Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 03 mars 2016

Presseschau - März 2016

dimanche, 28 février 2016

Orages d'acier d'Ernst Jünger

freikorps.jpg

Orages d'acier d'Ernst Jünger

Ex: http://www.juanasensio.com

In-Stahlgewittern-by-Ernst-Junger.jpgLe lecteur qui, comme moi, viendrait à peine d'achever la lecture de Tuer de Richard Millet pour lire ou relire les Orages d'acier (1) d'Ernst Jünger, un récit remarquable qu'André Gide tenait pour le plus beau des livres de guerre, serait presque immédiatement saisi par la différence de nature entre ces textes qui évoquent pourtant, tous deux, une expérience commune, la guerre, la mort vue, contemplée, donnée, évitée, méditée. D'un côté, un lyrisme lacrymalo-martial débité à l'hectolitre chez l'éditeur Pierre-Guillaume de Roux, peut-être désireux d'en remplir sa baignoire et de s'y prélasser, l'érotisme propre à quelque vieil eunuque fatigué dont les chromos criards n'émoustilleraient même pas les reins d'une première communiante, l'esthétisation en toc de celui qui se rêve si volontiers guerrier et n'est même pas capable de mettre sa plume au garde-à-vous. De l'autre, la sécheresse et même la froideur parfois inhumaine de celui dont le corps compte pas moins de vingt cicatrices et qui reçoit, tout jeune officier de pas même 24 ans, la Croix Pour le Mérite, le feld-maréchal Hindenburg estimant qu'il était imprudent qu'un homme si jeune fût décoré d'une pareille distinction, donnée, outre à Jünger, à 13 autres lieutenants dans toute l'armée allemande.
 
Je m'empresse de nuancer mon affirmation, non pas sur le pauvre Richard Millet, ostracisé d'opérette et guerrier de papier, mais sur la froideur d'Ernst Jünger. Elle n'est en effet qu'apparente, car nous constatons assez vite que c'est bel et bien l'homme qui est l'objet de toutes les attentions de l'écrivain, qui ne cesse d'ailleurs d'opposer celui-ci à la Machine qui, durant cette Première Guerre mondiale, commence à étendre sa puissance illimitée, dont ce même homme dont il s'agit de consigner la résistance et peut-être la fin programmée, n'est finalement qu'une des victimes collatérales, car, dans «cette guerre [...] le feu s'en prenait déjà plutôt aux espaces qu'aux hommes» (p. 379), écrira ainsi l'auteur, ajoutant, non sans humour, qu'il n'était donc pas peu fier d'avoir attiré l'attention du démiurge de fer, vu le nombre de ses blessures.

De la même façon, Ernst Jünger place l'homme, ses propres compagnons, au centre de son attention, et cela afin de montrer que, toujours selon lui, c'est l'humain qui peut, par son courage et en tentant le coup de force (2), venir à bout de la Machine : «Pour le choc proprement dit, on ne pouvait plus compter que sur un petit nombre d'hommes, en qui s'était formé un type de guerrier d'une trempe particulièrement dure», alors même, poursuit-il, que «la masse des suiveurs» ne peut entrer tout au plus «en ligne de compte que pour son potentiel de feu» (p. 362) et, nous le supposons, pour sa capacité à se sacrifier en grand nombre, et ainsi faire, tenter de faire contrepoids à la Machine inébranlable faisant gronder les fameux «orages d'acier» (p. 360), souvenir d'un vieux poème scaldique appartenant à la Saga d'Egill, fils de Grimr le Chauve écrite au XIIIe par Snorri Sturluson.

In-Stahlgewittern-2.jpgLa guerre est étrange, du moins certaines de ses phases. Nous pourrions dire d'elle qu'elle est l'étrangeté même, le tout autre, le plus souvent démoniaque, parfois la déhiscence d'un mystérieux au-delà du bien et du mal et pourtant, l'homme, toujours l'homme réduit à de la chair à canon, des cadavres horriblement torturés ou bien des guerriers impavides et courageux, est au centre du théâtre des opérations, au sens métaphysique et même religieux que nous pourrions donner à cette expression, comme si l'expérience de la Grande Guerre était comparable à la scène des vieux mystères du Moyen Âge : le boqueteau 125, bien connu des lecteurs de Jünger, «n'était jamais tenu que par quelques hommes, mais il prolongeait sa résistance, et c'est ainsi qu'il devenait, visible au loin dans ce paysage de mort, un exemple de ce que même le plus colossal affrontement n'est jamais que la balance où l'on pèse, aujourd'hui comme toujours, le poids de l'homme» (p. 349).

La Machine, un mot auquel Jünger ne confère aucune majuscule mais qu'il évoque pourtant dans sa diabolique prééminence, se montre, «de plus en plus puissante, sur le champ de bataille» (p. 345), ne serait-ce que par l'apparition des tanks, ces «éléphants de la bataille technique, dont les apparitions se faisaient toujours plus fréquentes» (p. 344), alors même que d'étranges scènes de fraternisation avec l'ennemi (cf. p. 278) deviennent de plus en plus improbables au fur et à mesure que nous nous enfonçons dans l'épaisseur des orages d'acier et que, par exemple, tel avion (en l'occurrence, allemand) arrose de balles traçantes les observateurs en parachute venant de s'échapper d'un engin abattu, signe selon Jünger que s'aggrave «la violence impitoyable de la guerre» (p. 271). En tout cas, contrairement aux dires de l'auteur, la Machine entend bien peser le poids de l'homme. Peut-être a-t-elle même procédé à cette mesure et a-t-elle estimé que le poids indiqué par sa balance était tout compte fait ridicule.

L'homme, broyé dans ce que Jünger appellera plus d'une fois la «bataille de matériel» (p. 230) ou bien les «batailles de matériel» (p. 255), se trouvant encore, mais pour combien de temps ?, au beau milieu de «cette guerre des armes à longue portée» (p. 196), ne s'en dresse pas moins dans l'horreur massifiée car, si «colossales que fussent les masses d'hommes et de matériel, le travail, aux points décisifs, n'était jamais accompli que par quelques poignées de combattants» (p. 229). Ce n'est sans doute pas un hasard sir les Orages d'acier deviendront le bréviaire de tant de combattants allemands, nationalistes ou pas d'ailleurs, après sa publication par Ernst Jünger à compte d'auteur, telle mâle lecture pouvant vous donner, au feu, l'ardeur et le courage nécessaires que de vagues discours de gradés seront bien incapables de ne serait-ce qu'évoquer.

Ernst Jünger se fait l'observateur attentif de la massification et, partant, de la déshumanisation progressive du grand conflit, comme lorsqu'il note, sur la ligne Siegfried où il se trouve au début de l'année 1917, qu'il observe pour «la première fois [...] à l’œuvre la destruction préméditée, systématique» qu'il ne cessera plus par la suite de «rencontrer jusqu'à l’écœurement dans les années suivantes» (p. 169). C'est le courage de certains combattants qui donne en tout cas à l'auteur «une image aussi noble que secrète de la confiance qu'on peut mettre en l'homme» (p. 113), et pas seulement lorsqu'il s'agit de ses propres hommes, puisque plusieurs épisodes de fraternisation avec l'ennemi sont évoqués (cf. p. 111), Ernst Jünger dédiant son livre «aux combattants français» (p. 6) de la Première Guerre mondiale.

Cette guerre qui ensanglante le Nord de la France, notamment les paysages de l'Artois bien connus d'un autre soldat de la Première Guerre mondiale, Georges Bernanos, tue ou détruit à petit feu les hommes, «bataille de matériel» nous l'avons dit qui consacre le «déploiement de moyens titanesques» (p. 92), est aussi l'occasion d'une expérience troublante, non seulement esthétique («Je vis là pour la première fois un tir qui pût se comparer aux spectacles naturels», p. 104), mais véritablement mystique, bien qu'il nous faille postuler une expérience mystique qui ne découvrirait point tant Dieu que la surrection de forces élémentaires, en partie seulement démoniaques, puisqu'elles semblent plutôt se situer par-delà le bien et le mal. Certes, l'esthétisation de certaines scènes macabres ou véritablement d'épouvante pourrait être reprochée à l'auteur, qui décrit froidement, cette froideur n'étant pas du reste incompatible avec l'esthétisation, des paysages désolés envahis par la mort : «Les alentours étaient parsemés d'autres cadavres par douzaines, pourris, calcinés, momifiés, figés dans une inquiétante danse macabre. Les Français avaient dû tenir des mois auprès de leurs camarades abattus, sans pouvoir les ensevelir» (p. 35). Le combattant, aux prises avec l'horreur, devient un monde pour lui-même, «tout imprégné de cet état d'âme sombre et épouvantable qui pèse sur le terrain désert» (p. 95), et nous verrons que cet état de conscience est celui qui permet, non seulement de pénétrer dans la «zone élémentaire» (p. 44) des combats, voire la Zone où, comme en Enfer selon Dante, il faut abandonner toute espérance (cf. p. 123), mais encore d'accéder à un état second, les puissances de la mort à l’œuvre permettant de déchirer le voile de la réalité qui nous masque l'existence de cette zone élémentaire, où se déchaîne le mal. Cette région, la guerre, tout autant que ses redoutables projectiles, semble y lancer plusieurs sondes qui s'enfoncent très profondément : «Les dangers vécus avaient bouleversé cette région obscure, située plus loin que la conscience, et si profondément que chaque accroc dans l'ordre habituel faisait jaillir la mort à son guichet» (p. 13).

En tout cas, c'est lorsqu'il est confronté à un danger imminent, à la mort d'un de ses hommes dont il assure le commandement ou bien lorsqu'il constate l'incroyable chance (3) qui lui a fait surmonter tel ou tel péril, qu'Ernst Jünger est à même de constater «l'existence d'une sorte d'horreur, étrangère comme une contrée vierge», ces moments lui procurant une espèce de sensation d'appartenir, pour le coup, à quelque no man's land suspensif et comme protégé par les portes de la perception, où il ne ressent pas de crainte, «mais une aisance supérieure et presque démoniaque» (p. 124), comme s'il possédait alors un véritable «don de voyance» (p. 283).

Oragesdacier01.jpgL'expérience du combat, surtout lorsqu'elle a lieu dans un théâtre des opérations où se déchaîne la Machine, surtout lorsque approche une «bataille telle que le monde n'en avait encore jamais vue (p. 121, j'ajoute le e manquant dans le texte), est la certitude de pénétrer dans un monde qui n'est pas celui, qui ne peut être celui de notre expérience quotidienne. Plus d'une fois, Ernst Jünger affirme ainsi qu'il a pu estimer se trouver dans une terre maudite (cf. p. 273) peuplée de démons, où il «errait comme sur un immense tas de décombres au-delà des bords du monde connu» (p. 151), terre maudite dont il remarque «la méchanceté spectrale» (p. 161) ou bien comparable à quelque contrée «des premiers âges» (p. 155), en bref, cette zone élémentaire dont j'ai parlé plus haut.

Certains spectacles atroces émeuvent plus que d'autres l'auteur, qui décrit sans trop d'émotion la vision d'un mort étalé, «l'uniforme en lambeaux», la tête arrachée et dont le sang coule dans une flaque d'eau : lorsqu'un brancardier le retourne «pour prendre ses effets personnels», Jünger affirme qu'il vit «comme dans un cauchemar que le pouce restait seul, dressé en l'air, au bout du bras mutilé» (p. 178). Ailleurs, il évoque les «restes informes» de son «meilleur chef de section» : «Il avait pris en plein dans les reins le coup d'un de nos propres obus. Des haillons d'uniforme et de linge, que le souffle de l'explosion lui avait arrachés du corps, pendaient au-dessus de lui aux branches déchiquetées de la haie d'aubépines à laquelle cette tranchée devait son nom» (p. 354). Pourtant, une image plus qu'une autre a frappé l'auteur : à ce moment écrit Jünger, «voici qu'un nouveau sifflement retentit haut en l'air : chacun sentit, la gorge serrée : celui-là, c'est pour nous. Puis un fracas énorme, assourdissant» indique que «l'obus s'était abattu juste au milieu de nous». Presque assommé, Jünger se relève, et voit l'horreur : «Dans le grand entonnoir, des bandes de cartouches de mitrailleuses, allumées par l'explosion, lançaient une lumière d'un rose cru. Elle éclairait la fumée pesante où se tordait une masse de corps noircis, et les ombres des survivants qui s'enfuyaient dans toutes les directions. En même temps, de nombreux et atroces cris de souffrance et des appels à l'aide s'élevèrent» (p. 295).

Sur le front, la guerre est une «réalité intensément vécue» (p. 250) par le combattant et non pas un plan sur lequel tel gradé décidera de mouvements, et plus d'une fois Ernst Jünger concèdera avoir été «comme fasciné» (p. 200) par les spectacles comme venus du «fond des âges» (p. 198) qui s'offraient à son regard. La guerre et la destruction donnent l'horreur absolue à contempler, quelque vision de l'Enfer sur terre et peut-être même de celui-ci dans son essence totalement négative, mais aussi, ce point ne doit pas être négligé, une connaissance surhumaine dans ce sens où elle semble s'affranchir des contraintes auxquelles les morts sont soumis dans leur vie quotidienne. Ainsi, plus d'une fois, Jünger évoquera tel moment où «même une âme simple entrevoit que sa vie est enfouie dans une sécurité profonde, et que sa mort n'est pas une fin» (p. 189). Il ne s'agit pas seulement d'esthétisation outrancière qui fascinent l’œil et l'oreille confrontés à une «destruction tourbillonnante» (p. 183) ou bien au spectacle interdit habituellement de «quelque rite secret» (p. 180) ou de «cérémonial terrible et silencieux» (p. 351), mais de la découverte d'une Zone, curieusement appelée «Chambre rouge» (p. 360) (4) par l'auteur, où la «guerre propose les plus profondes énigmes» (p. 343) qu'il n'est jamais permis à l'auteur de complètement comprendre, ni même voir.
Si la guerre est l'expérience de l'imminence d'une révélation, ajoutons immédiatement qu'il ne s'agit que d'une révélation sans cesse ajournée, procrastinée, sauf lorsque Jünger est blessé au point qu'il pense devoir mourir dans un paysage possédant à ses yeux «une transparence de verre» (p. 370) : «Je compris dans cette seconde, comme à la lueur d'un éclair, ma vie, dans sa structure la plus secrète. Je ressentais une surprise incrédule de ce qu'elle dût se terminer en ce lieu précis, mais cette surprise était empreinte d'une grande gaieté. Puis j'entendis le tir s'affaiblir peu à peu, comme si je coulais à pic sous la surface d'une eau grondante. Là où j'étais maintenant, il n'y avait plus ni guerre, ni ennemi» (p. 371).

C'est à la toute dernière page du chapitre intitulé La grande bataille, qu'Ernst Jünger évoque le plus longuement les problématiques, les imbriquant étroitement dans ce que nous pourrions appeler le nœud ou le cratère des Orages d'acier : «La formidable concentration des forces, à l'heure du destin où s'engageait la lutte pour un lointain avenir, et le déchaînement qui la suivait de façon si surprenante, si écrasante, m'avaient conduit pour la première fois jusqu'aux abîmes de forces étrangères, supérieures à l'individu. C'était autre chose que mes expériences précédentes, c'était une initiation, qui n'ouvrait pas seulement les repaires brûlants de l'épouvante. Là, comme du hait d'un char qui laboure le sol de ses roues, on voyait aussi monter de la terre des énergies spirituelles. J'y vis longtemps une manifestation secondaire de la volonté de puissance, à une heure décisive pour l'histoire du monde. Pourtant, le bénéfice m'en resta, même après que j'y eus discerné plus encore» et, conclut l'auteur : «Il semblait qu'on se frayât ici un passage en faisant fondre une paroi de verre», passage qui «menait le long de terribles gardiens» (p. 337), «le long de», notons cette expression, et non pas face ou, position inimaginable, derrière eux.

Une fois encore, si le royaume étranger que l'expérience de la guerre suggère à Ernst Jünger est vu de loin, lors de ces moments de prodigieuse exaltation qui coïncident avec les plus grands dangers (cf. p. 132), son accès proprement dit est barré, et la révélation finale, éblouissante, interdite, sauf à confondre cette dernière avec l'ultime remémoration, nous l'avons vu, d'une vie détruite, sauf à pénétrer, durant de longues années, «dans les profondeurs de nos rêves» (p. 318), l'immense «volonté de destruction» pesant sur le «champ de mort» se concentrant «dans les cerveaux, les plongeant dans une brume rouge» (p. 306), comme s'il était impossible d'oublier l'horreur une fois contemplée, comme si la Machine triomphait finalement, une fois de plus, de l'homme sans même avoir besoin de détruire sa chair.

Notes

(1) Ernst Jünger, Orages d'acier. Journal de guerre (In Stahlgewittern, 1920, traduit de l'allemand par Henri Plard, Christian Bourgois, 1970, puis Le Livre de poche, 2014, notre édition). Rappelons que ce sont seize petits carnets sur lesquels Jünger tenait son journal qui ont constitué le matériau de base de ce livre, dont il n'existe pas d'édition critique en langue allemande, tant il a été réécrit par son auteur, qui le publia d'abord à compte d'auteur, puis chez un éditeur spécialisé dans la littérature militaire.

(2) Ainsi, la double bataille de Cambrai «entrera dans l'histoire», selon l'auteur, «comme la première tentative de rompre par de nouvelles méthodes l'encerclement mortel de la guerre de positions» (p. 287).

(3) Les passages sont nombreux où une chance véritablement extraordinaire permet à Ernst Jünger d'éviter les pires dangers (cf. pp. 134, 135, 139-40, 153, 158, 215, 221, 238). Du reste, certaines scènes sont étonnantes, où l'auteur témoigne, dirions-nous, d'une extraordinaire insouciance, comme durant ces moments de repos où il lit Tristam Shandy (cf. p. 366) ou bien lorsqu'il anticipe telle scène inoubliable d'Apocalypse Now de Francis Ford Coppola (cf. p. 342).

(4) Cette «Chambre rouge» est totalement absente dans la traduction du texte (celle aussi d'Henri Plard révisée par Julien Hervier) pour la la collection, chez Gallimard, de la Pléiade, dans le premier volume intitulé Journaux de guerre. 1914-1918 (2008), p. 248, dont le texte donne simplement : «Nous avions contemplé une image dans un miroir».

samedi, 27 février 2016

Wo bleibt Prinz Eugen? Der Multikultiwahnsinn und das Ende Europas

AUSSTELLUNG-PRINZ-EUGEN_1380991002503836.jpg

Tomislav Sunic:

Wo bleibt Prinz Eugen?

Der Multikultiwahnsinn und das Ende Europas

Alles dreht sich um die richtige oder falsche Kennzeichnung politischer Begriffe. Wir alle hier nennen uns freiheitsliebende Menschen, die heute sehr besorgt sind über die Zukunft der europäischen Identität. Unsere selbsternannten „antifaschistischen“ Gegner hingegen nennen uns Fremdenfeinde, Rassisten oder Nazis. Unserer eigenen Erfahrung nach – und meiner Erfahrung nach, die ich im ehemaligen Multkulti-Jugoslawien und in Multkulti-Amerika gesammelt habe, sowie aufgrund der Forschung vieler Soziologen, haben Multikulti-Staaten keine lange Lebensdauer. Früher oder später zerfallen sie alle in einem Bürgerkrieg. Ich kann hier wieder auf den ehemaligen zusammengeschusterten jugoslawischen Staat verweisen, der trotz aller akademischer Schönrederei unter der Vielfalt der Interessen seiner verschiedenen Völker zusammenbrechen musste.

Das heutige Migrationschaos trägt einen verlogenen Namen, nämlich „Flüchtlingskrise“. Von den tausenden und abertausenden Migranten, die nach Österreich hineinströmen, sind die meisten keine Flüchtlinge. Sie sind „Flüchtlinge“, nur insofern als sie von den Etablierten in den österreichische Medien schon im voraus als „Flüchtlinge“ bezeichnet wurden. Merkwürdigerweise stellen alle diese Migranten ihren Asylantrag nicht in der Türkei oder einem anderen Staat entlang der Balkanroute. Sie wollen alle unbedingt in die BRD. Sie bilden sich ein, Österreich, Deutschland und Schweden seien Schlaraffenländer, wo man gut leben und sich eine schöne Frau aussuchen kann. Aber – nein! Diese Migranten sind gar nicht schuld an ihren falschen Vorstellungen; es sind unsere Politiker mit ihren falschen Versprechungen, die wiederum bei den Einwanderern diese falschen Wunschvorstellungen hervorrufen.

Die Multikultiutopie unserer Politiker trägt einen anderen falschen Namen, nämlich das Unwort „Willkommenskultur“, obwohl der richtige Name auf gut Deutsch „Kultur der Selbstabschaffung“, „Schuldkultur“ oder „Selbsthasskultur“ heißen sollte. Was heute mit dem Wort „Willkommenskultur“ bezeichnet wird, hat gar nichts zu tun mit der althergebrachten europäischen Willkommenskultur. Die heutige Willkommenskultur ist bloß ein liberalistischer Ersatz für das gescheiterte kommunistische Projekt. Was einst die Kommunisten in Osteuropa mit ihrer Gewaltherrschaft nicht erzwingen konnten, will das heutige System mit seiner Ersatzideologie des Multikulturalismus erreichen. Der Kommunismus ging in Osteuropa zugrunde, weil er der Liberalismus seine materialistischen Heilsversprechungen besser umsetzen konnte. Das System glaubt, dass alle europäischen Völker in einem Multikulti-Superstaat von nichteuropäischen Zuwanderern ersetzt werden können und wie Ersatzteile ständig reproduziert werden können.

maxresdefault.jpg

Fragen wir unsere Politiker und Befürworter des Multikulturalismus, ob sie in Multikulti-Bezirken wie Wien-Favoriten oder in Neukölln in der BRD leben möchten! Sie werden „Nein!“ sagen. Sie predigen gerne von der Multkulti-Gesellschaft, so lange sie selbst von den Einwanderern fern bleiben und in ihren golden Ghettos in Sicherheit leben. Wenn sich eines Tages die Etablierten und ihre Gutmenschen doch entschuldige ich mich gerne bei Ihnen. Ich habe in den Multkulti-Bezirken in den USA sehr lang lange gelebt und habe dort sehr gut den Wortsinn der Doppelverriegelung an meiner Wohnungstür und Schusswaffen gelernt.

Historisch und philosophisch gesehen ist der heutige Multikulti-Wahn, bzw. die Willkommenskultur in Österreich, Deutschland und der EU, eine Abart der Ideologie der Hypermoral nach Arnold Gehlen. Es kann auch wissenschaftlich bewiesen werden, dass, je mehr die Bevölkerung eines Staates ethnisch und kulturell homogen ist, wie zum Beispiel in Japan, je mehr ein Staat von ethnisch und kulturell verwandten Bürgern bewohnt wird, desto größer ist die Überlebensdauer dieses Staates – und auch die Solidarität. Bei den nichteuropäischen Völkern in Afrika und Asien zum Beispiel ist es nicht vorstellbar, andere Völker massenweise ins eigene Land zu importieren. Nur bei den lebensmüden europäischen Völkern kann man diese selbstmörderischen Willkommenszüge beobachten, nicht jedoch bei den nichteuropäischen reichen Staaten wie Saudi Arabien. Dieser pathologische Hypermoralismus und Altruismus führt Europa letztendlich in den Selbstmord. Wenn ein Volk, wie die Deutschen, lebensmüde geworden ist, bedeutet das nicht das Ende der Politik; es bedeutet nur das Ende des schwachen Volkes.

Warum ist dieser Hyper-Altruismus, bzw. diese Selbstabschaffungs-Willkommenskultur heute besonders in Deutschland und in Österreich derart ausgeprägt und weniger inmitten anderer europäischen Staaten? Der Grund dafür ist nicht schwer zu erraten. Jegliche Kritik am Multikulturalismus kann einem Politiker oder einem Akademiker in Österreich oder BRD das Stigma des „Faschismus“ einbringen. Und das bedeutet quasi den Tod im öffentlichen Leben. Herr Faymann und Frau Merkel, aus Furcht vor der Nazikeule müssen sich jetzt mit dem massenhaften Import von Zuwanderern gegenüber jeglichen Nazivorwürfen versichern. Die Ideologie des Multikulturalismus ist heute eine Art Negativlegitimation ganz Europas geworden insbesondere inmitten der deutschen und österreichischen politischen Klasse. Dementsprechend wird jede Debatte, die sich kritisch mit dem Multikulturalismus befasst, mit dem Schlagwort „Fremdenfeindlichkeit“ etikettiert. Dieses Unwort „Fremdenfeindlichkeit“ dient heute der politischen Klasse in Europa als Alibi zum Fortbestehen ihres immerwährenden politischen Status quo.

Angela-Merkel-schweigt.jpg

Im Gegensatz dazu werden Multikulti-Kritiker von den Medien zu absoluten Bösewichten und sogar zu Kriminellen erklärt. Damit wollen die Multikulturalisten jede Fehlentwicklung in ihrem eigenen System rechtfertigen und ihr eigenes System als das geringere Übel darstellen. Dessen sind sich auch die Politiker in Österreich und der BRD bewusst und deswegen müssen sie sich in den Augen der Weltöffentlichkeit päpstlicher als der Papst zeigen, bzw. müssen sie die massive Migrantenflut nach Deutschland und Österreich weiterhin befürworten. In diesem Sinne sind sie dazu gezwungen die Einwanderer besser zu behandeln als diese das überhaupt von ihnen erwarten würden. Es ist naiv zu glauben, dass die heutigen Befürworter der Willkommenskultur in Österreich mit Argumenten widerlegt werden können. Das deutsche Wort „Gutmensch“ schildert am besten diese selbstzensierende und hypermoralistische Multikulti-Spezies. Sollte jemand heute in Österreich zufällig wagen, seine wissenschaftlichen Quellen gegen den Multikulti-Mythos zu nennen, gerät er prompt ins Visier der Gesinnungswächter. Die etablierten Parteien und ihre Medien können ihre Macht nur durch die Dämonisierung der Andersdenkenden beibehalten, wie zum Beispiel im ehemaligen kommunistischen Jugoslawien, wo jeder Dissident automatisch als Faschist oder Krimineller etikettiert wurde. Die Politiker in Österreich, aber auch anderswo in Europa, sind in politischen Selbsttäuschungen verstrickt, die sich einerseits mit der Idealisierung der außereuropäischen Leute und anderseits mit der Abwertung der Einheimischen befassen.

Die sogenannte Willkommenskultur ist jedoch langfristig nicht haltbar. Sie führt nicht zum gegenseitigen Völkerverständnis, sondern verursacht bzw. vertieft nur den gegenseitigen Hass zwischen Völkern. Das haben wir unzählige Male in allen Multikulti-Gesellschaften gesehen. Zum Beispiel asiatische Amerikaner in den USA mögen nicht die Afro-Amerikaner und die Afro- Amerikaner sind gar nicht beliebt bei den hispanischen Latinos in Amerika. Die Krawalle zwischen Mitglieder der verschiedenen Völker inmitten heutiger Zuwanderer werden gar nicht in unserer Öffentlichkeit debattiert. Auch wenn die „bösen Deutschen“ und alle „bösen Nazis“ und alle „Faschsiten“ verschwinden würden, wird es keinesfalls den gegenseitigen Hass und Krieg inmitten verschiedener nichteuropäischen Gruppen und Völker verhindern. Rassismus und Fremdfeindlichkeit sind kein Privilegium der Österreicher oder der Deutschen oder anderer europäischen Völker.

Die heutige verlogene Willkommenskultur verlangt von uns deswegen, unseren politischen Feind zu erkennen. Wichtig ist: Nicht die vorderasiatischen oder afrikanischen Einwanderer tragen Schuld an dem Niedergang Europas, sondern die Systempolitiker und ihre kapitalistische „Superklasse“. Um unsere deutsche und unsere österreichische bzw. die gesamte europäische Identität wiederherzustellen, müssen wir zunächst den schrankenlosen globalen Kapitalismus in dieser Form demontieren und andere Werte an die oberste Stelle setzen. Multikulturalismus ist ein Mythos, der an das grenzenlose Wirtschaftswachstum und dementsprechend auf den grenzenlosen Zustrom von Migranten anknüpft. Nichteuropäische Einwanderer wissen derzeit genau, dass sie im selbsthassenden Europa sorglos leben können. Gefühle des Selbsthasses gibt es gar nicht bei den Politikern in ihren Heimatländern. Das Finanzkapital der Oligarchen in Europa, gepaart mit Schuldgefühlen der Europäer auf der einen Seite – und linke Multkulti-Prediger auf der anderen Seite, sorgen für weitere Zuwanderung der Abermillionen von nichteuropäischen Einwanderern. Wenn die Europäer wieder ihre eigene Identität aufbauen wollen, sollten sie zuerst den entfesselten Kapitalismus abschaffen. Die Auslandsimmigration würde dann sofort gestoppt werden. Einwanderer hätten dann keinen Grund mehr, in unseren Ländern zu leben und sich falsche Hoffnungen zu machen.

Wir werden bald sehen, wie sich die Geschichte weiter entwickelt. Im Rückblick stellt sich auch die Frage: Wozu hat Prinz Eugen seine langen Kriege gegen die türkischen Eroberer geführt? Zum Glück bleibt die Geschichte immer offen und es liegt nur an uns unsere Geschichte aufs Neue zu gestalten. Nicht die Jahre, sondern die Tage der Entscheidung liegen vor uns. Wir alle wissen die größte politische Weisheit aller Zeiten nur zu gut: Wer sich zum Schaf macht, den fressen bald die Wölfe. Also meine Damen und Herren, seien wir keine Schafe. Der Kampf geht weiter.

Ich danke für Ihre Aufmerksamkeit.

jeudi, 25 février 2016

L'Allemagne perd-elle la main en Europe?

merkelmichel-2-1024x639.png

L'Allemagne perd-elle la main en Europe?

Ex: http://l-arene-nue.blogspot.com
 
Angela Merkel ne nous avait pas habitués à ça. A "l'incroyable Mme Merkel", on prêtait la capacité d'absorber tous les chocs et de protéger son peuple de leurs répliques, grâce à un « pragmatisme » hors normes, à la mesure de l'excellence supposée du « modèle allemand ». Dans un livre intitulé Angela Merkel et nous etparu en 2013, le journaliste Ralph Bollmann expliquait en ces termes l'imperméabilité de Mutti au phénomène classique de l'usure du pouvoir : « tant que la crise durera, les Allemands plébisciteront Angela Merkel (…) sa côte de popularité est liée au fait qu'elle [les] préserve de l'effort ».
 
Pourtant, la chancelière semble aujourd'hui en difficulté. Un sondage paru en fin de semaine dernière dans l'hebdomadaire Focus indique que près de 40 % des Allemands sont favorables à son départ. C'est beaucoup, même si un tel départ est très improbable à ce stade. Ça tombe en tout cas fort mal alors que des scrutins régionaux s’apprêtent à ponctuer toute l'année 2016, tels ceux de Rhénanie-Palatinat, du Bade-Wurtemberg et de Saxe-Anhalt qui auront lieu dès le 13 mars.
 
Or les enquêtes d'opinion font d'ores et déjà apparaître un fait saillant : le parti de droite radicale Alternative für Deutschland (AfD), un temps affaibli pour cause de règlements de comptes entre représentants de l'aile « libérale » et tenants de l'aile « conservatrice », a à nouveau le vent en poupe. Une enquête d'opinion le donne à 13%. Et la toute dernière sortie de Frauke Petry, sa patronne, semble indiquer que l'aile anti-immigration du parti s'est imposée face à l'aile anti-euro. Elle montre d'ailleurs peu de goût les précautions oratoires. Petry a en effet suggéré, pour lutter contre l'afflux de migrants à la frontière germano-autrichienne, que les policiers allemands pourraient éventuellement.... tirer sur les réfugiés ! En décembre, un autre élu du parti, Björn Höcke, s'était déjà illustré en affirmant que « le comportement reproductif des Africains » était une menace pour l'Allemagne. 
 
Le rebond de l'AfD et l'orientation prise par celui-ci ne sont évidemment pas sans causes. C'est bien la politique migratoire d'Angela Merkel qui les a provoqués, tout comme elle a provoqué la colère de la CSU bavaroise, et une fronde au sein même du parti de la chancelière, la CDU. Cette politique parfaitement erratique a d'abord consisté à annoncer l'accueil sans limite des réfugiés, avant, quinze jours plus tard, d'opérer un virage au frein à main et de rétablir précipitamment le contrôle aux frontières. A l'immense déception, sans doute, de ces commentateurs hexagonaux qui aiment à se prosterner devant la supériorité supposée de l'Allemagne pour mieux déprécier la France. Que d'eau apportée à leur moulin par l'initiale générosité merkelienne, et par les images - certes touchantes - de ces volontaires allemands se portant au devant des réfugiés la bouche pleine de mots de bienvenue ! On semblait découvrir que la précellence germanique, loin d'être limitée aux performances économiques, était également morale. Le pays confirmait son statut « puissance de paix » et se révélait ouvert, bienveillant, assuré, et définitivement à l'aise, désormais, avec son identité.
 
Quelques indices, toutefois, signalaient à qui voulait bien les apercevoir que le tableau était moins rose. Assez rapidement, les structures d'accueil se sont trouvé débordées, par exemple à Munich, une ville ayant connu, à l'automne 2015, des pics d'arrivées à plus de 10 000 personnes par jour. Même s'ils sont imputables à des groupuscules d'hyper-excités, les actes racistes augmentent à vive allure. Selon la BBC, la police fédérale allemande aurait annoncé une multiplication par cinq en un an des attaques contre les foyers de réfugiés. Celles-ci seraient passées de 199 en 2014 à 1005 en 2015. La semaine dernière, un centre d’accueil a même été attaqué... à la grenade
 
Et puis, il y a désormais le souvenir Cologne. De Cologne et des 700 plaintes pour agressions sexuelles déposées depuis cette fameuse nuit de la Saint-Sylvestre, dont on sent bien qu'elle marque un tournant dans le rapport du pays au phénomène migratoire. Comment la société allemande encaissera-t-elle le choc à long terme ? Difficile à prédire. Dans un article paru dans Le Débat et traitant des relations entre la France et l'Allemagne, Luuk van Middelaar souligne la manière très différente, dans chacun des deux pays, d'appréhender chocs exogènes et imprévus. « En France, un événement, même un événement dramatique, reste un signe de vie, de renouvellement, un appel à l'action (…) la presse transforme dûment la chose en un moment collectif, une nouvelle page dans le roman de la nation. (…) En Allemagne, en revanche, un événement sape l'ordre. La classe politique peine à la lire ; une crise y produit un non-sens, de la panique. Cela donne parfois des revirements brusques, mal contrôlés, telle la sortie du nucléaire en 2011 à la suite du tsunami japonais, ou les zigzags entre charité et fermeture face aux vagues migratoires de l'été 2015 », explique le philosophe néerlandais. Dans ces conditions, quel genre de « revirements brusques » et autres « zigzags » l’événement de Cologne nous promet-il ?
 
Le problème, par ailleurs, est qu'il n'arrive pas seul. Sans doute l'assurance allemande, due à la place prépondérante que le pays occupe en Europe, risque-t-elle d'être aussi entamée par la dégradation des relations avec ses voisins de l'Est.
 

Irrenanstalt-BRD.jpg

 
Les pays d'Europe centrale ont toujours été considérés comme appartenant à la sphère d'influence naturelle de l'Allemagne - comme son Hinterland - raison pour laquelle Berlin a beaucoup œuvré en faveur des élargissements de l'Union dans les années 2000. « Pour l'Allemagne, l'élargissement à l'Est est autant un devoir historique et moral qu'une nécessité politique. C'est de Pologne, de Hongrie et de Tchécoslovaquie qu'est partie, à des titres divers, la révolution pacifique qui a ouvert la voie à l'unification allemande. En outre, cet élargissement à l'Est plonge ses racines dans la célèbre Ostpolitik initiée dans les années 1970 par Willy Brandt », expliquait il y a quelques années le spécialiste Jacques-Pierre Gougeon. Une longue histoire donc, que la question migratoire vient compliquer, depuis que ces pays, Hongrie en tête, ont décidé de fermer leurs frontières aux réfugiés. Sans parler de la Pologne, partenaire majeur de la République fédérale. On s'en souvient, Angela Merkel avait toutfait pour imposer l'ancien premier ministre de ce pays, Donald Tusk, à la tête du Conseil européen. Aujourd'hui, le nouveau gouvernement de Varsovie va parfois jusqu'à convoquer l’ambassadeur allemand, une pratique pour le moins inhabituelle entre deux membres de l'UE ! Bref, la Mitteleuropa a du plomb dans l'aile.
 
merkel_untergang.jpgPendant ce temps-là, l'Europe du Sud non plus n'est pas immobile. Les gauches y grignotent du terrain jour après jour, ce qui ne manquera pas, à terme, de faire resurgir le volet économique d'une crise européenne désormais globale. Bien sûr, l'acharnement, entre janvier et juillet 2015, de la Banque centrale européenne et d'un Eurogroupe largement dominé par le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble, ont réussi à briser Syriza en Grèce. D'ailleurs, la situation désespérée d'Athènes permet à Berlin de se livrer à présent à un marchandage indigne, en proposant à la Grèce plus de souplesse dans la mise en œuvre du troisième mémorandum contre davantage d'efforts dans le contrôle des frontières extérieures de Schengen. 
 
Mais au delà de la Grèce, c'est toute l'Europe méditerranéenne qui est travaillée par une poussée anti-austéritaire. C'est le cas du Portugal, où le gouvernement socialiste soutenu par la gauche radicale tient actuellement tête à Bruxelles dans le cadre de la mise en œuvre du « semestre européen ». C'est aussi la cas de l'Espagne, où l'on sent bien que, malgré les actuelles difficultés à former un gouvernement, il faudra désormais compter avec l'atypique parti Podemos. De fait, si ni le Portugal ni l'Espagne ne semblent sur le point de renverser la table dans l'immédiat, si aucun des deux pays, par exemple, n'envisage de quitter la zone euro et si l'expérience Syriza a quelque peu dégrisé les gauches alternatives, il n'en reste pas moins que les évolutions anti-austéritaires conjuguées au Sud contribuent à mettre la pression sur les pays créanciers d'Europe du Nord.
 
Enfin, un dernier élément de contexte à ne pas négliger réside dans la menace du Brexit, la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne. Celle-ci reconfigurerait en profondeur les équilibres au sein de l'UE. Bien que n'étant pas membre de l'euro, Londres demeure un allié pour Berlin lorsqu'il s'agit de faire évoluer l'ensemble européen vers davantage d'austérité et de déréglementation. Un allié dont la perte potentielle est jugée suffisamment dommageable pour que l'Allemagne ait choisi de mettre sur pied un groupe de travail anti-Brexit installé à Berlin, et chargé de trouver des « arrangements créatifs » pour de répondre aux exigences de David Cameron.

***

Des alliances que l'on croyait indéfectibles et qui s'effritent, des équilibres qui changent lentement mais sûrement, la trajectoire sur laquelle se trouve engagée l'Union européenne a de quoi inquiéter son maillon dominant, l'Allemagne. D'autant que le pays se trouve désormais tourmenté par une crise migratoire mal abordée, qui tend à prendre une place croissante dans la vie politique du pays. Pour autant, ceci n'empêchera pas la crise de l'euro de refaire violemment surface à la première occasion, réactivée par le retentissement de l'économie mondiale ou par quelque nouvelle crise financière survenant inopinément . Aussi peut-on sérieusement s'interroger : l'Allemagne est-elle en train de perdre la main en Europe ? Ira-t-elle jusqu'à perdre pied ?
 
 
Article initalement paru sur FigaroVox. 

mardi, 23 février 2016

Les Etats-Unis testent le pouvoir du TTIP sur VW

VOLKSWAGEN-EMISSION.jpg

Les Etats-Unis testent le pouvoir du TTIP sur VW

par Eberhard Hamer, économiste, Allemagne

Ex: http://www.horizons-et-debats.ch

Vice-président Biden a comparé avec l’OTAN ce que les Américains et leurs multinationales appellent «Accord de libre échange» (TTIP). Cet accord sert à soumettre l’Europe à la dominance économique américaine et à leurs intérêts. Il y a un aspect intérieur et un aspect extérieur:

  • C’est depuis longtemps que le gang autour de Juncker à Bruxelles s’efforce de démanteler les Etats-nations européens et d’anéantir le pouvoir de leurs Parlements pour assurer le pouvoir dominant de la Commission européenne. Pour cette raison le bureau politique à Bruxelles ne négocie qu’en secret avec les Américains, en excluant les Etats-nations. Ceci contredit la clause de subsidiarité et de souveraineté de l’UE. Mais la centralisation est le programme principal de Juncker, appliquée pendant la crise financière en partant de l’union de la concurrence économique, en passant par l’union de la responsabilité, puis de l’endettement pour arriver à l’union financière. Et encore récemment en Pologne quand l’UE est intervenue contre la destitution d’agents américains dans la radiodiffusion nationale polonaise. Bruxelles ne tolère ni des opinions divergentes de gouvernements ou Parlements, ni la limitation de l’influence des Etats-Unis en Europe.

 

  • Vers l’extérieur, TTIP sert, au profit de l’économie américaine (et de l’OTAN), à l’intensification de la guerre économique envers la Russie (sanctions, guerre du pétrole, guerre des monnaies). Selon la doctrine de Brzezinski, les Etats-Unis ne peuvent maintenir leur statut de puissance mondiale que s’ils contrôlent l’Europe, et ils ne peuvent dominer l’Europe que s’ils contrôlent l’Allemagne. Ceci non seulement sur le plan politique au sens des atlantistes, mais aussi sur le plan économique: la plupart des entreprises cotées au DAX sont sous tutelle américaine. Maintenant, tout cela doit être fusionné à l’aide du TTIP en un espace économique commun euro-atlantique, opposé à la Russie.

La prise du pouvoir économique et juridique en Europe à l’aide du TTIP est accompagnée d’attaques contre des bastions économiques avant tout allemands qui ne sont pas encore gérées par les Américains. Actuellement, c’est le tour de VW.


General Motors a essayé à deux reprises d’acquérir le «gros morceau VW» à l’aide de crédits illimités de la FED. La première fois la famille Porsche les a devancés. La deuxième fois ils ont échoué avec leur plainte contre le droit de Veto de la Basse-Saxe. Maintenant, ils tentent une troisième fois de saigner, voire de déprécier VW à l’aide d’autorités et d’avocats mandatés par eux aux Etats-Unis, pour après les racheter à bon marché.


Si VW essayait la même chose aux Etats-Unis, le gouvernement américain interviendrait immédiatement sous le prétexte de l’intérêt national et sécuritaire. Le vrai scandale concernant VW est que le gouvernement allemand ne défend pas VW et qu’il se sent visiblement obligé plutôt à la puissance américaine qu’aux 100?000 employés de VW.


Si nous tolérons que les Américains détruisent VW pour favoriser ses deux concurrents américains Ford et Opel (General Motors), l’Allemagne perdra un de ses phares dont l’éclairage rayonne loin au-delà de ses frontières. Ainsi, nous commençons à comprendre ce que les Américains entreprendront contre nos autres grandes entreprises et monopolistes du savoir-faire, à l’aide du droit américain sur sol allemand créé avec TTIP.


Il n’est donc pas étonnant qu’un gouvernement qui se tait face à la destruction de VW, soit tolérant envers, voire favorise activement, la prise de pouvoir des multinationales américaines sur l’économie allemande (TTIP). Une guerre d’anéantissement, telle que les Américains la mène contre VW, serait impossible pour les Allemands aux Etats-Unis et ne serait tolérée par aucun gouvernement ou congrès américain. On voit donc bien ce que vaut un accord entre un puissant (USA) et un impuissant (UE) conclu par un pouvoir mondial avec des fonctionnaires téléguidés par lui (Commission européenne). De plus, les fonctionnaires de l’organisation patronale représentent les intérêts des multinationales contre la grande majorité de ses membres qui sont des PME.


La teneur de la prise de pouvoir économique des Etats-Unis en Europe est bien illustrée par l’itinéraire et l’agenda d’Obama. Celui-ci inaugurera avec Mme Merkel la Foire de Hanovre pour «aligner la politique et l’économie sur l’accord TTIP».  

 •
(Traduction Horizons et débats)

vendredi, 19 février 2016

Heidegger, ein Faschist?

heidegger.jpg

Heidegger, ein Faschist?

von Prof. Dr. Paul Gottfried

Ex: http://www.blauenarzisse.de

Im Oktober ist im Karolinger-​Verlag die Schrift „Heidegger und der Antifaschismus“ von Bernard Willms erschienen. Herausgegeben wurde sie von Till Kinzel.

Heidegger-​Studien in Hülle und Fülle vorliegen, legte Willms etwas Originelles hin, als er durch seinen bündig gefassten Band Heideggers politische Kritiker auseinandernahm. Eine Schwemme an überhitzten Denunziationen kreist um Heideggers Einsatz für die „Deutsche Revolution“, die in seiner Freiburger Rektoratsrede von 1933 anklang, nachdem er eine Woche zuvor der NSDAP beigetreten war.

9770789a0f33e588bdf77280b57e9f04_L.jpgDie antisemitischen Äußerungen von Heidegger

Ausgehend von einem bahnbrechenden Band (1987) des chilenischen Kommunisten Victor Farias, sind einander jagende Anti-​Heidegger-​Demontagen zuhauf erschienen. Samt und sonders zielen sie darauf ab, Heideggers ideenpolitische Reise zum Faschismus von seiner Kinderstube bis zu seinem Tod aufzuzeigen. Auf seinem Lebensweg tauchen vermeintlich gewisse Charakteristika auf, im besonderen Abscheu vor der Moderne, Judenhass, und (bei Farias) eine Reihe von katholisch angehauchten tiefreaktionären Haltungen.

Willms, der sein Buch 1991 vollendete, war nicht imstande, die in den letzten zehn Jahren veröffentlichten Werke von Peter Trawny über die „Schwarzen Hefte“, die die antisemitischen Aussprüche aus Heideggers zwischen 1938 und 1941 niedergelegten „Überlegungen“ zusammentragen, und die Kinzel in seinem bibliographischen Anhang aufführt, zu besprechen. Aber meiner Ansicht nach ist dieser für Skandal sorgende Renner Willms Einschätzung kaum abträglich. Heideggers Anzüglichkeiten über Juden, dass sie „entwurzelt“ seien und zu einem krassen Händlertum gehören, sind klischeehaft und zwar schimpflich, aber kommen der Nazi-​Rassentheorie an Lästerlichkeit bei weitem nicht gleich. Leicht wäre es, ebenso unglimpfliche Bemerkungen zu Juden bei Churchill oder anderen zu finden. Dergleichen habe ich schon bei diesen Prominenten ausgebuddelt. Dem Anklagebrief entgegenzuhalten, ist aber die Tatsache, dass Heidegger vor 1933 von jüdischen Studenten umschwärmt wurde. Die berühmteste ist sicherlich die deutsche Jüdin Hannah Arendt. Seinem jüdischstämmigen Gönner und engem Freund Edmund Husserl hatte er zudem Sein und Zeit (1927) gewidmet.

Die größte Dummheit seines Lebens

Auch während des Krieges hielt Heidegger die seinem Tagebuch vertrauten antijüdischen Äußerungen nicht für „druckfähig“. Schon im April 1934 trat er verdrossen aus seiner Rektoratsstelle aus, und nach dem Krieg kennzeichnete er sein mit verschränkten Verweisen auf das Griechentum beschwingte Lob auf das Dritte Reich als die „größte Dummheit meines Lebens“. Leider genügt dieser begrenzte Reueausdruck keineswegs, um der Schlägerei ein Ende zu machen. Beim deutschen Intellektuellentum, so Willms, floriert eine Heimindustrie, die Heidegger eine lebenslange Anfälligkeit für die Nazi-​Bewegung unterstellt. Von dem verdeutschten Farias, über Bernd Martin, Hugo Ott und Jürgen Habermas bis zu Trawny schießen die Verrisse wie Pilze aus dem Boden.

Sie sind bestrebt, so Willms, Heidegger ins ärgste erdenkliche Licht zu rücken und hantierten mit fragwürdigen Kontinuitäten, um die beabsichtigte Bilanz zu ziehen. Aus der denunziatorischen Wortflut erschließen sich bestimmbare Grundmotive, die Willms akribisch untersuchte. Zuallererst ersparen sich die Denunzierenden die Mühe, Heideggers Seinsphilosophie zu bewältigen, eine erschöpfende Aufgabe angesichts der Verstricktheit des zu berücksichtigenden Lesestoffs. Statt mit stilistisch schweren Texten ringen zu müssen, kann sich der Kritiker mit politischen Mahnungen begnügen. Die seinsphilosophische Grübelei fühlt man sich berechtigt abzutun, denn sie entsprang einem Feind unserer jeweiligen Demokratie und ohnehin einem eingefleischten Faschisten.

Postmoderne Wende

Zum zweiten tauchten die vielfältigen Anklagen gegen Heidegger im Zusammenhang einer aufgeheizten Auseinandersetzung in Frankreich und anschließend in Deutschland zwischen einerseits den Modernisten, Linksdemokraten sowie Kommunisten, und andererseits den Vertretern der Postmoderne auf. Die postmodernen Vordenker, vor allem Jacques Derrida und Jean-​Francois Lyotard, reißen sich von Marx und anderen fortschrittlichen Vordenkern los, so der Jammerchor, um auf einen antidemokratischen, zeitfremden Mystiker ihre Spannkraft zu richten. Damit die Abgelenkten auf die rechte Bahn zurückgebracht werden können, tut es not, Heidegger in seiner vollen Niedertracht zu entlarven.

In Anknüpfung daran – und hier steckt das wahre Herzstück der Arbeit – bezeugen die Anstürme auf Heidegger den steten Versuch der ihn Denunzierenden, ihren Antifaschismus als Gründungslehre der aus der Besatzung entstandenen menschenrechtlichen deutschen Demokratie zu unterstreichen. Jedesmal wenn ein Möchtegern-​Prominenter Heidegger schlechtmacht, attestiert er seinen Mitbürgern oder seinen gleichgestimmten Kollegen, dass er anständiger ist. Als Paradebeispiel führt Willms Karl Jaspers an, der mit der „schnodderigen Bemerkung“ den Reigen eröffnete: „Heidegger weiß nicht, was die Freiheit ist.“

Wer Faschist ruft, will seine eigene moralische Überlegenheit beweisen

Stark geprägt von Heideggers Existenzphilosophie, die er in einer volkstümlichen Gestalt, den breiten Massen zugänglich machte, setzte Jaspers einen weitaus helleren Denker herab, um seine moralische Überlegenheit zu beweisen. Die Sache noch weiter trübend, so Willms, wusste Jaspers Bescheid, dass Heidegger einen philosophischen Freiheitsbegriff eingehend ausgearbeitet hatte. Was Jaspers mit seiner Urteilfindung bezweckte, war sich über einen höher zu rangierenden Kopf moralisch emporzuheben. Und mit seinem Gestus bekannte er sich zu der antifaschistischen Nachkriegsordnung, die für Heidegger keinen Platz übrig hatte.

Noch zeitbedeutender ist darüber hinaus, dass der politisch und kulturell grundlegende Antifaschismus den eingeschworenen Kommunisten und sonstigen Linkstotalitären eine rauschende Willkommenskultur bescherte. Namhaften kommunistischen Fürsprechern, am merkwürdigsten Berthold Brecht und Jean-​Paul Sartre, war alle Ehre im antifaschistischen Kampflager beschieden. Abbitte mussten Antifaschisten keineswegs leisten, auch wenn sie für Stalin und Mao unverschämt eingetreten waren. Während es gehalten sei, Heidegger wegen seiner 1933 verübten Verirrung laufend zu verdammen, belobigt man dennoch „antifaschistische” Kommunisten als vorbildliche Demokraten.

Hoffnung auf eine schicksalshafte Geschichtswende

Im Gegensatz zu dem heuchlerischen Gefasel der Sittenwächter sei die Auffassung, die Heideggers ehemaliger Assistent Karl Löwith in Denker in dürftiger Zeit (1953) darbietet, wenigstens vertretbar, dass Heideggers emotional aufgeladener Sinn der Schicksalshaftigkeit zu seiner eingangs positiven Haltung zum Dritten Reiches den Weg bahnte. Die Erwartung einer weltbewegenden Geschichtswende, die die „Destruktion“ aller bestehenden Wertsysteme nach sich ziehen muss, öffnete dem in die Rektoratsrede eingeflochtenen Thema „Nationalrevolution“ Tür und Tor.

Löwith sucht eine begriffliche Überleitung von Heideggers Denkansätzen zu seiner folgenschweren Entscheidung im Gefolge einer verhängnisvollen Regierungsveränderung. Er führt aus, dass Heideggers Aufbruch von einem subjektiven Dasein, das in Sein und Zeit herausgestellt wird, zu einem alles durchdringenden Seinsbegriff gewisse Weiterungen mittrug. Diese als philosophisch eingeordnete Wende hatte eine Politik der apokalyptischen Erwartung zur Folge. Seiner zeitlich begrenzten Empfänglichkeit für den 1933 vorgefallenen Erdenrutsch eilte Heideggers geistige Umorientierung voran.

Beiläufig erwähnt: Löwith, ein protestantischer Akademiker jüdischer Abkunft, wurde nach 1933 gedrängt, aus Deutschland nach Italien zu flüchten. Dort traf er mit seinem in Urlaub gegangenen Mentor zusammen, der drauflos redete, wie durch und durch begeistert er war von der Neuordnung. Der entflohene Ex-​Anhänger wurde von Entsetzen gepackt, als er Heideggers Ergüssen zuhörte. Nicht nur war er aus seiner Heimat hinausgedrängt worden. Ebenso beunruhigend war die sonderbar anmutende Begeisterung seines Freundes, den er nicht mehr wiedererkannte. Im Unterschied zu den jetzt in Schwung gekommenen Anti-​Heidegger-​Moralisten kreidete Löwith aber seinem gefallenen Idol später kein Festhalten seiner ehemaligen Haltungen an. Heidegger war eben eine im Wandel stehende und nicht immer auf einen glücklichen Ausgang zustrebende Denkfigur.

Bernard Willms: Heidegger und der Antifaschismus. Wien: Karolinger, 2015.

mercredi, 17 février 2016

Die USA proben ihre TTIP-Macht schon an VW

vw-ttpi46d5c4b945f23.jpg

Die USA proben ihre TTIP-Macht schon an VW

von Prof. Dr. Eberhard Hamer

Ex: http://www.zeit-fragen.ch

Was die Amerikaner und ihre Weltkonzerne «Freihandelsabkommen» (TTIP) nennen, hat der ehemalige Vizepräsident Cheney mit der Nato verglichen, es soll Europa der amerikanischen Wirtschaftsvormacht und ihren Interessen unterstellen. Dies hat eine innere und eine äussere Zielrichtung:

•   Schon lange betreibt die Juncker-Clique in Brüssel den Abbau der Nationalstaaten in Europa und die Entmachtung ihrer Parlamente, um dadurch Zentralherrschaft für die EU-Kommission zu gewinnen. Deshalb verhandelt das Politbüro in Brüssel auch geheim nur mit den Amerikanern, unter Ausschluss der Nationalstaaten und sogar geheim vor diesen. Das steht zwar im Gegensatz zur Subsidiaritäts- und Souveränitätsklausel der EU; die Zentralisierung ist aber Hauptprogramm von Juncker und wurde auch in der Finanzkrise (von der Wettbewerbs- über die Haftungs- und Schulden- bis zur Finanzunion) und jetzt in Polen bei der Intervention der EU gegen die Entmachtung von US-Agenten im polnischen Staatsrundfunk gezeigt. Brüssel duldet weder abweichende Meinungen von Regierungen oder Parlamenten noch Beschränkungen des US-Einflusses in Eu-ropa durch diese.

•   Nach aussen hin soll durch TTIP für die amerikanische Wirtschaft (wie die Nato) ein Wirtschaftskrieg gegen Russland geschlossen werden (Sanktionen, Ölkrieg, Währungskrieg). Nach der Brzezinski-Doktrin können die USA ihre Weltmacht nur behaupten, wenn sie Europa im Griff behalten, Europa wiederum könne man nur im Griff halten, wenn man die Zentralmacht Deutschland beherrsche. Dies gilt nicht nur politisch (Atlantiker), sondern auch wirtschaftlich (Mehrheit der DAX-Firmen in US-Hand) und müsse nun mit Hilfe von TTIP gegen Russland zu einem gemeinsamen euro-atlantischen Wirtschaftsraum verschweisst werden.

Die wirtschaftspolitische und wirtschaftsrechtliche Machtergreifung über Europa mit Hilfe von TTIP wird begleitet von Angriffen auf Wirtschaftsbastionen vor allem in Deutschland, die noch nicht in amerikanischer Hand sind. Dies gilt zurzeit für VW.

Zweimal hat General Motors versucht, «die fette VW» mit Hilfe unlimitierter FED-Kredite zu übernehmen. Beim ersten Mal ist ihnen die Familie Porsche zuvorgekommen, beim zweiten Mal scheiterten sie mit ihrer Klage gegen das Niedersachsen-Recht bei VW (Veto-Recht). Nun versuchen sie zum dritten Mal durch von ihnen beauftragte Behörden und Anwälte in den USA, VW zur Ader zu lassen, billig zu machen, um dann VW billig aufkaufen zu können.

Würde VW dies umgekehrt versuchen, würde die US-Regierung sofort mit dem Nationalvorbehalt (sicherheitsrelevant) eingreifen. Der Skandal um VW liegt jetzt darin, dass die deutsche Regierung sich nicht hinter VW stellt, dass sie sich offenbar mehr der US-Macht als den 100?000 Beschäftigten von VW verpflichtet fühlt.

Lassen wir die Amerikaner zugunsten der beiden amerikanischen Konkurrenten Ford und Opel (General Motors) VW vernichten, verliert Deutschland nicht nur national, sondern international einen seiner Leuchttürme. Nun wird uns klar, was die Amerikaner mit Hilfe eines durch TTIP geschaffenen amerikanischen Rechts in Deutschland gegen unsere anderen Grossunternehmen und Know-how-Monopolisten unternehmen werden.

Und so wundert es nicht, dass eine Regierung, die zur Zerschlagung von VW schweigt, auch die übrige Machtübernahme der US-Konzerne über die deutsche Wirtschaft (TTIP) duldet oder sogar mitbetreibt. Ein Vernichtungskampf, wie ihn jetzt die Amerikaner gegen VW führen, wäre umgekehrt in Amerika für Deutsche nicht möglich und würde vor allem auch von keiner US-Regierung und keinem Kongress geduldet. Daran zeigt sich wiederum, was ein Vertrag zwischen einem Mächtigen (USA) und einem Ohnmächtigen (EU) wert ist, wenn ihn eine Weltmacht mit von ihr gesteuerten Funktionären (EU-Kommission) abschliesst und wenn wiederum die Arbeitgeberverbandsfunktionäre gegen die Masse ihrer mittelständischen Unternehmen Konzerninteressen vertreten.

Was die wirtschaftliche Machtergreifung der USA über Europa dem US-Präsidenten wert ist, zeigt der Reiseplan Obamas, zur Hannover-Messe zu kommen, um «Politik und Wirtschaft zugunsten von TTIP auf Vordermann zu bringen».   

mardi, 16 février 2016

De briefwisseling tussen Kunicki en Jünger

Reporters_13510553.jpg

‘Wat ons bindt ... Duitsland!’

Uit de oproep van de communist Johannes R. Becher aan de 'nationalist' Ernst Jünger

De briefwisseling tussen Kunicki en Jünger toont hoe Polen zich langzaam opende voor het werk van het 'icoon van het Duitse nationalisme'

door Dirk Rochtus

Ex: http://www.doorbraak.be

Een Poolse germanist die zich midden jaren '80 wendde tot de enigmatische Duitse 'Dichtersoldat' Ernst Jünger (1895-1998): dat was niet zo vanzelfsprekend in het politiek-culturele klimaat van die jaren. Hoe uit die briefwisseling tussen Wojciech Kunicki en Ernst Jünger een intellectuele vriendschapsband groeide, vormt het voorwerp van het door Natalia Zarska geredigeerde boek "Wir Slawen sind Genies des Leidens".

KP_01.jpgAristocratisch

Waarom was die toenadering tussen een Poolse academicus en een beroemde Duitse schrijver niet zo vanzelfsprekend? In het eigen land, dat zichzelf niet meer als natie verstaat, - en misschien ook daarom, - was Jünger omstreden. Na de Eerste Wereldoorlog, waaraan hij als vrijwilliger het Eisernes Kreuz 1. Klasse en de Orden Pour le Mérite overhield, schreef hij zijn frontervaringen in esthetiserende wijze neer in het in dagboekvorm weergegeven 'In Stahlgewittern' (zie ook het boek Een oorlog kan ook mooi zijn. Ernst Jünger aan het westelijk front van de hand van Hans Verboven en Joris Verbeurgt). Verdacht was het dat iemand in de oorlog nog schoonheid kon ontwaren, waar linkse en liberale schrijvers de gruwel ervan aanklaagden, bijvoorbeeld een Erich Maria Remarque met zijn 'Im Westen nichts Neues' (1929).

'Verdacht' maakte Jünger zich ook door zich in de jaren 20 van vorige eeuw als 'conservatieve revolutionair' te engageren in nationaal-revolutionaire kringen die de democratie van de Republiek van Weimar (1919-'33) met geestelijke wapens bestreden. Tijdens het Derde Rijk poogden de nationaalsocialisten, met propagandaminister Joseph Goebbels op kop, de charismatische 'Dichtersoldat' in hun kamp te lokken. Tevergeefs. Jünger hield afstand tot het naziregime dat hij vanuit zijn aristocratische geesteshouding als plebejisch-totalitair verafschuwde. Zijn in 1939 verschenen verhaal 'Auf den Marmorklippen' wordt vaak als symbolisch versluierde kritiek op de nationaalsocialistische dictatuur opgevat, iets wat Jünger zelf als eenzijdige interpretatie afwees. Jünger had als officier in het bezette Parijs ook contacten met de 'Männer des 20. Juli', de generaals en officieren die op die dag in 1944 een bomaanslag pleegden op Adolf Hitler in de Wolfsschanze in Oost-Pruisen. Na de Tweede Wereldoorlog trok hij zich terug in het Zuid-Duitse Wilflingen waar hij tot aan zijn dood op 17 februari 1998 ijverig bleef publiceren en zijn keververzameling verder uitbouwde. Legendarisch was ook het bezoek dat de Franse president François Mitterrand en de Duitse bondskanselier Helmut Kohl hem daar op 20 juli 1993 brachten.

juengerpolski.jpgIcoon

Jünger was omstreden omwille van zijn esthetiserende kijk op de oorlog, zijn geestelijke strijd tegen de parlementaire democratie van 'Weimar', zijn elitair-contemplatief afstand houden van 'Bonn' (de Bondsrepubliek Duitsland). Linkse kringen in Duitsland lustten hem rauw. Maar ook in het communistische Polen kon zijn werk tussen 1945 en 1989 niet verschijnen. Sowieso hadden de Polen het moeilijk met Duitsland en 'alles' wat uit dat land kwam, en dan zeker met iemand die Natalia Zarska in haar nawoord een 'icoon van het Duitse nationalisme' noemt. Het getuigde dan ook van intellectuele moed van de Poolse germanist Kunicki (°1955), die doceert aan de universiteit van Wroclaw (het vroegere Breslau), om op 31 oktober 1985 een brief te versturen aan Jünger, met de mededeling dat hij een wetenschappelijk werk aan 'die Symbolik Ihrer erzählenden Schriften' wilde wijden: 'Mich interessiert vor allem die ästhetische Seite des Problems und wenn die politische Komponente gestreift wird, soll sie gerecht und nach meiner Beurteilung positiv behandelt werden.' (Ik ben vooral geïnteresseerd in de esthetische kant van het probleem en wanneer de politieke component aangeraakt wordt, dient ze fair en volgens mijn beoordeling positief te worden behandeld).

'Medestrijder tegen de nazi's'

Het kwam de historicus Gerald Diesener van de universiteit van Leipzig (toen nog DDR) ter ore dat er in Polen een Jünger-expert was opgestaan. Diesener deed onderzoek naar het 'Nationalkomitee Freies Deutschland' (een verbond van Duitse officieren die tijdens de Tweede Wereldoorlog in Sovjet-Russische gevangenschap waren terechtgekomen en zich daar onder leiding van Duitse communisten aan propaganda tegen Nazi-Duitsland wijdden). Een van die communisten toentertijd was Johannes R. Becher (1891-1958), ooit een bekend expressionistisch dichter, en later minister van Cultuur van de DDR. Na de machtsovername door Hitler was Becher naar de Sovjet-Unie geëmigreerd. In oktober 1943 richtte hij zich in een uitzending van radio 'Freies Deutschland' rechtstreeks tot Ernst Jünger als coryfee van het Duitse nationalisme. Becher beklemtoonde zijn respect voor de figuur van Jünger die weliswaar aan de andere kant stond, maar dat was nooit 'die Seite der Naziclique' geweest: 'Sie standen immer abseits und standen einsam (....)' (U stond altijd opzij en u stond er eenzaam). Ook al waren zij, - Becher en Jünger - , ideologische tegenstanders, toch was er volgens Becher iets dat deze 'Gegnerschaft' een bijzondere 'Weihe' (heiliging) gaf: 'Das Gefühl, die Gewißheit, dass über alle trennenden Begriffe und Trennungszeichen hinweg es einen uns bindenden Inbegriff gab ... Deutschland!' (Het gevoel, de zekerheid dat er over alle scheidende begrippen en tekens heen er één begrip was dat ons bond .... Duitsland!)

EJpoladsfadf_598.jpgBecher mocht dan wel marxist-leninist zijn, maar aan zijn vaderlandsliefde, aan zijn gloeiende liefde voor Duitsland en zijn grootse cultuur heeft hij nooit enige twijfel laten bestaan (zoals blijkt uit vele redevoeringen en zijn 'Deutschland-Dichtung'). De historicus Diesener had ontdekt dat de linkse Becher de rechtse Jünger als medestrijder tegen de nazi's wilde winnen, vanuit het besef 'Es ist Zeit, dass wir Deutschlandstreiter von rechts bis links unsere Waffen zusammenfassen' (het is tijd dat wij, strijders voor Duitsland van rechts tot links, onze wapens samenbrengen). Maar tegelijk wist Diesener dat Becher in een vroegere voordracht over het thema 'Moralische und ideologische Überwindung des Faschismus' (Morele en ideologische overwinning op het fascisme) Jünger als 'fascistische schrijver' had bestempeld. Daarom stelde Diesener de Poolse germanist Kuniciki de vraag of het vroegere oordeel van Becher over Jünger misschien niet moest worden herzien (gezien de respectvolle aanspreking in de radio-uitzending van oktober 1943) en hoe hij dit als kenner van de Duitse literatuur zag?

'Jüngergemeinde'

Zo ontstond vanuit de wetenschappelijke belangstelling van Kunicki voor Jünger ook een levenslange vriendschap tussen Kunicki en Diesener, de latere zaakvoerder van de uitgeverij Leipziger Universitätsverlag. Die vriendschap heeft zich ook vertaald in het voorliggende boek dat uitgegeven is naar aanleiding van de 60ste verjaardag van Kunicki en de 120ste van Jünger. Het boek omvat de briefwisseling van Kunicki met Jünger tussen 1985 en 1997, met Frau Liselotte Jünger tot 1998, met Diesener en de dichter Rolf Schilling en die tussen beide laatsten en Jünger zelf, evenals 'Notizen einer Reise' die de Poolse germanist in Duitsland ondernam. We lezen hoe Kunicki zich aan het werk zet om verschillende boeken van Jünger in het Pools te vertalen. Die vertalingen lagen lang in de lade tot eindelijk de tijd rijp was in Polen om het werk van Jünger uit te geven. Vanuit zijn decennialange passie voor het werk van Jünger bouwde Kunicki ook zijn contacten met de wereldwijde 'Jüngergemeinde' uit. Zo organiseerde hij in juli 2009 een internationaal congres over Jünger aan de universiteit van Wroclaw. Ook de referaten van dit congres verschenen bij Leipziger Universitätsverlag onder de titel 'Ernst Jünger – eine Bilanz'.

Foto: (c) Reporters

salwenXfL._SX319_BO1,204,203,200_.jpgTitel boek : 'Wir Slawen sind Genies des Leidens' - Wojciech Kunicki und Ernst Jünger: Briefe und Tagebücher
Auteur : Natalia Zarska
Uitgever : Leipziger Universitätsverlag
Aantal pagina's : 199
Prijs : 29 €
ISBN nummer : 978-3-86583-991-6
Uitgavejaar : 2015

samedi, 13 février 2016

Washington, l'Otan, les migrants

lesbos-apres-une-traver.jpg

Washington, l'Otan, les migrants

par Jean-Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

On apprend le 12/02, selon la presse, que « l'Otan a décidé d'apporter à l'Allemagne, la Grèce et la Turquie l'aide qu'elles réclament face à la crise migratoire. Le secrétaire général de l'Organisation, Jens Stoltenberg, a annoncé ce jeudi 11 février qu'un groupement naval allié sous commandement allemand allait se rendre sans tarder en mer Egée pour «aider à lutter contre le trafic humain».

" Le commandant des forces alliées en Europe, le général américain Philip Breedlove, «est en ce moment en train d'ordonner au groupement naval permanent (...) de se rendre en mer Egée sans tarder et d'y débuter des activités de surveillance», a précisé Jens Stoltenberg en présentant la mission."

Cette « crise des migrants » sert, comme l'on pouvait s'y attendre, de prétexte à Washington pour s'engager militairement, via l'Otan, en Méditerranée orientale ...ce que l'Amérique fait déjà depuis longtemps, mais plus discrètement et sans recueillir pour cela l'accord de tous les pays européens.

Le prétexte de la crise des migrants ne trompera personne. Ce ne sont pas des navires de guerre de l'Otan qui pourront faire la moindre chose pour empêcher le trafic des passeurs. Il faudrait pour cela qu'ils aient mission de tirer à la mitrailleuse sur leurs embarcations, quitte à augmenter le nombre des noyés parmi les migrants. Or personne ne s'y résoudra, bien entendu. Le prétexte de recueillir des informations sur les passeurs n'a aucun sens. Les informations ne permettront ni à Frontex ni aux garde-cotes grecs d'arrêter les passeurs – sauf encore une fois à tirer sur eux.

Le vrai motif de l'intervention de l'Otan consiste à permettre au général américain Philip Breedlove de déployer des moyens capables d'intervenir directement dans le conflit syrien, en relais de la Turquie et en se substituant à l'Union Européenne et à l'ONU. Cette intervention permettra d'empêcher la Russie de poursuivre la remise en selle de son allié de toujours, Bashar al Assad. Elle rappellera aussi à Chypre et à la Grèce, comme aux pays européens dont les marines nationales pourraient très bien intervenir pour arrêter les trafics à la source, que la Méditerranée est leur mare nostrum.

Tout laisse donc penser que les migrations provenant autant du Moyen-Orient que de l'Afrique ne vont pas s'arrêter, au contraire. Elles servent trop les intérêts stratégiques des Etats-Unis dans cette partie du monde pour ne pas être en partie suscitées par eux. Face à la crise libyenne qui se prépare, tout laisse penser que l'Otan ou à défaut l'US Africa Command ont déjà mis au point des plans d'interventions directes.

La France, au lieu de réagir, laisse faire. Le 11/02 sur France Inter, François Hollande a répété son obstiné « Assad doit partir ». Il sait très bien pourtant que si Assad part, ce seront Daesh et des américano-saoudiens irresponsables qui le remplaceront.

Jean Paul Baquiast

dimanche, 07 février 2016

Oswald Spengler e i segni premonitori del globalismo occidentale

spengler-600pxmmmmmm.jpg

Oswald Spengler e i segni premonitori del globalismo occidentale

Vincenzo Bovino

Ex: http://www.ereticamente.net

“Senza una politica forte non c’è mai stata in alcun luogo, un’economia sana”
O. Spengler

L’idea di tramonto dell’Occidente fa pensare all’esaurimento delle energie vitali di una civiltà ma anche all’insorgere di altre: declino di un mondo e alba di un altro.

Oswald Spengler si è occupato del problema negli anni Venti, in piena euforia progressista, con una straordinaria capacità di anticipo sui tempi. Nelle sue pagine complesse e laboriose, si colgono i primi segni di quello che nei decenni successivi diventerà il progetto cosmopolita dell’Occidente.


Pessimista, Spengler ritiene fatale il declino e invita a tener duro rifiutando un atteggiamento passivo. Mentre altri vedevano nelle contaminazioni tra vecchio e nuovo, un fattore di arricchimento, Spengler evidenziava l’impossibilità di aggregare ciò che è non assimilabile. Il rifiuto del cosmopolitismo è inevitabile per cui considera strutturale l’unità di una civiltà, che può dirsi tale se possiede un radicamento in una precisa realtà spazio-temporale e, quindi, una forte identità.

“Una civiltà scrive – fiorisce su una terra esattamente delimitabile, alla quale resta radicata come una pianta”.

La multiculturalità che parte dal rifiuto di ogni elemento spaziale si fonda sulla convinzione che ogni tradizione può e deve convivere con altre, anche se tra di esse ci sono differenze incompatibili, talvolta manifestate con ostilità e ferocia.  Spengler quando lo scrisse non avvertiva il problema con la stessa intensità di oggi, dove più forti sono i contrasti tra gruppi etnici in Europa e Stati Uniti. Il progetto multiculturale viene utilizzato ideologicamente per affrontare la questione dell’integrazione dei flussi migratori che portano in Occidente masse di popolazioni sempre più numerose ed estranee. Non si tratta di impedire ai gruppi etnici di rispettare le loro usanze, bensì di rifiutare la protezione legale, comprensione e indulgenza culturale a quei gruppi le cui usanze risultino incompatibili, ostili e in conflitto con i nostri principi di libertà.


Culture diverse radicate in tradizioni differenti non si possono mescolare, è l’avvertimento impietoso di Spengler verso chi difende ancora l’ideologia multiculturalista, mostrando come la sua effettiva conseguenza sia l’accelerazione del declino dell’Occidente per opera di popoli che credono nella loro tradizione e identità culturale. Popoli, direbbe Spengler, ricchi di simbolicità, non disposti a farsi “contaminare” da altre civiltà e che in questa loro determinazione esprimono la forza aggressiva di una civiltà in ascesa rispetto a quella occidentale del tramonto.


In questo senso si spiega come il globalismo economico dell’Occidente, sia l’atto finale della sua avventura e non un processo espansionistico della propria civiltà. Il globalismo cancella differenze storiche, identitarie, tradizionali delle popolazioni, imponendo un analogo modello di sviluppo economico che esige una cultura omogenea, necessaria per uniformare i popoli sulla base della stessa idea di benessere e di felicità. Questa omologazione trova la sua ragion d’essere in un contesto il più possibile “de-simbolizzato”.


Spengler non indica i motivi per i quali la cultura si sarebbe esaurita nel passaggio verso la civilizzazione; egli si esprime solo in termini biologico-organici.

Una volta che lo scopo è raggiunto e che l’idea è esteriormente realizzata nella pienezza di una tutte le sua interne possibilità, la civiltà d’un tratto s’irrigidisce, muore, il suo sangue scorre via, le sue forze sono spezzate, essa diviene civilizzazione”.

Obiettivo del globalismo è la perdita di riferimenti simbolici. Spengler ha cercato in migliaia di pagine di mostrare come sia la cultura simbolica a dare forza e energia vitale a una civiltà, consentendone la crescita. La sua desimbolizzazione non è che il segno evidente del tramonto. Quindi, la globalizzazione non può rappresentare l’apogeo di una civiltà, bensì il segno di un irreversibile declino.

Con la cortese collaborazione delle Edizioni di Ar (www.edizionidiar.it), sezione segnalazioni librarie periodiche.

 

jeudi, 04 février 2016

Filosoof Peter Sloterdijk provoceert Duitse goegemeente

Peter-Sloterdijk44444.jpg

Lofzang op de nationale grenzen

Filosoof Peter Sloterdijk provoceert Duitse goegemeente

door Dirk Rochtus

Ex: http://www.doorbraak.be

Sloterdijk verwijt Merkel de soevereiniteit prijs te geven en de natiestaat te laten overrompelen door massa-immigratie.

Peter Sloterdijk (°1947) geldt als de beroemdste en meest strijdvaardige denker van het hedendaagse Duitsland. In de naweeën van de Tweede Wereldoorlog had zijn Duitse moeder een Nederlandse man leren kennen. Die zou echter kort na de geboorte van Peter verdwijnen met de noorderzon. De jonge Peter Sloterdijk – half Nederlander, half Duitser – zou opgroeien 'ohne prägendes väterliches Element' (zonder dat het vaderlijke element een stempel op zijn opvoeding drukte). Ietwat vergelijkbaar is dat met de situatie van Friedrich Nietzsche (1844-1900) die na het vroegtijdige overlijden van zijn vader opgroeide in een vrouwelijk milieu dat gevormd werd door grootmoeder, moeder en zuster. De cultuurfilosoof en essayist Sloterdijk is diepgaand beïnvloed door Nietzsche met wie hij ook de aforistische stijl deelt. Bij de honderdste sterfdag van Nietzsche, op 25 augustus 2000, was Sloterdijk dan ook de aangewezen denker om een rede – of analyse? – van meer dan drie uur lang af te steken in Weimar. De link naar het literaire en esthetische is nooit veraf. Een van de bekendste werken van Sloterdijk draagt als titel een versregel van Rainer Maria Rilke: 'Du musst dein Leben ändern' (2009).

Controverse

Sloterdijk schuwt de controverse niet, integendeel. In 2009 bijvoorbeeld bestempelde hij de welvaartsstaat als een vorm van 'fiscale kleptocratie' en pleitte daarom voor een 'fiscale democratie' waarbij de burgers zelf zouden kunnen bepalen wat er met hun belastinggeld zou gebeuren. In de drie grote monotheïstische religies onderkent hij een 'konfrontative Grundkonstellation' (de confrontatie zoekende basisconstellatie), die zich in het christendom in missionering en in de islam in de 'heilige oorlog' zou uiten.

manfredll.jpg'Zelfvernietiging'

Sloterdijk doet nu ook te midden van de vluchtelingencrisis als het alles beheersende thema weer van zich spreken. In een interview met het maandblad Cicero neemt hij het vluchtelingenbeleid van bondskanselier Angela Merkel en de houding van de media in deze kwestie onder vuur. De Duitse regering zou 'sich in einem Akt des Souveränitätsverzichts der Überrollung preisgegeben' hebben (zou zich in een handeling van afstand doen van soevereiniteit prijsgegeven hebben aan overrompeld worden). Dat komt volgens Sloterdijk omdat Duitsers de waarde van de nationale grens niet meer beseffen. Grenzen zouden ze louter als 'touristische Hindernisse' opvatten, iets wat er enkel toe dient om te overschrijden. Sloterdijk beschouwt die opvatting als een gevaar in het licht van de drang van meer dan een miljard mensen die proberen 'aus den Armutszonen in den Wohlstandsraum zu gelangen' (uit de zones van armoede binnen te geraken in de welvaartsruimte). De Europese Unie (EU) zou daarom een 'efficiënte gemeenschappelijke grenspolitiek' moeten ontwikkelen, want 'Es gibt schließlich keine moralische Pflicht zur Selbstzerstörung' (Er bestaat tenslotte geen morele plicht tot zelfvernietiging). Sloterdijk zingt 'das Lob der Grenze' (lof van de grens), vanuit het geloof dat 'der territoriale Imperativ' zich zal doorzetten. Maar omdat de EU blijkbaar niet bij machte is haar buitengrenzen te bewaken, duikt binnen haar ruimte in verschillende lidstaten het nationalisme weer op. Sloterdijk ziet daarin een uiting van 'lokale Notwehr' (locale zelfbescherming). De nationale staat dicht hij 'ein langes Leben' toe als 'das einzige Großgebilde, das bis zur Stunde halbwegs funktioniere' (de enige grote constructie die tot op heden nog min of meer functioneert).

'Eigenlijke filosoof van AfD'

De media geeft de filosoof een veeg uit de pan omdat ze zich te weinig zouden bekommeren om neutraliteit. Ze zouden zich hullen in een 'Lügenäther' (een ether van leugens). Die laatste uitdrukking herinnert zijn critici aan de uitdrukking 'Lügenpresse' (leugenachtige pers) waarmee aanhangers van Pegida en Alternative für Deutschland (AfD) de Duitse pers ervan beschuldigen wantoestanden te verheimelijken die uit de vluchtelingencrisis voortvloeien. Linkse publicisten menen dat Sloterdijk ondanks zijn 'nevelig' taalgebruik dicht in de buurt komt van de AfD en dat hij zelfs als 'eigentlicher Philosoph der AfD' zou kunnen fungeren. Opvallend bij dit alles is dat met Sloterdijk het rijtje van bekende Duitse denkers en schrijvers zoals Rüdiger Safranski en Botho Strauß aangevuld wordt dat 'nationalkonservative' opvattingen verdedigt.

lundi, 01 février 2016

Presseschau Februar 2016

man-reading-paper-no-bubble.jpg

Presseschau

Februar 2016

Wieder zahlreiche Links. Bei Interesse anklicken...

AUßENPOLITISCHES
 
Rassismusvorwurf
Großbritannien diskutiert Einreiseverbot für Trump
 
Die Superwaffe des Mr. Glaser
Sanktionen gegen Russland und den Iran: Wie amerikanische Finanzbeamte zu Wirtschaftskriegern werden.
 
Nimr al-Nimr hingerichtet
Eskalation in Teheran: Demonstranten stürmen Saudi-Botschaft nach Massenexekution
 
Angeblich 4000 Ankünfte pro Tag
Griechischer Vizeminister schimpft: Türkei "bombardiert" uns mit Flüchtlingen
 
Intervention gefordert
FDP empört über dänische Grenzkontrollen
 
Pakistan schickt Flüchtlinge wieder in die EU zurück
Eskalation im Streit um die Flüchtlingspolitik zwischen der EU und Pakistan: Das Land weigert sich, aus der EU ausgewiesene Flüchtlinge zurückzunehmen - und schickt sie kurzerhand in die EU zurück.
 
Streit über Abschiebungen: Afghanistan will Flüchtlinge wieder aufnehmen
Die afghanische Regierung gibt offenbar dem Drängen der Bundesregierung nach: Kabul sichert jetzt doch zu, dass Deutschland Flüchtlinge zurückschicken kann.
 
(Narrenfreiheit)
Pariser Polizei-Angreifer
Attentäter hatte mehrere Identitäten
 
Syrer sprengt sich in die Luft
Istanbul: Neun Deutsche sterben bei Terroranschlag
 
Staatsbesuch in Italien
Wegen Irans Präsident: Kritik an Verhüllung von Nacktstatuen
 
Rüstung
Gabriel: Deal mit Saudi-Arabien wird fortgesetzt
 
Studie zu sozialer Ungleichheit
Reiche besitzen so viel wie halbe Welt
Kurz vorm Weltwirtschaftsforum in Davos schlägt Oxfam Alarm: Die wenigen Reichen würden immer reicher, die vielen Armen immer ärmer. Um die Kluft zu verringern, helfe nur eines: Steueroasen abschaffen und Vermögen stärker besteuern.
 
"Blackrock ist eine extrem gefährliche Firma"
 
(ebenfalls zu Blackrock)
Geld regiert die Welt - Die Story im Ersten
 
(Und hier beteiligt sich eine vermeintlich konservative Leitfigur an Blackrock…)
Ex-CDU-Spitzenpolitiker Merz soll Aufsichtsratschef von Blackrock werden
 
Roboter in der Wirtschaft Millionen Jobs fallen weg
Die Roboter erobern die Arbeitswelt. Jetzt macht eine düstere Prognose des Weltwirtschaftsforums in Davos die Runde: Die Automatisierung sei schuld.
 
Ohne ein Wunder stürzt Portugal uns in eine tiefe Krise
Portugal ist mit fast 130 Prozent seiner Wirtschaftskraft verschuldet. Und was macht die Linksregierung? Setzt auf noch mehr Schulden und will Reformen zurücknehmen. Das kann ernste Folgen haben.
 
Polen denkt nicht mehr an die Einführung des Euro
 
USA
Besetzung von Naturpark in Oregon endet blutig
 
Mexiko
Polizeientmachtung nach Mord an Bürgermeisterin
 

READING-NEWSPAPER-628x314.jpg

 
INNENPOLITISCHES / GESELLSCHAFT / VERGANGENHEITSPOLITIK
 
Innenpolitik 2016 - Christoph Hörstel im NuoViso Talk
 
Merkel in Neujahrsansprache: Deutsche sollen Deutschsein nicht allein für sich reklamieren
 
Kaum Interesse bei Zuschauern
Merkel sollte auf ihre Neujahrsansprache verzichten
 
Psychoanalytiker: "Merkel vollkommen irrational"
 
CDU in der Flüchtlingskrise: "Die Stimmung ist unterirdisch"
 
Zwischenruf während Rede
Hochschule prüft Konsequenzen für Merkel-Kritiker
 
Pressekonferenz: Verfassungsklage gegen Merkels Asylchaos
 
"Lageangepasst?", "Lageangemessen?"
Silvester-Nacht: Jetzt hat auch Innenminister de Maizière ein Wahrheits-Problem
 
Bundespräsident Joachim Gauck
Kurs auf den Ruhestand
 
Vorbild Hessen
Tauber ist offen für Schwarz-Grün im Bund
CDU-Generalsekretär Peter Tauber hegt eine gewisse Sympathie für Schwarz-Grün und kann sich eine Koalition im Bund ab Herbst 2017 vorstellen. Grünen-Chef Özdemir sieht währenddessen die Flüchtlingspolitik der CSU als hinderlich für eine Partnerschaft.
 
Sachsen-Anhalt
AfD-Aufschwung bedeutet Absturz des linken Lagers
Das Umfragehoch der AfD vor der Landtagswahl bereitet vor allem der SPD Kopfzerbrechen. Werden sie auf Rang vier verdammt? Die CDU warnt in der Flüchtlingskrise vor "Kontrollverlust an den Grenzen".
 
US-Experte George Friedman sagt Deutschlands Untergang voraus - aus diesen 3 Gründen
 
Mit dem Panzer gegen die Bürger?
Wolfgang Schäuble fordert Bundeswehreinsätze im Innern. Gegen wen aber werden die Kugeln fliegen? Werden die Streitkräfte zum Gehilfen eines rechtsbrechenden Regimes?
 
Richter Müller sieht Staatsversagen
"Wir brauchen härtere Urteile"
 
Finanzielle Repression
Deutschland beschränkt Handel mit Münzen, Briefmarken, Gemälden
 
(Beginnendes Bargeldverbot)
SPD fordert Abschaffung des 500-Euro-Scheins
SPD-Abgeordnete fordern die Abschaffung der 500-Euro-Banknote. Deren Existenz helfe Mafia und Terrororganisationen bei der Geldwäsche. Zudem solle es eine Obergrenze für Barzahlungen geben.
 
Kritik vom Städte- und Gemeindebund
Gesundheitskosten durch Asylbewerber belasten Kommunen
 
Im Wunderland
von Oliver Zimski
 
Täter auf freiem Fuß
Tausende Haftbefehle in Berlin nicht vollstreckt
 
Migrationskrise als föderales Verfassungsproblem
von Udo Di Fabio
 
Kommentar: AfD wird Publikumsliebling
 
Alternative für Deutschland
So günstig wie nie
von Karlheinz Weißmann
 
TV-Kritik: Sandra Maischberger
Wer kann Frau Petry noch den Wahlabend verderben?
Ralf Stegner will in der Sendung von Sandra Maischberger die AfD entzaubern. Das wäre gelungen, wenn es der SPD-Politiker mit Argumenten versucht hätte. Er bevorzugt allerdings plumpe Polemik.
 

Child-Reading-Paper.jpg

 
LINKE / KAMPF GEGEN RECHTS /
ANTIFASCHISMUS / RECHTE
 
(Zu Heiko Maas)
Neues vom kleinen Agitator
von Michael Paulwitz
 
Rechte Szene vom Staat finanziert
NPD-Verbot soll das Wasser abgraben
 
(Statt Wahlkampfkostenerstattung für die NPD gibt man Steuergelder lieber für "antifaschistische" Demonstranten aus…)
Steuergelder
Brandenburg finanziert Demonstrationen gegen Rechts
 
(Mal sehen, ob noch Zeiten kommen, in denen die SPD vom Verfassungsschutz beobachtet wird…)
SPD will AfD vom Verfassungsschutz beobachten lassen
 
(Der nervös werdende SPD-Gabriel legt mit der VS-Keule nach…)
Gabriel für Beobachtung der AfD durch Verfassungsschutz
Für den Vizekanzler sind die Forderungen der AfD nicht mehr mit dem Grundgesetz vereinbar. Unterdessen erreicht die junge Partei bei einer Umfrage einen neuen Rekordwert.
 
(Identitäre im Visier von Verfassungsschutz und SPD...)
Hessen
Rechte Bewegung im Visier des Verfassungsschutzes
 
(Ein weiterer geistiger Brandstifter aus der SPD fordert offen Zensur)
Pistorius fordert zum Werbeboykott der Jungen Freiheit auf
 
Report Mainz
Öffentlich-rechtlicher Angriff auf die Pressefreiheit
von Dieter Stein
 
In eigener Sache
Kritik an „Report Mainz“ wächst
 
Staatsfunk SWR
Der sanfte Druck aus Mainz
 
Pressefreiheit
Unter Pharisäern
von Hans-Hermann Gockel
 
Fernsehdebatten
Gabriel lehnt TV-Auftritte mit AfD-Politikern ab
 
Lindenhorst: Wütende Bürger verscheuchen SPD-Infostand!
 
Brigadegeneral Günzel: Es reicht! Für wie dumm haltet ihr uns?
 
Großeinsatz am Kölner Bahnhofsvorplatz
200 Demonstranten am Hauptbahnhof festgesetzt
Die Polizei hat am Hauptbahnhof etwa 200 Demonstranten festgehalten. Die Gruppe aus Russen und Russland-Deutschen hatte sich einer Pro-Köln-Demonstration angeschlossen. Anschließend war ein Gang durch die Altstadt geplant.
 
"Oldschool Society": Generalbundesanwalt klagt mutmaßliche Neonazi-Terroristen an
 
Die politische Verrohung kommt von links
Hasskommentare im Internet auch gegen BFF
 
"Die Partei" – Was steckt hinter der Clownsmaske? (1. Teil)
Die olle Linke und die Knete
 
"Die Partei" – Was steckt hinter der Clownsmaske? (2. Teil)
Der immer gleiche GröFaZ-Witz
 
Studie des Verfassungsschutzes
Linksextremisten in Berlin immer gewalttätiger
 
Stuttgart
Linksextremisten bekennen sich zu Anschlag auf CDU-Zentrale
 
Burschenschafter in Göttingen verprügelt
 
Göttingen
Linksextremisten drohen mit Ermordung von AfD-Mitglied
 
Linksextremismus
Wohnhaus von AfD-Abgeordneter angegriffen
 
(Angriff auf den AfD-Politiker Thomas Traeder in Köln…)
Zunehmende Antifa-Gewalt
Ergebnis geistiger Brandstiftung durch Altparteien
 
Attacke in Karlsruhe
Vermummter schießt mit Pistole auf AfD-Plakataufsteller
Im Wahlkampf in Baden-Württemberg hat sich ein ernster Zwischenfall ereignet. Ein Helfer der AfD wurde in Karlsruhe angegriffen.
 
Kommentar zur Attacke auf AfD
Wer hat mitgeschossen?
von Michael Paulwitz
 
Rheinland-Pfalz
AfD-Veranstaltung: Linkspartei bedrängt Gastwirt
 
AfD in Mannheim
Gewaltbereite Antifaschisten gehen auf Frauen und Rentner los
Bespuckt, bedrängt und zu Boden gestoßen
 
Linke Gewalt
SPD-Büro von Linksextremisten angegriffen
 
Linke Antworten auf Köln: „Nie wieder Deutschland“
 
Linke Pressevertreter schmeissen bei Anti-Pegida-Aktion Böller – Video
 
(Im Gegensatz zur Silvesternacht zeigt sich die Polizei gegen deutsche Bürger stets wehrhaft…)
Nach Ausschreitungen: Polizei löst Pegida-Demo in Köln auf
 
Pegida-Demo in München geht in Pfeifkonzert unter
 
Demonstration in Dresden
Brandanschlag auf Pegida-Anhänger
 
Ableger in vielen Ländern
„In Prag sind wir Volkshelden“: Wie sich Pegida in ganz Europa ausbreitet
 
Sachsen-Anhalt: Angreifer schlagen rechte Demonstranten krankenhausreif
Zwei Dutzend Männer haben in Oschersleben in Sachsen-Anhalt mit Eisenstangen und Baseballschlägern auf Teilnehmer einer rechtsextremen Demo eingeprügelt. Die Polizei vermutet Linksautonome hinter der Attacke.
 
Zweifel an Angriff
Hat Linken-Politiker Messerattacke erfunden?
 
EZB-Demo Blockupy-Schaden beziffert
Der Sachschaden bei der gewalttätigen Blockupy-Demo in Frankfurt summiert sich auf etwa 1,4 Millionen Euro.
 
Blockupy
9 Monate nach linker Gewaltorgie: Magistrat will wenig wissen
Dokumentation einer großen BFF-Anfrage zum 18. März 2015
 
RAF-Terroristen offenbar wieder aktiv
 
Sie haben "Erfahrung und kriminelles Know-How"
Raubüberfälle durch RAF-Terroristen – Experte: „Es war nur eine Frage der Zeit“
 

ostrich-newspaper.jpg

 
EINWANDERUNG / MULTIKULTURELLE GESELLSCHAFT
 
Düstere Flüchtlings-Prognose
Historiker sagt voraus: "Das Deutschland, wie wir es kennen, wird verschwinden"
965.000 Flüchtlinge haben bis Ende November offiziell ihren Weg nach Deutschland gefunden. Spielt das eine Rolle in der Frage, wie wir leben, wer wir sind? Ein deutscher Historiker meint: Auf alle Fälle - und sagt, was jetzt getan werden muss.
 
Entwicklungsminister Müller
„Erst zehn Prozent der Fluchtwelle ist bei uns“
Der Höhepunkt der Flüchtlingskrise steht Deutschland laut Entwicklungsminister Müller noch bevor. Acht bis zehn Millionen Menschen seien unterwegs. Nur Abschottung helfe nicht.
 
Migrantenkrise
Die Lawine kommt ins Rollen
Ein Alarmsignal: In der Ägäis hat sich im Januar die Zahl der Migranten gegenüber dem Januar 2015 verzwanzigfacht. Ein Jahr lang haben potentielle Migranten von Afrika bis Asien zugeschaut, wie einfach der Weg über die Balkanroute ist. Jetzt machen sie sich auf den Weg. Die Europäer haben nur noch wenige Winterwochen, um die EU-Außengrenzen abzuriegeln. Sonst droht Dramatisches.
 
Sturm der Nordafrikaner nach Deutschland. Als syrische Flüchtlinge getarnt
 
Sloterdijk rechnet mit Merkel ab: "Es gibt keine moralische Pflicht zur Selbstzerstörung"
 
Hardcore-Globalist Ulf Poschardt ("Die Welt") contra Sloterdijk:
Peter Sloterdijk und die Grenzen der Liberalität
In der Flüchtlingsfrage stimmt nun auch Philosoph Peter Sloterdijk in den Chor der Apokalyptiker ein. Warum singen radikal liberale Denker wie er plötzlich Loblieder auf Grenzen? Eine Widerrede.
 
"Merkel ist eine Visionärin der offenen Grenzen"
Die Internationale Organisation für Migration preist Merkels Kurs und kritisiert mangelnde Solidarität mit Deutschland. Generaldirektor Swing sagt: "Wir müssen mit Unterschiedlichkeit umgehen lernen."
 
Razzien
Alles auf den Prüfstand
Razzien in Asylbewerberheimen wie in Recklinghausen zeigen, wie chaotisch die Registrierung von Flüchtlingen verläuft. Betrüger, die mehrfach Leistungen kassieren wollen, haben leichtes Spiel.
 
EU gesteht: 60 Prozent der Einwanderer sind keine Flüchtlinge
Die EU räumt ein, dass die öffentliche Darstellung, die Mehrzahl der nach Europa strömenden Migranten seien Flüchtlinge, falsch war: Ein Frontex-Bericht belegt, dass 60 Prozent der Einreisenden keinen Anspruch auf Asyl haben. Sind sie erst einmal in der EU, ist eine Abschiebung kaum möglich. Angela Merkel lehnt eine Schließung der Grenzen und ordnungsgemäße Pass-Kontrollen nach wie vor ab.
 
Asylkrise
CDU-Abgeordneter: Masseneinwanderung ist alternativlos
 
Schwesig gegen Einschränkungen beim Familiennachzug
Die Familienministerin fordert die Union auf, Familienangehörigen aus sicheren Drittstaaten den Nachzug nicht zu verwehren. Gerade Kinder erleichterten die Integration.
 
(Zu Plasberg…)
TV-Kritik
Keine Spur von Nachdenken
von Albrecht Klötzner
 
Merkels Flüchtlingspolitik ist Größenwahn
Politisches Handeln führt oft zum Gegenteil dessen, was beabsichtigt war. Die Geschichte ist voll mit Beispielen gescheiterter Weltverbesserungsversuche. Das gilt auch für den Kampf gegen den Terror.
 
(Ein Beispiel für den Machbarkeitswahn der Einwanderungsbefürworter)
Flüchtlingshilfe : Keine Angst, wir machen das!
Weder Obergrenze noch Abschiebung werden uns helfen, die Zukunft zu gestalten. Das geht nur mit dem Willen, gut zusammenzuleben. Dafür steht die Bewegung Wir machen das.
 
Frauen verteilen in Berlin Rosen an Flüchtlinge
 
Holocaust-Überlebende im Bundestag
"Sie haben den Beifall der Welt gewonnen"
Die amerikanische Schriftstellerin Ruth Klüger überlebte als Kind das Konzentrationslager. Zum Holocaust-Gedenktag hat die 84-Jährige in einer eindrücklichen Rede im Bundestag ihr Leiden geschildert - und Deutschland sowie Merkels Flüchtlingspolitik gelobt.
 
Brüssel will Staaten auflösen
Klaus warnt vor "Migrations-Tsunami"
Es klingt wie eine absonderliche Verschwörungstheorie: Die Flüchtlingsbewegung sei von der EU gesteuert und solle zum Ende der Nationalstaaten führen. Das erinnere an Stalin und Hitler. Allerdings stammen die Aussagen von einem früheren Präsidenten.
 
Österreichischer Außenminister
Sebastian Kurz: "Einladungspolitik war absolut falsch"
 
"Länger reichen die Kräfte nicht"
Grenzkontrollen überfordern Bundespolizei
Die Flüchtlingskrise stellt Deutschland vor enorme Herausforderungen: Aus der Sicht der Polizeigewerkschaft können die Beamten an der deutsch-österreichischen Grenze nicht mehr lange durchhalten.
 
Dicke Luft in Kreuth
Merkel kontrolliert die Obergrenze
 
"Wir schaffen das nicht!"
Landrat Dreier schickt Bus voller Flüchtlinge zu Angela Merkel
 
Finanzierung der Flüchtlingskrise
Schäuble schlägt Benzin-Sonderabgabe vor
Wer bezahlt die Flüchtlingskrise? Finanzminister Schäuble schlägt nun vor, einen Aufschlag pro Liter Benzin zu erheben. In einem Interview verrät er noch eine weitere Forderung.
 
Ein Ort, der verbindet
Hafen 2 bringt Flüchtlinge und Einheimische zusammen
 
Die Turnhallen-Not wird zum teuren Dauerzustand
In rund 1000 Turnhallen sind Flüchtlinge untergebracht. Schulen und Vereinen wurde gesagt, dies sei vorübergehend. Nun zeigt sich: Es ist kein Ende in Sicht. Und wo doch, drohen hohe Sanierungskosten.
 
Frustrierende Verfahren
Woran in der Praxis Abschiebungen oft scheitern
 
Ostdeutsche Kleinstädte
Zwischen Verfall und Vision
In Zeitz und Naumburg stehen Häuser, die niemand geschenkt haben will. Die ostdeutschen Städte stemmen sich gegen Alterung und Leerstand. Sind die Flüchtlinge ihre Rettung?
 
Die mit Geld und Diplom gehen in die USA
Wie Syrer über syrische Flüchtlinge denken - Die Landjugend und das Abenteuer Europa
 
Özoguz: Schulbücher sollen Einwanderung positiver darstellen
 
Österreich
Liedtext: Lehrerin ersetzt Gott durch Allah
 
"Wir verteidigen Europas Werte"
Ingenieure auf Realschulniveau
 
Ärzte geben Entwarnung
Flüchtlinge sind "übernormal gesund"
 
Meinung
Flüchtlinge fahrlässig lässig fahren lassen
von Thomas Paulwitz
 
Flüchtlingshelferin packt aus
"Ich halte es dort nicht mehr aus"
 
Behörden überlastet
Geld für Asylbewerber: Berliner Senat gesteht Rechtsbruch
 
Flüchtlinge in Baden-Württemberg
Zahnersatz könnte Milliarden kosten
 
Zeugen bekommen angeblich einen Maulkorb
Leser beklagt "katastrophales Benehmen" von Tegernseer Flüchtlingen
 
Neues Quartier am Ortsrand
Deizisau nimmt aggressive Flüchtlinge auf
 
Attacke auf Polizeistation
Angreifer von Paris lebte in deutscher Asylbewerberunterkunft
 
Ralf Stegner
SPD gegen leichtere Abschiebungen von Kriminellen
 
SPD-Ortsvereine demonstrieren gegen Flüchtlingsheime
Lokalpolitiker der SPD lösen in Nordrhein-Westfalen mit einem Aufruf zu einer Demonstration gegen Flüchtlingsunterkünfte Empörung aus. Die Wortwahl erinnert dabei an Gruppen wie Pegida.
 
(Auch die SPD-Rebellen wurden umgehend zurückgepfiffen)
Flüchtlingskrise
Asylunterkünfte - Essener SPD-Ortsvereine sagen Demo ab
http://www.derwesten.de/staedte/essen/fluechtlingsverteil...
 
"Kollektiver Selbstmord": So hart rechnet die Schriftstellerin Monika Maron mit der Flüchtlingspolitik ab
 
Deutsche Asylpolitik wird platzen wie "Eitergeschwür"
Die osteuropäische Presse nutzt die Übergriffe in Köln für die ohnehin aufgeheizte Flüchtlingsdebatte. Ein weiteres Verdrängen deutscher Migrationsprobleme werde das Land und Europa "erschüttern".
 
Video
Der fehlende Part: Das Geschäft mit den Flüchtlingen
 
Lage 2016 (1): der Verlust des öffentlichen Raumes am Beispiel Zwickau
 
Lage 2016 (2): Hygienefimmel und Thymos-Regulierung
 
Lage 2016 (3): Verfassungsbeschwerde der Bürgerinitiative „Ein Prozent“
 
Rund um den Kölner Hauptbahnhof
Gruppe von 40 bis 50 Personen verhöhnte und belästigte Frauen an Kölner Bahnhof
 
("Opfer und Zeugen sprachen der Polizei gegenüber von Männern nordafrikanischen Aussehens.")
Sexuelle Belästigungen in der Silvesternacht
Polizei Köln geht von 40 verschiedenen Tätern aus
 
(Polizeibericht: "nach Zeugenaussagen nordafrikanisch Aussehenden…")
Sexuell bedrängte Frau in Köln: "Die waren mit ihren Händen wirklich überall"
 
(Zitat: "Sie alle sollen kopierte Papiere dabei gehabt haben, Aufenthaltsbescheinigungen für Asylverfahren.")
Eskalation am Kölner Hauptbahnhof
Polizist berichtet: "Was die Frauen dort erlebt haben, waren Vergewaltigungen"
 
(ähnliches in Stuttgart…)
Stuttgart-Mitte
15 Männer rauben zwei Frauen aus
In der Silvesternacht sind zwei junge Frauen in Stuttgart von einer Gruppe Männer erst bedrängt und dann ausgeraubt worden. Die Polizei sucht Zeugen.
(Zitat: "Die Täter sind schwarzhaarige Südländer mit arabischem Aussehen.")
 
(ähnliches in Hamburg…)
Wie in Köln: Sexuelle Übergriffe auf junge Frauen in Hamburg
 
(…und in Bielefeld)
Sexuelle Übergriffe in der Silvesternacht auch am Bielefelder Boulevard
 
Bielefeld Boulevard: Erschreckender Bericht eines Türstehers zu den Silvestervorgängen
 
Zwickau
Nach Silvesterattaken
Bar führt Ausweispflicht für Ausländer ein
 
(…und in Berlin)
Vereinzelte sexuelle Übergriffe auch in Berlin
 
Finnland: Polizei meldet Übergriffe auf Frauen an Silvester
 
Sexuelle Übergriffe
Gruppenvergewaltigung in Weil am Rhein – Vier Syrer in Haft
 
So erlebten Zeugen die Sex-Attacken an Silvester in Nürnberg
 
Frankfurt
Frauen belästigt und bestohlen
Tatort Eiserner Steg
 
Relativierung der Silvester-Ereignisse scheitert im Römer
Zwei BFF-Reden gegen die geistige Unterwerfung des Parteienblocks
 
In diesen Städten kam es zu Sex-Attacken
 
Sex-Attacken: Schon zehn Anzeigen in Österreich
 
Polizei-Führer berichtet
Meine Nacht mit dem brutalen Mob
 
Interner Polizeibericht zu Kölner Silvesternacht: "Es waren einfach zu viele zur gleichen Zeit"
 
Polizeiführer packt aus
Sex-Attacken in Köln: „Frau Merkel hat mich eingeladen“
 
Beamte packen aus
Polizisten berichten: Asyl-Kriminalität wird systematisch vertuscht
 
Polizei in der Asylkrise
"Die lachen uns doch nur noch aus"
 
Beamter bestätigt Kölner "Maulkorb"
"Anzahl der Straftaten war Innenministerium bekannt"
 
Nach Massenbelästigungen
Kriminalbeamte fordern Nennung von Straftäter-Nationalität
 
Bei Straftaten in Deutschland
Vorgaben von oben? Bundespolizist: „Wir dürfen Flüchtlinge nicht mal festhalten“
Werden Flüchtlinge bei einer Straftat anders behandelt als Deutsche? Ein ungeheurer Verdacht, dem ein Bundespolizist neue Nahrung gibt. Er behauptet, dass er zu einem speziellen Verhalten angehalten ist.
 
Silvesternacht in Köln: Ermittler orten gestohlene Handys in Flüchtlingsheimen
 
Nach sexuellen Übergriffen
Kölner Neujahrsnacht: Drei weitere Asylbewerber festgenommen
 
Nach sexuellen Übergriffen
Dortmund: Polizei verzeichnet Ansturm auf kleinen Waffenschein
 
Vorfall am Kölner Hauptbahnhof
24-Jährige berichtet von erneutem Fall von sexueller Belästigung
 
Oberbürgermeisterin legt Frauen "Verhaltensregeln" nahe
Nach der sexuellen Gewalt an Silvester arbeitet Köln daran, im Karneval ähnliche Übergriffe zu verhindern. Dazu gehören "Verhaltensregeln" für Frauen, etwa "eine Armlänge" Abstand zu Fremden.
 
"Wenn sie halbnackt herumlaufen, passiert sowas"
Äußerungen des Kölner Imams Abu-Yusuf, Frauen hätten die Übergriffe der Kölner Silvesternacht durch ihre Kleidung provoziert, sorgen für Empörung. Doch der Imam fühlt sich falsch verstanden.
 
(Zum Rücktritt des Kölner Polizeipräsidenten)
Bauernopfer
von Henning Hoffgaard
 
Das Fanal von Köln: Ethnokultureller Konflikt und sexuelle Gewalt
 
Birgit Kelle
Schreckliche Taten in Köln
Sexuelle Gewalt gegen Frauen: Warum der Aufschrei gegen die Täter nicht ausbleiben darf
 
JF-TV: "Die Schande von Köln"
 
Der Ausnahmezustand und die Grenzen der Moral
 
Ex-Minister Friedrich spricht von "Schweigekartell"
Nach den Übergriffen in Köln macht Hans-Peter Friedrich den Öffentlich-Rechtlichen schwere Vorwürfe. Der CSU-Politiker vermutet "Nachrichtensperren", sobald es um Vorwürfe gegen Ausländer gehe.
 
Öffentlichkeit wurde nicht gewarnt
NRW-Politiker wussten schon 2014 von kriminellen Nordafrikaner-Banden
 
Nordafrikanische Antänzer in Dortmund
Antidiskriminierungsstelle drängte Polizei zur Zensur
 
Sexuelle Übergriffe
Erste Touristen sagen Reise nach Köln ab
Wegen der Attacken auf Frauen in der Silvesternacht haben Urlauber geplante Fahrten nach Köln storniert. Gastronomen und der Messechef bangen um den Ruf der Domstadt.
 
Nach Übergriffen in Köln
Erste Stadt in NRW sagt Karnevalsumzug ab
 
Broschüre auf arabisch
Kölner Karneval lädt Asylbewerber ein
 
Frankfurter Fastnachtsumzug
Absage aus Angst vor Terror
Die Frankfurter Frauengarde nimmt nicht am Fastnachtszug teil. Die Absage begründet der Karnevalsverein mit der derzeitigen Lage in Deutschland.
 
(Nach Köln)
Drei Männer festgenommen
60 Polizisten durchsuchten Flüchtlingsheim in Brück
 
(Zusammenhang zu den Kölner Taten?)
Homosexuelle in Freiburg auf der Straße angegriffen
 
(Nordafrikaner gegen Transsexuelle in Dortmund)
(Versuchte) Steinigung in Deutschland
 
Dortmund: Nordafrikaner wollten angeblich Transsexuelle steinigen
 
Meinung
Das häßliche Gesicht der Landnahme
von Michael Paulwitz
 
Köln und die deutschen Männer
 
Beuterepublik Deutschland
 
Die Kölner Silvesternacht und das Ende der Autosuggestionen
 
Muslime, Migranten und Vergewaltigungen: ein Blick auf die Hintergründe
 
Frauenbild in der arabischen Welt
Ein soziales Krebsgeschwür
 
Die Silvester-Ereignisse und Frankfurt
Eine Positionsbestimmung aus aktuellem Anlass
 
Relativierung der Silvester-Ereignisse scheitert im Römer
Zwei BFF-Reden gegen die geistige Unterwerfung des Parteienblocks
 
(Ein linker Einwanderungsbefürworter sieht keinen Unterschied zum deutschen Umgang mit Frauen. Die Einwanderer hätten sich vielmehr in die einheimische Kultur und deren Umgang mit Frauen integriert…)
Köln, die Medien & die Heuchelei
 
MuslimStern brüskiert Opfer an Silvester: „Tatverdächtige seien Beispiele für gelungene Integration“ – „Keusche Kleidung“
 
Dirk Müller: Polizei-, Medien- und Politikversagen
 
Der Ausnahmezustand und die Grenzen der Moral
 
(Die SPD-Logik)
Nach Übergriffen in Köln
NRW-Innenminister: Aussagen in Chats sind so widerlich wie die Taten selbst
 
(Claudia Roth-Logik)
"Mob ruft zur Jagd auf nicht weiße Menschen auf"
"Als würde sexualisierte Gewalt nur von außen ins Land getragen": Claudia Roth betont nach den Köln-Exzessen, dass Angriffe auf Frauen häufig sind. Rechte Hetzer seien "geistige Brüder" der Täter.
 
(Die Jakob Augstein-Logik)
Empörung auf Twitter176
Jakob Augstein verharmlost Kölner Sex-Attacken
 
(Die UN-Logik)
UN-Migrationsbeauftragter nach Köln: Flüchtlinge verdienen Respekt
 
Die Stunde der Verharmloser
 
Politische Tektonik, gesellschaftliche Drift
 
(Auflistung)
Sexuelle Übergriffe
Bedrängt, belästigt, vergewaltigt
 
(Zum Thema Vorverurteilung. Nach Schüssen auf ein Asylbewerberheim in Dreieich ist zwar noch kein Täter und kein Motiv ausgemacht, aber die weitenteils linksradikalen Demonstranten "gegen Rassismus" "wissen" ohnehin bereits, woher der Wind zu wehen hat…)
Nach Schüssen auf Flüchtlingsunterkunft
Bilder: Demonstration gegen gegen Rassismus
 
Nach Schüssen auf Flüchtlingsunterkunft in Dreieich
Bildergalerie: Mahnwache in Neu-Isenburg
 
Versuchter Raub – Offenbach
 
Bornheim
Nach sexuellen Belästigungen
Stadt erteilt Asylsuchenden Schwimmbadverbot
 
Zwickau
Asylanten nutzen Schwimmbecken als Klo und belästigen Frauen
 
Münchner Schwimmbäder
Mit Comics und Baderegeln auf Arabisch gegen sexuelle Belästigung
 
Ausländerkriminalität
Düsseldorf zählt Hunderte verdächtige Nordafrikaner
 
Polizei über kriminelle Nordafrikaner in Düsseldorf
Diebesbande "wächst und wächst"
 
(9.1.)
Oldenburg: Mehrere Frauen sexuell belästigt
 
Limburg
Shisha-Zange in Rücken gestochen
Attacke in Flüchtlingsheim folgte Streit um Musikanlage
 
Erding: Randale und Belästigung durch Asylbewerber
 
Fehmarn: Flüchtlinge überfallen Juden
 
Bayern
Wohnungen gefordert: Asylbewerberinnen verprügeln Helfer
 
Terror-Verdacht gegen Flüchtlinge
Terror-Ermittlungen gegen zehn Flüchtlinge in Hessen
Die Staatsanwaltschaft Frankfurt ermittelt gegen zehn Asylbewerber aus hessischen Flüchtlingsunterkünften. Der Verdacht: Vorbereitung einer schweren staatsgefährdenden Straftat.
 
Muslimische Security verprügelt Christen im Asylheim
Christliche Flüchtlinge sind in Heimen Schikanen und Gewalt durch Islamisten ausgesetzt. Einige türkisch- und arabischstämmige Sicherheitsleute schauen nicht nur weg – sondern schlagen selbst zu.
 
Angeblicher sexueller Übergriff beschäftigt
Mädchen von Flüchtling belästigt? Staatsanwalt ermittelt
 
Sexattacke bei Kinderbecken in Linzer Hallenbad
 
Raubüberfall in Frankfurt
Mit Pistole im Café: Polizei fahndet mit diesem Foto nach Verdächtigem
 
Duo beraubt Passanten
Überfall: Polizei sucht diese Männer
 
Vier Jahre für Messerangriff auf Ex-Frau
Flucht rettet vor längerer Haft
 
(Afghanen)
Auftakt im Mordprozess
Drei Angeklagte nach tödlichem Raub und Brand vor Gericht
 
(Südländisches Aussehen)
Schlüchtern
Überfall in Schlüchtern: Trio verletzt Frau schwer
 
NRW
Nordafrika-Banden auf Raubtour in Zügen
 
Flüchtlingserlass Kiel
Ladendiebstahl ohne Strafe
Die Führung der Polizeidirektion Kiel und hochrangige Vertreter der Staatsanwaltschaft haben sich Anfang Oktober 2015 darauf verständigt, Flüchtlinge ohne Ausweispapiere oder behördliche Registrierung bei „einfachen/niedrigschwelligen Delikten“ wie Ladendiebstahl und Sachbeschädigung regelmäßig nicht strafrechtlich zu verfolgen.
 
Keine Handhabe gegen 18-Jährigen
Hausverbot schreckt nicht ab: Täter kehrt an Tatort in Bad Hersfeld zurück
 
Villingen-Schwenningen
Entsetzte Reaktionen nach Handgranatenfund auf Asylgelände
 
(Den traumatisierten Refugees werden nun Waffen in die Hand gegeben…)
Schweden: Snipertraining für Flüchtlinge
Der schwedische Staat finanziert für neu angekommene "Flüchtlinge" eine Scharfschützenausbildung, als Teil des Integrationsprogramms und trotz der ständig zunehmenden von Flüchtlingen begangenen Terroranschläge in Europa.
 
Schweden: Flüchtling ersticht 22-jährige Helferin
 

readingpaperwoman.jpg

 
KULTUR / UMWELT / ZEITGEIST / SONSTIGES
 
„Die moderne Rekonstruktion“
Ein wichtiges neues Buch für die Freunde schöner Architektur
 
Wie Bürger für die Schönheit ihrer Städte kämpfen
Berlin, Potsdam, Dresden, Frankfurt am Main: In Deutschland werden so viele historische Gebäude rekonstruiert wie lange nicht mehr. Die Vorherrschaft einer verordneten, kargen Moderne ist vorbei.
 
Stiftung will Gutshäuser in Brandenburg retten
 
Reutte
Denkmalschutz der Südtiroler Siedlung entzweit die Reuttener
BM Alois Oberer geht rechtlich gegen die Unterschutzstellung vor, Bauausschussobmann Ernst Hornstein wünscht sich die Erhaltung.
 
Gender
Berliner CDU kritisiert Umbenennung von Studentenwerk
 
Andreas Lombard: „Homosexualität gibt es nicht“ – eine Rezension
 
Indien
Per Taxi gegen die Diskriminierung von Transsexuellen
Die meisten Hindus sprechen Transsexuellen zwar besondere Kräfte zu, schließen sie aber vom öffentlichen Leben aus. Eine Taxifirma in Mumbai bietet ihnen nun einen Weg zurück in die Gesellschaft.
 
Spielzeugfigur mit neuen Maßen : Barbie-Puppe gibt es endlich auch in groß, klein und „kurvig"
Seit Jahrzehnten das liebste Spielzeug vieler Mädchen: die Barbie-Puppe. Nach Kontroversen um ihr Aussehen und zurückgehenden Verkaufszahlen stellt Mattel jetzt Puppen mit neuen Maßen vor.
 
Nach sexuellen Übergriffen in Köln: Wie das Medienversagen den sozialen Frieden gefährdet
 
Sex-Angriffe: Wollten Medien Köln, Hamburg vertuschen?
 
Öffentlich-rechtliche Regie
Wer zur Gewalt in Köln nicht gefragt ist
Experten dürfen im Interview nicht von Flüchtlingen sprechen, Moderatoren tun Polizeiaussagen als „wahrscheinlich letztlich Klischees“ ab: Wie der Rundfunk mit der Silvesternacht von Köln umgeht, ist das Gegenteil von Journalismus. Ein Kommentar.
 
Sexuelle Übergriffe
Auch Schweden vertuschte Ausländergewalt
 
Kommentar
Über die Lügen in „Bild“
von Michael Paulwitz
 
Angebliche Anweisung
WDR-Reporterin zur Asylkrise: Wir sollen positiv berichten
 
Umstrittene Äußerungen zu WDR-Berichterstattung: "Totalen Quatsch verzapft"
 
WDR-Journalistin
„Fast alle Journalisten haben sich einen Maulkorb auferlegt“
 
(AfD-Ausgrenzung im Fernsehen)
Meinung
Staatsfunker in Panik
von Michael Paulwitz
 
Medien
AfD erhebt schwere Vorwürfe gegen „Welt“-Journalist
 
Magdeburg : Journalisten bei AfD-Demo angegriffen
Ein MDR-Team und ein ZDF-Kameramann sind in Magdeburg mit Pfefferspray attackiert worden. Zwei Journalisten stellten Strafanzeige.
 
(Dazu ein Kommentar…)
Hetze zeigt Wirkung
Kommentar: Angriff auf Presse bei AfD-Kundgebung
 
taz
"Staatsknete"
"Der Kaufpreis ist deutlich zu gering"
von Ronald Gläser
 
Berlin sponsert linkes Blatt
von Dieter Stein
 
IVW-Zahlen
„Bild“, „FAZ“ und Co. verzeichnen dramatische Auflageverluste
 
"Ergebnisoffene Prüfung"
Presserat debattiert Nennung von Täterherkunft
 
Kommentar zum "Unwort des Jahres"
Manipulation des Jahres
von Michael Paulwitz
 
(Zur Methodik der "Lügenpresse")
Schwarze Haare, dunkle Augen, breitbeiniger Gang, Bock auf Streß – Köln ist überall
 
(Zur Methodik Bundeszentrale für politische Verbildung…)
„Fluter“
Bundeszentrale würdigt Mohammed als Frauenrechtler
 
Vitalik Buterin - "digitaler Lenin"
Der Mann, der heimlich unser Finanzwesen revolutioniert
Eine neue Technologie elektrisiert die Finanzwelt: Blockchain. Vitalik Buterin ist einer der führenden Köpfe dahinter. In der Schweiz bastelt der 21-jährige Russe an einer revolutionären Software - die den weltweiten Zahlungsverkehr für immer verändern dürfte.
 
Gesprengte Geldautomaten in NRW: Die einen machen Beute, die anderen nur viel kaputt
 
Halbwertzeiten der Lüge
 
Untergang des Römischen Reichs
Das Ende der alten Ordnung
Das Römische Reich war fremdenfreundlich. Doch Einwanderer ließen sich nur in überschaubarer Zahl integrieren. Das Machtgefüge verschob sich. Den Fremden blieb das Reich fremd – trotzdem übernahmen sie die Macht.
 
Götz Wiedenroth - Karikaturen
 
Nichts ist komischer als der Wahnsinn
Der wahrscheinlich beste Film des Jahres: Da war einmal diese Finanzkrise, aber verstanden haben wir sie nicht. Jetzt geht ihr die Filmkomödie "The Big Short" auf den Grund – und macht richtig wütend.
 

dimanche, 31 janvier 2016

Entretien avec Robert Steuckers sur la « révolution conservatrice » allemande

pli14312.jpg

Entretien avec Robert Steuckers sur la « révolution conservatrice » allemande

Propos recueillis par Rémi Tremblay pour le magazine canadien "Le Harfang" (Québec)

Vous placez la genèse de la Révolution conservatrice allemande au
XIXème siècle. Qui en furent les précurseurs et à quelles idées se
ralliaient-ils ?


KR-1.jpgEn effet, il me paraît très important de replacer la révolution conservatrice allemande dans un contexte temporel plus vaste et plus profond, comme d’ailleurs Armin Mohler lui-même l’avait envisagé, suite à la publication des travaux de Zeev Sternhell sur la droite révolutionnaire française d’après 1870, qui représente une réaction musclée, une volonté de redresser la nation vaincue : après la défaite de 1918 et le Traité de Versailles de juin 1919, c’est ce modèle français qu’évoquait explicitement l’Alsacien Eduard Stadtler, un ultra-nationaliste allemand, bilingue, issu du Zentrum démocrate-chrétien, fondateur du Stahlhelm paramilitaire et compagnon de Moeller van den Bruck dans son combat métapolitique de 1918 à 1925. L’Allemagne devait susciter en son sein l’émergence d’un réseau de cercles intellectuels et politiques, d’associations diverses, de sociétés de pensée et de groupes paramilitaires pour redonner au Reich vaincu un statut de pleine souveraineté sur la scène européenne et internationale.


Mohler étudie la révolution conservatrice pour la seule période qui va de la défaite allemande de 1918 à l’année 1932, celle qui précède l’accession d’Hitler au pouvoir. Cette révolution conservatrice n’est pourtant pas envisageable intellectuellement si l’on fait abstraction du 19ème siècle allemand, de la postérité des « autres Lumières » de Herder, de l’inflexion vers le religieux et l’organique qu’impulse la philosophie de Schelling, des démarches philologiques explorant lettres et passés nationaux des peuples, perçus comme entités vivantes, auxquelles il serait navrant et criminel d’imposer des abstractions, a fortiori si elles sont étrangères. Nul mieux que le Britannique Peter Watson, dans son épais volume consacré au « German Genius », n’a su démontrer, récemment, que les démarches philosophiques, scientifiques, musicales, artistiques allemandes ont constitué une « troisième renaissance » européenne, après les renaissances carolingienne et italienne. Avant lui, le professeur strasbourgeois Georges Gusdorf, dans ses volumes sur la pensée romantique, expliquait, sans jargon, quel avait été l’apport des pensées allemandes avant 1850 : cet apport était organique, était l’avènement d’une pensée organique hostile aux mécanicismes et aux constructivismes simplistes, dont ceux des vulgates édulcorées et répétitives, issues des idéologèmes de la révolution française. Dilthey va systématiser ultérieurement, sur les plans philosophique et sociologique, l’herméneutique du Verstehen, mode d’appréhension du réel non matériel, propre aux forces et instances vivantes qui animent les communautés humaines. La lecture des volumes de Gusdorf sur le romantisme allemand est un must pour tout francophone qui veut entrer dans le vif du sujet.

germangeniusfull.jpg


shr2_b10.jpgA la fin du siècle, l’Europe, par le truchement de ces « sciences allemandes », dispose d’une masse de connaissances en tous domaines qui dépassent les petits mondes étriqués des politiques politiciennes, des rabâchages de la caste des juristes, des calculs mesquins du monde économique. Rien n’a changé sur ce plan. Quant à la révolution conservatrice proprement dite, qui veut débarrasser les sociétés européennes de toutes ces scories accumulées par avocats et financiers, politicards et spéculateurs, prêtres sans mystique et bourgeois égoïstes, elle démarre essentiellement par l’initiative que prend en 1896 l’éditeur Eugen Diederichs. Il cultivait l’ambition de proposer à la lecture et à la réflexion une formidable batterie d’idées innovantes capables, à terme, de modeler une société nouvelle, enclenchant de la sorte une révolution véritable qui ne suggère aucune table rase mais au contraire entend ré-enchanter les racines, étouffées sous les scories des conformismes. La même année, le jeune romantique Karl Fischer fonde le mouvement des Wandervögel, dont l’objectif est d’arracher la jeunesse à tous les conformismes et aussi de la sortir des sinistres quartiers surpeuplés des villes devenues tentaculaires suite à la révolution industrielle. Eugen Diederichs veut un socialisme non matérialiste, une religion nouvelle puisant dans la mémoire du peuple et renouant avec les mystiques médiévales (Maître Eckhart, Ruusbroec, Nicolas de Cues, etc.), une libéralisation sexuelle, un néo-romantisme inspiré par des sources allemandes, russes, flamandes ou scandinaves.


Ces idées sont propulsées dans le paysage intellectuel allemand par une politique éditoriale moderne et dynamique qui propose à la réflexion du plus grand nombre possible, sur un mode équilibré, serein et doux, toutes ces idées jusqu’en 1914. La première guerre mondiale va ruiner ces projets de rénovation tout à la fois révolutionnaire et conservatrice des sociétés européennes. C’est bel et bien la fin de la « Belle Epoque ». Socialistes, anarchisants, lecteurs des productions de Diederichs, Wandervögel, néoromantiques germanisants, « médiévisants » mystiques, nietzschéens de toutes moutures, artistes avant-gardistes avaient rêvé calmement de transformer nos sociétés en un monde plus juste, plus enraciné dans son passé idéalisé, plus religieux, plus esthétique. La guerre ruine la possibilité d’accéder à ce monde nouveau par le biais d’une transition douce, laquelle, il faut l’avouer, par manque de rudesse, risquait de bien vite s’enliser en un magma sans levain ou en des parodies parfois bouffonnes. Un grand nombre d’idéalistes mystiques, germanisants, nietzschéens vont alors penser, entre autres avec les futuristes italiens, que la guerre constituera une hygiène, favorisera une sorte de grande lessive qui, après des carnages que l’on imaginait héroïques et chevaleresques, permettrait enfin l’avènement de ce « règne de l’esprit » (envisagé par Merejkovski et Moeller van den Bruck).


Au lendemain de la défaite, les Allemands se rendent compte qu’ils ne sont plus considérés dans le monde comme les porteurs de cette « troisième renaissance européenne », dont les composantes, pourtant sublimes, ont été décrites comme les expressions d’une barbarie intrinsèque par les propagandes alliées. Balayé par les horreurs de la guerre, l’idéalisme d’avant 1914 subit une transformation après la défaite : plus tragique, plus âpre aussi, il accentuera son nietzschéisme, non plus en se référant au nietzschéisme des artistes (moqué par les droites et adulé par les sociaux-démocrates avant la Grande Guerre) mais à un Nietzsche plus « démasqueur », plus incisif et offensif. Le communisme bolchevique est désormais un facteur avec lequel il faut compter ; la radicalité communiste n’est plus marginale et intérieure, elle a désormais pour instrument une grande puissance politique aux dimensions impériales. Les mécontents, qui n’admettent pas la défaite ni les capitulations qu’elle implique, prennent des positions ambivalentes : ils posent le communisme comme inacceptable à l’intérieur du Reich mais la nouvelle Union Soviétique de Lénine comme un allié potentiel contre un Occident qui impose des réparations impossibles à satisfaire.

EFGJ.jpg


Les penseurs les plus audacieux, en l’occurrence Ernst et Friedrich-Georg Jünger, élaborent un « nationalisme révolutionnaire », soit un radicalisme forcené à connotations communisantes et collectivistes, doublé de l’affirmation d’un nationalisme porté par une phalange inébranlable de combattants politiques soudés, par des liens de camaraderie extrêmement forts, comme l’étaient les Stosstruppen, les troupes d’assaut, lors de la Grande Guerre. Les frères Jünger, leurs homologues au sein du « nationalisme soldatique » comme Franz Schauwecker ou Werner Beumelburg, le penseur Friedrich Hielscher, etc. caresseront l’espoir de voir se déclencher un putsch militaire (par Corps Francs interposés, comme la phalange orchestrée par le Capitaine Ehrhardt) qui porterait au pouvoir une élite de combattants issus des Stosstruppen. Cette élite aurait eu pour tâche historique de créer un système politique radicalement différent des héritages politiciens du 19ème , de l’époque de Guillaume II et de la nouvelle République de Weimar, de la démocratie occidentale et de ses dérives rationalistes ou ploutocratiques (France, Angleterre), tout en dépassant la radicalité bolchevique russe et en renouant avec la fougue iconoclaste d’un Marinetti ou avec les projets audacieux et grandioses des architectes futuristes, avec les fureurs d’un Léon Bloy fustigeant les dévots au nom d’une foi incandescente, non pas au nom d’un voltairisme réactualisé mais d’un feu intérieur mystique qui n’accepte pas que le religieux s’enlise dans un conformisme quelconque, dans un pharisaïsme sec et ridicule.
Les traités de Locarno et de Berlin ramènent un espoir de paix en Europe qui isole les partisans de cette révolution incandescente des combattants, des futuristes, des bolcheviques non matérialistes et des mystiques enflammés. Locarno et Berlin sonnent le glas des idéalismes révolutionnaires : à ceux-ci, que l’ouvrage Le Travailleur d’Ernst Jünger illustre pleinement, succèdera un néonationalisme plus apte à s’inscrire dans les luttes politiques balisées par les institutions de la République de Weimar.

rath.jpg

Les projets politiques audacieux le resteront mais s’exprimeront par un langage plus « scientifique » : les idées de Rathenau d’un tandem politico-économique germano-soviétique -un Rathenau pourtant assassiné par des anciens des « Corps Francs »- et celles d’une revue pionnière comme Die Tat, flanquées des théories géopolitiques exprimées dans la revue du Général Haushofer (Zeitschrift für Geopolitik) vont créer un corpus qui stabilisera d’abord Weimar sur la scène internationale, innervera les politiques de grands travaux infrastructurels du Troisième Reich puis celle de la CEE et de l’UE (jusqu’à ce que celle-ci soit totalement neutralisée par les élucubrations néolibérales) mais sans donner à l’Allemagne une géopolitique cohérente, en dépit de la qualité des travaux de Haushofer et de ses équipes de géopolitologues chevronnés.


Dans cette optique d’une politique de développement national et/ou européen autarcique, la référence reste l’économiste Friedrich List, inspirateur au 19ème du développement ferroviaire de l’Allemagne, de la politique de colonisation intérieure en France et aux Etats-Unis et, surtout, des politiques chinoises de développement autocentré et eurasiatique actuelle, du Kuo Mintang à nos jours, en passant par le réformateur Deng Xiaoping qui a réussi à dépasser la phase de la stagnation maoïste. List, à l’origine des idées hétérodoxes de l’école historique allemande du 19ème siècle, est plus actuel et plus efficace que jamais, quand on observe les formidables projets ferroviaires eurasiens ébauchés par la Chine d’aujourd’hui. Preuve que réfléchir aux idées considérées à tort ou à raison comme « révolutionnaires-conservatrices » n’est pas un anachronisme de penseur en chambre mais une option politique et impériale valable éternellement, prouvant, par là-même, qu’une entité continentale comme l’UE ou comme tout autre grand-espace civilisationnel, qui ne s’inscrit pas dans la dynamique inaugurée par List est condamné à la stagnation et à l’implosion. L’Europe implosée d’aujourd’hui en est la preuve emblématique.

Le terme Révolution conservatrice englobe de nombreux penseurs et
écrivains qui s’unissent notamment par un rejet de la démocratie
libérale. Quel genre de modèles ou de sociétés prônait-on ? Quelle
ligne directrice unissait tous les courants de la Révolution
conservatrice ?


Political_Parties_by_Robert_Michels.jpgIl faut se rappeler que le rejet le mieux charpenté de la démocratie libérale et surtout de ses dérives partitocratiques ne provient pas d’un mouvement ou cénacle émanant d’une droite posée comme « conservatrice-révolutionnaire » mais d’une haute figure de la social-démocratie allemande et européenne, Roberto Michels, actif en Belgique, en Allemagne et en Italie avant 1914. Ici aussi, je ne fais pas d’anachronisme : à l’université en 1974, on nous conseillait la lecture de sa critique des oligarchies politiciennes (sociaux-démocrates compris) ; après une éclipse navrante de quelques décennies, je constate avec bonheur qu’une grande maison française, Gallimard-Folio, vient de rééditer sa Sociologie du parti dans la démocratie moderne (Zur Soziologie des Parteiwesens), qui démontre avec une clarté inégalée les dérives dangereuses d’une démocratie partitocratique : coupure avec la base, oligarchisation, règne des « bonzes », compromis contraires aux promesses électorales et aux programmes, bref, les maux que tous sont bien contraints de constater aujourd’hui en Europe et ailleurs, en plus amplifiés ! Michels suggère des correctifs : référendum (démocratie directe), renonciation (aux modes de vie matérialistes et bourgeois, ascétisme de l’élite politique se voulant alternative), etc. Dans cet ouvrage fondamental des sciences politiques, Michels vise à dépasser tout ce qui fait le ronron d’un parti (et, partant, d’une vie politique nationale orchestrée autour du jeu répétitif des élections récurrentes d’un certain nombre de partis établis) et suggère des pistes pour échapper à ces enlisements ; elles annoncent les aspirations ultérieures des conservateurs-révolutionnaires (ou assimilés) d’après 1918 et surtout d’après Locarno, sans oublier les futurs non-conformistes français des années 30 et ceux qui, aujourd’hui, cherchent à sortir des impasses où nous ont fourvoyés les établis. Ces pistes insistent sur la nécessité d’avoir des élites politiques ascétiques, sur une virulence correctrice que Michels croyait déceler dans le syndicalisme révolutionnaire (et ses versions italiennes comme celles activées par Filippo Corridoni avant 1914 – Corridoni tombera au front en 1915), dans les idées activistes de Georges Sorel et dans certaines formes d’anarchisme hostiles aux hiérarchies figées. L’idée-clef est de traquer partout, dans les formes de représentation politique, les éléments négatifs qui figent, qui induisent des répétitions lesquelles annulent l’effervescence révolutionnaire ou la dynamique douce/naturelle du peuple, oblitèrent la spontanéité des masses (on y reviendra en mai 68 !). En ce sens, les idées de Michels, Corridoni et Sorel entendent conserver les potentialités vivantes du peuple qui, le cas échéant et quand nécessité fait loi, sont capables de faire éclore un mouvement révolutionnaire correcteur et éradicateur des fixismes répétitifs.


La social-démocratie, en laquelle s’inscrivait Michels (avant de suivre son camarade socialiste italien Mussolini), ne se réclamait pas tant de Marx et des marxistes (c’est-à-dire de ceux qui se sont ingéniés à figer Marx, ce qui les distingue des « marxiens » comme un Werner Sombart, par exemple, ou des marxo-listiens à la Deng Xiaoping, auquel je pourrais personnellement m’identifier…). Elle était surtout inspirée par Schopenhauer et par Nietzsche comme l’ont démontré plusieurs chercheurs britanniques ou américains. Or l’essence du nietzschéisme, c’est d’induire une rétivité permanente à l’endroit de ce qui se rigidifie, se pétrifie. Il faut créer, façonner du nouveau sur base de matériaux immémoriaux, toujours prêts à accepter de nouvelles jouvences mais ne jamais conserver ce qui a perdu tout souffle et toute vitalité. On détruit le vermoulu à coups de marteau pour remettre en place des créations vivantes ou raviver des sources pérennes. On conserve donc les sources pérennes mais on détruit révolutionnairement ce qu’elles n’irriguent plus. Avant 1914, les sociaux-démocrates, non encore « marxistes » (au sens polémique du terme), veulent une société rajeunie par les idées de Nietzsche et prônant la justice sociale, assortie d’un élargissement maximal de la citoyenneté pleine et entière (suffrage universel pour clore l’ère bourgeoise et injecter du neuf dans la Cité, ce qui sera, bien entendu, une amère illusion…).


La première guerre mondiale balaie cette vision idéaliste et un peu naïve du fonctionnement d’une société en phase de mutation politique et/ou révolutionnaire. La guerre européenne restaure des hiérarchies de type militaire. Et soude les hommes au-delà des classes sociales d’avant-guerre, efface bon nombre de distinctions divisantes. Ce qui, à la fin des hostilités, a pour corollaire un rejet du monde civil jugé inessentiel, fade, désuet, comme l’attestent les écrits des Jünger, Schauwecker ou autre Hugo Fischer. Le modèle est toujours agonal, bien évidemment, mais la communauté populaire, la vraie, n’est plus unie autour de paisibles revendications politiques ou socio-économiques, c’est-à-dire matérielles voire matérialistes, mais elle est soudée par le combat révolutionnaire, poursuite du combat pur livré sous les « orages d’acier », expurgé de toutes les naïvetés propres aux belles âmes d’avant-guerre. Ceux qui ont porté le combat pur sont aussi ceux qui donneront le coup fatal à l’édifice weimarien posé comme vermoulu ou incapable de transmettre un feu mystique et révolutionnaire, selon l’adage nietzschéen : « Was fällt, soll man nog stossen » (Ce qui est ébranlé, il faut le jeter bas !).

stossKR.jpg


L’alternative à la démocratie libérale de Weimar, chez les maximalistes du nationalisme soldatique, est donc une « milice » politique et futuriste qui se passe des mécanismes électoraux conventionnels et s’inspire, en fin de compte, de l’expérience de Gabriele d’Annunzio à Fiume en 1919-1921, sans pour autant retenir les dimensions franchement anarchistes de cette expérience italienne. Sorel, les bolcheviques et Fiume représentent des alternatives dont on peut combiner les éléments à l’infini. Chez les Allemands, contrairement aux Italiens qui se posent depuis l’interventionnisme de 1915 comme germanophobes pour qui tous les archaïsmes sont germaniques, les scories inutiles sont celles de l’Occident français et britanniques, surtout quand il s’exprime en des termes rationalistes caricaturaux tels ceux prisés par le personnage Settembrini dans le roman La Montagne magique de Thomas Mann (anti-occidentaliste entre 1914 et la fin des années 20).


arditi.jpgReste aussi un autre problème que l’époque et ses avant-gardes politiques et littéraires ont tenté de résoudre dans la pétulance et l’intempérance : celui de la vitesse. Chez les futuristes, c’est clair, surtout dans certaines de leurs plus belles œuvres picturales, la vitesse est l’ivresse du monde, le mode exaltant qui, maîtrisé ou chevauché, permet d’échapper justement aux fixismes, au « passatismo ». A gauche aussi, la révolution a pour but de réaliser vite les aspirations populaires. Le prolétariat révolutionnaire des bolcheviques, une fois au pouvoir, maîtrise les machines et les rapidités qu’elles procurent. Le conseillisme bavarois, quant à lui, ne souhaitait pas effacer les spontanéités vitales de la population. Le fascisme de Mussolini, venu du socialisme et du syndicalisme sorélien et corrodinien, ne l’oublions jamais, entend réaliser en six heures ce que la démocratie parlementaire et palabrante (et donc lente, hyper-lente) fait en six ans. Les réactionnaires, que les futuristes ou les bolcheviques jugeront « passéistes », rappelaient que la prise de décision du monarque ou du petit nombre dans les anciens régimes était plus rapide que celle des parlements (d’où la présence récurrente de figures de la contre-révolution française dans les démarches intellectuelles d’Ernst Jünger, fussent-elles les plus maximalistes avant 1925). Un système politique cohérent, pour les avant-gardes des années 20, doit donc pouvoir décider rapidement, à la vitesse des nouvelles machines, des bolides Bugatti ou Mercedes, des avions des pionniers de l’air, des vedettes rapides des nouvelles forces navales (d’Annunzio). Une force politique nouvelle, démocratique ou non (Fiume est une démocratie avant-gardiste !), doit être décisionnaire et rapide, donc jeune. Si elle est parlementaire et palabrante, elle est lente donc vieille et cette sénilité pétrifiée mérite d’être jetée bas. La double idée de décision et de rapidité d’exécution est évidemment présente dans le nationalisme soldatique et explique pourquoi le coup de force est considéré comme plus efficace et plus propre que les palabres parlementaires. Elle apparait ensuite dans la théorie politique plus élaborée et plus juridique de Carl Schmitt, qui rejette le normativisme (comme étant un système de règles figées finalement incapacitantes quand le danger guette la Cité, où la « lex », par sa lourde présence, sape l’action du « rex ») et le positivisme juridique, trop technique et inattentif aux valeurs pérennes. Schmitt, décisionniste, prône évidemment le décisionnisme, dont il est le représentant le plus emblématique, et insiste sur la nécessité permanente d’agir au sein d’ordres concrets, réellement existants, hérités, légués par l’histoire et les traditions politiques de la Cité (ce qui implique le rejet de toute volonté de créer un « Etat mondial »).

Malgré le terme « conservateur », ce courant de pensée fut également
proche de l’extrême-gauche, notamment d’Ernst Niekisch. Quel fut
l’apport de Niekisch à la Révolution conservatrice et en quoi s’en
inspira-t-il ?


pr_10.jpgErnst Niekisch est un révolutionnaire de gauche pur jus. Il a participé à un gouvernement des Conseils en Bavière, lesquels seront balayés par les Corps Francs de von Epp. Dans ce gouvernement, figurait également Gustav Landauer, penseur anarchiste éminemment fécond, puisant à des sources intéressantes du 19ème siècle et développant une anthropologie compénétrée de mystique. Ce premier gouvernement des Conseils, non explicitement communiste, sera renversé par les bolcheviques du KPD, provoquant chez Landauer une immense déception. Pour lui, la politique révolutionnaire bavaroise sombrait, par ce coup de force, dans les rigidités léninistes et perdait son originalité unique. Niekisch était sans nul doute plus marqué par le marxisme de la social-démocratie d’avant 1914 mais sous l’influence d’un camarade aussi subtil que Landauer, il a dû ajouter à sa formation initiale des éléments moins conventionnels, notamment plus communautaires-anarchisants (héritage de Bakounine et Kropotkine). Cet anarchisme, hostile à toute rigidité et répétition, Niekisch le couple à des idéaux paysans/ruralistes présents dans les « sources du communisme russe » (explorées par Berdiaev) ou chez Tolstoï (édité par Diederichs) et, bien entendu, chez les folcistes (Völkischen) allemands, lesquels étaient plutôt classés « à droite ». Cette mythologie nouvelle devient alors chez Niekisch un mixte de prolétarisme socialiste et de ruralisme germano-russe, saupoudré de quelques oripeaux libertaires légués par Landauer, le tout pour favoriser une révolution allemande philo-soviétique, destinée à libérer les ouvriers et les paysans d’Allemagne d’une bourgeoisie pro-occidentale qui acceptait les réparations imposées par l’Ouest lors du Traité de Versailles, au détriment de son propre peuple, et les crédits américains des Plans Young et Dawes, limitant la souveraineté nationale.


L’apport majeur de Niekisch réside dans l’édition de revues « national-bolcheviques », telles Widerstand et Entscheidung. Leurs titres sont révélateurs : Niekisch privilégie le cadre national pour organiser et installer la révolution et le régime révolutionnaire. Il nie l’internationalisme comme impraticable. Il veut une démocratie prolétarienne spontanée donc sans médiation inutile, sans la médiation de « bonzes » qui s’encroûtent et finissent par nier leur idéalisme initial, comme le voulait aussi Landauer. Mais cette démocratie prolétarienne doit produire, pour le bien de la nation, des équipes ascétiques capables de poser les bonnes décisions. Ces revues donneront aux frères Jünger l’occasion d’exprimer leurs idées politiques extrêmes et raffinées. Elles sont donc essentielles pour comprendre la genèse de leurs œuvres, toujours lues et de plus en plus abondamment commentées de nos jours. Même si les frères Jünger ont abandonné toute politique radicale pour se pencher sur les problèmes écologiques (Friedrich-Georg avec, après 1945, le revue Scheidewege, qui annonce les problématiques actuelles de la déconnexion et de la « dé-célération » ou Entschleunigung) ou, chez Ernst, sur un esthétisme très personnel, celui de l’homme détaché des manies de ses contemporains, les tentatives politiques extrêmes sont, d’une certaine façon, la première phase de leur rejet complet d’un monde bourgeois hypertechnicisé ou désenchanté, qu’ils mépriseront tous deux jusqu’à leur dernier souffle. Ernst Jünger, dans les années 50, n’a pas souhaité qu’Armin Mohler réactive le corpus national-révolutionnaire, dont il avait tiré la substantifique moëlle pour écrire les pages les plus offensives de son Von rechts gesehen (« Vu de droite ») et ses meilleurs articles de la revue Criticon dans les années 70 et 80..


Pour moi, les deux livres de Niekisch qui me paraissent les plus intéressants à lire et relire sont ses souvenirs de prison (à partir de 1937, quand il est condamné à la perpétuité pour complot), intitulés Das Reich der niederen Dämonen et l’ouvrage Das dritte imperiale Figur (« La troisième figure impériale ») qui révèle son anthropologie et son idéal révolutionnaire et que l’on place généralement en parallèle avec le Travailleur de Jünger.

Grâce à Dominique Venner, von Salomon et Ernst Jünger sont connus d’une
grande partie de la mouvance identitaire. Leur renommée est-elle
proportionnelle à leur influence dans la Révolution conservatrice et
en quoi les Corps Francs influencèrent cette école ?


Reprouves_7720.jpegPour ma génération qui a exactement vingt ans en 1976, c’est effectivement le livre Baltikum de Dominique Venner qui fait découvrir la geste des Corps Francs allemands d’après 1918. Par la suite, nous avons découvert assez rapidement Ernst von Salomon, dont Les Réprouvés étaient édités en « livre de poche » et que nous trimbalions dans nos cartables de collégiens.

Ernst von Salomon est bien entendu davantage un activiste, un aventurier, qu’un théoricien, bien que sa voie existentielle soit riche d’enseignements, plus riche, bien évidemment, que les cogitations oiseuses d’un professeur en chambre. Il fut notamment impliqué dans les préparatifs de l’assassinat du ministre Walther Rathenau, artisan du pacte germano-soviétique de Rapallo en 1922. La vision politique de Rathenau était pourtant planiste, soucieuse de la santé économique de la nation, toujours apte à mon sens d’inspirer notre présent, et son intention, en signant le traité de Rapallo, était de donner à l’Allemagne, pressurée par les réparations exigées par la France, une solide marge de manœuvre en s’ouvrant à l’Est, source de matières premières, dont le pétrole du Caucase. Ernst von Salomon avouera que les fauteurs de l’attentat avaient été manipulés par les services britanniques, soucieux de maintenir le cœur géographique de l’Europe dans une dépendance énergétique occidentale. Ce dossier reste ouvert, cette vue reste à débattre, mais les thèses énoncées aujourd’hui par le spécialiste de la géopolitique énergétique, William F. Engdahl, ont démontré que les assassinats politiques en Allemagne ont toujours visé des hommes d’Etat, des banquiers ou des industriels qui cherchaient à diversifier les relations économiques de l’Allemagne pour réduire les dépendances du pays en matières premières et en débouchés extérieurs : en ce sens, Rathenau précède les victimes de la Rote Armee Fraktion ; sous Obama quand on pratique systématiquement les guerres de quatrième génération, nous avons, pour ruiner le dynamisme allemand, les récentes attaques contre Volkswagen ou l’actuelle submersion ethnique, assortie de l’effondrement parfaitement prévisible du système social allemand. Parce que l’industrie allemande prospère grâce aux commandes et au gaz russes et au commerce avec la Chine. Deux époques bien différentes, certes, mais même scénario de guerre indirecte, avec ou sans assassinats spectaculaires.


Ernst von Salomon se tiendra tranquille sous le nouveau régime national-socialiste, du moins extérieurement : l’exclusion le guettait en permanence car sa femme était d’origine juive. Son « immigration intérieure » consistera à créer des scénarios pour films. Il finira la guerre comme officier du Volkssturm dans une petite ville du sud de la Bavière. Arrêté par les Américains comme sympathisant du régime et aussi pour son passé « terroriste », il devient célèbre en répondant ironiquement au questionnaire des commissions de dénazification auxquelles il fut livré, alors qu’il n’avait jamais été ni adhérent formel ni sympathisant affiché de la NSDAP; il noircit alors des centaines de pages qui deviendront un best-seller (Der Fragebogen ou Le Questionnaire), aussi en France, dès les années 50. L’écrivain, l’ancien Cadet, le réprouvé qui a lutté dans les rangs des Corps Francs, doit, à ses yeux, traiter les établissements, quels qu’ils soient, par le sarcasme. Les qualités éthiques de ces figures héroïques ne peuvent se laisser enfermer dans des formes étriquées, qu’elles soient morales ou politiques. Avant l’accession des nationaux-socialistes au pouvoir en 1933, von Salomon, à peine sorti de prison, avait gardé l’idéal des Corps Francs, manière plus propre, pensait-il, comme Jünger, de faire de la politique que les compromissions politiciennes et partisanes. Il s’était placé dans le sillage du Capitaine Ehrhardt, ultérieurement poursuivi par la Gestapo. Il s’était désintéressé du combat légaliste du mouvement hitlérien, tout en étant déçu, comme beaucoup d’hommes jeunes et ardents, par les communistes, dirigés par une vieille dame respectable, féministe avant la lettre, menue et à la voix chevrotante, Clara Zetkin, qui, malgré son incontestable sincérité, ne parvenait pas à captiver les jeunes chevaux fougueux de l’époque, pressés de sortir de la terrible crise de 1929.


S’il faut trouver, dans les mouvances non-conformistes actuelles, une influence de l’existentialisme, du vrai, qu’ont incarné von Salomon et ses compagnons, on le cherchera dans un certain désintérêt pour tout combat politique inscrit dans l’électoralisme, même si d’aucuns, et non des moindres, trouveront cette posture vaine et improductive.

Si ce fut un phénomène essentiellement allemand, ce mouvement eut-il
des sympathies à l’extérieur de Weimar ?


Il est évident que la périphérie du Reich, où l’on parle des langues germaniques et où la langue de Goethe est correctement enseignée, comme la Suisse, la Scandinavie, les Pays-Bas ou la Flandre, a subi l’influence de la pensée allemande plus facilement que les pays de parlers romans ou slaves, exceptés sans soute ceux qui, comme la Hongrie, firent partie de la monarchie austro-hongroise. Certes, la Suisse, les pays scandinaves et la Hollande ont conservé une culture plus a-politique que les Allemands vaincus, comme le déplorait amèrement une figure peu connue, mais importante, de la « révolution conservatrice », Christoph Steding, auteur qui fustigeait la « culture neutre », purement esthétisante, de cette périphérie germanique, dégagée des obligations impériales, apanage de la nation allemande depuis Othon I, vainqueur des Magyars à Lechfeld en 955. Armin Mohler, originaire de la ville suisse de Bâle, a été sensible à cette critique, de même que certains « révolutionnaires conservateurs » de confession catholique en Hollande, influencé par Carl Schmitt. La protestation de Mohler -et aussi ses différends avec le Jünger des années 50 et 60 qui ne voulait plus entendre parler d’activisme politique- vient tout droit de sa posture personnelle initiale, d’adolescent et de jeune homme en révolte contre les milieux protestants et marchands bâlois : il rejetait toute la culture apolitique de sa ville natale, engoncée dans ses conventions sans relief.


andlerN.PNGEn France, la veine nietzschéenne et les progrès des études germaniques, sous l’impulsion de Charles Andler, introduisaient des ferments similaires à ceux qui agitaient la scène culturelle wilhelminienne en Allemagne avant 1914. Le filtre de la Grande Guerre fait que partout en Europe les postures politiques acquièrent une dimension plus « quiritaire ». En Angleterre, certains avant-gardistes optent pour des sympathies profascistes. David Herbert Lawrence rejette le puritanisme victorien, comme les Allemands avant 1914 avaient rejeté d’autres formes de rigorisme, en injectant dans la littérature anglaise des ferments d’organicisme à connotations sexuelles (« L’amant de Lady Chatterley »), en insistant sur la puissance tellurique inépuisable des religions primitives (du Mexique notamment), en démontrant dans Apocalypse que toute civilisation doit reposer sur un cycle liturgique naturel intangible ; il induit ainsi des ferments révolutionnaires conservateurs (il faut balayer les puritanismes, les rationalismes étriqués, etc. et maintenir les cycles liturgiques naturels, au moins comme le fait le catholicisme) dans la pensée anglo-saxonne, qui, liés aux filons celtisants et catholiques du nationalisme culturel irlandais, partiellement dérivés de Herder, s’insinuent, aujourd’hui encore, dans une quantité de démarches culturelles fécondes, observables dans les sociétés anglophones. Même si ces démarches ont parfois l’agaçant aspect du « New Age » ou du post-hippysme.


Les mondes de la pensée sont poreux : rien n’arrête les idées, qui se diffusent avec la subtilité d’un gaz, en empruntant le moindre interstice, la moindre lézarde. Il n’y avait pas de barrières étanches avant 1914, ni après 1918 ou 1945 ni aujourd’hui. Les filons exploités par la « révolution conservatrice », pour forger une société alternative, pour donner une épine dorsale aux Etats qu’elle entendait forger ou transformer, peuvent tous se retrouver dans le programme éditorial d’Eugen Diederichs, amorcé dès 1896. Socialisme organique, enraciné, pétri d’éthique religieuse, religiosité dégagée de toutes les cangues confessionnelles, mélange de Tolstoï, de Bergson, de thèses de la Fabian Society anglaise, plongée dans l’héritage mystique de l’Europe médiévale, sont autant d’éléments, toujours activables, pour se débarrasser de régimes politiques devenus répétitifs, ennuyeux voire insupportables à cause des mille et une balises qu’ils placent pour juguler les élans de l’âme humaine, prolixe, féconde, « in-encadrable ».

Notre époque meurt des répétitions ad nauseam du même corpus libéral arrosé de moraline hypocrite : le retour aux sources de la « révolution conservatrice » s’impose donc, à condition, bien sûr, que l’on remonte au programme du brave et bon éditeur Diederichs. Mieux : Diederichs ne s’est jamais cantonné dans un germanisme pacifique, mystique, néoromantique, activable en Allemagne seule voire peut-être en Scandinavie. Son programme annexe des éléments irlandais/celtiques, romantiques anglais, slaves et orthodoxes, flamands (les auteurs flamands seront privilégiés dans sa maison d’édition). L’Europe entière peut y retourner sans que les uns ou les autres n’aient à craindre d’y trouver des nationalismes tiers hostiles et vexants, pour sa propre identité ethno-nationale. La trajectoire politique et artistique du peintre et homme politique belgo-flamand War Van Overstraeten est emblématique d’un itinéraire à imiter pour tous : ce fondateur du parti communiste belge retrouve, dès le début des années 30, grâce à un engouement pour la mystique espagnole, les racines religieuses et personnalistes que Diederichs avait voulu généraliser en Europe avant 1914. L’itinéraire de Van Overstraeten mérite une étude approfondie en dehors de Flandre (où sa trajectoire a été minutieusement étudiée) pour montrer que même un engagement de gauche virulent doit nécessairement ramener aux idées que Diederichs avait voulu répandre dans notre continent tout entier et aussi en Amérique du Nord car il s’intéressait, entre autres œuvres, aux dimensions mystiques et naturalistes de Walt Whitman et aux idées de Ralph Waldo Emerson.

La Révolution conservatrice s’éteint-elle avec l’accession des nazis
au pouvoir ?


Le national-socialisme a procédé à une « mise au pas », que l’on nommait en allemand la Gleichschaltung. Celle-ci touche surtout la frange national-révolutionnaire et les plus turbulents activistes regroupés autour du Capitaine Ehrhardt. Niekisch est emprisonné en 1937. Ceux qui rejoignent les complots anti-hitlériens, comme celui qui a débouché sur l’attentat de Stauffenberg le 20 juillet 1944, seront impitoyablement éliminés. Les mouvements de jeunesse sont contraints d’adhérer aux organisations du parti. D’autres, c’est bien connu, se replient sur une « immigration intérieure », après avoir flirté brièvement avec le régime ou non. On pense au poète Gottfried Benn. Jünger cesse toute activité politique et entreprend sa longue série de voyages vers des terres vierges, non encore violentées par la modernité. Il devient aussi le mémorialiste inégalé qu’il demeurera pour les siècles des siècles. Mais dire que ces filons cessent d’être féconds parce qu’un régime, quel qu’il soit, prend le pouvoir par les urnes ou par un coup de force, est aberrant. Tous les idéologèmes de la « révolution conservatrice » sont restés vivants dans la pensée, même s’ils ne peuvent plus s’exprimer que partiellement, pour illustrer l’une ou l’autre facette éphémère du système libéral, beaucoup plus totalitaire que les régimes qui se voient attribuer cet adjectif désormais infâmant. Il y a un exemple tout récent : en Belgique, l’économiste et historien des idées économiques Paul Jorion vient de valser hors de son université parce qu’il travaillait sur des filons non orthodoxes de la pensée économique, filons hétérodoxes parce que tenant compte des facteurs sociaux et historiques dans la nécessaire démarche de l’économiste politique. Une économie, pense Jorion, surtout à la suite du Marx sociologue et de Keynes, est nécessairement imbriquée dans une société qui, elle, a une histoire dont tout praticien dans la sphère publique est obligé de tenir compte. Une économie ne peut se résumer à un fatras de théories mathématiques ou de statistiques toujours éphémères par définition. Les travaux de Jorion peuvent être lus en parallèle avec ceux de l’école canadienne dite de l’« écosociété », qui dénonce avec brio et minutie la « tyrannie de la valeur ». La recherche d’une telle hétérodoxie non oblitérante se retrouvait déjà dans le programme socialiste de Diederichs, dans les grands noms de l’école historique allemande, dans l’œuvre de François Perroux aux temps bien révolus (hélas !) de la France gaullienne d’après l’aventure algérienne. Aujourd’hui, ce que les historiens français de l’économie Jean-Marie Albertini et Ahmed Silem ont appelé justement les théories hétérodoxes, dans un manuel très répandu mais trop peu écouté et mis en pratique, sont le réservoir des idées rénovatrices que le monde attend. Preuve, une fois de plus, que les idées de la « révolution conservatrice », qui prônaient des pratiques hétérodoxes de l’économie, sont bel et bien immortelles.

Les auteurs de la Révolution conservatrice sont toujours cités par de
nombreux penseurs actuels, en quoi les idées qu’elle mettait de
l’avant sont elles encore actuelles ?


En fait, je viens de répondre à votre question mais, forcément, de manière partielle car le corpus assimilable à la « révolution conservatrice » et à la renaissance allemande du 19ème siècle englobe l’ensemble des sciences humaines que je ne peux aborder de façon exhaustive dans le cadre d’un modeste entretien. La pertinence actuelle de cet ensemble très vaste vient qu’il table sur des pensées organiques, celles mises en exergue par Gusdorf (cf. supra), alors que le système se pétrifie sous nos yeux à cause de son mécanicisme méthodologique initial et de son économisme statistique qui ne résout aucun problème. Pour camoufler cet échec, le système peinturlure ses discours incantatoires d’une forte couche de moraline insipide à laquelle plus aucune personne intelligente ne peut encore croire. En politique internationale, le refus de prendre en compte les linéaments des autres civilisations, dont celles de Chine et d’Inde qui sortent d’une longue léthargie, dont les filons chiites et alaouites du Levant et d’Iran, conduit à l’impasse. Il y a d’autres valeurs que celles énoncées à Washington ou dans le Paris de BHL. Armin Mohler, suite à Karl Jaspers qui patronnait sa thèse, disait que la « révolution conservatrice » (et nous ajouterions le romantisme décrit par Gusdorf et la renaissance allemande explicitée par Watson) inaugurait une nouvelle « période axiale » de l’histoire. Or, Max Weber et Julien Freund nous ont appris que les valeurs, générées par les périodes axiales, sont immortelles. Elles peuvent connaître des périodes de dormition, disait aussi Venner, mais, inévitablement, irrémédiablement, elles reviendront à l’avant-scène, en dépit et au grand dam des forces du non-être (Parvulesco) qui ont cherché à les étouffer.


(Forest-Flotzenberg, octobre 2015).

KR-2.jpg

robert-steuckers.jpg

Toujours disponible aux Editions du Lore!

Pour commander la deuxième édition:

Steuckers/Révolution conservatrice

mercredi, 27 janvier 2016

La direction prise par l’OTAN nous mène au désastre et cela avec l’entière aide du gouvernement allemand

nonatobeeb-93f90ce04ef9.jpg

La direction prise par l’OTAN nous mène au désastre et cela avec l’entière aide du gouvernement allemand

Interview de Willy Wimmer*

Ex: http://www.horizons-et-debats.ch

Horizons et débats: Le gouvernement de la Fédération russe a changé, au début de cette nouvelle année, sa doctrine de sécurité. Devons-nous dorénavant nous sentir menacés par la Russie ou ce changement vient-il de la menace dirigée contre la Russie?

Willy Wimmer: Il serait bon de lire attentivement les textes des doctrines nationales de sécurité, quelle qu’en soit l’origine. Les Etats qui peuvent se le permettre publient ces textes ouvertement qu’il s’agisse des Etats-Unis, de l’Inde, de la Chine ou bien, actuellement, de la Russie. Sur la base de notre expérience, nous pouvons déceler à partir de quoi ces textes ont été publiés et quels moyens ils utilisent pour appliquer les objectifs précisés dans ces doctrines. Ainsi, les autres Etats peuvent déterminer si les moyens engagés et mis à disposition peuvent permettre d’atteindre les objectifs déterminés dans la doctrine. Ceci est également valable pour la doctrine de sécurité nationale de la Russie.


Nous devons impérativement observer les réflexions engagées par les responsables de Moscou en vue de la publication de ce nouveau texte. Est-ce que leur façon de voir le monde correspond à nos observations ou bien y a-t-il des différences notoires? Il semble bien, après étude de cette doctrine, qu’il n’y a pas de différences profondes dans la façon d’observer le monde. L’attente de la Fédération de Russie à la fin de la guerre froide, en conformité avec la Charte de Paris de novembre 1990, de construire une maison commune d’Europe, se heurta aux Etats-Unis qui n’en voulaient pas et se mirent à détruire systématiquement les instruments prévus pour une cohabitation pacifique dans les relations des Etats. Nous le savions tous et les Russes n’étaient pas aveugles. La Russie ne devait en aucun cas en faire partie et on la maintint à distance. Tout un chacun a pu constater au cours des dernières vingt-cinq années que les Etats Unis voulaient être la force dominatrice et voyaient dans la Fédération russe un obstacle à ce rôle, du fait de la coopération pacifique prévue, alors même que la Fédération de Russie n’avait donné aucune raison aux Américains de se méfier, ni sur le moment ni plus tard. Cela rappelle l’ancienne expression romaine selon laquelle il fallait détruire Carthage parce que c’était Carthage.


Moscou estime, à juste titre, que c’est elle qui doit décider de sa politique nationale et refuse de se soumettre à un dictat américain. C’est le fondement même de la dispute et la crise ukrainienne a démontré les efforts américains pour s’approcher militairement le plus près possible de la Russie.


Cette façon de procéder qui débuta en 1992 par le développement de l’OTAN en Europe de l’Est aboutit à une question inquiétante. Il s’agit de savoir quand on arrivera à un «point de non retour» dans cette pression sur Moscou. Alors que les troupes américaines et de ses vassaux ne se trouvent qu’à cinq cents kilomètres de Moscou, il est inutile de se demander, au vu du potentiel militaire des deux blocs, si un affrontement militaire conventionnel ne devait durer que 24 heures et quelles seraient les conséquences dramatiques pour les vassaux européens des Américains. Les capacités militaires russes ont progressé fortement au cours des dernières années. Si nous devions en subir les conséquences, du fait de notre propre engagement, nous serions menacés dans notre existence. La conséquence logique serait d’en revenir à la Charte de Paris.


Il semble bien que cela soit un obstacle pour les Etats-Unis provenant de leur situation insulaire. Ils s’efforcent avec acharnement à mettre leurs grands pieds sur le continent eurasiatique afin de dominer les autres Etats.


Le monde a commémoré, il y a deux ans, l’éclatement de la Première Guerre mondiale, il y a donc cent ans. L’attentat de Sarajevo n’a pas été le seul évènement déclencheur. Pendant des années, on a préparé un climat politique global dans lequel il suffisait d’un rien pour enflammer le ciel. Pour cela quelques Bosniaques ont suffi. Depuis l’attaque contre Belgrade en 1999, les Etats-Unis ont tout mis en œuvre pour préparer le monde à la grande guerre. La question est juste de savoir, si l’on utilisera à nouveau un jeune homme et quand on le mettra en route.

Comment peut-on expliquer tout cela? D’une part, concernant la Syrie et l’EI, on arrive enfin à des décisions unanimes du Conseil de sécurité des Nations Unies, donc des décisions communes des Etats-Unis et de la Russie, mais par ailleurs les tensions entre les Etats-Unis et la Russie s’aggravent.

La puissance de la Russie s’est renforcée au cours des dernières années, de telle façon que le pays a pu revenir sur la scène internationale tout en respectant les règles du droit international, et donc de la Charte des Nations Unies, et les Etats-Unis ne purent rien entreprendre pour s’y opposer. Ce fait a redonné au monde, en Syrie, une nouvelle chance de résoudre cette guerre épouvantable par des négociations. Il semble bien que ce soit la raison qui a poussé des cercles belliqueux américains et d’autres pays à utiliser l’acte turc d’abattre un avion russe pour entraver les efforts entrepris, ou encore la tuerie bestiale en Arabie saoudite renforçant l’opposition entre l’Iran et l’Arabie saoudite afin de saboter totalement les efforts de négociations entrepris par la Russie pour en terminer avec la guerre civile syrienne. Les Etats-Unis voulaient imposer leurs objectifs en Syrie et l’intervention russe, suivie de négociations, se présentait comme un grand obstacle. Personne ne parle de l’intervention d’Israël dans la guerre de Syrie alors même qu’elle est très grave.

Le conflit qui vient d’éclater entre l’Arabie saoudite et l’Iran est donc voulu pour s’opposer à tout progrès en Syrie et dans la guerre contre l’EI.

A mon avis c’est la très sérieuse tentative d’empêcher toute négociation parce qu’on ne veut pas abandonner la règle anglo-saxonne de toujours vouloir garder la supériorité. N’oublions pas que la Syrie n’est qu’un élément entre l’Afghanistan et le Maroc. Les Etats-Unis sont à la tête d’une série d’Etats voulant changer le monde au sud de l’Europe. Mais cela, on veut l’accomplir seul. La Russie représente donc un très sérieux obstacle, difficile à contourner ou à éliminer, avec sa volonté de favoriser la négociation.

En Allemagne on dénigre systématiquement la politique de la Fédération de Russie, cela depuis pas mal de temps. Est-ce le cas aussi dans le reste de l’Europe?

Heureusement non. Il suffit de jeter son regard sur Paris ou sur Rome pour obtenir une réponse à cette question. En regardant l’Allemagne, on constate que les investissements dans les réseaux transatlantiques, englobant la politique et la presse, ont servi essentiellement à ceux qui ont mis en place ces réseaux. Cela correspond parfaitement au caractère de Berlin. Cette ville est, politiquement, aux mains de ces réseaux qui jouissent en politique allemande de plus d’influence que les chefs des gouvernements des Länder et même que le corps électoral. Nous avons pu nous en rendre compte en nous posant la question de savoir qui décide du pouvoir suprême en Allemagne. A Moscou et à Tel Aviv, on a décidé de mettre au jour les influences externes sur la politique nationale ou alors de les interdire. A Berlin, cela fait des années que ces phénomènes contribuent à aliéner la capitale allemande du pays et du corps électoral. Ce phénomène d’aliénation est si grave qu’on peut craindre des conséquences irréversibles pour l’Allemagne.

On estime généralement, et avec raison, que l’Europe, et donc l’Allemagne, a tout intérêt à mener de bonnes relations avec la Fédération de Russie. Pourquoi refuse-t-on à prendre en compte cet intérêt et préfère-t-on suivre les instructions d’autres pays?

Lors de Minsk II le président français et la chancelière allemande ont, avant le déclenchement d’une grande guerre européenne, pour le moins tracé une ligne temporaire à ne pas dépasser. Cela illustre également le peu d’espace de manœuvre restant à la politique allemande. Il ne s’agit pas de nostalgie quand je m’en rapporte à Helmut Kohl et aux chances de la politique allemande de contribuer à la paix dans le monde. C’est inscrit dans la Constitution. Il se trouve que nous envoyons à nouveau des avions de combats en Syrie, violant ainsi le droit international, et illustrant que nous sommes qu’un appendice de la politique d’autres Etats. Après la guerre en violation du droit international contre la Yougoslavie, à laquelle l’Allemagne avait participé, même Gerhard Schröder avait une position plus claire face à la guerre contre l’Irak.

Les autres pays du monde, comment voient-ils cette nouvelle guerre froide? Le «reste» du monde, quel rôle joue-t-il dans ce conflit?

Il n’y a personne au monde qui, en toute lucidité, veuille participer à ce défi américain. Le saint Père dénonce constamment le fait qu’on se trouve, dans différentes parties du monde, dans une troisième guerre mondiale. Il est plus lucide que le synode allemand des archevêques catholiques ou même les évêques protestants allemands qui acclament le président fédéral allemand, leur ancien confrère ne se lassant pas d’évoquer la guerre. Pourquoi me demander ce qu’on en pense aux quatre coins du monde. Le regard sur mon propre pays et ses élites responsables me procure déjà un immense malaise.

Les conflits, tels que cette nouvelle guerre froide ne naissent pas d’une loi naturelle mais découlent de décisions politiques. En comprendre les causes nécessite une rétrospective. Un pays tel que l’Allemagne aurait-il eu une réelle possibilité de s’y opposer par des moyens diplomatiques? Cette possibilité perdure-t-elle toujours?

C’est absolument nécessaire d’un point de vue étatique. Il ne s’agit pas d’une réflexion d’ordre académique, car l’OTAN mène une stratégie de guerre, régionalement et globalement. L’OTAN nous tue avec sa stratégie et cela avec l’aide active du gouvernement allemand. Il suffit d’écouter les propos de nos généraux allemands à l’encontre de la Russie. Cela vous donne le vertige. Alors que doit-on en penser à Smolensk ou Moscou?
Je n’ai pas connaissance que le gouvernement ait pris des mesures envers ces Messieurs qui attisent les tentions.

Pourquoi la classe politique allemande a-t-elle occulté des conférences telle que celle tenue par George Friedman à Chicago en février de l’année passée?1 N’était-elle pas au courant? Ou était-elle à ce point impliquée dans les réseaux que le silence s’imposait? Entretemps, des centaines de milliers d’Allemands prennent très au sérieux ce qu’on peut lire au-delà des grands médias. Pourquoi la classe politique entière persiste-t-elle à s’y désintéresser? Pourquoi êtes-vous l’une des rares exceptions en Allemagne? Il fut un temps où vous apparteniez vous-même à la «classe politique».

Vu d’une manière réaliste, l’Allemagne est à nouveau partagée. Nous avons ceux qui s’informent autrement que par le «mainstream» et forment leur opinion auprès des médias alternatifs et puis ceux qui sont prêts à résilier leurs abonnements aux journaux alignés. Jamais, il n’y a eu autant de graves plaintes concernant les programmes des chaînes télévisuelles qui ne font que battre le tambour de la guerre. Propulsés d’une guerre à une autre, beaucoup de gens réalisent qu’il ne s’agit plus d’empêcher une censure de la presse – voir l’affaire du Spiegel – mais d’en finir avec la censure exercée par la presse.

Personnellement, j’ai pu faire une expérience assez invraisemblable. Lorsque je me suis prononcé ouvertement contre la guerre en Yougoslavie, j’étais vice-président de l’Assemblée parlementaire de l’OSCE, à l’époque une institution hautement importante dans les questions de paix en Europe. Ne croyez pas que j’aie été invité une seule fois à des tables rondes au niveau national par les médias. Lorsque Gregor Gysi s’est prononcé de façon semblable, on l’a invité mais uniquement pour pouvoir mieux le discréditer. Telle est mon expérience au niveau national et telle est la situation également aujourd’hui.

En 2015, plus d’un million d’hommes et de femmes d’Afrique, du Moyen-Orient et des Balkans ont atterri en Allemagne. Cette migration n’est pas terminée. Le sujet fait la Une de tous les journaux. Le fait est que l’Occident a créé les situations amenant une grande partie de ces gens à se réfugier en Allemagne. Mais le discours officiel concernant le combat de ces causes n’est guère crédible. Quelles seront les conséquences politiques de cette politique allemande de migration selon vous? Les évènements de Cologne et d’ailleurs sont-ils un présage? A quoi les Allemands doivent-ils s’attendre?

Cette question, il faut la poser à Madame la Chancelière encore en fonction et à la CDU en tant que parti qui l’a soutenue à fond dans la question de la migration lors de leur Université d’hiver à Karlsruhe en décembre 2015. Personne, ni en Allemagne ni en Europe ne sait ce qui a incité la chancelière à accepter une migration de cette ampleur. Et les organes constitutionnels concernés en premier lieu ne veulent pas le savoir non plus. Mme Merkel a complètement bouleversé l’Allemagne et l’Europe de l’UE et les divise les deux. Il n’y a aucun signe qu’on veuille revenir à une politique responsable envers son propre pays et son propre peuple et loyale envers les habitants des autres pays. C’était différent à la fin de la guerre froide, époque à laquelle nous voulions nous lier plus étroitement par la CSCE et la Communauté européenne avec les Etats situés entre le Maroc et la Syrie, par exemple, et les rendre plus performants.2 Cependant, les Etats-Unis et Israël avaient une autre vision des choses et le résultat est visible aujourd’hui.

Vu la situation explosive mondiale et la situation allemande non moins explosive, que conseilleriez-vous à vos concitoyens allemands? Que peut faire le citoyen pour redécouvrir une lueur d’espoir? Ou alors, à quoi faut-il s’attendre?

Lors des prochaines élections régionales, les citoyens pourront décider s’il y aura à l’avenir à Berlin un gouvernement garantissant l’Etat de droit constitutionnel allemand ou pas. Cependant, il faut aussi prendre en compte que l’Allemagne peut actuellement déjà prendre la voie vers l’agonie. Comme on l’a vu ci-dessus, vous pouvez en déduire vous-même ce que cela veut dire pour l’Allemagne et l’Europe. En Suisse, dans chaque maison, on vérifie soigneusement si les installations de protection civile sont opérationnelles. Qu’avons-nous fait depuis 1990? S’ils doivent choisir entre Mme Merkel et l’Allemagne, les citoyens allemands devraient choisir l’Allemagne.

Monsieur Wimmer, nous vous remercions pour cette interview.    

(Propos recueillis par Karl Müller)

*    Willy Wimmer est né en 1943. De 1976 à 2009, il a été député, directement élu de la CDU au Bundestag allemand. De 1988 à 1992, il a été secrétaire d’Etat parlementaire au ministère de la Défense, de 1995 à 2000 vice-président de l’Assemblée parlementaire de l’OSCE. Avec Wolfgang Effenberger, il est coauteur de l’ouvrage «Wiederkehr der Hasardeure. Schattenstrategen, Kriegstreiber, stille Profiteure 1914 und heute». A travers ses analyses engagées et ses prises de position pour le retour au droit et contre la politique de guerre, Willy Wimmer trouve un grand public, aussi au-delà de tout l’espace germanophone.

Notes:

1    George Friedman, fondateur et président du service américain de renseignements, Stratfor (Strategic Forecasting, Inc), que le magazine Barron’s qualifie de «CIA de l’ombre» («Schatten-CIA»), le 4 février 2015, suite à l’invitation du Chicago Council on Global Affairs, a fait une conférence où il traitait les objectifs stratégiques des Etats-Unis et où il parlait aussi de la politique des Etats-Unis face à la Russie et l’Allemagne. Il dit, entre autre: «L’intérêt principal de la politique extérieure des Etats-Unis, au cours du siècle passé, lors de la grande guerre et de la Seconde Guerre mondiale et durant la guerre froide était les rapports entre l’Allemagne et la Russie […]. Depuis un siècle, pour les Etats-Unis, c’est l’objectif principal d’empêcher cette combinaison unique entre le capital allemand, la technologie allemande et les matières premières russes et la main d’œuvre russe.» On peut réécouter la conférence entière de Friedman sur:
www.youtube.com/watch?v=QeLu_yyz3tc
2    Depuis le début des années 90, il y a eu des tentatives entreprises par la CSCE de lier la Méditerranée dans un cadre de coopération et de sécurité et d’inaugurer, avec les Etats d’Afrique du Nord et de la Méditerranée du Moyen-Orient, une conférence pour la sécurité et la coopération dans l’espace méditerranéen.
La tentative a échoué. (cf. Jens Bortloff. Die Organisation für Sicherheit und Zusammenarbeit in Europa. Eine völkerrechtliche
Bestandsaufnahme, 1996, p. 94s. ou Annette Jünemann. Europas Mittelmeerpolitik
im regionalen und globalen Wandel: Interessen und Ziel­konflikte; in: Zippel, Wulfdiether (Ed.).
Die Mittelmeerpolitik der EU, 1999, p. 29–64.)

navire-de-l-armee-russe-en-2.jpg

Nouvelle stratégie de sécurité de la Fédération de Russie

km. Le 5 janvier 2016, l’édition allemande du service d’information internet russe Russia Today (RT) (https://deutsch.rt.com/international/36166-neue-sicherhei...), fait savoir que le président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine aurait signé fin 2015 la nouvelle stratégie de sécurité (publiée le 31/12/15, on trouve sur RT-allemand le document original en russe).
RT rapporte qu’il est une priorité nationale pour la Russie de garantir et de consolider son statut d’une des forces de premier plan dans le monde entier. RT cite textuellement la nouvelle stratégie disant que «la garantie du statut de la Fédération de la Russie comme une des grandes puissances de premier plan, visant le maintien de la stabilité stratégique et le partenariat mutuel dans un monde polycentrique», serait à long terme un intérêt national de la Russie.


La Russie tient particulièrement à sa force de défense, à sa souveraineté, à l’intégrité territoriale et étatique du pays, au renforcement du consensus national, à l’amélioration de la qualité de vie, au développement et au maintien de la culture ainsi qu’au renforcement de la compétitivité de l’économie du pays. Dans l’approvisionnement en denrées alimentaires, la Russie veut gagner en indépendance.


Le recours à la force militaire ne doit avoir lieu que si tous les autres moyens non-militaires se sont avérés inefficaces. RT cite concernant les armes nucléaires: «Pour la dissuasion stratégique et pour la prévention de conflits militaires, on maintient la dissuasion nucléaire à un niveau suffisant […].»


La nouvelle stratégie de sécurité part du principe que le danger d’une crise économique financière mondiale persiste. Vu la politique des Etats-Unis et de l’UE, elle mentionne que la tentative de quelques Etats d’imposer leurs intérêts géopolitiques à l’aide de méthodes économiques affaiblit le système économique international. L’obligation constante de la Russie d’exporter des matières premières serait également un danger pour le pays. On devrait affronter ce danger avec une diversification économique plus forte.
La Russie veut améliorer ses relations avec la Communauté des Etats indépendants (CEI). Les relations avec la Chine sont un «facteur-clé pour le maintien de la stabilité globale et régionale».


En parlant de l’Occident, il est précisé: «L’autonomie de la Fédération russe concernant sa politique intérieure et extérieure provoque de la résistance de la part des Etats-Unis et leurs alliés qui veulent garder leur dominance dans le monde. Leur politique de l’endiguement de la Russie implique une pression politique, économique, militaire et d’information.»


L’OTAN est à nouveau considérée comme un «danger pour la sécurité nationale»; car l’OTAN n’abandonne pas son désir d’extension vers l’Est, donc vers la Russie. En outre, un réseau de laboratoires biologiques-militaires, exploité par les Etats-Unis, se trouve sur le territoire des Etats limitrophes de la Russie. Aussi bien la menace militaire directe que des tentatives de renversement du pouvoir par des prétendues «révolutions de couleur» menacent la sécurité du pays.


La nouvelle stratégie de sécurité de la Fédération russe semble aussi être une réaction à la nouvelle stratégie de sécurité des Etats-Unis de juin 2015 (www.jcs.mil/Portals/36/Documents/Publications/2015_Nation...). La Russie y est considérée comme paria international et comme un des Etats qui menacent la sécurité nationale américaine. Peu après, le chef désigné de l’Etat major général (et maintenant en fonction), le général Joseph F. Dunford, avait qualifié la Russie de «menace existentielle pour les Etats-Unis». Et Seymour M. Hersh conclut dans sa plus récente analyse sur la politique des Etats-Unis en Syrie («Military to Military»; www.lrb.co.uk/v38/n01/seymour-m-hersh/military-to-military) qu’au Pentagone, il n’y a plus aucune voix s’opposant à une politique antirusse agressive des Etats-Unis.


Malgré tout, la stratégie de sécurité de la Fédération de Russie invite aussi les Etats-Unis et ses alliés à une action commune. Si les USA et la Russie collaboraient au bien-être de la stabilité dans le monde, ils seraient en mesure de résoudre plusieurs des plus graves problèmes globaux.

schmidt-helmut.jpg

Helmut Schmidt: «C‘est absurde de faire de l‘Allemagne un pays d‘immigration.»

L’ancien Chancelier fédéral allemand Helmut Schmidt (SPD), récemment décédé, a fait preuve, déjà en 1992, lors d’une interview accordée à la «Frankfurter Rundschau» [le 12/9/1992], d’une clairvoyance et d’une précision assez effrayante: «L’idée qu’une société moderne devrait être en mesure de se transformer en société multiculturelle avec le plus grand nombre possible de groupes culturels différents est aberrante. On ne peut pas transformer l’Allemagne avec son histoire millénaire depuis Otto Ier en un creuset. Vous ne pouvez faire ni de la France, ni de l’Angleterre, ni de l’Allemagne un pays d’immigration. […] Les sociétés ne le supportent pas. Cela fait dégénérer la société.


J’ai toujours considéré comme absurde l’idée véhiculée par exemple par Heiner Geissler que nous pourrions avoir plusieurs cultures côte à côte. […] Etant donné que nous vivons dans une démocratie, nous devons aussi nous orienter vers ce que la société désire, et non pas vers ce que les professeurs s’imaginent. Faire de l’Allemagne un pays d’immigration est absurde. Cela finira par une submersion.»

Source: Vertrauliche Mitteilungen du 12/1/16, no 4165.

migrantsvienna_0.jpg

Analyse des services secrets allemands «concernant la situation de la Nation face aux flux de réfugiés»

Angela Merkel n’a pas mis de l’eau dans son vin. Elle et son parti ont été débordés et réveillés par les évènements. Les actes accomplis lors du Nouvel An à Cologne sont une lanterne éclairante. Ce qui a alerté le gouvernement allemand, c’est une analyse «rapide» et confidentielle des services secrets allemands «concernant la situation de la Nation face aux flux de réfugiés». Le document se distingue aussi par sa manière de donner – sans mâcher ses mots et sans tenir compte des occupations internes des partis – une image réaliste et complexe de la situation telle qu’elle est et une perspective du «worst case».
Ce qui y est précisé, montre clairement comment notre civilisation culturelle et sociale européenne pourrait être sapée d’ici peu avant d’être détruite systématiquement. Des fanatiques nous ont déclaré la guerre. Pour l’EI c’est clair: «Le prochain théâtre décisif de guerre sera l’Europe tout entière.»


Le rapport note que l’EI a «transféré» 200?000 guerriers potentiels vers l’Europe lors de la vague de réfugiés de l’année dernière (2015) – y compris 20?000 à 30?000 dormeurs pouvant être engagés d’un moment à l’autre. Et eux tous se font héberger et nourrir par leurs ennemis déclarés. Si le flux de réfugiés recommence au printemps après le ralentissement dû aux intempéries (mer agitée et froid en Europe) au même niveau que l’année précédente, on peut s’attendre à un afflux de 200?000 guerriers supplémentaire. La Croatie est comme une porte d’entrée grande ouverte, au large de Lampedusa. La marine y travaille en tant que «troupe de passeurs» au lieu de recourir aux moyens militaires. Et la protection de la frontière extérieure grecque a paradoxalement été confiée par l’UE, pour plusieurs milliards d’euros?(!), à la Turquie qui est un Etat limitrophe. Tout cela n’est pas de la désinformation, mais le contenu des rapports des services secrets adressés au gouvernement de Berlin. Les commentaires expliquent que c’est unique dans l’histoire mondiale.
Les «immigrés du crû 2015» ont déjà préparé le terrain, lit-on entre les lignes. «L’Europe est une grande porte ouverte, un pays de cocagne par excellence.»


Après la prochaine phase de «submersion de l’Europe», la deuxième étape pourra être préparée et les explosions allumées au moment voulu.


Nous illustrons ici le pire des scénarios («worst case») afin que vous puissiez prendre conscience de l’éventail de la terreur que l’EI prévoit de lancer en Europe, à l’aide de bombes et d’assassinats. Le but final, de l’EI est clairement défini: élimination de millions d’«incroyants», et ensuite, étape par étape, l’installation d’un Etat islamique! «Paris et les autres endroits attaqués étaient des exercices d’entraînement ‹anodins› pour leurs organisateurs, constate sobrement le rapport. Avec le deuxième tsunami de réfugiés, l’émigration continue de l’armée de l’EI active en Syrie vers l’Europe occidentale?(!) est planifiée.

Source: «Vertraulicher Schweizer Brief», no 1454 du 12/1/16

samedi, 23 janvier 2016

The Holy Roman Empire can help inspire a different European Union

flagge-heiliges-roemisches-reich.jpg

The Holy Roman Empire can help inspire a different European Union

Peter Wilson

Ex: http://www.ft.com

We should look to the example of Charlemagne, writes Peter Wilson

Germany’s past casts a long shadow. Last summer, Greeks protesting against the stringent terms of the EU bailout brandished pictures of Angela Merkel sporting a Hitler moustache and a Nazi armband, with the swastika replaced by the euro sign.

Such images remain potent but they hinder real engagement with the questions of how Germany will use its current economic and political influence, and how far the EU can or should contain that power. For answers we should look back in time to when Germany was part of the Holy Roman Empire.

The empire scarcely seems worthy of discussion today. If it has any resonance at all, it is usually thanks to Voltaire’s quip that it was “neither holy, Roman nor an empire”. Founded by Charlemagne on Christmas Day 800, the empire appeared to go into decline almost immediately until being swept away as an obsolete irrelevance by Napoleon in 1806. In the words of James Madison, the fourth president of the US, the empire was “a nerveless body; incapable of regulating its own members; insecure against external dangers and agitated with unceasing fermentations in its own bowels.”

Knowing why the empire has been interpreted this way can help us to understand present-day Germany’s position in Europe, particularly its leading role within the EU.

The legacy of two world wars has encouraged those outside Germany to fear its leadership as potential hegemony but the history of the Holy Roman Empire reveals a time when Germany was part of a wider pacific order.

The negative interpretation of the empire rests on seeing it as a series of failed attempts to create a German nation state. In this version of history, a succession of monarchs tried to create central institutions capable of imposing a uniform system of rule, only to be thwarted by the selfish ambitions of petty German princes.

In fact, the empire was never simply “Germany”. It covered what is now Austria, Switzerland, Belgium, Luxembourg, Netherlands, the Czech Republic, much of Italy, and parts of France and Poland.

Historians in all these countries found no use for the empire when they came to write their national stories in the 19th century. For them, like the Greek protesters, “empire” meant foreign domination.


"Power was always multiple and plural. The management of daily life was devolved to more local

carte-des-12-cercles-en-1512.png

The imperial aspect of the empire is perhaps the hardest for us to grasp today, largely because we tend to conceive empire through the experience of European colonial power.

We expect empires to have a clear and stable core inhabited by an imperial people that imposes its will on peripheral regions. But the Holy Roman Empire had no core, because it never possessed a clear centre of government or even an official capital. Instead, power was always multiple and plural. The management of daily life was devolved to more local powers.

The most significant change across the centuries was not a progressive fragmentation of an originally centralised power, as previous generations of historians believed.

Rather, it was a gradual thickening of local power that drew its legitimacy from its relationship to the empire as a whole. Imperial charters and laws sanctioned local rights and liberties.

Additional layers were added over time in response to circumstances, most notably during the 16th and 17th centuries, when Protestants acquired the same legal safeguards as Roman Catholics.


"Its inhabitants generally identified with it positively because it preserved their own autonomy and ways of life"

However, long before this Jews had received protective rights which generally functioned better than those granted by monarchs in Europe’s more centralised kingdoms.

And it is here that we see most clearly what the empire can tell us about Europe’s possible future. Its inhabitants generally identified with it positively because it preserved their own autonomy and ways of life.

It cannot be a blueprint for today’s EU, because the social order which underpinned that local autonomy was also riddled with inequalities we would find abhorrent.

Yet it does suggest an alternative to the stark choice between the EU as a single, homogeneous superstate or fatally weakening Europe’s global position by fragmenting it into a mosaic of national states.

The writer is Chichele professor of the history of war at the University of Oxford and the author of The Holy Roman Empire

jeudi, 21 janvier 2016

«Die Nato bringt uns mit diesem Kurs um, und das mit tatkräftiger Mithilfe der eigenen deutschen Regierung»

nato309275.jpg

«Die Nato bringt uns mit diesem Kurs um, und das mit tatkräftiger Mithilfe der eigenen deutschen Regierung»

Interview mit Willy Wimmer*

Ex: http://www.zeit-fragen.ch

Zeit-Fragen: Die Regierung der Russischen Föderation hat mit dem Jahreswechsel ihre Sicherheitsdoktrin geändert. Müssen wir uns nun von Russ­land bedroht fühlen, oder ist die neue Doktrin eine Reaktion auf eine Bedrohung Russlands?

Willy Wimmer: Wir tun gut daran, uns die Texte der nationalen Sicherheitsdoktrinen genau anzusehen, unabhängig davon, von wem sie stammen. Die Staaten, die sich so etwas erlauben können, publizieren diese Texte sehr verständlich, sei es nun in den USA, in Indien, China oder jetzt Russland. Vor dem Hintergrund unserer Erfahrungen können wir beurteilen, vor welchem Hintergrund diese Texte veröffentlicht worden sind und welcher Mittel sich die Staaten bedienen wollen, um die in diesen Doktrinen festgelegten Ziele umzusetzen. Jeder andere Staat kann dann beurteilen, ob die eingesetzten oder zur Verfügung stehenden Mittel es erlauben, die in den Doktrinen festgelegten Ziele erreichen zu können. Das gilt auch für die neueste russische Ausformung einer nationalen Sicherheitsdoktrin.


Wir kommen nicht umhin, nüchtern zu beurteilen, von welchen allgemein-politischen Annahmen die Verantwortlichen in Moskau ausgegangen sind, bevor sie diesen neuen Text veröffentlichen konnten. Stimmt ihr Weltbild mit unseren Erkenntnissen überein, oder kommen gravierende Unterschiede zutage? Wenn man sich mit dieser Doktrin auseinandersetzt, fallen keine gravierenden Diskrepanzen in der Weltsicht auf. Die Erwartung der Russischen Föderation, nach dem Ende des Kalten Krieges in Übereinstimmung mit der Charta von Paris aus dem November 1990 ein «gemeinsames Haus Europa» ansteuern zu können, stiess auf eine USA, die genau das nicht wollten und systematisch die auf friedlichen Ausgleich angelegten Instrumente zwischenstaatlichen Handelns zerstörten. Wir alle wussten es, und in Moskau konnte niemand blind sein: Russland sollte nicht dazu gehören, und man setzte Russland den Stuhl vor die Türe. Für jedermann war in den letzten fünfundzwanzig Jahren klar, dass die USA die bestimmende globale Macht sein wollten und auch in der Russischen Föderation eine Herausforderung für diese Rolle gerade in der friedlichen Zusammenarbeit gesehen haben, ohne dass die Russische Föderation einen Anlass für diese amerikanische Vorgehensweise gegeben hätte oder hätte geben können. Das erinnert an den alten römischen Satz, nach dem Karthago eben zu zerstören sei, weil es Karthago gibt.


Moskau legt aus verständlichen Gründen Wert darauf, selbst über seine nationale ­Politik entscheiden zu können, und verweigert sich einem amerikanischen Kommando. Das ist der Kern der Auseinandersetzung, und die Ukraine-Krise hat deutlich gemacht, was die USA alles unternehmen, um bis auf Armeslänge mit ihrem Militärpotential an Moskau heranzukommen.


Diese Entwicklung, die 1992 zunächst darin gipfelte, die Instrumente der Europäischen Gemeinschaft durch die Nato in Ost-Europa zu überholen, konfrontiert uns jetzt mit einer höchst unangenehmen Frage. Die Frage danach, was eigentlich geschehen wird, wenn der «point of no return» in dieser Moskau aufgezwungenen Fragestellung erreicht sein wird? Mit amerikanischen und verbündeten Truppen 500 Kilometer von Moskau entfernt, dürfte es in Anbetracht aller Potentiale beider Seiten eine ziemlich akademische Frage sein, ob eine militärische Auseinandersetzung auch nur 24 Stunden konventionell sein dürfte und welches Schicksal den amerikanischen Hintersassen in Europa in diesem Kontext beschieden sein würde. Das russische militärische Potential ist in den letzten Jahren in beachtlicher Weise auf Vordermann gebracht worden. Sollte das uns gegenüber in einer Lage eingesetzt werden, die von uns selbst mit herbeigeführt worden sein sollte, würde es unsere Existenz substantiell bedrohen. Eigentlich müsste die für uns logische Konsequenz darin bestehen, zur Charta von Paris zurückzukehren.


Offenbar stellt das die USA vor gravierende Herausforderungen, die sich aus der Insel-Lage erklären. Tun sie doch alles, um einen die anderen Staaten dominierenden mächtigen Fuss auf dem eurasischen Kontinent zu behalten.


Die Welt hat vor zwei Jahren an den Ausbruch des Ersten Weltkrieges vor damals einhundert Jahren gedacht. Es war nicht das Einzelereignis in Sarajevo, das die Welt in Brand gesetzt hat. Über viele Jahre wurde an einer Grosswetterlage gestrickt, bei der nur ein Einzelereignis nötig war, den Himmel in Flammen zu setzen. Dazu hat man nur einige Bosnier gebraucht. Die USA haben seit dem Angriff auf Belgrad 1999 alles getan, die Welt auf den grossen Krieg vorzubereiten. Es ist die Frage danach, ob man wieder einen jungen Mann braucht und wann man ihn losschickt.

Wie ist das zu erklären? Einerseits kommt es mit Blick auf Syrien und den IS nach langer Zeit endlich zu einstimmigen Beschlüssen des Sicherheitsrates der Vereinten Nationen, also gemeinsamen Beschlüssen von Russland und den USA, andererseits nehmen die Spannungen zwischen den USA und Russland weiter zu?

Russland hat in den letzten Jahren wieder Muskeln bekommen. Muskeln von einer Qualität, die es Moskau erlaubt haben, unter strikter Beachtung der Regeln des Völkerrechtes und damit der Charta der Vereinten Nationen auf die internationale Bühne zurückkehren zu können, und die USA konnten das nicht mehr verhindern. Alleine diese Möglichkeit hat der Welt in Syrien eine neue Chance gegeben, den grauenhaften Krieg über Verhandlungen letztlich beenden zu können. Das dürfte auch der Grund sein, warum interessierte Kreise in den USA und in anderen Staaten über den türkischen Abschuss einer russischen Maschine diesen Prozess stören oder über die bestialische Hinrichtungswelle in Saudi-Arabien die Feindschaft zwischen Iran und Saudi-Arabien in eine völlige Zerstörung des von Moskau herbeigeführten Verhandlungsansatzes zum syrischen Bürgerkrieg führen wollen. Die USA wollten ihre Ziele in Syrien umsetzen, und da waren das russische Auftreten und der daraus resultierende Verhandlungsansatz extrem hinderlich. Die Rolle Israels, das aktiv in den syrischen Bürgerkrieg eingreift, wird von niemandem erörtert, obwohl dessen Einsatz gravierend ist.

Der nun ganz offen ausgebrochene Konflikt zwischen Saudi-Arabien und Iran ist also ein bewusst gezündetes Störfeuer gegen Fortschritte in Syrien und im Kampf gegen den IS.

Aus meiner Sicht ist es der gravierende Versuch, jeden Verhandlungsansatz unmöglich zu machen, weil man sich das angelsächsische Gesetz des Handelns nicht aus der Hand nehmen lassen will. Wir dürfen nicht ausser Betracht lassen, dass Syrien nur ein Versatzstück zwischen Afghanistan und Marokko ist. Mit den USA an der Spitze ist eine Reihe von Staaten dabei, die Welt südlich von uns neu zu ordnen. Das will man alleine hinkriegen, und da stört Russland mit seinem Verhandlungsansatz, den man nicht umgehen kann, ganz gewaltig.

In Deutschland wird die Politik der Russischen Föderation schon seit geraumer Zeit in den dunkelsten Farben gemalt. Ist das überall in Europa so?

Zum Glück nicht, und man muss nur nach Paris oder Rom blicken, wenn man diese Frage beantworten will. Wenn man auf das eigene Land blickt, dann haben sich die Investitionen in transatlantische Netzwerke, die Politik und Presse umfassen, eindeutig für diejenigen gelohnt, die diese Netzwerke geschaffen haben. Das hat eine Menge mit dem Charakter von Berlin zu tun. Die Stadt ist politisch gesehen in den Händen dieser Netzwerke, die auf den Weg der deutschen Politik einen grösseren Einfluss haben als selbst deutsche Ministerpräsidenten oder gar die deutschen Wähler. Das konnten wir zuletzt bei der Frage bewundern, wer über das höchste deutsche Staatsamt entscheidet. In Moskau und Tel Aviv hat man sich jüngst entschieden, den äusseren Einfluss auf die nationale Politik offenlegen zu müssen oder unterbinden zu können. In Berlin tragen diese Phänomene seit Jahren dazu bei, die deutsche Hauptstadt dem Land und den Wählern gegenüber zu entfremden. Diese Entfremdung ist so gravierend, dass wieder ernste Folgen für Deutschland zu befürchten sind.

Viele sagen, wohl zu Recht, dass Europa und selbstverständlich auch Deutschland ein ureigenes Interesse an guten Beziehungen zur Russischen Föderation haben. Warum folgt man bis heute nicht diesem Interesse, sondern den Vorgaben aus anderen Ländern?

Bei Minsk II haben der französische Präsident und die deutsche Bundeskanzlerin vor dem Ausbruch eines grossen europäischen Krieges zumindest eine temporäre Reissleine gezogen. Das macht aber auch den ganzen verbliebenen Handlungsspielraum der deutschen Politik deutlich. Es ist nicht eine Frage der Nostalgie, wenn ich auf Helmut Kohl und die Chancen der deutschen Politik verweise, einen Beitrag zum Frieden in der Welt leisten zu können. Das steht so in der Verfassung. Jetzt schicken wir wieder Kampfflugzeuge unter Bruch des Völkerrechtes nach Syrien und machen damit deutlich, nur ein Wurmfortsatz der Politik anderer Staaten zu sein. Da war nach dem völkerrechtswidrigen Jugoslawien-Krieg und der deutschen Beteiligung daran sogar Gerhard Schröder beim Irak-Krieg wieder weiter.

Wie denkt man in den anderen Ländern der Welt über den neuen Kalten Krieg? Welche Rolle in diesem Konflikt spielt der grosse «Rest» der Welt?

Es ist niemand zu sehen, der bei klarem Verstand diese amerikanische Herausforderung an die gesamte Welt mitmachen will. Der Heilige Vater spricht ständig davon, dass wir uns an verschiedenen Teilen der Welt in einem dritten Weltkrieg befinden. Er sieht die Dinge klarer, als dies die deutsche katholische Bischofskonferenz oder gar die evangelischen deutschen Bischöfe vermögen, die einem den Krieg herbeiredenden deutschen Bundespräsidenten und ehemaligen Amtsbruder zujubeln. Ich muss mich nicht fragen, wie man in weit entfernten Winkeln der Welt die Dinge sieht. Mir wird es schon schlecht, wenn ich das eigene Land und die staatstragenden Kräfte ansehe.

Die Entstehung von Konflikten wie dem neuen Kalten Krieg entspringt ja nicht Naturgesetzen, sondern politischen Entscheidungen der Akteure. Darüber ist viel geschrieben worden in den vergangenen ein, zwei Jahren. Beim Blick auf die Ursachen wird zum Teil, und auch zu Recht, aber auch weiter zurückgeschaut. Hätte ein Land wie Deutschland eine realistische Möglichkeit gehabt, mit einer anderen Diplomatie gegenzusteuern? Besteht eine solche Möglichkeit auch heute noch?

Das ist eine staatspolitische Notwendigkeit. Sie ist nicht akademischer Natur, weil die Nato einen Kriegskurs regional und global fährt. Die Nato bringt uns mit diesem Kurs um, und das mit tatkräftiger Mithilfe der eigenen deutschen Regierung. Man muss sich nur die Äusserungen deutscher Generale an der vordersten Front gegen Russland anhören. Dann wird einem schon in Deutschland schlecht. Wie soll es einem da in Smolensk oder Moskau gehen.


Mir ist nicht bekannt, dass die Bundesregierung aus den spannungstreibenden Äusserungen dieser Herrschaften personalpolitische Konsequenzen gezogen hätte.

Warum werden Vorträge wie der von George Friedman in Chicago im Februar letzten Jahres1 von der politischen Klasse in Deutschland totgeschwiegen? Wird so etwas gar nicht zur Kenntnis genommen? Oder ist man so in Netzwerke verstrickt, dass man schweigen muss? Hunderttausende Deutsche zum Beispiel nehmen mittlerweile sehr ernst, was man jenseits der Mainstream-Medien lesen kann. Warum wird darüber von der gesamten politischen Klasse beharrlich hinweggegangen? Warum sind Sie eine der wenigen Ausnahmen in Deutschland? Sie gehörten ja früher einmal selbst zur «politischen Klasse» dazu.

Wenn man es nüchtern sieht, ist Deutschland wieder einmal geteilt. Gegen den Mainstream gibt es jene, die sich bei alternativen Medien umsehen und ihre Meinung bilden, oder diejenigen, die im Mainstream kurz davor sind, ihre Abos zu kündigen. Es hat noch nie so viele und gravierende Beschwerden gegen die Programme der Sender gegeben, die nur noch die Kriegstrommel schlagen. Nachdem wir von einem Krieg in den anderen getrieben worden sind, ist vielen Menschen im Lande sehr bewusst, dass es längst nicht mehr darum geht, die Zensur der Presse – siehe Spiegel-Affäre – zu verhindern, sondern der Zensur durch die Presse das Handwerk zu legen. Ich habe dabei eine sehr ungewöhnliche Erfahrung machen können. Als ich mich gegen den Kriegskurs in Sachen Jugoslawien öffentlich aussprach, war ich Vizepräsident der Parlamentarischen Versammlung der OSZE, die damals in Friedensfragen von zentraler Bedeutung in Europa gewesen ist. Sie müssen nicht annehmen, dass ich in irgendeine Gesprächsrunde auf zentraler nationaler Ebene in den Medien eingeladen worden wäre. Erst als Gregor Gysi sich später ähnlich meinen Überlegungen öffentlich äusserte, hat man ihn eingeladen, um publikumswirksam über ihn herfallen zu können. So ist es in meiner Erfahrung auf nationaler Ebene geblieben.

Im Jahr 2015 sind mehr als 1 Million Menschen aus Afrika, aus dem Nahen Osten, aus dem Mittleren Osten und aus den europäischen Balkanstaaten nach Deutschland gekommen. Ein Ende der Migration ist nicht abzusehen. Das Thema füllt jeden Tag die Schlagzeilen. Tatsache ist, dass der grosse Teil der nach Deutschland drängenden Menschen vor Situationen flieht, die der Westen angerichtet hat. Aber die offizielle Rede von der Notwendigkeit der Ursachenbekämpfung klingt bislang wenig glaubwürdig. Welche politischen Folgen der deutschen Migrations­politik erwarten Sie? Sind die Vorkommnisse in Köln und anderswo ein Menetekel? Auf was müssen sich die Deutschen gefasst machen?

Da müssen Sie die noch im Amt befindliche Bundeskanzlerin und die CDU als Partei fragen, die sich auf dem Karlsruher Parteitag Ende Dezember 2015 in der Migrationsfrage bis zu ihrem eigenen Untergang an die Bundeskanzlerin gekettet hat. Niemand in Deutschland und Europa weiss, was die Bundeskanzlerin bewogen hat, die Migration in dieser Grössenordnung zuzulassen, und die verfassungsmässig in erster Linie gefragten Institutionen wollen es auch nicht wissen. Frau Dr. Merkel hat Deutschland und EU-Europa auf den Kopf gestellt und spaltet beide. Es ist überhaupt nicht erkennbar, dass wir zu einer Politik zurückkehren, die Verantwortung gegenüber dem eigenen Land und dem eigenen Volk kennt und den Menschen in anderen Ländern gerecht wird. Das war nach dem Ende des Kalten Krieges anders, als wir zwischen Syrien und Marokko die Staaten stärker über die KSZE und die Europäische Gemeinschaft an uns binden und leistungsfähiger machen wollten.2 Die USA und auch Israel hatten andere Vorstellungen, und das Ergebnis sehen wir heute.

Was würden Sie Ihren deutschen Mitbürgern in Anbetracht einer explosiven welt­politischen Lage und einer nicht minder explosiven innenpolitischen Situation empfehlen? Kann der Bürger etwas tun, damit es Silberstreifen am Horizont gibt? Oder worauf sollten wir uns einstellen?

Bei den kommenden Landtagswahlen haben es die Bürger in der Hand, in Berlin eine Bundesregierung zu bekommen, die den deutschen Rechts- und Verfassungsstaat nicht vor die Hunde gehen lässt. Man sollte aber auch klar sehen, dass jetzt der Weg Deutschlands in die Agonie beginnen kann. Was das in Deutschland und Europa bedeutet, kann sich jeder ausrechnen, wie sich aus den vorhergehenden Fragen und Antworten ergibt. In der Schweiz wird wieder in jedem Wohnhaus peinlich genau darauf geachtet, dass die Bunker betriebsbereit sind. Was haben wir seit 1990 eigentlich angestellt? Vor die Wahl zwischen Merkel und Deutschland gestellt, sollten die Menschen Deutschland wählen.

Herr Wimmer, vielen Dank für das Interview.    

(Interview Karl Müller)

*    Willy Wimmer, Jahrgang 1943, war von 1976 bis 2009 direkt gewählter Abgeordneter der CDU im Deutschen Bundestag. Von 1988 bis 1992 war er Parlamentarischer Staatssekretär im deutschen Verteidigungsministerium, von 1995 bis 2000 Vizepräsident der Parlamentarischen Versammlung der OSZE. Gemeinsam mit Wolfgang Effenberger hat er 2014 das Buch «Wiederkehr der Hasardeure. Schattenstrategen, Kriegstreiber, stille Profiteure 1914 und heute» veröffentlicht. Willy Wimmers engagierte Analysen und Stellungnahmen für die Rückkehr zum Recht und gegen die Kriegspolitik finden weit über den deutschsprachigen Raum hinaus grosse Aufmerksamkeit.

1    George Friedman, Gründer und Präsident des US-amerikanischen Informationsdienstes Stratfor (Strategic Forecasting, Inc), der vom US-Magazin Barron’s als «Schatten-CIA» bezeichnet wird, hielt am 4. Februar 2015 auf Einladung des Chicago Council on Global Affairs einen Vortrag über die strategischen Ziele der USA und ging dabei auch auf die Politik der USA gegenüber Russ­land und Deutschland ein. Dabei sagte er unter anderem: «Das Hauptinteresse der US-Aussenpolitik während des letzten Jahrhunderts, im Ersten und Zweiten Weltkrieg und im Kalten Krieg waren die Beziehungen zwischen Deutschland und Russland […]. Seit einem Jahrhundert ist es für die Vereinigten Staaten das Hauptziel, die einzigartige Kombination zwischen deutschem Kapital, deutscher Technologie und russischen Rohstoff-Ressourcen, russischer Arbeitskraft zu verhindern.» Die gesamte Rede Friedmans kann man nachhören unter: www.youtube.com/watch?v=QeLu_yyz3tc
2    Seit Beginn der 90er Jahre gab es zum Beispiel Versuche der KSZE, den gesamten Mittelmeerraum in die Überlegungen für einen Raum der Sicherheit und Zusammenarbeit einzubinden und gemeinsam mit den Staaten Nordafrikas und den Mittelmeerländern des Nahen Ostens eine KSZM, eine Konferenz für Sicherheit und Zusammenarbeit im Mittelmeerraum, ins Leben zu rufen. Der Versuch scheiterte aber. (vgl. Jens Bortloff. Die Organisation für Sicherheit und Zusammenarbeit in Europa. Eine völkerrechtliche Bestandsaufnahme, 1996, S. 94 ff. oder Annette Jünemann. Europas Mittelmeerpolitik im regionalen und globalen Wandel: Interessen und Zielkonflikte; in: Zippel, Wulfdiether (Hrsg.). Die Mittelmeerpolitik der EU, 1999, S. 29–64.)

foto5-Spetznats.jpg

Neue Sicherheitsstrategie der Russischen Föderation

km. Am 5. Januar 2016 berichtete die deutsche Ausgabe des russischen Internet-Informationsdienstes Russia today (RT) (https://deutsch.rt.com/international/36166-neue-sicherhei...), der Präsident der Russischen Föderation Wladimir Putin habe Ende 2015 die neue Sicherheitsstrategie der Russischen Föderation unterschrieben (veröffentlicht wurde sie am 31.12.2015, bei RT-Deutsch findet man auch den Link zum russischsprachigen Originaldokument).


RT berichtet, es sei eine nationale Priorität für Russland, den Status als eine der weltweit führenden Kräfte zu sichern und zu festigen. Wörtlich wird aus der neuen Strategie zitiert, «die Sicherung des Status der Russischen Föderation als eine der führenden Weltmächte, eine Rolle, welche auf die Aufrechterhaltung der strategischen Stabilität zielt und auf gegenseitige Partnerschaft in einer polyzentrischen Welt», sei auf lange Sicht ein nationales Interesse Russlands.


Russland legt dabei besonderen Wert auf die Stärkung seiner Verteidigungskraft, die Souveränität, die territoriale und staatliche Integrität des Landes, die Stärkung des nationalen Konsenses, die Verbesserung der Lebensqualität, die Entwicklung und den Erhalt der Kultur sowie die Stärkung der Wettbewerbsfähigkeit der Wirtschaft des Landes. In der Lebensmittelversorgung will Russland an Unabhängigkeit gewinnen.


Der Einsatz militärischer Gewalt komme nur dann in Frage, wenn sich alle nicht-militärischen Mittel als wirkungslos erwiesen haben. RT-Deutsch zitiert mit Blick auf die russischen Nuklearwaffen: «Zur strategischen Abschreckung und Prävention von militärischen Konflikten wird die Aufrechterhaltung der nuklearen Abschreckung auf einem ausreichenden Niveau beibehalten […].»


Die neue Sicherheitsstrategie geht davon aus, dass die Gefahr einer weltweiten finanzwirtschaftlichen Krise weiterhin besteht. Mit Blick auf die ­Politik der USA und der EU heisst es erläuternd dazu, der Versuch einzelner Staaten, mit Hilfe wirtschaftlicher Methoden ihre jeweiligen geopolitischen Interessen durchzusetzen, schwäche das internationale Wirtschaftssystem. Die anhaltende Abhängigkeit Russlands vom Export von Rohstoffen sei auch deshalb eine Gefahr für das Land. Dieser Gefahr sei mit einer stärkeren wirtschaftlichen Diversifikation zu begegnen.


Russland will seine Beziehungen zu den GUS-Staaten verbessern. Die Beziehungen zu China sind ein «Schlüsselfaktor bei der Aufrechterhaltung der globalen und regionalen Stabilität».


Mit Blick auf den Westen heisst es hingegen: «Die von der Russischen Föderation betriebene selbständige Innen- und Aussenpolitik ruft bei den USA und ihren Verbündeten, die ihre Dominanz in den Weltangelegenheiten beibehalten wollen, Widerstand hervor. Die von ihnen gestaltete Politik der Eindämmung Russ­lands sieht einen politischen, wirtschaftlichen, militärischen und Informationsdruck vor.»


Ausdrücklich wird nun wieder die Nato als «Gefahr für die nationale Sicherheit» betrachtet; denn die Nato versuche nach wie vor, sich weiter nach Osten, das heisst gegen Russland gerichtet, auszudehnen. Zudem befinde sich auf dem Territorium der Nachbarstaaten Russlands ein Netz biologisch-militärischer Labore, die von den USA betrieben werden. Neben der direkten militärischen Bedrohung werden auch Umsturzversuche mittels sogenannter farbiger Revolutionen als Bedrohung der Sicherheit des Landes betrachtet.
Ein Stück weit ist die neue Sicherheitsstrategie der Russischen Föderation wohl auch eine Reaktion auf die neue Sicherheitsstrategie der USA vom Juni 2015 (www.jcs.mil/Portals/36/Documents/Publications/2015_National_Military_Strategy.pdf). Dort wird Russland als internationaler Outlaw tituliert und an erster Stelle der Staaten genannt, welche die nationale Sicherheit der USA gefährden würden. Wenige Tage später hatte der designierte (und nun amtierende) Generalstabschef der USA, General Joseph F. Dunford, Russland als «existentielle Bedrohung für die Vereinigten Staaten» bezeichnet. Und Seymour M. Hersh kommt in seiner jüngsten Analyse über die US-Politik in Syrien («Military to Military»; www.lrb.co.uk/v38/n01/seymour-m-hersh/military-to-military) zum Ergebnis, dass es in der Führung des Pentagons nun keine Stimmen mehr gebe, die einer aggressiven antirussischen US-Politik noch kritisch gegenüberstehen.


Trotzdem lädt auch die neue Sicherheitsstrategie der Russischen Föderation die USA und ihre Verbündeten zum gemeinsamen Handeln ein. Würden die USA und Russland zum Wohle der Stabilität der Welt zusammenarbeiten, wären sie in der Lage, einige der gravierendsten globalen Probleme zu lösen.

HelSch317772_303,00.jpg

Helmut Schmidt: «Aus Deutschland ein Einwanderungsland zu machen ist absurd.»

Der kürzlich verstorbene Altbundeskanzler Helmut Schmidt (SPD) bewies im Jahr 1992 im Interview mit der «Frankfurter Rundschau» [vom 12.9.1992] einen Weitblick von – aus heutiger Sicht – geradezu erschreckender Präzision: «Die Vorstellung, dass eine moderne Gesellschaft in der Lage sein müsse, sich als multikulturelle Gesellschaft zu etablieren, mit möglichst vielen kulturellen Gruppen, halte ich für abwegig. Man kann aus Deutschland mit immerhin einer tausendjährigen Geschichte seit Otto I. nicht nachträglich einen Schmelztiegel machen. Weder aus Frankreich, noch aus England, noch aus Deutschland dürfen Sie Einwanderungsländer machen. […] Das ertragen die Gesellschaften nicht. Dann entartet die Gesellschaft.
Die Vorstellung, wie sie etwa Heiner Geissler jahrelang verbreitet hat, dass wir mehrere Kulturen nebeneinander haben könnten, habe ich immer für absurd gehalten. […] Da wir in einer Demokratie leben, müssen wir uns auch ein bisschen, bitte sehr, nach dem richten, was die Gesellschaft will, und nicht nach dem, was sich Professoren ausgedacht haben. Aus Deutschland ein Einwanderungsland zu machen ist absurd. Es kann kommen, dass wir überschwemmt werden.»

Quelle: Vertrauliche Mitteilungen vom 12. Januar 2016, Nr. 4165

 

Situation-am-LaGeSo.jpg

Analyse der deutschen Geheimdienste «zur Lage der Nation im Blick auf die heranbrandenden Flüchtlingswellen»

Angela Merkel hat keine «Kreide gefressen». Die Tatsachen haben sie und ihre Partei überrollt und aufgeweckt. Die Silvestervorfälle in Köln sind ein klares Fanal. Aufgeweckt aber hat die deutsche Regierung eine höchst vertrauliche «Schnell»-Analyse der deutschen Geheimdienste «zur Lage der Nation im Blick auf die heranbrandenden Flüchtlingswellen». Das Dokument zeichnet sich auch dadurch aus, dass es unverblümt – und ohne Rücksicht auf innerparteiliche Belange – ein umfassendes realistisches Bild der Ist-Situation und einen «Worst-Case-Ausblick» gibt. Was hier festgehalten ist, zeigt klar die Möglichkeiten, wie unsere europäische kulturelle und soziale Kultur in Kürze und nachhaltig aufgeweicht und dann konsequent zerstört werden könnte. Fanatiker haben uns den Krieg erklärt. Für den IS ist es klar: «Der nächste, entscheidende Kriegsschauplatz wird das gesamte Europa sein.»


Der Bericht zeichnet auf, dass der IS in der Flüchtlingswelle des letzten Jahres 2015 nach Europa bis zu 200 000 potentielle Krieger nach Europa «verbracht» hat. Einschliesslich von 20 000–30 000 Schläfern, die jederzeit eingesetzt werden könnten. Und sie alle lassen sich von ihren erklärten Feinden beherbergen und bewirten. Setzt der Flüchtlingsstrom nach der wetterbedingten Bremse (stürmisches Meer und Kälte in Europa) im Frühjahr wieder auf dem Vorjahresniveau ein, so ist mit einem Zustrom von weiteren 200 000 potentiellen Kriegern zu rechnen. Kroatien ist wie ein offenes Eingangstor, vor Lampedusa betätigt sich die Marine als «Schleusertruppe», statt von militärischen Möglichkeiten Gebrauch zu machen. Und der griechischen Aussengrenze hat die EU den Schutz ihrer eigenen Grenze, bizarrerweise für viele Euro-Milliarden (!), dem Nachbarstaat Türkei übertragen. Das alles ist nicht Meinungsmache von uns, sondern Inhalt der Geheimdienstberichte an die Berliner Regierung. Weltgeschichtlich wohl einmalig, wird entsprechend kommentiert.
Die bisherigen «2015er-Einwanderer» haben das Terrain schon entsprechend vorbereitet, lässt sich zwischen den Zeilen lesen. «Europa ist für uns ein offenes Scheunentor, ein Schlaraffenland par excellence.»


Nach einer weiteren Phase der «Überschwemmung von Europa» soll die zweite Stufe aufgebaut und zur gegebenen Zeit gezündet werden.


Wir zeichnen hier das Worst-Case-Szenario für Sie auf, damit Sie die Bandbreite des Schreckens kennen, das der IS in Europa vom Zaune reisst, durchbomben und durchmorden will. Das Endziel des IS ist klar definiert: Eliminierung von Millionen von «Ungläubigen» und dann schrittweise Errichtung eines islamischen Staates! «Paris und andere Anschlagsorte waren ‹harmlose› Trainingsaufgaben für die Organisatoren», wird nüchtern festgehalten. Mit dem zweiten Flüchtlings­tsunami ist auch die schrittweise Abwanderung der bereits tätigen IS-Armee aus Syrien nach Westeuropa (!) geplant.

Quelle: «Vertraulicher Schweizer Brief», Nr. 1454 vom 12. Januar 2016

mardi, 19 janvier 2016

Erosion der Macht

Bremen-Polizeiautos-151123_nph_imago67125364h-930x523.jpg

Erosion der Macht

von Robin Classen

Ex: http://www.blauenarzisse.de

Die Spatzen pfeifen es von den Dächern: Die Stimmung im Asylparadies Deutschland ist gekippt.

Nachdem schon die ebenfalls multikultibewegten Schweden unter Tränen ihre Asylgesetze verschärften, sinkt das Vertrauen in Deutschland in Angela Merkel und ihre Politik der offenen Tore nach den Kölner Vorfällen an Silvester rapide.

Mehr als die Hälfte der Deutschen wollen mittlerweile wieder nationale Grenzkontrollen, die AfD ist bereits in vielen Ländern und bei manchen Umfrageinstituten sogar im Bund zweistellig und Horst Seehofer verdoppelt mal eben seine Beliebtheitswerte: Sobald die Überfremdung nicht mehr schleichend geschieht, wie in den vergangenen Jahren, geht es anscheinend ganz schnell mit dem Aufwachen.

Merkel ist Sprecherin einer Minderheit geworden

Wusste Merkel das ganze Jahr über trotz aller inner– und außerparteilicher Proteste immer noch gut die Hälfte der Deutschen als Unterstützer ihrer linken Asylpolitik hinter sich, ist sie heute Sprecherin einer Minderheit. Gerade hat ein Landshuter Landrat einen ganzen Bus an Asylanten nach Berlin geschickt, um ein klares Zeichen zu setzen: Wir machen diesen Kurs nicht mehr mit, soll Merkel sich doch selbst um die realen Probleme des Refugee-​Welcome-​Wahnes kümmern, statt nur linksliberale Sonntagsreden zu halten.

In der CDU kursieren derweil immerhin wieder Briefe, Unterschriftenlisten und andere Papierstücke für die „Ablage P“ im Kanzleramt – es sind die zaghaften Widerstandsversuche kastrierter Polit-​Funktionäre in einer gleichgeschalteten Luschen-​Partei. Leute, die plötzlich in ihren Heimatwahlkreisen auf der Straße nicht mehr so freundlich behandelt werden und nicht mehr einzelne Briefe von angeblich verquasten Rechten erhalten, sondern hunderte davon.

Aufstand der Ex-​Richter

Auch eine Klage gegen die Asylpolitik Merkels hat die CSU derweil durchgespielt. Udo di Fabio sieht eine solche als aussichtsreich an. Die Länder könnten den Bund in die Pflicht nehmen, die Grenzen zu sichern und geltendes Recht durchzusetzen, meint der ehemalige Richter des Bundesverfassungsgerichts. Hans-​Jürgen Papier, ebenfalls ehemaliger Richter des Bundesverfassungsgerichts, sieht Angela Merkel gar den Verfassungsstaat aus den Angeln heben. Und auch der frühere Präsident des Verfassungsgerichtshofs in Nordrhein-​Westfalen, Michael Bertrams, kritisiert scharf: Merkel habe sich selbst ermächtigt. Nun sind es also nicht mehr die als „besorgte Bürger“ verspotteten Einheimischen und die Rechten, sondern sogar im BRD-​System beheimatete Würdenträger, die ihren Mund auf machen. Warum erst jetzt, möchte man fragen, doch lieber spät als nie.

Objektiv betrachtet ist der Rücktrittsdruck auf Angela Merkel demnach derart hoch, dass in jeder anderen Situation vermutlich schon längst die Vertrauensfrage gestellt worden wäre. Doch die Überfremdung und Auflösung des deutschen Volkes ist letztlich für alle Parteien im Bundestag eine heilige Kuh, einzig die Geschwindigkeit ist ein Streitpunkt. Demnach ist ein echter Kurswechsel durch sie ohnehin nicht zu erwarten. Weder die SPD noch die CSU könnten in die Bresche springen und wirklich etwas verändern. Ob Merkel es tatsächlich noch bis 2017 schafft, steht in den Sternen.

Ihr Ausweg könnte vielleicht der schwedische werden: Eine tränenreiche Konfrontation mit der Wirklichkeit auf einer Pressekonferenz, auf der dann schärfere Asylgesetze verkündet werden. Doch ob das für Merkel als Gesicht dieser Fehlentwicklung noch vertretbar ist, darf angezweifelt werden. Letztlich befinden wir uns bereits in einer veritablen Staatskrise, in der die Altparteien nur warten und aussitzen können, während die AfD vor den Toren der Parlamente bis 2017 über sich hinaus wächst.

dimanche, 17 janvier 2016

Das Jahr der Entscheidung

thiloPPPPPP.jpg

Das Jahr der Entscheidung

Thilo Sarrazin

Ex: http://www.achgut.com

1,2 bis 1,5 Millionen Menschen aus dem Nahen Osten und Afrika sind 2015 als Asylbewerber, Kriegsflüchtlinge oder illegal nach Deutschland eingewandert. Die genauen Zahlen kennt man nicht, da viele sich nicht haben registrieren lassen und es über viele Monate kein geordnetes Grenzregime mehr gab.

Mittlerweile hat die Verwaltung wieder besser Tritt gefasst. Auch hat letztlich nur derjenige Chancen auf Wohnung, Krankenversicherung und Geldleistungen nach dem Asylbewerberleistungsgesetz – mithin auf die Segnungen des deutschen Sozialstaats - der sich ordnungsgemäß registrieren lässt, sei es auch mit falschen Ausweispapieren, ganz ohne Papiere oder mit falschen Angaben zur Begründung seines Kommens. So werden sich am Ende wohl alle registrieren lassen, die wirklich in Deutschland bleiben wollen

thilo-sarrazin-t-shirt.gifAlle diese Menschen fanden Unterkunft, sie werden ernährt, gekleidet und medizinisch versorgt. Deutsche Bischöfe und auch Bundespräsident Gauck lobten das ehrenamtliche Engagement vieler Deutscher, und überall ist der Stolz spürbar, sich selbst und der Welt gezeigt zu haben, dass es das bessere Deutschland wirklich gibt.

Die Rolle des Ehrenamts erfüllt sich bei der Essensausgabe in Flüchtlingslagern und bei der Verteilung gebrauchter Kleider, aber sie endet auch dort: Wohnraum, Lebensunterhalt, Sprachkurse, berufliche Bildung, Beschulung der Kinder, medizinische Versorgung müssen aus Steuergeldern bezahlt werden. Polizisten, Sozialarbeiter und Lehrer tragen die erste Welle der Anpassungslast. Die zweite Welle tragen die materiell Schwächeren unter den eigenen Bürgern - am Arbeitsmarkt, beim Wettbewerb um günstigen Wohnraum und bei der Anspannung der medizinischen Versorgung. Die dritte Welle kommt auf den deutschen Steuerzahler zu, denn aus dem Laufenden lassen sich die langfristigen Kosten nicht abzweigen.

In der Vergangenheit betrugen die jährlichen Geldleistungen pro Asylbewerber durchschnittlich 6.000 Euro. Die Beanspruchungen an die soziale Betreuung, das Bildungssystem, die medizinische Versorgung, den Polizei- und Justizapparat treten hinzu. So ist es sicherlich niedrig gerechnet, wenn man die laufenden jährlichen Kosten eines Asylbewerbers mit 10.000 Euro ansetzt. Die Einwanderungswelle des letzten Jahres verursacht also dauerhafte jährliche Kosten von 12 bis 15 Milliarden Euro.

Wenn ein Teil der Zuwanderer Arbeit findet, können sich diese Kosten ermäßigen. Durch den absehbaren Familiennachzug werden sie andererseits erhöht. Wegen fehlender Qualifikation werden wohl 70 bis 80 Prozent der Zuwanderer auf sehr lange Sicht oder dauerhaft Geldleistungen der sozialen Mindestsicherung beziehen. Auch ist anzunehmen, dass die zumeist sehr jungen Zuwanderer einen erheblichen Familiennachzug auslösen, der (so die Erfahrungen der Vergangenheit) ihre Zahl auf das Drei- bis Fünffache steigen lässt. Mittel- und langfristig bedeutet also die Asylbewerber- und Flüchtlingswelle des letzten Jahres einen Bevölkerungszuwachs von 5 bis 6 Millionen Menschen, die zu 70 bis 80 Prozent von sozialer Mindestsicherung leben werden.

Das sind langfristige jährliche Kosten von 50 bis 60 Milliarden Euro. Wäre die Bundesrepublik Deutschland ein bilanzierendes Unternehmen, so müsste sie für diese Dauerlast, der keine finanziellen Erträge gegenüberstehen, Rückstellungen bilden.

Die durchweg sehr jungen Einwanderer haben im Durchschnitt eine fernere Lebenserwartung von 50 bis 60 Jahren. Deckt man nur die Hälfte dieser Zeit durch Rückstellungen ab, so ergibt sich ein kalkulatorischer Bedarf von 1,5 Billionen Euro. (Zum Vergleich: Die gesamte deutsche Staatsverschuldung betrug Ende 2015 2,2 Billionen Euro).

Diese Zahl muss noch nicht erschrecken. Schließlich hat Westdeutschland auch den Transferbedarf von rund 2 Billionen bewältigt, der durch die Wiedervereinigung mit der ehemaligen DDR entstand.

Was ist aber, wenn der Zustrom an Kriegsflüchtlingen, Asylbewerbern und illegalen Einwanderern nach Deutschland in den nächsten Jahren so weiter geht? Dann würde praktisch die Bank gesprengt. Nichts könnte in Deutschland so bleiben wie es ist. Das sozialstaatliche Versprechen wäre am Ende, und eine wesentliche Legitimationsgrundlage des demokratischen Deutschlands würde zerbrechen.

Die chaotischen Folgen und der verantwortungslose Charakter der von Angela Merkel betriebenen Willkommenskultur sind in den letzten Monaten immer wieder kritisiert worden. Zu Beginn des neuen Jahres ist das aber wie Jammern über verschüttete Milch.

Im Verlauf des Jahres 2016 wird sich zeigen, ob der Bundesregierung die Wende zu einer realistischen Politik gelingt. Alle Signale deuten darauf hin, dass es dazu sowohl an der Einsicht als auch am Willen fehlt.

Zuerst erschienen in der Zürcher Weltwoche

Migrantencrisis: Duitse politie verwacht oorlog, wil met spoed burgers opleiden

Wachpolizisten+%28media_685498%29.jpg

Migrantencrisis: Duitse politie verwacht oorlog, wil met spoed burgers opleiden

Agenten: ‘De grote knal zal komen’; ‘95% migranten jonge alleenstaande mannen’
Geen complot, geen gerucht, maar echt waar: op de achtergrond de advertentie om lid te worden van de ‘waakpolitie Sachsen ‘.

Nadat moslimmigranten in ‘Köln’ en vele tientallen andere steden een ware seks-jihad tegen Duitse vrouwen en meisjes begonnen, durven in heel het land steeds meer agenten zich eindelijk uit te spreken over de schrikbarende toestanden met asielzoekers in hun steden en dorpen. De politie in Dresden en Leipzig, die doordat velen ontslag hebben genomen de helft van zijn personeel is kwijtgeraakt*, zoekt zelfs burgers om met spoed op te leiden tot een soort hulpagent. De burgerwachten die zo ontstaan zullen waarschijnlijk al op korte termijn heel hard nodig zijn, omdat er een ware islamitische blitzkrieg tegen de autochtone bevolking wordt verwacht.

* Rectificate 19.45 uur (was: door de vele bezuinigingen).

Officieel mag er natuurlijk niets worden bevestigd, want de regering Merkel wil de Duitse bewolking zo lang mogelijk onwetend laten over wat komen gaat. Volgens inwoners heeft de politie in Dresden de afgelopen 2 weken posters opgehangen met oproepen om ‘waakman/vrouw’ bij de politie te worden. Ook op de lokale radio is het onderwerp ter sprake gekomen; de spoedcursus zou slechts enkele weken duren, een indicatie dat extra hulp binnenkort dringend nodig zal zijn. (1)

Germany_-_Berlin_-_Wachpolizei.jpgKanonnenvlees

Critici vragen zich af wie er zo gek zal zijn om dit te gaan doen, omdat deze mensen straks zonder enige bescherming (geen wapens) een door de oorlog gehard -en vermoedelijk door de Amerikaanse en Duitse geheime diensten zwaar bewapend- leger van tienduizenden jonge moslimmannen, die vermomd als ‘vluchtelingen’ naar Europa zijn gehaald, moeten bevechten. Met andere woorden: een baan om dienst te ‘mogen’ doen als kanonnenvlees. Zelfs de bestaande bewapende Duitse politie zal vermoedelijk geen schijn van kans maken en de hulp van het leger nodig hebben.

‘95% jonge alleenstaande mannen’

Nu tal van agenten met hun verhalen komen, blijkt opnieuw hoe onvoorstelbaar de bevolking in Europa werd en wordt voorgelogen over de ware omvang van de migrantencrisis. Een agent die werkzaam is bij het opvangen van ‘vluchtelingen’ op het station in München en de grensovergangen in Passau en Freilassing, zegt dat er alleen in het eerste begin van de crisis gezinnen met enige opleiding naar Duitsland kwamen, maar dat inmiddels 95% van de ‘vluchtelingen’ bestaat uit alleenstaande jonge mannen.

En hoe het er werkelijk aan toegaat wordt voor het publiek verborgen gehouden. Voorbeeld: een asielzoeker wilde een andere zijn keel doorsnijden. In het politiebericht werd dit ‘toebrengen van gevaarlijk letsel’ in plaats van ‘poging tot moord’. ‘Dat staat beter in de statistieken,’ aldus de agent. ‘In de laatste paar maanden heb ik maar één proces verbaal tegen een Duitser geschreven. De rest waren enkel vluchtelingen.’

Polizeihauptmeister_MZ.jpg‘De grote knal komt, als die er al niet is’

Seksueel geweld is aan de orde van de dag. Op het station van München worden vrouwen regelmatig betast en uitgescholden. ‘Als wij hen dan de toegang ontzeggen, schreeuwen ze tegen ons: You are not my police! You are racist!’ Migranten die weigeren mee te werken mogen niet worden vastgehouden, maar moet men laten lopen. ‘Want anders zou dat ‘lichamelijk geweld’ (tegen hen) zijn. Intern betekent dat: liever laten lopen.’

Een agent in Köln luidde de noodklok. ‘We hebben sterkere controles nodig, mee agenten en meer steun van de politiek. Anders komt op zeker moment de grote knal, als die er niet al is.’ (2)

Eén dag multiculti in Duitsland:

Alleen al in de nacht van 10 op 11 januari kwamen er uit heel Duitsland vele tientallen politieberichten over nieuwe aanrandingen en andere misdaden door asielzoekers. Een greep:

* Aurich: 3 asielzoekers randen een 15 jarig meisje aan, een voorbijganger weet erger te voorkomen;
* Soest: Een 17 jarig meisje wordt in een bus door een 20 jarige migrant aangerand. Medepassagiers schieten haar te hulp;
* Ellwangen: Twee ‘zuiderlingen’ randen een 35 jarige vrouw aan die net uit het station komt; door zich te verzetten en te schreeuwen weet ze zichzelf te bevrijden;
* Hanau: 2 Syrische broers worden gearresteerd wegens het doodsteken van hun zwangere zus;
* Hamburg: Een 25 jarige man uit Eritrea randt in een ambulance een 24 jarige hulpverleenster aan;
* Hamburg: Een 48 jarige vrouw wordt bij een woonwagenkamp door twee Noord Afrikanen aangerand; ze weet naar een tankstation te rennen en om hulp te vragen; de dader wordt niet gearresteerd;
* Hamburg: Twee 20 tot 25 jaar oude Arabische mannen randen twee 53 jarige vrouwen aan; een van de mannen had hen eerst provocerend zijn potloodje laten zien;
* Hamburg: De politie arresteert een 23 jarige Somaliër die bij een school een 10 jarig Duits meisje op haar mond had gekust; de dader wordt niet aangehouden, maar naar een ander AZC overgeplaatst;
* Hamburg: Een buschauffeur schakelt de politie in als 8 Afghaanse migranten van 17 tot 24 jaar oud een vrouw aanranden en een glazen fles naar haar gooien als ze zich verzet;
* Hamburg: In een AZC wordt een 34 jarige vrouw door twee mannen verkracht; wegens gebrek aan bewijs worden er vooralsnog geen arrestaties verricht;
* Puttgarden: Een 49 jarige Franse Jood wordt uitgescholden en gewelddadig beroofd door twee vluchtelingen uit Syrië en Afghanistan;
* Marburg-Biedenkopf: Een donkere man dringt zich extreem op aan twee jonge vrouwen, die een voorbijganger om hulp vragen;
* Mannheim: Een 19 jarig meisje wordt op het station van Weinheim, net als ze in de trein wil stappen, door twee ‘Zuid Aziatische mannen’ van 25 en 28 jaar oud aangerand;
* Oldenburg: In totaal vijf vrouwen worden door twee 20 en 24 jaar oude Algerijnse asielzoekers aangerand;
* Paderborn: Zo’n 8 tot 10 jonge ‘vluchtelingen’ uit Noord Afrika randen diverse vrouwen aan; enkelen van hen worden gearresteerd en blijken illegalen te zijn; één van hen is zeer agressief en probeert het wapen van een agent af te pakken;
* Hannover: In Gleidingen wordt een 45 jarige vrouw wordt door een Syrische ‘vluchteling’ aangerand; ook hij toont zijn potloodje aan haar; als hij haar vastgrijpt schreeuwt ze om hulp, waarna hij op de vlucht slaat;
* Hannover: Een 28 jarige Soedanese asielzoeker randt op het toilet in een disco een 25 jarige vrouw aan;
* Trier: Een 13 jarig meisje wordt in een trein lastig gevallen en bijna bestolen en aangerand door twee buitenlanders;
* Merzig: In een andere trein wordt een 17 jarige meisje door een ‘zuiderling’ die zich ‘Achmed’ noemt aangerand; ze probeert te vluchten, en drie vrouwen schieten haar te hulp.

En nog steeds laat ook onze regering de grenzen wagenwijd openstaan.


Xander

(1) Hartgeld
(2) Zuerst! Nachrichtenmagazin
(3) Deutsche Wirtschafts Nachrichten

samedi, 16 janvier 2016

Duitse minister Financiën: Eurosysteem stort snel in bij nieuwe grenscontroles

Wolfgang-Schaeuble.jpg

Duitse minister Financiën: Eurosysteem stort snel in bij nieuwe grenscontroles

Alleen Duitsland, Nederland en Oostenrijk hebben hun grenzen nog volledig openstaan

Ex: http://xandernieuws.punt.nl

Na Europees president Jean Claude Juncker en bondskanselier Angela Merkel waarschuwt nu ook de Duitse minister van Financiën dat het herinvoeren van grenscontroles door Berlijn waarschijnlijk al binnen enkele weken of zelfs dagen zal leiden tot het instorten van het complete eurosysteem. Met deze regelrechte –maar onterechte- paniekzaaierij proberen Berlijn en Brussel er op bijna wanhopige wijze voor te zorgen dat Europa ook dit jaar miljoenen moslimmigranten blijft toelaten. Dat gebeurt zoals u weet doelbewust om onze samenlevingen te ondermijnen en te doen instorten, zodat de weg wordt vrijgemaakt voor de door niet één gewone burger gewilde Europese Superstaat.

De migrantenaanval van de met de islam samenwerkende Europese gevestigde orde doet onze landen inmiddels wankelen. Dat zorgt met name in Oost Europa al maanden voor veel weerstand. Ook in Noord Europa begint men echter de grenzen af te sluiten, waardoor de enige landen die hun grenzen nog volledig hebben openstaan –Duitsland, Nederland en Oostenrijk- dit jaar naar schatting zo’n 8 tot 10 miljoen moslims zullen moeten opnemen.

Bovendien zijn van de 160.000 moslims die over de Unie moeten worden verdeeld er nog maar 272 verplaatst. De taal vanuit Brussel en Berlijn aan het adres van de EU-landen die hun soevereiniteit, identiteit, cultuur en welvaart willen behouden en daarom hun grenzen deels of geheel hebben afgesloten voor islamitische asielzoekers, wordt dan ook steeds dreigender.

Brussel en Italië woedend op elkaar

Juncker zei vandaag in reactie op de Italiaanse premier Matteo Renzi dat ‘ik de vuisten gebald heb, maar ze in mijn zak laat.’ Renzi had kort daarvoor forse kritiek geuit op de begrotingsregels van Brussel, en gezegd dat de Europese Commissie mede verantwoordelijk is voor moeizame economische herstel van zijn land, waar de bevolking meer dan in iedere andere lidstaat extreem negatief is over de eurozone.

Tevens is Brussel erg boos op Renzi, omdat die de € 3 miljard die Turkije krijgt om de migrantenstroom in te dammen –iets wat Ankara overigens niet of nauwelijks doet- in twijfel trekt. Het is echter vooral Italië dat vanuit het zuiden overspoeld is met boot’vluchtelingen’ uit Noord Afrika, wat een ondraaglijke last blijkt voor het nog altijd in een crisis verkerende land. (3)

Berlijn en Brussel willen islamisering Europa hoe dan ook doorzetten

Merkel en Juncker zijn wat de islamisering van Europa betreft als twee handen op één buik, en gebruiken nu al hun macht en invloed om de ‘onwillige’ Europese lidstaten te dwingen hun grenzen alsnog te openen of open te laten. Daarbij wordt gebruikt gemaakt van het aanwakkeren van allerlei valse angsten, zoals miljoenen- of zelfs miljardenschade aan de economie. Men lijkt er daarbij vanuit te gaan dat de mensen zijn vergeten dat de Europese Gemeenschap ‘ondanks’ de nationale grenzen in het verleden uitstekend functioneerde en voor ongekende voorspoed zorgde.

Schäuble waarschuwt nu met drastische bewoordingen dat het Schengen open-grenzen gebied op het randje van instorten staat. ‘Als Duitsland gedwongen wordt om net als Zweden opnieuw grenscontroles in te voeren, dan zou Griekenland heel snel de dupe zijn. En dat is dan geen kwestie van maanden.’

Hoge rechter: Merkel volgens grondwet verplicht grenzen te sluiten

Nu men ook in Wenen nerveus begint te worden –Oostenrijkse politici eisen inmiddels openlijk een einde aan de Duitse ‘welkomscultuur’ (2)- en de voormalige Duitse grondwetrechter Udo Di Fabio vaststelde dat Merkel volgens de grondwet verplicht is de grenzen te sluiten als de EU daar -zoals duidelijk is gebleken- niet toe in staat blijkt of dat niet wilt, wordt de wederzijdse druk die de verschillende partijen op elkaar uitoefenen almaar groter, waardoor het risico –wij zeggen liever: de hoopvolle kans- op het instorten van de EU in zijn huidige vorm dit jaar alleen maar groter zal worden. (2)

Xander

(1) Deutsche Wirtschafts Nachrichten
(2) Deutsche Wirtschafts Nachrichten
(3) Deutsche Wirtschafts Nachrichten

mercredi, 13 janvier 2016

Second Thoughts About the Germans

Second Thoughts About the Germans

By

Ex: http://www.lewrockwell.com

For the last thirty years I have devoted my energies to defending the German people against a variety of charges directed against them by their leftist and neoconservative critics in the US and Germany. Many of the points that I’ve raised about the historical past don’t have to be amended, because they continue to be true, e.g., about the Allied responsibility for the outbreak of World War One,  the silliness of looking for Nazi ideas throughout the German past, and the brilliance of German philosophical and literary accomplishments. Nothing that is now occurring would cause me to revise my critical judgments about the grossly unjust Treaty of Versailles, the terror bombing of German cities during the last year of World War Two, the arrogant stupidity of the post-World War Two re-education of the German people carried out by the “Western democracies” and the kangaroo court held in Nuremberg in 1946 and 1947. These are not things that I feel impelled to reconsider.

What I am changing my mind about is whether the Germans are totally blameless for the antifascist horror into which they’ve descended. As German friends tell me, what transpired on New Year’s Eve, when over a thousand Near Eastern Muslims attacked 121 women near the central train station in Cologne, tore off their clothes and in some cases began to rape them, is only the “tip of the iceberg.” There have been hundreds of other incidents of violence across Germany that have been reported since Angela Merkel, to the near unanimous support of her Christian Democratic-captains, encouraged Muslim migrants to enrich her country by their presence. The German media have tried to hush up the embarrassing incidents or after the attacks in Cologne shifted the blame to the victims. Apparently the verbally abused and assaulted women didn’t “stay at arm’s length” from their attackers. It is hardly surprising that the police came belatedly to the crime scene or that Cologne’s feminist social democratic mayor, Henriette Reker, insists that the failure of the victims to maintain the proper distance from their attackers led to their fate. But, according to Reker, this setback will not hinder the construction of a German multicultural society. The federal minister of justice, Heiko Maas, who is also a feminist Social Democrat (read antinationalist, antifascist enthusiast) has expressed the same optimistic judgment as the one issued by the Cologne mayor.

Last Sunday when a demonstration against the abuse of the victimized German women took place at the site of the attacks, the police quickly intervened and threw canisters of gas at the demonstrators. The government and various corporate heads have pledged to take action against those who are heard to disparage the “welcoming culture.” This culture has been generated for the benefit of more than one million Muslim migrants who have entered Germany, with the blessings of the political and journalistic class. If the “conservative” German head of state Angela Merkel falls from power and her totally submissive party is “abgewählt” (voted out of office), the new government would likely be the most Culturally Marxist regime on the face of this planet. PC totalitarianism will then descend on the Germans in a hurry rather than with measured strides.

Up until recently I might have explained away this situation by pointing to German antifascist re-education after the War, a subject on which I have written a great deal. I might also have cited the fact that the Germans have lost two great wars, a fate that has left them utterly demoralized. I would also have brought up the understandable reaction to the crimes committed by the Third Reich and the concomitant responsibility felt by the younger Germans to somehow make amends for the Third Reich. Although Germans, I would have argued, have been excessive in their atonement frenzy and have drawn the wrong conclusions from the recent past, at least their motives seemed decent. One German lady provided another interpretation that was at least plausible when I asked why Germans revel in their atonement rites. She explained that they still regard themselves as being “occupied” by the victors of World War Two and therefore are intent “die Amis zu befriedigen (to please the Yankees).”

Although there may be a measure of truth in most of these explanations, I no longer accept them as definitive. I now consider the Germans to be responsible for their own mess and reaping a well-deserved punishment. The fanatically intolerant leftist politicians who inhabit the German political scene were democratically elected. No one put a gun to the head of any German to vote for them. Moreover, there’s nothing like a Trump movement or the National Front that has emerged on the German right, which hardly exists as a political force. The only slightly right-of-center party in Germany, and the one that is stepping forth to address the exploding Muslim violence, is the Alternative für Deutschland. This is a party that only in Germany would be viewed as occupying the “far Right.” In the US the AfD would be hardly indistinguishable from the GOP establishment; and like our establishment Republicans, the leaders of this party are forever pummeling each other for being “too right-wing.” When Angela Merkel praised Germany for not needing “a party of the Right,” she knew whereof she spoke. Until now all her opposition has come from a Left that would make Bernie Sanders look like Edmund Burke.

Workers and state employees dutifully report to the government about who is expressing rightist sentiments, for example, by not participating in the welcoming culture for the migrants. Universities, which in Germany are entirely state-run institutions, would not give anyone a position in a history or social science department if that person were thought to hold insufficiently antinational opinions. The renowned modern historian Christopher Clark was shocked at the anti-German animus that he encountered while lecturing at German universities on the causes of World War One. Last year I too was shocked when German President Joachim Gauck accepted blame on behalf of his country for “the massacre of the Armenians” in 1915. I’m still trying to figure out how the German Imperial army participated in the mass murder that Gauck has laid on them. From what I’ve read on the subject, (and it is a great deal), German officers, like Liman von Sanders, tried to prevent Turkish military units from massacring Armenians, despite the fact that some Armenians had taken up arms on the side of Russia against Germany and Turkey. But since German politicians relish recounting their nation’s sins, real and imagined, why shouldn’t they throw in more nonsense? We might even add to their mea culpa list all the lesbians that the Third Reich is imagined to have killed but never did.

It is entirely possible that Germans act as they do because as one young American friend who is studying in Germany noted: “They follow their leaders, right over the cliff.” Although this explanation may be drawing on unfair stereotypes, the person who offered it is far from an inveterate German hater. He went to study at a German university because of his deep respect for the humanistic accomplishments of mostly dead Germans. But Germans of the present generation have embraced a lunatic, antifascist ideology, and they have done so with a moral intensity that is characteristically German. Other nations do not act in this way, at least not to the same degree.

Claiming this behavior is due to the forced re-education inflicted on Germans after World War Two and to the bad self-image that Germans took away from the Nuremberg show trials is not entirely credible. World War Two ended in 1945 and Germany is no longer an occupied country. If the Germans stopped waging war on themselves as a people, the American army would not likely reinvade their territory. In fact except for a handful of German-hating journalists and academics, who are located exclusively between Boston and D.C., most people wouldn’t even notice if the Germans became a self-respecting nation again. Perhaps they could start by closing their borders to migrants. They might also think about filling their universities with academics who don’t loathe their country’s entire existence up until the moment the Allies occupied it.

mardi, 12 janvier 2016

Migrants - Violences contre les Femmes

cologne-viols-femmes-770x470.jpg

Migrants - Violences contre les Femmes

Entretien avec Dominique Baettig sur les incidents de Cologne

Propos recueillis par Alimuddin Usmani
Journaliste indépendant, Genève
Ex: http://www.lesobservateurs.ch

Les agressions sexuelles et les vols commis de façon étendue à Cologne, ainsi que dans d’autres villes allemandes et européennes à Nouvel an, ont suscité l’émoi dans l’opinion publique. Ces incidents ont également affaibli la ligne d’ouverture envers les migrants adoptée par la chancelière allemande Angela Merkel. Entretien avec Dominique Baettig, psychiatre et personnalité politique qui s’affranchit du politiquement correct.

Alimuddin Usmani : Les incidents de Cologne étaient largement prévisibles, particulièrement par ceux qui critiquaient une immigration massive et incontrôlée. Quelle a été votre première réaction en apprenant la nouvelle d’une agression aussi massive et organisée?

Dominique Baettig : Oui, comme très souvent les Cassandre (ceux qui disent qu’il y a un problème deviennent le problème !) avaient raison. Les risques étaient d’ailleurs très élevés, si l’on en juge déjà par les images prémonitoires d’une vague déferlante, menaçante, encadrée par des passeurs « professionnels » spécialisés aussi dans les trafics d’êtres humains, l’industrie des faux papiers, revendiquant ses droits et appuyée sans réserve par les medias.

Ma première réaction a été la surprise, pas des faits qui se sont déjà déroulés à maintes reprises dans des contextes de « saturnales culturelles » comme les Fêtes de la bière, les beuveries collectives du Nouvel An et bien sûr le Carnaval où la démesure et le défoulement sont la règle, mais de la levée soudaine de l’interdit de parler de ce qui n’est pas politiquement, sociologiquement et culturellement correct. Pourquoi le voile se lève-t-il maintenant, l’autocensure ne fonctionne-t-elle plus efficacement ? A cause des réseaux de réinformation, peut-être ? Mais l’analyse d’un tel harcèlement collectif et les réactions de déni des milieux habituels qui exploitent ces sujets et en ont fait leur fonds de commerce (féministes, antifas et autres petites frappes moralistes au service de la haine de soi, gauche des valeurs et droite économique immigrationiste) mérite d’être faite en profondeur. Comme politique, comme psychiatre, comme décodeur de la propagande du consentement « fabriqué », je pense que nous avons affaire à une superposition et un renforcement de mécanismes qui créent un sentiment de chaos et d’impuissance acquise et qui induiront un renoncement. La stratégie de la tension, en vue d’imposer un multiculturalisme de morcellement de la société et réaliser un programme d’immigration massive planifié par les institutions internationales mondialistes passe à un échelon et une vitesse supérieure.

La psychologie des foules, de Le Bon, nous donne des clés utiles pour comprendre un événement comme celui de Cologne. L’individu construit une relation particulière avec un autre individu, issu d’une culture différente et cette relation change dès qu’il y a foule. L’effet de groupe, de meute est facilitateur de régression et de désinhibition, permettant tous les excès sur d’autres individus isolés ou un groupe plus petit. Le groupe devient irrationnel, ne se contrôle plus et suscite des réactions de crainte des individus n’appartenant pas à ce groupe. Le nombre industriel de migrants, les forces de l’ordre dépassées, font changer de paradigme et de rapport de forme. L’intégration dorénavant signifie s’adapter à des groupes plus nombreux, modifier activement ses comportements, renoncer à des libertés, des habitudes culturelles et sociales, à son mode de vie.

Il est piquant de noter que, dans le cas qui nous occupe, le fossé entre la lutte contre le mobbing et le harcèlement sexuel tel qu’il est pensé dans notre culture, souvent basé sur des faits en disproportion ou des procès d’intention, et la minimisation qui s’est passée avec des groupes culturels intouchables ( des pauvres victimes pour la gauche bobo), qui peuvent être beaucoup plus primaires, surtout sous l’influence de l’alcool et l’incitation culturelle à s’éclater. Depuis longtemps, beaucoup de femmes avaient tiré la sonnette d’alarme. Le respect de la femme, sa liberté de comportement, sa liberté de choix va être freinée par le comportement de mâles vraiment machos, possessifs et violents. L’immigration, la globalisation en confrontant massivement des sociétés à grand écart culturel représentent un risque de régression culturelle et sociale et l’augmentation de l’insécurité. Nous y sommes dorénavant.

Choc des mentalités : l’immigration massive, arme de destruction sociale et culturelle massive pose de plus en plus de problèmes mais elle s’inscrit dans le cadre d’une guerre économique et une guerre de domination de l’oligarchie. L’Islam n’est ici qu’un phénomène secondaire par rapport à la migration. Certains cherchent maintenant à insister sur la domination masculine dans l’immigration qui transite par la Turquie, venant de Syrie, d’Irak, d’Afghanistan ou d’Afrique du Nord. Il faut reconnaître qu’avec un arrière fonds de culture et de formatage musulmans, une religion qui est encore trop proche de la névrose obsessionnelle, à la différence des formes modernes et traditionnelle du christianisme avec peu d’intériorisation morale autonome, importance des interdits externes, rigidité, intransigeance, la forme l’emporte sur le fond, prise au pied de la lettre du discours, l’explosion est garantie en cas de confrontation aux valeurs libérales de consommation. Confronté au monde occidental des désirs, sans frein, le risque de péter un plomb est très grand. Les psychiatres connaissent bien les manifestations parfois massives de l’alcoolisme chez des musulmans migrants et hors protection religieuse.

La problématique culturelle éducative de l’enfant Roi (tyran) au migrant, bon Sauvage idéalisé, pas corrompu par le matérialisme, la névrose de consommation, le fascisme, le racisme, mérite aussi d’être mise en évidence.

Coup dur pour la gauche bobo que de voir ses protégés idéalisés se comporter comme les pires machos, violents, misogynes et homophobes. Mais le migrant, auquel tout est dû, victime de discrimination, de préjugés, non coupable par essence car mal intégré par « rejet de l’Autre » devient comme l’enfant Roi sans limites, une véritable bombe à retardement et de désillusion. Dur, dur pour les gentils bisounours. Une intégration réussie passe par l’imposition et l’acceptation de limites et de respect d’autrui. La gauche a échoué dans ses réformes éducatives, la culture de l’excuse, le droit à la susceptibilité pour les minorités, le culte inadéquat et toxique du « Grand Autre » paré de toutes les vertus xénophiles.

Certains n’hésitent pas à faire un parallèle entre ce qui s’est passé en 1945, lors du déferlement de soldats soviétiques qui violaient des Allemandes en masse, et la situation actuelle. Les immigrés venus en Europe se comporteraient comme une armée de vainqueurs et en terrain conquis à l’instar des Soviétiques. Que pensez-vous de cette comparaison?

Ceux qui dissertent à l’infini, lorsqu’ils parlent de la guerre civile yougoslave ou les exactions d’ISIS, sur le viol comme arme de guerre ne veulent pas voir ce qui s’est passé à la fin de la deuxième guerre mondiale pour la population allemande : déportations, viols de masse, crimes de guerre et contre l’Humanité. Il faut se garder de faire des comparaisons inappropriées. Les abus sexuels des occupants, russes, américains, anglais, français, en Allemagne, mais aussi au Japon et ailleurs en Asie sont connus. Les migrants ne sont pas globalement une armée d’occupation (ils ne présentent pas tous les mêmes comportements) même s’ils sont utilisés comme armes de guerre économique et politique dans l’hypothèse d’un « choc des civilisations » qui est instrumentalisé. Ceci dit le peuple allemand est l’exemple réussi d’une culpabilisation masochiste par lavage de cerveau. La haine de soi poussée jusqu’à l’absurde et l’intériorisation.

Si 1000 hommes allemands avaient commis les mêmes actes dans les rues de Tunis ou de Casablanca, il est probable qu’ils auraient été lynchés par une foule en colère. La société occidentale ne souffre-t-elle pas de dévirilisation pour laisser commettre des actes aussi abjects?

Je ne me pencherai pas sur le tourisme sexuel de masse, y compris pédophile qui a lieu dans les pays du Maghreb. La liberté féminine et le comportement d’égalité respectueuse affirmé en Allemagne est incompréhensible pour des sauvages qui ne voient la sexualité que comme une prédation, une domination ou une prestation achetable. L’homme occidental, sûrement dévirilisé psychologiquement, n’est pas plus outillé pour se défendre et adopter le bon comportement que la femme qui ne se rend plus compte de la provocation mal interprétée de son comportement, la mauvaise gestion de la distance, son habillement ou la consommation d’alcool pour un « sauvage » aux pulsions explosives et aux aguets.

cologne_agressions_sexuelles_migrants-tv_libertes.jpg

On n’entend pas tellement les organisations féministes dénoncer ces actes qui devraient les révulser. Comment l’expliquez-vous?

Pour le féminisme, le problème c’est l’Homme occidental, le Père, l’abuseur sexuel de la famille, le Patron, le macho local, le collabo. Ses œillères idéologiques l’empêchent encore de voir la réalité puisqu’il ne faut pas faire le lit de l’extrême-droite et surtout ne pas faire d’amalgames. L’idéologie dominante s’impose avec préjugés, autocensure, déni de la réalité qui est forcément « fasciste ».

Quelle est selon-vous la meilleure recette pour éviter de tomber dans le piège de la guerre civile qui nous est tendu?

Je pense que la campagne faite actuellement est un indice du changement de rapport de force (plus de 800’000 migrants illégaux et requérants d’asile en Allemagne qui s’imposent et sont imposés par les milieux économiques mondialistes, c’est colossal). Les milieux politiques, et Madame Merkel qui ont annoncé que les migrants étaient les bienvenus en masse, jouent sur la peur de la migration mais pour obtenir, par les réactions émotionnelles, juste l’’inverse c’est-à-dire la soumission et la redistribution ailleurs en Europe par pression morale et économique. Les solutions proposées seront les cours de respect, peu efficaces, explorer les moyens juridiques de renvoi, tigres de papier, et surtout la criminalisation de toute critique du vivre ensemble imposé. Les lois de surveillance antiterroristes serviront d’abord à museler la vraie opposition. C’est dorénavant aux peuples européens d’accepter, y compris avec les aspects criminels (trafics, travail au noir, abus de prestations sociales, exploitation) la migration de masse incontournable. Faire peur c’est induire l’impuissance et le renoncement. Pas une bonne nouvelle. Mais il faudra lutter, même si dans la vision de nos adversaire, se défendre c’est ajouter un nouveau problème et qu’il serait plus facile de s’écraser. Notre système juridique, qui permet des recours infinis, paie gratuitement un avocat pour ses recours et ne débouche que rarement sur des expulsions ne fait pas peur à ceux qui n’ont rien à perdre et resteront sans risques. Accepter l’initiative de mise en œuvre, le 28 février, de l’initiative sur l’expulsion de criminels étrangers, même si on reste dans le symbolique, est important. Voter massivement sera un bon signal. Défendre son identité, sa culture, son mode de vie, sa langue, sa religion est un Droit légitime.

Entretien de Alimuddin Usmani avec Dominique Baettig,  Publication commune : Lapravda.ch et Lesobservateurs.ch, 11 janvier 2016

http://lapravda.ch/index.php/2016/01/11/entretien-avec-do...

vendredi, 08 janvier 2016

Seule la quête de souveraineté aura un avenir

Seule la quête de souveraineté aura un avenir

L’Allemagne à la fin de l’année 2015

par Karl Müller

Ex: http://www.horizons-et-debats.ch

Minerva-Roma_Louvre_Ma1056.jpgDepuis un certain temps déjà, on polémique contre tout et tous ceux qui soulignent en Allemagne l’importance de la souveraineté nationale. Cette polémique s’est renforcée massivement au cours des dernières semaines et fait preuve – de la part de la politique dominante établie et de quelques institutions publiques – de paroles et d’actes de tendances clairement discriminatoires et illicites. Il faut donc aussi prendre en considération que l’on entreprend des «opérations sous de fausses bannières» suite à des motivations de politique intérieure.


Cette dureté n’est rien d’autre qu’un signe d’une faiblesse incontestable. Un regard sur les résultats de la politique, ayant constamment remis en question la souveraineté nationale au cours des derniers 25 ans, montre une longue liste de violence et d’injustice que nous n’allons pas présenter à nouveau ici.
La polémique contre l’idée de la souveraineté nationale détourne sciemment de la quête pour la souveraineté nationale.


Karl Albrecht Schachtschneider dans son livre «Die Souveränität Deutschlands. Souverän ist, wer frei ist» [La souveraineté de l’Allemagne. Rester libre, c’est être souverain] (ISBN 978-3-86445-043-3, paru en 2012) a analysé très clairement et de manière détaillée, pourquoi il est indispensable que la quête de la souveraineté fasse partie de la dignité et de la liberté de l’être humain. Son livre commence ainsi: «La défense de la souveraineté des Etats nationaux contre la suprématie mondiale post-nationale est la profession actuelle de ceux qui ne veulent pas abandonner la liberté des citoyens en tant qu’êtres humains. La souveraineté c’est la liberté. Elle ne peut devenir réalité que dans les Etats de droit, dans les démocraties et dans les Etats sociaux, donc dans les Républiques.» Et il termine son livre par les mots suivants: «Si l’Allemagne n’est pas souveraine, alors c’est qu’un autre Etat ou une communauté d’Etats, une personne ou un groupe de personnes ou quelque autre pouvoir règne sur l’Allemagne.» Un homme politique, qui ne respecte pas la souveraineté, «n’agit pas comme un représentant du peuple allemand. Sa politique ne sert pas au bien-être du peuple allemand, ne multiplie pas les avantages mais nuit au peuple, ne respecte et ne défend ni la Loi fondamentale ni les lois fédérales, il n’exerce pas ses devoirs consciencieusement et n’applique pas la justice envers chacun, comme cela lui est demandé selon le serment qu’il a prêté (art. 64 al. 2 et art. 56, al. 1 de la Loi fondamentale). Mais il sert à des intérêts étrangers. Ceci ne peut plus être dissimulé.»


Ces «intérêts étrangers» sont illustrés quotidiennement dans la politique allemande: de TTIP à la guerre en Syrie, des dites réformes scolaires à la nouvelle définition de toutes les valeurs fondamentales du vivre-ensemble. Déconstruction et chaos sont programmés. Troubles et injustices. Recherche du pouvoir de quelques-uns. Gouvernance internationale au lieu d’un Etat de droit démocratique et libéral. Rentabilité du marché radical à tout prix au lieu du bien commun. Mise sous curatelle du citoyen et sa transformation humiliante en un «homo oeconomicus» stupide. Dictature au lieu de démocratie. Là aussi la liste est longue et terrible.


70 ans après la Seconde Guerre mondiale et la création des Nations Unies et l’adoption de sa Charte, le monde du marché radical et impérialiste piétine les acquis fondamentaux de la communauté mondiale. Cela ne peut avoir d’avenir!


souvD.jpgA propos: les Etats nationaux souverains étaient et sont naturellement en mesure de trouver des accords internationaux et de conclure des contrats face à des tâches transfrontalières. Ils sont capables de trouver des solutions correspondantes à la volonté des peuples concernés. Des traités ayant des partenaires contractuels égaux en droits et souverains, suivant les principes de la bonne foi – qui peuvent cependant aussi être annulés et renégociés si les peuples le désirent.


La question reste ouverte de savoir pourquoi on polémique aussi durement contre l’idée de la souveraineté nationale et ses représentants. L’équation, souveraineté nationale égal nationalisme égal chauvinisme et racisme égal injustice, violence et discorde n’a jamais correspondu à la réalité. Ce qui dérange c’est la souveraineté nationale, le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et l’égalité des Etats nationaux dans les relations internationales et dans la politique internationale, si quelqu’un veut remodeler et dominer des continents entiers ou même le monde entier selon ses idées – que ce soit pour des raisons idéologiques, matérielles ou de politique de force.


La pleine souveraineté d’un pays comme l’Allemagne ne peut pas être atteinte d’un jour à l’autre. Mais tout citoyen est appelé à contribuer sans attendre aux bons choix pour l’avenir du pays.    •

Review: The Glass Bees by Ernst Jünger

Review: The Glass Bees by Ernst Jünger

Ex: http://the-electric-philosopher.blogspot.com

Thanks to Rowan Lock for the biographical details, and general assistance with writing.

You can get hold of the copy of The Glass Bees I read here.
 
glassbees.jpgErnst Jünger was one of the true luminaries of the intellectual Right in the 20th century. A popular hero of the First World War, famous for his memoir of the conflict entitled The Storm of Steel, he became aligned with the German conservative revolutionary movement in the interbellum years, and as such advocated a radical, authoritarian, militarist nationalism. This being said, he never made the fatal gesture Heidegger made, and was never associated with National Socialism; his relationship with Nazism began as coolly ambivalent, progressing into antipathy and finally open hostility (he was even peripherally involved with 20 July Plot to assassinate Hitler). This being said, his contribution to political theory outside his initial context was, essentially, minimal. However, he was regarded as a figure of great literary stature in post-war Europe. He was a prolific novelist, and his incredibly long lifespan (over a century) gave him an enviable vantage point to comment from: he was a grown man when the German Empire collapsed, he was present during the rise and fall of the Third Reich, and lived to see the reunification of Germany (comfortably outliving the German Democratic Republic). His fans included a variety of contradictory figures, including Hitler, Goebbels, Francois Mitterand, Thomas Mann and Bertolt Brecht. As well as writing, he was also a well-educated botanist and entomologist. He was even one of the very earliest experimenters with LSD. He was a man who embodied the very paradoxes and contradictions of recent European existence.
 
The Glass Bees is a novel about Captain Richard, a retired cavalryman-turned-tank-inspector. He's been offered an interview for a job working for Zapparoni, a technology magnate who embodies the Zeitgeist of modernity perfectly, and is depicted almost as a synthesis of Walt Disney and Steve Jobs, only infinitely cooler. Zapparoni's company makes the finest automata in the land, but these aren't the clunky mechanoids you might expect, they're rather more like the kind of tech that we have here-and-now. They are modest, ubiquitous, labour saving devices, tiny robots performing a host of domestic and industrial tasks. That isn't the limit to Zapparoni's vision though, he is also a purveyor of cinematic products, his automata bringing characters from myth and legend to all-too convincing life (in other words, animatronics). The vividness of the distractions he produces is, however, somewhat disquieting: 
 
Children, in particular, were held spellbound [by his films]. Zapparoni had dethroned the old stock figures of the fairy tales...Parents even complained that their children were too preoccupied with him.  
 
Richard is not a man of his time, arguably like Jünger himself. He harks back to the glory days of warfare and conflict that still felt human, battles fought with flesh and steel, and not simply with mechanisms and calculations. He feels a particular disgust at the kind of dismemberment produced by the technics of modern warfare, remarking that one doesn't find any stories of amputated limbs in the Iliad. That statement in particular becomes eerily prescient of the image of today's soldier wounded by an IED in one of our misadventures in the Middle East, missing an arm or a leg, but still alive: Richard mourns the loss of wars that killed you cleanly. Richard's world is one that has been plunging into chaos and uncertainty since his youth, when his country, Asturia, was plunged repeatedly into war, including civil war. He is a man whose principles were formed in a world now lost, and the one he finds himself in does not feel like an improvement.
 
[My father] had led a quiet life, but at the end he hadn't been too happy either. Lying sick in bed, he said to me: "My boy, I am dying at just the right moment." Saying this, he gave me a sad, worried look. He had certainly foreseen many things.
 
glassbees222.jpgThis is a deeply reactionary novel, and doesn't make for easy reading. Jünger's writing meanders, straying into lengthy digressions into his narrator's memory; his pace is languid, virtually glacial in fact. Although his prose is beautiful, even poetic, it feels incredibly indulgent and is often, frankly, dull. Very little happens as such in the novel, the bulk of it simply being Richard's recollections. And yet, what is curious is how this achingly slow piece of writing is able to convey the sheer speed with which modernity did away with the old world. The narrator, like Jünger, grew up in a world were the horse was still yet to be rendered obsolete by the automobile. 
 
Jünger's clear concern is that technological progress will injure humanity very, very deeply.
 
Human perfection and technical perfection are incompatible. If we strive for one, we must sacrifice the other...Technical perfection strives toward the calculable, human perfection toward the incalculable. Perfect mechanisms...evoke both fear and a titanic pride which will be humbled not by insight but only by catastrophe.

What is curious here is that before the Second World War, Jünger advocated Germany's complete embracing of the technological age as the only way it could find victory in the next war. He felt that it was Germany and Austria-Hungary's traditional, aristocratic hierarchy that prevented it from being able to properly mobilise itself in the total way the more levelled, egalitarian societies of the democracies were capable of doing (he discusses this in his work Total Mobilisation), and only by accepting the levelling effects of technological modernity could Germany once again find itself triumphant. Perhaps by the time of writing The Glass Bees Jünger had simply become disenchanted with the fury of warfare.

Elsewhere Richard, and maybe Jünger, speaks of the loss of the simple 'joy' of labour, of working the earth, of harvesting crops, of the well-deserved rest at the end of the long day, and how this has been traded in for labour that is certainly easier, and leisure time that is longer, but doesn't carry the same weight of satisfaction. The fear that we have lost much and gained little except damnation in return is the central theme of this book.

Zapparoni himself, in fact, has utilised his vast wealth and power to create a private world at first seemingly devoid of the artefacts that have made his name. He has a residence located within the grounds of his plant (which Bruce Sterling, in his introduction, remarks is not dissimilar to the campus feeling of Silicon Valley) in the form of a converted abbey. Richard explores its private library, finding books on Rosicrucianism and other occult sciences, and is later sent down the path to a cottage that comes close to the very Platonic Form of idyllic country residences. What is curious here is that this retreat from modernity has only been made possible by Zapparoni's very success at the practices and theories that Richard feels have destroyed the simple authenticity of the old world. How might this be read? Perhaps Jünger is suggesting that the only way back into the world that has been lost is to pass through the modern one, presuming we are capable of surviving it, and to use its mechanisms and ingenuity to recreate a new version of the old.

There's a feeling of resignation in this novel. Jünger isn't really calling on us to take up arms against the machines. His constant allusions to astrology suggest that he feels that what we now find ourselves in was, somehow, inevitable. It is our bad luck to find ourselves in the midst of it, but a way out might be found if we can weather the storm of the new. This being said, Richard repeatedly describes his attitude as 'defeatist'. Perhaps the more subtle suggestion Jünger is making here is that things only became inevitable when we decided we can't stop them.

I'm left feeling torn by this book. I share Jünger's concerns about the insidious nature of these devices we're now surrounded by, and yet the past he (or Richard) is seemingly appealing to is one that is forever out of reach, and if we were to find ourselves in it, it wouldn't be what we wanted. Consider the above statement about how now modern war doesn't kill one cleanly, that we now have the mutilated, dismembered wounded: we can equally well read this as 'Human technical ingenuity is now such that it can protect us, admittedly only limitedly, from the extremities of human malice.'

The question posed by modernity is one that has not yet had a satisfactory answer. Indeed, the question itself has yet to be fully formulated. Jünger's contribution to understanding the condition that we find ourselves in is an important one. If nothing else, he can remind us how incredibly recent all of this still is. Up until only very recently, there were people alive who'd fought in the war of Kings, Kaisers and Tsars, witnessed the rise of all the great and terrible varieties of attempted Utopia the last century produced, saw a human being walk upon the surface of the Moon (an image which disturbed Heidegger no end), and died in the age of Facebook.

It really is anyone's guess where this will all lead.

2016 Reading List Progress

List 1:
 
1. The Glass Bees by Ernst Jünger
2. Sacred Drift: Essays on the Margins of Islam by Peter Lamborn Wilson
3. Notes from the Underground by Fyodor Dostoyevsky
4. United States of Paranoia by Jesse Walker
5. Axiomatic by Greg Egan 

mercredi, 06 janvier 2016

Politiechef Köln: Migranten veroorzaken onverdraaglijke criminaliteit

nach-polizeik22222.jpg

Politiechef Köln: Migranten veroorzaken onverdraaglijke criminaliteit
 
Ex: http://www.xandernieuws.punt.nl

Sommige Duitse vrouwen en meisjes door wel 100 migranten aangerand

Autoriteiten halen talloze videofilmpjes, die het criminele gedrag van de migranten bewijzen, van het internet


Angela Merkels ‘der Islam gehört zu Deutschland’ volgelingen gaven tijdens oud en nieuw in Köln een voorproefje van wat in heel Europa het nieuwe ‘normaal’ wordt.

De politiechef van Köln, Wolfgang Albers, reageerde geschokt op de enorme wantoestanden die zo’n 1000 moslimmigranten uit Noord Afrika en het Midden Oosten tijdens oud en nieuw in het centrum van de stad veroorzaakten. Duitse vrouwen –of ze nu door hun man werden begeleid of niet- werden massaal aangerand, beroofd en in minstens een geval ook verkracht. ‘Dit hebben we nog nooit meegemaakt. Dit waren misdrijven in een volledig nieuwe dimensie. Deze toestand is onverdraaglijk,’ zei Albers. Inmiddels twijfelt de politie er serieus aan of het carnaval in februari nog wel doorgang kan vinden. Oftewel: welkom in Angela Merkels nieuwe, geïslamiseerde Europa, waar Parijs en Köln nog maar een eerste begin van waren.

Al om 9 uur ’s avonds hadden zich zo’n 400 tot 500 jonge, voornamelijk Noord Afrikaanse (Marokkaanse en Algerijnse) mannen verzameld op het stationsplein in Köln. Die hadden zich laten vollopen met alcohol en gooiden en schoten voortdurend met vuurwerk naar passanten. De groep groeide in korte tijd naar 1000 man, die steeds agressiever werden, waardoor de politie het plein kort voor middernacht moest ontruimen. (2)

‘Criminaliteit in nieuwe dimensie - Dit hebben we nog nooit meegemaakt’

Verwijten dat de politie had kunnen voorkomen dat tal van vrouwen werden aangerand, wees Albers echter van de hand. ‘Dit hebben wij namelijk nog nooit meegemaakt, en daarom konden wij ons er niet op voorbereiden. We zullen dit echter niet accepteren.’ Zo’n 60 tot 80 mensen deden aangifte, waarvan circa een kwart bestond uit seksueel aangevallen vrouwen. Men gaat ervan uit dat er nog veel meer slachtoffers zijn die zich (nog) niet hebben gemeld.

Tal van passerende Duitse vrouwen werden door de ‘hoer’ en ‘ficki ficki’ schreeuwende migranten aan hun haren, borsten, armen en tussen hun benen vastgegrepen. Velen werden beroofd van hun mobieltjes en geld. Een jonge vrouw verklaarde hoe zo’n 40 tot 100 zeer agressieve mannen haar broek en slipje bijna compleet van haar benen wisten te rukken. (2) Een jong meisje beschreef hoe ze samen met 4 vriendinnen door minstens 30 mannen was aangerand: ‘Ik had vingers in al mijn lichaamsopeningen.’

koeln862-405A-8810-6063EF7EB0D6_v0_h.jpg

 

Filmpjes snel van internet gehaald

‘Het gedrag van de daders baart mij grote zorgen, ook met het oog op carnaval,’ vervolgde Albers. De politie bekijkt daarom of grote festiviteiten voortaan tijdelijk met videocamera’s kunnen worden bewaakt. Men hoopt op die wijze misdaden zoals tijdens oud en nieuw te kunnen voorkomen, al werd tegelijkertijd aangegeven dat het geen doen is om iedere gemaskerde persoon te controleren.

Filmpjes van de wantoestanden werden op een Facebook site geplaatst, maar nadat de pers en politiek er lucht van kreeg er onmiddellijk weer vanaf gehaald. Immers: het Duitse volk moet zo min mogelijk met de realiteit van de massa immigratie worden geconfronteerd. Videobewijs van schandalig crimineel gedrag van honderden migranten is niet politiek-correct, dus niet gewenst, omdat het dan niet langer gebagatelliseerd of ontkend kan worden.

Tahrir plein, maar nu in Köln

De beschrijvingen doen denken aan de door onze media zo bejubelde islamitische revolutie op het Tahrir plein in Caïro in 2011, waar vrouwen uit het Westen, waaronder een Amerikaanse journalist, door tientallen moslimmannen brutaal werden aangerand of verkracht. Hetzelfde overkwam een 22 jarige Nederlandse vrouw en minstens 24 anderen in 2013, toen het plein opnieuw centraal stond tijdens een volksopstand (3).

Pro-immigratie burgemeester zal ‘geen wetteloos gebied’ toestaan

Burgemeester Henriëtte Reker –die vorig jaar het nieuws haalde doordat ze licht werd verwond (en niet zwaar, zoals de kranten valselijk schreven) door een ‘tegenstander’, wat achteraf echter een linkse ‘false flag’ aanval bleek om haar de verkiezingen te doen winnen- verklaarde dat ‘wij niet kunnen tolereren dat hier een wetteloos gebied ontstaat.’ Reker is echter een groot voorstander van de door bondskanselier Merkel veroorzaakte onbeperkte immigratie van moslimmigranten – degenen die met de kerst voor de anarchistische puinhoop in haar stad verantwoordelijk waren. (1)

Ook in andere steden aanrandingen en verkrachtingen

Overigens gingen niet alleen in Köln, maar ook in veel andere Duitse streden migranten op vergelijkbare of nog ergere wijze tekeer. Twee 18 jarige meisjes werden in het centrum van Stuttgart door zo’n 15 ‘zuiderlingen’ met een Arabisch uiterlijk lastig gevallen, aangerand en beroofd. Vlakbij werd een 19 jarig meisje door vier Marokkanen of Algerijnen geslagen en geschopt. In Minden werd een 25 jarige vrouw het slachtoffer van een wrede verkrachting door migranten.

Xander

(1) RP Online
(2) KOPP / YouTube
(3) AD