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mardi, 21 mai 2013

Allemagne: récession imminente?

Andrea PERRONE:

Allemagne: récession imminente?

 

Berlin amorce un déclin lent, à cause d’une croissance en net recul qui met en danger l’avenir de toute la zone-euro!

 

L’économie de toute la zone-euro poursuit son ressac et l’Allemagne, à son tour, devient sujet de préoccupation, car l’état de l’économie allemande empire. Ce n’est pas un hasard si l’économie allemande n’accuse qu’une très misérable croissance de 0,1% seulement au cours de ces trois derniers mois, tandis que la France, elle, a déjà basculé dans la récession, comme le signalent les données d’Eurostat. Avec un recul de 0,2% au cours des trois premiers mois de l’année 2013, l’économie de la zone-euro est bel et bien, désormais, en récession et cela, depuis un an et demi: c’est là la période de récession la plus longue depuis 1995, année à partir de laquelle Eurostat a commencé à rassembler des données. L’Etat de la zone-euro qui se trouve dans la pire des situations est bien entendu la Grèce, dont l’économie s’est réduite de 5,3%. Elle est suivie du Portugal, qui accuse une récession de –3,9% par rapport à la même période l’an passé.

 

La France aussi est officiellement en récession après que son économie se soit réduite de 0,2% au cours de ces six derniers mois, avec, en fond, un taux de chômage supérieur à 10%, assorti d’une perte de confiance des entreprises et des consommateurs. Entretemps, l’Allemagne a repris une croissance, après une récession de trois mois à la fin de l’année 2012, mais cette faible reprise s’avère bien trop lente et insuffisante, atteignant seulement le chiffre de 0,1%, surtout à cause d’une augmentation des dépenses de la part des consommateurs. Ce chiffre ne suffit pas, bien entendu, pour faire redémarrer l’économie de la zone-euro en général, qui se débat encore et toujours dans une crise qui perdure.

 

Les données d’Eurostat montrent que l’économie allemande s’est réduite de 0,3% par rapport à la même période l’an passé. Le bureau allemand des statistiques met ce faible rendement sur le compte d’un “climat hivernal extrême” qui a duré jusqu’en avril. A l’opposé, la Lettonie a enregistré une croissance de 5,6% et la Lituanie de 4,1% par rapport à la même période en 2012. Les deux pays espèrent adhérer à la zone-euro très bientôt: la Lettonie en janvier 2014 et la Lituanie en 2015. L’Estonie voisine, qui a adhéré à la zone-euro en 2011 a enregistré la croissance la plus élevée de la zone par rapport à l’an passé, avec +1,2%. Mais par rapport aux trois mois qui viennent de s’écouler, l’économie estonienne, à son tour, s’est réduite d’un pourcent.

 

Pour ce qui concerne Chypre, les chiffres montrent que l’économie de l’île a considérablement empiré pendant la période où l’on négociait son plan de sauvetage: son économie a chuté de 4,1% par rapport au trimestre de janvier-mars 2012. La situation économique de l’Italie, de l’Espagne, de la Finlande et des Pays-Bas est préoccupante car tous ces pays ont vu, eux aussi, se rétrécir leur assiette économique par rapport au trimestre précédent et à l’an passé, comme d’ailleurs toute les économies de la zone-euro. La Banque centrale européenne, au début mai 2013, a abaissé le taux de référence à son minimum historique de 0,5%, tentant ainsi de faire redémarrer l’économie de la zone-euro. Mais tout prêt avantageux demeure une chimère, surtout pour les banques des pays de l’Europe méridionale qui continuent à emprunter de l’argent à des taux d’intérêt beaucoup plus élevés que le taux de référence: même le président de la BCE, Mario Draghi, a souligné que les prêts à bon marché ne se sont jamais avéré bons pour l’économie réelle.

 

Andrea PERRONE.

(article paru dans “Rinascita”, Rome, 17 mai 2013 – http://www.rinascita.eu/ ).

jeudi, 16 mai 2013

Savants nazis : les Français et les Anglais se sont servis aussi

Savants nazis : les Français et les Anglais se sont servis aussi

« Les quelques privilégiés qui connaissaient l’existence
du Bureau des Projets Spéciaux du général SS Kammler,
admettaient qu’il constituait l’instrument
d’étude et de mise au point le plus avancé du IIIe Reich »

 

Entretien avec Louis-Christian Gautier, auteur de Le secret de l’anti-gravité. À l’ombre du IIIe Reich et de la Nasa (éditions Dualpha)

propos recueillis par Fabrice Dutilleul

 

Vous abordez un sujet délicat : l’appropriation par les Américains et les Soviétiques des savants du IIIe Reich à la fin de la IIe Guerre mondiale…

 

Il n’y a pas qu’eux : Britanniques et Français se sont aussi « servis ». Tous les Alliés s’emparèrent des savants du IIIe Reich et s’approprièrent ainsi tous leurs travaux, recherches… et découvertes ! Parmi ces prises de guerre figuraient les recherches sur la gravité, effectuées par le général SS Hans Kammler qui rendait compte directement et uniquement au Reichführer de l’Ordre noir Heinrich Himmler.

 

 

Comment avez-vous été amené à écrire ce livre ?

 

À la demande du rédacteur en chef de la défunte revue Aventures de l’Histoire. C’est un fouineur qui m’a adressé un ouvrage qu’il s’était procuré je ne sais comment, dont le titre pourrait approximativement se traduire par : « À la recherche du point zéro, le périple d’un homme pour découvrir le plus grand des secrets depuis l’invention de la bombe atomique. » Si, dans mon adolescence, je prenais un certain plaisir à la lecture des romans de science-fiction – en particulier ceux de Peter Randa, père de mon éditeur auquel j’en profite pour rentre hommage – je suis devenu depuis un historien « pur et dur », et c’est d’abord en rechignant que j’ai entrepris de traduire le document de référence, mais je ne prends pas parti au sujet des théories exposées.

 

 

Les chercheurs américains refusaient de reconnaître cette science révolutionnaire…

 

En effet, les Nationaux-socialistes eurent une approche de la science et de l’ingénierie totalement différente de celle des autres, car leur idéologie était également basée sur une vision du monde différente.
La gravité constitue la plus importante source d’énergie potentielle. Un engin qui l’utiliserait pourrait atteindre la vitesse de la lumière. Les Américains ont-ils maîtrisé toutes les technologies tombées entre leurs mains ? C’est ce que chercha à savoir le Britannique Nick Cook, journaliste aéronautique réputé. Son enquête le mena ainsi jusqu’aux terribles camps de concentration qui furent en quelque sorte le « moteur » de la production de cet « État dans l’État », comme Speer avait qualifié la SS. C’est en leur sein que travailla le Bureau des Projets Spéciaux du général Kammler. Les quelques privilégiés qui en connaissaient l’existence admettaient qu’il constituait l’instrument d’étude et de mise au point le plus avancé du IIIe Reich. Pour le constituer, on avait écrémé tout ce que le pays possédait comme chercheurs de haut niveau, sans se préoccuper s’ils avaient ou non des liens avec le Parti. Une fois recrutés, ceux-ci étaient soumis à un secret rigoureux et leurs activités protégées par des spécialistes du contre-espionnage appartenant à la SS.

 

 

Au fil de la lecture, on se passionne pour cette véritable enquête policière…

 

Il faut suivre l’auteur britannique dans l’espace et dans le temps. C’est aussi la personnalité de celui-ci qui, dans le cadre de la « critique externe » du document, a suscité mon intérêt : Nick Cook était consultant aérospatial à la revue Jane’s Defense Weekly. Or, le Jane’s est une référence internationale en matière de défense et d’armement. Un de ses collaborateurs ne pouvait être un fumiste intégral. Mais je dis et répète que je me refuse à prendre parti : j’ai abordé le sujet d’un point de vue strictement historique.

 

 

Vous ne prétendez donc pas révéler le secret de l’anti-gravité ?

 

Pas plus que celui des Templiers, ni l’emplacement de leur trésor, sujets sur lequel j’avais jusqu’alors le plus publié.

 

 

Le secret de l’anti-gravité. À l’ombre du IIIe Reich et de la Nasa de Louis-Christian Gautier, 216 pages, 23 euros, éditions Dualpha, collection « Vérités pour l’Histoire », dirigée par Philippe Randa.

 

BON DE COMMANDE

 

Je souhaite commander :

 

… ex de Le secret de l’anti-gravité. À l’ombre du IIIe Reich et de la Nasa (23 euros)

 

 

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dimanche, 05 mai 2013

Dalle carte segrete dell’OSS

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Dalle carte segrete dell’OSS ecco come rieducare i tedeschi vinti

 

Il 10 settembre 1944, mentre in Europa si svolgeva la parte finale della battaglia contro il Terzo Reich, due agenti americani dell’Oss (Office of Strategic Services), l’antenato della Cia, pensavano a disegnare i contorni di un dopoguerra possibile. Sull’influenza dei servizi segreti e in particolare della loro branca «psicologica» (moral operations) nella Seconda guerra mondiale si è scritto molto.

di Dino Messina da LaNostraStoria  [1]

Ma un documento inedito come quello pubblicato a cura di Emanuele Mastrangelo sul nuovo numero di «Storia in rete» (www.storiainrete.com) [2], la rivista diretta da Fabio Andriola, è sempre benvenuto. Mastrangelo ha scovato nei National Archives di Washington il rapporto, redatto da Jan F. Libich e H. F. Broch de Rothermann, in cui si danno suggerimenti su come modellare la Germania postbellica. Innanzitutto, suggeriscono i due agenti, con la creazione di un organismo centrale finanziario, poi con interventi indiretti e diretti sulla stampa (finanziamenti pubblicitari, notizie volte a umiliare qualsiasi nuova insorgenza nazionalista), quindi con la creazione di una centrale di intelligence per mettere zizzania tra le diverse componenti politiche e attuare il divide et impera in uso sin dal tempo dell’antica Roma. Infine con un programma culturale di «rieducazione» dell’immaginario. A differenza dell’autore dell’articolo, che ha fatto questa interessante scoperta, non troviamo affatto scandaloso che gli americani pensassero a tutti i modi per non far resuscitare il mostro che si era manifestato in Germania e, prima ancora, in Italia. E proprio a Roma, liberata nel giugno 1944, nei mesi finali di guerra gli statunitensi avevano fissato uno dei principali centri di propaganda per l’Europa. Come racconta Mastrangelo, nella tipografia Staderini del rione Monti, accanto alla «Riscossa italiana» si stampavano «Das Neue Deutschland» e altri strumenti di propaganda, come le cartoline pornografiche destinate ai soldati tedeschi, che rappresentavano i gerarchi in pose sconce, o i volantini salvacondotto per chi voleva disertare.

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Inserito su www.storiainrete.com il 29 aprile 2013

VUOI SAPERNE DI PIU’?

LEGGI IL NUMERO DI APRILE DI STORIA IN RETE [2]

SCARICA IL PDF CON GLI SCONVOLGENTI DOCUMENTI DEI SERVIZI SEGRETI USA [3]


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[1] LaNostraStoria : http://lanostrastoria.corriere.it/

[2] sul nuovo numero di «Storia in rete» (www.storiainrete.com): http://www.storiainrete.com/7889/edicola/storia-in-rete-numero-90-aprile-2013/

[3] SCARICA IL PDF CON GLI SCONVOLGENTI DOCUMENTI DEI SERVIZI SEGRETI USA: http://goo.gl/WI4fe

vendredi, 03 mai 2013

Der Deutsche Orden - Auf den Spuren der Ritter

Der Deutsche Orden

Auf den Spuren der Ritter

Zwei Dokumentationen auf einer DVD - 145 Min. Laufzeit

Bestellungen: http://www.polarfilm.de/

Vor 800 Jahren begannen Ritter des Deutschen Ordens damit, das Land zwischen Weichsel und Memel zu erobern und Deutsche aus dem Westen dort anzusiedeln. Sie schufen das Land Preußen, das im Spätmittelalter als das modernste Gemeinwesen ganz Europas galt. Der Hauptfilm (ca. 90 Minuten) begibt sich auf die Spuren der Ostlandritter. Ihre gewaltigen Burgen, die heute in Polen stehen, werden ebenso vorgestellt wie ihre Stadtgründungen und die Methoden ihrer Landkultivierung. Über Jahrhunderte waren die Polen mit den Rittern verfeindet. Im Film wird deutlich, dass sich das Verhältnis entspannt hat.

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Presseschau - Mai 2013

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Presseschau
 
Mai 2013
 
Wieder einmal einige Links. Bei Interesse einfach anklicken...

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AUßENPOLITISCHES
 
(Neue Weltordnung)
UN stellen Deutschland Ultimatum wegen Sarrazin
 
Türkischer Bund für Einschränkung der Meinungsfreiheit
 
Rezession ist (fast) da
Frankreich spürt die Krise
 
(älter, aber dennoch bemerkenswert)
CIA prophezeit Bürgerkrieg in Deutschland und EU
 
"Große" Sparer zahlen bei Pleiten mit
Wer mehr als 100.000 Euro auf einer Bank hat, soll künftig beteiligt werden, wenn eine Bank abgewickelt wird, einigten sich die EU-Finanzminister. Das Thema Einlagensicherung war im Zuge der Zypern-Krise hochgekocht.
 
Immobilienblase in den Niederlanden
Der Albtraum vom Eigenheim
Wohneigentum für alle! So wollte es die Regierung in Den Haag. Lange ging das gut. Dann platzte die Immobilienblase. Die Niederlande, bisher Inbegriff der Stabilität in Europa, rutschen in die Krise.
 
Beginnendes Bargeldverbot in Schweden
 
Schwedendemokraten schlossen zwölf Mitglieder aus
 
Lebensmittel
EU will Anbau von Obst und Gemüse in Gärten regulieren
 
Wie funktioniert Geld? 3 Teile
 
Putin führt WDR-Mann Schönenborn vor!
Die ARD kam in den Genuss eines Interviews mit dem russischen Präsidenten Wladimir Putin. Für den Fragesteller Jörg Schönenborn – hierzulande bekannt als Erfinder der Demokratie-Abgabe – wurde das Gespräch allerdings zum Albtraum. Es war ein Sieg der russischen Angriffslust über die bräsige Eitelkeit des deutschen Funktionärs-Fernsehens. http://deutsche-wirtschafts-nachrichten.de/2013/04/06/putin-fuehrt-wdr-mann-schoenenborn-vor-wie-heissen-sie/
 
„Gastarbajter“ in Rußland
 
Frankreich
Senat stimmt für Homo-Ehe
 
Frankreich: Großrabbiner stürzt über Plagiatsaffäre
 
Boston: Explosionen im Ziel - mindestens zwei Tote
Im Ziel des Boston Marathons hat es Medienberichten zufolge zwei Explosionen mit zwei Toten und mehreren Verletzten gegeben.
 
Explosion At Boston Marathon - Videos and Pictures
 
Anschläge bei Marathon in Boston Radikale Christen: Bomben waren Strafe Gottes
 
S.P.O.N. - Im Zweifel links: Für immer im Ausnahmezustand
Eine Kolumne von Jakob Augstein
Der Anschlag von Boston beschleunigt die Erosion des Rechts in den USA. Der Ausnahmezustand wird dadurch permanent. Die Amerikaner wollen die totale Sicherheit - aber sie bekommen stattdessen den totalen Sicherheitsstaat.
 
Golanhöhen
Gefecht an israelisch-syrischer Grenze
 
Die ruhigen Jahre auf den Golanhöhen sind vorbei
 
Waffenexport
KMW vor Panzerdeal mit Katar
 
Türkei Frauen ohne Rock
Weibliche Abgeordnete im türkischen Parlament dürfen neuerdings Hosen tragen. Nun wird noch darüber gestritten, ob auch Kopftücher erlaubt sein sollen.
 
INNENPOLITISCHES / GESELLSCHAFT / VERGANGENHEITSPOLITIK
 
(Interview mit Konrad Adam)
Mitbegründer der Alternative für Deutschland: "Der Euro bringt die Völker gegeneinander auf"
 
Wahre Populisten!
Frank-Furter Schnauze: Viel Glück der Alternative, eine andere haben wir nicht…
 
Umfrage zur AfD
24 Prozent liebäugeln mit Wahl der Anti-Euro-Partei
 
Alternativen für Deutschland – Analysen im Plural
 
Frankfurter Freie-Wähler-Chef tritt der „Alternative für Deutschland“ bei
 
Die „Alternative für Deutschland“ – Interview mit Wolfgang Hübner
 
(Alternative für Deutschland)
Ein Hauch von Vormärz
 
Die Tücken der Demokratie
Alternative werden Partei
 
Die alte Presse sinniert darüber, dass die AfD von der NPD unterwandert werden könnte…
 
Mit der „NPD-Keule“ auf die neue Partei
Diffamierende Spekulationen über eine AfD-„Unterwanderung“
 
„Bei aller Skepsis: Diesmal hoffe ich!“ – Ein Gespräch mit Dieter Stein über die „Alternative für Deutschland“
 
(Lucke vs. Gysi)
Duell mit Überraschungen
 
Lafontaine für Rückkehr nationaler Währungen
 
Regierungsberater sieht Euro-Ende in fünf Jahren
Der Vorsitzende des Wissenschaftsbeirats beim Bundesfinanzministerium, Kai Konrad, gibt dem Euro "mittelfristig nur eine begrenzte Überlebenschance". Die Schuldengrenzen in Europa will er abschaffen.
 
Folgen der teuren Euro-Rettung: Droht auch Deutschlands Sparern eine Zwangsabgabe?
 
Deutsche Arbeitslose sind in der EU am ärmsten dran
 
Grünen-Streit um Steuererhöhung: Stur auf Kurs
 
Das Schlachtopfer der Grünen sind die Deutschen
Nach Identität und Kultur ist jetzt die Geldbörse dran
 
500-Euro-Schein soll unter fadenscheinigen Begründungen abgeschafft werden. Beginn des Bargeldverbots?... 
 
"Das Rechtsstaatsprinzip bröckelt gewaltig"
Jürgen Roth über dubiose Justiz- und Staatspraktiken in Deutschland
 
Debatte über Videoüberwachung
Friedrich weist Voßkuhle zurecht
 
EU plant Vorratsdatenspeicherung 2.0
 
Uli Hoeneß ist nur ein Symptom
 
Caramba Bayern, Danke Hoeneß!
 
Rücktritt von Georg Schmid: CSU-Spitzenmann stürzt über Gehaltsaffäre
 
(Rechte Polemik gegen das Volk)
Kein schönes Land I
von Dietrich Müller
 
(Rechte Polemik gegen das Volk)
Kein schönes Land II
von Dietrich Müller
 
Multikulti-Bundeswehr
 
Deutschland
Britische Soldaten ziehen schon bis 2018 ab
Die britischen Truppen ziehen früher aus Niedersachsen und NRW ab als geplant. Großbritannien will Geld sparen. Manche deutsche Orte werden nun deutlich schrumpfen. Bürgermeister sind besorgt.
 
Niedersachsen: Kein Landesbeauftragter mehr für Vertriebene
 
Eine Briefmarke zum 150. Geburtstag für die SPD
(Die Leserkommentare sprechen mal wieder eine eindeutige Sprache)
 
1813 – das umgedeutete Schicksalsjahr
 
Eine Nation schämt sich ihrer Geburt
Von Dieter Stein
 
Lutherdekade
Römische Tyrannei
 
Preis der Stadt Frankfurt
Ignatz-Bubis-Preis für Bauer Institut
 
Rödermark
Späte Ehre für Opfer des NS-Terrors
 
Bildrückgabe
Flechtheim, seine Erben und die Frage der Restitution
Ein wichtiger Präzedenzfall: Das Kölner Museum Ludwig soll Oskar Kokoschkas „Bildnis der Schauspielerin Tilla Durieux“ an die Nachkommen Alfred Flechtheims zurückgeben.
 
"Unsere Mütter, unsere Väter"
ZDF reagiert auf Polen-Kritik mit neuer Doku
 
Umbenennung der Hindenburgstraße abgelehnt
 
Lesenswerte Amazon-Rezension zum ZDF-Dreiteiler "Unsere Mütter, unsere Väter"
 
Unsere Mütter, unsere Väter [2 DVDs]
 
LINKE / KAMPF GEGEN RECHTS / ANTIFASCHISMUS
 
Dickicht, Sumpf, wildes Wuchern – der Nationalsozialistische Untergrund
 
Wer sind die Terroristen? (2)
 
Seltsam
Wo ist das Kreuz im NSU-Gerichtssaal?
Für den NSU-Prozess wurde der Gerichtssaal umgebaut – dabei verschwand das Kreuz
 
Warum nicht gleich türkische Richter in deutschen Gerichtssälen?
 
Presseplätze für NSU-Prozess
Große Medien gehen leer aus
 
Neue Empörung über Akkreditierungen beim NSU-Prozeß
 
Die schlechten Verlierer aus der Dutschke-Straße
 
Eine neue Rechte
Der Flashmob marschiert
Sie protestieren mit Masken gegen „Multikulti“ und bringen Ghettoblaster mit: Angeblich stehen die jugendlichen Anhänger der „Identitären Bewegung“ weder links noch rechts. Aber die Rhetorik trügt.
 
FAZ, Identitäre und Merkel: Zweierlei „Diskurs“?
 
(Antideutsche Hetze)
Alte Menschen, weniger Geburten
Super, Deutschland schafft sich ab!
Kolumne von Deniz Yücel
 
Die „antirassistische“ Praxis (I)
 
Die „antirassistische“ Praxis (II)
 
(Antideutsches Plakat des Thalia-Theaters)
Übers Theater: Schlau ist, wer geht
 
(Kritik)
Liebe Antifa…
 
Korrektes Sprechen: "Sag das Wort nicht"
Eine Kolumne von Jan Fleischhauer
Es braucht nicht viel, um linksfühlende Menschen in Aufregung zu versetzen. Wie wenig dazu ausreicht, zeigt der Eklat auf einem "taz"-Kongress. Manchmal genügt hierzulande schon ein einziges Wort.
 
(Kampagne der Grünen und Linken)
„Ich bin linksextrem, weil...“
 
Steinbach: Grüne müssen sich von Jugendorganisation trennen
 
Scharfe Kritik an Grüne-Jugend-Chefin wegen „Rote Hilfe“-Mitgliedschaft
 
Österreich
Grüner Machtkampf: Linksextreme setzen sich durch
 
Cohn-Bendits pädophile Äußerungen
Danys Phantasien und Träume
Archivmaterial zu Daniel Cohn-Bendit ist gesperrt. Pädophile Äußerungen findet man trotzdem. Von Cohn-Bendit selbst und von anderen, unter seiner Verantwortung.
 
Cohn-Bendit verzichtet auf Medienpreis
 
Frankfurter IvI geräumt
Nach der Räumung keinerlei städtische Hilfe
FW-Fraktion begrüßt Maßnahmen gegen linke Rechtsbrecher
 
Linker Vandalismus an Frankfurts Goethe-Universität
Eine Schande für die ganze Studentenschaft
 
Nur FREIE WÄHLER ohne Zugeständnis an Gesetzesbrecher
Gesamter Parteienblock kommt Linksextremen entgegen
 
Stadt Frankfurt muss „Occupy“-Schäden selbst bezahlen!
Magistrat gesteht Kapitulation gegenüber FREIEN WÄHLERN ein
 
(christlich verbrämter Sozialismus)
Religion als soziale Utopie: Die Jesus-Alternative
Eine Kolumne von Jakob Augstein
 
(Antifa-Autor Thomas Kuban wird von katholischem Bistumsblatt interviewt; Anfälligkeit
katholischer Kreise für antifaschistische Strippenzieher…)
"Blut muss fließen": die Neonazi-Szene
 
(Kritik an REWE-Deutschland-Sammelbildchen)
Kauft nicht bei Deutschen!
 
Nordhausen: das braune „Gedenken“ in Kleinstädten
 
(Sensation! Skandal!)
Rechte suchen die Lücken in der Mitte
 
(Skandal! Gefahr!)
Weitreichende Kontakte Rechtes Knast-Netzwerk reicht bis ins NSU-Umfeld
Unter den Augen ihrer Aufseher haben rechtsextreme Häftlinge ein Netzwerk in Gefängnissen aufgebaut. Die Verständigung lief über verschlüsselte Schriftstücke. Der Kontakt reicht bis ins NSU-Umfeld.
 
(Hardy Krüger gegen Rechts)
„Wenn der Genickschuß eine Landsmannschaft hat, dann die deutsche“
 
(Zu Frei.Wild)
Martenstein
Über eine umstrittene Band aus Südtirol und ehrenwerte Rapper
 
Nürnberger BN-Chef tritt zurück
Braune Töne beim Bund Naturschutz
"Wie viele Migranten/Ausländer verkraften wir?" Der Nürnberger Chef vom Bund Naturschutz hat sich rechtslastig geäußert. Nun hat er sein Amt abgegeben.
 
„Ich bin Faschist, aber kein Rassist“
Paolo di Canio soll Sunderland retten – Miliband tritt zurück
 
AFC Sunderland
Streit um rechtsextreme Vorgeschichte von Trainer di Canio
 
Meinung
Gegen Faschisten wie Di Canio hilft nur Boykott
Es gibt niemanden im europäischen Fußball, der sich so offen als Faschist inszeniert, wie der Italiener Di Canio. In der englischen Premier League ist er nun dennoch Trainer – mit ersten Konsequenzen.
 
Griechenland
Katidis nach Nazi-Jubel fünf Spiele gesperrt
 
(Das nächste Medienskandälchen…)
Neonazis fahren in Andrea Bergs Tour-Bus
Eine Gruppe von Neonazis war am Samstag auf dem Weg zu einer Demonstration. Ihr schwarzer Bus wurde von Einsatzfahrzeugen der Polizei eskortiert. Kurios: Der schwarze Riesen-Mercedes gehört dem Schlagerstar Andrea Berg.
 
(Und noch ein Medienskandälchen…)
Herbe Kritik an Heino
Der Schlagersänger sucht den Skandal. Im Interview mit dem britischen "Guardian" soll Heino Adolf Hitler zitiert haben.
 
(Das nächste Mini-Skandälchen…)
Peinlicher Eintrag im Anne-Frank-Haus
Justin Bieber blamiert sich
 
(Sofort Sendungen einstellen!!!...Das nächste Skandälchen…)
Enthüllung über "Derrick"-Darsteller: Horst Tappert war in der Waffen-SS
 
EINWANDERUNG / MULTIKULTURELLE GESELLSCHAFT
 
Regierung: Kampf gegen Rassismus intensivieren
 
Merkel: „Wir wollen ein Integrationsland werden“
 
Satire
Adolf Hitler bringt Multi-Kulti nach Israel
 
(BA-Chef auf Beschwichtigungstour)
Bis zu 180.000 Zuwanderer aus Osteuropa erwartet
Ab 2014 gilt die volle Freizügigkeit für Arbeiter aus Bulgarien und Rumänien. Frank-Jürgen Weise, Chef der Bundesagentur für Arbeit, erwartet viele Einwanderer – aber keine hohe Armuts-Zuwanderung.
(Die Leserkommentare sprechen eine eindeutige Sprache)
 
Juhuu: schon 28.900 Bulgaren und Rumänen beziehen Hartz IV
 
Exklusiver Club
Die EU will Balkan-Asylbewerber aussperren: Visa-Freiheit für Serben, Albaner und andere vor dem Ende
 
Dietzenbach
14 Männer auf 70 Quadratmetern
 
Migration
Grüne attackieren Einreisepolitik
 
Guy Debord über Identität und Einwanderung
 
Rapper Haftbefehl im Interview
Ihr seid nicht mein Vater!
Der Rapper, der sich „Haftbefehl“ nennt und aus Offenbach stammt, spricht im Interview über Schutzgeld, Drogen und die Frage, wann Integration gelingen kann.
 
Steuerzahler zahlt ausländische Vielehen mit
 
(eine Bemerkung dazu)
Ein Ex-Sponti bekennt
Hurra, ich bin ein Spießer!
Von Reinhard Mohr
 
Polizeikontrollen in Shisha-Bars
Wasserpfeifen: Die unterschätzte Gefahr
 
(Forderung nach getrenntem Sportunterricht)
Scharfe Kritik an Steinbrück
 
FDP bekommt Vorfeldorganisation für Einwanderer
 
Politik
CDU-Politiker Ismail Tipi wird offenbar von Salafisten bedroht
 
Nach Brand in Köln: Türkei kritisiert Deutschland
 
Freispruch in Frankreich
Klein Jihad darf „Ich bin eine Bombe“-Shirt tragen
 
Einbrecherbanden in NRW: Wo die Diebe am häufigsten zuschlagen
 
Raub an Geldautomaten in Mönchengladbach Kinderbanden: Zum Stehlen erzogen
 
Bonn: 90 % der Jugendkriminalität migrantisch
 
Deutsche Opfer: Lebensgefahr von Hamburg bis München
 
Polizei fahndet nach Brutalos
Versuchter Totschlag! Wer kennt diese Männer?
 
Wer sah jugendliche Räuber? – Offenbach
 
Düsseldorf
Hohe Haftstrafe für Jobcenter-Mörder
 
(Ramin T….)
Offenbach
Haftstrafe für Hartz-IV-Empfänger
Hartnäckig und frech genug
 
Fünfer-Gruppe beklaut Taxifahrer – Offenbach
 
Offenbach
Jugendlicher tritt Kind vom Rad
(dunkelhäutiger Täter)
 
Zwei Offenbacher überfallen
Räuberische Radler mit Klappmesser
(Täter Südländer)
 
(Redoine Faïd…)
Französischer Ausbrecher
Nicht einfach nur im Knast geprahlt
 
KULTUR / UMWELT / ZEITGEIST / SONSTIGES
 
Zwei Experten – Zwei Positionen
Rekonstruktion – Sünde oder Segen?
 
Fassadenrekonstruktion
Eigentümer geben Altbauten den Schmuck zurück
Der hektische Wiederaufbau nach dem Krieg hat den Stuck oft aus dem Stadtbild verdrängt. Viele Hausbesitzer wollen ihre Objekte nun nach historischem Vorbild wiederherstellen. Das zahlt sich aus.
 
Die große Kunst, ein kleines Haus zu bauen
 
Initiative “Gegen die Zerstörung historischer Fassaden durch Wärmedämmung”
 
Städtebau
Aufstand gegen die Verschandelung von Denkmälern
Die Potsdamer wollen keinen Mitropa-Pavillon am Schloss, in Worms gibt es Proteste gegen einen hässlichen Neubau neben dem Dom. Bürger fordern "Umgebungsschutz" für ihre architektonischen Schätze.
 
Stadtentwicklung
"Nicht ganz Berlin kann am Prenzlberg wohnen"
Die Hauptstadt braucht einen Plan, meint der Berliner Senator für Stadtentwicklung. Eine Vorstellung dafür hat er nicht. Die traurige Wahrheit ist, dass die Planer 20 Jahre alten Idealen nacheifern.
 
Ideologische Stadtplanung
Die Einheitsfratze der Fußgängerzone
 
Verkehrsplanung
Warum Plätze in Italien schöner sind als deutsche
Deutsche Gemeinden tun sich schwer damit, ihre Plätze zu gestalten. Stets sollen alle Verkehrsteilnehmer auf ihre Kosten kommen. Ergebnis: ein seelenloses Nebeneinander von Beeten und Bordsteinkanten.
 
In der Zange der Propaganda
Dr. Claus-M. Wolfschlag: Feministen und Christlich-Konservative geben sich die Klinke in die Hand
 
Deutsche Bischofskonferenz kritisiert Proteste gegen Homo-Ehe
 
Barbie Dreamhouse in Berlin
„Sexistische Propaganda“ in Pink
 
Barbie-Traumhaus in der Kritik
Ein Alptraum in Pink
 
Bekommt Barbie in Berlin Polizeischutz?
Linker Hass: Aktivisten protestieren gegen Barbie-Haus
 
Der Fromet-und-Moses-Mendelssohn-Platz oder die Angst des Feuilletonisten vor dem Weiblichen
 
IG Antifeminismus IGAF
 
Agens e.V. — Mann+Frau MITeinander
 
Das Männermagazin
 
Der Maskulist
 
Cuncti
 
Zentrum für Jugend, Identität und Kultur – Dresden
 
Warum sich jemand bewusst für Hartz IV entscheidet
Susanne Müller (42) könnte gut verdienen, doch sie braucht nicht viel. Sie hat sich gegen Karriere und für Hartz IV entschieden – und stellt doch Ansprüche. Zu Gast in einem spartanischen Luxusleben.
 
Chris Dercon
„Das Künstlerprekariat sitzt in der Falle“
Wir kuratieren uns zu Tode: Chris Dercon über das Elend der Projektemacher, die Ghettos der Kreativen – und über die Frage, ob wir eine Revolution brauchen
 
„68 ist mehr als Sex, Drugs and Rock´n Roll“ – Kommunarde Rainer Langhans im Porträt
 
Der typische Tatort in 123 Sekunden
 
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Die Telekom erdrosselt das Internet
Die Telekom will DSL-Flatrates abschaffen. Sie sollen durch Datenkontingente ersetzt werden, wie sie im Mobilfunk üblich sind. Wer mehr verbraucht, muss mehr zahlen oder im Schneckentempo durchs Netz schleichen. Das ist der Anfang vom Ende der Netzneutralität - wenn niemand einschreitet.
 
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In Darmstadt diskutieren dieser Tage 300 Wissenschaftler am europäischen Satellitenkontrollzentrum Esoc über die Gefahren von Weltraumschrott. Heiner Klinkrad, Leiter des ESA-Büros für Weltraumrückstände, im Gespräch über die schwierige Bekämpfung der gefährlichen Weltraumtrümmer.
 
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Russische Forscher benennen Dinosaurier-Gattung nach Lenin
 
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Manchmal frage ich mich, ob Hitler nicht scheitern wollte
Mit seinem Roman „Europe Central“ hat William T. Vollmann ein Panorama des Zweiten Weltkriegs aus der Sicht von Russen und Deutschen entworfen. Wir trafen den Autor auf einer Lesereise in Berlin.
 

jeudi, 02 mai 2013

Deutschlands unbekannte Jahrhunderte

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Reinhard Schmoeckel

 

Deutschlands unbekannte Jahrhunderte

 

Geheimnisse aus dem Frühmittelalter

 

524 Seiten, 11 Karten im Text, geb., fester Einband

ISBN 978-3-938176-41-2

Preis: 29,80 Euro

Erscheinungstermin: Mai 2013

Was war in unserem Land - Deutschland - vor etwa 1500 Jahren los ? Das war die Zeit zwischen dem Ende des Römischen Kaiserreichs und den Kaisern eines „heiligen römischen Reichs", die nun plötzlich aus Mitteleuropa stammten ? Gab es da bei uns überhaupt „Geschichte" ? Gab es Ereignisse, die vielleicht bestimmend für die weitere Entwicklung der Menschen und des Landes waren ? Und ob.

Allerdings glauben die Historiker, davon kaum etwas zu wissen, denn niemand hat ja damals in unserem Land schreiben können. Aber Indizien aus den archäologischen Funden, aus der Heraldik, der Namens- und Sprachforschung, aus der Sagenforschung und zahlreichen anderen Wissenschaften ergeben Mosaiksteinchen für ein riesiges Puzzle. Man muss nur bereit sein, sie als zusammengehörig zu erkennen und verständlich zu beschreiben, dann kann man viele Bild-Bruchstücke sichtbar machen, die das Frühmittelalter, „Deutschlands unbekannte Jahrhunderte", gar nicht mehr so dunkel, so unbekannt erscheinen lassen.

Dr. Reinhard Schmoeckel ist es gelungen, aus einer großen Fülle von Detailuntersuchungen vieler Privatforscher, darunter auch seiner eigenen, ein überraschend lebendiges Bild jener Zeit vor anderthalb Jahrtausenden zusammenzustellen, ein Bild, das bisher noch keinen Eingang in die bisher übliche Vorstellungswelt der Geschichtswissenschaft gefunden hat. Dabei lassen sich alle Einzelheiten präzise belegen.

Das Buch zeigt, wie Menschen mehrerer Völker - keineswegs nur Germanen ! - nach Mitteleuropa kamen, zu verschiedenen Zeiten und aus unterschiedlichen Richtungen. Ganz allmählich wuchs der Einfluss des westlichen Nachbarn, des inzwischen entstandenen Königreichs der Franken, und des Christentums. Doch wie fragil war damals noch diese Herrschaft, bevor die Frankenkönige aus dem Haus der Karolinger die Macht in einem Land bekamen, das erst viel später „Deutschland" heißen sollte.

Als populärwissenschaftlicher Schriftsteller mit großer Erfahrung in der Frühgeschichte Europas bringt es der Autor fertig, dem Leser die allmählichen Veränderungen plastisch vor Augen zu stellen, die in jener Zeit mit den Menschen vor sich gingen.

Reinhard Schmoeckel, geb. 1928 in Berlin, journalistische Ausbildung, Dr. jur., langjährige Tätigkeit im Bundespresseamt, Bundskanzleramt, Bundespräsidialamt in Bonn. Autor mehrerer erfolgreicher populärwissenschaftlicher Bücher über deutsche und europäische Vor-und Frühgeschichte und historische Romane, darunter das Buch „Die Indoeuropäer" (Neuauflage 2012 im Lindenbaum Verlag).

Vielen Dank!

Mit freundlichen Grüßen

Siegfried Bublies

Lindenbaum Verlag GmbH, Bergstr. 11, 56290 Beltheim-Schnellbach, Tel. 06746 / 730047, Fax 06746 / 730048

E-Brief: lindenbaum-verlag@web.de

Internet: www.lindenbaum-verlag.de

 

Inhaltsverzeichnis des Buches "Deutschlands unbekannte Jahrhunderte" von Dr. Reinhard Schmoeckel:

 

Vorwort          

Teil I: Hunnen am Horizont  (407 – 454 n. Chr.)

1   Die Nachhut der Völkerwanderung

     „Ein schöner Platz für unser Vieh” (April 407 n. Chr., beim heutigen Mainz-Kastell) – Wer waren die Sarmaten ?Pferdegräber: Indizien für die Einwanderung von Sarmaten

2   Die Burgunder und der Kaiser

     „Vivat Imperator Jovinus !” (Mitte August 411, Mündt, Gem. Titz, Kreis Düren) – Die Burgunder lebten doch in Worms !?

3   Der lange Weg der sarmatischen Reiter von der Donau zur Schelde....

     „Auf Befehl des Kaisers…” (Frühjahr 414 in Castra Vetera / Xanten am Rhein)  – Unbekanntes über die Vorfahren der Merowinger-Könige – Sicambrer und  Sigambrer, ein bemerkenswertes historisches  Zusammentreffen

4   Die Wanderungen der Alt-Sachsen

     Abschied von der uralten Heimat  (Frühjahr 430 an der Wesermündung bei Bremerhaven) – Ein Land verliert seine Menschen – Keine “drei Schiffe”, kein „Hengist und Horsa”

5   Das Ende des „ersten Reichs” der Burgunder

     Des Königs Gundahari und seiner Nibelungen tapferer Tod (Spätherbst 436, in König Attilas Lager in Ungarn) –Geschichtsforschung widerlegt und bestätigt das  Nibelungenlied – Burgunder, ein Volk, das wanderte

6   Kölns Weg aus dem Römerreich in eine neue Zeit

     Ein Heil zu wenig ? (Sommer 442 in Köln)  –  Plausible Indizien gegen „Überzeugungen”

7   Der Anfang vom Ende Attilas

     Hunnen am Rhein (Spätherbst 451 bei Unkel/Rhein) – Wenn  es  keine Heimatforscher gäbe … – Was wollte 

Attila in Gallien ?

Teil II  Zuwanderer in ein menschenarmes Land  (455 – ca. 490 n. Chr.)

8   Mit Mensch und Vieh ins Hunenland

     Auf der Flucht vor den Kriegen der Anderen  (Sommer 455 in Ungarn) – „Man muss sich gegen die Schachmänner wehren !” (Sommer 456 an der oberen Lippe in Westfalen) – Von „Schachmännern” und „Schächern”  – Mustangs  in  Westfalen – Ein Mithras-Heiligtum an den Externsteinen

9   Das römische Köln noch einmal gerettet

     Die Colonia in Bedrängnis (Herbst 460 in Köln) – Fiktive und realistische Geschichtsdarstellung  Plausible Gründe gegen eine „Herrschaft” von Germanen am Rhein – „Bayern” in Köln ?

10 Sarmatische Könige in Thüringen ?

     Die Männer in den blauen Umhängen (Sommer 465 im heutigen Erfurt) – Warum Archäologen nie etwas von den Sarmaten finden konnten – Erstaunliches über die Verbindung von Thüringen zu den Merowingern – Wie aus Mänteln Feldzeichen und aus diesen Wappen wurden

11 Aus Turkerern und Sueben werden Schwaben

     Der Ritt ins Anderland für einen Edlen  (Herbst 480 bei Donzdorf, Baden-Württemberg)   Die unglaubliche und dennoch wahre Geschichte der Turkerer im Schwabenland – Vom toten Babai zum Kaiser Barbarossa ? – Waren die  Sarmaten bereits Christen ?

12 Einwanderung von der Maas an den Rhein

     Der Mutige kann König werden (Sommer 495,  im Maifeld, Rheinland-Pfalz – Die Samson-Geschichte in derThidrekssaga Rätselhafte „Völker” in der “Svava

13 Schachmänner und Hunen in Westfalen

     Das Kastell an der Lippe (Sommer 500 an der Lippe nördlich von Dortmund ) – Indizien aus Sage und Geographie

Teil III  Das Reich der Franken greift über den Rhein (ca. 500 – 560 n. Chr.)

14 König Chlodwig und die Alemannen

     In der neuen Patria Francorum (Spätherbst 506 in Worms/ Rhein)  - Nur aus Indizien zu schließen

15 Endlich König in Köln

     Chlodwig am Ziel seiner Wünsche (Weihnachten  509, Paris) – Das Zeugnis des Bischofs  Gregor von Tours –Chlodwigs umfassendes Konzept

16 Die letzten Römer werden Franken

     „Im Auftrag des Königs der Franken…” (Sommer 515, in Krefeld-Gellep) – Das größte römische Gräberfeldnördlich der Alpen  – Woher will man wissen, dass der Tote eine Sarmate war ?

17 Völkerwanderungen an der Ostsee

     König Granmars trauriges Ende und die Auswanderung der Dänen (Spätsommer 520, an der Warnow in Mecklenburg) –  Ein Geschichtsbild aus Mosaiksteinchen rekonstruiert

18 Ganz unmerklich wächst der Einfluss

     Eine Heirat zwischen Freunden (Sommer 525 in Alt-Paffrath b.Bergisch Gladbach) – Kleine Anfänge der  „Herren von  Berg” – „Tu, felix Francia, nube…”

19 Die Frankenkönige erobern das Thüringerreich ihrer Vettern

     Ein Aufstand kurz vor dem Ausbruch gescheitert (Sommer 534, Großörner bei Eisleben, Sachsen-Anhalt) – Versuch eines  Blicks auf die Politik hinter den Ereignissen

20 Eine Klimakatastrophe und ihre Folgen für das Frankenreich

     Das Heer, das die Sonne suchte (Sommer 536, in Metz, Frankreich, später in Soest/Westfalen) – Als die Sonneerlosch – Der tiefe Eindruck auf die Menschen und ein erster „Kreuzzug” nach Westfalen – Die Ausdehnung des Frankenreichs ins südliche Deutschland

21 Ein Volk auf Wanderschaft

     Neuer Aufbruch für die Langobarden (Spätsommer 548  in Mähren/Tschechien) – Die Nachzügler der Völkerwanderung

Teil IV   Mitteleuropa im Kräftefeld zweier Mächte (562 – 640 n. Chr.)

22 Abwehr an der Elbe

     Ein denkwürdiger Sieg (Sommer 562, an der Elbe bei Dessau) – Informationen über die Awaren – Die Bürger-kriege der Frankenkönige

23 Die Völkerwanderung der Slawen

     Die Sorben am Ziel (Spätherbst 564, beim heutigen Bautzen / Lausitz) – Theorien zur Entstehung slawischerund baltischer Völker im Frühmittelalter –  Die weiteren Schicksale der Sorben  – Andere slawische Einwander ins spätere Deutschland

24 Der Fürst von Beckum

     Ein Grab in der Heimat (Spätherbst 575, in Beckum/ Westfalen) – Der „Fürst von Beckum” war kein Sachse –Das rot-weiße Schachwappen der Grafen von der Mark

25 Der abenteuerliche „Sachsen”-Zug in die Fremde und  wieder in die Heimat

     Die Erinnerungen der edlen Frau Baldegunde (Spätherbst 590 in Dortmund-Asseln) – Ein archäologischer Beleg fürdie Erzählung Gregors von Tours  – Ein Drama an der Bode

26 Die Friesen müssen neue Wohnsitze suchen

     Flucht vor dem „blanken Hans” (Sommer 600 in Butjadingen westlich der Wesermündung) Ein Stamm im  frühen und heutigen Deutschland: die Friesen

27     Das Urteil von Köln

     „Das war eines Königs unwürdig !” (Jahreswende 612, in Soest/Westf.) – Die Grausamkeiten innerhalb der 

Merowinger-Dynastie und deren Folgen im „Land jenseits des Rheins”   

28 In ein freies Land

     Die Burg der Papen (Frühsommer 630 in Papenburg/ Ems) – Die Ausbreitung von Sarmaten in Niedersachsen –Papen: die ersten christlichen „Missionare” in Deutschland – Wie kamen Pferdegräber in die Niederlande und nach Belgien?

29 Franken und Slawen – Der schlechte Beginn einer schwierigen Nachbarschaft

     König Dagoberts schmähliche Flucht (Frühjahr 631, bei Lauterbach/Hessen) – Die historische Lage im Frankenreich und in Osteuropa um das Jahr 630 – Slawen lebten einst bis zum Vogelsberg in Hessen

30 Ein Massenmord im Mittelalter

     Die Nacht des Tötens (Sylvester 631 bei Linz/Donau) – Staatsräson gegen ein uraltes Sittengesetz – Der Bulgarenmord als Vorbild für das Nibelungenlied 

31 Herrschaftswechsel

     Die neuen Knechte des Bischofs (Herbst 639 in Soest/Westf.) – Vermutungen zu einem „schwarzen Loch des Nichtwissens”

Teil V  Ein neuer Glaube breitet sich aus  –  aber nicht überall  (650 – 755 n. Chr.)

 

32 Ein neues Volk wächst zusammen

     Burgenbau mit doppeltem Zweck (Frühsommer 645,  an der Mecklenburg bei Schwerin) – Die Ursprünge der  slawischen Obotriten

33 Christliche Sendboten bei den Alemannen

     Das wundersame Begräbnis des Mönchs Fridolin (März 660 in Säckingen / Hochrhein) –Der heilige Fridolin: Legende und Realität – Die zarten Anfänge christlicher Mission – Wer herrschte über die Alemannen ? –  Spekulationen über den Weg der Habsburger in die Schweiz

34 Der Ursprung des Kölner Karnevals

     Das Fest der Handwerker (21. März 670 in Köln) – Karnevalsbräuche aus Mittelasien ?

35 Die Zeit der Frisia Magna

     König Radbods Goldgruben am Rhein (Sommer 681, in Utrecht/ Niederlande) – Ein Blick in die Geschichte derFriesen – Vorgeschichtlicher Handel an Meeren und Flüssen

36 In den „Landen um den Main”

     Drei Glaubensboten spurlos verschwunden (Winter 691, in Würzburg/Main) – Die iro-schottischen Missionare – Warum Franken Franken heißt  

37 Der Aufstieg eines starken Mannes

     Kraft aus geheimnisvollen Quellen (Oktober 715 in Echternach/Luxemburg) – Von Pippin II. zu Karl Martell – Ein heiliger Bezirk seit tausenden von Jahren – Der vergebliche Versuch einer merowingischen Restauration

38 Bonifatius und seine Kollegen

     „Die Kirche braucht den Schutz der Krieger !” (Herbst 723 in Mainz) – Ein neuer Ansatz zur Heidenmission –Bonifatius, der „Apostel der Deutschen”

39 Aus der Jugend Widukinds

     Letzte Ehre für einen Edlen (Herbst 755 in Drantum, Krs. Cloppenburg) – Ist das Dunkel um das Leben  Widukinds wirklich so dicht ? Von den West-Falen zu den „Sachsen”

Nachwort       

Literatur         

Register:

Völker, Stämme, Herrschergeschlechter

Karten

dimanche, 21 avril 2013

Akif Pirinçci: Das Schlachten hat begonnen

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Akif Pirinçci: Das Schlachten hat begonnen

Martin Lichtmesz

Ex: http://www.sezession.de/

 [1]Einige Leser haben in unseren Kommentarspalten bereits auf den auf der Netzseite Achse des Guten veröffentlichten Kommentar des türkischstämmigen Bestseller-Autors Akif Pirinçci  [2] zum Fall Daniel S. hingewiesen. Der provozierende Text ist vielleicht die notwendige Roßkur, um der gezielt weichgespülten und verlogenen Berichterstattung [3] der Mehrzahl der Medien ein Gegengewicht zu geben.

Es mag auch sein, daß Pirinçci mit seinen drastisch-célinesken Formulierungen ähnliches im Sinn hatte, wie es Götz Kubitschek in der aktuellen Druckausgabe der Sezession [4] ausdrückt: nämlich dem „halb verstorbenen, halb verfetteten Deutschland“ einen kräftigen Tritt in den Hintern zu verpassen, „um zu sehen, wo noch ein Muskel zuckt: kein ökonomischer Muskel, sondern einer, der den kulturellen, ethnischen, seelischen Selbsterhaltungstrieb in Gang“ zu setzen vermag.

Sein ungebremster Wutausbruch wird vielen Genugtuung bereiten, die von der landesüblich praktizierten Heuchelei und Schönrednerei ähnlich die Nase voll haben. Wo die üblichen Verdächtigen immer noch vom „bunten Deutschland“ säuseln, sieht Pirinçci längst schon einen „darwinistischen“ Rückfall in die Barbarei und einen bisher „kalten“, allnmählich „heiß“ werdenden „Bürgerkrieg“ im Gange. Man könnte indessen mit Hinblick auf die von Gunnar Heinsohn [5]beschriebenen demographischen Dynamiken auch von einem „ethno-biologischen“ Krieg sprechen. Hier einige Auszüge aus seiner Polemik:

Warum erzähle ich das? Weil es sich bei der letztmaligen Tötung eines jungen Deutschen namens Daniel S. von Türken in Kirchweyhe im Grunde um einen beispielhaft evolutionären Vorgang handelt, nämlich um den schleichenden Genozids an einer bestimmten Gruppe von jungen Männern. Dabei ist nicht einmal die Tötung selbst von Interesse, so grausam sich das auch anhören mag, sondern das “Biotop”, in dem der Genozid stattfindet. Und noch mehr dessen Folgen. Die Tat reiht sich ein in eine Serie von immer mehr und in immer kürzeren Abständen erfolgenden Bestialitäten, die zumeist von jungen Männern moslemischen Glaubens an deutschen Männern begangen werden. (Es befinden sich unter den Opfern nie Frauen. Die werden in der Regel vergewaltigt, was auch banal evolutionär zu erklären ist, aber dazu später.)

Am Entstehen dieses Typus von Gewalttäter trägt die Propaganda der „Migrantenindustrie“ erhebliche Mitschuld:

Natürlich haben die Täter nur rudimentäre bis überhaupt keine Ahnung von Islam – zum Glück! Aber das Wenige, was sie beigebracht bekommen haben, vom Hörensagen kennen oder erahnen, reicht aus, um sich als “The masters of the universe” zu fühlen. Die Theorie von einfühlsamen (deutschen) Soziologen, wonach diese bestialischen Jugendlichen sich in Wahrheit als Versager und Opfer der Gesellschaft vorkämen und ihr Blutrausch ein verzweifelter Aufschrei sei, ist natürlich eine von der Migrantenindustrie, schwachsinnigen Politikern und geisteskranken linken Medienleuten bestellte Lüge, die, obwohl niemand daran glaubt, nicht einmal sie selbst, dazu dienen soll, sozusagen das öffentliche “Branding” des armen, lieben Ausländers in das Hirn der Allgemeinheit zu penetrieren. Im Gegenteil, nicht einmal ein Milliardär mit dem Aussehen eines Ryan Gosling hat so viel Selbstbewußtsein wie ein Türke oder Araber, der einem Deutschen am Bordstein das Hirn aus dem Schädel tritt.

Diese Vorfälle laufen nach einem erkennbaren Muster [6] ab, das verbietet, sie als „Einzelfälle“ abzutun:

Das Muster ist immer gleich. Eine Gruppe oder die herbeitelefonierte Kumpelschaar umstellt das Opfer nach der Jagdstrategie von Wölfen, wobei die Delta- und Betatiere stets außen herum laufen und für das einschüchternde Jagdgeheul sorgen und das Alphatier nach und nach von der Beute Stücke abzubeißen beginnt, bis am Ende alle über sie herfallen und hinrichten. Die Zahl der solcherlei Weise ermordeten Deutschen wird von offiziellen Stellen bewußt geheimgehalten, es ist aber wohl nicht übertrieben, wenn man taxiert, daß es sich um die Opferanzahl eines veritablen Bürgerkrieges handelt.

Die deutschen Journalisten, die sich selbst so gerne als engagierte Humanisten inszenieren, sind von Zynismus und pathologischem Selbsthaß zerfressen. Auch sie kennen ihre „Untermenschen“ und ihr „unwertes“ oder zumindest minder-wertiges Leben – nämlich die eigenen Landsleute:

Es geht einem deutschen Journalisten am Arsch vorbei, ob ein junger Landsmann von ihm auf offener Straße totgeprügelt wird, im Gegenteil, da ihm vom Kindergarten an der Haß auf die eigene Volkszugehörigkeit antrainiert wurde, er sogar seine berufliche Existenz riskierte, falls er für so etwas Mitgefühl zeigte, freut er sich in einer Art Übersprungshandlung sogar darüber. …

Niemand hätte von der viehischen Ermordung von Daniel S. medial erfahren, wenn nicht durch eine Unachtsamkeit in einer lokalen Ausgabe der BILD-Zeitung darüber berichtet worden wäre und die Nachricht sich wie ein Lauffeuer durch das Internet verbreitet hätte. Überrollt von der Empörungswelle, saßen die linksgestrickten Medien nun in einer Zwickmühle. Wie bringt man das Kunststück fertig, den Leuten zu erklären, daß schon wieder ein unschuldiger Deutscher von deutschhassenden “Menschen mit Migrationshintergrund” totgeschlagen wurde, und suggeriert gleichzeitig genau das Gegenteil? Ein klassischer Fall von Doppeldenk. Vielleicht macht man es so wie der Bundespräsident Gauck in seiner Weihnachtsrede: “Sorge bereitet uns auch die Gewalt in U-Bahnhöfen oder auf Straßen, wo Menschen auch deshalb angegriffen werden, weil sie schwarze Haare und eine dunkle Haut haben”? Also einfach frech lügen? Es mußte doch, verdammt nochmal, möglich sein, das Ganze mit irgendwelchen Nazis in Verbindung zu bringen, so daß später an den Köpfen der Leser und Zuschauer in diesem Zusammenhang nur noch Bilder von glatzköpfigen Gewaltrobotern hängenbleiben!

Die Polemik endet mit einer pessimistischen Prognose, die man wohl als weiteren, verzweifelten Tritt in den vor Angst gelähmten Hintern Deutschlands verstehen muß:

Wie wird die Zukunft aussehen? Diese sich steigernde Deutsche-Totschlägerei wird medial sukzessive an ihrer Brisanz verlieren, so sehr, daß nur noch die allerschlimmsten Fälle in der Gewichtung von schweren Autounfällen Erwähnung finden werden. Es wird zum Alltag dazu gehören, man wird sich daran gewöhnen. Zum Teil ist es ja heute schon so. Und man wird sich damit abfinden müssen, daß man allmählich “übernommen” wird. Vor allem wird es ratsam sein, keine Söhne mehr zu haben. Wie gesagt, die Töchtern werden es wenigstens überleben.

 

Mehr zu diesem Thema im Verlag Antaios:

Götz Kubitschek / Michael Paulwitz: Deutsche Opfer, fremde Täter. [7]
Thorsten Hinz: Zurüstung zum Bürgerkrieg [8]
Fjordman: Europa verteidigen. [9]
Foto Akif Pirinçci: Achse des Guten. [10]


Article printed from Sezession im Netz: http://www.sezession.de

URL to article: http://www.sezession.de/37791/akif-pirincci-das-schlachten-hat-begonnen.html

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[1] Image: http://www.sezession.de/37791/akif-pirincci-das-schlachten-hat-begonnen.html/rums

[2] Akif Pirinçci : http://www.achgut.com/dadgdx/index.php/dadgd/article/das_schlachten_hat_begonnen

[3] Berichterstattung: http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5bb240754d2.0.html

[4] Sezession: http://www.sezession.de/heftseiten/heft-53-april-2013

[5] Gunnar Heinsohn : http://www.sezession.de/4727/gunnar-heinsohn-eine-werkbiographische-skizze.html

[6] erkennbaren Muster: http://www.sezession.de/37666/daniel-s-kirchweyhe-und-jusef-el-a-neukolln-zweierlei-begrabnis.html

[7] Götz Kubitschek / Michael Paulwitz: Deutsche Opfer, fremde Täter.: http://antaios.de/gesamtverzeichnis-antaios/antaios-thema/44/deutsche-opfer-fremde-taeter.-auslaendergewalt-in-deutschland-hintergrund-chronik-prognose?c=13

[8] Thorsten Hinz: Zurüstung zum Bürgerkrieg: http://antaios.de/gesamtverzeichnis-antaios/reihe-kaplaken/11/zuruestung-zum-buergerkrieg.-notizen-zur-ueberfremdung-deutschlands?c=7

[9] Fjordman: Europa verteidigen. : http://antaios.de/gesamtverzeichnis-antaios/antaios-thema/45/europa-verteidigen.-zehn-texte?c=13

[10] Achse des Guten.: http://www.achgut.com/dadgdx/

jeudi, 18 avril 2013

Oswald Spengler. The decline of the West.

Oswald Spengler. The decline of the West.

Part 6 of 6 (other parts included)

lundi, 15 avril 2013

Ernst Jünger: yo soy la acción

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Ernst Jünger: yo soy la acción

por José Luis Ontiveros

Ex: http://culturatransversal.wordpress.com/

En torno a la obra del escritor alemán Ernst Jünger se ha producido una polémica semejante a la que preocupó a los teólogos españoles en relación con la existencia del alma de los indios. De alguna manera, el hecho de que se le haya discutido en medios intelectuales mundiales con asiduidad, y el que una nueva política literaria tienda a revalorizarlo, le otorga, como lo hizo a los naturales el Papa Paulo III, la posibilidad de una lectura conversa; ya no traumatizada por su historia maldita, absolutoria de su derecho a la diferencia, y exoneradora de un pasado marcado por la gloria y la inmundicia.

La polémica sobre Jünger que en medio de lamentaciones previsorias sobre su “ceguera histórica” ha reconocido la posibilidad de que también poseía un alma personal, se ha mantenido, sin embargo, en los límites del conocimiento de su obra.

Pareciera que profundizar en Jünger puede indicar de alguna manera una proclividad secreta, una oscura complicidad con este peligroso ”junker”, intelectual orgánico de los desarraigados, al que se suele evocar como el cazador y animal de presa, que en la adolescencia se enrola en la Legión Extranjera francesa, testimonio que deja en Juegos Africanos; se le presenta como situado ”de pronto a la sombra de las espadas” (1), y esta exaltación hecha tipología se presenta como el truco con que se evade el contenido de su obra. Por ello debe partirse de un principio: Jünger sigue siendo el mismo, es un réprobo permanente y resuelto, una conciencia erguida y soberana: “yo siempre he tenido las mismas ideas, sólo que la perspectiva ha cambiado con los años” (2). En Jünger hay una sola línea ascendente, un impulso de creación unívoco que arranca en 1920 con Tempestades de Acero, se afirma en Juegos Africanos, obra intermedia, que precede a En los acantilados de mármol (1939), Heliópolis (1940), y Eumeswil (1977).

Resulta entonces necesario para llegar a Heliópolis y a un acercamiento a su comprensión, hacer referencia a un problema histórico. Jünger en la línea de Saint-Exupéry y de Henry de Montherlant ama la acción como el supremo valor de la vida: no existe una renuncia a las pompas del mal, a los frutos concretos de la acción. Hay, al contrario, a lo largo de su obra, un reflejo centelleante que nace de la negación deliberada de la bondad; un aliento nietzscheano de que ”no encontraremos nada grande que no lleve consigo un gran crimen”. Por ello es que debe ahorrarse la gratuidad de perdonarlo, de ver en Jünger al intelectual víctima de sus demonios. De esta forma si Jünger ha padecido un Núremberg simbólico, la actitud rectora de su creación ha permanecido firme sobre la marejada, sobre los prejuicios políticos y aún sobre la ”conmiseración” que nunca ha necesitado. No hay en su obra, como producto de la derrota de Alemania en la II Guerra Mundial, una disociación de un antes y un después; una versión suavizada del mal, que habría retrocedido de su estado agudo a su estado moderado.

stoss.jpgPor ello, si su texto La Guerra, nuestra madre escrito en 1934 ha recorrido una suerte semejante a Bagatelas para una masacre de Louis Ferdinand Céline, en el sentido de que ambos son unánimemente ”condenados” y prácticamente inencontrables a excepción de fragmentos; el joven escritor alemán, que afirmaba que: ” la voluptuosidad de la sangre flota por encima de la guerra como una vela roja sobre una galera sombría” (3), es el mismo que canta el poder de la sangre, treinta y un años después de cieno, fuego y derrota: ”los gigantescos cristales tienen forma de lanzas y cuchillos, como espadas de colores grises y violetas, cuyos filos se han templado en el ardiente soplo de fuego de fraguas cósmicas” (4).

El nuevo intelectual

El viejo ”junker”, ha nacido como hijo de la burguesía industrial tradicional, en Heidelberg, el 29 de marzo de 1895, ha permanecido a sus 93 años de edad como un fiel artesano de sus sueños, un celoso guardián de sus obsesiones, un claro partidario de la acción. Por otra parte, se presenta el problema histórico. Jünger, herido siete veces en la I Guerra Mundial, portador de la Cruz de Hierro de primera clase y de la condecoración “Pour le Mérite” (la más alta del Ejército Alemán); miembro juvenil de los “cascos de acero” y de los ”bolcheviques nacionales”; y ayudante del gobernador militar de París durante la ocupación alemana, es un nuevo intelectual, que rompe con el molde tradicional que tiene de la función intelectual la Ilustración y la cultura burguesa. En cierta medida corresponde a los atributos que describe Gramsci del “nuevo” intelectual: “el modo de ser del nuevo intelectual ya no puede consistir en la elocuencia motora, exterior y momentánea, de los efectos y de las pasiones, sino que el intelectual aparece insertado activamente en la vida práctica, como constructor, organizador, persuasivo permanentemente” (5). En este sentido Jünger va más allá de la “elocuencia motora”, de la relación productiva y mecánica de una condición económica precisa.

Puede decirse entonces que si bien Jünger tiene atributos de “junker” prusiano, teniendo parentesco con la ”casta sacerdotal militar que tiene un monopolio casi total de las funciones directivas organizativas de la sociedad política” (6), esta relación funcional y productiva está rota en el caos, en el nihilismo y la decepción que acompañan a la derrota de Alemania en la I Guerra Mundial. Jünger, que quizá en la época guillermina del orgulloso II Reich, hubiera podido reproducir las características de su clase, se encuentra libre de todo orden social como un intelectual del desarraigo, de la tribu de los nómadas en el poderoso grupo disperso de los solitarios que han luchado en las trincheras.

Detengámonos en el análisis de este estado espiritual y de esta circunstancia histórica, cuya trascendencia se manifiesta en toda su narrativa, especialmente en el carácter unitario de su obra y en su posición ideológica, lo que a su vez nos permitirá comprender la clave de una de sus novelas más significativas del período de la última postguerra: Heliópolis, cuyos nervios se hallan ya entre el tumulto que sobrecoge al joven Jünger, como un brillante fruto de la acción interna que sujetará su espíritu.

Así podremos apreciar cabalmente a este autor central de la literatura alemana del siglo XX, para determinar cuál es el rostro que se ha cincelado, en la multiplicidad de espectros que lo reflejan con caras distintas. ¿Acaso es Jünger, como quiere Erich Kahler, al que “incumbe la mayor responsabilidad por haber preparado a la juventud alemana para el estado nazi, aunque él mismo nunca haya profesado el nazismo?” (7). ¿Se trata del escéptico autor de la ”dystopía” o utopía congelada que se expresa en su relato Eumeswil? ¿Quién es entonces este contardictorio anarquista autoritario?

La trilogía del desarraigo

Podemos intentar responder con un juego de conceptos en los que se articulase su radiografía espiritual, con su naturaleza compleja y una historia convulsionada y devoradora. Esta visión nos dará un Jünger revelado en una trilogía: se trata del demiurgo del mito de la sangre, del cantor del complejo de inferioridad nihilista de la cultura alemana, del emisario del dominio del hombre faústico y guerrero. Sólo así podremos entender cómo Jünger pudo dirigir desde “fuera de sí” un pelotón de fusilamiento, certificar la estética del dolor con una “segunda conciencia más fría” o experimentar los viajes místicos del LSD o de la mezcalina. Requerimos verlo en su dimensión auténtica: la del “condottiero” que huye hacia delante en un mundo ruinoso.

Memorias de un condottiero

La aventura de Jünger cobra el símbolo de una organicidad rotunda enla relación social del intelectual con la producción de una clase concreta; se trata fundamentalmente de una personalidad que de alguna manera expresa Drieu la Rochelle: ”(es) el hombre de mano comunista, el hombre de las ciudades, neurasténico, excitado por el ejemplo de los fascios italianos, así como por el de los mercenarios de las guerras chinas, de los soldados de la Legión Extranjera” (8). Se verdadera patria son las llamas, la tensión del combate, la experiencia de la guerra. Su conformación íntima se encuentra manifestada en otro de aquellos que vivieron ”la encarnación de una civilización en sus últimas etapas de decadencia y disolución”, así dice Ernst Von Salomon en Los proscritos: ”sufríamos al sentir que en medio del torbellino y pese a todos los acontecimientos, las fatalidades, la verdad y la realidad siempre estaban ausentes” (9). Es este el territorio en que Jünger preparará la red invisible de su obra, recogiendo las brasas, los escombros, las banderas rotas. Cuando todo en Alemania se tambalea: se cimbran los valores humanitarios y cristianos, la burguesía se declara en bancarrota y los espartaquistas establecen la efímera República de Münich, aparecen los elementos vitales de su escritura, que atesorará como una trinchera imbatible heredera del limo, con la llave precisa que abrirá las puertas de la putrefacción a la literatura.

Es la época en que Jünger, interpretando la crisis existencial de una generación que ha pretendido disolver todos sus vínculos con el mundo moribundo, toma conciencia de sí con un poder vital que no quiere tener nada que deber al exterior, que se exige como destino: ”nosotros no queremos lo útil, práctico y agradable sino lo que es necesario y que el destino nos obliga a desear”. Participa entonces en las violentas jornadas de los ”cascos de acero”. Sin embargo, pese a ser un colaborador radical del suplemento Die Standart, ógano de los ”Stahlhelm”, se mantendrá siempre con una altiva distancia del poder. Llegará a compartir páginas incendiarias en la revista Arminius con el por entonces joven doctor en letras y ”bolchevique nacional” Joseph Goebels y con el extraño arquitecto de la Estonia germana, Alfred Rosenberg.

Cuando Jünger escribe en 1939 En los acantilados de mármol (que se ha interpretado como una alegoría contra el orden nacionalsocialista), han pasado los días ácratas en que ”los que volvían de las trincheras, en las que por largos años habían vivido sometidos al fuego y a la muerte, no podían volver a las escuálidas vivencias del comprar y el vender de una sociedad mercantilista” (10). Ahora una parte considerable de los excombatientes se ha sumado a una revolución triunfante, en que la victoria es demasiado tangible. Jünger decide separarse en el momento del éxito. Hay un brillo superlativo, una atmósfera de saciedad, una escalera ideológica para arribar a la prosperidad de un nuevo orden.

En el momento en que Jünger ha decidido replegarse, abandonar el signo de los tiempos, batirse a contracorriente, encuentra, una vez más, la salida frente a la organización del poder en la permanente rebeldía y en la conciencia crítica. Mas esta fuga no es una deserción: hasta el crepúsculo wagneriano sigue vistiendo el uniforme alemán. Su revuelta se manifiesta en la creencia en las ”situaciones privilegiadas”, es decir, en los instantes en que la vida entera cobra sentido mediante un acto definitivo. Resuelve así, en la rápida decisión que impone la guerra, retornar a una selva negra personal con la desnudez irrenunciable de sus cicatrices, aislado del establecimiento y de la estructura del poder.

El color rojo, emblema del ”condottiero”, baño de fuego sobre la bandera de combate se ha vuelto, finalmente, equívoco: ”la sustancia de la revuelta y de los incendios se transformaba con facilidad en púrpura, se exaltaba en ella” (11); Jünger, mirando las olas de la historia restallar sobre los acantilados de mármol, asistiendo al naufragio de la historia alemana, desolado en el retiro de las letras, exalta en la acción la única emergencia que no se descompone, ”el juego soberbio y sangriento que deleita a los dioses”.

El tambor de hojalata

Hemos mencionado que una parte significativa del materail de sueños que forma su novela Heliópolis, se encuentra en el poderoso torrente de la aventura en que Jünger se desenvuelve desde sus años juveniles. En realidad, de sus dos grandes novelas de la última postguerra, quizá Heliópolis sea más profundamente Jüngeriana que Eumeswil en el sentido en que su universo estámás nítidamente plasmado, de que no existe el ”pathos” de una mala conciencia parasitaria, y de que, a diferencia del usufructo de la fácil politización en que la literatura se manipula como una parábola social o histórica , retine un poder metapolítico, esto es, un orbe estético que se explica a sí mismo, que se sustenta como un valor para sí.

No está de más subrayar que, independientemente de la opinión de una gran parte de la crítica sobre En los acantilados de mármol y sobre Eumeswil como un mensaje críptico antihitleriano, la primera, y como una denuncia contra el totalitarismo, la segunda, su interés real sobrepasa la circunstancia política, concediendo que ésta haya sido la intención del autor. Intencionalidad difícil de mantener en un análisis que busque la esencialidad de Jünger, por encima del escándalo y del criterio convencional.

Heliópolis reconquista la tensión narrativa, el libre empleo de una simbología anagógica, el espacio de expresión que se ha purificado de lo inmediato y de las presiones externas del quehacer literario. Ello quizá se explique por razones propiamente literarias y en este caso también históricas. Usamos la palabra ”reconquista” como aquella que designa un esfuerzo que surge de la derrota, que se elava sobre la postración, que recupera el valor existencial de la experiencia.

De alguna manera, y luego de un sordo y pertinaz silenciamiento, el universo de Jünger ha recobrado su sentido original, su autónomo impulso poético. Más allá de la tramposa equivalencia entre sus imágenes y una determinada concepción de la realidad. Si bien ha manifestado ya “que no existe ninguna fortaleza sobre la tierra en cuya piedra fundamental no esté grabada la aniquilación”, trátese de un mito, de un movimiento social o de una organización del poder. Heliópolis encarna la idea de que si los edificios se alzan sobre sus ruinas, ”también el espíritu se eleva por encima de todos los torbellinos, también por encima de la destrucción” (12).

Esta es, entonces, una de las características fundamentales de la novela: el tiempo histórico siguiendo su cauce se ha absorbido. Lo ocurrido (su propia participación en la historia alemana contemporánea) se ha filtrado entre las simas de los heleros como un agua nueva e incontaminada. Su escritura se ha librado del lastre y ha retomado un vuelo límpido, en el que narra la épica y eclipse de La ciudad del Sol, como la crónica del reino de Campanella, más distinta a la construcción intelectual de la utopía. Hallamos en Heliópolis nuevamente al Jünger de siempre, al artista independiente, que ha sepultado con el relámpago de su lenguaje, las bajas nubes sombrías del rapsoda de la eficacia militar y despiadada.

Notas y bibliografía

1.- Michael Tournier, Ernst Jünger Libreta Universitaria nº 58 UNAM, Acatlán, 1984.
2.- Nigel Jones, Una visita a Ernst Jünger, La Gaceta del FCE nº 165.
3.- Roger Caillois, La cuesta de la guerra, Tres fragmentos de la Guerra Nuestra Madre, Ed. FCE breviarios nº 277, México.
4.- Ernst Jünger, Heliópolis, Ed. Seix Barral, Barcelona.
5.- Antonio Gramsci, Los intelectuales y la organización de la cultura, Jaun pablos Edr. México.
6.- Antonio Gramsci. Obra cit.
7.- Erich Kahler, Los alemanes Ed. FCE breviarios nº 165, México.
8.- Pierre Drieu La Rochelle, Notas para comprender el siglo.
9.- Ernst Von Salomon, Los proscritos Ed. L. De Caralt, Barcelona.
10.- Carlos Caballero, Los Fascismos desconocidos, Ed. Huguin.
11.- Ernst Jünger. Obra cit.
12.- Idem.
(Texto publicado en la revista Fundamentos para una Nueva Cultura N° 11, Madrid, 1988.)

samedi, 13 avril 2013

La presencia de René Guénon en Mircea Eliade y Carl Schmitt

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La presencia de René Guénon en Mircea Eliade y Carl Schmitt

por Francisco García Bazán  (Universidad A.J.F. Kennedy-CONICET)

Ex: http://culturatransversal.wordpress.com/

Al final de mi libro en colaboración René Guénon y la tradición viviente (1985), apuntaba algunos rasgos sobre la influencia de René Guénon en una diversidad de estudiosos contemporáneos. Allí escribí:

«El mundo de habla española, por su parte, se abre velozmente en los últimos decenios a la gravitación guenoniana. Hemos de reconocer que la Argentina, en este sentido, no sólo ha jugado un papel preponderante, sino que incluso fue oportunamente una verdadera precursora de este florecimiento del pensamiento de Guénon [en la geografía hispana].

Ya en 1945 se publicó en Buenos Aires la Introducción general al estudio de las doctrinas hindúes y la crítica periodística porteña recibió favorablemente la novedad de [la presencia] de un credo de inspiración tradicionalista [en la cultura francesa]. A esta traducción siguieron en años sucesivos: El teosofismo (1954), con varias ediciones, La crisis del mundo moderno (1967), Símbolos fundamentales de la ciencia sagrada (1969 y El esoterismo de Dante (1976). Mucho más reciente, [por el contrario], es el interés de los españoles por nuestro autor. Pero aunque la traducción de la primera de las obras citadas es de la década del 40, la evidencia de una lectura y conocimiento del autor francés ya se reflejó con anterioridad en individuos y grupos de intelectuales argentinos.

Los primeros que demostraron interés por el pensamiento de R. Guénon en nuestro  país fueron pensadores del campo católico, hondamente preocupados por la esencia y el futuro de la nación. Se agruparon en Buenos Aires y Córdoba, en torno a las revistas Número y Sol y Luna, y Arx y Arkhé, respectivamente. Entre estos [escritores] por la influencia y uso que hicieron de las obras de Guénon sobresalen: César Pico, José María de Estrada y, muy probablemente, el poeta Leopoldo Marechal –todos ellos en Buenos Aires y vinculados a los Cursos de Cultura Católica-. En la Provincia mediterránea, Fray Mario Pinto y Rodolfo Martínez Espinosa, autor [este último] del primer artículo escrito en la Argentina sobre nuestro pensador [tradicional] y su corresponsal [con un intercambio de correspondencia entre los años 1929 y 1934], cuando Guénon residía en El Cairo. [Las dos cartas del autor franco-egipcio son del 24 de agosto de 1930 y del 23 de febrero de 1934. La última es una larga misiva de ocho carillas, en la que a las dudas expuestas por Martínez Espinosa responde Guénon condensando en ella la doctrina tradicional y anticipando incluso soluciones sobre las diversas vías espirituales, que posteriormente hará públicas. Estas cartas fueron primeramente publicadas por mí traducidas al castellano el domingo 13 de julio de 1980 en el Suplemento Literario de “La Nación”, cuando era dirigido por Jorge Emilio Gallardo, posteriormente fueron publicadas en edición bilingüe en el libro al que nos estamos refiriendo y poco después aparecieron en Francia en Les Dossier H René Guénon, dirigido por Pierre-Marie Sigaud, editado por L’Age d’Homme, Lausana, 1984, 286-289, gracias al contacto del que tomó la iniciativa André Coyné]…El ilustre filósofo de la ciencia, Armando Asti Vera, ofreció al público hispanohablante en 1969 una elegante y correcta primicia sobre la vida, obra y filosofía de Guénon de amplísima difusión. La casi totalidad de su obra escrita y de dirección docente llevan el sello indeleble del pensamiento guenoniano que frecuentaba desde su madura juventud» (pp. 171-172 y notas).

Lo dicho se refiere a nuestro país y medio cultural, pero en ese mismo libro, páginas más adelante, hacíamos referencia a la influencia de René Guénon en investigadores franceses, judíos e indios, sobre todo en el gran especialista en Shankara, T.M.P. Mahadevan, en cuya tesis sobre Gaudapâda. A Study in Early Advaita (University of Madras, 1975), el tradicionalista nacido en Blois está a menudo citado y es altamente reconocido por su profunda comprensión del Vedânta advaita o no dual. En esa ocasión, sin embargo, apenas nos habíamos referido a Mircea Eliade. Pero, posteriormente, y después de haber leído el artículo del profesor rumano, «Some Notes on Theosophia perennis» publicado en la revista de la Universidad de Chicago History of Religions (1979), pp. 167-176, nuestra opinión cambió y admitimos la influencia de Guénon en su obra como historiador de las religiones. Posteriormente hemos comprobado que un investigador particularmente calificado en el conocimiento de la vida y obra de Guénon, como lo es Jean-Pierre Laurant, de L’ École Pratique des Hautes Études. Section Sciences des Religions, escribe en el Diccionario Crítico del Esoterismo, dirigido por Jean Servier, publicado en 1998 por P.U.F. y recientemente traducido por la Ed. AKAL al castellano, en la entrada correspondiente a “René Guénon”, que firma: «También desempeñó [Guénon] un papel muy importante [lo subrayamos] en la formación del pensamiento de Mircea Eliade e influyó sobre el conjunto de la renovación de la historia de las religiones, hasta tal punto que Gaétan Picón lo integra dentro de su Panorama des idées contemporaines (1954). Su influjo [en esta dirección] se prolonga, hasta nuestros días, a través de una renovada reflexión sobre el simbolismo, la “Tradición” y las tradiciones en los trabajos de J. Borella en Francia, R. Martínez Espinosa y F. García Bazán en Argentina o, en Estados Unidos, en los de Joseph E. Brown sobre los indios» ( Vol. I, p. 754). [Permítaseme hacer la aclaración en paralelo que respecto del cultivo de los estudios sobre Guénon en nuestro medio y la recepción de su pensamiento, también Piero Di Vona, profesor de la Universidad de Nápoles y autor de un respetable libro sobre Evola e Guénon. Tradizione e civiltà (1985), en su ponencia sobre “René Guénon e il pensiero de destra”, presentada  en la Università degli Studi di Urbino, a fines de los 80’, ya reconocía asimismo en confrontación con el desarrollo de la teología de la liberación sudamericana, que  frente a ella: «Tutte queste osservazioni rivestono almeno per noi una grande importanza perché nell’attuale cultura sudamericana Guénon è oggetto di attento studio in ambienti qualificati. (Rimandiamo al libro di F. García Bazán, René Guénon y la tradición viviente, etc.)»].

autoritespirituel.jpgPero más recientemente todavía y con motivo de la publicación consecutiva de las Memorias de Eliade, la perspectiva sobre la irradiación guenoniana se ha ampliado y así hemos tenido la oportunidad de leer un erudito artículo del estudioso italiano Cristiano Grottanelli, bajo el acápite de «Mircea Eliade, Carl Schmitt, René Guénon, 1942», en la Revue de l’Histoire des Religions Tome 219, fascículo 3, julio-septiembre 2002, pp. 325-356, que arroja nuevas luces y sombras sobre la cuestión claramente anticipada en el título y que amplia el panorama con la mención del gran jurista y experto en derecho internacional, Carl Schmitt, tan apreciado en los comienzos de los años 30 por el régimen nacionalsocialista, como posteriormente repudiado tanto por la SS y el nazismo que representaban, como por sus vencedores aliados.

El período más difícil de determinar en la vida de Eliade es el que va de los años 1934, cuando ya ha residido tres años en la India (1929-1931) dirigido por el eminente profesor de filosofía hindú Surendranath Dasgupta, y ha cumplido prácticas de Yoga en Rishikesh, en el Himalaya, en Svargashram con Swami Shivananda. Vuelto a Bucarest ha publicado la novela Maitreyi de gran éxito de ventas (1934) y ha presentado hacia fines de año su tesis de doctorado sobre la filosofía y prácticas de liberación yóguicas como una perspectiva dentro del pensamiento indio, siendo nombrado asistente de Naë Ionesco, profesor de Lógica y Metafísica en la Universidad de Bucarest. Desde esa fecha hasta fines de 1944 en que fallece su esposa Nina Mares y en que al año siguiente (1945) establece relaciones culturales y esporádicamente docentes en París como exiliado con el apoyo de la colonia rumana y colegas y amigos como Georges Dumézil, su biografía es bastante movida y es también durante ese período en el que apoyado en su formación de indólogo incipiente, se cimentó asimismo su método e ideas como teórico de las religiones. Después que obtiene la adjuntía de cátedra a través de su titular Ionesco traba relación estrecha con los cuadros de la Legión del Arcángel San Miguel o Guardia de Hierro, formación política de extrema derecha y de ideología nacionalista, agrega sus actividades de escritor a sus responsabilidades universitarias regulares con el dictado de seminarios: “Sobre el problema del mal en la filosofía india”, “Sobre la Docta ignorancia de Nicolás de Cusa”, “Sobre el libro X de la Metafísica de Aristóteles”, “Las Upanishads y el budismo”, etc.; publica el libro Yoga. Ensayo sobre los orígenes de la mística india, con pie de imprenta París-Bucarest, por lo editores Paul Geuthner/Fundación Real Carol I y aparecen tres números de la revista de historia de las religiones con colaboradores internacionales y de muy buen nivel que dirige, Zalmoxis. En l940 es nombrado agregado cultural de la Embajada Real de Rumania en Londres y al año siguiente Consejero de la Embajada Real de Rumania en Lisboa, aquí reside hasta 1945, cuando concluida la segunda guerra europea, le sobreviene la condición de exiliado. Durante este período que estamos teniendo en cuenta de gran fecundidad intelectual y de estabilidad político-laboral, se da el acontecimiento que registra el autor en el II volumen de las Memorias, Las promesas del soltiscio:

«Nos detuvimos durante dos días en Berlín. Uno de los agregados de prensa, Goruneanu, me llevó hasta Dahlem, a la casa de Carl Schmitt. Éste acababa de concluir en ese tiempo su librito sobre la Tierra y el mar y quería hacerme algunas preguntas sobre Portugal y las civilizaciones marítimas. Le hablé de Camoens y en particular del simbolismo acuático –Goruneanu le había ofrecido el volumen segundo de Zalmoxis en donde habían aparecido las “Notas sobre el simbolismo acuático”-. En la perspectiva de Carl Schmitt, Moby Dick constituía la mayor creación del espíritu marítimo después de la Odisea. No parecía entusiasmado por Los Lusiadas, que había leído en una traducción alemana. Conversamos durante tres horas. Nos acompañó hasta el subterráneo y, mientras caminábamos, nos explicó por qué consideraba la aviación como un símbolo terrestre….».

El encuentro tuvo lugar en julio de  1942, según precisa Mac Linscott Rioketts en su extensa y bien documentada biografía de Eliade.

Ahora bien, Ernst Jünger, gran amigo de Schmitt, que por esas fechas era oficial del Ejército alemán, estaba en Berlín con permiso y fue llamado a París para hacerse cargo de sus obligaciones militares. El 12 de noviembre fue a visitar a Dahlem a su amigo Schmitt a modo de despedida, estando con él del 12 al 17. El 15 estaba Jünger en casa del amigo y escribe lo siguiente en su Diario:

«Lectura de la revista Zalmoxis, cuyo título procede de un Hércules escita citado por Heródoto. He leído dos ensayos de ella, uno dedicado a los ritos de la extracción y uso de la mandrágora y el otro trataba del Simbolismo acuático, y de las relaciones entre la luna, las mujeres y el mar. Ambos de Mircea Eliade, el director de la revista. C.S. me proporcionó informaciones detalladas sobre él y sobre su maestro René Guénon. Las relaciones etimológicas entre las conchas marinas y el órgano genital de la mujer son particularmente significativas, como se ve en la palabra latina conc[h]a y en la danesa Kudefisk, en donde kude tiene el mismo sentido que vulva.

La mentalidad que se dibuja en esta revista es muy prometedora; en lugar de una escritura lógica, se trata de una escritura figurada. Son estas las cosas que me hacen el efecto del caviar, de las huevas de peces, se siente la fecundidad en cada frase».

rene_guenon_le_regne_de_la_quantite_poche.jpgEn vísperas de Navidad del mismo año Eliade recibió Tierra y mar de parte de Schmitt, y Goruneanu le informa que el número 3 de Zalmoxis que había enviado a Schmitt lo acompañaba a Jünger en su mochila. Y esta triple relación de personas, directa, en un caso, e indirecta en el otro – por medio de la revista Zalmoxis-, se repite en 1944 y posteriormente. El primer caso se concretó por un nuevo encuentro de Schmitt -quien consideraba a Guénon: “El hombre más interesante de su tiempo” según señala Eliade en Fragmentos de Diario- con éste en Lisboa. En la visita de 1942, conjetura Grottanelli, de acuerdo con los testimonios de una simpatía recíproca de ambos personajes sobre Guénon, conversarían sobre él posiblemente no sólo como maestro sino también como teórico de la Tradición. El segundo encuentro a que nos hemos referido de Jürgen y Eliade y que nos interesa menos en este trabajo, llevó a que un tiempo después Jünger y Eliade dirigieran la revista Antaios.

Pues bien, de la mutua admiración que Schmitt y Eliade confesaban a mediados del año 1942, en plena guerra europea, por Guénon, el caso de C. Schmitt es documentalmente más accesible y claro, puesto que éste en un notable y bien conocido libro de 1938, Der Leviathan in der Staatslehre des Thomas Hobbes. Sinn und Fehlschlag eines politisches Symbols (El Leviatán en la teoría del estado de Thomas Hobbes. Sentido y fracaso de un símbolo político), entendía la componente esotérica como central en su composición, ya que Hobbes, exaltado por él dos años antes como el “gran inventor de la época moderna”, aparecía ahora en una nueva dimensión como quien había utilizado por error un símbolo en su tesis de política, el del monstruo marino de ascendencia religioso-cultural judía, que lo superaba en sus intenciones y se le imponía por su misma fuerza simbólica interna, poniéndolo bajo su control y manejándolo como un aprendiz de brujo. Y ahí mismo en el libro, en la nota 28, Schmitt recordaba a René Guénon, quien en la Crisis del mundo moderno de 1927, afirmaba la noción paralela y clave para la interpretación simbólica de que: «La rapidez con la que toda la civilización medieval sucumbió al ataque del siglo XVII es inconcebible sin la hipótesis de una misteriosa voluntad directriz que queda en la sombra y de una idea preconcebida». La ambivalencia del símbolo que tanto señala a la permanencia oculta de la Tradición como a los ataques aparentemente invisibles que asimismo recibe de la antitradicón y de la contratradición, y que puede aplicarse como un modo de justificación de la teoría política del complot o la conjuración político-social basada en la metafísica de la historia, es lo que le interesaba hacer notar a Schmitt, quien había sufrido dos años antes siendo Presidente de la Asociación de Juristas Alemanes y Consejero de Estado un ataque contra él en la revista de los SS Das Schwarze Korps, viéndose obligado a renunciar a todas sus funciones públicas. El empleo de la capacidad velada del símbolo para mostrar y ocultar por su poder esotérico de comunicación, es lo que veía Schmitt en Leviatán, serpiente marina guardiana del tesoro a veces para la enseñanza semítica y en otros momentos monstruo destructivo que proviene del mar, en el caso concreto aplicado su dimensión oscura y demoledora a la civilización cristiana y occidental más que milenaria. En este sentido igualmente el personaje que el libro encubría como destructor era Himmler y no Hitler.

Pero resultaba que si en este momento el libro de Guénon citado es La crisis del mundo moderno, Schmitt conocía mucho más del autor francés lo que explica el entusiasmo por él, según registra Eliade, pues en correspondencia entrecruzada unos años después con Armin Moler quien prepara su tesis sobre el jurista, al que le envía una carta el 19 de octubre de 1948 y que es respondida por Schmitt el 4 de diciembre. En las cartas cruzadas tenemos los siguientes datos:

«A la noche, después de haber trabajado en la tesis, siempre leo sus escritos, incluso los que aún no conozco. Os lo he referido ya que después de la visita que le hecho en Plettemberg, todo me parece más claro, con la sola excepción del Leviatán. Esta obra me sigue desorientando, y no sólo allí en donde, como al final del segundo capítulo, se hace alusión a un tema absolutamente nuevo [...]. La aparición de Guénon me ha sorprendido. ¿Conoce usted los escritos de este hombre singular?  Siegfried Lang, uno de nuestros poetas más inspirados, me ha introducido hace algún tiempo en el estudio de su pensamiento».

Y esta es la contestación de C. Schmitt:

«Respecto del Leviatán, ya le he dicho que se trata de una obra totalmente esotérica; recuerde la “nota del autor” y las consideraciones del final del Prefacio, incluso si se trata de fórmulas evasivas. He leído mucho de Guénon, pero no la totalidad [de lo que ha escrito], lamentablemente. Nunca le he encontrado personalmente, pero he conocido a dos de sus amigos. Os interesará saber que el barón Julius Evola ha sido uno de sus fieles discípulos, pero no sé si Guénon vive todavía; según las últimas noticias que he recibido, pero que son de algunos años, vivía en el Cairo, con amigos musulmanes» (ver Grottanelli, 739).

Se advierte, por lo tanto, más allá del respeto intelectual y estimulante para la comprensión de los hechos histórico-políticos que Guénon inspiraba al jurista y filósofo político alemán, el uso aplicado que hacia del esoterismo, basado en el esoterismo riguroso de Guénon y Evola.

Está llegando el momento de dejar a C. Schmitt, porque estas jornadas están más centradas en Eliade y Guénon, pero para terminar con él, en confirmación de lo dicho vienen otras manifestaciones del autor, que la traducción española de la Ed. Trotta de Tierra y Mar ha incluido en una “Nota Final” debida a Franco Volpi. En ella se escribe, por medio de Nicolás Sombart, el hijo del famoso sociólogo e historiador de la economía, en referencia a Schmitt, que él se auto percibía como el guardián de un misterio, como un “iniciado”, al punto de que arcanum era una de las palabras que más repetía. Así Sombart cuenta esta anécdota en su relación con C. Schmitt, que:

«Un día [el mismo] Nicolaus preparaba una ponencia sobre la crítica teatral hebrea… Y consultado el profesor Schmitt, éste le repuso, no sabes en dónde te estás metiendo ¿Conoces la cuestión judía de C. Marx?, ¿Y a Disraeli?: Ni siquiera conoces a Disraeli y pretendes ocuparte de los judíos…Así puso en sus manos su novela Tancredo o la nueva cruzada, final de la trilogía que Benjamín Disraeli había publicado en 1847. Allí el gran político inglés, como buen esotérico, había encerrado en una obra literaria sus convicciones políticas más profundas. De este modo, en un pasaje borrado en la segunda edición de Tierra y mar lo llama Schmitt: “un iniciado, un sabio de Sión” y en Dahlen no tenía el jurista colgado un retrato de Hitler, sino de Disraeli. Y Schmitt asimismo le apunta a Nicolaus cual es la frase decisiva del libro, la que dice que: “El cristianismo es judaísmo para el pueblo”. Es la frase que da vuelta a dos mil años de historia. El conflicto entre judaísmo y catolicismo sobre la interpretación del sentido de la historia obsesionaba a Schmitt y la Modernidad era el campo de batalla del enfrentamiento…Los grandes pensadores hebreos del siglo XIX habían entendido que para llegar a la victoria en el plano de la historia universal necesitaban romper con el antiguo orden cristiano del mundo y acelerar la secularización y la disgregación de ese orden. El más temible teórico habría sido Disraeli, pues según su frase el cristianismo sería la estrategia urdida por los judíos para conquistar el sentido de la historia universal…La escatología estaba a punto de imponerse sobre el mesianismo…un orden universal en el que la “Nueva Jerusalén” colocada en el más acá es buscada por la élite judía…La Revolución Francesa aceleró el camino y la visión judía de dominio universal y la potencia marítima inglesa se fundieron en una simbiosis como un inmenso proyecto para la humanidad…El concepto de “retención” (katékhon) del cristianismo es ineficaz para poder guiar a la humanidad. Todo ello, remarca Schmitt, porque los judíos manejan el arte secreto de tratar con el Leviatán, saben domesticarlo para en el momento oportuno descuartizarlo. Era necesario descubrir las técnicas ocultas para penetrar en los arcana imperii y salir sin daños definitivos de la lucha, una lucha por el simbolismo y su tradición, frente a los intentos destructivos de sus dominadores profanos e inmanentes».

Resulta transparente que de esta convicción y familiaridad con los diversos niveles de sentido del símbolo y del contacto con el fondo subyacente que circula ocultamente en el tiempo histórico, había extraído Schmitt confianza y serenidad para profundizar la comprensión teórica y sobrellevar la existencia práctica. Así lo demostró al haber aceptado voluntariamente ser juzgado por el Tribunal de Núremberg, denunciado por un ex colega de la Universidad de Berlín docente ahora en una universidad estadounidense, Karl Loewenstein y legal adviser del Jurado. La defensa personal que llevó a cabo Schmitt le exige trazar una sutil, pero precisa frontera, entre su pensamiento y la ideología nacionalsocialista y de este modo afirma que de ninguna manera podría haber influido en la política de los grandes espacios del III Reich, ni a preparar la guerra de agresión con sus consecuencias criminales, ni a gravitar en cualquier tipo de decisiones de los funcionarios de alto rango. Por ejemplo, defendió que su concepto de Grossraum (gran espacio) se basaba en el derecho internacional y no en el sentido nacionalista que le dio el régimen. A la categoría moderna de estado, válida desde Hobbes a Hegel, él contrapone la de “gran espacio”, que no es simplemente “espacio terrestre”, sino también “espacio imperial”. Aquí es en donde se juega el nuevo ordenamiento político-jurídico del planeta. Esta categoría no depende de la concepción biológico-racista del “espacio vital” (Lebensraum) ni de la categoría nacionalista (völkisch) nacionalsocialistas, para entender su concepción del “gran espacio”; sino que mejor, este último concepto se aproxima más a la doctrina Monroe norteamericana del principio de no injerencia de una potencia extranjera en un gran espacio terrestre ajeno, organizado según un orden jurídico-político propio. Un gran espacio imperial se forma cuando un estado desarrolla una potencia que excede sus propios límites y tiende a agregar en torno a sí a otros estados y es esta conveniencia de formar grandes bloques continentales la que puede generar un nuevo escenario de organización internacional, rompiendo la impotencia de las Naciones Unidas de Ginebra y conteniendo el ascenso de una superpotencia individual. Justamente el pequeño libro Tierra y mar si de entrada parecía aportarle complicaciones, explicado en su doctrina, le trajo la definitiva absolución en mayo de 1947, con curiosos diálogos durante el interrogatorio como el siguiente: «”En aquel tiempo me sentía superior. Quería dar un sentido propio a la palabra nacionalsocialismo”. “Por tanto, ¿Hitler tenía un nacionalsocialismo y usted otro distinto?”. “Yo me sentía superior”. “¿Superior a Hitler?” “Desde el punto de vista intelectual, infinitamente”.

Mircea Eliade, sin embargo, más joven y perteneciente a un país de cultura minoritaria, Rumania, si bien padeció el exilio y los severos obstáculos de un intelectual emigrado en París, no tuvo que enfrentarse con tan grandes dificultades. Las bases guenonianas de la organización de sus ideas, aunque menos conocidas por estar escritas en rumano y hechas conocer en publicaciones locales y muy poco difundidas, igualmente están registradas. Escribe así por primera vez M. Eliade en la revista Azi en abril de 1932, refiriéndose a Guénon, en una cita que se refiere al Teosofismo: historia de una falsa religión:

«Remito al lector al libro de Guénon, quien es un ocultista muy importante y muy bien informado, con una mentalidad sólida y que, al menos, sabe de lo que habla [a diferencia de Elena Blavatsky]» (Grottanelli, p. 346).

En 1937 escribe un artículo sobre Ananda Coomaraswamy en la Revista Fundaitilior Regale, republicado en 1943, y allí expresa que «es de lamentar que los escritos de Guénon, como Oriente y Occidente (1924) y La crisis del mundo moderno (1927), no hayan tenido sino una difusión limitada, ya que ellos mostraban que el tradicionalismo religioso no tenía nada que temer en Europa a la influencia de la metafísica oriental, contrariamente a lo que pensaban algunos escritores católicos» (Grottanelli, 346). Es razonable deducir, sin embargo, pese a las lamentaciones de Eliade y si se piensa en Schmitt y Evola, que el libro de Guénon La crisis del mundo moderno había tenido al menos repercusión propia en la derecha europea, como también lo tuvo en la Argentina, como hemos dicho, poco después de ser publicado.

En otro artículo aparecido en Vremea el l° de mayo de 1938, nuevamente Eliade se queja de la falta de difusión de la obra de Guénon y que sea tan poco conocida como la de Evola y Coomaraswamy . Hace igualmente aquí un curioso elogio de la personalidad de René Guénon como testigo de la tradición, «que era capaz de mostrar un desprecio absoluto y olímpico por el mundo moderno en su conjunto. Un menosprecio sin cólera, sin irritación y sin melancolía. Un desdén que alejaba a este pensador de los hombres de  su tiempo y de su obsesión por la historia. Una actitud heroica, comparable, aunque preferible, a aquella de que hablaba André Malraux en su libro Le temps du mépris, que era el tema del ensayo de Eliade” (Grottanelli, 347).

Eliade en estos tiempos en los inicios de sus treinta años, cuando está forjando su personalidad de teórico e investigador considera a Guénon como un auténtico maestro en el campo de las ideas tradicionales, lo que incluso ratifica a su juicio la serena posición de desapego ante las corrientes de ideas modernas, aunque no emite el mismo juicio favorable en el campo de la investigación, como también lo ha expresado en el artículo dedicado a Coomaraswamy. A éste sí lo considera lingüística y filológicamente competente, mientras que para Guénon y Evola, en este campo, se le escapa la baja calificación de “dilettantes”. La evaluación en este último caso de M. Eliade es compleja, porque incluye aproximación y simpatía respecto de las ideas de fondo, pero alejamiento en el método de llegar a ellas, un fenómeno que vamos enseguida a comentar, pero antes debemos facilitar también otra ratificación que es de la misma época, y que se contiene en el libro Comentarii la legenda Mesterului Manole, que se refiere a las leyendas rumanas y balcánicas de los sacrificios de niños durante la construcción de edificios, en particular de monasterios y de puentes, que es publicado en Lisboa siete años después, en marzo de 1943, y en donde  el autor confirma en el prefacio:

«Esta obra se publica con una demora de al menos seis años. En uno de los cursos de historia y de filosofía de las religiones que habíamos profesado en la Facultad de Letras de Bucarest (1936-1937, en reemplazo del curso de metafísica del Prof. Nae Ionescu), tuvimos la oportunidad de exponer en sus grandes líneas, el contenido y los resultados de este libro. Una versión técnica de estas lecciones, provista de todo el aparato científico necesario, se preparó hace ya bastante tiempo – bajo el título de Manole et les rites de cosntruction – para la revista Zalmoxis. Pero las circunstancias, y sobre todo la larga residencia del editor en el extranjero, han impedido la aparición regular de Zalmoxis, de modo que antes de publicar la versión técnica, hemos considerado que no estaría desprovisto de interés publicar los presentes Comentarios». Y prosigue el prólogo aportando esclarecimientos críticos y justificativos del mayor interés:

«Evidentemente es indispensable reunir, clasificar e interpretar los documentos etnográficos, pero esto no puede revelar mucho sobre la espiritualidad arcaica. Es necesario ante todo un conocimiento satisfactorio de la historia de las religiones y de la teoría metafísica implícita en los ritos, los símbolos, las cosmogonías y los mitos. La mayor parte de la bibliografía internacional que trata del folclore y de la etnografía es valiosa en la medida en que presenta el material auténtico de la espiritualidad popular, pero deja mucho que desear cuando trata de explicar este material, por medio de “leyes” al uso, a la moda del tiempo de Taylor, Mannhardt o Frazer. No es este el lugar de entablar un examen crítico de los diferentes métodos de interpretación de los documentos de la espiritualidad arcaica. Cada uno de estos métodos ha tenido, en su tiempo, determinados méritos. Pero casi todos se han ajustado a la historia (correcta o incorrectamente comprendida) de este o aquel documento folclórico o etnográfico, con preferencia a tratar de descubrir el sentido espiritual que ha tenido y restaurar su consistencia íntima. La reacción contra estos métodos positivistas no ha tardado en hacerse sentir y es especialmente expresada por un Olivier Leroy, entre los etnólogos, por un René Guénon y un Julius Evola, entre los filósofos, por un Ananda Coomaraswamy entre los arqueólogos, etcétera. Ella ha ido tan lejos que a veces ha negado la evidencia de la historia e ignorado en su totalidad los hechos recogidos por los investigadores» (Grottanelli, 350-351).

liv-040209-02-1.jpgNuevamente en este texto transparente están reunidas por Eliade las dos puntas de su posición de aceptación y crítica en relación con Guénon y otros autores vecinos por las ideas: simbolismo e ideas tradicionales garantizadores de la universalidad de las creencias sagradas como fondo organizador, pero a partir de la investigación científica. El reunir y avecinar documentos no es erudición positivista ni vacía, sino que en el allegamiento surgen ante la mente sensible y perspicaz a los fenómenos aproximadamente las ideas y principios transcendentes que subyacen. Las hierofanías, como manifestaciones de lo sagrado, revelan uniones o integraciones mediadoras que ligan a los contrarios –lo profano y lo sagrado- con equilibrio, lo organizan en sistemas estructurales en el lenguaje del símbolo y del mito, y permiten al alma religiosa arcaica y actual ascender a los orígenes constitutivos. No hay una diferencia insalvable acerca del reconocimiento del fondo espiritual entre Eliade y Guénon, sí lo hay en cuanto al método de acceso. Firmeza de la tradición y de la iniciación en cuanto a Guénon, ingreso por el reconocimiento de los fenómenos sagrados reflejados en la conciencia que cada vez exigen mayor comprensión, para Mircea Eliade. Guénon aspira a romper con lo profano para tener acceso no reflejo, sino directo a lo sagrado; Eliade, se sumerge en la dialéctica de lo sagrado y lo profano que acompaña a la vida del cosmos y la sociedad. Lo primero da una existencia digna de iniciados; lo segundo, de hombres en el mundo vitalmente sacro, que eligen diferentes destinos.

Esta diferencia de posiciones explica las relaciones entre ambos autores, que parecen incluir fuertes contrastes. Guénon desde  1940 en adelante comenta libros y artículos de Mircea Eliade en la revista Études Traditionelle, reconociendo sus aciertos de exposición e interpretación por momentos, así como desautorizándole agriamente en otras, abrogándose la postura de señor indiscutido del campo tradicional que le compete (Técnicas del Yoga, el tomo II de Zalmoxis, «Le “dieu lieur” et le symbolisme des noeuds» -RHR y referencia positiva en “Ligaduras y nudos”É.T., marzo 1950-, Le mythe de l’éternel retour, y otros escritos incluidos en Compte Rendus), una especie de rictus del tradicionalista francés que también ha dado origen a lo que podemos considerar lo más alejado de su magisterio, la “ideología guenoniana”. Mircea Eliade, por su parte, cuando comienza a publicar su difundida obra de especialista en Historia de la religiones a partir del Tratado de historia de las religiones que le publica Payot en l947, en donde recoge materiales anteriormente redactados y otros nuevos, apenas tiene en cuenta en la bibliografía del último capítulo sobre “La estructura de los símbolos”, un escrito de Guénon, Le symbolisme de la croix. Ni siquiera aparece el magisterio expressis verbis del maestro Guénon en los capítulos V (“Las aguas y el simbolismo acuático”) del Tratado y el IV de Imágenes y símbolos (1955), que reedita el primitivo artículo del número 2 de Zalmoxis que tanto le había interesado a Ernst Jünger. Sin embargo, en  Le Voile d’Isis (Octubre de 1931) hay un artículo sobre Shet con una referencia a Behemot -en plural- del Libro de Job, como una designación general para todos los grandes cuadrúpedos, lo que es ampliado en el número de agosto-septiembre de 1938 en Études Traditionnelle en una colaboración sobre “Los misterios de la letra nun” (ambos artículos están recogidos más tarde por Michel Valsan –otro rumano- en Símbolos fundamentales de la ciencia sagrada) en donde Guénon se refiere al aspecto benéfico y maléfico de la ballena, con su doble significado de muerte y resurrección, y su vinculación con el Leviatán hebreo y Behemot, como “los hijos de la ballena”. Este trabajo está dentro de la línea de símbolos desarrollados por C. Schmitt en Tierra y mar –Behemot, Leviatán, Grifo- y puede haber sido conocido por el autor alemán.

Mircea Eliade, sin embargo, en su fecunda y subsiguiente producción hace silencio sobre Guénon. Recién en escritos de la década del setenta, el artículo que hemos citado antes sobre la “Theosophia oculta” se refiere a él con elogios y en Ocultismo, brujería y modas culturales, publicado por la Universidad de Chicago en la segunda mitad de los 70, le dedica dos referencias elogiosas a su postura intransigente y bien fundada frente al ocultismo acrítico y optimista de la segunda mitad del siglo XX y algo más de tres páginas para presentarlo como el renovador del esoterismo contemporáneo. Por otra parte, su interpretación de la doctrina cíclica del autor como pesimista y catastrófica en esas páginas demuestra no haber comprendido la concepción guenoniana de los ciclos cósmicos fundada en el Vedânta no dualista de Shankara que incluye ciclos internos espiralados contenidos en el ciclo mayor de un kalpa o “día de Brahman”, con sus manvantaras y yugas, identificando esta visión hindú con la mítico-greca de los pueblos arcaicos, una ligereza de interpretación que el mismo Guénon le había reprochado en la reseña que le dedicó al Mito del eterno retorno. Los silencios y lagunas de comprensión de Eliade sobre R. Guénon, al que reconocía como maestro y orientador en su juventud son sospechosos y el haberlo acantonado a ser “el representante más prominente del esoterismo moderno” sin rastros de su influencia docente sobre él mismo, tal vez despunte una solución en la opinión enseguida proferida en el escrito al que nos estamos refiriendo: «Durante su vida Guénon fue más bien un autor impopular. Tuvo admiradores fanáticos, pero muy pocos. Sólo después de su muerte, y en especial en los diez o doce años últimos, sus libros fueron reeditados y traducidos, difundiendo ampliamente sus ideas» (p. 107).

Casi contemporáneamente en los diálogos sostenidos con Claude-Henri Rocquet y que se han publicado en español bajo el título de La prueba del laberinto (1980) respondiendo a una pregunta del entrevistador, torna a hacer Eliade declaraciones sobre Guénon, pero en este caso resultan incluso más desconcertantes para el lector, por ser contradictorias con lo que hasta ahora se ha podido demostrar. Porque afirma primero el estudioso rumano: «Leí a René Guénon muy tarde y algunos de sus libros me han interesado mucho, concretamente L’Homme et son devenir selon le Vedanta, que me ha parecido bellísimo, inteligente y profundo». A continuación vienen expresadas algunas reservas del autor acerca de lo que no le agrada del escritor francés: su lado exageradamente polémico, un cierto tic de superioridad y un balance de repulsa de toda la cultura occidental -incluida la universitaria- y el respaldo persistente en un concepto complejo y carente de univocidad como es el que pretende sostener sobre la tradición. Este último análisis es bastante discutible, porque Eliade no demuestra poder facilitar un concepto rigurosamente diáfano de tradición, pero sobre todo, creemos que hay que llamar la atención sobre la aclaración de que «leyó a René Guénon muy tarde», puesto que los datos recopilados de su historia de juventud confirman lo contrario. Parece ser que el libro que era el estandarte de la cruzada en la que participaba con otros jóvenes intelectuales en los años treinta en Bucarest, La crisis del mundo moderno, era un obstáculo difícil de salvar para un exitoso profesor que se movía con facilidad en el ambiente universitario estadounidense.

Conclusiones sobre René Guénon y su influencia sobre Eliade y Schmitt.

La atmósfera cultural de la posguerra en París en la que un estudioso rumano de las religiones próximo a los cuarenta años o ya entrados en ellos, hubo de abrirse camino en la Sorbona y los círculos de investigación que la rodeaban, debieron gravitar pesadamente sobre el refugiado político Mircea Eliade. Se sabe de los problemas que tuvo Guénon para que le fuera admitida como tesis universitaria la Introducción general a las doctrinas hindúes, la que finalmente le fue rechazada, y su reacción de abandono del medio universitario. Si el refugiado Eliade, no obstante el apoyo que le prodigaron especialistas franceses como H.Ch. Puech, G. Dumézil, M. Masson-Oursel, L. Renou y otros, tuvo muy serias dificultades para insertarse en el entorno universitario parisino e incluso que en ciertos momentos las dificultades provinieron de la presión política con que lo asediaba el aparato de la inteligencia policial de su país de origen, el silenciar los contactos doctrinales con Guénon cuando era integrante de la Guardia de Hierro durante parte de los años 30 y los primeros del cuarenta, miembro activo de sus avatares políticos y publicaba en sus órganos de prensa y, además, la previsión de no irritar a sus benefactores parisinos inmediatos rompiendo “la conspiración del silencio” que pesaba sobre Guénon en los grupos universitarios oficiales franceses, era cuestión de vida o muerte en aquella etapa para la existencia académica y de investigación del notable universitario que llegó a ser el exiliado rumano. Posteriormente insertado sólidamente en el contexto de la vida universitaria de occidente, el prejuicio lo persiguió como un fantasma. En el fondo, del entramado teórico de sus trabajos quedaba, sin embargo, la influencia teórica subyacente con la que gracias al estímulo doctrinal de Guénon organizó sus aspiraciones de transcendencia al definir la naturaleza religiosa, simbólica y mítica del hombre arcaico y de su desarrollo cósmico.

El caso de Carl Schmitt, sin embargo, fue diverso y transparente, puesto que cuando  tiene casi concluido Tierra y mar y está obsesionado por su contenido y recibe a un joven funcionario de Embajada rumano -el que había llevado un mensaje privado a Antunesco, el hombre fuerte del régimen militar de Bucarest del par portugués Salazar-, tiene 54 años. Alemania está en plena guerra europea y el jurista prestigioso se encuentra enfrentado con parte del entorno nacionalsocialista. Las lecturas que había realizado de Guénon estimulaban sus creencias católicas firmes y le permitían utilizar el simbolismo para la interpretación transcendente y velada de los acontecimientos histórico-políticos. Ningún riesgo de fondo corría, al contrario, con este tipo de incursiones culturales profundas, según su mejor inclinación, le era posible ampliar su figura de gran jurista del derecho internacional y afirmarse como filósofo e intérprete político-jurídico del difícil momento del proceso bélico alemán.

El tiempo transcurrido desde entonces hasta hoy parece darnos la razón. Y al ver confluir las tres poderosas personalidades sobre un mismo tema, el de la interpretación de los fenómenos visibles y próximos de la religión, la política y la historia, permite dar asimismo una pincelada de profundidad a lo que hoy día se está mostrando incontrolable y difícil de silenciar en la esfera de la política práctica y de la teoría política: que no es posible pensar en los hechos actuales si no nos liberamos de ellos elevándonos al plano de la metapolítica, bien sea desde la teología o desde la metafísica. La teología política de Jacobo Taubes y de Jian Assmann así lo están reclamando en los centros de estudio internacionales, pero las dos figuras que hemos tratado inspiradas por René Guénon, confirman que  la necesidad de implantar el llamado “modelo dualista”, que no es ni simplemente teocrático ni representativo individualista, ofrece matices y recursos para que el ciudadano de los comienzos del siglo XXI se ponga a pensar seriamente que la marcha de los pueblos y sus ordenamientos políticos, jurídicos y económicos son inseparables de algún modo de trascendencia sagrada y tradicional.

Bibliografía

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J. Taubes, La teología política de Pablo, Trotta, Madrid, 2007

Fuente: Centro de Estudios Evoliano

lundi, 08 avril 2013

La Tradition dans la pensée de Martin Heidegger et de Julius Evola

Le primordial et l’éternel :
La Tradition dans la pensée de Martin Heidegger et de Julius Evola

par Michael O'Meara 

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heidegger.jpgL’opposé de la tradition, dit l’historien Dominique Venner, n’est pas la modernité, une notion illusoire, mais le nihilisme [1]. D’après Nietzsche, qui développa le concept, le nihilisme vient avec la mort des dieux et « la répudiation radicale de [toute] valeur, sens et désirabilité » [2]. Un monde nihiliste – comme le nôtre, dans lequel les valeurs les plus élevées ont été dévaluées – est un monde incapable de canaliser les courants entropiques de la vie dans un flux sensé, et c’est pourquoi les traditionalistes associés à l’éternalisme guénonien, au traditionalisme radical, au néo-paganisme, au conservatisme révolutionnaire, à l’anti-modernisme et à l’ethno-nationalisme se rassemblent contre lui.

La tradition dont les vérités signifiantes et créatives sont affirmées par ces traditionalistes contre l’assaut nihiliste de la modernité n’est pas le concept anthropologique et sociologique dominant, défini comme « un ensemble de pratiques sociales inculquant certaines normes comportementales impliquant une continuité avec un passé réel ou imaginaire ». Ce n’est pas non plus la « démocratie des morts » de G. K. Chesterton, ni la « banque générale et le capital des nations et des âges » d’Edmund Burke. Pour eux la tradition n’avait pas grand-chose à voir avec le passé comme tel, des pratiques culturelles formalisées, ou même le traditionalisme. Venner, par exemple, la compare à un motif musical, un thème guidant, qui fournit une cohérence et une direction aux divers mouvements de la vie.

Si la plupart des traditionalistes s’accordent à voir la tradition comme orientant et transcendant à la fois l’existence collective d’un peuple, représentant quelque chose d’immuable qui renaît perpétuellement dans son expérience du temps, sur d’autres questions ils tendent à être en désaccord. Comme cas d’école, les traditionalistes radicaux associés à TYR s’opposent aux « principes abstraits mais absolus » que l’école guénonienne associe à la « Tradition » et préfèrent privilégier l’héritage européen [3]. Ici l’implication (en-dehors de ce qu’elle implique pour la biopolitique) est qu’il n’existe pas de Tradition Eternelle ou de Vérité Universelle, dont les vérités éternelles s’appliqueraient partout et à tous les peuples – seulement des traditions différentes, liées à des peuples différents dans des époques et des régions culturelles différentes. Les traditions spécifiques de ces histoires et cultures incarnent, comme telles, les significations collectives qui définissent, situent et orientent un peuple, lui permettant de triompher des défis incessant qui lui sont spécifiques. Comme l’écrit M. Raphael Johnson, la tradition est « quelque chose de similaire au concept d’ethnicité, c’est-à-dire un ensemble de normes et de significations tacites qui se sont développées à partir de la lutte pour la survie d’un peuple ». En-dehors du contexte spécifique de cette lutte, il n’y a pas de tradition [4].

Mais si puissante qu’elle soit, cette position « culturaliste » prive cependant les traditionalistes radicaux des élégants postulats philosophiques et principes monistes étayant l’école guénonienne. Non seulement leur projet de culture intégrale enracinée dans l’héritage européen perd ainsi la cohésion intellectuelle des guénoniens, mais il risque aussi de devenir un pot-pourri d’éléments disparates, manquant de ces « vues » philosophiques éclairées qui pourraient ordonner et éclairer la tradition dont ils se réclament. Cela ne veut pas dire que la révolte de la tradition contre le monde moderne doive être menée d’une manière philosophique, ou que la renaissance de la tradition dépende d’une formulation philosophique spécifique. Rien d’aussi utilitaire ou utopique n’est impliqué, car la philosophie ne crée jamais – du moins jamais directement – « les mécanismes et les opportunités qui amènent un état de choses historique » [5]. De telles « vues » fournissent plutôt une ouverture au monde – dans ce cas, le monde perdu de la tradition – montrant la voie vers ces perspectives que les traditionalistes radicaux espèrent retrouver.

Je crois que la pensée de Martin Heidegger offre une telle vision. Dans les pages qui suivent, nous défendrons une appropriation traditionaliste de la pensée heideggérienne. Les guénoniens sont ici pris comme un repoussoir vis-à-vis de Heidegger non seulement parce que leur approche métaphysique s’oppose à l’approche historique européenne associée à TYR, mais aussi parce que leur discours possède en partie la rigueur et la profondeur de Heidegger. René Guénon représente cependant un problème, car il fut un apostat musulman de la tradition européenne, désirant « orientaliser » l’Occident. Cela fait de lui un interlocuteur inapproprié pour les traditionalistes radicaux, particulièrement en comparaison avec son compagnon traditionaliste Julius Evola, qui fut l’un des grands champions contemporains de l’héritage « aryen ». Parmi les éternalistes, c’est alors Evola plutôt que Guénon qui offre le repoussoir le plus approprié à Heidegger [6].

Le Naturel et le Surnaturel

Etant donné les fondations métaphysiques des guénoniens, le Traditionalisme d’Evola se concentrait non sur « l’alternance éphémère des choses données aux sens », mais sur « l’ordre éternel des choses » situé « au-dessus » d’elles. Pour lui Tradition signifie la « sagesse éternelle, la philosophia perennis, la Vérité Primordiale » inscrite dans ce domaine supra-humain, dont les principes éternels, immuables et universels étaient connus, dit-on, des premiers hommes et dont le patrimoine (bien que négligé) est aujourd’hui celui de toute l’humanité [7].

La « méthode traditionaliste » d’Evola vise ainsi à recouvrer l’unité perdue dans la multiplicité des choses du monde. De ce fait il se préoccupe moins de la réalité empirique, historique ou existentielle (comprise comme un reflet déformé de quelque chose de supérieur) que de l’esprit – tel qu’on le trouve, par exemple, dans le symbole, le mythe et le rituel. Le monde humain, par contre, ne possède qu’un ordre d’importance secondaire pour lui. Comme Platon, il voit son domaine visible comme un reflet imparfait d’un domaine invisible supérieur. « Rien n’existe ici-bas », écrit-il, « …qui ne s’enracine pas dans une réalité plus profonde, numineuse. Toute cause visible n’est qu’apparente » [8]. Il refuse ainsi toutes les explications historiques ou naturalistes concernant le monde contingent de l’homme.

Voyant la Tradition comme une « présence » transmettant les vérités transcendantes obscurcies par le tourbillon éphémère des apparences terrestres, Evola identifie l’Etre à ses vérités immuables. Dans cette conception, l’Etre est à la fois en-dehors et au-delà du cours de l’histoire (c’est-à-dire qu’il est supra-historique), alors que le monde humain du Devenir est associé à un flux toujours changeant et finalement insensé de vie terrestre de sensations. La « valeur suprême et les principes fondateurs de toute institution saine et normale sont par conséquent invariables, étant basés sur l’Etre » [9]. C’est de ce principe que vient la doctrine évolienne des « deux natures » (la naturelle et la surnaturelle), qui désigne un ordre physique associé au monde du Devenir connu de l’homme et un autre ordre qui décrit le royaume métaphysique inconditionné de l’Etre connu des dieux.

Les civilisations traditionnelles, affirme Evola, reflétaient les principes transcendants transmis dans la Tradition, alors que le royaume « anormal et régressif » de l’homme moderne n’est qu’un vestige décadent de son ordre céleste. Le monde temporel et historique du Devenir, pour cette raison, est relégué à un ordre d’importance inférieur, alors que l’unité éternelle de l’Etre est privilégiée. Comme son « autre maître » Joseph de Maistre, Evola voit la Tradition comme antérieure à l’histoire, non conditionnée par le temps ou les circonstances, et donc sans lien avec les origines humaines » [10]. La primauté qu’il attribue au domaine métaphysique est en effet ce qui le conduit à affirmer que sans la loi éternelle de l’Etre transmise dans la Tradition, « toute autorité est frauduleuse, toute loi est injuste et barbare, toute institution est vaine et éphémère » [11].

La Tradition comme Überlieferung

Heidegger suit la voie opposée. Eduqué pour une vocation dans l’Eglise catholique et fidèle aux coutumes enracinées et provinciales de sa Souabe natale, lui aussi s’orienta vers « l’ancienne transcendance et non la mondanité moderne ». Mais son anti-modernisme s’opposait à la tradition de la pensée métaphysique occidentale et, par implication, à la philosophie guénonienne de la Tradition (qu’il ne connaissait apparemment pas).

La métaphysique est cette branche de la philosophie qui traite des questions ontologiques majeures, la plus fondamentale étant la question : Qu’est-ce que l’Etre ? Commençant avec Aristote, la métaphysique tendit néanmoins à s’orienter vers la facette non-physique et non-terrestre de l’Etre, tentant de saisir la transcendance de différents êtres comme l’esprit, la force, ou l’essence [12]. En recourant à des catégories aussi généralisées, cette tendance postule un royaume transcendant de formes permanentes et de vérités inconditionnées qui comprennent l’Etre d’une manière qui, d’après Heidegger, limite la compréhension humaine de sa vérité, empêchant la manifestation d’une présence à la fois cachée, ouverte et fuyante. Dans une formulation opaque mais cependant révélatrice, Heidegger écrit : « Quand la vérité [devient une incontestable] certitude, alors tout ce qui est vraiment réel doit se présenter comme réel pour l’être réel qu’il est [supposément] » – c’est-à-dire que quand la métaphysique postule ses vérités, pour elle la vérité doit se présenter non seulement d’une manière autoréférentielle, mais aussi d’une manière qui se conforme à une idée préconçue d’elle-même » [13]. Ici la différence entre la vérité métaphysique, comme proposition, et l’idée heideggérienne d’une manifestation en cours est quelque peu analogue à celle différenciant les prétentions de vérité du Dieu chrétien de celles des dieux grecs, les premières présupposant l’objectivité totale d’une vérité universelle éternelle et inconditionnée préconçue dans l’esprit de Dieu, et les secondes acceptant que la « dissimulation » est aussi inhérente à la nature polymorphe de la vérité que l’est la manifestation [14].

Etant donné son affirmation a-historique de vérités immuables installées dans la raison pure, Heidegger affirme que l’élan préfigurant et décontextualisant de la métaphysique aliène les êtres de l’Etre, les figeant dans leurs représentations momentanées et les empêchant donc de se déployer en accord avec les possibilités offertes par leur monde spécifique. L’oubli de l’être culmine dans la civilisation technologique moderne, où l’être est défini simplement comme une chose disponible pour l’investigation scientifique, la manipulation technologique et la consommation humaine. La tradition métaphysique a obscurci l’Etre en le définissant en termes essentiellement anthropocentriques et même subjectivistes.

Mais en plus de rejeter les postulats inconditionnés de la métaphysique [15], Heidegger associe le mot « tradition » – ou du moins sa forme latinisée (die Tradition) – à l’héritage philosophique occidental et son oubli croissant de l’être. De même, il utilise l’adjectif « traditionell » péjorativement, l’associant à l’élan généralisant de la métaphysique et aux conventions quotidiennes insouciantes contribuant à l’oubli de l’Etre.

Mais après avoir noté cette particularité sémantique et son intention antimétaphysique, nous devons souligner que Heidegger n’était pas un ennemi de la tradition, car sa philosophie privilégie ces « manifestations de l’être » originelles dans lesquelles naissent les grandes vérités traditionnelles. Comme telle, la tradition pour lui n’est pas un ensemble de postulats désincarnés, pas quelque chose d’hérité passivement, mais une facette de l’Etre qui ouvre l’homme à un futur lui appartenant en propre. Dans cet esprit, il associe l’Überlieferung (signifiant aussi tradition) à la transmission de ces principes transcendants inspirant tout « grand commencement ».

La Tradition dans ce sens primordial permet à l’homme, pense-t-il, « de revenir à lui-même », de découvrir ses possibilités historiquement situées et uniques, et de se réaliser dans la plénitude de son essence et de sa vérité. En tant qu’héritage de destination, l’Überlieferung de Heidegger est le contraire de l’idéal décontextualisé des Traditionalistes. Dans Etre et Temps, il dit que die Tradition « prend ce qui est descendu vers nous et en fait une évidence en soi ; elle bloque notre accès à ces ‘sources’ primordiales dont les catégories et les concepts transmis à nous ont été en partie authentiquement tirés. En fait, elle nous fait oublier qu’elles ont eu une telle origine, et nous fait supposer que la nécessité de revenir à ces sources est quelque chose que nous n’avons même pas besoin de comprendre » [17]. Dans ce sens, Die Tradition oublie les possibilités formatives léguées par son origine de destination, alors que l’Überlieferung, en tant que transmission, les revendique. La pensée de Heidegger se préoccupe de retrouver l’héritage de ces sources anciennes.

Sa critique de la modernité (et, contrairement à ce qu’écrit Evola, il est l’un de ses grands critiques) repose sur l’idée que la perte ou la corruption de la tradition de l’Europe explique « la fuite des dieux, la destruction de la terre, la réduction des êtres humains à une masse, la prépondérance du médiocre » [18]. A présent vidé de ses vérités primordiales, le cadre de vie européen, dit-il, risque de mourir : c’est seulement en « saisissant ses traditions d’une manière créative », et en se réappropriant leur élan originel, que l’Occident évitera le « chemin de l’annihilation » que la civilisation rationaliste, bourgeoise et nihiliste de la modernité semble avoir pris » [19].

La tradition (Überlieferung) que défend l’antimétaphysique Heidegger n’est alors pas le royaume universel et supra-sensuel auquel se réfèrent les guénoniens lorsqu’ils parlent de la Tradition. Il s’agit plutôt de ces vérités primordiales que l’Etre rend présentes « au commencement » –, des vérités dont les sources historiques profondes et les certitudes constantes tendent à être oubliées dans les soucis quotidiens ou dénigrées dans le discours moderniste, mais dont les possibilités restent néanmoins les seules à nous être vraiment accessibles. Contre ces métaphysiciens, Heidegger affirme qu’aucune prima philosophia n’existe pour fournir un fondement à la vie ou à l’Etre, seulement des vérités enracinées dans des origines historiques spécifiques et dans les conventions herméneutiques situant un peuple dans ses grands récits.

Il refuse ainsi de réduire la tradition à une analyse réfléchie indépendante du temps et du lieu. Son approche phénoménologique du monde humain la voit plutôt comme venant d’un passé où l’Etre et la vérité se reflètent l’un l’autre et, bien qu’imparfaitement, affectent le présent et la manière dont le futur est approché. En tant que tels, Etre, vérité et tradition ne peuvent pas être saisis en-dehors de la temporalité (c’est-à-dire la manière dont les humains connaissent le temps). Cela donne à l’Etre, à la vérité et à la tradition une nature avant tout historique (bien que pas dans le sens progressiste, évolutionnaire et développemental favorisé par les modernistes). C’est seulement en posant la question de l’Etre, la Seinsfrage, que l’Etre de l’humain s’ouvre à « la condition de la possibilité de [sa] vérité ».

C’est alors à travers la temporalité que l’homme découvre la présence durable qui est l’Etre [20]. En effet, si l’Etre de l’homme n’était pas situé temporellement, sa transcendance, la préoccupation principale de la métaphysique guénonienne, serait inconcevable. De même, il n’y a pas de vérité (sur le monde ou les cieux au-dessus de lui) qui ne soit pas ancrée dans notre Etre-dans-le-monde – pas de vérité absolue ou de Tradition Universelle, seulement des vérités et des traditions nées de ce que nous avons été… et pouvons encore être. Cela ne veut pas dire que l’Etre de l’humain manque de transcendance, seulement que sa possibilité vient de son immanence – que l’Etre et les êtres, le monde et ses objets, sont un phénomène unitaire et ne peuvent pas être saisis l’un sans l’autre.

Parce que la conception heideggérienne de la tradition est liée à la question de l’Etre et parce que l’Etre est inséparable du Devenir, l’Etre et la tradition fidèle à sa vérité ne peuvent être dissociés de leur émergence et de leur réalisation dans le temps. Sein und Zeit, Etre immuable et changement historique, sont inséparables dans sa pensée. L’Etre, écrit-il, « est Devenir et le Devenir est Etre » [21]. C’est seulement par le processus du devenir dans le temps, dit-il, que les êtres peuvent se déployer dans l’essence de leur Etre. La présence constante que la métaphysique prend comme l’essence de l’Etre est elle-même un aspect du temps et ne peut être saisie que dans le temps – car le temps et l’Etre partagent une coappartenance primordiale.

Le monde platonique guénonien des formes impérissables et des idéaux éternels est ici rejeté pour un monde héraclitien de flux et d’apparition, où l’homme, fidèle à lui-même, cherche à se réaliser dans le temps – en termes qui parlent à son époque et à son lieu, faisant cela en relation avec son héritage de destination. Etant donné que le temps implique l’espace, la relation de l’être avec l’Etre n’est pas simplement un aspect individualisé de l’Etre, mais un « être-là » (Dasein) spécifique – situé, projeté, et donc temporellement enraciné dans ce lieu où l’Etre n’est pas seulement « manifesté » mais « approprié ». Sans « être-là », il n’y a pas d’Etre, pas d’existence. Pour lui, l’engagement humain dans le monde n’est pas simplement une facette située de l’Etre, c’est son fondement.

Ecarter la relation d’un être avec son temps et son espace (comme le fait la métaphysique atemporelle des guénoniens) est « tout aussi insensé que si quelqu’un voulait expliquer la cause et le fondement d’un feu [en déclarant] qu’il n’y a pas besoin de se soucier du cours du feu ou de l’exploration de sa scène » [22]. C’est seulement dans la « facticité » (le lien des pratiques, des suppositions, des traditions et des histoires situant son Devenir), et non dans une supra-réalité putative, que tout le poids de l’Etre – et la « condition fondamentale pour… tout ce qui est grand » – se fait sentir.

Quand les éternalistes interprètent « les êtres sans s’interroger sur [la manière dont] l’essence de l’homme appartient à la vérité de l’Etre », ils ne pourraient pas être plus opposés à Heidegger. En effet, pour eux l’Etre est manifesté comme Ame Cosmique (le maître plan de l’univers, l’Unité indéfinissable, l’Etre éternel), qui est détachée de la présence originaire et terrestre, distincte de l’Etre-dans-le-monde de Heidegger [23]. Contre l’idée décontextualisée et détachée du monde des métaphysiciens, Heidegger souligne que la présence de l’Etre est manifestée seulement dans ses états terrestres, temporels, et jamais pleinement révélés. Des mondes différents nous donnent des possibilités différentes, des manières différentes d’être ou de vivre. Ces mondes historiquement situés dictent les possibilités spécifiques de l’être humain, lui imposant un ordre et un sens. Ici Heidegger ne nie pas la possibilité de la transcendance humaine, mais la recherche au seul endroit où elle est accessible à l’homme – c’est-à-dire dans son da (« là »), sa situation spécifique. Cela fait du Devenir à la fois la toile de fond existentielle et l’« horizon transcendantal » de l’Etre, car même lorsqu’elle transcende sa situation, l’existence humaine est forcément limitée dans le temps et dans l’espace.

En posant la Seinsfrage de cette manière, il s’ensuit qu’on ne peut pas partir de zéro, en isolant un être abstrait et atomisé de tout ce qui le situe dans un temps et un espace spécifiques, car on ignorerait ainsi que l’être de l’homme est quelque chose de fini, enraciné dans un contexte historiquement conditionné et culturellement défini – on ignorerait, en fait, que c’est un Etre-là (Dasein). Car si l’existence humaine est prisonnière du flux du Devenir – si elle est quelque chose de situé culturellement, linguistiquement, racialement, et, avant tout, historiquement –, elle ne peut pas être comprise comme un Etre purement inconditionné.

Le caractère ouvert de la temporalité humaine signifie, de plus, que l’homme est responsable de son être. Il est l’être dont « l’être est lui-même une question », car, bien que située, son existence n’est jamais fixée ou complète, jamais déterminée à l’avance, qu’elle soit vécue d’une manière authentique ou non [24]. Elle est vécue comme une possibilité en développement qui se projette vers un futur « pas encore réel », puisque l’homme cherche à « faire quelque chose de lui-même » à partir des possibilités léguées par son origine spécifique. Cela pousse l’homme à se « soucier » de son Dasein, individualisant ses possibilités en accord avec le monde où il habite.

Ici le temps ne sert pas seulement d’horizon contre lequel l’homme est projeté, il sert de fondement (la facticité prédéterminée) sur lequel sa possibilité est réalisée. La possibilité que l’homme cherche dans le futur (son projet) est inévitablement affectée par le présent qui le situe et le passé modelant son sens de la possibilité. La projection du Dasein vient ainsi « vers lui-même d’une manière telle qu’il revient », anticipant sa possibilité comme quelque chose qui « a été » et qui est encore à portée de main [25]. Car c’est seulement en accord avec son Etre-là, sa « projection », qu’il peut être pleinement approprié – et transcendé [26].

En rejetant les concepts abstraits, inconditionnés et éternels de la métaphysique, Heidegger considère la vérité, en particulier les vérités primordiales que la tradition transmet, comme étant d’une nature historique et temporelle, liée à des manifestations distinctes (bien que souvent obscures) de l’Etre, et imprégnée d’un passé dont l’origine créatrice de destin inspire le sens humain de la possibilité. En effet, c’est la configuration distincte formée par la situation temporelle, l’ouverture de l’Etre, et la facticité situant cette rencontre qui forme les grandes questions se posant à l’homme, puisqu’il cherche à réaliser (ou à éviter) sa possibilité sur un fondement qu’il n’a pas choisi. « L’histoire de l’Etre », écrit Heidegger, « n’est jamais le passé mais se tient toujours devant nous ; elle soutient et définit toute condition et situation humaine » [27].

L’homme n’affronte donc pas les choix définissant son Dasein au sens existentialiste d’être « condamné » à prendre des décisions innombrables et arbitraires le concernant. L’ouverture à laquelle il fait face est plutôt guidée par les possibilités spécifiques à son existence historiquement située, alors que les « décisions » qu’il prend concernent son authenticité (c’est-à-dire sa fidélité à ses possibilités historiquement destinées, son destin). Puisqu’il n’y a pas de vérités métaphysiques éternelles inscrites dans la tradition, seulement des vérités posées par un monde « toujours déjà », vivre à la lumière des vérités de l’Etre requiert que l’homme connaisse sa place dans l’histoire, qu’il connaisse le lieu et la manière de son origine, et affronte son histoire comme le déploiement (ou, négativement, la déformation) des promesses posées par une prédestination originelle [28]. Une existence humaine authentique, affirme Heidegger, est « un processus de conquête de ce que nous avons été au service de ce que nous sommes » [29].

Le Primordial

Le « premier commencement » de l’homme – le commencement (Anfangen) « sans précédent et monumental » dans lequel ses ancêtres furent « piégés » (gefangen) comme une forme spécifique de l’Etre – met en jeu d’autres commencements, devenant le fondement de toutes ses fondations ultérieures [30]. En orientant l’histoire dans une certaine direction, le commencement – le primordial – « ne réside pas dans le passé mais se trouve en avant, dans ce qui doit venir » [31]. Il est « le décret lointain qui nous ordonne de ressaisir sa grandeur » [32]. Sans cette « reconquête », il ne peut y avoir d’autre commencement : car c’est en se réappropriant un héritage, dont le commencement est déjà un achèvement, que l’homme revient à lui-même, s’inscrivant dans le monde de son propre temps. « C’est en se saisissant du premier commencement que l’héritage… devient l’héritage ; et seuls ceux qui appartiennent au futur… deviennent [ses] héritiers » [33]. L’élève de Heidegger, Hans-Georg Gadamer dit que toutes les questions concernant les commencements « sont toujours [des questions] sur nous-mêmes et notre futur » [34].

Pour Heidegger, en transmettant la vérité de l’origine de l’homme, la tradition défie l’homme à se réaliser face à tout ce qui conspire pour déformer son être. De même qu’Evola pensait que l’histoire était une involution à partir d’un Age d’Or ancien, d’où un processus de décadence, Heidegger voit l’origine – l’inexplicable manifestation de l’Etre qui fait naître ce qui est « le plus particulier » au Dasein, et non universel – comme posant non seulement les trajectoires possibles de la vie humaine, mais les obstacles inhérents à sa réalisation. Se déployant sur la base de sa fondation primordiale, l’histoire tend ainsi à être une diminution, un déclin, un oubli ou une dissimulation des possibilités léguées par son « commencement », le bavardage oisif, l’exaltation de l’ordinaire et du quotidien, ou le règne du triomphe médiocre sur le destin, l’esprit de décision et l’authenticité des premières époques, dont la proximité avec l’Etre était immédiate, non dissimulée, et pleine de possibilités évidentes.

Là où Evola voit l’histoire en termes cycliques, chaque cycle restant essentiellement homogène, représentant un segment de la succession récurrente gouvernée par certains principes immuables, Heidegger voit l’histoire en termes des possibilités posées par leur appropriation. C’est seulement à partir des possibilités intrinsèques à la genèse originaire de sa « sphère de sens » – et non à partir du domaine supra-historique des guénoniens – que l’homme, dit-il, peut découvrir les tâches historiquement situées qui sont « exigées » de lui et s’ouvrir à leur possibilité [35]. En accord avec cela, les mots « plus ancien », « commencement » et « primordial » sont associés dans la pensée de Heidegger à l’essence ou la vérité de l’Etre, de même que le souvenir de l’origine devient une « pensée à l’avance de ce qui vient » [36].

Parce que le primordial se trouve devant l’homme, pas derrière lui, la révélation initiale de l’Etre vient dans chaque nouveau commencement, puisque chaque nouveau commencement s’inspire de sa source pour sa postérité. Comme Mnémosyne, la déesse de la mémoire qui était la muse principale des poètes grecs, ce qui est antérieur préfigure ce qui est postérieur, car la « vérité de l’Etre » trouvée dans les origines pousse le projet du Dasein à « revenir à lui-même ». C’est alors en tant qu’« appropriation la plus intérieure de l’Etre » que les origines sont si importantes. Il n’y a pas d’antécédent ou de causa prima, comme le prétend la logique inorganique de la modernité, mais « ce dont et ce par quoi une chose est ce qu’elle est et telle qu’elle est… [Ils sont] la source de son essence » et la manière dont la vérité « vient à être… [et] devient historique » [37]. Comme le dit le penseur français de la Nouvelle Droite, Alain de Benoist, l’« originel » (à la différence du novum de la modernité) n’est pas ce qui vient une fois pour toutes, mais ce qui vient et se répète chaque fois qu’un être se déploie dans l’authenticité de son origine » [38]. Dans ce sens, l’origine représente l’unité primordiale de l’existence et de l’essence exprimées dans la tradition. Et parce que l’« appropriation » à la fois originelle et ultérieure de l’Etre révèle la possibilité, et non l’environnement purement « factuel » ou « momentané » qui l’affecte, le Dasein n’accomplit sa constance propre que lorsqu’il est projeté sur le fondement de son héritage authentique [39].

La pensée heideggérienne n’est pas un existentialisme

Evola consacre plusieurs chapitres de Chevaucher le tigre (Calvacare la Tigre) à une critique de l’« existentialisme » d’après-guerre popularisé par Jean-Paul Sartre et dérivé, à ce qu’on dit, de la pensée de Heidegger » [40]. Bien que reconnaissant certaines différences entre Sartre et Heidegger, Evola les traitait comme des esprits fondamentalement apparentés. Son Sartre est ainsi décrit comme un non-conformiste petit-bourgeois et son Heidegger comme un intellectuel chicanier, tous deux voyant l’homme comme échoué dans un monde insensé, condamné à faire des choix incessants sans aucun recours transcendant. Le triste concept de liberté des existentialistes, affirme Evola, voit l’univers comme un vide, face auquel l’homme doit se forger son propre sens (l’« essence » de Sartre). Leur notion de liberté (et par implication, celle de Heidegger) est ainsi jugée nihiliste, entièrement individualiste et arbitraire.

En réunissant l’existentialisme sartrien et la pensée heideggérienne, Evola ne connaissait  apparemment pas la « Lettre sur l’Humanisme » (1946-47) de Heidegger, dans laquelle ce dernier – d’une manière éloquente et sans ambiguïté – répudiait l’appropriation existentialiste de son œuvre. Il semble aussi qu’Evola n’ait connu que le monumental Sein und Zeit de Heidegger, qu’il lit, comme Sartre, comme une anthropologie philosophique sur les problèmes de l’existence humaine (c’est-à-dire comme un humanisme) plutôt que comme une partie préliminaire d’une première tentative de développer une « ontologie fondamentale » recherchant le sens de l’Etre. Il mettait donc Sartre et Heidegger dans le même sac, les décrivant comme des « hommes modernes », coupés du monde de la Tradition et imprégnés des « catégories profanes, abstraites et déracinées » de la pensée. Parlant de l’affirmation nihiliste de Sartre selon laquelle « l’existence précède l’essence » (qu’il attribuait erronément à Heidegger, qui identifiait l’une à l’autre au lieu de les opposer), le disciple italien de Guénon concluait qu’en situant l’homme dans un monde où l’essence est auto-engendrée, Heidegger rendait le présent concret ontologiquement primaire, avec une nécessité situationnelle, plutôt que le contexte de l’Etre [41]. L’Etre heideggérien est alors vu comme se trouvant au-delà de l’homme, poursuivi comme une possibilité irréalisable [42]. Cela est sensé lier l’Etre au présent, le détachant de la Tradition – et donc de la transcendance qui seule illumine les grandes tâches existentielles.

La critique évolienne de Heidegger, comme que nous l’avons suggéré, n’est pas fondée, ciblant une caricature de sa pensée. Il se peut que l’histoire et la temporalité soient essentielles dans le projet philosophique de Heidegger et qu’il accepte l’affirmation sartrienne qu’il n’existe pas de manières absolues et inchangées pour être humain, mais ce n’est pas parce qu’il croit nécessaire d’« abandonner le plan de l’Etre » pour le plan situationnel. Pour lui, le plan situationnel est simplement le contexte où les êtres rencontrent leur Etre.

Heidegger insiste sur la « structure événementielle temporelle » du Dasein parce qu’il voit les êtres comme enracinés dans le temps et empêtrés dans un monde qui n’est pas de leur propre création (même si l’Etre de ces êtres pourrait transcender le « maintenant » ou la série de « maintenant » qui les situent). En même temps, il souligne que le Dasein est connu d’une manière « extatique », car les pensées du passé, du présent et du futur sont des facettes étroitement liées de la conscience humaine. En effet, c’est seulement en reconnaissant sa dimension extatique (que les existentialistes et les métaphysiciens ignorent) que le Dasein peut « se soucier de l’ouverture de l’Etre », vivre dans sa lumière, et transcender son da éphémère (sa condition situationnelle). Heidegger écrit ainsi que le Dasein est « l’être qui émerge de lui-même » – c’est le dévoilement d’une essence historique-culturelle-existentielle dont le déploiement est étranger à l’élan objectifiant des formes platoniques [43].

En repensant l’Etre en termes de temporalité humaine, en le restaurant dans le Devenir historique, et en établissant le temps comme son horizon transcendant, Heidegger cherche à libérer l’existentiel des propriétés inorganiques de l’espace et de la matière, de l’agitation insensée de la vie moderne, avec son évasion instrumentaliste de l’Etre et sa « pseudo-culture épuisée » – et aussi de le libérer des idéaux éternels privilégiés par les guénoniens. Car si l’Etre est inséparable du Devenir et survient dans un monde-avec-les-autres, alors les êtres, souligne-t-il, sont inhérents à un « contexte de signification » saturé d’histoire et de culture. Poursuivant son projet dans ces termes, les divers modes existentiels de l’homme, ainsi que son monde, ne sont pas formés par des interprétations venant d’une histoire d’interprétations précédentes. L’interprétation elle-même (c’est-à-dire « l’élaboration de possibilités projetées dans la compréhension ») met le présent en question, affectant le déploiement de l’essence. En fait, la matrice chargée de sens mise à jour par l’interprétation constitue une grande part de ce qui forme le « là » (da) dans le Dasein [44].

Etant donné qu’il n’y a pas de Sein sans un da, aucune existence sans un fondement, l’homme, dans sa nature la plus intérieure, est inséparable de la matrice qui « rend possible ce qui a été projeté » [45]. A l’intérieur de cette matrice, l’Etre est inhérent à « l’appropriation du fondement du là » [46]. Contrairement à l’argumentation de Chevaucher le tigre, cette herméneutique historiquement consciente ne prive pas l’homme de l’Etre, ni ne nie la primauté de l’Etre, ni ne laisse l’homme à la merci de sa condition situationnelle. Elle n’a rien à voir non plus avec l’« indéterminisme » radical de Sartre – qui rend le sens contextuellement contingent et l’essence effervescente.

Pour Heidegger l’homme n’existe pas dans un seul de ses moments donnés, mais dans tous, car son être situé (le projet qu’il réalise dans le temps) ne se trouve dans aucun cas unique de son déploiement (ou dans ce que Guénon appelait « la nature indéfinie des possibilités de chaque état »). En fait, il existe dans toute la structure temporelle s’étendant entre la naissance et la mort de l’homme, puisqu’il réalise son projet dans le monde. Sans un passé et un futur pas-encore-réalisé, l’existence humaine ne serait pas Dasein, avec un futur légué par un passé qui est en même temps une incitation à un futur. A la différence de l’individu sartrien (dont l’être est une possibilité incertaine et illimitée) et à la différence de l’éternaliste (qui voit son âme en termes dépourvus de références terrestres), l’homme heideggérien se trouve seulement dans un retour (une « écoute ») à l’essence postulée par son origine.

Cette écoute de l’essence, la nécessité de la découverte de soi pour une existence authentique, n’est pas une pure possibilité, soumise aux « planifications, conceptions, machinations et complots » individuels, mais l’héritier d’une origine spécifique qui détermine son destin. En effet, l’être vient seulement de l’Etre [47]. La notion heideggérienne de la tradition privilégie donc l’Andenken (le souvenir qui retrouve et renouvelle la tradition) et la Verwindung (qui est un aller au-delà, un surmonter) – une idée de la tradition qui implique l’inséparabilité de l’Etre et du Devenir, ainsi que le rôle du Devenir dans le déploiement de l’Etre, plutôt que la négation du Devenir [48].

« Le repos originel de l’Etre » qui a le pouvoir de sauver l’homme du « vacarme de la vie inauthentique, anodine et extérieure » n’est cependant pas aisément gagné. « Retrouver le commencement de l’existence historico-spirituelle afin de la transformer en un nouveau commencement » (qui, à mon avis, définit le projet traditionaliste radical) requiert « une résolution anticipatoire » qui résiste aux routines stupides oublieuses de la temporalité humaine [49]. Inévitablement, une telle résolution anticipatoire ne vient que lorsqu’on met en question les « libertés déracinées et égoïstes » qui nous coupent des vérités en cours déploiement de l’Etre et nous empêchent ainsi de comprendre ce que nous sommes – un questionnement dont la nécessité vient des plus lointaines extrémités de l’histoire de l’homme et dont les réponses sont intégrales pour la tradition qu’elles forment » [50].

L’histoire pour Heidegger est donc un « choix pour héros », exigeant la plus ferme résolution et le plus grand risque, puisque l’homme, dans une confrontation angoissante avec son origine, réalise une possibilité permanente face à une conventionalité amnésique, auto-satisfaite ou effrayante [51]. Les choix historiques qu’il fait n’ont bien sûr rien à voir avec l’individualisme ou le subjectivisme (avec ce qui est arbitraire ou volontaire), mais surgissent de ce qui est vrai et « originel » dans la tradition. Le destin d’un homme (Geschick), comme le destin d’un peuple (Schicksal), ne concerne pas un « choix », mais quelque chose qui est « envoyée » (geschickt) depuis un passé lointain qui a le pouvoir de déterminer une possibilité future. L’Etre, écrit Heidegger, « proclame le destin, et donc le contrôle de la tradition » [52].

En tant qu’appropriation complète de l’héritage dont l’homme hérite à sa naissance, son destin n’est jamais forcé ou imposé. Il s’empare des circonstances non-choisies de sa communauté et de sa génération, puisqu’il recherche la possibilité léguée par son héritage, fondant son existence dans sa « facticité historique la plus particulière » – même si cette appropriation implique l’opposition à « la dictature particulière du domaine public » [53]. Cela rend l’identité individuelle inséparable de son identité collective, puisque l’Etre-dans-le-monde reconnaît son Etre-avec-les-autres (Mitsein). L’homme heideggérien ne réalise ce qu’il est qu’à travers son implication dans le temps et l’espace de sa propre existence destinée, puisqu’il se met à « la disposition des dieux », dont l’actuel « retrait demeure très proche » [54].

La communauté de notre propre peuple, le Mitsein, est le contexte nécessaire de notre Dasein. Comme telle, elle est « ce en quoi, ce dont et ce pour quoi l’histoire arrive » [55]. Comme l’écrit Gadamer, le Mitsein « est un mode primordial d’‘Etre-nous’ – un mode dans lequel le Je n’est pas supplanté par un vous [mais] …englobe une communauté primordiale » [56]. Car même lorsqu’elle s’oppose aux conventions dominantes par besoin d’authenticité individuelle, la recherche de possibilité par le Dasein est une « co-historisation » avec une communauté – une co-historisation dans laquelle un héritage passé devient la base d’un futur plein de sens [57]. Le destin qu’il partage avec son peuple est en effet ce qui fonde le Dasein dans l’historicité, le liant à l’héritage (la tradition) qui détermine et est déterminé par lui [58].

En tant qu’horizon de la transcendance heideggérienne, l’histoire et la tradition ne sont donc jamais universelles, mais plurielles et multiples, produit et producteur d’histoires et de traditions différentes, chacune ayant son origine et sa qualité d’être spécifiques. Il peut y avoir certaines vérités abstraites appartenant aux peuples et aux civilisations partout, mais pour Heidegger il n’y a pas d’histoire ou de tradition abstraites pour les inspirer, seulement la pure transcendance de l’Etre. Chaque grand peuple, en tant qu’expression distincte de l’Etre, possède sa propre histoire, sa propre tradition, sa propre transcendance, qui sont sui generis. Cette spécificité même est ce qui donne une forme, un but et un sens à son expérience d’un monde perpétuellement changeant. Il se peut que l’Etre de l’histoire et de la tradition du Dasein soit universel, mais l’Etre ne se manifeste que dans les êtres, l’ontologie ne se manifeste que dans l’ontique. Selon les termes de Heidegger, « c’est seulement tant que le Dasein existe… qu’il y a l’Etre » [59].

Quand la métaphysique guénonienne décrit la Vérité Eternelle comme l’unité transcendante qui englobe toutes les « religions archaïques » et la plupart des « religions terrestres », elle offre à l’homme moderne une hauteur surplombante d’où il peut évaluer les échecs de son époque. Mais la vaste portée de cette vision a pour inconvénient de réduire l’histoire et la tradition de peuples et de civilisations différents (dont elle rejette en fait les trajectoires singulières) à des variantes sur un unique thème universel (« La pensée moderne, les Lumières, maçonnique », pourrait-on ajouter, nie également l’importance des histoires et des traditions spécifiques).

Par contre, un traditionaliste radical au sens heideggérien se définit en référence non à l’Eternel mais au Primordial dans son histoire et sa tradition, même lorsqu’il trouve des choses à admirer dans l’histoire et la tradition des non-Européens. Car c’est l’Europe qui l’appelle à sa possibilité future. Comme la vérité, la tradition dans la pensée de Heidegger n’est jamais une abstraction, jamais une formulation supra-humaine de principes éternels pertinents pour tous les peuples (bien que ses effets formatifs et sa possibilité futurale puissent assumer une certaine éternité pour ceux à qui elle parle). Il s’agit plutôt d’une force dont la présence illumine les extrémités éloignées de l’âme ancestrale d’un peuple, mettant son être en accord avec l’héritage, l’ordre et le destin qui lui sont singuliers.

Héraclite et Parménide

Quiconque prend l’histoire au sérieux, refusant de rejeter des millénaires de temporalité européenne, ne suivra probablement pas les éternalistes dans leur quête métaphysique. En particulier dans notre monde contemporain, où les forces régressives de mondialisation, du multiculturalisme et de la techno-science cherchent à détruire tout ce qui distingue les peuples et la civilisation de l’Europe des peuples et des civilisations non-européens. Le traditionaliste radical fidèle à l’incomparable tradition de la Magna Europa (et fidèle non pas au sens égoïste du nationalisme étroit, mais dans l’esprit de l’« appartenance au destin de l’Occident ») ne peut donc qu’avoir une certaine réserve envers les guénoniens – mais pas envers Evola lui-même, et c’est ici le tournant de mon argumentation. Car après avoir rejeté la Philosophie Eternelle et sa distillation évolienne, il est important, en conclusion, de « réconcilier » Evola avec les impératifs traditionalistes radicaux de la pensée heideggérienne – car l’alpiniste Evola ne fut pas seulement un grand Européen, un défenseur infatigable de l’héritage de son peuple, mais aussi un extraordinaire Kshatriya, dont l’héroïque Voie de l’Action inspire tous ceux qui s’identifient à sa « Révolte contre le monde moderne ».

Julius-Evola_7444.jpgBien qu’il faudrait un autre article pour développer ce point, Evola, même lorsqu’il se trompe métaphysiquement, offre au traditionaliste radical une œuvre dont les motifs boréens demandent une étude et une discussion approfondies. Mais étant donné l’argument ci-dessus, comment les incompatibilités radicales entre Heidegger et Evola peuvent-elles être réconciliées ?

La réponse se trouve, peut-être, dans cette « étrange » unité reliant les deux premiers penseurs de la tradition européenne, Héraclite et Parménide, dont les philosophies étaient aussi antipodiques que celles de Heidegger et Evola. Héraclite voyait le monde comme un « grand feu », dans lequel tout était toujours en cours de consumation, de même que l’Etre fait perpétuellement place au Devenir. Parménide, d’autre part, soulignait l’unité du monde, le voyant comme une seule entité homogène, dans laquelle tous ses mouvements apparents (le Devenir) faisaient partie d’une seule universalité (l’Etre), les rides et les vagues sur le grand corps de la mer. Mais si l’un voyait le monde en termes de flux et l’autre en termes de stase, ils reconnaissaient néanmoins tous deux un logos unifiant commun, une structure sous-jacente, une « harmonie rassemblée », qui donnait unité et forme à l’ensemble – que l’ensemble se trouvât dans le tourbillon apparemment insensé des événements terrestres ou dans l’interrelation de ses parties innombrables. Cette unité est l’Etre, dont la domination ordonnatrice du monde sous-tend la sensibilité parente animant les distillations originelles de la pensée européenne.

Les projets rivaux de Heidegger et Evola peuvent être vus sous un éclairage similaire. Dans une métaphysique soulignant l’universel et l’éternel, l’opposition de l’Etre et du Devenir, et la primauté de l’inconditionné, Evola s’oppose à la position de Heidegger, qui met l’accent sur le caractère projeté et temporel du Dasein. Evola parvient cependant à quelque chose qui s’apparente aux vues les plus élevées de la pensée heideggérienne. Car quand Heidegger explore le fondement primordial des différents êtres, recherchant le transcendant (l’Etre) dans l’immanence du temps (le Devenir), lui aussi saisit l’Etre dans sa présence impérissable, car à cet instant le primordial devient éternel – pas pour tous les peuples (étant donné que l’origine et le destin d’un peuple sont inévitablement singuliers), mais encore pour ces formes collectives de Dasein dont les différences sont de la même essence (dans la mesure où elles sont issues du même héritage indo-européen).

L’accent mis par Heidegger sur le primordialisme est, je crois, plus convainquant que l’éternalisme d’Evola, mais il n’est pas nécessaire de rejeter ce dernier en totalité (en effet, on peut se demander si dans Etre et Temps Heidegger lui-même n’a pas échoué à réconcilier ces deux facettes fondamentales de l’ontologie). Il se peut donc que Heidegger et Evola approchent l’Etre depuis des points de départ opposés et arrivent à des conclusions différentes (souvent radicalement différentes), mais leur pensée, comme celle d’Héraclite et de Parménide, convergent non seulement dans la primauté qu’ils attribuent à l’Etre, mais aussi dans la manière dont leur compréhension de l’Etre, particulièrement en relation avec la tradition, devient un antidote à la crise du nihilisme européen.

Notes

[1] Dominique Venner, Histoire et tradition des Européens : 30.000 ans d’identité (Paris : Rocher, 2002), p. 18. Cf. Michael O’Meara, « From Nihilism to Tradition », The Occidental Quarterly 3: 2 (été 2004).

[2] Friedrich Nietzsche, The Will to Power, trad. par W. Kaufmann et R. J. Hollingdale (New York: Vintage, 1967), pp. 9-39 ; Friedrich Nietzsche, The Gay Science, trad. par W. Kaufmann (New York: Vintage, 1975), § 125. Cf. Martin Heidegger, Nietzsche : 4. Nihilism, trad. par F.A. Capuzzi (San Francisco: Harper, 1982).

[3] « Editorial Prefaces », TYR : Myth – Culture – Tradition 1 et 2 (2002 et 2004).

[4] M. Raphael Johnson, « The State as the Enemy of the Ethnos », at http://es.geocities.com/sucellus23/807.htm. Dans Humain, trop humain (§ 96), Nietzsche écrit : La tradition émerge « sans égard pour le bien ou le mal ou autre impératif catégorique, mais… avant tout dans le but de maintenir une communauté, un peuple ».

[5] Martin Heidegger, Introduction to Metaphysics, trad. par G. Fried et R. Polt (New Haven: Yale University Press, 2000), p. 11.

[6] Bien que Guénon eut un effet formatif sur Evola, qui le considérait comme son « maître », l’Italien était non seulement suffisamment indépendant pour se séparer de Guénon sur plusieurs questions importantes, particulièrement en soulignant les origines « boréennes » ou indo-européennes de la Tradition, mais aussi en donnant au projet traditionaliste une tendance nettement militante et européaniste (je soupçonne que c’est cette tendance dans la pensée d’Evola, combinée à ce qu’il prend à Bachofen, Nietzsche et De Giorgio, qui le met – du moins sourdement – en opposition avec sa propre appropriation de la métaphysique guénonienne). En conséquence, certains guénoniens refusent de le reconnaître comme l’un des leurs. Par exemple, le livre de Kenneth Oldmeadow, Traditionalism : Religion in Light of the Perennial Philosophy (Colombo : The Sri Lanka Institute of Traditional Studies, 2000), à présent le principal ouvrage en anglais sur les traditionalistes, ne fait aucune référence à lui. Mon avis est que l’œuvre d’Evola n’est pas aussi importante que celle de Guénon pour l’Eternalisme, mais que pour le « radical » européen, c’est sa distillation la plus intéressante et la plus pertinente. Cf. Mark Sedgwick, Against the Modern World: Traditionalism and the Secret History of the Twentieth Century (New York: Oxford University Press, 2004) ; Piero Di Vona, Evola y Guénon: Tradition e civiltà (Naples: S.E.N., 1985) ; Roger Parisot, « L’ours et le sanglier ou le conflit Evola-Guénon », L’âge d’or 11 (automne 1995).

[7] L’attrait tout comme la mystification du concept évolien sont peut-être le mieux exprimés dans l’extrait suivant de la fameuse recension de Révolte contre le monde moderne par Gottfried Benn : « Quel est donc ce Monde de la Tradition ? Tout d’abord, son évocation romancée ne représente pas un concept naturaliste ou historique, mais une vision, une incantation, une intuition magique. Elle évoque le monde comme un universel, quelque chose d’à la fois céleste et supra-humain, quelque chose qui survient et qui a un effet seulement là où l’universel existe encore, là où il est sensé, et où il est déjà exception, rang, aristocratie. A travers une telle évocation, la culture est libérée de ses éléments humains, historiques, libérée pour prendre cette dimension métaphysique dans laquelle l’homme se réapproprie les grands traits primordiaux et transcendants de l’Homme Traditionnel, porteur d’un héritage ». « Julius Evola, Erhebung wider die moderne Welt » (1935), http://www.regin-verlag.de.

[8] Julius Evola, « La vision romaine du sacré » (1934), dans Symboles et mythes de la Tradition occidentale, trad. par H.J. Maxwell (Milan : Arché, 1980).

[9] Julius Evola, Men Among the Ruins, trad. par G. Stucco (Rochester, Vermont: Inner Traditions, 2002), p. 116 ; Julius Evola, « Che cosa è la tradizione » dans L’arco e la clava (Milan: V. Scheiwiller, 1968).

[10] Luc Saint-Etienne, « Julius Evola et la Contre-Révolution », dans A. Guyot-Jeannin, ed., Julius Evola (Lausanne : L’Age d’Homme, 1997).

[11] Julius Evola, Revolt against the Modern World, trad. par G. Stucco (Rochester, Vermont: Inner Traditions International, 1995), p. 6.

[12] En accord avec une ancienne convention des études heideggériennes de langue anglaise, « Etre » est utilisé ici pour désigner das Sein et « être » das Seiende, ce dernier se référant à une entité ou à une présence, physique ou spirituelle, réelle ou imaginaire, qui participe à l’« existence » de l’Etre (das Sein). Bien que différant en intention et en ramification, les éternalistes conservent quelque chose de cette distinction. Cf. René Guénon, The Multiple States of Being, trad. par J. Godwin (Burkett, N.Y.: Larson, 1984).

[13] Martin Heidegger, The End of Philosophy, trad. par J. Stambaugh (Chicago: University of Chicago Press, 1973), p. 32.

[14] Cf. Alain de Benoist, On Being a Pagan, trad. par J. Graham (Atlanta: Ultra, 2004).

[15] On dit que la métaphysique guénonienne est plus proche de l’identification de la vérité et de l’Etre par Platon que de la tradition post-aristotélicienne, dont la distinction entre idée et réalité (Etre et être, essence et apparence) met l’accent sur la seconde, aux dépens de la première. Heidegger, The End of Philosophy, pp. 9-19.

[16] Martin Heidegger, Being and Time, trad. par J. Macquarrie et E. Robinson (New York: Harper & Row, 1962), § 6 ; aussi Martin Heidegger, “The Age of the World Picture”, dans The Question Concerning Technology and Others Essays, trad. par W. Lovitt (New York: Harper & Row, 1977).

[17] Heidegger, Being and Time, § 6.

[18] Heidegger, Introduction to Metaphysics, p. 47.

[19] Heidegger, Introduction to Metaphysics, p. 41.

[20] Heidegger, Being and Time, § 69b.

[21] Martin Heidegger, Nietzsche: 1. The Will to Power as Art, trad. par D. F. Krell (San Francisco: Harper, 1979), p. 22.

[22] Heidegger, Introduction to Metaphysics, p. 35.

[23] Martin Heidegger, “Letter on Humanism”, dans Pathmarks, prep. par W. McNeil (Cambridge: Cambridge University Press, 1998).

[24] Heidegger, Being and Time, § 79.

[25] Heidegger, Being and Time, § 65.

[26] Certaines parties de ce paragraphe et plusieurs autres plus loin sont tirées de mon livre New Culture, New Right: Anti-Liberalism in Postmodern Europe (Bloomington: 1stBooks, 2004), pp. 123ff.

[27] Heidegger, “Letter on Humanism”.

[28] Martin Heidegger, Plato’s Sophist, trad. par R. Rojcewicz et A. Schuwer (Bloomington: Indiana University Press, 1976), p. 158.

[29] Heidegger, Being and Time, § 76.

[30] Martin Heidegger, Contributions to Philosophy (From Enowning), trad. par P. Emad et K. Mahy (Bloomington: Indiana University Press, 1999), § 3 et § 20.

[31] Martin Heidegger, Parmenides, trad. par A. Schuwer et R. Rojcewicz (Bloomington: Indiana University Press, 1992), p. 1.

[32] Martin Heidegger, “The Self-Assertion of the German University”, dans The Heidegger Controversy, prep. par Richard Wolin (Cambridge, Mass.: MIT Press, 1993). Aussi : « Seul ce qui est unique est recouvrable et répétable… Le commencement ne peut jamais être compris comme le même, parce qu’il s’étend en avant et ainsi va chaque fois au-delà de ce qui est commencé à travers lui et détermine de même son propre recouvrement ». Heidegger, Contributions to Philosophy, § 20.

[33] Heidegger, Contributions to Philosophy, § 101.

[34] Hans-Georg Gadamer, Heidegger’s Ways, trad. par J. W. Stanley (Albany: State University of New York Press, 1994), p. 64.

[35] Gadamer, Heidegger’s Ways, p. 33.

[36] Martin Heidegger, Hölderlin’s Hymn “The Ister”, trad. par W. McNeil et J. Davis (Bloomington: Indiana University Press, 1996), p. 151.

[37] Martin Heidegger, “The Origin of the Work of Art”, dans Basic Writings, prep. par D. F. Krell (New York: Harper & Row, 1977).

[38] Alain de Benoist, L’empire intérieur (Paris: Fata Morgana, 1995), p. 18.

[39] Heidegger, Being and Time, § 65.

[40] Julius Evola, Ride the Tiger, trad. par J. Godwin et C. Fontana (Rochester, Vermont: Inner Traditions, 2003), pp. 78-103.

[41] Cf. Martin Heidegger, The Basic Problems of Phenomenology, trad. par A. Hofstader (Bloomington: Indiana University Press, 1982), pt. 1, ch. 2.

[42] Quand Evola écrit dans Ride the Tiger que Heidegger voit l’homme « comme une entité qui ne contient pas l’être… mais [se trouve] plutôt devant lui, comme si l’être était quelque chose à poursuivre ou à capturer » (p. 95), il interprète très mal Heidegger, suggérant que ce dernier dresse un mur entre l’Etre et l’être, alors qu’en fait Heidegger voit le Dasein humain comme une expression de l’Etre – mais, du fait de la nature humaine, une expression qui peut ne pas être reconnue comme telle ou authentiquement réalisée.

[43] Heidegger, Parmenides, p. 68.

[44] Heidegger, Being and Time, § 29 ; Contributions to Philosophy, § 120 et § 255.

[45] Heidegger, Being and Time, § 65.

[46] Heidegger, Contributions to Philosophy, § 92.

[47] Heidegger, Being and Time, § 37.

[48] Gianni Vattimo, The End of Modernity, trad. par J. R. Synder (Baltimore: The John Hopkins University Press, 1985), pp. 51-64.

[49] Heidegger, Introduction to Metaphysics, pp. 6-7.

[50] Heidegger, Contributions to Philosophy, § 117 et § 184 ; cf. Carl Schmitt, Political Theology, trad. par G. Schwab (Cambridge, Mass.: MIT Press, 1985).

[51] Heidegger, Being and Time, § 74.

[52] Martin Heidegger, “The Onto-theo-logical Nature of Metaphysics”, dans Essays in Metaphysics, trad. par K. F. Leidecker (New York: Philosophical Library, 1960).

[53] Heidegger, Contributions to Philosophy, § 5.

[54] Heidegger, Contributions to Philosophy, § 5.

[55] Heidegger, Introduction to Metaphysics, p. 162.

[56] Gadamer, Heidegger’s Ways, p. 12.

[57] Heidegger, Being and Time, § 74.

[58] Heidegger, Being and Time, § 74.

[59] Heidegger, Being and Time, § 43c.

Source: TYR: Myth — Culture — Tradition, vol. 3, ed. Joshua Buckley and Michael Moynihan (Atlanta: Ultra, 2007), pp. 67-88.


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samedi, 06 avril 2013

Rivarol und die Französische Revolution

Rivarol.jpg16.04.2013
19:30
Salon des Institut français
Mainz

Rivarol und die Französische Revolution

Der Übersetzer Ulrich Kunzmann liest aus ›Vom Menschen‹; die Historikerin Lisa Klewitz (Universität Mainz) hält anschließend einen Vortrag.
 
Ulrich Kunzmann, der bekannte Übersetzer romanischer Autoren, liest am 16. April im Salon des Schönborner Hofes (Institut Français) aus ›Vom Menschen‹ von Antoine de Rivarol. Darin greift Kunzmann, der den Band auch herausgegeben hat, auf die veröffentlichten Werke des großen Sprachkünstlers und Revolutionskritikers Rivarols zurück, die er gesammelt und pointiert ins Deutsche übersetzt hat.
Die Historikerin Lisa Klewitz wird uns im Anschluss an die Lesung einen Einblick in den historischen Kontext geben. Die Stipendiatin der Sibylle-Kalkhof-Rose-Stiftung hat als Forschungs- und Interessengebiet einerseits die Geschichte Frankreichs in der Frühen Neuzeit und andererseits das Rheinland unter der französischen Herrschaft.

Eine Veranstaltung des Institut français Mainz und des Historischen Seminars der Johannes Gutenberg-Universität Mainz ›Gegen den Strom‹
 
Veranstaltungsort:
Schillerstraße 11, 55116 Mainz

Antoine de Rivarol

Bücher zu dieser Veranstaltung

Antoine de Rivarol
Antoine de Rivarol: Vom Menschen

vendredi, 05 avril 2013

The Expulsion Of The Germans

The Expulsion Of The Germans: The Largest Forced Migration In History  

Ex: http://www.huffingtonpost.com/

expu000000.jpgIn December 1944 Winston Churchill announced to a startled House of Commons that the Allies had decided to carry out the largest forced population transfer -- or what is nowadays referred to as "ethnic cleansing" -- in human history.

Millions of civilians living in the eastern German provinces that were to be turned over to Poland after the war were to be driven out and deposited among the ruins of the former Reich, to fend for themselves as best they could. The Prime Minister did not mince words. What was planned, he forthrightly declared, was "the total expulsion of the Germans... For expulsion is the method which, so far as we have been able to see, will be the most satisfactory and lasting."

The Prime Minister's revelation alarmed some commentators, who recalled that only eighteen months previously his government had pledged: "Let it be quite clearly understood and proclaimed all over the world that we British will never seek to take vengeance by wholesale mass reprisals against the general body of the German people."

In the United States, senators demanded to know when the Atlantic Charter, a statement of Anglo-American war aims that affirmed the two countries' opposition to "territorial changes that do not accord with the freely expressed wishes of the people concerned" had been repealed. George Orwell, denouncing Churchill's proposal as an "enormous crime," took comfort in the reflection that so extreme a policy "cannot actually be carried through, though it might be started, with confusion, suffering and the sowing of irreconcilable hatreds as the result."

Orwell greatly underestimated both the determination and the ambition of the Allied leaders' plans. What neither he nor anybody else knew was that in addition to the displacement of the 7-8 million Germans of the East, Churchill, U.S. President Franklin D. Roosevelt and Soviet leader Joseph Stalin had already agreed to a similar "orderly and humane" deportation of the more than 3 million German-speakers -- the "Sudeten Germans" -- from their homelands in Czechoslovakia. They would soon add the half-million ethnic Germans of Hungary to the list.

Although the governments of Yugoslavia and Romania were never given permission by the Big Three to deport their German minorities, both would take advantage of the situation to drive them out also.

By mid-1945, not merely the largest forced migration but probably the largest single movement of population in human history was under way, an operation that continued for the next five years. Between 12 and 14 million civilians, the overwhelming majority of them women, children and the elderly, were driven out of their homes or, if they had already fled the advancing Red Army in the last days of the war, forcibly prevented from returning to them.

From the beginning, this mass displacement was accomplished largely by state-sponsored violence and terror. In Poland and Czechoslovakia, hundreds of thousands of detainees were herded into camps -- often, like Auschwitz I or Theresienstadt, former Nazi concentration camps kept in operation for years after the war and put to a new purpose.

expulses.jpgThe regime for prisoners in many of these facilities was brutal, as Red Cross officials recorded, with beatings, rapes of female inmates, gruelling forced labour and starvation diets of 500-800 calories the order of the day. In violation of rarely-applied rules exempting the young from detention, children routinely were incarcerated, either alongside their parents or in designated children's camps. As the British Embassy in Belgrade reported in 1946, conditions for Germans "seem well down to Dachau standards."

Though the death rates in the camps were often frighteningly high -- 2,227 inmates of the Mysłowice facility in southern Poland alone perished in the last ten months of 1945 -- most of the mortality associated with the expulsions occurred outside them.

Forced marches in which inhabitants of entire villages were cleared at fifteen minutes' notice and driven at rifle-point to the nearest border, accounted for many losses. So did train transports that sometimes took weeks to reach their destination, with up to 80 expellees crammed into each cattle car without adequate (or, occasionally, any) food, water or heating.

The deaths continued on arrival in Germany itself. Declared ineligible by the Allied authorities to receive any form of international relief and lacking accommodation in a country devastated by bombing, expellees in many cases spent their first months or years living rough in fields, goods wagons or railway platforms.

Malnutrition, hypothermia and disease took their toll, especially among the very old and very young. Although more research is needed to establish the total number of deaths, conservative estimates suggest that some 500,000 people lost their lives as a result of the operation.

Not only was the treatment of the expellees in defiance of the principles for which the Second World War had professedly been fought, it created numerous and persistent legal complications. At the Nuremberg trials, for example, the Allies were trying the surviving Nazi leaders on charges of carrying out "deportation and other inhumane acts" against civilian populations at the same moment as, less than a hundred miles away, they were engaging in large-scale forced removals of their own.

Similar problems arose with the UN's 1948 Genocide Convention, the first draft of which outlawed the "forced and systematic exile of individuals representing the culture of a group." This provision was deleted from the final version at the insistence of the U.S. delegate, who pointed out that it "might be interpreted as embracing forced transfers of minority groups such as have already been carried out by members of the United Nations."

To the present day, expelling states continue to go to great lengths to exclude the deportations and their continuing effects from the reach of international law. In October 2009, for example, the current President of the Czech Republic, Václav Klaus, refused to sign the European Union's Lisbon Treaty unless his country was granted an "exemption" ensuring that surviving expellees could not use the Treaty to seek redress for their maltreatment in the European courts. Facing the collapse of the accord in the event of Czech non-ratification, the EU reluctantly acquiesced.

To this day, the postwar expulsions -- the scale and lethality of which vastly exceed the ethnic cleansing that accompanied the break-up in the 1990s of the former Yugoslavia -- remain little known outside Germany itself. (Even there, a 2002 survey found that Germans under thirty had a more accurate knowledge of Ethiopia than of the areas of Europe from which their grandparents were deported.)

The textbooks on modern German and modern European history I use regularly in my college classroom either omit mention of the expulsions altogether, or relegate them to a couple of uninformative, and frequently inaccurate, lines depicting them as the inevitable consequence of Germany's wartime atrocities. In popular discourse, on the rare occasions that the expulsions are mentioned at all it is common to dismiss them with the observation that the expellees were "got what they deserved," or that the interest of the expelling states in unburdening themselves of a potentially disloyal minority population should take precedence over the deportees' right to remain in the lands of their birth.

Superficially persuasive as these arguments may appear, they do not stand up to scrutiny. The expellees were deported not after individual trial and conviction for acts of wartime collaboration -- something of which the children could not have been guilty in any event -- but because their indiscriminate removal served the interests of the Great Powers and the expelling states alike.

Provisions to exempt proven "anti-fascists" from detention or transfer were routinely ignored by the very governments that adopted them; Oskar Schindler, the most famous "anti-fascist" of all who had been born in the Czech town of Svitavy, was deprived by the Prague authorities of nationality and property like the rest.

The proposition, moreover, that it is legitimate in some circumstances to declare in respect of entire populations that considerations of human rights are simply not to apply is an exceedingly dangerous one. Once the principle that certain specially disfavoured groups may be treated in this way is admitted, it is hard to see why it should not be applied to others. Scholars including Andrew Bell-Fialkoff, John Mearsheimer and Michael Mann have already pointed to the expulsion of the Germans as an encouraging precedent for the organization of similar forced migrations in the former Yugoslavia, the Middle East and elsewhere.

The history of the postwar expulsions, though, shows that there is no such thing as an "orderly and humane" transfer of populations: violence, cruelty and injustice are intrinsic to the process. As the former U.S. Secretary of State Madeleine Albright, who fled Nazi-occupied Czechoslovakia as a small child, has correctly noted: "Collective punishments, such as forced expulsions, are usually rationalized on the grounds of security but almost always fall most heavily on the defenseless and weak."

It is important to bear in mind that no valid comparison may be drawn between the expulsion of the Germans and the far greater atrocities for which Nazi Germany was responsible. Suggestions to the contrary -- including those made by expellees themselves -- are both offensive and historically illiterate.

Nonetheless, as the historian B.B. Sullivan has observed in another context, "greater evil does not absolve lesser evil." The postwar expulsions were by any measure one of the most significant occurrences of the mass violation of human rights in recent history. Their demographic, economic, cultural and political effects continue to cast a long and baleful shadow across the European continent. Yet their importance remains unacknowledged, and many vital aspects of their history have not been adequately studied.

Nearly seventy years after the end of the Second World War, as the last surviving expellees are passing from the scene, the time has come for this tragic and destructive episode to receive the attention it deserves, so that the lessons it teaches may not be lost and the unnecessary suffering it engendered may not be repeated.

Orderly & Humane

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Orderly & Humane:
The Expulsion of the Germans After the Second World War

 

R. M. Douglas
Orderly and Humane: The Expulsion of the Germans after the Second World War
New Haven and London: Yale University Press, 2012

After reading a book or two and watching a few hours of TV documentaries on the couch, most smugly imagine that they know something of World War II. Most, of course, know nothing. What most think about WWII is what the winners want them to think about WWII; we call it the victor’s version of history. That version is a rather neat and tidy account, a clean and pleasing morality play of heroes and villains, of good versus evil, of catchy and easy to remember phrases like “Crusade in Europe,” the “Good War,” the “Greatest Generation,” “Nazi butchers,” “Hitler, the Evil Madman,” “Six Million,” etc. That black and white version paints the losers as all-evil, all-vicious, all-enslaving, all-everything bad and it paints the winners as all-good, all-suffering, all-liberating, all-noble, all-virtuous. But then, I’m wasting time on things most of you already know.

World War Two was man’s greatest cataclysm. Nothing else comes close. Tens of millions died, tens of millions were raped, tens of millions were enslaved, tens of millions were uprooted and cast to the wind, and the thing that Western man loves more than life itself—his freedom—was taken. With the fall of Germany and its allies in the spring of 1945, the forces of darkness stood gloating and triumphant. The last significant opposition to their grand designs on the West had been crushed, and now they went to work dividing the spoils and sucking the last drop of blood from the vanquished. One might imagine that from such an earth-shaking, epochal event every facet would have by now been studied down to the last detail by the world’s historians and academics, but one would imagine wrong. Precisely because the war was won by the forces of hate and evil, only one half of the story has ever been told and that, of course, is the side the winners chose to tell us.

Slowly, slowly, after nearly 70 years, the details from what it looked like down there in the grave where the losers lay are beginning to surface. And what is being revealed is a crime so monstrous, so enormous, and so hideous in its length and breadth that words have not yet been invented to describe it. So vicious and persistent was the anti-German propaganda, and so deep and pervasive was the consequent hatred for everything German both during and after the war, that this nearly successful attempt to extirpate the German people was committed with hardly a stir from the “civilized world.” So utterly demonized were the Germans by the largely Jewish press around the world that virtually anything could be said about Germany, virtually any crime could be committed against its helpless population, and none would raise a hand or offer a word against it. The evidence of crimes committed and the criminals who committed them have always been there. The horrifying accounts have remained in various archives and journals gathering nearly 70 years of dust but except for an intrepid few no historians have mustered the courage to reveal these dark secrets to the world.

In addition to deliberate attempts to kill every man, woman, and child in Germany by the Allied air forces with their terror bombing and “targets of opportunity” campaign (red crosses on hospital roofs were especial targets), a similar slaughter was taking place below as the invading hordes of the Soviet Union raped and/or murdered virtually every German that fell into their hands. On the Baltic Sea, a similar slaughter was taking place as Allied submarines and bombers sank every refugee ship they could find, killing tens of thousands of helpless women, children, the sick, and the elderly.

After the war, when the so-called peace was declared, millions of German POWs were herded into muddy outdoor fields where they remained without food, water, shelter, or medical treatment. Although there was plenty of food available, and although rivers often ran just beyond the barbed wire, Supreme Allied Commander, Dwight. D. Eisenhower, was determined to kill as many of the defeated as he could before world reaction stepped in to stop the slaughter.

“God, I hate the German,” hissed the future American president.

In other parts of defeated Germany, hell on earth was unleashed when Jewish émigrés and those released from concentration camps, with Allied bayonets to back them, rounded up German soldiers and civilians, men and women, then placed them in their own Jewish-run death camps. In addition to suffering some of the most sadistic and sickening tortures the mind can conjure, hundreds of thousands of these Germans were simply beaten to death, drowned, or buried alive.

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One of the most heartless and deadly crimes committed against helpless Germans was the forced removal from their homes. Orderly and Humane—The Expulsion of the Germans After the Second World War by R. M. Douglas seeks to shed light on this little known aspect of World War II history. The story is a tragic one. First, some seven million Germans living in the eastern provinces of the Reich–Prussia, Pomerania, Silesia–were violently uprooted by land-hungry and vengeful Poles and ordered to leave, sometimes with only a few minutes’ notice. Then, several million more, many whose families had lived for centuries in Hungary, Czechoslovakia, and other central European nations were expelled by their envious and blood-thirsty neighbors. It is estimated that of the 12 to 14 million Germans cast to the wind, as many as two million perished. Many were slaughtered in hideous ways; others succumbed to the elements. In spite of Allied assurances to the world that the removal of these pathetic refugees was carried out in an “orderly and humane” manner, their lies were soon shown to be mere Orwellian double-speak.

I wanted to like this book. I wanted to welcome Professor Douglas into the world of truth-seekers. I wanted to praise both his bravery and honesty as well as his careful scholarship. But after only a short spin through the book, I discovered that I could not. From the outset, Douglas–a card-carrying court historian–wants to make it perfectly clear to his academic peers and the Jewish media watchdogs who stand in his career path with suspicious eyes and folded arms, that he has the “right stuff”; that this project is merely a scholarly study to understand post-war politics and European population dynamics and not an attempt to enlist sympathy for the Germans themselves; for the thousands of brained German babies, for the tens of thousands of murdered German men, for the hundreds of thousands of raped German women.

“It is appropriate at the outset,” sniffs Douglas in his intro, “to state explicitly that no legitimate comparison can be drawn between the postwar expulsions and the appalling record of German offenses against Jews and other innocent victims between 1939 and 1945. The extent of Nazi criminality and barbarity in central and eastern Europe is on a scale and of a degree that is almost impossible to overstate. In the entire span of human history, nothing can be found to surpass it, nor . . . to equal it. Germany’s neighbors suffered most grievously and unjustifiably at her hands, and were profoundly traumatized as a result. Whatever occurred after the war cannot possibly be equated to the atrocities perpetrated by Germans during it, and suggestions to the contrary—including those made by expellees themselves—are both deeply offensive and historically illiterate. Nothing I have written in the book should be taken to suggest otherwise.”

With that nifty bit of genuflecting, with his kosher credentials seemingly intact, Douglas no doubt imagines that he will hence be given a life-long pass to enter the happy halls of historians. As this groveling academic will find out soon enough, a Christian writing about “controversial” Christian subjects will never crawl fast enough or far enough to satisfy his commissars.

In fairness to Douglas, he does go where few have gone before. The expulsion of Germans from the ancestral homes, many families of whom had lived there hundreds of years, is a crime so enormous and cruel that had it been the only crime committed by the Allies it would have been more than enough to convict them for all times to come as war criminals and inhuman monsters. Unfortunately, this Douglas tome is dry and dead as dust.

The German victims themselves are almost never heard from. Perhaps it is because Douglas feels Germans are not to be trusted. Citing that high moral authority, Edvard Beneš, the bloody butcher who orchestrated the massacre of Sudeten Germans in Czechoslovakia, Douglas quotes: “All German stories should not, of course, be believed, for Germans always exaggerated and were the first to whine and to try to enlist outside sympathy.” As a consequence, Douglas thereupon announces that he has thus “made it a rule to exclude direct expellee testimony that is not supported by independent sources.”

One must wonder just who these “independent sources” are that could provide better testimony than the victims themselves, but then again, perhaps that is not too hard to figure out. One must also wonder if Douglas would demand “independent sources” to support the statements of Jewish “survivors” and their extravagant claims of bestial Nazi atrocities? Of human soap? Of human lamp shades? Of shower heads spewing clouds of gas? Would he say those statements were also deeply offensive and historically illiterate? Right! And that is what separates this hypocritical court historian from an honest, unbiased truth-seeker.

Although a capable, competent study, as modern histories go, so intent is Douglas to dwell in the details of politics, borders, statistics, and demographics, that the personal and human is totally lost. One hardly is aware that the subjects of his book were actually real people, people who lived, breathed, suffered, cried, and all too often, people who died.

Nowhere is heard the screams of disarmed German soldiers as they were doused in gas by mobs and hung upside down like living torches. Nowhere is found the pathos of a mother, without shelter or food, watching her tiny child die of starvation right before her eyes. Nowhere are heard the groans of women, “from 8 to 80,” forced to endure one rape after another as they slowly bled to death.

This trend in modern historical writing—“historiography,” as it is stuffily called—is one reason why the reading of history has fallen in disrepute and why such books similar to Douglas’ cannot even be given away to the public. It is also why promising students upon entering college major in anything but history. This is the type of lifeless, insipid writing that kills the heat in a history-loving heart. I suppose it is easier for a reader to dismiss several million dead Germans if they fall asleep reading the book rather than transforming them into very real people who were deliberately murdered in cold blood.

What happened to Germany during and after the war was actually a crime wrapped around a crime—the evil abomination that was committed against the German people was the initial crime and the crime that kept it dark and hidden for almost 70 years was the other. If for no other reason, Orderly and Humane is important simply because of its existence and the tacit admission, tedious as it is, that once upon a time during the “Good War” this terrible crime did indeed occur.

* * *

Thomas Goodrich is a professional writer living in Florida. Tom’s most recent book, Hellstorm: The Death Of Nazi Germany, 1944–1947, is the first comprehensive account of Allied war crimes committed against Germany and her allies. It was reviewed for Counter-Currents by J. A. Sexton here. Tom is working on a companion volume that relates the crimes committed against Japan, 1941–1948.

 

jeudi, 04 avril 2013

Identität der Burschenschaft

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Identität der Burschenschaft

von Armin Allmendinger

Ex: http://www.blauenarzisse.de/

Über die Inhalte, die eine Burschenschaft ausmachen und welche sie prägen, gab und gibt es vielerlei Diskussionen. Einige bleiben für die Deutsche Burschenschaft unverzichtbar.

Gerade in der heutigen Zeit ist es wichtig, sich den Werten und Idealen bewusst zu werden. Jeder Burschenschafter sollte seine Gedanken, sein Reden und Handeln nach den Wertbegriffen der Aufrichtigkeit und Wahrhaftigkeit ausrichten und mit seiner ganzen Person dafür eintreten, ohne dass er für sich eine besondere, ihn über andere heraushebende Ehrenhaftigkeit in Anspruch nimmt.

Freiheit in Verantwortung

Die Würde anderer ebenso zu schützen und zu verteidigen wie die eigene ist für den Burschenschafter Ehrenpflicht. Auf dieser moralischen Grundlage der Ehre ist die Freiheit das Ziel, dem das burschenschaftliche Handeln dient. Persönliche, politische und natürlich auch die akademische Freiheit können nicht ohne die Freiheit des Geistes und die Unabhängigkeit und Selbständigkeit des Denkens erreicht werden. Dazu gehören ein offenes Bekenntnis und voller persönlicher Einsatz für die Freiheit. Fehlt es daran, wird Freiheit nicht erreichbar sein, und dort, wo sie besteht, wird sie untergehen. Freiheit erschöpft sich für den Burschenschafter nicht in persönlicher Freiheit, sondern erhält ihre weitere Bedeutung durch die verantwortliche Mitarbeit am Gemeinwesen.

Bundesbrüderlichkeit

Von großer Bedeutung sollte stets die Bundesbrüderlichkeit sein. Dies soll heißen, dass sich Burschenschafter auch zu Bundesbrüdern bekennen und stehen, auch wenn diese eventuelle Schwächen haben. In einem wahren und funktionierenden Lebensbund sollte das ein elementarer Bestandteil sein. Das Gedenken und die Hochachtung für die Taten und Leistungen unserer Vorfahren während der beiden Weltkriege muss geehrt und gerade in der heutigen Zeit, in der die Zeitzeugen diese bewegten Zeit immer weniger werden, gepflegt werden. Für uns als Burschenschaften sollte daher gerade die Achtung für die noch lebenden Bundesbrüder aus dieser Zeit hoch sein.

Deutschland

Des Weiteren sollte – auch wenn es eigentlich eine Selbstverständlichkeit sein sollte – das Bekenntnis und das Einstehen für unser Vaterland ein Kernpunkt sein. Das bedeutet, dass wir unsere deutsche Sprache, Kultur, unsere Traditionen und Ideale pflegen und fördern. Das Bekenntnis zum deutschen Volk und zu seinem geschichtlichen Werdegang über die letzten beiden Jahrhunderte hinaus muss wieder intensiver gelebt und erhalten werden.

Die Ideale der Urburschenschaft, die bis heute für jede wahre Burschenschaft unverbrüchlich Bestand haben sollten, sollen auch in Zukunft die Arbeit unseres Bundes prägen. Dazu gehört neben dem Erhalt der deutschen Nation, zum Beispiel politische Arbeit im Sinne nationaler Politik, auch die Förderung der Demokratie. Das schließt den respektvollen Umgang mit unterschiedlichen Meinungen im Bund ein.

Hierzu ist es notwendig, dem politischen Prinzip folgend, aktiv die politische Arbeit nach innen und außen zu fördern und bei Bedarf auch zu optimieren, um so zum Wohle unseres Landes im Burschenschaftlichen Sinne wirken zu können. Hierzu gehört neben dem Abhalten von Burschenschaftlichen Abenden auch die politische Bildung im Alltag, um so die Bundesbrüder zu politisch denkenden Bürgern im burschenschaftlich-​freiheitlichen Sinne zu erziehen.

Vaterland in einem freien und einigen Europa

Moralische Voraussetzungen und grundsätzliche politische Forderungen werden im burschenschaftlichen Wahlspruch „Ehre-​Freiheit-​Vaterland“ ergänzt durch die ausdrückliche Verpflichtung zum Einsatz für das Vaterland. Die Deutsche Burschenschaft sieht das deutsche Vaterland unabhängig von staatlichen Grenzen in einem freien und einigen Europa, welches Osteuropa einschließt. Sie setzt sich für eine enge Verbundenheit aller Teile des deutschen Volkes in Freiheit ein. Der Einsatz für das eigene Vaterland gebietet ebenso die Achtung der Freiheit und des Selbstbestimmungsrechtes anderer Völker.

Deshalb setzt sich die Deutsche Burschenschaft aktiv dafür ein, dass in einem freien Europa den Angehörigen aller Völker, insbesondere auch allen deutschen Volksgruppen in anderen Staaten, die uneingeschränkte kulturelle Entfaltung und Selbstbestimmung gewährleistet wird. Wenn der Staat jedoch in seiner Form und Beschaffenheit dem Vaterland und damit auch seinem Volk schadet oder nicht mehr nützt, dann muss gegen eine solche Entwicklung klare Position für das Volk und das Vaterland bezogen werden. Das Bekenntnis zum deutschen Volk sollte daher nach wie vor unverzichtbar und unverbrüchlich sein und als wichtige Grundlage für zukünftige Entscheidungen dienen.

Kameradschaft und Freundschaft

Es sollte neben den Aspekten des Ideellen und des Politischen auch der Aspekt der Freundschaft nicht zu kurz kommen. Gerade in Zeiten, in der der Druck auf Burschenschafter insgesamt größer geworden ist – sei es an den Universitäten als auch bei der kritisch bis feindlich eingestellten Presse – ist es nötig, dass die Bundesbrüder in fester Kameradschaft und Freundschaft zueinander stehen.

Für einen traditionsreichen und waffentragenden Bund sollten auch die waffenstudentischen Prinzipen nicht zu kurz kommen. Neben dem Erhalt des bereits angesprochenen Lebensbundprinzips sollte auch der Erhalt der Pflichtmensur und das Einstehen für den Bund bei Bedarf mit der Klinge eine Selbstverständlichkeit sein. Die Mensur als elementarer Bestandteil der Erziehung des Bundes und als für alle Burschenschafter in die Gemeinschaft integrierender Bestandteil soll auch in Zukunft in gewohnter Weise fortgeführt werden. Erst durch die Bereitschaft, für ihre Identität auf dem Mensurboden und darüber hinaus einzustehen, wird eine Burschenschaft glaubwürdig.

Anm. d. Red.: Armin Allmendinger ist selbst Burschenschafter. Für die Blaue Narzisse berichtete er unter anderem über die „Konservative Aktion Stuttgart” und das Ulrichsberg-​Gedenken für Europas Gefallene beider Weltkriege.

Presseschau - April 2013

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Presseschau

April 2013

Wieder einmal einige Links. Bei Interesse einfach anklicken...

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AUßENPOLITISCHES
 
Umfrage: Bürger in Krisenstaaten reicher als in Deutschland
 
Wie die Finanzdaten der Euroländer manipuliert werden
Eurostat hat erstklassige und objektive Daten - aber niemand liest sie
 
Deutsche Doku - Staatsgeheimnis Bankenrettung
 
JPMorgan erwartet Ende des freien Bank-Kontos in Europa
Zypern wird JPMorgan zufolge kein Einzelfall bleiben. Die eingeführten Kontrollen des Geldverkehrs werden nach und nach auf andere EU-Länder übergreifen: Damit müssen sich die Europäer auf Limits bei Abhebungen und Überweisungen einstellen.
 
Demokratie
Wir erleben das Ende einer politischen Epoche
 
EU kann ihre Rechnungen kaum noch bezahlen
Im Haushalt der Europäischen Union klafft eine Milliardenlücke. Der zuständige Kommissar fordert einen Nachtragshaushalt – dann wäre das Budget so hoch wie nie zuvor.
 
Günter Verheugen: Konstrukt EU um Deutschland zu schwächen
 
(In England wird indessen bereits wieder antideutsch losgeschossen)
Southern Europe lies prostrate before the German imperium
Cyprus is only the first victim of a one-size-must-fit-all policy that is made in Berlin
 
Kapital macht rüber: Die Russen sind raus aus Zypern
 
Zypern kein Einzelfall - wer in Europa noch bedroht ist
 
EZB bestätigt: Die Bank-Guthaben in Europa sind nicht sicher
 
333er-Gold darf sich bald nicht mehr Goldschmuck nennen
 
(Älter, aber dennoch aktuell)
Bitcoins
Digitale Schatten-Währung wertet massiv auf
Ein Hacker hat eine Währung mit einzigartigen Eigenschaften geschaffen: anonym, global, digital. Dezentrale Computer übernehmen die Aufgabe einer Notenbank, vorbei an jeder Kontrolle. Der Wert der Währung steigt rasant.
 
Beppe Grillo Interview -- deutsche Untertitel
 
Beppe Grillo about money - stand up show 1998 - English / Deutsch
 
Roubini: Italien wird Finanz-Tsunami in Europa auslösen
 
"Es geht auch ohne den Euro!"- Bernd Lucke bei Maybrit Illner
 
Desinformation gegen Ungarn
 
(Desinformation gegen Russland)
„Ein Putin von innen“
 
Marseille
Zwei Tote nach Schießerei auf offener Straße
 
Morden auf den Strassen von Marseille
Das Jahr als Kulturhauptstadt sollte Marseilles Image als Gangsterhochburg vergessen machen. Doch der blutige Bandenkrieg reisst nicht ab. Jüngstes Schreckensbeispiel ist eine verkohlte Leiche.
 
Neuer Papst
Franziskus muss den Vatikan stutzen und neu ordnen
 
(Zum Papst)
Die Schuhe des Fischers (1)
 
Die Schuhe des Fischers (2) – Von Anthony Quinn zu Jean Raspail
 
Australiens gestohlene Babys
Regierung schämt sich
Jahrzehntelang machte Australien mit unverheirateten Müttern kurzen Prozess: Sie wurden gezwungen, die Babys wegzugeben. Jetzt entschuldigt sich die Regierung für diese Politik.
 
Schwule raus aus dem Parlament? Lech Walesa auf Abwegen
 
Nach Rede auf UN-Konferenz
Kerry geißelt Erdogans Zionismus-Äußerungen
 
(Mit Video)
Staatsbrutalität in Südafrika
Acht Polizisten nach Todesfahrt festgenommen
 
Fleischskandal Südafrika: Giraffe im Trockenfleisch
 
Simon Wiesenthal Center: „Wir observieren Online-Extremisten weltweit“
 
Horrormord in Luxor
Bauer vor Passanten enthauptet
 
Riad
Saudi muss wegen unbegleiteter Stewardess aus Flugzeug aussteigen
Ein strenggläubiger Muslim hat in Saudi-Arabien ein Flugzeug verlassen müssen, weil er nicht mit unbegleiteten Frauen in der Maschine sein wollte.
 
(dazu passt folgende Meldung)
Sicherheit: Stewardessen wollen nicht in Riad übernachten
 
Femen
Tunesischer Nacktbloggerin Amina droht Steinigung
Für die Fotos, die die 19-jährige Amina im Netz veröffentlichte, sollte das Mädchen nach Meinung von Salafisten-Predigern schwer bestraft werden. Amina ist jetzt verschwunden.
 
(hier haben westliche Touristen mal wieder gelernt, dass man sich nicht in allen Weltgegenden so unvorsichtig verhalten sollte, wie im Berner Oberland)
Indien: Mehrere Männer vergewaltigen Schweizer Touristin
 
Frauen in der Fremde
 
Neu Delhi
Angst vor Vergewaltigung: In Indien springt Britin vom Balkon
 
Nuklearkatastrophe
Japan erstickt im Atommüll aus Fukushima
 
Reaktorkatastrophe
Wie sieht es im Inneren Fukushimas aus?
Was ist in den Reaktoren von Fukushima passiert? Auch zwei Jahre nach der Katastrophe weiß das noch niemand so recht. Derweil gehen die Aufräumarbeiten mit Hochdruck weiter.
 
INNENPOLITISCHES / GESELLSCHAFT / VERGANGENHEITSPOLITIK
 
Wahlalternative 2013 gründet eigene Partei
 
Bernd Lucke
Müssen wir vor diesem Anti-Euro-Professor Angst haben?
Neue Partei "Alternative für Deutschland" tritt zur Bundestagswahl an - BILD.de war bei der Gründungs-Versammlung dabei
 
Großer Zulauf für Alternative
 
Auftakt der Alternative
blu-TV: Videobericht von der Auftaktveranstaltung der AfD in Oberursel
 
Auftakt nach Übermaß
Frank-Furter Schnauze: Eine Alternative formiert sich
 
„Alternative für Deutschland“ nimmt Kampf gegen Euro auf
 
„Alternative für Deutschland“
Euroskeptische Partei hält erste Versammlung ab
(vor allem die Leserdiskussion von Interesse)
 
Euro-Ausstieg: Hoffnungsschimmer für die deutsche Politik
 
Geballte Euro-Skepsis bei Maybrit Illner
 
(Die Hetze beginnt…)
Mehrere Presseartikel, die die „Alternative für Deutschland“ des latenten Rechtsradikalismus bezichtigen:
(Fokus zwar gemäßigt, aber auch mit der „gefährlich“-Floskel Angst schürend)
 
Anne Will: Schwarz-Rot-Grün gegen die Eurokritiker
 
Zypern-Krise
Brandenburg: SPD-Fraktion verteidigt Kauf von Zypern-Anleihen
 
"Zurückhaltende Führung"
Schröder lobt Merkels Kurs in der Euro-Krise
 
Euro-Krise 2
Kommentar: Solidarität gefordert
 
"Was erwartet uns im laufenden Jahr 2013?" - oder "Aus dem Dunstkreis tauchen sie auf: Die elf apokalyptischen Reiter"
 
Dr. Seltsam oder Wie wir den Euro lieben lernen sollen
 
Ein Wirtschaftssystem am Ende – Zweiter Teil
 
(Ein Jahr alt – es hat sich nichts geändert)
Haushalt in NRW
Gespart wird später
Teurer Strukturwandel, hohe Personalkosten, mutlose Politiker: Nordrhein-Westfalen türmt seit Jahren Schulden auf – egal, wer regiert.
 
Automarkt Europa: Katastrophen-Zahlen im Februar
 
Deutschland: PKW-Neuzulassungen mit -10,5% zum Vorjahresmonat
 
Klimaziele der EU verteuern Autos um 3600 Euro
 
Statistik: So viel kostet Autofahren lebenslang
332.000 Euro geben die Deutschen in ihrem Leben durchschnittlich für ihr Auto aus. Eine Studie schlüsselt jetzt detailliert auf, welche Posten wie viel Geld verschlingen. Das Zahlenwerk offenbart Überraschungen - zum Beispiel, dass vielen Fahrzeugpflege mehr wert ist als Wartung.
 
Gefahr durch die Grünen
 
Thomas de Maizière im Gespräch
„Giert nicht nach Anerkennung!“
Der Verteidigungsminister spricht in der Frankfurter Allgemeinen Sonntagszeitung über das Ansehen der Truppe, Liebe in der Ehe und Langeweile im Job. De Maizière kritisiert, Soldaten seien „geradezu süchtig“ nach Anerkennung.
 
Bundesverteidigungsminister De Maizière irritiert und provoziert
Was ist nur in Verteidigungsminister de Maizière gefahren? Erst irritiert er die Nato-Partner, dann maßregelt er die Soldaten und jetzt prescht er mit heiklen sicherheitspolitischen Aussagen vor.
 
Deutsche Bundeswehrsoldaten
Fachgespräch im Bundestag: „Rückkehr ohne Dank und Anerkennung?“
 
Kritik an Soldaten
De Maizière bedauert den Ton
 
Patriot-Einsatz in der Türkei: De Maizière sieht Reibereien ganz entspannt
 
Bundeswehr-Einsatz
So werden Deutsche in der Türkei gedemütigt
 
Gefallen wofür?
 
Video-Überwachung
Hessen setzt auf Drohnen-Aufklärung
 
Roth will deutsche Staatsbürgerschaft abschaffen
Die Grünen planen nach einem Sieg bei den Bundestagswahlen im Herbst gemeinsam mit der SPD eine tiefgreifende Reformierung des Staatsangehörigkeitsrechtes.
 
Grüne? Nein Danke!
Der grüne Ekel vor bildungsfernen Discount-Deutschen
Wiesbaden: CDU-Türkenkriecher verliert OB-Wahl
 
Wie die Polizei-Statistik Verbrechen verheimlicht
Polizeigewerkschaften fordern, dass die regierungsfreundliche Polizei-Statistik nicht länger "manipuliert" wird. Das Ergebnis wäre erschreckend. Es gibt wohl viel mehr Gewalttäter als bisher bekannt.
 
Nun offiziell: GEZ beschafft sich die Meldedaten aller Deutschen
 
Du bist Terrorist
 
(Andere Sorgen hat der Kindergarten nicht)
Verrückte Anfrage der Piraten
Hat Berlin eigentlich einen Zombie-Schutz?
 
Voßkuhle lehnt Rede für Cohn-Bendit ab
 
Stalins Tod und das historische Gedächtnis
 
Jahn plädiert für DDR-Opferdenkmal
 
ZDF-Weltkriegsepos: Glaube, Liebe, Hitler
Hast du einen Menschen erschossen? Einen Freund verraten? Sex mit einem Nazi-Bonzen gehabt? Das grausam genaue Weltkriegsdrama "Unsere Mütter, unsere Väter" bricht endlich das Schweigen der Generationen. Der ZDF-Dreiteiler markiert eine Zeitenwende für das deutsche Fernsehen.
 
(Zur ZDF-Serie)
Erinnerungskultur zur NS-Zeit
Die Nazis sind immer die anderen
 
(Auch zur ZDF-Serie)
Kein Klischee ausgelassen
Von Stefan Scheil
 
(Auch zur ZDF-Serie)
Reichsfernsehen, mal wieder
 
Ribbentrop, Jünger und die kämpfenden Staaten (II)
 
(Gedenken zum Anschluss und Ausschluss Österreichs)
Vom Anschlußplebiszit zum Kalten Krieg
 
(Klar, dass ein Historiker das fordert, denn das verspricht schließlich Aufträge und Einnahmen…)
Hessen
NS-Vergangenheit von Abgeordneten soll weiter erforscht werden
 
(Jetzt, wo die Gebühren zuverlässig fließen, hat der NDR Zeit für die wirklich wichtigen Themen...! )
D wie Dora: Buchstabieren wie die Nazis
 
Vier überflüssige Tode
Mühlheim - Stadtverordnetenvorsteher Harald Winter wird am Dienstag ein Mahnmal auf dem Platz am Stadtmuseum einweihen. Es soll an jene Menschen erinnern, die am 26. März 1945 von Nazis ermordet wurden, weil sie versuchten, bei Mühlheims Kapitulation Blutvergießen und Zerstörung zu vermeiden
 
(Eine Kultstätte mehr)
Mühlheim
Mahnmal auf dem Platz des Mühlheimer Widerstands
Tod in den letzten Tagen
 
(Buchstabiersprache wird entnazifiziert)
N wie Nazi
 
LINKE / KAMPF GEGEN RECHTS / ANTIFASCHISMUS
 
(Schuldprotestantismus vs. deutsches Opfergedenken. Ein idealtypisches Beispiel dazu, wie heutige Staats- und Kirchenantifanten exakt geistig ticken.)
Dessauer Liborius-Gymnasium protestiert gegen Nazis
 
NSU-Prozeß: Edathy kritisiert Behandlung türkischer Diplomaten
 
NSU-Prozess: Türkei fordert Plätze für türkische Politiker
 
Obwohl Killer-Nazis ihren Vater töteten
„Ich bekomme mein Baby in Deutschland“
 
Interview mit Semiya Simsek
Opferangehörige über NSU-Verbrechen
"Man möchte etwas vertuschen"
 
Necla Kelek über Simsek-Buch
 
130 Leute bei COMPACT-Veranstaltung zum NSU-Phantom
 
(…dann hat sie ja bereits ausreichend zu tun)
Polizei sucht 266 untergetauchte Neonazis
 
3sat-kulturzeit – Cornelius Janzen und Alexander Häusler über die Identitären
 
Identitäre Basisarbeit (8): Experte Alexander Häusler bei 3Sat?
 
Verleger Grabert wegen Volksverhetzung verurteilt
 
Linke verhindern Veranstaltung mit Buschkowsky
 
Linke Bands empören sich erneut über Frei.Wild
 
Frei.Wild fliegt von „Echo“-Nominierungsliste
 
(Jusos in Hessen stellen sich vor die süddtiroler Rockband Frei.Wild)
Frei.Wild – Ist es wahr oder nur gelogen?
Ein Kommentar von Christian Senker
 
(Zu Frei.Wild)
Die Hexenjagd geht weiter
 
Ab wann ist eine Band rechtsextrem?
Rap, Hardcore und Black Metal - die rechte Musikszene ist in Bewegung. Aber wann ist eine Band rechtsextrem? Das erforscht ein Mainzer Experte. Die Frage bereitet auch der Musikbranche Kopfzerbrechen.
 
(Hetze gegen Rechts)
Spuck auf Rechts #2 _ Duman
 
Supermuslim kämpft gegen Nazis (Zeichentrickfilm)
 
Wut- und Mutbürger
 
Augsburg: Braune Spurensuche der Grünen
 
Konstantin Brandt
Das kleine Schwarzbuch der deutschen Sozialdemokratie
Buchbesprechung
 
Geschlechterkampf von rechts
Wie Männerrechtler und Familienfundamentalisten sich gegen das Feindbild Feminismus radikalisieren
 
Bündnis gegen Faschismus und Rassismus Rastatt/Murgtal gegründet
 
Freysinger verteidigt kaiserliche Reichskriegsflagge
 
Berlin benennt Straße nach getötetem Linksextremisten
 
(Dazu ein lesenswerter Kommentar!)
Opfer zweiter Klasse
 
Prozess in Dieburg
Volksverhetzung der übelsten Sorte
 
SPD wirft Söder „Nazi-Vokabular“ vor
 
Griechenland
Nationalspieler nach Hitlergruß lebenslang gesperrt
 
Bekennerschreiben nach Farbanschlag auf Schweigers Haus
 
EINWANDERUNG / MULTIKULTURELLE GESELLSCHAFT
 
(Zur Erinnerung)
"Fremdheit ist Bereicherung, nicht Bedrohung."
Eröffnungsrede von Bundesminister Dr. Wolfgang Schäuble beim EU-Handbuch-Seminar „Integration Infrastructure“ am 19. Dezember 2005 in Berlin
 
Gauck wünscht vorurteilsfreien Dialog mit Muslimen
 
(Zur neuen „antirassistischen“ Promi-Kampagne)
Gut bestellte Gesichtzeiger
 
Innenminister reagieren auf dramatische Lage
Deutschland nimmt mehr Flüchtlinge aus Syrien auf
 
Berlins Asylbewerberheime völlig überfüllt
 
Maybrit Illner
Buschkowsky warnt vor Sinti-und-Roma-Slums
Bei Maybrit Illners Debatte über Sinti und Roma wurden Ängste und Vorurteile eher geschürt als abgebaut. Vor allem Bürgermeister Heinz Buschkowsky wartete mit düsteren Prophezeiungen auf.
 
(Zitat: „Böhmer fordert Groß-Programm für Zuwanderer“…Was auch sonst?...)
„Nicht reif für die Kontrollfreiheit“
Friedrichs klare Botschaft für Rumänien und Bulgarien
 
Roma-Clans
Elend als Geschäftsmodell
In vielen Roma-Clans gebieten schwerreiche Chefs über bettelarme Untergebene. Die Chefs nutzen die Not ihrer eigenen Leute aus, besonders die der Kinder, und tun alles dafür, dass das so bleibt.
 
Rassismus in Bremen
SPD-Abgeordneter hetzt gegen Roma
 
Nach zweieinhalb Stunden Verhör
SPD-Fraktion will Roma-Kritiker rauswerfen
 
"Problemhaus"
Duisburgs Wutbürger fordern Umsiedlung der Roma
 
Die Wahrheit über Roma in Deutschland
 
Mülheim an der Ruhr: Polizei nimmt sieben Personen in leerstehendem Haus fest
 
Offenbach
Zuwanderung aus Südosteuropa
Anlaufstelle für Bulgaren
 
Dokumentarfilm: „Geboren in Offenbach“
 
Urteil: Ausländer können unbefristet Hartz IV bekommen
Auch ein Migrant, der nie in Deutschland gearbeitet hat, kann unbefristet Hartz IV erhalten. Das hat das Bundessozialgericht entschieden. Die Regel gilt allerdings nur für Zuwanderer aus 17 europäischen Ländern.
 
(Sie sollte sich einfach ein anderes Sportstudio suchen, statt sich in der Presse als Diskriminierungsopfer zu postieren…)
Diskriminierung?
Mit Kopftuch keine Mitgliedschaft
 
Zentralrat der Muslime fordert härteres Vorgehen gegen Islamfeindlichkeit
 
Muslime wollen eigene Feiertage in Deutschland
 
„Hürriyet“ macht in Deutschland dicht
Güle güle, Almanya!
Die „Hürriyet“ schließt ihre deutsche Zentralredaktion in Frankfurt. Doch andere Medien rüsten sich bereits, die Lücke zu schließen.
 
Backnang: DITIB mischt sich ein
 
Backnang: Türkei fordert Aufklärung
Kommentar: Misstrauen gesät
 
Terrorverdächtiger auf belgischer Autobahn erschossen
 
(Wenn es mit Multikulti-Vielfalt nicht klappt, werden die „rechtsextremen“ Volksfeinde dafür verantwortlich gemacht werden…)
Debatte über Migration: "Schluss mit Integrationspolitik"
Von wegen "Willkommenskultur": Deutschland macht es Migranten nach wie vor schwer - und zwar nicht nur mit seiner überholten Integrationspolitik, sagt der Historiker Klaus Bade. Im Interview warnt er vor einer zunehmenden Radikalisierung der Fremdenhasser.
 
(Kundgebung der Bürgerrechtspartei DIE FREIHEIT am 23. März 2013 in der Münchner Fußgängerzone zum Bürgerbegehren gegen das geplante Islamzentrum beim Stachus, das von einem terrorunterstützenden arabischen Staat finanziert und von einem verfassungsschutzbekannten Imam gebaut werden soll. Bei der Kundgebung wurde über die Gefährlichkeit des Islams und über die bedrohlichen Fakten rund um Imam Idriz aufgeklärt.)
Moslem: "Ich werde Dir den Kopf abschneiden!"
 
Britische Sexgang: Vergewaltiger brandmarkte Zwölfjährige mit seinen Initialen
 
Federal Statistics of black on white violence, with links and mathematical extrapolation formulas.
 
Haßerfüllte Afrikaner über vermeintliche Polizeigewalt gegen Schwarze in Deutschland ...
https://www.facebook.com/photo.php?v=242971912506043&set=vb.239311479538753&type=2&theater
 
Daimler führt Ausländerquote ein
 
Robert-Bosch-Stiftung fordert mehr nichtchristliche Feiertage
 
Islamischer Religionsunterricht in Hessen: Ansturm
 
Vom Netz genommen (4) Polizeimeldungen: Soll die ethnische Herkunft von Tätern genannt werden?
 
Jonny K.
Keine Grundlage für Anklage wegen Mord oder Totschlag
 
Drama vor dem Bahnhof in Kirchweyhe
Daniel von Schlägerbande ins Koma getreten!
Die Ärzte haben kaum Hoffnung, dass er überlebt. Die ersten sechs Täter festgenommen
 
Deutsche Opfer: Daniel S. liegt im Koma
 
Daniel S. (Kirchweyhe) – Tod unter Ausschluß der Öffentlichkeit
 
Fall Daniel S.: Migrantische Jugendliche als Akteure deutschfeindlicher Gewalt
 
Krank! Daniel totgetreten – Weyhens Bürgermeister fordert Toleranz und „Runden Tisch“ gegen Rechts
 
25-Jährigen ins Koma geprügelt
Opfer hirntot
Das ist der Killer von Daniel
...und auf Facebook wird das Opfer als Nazi verhöhnt
 
Jagdszenen im Vorbürgerkrieg
Von Michael Paulwitz
 
(Ein passender Kommentar zum Fall Daniel S.)
Das Werturteil der Schmeißfliegen
 
„Stolz darauf, daß Weyhe bunt ist“: Verschleierungsversuche im Fall Daniel S. (Kirchweyhe)
 
Kirchweyher Wahnwitz
 
(Auch ein Kommentar zu Kirchweye)
Glashaus
 
Kirchweyhe, 16. März: Deutschlandfahnen verboten
 
Das Schlachten hat begonnen
 
Daniel S. (Kirchweyhe) und Jusef El- A. (Neukölln) – Zweierlei Begräbnis
 
Gesicht Zeigen! Für ein Weltoffenes Deutschland präsentiert die ersten Plakate der neuen Kampagne.
 
Türken protestieren gegen Rassismus in Deutschland
 
Dritter Diebstahl in Folge
Metalldiebe plündern Stahnsdorfer Friedhof
 
Antisemitismus und Homophobie in Schöneberg
Jüdischer Transsexueller angegriffen und ausgeraubt
Zwei offenbar arabischstämmige Jugendliche haben Mittwoch früh in Schöneberg einen Transsexuellen antisemitisch und homophob beleidigt, angegriffen und ausgeraubt. Nun ermittelt der Staatsschutz.
 
Mordanschlag auf Pro-NRW-Chef nur knapp verhindert
 
Eilmeldung: Spezialeinheit vereitelt Attentat auf PRO-NRW-Chef Markus Beisicht
 
Mutmaßlicher Attentäter stand vor Polizeivereidigung
 
Pro-NRW-Politiker verletzt
 
Wien
Favoriten: Türken und Tschetschenen liefern sich Massenschlägerei
 
Lübeck
Urteil im Rehderbrücken-Prozess: Todesraser wird verwarnt
Der 19-Jährige Can Ö. ist heute vom Gericht in Lübeck in allen Punkten schuldig gesprochen und nach dem Jugendstrafrecht verwarnt worden.
 
„Ich dachte, du wärst Deutscher“
Der Anführer einer kriminellen Bande, Mohammed K., ist vom Amtsgericht Neustadt zu einer zweijährigen Bewährungsstrafe verurteilt worden.
 
Nach Massenschlägerei in Kreuzberg
Schild West an der Zulassungsstelle
 
Verbrechen in Pasing
Rätsel um Daniela: Mordverdächtiger schweigt
 
KULTUR / UMWELT / ZEITGEIST / SONSTIGES
 
Architektur
Erst kamen die Bomben, dann die Stadtzerstörer
Seit 1950 gab es in Deutschland eine zweite Zerstörungswelle. Prominenteste Opfer: einige wichtige Plätze unserer Städte. Eine Bürgerinitiative kämpft jetzt gegen diese stadtplanerischen Verbrechen.
 
Geistersiedlungen - die gruseligsten Orte im Ruhrgebiet
 
Haushaltsplanung
NRW hat kein Geld mehr für den Denkmalschutz
Einmalig in der Geschichte der Bundesrepublik: Von 2015 an hat Nordrhein-Westfalen keine Fördermittel für den Denkmalschutz mehr. Das zeugt von politischer Kurzsichtigkeit – und wird am Ende teuer.
 
Kulturstaatsminister Neumann: Streichung von Denkmalschutzmitteln in NRW ist "kulturpolitische Bankrotterklärung"
 
Energiepolitik
Verdämmt und zugeklebt
Um das Klima zu retten, werden Deutschlands Häuser in Styropor eingepackt ­- mit zweifelhaftem Nutzen. Politik, Industrie und Wissenschaft wollen es so. Den Schaden hat der Bürger.
 
Haussanierung
Die große Lüge von der Wärmedämmung
 
Wer Dämmplatten an seine Fassade klebt, spart Heizkosten – glauben viele. Doch die Rechnung geht nicht auf. Eine Studie zeigt: Die Kosten der Sanierung übersteigen die Einsparungen. Und zwar deutlich.
 
Alternativen zum Wärmedämmverbundsystem
 
Nationaldenkmal Skulpturenpark Deutsche Einheit
 
Nach negativen Reaktionen auf Facebook
"In Mathe bin ich Deko"-T-Shirt aus Sortiment genommen
 
EU-Regelungswahn
Es lebe die Freiheit! Es lebe die Pornografie!
Erst Tabak, jetzt Porno: Der Frauenausschuss des EU-Parlaments will uns vor unsittlichen Angeboten aus den Medien schützten. Mit Moral hat das nichts zu tun – das ist ein Angriff auf unsere Freiheit. Von Henryk M. Broder
 
Die künftige „Frankfurter Allgemeine Rundschau“
Was steckt hinter der Weiterführung der Pleite-Zeitung?
 
(Werbevideo der Graffiti-Szene. Sehr aufschlussreich das anarchistische Selbstverständnis)
1UP X Grifters Code – Very good guys
 
Künstler porträtieren Erich Ludendorff
 
Boah, wie Hitler (1)
 
Boah, wie Hitler (2) – Timur Vermes: „Er ist wieder da!“
 
Wir selbst – anthropologisch
 
(TV-Onkel Hildebrandt und Co. gerieren sich als Widerstandskämpfer…)
Störsender
 
Interview with Jaenelle Antas
 
Generation Y Wollen die auch arbeiten?
Junge Beschäftigte verlangen eine neue Arbeitswelt. Sonst ziehen sie weiter zum nächsten Job. Ihre Ansprüche verändern die gesamte Wirtschaft.
 
Nicht geschenkt!? – Wie sich Zeitung neu erfinden muss
Ob im Abo, im Einzelverkauf am Kiosk oder als Gratisblatt am Flughafen; die gedruckte Zeitung verliert nicht nur Auflage sondern auch Relevanz. Klar ist: Die Printmedien müssen sich verändern. Nur wie? 6 Medienprofis über die Zukunft der Zeitung.
 
Ein interessanter Film über Selbstversorgung/Vorsorge im Krisenfall....Vorräte, Wasser, Edelmetall
 
Bewaffnete Ästhetik – Alex Kurtagic über die Fehler der Konservativen
 
Gottschalk, W: Bauchschmerzen – Roman
 
Taffy. Geschichte eines weißen Killers in Afrika [Broschiert]
 
Finnland
Daumenkino ist Reisepass-Hit
 

mercredi, 03 avril 2013

Sezession, Heft 53

Aktuelle Druckausgabe (11 €):

Sezession, Heft 53, April 2013

Ex: http://www.sezession.de/

heft53 gross Aktuelle Druckausgabe (11 €): Heft 53, April 2013 Editorial

 

Bild und Text

Verstrickungen
Martin Lichtmesz

Thema

Autorenportrait Cormac McCarthy
Michael Wiesberg

Amerika – Hegemon und Samariter
Thomas Bargatzky

Der Puls Europas
Felix Menzel

Nationalsozialistischer Untergrund
Felix Krautkrämer

Richard Wagners deutsche Sendung
Siegfried Gerlich

Wagner und Nietzsche
Frank Lisson

Wie Frauen in der Sprache (wieder) unsichtbar werden
Werner Sohn

Die große Erzählung
Karlheinz Weißmann

Debatte

Der schmale Grat
Erik Lehnert

Die Spurbreite des schmalen Grates
Götz Kubitschek

Avantgarde, Ästhetik, Revolution
Alex Kurtagic

Bücher

Wagner-Literatur
Siegfried Gerlich

Rezensionen

Vermischtes

Kursbuch 173, Graben für Germanien, Pius-Brüder, Pascal Ormunait

Briefe an alle und keinen

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mardi, 02 avril 2013

Toleranz – Die 9. Todsünde der zivilisierten Menschheit

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Toleranz – Die 9. Todsünde der zivilisierten Menschheit

Götz Kubitschek

ex: http://www.sezession.de/

1973 veröffentlichte Konrad Lorenz Die acht Todsünden der zivilisierten Menschheit, eine kulturkritische, pessimistische Analyse der gesellschaftlichen Verfallserscheinungen und Zivilisationskrankheiten seiner Zeit. Er schrieb diese Analyse entlang der wissenschaftlichen Grundsätze der Ethologie, der von ihm mitbegründeten und ausdifferenzierten Lehre vom Verhalten der Tiere und Menschen. Dieses Verhalten kann in seinem rezenten, also jeweils aktuellen Zustand beobachtet und als die Funktion eines Systems beschrieben werden, »das seine Existenz wie seine besondere Form einem historischen Werdegang verdankt, der sich in der Stammesgeschichte, in der Entwicklung des Individuums und beim Menschen, in der Kulturgeschichte abgespielt hat« (Konrad Lorenz).

Es steht also die Frage im Raum, warum wir Heutigen uns so oder so verhalten, und Lorenz betont an mehreren Stellen seiner Analyse, daß er erst über die Deformierung menschlichen Verhaltens zu der Frage gelangt sei, welche Notwendigkeit eigentlich hinter dem So-Sein des Menschen stehe: »Wozu dient der Menschheit ihre maßlose Vermehrung, ihre sich bis zum Wahnsinn steigernde Hast des Wettbewerbs, die zunehmende, immer schrecklicher werdende Bewaffnung, die fortschreitende Verweichlichung des verstädterten Menschen usw. usf.? Bei näherer Betrachtung aber zeigt sich, daß so gut wie alle diese Fehlleistungen Störungen ganz bestimmter, ursprünglich sehr wohl einen Arterhaltungswert entwickelnder Verhaltens-Mechanismen sind. Mit anderen Worten, sie sind als pathologisch aufzufassen.«

In acht Kapiteln wirft Lorenz seinen ethologisch geschulten Blick auf anthropologische Konstanten und zeitbedingte Entwicklungen und kommt zu verheerenden Ergebnissen: Rundumversorgung und Massenkonsum, Verweichlichung und Überbevölkerung, Indoktrinierbarkeit und genetischer Verfall – all dies trage dazu bei, aus den Menschen eine degenerierende, leicht manipulierbare Masse zu machen. Vom Wunsch einer Höherentwicklung und Veredelung menschlicher Möglichkeiten bleibt nicht viel übrig.

»Maßlos«, »Wahnsinn«, »Fehlleistungen«, »pathologisch«: Man hat Lorenz die Verwendung solcher Vokabeln vorgeworfen und beanstandet, er werte bereits durch seine Wortwahl den Gegenstand, den er doch zunächst bloß zu beobachten habe. Der Vorwurf stimmt: Lorenz weist sich mit seinen Todsünden als konservativer Kulturkritiker aus, der dem Menschen als Masse nicht viel abgewinnen kann und aufgrund seiner Alltags- und Fallstudien einen Niedergang aus einstiger Höhe konstatieren muß. Was aber ist an der Beschreibung von Lorenz anders als an den vielen Kritiken und Analysen, die bis heute das konservative Feuilleton füllen?

Lorenz hat als Naturwissenschaftler harte Fakten zur Hand, mit denen er seine Beobachtungen und Ableitungen stützt. Er geht als Ethologe von Dispositionen aus, die den Menschen wie ein Korsett umklammern. Seinen Genen, seinen Antrieben, Reflexen und phylogenetischen Dispositionen kann er nicht entfliehen, er ist in Zwangsläufigkeiten eingesperrt wie in einen Käfig. Auf Seite 56 in diesem Heft ist das unter dem Begriff »Ver­hausschweinung« einmal polemisch durchdekliniert: Die acht Todsünden sind voll von weiteren Beispielen. Wenn Lorenz etwa die dem Menschen typische Erhöhung der ökonomischen Umlaufgeschwindigkeit und die daraus resultierende Rastlosigkeit in Konsum und Bedarfsbefriedigung als »Wettlauf mit sich selbst« bezeichnet, stellt er als Erklärungsmodell das Prinzip des Regelkreises daneben und zeigt, warum lawinenartige Prozesse aufgrund ausschließlich positiver Rückkoppelung ins Verheerende und letztlich ins Verderben führen. Dasselbe gilt auch für die Überbevölkerung, die Lorenz als die zentrale Todsünde an den Anfang stellt und von der her er die meisten anderen Fehlentwicklungen ableitet, etwa auch »Das Abreißen der Traditionen«: Lorenz beschreibt, wie gefährlich es für die Entwicklung eines Kindes ist, wenn es bei seinen Eltern und in seiner nahen Umgebung vergebens nach rangordnungsmäßiger Überlegenheit sucht und in seinem Streben und seiner Entwicklung ohne (verehrungswürdiges) Ziel bleiben muß. Lorenz macht das Verschwinden unmittelbar einleuchtender Hierarchien zum einen an der modernen Arbeitswelt fest: Die Austauschbarkeit von Mutter und Vater am Schreibtisch ist ein revolutionärer Vorgang der letzten zwei Generationen. Der andere Grund liegt in der Übertragung einer Gleichheitslehre vom Menschen auf möglichst alle Lebensbereiche: »Es ist eines der größten Verbrechen der pseudodemokratischen Doktrin, das Bestehen einer natürlichen Rangordnung zwischen zwei Menschen als frustrierendes Hindernis für alle wärmeren Gefühle zu erklären: ohne sie gibt es nicht einmal die natürlichste Form von Menschenliebe, die normalerweise die Mitglieder einer Familie miteinander verbindet.«

Während nun das gender mainstreaming – das Lorenz noch nicht so nennen konnte – Orgien der Gleichheit zelebriert, Mann und Frau also weiterhin auf Ununterscheidbarkeit getrimmt werden, scheint es mit der pseudo-demokratischen Doktrin nicht mehr überall so aussichtslos gut zu stehen, wie Lorenz es noch vermuten mußte. Wenn sich ihr Zeitalter in der großen Politik seinem Ende zuzuneigen scheint, hat man doch bis in den Kindergarten hinein die Durchsetzung des Abstimmungsprinzips bei gleicher Stimmgewichtung von Erwachsenem und Kleinkind festzustellen. Dies alles scheint einem Abbau der Notwendigkeit einer Entscheidung zu folgen: Wenn die Zeit keine in ihrer Besonderheit wirksam herausmodellierten Männer und Frauen, sondern vor allem in ihrem Einheitsgeschmack und ihrer Funktionstüchtigkeit herausmodellierte Verbraucher erfordert, verhält sich die zivilisierte Menschheit wohl so, wie sie sich derzeit verhält. Und wenn es nichts ausmacht, ob die Fähigen (etwa: die Erzieher) oder alle (etwa: die Kleinkinder) mitentscheiden, dann hat man tatsächlich alle Zeit der Welt und kann die Konsequenzen von Fehlentscheidungen immer wieder ausbügeln – und die beim Ausbügeln neu entstandenen Falten wiederum, und so weiter.

An Beispielen wie dem vom Verlust der Rangordnung und am Hinweis auf eine pseudo-demokratische Doktrin hat sich die Kritik festgebissen. Neben vielen Reflexen gibt es bedenkenswerte Einwürfe, etwa den von Friedrich Wilhelm Korff, der eine Neuausgabe der Todsünden mit einem Nachwort versah. Er schreibt mit viel Sympathie über Lorenz’ provozierendes Buch und weist den Leser auf eine seltsame Unstimmigkeit, ein Pendeln zwischen zwei Ebenen hin. Auf der einen Seite nämlich lasse die aus dem unerbittlichen stammesgeschichtlichen Verlauf herrührende Fehlentwicklung der zivilisierten Menschheit keinerlei Raum für Hoffnung: Etwas, das qua Gen oder Arterhaltungstrieb so und nicht anders ablaufen könne, sei nicht aufzuhalten und nicht korrigierbar. Auf der anderen Seite finde sich Lorenz eben nicht mit der Rolle des kühl diagnostizierenden Wissenschaftlers ab, sondern gerate ins Predigen und formuliere pro Kapitel mindestens einen Aufruf, aus der Kausalkette der zwangsläufigen Entwicklung auszusteigen. Lorenz selbst hat diese Verwischung der Kategorien »Wissenschaft« und »Predigt« in einem »Optimistischen Vorwort« für spätere Ausgaben aufzufangen versucht, indem er etwa auf die Breitenwirkung der Ökologie-Bewegung hinwies, von der bei Verfassen seiner Schrift noch nicht viel zu bemerken war. Im Grund aber bleiben die Todsünden bis heute ein starkes Stück konservativer Kulturkritik.

Was also versuchte Konrad Lorenz mit seinem Buch? Er versuchte auf den permanenten Ernstfall hinzuweisen, den der »Abbau des Menschlichen« (auch ein Buchtitel von Lorenz) verursacht: Das Erlahmen der Abwehrbereitschaft ist der Ernstfall an sich, und der Beweis, daß es längst ernst war, wird durch den tatsächlich von außen eintretenden Ernstfall nur noch erbracht: Kluge Prognosen konnten ihn lange vorher schon absehen.

Es gibt kaum ein besseres Beispiel für dieses Erlahmen der Abwehrbereitschaft als die Umdeutung des Wortes »Toleranz«. Die heutige Form der Toleranz ist die 9. Todsünde der zivilisierten Menschheit. Ob sie in der Notwendigkeit ihrer stammesgeschichtlichen Entwicklung liegt, vermag nur ein Ethologe zu sagen. Festzustehen scheint, daß ihr trotz vielstimmiger Warnrufe und glasklarer Fakten nicht beizukommen ist. Vielleicht ist diese weiche, pathologische Form der Toleranz tatsächlich ein wichtiger Indikator für einen an das Ende seiner Kraft gelangten Lebensentwurf, hier also: den europäischen.

Toleranz ist nämlich zunächst ganz und gar nichts Schwaches, sondern die lässige Geste eines Starken gegenüber einem Schwachen. Während ich hier sitze und vermessen den acht Todsünden von Lorenz eine neunte aufsattle, toleriere ich, daß eine meiner Töchter im Zimmer über mir trotz angeordneter Bettruhe vermutlich einen Tanz einstudiert. Von Toleranz diesen rhythmischen Erschütterungen gegenüber kann ich nur sprechen, weil ich a) einen klaren Begriff von angemessenem Verhalten in mir trage und die Störung als Abweichung von dieser Norm erkenne, b) in der Lage wäre, diese Abweichung nicht zu tolerieren, sondern sie zu beenden, c) sie tatsächlich im Verlauf meines Vater-Seins schon unzählige Male nicht toleriert habe.

Zur Verdeutlichung hilft es, mit allen drei Kriterien ein wenig zu spielen: Wer a) nicht hat, also Angemessenheit und Norm nicht kennt, muß nicht tolerant sein: Er wird jede Entwicklung hinnehmen und sich einpassen oder verschwinden, wenn es gar nicht mehr geht; wer b) nicht kann, der empfundenen Störung und Beeinträchtigung also hilflos gegenübersteht, kann keine Toleranz mehr üben: Er kann bitten und betteln und sich die Haare raufen oder über das Argument und die Mitleidsschiene den anderen zur Rücksichtnahme bewegen. Das Kräfteverhältnis hat sich jedoch verschoben, und wenn der Störer keine Rücksicht nehmen will, bleibt dem Schwächeren nur übrig, sich mit seiner Unterlegenheit abzufinden. Und c)? Toleranz kann kein Dauerzustand sein. Wer den Regelverstoß dauerhaft toleriert, setzt eine neue Regel, weitet die Grenze des Möglichen aus, akzeptiert eine Verschiebung der Norm. Zur Toleranz gehört der Beweis der Intoleranz wie zur Definition des Guten das Böse.

Toleranz ist also eine Haltung der Stärke, niemals eine, die aus einer Position der Schwäche heraus eingenommen werden kann. Wer schwach ist, kann nicht tolerant sein; wer den Mut zur eigentlich notwendigen Gegenwehr nicht aufbringt, kann seine Haltung nicht als Toleranz beschreiben, sondern muß von Feigheit, Rückzug und Niederlage sprechen: Er gibt Terrain auf – geistiges, geographisches, institutionelles Terrain. Es kann – das versteht sich von selbst – ab einem bestimmten Zeitpunkt sinnvoll sein, sich zurückzuziehen und neue Grenzen der Toleranz zu ziehen. Solche Korrekturen und Anpassungen an den Lauf der Dinge hat es immer gegeben, und starre Gebilde haben die Neigung zu zersplittern, wenn der Druck zu groß wird. Aber eine Neuordnung in diesem Sinn ist ein Beweis für Lebendigkeit und nicht einer für Schwäche und das oben beschriebene Erlahmen der Abwehrbereitschaft.

Auch der Spiegel-Kolumnist und Wortführer einer »Achse des Guten« (www.achgut.de), Henryk M. Broder, hält Toleranz für ein gefährliches, weil sprachverwirrendes Wort. In seinem jüngsten Buch übt er die Kritik der reinen Toleranz und schreibt gleich im Vorwort Sätze, die an Deutlichkeit nichts zu wünschen übriglassen: »In einer Gesellschaft, in der ein Regierender Bürgermeister die Teilnehmer einer SM-Fete persönlich in der Stadt willkommen heißt; in einer Gesellschaft, in der ein rechtskräftig verurteilter Kindesmörder Prozeßkostenbeihilfe bekommt, um einen Prozeß gegen die Bundesrepublik führen zu können, weil er noch nach Jahren darunter leidet, daß ihm bei einer Vernehmung Ohrfeigen angedroht wurden; in einer Gesellschaft, in der jeder frei darüber entscheiden kann, ob er seine Ferien im Club Med oder in einem Ausbildungscamp für Terroristen verbringen möchte, in einer solchen Gesellschaft kann von einem Mangel an Toleranz keine Rede sein. Dermaßen praktiziert, ist Toleranz die Anleitung zum Selbstmord. Und Intoleranz ist eine Tugend, die mit Nachdruck vertreten werden muß.«

Das sind klare Worte, die außerdem Broders Montagetechnik veranschaulichen. Sein Buch ist theoretisch schwach und lebt von Fundstücken aus Presse und Internet – mal ausführlich beleuchtet, mal bloß aneinandergereiht. Jeder Schnipsel belegt den bestürzenden Zustand der Verteidigungsbereitschaft selbst der banalsten Werte unseres Volkes, unserer Nation, unseres kulturellen Großraums. Nicht ohne Grund stellt unsere Zeitschrift ihre Begriffsdefinitionen auf der letzten Seite unter ein Motto von Konfuzius: »Zuerst verwirren sich die Worte, dann verwirren sich die Begriffe und zuletzt verwirren sich die Sachen.« Broders Kritik der reinen Toleranz kann als Sammlung gefährlicher Wort- und Begriffsverwirrungen gelesen werden, etwa wenn er neben die Toleranz ein anderes ruiniertes Wort stellt: Zivilcourage. Jeder will ja diese Eigenschaft besitzen, will im entscheidenden Moment »Sophie Scholl« sein (jedoch ohne Fallbeil). Leute wie Wolfgang Thierse aber haben das Wort Zivilcourage bis auf weiteres kaputtgemacht, indem sie während eines Massenauflaufs gegen »Rechts« jedem Teilnehmer Zivilcourage attestierten. Neben einhunderttausend anderen Leuten zu stehen und eine Kerze zu halten, ist jedoch kein Beweis für Mut, es ist allenfalls ein Vorsatz, beim nächsten beobachteten Glatzen-Angriff auf einen schwarzen Mitbürger intolerant zu reagieren. »Toleranz ist gefühlte Zivilcourage, die man nicht unter Beweis stellen muß«, schreibt Broder etwas verwirrend, aber er meint das Richtige, nämliche dasselbe wie Armin Mohler, der stets und vehement davon abriet, Leute schon für ihre guten Vorsätze zu prämieren.

Das Gebot der Stunde ist also die Intoleranz, oder besser: das Lehren und das Erlernen der Intoleranz dort, wo das Eigene in seiner Substanz bedroht ist. Hier können wir ein seltsames Phänomen beobachten: den Sieg der Erfahrung über die Theorie. »So ist es nicht der klassische Spießer, der überall sein fürchterliches Gesicht zeigt, sondern der chronisch tolerante Bildungsbürger, der für jede Untat so lange Verständnis äußert, wie sie nicht unmittelbar vor seiner Haustür passiert« (wiederum Broder). Dann aber! Dann aber! Dann kann man nur hoffen, daß aus Erfahrung klug wurde, wessen Vorstellungsvermögen nicht hinreichte, die Lage des Ganzen (etwa: der Nation) zu seiner eigenen Sache zu machen.

Broders Buch, Ulfkottes neue Schrift oder die Zurüstung zum Bürgerkrieg von Thorsten Hinz: Die Beispiele für die verheerende Auswirkung der reinen Toleranz auf die Verteidigungsbereitschaft und -fähigkeit auch nur unserer eigenen Nation sind längst gesammelt und können gelesen und ausgewertet werden. Aber die Flucht in die 9. Todsünde, die Toleranz, scheint zu süß zu sein, und sie ist wohl angemessen für den Teil der Welt, der »schon Hemmungen hat, sich selbst ›zivilisiert‹ zu nennen, um die anderen nicht zu kränken« (ein letztes Mal: Broder).

samedi, 30 mars 2013

Turnvater Jahn

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Ohne die Geschichte des Vaterlandes kann der Bürger sein Vaterland nicht lieben, ohne die Tugenden seiner Väter zu wissen, kann er ihnen nicht nachstreben, ohne von den Patrioten gehört zu haben, kann er ihnen nicht nacheifern, kurz ohne die Kenntnis der vaterländischen Geschichte ist der Bürger ein Spielball in der Hand des schlauen Betrügers

 

Friedrich Ludwig Jahn

 

S’il ne connait pas l’histoire de sa patrie, le citoyen ne peut aimer celle-ci, s’il ne connait pas les vertus de ses ancêtres, le citoyen ne peut s’efforcer de les imiter; s’il n’a pas entendu parler des patriotes d’antan, il ne peut suivre leur exemple, bref, si le citoyen ne connait pas son histoire nationale, il n’est plus qu’un jouet aux mains de l’escroc rusé

 

Friedrich Ludwig Jahn

vendredi, 29 mars 2013

Jünger und Frankreich

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07.04.2013
11:00
Kloster Heiligkreuztal

Jünger und Frankreich – eine gefährliche Begegnung?

Symposium des Freundeskreises der Brüder Ernst und Friedrich Georg Jünger
 
Julien Hervier und Alexander Pschera diskutieren anläßlich ihres gleichnamigen Buches auf dem Symposium des Freundeskreises der Brüder Ernst und Friedrich Georg Jünger über »Jünger und Frankreich – eine gefährliche Begegnung?«
 
Veranstaltungsort:
Kloster Heiligkreuztal
Am Münster 7
88499 Altheim-Heiligkreuztal
Alexander Pschera
Alexander Pschera: Jünger und Frankreich - eine gefährliche Begegnung?

La danse de Nietzsche...

La danse de Nietzsche...

« Ne jamais séparer le corps de l'esprit. Apprendre par son corps la joie d'être vivant. Apprendre par les mouvements de son corps à libérer son esprit. N'est-ce pas la première loi du danseur? »

Les éditions Verdier viennent de rééditer dans leur collection de poche La danse de Nietzsche, un essai de Béatrice Commengé paru initialement aux éditions Gallimard en 1988. Auteur de romans, mais aussi danseuse et voyageuse, Béatrice Commengé est une lectrice passionnée de Nietzsche, d'Heidegger et d'Anaïs Ninn, notamment, et a raconté dans Voyager vers des noms magnifiques (Finitude, 2009) et Flâneries anachroniques (Finitude, 2012) ses voyages sur les traces de ses auteurs préférés.


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" Sur le sentier qui longe le lac de Silvaplana, à Sils-Maria, Nietzsche s'est brusquement arrêté : de l'ombre de ses yeux malades, de la fatigue de ses nuits blanches, de la douleur de ses migraines, de ses longues marches dans le froid ou dans la lumière, va naître Zarathoustra, le danseur.
Il ne le quittera plus. Avec lui, il marche. De Sils à Gênes, et de Gênes à Nice, à la recherche d'un ciel plus pur et d'un air plus léger. Il le trouve parfois, l'espace d'un chant, sur les hauteurs d'Èze ou sur la presqu'île de Portofino, dans les ruelles de Venise ou sous les arcades de Turin. Un «dieu danse à travers lui».
Ce livre, on l'a compris, est aux antipodes du commentaire universitaire; à l'opposé de l'univers sombre et glacé de la philosophie allemande. Voici un Nietzsche grec, italien, français - comme il se voulait."

Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com/


dimanche, 24 mars 2013

Du nouveau à l’Est

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Matthias HELLNER:

Du nouveau à l’Est

 

Le 3 mars 1918, les puissances centrales signent avec la nouvelle Russie soviétique un traité de paix à Brest-Litovsk

 

Après la révolution de février 1917 en Russie, la situation change sur le front de l’Est. Avant ce bouleversement politique, on se demandait si l’armée russe était encore capable de lancer une offensive; désormais, on sait qu’elle va tout bonnement se liquéfier. Les nouveaux détenteurs du pouvoir essaient toutefois de maintenir cette armée en état de combattre, rien que pour respecter les engagements qu’impliquait leur alliance avec les autres puissances de l’Entente. Mais le peuple et les soldats russes en avaient assez de la guerre. L’offensive lancée par Kérensky durant l’été s’était rapidement enlisée et les troupes pliaient sous le choc de la contre-offensive allemande. Près de deux millions de soldats russes abandonnèrent alors leurs unités et désertèrent. A partir de septembre, sur tout le front de l’Est, les combats cessèrent, comme déjà en mars et en avril de la même année. Immédiatement après que les bolcheviques eurent commis leur putsch d’octobre 1917, ils entamèrent des tractations pour obtenir la paix.

 

Le 8 novembre, le “Deuxième Congrès panrusse des ouvriers et soldats” accepte les propositions de paix suggérées par le nouveau gouvernement révolutionnaire. Toutes les machinations entreprises par le gouvernement du Reich allemand pour révolutionner la Russie avaient abouti. Les plans, qui voulaient que l’on transformât tout de suite les pourparlers à l’Est en négociations de paix, furent considérés avec grand scepticisme par le haut commandement allemand qui préféra entamer d’abord des négociations en vue d’un armistice pour ensuite commencer à négocier une paix définitive. On décida d’abord de mener les pourparlers à proximité du front. Au début du mois de décembre 1917, les négociations en vue d’un armistice se déroulèrent à Brest-Litovsk. Elle se terminent le 13 décembre. Les négociateurs allemands et russes s’étaient mis d’accord, dans un premier temps, de suspendre les hostilités jusqu’au 14 janvier 1918, suspension qui pouvait se prolonger automatiquement sauf si l’on faisait usage d’une clause prévoyant un délai de renonciation de sept jours.

 

Dans la phase initiale des négociations, la Russie et les puissances centrales agissaient encore sur pied d’égalité. L’Autriche-Hongrie voulait à tout prix signer la paix avec la Russie, sans poser de conditions, mais le Reich allemand, lui, songeait à l’annexion de la Courlande et de la Lituanie. Les Soviétiques, pour leur part, surtout Trotsky, tentaient de faire traîner en longueur les négociations; ils tenaient, dans cette optique, de longs discours propagandistes et espéraient ainsi déclencher d’autres révolutions partout en Europe.

 

Lorsque, le 9 février 1918, les puissances centrales signent une paix séparée avec l’Ukraine, les négociations s’interrompent. Les bolcheviques exhortèrent alors les soldats allemands à tuer leur empereur et leurs généraux. Trotsky déclare alors ne pas vouloir signer une paix qui impliquerait l’annexion de territoires ayant appartenu à l’empire russe. Mais, simultanément, il déclare que la guerre contre l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie, la Bulgarie et la Turquie est terminée. Le 18 février 1918, les armées allemandes de l’Est, qui avaient déjà envoyé des divisions à l’Ouest contre les Franco-Britanniques, amorcent leur grande marche en avant, que l’on peut qualifier de “marche en avant par chemin de fer”, vu la disparition des armées russes. Les Allemands occupent alors toute la Lettonie et toute l’Estonie. Lénine reconnait aussitôt le danger que constitue, pour la révolution bolchevique, une pénétration plus profonde des armées “centrales” dans l’intérieur des terres russes et suggère d’accepter les propositions allemandes, y compris l’abandon de l’Estonie et de la Lettonie. Il met sa propre personne dans la balance: si les bolcheviques n’acceptent pas cette suggestion, Lénine démissionera de tous ses mandats.

 

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Le 25 février 1918, le dernier volet des négociations commence: le Reich dicte littéralement la paix, sa paix, aux Soviets: la Russie bolchevique doit signer avant le 3 mars le traité et accepter les conditions voulues par les Allemands. La Russie perd alors bon nombre de terres non russes, comme la Finlande et les Pays Baltes, la Pologne et Batoum sur la Mer Noire. On a souvent comparé la paix signée à Brest-Litovsk au Diktat de Versailles. Plus tard, Lénine posera son jugement sur l’aberration qu’il y a à procéder à une telle comparaison: “Vous savez bien que les impérialistes alliés —la France, l’Angleterre, l’Amérique et le Japon— ont imposé le Traité de Versailles après avoir détruit l’Allemagne, mais ce traité est bien plus brutal dans ses effets que le fameux traité de Brest-Litovsk, qui a fait pousser tant de cris d’orfraie”.

 

Matthias HELLNER.

(article paru dans “zur Zeit”, Vienne, N°10/2013; http://www;zurzeit.at/ ).

 

Die Bedeutung von Friedrich Wilhelm Raiffeisen für die Genossenschaftsbewegung des 19. Jahrhunderts

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«Die Einrichtung ist also echt demokratisch und zugleich echt christlich;
da regiert nicht die Geldmacht, sondern der sittliche Wert der Person.»

Die Bedeutung von Friedrich Wilhelm Raiffeisen für die Genossenschaftsbewegung des 19. Jahrhunderts

von Dr. phil. René Roca, Historiker

Ex: http://www.zeit-fragen.ch/

In Deutschland war im 19. Jahrhundert sowohl der Ansatz von Schulze-Delitzsch als auch die «Idee Raiffeisen» für eine breit abgestützte Genossenschaftsbewegung verantwortlich. In der Schweiz sind ähnliche Abläufe festzustellen. Es brauchte immer die Verbindung von traditionsbewussten, konservativen Strömungen mit neuen zeitgemässen Ideen. Nur so liess sich die breite Bevölkerung – in Stadt und Land – von den genossenschaftlichen Werthaltungen überzeugen, und sie schöpfte Vertrauen in neue Institutionen.
Man stelle sich vor, wenn das genossenschaftliche Fundament des 19. Jahrhunderts, das in vielen Nationalstaaten Erfolg hatte, bis ins 20. Jahrhundert hinein noch kräftiger gewirkt hätte und wenn nicht andere menschenverachtende, imperialistische und totalitäre Ideologien die Oberhand gewonnen hätten. Ein 20. Jahrhundert, ein Europa ohne die beiden Weltkriege, sähe heute anders aus. Wir haben aber viel in der Hand. Wir müssen das Genossenschaftsprinzip wieder stärker in der Wirtschaft verankern. Auf diese Weise können die Menschen aus der Geschichte lernen und eine «Wirtschaft zum Wohle aller» einrichten.

Die «Idee Raiffeisen»

Friedrich Wilhelm Raiffeisen (1818–1888) erkannte als volksverbundener Bürgermeister im deutschen Rheinland die Nöte der dortigen Landwirtschaft und des Kleingewerbes. Die Bauern und Handwerker benötigten günstige Betriebskredite. So gründete Raiffeisen 1864 die erste ländliche Spar- und Darlehenskasse (später Raiffeisenkasse) auf genossenschaftlicher Basis. Dabei bildeten die Selbsthilfe, das Solidaritätsprinzip und die demokratische Struktur das grundlegende Fundament. Die relativ leicht umsetzbare Idee schuf bald das nötige Vertrauen bei der ländlichen Bevölkerung. Wer Mitglied der Genossenschaft werden wollte, zeichnete einen Geschäftsanteil und bezahlte darauf eine beschränkte Summe als Grundkapital ein. Darüber hinaus erklärten sich die Genossenschafter bereit, mit ihrem Hab und Gut für die Sache der Genossenschaft zu haften. Diese solidarische Haftbarkeit steigerte die Kreditwürdigkeit gegenüber Dritten, so dass die Genossenschaft zu günstigen Konditionen Geld beschaffen oder Waren einkaufen konnte. Im Gegenzug konnten die Mitglieder vorteilhafte Betriebskredite aufnehmen, sofern sie genügend Sicherheiten beibrachten. Sie profitierten auch von grosszügigen Zinsen auf ihren Sparguthaben und von verbilligten Waren. Erwirtschaftete die Genossenschaft Gewinne, wurde damit das Grundkapital der Mitglieder verzinst, der Rest des Geldes floss in einen unteilbaren Reservefonds. Jeder Genossenschafter hatte gleichberechtigt eine Stimme an der Generalversammlung, egal wie viele Anteilscheine er besass. So entstand eine eigene Kultur des Sparens und Investierens, die den wirtschaftlichen Bedürfnissen, den Traditionen und den Wertvorstellungen der Menschen entsprach. In den nächsten Jahrzehnten entstanden in unserem nördlichen Nachbarland Hunderte solcher Kassen.

Idee hat auch in der Schweiz Erfolg

Der thurgauische katholische Pfarrer Johann Traber wurde zum Vater der Raiffeisen-Bewegung in der Schweiz. Vor seinem Studium hatte Pfarrer Traber ein Handwerk gelernt und war als Handwerksbursche durch die deutschen Lande gezogen. Er hatte dabei die Not der Bauern und Handwerker selber gesehen und erlebt, aber auch die heilsame Wirkung der Raiffeisenkassen erkannt. Traber sah in jeder Raiffeisenkasse eine kleine «Schule für soziale Erziehung» und betonte die stark gemeinschaftsbildende Wirkung: «Die Einrichtung ist also echt demokratisch und zugleich echt christlich; da regiert nicht die Geldmacht, sondern der sittliche Wert der Person.»1 Traber gründete 1899 die erste schweizerische Raiff­eisenkasse in seiner Pfarrgemeinde Bichelsee. Bichelsee wird deshalb das «Rütli» der Raiff­eisen-Bewegung in der Schweiz genannt.
Traber beschrieb die Bedeutung der Raiff­eisenkassen so: «Was sind denn die Raiff­eisenkassen? Es sind Darlehenskassen, die auf Uneigennützigkeit und opferwillige Nächstenliebe gegründet sind und zum Zweck haben, den Bauernstand, Handwerkerstand, Kleinhandel- und Gewerbestand moralisch und ökonomisch zu heben und die wirtschaftlich Schwachen zu stärken.»2
Die Genossenschaftsidee liess sich ausgezeichnet mit den schweizerischen politischen Grundsätzen der direkten Demokratie und des Föderalismus verbinden. Gerade die stark ausgebaute Gemeindeautonomie garantierte den Raiffeisenkassen in der Schweiz Erfolg und Zukunft. Bereits 1902 erfolgte die Gründung des schweizerischen Raiffeisenverbandes.

Ein Beispiel aus dem Kanton Aargau – Katholischer Männer- und Arbeiterverein als Ausgangspunkt

 Die Idee breitete sich schnell in der Ostschweiz und dann auch in weiteren Kantonen aus, so auch im Kanton Aargau. Am Rohrdorferberg im Reusstal hatten Landwirte und Gewerbetreibende die gleichen Probleme wie andernorts. Die Pfarrei Rohrdorf ergriff deshalb die Initiative. Für die Pfarrei wurde der 1900 gegründete Katholische Männer- und Arbeiterverein ausschlaggebend. Dieser Verein setzte sich neben der Förderung des religiösen Lebens das Ziel, das Wirtschaftsleben zu verbessern. Pfarrer Johann Traber besuchte den Rohrdorferberg und hielt am 3. Dezember 1905 ein Referat vor dem Verein. Anschliessend erklärten sich 41 Männer sofort schriftlich bereit, eine Raiffeisenkasse am Rohrdorferberg zu gründen. Zum Geschäftskreis zählten die Gemeinden der damaligen katholischen Kirchgemeinde Rohrdorf, nämlich Niederrohrdorf, Oberrohrdorf-Staretschwil, Remetschwil und Bellikon. Dekan Burkhard Senn, der später zum ersten Aufsichtsratspräsidenten gewählt wurde, unterstützte die Gründung tatkräftig. Schon am 8. Dezember 1905 fand die konstituierende Versammlung statt: Man wählte einen Vorstand, den Aufsichtsrat und einen Kassier.
Bescheidene Anfänge
Als Kassenlokal diente anfangs jeweils die eigene Wohnung des Kassiers. Die genossenschaftlich organisierte Bank entwickelte sich in den folgenden Jahrzehnten zwar langsam, aber stetig. Zuerst rekrutierten sich die Mitglieder vor allem aus dem Bauernstand, dann aus allen Berufsständen. Dank der bescheidenen Unkosten und der bedeutenden Reserven war die Raiffeisenkasse in der Lage, nicht nur vorteilhafte Zinsen dem Sparer zu vergüten, sondern auch günstigere, kommissionsfreie Zinsen von Schuldnern zu fordern, als dies sonst üblich war. Auf dieser Grundlage entwickelte sich die genossenschaftlich organisierte Raiffeisenkasse immer besser und wurde zu einem sicheren Wert in der Region.
Die Raiffeisen-Idee überzeugte mit klaren ethischen Grundsätzen: Etwa, dass in den Statuten die konfessionelle Neutralität verankert oder das Spekulationsgeschäft geächtet wurde. Dies wirkte zweifellos vertrauensbildend. Die Verfechter dieser Idee schlugen damit einen «dritten Weg» ein. Sie grenzten sich sowohl von liberalen als auch von sozialistischen Wirtschaftsmodellen ab und kritisierten sowohl die «staatsgläubigen Zentralisten» als auch die «Börsenspekulanten» und «Dividendenjäger». Damit gab die Raiff­eisen-Idee auch eine konkrete, am Menschen orientierte Antwort auf die soziale Frage im Zuge der europäischen Industrialisierung.

Genossenschaftsbewegung im 19. Jahrhundert – die Genossenschaft als moralisches Fundament der Demokratie

Aufbauend auf den schweizerischen Traditionen der Allmende und der Genossenschaften, die ihre Wurzeln im Spätmittelalter besitzen, bildete sich im Laufe des 19. Jahrhunderts, vor allem mit der zunehmenden Industrialisierung, eine breite Genossenschaftsbewegung. Auf diese Weise gelang eine Verbindung von konservativen politischen Kräften und frühsozialistischen, dezentralen Ansätzen. Dieses fruchtbare Zusammengehen beinhaltete entscheidende ethische Grundsätze: Auf der Basis eines personalen Menschenbildes vermochte besonders die katholische Soziallehre mit ihren Postulaten einer freien, solidarischen und gerechten Gesellschaft viele Menschen anzusprechen. Für die Schweiz war das Genossenschaftsprinzip hinsichtlich der Entwicklung der direkten Demokratie schlichtweg zentral. Ausgehend von der Gemeindeebene über die Kantone bis zur Bundesebene gelang so die Bildung einer parteiübergreifenden Volksbewegung, welche die nötigen politischen und sozialen Reformen immer wieder einforderte.
Eine solche Entwicklung lässt sich auch in Deutschland feststellen, wo die Idee Raiff­eisens zusammen mit dem Ansatz von Hermann Schulze-Delitzsch für das nötige Fundament sorgte, um eine kraftvolle Genossenschaftsbewegung zu bilden – gestern wie heute.    •

1 Traber, Johann: Raiffeisenkassen, Raiffeisenverband und Zentralkasse in der Schweiz, Frauenfeld 1912, S. 17.
2 Traber, Johann: Kurze Aufklärung über Raiffeisensche Darlehenskassenvereine im Lichte eines praktischen Beispiels, St. Gallen 1907, S. 3.

Die Stille vor dem Sturz

Die Stille vor dem Sturz

Von Michael Ley (Die Presse)

Ex: http://diepresse.com/

Verfehlte Einwanderungspolitik. Altersarmut. Konflikte zwischen Menschen mit Kindern und ohne Kinder. Ende des Gesellschaftsvertrages. Ende des Wohlfahrtsstaates. – Die kommende Revolte: ein Szenario.

ley51LbfWl1ffL.jpgDer Multikulturalismus als postmoderne Ideologie und Alternative zum homogenen Nationalstaat – soweit meine Behauptung – erwies sich als gesellschaftspolitische Sackgasse, als eine realitätsferne Utopie. Die mühsame Überwindung der nationalen Kulturalismen wurde durch die unreflektierte Aufnahme anderer Kulturen und Religionen konterkariert. Alle Erfahrungswerte klassischer Einwanderungsländer wurden konsequent negiert, um eine vielfach von vornherein zum Scheitern verurteilte Integration zu bewerkstelligen. Die Integration von Migranten – ausgenommen Asylsuchende! – kann sinnvollerweise nur nach Maßgabe ihrer beruflichen Qualifikation und der Bedürfnisse der aufnehmenden Gesellschaften erfolgen. Historisch integriertkeine Gesellschaft in Friedenszeiten Menschen anderer Kulturen in größerem Umfang aus anderen als ökonomischen Gründen. Ausnahmen waren immer nur politisch, ethnisch und religiös Verfolgte.

Migranten haben vor allem ökonomischeInteressen an einem Einwanderungsland: Aus diesen Gründen ist es legitim, dass diese Interessenlage auch für die Aufnahmegesellschaften gegenüber ihren Zuwanderern gilt. Sinnvolle Zuwanderung kann nichts anderes bedeuten als diese Kongruenz der materiellen Interessen. – Die gesellschaftliche Integration istneben der beruflichenan die Bildung, Religion und Ethnizität der Migranten gebunden, sie oszilliert also zwischen der individuellen Einstellung und den religiösen und ethnischen Voraussetzungen. Kulturelle und religiöse Unterschiede zwischen Migranten und der Mehrheitsbevölkerung können in der Regel nur durch eine entsprechend hohe Bildung kompensiert werden.

Junge, dynamische, flexible und bestens ausgebildete Einwanderer und deren Nachkommen sind das wichtigste Gut einer schrumpfenden und alternden Wissensgesellschaft. Von ihrer Bildung und ihrem Integrationswillen hängt in hohem Maße die Zukunft einer Einwanderungsgesellschaft ab. Die Leistungs- und Konkurrenzfähigkeit der westlichen Nationen wird im globalen Kampf um die fähigsten Köpfe entschieden werden. Bildung und Integration werden zu den wichtigsten Zukunftsinvestitionen und entscheiden über das weitere Schicksal der Nationen. Die Migrationsströme werden in die Länder mit den besten Arbeits- und Integrationsbedingungen fließen, der hoch qualifizierte Migrant wird die am meisten umworbene „Ware“ auf dem Arbeitsmarkt und ein gefragter Bürger der Nation werden.

Diesem begehrten Personenkreis werdenMillionen ungelernter Migranten gegenüberstehen, die in die entwickelten Gesellschaften drängen, um wenigstens im tristen Milieu europäischer Suburbs die letzten Brosamen einstiger Wohlstandsgesellschaften zu ergattern. Sie werden mit dem schon ansässigen Subproletariat – das postmodern als Prekariat firmiert – um die schmäler werdenden Budgets des Sozialstaats wetteifern. Die Randzonen vieler Großstädte werden durch Armut, ethnisch-religiöse Parallelgesellschaften und schwere soziale und politische Spannungen geprägt sein.

Die Entwicklung in Deutschland, in Österreich, in einigen weiteren europäischen Staaten wird jedoch nicht von gut ausgebildeten und gesellschaftlich integrierten Migranten bestimmt sein, diedie einheimischen geburtenschwachen Generationen auf dem Arbeitsmarkt ergänzen und damit die Renten- und Sozialsysteme entscheidend mitfinanzieren. Da die Bildungsunterschiede zwischen Einheimischen und Zugewanderten beträchtlich sind und der Anteil der 20- bis 40-jährigen Zuwanderer überproportional gewachsen ist beziehungsweise wächst, wird das Bildungs- und Ausbildungsniveau ständig zurückgehen. Mit dieser Entwicklung werden die Einkommen sinken und die ökonomischen Aussichten grosso modo sich wesentlich verschlechtern.

Die jahrzehntelang propagierte These, dass die verstärkte Zuwanderung von Migranten notwendig sei, um die Renten- und Sozialsysteme zu erhalten, war zwar richtig, erwies sich jedoch in der gesellschaftlichen und ökonomischen Realität als Trugschluss. Konsequenzen dieser verfehlten Einwanderungspolitik sind die Verarmung großer Bevölkerungsteile, also ein Kampf zwischen Armen und Reichen, ein Generationenkonflikt zwischen den älteren und jüngeren Generationen und insgesamt das ökonomische Abgleiten in die Mittelmäßigkeit, in die globale Bedeutungslosigkeit. Der Bevölkerungswissenschaftler und Migrationsforscher Herwig Birg beschreibt diese Entwicklung folgendermaßen: „Die Hauptwirkung der demografischen Veränderungen ist eine extreme Zunahme der sozialen Gegensätze und die Gefahr gesellschaftlicher Konflikte durch die Erosion des sozialen Sicherungssystems und durch stagnierende oder sinkende Pro-Kopf-Einkommen. Dabei zeichnen sich vier Konfliktlinien ab: ein Generationenkonflikt, ein Regionalkonflikt, Konflikte zwischen den Bevölkerungsgruppen mit und ohne Migrationshintergrund, Konflikte zwischen Menschen mit Kindern und ohne Kinder.“


Besorgniserregend ist indes nicht allein die Schrumpfung der Gesamtbevölkerung, sondern vielmehr die Scherenentwicklung zwischen der stark wachsenden Zahl der älteren und der gleichzeitig sinkenden Zahl der mittleren und jüngeren Altersgruppen, durch die das soziale Sicherungssystem erodiert und die Armut, besonders im Alter, zunimmt. Die steigende Armut lässt sich auch nicht durch eine enorme Steigerung der Arbeitsproduktivität ausgleichen, da Innovationen in der Arbeitswelt in aller Regel mit dem Abbau von Arbeitsplätzen verbunden sind.

In Zukunft werden die sozialen Spannungen und Auseinandersetzungen zunehmen; der überschuldete Staat wird nicht mehr in der Lage sein, die Grenzen des Wohlfahrtsstaates auszuweiten, um den sozialen Frieden zu erhalten. Er wird im Gegenteil die Transferleistungen kürzen müssen, um nicht die Steuerzahler vollends zu verprellen.

Der Generationenkonflikt wird nichtmehr aufzuhalten sein, weil auf die jüngere Bevölkerung eine enorme Belastung zur Erhaltung des überproportional großen Anteils an älteren Menschen zukommt. Der Ruf nacheiner Verlängerung der Lebensarbeitszeit, er wird lauter und entschiedener zu hören sein, während die „Alten“ ihre Besitzstände verteidigen werden. Das bisherige Umlagesystem, die Finanzierung der Altersbezüge durch Beitragszahlung der Arbeitnehmer, wird nicht mehr funktionieren. Um der drohenden Altersarmut zu entgehen, werden viele junge Menschen – nicht nur die Hochqualifizierten – ihr Land verlassen und damit die Probleme noch verschärfen.

Die Verteilung islamischer Migranten ist regional unterschiedlich und wird in Zukunftverschiedene Formen von Konflikten enthalten. Es besteht die Gefahr, dass bestimmte Stadtteile in Ballungsgebieten zu islamischen Ghettos werden und damit zu Trutzburgen der religiös-ethnischen Auseinandersetzungen. Die kommenden kulturellen und politischen Auseinandersetzungen zwischen großen Teilen der eingesessenen Gesellschaft und den islamischen Parallelgesellschaften werden jedoch nicht mehr unter Kontrolle gehalten werden können, mit der Folge einer Radikalisierung und einer Abnahme des Dialogs auf beiden Seiten.


Insgesamt droht eine tiefe Spaltung unserer Gesellschaft, die die Grundlagen ebendieser Gesellschaft nicht nur erschüttert, sondern schleichend erodiert. Hinzu kommt die Krise der Europäischen Union und ihrer Mitgliedsstaaten: Immobilienblasen, Bankenpleiten, gigantische Staatsverschuldungen und sich abzeichnende Staatsbankrotte sind das neue Erscheinungsbild. Europa droht eine Götterdämmerung, die den Traum von einer neuen Zivilisation zu verschlingen scheint. Die europäische Währungsunion und die Einhaltung wirtschaftspolitischer Kriterien der einzelnen Mitgliedsländer sollten den stabilen Anker der Mitgliedsländer der Union darstellen. Tatsächlich waren wirtschaftlich schwache Länder nicht willens beziehungsweise nicht fähig, eine gemeinsame Wirtschafts- und Finanzpolitik zu gestalten. Günstige Kredite der Europäischen Zentralbank luden sowohldie staatlichen Akteureals auch Banken geradezu ein, eine Verschuldungspolitik und riskante Finanzgeschäfte zu betreiben. Spätestens mit dem Bankrott Griechenlands, der keiner sein durfte, wich die schimärische Idylle der Union der krassen Realität. Das Grundproblem der Europäischen Union sind die ökonomischen Disparitäten: die immensen Verschuldungen einzelner Länder.

Eine gemeinsame Währung setzt sowohl eine übereinstimmende Finanz- und Wirtschaftspolitik voraus als auch eine vergleichbare ökonomische Entwicklung. Beide Voraussetzungen erfüllen viele Länder der Union nicht: Weder betrieben Griechenland, Portugal, Spanien und Italien eine konsequente Finanzpolitik, noch wurden entsprechende ökonomische Reformen eingeleitet. Die Bedenken der Deutschen Bundesbank hinsichtlich der Integration finanzschwacher Länder waren, nachträglich betrachtet, vollkommen berechtigt.

Die Umstellung der Währungen hätte von vielen Mitgliedsstaaten eine Änderung ihrer Finanz- und Wirtschaftspolitik erfordert, weil Wettbewerbsnachteile und hohe Verschuldung nicht mehr mit Abwertungen der eigenen Währung ausgeglichen werden konnten. Im Rahmen einer gemeinsamen europäischen Finanzpolitik hätte man die nationalen Entwicklungen nicht nur überwachen, sondern von vornherein korrigieren respektive bestimmen können.

Der Beitritt einiger Länder zur gemeinsamen Währung war verfrüht, und die europäischen Politiker waren nicht gewillt, diese Risiken sowie die Gefahr der Beibehaltung nationaler Eigenheiten kritisch zu bedenken. Eine Hilfe für die angeschlagenen Länder kann entweder in der Unterstützung durch die anderen EU-Staaten bestehen oder im Zwang zur Umschuldung oder in einem Staatsbankrott. Die ökonomische Unterstützung mit den Mitteln eines sogenannten Schutzschirmes durch die Staaten der Nettozahler oder durch europäische Anleihen sind langfristig weder finanzierbar noch politisch zu verantworten. Wenn einige Staaten auf Dauer finanzschwache Mitglieder mit Transferleistungen stützen müssen, ist die Europäische Union in ihrem Bestand gefährdet.

Die Verschleierung der demografischen Probleme und ihrer sozialen, ökonomischen und zivilisatorischen Folgen werden von allen Parteien betrieben. Es ist das große Tabu unserer Politik und Medien, um die Illusion einer Wohlstandsgesellschaft und eines fürsorgenden Wohlfahrtsstaates aufrechtzuerhalten. Beide gehören jedoch der Vergangenheit an und können nicht wiederbelebt werden. In wenigen Jahren wird diese Blase platzen, und spätestens dann müsste die Historikerin Barbara Tuchman ihrem Buch über „Die Torheit der Regierenden“ ein weiteres Kapitel hinzufügen: über die Torheit der Politik im ausgehenden 20. und im frühen 21. Jahrhundert.


Das Totschweigen eines der größten Probleme unserer Gesellschaftspolitik wird sich bitter rächen und die Legitimation des politischen Systems und ihrer Vertreter in ungeahnter Weise erschüttern. Die Wucht und die Tragweite dieser gesellschaftlichen Zäsur dürften unabsehbare Folgen haben.

Nach Max Weber sind die beiden Todsünden der Politik: „Unsachlichkeit und – oft, aber nicht immer, damit identisch – Verantwortungslosigkeit.“ Diesen Tatbestand erfüllen die meisten Vertreter der politischen und medialen Eliten, indem sie versuchen, die Folgen der demografischen Entwicklung und des gescheiterten Multikulturalismus im politischen Diskurs zu verschweigen oder jedenfalls zu bagatellisieren. Die Eliten möchten die Verantwortung für die gesellschaftlichen Entwicklungen der vergangenen Jahrzehnte nicht übernehmen und erweisen sich als unfähig im Sinne einer Verantwortungsethik, die dramatischen Fehler einer völlig verfehlten Einwanderung einzugestehen. Damit verspielen sie die Zukunft unserer Gesellschaft. – Populistische Parteien werdendie Krise der traditionellen Parteien nützen und sich im Parlament etablieren. Es wird deshalb in Zukunft immer schwieriger werden, einigermaßen stabile Regierungsmehrheiten zubilden, womit sich das politische System tendenziell selbst blockiert. Schwache Regierungen sind nicht in der Lage, wichtige Reformen vorzunehmen und überhaupt eine langfristig orientierte Politik zu betreiben.

Die Spirale der sozialen und ethnisch-religiösen Auseinandersetzungen, der zunehmenden Pauperisierung breiter Bevölkerungsteile und der mangelnden politischen Handlungsfähigkeit des Staates wird sich immer weiter drehen, bis sie in soziale und politische Gewalt umschlägt: in den Bürgerkrieg.

Die Zukunft vieler europäischer Gesellschaften wird dadurch geprägt sein, dass sich immer mehr Menschen nicht mehr der Mehrheitsgesellschaft verpflichtet sehen und in Gegenkulturen leben werden. Mit dieser Entwicklung wird jedoch der Gesellschaftsvertrag zwischen den Generationen, den verschiedenen Schichten und Milieus nur noch bedingt Bestand haben. Die Folgen sind leicht vorhersehbar: steigende Kriminalität, urbaner Zerfall durch Entstehung von Slums, ethnische Auseinandersetzungen und Bandenkriege, politische Radikalisierung unddamit der Zerfall des politischen und gesellschaftlichen Konsenses.


Die kommende Revolte wird zu einer asymmetrischen Revolution ausarten: Ohne eine politische Führung, die über ein klares politisches Konzept verfügt, werden unzählige Konflikte ausgetragen werden, die gerade nicht zu einem neuen Gesellschaftsvertrag führen. Damit ist das „Projekt der Moderne“ unweigerlich gescheitert.

Eine zukunftsversprechende Perspektive für europäische Gesellschaften kann nur in der Überwindung der multikulturellen Ideologie und in der Thematisierung der verdrängten Probleme liegen. Eine Rückkehr zum klassischen Nationalstaat samt seiner Kultur ist weder wünschenswert noch möglich; die einzige sinnvolle Alternative könnte nur eine universalistische europäische Zivilisation sein, die konsequent ihre Werte einfordert und verteidigt. Dies würde jedoch bedeuten, dass die Europäer ihre romantischen Utopien begraben und das Projekt einer postmodernen offenen Gesellschaft neu überdenken. ■

("Die Presse", Print-Ausgabe, 14.04.2012)

lundi, 18 mars 2013

Werner Herzog’s Encounters at the End of the World

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Werner Herzog’s Encounters at the End of the World

By James Holbeyfield 

Ex: http://www.counter-currents.com/

Bavarian director Werner Herzog’s Antarctic odyssey Encounters at the End of the World [2] was released in 2008. It is not a work of fiction, with all the inspirational, mythological, and crystallizing power of high art; it is a documentary. It is not even, overtly at least, on the grandiose IMAXimal scale at the top of the funding ladder for conventional documentaries. But it is a film by Werner Herzog, and when a white man of Herzog’s artistic caliber has spoken, we do well to listen.

And on the very subject of Herzog’s speech, from the film’s start I was struck by the utter appropriateness of his physical voice, and I then realized that this had been true of his other films I have seen since he entered his “follow your fancy” phase of documentaries; movies that surely have the most favorable ratio of directorial talent to production budget of any in recent history.

Of course as an American, one is easy prey to certain variants of European-accented English; perceptions of discriminating taste in the received pronunciation of Oxbridge or perceptions of scientific precision in a German accent. But it was a real revelation to consider that, after three generations of blond, ice-cold, German-accented pure evil emanating from Hollywood, Herzog’s distinctly German harmonics and cadence seem to me a very appealing combination of soothing avuncularity and quiet passion.

Next, I was struck by the challenge to character that Antarctica must offer. The film opens with what seems the ultimate in gen-Y rootlessness: the gaping cargo hold of a US Air Force C-17 on wing from New Zealand to McMurdo. Travelers are snuggled under massive, lashed-down equipment like hipsters scattered about the summer decks of the Alaska State Ferry. But that must be deceptive; presumably one does not get to McMurdo, even as a janitor or barkeep, simply by buying a ticket. There must be some screening going on, probably explicit and definitely some implicit self-screening, involving the personality and character of the people who apply.

Once landed “in town,” Herzog wastes little time in showing disdain for the place. That is understandable; he must immediately have felt that he didn’t come to the end of the world to hang around its dreary, entirely artificial, service sector, necessary though dormitories, gyms, restaurants, cinema, fuel tank farms, watering holes and even an ATM are, in modern Antarctica as in modern everywhere. Still, Herzog recognized the unfairness of that attitude, and furthermore recognized a potential opportunity that he should be the last director on earth to lose; sprinkled through the film, he more than makes up for this disdain for the artificial quality of McMurdo, by inserting many neatly focused character vignettes that capture the “ultimate wanderer” nature of many McMurdo denizens.

Among them is Scott Rowland, a Colorado banker turned ice-bus driver, whose eight-ton vehicle is nicknamed “Ivan the Terra-bus.” There is William Jirsa, a linguist and computer analyst who ironically now finds himself in the one continent without native languages. And among several others, there is equipment operator and offbeat philosopher, Bulgarian Stefan Pashov, who interprets the particular role of the full-time travelers/part-time workers, the “cosmic dreamers” who are drawn to McMurdo, via a quote from Allan Watts. “Through our eyes, the universe is perceiving itself. Through our ears, the universe is listening to its harmonies. We are the witnesses through which the universe becomes conscious of its glory, of its magnificence.”

Most of the film is devoted to portraying slices, many of intoxicating visual richness, from various scientific projects in Antarctica, including studies of glaciology (“the iceberg I’m studying is not only larger than the one the Titanic hit, and larger than the Titanic itself, it’s larger than the country that built the Titanic”), seals, invertebrate ecology, a volcano, the South Pole, a neutrino detector, and yes, even a touching scene with some penguins, despite Herzog telling us, early on in the film, that he informed the National Science Foundation “I would not come up with another film on penguins.” (This last presumably referred to avoiding any accusations of trying to piggyback onto the blockbuster — for a documentary — March of the Penguins [3], first released in 2005.) And from what I have seen, most of the commentary on the film has been content to concentrate on its interesting science and visual wealth.

However, I think it is an inescapable conclusion that Herzog had an even larger theme in mind as this film came into being, one that would eventually determine its entire narrative direction. Not for nothing did Werner Herzog title this movie Encounters at the End of the World. To me, and evidently to Roger Ebert [4], to whom the film is dedicated, it is quite clear that, in addition to the obvious spatial meaning of his title, with Antarctica objectively existing at one end of our spinning planet, Herzog meant it temporally as well. In other words, Herzog recognizes that exploration and research on Earth’s last continent can be symbolic of, at the very least, the deceleration of human progress in the modern world, and perhaps of outright stagnation or even reversal. Werner Herzog definitely has some insight into Kali Yuga.

Herzog visits the remains of Shackleton’s ship, now a sort of museum. He alludes to the triumph of Amundsen and the tragedy of Scott in their epic race to the Pole. Though he does not find these Antarctic pioneers praiseworthy in every single respect, noting a degree of arrogance in the last-gasp imperialism of the contest, particularly for the Britons, Herzog is quite deliberate in distinguishing the achievements of these giants of the quite recent past to the pursuits of today’s continental Americans. To me, it is extremely telling that, to make the strongest contrast with the heroic achievements of the early Antarctic explorers directly, Herzog chose scenes, filmed in America, of a very fit and very chipper man, riding the tiger I suppose in his own way, by attaining literally hundreds of odd titles in the Guinness Book of World Records, including such novelties as Marmite eating and marathon somersaulting (his goal was to set at least one record on every continent, and that included Antarctica, thus the connection).

At this point it must be said, for white nationalist purposes at the very least, that this chipper man, born Keith Furman [5] in Brooklyn, is rather obviously a Jew; indeed so far as I can tell, the only Jew in the whole film. And I want to be clear that I do not concentrate on his Jewishness purely out of malice; in fact I can only wish I were as fit, motivated, and possessed of good habits as Mr. Furman appears to be, even if I would certainly wish any such assets on my part to lead in a quite different direction.

But I do feel two quite important points emerge from the fact of this Jewish presence. The lesser one is that it is impossible to believe that Werner Herzog, who has spent four decades in the movie industry after all, could have been completely blind as to the non-random ethnicity of this character. In investigating Antarctica, he pays high tribute to the spirit of the early explorers, explicitly Imperial European and implicitly Aryan as they were, and wishing to reach for the most striking possible contrast in post-modern heroics, a mere century after Scott and Amundsen, he settles on a Jewish holder of a world record in hula hoop racing while balancing a milk jug on the head [6]? No, no, it is quite impossible that Herzog was entirely unaware, that it was all fluke.

But regardless of the degree of intent on Herzog’s part, the larger point is that a Jew is, in fact, an excellent symbol for this particular species of last man. A Jew has to be content with somersaulting twelve miles on a rubberized track, a century after a team of Aryans has each man-hauled [7] hundreds of pounds on sledges, for ten hours a day over four months across crevassed Antarctic glaciers in weather down to forty degrees below and worse, without the benefit of modern fabrics and materials, only to die in the end so nobly that one does not wish to depress one’s comrades further and so tells them one is “just going outside [8] and may be some time”; as if to the park for a stroll. A Jew has to be content with building eyesores of the month [9] instead of the Hagia Sophia [10]. Content with filming Holes [11] instead of The Tree of Life [12]. Content with writing up a Portnoy instead of an Isabel Archer. Content with dreaming up theories of repressive mothers [13] instead of creating the evolutionary synthesis [14]. And on and on in like fashion.

One could try to argue that all this is cherry picking, sour versus sweet, except that the Jews have actually been proud of this unmitigated trash, and have convinced entire generations of the gullible that much of it represented the next big thing, the more advanced development in each field of endeavor; whereas in fact, to put the matter in Wagnerian terms, their accomplishments often are mere clumsy, ludicrous imitations of our own.

So where does this brand of nihilism lead us? Where did it lead Herzog? Not nearly as far as we would like, I’m sure. Still, I think there are a few messages. One is that we can never be certain about the future, and about the possibility of reaching for the stars. My own negativism inclines me toward Scott Locklin’s view [15] more than transhuman inevitability [16]. But Locklin and I could both be wrong. There may be more opportunities for future Amundsens and Edisons out there than we guess. Certainly I found the greatest boyish enthusiasm, ironically metaphysical, out of all the many enthusiastic white scientists portrayed in this film, to be that of the most cosmic one, physicist Peter Gorham, the neutrino researcher.

And even if it turns out such opportunities really are in decline, is that exactly the end of the world? You young white nationalists, some no doubt stewed in the internet for hours a day over almost as many years as I have been, some unwilling to travel with hipsters because they vote Democrat, and unwilling to join the Army because they die for Israel, and unwilling to roughneck the oil rigs because there they have no higher purpose; at least some of you should join these eccentrics of Werner Herzog.

So far as I could tell, again without going to foolish extremes, not one of some twenty people Herzog introduces us to by name in Antarctica is a Jew, although the jury is still out on Clive Oppenheimer, whose internet footprint does display at least a tendency to self-aggrandizement. Even brunette, accented Regina Eisert appears by googling to be German, though in the film she is wearing a snood over her hair reminiscent of those now worn by some married Orthodox Jewish women, but not so very long ago worn by white women throughout much of Europe.

The reason I’ve done this spot of googling is not so I can seethe inwardly over who is a Jew and who is not, but to demonstrate that, even at the service level, never mind the scientific level, never mind the level of a Shackleton, the cold natural beauty, the cool natural science, and the sheer adventure of Antarctica still make it the kind of place that calls to our people, and pretty much only our people. In contrast to this openness to experience, Furman’s visit to Antarctica consisted of 90 minutes pogo-sticking down a runway [17]. These people, adapted to the white brain instead of to a piece of this beautiful earth, truly know the price of every continent and the value of none.

So calling all suitable young Aryans! Some of you should apply for McMurdo, go work in Alaska, bide awhile in North Dakota or even Siberia. I have little doubt that most of Herzog’s Antarctic subjects would be Obama voters in America, but I’m saying that their actions are more implicitly Aryan than some of ours. And many of us are just as eccentric as they are, even if our eccentricity does not run to trying to save endangered languages or hitchhiking through Africa.

But if anyone does go, it would be well to shut up about whiteness for awhile. One has a better chance to be convincing later if one is first quiet and strong in such places, which are never for blowhards. Try to prove your character to yourself; it doesn’t have to be the character of Robert Falcon Scott, it just has to get better and tougher. And at the very least, you will have traveled, had some interesting experiences in unusual or difficult spots, and, if you need to earn a grubstake, it seems fair to say that barkeep pay in McMurdo must be a lot higher than in N’Awlins [18].

 


Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

URL to article: http://www.counter-currents.com/2013/03/werner-herzogs-encounters-at-the-end-of-the-world/

URLs in this post:

[1] Image: http://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2013/03/encounters_at_the_end_of_the_world_2007_580x435_710896.jpg

[2] Encounters at the End of the World: http://www.amazon.com/gp/product/B001DWNUD8/ref=as_li_ss_tl?ie=UTF8&camp=1789&creative=390957&creativeASIN=B001DWNUD8&linkCode=as2&tag=countercurren-20

[3] March of the Penguins: http://www.amazon.com/gp/product/B000N3SSA8/ref=as_li_ss_tl?ie=UTF8&camp=1789&creative=390957&creativeASIN=B000N3SSA8&linkCode=as2&tag=countercurren-20

[4] Roger Ebert: http://rogerebert.suntimes.com/apps/pbcs.dll/article?AID=/20080707/PEOPLE/657811251

[5] Keith Furman: http://en.wikipedia.org/wiki/Ashrita_Furman

[6] hula hoop racing while balancing a milk jug on the head: http://www.ashrita.com/records/all_records

[7] man-hauled: http://artofmanliness.com/2012/04/22/what-the-race-to-the-south-pole-can-teach-you-about-how-to-achieve-your-goals/

[8] just going outside: http://www.englishclub.com/ref/esl/Quotes/Last_Words/I_am_just_going_outside_and_may_be_some_time._2690.htm

[9] eyesores of the month: http://www.dezeen.com/2011/11/17/dresden-museum-of-military-history-by-daniel-libeskind-more-images/

[10] Hagia Sophia: http://en.wikipedia.org/wiki/Hagia_Sophia

[11] Holes: http://3.bp.blogspot.com/_OyXJF_PLAKM/TT-J-wdleuI/AAAAAAAAAFc/NOIARFtXlZI/s1600/1999+boys+of+d+tent2.jpg

[12] The Tree of Life: http://www.twowaysthroughlife.com/

[13] theories of repressive mothers: http://en.wikipedia.org/wiki/Freud#Psychosexual_development

[14] evolutionary synthesis: http://en.wikipedia.org/wiki/Julian_Huxley

[15] Scott Locklin’s view: http://takimag.com/article/the_myth_of_technological_progress/print#axzz2M4aOvuQE

[16] transhuman inevitability: http://en.wikipedia.org/wiki/Ray_Kurzweil

[17] 90 minutes pogo-sticking down a runway: http://www.ashrita.com/records/record_descriptions/pogo_stick_jumping

[18] N’Awlins: http://www.youtube.com/watch?v=kXpwAOHJsxg

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