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samedi, 05 mai 2012

Soudan : les causes d’une guerre annoncée

Bernard Lugan:

Soudan : les causes d’une guerre annoncée

Ex: http://bernardlugan.blogspot.com/

 
soudan220_2705.jpgIl ne fallait pas être grand clerc pour prévoir que le Nord et le Sud Soudan allaient immanquablement se faire la guerre. Dans le numéro de l’Afrique Réelle daté du mois de juin 2011, j’avais ainsi signé un article titré : « Soudan : guerre pour le saillant d’Abyei ? ». Moins d’un an plus tard, le 10 avril 2012, la guerre a effectivement éclaté à Heglig, zone produisant 50% de tout le pétrole extrait dans le Nord Soudan et qui touche le saillant d’Abyei. Une violente contre-attaque accompagnée de raids aériens contre certaines villes du Sud, dont Bentiu, permit ensuite aux forces de Khartoum de reprendre le terrain perdu ; le 20 avril, après de durs combats, les forces sudistes se replièrent.
 
Trois grandes raisons expliquent cette guerre :
 
1) La région d’Abyei et d’Heglig est le homeland de certaines tribus Dinka dont les Ngok. Elle est actuellement occupée par l’armée nordiste. Un référendum devrait décider de l’appartenance d’Abyei au Nord ou au Sud Soudan ; or, les Dinka y ayant été l’objet d’un vaste nettoyage ethnique opéré par les milices islamiques favorables à Khartoum, la composition du corps électoral y a profondément changé.
 
2) Au mois de juillet 2009, la Cour d’arbitrage de La Haye préconisa le partage de toute la région entre Dinka et Arabes de la tribu des Misseryia sur la base de l’occupation actuelle, entérinant ainsi la spoliation des Dinka, la zone pétrolière d’Heglig étant, elle, définitivement rattachée au Soudan Khartoum.
 
3) Avant la partition de 2011, le Soudan produisait 470 000 barils/jour dont les ¾ au Sud. Or, les 350 000 barils/jour extraits dans le nouvel Etat du Sud Soudan sont exportés par un pipe line traversant tout le Nord Soudan pour aboutir sur la mer Rouge. Les négociations entre les deux pays portant sur les droits de transport du brut du Sud à travers le pipe line du Nord ont été rompues. Pour ne plus dépendre du Nord Soudan, le Sud Soudan a signé deux accords de désenclavement prévoyant la construction de deux nouveaux pipe line, l’un avec le Kenya et l’autre avec l’Ethiopie. Puis, le 26 janvier 2012, le Sud Soudan a  fermé tous ses puits situés à proximité de la frontière avec le Nord Soudan. Avec cette mesure, certes il se pénalisait, mais il privait en même temps le Soudan du Nord des droits de transit de son propre pétrole.
 
Quand, le 10 avril 2012, le Sud Soudan lança son offensive surprise à Heglig, il n’avait pas pour objectif de s’emparer de cette région, ce que Khartoum n’aurait jamais accepté. Son but était d’y détruire les infrastructures pétrolières afin d’affaiblir encore davantage le Nord Soudan pour le contraindre à accepter, à la fois ses revendications territoriales et celles portant sur le coût du transit de son pétrole en attendant la construction des deux pipe line sudistes.
 
Bernard Lugan
25/04/2012 


[1] La question de la guerre du Soudan sera développée dans le numéro de mai de l’Afrique réelle.

vendredi, 04 mai 2012

Sarkozy ou la diplomatie de l'éléphant / Interview du journaliste Gilles Delafon par Pascal Boniface

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Sarkozy ou la diplomatie de l'éléphant

Interview du journaliste Gilles Delafon par Pascal Boniface

Révélatrice des lacunes des différents prétendants ou d'une appréciation insignifiante de son importance, l'action diplomatique est la dernière roue du carrosse dans cette campagne présidentielle. Le paradoxe est d'autant plus surprenant que notre pays est engagé militairement comme jamais sur les théâtres extérieurs (Afghanistan, Libye, Côte d'Ivoire) et de façon  diplomatique mais ostentatoire (n'excluant pas l'action de terrain) dans différentes autres zones chaudes (Liban, Tunisie, Syrie, Iran, Palestine, Mali-Niger). Politique arabe, défense des droits de l'homme, préservation d'intérêts économiques, lutte contre le terrorisme, sauvegarde du fait israélien, suivisme américain sont autant de lièvres qui paraissent poursuivis... 

 
Mais y a-t-il un plan de chasse et une logique entre les acteurs:  les politiques (Kouchner, Juppé) et les conseillers néo-conservateurs type Levitte , BHL ou Yves Roucaute (ancien dirigeant de l’UNEF et de l’Union des étudiants communistes devenu président du conseil scientifique de l’Institut National des Hautes Etudes de Justice et de Sécurité et conseiller privilégiés de Claude Guéant). Oui, Nicolas Sarkozy. Comment? C'est ce que révèle l'entretien mené, sur le site de l'IRIS, par Pascal Boniface, directeur de l'Institut de relations internationales et stratégiques, avec Gilles Delafon, à l'occasion de la sortie de son ouvrage, "Le règne du mépris" aux éditions du Toucan.
Flavia Labau
 

Pascal Boniface et Gilles Delafon
 
"Pascal Boniface: A propos de Nicolas Sarkozy vous évoquez à la fois « sa vision à courte vue des enjeux stratégiques, sa religion du tout médiatique » mais vous reconnaissez son « surprenant sens politique et son volontarisme énergique ». Qu’est-ce qui l’emporte et quelle politique étrangère cela produit ?
 
Gilles Delafon : Tout le monde le reconnaît, son volontarisme et son énergie ont souvent donné l’impulsion nécessaire à une vraie mobilisation, de l’Union européenne ou de la communauté internationale. Mais cela ne suffit pas à constituer une vraie stratégie diplomatique. Définir une politique, c’est d’abord tracer un objectif à long terme, évaluer les moyens nécessaires pour l’atteindre, tisser des alliances, mesurer les chances de succès et appréhender les différentes conséquences. 
 
Or là, comme le dit fort justement un diplomate que j’ai interviewé « Nicolas Sarkozy est un homme de réflexes, pas de réflexions ». Cela donne une politique de « coups », montés dans l’instant, à la va vite, sans tenir compte du passé et en se fichant de l’avenir. Cela produit une politique étrangère sans réelle cohérence, dont le but premier est d’agir sur l’émotion de l’électeur pour exister et engranger des gains électoraux. 
 
Pascal Boniface : Vous parlez d’un « pacte faustien » que Kouchner aurait agréé en acceptant le Quai d’Orsay en 2007.
 
Gilles Delafon : Dépité par le mépris des socialistes à son égard, Kouchner a cédé son insolente popularité pour les seuls ors et lambris du ministère dont il rêvait. Il savait pertinemment que la politique étrangère de la France serait dirigée depuis l’Elysée, par le secrétaire général Claude Guéant et par le conseiller diplomatique Jean-David Lévitte. Mais son orgueil l’a emporté sur ses préventions. Du coup, du rôle de ministre il n’aura eu que l’illusion. Il a passé son temps à avaler des couleuvres en découvrant des actions qui se faisaient sans lui. Et il a fait payer cash à ses collaborateurs ses humiliations et ses frustrations, avant de sortir par la petite porte.
 
Pascal Boniface : Selon vous Nicolas Sarkozy a assujetti la politique étrangère aux faits divers pour adopter une « diplomatie de l’émotion ».
 
Gilles Delafon : Nicolas Sarkozy n’avait aucune vision du monde à son arrivée à l’Elysée, mais une parfaite connaissance de la société qui l’a élu. Tout à son obsession d’agir, il a alors assujetti la politique étrangère aux exigences du fait divers. Le cas de Florence Cassez en est le criant exemple. Il a reçu ses parents une dizaine de fois alors que certains ambassadeurs étrangers n’ont pas eu le loisir d’une simple audience. Les décisions n’étaient plus dictées que par l’émotion et la télévision. C’est ce que j’appelle la « Star’Ac diplomatie », qui voit les intérêts stratégiques du pays sacrifiés sur l’autel d’une compassion sans résultats. La meilleure preuve de l’indigence de cette « diplomatie de l’émotion » c’est qu’il l’a abandonné depuis. 
 
Pascal Boniface : Peut-on dire qu’on a assisté à une montée en puissance de jeunes diplomates néo-conservateurs au Quai d’Orsay ?
 
Gilles Delafon : C’est ce qui m’a le plus surpris. En fait, un vrai courant néoconservateur, sensible aux thèses des théoriciens américains, existait déjà au Quai d’Orsay dès le lendemain des attentats du 11 septembre. Mais ces diplomates là s’étaient faits discrets pendant la guerre en Irak, puisque Jacques Chirac président menait alors l’opposition planétaire à ce conflit. L’arrivée d’un Nicolas Sarkozy les a décomplexés. L’ex-ministre de l’Intérieur avait une approche sécuritaire de la diplomatie et son conseiller Claude Guéant pratiquait ce que j’appelle une « diplomatie de flic ». Naturellement, bon nombre de ces diplomates se sont retrouvés à la cellule diplomatique. Paradoxe, il y avait donc des neocon à l’Elysée alors qu’il n’y en avait plus à la Maison Blanche d’Obama." 
 

jeudi, 03 mai 2012

Pierre Jovanovic: les financiers qui mènent le monde

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Pour écouter l'émission:

http://meridienzero.hautetfort.com/archive/2012/03/28/emission-n-90-ces-financiers-qui-menent-le-monde.html

Spezialinformation: Ausverkauf europäischer Fluggastdaten

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Spezialinformation: Ausverkauf europäischer Fluggastdaten

Bürger werden mit PNR-Abkommen zu Freiwild

US-Selbstbedienung via EDV-Systeme

Andreas MÖLZER

In den letzten Jahren wurden im Namen der Terrorbekämpfung zunehmend Grundrechte beschnitten. Die Sinnhaftigkeit ist dabei oft zweifelhaft: Während der Passagier quasi bis auf die Unterhose durchsucht wird und in seinem Gepäck weder Nagelfeile noch Deo haben darf, bleibt die Kontrolle von Frachtgut häufig der Spedition selbst überlassen.

Seit 2001 verwenden die amerikanischen Geheimdienste Daten aus den Buchungs- und Verrechnungssystemen der Fluglinien – sogenannte „Passenger Name Records“ (PNR), also Flugpassagierdaten. Die massenweise Weitergabe personenbezogener Daten widerspricht jedoch europäischem Datenschutzrecht, weshalb die Kommission mit Verhandlungen über ein entsprechendes Abkommen betraut wurde. Schließlich läuft die derzeit geltende Übergangslösung spätestens im Juli 2014 aus. Allein, nachdem den USA der Zugriff auf die Passagierdaten über die EDV-Systeme jederzeit möglich war, gab es seitens der Amerikaner keinerlei Interesse an einem Abkommen mit der EU. Vielmehr wurden die Europäer mit der angedrohten Wiedereinführung der Visumspflicht unter Druck gesetzt. Diese Drohung hat ja auch schon bei der von den USA geforderten Einführung biometrischer Pässe (natürlich ebenfalls zwecks effizienterer Terrorismusbekämpfung) gewirkt.

Keine Kontrolle über die Datenverwendung

Schon seit langem ist klar, dass die vorgeblich zur Terrorismusbekämpfung und zur Bekämpfung anderer Schwerverbrechen gesammelten Daten für weitergehende Zwecke verwendet werden. Im neu verhandelten Abkommen wird beispielsweise rasch deutlich, dass Reisedaten nicht nur der Terrorbekämpfung dienen, sondern auch dem Grenzschutz.

Obendrein ist der Wirtschaftsspionage Tür und Tor geöffnet: Für Übernahmegespräche in ein anderes Land zu fliegen, wäre Topmanagern sicherlich nicht mehr möglich, ohne dass der Geheimdienst davon weiß.

Selbst Aussagen in sozialen Netzwerken können schwerwiegende Konsequenzen haben – was zwei Briten auf die harte Tour erfuhren. Deren ein mit dem den Briten eigenen schwarzen Humor getwittertes „… free this week for a quick gossip before I go and destroy America?“ wurde als Ankündigung eines Terroranschlags aufgefasst. Wird indes eine Person auf einem Flug verdächtigt, wird vorsorglich gleich dem Flugzeug das Passieren des US-Luftraums verweigert.

Kein Beweis für den Erfolg bei Terrorismusbekämpfung

Besonders bedenklich ist, dass dieser massive Eingriff in die Grundrechte im Namen der Terrorismusbekämpfung erfolgt, obwohl der Nutzen der PNR-Daten für die Terrorbekämpfung nicht einmal bewiesen ist. Aus den Unmengen an Fluggastdaten auf Terrorabsichten schließen zu wollen, ist wie die Suche nach der berühmten Nadel im Heuhaufen. Es gibt keinerlei Belege dafür, dass die Fluggastdatensammlung einen „Mehrwert“ bei der Verfolgung von Terroristen oder Schwerverbrechen bringt. Experten sind gar der Ansicht, dass selbst die wenigen als Rechtfertigung vorgeschobenen Einzelfahndungserfolge auch ohne PNR möglich gewesen wären. Inwieweit die bisherigen Maßnahmen zur Terrorismusbekämpfung wie Vorratsdatenspeicherung und die Einführung biometrischer Pässe – abgesehen von Milliardenkosten – etwas gebracht haben, ist ebenfalls fraglich. Die Mordanschläge von Mohamed M. (im französischen Toulouse), der ja auf einer US-Terroristenliste stand, erweisen erneut Vorrats- oder Fluggastdatenspeicherung als für die Terrorbekämpfung ungeeignete Mittel.

Von wegen Datenschutz

Schon als der SWIFT-Kompromiss ausgehandelt wurde, war klar, dass das, was als Datenschutz verkauft wurde, einen peinlichen Selbstbetrug der Europäer darstellt. Das EU-eigene Überwachungssystem hat sich nicht, wie vermutet, erst binnen einiger Jahre als Placebo, als Beruhigungspille für die Kritiker, herausgestellt, sondern schon binnen einiger Monate. Die vollmundigen Ankündigungen der EU, man werde für Datenschutz sorgen, wurden sogar vom Juristischen Dienst der Kommission selbst als jene Augenauswischerei enttarnt, als die Datenschützer sie von Anfang an kritisiert haben.

Die EU gibt sich stolz darüber, dass die Daten nicht mehr unendlich gespeichert werden, sondern die Speicherzeit auf 15 Jahre begrenzt ist. Der angebliche Rechtsbehelf besteht weiter nur auf dem Papier. Schließlich müsste vor einem US-Bundesgericht nach US-Recht geklagt werden. Und genau hier liegt der Hund begraben: Nachdem der Datenschutz in den USA noch in den Kinderschuhen steckt ist nach US-amerikanischen Bestimmungen die Erfassung der meisten Daten völlig legal.

Die einzige tatsächliche Neuerung ist die Auskunftspflicht des Heimatschutzministeriums. Somit soll jeder Reisende das Recht erhalten, Informationen über die Verwendung seiner Daten zu bekommen. Der Umgang mit den Daten unterliegt in den USA weder der Kontrolle von Gerichten noch Datenschutzbehörden. Die amerikanische Heimatschutzbehörde DHS ist in ihrem Tun nicht einmal dem Parlament rechenschaftspflichtig.

Im Rahmen ihres Verhandlungsmandats hätte die Kommission die rechtswidrige Erpressung der Fluggesellschaften zur Datenherausgabe beenden sollen. Während im australischen Abkommen die Speicherfristen auf fünfeinhalb Jahre fixiert wurden, ohne dass sensible Daten freigegeben werden, soll das US-Heimatschutzministerium weiterhin 15 Jahre quasi uneingeschränkten Zugriff auf alle personenbezogenen Daten haben. Theoretisch werden die Fluggastdaten nach zehn Jahren vollständig anonymisiert. Praktisch indes können diese Daten stets zwecks Rasterfahndung verwendet werden um Personen zu identifizieren, „die Gegenstand von näheren Befragungen oder Untersuchungen werden“. Kann eine Fluglinie die Daten nicht binnen zwei Jahre ab Inkrafttreten liefern, erhält die USA Zugang gar direkten zu ihrem Datensystem. Da lässt George Orwell grüßen.

US-Datenschutz steckt in den Kinderschuhen

Der Flugdatenexperte Edward Hasbrouck klagt seit 2006 nach US-Datenschutzrecht gegen seine Regierung vergeblich auf Einsicht in sein Bewegungsprofil. Die Behauptungen seitens des Ministeriums für Heimatschutz, dass alle Anfragen auf Zugang zu den gespeicherten Flugpassagierdaten– beantwortet würden und dass es in den USA keinerlei Beschwerden über Datenmissbrauch gegeben habe, entsprächen überhaupt nicht der Wahrheit, so der bekannte Reisejournalist.

Der US-Gefreite Bradley Manning wurde wegen seiner Informationen an WikiLeaks verhaftet. Wie dabei aber im Land der unbegrenzten Möglichkeiten und der Freiheit mit diesen brisanten Informationen umgegangen wird und dass Twitter zur Herausgabe personenbezogener Daten verurteilt wurde, ist mehr als ominös. Das Vorgehen der US-Behörden und die Tatsache, dass die Herausgabe von Namen, E-Mail-Adressen und Bankverbindungen vom Gericht nicht als Eingriff in die Privatsphäre angesehen werden, ist jedenfalls symptomatisch für die Datenschutzbestimmungen in Übersee.

Weiteres Datenschutz-Fiasko droht

Es mag ja sein, dass beim Fluggastdatenabkommen mit Australien bessere Konditionen ausgehandelt wurden als bei jenem mit den USA. Das ändert jedoch noch lange nichts am datenschutzrechtlichen Grundproblem, denn bei der PNR-Speicherung geht es ja nicht darum, Verdächtige an Grenzkontrollstellen zu identifizieren. Nein, vielmehr erfolgt eine anlasslose und verdachtslose Vorratsdatenspeicherung aller Reisenden, aus denen dann Risikoreisende ausgemacht werden. Datenschutz bleibt also auch beim Abkommen mit Australien eine Illusion.

Ganz abgesehen davon wird das Inkrafttreten des US-Abkommens sich auf Flugdatenabkommen mit anderen Staaten auswirken. Es ist wohl schwer argumentierbar, warum diese Regelungen (sprich quasi nicht existenter Datenschutz) für ein Abkommen mit den USA angemessen sind, bei Abkommen mit anderen Staaten hingegen nicht. Es ist daher nur eine Frage der Zeit, bis Australien auf Nachverhandlungen bestehen wird. Andere Drittstaaten wie China oder Kuba wollen ebenfalls mit dem US-Abkommen vergleichbare PNR-Abkommen. Kritiker sehen überdies die Gefahr, dass hier ein Präzedenzfall geschaffen wird und Behörden in den europäischen Mitgliedsstaaten eine Anpassung der Speicherzeit für gesammelte Daten an die im Abkommen vereinbarten 15 Jahre verlangen.

EU-interne Reisedatenbank geplant

Während die Auswertung erhobener Reisedaten in Dänemark allein der Terrorismusbekämpfung dienen darf, kann sie in Frankreich zudem zur Bekämpfung illegaler Einwanderung herangezogen werden. Noch umfassender sind die Verwendungsmöglichkeiten im Vereinigten Königreich. Dort können die Sicherheitsbehörden bereits jetzt umfassend auf alle erhobenen Reisedaten zugreifen.

Ende April 2012 einigten sich die EU-Innenminister darauf, Flugpassagierdaten bei Flügen nach und aus Europa in einer EU-Datenbank zu sammeln. Nach zwei Jahren sollen die Daten anonymisiert werden, wodurch sie den Reisenden nicht mehr zuzuordnen sind. Den Mitgliedsstaaten bleibt es freigestellt, auch Daten aus innereuropäischen Verbindungen zu sammeln. Dabei ist noch nicht geklärt, ob das Register zentral oder dezentral geführt wird. Weiters ist die Aufteilung der geschätzten Kosten von 500 Millionen Euro noch offen. Und natürlich fehlt noch die Zustimmung des Europäischen Parlaments. Es bleibt abzuwarten, wie die Mehrheit der Europaabgeordneten diesen EU-Plänen gegenübersteht.

London will nicht nur ein „Datamining“ des innereuropäischen Flugverkehrs, sondern blickt begehrlich auf die Buchungsdaten von Bahn- und Schiffsreisen. Ein 1947 unterzeichneter Vertrag mit den USA sieht einen umfassenden Datenaustausch zwischen den Geheimdiensten der beiden Staaten vor. Somit werden die Daten wohl über kurz oder lang bei den Behörden der USA landen, sofern dies nicht aufgrund des US-Zugriffs auf die Buchungssysteme längst der Fall ist.

Datensammelwut kostet Milliarden

Mehrere Milliarden mussten die Fluglinien weltweit seit 2001 für die Umstellungen ihrer IT-Systeme ausgeben, um den Datenhunger der US-Behörden zu stillen. Zahlreiche europäische Billigfluglinien lassen gar ihre gesamten Daten in den USA verarbeiten. Beispiele aus den USA zeigen, dass in einem Datensatz so ziemlich alles enthalten sein kann. Auf jeden Fall weitaus mehr, als Reisende annehmen. Neben den Kreditkartendaten, Informationen über den gesundheitlichen Zustand, Sitzplatzwahl, Essens-präferenzen, der Anzahl an Gebäckstücken und ob Einzel- oder Doppelbetten gebucht wurden werden etwa auch IP-Adressen von Onlinebuchungen bis hin zur Telefonnummer von Bekannten des Reisenden erfasst.

Fluggastdatenabkommen bringt ausschließlich den USA Vorteile

Mitte April 2012 hat das EU-Parlament zähneknirschend dem US-Druck nachgegeben und für ein Abkommen gestimmt, das gegen EU-Recht verstößt und bei weitem nicht die Minimalkriterien erfüllt, für die sich das Europäische Parlament einsetzt. Denn das Abkommen zum Austausch von Fluggastdaten mit den USA bietet europäischen Bürgern keinen ausreichenden Schutz von personenbezogenen Daten. Insbesondere können die Daten auch weiterhin nach Ermessen der USA an Drittstaaten übermitteln werden, und es gibt auch keine Gleichbehandlung europäischer Flugreisender mit jenen der USA. Überdies wird das Fluggastdatenabkommen als „Executive Agreement“ eingestuft. Das bedeutet, dass es nicht dem Kongress zur Ratifizierung vorgelegt wird und deshalb für die USA auch gar nicht rechtlich bindend ist. Umgekehrt hat Washington aber Zugriff auf sämtliche Daten ab der Buchung, was noch dadurch verschlimmert wird, dass sich die Datencenter aller vier großen, globalen Buchungsdatenbanken in den Vereinigten Staaten befinden, die sich seit 2001 mit administrativen Verfügungen nach Belieben bedienen können.

Das PNR-Abkommen gibt nur den Fluglinien "Rechtssicherheit", und zwar vor etwaigen Klagen europäischer Bürger unter Berufung auf die Datenschutzgesetze eines EU-Mitgliedsstaats. In keinem einzigen Punkt, der den Europäern wichtig ist, konnte sich die EU-Kommission durchsetzen, ebenso hat sie es verabsäumt, eine Verbesserung der Rechtsstellung europäischer Flugreisender auszuhandeln. Herausgekommen ist daher ein Abkommen, das ausschließlich den USA und deren Geheimdiensten Vorteile bringt.

Wenn man sich künftig leicht verdächtig macht – und verdächtig ist bereits, wer kurzfristig fliegt, womöglich noch ohne Gepäck und dafür bar zahlt – dann ist es das Mindeste, dass es generell für Flugdatenübermittlung ein Auskunfts-, Beschwerde- und Klagerecht gibt. Und natürlich darf die Speicherung nur zweckgebunden erfolgen. Weiters muss die Übermittlung von gesammelten Daten an Drittländer strengen Auflagen unterliegen. Wenn schon für das Sicherheitsgefühl in Grundrechte eingegriffen wird, dann muss der Eingriff möglichst gering sein, und die Rechte der Betroffenen müssen gestärkt werden.

mercredi, 02 mai 2012

Georges Feltrin Tracol: Réflexions à l'Est

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Pour écouter l'émission:

http://meridienzero.hautetfort.com/archive/2012/04/05/emission-n-91-reflexions-a-l-est.html

Nazionalizzazioni: Dall’Argentina arriva un vento di libertà

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Nazionalizzazioni: Dall’Argentina arriva un vento di libertà

di Federico Dal Cortivo

Ex: http://www.italiasociale.net/

Inaspettata è arrivata nell’Europa del “libero mercato” la notizia che il governo argentino ha deciso di nazionalizzare la compagnia petrolifera YPF e del gas YPf Gas, di proprietà della spagnola Repsol dal 1999 la prima e di Repsol Butano SA la seconda.

Per chi segue da qualche tempo le vicende politiche dell’America Latina invece, la cosa non è giunta inaspettata, ma fa parte oramai di un processo di decolonizzazione economica intrapreso dai principali Stati del continente e teso a porre sotto il controllo dello stato, le fonti energetiche che rivestono come ben sappiamo una grande importanza strategica e che danno la misura oggi della libertà di un popolo.

La mossa del governo di Buenos Aires ha così posto sotto il controllo dello Stato YPF e delle Provincie il 51% del capitale, nell’interesse della nazione Argentina , come ha sottolineato il Vice Ministro dell’Economia Kicillof nel suo intervento parlamentare: “Quando una società si discosta dagli interessi del popolo argentino, deve chiudere prima in modo amichevole e poi se necessario in modo meno amichevole”.

“L’Argentina" ha proseguito Kicillof "non può permettere che un elemento così importante come il prezzo del petrolio dipenda da fattori esterni a ciò che avviene in Argentina”.

Il riferimento alla speculazione internazionale è chiaro.

La Repsol è accusata di non avere investito nell’esplorazione e nel miglioramento della produzione, e inoltre erano in corso trattative segrete tra la Respsol e il gigante petrolifero cinese Sinopec per cedere la YPF per un valore di 15 milioni di dollari.

Ora si potrebbe invece aprire un nuovo scenario con una partnership tra Sinopec e Ypf nazionalizzata, come ha annunciato il Ministro per la Pianificazione Julio De Vido, che ha citato come possibili alleati il Brasile e il Messico.

I cinesi dal canto loro per bocca di Zhou Dadi della Cina Energy Research Society, in maniera molto pragmatica hanno dichiarato che “non importa il cambio di proprietà di YPF, ma solo la convenienza economica dell’operazione”.

La Cina si sta muovendo da tempo sulla scena mondiale alla ricerca di fonti energetiche per la sua affamata economia, caratterizzandosi per la non influenza negli affari interni degli Stati produttori e per questo i cinesi sono visti positivamente.

Non sono tardate le reazioni Occidentali, la Spagna attraverso il segretario di Stato al Commercio ha chiesto l’intervento dell’Unione Europea, mentre il presidente della Banca Mondiale, lo statunitense Robert Bruce Zoellick ha condannato il ”protezionismo e il populismo” di Buenos Aires, affermando che ”è stato un errore nazionalizzare YPF”, stessa musica dall’altro ente usurocratico mondiale il FMI, dove il Direttore del Research Departement Thomas Helbing a margine della presentazione del rapporto “Global Economic Prospects” ha dichiarato che “gli interventi del governo argentino peggiorano il clima per gli investimenti stranieri“.

Sulla stessa linea gli Stati Uniti, il portavoce del Dipartimento di Stato Mark Toner ha posto l’accento sulla preoccupazione del suo governo per queste azioni che rischiano di frenare gli investitori stranieri e danneggiare l’economia del Paese latino americano.

Le dichiarazioni, o meglio sarebbe dire, le intromissioni della Banca Mondiale e del Fondo Monetario Internazionale erano prevedibili e sintomatici della paura che la finanza mondialista ha quando uno Stato sovrano, com’è l’Argentina, decide di gestire in proprio le fonti energetiche e la propria economia senza sottostare a diktat e ricatti da parte di organismi internazionali che rispondono a logiche neocolonialiste e di sfruttamento.

L’America Latina non è più quella di anni fa, il cosiddetto “cortile di casa degli Stati Uniti”, non è più disponibile a ogni saccheggio, in nome di un “libero mercato” a senso unico dove gli Usa usano ogni sorta di barriera doganale, ma invocano la libera circolazione delle merci in senso inverso, lo stesso sistema usato dalla Gran Bretagna quando un tempo dominava i mari.

La storia del continente Sud Americano è la storia di un saccheggio programmato e attuato nei minimi dettagli, fino ad arrivare in tempi più recenti agli inglesi e agli statunitensi, dove questi ultimi hanno favorito colpi di stato, omicidi mirati, operazioni sotto copertura per destabilizzare qualsiasi governo nazionale che osasse porre degli ostacoli alla presenza delle loro multinazionali.

Inglesi e americani sono stati maestri nel predicare l’apertura dei mercati ai loro manufatti e ai loro capitali, mentre nel frattempo imponevano un ferreo protezionismo per tutelare la propria manodopera e prodotti.

Scrive in modo inequivocabile l’uruguaiano Edoardo Galeano nel suo saggio “Le vene aperte dell’America Latina”: “Come l’Inghilterra, anche gli Stati Uniti esporteranno dopo al Seconda Guerra Mondiale, la dottrina del libero scambio, libero commercio e libera concorrenza, ma per uso e consumo altrui. Il FMI e la Banca Mondiale sorgeranno proprio per negare ai paesi sottosviluppati il diritto di proteggere le industrie nazionali e per fiaccare al loro interno l’azione dello Stato. Saranno attribuite proprietà terapeutiche infallibili all’iniziativa privata. Tuttavia gli Stati Uniti non abbandoneranno una politica economica che continua a essere ancora oggi protezionistica e che indubbiamente si ricollega all’esperienza e alle voci della propria storia, al Nord non hanno mai confuso la malattia con il rimedio.”

E le direttive del FMI e Banca Mondiale, fatte a colpi di privatizzazioni, svendita dei settori strategici, taglio dei salari, distruzione dello Stato Sociale non posso che peggiorare le condizioni degli Stati che cadono nei loro tentacoli.

L’Argentina in questi ultimi anni ha ripreso la strada già intrapresa da Juan Domingo Peron, ha cacciato gli ispettori del FMI con il presidente Nestor Carlos Kirchenr, nazionalizzato i fondi pensione e la compagnia aerea di bandiera Aerolineas Argentinas.

Ha varato vasti programmi economici e di tutela dei lavoratori e ha collaborato attivamente all’UNASUR, Union de Naciones Suramericanas e stretto buoni rapporti con i Paesi dell’ALBA, l’Alianza Bolivariana para los Pueblos de Nuestra America che ha nel Venezuela di Hugo Chavez l’ispiratore.

Nell’Europa asservita agli Stati Uniti e all’usura internazionale tutto questo è sprezzantemente definito “populismo”, come se essere con il popolo e per il popolo fosse un peccato capitale e in effetti lo è per coloro che hanno fatto del profitto, dell’usura, dello sfruttamento dei popoli la loro religione.

Le scomposte reazioni di questi giorni denotano solo il nervosismo dei “camerieri dell’alta finanza”, dove anche un Monti qualsiasi si permette di criticare l’azione del Governo argentino, del resto in Italia sta avvenendo l’esatto contrario, si è intenti da tempo a svendere al miglior offerente il patrimonio economico nazionale, dalle banche, all’industria, dal settore alimentare, a quello della grande distribuzione e con quest’ultimo governo tale prassi verrà accelerata e consolidata.

Tutto ciò condurrà l’Italia a breve a essere nient’altro che una colonia delle grandi multinazionali, in questo imitando in peggio l’Argentina di un tempo.

 

europeanphoenix

mardi, 01 mai 2012

Maron, Mosebach und der Islam in Deutschland

 

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Maron, Mosebach und der Islam in Deutschland

Martin LICHTMESZ

Ex: http://www.sezession.de/

Der Feind ist die eigene Frage als Gestalt, formulierte Carl Schmitt. Ob man den Islam pauschal als „Feind“ einstuft oder nicht: seine wachsende Präsenz in Deutschland wie in ganz Westeuropa wirft Fragen über die eigene Identität auf, denen kaum mehr auszuweichen ist und die über kurz oder lang einen Entschluß erzwingen werden. Insofern kann man den koranverteilenden Salafisten geradezu dankbar sein, daß sie die Öffentlichkeit mit der Nase auf eine gern verdrängte Problematik stossen – nicht zuletzt auf die Frage, wer wir eigentlich selbst sind.

Der berüchtigte Satz des unseligen Christian Wulff, wonach der Islam zu Deutschland „gehöre“, hat nun erneut von zwei verschiedenen Seiten Einspruch erhalten. Da wäre zum einen die 1941 geborene Schriftstellerin Monika Maron, die erkannt hat, daß gutgemeinte Umarmungen und Eingemeindungen dieser Art keineswegs die real bestehende Kluft überbrücken können:

Ehe dieser Satz so unkommentiert in den Boden des deutschen Grundgesetzes gerammt wird, sollte wenigstens für alle deutschen Staatsbürger hinreichend erklärt werden, welche Konsequenzen er nach sich zieht und welche Kollisionen mit anderen Selbstverständlichkeiten, die seit der Aufklärung zu Deutschland gehören, unausweichlich wären.

Die Salafisten belehren uns gerade, wie es aussieht, wenn Muslime den Koran tatsächlich so ernst nehmen, wie er es von ihnen verlangt. Wer auf YouTube gesehen hat, wie der oberste Prediger der Salafisten in Deutschland muslimische Knaben indoktriniert, kann nur erschrecken.

Und es beruhigt nicht wirklich zu hören, dass nur vier- oder fünftausend Salafisten in Deutschland leben und die wenigsten von ihnen Terroristen sind, wenn man gleichzeitig weiß, dass als Salafisten die nicht-saudischen Wahabiten bezeichnet werden, der Wahabismus aber Staatsdoktrin im reichen Saudi-Arabien ist, das seine religiös-dogmatischen Verbündeten weltweit unterstützt und finanziert.

Es ist nicht nur leichtfertig, sondern verantwortungslos, dem Islam seine Zugehörigkeit zu Deutschland zu bescheinigen, ohne gleichzeitig klar zu benennen, wie er sich reformieren muss, um kein Fremdkörper in einem säkularen und demokratischen, die Freiheitsrechte des Individuums achtenden Staat zu bleiben.

(…)

Ich frage mich auch, warum unter dem Dach der Religionsanstalt Ditib, die der Leitung, Kontrolle und Aufsicht des staatlichen Präsidiums für Religiöse Angelegenheiten der Türkei und damit indirekt dem türkischen Ministerpräsidenten untersteht, mehr als 800 türkische Beamte in Deutschland dafür sorgen dürfen, dass ihre ehemaligen Landsleute ihrem Herkunftsland und traditionellen Religionsverständnis möglichst eng verbunden bleiben, und ihnen damit die allmähliche Verschmelzung mit der deutschen Gesellschaft erschweren oder sogar unmöglich machen.

All das führt geradezu zwangsläufig zur Konfrontation mit der eigenen Identität, da die Moslems keinerlei Probleme haben, die ethnisch, kulturell und religiös „Anderen“ zu identifizieren:

Seit 20 Jahren gewöhnen wir uns nun daran, dass wir nicht mehr Bundesbürger und DDR-Bürger sind, sondern einfach Deutsche, wie die Bewohner anderer Länder einfach Polen, Engländer, Franzosen oder Türken sind.

Ich möchte nicht, dass man mich jetzt mit der rassistischen Bezeichnung Bio-Deutsche belegt, wie ich auch gerne auf die Klassifizierung „mit Migrationshintergrund“ verzichten würde, wenn die so Genannten sich auch als Deutsche verstehen wollten, weil sie hier geboren wurden, vielleicht sogar schon ihre Eltern, weil wir alle gemeinsam hier leben, und weil es mir gleichgültig ist, an welchen Gott jemand glaubt, solange es dem anderen auch gleichgültig ist.

Ja, das ist die immer wiederkehrende Melodie, „wenn“ es doch so wäre, und alle gleichermaßen mitspielen würden! Aber warum tun sie es nicht? Warum sind sie nicht so wie wir? Warum denken und fühlen sie nicht so wie wir? Es ist der immergleiche Schock des Liberalen darüber, daß die „Differenz“ eben doch mehr als ein diskursives Spiel im pluralistischen Sandkasten ist, sondern eine blutige Realität.

Maron bezeichnete bereits letztes Jahr im Spiegel  die Ausbreitung des Islam als Gefahr für den säkularen, religionsneutralen Staat. Dabei hat sie erkannt, daß das liberale System vor einer Herausforderung steht, der es kaum gewachsen ist, und die seine Lücken und Selbstwidersprüche zutage treten läßt. Maron schrieb:

Irreführend und unverständlich wird es, weil natürlich niemand der öffentlich Streitenden von sich behaupten würde, er sei ein Gegner aufklärerischen Gedankenguts.

Im Gegenteil, die glühendsten Verteidiger islamischer Sonderrechte berufen sich auf die Toleranz als oberstes Gebot der Aufklärung und erklären die Kritiker des Islam und seiner weltlichen Ansprüche für paranoid, phobisch oder aber, noch schlimmer, für fremdenfeindlich und rassistisch. Das Absurde ist, dass mit diesem Vorwurf auch islamkritische Türken, Iraner, Ägypter bedacht werden, die vom Verdacht der Fremdenfeindlichkeit und des Rassismus ja ausgeschlossen sein müssten, so dass allein ihre Kritik am Islam Anlass genug ist, sie öffentlich zu diskreditieren.

Nun kann man sich erklären, warum die Vertreter von Milli Görüs und der Ditib im Namen gläubiger Muslime ihre Anforderungen an die deutsche Gesellschaft lauthals vertreten. So verstehen sie ihre Aufgabe, auch wenn das dem Zusammenleben der Muslime mit allen anderen Bürgern des Landes nicht unbedingt zuträglich ist. Dagegen bleibt es ein Rätsel, warum die Grünen und die SPD, deren Mitglieder und Anhängerschaft des religiösen Fundamentalismus dieser oder jener Art kaum verdächtig sind, kleinstadtartige Riesenmoscheen und die Kopftuchpflicht für kleine Mädchen zu Zeichen aufklärerischer Toleranz erheben; warum der sich als links verstehende Journalismus eine geschlossene Kampffront bildet für das Eindringen einer vormodernen Religion mit ihrem reaktionären Frauenbild, ihrer Intoleranz gegenüber anderen Religionen und einem archaischen Rechtssystem. Warum stehen diese Wächter der richtigen Gesinnung nicht auf der Seite der Säkularen aller Konfessionen? Warum verteidigen sie islamische Rechte gegen europäische Werte und nicht umgekehrt?

Das sind entscheidende Fragen,deren Antworten wohl in den Untiefen eines gestörten Identitätsgefüges zu suchen sind. Schon Botho Strauß hat 1993 erkannt, daß die linken Intellektuellen nicht freundlich zum Fremden um seiner selbst willen sind, „sondern weil sie grimmig sind gegen das Unsere und alles begrüßen, was es zerstört“, woran sich utopische Hoffnungen und Wahnideen knüpfen. Was aber das „Unsere“ ist, das gerade die Deutschen so scheuen, läßt sich nicht durch einen Katalog von „Werten“ oder ein regulatives System ersetzen, denn unser gewordenes geschichtliches Sein umfaßt viel mehr als dies.

Jan Werner Müller kritisierte in der Zeit, daß der europäische Rechtspopulismus à la Wilders und Le Pen „Werte wie Freiheit und Emanzipation“ nicht „liberal-universalistisch“ verstehen würde, „sondern als Teil eines nationalen Selbstverständnisses, das die Fremden – vor allem die Muslime – nicht teilen können.“ Das kann man drehen und wenden und bewerten, wie man will: Wilders, Le Pen & Co. sind hier nicht nur faktisch im Recht: sobald diese „Werte“ tatsächlich absolut, als oberster Gott quasi, gesetzt werden, verlieren sie ihren konkreten Sinn und ihre Erdung, entorten und abstrahieren sich ins Bodenlose und Luftleere, machen ihre Gläubigen letztlich politik- und überlebensunfähig.

Das pluralistisch-liberale System, das durchaus dem europäischen Hang zum Individualistischen entgegenkommt, kann nur so lange einigermaßen bestehen, als in der Gesellschaft ein gewisser Konsens existiert, und die „kulturellen Selbstverständlichkeiten“ und Erwartungshaltungen im Großen und Ganzen geteilt werden. Wenn der pluralistische Ansatz jedoch überdehnt wird, droht das ohnehin schon recht fragile und komplizierte Gefüge auseinanderzufallen. Und dieser Fall tritt eben durch die signifkante Zuwanderung von Moslems ein, deren mentale Prägungen und primäre Loyalitäten zu einem erheblichen Teil grundverschieden von den Unseren sind. Dennoch müssen sie vom Rechtsstaat und vom Grundgesetz her als Gleiche behandelt werden. Und das wirft nun einige nicht geringe Probleme auf.

Der Staatsrechtler Ernst-Wolfgang Böckenförde äußerte in einem Interview dazu:

Den Katalog solcher verbindlicher Normen finden Sie im Grundgesetz. Jenseits dessen gehört es aber auch zur freiheitlichen Ordnung einer Gesellschaft, dass sie innere Vorbehalte gegenüber ihre Wertsetzungen akzeptiert. (…) Entscheidend ist, dass alle Bürger das geltende Recht und die Gesetze anerkennen und befolgen. Wenn aber jemand denkt, „eigentlich ist das nichts Gutes, andere Gesetze wären besser“ – dann ist ihm das unbenommen. Die Gedanken sind frei. Daran darf eine freie Gesellschaft keinen Zweifel lassen.

Ihnen genügt wirklich die formale Anerkenntnis, auch ohne innere Zustimmung?

Innere Zustimmung wäre gewiss wünschenswert. Ich darf sie aber nicht zur Voraussetzung für ein Leben in unserem Land machen. Ich halte gar nichts davon, Einwanderern irgendwelche Wertebekenntnisse abzuverlangen, zumal der Begriff „Wert“ schwammig ist und mit den verschiedensten Inhalten gefüllt werden kann. Verlangen kann und muss ich, dass sich jeder an die Gesetze hält. Mit dieser bürgerlichen Loyalität muss ich es dann aber auch bewenden lassen. Zumal auch diese mehr ist als etwas rein Formales.

Worin liegt das „mehr“?

Im pflichtgemäßen Verhalten gegenüber einer Rechtsordnung, wie sie übrigens der Islam von den Gläubigen in der Diaspora ausdrücklich erwartet.

Schon hier könnte man einwerfen: vor allem aus taktischen Gründen. Und für den gläubigen Moslem steht in jedem Fall das islamische Recht über dem jeweiligen Recht des Diaspora-Staates. Böckenförde zeigte sich dennoch optimistisch:

Das bewirkt eine bestimmte Einstellung. Rechtsgehorsam, wie es das Verfassungsgericht einmal genannt hat, hat so sehr konkrete Verhaltensweisen zur Folge, die auch geeignet sind, mentale Gegensätze auf die Dauer abzuschleifen.

Auf letzteres sollte man nicht vertrauen, zumal die Frage offen bleibt, wodurch der Rechtsgehorsam, der Respekt vor dem Gesetz, also die nicht  nur taktische Anerkennung seiner Legitimität denn erzwungen werden soll, wenn nicht von vornherein eine gewisse innere Zustimmung besteht, wie man sie eben bei den meisten Stammeuropäern voraussetzen kann. Sollte sie nur auf Gewaltandrohung beruhen, ist die Grundlage brüchig. Die Respektlosigkeit vor Staatsorganen und Polizei ist europaweit ein typisches und häufiges Phänomen unter moslemischen Einwanderern, insbesondere unter den notorisch unruhigen „Jugendlichen“.

Einspruch gegen das Wulff-Axiom kam auch in der Welt vom 20. April von Martin Mosebach. Im Gegensatz zu der aus der DDR stammenden Monika Maron, die generell mit keiner Form von Religion „behelligt“ werden will, vertritt Mosebach einen dezidiert römisch-katholischen Standpunkt traditionalistischer Prägung. Hier hat die Verteidigung des religionsneutralen, liberal-säkulären Staates, die Maron so am Herzen liegt, geringe bis keine Bedeutung. So argumentiert er auch stärker auf historischer Grundlage, weniger mit „Werten“:

 Mosebach: Wenn ein Politiker sich über den Islam äußert, kann er sagen: Die Deutschen, die sich zum Islam bekennen, haben dieselben Bürgerrechte wie die anderen Deutschen. Das ist eine Selbstverständlichkeit. Aber der Satz „Der Islam gehört zu Deutschland“ ist eine verantwortungslose und demagogische Äußerung. Was hat der Islam zu unserer politischen und gesellschaftlichen Kultur bisher beigetragen? Unser Grundgesetz fußt auf dem Christentum, auf der Aufklärung und auf weit in die deutsche Geschichte zurückreichenden Konstanten, wie etwa dem Partikularismus. Da gibt es kein einziges islamisches Element – woher sollte das auch kommen? Wenn die muslimischen Deutschen die kulturelle Kraft besitzen sollten, der deutschen Kultur islamische Wesenszüge einzuflechten, dann mag man in hundert Jahren vielleicht einmal sagen: der Islam gehört zu Deutschland.

Welt Online: Gehört das Christentum noch zu Ostdeutschland?

Mosebach: Natürlich. Dieses Land ist ein Geschöpf des Christentums. Seine Städte, seine Sprache, seine Kunst, alles. Das vergeht nicht in ein paar Jahrzehnten religiöser Ausdünnung.

Nun gibt es freilich auch hier einige Fallstricke und blinde Flecken, die man häufig bei katholischen Konservativen antrifft. Es gibt hier eine gewisse hartnäckige Verachtung jenes Blutes, das stärker als Wasser ist, all dessen, was etwas voreilig als „biologisch“ oder „nur biologisch“ abgetan hat, wie eben der Volkszugehörigkeit, die, so man es will oder nicht, ein bedeutendes, nicht aus der Welt zu schaffendes Movens unter den Menschen ist. Aber die katholische Welt, so wie ich sie sehe und liebe, ist eben auch die Welt des Konkreten, des Fleisches und der Inkarnation. Sie besteht es aus einer vertikalen und einer horizontalen Linie, Geist und Körper, und beide zusammen formen das Kreuz.  Mögen wir alle Brüder in Christo sein, wir gehören dennoch auch irdischen Ordnungen an, für die wir eine ethische Verantwortung tragen.

Mosebach spricht von „Deutschen, die sich zum Islam bekennen“: meint er damit deutsche Konvertiten, von denen es bisher nicht allzu viele gibt, oder ist er gar, nicht anders als ein durchschnittlicher Grüner oder Sozialdemokrat, der Auffassung, daß die deutsche Staatsbürgerschaft ausreiche, um etwa einen Türken, Kurden oder Araber in einen Deutschen zu verwandeln? Jedermann, und gerade der Paßdeutsche selbst, weiß, daß dies nicht der Fall ist. Ein Kalb wird kein Pferd, wenn es in einem Pferdestall geboren wird.Wenn Deutschland in den nächsten Jahrzehnten islamisch wird, dann geschieht dies ja nicht durch massenhafte Konversionen der Stammdeutschen, sondern primär auf demographischem Weg durch die Kolonisierung des Landes durch fremde Völker. Kein Affekt gegen einen „Volksbegriff“ oder die „Biologie“ sollte den Blick für diese Tatsache trüben.

Eine weitere Falle ist hier, die islamische Frage als eine reine Religions- und Konfessionsfrage mißzuverstehen. Wie es dazu kommt, liegt nahe. Ein religiöser Mensch, der die Heißen und die Kalten den Lauwarmen vorzieht, und von einer glaubens- und transzendenzlosen Welt angewidert ist, wird sich nur ungern in eine Reihe mit etwa Monika Maron oder Necla Kelek oder Henryk Broder stellen, die von den Moslems (und eben auch Christen) die Anpassung an die „säkulare, freiheitliche Gesellschaft“ fordern.  Mosebach:

Welt Online: Warum sehen so viele Menschen in Deutschland den Islam als Konkurrenz, obwohl sich immer weniger zum Christentum bekennen?

Mosebach: Die Sorge vor dem Islam in Deutschland ist weniger eine Sorge von Christen als von Leuten, die sich von der Kirche schon sehr weit entfernt haben. Die empfinden Religion an sich als gefährlich, und im Islam sehen sie eine Rückkehr der Religion.

Welt Online: Ist Ihnen aus christlicher Sicht ein Muslim lieber als ein Atheist?

Mosebach: Was heißt lieber. Er ist mir auf jeden Fall näher. Selbstverständlich.

Da fragt man sich nun, welchen „Muslim“ Mosebach hier meint. Pierre Vogel? Osama bin Laden? Mullah Krekar? Ibrahim Abou Nagie? Abu Hamza? Mohammed Merah? Allein die Vorstellung ist lachhaft. Und denkt Mosebach, daß sich diese Herren, die allesamt keine Atheisten sind und an ihren Gott glauben, umgekehrt ähnlich generös ihm gegenüber äußern würden? Nun zweifle ich nicht, daß es irgendwo auf der Welt kultivierte moslemische Pendants zu Mosebach gibt, wie es auch in der Tat so etwas wie eine universelle Wahlverwandtschaft der geistigen Menschen gibt, sein „Moslem“ ist aber eine reine Denkfigur aus einer idealisierten Nathan-der-Weise-Sphäre, und diese Aussage erscheint mir, offen gesagt, nicht konsequent für jemanden, der die Religion nicht allein „kulturalistisch“ versteht und bejaht, sondern explizit die Wahrheitsfrage stellt.

Und dann ist „Religion“ eben nicht gleich „Religion“, und dann gibt es auch kein Mehr oder Weniger der Wahrheit, sondern nur ein Entweder-Oder, und dann sind aber auch nicht alle Religionen gleichermaßen respektabel. Aus streng christlicher Sicht ist der Islam die häretische Irrlehre eines falschen Propheten, und Mohammed, den Dante nicht umsonst in der Hölle schmoren ließ, das Urbild dieser Figur. Der falsche Prophet aber ist noch schlimmer als der bloße Ungläubige oder Glaubenslose, denn er verbreitet aktiv die Lüge, wie der Antichrist. Umgekehrt macht es aus islamischer Sicht keinen Unterschied, ob ein Ungläubiger Atheist oder Christ oder Jude ist – er ist gleichermaßen verdammt und wird auch entsprechend behandelt. Der Koran ist diesbezüglich völlig eindeutig.

Mosebach liegt auch falsch, anzunehmen, daß sich die Menschen in erster Linie vor dem Islam als Religion fürchten. Sie fürchten sich viel mehr vor Gewalt, Landnahme, Repression, Erpressung, Enteignung, Entfremdung und Überfremdung. Nicht der Islam an sich ist unser Problem, sondern die Masseneinwanderung inkompatibler Völker. Die „Islamkritiker“ müssen reif werden und zu Einwanderungskritikern werden. In dieser Problematik spielt der Islam allerdings die Rolle eines aggressiven, verschärfenden und beschleunigenden Moments. Man sollte hier sich nicht von dem religiösen Element hypnotisieren lassen wie das Kaninchen von der Schlange.

Gerade viele Konservative erliegen dieser Versuchung, weil sie in dieser religionsfeindlichen Zeit dazu neigen, generell die Partei der geschmähten und hochmütig überwunden geglaubten Religion zu ergreifen. Wir alle wissen, daß uns nur noch ein Gott retten kann. So hat es Martin Heidegger 1966 gesagt. Aber nicht jeder beliebige dahergelaufene Gott. An ihren Früchten werdet ihr sie erkennen. Trotzdem kenne ich viele verzagte Konservative, unter ihnen nicht wenige dem Traditionalismus nahestehende Christen, die schon unsicher die Hand nach Allah ausstrecken oder sich ihm gegenüber zumindest aufwärmen, weil offenbar keine anderen Götter im Angebot sind.

Hier gilt es, den Skeptiker und Aufklärer einzuschalten. Eine Religion kann, wie etwa bei Canetti nachzulesen, Folge eines Massenwahns und eine Art evolutionäres Vehikel des Willens zur Macht sein, das dann letzten Endes vor allem weltlichen Dingen dient. Der Islam wäre dafür das Beispiel par excellence, und darum ist er auch ausreichend von Nietzsche und vielen Faschisten bewundert worden. Der Koran erteilt den Freibrief zum ungehemmten Willen zur Macht in einem Maße, wie es dem Neuen Testament diametral entgegengesetzt ist, wie das Leben Christi dem des Mohammed. Zu seinen Blütezeiten war der Islam eine pure, gut geölte Machtentfaltungs- und Eroberungsmaschine, und als solche funktioniert er noch heute.

Die Sorge um die Islamisierung hat mit Kirchenferne und Abfall vom Glauben also erstmal rein gar nichts zu tun. Sie ist in der Tat angesichts ihres fortgeschrittenen Stadiums immer noch allzu gering. Wären die Deutschen heute kirchentreu und gläubig, dann würde der Islam kaum so nachsichtig toleriert und verteidigt werden, wie es heute der Fall ist, dann wäre es überhaupt gar nicht erst zu einer derart massiven Landnahme gekommen, und dann würde es heute schon längst heftig krachen zwischen Christen und Moslems. Dafür spricht sowohl die historische als die zeitgenössische Evidenz. Die Glaubensstarken haben einander in der Geschichte selten toleriert, und sie standen sich gegenseitig umso ferner, je stärker ihr Glaube war. Das alte, gläubige Europa hat nicht nur den Islam als Todfeind bekriegt, es hat innerhalb der Christenheit erbittert um die Rechtgläubigkeit gekämpft. Es waren auch nicht die kirchentreuen Christen, die die Moslems in die Mauern Europas ließen, sondern die Glaubenslosen und die Anhänger diverser säkularer Ersatzreligionen, die unter anderem vom Haß auf das Christentum motiviert sind.

Auch hier antwortet Mosebach ausweichend:

Welt Online: Sie fürchten nicht, dass der Islam das Christentum in Europa verdrängt?

Mosebach: Dem Christentum ist ja nicht der historische Erfolg geweissagt. In den verschiedenen Apokalypsen ist ihm geweissagt, dass die Kirche in den letzten Tagen vor dem Ende der Welt fast vollständig verschwinden wird.

Nun gut – aber auch die Welt wird nach dieser Weissagung vollständig verschwinden, die Ernte wird eingefahren, und das große Tier, der falsche Prophet, Gog und Magog werden vernichtet werden. Kein Grund für den Christenmenschen, sich diesen in irgendeiner Weise „nahe“ zu fühlen.


 Maron, Mosebach und der Islam in Deutschland

dimanche, 29 avril 2012

“Sortir du mondialisme, c’est possible : l’exemple de l’Argentine”

Aymeric Chauprade :
“Sortir du mondialisme, c’est possible : l’exemple de l’Argentine”
Libre reprise d’un article daté du 21 avril 2012 du géopolitologue Aymeric Chauprade, initialement publié sur blog.realpolitik.tv et realpolitik.tv

cristina-fernandez2.jpgLe Fonds monétaire international a déploré cette semaine que l’Argentine soit “imprévisible après l’expropriation partielle de la compagnie pétrolière argentine YPF, contrôlée à majorité, jusqu’au 16 avril, par le groupe espagnol Repsol”.

Imprévisible ? Non, simplement souveraine ! Le FMI, instrument politico-économique des États-Unis, tout comme Washington et Bruxelles ont de plus en plus de mal à se faire à la souveraineté des États. Lorsque quelque chose leur échappe, ils appellent cela de l’imprévisibilité.

J’étais en Argentine entre le 24 mars et le 2 avril, date anniversaire des 30 ans de la Guerre des Malouines. Cela m’a permis de me faire mon propre avis sur un pays tant décrié par le FMI et les donneurs de leçon occidentaux. Et j’ai compris pourquoi ce pays était la cible d’une désinformation si forte, qui veut ternir son image et ainsi dissuader les investisseurs de s’y intéresser.

Ce pays est pourtant la seule véritable Europe jamais réussie. L’Argentine c’est même la véritable Europe qui a survécu des ruines de la nôtre. Une nation faite d’Européens avec une culture d’Européens et dont le modèle identitaire n’a rien à voir avec le modèle brésilien que Bruxelles et Washington ont érigé en exemple. Buenos Aires, malgré son immigration andine, reste une ville européenne pour des Européens. L’Argentine est une grande nation, et l’a montré en mettant dehors, seule, le FMI et ses recettes qui n’ont toujours mené qu’à la faillite et à l’asservissement des peuples. Comme la Russie, l’Argentine est tout simplement en train de reconstruire son industrie, de reprendre le contrôle de ses ressources énergétiques et les résultats sont là pour prouver qu’elle suit une voie juste et raisonnable. La seule voie raisonnable même quand on voit où le mondialisme a mené les peuples occidentaux.

La croissance est évidente (le FMI lui concède quand même un taux de croissance de 4,2% pour 2012, mais du bout des lèvres) et il faut être aveugle ou d’une grande mauvaise foi pour ne pas reconnaître que depuis que l’Argentine suit une voie protectionniste et nationaliste (comme la Russie et la Chine), elle va mille fois mieux que lorsqu’elle suivait les recettes libérales et pro-américaines du libano-argentin Menem.

Mais revenons à cet événement capital qu’est la renationalisation d’une grande compagnie d’énergie argentine. Lundi 16 avril, la présidente Cristina Kirchner, une autre dame de fer, sans être le moins du monde impressionnée par les menaces de Madrid, a décidé d’exproprier l’espagnol Repsol de sa filiale argentine YPF qu’il contrôlait à hauteur de 57,4%. Désormais l’État argentin et les provinces (en Argentine, État fédéral, l’autonomie des provinces est très forte) détiendront 51%. Jeudi 19 avril, soit 3 jours plus tard, l’expropriation à hauteur de 51% était élargie à la compagnie YPF Gas également contrôlée par Repsol

La main mise de Repsol datait d’une époque où l’Argentine a été vendue par des dirigeants libéraux sans scrupules à l’étranger et a rompu, sous Menem, avec ses fondamentaux d’indépendance nationale en se tournant vers les États-Unis. Cette politique, suivie de concert avec le FMI, a abouti à la ruine du pays. Seul le retour aux fondamentaux du péronisme, une politique nationale et sociale, a permis d’entamer le redressement du pays, et c’est exactement cette ligne que suit Cristina Kirchner.

Cela faisait plusieurs années que les Kirchner ont demandé de manière insistante à Repsol de faire les investissements nécessaires pour préparer l’avenir énergétique de l’Argentine. Rien n’a été fait. Le groupe espagnol s’est vu donner de nombreuses chances de conserver sa part. Il n’est pas exproprié (il sera compensé de toutes façons) comme cela brutalement, mais au terme de mois de d’avertissements et de discussions. Ces grands groupes mondialistes ont malheureusement une vision de court-terme qui tranche avec la vision de long-terme d’un Poutine en Russie. Celui-ci a repris en main le secteur énergétique précisément pour rendre à la Russie ses ressources et son avenir énergétique.

L’Argentine (comme la Russie évidemment) apporte au monde une preuve supplémentaire que la voie du redressement et de la liberté des peuples passe par l’indépendance nationale et la rupture avec toute l’architecture du mondialisme (FMI, Banque mondiale, Union européenne, OTAN…).

Cette politique est non seulement possible mais elle montre ses fruits dans de nombreux pays du monde. Demain dimanche 22 avril, je voterai pour cet espoir français de sortie du mondialisme. Je voterai Argentine !

Lire la suite : http://blog.realpolitik.tv/2012/04/samedi-21-avril-2012-a-demain/

samedi, 28 avril 2012

Pour les jeunes des Brics, «le monde bipolaire est fini»

Pour les jeunes des Brics, «le monde bipolaire est fini»

 

Les cercles de réflexion (think-tanks) regroupant des jeunes entrepreneurs se multiplient. Le phénomène grandit au sein des pays émergents où les leaders «de demain» veulent désormais s’inviter au partage de la croissance mondiale.

Ils sont jeunes, fourmillent d’idées, promis à un bel avenir professionnel et – surtout – refusent de se voir léguer un monde en ruine. La crise qui balaie les économies occidentales depuis quatre ans et bouleverse les équilibres mondiaux entraîne une résurgence de l’activisme chez les jeunes entrepreneurs. Aux côtés des think-tanks institutionnels – Davos ou autres Cercles d’économistes – les forums regroupant les jeunes leaders «de demain» se multiplient sur la planète. Et, fait nouveau, ces jeunes veulent désormais se faire entendre de leurs aînés.L’un des plus anciens forums, le Symposium de St Gallen se réunira pour la 42e fois, en Suisse, les 3 et 4 mai prochain. 200 jeunes entrepreneurs, enseignants ou élèves confronteront leurs idées pour «faire face aux risques» menaçant la planète, sous le regard de 600 responsables d’entreprise ou hauts fonctionnaires, parmi lesquels quelques «guest stars» – Josef Ackermann (Deutsche Bank) ou Jean-Claude Trichet (ex président de la BCE).

Mais à l’Est aussi, surgissent de nouveaux think-tanks voulant prouver que leurs jeunes entrepreneurs sont tout autant capables de s’inviter au partage de la croissance. Créé à Rhodes en 2010, le Youth Forum, émanation du think-tank Youth Time basé en République tchèque, est l’un d’entre eux. Son objectif, volontiers idéaliste, est «de rapprocher les points de vue de nations émergentes» pour «poser les pierres d’un futur meilleur».

300 jeunes de 70 pays, activistes, écologistes, industriels mais aussi spécialistes des nouvelles technologies se réunissent une fois par an, pour apprendre à se connaître et «créer le monde de leur rêves», aidés en cela par des économistes ou des experts des phénomènes sociétaux. Le tout sous l’aile protectrice du «World Global forum of civilization».

Ce forum qui promeut les valeurs traditionalistes entend «renforcer les échanges culturels sur une base égale», explique celui qui le dirige, Vladimir Yakounine, le président des chemins de fer russes et proche de Vladimir Poutine. «Il est évident, aujourd’hui, que nous ne pouvons pas concevoir de monde unilatéral». Un exemple nourri sur celui de la Russie : «Nous comptons dans notre pays 190 nationalités et 80 confessions différentes cohabitant ensemble, et le seul moyen d’y parvenir consiste à laisser se côtoyer nos histoires et nos traditions sur un pied d’égalité, sans que l’une ne prenne le pas sur l’autre», assure le dirigeant russe.

Un discours qui recueille un fort écho auprès des jeunes activistes issus du monde en développement, qui veulent s’inviter à la table des pays développés. «Le monde bipolaire est fini», a expliqué l’homme d’affaires et responsable politique indien, Sam Pitroda, lors du dernier Youth Forum qui s’est tenu à New Delhi, fin mars. «Le modèle américain basé sur la consommation ne peut convenir aux trois milliards de pauvres qui n’ont accès à rien», a-t-il ajouté. Pour ce dernier, qui pourrait concourir au poste de président de l’Inde, en 2013, «il faut bâtir un nouveau monde, un nouveau modèle, basé sur la connectivité».

Anecdotique, voire idéaliste, vu de France, ces forums de jeunes traduisent, en réalité, un mouvement de fond, en parallèle à l’émergence des Brics, d’où ressort un désir de faire entendre sa voix à l’échelle planétaire, pour les économies en forte croissance. Et lorsque l’on s’étonne de voir pour le moment peu de jeunes européens y participer on répond, du côté du Youth Time, que «le but ultime est évidemment d’attirer davantage de jeunes entrepreneurs occidentaux, pour renforcer le dialogue et les échanges».

Le Figaro

vendredi, 27 avril 2012

Krantenkoppen - April 2012 (4)

Divakrant.gifKrantenkoppen

April 2012 (4)

GENKSE POLITIE GAAT 'DRONE' GEBRUIKEN.
"Haarscherpe beelden vanuit de lucht, zelfs 's nachts en dat zonder zelfs maar één agent te laten uitrukken. In Genk begint de politie er begin mei mee. Het korps neemt als eerste een 'drone' in gebruik, een onbemand helikoptertje waarop (...) camera's zijn gemonteerd. (...) De helikopter wordt niet ingezet om in de achtertuin van de inwoners te filmen, verzekert de burgemeester van Genk, Wim Dries. 'Wel om bij evenementen, files en rampen in te zetten'. (...) Het toestel kost (...) 36.000 euro in totaal."
http://www.hln.be/hln/nl/957/Belgie/article/detail/1426221/2012/04/20/Genkse-politie-gaat-drone-gebruiken.dhtml
 
 
WAT WEET TWITTER ALLEMAAL?
Doctoraatsstudente en media-onderzoekster Anne Helmond vroeg enkele weken geleden al haar persoonlijke gegevens op bij sociaalnetwerksite Twitter. Daar heeft ze immers volgens de Europese Privacyrichtlijn recht op. Een lijvig bestand van bijna 50 MB was het antwoord. Blijkbaar was Twitter in het bezit van veel meer dan enkel haar tweets. Ook heel wat logins, direct messages, meer dan 1000 e-mailadressen en 150 telefoonnummers stonden in het document. Die verzamelde Twitter toen ze op 'find friends' had geklikt. Dat bevestigde wat men al een paar maanden wist: Twitter doet meer dan je adresboek doorzoeken, het uploadt de gegevens ook naar servers. Dat veroorzaakte enkele maanden geleden al ophef, waarna Twitter 'verbetering' beloofde, maar de praktijken zelf veranderden niet."
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20120419_027
 
 
BISSCHOPPEN VS: 'STOP EMBARGO CUBA'.
"De Amerikaanse bisschoppen sluiten zich aan bij de oproep van de paus voor de beëindiging van het Amerikaanse handelsembargo tegen Cuba. In een brief aan minister Hillary Clinton van Buitenlandse Zaken vraagt bisschop Richard Pates, namen...s de nationale bisschoppelijke Commissie Rechtvaardigheid en Vrede, aan de Amerikaanse regering om de beperkingen op te heffen. De regering moet tevens een versterkte dialoog en diplomatieke relaties tussen beide landen nastreven."
 http://www.rorate.com/nieuws/nws.php?id=70981
 
 
LE QATAR, L'ARABIE SAOUDITE, LES USA ET LES FRERES MUSUSLMANS DETERMINES A FAIRE CHUTER L'ALGERIE.
"Anna Marie Lisa, présidente honoraire du Sénat belge, accuse (...) ouvertement l'Arabie Saoudite «d’œuvrer à déstabiliser volontairement les frontières sud de l'Algérie à travers, notamment, le financement des salafistes et djihadistes. L'Algérie (...) paye pour avoir combattu le terrorisme durant les années 1990» (...). «Ceci, au moment où de l'argent, provenant de paiements de rançons, et autres, arrive, de la façon la plus illégale qui soit, aux terroristes sévissant dans la région» (...). «C'est une œuvre de déstabilisation qui cible l'Algérie, entretenue par des bailleurs de fonds saoudiens» (...).
Eric Denussy, directeur du Centre français de recherches sur le terrorisme, et ancien officier des services secrets, tire la sonnette d'alarme : «La situation est très grave. L'Algérie est considérée par le Qatar et l'Arabie Saoudite, et par l'alliance entre les USA et les Frères musulmans, comme le domino qui n'est pas tombé et qui doit tomber, coûte que coûte.» Il accuse l'Otan d'avoir reconfiguré le terrorisme dans la région du Sahel, avec l'intervention militaire engagée dans ce pays: «Certains pays ont même largué des armes, profitant, du coup aux terroristes du GIA, devenu GSPC puis AQMI, après que les terroristes eurent été défaits en Algérie et fui vers le Sud» (...). «Ils ne comprennent pas comment l'Algérie n'a pas chuté avec le printemps arabe et veulent déstabiliser ce pays coûte que coûte». (...)  Richard Labévière, journaliste, essayiste, spécialisé dans le terrorisme, abonde dans le même sens, accusant d'autres parties de tenter de déstabiliser l'Algérie et toute la région du Sahel."
http://www.letempsdz.com//content/view/73155/177/
 
 
FORMATION OF AL QAIDA: US-ISRAEL COLLABORATION.
"Wayne Madsen has pored through the CIA files and a complicated picture emerges of America’s and Israel’s top intelligence agencies, in cahoots with Saudi Arabia, establishing financial links and carve out intelligence programs to provide manpower and financial support to Bin Laden and his allies in Afghanistan. (…) These very elements later created the so-called ‘Al Qaeda’, which the late British Foreign Secretary Robin Cook described as nothing more than a ‘database’ of CIA front organizations, financial supporters and field operatives. (…)
Thanks largely to the CIA station chief in Riyadh in 1986-87, millions of dollars from the Saudi government (…) and wealthy Saudi businessmen were funneled to the most radical leader of the Afghan rebels, Abdul Rasul Sayyaf, for whom militant southern Philippines Muslim rebels named their organization, the Abu Sayyaf group. Accounting for only 2% of the mujahidin guerrillas in (…) Afghanistan, Sayyaf’s group began receiving hundreds of millions of dollars and thousands of recruits from other countries, more than other 6 major mujahidin groups fighting the Soviets. The tilt to Sayyaf was a result of the intercession of Pakistan’s Inter-Services Intelligence, Saudi intelligence, the CIA and Mossad. Another key Saudi intermediary was Saudi Prince Bandar bin Sultan, who the Bush family has dubbed ‘Bandar Bush’ because of his close links to the Bushes, and who was the Saudi ambassador to the U.S. on 9/11. (…) Eventually, with the urging of Salem Bin Laden and his older brother Osama, the CIA gave the green light for Sayyaf to bring into Afghanistan a dedicated group of Arab fighters. (…)
Although the roles of Oliver North, National Security Adviser Robert McFarlane, Iranian Jewish interlocutor and con-artist Manucher Ghorbanifar in using the Israelis as a pass-through for weapons transfers to the Iranians are well-known, not much has been reported on Israel’s role in providing financial and military assistance to Bin Laden’s and Sayyaf’s mujahidin forces (…) in Afghanistan during the war with the Soviets."
http://theintelhub.com/2010/07/31/formation-of-al-qaida-us-israel-collaboration/

L’empire du capitalisme criminel

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L'Empire du mal a étendu ses tentacules jusqu'aux Etats même. La maffia impériale domine l'Occident capitaliste et tient solidement sous sa coupe les institutions communautaires.

L’empire du capitalisme criminel

Sergueï Gouk

Ex: http://mbm.hautetfort.com/               

L’ONU s’intéresse enfin au problème des revenus de la criminalité. Rien qu’en 2009, le chiffre d’affaire du crime aurait atteint dans le monde 2,1 trillions de dollars, une somme comparable au PIB de la Grande-Bretagne. Le commentateur de la Voix de la Russie, Serguei Gouk, poursuit sur ce thème.


Les origines des revenus de la criminalité sont connues de tous : drogues, armes, trafic d’êtres humains, rackets, vols, etc. Selon les données de Youri Fédotov, qui est à la tête du bureau de l’ONU de lutte contre les délits économiques, le seul trafic d’esclaves rapporte annuellement 32 milliards de dollars aux barons du crime. La population subit aussi un vol d’un autre genre, plus secret. Selon l’ONU, la corruption coûte aux habitants des seuls pays riches le tribut annuel de 40 milliards de dollars. L’ONU se limite au rôle de chroniqueur des évènements. Le député Boris Reznik, membre de la commission pour la sécurité et la lutte contre la corruption donne son point de vue :


« Je pense qu’il n’y a presque pas de mécanismes de lobby au sein de l’ONU. Ce sont les Etats qui doivent lutter contre la corruption, ils possèdent les instruments pour lutter contre la corruption sous toutes ses formes. Malheureusement, dans notre patrie nous ne faisons souvent qu’imiter la lutte contre la corruption ».


« Souvent les schémas de corruption impliquent plusieurs pays. Ces états doivent coordonner leurs efforts pour lutter contre la corruption, mais ils le font très mal. Tout le monde sait qu’il existe des clans entiers corrompus. Ils sont en Italie, en Espagne, en Russie, aux Amériques. Mais je ne sais pas si ces mafieux seront traduits en justice », continue Boris Reznik. Les pourris représentent une menace toute particulière. Ce n’est pas un secret qu’il existe tout un tas de filous qui sont des mandataires des structures d’Etat. Certaines personnes craignent que les criminels commencent à parler devant le juge et dévoilent quelques affaires sensibles.


Les criminels essaient d’investir leurs butins le plus loin et le plus sûrement du lieu du crime. Les dictateurs qui spolient leur population agissent aussi ainsi. La différence entre les premiers et les seconds n’est pas très grande. La Suisse est la planque de toutes les personnes louches. Ses banquiers ont volontiers accepté l’argent et les bijoux des Nazis. Ils ne dédaignent pas aujourd’hui les milliards des criminels. Les bandits sont aussi acceptés par les banquiers luxembourgeois, américains, saoudiens et même allemands. L’argent sale se déplace d’un compte à l’autre, avant de s’évanouir définitivement dans la nature.

jeudi, 26 avril 2012

Le gouvernement de Bagdad se rapproche de l’Iran

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Ferdinando CALDA:

Le gouvernement de Bagdad se rapproche de l’Iran

 

Le pouvoir exécutif irakien d’Al-Maliki s’éloigne de plus en plus des Pays du Golfe, notamment dans la question syrienne

 

Les derniers événements qui agitent le Proche Orient, surtout la question syrienne et le nucléaire iranien, mettent en lumière un fait nouveau: l’éloignement graduel entre l’Irak et les Pays arabes du Golfe, concomitant d’un rapprochement Irak/Iran. Cette tendance, observable, a pour conséquence visible la violence accrue marquant le conflit opposant Chiites et Sunnites (plus les Kurdes) à l’intérieur même de l’Irak et dans toute la région. Dans cette optique, il est bien naturel que le premier ministre irakien Nouri Al-Maliki (qui est Chiite) se rapproche de la République Islamique d’Iran, qui, elle aussi, est chiite et ennemie des Arabes sunnites du Golfe, surtout de l’Arabie Saoudite.

 

Pourtant, une alliance hypothétique entre Bagdad et Téhéran, dans une optique anti-saoudienne, apparaît à plus d’un observateur comme a-typique, surtout si l’on tient compte de l’histoire récente. Beaucoup de citoyens, dans les deux pays, se souviennent de la guerre sanguinaire qui a opposé l’Irak de Saddam Hussein (où les membres du parti Baath au pouvoir étaient généralement sunnites) à l’Iran islamiste-chiite dans les années 80 du 20ème siècle. Saddam Hussein, dans ce conflit, avait bénéficié de l’appui des Pays arabes-sunnites du Golfe. Dans le “nouvel” Irak, toutefois, les Chiites ont acquis un poids politique considérable, notamment suite à la “dé-baathisation” imposée par les Américains.

 

Depuis, la distance entre Bagdad et Téhéran s’est réduite. On l’a vu lors de la réunion de la Ligue Arabe qui s’est tenue fin mars 2012 à Bagdad. A cette occasion, Al-Maliki a répété qu’il n’était pas d’accord avec les formes d’ingérence dans les affaires intérieures de la Syrie, blâmant du même coup la décision des Pays du Golfe d’appuyer les milices armées hostiles à Al-Assad. Cette position d’Al-Maliki est partagée par les Iraniens.

 

Ce n’est pas un hasard non plus si ce sommet de Bagdad a été boycotté par de nombreux pays arabes. Des vingt-deux membres de l’organisation, seuls huit étaient présents à Bagdad: le Soudan, la Tunisie, la Palestine, les Comores, la Libye, le Liban et le Koweit. Le Qatar et l’Arabie Saoudite avaient envoyé des émissaires. Le premier ministre du Qatar, le Cheikh Hamad Bin Yassem Al Thani a justifié le profil bas adopté par son pays lors de ce sommet en le qualifiant de protestation contre la marginalisation des Sunnites d’Irak, perpétrée par le nouveau régime de Bagdad.

 

Un autre fait a contribué à augmenter la tension entre l’Irak et le Qatar: la visite, ces jours-ci, du vice-président sunnite Tarek Al-Hashemi à Doha, capitale qatarie. Al-Hashemi est recherché pour terrorisme par le gouvernement de Bagdad et s’est réfugié dans le Kurdistan irakien. Non seulement le gouvernement du Qatar a refusé catégoriquement de répondre à la requête des Irakiens d’extrader le vice-président fugitif mais ce dernier a cru bon, après sa visite à Doha, de prendre l’avion pour Riad, rendant Al-Maliki encore plus furieux. Le gouvernement de Bagdad est donc à couteaux tirés avec ses voisins arabes-sunnites du Golfe et tend de plus en plus à prendre l’Iran comme interlocuteur privilégié.

 

Ce glissement vers l’Iran est aussi prouvé par la disponibilité des Irakiens à accueillir les négociations entre la République islamique d’Iran et le groupe “5 + 1” (Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Russie, Chine et Allemagne) qui doivent porter sur le nucléaire iranien. En devenant le médiateur de référence entre Téhéran et l’Occident dans une question aussi délicate, l’Irak pourrait accroître son influence dans la région, ce qui permettrait au gouvernement d’Al-Maliki de mieux gérer les “frondes” intérieures qui déchirent son pays: celles des Sunnites et des Kurdes.

 

Ferdinando CALDA.

( f.calda@rinascita.eu )

Article paru dans “Rinascita”, Rome, 5 avril 2012 – http://rinascita.eu/ .

mercredi, 25 avril 2012

La Turquie sur la ligne de front !

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Andreas MÖLZER:

La Turquie sur la ligne de front!

 

D’après certaines rumeurs sérieuses, la Turquie s’apprêterait à se tailler, par des moyens militaires, une zone-tampon sur le sol syrien. Par une telle action, prétendent les justifications officielles, la Turquie éviterait les violations de ses frontières par l’armée syrienne et protègerait mieux les réfugiés. Mais une autre question se pose: celle de savoir si la Turquie n’envisage pas simultanément de mettre sur le dos de l’Europe le problème des réfugiés syriens. Les masses d’illégaux qui franchissent la frontière gréco-turque pour entrer sur le territoire de l’Union Européenne et la mauvaise volonté affichée par les Turcs, qui ne veulent apparemment pas coopérer avec l’UE dans cette question importante, ne nous permettent pas d’augurer du bon...

 

Les Turcs prétendent donc qu’ils raisonnent en termes purement militaires et défensifs voire en termes humanitaires quand ils concoctent leurs plans de “zone-tampon” mais on peut en douter. Car depuis des années Ankara oeuvre à se créer au Proche-Orient une sphère d’influence, dont les limites s’inspirent des frontières de l’ancien Empire ottoman. Elle cherche également à se positionner comme une puissance génératrice d’ordre dont on ne pourrait plus se passer. Ankara semble désormais s’impliquer directement dans la guerre civile qui afflige la Syrie, menace d’intervenir dans le Nord: elle devient, par ce fait même, un pays de la ligne de front au Proche Orient. Elle a des frontières communes avec la Syrie, l’Iran et l’Irak; elle court donc en permanence le danger d’être entraînée dans le tourbillon des innombrables conflits de cette région en crise. Quelle que soit l’issue de la crise syrienne, qu’Al-Assad soit renversé ou non, la paix ne reviendra pas si vite dans cette région.

 

Tout cela ne serait peut-être pas si grave pour nous Européens si la Turquie n’était pas depuis de longues années candidate à l’adhésion à l’UE et si des forces politiques influentes en Europe même ne plaidaient pas sans discontinuité pour l’inclusion rapide de ce pays dans les structures de l’UE. Si Ankara devient membre à part entière de cette UE, celle-ci alors serait à son tour sur la ligne de front. A coup sûr, ce n’est pas dans l’intérêt de l’Europe: voilà pourquoi il faut rompre immédiatement toutes les négociations visant l’adhésion turque.

 

Andreas MÖLZER.

(article paru dans “zur Zeit”, Vienne, n°16/2012; http://www.zurzeit.at/ ).

Washington nous mène dans un monde hors-la-loi

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Washington nous mène dans un monde hors-la-loi

ex: http://infonatio.unblog.fr/

Par Paul Craig Roberts

Le gouvernement des Etats-Unis prétend vivre sous les auspices de la loi, le respect des droits de l’Homme, et d’apporter liberté et démocratie à ses citoyens. La prétention de Washington et la dure réalité sont diamétralement opposées.

Les officiels du gouvernement américain critiquent de manière routinière les autres gouvernements pour ne pas être démocratiques et pour violer les droits de l’Homme. Toujours est-il qu’aucun autre pays au monde mis à part Israël bombarde, tire des missiles et envoie des drones dans des nations souveraines pour tuer des populations civiles. Les prisons de la torture d’Abu Graïb, de Guantanamo et le programme de transfert secret de prisonniers de la CIA dans ses prisons tout aussi secrètes, sont les contributions des régimes Bush / Obama aux droits de l’Homme.

Washington viole les droits de ses propres citoyens. Washington a suspendu les droits et libertés civils pourtant garantis par la constitution et a déclaré ses intentions de détenir les citoyens américains indéfiniment sans autre forme de procès. Le président Obama a annoncé qu’à sa discrétion, il peut faire assassiner des citoyens américains qu’il voit comme une menace pour les Etats-Unis.

Le congrès n’a pas répondu à ces annonces extraordinaires avec une procédure de destitution. Il n’y a pas eu de levée de boucliers de la part des cours fédérales, des facs de droit et des associations du barreau. Glenn Greenwald rapporte que le département de la Sécurité de la Patrie (NdT: la “fameuse “ DHS, qui est la stasi / securitate du pays du goulag levant) harcèle les journalistes qui refusent de devenir des “pressetitués” et nous avons vu des vidéos de la répression brutale par la police des manifestations pacifiques du mouvement Occupy Wall Street. Chris Floyd décrit les pervers de la torture qui règnent sur les Etats-Unis.

Maintenant, Washington force du mieux qu’elle peut le reste du monde à se débarrasser des traités internationaux et de la loi internationale. Washington a déclaré que sa parole seule est la loi internationale. Tous les pays, sauf ceux qui ont reçus une dispense de Washington, qui s’engagent dans le commerce avec l’Iran ou achète du pétrole iranien seront sanctionnés par les Etats-Unis. Ces pays seront coupés du marché américain et leur système bancaire ne pourra plus utilisé les banques pour procéder aux réglements internationaux. En d’autres termes,, les sanctions de Washington envers l’Iran s’appliquent non seulement à l’Iran mais aussi aux pays qui défient Washington et utilisent le pétrole iranien pour subvenir à leur demande énergétique.

D’après le Christian Science Monitor, Washington a jusqu’ici donné une dérogation au Japon et à 10 pays européens pour continuer à acheter le pétrole iranien. Demandant à des pays de fermer leurs économies afin de donner libre-court à la vendetta de Washington contre l’Iran; une vendetta qui existe depuis que les Iraniens ont renversé la marionnette installée par les Etats-Unis, le Shah d’Iran, il y a plus de trente ans. Ceci fut plus que Washington ne pouvait supporter. Washington a permis au Japon de continuer à importer entre 78 et 85% de ses importations normales de pétrole avec l’Iran.

Les dispenses de Washington quoi qu’il en soit, sont tout à fait arbitraires. Des dispenses n’ont pas été données à la Chine, à l’Inde, à la Turquie et à la Corée du Sud. L’Inde et la Chine sont les plus gros importateurs de pétrole iranien et la Turquie et la Corée du Sud sont dans le top 10 des importateurs. Avant que de regarder aux conséquences imprévues de la vendetta de Washington contre l’Iran, voyons quel est le problème de Washingron avec ce pays ?

Franchement, Washington n’a rien à faire valoir. Nous sommes, une fois de plus, revenus à la supercherie “des armes de destruction massives”. L’Iran, à l’inverse d’Israël, est signataire du traité de non prolifération nucléaire. Tout pays signataire à le droit à l’énergie nucléaire. Washington affirme que l’Iran viole le traité en développant un programme nucléaire militaire. Il n’y a absolument aucune preuve des accusations de Washington. Washington possède 16 agences de renseignement et toutes sont unanimes pour dire que l’Iran n’a pas de programme nucléaire militaire pour faire des armes nucléaires depuis au moins 2003. De plus les inspecteurs de l’AIEA sont en Iran et ont rapporté de manière constante qu’il n’y a pas de diversion de matériel nucléaire de son programme énergétique vers un programme d’armement.

Les quelques rares fois où on rappelle à Washington ces faits, elle rend l’affaire dfférente. Washington déclare alors les droits de l’Iran sous les conditions du traité de non prolifération invalides, que l’Iran ne peut pas avoir un programme nuclèaire énergétique, parce que l’Iran apprendrait alors à faire des armes nucléaires dans le futur et ainsi d’obtenir la bombe. La première nation hégémonique mondiale a décidé unilatéralement que la possibilité que l’Iran puisse un jour décider de construire une bombe atomique, est un trop grand risque à courir. C’est mieux, dit Washington, de faire monter les prix du pétrole, de perturber l’économie mondiale, de violer la loi internationale et de risquer une guerre majeure, que d’avoir à se soucier qu’un gouvernement iranien futur fasse une arme nucléaire. Ceci est l’approche tyrannique de la loi de Jeremy Bentham, qui fut répudiée par le système légal anglo-saxon.

Il est difficile de caractériser la position de washington  comme étant une position de bon jugement. De plus, Washingron n’a jamais expliqué quel risque elle voit dans la possibilité de la possession de l’arme nucléaire par l’Iran. Pourquoi ce risque serait-il plus grand que le risque associé avec l’armement nucléaire soviétique à l’époque, ou avec l’armement  nucléaire des Etats-Unis, de la Russie, de la Chine, d’Israël, du Pakistan, de l’Inde et de la Corée du Nord aujourd’hui? L’Iran est un pays relativement petit. Elle n’a pas l’ambition hégémonique de Washington. Contrairement à Washington, l’Iran n’est pas en guerre avec une demie-douzaine de pays. Pourquoi Washington détruit-elle la réputation des Etats-Unis comme un pays qui respecte la loi et risque une guerre majeure et une dislocation économique à propos de quelques développements futurs, dont la probabilité est totalement inconnue ?

Il n’y a pas de bonne réponse à cette question. Manquant de preuve dans le cas contre l’Iran, Washington et Israël y ont substitué la diabolisation. Le mensonge a été établi comme vérité comme quoi le président actuel de l’Iran a l’intention de rayer Israël de la surface de la terre.

Le mensonge a eu le succès escompté comme propagande alors même que de nombreux experts en langues ont prouvé que l’intention attribuée au président iranien par la machine propagandiste américano-israélienne est un énorme contre-sens dans la traduction de ce que le président iranien a dit. Une fois de plus, pour Washington et ses presstitués, les faits ne comptent pas. Seul l’agenda est ce qui compte. N’importe quel mensonge sera utilisé pour faire avancer cet agenda.

Les sanctions de Washington pourraient bien finir par mordre Washington plus fort qu’elles ne mordent l’Iran.

Que fera Washington si l’Inde, la Chine, la Turquie et la Corée du Sud ne succombent pas à ses menaces ?

D’après des rapports récents, l’Inde et la Chine ne sont pas favorables à se désavantager elles-mêmes et à nuire à leur développement économique afin de supporter Washington dans sa vendetta contre l’Iran. Ayant observé la montée rapide de la Chine et l’immunité de la Corée du Nord contre une attaque américaine, la Corée du Sud peut légitimement se demander combien de temps encore elle restera un état marionnette des Etats-Unis. La Turquie, où le gouvernement civil et quelque peu islamiste a réussi à devenir indépendant de l’armée turque contrôlée par les Etats-Unis, apparaît réaliser peu à peu que Washington et l’OTAN ont cantonné la Turquie dans un “rôle de serviteur” dans lequel la Turquie est l’agent de Washington contre ses pairs. Le gouvernement turc semble réévaluer les bénéfices d’être un pion de Washington.

Ce que la Turquie et la Corée du Sud ont à décider est en fait de prendre la décision pour que ces pays soient des pays indépendants ou assimilés dans l’empire de Washington.

Le succès de l’assaut américano-israélien sur l’indépendance de l’Iran dépend de l’Inde et de la Chine.

Si l’Inde et la Chine montrent leur majeur a Washington, que peut-elle faire ? Absolument rien. Que se passera t’il si Washington, noyée dans ses délires gigantesques, venait à annoncer des sanctions contre l’Inde et la Chine ?

Les rayons de Wal-Mart resteront vides et le plus gros distributeur des Etats-Unis viendrait marteler la porte de la Maison Blanche.

Apple et bon nombre de grosses corporations influentes américaines, qui ont délocalisées leur production pour le marché américain en Chine, verraient leurs profits s’évaporer. Ensemble, avec leurs alliés de Wall Street, ces entreprises très puissantes viendraient prendre d’assaut le fou de la Maison blanche avec bien plus de force que l’Armée Rouge. Le surplus commercial chinois arrêterait de venir renflouer la dette de la trésorerie américaine. Les opérations bancaires délocalisées en sous-traitance en Inde, les compagnies de cartes de crédit et les départements de services et d’utilités à travers les Etats-Unis cesseraient de fonctionner.

Ce serait le domaine du chaos aux Etats-Unis. Telles sont les récompenses pour l’empire de la mondialisation que ce même empire a enfanté.

L’imbécile de la Maison Blanche et les va t’en guerre néoconservateurs et israéliens qui le pressent de faire encore plus de guerres, ne comprennent pas que les Etats-Unis ne sont plus un pays indépendant. Les Etats-Unis ont un propriétaire: les corporations offshore et les pays étrangers dans lesquels ces corporations ont localisé leur production pour les marchés américains. Des sanctions sur l’Inde, la Chine (et la Corée du Sud) veut simplement dire des sanctions sur les entreprises américaines, des sanctions sur la Turquie veulent dire des sanctions sur un allié de l’OTAN.

La Chine, l’Inde, la Corée du Sud, la Turquie réalisent-elles qu’elles ont en leur possession la donne gagnante ? Comprennent-elles qu’elles peuvent montrer leur majeur à l’empire américain et l’amener à l’effondrement, ou sont-elles conditionnées comme l’Europe et le reste du monde au fait qu’il est vain de résister aux Américains tous puissants ?

La Chine et l’Inde exerceront-elles leur puissance sur les Etats-Unis ou ces deux pays vont-ils tempérer l’affaire et adopter une pose qui sauvera la face de Washington tout en continuant à acheter le pétrole iranien ?

La réponse à cette question est: Combien les Etats-Unis vont-Ils payer secrètement en concessions multiples, comme par exemple la sortie des Etats-Unis de la Mer de Chine du Sud, pour que la Chine et l’Inde prétendent à la reconnaissance de la puissance américaine sur le reste du monde ?

Sans concessions à la Chine et à l’Inde, Washington se verra très sûrement ignorée et contemplera sa puissance s’évaporer. Un pays qui ne peut pas produire industriellement et produire des biens de consommation, mais ne peut qu’imprimer des instruments d’endettement et de la monnaie n’est pas un pays puissant. Il n’est qu’un petit caïd de cour de récréation qui peut continuer à rouler des mécaniques jusquà ce que le garçon proverbial dise: “L’empereur est nu”.

Paul Craig Roberts  http://www.mondialisation.ca/

Article original en anglais :

Washington nous mène dans un monde hors-la-loi dans géopolitique 30273 Washington Leads The World Into Lawlessness
- by Dr. Paul Craig Roberts – 2012-04-12

Traduction : Résistance 71, http://resistance71.wordpress.com/

Le blog de Paul Craig Roberts : http://www.paulcraigroberts.org/

lundi, 23 avril 2012

Krantenkoppen April 2012 (3)

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Krantenkoppen
April 2012 (3)

HAMAS: THE SEARCH FOR AN ALTERNATIVE.
 “Despite the signing of an agreement in Doha (...), the last round of negotiations between Fatah and Hamas have completely failed to bridge the gap between the political rivals. Of course, this is not the first time this process has encount...ered such difficulties. Yet, today there are many reasons to rethink these complexities as they come in the prevailing uncertainty of the Middle East following the ‘Arab Spring’. For Hamas, the consequences of the ‘Arab Spring’ are still ambiguous (...). Over the last year, Hamas has become susceptible to 2 contradictory developments, chiefly stemming from the changes in Egypt and Syria.
In Egypt, (…) Mubarak was overthrown (…). From the perspective of Hamas, the deposition of Mubarak was a significant watershed since it has been considered as a security threat in the eyes of Mubarak and his regime. (…) Mubarak’s ouster resulted in holding parliamentary elections in which the Muslim Brotherhood (MB) achieved a remarkable triumph. As a Palestinian branch of the original Egyptian MB group founded in 1928, Hamas is content with this electoral victory and hopes that it can gain from the MB victory. Not surprisingly some of Hamas’ leaders and their families moved to settle in Cairo in light of these developments.
However, in Syria, where the figures of Hamas have been living and leading the political activities of the movement over 2 decades, president Bashar Assad, the chief ally to Hamas, is facing the most dangerous threat to his governance since he ascended to power in 2000. In response to the situation in Syria, Hamas initially released a measured diplomatic press statement in which it confirmed that it is standing with both the Syrian leadership and people. Over the year since the beginning of the Syrian uprising, Hamas has been forced to deny (...) that most of the leaders of the movement have pulled out of Syria. Moussa Abu Marzook, Hamas’s second in command, revealed that the movement still has offices in Syria but that most leaders are not living in the country. Although Ismail Haniyeh, the prime minister of Hamas’s government in Gaza, (…) expressed solidarity with the Syrian people struggling for democracy, the majority of Hamas leaders are trying to toe the line of not intervening in the Syrian internal affairs.
Sooner or later, Hamas should answer the challenging questions raised by the inevitable transformations which profoundly changed the political environment in the Middle East. The remarkable electoral triumph of the MB in Egypt does not mean that a new track is opened for Hamas. (…) The political heir of Mubarak’s regime will not change the foreign policy of Egypt which is based mainly on solid ties with Israel and the US. (...)
After Hamas’ takeover of Gaza in 2007, the movement controlled an extended bureaucratic apparatus including about 45,000 officers whose salaries come mainly from Iran.The numerous internal problems which the MB experienced are enough to make it entirely preoccupied with the complicated details of the Egyptian political landscape. The MB in Egypt shows pragmatic positions regarding the external policy of Egypt, especially related to the treaty with Israel. As a result, Hamas should not expect a lot from its brothers in Egypt.
(...) It is reasonable to assume that Hamas’ ambiguous positions regarding the Syrian regime have caused a disagreement with Iran. (...) The Iranians are not happy with Hamas’ positions on Syria. Such disagreement, consequently, could affect the Iranian financial support for Hamas. Some observers argue that Hamas could secure a new source of funding – Qatar for example – but this would require the movement to make drastic political changes which might be too dangerous an adventure for Hamas right now.
Then there is the ‘internal dilemma’. (…) After signing the reconciliation agreement in Doha, some of Hamas’ leaders in Gaza publicly criticized the accord (…). It is not common for a movement like Hamas which has been characterized by consistent positions among its leaders to witness such disagreements. This could paint a picture of what to be expected of the internal state of Hamas if it faces a debate over its political program in future.”
http://lizzie-phelan.blogspot.com/2012/04/hamas-search-for-alternative.html
 
 
KOFI ANNAN - VREDESGEZANT?
UNO-Arabische Liga gezant Kofi Annan beweert de laatste weken de ‘vredesinspanningen’ in Syrië te steunen om een einde te maken aan het conflict dat nu al meer dan een jaar aanhoudt. In werkelijkheid is zijn functie alleen maar om tijd te k...open voor een instortend militair front en toe te laten dat NATO-bezette ‘veilige havens’ ingestalleerd worden van waaruit verder destabiliserende actie tegen de Syrische regering kan gevoerd worden en de druk opgevoerd.
In het laatste rapport ‘Assessing Options for Regime Change’ van het ‘Brookings Institution’, de denktank die de blueprint heeft ontworpen voor ‘regime-change’ in Lybië, Syrië en Iran, staat: ‘Een alternatief is een diplomatieke inspanning om eerst te focussen op hoe het geweld te stoppen en humanitaire toegang te krijgen zoals ondernomen onder Annan’s leiding. Dit kan leiden tot het creëren van ‘veilige havens’ en hummanitaire corridors die zouden moeten onder controle staan van een beperkte militaire macht. Dit doet natuurlijk afbreuk aan de VS-doelstellingen voor Syrië en zou Assad aan de macht kunnen houden. Maar vanuit deze uitgangspositie is het mogelijk dat een brede coalitie met het nodige internationale mandaat verder de dwingende druk zou kunnen opvoeren.’ http://www.brookings.edu/~/media/Files/rc/papers/2012/0315_syria_saban/0315_syria_saban.pdf
Het kan voor velen een verrassing lijken dat ‘vredesgezant’ Kofi Annan liegt, zowel tegenover Syrië als tegenover de wereld met medeplichtigheid van de UNO en de Arabische Liga. Annan is een vertrouweling van de Wall Street-speculant George Soros en manipulator Zbigniev Brzezinski’s ‘International Crisis Group’(http://www.crisisgroup.org/en/about/board.aspx), samen met neocon Kenneth Adelman en MEK-lobbyist Generaal Wesley Clark. (http://www.wacbelgium.be/nieuws/eu-steun-voor-terreurorganisatie-%E2%80%98mek%E2%80%99)
De ‘International Crisis Group’ mag dan al proberen haar missie-statement van ‘het voorkomen en oplossen van dodelijke conflicten’ hard te maken, de realiteit is dat de conflicten die ze probeert op te lossen in de eerste plaats door haarzelf en haar agenten gecreëerd werden om een reeks op voorhand bepaalde ‘oplossingen’ te rechtvaardigen. (...)
Annan is in feite een directe vertegenwoordiger van de Westerse geopolitieke ambities, meer specifiek deze van Wall Street en de City of London. De International Crisis Group, waarvan Annan lid is, wordt gefinancierd door Carnegie Corporation of New York, Humanity United, Hunt Alternatives Fund, Jewish World Watch, Open Society Institute, Rockefeller Brothers Fund, Sigrid Rausing Trust, British Petroleum (BP), Chevron, Shell, Statoil, Kimberly- Clark Corporation, Morgan Stanley, NPI Capital, Deutsche Bank Group.
Wanneer de Brookings Institution-verklaringen dat Annan’s rol slechts een onderdeel is van de strategie voor regimeverandering in Syrië en de indrukwekkende waaier van multinationals, banken en stichtingen die Brookings vertegenwoordigt, is het duidelijk dat het de financiële belangen zijn die achter de UNO-acties zitten en niet een ‘internationale consensus’. De UNO is slechts een front om legitimiteit te verlenen voor wat anders naakte agressie van militaire verovering zou zijn.
Het moet de Syrische bevolking een riem onder het hart zijn om zich te realiseren dat Annan, met rechtstreekse banden met het neocon-establishment dat reeds lang de destabilisatie van Syrië op het oog heeft, ‘bezorgd’ is om vrede te brengen in een conflict waar Syrische rebellen en buitenlandse milities opduiken met VS- en EU- wapens in hun hand, en te zien dat Annans missie er alleen maar is om tijd te kopen voor de wankelende, door het buitenland-gesponsorde rebellie zodat die zich op volle sterkte kan herstellen in ‘veilige zones’ onder de schijn van een ‘vredesdeal’.
(...) Annan werkt kennelijk in tandem met NATO – met als objectief: verdere destabilisering en de omverwerping van de soevereine regering van Syrië – niet vrede."
http://www.wearechange.be/nieuws/kofi-annan-%E2%80%93-vredesgezant
 
 
TIJD VOOR BEZINNING OMTRENT SYRIË.
"Eerst was er in Bagdad de Arabische top, die sinds het begin van de omwentelingen in de regio niet meer bijeen was geweest. De top sprak zich uit voor een nationale dialoog en eiste niet langer dat Assad de handdoek in de ring gooide. (......)
Daarna verwierpen de Vrienden van Syrië op hun vergadering in Istanbul bijna eensgezind een militaire interventie onder welke vorm ook. Dat was de tweede nederlaag op rij voor Saoedi-Arabië en Qatar, die willen dat de rebellen worden bewapend en een beschermde zone krijgen op Syrisch grondgebied. Als troostprijs mogen beide voortvarende golfstaten de soldij betalen van het Vrij Syrisch Leger en zodoende proberen de grootschalige desertie van regeringstroepen uit te lokken die al een jaar op zich laat wachten.
Intussen zetten de Saoedi's Jordanië onder druk om zijn 350 kilometer lange grens met Syrië open te stellen voor wapensmokkel ten gunste van de opstand. Saoedi-Arabië is geen buurland van Syrië en Qatar evenmin. Beide monarchieën predikten in de woestijn toen ze de Vrienden in Istanbul vroegen om de rebellen te bewapenen. Hillary Clinton had er geen oren naar. Van gastheer Erdogan, net terug van een bezoek aan Teheran, wist ze dat Iran vierkant achter Damascus blijft staan. De Iraanse geestelijke leider Khamenei dreigde er zelfs mee de hervatting af te blazen van de P5+1-onderhandelingen (met de vijf vaste leden van de VN-Veiligheidsraad plus Duitsland) over het nucleaire dossier mocht het tot een militaire interventie komen in Syrië. Dat wil het Witte Huis liever niet, zoals het ook geen nieuwe militaire avonturen wil in dit verkiezingsjaar.
Washington ziet bovendien geen tekenen van een ineenstorting van het Syrische regime, ergert zich blauw aan de verdeeldheid van de oppositie en is bang dat eventuele wapens in foute handen terechtkomen. Waar de nieuwe, behoedzame benadering van de Syrische kwestie op neerkomt, is samengevat door secretaris-generaal Rasmussen van de NAVO. Het bondgenootschap is tegen wapenleveringen, zei hij, en we zijn hoegenaamd niet van plan om tussenbeide te komen. (...)
Het Vrij Syrisch Leger, waarvan de leiders zich veilig in het buitenland bevinden, is een zootje ongeregeld waarbij nogal wat onfrisse figuren rondlopen. Tijdens een bezoek aan Azerbeidzjan zei minister Lavrov van Buitenlandse Zaken woensdag dat de Syrische oppositie, 'al werd ze tot de tanden bewapend', nooit het leger van Assad zou kunnen verslaan. (...) Moskou, beschermer van Assad en dus geen lid van de Vrienden, werpt zich voorzichtig op als bemiddelaar en zoekt daarmee zijn oude belangen in Syrië veilig te stellen. Ultimatums zijn volgens Lavrov van weinig nut en hij wijst terloops op de tegenspraak tussen steun aan het plan-Annan en deelneming aan de Vrienden van Syrië, een groep die de oppositie aanmoedigt elke dialoog te weigeren. (...) Dinsdag waarschuwde onderminister Ryabkov dat de krachtmeting in het Midden-Oosten 'elk ogenblik kan overkoken in militaire actie'. De Perzische Golf wemelt van de oorlogsbodems. Volgens Ryabkov kan 'die pot ontploffen als het diplomatieke ventiel niet wordt geopend'.
Achter de Syrische krachtmeting schuilt immers een breder regionaal conflict tussen sjiieten, onder aanvoering van Iran, en soennieten, onder leiding van Saoedi-Arabië en Qatar. Of, zoals Teheran het formuleert: de Vrienden van Syrië rijden voor de zionisten en willen het verzet tegen Israël breken. (...)
Niet alleen de Golf ligt vol oorlogsbodems. In de oostelijke Middellandse Zee houden de luchtmacht en de marine van Israël, Griekenland en de VS manoeuvres onder de codenaam Noble Dina. In hetzelfde gebied zijn ook de Russen militaire oefeningen begonnen vanuit hun basis in de Syrische haven Tartoes. (...)
Voor het publiek is de Syrische windstilte een kans om de vreemde vruchten van de revoluties te proeven in Jemen of Libië, waar de chaos hand over hand groeit, in Egypte, waar de Moslimbroeders lonken naar de absolute macht, of in het onzekere Azawad, waar de jihadi's onder de zwarte vlag van Ansar Dine en Al Qaida in de Maghreb met de wapens uit de geplunderde arsenalen van Kadhafi hun godstaat stichten."
http://www.demorgen.be/dm/nl/2461/De-Gedachte/article/detail/1420946/2012/04/10/Tijd-voor-bezinning-omtrent-Syrie.dhtml?utm_source=facebook&utm_medium=web#.T4P5LtmMeSI.facebook
 
 
US SEEKS 'NEVER-ENDING CRISIS', NOT WAR WITH IRAN.
‎"The current US activities around Iran should not be understood as preparations for a military stage of the conflict, but as part of a more universal strategy by the US authorities, aiming to destabilize the political situation around newly emerging global power centers. (...) Destabilizing the situation in the Middle East, North Africa and Africa in general seriously hinders access to world energy resources, holding back the development of new industrial nations (...). This, in turn, allows the US to remain the world leader – which is its official ultimate objective."
http://rt.com/politics/russia-holds-iran-extremely-888/
 
 
'MERCHANT OF DEATH' CONNECTED TO U.S. GOVERNMENT AND DICK CHENEY. 
‎"Notorious arms smuggler Viktor Bout (...) has been sentenced to 25 years in prison. (…) The case allowed American companies to avoid exposure of their collusion with the U.S. government and private companies linked to Dick Cheney during the Iraq war, even after United Nations sanctions against him in 2004. (…) We had a number of private security firms. We had Brown & Root, we had Halliburton, th...at were linked to former Vice President Cheney, who were involved at the time with Viktor Bout. (…) These private security firms continued to use Viktor Bout in violation of U.S law, in violation of U.N. sanctions, even American agencies."
http://americanfront.info/2012/04/09/merchant-of-death-connected-to-u-s-govt-dick-cheney/
 
 
SOUTH SUDAN: REALITIES AND FICTIONS.
"The case of South Sudan is an exemplary illustration of the success of Israeli strategy in Africa. Relying on the armed forces of the United States, as in Iraq and Libya, the Hebrew state and its ally have been able to divide the country and thereby eject their most important commercial rival, China, from the part of Sudan richest in resources. (...)
For decades the United States and Israel supported secessionist forces in (...) southern Sudan until 2005, when North and South signed an agreement considered by the Bush Administration to be a significant triumph in its foreign policy. The Obama Administration has since reaped the fruits. On July 9, 2011, South Sudan proclaimed its independence. (...) South Sudan acquired 75% of Sudanese oil reserves.
But it is the North that possesses the oil pipeline through which Southern petroleum passes to the Red Sea for export. This is the source of contention between the 2 governments concerning the sharing of oil revenues, enflamed as well by the issue of control over border zones that are nearly 1000 miles long, a confrontation that is carried on, as well, by armed local groups.
In all of this, the United States continues to play the key role. South Sudan is increasingly embedded in INMET, the International Military and Education Program administered by Africom with funds from the U.S. Department of State which trains 10,000 African 'military and civilian leaders' in 150 military schools each year.
Simultaneously, and also under Washington’s sponsorship, the project for a new energy corridor is about to be completed. The project, consisting of a pipeline, a highway and a rail line, will allow the transport of oil from South Sudan to the Kenyan port of Lamu. The advantages of this to Washington are manifold. On the one hand, in bypassing the North Sudan pipeline, it strikes a grave blow to a country already weakened by the loss of 2/3rds of its oil reserves (...). On the other hand, it also marginalizes Chinese companies which along with several Indian and Malaysian firms, were extracting Sudanese oil. In this way, the bulk of the reserves can be controlled by American and British companies. (...)
A significant fact: South Sudan will open its embassy in Jerusalem, thereby acknowledging it as the capital and Israel will 'train' thousands of South Sudanese refugees before repatriating them. Meanwhile, the government of Juba, among its first acts, chose English and not Arabic as the official language and is demanding entrance into the British Commonwealth. A neo-colonial entity has thus been added to the old ex-colonies of the African continent."
http://www.voltairenet.org/South-Sudan-Realities-and-Fictions
 
 
IJSLAND SCHELDT HYPOTHEEKSCHULDEN VAN ZIJN BURGERS KWIJT.
De regering heeft aangekondigd grote delen van de hypotheekschulden van zijn burgers te zullen kwijtschelden. (...) In februari al (...) had het land hypotheekleningen ter waarde van 13% van het BBP kwijtgescholden, een maatregel waarvan meer dan een kwart van de IJslandse gezinnen heeft kunnen profiteren. (...) Lars Christensen van de Danske Bank A/S in Kopenhagen: ‘IJsland is een voorbeeld van wat in een crisis moet worden gedaan. Elke econoom zal dat bevestigen.’
De IJslandse gezinnen konden profiteren van een overeenkomst tussen de regering en de banken, waarvan nog grote delen in overheidshanden zijn, om alle schuld boven de 110% van de waarde van hun huis kwijt te schelden. Na het instorten van het bankensysteem waren vele IJslanders in de problemen geraakt. In juni 2010 had het IJslandse Hooggerechtshof al beslist dat leningen die in vreemde valuta waren geïndexeerd onwettig waren en dat gezinnen dus niet langer de daaraan gekoppelde verliezen moesten terugbetalen. (...) IJsland weigerde na het instorten van zijn financiële systeem zijn bankschulden af te betalen en liet zijn zwakste banken failliet gaan, dat alles ook nog eens goedgekeurd via een referendum."
http://www.express.be/business/nl/economy/en-nog-een-les-uit-het-noorden-ijsland-scheldt-hypotheekschulden-van-zijn-burgers-kwijt/166162.htm
 
 
POLITIE HEEFT 2 MINUTEN NODIG OM VOLLEDIGE INHOUD VAN JE GSM OF SMARTPHONE TE KOPIËREN.
‎"In minder dan 2 minuten kan de Amerikaanse politie de volledige inhoud van 3.000 verschillende modellen mobiele telefoons kopiëren, waaronder die van de populaire iPhone. (...) Het apparaat kan het paswoord omzeilen en alle bestaande, verborgen en gewiste informatie alsnog oproepen, waaronder je belgeschiedenis, je tekstberichten, contacten, foto’s en geotags. Met andere woorden: alles wordt binnen een paar minuten volledig gekopiëerd."
http://www.express.be/business/nl/technology/politie-heeft-2-minuten-nodig-om-volledige-inhoud-van-je-gsm-of-smartphone-te-kopieren/165708.htm

Ce qui doit être dit, par Günter Grass

Ce qui doit être dit, par Günter Grass (Traduction)

Ex: http://antoinechimel.hautetfort.com/

1680503_3_994e_l-ecrivain-allemand-gunter-grass-le-21-mars_c1781620595e36eb6d6c8a601d03a1b5.jpgPourquoi je ne dis pas
pourquoi ai-je tu pendant trop longtemps
ce qui est pourtant évident
et a fait l’objet de tant de simulations
dans lesquelles nous, les survivants,
sommes au mieux des notes de bas de page.

On évoque le droit à une frappe préventive,
l’éradication du peuple iranien soumis,
tenu à une liesse sans joie par un fort en gueule,
sous prétexte que ce potentat construirait une bombe atomique.

Mais alors, pourquoi m’interdis-je
de nommer cet autre pays
qui dispose depuis des années,
certes dans le plus grand secret,
d’un potentiel nucléaire croissant
et échappant à tout contrôle,
puisque aucun contrôle n’est permis ?

Le silence général autour de ce fait établi,
ce silence auquel j’ai moi-même souscrit,
je le ressens comme un mensonge pesant,
une règle que l’on ne peut rompre
qu’au risque d’une peine lourde et infâmante :
le verdict d’antisémitisme est assez courant.

Mais aujourd’hui, alors que mon pays
coupable de crimes sans commune mesure,
pour lesquels il doit rendre des comptes encore et encore,
mon pays donc, dans un geste purement commercial,
certains parlent un peu vite de réparation,
s’en va livrer un nouveau sous-marin à Israël,
un engin dont la spécialité est d’envoyer
des ogives capables de détruire toute vie
là où l’existence de ne serait-ce qu’une seule
bombe nucléaire n’est pas prouvée,
mais où le soupçon tient lieu de preuve,
je dis ce qui doit être dit.

Pourquoi me suis-je tu aussi longtemps ?
Parce que je croyais que mes origines,
entachées par des crimes à jamais impardonnables,
m’interdisaient d’exprimer cette vérité,
d’oser reprocher ce fait à Israël,
un pays dont je suis et veux rester l’ami.

Pourquoi ne dis-je que maintenant,
vieux, dans un ultime soupir de mon stylo,
que la puissance nucléaire d’Israël
menace la paix mondiale déjà fragile ?
Parce qu’il faut dire maintenant
ce qui pourrait être trop tard demain,
et parce que nous, Allemands, avec le poids de notre passé,
pourrions devenir les complices d’une crime,
prévisible et donc impossible
à justifier avec les excuses habituelles.
Pourquoi je ne dis pas
pourquoi ai-je tu pendant trop longtemps
ce qui est pourtant évident
et a fait l’objet de tant de simulations
dans lesquelles nous, les survivants,
sommes au mieux des notes de bas de page.

On évoque le droit à une frappe préventive,
l’éradication du peuple iranien soumis,
tenu à une liesse sans joie par un fort en gueule,
sous prétexte que ce potentat construirait une bombe atomique.

Mais alors, pourquoi m’interdis-je
de nommer cet autre pays
qui dispose depuis des années,
certes dans le plus grand secret,
d’un potentiel nucléaire croissant
et échappant à tout contrôle,
puisque aucun contrôle n’est permis ?

Le silence général autour de ce fait établi,
ce silence auquel j’ai moi-même souscrit,
je le ressens comme un mensonge pesant,
une règle que l’on ne peut rompre
qu’au risque d’une peine lourde et infâmante :
le verdict d’antisémitisme est assez courant.

Mais aujourd’hui, alors que mon pays
coupable de crimes sans commune mesure,
pour lesquels il doit rendre des comptes encore et encore,
mon pays donc, dans un geste purement commercial,
certains parlent un peu vite de réparation,
s’en va livrer un nouveau sous-marin à Israël,
un engin dont la spécialité est d’envoyer
des ogives capables de détruire toute vie
là où l’existence de ne serait-ce qu’une seule
bombe nucléaire n’est pas prouvée,
mais où le soupçon tient lieu de preuve,
je dis ce qui doit être dit.

Pourquoi me suis-je tu aussi longtemps ?
Parce que je croyais que mes origines,
entachées par des crimes à jamais impardonnables,
m’interdisaient d’exprimer cette vérité,
d’oser reprocher ce fait à Israël,
un pays dont je suis et veux rester l’ami.

Pourquoi ne dis-je que maintenant,
vieux, dans un ultime soupir de mon stylo,
que la puissance nucléaire d’Israël
menace la paix mondiale déjà fragile ?
Parce qu’il faut dire maintenant
ce qui pourrait être trop tard demain,
et parce que nous, Allemands, avec le poids de notre passé,
pourrions devenir les complices d’une crime,
prévisible et donc impossible
à justifier avec les excuses habituelles.

Je dois l’admettre aussi, je ne me tairai plus
parce que j’en ai assez de l’hypocrisie de l’Occident
et j’espère que nombreux seront ceux
prêts à se libérer des chaînes du silence,
pour appeler l’auteur d’une menace évidente
à renoncer à la violence tout en exigeant
un contrôle permanent et sans entraves
du potentiel atomique israélien
et des installations nucléaires iraniennes
par une instance internationale
acceptée par les deux gouvernements.

Ce n’est qu’ainsi que pourrons aider
les Israéliens et les Palestiniens,
mieux encore, tous les peuples,
frères ennemis vivant côte à côte
dans cette région guettée par la folie meurtrière,
et en fin de compte nous-mêmes.

Je dois l’admettre aussi, je ne me tairai plus
parce que j’en ai assez de l’hypocrisie de l’Occident
et j’espère que nombreux seront ceux
prêts à se libérer des chaînes du silence,
pour appeler l’auteur d’une menace évidente
à renoncer à la violence tout en exigeant
un contrôle permanent et sans entraves
du potentiel atomique israélien
et des installations nucléaires iraniennes
par une instance internationale
acceptée par les deux gouvernements.

Ce n’est qu’ainsi que pourrons aider
les Israéliens et les Palestiniens,
mieux encore, tous les peuples,
frères ennemis vivant côte à côte
dans cette région guettée par la folie meurtrière,
et en fin de compte nous-mêmes.

Günter Grass - Ce qui doit être dit

dimanche, 22 avril 2012

België, kolonie van Frankrijk

België, kolonie van Frankrijk

door Dirk Barrez

Ex: http://www.uitpers.be/

vlaanderen-een-franse-kolonie.jpgNiet zo lang geleden zie ik hoe een kwade man in hartje Brussel tegen een ober roept: "Vous Belges, vous êtes les esclaves des français." Weinigen die het zo spits zouden formuleren. Maar vooral, we weten al veel langer dat hij gelijk heeft, de rijkdommen van deze kolonie worden op onrechtmatige wijze geplunderd.

Is het wel opportuun om vandaag termen als kolonie of zelfs slavernij boven te halen? Past dat wel in tijden van mondialisering, en van een Europa dat zich moeizaam verenigt? En toch, bij nader toezien is het misschien wel meest accuraat.

Natuurlijk is België formeel een onafhankelijke staat, zelfs met meer dan één regering. Zo bekeken kan dit land hoogstens een vazalstaat of satellietstaat zijn.

Essentiëler echter om te spreken van een kolonie is de vraag of de opbrengsten en rijkdommen van een samenleving of land niet onterecht wegvloeien naar een ander land. En of het ene land over de macht beschikt om zijn wil op te dringen en het andere land een voortdurende aderlating op te leggen… en dus te exploiteren als een kolonie.

Laten we de relatie tussen de Belgische en de Franse samenleving eens van dichterbij bekijken. En laten we dat doen voor sectoren die werkelijk van het meest cruciale belang zijn.

Daar gaat het Belgische geld

Elke samenleving en elke economie moet kunnen steunen op een goed functionerend spaar- en kredietwezen. België is het enige welvarende land dat in de financiële crisis van 2008 zijn grootste bank – Fortis - niet in eigen handen hield maar verkocht aan een ander land, namelijk aan het Franse BNP Paribas. Dat dit gebeurde voor een veel te lage prijs maakt het alleen maar erger; ook erg is dat daarmee een nog grotere en risicovollere bank werd gemaakt; en nog erger dat er sindsdien ontzettend grote netto geldstromen van tientallen miljarden euro op gang zijn gebracht van dochter BNP Paribas Fortis richting Frans moederhuis, 30 miljard euro wist Le Soir eind oktober vorig jaar. BNP probeerde te ontkennen maar op basis van al te oude cijfergegevens.

Bijna 350 miljard euro bedraagt het bruto nationaal product van België, dat is de waarde van alle in één jaar door alle inwoners van dit land voortgebrachte goederen en diensten. Wie dit weet, ziet makkelijk dat het bij de BNP Paribas geldstromen niet om kleingeld draait. De 30 miljard euro die in Frankrijk belandde, is met andere woorden het volledige maandinkomen van alle Belgen.

Het is niet de enige bancaire geldstroom. In de Frans-Belgische financiële constructie Dexia stonden velen verbaasd toe te kijken op de 44 miljard euro Belgisch geld die richting Frankrijk vertrok– een bedrag ter grootte van anderhalf maandinkomen van alle Belgen samen.

Het was bijna zeker die onterecht verworven machtspositie waarmee Frankrijk België kon dwingen om de risico’s bij de instortende Dexia holding af te dekken … voor maar liefst 54 miljard euro. Terwijl die risico’s meest van al aan de Franse Dexia kant zijn opgebouwd, staat Frankrijk maximaal garant voor minder dan 33 miljard euro. Een dergelijk oneerlijk evenwicht kenmerkt een wel heel ongelijke machtsrelatie.

Intussen is, gelukkig maar, Dexia Bank België een Belgische overheidsbank geworden met de nieuwe naam Belfius. Maar daar is wellicht al te veel geld voor betaald, zeker als men de kleine tien miljard euro aan risicovolle obligaties van Griekenland, Portugal, Ierland, Spanje en Italië in acht neemt die alweer in deze deal ‘gesmokkeld’ zitten. Zo draagt de Belgische ‘kolonie’ nog veel meer van de Franse lasten.

Zoveel is wel duidelijk, de Belgen, nochtans heel grote spaarders, zijn geen meester over hun vele geld. Hun geldsysteem dient in grote mate de belangen van een ander land dat de opbrengsten ervan exploiteert. Dat is net wat de relatie tussen een kolonie en haar moederland kenmerkt.

Een gepeperde energierekening

Al even essentieel voor elke samenleving is hoe ze aan haar energie geraakt, en wat ze daarvoor moet betalen. Want zowat alle welvaart die ons land weet voort te brengen, steunt in grote of in heel grote mate op de inzet van energie. Belangrijke vraag dus, wie heeft het voor het zeggen als het om onze energie draait?

De omzet van elektriciteits- en gasbedrijf Electrabel is ongeveer 15 miljard euro per jaar, goed voor ruim vier procent van het nationaal inkomen van dit land. Belangrijker nog is dat dit bedrijf veruit het dominante zwaargewicht is in de Belgische energiesector, zeg maar ronduit een quasi monopolist. Al even belangrijk is dat Belgische politici er ook in dit geval in zijn geslaagd om een zo cruciale activiteit die het energiesysteem van een land is, in de handen van het buitenland te doen belanden… en opnieuw is dat land Frankrijk, in de vorm van het energiebedrijf GDF Suez, dat voor meer dan een derde zelfs rechtstreeks in handen is van de Franse staat.

Het resultaat is dat zowel de Belgische consumenten als de Belgische vooral kleine en middelgrote bedrijven hun energie veel duurder betalen dan in Frankrijk.
Het resultaat is ook dat de Belgische klanten die de kerncentrales van Electrabel hebben afbetaald niets zien van de enorme financiële opbrengsten die de verlengde levensduur oplevert.
Het resultaat is zelfs dat de Belgische staat het amper aandurft om die meerwaarden zelfs maar een beetje te belasten.

Het algemene resultaat is dus dat er elk jaar een netto financiële inkomensstroom ter waarde van zowat 2 miljard euro richting het Franse GDF Suez vloeit, elk jaar opnieuw. Dat is dus een dik half procent van ons BNP - ons gezamenlijke inkomen – dat we structureel verliezen. En de fundamentele reden is dat de controle en exploitatie van ons energiesysteem in handen is van een ander land dat dit alles aanwendt in het eigen belang.

Hoe komt dit toch?

Zeg nu nog dat België geen Franse kolonie is, of dat het er – in een globaliserende wereld - niet zou toe doen waar de beslissingscentra van grote bedrijven en sectoren zouden liggen.

Een politieke elite van een samenleving die een dusdanige afroming van rijkdom organiseert ten nadele van haar eigen burgers, gedraagt zich dus feitelijk als de uitvoerend gouverneur in dienst van het ‘moederland’. België wordt beheerst door een elite die haar eigen belangen najaagt door zich in te schrijven in deze koloniale relatie.

Deze elite bestrijden blijkt aartsmoeilijk. In elk geval organiseert de weerstand zich heel slecht in ons land. Neem werkgevers en werknemers die zeker de jongste jaren maar moeilijk overeenkomen. Maar over Electrabel en de al te dure elektriciteitsprijzen zei Karel Van Eetvelt van Unizo tegen een vakbondsvertegenwoordigster op een recent LinksRechts debat van DeWereldMorgen.be: "Wij vechten daar dezelfde strijd, maar blijkbaar hebben we te weinig te zeggen". Die vaststelling is illustratief voor de onmacht in dit land om werkelijk het eigen lot in handen te kunnen nemen: zelfs de verzamelde KMO-werkgevers en werknemers krijgen niets fundamenteel gedaan.

Het Belgische machtskluwen

Het is interessant om, al was het maar heel even, het machtskluwen dat dit land in zijn greep houdt onder de schijnwerpers te houden.

Dan zou het misschien opvallen dat Sophie Dutordoir niet alleen de CEO is van Electrabel - of juister van de Divisie Energie Benelux-Duitsland van GDF Suez - maar tegelijkertijd ook in de raad van bestuur zit van BNP Paribas Fortis.

Altijd zit er ook wel iemand van Suez-Electrabel in de regentenraad van de Nationale Bank. Tot 30 september 2008 was Pierre Wunsch zowel directeur van Electrabel als regent, om daarna kabinetschef bij toenmalig minister van Financiën Didier Reynders te worden.

Wie gelooft in toeval als zijn opvolger Gérald Frère is, bestuurder van Suez-Tractebel en zoon van Albert Frère, grootste privé aandeelhouder van Suez? Die Albert Frère is de Belg die eigenlijk in de grootste mate de uitverkoop van de Belgische economie heeft georganiseerd, in grote mate aan Franse belangen. Dat was zo met Electrabel en Tractebel, dat was ook zo met Petrofina dat uiteindelijk bij het Franse Total belandde. En ook de uittocht van zowat de volledige staalindustrie en van de BBL bank was zijn werk. Oh ja, verbaast het dat Gérald Frère ook ereconsul is van Frankrijk?

Sinds eind 2008 is de bij Electrabel net uitgewuifde Wunsch – je houdt het niet voor mogelijk – vertegenwoordiger voor de regering in de raad van bestuur van KBC.

Het is deze elite er blijkbaar heel veel aan gelegen om de touwtjes van zowel de financiële als de energiesystemen overal mee in handen te hebben.

En nog eentje, om het niet af te leren, nieuws van deze week. Wie is de nieuwe voorzitter van NMBS Logistics? Dat is Jean-Pierre Hansen, de vroegere baas van Electrabel dat altijd al veel te dure prijzen aanrekende aan NMBS voor elektriciteit.

Je kan er om lachen, om deze aanhoudende Belgenmoppen, maar het is vooral zuur lachen. Want dit machtskluwen verhindert dat onze samenleving van onderop de duurzame economie en de economische democratie uitbouwt die ze morgen nodig heeft.

Veel moeilijker dan elders komt er bijvoorbeeld ruimte voor andere energiebedrijven en sterke energiecoöperaties, vergeet zelfs dat dit land en zijn politici – tegen GDF Suez in - echt zou werken aan een energiebeleid dat komaf maakt met kernenergie en de toekomst kiest van hernieuwbare energie. En ook bijvoorbeeld een initiatief voor een nieuwe coöperatieve bank kan zich al maar best voorbereiden op stevige tegenwind.

Intussen is het deze week zover gekomen dat bij Electrabel alle belangrijke functies ingenomen worden door Fransen. De invloed die de Belgische overheid en samenleving dus niet hebben - namelijk om de Belgische financieel-economische elite te verplichten om de gerechtvaardigde rechten en belangen van haar burgers na te streven - die invloed heeft Suez wel, maar dan om de Belgische dochter volledig naar haar pijpen te laten dansen… en hetzelfde te proberen met de Belgische politiek. Het valt te vrezen dat de kans op slagen groot is.

Pas op voor de valstrik

Opnieuw naar de sterk geïnternationaliseerde wereld die onze economie, samenleving en politiek intussen toch zijn geworden. Dreigt deze analyse niet het risico van een aftands nationalistisch perspectief te hanteren?

Wel, niet echt. Want het is goed en noodzakelijk om Europees en zelfs mondiaal te denken. Natuurlijk moeten we een Europese ruimte nastreven die ons allemaal helpt om onze economische, sociale, culturele en democratische ambities na te streven.

Maar dit veegt de diversiteit van samenlevingen niet weg, noch hun eigen verantwoordelijkheid voor de beste organisatie van hun huishouden. We kunnen er echt niet op rekenen dat de duurzame huizen, scholen, industrie, landbouw, openbaar vervoer en andere voorzieningen die we in de nabije toekomst hard nodig hebben, zomaar uit de lucht zullen vallen.

Nog minder kan het een vrijbrief zijn voor nationalistisch machtsmisbruik dat oude koloniale machtsverhoudingen reproduceert in de 21ste eeuw. Want zo naïef wil niemand toch zijn: dit op koloniale wijze ingepikte geld is allemaal geld dat niet langer ter beschikking is voor de noden van de Belgen en voor de dringende ombouw naar een veel duurzamer economie dan de huidige. Zulke echte sociaalecologische ontwikkeling zal en moet ook morgen in de eerste plaats steunen op de inzet van overheden, bedrijven en organisaties in elke samenleving. En, hoe beter samenlevingen daar in slagen, hoe makkelijker ze ook andere kunnen ondersteunen en de middelen hebben om solidair te kunnen zijn met wie het minder goed gaat.

Autonomie en onafhankelijkheid heroveren

Onze eerste en meest dringende opdracht is dan om opnieuw onze autonomie en onafhankelijkheid te heroveren en niet langer een Franse kolonie te zijn. Want, zeg nu zelf, het kan gebeuren dat landen tegen hun zin tot kolonie worden gemaakt, maar welk land blijft voortdoen met een elite die de belangen van haar burgers voortdurend uitverkoopt en zichzelf tot kolonie maakt?

(Uitpers nr. 141, 13de jg., april 2012)

Bron: dewereldmorgen.be

jeudi, 19 avril 2012

Mediales Trauerspiel im Syrienkonflikt

Dr. Claus Wolfschlag

Mediales Trauerspiel im Syrienkonflikt

Ex: http://www.jungefreiheit.de

Auch im Syrienkonflikt liefern die deutschen Medien ein Trauerspiel ab. Kaum etwas wird über die Hintergründe des derzeitigen Konflikts berichtet, statt dessen – vor allem im Fernsehen – die übliche Unterhaltungs-Operette aufgeführt.

Es werden altbekannte Stereotypen präsentiert, wenn irgendwelche Regime oder Machthaber primär US-amerikanischen Interessen im Wege stehen: Hier das gute Volk, die nach Freiheit und Demokratie rufenden Bürger, dort der brutale Diktator und seine uneinsichtige Nomenklatura. Mag manch negative Nachricht über die beschriebenen Regime sicherlich stimmen, so führt dieses Kammerspiel doch zu keiner tiefergehenden Erkenntnis. Man erfährt nichts über die Herkunft und Absichten der unterschiedlichen Akteure des Machtspiels und ihrer Hintermänner. Statt dessen eine Aneinanderreihung moralistischer Worthülsen.

Nach Libyen so nun auch in Syrien, wo „das Volk“ gegen Assad und „seine Anhänger“ in Stellung gebracht wird. Marietta Slomka etwa plapperte unlängst im „ZDF heute journal“ sinngemäß darüber, daß bislang „kaum ausreichende Härte“ das Regime in Damaskus getroffen hätte. Von „Wut“ und „Bitterkeit“ war die Rede, etwa weil die syrische Botschaft ein Konto bei der Commerzbank haben dürfe. Caren Miosga bekam offenbar kurz darauf in den „ARD tagesthemen“ den gleichen Text zum Ablesen vorgesetzt, nur sprachlich variiert.

Da war dann von Assads „Krieg gegen sein Volk“ und den „mörderischen Taten“ die Rede. Zwischen solchen Kommentaren sieht man dann oft nicht verifizierte Handyaufnahmen, die alles und nichts zeigen. Man glotzt diese Nachrichtensendungen an und das Aufregen wechselt sich mit Fremdschämen ab. Wie tief gesunken muß man in seinem journalistischen Anspruch eigentlich sein, um täglich stumpfe Polit-Seifenopern als Nachrichtensprecher von sich geben zu müssen?

Sich der Meinungsmache verweigern

Doch Vorsicht: Hinter so viel zur Schau getragener Dummheit stecken im Hintergrund meist ganz andere Leute und deren gezielte politisch-ökonomische Interessen. Die Kasperlefiguren in den TV-Nachrichtensendungen sind so nur die Sprachrohre für die eigentliche Absicht.

Und wenn ein internationaler Interessenkampf entschieden ist, verschwindet ein Thema ja auch ganz schnell wieder aus den Medien. Gerade dann, wenn es interessant wird. Wer hört noch etwas von Libyen? Etwa davon, dass es Anzeichen für den Zerfall des Landes gibt? Wer hört etwas vom niedergeschlagenen „Frühling“ beim US-Verbündeten Bahrain? Oder von den salafistischen Bestrebungen in Tunesien?

Nun – das sei vorweg gesagt – kann auch ich nicht viel zur Erhellung des aktuellen Syrien-Konflikts beitragen. Weder bin ich Nahost-Experte noch je in Syrien gewesen. Gleichwohl kann man sich der derzeitigen Meinungsmache verweigern und versuchen, einige eigene Recherchen anzustellen. Etwa darüber, daß unlängst 19 französische und vier türkische Agenten im syrischen Unruhegebiet festgenommen werden konnten. Über deren dortigen Auftrag kann man nur spekulieren.

Nach dem Sturz von Assad kommen die Muslime-Brüder

Peter Scholl-Latour äußerte im März in der Berliner Zeitung, daß im Falle eines Sieges der Opposition gegen das religiös ausgesprochen moderate alevitische Assad-Regime höchstwahrscheinlich radikale Muslim-Brüder die Macht im Lande übernehmen werden. Viele Angehörige der derzeit tolerierten christlichen Minderheit, immerhin zehn Prozent der Bevölkerung, müßten dann wohl fliehen. Scholl-Latour sprach von einer „Katastrophe“. Eine Parallele zur Entwicklung im Irak und teils in Ägypten also. Nebenbei bemerkt könnte der Sturz des Feindes Assad auch für Israel zu einem Pyrrhus-Sieg werden, der die Sicherheitslage eher verschärft.

Kein politisches System tritt kampflos ab und überläßt bewaffneten Horden einfach das Feld. Wenn aber unsere Medien gebetsmühlenartig an die Adresse der Baath-Partei fragen, wann denn die „brutale Gewalt“ in Syrien aufhöre, dann sollten sie den Appell an die eigenen Regierungen richten. Die Aufständischen bekommen nämlich ihre Waffen aus Saudi-Arabien und der Türkei ins Land geschmuggelt, somit also von engen Verbündeten der USA. Auch das mit US-Stützpunkten gesegnete Emirat Katar hat offenbar beste Beziehungen zu den Rebellenkreisen.

So gesehen braucht Syriens Opposition gar nicht mehr nach internationaler Hilfe rufen. Sie erhält sie längst. Scholl-Latour erläutert die geostrategischen Hintergründe: „Beim besorgten Blick auf Syrien allein verliert man leicht den geheimen Masterplan aus dem Auge: Der große Drahtzieher ist Saudi-Arabien. Es will das Regime der Alawiten, dieser „abscheulichen Ketzer“, zu Fall zu bringen. Den Türken, die die Aleviten früher massakriert haben, käme das auch zupaß. Regionalstrategisch wollen die Saudis eine schiitische Achse vom Iran über die schiitisch dominierten Provinzen des Irak bis zur Hisbollah im Libanon zerschlagen – und dem Iran so den Zugang zum Mittelmeer abschneiden. Diesem Ziel wären sie mit einem von ihnen gelenkten Salafisten-Regime in Damaskus sehr nahe. Letztlich geht es also gar nicht um Syrien selbst, sondern um den Konflikt mit dem Iran.“

Der Westen will Öl und seine Anti-Iran-Strategie durchsetzen

Würden also unsere Regierungen bei ihren nahöstlichen Partnern etwas Druck machen, wäre „die Gewalt“ womöglich schnell beendet. Doch sie ist schließlich beabsichtigt. Man gibt den Saudis nach, erhält dafür Öl und geostrategische Unterstützung gegen den Erzfeind Iran.

Man erfährt übrigens auch nichts darüber, warum gerade die Stadt Homs eine Hochburg der Rebellen zu sein scheint. Konnte man in Libyen noch alte Stammesrivalitäten zwischen Tripolitanien und der Cyrenaika heranziehen, so findet sich dennoch eine Gemeinsamkeit auch zwischen diesen beiden Konflikten: Im Libyen lag das Aufstandsgebiet im erdölreichen Osten des Landes. Und sowohl in Homs als auch im ebenfalls umkämpften Banias befinden sich die beiden wichtigen Erdölraffinerien Syriens. Ein Schelm, der sich dabei gar nichts denkt.

In unseren Medien muß man solche Analyse schon mit der Lupe suchen. Statt dessen jubliert man über kleine Niederträchtigkeiten. So titelte die Bild-Zeitung hämisch gegen Frau Assad: „EU verbietet Diktator-Gattin Luxus-Shopping“. Die Heuchelei ist dabei kaum noch zu überbieten, wenn man weiß, daß Europa als Shopping-Paradies feudaler Saudis gilt, die nicht nur ein paar Schuhe kaufen, sondern gleich Privatflugzeuge. Oder daß Araber aus der Golfregion mal locker 65.000 Euro Wochenmiete für ein Londoner Haus hinlegen.

Weder einer Frau Slomka, noch einer Frau Miosga wurde offenbar bislang ein redaktioneller Zettel vor die Nase gehalten, sich darüber vor der Kamera mit ernstem Blick zu ereifern. Und so bleibt nur die immer gleiche Erkenntnis, daß Medien in seltenen Fällen der Informationsfindung dienen, zumeist aber der Ablenkung und Verschleierung. Medien, die aber gar keine nützlichen Informationen mehr liefern, sind schlicht überflüssig geworden. Man legt sie weg, man schaltet ab.

Dr. Claus Wolfschlag wurde 1966 in Nordhessen geboren. Er ist seit vielen Jahren als Journalist, Kultur- und Geisteswissenschaftler für diverse Magazine, Wochen- und Tageszeitungen tätig. Zudem veröffentlichte er mehrere Bücher zu den Themenbereichen Geschichte, Politik und Kunst. 2007 erschien sein Buch „Traumstadt und Armageddon“ über die Geschichte des Science-Fiction-Films.

mercredi, 18 avril 2012

Waarom men Afghanistan niet kan bezetten?

Peter Logghe:

Waarom men Afghanistan niet kan bezetten?

Ex: Nieuwsbrief Deltastichting Nr. 58 - April 2012

 
Prof. Thomas BargatzkyIn het juni-nummer van TeKoS zal een vrij uitgebreide studie van Francis Van den Eynde over Afghanistan verschijnen, waaruit het geopolitiek belang van de verschillende oorlogen in en om Afghanistan zal blijken. Het is dus niet aan mij om hier al een tipje van de sluier te lichten. Maar professor Thomas Bargatzky, professor ethnologie aan de universiteit van Bayreuth, verduidelijkte in ons Duitse zusterblad Sezession waarom men, waarom de Westerse troepen in dit verre Aziatische land niet kunnen winnen (1).

Hij somde drie redenen op: Ten eerste denkt men Afghanistan een cultureel en historisch geïsoleerd geval is, en dat men daar, als onderdeel van een wereldwijde strijd tegen het terrorisme, aan nation-building moet gaan doen.  Maar nation-building is echter de keerzijde van de strijd tegen het gewapende verzet (counterinsurgency). Ten tweede worden de oude stamstructuren beschouwd als “middeleeuwse” relicten, die moeten worden afgeschaft: een fatale foutinschatting.  En ten derde onderschat men de identiteitsopbouwende kracht van de islam.

Geografisch en etnologisch gezien is Afghanistan een land zonder grenzen, een overgangszone met een bonte verzameling van volkeren, religies en talen, alleen afgebakend in het Westen door Iran, in het Noorden door de centraal-Aziatische staten en in het Westen en het Zuidwesten door India. Steeds weer vielen naburige volkeren hier binnen op weg naar India, of terwijl zij uit India werden teruggedrongen. En in de nasleep tenslotte van de Arabische veroveringen van de 7de eeuw werd hier de islam, de taal en het geschrift binnengebracht.

Afghanistan werd een belangrijke pion in de Great Game (vanaf 1747), het machtspolitiek spel tussen Groot-Brittannië, de Russische tsaren en Perzië – een spel dat zou duren tot de 19de eeuw.  Maar tot vandaag suggereren de min of meer vaststaande grenzen van Afghanistan een eenheid die er ook vroeger al niet geweest was.
 
 
 
Stammen verrassend levendig en vooral aangepast aan moderne tijden
 
Professor Bargatzsky wijst er op dat nation-building willen opleggen in een land als Afghanistan, waar geen enkele Europese randvoorwaarde voorhanden zijn, toch wel getuigt van “enige naïviteit”. De Europese ontwikkeling was in die mate specifiek dat de oude leenverplichtingen uit elkaar vielen. Uit de oude banden ontstonden nieuwe, met “vrijgevochten” individuen die zich in een beginnend kapitalisme als burgers of als arbeiders organiseerden. Een seculiere, moderne lekenstaat, een rechtsstaat in de plaats van een religieus gelegitimeerde oude feodale ordening. Maar hiervan is niets terug te vinden in Afghanistan, aldus professor Bargatzsky, die wijst op het belang van stammen in deze streek. Het gaat om grensoverschrijdende verwantschapsstructuren, die echter niets met onze feodale structuren Pathanente maken hebben, maar het gaat om juridische en loyaliteitsgemeenschappen die door religie en gebruik zijn ontstaan. Op basis van stamboombetrekkingen sluiten afzonderlijke segmenten zich bij bepaalde belangenconflicten aaneen om tijdelijk bepaalde groepen van ongeveer dezelfde omvang een antwoord te kunnen bieden. Na de oplossing van het conflict maken de verschillende componenten zich ook even snel weer los van elkaar. Wat de professor de “complementaire oppositie” noemt, manifesteert zich vooral bij oorlogsconflicten natuurlijk, maar ook in andere politieke spanningsmomenten, zoals de bezetting van bepaalde ambten of functies. Een voorstel, uitgaand van verschillende groepen of stamonderdelen of stammen wordt op die manier mogelijk en bepaalde groepsopportuniteiten worden ten koste van andere op die manier doorgezet. Maar vergis u niet, bij andere conflicten worden dan weer de groepen bijgesprongen, die zich geen functie konden veroveren.

De Pathanen (of Pashtun) maken met hun 40 miljoen eenheden  zo’n segmentaire organisatie. Het is de grootste stamgemeenschap ter wereld. Van de 40 miljoen leven er ongeveer 12 miljoen in Afghanistan (40% van de bevolking) en tot 27 miljoen in Pakistan (ongeveer 15%). De grote Pathaanse stamconfederaties, Ghilzai en Abdali, spelen nog steeds een overduidelijke rol in het grote politieke spel. Als het erom gaat een gemeenschappelijke vijand te counteren, slaan ze de handen ineen, maar een andere keer staan ze met getrokken messen tegenover elkaar.

Het grote Afghaanse verzet tegen de Britten in de Great Game werd voornamelijk door de Ghilzai gedragen. Drie van de procommunistische Afghaanse presidenten waren Pathanen van de Ghilzai (Taraki, Hafizullah Amin en Nadzibullah), maar ook Taliban rekruteert fel in de rangen van Ghilzai. De huidige president van Afghanistan, Hamid Karzai, behoort dan weer tot de Durrani-onderclan van de Popalzai.

GhilzaiHet belang van de interventie van professor Bargatzky bestaat erin te wijzen op het belang van deze stamstructuur. “Het zou een fatale vergissing zijn te denken dat het gaat om “middeleeuwse” structuren. De reden waarom men dat wil denken is duidelijk: op die manier kan men het begrip van “achterlijkheid” verbinden met Afghanistan en moet men deze structuren door nation-building-structuren in de moderniteit trekken. Maar deze stamstructuren zijn veel beter aangepast aan de moderne tijden. In Karatsji leven ongeveer anderhalf miljoen Pathanen, die het private transport beheersen. Pathanen hebben een wereldwijdnetwerk. Deze transnationale stamnetwerken bieden voordelen die een nationaliteit niet kan bieden”. Waarbij hij aansluit op de woorden van oriëntalist Olivier Roy: “Stammen staan open voor de wereld. Het stamsysteem verdwijnt niet, maar het past zich aan aan de globalisering en de supranationale ideologieën. De stam blijft bestaan en slaat haar tentakels over de ganse wereld uit”.
 
Islamitische solidariteit

De islam, aldus professor Bargatzky, heeft altijd al een vrij belangrijke rol gespeeld. Reeds in de tijd voor de Europeanen er de plak zwaaiden – of pretendeerden te zwaaien. Pathaanse stammen, die onder elkaar zeer vijandig waren, werden door de islam aaneen gesmeed in het grote Afghaanse verzet tegen de Moguls in de tweede helft van de 16de eeuw. Het mechanisme van de complementaire oppositie (stammen die elkaar vinden in de strijd tegen een andere, derde, partij) versterkt door de verenigende werking van de islam zou wel eens kunnen leiden tot een soort solidarisering onder de volkeren van Afghanistan en Pakistan tegen het geweld van het Westen. En de Pakistaans-Afghaanse staatsgrens, de zogenaamde Durand-lijn, die door de Britten juist middenin het Pathaans gebied werd aangelegd, zou hier wel eens voor een ontsteking kunnen zorgen. Ghilzai-nomaden trekken er zich al lang niets van aan.

Ook deze bezetting lost helemaal niets op. Nation-building in een staat die doordrongen is van stamstructuren, die blijkbaar minstens even aangepast zijn aan de globalisering en het elektronisch netwerkverkeer. En een strijd tegen de islam, die juist in deze hoek van de wereld bewezen heeft ook de grootste vijanden te kunnen verenigen in de strijd tegen een derde partij. Een derde Vietnam? Zo ziet het er wel naar uit, inderdaad.

Maar nogmaals: met veel plezier verwijs ik u naar het uitgebreid achtergrondartikel van Francis Van den Eynde in het TeKoS-nummer van juni 2012. Te bestellen als los nummer op het volgende Epostadres of door het nemen van een abonnement op deze verwijzing.

(Peter Logghe)

(1) Sezession, nr. 47, april 2010, pag. 28-30. Sezession, Rittergut Schnellroda, D-06268 Steigra. Een abonnement kost 55 euro voor 6 nummers. 
 

jeudi, 12 avril 2012

Grass und seine Kritiker

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Grass und seine Kritiker

Von Thorsten Hinz

Ex: http://www.jungefreiheit.de/

Der Schriftsteller sieht sich nach seiner Kritik an Israel mit Antisemitismusvorwürfen konfrontiert

Was sich über Ostern an einem läppischen Gedicht von Günter Grass entzündet hat, verdient die Bezeichnung „Debatte“ nicht. Grass hat eine sehr schlichte politische Stellungnahme verfaßt, sie mit Selbstreflexionen vermengt, in Zeilchen zerhackt und als Gedicht unter die Leute gebracht. Er sieht die Gefahr heraufziehen, daß Israel den Iran mit Atomwaffen angreift, einen Weltkrieg heraufbeschwört, und daß Deutschland, weil es atomar nutzbare U-Boote an Israel liefert, sich mitschuldig macht und in den Konflikt hineingezogen wird.

Nun wird der Iran in der Tat dämonisiert, während Israel in der Atomfrage doppelte Standards zugestanden werden, indes es zum Präventivschlag bläst. Wer mag garantieren, daß sich die Lüge um irakische Chemiewaffen nicht wiederholt? Andererseits wird Grass den Gefahren und Risiken, denen Israel ausgesetzt wird, nichtmal ansatzweise gerecht. Aus seinen Versen spricht auch das bundesrepublikanische Unverständnis über einen Staat, der sich seiner Haut zu erwehren weiß.

Nibelungentreue zu Israel

Kurzum, es handelt sich um eine hochkomplizierte politische, geopolitische, militärische, religiöse, auch demographische Gemengelage, die kein Gedicht der Welt erfassen kann. Allerdings wissen Politik, Wissenschaft und Medien in Deutschland ebenfalls nichts dazu zu sagen. Mit der Aussage, die Sicherheit Israels sei Teil der deutschen Staatsräson, hat Kanzlerin Merkel die Deutschen auf die Nibelungentreue zu Israel festgelegt. Dem verbreiteten Unbehagen daran hat Grass einen verquasten Ausdruck verliehen. Die Tatsache, daß seine Haltung mehrheitsfähig ist, macht wiederum die Politik und Medien nervös und läßt sie hysterisch reagieren.

Weder Grass noch seine Kritiker argumentieren politisch, sondern moralisch. Die Moral und Merkels „Staatsräson“ stützen sich dabei auf eine Metaphysik, die um den Mord an den europäischen Juden herum errichtet worden ist.

Diesen Kern des Problems hat Grass zwar nicht formuliert, aber unbewußt berührt. Es geht gar nicht primär um Israel und den Iran, vielmehr um das kranke Nervenzentrum des eigenen Landes, um den Zwang der „belastenden Lüge“, deren Aufkündigung als Strafe „das Verdikt ‘Antisemitismus’“ nach sich zieht. Nun hat Grass viele Jahre eigenhändig an dem geistigen Gefängnis gebaut, gegen dessen Reglement er nun anrennt, und bleibt dabei weiterhin sein überzeugter Insasse. Das wird klar, wenn er von „meinem Land“ schreibt und seinen „ureignen Verbrechen, / die ohne Vergleich sind“. Er beschwört eine metaphysische Untat und leitet daraus seine anhaltende Treue zu Israel ab.

Teufelskreis

Um innerhalb des Teufelskreises, den er nicht durchbrechen kann, Israel kritisieren zu können, muß er ihm unterstellen, seinerseits ein absolutes Verbrechen zu planen: die Auslöschung des iranischen Volkes. Was, wie der stets besonnene und noble Avi Primor kommentierte, einfach „lächerlich“ ist.

Was können wir aus all dem lernen? Nichts, was wir nicht schon wußten. Substantiell ist die sogenannte Grass-Debatte eine weitere Runde im Totentanz des BRD-Diskurses. Gegen Ende von Goethes „Faust“ zitiert Mephisto die Bewohner der Unterwelt herauf: „Herbei, herbei! Herein, herein! / Ihr schlotternden Lemuren, / Aus Bändern, Sehnen und Gebein / Geflickte Halbnaturen.“ Sie helfen ihm noch beim Täuschen und Tricksen, etwas Vernünftiges bringen sie nicht mehr zustande.

mercredi, 11 avril 2012

Syrie: la lutte entre le clan El-Assad et l’opposition réactive la question kurde

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Günther DESCHNER:
Syrie: la lutte entre le clan El-Assad et l’opposition réactive la question kurde

A cause d’une querelle à propos de comptes toujours ouverts, la région autonome du Kurdistan a arrêté ses exportations de pétrole vers Bagdad. En Turquie, le chef du gouvernement , Erdogan, et son parti, l’AKP, ont gelé tous les pourparlers précédemment engagés avec les Kurdes de Turquie. Et voilà que la lutte pour le pouvoir à Damas remet sous tension la question des Kurdes de Syrie. Le problème kurde, prêt à éclater mais en phase de latence depuis plusieurs décennies, réémerge sur la scène politique.

L’opposition syrienne parie sur l’identité arabe

Quand, il y a un an, les premières manifestations contre Bachar El-Assad et contre la domination du “Parti Arabe Socialiste Baath” s’organisaient, les Kurdes, première minorité ethnique non arabe de Syrie, avaient toutes les raisons de se joindre à ce soulèvement populaire. En effet, depuis la prise du pouvoir par le parti Baath panarabe en 1961, la Syrie se définit comme strictement “arabe”, et n’a plus laissé à l’identité kurde la moindre marge de manoeuvre. Dès le départ, le régime considérait les Kurdes du pays comme un danger potentiel. En 1962, 150.000 Kurdes furent privés de la nationalité syrienne. Un train de lois particulières interdit notamment d’utiliser officiellement la langue kurde.

Il est dés lors bien évident que les hommes politiques kurdes de Syrie aient toujours réagi avec scepticisme vis-à-vis de la révolution baathiste hier, tout comme ils réagissent avec autant de scepticisme aux troubles qui agitent actuellement la Syrie. Pourquoi? “Le régime baathiste a toujours tenté de présenter les Kurdes comme des séparatistes et des ennemis de l’intérieur. Si nous avions participé tout de suite aux manifestations d’il y a quelques mois, le régime d’El-Assad aurait pris ce t engagement comme prétexte pour prendre de nouvelles mesures d’oppression à notre égard”, explique l’homme politique kurde Abadul baki Youssef.

La méfiance des Kurdes vaut également pour l’opposition arabe-syrienne au régime d’El-Assad car ces insurgés anti-baathistes n’ont jamais évoqué le problème ethnique kurde dans leurs proclamations, alors même que les Kurdes représentent une masse de deux à trois millions de citoyens dans une Syrie qui compte 23 millions d’habitants. Jamais leurs droits n’ont été évoqués par les opposants syriens. Lorsque Burhan Ghaliun, le président du “Conseil National Syrien”, organe central des oppositions à El-Assad, a affirmé récemment que la Syrie n’avait qu’une “identité arabe”, les Kurdes n’ont pas tardé à réagir. Surtout quand Ghaliun a comparé leur position en Syrie à celles des immigrants en France. “Le Professeur Ghaliun devrait tout de même savoir que, jusqu’aux accords franco-britanniques de 1916, dits de ‘Sykes-Picot’, il n’existait pas encore de Syrie dans ses frontières actuelles”: tel fut le commentaire d’un journaliste kurde qui entendait rappeler que le tracé des frontières dans la région est purement arbitraire et résulte d’accords entre puissances coloniales; celles-ci ont partagé le territoire habité par les Kurdes entre la Turquie, la Syrie et l’Irak.

Pas d’atomes crochus avec les Frères musulmans

On sait que le “Conseil National Syrien” compte bon nombre de Frères musulmans parmi ses membres influents. Or les Kurdes, traditionnellement, ne s’entendent pas avec eux. Pourquoi? Parce que ces musulmans radicaux mettent l’accent sur la religion commune, qu’ils considèrent comme le seul fondement de l’identité, et ne veulent pas s’occuper de facteurs ethniques. Les Kurdes, en revanche, insistent pour que leur identité ethnique soit reconnue comme telle, ainsi que leurs droits culturels et leurs spécificités nationales. Pour eux, c’est tout cela qui constitue la priorité. Ces positions expliquent aussi pourquoi les Kurdes de Syrie, qui, pour la plupart sont des Sunnites modérés, n’ont jamais, du moins jusqu’ici, créé de parti kurde-islamique.

Pour que soient respectés les intérêts de l’ethnie kurde en Syrie, les Kurdes ont fondé, fin 2011, un “Kurdish National Council of Syria” (KNCS) à Kamishli (Qamishli), une ville du Nord-Est du pays, dans une région peuplée de Kurdes. Ce “Conseil” entend représenter la grande majorité de la population kurde. Près d’une douzaine d’organisations kurdes et de nombreuses personnalités indépendantes y sont représentées. Avec ce “Conseil”, les Kurdes veulent exprimer leur unité et imposer à toute future “nouvelle Syrie” de tenir compte de leurs intérêts.

En dépit de ses positions claires et de sa volonté de devenir la représentation légitime des Kurdes de Syrie, le KNCS s’est efforcé, dès le départ, de montrer et de prouver qu’il était ouvert à tout dialogue et prêt à entrer de plein pied dans une coalition: le “Conseil” a déjà pris langue avec la Ligue Arabe et déploie bon nombre d’efforts sur le plan international pour que soient reconnus les intérêts élémentaires des Kurdes de Syrie. A la mi-mars 2012, quelques porte-paroles du KNCS ont rencontré des représentants de la commission des affaires étrangères du Bundestag allemand à Berlin.

Le “Conseil” a choisi Kamishli/Qamishli comme site de sa fondation parce que cette ville est proche des régions kurdes de Turquie et d’Irak, ce qui lui confère une forte valeur symbolique. En effet, la question kurde demeure irrésolue, non seulement en Syrie, mais aussi ailleurs. Les 30 millions de Kurdes de la région possèdent un puissant sentiment d’appartenance commune, par-delà les frontières étatiques qui les séparent. L’exemple le plus récent: le KNCS, début février 2012, a tenu son premier colloque, avec 250 délégués de Syrie et trente-et-un d’autres pays à Erbil, capitale de la Région Autonome du Kurdistan irakien, sous le haut patronage du Président de cette Région, Massoud Barzani. “Nous allons pouvoir vous apporter notre soutien si vous agissez de manière unitaire” a déclaré Barzani dans son discours aux Kurdes de Syrie, “et si vous ne vous contentez pas de faire de la politique de partis, si vous vous engagez en Syrie pour le peuple kurde tout entier et si vous adoptez une politique de non violence. Les Kurdes sont séparés contre leur gré mais personne ne pourra jamais les empêcher de se considérer comme une unité dans leurs pensées et dans leurs sentiments”.

Günther DESCHNER.
(article paru dans “Junge Freiheit”, Berlin, n°15/2012; http://www.jungefreiheit.de/ ).


Sarkozy, un illusionniste jusqu’au bout…

Sarkozy, un illusionniste jusqu’au bout…

par Marc ROUSSET

 

sarkoclown.jpgEn voulant montrer à la fin de son mandat présidentiel qu’il agit et qu’il n’est pas un illusionniste, Sarkozy démontre en fait qu’il en est un véritable !

 

Après n’avoir pratiqué pendant toute la durée de son mandat que des mesurettes électoralistes qui ne sont pas à la hauteur des enjeux graves sur le plan économique, Nicolas Sarkozy nous lance encore une fois de la poudre aux yeux risible, si l’on considère le tsunami de nos insuffisances économiques structurelles (56 % de prélèvements publics du P.I.B. au lieu de 46 % comme en Allemagne, soit un enjeu de 200 milliards d’euros, deux millions de fonctionnaires en trop, pas de politique industrielle protectionniste envers les pays émergents, déficit de compétitivité de 13 % par rapport à l’Allemagne, retraite à 62 ans au lieu d’un minimum de 65 ans (67 ans en Allemagne), 1679 heures de travail en France contre 1904 heures en Allemagne, déficit budgétaire et déficit de la balance commerciale, endettement  public pharaonique…

 

Le basculement de treize milliards de charges sociales dans les entreprises sur la T.V.A. et la C.S.G. avec une T.V.A. augmentée de 1,6 point au 1er octobre va dans la bonne direction, mais le Groupe de fédération industrielle (G.F.I.) considère à juste titre que ce transfert est tout à fait insuffisant. Un transfert de trente milliards d’euros serait en fait nécessaire pour créer un véritable choc de compétitivité intra-européenne.

 

Quant à l’immigration, le problème le plus grave, le cancer de notre société, rien, pas un mot, aucune allusion, complètement passée sous silence ! Tout va très bien, Madame la Marquise ! L’invasion continue au rythme de  250 000 personnes par an, soit 400 000 personnes avec les naissances, soit une agglomération lilloise extra-européenne tous les deux ans en France ! L’arbre des mesurettes économiques cache donc aussi la forêt de l’invasion migratoire qui continue !

 

Une fois encore le faux dur Nicolas Sarkozy va dans la bonne direction, mais fait le dixième du travail à accomplir, en voulant jouer à l’homme courageux, au héros, au sauveur, alors qu’il n’est qu’un polichinelle « bling-bling » médiatique. François Hollande appartient à la même catégorie d’hommes, mais en plus irréaliste, plus hypocrite, avec des propos encore plus lénifiants  et jouant en fait le rôle du fossoyeur en puissance !

 

En résumé, Nicolas Sarkozy, un illusionniste qui a pour seul mérite de marcher dans la bonne direction tandis que François Hollande, lui, prend la direction diamétralement opposée du déclin accéléré jusqu’à l’effondrement brutal, total et subit de notre société.

 

Marc Rousset

 


 

Article printed from Europe Maxima: http://www.europemaxima.com

 

URL to article: http://www.europemaxima.com/?p=2416

 

mardi, 10 avril 2012

Krantenkoppen April 2012 (2)

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Krantenkoppen

April 2012 (2)

'CULTURAL CAPITALISM' IS YET ANOTHER ROAD TO DECADANCE AND DESPAIR.
"It is (...) important to note that not all Marxist-Leninist, communist or socialist countries were necessarily culturally Marxist. If one were to compare the social and cultural atmospheres of the United States and Soviet Union, respectively, during the 1960′s, the Soviet Union might emerge as the more ‘conservative’ of the 2 societies. The American author Francis Parker Yockey quite rightly noted this in his work 'Imperium'. Yockey felt that the Soviet Union was a far better ally of the West than the Americans and that in its authoritarianism it preserved something of the traditional European concept of hierarchy. From its outward manifestations of artwork and music, one could also conclude that the USSR was far more aligned with traditional values than America was. For instance, while Americans listed to rock-and-roll, the Soviets brought forth such composers as Prokofiev, Shostakovich and Khachaturian, and the Soviets regularly regarded America’s culture as being ‘inferior’ because of its decadence. Because of this, one can argue that while cultural Marxism has done the West an irreversible harm, so has its counterpart, cultural capitalism.
Just as cultural Marxism takes Marxian theories and applies them to culture, so too, does cultural capitalism take the ideologies of the American and French revolutions and try to apply them to culture. However, reaching a more precise definition than this is quite difficult because its results are nearly indistinguishable from those of cultural Marxism. This should not surprise any real Traditionalist, because they are actually 2 sides of the same coin, being a descendant of the Renaissance-era financial oligarchies, the American revolution, and 'democratic' ideals in general. Furthermore, the 2 are essentially not in competition, but rather complement each other. For instance, in order to allow for the acceptance of decadent and amoral entertainment, it is necessary to destroy the sense of morality in the first place through cultural Marxism.
Cultural capitalism, then, consists of all the worst aspects of American culture, including such things as: materialism, secularism, Hollywood and mindless entertainment, spectator sports, ways of dressing, decadent music, superficiality in conversations, rampant divorce, lack of artistic feeling, lack of historical perspectives, and the like, appealing to the most superficial of senses. In the social sphere, cultural capitalism encourages feminism and liberalism especially, giving these ideas a fertile ground to take root. (...) Americans represent the most productive nation in the world, whilst being the most primitive. (The British satirist Oscar Wilde had stated, (...) that 'America is the only country that went from barbarism to decadence without civilization in between'.)
(…) Cultural capitalism might be defined as all the outward things which have come to characterize American ‘civilization’ since the 1950′s, but it is much more, because as culture is rooted in spiritual and mental predicates, capitalism (…) is a symptom of all that is modern – in which the aspirations of man are merely for temporal goals, namely the acquisition of more ‘material’ and nothing else. In practical life, this means that for many running the money rat race is an imperative to survive and make a meager living, while for those who are a bit better off is a competition for more possessions and trinkets. For the very wealthy, living in an existential impasse of confusion between need and want. This is the psychological corner stone of capitalism and consumerism driven by marketing and advertising: turning a desire for a product into an artificial need where enough is never enough - hence the need for ever more and more possessions and diversions. (…)
On the one hand, in the capitalist system, man must constantly be a producer of either goods, capital, or some other type of value, but on the other, the system is such that he must also be a constant consumer. In such a society, all culture tends towards the lowest common denominator, even among the upper classes, because life becomes a merely mechanistic repetition. Coupled with this, especially in America, is the frantic striving for equality and the near cult-like admiration for individualism without personality, which, of course, can only be equality in degradation.
Since cultural capitalism is not in any way opposed to cultural Marxism, Traditionalism, as a general rule, does not engage in the discussion of economic theory. Rather, Traditionalism holds that the tyranny of the economy must be abolished at its source. (…) This attitude (…) is a statement against utopianism of either capitalism or communism, as well as its cultural implications. In a few words, it opposes the ‘enslavement of the single individual to the productive mechanism’, which leads to the aforementioned ills.”
http://www.ridingthetiger.org/2012/03/12/cultural-capitalism-is-yet-another-road-towards-decadence-and-despair/
 
 
ALAIN SORAL ON ISLAM.
‎"After the collapse of the 3 moral forces from Occident that were the capitalism, the communism and the French universalism, (...) it seems that the last civilization from the post-mediterannean sphere that is not totally subject to the Judeo-Protestant Americano-Zionist capitalist Empire is the Muslim world. (...)
A coherent Islam of resistance to the Empire structured around the Islamic republic of Iran, that also inculde the Lebanese Hezbollah and the Palestinian Hamas. An Islam of resistance perfectly formulated by the acts and discourses of President Mahmoud Ahmadinejad: solidarity with Hugo Chavez’s Bolivarian revolution, agreement of cooperation with the Syrian Baathist regime, logistics support to the Sunni Palestinians fighters, contestation of the official version of 9/11 at the United Nation’s platform, … An authentically anti-imperialist and anti-zionist politic which refuses to fall in the trap of 'the clash of civilizations' …
In contrast, an Islam presented as radically anti-Occidental fully playing out 'the clash of civilizations' in a perverted partnership with USA and Israel. The Saudi monarchy, that encourages and finances it a bit everywhere in the world, is in reality totally conniving with the USA and is dependant from them. (...) A shadly relationship between radical Islam and Empire, resulting in the creation of Al Qaeda and Bin Laden, and generally speaking, resulting in this islamic extremism whose objective role is to encourage the clash between Europe’s Christian and Muslim population (...) for the benefit of the Americano-Zionist Empire. (...)
A reversal of alliance, on behalf of laicity, made under the pressure of Masonic and Zionist network and sanctioned in France by the anti-veil law in March 2004, aggravated since then by the anti-burka law in September 2010. This orchestred stigmatization of Muslims, from then on designated as scapegoat to the native French, affected by the crisis, by the very same that made them come to France and encouraged them to be aggresive towards French people, so that the legitimate social anger towards mondialist elites (who are not Muslims), turns into an inter-ethnic civil war.
Whether Islam is good or not for France, let us remind ourselves that for this religion (...) does not only exist one Islam (...), but a diversity of Muslims abandoned to divers authorities, whose majority stay away from unrest and from politics. (...)
The chaos of the civil war or the re-establishment of the country through national reconciliation depend in fact, in addition to the economic crisis, on the outcome of this struggle between these 2 youths: patriot Muslim and islamo-scum, from now on face to face and opposed in everything – including in Islam. In this struggle for France, we must give a hand to the firsts: those patriot Muslims who work, undertake jobs and bring medals for the country in sports competitions … as we must also then break with the dialectic of excuses, be intransigent towards the seconds who behave like a horde of underdogs. (...) The salvation of the country being to be looked for from the side of the national reconciliation initiated in Lebanon by General Aoun, president of the Christian free patriotic movements, and Hassan Nasrallah, secretary-general of the Muslim Hezbollah, rather than Yugoslavia where the undertaking of the reconquista, led by a Slodoban Milosevic entirely infiltrated by the CIA, led to the partition of Kosovo wanted by NATO."
http://frenchdissidents.wordpress.com/2012/04/05/alain-soral-on-islam/
 
 
NIEUWS UIT HOMS VAN MOEDER AGNES-MARIAM OP PALMZONDAG 31/03/2012.
"Vooral christenen worden vermoord, hun huizen en winkels in brand gestoken. (...) Ondertussen blijft helaas nog al te dikwijls de berichtgeving leven dat het leger deze verwoestingen aanricht. De echte schuldigen zijn de gewapende groepen verbonden met het Vrije Syrische Leger, gedomineerd door paramilitaire radicale islamisten. (...) Positief is wel dat de meerderheid van de soennieten niet achter deze radicale islamisten staat.
Moeder Agnès-Mariam meldt ons dat de algemene toestand in Syrië de afgelopen weken zeer zeker verbeterd is. Toch is het volgens haar nog bijzonder onrustig in Homs en omgeving. Na de val van Baba Amro zouden groepjes rebellen zich verschanst hebben in de christelijke wijken Warceh en Salibi. Ze verjagen er de families en plunderen hun huizen om ze (...) te gebruiken als uitvalsbasis. (...) Ook zijn er nog steeds mortierbeschietingen door rebellen op alawitische en christelijke wijken. Het gaat hier niet om gevechten tussen het regeringsleger en de rebellen. Neen, de opstandelingen beschieten doelbewust wijken van religieuze minderheden. Het is dan ook hemeltergend dat deze vernielingen door Al-Jazeera afgeschilderd worden als zijnde het werk van regeringssoldaten. En [dit] wordt natuurlijk gretig en kritiekloos overgenomen door ‘onze’ media.
Moeder Agnès-Mariam getuigt tevens van ongelooflijke wreedheden begaan door rebellen in het stadje Kusayr vlakbij Homs, aan de grens met Libanon. (...) Na de val van Baba Amro zijn verschillende ontvoerde burgers door de rebellen naar hier gebracht en op gruwelijke wijze terechtgesteld. Verschillende onder hen zouden zijn onthoofd (...). De slachtoffers zijn zowel soennieten, alawieten als christenen. Hun misdrijf? Deze mensen zouden te weinig ‘meegewerkt’ hebben met de ‘opstand’. Ook in Kusayr zijn verschillende christelijke gezinnen uit hun huizen verdreven (...). Hun plaats wordt ingenomen door soennitische sympathisanten van de rebellen. Er is hier stilaan sprake van een etnische zuivering."
http://mediawerkgroepsyrie.wordpress.com/2012/04/05/nieuws-uit-homs-van-moeder-agnes-mariam-op-palmzondag-31032012/
 
 
HET ONDERSCHEID TUSSEN TURKSE ALEVIS EN SYRISCHE ALAWIETEN.
"Tot de religieuze gemeenschap der Alevis bekent zich zo’n 20% van de Turkse bevolking. De Turkse Alevis mogen niet worden verward met de Syrische Alawieten. Beide groepen ontstonden onafhankelijk van elkaar in verschillende historische en geografische omstandigheden, maar hun naamsgelijkheid geeft al aan dat er toch belangrijke dwarsverbanden zijn.
Beide groepen kunnen worden beschouwd als afsplitsingen binnen de sjiietische islam waarbij de religieuze figuur van Ali een centrale rol speelt. Vandaar hun naam. Net als de Syrische Alawieten hebben ook de Turkse Alevis bepaalde gewoontes en gebruiken die hen de gramschap opleverden van orthodoxe soennieten, die beide groeperingen vaak beschouwen als regelrechte ketters en zeker geen moslims. Net als de Syrische Alawieten zijn ook de Turkse Alevis door de eeuwen heen vaak gediscrimineerd, wat hun enthousiasme verklaarde voor de seculiere republiek van Kemal Atatürk. Deze Atatürk richtte de Republikeinse Volks Partij (CHP) op, waarbinnen Turkse Alevis traditioneel sterk vertegenwoordigd zijn. Deze CHP vormt momenteel de belangrijkste oppositiepartij tegen de politiek van Tayyib Erdogan.
Erdogan, berucht om zijn soms ondiplomatieke uitbarstingen, lijkt zijn frustraties over de schaakmatsituatie in Syrië in toenemende mate te gaan richten tegen de Turkse Alevis. Het spelen van deze sektarische kaart is niet alleen potentieel explosief binnen Turkije zelf, maar zet bovendien vraagtekens bij de werkelijke drijfveren van Erdogan jegens Syrië.
Kemal Kilicdaroglu, de leider van de CHP, is zelf Alevi. Vorig jaar maakte Erdogan al een keer de opmerking dat Kemal Kilicdaroglu heimelijk de Syrische president al-Assad steunde wegens 'sektarische solidariteit' tussen Turkse Alevis en Syrische Alawieten. Kilicdaroglu had de woede van Erdogan opgewekt omdat hij zich tegen een militaire interventie in Syrië uitsprak en de Turkse politiek jegens Syrië onverstandig noemde. Eerder had hij reeds de wrevel van de AKP-leider opgewekt wegens zijn harde kritiek op de Turkse politiek van confrontatie met Israël.
Eind vorige maand ging Erdogan echter nog een stapje verder. Op 22 maart werd hij geciteerd in de Turkse krant Hürriyet toen hij zowel Kemal Kilicdaroglu persoonlijk als ook de CHP direct beschuldigde dat ze Alevis zijn en dús Alawieten. (...) De recente opmerkingen van minister-president Erdogan gaven de binnenlandse politieke verhoudingen een sektarische dimensie die de situatie in Syrië lijkt te weerspiegelen."
http://mediawerkgroepsyrie.wordpress.com/2012/04/04/turkse-alevis-en-syrische-alawieten/
 
 
MARINE LE PEN TREKT OOK MOSLIMS AAN.
http://www.deredactie.be/cm/vrtnieuws/mediatheek/programmas/terzake/2.20594/2.20595/1.1265354
 
 
LAAT ONS MARINE PROBEREN! (Vertaling van het artikel 'Osons Marine?' van de Franse islamitische schrijver Albert Ali)
"Kiezen tussen Sarkozy en Hollande is geen keuze, laat ons Marine dus proberen! Wij kunnen ervoor zorgen dat zij die het Front National het meest horen te haten, haar nu de dubbele score geven van de vader in 2007!
Laat ons voor een keer de mediatieke en politieke kaste doen panikeren, zoiets zal resoneren als een zoete wraak op dit systeem dat zich paradoxaal genoeg hatelijk opstelt tegenover de islam maar zich ook voor illegalen opwerpt. Geen enkel advies of electorale steunbetuiging houdt vandaag nog steek. Dus, laat ons Marine proberen, ondanks alles, ondanks haar islamofobie, laten we ondanks haar zionisme proberen, ondanks alles proberen! Laten we de onbeschaamdheid proberen, dat zal de enige keuze zijn om een tweede ronde te hebben, het onmiskenbare gevoel dat we gekozen hebben en dat er dit keer niet in onze plaats gekozen werd!"
http://blog.thierryvanroy.be/2012/04/een-verzoening-tussen-moslims-en-nationalisten/
 
 
POST-DEMOCRACY: PRESS TV BANNED IN GERMANY.
"The Media Regulatory Office based in Munich notified of the decision to remove the Iranian English-speaking channel Press TV from German airwaves. (...) This shutdown comes after Press TV was banned in Great Britain in January 2012 (...). The channel believes the decision is part of a strategy by Westerners to silence an inconvenient voice. Press TV drew the attention of the UK public in particular (...) for offering viewers a different perspective on the offensive launched against Libya or Syria."
http://www.voltairenet.org/Post-democracy-Press-TV-banned-in
 
 
MEDIA-OORLOG BOVEN SYRIE: VOORMALIG AL JAZEERA CORRESPONDENT KLAPT UIT DE BIECHT.
‎"Een voormalig correspondent van Al Jazeera klapt uit de school over de werkwijzen van zijn ex-broodheren. De zender uit Qatar zou de opstandelingen in Syrië actief ondersteunen met gesmokkelde communicatieapparatuur. Bij Russia Today doet... de ex-correspondent van Al Jazeera, Ali Hashim, zijn verhaal (...): 'De zender koos duidelijk een kant in Syrië, steunde die kant en bemoeide zich met details van de Syrische revolutie. Hulp bieden aan de rebellen is wat Qatar wil, door het voorzien in communicatiehulpmiddelen. Ze werden vanuit Libanon Syrië ingesmokkeld'. (...)
Al-Jazeera is een drijvende kracht geweest achter de opstanden in Tunesië, Libië, Egypte en nu Syrië. Het valt niet te ontkennen dat ook het regime in Qatar in al die landen actief was aan de kant van de opstandelingen, met name met financiele steun voor de plaatselijke afdelingen van de Moslimbroeders. Het eerste wat Ennahda-leider Ghannouchi in Tunesië deed na de verkiezingsoverwinning van zijn partij was een bezoek aan Qatar. In Libië was (...) er logistieke steun aan de rebellen en het tv-kanaal van de rebellen was een kloon van Al Jazeera en was gebaseerd in Qatar.
Er is tijdens de hele Arabische lente ook veel kritiek geweest op Al Jazeera van de opstandelingen zelf. Het verwijt is vaak dat de zender de situatie extremer voorstelt dan ze is en zo het conflict aanwakkert. Gisteren zeiden Syrische rebellen uit een dorpje nabij Al-Qusayr [nabij de Libanese grens, in het district Homs] mij nog dat hun dorp door het leger is aangevallen nadat Al Jazeera 2 weken geleden in een uitzending had gezegd dat het een schakel was in de wapenroute voor de rebellen. De geweldloze activisten in Syrie nemen het AJ kwalijk dat het alleen focust op de gewapende rebellen en hen zo belangrijker heeft gemaakt."
http://www.nrc.nl/nieuws/2012/04/05/mediaoorlog-boven-syrie-voormalig-al-jazeera-correspondent-klapt-uit-de-school/

Bachar El-Assad: l’homme à abattre!

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Bernhard TOMASCHITZ:
Bachar El-Assad: l’homme à abattre!

Les Américains veulent absolument imposer un “changement de régime” en Syrie
Leurs principales motivations? Des intérêts économiques et un soutien à Israël!

Le sol devient de plus en plus brûlant sous les pieds du leader syrien Bachar El-Assad. Fin mars, un sénateur américain très influent, John McCain, a demandé que les Etats-Unis et l’Europe soutiennent militairement les rebelles syriens: “Ils méritent notre soutien et le soutien de la communauté internationale pour pouvoir riposter aux attaques du régime”, a affirmé le candidat républicain à la présidence lors des élections de 2008.

Le gouvernement d’Obama songe aussi à intervenir militairement. Jusqu’à présent, on mise encore et toujours sur la pression diplomatique et politique à exercer contre Damas. Mais, comme l’a laissé entendre le ministre américain de la défense, Leon Panetta, lors d’une audience au Sénat, “on songe à de possibles démarches complémentaires (...), y compris d’éventuelles interventions militaires, si nécessaire”. C’est clair: les Américains refusent, en ultime instance, de tenir compte de la déclaration du conseil de sécurité de l’ONU, appuyée par la Russie et par la Chine. Cette déclaration demande au gouvernement syrien et aux rebelles de réaliser sans délais le plan de paix de l’envoyé spécial Kofi Annan. Ce plan de paix prévoit un armistice, l’envoi d’aide humanitaire et l’ouverture d’un dialogue entre le gouvernement et les adversaires du régime.

Washington, en revanche, ne veut pas abandonner l’objectif que les Etats-Unis se sont fixé une fois pour toutes; ils veulent tout bonnement un “changement de régime” à Damas, comme le confirme par ailleurs les nombreuses opérations spéciales que mènent depuis des mois les services spéciaux occidentaux. “Le MI6 et la CIA ont infiltré la Syrie pour connaître la vérité”, expliquait en date du 1 janvier le quotidien “Daily Star”, en  se référant à une source non citée mais considérée comme “bien informée”. Ensuite, les contacts sont étroits entre les rebelles libyens et l’”armée syrienne libre”, comme le signalait le 27 novembre 2011 le journal britannique “The Telegraph”. D’après cette information, Abdulhakim Belhadj, chef du conseil militaire de Tripoli et ancien commandant du “Groupe de Combat Libyen-Islamique”, aurait rencontré à Istanbul et le long de la frontière turco-syrienne des chefs de l’”armée syrienne libre”, pour que celle-ci soit entraînée par des “combattants libyens”. Toujours selon le “Telegraph”, Belhadj aurait été envoyé en Turquie par Moustafa Abdoul Djalil, qui n’est rien moins que le président de transition en Libye.

Or il est tout de même peu vraisemblable que les Libyens aient agi de leur propre chef. Il est plus plausible de dire qu’ils ont reçu cette mission de Washington, pour camoufler l’immixtion américaine. On peut clairement émettre cette hypothèse si on analyse les déclarations du ministre américain de la défense, Panetta: “le soutien aux réformes politiques et économiques, lesquelles correspondent aux aspirations légitimes des citoyens de la région”, relève des mêmes principes fondamentaux qui ont défini les réponses que nous avons apportées aux événements de Tunisie, d’Egypte, de Libye et, dorénavant, de la Syrie”.

En déclarant cela, Panetta nous révèle clairement que les Etats-Unis n’entendent pas seulement apporter à la Syrie les bienfaits de la démocratie de facture occidentale mais veulent également imposer à ce pays du Levant le système économique esquissé à Wall Street et qui doit s’étendre à la planète entière par l’effet de la globalisation. Ensuite, d’après un livre récemment publié par la CIA, avant que n’éclatent les troubles en Syrie, il y a environ un an, il n’y aurait eu que de “timides réformes”, tant et si bien que l’économie, y “est encore largement régulée par les milieux gouvernementaux”. Dans l’Egypte de Moubarak et dans la Libye de Kadhafi aussi l’économie, surtout les secteurs clés, était sous le contrôle des gouvernements, ce qui rendait l’accès aux marchés locaux difficile pour les entreprises occidentales.

Quant à l’imposition, partout dans le monde, de réformes libérales, visant à instaurer en tous points du globe l’économie de marché, Michel Chossudovsky, critique canadien du processus de globalisation, pointe du doigt un aspect important, tu en Occident. On dit et on écrit généralement que les causes premières de ces protestations de masse en Syrie sont l’augmentation du chômage et la détérioration du niveau de vie; or ceux-ci découlent tout bonnement de l’adoption d’un programme de réformes exigé par le FMI et que les autorités syriennes ont tenté d’appliquer à partir de 2006. Les mesures réclamées par le FMI comprenaient des privatisations, des dérégulations dans le système financier et un gel des salaires.

Au-delà de ces réformes exigées par le FMI, la “libération” de la Syrie, assortie de la disparition du régime d’El-Assad, va bien entendu dans le sens des intérêts stratégiques des Etats-Unis en tant que puissance hégémonique globale, comme s’est plu à le souligner Panetta lors d’une audience au Sénat: “La Syrie constitue un pays-clef pour l’Iran. La Syrie est le seul pays allié à l’Iran dans la région et elle représente un facteur décisif dans tous les efforts qu’entreprend l’Iran pour soutenir les militants de la région qui mettent en danger Israël et la stabilité régionale. Les désordres en Syrie ont donc contribué à affaiblir considérablement l’Iran et il est clair que, plus El-Assad est affaibli, plus l’Iran sera perdant”.

Israël espère ardemment que se construira bientôt une Syrie post-Assad. Car, alors, d’une part, la milice libanaise du Hizbollah, soutenue par Damas et par Teheran, sera affaiblie; d’autre part, l’Etat sioniste espère aussi que se constituera, sur son flanc nord-est, un Etat-tampon, qui servira pour toutes éventuelles opérations contre l’Iran. Un tel Etat-tampon pourrait s’avérer fort utile en cas d’attaque israélienne contre l’Iran car il y a peu de chances que des pays comme la Jordanie ou l’Arabie Saoudite ouvrent leurs espaces aériens aux appareils de Tsahal. Avec une Syrie neutralisée, l’aviation israélienne pourrait se servir du territoire syrien et de l’Irak, dépendant des Etats-Unis, pour aller frapper des cibles en Iran. Il faut voir, toutefois, si ce calcul et ces espérances se concrétiseront vraiment. L’expérience libyenne récente, où une nouvelle guerre civile menace après la fin de l’union sacrée des contestataires contre Kadhafi, et les événements d’Egypte, où les islamistes sont désormais la principale force politique du pays, semblent indiquer que le pari sur les “révolutions arabes” n’a pas été le bon. En plus, il faut savoir que l’armée syrienne libre, qui lutte contre Bachar El-Assad, parce qu’il est alaouite, est soutenue par l’Arabie Saoudite, finalement plus anti-chiite ou anti-alaouite qu’anti-sioniste. L’Arabie Saoudite, d’inspiration wahhabite, vise à diffuser un islam particulièrement rétrograde dans le monde arabe. Un islam rétrograde, wahhabite ou salafiste, qui reçoit de grosses quantités d’armes, souvent achetées en Occident, de la pétro-monarchie saoudienne.

Bernhard TOMASCHITZ.
(article paru dans “zur Zeit”, Vienne, n°13/2012, http://www.zurzeit.at/ ).

samedi, 07 avril 2012

Opleving Amerikaanse economie?

Opleving Amerikaanse economie?

Ex: http://voxop.org/

Nu de Dow Jones boven de 13.000 punten lijkt te komen, ondanks het feit dat ze meer dan de helft van hun echte waarde kwijt zijn geraakt, hoort men vaker wel dan niet dat de Amerikaanse economie er bovenop lijkt te komen. De realiteit is echter verre van waar.

In dit kort stuk wens ik even in te gaan op twee grafieken die een heel ander beeld laten zien.

Het eerste feit dat deze grafiek toont is de enorme olieverslaving die de VSA nog steeds vertoont. Iets dat in 2008 een zeer ernstig gevolg had, gecombineerd met de eerste zware schokken van de financiële crisis. Men ziet dat de olieprijs een direct gevolg heeft op de evolutie van de economie. Hoge olieprijs + hoge gezinsschulden, terwijl lonen stagneren of afnen beteken een directe val in de economische evolutie.

Deze olieverslaving, die men trouwens ook in de Europese economieën kan terugvinden, toont ook aan dat het overschakelen naar een diensteneconomie een markt niet veel minder gevoelig maakt voor olieprijzen. De redenering van bepaalde economen dat een postindustriële economie (“financialisatie” en “deindustrialisatie” van de economie) zou leiden tot een veel kleiner effect van olieprijsschommelingen op de economie krijgt hierdoor een grote klap.

Tevens toont deze grafiek aan dat wij helemaal geen economisch herstel meemaken. Onze economie zit nu terug op het niveau van 2008, wat algemeen als een recessie werd beschouwd. Koppel daar het feit aan dat tegenover 2008 onze economie de in Dow/Gold-ratio zelfs met 50%, ondertussen nog meer, gekrompen is, dan zijn dit ronduit akelige vooruitzichten. Wie dit economisch en maatschappelijk doemdenken vindt, dient enkel maar naar de volgende grafiek te kijken.

Ondertussen zijn 46,5 miljoen Amerikanen afhankelijk van voedselbonnen om te overleven.  En zelfs dat cijfer is ondertussen gestegen, de grafiek hiernaast dateert van december 2011. Tussen november 2011 en december 2011 was er een stijging van 384.000 mensen. 2011 zelf was goed voor een toename van 2,4 miljoen mensen. Sinds het aantreden van Obama in totaal 14,3 miljoen.

Niet dat men enorm zal profiteren hiervan, aangezien de stijging van het aantal afhankelijken omgekeerd evenredig is aan het bedrag en de hoeveelheid middelen dat zij krijgen als uitkering, momenteel zit het op 280$.

00:05 Publié dans Actualité, Economie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : économie, actualité, etats-unis, crise | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook