puissance douce » qui prônait chez nous par le biais de ses réseaux et relais (parti, associations, syndicats, lobbys, éducation nationale, personnalités etc.) tout l’inverse de ce qui était entrepris et promu chez elle pour le maintien de sa puissance, c’est-à-dire : désarmement, pacifisme exacerbé, rejet des valeurs patriotiques, etc. Aujourd’hui effondré, l’aile gauche du mondialisme militant imprègne encore l’Occident d’une idéologie qui faisait hier le jeu de l’influence soviétique sur l’Europe et qui continue encore par inertie historique d’exercer son influence délétère par endroit. Cela alors même que la source originelle de sa vitalité, l’Union Soviétique, a cessé d’être depuis longtemps.

De nos jours, d’autres acteurs émergent au niveau de l’utilisation d’un « soft-power » propre à leurs vues. Ainsi la « puissance douce » d’un islamisme militant sous influence mondialiste rayonne aussi quand par exemple un jeune accroche à son rétroviseur un chapelet de prière musulman ou quand un jeune français porte ostensiblement un t-shirt « 113 » ou « Médine » et jure sur une Mecque qu’il n’a jamais vu… Puissance « douce » se heurtant bien souvent avec celle des réseaux protestants évangéliques américains visant à concurrencer immédiatement l’Islam ou le Catholicisme sur ses propres terres. (6) Comme actuellement en France où l’enjeu pour les prochaines années est la prise en main des futures élites issues de l’immigration nord-africaine par l’Empire. (7)

On peut donc considérer que le « soft power » agit quand l’homme déraciné contemporain croit qu’il est libre de ses choix, opinions et actes alors qu’il est justement, plus que jamais, la proie des réseaux et des champs de force idéologiques des puissances qui s’entrechoquent et qui ont pour champ de bataille les consciences et les représentations des peuples et des individus.

L’individu contemporain est victime d’une guerre qui ne dit pas son nom aux civils mais qui est clairement théorisée et instrumentalisée par les états-majors : la guerre cognitive. Nul part où fuir, le champ de bataille est ubique et les azimuts proliférant : consumérisme, mondialisme, américanisation, droit-de-l’hommisme, fondamentalismes, sectarismes, New-Âge etc. Furtivement l’ennemi se dissimule partout où l’enjeu est le contrôle des populations par la propagande indirecte.

C’est, avec la mondialisation des échanges et la révolution technologique permanente, la globalisation des rayonnements idéologiques et culturels des acteurs de la puissance et l’anéantissement de fait des zones de neutralité, des zones de paix. C’est la fin de l’époque des trêves entre deux guerres car ici la guerre ne cesse pas. C’est aussi la fin de la sphère intime de l’homme et de son intériorité car cette mainmise idéologique par les différents « soft-powers » en présence s’infiltre sans discontinuer dans son esprit aux travers du foisonnement des moyens de communication contemporains.

Finalement, c’est l’habitant du village global qui est pris pour la cible permanente d’une guerre idéologique qui ne s’avoue pas comme telle et qui, s’appuyant sur l’individualisme et le narcissisme de masse, a fait débordé la guerre de ses limites classiques depuis bien longtemps. Le « viol des foules par la propagande » n’aura donc été que la répétition d’une méthode aujourd’hui bien plus perfectionnée : nous faire désirer ce qui nous tue et nous faire associer notre bien être à notre sujétion. (8)

NTIC et « soft-power proliférant » : une résistance en avant-garde

Conceptualisé et instrumentée au départ par la puissance hégémonique actuelle : l’Amérique-Monde ou l’« Occidentisme » comme l’appelle le dissident russe Zinoviev, le soft-power est devenu l’un des piliers de l’extension de l’Empire et de la tentative d’Etat universel auquel veulent aboutir les élites financières et politiques du G20. Pour autant, comme toujours en histoire, il n’est pas sûr que ce concept ne se retourne pas finalement contre ses créateurs car avec la révolution technologique en cours et le développement rapide des médias et circuits d’informations non-alignés, les résistants à l’Empire et au processus d’intégration mondialiste peuvent encore arriver à retourner les armes de l’oppression contre l’oppresseur.

Ce processus de résistance au rayonnement idéologique de l’Empire s’est bien vu en ce qui concerne le combat pour la vérité historique autour des attentats du onze septembre 2001. Ainsi, alors qu’une version officielle fut rebattu sans cesse par les principaux médias occidentaux, c’est par l’utilisation d’une contre-information citoyenne (ou plus politique) que des acteurs indépendants (certains parfois lié à des puissances non-alignés au bloc occidental) (9) ont pu amener une grande partie des opinions publiques à ne plus croire à la version officielle de ces attentats, ceci malgré toute l’artillerie classique de la propagande médiatique. Propagande qui allait de l’accusation de « complotisme » jusqu’au chantage à l’antisémitisme le plus hystérique (10). Arrivant même à influencer certaines personnalités publiques qui furent immédiatement lynchées par les mêmes médias qui les portaient aux nues peu avant.

La résistance cognitive qui a eu lieu face à la version officielle des attentats du onze septembre nous donne une illustration que, contrairement à ce que beaucoup trop de personnes pensent, l’Empire ne peut tout contrôler en même temps. Dans le chaos que génèrent l’avancée du Nouvel ordre mondial, se créent ainsi des interzones informationnel qui échappent par endroit à l’Empire et où il nous faut nous installer pour résister. Autant de « bandes de Gaza » idéologiques et cognitives où la tyrannie de l’Empire vient s’embourber malgré tout.

L’œil cyclopéen qui veut le contrôle de nos vies ne peut tout arraisonner parfaitement, c’est certes son vœux le plus cher et le but vers lequel tendent tous ces capacités mais il n’est pas encore réalisé ; et face à son phantasme de contrôle absolu nous pouvons encore lever des barricades dans la guerre de l’information. Le Nouvel ordre mondial se déconstruit à mesure qu’il progresse. Comme l’Empire Romain sur sa fin, l’Empire actuel trébuchera peut-être sur son gigantisme. A mesure que l’Empire avance et détruit, il ouvre aussi sous ses pas de nouvelles lignes de fractures qui peuvent devenir autant de lignes de front pour de possibles résistances et renaissances populaires.

Introduisons ici une notion qui pourrait servir de contrepoids à la toute puissance impériale en matière de domination informationnelle : la notion de soft-power proliférant. Les géopolitologues occidentaux appellent « puissances proliférantes », les puissances considérées utiliser des armes non-conventionnelles comme le terrorisme ou la guérilla pour pallier à leur faiblesse face aux puissances dominantes. Mais si cette accusation d’Etat terroriste ou « voyou » peut être aisément renversée et retournée à l’envoyeur dans la plupart des cas, la résistance anti-mondialiste peut prendre exemple sur la manière dont ces puissances proliférantes savent manier des thématiques mobilisatrices pour les opinions publiques ou utiliser les faiblesses des dogmes et versions officielles de l’adversaire.

Ainsi l’Iran avec l’arme du révisionnisme historique ou la Russie qui relaye massivement chez elle les travaux des chercheurs indépendants ou non-alignés sur la réalité des évènements du onze septembre 2001. (11) La résistance Palestinienne constitue aussi un bon exemple de « soft-power proliférant », elle qui a su utiliser à partir des années 80-90, l’intifada et le martyr des enfants palestiniens pour retourner une opinion internationale au départ plutôt encline à voir dans le palestinien en lutte, un Fedayin preneur d’otages de Septembre Noir.

Tout en gardant bien soin de rester ancrés sur nos réalités et problématiques nationales et civilisationnelles, les réseaux et mouvements anti-mondialistes et alter-nationalistes peuvent aisément faire leurs, les méthodes de guerre cognitive utilisés par ces acteurs géopolitiques qui savent utiliser la guerre médiatique indirecte pour contrer la propagande à vocation universelle de l’impérialisme mondialiste.

Face à un géant on ne peut utiliser la force directe, il nous faut donc adopter la stratégie de la mouche qui agace le lion jusqu’à le vaincre par épuisement. Face à la guerre cognitive de l’Empire : l’insurrection et la guérilla de l’information sont des armes stratégiques majeures. Chaque mensonge déboulonné, chaque vérité diffusée sont autant d’entailles dans la carapace idéologique du Léviathan qui pourront peut-être un jour se révéler mortelles à force d’acharnement. A nous donc de développer notre propre « puissance douce » de militants anti-mondialistes et alter-nationalistes face au moloch globalisé. Ceci par des actions de lobbying, par l’action sociale et culturelle, par des actions d’influence sur la société ou des campagnes de réinformation. (12)

Par le méta-politique en appui du politique, par le « soft power » et la « réinfosphère » (13) en appui de notre « hard power » qui constituerai lui en la création de réseaux de résistances et l’organisation concrète de l’autonomie populaire.

Par Pierre-Antoine PLAQUEVENT pour les-non-alignes.fr

(1) Nous reviendrons ultérieurement sur cette notion de « choc des puissances » qui nous parait plus pertinente et moins instrumentalisable que celle, plus ambigu, de « choc des civilisations ». Nous empruntons ce terme à un colloque tenu par l’Ecole de Guerre Economique au Sénat en 2007 et qui avait pour titre : « le Choc des puissances ». http://www.infoguerre.fr/evenements...

Nous pensons essentiel de concevoir le monde politique contemporain et les relations inter-Etats, non pas comme le lieu d’une guerre entre des civilisations nettement différenciés en lutte pour leur hégémonie : le « choc des civilisations » ; mais plutôt comme le lieu de l’affrontement entre des ensembles civilisationnels, politiques, culturels et identitaires contraints de s’agréger de force à un processus d’intégration économique mondialisé. Processus totalitaire conduit à marche forcée par les instances dirigeantes d’organismes économiques transnationaux tel le FMI ou l’OMC et sous tendu par une mystique et un projet cosmocratique à vocation planétaire : la création d’un gouvernement mondial. Projet d’une sortie de l’histoire définitive en gestation chez nos « élites » qui le désignent sous le nom de Nouvel ordre mondial et que ses opposants appellent souvent « Empire ». Terme générique désignant tous les aspects de ce projet : spirituel et philosophique, politique et économique.

Même si pour nous, patriotes européens, il y aurait beaucoup à dire sur ce double usage du terme d’Empire selon qu’il désigne le projet cosmocratique universel mondialiste ou bien son opposé : l’Empire comme unité de destin continentale des peuples européens. On évoquera ici qu ’à cet "empire invisible" expansioniste et démonique des mondialistes s’opposent un "Empire intérieur", tel que théorisé en son temps par Alain de Benoist par exemple. Empire intérieur du coeur et de l’orthodoxie, de la liberté et de la personalité face au néant du libéralisme et de l’individualisme.

Pour nous, ce qui se révèle juste dans le paradigme « Huntingtonien » - principalement les heurts inter-ethniques dans les cités ghettos du village global et de son mode de développement unique - relèverait peut-être plus exactement de frictions identitaires plus que d’un réel choc de civilisations. Frictions participant pour beaucoup de cette intégration forcée des civilisations – ou de leurs survivances – et de leurs populations à ce projet de Nouvel ordre mondial comme le désigne les élites qui le portent. Il en va de même pour les déplacements massifs de populations soumises aux logiques ultra-libérales de développement économique. Logiques ultra-libérales qui prennent la forme de vrais dictats économiques comme ceux du FMI ou de L’OMC qui imposent aux nations du Tiers-Monde, principalement en Afrique (mais aussi partout où l’Empire se montre plus direct comme en Afghanistan et en Irak), le pillage des ressources naturelles et la fuite des populations de leur pays d’origine. Empêchant ainsi toute forme de souveraineté nationale et populaire réelle d’émerger. Souveraineté nationale empêchée par l’Empire dans les pays du tiers-monde mais aussi dans ceux considérés comme développés. Il est ainsi significatif pour un pays comme la France d’accueillir des réfugiés politiques d’Afghanistan au moment même où nos soldats s’y font tuer pour les intérêts américains. Plus d’américanisation c’est donc bien plus d’immigration et au final plus d’Islamisation de l’Europe. N’en déplaise aux néo-conservateurs d’Europe et d’ailleurs.

(2) Z.Brzezinski fût aussi le conseiller du président Carter et aujourd’hui l’un de ceux d’Obama. Adepte d’une vision dite « réaliste » des rapports que doivent entretenir les USA avec le reste du monde, il s’est opposé à celle trop clairement agressive des néo-conservateurs américains, allant jusquà dévoiler leur intention d’organiser éventuellement de faux attentats sur le sol américain afin de provoquer une réponse contre l’Iran.

http://video.google.fr/videoplay?do...

Il est vrai qu’il est aussi un connaisseur en matière de manipulation, s’étant lui-même vanté d’avoir fait tomber l’URSS dans le piège afghan, lui offrant ainsi son Vietnam.

http://contreinfo.info/article.php3...)

Il est aussi l’un des théoriciens de la notion de « titytainment ». Notion centrale dans les stratégies de l’Empire pour la domination et l’arraisonnement des masses humaines hétérogènes qui peuplent « Cosmopolis », l’Urbs mondialisée de ce début de XXI ème siècle. http://fr.wikipedia.org/wiki/Tittyt...

(3) Dans le cas de la guerre froide, et surtout à partir des années 80, c’est pour beaucoup par le Soft-Power et le travail des opinions de l’Europe de l’Est que le communisme a pu être démantelé. L’image d’un occident opulent et « libre » -au sens où prend ce mot dans les démocraties de marché- a autant fait pour mettre à genoux la puissance soviétique que la guerre perdu en Afghanistan ou la nouvelle course au réarmement relancée par l’administration Reagan. Face aux files d’attente devant les magasins d’alimentation, rien ne fût plus désagrégateur du soutien de l’opinion au régime -soutien déjà légitimement au plus bas- que les images d’abondance en provenance de l’occident.

Là encore la sous-culture pop d’importation américaine joua son rôle dans les désordres qui précédèrent et suivirent la fin du bloc communiste. On peut penser notamment à ce concert géant des groupes américains « Metallica » et « AC/DC » qui réunirent dans une Russie à peine « désoviétisée » entre cinq cent mille et un million de personnes accourus de tout le pays pour assister à ce spectacle. On dénombra alors des dizaines de morts et une centaine de viols durant les festivités. La culture américaine venait de prendre pied sur le sol russe. Les membres de ces groupes jouant devant un océan humain déchainé ont ainsi surpassé tous les rassemblements totalitaires du XX ème siècle. Le néo-libéralisme est bien la forme finale du totalitarisme dont le national-socialisme et le communisme ne furent que des répétitions balbutiantes.

(4) Pan-arabisme dont on ne peut que souhaiter la renaissance réelle (même sous une forme islamique non expansionniste) au moment où nous écrivons ces lignes au cœur des bouleversements actuels dans le monde arabe.

(5) Le libéralisme anglo-saxon a effectué ici un détournement du sens sémantique originel du mot : « populaire ». Ainsi l’usage d’un terme tel que : « pop-music », répété machinalement par des générations de français, retrouve son vrai sens une fois énoncé dans notre langue natale : musique populaire. « Musique populaire » cela sonne un peu comme « démocratie populaire ». Déclaration programmatique d’un contrôle politique qui s’auto-justifie et s’auto-promeut en captant à son compte une volonté populaire que l’on n’a jamais consultée auparavant.

Comme dans tout système totalitaire, asseoir la légitimité de son emprise politique et de son contrôle passe par l’appropriation et l’usage abusif du mot peuple. Voir sur ce sujet de la « pop-music » comme instrument d’hégémonie et de contrôle des masses par l’Empire des multinationales : les travaux du groupe de musique Slovène Laibach, et le film visionnaire de Peter Watkins : "Privilège". Nous reviendrons ultérieurement sur la nécessité vitale d’une contre-culture de qualité comme terreau d’une résistance réelle au système.

(6) Cela alors même que le nombre de catholiques augmentent en permanence aux Etats-Unis par la démographie galopante et l’immigration des latinos du sud. Latinos dont les ancêtres furent eux-mêmes convertis il y a plusieurs siècles par le Soft-Power de l’Eglise et de ses missions…

(7) Phénomène qui est loin d’être du phantasme et qui m’a été confirmé par plusieurs musulmans français. Dans nos banlieues, la guerre des réseaux d’influence bat son plein : les sectes évangéliques, l’église de scientologie ou la franc-maçonnerie se disputent les personnalités émergeantes afin de capter ces nouvelles ressources humaines et de les orienter dans le sens de leurs intérêts. Sens qui n’est pas vraiment celui de la souveraineté française on s’en doute… Se superposant au mépris de la culture française enseignée dans les écoles et avec la perspective du chômage de masse, on imagine que la perspective d’une telle carrière doit en attirer plus d’un. On est pourtant surpris de rencontrer ça et là des français d’origine nord-africaine conscientisés et réfractaires à l’Empire des multinationales, comme ce camarade qui me racontait avoir voyagé tous frais payés aux Etats-Unis et qui expliquait à ses mécènes qui enrageaient, combien il était Gaulliste et combien la France était son pays qu’il ne trahirait pas !

Un paysage de ruine se dessine donc sous nos yeux : alors que les migrants se massent à nos frontières et pénètrent en France par tous les moyens imaginables, les américains cooptent et « dénationalisent » au même moment ceux des « afro-européens » qui sont eux nés en France. Notre pays n’est réellement plus que le fragment territorial sans pouvoir et en ruine d’un empire invisible. Invisible ou tout du moins occulté pour la plus grande partie de nos compatriotes.

Sur ce sujet : http://archives-fr.novopress.info/2...

(8) « le Viol des foules par la propagande politique » Serge Tchakhotine 1952

(9) On peut raisonnablement penser que Thierry Meyssan par exemple a été appuyé dans ses premiers travaux par des sources des services de renseignement français voulant « tacler » avec leurs moyens le rouleau compresseur de l’Empire qui allait bientôt s’abattre sur le monde arabe et annihiler au passage nombre d’intérêts de la France et de la « Chiraquie » au Moyen-Orient. Il a d’ailleurs affirmé lui-même qu’à l’époque de sa première tournée des pays arabes, il a été protégé personnellement du Mossad par le Président Chirac. Le même qui aurait d’ailleurs fait, toujours d’après Thierry Meyssan, décoller la chasse française comme un avertissement à l’armée israélienne lors de la dernière guerre d’Israël contre le Liban. Chirac contre l’Empire ! Voire …

(10) Ceci alors même que la théorie officielle relève bien d’une théorie du complot… islamiste !

(11) "Le 12 septembre 2008, la 1ère chaîne de TV russe ORT diffusa en prime time le film "Zéro - Enquête sur le 11 Septembre" de l’euro-député Giulietto Chiesa suivi d’un débat contradictoire sur les attentats du 11 septembre 2001 regardé par plus de 32 millions de téléspectateurs. Le débat réunissait notamment des architectes, ex-agents du KGB, experts, ainsi que Léonid Ivashov (chef d’état major des armées russes en poste en 2001) et Chiesa" :

http://www.dailymotion.com/video/x8...

Source : http://www.ReOpen911.info

(12) Un autre exemple de soft-power « proliférant » porté par des résistants au Nouvel ordre mondial peut être trouvé chez les militants nationalistes de Casapound. Au départ centre social pour des familles de travailleurs italiens en difficulté et structure de combat culturel avant-gardiste, cette maison du peuple est devenu un véritable réseau militant alternatif qui essaime dans toute l’Italie et se développe sans discontinuer par le croisement d’une action de terrain concrète quotidienne et d’une contre-culture, jeune, active et contemporaine.

Un bon exemple de l’influence du soft-power de casapound a été donné à l’Europe entière quand le réalisateur italien de gauche Michele Placido, venu retirer son prix au festival du film de Venise, a affirmé en direct à la télé qu’il espérait d’être invité dans « les cercles culturels de Casapound » car c’est seulement là, d’après lui, qu’existe une activité culturelle qui est morte à gauche. Une gauche alternative italienne qui a perdu le contrôle de la culture jeune à Rome et dans nombre de grandes villes italiennes faute de projet politique et de vision de la société réellement contemporaine et positive. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si récemment Casapound a subi les attaques d’une extrême gauche rétrograde et manipulée et, plus grave, si l’un des animateurs principaux de Casapound a essuyé des tirs de pistolets dans les jambes. Le système sait reconnaître ses ennemis réels. http://cafenero.ilcannocchiale.it/?...

(13) Nous désignons par réinfosphère toute la mouvance qui dénoncent les "médias-mensonges" des mass-médias comme les désigne Michel Colon, mouvance qui lutte pour la réinformation et la diffusion d’une vérité médiatique et historique objective. La réinfosphère se développe sur internet en grande partie depuis les attentats du onze septembre 2001 et la remise en cause de la version officielle qui a suivi.

Un grand nombre de militants anti-mondialistes actuels doivent leur prise de conscience à la remise en cause de ces évènements par des groupes citoyens comme l’association Reopen911 ou Egalité et Réconciliation. En moins d’une décennie c’est une partie non négligeable de l’opinion qui a ainsi été gagné par le doute sur ces évènements et d’autres eu égard aux moyens dérisoires de la réinfosphère comparés à ceux des « médias-menteurs » du système.

dimanche, 25 septembre 2011

L’Otan refuse de surmonter l’héritage de la guerre froide

«L’Otan refuse de surmonter l’héritage de la guerre froide»

INTERVIEW – L’ambassadeur de la Russie à l’Otan, Dmitri Rogozine, se montre très critique envers l’Alliance atlantique et ce «droit d’ingérence» dont elle s’est dotée.

L’ambassadeur de Russie à l’Otan, Dmitri Rogozine, était à Paris cette semaine pour évoquer le projet de bouclier antimissile de l’Otan. Il propose que l’Otan et la Russie aient chacune leur propre système de ­défense. Proche de Vladimir Poutine et représentant du courant nationaliste russe, il pourrait jouer un rôle dans la campagne des législatives de décembre.

LE FIGARO. – Où en sont les négociations sur le bouclier antimissile en Europe ?

Dmitri ROGOZINE. – Les États-Unis avaient offert à la Russie une coopération sur ce bouclier antimissile mais aucune coopération de fait ne nous a été proposée.

Une véritable coopération permettrait de rétablir la confiance en Europe et d’économiser beaucoup d’argent en période de crise. En fait, l’Otan a toujours peur de la Russie et refuse de surmonter l’héritage de la guerre froide.

Que proposez-vous ?

 

Puisqu’un seul bouclier antimissile intégré a été refusé, nous proposons que chacun ait son propre système. Le dispositif de l’Otan assurerait la sécurité des pays de l’Otan, à condition que son rayon d’action ne touche pas le territoire russe. Nous proposons aussi d’établir un lien entre nos systèmes d’alerte parce que le temps de réaction à un tir de missile n’est que de quelques secondes. Sans interconnexion, tout lancement d’un intercepteur pourra être considéré par la Russie comme une agression potentielle. Nous demandons enfin la garantie que notre potentiel nucléaire n’est pas menacé.

Cela va à l’encontre du système de l’Otan qui, dans sa troisième phase de déploiement, prévoit des intercepteurs en Pologne…

Le rayon d’action de ces intercepteurs, basés en Pologne ou dans la mer Baltique, ira jusqu’à l’Oural alors que la menace est censée venir de pays du Moyen-Orient ou d’Asie. Si l’Iran n’est qu’un prétexte pour déployer des intercepteurs au nord et menacer la Russie, nous voulons que cela soit dit clairement.

Quelle est la réaction de vos interlocuteurs européens ?

Leur passivité est étonnante. Ils trouvent nos arguments raisonnables, mais affirment que cela doit être discuté avec Washington. Pourtant, les Américains négocient avec la Pologne. Quand un accord sera signé personne ne demandera l’avis des autres Européens.

En Libye et en Syrie, la Russie soutient les régimes en place. La diplomatie russe n’est-elle pas en train de perdre son prestige au Moyen-Orient ?

Nous ne nous sommes pas fait d’illusions sur Kadhafi, mais nous ne partageons pas votre vision du monde arabe. Vous pensez que c’est le rendez-vous de l’islam et de la démocratie. Nous croyons que c’est un choix entre un tyran et al-Qaida. En Tchétchénie, c’est ce qui s’est passé. Et puis, nous n’avons pas aimé la façon dont l’Otan s’est servi de la résolution de l’ONU pour poursuivre des objectifs qui n’avaient rien de commun avec elle. Ce qui est préoccupant, c’est que l’Otan se dote d’un droit d’ingérence qui est du domaine exclusif de l’ONU.

Vous vous êtes inquiété des conséquences d’un retrait de l’Otan d’Afghanistan pour la stabilité en Asie centrale. Souhaitez-vous que l’Otan reste longtemps en Afghanistan ?

L’Otan s’est donné une tâche qu’elle doit mener jusqu’au bout. Après avoir agité la fourmilière, nous ne voulons pas que l’Otan nous laisse face à face avec les chiens de la guerre. Une fois que l’Otan sera partie, ils se répandront au Tadjikistan et en Ouzbékistan et cela deviendra notre problème.

La Russie est-elle un pays européen ?

Elle l’est davantage que d’autres pays européens. Nous avons propagé la culture européenne jusqu’à Vladivostok alors que l’espace culturel européen est en train d’être réduit par les cultures venues du sud. Berlin n’est-elle pas la troisième ville turque dans le monde ? Si on veut intégrer d’autres cultures, il ne faut pas perdre ses propres valeurs culturelles. C’est ce que nous faisons en Russie.

Le Figaro

samedi, 24 septembre 2011

Les faux calculs de l’ingérence

Les faux calculs de l’ingérence

 
Une nouvelle fois, l’incantation à la religion des droits de l’homme a fait pleuvoir les bombes de l’Otan. Comme toutes les guerres de l’“Empire” auxquelles la France apporte son tribut, l’intervention en Libye a été menée au nom du devoir humanitaire de protection des populations civiles. Tous les ingrédients classiques de la guerre d’ingérence rêvée par Kouchner et ses amis furent au rendez-vous ...

les don­neurs de leçons indignés (hier Glucks­mann, aujourd’hui BHL), le conte pour “enfants de la télé” qui fait fi de toute réalité géopolitique (“un peuple entier dressé contre son dictateur”, alors qu’il s’agit d’une guerre civile Cyrénaïque contre Tripo­litai­ne), l’absence d’esprit critique de la presse occidentale face à la propagande de l’Otan (diffusion de ­fausses scènes de liesse à Tripoli tournées au Qatar alors que les rebelles ne sont pas encore dans la capitale ; chronique de la cruauté du Guide), la contradiction permanente avec les principes affichés (quid de la chasse aux Noirs pratiquée par les rebelles et plus largement de l’épuration massive en cours contre les tribus restées fidèles à Kadhafi ?)

Et la realpolitik dans tout cela ? Si, en effet, le masque de l’hypocrisie servait un but géopolitique tangible, nous pourrions parler de realpolitik et accepter celle-ci au nom de l’intérieur supérieur du pays. Mais, pour au moins trois raisons géopolitiques fondamentales, l’ingérence en Libye (comme le furent celles en Yougoslavie, en Afghanistan et en Côte d’Ivoire) est l’ennemie des intérêts géopolitiques français.

La première raison est que l’opposition que nous soulevons n’est plus celle d’un tiers-monde impuissant. Le monde est devenu multipolaire ; les pays émergents n’ont qu’une envie, arracher à l’Occident ce masque humanitaire qui dissimule sa politique de terreur contre la souveraineté des peuples. Russes, Chinois, Indiens, Brésiliens, Sud-Africains : ces gens n’ont aucune illusion quant au but réel de guerres que leurs médias qualifient de néocoloniales et prédatrices (pétrole, gaz). En s’alignant sur les États-Unis, la France détruit son capital principal en politique étrangère : sa position d’équi­libre, qui était respectée et demandée. Le monde change aussi chez nous, en Europe. Avec un double “non” (Irak, Libye), l’Allemagne s’est écartée de la géopolitique états-unienne comme elle rompra demain avec le capitalisme financier anglo-saxon. C’est elle qui demain ajoutera à son prestige industriel international une position d’équilibre qu’elle nous aura ravie.

La deuxième raison est que la chute de Kadhafi aggrave le chaos dans le Sahel. Le pillage des dépôts de l’armée libyenne dès le début de la guerre civile (comme en Irak en 2003), augmenté de nos parachutages d’armes et de munitions, transforme de fait le territoire libyen en une poudrière. Les tribus sont surarmées, à l’image des Touaregs pro-Kadhafi repliés vers leurs bases arrière nigériennes et maliennes et qui préparent déjà la revanche. Le Tchad ne sera pas épargné. Les trafics en tout genre (drogue, cigarettes, immigration), jusque-là endigués par les régimes autoritaires de Kadhafi et Ben Ali, vont exploser. Quant à nos “amis” rebelles, ce sont presque tous des islamistes radicaux ; les plus aguerris (les chefs) ont gagné leurs “lettres de noblesse” dans le djihad irakien… contre l’armée américaine (ce qui ne veut pas dire contre la CIA). L’assassinat, en juillet dernier, du ministre de l’Intérieur de Kadhafi rallié aux rebelles de l’Est ne s’explique que par la vengeance des islamistes contre leur ancien tortionnaire.

En favorisant l’effondrement des régimes autori­taires qui formaient le dernier écran protecteur de l’Europe face à la misère africaine, nous avons libéré des énergies qui vont travailler au service de trois buts : davantage d’immigration vers l’Europe, davantage de trafics, davantage d’islamistes.

Enfin, il existe une troisième raison pour laquelle un éventuel calcul stratégique français était par avance voué à l’échec. L’État libyen était déjà faible sous Kadhafi (lorsque les esprits seront apaisés, il faudra un jour mieux comprendre la nature du rapport entre le Guide de la révolution et son peuple), mais désormais et pour plusieurs années, il faudra parier sur l’absence quasi totale d’État libyen. Malheureusement, les Français, à la différence des Britanniques, n’excellent guère dans la manœuvre politico-économique (obtention des mar­chés) lorsqu’ils ne disposent pas de partenaire étatique clairement identifié. Les clés des marchés libyens se trouveront sans doute davantage au cœur des tribus que dans l’exécutif officiel. Si le président et son entourage voient dans les chefs rebelles auxquels ils ont déroulé le tapis rouge à l’Élysée l’incarnation de l’État libyen de demain, la désillusion risque d’être forte. Car il se pourrait bien que, cette fois, les Américains ne fassent pas l’erreur qu’ils ont faite en Irak en détruisant l’État baasiste et qu’ils cherchent au contraire à s’appuyer sur les anciens de Kadhafi plutôt que sur cette étrange “variété modérée de djihadistes démocrates” (!) dont l’entourage de Sarkozy nous vante les mérites.

Aymeric Chauprade, géopolitologue

vendredi, 23 septembre 2011

10 ans après le 11 septembre

10 ans après le 11 septembre

Par Alain Soral

http://www.egaliteetreconciliation.fr/

« Le 11 septembre 2001 n’a pas eu lieu » est assurément un ouvrage indispensable pour tous ceux qui ne peuvent se contenter de la « version officielle » présentée en boucle par les médias. Nous plaçons ci-après la préface de ce livre écrite par Alain Soral.

Qui sème le vent récolte la tempête.

Comme beaucoup de français qui se taisent : intellectuels dégoûtés, immigrés humiliés, je l’avoue, en voyant le spectacle du Word Trade Center, j’ai mouillé mon calfouette. Puis j’y ai vu la preuve, rassurante, de la survie du sens, de la morale et de l’humanité, malgré l’énorme travail accompli ici pour les exterminer.

Il n’y a pas d’effet sans cause, sauf pour ceux qui expliquent la légitime colère, née d’une légitime souffrance et d’un légitime désespoir, par la montée du nihilisme – sorte de cause sans cause pour éviter de se remettre en cause.

Cinq cent mille enfants morts sans toucher à Saddam Hussein, il faut bien croire que le projet US était le génocide pour affaiblir durablement l’Irak par sa démographie, et ce, quel que soit le régime de Bagdad.

Cinquante ans de persécutions et d’humiliations du peuple palestinien justifiés – ô abjection – par la persécution et l’humiliation du peuple juif, ailleurs, et par d’autres.

Il faut beaucoup d’orgueil blessé, et une certaine grandeur d’âme, pour qu’un milliardaire saoudien renonce à une vie de pacha pour la justice, dans l’inconfort et le péril. Il faut beaucoup de désespoir pour que des intellectuels, en toute conscience, choisissent leur propre mort pour exprimer à la face du monde leur refus de l’oppression.

Règle anthropologique de base ignorée de tous nos bourgeois voyeurs : pour comprendre la souffrance des autres, il faut la subir soi-même dans sa chair, pas juste la lire dans les journaux ; tel est le prix de la conscience.

C’était l’espoir du World Trade Center, que les américains comprennent enfin ce que c’est qu’en prendre plein la gueule, à Belgrade, à Bagdad, à Tripoli, dans les territoires occupés et ailleurs, afin que leur inconscience, leur violence, leur mépris, leur pitié même, se muent en commisération. Qu’en subissant au moins une fois ce qu’ils assènent aux autres avec tant de distance et de légèreté, ils comprennent – au sens d’avoir en soi – ce que vivent et ressentent leurs victimes, les pauvres et les non-alignés du monde entier : Irakiens, Serbes, Argentins…

Raté. Au lieu de ça Bush parle de croisade, de guerre du bien indiscutable contre le mal indiscutable, en plus au nom du Christ.

La réconciliation par le partage – de la souffrance, avant celui du travail et des richesses – n’est donc pas pour cette fois.

Il reste à espérer que la prochaine viendra vite et, pour qu’augmente sa puissance pédagogique, qu’elle frappera plus juste et plus fort…

Voilà ce que j’écrivais, à chaud, à l’automne 2001.

Après que toutes les télévisions du monde nous eurent offert le spectacle magnifique, grandiose, des deux avions se crashant dans le symbole de l’orgueil américain et de la finance occidentale ; l’hallucinant spectacle du double effondrement des deux tours, à tel point subjuguant qu’on ne se posa pas la question, sur le coup, sous le choc, de l’impossibilité physique, mécanique d’un tel effondrement. Sans parler de la disparition totale d’un avion de ligne percutant en rase-mottes une aile en travaux du Pentagone…

Pour nous, les avides de justice, les dissidents, les résistants du tertiaire et du Net – on a les guerres que l’époque veut bien nous offrir – après la succession des victoires néolibérales des années 80 et 90, Oussama Ben Laden devint en un jour, d’un seul coup de maître, notre nouvelle idole, le nouveau Sankara, le nouveau Castro, le nouveau Nasser se levant du Sud et de l’Orient pour châtier l’arrogant Occident.

Mais très vite, après le court moment de la jubilation, vint le temps de la réflexion, et avec le recul, celui de la recherche et de l’analyse : qui était vraiment Oussama Ben Laden ? Guerrier de l’islam ? Agent de la CIA ? L’autre puis l’un ? Les deux ? Et surtout « cui bono ? », question qu’il faut toujours se poser en politique : à qui profite le crime ?

Car le 11 septembre, immédiatement attribué par l’oligarchie américano-sioniste, via les médias complices et sans enquête, au « terrorisme islamiste », c’était aussi l’agression rêvée qui justifiait la nouvelle croisade, planifiée de longue date par les théoriciens néo-conservateurs : diabolisation des non-alignés en membres de « l’axe du mal », guerres préventives contre l’Afghanistan, l’Irak, demain l’Iran ? PATRIOT Act et autres redécoupages du Moyen-Orient…

Alors pour ne pas brûler trop vite celui qu’on adulait encore hier, nous nous efforçâmes de penser aux 5 de Cambridge : de comparer Oussama, le fils de riche saoudien en rupture de ban, à ces anglais de la gentry qui eux aussi, dégoûtés par une classe qu’ils connaissaient bien, avaient choisi de la trahir pour la combattre en rejoignant le camp de la révolution…

On tenta bien encore un temps de se persuader que ce membre du clan Ben Laden, financièrement lié aux Bush, cet ancien combattant pro-talibans, armé par la CIA du temps de la lutte contre les soviétiques, s’était bel et bien retourné avec colère contre ses anciens partenaires et mentors ; et que si son action d’éclat avait finalement nui à sa cause, il n’avait été qu’instrumentalisé, manipulé à l’insu de son plein gré !

Mais une raisonnable analyse des enjeux et des faits nous obligeait quand même à admettre qu’au-delà de la fascination produite par son morceau de bravoure, son combat, finalement contre-productif, n’avait rien à voir avec l’anti-impérialisme d’Etat iranien, l’union cohérente du politique et du religieux d’un Hassan Nasrallah…

Le coup de grâce qui acheva d’inverser totalement la lecture héroïque des attentats fut le passage – tout aussi historique – de Thierry Meyssan chez Thierry Ardisson pour y présenter son livre « L’Effroyable imposture ».

Une prestation calme, posée, argumentée, où toutes les contradictions de la version officielle étaient pointées du doigt pour mener à cette conclusion, implacable : il ne pouvait s’agir que d’une opération sous faux drapeau impliquant des complicités du pouvoir au plus haut niveau.

Une conclusion amenée après une démonstration si rigoureuse que personne sur le plateau n’eut seulement l’idée de la contester en poussant ces petits cris d’indignation devenus depuis obligatoires pour tout soumis au Système, tout lèche-cul médiatique qui tient à se faire bien voir, ou à ne pas se faire marginaliser !

Le livre de Meyssan ?

Un magnifique exemple de ce que pourrait devenir, de façon plus générale, le révisionnisme historique sans l’inique loi Gayssot ! Les collabos à l’Empire ne s’y trompent pas d’ailleurs, eux qui vont jusqu’à clamer, devant la déferlante de doutes quant à la version officielle, qu’oser la constester c’est comme remettre en cause l’existence des chambres à gaz. Ce qui est parfaitement exact !

L’écart entre le traitement officiel des attentats du 11/09 et ce qu’on peut lire désormais sur la toile, notamment grâce au travail de l’association « ReOpen911 », est aussi ce qui entraîna le discrédit définitif de l’information officielle et des médias de masse, que ce soit le journal de TF1, le journal Libération ou Le Monde, mais aussi les faux blogs non-alignés, financés par les mêmes, type Rue89…

Le soutien à la version officielle du 11/09 ? Le marqueur permettant d’identifier aussitôt le collabo du Système, de démasquer le faux opposant institutionnel à la Noam Chomsky…

C’est en effet grâce au traitement Internet des évènement du 11 septembre que de plus en plus de gens ordinaires, à la suite des initiés, prennent aujourd’hui conscience de l’existence d’autres opérations sous faux drapeaux ourdies, ou instrumentalisées par le pouvoir pour continuer à berner, à manipuler les populations occidentales au nom de la démocratie : assassinat de Kennedy, attentats de Bologne, d’Oklahoma City, de Madrid, de Londres et très récemment d’Oslo…

Car qui aujourd’hui croit encore à la version officielle du 11/09 ?

Aux Etats-Unis, moins d’un américain sur deux, et face à eux, pas que des marginaux : des architectes, des militaires, des pilotes de ligne regroupés en associations…

En France, même Jean-Marie Bigard, le comique pour beaufs, Mathieu Kassovitz , le Luc Besson du cinéma indépendant la contestent publiquement ! Si bien qu’on peut dire, dix ans après, que le débat sur 11 septembre va bien au-delà du 11 septembre et de la stricte question des attentats perpétrés ce jour là.

Le 11/09 c’est, face à la grossièreté de l’histoire officielle et à la brutalité de ses promoteurs – politiques et médias – la remise en cause, l’ébranlement de tout un système de domination fondé sur la diabolisation par le mensonge, et qui mène le monde depuis 1945.

Comprendre le 11 septembre ?

C’est accéder à la compréhension du monde…

Alain Soral

Le livre est disponible sur Kontrekulture.com : http://www.kontrekulture.com/achats...

jeudi, 22 septembre 2011

Krantenkoppen - September 2011 (3)

Krantenkoppen
September 2011 (3)
70-80% LIBIE IN HANDEN VAN KOLONEL KHADAFFI:
"In Bani Walid besloten stamleiders, zelfverzekerd van hun mogelijkheden, de stad niet op te geven maar haar te verdedigen tegen de NATO/rebellen tot het eind. (...) Woensdag vond een aanval door de NAVO/rebellen plaats waarbij honderden doden vielen aan de zijde van de agressors.
Een NAVO/rebellen-convooi werd aangevallen bij Tarragon waarbij 14 rebellen omkwamen":
http://nicodegeit.wordpress.com/2011/09/08/70-80-libie-in-handen-van-kolonel-kadaffi/
 
 
LIBIE: VERLIEZEN AAN NAVO-ZIJDE AANZIENLIJK:
"Volgens het Britse Ministerie van Defensie kwamen tot nu toe 35 Britten om tijdens gevechten in Libië. In werkelijkheid zou het om 1.500 tot 2.000 Britten gaan. (...) Doden aan Franse zijde: 200 tot 500. De VS: minder dan 200. Qatar: 700 tot 1.000. Deze getallen verschijnen niet in de mainstream media":
https://nicodegeit.wordpress.com/2011/09/09/libie-verliezen-aan-navo-zijde-aanzienlijk/
 
 
STRIJDERS LOYAAL AAN KHADAFFI ZEER GEMOTIVEERD:
"Libische strijdkrachten voeren aanvallen uit op NAVO-rebellen rond Sirte en op andere plaatsen. Honderden NAVO-rebellen kwamen daarbij in de afgelopen dagen om het leven":
https://nicodegeit.wordpress.com/2011/09/19/strijders-loyaal-aan-kadaffi-zeer-gemotiveerd/
 
 
LIBYE: LES PRO-KHADAFFI CAPURENT 17 'MERCENAIRES ETRANGERS':
"La plupart d'entre eux sont des Français, il y a 1 ressortissant d'un pays d'Asie qui n'a pas été déterminé, 2 Anglais et 1 Qatari":
http://fr.rian.ru/world/20110919/191117869.html
 
 
LES FORCES DU CNT SE RETIRENT EN DESORDRE DE BANI WALID:
The NATO rebels withdrew in disorder from Bani Walid, which stays under firm control of Khadaffi's army :
http://fr.news.yahoo.com/les-forces-du-cnt-se-retirent-en-d%C3%A9sordre-172709390.html
 
 
CIVILIANS JOIN GADAFFI FIGHTERS TO DEFEND HOMETOWN:
"There has been resistance from civilians, volunteers. They're above the buildings with Kalashnikovs, anti-aircraft guns, rockets and other weapons":
http://www.reuters.com/article/2011/09/17/us-libya-sirte-scene-idUSTRE78G1ZN20110917
 
 
OCCUPY WALL STREET PROTESTS:
American outrage: Thousands of New Yorkers demonstrate against Wall Street:
http://www.youtube.com/watch?v=cG_TKAJyV6k&feature=player_embedded
 
 
LE LIECHTENSTEIN DIT NON A L'AVORTEMENT:
"Le Liechtenstein a rejeté aujourd’hui la légalisation de l’avortement. (...) 52,3% des votants ont rejeté le projet ":
http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2011/09/18/le-liechtenstein-dit-non-a-l-avortement.html
 
 
KYRGYZSTAN TO CLOSE US AIR BASE:
"An agreement on the air base with the Americans will expire in 2014 and Kyrgyzstan has no intention to extend it":
 
 
UMAN: 'Bienvenue en Belgique':
 
 
WHAT WE SHOULD HAVE BEEN TAUGHT ABOUT ECONOMICS IN HIGHSCHOOL:
 
 
BERNARD HENRI LEVY ET DES DJIHADISTES:
During his visit to Libya today, Sarkozy told a rebel leader that the regime of Algeria will be destroyed within 1 year and the regime of Iran in 3 years:
http://www.algerie360.com/algerie/bernard-henri-levy-et-des-djihadistes-%C2%ABoeuvrent%C2%BB-pour-la-disparition-de-la-nation-algerienne/
 
 
HONGARIJE VERNIETIGT ALLE GM-MAISVELDEN:
"Zo'n 400 hectare maïs, waarvan ontdekt is dat ze geteeld zijn met genetisch gemodificeerde zaden, zijn over heel Hongarije vernietigd":
http://zaplog.nl/zaplog/article/hongarije_vernietigt_alle_gm_maisvelden
 
 
BELGIAN INVESTIGATION JOURNALIST MICHEL COLLON DEBATING MINISTER OF DEFENSE PIETER DE CREM ON 9/11 AND CRIMES IN LIBYA:
 
 
PAUL JORION: SEMIOLOGIE DE LA CRISE:
Belgian professor Paul Jorion (Université de Paris VIII) at French television on September 13th 2011: "Le capitalisme c'est le système où l'argent manque toujours à l'endroit où on en a besoin":
http://www.youtube.com/watch?v=Efea8LaHdGQ&feature=player_embedded

Nouveau sondage IPSOS

 

 

L’insitut IPSOS a publié le 4 août un sondage qui dérange.

 

Donc vous n’entendrez pas trop parler de lui dans les médias, ou alors très brièvement, et les idéologues vont travailler dur pour censurer sa publication. Pourtant, il s’agit d’un raz de marée social à l’échelle européenne.

 

« Vision globale sur l’immigration », c’est son titre, a été mené entre le 15 et 28 juin auprès d’un échantillon représentatifs de citoyens de neufs pays européens : Belgique, Grande Bretagne, France, Allemagne, Hongrie, Italie, Pologne, Espagne et Suède.

 

Des sondages de ce type existent déjà, mais localement. C’est une des premières fois, à ma connaissance, que les pays européens sont sondés en même temps sur le même sujet, et que les réponses sont mises en perspective, pays par pays.

 

Je publie ci dessous le sondage complet afin que chacun puisse prendre connaissance en toute transparence des questions posées, et puisse juger de sa pertinence (1).

 

Autant dire que les résultats bouleversent tous les clichés et s’inscrivent à l’envers de la rengaine habituelle du mieux vivre ensemble et de la diversité multiculturelle. Ce n’est guère surprenant, car nous avons tous le sentiment que les médias manipulent et diabolisent ce sujet tabou.

 

Grande première, il est maintenant prouvé que les sentiments négatifs vis à vis de l’immigration ne sont pas du tout le fait des extrémistes de droite et des populistes, comme aiment à le répéter les tenants du politiquement correct et les censeurs.

 

Cela n’empêchera pas nos élites de service de continuer à le soutenir, ou de contester les résultats, mais au moins, vous êtes maintenant informé que vous n’êtes ni un pestiféré, ni un xénophobe honteux.

 

Si vous êtes d’extrême droite ou identitaire, sachez que la majorité de la population, qui n’a pas d’attirance pour le Front National, pense comme vous : « il y a trop d’immigrants en Europe ». Toute la question revient alors à ne pas franchir la ligne rouge du racisme. Trop d’immigrants ne veut pas dire qu’ils doivent être traités comme une sous-race, mais absolument pas comme des privilégiés sociaux.

 

Question : « pensez-vous qu’il y a trop d’immigrants dans votre pays ? »

 

( Bleu = beaucoup trop. Gris = ni trop ni trop peu. Vert = pas du tout. Noir = ne sait pas)

 

72% de la population belge affirment fortement que oui, ainsi que,

71% des anglais

67% des italiens

67% des espagnols

53% des allemands

52% des français

50% des hongrois

46% des suédois

Et, en confirmation de ce qui précède, seulement 29% des polonais, qui n’ont que 0.1% d’immigrés.

 

Premier constat : les immigrés sont majoritairement vécus comme une mauvaise nouvelle, la moyenne européenne étant 56%.

 

Second constat : ce n’est pas tant leur nombre que leur niveau d’intégration qui dérange. En France, il y a deux fois plus de musulmans que partout ailleurs en Europe. Pourtant c’est en Belgique et en Grande Bretagne, là où ils refusent le plus vigoureusement l’intégration, qu’ils sont le moins bien perçus.

 

Question : « pensez-vous que le nombre d’immigrants à augmenté ces cinq dernières années ? »

 

( Bleu = beaucoup trop. Gris = ni trop ni trop peu. Vert = pas du tout. Noir = ne sait pas)

 

Hélas, la réponse est un OUI écrasant. 94% en Belgique. Près de 80% des citoyens, en Italie, en Grande Bretagne, en Espagne, en Hongrie, et en France pensent que le nombre d’immigrés a énormément augmenté, tandis que 3% des européens pensent qu’il a baissé.

 

Question : « Pensez-vous que l’immigration a eu un impact positif ou négatif sur votre pays ? »

 

( Bleu = très positif. Gris = ni positif ni négatif. Vert = très négatif. Noir = ne sait pas)

 

C’est la question qui tue. Les politiques ne demandent jamais l’avis des citoyens, ou alors pour les traiter de populistes et les désigner à la vindicte    (populaire).

 

72% des belges pensent que l’impact est TRES négatif !

64% des anglais, 56% des italiens, 55% des espagnols, 54% des allemands, 54% des français en pensent autant, ce qui, sans surprise, ressemble au 57% de non du référendum suisse sur les minarets.

 

Question : « pensez-vous que l’immigration impose trop de pressions sur les services publics de votre pays (par exemple la santé, les transports, l’éducation)

 

( Bleu = beaucoup trop. Gris = ni trop ni trop peu. Vert = pas du tout. Noir = ne sait pas)

 

Ce sont les anglais, pour 76% d’entre eux, qui se sentent le plus sous pression, suivis de 70% des espagnols, 68% des belges, 58% des allemands, et 56% des français.

 

Question : « les immigrants font-ils de votre pays un lieu plus intéressant à vivre ? »

 

( Bleu = très certainement. Gris = ni plus ni moins. Vert = pas du tout. Noir = ne sait pas)

 

Ils ne sont pas nombreux, les européens qui pensent que l’immigration a un apport positif…

18% des espagnols et des italiens, 19% des belges, 28% des français, 33% des anglais et 35% des allemands. Un désastre pour ceux qui défendent, comme des lobotomisés, que l’immigration est une chance.

 

Question : « pensez-vous que l’immigration est bonne pour l’économie ? »

 

( Bleu = très. Gris = ni bonne ni mauvaise. Vert = pas bonne du tout. Noir = ne sait pas)

 

Là encore, les citoyens européens sont loin d’être convaincus ! Les journalistes auraient donc totalement échoué dans leur travail de lavage de cerveau ? Rohhhh…

18% des belges, 23% des allemands, 24% des français, et moins d’un anglais, d’un suédois, d’un espagnol et d’un italien sur trois pensent que oui.

 

Détail intéressant, il n’y a pas que les gauchistes et droit de l’hommistes qui ravaleront leur salive, en lisant ce sondage. Le Front National aussi. Son discours sur l’immigré qui prend le travail des français ne semble pas convaincre : 34% des français pensent que ce n’est pas vrai, 22% ne sont ni convaincus dans un sens ou dans l’autre, et une minorité de 41% pensent que c’est exact.

 

Coincés entre incompétence et panique, entre idéologie et police de la pensée, aucun homme politique, aucun parti politique, en France, ne tentera d’intégrer les immigrés et leurs enfants. Pas même le FN. Et comme il n’est pas question de les jeter dehors comme le font les pays musulmans avec les chrétiens et les juifs…. 

 

Reproduction autorisée avec la mention suivante et le lien ci dessous :

© Jean-Patrick Grumberg pour www.Drzz.fr

 

(1) http://www.ipsos-na.com/download/pr.aspx?id=10883

vendredi, 16 septembre 2011

Türkei droht Israel mit Kriegsschiffen

Türkei droht Israel mit Kriegsschiffen

Ex: http://www.jungefreiheit.de/

 

ANKARA. Der Streit zwischen der Türkei und Israel spitzt sich weiter zu. Der türkische Ministerpräsident Recep Tayyip Erdogan (AKP) hat am Donnerstag angekündigt, sein Land werde „Hilfslieferungen“ in den Gaza-Streifen künftig militärisch sichern, berichtet die Nachrichtenagentur dpa.

Damit solle verhindert werden, daß die türkische „humanitäre Hilfe“ angegriffen wird, wie es bei der „Mavi Marmara“ geschehen sei, sagte der Ministerpräsident. Das Schiff wurde im Mai vergangenen Jahres von israelischen Soldaten geentert. Dabei waren neun türkische Aktivisten getötet und sieben israelische Sicherheitskräfte verletzt worden.

Zugleich machte Erdogan deutlich, die Türkei werde die „einseitige“ Rohstofförderung durch Israel im östlichen Mittelmeer unterbinden. Der Streit zwischen den beiden Ländern war in der vergangenen Woche eskaliert, nachdem ein UN-Bericht zwar die Militäraktion gegen die sogenannte „Gaza-Hilfsflotte“ verurteilte, die Blockade des Gaza-Streifens aber als legitim bezeichnete. Zudem hatte sich Israel geweigert, die türkische Forderung nach einer Entschuldigung für den Zwischenfall zu erfüllen. Die Türkei wies deswegen in der vergangenen Woche den israelischen Botschafter aus

Israel kündigt Gegenmaßnahmen an 

Als Reaktion erwägt Israels Außenminister Avigdor Lieberman von der rechten Partei „Unser Haus Israel“ offenbar ein Treffen mit armenischen und kurdischen Politikern, berichtet die israelische Zeitung Jediot Achronot. Dabei soll es auch um israelische Militärhilfe für die kurdische Arbeiterpartei PKK geben. „Wir werden einen Preis von Erdogan einfordern, der es ihm klar machen wird, daß es sich nicht lohnt, Israel vorführen zu wollen“, betonte Lieberman nach einer Meldung der dpa. (ho)

jeudi, 15 septembre 2011

Colloque de "Terre & Peuple"

Krantenkoppen - September 2011 (2)

Krantenkoppen
 
September 2011 (2)
 
THE DECLINE AND FALL OF THE AMERICAN EMPIRE:
"The American Century, proclaimed so triumphantly at the start of World War II, will be tattered and fading by 2025, its eighth decade, and could be history by 2030":
http://www.thenation.com/article/156851/decline-and-fall-american-empire
 
 
JORDANIANS BURN US AND ISRAELI FLAGS:
"Chanting anti-US slogans, demonstrators on Wednesday condemned Washington's policy in the Middle East and called for the expulsion of Americans from their country":
http://www.presstv.ir/detail/199155.html
 
 
HELE STAD VERMIST NA REBELLENOFFENSIEF IN LIBIË:
"De inwoners van Tawarga waren loyaal aan de Libische leider Moammar Kadhafi en stonden daarmee lijnrecht ten opzichte van het nabijgelegen rebellenbastion Misrata. Maar er lijken ook racistische motieven mee te spelen. Zo worden al lange...r in heel Libië met de regelmaat van de klok zwarten als vermist opgegeven en de rebellen lijken mensen te arresteren op basis van hun huidkleur. Maar een hele stad die vermist wordt, roept wel erg veel vragen op. 
Het is in ieder geval erg verontrustend dat de rebellen in het verleden al openlijk praatten over het (etnisch) 'zuiveren' van de regio, en in juni nog zeiden dat de zwarte Libiërs beter hun boeltje zouden pakken."
 
 
11 SEPTEMBRE: EN FINIR (VRAIMENT) AVEC L'ÈRE PINOCHET!
Hundreds of thousands of Chileans are protesting already for months against the liberal heritage of CIA agent Pinochet:
http://www.michelcollon.info/En-finir-vraiment-avec-l-ere.html
 
 
DE JEUGD SCHUD CHILI WAKKER:
"Pinochet herstichtte niet alleen de politieke instellingen, maar op de eerste plaats de economie en dat nog veel ingrijpender. Chili werd het laboratorium van het superliberalisme en diende als model voor de neoliberale globalisatie":
http://www.dewereldmorgen.be/artikels/2011/09/02/de-jeugd-schudt-chili-wakker
 
 
LIBYA: THE REAL WAR STARTS NOW:
"Gaddafi’s decision to go underground has caught everyone by surprise. (...) Gaddafi could become the new «Lion of the Desert»":
http://www.voltairenet.org/Libya-The-real-war-starts-now
 
 
ORWELLIAN SEPTEMBER 11 COMMEMORATION HERALDS NEW WARS:
"In Paris, a replica of the Twin Towers was built on the Trocadero esplanade in honor of the 3000 victims of September 11. (...) No memorial has been planned for the one million victims of the wars in Afghanistan, Iraq and Libya":
http://www.voltairenet.org/Orwellian-September-11
 
 
HET BALTISCHE DRAMA:
"De economie begon, door de instroom van krediet, vanaf 2000 enorm te groeien, op jaarbasis met wel 10%. Het economisch succes van de ‘Baltische tijgers’ werd door economen en Europese beleidsmakers geprezen. Net als de ‘Keltische tijger’ kenden de ‘Baltische tijgers’ echter een groot probleem. Hoewel de economie explosief groeide door de instroom van buitenlands krediet, werd dit geleende geld vooral gebruikt om te speculeren en consumeren, niet om te investeren in productieve capaciteit. Alle 3 de Baltische landen ontwikkelden een vastgoedbubbel van Ierse proporties. (...)
Toen in 2008 de crisis toesloeg draaide de stroom van buitenlands krediet zich om. Het piramidespel, waarin schulden constant geherfinancierd moesten worden tegen de steeds maar oplopende woningwaarde, kon niet langer worden volgehouden. De Letse economie kromp met 24 procent van de piek tot het dieptepunt en de woningprijzen daalden met maar liefst 65%".
 
 
IJSLAND ZOCHT TOENADERING TOT CHINA OMDAT HET DOOR DE EU EN DE VS WERD VERLATEN:
"China en India staken ons een helpende hand toe, net op een moment dat Europa ons vijandig was en de VS totaal afwezig waren":
http://www.express.be/business/nl/economy/ijsland-zocht-toenadering-tot-china-omdat-het-door-de-eu-en-de-vs-werd-verlaten/151849.htm
 
 
WIE REGEERT DE WERELD? EEN SUPERENTITEIT VAN 147 BEDRIJVEN:
"Een harde kern van 787 bedrijven controleert zowat 80% van de globale handel. Binnen die kern is een superentiteit actief die bestaat uit 147 bedrijven en die 40% van het netwerk controleert":
http://www.express.be/business/nl/economy/wie-regeert-de-wereld-een-superentiteit-van-147-bedrijven/152309.htm
 
 
‎25 JAAR NA TOP GUN WORDT RELATIE HOLLYWOOD EN AMERIKAANS LEGER NOG INNIGER: 
"Onderuitgezakt in de zetel waren de kijkers er zich zelden van bewust dat ze naar 'door de regering gesubsidieerde propaganda' (de woorden zijn van The Washington Post) aan het kijken waren":
http://www.dewereldmorgen.be/artikels/2011/09/08/25-jaar-na-top-gun-wordt-relatie-hollywood-en-amerikaans-leger-nog-inniger
 
 
WALTER FAUNTROY, FEARED DEAD IN LIBYA, RETURNS HOME. GUESS WHO HE SAW DOING THE KILLING:
"Former U.S. Congressman Walter Fauntroy (...) watched French and Danish troops storm small villages late at night beheading, maiming and killing rebels and loyalists to show them who was in control":
http://www.afro.com/sections/news/national/story.htm?storyid=72369
 
 
58% DES FRANCAIS DOUTENT DE LA VERSION DES ATTENTATS DU 11 SEPTEMBRE:
"Le sondage fut réalisé en juin 2011 auprès d’un échantillon représentatif de la population française":
http://www.voltairenet.org/58-des-Francais-doutent-de-la
 
 
BIG BROTHER IN MECHELEN:
"Een inzameling van de verplaatsingsgegevens van iedereen zonder onderscheid schendt het recht op privacy. (...) Overigens, geen enkele studie toont aan dat dergelijke registratie een impact heeft op het voorkomen of opsporen van criminaliteit. (...) Dat van ‘de rondtrekkende dievenbendes' neigt dan ook naar volksverlakkerij. Deze bendes komen niet met hun eigen nummerplaat naar Mechelen om in te breken. Zij draaien hun hand niet om voor een nagemaakte nummerplaat":
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=6I3EUED7&word=mechelen+privacy
 
 
DESTABILIZATION AND THE LOOTING OF ASSETS. AFTER LIBYA: IS VENEZUELA NEXT?
"Venezuela’s embassy was the only one looted in the whole neighborhood, meaning that the attack which was guided by individuals of European appearance and military posture, specifically targeted the country’s mission":
http://venezuelanalysis.com/analysis/6468
 
 
NICARAGUA ONTSNAPT AAN CENTRAAL-AMERIKAANS GEWELD:
"De politieaanpak maakt in Nicaragua het verschil: 'In de noordelijke [landen] zag je de invloed van de VS, waarbij de politie het leger hielp en de staat beschermde via REPRESSIE, terwijl de Nicaraguanen zich op het Cubaanse model gebaseerd hebben dat op de GEMEENSCHAP is gericht":
http://www.demorgen.be/dm/nl/990/Buitenland/article/detail/1315221/2011/09/06/Nicaragua-ontsnapt-aan-Centraal-Amerikaans-geweld.dhtml
 
 
'FREE TRIPOLI' - JUST DON't MENTION THE CORPSES:
"The war on Libya has (...) been a war that has reasserted the western mainstream media's power to not just fabricate events but to create":
http://english.pravda.ru/opinion/columnists/05-09-2011/118962-Free_Tripoli_do_not_mention_corpses-0/
 
 
THE REAL DIRT ON FARMER JOHN:
Farmer John Peterson about his CSA: "This is how farming should be":
 
 
INTERVIEW WITH HISTORIAN HANS-JOACHIM VOTH: 'THE EURO CAN'T SURVIVE IN ITS CURRENT FORM':
"DER SPIEGEL: Why do you think the euro was a dumb idea?
VOTH: Because, at its core, it is a bad solution for a nonexistent problem -- a political object of prestige with massive economic disadvantages":
http://www.spiegel.de/international/europe/0,1518,783281,00.html
 
 
GOING ROGUE: NATO'S WAR CRIMES IN LIBYA:
"Armed soldiers force young Libyan women out of their beds at gun-point. Hustling the women and teenagers into trucks, the soldiers rush the women to gang bang parties for NATO rebels—or else rape them in front of their husbands or fathers":
http://www.veteranstoday.com/2011/06/07/going-rogue-natos-war-crimes-in-libya/
 
 
DIE JUDEN BEHANDELN DIE CHRISTEN WIE MENSCHEN ZWEITER KLASSE:
"Es gibt in Bethlehem geborene Priesterseminaristen, die ihr ganzes Leben noch nie in Jerusalem waren, das mit dem Auto in 10 Minuten zu erreichen wäre":
http://www.kreuz.net/article.13801.html
 
 
EGYPT WARMS TO IRAN AND HAMAS, ISRAEL'S FOES:
"Egyptian officials (...) are seeking to reclaim the influence over the region that waned as their country became a predictable ally of Washington and the Israelis in the years since the 1979 peace treaty with Israel. (...) Many Egyptian analysts, including some former officials and diplomats who served under then-President Hosni Mubarak, say they are thrilled with the shift. 'This is the new feeling in Egypt, that Egypt needs to be respected as a regional power'":
http://www.nytimes.com/2011/04/29/world/middleeast/29egypt.html?_r=2&scp=1&sq=David+kirkpatrick+egypt+looks&st=cse
 
 
GESCHEIDEN ONDERWIJS? JA!
"Als ouder zie ik heel duidelijk de voordelen van dit gedifferentieerd onderwijssysteem voor mijn kinderen. Allereerst goede academische prestaties voor zowel de jongens als de meisjes. Het onderwijzend personeel vindt onder meer baat bij een hoger niveau van orde en discipline bij de leerlingen":
http://www.katholieknieuwsblad.nl/opinie/item/972-gescheiden-onderwijs?-ja.html
 
 
BRITSE OUD-MINISTER NOEMT BANKIERS 'ARROGANT EN DOM':
"Mijn bezorgdheid was dat ze zodanig arrogant en stupide zijn, dat ze er toe in staat waren om ons allen neer te halen":
http://www.demorgen.be/dm/nl/990/Buitenland/article/detail/1313305/2011/09/02/Britse-oud-minister-noemt-bankiers-arrogant-en-dom.dhtml
 
 
MANIFESTO OF THE LIBYAN TRIBAL COUNCIL:
“What is called the Transitional Council in Benghazi was imposed by NATO on us and we completely reject it. Is it democracy to impose people with armed power on the people of Benghazi, many of whose leaders are not even Libyan or from Libyan tribes but come from Tunisia and other countries.”
 

mercredi, 07 septembre 2011

Krantenkoppen - September 2011 (1)

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Krantenkoppen
 
September 2011 (1)
 
HONGARIJE VOERT 'CHIPSBELASTING' IN:
"De nieuwe belasting (...) is in de eerste plaats gericht op gezouten of gesuikerde koekjes, energiedrankjes en voorverpakte taarten. De regering van wil met de taks iets doen aan de voedingsgewoonten van de Hongaren, die te veel vetstoffen, suiker en zout gebruiken":
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20110901_051
 
 
NORTH DAKOTA'S ECONOMIC 'MIRACLE' - IT'S NOT OIL:
"If its secret isn’t oil, what is so unique about the state? North Dakota has one thing that no other state has: its own state-owned bank":
http://www.yesmagazine.org/new-economy/the-north-dakota-miracle-not-all-about-oil
 
 
FAMILIES IN MODERN IRELAND SKIP FOOD TO PAY THE MORTGAGE:
"The fear of losing their home is causing many anguished families to go without enough to eat in order to ensure that they have sufficient money to pay their mortgage":
http://www.independent.ie/national-news/families-in-modern-ireland-skip-food-to-pay-the-mortgage-2859883.html
 
 
LIBYA - RESISTANCE TO US/NATO CONQUEST CONTINUES:
"The continued resistance exposes the lie of the so-called democratic 'rebel' forces that have been set up by Britain, France and the U.S. to facilitate the imperialist invasion of the oil-rich country. Meanwhile, arms have been distributed by the Libyan government to the whole population – something a hated dictator would never do":
 
 
SPECIAL OPERATIONS CLEAR PATH FOR REBEL FORCES:
"Defence sources have confirmed that British special forces have been on the ground in Libya for several weeks, along with special forces from Qatar, France and some eastern European states":
http://www.irishtimes.com/newspaper/world/2011/0826/1224303000900.html
 
 
DIE DEUTSCHE KARTE:
"Gerd-Helmut Komossa, Generalmajor der Bundeswehr a.D., war Chef des MAD. In diesem Buch gewährt er einen erhellenden Blick hinter die Kulissen der Geheimpolitik. Hier lesen Sie, was Sie eigentlich nicht wissen sollten. (...) Dass sich jeder deutsche Bundeskanzler vor seinem Amtsantritt in den USA Anweisungen abholen und diese unterzeichnen muss (Kanzlerakte), dass die deutschen Goldreserven größtenteils in den USA und England liegen und als Pfand für die Alliierten dienen, wurde bislang immer nur als Verschwörungstheorie abgetan. Dass Deutschland bis heute kein souveräner Staat ist, haben viele bislang nur geahnt":
http://xinos.wordpress.com/2010/12/27/die-deutsche-karte/
 
 
COLOR REVOLUTIONS: WASHINGTON FUNDS VENEZUELA'S "MADE IN USA OPPOSITION":
"Washington continues to seek new mechanisms to achieve its eternal objective of recovering control over Venezuela’s strategic resources – the largest oil reserves on the planet – and this means putting an end to Hugo Chavez":
http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=25984
 
 
LIBIE: NAVO-BOMMEN GAVEN DE DOORSLAG:
"NAVO-militairen zijn ook op het terrein aanwezig om de rebellen te leiden of te omkaderen en om de luchtmacht op te roepen wanneer Khaddafi’s troepen tegenstand bieden":
http://www.dewereldmorgen.be/artikels/2011/08/23/libi-navo-bommen-gaven-de-doorslag
 
 
ETIENNE DAVIGNON EN DE ROEP OM NEOLIBERALE LIEFDADIGHEID:
"Wat Davignon en de 'bekeerde' superrijken eigenlijk voorstellen, is een nieuwe vorm van liefdadigheid. (...) Tijdelijke liefdadigheid om het systeem te redden dat hen superrijk heeft gemaakt":
http://www.dewereldmorgen.be/artikels/2011/08/26/etienne-davignon-en-de-roep-om-neoliberale-liefdadigheid
 
 
POURQUOI LES LIBYENS AIMENT LE COLONEL KHADAFFI:
"Nombre d’observateurs en Occident totalement intoxiqués par la propagande anti-Kadhafi ne parviennent pas à comprendre comment le dirigeant libyen conserve toujours l’appui de sa population (...). Comment les Libyens ne soutiennent-ils pas plus les 'courageux' insurgés du CNT?":
http://www.lepost.fr/article/2011/08/23/2573981_pourquoi-les-libyens-aiment-le-colonel-kadhafi.html
 
 
ISRAEL ACTEUR IMPORTANT DANS LA CONFLIT LIBYEN:
"Un accord a été signé entre Israël et le Conseil National de Transition (CNT) libyen à Benghazi, concernant l’installation d’une base militaire sioniste dans la région de Djebel Akhdar, pour une durée de 30 années":
http://www.lislamiste.com/2011/08/27/israel-acteur-important-dans-la-conflit-libyen/
 
 
FRENCH WANT T.O.T.A.L. CONTROL OF LIBYAN OIL:
"One of the first members of the French team in Bengazhi in March was a representative of Total, the French oil company":
https://rt.com/news/french-total-oil-libya-013/
 
 
BEJAARD KOPPEL STUURT DEURWAARDER NAAR DE BANK:
"Ze stuurden een deurwaarder en een verhuiswagen naar hun bankkantoor, waar ze beslag wilden laten leggen op het gebouw en de inboedel. De zaak bleek plots in een uur tijd geregeld te kunnen worden":
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20110824_175
 
 
THE PARADIGM SHIFT:
"I'm not a good American, ... cause I like to form my own opinion! (...) Rule number 1: I don't believe anything the government says."
http://www.youtube.com/watch?v=jRWF1hgBVQ0
 
 
LEAK OF A 70 PAGE CRIMINAL NATO PLAN TO OCCUPY LIBYA:
"The plan includes keeping large portions of the Gadhafian apparatus intact, on condition of loyalty to the new, pro-West regime. There will be the 'Tripoli task force', a 15,000-man force operated by the United Arab Emirates which will occupy Tripoli and conduct mass arrests of Gadhafi’s supporters":
http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=25947#.TlP09ULMOHw.facebook
 
 
BONNEN KNIPPEN ALS NATIONALE HOBBY:
"In 2010 werden ruim driehonderd miljard bonnen verspreid over het land. Couponing – met bonnen zo veel mogelijk korting krijgen – is een bestaand werkwoord. De politie in Arkansas hield onlangs een vrouw aan die 185 exemplaren van een lokale zondagskrant had gestolen. Het was haar om de bonnen te doen. In Alabama is de diefstal van kranten dit jaar met 30% gestegen".

Der Westen will die Kontrolle über den Erdölreichtum Libyens an sich reissen

Der Westen will die Kontrolle über den Erdölreichtum Libyens an sich reißen

Prof. Michel Chossudovsky

Die libyschen Revolutionäre haben den Krieg in dem erdölreichen nordafrikanischen Land noch gar nicht gewonnen, da diskutieren die westlichen Mächten bereits etwa darüber, dass die Übergangsregierung in der Ära nach Gaddafi die Erdölverträge erfüllen müsse.

 

Wären die USA und ihre NATO-Verbündeten auch bereit, im Falle interner Streitigkeiten in der libyschen Krise ihre Erdölinteressen mit Bodentruppen durchzuzusetzen?

 

In einem Interview mit Press TV erläutert Michel Chossudovsky, Direktor des Zentrums zur Forschung zur Globalisierung, die derzeitigen Entwicklungen. Im Folgenden lesen Sie eine geringfügig überarbeitete Fassung des Interviews.

 

 

Interview mit dem Direktor des Zentrums für Forschung zur Globalisierung (CRG) Prof. Michel Chossudovsky

 

Die Westmächte haben erklärt, die internationale Gemeinschaft werde den politischen Übergang zu einem freien und demokratischen Libyen unterstützen. Welche Form wird diese »Unterstützung« annehmen? Soll Libyen eine »Demokratie nach westlichem Vorbild« aufgezwungen werden? Was bedeutet das für die libysche Bevölkerung? Die gleiche Sprache und die gleichen Begriffe waren auch zu hören, als sie vor zehn Jahren Afghanistan und vor acht Jahren den Irak angriffen. Die Vereinigten Staaten beharren immer noch darauf, dass ihre Soldaten Immunität vor Strafverfolgung genießen sollten. Womit ist in Libyen zu rechnen?

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/prof-michel-chossudovsky/der-westen-will-die-kontrolle-ueber-den-erdoelreichtum-libyens-an-sich-reissen.html

Onderwijs of diplomafabriek?

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Onderwijs of diplomafabriek?

Nikolas Cloet

Ex: http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=2K3EKQAJ

Onze studenten zouden zich 'vergissen' van studierichting. Ze zouden te weinig kiezen voor opleidingen die aansluiten bij de arbeidsmarkt. 'Harde' richtingen, zouden meer moeten worden gestimuleerd.
 
NIKOLAS CLOET heeft twijfels bij dat pleidooi.
Het zijn fundamentele vragen: heeft een student het recht om in volle vrijheid zijn studierichting te kiezen? Mag de overheid (en de onderwijswereld) daarin een sturende rol spelen? Mogen economische overwegingen ons ertoe aanzetten studenten in een richting te duwen die niet hun eerste keuze is?

Voor mij staat de keuzevrijheid van de student centraal. En die keuzevrijheid is maar volledig als elke studiekeuze gelijkaardige financiële consequenties heeft, zoals inschrijvingsgelden. Studenten horen hun studiekeuze niet af te stemmen op een tijdelijk economisch fenomeen.

Als een student vrijwillig kiest voor een 'zachte' opleiding, en er bewust voor kiest om werkzekerheid, een hoog loon en pakweg een bedrijfswagen links te laten liggen, zegt dat dan niet genoeg? Wat levert het op studenten af te leveren met een diploma dat niet bij hun interesses aansluit? Als docent zie ik genoeg hoe belangrijk persoonlijke motivatie is voor de prestaties van een student. Wie zijn studiekeuze louter afstemt op werkzekerheid, zal vroeg of laat zichzelf tegenkomen. Uiteindelijk functioneren mensen maar echt als hun werk ook bij hun persoonlijkheid past.

Ik gruw van het idee dat wij alleen maar studenten moeten klaarstomen voor het bedrijfsleven. Ik ben docent omdat ik ervan hou om studenten te leren nadenken. Om hun inzichten bij te brengen. Om ze een algemeen kader en een ruime blik mee te geven. Dat laatste staat in het hoger onderwijs al jaren ernstig onder druk.

Hogescholen, nog meer dan universiteiten misschien, schuiven meer en meer op richting diplomafabriek. Algemeen vormende vakken als godsdienst, filosofie, geschiedenis en sociologie moeten inboeten, omdat zij geen directe economische return opleveren. Nochtans zullen de intellectuelen van morgen mee moeten kunnen redeneren in een steeds complexere samenleving. Wat hebben we aan een land, waarin alle vacatures opgevuld zijn en alle technische systemen functioneren, maar waar niemand heeft geleerd wat kritisch nadenken is, waar niemand heeft stilgestaan bij de achtergrond van de filosofische of religieuze argumenten van personen uit het 'andere kamp'. Wat hebben we aan technocraten die niet meer kunnen lezen, die niet meer kunnen schrijven, die niet meer kunnen denken?

Pleiten voor het toeleiden, op welke manier dan ook, van studenten naar knelpuntberoepen is trouwens ook een onderschatting van onze vrije markteconomie. Als onze vrije markteconomie ingenieurs te kort heeft, dan zijn het de marktmechanismen die ervoor moeten zorgen dat er genoeg ingenieurs aangetrokken worden. Een grote vraag (naar diploma's) zal uiteindelijk ook leiden naar een groter aanbod. Maar het kan niet zijn dat ons onderwijssysteem de broek laat zakken voor een voorbijgaand economisch fenomeen. Sjacheren met inschrijvingsgelden om studenten in een bepaalde richting te lokken kan geen optie zijn.

Toch pleit ik niet voor een strikte scheiding tussen onderwijs en arbeidsmarkt. Er ligt zelfs nog een groot terrein braak waar het (hoger) onderwijs in Vlaanderen schitterende diensten kan bewijzen aan het bedrijfsleven: navormingen voor de al actieve beroepsbevolking. Het is voor een bedrijf immers heel vruchtbaar (en rendabel) te investeren in gespecialiseerde opleidingen van een ervaren werknemer die al een duidelijk beeld heeft van zijn carrière. Voor zulke opleidingen is het wel perfect verantwoord om hogere inschrijvingsgelden te vragen, zodat ook de onderwijsinstellingen erbij winnen.

Ons hoger onderwijslandschap richt zich nog te veel op studenten en te weinig op actieve professionals. En daar is een fundamentele ommeslag nodig want leren is een levenslang proces geworden. Onze huidige generatie studenten mag verwachten dat zij zullen leren en specialiseren tot hun 67ste. Daarom: laat de studentenjaren nog jaren zijn waar dromen, idealen en persoonlijke vrijheid primeren. De economie zal later snel genoeg de overhand nemen.

vendredi, 02 septembre 2011

Aux sources de l'islamisme allemand contemporain

Wolfgang KAUFMANN:

Aux sources de l’islamisme allemand contemporain

 

L’islamisme allemand contemporain trouve ses racines chez les volontaires musulmans levés contre l’URSS de Staline

 

Depuis un discours controversé du Président fédéral Wulff, on discute de plus en plus intensément en Allemagne pour savoir si l’islam est propre à ce pays ou non. Les débatteurs ne sont à l’unisson que sur un point: l’islam est désormais présent en terre germanique. La même remarque vaut pour l’islamisme. Ce qui conduit tout naturellement à la question: comment l’islamisme est-il arrivé en Allemagne?

 

Vu l’immigration de plusieurs millions de Turcs musulmans, on peut supposer que l’islamisme présent aujourd’hui en terre allemande provient de cette vague migratoire. Toutefois, on doit bien constater que l’infiltration initiale d’un islamisme en Allemagne n’est pas un effet de l’immigration, après 1945, de travailleurs de confession musulmane. Deux livres publiés récemment le démontrent:

Stefan MEINING,

Eine Moschee in Deutschland. Nazis, Geheimdienste und der Aufstieg des politischen Islam im Westen, Verlag C. H. Beck, München, 2011, 316 pages, 19,95 euro.

 

&

 

Ian JOHNSON,

Die vierte Moschee. Nazis, CIA und der islamische Fundamentalismus, Verlag Klett-Cotta, Stuttgart, 2011, 360 pages, 22,95 euro.

 

Ces deux livres sont parus quasi simultanément, leurs titres se ressemblent fort et leurs couvertures également: ce qui pourrait faire penser à une action concertée. Cependant, à la lecture, on s’aperçoit quand même qu’il s’agit d’un hasard.

 

Les deux ouvrages décrivent le même phénomène. Stefan Meining, rédacteur du magazine politque “Report München”, dépendant de l’ARD, se concentre sur la responsabilité des services allemands dans l’émergence de l’islamisme, tandis que Ian Johnson, Prix Pulitzer, met surtout l’accent sur celle des services secrets américains. La lecture de ces deux ouvrages nous donne une belle image d’ensemble et nous permet de constater, en plus, que l’islamophilie peut prendre de multiples visages. La direction nationale-socialiste —rien moins!— fut la première a faire venir délibérément en Allemagne des représentants de la haute hiérarchie de l’islam politique, à commencer par Hadj Mohammed Amin al-Husseini, Grand Mufti de Jérusalem et chef religieux de la communauté musulmane de Palestine. Le motif de cette démarche se trouve dans la ferme résolution de Hitler lui-même, de son Ministre des affaires de l’Est Alfred Rosenberg, ainsi que des chefs de la Wehrmacht et de la Waffen-SS, d’utiliser et d’engager l’islam comme arme secrète contre l’URSS. Dans le cadre de cette politique, plusieurs centaines de milliers de musulmans du Caucase et d’Asie centrale ont été, jusqu’en 1945, enrôlés dans des unités de volontaires comme la “Division SS musulmane Nouveau Turkestan”. Ces unités avaient tout naturellement beoin d’un accompagnement politique et religieux.

 

La plupart de ces légionnaires musulmans, qui ont eu la chance, après la défaite de l’Allemagne, de ne pas avoir été rapatriés de force et d’avoir ainsi échapper à la mort par fusillade, se sont installés à Munich et ses environs. Parmi eux: quelques imams qui avaient auparavant servi dans les unités de la Wehrmacht ou de la Waffen-SS. Trois cents de ces “oubliés” fondèrent en 1953 la “Religiöse Gemeinschaft Islam” (“Communauté religieuse islamique”). Dès ce moment, le jeu a repris car le gouvernement fédéral allemand avait, lui aussi, l’intention d’utiliser à son profit les émigrants de confession musulmane. L’acteur principal de cette politique, côté allemand, fut le “Ministère fédéral des expulsés, réfugiés et victimes de la guerre”. A cette époque-là, ce ministère était placé sous la houlette de Theodor Oberländer (membre du parti “Gesamtdeutscher Block”/”Bund der Heimatvertriebenen und Entrechten” – “Bloc pour toute l’Allemagne”/”Ligue des Expulsés et Spoliés”). Pendant la guerre, Oberländer avait été le commandeur d’une unité spéciale de la Wehrmacht, la “Bergmann”, au sein de laquelle servaient d’assez nombreux volontaires musulmans venus du Caucase. L’objectif d’Oberländer était d’utiliser la “Religiöse Gemeinschaft Islam” pour faire éclater l’Union Soviétique en provoquant une révolte généralisée des peuples non russes, ce qui aurait entraîné, comme effet second, la réunification de l’Allemagne dans les frontières de 1937. C’est la raison pour laquelle, par l’entremise d’Oberländer, l’association musulmane de Munich a reçu le soutien financier du gouvernement fédéral allemand.

 

L’islam politique a été une arme pendant la Guerre Froide

 

Parallèlement aux tentatives ouest-allemandes d’enrôler l’association musulmane de Bavière, la CIA, et son organisation satellite, l’AMCOMLIB (“American Committee for Liberation from Bolshevism”) commencent, elles aussi, à s’intéresser aux exilés ex-soviétiques et musulmans de Munich et de sa grande banlieue. Or les Américains paient beaucoup mieux que les Allemands: les membres de la “Communauté Religieuse Musulmane”, fixés à Munich, vont progressivement se faire recruter pour agir dans le cadre de la guerre psychologique menée par les Etats-Unis. Ils vont commencer par une collaboration au micro de “Radio Liberty” où ils vitupèreront contre la politique soviétique à l’égard des nationalités et de la religion islamique. L’islam politique allemand s’est donc transformé en un instrument américain dans la Guerre Froide, chargé de “tordre le cou” au communisme athée, avec, pour corollaire, d’amener à une révision générale des conséquences de la seconde guerre mondiale.

 

Les ex-légionnaires anti-soviétiques, qui se laisseront embrigader dans les services allemands ou américains, ne se présenteront pas, à l’époque, comme des fondamentalistes musulmans, à l’instar de ceux que nous connaissons aujourd’hui: ces anciens soldats de la Wehrmacht ou de la Waffen-SS s’étaient assimilés au mode de vie allemand; ils aimaient boire de l’alcool et se livrer à de joyeuses libations; leurs femmes et leurs filles ignoraient délibérément les prescriptions vestimentaires islamiques; toutes les autres consignes religieuses n’étaient pas davantage prises au pied de la lettre. Chose curieuse et digne d’être rappelée: c’est justement cette liberté par rapport aux prescrits rigoureux de la religion musulmane qui va provoquer une mutation décisive de la situation. Elle a eu lieu à l’occasion de la première “conférence islamique d’Allemagne”, tenue le 26 décembre 1958 dans la salle paroissiale catholique Saint-Paul à Munich.

 

Lors de cette manifestation, pour la première fois, des étudiants très croyants et très rigoristes, venus des pays arabes, rencontrent les émigrés issus des régions islamisées de l’URSS. Au départ, il n’y a pas de confrontation directe entre les deux groupes: tous s’accordent pour que soit réalisé un premier objectif, celui de construire un lieu central de prière à Munich. Pour y parvenir, ils créent au début du mois de mars de l’année 1960, une “Commission pour la Construction de la Mosquée”. Le directeur de cette commission, que les participants ont élu, n’était pas un ancien légionnaire issu du Turkestan ou du Caucase mais l’Egyptien Said Ramadan, figure de proue du mouvement des “Frères musulmans” qui était aussi, à l’époque, secrétaire général du “Congrès islamique mondial”. La raison principale qui a justifié l’élection de Said Ramadan fut qu’on espérait qu’il ramènerait des subsides en provenance des pays arabes pour la construction de l’édifice religieux. C’est ce qu’il fit. Mais, simultanément, il entama une campagne de dénigrement des anciens légionnaires des armées allemandes, parce que leur mode de vie n’était plus “pur”, ce qui conduisit à leur marginalisation totale.

 

Au bout de ce processus d’éviction, qui se situe en mars 1962, les protagonistes arabes d’une interprétation pseudo-traditionaliste et rigide de l’islam ont pris le contrôle de la Commission, qui, quelques mois plus tard, allait se dénommer “Islamische Gemeinschaft in Süddeutschland” (“Communauté Islamique d’Allemagne du Sud”). Depuis le 4 décembre 1982, elle s’appelle, en bout de course, “Islamische Gemeinschaft in Deutschland”. Depuis lors, l’organisation établie à Munich a servi de plaque tournante à un réseau islamiste qui n’a cessé de croître à la manière d’un rhizome sur tout le territoire de la République fédérale, sans que les autorités allemandes ne s’en alarment outre mesure.

 

Celles-ci n’ont montré de l’intérêt pour ce réseau qu’à partir du 11 septembre 2001, lorsque le troisième président en fonction, le Syrien Ghaleb Himmat, fut soupçonné de terrorisme: d’après les renseignements fournis par le “Financial Crimes Enforcement Network”, une instance dépendant du Ministère américain des finances, il aurait fonctionné comme fournisseur de fonds pour al-Qaïda.

 

Wolfgang KAUFMANN.

(article paru dans “Junge Freiheit”, Berlin, n°35/2011; http://www.jungefreiheit.de ).

 

mardi, 30 août 2011

Krantenkoppen - Augustus 2011 (4)

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Krantenkoppen
 
Augustus 2011 (4)
 
SOMALIE: MERCI, MAIS NOUS AVONS DEJA AMPLEMENT DONNE ...:
"Au moment où une intense campagne vise à préparer les esprits à une intervention, il est impératif de donner les clés du problème somalien":
http://bernardlugan.blogspot.com/2011/07/somalie-merci-mais-nous-avons-deja.html
 
 
NON A UNE PENSEE UNIQUE NEOCONSERVATRICE ET PRO-ISRAELIENNE!
"Le pluralisme de la presse et la liberté d’expression sont certainement plus grands ici a Beyrouth qu’à Paris": http://www.geostrategie.com/990/richard-labeviere-non-a-une-pensee-unique-neoconservatrice-et-pro-israelienne/
 
 
MON CHEMIN DE DAMAS (PAR CHRISTIAN BOUCHET):
"Du 3 au 12 août dernier, j’ai séjourné en Syrie. Alors que les agences de presse occidentales présentent ce pays comme en proie à une répression féroce et à une guerre civile larvée, je n’y ai rien vu de tel":
http://www.voxnr.com/cc/a_la_une/EFEFulAAFplzsmppaQ.shtml
 
 
NOAM CHOMSKY:"ACADEMISCHE VRIJHEID IN LEVENSGEVAAR  DOOR AGRESSIE VAN DE GROTE BEDRIJVEN":
"Als de VS hetzelfde systeem voor gezondheidszorg zou hebben als andere geïndustrialiseerde landen, dan zou er niet alleen geen deficit zijn, er zou zelfs een overschot zijn":
http://www.dewereldmorgen.be/artikels/2011/08/10/noam-chomsky-academische-vrijheid-in-levensgevaar-door-agressie-van-de-grote-bed
 
 
WAAR IS HET BANKENDEBAT?
"Met dank aan een toezichthouder die de eigen status liet afhangen van het mondiale marktaandeel van haar kampioenen en in ruil voor groei veel door de vingers zag (...), heeft de crisis ons pakweg 27% van ons jaarinkomen gekost":
http://www.ftm.nl/followleader/waar-is-het-bankendebat.aspx
 
 
DE 6 CRISISEN VAN ONZE TIJD:
"Eigenlijk moeten we spreken van meerdere crisissen, die allemaal samen nog lang zullen doorwegen":
http://www.demorgen.be/dm/nl/2461/De-Gedachte/article/detail/1307247/2011/08/20/De-zes-crisissen-van-onze-tijd.dhtml
 
 
CHAVEZ WITHDRAWS GOLD RESERVE FROM TROUBLED AMERICAN AND EUROPEAN BANKS:
 
 
GEVANGEN IN JE WOONKREDIET:
"Als klant heb je eigenlijk geen keuze meer. Het is voorwaarden aanvaarden of geen betaalbare lening krijgen":
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=MH3E8K8U
 

lundi, 29 août 2011

Krantenkoppen - Augustus 2011 (3)

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Krantenkoppen
 
Augustus 2011 - 3
 
LA BIELORUSSIE ASSIEGIEE:
"Des camps de formation informatique financés par les USA accueillent des militants dits de la “société civile” – c’est-à-dire, de l’opposition – en provenance de pays dont les gouvernements ne sont pas appréciés des USA. Le but affiché en est la 'démocratique', ou plus exactement, les révolutions de couleur et le changement de régime":
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=25959
 
 
COLORED REVOLUTIONS AND 'REGIME CHANGE': WASHINGTON ATTEMPTS TO DESTABILIZE BELARUS:
"Belarus has developped gradually into a strong socially-oriented market economy with the highest growth rate in the CIS even during its current financial troubles (according to the CIS Interstate Statistical Committee, between January and... April 2011 Belarusian industry grew 12.9% year-on-year), while still maintaining its free health care, job protection, social services, retirement programs, low unemployment, state-subsidized housing and utilities, and high level of education. This is one reason why the country is naturally in the line of fire of the West, whose bankrupt governments are now obsessively telling their citizens that “there is no alternative”: we must drastically decrease or kill pensions and other social programs, fire government employees, flexibilize the work force, privatize education, health care, infrastructure and everything possible, etc. etc.

Located just next door to crisis-stricken Europe, Belarus is more than a thorn in its side; it is living proof that European and American neoliberal propaganda is only lies."
 
 
IRAN READY TO SEND PEACEKEEPERS TO UK:
“If the UN General Assembly approves, the Basij Organization is ready to send Ashura and al-Zahra brigades to Liverpool and Birmingham as peacekeepers to monitor observation of human rights laws and deter use of force”:
http://www.presstv.ir/detail/193467.html
 
 
AHMADINEDJAD ROEPT VN-VEILIGHEIDSRAAD OP TE HANDELEN TEGEN ENGELSE RELLEN:
"De Iraanse president Mahmud Ahmadinejad veroordeelt het brute gedrag van de Britse politie tegen de relschoppers. (...) Ahmadinejad vraagt de Veiligheidsraad van de Verenigde Naties om in te grijpen. Libië eist dan weer het ontslag van de Britse premier Cameron":
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20110810_085
 
 
WIE WORDT HIER EIGENLIJK GERED?
"In de tijd der subprimehypotheken werden ratingbureaus betaald door de bedrijven waarover zij hun beoordelingen gaven. Nu dat marktsegment verdwenen was, begonnen ratingbureaus obligaties van nationale staten, en daarmee ook de nationale staten zelf, te beoordelen. Interessant was dat de beoordeelde entiteiten zelf geen opdracht hadden gegeven ... ":
http://www.ftm.nl/followleader/wie-wordt-hier-eigenlijk-gered.aspx
 
 
HET WESTEN BESTAAT NIET MEER:
"Amerika is niet langer een westerse natie. Het is omgevormd tot een land waarin het overheidsapparaat onherroepelijk in handen is van de elite":
http://www.express.be/joker/nl/brainflame/het-westen-bestaat-niet-meer/150529.htm
 
 
TSCHECHISCHER PRASIDENT: DIE HOMOS HABEN KEIN RECHT AUF BEWUNDERUNG:
"Die Botschafter einiger EU-Staaten und der USA haben den am Samstag in Prag beginnenden Homo-Greuel „Prague Pride“ öffentlich unterstützt. Das führte beim tschechischen Präsidenten Václav Klaus und Außenminister Karel von Schwarzenberg zu Irritationen":
http://www.kreuz.net/article.13689.html
 
 
THE FORECLOSER:
"Bank of America wilde het stel uit dat huis zetten tijdens alle foreclosures, maar (...) dat was raar, want het stel had 't huis indertijd zonder hypotheek gewoon met cash betaald":
http://www.thedailyshow.com/watch/mon-august-8-2011/the-forecloser
 
 
GADDAFI SPEECH II (1th July 2011):
Moammar Gaddafi: "Compare your European demonstrations to the demonstrations of Libya. Your people don't carry your pictures, they are against you."
http://www.youtube.com/watch?v=F4AR54BZWwU
 
 
HET MORELE EN POLITIEKE DILEMMA VAN WILDERS EN ZIJN POLITIEKE PARTIJ:
"Wilders het voortdurend heeft over massa-immigratie en de islamisering van Europa, die op geen enkele manier zijn te bewijzen. Wilders weet dit dondersgoed. Het gaat Wilders ook niet om de feiten of statistische aantallen, maar om het in stand houden van een spook dat niet bestaat":
http://www.wijblijvenhier.nl/6902/het-morele-en-politieke-dilemma-van-wilders-en-zijn-politieke-partij/
 
 
IJSLAND STAP DICHTER BIJ EERSTE INTERNET-GRONDWET VAN WERELD:
"Een groep burgers heeft aan de IJslandse parlementsvoorzitter een blauwdruk voor een nieuwe grondwet voorgelegd. De blauwdruk werd uitgetekend met de hulp van honderden andere burgers":
http://www.express.be/sectors/nl/interactive/ijsland-stap-dichter-bij-eerste-internet-grondwet-van-wereld/150173.htm
 
 
AMERIKAANS PLATTELAND WORDT GROOT SPOOKGEBIED:
"Door een gebrek aan investeringen die voor nieuwe tewerkstelling zouden kunnen zorgen, dreigen grote gebieden van de Great Plains en Appalachia, samen met regio's van Arkansas, Mississippi en het noorden van Texas met een gigantische ontvolking geconfronteerd te worden":
http://www.express.be/business/nl/economy/amerikaans-platteland-wordt-groot-spookgebied/150181.htm
 
 
NACH OSLO-ANSCHLAGEN: INNEMINISTER FRIEDRICH WILL ANONYMITAT IM NETZ VERBIETEN:
 

Rauschgift, Prostitution und Alkohol: Obama-Bewegung am Ende?

Rauschgift, Prostitution und Alkohol: Obama-Bewegung am Ende?

Udo Ulfkotte

Aus dem einstigen amerikanischen Hoffnungsträger Barack Obama ist eine tragische Witzfigur geworden. Immer mehr Amerikaner haben den Eindruck, dass Obama dem Land nur geschadet hat. Obama-Andenken liegen wie Blei in den Regalen. Und in »Yes, we can«-Clubs gibt es jetzt Razzien wegen Rauschgift, Prostitution und Alkohol.

 

 

 

Den Niedergang des amerikanischen Präsidenten Obama kann man nicht nur an den Ergebnissen von Umfragen ablesen. Viel deutlicher sieht man ihn an den Verkaufszahlen für Obama-Souvenirs in Washington. Die liegen dort jetzt wie Blei in den Regalen. Immer mehr Amerikaner schämen sich offenkundig, einst für diesen Menschen gestimmt zu haben. Schließlich ist Obama der Mann der gebrochenen Versprechen.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/enthuellungen/udo-ulfkotte/rauschgift-prostitution-und-alkohol-obama-am-abgrund.html

lundi, 22 août 2011

Life After the Collapse

Life After the Collapse

How whites will emerge from the rubble.

Guillaume Faye, Archeofuturism, Arktos Media, 2010, 249 pp., $22.95,
available from arktos.com, soft cover, (originally written in 1998)

Ex: http://www.amren.com/

Guillaume Faye is one of the most brilliant and provocative writers to emerge from the French New Right. He has written a great deal in his long and varied career, but Archeofuturism is his best-known and probably most important book. Written in 1998, only now has it been translated into English, thanks to the Arktos Media publishing group, which has made a number of New Right classics available to English-speakers.

Archeofuturism, by Guillaume Faye

Archeofuturism is hard to place on an American political spectrum. It is openly race-realist — “The ethnic question today is taboo, and hence crucial” — but has a revolutionary fervor that we associate with the left. Dr. Faye is passionately attached to the people and culture of Europe but wants completely to overthrow the current civilization. “The only strategy is all-out war,” he writes. “Compromise must be abolished.”

Archeofuturism is Dr. Faye’s blueprint for the future age that will succeed the cataclysms we are foolishly bringing upon ourselves. Much of it is fanciful, but Dr. Faye’s guesses about the future are never dull, and are based in a far more realistic understanding of history and human nature than the babblings of conventional “futurologists.”

The importance of race

Dr. Faye takes it for granted that race is real. “I insist on the importance of biological kinship to define peoples, and particularly the family of European peoples,” he writes. “The inherited characteristics of a people shape its culture and outlook.” This is why he so opposes “the current demographic colonization of Europe by Afro-Asiatic peoples, which is prudishly called ‘immigration’.” He asserts that Third-Worlders have none of the notions of brotherhood or “multi-culturalism” that hypnotize whites; they come with the intent to dominate. “One land, one people: this is what human nature requires,” he writes, noting that only whites pretend otherwise.

For Dr. Faye, the notion of the West is disappearing, eventually to be replaced by a northern coalition of whites facing waves of invasion: “The twenty-first century will witness global ethnic warfare and the legions of immigrants in Europe will serve as the ‘fifth column’ of an aggressive South.” He points out that all non-whites think in terms of race, “unlike Parisian intellectuals,” and that our rulers are digging their own graves just as surely as they are digging ours: “We shall be submerged by more vital, more youthful and less well-meaning peoples with the complicity of a delinquent bourgeoisie that — whatever it may do — will itself be swept away by the tide it has so heedlessly caused.”

Dr. Faye has nothing but contempt for the present era. The central dogma of the age is egalitarianism, he writes, and it survives only because of a blind faith in miracles. The dogma’s failures are evident everywhere; just as individuals vary enormously in their talents and abilities, so do the races and nations. Forcible equality is tyranny.

Dr. Faye is passionately attached to the people and culture of Europe but wants completely to overthrow the current civilization.

Dr. Faye also denounces what he calls “pathological altruism,” or the perpetual propping up of failed people and failed societies. Our rulers ignore the dysgenic effects of welfare and — even worse — tax their own people to feed Third-Worlders who long to dispossess the North. “Pathological altruism” is partly explained by what Dr. Faye calls “pathological individualism.” Because our rulers think only about the individual — and not about nation or race — they promote dysgenic policies at home and raise armies of overseas enemies who will march against their own children.

“Pathological individualism” is also behind such modern distractions as homosexual marriage. The government should not recognize unions that are by definition barren and have no role in perpetuating society. As Napoleon explained, concubines take no notice of the law and the law takes no notice of them. Dr. Faye thinks homosexuality should likewise be a private matter, of no interest to the pubic or the state.

Gay Times magazine

Homosexual marriage, however, is typical of the interests of Western governments because our rulers are incapable of grasping the questions that really matter. In Dr. Faye’s view, Western democracy is so cut off from reality, so amputated that he calls it “democtomy.” Only “pseudo dissent” is permitted, and Europeans prefer to ban political parties that actually challenge orthodoxy. In France, for example, the authorities call Jean-Marie Le Pen’s National Front “intolerant” because they want to ban it.

Dr. Faye argues that one of the goals of modern society is “to abolish thought in favor of spectacle” by promoting such things as professional sports. He can think of nothing more idiotic than paying money to watch people play games, and believes it is perverse to build up passionate attachments to outcomes that haven’t the slightest meaning or importance. Tennis champions or soccer players are nothing but performers, and their position in society should be no different from that of circus acrobats. Video games likewise clog the brain and prevent thought, which pleases our rulers because thought is dangerous. Dr. Faye also decries the disintegration of the family, the decline of education, and the replacement of culture with audio-visual pap.

Only radical, revolutionary acts, writes Dr. Faye, can destroy modernity. Unfortunately, Europeans are so domesticated they will never abolish egalitarianism and build a vigorous, self-conscious Europe. Instead, their infantilized world will be pulled down around them by “convergent catastrophes” that Dr. Faye predicted (writing in 1998) would strike between the years 2010 and 2020.

Disaster upon disaster

Among these, of course, are colonization by the South, which will lead to the collapse of multi-racial societies (which only whites have encouraged to take root in their midst). As Christianity continues to disintegrate in the face of Islam, Europe will face the prospect of “imperial theocratic totalitarianism.” At the same time, the West will be saddled with millions of old people with only a few young workers — or hostile Third-World immigrants — to support them.

The South is creating disasters of its own as non-whites try to mimic whites. Any Third-World attempt at democracy, for example, “leads to tragic consequences because of intellectual incompatibilities when it is forcefully imposed upon the cultures of the South.” Africans, for example, have lost their traditional societies and are incapable of replacing them with anything that is not squalid and cruel.

illegal immigrants in France
Illegal immigrants in France.

Dr. Faye laughs at anyone who thinks science will save us. He predicts plagues of drug-resistant diseases and, most catastrophically, exhaustion of the planet. The earth will run out of energy, he writes, adding that the notion that people would constantly get richer was a delusional spasm that lasted only 100 years. Dr. Faye roundly dismisses the fantasy of 7 billion people, all living like 20th-century Americans.

Cascading catastrophes will mean financial panic, global recession, plummeting world GNP, race war, and mass die offs. Europeans who survive will live by different principles: the principles of archeofuturism. Dr. Faye believes that what emerges from the rubble is the society Europeans would build deliberately if they were sane, but it will instead be forced on them by catastrophes of their own making. He hopes his book will guide the thinking of those who survive to lay the foundations.

Archaic, not conservative

 
 

After the crash, “most of humanity would revert to a pre-technological subsistence economy based on agriculture and the crafts.” An overexploited earth will permit no higher level of material existence. How will society be ordered? Dr. Faye rejects “conservatism,” or nostalgia for an older order: “We should avoid being backward-looking, concerned with restoration and reaction, for it is the last few centuries that have spawned the pox that is now devouring us.” Instead, he predicts the emergence of “archaic” values, that is to say, “answers that stretch back into the mists of time.”

People will live in hierarchical, inegalitarian communities that bind members to a common destiny. Atomized individualism will be impossible because there will be no government handouts, and people will depend on each other for survival. There will be distinct castes, in which the warrior caste will have great prestige. Duties will come before rights, infractions will be severely punished, sex roles will be clearly defined, and marriages will be unions of entire families rather than contracts between individuals. Dr. Faye conceives governance as something like that of the Germanic tribes, or Athens of the fourth century BC.

Unlike today’s system, which falsely promises that anyone can be “a scientist or a prince” — and which only causes envy and resentment — hierarchy will be ingrained but accepted. Free of “individualistic hubris,” even the humble will take pride in their limited contribution.

Dr. Faye insists that these societies will not be inferior to our own; just different. Dr. Faye imagines mystic initiations, rites of passage, and fervent forms of religion in what he calls “the new Middle Ages.” He sees most people as poorer but much more attached to their communities, and happier than people of today.

Not all people will live this way, however. Advanced technology will not have completely disappeared. A small elite will enjoy its benefits, and will live in material abundance. Just what the relations between the elite and the masses will be, Dr. Faye does not make clear, but he seems to think the elite will run things kindly through an aristocracy that renews itself through talent rather than heredity. The masses, in turn, will be satisfied with their lot, barely conscious of the gilded lives led by their betters.

The elites will, in fact, live in a world of “hyperscience” — the futurism of archeofuturism — unfettered by today’s “pseudo-ethical obstacles.” Nuclear power will proliferate, and Dr. Faye believes genetic science will unleash dramatic eugenic breakthroughs. He even imagines useful crossbreeds between humans and animals, and cloned organ banks. None of this will be available to the unscientific masses, so the gaps between the two worlds will grow ever larger.

A new world order

Guillaume Faye
Dr. Faye speaking at the 2006 American
Renaissance
conference.

Dr. Faye’s prescriptions for Europe are part of his post-catastrophe scenario, but could conceivably come about without a world-wide crash. He predicts the establishment of Eurosiberia or the United States of Europe, which would be home to the “folk whose natural and historical territory — whose fortress, I would say — extends from Brest to the Bering Strait.” He believes that in the face of Islam and Third-World immigration, whites are uniting within their common homeland and around their common culture, just as the Greeks did when the Persians invaded. He does not expect Eurosiberia to be entirely exclusive, however: “We can accommodate guests, but not invaders.”

Like many thinkers on the European right, Dr. Faye thinks the nation state is finished. Europeans will have deeper attachments to regions, which will have great autonomy in matters of culture, education, and language. In the meantime, he urges support for the European Union. Dr. Faye recognizes that this is a risky strategy, given the stifling, aggressively egalitarian nature of EU institutions. He nevertheless thinks they will become the framework of his beloved Eurosiberia when the collapse shatters egalitarianism and the belief in miracles on which it depends.

Eurosiberia will be just one of perhaps four or five autarkic blocs that Dr. Faye predicts will emerge. All will be racially more or less homogeneous, with the possible exception of the North American Union. Dr. Faye seems to believe that if anyone can make a success of multi-racialism, it is the Americans, but he is not sanguine about that either. The blocs — all with a large pre-technological populations and small elites — will not have much contact with each other, and there will certainly be no foreign aid.

Always entertaining

Clearly, Dr. Faye does not hesitate to make bold predictions, and his speculations are always entertaining. Whether anything he predicts will actually happen is anyone’s guess, but he is unquestionably right about two things: the central role race will play and the impotence of today’s Western ideologies. Whether one accepts his conception of archaism or not, there is no doubt that Islam and the Third World have the spirit of conquest and absolutism that once characterized Christianity and the West. Muslims are famously willing to die for their faith, and non-whites are famously ready to riot for whatever they want. Whites are famously willing to make endless concessions in the name of “human rights” to people who have nothing but contempt for anyone else’s “human rights.” As the game is played today, it is an abysmally unequal contest.

 

Let us hope it will not take “convergent catastrophes” to jolt whites out of their suicidal softness, but if it does, let the catastrophes come soon. The longer that day is put off, the larger the Third-World “fifth column” will grow, and the more desperate will be the struggle for European survival. AR

samedi, 20 août 2011

Choc des civilisations ou querelles intestines?

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Choc des civilisations ou querelles intestines ?

Thierry MUDRY
 
En Europe, la thèse du « choc des civilisations », en partie inspirée de l’œuvre de Samuel Huntington, s’est frayé, semble-t-il, un chemin jusque dans le discours de certains partis de gouvernement qualifiés de « modérés » ou « conservateurs ».

Cette thèse postule l’existence de conflits inévitables entre les systèmes religieux porteurs de normes politiques, juridiques et culturelles qui structurent les civilisations. Ainsi, aux yeux d’un nombre croissant d’Européens, la civilisation occidentale christo-centrée apparaît-elle menacée sur le territoire européen même par l’Islam: par le terrorisme islamique et, plus sournoisement, par les tentatives des croyants musulmans visant à imposer une plus grande visibilité sociale de leur religion et à se conformer à des normes dérogatoires à l’ordre public (polygamie) et à la culture dominante (port du voile).

Il est pourtant évident que tous les résidents ou citoyens européens d’origine ou de croyance musulmane ne partagent pas l’opinion des éléments les plus radicaux d’entre eux qui prétendent placer l’Islam, tant symboliquement que politiquement, au cœur de l’espace public. Et ce désaccord n’est pas seulement motivé par l’adhésion à un crédo laïque « à la française », mais aussi, dans de larges secteurs, par une interprétation somme toute assez classique de la doxa islamique ou une approche assez conforme à la jurisprudence islamique de ce que doivent être les rapports entre l’Islam et l’État dans une société majoritairement non musulmane.

Il est également évident que le terrorisme islamiste vise prioritairement les pays musulmans et les populations musulmanes elles-mêmes qu’il prétend vouloir ramener à ce qu’il affirme être la pureté du message muhamadien.

C’est là un exemple parmi d’autres du fait que les conflits religieux n’opposent pas tant les religions entre elles, dans un « choc des civilisations », que des factions adverses au sein de chaque religion, voire au sein de chaque dénomination.

Cela ne revient évidemment pas à dire que ce « choc des civilisations » est une fiction, qu’il est purement fantasmé, loin s’en faut. Il acquiert une réalité du seul fait que nombre d’acteurs politiques croient en son existence, et que certains autres l’instrumentalisent aux fins d’affaiblir leurs rivaux ou ennemis potentiels: on sait l’usage que les États-Unis ont fait de l’arme islamique contre le nationalisme arabe laïque et contre l’Union soviétique, usage que Zbigniew Brzezinski avait remarquablement décrit dans Le Grand Échiquier, et l’usage qu’en a fait Israël contre les chrétiens palestiniens, souvent surreprésentés dans le mouvement de libération nationale, et contre l’O.L.P. Aujourd’hui, il est permis de se demander si la promotion de la multi-culturalité par la puissance américaine, modèle imposé à l’Europe, avec les tensions sociales qu’elle y fait naître et le « choc des civilsations » qu’elle y favorise, n’obéit pas, elle aussi, à des buts politiques précis…

Qui qu’il en soit, il faut admettre que le « choc des civilisations » n’est bien souvent lui-même que le produit, que la conséquence d’un rapport de forces et de conflits internes aux ensembles religieux en cause.

Ainsi l’actuelle polémique pan-européenne sur la construction des minarets et sur le port du voile intégral apparaît-elle d’abord comme un débat interne à la communauté musulmane avant que d’être un débat impliquant la société globale. On peut même considérer qu’elle constitue d’abord un enjeu de pouvoir au sein de la communauté musulmane et que le bénéfice que souhaitent en tirer les radicaux n’est pas l’« islamisation » de l’Europe (objectif certes souhaitable à leurs yeux mais difficilement accessible) que la « ré-islamisation » et la radicalisation de l’opinion musulmane locale.

Les parallèles historiques avec la situation actuelle de l’Islam en Europe ne manquent pas.

On pourrait évoquer la conquête ottomane des Balkans avec laquelle s’affirme l’image d’un Islam militairement expansif voué à subjuguer l’Europe et à la plier à sa loi.

Or, comme l’ont montré Irène Beldiceanu-Steinherr et Michel Balivet, cette conquête a été menée, avec l’appui de derviches hétérodoxes, par des seigneurs des frontières indociles échappant au contrôle d’un pouvoir central ottoman embryonnaire. Elle a débouché, dans un premier temps, moins sur l’islamisation des populations soumises que sur l’émergence d’un syncrétisme local.

La réaction sunnite qui s’est fait jour à partir du règne de Selîm Ier (1512-1520), face à la menace des Safavides iraniens devenus les champions du chiisme (encore un conflit interne à l’Islam!), conduira les dynastes ottomans à mettre au pas les musulmans d’Anatolie et des Balkans, dont on pouvait craindre les sympathies safavides, et à procéder à leur normalisation politique et religieuse.

C’est dire que la conquête ottomane des Balkans a d’abord été l’expression de dissensions internes à la société et à l’État musulmans ottomans, plutôt qu’un affrontement frontal entre Chrétienté et Islam. Le sultan a d’ailleurs été longtemps plus assuré de la loyauté de ses sujets chrétiens que de celle de ses sujets musulmans balkaniques!

Quittant les rives de la Méditerranée, il n’est pas inutile d’évoquer l’un des derniers conflits « religieux » armés dont l’Europe a été le théâtre: le conflit nord-irlandais.

Même si Samuel Huntington n’a pas compté, au nombre des fractures civilisationnelles qu’il inventorie, l’opposition entre le « catholicisme gaélique irlandais » et le « protestantisme anglo-saxon britannique » (pour reprendre une terminologie populaire aux XIXème et XXème siècles tant dans les Îles britanniques qu’en Amérique du Nord), celle-ci revêt encore aux yeux de beaucoup en Irlande du Nord l’aspect d’un choc de civilisations.

Les accords du Vendredi Saint qui ont, en 1998, mis un terme progressif au conflit nord-irlandais en organisant le désarmement et le démantèlement des groupes para-militaires républicains et loyalistes, et la participation de leurs branches politiques au processus électoral local, ont en quelque sorte conforté cette vision des choses en associant indissolublement catholicisme, républicanisme et culture gaélique, d’un côté, protestantisme, unionisme et culture britannique dans sa variante « ulster scot », de l’autre. Avec ces accords destinés à restaurer la paix se voit donc consacrée la division « sectaire » des six comtés en deux sociétés, deux cultures irréductiblement distinctes.

Pourtant, la situation ainsi figée par les accords de paix est un produit de l’histoire récente de l’île.

Il faut relever en effet que la confédération de Kilkenny qui fut, au XVIIème siècle pendant la guerre des Trois Royaumes, la première expression politique du catholicisme irlandais unissant les Gaels, les habitants originels de l’île, et les Vieux-Anglais, les descendants des premiers colons anglais de l’île restés fidèles au catholicisme (la confédération de Kilkenny soutenait le roi Charles Ier contre le parlement anglais et Cromwell), consacra l’hégémonie de la langue anglaise et de la loi anglaise, la common law, au sein du catholicisme local.

A l’inverse, une grande partie, voire la majorité des colons presbytériens d’Irlande du Nord venus d’Écosse étaient à l’origine de langue et de culture gaéliques comme l’ont montré récemment J. Michael Hill et l’historien du presbytérianisme irlandais Roger Blaney.

Au XVIIIème siècle, ce sont les protestants, seuls détenteurs des droits politiques, qui contestèrent la domination politique, économique et culturelle britannique sur l’Irlande à travers le mouvement des Volontaires irlandais et celui, plus radical, des Irlandais-Unis, tandis que l’Église et les classes moyennes catholiques espéraient que l’union de l’Irlande à la Grande-Bretagne déboucherait sur l’émancipation des catholiques irlandais.

La situation actuelle résulte en fait clairement des mutations du catholicisme et du protestantisme irlandais amorcés au XIXème siècle.

Le premier a connu une « révolution dévotionnelle » (selon l’expression d’Emmet Larkin) initiée par le cardinal Cullen au lendemain de la Grande Famine. Ce prélat s’était donné pour objectif d’aligner le catholicisme local sur les canons du catholicisme continental et de « re-catholiciser » de la sorte ses ouailles suspectes d’indifférence religieuse, de s’adonner à des pratiques païennes ou, encore, de manifester des inclinations protestantes.

Chez les protestants s’affirma le courant évangélique et pan-protestant au sein du presbytérianisme et de l’anglicanisme, soucieux d’unir dans un prosélytisme agressif la famille protestante jusqu’alors divisée contre la menace démographique et les revendications « papistes ». Avec lui se dessina bien tardivement le « sectarisme » protestant dans ses dimensions tout à la fois religieuses, politiques et culturelles.

Mais il aura fallu pour cela que le courant évangélique l’emporte définitivement sur le courant « non-souscripteur » (ce courant refusait l’adhésion obligatoire à la confession de Westminster) et sur le courant millénariste du presbytérianisme irlandais, engagés à des degrés divers dans la lutte contre l’establishment politico-religieux anglican, comme le montre l’implication de leurs pasteurs et de leurs paroisses dans le mouvement des Irlandais-Unis et le soulèvement révolutionnaire de 1798.

Il aura fallu qu’il l’emporte également sur les courants anglo-catholique et libéral de l’anglicanisme irlandais sensibles aux convergences dogmatiques et liturgiques avec le catholicisme et aux affinités entre croyants des deux confessions.

Ce sont donc ces mutations décisives qui favoriseront en Irlande l’affrontement direct entre le catholicisme et le protestantisme.

Là aussi, à l’image de la question musulmane telle qu’elle est posée aujourd’hui en Éurope, la prétendue guerre de religions ou de civilisations n’y est que la conséquence d’un règlement de comptes interne.

C’est dire que la géopolitique des conflits religieux se doit d’être d’abord une géopolitique des conflits intra-confessionnels.

Thierry Mudry

À propos de l'auteur

Thierry Mudry
 
Docteur en droit et avocat au Barreau de Marseille, Thierry Mudry est également chargé d'enseignement à l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence. Ses recherches et ses cours portent sur le fait religieux et ses rapports avec la problématique identitaire et les dynamiques géopolitiques.

jeudi, 18 août 2011

Crise systémique globale

 

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Crise systémique globale 

2011 : L'année impitoyable, à la croisée des trois chemins du chaos mondial

- Communiqué public GEAB N°51 (15 janvier 2011) -    

 
Ce numéro 51 du GEAB marque le cinquième anniversaire de la publication du Global Europe Anticipation Bulletin. Or, en Janvier 2006, à l'occasion du GEAB N°1, l'équipe de LEAP/E2020 indiquait à l'époque qu'une période de quatre à sept ans s'ouvrait qui serait caractérisée par la « Chute du Mur Dollar », phénomène analogue à celui de la chute du Mur de Berlin qui entraîna dans les années suivantes l'effondrement du bloc communiste, puis celui de l'URSS. Aujourd'hui, dans ce GEAB N°51 qui présente nos trente-deux anticipations pour l'année 2011, nous estimons que l'année à venir sera une année charnière dans ce processus s'étalant donc entre 2010 et 2013. Elle sera en tout état de cause une année impitoyable car elle va en effet marquer l'entrée dans la phase terminale du monde d'avant la crise (1).

Depuis Septembre 2008, moment où l'évidence de la nature globale et systémique de la crise s'est imposée à tous, les Etats-Unis, et derrière eux les pays occidentaux, se sont contentés de mesures palliatives qui n'ont fait que masquer les effets de sape de la crise sur les fondements du système international contemporain. 2011 va, selon notre équipe, marquer le moment crucial où d'une part ces mesures palliatives voient leur effet anesthésiant s'évanouir tandis que, au contraire, vont brutalement surgir au premier plan les conséquences de la dislocation systémique de ces dernières années (2).

En résumé, 2011 va être marquée par une série de chocs violents qui vont faire exploser les fausses protections mises en place depuis 2008 (3) et qui vont emporter un à un les « piliers » sur lesquels reposent depuis des décennies le « Mur Dollar ». Seuls les pays, collectivités, organisations et individus qui ont réellement entrepris depuis trois ans de tirer les leçons de la crise en cours pour s'éloigner au plus vite des modèles, valeurs et comportements d'avant la crise, traverseront cette année indemnes ; les autres vont être emportés dans le cortège de difficultés monétaires, financières, économiques, sociales et politiques que réserve 2011.

Ainsi, comme nous considérons que 2011 sera globalement l'année la plus chaotique depuis 2006, date du début de nos travaux sur la crise, notre équipe s'est concentrée dans le GEAB N°51 sur les 32 anticipations de l'année 2011, qui comportent également nombre de recommandations pour faire face aux chocs à venir. C'est ainsi une sorte de carte prévisionnelle des chocs financiers, monétaires, politiques, économiques et sociaux des douze prochains mois qu'offre ce numéro du GEAB.

Si notre équipe estime que 2011 sera l'année la plus terrible depuis 2006, date du début de notre travail d'anticipation de la crise systémique, c'est parce qu'elle est à la croisée des trois chemins du chaos mondial. Faute de traitement de fond des causes de la crise, depuis 2008 le monde n'a fait que reculer pour mieux sauter.
 

Un système international exsangue

Le premier chemin que la crise peut prendre pour générer un chaos mondial, c'est tout simplement un choc violent et imprévisible. L'état de délabrement du système international est désormais tellement avancé que sa cohésion est à la merci de toute catastrophe d'envergure (4). Il suffit de voir l'incapacité de la communauté internationale à efficacement aider Haïti depuis un an (5), des Etats-Unis à reconstruire la Nouvelle Orléans depuis six ans, de l'ONU à régler les problèmes du Darfour, de la Côte d'Ivoire depuis une décennie, des Etats-Unis à faire avancer la paix au Proche-Orient, de l'OTAN à battre les Talibans en Afghanistan, du Conseil de Sécurité à maîtriser les questions coréenne et iranienne, de l'Occident à stabiliser le Liban, du G20 à mettre fin à la crise mondiale qu'elle soit financière, alimentaire, économique, sociale, monétaire, … pour constater que sur l'ensemble de la palette des catastrophes climatiques et humanitaires, comme des crises économiques et sociales, le système international est désormais impuissant.

En fait, depuis le milieu des années 2000 au moins, l'ensemble des grands acteurs mondiaux, au premier rang desquels se trouvent bien entendu les Etats-Unis et son cortège de pays occidentaux, ne fait plus que de la communication, de la gesticulation. Dans la réalité, rien ne va plus : la bille des crises tourne et chacun retient son souffle pour qu'elle ne tombe pas sur sa case. Mais progressivement la multiplication des risques et des thèmes de crise ont transformé la roulette de casino en roulette russe. Pour LEAP/E2020, le monde entier commence à jouer à la roulette russe (6), ou plutôt à sa version 2011 « la roulette américaine », avec cinq balles dans le barillet.     

Evolution mensuelle de l'indice Alimentation de la FAO (2010) et des prix des principales denrées alimentaires (2009/2010) (base 100 : moyenne 2002-2004) - Source : FAO/Crikey, 01/2011
Evolution mensuelle de l'indice Alimentation de la FAO (2010) et des prix des principales denrées alimentaires (2009/2010) (base 100 : moyenne 2002-2004) - Source : FAO/Crikey, 01/2011
L'envolée des prix des matières premières (alimentaires, énergétiques (7),...) doit nous rappeler 2008 (8). C'est en effet dans le semestre précédant l'effondrement de Lehman Brothers et de Wall Street que s'est situé le précédent épisode de fortes hausses des prix des matières premières. Et les causes actuelles sont de la même nature que celles d'hier : une fuite hors des actifs financiers et monétaires en faveur de placements « concrets ». Hier les gros opérateurs fuyaient les crédits hypothécaires et tout ce qui en dépendaient ainsi que le Dollar US ; aujourd'hui ils fuient l'ensemble des valeurs financières et les bons du Trésor (ç) et autres dettes publiques. Il faut donc s'attendre entre le Printemps 2011 et l'Automne 2011 à l'explosion de la quadruple bulle des bons du Trésor, des dettes publiques (10), des bilans bancaires (11) et de l'immobilier (américain, chinois, britannique, espagnol, … et commercial (12)) ; l'ensemble se déroulant sur fond de guerre monétaire exacerbée (13).

L'inflation induite par les Quantitative Easing américain, britannique et japonais et les mesures de stimulation des mêmes, des Européens et des Chinois va être l'un des facteurs déstabilisant de 2011 (14). Nous y revenons plus en détail dans ce GEAB N°51. Mais ce qui est désormais évident au regard de ce qui se passe en Tunisie (15), c'est que ce contexte mondial, notamment la hausse des prix des denrées et de l'énergie, débouche dorénavant sur des chocs sociaux et politiques radicaux (16). L'autre réalité que dévoile le cas tunisien, c'est l'impuissance des « parrains » français, italien ou américain pour empêcher l'effondrement d'un « régime-ami » (17).
 

Impuissance des principaux acteurs géopolitiques mondiaux

Et cette impuissance des principaux acteurs géopolitiques mondiaux est l'autre chemin que la crise peut utiliser pour générer un chaos mondial en 2011. En effet, on peut classer les principales puissances du G20 en deux groupes dont le point seul point commun est qu'ils ne parviennent pas à influencer les évènements de manière décisive.

D'un côté on a l'Occident moribond avec, d'une part, les Etats-Unis, dont l'année 2011 va démontrer que le leadership n'est plus qu'une fiction (voir dans ce GEAB N°51) et qui tentent de figer tout le système international dans sa configuration du début des années 2000 (18) ; et puis on a l'Euroland, « souverain » en gestation qui est actuellement essentiellement concentré sur son adaptation à son nouvel environnement (19) et son nouveau statut d'entité géopolitique émergente (20), et qui n'a donc ni l'énergie, ni la vision nécessaire pour peser sur les évènements mondiaux (21).

Et de l'autre côté, on trouve les BRIC (avec en particulier la Chine et la Russie) qui s'avèrent incapables pour l'instant de prendre le contrôle de tout ou partie du système international et dont la seule action se limite donc à saper discrètement ce qui reste des fondements de l'ordre d'avant la crise (22).

En fin de compte, c'est donc l'impuissance qui se généralise (23) au niveau de la communauté internationale, renforçant non seulement le risque de chocs majeurs, mais également l'importance des conséquences de ces chocs. Le monde de 2008 a été pris par surprise par le choc violent de la crise, mais le système international était paradoxalement mieux équipé pour réagir car organisé autour d'un leader incontesté (24). En 2011, ça n'est plus le cas : non seulement il n'y a plus de leader incontesté, mais le système est exsangue comme on l'a vu précédemment. Et la situation est encore aggravée par le fait que les sociétés d'un grand nombre de pays de la planète sont au bord de la rupture socio-économique.
 
Evolution du prix de l'essence aux Etats-Unis (2009-2011) - Source : GasBuddy, 01/2011
Evolution du prix de l'essence aux Etats-Unis (2009-2011) - Source : GasBuddy, 01/2011

Des sociétés au bord de la rupture socio-économique
 
C'est en particulier le cas aux Etats-Unis et en Europe où trois ans de crise commencent à peser très lourd dans la balance socio-économique, et donc politique. Les ménages américains désormais insolvables par dizaines de millions oscillent entre pauvreté subie (25) et rage anti-système. Les citoyens européens, coincés entre chômage et démantèlement de l'Etat-providence (26), commencent à refuser de payer les additions des crises financières et budgétaires et entreprennent de chercher des coupables (banques, Euro, partis politiques de gouvernement, …).

Mais parmi les puissances émergentes aussi, la transition violente que constitue la crise conduit les sociétés vers des situations de rupture : en Chine, la nécessité de maîtriser les bulles financières en développement se heurte au désir d'enrichissement de secteurs entiers de la société comme au besoin d'emploi de dizaines de millions de travailleurs précaires ; en Russie, la faiblesse du filet social s'accommode mal de l'enrichissement des élites, tout comme en Algérie agitée par des émeutes. En Turquie, au Brésil, en Inde, partout la transition rapide que connaissent ces pays déclenche émeutes, protestations, attentats. Pour des raisons parfois antinomiques, développement pour les unes, appauvrissement pour les autres, un peu partout sur la planète nos différentes sociétés abordent 2011 dans un contexte de fortes tensions, de ruptures socio-économiques qui en font donc des poudrières politiques.

C'est sa position à la croisée de ces trois chemins qui fait ainsi de 2011 une année impitoyable. Et impitoyable elle le sera pour les Etats (et les collectivités locales) qui ont choisi de ne pas tirer les difficiles leçons des trois années de crise qui ont précédé et/ou qui se sont contentés de changements cosmétiques ne modifiant en rien leurs déséquilibres fondamentaux. Elle le sera aussi pour les entreprises (et pour les Etats (27)) qui ont cru que l'embellie de 2010 était le signe d'un retour « à la normale » de l'économie mondiale. Et enfin elle le sera pour les investisseurs qui n'ont pas compris que les valeurs d'hier (titres, monnaies, ….) ne pouvaient pas être celles de demain (en tout cas pour plusieurs années). L'Histoire est généralement « bonne fille ». Elle donne souvent un coup de semonce avant de balayer le passé. Cette fois-ci, elle a donné le coup de semonce en 2008. Nous estimons qu'en 2011, elle donnera le coup de balai. Seuls les acteurs qui ont entrepris, même laborieusement, même partiellement, de s'adapter aux nouvelles conditions générées par la crise pourront tenir ; pour les autres le chaos est au bout du chemin.
 
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Notes:

(1) Ou du monde tel qu'on le connaît depuis 1945 pour reprendre notre description de 2006.

(2) La récente décision du ministère du Travail américain d'étendre à cinq ans la mesure du chômage de longue durée dans les statistiques de l'emploi US, au lieu du maximum de deux ans jusqu'à maintenant, est un bon indicateur de l'entrée dans une étape nouvelle de la crise, une étape qui voit disparaître les « habitudes » du monde d'avant. D'ailleurs, le gouvernement américain cite « la montée sans précédent » du chômage de longue durée pour justifier cette décision. Source : The Hill, 28/12/2010

(3) Ces mesures (monétaires, financières, économiques, budgétaires, stratégiques) sont désormais étroitement connectées. C'est pourquoi elles seront emportées dans une série de chocs successifs.

(4) Source : The Independent, 13/01/2011

(5) C'est même pire puisque c'est l'aide internationale qui a apporté le choléra dans l'île, faisant des milliers de morts.

(6) D'ailleurs Timothy Geithner, le ministre américain des Finances, peu connu pour son imagination débordante, vient d'indiquer que « le gouvernement américain pouvait avoir à nouveau à faire des choses exceptionnelles », en référence au plan de sauvetage des banques de 2008. Source : MarketWatch, 13/01/2011

(7) D'ailleurs l'Inde et l'Iran sont en train de préparer un système d'échange « or contre pétrole » pour tenter d'éviter des ruptures d'approvisionnement. Source : Times of India, 08/01/2011

(8) L'indice FAO des prix alimentaires vient de dépasser en Janvier 2011 (à 215) son précédent record de Mai 2008 (à 214).

(9) Les banques de Wall Street se débarrassent actuellement à très grande vitesse (sans équivalent depuis 2004) de leurs Bons du Trésor US. Leur explication officielle est « l'amélioration remarquable de l'économie US qui ne justifie plus de se réfugier sur les Bons du Trésor ». Bien entendu, vous êtes libres de les croire comme le fait le journaliste de Bloomberg du 10/01/2011.

(10) Ainsi l'Euroland avance déjà à grand pas sur le chemin décrit dans le GEAB N°50 d'une décote en cas de refinancement des dettes d'un Etat-membre ; tandis que désormais les dettes japonaise et américaine s'apprêtent à entrer dans la tourmente. Sources : Bloomberg, 07/01/2011 ; Telegraph, 05/01/2011

(11) Nous estimons que d'une manière générale les bilans des grandes banques mondiales contiennent au moins 50% d'actifs-fantômes dont l'année à venir va imposer une décote de 20% à 40% du fait du retour de la récession mondiale avec l'austérité, de la montée des défauts sur les prêts des ménages, des entreprises, des collectivités, des Etats, des guerres monétaires et de la reprise de la chute de l'immobilier. Les « stress-tests » américain, européen, chinois, japonais ou autres peuvent toujours continuer à tenter de rassurer les marchés avec des scénarios « Bisounours » sauf que cette année c'est « Alien contre Predator » qui est au programme des banques. Source : Forbes, 12/01/2011

(12) Chacun de ces marchés immobiliers va encore fortement baisser en 2011 pour ceux qui ont déjà entamer leur chute ces dernières années, ou dans le cas chinois, va entamer son dégonflement brutal sur fond de ralentissement économique et de rigueur monétaire.

(13) L'économie japonaise est d'ailleurs l'une des premières victimes de cette guerre des monnaies, avec 76% des chefs d'entreprises des 110 grandes sociétés nippones sondées par Kyodo News se déclarant désormais pessimistes pour la croissance japonaise en 2011 suite à la hausse du Yen. Source : JapanTimes, 04/01/2011

(14) Voici quelques exemples édifiants rassemblés par l'excellent John Rubino. Source : DollarCollapse, 08/01/2011

(15) Pour rappel, dans le GEAB N°48, du 15/10/2010, nous avions classé la Tunisie dans les « pays à risques importants » pour 2011.

(16) Nul doute d'ailleurs que l'exemple tunisien génère une salve de réévaluation parmi les agences de notation et les « experts en géopolitiques » qui, comme d'habitude, n'ont rien vu venir. Le cas tunisien illustre également le fait que ce sont désormais les pays satellites de l'Occident en général, et des Etats-Unis en particulier, qui sont sur le chemin des chocs de 2011 et des années à venir. Et il confirme ce que nous répétons régulièrement, une crise accélère tous les processus historiques. Le régime Ben Ali, vieux de vingt-trois ans, s'est effondré en quelques semaines. Quand l'obsolescence politique est là, tout bascule vite. Or c'est l'ensemble des régimes arabes pro-occidentaux qui est désormais obsolète à l'aune des évènements de Tunisie.

(17) Nul doute que cette paralysie des « parrains occidentaux » va être soigneusement analysée à Rabat, au Caire, à Djeddah et Amman par exemple.

(18) Configuration qui leur était la plus favorable puisque sans contrepoids à leur influence.

(19) Nous y revenons plus en détail dans ce numéro du GEAB, mais vu de Chine, on ne s'y trompe pas. Source : Xinhua, 02/01/2011

(20) Petit à petit les Européens découvrent qu'ils sont dépendants d'autres centres de pouvoir que Washington. Pékin, Moscou, Brasilia, New Delhi, … entrent très lentement dans le paysage des partenaires essentiels. Source : La Tribune, 05/01/2011 ; Libération, 24/12/2010 ; El Pais, 05/01/2011

(21) Toute l'énergie du Japon est concentrée sur sa tentative désespérée de résister à l'attraction chinoise. Quant aux autres pays occidentaux, ils ne sont pas en mesure d'influer significativement sur les tendances mondiales.

(22) La place du Dollar US dans le système mondial fait partie de ces derniers fondements que les BRIC érodent activement jour après jour.

(23) En matière de déficit, le cas américain est exemplaire. Au-delà du discours, tout continue comme avant la crise avec un déficit en gonflement exponentiel. Pourtant même le FMI tire désormais la sonnette d'alarme. Source : Reuters, 08/01/2011

(24) D'ailleurs même MarketWatch du 12/01/2011, se faisant l'écho du Forum de Davos, s'inquiète de l'absence de coordination internationale, qui est en soi un risque majeur pour l'économie mondiale.

(25) Des millions d'Américains découvrent les banques alimentaires pour la première fois de leur vie, tandis qu'en Californie, comme dans de nombreux autres états, le système éducatif se désagrège rapidement. En Illinois, les études sur le déficit de l'Etat le comparent désormais au Titanic. 2010 bat le record des saisies immobilières. Sources : Alternet, 27/12/2010 ; CNN, 08/01/2011 ; IGPA-Illinois, 01/2011 ; LADailyNews, 13/01/2011

(26) L'Irlande qui est face à une reconstruction pure et simple de son économie est un bon exemple de situations à venir. Mais même l'Allemagne, aux résultats économiques pourtant remarquables actuellement, n'échappe pas à cette évolution comme le montre la crise du financement des activités culturelles. Tandis qu'au Royaume-Uni, des millions de retraités voient leurs revenus amputés pour la troisième année consécutive. Sources : Irish Times, 31/12/2010 ; Deutsche Welle, 03/01/2011 ; Telegraph, 13/01/2011

(27) A ce sujet, les dirigeants américains confirment qu'ils foncent tout droit dans le mur des dettes publiques, faute d'anticiper les difficultés. En effet la récente déclaration de Ben Bernanke, le patron de la FED, dans laquelle il affirme que la Fed n'aidera pas les Etats (30% de baisse des revenus fiscaux en 2009 d'après le Washington Post du 05/01/2011) et les villes qui croulent sous les dettes, tout comme la décision du Congrès d'arrêter l'émission des « Build American Bonds » qui ont évité aux Etats de faire faillite ces deux dernières années, illustrent un aveuglement de Washington qui n'a d'équivalent que celui dont Washington a fait preuve en 2007/2008 face à la montée des conséquences de la crise des « subprimes ». Sources : Bloomberg, 07/01/2011 ; WashingtonBlog 13/01/2011
 
Jeudi 11 Août 2011