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lundi, 03 novembre 2014

Journalistes achetés, journaux achetés

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Journalistes achetés, journaux achetés

par Jean-Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

Début octobre 2014, Udo Ulfkotte, ancien journaliste au sein du grand média allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung, a publié le livre « Gekaufte Journalisten - Wie Politiker, Geheimdienste und Hochfinanz Deutschlands Massenmedien lenken » (Journalistes achetés - Comment les politiciens et la finance dirigent les médias de masse).

ulfkotte_gekaufte_journalisten.jpgDans ce livre, il révèle que pendant toute sa carrière de journaliste d'investigation, dont il ne renie pas par ailleurs l'essentiel (notamment des enquêtes sur le poids acquis par l'islamisme en Allemagne), il a publié sous son nom et sans changements des articles écrits par des agents de la CIA ou d'autres agences américaines. Ces articles visaient à soutenir les interventions des Etats-Unis sur la politique allemande ou européenne, et à discréditer toutes réactions politiques poussant l'Allemagne à s'affranchir de ces influences.

Dans ce livre, Udo Ulfkotte reconnaît avoir pour ce faire été rémunéré par les services secrets américains, ce qu'il avait accepté pour une raison simple: être journaliste d'investigation indépendant ne nourrit pas son homme. Il ne dissimule pas le fait que, du temps de l'URSS, des agents du KGB opéraient de même en Allemagne auprès d'autres journalistes. Mais selon lui, ils le faisaient sur une bien moindre échelle et d'une façon qui a disparu à la chute du Mur. Au contraire, plus l'Allemagne prenait de l'influence au sein de l'Union européenne et dans l'Otan, plus il devenait important pour le gouvernement américain et ses services que l'opinion et le gouvernement allemand soutiennent les stratégies américaines. Pour cela la mobilisation de medias réputés comme indépendants devenait essentielle.

Il est remarquable de constater que le livre de
Udo Ulfkotte, bien qu'il ait fait le tour des cercles alternatifs et des blogs politiques allemands, n'ait pratiquement pas été cité par la presse qu'il faut bien nommé officielle, qu'il faut bien aussi nommer subventionnée par des flots de dollars souterrains. Seul à ce jour La Voix de la Russie en a parlé. Pour connaître le contenu du livre, il faut donc se référer à cet organe, qui a publié un interview de l'auteur. Rien d'étonnant, diront les lecteurs animés d'une hostilité à la Russie encore très générale en Europe. La Voix de la Russie n'est-elle pas directement inspirée par le gouvernements et les services secrets russes. Peut-être, mais la question n'est pas là, elle était de pouvoir écouter ce que Udo Ulfkotte avait à dire. 1).

La presse allemande n'est pas la seule

Or, lorsque l'on y réfléchit un tant soit peu, il ne fait aucun doute que les opinions publiques qui en Europe font de l'anti-poutine systématique ne le font pas par conviction personnelle, mais parce qu'elles sont influencées par le discours – la propagande à la Goebbels faudrait-il dire – émanant des grands journaux et des chaines de télévision. Il en est en France et dans les autres pays européens de même qu'en Allemagne. Comment pouvoir juger indépendamment si l'on est abreuvé en permanence de désinformation. Or cette désinformation, s'exerçant systématiquement en faveur des intérêts géostratégiques et économiques américains, ne tombe pas du ciel. A la lecture du livre de Udo Ulfkotte, l'on comprend qu'elle est financée directement par des dollars contribuant à l'équilibre économique des grands médias, et aux bénéfices de leurs actionnaires.

Il faut reconnaître que les lanceurs d'alerte, tel Udo Ulfkotte (que l'on peut comparer en son domaine à un autre dénonciateur de la CIA et de la NSA devenu célèbre), ne sont pas les seuls. Philippe Grasset, qui s'oppose quotidiennement sur son site De Defensa à ce qu'il nomme le Système de l'américanisme, vient d'en porter témoignage. Il relate les pressions et les menaces qu'il avait reçues, notamment, lorsque pratiquant le journalisme indépendant en Belgique, il avait avec de bons arguments techniques et politiques, critiqué le choix par le gouvernement belge de l'époque d'un avion de combat américain, face à l'offre française reposant sur l'avion Rafale, offre beaucoup plus avantageuse à tous égards pour la Belgique. 2)

La corruption permanente qu'exercent sur les médias européens les intérêts stratégiques et économiques américains saute aux yeux aujourd'hui de tout observateur un tant soit peu averti. Ainsi, pour ne citer que cet exemple, le grand journal français de référence qu'est resté pour de nombreux lecteurs Le Monde, vient de publier, sans le moindre recul et mise en garde, un long article du « grand philanthrope » et milliardaire George Soros, conjurant les Européens de se ressaisir face à une menace russe grandissante. Si l'Europe ne soutient pas l'Ukraine de Kiev tant au plan économique que politique, elle devra – écrit-il quasiment – s'attendre à une invasion prochaine par l'Ogre russe.3)

Or quand on sait que George Soros, rendu milliardaire et donc « philanthrope » par des comportements économiques souvent proches de ceux de la maffia, quant on sait que par ailleurs il a financé toutes les révoltions orange mettant en place des gouvernements corrompus de par le monde, quand on sait comment, hier encore, il a dépensé sans compter pour assurer la victoire de l'adversaire conservateur et sous influence américaine qui s'est opposé à Dilma Roussef lors des récentes élections présidentielles brésiliennes, on ne peut que s'étonner du fait que Le Monde et les principaux journaux dits « occidentaux » aient publié sans la moindre mise en garde le tissu de mensonge et de désinformation qu'est cet article de George Soros. S'étonner, voire, selon l'expression célèbre, se tapoter pensivement le menton.

Cependant, pour ne pas sombrer dans le pessimisme, on pourra constater, à la lecture de leurs commentaires, que la plupart des lecteurs du Monde ne s'en laissent pas compter 4). Sans doute est-ce là un des bons effets de la numérisation de la communication politique. Ceux qui proposent sur le web, à titre individuel ou collectif, des propos quelque peu « alternatifs » parviennent de plus en plus, ne fut-ce que faiblement, à se faire entendre.

Notes

1) Voir La voix de la Russie http://french.ruvr.ru/2014_10_20/Udo-Ulfkotte-lAllemagne-nest-pas-un-Etat-libre-et-souverain-Partie-1-0274/

http://www.dedefensa.org/article-le_journalisme_made_in_cia_aujourd_hui_et_hier_20_10_2014.html

2) Voir http://www.dedefensa.org

3) Voir Le Monde http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2014/10/23/ukraine-l-europe-est-indirectement-en-guerre_4510924_3232.html


4) Citons une lectrice à qui « on ne la fait pas »

« Soros, un "philanthrope" qui défend l'Etat de Droit! Qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre! L'Europe se retrouve bien avec une guerre civile à sa porte à cause de l'ingérence de monsieur Soros et ses amis américains qui ont voulu jouer au grand échiquier, et tout comme au Moyen-Orient c'est le reflet de l'interventionnisme et de l'ingérence néo-coloniale de l'Open Society. Il y a déjà fort à faire en termes d'etat de droit et de philanthropie dans votre pays, monsieur Soros, restez-y!

dimanche, 02 novembre 2014

Deberes políticos de la juventud alemana y otros ensayos, de Oswald Spengler

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Novedad editorial:

Deberes políticos de la juventud alemana y otros ensayos, de Oswald Spengler

Índice

Prólogo de Carlos Martínez-Cava 7
Pensamientos acerca de la poesía lírica (1920) 11
¿Pesimismo? (1921) 21
Las dos caras de Rusia y el problema alemán del Este (1922) 37
Deberes políticos de la juventud alemana (1924) 55
Nietzsche y su siglo (1924) 81
Nuevos aspectos de la política mundial (1924) 95
La relación entre economía y política fiscal desde 1750 (1924) 117
La actual diferencia entre economía y política mundial (1924) 129
La antigüedad de las culturas americanas (1933) 153
El carro de combate y su significación
en el desarrollo de la historia universal (1934) 163

 

spengler101.pngOrientaciones


Decía Ortega y Gasset, que La Decadencia de Occidente de Spengler, era, sin disputa, la peripecia intelectual más estruendosa de los últimos años. En aquellas páginas quedó plasmada —a través de esa disciplina tan envolvente como es la Filosofía de la Historia—, la contemplación de Europa desde la atalaya que nos ofrecía. Todo un devenir en el tiempo donde nada podía ser ya lineal, por cuanto su concepción de la Cultura era orgánica. Con él, aprendimos a es­tudiar Occidente como un ser vivo que nacía, se desarrollaba y podía morir.
Spengler fue una lectura insoslayable en aquellos años treinta de entreguerras. Hoy es poco menos que una lectura inconfesable. No por lo pretérito de su pensamiento, sino por su incorrección po­lítica. Ya ha habido quien ha dicho que, el lector libre, ha de acercarse a sus obras liberándose de una suerte de preservativo mental.
Esa incorrección se explica en la feroz crítica que Spengler re­aliza a lo largo de toda su obra al parlamentarismo, al liberalismo y a la misma democracia. Pero no porque desdeñara esas formas en sí, sino porque para él impedían que el Pueblo cumpliera su deber y misión en la Historia.

 

[del prólogo de Carlos Martínez-Cava]

 

1ª edición, Tarragona, 2014.
21×15 cms., 168 págs.
Cubierta a todo color, con solapas y plastificada brillo.
PVP: 15 euros

 

Pedidos: edicionesfides@yahoo.es

 

Fuente: Ediciones Fides

 

dimanche, 26 octobre 2014

Charismatische socialist en nationalist

Door: Dirk Rochtus

Charismatische socialist en nationalist

Bij de 150ste sterfdag van Ferdinand Lassalle

De stichter van de eerste Duitse socialistische partij was ook een Duits nationalist. Op 31 august is het precies 150 jaar geleden dat Ferdinand Lassalle ten gevolge van een duel omwille van een vrouw stierf.

 'Je vous présente le nouveau Mirabeau!' Met die verwijzing naar de Franse revolutionair en publicist stelde de Duitse dichter Heinrich Heine de bezoeker uit Duitsland voor aan zijn vrienden in Parijs. Amper twintig jaar was Ferdinand Lassalle (1825-1864) of hij werd al vergeleken met een van de coryfeeën van de Franse revolutie. Maar Lassalle straalde dan ook politiek talent en veel politieke ambitie uit. Op zijn omgeving oefende hij een charismatische aantrekkingskracht uit, op de arbeiders wier leider hij zou worden, maar ook op vrouwen. En dat laatste zou hem fataal worden.

Cruciale rol

De historische verdienste van Ferdinand Lassalle bestaat erin dat hij op 23 mei 1863 in Leipzig de eerste Duitse socialistische partij oprichtte, de Allgemeiner Deutscher Arbeiterverein (ADAV). Via een fusie met een later opgerichte socialistische partij ontstond zo in 1890 de Sozialdemokratische Partei Deutschlands (SPD), die een cruciale rol heeft gespeeld in de recente geschiedenis van Duitsland. De SPD beschouwt 23 mei 1863 dan ook als de datum van haar oprichting. Die dag hielden Lassalle en twaalf gedelegeerden uit heel Duitsland in het bijzijn van enkele tientallen arbeiders de ADAV in het 'Pantheon' in Leipzig boven de doopvont.

Barricaden

De ADAV was wellicht in de vergetelheid geraakt, mocht de charismatische Lassalle haar niet zijn stem hebben geleend. Maar wie is nu de man die als zoon van een Duits-joodse handelaar op 11 april 1825 in Breslau (het huidige Wrocław in Polen) werd geboren? Zelfbewust was hij alleszins en vastberaden om de wereld te redden. Als zijn vader de achttienjarige vraagt wat hij wil studeren, antwoordt de zoon: 'Das größte umfassendste Studium der Welt, das Studium, das am engsten mit den heiligsten Interessen der Menschheit verknüpft ist: das Studium der Geschichte'. (De meest omvattende studies ter wereld, de studies die het nauwst met de heilige belangen van de mensheid verbonden zijn: die van de geschiedenis). Met zijn studiegenoten in Breslau en Berlijn discuteert Ferdinand Lassalle over het opkomende socialisme. Als jood weet hij wat de strijd voor emancipatie van een gediscrimineerde bevolkingsgroep waard is, als inwoner van de Pruisische provincie Silezië (thans Pools grondgebied) hoezeer de sociale nood de arbeidersklasse raakt. Wanneer hij gravin Hatzfeldt leert kennen die in een scheidingsproces verwikkeld is, stort hij zich op de jurisprudentie. Verwikkelingen rond zijn inzet voor de gravin doen hem in 1848, het jaar van de revolutie in Frankrijk en de Duitstalige staten, zelfs in de gevangenis belanden. Een geluk bij een ongeluk. Doordat hij niet op de barricaden kan staan, ontsnapt hij aan het lot dat vele revolutionairen als bannelingen ten dele valt. Lassalle blijft in Düsseldorf en werkt zich in het arbeidersmilieu in het Rijnland in. De scheidingsaffaire van Gräfin Hatzfeldt wordt in 1854 beslecht. De gravin verwerft de helft van het vermogen van de graaf en geeft Lassalle een ruime donatie voor zijn juridische bijstand. Daarmee kan hij een leven voeren als onafhankelijk publicist en bijvoorbeeld de uitgave van zijn boek over de Griekse filosoof Herakleitos bekostigen. Een van de zonen van de gravin was Paul von Hatzfeldt, die als Duitse ambassadeur in Londen van 1885 tot 1901 tevergeefs een goede verstandhouding tussen Duitsland en Groot-Brittannië probeerde tot stand te brengen.

Zending

In die dagen vormt de arbeidersbeweging nog geen zelfstandige kracht, maar leeft ze onder de vleugels van de progressieve liberale Fortschrittspartei. In Londen daarentegen hebben Duitse emigranten, waaronder Karl Marx, de Bund der Kommunisten opgericht. In het staatkundig verbrokkelde Duitsland wil Lassalle in navolging van het Engelse voorbeeld de arbeidersbeweging losrukken uit de liberale burgerlijke bevoogding. In een redevoering in 1862, het zogeheten Arbeiterprogramm, pleit hij enerzijds voor het algemene geheime stemrecht en anderzijds voor de oprichting van Produktiv-Assoziationen, fabrieken met staatskredieten om 'den Arbeiterstand zu seinem eigenen Unternehmer [zu] machen.' Lassalle gelooft in de rol van de staat als middel tot emancipatie van de arbeiders. In 1863 zoekt hij zelfs contact met Otto von Bismarck, minister-president van Pruisen en later (vanaf 1871) de eerste kanselier van het Duitse Keizerrijk, om hem ertoe te bewegen het algemeen kiesrecht in te voeren. Hij is als tegenprestatie zelfs bereid om zijn arbeidersvereniging een toekomstige annexatie van de hertogdommen Sleeswijk en Holstein door Pruisen, de leidende macht in Duitsland, te laten steunen. Dat laatste is niet puur door opportunistische overwegingen ingegeven. Ferdinand Lassalle gelooft in de Duitse eenmaking. Hij deelt de opvatting van de filosoof Fichte dat de Duitse natie een 'hogere zending' te vervullen heeft, dat grote 'Kulturnationen' recht hebben op een eigen staatkundige gedaante en zo hun bijdrage leveren tot de verdere ontwikkeling en de vooruitgang van de mensheid.

Broedertwist

Op 23 mei 1863 is het dan zover met wat Karl Marx als de historische verdienste van Lassalle roemt: 'Nach fünfzehnjährigem Schlummer rief Lassalle – und dies bleibt sein unsterbliches Verdienst – die Arbeiterbewegung wieder wach in Deutschland.' Vijftien jaar na de mislukte revolutie van 1848 organiseert de socialistische beweging zich onder impuls van de flamboyante agitator als partij. De ADAV is gedacht als een strak georganiseerde 'Kadertruppe' die via het algemeen stemrecht de staat dient te veroveren. Socialisme volgens Lassalle is zodoende met zijn nadruk op Produktiv-Assoziationen en het belang van de staat respectievelijk coöperatief en Duits-nationalistisch georiënteerd. Met die opvatting vervreemdt hij van Karl Marx die internationalistisch denkt, de arbeiders de macht wil zien grijpen door middel van een revolutie en de staat als 'instrument van onderdrukking' door de bourgeoisie wil doen afsterven.

Trouw aan de opvattingen van Karl Marx en Friedrich Engels hebben socialisten als een August Bebel en een Wilhelm Liebknecht in 1869 in Eisenach de Sozialdemokratische Arbeiterpartei (SDAP) opgericht. De broedertwist tussen 'Lassalleaner' en 'Eisenacher' verdeelt de Duitse arbeidersbeweging. Ondertussen laait in het pas opgerichte Duitse keizerrijk de repressie op van alles wat naar socialisme ruikt. Daarom besluiten ADAV en SDAP in 1875 in Gotha te versmelten tot Sozialistische Arbeiterpartei (SAP). Nadat Leo von Caprivi, de opvolger van Bismarck, in 1890 het repressieve Sozialistengesetz opgeheven heeft, reorganiseert de SAP zich en neemt ze een nieuwe naam aan, die van Sozialdemokratische Partei Deutschlands (SPD). Die naam draagt de partij tot op de dag van vandaag.

Fataal

Ferdinand Lassalle heeft het allemaal niet meer mogen meemaken. In 1863 verliest hij zijn hart aan Helene von Dönniges. Die verbreekt voor hem haar relatie met de Roemeense vorst Janco Gregor von Racowitza. Haar vader, een diplomaat in dienst van het Koninkrijk Beieren, verzet zich tegen een huwelijk van Helene met Lassalle. Daarop daagt Lassalle vader Dönniges uit tot een duel. Nu springt Racowitza in de bres voor de diplomaat door het pistolenduel met Lassalle aan te gaan. Op 28 augustus 1864 verwondt de Roemeense vorst de Pruisische socialistenleider in het bos van Carouge bij Genève. Drie dagen later bezwijkt Lassalle aan zijn verwondingen. De grote hoopdrager van de Duitse arbeidersbeweging laat het leven omwille van een vrouw die hem ongewild 'fataal' is geworden.

Misschien was de geschiedenis van de Duitse sociaaldemocratie en van Duitsland zelf anders verlopen als Lassalle de partij door de woelige jaren van het keizerrijk had kunnen loodsen. Misschien had zijn programma, dat op hervormingen in plaats van op revolutie zette, de sociaaldemocratische partij niet zoveel haat opgeleverd vanwege het establishment. Misschien hadden de elites van Duitsland de sociaaldemocraten niet voor 'vaterlandslose Gesellen' uitgekreten indien Lassalle als nationalistisch denkende sociaaldemocraat aan het roer van de partij was blijven staan.

Het antwoord zullen we nooit weten. Lassalle heeft het meegenomen in zijn graf in Breslau. Of zoals de dominee Ludwig Würkert dichtte:

'In Breslau ein Kirchhof – ein Toter im Grab –, / Dort schlummert der Eine, der Schwerter uns gab.'

(In Breslau een kerkhof – een dode in het graf –, / Daar sluimert die ene, die zwaarden ons gaf.)

vendredi, 24 octobre 2014

In geübten Zügen: Jünger daheim

In geübten Zügen: Jünger daheim

von Till Röcke

Ex: http://www.blauenarzisse.de

Ein Leckerbissen für die andere Seite. Die Aufzeichnungen von Wilhelm Rosenkranz sind sensationell belanglos – aber auch kurzweilig. Ernst-​Jünger-​Freunde aufgepasst!

Die von Thomas Baumert herausgegebenen Erinnerungen des Herrn Rosenkranz haben in der Reihe der „Bibliotope“ (Band 5) einen liebenswürdigen Rahmen der Publikation gefunden. Wer sonst, wenn nicht Tobias Wimbauer, ist überhaupt befugt, derartige Marginalien unters Volk zu streuen?

Herausgekommen ist demnach ein exklusives Büchlein mit wenigen, behutsam ausgewählten Fotografien. Sie zeigen nicht nur Ernst Jünger beim Käferfangen, sondern auch das „nüchterne Haus“ (E. J. über seine backsteinige Heimstatt) in Kirchhorst.

Daneben besteht das Bändchen aus Berichten einiger der wenigen Zusammenkünfte von Rosenkranz und Jünger. Ersterer lebte ganz in der Nähe und kam – so mancher kriegsbedingten Einwirkung zum Trotz – des Öfteren mit dem verehrten Dichter zusammen.rosenkranz juenger

Die im Ton der sympathischen, an keiner Stelle albernen Bewunderung gegenüber dem schreibenden Klausner getragenen Aufzeichnungen dürften die entsprechende Klientel angemessen bedienen. Jüngers Frau ist herzlich und stört nicht, die Natur um Kirchhorst herum geizt nicht mit Reizen und wer mit Jünger anbandelt, der fängt irgendwann das Träumen an. Es erwischt Wilhelm Rosenkranz auf dem Fahrrad.

Ein Leben lang im Bann

Im zweiten Teil finden sich einige Briefe von Rosenkranz an Jünger, leider fehlt der Jüngersche Part vollends. Wie dem auch sei, Wilhelm Rosenkranz zeigt sich dem Leser als ein vom Werk des bewunderten Dichters vollends in den Bann gezogener. Noch Jahre nach dem Krieg hängt er den Eindrücken an jene Kirchhorster Jahre nach, und als er schließlich 1975 stirbt, erinnert man sich sogar in Wilflingen noch an jenen „Leser namens Rosenkranz“.

Kaufempfehlung für die Anhänger Ernst Jüngers und für alle, die bei Klett Cotta nichts mehr finden.

Thomas Baumert (Hrsg.): Wilhelm Rosenkranz: Die andere Seite. Begegnungen mit Ernst Jünger in Kirchhorst. 110 Seiten, Eisenhut Verlag 2014. 12,90 Euro.

jeudi, 23 octobre 2014

Luthers Türkenschriften

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Luthers Türkenschriften

von Marc P. Ihle

Ex: http://www.blauenarzisse.de

Der Zeitgeist übt sich gerne in Kritik am vermeintlich intoleranten Martin Luther. Doch dessen „Türkenschriften“ zeigen, dass er auf eine bis heute aktuelle Bedrohung reagierte.

Die über den Balkan in Europa einfallenden Osmanen stellten für Karl V., den Kaiser des Heiligen Römischen Reiches, ein permanentes Problem dar. Der Fall Konstantinopels 1453, dreißig Jahre vor Luthers Geburt am 10. November 1483, war in lebendiger Erinnerung. 1529 stehen die Türken erstmals vor Wien. Luthers große Türkenschrift Heerpredigt wider die Türken wird ein Jahr später veröffentlicht. Bereits in den 1520er Jahren, nachdem die Rechtfertigungslehre als Kern der Reformation die Unterstützung vieler Fürsten gewonnen hatte, wendet sich Luther auch zeitpolitischen Fragen zu. Dies geschieht unter Eindruck seiner Interpretation der Geschichte als Heilsgeschichte. Mit voranschreitendem Alter neigte Luther jedoch zur Apokalyptik.

Luthers Angst: Eine Allianz zwischen den Türken und dem Papst

Historische Ereignisse werden ihm zum Gottesurteil über das eigene reformatorische Werk. Dessen Schicksal wird paradoxerweise durch den Türkeneinbruch begünstigt, da dieser den Kaiser bindet und zu Zugeständnissen an die protestantischen Stände zwingt. Denn auf deren militärische Unterstützung bleibt der Herrscher angewiesen. Luthers briefliche Bemerkung an den Reformator Philipp Melanchthon im Jahre 1530 über den Kampf gegen die „einheimischen Ungeheuer unseres Reiches“ zeigt, dass Luther vorerst den Hauptfeind nicht in den heranrückenden Türkenheeren, sondern im römischen „Antichristen“, dem Papst, sieht. Noch wenige Jahre vor seinem Tod ist Luther besessen von der Furcht vor einer antiprotestantischen Allianz von Papsttum und Türken. Eine Furcht, die in umgekehrter Konstellation auch der Kaiser teilte.

Luthers persönliche Haltung zum Islam hat eine ähnliche Entwicklung genommen, wie seine heute behauptete, angebliche Judenfeindlichkeit. Wie seine Zeitgenossen bezog er seine Kenntnisse über den Islam aus Sekundärquellen. Der Historiker Heinz Schilling unterstellt dem großen Reformator in seiner Anfang diesen Jahres erschienenen Biographie Martin Luther: Rebell in einer Zeit des Umbruchs eine grundsätzliche Toleranz gegenüber dem Islam. Das mag freilich bezweifelt werden. Zu Beginn seiner Auseinandersetzung mit Türken und Juden stellten diese für Luther potentiell zu missionierende Gruppen dar. Zugleich nimmt Luther aber die Türkengefahr nicht als realpolitische Bedrohung, sondern als „Zuchtrute Gottes“ wahr. In seinem heilsgeschichtlichen Verständnis wird der Türkeneinbruch als Strafe und Bußangebot Gottes gedeutet. Grund dafür seien die angeblichen Häresien der römischen Kirche.

Luther lehnte einen Kreuzzug ab

Der darin sich äußernde, beim späten Luther ganz verschwundene politische Optimismus gehört in die frühe Phase der rasanten Ausbreitung der Reformation. Luthers Weltbild verbaute dem Reformator zunächst den Blick auf die identitäre Bedrohung, die mit der Türkeninvasion verbunden war. Denn zu diesem Zeitpunkt bildete die Geschichte für Luther nur einen Austragungsort des Kampfes Gottes gegen die päpstliche Verfälschung des Evangeliums.

Einen Glaubenskrieg lehnte Luther ab, da religiöse Argumente in den geistlichen Kampf gehörten, nicht aber in den weltlichen Bereich des Schwertes. Das war bei weitem kein Pazifismus. Denn das Gewaltmonopol lag für Luther bei den Fürsten und dem Kaiser, die auf ihre Weise in der politischen Welt Ordnung schaffen sollten. Das betonte Luther auch ausdrücklich, als er sich gegen den Bauernaufstand von 1525 aussprach. Doch diese Aufteilung hinderte die Reformation einerseits an einem Missionierungskrieg gegen die Papsttreuen, zum anderen auch an einer Kreuzzugsidee gegen die Türken.

Luther hat drei große Türkenschriften verfasst: Vom Kriege wider die Türken (1528), Heerpredigt wider die Türken (1530), Versuchung zum Gebet wider die Türken (1541). 1529, zeitgleich mit der sogenannten „Protestation von Speyer“, als Anhänger Luthers sich auf dem Reichstag gegen seine Ächtung aussprachen, verdunkelt sich Luthers Sicht auf die Türken. Sie werden nun zu apokalyptischen Feinden des Christentums. Die Kreuzzugsidee lehnt der Reformator jedoch ab, da er dem Papsttum dafür jede Autorität, insbesondere die geistliche Autorität, und die Zuständigkeit im Allgemeinen abspricht. Gott allein muss nach Luther für die Sicherheit des Evangeliums in seinem Reich sorgen, der Kaiser aber für die territoriale Integrität.

Die Wende in Luthers Haltung zu den Türken

Die Türkenbelagerung Wiens 1529 jedoch zeigt auch Luther die Grenzen seiner politischen Zwei-​Reiche-​Lehre auf. Denn die Zukunft des Christentums wird durch den islamischen Konkurrenzanspruch zu einer politischen und religiösen Frage. Das geistliche Regiment kann, das hat Luther auch durch die landesfürstliche Protektion seiner protestantischen Landeskirchen erkennen müssen, nur durch militärische Macht geschützt werden.

Bei Luther scheint es vielmehr ab 1530 zu einer Vermischung heilsgeschichtlicher und politischer Motive zu kommen. Wie Schilling zutreffend sagt, wären die Türken nun für ihn „die Feinde der Deutschen und der Christen allgemein“, weil sie zu einer Bedrohung der kulturellen Identität Europas geworden sind. Diesen Gedanken hat Luther natürlich nicht formuliert, da es für ihn keinen Unterschied zwischen Geschichte, Heilsgeschichte, Europa und Glaube geben konnte. Doch seiner Begeisterung in der Heerpredigt mag eine Ahnung zugrunde liegen von der Korrelation politischer, ethnischer und kultureller Bedrohung und der Möglichkeit der eigenen Vernichtung. Die christlichen Soldaten sollten „die Faust regen und getrost dreinschlagen, morden, rauben und Schaden tun, so viel sie immer vermögen“, schreibt Luther fanatisch.

Luthers Lektion: Keine Toleranz für Eindringlinge

Diese Empfehlung Luthers unterscheidet sich unwesentlich von Kampfesreden universalistischer Kreuzritter unserer Tage. Es handelt sich zugleich aber auch um nichts anderes als eine realistische Beschreibung dessen, was eine Kultur in einem Abwehrkampf unternimmt. Denn dieser wurde ihr unfreiwillig von außen durch die Türken aufgezwungen. Dennoch wird Luther in der Gegenwart in einer eigenartigen, ahistorischen Perspektivlosigkeit unter Rubriken wie „Toleranz“ oder „Antisemitismus“ gelesen oder gar zum Fürsprecher eines aggressiven Kulturkampfes gemacht.

Doch heute, ebenso wie zur Zeit der Expansion der Osmanen, geht der Zusammenprall der Kulturen nicht von Europa, sondern eben vom Islam aus. Deshalb ist die Bewertung Luthers unter Kriterien der Politischen Korrektheit abwegig. Aber genau dies versuchen die Stellungnahmen der Evangelischen Kirche in Deutschland (EKD) zum Reformationsjubiläum. Und das ist auch der Tenor der Arbeiten eines sogenannten „Studierendenwettbewerbs“ zum Thema „Luther und Islam“, den das Bundesinnenministerium bereits 2013 ausgeschrieben hat. Namentlich der Beitrag von Marcus Meer mit seinem programmatischen Titel Martin Luther zum Islam. Ein frühneuzeitlicher Beitrag zur Toleranzdiskussion der Gegenwart? unterstreicht diese Tendenz. Meer erhebt zugleich Vorwürfe gegen Luthers Christologie, welche diesem in ihrem für den Autor verwunderlichen Wahrheitsanspruch die Einsicht in die „Wahrheit“ anderer Religionen verwehrt habe. Schließlich verhängt der Autor sein Verdikt gegen Luther: Mit dessen Toleranz sei es nicht weit her. In Fragen der „Anerkennung von Andersheit“ habe Luther dringenden Nachholbedarf gehabt.

Luthers Türkenschriften zeigen Perspektiven für das Zeitalter des erzwungenen Multikulturalismus auf. Wie damals gibt es heute keine freiwillige kulturelle Begegnung von Christentum und Islam, sondern eine auf Eroberung angelegte, feindliche und gewaltsame Landnahme. Diese führt stringent mindestens zu einer Relativierung der christlichen Kultur.

Der Antitoleranzvorwurf an Luther, der lediglich seine eigene Kultur verteidigte, mutet da absurd an. Nicht Luther, das Reich oder gar der Papst wünschten sich die Türkenpräsenz auf dem Kontinent. Die Osmanen drangen gewaltsam und mit klaren machtpolitischen Absichten in Europa ein, um Land zu rauben, Menschen zu unterwerfen und ihr Kulturmodell an die Stelle des Christentums zu setzen. In der Rückschau können wir Luther als aufrechten Streiter für abendländisches Christentum sehen – eine Rolle, die heute weder evangelische Bischöfe noch Päpste wirklich ausfüllen. Und Luther erteilt uns eine wichtige Lektion in Sachen Toleranz: Niemand ist zu Duldung gegenüber unerwünschten Eindringlingen verpflichtet. Zumindest niemand, der sich nicht selbst abschaffen möchte.

Bild: Martin Luther, Gemälde von Lucas Cranach d. Ä. (1529)

samedi, 11 octobre 2014

Ernst Jünger – verdichtet

Ernst Jünger – verdichtet

von Benjamin Jahn Zschocke

Ex: http://www.blauenarzisse.de  

Ernst Jünger – verdichtet

Der Literaturwissenschaftler Matthias Schöning hat zusammen mit zahlreichen Jünger-​Kennern ein ambitioniertes Handbuch zum Gesamtwerk des Meisters herausgegeben, von A wie „Arbeiter“ bis Z wie „Zwille“.

Zunächst zu den Daten: 56 Autoren, darunter zehn Frauen, stellen auf rund 450 Seiten Exposés zu allen Werken Ernst Jüngers (18951998) zusammen. Unter den Autoren finden sich Namen wie Ulrich Fröschle, Helmuth Kiesel, Steffen Martus und Ingo Stöckmann, die typischerweise für eine literaturwissenschaftliche und eben keine vordergründig politisch-​moralische Auseinandersetzung mit dem Werk Ernst Jüngers bekannt sind.

Jünger in der BRD

Auf den Herausgeber Matthias Schöning sei ein kurzes Schlaglicht geworfen: Sein Themenspektrum reicht von Aufsätzen über die Literatur in der Romantik, im Ersten Weltkrieg, in der Weimarer Republik bis hin zur DDR, aber auch zu Betrachtungen herausgehobener Autoren wie Louis-​Ferdinand Céline, Gottfried Benn und Thomas Mann.

Seine umfangreichste Arbeit leistete Schöning aber bislang zu Ernst Jünger. Bereits 2001 gab er zusammen mit Ingo Stöckmann das Werk Ernst Jünger und die Bundesrepublik: Ästhetik, Politik, Zeitgeschichte heraus und versuchte so, den zumeist einseitigen Schriften zu Jüngers politischen Werken vor 1945 ein juenger brdernstzunehmendes Gegengewicht entgegenzustellen, nicht zuletzt in der unübersehbaren Hoffnung, den Fokus der fortwährenden Debatte um Jünger auf einen bislang stiefmütterlich behandelten Schaffensabschnitt des Autors zu lenken.

Jüngers fortwährende Metamorphosen

Zwei Verwerfungslinien im Werk Jüngers werden bei der Lektüre des Handbuches offengelegt: Einerseits sein zeitlebens betriebenes Umdichten, Umdeuten und Relativieren seiner politisch gefärbten Frühwerke, das ihm von seinem Sekretär Armin Mohler kompromißlos und unnachgiebig vorgeworfen wurde und letztlich zum Bruch zwischen den Denkern führte.

Andererseits, und das ist deutlich interessanter, die Veränderungen in Jüngers Werk nach 1945. Hier sind Schöning und Stöckmann wieder in ihrem Element, denn dort beginnt die „Debatte“ um Jünger. Für beide liegt der Gedanke nahe, daß die Debatte vor allem als Symbolbildungsort für die Prozesse sozialer Integration diente und heute noch dient. Anhand der Person Jünger wird diskutiert, was man sagen darf und was nicht, was und wie erinnert werden soll, wem man die Frage nach der „deutschen Schuld“ stellt und welche Aufgabe der Intellektuelle in der BRD haben soll.

Zäsur 1945

Die Zeitenwende nach dem Ende des Zweiten Weltkrieges ist auch in Ernst Jüngers Werken überdeutlich abzulesen. Diese Zäsur besteht jedoch nicht darin, daß er auf einmal vom Tagebuch oder Essay zum erzählenden Text findet. Das hat er schon 1939 mit den Marmorklippen getan.

In den zwanziger und dreißiger Jahren stehen Jüngers Texte in einem unmittelbar zeitdiagnostischen Zusammenhang. Der Autor ist in alle wesentlichen Ereignisse dieser Zeit denkend involviert. Mit dem Ende des Krieges ändert sich das: Jünger geht zum Zeitgeschehen und zu den Hauptdiskursen der BRD auf Distanz.

Das äußert sich darin, daß er zu keinem der Gründungsmythen, die für die BRD etabliert wurden, einen Beitrag leistete. Er bedient sich weder der Auffassung der „Stunde Null“, noch jener der „Restauration“. Er blieb bis ans Ende seines Lebens auf elitärstem Niveau außen vor.

Dem heutigen Leser, dem diese Debatten vielleicht nicht einmal mehr dem Namen nach bekannt sind, ist mit dem Handbuch ein grundsolides Werk in die Hand gegeben, das zum ersten Entdecken ebenso einlädt wie zum Vertiefen der Erkenntnisse des Fortgeschrittenen.

Matthias Schöning (Hrsg.): Ernst Jünger-​Handbuch. Leben – Werk – Wirkung. 439 Seiten, J. B. Metzler Verlag 2014. 69,95 Euro.

dimanche, 05 octobre 2014

Bij het heengaan van Peter Scholl-Latour

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Bij het heengaan van Peter Scholl-Latour
 
Peter Logghe
Ex: Deltastichting, Nieuwsbrief, Nr. 87, Oktober 2014
 
Op 90-jarige leeftijd is de journalist en publicist, Peter Scholl-Latour, in Rhöndorf gestorven en zal er op het Waldfriedhof worden bijgezet, van waar men “een werkelijk uniek zicht heeft op de Rijn”, aldus de auteur in een vroeger interview. In TeKoS hebben wij in de loop van de jaren minstens 5 boeken van de reisjournalist besproken en regelmatig verschenen zijn bijdragen bijvoorbeeld ook in het Duits-nationale en conservatieve weekblad Junge Freiheit. Scholl-Latour had het werkelijk niet nodig om in controversiële tijdschriften te schrijven, maar het bewijst in elk geval dat hij nooit zijn ideeën verborgen hield of terugschrok voor intimidatie.

In Wikipedia wordt hij steevast een “Frans-Duits” journalist genoemd en het beeld van een Franse Duitser of een Duitse Fransman klopt natuurlijk wel. In 1924 geboren uit een Saarlandse vader (die in Lotharingen opgroeide) en een Elzasser moeder zat Peter Scholl-Latour tussen twee vaderlanden in. In 1944/1945 zou hij zich melden voor dienst bij de Franse parachutisteneenheid Commando Ponchardier. Een avonturier en waaghals is Scholl-Latour zijn ganse leven gebleven, maar hij haalde bijvoorbeeld in de jaren 50 van de vorige eeuw aan de Franse Sorbonne ook het Diplôme des Sciences Politiques!

Scholl-Latour haalde zijn wijsheid niet uit boeken, maar deelde zijn ervaringen aan het front en in allerlei strijdgebieden met het grote publiek. Maar minder bekend is bijvoorbeeld dat hij tussen 1954 en 1955 de woordvoerder was de Saarlandse ministerpresident (en separatist) Johannes Hoffmann. Hij zou zich na deze politieke ervaring definitief afwenden van de politiek en voluit gaan voor het journalistieke werk: zo werd hij de vaste correspondent in Vietnam, Kampudschea, en andere oorlogsgebieden. Hij behoorde tot het kleine groepje journalisten dat Ayatollah Komeini bij zijn terugkeer in Iran mocht volgen en interviewen.

Teveel om op te noemen: televisiedirecteur van de Westdeutschen Fernsehen (nu WDR), directeur van Stern-Verlag, lid van de raad van advies van de UFA-Film- und Fernseh-GmbH, enzovoort. Een gevuld leven, dat hij vanaf 1988 vooral in de richting van “vrij publicist” zou invullen. Zwaartepunten van zijn aandacht: Zuid-Oost-Azië, maar ook Afrika in de nasleep van de dekolonialisering.
Analyticus van de terugtocht van de Europeanen en de opkomst van de islam.

Eén van de aandachtspunten van Peter Scholl-Latour was zeker Indochina, waar hij zeer punctueel de terugtocht van de Europeanen beschreef. Hij had het er moeilijk mee, aldus Gunther Deschner in Junge Freiheit, dat een volk, zijn volk, wel 100 miljard euro had voor nieuwe telefonienormen, maar niet in staat was haar eigen strijdkrachten op peil te houden. Hij had het er ook moeilijk mee dat Europa zonder meer het ineenstorten van haar eigen geboortecijfer noteerde en overging tot de orde van de dag, terwijl overal in de wereld de geboortecijfers explodeerden.  Hij citeerde regelmatig dit woord van Paul Valéry: “In de afgrond van de geschiedenis is er plaats voor alle.

Hij keek vooral onbevangen naar de wereld en naar de gebeurtenissen die er zich afspeelden, en hij zat nooit om een mening verlegen. Bijvoorbeeld in het Syriëconflict was de journalist zéér duidelijk: “Velen in Europa menen dat achter het conflict in Syrië de roep om vrijheid en mensenrechten schuil gaat. Dat is klinkklare onzin. In dit conflict gaat het om een machtskwestie, met naam daarover of Iran een landverbinding naar de Middellandse Zee krijgt (langs Syrië, Irak en Libanon dus) of niet. Dat is de achtergrond van de acties tegen de Syrische president”.

Hij doorprikte de fabel van de democratiseringsgolf als eigenlijke grondreden van de Arabische Lente en stelde keer op keer dat het in de internationale politiek enkel gaat om macht en veiligheid van de staten, die een belangenpolitiek voeren op basis van hun zeer verschillende en dikwijls tegengestelde waardensystemen, culturen en religies.

Hij durfde het aan in machtspolitieke dimensies te denken, en stelde zich dus sowieso conservatief op. Hij keek naar de werkelijkheid en hij baseerde zijn analyse daarop: niet dus hoe de wereld er volgens bepaalde utopische ideologieën moest uitzien, maar hoe hij er werkelijk uitzag. Dat werd hem niet in dank afgenomen door bepaalde hogepriesters van de “Goedmens”-ideologie.

Dank dus, Peter Scholl-Latour, voor uw onbevangen kijk op de wereld. Wij zullen uw inzichten missen!
 
 
Peter Logghe

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samedi, 04 octobre 2014

Presseschau - Oktober 2014

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Presseschau
Oktober 2014
 
Anbei wieder einige Links. Bei Interesse einfach mal anklicken...
 
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AUßENPOLITISCHES
 
Der taumelnde Westen
In den Siebzigerjahren trug Osama bin Laden noch eine Schlaghose und einen türkisen Niki. Heute ist antiwestlich das neue Cool.
 
Trigema-Chef Grupp: Schluss mit der Hetze gegen Putin
Wolfgang Grupp bürstet mal wieder kräftig gegen den Strich: Die Hauptschuld an der seit Monaten andauernden Ukraine-Krise gibt der Burladinger Trigema-Chef nicht den Russen, sondern den USA.
 
(Zur Anti-Russland-Politik und den deutschen Waffenlieferungen ins Ausland)
Ging Gauck zu weit? Der Präsident und Deutschlands Rolle
 
Alexander Dugin
Russischer Philosoph fordert „Marsch auf Kiew“
 
Rußland will Krieg?
von Thomas Bargatzky
 
Felix Dscherzynski
Russische Eingreiftruppen erhalten stalinistischen Namen
 
Ukrainer stürzen größtes Lenin-Denkmal des Landes
 
Bravo! Ungarn hält zu Russland!
Von Jürgen Elsässer
 
Strom weg: Drittgrößte Stadt Serbiens wegen Schuldenbergs im Dunkeln
 
Jugendkongress in Fréjus
Front National buhlt um Nachwuchs
Über den Einfluss junger Rechtspopulisten in Frankreich
 
Schottland wird ein Zeichen setzen
 
Schottland stimmt mit "No, thanks"
Die schottische Unabhängigkeitsbewegung hat das Referendum über die Loslösung von Großbritannien verloren. Die Wähler votierten mehrheitlich mit "Nein" – obwohl in Glasgow eindeutig "Yes" vorne lag.
 
Alle 32 Wahlbezirke So hat Schottland entschieden
Wo haben die Gegner der Unabhängigkeit ihre größten Erfolge gefeiert, wo konnten die Unionisten punkten? Ein Überblick über sämtliche 32 Stimmbezirke - und alle Ergebnisse.
 
Schotten stimmen gegen Unabhängigkeit
 
Fünf Jahre nach Entführung
Im Jemen vermisste Familie aus Sachsen ist tot
 
Unruheprovinz Xinjiang: China verurteilt Regimegegner Tohti zu lebenslanger Haft
 
Kim Jong-un offenbar krank
Nordkoreas „Marschall“ ist abgetaucht
 
INNENPOLITISCHES / GESELLSCHAFT / VERGANGENHEITSPOLITIK
 
Vor dem Abschwung
Das letzte große Hurra der hochmütigen Deutschen
Die Konjunktur im Aufschwung, die Bürger in Weltmeisterlaune: Hochmütig blickt Deutschland auf andere Wirtschaftsnationen herab und will Vorbild sein. Dabei hat der eigene Abstieg längst begonnen.
 
Globalisierung
Aktionärsstruktur von DAX-Unternehmen
In der Vergangenheit war für Deutschland die Kontrolle von Unternehmen durch Mehrheitsaktionäre oder mehrere Großaktionäre typisch. Die Aktionärsstruktur zeigt heute ein gänzlich anderes Bild.
 
Hypo Real Estate verspielte Steuergelder
 
Hanno Beck über Folgen der Geldschwemme
"Die Blase wird platzen, die Preise werden erodieren"
 
Die AfD, der Osten und der liberale Flügel
 
Noch keine Volkspartei
Kommentar: AfD zählt sich zu den Etablierten
 
„Braune Suppe“
AfD geht gegen SPD-Generalsekretärin vor
 
Wegen Auftritt bei AfD
SPD fordert Sarrazin zum Parteiaustritt auf
 
(Wegen verleumderischer E-Mail an Spiegel…)
AfD-Politiker Hein schlägt Mandat aus
 
Mecklenburg-Vorpommern
AfD-Landeschef verteidigt Zustimmung zu NPD-Antrag
 
AfD entlarvt das System Merkel
 
"Hemmungslos demagogisch": Schäuble fordert härtere Auseinandersetzung mit AfD
 
Zentralrat der Juden ist besorgt über die AfD
 
Die AfD – auf dem Weg zur wirklichen Alternative?
 
Christopher Lauer verläßt Piratenpartei
 
Duisburgs CDU nimmt "christliche Verantwortung" aus Satzung
 
Europa-Union
Preisverleihung in Berlin
… und dann kam Broder
 
Einbrecher in Deutschland werden immer dreister
Die Zahl der Einbrüche in Deutschland steigt wieder, dabei sinkt gleichzeitig die Aufklärungsquote.
 
Berlin-Tiergarten
Denkmal für „Euthanasie“-Opfer eingeweiht
 
AfD fordert würdiges Mahnmal für 13. Februar auf dem Dresdner Altmarkt
 
(1. Weltkrieg)
Gab es in Löwen 1914 doch belgische Franktireure?
"Friendly Fire" als Folge von Freischärlerbeschuss: Weltkriegsexperte Ulrich Keller stellt einen mehr als 50 Jahre alten Konsens über eines der bekanntesten Massaker des Ersten Weltkrieges infrage.
 
Darf eine Straße heute noch nach Hindenburg heißen?
Schon seit Jahren wird in Darmstadt darüber gestritten, ob die Hindenburgstraße weiter so heißen oder umbenannt werden soll. Andere hessische Städte haben ähnliche Fälle schon entschieden.
 
Hindenburgstrasse in Darmstadt umbenennen - jetzt!
 
(VfB Stuttgart – Slogan mit politisch korrekter Aufregung)
„Furchtlos und trew“
 
Antirassistisch unterfütterte Museumspädagogik
Ausstellung im Historischen Museum zeigt einseitiges Geschichtsbild
 
LINKE / KAMPF GEGEN RECHTS / ANTIFASCHISMUS / RECHTE
 
AfD
Diskussion um rechte Mitglieder
Rechte Vergangenheit holt AfD-Abgeordneten ein
 
Nach der Landtagswahl in Sachsen
AfD gibt erstes Amt zurück
Die AfD sollte den Alterspräsidenten im sächsischen Landtag stellen: Detlev Spangenberg. Der aber war in rechten Gruppen aktiv.
 
Verfassungsschutz warnt vor Gewalt gegen AfD-Mitglieder
 
AfD vermutet Hackerangriff hinter neonazistischen Tweets
 
Hessen-CDU will an NPD-Verbotsverfahren festhalten
 
Berlin
Ende im Internet verkündet
Antifa macht Schluss– aus Mangel an Aktivisten
 
„Kein Unrechtsstaat“
Heftige Kritik an Gysi-Äußerungen zur DDR
 
Gysis Persilschein
von Michael Paulwitz
 
Honecker-Verherrlichung
Friedrichstadtpalast lädt Sängerin aus
 
Themenwoche Toleranz
Hip-Hopper Jan Delay wird ARD-Maskottchen
 
"Grüne" machen Propaganda gegen "rechtspopulistische Kackscheiße"
 
Syburg
„Deutschland verrecke“ auf Mahnmal gesprüht
 
Protokoll: zwischentag in Bonn
 
300 bei Openair-Messe “zwischentag” in Bonn
 
POL-BN: Spontandemonstration in Bonner Südstadt
 
(WDR-"Monitor" zum "Zwischentag")
Schaffe, schaffe, Häusler-Bauer
 
(Linke Proteste gegen Preisverleihung an Stefan Scheil)
Schweinfurter Eifer
 
(Oliver Höfinghoff)
Prügelvorwürfe: Piraten-Abgeordneter verliert Immunität
 
Polizei-Kessel war rechtens
Juristischer Kraftakt um Blockupy
 
EINWANDERUNG / MULTIKULTURELLE GESELLSCHAFT
 
Schule mit Courage
 
Politische Korrektheit
Schwedisches Fernsehen streicht „Neger“ aus Pippi Langstrumpf
 
“Schwarz-Grün hat in der Integration schwere Fehler gemacht”
Wolfgang Hübner im FAZ-Interview
 
Björn Höcke bei Maybrit Illner – eine Kurzanalyse
 
Kommentar
Günther Jauch und der Imam
von Fabian Schmidt-Ahmad
 
Rotherham-Skandal: Polizeichef tritt zurück
 
(Migrant Offshore Aid Station - Der erste Schritt in den offiziellen Übersee-Transfer von Flüchtlingen)
Leben retten auf eigene Kosten
 
(Ebenso zur MOAS)
Humanitäre Vorbilder
Regina und Christopher Catrambone aus Malta helfen Migranten in Seenot – mit Drohnen, Schiffen und eigenem Geld.
 
Linkspartei fordert Aufenthaltsrecht für „Opfer rechter Gewalt“
 
Haushaltssperre
Flüchtlinge treiben Berliner Bezirk in die Pleite
 
Haushaltssperre wegen teurer Flüchtlingspolitik
Kreuzberg zu pleite für Klopapier
 
Berlin-Kreuzberg
Asylbewerber in besetzter Schule bewaffnen sich
 
(Kommentar zur Gewalt gegen Asylbewerber in Burbach)
Brennpunkt Asylbewerberheim
von Michael Paulwitz
 
Niedersachsen
Mieter müssen Asylbewerbern weichen
 
Für Flüchtlinge und U3-Betreuung
Dietzenbach pocht auf volle Kostenerstattung
 
(Christine Lüders klagt…)
Ablehnung von Sinti und Roma in allen Schichten
Die Politik muss nach Ansicht der Leiterin der Antidiskriminierungsstelle des Bundes mehr gegen die Stigmatisierung von Sinti und Roma tun. «Die Menschen wissen nichts über Sinti und Roma, die Bilder sind von der Straße geprägt», sagte Christine Lüders im ZDF-"Morgenmagazin"
 
(Auch hier klagt sie…)
Lüders beklagt Frauenmangel
Christine Lüders spricht sich für mehr Frauen in den Führungsetagen öffentlicher Unternehmen aus. Die Antidiskriminierungsbeauftragte findet, der Staat mache sich andererseits unglaubwürdig.
 
Der Taschendiebstahl boomt
 
(Antidiskrimnierungsstelle)
Lüders als Sprachrohr
 
Nicht von Meinungsfreiheit gedeckt
Presserat rügt islamkritischen Artikel der „Bild“-Zeitung
 
Nach islamkritischem Kommentar
Nicolaus Fest verläßt die „Bild am Sonntag“
 
Umbau in Horn: Außen noch Kirche, innen schon Moschee
Der Umzug der muslimischen Al-Nour-Gemeinde in die Kapernaumkirche in Hamburg-Horn löste gespaltene Reaktionen aus. Nun ist der Umbau des Gotteshauses fast abgeschlossen. Ein Ortstermin.
 
Offenbach
Islamisches Gräberfeld
Mehr Pflege für Allahs Kinder
 
(wohl eher stellt man sich erneut als Opfer dar…)
Bundesweiter Aktionstag
Muslime setzen Zeichen gegen IS-Terror
 
Zum Aktionstag der Muslime in Deutschland am 19. September
Hintergrundinformationen zu einem Ablenkungsmanöver
 
Halt, Scharia-Polizei!
 
„Scharia-Polizisten“ nun auch in Bonn und Köln
 
Trotz Vorstrafen
Berliner Polizei bildet ehemaligen Intensivstraftäter aus
 
Nordrhein-Westfalen
Jeder vierte Häftling ist Ausländer
 
„Steh auf – nie wieder Judenhaß!“
Staatsdemo im Paralleluniversum
 
Verdacht der Piraterie
Polizei nimmt Asylbewerber aus Somalia fest
 
Mord an Dominik Brunner: Schläger vorzeitig aus Haft entlassen
 
München
Peruanerin erfindet fremdenfeindlichen Übergriff
 
(Kurden)
Clan-Schießerei in Lüneburg: „Ehrverletzungen müssen gerächt werden“
 
83-Jährige stirbt im Celler AKH: Angehörige bedrohen Personal
 
Celle: Kurden wüten in Krankenhaus
 
Wolfsburg
Drogenstreit eskaliert
Toter bei Massenschlägerei vor Asylbewerberheim
 
(Hundehalter Oman A…)
Wut auf Polizisten in Rüsselsheim!
Internet-Aufstand wegen erschossener Kampfhunde
 
(Türkisch-Irakisches Milieu…)
Verletzte schweigen
Disco in Offenbach von Bande gestürmt?
 
Ausländerkriminalität
Vergewaltiger waren Asylbewerber
 
Ausländer dominieren Organisierte Kriminalität in Deutschland
 
(…Kollegen des Mannes aussagten, er habe versucht sie zum Islam zu bekehren.)
US-Bundesstaat Oklahoma
Mann soll Kollegin geköpft haben
 
Gewalt in Südtirol: Wenn Rom versagt, muß Bozen übernehmen
 
KULTUR / UMWELT / ZEITGEIST / SONSTIGES
 
(Deprimierend im Vergleich zum gegenwärtigen Zustand)
Video
Eine Reise in das Deutsche Kaiserreich ( 1871 - 1918 )
 
Versagen mit System
Kommentar zu öffentlichen Großprojekten
 
Wiens Kulturerbe retten! Initiative gegen Abrisse
 
33 Initiativen demonstrieren gegen die “Stadtzerstörung” in Wien
 
(Video zu Abrissen)
Gentrifizierung
Servus München!
 
Immobilienwirtschaft und Denkmalpflege
Schweizer Abrisskommando
 
Unterstützerinitiative für den Wiederaufbau der Garnisonkirche Potsdam
 
Energetische Sanierung
Stoppt den Dämmwahn!
Deutschland wird mit Styroporplatten verpackt. Das ist ökologisch zweifelhaft, absurd teuer, die Häuser gehen schneller kaputt. Und es drohen noch weitere Risiken.
 
Das Milliardengeschäft der Dämmstoffindustrie
Mächtige Lobby, gigantische PR-Maschinerie: Wärmedämmung ist ein Milliardenmarkt. Doch bei deutschen Experten wächst die Styropor-Skepsis. Sie fürchten Brände, Schäden – und ein großes Minusgeschäft.
 
Mietervertreibung für das Klima – Eine weitere Folge der Energiewende
 
Ökomanifest von rechts
von Philip Stein
 
Leichte Sprache, seichte Sprache
 
Feminismus
Die Escort-Begleiterinnen der AfD
Mit der AfD kehrt der Anti-Feminismus zurück auf das politische Parkett. Und das in einer Zeit, in der sich Frauen so uneins sind wie selten. Ein Kommentar.
 
Gender-Debatte
Vom Zorn abgehängter Männer
Im Internet wie im Feuilleton suhlen sich rechte Meinungskrieger in ihren Ressentiments. Ein Gegenangriff von Christina Schildmann und Anna-Katharina Meßmer
 
Die SPD als Gender-Streber und Fettnapftreter
 
(Aufgebauschter Sex-"Skandal" um Schweizer "Grünen"-Politiker)
Geri-Gate und unser privater Rückzugsraum
 
Gutmenschen mögen Genderdeutsch
 
Facebook
Sechzig Geschlechter sind noch nicht genug
 
Die AfD, die realpolitische Flexibilität und wir
 
Amerikanisierung – aber ja, bitte!
 
Die Deutschen verkaufen sich fast immer unter Wert
15 Jahre lang lebte unser Reporter in Amerika. Jetzt kehrt er nach Deutschland zurück und findet tatsächlich Gefallen an einem Land, das er nicht mehr wiedererkennt. Versuch einer Heimkehr.
 
Provoziert euch doch selbst!
Früher haben Studenten noch protestiert, beschweren sich die Alten. Unsere Autorin wehrt sich: Wir müssen unseren Professor nicht mehr anbrüllen, um gehört zu werden! Ein Kommentar von Muriel Reichl
 
Xavier Naidoo – ein Rechter?
 
Gewalt und theologische Tradition im Islam
Töten im Namen Allahs
 
Shift happens
Die Computer sind uns auf den Fersen. Unsere Arbeit wird sich radikal ändern. Es geht uns allen an den Kragen: Und das ist gut so Von Gunter Dueck
 
TV-Kritik: Maybrit Illner
Der neue Freizeitsozialismus
An Jeremy Rifkins Buch „Die Null-Grenzkosten-Gesellschaft“ kommt auch die Bundesregierung nicht vorbei. Bei Maybrit Illner zeigt Kanzleramtschef Altmaier im Gespräch mit dem Autor, wie drängend das Thema und wie ideenlos die Politik ist.
 
Udo Ulfkotte: Gekaufte Journalisten
 
Japans heiliger Berg Fuji mit Fäkalien verschmutzt   

mardi, 30 septembre 2014

Will France and Germany challenge NATO?

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Will France and Germany challenge NATO?

 
In an interview with l’Humanite.fr, former French Foreign Minister Roland Dumas stressed that France had become the vanguard dog of NATO, criticizing the presidencies of Sarkozy and Hollande for selling out on French sovereignty. The statement came in response to NATO’s summit in Newport, Wales, September 4 – 5, 2014 and the decision to expand NATO’s ambitions in Ukraine. Dumas argues, NATO outlived its purpose and has become an instrument of aggression.
 
 
dumas97827491361030-2078693.jpgRoland Dumas, born in 1922, belongs to the last generation of great French Statesman who experienced the French – German war that prompted the creation of NATO. Can France and Germany overcome their grievances and lead a new, continental European diplomacy for peace and prosperity for Europe and beyond? The question is tabled by a German who belongs to the first generation of continental Europeans who have not experienced a major conflict on the continent; not yet. The article suggests problems and possible solutions for  a French – German initiated partnership for peace in Europe, the Middle East, Africa, and beyond. It is a bold proposal that necessarily has to deal with “red herrings” and  touch keystones which would have to be put in place by a new diplomacy of fellow travelers for peace.
 
The Middle East – Ukraine and NATO. Two Key Statements by Dumas.
 
Roland Dumas is not without controversy, which is exactly what one would expect from a senior statesman who has escaped the pressures of running for and holding office; who has more time to reflect and reason. In June 2013, Dumas floated a message in a bottle when he “outed” British interests behind the war in Syria, and now Iraq. Appearing on the French TV channel LPC, Dumas said: 
 
“I am going to tell you something. I was in England two years before the violence in Syria on other business. I met with top British officials, who confessed to me, that they were preparing something in Syria. … This was in Britain not in America. Britain was organizing an invasion of rebels into Syria. They even asked me, although I was no longer Minister of Foreign Affairs, if I would like to participate. Naturally, I refused, I said I am French, that does not interest me. … This operation goes way back. It was prepared, preconceived and planned… in the region it is important to know that this Syrian regime has a very anti-Israeli stance. … Consequently, everything that moves in the region…- and I have this from a former Israeli Prime Minister who told me ?we will try to get on with our neighbors but those who don?t agree with us will be destroyed. It is a type of politics, a view of history, why not after all. But one should  know about it”.
 
Dumas’ decision was bold, even though he stopped short of naming the names of those “British officials”. Dumas wasn’t any longer holding office at that time but he is, understandably, subject to the limitations which are implied in politics and diplomacy. What would be more important, anyway, would be to identify those “stakeholders” behind the approach.
 
On September 5, during NATO’s summit in Newport, Wales, Dumas prompted controversy again, when he described France as having become “the vanguard dog of NATO”.  Speaking with a journalist from the French l’Humanite.fr, Dumas commented on the summit that focused on the current Ukrainian regime’s plans to accede into the Alliance. Dumas shared his concerns about the direction of the current NATO policy and its impact on French diplomacy. Asked whether NATO still has a purpose, he replied:
 
“It may, for those who manage it! Historically, the Atlantic Alliance was a military alliance which had very limited geographical jurisdiction, the North Atlantic, and one goal: to end the war against Germany”. 
 
After a peace with Germany had been reached, Dumas noted, we decided to expand the scope to include the removal of the two covenants: the Atlantic Alliance and the Warsaw Pact. Dumas stressed that NATO instead had expanded and evolved into an instrument for warfare instead, saying:
 
“The Warsaw Pact has been dissolved but NATO, no …it has even expanded and reinforced. Just listen to Mr. Rasmussen, the secretary-general, to realize that NATO has become an instrument for warfare”.
 
The Essence of a European and Global Peace vs. NATO’s obsessive eastward Expansion
 
Dumas commented on NATO’s interventionism and stressed a continental European perspective when he warned against using a politico-military instrument that was created to end a war with Germany and with jurisdiction over the Atlantic, for something as important as the situation in Ukraine. Dumas recalled disarmament negotiations with his former Soviet counterpart who insisted that NATO would not arm any of the countries which had formerly been part of the Warsaw Pact. He stressed that
 
“This was the essence of peace. Everyone was in agreement… Well, the Americans do not heed. They transported weapons to the Baltic countries and Poland. Hence the controversy when Putin came to power”.
 
Dumas quoted Putin as noting that NATO hadn’t kept its word and noted that there really is no point in waving a red flag in front of the nose of the Russians which will scare them or cause them to stall. He stressed that Russia didn’t pose any threat to Europe, and that this was no way to treat a great power, which was, alongside the Americans, one of the victors of WWII. Dumas added that the balance that had been established has been broken but noted that those who opposed this NATO policy had been diminished to dwarfs. It is necessary at this point, to interject that today’s U.S. and NATO policy is dominated by grand policy architects like Obama administration adviser Zbigniev Brzezinski. “Z-Big” as Brzezinski loves to be referred to, is literally, and in the opinion of several professional psychologists “clinically obsessed” with encircling Russia, dividing Russia into six or more, smaller states, to then force Moscow into a U.S/U.K.-dominated hegemony. Reading Z-Big’s latest book “Strategic Vision” will put Dumas’ warning that “this is no way to treat a great power” , his concern about “waving red flags”, and his warning that NATO is not the appropriate instrument for solving as important a problem into an appropriate context.
 
The book is essential literature for anyone who has not fully comprehended this new scope of NATO’s policy and the fact that it aims at establishing a U.S./U.K. hegemony over continental Europe,  Eurasia and the Middle East. This necessarily implies that continental European powers, including France, Germany and Russia have to be subjugated by this U.S./U.K.-dominated hegemony. It also implies that geopolitical instruments will be applied to achieve the objective.
 
Note that “geopolitics” suggests: If you are the second-largest power, for example, play the first and the third-largest powers against each other to be become the “tertius gaudens”. The laughing third, who will laugh with unalloyed joy. For the U.S./U.K or Atlantic Axis, this implies playing China against Russia as much as this implies playing France and Germany against each other in NATO, the EU, and so forth. Transnational, non-state and deep-state-actors are of course both mitigating and adding complexity.
 
In terms of “Realpolitik” note: The U.S./U.K . as well as largely U.K.-aligned E.U.-actors are the primary powers behind the engineering of the crisis in Ukraine. Note that there is a massive amount of evidence that suggests that NATO’s Gladio networks have been let loose on/in Ukraine. Note that a substantially weakened, economically unfeasible, IMF indebted Ukraine is loaded upon the European Union in a Faustian Pact, using NATO as politico-military instrument. Meanwhile, U.K. Prime Minister David Cameron announces preparations for the U.K. to possibly leave the European Union. Cameron prepares the U.K. for its unalloyed joy while it continues to succeed at playing France, Germany and others in continental Europe, including Turkey, against each other.
 
On the point of the French re-entry into NATO as full member, Dumas noted that Chirac already wanted to re-enter NATO but he demanded compensations. “The Americans laughed at him” Dumas added, saying:
 
“Then Sarkozy followed suit, but this time without asking for compensation! As for Hollande, he has not challenged this decision, and to my dismay”.
 
Many key members of the French Socialist Party were dismayed about Hollande and not only about NATO, but also with regard to French Africa policy, for example with regard to the case of Ivory Coast and former Ivorian President Laurent Gbagbo. In part the dismay was shared by key German power-brokers in Germany’s Conservative, Socialist, and Liberal parties alike as well as by German EU politicians. Dumas notes that the French voice, today, has been totally obscured. He added:
 
“We follow American diplomacy while trying to give the illusion that we exist in the international arena. …. France became the vanguard dog of the Alliance at the risk at appearing as a war-faring nation. We have totally turned our backs on the ?traditional`position adopted soon after the war (WWII). Whenever I went to NATO, President Mitterrand told me …??Especially Dumas, remember we are not part of the integrated command. Understand: Do not obey all decisions that will be taken! (Not) Before the voice of France has been heard, and she was often heard”.
 
Asked whether he thought that France still could get out of NATO, Dumas stressed that he though “yes, it can”. However, he added two necessary preconditions which are; a French leader of unquestionable world authority of the caliber like a Charles De Gaulle; Circumstances that would make everyone understand the decision. We will return to these “circumstances”  and the question of “leadership” below.
 
Developing a French – German Perspective a Question of Sovereignty, Survival, Peace and Prosperity. 
 
Considering the current crisis in the Middle East and Ukraine, let us explore the hypothesis that the development of a French – German and a continental European perspective is a prerequisite for maintaining national sovereignty and for preventing a third European war of global reach. This perspective necessarily implies considerations about the Middle East and Africa. Any French or German will realize that both France and Germany will table non-issues, red herrings and issues, which are tied to decades, in fact centuries of distrust and disaster.
 
A brief Assessment of the Middle East: As Dumas stated, top-British officials approached him in 2009, years before the first protests in Libya and Syria, asking him whether he wanted to subvert Syria with “rebels”. We know now that the “project” to subvert a number of nations with the help of the Muslim Brotherhood, Al-Qaeda and similar brigades was launched in 2007. The key factors behind the decision were:
 
The discovery of the largest-known natural gas reserves in the Persian Gulf, shared by Qatar and Iran, in 2007 and new surveys which revealed that the Eastern Mediterranean gas fields contained about 70% more gas than had been previously known. The completion of a pipeline from Iran, via Iraq and Syria alone could have secured Europe’s gas requirements for 100 – 110 years. Between 50% – 70 % of Europe’s gas requirements could be covered by Iranian and Russian gas, if not more. This development would be unacceptable for Israel, considering the arguably increased Iranian influence with regard to the EU’s Middle East policy in general and Palestine in particular. The development would not only render large U.S. and British energy projects like the Nabucco project unprofitable or obsolete, it threatens declared ambitions to establish the U.S./U.K.-hegemony in Europe with all what that implies.
 
The development would also threaten the position of the U.S. dollar, weaken it, and ultimately accelerate its collapse. Needless to say that the U.S. will do anything it needs to prevent the collapse as long as possible. The problem is that it does so by usurping others instead of adjusting a flawd system. The E.U. has, arguably, been co-opted or forced into playing along by e.g. importing oil from “rebel-held territories” in Syria. The primary actors behind the “Balkanization” of Syria, however, are the U.S/U.K. via e.g. the Atlantic Council. The far-reaching implications, and how “Realpolitik” coincides with e.g. Brzezinski’s “Strategic Vision” becomes evident when one reads the words Atlantic Council President Frederick Kempe said prior to the Atlantic Council’s Energy Summit in Turkey, in November 2013:
 
“We view the current period as a turning point, just like 1918 and 1945. Turkey is in every way a central country, as a creator of regional stability. However much the USA and Turkey can work in unison, that is how effective they will be.”
 
One should not forget that reaching the 1918 and 1945 turning points requires the beginning of the wars in 1914 and 1939 first. Understandably, this form of political thinking does not render many possibilities for making the French or the German, the Czech, the Slovakian, and other’s opinions count. Earlier this year a person from the inner circle around the former Lebanese PM Saad Hariri, who was seriously concerned about the threat of a wider war, noted that the final decision to launch the attack on Iraq via ISIL/ISIS/IS fell on the sidelines of the Atlantic Council’s Energy Summit in Istanbul, November 22-23, 2013. The “sovereignty” of the people of France, Germany, and other continental European nations with regard to Iraq has, in other words, been reduced to the possibility to respond to policy that is being implemented by rogue networks who are embedded within both foreign governments, their own governments, the E.U. and NATO. Note that this statement is consistent with the words of Dumas, who noted that the French voice is not heard any more and that it has been reduced to a dwarf.
 
A brief Assessment of the Situation in Africa and French – German Differences in Opinion.
 
Dumas noted that Sarkozy went along with NATO and that Hollande, much to his and many French Socialists dismay, followed suit. French – German differences in opinion with regard to French Africa policy may indeed have been part of Sarkozy’s deliberations. In 2010 France was instrumental in ousting the Ivorian President Laurent Gbagbo. Gbagbo and the Libyan head of State Muammar Qaddafi were actively and successfully lobbying for the creation of a gold-backed, pan-African currency. The Sarkozy administration was also instrumental in the implementation of the “Arab Spring” in Libya in 2011. A compendium of articles which are a good starting point for further studies on French involvement is the book “The Illegal War on Libya”, edited by the former U.S. Congresswoman Cynthia McKinney. One can conclude that Sarkozy went along with Libya because he was a) given U.S./U.K cover for Ivory Coast, b) because France has Mediterranean ambitions which were compatible with ousting Qaddafi. What is interesting with regard to this discussion is the question “why” there are French – German differences in opinion, and why France, almost like a knee-jerk response felt that it “had to” get both Gbagbo and Qaddafi out of the equation.
 
French Africa Policy and French – German Differences in Opinion. Analyzing the situation from Ivory Coast over Libya to Syria and Iraq shows that France, in so many words, went along with a war on Syria and Iraq even though they could be potentially catastrophic for European energy-security. In exchange, France received the support of the U.S./U.K. in Ivory Coast and Libya. So far, the failed project in Syria caused the crisis in Ukraine. The following will demonstrate how a more functional French – African cooperation could have mitigated many of the risks which Europe currently faces. To understand why, it is necessary to understand French Africa policy, and the fact that it would not take much lobbying in Germany and at the European Council for them to go along with a radical and bold course change, – if only France dared.
 
France succeeded at maintaining virtually absolute control over the national economies of its former colonies in Africa when these colonies gained their “independence”. One touchy point in French – German discussions is that Charles De Gaulle, whom Dumas described as man with unquestionable world authority, literally copied the blueprint for usurpation that Germany used to usurp the economies of German occupied France and other German occupied nations during WWII.
 
The former French Africa colonies are Benin, Burkina Faso, Cameroon, Central African Republic, Chad, Equatorial Guinea, Ivory Coast, Gabon, Guinea-Bissau, Mali, Niger, the Republic of Congo, Senegal and Togo. Their money, the CFA Franc, is printed by the French National Bank in Chemalier, France.  The 15 former colonies, plus France formed the Monetary and Economic Union of West Africa (U.M.E.O.A.).
 
The Council of Presidents of the fifteen U.M.O.A. member states constitutes the highest authority of the union. Decisions of the Presidential Council are made unanimously. The Ministerial Council of the U.M.O.A. defines the monetary and credit policy of the union and it is responsible for the economic development of the region. According to the constitutions of all fifteen member states the creation of their currency, the regulation of its value, as well as the regulation of parities and modalities, is the exclusive privilege of the nation and its people and decisions about it are made by the parliament. That much to nominal independence. The placement of French commissars within the heart of the nations and the union’s banking system creates an obvious dichotomy between the nominal sovereignty of the union, its constituents, and the direct control of their national and regional economies by the former colonial power.
 
The region has three central banks. Three of the thirteen of the Directors of the B.E.A.C. are French and four of the eight Directors of the B.C.C. are French. The Board of Directors of the B.C.E.A.O. is constituted by sixteen Directors; two from each country plus two additional Directors from France who take part in the management of the bank under the same conditions and with the same privileges as the other Directors. The number and placement of the commissars gives them a Veto right at the board of each of the Central Banks. No decision can be made without their approval. France can enforce its policy by threatening to deadlock the economies unless decisions are made in compliance with French suggestions. The veto right also extends to the nomination of the Governor of the B.E.A.C.. The Governor is elected with the unanimous vote of the Board of Directors, on suggestion of the government of Gabon, and after the approval of the other member states as well as France. This Central Bank does not only have the privilege to create the currency. It also has the privilege to grant credit for the current accounts of the national treasuries at its discount rate. The Board of Directors is making the decisions about the temporalities and about the total amount that is granted for financing the economies of each of the member states.
 
Sixty-five percent of the U.M.E.O.A. members’ foreign currency reserves as well as all of their gold reserves have to be placed at the French National Bank at zero interest. In return, France guarantees the value of the CFA Franc, which it devalues at leisure. On 3 Mai 2010 the website of Jeune Afrique quotes the former French Minister of Finance and Commerce, now IMF Director Christine Lagarde: “The Bank of the States of Central Africa, for instance, places an almost 90 per cent of their reserves in the French National Bank”.  In an interview for Le Liberation in 1996 the late President of Gabon, Omar Bongo said:
 
“We are in the Franc Zone. Our operations accounts are managed by the French National Bank in Paris. Who profits from the interests that our money generates ? France.”
 
Large parts of the French national economy are literally based on this usurpation. French economists, generally agree that the French national economy would collapse without this “infusion” while many also are aware that the usurpation with the help of oppression is an extreme security gamble. France enforces its position with a destructive policy that has left the region shattered by coup d’etat, instability and war. To mention some; In January 1963 the President of Togo, the late Sylvanus Olympio was murdered three days before the issuing of a new currency. On 19. November 1968 the late President of Mali Modibo Keita was ousted in a coup and arrested. In 1977 Modibo Keita died in prison. Keita was poisoned. On 27. January 1996 the President of Mali was ousted in a military coup d?etat. On 15. March 2003 the late President of the Central African Republic Ange Felix Patasse was ousted by the “rebel leader” Francois Bozize. In 2010 the Ivorian President Laurent Gbagbo was ousted in a coup d’etat. Gbagbo was imprisoned at the ICC. The UN still has all ballot boxes which could prove whether the alleged election fraud had taken place or not, but the UN has so far failed to investigate appropriately. In all cases the monetary union and France have played a role.
 
The result  is that one of the richest and most productive region is hopelessly impoverished, indebted and lagging behind in even basic development indexes. Naturally, the development of a stable middle class which could give the region a lift is impossible. It goes without saying; the development of the region as potential trading partner for a European market, a market that could yield far greater economic and humanitarian potential than the one that one could achieve by oppression and usurpation is made impossible too. Hence France is keeping on “fixing” Africa problems to barely hang on to a Nazi method of usurpation.
 
The French – German differences in opinion about Africa, German Sovereignty, and distrust between France and Germany can be reduced to this.
 
France has a knee jerk reaction every time the European Council or German lobbyists challenge France to redirect its Africa policy. A German analyst and Africa expert once said to the author that France reminds him of a man who stands at an abyss. He is so transfixed by staring into that abyss that he cannot even conceive of the idea that he could turn around to look whether there is terra firma behind him. When German lobbyists approach France, they are often trying to calmly call on France and to reach out with a helping hand so France could take a step back and reassess its situation. One must add to this, that France and Germany share the fate of literally centuries of wars against each other. One should note that Germany was the aggressor in the last two wars. In fairness and to understand the dynamics, one must admit that there often was a tertium gaudens, a laughing third who could laugh with unalloyed joy, who played a role in French – German confrontations.
 
French policy makers will recall French President Mitterrand’s knee jerk situation and united British – French lobbying against the reunification of Germany. The result is that: Germany may be nominally “reunited” but that the 2+4 treaty is no peace treaty; That Germany still is classified as enemy state to the United Nations; That Germany still has no constitution and cannot adopt a constitution before it has a peace treaty; That its basic law has no territory on which it is valid; That Germany according to the analysis of qualified historians like Peter Feist still is subject to a “letter of submission to Washington” signed by former German Chancellor Willy Brand; That Brandt only signed because Washington threatened to sabotage the inner-German dialog; And that Germany, politically, economically, as well as militarily remains under the direct control of the Supreme Headquarters of the Allied Command Europe (SHAPE).
 
German governments and media attempt to suppress these facts for the simple reason that they are aware how “explosive” this information would become if a German government, a major opposition party, or the major German media ever would make “an issue” out of them. The consequences could be disastrous, if the people of Germany ever would realize how badly they have been deceived before there was established a secure way of turning this frustration into a positive development. Many analysts suggest that German governments, for their part, are in a similar situation to that of France.
 
They are standing at the abyss, fearing that the German populace discovers the deception. To compensate, German governments are pushing for a seat at the U.N. Security Council, trying to force the hands of those who still capture German sovereignty as enemy state to the U.N.. Germany’s problem is, that France so far only has whispered slight whispers which were insufficient to wake up Germany. Germany is waiting to see the hand of France, not pushing it into the abyss but to offer its hand for a partnership that aims at a new, continental European consensus for national sovereignty, peace and prosperity. Consequently, both the government of Hollande and the government of Merkel are staring into the abyss while a laughing third is about to unleash the terrors of yet another great war on the European continent.
 
Former French Foreign Minister Roland Dumas stressed that a French break with NATO would not only require a statesman at the helm but a situation that would allow others to understand why – France needs a good explanation if you will. The same could be said about Germany. It would require a situation that could help Germany’s partners to understand that keeping Germany as a “colony” in a Brzezinskian hegemony is unacceptable. Considering that both France and Germany still are, at least nominally, and to some degree functional democracies, the operand question is whether Hollande and Merkel would dare to exercise the sovereignty of the French and German people. Arguably, it is more a question of  - good management – than a question about “one glorious statesman”. Dumas, and others in France and Germany who are lobbying for greater sovereignty, and in particular Socialists should recognize that a great statesman can only be born out of a political moment, which can be created by intense campaigning from the base. So, would Hollande and Merkel live up to their challenges? The answer is that nobody, probably not even Hollande nor Merkel know. What is certain is, that the political moment is possible, because the potential for it exists within the continental European, especially in the French and German populations.
 
Indicators in favor of a Continental European Consensus for Sovereignty, Prosperity and Peace.
 
A 2014 survey in Germany shows that the majority of Germans is against the presence of NATO troops in eastern Europe. The survey, conducted by Deutschlandpoll, also suggested that 49 percent of Germans would rather see Germany take a position of a bridge between the East and the West. Only 45 percent of those who were polled considered Germany as a solidly anchored part of the West. It is noteworthy that this poll was conducted in the presence of a relentless, anti-Russian campaign in most, if not all German mainstream media.
 
In May 2014, Hollande and Merkel held a joint press conference in Berlin. The two statesmen called for a prompt and full investigation into the massacre in Odessa, where some 150 protesters who had sought refuge in a Trade Union House were murdered in cold blood. A detailed photo study of the massacre shows that the massacre was pre-meditated mass murder, involving Ukraine’s Pravy Sector which is known for its ties to NATO’s Gladio network. Besides that, Hollande and Merkel jointly criticized Kiev’s unbridled use of military force against Ukrainian citizens, stressing that any use of military force in Ukraine is allowed exclusively for the protection of human lives and infrastructure. The two added that even then, it must be used with proportionality. They urged Kiev to begin a dialog with the rebelling regions before elections and to cease armed hostilities.
 
In respectively June and July 2014, the governments of the Czech Republic and Slovakia stressed that they did not want to accept NATO troops in their countries and saw no need for any NATO bases in their countries either. The rejection came in response to direct “proposals” from U.S. President Barack Obama. The proposals came after Poland, in April, called on the U.S. to deploy additional troops to Poland. It is noteworthy that historical research documents that Poland played the role of provocateur against Germany up to WWII, in collusion with the government of the U.K., the laughing third.
 
In September 2014, after U.K. PM David Cameron outed the possibility that the UK may reconsider its EU-membership, a French survey showed that over 50 percent of the polled Frenchmen opted for “letting them leave” and do what they want. Understandably, only a minority in France and Germany would want to be helpful with regard to the U.K.’s dilemma about Scottish independence. There are literally hundreds of other, political, social, and economic indicators which suggest that there is a growing continental European consensus against the Atlantic Alliance and against bellicose Atlantic Axis-launched wars from Africa over Syria and Iraq to Ukraine. It would be beyond the scope of this article to analyze them all. The one that tells most is that it was negotiations without the presence of the U.S. and U.K. that led to a dialog and a ceasefire in Ukraine.
 
In conclusion, the voice of France with regard to NATO can be heard and a break with NATO is possible; A Germany that regains its sovereignty and assumes a role as bridge between the East and the West, which it already has geographically, culturally and economically is possible; A continental European consensus for peace in Africa, the Middle East and in Europe, opposed to an Atlantic Axis fire starter policy is possible and would lead to greater prosperity on a global scale. None of the above, however, would be possible as long as France and Germany perceive each others hands as threats, fearing to be plunged into the abyss. Who is the tertuim gaudens, who laughs with unalloyed joy? What would it take for a Hollande or for a Merkel to take one step back from the abyss? The answer is: I don’t know. Merkel probably doesn’t know it either, and neither does Hollande. What is certain, is that they probably have more support for a continental European peace and partnership with Russia from the people of France and Germany than they would dare to hope for. It is the question whether or not one lives up to the moment that makes the difference between a politician and a statesman, between war and peace.
 

samedi, 27 septembre 2014

Il "Tramonto" di Spengler. Alba del (neo) pessimismo

 
spen9256595.jpgL'opera che più di tutte accompagnò la prima guerra mondiale e che dette il nome alla letteratura della crisi che poi ne seguì, in realtà fu scritta prima del conflitto. Era infatti il 1914, giusto cent'anni fa, quando Oswald Spengler concluse Il tramonto dell'Occidente; poi quel titolo divenne l'epigrafe del dopoguerra e il suo compendio, almeno mitteleuropeo. L'opera vide la luce sul finire della prima guerra mondiale e fu un trionfo di vendite e commenti. Uscì in ritardo per via della guerra, e questo permise a Spengler di rielaborare alcune pagine e aggiungere nuovi particolari. Tuttavia era stata scritta e pensata non alla luce della guerra e del suo esito, ma prima, in uno sguardo epocale alle civiltà del passato e del presente. Per l'avvenire Spengler prevedeva lo scontro finale fra la dittatura del denaro e la civiltà del sangue, del lavoro e del socialismo. Alla fine, vaticinava, la spada trionferà sul denaro perché una potenza può essere rovesciata solo da una potenza.

In fondo la profezia fu azzeccata se consideriamo che poi andarono al potere comunismo sovietico, fascismo e nazionalsocialismo. Spengler aveva visto lontano; ma non lontanissimo. La rivolta del sangue contro l'oro, del lavoro contro il capitale, fu infatti spazzata via da guerre, tragedie e fallimenti, almeno in occidente. E dopo il conflitto tra politica ed economia, il denaro restò a dominare incontrastato. Ma dietro il denaro, notava Spengler, è la tecnica che prima serve l'uomo faustiano ma poi lo assoggetta. Il dominio della tecnica, previde Spengler, «detronizzerà pure Dio». A L'Uomo e la tecnica Spengler dedicò un penetrante saggio, parallelo e divergente rispetto all' Operaio di Ernst Jünger che vide la luce poco dopo. Spengler non nascose però una certa ammirazione per il cesarismo tecnico e finanziario e per i suoi militi: ingegneri, inventori, imprenditori. Nessuna lettura cent'anni fa seppe essere così profetica come quella di Spengler. La storia per Spengler è una costellazione di mondi conclusi chiamati civiltà, ciascuna obbedisce al suo sistema di valori, retto da un determinismo ferreo; ma ciascun sistema è poi relativo rispetto agli altri e al tempo; sicché conosce l'alba, l'apice e il tramonto. Una civiltà è assoluta al suo interno, ma non eterna.

Come per i marxisti, anche per Spengler la teoria è al servizio della prassi, il pensiero è al servizio della storia. La comune matrice è nel Faust di Goethe: «In principio fu l'azione». In Marx prende corpo il soggettivismo rivoluzionario nel nome di Prometeo, in Spengler il soggettivismo eroico nel nome della civiltà faustiana. Ma quando la rivolta del sangue contro l'oro prese corpo in Germania col nazionalsocialismo, Spengler prese le distanze da Hitler e dal suo partito: «Volevamo liberarci dei partiti ma è rimasto il peggiore». Il razzismo per lui è «un'ideologia del risentimento verso la superiorità ebraica» e denota «povertà spirituale». Non fece in tempo a vedere cosa sarebbe poi accaduto perché morì nel '36. Anche Hitler non si professava seguace di Spengler e rifiutava l'idea del Tramonto dell'Occidente. Il regime nazista osteggiò il filosofo. Grande accoglienza ebbe invece Spengler nell'Italia fascista, verso cui nutrì un giudizio positivo ed esprimendo anche in dediche ammirazione al suo duce. Mussolini leggeva Spengler, lo recensì, fece tradurre Anni della decisione (che ristampai negli anni Ottanta) e, come notò De Felice, si fece sempre più spengleriano anche in polemica antitedesca. Trovò in Spengler l'elogio dei popoli giovani, dello spirito mediterraneo e della romanità.

Ma gli idealisti italiani, a cominciare da Croce, considerarono Spengler un dilettante. E per i cattolici era un autore intriso di paganesimo e privo di apertura trascendente. Il Dizionario di Filosofia della Treccani liquidò Spengler come pseudofilosofo (l'autore della voce era Felice Battaglia). Lo apprezzò invece Evola che poi tradusse Il tramonto dell'Occidente (De Felice definì curiosamente Evola «mistico spengleriano») e lo ammirarono Giuseppe Rensi e Adriano Tilgher, Lorenzo Giusso e Vittorio Beonio Brocchieri. Nella cultura italiana più recente ha prevalso la lettura di Furio Jesi che ridusse Spengler a un protonazista, un barbaro erudito, ostile alla cultura nel nome della vita; ispiratore del linguaggio radicale delle «idee senza parole».

A prenderlo sul serio fu Theodor Adorno che definì stupefacenti le sue prognosi e lo ritenne un Machiavelli del '900. «Spengler - scrive Adorno che pure altrove lo giudicò uno sprovveduto - appartiene a quei teorici dell'estrema reazione la cui critica al liberalismo in molti punti si è rivelata superiore a quella progressista». All'idea spengleriana di decadenza e destino, Adorno oppose l'idea marxista di utopia rivoluzionaria. Heidegger lo ammirava ma rifiutava il suo storicismo. Thomas Mann restò impressionato dalla potenza del Tramonto, un affresco grandioso che egli definì «un romanzo intellettuale», paragonando Spengler a Schopenhauer.

In effetti Spengler fu un pensatore tragico e al pessimismo dedicò un intenso saggio (che curai insieme ad altri suoi saggi raccolti in Scritti e pensieri, editi da Sugarco). Un pessimismo storico preludio al fatalismo eroico. Spengler era pessimista nell'indole prima che nella teoria. Dietro la sua durezza prussiana e l'elogio dell'acciaio batteva un cuore delicato, incline alle lacrime, di salute cagionevole; era un solitario malinconico come rivela il suo scritto autobiografico A me stesso (Adelphi). Visse in ristrettezze, coi lasciti di un'eredità famigliare che la crisi economica falcidiò. Spengler cercò di tradurre in visione storica il pensiero di Nietzsche e l'arte di Goethe; condusse Zarathustra in battaglia, portando nella storia la Volontà di potenza e l'Eterno Ritorno, il Superuomo e l'Amor fati. Ma restò il profeta della decadenza dell'Occidente (cantò la gloria dei tramonti e l'onore delle sconfitte), più che il veggente precursore della rinascita. Il pessimismo tragico ingoiò il suo banditore. In realtà il pensiero di Spengler fu divorato dalla sua stessa suggestione faustiana.

Il mito di Faust, analogo al mito di Prometeo del giovane Marx, condusse il pensiero spengleriano al naufragio: perché il faustismo alla massima potenza (come il prometeismo scatenato) era la Tecnica unita alla Finanza, e il loro nichilismo compiuto avrebbe spazzato il faustismo epico ed eroico figurato da Spengler, retaggio romantico delle civiltà precedenti. Faust vendette l'anima al diavolo, e il faustismo rubò l'anima a Spengler, lasciandogli in cambio l'aura melanconica del profeta perdente.

(Il Giornale, 11/08/2014)

samedi, 20 septembre 2014

Hoffmann e Jünger: La natura perturbante della tecnologia

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Hoffmann e Jünger: La natura perturbante della tecnologia

di Marco Zonetti
Fonte: Arianna Editrice [scheda fonte]  

Leggendo il racconto “L’Uomo della Sabbia” di Ernst Theodor Hoffmann e il breve romanzo distopico “Le api di vetro” di Ernst Jünger, potremmo scoprire che i due autori non condividono soltanto il nome di battesimo e la nazionalità, bensì una peculiare e chiaroveggente diffidenza nei confronti della tecnologia, o perlomeno del suo potere manipolatore e disumanizzante.

Nel racconto di Hoffmann, scritto nel 1815, il giovane Nathanael è ossessionato dalla figura di un uomo misterioso, Coppelius, che fin dall’infanzia egli apparenta iconograficamente all’Uomo della Sabbia (o Mago Sabbiolino), una sorta di uomo nero delle tradizioni popolari che getta la sabbia negli occhi dei bambini, strappandoli e portandoli nel suo rifugio sulla “falce di luna” per darli da mangiare ai suoi “piccolini dai becchi ricurvi”.

Coppelius viene introdotto nel racconto in veste di vecchio avvocato amico del padre di Nathanael, per poi rivelarsi una specie di folle scienziato/alchimista nonché complice di un fabbricante di automi italiano, Lazzaro Spalanzani, che si spaccia per un innocuo professore di Fisica. Nathanael conosce la figlia di quest’ultimo, Olimpia, in realtà un automa costruito da Spalanzani con l’aiuto di Coppelius, e se ne innamora perdutamente finendo in un vortice di follia. Dopo una breve parentesi di serenità, accudito dalle amorevoli cure della fidanzata Clara e dell’amico Lothar, che rappresentano il focolare domestico e gli affetti sinceri non contaminati dall’unheimlich costituito dalle “diavolerie” della tecnica incarnate invece da Coppelius e Spalanzani, Nathanael sembrerà aver ritrovato brevemente la ragione, salvo poi risprofondare nelle antiche ossessioni – ridestate da un cannocchiale fabbricato da Coppelius – che lo condurranno al suicidio.

Lo stesso approccio alla scienza e alla tecnologia viste come “perturbanti” traspare dal breve romanzo di Ernst Jünger, “Le api di vetro” del 1957. Api di vetro, ovvero minuscoli automi intelligenti che popolano i giardini dell’industriale Zapparoni (un altro italiano) ove il protagonista Richard – reduce di guerra e di un mondo semplice fatto di tradizioni d’onore e di valori ormai perduti – è capitato in cerca di un impiego. Nei giardini di Zapparoni, arricchitosi grazie all'ideazione e costruzione di macchine tecnologicamente avanzate che dominano ormai il mondo, Richard osserva la “spaventosa simmetria”, per citare William Blake, delle api di vetro e della loro fisiologia ipertecnologica che, lungi dal migliorare o perfezionare la natura (imperfettibile in sé come fa notare Jünger in molte sue opere, ricordandoci che più la tecnologia progredisce più l’umanità subisce un’involuzione e viceversa), la impoveriscono, devastandola in ultima analisi – i fiori toccati dalle “api di vetro” sono infatti destinati a perire poiché deprivati dell’impollinazione incrociata..

Seppur concepite in due epoche diverse, Olimpia e le api di vetro rappresentano l’elemento perturbante di un mondo ossessionato dalla scienza, e in corsa dissennata verso un futuro ultratecnologico in cui uomini e macchine divengono intercambiabili sempre più a discapito dei primi. In cui la poesia dell’ideale romantico e dell’amore sincero, come quello di Nathanael per Clara, viene guastato dall’ossessione per la fredda e innaturale Olimpia, meccanismo perfetto ma inumano come quello degli “automi di Neuchatel” che devono aver ispirato Hoffmann per la sua protagonista. In cui uomini e animali vengono via via sostituiti distopicamente dalle macchine e dagli automi, e dove la stessa nascita, lo stesso atto d’amore che porta al concepimento dell’essere umano viene sostituito da un alambicco, da una provetta, da una miscela in laboratorio, in una sorta di “catena di montaggio” della riproduzione, di “fordismo” applicato alle nascite come nel “brave new world” di Aldous Huxley, “eccellente mondo nuovo” in cui sia Olimpia sia le api di vetro sarebbero cittadini onorari e abitanti privilegiati.

arman110.jpgAltra peculiare affinità fra le due opere è quella data dalla ricorrenza dell’elemento degli “occhi” e del “vetro”. Nel racconto di Hoffmann, troviamo per esempio il leitmotiv dei cannocchiali (“occhi” fatti di vetro come le api) costruiti dal solito Coppelius nelle vesti dell’italiano Coppola. Cannocchiali che ci riportano immediatamente a Galileo Galilei, sommo esponente dell’ambizione scientifica dell’uomo, ambizione che nel racconto di Hoffmann è tuttavia distorta dagli ambigui scopi di Coppelius, intenzionato a deprivare Nathanael degli occhi, per renderlo un cieco automa come la stessa Olimpia. Paradossalmente, anziché donargli una visione amplificata della realtà rendendolo più “lungimirante”, il cannocchiale che Nathanael acquista da Coppelius lo fa sprofondare in una follia primordiale che non riconosce affetti, amore, amicizia, né tantomeno connotati umani, portandolo infine all’annullamento di sé, ovvero al suicidio.

Come lo stesso Richard protagonista de “Le api di vetro”, Nathanael perde a poco a poco la propria umanità e l’attaccamento alle proprie tradizioni e ai propri valori, travolto dalla tecnologia malvagia di due esseri votati alla creazione di marionette e pagliacci destinati a divertire le folle, fenomeni da baraccone come Olimpia, o come gli automi di Zapparoni finiti a sostituire gli attori in carne e ossa nei film, quali li descrive Jünger nel suo romanzo.

Per tornare al tema degli occhi, il protagonista de “Le api di vetro” capirà a poco a poco che, per l’incarico che intende assumere, occorrono occhi disumanizzati, asettici, (occhi di vetro?) che devono vedere senza guardare, senza discernere, così da passar sopra alle atrocità perpetrate nel giardino (e nella società) degli orrori tecnologici di Zapparoni. Per poter sopravvivere nel mondo ipertecnicizzato e inumano insediatosi grazie alla perdita dei valori e della tradizione, Richard si renderà dunque conto che è necessario lasciarsi cavare metaforicamente gli occhi dall’Uomo della Sabbia rappresentato dall’ambizione e della protervia dell’uomo.

Con le derive della tecnologia, con il sacrificio dell’etica sull’altare della Hýbris, con la corsa dissennata a voler piegare la natura al nostro volere, sembrano quindi preconizzarci Hoffmann e Jünger, l’essere umano diventa simulacro di se stesso, automa (fintamente) perfetto, “ape di vetro” senz’anima, senza cuore, senza sesso. Transgender e ultragender costruito in serie come una marionetta, al punto che – nella nostra realtà più vicina – i genitori risultano tanto spersonalizzati da abdicare perfino al nome di padre e di madre per diventare “genitore 1” e “genitore 2”, espressioni che tanto piacerebbero all’ambiguo Zapparoni – che deve il suo successo al tramonto dell’etica e della tradizione – ma anche all’infido Coppelius, sorta di “tormento del capofamiglia” kafkiano, non meno inquietante del “rocchetto di filo” Odradek, protagonista del celebre racconto dello scrittore praghese. Ma soprattutto al mostruoso Uomo della Sabbia che, dal suo antro nella “falce di Luna”, non potrebbe che compiacersi oltremodo della nostra cieca ambizione, che ci impedisce di vedere la realtà distopica nella quale, superbi e protervi, ci stiamo gettando a capofitto inseguendo le derive della tecnologia e dell’ingegneria genetica.

La Hýbris demiurgica della tecnica rappresentata da Coppelius e Zapparoni, ovvero l’aspirazione a replicare la potenza creatrice divina, racchiude necessariamente l’annullamento di sé e dell’umanità, per questo il Nathanael di Hoffmann non può che suicidarsi e il Richard di Jünger tradire i propri princìpi per assoggettarsi al nuovo status quo e al nuovo regime di spersonalizzazione dell’uomo.

Privi degli occhi dell’etica, dei valori e del sacro rispetto della natura, accecati dalla nostra arroganza, siamo solo bambini sprovveduti destinati a diventare cibo della progenie di occulti “uomini della sabbia” o schiavi di scaltri e spietati “Zapparoni”.


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mercredi, 17 septembre 2014

Pour mieux comprendre la Révolution Conservatrice allemande

Pour mieux comprendre la Révolution Conservatrice allemande

par Georges FELTIN-TRACOL

junger-1-198x300.jpgEn dépit de la parution en 1993 chez Pardès de l’ouvrage majeur d’Armin Mohler, La Révolution Conservatrice allemande 1918 – 1932, le public français persiste à méconnaître cet immense ensemble intellectuel qui ne se confine pas aux seules limites temporelles dressées par l’auteur. Conséquence immédiate de la Première Guerre mondiale et de la défaite allemande, cette mouvance complexe d’idées plonge ses racines dans l’avant-guerre, se retrouve sous des formes plus ou moins proches ailleurs dans l’espace germanophone et présente de nombreuses affinités avec le « non-conformisme français des années 30 ».

Dans son étude remarquable, Armin Mohler dresse une typologie pertinente. À côté d’auteurs inclassables tels Oswald Spengler, Thomas Mann, Carl Schmitt, Hans Blüher, les frères Ernst et Friedrich Georg Jünger, il distingue six principales tendances :

— le mouvement Völkisch (ou folciste) qui verse parfois dans le nordicisme et le paganisme,

— le mouvement Bündisch avec des ligues de jeunesse favorables à la nature, aux randonnées et à la vie rurale,

— le très attachant Mouvement paysan de Claus Heim qui souleva le Schleswig-Holstein de novembre 1928 à septembre 1929,

— le mouvement national-révolutionnaire qui célébra le « soldat politique »,

— il s’en dégage rapidement un fort courant national-bolchévik avec la figure exemplaire d’Ernst Niekisch,

— le mouvement jeune-conservateur qui réactive, par-delà le catholicisme, le protestantisme ou l’agnosticisme de ses membres, les idées de Reich, d’État corporatif (Ständestaat) et de fédéralisme concret.

Le riche ouvrage d’Armin Mohler étant épuisé, difficile à dénicher chez les bouquinistes et dans l’attente d’une éventuelle réédition, le lecteur français peut épancher sa soif avec La Révolution Conservatrice allemande, l’ouvrage de Robert Steuckers. Ancien responsable des revues Orientations, Vouloir et Synergies européennes, animateur aujourd’hui de l’excellent site métapolitique Euro-Synergies, Robert Steuckers parle le néerlandais, le français, l’allemand et l’anglais. À la fin des années 1970 et à l’orée des années 1980, il fit découvrir aux  « Nouvelles Droites » francophones des penseurs germaniques méconnus dont Ernst Niekisch. Il faut par conséquent comprendre ce livre dense et riche comme une introduction aux origines de cette galaxie intellectuelle, complémentaire au maître-ouvrage de Mohler.

Vingt-cinq articles constituent ce recueil qui éclaire ainsi de larges pans de la Révolution Conservatrice. Outre des études biographiques autour de Jakob Wilhelm Hauer, d’Arthur Mœller van den Bruck, d’Alfred Schuler, d’Edgar Julius Jung, d’Herman Wirth ou de Christoph Steding, le lecteur trouve aussi des monographies concernant un aspect, politologique ou historique, de cette constellation. Il examine par exemple l’œuvre posthume de Spengler à travers les matrices préhistoriques des civilisations antiques, le mouvement métapolitique viennois d’Engelbert Pernerstorfer, précurseur de la Révolution Conservatrice, ou bien « L’impact de Nietzsche dans les milieux politiques de gauche et de droite ».

De tout cet intense bouillonnement, seuls les thèmes abordés par les auteurs révolutionnaires-conservateurs demeurent actuels. Les « jeunes-conservateurs » développent une « “ troisième voie ” (Dritte Weg) [qui] rejette le libéralisme en tant que réduction des activités politiques à la seule économie et en tant que force généralisant l’abstraction dans la société (en multipliant des facteurs nouveaux et inutiles, dissolvants et rigidifiants, comme les banques, les compagnies d’assurance, la bureaucratie, les artifices soi-disant “ rationnels ”, etc., dénoncés par la sociologie de Georges Simmel) (p. 223) ».

La Révolution Conservatrice couvre tous les champs de la connaissance, y compris la géopolitique. « Dans les normes internationales, imposées depuis Wilson et la S.D.N., Schmitt voit un “ instrumentarium ” mis au point par les juristes américains pour maintenir les puissances européennes et asiatiques dans un état de faiblesse permanent. Pour surmonter cet handicap imposé, l’Europe doit se constituer en un “ Grand Espace ” (Grossraum), en une “ Terre ” organisée autour de deux ou trois “hegemons ” européens ou asiatiques (Allemagne, Russie, Japon) qui s’opposera à la domination des puissances de la “ Mer ” soit les thalassocraties anglo-saxonnes. C’est l’opposition, également évoquée par Spengler et Sombart, entre les paysans (les géomètres romains) et les “ pirates ”. Plus tard, après 1945, Schmitt, devenu effroyablement pessimiste, dira que nous ne pourrons plus être des géomètres romains, vu la défaite de l’Allemagne et, partant, de toute l’Europe en tant que “ grand espace ” unifié autour de l’hegemon germanique. Nous ne pouvons plus faire qu’une chose : écrire le “ logbook ” d’un navire à la dérive sur un monde entièrement “ fluidifié ” par l’hégémonisme de la grande thalassocratie d’Outre-Atlantique (p. 35). »

Robert Steuckers mentionne que la Révolution Conservatrice a été en partie influencée par la riche et éclectique pensée contre-révolutionnaire d’origine française. « Dans le kaléidoscope de la contre-révolution, note-t-il, il y a […] l’organicisme, propre du romantisme post-révolutionnaire, incarné notamment par Madame de Staël, et étudié à fond par le philosophe strasbourgeois Georges Gusdorf. Cet organicisme génère parfois un néo-médiévisme, comme celui chanté par le poète Novalis. Qui dit médiévisme, dit retour du religieux et de l’irrationnel de la foi, force liante, au contraire du “ laïcisme ”, vociféré par le “ révolutionnarisme institutionnalisé ”. Cette revalorisation de l’irrationnel n’est pas nécessairement absolue ou hystérique : cela veut parfois tout simplement dire qu’on ne considère pas le rationalisme comme une panacée capable de résoudre tous les problèmes. Ensuite, le vieux-conservatisme rejette l’idée d’un droit naturel mais non pas celle d’un ordre naturel, dit “ chrétien ” mais qui dérive en fait de l’aristotélisme antique, via l’interprétation médiévale de Thomas d’Aquin. Ce mélange de thomisme, de médiévisme et de romantisme connaîtra un certain succès dans les provinces catholiques d’Allemagne et dans la zone dite “ baroque ” de la Flandre à l’Italie du Nord et à la Croatie (p. 221). » Mais « la Révolution Conservatrice n’est pas seulement une continuation de la Deutsche Ideologie de romantique mémoire ou une réactualisation des prises de positions anti-chrétiennes et hellénisantes de Hegel (années 1790 – 99) ou une extension du prussianisme laïc et militaire, mais a également son volet catholique romain (p. 177) ». Elle présente plus de variétés axiologiques. De là la difficulté de la cerner réellement.

La postérité révolutionnaire-conservatrice catholique prend ensuite une voie originale. « En effet, après 1945, l’Occident, vaste réceptacle territorial océano-centré où est sensé se recomposer l’Ordo romanus pour ces penseurs conservateurs et catholiques, devient l’Euramérique, l’Atlantis : paradoxe difficile à résoudre car comment fusionner les principes du “ terrisme ” (Schmitt) et ceux de la fluidité libérale, hyper-moderne et économiciste de la civilisation “ états-unienne ” ? Pour d’autres, entre l’Orient bolchevisé et post-orthodoxe, et l’Hyper-Occident fluide et ultra-matérialiste, doit s’ériger une puissance “ terriste ”, justement installée sur le territoire matriciel de l’impérialité virgilienne et carolingienne, et cette puissance est l’Europe en gestation. Mais avec l’Allemagne vaincue, empêchée d’exercer ses fonctions impériales post-romaines, une translatio imperii (une translation de l’empire) doit s’opérer au bénéficie de la France de De Gaulle, soit une translatio imperii ad Gallos, thématique en vogue au moment du rapprochement entre De Gaulle et Adenauer et plus pertinente encore au moment où Charles De Gaulle tente, au cours des années 60, de positionner la France “ contre les empires ”, c’est-à-dire contre les “ impérialismes ”, véhicules des fluidités morbides de la modernité anti-politique et antidotes à toute forme d’ancrage stabilisant (p. 181) ». Le gaullisme, agent inattendu de la Révolution Conservatrice ? Dominique de Roux le pressentait avec son essai, L’Écriture de Charles de Gaulle en 1967.

Ainsi le philosophe et poète allemand Rudolf Pannwitz soutient-il l’Imperium Europæum qui « ne pourra pas être un empire monolithique où habiterait l’union monstrueuse du vagabondage de l’argent (héritage anglais) et de la rigidité conceptuelle (héritage prussien). Cet Imperium Europæum sera pluri-perspectiviste : c’est là une voie que Pannwitz sait difficile, mais que l’Europe pourra suivre parce qu’elle est chargée d’histoire, parce qu’elle a accumulé un patrimoine culturel inégalé et incomparable. Cet Imperium Europæum sera écologique car il sera “ le lieu d’accomplissement parfait du culte de la Terre, le champ où s’épanouit le pouvoir créateur de l’Homme et où se totalisent les plus hautes réalisations, dans la mesure et l’équilibre, au service de l’Homme. Cette Europe-là n’est pas essentiellement une puissance temporelle; elle est la “ balance de l’Olympe ” (p. 184) ». On comprend dès lors que « chez Pannwitz, comme chez le Schmitt d’après-guerre, la Terre est substance, gravité, intensité et cristallisation. L’Eau (et la mer) sont mobilités dissolvantes. Continent, dans cette géopolitique substantielle, signifie substance et l’Europe espérée par Pannwitz est la forme politique du culte de la Terre, elles est dépositaire des cultures, issues de la glèbe, comme par définition et par force des choses toute culture est issue d’une glèbe (p. 185) ».

On le voit, cette belle somme de Robert Steuckers ne se réduit pas à une simple histoire des idées politiques. Elle instruit utilement le jeune lecteur avide d’actions politiques. « La politique est un espace de perpétuelles transitions, prévient-il : les vrais hommes politiques sont donc ceux qui parviennent à demeurer eux-mêmes, fidèles à des traditions – à une Leitkultur dirait-on aujourd’hui -, mais sans figer ces traditions, en les maintenant en état de dynamisme constant, bref, répétons-le une fois de plus, l’état de dynamisme d’une anti-modernité moderniste (p. 222). » Une lecture indispensable !

Georges Feltin-Tracol

• Robert Steuckers, La Révolution Conservatrice allemande. Biographies de ses principaux acteurs et textes choisis, Les Éditions du Lore (La Fosse, F – 35 250 Chevaigné), 2014, 347 p., 28 € + 6 € de port.

Pour commander: Editions du Lore

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samedi, 13 septembre 2014

Zuerst - September 2014

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Zuerst - September 2014
 
 

Ex: http://www.zuerst.de

TITEL

Islamischer Staat oder: Terror made in USA
Die islamistische Terrororganisation „Islamischer Staat“ hat im Sommer ihr „Kalifat“ ausgerufen. Die etablierte Politik ruft nach einem US-Militäreinsatz. Doch wer sind die wirk lichen Terror-Paten? Eine fast unglaubliche Geschichte

„Terror-Blitzkrieg“
Die Terrororganisation „Islamischer Staat“ hat im Juni dieses Jahres ihr „Kalifat“ im Irak und in Syrien gegründet. Andrew Korybko gehört zu jenen Analysten in Moskau, die sich mit dem Terror in der Region intensiv befassen

DEUTSCHLAND

Kreatives Kiezdeutsch
Wie Sprachwissenschaftler die Verschandelung der deutschen Sprache als innovativen neuen Trend verkaufen

Ballern am Kap
NSU-Prozeß: Wie ein neuer Zeuge immer mehr Licht in die Verstrickungen der mutmaßlichen Terrorzelle mit den deutschen Geheimdiensten bringt

“Hoffnungslos überfüllt”
Asylflut: Die südeuropäischen Staaten sind mit der Welle der Illegalen zunehmend überfordert und wählen einen einfachen Ausweg: Sie leiten die Afrikaner und Asiaten einfach gen Norden weiter

Grüne Hohlwelt
Politisches Eigentor: Marieluise Beck entdeckt den „Homo Sovieticus“

Mal so, mal so
Politisch motivierte Zwangsenteignung: „Rechte“ und „Linke“ werden in Deutschland ungleich behandelt

Die Blut-Lobby
Gegner des Verbots der Blutspende für homo- und bi sexuelle Männer wollen eine Neuregelung in Deutschland auf den Weg bringen. Mediziner sehen das sehr skeptisch

Verkehrsinfarkt droht
Brücken verrotten, im Straßen- und Schienennetz wird der „Investitionsstau“ immer größer. Schläft die Politik?

ÖSTERREICH

Krawall-Josef verurteilt
Linksextremismus: Prozeß gegen einen kriminellen Studenten aus der Bundesrepublik Deutschland

INTERNATIONAL

Der Fall Nixon(s)
Am 9. August jährte sich der erste und einzige Rücktritt eines US-Präsidenten zum 40. Mal. Geändert hat sich an Abhörpraxis und politischem Foul Play im Weißen Haus nichts

„Brüssel ist ein Schlachtfeld“
Bei den Europa- und Parlamentswahlen in Belgien sind die flämischen Separatisten stärkste Kraft geworden. Karel Pieters und Max van Mons vom „Nationalistischen Studentenverband“ (NSV!) aus Flandern im ZUERST!-Gespräch

Wird Schottland unabhängig?
Am 18. September stimmen vier Millionen Schotten über die Unabhängigkeit ihrer Heimat ab

Von Kampfjets abgeschossen?
Die Ursache des Absturzes von Flug MH 017 über der Ostukraine ist immer noch ungeklärt. Doch jetzt gibt es neue Hinweise

WIRTSCHAFT

Tango mit Aasgeiern
Argentinien am Abgrund: Wie zwei Hedgefonds und ein New Yorker Bundesgericht ein Land in den Staatsbankrott treiben

GESCHICHTE

Der Volksfernseher
Telefunken „E1“ – das Gerät der Fernsehpioniere: 1939 stand es meist in öffentlichen Fernsehstuben

Die Revolte
Vor 175 Jahren beendete die US-Marine einen Aufstand von Afrikanern auf dem Sklavenschiff „Amistad“

“Verwickelte Vorgeschichte”
In zahlreichen Gedenkveranstaltungen wird am 1. September des 75. Jahrestages des deutschen Einmarsches in Polen gedacht. Der Historiker und Autor Dr. Stefan Scheil erklärt im ZUERST!-Gespräch, warum alles etwas komplizierter ist, als es sich ein Joachim Gauck vielleicht vorstellt

Kanonendonner über Manhatten
Vor 350 Jahren besetzten die Engländer Neu-Amsterdam – es schlug die Geburtsstunde von New York

KULTUR

Aus deutscher Sicht
Notwendiges Korrektiv: Die Deutsche Militärzeitschrift feiert ihre 100. Ausgabe

Hof-Historiker
Prediger der Westbindung: Der im Juli verstorbene Geschichtswissenschaftler Hans-Ulrich Wehler

Die Psycho-Republik
Der Krieg in Gaza zeigt, wie eigenartig etablierte Politiker, Journalisten und Aktivisten „ticken“

Feuer im Nationalgedächtnis
Vor zehn Jahren löste ein Kabelbrand in der Weimarer Herzogin-Anna-Amalia-Bibliothek den größten deutschen Bibliotheksbrand nach 1945 aus. Die Restauration ist bis heute nicht abgeschlossen

GESELLSCHAFT

Tschüssikoswki
Philipp Lahm und Miroslav Klose verabschieden sich aus der Nationalelf: zwei Spieler, die unter schiedlicher nicht sein können

Aus der Tiefe des Raumes
Günter Netzer revolutionierte die deutsche Sportberichterstattung

Der Wahl der Einäugigen
Manipulation und Tricksereien: Wie der öffentlich-rechtliche Rundfunk das letzte Vertrauen der Zuschauer verspielt

Weichei aus Hollywood
US-Schauspieler Richard Gere gehört zu den stromlinienförmigsten Hollywood- Köpfen. Wie der 65jährige Beau sich trotzdem als Rebell inszeniert

Rückkehr in die Geisterstadt
Der syrische Journalist und Politkwissenschaftler Kevork Elmassian mußte vor mehr als zwei Jahren mit seiner Familie seine Heimatstadt Aleppo verlassen. Gemeinsam mit ZUERST! kehrte er jetzt zurück in die umkämpfte Metropole

 

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jeudi, 04 septembre 2014

Presseschau - September 2014

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Presseschau
September 2014
 
Anbei wieder einige Links. Bei Interesse einfach mal anklicken...
 
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AUßENPOLITISCHES
 
Kommentar US-Außenpolitik
Führung? Vergiss es!
Präsident Barack Obama hat keine Vorstellung davon, wie eine Führungsrolle der USA ohne Militäreinsätze aussehen könnte.
 
USA Unruhen nach Todesschüssen auf schwarzen Teenager
Ein Polizist im US-Staat Missouri erschießt einen unbewaffneten schwarzen Teenager und löst damit heftige Unruhen in der Stadt aus. Der Bürgermeister ruft nun die Bewohner auf, Ruhe zu bewahren.
 
US-Unruhen
US-Polizei nimmt 90-jährige Holocaustüberlebende fest
 
Unruhen in Ferguson
Eine Kleinstadt in Missouri
von Michael Paulwitz
 
Die Fergusoniade, der Ernstfall und das »medial engineering«
 
Russland-Sanktionen werden jetzt teuer für uns
Die EU-Beschlüsse haben nun Folgen für hiesige Unternehmen: Wachstumsprognosen werden gesenkt, der Euro verliert an Wert, der Deutsche Aktienindex stürzt ab. Die letzte Hoffnung ruht auf der EZB.
 
Chefanalyst Hellmeyer: "Ukraine-Krise führt zu nachhaltigen Verwerfungen in der Wirtschaft"
 
Russlands heimliche Jagd nach Gold
Still und leise kauft die russische Notenbank Edelmetall auf, in riesigen Mengen. Moskau besitzt inzwischen den fünftgrößten Goldschatz der Welt. Experten vermuten einen geheimen Plan.
 
Moskau: Westen hat kein Interesse an Aufklärung von MH17-Absturz
 
Ungarn
Viktor Orbán: Absage an westlichen Liberalismus und Masseneinwanderung
 
Ablehnung wächst: Norwegen wird wohl niemals der EU beitreten
 
Britische Hotelkette nimmt Bibeln aus ihren Zimmern
 
Malta
Tanzen im Bikini bei religiöser Feier: Deutsche entschuldigt sich
 
Streit um Berg-Karabach
Aserbaidschans Präsident droht Armenien mit Krieg - auf Twitter
 
Erdogan gewinnt Wahl in Türkei
"Das Volk hat seinen Willen gezeigt"
 
Auszüge aus der Charta der Hamas
 
"Islamischer Staat" auf dem Vormarsch: Dschihadisten erobern größten Staudamm im Irak
 
Irak
Dschihadisten dringen in Kurdengebiete vor
 
2014 1st August Syrian and Iraqi War Map plus before and after Maps
 
German fighters from ISIS singing a song (nasheed, Eng. subs) for Angela Merkel
 
Video
The Islamic State (Full Length)
 
(Für ein freies Kurdistan)
Das kurdische Masada
 
(Kommentar zu Syrien)
Ohne Assad geht es nicht
 
Wegen "schwarzer Magie"
Meistgepiercter Mann darf nicht nach Dubai einreisen
 
Fast 100 Tote bei Massenaufruhr in China
Eine Woche nach einem Zusammenstoß zwischen Uiguren und Polizisten in Chinas Unruheprovinz Xinjiang gaben Behörden Zahlen bekannt. Die Rede ist von 37 toten Zivilisten und 59 erschossenen Uiguren.
 
Kambodscha: Gericht verurteilt Rote Khmer zu lebenslanger Haft
 
(Zu Südafrika und dem amerikanischen Multikulturalismus…)
Klein-Amerika an der Spitze Afrikas
 
Viel mehr Vermisste im mexikanischen Drogenkrieg
 
(Kolumbien. 300 Morde = 22 Jahre…)
Pablo Escobars fleißigster Killer ist wieder frei
Hunderte Morde gehen auf das Konto von "Popeye". Jetzt durfte er das Gefängnis verlassen. Wie lange er seine Freiheit genießen kann, ist allerdings unklar. Auf ihn warten noch alte Rechnungen.
 
INNENPOLITISCHES / GESELLSCHAFT / VERGANGENHEITSPOLITIK
 
Immer mehr Sozialleistungen in Deutschland
 
Käßmann plädiert für Abschaffung der Bundeswehr
 
ARD-Doku "Goodbye G.I."
Unsere kleine Stadt
Eine ARD-Dokumentation erklärt, was der Abzug der US-Armee aus Heidelberg bedeutet. Dabei beleuchtet "Goodbye G.I." nicht nur die harmonische Seite des deutsch-amerikanischen Verhältnisses.
 
Strategien des Pazifismus: Margot Käßmann und das Böse
Eine Kolumne von Jan Fleischhauer
Die Islamisten im Irak köpfen und steinigen - trotzdem empfiehlt Margot Käßmann den Deutschen einen bedingungslosen Pazifismus. So viel Unempfindlichkeit für moralische Dilemmata ist verblüffend. Sogar der Kirche ist das Verständnis für das Teuflische abhanden gekommen.
 
Krieg in Gaza, der Ukraine und im Irak: Waffen! Waffen! Waffen!
Eine Kolumne von Jakob Augstein
Ukraine, Gaza, Irak: Jeder weiß, Gewalt wird die Probleme dort nicht lösen. Dennoch findet die Gewalt kein Ende - und auf die eine oder andere Weise mischt Deutschland überall mit. Eine neue Kultur des Krieges breitet sich aus. Wir müssen uns ihr entgegenstellen.
 
Deutsche Waffen gegen Islam-Barbaren?
Gelungenes Täuschungsmanöver mit strategischer Absicht
 
Deutschland läßt kämpfen
 
Munitionsverbot im Hause: der Grünen nächster toller Streich
 
(Russland-Sanktionen)
Der politische Sündenfall des Bernd Lucke
Die Glaubwürdigkeit einer Partei ist abhängig von der Glaubwürdigkeit ihrer Führung
 
(AfD)
Die Stunde der Wahrheit
von Dieter Stein
 
AfD will in Goldhandel einsteigen
DM-Münzen für mehr Staats-Euros
Um mehr staatliche Zuschüssezu bekommen, will die rechtspopulistische AfD mit Gold handeln. Unter anderem hat sie vor, DM-Goldmünzen zu verkaufen.
 
Landtagswahl
Die Sachsen haben zurückgeschossen
 
Ergebnisse, Reaktionen, Stimmen
Wahl-Ticker: NPD will Neuauszählung
 
Geschichte für Brüssel
 
Gauck beschämt über deutsche Kriegsgreuel
 
General-Sponeck-Kaserne wird umbenannt
 
Deutsche Einheit
Kein Denkmal, nirgends
von Norbert Borrmann
 
Journalistische Querfronten zu 1914
 
(Geschichtsklitterungen über das angeblich kriegslüsterne Deutschland des Kaiserreiches gegenüber seinen westlichen Nachbarn…)
Straff durchorganisiert, aber trotzdem falsch geplant
 
Britisches Folterlager Bad Nenndorf
Bunte Beschäftigungstherapie
 
(Zur Erinnerung)
Todes-Folter im Namen der Majestät
 
Sachsen führt Gedenktag für Vertriebene ein
 
(Nationaldenkmal)
Deutsche Einheits-Würfel
 
Minensucher-Ehrenmal an der Alten Liebe in Cuxhaven
 
Gedenken an den 1. September 1939: ein Routineschwindel
 
LINKE / KAMPF GEGEN RECHTS / ANTIFASCHISMUS / RECHTE
 
(Blu-News siegt in Gerichtsurteil)
Konservatives Internetportal setzt sich gegen „taz“ durch
 
Linke Heuchler
Sie protestieren gegen Chlorhühnchen, aber nicht gegen Putin. Während sie ihre eigene Verbürgerlichung leugnen, halten sie sich für eine kritische Minderheit. Dieser spießige linke Mainstream in unserem Land verachtet die Demokratie. Ein Debattenbeitrag.
von Reinhard Mohr
 
(Zu Reinhard Mohr)
„Linke Heuchler“ – wie unerwartet
 
(Ulla Jelpke hat diesmal Hannover 96 im Visier)
Jelpke kritisiert Fußballförderung der Bundeswehr
 
Rechtsextreme nutzen verstärkt soziale Netzwerke
Unverhohlene Nazi-Propaganda und Ausländerhatz im Satireformat: Vielfältig sind die Methoden der Rechtsextremen, um Jugendliche in den sozialen Netzwerken für ihre Zwecke zu ködern.
 
Jugendschutz.net
Rechte Szene nutzt verstärkt soziale Netzwerke für Propaganda
Rechtsextreme ködern Jugendliche mit modernen Kampagnen. Inhalte auf Facebook und YouTube werden rasch gesperrt, Probleme machen Angebote wie das russische Netzwerk VK.
 
(…ist ja natürlich mal wieder "absurd"…)
Nach Klartext-Interview
NPD klagt gegen Ministerin Schwesig
 
(…das ist leider eine "Panne"…)
Justiz-Panne: Verfahren gegen NPD-Chef Pastörs geplatzt
 
(…aber die Justiz wird keine Kosten scheuen, diese gutzumachen…)
Fall Pastörs
Staatsanwaltschaft will Justizpanne wettmachen
 
Nach 20 Jahren an der Parteispitze
Republikaner: Rolf Schlierer tritt ab
 
(Liberale leugnen die Repression gegen rechts)
Notizen zu einem Interview mit Armin Nassehi (Fundstücke 22)
 
(Zur Absage des Zwischentag in Düsseldorf und der Berichterstattung der Westdeutschen Zeitung)
Wer zersetzt hier die Demokratie?
 
Das Denunziantentum lebt! Linksextremisten starten Kampagne gegen Umwelt & Aktiv
 
Am Hörer vorbeigesendet: Korrekte Moral im Rundfunk
 
Demonstrationsrecht
"Zivile Bullen raus"-Rufe sind erlaubt
Für die Lautsprecher-Durchsage "Zivile Bullen raus" musste eine Demonstrantin Bußgeld zahlen. Jetzt urteilten die Karlsruher Richter, die Strafe sei unangebracht.
 
(Linksradikale Täter wahrscheinlich…)
160.000 Berliner Haushalte wegen Vandalismus ohne Netz
 
(Linksradikale Täter laut Bekennerschreiben sicher…)
S-Bahn Berlin - Staatsschutz ermittelt Frank Henkel: "Anschlag auf unser Zusammenleben"
 
Gefechtsübungszentrum Altmark
Linksextremisten bekennen sich zu Anschlag auf Bundeswehr
 
Wien
Mildes Urteil für Linksextremisten
 
EINWANDERUNG / MULTIKULTURELLE GESELLSCHAFT
 
Die deutsche Flüchtlingspolitik steht vor dem Kollaps
Ohne Aufhebung des Rechts auf Asyl geht bald nichts mehr
 
SPD fordert Ausländerwahlrecht
 
SPD will nicht schärfer gegen Islamisten in Deutschland vorgehen
 
Nicht jeder ist willkommen
von Michael Paulwitz
 
Ex-Bundespräsident Wulff erhält Toleranzpreis
 
Deutschland lockt junge Ausländer mit 560 Millionen Euro
 
Professoren fordern Massenstipendien für Syrer
 
Zahl osteuropäischer Hartz-IV-Empfänger steigt
 
Immer mehr Flüchtlinge aus Frankreich: Saarland schaltet Merkel ein
 
Italien schickt Asylbewerber nach Deutschland
Die steigenden Asylbewerberzahlen führen zu Streit: Bayern ist verärgert, weil Italien viele Migranten einfach weiter nach Deutschland reisen lässt. Zahlen der UN belegen das Fehlverhalten.
 
Steigende Flüchtlingszahlen in Bayern
CSU-Innenminister attackiert Italien
Joachim Hermann wirft der italienischen Regierung vor, die EU-Asylbestimmungen zu missachten. Sie lasse die Flüchtlinge einfach weiterreisen.
 
Schlechte Behandlung: Richter stoppen Rückführung Asylsuchender nach Italien
 
Asylbewerberansturm: Duisburg errichtet Zeltlager
 
Hessen muss Flüchtlinge in Zelten unterbringen
 
Hanau
Beschluss der Stadt
Flüchtlinge in der Kaserne unterbringen
 
Forderung aus der Union
Deutsche sollen Asylanten bei sich zu Hause aufnehmen
 
Städtebund fordert „Marshallplan“ für Asylsuchende
 
Ade Clinton soll abgeschoben werden
Ein undenkbares Foto
Obertshausen - Der richtige Bericht über den jungen Obertshausener Ade Clinton wäre einer über den Erfolg von Integration. Dass es stattdessen einer über eine drohende Abschiebung sein muss, wollen viele Freunde des Flüchtlings nicht akzeptieren. 
 
Frankfurt/Oder
Lautstarker Protest vor dem Bahnhof (gegen Abschiebegefängnis)
 
Taxis in Offenbach
Nur keine Hemmungen
 
(Zur grünen Bezirksbürgermeisterin von Friedrichshain-Kreuzberg, Monika Herrmann)
Berlin-Kreuzberg
Dealer ja, Touristen nein
 
Frankfurt
Anschlag auf Jüdin
 
Antisemitismus
Im Land der Verdrucksten
von Fabian Schmidt-Ahmad
 
Neuer Antisemitismus
Ein schwarzer Tag in der Stadtgeschichte nach 1945
Text der Rede des FW-Fraktionsvorsitzenden im Römer
 
Antisemitische Attacken auch in Großbritannien
 
Staatsschutz ermittelt nach Attacke auf Jesiden in Herford
 
Tschetschenen: Behörden sehen hohe Gewaltaffinität
 
Mit Flaschen aufeinander eingehauen
Eskalation der Gewalt: 60 Flüchtlinge liefern sich Massenschlägerei in Berlin
 
Flüchtlinge würden trinken und pöbeln
Bayernkaserne in Freimann: Anwohner fühlen sich bedroht
 
Berlin
Besetzte Schule sorgt erneut für Negativschlagzeilen
 
(…handle es sich bei dem Beschuldigten um einen aus Jordanien stammenden Mann, der bereits wegen anderer Brandstiftungsvorwürfe aufgefallen sei und derzeit in Untersuchungshaft sitze…)
Brand in Berliner Moschee: Staatsanwaltschaft ermittelt gegen Tatverdächtigen
 
Dreieich Polizei jagt Sechsergruppe
 
(Niederländer mit türkischen Wurzeln…)
194 Kilogramm Heroin beschlagnahmt
International gesuchter Drogen-Dealer in München gefasst
("Ercan Findikoglu, alias "Predator" alias "Oreon" alias "Amonyak" gilt als einer der talentiertesten Hacker der Welt - und als Drahtzieher eines Bankraubs historischen Ausmaßes.")
Cyber-Kriminalität: Mutmaßlicher Drahtzieher von 40-Millionen-Raub gefasst
 
(warum das wohl?)
Immer mehr Gewalt in den unteren Ligen
Jagdszenen auf dem Fußballplatz
 
Bielefeld: Polizei sucht Kopftreter per Foto
 
(Neckar-Odenwald-Kreis)
Häftlinge verprügeln Justizbeamte
 
Die Gewalt unter jungen Straftätern nimmt zu
 
Neuer Missbrauchsskandal in Großbritannien
Mindestens 1400 Kinder in nordenglischer Provinz missbraucht
 
Vergewaltigt, geschlagen, mit Benzin übergossen
Über Tausend Mädchen sind im englischen Rotherham jahrelang sexuell missbraucht worden. Die aus Pakistan stammenden Täter wurden geschont. Hatten die Behörden Angst, als rassistisch zu gelten?
 
Organisierter Kindesmissbrauch
Die Angst, ein Rassist zu sein
In der nordenglischen Stadt Rotherham wurde jahrelang nichts gegen Pädophilenringe unternommen. Vermeintliche „Political Correctness“ bei Polizei und Behörden begünstigte den organisierten Kindesmissbrauch. Das hat nun Konsequenzen.
 
Vertuschungsskandal in Großbritannien
Pakistaner sollen über 1.400 Kinder vergewaltigt haben
 
Rotherham child abuse scandal: The background to the report
 
Leitkulturdebatte
Angriff auf „britische Werte“
Islamistische Vorstellungen durchdringen staatliche Schulen. Premierminister Cameron will das nicht mehr dulden. Jetzt hat auch Großbritannien eine Leitkulturdebatte.
 
Mißbrauch in England: Roger Scruton über Rotherham
 
KULTUR / UMWELT / ZEITGEIST / SONSTIGES
 
Stadtschloss Berlin
Schlossbauhütte (Video)
 
Ostpreußen: Kirchenfresken vernichtet
Kirche Arnau – Liebe Deinen Nächsten – oder Deutsch-Russischer Skandal?
 
Keine Hoffnung für die Restaurierung der Kirche Domnau/Ostpreußen – Die Sanierung wird verhindert
 
Welterbestatus des Gartenreiches Dessau-​Wörlitz in Gefahr: Kulturstiftung DessauWörlitz protestiert gegen den beabsichtigten Bau von gigantischen Windrädern
 
Zersiedelung für Fortgeschrittene
"Flächenwidmungskompetenzen weg von den Gemeinden", fordert eine neue Initiative. Dass es dazu kommt, ist aber illusorisch
 
Reise
Malaysia
Das total verrückte Elsass im Monsunregen
Alles nachgemacht: Colmar unter Palmen, die Hochkönigsburg im Regenwald und Geranien im Monsun. Besucher Malaysias staunen über ein geklontes Stück Frankreich in Asien – man spricht sogar Französisch.
 
Aufmerksamkeit statt Zerstörung
 
Auf Kosten der Steuerzahler
Streit um Umbenennung von Studentenwerken
 
Englisch als Gerichtssprache
Sprachschützer attackieren Hamburger Senat
 
Gutmenschen mögen „Kiezdeutsch“
 
Das gebildete Deutschland schafft sich ab
Das Wissen der Deutschen erodiert. In Neukölln etwa haben 40 Prozent der Jugendlichen keinen Schulabschluss. Dabei haben wir aus unserer Geschichte gelernt, dass Dummheit tödlich sein kann.
 
Familienpolitik
Das Armutszeugnis der CDU Brandenburg
 
Freie Liebe
Sex mal anders
Irgendwann kommt bei fast allen Paaren der Gedanke: Das kann doch nicht alles gewesen sein. Aber was kommt dann? Wir haben drei Menschen getroffen, die versuchen, Liebe anders zu leben: zu dritt, mit vielen – die Geschichte einer Versuchung von Jenny Marrenbach
 
(Karlheinz Stockhausen und die Polygamie)
Mary Bauermeister
Er hat gesagt: "Ich liebe euch beide"
 
Peter Sloterdijk: Die schrecklichen Kinder der Neuzeit – eine Rezension
 
Fortschritt bedeutet nicht nur Abgrund
Die Moderne bringt sozialen Aufstieg und politische Emanzipation: Eine Replik auf Peter Sloterdijks Pessimismus Von Ralf Fücks
 
Demokratie: Eine moderne Religion
von Susanne Kablitz
 
(harmloser Artikel, aber in der Tendenz richtig)
Das sind die Schwächen von Wikipedia
Wie zuverlässig ist das Online-Lexikon Wikipedia wirklich? Wir zeigen die Schwachstellen auf – und worauf man achten sollte.
 
(Wer weiß, wozu die Kooperation mit google in Zukunft noch zu gebrauchen ist…)
Kinderporno-Fahndung
Hessens Justizministerin lobt Google
"Andere Unternehmen sollten sich dem anschließen."
 
Die Dichter und das Augusterlebnis 1914
 
Fatih Akin sagt Film über armenischen Journalisten ab
Kein türkischer Schauspieler will Mordopfer Hrant Dink darstellen
 
Europäische Konkurrenz verdrängt deutsche Sauerkirschen
 
Monsanto muss Millionenentschädigung an US-Kleinstadt zahlen
 
Krieg auf dem Acker
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Der Spiegel: Las Fuerzas Aéreas de Alemania están en ruina

Der Spiegel: Las Fuerzas Aéreas de Alemania están en ruina

altUn reportaje de la revista alemana 'Der Spiegel' muestra un estado lamentable de la flota aérea de Alemania en vísperas de la planeada ampliación de la presencia de las fuerzas de la OTAN en Europa de Este.

La información de 'Der Spiegel' se basa en un informe confidencial sobre las perspectivas de la participación de Alemania, considerada como la segunda potencia militar más importante de la OTAN, en el despliegue de fuerzas aéreas adicionales de la alianza cerca de la frontera con Rusia.

El reportaje de la revista analiza la flota de los aviones militares de Alemania y llega a conclusiones pesimistas sobre la disponibilidad y el estado técnico de la aviación de Luftwaffe. En particularidad, 'Der Spiegel' afirma que solo 8 de los 109 cazas Eurofighter están listos para el combate. Otras ramas de aviación como los helicópteros de combate y de transporte o los aviones de transporte también sufren de deficiencia.

La ampliación de la presencia de la OTAN en los países bálticos supondría el envío 6 aviones militares alemanes la semana siguiente, pero Alemania no se precipite a apoyar estos planes. Además, actualmente el país tiene un presupuesto militar menor que las exigencias de la alianza (un 1,3 por ciento del PIB contra unos 2 por ciento necesarias) y no intenta aumentarlo.

Los representantes del Ministerio de la Defensa alemán comentaron que el documento fue malinterpretado por la revista y que Luftwaffe era "bien equipado". En cuanto al papel de Alemania en la OTAN, tanto la cancillera alemana Angela Merkel como la ministra de defensa Ursula von der Leyen coinciden que debería continuar siendo importante, aunque esas declaraciones contradicen la disminución del presupuesto militar planeada para 2015.

lundi, 01 septembre 2014

La fascinante experiencia de la Revolución Conservadora alemana (1919-1932)

La fascinante experiencia de la Revolución Conservadora alemana (1919-1932)

por Jesús J. Sebastián

Ex: http://culturatransversal.wordpress.com

breker3_europa1.jpgBajo la fórmula “Revolución Conservadora” (RC) acuñada por Armin Mohler (Die Konservative Revolution in Deutschland 1918-1932) se engloban una serie de corrientes de pensamiento, cuyas figuras más destacadas son Oswald Spengler, Ernst Jünger, Carl Schmitt y Moeller van den Bruck, entre otros. La denominación de la RC (o KR en sus siglas originales), quizás demasiado ecléctica y difusa, ha gozado, no obstante, de aceptación y arraigo, para abarcar a una serie de intelectuales alemanes “idiosincráticos” de la primera mitad del siglo XX, sin unidad organizativa ni homogeneidad ideológica, ni –mucho menos- adscripción política común, que alimentaron proyectos para una renovación cultural y espiritual de los auténticos valores contra los principios demoliberales de la República de Weimar, dentro de la dinámica de un proceso palingenésico que reclamaba un nuevo renacimiento alemán y europeo (una re-generación).

Aun siendo consciente de que los lectores de El Manifiesto cuentan ya con un cierto bagaje de conocimientos sobre la llamada “Revolución Conservadora”, parece conveniente abordar un intento por situarla ideológicamente, especialmente a través de determinadas descripciones de la misma por sus protagonistas, complementadas por una síntesis de sus principales actitudes ideológicas –o mejor, de rechazos– que son, precisamente, el único vínculo de asociación entre todos ellos. Porque lo revolucionario-conservador se define principalmente por una actitud ante la vida y el mundo, un estilo, no por un programa o doctrina cualquiera.


Según Giorgio Locchi, entre 1918 y 1933 la Konservative Revolution nunca presentó un aspecto unitario o monolítico y «acabó por perfilar mil direcciones aparentemente divergentes», contradictorias incluso, antagónicas en otras ocasiones. Ahí encontraremos personajes tan diversos como el primer Thomas Mann, Ernst Jünger y su hermano Friedrich Georg, Oswald Spengler, Ernst von Salomon, Alfred Bäumler, Stefan Georg, Hugo von Hofmanssthal, Carl Schmitt, Martin Heidegger, Jacob von Üexküll, Günther, Werner Sombart, Hans Blüher, Gottfried Benn, Max Scheler y Ludwig Klages. Todos ellos dispersados en torno a una red de asociaciones diversas, sociedades de pensamiento, círculos literarios, organizaciones semi-clandestinas, grupúsculos políticos, en la mayoría de las ocasiones sin conexión alguna. Esas diferencias han llevado a uno de los grandes estudiosos de la Revolución Conservadora, Stefan Breuer, a considerar que realmente no existió la Revolución Conservadora y que tal concepto debe ser eliminado como herramienta interpretativa. Pero, como afirma Louis Dupeux, la Revolución Conservadora fue, de hecho, la ideología dominante en Alemania durante el período de Weimar.

Los orígenes de la RC –siguiendo la tesis de Locchi– hay que situarlos a mediados del siglo XIX, si bien situando lo que Mohler llama las “ideas”, o mejor, las “imágenes-conductoras” (Leitbilder) comunes al conjunto de los animadores de la Revolución Conservadora. Precisamente, uno de los efectos del hundimiento de la vieja y decadente actitud fue el desprestigio de los conceptos frente a la revalorización de las imágenes. Estética frente a ética es la expresión que mejor describe esta nueva actitud.
En primer lugar, se sitúa el origen de la imagen del mundo en la obra de Nietzsche: se trata de la concepción esférica de la historia, frente a la lineal del cristianismo, el liberalismo y el marxismo; se trata, en realidad, de un “eterno retorno”, pues la historia no es una forma de progreso infinito e indefinido; en segundo lugar, la idea del “interregno”: el viejo orden se hunde y el nuevo orden se encuentra en el tránsito de hacerse visible, siendo nuevamente Nietzsche el profeta de este momento; en tercer lugar, el combate del nihilismo positivo y regenerativo, una “re-volución, un retorno, reproducción de un momento que ya ha sido”; y en cuarto y último lugar, la renovación religiosa de carácter anticristiano, a través de un “cristianismo germánico” liberado de sus formas originales o de la resurrección de antiguas divinidades paganas indoeuropeas.

Resulta, pues, que Nietzsche constituye no sólo el punto de partida, sino también el nexo de unión de los protagonistas de la RC, el maestro de una generación rebelde, que sería filtrado por Spengler y Moeller van den Bruck, primero, y Jünger y Heidegger, posteriormente, como de forma magistral expuso Gottfried Benn. En las propias palabras de Nietzsche encontramos el primer aviso del cambio: «Conozco mi destino. Algún día se unirá mi nombre al recuerdo de algo tremendo, a una crisis como no la hubo sobre la tierra, al más hondo conflicto de conciencia, a una decisión pronunciada contra todo lo que hasta ahora ha sido creído, exigido, reverenciado».

Nietzsche es la punta de un iceberg que rechazaba el viejo orden para sustituirlo por un nuevo renacimiento. Y los representantes generacionales de la Revolución Conservadora percibieron que podían encontrar en el filósofo germano a un “ancestro directo” para adaptar la revolución de la conciencia europea a su Kulturpessimismus. Ferrán Gallego ha realizado el siguiente resumensobre la esencia de la Konservative Revolution:

«El elogio de las élites […], la concepción instrumental de las masas, el rechazo de la “nación de ciudadanos” [entendidos como átomos aislados] a favor de la nación integral, la visión orgánica y comunitaria de la sociedad frente a las formulaciones mecanicistas y competitivas, la combinación del liderazgo con la hostilidad al individualismo, el ajuste entre la negación del materialismo y la búsqueda de verificaciones materiales en las ciencias de la naturaleza. Todo ello, presentado como un gran movimiento de revisión de los valores de la cultura decimonónica, como un rechazo idéntico del liberalismo y del socialismo marxista, estaba aún lejos de organizarse como movimiento político. La impresión de que había concluido un ciclo histórico, de que el impulso de las ideologías racionalistas había expirado, la contemplación del presente como decadencia, la convicción de que las civilizaciones son organismos vivos, no fueron una exclusiva del pesimismo alemán, acentuado por el rigor de la derrota en la gran guerra, sino que se trataba de una crisis internacional que ponía en duda las bases mismas del orden ideológico contemporáneo y que muchos vivieron en términos de tarea generacional.»

Louis Dupeux insiste, no obstante, en que la RC no constituye, en momento alguno, «una ideología unificada, sino una Weltanschauung plural, una constelación sentimental». Ya sean considerados “idealistas”, “espiritualistas” o “vitalistas”, todos los revolucionario-conservadores consideran prioritaria la lucha política y el liberalismo es considerado como el principal enemigo, si bien el combate político se sitúa en un mundo espiritual de oposición idealista, no en el objetivo de la conquista del poder ansiada por los partidos de masas. Según Dupeux, la fórmula de esta “revolución espiritualista” es propiciar el paso a la constitución de una “comunidad nacional orgánica”, estructurada y jerarquizada, consolidada por un mismo sistema de valores y dirigida por un Estado fuerte.

En fin, una “revuelta cultural” contra los ideales ilustrados y la civilización moderna, contra el racionalismo, la democracia liberal, el predominio de lo material sobre lo espiritual. La causa última de la decadencia de Occidente no es la crisis sentimental de entreguerras (aunque sí marque simbólicamente la necesidad del cambio): la neutralidad de los Estados liberales en materia espiritual debe dejar paso a un sistema en el que la autoridad temporal y la espiritual sean una y la misma, por lo que sólo un “Estado total” puede superar la era de disolución que representa la modernidad. Así que la labor de reformulación del discurso de la decadencia y de la necesaria regeneración será asumida por la Revolución Conservadora.

Si hubiéramos de subrayar ciertas actitudes o tendencias básicas como elementos constitutivos del pensamiento revolucionario-conservador, a pesar de su pluralidad contradictoria, podríamos señalar diversos aspectos como los siguientes: el cuestionamiento de la supremacía de la racionalidad sobre la espiritualidad, el rechazo de la actividad política de los partidos demoliberales, la preferencia por un Estado popular, autoritario y jerárquico, no democrático, así como un distanciamiento tanto del “viejo tradicionalismo conservador” como de los “nuevos liberalismos” capitalista y marxista, al tiempo que se enfatizaba la experiencia de la guerra y el combate como máxima realización. La reformulación del ideario se fundamenta en la necesidad de construir una “tercera vía” entre el capitalismo y el comunismo (sea el socialismo prusiano de van den Bruck, el nacionalismo revolucionario de Jünger o el nacional-bolchevismo de Niekisch). Y por encima de estas actitudes se encontraba presente el sentimiento común de la necesidad de barrer el presente decadente y corrupto como tránsito para recuperar el contacto con una vida fundamentada en los valores eternos.
El propio Mohler, que entendía la “Revolución Conservadora” como «el movimiento espiritual de regeneración que trataba de desvanecer las ruinas del siglo XIX y crear un nuevo orden de vida» –igual que Hans Freyer consideraba que “barrerá los restos del siglo XIX”–, proporciona las evidencias más convincentes para una clasificación de los motivos centrales del pensamiento de la RC que, según su análisis, giran en torno a la consideración del final de un ciclo, su repentina metamorfosis, seguida de un renacimiento en el que concluirá definitivamente el “interregno” que comenzó en torno a la generación de 1914. Para ello, Mohler rescata a una serie de intelectuales y artistas alemanes que alimentaban proyectos comunitarios para la renovación cultural desde un auténtico rechazo a los principios demoliberales de la República de Weimar.

Para Mohler, según Steuckers, el punto esencial de contacto de la RC era una visión no-lineal de la historia, si bien no recogió simplemente la tradicional visión cíclica, sino una nietzscheana concepción esférica de la historia. Mohler, en este sentido, nunca creyó en las doctrinas políticas universalistas, sino en las fuertes personalidades y en sus seguidores, que eran capaces de abrir nuevos y originales caminos en la existencia.

La combinación terminológica Konservative Revolution aparecía ya asociada en fecha tan temprana como 1851 por Theobald Buddeus. Posteriormente lo hacen Youri Samarine, Dostoïevski y en 1900 Maurras. Pero en 1921 es Thomas Mann el primero en utilizar la expresión RC con un sentido más ideologizado, en su Russische Anthologie, hablando de una «síntesis […] de ilustración y fe, de libertad y obligación, de espíritu y cuerpo, dios y mundo, sensualidad y atención crítica de conservadurismo y revolución». El proceso del que hablaba Mann «no es otro que una revolución conservadora de un alcance como no lo ha conocido la historia europea.»

La expresión RC también tuvo fortuna en las tesis divulgadas por la Unión Cultural Europea (Europïsche Kulturband) dirigida por Karl Anton, príncipe de Rohan, aristócrata europeísta y animador cultural austríaco, cuya obra La tarea de nuestra generación de 1926 –inspirada en El tema de nuestro tiempo de Ortega y Gasset– utiliza dicha fórmula en varias ocasiones. Sin embargo, la fórmula RC adquirió plena popularidad en 1927 con la más célebre conferencia bávara de Hugo von Hofmannsthal, cuando se propuso descubrir la tarea verdaderamente hercúlea de la Revolución Conservadora: la necesidad de girar la rueda de la historia 400 años atrás, toda vez que el proceso restaurador en marcha «en realidad se inicia como una reacción interna contra aquella revolución espiritual del siglo XVI» (se refiere al Renacimiento). Hofmannsthal, en definitiva, reclamaba un movimiento de reacción que permitiera al hombre escapar a la disociación moderna y reencontrar su “vínculo con la totalidad”.

En palabras de uno de los más destacados representantes de la RC, Edgar J. Jung: «Llamamos Revolución Conservadora a la reactivación de todas aquellas leyes y valores fundamentales sin los cuales el hombre pierde su relación con la Naturaleza y con Dios y se vuelve incapaz de construir un orden auténtico. En lugar de la igualdad se ha de imponer la valía interior; en lugar de la convicción social, la integración justa en la sociedad estamental; la elección mecánica es reemplazada por el crecimiento orgánico de los líderes; en lugar de la coerción burocrática existe una responsabilidad interior que viene de la autodeterminación genuina; el placer de las masas es sustituido por el derecho de la personalidad del pueblo».

* * *

Otro de los lugares comunes de la RC es la autoconciencia de quienes pertenecían a la misma de no ser meramente conservadores. Es más, se esmeraban en distanciarse de los grupos encuadrados en el “viejo conservadurismo” (Altkonservativen) y de las ideas de los “reaccionarios” que sólo deseaban “restaurar” lo antiguo. La preocupación central era “combinar las ideas revolucionarias con las conservadoras” o “impulsarlas de un modo revolucionario-conservador” como proponía Moeller van den Bruck.

Por supuesto que la “revolución conservadora”, por más que les pese a los mal llamados “neoconservadores” (sean del tipo Reagan, Bush, Thatcher, Aznar, Sarkozy o Merkel), no tiene nada que ver con la “reacción conservadora” (una auténtica “contrarrevolución”) que éstos pretenden liderar frente al liberalismo progre, el comunismo posmoderno y el contraculturalismo de la izquierda. La debilidad de la derecha clásico-tradicional estriba en su inclinación al centrismo y a la socialdemocracia (“la seducción de la izquierda”), en un frustrado intento por cerrar el paso al socialismo, simpatizando, incluso, con los únicos valores posibles de sus adversarios (igualitarismo, universalismo, falso progresismo). Un grave error para los que no han comprendido jamás que la acción política es un aspecto más de una larvada guerra ideológica entre dos concepciones del mundo completamente antagónicas.

En fin, la derecha neoconservadora no ha captado el mensaje de Gramsci, no ha sabido ver la amenaza del poder cultural sobre el Estado y como éste actúa sobre los valores implícitos que proporcionan un poder político duradero, desconociendo una verdad de perogrullo: no hay cambio posible en el poder y en la sociedad, si la transformación que se trata de imponer no ha tenido lugar antes en las mentes y en los espíritus. Se trata de una apuesta por el “neoconservadurismo” consumista, industrial y acomodaticio, todo lo contrario de lo que se impone hoy: recrear una “revolución conservadora” con patente europea que, en frase de Jünger, fusione el pasado y el futuro en un presente ardiente.

Entre tanto, el “neoconservadurismo” contrarrevolucionario, partiendo del pensamiento del alemán emigrado a norteamérica Leo Strauss, no es sino una especie de “reacción” frente a la pérdida de unos valores que tienen fecha de caducidad (precisamente los suyos, propios de la burguesía angloamericana mercantilista e imperialista). Sus principios son el universalismo ideal y humanitario, el capitalismo salvaje, el tradicionalismo académico y el burocratismo totalitario. Para estos neocons, Estados Unidos aparece como la representación más perfecta de los valores de la libertad, la democracia y la felicidad fundadas en el progreso material y en el regreso a la moral judeocristiana, siendo obligación de Europa el copiar este modelo triunfante.

El “neoconservadurismo” angloamericano, reaccionario y contrarrevolucionario es, en realidad, un neoliberalismo democratista y tradicionalista –lean si no a Fukuyama-, heredero de los principios de la Revolución Francesa. La Revolución Conservadora, sin embargo, puede definirse, según Mohler, como la auténtica “antirRevolución Francesa”: la Revolución Francesa disgregó la sociedad en individuos, la conservadora aspiraba a restablecer la unidad del conjunto social; la francesa proclamó la soberanía de la razón, desarticulando el mundo para aprehenderlo en conceptos, la conservadora trató intuir su sentido en imágenes; la francesa creyó en el progreso indefinido en una marcha lineal; la conservadora retornó a la idea del ciclo, donde los retrocesos y los avances se compensan de forma natural.

En la antagónica Revolución Conservadora, ni la “conservación” se refiere al intento de defender forma alguna caduca de vida, ni la “revolución” hace referencia al propósito de acelerar el proceso evolutivo para incorporar algo nuevo al presente. Lo primero es propio del viejo conservadurismo reaccionario –también del mal llamado neoconservadurismo– que vive del pasado; lo segundo es el logotipo del falso progresismo, que vive del presente-futuro más absoluto.

Mientras que en gran parte del llamado mundo occidental la reacción ante la democratización de las sociedades se ha movido siempre en la órbita de un conservadurismo sentimental proclive a ensalzar el pasado y lograr la restauración del viejo orden, los conservadores revolucionarios no escatimaron ningún esfuerzo por marcar diferencias y distancias con lo que para ellos era simple reaccionarismo, aunque fuera, en expresión de Hans Freyer, una Revolución desde la derecha. La RC fue simplemente una rebelión espiritual, una revolución sin ninguna meta ni futuro reino mesiánico.

Fuente: El Manifiesto

dimanche, 31 août 2014

Ukraine, Poutine, Obama, Merkel : le dessous des cartes

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Ukraine : le dessous des cartes...

Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com

Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par le journaliste Jean-Michel Quatrepoint au Figaro et consacré aux dessous de la crise ukrainienne. Jean-Michel Quatrepoint a récemment publié un essai intitulé Le Choc des empires. Etats-Unis, Chine, Allemagne: qui dominera l'économie-monde? (Le Débat, Gallimard, 2014).

Ukraine, Poutine, Obama, Merkel : le dessous des cartes

Entretien avec Jean-Michel Quatrepoint

FigaroVox: Dans votre livre, Le choc des Empires, vous décriviez l'affrontement entre les Etats-Unis, le Chine et l'Allemagne. La situation en Ukraine ne rappelle-t-elle pas davantage la guerre froide?

Jean-Michel QUATREPOINT: En réalité, on assiste à un choc entre deux blocs: d'un côté, l'Amérique qui veut enrôler l'Europe sous sa bannière, et de l'autre, la Chine et la Russie qui de facto se rapprochent ne serait-ce que parce que les Américains mènent à leur encontre une politique de «containment» depuis 2010. Les Américains veulent imposer leur modèle économique et idéologique: le libre-échange et les droits de l'Homme. Le parti au pouvoir en Chine et les Russes ne veulent pas de ce modèle. Dans ce contexte l'Europe, notamment l'Allemagne, est prise en sandwich. Angela Merkel doit choisir et penche plutôt pour le moment pour les Etats-Unis. Cela signifie qu'à terme, tout le développement qu'elle pouvait espérer grâce à la Russie, va devoir être passé par pertes et profits. De la même façon, tous les projets d'investissement sur les transports , notamment la nouvelle route de la soie ferroviaire entre la Chine et l'Europe via la Russie, risquent d'être remis en cause. Si l'escalade des sanctions se poursuit, les Russes pourraient interdire le survol de la Sibérie pour toutes les compagnies aériennes avec pour conséquence une augmentation des coûts exponentielle et in fine l'affaiblissement économique puis politique de l'Europe. La légère récession qu'a connue l'Allemagne au troisième trimestre est un premier signal alors même que les effets du boycott russe ne se sont pas encore fait sentir.

En quoi les enjeux politiques et économiques s'entremêlent-t-ils?

Aujourd'hui, l'investissement en Allemagne chute pour trois raison. D'abord à cause du coût de l'énergie. L'abandon du nucléaire coûte une fortune au pays et le rend dépendant du gaz russe. Deuxièmement, le coût de la main d'œuvre n'est plus aussi bas qu'il ne l'était, notamment avec la mise en place du smic et troisièmement l'Euro est surévalué par rapport au dollar. En conséquence, les industriels quittent l'Europe et préfèrent investir aux Etats-Unis qui redémarrent économiquement grâce à leur énergie à bas coût (gaz et pétrole de schiste) et sa main d'œuvre meilleur marché. L'Europe en stagnation est dans la situation du Japon dans les années 90-2000. Sa balance commerciale reste excédentaire grâce à l'Allemagne, mais elle vieillit et ne se développe plus. Cela signifie que nous allons perdre notre pouvoir sur la scène internationale.

Dans ce contexte, les sanctions contre la Russie constitue-t-elle une erreur stratégique?

Oui, ces sanctions sont contre-productives. Malheureusement, la plupart des pays européens à commencer par les pays de l'Est, préfèrent les Etats-Unis à la Russie. La Pologne, les pays Baltes et la République Tchèque sont viscéralement antirusses et joueront toujours le jeu des Américains car le souvenir de l'occupation par les troupes soviétiques y est encore prégnant. L'Allemagne, elle, est écartelée et tout l'objectif des Américains est de la détacher de la Russie. L'axe entre Paris-Berlin et Moscou pour s'opposer à la guerre en Irak en 2003 est resté dans la mémoire du département d'Etat américain. Les dirigeants américains ont donc décidé de punir la Russie et de ramener l'Allemagne dans leur giron. C'est tout le but du traité transatlantique qui est en fait une grande alliance germano-américaine.

La France, qui a une tradition de non-alignée, peut-elle jouer un rôle?

La SFIO n'a malheureusement jamais eu une tradition de non-alignée. La comparaison entre François Hollande et Guy Mollet est cruelle, mais pas dénuée de fondement. Il y a une vocation européano-atlantiste qui est dans les gènes du Parti socialiste. On peut d'ailleurs également déplorer l'abandon de la politique arabe de la France: non que les Israéliens aient toujours tort, mais on ne peut pas les laisser faire n'importe quoi.

Iriez-vous jusqu'à parler de tournant néo-conservateur de la politique étrangère française?  

Oui, ce tournant a d'abord été pris par Alain Juppé lorsqu'il était au quai d'Orsay. Les diplomates français mènent désormais une politique de court terme. Lors des Printemps arabe, jouant aux apprentis sorciers, la France a réagi sur l'instant en se félicitant de la chute des dictateurs, mais sans en mesurer les conséquences, notamment l'arrivée au pouvoir des islamistes qui ont totalement déstabilisé la région. On a également oublié que les régimes autocrates, qui étaient en place, protégeaient les minorités chrétiennes. Pour un chrétien, il valait mieux vivre sous Saddam Hussein qu'aujourd'hui sous le régime chiite. De la première guerre d'Irak de 1991 jusqu'à la guerre en Libye de 2011, les pays occidentaux ont semé le chaos. Certes les dirigeants en place au Moyen-Orient n'étaient pas recommandables, mais au moins ces pays n'étaient pas des champs de ruines. On ne déclenche plus de guerre mondiale, mais on déclenche des guerres civiles avec des centaines de milliers de morts.

Jean-Michel Quatrepoint (Figarovox, 23 août 2014)

Ernst Jünger, un anarchiste conservateur droit dans ses bottes

Ernst Jünger, un anarchiste conservateur droit dans ses bottes

Par

Ex: http://www.lexpress.fr

On croyait connaître l'écrivain inspiré, le soldat héroïque, le voyageur impénitent, l'entomologiste passionné... Sous la tenue et la retenue du seigneur des lettres allemandes, une belle biographie révèle les tourments d'un homme blessé.  

Ernst Jünger, un anarchiste conservateur droit dans ses bottes

Ernst Jünger, à la fin de la Première Guerre mondiale. Le conflit fit perdre ses illusions au jeune soldat qu'il était.

Deux photos peuvent résumer une vie. La première, prise à la fin de la Première Guerre mondiale, dévoile un officier arborant l'ordre Pour le mérite, la plus haute décoration militaire allemande, créée par Frédéric II. Le jeune homme, "pas très grand, mince, se tenant bien droit, visage étroit comme coupé au couteau", sera le dernier à la porter, puisqu'il meurt à près de 103 ans, en 1998. Son nom : Ernst Jünger, guerrier exceptionnel, grand écrivain, collectionneur d'insectes facétieux, voyageur au coeur aventureux.  

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Sur le second cliché, il est âgé de près de 90 ans, aux côtés d'un autre individu de taille modeste, François Mitterrand, président de la République française, et du chancelier allemand Helmut Kohl, "le géant noir du Palatinat". Les trois hommes célèbrent la réconciliation franco-allemande, à Verdun, le 22 septembre 1984.  

Quel homme incarne mieux le XXe siècle qu'Ernst Jünger, héros de Grande Guerre et symbole de l'Europe nouvelle et pacifiée ? Ernst Jünger. Dans les tempêtes du siècle, c'est précisément le titre de la biographie que lui consacre Julien Hervier, meilleur spécialiste français de l'auteur d'Orages d'acier. 

Quelque chose chez Jünger ne passe pas, en France : cette rigidité, cette maîtrise, qui fait prendre cet Allemand de tradition catholique (mais athée), aux origines paysannes et ouvrières, pour l'archétype de l'aristocrate prussien protestant, le junker. Sans doute y a-t-il méprise. 

"Une dure et froide sincérité, une sobre et sévère objectivité"

Selon Ernst Niekisch, instituteur marxiste et chef de file du "nationalbolchevisme" - l'un des multiples courants rouge-brun qui saperont la république de Weimar -, familier de l'appartement-salon berlinois de Jünger, où se côtoient artistes fauchés, demi-soldes aux abois et aventuriers en tout genre, "sa distinction ne repose pas sur un privilège social, mais directement sur le contenu intime de son être : il fait partie de ces rares hommes qui sont absolument incapables de bassesse. Celui qui pénètre dans la sphère où il vit entre en contact avec une dure et froide sincérité, une sobre et sévère objectivité, et surtout, un modèle d'intégrité humaine." 

Pour son biographe, Jünger est d'abord victime de sa monomanie : "l'obsession de la tenue", qu'il s'agisse de posture, maintien, aspect, fermeté, dignité, "surmoi", fruit d'une "anthropologie personnelle" élaborée pendant la Grande Guerre au contact du genre humain. Car le jeune soldat de 1914, nostalgique "de l'inhabituel, du grand péril", saisi par la guerre "comme [par] une ivresse", adoptant un flegme fataliste à l'épreuve du feu, vieillit d'un siècle en quatre ans et quatorze blessures, comme l'illustrent ses Carnets de guerre 1914-1918, qui viennent d'être traduits. Et y perd ses illusions.  

"Là où un homme est monté jusqu'à la marche presque divine de la perfection, celle du sacrifice désintéressé où l'on accepte de mourir pour un idéal, on en trouve un autre pour fouiller avec cupidité les poches d'un cadavre à peine refroidi." La vieille chevalerie est morte, la guerre moderne est menée par des techniciens et la transgression est au coin de la rue. Lors de son bref séjour sur le front, dans le Caucase, en 1942, apprenant par la rumeur les exactions de la Wehrmacht contre les civils, "la Shoah par balles", il est "pris de dégoût à la vue des uniformes, des épaulettes, des décorations, des armes, choses dont [il a] tant aimé l'éclat ". 

Le "junker", soldat héroïque d'un autre temps, était-il finalement modelé pour la guerre? "Lorsque je me place devant mes soldats [...] je constate que j'ai tendance à m'écarter de l'axe du groupe; c'est là un trait qui dénote l'observateur, la prédominance de dispositions contemplatives." L'aveu. Le guerrier se rêve hors de la ligne de mire et du champ de bataille. On le lui reprochera suffisamment.  

Pourquoi ne s'engage-t-il pas aux côtés des officiers instigateurs du complot du 20 juillet 1944 contre Hitler, alors qu'il est en plein accord avec eux ? Parce qu'il réprouve les actes terroristes. C'est au nom du même principe, que, militant nationaliste, il refuse, en 1922, de se joindre au corps franc qui assassine le ministre des Affaires étrangères, Walther Rathenau. Question de tenue. Jamais la fin ne justifie les moyens. Il le dira noir sur blanc aux nazis qui multiplient les appels du pied : "Ce n'est pas [...] une caractéristique majeure du nationaliste que d'avoir déjà dévoré trois juifs au petit déjeuner." 

Hitler et Brecht pour anges gardiens

Jünger est sans doute le seul homme à avoir été protégé à la fois par Adolf Hitler, lorsque les nazis veulent liquider cet "officier méprisant", et par Bertolt Brecht, quand ses camarades communistes veulent en finir avec ce "produit de la réaction". Qui peut bien être ce diable d'homme protégé par de tels anges gardiens? Un de ses biographes allemands l'a qualifié d'"anarchiste conservateur".  

Jünger est à fois un homme d'ordre et en rupture de ban. Lorsque, à peine âgé de 16 ans, il s'engage dans la Légion étrangère, c'est pour déserter à Sidi Bel Abbes et emboîter le pas de Rimbaud dans de nouveaux Jeux africains. Lorsque, après la guerre, il expérimente les drogues - auxquelles, blessé à la tête, il a goûté, dès 1918 - auprès d'Albert Hofmann, l'inventeur du LSD, c'est sous contrôle médical. 

Au fond, Jünger-le-corseté déteste la politique, les organisations et la technique. Il abhorre le nihilisme des nazis et celui de Céline, dont il dresse un portrait accablant dans ses Journaux parisiens. Pour venir à bout du Mal, il mise sur la liberté - celle du hors-la-loi scandinave du Traité du rebelle -, sur Eros (l'amour est l'adversaire du Léviathan) et la création artistique. 

Lors des terribles ébranlements politiques dont il est témoin, Jünger ressent "une grande sensibilité sismographique", mais il ne se départit pas de son rôle de spectateur. Depuis l'enfance, il se réfugie dans les livres et la nature. Le sentiment, alors éprouvé, que "la lecture est un délit, un vol commis contre la société" ne l'a jamais quitté.  

Il lit partout et par tous les temps. Sous les déluges d'obus, "alors qu'avec effroi tu penses que ton intelligence, tes capacités intellectuelles et physiques sont devenues quelque chose d'insignifiant et de risible", il avale les grands Russes, Gogol, Dostoïevski, Tolstoï, et les Aphorismes sur la sagesse dans la vie, de Schopenhauer.  

Sa passion pour les insectes, métamorphosée au fil du temps et des désillusions en entomologie, leur étude scientifique, nourrit ses Chasses subtiles. Les cicindèles, sous-groupe des coléoptères, ont sa préférence. L'une de ces créatures porte d'ailleurs son nom : Cicindela juengerella juengerorum. 

Ecologiste avant l'heure, il balance entre action et contemplation

A partir des années 1950, il parcourt la planète, attentif aux bonnes nouvelles - fécondité inépuisable du monde naturel, pertinence des techniques primitives - comme aux mauvaises : dégâts du tourisme de masse, suprématie du béton, règne bruyant des moteurs. Les réflexions de cet écologiste avant l'heure - les Verts allemands le détestent - alimentent les cinq tomes de Soixante-dix s'efface, son oeuvre ultime. 

Et si, finalement, la clef de cet homme balançant entre action et contemplation se logeait dans son combat contre la dépression - aux pires heures de l'Allemagne, à la mort, en uniforme, de son fils aîné, en 1944 à Carrare, et après guerre, à la suite du suicide du cadet - et contre une Sehnsucht insondable ? Son éditeur Michael Klett en émet l'hypothèse à l'enterrement de l'écrivain. "Lors de coups d'ailes plus légers de l'ange de la Mélancolie, ajoute-t-il, il se plongeait dans la contemplation d'une fleur, s'épuisait en d'interminables promenades ou s'imposait un emploi du temps rigide quasi digne d'un ordre mystique." Ainsi était Ernst Jünger. Mais il n'en a jamais rien dit. Question de tenue. 

Ernst Jünger. Dans les tempêtes du siècle, par Julien Hervier. Fayard, 540 p., 26 €. 

Carnets de guerre 1914-1918, par Ernst Jünger. Trad. de l'allemand par Julien Hervier. Bourgois, 576 p., 24 €. 

 
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Julien Hervier - Ernst Jünger, dans les tempêtes du siècle

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samedi, 30 août 2014

Ernst Jünger, vulnérable et reconnaissant

Ernst Jünger, vulnérable et reconnaissant

Ernst Jünger, vulnérable et reconnaissant

Ex: http://www.larepubliquedeslivres.com  

Un débat de haute volée a récemment agité certains intervenautes de la « République des livres » : était-il concevable qu’un homme tel que Ernst Jünger (1895-1998) ait pu ignorer en 1940 que le verre dans lequel il convenait de verser le champagne se nommait une « flûte », sonorité qui l’amusa ainsi que les officiers de son régiment alors qu’ils passaient par Laon ? On trouve cela dans ses carnets de guerre. La réponse à cette passionnante question ne figure pas dans la biographie, pourtant très complète, que Julien Hervier consacre à Ernst Jünger. Dans les tempêtes du siècle (538 pages, 26 euros, Fayard). On y découvrira en revanche un portrait d’une grande finesse de cet individualiste forcené, une analyse exhaustive de son œuvre, un examen attentif de sa correspondance, un panorama méticuleux de l’Allemagne de son temps, une étude éclairante de ses cercles d’amitié à ses différentes époques. Toutes choses qui rendent ce livre indispensable à tous ceux que cet écrivain singulier fascine ou intrigue quand il n’inquiète pas – du moins en France, où une véritable biographie manquait cruellement.9761372_109975988573

Pas évident d’écrire la vie d’un écrivain qui s’est déjà tant raconté tant dans ses romans que dans ses journaux intimes. Julien Hervier, son traducteur français et son éditeur dans la Pléiade, y parvient de manière convaincante en évitant l’écueil du démarquage. Il excelle à comparer les différents états des manuscrits, à confronter les préfaces successives d’un même livre. Sur les falaises de marbre, qui compta tant pour ceux qui choisirent l’exil intérieur, est bien mis en parallèle par l’auteur (dans le civil professeur de littérature comparée) avec Le Désert des Tartares de Buzatti et Le Rivage des Syrtes de Gracq, son grand admirateur. De même le dédoublement de la vision à l’œuvre dans Le Cœur aventureux, tant et si bien qu’on put parler alors de réalisme magique. Il entremêle parfaitement l’œuvre et la vie, rendant vaine toute tentative de les dissocier, comme s’y risquent certains biographes qui traitent de la vie à l’exclusion de l’œuvre, abandonnant son analyse aux universitaires. Comme s’il y avait une séparation entre les deux !

N’oubliant jamais sa qualité de traducteur, l’auteur nous éclaire sur des ambiguïtés qui ont souvent échappé au lecteur français notamment dans Le Travailleur (1932) : ainsi de Bürger qui signifie à la fois « citoyen » et « bourgeois » ; ou de Gestalt, à la fois « figure » et « forme » ; ou encore pour son Journal de guerre, de Strahlungen, à la fois « Rayonnements » et « Radiations » ; parfois, le traducteur reconnaît le « faute de mieux » s’agissant par exemple de son journal Siebzig verweht rendu en français par Soixante-dix s’efface, ce qui n’évoque pas, comme dans l’original, l’idée du sable qui s’écoule dans un verre et du vent qui emporte les jours à jamais. Passionnant, sonrécit est parfois un peu sec, à l’image de son héros, raide guerrier devenu pacifiste écologiste, doté d’une sensibilité sismographique aux grands ébranlements historiques, jamais dépris de sa fascination pour les vertus chevaleresques de l’armée prussienne, et plus encore depuis que les guerres étaient gouvernées par des techniciens.

Le récit de sa première guerre, celle qui lui valut de se voir décerner par Guillaume II à même pas 24 ans la plus haute distinction militaire allemande, l’ordre « Pour le Mérite », est bien documenté. Il montre bien le goût sportif du danger, l’autorité de fer exercée sur ses hommes, le courage à la tête des assauts, la capacité à maîtriser les situations de ce petit homme sec de 63 kgs, dont l’attitude n’est pas sans dandysme ni forfanterie. Sa stature de héros s’est façonnée là. Elle l’a longtemps protégé. Si Orages d’acier est l’un des grands livres (moins patriotique qu’on ne le croit) sur cette catastrophe, à ranger entre Le Feu de Barbusse, Ceux de 14 de Genevoix, Les Croix-de-bois de Dorgelès et La Comédie de Charleroi de Drieu la Rochelle, c’est parce que de tous les dangers qu’y a courus Jünger, celui qui le hanta le plus durablement, le plus angoissant de tous, n’est pas un corps à corps avec l’ennemi ou une course avec les obus, mais juste une errance dans les tranchées inconnues à la froide lumière du matin. Mais il y a en plus dans Orages d’acier quelque chose d’un roman d’éducation, où la guerre est considérée comme un grand jeu initiatique, sésame pour le passage à l’âge adulte, quitte à verser parfois dans ce que l’on a appelé « une esthétique de l’effroi ».

320px-Emil_Cioran_and_Ernst_JüngerOn l’a dit anarchiste conservateur, faute de mieux. Jünger était également fasciné par la politique et par la technique. Cette biographie éclaire l’influence sur sa pensée de la lecture du Déclin de l’Occident de Spengler, ou de l’amitié qui le liait au national-bolcheviste Ernst Niekisch ou au juriste Carl Schmitt, de même que la complicité intellectuelle qui le lia à son frère Friedrich Georg, ses relations avec les poètes Gottfried Benn et Paul Celan, son aversion pour Louis-Ferdinand Céline, qu’il rencontra sous l’Occupation à l’Institut allemand de Paris, et qui l’effrayait : il voyait en lui « la monstrueuse puissance du nihilisme contemporain, alliée à la mentalité d’un homme de l’âge de pierre »

N’en déplaise à ses irréductibles détracteurs (il y en a toujours eu en Allemagne comme en France, ils n’ont jamais désarmé, mais l’emphatique sérénité de cette biographie ne les calmera pas), on ne trouvera pas sous sa plume l’ombre d’un satisfecit accordé à Hitler ou au national-socialisme. Il ne l’a jamais rencontré ; mais, après avoir assisté à l’un de ses meetings, il en a retiré l’impression d’avoir affaire à un maître du Verbe « qui proposait moins des idées nouvelles qu’il ne déchaînait de nouvelles forces ». Non qu’il fut hostile par principe à un Führer, mais il estimait que celui-ci n’était « pas à la hauteur de la tâche à accomplir ». A partir de 1933, il a amendé ses écrits afin d’éviter leur instrumentalisation par les nazis, l’année même où il refusé la proposition de l’Académie allemande de poésie, passée sous la coupe des nazis, de la rejoindre. Tenir, se tenir, maintenir. Tant de lui s’explique là. Garder de la tenue, toujours.

L’un des plus violents articles qu’il ait écrits (dans Das Tagebuch, 21 septembre 1929) était clairement nihiliste, prônant la destruction de l’ordre bourgeois, ce qui lui valut d’être aussi pris à partie par le journal de Goebbels qui attribua sa conception du nationalisme à « son nouvel entourage kascher ». Quant à la question juive, il ne lui trouve aucun intérêt sur le plan politique. Il la règle d’ailleurs en une formule que Julien Hervier juge d’une détestable ambiguïté : « ou bien être Juif en Allemagne, ou bien ne pas être ». Ce qu’il explicita en associant « le Juif de civilisation » (entendez le Juif  soucieux de s’intégrer et de s’assimiler aux Allemands) au libéralisme honni. Ce qui ne l’empêche pas de démissionner, avec son frère, de l’association des anciens combattants de leur régiment lorsque les Juifs en sont exclusErnst-Jünger-1950-Wilflingen

Le 20 juillet 1944, malgré son hostilité fondamentale au régime, sa solidarité et son amicale sympathie pour les conjurés, il ne fut pas du complot avorté contre Hitler. Son biographe rappelle qu’il a toujours été hostile au principe de l’attentat, non seulement à cause des représailles mais parce que les hommes se remplacent même au plus haut niveau et qu’un attentat ne saurait amener un bouleversement de fond en comble. Il échappa « miraculeusement » à la répression. Il n’en demeura pas moins pour beaucoup un officier de la Wehrmacht, un ancien ultra du nationalisme qui s’était répandu dans maints journaux durant l’entre-deux-guerres, un théoricien de la mobilisation totale.

L’homme privé n’est pas négligé par ce biographe inspiré, doté d’admiration critique. Pas un homme religieux mais pieux au sens ancien du terme, désarmé face au caractère sacré du monde naturel. Les drogues, Jünger a commencé à y toucher en juin 1918, à l’hôpital de Hanovre : blessé au combat (il le fut quatorze fois), il en profita pour essayer l’éther, expérience qu’il poursuivra plus tard notamment aux côtés d’Albert Hofmann, l’inventeur du LSD ; mais il cessa lorsqu’il comprit que si les substances lui permettaient d’accéder à des intuitions inédites, elles étaient un obstacle majeur à la conscience lucide indispensable à la création artistique. Mais c’est sur la question de sa vulnérabilité que ce livre apporte une lumière nouvelle.

Il nous montre son héros en mélancolique miné par les effets délétères de la Sehnsucht, état qui se traduisait notamment par des périodes d’aboulie. Dans les derniers temps du contemplatif centenaire, écrivain accablé d’honneurs et de prix qui ne se plaisait que dans ses voyages aux îles, le mot qui le résume le mieux selon lui n’en est pas moins « gratitude ». Il ne cessait de payer sa dette aux hommes qui l’avaient fait, aux valeurs dans lesquelles il se reconnaissait, dans les institutions auxquelles il devait, convaincu qu’il n’était pas de plus haute vertu que la reconnaissance. Bien que d’origine catholique et paysanne, il passa pour l’incarnation de l’aristocrate prussien protestant. Beaucoup ont confondu Jünger et Junker. Question d’euphonie probablement. Sa fierté d’avoir un papillon à son nom (Pyralis jüngeri Amsel) et même un organisme monocellulaire à lui dédié (Gregarina jungeri), une vingtaine d’insectes en tout, que l’entomologiste amateur respecté des professionnels a la coquetterie de juger plus importante que sa notoriété littéraire.

 Alors oui, certes, sa capacité d’émerveillement face à la découverte de la flûte à champagne… Celle d’un homme qui avait mûri au milieu des tempêtes ainsi qu’en témoignait son ex-libris : « In tempestatibus maturesco ».

(« Ernst Jünger à différents âges – et avec Cioran » photos D.R.)

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vendredi, 29 août 2014

Sezession 61, August 2014

Sezession 61, August 2014

heft61 gross Aktuelle Druckausgabe: Sezession 61, August 2014 Editorial

 

Autorenporträt Alexander Dugin
Michael Paulwitz

Der Identitäre Frühling
Martin Lichtmesz

Kriminalstatistik
Werner Sohn

75 Jahre Marmorklippen
Erik Lehnert

Augusterlebnis 1914
Martin Grundweg

Krieg und Literatur
Günter Scholdt

Avantgarden im Krieg
Benjamin Jahn Zschocke

Bildteil
Avantgarden 1914

Musikalischer Krieg
Wiggo Mann

24. Juli 1914 – eine Verdichtung
Stefan Scheil

Bücher
In memoriam Dominique Venner

Neue Literatur zum I. Weltkrieg
Olaf Haselhorst

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lundi, 25 août 2014

Schmitt, Sovereignty, & the Deep State

4489568_orig.gifSchmitt, Sovereignty, & the Deep State

By Greg Johnson

Ex: http://www.counter-currents.com

In Political Theology [2], his short book on the concept of sovereignty, Carl Schmitt states that: “Sovereign is he who decides on the exception.”[1] Sovereignty means supreme political authority, as opposed to political subjection. Within a society, the sovereign is the ruler, as opposed to the ruled. A sovereign nation rules itself, as opposed to being ruled by others.

For Schmitt, law and bureaucracy can deal with normal day-to-day life. But, as Aristotle pointed out, generalizations about human affairs pertain only “for the most part.” In addition to normal circumstances, there are exceptional circumstances, in which functionaries cannot simply apply the existing laws.

Thus supreme power cannot lie in laws which are administered by bureaucracies. Supreme power reposes in the person who decides what to do in exceptional cases, when the codifications of past experience are not enough to guide us.

Schmitt’s concept of sovereignty is beguilingly simple, but when one thinks it through, the implications for the liberal project are devastating.

One of the leading slogans of liberalism is “government by laws, not men,” meaning that sovereignty ultimately rests with laws rather than individual men. The desirability of government by laws can be appreciated by imagining a utopia in which there are no laws, just a wise and benevolent judge who looks at the unique circumstances of every dispute and intuits the just decision.

There are two basic problems with this utopia.

First, there is no guarantee that the judge will always be wise and benevolent, and if he fails to deliver justice, then we would need a way to remedy the situation. That remedy cannot consist simply of another man who is empowered to fix the problem, because what if he becomes corrupt or capricious? Obviously, we cannot leave decisions in the hands of men. There have to be principles for evaluating decisions and rules for reviewing and correcting them, which means: reposing sovereignty in general principles or laws.

Second, if every dispute is treated as a unique situation with a unique just outcome, this makes life rather unpredictable. But unpredictability undermines social cooperation, order, and progress. Large business endeavors, for example, involve tremendous financial risks. But people will hesitate to undertake such risks if there is not a legal structure in place that allows them to predict the likely outcomes of certain conflicts. Therefore, we need a code of general laws. And since a lot of conflicts are pretty much the same, there’s no harm in having general rules to adjudicate them.

The liberal dream is to insure that everyone is treated justly by submitting all human decisions to rules. These rules can be applied according to other rules. Individual decision-makers can not only follow rules, they can be chosen according to still other rules, and their positions can based on objective qualifications, i.e., educational attainments and professional certifications. The aim is a society in which justice is produced by a well-oiled, rule-governed machine free of human bias, arbitrariness, and corruption.

In order to insure that the machine performs, it must have built-in self-monitoring and self-correcting mechanisms. It need not depend upon the moral or intellectual virtues of its functionaries if it can watch all their actions, double-check all their decisions, and reward or punish them accordingly. Just as the Catholic sacraments can be dispensed by a corrupt priest, justice can be produced by bored, cynical, and indifferent bureaucrats as long as the machine functions according to its rules.

In sum:

  1. Liberalism wishes to repose sovereignty in law, not men, the ultimate law being the constitution, which is the blueprint of a vast justice-and-fairness dispensing machine.
  2. Liberalism believes that human decision is a corrupting force in government, thus decisions must be eliminated where possible and subjected to rules where unavoidable. The ideal government is a machine, like the Newtonian mechanical model of the universe which requires no recourse to divine intervention. Decisions in government is like miracles in nature: “arbitrary” ghosts to be exorcised from the machine.
  3. Liberalism believes that sovereignty can be divided, i.e., that the machinery of government can diagnose and correct itself. This includes such notions as judicial review and bureaucratic auditing, but at the highest constitutional level, it is the idea of of the separation of powers, which “check” and “balance” each other.
  4. Liberalism believes that if government is sufficiently rule-governed and self-correcting, it need not depend on extraordinary human moral virtue. Honest, wise, and disinterested men are rare, but all people wish to enjoy pleasure and avoid pain. Thus the most stable foundation of political order is greed and fear. Optimally dispensing such awards and punishments requires extensive surveillance and auditing, so nobody gets away with anything.

Just as hell is an instrument of divine love, the modern bureaucratic surveillance state is an instrument of liberal fairness.

The weakness of the liberal model is that human decisions can only be regulated by general rules when dealing with normal circumstances, i.e., with circumstances anticipated by legislators and that thus fall under their rules. But what about exceptional circumstances that do not fall under rules, circumstances that were not foreseen and provided for in advance? These call for decisions. Now, in the case of a judge or a bureaucrat, these decisions can be subjected to higher order review, which can itself be governed by rules.

But what happens when we get to the very top of the legal hierarchy, the constitution itself? What happens when a constitutional order encounters a situation that was not anticipated by the founders and cannot be subsumed under their laws? Then the preservation of the constitutional order depends upon human decision, rather than decision depending upon the constitutional order. Decisions can be guided by the constitution only in circumstances foreseen by the founders. In exceptional circumstances, decisions must be guided by something higher.

Sovereignty thus lies in the hands of men who decide in exceptional circumstances. Specifically, they decide when exceptional circumstances are at hand, and they decide what to do about them. At that point, the only thing that the legal system can do is specify who is empowered to make such decisions.

If sovereignty ultimately reposes in men, not laws, this is true even in liberal systems which officially deny it. Liberal societies are simply ruled by secret sovereigns, men who exercise decision as they hide behind the laws. In liberal society, there are two kinds of secret sovereigns.

First, there are the founders, the framers of the constitutional order who decided what the fundamental laws will be. Laws are ultimately created by decisions. Thus those who believe that decisions must always be governed by laws are simply abandoning their own freedom and responsibility and choosing to be ruled by the free decisions of those who came before them. Just as the deist model of the universe depends upon divine wisdom to frame its laws and set the machine in motion, liberals depend on the human wisdom of the Founders who created the constitution.

Second, since the founders of a liberal system could not anticipate every exceptional circumstance, sovereignty must be exercised in the present day as well. Some liberal societies actually make constitutional provisions granting unlimited dictatorial power to an individual in emergency situations, for instance, article 48 of the Weimar constitution, which Adolf Hitler invoked to take dictatorial power. But if a society makes no legal provisions for sovereign decisions in emergency situations, such decisions must still be made. Thus they will be made outside the framework of the official state. Such decisions may be made by important political figures, but not in their official capacities, which do not permit such decisions.

This, of course, is what is meant by the idea of a “deep state [3],” which, interestingly enough, is a Turkish contribution to contemporary political discourse. The Turkish idea of the deep state (derin devlet) refers to a network concentrated in the military and security services but spread throughout the bureaucracy and judiciary and intersecting with organized crime. The deep state works to maintain Turkey as a secular, nationalist society, primarily working against Islamists, Left-wing radicals, and Kurdish separatists. (The Turkish deep state seems to intersect with the crypto-Jewish Dönmeh [4] community.)

A similar deep state heaved into the light in Egypt, when the Supreme Council of Armed Forces, [5] in response the the Egyptian Revolution of 2011, removed President Hosni Mubarak from power. The SCAF then called elections, ceded power to the winner, Mohamed Morsi, and dissolved itself in June of 2012. In July of 2013, when Morsi proved unable to govern, he was removed in a military coup led by SCAF member Abdel Fattah el-Sisi, who is now the President of Egypt. After the coup, SCAF was officially reactivated, although it members were surely in close and constant contact with each other during its official hiatus, particularly in the run up to the coup.

The concept of a deep state overlaps with such notions as an establishment, a permanent bureaucracy, secret agencies, smoke-filled rooms, lobbies, political “inner parties,” NGOs and Quangos, and even secret societies [6], all of which shape political policy and negotiate between interest groups, which is just politics as usual. But in Schmittian terms, this has nothing to do with sovereignty, which is comes to light when politics as usual breaks down. And in the cases of Turkey and Egypt, when the political system had been paralyzed by crisis, the deep state centered in the military has intervened to preserve a secular, nationalist political order.

Since White Nationalists aim at creating the next political system in North America and in white nations around the globe, and since we are counting on the present system to collapse under the weight of external shocks and internal corruption, it behooves us to understand where sovereignty resides in the present system. If, for example, the American system entered a constitutional crisis, who would exercise sovereign power to preserve the system? Where does the American deep state lie? Or, better: where would it emerge? What is the system’s last line of defense? Who will kill and die to preserve it?

Organized Jewry is the most powerful force in America today. In terms of politics as usual, Jews get their way in all matters that concern them. But although organized Jewry surely would intersect with an American sovereign deep state, if America faced a severe constitutional crisis, I do not think that Jews would step in to exercise the sovereign decision-making functions necessary to preserve the system. They would surely try to stave off a crisis for as long as possible, to preserve their wealth and power. But ultimately, I do not think they would risk their own blood and treasure to preserve the American system, for the simple reason that the Jews today show no sign of caring about America’s long-term viability. It’s not their country, and they act like it. They are just using it, and using it up. They are not stewarding it for future generations. In a real crisis, I think their deepest instinct would be simply to decamp to friendlier climes.

Would the American deep state emerge in the military? The military is currently the branch of government that Americans hold in highest esteem. But a fatal crisis might include catastrophic military failure. It might also involve the American military massacring civilians. In which case, the military would enjoy very low esteem, and all Bonapartism would be off.

Liberal societies may be especially brittle when faced with systemic crises because liberalism corrodes virtue and excellence. Modern political thought promised stability by founding political order on widespread vices — greed and cowardice – rather than rare virtues like moderation, courage, wisdom, justice, and honor. But when the liberal machine breaks down — when it can no longer master crises — when it can no longer dispense rewards and punishments — when it it depends for its salvation on the decisions of a sovereign, then liberalism’s very existence will require the virtues that it neglects if not outright disdains.

If you want to see real terror in an American’s eyes, simply propose a new constitutional convention. Most Americans would never trust their contemporaries with framing a new system because they believe, correctly, they they are not just silly and ignorant but also downright vicious.

Wherever sovereignty would ultimately repose in a systemic crisis — wherever a deep state would emerge — what separates a true White Nationalist from a mere race-conscious reactionary is recognizing the system’s ultimate guardians as our worst enemies [7].

Note

1. Carl Schmitt, Political Theology: Four Chapters on the Concept of Sovereignty [2], trans. George Schwab (Cambridge, Mass.: MIT Press, 1988), p. 5.

 


Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

URL to article: http://www.counter-currents.com/2014/08/schmitt-sovereignty-and-the-deep-state/

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[1] Image: http://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2014/08/schmitt.jpg

[2] Political Theology: http://www.amazon.com/gp/product/0226738892/ref=as_li_tl?ie=UTF8&camp=1789&creative=390957&creativeASIN=0226738892&linkCode=as2&tag=countecurrenp-20

[3] deep state: http://en.wikipedia.org/wiki/Deep_state

[4] Dönmeh: http://www.strategic-culture.org/news/2011/10/25/the-doenmeh-the-middle-easts-most-whispered-secret-part-i.html

[5] Supreme Council of Armed Forces,: http://en.wikipedia.org/wiki/SCAF

[6] secret societies: http://www.counter-currents.com/tag/metapolitics-and-occult-warfare/

[7] our worst enemies: http://www.counter-currents.com/2011/11/he-told-us-so-patrick-buchanans-suicide-of-a-superpower/

dimanche, 24 août 2014

Merkel y Putin podrían estar discutiendo un acuerdo secreto para terminar con la crisis de Ucrania

Alemania y Rusia han estado trabajando en un plan secreto para negociar una solución pacífica para poner fin a las tensiones internacionales sobre Ucrania. The Independent ha revelado que el plan de paz, que se está trabajando tanto por Angela Merkel y Vladimir Putin, se basa en dos ambiciones principales: la estabilización de las fronteras de Ucrania y dotar al país con problemas financieros con un fuerte impulso económico, especialmente un nuevo acuerdo energético para garantizar la seguridad del suministro de gas.

Más polémico, si trato de la Sra. Merkel llegara a ser aceptable para los rusos, la comunidad internacional tendría que reconocer la independencia de Crimea y su anexión por parte de Rusia, un movimiento que algunos miembros de las Naciones Unidas podrían encontrar difícil de digerir.

Fuentes cercanas a las negociaciones secretas afirman que la primera parte del plan de estabilización exige a Rusia que retire su apoyo financiero y militar a los diversos grupos pro-rusos que operan en el este de Ucrania. En el marco de dicho acuerdo, se permitiría que asumieran competencias para garantizar su autonomía de Kiev.

Al mismo tiempo, el presidente de Ucrania, estaría de acuerdo en no solicitar la adhesión a la OTAN. A cambio, el presidente Putin no buscaría bloquear o interferir con las nuevas relaciones comerciales de Ucrania con la Unión Europea en virtud de un pacto firmado hace unas semanas.

En segundo lugar, Ucrania se ofreció a un nuevo contrato a largo plazo con la rusa Gazprom, la empresa proveedora de gas, para el suministro de gas y los precios futuros. En la actualidad, no existe un acuerdo de gas; Los suministros de gas a Ucrania se están agotando y es probable que se quede a cero antes este invierno, lo que significaría la ruina económica y social para el país.

Como parte del acuerdo, Rusia compensaría Ucrania con una dotación de mil millones de dólares por la pérdida de la renta que solía pagar por el estacionamiento de sus flotas en Crimea y en el puerto de Sebastopol, en el Mar Negro hasta Crimea votó por la independencia en marzo.

Sin embargo, estos intentos por parte de la Sra. Merkel para actuar como intermediario entre el Presidente Putin y el presidente de Ucrania, Petro Poroshenko, fueron puestos en un segundo plano tras el derribo del avión MH17 en el este de Ucrania.

Pero fuentes que son parte en los debates, dijeron que el "plan de paz alemán está todavía sobre la mesa. Las negociaciones se han estancado debido al desastre MH17 pero se espera que se puedan reiniciar una vez que se haya realizado la investigación”. "Es en interés de todos hacer un trato. Con suerte, las conversaciones serán reanudadas si se puede llegar a un resultado satisfactorio en las investigaciones que se están haciendo en cuanto a las causas de la catástrofe del MH17".

Un portavoz del Ministerio de Asuntos Exteriores alemán dijo que no tenía conocimiento de tales negociaciones. Sin embargo, el portavoz dijo que pensaba que es muy poco probable que los EE.UU. o el Reino Unido estuvieran de acuerdo en reconocer el control ruso sobre Crimea.

Llegar a una solución a la disputa en curso es pertinente para los alemanes ya que Rusia es su mayor socio comercial. Según Merkel, el eje ruso-alemán se ha fortalecido de manera significativa y, hasta el derribo del avión, su gobierno había sido firmemente contrario a las sanciones no solo por razones comerciales, sino también diplomáticas.

Tales lazos comerciales fuertes entre los dos países también han servido para fortalecer la mano de la Sra. Merkel y el presidente de Rusia se ha convertido en el principal impulsor de las relaciones estrechas entre la UE y Rusia. "Este es el acuerdo de Merkel. Ella se ha entendido directamente con el presidente Putin en esto. Necesita resolver la disputa, ya que no interesa a nadie tensar la situación en Ucrania o Rusia cuando llegue el frío. Nadie quiere otra guerra fría", dijo una fuente cercana a las negociaciones.

Algunas de las mayores empresas alemanas tienen grandes inversiones en Rusia, que es ahora uno de los mercados de automóviles más grande de Europa, mientras que muchos de sus pequeñas y medianas empresas también se están expandiendo en el país. Aunque Rusia ahora ofrece a los países de la UE una tercera parte de sus suministros de gas a través de gasoductos que atraviesan Ucrania, Alemania tiene su propio gasoducto bilateral directo con Rusia por lo que es menos vulnerable que otros países europeos.

Sin embargo, Rusia sigue siendo el tercer mayor socio comercial de la UE en comercio transfronterizo, y las últimas sanciones que se introducen por la UE con respecto a los individuos y los bancos rusos perjudicará a los países europeos más que a cualquier otro, en particular a Alemania y a la City de Londres.

Indispensable para las negociaciones sobre cualquier nuevo acuerdo de gas con Gazprom es uno de los empresarios más ricos de Ucrania, Dmitry Firtash.  Firtash negoció el primer acuerdo de gas entre Ucrania y Rusia entre 2006 y 2009 y está ahora viviendo en Viena intentando evitar las peticiones de extradición de los estadounidenses. Pero él tiene una estrecha relación con los líderes de Rusia y Ucrania -apoyó a Poroschenko- y ha estado actuando como intermediario entre bastidores a los más altos niveles.

samedi, 23 août 2014

Der Unersetzbare

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Der Unersetzbare

von Johannes Konstantin Poensgen
 

In Rhöndorf verstarb am 16. August Peter Scholl-​Latour im Alter von 90 Jahren. Scholl-​Latour war mehr als nur Journalist – er war Reisender und Abendländer.

An Spitz– und Spottnahmen mangelte es dem laut deutschen Journalisten „letzten Welterklärer“, „greisen König der Unken“ und „großen alten Mann des deutschen Journalismus“ nicht. Ebensowenig fehlte es bei ihm an Kontroversen, Medienwirkung und einem Ruf als streitbarer, unangenehmer Kommentator des Weltgeschehens. Mit Scholl-​Latour ist ein Mann von uns gegangen, der drei Generationen lang das Bild der Deutschen von der großen Politik geprägt hat.

Ein Reisender

Nach eigener Aussage kam Scholl-​Latour eher durch Zufall zum Journalismus. Als Jugendlicher schwärmte er für die großen Entdecker und als Erwachsener war die Schreiberei ein Weg, seine Reisen zu finanzieren. Bereits kurz nach dem Zweiten Weltkrieg war er als französischer Fallschirmjäger nach Indochina gezogen, wo er in den nächsten drei Jahrzehnten immer wieder als Kriegsberichterstatter tätig werden sollte. Bis zu seinem Tod hatte er sämtliche UNO-​Staaten bereist, viele mehrmals. An vielen Brennpunkten des Weltgeschehens war er über Jahrzehnte hinweg immer wieder zugegen.

Nach Anfängen im Printjournalismus wandte sich Scholl-​Latour dem Fernsehen zu und wurde Auslandskorrespondent. Für ARD und ZDF drehte er jene Reportagen, die ihn berühmt machen sollten. Es gelang ihm dabei immer wieder, die komplexen Zusammenhänge eines fernen Krisengebiets auf Sendeformat darzustellen. Nach einem Intermezzo als Direktor des WDR und Chefredakteur des Sterns zog er wieder in die Welt. Von da an veröffentlichte er hauptsächlich Bücher, in denen er die Erfahrungen und Eindrücke seiner Reisen zusammenfasste. Seit er im Jahre 1979 mit Ayatollah Chomeini im Flugzeug nach Teheran gesessen hatte, wurde dabei der Nahe und Mittlere Osten nach Indochina zum zweiten Hauptgebiet seines Wirkens.

Ein Abendländer

So blieb Scholl-​Latour im Bild der jüngeren Generation: Er war der erfolgreichste Sachbuchautor Deutschlands und ein Talkshowgast, der regelmäßig eingeladen wurde, auch wenn er reichlich unbequem war. Unbequem war er nicht nur aufgrund seines klaren Blicks für politische Realitäten, sondern auch wegen seiner offen zur Schau getragenen Verachtung für Stümperei. Auch die Grundwerte des Jesuitenschülers müssen manchem Medienapparatschik Kopfschmerzen bereitet haben.

Im Saarland geboren und in Lothringen aufgewachsen, war Scholl-​Latour bei aller Weltgewandtheit dem Abendland verhaftet. Er blieb ein entschiedener Befürworter der europäischen Einigung, wollte sie aber immer machtpolitisch ausgestaltet wissen. Für leere Worte hatte dieser Mann nie viel übrig. Die Verzweiflung über die Unfähigkeit und den Unwillen der europäischen Politiker, wenn es darum ging, Europa in der Welt zu behaupten, durchziehen sein Spätwerk. Noch in den Monaten vor seinem Tod hagelte es beißende Kritik an der Unterwürfigkeit, mit der sich Europa in der Ukraine zum Helfershelfer einer verfehlten amerikanischen Geopolitik machen ließ.

Männer wie er reißen eine Lücke

Eine journalistische Tätigkeit wie die seine ist für die jüngere Generation undenkbar. Es mangelt dabei sowohl am Unwillen der Medien, überhaupt noch Auslandskorrespondenten zu beschäftigen, wie auch an gedanklicher Unabhängigkeit. Wenn jetzt ein großer Reisender seine letzte Reise angetreten hat, so kommt dies nicht unerwartet. Der Schmerz liegt darin, dass er eine Lücke hinterlässt, die bis auf weiteres niemand füllen kann.

Bild: Peter Scholl-​Latour 2008 /​Wiki​me​dia​.org /​Bernd Andres /​(cc)

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Neues aus dem Uwe Berg Verlag

Neues aus dem Uwe Berg Verlag: Rote und Blaue Reihe erweitert

Benedikt Kaiser

Ex: http://www.sezession.de

[1]Die „Quellentexte der Konservativen Revolution [2]“ sind eine bewährte Institution des Uwe Berg Verlages. Sie umfaßte bisher 13 Bände der „Roten Reihe“ (Nationalrevolutionäre), vier der „Schwarzen Reihe“ (Jungkonservative), sieben der „Blauen Reihe“ (Völkische) sowie einen Band der „Grünen Reihe“ (Landvolk). Für die fünfte KR-Gruppe nach der Einteilung Armin Mohlers, die Bündischen, gibt es mangels theoretischer Grundlagenwerke derzeit keine Reihe. Nun wurden die rote und die blaue Staffel um je ein weiteres Werk erweitert.

24187_0.jpgBei den Nationalrevolutionären liegen als 14. Band die Erinnerungen der Sturmkompagnie [3] vor. Manfred von Killinger, der als Marine-Offizier nach dem Ersten Weltkrieg zur „Brigade Erhardt [4]“ fand und hernach bei der klandestinen „Organisation Consul“ wirkte, widmete diese Schrift in den 1920er Jahren dem Korvetten-Kapitän Hermann Ehrhardt. Die gefürchtete Sturmkompagnie war so etwas wie der harte Kern der Brigade, die bei den Kämpfen in Oberschlesien ebenso wirkte wie als Ordnungsmacht in Berlin.

Im Mai 1920 aufgelöst, gingen die Kämpfer Ehrhardts unterschiedlichste Wege; die meisten von ihnen beteiligten sich an den politischen Kämpfen der Weimarer Republik [5]. Später wurde Killinger beispielsweise Diplomat im „Dritten Reich“, während sich sein Ehrhardt-Weggefährte  Hartmut Plaas [6] dem Widerstand gegen Hitler anschloß und in einem KZ erschossen wurde. In den Erinnerungen der Sturmkompagnie findet sich nun nicht nur ein kurzweiliges Vorwort von Killingers, sondern auch die vollständige Liste der Kämpfer der Sturmkompagnie. Auch hier wird deutlich, weshalb Karlheinz Weißmann die Quellentextreihe als „unverzichtbares Hilfsmittel zum Studium der Konservativen Revolution [7]“ bezeichnete. Einigen der aufgeführten Namen wird man zudem an anderer Stelle deutscher Geschichte wieder begegnen.

110821_0.jpgDie „Blaue Reihe“ bekommt derweil Zuwachs durch ein Werk (Jakob) Wilhelm Hauers. Hauer, der in den frühen 20er Jahren des vergangenen Jahrhunderts die Anthroposophie und damit die Grundlagen der heutigen Waldorfpädagogik einer scharfen Kritik unterzog [8], versuchte in der 1934 erschienenen Abhandlung Deutsche Gottschau. Grundzüge eines Deutschen Glaubens [9] einen genuin „deutschen“ Religionszugang für seine „Deutsche Glaubensbewegung“ zu finden.

Das philosophische Buch zeigt einen von zahlreichen (der mitunter entgegengesetzten) gescheiterten Versuchen der NS-Zeit, ein „arteigenes“ Religionskonstrukt gegen das gewachsene Christentum im Allgemeinen und gegen den römischen Katholizismus im Besonderen in Stellung zu bringen. Aufgrund der Gelehrtheit des Tübinger Ordinarius für Religionswissenschaften und Indologie ist die Deutsche Gottschau zumindest wohl der interessanteste Ansatz des heterogenen Milieus der völkischen „Deutschgläubigen“ gewesen und steht den Lesern nach 80 Jahren erstmals wieder zur Verfügung.


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[1] Image: http://www.sezession.de/wp-content/uploads/2014/07/manfred_von_killinger_Sturmkompagnie.jpg

[2] Quellentexte der Konservativen Revolution: http://antaios.de/buecher-anderer-verlage/quellentexte-zur-kr/

[3] Erinnerungen der Sturmkompagnie: http://antaios.de/buecher-anderer-verlage/quellentexte-zur-kr/nationalrevolutionaere/2756/erinnerungen-der-sturmkompagnie?c=31

[4] Brigade Erhardt: http://antaios.de/buecher-anderer-verlage/quellentexte-zur-kr/nationalrevolutionaere/1282/mit-ehrhardt-durch-deutschland

[5] Kämpfen der Weimarer Republik: http://antaios.de/buecher-anderer-verlage/quellentexte-zur-kr/nationalrevolutionaere/1283/die-politischen-kampfbuende-deutschlands?c=32

[6] Hartmut Plaas: http://antaios.de/buecher-anderer-verlage/quellentexte-zur-kr/nationalrevolutionaere/1284/wir-klagen-an?c=32

[7] unverzichtbares Hilfsmittel zum Studium der Konservativen Revolution: http://www.sezession.de/35212/unverzichtbares-zur-kr-die-schriftenreihe-des-uwe-berg-verlages.html

[8] einer scharfen Kritik unterzog: http://www.regin-verlag.de/shop/product_info.php?info=p2_J.+W.+Hauer%3A+Werden+und+Wesen+der+Anthroposophie.html

[9] Deutsche Gottschau. Grundzüge eines Deutschen Glaubens: http://antaios.de/buecher-anderer-verlage/quellentexte-zur-kr/voelkische/2757/deutsche-gottschau.-grundzuege-eines-deutschen-glaubens?c=49