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jeudi, 21 mars 2013

Groenland: un nouveau marché pour les ressources énergétiques

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Andrea PERRONE:

Groenland: un nouveau marché pour les ressources énergétiques

 

Au Groenland, les élections récentes ont été remportées par la sociale-démocrate Aleqa Hammond et elles pourraient fort bien modifier le visage de l’île autonome, sous souveraineté danoise

 

Quelques milliers d’électeurs ont choisi la sociale-démocrate Aleqa Hammond pour diriger le nouveau gouvernement du Groenland, une île de dimensions continentales mais qui n’a que la population d’un gros bourg (plus ou moins 57.000 habitants). L’opposition sociale-démocrate du “Siumut” (ce qui signifie “En Avant!”, comme le journal socialiste italien d’antan, “Avanti”, ou son équivalent allemand “Vorwärts!”) a battu le premier ministre sortant Kuupik Kleist et son parti socialiste “Inuit Ataqatigiit” (“Hommes et Solidarité”). Aleqa Hammond a obtenu 42,8% des voix et Kuupik Kleist, 34,4%. Le parti de Madame Hammond a obtenu quatorze sièges et une majorité relative sur les 31 sièges que compte le Parlement du Groenland. Elle devra former une coalition pour s’assurer une majorité absolue. Elle s’est d’ores et déjà affirmée prête à donner vie à une vaste coalition avec tous ceux qui sont disposés à en faire partie.

 

L’intérêt politique et géographique que suscite aujourd’hui le Groenland est en grande partie dû aux changements climatiques en cours. Le dégel du permafrost en zone arctique a ouvert de nouvelles routes de navigation et a rendu plus facile l’accès aux ressources naturelles, que l’on trouve en abondance sur le “continent blanc” au Nord de l’Europe. Les investisseurs se bousculent pour obtenir une licence et exploiter au maximum les réserves de pétrole, de gaz, de minerais comme le fer, l’aluminium et les terres rares. “Il y a là-bas une quantité énormes de ressources de grande valeur qui attendent d’être exploitées”, a observé Jan Fritz Hansen, vice-directeur de l’association qui regroupe les armateurs danois. L’intérêt que portent les sociétés étrangères coïncide avec les aspirations des Groenlandais à devenir complètement indépendants du Danemark mais pour y arriver, ils doivent disposer de suffisamment de fonds propres; alors seulement, ils pourront satisfaire cette volonté fébrile de s’autonomiser par rapport à Copenhague. “Il sera bien intéressant de voir le résultat des élections”, avait souligné Damien Degeorges, un spécialiste du Groenland, fondateur de l’ “Arctic Policy and Economic Forum”, qui ajoutait que le Groenland avait toujours été jusqu’ici sous-évalué dans les projets de développement futur de la région arctique. Jusqu’à présent, une seule mine fonctionne au Groenland mais les autorités viennent d’augmenter considérablement le nombre de licences octroyées pour exploiter des minerais: le nombre de ces licences atteint désormais le chiffre de 150 unités. Il y a une dizaine d’années, les licences octroyées étaient moins de 10! L’exploitation potentielle des ressources pourrait apporter des richesses considérables aux citoyens du Groenland mais aussi leur faire courir des dangers nouveaux, surtout sur les plans écologique et social: pollutions à grande échelle et bouleversements dans l’ordre social pourraient en résulter.

 

 

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On prévoit l’exploitation d’une mine de fer près d’Issua, à quelques kilomètres seulement de la capitale, où des milliers de tonnes de ce minerais seraient disponibles pour être envoyées chaque année en Chine. Pour sa part, le géant américain ALCOA cherche depuis plusieurs années à installer un complexe de fusion de l’aluminium à Maniitsoq où des milliers de travailleurs chinois seraient embauchés à des prix nettement inférieur aux salaires locaux.

 

Les élections qui viennent de se dérouler au Groenland, province autonome du Danemark, ont donc porté aux affaires le parti social-démocrate de Madame Hammond, favorable à l’exploitation des vastes ressources minérales de l’île, tout comme l’était d’ailleurs son rival politique, le leader socialiste Kleist. Les gisements d’uranium au Groenland, s’ils étaient exploités, pourraient redimensionner le marché mondial de l’énergie nucléaire. L’île, de par sa position géographique, forme également la porte d’accès à l’Arctique où la fonte progressive des glaces permet d’envisager l’ouverture de nouvelles routes de navigation maritime dans cette zone que l’on considère de plus en plus comme économiquement rentable et exploitable. Certains analystes estiment que l’intérêt que porte la Chine au Groenland est de nature plus économique que géopolitique. En effet, les puissances qui ont, au Groenland, des intérêts géostratégiques évidents sont surtout les Etats-Unis, le Canada, l’Union Européenne et les pays d’Europe septentrionale, sans oublier, bien entendu, la Russie. Tous ces Etats se contentent pour l’instant de sonder les fonds marins et de redéfinir le tracé des frontières maritimes dans l’Arctique. Le réchauffement du Groenland a déjà révélé bien des ressources du sous-sol de l’île, notamment les terres rares, c’est-à-dire les métaux utilisés comme ingrédients principaux dans la fabrication de téléphones cellulaires, d’armes et de technologies ultramodernes. C’est aujourd’hui la Chine qui contrôle environ 90% de la production globale de ces terres rares donc l’exploitation des gisements groenlandais pourrait mettre un terme au monopole chinois en ce domaine.

 

Les villages de l’île qui jusqu’ici n’ont vécu que de la pêche s’inquiètent bien entendu des changements climatiques, dont l’effet premier est la fonte des glaces. L’uranium dans ce cas pourrait être l’occasion d’acquérir davantage d’indépendance et d’obtenir un travail plus sûr. Tout cela n’est pas sans danger pour la santé et pour l’environnement. Mais il n’y a pas que cela. Le quotidien danois “Politiken” estime que l’exploitation de ces gisements ne fera qu’augmenter le népotisme et la corruption, déjà solidement implantés dans les milieux politiques de l’île. A ce danger, il convient aussi d’évoquer une possible polarisation sociale déstabilisante pour la société groenlandaise: celle qui opposera les centres urbains proches des mines aux villages isolés. Tous ces éléments doivent nous induire à poser des questions quant à l’avenir du Groenland, victime prédestinée des grands consortiums américains et européens sans oublier ceux des pays émergents comme la Chine, la Russie et la Corée du Sud en toute première ligne.

 

Andrea PERRONE.

(article paru sur le site de la revue romaine “Rinascita”, 15 mars 2013, http://www.rinascita.eu/ ).

mercredi, 20 mars 2013

Sur la Franche-Comté

Euro-rus :

5de Ronde Tafel - 5-й Круглый Стол

5th Round Table - 5ème Table Ronde

Robert Steuckers:

Sur la Franche-Comté

Hongrie: deux poids, deux mesures

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Hongrie: l’UE juge les faits avec deux poids, deux mesures

 

En Autriche aussi, on peut restreindre les prérogatives de la Cour constitutionnelle

 

Quand, en Roumanie, le premier ministre Ponta dépouille la Cour constitutionnelle de tous ses pouvoirs, l’UE garde le silence

 

Dans le dossier “Hongrie”, l’UE, une fois de plus, juge les faits avec deux poids, deux mesures, a déclaré récemment le chef de la délégation de la FPÖ autrichienne, Andreas Mölzer. “Bien entendu, on peut avoir des opinions divergentes face aux récentes modifications constitutionnelles que le gouvernement conservateur de droite du premier ministre Viktor Orban, fort de sa majorité des deux tiers, a décidé d’entreprendre. Mais dire qu’il s’agit d’une entorse aux valeurs de l’UE ou d’une voie ouverte vers la dictature, est exagéré”, ajoute Mölzer.

 

Le mandataire européen de la FPÖ a ensuite souligné que le procédé choisi par le gouvernement Orban, c’est-à-dire hisser les lois suspendues par la Cour Constitutionnelle au rang d’éléments constitutionnels, n’est pas une spécificité hongroise. “En Autriche également, le gouvernement soutenu par une coalition socialiste/démocrate-chrétienne, lorsqu’il bénéficiait encore d’une majorité des deux tiers, n’a cessé de contourner les décisions de la Cour constitutionnelle, dans la mesure où il a fait transformer en lois constitutionnelles les dispositions levées par la Cour Suprême ou les dispositions qu’il s’attendait à voir lever”, a précisé Mölzer.

 

Par ailleurs, il est tout de même étrange, ajoute le député FPÖ, que les porte-paroles de la “démocratie politique” au sein de l’UE tirent une nouvelle fois à boulets rouges sur Orban, tandis que les mêmes voix se taisent en toutes langues lorsqu’au début de cette année le premier ministre socialiste roumain Ponta a voulu dépouiller le Tribunal constitutionnel roumain de toutes ses prérogatives. “Une fois de plus, on s’aperçoit que l’UE lance des campagnes systématiques contre des gouvernements de droite tandis qu’elle étend son manteau protecteur sur tous les post-communistes”, conclut Mölzer.

 

Communiqué affiché sur http://www.andreas-moelzer.at/

mardi, 19 mars 2013

La Hongrie se donne une constitution taillée pour défendre les valeurs nationales

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Andrea PERRONE:

La Hongrie se donne une constitution taillée pour défendre les valeurs nationales

 

Le président hongrois Janos Ader a signé l’amendement de la Charte Constitutionnelle qui vise à consolider l’unité de la patrie

 

Le président hongrois Janos Ader a annoncé qu’il signera l’amendement modifiant la Constitution en dépit des avertissements lancés par la Commission Européenne, les Etats-Unis et les associations et ONG qui défendent soi-disant les droits de l’homme, qui tous, estiment que cet amendement contient des “risques” pour la démocratie en pays magyar; sans doute, l’UE et les Etats-Unis, flanqués de leurs ONG subversives, préfèrent-ils une Hongrie entièrement dominée par les grands oligopoles, par les banques et les technocrates, à la solde des usuriers internationaux et refusent-ils une Constitution qui soit réellement au service du peuple hongrois. Eurocrates, Américains et ONG ne veulent apparemment pas comprendre qu’une Charte Constitutionnelle de ce type permet de défendre la souveraineté monétaire et les valeurs nationales magyares. Lundi 11 mars 2013, le Parlement, entièrement contrôlé par la majorité parlementaire, démocratiquement élue par le peuple hongrois et surtout représentée par le parti Fidesz du premier ministre Viktor Orban, a approuvé l’amendement contesté 1) qui limite notamment le pouvoir de la Cour Constitutionnelle, en annule toutes les sentences énoncées avant l’entrée en vigueur de la nouvelle Constitution au début de l’année 2012, 2) qui favorise toutes les normes permettant la sauvegarde des institutions d’enseignement supérieur, 3) qui maintient le contrôle des pouvoirs publics sur les personnes sans domicile fixe, ainsi que sur les lois électorales et 4) qui défend la famille traditionnelle.

 

Dans une déclaration affichée sur son site officiel, le Président Ader, proche d’Orban, a expliqué que sa signature relève d’une obligation inscrite dans la Constitution selon laquelle le Président est obligé de signer la Charte et ses modifications endéans les cinq jours, après son dépôt. Et Ader commente: “C’est le seul choix que m’offre la Constitution, en phase avec mon serment, avec les normes actuelles et avec les sentences de la Cour constitutionnelle au cours de ces vingt dernières années”. “Etre démocrate signifie suivre les règles d’un Etat légal en toutes circonstances”, a-t-il encore précisé. “C’est, sans équivoque, mon devoir constitutionnel de signer et de déclarer que cet amendement à la Constitution fait désormais loi”, même après “avoir lu des arguments intelligents dans la presse politique et dans les avis de bon nombre d’experts indignés”, hostiles à la réforme, a ajouté Ader, vu que la question cruciale soulevée par l’amendement concerne “l’unité nationale”, indépendamment du fait que “cela me plaise ou non”. Poursuivant son raisonnement, Ader précise: “le Président de la République ne doit pas simplement agir au-dessus de la politique des partis, il doit toujours se placer aux côtés de la politique nationale, en tous moments et en toutes occasions”.

 

Mais les opposants à cet amendement ne manquent pas, y compris en Hongrie. Le lundi 11 mars 2013, des milliers de personnes ont manifesté devant les bureaux d’Ader, l’exhortant à ne pas signer l’amendement. Les adversaires de cet amendement, dont l’ancien Président Lazslo Solyom, prétendent que le Président peut renvoyer un texte en sa qualité de garant du fonctionnement démocratique de l’Etat. Le gouvernement Orban, pour sa part, observe que son ample mandat parlementaire l’autorise à réformer une Constitution vieillie, vestige du régime communiste du passé, contrôlé par feue l’Union Soviétique.

 

Le Parlement hongrois en 2011 avait approuvé une nouvelle Constitution mais il avait été obligé de la modifier à cause des avertissements que ne cessaient de lancer les technocrates de Bruxelles et à cause des réticences de la Cour Constitutionnelle sur des questions comme l’indépendance de la Banque centrale hongroise, de l’indépendance de la magistrature ou d’autres institutions. Ces affrontements politiques avaient favorisé les attaques des spéculateurs internationaux contre le forin hongrois sur les marchés boursiers. Le gouvernement a été obligé de demander un prêt au FMI qui a certes promis une “aide” mais en échange de toute une kyrielle de contraintes très pesantes pour Budapest. Mardi 19 mars 2013, Olli Rehn, Commissaire européen des affaires économiques et monétaires, sera en Hongrie pour rencontrer le premier ministre Orban et le ministre des affaires économiques Mihaly Varga. On ne connait pas encore l’ordre du jour de la rencontre et on ne sait pas encore si le quatrième amendement à la Constitution hongroise sera évoqué ou non, alors que c’est précisément cet amendement-là qui a déclenché une avalanche de critiques de la part des Etats-Unis, de la Commission Européenne et du Conseil de l’Europe, toutes instances préoccupées de voir que le gouvernement hongrois, lui, défend au moins la souveraineté et l’indépendance nationales face aux potentats politiques et économiques téléguidés par les technocrates européens et internationaux. En somme, nous avons affaire là à des ingérences indues, perpétrées par une puissance d’au-delà de l’Océan et par des technocrates qui se permettent de s’immiscer dans les affaires intérieures d’un Etat souverain.

 

Andrea Perrone.

(article paru sur le site de “Rinascita”, 15 mars 2013; http://www.rinascita.eu/ ).

Mijmeringen over een Eurazische toekomst

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Jörg ASTMANN:

Mijmeringen over een Eurazische toekomst

 

Toen me werd gevraagd om deze bijdrage te schrijven, was ik net terug in België van een trip naar het fabelachtige, en toch o zo vibrerende Moskou, veel meer dan Rome en andere hoofdsteden van het vermoeide en op drift lijkende Europa, de enige stad die vandaag de dag het epitheton “Eeuwige Stad” verdient.

Het “Derde Rome” van vroegere generaties politieke exponenten is vandaag nog steeds een waarlijk imperiale stad, die in elke vezel de ambitie van het herwonnen centrum van de Eurazische ruimte uitstraalt.

Niet dat de overdreven protserigheid van de eindeloze winkeletalages en hun dito bezoekers geen weinig benijdenswaardig kantje van de zaak zijn, maar daar zullen we het in dit essay nu even niet over hebben.

 

Doorheen de discussies over de historische rol van Vladimir Poetin en de ontwikkelingskansen van de Eurazische Unie, kwam tijdens de gesprekken en interviews met aimabele, doch bij de pinken zijnde Russische gesprekspartners uit de universitaire en mediawereld steeds opnieuw de vraag naar de identiteit van Rusland naar boven.

De aloude discussie: Europees of Aziatisch? Eurazische grootruimte of eenzame blanke macht auf verlorenem Posten in Noord-Azië?

Het zijn vraagstellingen die, zoals ik hierboven schreef, niet nieuw zijn en naar mijn bescheiden mening ook nooit voorgoed zullen worden beslecht.

Misschien ligt dat wel aan het hybride karakter van wat in het ontzielde Westen nogal gemakzuchtig-romantiserend “de Russische ziel” wordt genoemd: de ziel van een van oorsprong Oostslavisch-Finoegrisch-Scandinavische staat, die in volle middeleeuwse ontwikkeling krachtig onder de voet wordt gelopen en cultureel wordt doordrenkt door de nazaten van de grote Khan, om zich vanaf de 16de eeuw dan resoluut te wijden aan zijn historische missie, zijnde het integreren van de landen van de Grote Steppe en aangrenzende gebieden tot één aaneengesloten geheel, culminerend in de ambitie om dit Rijk een trapje hoger te tillen naar een wereldmacht met een ongeziene aantrekkingskracht op de rest van de onder het juk van het grove geld gebukt gaande wereldbevolking. Of toch delen daarvan.

 

Op delen die er – politiek, militair, economisch – toe deden en nog steeds, zij het in iets mindere mate dan pakweg een halve eeuw geleden, toe doen, was deze aantrekkingskracht veel minder groot: het zogezegde Westen – lees: de VS en de rest van de anglosphere, aangevuld met de verliezers van beide Wereldoorlogen: Europa en Japan.

U leest het goed: de verliezers van de twee Wereldoorlogen, heus niet enkel Duitsland, Japan en occasionele bondgenoten. Ook de “winnaars” Frankrijk en het Verenigd Koninkrijk, en het dozijn kleinere Europese staten en staatjes.

 

En de Sovjetunie, ja, de Sovjetunie betaalde een heel zware prijs, en ongetwijfeld heeft dit haar steile opgang na de Tweede Wereldoorlog ook enigszins gefnuikt, tot grote, heimelijke genoegdoening van haar concurrenten over de grote plas.

Of was het allemaal zo gepland? Hebben de financiers van Wall Street daadwerkelijk een doorslaggevende rol gespeeld in het doen imploderen en revolutioneren van het Russische Rijk, en van de andere keizerrijken van het Oude Europa?

Samenzweringstheorieën doen het altijd goed bij een daarvoor vatbaar deel van de bevolking, maar nooit bij hen die zichzelf au sérieux nemen. Ahum.

 

Wat er ook van zij, dergelijke slachtingen hebben generaties na het gebeurde nog steeds verstrekkende gevolgen.

 

Plaats dat in het grotere plaatje van de Europese burgeroorlog tussen 1914 en 1945 – sommigen gewagen van de Tweede Dertigjarige Oorlog -, en de menselijke en culturele tol wordt nog verschrikkelijker.

De Russische geschiedenis van dit tijdsgewricht toont een bijzonder jammerlijk beeld: na de slachtingen in de loopgraven van de Eerste Wereldoorlog, met een leger vol pronkerige officieren en soms met slechts stokken bewapende soldaten, volgen de wreedheden van de Burgeroorlog tussen Wit en Rood, pakkend beschreven in de nog steeds beklijvende memoires van de voormalige Duitse krijgsgevangene en latere nationaal-revolutionair Edwin Erich Dwinger, Zwischen Weiß und Rot. Die russische Tragödie 1919-1920.

 

Na een periode van nieuwe moed en revolutionaire experimenten is het de beurt aan Stalin om wat er rest aan oude structuren nog eens grondig overhoop te halen en de veelgeroemde Russische ziel danig op de proef te stellen. Zowat elke familie in de voormalige Sovjetunie kan daarvan meespreken.

Al willen we natuurlijk niet elke daad van de Vader der Volkeren negatief duiden. Zijn mobilisatie van alle krachten in de Sovjetsamenleving na een eerste fase van vertwijfeling na de Duitse inval, dwingt ook vandaag nog respect af. Zijn opbouw van de Sovjetmacht tot een geopolitieke en militaire gigant evenzeer.

Er zijn vele aspecten aan de voormalige Sovjetleider die in het Westen vaak te weinig belicht worden.

 

Maar wat blijkt?

Ondanks de wreedheden, die werden begaan door de troepen van nazi-Duitsland, ondanks de wraak van Sovjetsoldaten op de bevolking van, ondermeer, Oost-Pruisen en Berlijn, ondanks de veelvuldige, diepzittende wonden, blijven de Duitsers het volk dat als enige van de Europese volkeren ten volle in staat is om de Russische ziel te vertalen, te duiden en te her-talen naar de sceptische, individualistische West-Europeaan toe.

 

Ik moet bekennen dat mijn Ruslandbeeld in een eerste fase door het Duitse Ruslandbeeld beïnvloed werd.

Of beter gezegd: het positieve Ruslandbeeld, dat van die vele Duitsers en Oostenrijkers die, al dan niet doorspekt met persoonlijke ervaringen uit oorlogs- en andere tijden, die magische wereld van mystiek en oneindigheid in de meest zoete bewoordingen beschreven.

 

Niet het Ruslandbeeld van die andere Duitsers, de Duitsers uit de atlantische traditie – Hitler voorop -, voor wie de Russische ruimte een despotisch geregeerde buitenaardse planeet is.

Of erger, ranziger.

Dat Duitsland bestaat helaas ook, en ik zou durven stellen dat het zelfs anno 2013, zij het in een “gekuiste”, niet-racistische versie, nog steeds een niet te verwaarlozen deel van de Duitse elite uitmaakt.

Dat officiële Duitsland, van de Atlantik-Brücke tot het journalistieke geweld van de Springerpresse, met slechts enkele uitzonderingen die de spijtige regel bevestigen.

Het Duitsland dat zich liever opwerpt als de beste Europese leerling in dienst van de meesters van het internationale grootkapitaal, dan het hart van een zelfbewust en traditiegericht Europa te zijn.

 

Terug naar ons Ruslandbeeld.

De vraag is wat dat positieve beeld precies beschrijft: een beeld van Rusland als nationale staat der Russen of een beeld van de Eurazische ruimte, grosso modo het vroegere Russische Rijk of de Sovjetunie, dat mysterieuze gebied van steppen, taiga, toendra en woestijnen, dat veelvolkerenrijk, naar de woorden van Andreas Kappeler, dat, méér dan een nationale staat in de (West-)Europese betekenis van het woord, een schoolvoorbeeld was en is van een staatsdragend volk – de Russen, of zie de hierboven summier geschetste genealogie – dat zichzelf, surfend op zijn eigen losbarstende passionariteit – dixit Lev Gumiljov – overstijgt en zich als een veelkleurige vlinder ontpopt tot een rijksvolk, dat zijn samenstellende volkeren door eenheid in verscheidenheid integreert tot een nieuwe identiteitslaag, de Euraziër.

Dit alles zonder zijn eigen nationale, Russische identiteit te verliezen, of dit van de andere samenstellende volkeren te vragen. Of toch min of meer.

 

En meer nog dan de som van zijn samenstellende delen en meer nog dan een sterke geopolitieke realiteit is dit Eurazië, gebaseerd op zijn rijke culturele tradities, een Rijk van de Geest, een rijk van het Land, van de Kwaliteit, dat staat tegenover het Rijk van de Zee, van de vloeibaarheid, de massa, de kwantiteit. Het Rijk van de Orde tegen dat van de chaos. Het Rijk van Sint-Joris tegen het rijk van de draak, van de duivel.

De Russische dubbeladelaar met zijn wapenschild spreekt wat dat betreft boekdelen en het is ongelooflijk veelzeggend dat de Russische staat dit staatsembleem in ere hersteld heeft.

Het vat zijn ambitie ten volle samen.

 

Het is in de Russische ziel, die, doorheen historische ervaringen en interculturele uitwisseling met voornamelijk Turks-Mongoolse volkeren, mens geworden is in de Euraziër, dat wij als West-Europeanen een glimp opvangen van wat de mens in zijn bindingen met de wereld was en nog zou moeten zijn: een mens gebonden in de Traditie, in de Orde.

 

Alleen is een glimp niet genoeg voor de Europeaan: er moet een alternatief voor de huidige toestand voorhanden zijn. Een alternatief dat rekening houdt met het feit dat het civilisatorische subject van de Euraziër niet zomaar getransponeerd kan worden naar het individualistische West- en Centraal-Europa, met zijn eigen cultureel-historische ervaringen.

Het is mooi als voorbeeld, maar de Europeanen moeten hun eigen invulling geven aan de terugkeer naar de Traditie.

Slechts een terugkeer naar die Traditie, en, bijgevolg een afkeer van de materie, van de moderniteit in al haar vormen, van het liberalisme in al zijn uitingen, vermag de fundamenten te leggen voor een politiek en economisch partnerschap met de rest van Eurazië, en met de Russische ruimte in het bijzonder.

 

Een economische, of zelfs politieke aaneensluiting, is slechts het sluitstuk van iets wat veel fundamenteler is dan alledaagse economie of politiek.

Een vrijhandelsruimte van Lissabon tot Vladivostok, en van Reykjavik tot Delhi is slechts het logische gevolg van een mentale, zelfs metafysische aaneensluiting op basis van de afwijzing van de (post-)moderniteit.

 

Deze weg, en dat moge duidelijk zijn, zal niet over rozen verlopen.

Er is namelijk een gigantisch probleem – naast andere, meer alledaagse problemen, zoals het geopolitieke en economische eigenbelang van nationale staten.

 

Om het juiste uitgangspunt te bereiken, moeten de Europeanen nu uitgerekend breken met wat hen rest aan grootsheid uit hun eigen geschiedenis, moeten zij, met andere woorden, een haast rituele zuivering ondergaan.

 

Want, laat ons eerlijk wezen, het is allemaal mooi dat de rest van de wereld het Westen, en Europa in het bijzonder, kastijdt omwille van zijn koloniale verleden en alle mede daaruit voortvloeiende cultuurverschijnselen – niet in het minst de eurocentrische blik op de wetenschappen. Dat neemt niet weg dat dit, in de ogen van de rest van de wereld verachtelijke, verleden mede een onderdeel is van de Europese identiteit en hoe deze beleefd wordt.

 

Met andere woorden, indien Alexander Doegin in zijn Fourth Political Theory pleit voor een alliantie van alle antimoderne krachten ter wereld, dus ook in Europa, dan moet hij beseffen dat hij, afgezien van enkele politieke randgevallen – “identitairen” en andere, door westerse inlichtingendiensten gemanipuleerde politclowns -, nooit aansluiting krijgt bij wat de massa in Europa voelt en hoe ze in deze onzekere tijden verder wenst te evolueren naar iets wat op een mooie toekomst voor de Europeanen lijkt.

Doegins analyse van de moderniteit is correct en lovenswaardig, alleen is deze op maat gesneden van Russen, Chinezen, Latijns-Amerikanen, enzovoort, maar veel minder op maat van de Europeaan zelf, omdat Doegins analyse in het geval van de Europeaan tegelijk een soort diagnose is, waarbij de genezing in veler ogen gelijk staat met euthanasie.

De Europeaan moet dus een daadwerkelijk alternatief krijgen alvorens men een kans heeft hem te overtuigen van de noodzaak om het roer om te gooien en wat er rest van de wereld te behoeden voor de neoliberale ondergang.

 

En dat alternatief moet rekening houden met de culturele eigenheid van de Europeanen, en mag niet de fout maken om gegrondvest te zijn op een cultureel-historische vernedering en ontworteling van de Europeanen. De moderniteit zelf heeft wat dat betreft al meer dan haar “best” gedaan in de Europese samenlevingen.

Dat alternatief moet ook rekening houden met het feit dat de verhouding van een orthodoxe Rus tot een islamitische Tataar anders is gegroeid dan de verhouding tussen een ontwortelde, ontkerkelijkte Europeaan en een ontwortelde, maar islamitisch gebleven Noord-Afrikaan uit de massamigratie. Om maar één voorbeeld te noemen.

 

Laat ons heel eerlijk zijn: allianties met Afrikaanse en Latijns-Amerikaanse partners zijn allemaal zeer wel en lovenswaardig, het raakt niet eens de koude teen van hypermacht Amerika. En deze van de internationale financiële groepen achter uncle sam nog minder. Enkele drones of een paar gerichte aanslagen, en het probleem is van de baan.

 

Het is pas wanneer de Europeanen toetreden tot de globale alliantie tegen de krachten van de moderniteit, dat deze alliantie kans op slagen heeft.

En wie zegt Europa, zegt toch op de eerste plaats – laat ons daar nuchter in blijven – Duitsland.

Het is precies dat land, dat nog niet zo lang geleden door zijn eigen minister van Financiën Schäuble werd omschreven als een land dat sinds de capitulatie van de Wehrmacht in 1945 niet meer soeverein is geweest, dat, meer dan andere Europese landen, bevrijd moet worden van de atlantistische clique die het land en zijn volk opnieuw in de dieperik dreigt te storten, als ze haar weg van Europa-wijde blinde begrotingsdiscipline, 1-euro-jobs en Umvolkung mag voortzetten.

We willen wat dat betreft verwijzen naar de groeiende anti-Duitse stemming, niet enkel in de Europese Unie.

 

Het is ook precies Duitsland, dat de brug kan vormen met de Eurazische ruimte, meer nog dan het Frankrijk met zijn vele nakomelingen van Russische emigranten en zijn russofiel gaullisme, meer nog dan Italië met zijn vele antikapitalistische sympathisanten van de Eurazische zaak, meer nog dan het nuchtere Zweden met zijn geografische en mentale nabijheid, en meer nog dan de Slavische broeders uit het westen, die al te vaak uit kortzichtigheid en onverwerkte historische trauma’s gemene zaak maken met de geopolitieke belangen van de VS.

 

De officier-avonturier Oskar von Niedermayer en zijn ideologische mentor Ernst Niekisch, hoofdfiguur van de Duitse Nationaal-Bolsjevieken, wisten het al: het is het Pruisische aspect in Duitsland – in 1947 in zijn staat geworden vorm afgeschaft door de geallieerden –, de “geest van Tauroggen”, die de ware brugfunctie met de Eurazische ruimte vormt.

Jammer dat de DDR wat dat betreft de verwachtingen tijdens de Koude Oorlog niet of onvoldoende heeft ingelost!

 

Net zoals het Oostenrijkse element voor West-Europa de brug kan vormen naar de Turkse ruimte en het Midden-Oosten.

 

Beide vroegere Germaanse machten – in de woorden van de generaal en geopoliticus Heinrich Jordis von Lohausen ooit de hoekstenen van de Europese ordening, nu nog slechts beperkt overlevend in bepaalde staatstradities van hun opvolgerstaten – zijn essentieel voor de mentale aaneenschakeling waarvan ik hierboven sprak.

Beide elementen zijn essentieel om de rest van Europa de weg te tonen naar een Eurazië, en, bij uitbreiding, een wereld waar de postmoderniteit en het postliberalisme niet verder kunnen uitgroeien tot de enige, niet langer als een ideologie beschouwde, maar als “natuurlijk” aangevoelde condition humaine.

 

Hoe moet die Eurazische toekomst er dan concreet uitzien, na de overwinning op de machten van de moderniteit, die van het Euraziatische continent – niet enkel van Rusland, maar ook van Europa, China en India – één gigantische kolonie van ruwe en menselijke grondstoffen willen maken?

In dit Groot-Eurazië als groothandelsruimte tussen Lissabon en Vladivostok, als völkerrechtliche Großraumordnung mit Interventionsverbot für raumfremde Mächte, om het met de woorden van de legendarische Carl Schmitt te zeggen, komt de centrale plaats zonder twijfel toe aan de Russische Federatie als kern van de voormalige Sovjetruimte – de ruimte van de voormalige Sovjetunie of Eurazië in de zin van de evrazii en als brug tussen Europa en Azië proper -, met aan haar flanken sterke en betrouwbare bondgenoten, zoals Duitsland en Frankrijk in het westen – al dan niet in een hervormde Europese Unie -, en Iran en India in het zuiden. Wat betreft de Turkse wereld en de Chinese wereld, gekristalliseerd rond respectievelijk Turkije en China, daar zal de toekomst moeten van uitwijzen wat hun plaats in dit geheel is.

 

Door de Turkse volkeren in de Russische Federatie en de snelweg van de Grote Steppe is er via de Eurazische ideologie natuurlijk een directe link met Turkije mogelijk – we verwijzen naar het pionierswerk van de hierboven aangehaalde geniale historicus en etnoloog Lev Gumiljov -, maar de geschiedenis leert ons ook dat de (Anatolische) Turken vaak, zoniet altijd geopolitieke vijanden van Europa én Rusland zijn geweest. Bovendien staat Turan altijd in oppositie met Iran, staat de Turks-Mongoolse traditie doorheen de geschiedenis, ondanks interculturele wisselwerking, tegenover de Indo-Europese traditie. Maar het blijft mogelijk om tot een vergelijk te komen.

Vooral als een veelbelovend land als Kazachstan, de parel van de Eurazische Steppe, hierin het voortouw neemt.

 

Hetzelfde geldt voor China. Mij lijkt de Shanghai Cooperation Organisation vooral een bondgenootschap te zijn dat op de eerste plaats de belangen van China dient en het de nodige ademruimte in de op gang komende globale strijd tegen de Amerikaanse hegemonie verschaft.

We zijn benieuwd om te zien in welke mate China zijn bevolkingsoverschot in de toekomst enkel naar de verre landen van het zuiden – Australië op de eerste plaats - zal duwen, en niet het onmetelijke land boven de Amur in bezit zal willen nemen. Me dunkt is dit een gevaar waar de meeste evrazii te licht over gaan, en waar we – misschien voor één keer – in het Westen een nuchterder kijk op hebben?

 

Waar we evenwel met al deze en vele andere actoren uit Azië, Latijns-Amerika en Afrika in moeten overeenstemmen, is in onze afwijzing van de postmoderniteit, van het neoliberalisme, van de clash-of-civilizations-retoriek en van de breuk met de Traditie, en in ons gezamenlijk streven naar een multipolaire wereld, die vertrekt van de complementariteit van culturen die respect hebben voor elkaars eigenheid en voor de Traditie die ons allen verbindt.

 

Jörg Astmann,

Brussel, maart 2013.

dimanche, 17 mars 2013

Jean-Loup Izambert sur les dessous des guerres actuelles

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"Crimes sans châtiment": une enquête de Jean-Loup Izambert sur les dessous des guerres actuelles

De la guerre économique à la guerre totale !

Afrique noire, Palestine, Yougoslavie, Irak, Afghanistan, pays du Caucase et du Maghreb, Iran… De François Mitterand à François Hollande, les dirigeants de l’État français pactisent en secret avec des organisations terroristes pour engager la France dans les guerres planifiées et commandées par Washington.

Dans cette enquête sans compromis sur les coulisses des guerres contre la Libye et la République arabe syrienne, riche en révélations surprenantes, en documents inédits et en témoignages accablants, Jean-Loup Izembert (cliquez ici) met à jour le puzzle de vingt années de complicités criminelles contre le monde arabo-perse, l’Eurasie et l’Afrique.

Crimes sans châtiment : un nouvel éclairage sur les guerres contemporaines…

Crimes sans chatiment, Jean-Loup Izembert, Editions 20 coeurs, février 2013, 328 pages, 22 €

Pour l'acheter : Editions 20 coeurs, cliquez ici

Jean-Loup Izambert

Journaliste d’investigation indépendant, ancien collaborateur de VSD, du groupe Les Echos et de L’Humanité, Jean-Loup Izambert est auteur de plusieurs livres bouleversant les convenances sur les réseaux de pouvoir.

Il signe avec Crimes sans châtiment une nouvelle enquête nourrie de son vécu qui s’inscrit dans le droit-fil de ses ouvrages à succès tels que Le Crédit Agricole hors la loi ? Et Faut-il brûler l’ONU ?

 

En Juin 2012, Jean-Loup Izambert annonçait déjà la sortie prochaine de son livre Crimes sans châtiment (qui portait alors le titre provisoire de « La ligne jaune ») dans ce mensuel (n°177).
Voici la retranscription de l’article en question :

 

Les noires complicités de la France

Révélations : comment des ministres UMP ont couvert pendant des années des hommes recherchés par Interpol.

 

B.I : Pourquoi ce titre insolite, « La Ligne jaune » ?

Jean-Loup Izambert : La ligne jaune est celle que l’on franchit lorsque l’on viole la Charte des Nations unies dans les relations entre les peuples. Depuis des décennies, et tout particulièrement depuis les opérations dirigées contre la République fédérative de Yougoslavie dans les années 90, les gouvernements de trois États occidentaux – États-Unis, Angleterre et France – ont violé à plusieurs reprises les principes de la Charte qui est le texte fondateur sur lequel repose la paix mondiale. Ces gouvernements ont également violé des résolutions de l’ONU ainsi que des conventions internationales, et même des décisions de parlements dont le Parlement européen, pour engager, développer et entretenir des guerres. Ils ont également menti à plusieurs reprises à leurs opinions publiques et aux représentants des États à l’ONU.

 

Q: Que les dirigeants de ces États mentent à leur opinion publique ou aux représentants des États à l’Onu, la chose n’est pas nouvelle…

R: Évidemment. Mais ils ne se sont pas contentés du mensonge. Ils ont également protégé, armé et financé des individus liés à des groupes terroristes. En agissant ainsi ils ont bien franchi la ligne jaune. L’objet de mon investigation ne se limite pas à la campagne de désinformation orchestrée pour justifier les agressions militaires. L’intérêt est de montrer, de manière plus générale, les liens entretenus par des dirigeants occidentaux – et tout particulièrement français – avec des éléments liés à des groupes terroristes. Les dirigeants français s’érigent souvent en donneurs de leçons de droits de l’homme. En réalité, derrière leurs discours sur la démocratie, plusieurs d’entre eux parmi les principaux protègent, depuis une vingtaine d’années, des individus associés à des organisations terroristes. 

Q: Qui sont-ils ?

R: Les éléments dont je retrace l’itinéraire à l’étranger et en France depuis leur arrivée clandestine sont des islamistes sunnites liés à l’Organisation internationale des frères musulmans (OIFM). Alors que plusieurs d’entre eux étaient recherchés par Interpol pour – je cite l’une des fiches de recherche d’Interpol les concernant – « association à une organisation de terroristes », des ministres et hauts fonctionnaires du renseignement français les ont soustraits aux recherches de l’Organisation internationale de la police criminelle.

 

Q: Pourquoi protéger des individus ayant commis des crimes ?

R: Ils n’ont pas fait que commettre des crimes. Les uns ont organisé plusieurs tentatives de coup d’État contre le gouvernement tunisien, les autres se sont employés à déstabiliser l’Égypte, l’Algérie, la Libye et aujourd’hui la Syrie. Les États capitalistes sont dans une crise économique et financière profonde qui ne cesse de s’aggraver depuis les années 90. Ils ont par-dessus tout besoin des ressources de ces pays – pétrole, gaz, minerais précieux, agroalimentaire – mais aussi de contrôler les grandes voies de communication qu’ils bornent. Leurs dettes globales, États-Unis en tête, ne sont plus remboursables et leur économie est en passe de devenir insolvable. Le temps du dépôt de bilan approche. Aussi ont-ils besoin de la guerre pour effacer leurs dettes et prolonger la survie de leur vieux système qui s’effondre. Le terrorisme et la propagande sont leurs derniers outils pour préparer et conduire leurs croisades. Ils en ont besoin pour créer des troubles et justifier leurs interventions militaires, un peu comme l’extême-droite allemande avait besoin d’allumer l’incendie du Reichstag en février 1933 pour justifier sa répression contre les communistes.

 

Q: Mais quel intérêt pour les dirigeants français de soutenir à ce point de tels groupes ?

R: Les islamistes sunnites présentent aux yeux des politiciens français plusieurs avantages. D’abord ils sont en relation avec l’OIFM, l’une des principales associations religieuses musulmanes, implantées dans la plupart des pays où la religion musulmane est présente. Au travers de cette organisation, ils possèdent un relationnel important dans ces pays et offrent aux représentants de société d’État ou transnationales capitalistes la possibilité d’approcher les décideurs pour des marchés stratégiques importants (armement, pétrole, gaz, minerais précieux, agroalimentaire). Je donne des exemples dans mon livre. Ensuite, de tous temps les Frères musulmans ont cherché à prendre le pouvoir politique pour établir des califats en lieu et place des États arabes contemporains. Avec le temps, ils sont devenus un outil utile aux puissances coloniales occidentales pour les déstabiliser. Je rappelle dans mon livre que depuis leur fondation en Égypte en 1928, les Frères musulmans ont toujours été les collaborateurs zélés des puissances coloniales occidentales. Les exemples ne manquent pas, depuis leur collaboration avec l’armée nazie lors de la Seconde guerre mondiale à leurs relations suivies avec des services occidentaux pendant la Guerre froide, sans parler de la période contemporaine. Ils ont été les principaux alliés de l’OTAN pour détruire la République Fédérative de Yougoslavie et aujourd’hui les pays du Maghreb. Je m’attache personnellement au cas français mais mon confrère Richard Labévière a réalisé un travail similaire sur plusieurs années d’enquête, publié sous le titre « Les dollars de la terreur. » (1)

 

Q: Vous prenez l’exemple de l’agression militaire contre la Libye. Les Frères musulmans libyens qui n’apparaissent pratiquement pas lors de la guerre y ont-ils là aussi joué un rôle important ?

R: C’est évident. Même si le courant islamiste sunnite est composé de tendances et de courants différents. Ainsi que je le démontre à partir d’éléments recueillis par des services de renseignements de pays du Maghreb, le plan utilisé pour préparer le putsch contre le régime de Tripoli s’inspire exactement de celui élaboré par les Frères musulmans tunisiens dans les années 90 pour renverser le régime laïc de Tunisie. Ce plan a été mûri de longue date avec l’objectif de casser le mouvement anti-impérialiste au sein des pays de la sphère arabo-musulmane et d’Afrique.

 

Q: En quoi consiste ce plan ?

R: Le conflit est déclenché selon la même tactique : un cycle de provocation-répression jusqu’à obtenir des morts érigés en martyrs afin de faire monter la tension et appeler à une intervention militaire extérieure. Abdallah Amami, l’un des spécialistes des Frères musulmans qui a étudié leurs organisations à travers le monde, intervient dans mon travail pour expliquer leur stratégie de prise de pouvoir. L’un des faits importants de la guerre contre la Libye est que pour la première fois de leur histoire, les Frères musulmans apparaissent sous leur vrai jour. En appelant à l’intervention militaire occidentale contre un peuple et une terre arabe, ils se sont ouvertement déclarés comme des collabos des puissances coloniales occidentales, les mêmes qui assassinent les peuples palestinien, libanais, irakien, afghan ou du continent africain. Du reste, les Frères musulmans tunisiens étaient fortement représentés avec d’autres branches de l’organisation, tels les Syriens, au congrès des Frères musulmans libyens qui s’est tenu à Benghazi à la mi-novembre 2011. Le même plan de subversion a été engagé contre la Syrie et est de nouveau envisagé contre l’Algérie avec les mêmes soutiens extérieurs occidentaux. C’est ce à quoi s’emploie actuellement Anouar Haddam, l’un des principaux dirigeants du Front islamique du salut algérien, depuis les États-Unis.

 

Q: Comment des activistes terroristes recherchés par Interpol ont-ils pu entrer en France, s’y installer et y séjourner pendant près de vingt ans sans être inquiétés ?

R: Ils n’ont pu le faire, des années 90 à 2011, qu’avec la protection de dirigeants du ministère de l’Intérieur français. Pour parvenir à leurs buts dans les guerres qu’ils déclenchent, les dirigeants français qui se présentent comme des défenseurs de la démocratie pactisent en réalité dans la coulisse avec les forces les plus rétrogrades, les plus antidémocratiques et anti-laïques. L’agression militaire contre la Libye était préparée de longue date depuis Paris et Londres. Il en est de même pour les provocations ouvertes contre la Syrie et, très certainement, celles à venir contre l’Algérie. Les prétendues « oppositions » sont en fait des organisations de Frères musulmans ou issues de leur mouvance et instrumentalisées par les services français et anglais dans le but de provoquer des troubles, voire des coups d’État.

 

Q: Pour y installer des régimes à leur solde ?

R: Pas forcément. À la limite, peu importe le régime pourvu que celui-ci privatise et laisse les transnationales occidentales s’approprier les grandes sociétés des secteurs les plus rentables de l’économie des pays. Les services de renseignement anglais et français travaillent avec ceux des États-Unis à déstabiliser tous les pays de la Méditerranée, la « mer aux trois continents », du Maghreb jusqu’aux frontières de l’Eurasie.

La tentative de déstabiliser les pays du Caucase à partir de la Géorgie en est un autre exemple. Celle d’installer un régime à leur solde à Kaboul pour contrôler la région et y implanter des bases militaires, encore un autre. Le philosophe et politologue Alain de Benoist intervient de manière pertinente sur cette question dans mon travail d’investigation.

Autre exemple : le Conseil national de la résistance iranienne qui est également installé en France a un programme politique qui accepte le capitalisme tout comme le Conseil national syrien.

Au-delà de leurs différences ces organisations sont donc accueillies à bras ouverts par les autorités françaises qui voient en elles non seulement un moyen de créer des troubles en Iran et en Syrie mais surtout de faire main basse sur les richesses de ces pays si elles parvenaient au pouvoir.

C’est la raison pour laquelle, exception faite des Iraniens, ce sont les mêmes groupes islamistes sunnites, et parfois les mêmes hommes, que l’on retrouve dans la proximité des bandes qui sèment la mort en Fédération de Russie, en Tchétchénie, en Bosnie et au Kosovo, mais également en Égypte, en Libye, en Algérie. Les services russes ont pénétré ces groupes et neutralisé plusieurs de ces criminels. Ils en suivent d’autres à la trace mais c’est bien souvent dans la cour des services français, anglo-saxons, israéliens et pakistanais qu’aboutissent les investigations menées sur eux.

 

Q: Quels dirigeants français sont impliqués ?

R: L’examen des dossiers d’Interpol auxquels je fais référence, tels ceux qui furent enregistrés sous les numéros 28878/91 à 28908/91, est sur ce point très instructive. Une lecture croisée du parcours des islamistes concernés avec des faits relatifs à l’évolution du paysage politique français, à la politique étrangère de la France et à certains contrats de sociétés transnationales, est riche d’enseignements. Ainsi, des premiers islamistes arrivés en France en 1986 à ceux qui les rejoignent par la suite, jusqu’en 2011, douze ministres de l’Intérieur se succèdent. Mais ce sont les ministres de droite qui, tant par leur nombre que par la durée de leur direction au ministère de l’Intérieur français, sont aux commandes aux moments importants de ce dossier. Charles Pasqua (RPR, 1986-1988 et 1993-1995) ; Jean-Louis Debré (UMP, 1995-1997) ; Nicolas Sarkozy de Nagy-Bocsa (UMP 2002-2004 et 2005-2007) ; Dominique de Villepin (UMP, 2004-2005) ; François Barouin (UMP, 2007) ; Michèle Alliot-Marie – celle-là même qui donna aux procureurs de la République consigne de poursuivre les militants qui appellent au boycott des produits des colonies juives illégales de Palestine (UMP, 2007-2009) ; Brice Hortefeux (UMP, 2009-27 février 2011).

Cette continuité dans la gestion de ce dossier par la droite confirme le caractère naturel violent du pouvoir politique de la bourgeoisie.

 

Q: C’est-à-dire ?

R: La violence ne s’exprime pas que dans les rapports humains et économiques. Au plan politique, vous constatez des liens identiques du pouvoir bourgeois dans les années 50-60 avec des organisations d’extrême-droite paramilitaires criminelles comme l’OAS ou la Main rouge contre les militants indépendantistes du Maghreb, avec des milices politico-mafieuses comme le SAC contre les militants ouvriers, cégétistes et communistes des années 60 à 81, avec les réseaux de la Françafrique jusqu’à ce jour et surtout avec les truands du patronat mis à jour dans les années 75-80 par le militant ouvrier Marcel Caille (2) ou le journaliste Claude Picant. Rappelons comment a été enterrée depuis mai 2011 l’affaire de la caisse noire de l’Union des industries et métiers de la métallurgie du Medef, qui a fait apparaître un placement de près de 650 millions d’euros au travers d’une caisse noire destinée à briser les conflits du travail dans les entreprises.

 

Q: L’un des chapitres de votre livre s’intitule « La droite gère le système de protection des terroristes. » Mais des années 90 à aujourd’hui, des ministres de l’Intérieur ont aussi appartenu à la gauche ?

R: C’est exact. Mais les ministres de la gauche, tous socialistes – Pierre Joxe (1984-1986 mais surtout 1988-1991) ; Philippe Marchand (1991-1992) ; Paul Quilès (1992-1993) ; Jean-Pierre Chevènement (1997-1998 et 1998-2000) et Daniel Vaillant (2000-2002) – n’ont été à la tête de l’Intérieur français que pour de très courtes périodes. Même s’il n’y a jamais eu une grande différence entre la politique de gauche et de la droite qui, exception faite des parlementaires communistes, ont voté ensemble pour la prolongation de l’intervention militaire contre la Libye, la gestion du dossier des islamistes s’opère dès ses origines et sur le long terme de manière quasiment exclusive par les dirigeants de la droite. De Charles Pasqua à Nicolas Sarkozy et à Claude Guéant, ce sont bien les ministres de l’UMP et leurs plus proches collaborateurs – promus à la tête de services de renseignement ou au sein de leurs cabinets – qui constituent le cœur du système de protection et d’instrumentalisation de groupes terroristes islamistes.

 

Q: Les ministres de droite pouvaient-ils ignorer la présence de ces individus en France ?

R: En aucune manière et pour plusieurs raisons que j’expose dans mon livre, à commencer par le travail d’information d’Interpol en direction des autorités des pays. Dans le cadres de mon investigation, Yves Bonnet, ancien dirigeant de la Direction de la surveillance du territoire, explique très clairement le travail des services de renseignement et les relations du renseignement avec le pouvoir politique. Par ailleurs je donne une succession de faits qui prouvent que ces responsables du ministère de l’Intérieur français ne pouvaient ignorer ni la présence, ni les activités de plusieurs dirigeants islamistes. Je rappelle qu’il ne s’agit pas d’un ou deux individus isolés mais de plusieurs membres des Frères musulmans parmi lesquels les principaux dirigeants.

 

Q: Le ministère des Affaires étrangères avait-il connaissance de ces faits ?

R: Il en avait également connaissance tant ce contentieux a pesé sur les relations entre la Tunisie et la France comme il continue de peser aujourd’hui sur les relations avec l’Algérie.

Je pense du reste que la France aura des comptes à rendre à ces pays comme à la Syrie. Plusieurs de ces dirigeants islamistes ont fait l’objet de demandes d’extradition du gouvernement tunisien et toutes ont été ignorées par Paris. Par ailleurs plusieurs dirigeants du Front islamique du salut algérien impliqués dans des attentats se sont réfugiés en France, en Angleterre et aux États-Unis.

Alain Juppé a été ministre UMP des Affaires étrangères de mars 1993 à mai 1995, puis Premier ministre de mai 1995 à juin 1997 et à nouveau ministre des Affaires étrangères depuis février 2011. On imagine donc mal, alors qu’il était ministre des Affaires étrangères ou Premier ministre, qu’il n’ait pas été informé d’un dossier aussi sensible quand huit attentats à la bombe, tous le fait de groupes islamistes sunnites, ont frappé la France de juillet à octobre 1995.

Visiblement cela ne lui a pas suffi puisqu’il a engagé la France dans le financement des groupes organisant le coup d’État contre le régime libyen en 2011, y compris un bataillon armé et entraîné dans le désert du Qatar avec les Émirats arabes unis. Cet homme là n’a vraiment pas qualité pour donner des leçons de démocratie et de droits de l’Homme aux dirigeants d’autres pays.

Juppé est bien le « ministre du mensonge » comme vous l’avez décrit dans B.I. (3) et comme je le démontre dans mon travail d’enquête.

 

Q: Dans votre ouvrage vous faites allusion à la responsabilité de Claude Guéant et d’autres dirigeants du renseignement français dans ce dossier. Quel rôle ont-ils joué ?

R: Je n’y fais pas seulement allusion, je le dénonce. Je constate que Claude Guéant a été directeur-adjoint du cabinet du ministre de l’Intérieur Charles Pasqua en avril 1993 puis directeur général de la Police nationale en septembre 1994.

Or, à cette époque, plusieurs dirigeants du groupe islamiste faisant l’objet de mandats d’arrêts internationaux sont réfugiés en France depuis au moins quatre ans. En regard des fonctions qu’il occupe et des dangers que présentent ces individus pour la société, Claude Guéant est donc forcément informé de ces dossiers par Interpol et par les responsables des services qu’il dirige. Puis, il a été directeur de cabinet du ministère de l’Intérieur de mai 2002 à 2004 puis de nouveau de juin 2005 à mars 2007 – les deux fois où Nicolas Sarkozy est ministre de l’Intérieur dans les gouvernements de Jean-Pierre Raffarain puis de Dominique Galouzeau de Villepin – et enfin ministre de l’Intérieur à partir du 27 février 2011.

Pendant toutes ces années, non seulement les individus recherchés par Interpol sont présents en France mais plusieurs d’entre eux participent à des activités politiques publiques contre les pays du Maghreb. Aussi, je trouve que ce ministre a des allures de commissaire Juve qu’interprétait avec brio au cinéma Louis de Funès dans « Fantômas ». Voilà un homme qui n’a cessé de bercer les français en papotant sur la sécurité et « le contrôle des flux migratoires » mais qui n’a pas hésité de faire obstacle aux mandats d’arrêts d’Interpol contre des individus recherchés pour association à une organisation de terroristes, alors qu’il occupait lui-même plusieurs fonctions importantes près des ministres de l’Intérieur de l’UMP. Comme vous pourrez le lire dans mon livre, il n’est pas le seul haut fonctionnaire du renseignement français à avoir franchi la ligne jaune.

 

Q: Sortie de votre livre ?

R: Pour le moment, le manuscrit a été remis à plusieurs maisons d’édition en France mais également à l’étranger puisque mon investigation aborde des aspects géopolitiques qui concernent les pays du Maghreb, mais également de la Fédération de Russie et la République Populaire de Chine.

Les faits que je rapporte sont très graves et il est important que le livre joue pleinement son rôle pour dénoncer les jeux dangereux de politiciens français des ministères de l’Intérieur et des Affaires étrangères. On ne dîne pas avec le diable, même avec une longue cuillère.

  1. « Les dollars de la terreur : les États-Unis et les islamistes », Richard Labévières, Ed. Grasset.

  2. Lire sur ce point « Les Truands du patronat », par Marcel Caille, Ed. Sociales

  1. « Alain Juppé : Le ministre du mensonge », par Stratediplo et Michel Samaha, B.I. N° 176.

 

samedi, 16 mars 2013

Un Papa argentino: mamma mia

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Un Papa argentino: mamma mia

 

Alberto Buela (*)

 

Si los argentinos somos famosos en el mundo por nuestra desmedida autovaloración, qué no dirán ahora.

A Maradona, Messi, Fangio, Gardel, Perón, Evita, el Ché Guevara, Borges y la Reina Máxima de Holanda, ahora sumamos a un Papa.

Además es el primer el primer Papa americano[1], aunque algunos periodistas zafios sostienen que es el primer no europeo, ignorando a San Pedro y otros muchos.

Ahora bien, ¿ tiene esto alguna significación primero para nuestro país, luego para Suramérica y la ecúmene iberoamericana y luego para el mundo?.

Es sabido que es muy difícil realizar una prognósis con cierto rigor, pues el conocimiento del futuro nos está vedado desde el momento que tal don quedó encerrado en la Caja de Pandora.

Con esta prevención y sabiendo que vamos a hablar más como filodoxos, como amantes de la opinión, es que intentaremos algunas observaciones.

 

Para Argentina esta elección como Papa de uno de sus hijos es una exigencia de un mayor compromiso católico tanto de su pueblo como, sobretodo, de sus gobernantes. Pues tiene que haber una cierta proporcionalidad entre lo que somos y lo que decimos que somos. De lo contrario, vamos a hacer verdad aquel viejo chiste que dice que el mejor negocio del mundo es comprar a un argentino por lo que vale y venderlo por lo que él dice que vale. Y hoy esta elección del Papa Francisco está diciendo que los argentinos valemos mucho. Bueno, si es así, nosotros como pueblo y nuestros gobernantes como tales tenemos que realizar, todos, acciones que nos eleven a esa consideración hacia la que nos arrastra la designación de un Papa de nuestra nacionalidad.

 

Con respecto a Suramérica el hecho potencia a la región. Porque las vivencias que de la zona tiene el Papa hacen de él un vocero privilegiado de sus necesidades e intereses y porque además pues posee un conocimiento directo, no mediado o mediático de la región y sus diferentes países.

 

Con relación a la ecúmene iberoamericana en su conjunto, el Papa Francisco tiene una visión integradora  al estilo de Bolivar, San Martín y más cercanos a nosotros Perón, Vargas o el reciente fallecido Chávez. Esto no quiere decir que Francisco sea peronista, pero sí que tiene una acabada comprensión de este fenómeno político.

 

Finalmente, con respecto al resto del mundo, estimamos que iniciará una gran campaña de evangelización intentando recuperar África y las ex repúblicas soviéticas para la Iglesia. Y seguramente reclamará por los reiterados asesinatos de cristianos, en 2011 hubo 105.000 muertos, mayoritariamente, en países con gobiernos islámicos.

 

En cuanto a su perfil cultural es un jesuita formado en la época de plena ebullición del Concilio Vaticano II. Esto es, cuando comienza la decadencia de la orden. No recibe casi formación teológica sino mas bien sociológica de acuerdo con la pautas de la orden en ese momento. Así, el sacerdote no tenía que “hacer lo sagrado” sino “militar y activar políticamente”. Los jesuitas se transformaron en sociólogos más que curas. De ahí que la orden se vació en tan solo una década. Cuando el Padre Bergoglio fue provincial de la orden (1973/79) entregó el manejo de la Universidad jesuita del Salvador a los protestantes (Pablo Franco, Oclander et alii). Mientras él se dedicaba a asesorar espiritual y políticamente a la agrupación Guardia de Hierro, que vendría a ser una especie de sucursal argentina del Movimiento Comunione e liberzione. Una agrupación político religiosa bicéfala, que era liberacionista en Argentina y conservadora en Italia.

Su elección como Pater inter pares, cuyo acróstico forma el término Papa, trajo tranquilidad a la curia vaticana porque Francisco es hijo de italianos por parte de madre y padre y es nacido y criado en Buenos Aires, esa mega ciudad que  hiciera exclamar al medievalista Franco Cardini: la piu grande citá italiana del mondo. Es decir, estamos hablando de un “primo hermano, hermano” de los italianos. Al mismo tiempo, su vinculación simpatética (con el mismo páthos) con la comunidad judía argentina, la más numerosa después de la de Israel, le asegura al Vaticano que no habrá ningún sobresalto, “raigalmente católico,” por parte de Francisco. Hoy en Buenos Aires todos los rabinos y judíos sin excepción festejan su designación como Papa. Salvo el caso del periodista Horacio Verbitsky, difamador profesional y administrador de “los derechos humanos selectivos” del gobierno de Kirchner.

Como Arzobispo de Buenos Aires y como cardenal primado ha mostrado siempre una predilección por los pobres en la línea de Juan Pablo II y Ratzinger. Al mismo tiempo que comparte con ellos una cierta ortodoxia.

 

Y desde este lugar se opuso siempre al gobierno neoliberal de Menem y al socialdemócrata de los Kirchner. Con estos últimos su enfrentamiento ha sido y es muy fuerte, no tanto por razones ideológicas, no olvidemos que los dos se dicen progresistas, sino que se trata de dos personalidades (una profana y otra religiosa) que creen ser los auténticos intérpretes del pueblo.

 

¿Qué nos está permitido esperar?.  Que Francisco I siga la senda marcada por el Vaticano II, por Juan Pablo II y por Benedicto XVI sin mayores sobresaltos. La centralidad de la Iglesia seguirá siendo Roma pero su hija predilecta dejará de ser Europa para ser Iberoamérica, donde vive la mayor masa de católicos del mundo.

 

Hoy desde todos los centros de poder mundano, y los “analfabetos locuaces”(los periodistas) como sus agentes, piden que la Iglesia cambie en todo para terminar transformándose en una “religión política”  más, como lo son el liberalismo, la socialdemocracia, el marxismo y los nacionalismos. Y lo lamentable es que el mundo católico acepta esto como una necesidad ineluctable. Olvidando que el cristianismo es, antes que nada, un saber de salvación y no un saber social.

 

Y lo sagrado, la sacralidad de la Iglesia, la actio sacra,  la sed de sacralidad del pueblo, el retiro de Dios, el crepúsculo de la trascendencia?. 

 

¡Ah, no!, eso es pedirle demasiado a un Papa argentino.

 

(*) arkegueta, mejor que filósofo

buela.alberto@gmail.com



[1] Por favor, no digan más latinoamericano, que es un error conceptual grave. Latinos son solo los del Lacio en Italia. Nosotros en América somos hispanoamericanos, iberoamericanos, indoibéricos, indianos o simplemente americanos. Pero no latinoamericanos que es un invento espurio, falaz y, sobretodo, desnaturalizante para designarnos.

vendredi, 15 mars 2013

Le 1914 du dirigeant européen type

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Le 1914 du dirigeant européen type

Ex: http://www.dedefensa.org/

Le fait de ce que nous nommons “tournant de crise” (voir le 11 mars 2013), en référence à divers événements européens, notamment en Italie (voir le 9 mars 2013), ou à des analyses comme celle de George Friedman (voir le 11 mars 2013), constitue un puissant élément amenant chez les dirigeants européens un trouble profond, et des jugements à mesure. C’est le cas du Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, ancien président de l’Eurogroupe et Premier ministre dans son pays, dans une interview au Spiegel, dont EUObserver donne une analyse succincte le 11 mars 2013.

 

Les réactions de Juncker sont typiques de la psychologie des dirigeants européens, de leur culture, de leur perception de l’histoire, dans le chef d’une orientation complètement déformée de la psychologie. La principale trouvaille de cette interview est que Juncker, très inquiet de la situation, découvre que les “démons dormants de la guerre” peuvent à tout moment se réveiller en Europe. Il considère que cette situation de 2013 ressemble à s’y méprendre à celle de 1913, ainsi 2013 avant 2014 comme 1913 se plaçait assez logiquement avant 1914 … On connaît la suite et l’on comprend l’analogie, fortement marquée à la fois d’un symbolisme assez primaire et de ce qui serait presque un brin de superstition. (D’ailleurs, on notera que Juncker n’est pas le seul à “penser” de la sorte. Il est en bonne compagnie : Sister Sorcha Faal suit aussi cette perspective [voir le 4 mars 2013].)

 

«“For my generation the common currency always meant politics of peace. Today I am to some extent saddened to see that too many in Europe are again lost in petty national thought processes,” the Luxembourg Prime Minister said in an interview with Der Spiegel published on Monday (11 March). He criticised German politicians who attacked Greece when the crisis started and “left deep wounds” in the southern country. “I was equally shocked by the banners in Athens protests depicting Chancellor Merkel in a Nazi uniform. Suddenly these resentments reappeared, that we had thought were long gone. The Italian election campaign was also excessively hostile against Germany and therefore anti-European.”

 

»“Those who think that the question of war can never be raised in Europe any more may be massively wrong. The demons are not gone, they are only sleeping, as the wars in Bosnia and Kosovo have shown. I am astounded to what extent the European situation today is similar to 100 years ago,” Juncker said, in reference to 1913, the year before the first world war broke out. “There are striking parallels to 1913 in respect to carelessness. Many in Europe back then thought a war could never happen again. The big powers on the continent were economically so closely intertwined that there was a widespread belief they could simply not afford a military conflict. Especially in northern and western Europe there was a deep complacency stemming from the idea that peace was forever granted.”

 

»But still Juncker insisted that governments need to stick with unpopular austerity measure that are driving people to the streets in protest. “You cannot adopt wrong policies just because you're afraid of not being re-elected. Those in government must take responsibility for their country and for Europe as a whole.”»

 

Ces quelques extraits des considérations d’un dirigeant européen d’une réelle importance (avec la présidence de l’Eurogroupe pendant un temps assez long, en plus de sa fonction de Premier ministre) illustrent parfaitement, selon nous, l’espèce de dysfonctionnement intellectuel systématique qui affecte cette catégorie de dirigeants-Système. On y trouve, sous l’empire d’une psychologie complètement déformée par l'épuisement de leur fonction-Système, justement l’ignorance complète du facteur psychologique, en même temps qu’une culture historique tellement réduite aux seuls schémas économistes, et bien entendu anglo-saxons, qu’elle en devient inculture presque parfaite. Voici quelques remarques plus substantivées dans ce sens.

 

• La présentation de l’année 2013 comme équivalent à l’année 1913 parce qu’en 1913 on pensait que “la guerre n’aurait jamais plus lieu” à cause des aspects économiques développés par l’habituel épouvantail de la globalisation et des interconnexions économiques (thème très à la mode anglo-saxonne dans l’analyse de la situation du début du XXème siècle) est complètement démentie par une appréciation culturelle et psychologique de la situation. Nous avons analysé à diverses reprises l’événement fondamental de la Grande Guerre, et nous avons notamment regroupé, le 9 août 2012, des extraits de divers textes où nous abordons cette question fameuse de l’origine de la Grande Guerre en écartant complètement cette approche (type “personne ne pensait la guerre possible“ et “la situation rendait la guerre improbable sinon impossible”). Les documents abondent à cet égard, qui montrent non pas la possibilité de la guerre, mais une perception beaucoup plus fondamentale du caractère inéluctable d’un conflit à venir, comme une sorte de fatalité qui correspondait selon nous à un moment-clef du destin du Système. Dans les textes cités, on trouve notamment ces deux extraits…

 

«En 1933, l'excellent Jules Isaac (des fameux livres scolaires Malet et Isaac) consacra une étude détaillée aux origines de la guerre. Il écrivit, parce que l'historien était aussi témoin, et même acteur, et que, retour de la guerre, il devait cela à son ami Albert Malet, tombé en Artois en 1915. “Quand le nuage creva en 1914, quel était le sentiment dominant parmi nous [en France] ? La soif de revanche, le désir longtemps contenu de reprendre l'Alsace-Lorraine ? Tout simplement, hélas, l'impatience d'en finir, l'acceptation de la guerre (quelle naïveté et quels remords !) pour avoir la paix. L'historien qui étudie les origines de la guerre ne peut négliger ce côté psychologique du problème. S'il l'examine de près, objectivement, il doit reconnaître que, depuis 1905 (à tort ou à raison), on a pu croire en France que le sabre de Guillaume II était une épée de Damoclès.”» […]

 

«Il nous semble que cet extrait d’une lettre d’un Allemand à un Allemand, de Rathenau retour d’Angleterre après une visite de plusieurs capitales européennes, adressée au prince von Bülow, sonne comme une description ‘climatique’ qui est comme une réponse à Jules Isaac : “Il y a un autre facteur important, auquel en Allemagne nous ne prêtons pas toujours attention : c'est l'impression que fait l'Allemagne vue du dehors ; on jette le regard sur cette chaudière européenne (c'est moi qui souligne [écrit von Bulow, en commentaire de la lettre de Rathenau]), on y voit, entourée de nations qui ne bougent plus, un peuple toujours au travail et capable d'une énorme expansion physique ; huit cent mille Allemands de plus chaque année ; à chaque lustre, un accroissement presque égal à la population des pays scandinaves ou de la Suisse ; et l'on se demande combien de temps la France, où se fait le vide, pourra résister à la pression atmosphérique de cette population”.»

 

• Il s’agit ainsi de relever la complète méconnaissance des véritables facteurs qui conduisent à des guerres de la dimension de la Grande Guerre, dans le chef de la dynamique psychologique des peuples et des tensions culturelles fondamentales. Juncker parle comme si les dirigeants politiques, notamment européens, dirigeaient encore quelque chose, puisque son avertissement va aux dirigeants européens qui appliquent une politique d’une exceptionnelle rigueur et, constatant les résultats des mécontentements populaires, tendent à en rejeter la responsabilité sur des facteurs extérieurs, faisant ainsi naître des conceptions complètement erronées sur des possibilités de conflits entre eux. Aujourd’hui, plus que jamais dans l’Histoire et d’une façon presque surréaliste dans son aspect d’inversion, les dirigeants politiques ne dirigent plus rien ; ils exhalent leur désarroi devant les résultats d’une action qu’ils croient parfois concevoir et initier et qui leur est dictée par d’autres forces, et ce désarroi sous la forme de rappels historiques d'une rare pauvreté d’une Histoire qu’ils interprètent selon leurs conceptions actuelles et leurs perceptions courantes. Il est difficile d’enchaîner autant d’erreurs dans une seule démarche intellectuelle ; ils y arrivent pourtant.

 

• Assez curieusement, à notre sens, l’intention dramatique de Juncker de rappeler 1913 par rapport à 1914, pour sembler faire montre d’une certaine responsabilité du jugement, est si trompeuse et inappropriée qu’elle conduit tout droit à l’irresponsabilité du jugement… Aujourd’hui, le sentiment général se préoccupe effectivement assez peu d’un conflit comme celui de 1914, parce que les tensions ne vont absolument pas dans ce sens (une nation/un groupe de nations contre une nation/un groupe de nations), ni dans le sens “technique” d’une guerre de cette sorte qui est l’expression spécifique d’une époque par rapport à la crise de la modernité. Le sentiment général, qui perçoit justement (avec justesse) les directions politiques comme complètement phagocytées par les lois du Système, va dans le sens d’une révolte générale contre ces dirigeants et ce Système. Le jugement “personne ne songe à la guerre mais la guerre est très possible” devient alors complètement dysfonctionnel et absurde : “personne ne songe à la guerre” parce que tout le monde songe à quelque chose de beaucoup plus grave, qui est de plus en plus la mise en cause d’une civilisation qui est devenue une “contre-civilisation”, cette mise en cause pouvant éventuellement englober une guerre, certes, mais se situant dans l’esprit de la chose bien au-delà puisque qu’elle concerne l’effondrement d’un Système et d’une civilisation…

 

• …Et le dirigeant qui livre ces platitudes faussaires sur la référence 1913-1914 poursuit son discours en ajoutant vertueusement qu’il faut bien entendu poursuivre l’acte qui sert précisément à la fois de révélateur et de détonateur à cette mise en cause du Système et de la civilisation (»But still Juncker insisted that governments need to stick with unpopular austerity measure that are driving people to the streets in protest…»). Un tel dysfonctionnement intellectuel, une telle absence de la considération du rapport de cause à effet, une telle ignorance des facteurs psychologiques et culturels, un tel mépris pour le fondement métahistorique de toute expérience réelle, sont remarquables par leur unicité faussaire. Cette attitude constitue rien de moins qu’une justification intellectuelle de plus, voire même l’essentielle justification de cette révolte générale contre ces dirigeants, celle-là que ces dirigeants voudraient tant transformer en une interprétation au goût du jour d’un conflit passé pour pouvoir mieux mettre en évidence combien leur formule actuelle de gouvernement du monde (de l’Europe) reste vertueuse et juste. Un tel acharnement pour brandir leur vertu et affirmer leur justesse montre une divination inconsciente de leur responsabilité fondamentale dans ce qu’ils dénoncent comme un terrible danger, et qui l’est effectivement même travesti en une resucée de la Grande Guerre. Cela conduit à conclure, analogie historique faussaire mise à part, qu’un sentiment obscur et inconscient les amène à se douter de quelque chose, autant à propos de leur culpabilité que de leur vulnérabilité, et des conséquences...

Die Grenzen sind offen

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Die Grenzen sind offen

 

Ein internes EU-Dokument deckt nun schonungslos auf, was der Bevölkerung von den herrschenden politischen Eliten verschwiegen wird. Die Zuwanderung nach Europa ufert immer mehr aus und hat mittlerweile schwindelerregende Höhen erreicht. So beträgt alleine die Anzahl der illegalen Einwanderer geschätzte 900.000 Personen pro Jahr. Rechnet man dazu noch die legale Migration, so zeigt sich, daß die von mir schon 1991 prophezeite Umvolkung in vollem Gange ist. Berechnungen, wonach die Zuwanderer im Jahr 2050 gegenüber der autochthonen Bevölkerung in einigen Mitgliedstaaten in der Mehrheit sein werden, müssen aufgrund der neuen Erkenntnisse wohl nach unten korrigiert werden.

 

Lesen Sie das Dokument im Original: http://www.statewatch.org/news/2010/aug/eu-council-eurojust-europol-frontex-int-sec-9359-10.pdf

 

 

 

jeudi, 14 mars 2013

Tod eines anti-europäischen Rebellen

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Tod eines anti-europäischen Rebellen

Giuliano Bignasca - ein charismatischer Querkopf, der den Kanton Tessin aufmischte. (Keystone)

 

Von Gerhard Lob, swissinfo.ch
Tessin

Ex: http://www.swissinfo.ch/

 

Mit Giuliano Bignasca, dem Gründer und Präsidenten der Lega dei Ticinesi, verliert das Tessin und die ganze Schweiz einen schillernden Politiker. Er bestimmte in den letzten zwei Jahrzehnten den anti-europäischen Kurs des Südkantons und pflügte die politische Kultur seiner Heimat um.

"Giuliano Bignasca ist tot": Die Nachricht schlug am Donnerstagmorgen ein wie eine Bombe. Nicht nur im Tessin, dem Heimatkanton Bignascas, sondern in der ganzen Schweiz.
 
Bignasca hatte 1991 die rechtspopulistische Bewegung Lega dei Ticinesi gegründet. Er erlag völlig überraschend einem Herzversagen. Am kommenden 10. April wäre er 68 Jahre alt geworden.
 
Mit Bignasca verliert die Schweiz eine der schillerndesten politischen Persönlichkeiten. Der Bauunternehmer aus Lugano und Herausgeber der Zeitung Il Mattino della domenica war die Seele und der finanzielle Motor der Lega, die als kleine Protestgruppe gegen die etablierten Parteien gross wurde und bei den Regierungsratswahlen im April 2011 zur stärksten Partei im italienischsprachigen Kanton Tessin wurde. "Die Lega war Bignasca", sagte heute Lega-Regierungsrat Marco Borradori.
 
Auf nationaler Ebene spielte die Lega nie eine bestimmende Rolle. Sie stellte seit 1991 in der Regel zwei Nationalräte. Bignasca sass selbst zwei Mal im Nationalrat: 1994/95 und 1999-2003. Doch das Parlament in Bern war nie seine Bühne, auch wegen mangelnder Deutsch-Kenntnisse. Zum Zeitpunkt seines Todes war er Mitglied der Stadtregierung von Lugano.

 

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Lega dei Ticinesi

Die Lega dei Ticinesi, eine Partei, die ausschliesslich im Tessin tätig ist, wurde 1991 vom Unternehmer Giuliano Bignasca gegründet. Bei einigen sozialen Themen positioniert sich die Lega links, doch bei internationalen Themen und in der Ausländerpolitik politisiert sie weit rechts. Ihren Erfolg hat die Bewegung hauptsächlich ihrer Kritik am Parteiensystem und an dessen Günstlingswirtschaft zu verdanken.

Seit Beginn der 1990er-Jahre konnte die Lega Erfolge verbuchen und wurde im Tessin zur drittstärksten Kraft. Doch in den letzten Jahren hat sie immer weniger Wählerstimmen und ist heute nur noch mit einem Abgeordneten im Eidgenössischen Parlament vertreten.

Links:

 

Ein Anti-Europäer

Das bedeutet nicht, dass die Lega keinen Einfluss auf die nationale Politik genommen hat. Ganz wichtig war die Unterstützung der Lega im Referendum von 1992 gegen den Beitritt zum Europäischen Wirtschaftsraum EWR. Die Ablehnung dieses Beitritts war eine Niederlage für das politische Establishment und ein Sieg der anti-europäischen Kräfte, der bis heute nachhallt.
 
Bignasca und die Lega verkörperten diese Anti-EU-Haltung in einer regionalen, das heisst Tessiner Variante. Sie bekämpften seither die EU, forderten eine rigorose Neutralität der Schweiz und lehnten auch den Beitritt zur UNO ab.
 
Ihren grössten politischen Erfolg auf nationaler Ebene feierte die Lega 1994, als sie es praktisch im Alleingang schaffte, die Entsendung von Schweizer Blauhelmen (UNO-Soldaten) ins Ausland zu verhindern. Sie lancierte das Referendum und konnte die Abstimmung gewinnen.
 
Unter dem Einfluss der Lega und Bignascas stimmten die Tessiner Stimmbürger in den letzten Jahren in Volksabstimmungen immer gegen die bilateralen Verträge mit der EU. Daher machte man Bignasca für eine Igelhaltung des Kantons verantwortlich.
 
Doch die Vorstösse der Lega waren keineswegs nur Erfolge. So schaffte sie es beispielsweise nicht, die nötigen Unterschriften für die 2009 lancierte Eidgenössische Volksinitiative zur Verankerung des Bankgeheimnisses in der Verfassung zu sammeln.

 

Reaktionen

Marco Borradori, Regierungsrat der Lega dei Ticinesi, zeigte sich "tief betroffen und traurig". Bignasca sei "die Säule der Lega, eine grossartige Persönlichkeit, ein Mann des Herzens" gewesen.
 
Auch wenn er nicht die gleichen politischen Ideen verfolgt habe, erklärte der Bürgermeister der Stadt Lugano, der freisinnige Giorgio Giudici, Bignasca sei zuallererst "ein Zeitgenosse, ein Freund seit Kindesbeinen, ein Mann, der wie ich seine Stadt zutiefst geliebt hat" gewesen.
 
Der neue Regierungsrats-Präsident des Kantons Tessin, der Christdemokrat Paolo Beltraminelli, erinnerte sich an "einen Schüchternen mit grossem Herzen, einen Leader", auch wenn er dessen "rüde Methoden und juristische Entgleisungen" bedaure.
 
Auch in Italien sorgte der Tod von Bignasca für Reaktionen. Roberto Maroni, Regierungspräsident der Region Lombardei und Vorsitzender der Lega Nord, erklärte gegenüber dem Radio der italienischsprachigen Schweiz: "Er war ein Freund, rüde aber genial, der eine Bewegung geschaffen hat, die der Schweiz viel gebracht hat."
 
(Quelle: SDA)

 

Gegen Asylbewerber und Ausländer

 

Steckenpferde der Lega-Politik waren immer auch der Kampf gegen Missbräuche im Asylwesen sowie der Einsatz zugunsten einer Beschränkung der Zuwanderung. Dies brachte ihr regelmässig den Vorwurf der Fremdenfeindlichkeit ein. Bignasca liess sich dadurch nicht einschüchtern.
 
Zu den Eigentümlichkeiten der Lega dei Ticinesi unter der Führung von Leader Giuliano Bignasca gehörte auch das Verhältnis zu Italien. Er liess keine Gelegenheit aus, auf Italien zu schimpfen und eine Beschränkung der Zahl von italienischen Grenzgängern im Tessin zu fordern. Im Wahlkampf von 2011 sorgte seine Forderung nach einem Mauerbau an der Grenze zwischen dem Tessin und Italien für rote Köpfe.
 
Andererseits pflegte Bignasca und seine Bewegung enge Beziehungen zur Lega Nord. Als diese zusammen mit Silvio Berlusconi die italienische Regierung bildete, hatte die Lega als einzige Partei in der Schweiz einen direkten Draht nach Rom. Bignasca war mit dem legendären Führer der lombardischen Lega, Umberto Bossi, persönlich eng verbunden.

Volksinitiative

Die Volksinitiative erlaubt den Bürgerinnen und Bürgern, eine Änderung in der Bundesverfassung vorzuschlagen. Damit sie zu Stande kommt, müssen innerhalb von 18 Monaten 100'000 gültige Unterschriften bei der Bundeskanzlei eingereicht werden.

Darauf kommt die Vorlage ins Parlament. Dieses kann eine Initiative direkt annehmen, sie ablehnen oder ihr einen Gegenvorschlag entgegenstellen. Zu einer Volksabstimmung kommt es in jedem Fall.

Zur Annahme einer Initiative sind sowohl das Volks- wie auch das Ständemehr (Kantone) nötig.

Links:

 

Landvögte und kleine Leute

Ähnlich wie die Lega Nord die Zentralregierung in Rom ablehnte, hegte Bignasca immer ein Misstrauen gegen Bundesbern. Deutschschweizer bezeichnete er gerne als "Landvögte", das Parlament in Bern als "Hühnerstall".
 
Seine beleidigenden Äusserungen gegenüber anderen Politikern trugen ihm unzählige Strafanzeigen ein. Der in jeder Hinsicht unkonventionelle Bignasca wurde wiederholt verurteilt, im Übrigen auch wegen Kokainkonsums.
 
Gelegentlich träumte Bignasca von einer neuen rechts-sozialen Partei im Land, etwa durch eine Koalition mit dem "Mouvement citoyens genevois" (MCG) in Genf. Geworden ist daraus nichts. Zwar stand Bignasca immer der SVP (Schweizerische Volkspartei) nahe, doch wollte er sich nie ins gewohnte Rechts-Links-Schema einordnen.
 
So unterstützte er beispielswiese stets die Einrichtung einer öffentlichen Krankenkasse – ein typisch linkes Anliegen. Bignasca verstand sich als Vertreter der "kleinen Leute". Und er hatte sicherlich einen guten Riecher für deren Ängste und Sorgen, aber auch für deren Sprache. Anders ist sein Erfolg nicht erklärbar.

Gerhard Lob, swissinfo.ch

Tessin

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Oorlog in Europa is nog steeds mogelijk

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Wat niet gezegd mag worden: oorlog in Europa is nog steeds mogelijk

door 

Ex: http://www.solidarisme.be/

 

Toen ik enkele maanden terug tijdens de vragenronde na een voordracht van Thierry Baudet, georganiseerd door de VVB, de vraag opwierp of er geen gevaar voor oorlog schuilging in het steeds meer op hegemonie afstevenende Duitsland en Frankrijk over andere EU-staten - vooral dan de poging van Duitsland en Frankrijk om de belangen van het Verenigd Koninkrijk te doorkruisen - werd ik door de politieke secretaris van de VVB Peter De Roover bruusk het zwijgen opgelegd.

Dat waren geen vragen die relevant waren voor het debat over Europa, was de mening van mijnheer. Nochtans kon je aan de uitdrukking en lichaamstaal van Baudet zien dat hij wat graag was ingegaan op mijn vraag.

Maar nu de VVB zowat de keuken- en tuinafdeling van de N-VA is geworden en deze partij fanatiek pro-EU is, mogen er geen disidente geluiden klinken binnen wat zich de Vlaamse beweging noemt. De N-VA is een partij die zich wat graag aan een vreemde mogendheid wil onderwerpen, een vreemde mogendheid zoals de EU er een is.

En daarom mogen vragen zoals die van mij niet worden gesteld. Het beeld van een vreedzaam Europa onder Duits-Franse hegemonie mag niet worden verstoord. Maar blijkbaar zijn wij van het N-SA niet de enige die bezorgd zijn over de gang van zaken wat de EUSSR betreft. En die stemmen zullen niet door een politiek secretaris van de VVB gesmoord worden. Zeker niet wanneer wij de collaboratie van een deel van de Vlaamse elite met de superstaat EU blootleggen. Onze elite heeft de kwalijke neiging om zich telkens weer te onderwerpen aan vreemden. Het ene deel aan Frankrijk en het andere deel aan Duitsland en weer een andere deel -links- aan ingevoerde vreemdelingen. Onze elite is nooit een voorloper geweest in de strijd voor een echte nationale onafhankelijkheid. De elites zijn liever de zaakvoerders van vreemde belangen, dan baas in eigen land. Zoals de N-VA die louter de beheerders willen zijn van de "Euro-regio Flandern".


Juncker waarschuwt voor 'oorlog' in Europa

 

"Wie denkt dat de eeuwige vraag van oorlog en vrede in Europa niet meer actueel is, zou zich hevig kunnen vergissen. De demonen zijn niet weg, ze slapen alleen maar." Dat heeft de Luxemburgse premier Jean-Claude Juncker gezegd in een interview met het Duitse weekblad Der Spiegel.

"Ik vind het frappant hoezeer de verhoudingen in 2013 lijken op die 100 jaar geleden", aldus Juncker. In 1914 brak de Eerste Wereldoorlog uit. Juncker is geschrokken van de verkiezingscampagnes in Griekenland en Italië. "Daar kwamen ressentimenten naar boven waarvan men dacht dat zij definitief verleden tijd zouden zijn."
Juncker maakte in zijn jaren als voorzitter van de eurogroep mee hoe Duitsland Zuid-Europese landen onder druk zette om te bezuinigen. Italiaanse en Griekse politici en burgers reageerden daarop met anti-Duitse gevoelens.

Meer: De Morgen

mercredi, 13 mars 2013

In Sachen Ungarn misst EU wieder einmal mit zweierlei Maß

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Andreas MÖLZER:

In Sachen Ungarn misst EU wieder einmal mit zweierlei Maß

Aushebelung des Verfassungsgerichts hat auch in Österreich Tradition

Als in Rumänien Premier Ponta Verfassungsgericht entmachten wollte herrschte Schweigen

Ex: http://www.andreas-moelzer.at/

In Sachen Ungarn werde in der Europäischen Union wieder einmal mit zweierlei Maß gemessen, sagte heute der freiheitliche Delegationsleiter im Europäischen Parlament, Andreas Mölzer. „Man kann natürlich über die jüngsten Verfassungsänderungen, welche die rechtskonservative Regierung von Ministerpräsident Viktor Orban mit ihrer Zweidrittelmehrheit beschlossen hat, geteilter Meinung sein. Aber deswegen gleich von einer Verletzung der EU-Werte oder von einem Weg in die Diktatur zu sprechen, ist überzogen“, betonte Mölzer.

Dabei wies der freiheitliche EU-Mandatar darauf hin, dass die von der Orban-Regierung gewählte Vorgangsweise, vom Verfassungsgericht aufgehobene Gesetze in den Verfassungsrang zu heben, kein Ungarn-Spezifikum sei. „Auch in Österreich hat die rot-schwarze Bundesregierung, als sie noch die Zweidrittelmehrheit hatte, immer wieder den Verfassungsgerichtshof ausgehebelt, indem sie die vom Höchstgericht aufgehobenen Bestimmungen bzw. wenn eine Aufhebung zu erwarten war, als Verfassungsgesetz beschließen ließ“, hielt Mölzer fest.

Im Übrigen sei schon merkwürdig, so der freiheitliche Europaabgeordnete, dass sich die demokratiepolitischen Bedenkenträger in der EU wieder einmal auf Orban einschießen, während sie weitgehend schwiegen, als im Vorjahr in Rumänien der sozialistische Premier Ponta das dortige Verfassungsgericht entmachten wollte. „Einmal mehr zeigt sich, dass in der EU gegen rechte Regierungen ohne zu zögern Kampagnen gestartet werden, während über Postkommunisten der Schutzmantel ausgebreitet wird“, schloss Mölzer.

Sortie aujourd'hui en France du livre de Thilo Sarrazin

Sortie aujourd'hui en France du livre de Thilo Sarrazin qui fit scandale outre-Rhin...

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Ce livre, sorti en Allemagne fin 2010 sous le titre « L’Allemagne court à sa perte », suscita un véritable tollé d’indignation au sein de la bobocratie d’outre-Rhin qui n’avait plus de mots assez forts pour hurler son courroux.

Certes, l’auteur, Thilo Sarrazin, ne pouvait pas être soupçonné de quelconques sympathies d’extrême droite puisque son CV pouvait suffire à lui seul à lui assurer la bienveillance de la bien-pensance institutionnalisée. Economiste réputé, il était en effet membre du directoire de la Banque fédérale allemande et adhérent du Parti social-démocrate… Que du clean !

Et pourtant, abondance de brevets de bonne conduite n’interdit pas clairvoyance subite… Ainsi, dans son livre, Thilo Sarrazin s’insurge à la fois contre la dénatalité catastrophique qui tue le peuple allemand et contre l’immigration musulmane qui ronge la civilisation européenne. Cet ouvrage révolta les chiens de garde de la pensée unique, ce dont nous ne nous plaindrons pas… surtout lorsque l’on sait qu’il fut vendu à plus de 2 millions d’exemplaires dans son pays ce qui correspond à un record exceptionnel.

Souhaitons que l’édition française remporte un même succès !

L'Allemagne disparait, Thilo Sarrazin, Les Editions du Toucan, 520 pages, 25,00 €, sortie 13 mars 2013.

«Der Ausverkauf Europas muss gestoppt werden»

Den Würgegriff der «Schock-Strategie» abwerfen: «Der Ausverkauf Europas muss gestoppt werden»

von Dieter Sprock

Ex: http://www.zeit-fragen.ch/

susbie9782.gifDie EU übt Druck auf die Schweiz aus. Sie will die Beteiligung am europäischen Strommarkt von der automatischen Übernahme von EU-Recht abhängig machen. Praktisch hat beides aber nichts miteinander zu tun. Der Strom wird seit über fünfzig Jahren über alle Landesgrenzen hinweg ohne EU-Diktat gehandelt. Das hat bestens funktioniert.
Zugleich treibt in der Schweiz das Departement Leuthard (Departement für Umwelt, Verkehr, Energie und Kommunikation) die Strommarktöffnung voran, obwohl eine solche Liberalisierung noch keinem einzigen Land Vorteile gebracht hat. In all diesen Staaten sind die Preise gestiegen, und die Versorgungssicherheit hat abgenommen.
Die Departementsvorsteherin bemüht sich, den Zusammenhang der beiden Geschäfte zu verwischen. Doch dieser ist so offensichtlich, dass ihn keine Geiss wegschleckt. Die «Neue Zürcher Zeitung» schreibt denn auch am 23. Januar dieses Jahres: «Leuthard will die Marktöffnung vom Strommarktabkommen, das die Schweiz mit der EU verhandelt, trennen. Inhaltlich besteht zwar ein Zusammenhang, der Zugang zum europäischen Strommarkt bedingt die vollständige Liberalisierung.» Dafür gibt es allerdings keine vernünftigen Gründe.
Die EU ist bekanntlich die Liberalisierungsagentur in Europa und die Privatisierung der grossen Staatsmonopole ihr Kerngeschäft. Wenn man unter diesem Aspekt das Buch «Die Schock-Strategie» von Naomi Klein1 liest, stehen einem die Haare zu Berge. Die Schockstrategen sind zu viel mehr fähig als nur zur Erpressung. Das bereits 2007 geschriebene Buch über dreissig Jahre «Schock-Strategie» hat nichts an Aktualität eingebüsst. Im Gegenteil. Wer die Vorgänge im heutigen Europa verstehen will, muss es lesen.

Ausgehend von Pinochets Chile zeigt Naomi Klein anhand zahlreicher gut dokumentierter Beispiele, wie Kriege und Katastrophen zur Durchsetzung der radikal marktwirtschaftlichen Ideen eines Milton Friedman und seiner Schüler genutzt wurden. Die Strategie hat System: Länder, die durch Katastrophen in einen Schockzustand versetzt wurden, werden gezwungen, ihre Wirtschaft internationalen Finanzgebern zu öffnen, Staatseigentum zu veräussern, die öffentlichen Dienstleistungen zu privatisieren und massive Einsparungen im Sozialwesen vorzunehmen. Oft dienen IWF und WTO, beide von den USA dominiert, dabei als Handlanger. Auf diese Weise werden Entwicklungen beschleunigt durchgesetzt, die ohne Schock gar nicht denkbar gewesen wären oder Jahre in Anspruch genommen hätten. In Friedmans Worten: «Nur eine Krise – eine tatsächliche oder empfundene – führt zu echtem Wandel. Wenn es zu einer solchen Krise kommt, hängt das weitere Vorgehen von den Ideen ab, die im Umlauf sind. Das ist meiner Ansicht nach unsere Hauptfunktion: Alternativen zur bestehenden Politik zu entwickeln, sie am Leben und verfügbar zu halten, bis das politisch Unmögliche politisch unvermeidlich wird.»2 Mehr als drei Jahrzehnte haben Friedman und seine Anhänger diese Strategie perfektioniert: «Auf eine grosse Krise oder einen Schock warten, dann den Staat an private Interessenten verfüttern, solange die Bürger sich noch vom Schock erholen, und schliesslich diesen ‹Reformen› rasch Dauerhaftigkeit verleihen.» (Klein, S. 17)

Eine Spur von Blut und Elend rund um den Erdball

Lügen, Propaganda und Erpressung; Schulden- und Inflationsschocks; Krieg, Folter und Terror sind die Methoden der Schockstrategie, mit denen die Liberalisierung der Märkte vorangetrieben wird, wie einige Beispiele zeigen sollen:
Nach dem blutigen Militärputsch 1973 befand sich Chile im Schockzustand. «Friedman empfahl Pinochet einen Umbau der Wirtschaft im Schnellfeuertempo – Steuersenkungen, Freihandel, Privatisierung von Dienstleistung, Einschnitte bei den Sozialausgaben und Deregulierung. Und dann muss­ten die Chilenen noch mit ansehen, wie ihre öffentlichen Schulen durch private ersetzt wurden, die sich über Gutscheine finanzierten.» (S. 18) Nach Friedman hat der Staat «im Schulwesen nichts verloren». Kostenlose Bildung war für ihn «eine nicht gerechtfertigte Einmischung in den Markt».
In Argentinien verschwanden zur Durchsetzung der «Chicagoer Politik» unter der Videla-Junta 1976 bis 1978 dreissigtausend Menschen – vorwiegend linke Aktivisten.
Margaret Thatcher nutzte das Durcheinander des Falklandkrieges 1982 dazu, «die streikenden Bergarbeiter mit dem Einsatz enormer Gewalt» niederzuringen. Sie hat damit die erste «Privatisierungsorgie» in einer westlichen Demokratie losgetreten.
Die Nato-Angriffe auf Belgrad im Jahr 1999 «schufen die Voraussetzung für rasche Privatisierungen im ehemaligen Jugoslawien – ein Ziel, das bereits vor dem Krieg feststand.» (S. 22)
Unmittelbar nach den Anschlägen auf die Twin Towers 2001 begann unter Ausnutzung des Schocks der Krieg gegen Afghanistan, mit bisher ungezählten Opfern.
2003 wurde das dreissig Jahre vorher in Chile erprobte Vorgehen im Irak angewendet, nur noch brutaler! Nach dem Krieg wurden die Staatsbetriebe und die Ölvorkommen privatisiert und an westliche Konzerne verteilt.
Selbst Katastrophen wie der Tsunami in Sri Lanka 2004 und der Hurrikan Katrina in New Orleans 2005 dienten dazu, den radikal marktwirtschaftlichen Umbau voranzutreiben. Die ansässige Bevölkerung wurde vertrieben und das Bauland in bester Lage internationalen Investoren verkauft. In New Orleans wurde auf Anraten Friedmans in militärischer Eile «binnen 19 Monaten – während die Armen der Stadt noch grossenteils evakuiert waren – das öffentliche Schul­system nahezu vollständig durch private Charter Schools ersetzt». (S. 16) Die entlassenen Lehrer der öffentlichen Schulen mussten zusehen, «wie für die Flutopfer gesammeltes Geld abgezweigt wurde, um ein öffentliches Schulsystem auszuradieren und durch ein privates zu ersetzen». Für sie war Friedmans Plan eine «pädagogische Enteignung».
Naomi Klein räumt ein, dass keiner der erwähnten Kriege allein wirtschaftlich motiviert war, doch in jedem Fall wurde «ein grosser kollektiver Schock» dazu genutzt, die Wirtschaft radikal umzubauen.

USA: vom Liberalismus zum korporatistischen Staat

Als am 11. September 2001 die Flugzeuge in das World Trade Center einschlugen, war das Weisse Haus voll mit Friedman-Schülern, die sich damals in den USA als Neokonservative bezeichneten. «Das Team um Bush nutze den Augenblick des kollektiven Entsetzens mit erschreckendem Tempo.» Sofort wurde der «Krieg gegen den Terror» gestartet und dazu ein ausschliesslich dem Profit dienender neuer Industriezweig aufgebaut, «der der schwächelnden US-Wirtschaft frisches Leben einhauchen sollte», der «Katastrophen-Kapitalismus-Komplex». Dieser sei viel weitreichender als der «militärisch-industrielle Komplex», vor dem Eisenhower gegen Ende seiner zweiten Amtszeit als Präsident gewarnt hat. Heute gehe es um einen globalen Krieg, den auf allen Ebenen Privatunternehmen führen, deren Einsatz mit öffentlichen Geldern bezahlt wird: «Binnen weniger Jahre hat er seine Marktreichweite schon vom Kampf gegen den Terrorismus auf die internationale ‹Friedenssicherung›, auf die Kommunalpolitik und die immer häufigeren Naturkatastrophen ausgeweitet. Letztlich verfolgen die Unternehmen im Zentrum des Komplexes das Ziel, das Modell des profit­orientierten Regierens, das sich unter aussergewöhnlichen Umständen so rasch ausbreitet, in das normale, alltägliche Funktionieren des Staates einzubauen – anders ausgedrückt: die Regierung zu privatisieren», schreibt Naomi Klein. (S. 25) Im Jahr 2003 unterschrieb die US-Regierung 3512 Verträge mit Sicherheitsfirmen, und in den folgenden drei Jahren das Departement of Homeland Security deren 115 000. Der globale «Heimatschutz» ist ein «200-Milliarden-Dollar-Geschäft». Das wirkliche Geld werde aber mit dem Krieg in Übersee verdient. «Heute sind Kriegs- und Katastropheneinsätze so voll und ganz privatisiert, dass sie selbst der neue Markt sind; man muss nicht mehr auf den Boom warten, bis der Krieg vorbei ist.» (S. 27)
Das System verwischt die Grenzen zwischen Politik und grossem Geschäft, und die genauere Bezeichnung als «Liberalismus, Konservatismus oder Kapitalismus» sei deshalb «Korporatismus» beziehungsweise Neokorporatismus». Im Neokorporatismus unterstehen die Verbände keiner direkten staatlichen Kontrolle. «Sein Hauptkennzeichen sind die massive Umverteilung von öffentlichem Besitz in Privathände – die oft von einer explodierenden Verschuldung begleitet ist –, eine sich ständig vergrössernde Kluft zwischen Superreichen und den disponi­blen Armen sowie ein aggressiver Nationalismus, der unbegrenzte Verteidigungsausgaben rechtfertigt.» (S. 30)

«Schock-Strategie» für Europa

Es braucht keine besondere Begabung, um auch in Europa das Wirken der «Schock-Strategie» zu erkennen. Ganz nach dem Moto: «Konstanz liegt am Bodensee, wer’s nicht glaubt, fahr hin und seh.»
Unter Schock, ausgelöst durch die Lehman-Pleite und amerikanische Schrottpapiere, wird auch in Europa die Liberalisierung der Märkte vorangetrieben. Das heisst konkret: Länder, die sich zu fest verschuldet haben, verlieren ihre Souveränität. Nachdem zumeist amerikanische Rating-Agenturen ihre Bonität heruntergestuft haben, diktiert ihnen eine Troika, bestehend aus der Europäischen Zentralbank (EZB), der EU-Kommission und dem Internationalen Währungsfonds (IWF), die Bedingungen, unter denen sie weitere Kredite erhalten. Zuvorderst steht die Privatisierung der grossen Staatsmonopole: Elektrizität, Telekommunikation, öffentliche Verwaltung, Abfuhrwesen, öffentlicher Verkehr, Gesundheitswesen, Bildung und neuerdings auch die Privatisierung von Wasser. Ferner Personalabbau, Lohnkürzungen, massive Streichungen im Sozialbereich und bei den Renten.
Die Löhne sind in vielen europäischen Ländern bereits so tief, dass Vater und Mutter arbeiten müssen, um die Familie zu ernähren; was zynisch als Frauenbefreiung vermarktet wird. Mittlerweile wird die Politik immer mehr von weltweit operierenden Denk­fabriken und Beraterfirmen gesteuert. Länder­übergreifende Projekte wie Naturpärke und Europa der Regionen sind Teil der Strategie. Mit ihnen werden Parallelstrukturen aufgebaut, die nicht mehr demokratisch kontrolliert werden können.

Massenarbeitslosigkeit und Armut

Während die Kriegstreiber in der EU von einem neuen Imperium mit Steuer- und Bildungshoheit träumen und einer europäischen Armee das Wort reden, die in der ganzen Welt einsatzfähig sein soll, hinterlässt die Globalisierung eine Spur der Zerstörung in ganz Europa: Die Arbeitslosigkeit war nach dem Zweiten Weltkrieg noch nie so gross, vor allem die Jugendarbeitslosigkeit. In einigen Ländern herrscht bereits akute Not.
So berichtet eine Touristin, dass in Portugal Einheimische in Restaurants fragen, ob sie fertig essen dürfen, was der Gast nicht mehr mag.
In Griechenland gibt es bereits jetzt «400 000 Familien, in denen kein einziges Mitglied eine Arbeit hat. Nach Schätzungen wird bis Ende 2013 nahezu jeder dritte arbeitsfähige Grieche ohne Job sein.» («Neue Zürcher Zeitung» vom 21.2.2013) Es fehlt an Nahrung und Medikamenten.
In Frankreich überschreitet die Arbeits­losenzahl 5 Millionen. «Seit Beginn des Jahres geht auch das Gespenst gewaltsamer Sozialkonflikte um, die ganze Industriezweige lahmzulegen drohen.» («Neue Zürcher Zeitung» vom 15.2.2013)
In Grossbritannien halten bulgarische und rumänische Migranten auf der Strasse Ausschau nach Gelegenheitsjobs. «Als Tagelöhner am Rande des expandierenden britischen Bausektors sorgen sie für ein stetiges Angebot billiger Arbeitskräfte – nützlich und doch nicht willkommen.» («Neue Zürcher Zeitung» vom 14.2.2013) Eine Folge der Armut in Bulgarien und Rumänien. Und die in der EU erzwungene Personenfreizügigkeit führt dazu, dass oft die Stärksten und gut Ausgebildete ihre Heimat verlassen und dort beim Wiederaufbau einer tragfähigen Gesellschaft fehlen. Dasselbe in zahlreichen anderen EU-Mitgliedstaaten. Ein einziges Chaos!

Internationale Gleichschaltung der Bildung

Auch die Bildung liegt vielerorts darnieder. In den Schulen werden die Inhalte durch Kompetenzen ersetzt, um so eine künstliche «europäische Identität» heranzubilden. Pisa (OECD) und Bologna (EU) dienen als Werkzeuge für die Umsetzung: «Das System Pisa (Programme for International Student Assessment) hat seit 2000 mehrere regelrechte Schockwellen ausgelöst. Dies scheint System zu haben: Wo diese standardisierten Tests zur Anwendung gebracht werden, kommen häufig angebliche gravierende Mängel der Kenntnisse von Schülerinnen und Schülern zum Vorschein. Wie Naomi Klein in ihrem Buch ‹Die Schock-Strategie› herausgearbeitet hat, ebnen solche Schocks jeweils den Weg für tiefgreifende Umwälzungen mit weitreichenden Konsequenzen. So geschehen in der Folge von Pisa: Tausendfach wurde in den Medien die schlechte Nachricht wiederholt, unsere Kinder (und damit unser Schulsystem) hätten angeblich grundlegend versagt. Die Schockmeldung setzte die Verantwortlichen unter grossen Druck, sehr schnell etwas zu unternehmen. Entsprechend zeichneten sich die folgenden ‹Reformen› durch die ‹unbedachte und schnelle Übernahme fertiger Lösungskonzepte ohne ausreichende wissenschaftliche und öffentliche Debatte› (Langer, S. 61)3 aus. Doch woher kommt die Idee, unsere Schulen und Schulsysteme dem Wettbewerb auszusetzen, die so weitreichende Folgen für unsere Schüler und unser gewachsenes Schulsystem hat? Kurz zusammengefasst stammt sie aus den USA, die sie über die OECD in unsere Länder exportiert haben.» (Zeit-Fragen Nr. 25 vom 11.7.2012)

Nach dem Schock kommen die Investoren

«Nach vierjährigem Stillstand scheint Griechenland für ausländische Investoren wieder attraktiver zu werden. Internationale Konzerne haben jüngst angekündigt, ihre Präsenz im Land ausbauen zu wollen», schreibt die «Neue Zürcher Zeitung» vom 22.2.2013. An der Ausschreibung für das Hellenikon-Projekt, den Ausbau des alten Athener Flughafens, von dem sich die Regierung einen Erlös von 5 Milliarden Euro verspricht, nehmen «neben Qatari Diar an der Endphase die London Regional Properties, die israelische Elbit und die griechische Lamda Development teil. Der Zuschlag soll im Sommer erteilt werden.» In den letzten Wochen hätten auch andere namhafte internationale Konzerne verlauten lassen, dass sie ihre Präsenz in Griechenland verstärken wollen. Eine chinesische Gruppe namens Cosco «sei an den bevorstehenden Privatisierungen der Bahn und der Hafengesellschaft OLP interessiert». Und der französische Präsident Hollande, der am 19. Februar Athen besuchte, «bekundete nun sein Interesse an einer verstärkten französischen Präsenz in Griechenland, vor allem bei der Erforschung und Ausbeutung möglicher Erdgas- und Ölvorkommen». Die Franzosen seien auch an der Privatisierung der Elektrizitätsgesellschaft und der Wasserwerke interessiert.

«Der Schock nutzt sich ab: Das Wiedererstarken des Volkes»

Mit diesem Titel über dem Schlusskapitel ihres Buches öffnet Naomi Klein den Blick nach vorn, und sie hat recht. Der Schock verliert an Wirkung, wenn die Menschen die Strategie dahinter durchschauen.
Warum sollen wir Friedmans Zitat, wonach «das weitere Vorgehen in einer Krise von den Ideen abhängt, die im Umlauf sind», nicht so verstehen, dass es eine Abkehr von der Neoliberalen Doktrin und neue Ideen braucht? Klein sieht Ansätze dazu vor allem in Lateinamerika. Der wichtigste Schutz Lateinamerikas vor künftigen Schocks sei «die zunehmende Unabhängigkeit von den Washing­toner Finanzinstitutionen». Die Alternativa Bolivariana para los Pueblos de Nuestra América (ALBA, Bolivianische Alternative für die Völker unseres Amerika), eine Art Tauschhandelssystem, sei die Antwort der Lateinamerikaner auf den «mittlerweile begrabenen korporatistischen Traum von einer Freihandelszone, die von Alaska bis Feuerland reichen sollte. […] Jedes Land bringt ein, was es am besten erzeugen kann, und bekommt dafür, was es am nötigsten braucht, unabhängig von Weltmarktpreisen. So liefert beispielsweise Bolivien Erdgas zu stabilen, rabattierten Preisen; Venezuela bringt sein Erdöl ein (das an ärmere Länder zu stark subventionierten Preisen abgegeben wird) und stellt sein Expertenwissen zur Verfügung; Kuba entsendet Tausende Ärzte, die in ganz Lateinamerika eine kostenlose medizinische Versorgung anbieten, und bildet an seinen Fakultäten Studenten aus anderen Ländern aus.» (S. 643) Statt dass Händler in New York, Chicago oder London die Preise festlegen, kann jedes Land selbst entscheiden, wie hoch es den Wert einer Ware oder Dienstleistung festlegen will.
In Brasilien haben sich anderthalb Millionen Bauern in der Bewegung der Landlosen (MST) organisiert und Hunderte von Genossenschaften gegründet. In Argentinien wurden bereits 200 bankrotte Firmen von ihren Belegschaften in Form demokratisch geführter Kooperationen wiederbelebt. 2006 gab es in Venezuela rund hunderttausend Genossenschaften mit siebenhunderttausend Beschäftigten. (S. 642f.) – Optionen auch für Europa?
Auch in der Schweiz und im übrigen Eu­ropa hat ein Umdenken eingesetzt. Viele sind nachdenklich geworden, auch in der Politik. In den Universitäten, die lange Zeit ihre Studenten mit der Marktdoktrin regelrecht formatiert haben, werden inzwischen auch andere Ansätze diskutiert. Immer mehr Menschen glauben nicht mehr daran, dass «freie Märkte» allen zugute kommen. Das System droht zu kollabieren, und die Menschen haben es satt, ständig belogen zu werden. Sie wollen keine weitere Verelendung Europas, keinen weiteren Bildungsabbau, keine weitere Auflösung der sozialen Strukturen. Der Ausverkauf Europas muss gestoppt werden.
Die Politiker könnten jetzt vor ihre Bürger treten und eingestehen, dass sie sich geirrt haben. Sie haben, wie fast alle von uns, dieses System nicht verstanden und nicht vorhergesehen, worauf es hinausläuft; die Gelegenheit dazu war noch nie so günstig. Sie könnten die Bürger einladen, mit ihnen gemeinsam nach neuen Lösungen zu suchen. Aber es müssten ehrliche Lösungen sein. Es genügt nicht, ein wenig an den Stellschrauben des alten Systems zu drehen, um die Menschen bei Laune zu halten. Es braucht Lösungen, die aus der Finanzdiktatur herausführen und den unproduktiven Spekulationsschrott abräumen, damit die Menschen in ihren Ländern eigene Wege entwickeln und sich ihre Freiheit und Würde zurückholen können.    •

1    Naomi Klein, Die Schock-Strategie. Der Aufstieg des Katastrophen-Kapitalismus, New York 2007, Frankfurt am Main 2009
2    a.a.O., S. 17, FN 12
3    Roman Langer: Warum haben die Pisa gemacht?, in: ders., Warum tun die das? Governance-Analysen zum Steuerungshandeln in der Schulentwicklung. Wiesbaden 2008

Qatar koopt Griekse eilanden

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Qatar koopt Griekse eilanden, Homerus draait zich om in zijn graf

door  Theo Van Boom

 

Emir van Qatar koopt Griekse eilanden

Ex: http://www.solidarisme.be/

Qatar, dat alles van terroristen in Syrië tot homoseksuele voetbalclubs in Frankrijk sponsort, weet maar geen blijf met de oliedollars. Nu is het de emir in hoogsteigen persoon die een zestal Griekse eilandjes gaat opkopen. Dit past immers in de letterlijke uitverkoopstrategie aan Griekenland opgelegd door de Troika (EU-IMF-ECB), iets waar men dan verbaasd van is dat de Grieken er niet zo gelukkig mee zijn.

Maar het wordt nog leuker, of toch op zijn minst symbolisch. De desbetreffende eilanden liggen immers rond Ithaca, van het bekende epos Odyssee van Homeros. Alsof wij de Leeuw van Waterloo dus aan Frankrijk zouden verkopen. Of het atomium aan China.

Alsof de vernedering voor de Grieken nog niet groot genoeg is, moeten zij nu ook in hun nationale trots geraakt worden, blijkbaar. Maar geen zorgen, met de paar miljoen euro die hiervan komt kan Griekenland het nog een paar maandjes uitzitten alvorens de onvermijdelijke klap toch komt.

En dan is men verbaasd dat Gouden Dageraad goed blijft scoren?

mardi, 12 mars 2013

Sull’orlo del precipizio

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Sull’orlo del precipizio

Venerdi 15 marzo a Roma

Sull’orlo del precipizio: cause, conseguenze e possibili soluzioni della crisi economica in Italia ed Europa.

Via del Quirinale, 26 Roma

Ore: 16:30

Introduce e modera: Stefano Vernole (Cesem, Eurasia)

Intervengono

Bruno Amoroso (economista, docente presso l’Università di Roskilde in Danimarca

Nino Galloni (economista, ex funzionario del Ministero del Tesoro)

Giacomo Gabellini (Cesem, Eurasia, autore del libro “La Parabola. Geopolitica dell’unipolarismo statunitense”)

 

Organizza il Centro Studi Eurasia Mediterraneo (Cesem – www.cese-m.eu)

Ingresso Libero

La Iglesia post-Malaquias

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La Iglesia post-Malaquias

por Ernesto Milá 

Ex; http://infokrisis.blogia.com/

Infokrisis.- Como se sabe Benedicto XVI era el último papa de la profecía de Malaquías, quizás no tan antigua como se creyó, pero que, en cualquier caso, desde el siglo XVII acierta en cuanto a las características de los papas que se van sucediendo en el trono de San Pedro. Albino Luciani, como se sabe estaba asociado al lema “luz blanca”, perfecta traducción de su nombre laico. Juan Pablo II, “labori dei soli”, correspondía tanto a su carácter trabajador como a la novedad de que fuera uno de los pocos papas rubicundos de la historia. Y así sucesivamente. Da la sensación de que Malaquías o quien fuera, percibió como en una perspectiva aérea y rápida las características del reinado de los papas y retuvo en su memoria el rasgo que más le llamó la atención, asociándola a un lema. A fin de cuentas, una profecía no es más que la dramatización sensible de un hecho intuido. Pues bien, la lista de papas aportada por Malaquías ya ha concluido.

Con Benedicto XVI ha tenido lugar una novedad sin precedentes. No era normal encontrarse con un papa dimisionario. La cuestión que se plantea es por qué ha dimitido. El decir que no se sentía con fuerzas no sirve: ¿Con fuerzas para qué? A fin de cuentas, el antiguo miembro de las Hitlerjugend y artillero de la FLAK, era un intelectual y si llegó al papado fue precisamente por su superioridad en ese terreno. El intelectual lo es hasta su muerte. Pero el intelectual no es, necesariamente un gestor enérgico. Y todos sabemos que resulta muy difícil dirigir incluso una empresa familiar con la bondad y la razón.

El problema de fondo es el que se planteó desde los años 60 cuando el Concilio Vaticano II se presentó como una necesidad (la de “aggiornar” la Iglesia, “ponerla al día”), pero que concluyó en un lamentable fracaso autodestructivo. La Iglesia se puso al día en casi todo… menos en los problemas que preocupaban a los jóvenes: especialmente en todo lo relativo a la sexualidad. Y en ello sigue. Se modificó la liturgia (para “acercarla al pueblo”) y se aumentó el rol de la Virgen (muy por encima de su presencia efectiva en los Evangelios)… los prelados creyeron en la sugestión de los años 60, cuando todos, incluido los hippis, pensaban que se entraba en “tiempos nuevos”, cuando incluso en las filas eclesiásticas se creía que estaba próximo el advenimiento de una “nueva era” bajo el signo del humanismo y el universalismo y que sonaban tiempos en los que la mujer aumentaría su papel en la sociedad. Todo eso no eran más que sugestiones con las que se justificó el desmantelamiento de la liturgia y la creación de un ceremonial a medio camino entre el protestantismo y la iglesia tridentina.

Lo que hasta entonces eran certidumbres y dogmas, se convirtieron en algo en lo que hasta los mismos sacerdotes dejaron de creer y que nunca estuvieron en condiciones de transmitir. Los argumentos para defender la virginidad o las restricciones puestas a la sexualidad, serían admisibles dentro de un contexto de autocontrol y en la educación de la voluntad, pero no podían solamente avalarse en función de dogmas o encíclicas. De la misma forma que la educación en España languidece porque una parte sustancial del profesorado ha dejado de creer (por las razones que sean) en su misión, la Iglesia ha periclitado porque sus pastores han dejado de dominar el arte de conducir a su rebaño.

Todo eso importa ya poco: el papel de la Iglesia ha pasado y la misma Iglesia pertenece, más que a otro mundo, a otro tiempo. La homosexualidad y la pederastia entre algunos cleros nacionales es solamente una desagradable anécdota más. Mucho más grave es que los seminarios estén vacíos, que la edad media del clero supere los 60 años y que Europa haya dejado de ser el centro de la Iglesia para pasar éste a Asia y especialmente África. Hoy, Europa es nuevamente “tierra de misiones”.

La unidad de la Iglesia ha sido sustituida por la multiplicidad de sectas, sectillas (o si se le quiere llamar “prelaturas personales” y “asociaciones confesionales”) construidas por personajes de los que lo más piadoso que puede decirse es que sean ejemplos de moralidad, santificados o no. Mientras el clero diocesano es hoy casi una entelequia, estas asociaciones tienen medios, movilizan militancia y despliegan una actividad que ya el sacerdote de barrio no está en condiciones, ni con ganas de realizar. Siempre ha habido órdenes religiosas en la Iglesia, sí, pero las nuevas “asociaciones” y sus fundadores carecen de al altura de benedictinos, franciscanos, dominicos, etc. Y eso es lo que queda de la Iglesia, eso y un patrimonio extraordinario cuyo control, por cierto, es lo que persiguen buena parte –no digamos todos, por pura prudencia- de esos grupos.

En cuanto a la Iglesia española no hay que olvidar que los conventos femeninos ya están casi completamente vacíos de monjas de menos de 60 años, la mayoría de las novicias son filipinas, sudamericanas y africanas. Sin olvidar que en El Raval de Barcelona existen 15 “puntos de oración” islamistas y una sola iglesia católica con oficios una vez a la semana (y otras dos cerradas). La llegada masiva de sudamericanos ha servido mucho más para revitalizar las dormidas sectas evangélicas y a los protestantes, que a la adormilada iglesia local. Y los seminarios siguen vacíos.

Hace diez años escribimos que a la Iglesia española sólo le quedaba irse extinguiendo como la luz de una vela en su último tramo. Hoy reiteramos esa impresión en la certidumbre de que así ha ido ocurriendo. No se espere que tal acumulación de patrimonio y tantos millones de fieles pueden desaparecer de un día para otro, pero si resulta inevitable que se vayan extinguiendo poco a poco, perdiendo influencia primero, luego perdiendo peso social, luego dándose dentelladas en su interior y, finalmente, dirigido por una jerarquía para la que lo predicado no tiene ya nada que ver con lo pensado o con el día a día vivido por ella misma. Porque el problema no es de falta de vocaciones, sino de plantearse ¿cuántos sacerdotes y jerarquías en activo siguen creyendo verdaderamente en el dogma y cuántos otros están donde están por simple inercia, por conveniencia social, ambición o apatía?

En España todo esto es mucho más trágico, especialmente para los patriotas que asocian su fe política a su fe religiosa. La escuela de historiografía que asoció la historia de nuestro país con la iglesia católica hizo que España empezara a existir SÓLO desde la conversión de Recaredo… Pero hubo una Hispaniae antes del episodio, de la misma forma que hay una España ahora cuando con propiedad puede decirse que “España ha dejado de creer en el catolicismo” (porque el catolicismo militante es sólo patrimonio de una minoría y la inmensa mayoría de la población está ausente de los oficios religiosos). Creemos, en estas circunstancias, que resulta muy difícil seguir manteniendo esta identidad entre Catolicismo y España. El declive inevitable del primero, no debe necesariamente entrañar el fin del segundo.

El problema religioso no me interesa más allá de mí mismo. Allá cada cual con su conciencia y su vida y allá cada cual con sus creencias. Pero hay que reconocer que no podemos hacer nada para rectificar la pendiente decadente de la Iglesia (doctores tiene la institución…) en este período post-Malaquías. Pero sí podemos hacer algo por nuestro país. Es hora de un patriotismo emancipado definitivamente de la idea religiosa que responda a las preguntas de cuál es la “misión” y el “destino” de España en el siglo XXI, sin recurrir a algo que ya sigue una dinámica autodestructiva propia ante la cual no podemos hacer nada.

Poco importa lo que decida el cónclave y cuál sea el nuevo “rostro” que presidirá el Vaticano, la crisis de la Iglesia es tal que con las meras fuerzas humanas resulta imposible rescatarla… y para los que esperan una intervención divina, lo sucedido en las últimas décadas en la Iglesia induce a dudar sobre si allí queda algo de divino o, simplemente, es un pozo de inmoralidades tal como parece haberlo percibido un intelectual metido a Papa que prefiere dimitir antes que seguir al frente de la cáscara hecha de oropel y dogma, vacía y hueca, en la que las dentelladas entre sectas sustituyen al amor fraterno, las inversiones del Banco Vaticano tienen más peso que el ejercicio de la caridad, la tercermundización interesa más que la difusión de una visión cultural clásica, el vicio se enseñorea de la jerarquía cuando la jerarquía debía ser ejemplo y cuando lo único que puede hacerse es, o gritar la verdad esperando una reacción o bien retirarse a meditar a la espera de los últimos días.

Benedicto XVI, el antiguo artillero de la FLAK y el antiguo Hitlerjugend ha optado por lo segundo. No voy a ser yo quien se lo reproche a quien, en rigor, puede ser llamado “el último papa”

© Ernesto Milá – infokrisis – ernesto.mila.rodri@gmail.com

ITALIA: LA URNAS DICEN NO A LOS MUNDIALISTAS DE BRUSELAS

ITALIA: LA URNAS DICEN NO A LOS MUNDIALISTAS DE BRUSELAS

 


 
 

Ex: http://enricravello.blogspot.com/

Los italianos han manifestado un claro y rotundo rechazo a las políticas de austeridad dictadas por los  llamados  mercados y a la finanza mundialista. El Golpe de Estado que llevó a Mario Monti a la presidencia del gobierno en noviembre de 2011, ha sido desactivado en las urnas. De nada ha servido  las llamadas a votarle por parte de los poderes fuertes, de Goldman Sach, del BCE, de Angela Merkel, del propio Barack Obama y del mismo Vaticano, donde fue el único candidato recibido en audiencia por el papa.
El conjunto de lista que se oponían abiertamente  a la política de Mario Monti sobrepasan el 65% de los votos. Los resultados son inequívocos en este aspecto. Monti, y sus política de austeridad dictadas por la troika internacionalista sufren un varapalo tremendo e irreversible. Vale la pena señalar que en su derrota, Monti arrastra a Gianfranco Fini, que  se había presentado en coalición junto a él y no logra renovar su acta de diputado. Es el fin de este oscuro personaje metido a transformistas político, que terminó con el MSI, después con AN y que hoy es sólo una sombra tortuosa y fracasada.
 
El importante resultado obtenido por quien todos los medios de comunicación coinciden en señalar como el “enemigo absoluto”, Silvio  Berlusconi, presentado   como el desestabilizador de la Europa de Bruselas, y  –sin duda por ese motivo– votado otra vez de forma insospechada para la prensa oficial por millones de italianos. Berlusconi volvía a presentarse en coalición con la Lega Nord, otra formación que  que sufre un constante acoso mediático y que ha demostrado ser capaz de remontar la crisis interna por la que atravesó el año pasado.
 
La victoria electoral ha sido para el centro izquierda, de Pier Luigi Bersani, pero ha sido por tan escaso margen de votos y tan por debajo de las expectativas de su PD (Partido Democrático) que ha tenido el amargo sabor de las victorias pírricas.  La izquierda italiana sigue con serias dificultades para poder presentar un mensaje creíble y movilizador en la clase trabajadora. Seguramente su apoyo a la política de Monti ha tenido mucho que ver en esto.
 
Grillo un Uomo qualunque
 
Sin duda uno de los grandes  vencedores de esta contienda ha sido el cómico  Beppe Grillo y su supuesto movimiento anti-política. Mucho nos tememos que esa operación política, apoyada con simpatía por los mass media, sea una elaborada válvula de escape para evitar cualquier reacción realmente sólida y coherente frente a la pluto-partitocracia.  Una válvula de escape cuya función primordial sea desactivar ese descontento social de carga transgresora y llevarlo –una vez domesticado– de vuelta al juego político convencional.  El primer indicio de lo que decimos, lo tenemos hoy mismo en el anuncio oficioso de una posible coalición a la “siciliana” entre PD y Grillo “para sacar a Italia del caos”.  
 
Grillo nos recuerda de lejos a aquel movimiento italiano que se llamó Uomo Qualunque, que en los años 40 se hizo con un voto popular gracias a su crítica al sistema, pero no fue capaz de pasar de la protesta a la propuesta y su final fue tan rápido como su ascenso.
 
Quizás Grillo no sea sólo eso, si no algo peor, su pertenencia y ligazón con los Rothschild es la peor de las señales.
 
Lega Nord
 
Los identitarios de la Lega Nord, se recuperan de la profunda crisis que supuso el “asunto Bossi”, y la pérdida de credibilidad que ese feo asunto les generó.
 
La Lega fundamentó su campaña en lograr un digno resultado a nivel nacional, y hacer una fuerte apuesta en las elecciones regionales lombardas que se celebraban el mismo día. El objetivo está doblemente cumplido. 
 
Roberto Maroni, el nuevo líder de la Lega Nord, logra ganar los comicios lombardos y será el próximo presidente de Lombardía, con el apoyo del PDL.  En el Congreso y el Senado la Lega logra una media del 4.5% en el conjunto de toda Italia, un buen resultado considerando que sólo se presenta en el norte del país y que hace poco más de un año los analistas la daban por muerta políticamente. Nada de eso, la Lega ha mostrado su fortaleza y el gobierno de Lombardía le asegura una proyección importante en próximos comicios, empezando por las europeas de 2014.
 
Área nacionalista: división y desconcierto
 
Las opciones nacionalistas y sociales  han presentado un grado de división. Incapaces de llenar el espacio de protesta que en otros lugares de Europa está llenando opciones como  Amanecer Dorado o Jobbik, d’Italia fue fundados hace apenas dos meses, por los antiguos ministros del ejecutivo italiano y que  en Italia lo ha hecho precisamente la candidatura de Grillo.
 
Como señala Gabriele Adinolfi en sus análisis sobre los resultados electorales italianos, el antiguo MSI logró mantener una media de votos del 6-6.5% durante cuatro décadas, era la respuesta nacionalista a la ineptitud de la Primera República italiana.  En 2013 los que podemos considerar “herederos” de aquel movimiento se han presentado en seis listas diferentes, amén de los ex miembros del MSI que iban en las candidaturas del PDL de Berlusconi. Esas 6 listas han logrado estos resultados
 
Fratelli d´Italia                                  666.035 votos 1.95% (9 diputados)
El mejor resultado de este conjunto de partidos. Giorgia Meloni y Ignazio La Russa, ambos provenientes del MSI-AN-PDL
La Destra                            219.816votos 0.64% (0 diputados)
Futuro & Libertà (Fini)  159.429 votos 0.26% (0 diputados)
Forza Nuova                      89.826 votos 0.26% (0 diputados)
Casapound Italia             47.691votos 0.14% (0 diputados)
Fiamma Tricolore           44.753 votos 0.13% (0 diputados)
 
Un total del 3.58%. Si a ellos sumamos los que han votado directamente a Berlusconi e incluso a  Grillo tendemos ese 6-6.5% pero ahora dividido y sin la menor incidencia de política. El mismo y eterno problema; falta de realismo y madurez.
 
La UE mantendrá su presión
 
No hay que ser ilusos y dejarse llevar por unas primeras impresiones. Pensar que el sistema político-financiero no tiene recursos para revertir esta situación y seguir dictando la política italiana no es realista.
La UE ya dijo el día después de saberse los resultados que Italia mantendrá su política de austeridad. Por supuesto es algo más que un “consejo”. ¿Quién lo ejecutará? Estaremos a la espera de la evolución de los acontecimientos durante las próximas semanas.
 
 
Enric Ravello
Secretario de relaciones nacionales e internacionales de PxC PxL.

dimanche, 10 mars 2013

Rassegna Stampa (marzo 2013/1)

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Rassegna Stampa: articoli in primo piano (marzo 2013/1)

 

 



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lundi, 04 mars 2013

Tables Rondes: face à la crise sociale européenne

Presseschau März 2013

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Presseschau

März 2013

Wieder einmal einige Links. Bei Interesse einfach anklicken...

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AUßENPOLITISCHES

„Propaganda-Blitz“: EU will in Internet-Foren für Euro Stimmung machen
http://deutsche-wirtschafts-nachrichten.de/2013/02/04/propaganda-blitz-eu-will-in-internet-foren-fuer-euro-stimmung-machen/

Frankreich plant Bargeldverbot
Die französsche Regierung plant ein Bargeldverbot ab 1000 Euro. Außerdem soll der Umlauf an 500 Euro-Scheinen limitiert werden. In Großbritannien sind 500 Euro Scheine bereits verboten. Mit dem de facto Bargeldverbot droht der totale Überwachungsstaat.
http://www.mmnews.de/index.php/wirtschaft/12106-frankreich-plant-bargeldverbot

4365 EU-Beamte verdienen mehr als die Kanzlerin
http://www.welt.de/wirtschaft/article113330591/4365-EU-Beamte-verdienen-mehr-als-die-Kanzlerin.html

Ökonomen fordern mehr deutsches Geld für die EU
Jetzt reicht es mit den Milliarden für die Euro-Rettung? Mitnichten, sagen Ökonomen. Sie wollen, dass über die Einkommensteuer viele Milliarden nach Brüssel gehen. Dies sei der letzte Ausweg.
http://www.welt.de/wirtschaft/article113748480/Oekonomen-fordern-mehr-deutsches-Geld-fuer-die-EU.html

(etwas älter, aber dennoch richtig)
Ein weiterer Schritt zur Diktatur
Prof. Dr. Karl Albrecht Schachtschneider
http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/deutschland/prof-dr-karl-albrecht-schachtschneider/ein-weiterer-schritt-zur-diktatur.html

(Neue Weltordnung)
Schachmatt für die Menschheit - Deutsche Untertitel
http://www.youtube.com/watch?v=s4tgxU0o09c

(Auch eine Institution der Neuen Weltordnung?...)
Allianz der Zivilisationen
http://de.wikipedia.org/wiki/Allianz_der_Zivilisationen

Ein Wirtschaftssystem am Ende – Erster Teil
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5be4b1d08e9.0.html

Eurokrise Staatsverschuldung 1950-2011 - Generationenvertrag ade – Hans Werner Sinn
https://www.youtube.com/watch?v=ZKv3E5AO3M8

Aktuelle Staatsverschuldung Deutschland – Schuldenuhr
http://www.gold.de/staatsverschuldung-deutschland.html

Europa enteignet erstmals die Gläubiger einer Bank
Das hat es selbst in Griechenland bislang nicht gegeben: Die niederländische Regierung hat über Nacht Anleihen der Bank SNS für wertlos erklärt. Das bedeutet für Privatanleger den Totalverlust.
http://www.welt.de/finanzen/article113939408/Europa-enteignet-erstmals-die-Glaeubiger-einer-Bank.html

Eine Million Bürger protestieren gegen Brüssels Wasserpläne
http://www.sueddeutsche.de/wirtschaft/richtlinie-ueber-die-konzessionsvergabe-eine-million-buerger-protestieren-gegen-bruessels-wasserplaene-1.1596892

Kühlschränke bald ferngesteuert?
Stromlobby möchte eingreifen
http://www.n-tv.de/politik/Stromlobby-moechte-eingreifen-article10182211.html

Schwächster Januar seit 1990
Autoverkauf in Europa sinkt auf Rekordtief
http://www.abendblatt.de/wirtschaft/article113752069/Autoverkauf-in-Europa-sinkt-auf-Rekordtief.html

Sevilla versinkt im Müll
http://www.zdf.de/ZDFmediathek/beitrag/video/1835386/Sevilla-versinkt-im-Muell#/beitrag/video/1835386/Sevilla-versinkt-im-Muell
http://www.dtoday.de/startseite/panorama_artikel,-Sevilla-versinkt-in-meterhohen-Abfallbergen-_arid,225747.html

(Eu-apologetischer Alarmismus; Kommentar zur Italien-Wahl)
Italien droht politische Lähmung
Kommentar: Ruf nach den Pyromanen
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/kommentar-wahl-italien-2013-2770094.html

Italienischer Staatspräsident sagt Treffen mit Steinbrück ab
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M56ed1d8fed9.0.html

Frankreich: Nationalversammlung stimmt für Homo-Ehe
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M524dd41d22a.0.html

(Würdigung…)
Der letzte deutsche Papst
Von Ronald Gläser
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5ecea58de69.0.html

(…und Polemik)
Und jetzt: Papst Mohammed I.
Kolumne von Deniz Yücel
http://www.taz.de/Kolumne-Besser/!110801/

Berlusconi lobt Politik des faschistischen Diktators Mussolini
http://www.sueddeutsche.de/wirtschaft/italien-berlusconi-lobt-politik-des-faschistischen-diktators-mussolini-1.1584490

Foltervorwürfe gegen britische Armee im Irak
http://derstandard.at/1358305081218/Foltervorwuerfe-gegen-britische-Armee-im-Irak

Syrien : ZDF verfälscht Videos !!!
http://www.youtube.com/watch?v=9GO0Ul61rPE

(Zu den Raketenstationierungen in der Türkei nahe der syrischen Grenze)
German journalist Manuel Ochsenreiter on RT about the visit of Angela Merkel
http://www.youtube.com/watch?v=7QUHf1bv6MI

Belgischer Abgeordneter über Anschläge unter falscher Flagge und inszenierten Terrorkrieg
https://www.youtube.com/watch?v=6l_OFRIERTk

Moskau weist Ansprüche Japans auf Kurien-Inseln wieder zurück
http://german.ruvr.ru/2013_01_15/Moskau-weist-Anspruche-Japans-auf-Kurien-Inseln-wieder-zuruck/

Kurilen-Konflikt
Japan lässt Kampfflugzeuge gegen Russen-Jets aufsteigen
http://www.morgenpost.de/politik/ausland/article113456222/Japan-laesst-Kampfflugzeuge-gegen-Russen-Jets-aufsteigen.html

Teile von Dach und Wand des explodierten Tschernobyl-Reaktors eingestürzt
http://de.rian.ru/society/20130212/265513278.html

Tschechien
Necas verurteilt Vertreibung der Sudetendeutschen
http://www.derwesten.de/politik/necas-verurteilt-vertreibung-der-sudetendeutschen-id7644242.html

Ungarn
Hakenkreuz-Verbot: Kommunist bewirkt Aufhebung
http://www.unzensuriert.at/content/0011822-Hakenkreuz-Verbot-Kommunist-bewirkt-Aufhebung

Litauen
»... das Werk unserer Befreiung ...«
Denkmal für die Konvention von Tauroggen nach Rekonstruktion erneut eingeweiht
http://www.preussische-allgemeine.de/nachrichten/artikel/das-werk-unserer-befreiung.html

(Hintergründe zum Dutroux-Skandal)
Gesuch des Kinderschänders Marc Dutroux um vorzeitige Freilassung
http://terraherz.at/2013/02/14/gesuch-des-kinderschaenders-marc-dutroux-um-vorzeitige-freilassung/#more-18730

Sexuelle Gewalt in Südafrika
17-Jährige stirbt nach brutaler Vergewaltigung
http://www.focus.de/politik/ausland/sexuelle-gewalt-in-suedafrika-17-jaehrige-stirbt-nach-brutaler-vergewaltigung_aid_915217.html

Kriminalität - Südafrika:
Zwölf Männer nach Gruppenvergewaltigung in Südafrika festgenommen
http://newsticker.sueddeutsche.de/list/id/1421661

INNENPOLITISCHES / GESELLSCHAFT / VERGANGENHEITSPOLITIK

Ein neues „Gespenst“ geht um in Europa
Informationen zur Bewegung der „Identitären“
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=479

Identitäre Bewegung: Lage, Herausforderungen, Perspektiven
http://www.sezession.de/36391/identitare-bewegung-lage-herausforderungen-perspektiven.html#more-36391
(Ausführliche Leserdiskussion)
Scheitert die Identitäre Bewegung in Deutschland?
http://www.sezession.de/36974/scheitert-die-identitare-bewegung-in-deutschland.html

Blattschuss
Wie Rotgrün die deutsche Übermacht erledigt, wie gut unsere Konzerne die EU beraten, und wo man noch richtig Geld verdienen kann / Der Wochenrückblick mit Hans Heckel
http://www.preussische-allgemeine.de/nachrichten/artikel/blattschuss.html

Rede des Bundespräsidenten: Gauck wünscht sich europäischen Patriotismus
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/gauck-wuenscht-sich-europaeischen-patriotismus-a-884935.html

Erste Grundsatzrede
Gauck wünscht sich gesamteuropäischen Fernsehkanal
http://www.welt.de/politik/deutschland/article113831990/Gauck-wuenscht-sich-gesamteuropaeischen-Fernsehkanal.html

Bundespräsident Gauck: Europa braucht “Gründungsmythos nach Art einer Entscheidungsschlacht”
http://ernstfall.org/2013/02/22/bundesprasident-gauck-europa-braucht-grundungsmythos-nach-art-einer-entscheidungsschlacht/

Der Johannes Rau aus dem Osten
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5b78245feac.0.html

Homo-Ehe
Konservativer CDU-Flügel gegen Gleichstellung
http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/homo-ehe-konservativer-cdu-fluegel-gegen-gleichstellung-12092681.html

Die Selbstachtung wiedergewinnen
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5bf5e0f302d.0.html

(Grüne Gutmenschen…)
Die neuen Jakobiner
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5d635c60096.0.html

Bundeswehr Marinesoldaten demütigen Vorgesetzten
Bei einer Auseinandersetzung auf einem Schnellboot der Deutschen Marine ist ein vorgesetzter Bootsmann thailändischer Herkunft von mehreren Kameraden misshandelt worden. Das Verteidigungsministerium sieht keinen rassistischen Hintergrund.
http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/bundeswehr-marinesoldaten-demuetigen-vorgesetzten-12096133.html

"Medinat Weimar" - ein jüdischer Staat in Weimar
Ein Projekt zwischen Kunst und politischer Kampagne
Wenn derzeit von Thüringen die Rede ist, denken viele spontan an die Zwickauer Terrorzelle. Angesichts dieser Tatsache klingt es zunächst wie ein schlechter Scherz, gerade in Thüringen einen jüdischen Staat zu errichten. Doch genau das fordert der israelische Künstler Ronen Eidelman.
http://www.dradio.de/dkultur/sendungen/ausderjuedischenwelt/1679985/

Medinat Weimar Promotion Video
http://www.youtube.com/watch?v=xVGeR4r5hbk

Oettinger fordert Kurswechsel in der Türkei-Politik
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M57d2c1d997b.0.html

Essen behält „Von-Seeckt-Straße“
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M56fbc22ebcd.0.html

Als Jürg Altwegg Armin Mohler lobte
http://www.sezession.de/36249/als-jurg-altwegg-armin-mohler-lobte-fundstucke-13.html#more-36249

"Hitlers Krieg? - Was Guido Knopp verschweigt!".avi
http://www.youtube.com/watch?v=hV1zlP8YCAU

NS-Forschung Wer war Adolf Hitler?
Vier zentrale Fragen zu dem Mann, der heute vor achtzig Jahren zum Kanzler ernannt wurde, sind noch unbeantwortet. Doch statt wirklicher Analyse blüht in Deutschland eine enervierende, obskurantistische Hitler-Folklore.
http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/debatten/ns-forschung-wer-war-adolf-hitler-12043685.html

(Mal was seltenes zu britischen Folterknechten 1945)
Todes-Folter im Namen der Majestät
http://www.focus.de/politik/ausland/tid-29413/report-todes-folter-im-namen-der-majestaet_aid_901637.html

Volk und Imperium: Der Fall Polen
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5adff80cad3.0.html

(Kleingerechnetes und antifantisch überwachtes Gedenken an die deutschen Rheinwiesen-Kriegsgefangenen)
Kapelle Schwarze Madonna
http://de.wikipedia.org/wiki/Kapelle_Schwarze_Madonna

Akten aus dem "Dritten Reich" werden konserviert
http://www.n24.de/news/newsitem_8599512.html

Hessischer Landtag
Zeitweilig ein Drittel der Abgeordneten ehemalige NSDAP-Mitglieder
http://www.faz.net/aktuell/politik/hessischer-landtag-zeitweilig-ein-drittel-der-abgeordneten-ehemalige-nsdap-mitglieder-12086247.html

(Die „Frankfurter Rundschau“ braucht es plakativer…)
NSDAP
Erst Nazi, dann Landtags-Abgeordneter
Von Pitt von Bebenburg
http://www.fr-online.de/rhein-main/nsdap-erst-nazi--dann-landtags-abgeordneter,1472796,21882066.html

Pforzheim - alte Ansichten einer versunkenen Stadt
http://www.youtube.com/watch?v=aSaW9DfGLnQ

LINKE / KAMPF GEGEN RECHTS / ANTIFASCHISMUS

Ein neues „Gespenst“ geht um in Europa
Informationen zur Bewegung der „Identitären“
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=479

ZDF über Identitäre Bewegung und rechten Narrensaum
Von Felix Menzel
http://www.blog.blauenarzisse.de/5917/zdf-ueber-identitaere-bewegung-und-rechten-narrensaum.html

ZDF: "Sicherheit gegen Rechts im Internet" (Bericht zum "Safer Internet Day")
http://www.zdf.de/ZDFmediathek#/beitrag/video/1835372/Sicherheit-gegen-Rechts-im-Internet

(Zu Antirassismus, Antisexismus…)
Affentheater als Ablenkmanöver
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M51391383f35.0.html

Links. Das Prinzip Illusionismus.
http://www.sezession.de/36242/links-das-prinzip-illusionismus.html#more-36242

(Vorwürfe gegen Verfassungsschutz in NSU-Affäre)
Prozess gegen Zschäpe im April
http://www.thueringer-allgemeine.de/web/zgt/leben/detail/-/specific/Prozess-gegen-Zschaepe-im-April-898678228

NSU-Helfer und Sprengstoffbeschaffer mit Hang zu Dortmund
http://www.derwesten-recherche.org/2013/02/nsu-helfer-und-sprengstoffbeschaffer-mit-hang-zu-dortmund/

Gauck-Einladung
Kölner NSU-Opfer in Schloss Bellevue
http://www.ksta.de/muelheim/gauck-einladung-koelner-nsu-opfer-in-schloss-bellevue,15187568,21873878.html

Berlin
Gauck wirbt um Vertrauen bei Angehörigen der NSU-Opfer
http://www.ln-online.de/Nachrichten/Politik/Politik-im-Rest-der-Welt/Gauck-wirbt-um-Vertrauen-bei-Angehoerigen-der-NSU-Opfer

Cohn-Bendit erhält Theodor Heuss Preis
http://www.welt.de/newsticker/dpa_nt/regiolinegeo/badenwuerttemberg/article113082243/Cohn-Bendit-erhaelt-Theodor-Heuss-Preis.html

(Schwulengegner)
Hochschule schmeißt Lohmann raus
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M56f6cb87a74.0.html

Erneuter Eklat um K-TV Chef: Markus Lanz entzieht das "Du"
http://www.gmx.net/themen/tv/shows/12a6j5c-erneuter-eklat-k-tv-chef-markus-lanz-entzieht

Merseburg
Ausstellung von Uwe Nolte in Sitte-Galerie abgesagt
http://www.mz-web.de/servlet/ContentServer?pagename=ksta%2Fpage&atype=ksArtikel&aid=1358491057114

Merseburger Heilungszauber
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5735c52f5bf.0.html

Frei.Wild – Heimatrock und Politik
http://www.sezession.de/36485/frei-wild-heimatrock-und-politik.html#more-36485

(BHJ und Danubia werden erwähnt)
Gefangen im braunen Netz: Nazis in Nadelstreifen
http://www.derwesten-recherche.org/2013/02/gefangen-im-braunen-netz-nazis-in-nadelstreifen/

(Odfried Hepp; Der Freibund wird erwähnt)
Der Terrorist
http://www.derwesten-recherche.org/2013/02/der-terrorist/

Die Spielverderber von der NPD
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M51b6ef4a300.0.html

Rückerstattung von Parteienfinanzierung
Bundestag stoppt Zahlungen an NPD
http://www.zeit.de/politik/deutschland/2013-02/npd-bundestag-zahlungen

Polizei bewacht Filmvorführungen in Stadt/Kreis Aschaffenburg
Mit Störungen gerechnet
Zweimal hat am Mittwoch die Polizei eine Filmvorführung begleitet. Der Dokumentarfilm beleuchtete die rechtsextremistische Szene. Im Vorfeld hatte es offenbar Drohungen aus dem rechtsradikalen Umfeld gegeben.
http://www.main-netz.de/nachrichten/blaulicht/regionales/art12299,2486425

Brandenburg förderte linksextremen Szenetreff
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5fd46233d8e.0.html

(Rührstück)
37° begleitet Jörg und seine Lebensgefährtin Petra, die sich gegen rechte Gewalt in ihrem Heimatort einsetzen. Der Film zeigt, wie mühsam ihr Engagement ist und wie viel Mut es bedarf standzuhalten
http://www.zdf.de/ZDFmediathek/beitrag/video/1835344/Ich-lass%2527-mich-nicht-vertreiben#/beitrag/video/1835344/Ich-lass%27-mich-nicht-vertreiben

37 Grad: "Ich lass' mich nicht vertreiben!" - Standhalten gegen rechte Gewalt
http://www.ekd.de/medientipps/86941.html

(Migrantenkids gegen Linke; ein Jahr alt, aber vielleicht dennoch nicht jedem bekannt)
Berlin - Angriff auf linkes Wohnprojekt
https://linksunten.indymedia.org/de/node/54342
(Die witzige Kommentardiskussion ist auch interessant)

Frankfurter Polizei
Schmerzensgeld für Blockupy-Teilnehmer
http://www.hr-online.de/website/rubriken/nachrichten/indexhessen34938.jsp?rubrik=36082&key=standard_document_47444021

Schmerzensgeld für festgesetzte Blockupy-Aktivisten
http://www.fnp.de/fnp/region/lokales/frankfurt/schmerzensgeld-fuer-festgesetzte-blockupyaktivisten_rmn01.c.10453524.de.html

(Blockupy)
Demonstration
Polizei durchsucht Räume von mehreren Foto-Journalisten
http://www.zeit.de/gesellschaft/zeitgeschehen/2013-02/razzia-journalisten-staatsanwaltschaft-frankfurt

Bundesweite Aktion
Razzia bei Demo-Fotografen
http://www.hr-online.de/website/rubriken/nachrichten/indexhessen34938.jsp?rubrik=36082&key=standard_document_47468413

LINKE verurteilt Angriff auf Pressefreiheit / Zur Polizeirazzia bei einem Freiburger Fotografen erklärt Dirk Spöri, Mitglied im geschäftsführenden Landesvorstand
http://bundespresseportal.de/baden-w%C3%BCrttemberg/item/8646-linke-verurteilt-angriff-auf-pressefreiheit-zur-polizeirazzia-bei-einem-freiburger-fotografen-erkl%C3%A4rt-dirk-sp%C3%B6ri,-mitglied-im-gesch%C3%A4ftsf%C3%BChrenden-landesvorstand.html

Wien
Zynische Polizeiführung macht Ballbesucher zu Freiwild für linken Mob
http://www.unzensuriert.at/content/0011612-Zynische-Polizeif-hrung-macht-Ballbesucher-zu-Freiwild-f-r-linken-Mob

Übergriffe auf Ballbesucher: FPÖ attackiert Wiener Polizeiführung
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M53a37eeaf30.0.html

(Nicht-)Einsatz der Polizei kostete die Steuerzahler 501.000 Euro
http://www.unzensuriert.at/content/0011677-Nicht-Einsatz-der-Polizei-kostete-die-Steuerzahler-501000-Euro

Linksextremisten begeistert von passiver Wiener Polizei
http://www.unzensuriert.at/content/0011712-Linksextremisten-begeistert-von-passiver-Wiener-Polizei

Viele nicht angemeldete Linksdemonstrationen in Österreich
http://www.unzensuriert.at/content/0011876-Viele-nicht-angemeldete-Linksdemonstrationen-sterreich

Dresdner Musterdemokraten
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5037694f990.0.html

Dresden
Widerstand vom Discounter
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5d76e5a28da.0.html

(Bombenkriegsgedenken auch hier von „Antifa“ gestört)
Pforzheim Proteste und Polizeieinsatz am Gedenktag
http://www.stuttgarter-nachrichten.de/inhalt.pforzheim-proteste-und-polizeieinsatz-am-gedenktag.79436bcf-f41b-41d5-9d33-34ebd6a06f9d.html

(Deutsche Friedensgesellschaft - Vereinigte Kriegsdienstgegner)
Linke Gruppierung ruft zur Sabotage auf
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M55b8b0cf584.0.html

EINWANDERUNG / MULTIKULTURELLE GESELLSCHAFT

Das deutsche Volk in der BRD (II)
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M53a02e3402a.0.html

Identitäre Basisarbeit (7): Votivkirche durch neun identitäre Wiener besetzt
http://www.sezession.de/36438/identitare-basisarbeit-occupy-votivkirche.html

Mob vor Votivkirche attackiert Unzensuriert-Redakteur
http://www.unzensuriert.at/content/0011699-Mob-vor-Votivkirche-attackiert-Unzensuriert-Redakteur

Votivkirche Wien besetzt – ein Gespräch mit der „Identitären Bewegung Österreich“
http://www.sezession.de/36502/votivkirche-wien-besetzt-ein-gesprach-mit-der-identitaren-bewegung-osterreich.html

Votivkirche in Wien besetzt – Kleiner Pressespiegel
http://www.sezession.de/36560/votivkirche-in-wien-besetzt-kleiner-pressespiegel.html#more-36560

Niemand sagt, daß ein schwarzes Viertel mehr Vielfalt braucht …
http://www.youtube.com/watch?v=ZuReT__buV4

Pforzheims Zukunft gehört den Migranten
http://www.pz-news.de/pforzheim_artikel,-Pforzheims-Zukunft-gehoert-den-Migranten-_arid,172201.html

Nordrhein-Westfalen warnt vor neuer Welle der Armuts-Migration
http://deutsche-wirtschafts-nachrichten.de/2013/02/18/nordrhein-westfalen-warnt-vor-neuer-welle-der-armuts-migration/

Armutsmigration – Deutscher Städtetag empfielt Rückführungsprogramme
http://www.sezession.de/36677/armutsmigration-deutscher-stadtetag-empfielt-ruckfuhrungsprogramme.html#more-36677

Roland Berger warnt Unternehmensberater: Rechtsextremismus verhindert Aufschwung in Ostdeutschland
Der bekannte Unternehmensberater Roland Berger hält Neonazis für ein Wachstumshemmnis in Ostdeutschland. Der Osten brauche Ausländer – doch solange Rechtsextremisten durch die Städte marschierten, ziehe niemand dorthin.
http://www.focus.de/politik/deutschland/unternehmensberater-roland-berger-warnt-rechtsextremismus-verhindert-den-wirtschaftsaufschwung-in-ostdeutschland_aid_923765.html

Evangelische Kirche fordert Verständnis für kriminelle Zigeuner
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M53a1625db4d.0.html

FDP kritisiert strenge rot-grüne Abschiebepraxis
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5569c224e97.0.html

Armutsmigration: Politikunfähigkeit von Staat und Gesellschaft
http://www.sezession.de/36983/armutsmigration-politikunfahigkeit-von-staat-und-gesellschaft.html#more-36983

Jetzt fast drei Millionen Türken in Deutschland
http://www.pi-news.net/2013/02/jetzt-fast-drei-millionen-turken-in-deutschland/
http://www.welt.de/politik/deutschland/article113327480/Lebt-eine-halbe-Million-mehr-Tuerken-in-Deutschland.html

Gabriel warnt vor Flucht der Türken aus Deutschland
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M52562af4c5b.0.html

(Auf dem Foto sind übrigens viele Roma-Kinder zu sehen… ;-) )
Offenbach
„Wir können nicht mehr“
Zustrom aus Südosteuropa ebbt nicht ab
http://www.op-online.de/lokales/nachrichten/offenbach/zustrom-suedosteuropa-schulleiter-offenbach-schlagen-alarm-2738865.html

Berlin
Rentner sollen Asylbewerbern weichen
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M53171e68d31.0.html

(Die nächste Sau wird durch die Medien getrieben…)
Rassismus-Vorwurf: Rösler nimmt Hahn in Schutz
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/roesler-nimmt-hahn-nach-aeusserungen-ueber-asiatisches-aussehen-in-schutz-a-882167.html

Islamkritikerin muß Strafe zahlen
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M50c3bf3661a.0.html

Buschkowsky wettert gegen doppelte Staatsbürgerschaft
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M59fc133904d.0.html

(Die Türsteher sind meist selbst Türken und wissen schon warum…)
Türsteher der Clubs in Frankfurt weisen auffällig oft Ausländer ab:
Antidiskriminierungsbeauftragter Akli Kebaili klagt an
http://www.extratipp.com/news/aufreger/rassismus-tuersteher-club-frankfurt-auslaender-draussen-2740774.html

Kinder nicht deutscher Herkunft erhalten Begabten-Bonus
Viele Schüler haben Tests fürs Schnelllerner-Gymnasium nicht bestanden. Die Bildungsverwaltung hat nachträglich die Ergebnisse verbessert.
http://www.morgenpost.de/berlin/article113798264/Kinder-nicht-deutscher-Herkunft-erhalten-Begabten-Bonus.html
(Artikeltitel bei Google eingeben. Dann funktioniert der Link bzw. man stößt auf den Artikel)

Flüchtlingsräte: Unterstützung für kriminelle Migranten
http://ernstfall.org/2013/02/05/fluchtlingsrate-unterstutzung-fur-kriminelle-migranten/

Schweden: Wachsende Ablehnung von Zuwanderung
http://ernstfall.org/2013/02/05/schweden-wachsende-ablehnung-von-zuwanderung/

Gefängnis-Essen-Skandal in England: Schweinefleisch in Gefängnis-Fleisch gefunden
http://www.shortnews.de/id/1007892/gefaengnis-essen-skandal-in-england-schweinefleisch-in-gefaengnis-fleisch-gefunden

Die alltägliche Zensur – ein Frankfurter Beispiel
Wie ein Polizeibericht „politisch korrekt“ gemacht wird
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=482

Attentatsversuch auf dänischen Islamkritiker
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M544b5fdb21b.0.html

Schweden: Moslems köpfen voller Stolz Katze
http://www.pi-news.net/2013/02/schweden-moslems-kopfen-voller-stolz-katze/

Handy geraubt - Hanau
http://www.ad-hoc-news.de/polizeipraesidium-suedosthessen-offenbach-pol-of--/de/News/25279179

Um Handy und Bargeld erleichtert - Offenbach
http://www.presseportal.de/polizeipresse/pm/43561/2413244/pol-of-pressebericht-des-polizeipraesidiums-suedosthessen-von-samstag-dem-09-02-2013

(Zitat: " Der junge Mann hatte sich nach der Bluttat zunächst in den Libanon abgesetzt, war dann aber ausgeliefert worden.")
Winzer-Enkel erstochen
18-Jähriger muss ins Gefängnis
http://www.n-tv.de/panorama/18-Jaehriger-muss-ins-Gefaengnis-article10104401.html

Räuber an Gastwirt gescheitert - Offenbach
Hiebe statt Beute - das gab es für zwei Unbekannte, die am Sonntagabend eine Gaststätte im Lichtenplattenweg überfielen. Gegen 21.30 Uhr betraten die beiden Räuber die Kneipe. Einer bedrohte den Wirt mit einer Schusswaffe und forderte Geld. Der Gastwirt dachte aber nicht daran, dem Gauner Bares auszuhändigen und meinte nur kurz: "Erschieß mich doch!" Hierauf habe es "Klick" gemacht, ein Schuss sei aber nicht gefallen. Zur gleichen Zeit habe der zweite Täter einen Gast zu Boden gestoßen. Nun wurde es dem Wirt zu bunt und er ging auf die Halunken zu. Bevor die Ganoven aus dem Lokal fliehen konnten, kam es zu einem Handgemenge, in dessen Verlauf sowohl der Wirt als auch der Gast leichte Verletzungen erlitten. Aber auch die Täter dürften etwas abbekommen haben. Ohne Beute rannte das Duo in Richtung Rhönstraße davon. Die Überfallenen beschrieben die Flüchtigen als Südländer, die beide um die 1,80 Meter groß und etwa 25 Jahre alt waren; sie sprachen Deutsch mit Akzent. Bekleidet waren die Täter mit dunklen Jacken und dunklen Hosen, maskiert mit dunklen Sturmhauben. Die Polizei leitete sofort eine Großfahndung ein, konnte die Räuber aber bislang noch nicht ergreifen. Im Rahmen dieser Fahndung fanden die Ordnungshüter allerdings eine Sturmhaube, die die Täter auf der Flucht weggeworfen haben dürften. Der Spurenträger wird kriminaltechnisch untersucht. Zudem ermittelt die Kriminalpolizei und bittet um weitere Hinweise unter der Rufnummer 069 8098-1234.
http://www.presseportal.de/polizeipresse/pm/43561/2418149/pol-of-pressebericht-des-polizeipraesidiums-suedosthessen-vom-18-02-2013

"Handy bekommt Füße" - Offenbach
Vertrauensvoll übergab ein 18-Jähriger am Samstag sein Handy einem Fremden. Der Unbekannte hatte den Offenbacher gegen 18 Uhr am Aliceplatz angesprochen und mitgeteilt, dass er für einen ganz wichtigen Anruf dringend ein Mobiltelefon benötige. Der 18-Jährige händigte freundlich sein iPhone aus - und schon war der Gauner mit der Beute in Richtung Kaiserstraße davongerannt. Bei dem Dieb soll es sich nach Angaben des Bestohlenen um einen schlanken Marokkaner gehandelt haben, der etwa 1,85 Meter groß und um die 20 Jahre alt war. Er hatte einen Boxerhaarschnitt und trug Jeans und Winterjacke. Die Kriminalpolizei ermittelt und bittet um Hinweise unter der Rufnummer 069 8098-1234.
http://www.presseportal.de/polizeipresse/pm/43561/2418149/pol-of-pressebericht-des-polizeipraesidiums-suedosthessen-vom-18-02-2013

Gruppenvergewaltigung in München
http://www.deutscheopfer.de/wp-content/uploads/2013/02/2013_02_15_muenchen.pdf

(Dazu ein treffender Kommentar…)
Ausbleibende Empörung
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5bd7ed35aac.0.html

Lehrling halbtot geprügelt: Freispruch für türkische Angeklagte
http://www.unzensuriert.at/content/0011882-Lehrling-halbtot-gepr-gelt-Freispruch-f-r-t-rkische-Angeklagte

KULTUR / UMWELT / ZEITGEIST / SONSTIGES

"Jenseits des Guten und Schönen: Unbequeme Denkmale?"
http://tag-des-offenen-denkmals.de/thema/

Politisch korrektes Deutsch
Verbände wollen „soziale Unwörter“ zensieren
http://www.faz.net/aktuell/wirtschaft/wirtschaftspolitik/politisch-korrektes-deutsch-verbaende-wollen-soziale-unwoerter-zensieren-12094314.html

(Sprachvereinfachung in Medien)
Bitte recht einfach
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M555c8c6969d.0.html

(Nun die politisch-korrekte Denkweise ist zumindest in sich schlüssig)
„Political Correctness ist super“
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5e31a06b0e5.0.html

DVU-Gründer: Gerhard Frey ist tot
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/dvu-gruender-gerhard-frey-ist-tot-a-885170.html

Meinungsfreiheit: Hexenjagden, Hetzkampagnen, Hysterien
http://ef-magazin.de/2013/02/21/4051-meinungsfreiheit-hexenjagden-hetzkampagnen-hysterien

Von den Mißratenen und Minderwertigen – Erster Teil
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M570b3e715ef.0.html

(Das Böse in der Politik)
Das 1x1 der Ponerologie: Lobaczewski und die Wurzeln der Politischen Ponerologie
http://de.sott.net/article/2014-Das-1x1-der-Ponerologie-Lobaczewski-und-die-Wurzeln-der-Politischen-Ponerologie

Sich bereichern an einer Hartz IV-Bezieherin
http://www.sezession.de/36431/sich-bereichern-an-einer-hartz-iv-bezieherin.html#more-36431

Netzkultur
http://www.sezession.de/36211/netzkultur.html#more-36211

(Zum Hannah-Arendt-Film)
„All arrogance and no feelings“
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M552266358c3.0.html

(400 Jahre braucht eine Plastiktüte zum Verrotten)
Biologisch abbaubar
Ökologische Wegwerfartikel
http://www.tagesspiegel.de/wirtschaft/biologisch-abbaubar-oekologische-wegwerfartikel/4069678.html

dimanche, 03 mars 2013

La Norvegia non ha debito pubblico. Come mai?

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La Norvegia non ha debito pubblico. Come mai?

l motivo principale però resta principalmente uno ed uno solo: non ha aderito al sistema schiavista della moneta debito e, udite udite,la sua banca centrale è una delle ultime in Europa in mano ad uno stato. Insomma la sintetizzo così: una sola moneta, la Corona, una sola banca. E tutto quanto statale. La Banca Centrale Norvegese non solo è rimasta una delle ultime banche europee controllate dallo Stato, e non dai banchieri Privati, ma gestisce perfino il Fondo Pensioni norvegese in attivo,un altro miracolo specie in tempi di crisi! Ed è per questi fatti che la Norges Bank non vuole far parte del sistema Euro. Ovviamente non sono scemi i Norvegesi. Beati loro… Ma vediamo gli altri punti di forza che fanno della Norvegia un paese simbolo da emulare: Non ha aderito all’euro. La moneta Norvegese è la Corona. E l’avevamo detto. Non ha privatizzato le aziende energetiche – petrolio (Statoil), energia idroelettrica (Statkraft), alluminio (Norsk Hydro), la principale banca del paese (DnB NOR), e le telecomunicazioni (Telenor). Qui da noi invece, la legge 111 del 15 luglio permette la dismissione del capitale pubblico! E visti i precedenti, Iri ad esempio, non c’è da star tranquilli… Circa il 30% di tutte le aziende quotate alla borsa di Oslo è statale. I titoli di stato rendono il 6,75% netto ai risparmiatori. Pur essendo il principale produttore di petrolio europeo, non fa parte dell’OPEC. (Per la cronaca, l’Italia è il secondo produttore europeo e in Basilicata è stato individuato il più grande giacimento d’Europa su terraferma). Tornando alla Norvegia, spulciando un attimo si scopre che il petrolio del paese è controllato dal governo tramite i maggiori operatori come il 62% in Statoil nel 2007, la controllata statale al 100% Petoro, e SDFI, oltre al controllo delle licenze di esplorazione e produzione. Una sorta di ENI alla Mattei, prima del fatale “incidente”. Poi se spulciate ancora un altro po’ sai che potreste scoprire? Non ci crederete ma la Norvegia ha fondato un Fondo Pensioni Sovrano nel 1995 per ridistribuire i proventi del petrolio, del fisco, dei dividendi, delle cessioni e delle royalties. Ahhh! E noi non potremmo fare lo stesso dato che l’Italia è il secondo produttore europeo e in Basilicata è stato individuato il più grande giacimento d’Europa su terraferma? Ovviamente si, manca la materia prima che prenda le decisione.. Comunque alzo proprio le mani…. Perché questi Norvegesi sono davvero forti. E mica si sognano di privatizzare l’acqua o la raccolta dei rifiuti, come vorrebbero fare i nostri politici… Vedete, la scusa del debito pubblico legata ai costi dello stato è una SCUSA! Il problema è la moneta debito.. Ed è così evidente specie ora che vi cito un altro dato: la Norvegia ha un avanzo di bilancio statale del 10%, mentre noi, che abbiamo privatizzato quasi tutto, abbiamo un debito pubblico pari al 119% del nostro PIL… Finisce qui? Ma manco per sogno! Proseguiamo! C’è da segnalare che la Norges Bank è la prima banca Centrale in assoluto ad aver citato in giudizio nel 2009 per truffa sui derivati la City Group, il più grande gruppo d’affari del Mondo. Immaginiamoci gli esiti delle sentenze che il Tribunale amministrativo di Stato norvegese dovrebbe emettere… Va poi ricordato che il Governo norvegese ha firmato qualche mese fa un importante Trattato con accordi del confine acqueo nel Mare del Nord con la Federazione Russa, al fine di un congiunto sfruttamento gas-petrolifero, escludendo di fatto le “7 sorelle” multinazionali globali, storicamente “coinvolte” in tali frangenti e rappresentanti gli interessi primari di Canada e USA, ovviamente contrarie a tale accordo. Sottolineo poi che la Norvegia dopo un iniziale appoggio ha ritirato le truppe dalla Libia,aggiungendo alla Nato un’ulteriore difficoltà “politica”. Il Governo norvegese è stato il primo ad aver evidenziato un futuro riconoscimento della Palestina come Stato sollevando molti consensi ma anche dure e aspre critiche. Dopo aver elencato così tanti aspetti positivi della Norvegia viene naturale chiedersi: ma se l’Italia fosse come la Norvegia monetariamente sovrana cioè fuori dall’euro? E se non fosse trivellata da cima a fondo da multinazionali estere e/o finanziarie per i suoi giacimenti di idrocarburi, i secondi per ordine di importanza in Europa? E se per le nostre preziose risorse elettriche non fosse sfruttata da scatole cinesi della multinazionale di stato francese EDF? E se le nostre risorse idriche, tra le maggiori al mondo, non fossero in mano alle multinazionali dell’acqua in bottiglia tipo Nestlé, e dai due colossi francorotti Suez Gaz de France e Veolia? E se i proventi di dette risorse pubbliche li gestissimo per ridistribuirli al popolo come nei paesi dove esiste un social welfare? Avremmo un debito pubblico inesistente come la Norvegia?
 

Entretien avec Laurent Obertone

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Laurent Obertone :

« Tous les pays hétérogènes ont une criminalité très forte »

Tout d’abord, avez-vous subit des pressions, avant ou après la publication de votre livre ? 
Essentiellement après. Mais elles sont sans importance : les réactions des lecteurs, en particulier des victimes, des policiers et des premiers témoins de l’insécurité, sont très favorables. Mon but est de dire la vérité, pas de ménager ceux qui ont intérêt à la dissimuler. Le terrorisme intellectuel ne gagnera pas. 
 
Comment appréhendez-vous le fait que, dans une vidéo officielle récente, Marine Le Pen fasse l’éloge de votre livre ? 
Ce qui m’importe est qu’on parle de mon livre. Je me demande plutôt pourquoi la plupart des médias et des politiciens refusent d’en parler. L’insécurité n’a pourtant rien de politique… Assurer la sécurité des honnêtes gens est un des devoirs essentiels de la société. Non seulement ce devoir n’est plus assuré, mais il devient périlleux de le faire remarquer. 
 
Avez-vous envisagé la récupération politique et comment comptez-vous la gérer ? 
J’espère que le sujet sera « récupéré » par tous ceux que la réalité criminelle intéresse. Pour l’instant, beaucoup de citoyens… très peu de médias et de politiciens. 
 
À présent, parlons du contenu de votre livre. Vous vous référez fréquemment à des anthropologues pour appuyer vos propos. Votre grille de lecture de l’insécurité diffère nettement de l’idéologie officielle dont vous refusez le misérabilisme. Pourriez-vous résumer votre analyse sociologique de ce phénomène ? 
Pour synthétiser, la violence est normale, c’est une règle évolutive, et nous sommes le produit d’une longue lutte pour la survie des plus adaptés. L’ultraviolence qui secoue notre société est le choc entre une société moraliste (la nôtre), qui a renoncé à sa violence normale, et la tribalisation de groupes – souvent issus de l’immigration – dont la violence (encouragée) envers les autres groupes est un moteur identitaire. 
 
Quels sociologues, anthropologues, ethnologues sont, selon vous, les plus aptes à nous faire analyser la situation actuelle ? 
Paradoxalement, ce sont des éthologues qui expliquent le mieux la situation. Nous ne devons pas oublier que des règles biologiques nous animent. En France, les « experts » médiatisés ont souvent un siècle de retard : pour eux le social détermine tout. Ils s’interdisent même de considérer l’éventualité de différences culturelles entre groupes d’individus, par peur d’être lynchés médiatiquement. La plupart des sociologues médiatiques sont là pour psychanalyser la violence et lui inventer des causes dénuées de toute réalité, comme je le montre dans mon livre. 
 
Comment expliquez-vous la lâcheté et l’inaction des journalistes et des pouvoirs en place ? 
Dans notre pays s’est développée une sorte de compétition morale, qui consiste à aller toujours plus loin dans l’excuse du criminel et l’oubli des victimes, et donc dans l’encouragement de la barbarie et dans la négation de la réalité. Cette morale hors-sol, devenue incontournable (il faut suivre le groupe pour ne pas en être exclu), offre un bon statut (du pouvoir), à peu de frais, car il est facile d’en assimiler les contours : il suffit de tenir un discours égalitaire et progressiste. Qu’on soit artiste, journaliste, universitaire, souvent magistrat, cette morale est quasi-indispensable pour réussir une carrière. Tant que cette morale si facile à adopter sera concrètement bénéfique, il n’y a pas de raison pour que ces gens y renoncent. Problème : cette morale hors-sol ne peut survivre qu’à condition de nier la réalité de plus en plus violemment. 
 
Qu’est-ce qui fait que la presse locale relate plus les nuisances des criminels et des délinquants que la presse nationale ? 
La presse locale a une obligation de vérité. Si elle ne relate pas les faits que les gens constatent, ils cesseront de la lire. La presse nationale en revanche peut se permettre de ne plus vivre de ses lecteurs, tant elle est subventionnée (et déficitaire), par quantité de manières, pour occuper l’espace informatif, donner l’illusion que la presse plurielle existe encore et que notre démocratie se porte bien. Ces journalistes sont des fonctionnaires. Ils peuvent donc continuer à nier la réalité, c’est même leur rôle essentiel. 
 
Pensez-vous, comme Xavier Bébin, que la construction de nouvelles prisons serait salutaire d’un point de vue judiciaire et économique, les condamnations permettant de juguler le coup de la délinquance ? 
Cela permettrait d’avoir un effet immédiat, en se donnant simplement les moyens d’appliquer la loi. Mais il faut également s’interroger sur la pertinence de vouloir à tout prix, plus tôt que plus tard, une société ethniquement hétérogène, ce que la France et les pays européens n’ont jamais été. Je montre dans mon livre que tous les pays hétérogènes ont une criminalité très forte (entre autres désagréments), contrairement aux pays homogènes. 
 
Quelles solutions préconisez-vous ? 
Mon analyse n’étant pas politique, je m’en tiens à mes constats. Pas assez de prisons, échec du laxisme, faillite morale, État incapable d’assurer la sécurité de nos concitoyens, dégâts de l’hétérogénéité… Résoudre ces problèmes est une autre étape, qui ne peut pas être abordée sans prise de conscience populaire. Mon livre est là pour ça. 
 
Pour finir, quelle est votre position sur la peine de mort. Aurait-elle selon vous un effet dissuasif en entraînant une baisse de la criminalité ? 
L’objectif premier de la justice n’est pas tant la dissuasion que le fait de faire payer au condamné le prix de son crime. Aujourd’hui, un prisonnier joue toute la journée à la Playstation, coûte très cher à la société… et est relâché souvent rapidement, même pour des crimes très graves. Plus les peines sont courtes, plus le taux de récidive réelle est élevé… La peine de mort existe bel et bien : notre société, parce qu’elle refuse de condamner des coupables, condamne des innocents à croiser leur route. 

Laurent Obertone est journaliste diplômé de l’École de Lille. Après avoir travaillé pour un hebdomadaire français, il s’est consacré à l’écriture d’un livre sur l’explosion de la violence et l’ensauvagement de la société : « La France orange mécanique » (Éditions RING, 2013)

Source

vendredi, 01 mars 2013

Catherine Rouvier : « Pour obtenir un résultat politique, il faut une action politique. »

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Catherine Rouvier :

« Pour obtenir un résultat politique, il faut une action politique. »

Ex: http://www.lerougeetlenoir.org/

 

Catherine Rouvier est docteur d’Etat en Droit public et en Sciences politiques de l’Université Paris II (Panthéon-Assas), ancienne élève de Sciences Po Paris et professeur à l’université de Paris XI (Orsay). Sa thèse d’histoire des idées politiques sur Gustave Le Bon, parue initialement en 1986 aux PUF avec une préface d’Edgar Faure et qui a reçu le prix Fabien de morale et de sociologie de l’Académie française, a permis de redécouvrir cet auteur qui fut le père de la psychologie collective et dont l’ouvrage Psychologie des foules, paru en 1895, connut un grand succès. Son ouvrage a été augmenté, enrichi et réédité en 2012 (avec une préface de Paul-Marie Coûteaux).

Bago : Bonjour Madame, qu’a pensé la spécialiste de la psychologie des foules que vous êtes des manifestations contre le « mariage pour tous » ?

Catherine Rouvier : Le déroulement de la manifestation ; la nature même des mots d’ordre et des chants ; la couleur rose apaisante et inoffensive des panneaux, des tee-shirts, des écharpes ; la scission des cortèges, venus de trois endroits différents, ce qui diluait l’effet de masse ; le caractère très lent de la marche, souvent stoppée par de longues minutes passées dans le froid, ce qui minimisait l’échauffement des corps mais aussi des esprits ; tout était fait pour que ne se produise pas de phénomène de foule, c’est-à-dire la fusion des individualités en un « moi collectif » animé d’une pensée commune, et parcouru de sentiments contagieux comme la colère ou l’enthousiasme. Or, seule la puissance invincible d’une véritable "foule" au sens psychosociologique du terme peut faire peur à un gouvernement jusqu’à le faire plier, comme ce fut le cas en 1984.

Nous sommes gentils !

Bago  : Que faudrait-il, le 24 mars, pour que les gentils manifestants se changent en foule ?

Catherine Rouvier : En priorité, il faut deux choses : des mots d’ordres et un chef.

Bago  : Les mots d’ordres ne convenaient-ils pas ? [1]

Catherine Rouvier : Le message, pour générer l’action, doit être simple, clair, univoque. On ne peut pas faire dire à une foule qu’on souhaite mobiliser vraiment deux choses à la fois, surtout si elles sont presque exclusives l’une de l’autre. Sinon le message est brouillé, donc inefficace. Ainsi, en l’espèce, on ne pouvait pas, d’un côté, refuser d’appeler « mariage » la légalisation de la vie commune de deux hommes ou de deux femmes et refuser que cette union ait les mêmes conséquences que celle d’un homme et d’une femme ; et, d’un autre coté, reprendre à son compte le terme même qui justifie ces revendications : la lutte contre l’homophobie. Donc mettre sur les tracts appelant à manifester, sous le mot d’ordre principal, « manif’ pour tous » (qui était déjà un clin d’œil amical à l’appellation fallacieuse de « mariage pour tous » des adversaires - ce qui n’est pas très bon), un second mot d’ordre : « lutter contre l’homophobie », lequel brouillait le message.

Bago  : Qu’en est-il du chef ?

Catherine Rouvier : Virginie Telenne, alias Frigide Barjot, s’est attirée à juste titre la sympathie et la reconnaissance des catholiques en soutenant le pape Benoît XVI dans les médias à une époque où ceux-ci ne faisaient que relayer les critiques de toutes sortes et les attaques les plus violentes contre le « pape allemand ». Mais elle l’a fait en utilisant le personnage de parodiste, forgé pour elle par son mari Basile de Koch alias Bruno Telenne (qui, lui, reste dans la dérision dans sa manifestation « le mariage pour personne » en marge de la manifestation officielle). Or, ce surnom a une connotation positive, puisqu’il évoque Brigitte Bardot, gloire nationale, très belle actrice, femme attachante, passionnée de la cause animale. Mais dans le même temps, il a la connotation péjorative à cause de deux adjectifs peu valorisants : « frigide » et « barjot ». Or le sujet est grave et comme le notait déjà La Bruyère : « Le caractère des Français demande du sérieux dans le souverain ». Un chef doit être « auréolé de prestige » , ce que la dérision exclut de facto. Il n’est pas là pour plaire, et il ne doit pas craindre d’être accusé de ne pas être « gentil ».

Un débardeur grave et solennel ?

Bago  : Pensez-vous à quelqu’un en particulier ?

Catherine Rouvier : Le chef peut être ressenti comme prestigieux à cause d’un titre, d’une fonction, ou d’un exploit passé qui l’a fait connaître et admirer. Mais aussi parce qu’il se sera déjà exprimé fermement sur le sujet. Par exemple, le Rabbin Berheim, ou un évêque, comme ceux de Toulon, de Bayonne, ou de Vannes. Cela pourrait aussi être Marine Le Pen. Elle a refusé de se prêter au « jeu » des précédentes manifestations, comprenant l’intérêt d’être dans le registre sérieux qui la caractérise, mais s’est exprimée fermement, aussi bien contre la récente exhibition des Femen à Notre Dame que contre le « mariage homo », déclarant clairement qu’elle abrogerait le texte sitôt arrivée au pouvoir. Dans les rangs du l’UMP, on nuance, on finasse. Jean-François Copé a manifesté, mais interviewé par les journalistes pendant la manifestation, il a dit que ce qui le gênait surtout, c’était la GPA et la PMA, plus que le texte lui-même : message non clair, là encore. Monsieur Guaino a fait un beau témoignage, émouvant, sur sa propre difficulté à avoir vécu une enfance sans père. Mais il a atténué considérablement l’effet produit en protestant lui aussi longuement contre l’« homophobie » comme s’il était accusé et non accusant. François Fillon a été le plus clair, parlant lui aussi d’abrogation, mais brièvement, dans une intervention liminaire au vote à l’Assemblée, non médiatisée. Quand aux centristes, entre ceux qui « se sont trompés de bouton » et « ceux qui étaient sortis au moment du vote » (zut, pas de chance, c’est déjà voté !), on ne les voit pas en leaders sur ce sujet !

Bago  : Quelles sont les autres conditions du succès ?

Catherine Rouvier : Changer de style. Le souci de satisfaire une mode « festive » et son métier, le spectacle, ont conduit Frigide à organiser une sorte de parodie de gay pride avec chars, chants, musique disco et techno, « tubes » de l’été… La scène dressée sur le Champ-de-Mars évoquait un theâtre, une émission de télé-divertissement, pas un meeting politique. Seul le jeune Xavier Bongibault a eu un mot politique. Il a comparé Hollande à Hitler parce qu’il veut « enfermer les homos dans une définition dictée par leurs choix sexuels ». Mais pour cette remarque, à l’efficacité médiatique immédiate, il s’est fait tancer par Frigide, et s’est tout de suite excusé. Ce choix du festif et du non-politique n’est pas mobilisateur, car il maintient les manifestants dans le bien-être des retrouvailles de ceux-qui-pensent-comme-eux, et les bercent de la certitude fallacieuse d’une opinion largement répandue. Se réunir devient alors le but de la réunion. Par ailleurs, à cette foule qui attendait des mots d’ordre parce qu’elle avait reçu un choc - celui d’un projet de loi ouvrant le mariage à deux hommes entre eux ou à deux femmes entre elles - la réponse apportée par Frigide Barjot a été de dire que c’était pas vrai, qu’à un enfant il faut un papa et une maman, que les enfants naissent d’un homme et d’une femme. Et la foule a récité ou chanté cela un peu comme une litanie ou une comptine apaisante et auto-convaincante. Mais on ne lui a pas demandé (et on le lui a même interdit - les mots d’ordre et chants étant limités et imposés) de dire que ce n’est pas bien. Pour obtenir un résultat politique, il faut mener la foule vers une action politique.

Bago  : Pensez-vous qu’il serait alors possible de transformer l’essai ?

Catherine Rouvier : Oui, mais à certaines conditions. La foule est « expectante », dit le Bon. Son attente dure-t-elle après cette marche impuissante à modifier le cours des choses ? Là est la vraie question. Le vote mardi dernier [12 février 2013, ndlr] de l’article 1 disposant : « le mariage est ouvert aux personnes de même sexe » a sans doute été un deuxième choc, d’autant plus que l’annonce en a été faite alors que des manifestations avaient lieu en même temps en province devant les préfectures. Alors oui, on peut en effet imaginer qu’une foule immense réunie à nouveau le 24 Mars, sans flons flons, en un immense ruban compact comme en 1984 - et non divisée en trois cortèges, avec des slogans, banderoles et chants non pas imposés par le rose bonbon mais décidés par des chefs d’établissements scolaires, des religieux, des paroissiens, des chefs de syndicats et de partis, qui défileront suivis de leurs adhérents ou ouailles, dans une gravité et une colère véritable contre la dénaturation de notre modèle sociétal. Ceux qui l’imposent pourraient faire changer le cours des choses.

Mais la « réactivation mémorielle » étant une condition de la mobilisation des foules, il faudra que les organisateurs produisent des témoignages, non comme ils l’ont fait jusqu’ici d’enfants heureux d’avoir été adoptés par des parents de sexe opposé (encore une fois là, on n’attaque pas, on oppose une affirmation à une autre) mais des témoignages poignants, révoltants, ceux de ces enfants malheureux parce qu’ignorant leurs origines après PMA et qui ont écrit leur douleur dans des livres, ceux de ces adultes élevés par deux femmes ou deux hommes et qui ont été dans l’incapacité de construire une vie affective et l’ont avoué récemment dans la presse, celui de l’effarant procès de cette femme aux Pays-Bas ayant vendu à trois couples l’enfant qu’elle portait, et des conséquences terribles pour le bébé « ballotté » d’un foyer à l’autre au rythme des décisions de justice. L’empathie est l’autre source du phénomène de foule.

Autre modification nécessaire : il ne faudra pas isoler par un « cordon sanitaire » les manifestants du reste de la rue comme çela a été fait le 13 janvier. Pour que la foule agisse, qu’elle remporte le combat qu’elle livre, il faut que la rue puisse la rejoindre, la suivre, s’y agréger, il faut que la rue réagisse. Pour et contre, pourquoi pas ? La manifestation de Civitas du 18 novembre a été portée à la connaissance du monde entier en moins de 2 heures par les médias à cause de l’attaque des Femen. Il ne s’agit pas de provoquer les incidents, mais il faut laisser les adversaires montrer ce qu’ils sont et ce qu’ils veulent. La présence de la police doit suffire à éviter les débordements.

Enfin, la présence à cette manifestation du plus grand nombre d’étrangers présents en France, de croyants français non chrétiens - musulmans, voire confucéens - ainsi que des Français d’outre-mer résidant en métropole qui, comme Bruno Nestor Azerot, sont scandalisés par cette loi, est indispensable au succès de ce combat. Comme une majorité écrasante d’entre eux ont voté socialiste et que certains d’entre eux, les étrangers, seront appelés à voter très bientôt par le pouvoir en place, leur présence dans la manifestation interpellera plus sûrement les dirigeants que les gentilles mères de famille versaillaises qui - ils le savent bien - n’ont jamais voté et ne voteront jamais pour eux. Les contrarier, en effet, ne change rien à leurs chances de réélection !

Bago  : Quel résultat peut-on attendre ?

Catherine Rouvier : Dans l’Histoire, les foules ont fait des révolutions, des coups d’Etat, mais aussi des obstructions au bon fonctionnement des institutions. Dans le cas présent, des milliers d’officiers municipaux sont opposés à ce projet. Devront-ils se démettre de leurs fonctions, renoncer à leur mandat parce qu’ils se seront mis en infraction en refusant d’appliquer cette loi et donc de « marier » des hommes entre eux ou des femmes entre elles ? Un joli but politique serait alors atteint pour l’actuelle majorité : démission garantie de tous les maires catholiques de droite, et des élus « réfractaires » de gauche ! Ne vaudrait-il pas mieux prendre les devants, et que les maires disent comme Mirabeau qu’ils sont dans leur mairie « par la volonté du peuple et qu’ils n’en sortiront que par la force des baïonnettes », mais qu’on ne les forcera pas à faire cet acte contraire à leur conscience ? Ce sont les communes, ne l’oublions pas, qui se sont insurgées contre le pouvoir excessif du roi et ont obtenu une « chambre » à elles en Angleterre dès le XIIIe siècle. De même, les associations familiales catholiques devront-elles changer de nom et d’objet social parce que la « famille », après le vote de la loi, devra obligatoirement comprendre les unions d’homosexuels et leurs désirs d’enfants ?

Des milliers de prêtres et de religieuses devront-ils tomber sous le coup de la loi, astreints à des amendes conséquentes pour avoir simplement dit ce que la religion qui est leur vocation et leur vie leur enjoint de dire sur ce sujet ? L’Eglise va-t-elle demain être mise hors-la-loi ? Aujourd’hui, elle n’a plus de chef, mais c’est justement cette situation - qui va attirer sur elle tous les projecteurs d’ici à fin mars - qui rendra d’autant plus visibles et d’autant plus efficaces les prises de positions et les actes posés par les évêques résolument opposés a ce projet.

 

Notes

[1] A ce sujet, nous ne saurions que trop vous conseiller cet article : http://www.lerougeetlenoir.org/les-controverses/que-fera-t-on-de-nos-pieds

Le bouclier anti-missiles de l’OTAN viole le droit international

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Le bouclier anti-missiles de l’OTAN viole le droit international

par IALANA

(Association internationale de juristes opposés aux armes nucléaires, biologiques et chimiques)

Ex: http://www.horizons-et-debats.ch/

Lors de la Conférence de Munich sur la sécurité des 1er et 2 février 2013, on a une nouvelle fois débattu – en partie de façon contro­versée – du bouclier anti-missiles.

La décision politique de principe prise en novembre 2010 au Sommet de l’OTAN de Lisbonne, de continuer à développer le programme de l'«Active Layered Theatre Ballistic Missiles Defense» (ALTBMD) – dont le but, qui était à son lancement en 2005 la protection des troupes armées en mission, est actuellement de faire en sorte que toutes les régions des Etats européens, membres de l’OTAN, et les Etats-Unis soient «protégées» contre les missiles balistiques – viole le droit international.
A l’aide de ce bouclier anti-missiles, l’OTAN veut, selon ses communiqués, s’opposer aux menaces potentielles qu’elle voit apparaître suite au développement de missiles balistiques par toujours plus d’Etats, notamment au Moyen-Orient. A l’aide de systèmes de radar et de missiles de défense, l’OTAN prévoit pouvoir détruire les missiles ennemis suffisamment tôt pour qu’ils ne puissent pas atteindre leurs cibles. Dans ce contexte, il s’agit pour l’OTAN de mettre en réseau les systèmes de défense existants des pays membres et de consolider et continuer à faire développer par les Etats-Unis avant tout leur système Aegis-BMD.
En tant qu’état-major pour la défense anti-missiles, intégrée dans la défense aérienne, on a choisi un centre de l’OTAN en Allemagne, le «Headquarter Allied Air Command Ram­stein» (HQ AC Ramstein), qui est entré en activité en mai 2012 déjà et qui est, tout comme le haut commandement de l’OTAN, sous le commandement d’un général américain. En cas d’intervention, les alliés de l’OTAN ne pourront pas être consultés, car les quelques minutes entre le moment où l’on réalise une attaque réelle ou présumée et l’ordre donné pour le lancement d’un missile anti-missile ne suffiront pas. La défense anti-missiles de l’OTAN est intégrée dans le programme anti-missiles global des Etats-Unis (Ballistic Missile Defense Review Report, 2010), avec lequel ce pays tente de se rendre aussi «inattaquable» que possible, afin de garantir sa position de suprématie globale. Indépendamment de la question de savoir s’ils arrivent à réaliser leur vision d’«invulnérabilité», ils peuvent en tous cas augmenter leur capacité d’intervention dans le domaine non-nucléaire au niveau mondial. Cela pourrait avoir des conséquences déstabilisantes et dangereuses.
Bien qu’on ait jusqu’à présent présenté au public aucune analyse des dangers concrets, et bien que les tests des missiles anti-missiles n’ont donné que des taux de succès de 60 à 90%, l’OTAN a néanmoins décidé en 2011 de construire le système de défense anti-missiles en quatre étapes. Suite aux deux premières étapes qui dureront jusqu’en 2018, on prévoit pouvoir intercepter, avec des missiles SM3 Block-1 basés sur des navires ou au sol, des missiles balistiques perçus comme dangereux dans certaines régions européennes. A l’aide des deux dernières étapes, les nouveaux missiles anti-missiles SM3 Block-2 pourront êtres dirigés contre des missiles intercontinentaux pour protéger le territoire des Etats-Unis. Lors du Sommet de l’OTAN de Chicago en mai 2012, la première étape, comportant une installation américaine de radars au Sud-Est de la Turquie et des destroyers américains Aegis en Méditerranée, a été déclarée opérationnelle.
Le gouvernement russe qui n’a, à l’encontre de ce qui avait été dit précédemment, pas été associé d’égal à égal aux décisions, craint que le système de défense anti-missiles de l’OTAN soit installé notamment pour affaiblir ou même contourner les capacités dissuasives russes; en tout cas elle observe, nonobstant les démentis de l’OTAN, la mise sur pied de telles installations. En outre, l’OTAN refuse de donner à la Russie des garanties juridiquement valables et vérifiables que son système de défense anti-missiles ne sera pas dirigé contre les forces armées russes. La conséquence actuelle de cette situation est que le gouvernent russe conditionne l’inclusion de leurs armes nucléaires tactiques dans les mesures de contrôle des armements à un accord avec les Etats-Unis au sujet du système anti-missiles. Ainsi les urgentes mesures de contrôle des armements sont en stagnation.
Etant donné qu’en 2001 les Etats-Unis ont suspendu unilatéralement leur participation au Traité ABM («Anti-Ballistic Missile Treaty»), signé le 26 mai 1972 à Moscou, ils ne sont plus limités par ce traité et peuvent installer une défense anti-missiles de grande envergure. Le système de défense anti-missiles de l’OTAN n’est pourtant pas compatible avec les engagements juridiques émanant du Traité international sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) du 1er juillet 1968.
La mise sur pied d’un tel nouveau système contrevient, selon l’art. 6 du TNP, à l’engagement des parties au Traité «de poursuivre de bonne foi des négociations sur des mesures efficaces relatives à la cessation de la course aux armements nucléaires à une date rapprochée et au désarmement nucléaire, et sur un traité de désarmement général et complet sous un contrôle international strict et efficace». Cet engagement contraignant pour tous les Etats a été explicitement confirmé par la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye dans son expertise juridique du 8 juillet 1996, demandée par l’Assemblée générale de l’ONU. Ce verdict a été prononcé à l’unanimité.
La tentative des Etats-Unis et de l’OTAN, de mettre sur pied un nouveau système de défense anti-missiles a un effet déstabilisant et provoque des réactions dangereuses. En dépit de l’interdiction internationale selon art. 6 TNP, les adversaires potentiels réagiront aux nouveaux projets de défense anti-missiles de l’OTAN par le développement de propres systèmes d’armement nucléaire supplémentaires qui seront capables de l’emporter sur les nouveaux systèmes de l’OTAN. C’est ainsi que ceux-ci seront la cause pour une nouvelle spirale de réarmement nucléaire. Le gouvernement russe a déjà annoncé le perfectionnement de leurs armes nucléaires stratégiques et l’ont déjà confirmé par des tests actuels de lancement de missiles intercontinentaux. La Chine aussi va prendre des mesures préventives, si elle est d’avis que sa capacité de deuxième frappe est mise en question.
De cette manière, l’OTAN renforce le rôle des armes nucléaires dans les relations internationales. Cela contrevient fondamentalement à la règle du droit international d’omettre tout ce qui va à l’encontre du devoir de «poursuivre de bonne foi des négociations sur des mesures efficaces relatives à la cessation de la course aux armements nucléaires». Concernant leur défense anti-missiles, les Etats membres de l’OTAN ne peuvent pas non plus se référer au Traité de l’Atlantique Nord du 4 avril 1949. Car selon ce traité, la mission défensive ne peut être accomplie que dans les limites et les règles du droit international en vigueur, dont fait partie l’art. 6 TNP.
Le gouvernement fédéral allemand est lui aussi constitutionnellement contraint de se tenir au droit international (art. 20 al. 3, art. 25 Loi fondamentale) et d’omettre toutes activités qui vont à l’encontre de la cessation de la course aux armements nucléaires ou qui l’empêche objectivement. Il est ainsi juridiquement tenu de révoquer son approbation au système de défense anti-missiles de l’OTAN, de se retirer de toute planification future et de faire en sorte que le droit international obtienne gain de cause au sein des instances de l’OTAN. Il n’est pas acceptable que – uniquement suite à une décision gouvernementale et sans approbation par le Bundestag allemand – la centrale de l’état-major pour ce nouveau programme de missiles soit installée sur sol allemand.    •

Source: www.ialana.de du 31/1/13

(Traduction Horizons et débats)

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