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vendredi, 21 octobre 2016

Van Reich tot Republik

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Van Reich tot Republik

Sander Carollo interviewt Dirk Rochtus over zijn nieuw boek van Reich tot Republik, te verkrijgen in de betere boekhandel of te bestellen via http://www.doorbraakboeken.be

mardi, 18 octobre 2016

Parteienstaat und Staatsparteien

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Parteienstaat und Staatsparteien

dimanche, 16 octobre 2016

Des communautés alternatives centenaires : Sol Veritas Lux

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Des communautés alternatives centenaires : Sol Veritas Lux

Ex: http://rebellion-sre.fr

Les mouvances alternatives des années 1970 à 2010 n’ont rien inventé. A l’aube du 20ème siècle, la modernisation de l’Europe sous les coups de l’industrialisation et du capitalisme faisait naître des expériences culturelles et communautaires très particulières. ( article paru dans le Rébellion 42 de juin 2010 )

Des anarchistes illégalistes, buveurs d’eau et végétariens

En France, les milieux anarchistes individualistes menaient campagne pour une vie saine, avec la nécessité affirmée de suivre une éthique de vie basée sur la lutte contre l’alcoolisme (véritable fléau social qui garantit au Capital la passivité de la classe ouvrière), la promotion de l’alimentation végétarienne, le refus des règles de l’ordre bourgeois et la mise en place d’une éducation populaire émancipatrice.

A Paris, avant la Grande Guerre, des associations et des foyers anarchistes (mais aussi syndicalistes et socialistes révolutionnaires) développent de manière pratique ce mode d’existence qui se veut en dehors du système. C’est une affirmation radicale du refus de « participer » aux règles de la société qui trouve un écho particulier chez les anciens partisans de la « propagande par le fait » (c’est-à-dire les anarchistes qui utilisaient le terrorisme et la « reprise individuelle » comme moyen d’action). Militant révolutionnaire accusé par la police d’être un complice de la « bande à Bonnot », Louis Rimbault (1877-1949) fut une farouche figure de cette mouvance. Léo Malet, le meilleur auteur de polar français, connu ce genre de foyer dans les années 1930 et l’évoque dans les aventures de Nestor Burma, son personnage d’ ancien anar reconverti en détective privé.

monteverita.jpgOmbres et lumières de Monte Verità

En Allemagne, le mouvement de « réforme de la vie » prônait la fuite des villes, le retour à la nature comme solution à la crise causée par le mercantilisme grandissant, le végétarisme, le refus de l’alcool et du tabac, le nudisme, les médecines naturelles (notamment les débuts de l’homéopathie), la liberté sexuelle, le mysticisme et la découvertes des spiritualités orientales.

Cas emblématique, qui à lui seul incarne les richesses et les ambiguïtés de ce genre d’expérience, la colonie de Monte Verità fut fondée par un groupe issus de la bohème bavaroise. Dans le cadre naturel magnifique du Tessin suisse, une petite communauté d’hommes et de femmes s’installe pour fonder une communauté idéale et libre. Le fils d’un industriel belge, Henri Oedenkoven finance les travaux de création d’une sorte de sanatorium végétarien. Sa femme, Ida Hofmann, professeur de piano, wagnérienne et féministe aura un rôle central dans l’expérience.

Il s’agissait de créer ce qui était voulu comme un lieu de renaissance et de régénération, de jeter les fondements d’une « nouvelle vie » hors de la structure corrompue du monde en édification. Vie communautaire, alimentation végétarienne et frugale, séances d’héliothérapie (en quelque sorte des bains de soleil, les « colons » vouaient un véritable culte à l’astre solaire) et de gymnastique : Monte Verità fut une apogée du culte du corps retrouvé. Une compagnie de danse séjourna de manière régulière dans les installations de la communauté.

Très vite, Monte Verità fut un point de rencontre pour des naturistes, des réformateurs sociaux, des militants révolutionnaires (dont beaucoup feront partis des activistes des conseils ouvriers de Bavière après la défaite de 1918), des artistes, des anthroposophes et autres théosophes de toutes les nationalités. Des dissensions se produisirent assez rapidement entre le couple des fondateurs (qui voulait développer l’image de marque de la communauté et créer un centre hôtelier de remise en forme avant l’heure) et la frange la plus radicale de la communauté. Les frères Graser reprochaient les compromis passés avec le système pour faire vivre financièrement le projet. Gusto Graser mènera la fronde et se retira dans une caverne en ermite avec sa femme Jenny Hofmann (sœur d’Ida). Sous l’influence des religions et philosophies orientales, il devient un prophète ambulant d’un panthéisme pacifique. L’écrivain allemand, Hermann Hesse fut très lié à Graser et lui rend hommage dans son œuvre la plus importante, Demian.

MVascona-arton3845.jpgLe choc de la Grande Guerre devait anéantir ses tentatives alternatives, mais d’autres devaient naitre sur les ruines de notre continent. L’expérience révolutionnaire et poétique de Fiume en 1917 sera une autre forme de cette recherche d’une communauté idéale. Mais cela est déjà une autre histoire.

A lire sur le sujet :

Nous avons repris pour l’écriture de cet article la mine d’informations représentée par les deux numéros de la revue (DIS)CONTINUITE. Ces deux volumes contiennent plus de 400 pages chacun de textes du courant anarchiste naturien.

  • Naturiens, végétariens, végétaliens et crudivégétaliens dans le mouvement anarchiste français (1895-1938), juillet 1993, 485 p. 16, 80 euros
  • Communautés, naturiens, végétariens, végétaliens et crudivégétaliens dans le mouvement anarchiste français ; février 1994, 485p. 21,30 euros.

Disponible auprès de François Bochet, Moulin des Chapelles, 87800 Janailhac

Sur les divers dimensions et aspects du culte solaire, nous conseillons vivement la lecture de la revue Solaria. Publication traitant de la solarité autant du côté scientifique que spirituel, elle est une référence dans le domaine. Abonnent : 2 numéros ( un an ): 12€.

Contact : Jean-christophe Mathelin, 7 rue Christian Dewet 75012 Paris

samedi, 15 octobre 2016

Eric Margolis on Germany and France

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If You Think the US Has Problems…

Eric Margolis on Germany and France

Europeans, whose male political leaders all seem to have mistresses,  would laugh off Trump’s awkward gropes and the outrage they caused as adolescent. Better gropes than a possible war with Russia over Syria.  But Trump looks like a mastodon stuck in a primeval tar pit, ambushed by Democratic hunters.

Does anyone remember the Democrat’s young god, Jack Kennedy, who used to drag women into the White House linen closet,  smoke a joint, and give them a presidential quickie? Lyndon Johnson’s Texas rough-riding, or Nelson Rockefeller’s too young girlfriends that did him in? 

RefugeeMapGermany2015.jpgBad as things are in the US, they are not much better in Europe. The foolish flight of racist Britain from the European Union has deflated its outrageously inflated pound sterling and spread panic among fat cat bankers and property developers. The last rags of Britain’s imperial pretensions have been ripped away.

Things are so bad right now that the odious Tony Blair, who seduced the wife of his patron, Rupert Murdoch, is trying to slither back into political life.

Here in Germany, Europe’s bulwark, the political ground is shaking. Chancellor Angela Merkel has been a cautious, capable leader. Her courageous admission of 1.1 million Mideast and Afghan refugees was the right thing to do morally but a political disaster for her center-right party.

In fact, Merkel’s long tenure in office may be nearing its end.  Younger Germans are tired of bland ‘Mama Merkel’ and their nation’s kowtowing to Washington. Germany remains in some ways the defeated, occupied nation of 1945.

Many Germans call for stronger government action over the foundering Deutsche Bank. Located here in Frankfurt, this dummkopf bank has lost huge amounts of money and run onto the rocks due to unconstrained greed and managerial ineptitude. Deutsche’s real problem is that it tried to be like a rapacious American bank rather than like a conventional, conservative German bank. How could Germans be so stupid?

The Berlin government will probably have to rescue Deutsche Bank sometime soon, or at least engineer a takeover. It does not help that the US may fine Deutsche up to $14 billion for peddling rotten real estate bonds in the US before 2008. Or that the bank may be in hock for a staggering $46 billion in mysterious derivatives few understand. All this is pure casino capitalism.  Maybe they should rename the bank, Die Bank Trump!

Deutsche Bank’s collapse could bring a Lehmann Brothers-type panic to Europe’s already deeply stressed financial system.

Italian banks are in terrible shape, up to their tortellini in bad debts. Their depositors are likely to be hard hit in any bail-out or bail-in. However, the rule remains: save the banks first, then women and children.

Meanwhile, across the Rhine, France’s political landscape is shaking. The wretched President Holland, who has the charisma of a wet croissant, is now the most unpopular leader since Robespierre – maybe even more so.

Like the US Republican rats abandoning their sinking electoral ship, France’s center-left wants to ditch albatross Holland but can’t find any candidate popular enough to replace him.

Presidential elections are due in April and May, 2017.  The opposition Republicans have a so-so candidate in Nicholas Sarkozy and a good one in Alain Juppé. Sarkozy is still under investigation for taking campaign cash from Libya’s late Muammar Khadaffi – who was bumped off in what looks like a French-engineered murder.

Behind them looms the specter of National Front Leader Marine le Pen.  Her effort to ditch the EU and NATO, kick out the Arabs, and adopt economic nationalism makes her a French version of Trump. But she is a far more adept politician and a gifted speaker.

Like America’s Republican oligarchy facing Trump, France’s political elite trembles before Le Pen. So does the rest of Europe as her radical thinking enflames rightwing parties across the continent. The Front National could replace France’s venerable Socialists as the nation’s second party and main opposition.

Spain is in political paralysis, unable to elect a government.  In Brussels, the EU is trying to reshape its role after Brexit and find a new ‘raison d’etre.’  At least it will no longer put up with British sabotage. It’s what Trump would call ‘a disaster.’

vendredi, 14 octobre 2016

An Update From Germany

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An Update From Germany

By

Ex: http://www.lewrockwell.com

Germany is smaller than California. Within the last two years, it has allowed in roughly two million Muslim refugees and immigrants, all by fiat. Having no voice in this radical demographic change, many Germans are fuming.

Last year, I wrote from Leipzig that Germany has lost its autonomy and sanity. Teaching at the university, I registered that all my students were openly sympathetic towards Muslim refugees, so I suggested they look harder at their government’s complicity in the US’s endless war against Muslims.

The best way to help Afghans, Iraqis, Libyans and Syrians is to not kill them and destroy their countries, obviously. My students couldn’t quite go there, however, for that would entail them being “anti-American,” a big no-no in their vassal state. In the lobby of my university building, there was a banner admonishing against xenophobia, Islamophobia, homophobia, sexism, anti-Semitism and anti-Americanism.

The biggest taboo in Germany is Israel’s role in this serial destruction, and not just of Muslim but European countries. Badgered for decades with Holocaust guilt, no self-respecting German can bat a dark eyelash in any Jew’s direction. They cannot probe George Soros, for example. Though Germany was being purposely dismantled, my students could not see it.

Yesterday, a Syrian terrorist suspect was taken into custody in Leipzig, only to be found dead by suicide hours later. Of course, it’s a preposterous story. One can expose false flag events and planted stories while acknowledging that real crimes by Muslims are also occurring, however. As with the amplifying tension between blacks and whites in the US, Muslims are being deployed in Europe sow chaos and disunity.

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Millions of young, impoverished young men from cultures that frown on alcohol and the exposure of female flesh are being imported into a country of huge beer steins and nude sunbathing. What can go wrong? A friend of mine in Frankfurt gives us an update:

Things are slowly sliding into chaos. “Refugees” keep pouring in (600,000 so far this year). The Secretary of the Interior proudly announced that last year, only 880,000 refugees came to Germany, not 1.1 million, as was said before. The problem is nobody really knows how many refugees were never registered. The borders were open, they are still open, so people came and just vanished.

A good example: In the summer of 2015, just before the refugee crisis got into high gear, we had the G20 meeting in Munich. It was intensively protected with tens of thousands of policemen in Bavaria. During one week, the police conducted border controls, and guess what? In one week, they “found” 14,000 illegal persons—persons who had secretly sneaked into Germany. That was in only ONE week. They haven’t done that since.

Cities are changing—when you go to the central station of any German town, you see lots and lots and lots of foreign men—Arabs and Blacks etc. In Frankfurt, the police admit that they have lost control of the central station (in regards to the selling of drugs and petty crimes).

In Leipzig, a famous club in Connewitz called Conne Island had to admit that they have a teensy weensy bit of a problem with a new clientele—that women didn’t feel save anymore, that violence erupted on many nights, that women were sexually harassed, etc. Therefore, they increased security measures. Though they really tried hard not to appear racist or anything like that, everybody with two brain cells left knows of whom they were talking about.

But still, we are officially told that there are no problems with increases in violence, theft, rapes, drug pushing, etc. What Germans see is something different. Anger is rising. We have rapes and other incidents on a daily basis.

In Dresden, some German youths threatened Syrian kids with a knife. This was widely condemned by the media. Then some German threw some really big fireworks at a mosque. Interestingly, the press reported this as a “bomb attack”. Now, we had a “bomb attack” when a refugee blew himself up in a crowd with some real explosives, killing himself and wounding 10 people. Though this was a real bomb, we are told that we have to despise and condemn those who put fireworks at the front of a mosque (hurting no one and not destroying really anything—only the wall was blackened).

Yet in regards to the refugee who blew himself up—or his colleague who (luckily) unsuccessfully tried to hack people to death with an axe on a train—nope, he is not to be condemned or despised.

We are constantly told that these Germans who attack refugees, as recently happened in Bautzen in the east of Germany, are “the ugly face of Germany”—something to be ashamed of. Yet we are not told that before some 80 Germans and some 30 refugees in Bautzen got into a fight, that for weeks and weeks the refugees in Bautzen had been getting drunk in public, harassing women, shouting abuses at passers-by, etc.

And we are never, never told that refugees showed the “ugly face of Islam” or whatever when things like in Cologne happened.

The cloak of political correctness is very heavy and thick now, hanging over everything.

A few days ago, a Syrian extremist, member of ISIS, escaped a raid by the police, who tried to get him (he was just planning a—you guess—big bomb attack at an airport), and while he was fleeing, he was caught by three other Syrians, who held him, tied him with a rope and took him to the police.

Schau an—the poor bastard hanged himself in his cell in prison. Funny, how all these terrorists never seem to survive their actions that long. Of course, there are rumors that there is something suspicious about it. We will never know, I guess. The secret services are surely behind some, but not all actions. It’s a mystery—and the one who tries to look into it can’t lead to a happy life, so few dare.

Now the press is full with coverage about the “first Syrian heroes” of Germany. Funnily enough, only nitpickers mention that, according to German law, binding somebody is illegal (German law has some exceptions for people to act in self-defense, but this was no such thing).

A few months ago, three Germans did the same thing. They held an Iraqi who was threatening people in a supermarket with a bottle, tied him to a tree and informed the police. Oh, the condemnation! How could they take the law into their own hands! Shame, shame, shame on them! No tolerance for this!

But here, with these three Syrians doing exactly the same thing, it’s all good. All nice. Heroes. Brave boys. Hurra Hurra und dreimal Hurra!

Really, some people get really frustrated because of all this, some will soon turn to violence, and others are just leaving. We know that especially highly qualified Germans are silently leaving the country, going to Australia, New Zealand, Canada, anywhere else, to escape this change in Germany.

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Because a change it is, and not for the better. It seems somebody high above is hell bent on changing the very fabric of German society. And most people are so busy with making money, looking after the family, etc. that they really do not realize that the dismantling of Germany is well under way.

Okay, we already have parts in cities where the police are losing control and women do not go there alone at night—but no, these are no ghettos. Not yet. And if, as happened in Bonn, a language school has issued a warning to its foreign pupils to not go into certain areas because of the danger of getting mugged or raped there, if the school says it has recorded over 250 incidents of pupils who had had bad experiences in these areas—ah, come on, are you racists or what?!

Yes, we have more and more mosques. There are former Muslims like Sabatina James or Hamed Abdel-Sayed who are criticizing Islam, but they are only fringe figures. When Sabatina James says on the prime time news that child marriages, which are growing in number, are horrible, she is told by our anchorman that not all are horrible. Some are good.

Oh, happy country! Slowly, slowly, streets, cities, the way of life, etc., are changing. Let’s ban pork in Kindergarten—all right. Let’s call the Weihnachtsmarkt (Christmas market) Wintermarkt from now on—in order to not offend anybody. Let’s make separate days in public baths—one for the women, one for the men. And lastly, let’s tell the Germans that sharia is not all that bad—in fact, it perfectly matches our Grundgesetz, the constitution of the Federal Republic!

It is really strange to see all this, Linh. Slowly, slowly, our country is changing before our very eyes. Now—in danger of repeating myself—I do not blame Muslims in general. They are just pawns in a game, as I said before. But one has to be willfully ignorant to not see that this path that we are on is heading towards hatred, violence and (maybe) finally civil war.

My take is that the East Germans will resist it first—maybe they make a putsch or something like it and get out of the Federal Republic. It is possible.

You cannot change the whole fabric of a society and think that everybody will welcome it. The German structure of Germany, its very own culture, would change in such a way, that it wouldn’t be German anymore. It would be something new. Some will resist that, and I guess it will be the East Germans.

As the CIA once stated—by 2020, we should have civil unrest in Europe. I guess we might even start earlier.

Of course, I sometimes wonder WHY the powers that be want the destruction of German, but that is speculation. What counts is the result.

And this is clear: Germany is slowly eroded, changed, morphed into a multicultural society with no roots, where all groups watch each other suspiciously, where the few rich live well in their gated communities, while the rest of the population tries to survive another day. That’s the way.

Still, there is hope because there is something called fate. And I guess (or hope) fate has some surprises for the powers that be. In the very end, things may turn out differently. We’ll see.

This is the way the world ends.

This is the way the world ends.

Not with a bang, but a…… bigger bang. 

dimanche, 09 octobre 2016

Ernst von Salomon révolutionnaire, conservateur, amoureux

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Ernst von Salomon révolutionnaire, conservateur, amoureux

Dans Les Réprouvés (1930), Ernst von Salomon retrace sa folle aventure politique au lendemain de la Grande Guerre. Son personnage littéraire devient emblématique de la Révolution conservatrice allemande et l’ouvrage une prophétie pour les générations perdues. Son enseignement : le nihilisme peut être vaincu par une passion plus vive que les tourments de l’Histoire. Le réprouvé trouve alors son salut dans l’expérience guerrière à laquelle succède l’élévation de l’esprit. 

evsal-3.jpgLes Réprouvés s’ouvre sur une citation de Franz Schauweker : « Dans la vie, le sang et la connaissance doivent coïncider. Alors surgit l’esprit. » Là est toute la leçon de l’œuvre, qui oppose connaissance et expérience et finit par découvrir que ces deux opposés s’attirent inévitablement. Une question se pose alors : faut-il laisser ces deux attractions s’annuler, se percuter, se détruire et avec elles celui qui les éprouve ; ou bien faut-il résoudre la tension dans la création et la réflexion.

Amoureux éperdu d’une Allemagne en lambeaux, éconduit par l’Histoire au soir de la Première Guerre mondiale à laquelle son trop jeune âge l’a empêché de participer, Ernst von Salomon incarne la passion révolutionnaire conservatrice en acte lorsqu’il choisit de s’engager au sein des corps francs pour poursuivre la lutte. Mais si Dominique Venner a pu décrire cette épopée mythique comme une aventure nihiliste, l’obstination déraisonnable de Salomon apparaît comme une authentique quête de sens qui se poursuit tout au long de son parcours de guerrier puis de militant. Malgré le désarroi ambiant et l’absence de but dont certaines têtes brûlées semblent souffrir, le marginal Salomon exprime toujours l’instinct de reconquête d’une nation chérie. À ses yeux, seule la révolution peut redonner à l’Allemagne sa splendeur d’antan, celle pour qui on lui avait appris à mourir.

Révolutionnaire éperdu

Ernst von Salomon a tout juste 16 ans lorsque l’armistice est signé le 11 novembre 1918,  âge des folies, des idées à couper au couteau et des passions qui empêchent la résignation. Si la confusion est le premier sentiment que confesse l’auteur à l’ouverture des Réprouvés, l’espérance lui succède aussitôt et c’est cette tension permanente entre deux penchants contraires qui fait de la lutte acharnée sa raison de vivre. Car la vie de l’auteur, au début de son œuvre, ne semble tenir qu’à la poursuite de son idéal, dont il entrevoit déjà sans doute qu’il est un mirage mais refuse pourtant de l’abandonner. Ainsi confesse-t-il : « Aussi nous étions prêts à agir sous la seule impulsion de nos sentiments ; et il importait peu que l’on pût démontrer par la suite la justesse de nos actes. Ce qui importait c’est qu’en ces jours des actes fussent accomplis. » Ce n’est pas la raison, ce n’est pas l’idée qui guide l’aspirant épris d’Allemagne et vexé par une paix humiliante, mais une rage sentimentale qu’il ne maîtrise pas. De là naît l’instinct révolutionnaire, instinct destructeur par essence qui se donne pour seul objectif de renverser l’ordre établi, y compris l’ordre intérieur, spirituel et moral, de celui qu’il anime. Il s’agit d’éprouver le monde en s’éprouvant soi-même, d’expérimenter avant de prétendre connaître.  

Le mouvement avant toute autre chose, l’action tous azimuts apparaissent comme les seules voies du salut, l’unique conviction de cette génération frustrée étant celle que rien de bon ne pourra surgir de l’ère du parlementarisme et de la bourgeoisie régnante. Peut-être ne le comprend-il pas encore, mais c’est contre l’immobilisme de la pensée systématique, qu’elle soit libérale ou marxiste, qu’il importe de lutter. Et si nous parlons de salut, il ne s’agit pas uniquement d’un salut collectif dans la restauration de la grandeur allemande. La guerre, puis la défaite et les conditions de la paix ont comme détruit moralement l’individu. Le mouvement est donc la condition de la survie de chacun, une tentative vitale de retrouver du sens : « Dans l’attaque nous espérions trouver une délivrance, une suprême exaltation de nos forces ; nous espérions être confirmés dans la conviction d’être à la hauteur de tout destin, nous espérions sentir en nous les véritables valeurs du monde. Nous marchions, nourris par d’autres certitudes que celles qui pouvaient valoir pour notre pays. » Des lignes qui rejoignent celles de La guerre comme expérience intérieure d’Ernst Jünger et montrent à quel point l’esprit de revanche anime les individus et fabrique des guerriers plutôt que des soldats, des hommes affranchis plutôt que des fonctions révocables.

C’est là l’expression d’une folie impatiente, d’une folie amoureuse. Refuser l’immobilisme, sans cesse se mettre en péril comme on se remet en question, c’est le signe de ce que la révolution nationaliste rejette l’amour platonique d’une idée. Parce que la nation tant aimée a été perdue, il convient de la conquérir à nouveau, d’en occuper les frontières comme on épouse les replis, et non pas de la séduire. Pourtant vient un moment où l’acte ne suffit plus à nourrir l’espérance. La violence exalte peut-être autant qu’elle détruit celui qui la subit comme celui qui l’exerce. « Nous avions allumé un bûcher où il n’y avait pas que des objets inanimés qui brûlaient : nos espoirs, nos aspirations y brûlaient aussi, les lois de la bourgeoisie, les valeurs du monde civilisé, tout y brûlait, les derniers restes du vocabulaire et de la croyance aux choses et aux idées de ce temps, tout ce bric-à-brac poussiéreux qui traînait encore dans nos cœurs », avoue l’auteur. L’idéal s’annihile, l’idéaliste tend vers le nihilisme. La fatalité de plus en plus évidente oblige le guerrier à considérer à nouveau ses aspirations, ou à mourir d’avoir consumé tout ce qui habitait son cœur. Pour survivre, il faut projeter de nouveau un idéal, tailler une alternative dans l’étendard terni que l’on brandit encore sans y croire. Le mouvement devient une coquille vide qui ne demande qu’à être remplie par une production de l’esprit, l’expérience est vaine sans la connaissance. Il ne s’agit plus seulement de se mouvoir pour survivre, mais de savoir dans quel sens se mouvoir, et dans quel but. Alors, la passion révolutionnaire, se souvenant qu’elle était née de la réaction, se propose un but conservateur audacieux.

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Intellectuel et violent : le jaillissement de l’esprit

L’enchevêtrement permanent des considérations collectives et individuelles dans l’œuvre en fait un parfait portrait psychologique du révolutionnaire, du militant au sens strict (c’est-à-dire aux méthodes militaires). Mais dans la lutte politique de l’immédiat après-guerre, c’est d’abord le jeune Ernst von Salomon qui se révèle à lui-même, intellectuel et violent, bien plutôt qu’une idée qui avance. À ses débuts, la volonté politique de l’auteur et de ses complices est au mieux une quête, une volonté de retrouver des repères dans le brouillard de la crise ambiante, plus qu’une véritable velléité. Mais si la simple réflexion n’est pas au départ de cette quête, c’est un symptôme de ce que l’idéal allemand de la Révolution conservatrice naissante n’est pas purement philosophique. Il est plus englobant, plus total : c’est une « vision-du-monde » (Weltanschauung) certes imprégnée de philosophie, digérée par l’intellect, mais aussi concrètement éprouvée, viscérale. Cette vision du monde se nourrit autant de la pensée que de la volonté et se livre sous les traits du sentiment en des termes lyriques, oniriques, suggestifs ou allégoriques qui défient les jargons et les découpages conceptuels rationalistes. Style emblématique de la Révolution conservatrice allemande que l’on retrouve aussi bien sous la plume d’Ernst Jünger ou de Carl Schmitt, et qui vise à suggérer, toucher, projeter plutôt qu’à simplement exposer. Car le réprouvé qu’incarne Salomon n’est pas un homme de salon. Il n’éprouve pas non plus la connaissance, chez lui, l’expérience prime. Le ressenti du jeune homme précède sa formation intellectuelle et sa conscience métapolitique. Ce n’est qu’en écrivant qu’il recherche la vérité de valeurs éternelles dans l’extrémité des expériences vécues, pour muer l’expérience en connaissance. Pour la surélever, l’ériger au rang de l’utile et de l’accessible à tous, alors l’œuvre prend son sens. 

On retrouve ici une expression magnifique du paradoxe de la pensée révolutionnaire conservatrice, moderne parmi les anti-modernes en ce qu’elle se propose de retourner la modernité contre elle-même, mais aussi et surtout en ce qu’elle peut sembler accorder la priorité à l’action, l’impulsion naissant du domaine du sensible et non de celui des idées. Ce qui ne s’éprouve pas n’est que tergiversation bourgeoise, comme semble le suggérer l’un des camarades d’Ernst von Salomon à qui l’ouvrage de Walter Ratheneau — assassiné avec la complicité de notre auteur par l’Organisation Consul — intitulé Des choses futures n’inspire que ce commentaire lapidaire : « Tant d’étincelles et si peu de dynamite. » Primat dont le naufrage est admis par Salomon lui-même, lorsqu’il avoue avec dépit que les considérations de la haute politique font des corps francs des idiots utiles au service des intérêts étrangers. Et la volonté d’agir envers et contre tout dans une fuite en avant permanente ne semble épargner que ceux qui, comme lui, se trouvent capables de sublimer l’action par la pensée et en extraire un peu de vérité, éclaircir une vision du monde, se proposer un but. La folie révolutionnaire, pulsion anarchique et déraisonnable, est comme canalisée, équilibrée par l’instinct conservateur qui appelle une plus grande sagesse et un effort de conceptualisation indispensable.

Mais cet équilibre, Salomon ne le trouvera cependant pas, bien qu’il en ait l’intuition, avant sa sortie de prison. Encore trop brûlant, trop extrême dans sa volonté d’agir à tout prix, jusqu’au crime, jusqu’à une damnation qu’il ne semble même pas craindre. Les réprouvés sont des éconduits que la gifle de l’histoire a jetés dans les bras du démon, des marginaux que l’exclusion détruira pour les plus faibles, confortera dans une citadelle assiégée pour les autres. Peu avant sa mort, plus de 40 années après la publication des Réprouvés, il confesse s’être réellement interrogé sur le sens de son action lors de sa seconde détention, après laquelle il épouse pleinement le mouvement de la révolution conservatrice en amorçant pour de bon la « révolution de l’esprit » déjà évoquée et présente en germe dans son oeuvre. C’est-à-dire un travail de redéfinition des concepts, à l’image de celui des encyclopédistes français du XVIIIème siècle, précurseurs présumés de la Révolution française. Mais comme si la tension entre connaissance et expérience était fondamentalement indépassable, l’histoire confrontera ce travail, cette connaissance, à l’expérience du politique et le fera dépérir par le détournement idéologique et politicien du national-socialisme.

samedi, 08 octobre 2016

Zestien hoge Duitse rechters: Merkel breekt grondwet met massa immigratie

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Zestien hoge Duitse rechters: Merkel breekt grondwet met massa immigratie

In ‘De Staat in de Vluchtelingencrisis’ wordt gesteld dat de bondskanselier een ‘staatsgreep’ heeft gepleegd en zichzelf tot ‘alleenheerser’ heeft gemaakt

‘De regering mag niet de identiteit van het volk, waar zij haar identiteit aan te danken heeft, structureel veranderen’

SPD wil na verkiezingen volgend jaar ultralinkse rood-rood-groene coalitie vormen


Bondskanselier Merkel kan met haar eenzijdige besluiten met recht een nieuwe Reichskanzler worden genoemd, net als haar illustere voorganger Adolf Hitler, die op vergelijkbare wijze stap voor stap de macht van het volk buiten werking stelde.

De almaar aanzwellende kritiek op haar ‘Wir Schaffen Das’ welkomsbeleid wimpelt Angela Merkel tot nu toe af als onbetekenend. Analisten vragen zich af of ze dat blijft doen nu 16 van Duitslands hoogste gerenommeerde rechters in het boek ‘De Staat in de Vluchtelingencrisis’ stellen dat de bondskanselier met haar immigratiebeleid op werkelijk alle punten de Duitse grondwet breekt. ‘Angela Merkel heeft het geldende recht feitelijk buiten werking gesteld,’ staat reeds in het voorwoord. ‘Het volk is de stille getuige van de afbraak van zijn collectieve identiteit,’ en de ‘door de staat gefinancierde media praten enkel de officiële koers na.’

‘Staatsgreep van boven’

Als gezaghebbende Duitse staats- en grondwetrechters, waaronder een rechter die tot het hoogste Grondwettelijke Hof behoort, Angela Merkel beschuldigen van een oneindig lange reeks wetsovertredingen, dan kan niemand meer ontkennen dat er bij onze Oosterburen iets zeer ernstigs gaande is. De opstellers van het boek hebben het zelfs over een ‘coup van boven’, een door de bondskanselier en haar vertrouwelingen zelf gepleegde staatsgreep – misschien wel het allerergste verwijt dat je als regeringsleider door rechters voor de voeten kan worden gegooid.

‘Lawine immigranten zal samenleving mee naar ondergang sleuren’

Met hun vertwijfelende oproep doen staatsrechters zoals professor Peter Huber (Grondwettelijke Hof) en professor Otto Depenheuer (Universiteit Köln) een appel op de elite om ‘nu het nog relatief rustig is’ de wissels voor immigratie om te zetten. Gebeurt dat niet, dan zal de ongecontroleerde ontwikkeling ‘tot een lawine’ uitgroeien die zowel de staat als de samenleving ‘met zich mee zal sleuren’ naar de ondergang, waardoor de rechtstaat totaal zal verdwijnen.

Dat dit geen rechtse complottheorie is, bewijst de regering Merkel met recent aangekondigde maatregelen en acties, zoals het binnenlands willen inzetten van het Duitse leger, de oproep aan alle burgers om een noodvoorraad aan te leggen, en de plannen om mogelijk al spoedig een verbod uit te vaardigen op het gebruik van contant geld.

‘Regering mag identiteit van het volk niet veranderen’

De rechtstaat is volgens de 16 rechters dankzij de migrantencrisis ‘aan het verdampen’, en daar is Angela Merkel de belangrijkste verantwoordelijke voor. ‘Het besluit van de bondskanselier om de grenzen voor iedereen open te houden, heeft geen democratische legitimiteit. De regering mag niet de identiteit van het volk, waar zij haar identiteit aan te danken heeft, structureel veranderen.’

‘Merkel heeft zichzelf tot alleenheerser gemaakt’

‘Nu Merkel zonder het volk te consulteren besluiten heeft gemaakt waarmee zowel de identiteit van het volk als het karakter van de nationale staat van dit volk ernstig wordt beschadigd, heeft ze zichzelf tot alleenheerser gemaakt. Dat is niet verenigbaar met het principe van de soevereiniteit van het volk.’ (1)

Censuur

Auteur en onderzoeksjournalist Udo Ulfkotte vraagt zich hardop af hoelang dit boek in de Duitse winkels zal liggen, aangezien de regering Merkel sinds vorig jaar op steeds hardere en strengere wijze censuur pleegt op alle media, en zelfs al bloggers heeft laten arresteren omdat ze zich openlijk uitspraken tegen haar massale moslim migranteninvasie van Duitsland en Europa.

SPD wil rood-rood-groene coalitie

Dat het bij onze Oosterburen na de verkiezingen van volgend jaar juist nog sneller richting afgrond kan gaan, blijkt uit het feit dat regeringspartij SPD (de Duitse PvdA) gesprekken voert met de Linken en Grünen voor de vorming van een zogeheten ‘rood-rood-groene’ coalitie, bedoeld om het CDU van Merkel buitenspel te zetten (2).

Wij verwachten dat die coalitie geen meerderheid zal behalen, maar alsnog met het CDU zal worden aangevuld, en er dus een ‘zwart-rood-groene’ coalitie ontstaat, die ons continent nog sneller zal islamiseren door het te overspoelen met miljoenen moslims.

Xander

(1) KOPP
(2) Focus

mercredi, 05 octobre 2016

De moderniteit als mislukt experiment

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De moderniteit als mislukt experiment

door Jonathan Van Tongeren

Ex: http://www.novini.nl

De moderne mens leeft in een hiaat, zo oordeelt de Duitse filosoof Peter Sloterdijk. In zijn briljante en tegelijk verontrustende boek ‘De verschrikkelijke kinderen van de nieuwe tijd’ zet hij zich aan het uitmeten van dit hiaat.

Voor Sloterdijk is de moderniteit het gevolg van het hiaat. Als Sloterdijk van hiaat spreekt, dan bedoelt hij het proces van het opbreken van tradities en het afbreken van verwantschappen. Waarlijk modern is derhalve naar zijn overtuiging “dat vanuit het niets het tot dan toe overtuigde leven, dat in de experimenterende omgang met zichzelf het besluit verwerkelijkt, de verschoten traditie door intensieve hypothesen te vervangen.”

slotkinder42435.jpgSloterdijk verbindt dit hiaat ook concrete historische gebeurtenissen vast. Zo heeft in de Franse Revolutie, met haar voorlopige hoogtepunt in de executie van koning Lodewijk XVI op 21 januari 1793, de breuk met alles wat geweest is zijn definitieve manifestatie gevonden.

Sloterdijk trekt vervolgens de lijn van deze breuk en zijn gevolgen door, via Napoleon tot aan de Russische Oktoberrevolutie en de moord op de Romanovs. Zijn oordeel met betrekking tot deze gebeurtenissen kon nauwelijks harder uitvallen: Zonder het hiaat, dus zonder 1789 en 1793, hadden Napoleon noch Stalin een kans gehad.

Het tijdperk van de reparaties

Tegen deze achtergrond mag het niet verwonderen dat Sloterdijk ook geen goed woord over heeft voor de politici van tegenwoordig, die logischerwijze eveneens producten van het hiaat van 1789 zijn. “Waar de moderniteit het tijdperk van de projecten was, bewijst zich de postmoderniteit als het tijdperk van de reparaties. [..] Waar vooruitgang en reactie de leidende begrippen van de 19e eeuw waren, zijn lapwerk en reparatie die van de 21e eeuw. Grotere politiek lijkt nog slechts in de vorm van uitgebreide pechservice mogelijk.”

Maar waarom is dat zo? Waarom kan politiek tegenwoordig niets meer tot stand brengen, maar nog slechts repareren en zodoende noodzakelijkerwijs mank gaan? Het antwoord levert Sloterdijk in de vorm van wat hij ‘de beschavingsdynamische hoofdregel’ noemt: “In het wereldproces na het hiaat worden voortdurend meer energieën los gemaakt dan onder vormen van tot overlevering in staat zijnde beschaving gebonden kunnen worden.”

Deze zin barst van het Sloterdijkiaanse taalgebaar, waarvan we toe moeten geven dat ze niet altijd meteen eenvoudig te begrijpen is. De filosoof slaagt er zo echter in het hele drama van de moderne mens in één zin te condenseren. Het gaat er om dat de moderne mens steeds met meer te maken krijgt dan hij verwerken kan. De moderne mens laat het zodoende vrijwillig afweten.

De breuk met het verleden was immers een vrije keuze van de mens, die hem vandaag de dag steeds vaker op de knieën dwingt: “Alleen de ontkrachting van het verleden [..] bewerkt dat mensen zichzelf vrij moeten ‘uitkiezen’ of ‘uitvinden’. De vrijen zijn niet alleen diegenen die zich van een heer ontdaan hebben. Ze zijn ook diegenen die men zonder verklaring op straat heeft gezet.”

Diegenen die op straat zijn achtergelaten zijn voor Sloterdijk de ‘verschrikkelijke kinderen van de nieuwe tijd’. Falende opvoeding en vrijwillige zelfontaarding van vaders en moeders zijn hiervan voor Sloterdijk overigens niet meer dan een symptoom. Hij bedoelt met de verschrikkelijke kinderen al diegenen die kinderen van hun tijd moeten worden omdat ze zo graag met tradities breken of het zonder klagen accepteren wanneer anderen dat voor hen doen. Wie geen bindingen heeft en geen bindingen erkennen wil, is verloren en moet toegeven aan wat de tijd waarin hij leeft hem opdringt als schema voor denken en handelen.

Als men Sloterdijk volgt in zijn analyse van wat hij in de ondertitel van zijn boek het ‘antigenealogische experiment van de moderniteit’ noemt, dan is dat experiment in ieder opzicht mislukt. Zelfs links, dat in zijn ambities voor experimenteren met de mens het meest gedurfd was, wist volgens Sloterdijk geen enkel succes te boeken. Wel integendeel, links is naar zijn mening de politieke manifestatie van de mislukking om de grootheden ‘partij’ en ‘klasse’ op elkaar af te stemmen.

De vraag die overblijft, is die naar redding; of uitredding uit het experiment van de moderniteit mogelijk is en zo ja hoe. Sloterdijks antwoord kon niet eenduidiger zijn. Wie zich ervoor behoeden wil een kind van zijn tijd te worden, die mag niet toegeven aan hen die de breuk met de traditie tot een onomstotelijk dictum willen verheffen. Want voor het in-de-wereld-zijn is er ook wat Sloterdijk betreft geen alternatief. Ieder mens en dus ook de mens in de nieuwste tijd heeft het echter in de eerste plaats zelf in de hand hoe hij zich in dit bestaan inricht. Deze autonomie zou hij nooit op moeten geven.

N.a.v. Die schrecklichen Kinder der Neuzeit. Über das anti-genealogische Experiment der Moderne (Suhrkamp Verlag, 2014), hardcover, 489 pagina’s. In het Nederlands verschenen als: De verschrikkelijke kinderen van de nieuwe tijd (Uitgeverij Boom, 2015), paperback, 352 pagina’s.

 
 

Presseschau - Oktober 2016

vendredi, 30 septembre 2016

The Characterology of Ludwig Klages

Klages developed a reactionary school of psycho-physical thought. Capable of 'psychoanalyzing' not just individuals, but races and even material structures such as buildings or cities, his work in some ways anticipates and outstrips postmodernism.

Is it possible to imagine a reactionary school of psychology? Jung and Szondi moved in this direction, while Freud is a representative of the dark side of the enlightenment that manifested itself in the early 1900s. His thoughts are pessimistic, but hard to combine with optimistic liberalism and with perennial tradition.

Instead, we find a reactionary psychology when we turn to Ludwig Klages and his so-called characterology. The science of Klages was used, in a modified form, by the German Wehrmacht, but he also influenced feminism with the concept of logocentrism. One of the ironies of history is that the legacy of the antisemitic Klages during the second half of the twentieth Century was mostly transmitted by German-Jewish thinkers such as Walter Benjamin and Wilhelm Reich. Benjamin was especially influenced by Klages, notably in his attempt to “read” architecture and in his studies of intoxication.

Characterology and psychology

… the question is how far the individual peculiarity of the living entity must be made the basis for interpreting every manifestation of life, and what means we possess for an intellectual penetration of individuality as such.
– Klages on the task of characterology

ludwig-2.jpgKlages does not think highly of most psychology. It is based on misunderstandings, it has limited possibilities to describe personalities, and it is not a science of the soul. This means that modern psychology and older wisdom about the soul are strangers to each other. Klages does connect to such wisdom. Among other things, he is interested in the psychological insights of folk-language. People are “seeing red”, they get “high” or “carried away”, and become “blue”. Klages is interesting to read when he studies this area.

The flaws of psychology are caused by it being a child of the modern age, adopting modern values. Klages notes that a renaissance psychologist would have studied a persons capacity to act, a medieval psychologist her faith, and a classical psychologist her ability to be happy. But not the modern psychologist. Klages writes:

Such traits have lost their value for the modern psychologist; they are not even regarded at all, and industry has remained as the only virtue with its satellites, ambition and success – a complex, that is, which the Ancients would never have hesitated to relegate to the lowest of men, to pariahs and to slaves.

Character and psychology

If his nature furnishes the material for the life-tune of the living man, then the material of character may be compared with the musical instrument which serves to translate the tune into sound.
– Klages on material and nature

The task of characterology is the study of personality. According to Klages a personality can be described using the concepts of material, nature and structure. Klages is not an egalitarian. Our material consists of the talents and gifts we have been handed. We are born with different gifts. Our nature is connected to our driving forces and interests, the general direction of our lives. Structure is also called temperament. Klages studies Personal Capacity for Stimulation of Feelings, Personal Capacity for the Stimulation of Will and Personal Capacity for Expression.

Klages insists that his science may be used not only to describe individuals, but also to understand peoples, races, epochs, castes, buildings et cetera. This brings to mind Klages friend Benjamin, and his attempt to interpret buildings and cities. Klages writes that ” in principle all relics of culture admit of interpretation” and “originally every object of apprehension was taken to delimit and delineate a soul”.

Klages is often a rewarding thinker. He explains hysteria with the concept of inhibition. In the modern world the connection of the soul to the body is often so repressed that many people appear to be hysterical. Phantasms, imitation, repetition, and representation abound. Some people never live, but represent most of their lives.

Ego, Soul, and Spirit

…the different species of character can all be traced back to different proportions in which Spirit and Soul are mixed.
– Klages

Klages is well known for his analysis of the conflict between Soul (Seele) and Spirit (Geist). Geist intrudes between the poles of Body and Soul, such that history is an account of the growing domain of Spirit. Klages describes the steps in this process. The connection between Soul and Body is severed, the body is condemned as “sinful”, the Will to Power takes the Place of Soul, and the Machine Man is born. Sometimes the process was primarily economic; those who could not keep up were pushed aside. At other times it has been very bloody (1789, the attack on the Templars, the Russian revolution). The process started with the mythical fall, when man became aware of his mortality and the Ego was born.

According to Klages, Ego is a combination of Soul and Spirit, “a chemical combination having for elements the universal spirit and an eternally particular soul”. Those with a strong Soul experience the world as a series of images. When Spirit grows too strong they are replaced by things (“things are Egos projected into the World”), things to control and manipulate.

Klages mentions four personality types, according to the combinations of Soul and Spirit. Ecstasy and intoxication (Benjamin’s Rausch) have important roles. During ecstasy some people can re-experience the union of Body and Soul. Klages also describes a personality type where Soul is strong and Spirit a servant. He describes intuitive and speculative types (the romantics used the terms night- and day-consciousness). Klages focuses on the night, on dreams and intuition.

ludwig-klages-1.jpgKlages as conservative

According to Klages the modern world is sick, but he is not a typical conservative. He sees Will to Power, as well as the restlessness of capitalism and modern science, as an expression of Spirit. Klages is no friend of Christianity either. Instead he views Life and the ability to experience it as the essential. Related to Soul are such things as love of nature, the home, the motherland, animals, plants, memories, ancestors and the Cosmos.

Klages is opposed to most of what modern liberals appreciate. He is no friend of the “Enlightenment”, of 1789, “progress” or “equality”. He is no feminist, but according to Klages women have historically been closer to Life and men to Spirit. He writes that the intelligence of women is different rather than inferior.

Klages and postmodernism

… the symbol has gone beyond that which it symbolized and thought, operating by symbols, has taken the place of thought operating by units of meaning, or even by concepts. But this is the essence of formalism.
– Klages

In many ways Klages is an early postmodernist, reminding us of Baudrillard. He talks about the growth of formalization, especially in finance and mathematics. Symbols swallow facts in the same way that money replaces value. Combined with his theory of hysteria and phantasm, this is a valuable key to understanding the modern world. All in all there is much of value in Klages and his characterology, especially for the reactionary reader.

vendredi, 23 septembre 2016

Retour sur une élection pas comme les autres à Berlin

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Retour sur une élection pas comme les autres à Berlin

par Thomas Ferrier

Ex: http://thomasferrier.hautetfort.com

Les résultats définitifs de l’élection pour le parlement du Land de Berlin accentuent les tendances constatées au moment du sondage sorti des urnes. Avec 21.6%, la SPD perd 6.7 points alors qu’elle était au pouvoir en coalition au niveau de la capitale. Elle paie là son alliance au niveau national avec la CDU dans le cadre de la « grande coalition ». La CDU paie la politique migratoire suicidaire d’Angela Merkel, les électeurs de son camp lui répondant « wir schaffen nicht das » (« nous n’y arriverons pas »). Avec 17.6% des voix et 5.7 points de perte, elle connaît un résultat désastreux, à peine remise de son effondrement dans le Mecklembourg-Poméranie. A eux deux réunis, la grande coalition SPD/CDU n’atteint pas 40% des voix. Cette contre-performance va certainement accentuer la crise entre la CDU et son alliée bavaroise la CSU.

Die Linke (« La gauche ») avec 15.6% des voix progresse de 3.9 points aux dépens de la SPD et en partie de la liste Piraten. Les Verts (Die Grüne) en revanche avec seulement 15.2%, bien que n’étant pas associés au gouvernement, régressent de 2.4 points. Leur laxisme migratoire légendaire a pu les pénaliser légèrement dans cette élection.

C’est l’AFD de Frauke Petry qui avec 14.2% des voix réussit une progression spectaculaire. Annoncée seulement aux alentours de 11.5% en début de soirée, elle atteint au final presque 15%, soit la tendance haute annoncée par les sondages. Berlin-Est notamment a donné à l’AFD des scores plus que significatifs alors que Berlin-Ouest reste davantage « conformiste ». L’AFD sèche tout ce qui est à sa droite, que ce soit la scission ALFA (de Bernd Lucke) qui n’obtient que 0.4% des voix ou l’extrême-droite historique, la NPD obtenant péniblement 0.6%, ayant souffert d’un fort vote utile en faveur de l’AFD, tout comme Pro Deutschland qui tombe à 0,4% des voix (-0,8).

La formation de protection du monde animal Die Partei (« Le Parti ») obtient enfin 2% et les Pirates 1.7% soit une perte sèche de 7.2 points. Après un exploit à l’élection précédente, la formation pirate retourne à son noyau d’origine. Elle a été largement marginalisée par les enjeux locaux et par la montée de l’AFD contre laquelle la gauche radicale semble s’être davantage mobilisée.

Thomas FERRIER (Le Parti des Européens)

jeudi, 22 septembre 2016

Presseschau Spezial KULTUR / UMWELT / ZEITGEIST / SONSTIGES

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Presseschau
 
Spezial KULTUR / UMWELT / ZEITGEIST / SONSTIGES
September 2016
 
Moral und Architektur
Was Bauen mit Ethik zu tun hat
 
Warum viele im Urlaub moderne Architektur meiden
Auf Reisen zeigt sich, was die meisten Menschen von der Baukunst der Gegenwart halten: wenig. Am liebsten besuchen sie Altstädte, Kathedralen, Schlösser und die Quartiere des 19. Jahrhunderts.
 
Seelenlose Wohnblöcke
Wenn Städte ihr Gesicht verlieren
Sie sind zweckdienlich und technisch perfekt - aber völlig gesichtslos: Austauschbare Appartementblöcke verdrängen in den Vorstädten zunehmend die individuellen Bauten.
 
(Eigentümerin von Hitlers Geburtshaus wurde enteignet; Innenminister will das Haus abreißen lassen)
Ministerrat entscheidet über Hitler-Haus
Die Eigentümerin von Hitlers Geburtshaus in Braunau am Inn wird enteignet. So will die Regierung verhindern, dass dieses Gebäude eine Pilgerstätte für Neonazis wird.
 
Geheime Pläne der DDR für das Berliner Stadtschloss
 
Wie Frankfurt zu alter Pracht zurückfinden könnte
Frankfurts Theater muss saniert werden. Das ist eine einmalige Chance: Man könnte nun den im Krieg zerstörten prächtigen Vorgängerbau neu erstehen lassen. Aber hat die Stadt Mut zu so viel Schönheit?
 
(Linksradikaler Protest gegen Rekonstruktion)
Potsdam: Protest gegen Garnisonkirchenturm „Bauernmob“ will ZDF-Gottesdienst stören
Die Gegner des Wiederaufbaus des Turms der Potsdamer Garnisonkirche wollen einen geplanten ZDF-Fernsehgottesdienst stören, um auf ihr Anliegen aufmerksam zu machen. Der Gottesdienst mit Altbischof Wolfgang Huber wird am 11. September in Potsdam stattfinden. Die Protestler haben eine „neue Reformation“ angekündigt.
 
Erdbeben in Italien
Ein Schaden auch für das Kulturerbe
 
(Gigantismus)
In Mekka entsteht ein 10'000-Zimmer-Hotel
 
Politische Korrektheit
Hannover benennt „Miegelweg“ in „Igelweg“ um
 
„Verspargelung“: CDU-Abgeordneter sagt Windrädern Kampf an
 
Sachsen-Anhalt treibt Frühsexualisierung von Kindern voran
 
Gesetzesentwurf
Italien: Haft für vegane Kinderernährung gefordert
 
(Zum Ende des Feminismus)
Die orientalischen Männer, von deutschen Frauen millionenfach herbeigerufen, werden deren Emanzen-Diktatur schon bald den Todesstoß versetzen
 
Mit Humor gegen alle Klischees
CSD "Schwul sein für einen Tag": Malte Anders berichtet humorvoll aus seinem Leben
 
Schule im Main-Taunus-Kreis „Homologie“ in der Schule
Die Gesamtschule Fischbach hat jetzt als erste weiterführende Schule im Main-Taunus-Kreis das Fach „Homologie“ auf den Stundenplan gesetzt.
 
Staatsfernsehen
Merkel-Sprecher kann jederzeit zum ZDF zurück
 
(Politisch korrekter "Tatort")
Tatort
Höhepunkt des deutschen Schulfunks
von Thomas Fasbender
 
Meinung
Im Würgegriff der politischen Korrektheit
von Thomas Fasbender
 
Bundeszentrale für politische Bildung
„Konfrontativer werden“
 
Studie: Medien berichteten einseitig über Flüchtlingsthema
 
KenFM im Gespräch mit: Prof. Rainer Mausfeld
Wenn es einer sehr kleinen und übersichtlichen Gruppe von Menschen gelingt, die Massen global und über Jahrzehnte für die eigenen Ziele arbeiten zu lassen, kann das nur dann erfolgreich bewerkstelligt werden, wenn diese Eliten die Techniken der Gehirnwäsche auf allen Ebenen konsequent zur Anwendung bringen. Schon der Umstand, dass Völker sich für Krieg begeistern lassen, zeigt die Macht dieser Technik.
 
Die ZEIT will den nEUen Menschen: ‚EUropa braucht bessere Bürger‘
 
Gleichbehandlungsgesetz
Antidiskriminierungsstelle für Einwandererquote in Chefetagen
 
Watzmann-Therme: Gericht kippt 2,50 Euro Einheimischen-Rabatt
 
Daniel Friberg - Return of the Real Right: Metapolitics & Rising Opposition - Hour 1
 
(Antisemitismus-Vorwürfe)
In Hildesheim ist der Teufel los
Der Hochschule für angewandte Wissenschaft und Kunst (HAWK) – eine staatliche Fachhochschule in Niedersachsen mit den Standorten Hildesheim, Holzminden und Göttingen, an der zurzeit rund 6.000 Studentinnen und Studenten eingeschrieben sind – schlägt seit zwei Wochen vernehmliche Kritik entgegen.
 
(Der nächste "Künstler"-Selbstverwirklichungs-Schwachsinn…)
"Hotel Total" eröffnet am Freitag in Aachen
 
Künstlicher Intelligenz "Wir können kreative Wesen schaffen"
Intelligente Technologien können verängstigen - oder Hoffnung machen. In der Industrie werden viele Jobs wegfallen, aber auch neue entstehen. Neil Jacobstein, Experte für Künstliche Intelligenz, sagt: Unsere Arbeitswelt wird sich massiv ändern, und die Schaffung von kreativen Wesen ist realistisch.
 
US-Forscher arbeiten an digitalem Klon
Hologramm aus dem Jenseits
Der virtuelle Klon des verstorbenen Opas tritt mit den Enkeln in Kontakt? Forscher aus Boston wollen das möglich machen. Aus Online-Daten sollen möglichst exakte digitale Abbilder von Menschen erschaffen werden - und die sind unsterblich.
 
Kambodscha Völkermord Museum setzt dem ein Ende - zu Pokemon Go
 
Schüler machen viel mehr Fehler
Studie: Rechtschreibreform war ein Flop
 
Weiter töten für den Profit
Massenhafte Entsorgung von Küken frühestens 2019 beendet
 
Islam bei Sansal: Das Ende der Welt
 
Displaced Persons – ein déjà-vu?
 
Olympia
Kollektiver Adrenalinschub
von Thorsten Hinz
 
Zum Tod von Ernst Nolte
Historiker, Philosoph, Geschichtsdenker
von Karlheinz Weißmann
 
Selbstverbrennung von Oskar Brüsewitz
Mit Feuer und Flamme gegen die Honeckers und Stolpes
von Lydia Conrad
 
Handeln in Zeiten der Beschleunigung?
 
Unglaublich
ZDF will uns den RFID Chip schmackhaft machen
 
(Zu Juli Zeh: Unterleuten)
Wachstumskritik (X): Die Aussteiger
 
Wahrheit und Liebe – Klonovskys „acta diurna“
 
 

mercredi, 21 septembre 2016

Die Flüchtigkeit des Hier und Jetzt

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Die Flüchtigkeit des Hier und Jetzt

von Gereon Breuer
Ex: http://www.blauenarzisse.de

mogMM.jpgBücher über die Finanzkrise hat es viele gegeben. Keines warnt so eindringlich vor der Flüchtigkeit des Hier und Jetzt wie Martin Mosebachs „Mogador“. Eine Rezension.

Die Penetranz, in der Martin Mosebach Form und Stil mit der ihm eigenen Detailverliebtheit verbindet, polarisiert seit Jahrzehnten. Seine Kritiker werfen ihm beständig vor, weitgehend handlungslose Romane zu schreiben, deren Lesen oder gar Wiederlesen sich nicht lohne. Wer sich aber einmal in Mosebachs Stil verliebt hat, der kommt von seinem Prosawerk noch viel weniger los als von seinen essayistischen Beiträgen.

Der jetzt erschienene Roman Mogador macht da keine Ausnahme. Die Erzählung beginnt mit der Schilderung eines Hamam-​Besuchs des Protagonisten Patrick Elff. Dieser musste, so stellt sich im Verlauf des Buches heraus, nach Marokko in die einst prachtvolle Hafenstadt Mogador fliehen. Zwielichtige Finanzgeschäfte und die drohende Entdeckung seiner Mitwisserschaft waren der Hauptgrund für die Flucht. So jedenfalls stellt es sich auf den ersten Blick dar. Denn so wie die Erzählung die Flucht und das abenteuerliche Leben von Patrick Elff im Rückblick schildert, so sind die Flucht selbst und ihr Grund auch nur im Rückblick zu verstehen.

Geld muss man sich leisten können

Die Erzählperspektive ist deshalb ein eindrückliches Stilmittel, weil sie ganz und gar nicht zum Protagonisten des Romans passen will. Patrick Elff ist ein Mann in den besten Jahren, für den der Blick zurück mit Stillstand gleichzusetzen ist. Nach einer wirtschaftswissenschaftlichen Promotion hat er dem Berufsbeamtentum der universitären Welt den Rücken gekehrt. In einer Beratungsfirma mit einem Schwerpunkt im Beteiligungsrecht begann seine Karriere in der Finanzwelt. Von dort wechselte er zu einer Bank, wo er recht schnell in der Hierarchie aufstieg und dabei auch deutlich ältere Konkurrenten hinter sich gelassen hat.

Er erscheint als Karrieremensch durch und durch, der vor allem von der Vorstellung getrieben ist, seiner als äußerst attraktiv beschriebenen Frau Pilar mit einem ererbten Millionenvermögen ebenbürtig erscheinen zu müssen. Geld, so wird schnell klar, wird für Patrick Elff wichtig, weil es für seine Frau nicht wichtig ist. Diese arbeitet nämlich nur zum Zeitvertreib als Immobilienmaklerin und lässt ihren Mann immer wieder spüren, dass sie finanziell am längeren Hebel sitzt. Aus Sicht ihres Ehemannes genießt sie diese Stellung und schöpft daraus einen großen Teil ihres Selbstwertgefühls.

Geld als Basis des Selbstwertgefühls

Der daraus resultierende Konflikt der Männlichkeit beginnt sich für Patrick Elff erst dann scheinbar zu lösen, als er in der Bank illegale Geschäfte entdeckt. Ein gewisser Dr. Filter nutzt die relativ lange Bearbeitungsdauer der Überweisungen von großen Geldbeträgen, um das Geld in einem Geflecht von Beteiligungsgesellschaften verschwinden und wieder auftauchen zu lassen, ohne dass die Kunden etwas davon merken. Die dabei entstehenden Zinsgewinne streicht er selbst ein und eröffnet Patrick Elff eine Beteiligungsmöglichkeit für sein Schweigen.

Mit der Aussicht, seiner Frau endlich auch finanziell ebenbürtig werden zu können, ist er zu diesem Schweigen gerne bereit. Dabei übersieht er, dass es Dr. Filter gar nicht um das Geld an sich geht, sondern nur um das Spiel damit. Ein Spiel, dessen Regelbeherrschung nach Dr. Filters Meinung von der Intelligenz eines Menschen abhängig ist, die er bei Patrick Elff und auch bei den meisten seiner Vorgesetzten nicht erkennen kann. Auch diese Intelligenz kann aber Dr. Filter nicht vor dem Selbstmord bewahren, der Patrick Elffs Welt des finanziellen Wohlbefindens in Schutt und Asche legt. Im Polizeipräsidium entschließt sich Elff nach einem peinlichen Verhör zur Flucht durch ein Toilettenfenster.

Ohne Geld nach Marokko

Warum aber ausgerechnet nach Marokko und noch dazu in eine heruntergekommene Hafenstadt? Der Grund dafür hat ein letztes Mal im Leben des Patrick Elff mit Geld zu tun. Mogador ist nämlich die Heimatstadt eines halbseidenen marokkanischen Geschäftsmannes, dem Elff bei einem seiner obskuren Geschäfte mit inoffizieller Rückendeckung des Vorstandes der Bank helfen muss. Dabei muss der Marokkaner gar keinen direkten Zwang ausüben.

Um Elff gefügig zu machen, reicht es aus, ihm in einem sehr teuren Restaurant den Lebensstil zu zeigen, den er mit viel Geld haben könnte. Auch kurz nach seiner Ankunft in Mogador will Elff zu diesem Lebensstil unbedingt zurück, weshalb er auch immer wieder versucht, den marokkanischen Geschäftsmann aufzusuchen. Ein Treffen kommt aber nie zustande, weil der Marokkaner nicht in der Stadt ist oder sich verleugnen lässt. Je unwahrscheinlicher ein Treffen wird, umso mehr beginnt auch das Geld als Symbol des Äußeren für Elff an Bedeutung zu verlieren. Dieser Bedeutungsverlust wird maßgeblich durch die Umstände befördert, unter denen er in Mogador leben muss.

Geld ist existenzgefährdend

Weil er sich ein Hotel nicht leisten kann, nimmt Elff gerne das Angebot an, im Haus einer gewissen Khadija unterzukommen. Was ihm erst als Notlösung erscheint, wird ihm mehr und mehr zu einer vertrauten Welt, in der er seine Bodenhaftung wiedergewinnen kann. Khadija ist ihm dabei eine gute Wegweiserin. Im Gegensatz zu ihm ist ihre Existenz rein innerlich ausgerichtet. Aus ärmlichen Verhältnissen stammend, hatte Geld für sie nie eine Bedeutung. Durch Konzentration auf ihr Inneres konnte sie sich dagegen immunisieren, dass Geld jemals Bedeutung für sie haben könnte. Das hat ihr eine innere Unabhängigkeit verliehen, die Patrick Elff vom ersten Moment an beeindruckt. Dass er diese Unabhängigkeit, über die auch der suizidale Dr. Filter verfügte, für einen monetären Machtkampf mit seiner Frau aufgegeben hat, stürzt ihn in eine tiefe Verzweiflung. Aus dieser erwacht er mit der Erkenntnis, dass die Flüchtigkeit des Hier und Jetzt, wie sie sich im Mammon materialisiert, existenzgefährdend sein kann.

Martin Mosebach (2016): Mogador, Rowohlt, 368 Seiten, 22,95 Euro.

mardi, 20 septembre 2016

Elections régionales de Berlin: la chute de la maison CDU

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Elections régionales de Berlin: la chute de la maison CDU

par Thomas Ferrier

Ex: http://thomasferrier.hautetfort.com

Selon les données de 19h46 (en France), les élections régionales de Berlin confirment les craintes de la chancelière Angela Merkel même si l’AFD n’a pas obtenu le résultat espéré.

Avec 23,2% des voix, la SPD recule de près de cinq points et paie ainsi le prix de sa grande coalition nationale avec la CDU. Même si elle reste le premier parti du Land, elle est sévèrement remise à sa place. La CDU avec 17,9% des voix perd aussi plus de cinq points (-5.4) et n’est pas en meilleure situation. Les deux partis fondamentaux du système allemand à Berlin sont donc seulement aux alentours de 40%. La sanction est dure.

Avec 16,7% des voix, les Verts (Grünen) sont troisième avec 16,7% des voix. Ils ne perdent qu’un point environ. Ce n’est pas un grand succès pour eux, même s’ils évitent de perdre des voix, dans un contexte migratoire où leur laxisme légendaire aurait pu leur jouer des tours. Die Linke avec 16,2% progresse de 4,5 points ce qui est considérable. Les voix perdues par la SPD se sont massivement reportés en faveur du mouvement issu de l’ancien SED d’Allemagne de l’Est.

Les libéraux (FDP) avec 6,5% des voix auront également des élus, progressant de 4,7 points au détriment de la CDU. Ils remontent péniblement la pente.

L’AFD de Frauke Petry, avec 11,8% des voix, réussit une belle performance et s’impose au moins comme la 5ème force de la capitale. Quand on compare le vote AFD à Berlin avec le vote FN à Paris intra muros, on peut considérer le résultat de l’AFD, qui avait été victime ces dernières semaines d’une campagne diabolisatrice très dure, comme un succès majeur. Les autres formations politiques sont réduites aux Pirates (1,7% , -7,2) qui s’effondrent littéralement, notamment en faveur de l’AFD, et aux autres listes autour de 6% des voix.

Thomas FERRIER (Le Parti des Européens)

PS: à 20:57, les résultats provisoires sont un peu différents. 21,5% pour la SPD, 17,6% pour la CDU, 15,7% pour Die Linke, 15,2% pour les Verts, 14,1% pour l'AFD (ce qui est un bien meilleur score), 6,7% pour le FDP et sans doute 0,8% pour la NPD (non confirmé).

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lundi, 19 septembre 2016

Bonne Oktoberfest 2016 !

Bonne Oktoberfest 2016 !

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vendredi, 09 septembre 2016

Frédéric II, nouveau regard biographique de Gouguenheim

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Frédéric II, nouveau regard biographique de Gouguenheim

Ex: http://www.toutelaculture.com

Le médiéviste qui créa la polémique il y a quelques années livre en cette rentrée une biographie érudite de l’empereur Frédéric II de (Hohen)Staufen qui régna sur une grande partie de l’Europe de la première moitié du XIIIe siècle mais qui connut de douloureuses dernières années. Alors qu’il collectionnait les fiefs, les honneurs et les couronnes, il finit isolé à la suite de son affrontement avec une papauté. Celle-ci ne pouvait accepter une prééminence temporelle sur la Chrétienté. La défaite de Frédéric II détermine l’abaissement du rêve de restauration de l’Empire romain qui dominait jusque-là. Le portrait dressé, d’une très bonne tenue, néglige cependant quelques pistes.

Frédéric, acteur clé du Moyen Age européen

fede-2.JPGL’empereur Frédéric II est, comme le rappelle à plusieurs reprises l’auteur, l’un des derniers, dans la lignée de Charlemagne, à tenter une restauration (Restitutio) de l’Empire romain. Héritier au deuxième de degré de Frédéric Ier Barberousse, empereur germanique, il est surtout un enfant quand son père Henri VI meurt. En ces premières années du XIIIe siècle, il est donc un enfant placé sous la tutelle de sa mère Constance, qui occupe la régence du royaume de Sicile (incluant alors tout le Sud de l’Italie en plus de la grande île), mais aussi sous celle du pape. Ce dernier souhaite maintenir une suzeraineté sur le royaume de Sicile. En effet, Frédéric est par ses héritages roi de Sicile mais aussi prétendant à la dignité impériale : il peut de jure encercler les villes d’Italie du Nord (logiquement comprise dans un royaume de Pavie devenu fictif depuis le XIIe siècle) et la papauté (appuyant son indépendance sur le fameux faux intitulé « Donation de Constantin »). Voilà donc dès son enfance les forces profondes qui vont s’opposer à son autorité : les bourgeoisies urbaines en plein essor (que ce soit dans les royaumes et fiefs constitutifs de l’Empire, en Germanie notamment, ou en Italie), les grands princes d’Empire (qui ne veulent pas se laisser dicter une centralisation, voire même une hérédité à la dignité impériale) et surtout Rome.

Quels sont les grands mouvements du règne qui s’étend donc jusqu’à sa mort en 1250 ? Le jeune roi s’impose d’abord face à la guerre féodale permanente (les faides) qui domine pendant la régence de sa mère (années 1200). Les années 1210 sont consacrées à la prise en main du Saint-Empire romain germanique : en s’appuyant sur les clans princiers, les réseaux ecclésiastiques et les oppositions royales, il fait destituer Otton IV, il est élu roi de Germanie avant de devenir empereur. Pour cela il sait bénéficier de la défaite que la France inflige à Otton IV à Bouvines et d’un apaisement de ses relations avec la papauté. Sans elle, il ne peut être sacré. Il ne cesse donc de donner des gages à Rome : il laisse le pape nommer des évêques, il lâche des libertés ou feint de les lâcher à l’égard des villes d’Italie du Nord, il promet surtout de partir en croisade pour reprendre Jérusalem récemment intégrée au royaume de Saladin. Les années 1220 sont celles d’une prise en main toute relative de l’Empire. Si l’héritier Staufen restaure les châteaux et l’autorité dynastique sur ses fiefs, s’il sait s’allier de nouveaux domaines en donnant des libertés à tel prince ecclésiastique, tel prince laïc ou telle ville, il ne peut jamais centraliser un Empire s’étendant du royaume d’Arles jusqu’à la Baltique et le duché d’Autriche. Que retenir de cette décennie passée dans l’Empire et de son retour à la fin des années 1230, période à laquelle il réduit la révolte de son premier fils Henri VII qu’il avait fait nommer successeur ? Au fond, Gouguenheim le rappelle, Frédéric II gouverne en dispensant des bienfaits avec contreparties, il ne peut jamais imposer une centralisation dans un ensemble fédéral traversé par des intérêts bien trop nombreux et divergents. Même l’élection d’un autre de ses fils Conrad IV comme « roi des Romains et futur empereur » en 1237 par les princes électeurs ne peut faire croire à une réelle instauration d’hérédité. Il innove donc peu dans sa gestion de l’Empire et doit se contenter de réprimer les révoltes (villes, fils rebelle…), disposant de trop peu de ressources pour dominer complètement. Il faut dire que toute sa vie, une part de ces mêmes ressources, essentiellement tirées de son royaume de Sicile, servent tantôt à ménager, tantôt à affronter une papauté irrémédiablement opposée à lui. Cette dernière ira jusqu’à l’excommunier une première fois puis surtout le déposer en 1245, déterminant de sombres dernières années pour son règne, même si elle ne l’a jamais vaincu militairement.

Entre temps, et l’auteur insiste sur ce point, Frédéric II passe de nombreuses années en son royaume du Sud de l’Europe où il peut bénéficier d’une centralisation ancienne. En cela il est héritier des Normands et des Byzantins. Sa « méthode de gouvernement » s’en inspire nettement : dignité royale – impériale reprenant la pompe byzantine (il est basileus dans les tenues comme dans le monnayage), nomination et contrôle régulier des gouverneurs de districts rigoureusement découpés, extension d’un système de mise en valeur rationnel de la campagne et de ses richesses (la massarie)… Surtout, il participe de la remise en ordre et de la rationalisation d’un système juridique jusqu’alors encore féodal. Cette remise en ordre incarnée par le Liber Augustalis du début des années 1230 est un effort de mise en cohérence des droits existants (avec des traces normandes) avec la renaissance du droit romain, notamment développé par le Studium de Naples, véritable « université royale » destinée à former les fonctionnaires du pouvoir. Cependant, ces efforts ne pourront être pleinement aboutis, la fin des années 1230 et surtout les années 1240 voyant les affrontements se multiplier entre l’Empereur proclamant clairement une recherche de souveraineté universelle et la papauté, aidée pour l’occasion par tout ce qui pouvait l’abattre. Rappelons qu’entre temps, à la fin des années 1220, après avoir ajourné longtemps celle-ci, Frédéric II partit en croisade car il était devenu roi de Jérusalem par mariage, ville et lambeau de royaume qu’il obtient non par l’affrontement mais par la négociation avec les arabes, summum de l’opprobre pour un croisé !

Au final Gouguenheim insiste très clairement sur le fait que l’empereur a bénéficié des forces de son royaume du Sud mais ne pouvait que les épuiser pour tenter de gouverner le Nord et contenir le Centre (Italie du Nord, papauté). Son empire si vaste, depuis Gand jusqu’à la Baltique et Jérusalem qu’il n’a au final jamais commandée, ne pouvait se maintenir après sa mort. Effectivement, la désagrégation intervient rapidement : les papes et leurs alliés éliminent ses héritiers, les Anjous venus de France prennent le royaume de Naples et la Sicile et l’Empire échoit, après un « grand interrègne » causé par ce vide dynastique, à des nouveaux venus, les Habsbourg.

Le choix d’une biographie « impressionniste »

La biographie n’est pas pleinement classique en ce qu’elle n’est pas entièrement chronologique. Divisée en quatre parties, la première est une sorte de résumé politique de l’œuvre de Frédéric II. Ensuite, on s’attache à ce qui serait une « pensée politique » que l’auteur a du mal à résumer clairement. Plus évident est le regard porté sur les constructions durables que l’empereur a suscitées. La dernière partie revient, à tous les moments de son existence, sur les représentations du personnage et sur son écho dans les siècles suivants.

L’avantage de cette construction est assez évident. On peut, comme dans le cadre d’articles précis, voire une question bien détaillée. L’auteur insiste beaucoup, en se positionnant notamment par rapport aux écrits de Kantorowicz, sur la politique de l’image développée : elle passe par des représentations idéalisées sur les documents impériaux et royaux, elle s’affiche sur les bulles mais aussi jusque dans le paysage urbain et rural avec de nombreuses forteresses qui viennent ponctuer les routes du royaume de Sicile. L’exemple le plus éclatant en est le Castel del Monte, château octogonal incongru entièrement voulu par le roi et dans lequel il ne séjourna pas réellement. Ce château est un peu à Frédéric II ce que Chambord fut à François Ier, un rêve de sa personne et de sa monarchie. Autre exemple, la Porte de Capoue, détruite par le vandalisme révolutionnaire des Français en 1799. Cet édifice reprenait les modèles de l’Empire constantinien et affirmaient d’une part la place de l’Empereur comme souverain à prétention universelle, d’autre part la place incontournable de la justice dans le royaume et enfin la Chrétienté de l’ensemble. Une forme de trinité… Si on appuie ceci sur le système de l’Aquinate, on peut penser que cette porte était un véritable manifeste politique, d’ailleurs un pendant à opposer à celui des libertés municipales mis en images un peu plus tard par la Commune de Sienne (Patrick Boucheron y consacra récemment l’ouvrage Conjurer la peur).

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Mais cette démarche par touches pour permettre de saisir le personnage pose parfois problème. Plusieurs événements sont abordés à plusieurs reprises sans qu’on en saisisse vraiment la portée parce qu’ils ne sont qu’un contexte pour la démonstration du passage. Ainsi la bataille de Cortenuova et la place de Milan, le rapport aux voisins (la France de Louis IX et la Hongrie surtout)… ne sont jamais pleinement convoqués alors qu’ils sont des aspects importants pour comprendre l’évolution du règne. En même temps et sur d’autres points, cette démarche force à des répétitions, particulièrement sur l’affrontement avec la papauté (il est difficile pour celui qui connaît mal la période de remettre en perspective celui-ci et de comprendre son évolution). La querelle des investitures (des ecclésiastiques) peut donc être mal comprise de même que le plus important au fond, la bataille pour la prééminence sur la Chrétienté entre Frédéric (Hohen)Staufen et le pape Grégoire notamment. Plusieurs aspects ont donc rendus difficiles d’approche par cette démarche non chronologique.

Un dernier regret peut être formulé et découle sans doute de cette construction. La remise en perspective n’est pas toujours évidente. L’auteur discute des aspects importants de la figure de Frédéric II : c’est un roi qui cherche une première modernisation par rationalisation du droit, il fixe des règles sur les représentations du pouvoir, il dispose d’un premier corps de fonctionnaires dévoués et non ecclésiastiques, il affronte la papauté mais en même temps ne cesse de s’attribuer une dimension religieuse. Sur tous ces plans on pourrait le comparer aux autres souverains du temps, particulièrement à la France capétienne de Saint-Louis ou de Philippe Auguste et Philippe Le Bel : les mêmes traits sont attribuables à leur règne. Un simple exemple : Pierre de la Vigne, logothète de Frédéric II est bien comparable aux légistes de France (dont Guillaume de Nogaret)… Pourquoi ne pas avoir cherché à montrer, parmi ces traits communs aux souverains d’Occident, ce qui distinguait (ou pas) Frédéric II ?

La fin des polémiques

Frederick_II_and_eagle.jpgParadoxalement, enfin, la biographie de ce personnage plus que controversé du Moyen Age est assez détachée des polémiques qui ont ponctué les publications de Sylvain Gouguenheim. En effet l’universitaire avait suscité des clivages particulièrement violents à l’occasion de son Aristote au mont Saint-Michel il y a quelques années. Sur les rapports de Frédéric II au monde arabe, l’auteur semble avancer à pas de loup. Il faut dire qu’il avait fait débat comme l’objet de son livre… Frédéric fut en effet voué aux gémonies par ses contemporains pour avoir obtenu par la négociation et non par le combat la souveraineté sur quelques parcelles des Etats latins perdus quelques années auparavant. Il a en effet obtenu par le traité de Jaffa quelques places, mais rien de bien viable pour maintenir durablement la présence croisée au Levant. Effectivement, les Etats latins ne durèrent pas. Sur les rapports savants, intellectuels qui étaient au cœur de ses précédentes réflexions sur la Renaissance des idées en Occident, l’auteur conclue en s’appuyant sur la faiblesse des sources sur le fait qu’il a pu y avoir influence, mais que celle-ci est difficilement quantifiable. On se reportera au récent ouvrage qui pourra renseigner précisément sur quelques aspects de la Sicile comme plaque tournante des échanges culturels entre Nord et Sud de la Méditerranée (Héritages arabo-islamiques dans l’Europe méditerranéenne), l’auteur se concentrant uniquement sur la ville de Lucera, cas inédit d’une population musulmane concentrée en une ville pouvant demeurer musulmane au cœur même de l’Italie chrétienne.

Enfin, pour comprendre cette biographie de Frédéric II, il nous semble utile de noter le rapport ambigu de l’auteur à Ernst Kantorowicz qui écrivit une des plus impressionnantes biographies de l’empereur en 1927 (un deuxième tome fut publié, mentionnant les sources, en 1932). A de très nombreuses reprises l’auteur s’y réfère, se positionne dans sa lignée (le plus souvent), mais il ne consacre plusieurs pages à Kantorowicz et à son rapport au personnage et à la biographie expliquée dans son contexte qu’en fin d’ouvrage. Gouguenheim aurait pu faire apparaître ces pages en début d’ouvrage tant l’ombre du grand penseur s’impose au fil des pages… On peut cependant concevoir le choix définitif de l’étudier avec les échos historiographiques de Frédéric II. Ce dernier fut en effet convoqué pendant des siècles comme épouvantail (pour les néo-guelfes, nationalistes italiens ou allemands…) ou modèle (autres nationalistes allemands partisans d’un fédéralisme dans un GrossDeutschland, opposants au pouvoir pontifical…). Il n’en reste pas moins que domine longtemps une image négative, celle du renégat qui tenta de se faire plus puissant que le pape.

L’ouvrage, s’il souffre parfois de redites et d’absence de contextualisation, reste une biographie qui fera date d’un spécialiste des sources du Moyen Age, qui les utilise abondamment et à bon escient. Frédéric II y apparaît comme celui qui chercha avec pragmatisme mais détermination à mettre en place une relative centralisation sur un espace trop vaste pour ses ressources. Il se heurte à une papauté encore centrale dans le jeu européen mais préfigure déjà l’Europe des Etats et des frontières.

 Sylvain Gouguenheim, Frédéric II, un empereur de légendes ,   Perrin ,  Août 2015,  428 p.   24 euros

jeudi, 08 septembre 2016

Zoroastrismo, modernidad y Nietzsche

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Zarathustra par Nicolas Roerich (1931)

Zoroastrismo, modernidad y Nietzsche

Ex: http://hiperbolajanus.com

Irán es un país lejano, tanto en el ámbito geográfico como en aquel de las mentalidades, y más respecto a un Occidente moderno totalmente carente de empatía hacia cualquier realidad que sobrepase el marco de «valores» y mentalidades convencionalmente aceptados. En el contexto de la geopolítica mundial atlantista Irán representa uno de los males absolutos a abatir, al que combatir con toda clase de armas, desde la desinformación y la propaganda negra hasta la difamación y las visiones más grotescas. La revolución islámica de Jomeini cambió las perspectivas de Occidente respecto a este país, especialmente en el momento en el que dejó de ser un títere de los americanos para recuperar la integridad de su soberanía. Pero más allá de estos conflictos y visiones de nuestros días, ¿qué sabemos realmente de Irán? ¿Qué sabemos de su sistema de creencias más allá de la fe islámica ahora dominante sobre un extenso territorio y casi 80 millones de habitantes? Hoy nos gustaría destacar la importancia de ciertas creencias preislámicas que, desarrolladas en suelo iranio, han tenido una importancia, que no conviene infravalorar, en la configuración de las grandes religiones monoteístas.

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En primer lugar, habría que reconocer a este extenso país el mérito de haber sido el origen del sincretismo y sistematización de algunos conceptos que son parte inestimable de las grandes religiones abrahámicas, y entre los elementos más destacables están la articulación de un sistema dualista a nivel cosmológico, religioso y ético o de los valores de las grandes religiones del desierto. No en vano, de estas concepciones dualistas surgió la idea del «bien» y del «mal» que forman parte del juicio moral que estas concepciones religiosas hacen del mundo, y son parte inextricable de su cosmovisión. Otros mitos recurrentes y asociados a formas de profetismo, así como la idea de resurrección de los muertos encontraron también sus primeras teorizaciones en tierras iranias. Sin embargo, cuando buscamos el origen de estas ideas y su formulación doctrinal el enigma y el misterio vuelve a aparecer ante nosotros, y en este caso la figura de Zoroastro o Zaratustra se nos presenta como una incógnita que entre el mito, la leyenda y la realidad, pero frente al cual ciertos especialistas en la religión y espiritualidad iranias tratan de arrojar algo de luz: por un lado se habla de un Zaratustra histórico y vinculado a una función revolucionaria, como reformador de las concepciones religiosas y espirituales de los pueblos iranios. Otra vertiente duda de la función de profeta e historicidad de la figura de Zaratustra para destacar aquello que éste representa desde la perspectiva de las creencias espirituales de los antiguos pueblos de Irán.
 
Más allá del debate historiográfico acerca de la veracidad histórica del personaje, su función arquetípica dentro de un universo simbólico y espiritual es inestimable. Algunos han fechado su existencia entre el 1000 y el 600 a,c, aunque se ha podido concretar que pudo vivir entre el 628 y el 551 a.c y se dice que pudo vivir en el este de Irán, probablemente en Jorasmia o Bactriana. Según la tradición fue zaotar, que se correspondería con la figura de un sacerdote sacrificador, vinculado a la ejecución de los ritos, y cantor, y sus escritos sagrados, sus gathas, se inscribirían en una vieja tradición indoeuropea vinculada a la poesía sagrada. Pertenecía al clan Spitama, de criadores de caballos y su padre se llamaba Purusaspa. Se sabe que Zaratustra estuvo casado y que tuvo dos hijos, de los que incluso se conocen los nombres. El contexto en el que Zaratustra difundió su mensaje era el de una Comunidad sedentaria de pastores, fuertemente pertrechada por valores étnico-religiosos y sacerdotales, en la que nuestro Profeta representó un factor revolucionario desde el punto de vista espiritual al poner en duda a las autoridades sacerdotales, y de hecho en su ataque a esta casta saderdotal invocó a Ahura Mazda, a la divinidad tribal. Como consecuencia de estos ataques a la ortodoxia religiosa vigente, Zaratustra se vio obligado a huir de la Comunidad y refugiarse en los dominios de otro grupo tribal, de la tribu Fryana, donde consiguió convencer y convertir a su nueva fe al jefe de la tribu, Vishtaspa, que, desde ese momento, se convertiría en su principal valedor y protector. Sin embargo, sus enemigos continuaron en su empeño de defenestrarle, tanto a él como a su familia. En los gathas también se conserva el testimonio de las actividades misioneras de Zaratustra, de la extensión de su palabra y de los numerosos adeptos y discípulos que se agruparon en torno a él. Este texto sagrado, que refleja un sentido de la existencia sobrio, tono pedreste o la sequedad en la narración, también refleja las enseñanzas zoroastrianas bajo la forma de las parábolas, o enseñanzas a través de las que se trazan una particular cosmovisión del mundo, donde el castigo a los malvados y la recompensa a los virtuosos es una constante. Al mismo tiempo hechos milagrosos y relatos mitológicos van generando una aureola mística y salvífica del personaje, quien representa la luz sobrenatural del bien en su grado excelso frente al mal absoluto de los demonios.
 
Se ha vinculado a Zaratustra a las experiencias y técnicas empleadas por los chamanes y el uso de alucinógenos y otros estimulantes, algo que se ha contrastado históricamente entre los indo-iranios por otros pueblos coetáneos como fueron los escitas o los indios, y que en teoría habrían inspirado sus profecías, que le habrían sido transmitidas directamente por Ahura Mazda. La particularidad de esta revelación divina es que deja a la libre elección del hombre la elección del bien y el mal, y su ejercicio depende enteramente de la voluntad humana, abandonada a su libre albedrío. De modo que existe la posibilidad de que el hombre acepte el camino correcto, el que dirige a la regeneración en lo primordial, como la vía contraria, la que hunde al hombre en el envilecimiento del mal. Tanto el bien como el mal tienen su origen en Ahura Mazda, pero éste trasciende toda contradicción al acoger todas las opciones en su seno, y parece indicar que la aparición del mal estaría directamente relacionada con la condición previa de la libertad humana. Al mismo tiempo Zaratustra se opuso a una serie de ritos orgiásticos y sacrificios cruentos y otros excesos que formaban parte de la liturgia tradicional de los pueblos indo-iranios. Paralelamente en la reformulación de las antiguas tradiciones étnicas, Zaratustra trató de otorgarles un nuevo valor, y con ello revigorizarlas. Otro de los elementos que aparece en este contexto de reforma es el viaje de los muertos y la idea de juicio al final de los tiempos, un elemento especialmente recurrente en la escatología cristiana, donde los justos serán salvados y admitidos en el paraíso, mientras que los malvados formarán parte de la casa del Mal.
 
El fin último de Zaratustra no era otro que transformar la existencia, probablemente ante la idea de un inminente fin de los tiempos, y la idea de renovación, la cual tendría lugar a través de la intermediación directa de Ahura Mazda, quien representa un modelo de bondad, santidad y omnipotencia que sus adeptos deben tomar como modelo al representar éste el bien frente al mal, que sería identificado con la antigua religión. La división entre buenos y malos es lo que desemboca en una visión dualista del mundo que define dos cosmovisiones antagónicas y enfrentadas, tanto a nivel cósmico como antropológico, y una forma particular de ser y estar en el mundo.
 
Finalmente, y según nos cuentan las fuentes, Zaratustra murió asesinado a la edad de 77 años a manos del turanio Bratvarxsh en un templo del fuego. En algunas fuentes tardías se dice que los asesinos se disfrazaron de lobos, que representaban simbólicamente a las sociedades de hombres vinculadas a las antiguas tradiciones iranias, a las que Zaratustra identificaba con el Mal.
 
Hay muchos más elementos de análisis que podríamos comentar, pero que dada la naturaleza de nuestro texto no vamos a profundizar en ellos. No obstante, es importante apuntar la existencia de elementos de reflexión muy profundos, de naturaleza filosófica, y el conocimiento de la doctrina y teología de la antigua tradición indo-irania.
 

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Las referencias que tenemos en el presente del Zoroastrismo y su fundador están muy mediatizadas por el uso que el filósofo alemán Friedrich Nietzsche hizo de su figura, al que, paradójicamente, convirtió en una especie de apóstol o profeta de sus propias enseñanzas. Zaratustra proporcionó una multitud de elementos, mitos y doctrinas que, ulteriormente, servirían de vehículo de expresión, hasta llegar al terreno de los mitos, y en el ámbito teológico, para el desarrollo de las grandes religiones monoteístas, y en concreto del cristianismo, que fue precisamente la máxima expresión de la moral del rebaño, de la desfiguración y falsificación de la existencia a manos de los sacerdotes, a los que también se enfrentó el propio Zaratustra en su momento. Sin embargo, Nietzsche no buscaba moralizar el mundo, sino más bien destruir las categorías morales bajo las cuales se pretendía enmascarar la naturaleza y la Verdad, y enfrentar al hombre a sus propios miedos y al mismo abismo de la vida, en toda la magnitud de su crudeza. Zaratustra era el hombre solitario, acompañado de sus animales heráldicos, el águila y el león, que vive en una cueva, apartado del mundo, y que para transmitir su mensaje a la humanidad, su mensaje de superación, renovación y transfiguración, tiene que volver entre los hombres, y enfrentarse a sus miserias, a sus vilezas y mediocridades.
 
Zaratustra se convierte en el vehículo de los grandes conceptos de la doctrina nietzscheana, desde la voluntad de poder, el superhombre o la idea de transvaloración, y lo hace transformando la esencia de las ideas que, históricamente, había representado aunque no de ciertas actitudes, como aquellas relacionadas con la voluntad de transmutar la esencia del discurso religioso dominante, o una forma de trascendencia más directa e inmanente, y con ello más dependiente de la voluntad humana. Nietzsche tenía un conocimiento muy limitado del mundo oriental, aunque en ocasiones hacía referencias a éste, y son conocidas sus menciones del famoso Código de Manú, un antiguo texto védico en lengua sánscrita, que había servido de base a la sociedad de castas, y que destaca por su rigor y la rectitud de los principios que lo articulan, el cual es mencionado con veneración por parte del filósofo alemán.
 
La trascendencia y espiritualidad dependen enteramente de un principio de objetividad, de la existencia de unas verdades eternas e inamovibles capaces de hacer partícipes en la esencia de lo primordial a los hombres. El abandono de los preceptos espirituales o la democratización de las grandes verdades esotéricas al gran público no hace sino destruir y vulgarizar el Principio Divino, al cual no se puede someter a ningún tipo de discusión, y mucho menos ser puesto en duda por parte del hombre prometeico y racionalista moderno, quien trata de sustituir las grandes verdades de la Tradición por la falsa omnipotencia de la razón y la ciencia. Zaratustra fue un reformador y el contexto de su discurso era fundamentalmente religioso, con un afán claramente proselitista, algo es propio de las religiones del «fin de los tiempos», del Kali-Yuga, donde la formulación de aspectos personales y relacionados con la salvación tendrían una importancia decisiva frente a los mencionados aspectos de Trascendencia, de Verdades eternas o perennidad.
 

mercredi, 07 septembre 2016

Nieuwe ‘Wende’ in Duitsland nu Merkels CDU verslagen is door AfD?

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Nieuwe ‘Wende’ in Duitsland nu Merkels CDU verslagen is door AfD?

Oud CDU coryfee Willy Wimmer: Toekomstige grote coalitie CDU/CSU, SPD en Groenen zal Duitse rechtstaat en Duitse natie afschaffen


Wimmer: ‘Merkel had al in september vorig jaar moeten worden afgezet, nadat ze eigenhandig de Duitse rechtstaat ophief.’

Veel analisten in binnen- en buitenland zijn het er over eens dat de forse winst van de anti-immigratie vrijheidspartij Alternative für Deutschland gisteren bij de verkiezingen in de deelstaat Mecklenburg-Vorpommern een historisch moment is (1), en misschien zelfs wel een nieuwe ‘Wende’ betekent waarmee het Duitse volk opstaat tegen de heersende elite, die met massale moslimimmigratie probeert de oorspronkelijke Duitse cultuur en het Duitse volk uit te wissen. Dezelfde analisten denken overigens dat Merkel zich weinig zal aantrekken van het zware verlies in haar ‘thuisstaat’, en haar dictatoriale teugels over haar partij, en feitelijk over de hele politiek in Berlijn, nog strakker zal aantrekken.

De AfD schoot gisteren van 0 naar 20,8% van de stemmen, terwijl het CDU met 4% daalde naar 19%. De socialistische SPD bleef met 30,6% weliswaar de sterkste macht, maar moest wel een verlies van 5% slikken. Veruit de meeste AfD kiezers die ooit eerder stemden blijken afkomstig van de CDU van Angela Merkel (1). In de oostelijke kiesregio’s van de deelstaat werd het CDU zelfs compleet weggevaagd, en kreeg AfD ruim één derde van alle stemmen (4).

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Ook werd duidelijk dat Duitsers de ‘oplossingen’ die door linksgroen worden aangedragen, niet meer zien zitten. Die Linke kregen met 5,2% verlies een grote klap, en hebben nog maar 13,2% van de kiezers achter zich. Voor de Groenen is de teruggang met 3,9% fataal, omdat ze met 4,8% onder de kiesdrempel belanden. Die zich, zoals zo typerend is voor ‘linksgroen’, vervolgens van hun ware kant lieten zien door de inwoners van Mecklenburg-Vorpommern –de armste deelstaat van het land- ‘de domste’ van heel Duitsland te noemen (2).

AfD: Duidelijk signaal dat massale moslim immigratie moet worden gestopt

De AfD is vanzelfsprekend zeer verheugd dat het in één klap de 2e partij is geworden, en hoopt volgend jaar bij de landelijke verkiezingen een minstens zo grote overwinning te halen. Volgens de partij is gisteren overduidelijk gebleken dat de Duitsers de door Merkel in gang gezette massale immigratie van miljoenen moslims, en de daaraan gekoppelde islamisering van Duitsland (en Europa), zat zijn, en willen terugdraaien.

AfD lijsttrekker Leif-Erik Holm reageerde dan ook dat ‘wij vandaag geschiedenis hebben geschreven. Wellicht is dit het begin van het einde van het kanselierschap van Angela Merkel.’

‘Grote coalitie CDU/CSU, SPD en Groenen zal Duitsland als natie afschaffen’

Oud politicus en CDU coryfee Willy Wimmer is bang dat de sterke opkomst van de AfD tot een grote coalitie van CDU/CSU, SPD en Groenen zal leiden. ‘Voordat het deze coalitie lukt om de Duitse rechtstaat en Duitsland als natie af te schaffen, geven de burgers de heersers in Berlijn een duidelijk signaal vergelijkbaar met de rode kaart: wegwezen jullie. Om het met (Otto) Bismarck te zeggen: deze regering in Berlijn is het bot van één enkele soldaat uit het leger niet waard.’ (3)

afd-MV-16.jpgVolgens Wimmer is het CDU onder Merkel veranderd in een partij die feitelijk door de agenda van één persoon, de bondskanselier, wordt bepaald, iemand die zich overduidelijk niets aantrekt van de mening van en stemming onder het volk. Merkel oefent inmiddels totale controle over de partij uit, niet alleen in Berlijn, maar in alle onderafdelingen in Duitsland. Bij het geringste openlijke verzet tegen haar zorgt ze ervoor dat deze personen via de achterdeur worden geloosd.

‘Toen de bondskanselier in september (2015) de Duitse rechtstaat eigenmachtig ophief, had politiek Berlijn per ommegaande tegen deze coup moeten optreden en deze bondskanselier moeten afzetten. Omdat dit niet is gebeurd... werd het land via deze coup in gijzeling genomen. Via de CDU partijdag in Karslruhe... werd het probleem van een regerende coalitie het probleem van Duitsland, en van de vrede in Europa.’

Instemming uit het buitenland

De AfD winst werd door andere Europese vrijheidspartijen met instemming begroet. ‘De richting klopt!’ zei de Oostenrijkse FPÖ chef Strache. PVV leider Geert Wilders twitterde: ‘Gefeliciteerd, AfD!!’ Marine Le Pen van het Front National schreef dat ‘wat gisteren onmogelijk was, nu mogelijk is geworden. De patriotten van de AfD hebben de partij van mevrouw Merkel weggevaagd. Van harte gefeliciteerd!’ (5)

Op Zero Hedge wordt geconcludeerd dat wat in Duitsland is gebeurd, zich straks over heel Europa zal verspreiden. Belangrijkste oorzaak is dat de Europese regeringen, geleid door Brussel, de mening en het lot van hun kiezers op bijna alle gebieden aan hun laars lappen. Door het met enorme sommen belastinggeld overeind houden van de banken en de eurozone, opgeteld bij de miljarden kosten immigratie, zullen alle gewone Europeanen straks nog armer worden dan de ‘arme’ inwoners van Mecklenburg-Vorpommern. (6)


Xander

(1) N24
(2) Huffington Post
(3) Ceiberweiber
(4) Epoch Times
(5) PI-News
(6) Zero Hedge

Angela Merkel vacille au Mecklembourg-Poméranie occidentale

Lors des élections pour le Parlement du Land de Mecklembourg-Poméranie occidentale de ce 4 septembre 2016, la CDU d’Angela Merkel arrive en troisième position avec 19 % des voix. Le Parti social-démocrate SPD est premier avec 30,6 % et le parti patriotique AfD (Alternative pour l’Allemagne), nouveau venu, obtient 20,8 % des voix. Les post-communistes de Die Linke sont quatrième avec 13,2 %.

Les deux faits remarquables de ce scrutin sont que l’AfD dépasse la CDU et que l’AfD obtient trois mandats directs.

Mandats directs

Les électeurs allemands disposent de deux voix. La première est accordée lors d’un scrutin majoritaire uninominal à un tour et la deuxième lors d’un scrutin de listes au niveau de l’ensemble du Land. Au sein de trois des 36 circonscriptions du Land de Mecklembourg-Poméranie, l’AfD est arrivée première malgré la présence du parti ultranationaliste NPD qui y a obtenu de bons résultats.

Une région peu prospère

Le Mecklembourg-Poméranie occidentale est un des seize Länder (États) de la République Fédérale d’Allemagne. Située dans l’est du pays sur la mer Baltique, cette très belle région attire des touristes, quasi-exclusivement allemands, en juin et juillet lorsque la météo y est clémente. Certaines années, le beau temps se fait attendre et les touristes, notamment berlinois, s’y font rares.

Durant la période de plus d’un quart de siècle qui nous sépare de la chute du communisme, le Mecklembourg-Poméranie a connu, à l’instar des autres régions de l’ancienne République Démocratique Allemande, des changements radicaux, appréciés diversement par les habitants.

Si l’afflux massif de capitaux venus de l’ouest a inondé l’Est à partir du début des années 1990, la population, qui a vu le niveau matériel de son existence s’améliorer, a dû faire face à un chômage de masse, phénomène inconnu sous le communisme, et à une modification complète de son cadre de vie. Après la réunification du pays en 1990, de nombreux travailleurs ont été contraints de partir vers l’ouest du pays afin d’y trouver un moyen d’existence.

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Si certaines zones de l’est de l’Allemagne, comme Dresde qui est la capitale du Land de Saxe, ont connu un fort développement économique au cours des dernières années, d’autres sont toujours lésées par la prospérité. Coupés de ses liens naturels avec la ville et le port de Stettin (Szczecin) devenus polonais à l’issue de la IIe Guerre mondiale, les villages et villes de l’est du Mecklembourg-Poméranie occidentale sont dans ce cas. Certaines habitations sont à l’abandon et les petites villes voient quelques-uns de leurs appartements rester vides. Le coût de l’immobilier y est relativement bas, alors que dans les métropoles du sud de l’Allemagne, telles Stuttgart et Munich, les logements sont hors de prix. C’est dans cette partie orientale du Mecklembourg-Poméranie occidentale que l’AfD obtient trois mandats directs.

La question des migrants

À côté de la faiblesse démographique et économique du Mecklembourg-Poméranie occidentale, la question de la migration a joué un rôle prépondérant lors de ce scrutin. En effet, l’afflux massif de migrants survenu en 2015 suite à l’ouverture des frontières par la Chancelière Angela Merkel a changé la structure des villes et villages de ce Land jusqu’alors non-peuplé d’étrangers. De plus, les actes de violences, attentats, agressions sexuelles et viols commis par les migrants à travers l’Allemagne, ainsi que les nombreuses agressions sexuelles dans les piscines, conduisent à un rejet de plus en plus profond, de la part d’une partie de la population, des migrants.

L’est, moins touché par la propagande du régime

Mais la différence principale entre ces zones économiquement modestes de l’est de l’Allemagne et l’ouest prospère du pays réside avant tout dans le fait que dans l’est du pays, le système actuel n’a pu mettre en place sa propagande de masse, via les médias et l’enseignement, que depuis un quart de siècle. Les personnes de plus de 45 ans n’ont pas été scolarisées sous le régime actuel.

Chez les marchands de journaux de l’est, il est courant de trouver une liasse d’exemplaires d’un quotidien communiste et, un peu dissimulée, une liasse d’exemplaires d’un journal nationaliste, alors que dans l’ouest du pays, ces organes de presse ne sont pas disponibles dans ce genre d’établissement.

Les habitants les plus âgés de l’est ont également l’habitude de la résistance à l’État. Ainsi, la ville de Dresde s’est rendue célèbre à travers le pays par les manifestations organisées par le mouvement anti-islamisation PEGIDA, qui a pu y attirer, certains lundis, plusieurs dizaines de milliers de personnes. La même organisation n’a pu rassembler dans les cités de l’ouest, telles que Munich, Nuremberg, Duisbourg ou Hanovre que quelques centaines de personnes. 

La circonscription d’Angela Merkel

La Chancelière d’Allemagne Angela Merkel a été élue député national en 2013 au sein d’une circonscription électorale située au Mecklembourg-Poméranie occidentale. Bien que la CDU arrive première dans la zone de cette circonscription, le parti est largement battu, tant par le SPD que par l’AfD, au niveau du Land Mecklembourg-Poméranie occidentale.

Qui a voté pour l’AfD ?

Les ouvriers et les chômeurs sont surreprésentés parmi les électeurs de l’AfD, ainsi que les hommes, les personnes ayant fait peu d’études, les individus d’âge moyen ainsi que les électeurs qui se sont abstenus lors du scrutin précédent. L’AfD est également allé pêcher parmi les électeurs des autres partis.

Qui siège au sein du nouveau Parlement ?

Les écologistes et les ultranationalistes du NPD ne siègent désormais plus au sein du Parlement et les libéraux-centristes du FDP n’y entrent pas. Quatre partis se partagent les 71 sièges : les sociaux-démocrates du SPD disposent de 26 sièges, les patriotes de l’AfD de 18 sièges, la CDU de 16 sièges et les post-communistes de Die Linke de 11 sièges.

Le prochain gouvernement du Land devrait être SPD-CDU, comme précédemment, ou SPD-die Linke, bien que cette dernière solution conduise le nouveau gouvernement à devoir s’appuyer sur une majorité très étroite.

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Conséquences du scrutin

Malgré cette raclée électorale au sein du Land de Mecklembourg-Poméranie qui compte seulement 2 % de la population allemande, Angela Merkel ne modifiera probablement pas fondamentalement sa politique migratoire. La contestation au sein de la CDU, même si elle existe, ne conduira pas à un soulèvement contre la chancelière car celle-ci a décapité depuis longtemps les poids lourds de l’aile conservatrice du parti.

Angela Merkel est, bien qu’elle ne l’ait pas annoncé officiellement, candidate à sa propre succession à l’issue des élections législatives de 2017. La défaite de son parti lors du scrutin au Mecklembourg-Poméranie ce 4 septembre 2016 la fragilise. Le parti-frère bavarois CSU, qui critique fortement la politique migratoire d’Angela Merkel, sort renforcé et pourrait bien vouloir imposer son dirigeant le Ministre-président de Bavière Horst Seehofer comme candidat de l’Union (CDU-CSU) à la Chancellerie.

La CSU, restant fidèle à la célèbre déclaration de sa figure de proue Franz Josef Strauß (1915-1988) « Il ne doit pas exister de parti démocratiquement légitimé à la droite de la CSU », ne peut que reprocher à Angela Merkel d’avoir, par son virage à gauche, ouvert une énorme brèche au sein de laquelle l’AfD a pu s’engouffrer. Ce parti siège désormais au sein des Länder suivants après avoir obtenu : 5,5 % à Brême, 6,1 % à Hambourg, 12,6 % en Rhénanie-Palatinat, 15,1 % au Bade-Wurtemberg, 10,6 % en Thuringe, 9,7 % en Saxe, 12,2 % en Brandebourg, 24,2 % en Saxe-Anhalt.

Le 18 septembre 2016 auront lieu les élections pour le Parlement du Land de Berlin et l’AfD devrait faire son entrée au sein de cette assemblée. Le parti patriotique siégera alors au sein de l’ensemble des parlements de l’est du pays.

lundi, 05 septembre 2016

Les relations entre la Chine et l'Allemagne

Les relations entre la Chine et l'Allemagne

Par Emmanuel Lincot

dimanche, 04 septembre 2016

Vordenker Götz Kubitschek, Spindoktor der Neuen Rechten

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Er wär’ so gern Revolutionär

Er hat die Besetzung des Brandenburger Tors mit finanziert, unterstützt die Identitären Bewegung, gilt als ihr Vordenker: Götz Kubitschek, Spindoktor der Neuen Rechten. Der rechte Medienstar im Streitgespräch mit Alexander Wallasch.

WALLASCH: Die Identitären auf dem Brandenburger Tor – was lesen Sie, wie bewerten Sie für sich Aktion und Reaktion, die etwa der Regierende Bürgermeister als “widerlich” bezeichnete?

KUBITSCHEK: Die Aktion der Identitären Bewegung am Brandenburger Tor folgt einer Raum- und Wortergreifungsstrategie innerhalb der Medienmechanismen unserer Zeit. Wer keine Macht hat, seine Botschaft auf allen Kanälen in die öffentliche Wahrnehmung zu drücken, muß anders vorgehen, jäh, spektakulär, überrumpelnd. Man macht etwas, worüber berichtet werden muß! Die Öffentlichkeitswirksamkeit der Aktion läßt sich vom Markenwert her kaum beziffern. Stellen Sie sich den finanziellen Aufwand an Printanzeigen, Audio- oder Videowerbung vor, der nötig wäre, um auch nur annähernd denselben Effekt zu erzielen. Das Bild mit dem Breitbanner über dem Brandenburger Tor wird darüber hinaus Kultstatus unter jungen Aktivisten erlangen. Die Aktion war außerdem friedlich, mutig, argumentierte unkompliziert und grundvernünftig, was will man als Teil eines Widerstandsmilieus mehr, das dem Motto folgt: »Störe die kleine Ordnung, um die große Ordnung zu bewahren.« Oder mit Jürgen Habermas ausgedrückt: Der zivile Ungehorsam “schließt die vorsätzliche Verletzung einzelner Rechtsnormen ein, ohne den Gehorsam gegenüber der Rechtsordnung im Ganzen zu affizieren.« Ich würde sagen: Selbst widerstandsphilosophisch ist die Identitäre Bewegung auf der sicheren Seite …

WALLASCH: Warum eigentlich nicht gleich Bonhoeffer? Als die Aktion am Brandenburger Tor gelaufen war, haben Ihre Kameraden Identitären ein Video ins Netz gestellt, in allerklarster Leni Riefenstahl Ästhetik, es wurde ja auch von der FAZ negativ erwähnt. War das nicht der deutsche Gruß zum Schluss? Und so etwas wollen Sie sich nun ungefragt von Habermas absegnen lassen? Der nämlich unterscheidet moralische Richtigkeit von theoretischer Wahrheit. Und ein Wahrheitsanspruch besteht niemals unabhängig von der Behauptung, in der er formuliert wird.

KUBITSCHEK: Das Filmchen ist zwei Jahre alt, wurde damals bereits als mißverständlich und falsch verworfen, und jetzt hat es irgendeiner wieder hochgeladen, um ein paar Klicks auf youtube zu ernten. Häutungen, nicht der Rede wert. Und nein: Habermas ist genau der richtige. Denn was moralisch ist, liegt zum Glück nicht in seinem Benehmen, sondern kann ihm aus der Hand genommen werden. Ich vermute in aller Doppeldeutigkeit: Wir sind dran.

WALLASCH: Ist es eher ein Altersproblem, dass Götz Kubitschek heute kein plaktiver Kopf der Identitären ist? Denn im Hintergrund sind Sie ja durchaus einer der Strippenzieher, oder wie es Martin Sellner, der führende Kopf der Identitären im deutschsprachigen Raum ausdrückt: „Schnellroda ist für uns so etwas wie ein geistiges Zentrum.“ Sie selber sprechen in dem Zusammenhang von einer „Vernetzungsstruktur“. Steckt Götz Kubitschek am Ende noch viel intensiver hinter dem deutsch-österreichischem Label der Identitären? Gibt es darüber hinaus finanzielle Vernetzungen?

KUBITSCHEK: Wäre ich zwanzig, fänden Sie mich auf dem Brandenburger Tor! So aber ist es meine Aufgabe, für die Aktivisten ein finanzielles, juristisches, publizistisches und emotionales Auffangnetz knüpfen zu helfen. Außerdem gehöre ich zu denen, die vor Jahren erste Gehversuche in Richtung eines politischen Aktivismus unternahmen: Das war 2008 im Rahmen der sogenannten konservativ-subversiven aktion, und in meinem Bändchen »Provokation« formulierte ich auch die Theorie dazu. Ich habe diesen Text in meine vor einigen Wochen erschienene Aufsatzsammlung »Die Spurbreite des schmalen Grats« erneut aufgenommen, , er gehört zu den wirkmächtigen meiner Arbeiten. Unsere Aktionen und mein Text hat viele inspiriert, die heute – weit professioneller und spektakulärer – diesen Weg ausbauen.

WALLASCH: Sie sagen, Ihre Projekte seien eine Anlaufstelle, für junge Menschen, die „ungebildet verbildet“ wären, „was die politisch-historischen Tatsachen betrifft.“ Welche Verbildungen konnten denn nun speziell die Identitären in Schnellroda lassen und welche deutsch-universelle Wahrheit haben Sie den Kameraden aus Österreich mit in den politischen Kampf gegeben?

KUBITSCHEK: Die jungen Leute hören bei uns auf akademischem Niveau Vorträge quer durchs Gemüsebeet, aber aus konservativer Perspektive. In den vergangenen Monaten kam nun ein bißchen Charakterbildung dazu. Lehre 1: Faßt Mut: Der Kaiser ist nackt; Lehre 2: Die Wirklichkeit ist mit uns; Lehre 3: Hör auf, Dich für Selbstverständliches zu rechtfertigen; Lehre 4: Studieren kann man später noch; Lehre 5: Dieses Land, seine Geschichte, sein Charakter, sein Volk, seine Reife und seine Aufgabe sind so schön und tragisch und wichtig, daß wir nichts davon den Verächtern und Gesellschaftsklempnern überlassen dürfen. (Daß ich dabei die Österreicher einfach eingemeinde, sehen Sie mir bitte nach).

WALLASCH: Wer sind diese Gesellschaftsklempner und Verächter genau und wo sind die, wenn in ihren oder den Träumen Ihrer Anhänger das gelbe Lamda über dem Reichstags weht?

KUBITSCHEK: Sie haben Bilder im Kopf! Wollen Sie als PR-Berater ins Team wechseln? Im Ernst: Mir reichts, wenn ein Heiko Maas, ein Sigmar Gabriel, eine Anneta Kahane undsoweiter keine Rolle mehr spielen, sondern mal ein paar Leute die Leitlinien der Politik bestimmen können, die nicht gegen, sondern für Deutschland sind.

WALLASCH: Sie sind der Medienstar der Rechten bis hin zur FAZ; der linke Vorzeige-Soziologe Armin Nassehi biedert sich mit einem Briefwechsel an, und trotzdem schreiben Sie, sie hätten von den Vertretern der Leitmedien Fairness unterstellt und seien enttäuscht worden. Trifft das auch auf den warmen Artikel von Frau Lühmann in der WeLT zu?  Wieviel Bewunderung haben Sie erwartet, als sie den TAZ-Redakteur einließen oder Joachim Bessing, der sie auf einem Youtube-Kanal so verissen hat?

KUBITSCHEK: Frau Lühmann ist in ihrer auf einen beinahe naiven Ton getrimmten Neugier eine Ausnahme, Sie kennen den Text, die Autorin suchte ja gar keine inhaltliche Auseinandersetzung, sondern beschrieb eine Oberfläche, beschrieb, was Sie nach schlimmen Artikeln über uns erwartet hatte, was sie dann tatsächlich vorfand und wie sie ins Grübeln kam, als sie feststellen mußte: Kositza und Kubitschek sind ja ganz anders.

Andreas Speit von der taz stand einfach vor der Tür. Er stand einfach herum, ohne Anmeldung, einfach so, erschrak ein wenig, als ich ihn nach seinen Namen fragte, und bat dann um einen Kaffee. Den bekam er, aber er konnte ja nicht bloß trinken, er mußte reden und Fragen stellen, und mit jeder Minute, die er länger in unserer Küche saß, kam mir die Situation absurder vor: Ich stellte mir vor, meine Frau wäre um die Wohnung von Juliane Nagel oder Katharina König geschlichen und hätte um eine Tasse Kaffee gebeten. Oder ich bei einer dieser antifa-Granaten, die ihre Conewitzer Hundertschaften führen wie Oberfeldwebel ihren Einsatzzug. Jedenfalls platzte mir nach der zehnten banalen Frage von Speit der Kragen, und ich bat ihn, rasch auszutrinken und sich wieder auf die Socken zu machen.

Und Bessing: Der mail-Wechsel vor und unmittelbar nach seinem Besuch war herzlich, er war eitel und fragte selbst nach, ob wir unseren Gesprächsband »tristesse droite« nach seinem »Tristesse Royal« benannt hätten, trank sehr viel, war lustig und ab einem bestimmten Pegel ein bißchen darauf fixiert, uns Rechten mangelnde Wärme und Liebe im Umgang miteinander als unser Grundproblem vorzuhalten. Ich muß sagen: Ich war schon ziemlich schockiert über seine – »Nachbereitung«. Er wollte nämlich ganz anders schreiben, für die NZZ, und zwar inhaltlich. Naja, ich hab das komplette Gespräch auf Tonband, und sollte er nochmals Blödsinn behaupten, stell ich’s ins Netz, ja, vielleicht mache ich das sogar auf jeden Fall.

Sie sehen: Wir sind ein bißchen die Minenhunde, probieren dies und das aus, aber das berührt nicht den Kern unserer Arbeit. und weil wir jetzt doch recht viel ausprobiert haben und das, was wir im Umgang mit den »großen« Medien erlebten, mit den Untersuchungen und dem Vokabular des Medienwissenschaftlers Uwe Krügers ganz gut beschreiben können, müssen nicht noch weitere Experimente sein. Jetzt gehts wieder weg von der Oberfläche, wieder mehr in die »Sicherheit des Schweigens”, mein Briefwechsel mit Marc Jongen von der AfD ist wohl ein erster Beleg dafür, anderes bleibt einfach unbeantwortet oder wird abgelehnt.

WALLASCH: Halten wir also fest, dass es Ihnen trotz Ihrer für die Medien so attraktiven inneren und äußeren Klause um die Bekanntmachung bestimmter Positionen, Ihrer Weltanschauung geht, die wir im Folgenden ja noch betrachten können. Zunächst einmal soll aber auch hier die Oberfläche berührt werden: Vieles an Ihnen und Ihrem Tun erinnert mich an diese „alte Rechte“ der Vorwenderepublik. Falsch beobachtet/interpretiert?

KUBITSCHEK: Ja, das ist natürlich falsch. Mich interessiert das Eindimensionale nicht, und Kommunen, Sinnsuche-Projekten, Reichsbürgern oder anderen, engen Gesinnungsgemeinschaften haftet dieses Eindimensionale fast immer an, verbunden mit einer Hoffnung: Es gäbe die EINE Tür (Friedensvertrag, Heidentum, GmbH-BRD, Holocaust, u.a.), die wir zu öffnen hätten, um in eine bisher verwehrte Freiheit zu gelangen. Aber diese Tür gibt es nicht, und es gibt auch nicht die EINE Prägung (Rasse, Klasse, Raum, Zeit), die uns zu dem macht, was wir sind. Meine Referenzgrößen sind Botho Strauß, Ernst Jünger, Peter Sloterdijk, Arnold Gehlen, Konrad Lorenz, Carl Schmitt, Bernard Willms, Martin Heidegger, Ernst Nolte, Armin Mohler, und dann sehr viele Romanautoren und Dichter, unter den derzeit produktiven u.a. Mosebach, Ransmayr, Jirgl, Klein, Kracht, aus dem Ausland Vosganian, Boyle und natürlich Raspail. Und: Meine Frau und ich stehen nicht gegen »das System«, sondern schauen zusammen mit tausenden Lesern kopfschüttelnd zu, wie dieser Staat seine Verfaßtheit gefährdet, nebenbei die Saftpresse aufstellt und aus uns Fleißigen noch das letzte Tröpfchen preßt, um seine Experimente am Laufen zu halten. Das ist doch etwas ganz anderes als die Errichtung einer halbreligiösen Gesinnungsgemeinschaft, die nach dem Tod ihres Stifters einen Freundeskreis zur Pflege seines Vermächtnisses ins Leben ruft. Ich vergleiche uns mit Theorieverlagen wie Matthes&Seitz, mit Richtungsprojekten wie eigentümlich frei oder auch mit dem »erweiterten Verlegertum« eines Siegfried März – unabhängig, verlegerisch risikofreudig, null abgesichert.

WALLASCH: Sie wollen also viele Türen gleichzeitig oder hintereinander öffnen, um zu einer Ihnen bisher verwehrten Freiheit zu gelangen. Jetzt sage Sie mir doch mal konkret, welche Freiheit Ihnen da fehlt und welchen Vorteil ich davon hätte. Was verändert sich für mich? Und wollen Sie nun Politik mitgestalten oder immer nur der Mann hinter solchen Figuren wie Björn Höcke sein, der Einflüsterer, der Stichwortgeber, der, dessen Botschaften dann entweder schon maximal verzerrt erscheinen oder aus dem Munde von Höcke diese Verzerrung erst erfahren? Warum halten Sie nicht Maß und bleiben beim Machbaren? Ziehen Sie von mir aus nach Bayern, empfehlen Sie sich solchen Politikern wie Horst Seehofer einer ist. Sagen Sie doch bitte mal ganz konkret, wo Ihre Reise hingehen soll, so, als müssten Sie wirklich politische Wegmarken setzen. Da wird Ihnen doch ein Strauß, ein Jünger oder Nolte nicht dabei helfen können. AfD, die Identitären, eigentümlich frei, das sind doch alles völkische Tummelplätze, näher an Rudolf Heß als an sagen wir mal Katrin Göring-Eckardt. Ihnen geht es doch in Wahrheit darum, das politische System selbst aus der Bundesrepublik hinauszufegen. Also sagen Sie es doch so: wenn schon Hasardeur, dann bitte richtig. Was soll dieses intellektuelle Rumgeeire? Das ist doch eine Fluchtburg. Der Rückzug über der Schreibmaschine – auf welches Gesellschaft verändernde Jahrhundertwerk dürfen wir da warten? Und wie lange noch?

KUBITSCHEK: Gegenfragen, wichtig für den weiteren Verlauf unseres Dialogs, denn Sie können nicht einfach irgendetwas behaupten. – 1. Sind Sie tatsächlich der Meinung, ich wolle das politische System der BRD aus derselben fegen? Wenn ja, an welchem meiner Texte oder meiner Reden machen Sie das fest? – 2. Zeigen Sie mir desgleichen, wo ich ein Hasardeur wäre. – 3. Wo ist bei mir das Maßlose? Wiederum bitte: Stellen, Quellen, Sätze.

WALLASCH: Ja, das könnten wir so machen. Ich investigiere auf Sezession, in Reden bei Pegida, aus Sekundärquellen, aus Interviews. Aber nehmen wir es doch der Einfachheithalber mal so: ich spiegel hier den Eindruck, den Sie bei mir hinterlassen haben. Und Sie nutzen die Chance und klären mich auf: Welche Freiheit meinen Sie? Welchen Vorteil hat diese Freiheit für mich? Wie stehen Sie zum politischen System/Parteiensystem der Bundesrepublik? Was ist mit Seehofer? Wie schaffen Sie das, immer so zielgenau diesen reaktionären völkischen Sound zu erzeugen, wenn Sie – das immerhin ein geschickter Schachzug – den französischen Premier Valls zitieren mit ihrem “Wir werden handeln”. Weiter geht es bei Valls ja so, geäußert allerdings unter dem unmittelbaren Eindruck der Attentate in FR: „Ja, wir sind im Krieg. Und weil wir im Krieg sind, werden wir außergewöhnliche Maßnahmen ergreifen. Wir werden handeln, wir werden diesen Feind angreifen, um ihn zu zerstören, in Frankreich und in Europa, um die Personen, die diese Anschläge begangen haben, zu ergreifen. Aber auch, wie Sie wissen, in Syrien und im Irak und wir werden diese Attacke ebenbürtig beantworten.”  Herrje, dann bringen Sie es doch auch so zu Ende.

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Warum verstecken Sie sich hinter Strauß und Jünger oder Nolte? Welche realpolitischen Ambitionen haben Sie in Zukunft? Und wo? Warum distanzieren Sie sich nicht von Björn Höcke? Oder anders, was macht dieser Björn Höcke überhaupt richtig? Sie sprechen von der “Aushärtung einer Betondecke” in unserem Land, vom “Gerinnen der Zeit”, von Kehrtwende”, einem “ehernen Gang jeder deutschen Debatte ” und “Richtungswechsel”- Mensch, wie viel Deutsch-Pathos braucht es eigentlich noch und welche innere Armee soll damit reaktiviert werden? Überall um sie herum nur “Gesellschaftsklempner und Meinungsmacher” – eine Ihnen feindlich gesinnte Welt, die Sie in die Düsternis Schnellrodas getrieben hat. Sie ergreifen Partei sogar noch für die Indentitären, Sie trauern dieser identitären Chimäre nach, die schon so ungeschickt ihre Symbolik platziert – dieses gelbe Lamda, nein, kein Hakenkreuz, aber auch irgend so ein Gekreuze noch dazu im Kreisrund – das so viel mehr raunt, als das es eigentlich schon erklärt. Und warum identitär, wo es doch viel einfacher wäre gleich völkisch zu sagen? Also Herr Kubitschek, wie viele Handschuhe soll ich Ihnen noch hinwerfen, nur damit Sie mich immer nur weiter auffordern nachzulegen. Sie sind dran.

KUBITSCHEK: Sie sind nun dort angekommen, wo ich Sie hinstreben sah – Sie äußern sich angegriffen, undifferenziert, benutzen Versatzstücke, wollen »der Einfachheit halber« auf Belege für Ihre Vorhaltungen verzichten und lieber bloß Ihren Eindruck spiegeln. Das ist aber, mit Verlaub, Ihres Intellekts nicht würdig, denn es ist nichts weiter als die Unfähigkeit, die emotionale Hürde zu übersteigen, die Sie von mir/uns trennt. Ihre Emotionalität verhindert, daß Sie die Auffächerung auf der konservativen/ rechten Seite wahrnehmen. Ich geh das der Reihe nach durch:

+ Ich mache das, was ich tue, nicht für Sie – und in gewissem Sinne noch nicht einmal für mich. Sie und ich – wir sind begabt und vor allem frei genug, stets einen Weg für uns und unsere Familien zu finden und zu gehen, der im hohen Maße selbstbestimmt ist. Aber sehr, sehr viele, sehr fleißige und gute Leute können nicht einfach gehen, wenn sie dort, wo sie sind, zu Fremden im eigenen Land werden oder wenn die Schule mit ihren Kindern Experimente macht, gegen die sie sich nicht wehren können (Frühsexualisierung, Geschichtsklitterung, politische Instrumentalisierung). Meine Überzeugung lautet, daß man mit der sehr breiten klein- und bildungsbürgerlichen Mittelschicht sehr, sehr behutsam und sorgsam umgehen muß, denn es ist nicht schwer, die Eselsgeduld dieser Leute auf ganz dreckige Weise auszunutzen, sie permanent gesellschaftlich zu überfordern – und dann über sie zu schimpfen und zu lachen, wenn sie nicht mehr mitmachen wollen (siehe die frühe Pegida, siehe das AfD-Wählerpotential).

+ Zu unserem Parteiensystem: Lesen Sie das Böckenförde-Diktum. In meinen Worten: Alle Liberalität ruht auf den Schultern wohlerzogener, verantwortungsbewußter, mit sich selbst strenger Bürger, nicht auf denen von Schweinchen Schlau. Die nicht-zynische, nicht bloß schlaue Dienstbereitschaft für diesen Staat zu erhalten und zu fördern – das ist einer meiner Antriebe. Lesen Sie meinen Aufsatz »Der Wahlpreuße« (abgedruckt in meinem neuen Buch: »Die Spurbreite des schmalen Grats«) – mehr habe ich dazu nicht zu sagen. Daß unser guter Staat einen Beutewert hat und daß die Parteien Beute machen, das halte ich für mehr als leicht nachweisbar, und natürlich: nicht nur die Parteien. Meine Forderung übrigens: kein Beamter (Staatsdiener mit Neutralitätspflicht) dürfte, hätte ich etwas zu sagen, einer Partei angehören. Entweder man dient dem Staat oder einer Partei. Beides zugleich geht nicht. Und außerdem: Es gibt ungefähr anderthalb Millionen Beamte zuviel.

+ Zu Seehofer habe ich keine Meinung außer der, daß es sich bei ihm um eine besonders bayrische Wetterfahne handelt.

+ Zum reaktionären, völkischen Sound will ich bitte wirklich ein paar Belegstellen lesen, wo klinge ich denn so? Bloß weil ich meine, daß es die Deutschen und die Nicht-Deutschen gibt? Daß nicht jeder, der hierherkommt, gleich ein Deutscher ist? Daß es eine deutsche Geschichte gibt, eine spezifisch deutsche Art und Weise, die Dinge anzupacken? Daß wir Deutschen ein auf manchen Feldern sehr begabtes, auf anderen unbegabtes Volk sind? Kommen Sie mir jetzt nicht mit den idiotischen Gegenbeispielen, ich meine nie einen festgezurrten, klaren Volkscharakter, sondern wahrnehmbare Tendenzen, die sich niederschlagen in Gesetzen, Strukturen, Verhaltensmustern usf, ausfransend an den Rändern usf., aber dennoch beschreibbar.

+ Und Valls: Ich kenne sein Zitat noch nicht einmal, halten Sie mich für so unoriginell? Mein Handeln wird entlang folgender Maxime laufen, die wiederum nur eine Variante des Böckenförde-Satzes ist: Man muß manchmal die Ruhe stören, um die Ordnung zu bewahren.

+ Ich verstecke mich nicht hinter Strauß, Nolte usf., sondern nehme sie ernst.

+ Realpolitisches habe ich nicht zu formulieren, ich bin kein Politiker. Wäre ich einer, würde ich vielleicht folgendes verfolgen: Sofortiger Aufbau einer Grenzsicherung, die diesen Namen verdient; Weg mit der Übermacht der alteingesessenen Parteien, frischer Wind in die Parlamente, in die Presselandschaft, und: als neue Partei Bewegungspartei bleiben, solange es irgend geht; Weg mit den Gesellschaftsexperimenten, die stets von Leuten in Gang gesetzt werden, die – nach dem Scheitern – einen Plan B für sich persönlich aus der Tasche ziehen; dann die Entscheidung: entweder Einwanderungsgesellschaft oder Sozialstaat – beides zusammen geht nicht, da reicht ein Blick auf Kanada, die USA oder Australien. Mein Votum: ozialstaat; dann: Entschleunigung aller Prozesse, keinesfalls eine weitere Verdinglichung des Menschen; Schutz unseres alternden Volkes vor jedweder Überforderung – aber gut, das alles ist wohl wenig Realpolitik, womit wir wieder am Anfang wären: Ich lese Sloterdijk, nicht Seehofer …

+ Höcke: Wieso sollte ich mich von ihm distanzieren? Weil Sie das für notwendig halten? Erstens macht das seine mächtige Parteifreundin dauernd, zweitens kenne ich ihn viel, viel besser als Sie, drittens ist diesem Mann nicht ein Gran von dem vorzuwerfen, was einem Fischer, Kretschmar oder Tritin vorzuwerfen wäre, also wirklich: kein Gran.

+ Ich sah als Student, Soldat, sehe als Vater, Verleger und mündiger Bürger in der Tat sehr viele Ich-Typen, die entlang einer vom Normalbürger absurd weit entfernten Ideologie an der Gesellschaft herumklempnern (auf meine Kosten, mit meinem Steuergeld) oder als öffentlich-rechtlich finanzierte Meinungsmacher so dermaßen krass gegen eine Partei oder einzelne Leute schießen, daß ich das schon für mehr als bedenklich halte. In solchen Milieus wollte ich nie arbeiten. Schnellroda? Ein tolles Dorf, hell, trocken, fruchtbarer Boden, Ruhe. Keine Düsternis, nur etwas dunklere Räume als das, was Sie aus dem IKEA-Katalog kennen.

+ Die Identitären: Das sind Leute, die noch an etwas leiden können, denen noch etwas weh tut, die genau wissen, daß man nicht alles managen kann und daß diejenigen, die das behaupten, fast ausschließlich dort wohnen, wo man nur mit sehr viel Geld wohnen kann.

+ Noch einmal völkisch? Was soll das sein, bezogen auf mich, was meinen Sie damit? Das will ich wissen, bevor ich den Kopf schüttle.

Kurzum: Ich meine, daß ich mich nicht rechtfertigen muß, denn ich wollte dieses Land nie auf den Kopf stellen. Aber der kalte Staatsstreich von oben ist nunmal eine Realität, die auch auf rolandtichy.de schon recht oft mit deutlichen Worten konstatiert wurde, und die Frage lautet: Läßt man sich das gefallen? Ich meine das ganz prinzipiell: Läßt man es sich gefallen, daß die Regierung einfach so handelt, einfach geltende Gesetze brachial bricht, ignoriert, außer Kraft setzt, und den Souverän (das Volk) damit in zwei-, dreifacher Hinsicht überfährt? Ich meine: nein.

Abschluß: Ihr vereinfachendes »Spiegeln« eines Eindrucks reicht nicht hin. Ich hätte wirklich gern Textstellen, Redepassagen, Äußerungen, an denen Sie Ihren Eindruck festzumachen wüßten. So ein bißchen über Gefühle reden: Das reicht angesichts des Veröffentlichungsort unseres kurzen Dialogs nicht aus.

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WALLASCH: Wo sehen Sie “krasse Anwürfe?” Aber was anderes: Sie erinnern mich hier an diese dogmatischen Hardcore-Linken der 1970er. Da waren viele hochintelligent: Aber auch die, wie Sie es nennen “klein- und bildungsbürgerlichen Mittelschicht”, die wie Sie glauben ausgestattet sind nur mit einer “Eselsgeduld”, die auf so “ganz dreckige Weise ausgenutzt und permanent gesellschaftlich” überfordert wurden, diese also Dummies wussten instinktiv, dass die Forderungen dieser linksradikalen Anführer nur Ergebnis eines intellektuellen Supergaus waren – ein ideologisch-evolutionärer Überschlag von Schlauheit zum Dada. Da machten diese “Leute”, denen ich im Übrigen wesentlich mehr zutraue als Sie, einfach dicht. Nennen Sie es Schwarmsicherheit, instinktsicheren Selbstschutz, was auch immer. Der Selbst-Automatismus, der sie übrigens auch gegenüber Merkels “Wir schaffen das” dicht machen lässt. Das rückt mich nun nicht näher zu Ihnen, aber das rückt einen Götz Kubitschek dann näher zusammen mit Merkel, als ihm lieb sein kann.

Oder nein, Sie erinnern mich dann auch wieder an diese bundesrepublikanische Rechte der 1970er und 80er Jahre, die sich damals noch so verschämt in schmuddeligen Heidehöfen traf. Damals, als Karlheinz Weißmann noch im Krebsgang wirkte. Als man Alain de Benoist noch mit glutroten Wangen unterm Tisch las, Julius Evola und diese vielen Widerkehrer und düsteren Geister die das alles unterfütterten, was bei ihnen nun so expressiv erscheint. Viele damals verfingen in der eigenen Ideologie. Ausgestattet mit Publikationen in Kleinstauflage, wie Blaupausen ihres inflationären Denkkonstrukts, bestückt mit Versatzstücken – na klar: – von “Ernst Jünger, Arnold Gehlen, Konrad Lorenz, Carl Schmitt, Martin Heidegger, Ernst Nolte, Armin Mohler”. Sie haben da womöglich ein schwerwiegendes – ein zu schweres! –  Erbe angenommen.  

Und Sie wollen es ja immer noch: “ein anderes Deutschland”. Sie erklären, Ihnen ginge es darum, “neue Begriffe” und “Deutungen” zu platzieren, heimlich zu tun, bei zu tun, drein zu geben. Aber was ist daran neu, – selber Text – von einem “Gespür für den Ton von morgen” zu sprechen? Dieser Deutschland-erwache-Sound ist sogar der Fingerprint all dieser radikalen Rechten – und in ganz anderem Gewande sogar der linken Bewegungen.

Sie wollen ein “Gegenmilleu” aufbauen? Insistieren, organisieren, Bestehendes destabilisieren? Das alles ist alles andere als neu, nicht der revolutionäre Gestus, nicht dieser Exzellenz-Gedanke des – ach je: – Revolutionärs. Es ist der Mief von Gestern. Und Sie schreiben, das “Kippen bedeutet: etwas ahnen, etwas wittern, zu den ersten gehören wollen, die Schnauze voll haben.” Ich sage Ihnen: Bei Ihnen habe viele mehr als nur eine Ahnung, mehr als nur eine schlimme Vorahnung. Jeder einzelne Ihrer Texte, einen habe ich Ihnen gerade hingeworfen, verstärkt diese Ahnung hin zu einer Gewissheit. Und dann schlussfolgern Sie in Ihrem aktuellsten Text auf Sezessionen ganz richtig: “…daß kein Formungsversuch unsererseits den ehernen Gang jeder deutschen Debatte auch nur um eine einzige Aushärtungsstufe vermindert hat.” Sie ahnen also bereits selbst, dass sie sich hoffnungslos verritten haben, als sie den Weißmann-Krebsgang der 1980er auf dem viel zu breiten Rücken der Zuwanderungskrise nun in einen Schweinsgalopp verwandeln wollten.

KUBITSCHEK: Ich ahne, daß Sie ein bißchen herumpoltern müssen, und wenn das Ihre Art ist, einen unbequemen Eindruck zu spiegeln – bitte. Nur möchte ich nicht mit den Hardcore-Linken der 70er-Jahre verglichen werden, denn ich will weder die Gesellschaft neu erfinden, noch juble ich irgendeinem Che oder einem Ho Tschi Min oder einem Mao zu. Ich will auch nicht die Klein- und Mittelbürger dadurch aus ihrer Unterdrückung befreien, daß ich sie von allem emanzipiere, was ihnen lieb und teuer ist und normal vorkommt. Ich halte diese Schichten vielmehr für die respektablen Leistungsträger dieses Landes, und ich will ihnen Mut machen, für ihr weiterhin gutes Leben zu kämpfen, wenn ihnen mittels gesellschaftlicher Experimenteure zugesetzt wird.

Zum Rest: Ihr Problem, nicht meines. Ein anderes Deutschland, ja, klar, und man muß dabei gar nicht an schlimme Dinge denken, sondern vieles im Geiste einfach einmal entlang des gesunden Menschenverstands neu organisieren. Das Gegenmilieu gibt’s übrigens längst, Sie schreiben selbst dafür. Die Zeiten sind eben nicht mehr verschwiemelt oder biedermeierlich oder lahmarschig. Wir befinden uns – wenn Sie sich eine Sanduhr vorstellen – im Trichter auf dem Weg durch die schmale Schleuse. Jetzt wird alles durcheinandergewirbelt, irgendwann wird’s wieder ruhiger. Jetzt ist der Schweinsgalopp dran, Merkel hat zuerst dazu angesetzt, davon  galoppiert sie, hinterher! Wir wollen doch wissen, wer Recht behält, oder?

Philippe Baillet, L'autre tiers-mondisme; des origines à l'islamisme radical

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Chronique de livre :

Philippe Baillet, L'autre tiers-mondisme; des origines à l'islamisme radical

Fascistes, nationaux-socialistes, nationalistes-révolutionnaires entre «défense de la race» et «solidarité anti-impérialiste»

(Akribéia, 2016)

Ex: http://cerclenonconforme.hautetfort.com

lautre-tiers-monde-1.pngQu'est-ce que l'autre tiers-mondisme ? Un tiers-mondisme différent de celui que l'on connaît, c'est à dire « classique, progressiste, qu'il soit chrétien, humanitaire et pacifiste, communiste orthodoxe, trotskiste ou encore d'ultragauche » ? Effectivement. L'autre tiers-mondisme est l'expression par laquelle Philippe Baillet désigne tous ceux que l'on pourrait considérer comme tenants d'un « tiers-mondisme de droite » ou plutôt d'extrême-droite (même quand ceux-ci viennent ou sont d'extrême-gauche, à l'image d'un Soral).

L'autre tiers-mondisme est une sensibilité politique qui a, évidemment, évolué avec le temps mais qui s'appuie, dans son acceptation générale, sur certaines idées-clés. Le développement d'une Troisième Voie européenne hostile au communisme et à la démocratie parlementaire en est la base. En découlent logiquement le non-alignement sur les deux blocs (avant la chute de l'URSS) et l' « anti-impérialisme ». Sans surprise, l'incarnation de cette idée se fit donc, chez certains courants ou auteurs, à travers le fascisme ou le national-socialisme... Par ailleurs, « l'autre tiers-mondisme n'est jamais, même quand il s'enveloppe d'une sympathie sincère pour les cultures non occidentales, un internationalisme ». En effet, il « entend s'adresser à des peuples opprimés en respectant les spécificités de chacun ».

Bien antérieur à la conférence de Bandoeng (1955) ou à l'apparition du terme « tiers-monde » dans les dictionnaires, l'autre tiers-mondisme a toujours présenté un double visage. Le premier est politique et stratégique. Il prône l'alliance avec des forces du monde non occidental afin de lutter contre l' « impérialisme ». Il n'implique pas forcément d'attirance particulière pour les peuples du tiers-monde (un cas emblématique: Jean Thiriart) à la différence du second qui est avant tout idéaliste et métapolitique. Ici, l'on a beaucoup plus affaire à des personnalités pouvant être subjuguées par des aspects culturels ou spirituels non-européens, en particulier l'islam. On y trouve ainsi des convertis qui sont des figures de première importance de l'autre tiers-mondisme : Johann von Leers ou Claudio Mutti. Les idées dont l'ouvrage traite se retrouvent avant tout chez les « nationaux-révolutionnaires » mais pas seulement car elles sont le fruit d'une « mouvance, bien plus qu(e d') un phénomène très structuré ».

Sur ce sujet complexe mais ô combien instructif de l'histoire des idées, Philippe Baillet, connu pour être le traducteur français de nombres d'œuvres de Julius d'Evola et, plus récemment, l'auteur d'ouvrages remarqués (voyez ma chronique de son précédent livre : Le parti de la vie), a mené avec la rigueur qu'on lui connaît une étude en profondeur des acteurs, courants, réseaux et mouvements pouvant être rattachés à l'autre tiers-mondisme au sein de la droite radicale européen où celui-ci « a fait son chemin lentement mais sûrement ». Après avoir été longtemps minoritaire, il est devenu, de nos jours, un pan important des idées professées dans (ou autour de) nos mouvances. L'autre tiers-mondisme ne se limite cependant pas à cet aspect et se veut un livre militant qui, à partir de l'analyse des idées de l'autre tiers-mondisme, entend démontrer à quel point elles sont nocives dans le cadre du combat que nous, les nationalistes européens, menons. Le lecteur sera peut-être étonné par la longueur de cette chronique. Il y a deux raisons à cela : la grande richesse du livre que je ne fais ici qu'effleurer et l'importance de cette parution que j'estime fondamentale pour notre courant de pensée.

Un siècle d'autre tiers-mondisme

Baillet estime qu'on retrouve les premières traces de l'autre tiers-mondisme en Europe à Fiume, au lendemain de la Grande Guerre. Se voulant « l'épicentre de la révolution mondiale des peuples opprimés », y est créée La Ligue de Fiume qui dénonce le « trust mondial des Etats riches » qu'est la SDN. Assez peu présente au sein de l'Italie fasciste, c'est dans l'Allemagne des années vingt et trente que la tendance va poursuivre son chemin. On l'observe avant tout au sein de l'aile gauche du NSDAP et chez les nationaux-révolutionnaires (NR) qui en sont, souvent, proches. Deux personnages sont ici à mentionner : Johann von Leers et Friedrich Hielscher. Le premier se rallie au régime national-socialiste et y fera carrière « tout en conservant certaines caractéristiques typiques de l'aile gauche de la NSDAP » tandis que le second y est hostile et en viendra même à le combattre, ayant probablement mal supporté (comme beaucoup de ses camarades NR) de ne pas avoir réussi à faire plus de place à ses idées dans la nouvelle Allemagne... Il faut dire qu'Hielscher, qui avait publié en 1927 un appel aux peuples opprimés d'Asie et du monde arabe -vus comme alliés naturels du peuple allemand face au rationalisme et au culte de l'argent occidentaux- avait sans doute une différence d'appréciation dans la politique à mener envers les peuples non-européens par rapport à la doctrine nationale-socialiste. Si Hitler ou Rosenberg pouvaient, comme on le sait, professer des sentiments bienveillants envers telle culture étrangère ou tel peuple non-européen, la « défense de la race » étaient, pour eux, primordiale et passait bien avant toute considération « anti-impérialiste ». Ne lisait-on pas dans Mein Kampf l'affirmation suivante :

« En raciste qui se base sur la race pour estimer la valeur du matériel humain, je n'ai pas le droit de lier le sort de mon peuple à celui des soi-disant « nations opprimées » connaissant déjà leur infériorité raciale »

dalv2.jpgRosenberg, quant à lui, « pressent(ait) qu'un jour le flot montant des peuples de couleur pourrait trouver une direction nette et une forme d'unité grâce à l'islam ». La citation suivant, relevée une fois encore par l'auteur, provient du Mythe du Xxe siècle:

« Face à cette haine des races bâtardes de couleur, conduites par l'esprit fanatique de Mahomet, qui s'allieront peut-être un jour, les races blanches ont plus que jamais toutes les raisons de prendre garde. » Prophétique comme dit Baillet !

Après 1945 et durant deux décennies, l'autre tiers-mondisme entre dans « le temps des réseaux ». Toujours ultra-minoritaire, cette tendance est portée par plusieurs personnages de la droite radicale européenne sur lesquels Philippe Baillet revient plus ou moins longuement : Johann von Leers à qui il consacre un long chapitre, François Genoud, aventurier et éditeur suisse haut en couleur, Maurice Bardèche et d'autres. A partir d'un examen détaillé de leurs écrits, l'auteur estime qu'ils faisaient « leur révolution par procuration à travers Nasser, le FLN algérien et un islam largement fantasmé » (il parle pour Bardèche d' « islam de salon fabriqué à Paris ») ; à l'instar de la gauche française qui, après 1968, a projeté « toutes ses attentes sur le Nouveau Monde latin » (de Guevara et Castro à Chavez). La critique de Baillet va plus loin : les personnages mentionnés oublient la dimension raciale du « fascisme du phénomène européen » et voient du fascisme là où il n'y en a pas (car le fascisme est européen martèle-t-il). Ils auront toutefois de nombreux continuateurs...

Dans les années 1960, l'autre tiers-mondisme, dans sa version politique et laïque, va prendre un réel essor et se structurer théoriquement parlant par l'action du belge Jean Thiriart. Pionnier dans ce domaine, il va développer grâce à ses écrits (dont les journaux « Jeune Europe » puis « La Nation Européenne ») et au mouvement politique « Jeune Europe » l'idée d'une Europe puissance, unitaire et communautaire. S'il prône l' « anti-impérialisme » et l'alliance des militants NR européens avec ceux du tiers-monde, sa vision reste strictement eurocentrique : « il fut très certainement celui qui alla le plus loin dans l'affirmation d'un autre tiers-mondisme politique, mais il fut aussi celui qui se montra le plus incurieux et le plus méprisant envers les peuples et cultures du tiers-monde ».

Thiriart et son mouvement eurent une influence non négligeables sur bien des militants (Christian Bouchet ou Claudio Mutti pour les plus réputés) et on retrouva cette postérité chez des organisations telles que 3ème Voie ou Nouvelle Résistance. En Italie, cette postérité fut un peu plus importante, favorisée par Claudio Mutti qui avait été l'un des principaux cadres de Jeune Europe dans ce pays ; citons par exemple le cas du quotidien « de gauche nationale » Rinascita (qui paraît toujours aujourd'hui). Quoi qu'il en soit, la haine des Etats-Unis (désignés comme « l'ennemi principal ») de Thiriart et ses thèses auront été une étape très importante du logiciel intellectuel et militant d'une certaine partie de la droite radicale européenne qui va désormais se désigner comme nationale-révolutionnaire (en Italie, ce terme s'appliquera justement à ceux ne se reconnaissant pas dans le MSI). Par ailleurs, il faut souligner que l'anti-américanisme de Thiriart était plutôt sommaire ; il sera par la suite fortement approfondi, en particulier au sein de la Nouvelle Droite...

Les idées relevant de l'autre tiers-mondisme se retrouveront également dans le « traditionnalisme-révolutionnaire », sorte de synthèse d'idées d'Evola, de Thiriart et de la gauche fasciste dont le principal organe en France fut la revue « Totalité » (publiée chez Pardès) à partir de 1977. Le soutien à des formes d'islamisme radical y est clair dans plusieurs numéros (auxquels Baillet a lui-même contribué, ayant eu des optiques quelque peu différentes à cette époque)... N'oublions pas l'impact qu'eût alors la révolution iranienne sur les milieux NR! L'attrait envers l'islam devint prépondérant chez certains des acteurs de ce courant, en particulier Claudio Mutti qui « illustre à la perfection les ravages que peut exercer la passion antijuive, y compris chez les plus cultivés et les plus intelligents ». Mutti s'est ainsi converti à l'islam et a abandonné toute forme de racialisme pour se rallier à une vision du monde universaliste (y voyant même une continuité avec le combat national-socialiste!)... Les militants d'aujourd'hui auront bien du mal à le comprendre mais l'islam, il y a trois ou quatre décennies, paraissait à certains un allié de choix. Baillet cite ainsi Alain de Benoist qui écrivait dans Eléments en 1985 que : « Le réveil de l'islam n'est pas à nos yeux une menace mais bien plutôt un espoir. » La passion anti-américaine a fait elle aussi des ravages...

L'auteur du Parti de la Vie examine également l'influence qu'a eu (et a encore) René Guénon. Souvent bien vu dans une partie de nos mouvances, ce converti, qui demanda même la nationalité égyptienne, n'en reste pas moins un auteur méprisant « l'Occident » (donc l'Europe) et idéalisant l'Orient. Aucun racialisme chez lui dont « bon nombre de vues (…) doivent être combattues sans modération ». Ayant contribué à l'entretien d'un climat islamophile en France et ailleurs, Guénon a eu beaucoup de continuateurs plus ou moins directs jusqu'à aujourd'hui. Baillet explore cet aspect culturel de l'autre tiers-mondisme en soulignant à quel point le « parti islamophile » en Europe est dangereux et difficile à combattre à cause de son « caractère polymorphe ». Ayant des ramifications partout (de la politique aux médiats en passant par l'administration et le monde universitaire), le « parti islamophile » voit l'immigration de peuplement comme inévitable et considère que l'implantation de l'islam est positive (quelles qu'en soient les modalités). L'islam a fasciné voire conquis plusieurs tenants de l'autre tiers-mondisme mais souvent pour de mauvaises raisons. Baillet, bon connaisseur de cette religion, revient sur ces errements dans un petit chapitre passionnant : il démonte l'idée de l'islam comme vecteur de virilité (argument souvent cité) et démontre que le double discours, le « mensonge par omission », la « tromperie active » sont des armes qui peuvent être couramment employées par les musulmans en accord avec leurs préceptes religieux et leur objectif de conquête...

dalv.jpgCes dernières années, bien des positions islamophiles liées à tort ou à raison à la droite radicale sont devenues monnaie courante dans ce que Philippe Baillet appelle le « philo-islamisme radical ». Celui-ci est généralement lié à un « sous-marxisme rustique typiquement tiers-mondiste » ou est « emprunt de complotisme à la faveur du développement exponentiel de la « foire aux Illuminés » ». Bien différent du « fascisme comme phénomène européen », ses traits principaux sont : une indifférence plus ou moins marquée envers la « défense de la race blanche », une « véritable passion antijuive » et anti-américaine, une grande hostilité à la finance et au capitalisme, une sympathie pour toutes les causes « anti-impérialistes » et pour l'islam comme religion ou civilisation (l'Islam dans ce cas). Que nous partagions certaines idées de ce courant ne nous en rend pas forcément proche, et je rejoins en cela l'auteur. Celui-ci souligne la diversion effectuée par cette sensibilité chez un grand nombre de personnes qui oublient par ce biais «la priorité absolue» en ce « moment capital de l'histoire de la civilisation européenne »: la perpétuation des peuples européens (de leur partie saine tout du moins). De Roger Garaudy, « illuminé christo-islamo-marxiste » à Carlos et son internationalisme en passant par le chantre de la réconciliation Alain Soral qui « s'inscrit parfaitement (…) dans la vieille tradition des chefaillons et Führer d'opérette chers à la droite radicale française », nombre de figures chères à la frange la plus islamophile de nos mouvances sont ici égratignées par Baillet qui n'a pas son pareil pour souligner leurs contradictions (quand Soral se prétend "national-socialiste français" par exemple)... ou rappeler à notre bon souvenir certaines énormités ou actes pas reluisants. Il souligne ainsi les tentatives d' « islamisation » de la « mouvance nationale » en prenant le cas d'une association telle que celle des « Fils de France » qui se veut un « rassemblement de musulmans français patriotes » et qui a reçu, entre autre, le soutien d'Alain de Benoist. Le philo-islamisme de ce dernier se manifeste depuis bien longtemps. Baillet rapporte d'ailleurs plusieurs citations de celui qu'il qualifie de « toutologue » à ce sujet! Plus ou moins récentes, elles permettent de mieux comprendre le personnage (voir plus haut)... Autant dire qu'on ne peut qu'aller dans le sens de Baillet lorsqu'il argue de l'étendue et de la diversité du « parti islamophile » en France. « Ce n'est pas du tout rassurant », en effet ! Le « parti islamophile » est bien enraciné et doit être combattu « sans faiblesse » partout où il se trouve. Un peu d'espoir cependant :

« Aujourd'hui, on peut penser que « l'autre tiers-mondisme » est voué à connaître, dans les milieux de la droite radicale européenne, un certain reflux, à cause des craintes légitimes engendrées par l'immigration de peuplement, l'installation durable de l'islam dans le paysage ouest-européen, le développement de l'islamisme radical, les crimes du terrorisme islamiste. »

Les Européens et leur survie

La dernière partie de l'autre tiers-mondisme a une dimension beaucoup plus militante. C'est un véritable appel à la résistance face à l'islamisation de notre continent et à son invasion. D'où la nécessité d'avoir étudié les différentes formes de l'autre tiers-mondisme et du « parti islamophile ». Philippe Baillet considère en effet que « la crainte ou la peur de l'islam (…) est parfaitement justifiée » mais le combat contre cette religion doit, avant tout, être mené dans une perspective identitaire, en démontrant toujours plus que l'islam est « incompatible avec l'héritage spirituel et culturel européen ». Il examine (et critique le cas échéant) pour cela les écrits de Guillaume Faye et de Renaud Camus, deux auteurs connus pour leur lutte contre l'immigration-invasion et le « grand remplacement ». Regrettant le rejet par le FN de ce dernier thème et donc le renoncement de fait à celui de la remigration, Baillet estime que ce parti ne peut parvenir au pouvoir légalement étant donné la part grandissante du poids représenté par le vote musulman en France (on peut illustrer la justesse de ce propos avec le cas récent de Londres ou celui, plus ancien, d'Anvers). Qu'a-t-on à attendre de la République française de toute façon ? Elle « n'est que l'affreux miroir grimaçant de la décadence ininterrompue et toujours aggravée du pays. » De plus :

« C'est une illusion de croire que l'on pourra sauver la France de l'islamisation en défendant un régime qui, depuis plus de deux siècles, a tout fait pour détruire chez les Français jusqu'aux dernières traces de conscience raciale. »

sonder3.jpg

Face à l'uniformisation, à « l'effacement de toute humanité différenciée » et à « l'avènement définitif du métis planétaire », de « l'homme remplaçable, interchangeable, substituable à merci », qui sont en somme les « visées profondes du mondialisme », Baillet propose quelques pistes doctrinales, en premier lieu, il loue le « rôle socialement protecteur du préjugé » (thème qu'il explicite plus avant à partir des écrits des conservateurs anglo-américains, Burke en priorité) qui est l'un des « mécanismes de défense immunitaire collective », surtout en ce qui concerne la race. Sa défense est notre combat premier et même si le fait racial « fait de la résistance » par lui-même, le racialisme « ennemi absolu des mondialistes » doit être notre horizon.

« En effet, parce qu'il est radicalement anti-universaliste, le racialisme est seul à même d'assurer dans l'avenir le maintien de la diversité des races, des cultures et des peuples contre le rouleau compresseur de l'uniformisation. »

En France (mais le constat est le même dans le reste de l'Europe de l'Ouest), l'Etat est « illégitime, tyrannique et criminel », il étend en parallèle son emprise totale sur la vie des citoyens en usant en particulier de l'ingénierie sociale (l'auteur mentionne le très bon ouvrage Gouverner par le chaos), nous devons, en conséquence, absolument résister. En effet, « contre un pouvoir qui n'a plus pour lui que la légalité, l'insurrection s'impose », d'autant que « le pouvoir mondialiste ne renoncera à aucun de ses objectifs mortifères. » Il y met toute sa hargne comme sa propagande incessante et sa répression le démontrent. « La sous-humanité du petit bonheur » qu'il propose est un leurre mais les Européens fatigués, lassés « de vivre et de combattre » sauront-ils retrouver un mythe mobilisateur ? Je vous laisse découvrir l'avis de Baillet sur la question... Il ne vous laissera pas indifférent.

Conclusion

Ouvrage dont la double dimension -histoire des idées et optique militante- m'a fortement plu, je ne saurais trop conseiller la lecture attentive de l'autre tiers-mondisme. Ce livre éclaire, démythifie et dénonce bien des idées reçues (par exemple, le manque complet de reconnaissance que les musulmans ayant travaillé avec des membres de la droite radicale ont toujours professé à l'égard de ces derniers...). Il se fait fort de rappeler les fondements essentiels de notre combat et montre que bien des errements sont à corriger dans la "mouvance" (dans certaines de ses sensibilités tout du moins). Comment certains peuvent-ils encore vouloir frayer avec un islam qu'ils fantasment et qui est complètement contraire à ce que nous sommes? « Le Coran est parfaitement indifférent à la dimension raciale » rappelle Baillet. Certains n'avaient peut-être pas encore compris...

J'imagine que l'autre tiers-mondisme fera réagir, ce qui est normal, mais il serait bien malhonnête de mettre en doute le travail de Philippe Baillet qui a épluché une variété de sources immense et n'omet jamais de citer ses références. Pas comme d'autres...

Rüdiger / C.N.C.

Note du C.N.C.: Toute reproduction éventuelle de ce contenu doit mentionner la source.

samedi, 03 septembre 2016

Presseschau September 2016

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Presseschau
September 2016
 
Wieder einige Links.
 
Diesmal sehr viel Stoff, trotz "Sommerloch". Bei Interesse anklicken...
 
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AUßENPOLITISCHES
 
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(Greise Telefonistinnen und Schreibkräfte werden nun hervorgezerrt, um eine Legitimation für die Verlängerung der "Nazi-Jägerei" zu finden…)
KZ-Personal: Ermittler finden mutmaßliche Naziverbrecher
Jahrzehntelang stockte die juristische Aufarbeitung der NS-Zeit, erst zuletzt sorgten Urteile gegen Naziverbrecher für Aufsehen. Jetzt haben Ermittler neue Verdächtige aufgespürt.
 
LINKE / KAMPF GEGEN RECHTS / ANTIFASCHISMUS / RECHTE
 
(Ein kritischer "Pirat" zu Anetta Kahane, Amadeu Antonio Stiftung und "Hatespeech")
Die schleichende Einschränkung der Meinungsfreiheit
 
(Wenn die geförderten "Antifas" sich etwas zu weit gegen die etablierten Kräfte herauslehnen, wird auch die etablierte Presse ungehalten…)
Amadeu Antonio Stiftung
Denn sie wissen, wer zur „Neuen Rechten“ gehört
Hat die CDU etwas mit rechtsextremen Organisationen zu tun? Das legt ein Projekt der Amadeu Antonio Stiftung nahe, die vom Familienministerium gefördert wird. Mit 130.000 Euro pro Jahr.
 
CDU kritisiert Amadeu Antonio Stiftung
 
CDU-Abgeordneter fordert Mittelstreichung für Kahane-Stiftung
 
Liebe Amadeu Antonio Stiftung (AAS)
Wir fordern unseren gerechten Anteil am Denunziations-Portal
Die staatlich und privat geförderte Antonio-Amadeu-Stiftung hat einen Internet-Pranger eröffnet, in dem Menschen beliebig politisch denunziert und verleumdet werden können - mit Unterstützung des Familienministeriums. Dazu ein offener Brief an die Initiatoren.
 
Amadeu-Antonio-Stiftung
Alles andere als entlastend
von Detlef Kühn
 
Online-Petition
Staatliche Förderung der Amadeu-Antonio-Stiftung stoppen!
 
Soziale Netzwerke
Piratenpartei attackiert Anti-„Hate Speech“-Kampagne
 
„Haßsprache“
Amadeu Antonio Stiftung klagt über angebliche Hetzkampagne
 
Satirischer Protest bei der Amadeu Antonio Stiftung
 
Unternehmen läßt SPD-Denunzianten auflaufen
 
Dokumentationsstelle
Kritik an Thüringer Anti-Rechts-Projekt wächst
 
„Kein Raum für Rechts“
Die linke Lust am Neonazi
von Martin Voigt
 
Facebook-Eintrag gegen Juden
Kagida-Gründer muss Strafe zahlen
Wegen Volksverhetzung muss der Gründer der Kasseler Pegida-Bewegung eine hohe Strafe zahlen. Doch der Angeklagte streitet ab, er hätte zu der Zeit gar nicht auf Facebook zugreifen können.
 
Asylleistung mit Hartz-IV verglichen: Facebook sperrt Nutzer
 
Wie Gutmenschen auf Kritiker losgehen
 
Extremismus
„taz“ hat gegen linke Gewalt „nicht allzu viel einzuwenden“
 
(Der Originaltext)
Kommentar Linke Gewalt
Mit den Methoden der Gegner
Das Auftreten von Neonazis in Niedersachsen ist unerträglich. Sie mit Beilen zu attackieren, ist jedoch unzulässig und kontraproduktiv.
 
Rechte Slogans sickern in den Alltag
Offen formulierter und zur Schau gestellter Hass ist längst nicht mehr nur bei Rechtsextremen zu finden.
(Dazu…)
Die Autorin Sophie Rohrmeier. (eine klassisch-angepasste Jungjournalistinnen-Karriere)
 
„Feine Sahne Fischfilet“
Heiko Maas applaudiert linksextremer Musikgruppe
 
„Feine Sahne Fischfilet“
Dieser Musikgruppe dankte Justizminister Heiko Maas
von Henning Hoffgaard
 
Unions-Innenexperte Mayer kritisiert Linksextremisten-Lob des Justizministers
 
Heiko Maas, Feine Sahne Fischfilet und der Verfassungsschutz
 
Landtagswahl in Mecklenburg-Vorpommern: Jennifer Rostock singen "Wähl die AfD!"
 
Wessen Feind steht rechts? (1 von 3)
Von Martin Lichtmesz
 
Wessen Feind steht rechts? (2 von 3)
 
Kandidatin bei Berlin-Wahl
Wie eine Altlinke in Kreuzberg zur AfD fand
Ex-"taz"-Mitarbeiterin Sibylle Schmidt gehörte über Jahrzehnte zur linken Subkultur. Nun kandidiert sie für die AfD - weil sie sich von den anderen Parteien nicht verstanden fühlt. Völlig abwegig? Ein Kommentar.
 
(Der gute alte Onkel Hitler bestimmt noch immer ihre Hirne…)
Abschiebungen
Flüchtlingsratsvorsitzende empört mit Nazivergleich
 
(Lebensschützer)
Verleumdung
Bürgermeister geht gegen „Süddeutsche Zeitung“ vor
 
Hessen
Falsche politische Gesinnung: Polizei beendet Grillfeier
 
„Rock-gegen-Rechts“
Düsseldorf förderte Antifa-Festival mit Steuergeldern
 
Limburg
Nazi-Symbole übersprüht - Spender helfen Aktivisten
 
Linkspartei will Asylhelfer im öffentlichen Dienst unterbringen
 
Niedersachsen: Vermummung künftig keine Straftat mehr
 
(Sachbeschädigung)
Polizei ermittelt gegen Kandidatin der Grünen
 
Berlin und Mecklenburg-Vorpommern
Wahlkampf: AfD beklagt Anschläge und Plakatzerstörungen
 
Mehr als 1.800 zerstörte Wahlplakate in Berlin
 
Büros verwüstet, Motorroller abgefackelt
Anschläge auf vier Leipziger AfD-Politiker in einer Nacht
Gleich auf vier AfD-Politiker haben Unbekannte in der Nacht zum Donnerstag in Leipzig Anschläge verübt. Verletzt wurde dabei niemand. Der Sachschaden beläuft sich auf mehrere zehntausend Euro. Die Kriminalpolizei nahm die Ermittlungen auf. AfD-Kreisvorsitzender Siegbert Droese sprach von linksextremistischem Terror, der sich gegen seine Partei richtet.
 
Polizei ermittelt
Rheinland-Pfalz: AfD-Fraktionsvorsitzender überfallen
 
Politiker in Mainz attackiert
Angriff auf AfD-Chef Junge
 
Niedersachsen
AfD-Chef Meuthen mit gefrorener Torte attackiert
 
Meinung
Torten, Terror, Totalitarismus
von Henning Hoffgaard
 
AfD-Veranstaltung
Juristische Ohrfeige für Anklams Bürgermeister
 
Rechte Wahlplakat-Aufhänger in Rigaer Straße angegriffen
Vier Wahlkämpfer einer rechtspopulistischen Bewegung wurden vor dem linksautonomen Hausprojekt in der Berliner Rigaer Straße angegriffen. Die Polizei sucht mit einem Hubschrauber nach Verdächtigen.
 
(Ein weiterer Held mit Stil)
SPD-Chef in Niedersachsen
Sigmar Gabriel zeigt rechten Pöblern den Mittelfinger
 
Sigmar Gabriel
Presseschau zum Mittelfinger gegen Neonazis
 
("Antirassismus" in Konsequenz oder "Zivilcourage gezeigt")
Messerstich auf dem Oktoberfest: Millionärsverlobte muss viereinhalb Jahre ins Gefängnis
 
(wieder mal ein mildes Urteil)
Polizisten getroffen
Bewährungsstrafe für Blockupy-Steinewerfer
 
(und ein weiteres mildes Bewährungs-Urteil für einen Erzieher und Blockupy-Steinewerfer)
21 Monate Bewährung
Blockupy-Demonstrant verurteilt
 
(Wie viele Jahrzehnte hat dieser Polizeichef eigentlich geschlafen, um immer noch geschockt zu sein?...)
Göttingen
Polizeichef schockiert über linke Gewalt
 
Linksextremismus: Die Legende von der guten Gewalt
Der Streit um die Rigaer Straße hat die linke Gewalt in Berlin neu entfacht. Unter Autonomen gilt sie als Zeichen der Solidarität – und als Notwehr gegen Gentrifizierung.
 
Mein Leipzig tob’ ich mir
Erst Krawalle im Zentrum, dann beim Fußballclub Lok: Leipzig hat ein Gewaltproblem. Verliert die Stadt ihre Lässigkeit?
 
Im Kopf von Antideutschen (Julia Schramm - Amadeu Antonio Stiftung, Ex Piratenpartei)
 

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Götz Kubitschek: Der Che von Rechts
Er wär’ so gern Revolutionär
 
Martin Sellner / Identitäre Bewegung
7 Lügen der Multikultis – widerlegt
 
Interview mit Komplott
Vor kurzem erschien mit „Europa“ das erste Lied des Rappers Komplott. Wie ich meine handelt es sich dabei um erstklassigen identitären Deutschrap. Doch wer steckt dahinter? Welche Motiviation steht hinter dem Projekt? Warum hat man die Musikform des Rap gewählt? Im folgenden Interview möchte ich für die Identitäre Generation dem neuen Künstler auf den Zahn fühlen.
 
"Identitäre Bewegung": Verfassungsschützer beobachten rechtsextreme Gruppe
 
Verfassungsschutz beobachtet Identitäre - mir egal
 
Wir werden handeln
 
Identitäre Bewegung
Brandenburger Tor besetzt - rechter Protest gegen Asylpolitik
 
Die Identitären unterstützen, denn: Der beste Verfassungsschutz ist eine sichere Grenze
 
(Zur Berlin-Aktion der Identitären)
JF-Interview
„Viele Passanten haben uns applaudiert“
von Lukas Steinwandter
 
Nachlese zur identitären Besetzung des Brandenburger Tors
 
Identitäre konfrontieren Grüne mit ihrer Politik
 
Kampagnenjournalismus gegen die Identitäre Bewegung:
 
Identitäre Bewegung: Empörung ist beste Werbung für die Identitären
In Österreich führt die neurechte Identitäre Bewegung Journalisten an der Nase herum. Jeder kritische Fernsehbericht wird von den Aktivisten bejubelt.
 
Junge Neonazi-Elite
Die Identitären: Im Windschatten der AfD wirkt eine neue, versteckte Rechte
 
Antifa
Rechter Maskenball
Die sich modern gebende »Identitäre Bewegung« dient als Einstieg in die extrem rechte Szene
 
Die Identitären und die AfD
Wer sind die Menschen, die gestern das Brandenburger Tor bestiegen?
 
EINWANDERUNG / MULTIKULTURELLE GESELLSCHAFT
 
"Europe must accept Diversity or face War": Timmermans in EU Parlament: No more Nation States
 
Oettinger kritisiert Tschechiens Asylpolitik
 
Gauck stellt sich hinter Merkels Asylpolitik
 
Thüringen
Ramelow fordert Aufenthaltsrecht für untergetauchte Ausländer
 
CDU-Vize
Klöckner fordert mehr Arbeitsstellen für Asylsuchende
 
(Einwanderungslobby)
Einwanderung
Flugtickets für Flüchtlinge
 
Erfahrung einer jungen Berlinerin: Flüchtlinge in meinem Wohnzimmer
 
Eine Bilanz
Lehren aus der Flüchtlingskrise
Ein Jahr ist es her, seit die Flüchtlinge zum großen Thema wurden und die Kanzlerin versprach: „Wir schaffen das!“ Nun ist es höchste Zeit, eine Bilanz zu ziehen.
 
Ein Jahr Flüchtlingskrise
Merkel oder die große Umwälzung
Von Roland Tichy
 
Der unabhängige Blick
Ist Deutschland ein „Einwanderungsland“?
Marcel Zhu ist als 13-Jähriger nach Deutschland eingewandert. Seine Eltern gingen als chinesische Wissenschaftler nach Deutschland und Australien, um zu promovieren. Danach blieben sie in Deutschland und Australien, um sich der Forschung zu widmen. Zhu machte Abitur, studierte an einer Uni einen mathematisch-naturwissenschaftlichen Studiengang und ist inzwischen in Deutschland beruflich tätig. Seine Sicht der Dinge ist erfrischend unabhängig.
 
US-Wahlkampf
Trump: Masseneinwanderung ist Katastrophe für deutsches Volk
 

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Deutsche Pässe für Flüchtlingskinder
Ramelow fordert Reform des Staatsbürgerschaftsrechts
 
Zustimmung zu Ramelow-Vorstoß zu deutschem Pass für Flüchtlingskinder
 
Das war’s. Diesmal mit sehr vielen Syrern: am Badesee, beim Erstehilfekurs, im Ikea-Katalog
 
Flüchtlinge arbeiten schwarz für Dumpinglöhne
 
Bis zu 500.000 Asylsuchende sollen schwarzarbeiten
 
Arabische Familien entdecken die deutsche Provinz
Eifel und Mosel statt Kuwait City: Unter Wohlhabenden in Kuwait ist es modern geworden, ein Haus in Rheinland-Pfalz zu erwerben. Wie leben die arabischen Familien in der Provinz? Ein Besuch.
 
„Italiens Kapazität vor Zusammenbruch“: Österreich warnt vor Migrantenflut
 
(Deutschland nimmt in Italien festsitzende Afrikaner auf…)
Germany to accept hundreds of migrants to boost EU program: Italy
Duitsland neemt migranten op, roept andere landen op te volgen
 
Mehr Flüchtlinge: Italien steckt Migranten in Kasernen – Deutschland nimmt „mehrere Hundert”
Eine Entspannung der Flüchtlingskrise ist nicht in Sicht: Wegen Platzmangel bringt Italien Migranten bereits in Kasernen unter. Deutschland will im September "mehrere hundert" Personen aus Italien übernehmen. Und Österreich wappnet sich vor einer Flüchtlingswelle am Brenner.
 
Asylsuchende verlassen Schweiz in Richtung Norden
Neue Zahlen zeigen: Mehrere Tausend Flüchtlinge reisen durch die Schweiz nach Deutschland.
 
Lage im "Dschungel von Calais" eskaliert: Bürgermeisterin ruft um Hilfe
 
Obergrenze erreicht: USA stoppen Syrer-Aufnahme
 
Erfolgreicher Widerstand
637 Flüchtlinge verhindern ihre Abschiebung
Eigentlich sollten seit Anfang 2015 bereits 30.000 Asylbewerber Deutschland verlassen. Doch mehr als 600 Ausweisungen werden einem Bericht zufolge in letzter Sekunde gestoppt. Der Grund: Viele der Flüchtlinge wehren sich heftig.
 
Der deutsche Bevölkerungsaustausch
 
Wirtschaft fürchtet sich vor neuem Flüchtlingsstrom
Bislang sahen Manager in der Zuwanderung große Chancen. Nun schwenken sie um
 
EKD-Ratsvorsitzender: Deutschland kann nicht jeden aufnehmen
 
Ipsos-Studie
Sollen Grenzen geschlossen werden? Das sagen die Deutschen
 
Verharmlosung islamischer Gewalt
CDU-Politiker kritisiert EKD-Ratsvorsitzenden
 
Ich weigere mich, zu schweigen
Von Bassam Tibi
In Deutschland zwingen Politiker und Medien die Bevölkerung, ein Narrativ von einer Willkommenskultur zu übernehmen, wonach 1,5 Millionen Flüchtlinge aus Nahost und Afrika ein Segen für Europa seien.
 
Thilo Sarrazin fordert schärferes Asylrecht
 
„Wir sind diesmal die Indianer“ – Viktor Orbán über Einwanderungskrise und USA
 
Völkisches Denken?
Von Mag. Wolfgang Dvorak-Stocker
 
Flüchtlingskrise
Über halbe Million abgelehnte Asylbewerber in Deutschland
 
Abgelehnte Asylbewerber
Bremen schiebt kaum ab
 
Jugendämter betreuen so viele minderjährige Flüchtlinge wie noch nie
 
Asylpolitik: EU will Familienbegriff ausweiten
 
Arbeitsmarkt
Regierung kippt Vorrangprüfung für Asylbewerber
 
Gemeinnützige Tätigkeit abgelehnt
„Wir sind Merkels Gäste“: Asylbewerber verweigern Arbeit
 
Künast gegen Kopftuchverbot für Richterinnen
 
Grüner vergleicht Nonnen mit Burka-Trägerinnen
 
Bordellbesitzer läßt Moscheegemeinde auflaufen
 
Offenbach
In Stadtteilbüro
Islamische Spendengala: Nutzung war ein Missbrauch
 
(Pro Erdogan-Demonstration in Köln)
Meinung
Türkische Landnahme
von Henning Hoffgaard
Dazu ein youtube-Video
 
Große Aktion in Köln
"Erdogan ist wie ein Vater für uns": Türken erzählen, wofür sie demonstrierten
 
SPD-Mitglied meldete Erdogan-Demonstration an
 
Henryk M. Broder
"Deutsch-Türken leben offenbar auf einem anderen Planeten"
 
Ich verstehe jeden, der sich der Realität verweigert
Wir müssen uns auf die Flüchtlinge einlassen, heißt es. All die Messerstecher und Axtschwinger, das seien traumatisierte Einzeltäter. Wieso müssen? Sind all unsere Probleme jetzt Bewährungsproben?
Von Henryk M. Broder
 
(Sawsan Chebli, stellvertretende Sprecherin von Außenminister Frank-Walter Steinmeier (SPD)…)
Hauptsache nicht bei der AfD
Das seltsame Verständnis von Integration einer Vorzeige-Muslima
 
Ralf Jäger
NRW-Innenminister vergleicht Burka mit Nikolauskostüm
 
Brandenburg
Luckenwalde wirft Kopftuch-Praktikantin raus
 
(Na so etwas, eigentlich sind die "Flüchtlinge" also großenteils verkappte AfD-Anhänger…)
Ergebnis einer Umfrage
So ähnlich sind sich Flüchtlinge und AfD-Wähler
Eine neue Studie gibt interessante Einblicke in das Weltbild von Flüchtlingen: Viele befürworten zwar Demokratie und Meinungsfreiheit, wünschen sich aber gleichzeitig einen starken Führer. Damit ähneln sie den hiesigen AfD-Wählern.
 
Niedersachsen stoppt unterschriftsreifen Islamvertrag
 
Maaßen: Hunderte Islamisten-Anwerbeversuche bei Flüchtlingen
 
Messerattacke auf Bundespolizisten
Anklage gegen mutmaßliche IS-Terroristin erhoben
 
(Herzschmerz-PR-Aktion in Dietzenbach)
Geflüchtete bedanken sich bei Helfern
Ein Herz für Dietzenbacher
 
Chaos um Steuerhinterziehung in Berlin – Finanzbeamter bangt um sein Leben
 
Grünen-Politiker prescht vor
Tübingens OB Palmer: Gewaltbereite Flüchtlinge abschieben
 
Irak statt Meschede: Asylbewerber drohen mit Ausreise
 
Regensburg
Pfarrheim besetzt: Kein Gratisessen mehr für Asylbewerber
 
Brand in Asylunterkunft Gößweinstein
Verursacher bleiben in U-Haft
Die zwei Bewohner, die am Wochenende einen Brand in einer Asylbewerberunterkunft in Gößweinstein verursacht haben sollen, bleiben wohl bis zur Verhandlung in U-Haft. Sie müssen sich wegen fahrlässiger Brandstiftung verantworten.
 
Christians hide bibles in German migrant camps amid death threats from Muslim extremists
 
(Die nächste links-grüne Aktion…)
Görlitzer Park
Berliner Bezirk will Drogendealer integrieren
 
Oktoberfest 2016
Sicherheitszaun und Rucksackverbot
 
(Süße Aktion…)
Präventionskampagne am Bodensee
Abzieh-Tattoos gegen Belästigung
 
(Hilflose Aktion…)
Dortmund: Glöckchen gegen Taschendiebstahl
Die Dortmunder Polizei rüstet die Bürger ab Montag (29.08.2016) mit kleinen Glöckchen aus. Sie sollen vor Taschendiebstahl schützen. Anlass ist die landesweite Aktionswoche gegen Taschendiebstahl.
 
(Ein Fall vom Januar, nachträglich…)
Auch in Nürnberg: Beschuss einer Kirche mit Silvesterraketen!
 
(Das große Schweigen…)
"Das sind doch keine Vergewaltigungen. Das streicht ihr"
Gab es Order, die Schrecken der Kölner Silvesternacht herunterzuspielen? Ein Kommissar berichtet über einen mysteriösen Anruf. Ein Untersuchungsausschuss befasst sich nun mit der Frage.
 
Erneut Sex-Attacken in Berlin
 
Prozeß in Berlin
Frauen attackiert: Angeklagter beruft sich auf Notwehr
 
Pforzheim
Flüchtlingskinder vergreifen sich an 12jährigem Mädchen
 
Staatsanwaltschaft gab Kindern die Schuld: Verfahren gegen Bade-Grapscher eingestellt
 
Unsittliche Berührungen
Flüchtling bedrängt zwei Mädchen in Niederkassel
 
Kerpen
„We will fuck you, Lady“ #Merkelsommer
 
Mödling
Vier betrunkene Asylwerber fallen über Mädchen her

mardi, 30 août 2016

Presseschau August 2016

Hans Zehrer: een man van de wereld en de daad

Dirk Rochtus

Ex: http://www.doorbraak.be

Een man van de wereld en de daad

Hans Zehrer, drijvende journalistieke kracht achter ‘Die Tat’ en ‘Die Welt’, overleed 50 jaar geleden

HZ4.jpgHad Zehrer de Machtergreifung van Hitler kunnen verhinderen? Misschien niet met de pen, maar wel met de wapens van een regerende generaal?

Een tijdschrift dat de gemoederen in het Duitsland van vlak voor Hitler bewoog, was 'Die Tat' (De daad), het rechts-georiënteerde maandblad dat geleid werd door de strijdbare conservatief Hans Zehrer (1899-1966). Opgericht in 1909, en van 1912 tot 1928 nog geleid door de bekende uitgever Eugen Diederichs, kende het blad voor 'de toekomst van de Duitse cultuur' met zijn oplage van duizend exemplaren een sluimerend bestaan. Tot Diederichs op de lumineuze idee kwam de leiding van 'Die Tat' in 1929 over te dragen aan een journalist die zijn strepen als redacteur had verdiend bij de invloedrijke 'Vossische Zeitung'. De eerste twee jaren verschool Hans Zehrer zich om professionele redenen nog achter schuilnamen, maar daarna wijdde hij al zijn energie aan de uitbouw van wat het meest invloedrijke tijdschrift ter rechterzijde zou worden in de Republiek van Weimar (1919-'33). Zehrer wist met de verhoging van de oplage van 1000 tot 30.000 de talloze rechtse publicaties in de schaduw te stellen en zelfs de meest geduchte linkse concurrent 'Die Weltbühne' met meer dan de helft te overtreffen. Samen met een kring van uitgelezen publicisten als Ernst Wilhelm Eschmann, Giselher Wirsing, Ferdinand Friedrich Zimmermann, Hellmuth Elbrechter en Ferdinand Fried vormde Zehrer de 'Tat-Kreis', de redactiegemeenschap van het maandblad.

Fascisme

De Weimarrepubliek ging na de beurskrach van Wall Street in oktober 1929 moeilijke jaren tegemoet. De werkloosheid snelde de hoogte in, veel jonge mensen zagen ondanks hun kwalificaties geen toekomst meer in Duitsland. De lokroep van extremistische partijen weerklonk steeds luider. Communisten (KPD) en nationaalsocialisten (NSDAP) beukten onvermoeibaar in op de economisch en politiek verzwakkende republiek. De klassieke partijen spanden zich nauwelijks in om haar te verdedigen. Weimar was als een 'democratie zonder democraten'. Zehrer wilde het zijne ertoe bijdragen om het oude, verstarde liberaal-democratische systeem ten val te brengen zodat er een nieuwe ordening zou kunnen ontstaan. In dat opzicht behoorde hij tot de zogenaamde 'Konservative Revolution' waarover Armin Mohler een standaardwerk heeft geschreven[i]. Want hij wilde wel een revolutie, maar niet in de marxistische zin van het woord. Een revolutie die een ware 'Volksgemeinschaft' tot leven zou wekken. Het parlementarisme en de daaraan gekoppelde tegenstelling links-rechts beschouwde Zehrer als achterhaald. Het volk zou niet langer vertegenwoordigd mogen worden door partijen maar door standen. De standenstaat zou moeten berusten op de volkswil, waarbij het volk geleid werd door een elite met een rijkspresident die 'auctoritas' bezat. Leger, politie en ambtenarij zouden de 'potestas' uitoefenen. Het nationalisme zoals dat van de 'Action française' en het syndicalisme van een Georges Sorel moesten met elkaar verzoend worden. Alleen de synthese van die beide stromingen kon het opnemen tegen het liberale, kapitalistische systeem. Zehrer schreef daarover in 'Die Tat'[ii] (Vertaling in eindnoot[iii]):

"Im Faschismus Mussolinis laufen die Elemente, die in Frankreich noch nebeneinander herlaufen, sich nur berühren, aber wenig verschmelzen und im übrigen erfolglos bleiben, zusammen. Während in Frankreich zwischen den antiliberalen Kräften rechts und links nur einige Funken sprühen, schließt sich im Faschismus der Stromkreis zum erstenmal in der Praxis, 'rechts' und 'links' tun sich in einer neuen militanten Bewegung zusammen und beseitigen gemeinsam das liberale System. Nationalismus und Syndikalismus marschieren gemeinsam gegen den gemeinsamen Gegner."

HZ2.jpgGeestelijke waarden

'Die Tat' kwam tegemoet aan het verlangen van een hele generatie jongeren naar nieuwe horizonten, naar alternatieven voor een weinig bezielende democratie die zich in de greep van het 'Kapitaal' en de 'Massa' bevond . De journalist Paul Sethe riep in een aan Zehrer gewijde 'Nachruf' (Die Zeit, 02.09.1966) een beeld op dat kenschetsend was voor die jonge zoekende lezers: 'Damals traf man in der Eisenbahn oft auf junge Leute, die "Die Tat" lasen; fast immer Leute mit klugen und nachdenklichen Gesichtern' (Toentertijd trof je in de trein vaak jonge lui aan die de "Tat" aan het lezen waren; haast altijd mensen met een verstandige en piekerende gezichtsuitdrukking). Veel van die jonge mensen kwamen uit de middenklasse, uit die groep die 'in de strijd tussen het kapitalistische en het massadenken bereid is, geestelijke waarden te laten primeren op andere waarden', zoals het heette in het door Zehrer opgestelde programma voor 'Die Tat'. Vele ideeën van de conservatief-revolutionairen vertoonden verwantschap met die van het nationaalsocialisme. Adolf Hitler wist miljoenen mensen naar zich toe wist te trekken door in te spelen op oude 'Sehnsüchte' (verlangens) naar een 'warme gemeenschap' als alternatief voor de 'koude maatschappij', naar een heropleving van de onder het Verdrag van Versailles kreunende natie, en naar een 'Messias', een 'bevrijder van het Duitse volk'.

Hitler verhinderen

Als intellectueel minachtte Zehrer de NSDAP omwille van haar proletarisch karakter, en hoewel hij gehuwd was met een joodse vrouw, gaf hij toch de nazipartij zijn stem omdat hij in haar een middel zag om de Weimarrepubliek onderuit te halen. Maar zijn argwaan tegenover Hitler groeide naarmate hij begon in te zien dat de 'Führer' van de NSDAP meer de nationalistische kaart trok dan de socialistische. Zehrer zocht contact met generaal Kurt von Schleicher die van 3 december 1932 tot 28 januari 1933 het ambt van rijkskanselier bekleedde. Schleicher wilde de republiek redden en daartoe moest hij eerst Hitler zien klein te krijgen. Zehrer steunde en adviseerde hem daarbij. De 'rode generaal' streefde ernaar de linkervleugel van de NSDAP onder Gregor Strasser af te doen scheuren van de partij, en dan samen met de 'linkse nationaalsocialisten', de vakbonden en de sociaaldemocraten het land te besturen. Toen Strasser uit de NSDAP stapte maar amper gevolgd werd, was het plan van de 'Spaltung' (opsplitsing) mislukt. Zehrer zag nog maar één kans om Hitler te verhinderen, van de macht af te houden. Op 24 januari 1933 adviseerde hij Schleicher het parlement te ontbinden zonder nieuwe verkiezingen in het vooruitzicht te stellen. Rijkspresident Paul von Hindenburg wees dit voorstel af. Enkel een staatsgreep – regeren met behulp van de 'Reichswehr' – bleef nog als optie over. Maar de generaal kreeg het niet over zijn hart om al die drastische maatregelen te nemen en een militaire dictatuur te installeren. Volgens Zehrer belichaamde Schleicher het type 'des musischen Militärs', en daaraan zou hij ten gronde gegaan zijn. Zes dagen later werd Hitler door rijkspresident Hindenburg benoemd tot rijkskanselier. Anderhalf jaar later zou de 'Führer und Reichskanzler' Strasser en Schleicher, naast vele andere rivalen, laten vermoorden in de 'Nacht van de Lange Messen'.

Vizier

HZ3.jpg'Die Tat' mocht dan wel met haar strijd tegen Weimar, tegen Versailles, tegen het parlementarisme en voor een elitair bestuurde natiestaat en een 'Duits socialisme' geestelijk mee het pad hebben geëffend voor de machtsovername door de nationaalsocialisten, dezen vergaten nooit wie tijdens de tocht naar de top aan hun kant had gestaan en wie niet. Enkele weken na de Machtergreifung werd Zehrer gedwongen de leiding over 'Die Tat' af te staan. Hij trok zich in de komende jaren terug op het eiland Sylt, ver weg van Berlijn, uit het vizier van de nationaalsocialisten. Zijn joodse echtgenote emigreerde in 1938 naar Groot-Brittannië. Zehrer werkte in de beginjaren van de oorlog nog als zaakvoerder van de uitgeverij Stalling en diende van 1943 tot 1945 bij de staf van de Luftwaffe. Na de oorlog werd Zehrer hoofdredacteur van 'Die Welt', de krant die door de Britse bezettingsmacht in Hamburg was opgericht. Duitse sociaaldemocraten protesteerden hiertegen omdat ze de strijd van Zehrer tegen de Weimarrepubliek niet waren vergeten. Zehrer moest opstappen en schreef tot 1953 voor andere dagbladen. Toen de bekende uitgever Axel Springer, een goede vriend, in 1953 'Die Welt' kocht, kon Zehrer weer aan de slag, en wel als hoofdredacteur bij deze krant, die nog altijd een van de vlaggenschepen van de Bondsrepubliek is.[iv]

Moskou

Zehrer was nog altijd een 'Duits nationalist' gebleven. Hij droomde van de 'Wiedervereinigung', de staatkundige hereniging van Duitsland dat in twee staten, de Bondsrepubliek en de DDR, opgedeeld was. Aan de maatstaf van wat de hereniging kon bevorderen, mat hij de politiek van de Bondsregering af. Onder Zehrer ontpopte 'Die Welt' zich dan ook – en dat in volle Koude Oorlog – tot 'das führende Oppositionsblatt' tegen de politiek van bondskanselier Konrad Adenauer die erop gericht was de Bondsrepubliek vast in het Westen te verankeren. Zo bekritiseerde hij ook het verbod van de Kommunistische Partei Deutschlands (KPD) als zogenaamde 'vijfde colonne' van Moskou[v]. Ten tijde van het geïnstitutionaliseerde anticommunisme van de Bondsrepubliek getuigde dat van moed, en zeker vanwege iemand met een verleden als conservatief revolutionair. Zehrer pleitte voor meer 'Ostorientierung' (gerichtheid op het Oosten, dus Rusland), meende zelfs de 'Wirksamkeit der nationalen Geschichte und des russischen Wesens' te ontdekken onder de bolsjewistische korst. De sleutel voor de Duitse hereniging lag volgens Axel Springer in Moskou. De krantenuitgever ondernam dan ook samen met zijn hoofdredacteur Zehrer in januari 1958 een legendarische reis naar Moskou. Beide hoopten van Nikita Chroesjtsjov, de leider van de Sovjet-Russische Communistische Partij, een signaal te vernemen dat Moskou de Duitse hereniging genegen was. Het interview dat ze met Chroesjtsjov voerden, beroofde hen van alle illusies. Springer en Zehrer kwamen van een kale kermis terug. Zehrer liet zich echter niet ontmoedigen en hield als publicist en topjournalist onvermoeibaar het geloof in de Duitse eenmaking levendig.

Geloof

In januari 1966 werd Zehrer met een leverziekte opgenomen in een West-Berlijns ziekenhuis. Op 24 mei vernamen de lezers van 'Die Welt' dat Zehrer om gezondheidsredenen ontslag had genomen als hoofdredacteur. Van op zijn ziekenbed dicteerde hij nog artikels, maar uiteindelijk sloeg de dood toe op 23 augustus 1966. De links-liberale journalist Joachim Besser drukte in een in memoriam zijn bewondering uit voor 'den glanzvollen, ideenreichen Journalisten', maar schreef ook kritisch over Zehrer als product van de 'Konservative Revolution': 'Er glaubte an das Volk und nicht an die Gesellschaft [...] er glaubte an die Gemeinschaft, und nicht an die vielschichtige, von Interessenten beherrschte Gesellschaft der Demokratie ...' [vi] (Hij geloofde aan het volk en niet aan de maatschappij [...] hij geloofde aan de gemeenschap en niet aan de veelzijdige, door belanghebbenden beheerste maatschappij van de democratie ...)

[i] Armin Mohler: Die Konservative Revolution in Deutschland 1918–1932. Ein Handbuch., Darmstadt 1989.

[ii] Hans Zehrer (1931): Rechts oder Links?, in: Die Tat, 23. Jahrgang, Heft 7, Februar 1931, p. 530.

[iii] 'In het fascisme van Mussolini lopen de elementen samen, die in Frankrijk nog naast elkaar lopen, zich slechts beroeren, maar weinig versmelten en voor het overige zonder succes blijven. Terwijl in Frankrijk tussen de antiliberale krachten rechts en links slechts enkele vonken ontspringen, sluit zich in het fascisme de stroomkring voor de eerste keer in de praktijk, „rechts' en „links" komen samen in een nieuwe militante beweging en schakelen samen het liberale systeem uit. Nationalisme en syndicalisme marscheren samen tegen de gemeenschappelijke tegenstander.'

[iv] Ebbo Demant, Von Schleicher zu Springer. Hans Zehrer als politischer Publizist, Mainz 1971.

[v] Hans Zehrer: Entlassen in den Untergrund, in: Die Welt, 18.08.1956

[vi] Joachim Besser; Glänzender und zugleich schillernder Zeitungsmann, in: Kölner Stadtanzeiger, 25.08.1966