jeudi, 17 octobre 2013
EL DRAMA DE LAMPEDUSA Y SUS MUCHOS CULPABLES
EL DRAMA DE LAMPEDUSA Y SUS MUCHOS CULPABLES
Enrique Ravello
Ex: http://enricravello.blogspot.com
El 8 de octubre, cinco días después de la trágica muerte de decenas de inmigrantes “sub-saharianos” en las costas de la isla italiana de Lampedusa, era detenido Bensalem Khaled, un tunecino de 35 años, considerado el responsable de la mafia que pretendía hacer entrar a esos inmigrantes en Italia de forma clandestina.
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mercredi, 16 octobre 2013
Un retour vers la défense citoyenne ?
Un retour vers la défense citoyenne ?...
Entretien avec Bernard Wicht
Propos recueillis par Stéphane Gaudin
Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com
Nous reproduisons ci-dessous un entretien avec Bernard Wicht, chercheur spécialisé dans les questions stratégiques et militaires, réalisé par Theatrum Belli à l'occasion de la sortie de son dernier essai intitulé Europe Mad Max demain ? - Retour à la défense citoyenne.
Bernard Wicht est également l'auteur de plusieurs autres essais stimulants, notamment L’idée de milice et le modèle suisse dans la pensée de Machiavel (L’Age d’Homme, 1995), L’OTAN attaque (Georg, 1999), Guerre et hégémonie (Georg, 2002) et Une nouvelle Guerre de Trente Ans (Le Polémarque 2011). Il a aussi contribué à Gagner une guerre aujourd'hui (Economica, 2013), ouvrage collectif dirigé par le colonel Stéphane Chalmin.
Un retour vers la défense citoyenne ?
A l’heure où les autorités politiques, de droite comme de gauche, transforme l’armée française en une armée de poche ; où la criminalité s’amplifie et devient toujours plus violente dans les zones urbaines, que le citoyen est victime d’une surveillance généralisée étatique et extra-étatique, qu’il subit une pression fiscale de plus en plus lourde, THEATRUM BELLI se tourne vers Bernard Wicht, qui dans son dernier livre « Europe Mad Max demain ? le retour de la défense citoyenne » prône « un retour à l’initiative individuelle » et « la formation de petites communautés organisées » pour à nouveau prendre son destin en main et assurer soi-même sa propre sécurité…en s’appuyant sur la figure du « citoyen-soldat ».
THEATRUM BELLI : Les électeurs helvétiques viennent massivement de voter à 73% pour le maintien du concept démocratique de citoyen-soldat ? Quel est votre sentiment sur résultat de ce vote ?
Bernard WICHT : C’est réjouissant ! Selon mon analyse, l’argument qui a eu le plus d’impact est celui de l’ « obligation » (pas nécessairement militaire), c’est-à-dire l’opinion – y compris dans les milieux peu sensibles aux questions militaires – qu’une société ne peut exister « sans obligation », que le citoyen se doit d’accomplir une activité au service de la communauté. L’unanimité des cantons (26) en faveur de l’obligation de servir est également particulièrement frappante dans ce sens-là. En revanche, la notion de liberté républicaine (les citoyens participant à la gestion des affaires communes) est peu apparue dans les débats. J’y vois un déficit de culture politique faisant que l’on peine à exprimer et à expliquer les concepts fondamentaux sur lesquels reposent l’Etat dans notre pays. Il faut également ajouter un autre facteur : la situation socio-économique difficile que connaît l’Europe actuellement ainsi que les pressions que subit la Suisse dans ce contexte ont certainement eu une influence sur la décision – l’ère de la « paix éternelle » promise à la fin de la Guerre froide est terminée. Le scénario des récentes manœuvres militaires de notre armée illustre bien ce changement de perception (une défense des frontières face à des bandes armées provenant d’une Europe en plein effondrement).
TB : Vous avez publié en mai dernier un livre au titre quelque peu provocateur « Europe Mad Max demain ? Retour à la défense citoyenne ». Pourquoi un tel titre ?
BW : Le titre n’est pas moi, c’est le choix de l’éditeur qui souhaitait quelque chose de percutant ! C’est le sous-titre qui indique l’orientation de ma réflexion, à savoir un travail sur le citoyen-soldat à l’âge de la globalisation et du chaos.
TB : En prônant le concept de défense citoyenne, vous mettez en relief, sans le nommer, le concept de subsidiarité ascendante qui, à l’origine, est un concept militaire : Durant l’époque romaine : le « subsidium » qui était une ligne de troupe se tenant en alerte, derrière le front de bataille, prête à porter secours en cas de défaillance… Cette philosophie politique antique peut-elle être à nouveau d’actualité au XXIe siècle ?
BW : Ma référence principale n’est pas tant l’Antiquité romaine, mais plutôt les républiques urbaines de la Renaissance italienne. Celles-ci sont déjà modernes, en particulier en raison de leurs activités commerciales et de la naissance du premier capitalisme. Ce dernier élément est très important à mes yeux et n’apparaît que peu dans l’empire romain (où l’économie est encore peu développée) : d’où mon intérêt pour les cités italiennes du Quattrocento. De nos jours en effet, je pense que toute réflexion politico-stratégique doit sous-entendre l’existence prédominante du capitalisme globale, au risque sinon de retomber dans de « mauvais remake » de l’Etat-nation et des armées de conscription. De mon point de vue à cet égard, lorsqu’on réfléchit à l’outil militaire, il faut avoir bien présent à l’esprit que nous avons perdu le contrôle de l’échelon national (sans parler de ceux situés au-dessus) et, par conséquent, des armées et gouvernements nationaux. C’est pourquoi dans ma démarche sur la défense citoyenne aujourd’hui, j’ai pris comme point de repère notamment la notion de chaos qui nous « délivre » en quelque sorte d’un cadre politique préconçu. Dans le même sens, je me suis penché attentivement sur l’affirmation des groupes armés (de tous ordres) comme nouvelles « machines de guerre » en ce début de XXIe siècle. J’ai ainsi émis l’hypothèse que ceux-ci étaient en train de supplanter les forces armées régulières des Etats, ceci au même titre que les armées mercenaires de la Renaissance ont supplanté la chevalerie médiévale et, plus tard, les armées nationales issues de la Révolution française ont supplanté celles de l’Ancien Régime. Cela signifie que je considère que le tournant est non pas seulement stratégico-militaire mais aussi, et surtout, historique.
TB : Comment analysez-vous le fossé qui se creuse entre l’Etat et la nation ?
BW : Je considère qu’il n’y a d’ores et déjà plus adéquation entre les deux. La nation avec ses valeurs et son idéal de solidarité est morte dans les tranchées de Verdun, les ruines de Stalingrad, les crématoires d’Auschwitz et les rizières du Vietnam. On oublie un peu vite le traumatisme des deux guerres mondiales, la destruction morale de notre civilisation que cela a signifié, et le fait que des sociétés ne peuvent se relever facilement d’un tel choc. J’analyse le délitement actuel de nos sociétés (de la chute de la natalité au renversement des valeurs que nous vivons notamment dans le domaine de la sexualité) comme provenant fondamentalement de ces séismes à répétition. Les travaux de l’historien britannique Arnold Toynbee sur la « grande guerre destructrice », la « sécession des prolétariats » – autrement dit sur les formes que prend le déclin d’une civilisation – trouvent ici toute leur pertinence.
TB : Dans des nations européennes qui se communautarisent, ne pensez-vous pas que ce concept de défense citoyenne puisse être appliqué par des communautés ethnico-religieuses aux intérêts antagonistes ?
BW : C’est déjà le cas ; pensons aux diasporas politiquement encadrées, aux gangs contrôlant certains quartiers urbains, aux réseaux mafieux, etc. A la fois la destruction des nations à laquelle je viens de faire référence, la globalisation financière amenant l’explosion de l’économie grise, ainsi que la fin de l’ère industrielle ont créé un terreau très favorable à la fragmentation de nos sociétés, à leur recomposition en sous-groupes pris en main par les nouveaux prédateurs susmentionnés. Il ne faut pas oublier non plus que des pans entiers de l’économie régulière ne pourraient plus fonctionner sans les travailleurs clandestins, que l’économie parallèle représente en outre environ 15% du PIB des grands Etats européens, etc., etc., etc. Il est donc urgent de se poser la question de la défense citoyenne parce que les communautés auxquelles vous faites allusion ont « fait le pas » (bon gré – mal gré) depuis longtemps : c’est le citoyen qui est « en retard », c’est lui qui est désarmé. Si nous faisons brièvement le catalogue des catégories de combattants existant de nos jours (partisans, forces spéciales, contractors, terroristes, shadow warriors), nous constatons immédiatement que le citoyen est absent; il reste donc sans défense dans une monde où la violence a retrouvé son état anarchique. En ce sens, ma contribution demeure bien modeste compte tenu de l’urgence de la situation.
TB : La défense citoyenne peut-elle être considérée comme une réponse « localiste » au phénomène de la mondialisation ?
BW : Comme je l’ai dit plus haut, je pense que nous avons perdu le contrôle de l’échelon national. Donc, oui, la réponse est sans doute plutôt « local ». Mais, selon moi, ce n’est pas tant dans l’opposition local/global qu’il faut travailler : la société de l’information nous offre l’opportunité de travailler en réseau open source, de manière coopérative… au-delà du local au sens strict. De mon point de vue, le facteur déterminant n’est donc pas tant le local que l’autonomie, c’est-à-dire la capacité de contrôler ses propres processus de fonctionnement (dont en priorité la sécurité). Car, si au niveau local nous restons totalement dépendant du niveau global, rien ne change ! J’ai insisté précédemment sur l’importance de prendre en considération la dynamique du capitalisme parce que, précisément, toute initiative qui n’est pas en mesure de développer une certaine marge de manœuvre vis-à-vis de cette dynamique est vouée à l’échec. Nous y reviendrons plus loin à propos des coopératives. Revenons à la dialectique local/global que vous évoquez, il n’est cependant pas possible d’agir localement si l’on ne dispose pas d’un discours global ; le cas du mouvement néo-zapatiste au Chiapas est particulièrement parlant à cet égard – une faible rébellion pratiquement sans impact militaire qui parvient en revanche à développer un discours de portée mondiale. Cet exemple tendrait à montrer qu’aujourd’hui aucune action locale (ou autre) ne peut s’inscrire dans la durée sans un discours adéquat. Je dis un « discours » et non pas du « storytelling », c’est-à-dire non pas du marketing mais une véritable mise en forme de la réalité apte à se démarquer des deux discours dominant que sont celui de l’empire (la mondialisation néo-libérale) et celui de l’apocalypse (l’épuisement des ressources, le réchauffement climatique et la fin des temps)…. faute de mieux, j’ai appelé pour le moment cette troisième voie le « discours du rebelle ». La notion de rebelle en lien avec celle d’autonomie (y compris le concept anarcho-punk de TAZ) ouvrent ici des perspectives prometteuses telles que le refus de la réquisition techniciste, la réappropriation de sa propre histoire ou encore le lien con-substanciel entre résistance et renaissance. Vous comprenez dès lors pourquoi je trouve la réduction de la réponse au rapport local/global un peu « courte ».
TB : Julien Freund a écrit qu’« une collectivité politique qui n’est plus une patrie pour ses membres cesse d’être défendue pour tomber plus ou moins rapidement sous la dépendance d’une autre unité politique ». La Défense citoyenne peut-elle régénérer les concepts de patrie et de souveraineté ?
BW : Certainement, la Défense citoyenne se comprend dans cette perspective, mais pas dans le sens d’une restauration de l’état antérieur. Comme je viens de le dire, nous ne retrouverons pas la Nation : « l’histoire ne repasse pas les plats » ! C’est là que se situe le premier enjeu de toute réflexion prospective : ne pas vouloir « re-bricoler le passé », s’efforcer de penser en fonction des nouveaux paramètres en vigueur (d’où l’importance de prendre en compte la société de l’information).
TB : Vous voyez le développement possible de SMP à travers le système de la coopérative. Cette idée ne pourrait-elle pas être développée au sein des mutuelles (comme services) étant donné que leur philosophie d’origine était centrée sur le secours et l’entraide avant d’être focalisée sur la dimension santé ?
BW : Sans aucun doute. Toute démarche de reconstruction passe obligatoirement par là…. la forme peut toutefois varier. L’essentiel dans le système coopératif (ou mutualiste) est de donner au groupe une certaine autonomie – nous y revoilà – notamment dans le domaine économique (une marge de manoeuvre par rapport à la dynamique du capitalisme global). A travers la coopérative, il est possible d’échapper quelque peu au diktat du marché et des grands acteurs mondiaux. Il est d’ailleurs intéressant de constater que les coopératives ne fonctionnent bien que dans un tel contexte; en période de « vaches grasses » l’idée ne fait généralement pas recette. Dans mon livre j’ai donné l’exemples des Acadiens au Canada qui, par ce biais, dès la fin du XIXe siècle ont pu se soustraire à la tutelle des grandes entreprises anglaises qui les exploitaient. De nos jours, il ne faut pas oublier non plus que le mouvement anarcho-punk a d’ores et déjà ouvert des pistes en la matière : hormis le concept de TAZ déjà évoqué, il y aussi la philosophie do it yourself (DIY) avec ses formules choc telles que « ne haïssez pas les médias, devenez les médias » ! Or aujourd’hui, d’après mon appréciation, la sécurité serait un bon point de départ : prendre en main sa propre sécurité, c’est prendre conscience que JE suis le premier responsable de mon propre destin ! En effet, comme dans toute grande transformation, la « reconnaissance précède la connaissance » (Th. Gaudin); en d’autres termes c’est la prise de conscience qui est le prérequis de l’action (qui, à son tour, a besoin ensuite d’un discours pour se légitimer dans la durée).
TB : Comment voyez-vous la Défense citoyenne comme réponse au tout sécuritaire centralisé (de plus en plus liberticide) par l’Etat ?
BW : Comme je l’ai dit plus haut à propos de la Renaissance italienne, ma démarche est foncièrement machiavélienne : je me préoccupe de la liberté républicaine (au sens de participation effective à la gestion des affaires communes). Dans cette optique, la dérive sécuritaire de l’Etat moderne est très préoccupante; les criminologues parlent désormais à ce sujet du passage à un Etat pénal-carcéral, c’est-à-dire une réorientation du monopole de la violence légitime non plus vers l’ennemi extérieur commun, vers la guerre extérieure mais vers l’intérieur, vers la population en général. L’Etat pénal-carcéral tend ainsi à déployer un dispositif sécuritaire ne visant plus à réprimer le crime et les criminels mais ciblant tout citoyen quel qu’il soit, au prétexte qu’il pourrait, un jour, avoir un comportement déviant. On parle aussi à cet égard de « nord-irlandisation » de l’Etat moderne avec la mise en place de lois d’exception, d’un système de surveillance omniprésent (caméras, portiques de sécurité, etc.) et d’une militarisation des forces de police. On le constate, l’Etat pénal-carcéral a besoin d’un « ennemi intérieur » pour fonctionner, pour pouvoir cristalliser les peurs et justifier de la sorte le renforcement des mesures coercitives… il y a risque que le citoyen ne devienne cet ennemi. Rappelons au passage que l’Etat moderne n’est pas démocratique par essence; la citoyenneté, la représentation, la souveraineté populaire sont le fruit d’une négociation, voire d’une lutte dans laquelle les populations ont été en mesure de « faire le poids » dans ce rapport de force avec l’Etat. Le citoyen-soldat a été un élément clef de ce marchandage, de cette affirmation démocratique…. qu’en reste-t-il aujourd’hui ?
C’est vis-à-vis de cette réalité que le cadre de raisonnement élaboré par Machiavel m’interpelle si fortement. Le Chancelier florentin s’est trouvé confronté à une situation très similaire avec les menaces qui pesaient sur la liberté à son époque (les oligarchies en place et le recours à des mercenaires). Dans sa réflexion, il établit à ce sujet un champ d’oppositions paradigmatiques qui se révèle très précieux : liberté/tyrannie; armée de citoyens/prétoriens; république/empire; vertu/corruption. Un tel cadre permet de répondre aux objections que j’entends souvent – « hors de l’Etat point de salut ! ». Machiavel nous indique ainsi que la communauté doit s’organiser avant tout en fonction de la liberté et de ses présupposés plutôt que selon un principe étatique moderne qui peut se révéler liberticide !
TB : Monsieur Wicht, nous vous remercions pour cet entretien.
Bernard Wicht, propos recueillis par Stéphane GAUDIN (Theatrum Belli, 7 octobre 2013)
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mardi, 15 octobre 2013
L'allemand Siemens investira plus d'un milliard d'euros en Russie
L'allemand Siemens investira plus d'un milliard d'euros en Russie
TOUAPSE, 11 octobre - RIA Novosti
Sur le même sujet
Le consortium allemand Siemens AG continuera d'investir en Russie en dépassant le montant d'un milliard d'euros prévu pour 2013-2015, a déclaré vendredi à Touapse (littoral russe de la mer Noire) le président de Siemens AG Joe Käser, lors d'une rencontre avec le président russe Vladimir Poutine.
"Il est toujours difficile d'investir le premier milliard, mais cela devient plus facile avec le deuxième (…). Nous continuerons d'investir dans l'industrialisation de la Russie, l'efficacité énergétique de l'industrie russe et les technologies médicales. J'estime que nous pouvons élargir notre partenariat pour le bien des habitants de la Russie et de notre consortium bien sûr", a indiqué M.Käser.
M.Poutine a pour sa part déclaré que le consortium allemand pouvait également coopérer avec les sociétés russes en Allemagne. "Vous avez mentionné le groupe pétrolier Rosneft parmi vos partenaires. Rosneft est déjà actionnaire de quatre entreprises en Allemagne", a rappelé le président russe.
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lundi, 14 octobre 2013
Les méfaits du lobby militaro-industriel américain
Jean Pierinot
Ex: http://metamag.fr
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Pour une Europe-Puissance alliée à la Russie
Pour une Europe-Puissance alliée à la Russie
Pourquoi cet endettement excessif des États ? À cause du libre-échange mondialiste et de la perte structurelle des emplois industriels aussi bien en Europe qu’aux États-Unis, à cause du droit-de-l’hommisme, à cause de la perte de nos valeurs traditionnelles et du refus du travail, de l’autorité, du dépassement de soi, à cause de l’immigration extra-européenne folle et ruineuse, à cause, enfin, de l’idéologie socialiste laxiste et l’État-providence qui court à la faillite !
Tous les ingrédients sont rassemblés pour constituer le mélange explosif, avec le chômage exponentiel, la décadence programmée et le mariage homosexuel au forceps, les scandales financiers de l’UMPS en chaîne…
François Hollande, tout comme le trop faible Louis XVI, verra et vivra une Révolution nationale ! Souhaitons-lui, comme à tous les traîtres droit-de-l’hommistes, de ne pas avoir à passer un jour devant un tribunal révolutionnaire d’exception !
Hollande est incapable de réaliser une dévaluation française par voie interne en procédant à l’indispensable restructuration de notre économie (35 heures, retraites, 2 millions de fonctionnaires en trop par rapport à l’Allemagne…). Il pourrait bien être le fossoyeur de l’euro !
Quel sera l’élément déclencheur de la crise ? La remontée des taux d’intérêt qui sera insupportable pour les États.
Pour maintenir les taux d’intérêt artificiellement bas, la Fed achète tous les mois pour 85 milliards de dollars d’obligations du Trésor américain. C’est ce qui fait monter les actions à Wall Street, comme à la veille de 1929, car elles deviennent artificiellement attractives par rapport aux obligations.
Si les taux d’intérêt à long terme augmentent progressivement de 6 %, ce qui est la tendance historique structurelle à long terme, il y aura alors un krach obligataire en même temps qu’un krach des actions.
Le déficit français annuel augmentera alors d’environ 100 milliards d’euros par an, soit 5 % du PIB, ce qui sera insoutenable pour l’État français. Ce sera alors l’explosion complète du système financier avec des faillites bancaires en chaîne.
La BCE elle-même sera impuissante, car elle n’aura plus qu’à choisir entre la banqueroute, l’explosion de l’euro et la déflation ou une hyper-inflation dans toute la zone euro, si elle émet de la monnaie, en pratiquant un « quantitative easing » pire qu’aux États-Unis.
L’Allemagne, à la veille de la catastrophe, refusera le schéma traumatisant de l’hyper-inflation.
Pensons, nous aussi, à notre survie en joignant nos forces à celles de l’Allemagne dans ce monde du XXIe siècle où les nations européennes prises séparément ne peuvent pas survivre, car n’ayant pas la taille minimale critique de survie de 150-160 millions d’hommes.
Faisons tout pour garder l’euro, contrairement à la démagogie économique et aux stupidités souverainistes étroites du FN ! La réintroduction et la dévaluation du franc conduiraient inéluctablement à une terrifiante hyper-inflation tout à fait semblable à celle de l’Allemagne en 1923.
Si demain, il y a tsunami économique, la faute n’en incombera pas, en effet, aux banques ou à l’euro, boucs émissaires trop faciles, mais seulement au laxisme démagogue de la France socialiste et des pays d’Europe du Sud.
Quant à notre avenir, il est à l’Est, avec la grande Europe, de Brest à Vladivostok ! Il passe par une politique nataliste et le respect de la famille, la relance d’une démographie blanche dans toute l’Europe, la ré-industrialisation, la « volonté de puissance » avec une Défense européenne crainte et respectée, la constitution d’un noyau dur franco-allemand centré sur le Rhin à Strasbourg.
Cette Europe carolingienne se rapprocherait de la Russie pour favoriser le développement économique, mettre fin à l’invasion migratoire barbare en provenance de l’Afrique, monter la garde à l’Est en raison du risque de déferlement islamiste dans le Caucase et en Asie Centrale, assurer le contrôle civilisationnel européen sur la Sibérie (60 % du territoire russe) face à la Chine impérialiste…
Marc Rousset
Économiste, auteur de « La Nouvelle Europe Paris-Berlin-Moscou »
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dimanche, 13 octobre 2013
La Serbie a servi de laboratoire
La Serbie a servi de laboratoire
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vendredi, 11 octobre 2013
Too Much Putin?
Too Much Putin?
By Michael O'Meara
Ex: http://www.counter-currents.com
US hegemony may be approaching its end. Once the world refuses to acknowledge the imperial authority of its humanitarian missiles, and thus stops paying tribute to its predatory model of the universe (as momentarily occurred in Syria), then American power inevitably starts to decline – and not simply on the world stage, but also domestically, among the empire’s subjects, who in the course of the long descent will be forced to discover new ways to assert themselves.
***
Historically, America’s counter-civilizational system was an offshoot of the Second World War, specifically the US conquest of Europe — which made America, Inc. (Organized Jewry/Wall Street/the military-industrial complex) the key-holder not solely to the New Deal/War Deal’s Washingtonian Leviathan, but to its new world order: an updated successor to Disraeli’s money-making empire, upon which the sun never set.[1]
The prevailing race-mixing, nation-destroying globalization of the last two and a half decades, with its cosmopolitan fixation on money and commerce and its non-stop miscegenating brainwashing, is, as such, preeminently a product of this postwar system that emerged from the destruction of Central Europe and from America’s Jewish/capitalist-inspired extirpation of its European Christian roots.[2]
The fate of white America, it follows, is closely linked to the “order” the United States imposed on the “Free World” after 1945 and on the rest of the world after 1989. This was especially evident in the recent resistance of the American “people” to Obama’s flirtation with World War III – a resistance obviously emboldened by the mounting international resistance to Washington’s imperial arrogance, as it (this resistance) momentarily converged with the worldwide Aurora Movements resisting the scorch-earth campaigns associated with US power.[3]
***
Everyone on our side recognizes the ethnocidal implications of America’s world order, but few, I suspect, understand its civilizational implications as well as Russia’s Vladimir Putin.
On September 19, barely a week after our brush with the Apocalypse, the Russian president delivered an address to the Valdai International Discussion Club (an international forum on Russia’s role in the world), which highlighted the extreme degree to which Putin’s vision of world order differs from that of Obama and the American establishment.[4] Indeed, Putin’s entire line of thought, in its grasp of the fundamental challenges of our age, is unlike anything to be found in the discourse of the Western political classes (though from the misleading reports in the MSM on his Valdai address this would never be known).[5]
Putin, to be sure, is no White Nationalist and thus no proponent of a racially-homogenous ethnostate. This makes him like everyone else. Except Putin is not like everyone else, as we’ll see.
Certain East Europeans, instinctively anti-Russian, like our Cold War “conservatives,” refuse to appreciate Russia’s new international role because of historical grievances related to an earlier legacy of Tsarist or Soviet imperialism (though their grievances, they should know, bare little comparison to those “We Irish” hold against the English ruling class). In any case, such tribal grievances are not our concern, nor should they prevent the recognition that East Europeans and Russians, like Irish and English – and like all the national tribes belonging to that community of destiny distinct to the white man – share a common interest (a life-and-death interest) in being all prospective allies in the war against the globalist forces currently assaulting them in their native lands.
It’s not simply because Russia is anti-American that she is increasingly attractive to the conscious remnants of the European race in North America (though that might be reason enough). Rather it’s that Russia, in defying the globalist forces and reaffirming the primacy of her heritage and identity, stands today for principles that lend international legitimacy – and hence a modicum of power – to patriots everywhere resisting the enemies of their blood.
***
Qualitative differences of world-shaping consequence now clearly separate Russians and Americans on virtually every key issue of our age (more so than during the Cold War) – differences in my view that mark the divide between the forces of white preservation and those of white replacement, and, more generally, between the spirit of European man and the materialist, miscegenating depravity of the US system, which approaches the whole world as if it were a flawed and irredeemable version of itself.
In this sense, the decline of American global power and the rising credibility of Russia’s alternative model can only enhance the power of European Americans, increasing their capacity to remain true to their self-identity. US imperial decline might even eventually give them a chance to take back some of the power that decides who they are.
Putin’s discourse at the Valdai Club addressed issues (to paraphrase) related to the values underpinning Russia’s development, the global processes affecting Russian national identity, the kind of 21st-century world Russians want to see, and what they can contribute to this future.
His responses to these issues were historically momentous in being unlike anything in the West today. Cynics, of course, will dismiss his address as mere PR, though the Russian leader has a documented history of saying what he thinks – and thus ought not be judged like American politicians, who say only what’s on the teleprompter and then simply for the sake of spin and simulacra.
Foremost of Russia’s concerns, as Putin defined it in his address to the club’s plenary session, is “the problem of remaining Russian in a globalizing world hostile to national identity.” “For us (and I am talking about Russians and Russia), questions about who we are and who we want to be are increasingly prominent in our society.” In a word, Putin sees identitarianism as the central concern of Russia’s “state-civilization,” (something quite staggering when you consider that the very term [“identitarianism”] was hardly known outside France when I started translating it a decade ago). Identitarianism in the 21st century may even, as Putin implies, prove to be what nationalism and socialism were to the 20th century: the great alternative to liberal nihilism.
Like Bush, Clinton, or other US flim-flam artists, Obama could conceivably mouth a similar defense of national identity if the occasion demanded it, but never, not in a thousand years, could he share the sentiment motivating it, namely the sense that: “It is impossible to move forward without spiritual, cultural, and national self-determination. Without this we will not be able to withstand internal and external challenges, nor will we succeed in global competitions.”[6]
The operative term here is “spiritual, cultural and national self-determination” – not diversity, universalism, or some putative human right; not even money and missiles – for in Putin’s vision, Russia’s historical national, cultural, and spiritual identities are the alpha and omega of Russian policy. Without these identities and the spirit animating them, Russia would cease to be Russia; she would be nothing – except another clone of America’s supermarket culture. With her identity affirmed, as recent events suggest, Russia again becomes a great power in the world.
The question of self-determination is necessarily central to the anti-identitarianism of our global, boundary-destroying age. According to Putin, Russia’s national identity
is experiencing not only objective pressures stemming from globalisation, but also the consequences of the national catastrophes of the twentieth century, when we experienced the collapse of our state two different times [1917 and 1991]. The result was a devastating blow to our nation’s cultural and spiritual codes; we were faced with the disruption of traditions and the consonance of history, with the demoralisation of society, with a deficit of trust and responsibility. These are the root causes of many pressing problems we face.
Then, following the Soviet collapse of 1991, Putin says:
There was the illusion that a new national ideology, a development ideology [promoted by Wall Street and certain free-market economists with Jewish names], would simply appear by itself. The state, authorities, intellectual and political classes virtually rejected engaging in this work, all the more so since previous, semi-official ideology was hard to swallow. And in fact they were all simply afraid to even broach the subject. In addition, the lack of a national idea stemming from a national identity profited the quasi-colonial element of the elite – those determined to steal and remove capital, and who did not link their future to that of the country, the place where they earned their money.
Putin here has obviously drawn certain traditionalist conclusions from the failings of the former Communist experiment, as well as from capitalism’s present globalizing course.
A new national idea does not simply appear, nor does it develop according to market rules. A spontaneously constructed state and society does not work, and neither does mechanically copying other countries’ experiences. Such primitive borrowing and attempts to civilize Russia from abroad were not accepted by an absolute majority of our people. This is because the desire for independence and sovereignty in spiritual, ideological and foreign policy spheres is an integral part of our national character . . . [It’s an integral part of every true nation.]
The former Communist KGB officer (historical irony of historical ironies) stands here on the stump of that political/cultural resistance born in reaction to the French Revolution and its destruction of historical organisms.
In developing new strategies to preserve Russian identity in a rapidly changing world, Putin similarly rejects the tabula rasa contentions of the reigning liberalism, which holds that you can “flip or even kick the country’s future like a football, plunging into unbridled nihilism, consumerism, criticism of anything and everything . . .” [Like Burke, he in effect condemns the “junto of robbers” seeking to rip the traditional social fabric for the sake of short term profit, as these money-grubbers prepare the very revolution they dred.]
Programmatically, this means:
Russia’s sovereignty, independence and territorial integrity [against which America’s counter-civilizational system relentlessly schemes] are unconditional. These are red lines no one is allowed to cross. For all the differences in our views, debates about identity and about our national future are impossible unless their participants are patriotic.” [That is, only Russians, not Washington or New York, ought to have a say in determining who or what a Russian is.]
Self-criticism is necessary, but without a sense of self-worth, or love for our Fatherland, such criticism becomes humiliating and counterproductive. [These sorts of havoc-wreaking critiques are evident today in every Western land. Without loyalty to a heritage based on blood and spirit, Russians would be cast adrift in a historyless stream, like Americans and Europeans.] We must be proud of our history, and we have things to be proud of. Our entire, uncensored history must be a part of Russian identity. Without recognising this it is impossible to establish mutual trust and allow society to move forward. . .
The challenges to Russia’s identity, he specifies, are
linked to events taking place in the world [especially economic globalization and its accompanying destruction of traditional life]. Here there are both foreign policy and moral aspects. We can see how many of the Euro-Atlantic countries are actually rejecting their roots, including the Christian values that constitute the basis of Western civilisation. They are denying moral principles and all traditional identities: national, cultural, religious, and even sexual. They are implementing policies that equate large families with same-sex partnerships, belief in God with the belief in Satan.
The excesses of political correctness have reached the point where people are seriously talking about registering political parties whose aim is to promote paedophilia. People in many European countries are embarrassed or afraid to talk about their religious affiliations. Holidays are abolished or even called something different; their essence is hidden away, as is their moral foundation. And people [i.e., the Americans and their vassals] are aggressively trying to export this model all over the world. I am convinced that this opens a direct path to degradation and primitivism, resulting in a profound demographic and moral crisis. [Hence, the US-sponsored desecrations of Pussy Riot.]
What else but the loss of the ability to self-reproduce could act as the greatest testimony of the moral crisis facing a human society? Today almost all developed nations [infected with the system’s counter-civilizational ethos] are no longer able to reproduce themselves, even with the help of migration. Without the values embedded in Christianity and other world religions, without the standards of morality that have taken shape over millennia, people will inevitably lose their human dignity. We consider it natural and right to defend these values. One must respect every minority’s right to be different, but the rights of the majority must not be put into question.
Tolerant and pluralist though he is here, Putin nevertheless affirms the primacy of Russia herself. Our politicians get this 100 percent wrong, Putin only 50 percent – which puts him at the head of the class.
At the same time we see attempts to somehow revive a standardized [i.e., Americanized] model of a unipolar world and to blur the institutions of international law and national sovereignty. Such a unipolar, standardised world does not require sovereign states; it requires vassals. In a historical sense this amounts to a rejection of one’s own identity, of the God-given diversity of the world.
Russia agrees with those who believe that key decisions should be worked out on a collective basis, rather than at the discretion of and in the interests of certain countries or groups of countries. Russia believes that international law, not the right of the strong, must apply. And we believe that every country, every nation is not exceptional [as the Americans think they are], but unique, original, and benefits from equal rights, including the right to independently choose their own development path . . .
This is our conceptual outlook, and it follows from our own historical destiny and Russia’s role in global politics. [Instead, then, of succumbing to America’s suburban consumer culture and its larger dictates, Russia seeks to preserve her own identity and independence.]
Our present position has deep historical roots. Russia itself has evolved on the basis of diversity, harmony and balance, and brings such a balance to the international stage.
The grandeur of Putin’s assertion here has to be savored: against the latest marketing or policy scheme the US tries to impose on Russia, he advances his queen, pointing to a thousand years of Russian history, as he disperses America’s corrupting ploys with a dismissive smirk.
Though seeing Russia as a multiethnic/multi-confessional state that has historically recognized the rights of minorities, he insists she must remain Russian:
Russia – as philosopher Konstantin Leontyev vividly put it – has always evolved in ‘blossoming complexity’ as a state-civilisation, reinforced by the Russian people, Russian language, Russian culture, Russian Orthodox Church and the country’s other traditional religions. It is precisely the state-civilisation model that has shaped our state polity….
Thus it is that Russians, among other things, “must restore the role of great Russian culture and literature. . . to serve as the foundation for people’s personal identity, the source of their uniqueness, and their basis for understanding the national idea. . .” Following Yeats, he might have added that the arts dream of “what is to come,” providing Russians new ways of realizing or re-inventing themselves.
I want to stress again that without focusing our efforts on people’s education and health, creating mutual responsibility between the authorities and each individual, and establishing trust within society, we will be losers in the competition of history. Russia’s citizens must feel that they are the responsible owners of their country, region, hometown, property, belongings and their lives. A citizen is someone who is capable of independently managing his or her own affairs . . .
Think of how the “democratic” powers of the Americanosphere now hound and persecute whoever insists on managing his own affairs: e.g., Greece’s Golden Dawn.
The years after 1991 are often referred to as the post-Soviet era. We have lived through and overcome that turbulent, dramatic period. Russia has passed through these trials and tribulations and is returning to herself, to her own history, just as she did at other points in its history. [This forward-looking orientation rooted in a filial loyalty to the Russian past makes Putin something of an archeofuturist.] After consolidating our national identity, strengthening our roots, and remaining open and receptive to the best ideas and practices of the East and the West, we must and will move forward.
***
As an ethnonationalist concerned with the preservation and renaissance of my own people, I hope Russia succeeds not only in defending her national identity (and ideally that of others), but in breaking America’s anti-identitarian grip on Europe, so as to insure the possibility of a future Euro-Russian imperium federating the closely related white, Christian peoples, whose lands stretch from the Atlantic to the Urals.
But even barring this, Russia’s resistance to the ethnocidal forces of the US global system, will continue to play a major role in enabling European Americans trapped in the belly of the beast to better defend their own blood and spirit.
And even if Europeans should persist in their servility and the United States continues to lead its “mother soil and father culture” into the abyss, Russians under Putin will at least retain some chance of remaining themselves – which is something no mainstream American or European politician seeks for his people.
If only for this reason, I think there can never be “too much Putin,” as our Russophobes fear.
Notes
1. Desmond Fennell, Uncertain Dawn: Hiroshima and the Beginning of Post-Western Civilization (Dublin: Sanas, 1996); Julius Evola, “Disraeli the Jew and the Empire of the Shopkeepers” (1940), http://thompkins_cariou.tripod.com/id34.html [2].
2. “Boreas Rising: White Nationalism and the Geopolitics of the Paris-Berlin-Moscow Axis [3]” (2005).
3. “Against the Armies of the Night: The Aurora Movements [4]” (2010).
4. President of Russia, “Address to the Valdai International Discussion Club” September 19, 2013. http://eng.news.kremlin.ru/transcripts/6007/print [5]. (I have made several grammatical and stylistic changes to the translation.)
5. Much of my understanding of this comes from Dedefensa, “Poutine, la Russie et le sens de la crise” (September 23, 2013) at http://www.dedefensa.org/article-poutine_la_russie_et_le_sens_de_la_crise_23_09_2013.html [6].
6. Samuel P. Huntington was the last major representative of the US elite to uphold a view even vaguely affirmative of the nation’s historical culture – and he caught hell for see. Who Are We?: The Challenges to America’s National Identity (New York: Simon & Schuster, 2005).
Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com
URL to article: http://www.counter-currents.com/2013/10/too-much-putin/
URLs in this post:
[1] Image: http://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2013/10/putin.jpg
[2] http://thompkins_cariou.tripod.com/id34.html: http://thompkins_cariou.tripod.com/id34.html
[3] Boreas Rising: White Nationalism and the Geopolitics of the Paris-Berlin-Moscow Axis: http://www.counter-currents.com/2011/08/boreas-risingwhite-nationalism-the-geopolitics-of-the-paris-berlin-moscow-axis-part-1/
[4] Against the Armies of the Night: The Aurora Movements: http://www.counter-currents.com/2010/07/against-the-armies-of-the-night/
[5] http://eng.news.kremlin.ru/transcripts/6007/print: http://eng.news.kremlin.ru/transcripts/6007/print
[6] http://www.dedefensa.org/article-poutine_la_russie_et_le_sens_de_la_crise_23_09_2013.html: http://www.dedefensa.org/article-poutine_la_russie_et_le_sens_de_la_crise_23_09_2013.html
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Le Monde, grandeur et décadence d’un journal au-dessus de tout soupçon
Le Monde, grandeur et décadence d’un journal au-dessus de tout soupçon
Les différents conflits sanglants qui ont éclos lors de cet interminable « printemps » arabe ont été accompagnés de propagande et de mensonges éhontés [1]. Comme pour toutes les guerres, bien sûr. Mais aussi étrange que cela puisse paraître, plus un pays se targue d’être démocratique, plus la propagande est flagrante et les ficelles un peu trop grosses. Il n’y a qu’à se remémorer les « dangereuses » fioles de Colin Powell ou les « chaudes » larmes de la fille de l'ambassadeur koweïtien à Washington. Il y a cependant une autre forme de propagande, bien plus pernicieuse, qui prolifère en démocratie et qui s’administre à petites doses sous un enrobage facile à avaler. C’est celle distillée par certains propagandistes « embedded » dans des journaux de renom d’où ils tirent une visibilité, une respectabilité, voire la reconnaissance d’une certaine expertise. Une sorte de « commensalisme » journalistique, pourrait-on dire, pour autant que l’hébergé ne nuit pas à l’hôte.
A regarder (vidéos) : Les « dangereuses » fioles de Colin Powell
et Les « chaudes » larmes de la fille de l'ambassadeur koweïtien à Washington
Un exemple patent de cette situation est l’hébergement par le grand quotidien Le Monde du blog « Un œil sur la Syrie » d’un certain Ignace Leverrier, présenté comme ancien diplomate français et « spécialiste » de la Syrie [2].
Banderole du blog "Un œil sur la Syrie"
Un rapide survol de la toile et des médias sociaux montre que la majorité des lecteurs avertis se sont rapidement aperçu du manque de crédibilité de ce blog, tant les idées avancées par son auteur sont exclusivement orientées vers la défense du camp des anti-Bachar et ce, quelles que soient leurs mouvances. Un « spécialiste » de la Syrie ne devrait-il pas nuancer ses propos et proposer des analyses qui tiennent compte de tous les paramètres du conflit ?
Apparemment, ce n’est pas le cas de ce blogueur qui se fait appeler Ignace Leverrier alors que son vrai nom est Wladimir Glasman (Glas : verre en allemand). Il est vrai que de nombreux auteurs et journalistes écrivent sous des pseudonymes, mais ils sont connus et reconnus comme tels. Cependant, dans le cas d’un analyste politique qui disserte abondamment dans un journal qui a pignon sur rue, pourquoi aurait-il besoin de changer de nom ? C’est comme si Einstein avait publié ses fameux articles en physique sous le nom de Lapierre (Stein : pierre en allemand) et la comparaison avec ce savant s’arrête là.
Wladimir Glasman alias Ignace Leverrier
D’après les renseignements qu’il a lui-même publiés sur un média social, Glasman déclare qu’il a été bibliothécaire à l’Institut français des études arabes de Damas (1984-1988) puis conseiller au Ministère des affaires étrangères français (1988-2008) [3].
Par contre, à chaque fois que son nom est cité sur la toile, les épithètes fleurissent : ancien diplomate, universitaire, spécialiste du Moyen-Orient, diplomate arabisant, chercheur, spécialiste du monde arabe, etc. Et comme s’il voulait prouver à tout le monde (et probablement à lui-même) qu’il était réellement un « expert », Glasman publie une étrange et interminable liste de courriels provenant de personnes qui de le solliciter pour une entrevue et qui de lui demander de l’éclairer de sa science infuse [4].
Le parti pris de Glasman pour la rébellion syrienne peut se comprendre par ses relations pré-« printanières » avec les membres de l’opposition syrienne vivant à l’étranger. Ainsi, on retrouve son nom et celui de Radwan Ziadeh, membre du Conseil national syrien (CNS) et activiste financé par l’administration américaine [5], dans les mêmes conférences de dénonciation du « régime syrien » [6] ou dans la liste des signataires d’une lettre adressée à Nicolas Sarkozy pour la libération d’un dissident syrien emprisonné à Damas [7].
Mohammed al-Abdallah, Hillary Clinton, Radwan Ziyadeh, Marah al-Biqa'i
Le 24 juillet 2013, Glasman a été l’un des initiateurs d’une lettre demandant à François Hollande de prendre des mesures contre « le régime despotique et mafieux de Bachar El-Assad » en mettant en place une zone d’exclusion aérienne et en aidant militairement les « brigades de l’Armée libre indépendantes des groupes islamistes radicaux » [8]. Parmi les premiers signataires de cette lettre, on pouvait lire les noms de Bourhan Ghalioun et de Basma Kodmani respectivement premier président et ancienne porte-parole du CNS.
Basma Kodmani, Alain Juppé et Bourhan Ghalioun (10 octobre 2011)
Pour compléter le portrait, citons René Naba : « Le dispositif politico-médiatique français pour la bataille de Syrie présentait la configuration suivante : trois franco syriens, -drôle de direction constituée par trois binationaux-, Bourhan Ghalioun, premier président de l’opposition offshore, sa porte-parole Basma Kodmani, la sœur de cette dernière, Hala, chargée dans un premier temps de la rubrique Syrie au Journal Libération. Deux français émargeant sur le budget de l’état français, Ignace Leverrier de son vrai nom Wladimir Glasman, ancien diplomate français en poste à Damas dans la décennie 1980, et Jean Pierre Filiu, ancien diplomate recyclé dans l’enseignement, blogueur attitré du journal en ligne Rue 89, membre du groupe du Nouvel observateur. Cinq faux nez de l’administration française.
En tandem avec Nabil Ennasri, Ignace Leverrier a effectué une tournée de sensibilisation sur la Syrie dans la zone périurbaine de Paris, en décembre 2011. Les deux compères tiennent des blogs propagatoires au sein du journal Le Monde, chargés d’amplifier les thèses de la doxa officielle française, couvrant de gloire et d’éloges les « combattants de la liberté » jusqu’au désastre du cannibalisme djihadiste, de la prédation sexuelle des dignitaires du golfe à l’assaut des pubères syriennes et des déboires de l’opposition offshore pétromonarchique » [9].
Il n’y a pas que les articles qui attirent l’attention dans le blog de Glasman. La banderole l’ornant présente, elle aussi, un indéniable intérêt. En effet, elle montre un logo très connu par les activistes du monde entier : le poing fermé. Ce poing a été popularisé par les dissidents serbes d’Otpor, puis est devenu le symbole des révolutions colorées. Plus récemment, ce logo a été repris par tous les activistes du « printemps » arabe [10].
Ce logo a été décoré avec le drapeau de la rébellion syrienne, prouvant par ce fait que le blog n’est autre qu’une tribune de l’opposition anti-Bachar. Et tout cela, sous le toit douillet et réconfortant du fameux journal Le Monde.
Logo du blog "Un œil sur la Syrie" Logo d'Otpor
D’ailleurs, les titres des derniers articles de « l’ancien diplomate » sont éloquents à ce sujet :
« Syrie. Le Président de la Coalition nationale demande à l’ONU de soutenir une solution politique » (26 septembre 2013),
« Syrie. La Coalition Nationale dénonce les agissements de l’État Islamique d’Irak et du Levant » (24 septembre 2013),
« Syrie. Mise au point du président de la Coalition Nationale » (23 septembre 2013),
« Syrie. La Coalition Nationale demande de « mettre fin à la catastrophe humanitaire dans la Ghouta et les quartiers sud de Damas » (23 septembre 2013),
etc.
À se demander si Glasman n’est pas le porte-parole de la Coalition nationale et Le Monde son organe de presse [11] !
Même dans les articles aux titres non explicites, Glasman arrive à placer, dans leur intégralité, des communiqués de la Coalition nationale [12].
Glasman n’aime pas trop qu’on le contredise. Il s’attaque à tous ceux qui ne partagent pas ses opinions et ne s’en prend pas uniquement à leurs idées, mais émet aussi des jugements de valeur sur leurs personnes [13].
Dans un récent article sur le « djihad ennikah » (le djihad du sexe) en Syrie, il a balayé du revers de la main toutes les informations qui tendent à prouver que cette pratique existe dans les rangs rebelles. Pour Glasman, « vous allez être déçus : le "djihad du sexe" en Syrie n’a jamais existé ! » [14].
À ses yeux, tout n’est qu’un vaste complot pour discréditer les « valeureux » guerriers qu’il est censé protéger. Et, pour cela, il fait fi des déclarations du ministre tunisien de l’intérieur [15], des journalistes d’Echourouk [16], de ceux de CounterPunch [17], de la télévision tunisienne [18], du syndicat des imams tunisiens [19], etc.
Non, pour lui, tous ceux qui ne sont pas dans son camp allaient être déçus, comme si ces derniers pouvaient trouver un quelconque plaisir dans le malheur d’autrui.
Une tunisienne raconte son expérience du "djihad ennikah" en Syrie (Télévision tunisienne)
M. Glasman doit comprendre, une fois pour toute, que dans le journalisme et l’analyse politique, l’important n’est pas de savoir si les rebelles sont des « gentils » et les pro-Bachar des « méchants » (ou l’inverse). Le plus important consiste à chercher la vérité avec des arguments valables et pertinents afin de pouvoir offrir aux lecteurs une information juste, honnête et non partisane. Le chercheur qu’il se vante d’être doit savoir que dans ce genre de conflit, il n’y a ni noir, ni blanc, mais juste des nuances de gris.
Évidemment, comme le blog « Un œil sur la Syrie » est « cautionné » par Le Monde, la conclusion de cet article a été reprise par plusieurs médias « mainstream » comme s’il s’agissait de la démonstration d’un théorème mathématique.
Il y a quelques semaines, le journaliste Hervé Kempf démissionna du journal Le Monde (après quinze années de bons et loyaux services) tout en dénonçant la censure qui y règne. Le Monde, dit-il « est devenu un média comme les autres qui, comme les autres, est aux mains des capitalistes […]. Et si ces gens investissent dans les médias, ce n’est pas pour le plaisir et la liberté de la presse, même s’ils peuvent avoir un sincère intérêt intellectuel pour les médias, mais aussi pour influencer » [20].
En laissant partir des « Kempf » et en gardant des « Glasman », Le Monde confirme qu’il n’est plus ce qu’il était sur le plan du professionnalisme et de l’éthique journalistiques. Car laisser partir des « Kempf » et garder des « Glasman », c’est un peu comme remplacer les abeilles ouvrières d’une ruche par de vulgaires guêpes.
Et ce, au grand détriment des lecteurs assidus du journal Le Monde.
Sur Kempf, lire : "Le Monde est devenu un média comme les autres : aux mains des capitalistes." (Benjmin Sire, Investig'Action)
Sur Leverrier/Glasman, lire : "Agit-prop occidentale, un art où rien n'est laissé au hasard" (Bahar Kimyongur, Investig'Action)
Source : ahmedbensaada.com
Références :
1 Ahmed Bensaada, « Le « printemps arabe » et les médias : maljournalisme, mensonges et mauvaise foi », Le Quotidien d’Oran, 22 septembre 2011,
2 Ignace Leverrier, « Un œil sur la Syrie »
3 LinkedIn, « Wladimir Glasman »
4 Un œil sur la Syrie, « À propos »
5 Ahmed Bensaada, « Syrie : le dandy et les faucons », Reporters, 15 septembre 2013,
6 Voir, par exemple, Science Po Monde Arabe, « La Syrie et les droits de l’homme : bilan des dix ans de pouvoir de Bachar Al-Assad », 10 juin 2010,
7 FIDH, « Syrie : une prison pour les militants ; Appel à Monsieur Nicolas Sarkozy, Président de la République française », 26 octobre 2010,
8 Le Nouvel Obs, « SYRIE. Une lettre ouverte au Président de la République », 24 juillet 2013,
9 René Naba, « Le Qatar, une métaphore de la France en phase de collapsus », 5 juin 2013,
10 Ahmed Bensaada, « Arabesque américaine : Le rôle des États-Unis dans les révoltes de la rue arabe », Éditions Michel Brûlé, Montréal (2011), Éditions Synergie, Alger (2012), chap.1.
11 Un œil sur la Syrie, « Archives de l’auteur »,
12 Ignace Leverrier, « Vous allez être déçus : le « djihad du sexe » en Syrie n’a jamais existé ! », Un œil sur la Syrie, 29 septembre 2013,
13 Voir la première note qui suit l’article suivant : Ignace Leverrier, « Un nouveau rapport sur la Syrie… partiel, partial et « fabriqué » », Un œil sur la Syrie, 16 février 2013,
14 Voir référence 12
15 AFP, « Des Tunisiennes partiraient en Syrie pour le "djihad du sexe" », Le Monde, 20 septembre 2013,
16 El Habib El Missaoui, « Le retour des victimes du « djihad ennikah » », Alchourouk, 22 septembre 2013,
17 Reem Haddad, « Sex and the Syrian Revolution », CounterPunch, 17 juillet 2013,
18 Youtube, « Une tunisienne raconte son expérience du djihad ennikah en Syrie », vidéo publiée le 25 mai 2013,
19 Zohra Abid, « Tunisie : Le « jihad nikah » oppose les imams au gouvernement », Kapitalis, 25 septembre 2013,
20 Benjamin Sire, « Hervé Kempf : « il faut être malade pour être obsédé par l’idée de gagner des millions d'euros » », RageMag, 19 septembre 2013.
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Challenges and Opportunities for Russia
Restructuring the World by Normative Means: Challenges and Opportunities for Russia
In the light of global crisis lasting for almost five years the traditional advantages of the West in world politics have turned obviously relative. Its military power is ever more costly and ever less effective for imposing stable order in strategically important regions. Its economy is creeping and prospects of its growth are still obscure. And with resurfacing deep societal imbalances Western ideational leadership is also fading away. In many respects the West finds itself excessively dependent upon foreign markets including those of rising powers which strive to retain and expand their political autonomy.
This means that the gap between the West and the Rest cannot be sustained by usual power instruments and in several years it can be narrowed to a dangerous and irreversible extent. Such perspective prompts the United States as well as the European countries to exert urgent efforts in order to prevent imminent assault on Western leadership in the global system.
The strategy to be deployed for this purpose has crystallized in the last two years and consists in promoting major realignments of global and regional powers around the newly consolidated Western community. This strategy has as its main vehicle the normative influence wielded through redefining economic and political rules within and outside that community. And its practical implementation proceeds along two initiatives presented as a centrepiece of Barack Obama second presidency – Transatlantic Trade and Investment Partnership (TTIP or ‘Economic NATO’) and Trans-Pacific Partnership (TPP).
These projects are intended to form an exclusive circle of countries with close political proximity and high-level normative convergence. Within these frameworks new basic socioeconomic rules could be agreed that would further be extrapolated outwards to the markets of alien regions. Economically this circle would benefit from revitalized capital flows leading to essential reindustrialization of its economies, while normative expansion to third countries, spurred by their aspirations to have an access to the core zone, would enable the renewed West to shape external markets according to the own needs. Rising powers remaining outside the core, first of all China and Russia, would have to adapt to the new rules and make strategic concessions. Thus the centre-periphery structure of world economy and hence of world politics would be secured and Western leadership reasserted.
This strategy of economic and normative consolidation may be quite logical outcome of the tendencies unfolded in recent years where consensus on global rules is hardly attainable, and the economic weight of rising powers makes the increase of their formal representation and political influence in the global institutions inescapable. Perhaps normative impact is actually the only potentially efficient and not so costly leverage at the West’s disposal now. But in political sense it is quite risky and may bring destabilizing outcomes in no less scope than military force. In addition, its implementation is far from unproblematic given the trends dominating the transatlantic relations as well as in US interaction with Asian states over the past years.
Problems with implementation
Despite widely spread idea that crisis may generate radical renovation of domestic and foreign policies, the key global players demonstrate the opposite inclination towards sticking to decades-old reliable methods and ties. In this vein, after several not very convincing attempts at opening to the ‘new horizons’ Washington again returned to traditional alliances and partnerships that underpinned its international posture after the Second World War. Though shattered by centrifugal forces due to inevitable differentiation of interests, these alliances seem more promising in the sense of resource sharing and political solidarity in times when going-it-alone is not a viable option any more. Leaving aside an even more intricate constellation in the Trans-Pacific dimension of US policy let’s focus upon its transatlantic component.
The European states still remain the closest allies for the US since, as Simon Serfaty argues, no other two poles in the world may form a more complete partnership than the US and the EU[1]. But the situation looks not so unequivocal from the vantage point of the EU interests and priorities.
On the one hand, since the beginning of 2000s the EU has persistently aspired to forge a new quality of transatlantic partnership in order to maintain American security engagement in the European continent and retain own position and influence in transatlantic compact. But at the same time, European capitals exhibited little enthusiasm to the prospect of being drawn into American strategy of military interventions outside Europe. Ensuing indifference on the part of Washington generated anxiety over possible ‘transatlantic divorce’. Election of Barack Obama raised far-reaching hopes in this regard and led to amelioration of political atmosphere between the two shores of the Atlantic. But the actual shifts in relationship turned rather ambiguous, and the clear common vision of the future global order as well as of major international issues has not emerged[2], due to reasons not dissimilar to those of George W. Bush era. The kind of conceptual stalemate was aggravated by disagreements over anti-crisis measures and US announced ‘pivot to Asia’ threatening to further reduce American engagement in Europe.
On the other hand, in the post-bipolar era the European Union managed to accumulate important assets which however modest as they may seem provide it with a capability to pursue own strategy in the international scene. In the economic dimension the EU has long turned into US competitor allowing the analyst to speak about ‘transatlantic bipolarity’ in trade matters[3]. It also elaborated a full-fledged normative basis and consistently employs it as a power leverage in interactions with third countries precisely in the way the US envisage for TTIP. At last, in the past decade the EU built up its own web of relationships with neighbouring and remote regions which although not extremely influential lays the ground for its political autonomy, and renouncing it for the sake of supporting US global strategy looks fairly unreasonable.
Certainly, Washington put forward potent arguments behind its ambitious proposal. It portrays it as a last resort means that can avert EU economic stagnation and political downscaling and, in general, keep alive the euro zone and the European integration as a whole. Its appeal may be even greater if combined with substantial political benefits for particular member states, first of all Germany and Great Britain or for communitarian institutions like the European Commission.
But the real implications of this project should be assessed more carefully. The economic benefits of a suggested free trade area for both sides seem disputable and much depending upon its concrete parameters. Even in the best case the foreseen growth rate does not exceed 0,5 % of the EU’s GDP provided the complete opening of markets, which is far from guaranteed.
No more clarity is there in political and institutional side of the matter. Here the main challenge stem from the prospect that streamlined transatlantic integration may really absorb the European project and thus put a brake upon its movement towards a kind of federal model. The recent history already witnessed such a shift when EU-NATO cooperation forestalled essential deepening of European defence integration as was predicted by Hanna Ojanen[4].
An even more significant problem emanates from the process of converging of regulatory rules and eliminating non-tariff barriers. Up to now the EU rejected to make its normative basis subject to negotiations with a third state and it is hard to imagine how it may compromise it this time especially when several major agreements with solid normative components are underway with neighbouring countries.
The matter is complicated by the fact that the conceptual ground for such convergence is also out of sight. it is an open secret that the US and European practices of economic regulation and state-society relations differ to a serious degree. In essence, consolidation inside the supposed core circle may prove no easier to carry out than potentially projecting it outwards after that.
Apparently, all the above mentioned problems may find more or less satisfying solution provided sufficient political will. Initially there was abundant voluntarism on the part of the EU institutions to strike a lucrative trade deal but as far as the issue is discussed by foreign ministries in the course of setting the mandate for negotiations, numerous reservations arise which can postpone reaching agreement within the EU. And the calendar of the project is rather pressing – American side urges to sign the deal in 2015 and the European Commission dared to set the deadline even earlier in 2014 before the elections to the European Parliament. But these terms are hardly realistic.
Another serious nuance must be mentioned in this context. The post-bipolar era unleashed a process of rediscovering mental, societal and cultural divergences between US and the EU. Together with generational shifts in the United States away from Cold War mass affinity with Europe it produces a context where transatlantic proximity is not taken as granted by European and American public. Such considerations stipulate a necessity in blurring distinctions and reinforcing societal solidarity between the two shores of the Atlantic while accentuating the divergences and gaps with non-Western societies. Ostensibly, a recent wave of same-sex marriage campaign is an integral part of such tactics and it actually contributed to further cultural fence-mending with the outer word.
In sum, the key transatlantic question today is whether the US manages to impose China threat on the EU to an extent justifying economic and normative subordination like it managed to impose Soviet threat to subordinate it strategically sixty years ago. But the EU should realize that agreeing to the US proposal amounts to agreeing to the global strategy it promulgates, a strategy where there would be scarcely an autonomous role for the EU.
Global and regional risks
Normative strategies as such – and the EU has amply experienced it elsewhere – are accompanied by a range of problems starting from the problem of indirect political effect due to which normative influence in each concrete case depends on the reaction of the recipients. But the US ‘two-rings’[5] strategy contains even more serious risks for global governance that cannot be voluntarily dispelled.
As many observers pointed out, it threatens to subvert current multilateral order where general political compromise by all stakeholders is the imperative conditions for progress. In the first turn it will challenge global trade and development institutions, notably the WTO. For the EU that has ever been a protagonist of effective multilateralism inscribed even in its security strategy assuming its failure and contributing to it is a rather confusing political step[6]. It has ever constructed its foreign policy identity in terms of ‘the other West’ acting in contrast to US exceptionalism and arrogance to smooth the disproportions of world development. In fact, its ‘normative power Europe’ pretence is founded upon contrasting its international posture with that of US[7].
But the weakening of global institutions is only part of the problem. Their functionality is already fading and the time when their reforming alone could be sufficient for adjusting world power balance is over. But substituting them with bilateral deals is by no means an optimal solution. Preferring bilateral bargaining over multilateral compromise in order to sustain the power asymmetries may engender new round of balancing unchecked by any universal claims. It should be born in mind that asymmetry even on cooperative terms may endure only when recognised and accepted by both sides, otherwise it produces only exacerbation and desire to vindicate own status. In present day multipolar world it is not the case. Artificial fixing of global hierarchy through arbitrary limiting the range of countries participating in elaboration of economic rules will lead to antagonizing rising powers, entrenching polarization of the global system and setting a new overwhelming conflicting structure.
Perhaps for somebody conflicting structure may seem quite pertinent and even attractive owing to its disciplining effects but there are no reasons to deem that in such structure the West will be able to retain its pre-eminence indefinitely. Unilateral escalating tension and rising stakes would create significant pressure for the West itself which not all of its participators would be willing to withhold. Burden sharing has always been a delicate issue for transatlantic community ever containing an essential element of free-riding. Can Washington this time throw behind its design sufficient weight to bind its partners and simultaneously to impose necessary concessions on its rivals? The answer is far from obvious.
Moving global competition into normative realm is hardly a stabilizing development. Norms and values are deeply interlinked with societal worldviews and the rifts they promote elicit highly emotional reactions in the public-at-large. Instead of intended delaying the shaping of already crystallized multipolar landscape, normative differentiation may catalyze its emergence in an explosive balance-of-power mode deprived of meaningful multilateral restraints.
Russia: how to win the game without participating in it
The role of Russia in the US normative strategy is clearly defined as an outsider that at a certain stage will be compelled to accept the Western terms due to economic or strategic reasons. But even if the task of ‘coercion into cooperation’ of Russia is somehow secondary for this policy in comparison to containing China, Russian front nevertheless is important for elaborating and sophisticating the Western normative toolbox. Russia and East European states are primary objects of the EU normative strategy developed under Eastern Partnership programme which is wholly supported by Washington. And recent trends demonstrate a new round of intentional bringing of normative differences to the fore of the US and EU’s Russia policy.
Russia’s response to those trends is two-fold. On the one hand, Moscow adopted the tactics of overt rejecting Western allegations against its normative pitfalls and voices public criticism at the Western values and their practices that sometimes bring about the ever more visible societal distortions and imbalances. On the other hand, Russia embarked on creating an own normative platform within the framework of Customs / Eurasian Union. Such steps are useful though their implementation as for now looks clumsy and hardly improving Russian international and domestic profile.
But the game that is unfolding in world politics does not allow for purely defensive strategies. Normative fence-mending by the West cannot be matched by symmetrical fence-mending by Russia not least because Russian capabilities for that are below the necessary scope. What is more telling, for Russia trying to build own fences means playing the US game and pouring water at the mill of American projects. Russia is gradually getting entangled in normative competition over values, standards and worldviews before producing an alternative she can come up with.
That competition in itself is highly unfavourable for Russia forcing upon it a choice of either norm-contender role that she is yet not apt for, or norm-taker status that she cannot and should not reconcile itself with. Russia needs an own normative strategy which can be projected outwards and its shaping is currently underway but lacks two essential elements that constitute the principal underpinning of Western normative power – firstly, a pretended universal legitimacy of its norms and, secondly, high living standards of its society.
Russia will not gain much from simply criticizing Western norms or creating a set of technical rules relevant for restricted Eurasian space. No more will it benefit from adopting a staunch anti-Western posture. Delimiting mental and cultural distinctions from the West makes sense only with subsequent formulation of an own universal message and worldview upheld with perceptible improvement of socioeconomic situation in own society. Russian potential ability to offer such a message for its direct environment as well as for the world as a whole emerges its key political advantage in comparison to other rising powers. But proceeding from a defensive stance Russia will hardy be able to formulate it. To that end much can be drawn from its XIX century strategy of promoting universal value of Russian culture[8].
Of course, such normative strategy should proceed along adequate political and economic efforts aimed at preventing the disruption of the existing multilateral world order and emphasising the risks of such disruption together with the progress that can be achieved through multilateral consensus-building process. But under present circumstances relevant normative positioning is indispensable for successful pursuing of the likewise policy line.
[2] Alessandri E. Transatlantic Relations Four Years Later: The Elusive Quest for a Strategic Vision // The International Spectator: Italian Journal of International Affairs. – 2012. – Vol. 47, No. 3. – P. 20-36.
[3] van Oudenaren J. Transatlantic Bipolarity and the End of Multilateralism // Political Science Quarterly. – 2005. – Vol. 120, No. 1. – P. 1-32.
[4] Ojanen H. The EU and NATO: Two Competing Models for a Common Defence Policy // Journal of Common Market Studies. – 2006. – Vol. 44, No 1. – P. 57-76.
[5] Доктрина Обамы. Властелин двух колец / Авторский коллектив: С.М. Рогов, П.А. Шариков, С.Н. Бабич, И.А. Петрова, Н.В. Степанова http://russiancouncil.ru/inner/?id_4=1783#top
[6] Laïdi Z. Le multilatéralisme en berne
http://www.telos-eu.com/fr/globalisation/politique-internationale/le-multilateralisme-en-berne.html
[7] Duke, Simon 'Misplaced 'other' and normative pretence in transatlantic relations' // Journal of Transatlantic Studies. – 2010. – Vol. 8, No. 4. – P. 315-336.
[8] Почепцов Г.Г. Cмислові війни в сучасному світі http://osvita.mediasapiens.ua/material/17967
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L’ipotesi dell’Unione Transatlantica: breve analisi
L’ipotesi dell’Unione Transatlantica: breve analisi
Ex: http://www.geopolitica-rivista.org
Nel 2007, l’allora presidente degli Stati Uniti George W. Bush, s’incontrò a Washington con la cancelliera Angela Merkel e il presidente della Commissione europea Josè Manuel Barroso. Non fu un caso se l’allora presidente di turno dell’Unione Europea fosse proprio la cancelliera tedesca, motivo dell’incontro fu infatti l’avvio di una trattativa per la creazione di un’area di libero scambio tra Stati Uniti ed Europa. Formalmente l’Unione dovrebbe riguardare l’ambito economico, ma la mole degli attori e degli interessi in gioco, rende dubbia la creazione di un partenariato puramente commerciale, ancor più dinanzi ai mutamenti internazionali che vedono il sorgere di nuovi agglomerati geoeconomici e geopolitici.
L’ascesa dei BRICS sulla scena internazionale, non più solo economica, ma anche politica, porterà insieme al mercato asiatico, baricentro dell’economia globale in questo secolo1, a un cambiamento sostanziale degli equilibri. Questi mutamenti stanno portando alla riforma di diverse organizzazioni internazionali, tendenza questa che s’intensificherà nei prossimi anni. La crisi economica sta promuovendo questa tendenza, i BRICS hanno già esposto il loro progetto di una banca per lo sviluppo, presentata come alternativa alla banca mondiale, bollata come tutelante degli interessi occidentali insieme al Fondo Monetario Internazionale (FMI) che attualmente vive una prima fase di riforme2.
Se il progetto andrà a buon fine, la futura banca, che avrà un capitale iniziale di 100 miliardi di dollari3, sarà la prima vera istituzione dei BRICS. Essa oltre a supportare la futura agenda politico-economica dei paesi di appartenenza, racchiuderà in se il valore simbolico di un futuro multipolare. Ennesimo fattore di coesione è il progetto per la creazione di un nuovo cavo sottomarino per le telecomunicazioni che collegherà direttamente in maniera esclusiva i membri BRICS per diramarsi in Africa e infine negli Stati Uniti4.
Ulteriore forza al cambiamento dell’ordine economico internazionale sta nel fatto che la Cina, secondo importatore di petrolio al mondo dopo gli Stati Uniti e primo consumatore di energia al mondo, ha siglato il più grande accordo petrolifero della storia con la Russia, secondo produttore dopo l’Arabia Saudita. Fatto nuovo e indicativo è l’accordo tra Mosca e Pechino di svolgere le transazioni in valuta cinese e non più in dollari. Al termine dell’ultima riunione dei BRICS a Durban in Sud Africa, è stata annunciata un’altra intesa tra la Cina e il Brasile con la firma di un accordo di currency swap che vincolerà le due parti all’uso delle proprie valute per i futuri scambi commerciali. Si va così a incrementare il flusso delle transazioni fuori dall’area del dollaro, ma si vanno anche “familiarizzando” gli scambi tra i paesi membri che commerciano con le proprie valute; oltre tutto la Cina, proprio nel 2007 ha superato gli USA, diventando il primo paese esportatore al mondo. Da notare che anche l’Iran, vende petrolio in yuan alla Cina a causa dell’embargo statunitense.
Sono dunque le materie prime a stimolare ed essere vettore del cambiamento che potrebbe portare al declassamento del dollaro come moneta di riferimento internazionale. Quasi sicuramente ciò accadrà già nel prossimo decennio, sostituito da una nuova moneta o dallo stesso yuan che si va ormai internazionalizzando5. La Cina nel 2009 ha proposto d’incrementare l’uso dei diritti speciali di prelievo (DSP), la moneta del FMI, con l’obiettivo di decentrare il dollaro dal sistema monetario internazionale cautelandolo dalle turbolenze a esso legate. L’appartenenza all’Eurasia di tre membri BRICS, ma anche di future economie come alcuni dei “prossimi undici”, la rendono inevitabilmente protagonista del cambiamento in atto. Il presidente cinese Xi Jinping, nella sua recente visita ad Astana, ha espresso l’intenzione di realizzare una cintura economica ricalcando l’antica via della seta6, un progetto ambizioso e che difficilmente potrà realizzarsi senza l’aiuto di Mosca. Il messaggio è comunque chiaro, la Cina reputa sempre più importante il consolidamento dell’Asia Centrale, non solo come corridoio energetico.
I mutamenti e le tendenze descritti hanno dato impulso al progetto di Unione Transatlantica con l’esplicito intento di mantenere lo status quo internazionale dell’Occidente che andrebbe altrimenti ridimensionandosi. Dopo il colloquio avvenuto nel 2007, è stato istituito il Transatlantic Economic Council (TEC), organismo bilaterale incaricato di dirigere e supervisionare i lavori preparatori, copresieduto da un funzionario di livello dell’Ufficio esecutivo del presidente degli Stati Uniti e da un membro della Commissione Europea. Primo obiettivo, creare un mercato comune che dia nuovo impulso alle due sponde dell’Atlantico; sembra però che le stime più ottimiste fornite dall’Eurostat, indichino per l’Europa un aumento del PIL solamente dello 0.5% mentre per gli Stati Uniti 0,4%.
Le stime risultano modeste per un progetto così ambizioso e ciò è dovuto al fatto che i rapporti commerciali tra UE e USA sono già in uno stato avanzato. Gli incrementi previsti deriverebbero solamente dalla riduzione o eliminazione dei dazi, cooperazione doganale e creazione di standard comuni attinenti alla conformità di sicurezza, salute e tutela dell’ambiente. Un ulteriore incremento deriverebbe dalla liberalizzazione dei servizi e dall’apertura del mercato americano degli appalti pubblici, attualmente tutelato da leggi protezionistiche. Il Consiglio Transatlantico ha elencato i settori nei quali l’Unione dovrebbe collaborare, realizzando il secondo obiettivo, cioè creare un blocco atlantico che competa a livello globale, avendo dunque finalità di tipo politico.
Gli ambiti nei quali si stringerà la collaborazione saranno:
- Cooperazione normativa (Valutazioni d’impatto, consumo)
- Diritti di proprietà intellettuale (Copyright Enforcement, brevetti, contraffazione e pirateria)
- Sicurezza del commercio (Dogane e sicurezza del commercio, agevolazione degli scambi)
- Mercati finanziari (Regolamentazione normativa del mercato dei capitali, dialogo normativo dei mercati finanziari UE-USA, Accounting Standards, Auditing)
- Innovazione e Tecnologia (Dialogo sull’innovazione, salute, Radio Frequency Identification “RFID”, ricerca biotecnologia e prodotti biotecnologici)
- Investimenti (Libertà di movimento per i capitali).
Nel 2009 il Consiglio ha creato un gruppo di lavoro con l’obiettivo di trovare la formula migliore per dare inizio alla realizzazione concreta dell’Unione. I lavori dell’High Level Working Group on Jobs and Growth (HLWG) si sono focalizzati prettamente sul commercio, l’occupazione e la crescita, incentrando i lavori alla ricerca delle politiche e delle misure adeguate alla creazione di un partenariato vantaggioso per ambo le parti. Il rapporto finale, pubblicato nel febbraio 2013, propone che i negoziati tra i rispettivi parlamenti sì indirizzino nell’immediato futuro sulle seguenti misure e politiche:
- Eliminazione o riduzione delle barriere al commercio come i dazi o quote di essi
- Migliorare la compatibilità dei regolamenti e delle norme
- Eliminazione, riduzione o prevenzione di ostacoli al commercio di merci, servizi e investimenti
- Cooperazione rafforzata per lo sviluppo di norme e principi su questioni globali di interesse comune per il raggiungimento di obiettivi economici globali condivisi.
L’Unione Transatlantica ricalca nei modi e nelle forme, quello che fu il progetto fondante la CEE. Il trattato europeo istituiva un mercato comune che si basava su quattro libertà fondamentali: libera circolazione delle persone, dei servizi, delle merci e dei capitali.
Il trattato aboliva poi i dazi doganali e i contingenti nei riguardi delle merci scambiate, si andava così istituendo l’unione doganale, primo passo necessario per avere una base su cui operare una politica commerciale comune. Ciò distingue una semplice area di libero scambio da una vera e propria unione, queste sono le linee guida che pur con alcune iniziali riserve, intende seguire l’Unione Transatlantica.
L’Europa e gli Stati Uniti sono però sostanzialmente differenti. Anche se negli ultimi decenni l’Europa ha passivamente subìto le politiche statunitensi, sussistono interessi e visioni differenti. In ambito economico possiamo trovare un’interessante prospettiva di quali sarebbero le tendenze da seguire, in un rapporto della banca americana J.P. Morgan, espressione di quella finanza deregolamentata che ha generato la crisi7. In esso si evidenzia la necessità di riformare il sistema sociale in alcuni paesi europei, considerato un ostacolo al sistema neoliberista al quale l’Europa non è ancora pienamente allineata; si auspicano riforme costituzionali di stampo liberista, potrebbero quindi arrivare pressioni per la privatizzazione della sanità e della previdenza sociale e per la totale cessione delle partecipazioni statali. In ambito militare, possiamo poi considerare il progetto del caccia F35, come prodromo di un nuovo modello di ulteriori e future cooperazioni per integrare le forze armate? È possibile.
Nei rapporti in ambito decisionale, bisogna poi rilevare un dato di non poco conto, gli USA a differenza dell’Unione Europea, sono uno Stato, di conseguenza agiscono e trattano come tale. Questo fattore potrebbe generare rapporti sbilanciati, di fatto, già accade all’interno della stessa UE tra gli stati membri, difficile che non accada nell’ipotetica Unione. Valutando ulteriormente le possibili evoluzioni, nello specifico, la stipulazione di futuri trattati che andrebbero a intensificare i rapporti in diversi ambiti, l’Europa in nome dei vincoli che ne deriverebbero, potrebbe essere trascinata in politiche a essa sfavorevoli, perdendo vantaggi acquisiti nel corso degli anni o mancando opportunità prossime all’orizzonte.
Dopo mezzo secolo di stallo originato dalla guerra fredda, vi è adesso la concreta opportunità per regionalizzare il commercio con la Russia, paese che oltre al suo mercato in forte espansione, detiene vastissime quantità di molteplici risorse, fattore che la rende fortemente complementare all’Europa bisognosa di esse.
Politiche estere statunitensi, come lo scudo spaziale, incrinerebbero nuovamente i rapporti, minimizzando il potenziale derivante da un fecondo partenariato che sarebbe così ridimensionato, spingendo ulteriormente la Russia a oriente, fattore che rischia seriamente di portare l’Europa a una marginalizzazione che la renderebbe una doppia periferia, l’una atlantica, l’altra eurasiatica. I tempi sembrano invece maturi, il Vecchio Continente vive oggi la concreta possibilità di ridisegnare il suo ruolo in una cornice d’indipendenza che le permetta di uscire dalla crisi arrivata da oltre oceano, svincolandosi da schemi totalmente desueti e alimentati da puro calcolo politico.
L’obiettivo è di rinnovare il blocco atlantico, formatosi da equilibri novecenteschi, con una rinnovata struttura in chiave multipolare, poggiandosi ancora una volta sul cardine europeo. Il pericolo odierno è dettato da una realistica inclusione europea nel grande spazio eurasiatico, ciò sarebbe un precedente storico che, di fatto, farebbe perdere agli Stati Uniti molto più del dominio monetario ed economico, forze centrifughe potrebbero portare alla disgregazione della stessa alleanza atlantica.
L’Unione Transatlantica si muove ulteriormente verso il consolidamento di posizioni acquisite tramite diverse istituzioni internazionali che si tenta di mantenere in vita ridisegnandone gli equilibri interni ed esterni. Vincolare l’Europa è fondamentale a tale scopo. Solo inglobandone nuovamente il mercato e le istituzioni, gli Stati Uniti potranno evitare la perdita definitiva dello status di potenza ottenuto dopo la seconda guerra mondiale. L’Unione concederebbe comunque agli USA un potere decisionale, anche nell’ipotesi che diverse organizzazioni internazionali fossero sostituite da altre più in linea con i tempi, quando la fase multipolare sarà giunta a un livello da poterle mettere seriamente in discussione. Questo ipotetico blocco geoeconomico potrebbe dunque essere uno degli attori internazionali nei prossimi decenni; quelle elencate sono comunque una minima parte delle dinamiche sia interne sia esterne che questo nuovo agglomerato potrebbe generare.
1. L’OCSE prevede che la Cina diventerà la prima economia mondiale sorpassando gli Stati Uniti già nel 2016.
2. L’attuale riforma del FMI non modifica in maniera sostanziale gli equilibri interni: quote e governance dell’FMI – Il G20 ha contribuito in modo decisivo alla riforma delle quote di partecipazione al capitale e dei meccanismi di governo del FMI. In particolare, si è deciso di raddoppiare il capitale complessivo allocandolo in modo tale da accrescere di oltre il 6 per cento il peso relativo dei paesi emergenti più dinamici. Quando il nuovo assetto diverrà operativo, presumibilmente entro il 2013, i primi dieci azionisti del Fondo, che detengono da soli oltre la metà del potere di voto complessivo, saranno: Stati Uniti (16,5 per cento), Giappone (6,1), Cina (6,1), Germania (5,3), Francia (4,0), Regno Unito (4,0), Italia (3,0), India (2,6), Russia (2,6) e Brasile (2,2). Il peso dei principali paesi emergenti è destinato ad aumentare ulteriormente con la prossima revisione delle quote di capitale del FMI, che il G20 ha deciso di anticipare di due anni e concludere entro il gennaio del 2014. Per quanto riguarda la governance del Fondo, è stato deciso di modificare l’assetto del Consiglio di amministrazione, revocando il diritto dei cinque paesi più grandi a nominare direttamente i propri rappresentanti, che in futuro dovranno essere scelti tramite elezione, come già previsto per gli altri. I paesi europei hanno altresì deciso di rinunciare a due seggi, mettendoli a disposizione dei paesi emergenti.
3. BRICS agree to capitalize development bank at $100bn, "Russia Today", September 5, 2013.
4. bricscable.com.
5. Stime europee parlano di un accaparramento del 15% delle obbligazioni di valuta di riserva globale entro il 2020 che determinerebbe una caduta del dollaro dal suo livello attuale del 60% al 50%.
6. Il progetto prevede la realizzazione di un’area di libero scambio, cooperazione in campo commerciale e normativo, rimozione delle barriere che scoraggiano gli investimenti e consolidamento di una via energetica strategica per Pechino.
7. The Euro Area Adjustment: About Halfway There, "J.P. Morgan - Europe Economic Research", May 28, 2013.
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jeudi, 10 octobre 2013
LE ELEZIONI TEDESCHE E LA POLITICA ESTERA
LE ELEZIONI TEDESCHE E LA POLITICA ESTERA
Marco Zenoni
Ex: http://www.eurasia-rivista.org
Il 22 settembre scorso si sono tenute in Germania le elezioni per il rinnovo del 18° Bundestag. Le elezioni, seguite in tutto il mondo con una certa attenzione vista l’importanza crescente della Federazione tedesca nell’equilibrio economico e politico globale, hanno portato dei risultati da un lato inattesi, dall’altro prevedibili. Inattesa, ad esempio, è stata l’esclusione del Partito Liberal Democratico (Freie Demokratische Partei), un partito storico nel paese, che per anni ha avuto un importante ruolo di sostegno ai governi succedutesi al parlamento tedesco. Dagli anni ’90 era inoltre divenuto un importante alleato della CDU (Cristilich Demokratische Union Deutschland). L’esclusione del FDP dal parlamento tedesco implica dei cambiamenti nel nuovo esecutivo; il ministero degli esteri del passato governo Merkel era infatti tenuto da Guido Westerwelle, membro del partito liberal democratico. Altra esclusione, meno sorprendente, è quella dell’Alternative Fur Deutschland, il partito degli “euroscettici” che si pensava avrebbe potuto rosicchiare qualche voto alla CDU, costringendo quest’ultima a rivedere in parte le proprie politiche europeiste. Di fatto, pare invece che l’AFD abbia tolto voti decisivi proprio al partito liberal democratico.
Il risultato è dunque una vittoria della politica europeista “del rigore” promossa da Angela Merkel. La maggioranza ottenuta dalla coalizione CDU/CSU non si è rivelata tuttavia sufficiente ad un governo solitario, ed anche questa volta, per la formazione del governo, sarà necessaria la collaborazione di altri partiti. Secondo i maggiori analisti è certa la formazione della cosiddetta “Großer Koalition [1]” (la grande coalizione), ovvero una coalizione tra Socialdemocratici (SPD) e CDU. L’SPD, nonostante il netto ridimensionamento (25,7% il risultato, contro il 42,5% della CDU), avrà dunque con alta probabilità un ruolo importante nel prossimo governo, il cui insediamento si prevede andrà per le lunghe. L’alternativa resta un governo sostenuto dai Verdi, un’opportunità non del tutto rigettata ma sicuramente secondaria. Il ripiego su quest’ultimi potrebbe esclusivamente essere dovuto ad un eccessivo irrigidimento da parte della SPD, a cui l’ultima “Großer Koalition [1]” è costata l’attuale sostanzioso ridimensionamento. I dirigenti del partito Socialdemocratico hanno infatti dichiarato che questa volta una coalizione si potrà fare solo attraverso una decisa convergenza di obiettivi, e non rinunciando a fondamentali prerogative.
Il risultato dunque, è la stabilità. E’ molto probabile che non si vedranno cambiamenti sostanziosi nella politica tedesca, né nei confronti dell’Unione Europea, né rispetto alle questioni economiche e politiche globali. Vale la pena dunque di analizzare quali sono le proposte in materia di politica estera da parte dei due principali schieramenti, e quale è stata la politica estera effettiva dell’ultimo governo, politica che probabilmente non muterà. Nonostante la politica estera non abbia avuto un peso centrale nella campagna elettorale, se si esclude la questione europea, entrambi i partiti hanno delle proposte chiare in merito.
In sostanza, non sono molte le differenze fra i due programmi. In entrambi il punto centrale sembra essere la “sicurezza”, intesa come stabilità e cooperazione a vantaggio reciproco. Il programma della politica estera della CDU esordisce con un “il mondo bipolare è finito” e da qui muove alcune importanti considerazioni, economiche prima di tutto[1]. “Senza sicurezza non c’è sviluppo, e senza sviluppo non c’è sicurezza”, si potrebbe riassumere così la proposta politica del partito della Merkel, attento a cogliere ogni cambiamento in atto, e interessato a coglierne i frutti. Si muove dunque sempre da concezioni meramente economiche, sulla linea della stabilità e della cooperazione. Se quindi viene dato un peso centrale ai BRICS, a Russia e Cina in particolare, allo stesso tempo viene ribadita l’indiscutibilità dei rapporti con gli Stati Uniti e in particolare del ruolo della NATO. Per quanto riguarda la regione mediterranea e i mutamenti in atto, anche qui viene promossa la stabilità, la collaborazione con l’Unione Africana, la promozione dell’Islam moderato e l’intransigenza nei confronti dell’estremismo islamico. Se c’è una differenza, pur lieve, tra i programmi dei due partiti, questa è la centralità data agli Stati Uniti. Nel programma della CDU si legge un elogio degli Stati Uniti come “liberatori” dell’Europa dal giogo comunista e nazista, si ribadisce l’amicizia con Washington e l’intenzione di intensificare l’integrazione economica e l’interscambio commerciale. L’SPD, pur ribadendo a sua volta l’importanza dell’asse atlantico, sottolinea l’importanza dell’Asia, promuove l’intensificazione dei rapporti fra questa e l’Unione Europea. Allo stesso modo viene espressa la consapevolezza del ruolo positivo svolto dalla Cina nel continente africano, attraverso un efficiente dinamismo economico. Nel programma della SPD inoltre vi è un chiaro riferimento alla questione siriana. La soluzione, viene scritto, può essere solo diplomatica, e non militare. L’uso della forza non viene ritenuta una soluzione adeguata. E’ inoltre necessario sostenere gli Stati arabi “in transizione”[2]. Un’ultima differenza, non di meno conto, è la posizione riguardo all’ingresso della Turchia nell’Unione Europea, una questione centrale se si considera il numero di immigrati turchi in Germania. Mentre infatti la CDU si oppone all’ingresso, promuovendo comunque la cooperazione economica, l’SPD si dice favorevole anche all’effettivo ingresso, affiancata in questo anche da Verdi e Die Linke[3].
Queste dunque le linee su cui si muoverà la Germania del futuro. In perfetta coerenza con quella politica cauta e quel paziente e intenso lavoro diplomatico svolto negli ultimi anni. Nessun sensibile cambiamento di rotta dunque.
Detto di quella che sarà la politica estera tedesca, vale la pena di muovere qualche passo indietro e analizzare quella che è stata la proiezione esterna della Germania negli ultimi anni di governo Merkel.
Unione EuropeaLa politica nei confronti dell’Unione Europea negli ultimi anni non è assolutamente mutata. La posizione resta quella dell’intransigenza e del rigore economico, nonostante l’ambiguità cui questa politica conduce. La Germania ha infatti bisogno di un’Unione Europea globalmente stabile e economicamente competitiva, seppur il rigore promosso dalla CDU non faccia che aggravare le condizioni economico-finanziarie dei paesi periferici (i cosiddetti PIIGS). Se infatti il rapporto economico con i paesi emergenti va rafforzandosi, l’export nella regione europea rimane fondamentale. Il che suggerirebbe una politica più morbida nei confronti dei vicini europei, oltre ad una cooperazione al fine di stabilizzare le economie e promuoverne lo sviluppo. Politiche finora accantonate dalla CDU. In questo senso un ingresso in parlamento dell’AFD avrebbe probabilmente potuto portare se non altro ad un leggero cambiamento, ammesso che il partito degli economisti, guidato da Bernard Lucke, avrebbe potuto avere un seppur minimo ruolo all’interno di un ipotetico governo. A queste ambiguità si aggiunga il totale disaccordo sulla proiezione esterna dell’Unione Europea, affrontata in modo diverso, se non opposto, dalle principali potenze europee. Basta vedere la netta opposizione tra la Francia e la Germania (rapporto che fra l’altro va indebolendosi anche a causa del rallentamento economico dei primi) sulle questioni della regione mediterranea, quella siriana su tutte. Francois Hollande è infatti stato sin da subito tra i più grandi sostenitori dell’intervento armato in Siria, mentre Angela Merkel si è sempre detta contraria a questa opzione, nonostante le recenti aperture al G20, dove comunque non è stato menzionato l’uso della forza.
ONU e missioni internazionaliL’ONU è il meccanismo diplomatico in cui la Germania si confronta ed impegna maggiormente, in piena coerenza con la ricerca di stabilità e cooperazione promossa negli ultimi anni. Da anni ormai la Germania chiede un seggio permanente in seno al consiglio di sicurezza, in virtù anche dell’apporto dato dal paese alle Nazioni Unite: con l’8% circa del contributo al budget dell’organismo, la Germania è infatti il terzo contribuente in assoluto, oltre a coprire finanziariamente per l’8% delle missioni di peacekeeping [4]. A ciò si aggiunga che tutt’ora la Germania è impegnata in Kosovo attraverso la missione internazionale KFOR, in Afghanistan con l’ISAF (missione questa per conto della NATO) e con l’UNIFIL, missione di peacekeeping in Libano.
La Germania partecipa esclusivamente a missioni a basso rischio e solo per missioni di pace. Un “pacifismo” spesso criticato all’interno della NATO, nonostante in Afghanistan la Germania abbia in impiego 4.100 soldati, 35 i morti totali nel corso degli anni[5].
D’altronde il ministro degli esteri in uscita, Guido Westerwelle, si disse a suo tempo contrario sia all’UNIFIL che all’intervento in Libia, cui infatti la Germania non ha partecipato. Stesso discorso vale per la Siria, altro paese in cui l’intervento viene fermamente condannato dal governo tedesco, nonostante Westerwelle stesso abbia dichiarato di non aver apprezzato alcuni atteggiamenti di Cina e Russia nel consiglio di sicurezza[6].
Seppur i rapporti con l’alleato d’oltreoceano non siano mai stati messi in discussione, le questioni recentemente emerse hanno senz’altro portato a qualche ripensamento. Prima di tutto, la Germania considera evidenti gli errori commessi dagli Stati Uniti negli ultimi anni (intervento in Iraq, in Libia, ad esempio). Ma il punto cruciale, non di rottura ma senz’altro uno scossone, è stata la questione dello spionaggio. Dopo lo scandalo della NSA infatti, la Germania ha cancellato il patto ormai cinquantennale di sorveglianza (patto firmato da Germania, Francia, Gran Bretagna e Stati Uniti). La Germania d’altronde si è scoperta come il paese europeo più spiato dall’alleato, e questo non è certamente un caso. E’ infatti risaputo il timore che si prova a Washington nei confronti della crescita economica tedesca, una crescita che finora rimane nei ranghi designati, ma che presto si troverà a doversi confrontare con delle scelte, inevitabilmente. Anche la recente amicizia fra Germania e Cina non è certo vista di buon occhio dagli Stati Uniti. Nonostante ciò Westerwelle stesso ha ribadito che con gli Stati Uniti gli interessi condivisi sono fin troppi per poter solo considerare una pur tiepida rottura. L’irrisolta questione siriana, l’espansione economica tedesca e la sempre maggior cooperazione con Russia e Cina avranno sicuramente come conseguenza qualche riflessione da parte di entrambi gli schieramenti.
CinaSe per gli Stati Uniti la Germania come alleato, pur vacillando, rimane una sicurezza indipendentemente dal cancelliere insediato, la Cina ha guardato con apprensione alle recenti elezioni[7]. Secondo alcuni politologi cinesi infatti, il Partito Comunista Cinese temeva che una (seppur improbabile) vittoria da parte del centro-sinistra, con la formazione di un governo sostenuto potenzialmente da Verdi e Linke, avrebbe potuto portare alla ribalta alcune delle tematiche tradizionalmente portate avanti dall’occidente nel tentativo di penetrare negli affari interni cinesi, una su tutte la questione dell’indipendenza tibetana, un tasto su cui la Cina non ha intenzione trattare. Anche con il governo Merkel non sono tuttavia mancate le frizioni, ad esempio nel 2007, quando la cancelliera ricevette a Berlino il Dalai Lama, una provocazione agli occhi del governo cinese. Nonostante queste frizioni, il lavoro, considerato pragmatico, del governo tedesco viene visto positivamente dalla Cina e il rapporto fra i due paesi, già decisamente migliorato, sembra andare in direzione di un’ulteriore cooperazione, non solo in campo economico, seppur sia questo il settore preponderante.
Tenuta dunque considerazione di quella che finora è stata la politica tedesca e di quello che è il programma dei due principali partiti è senz’altro difficile prevedere drastici cambiamenti di rotta. Nonostante ciò, il nuovo governo si troverà comunque ad affrontare un equilibrio geopolitico in mutamento, un mutamento sostanziale che non potrà essere trascurato dal governo tedesco. Sarà dunque interessante vedere come risponderà la Germania alle problematiche che presto si presenteranno.
*Marco Zenoni è laureando in Relazioni Internazionali all’Università di Perugia
[1] Programma politico della CDU, consultabile online.
[2] Programma politico dell’SPD, consultabile online.
[3] http://temi.repubblica.it/limes/la-germania-al-voto-si-interroga-sul-suo-ruolo-nel-mondo/51996 [2]
[4] http://www.ispionline.it/it/articoli/articolo/europa/la-politica-estera-della-germania-9018 [3]
[5] Ibidem
[6] http://www.spiegel.de/international/world/interview-with-german-foreign-minister-guido-westerwelle-a-900611.html [4]
[7] http://www.ispionline.it/it/articoli/articolo/europa/la-politica-estera-della-germania-9018 [3]
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[2] http://temi.repubblica.it/limes/la-germania-al-voto-si-interroga-sul-suo-ruolo-nel-mondo/51996: http://temi.repubblica.it/limes/la-germania-al-voto-si-interroga-sul-suo-ruolo-nel-mondo/51996
[3] http://www.ispionline.it/it/articoli/articolo/europa/la-politica-estera-della-germania-9018: http://www.ispionline.it/it/articoli/articolo/europa/la-politica-estera-della-germania-9018
[4] http://www.spiegel.de/international/world/interview-with-german-foreign-minister-guido-westerwelle-a-900611.html: http://www.spiegel.de/international/world/interview-with-german-foreign-minister-guido-westerwelle-a-900611.html
[5]
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mercredi, 09 octobre 2013
Les noyés de Lampedusa : quand on culpabilise les Européens
Les noyés de Lampedusa : quand on culpabilise les Européens
Le 3 septembre, un navire de ”réfugiés” africains (Somaliens), en provenance de Libye (1) a fait naufrage au large de l’île italienne de Lampedusa qui est devenue une porte d’entrée admise des clandestins en Europe. 130 noyés, 200 disparus. Ils ont mis le feu à des couvertures pour qu’on vienne les aider et le navire a coulé à cause de l’incendie. Les garde-côtes italiens, ainsi que des pêcheurs, ont sauvé les survivants.
Immédiatement, le chœur des pleureuses a donné de la voix. Le maire de l’île, en larmes (réellement) a déclaré à l’agence de presse AFSA : « une horreur ! une horreur ! ». Le chef du gouvernement italien, M. Enrico Letta a parlé d’une « immense tragédie » et a carrément décrété un deuil national. Et, pour faire bonne mesure, le Pape François, qui était déjà allé accueillir des ”réfugiés” africains à Lampedusa, a déclaré : « je ne peux pas évoquer les nombreuses victimes de ce énième naufrage. La parole qui me vient en tête est la honte.[...] Demandons pardon pour tant d’indifférence. Il y a une anesthésie au cœur de l’Occident ». On croit rêver.
Sauf le respect dû au Saint-Père, il se trompe et il trompe. Et, en jésuite, pratique une inversion de la vérité. Car tout a été fait pour sauver ces Somaliens. Tout est fait pour les accueillir et ils ne seront jamais expulsés. Ils se répandront, comme tous leurs prédécesseurs, en Europe. (2) Comment interpréter cet épisode ?
Tout d’abord que le Pape François cherche à culpabiliser les Européens (la ”honte”, l’ ”anesthésie du cœur”, “indifférence”) d’une manière parfaitement injuste et par des propos mensongers. Cela semble tout à fait en accord avec la position suicidaire d’une partie des prélats qui sont objectivement partisans (souvenons-nous de l‘Abbé Pierre) d’une immigration invasive sans contrôle (l’accueil de l’Autre) sous prétexte de charité. Avec, en prime, l’islamisation galopante. On pourrait rétorquer à ces prélats catholiques hypocrites qu’ils ne font pas grand chose pour venir en aide aux chrétiens d’Orient (Égypte, Irak, Syrie…) persécutés, chassés ou tués par les musulmans. N’ont-ils pas ”honte“ ?
Deuxièmement, toutes ces manifestations humanitaristes déplacées des autorités européennes, tous ces larmoiements sont un signe de faiblesse, de démission. Ils constituent un puissant encouragement aux masses de migrants clandestins potentiels qui fuient leurs propres sociétés incapables pour venir en Europe, en parasites. Certains d’être recueillis, protégés et inexpulsables.
Troisièmement – et là, c’est plus gênant pour les belles âmes donneuses de leçons de morale – si l’Europe faisait savoir qu’elle ne tolérera plus ces boat people, le flux se tarirait immédiatement et les noyades cesseraient. Les responsables des noyades des boat people sont donc d’une part les autorités européennes laxistes et immigrationnistes et d’autre part les passeurs. Et, évidemment, les clandestins eux-mêmes que l’on déresponsabilise et victimise et qui n’avaient qu’à rester chez eux pour y vivre entre eux et améliorer leur sort (3).
Quatrièmement, et là gît le plus grave : les professeurs d’hyper morale qui favorisent au nom de l’humanisme l’immigration de peuplement incontrôlée favorisent objectivement la naissance d’une société éclatée de chaos et de violence. La bêtise de l’idéologie humanitaro-gauchiste et l’angélisme de la morale christianomorphe se mélangent comme le salpêtre et le souffre. Très Saint-Père, un peu de bon sens : relisez Aristote et Saint Thomas.
Notes:
(1) Avant le renversement de Khadafi par l’OTAN, et avant donc que la Libye ne devienne un territoire d’anarchie tribalo-islamique, il existait des accords pour stopper ces transits par mer.
(2) Depuis le début de 2013, 22.000 pseudo-réfugiés en provenance d’Afrique ont débarqué sur les côtes italiennes, soit trois fois plus qu’en 2012 . C’est le Camp des Saints…
(3) En terme de philosophie politique, je rejette l’individualisme. Un peuple est responsable de lui-même. Le fait de légitimer la fuite de ces masses d’individus hors de leur aire ethnique du fait de la ”pauvreté”, de la ”misère” ou de n’importe quoi d’autre, revient à reconnaître l’incapacité globale de ces populations à prendre en main leur sort et à vivre entre elles harmonieusement. C’est peut-être vrai, mais alors qu’elles n’exportent pas en Europe leurs insolubles problèmes.
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dimanche, 06 octobre 2013
L'A400M : UN PROGRAMME EMBLEMATIQUE POUR L'EUROPE
Hajnalka VINCZE*
Ex: http://metamag.fr
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samedi, 05 octobre 2013
L’Europe de l’Ouest aux mains de Poutine
L’Europe de l’Ouest aux mains de Poutine
par Valentin Vasilescu
Ex: http://www.avicennesy.wordpress.com
L’Europe occidentale a immédiatement à faire un choix crucial. Soit attaquer la Russie pour saisir et exploiter les ressources d’hydrocarbures dans l’Arctique, soit accepter la dépendance totale vis à vis du gaz russe, selon le modèle allemand.
Sur une carte des réserves pétrolières et gazières mondiales connues en 2000, nous voyons que l’économie de l’Europe occidentale (dans une moindre mesure la France, le Portugal, l’Espagne et l’Italie) tourne avec les hydrocarbures de la mer du Nord.
Sur une carte avec la délimitation des zones économiques exclusives, on observe que le pétrole et le gaz en mer du Nord appartiennent, en priorité, au Royaume-Uni et à la Norvège, en petite partie au Danemark et aux Pays-Bas et très peu à l’Allemagne. BP détient le monopole de l’exploitation en association avec les américains Amoco et Apache et avec la société d’état norvégienne Statoil.
Il est intéressant de noter que de 2007 à 2012, l’extraction de pétrole et de gaz aux Pays-Bas était 2,5 fois plus faible. Ce qui démontre que, après 50 ans d’exploitation sauvage du gisement les réserves pétrolières de la Mer du Nord seront complètement épuisées dans les deux prochaines années. Ceci va générer une crise énergétique qui entrainera l’effondrement de l’économie de l’UE. L’Allemagne a été la première à tenter de résoudre ce problème à l’avance en collaborant avec la Russie à la construction du gazoduc NorthStream.
La presse internationale a demandé au président russe Vladimir Poutine s’il avait des plans à long terme. Il a déclaré que pour lui la Russie n’est pas un projet, la Russie est un destin. Avec la découverte de l’énorme gisement russe de Yuzhno- Karski , situé au nord de la mer de Barents, accumulant 75% des réserves de pétrole et de gaz de l’Arctique, les États membres de l’OTAN de cette zone de Europe pourraient avoir la tentation de vouloir l’exploiter par la force , en violant le droit de propriété souveraine de la Russie, pensant que les Etats-Unis leur viendront en aide. Mais l’article 5 du Traité de l’Atlantique Nord, signé à Washington le 4 Avril 1949 se lit comme suit : " Les parties conviennent qu’en cas d’attaque armée contre l’un d’entre eux, chacun d’entre eux soutiendra la partie attaquée en décidant individuellement et /ou conjointement avec les autres parties, toute action qu’elle jugera nécessaire, y compris l’utilisation de la force armée ".
Donc en cas d’agression contre la zone arctique de la Russie, d’un pays de l’OTAN, les Etats-Unis n’interviendraient pas forcément, et s’ils le faisaient, ils subiraient la défaite la plus cuisante de leur histoire. Parce que les forces armées américaines reposent sur sa flotte capable de projeter la force militaire au plus près de l’adversaire. Or la zone arctique russe n’est pas la Yougoslavie, l’Irak, la Libye ou la Syrie et les porte-avions, les navires amphibies de débarquement du corps des Marines (porte-hélicoptères), les destroyers et les navires d’approvisionnement ne peuvent pas opérer dans l’océan gelé de la banquise. Et le rayon d’action de l’aviation embarquée sur les porte-avions déployés dans des bases de l’OTAN en Europe du Nord est insuffisant pour frapper la moindre cible dans l’Arctique russe. Malgré tout, la Russie est préparée à toute éventualité, avec dans la zone, un dispositif militaire terrestre, naval et aérien impressionnant.
http://romanian.ruvr.ru/2013_09_27/Planul-SUA-pentru-controlul-asupra-nordului-Europei-2308/
Traduction Avic
Par Valentin Vasilescu, pilote d’aviation, ancien commandant adjoint des forces militaires à l’Aéroport Otopeni, diplômé en sciences militaires à l’Académie des études militaires à Bucarest 1992.
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G. A. Zjuganov: “Il nostro Paese non può esistere senza un’idea nazionale”
G. A. Zjuganov: “Il nostro Paese non può esistere senza un’idea nazionale”
Traduzione di Luca Baldelli
Ex: http://www.statopotenza.eu
Il giorno 20 settembre, anticipando la prossima sessione plenaria della Duma di Stato, G A Zjuganov, Presidente del Comitato centrale del Partito comunista della Federazione russa, nonché capogruppo comunista presso la Duma, ha commentato il discorso tenuto il 19 settembre dal Presidente della Federazione Russa, V. V. Putin, al 10° incontro del Forum Internazionale di dibattito “Valdaj” .
Gennadij Andreevich Zjuganov
Presidente del Comitato centrale del Partito comunista, capogruppo del Partito comunista nella Duma di Stato della RF.
“Le dichiarazioni che Putin ha reso ieri al Forum “Valdaj”, le ho personalmente attese per 20 anni – ha affermato, condividendole, Gennadij Zjuganov. – Ciò dal momento che, a partire da Gorbaciov, i leaders che si sono avvicendati alla guida del nostro Paese non hanno detto nulla di tutto questo. A mio parere, questo discorso si sarebbe dovuto tenere prima davanti all’Assemblea federale e alla Nazione tutta, non solo davanti al ristretto pubblico dei rappresentanti stranieri. Credo che esso meriti particolare attenzione nel contesto della discussione che si terrà alla Duma” .
“Putin ha dichiarato, per la prima volta, che il nostro Paese non può esistere senza una idea nazionale – ha sottolineato il capo dei comunisti russi. – La Russia non può esistere senza proseguire nel solco delle sue migliori tradizioni, senza un serio dialogo tra le varie forze politiche per la costruzione di programmi e proposte articolati nell’interesse di tutti i cittadini, non solo di singoli gruppi sociali, per non parlare dell’oligarchia”.
G. A. Zjuganov ha inoltre ricordato che ricorre in questi giorni il 20° anniversario dei fatti che coinvolsero il Soviet Supremo della RSFSR (il colpo di mano di Eltsin, ndr), con tanto di attacco militare alla sede istituzionale. “Poche persone per 50 giorni resistettero alla costruzione dell’autocrazia presidenziale. Si è ripetuto e si continua ad affermare da più parti che lo Stato non dovrebbe avere la loro ideologia, la loro cultura, la loro visione dei fatti. Uno Stato senza forma né anima, uno Stato – mostro, ecco quello che da più parti si vuole; uno Stato che ha dato origine alla corruzione selvaggia e al terribile degrado della società che è sotto gli occhi di chiunque voglia vedere” – ha incalzato, con toni indignati, il leader del Partito comunista.
“Oggi si pretende di porre davanti alla storia il compito di inventare un’idea nazionale. A tal proposito, vorrei ricordare a Putin che l’idea nazionale non è né può essere il parto della testa di qualcuno. Eltsin incaricò Burbulis, Shakhraj e altri come loro di plasmare quest’ idea. Le grandi idee, però, quelle in cui le persone credono, sono sempre nate dalle lotte, dal lavoro, dal dolore, dalle vittorie, dalle sconfitte, dalle scoperte geniali” - ha rimarcato G. A. Zjuganov.
“Abbiamo creato un’idea nazionale in mille anni di storia. L’essenza di quest’idea è rappresentata da uno Stato forte, ad alto contenuto spirituale, dal senso della comunità, della giustizia naturale. Noi – il popolo della Vittoria – siamo stati in grado di sopravvivere, nella nostra storia, grazie ad una serie di trionfi che ci hanno garantito la libertà, il diritto alla terra, la tutela delle nostre credenze e convinzioni” – ha ricordato il capo comunista russo.
“Abbiamo iniziato con la grande vittoria sul lago Peipus, presso il quale sono stati sconfitti gli stessi Crociati che, in precedenza, avevano saccheggiato Costantinopoli e la Palestina. Abbiamo quindi affermato il diritto di professare la nostra fede e di sviluppare la nostra cultura. Dalla Battaglia di Kulikovo è sorto lo Stato russo; da Poltava è fiorito l’Impero russo. Abbiamo dimostrato di essere in grado di sviluppare i nostri spazi aperti, basandoci sulle nostre proprie forze” – ha continuato Gennadij Zjuganov.
“Sul campo di Borodino, poi, abbiamo dimostrato di poter battere un avversario forte che aveva raccolto sotto le sue insegne “crociati” di tutta Europa. Le tre grandi battaglie della Grande Guerra Patriottica – Mosca, Stalingrado e Orel/Kursk - hanno deciso l’esito della lotta contro le forze oscure del fascismo. In quella guerra uscirono vittoriosi l’Armata Rossa e gli ideali della Rivoluzione d’Ottobre. Voglio suggerire a Putin che è bene lavorare tutti insieme, non dimenticare una qualsiasi di queste pagine di storia. Questa è storia vera, altro che i cascami e la poltiglia del liberalismo che, imperanti per anni, hanno imposto al fondo di tutto la russofobia, l’odio verso tutto ciò che era sovietico, nazionale e genuinamente democratico”, – ha detto il leader del Partito comunista.
“Oggi, la politica interna del governo Medvedev non ha nulla a che fare con l’idea dello Stato-Nazione, con gli ideali che ci hanno assicurato la vittoria e il successo. Non ci può essere uno Stato forte quando l’ultimo immobile viene venduto, quando il 90 per cento delle grandi proprietà sono sotto il controllo degli stranieri. Lo Stato dovrebbe dare l’esempio a tutta la società nel far rispettare la legge, in primo luogo ai membri del Governo”- ha detto Gennadij Zjuganov.
“Non possono esistere uno Stato collettivista e un popolo che lo supporta e lo anima, se si dà la stura ad ogni forma di individualismo. Se tutto è predisposto e studiato per non far lavorare le persone, per deprimere le energie vive della società, se si punta tutto sulle lotterie, sui bagordi, sul gioco d’azzardo, sulle carte, come ci si può meravigliare di ciò che accade? – ha affermato G. A. Zjuganov – Inventano un programma su uno dei più importanti canali televisivi, ed ecco quel che avviene: quasi tutti si siedono in poltrona e giocano del denaro. Un Paese in cui si rincorrono ricchezze virtuali è destinato alla sconfitta. Un Paese può conoscere il successo a una sola condizione: la sua gente deve essere in grado di imparare ed inventare, affermando la propria dignità e dormendo così sonni tranquilli. Tutto questo non è contemplato nelle linee guida della nostra politica interna. Nessun Paese può sperare in qualsivoglia successo se la giustizia sociale viene calpestata. Da noi, il 10% più ricco dispone di un reddito 40-50 volte superiore a quello del 10% più povero. Un divario simile non si riscontra nemmeno nei Paesi dell’Africa. In questo senso siamo diventati lo Stato più ingiusto che esiste” – ha detto Gennadij Andreevich.
“Il nostro Paese non può essere certo prospero e solido, dal momento che il Governo di Medvedev è composto da persone che non se ne intendono di industria. Essi distruggono un settore dopo l’altro. Hanno distrutto il settore dei macchinari, quello dell’elettronica, quello della fabbricazione di strumenti di precisione. Hanno condotto alla prostrazione l’agricoltura, con il risultato di 41 milioni di ettari di terra arabile ricoperta da erbacce. Il sistema dell’istruzione, della formazione, dei tirocini è corrotto a livello di ogni scuola e tutte le famiglie ne sono coinvolte. Si è fatto di tutto per provocare l’indebolimento e la distruzione dell’Accademia delle Scienze, senza ascoltare gli scienziati e l’opposizione politica” – ha sottolineato il leader comunista.
“Purtroppo, dobbiamo registrare un divario enorme tra le parole e le azioni dei capi della Nazione. Per l’affermazione di un’idea nazionale proclamata con lo scudo e la bandiera della Federazione russa, si impone la necessità di una politica saggia ed equilibrata. Servono un nuovo corso e una nuova compagine di governo. Valuto pertanto il discorso di Putin come la giustificazione politica e ideologica di un cambiamento tanto necessario che dovrà essere portato avanti nel corso dell’anno, con le dimissioni dell’attuale Governo. Vediamo cosa accadrà . E’ importante che le idee espresse ieri da Putin siano concretamente realizzate nella vita pratica di tutti i giorni. Se così sarà, siamo pronti fin da adesso a fare la nostra parte, appoggiando il nuovo corso” – ha dichiarato, concludendo, G. A. Zjuganov.
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Grand-messe transatlantique en Lettonie
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vendredi, 04 octobre 2013
Presseschau - Oktober 2013
http://www.derwesten.de/panorama/transsexueller-mann-brachte-in-berlin-baby-zur-welt-id8423580.html
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Zwitserse leger oefent op uiteenvallen Frankrijk door financiële crisis
Zwitserland houdt serieus rekening met instorten eurozone en vluchtelingenstroom
Zwitserland wil maar liefst 100.000 militairen kunnen inzetten om het land te beschermen tegen de eventuele instorting van de eurozone.
Burgers in de Europese Unie worden nog altijd zoveel mogelijk in het ongewisse gelaten over de ware aard van de crisis, maar in de buurlanden ziet men heel goed waar de huidige ontwikkelingen toe kunnen leiden. Het Zwitserse leger oefende in de zomer met een scenario waarin Frankrijk als gevolg van de crisis uiteenvalt, en paramilitairen uit het afgesplitste 'Saônia' dreigen met een invasie van Zwitserland.
'Oorlog tussen Frankrijk en Zwitserland'
De Zwitserse oefening had de eigenaardige naam 'Duplex Barbara' gekregen. De plot: door de crisis valt Frankrijk in de nabije toekomst in meerdere delen uit elkaar. De regio 'Saônia', in de Franse Jura en Bourgondië, geeft Zwitserland de schuld van alle ellende, en dreigt met een invasie als de Zwitsers weigeren het 'gestolen geld' terug te geven. De paramilitaire 'Brigade van Dijon' trekt richting de grens op, en de media berichten wereldwijd over 'Oorlog tussen Frankrijk en Zwitserland'.
De oefening vond niet geheel toevallig plaats in een periode dat de regering in Parijs vanwege een belastingruzie de druk op de Zwitserse banken opvoerde. Brigadier Daniel Berger ontkende echter dat de oefening iets met Frankrijk te maken had. 'De oefening werd al voorbereid toen de betrekkingen met Frankrijk minder gespannen waren. De Franse steden worden enkel gebruikt om de soldaten een zo echt mogelijk beeld te geven.'
Antoine Vielliard, departementsraadslid in de Franse Haute Savoie, gaf als reactie dat het 'voor de geloofwaardigheid van het Zwitserse leger beter zou zijn, als men zich met de bedreigingen van de 21e eeuw zou bezighouden.' (1) Niettemin is er de afgelopen jaren in de regio Rhône-Alpes wel degelijk een afscheidingsbeweging op gang gekomen.
Regering Bern vreest vluchtelingenstroom en versterkt Defensie
Zwitserland houdt al langere tijd serieus rekening met het uiteenvallen van de EU als de crisis niet onder controle kan worden gehouden. In oktober 2012 verklaarde de Zwitserse minister van Defensie Ueli Maurer dat hij niet uitsloot dat in de toekomst het Zwitserse leger moet worden ingezet om de grenzen te beveiligen en de te verwachten vluchtelingenstroom uit de EU tegen te houden. (Zie link onder)
De Zwitserse regering maakt zich tevens zorgen over de voortdurende bezuinigingen op Defensie in de EU, waardoor we ons niet afdoende meer kunnen verdedigen. Dat maakt ons continent kwetsbaar voor buitenlandse druk en chantage.
Om hierop voorbereid te zijn willen de Zwitsers zo'n 100.000 soldaten -ook voor internationale begrippen een zeer groot aantal- kunnen inzetten om het land te beschermen. Tevens werd de begroting van Defensie verhoogd naar € 5 miljard en werden nieuwe Zweedse Saab Gripen gevechtsvliegtuigen gekocht.
Een klein jaar geleden oefenden de 2000 hoogste Zwitserse officieren met een scenario ('Stabilo Due') waarin de Europese buurlanden na de instorting van de euro ten prooi vallen aan geweld, en er een enorme vluchtelingenstroom op gang komt. (2)
'Frankrijk totaal failliet'
Dat het veel slechter gaat met Frankrijk dan we in de media te horen krijgen, bleek bijvoorbeeld begin dit jaar, toen de Franse minister van Werkgelegenheid Michel Sapin zich in een radio-interview liet ontvallen dat Frankrijk 'een totaal failliete staat' is. Na zware kritiek zei hij later dat hij 'een grapje' had gemaakt, maar ook oud-eurocommissaris Frits Bolkestein heeft letterlijk gezegd dat Frankrijk feitelijk bankroet is.
Xander
(1) 20Min.ch
(2) Deutsche Wirtschafts Nachrichten
Zie ook o.a.:
14-04: Ex topambtenaar EU waarschuwt voor burgeroorlog in Europa
10-04: 'Frankrijk in economische depressie; Italië krijgt revolutie als in Egypte'
29-01: Franse minister van Arbeid: 'Frankrijk is totaal failliet'
2012:
08-10: Leger Zwitserland bereidt zich voor op instorting EU en vluchtelingenstroom
07-10: Schotland, Catalonië, Vlaanderen, Rhône-Alpen, Venetië: Valt de EU uit elkaar?
30-09: Niet-eurolanden Zwitserland en Zweden presteren veel beter dan de EU (/ Succes van beide landen te danken aan beleid dat volkomen tegengesteld is aan dat van Brussel)
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Putin saluta il tradizionalismo, nucleo dell’identità nazionale della Russia
Putin saluta il tradizionalismo, nucleo dell’identità nazionale della Russia
RIA Novosti & http://www.statopotenza.eu
Il presidente russo Vladimir Putin propaganda il tradizionalismo come cuore dell’identità nazionale della Russia, lamentando minacce come la globalizzazione e il multiculturalismo, l’unità per un “mondo unipolare” e l’erosione dei valori cristiani, tra cui un esagerato concentrarsi sui diritti delle minoranze sessuali.
“Senza i valori al centro del cristianesimo e delle altre religioni del mondo, senza norme morali plasmate nel corso dei millenni, i popoli perderanno inevitabilmente la loro dignità umana“, ha detto Putin, rivolgendosi a diverse centinaia di funzionari russi e stranieri, studiosi e altre figure pubbliche in una conferenza promossa dal Cremlino nella Russia nordoccidentale. In un discorso e una sessione aperta della durata di oltre tre ore, Putin ha criticato aspramente “i Paesi euro-atlantici“, dove “ogni identità tradizionale,… tra cui l’identità sessuale, viene rifiutata.” “C’è una politica che equipara le famiglie con molti bambini a famiglie dello stesso sesso, la fede in Dio alla fede in Satana“, ha detto durante la 10.ma riunione annuale del cosiddetto Valdai Club, trasmessa in diretta dalla televisione russa e dai siti di informazione. “Il diritto di ogni minoranza alla diversità deve essere rispettata, ma il diritto della maggioranza non deve essere messa in discussione“, ha detto Putin.
Putin si orienta verso una retorica conservatrice da quando è tornato al Cremlino per la terza volta, nel 2012, dopo un periodo di quattro anni come Primo ministro. Ha promosso regolarmente i valori tradizionali nei discorsi pubblici, una mossa che gli analisti politici vedono come tentativo di mobilitare la base elettorale conservatrice di fronte al crescente malcontento pubblico e al rallentamento dell’economia. Molti valori liberali criticati nel suo discorso sono stati associati alla classe media urbana, forza trainante delle grandi proteste anti-Cremlino a Mosca, dopo le controverse elezioni parlamentari alla fine del 2011.
Traduzione di Alessandro Lattanzio
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mardi, 01 octobre 2013
De verloren erfenis van het Verdinaso
De verloren erfenis van het Verdinaso
Een overzichtsgeschiedenis van het naoorlogse Heel-Nederlandisme en solidarisme
Filip MARTENS
De intellectueel Joris Van Severen (1894-1940) is zonder enige twijfel de meest briljante Vlaamse geest geweest van de laatste 90 jaar. Hij had tevens een zeer sterke en indrukwekkende persoonlijkheid. Na zijn dood in 1940 bleef de door hem gestichte beweging Verdinaso verder leven in de harten van duizenden sympathisanten, die decennialang in neo-Dinaso-groeperingen actief bleven.
Inleiding
De maatschappelijke ideeën van nationale bewegingen kunnen sterk uiteenlopen, daar ze bepaald worden door de context waarin hun staatkundige opvattingen zich ontwikkelen. Nationalisme versmelt steeds staatkundige en maatschappelijke ideeën tot één ondeelbaar geheel. Het Verdinaso vertolkte dit zeer goed met de leuze “Het Dietsche Rijk en Orde”.
Dit blijkt ook uit de ideologische evolutie van Joris Van Severen. Vanuit een katholieke familiale afkomst over flamingantische bezigheden tijdens zijn universiteitsjaren beleefde hij door de oorlogsgruwelen een nationaal-revolutionair ontwaken aan het IJzerfront. Vanaf 1923 ontwikkelde Van Severen een katholiek Groot-Nederlands nationalisme met Italiaans-fascistische inspiratie en vormgeving. Na 1934 plooide hij stelselmatig terug op een Heel-Nederlands revolutionair conservatisme, waarbij de katholieke fundamenten het haalden op de nationaal-socialistische en fascistische modes. Zijn laatste ontwikkelingsstadium vertoont sterke gelijkenissen met de Franse en Duitse Jong-Conservatieven.
Joris Van Severen evolueerde ook in zijn afbakening van de natiestaat. Oorspronkelijk was hij een vurige anti-Belgische flamingant. De romantische zinspreuk “De taal is gansch het volk” was toen voor hem – en voor heel het flamingantisme – de voornaamste maatstaf voor nationale identiteit. Bijgevolg kon België geen natiestaat zijn en moest er een ‘Vlaams’ volk bestaan dat nauw verwant was aan Nederland.
Van Severen stichtte in oktober 1931 het solidaristische en volksnationalistische Verbond van Dietsche Nationaal-Solidaristen (Verdinaso) na een reeks teleurstellingen in de partijpolitiek. Het taalcriterium werd nog geradicaliseerd door het flamingantisme als overbodige tussenstap overboord te gooien: er bestond enkel nog een ‘Diets’ volk in Nederland, Noord-België en Frans-Vlaanderen. Deze niet-partijpolitieke organisatie was dus bij de aanvang Groot-Nederlands en wou een ideologische en leidinggevende elite vormen. Reeds in 1932 wou Van Severen overschakelen op een staatsnationalistische koers, omdat hij inzag dat enerzijds de regering verregaande maatregelen tegen zijn beweging zou nemen en anderzijds de macht over de Belgische staat diende te worden verworven. De invloedrijke Wies Moens kon dit echter nog 2 jaar tegenhouden.
Het openlijk militaristische – met de Dietsche Militie (DM) had het Verdinaso immers een eigen militie – en als staatsgevaarlijk beschouwde Verdinaso kreeg vanaf eind 1933 zeer ernstige moeilijkheden met de Staatsveiligheid: vele huiszoekingen bij en intimidaties van Verdinaso-leiders, uitsluiting van de Verdinaso-vakbond, een speciale wet om de DM te verbieden, … Daarop gooide Van Severen het roer om door het taalnationalisme af te zwakken: zogenaamde “lotsverbonden volkeren” als de Walen, de Luxemburgers en de Friezen waren welkom in de Dietse volksstaat als ze dat wensten. De DM werd omgevormd tot Dinaso Militanten Orde (DMO) en voor het natieverdelende opbod tussen Nederlandstalig en Franstalig België was geen plaats meer. Het Verdinaso refereerde hiermee aan de 15de eeuwse Bourgondisch-Habsburgse Nederlanden. Wies Moens verliet hierop het Verdinaso. Nochtans kwam de fundamentele evolutie in Van Severens staatkundige denken pas later, doch dit viel echter minder op door de geleidelijke evolutie ervan.
De afkondiging van deze (1ste) Nieuwe Marsrichting betekende een duidelijke afname van Van Severens etno-culturele nationalisme ten voordele van de Rijksgedachte. Van Severen werd vanaf dan een gerespecteerd figuur binnen de Belgische adel en aan het koninklijk hof, die met zijn mening terdege rekening hielden. Hij streefde er naar dat koning Albert I hem zou benoemen tot premier, zodat hij een corporatistische staat kon installeren. De koning moest tevens meer bevoegdheden krijgen.
Inzake maatschappelijke ideeën beriep Van Severen zich op de Conservatieve Revolutie. Dit hield een afwijzing in van de Franse Revolutie, de op vrijmetselaarsprincipes gestoelde grondwet, liberalisme, kapitalisme, marxisme, conservatisme, parlementaire democratie en politieke partijen. Het Verdinaso stelde dat politieke partijen moesten verdwijnen omdat ze het organisch karakter van de volksgemeenschap miskenden en elk voor zich streefden naar de macht, zich slaafs lieten misbruiken door de financiële wereld en aldus “de wettige organisatie van het verraad aan en van de uitplundering van het volk” zijn. Tevens werd gepleit voor een organische samenleving gebaseerd op solidarisme en corporatisme die echte democratie inhielden. Dit omvatte een vervanging van de verfoeide parlementaire democratie – de “demoliberale chaos” – door een corporatieve maatschappelijke ordening. Er was ook een behoudsgezind katholicisme aanwezig. Voor dit alles haalde Van Severen zijn inspiratie onder meer bij de pauselijke encyclieken ‘Rerum Novarum’ en ‘Quadragesimo Anno’, de Action française van Charles Maurras (1868-1952), het neothomisme van Jacques Maritain (1882-1973), de katholieke socioloog markies René de la Tour du Pin (1834-1924) en Mussolini’s nieuwe interpretatie van corporatisme. Van Severen vatte de maatschappelijke ideeën van het Verdinaso samen onder de noemer ‘nationaal-solidarisme’.
Het Verdinaso hanteerde een staatkundige visie die niet zozeer Vlaams-regionalistisch was, maar het grotere geheel der volkeren in de Lage Landen beschouwde. Hiermee oversteeg het Verdinaso duidelijk het romantisch-dromerige flamingantisme. De evoluerende staatkundige visie van het Verdinaso toont aan dat voor de achterban de maatschappelijke opvattingen primeerden. Er haakten wel heel wat mensen af, maar de meesten bleven: noch Groot-Nederlandisme, noch anti-Belgicisme waren voor het gros der Dinaso’s essentieel voor het revolutionair gedachtegoed.
Bovendien was het Verdinaso totaal onafhankelijk van buitenlandse machten. Van Severen weigerde immers consequent financiering en inmenging van nazi-Duitsland, dat eerder als ‘goede en nauw verwante buur’ werd gezien. Dit in tegenstelling tot de slaafse knechtenmentaliteit tegenover Duitsland van het flamingantisch-regionalistische VNV in de ijdele hoop dat de Duitsers hen een zelfstandig Vlaanderen zouden geven. Het VNV werd dan ook reeds lang vóór de Tweede Wereldoorlog gefinancierd en gestuurd door Duitsland.
Vanaf augustus 1936 liet Van Severen de term ‘Dietsland’ vallen. Voortaan sprak hij achtereenvolgens over “het Dietse Rijk”, “de Lage Landen”, “de Nederlanden”, “het Dietse Rijk der Nederlanden” en tenslotte vanaf 1938 over “de Zeventien Provinciën”. Vanaf deze 2de Nieuwe Marsrichting moest België niet langer verdwijnen, maar moest de macht gegrepen worden binnen België mét Waalse steun, waarna moest gestreefd worden naar een fusie met Nederland en Luxemburg. Het taalcriterium werd nu volledig verlaten en vervangen door geopolitieke argumenten en het gemeenschappelijk verleden der Nederlanden, terwijl de eeuwenoude lotsverbonden gemeenschap van Dietsers, Friezen, Walen en Luxemburgers diende hersteld te worden door staatkundige eenmaking in een rijksgemeenschap. In dit de facto herstelde Verenigd Koninkrijk der Nederlanden zou de verscheidenheid der Dietsers gevrijwaard worden door provinciaal federalisme.
Deze evolutie was staatkundig veel fundamenteler dan de 1ste Nieuwe Marsrichting van 1934. Met deze 2de Nieuwe Marsrichting verliet dan ook ongeveer één derde der leden het Verdinaso. Pas tegen 1939 stabiliseerde het ledenaantal weer. Het Verdinaso kon nu echter ook andere doelgroepen aanspreken: Franstalige Vlamingen, Belgisch-nationalistische Vlamingen en ook … Walen. Met de 2de Nieuwe Marsrichting werden tevens alle Vlaamse leeuwenvlaggen definitief geweerd: het Verdinaso gebruikte sindsdien consequent de Belgische en Nederlandse vlaggen, terwijl op hun meetings eveneens de vlaggen van alle Belgische en Nederlandse provincies en de volksliederen van beide landen gebruikt werden. Emiel Thiers (1890-1981), algemeen verslaggever, stelde op de 3de Landdag van het Verdinaso te Tielt in oktober 1934 dat het Verdinaso definitief en volledig gebroken had met de vermolmde Vlaamse Beweging: “Wij hebben ons verlost van het ‘flamingantisme’ en van het ‘hollandisme’; thans verlossen wij ons van de ‘separatistenmentaliteit’ (…)”.
Met de 3de Nieuwe Marsrichting in 1939 keerde Van Severen terug naar een etno-cultureel natiebegrip door de Franstaligen op basis van afstamming en bloed tot geromaniseerde Dietsers te verklaren. De historische gemeenschap der Nederlanden werd nu dus eveneens een volksgemeenschap, terwijl ook het Belgisch nationalisme aanvaard werd. De weg naar de Dietse natiestaat liep nu over een machtsovername in België, waarna samenwerking met Nederland en Luxemburg zou beoogd worden. Hiermee lag het Verdinaso aan de basis van de latere Benelux-gedachte.
Significant is voorts dat het Verdinaso zich nadrukkelijk “Noch linksch, noch rechtsch” noemde en als overtuigd antiparlementaire beweging nimmer deelnam aan verkiezingen. De Dinaso’s werden opgeroepen om blanco of ongeldig te stemmen. Desondanks was het Verdinaso toch een grote beweging: op de laatste grote meeting van het Verdinaso in het Antwerpse Sportpaleis in 1939 waren er 9.000 aanwezigen.
Na de dood van Joris Van Severen te Abbeville in mei 1940 kwam Emiel Thiers aan het hoofd van het Verdinaso. Samen met propagandaleider Paul Persyn (1912-1976) blies hij in de zomer van 1940 de beweging krachtig nieuw leven in, met onder meer een sterke aangroei van het ledenaantal en de opening van tientallen nieuwe Dinaso-huizen tot gevolg. In augustus 1940 sloot het Verdinaso een samenwerkingsakkoord met de Belgisch-nationalistische beweging Nationaal Legioen/Légion Nationale. Beide organisaties lieten de Militärverwaltung weten niet te zullen collaboreren zonder goedkeuring van de koning, van wie ze een initiatief verwachtten. In september 1940 volgde een akkoord met Rex-Vlaanderen.
De Duitsers dwongen in 1941 echter Verdinaso-Vlaanderen, Rex-Vlaanderen en het VNV te fuseren tot de Eenheidsbeweging-VNV. Tegelijk werden ook Verdinaso-Wallonië en Verdinaso-Nederland verplicht samen te gaan met respectievelijk Rex-Wallonië en de NSB. Het Nationaal Legioen/Légion Nationale weigerde te fuseren en werd volkomen uitgeschakeld: alle leiders werden naar Duitse concentratiekampen gedeporteerd.
Duitsland had immers als doel om de Lage Landen op termijn te annexeren (wat in juli 1944 ook gebeurde). Daarom onderdrukte de Duitse bezetter ieder Groot- en Heel-Nederlands streven en werd ook de Belgisch-Nederlandse grens gesloten: niemand kon zonder Duitse toestemming over de grens, waardoor bijgevolg geen contacten mogelijk waren over Belgisch-Nederlandse frontvorming. Verder wist Duitsland uiteraard al van vóór de Tweede Wereldoorlog dat het Verdinaso een onafhankelijke beweging was en dus niet te manipuleren viel zoals Rex en het VNV.
Het Verdinaso werd door de Duitse bezetter onder druk gezet: in januari-februari 1941 werd Hier Dinaso! (de periodiek van het Verdinaso) verboden, individuele Verdinaso-leiders zoals Jef François (1901-1996) en Pol Le Roy (1905-1983) werden bewerkt om voor een pro-Duitse koers te kiezen, de putsch van DMO-leider Jef François tegen Verdinaso-leider Thiers werd gesteund en uiteindelijk werd propagandaleider Persyn in april 1941 korte tijd opgesloten. Thiers begreep en trad af, waarop François hem opvolgde, doch slechts een klein deel der Dinaso’s wou François in de collaboratie volgen. François’ mini-Verdinaso werd tot vernederende onderhandelingen gedwongen met het VNV en uiteindelijk legde de Militärverwaltung op 5 mei 1941 een ‘akkoord’ over de Eenheidsbeweging-VNV op.
Door de gedwongen fusie viel het Verdinaso uiteen in 3 delen: primo een groep die actief in het verzet stapte tégen Duitsland, secundo een grote groep die zich neutraal opstelde en niet participeerde aan de oorlog en tertio een kleine groep die zich aansloot bij de collaborerende Eenheidsbeweging-VNV. Deze laatste strekking kreeg na de oorlog te maken met de repressie en epuratie, terwijl de 2 overige groepen ongehinderd nieuwe Dinaso-initiatieven ontplooiden.
Het kleine aantal collaborerende Dinaso’s – vooral uit de DMO en de jeugdorganisatie Jong Dinaso – kreeg de leiding over de SS-Vlaanderen. DMO’ers waren immers fysiek en psychisch gestaalde en ideologisch geschoolde leidersfiguren: zwakkelingen werden nadrukkelijk niet geduld in hun rangen. Ook de Jong Dinaso’s waren gevormd met het ideaalbeeld van de DMO’er voor ogen. En juist zo’n mannen had de SS nodig. Verder was het schenken van zo’n hoge posities aan ex-Dinaso’s uiteraard ook een middel om hen te overtuigen zich aan te sluiten bij de Eenheidsbeweging-VNV: het bewees dat ze geen tweederangsrol zouden moeten spelen.
Het VNV bleek dus voor de Duitsers ideologisch en organisatorisch te weinig onderbouwd. Die partij bestond immers uit meerdere, zéér verschillende strekkingen (zo ongeveer alles van links-flamingantisch tot extreem-rechts), zodat VNV-leider Staf De Clercq constant veel moeite had om deze kakofonie bijeen te houden. Het Verdinaso had daarentegen één – te nemen of te laten – koers gevoerd. Het VNV vertegenwoordigde duidelijk de kleinburgerlijke Vlaamse Beweging, terwijl het Verdinaso groots en Europees dacht.
De Eenheidsbeweging-VNV bleef officieel streven naar een zelfstandig Vlaanderen en naar een taalnationalistisch Groot-Nederland, maar zoals vermeld onderdrukten de Duitsers iedere Groot- (en ook Heel-)Nederlandse uiting snel. Na met veel naïef enthousiasme en zonder enige garanties in de collaboratie gestapt te zijn vielen in de loop der oorlog veel VNV’ers de schellen van de ogen: meer en meer leden werd het duidelijk dat ze gebruikt werden door de Duitse bezetter om voor hen het land te besturen, terwijl een Groot-Nederlandse staat er nooit zou komen. Tegen het voorjaar van 1944 had de Eenheidsbeweging-VNV dan ook al ca. 85% (!) van zijn leden verloren. Toen Duitsland in juli 1944 de Lage Landen annexeerde, stond het door de bevolking gehate VNV politiek schaakmat: wat moest het immers nog verdedigen gezien de annexatie – die het VNV altijd ontkend had – er nu wel gekomen was, waardoor de Dietse staat – die het VNV altijd beloofd had – er nu nooit meer zou komen?
Door de evoluties in Van Severens staatkundige gedachtegoed poogden zelfs de emotioneel anti-Belgische flaminganten hem na de oorlog te recupereren. Voor hen was er de herinnering aan de vroege Van Severen en bewees zijn executie het vermeende anti-Vlaamse karakter van de Belgische staat. Het verklaart waarom de flaminganten Van Severen – die hen nochtans verketterde als Hitlerknechten en separatisten – na de oorlog een plaats gaven in het flamingantische pantheon, ondanks sterk verzet van oud-Dinaso’s. Daarnaast was het flamingantisme ook niet vies van taalnationalistisch Groot-Nederlandisme, louter als middel tegen iedere poging tot verzoening met België. Er mocht alleen niet gepreciseerd worden wat Van Severen in werkelijkheid met het begrip ‘Dietsland’ bedoelde. Het verklaart alvast waarom zowat iedereen in de Vlaamse Beweging een volkomen verkeerd begrip heeft – zowel ideologisch als staatkundig – van Joris Van Severen en zijn beweging. Het Verdinaso van na de Nieuwe Marsrichting van 1934 is immers enkel en alleen de maatstaf voor de Belgischgezinde, Heel-Nederlandse en solidaristische beweging. De liberaal-conservatieve flaminganten vereenzelvigen zich dan ook onterecht met zijn historische erfenis.
De Belgischgezinde neo-Dinaso-beweging tijdens en na de Tweede Wereldoorlog
Onmiddellijk na de ondergang van het Verdinaso in het voorjaar van 1941 stichtten diverse ontevreden Dinaso’s het clandestiene Dietsch Eedverbond, dat ook een aantal misnoegde VNV’ers aantrok. Leden dienden de Dietse Eed, die stelde dat de Dietse gedachte onder alle omstandigheden moest primeren, af te leggen. Het Dietsch Eedverbond opereerde voornamelijk via persoonlijke informele contacten. De groepering bestond tot 1944 en oefende zware kritiek op het collaborerende VNV uit.
Daarnaast werd in 1942 het Heel-Nederlandse Dietsch Studenten Keurfront (DSK) gesticht, dat in 1943 zijn naam in Diets Solidaristisch Keurfront veranderde. Het DSK bestond vooral uit Gentse studenten. In Leuven was onder meer de latere CVP-Minister Frans Van Mechelen (1923-2000) lid. Daarnaast waren er ook nog contacten in Sint-Niklaas en Turnhout. Het DSK telde ca. 200 leden en werd geleid door onder meer Jozef Moorkens, Herman Todts (1921-1993) en Edmond De Clopper (1922-1998). Zij waren ideologisch sterk op het voormalige Verdinaso gericht en wezen de onvoorwaardelijke collaboratie af. Het VNV werd dan ook scherp gehekeld in DSK-pamfletten.
Todts vertelde later over het DSK: “Jonge mensen, overwegend studenten die er een zelfde mentale instelling op nahielden, vonden elkaar in die dagen onder de verzamelnaam Diets Studenten Keurfront. Een jaar later Diets Solidaristisch Keurfront. De kwalificatie ‘Diets’ wees op een streven om de historische Zeventien Provincies van weleer tot één staat te herenigen; de kwalificatie ‘solidaristisch’ beklemtoonde inzet van alle leden van onze samenleving in ons verzet tegen de ons opgedrongen ideeën; terwijl de kwalificatie ‘keurfront’ het geloof in de dominantie van de elite benadrukte.”
Het DSK vergaderde van 1942 tot september 1944 regelmatig in het ouderlijk huis van Edmond De Clopper aan de Vrijdagmarkt in Gent. Na de oorlog werd de studentenorganisatie Solidaristische Beweging (cfr. infra) gesticht door DSK’ers.
Nog tijdens de oorlog richtte E.H. Bonifaas Luykx De Gemeenschap op, dat onmiskenbaar een neo-Dinaso-jongerengroep was en waar relatief veel oud-Dinaso’s bij betrokken waren. Hierover zijn echter weinig gegevens bekend. Daarnaast was er tijdens de oorlog ook nog de beweging rond de Henegouwse Dinaso Louis Gueuning (cfr. infra).
Oud-Dinaso’s die na de oorlog weer politiek actief werden, verspreidden zich over het hele katholiek-conservatieve kamp. Zo vinden we in de christendemocratische zuil bijvoorbeeld Willem Melis (eerste hoofdredacteur van de naoorlogse De Standaard in 1947), Luc Delafortrie (redacteur bij De Standaard in 1954-1978), Rafaël Renard (adjunct-kabinetschef van minister Arthur Gilson (1961-1965) en voorzitter van de Vaste Commissie voor Taaltoezicht (1964-1976)), Jef Van Bilsen (Secretaris-Generaal en later Commissaris van de Koning voor Ontwikkelingssamenwerking in de jaren 1960 en regeringsdeskundige in de jaren 1970) en Frantz Van Dorpe (CVP-burgemeester van Sint-Niklaas in 1965-1976 en VEV-voorzitter vanaf 1959). Allemaal namen uit de strekking die het Verdinaso buiten de collaboratie wilde houden en na het mislukken van dat opzet inactief werd of in het verzet ging.
Daarnaast waren er na de oorlog tal van groepen die zich tot ideologische erfgenaam van het Verdinaso verklaarden en uiteraard afkerig tot vijandig stonden tegenover de Vlaamse Beweging. De neo-Dinaso-visie op de Vlaamse Beweging werd vertolkt door Herman Todts in het artikel ‘Ik klaag aan. Aan mijn vrienden van de Vlaamse Beweging’ in De Uitweg van 31 mei 1952: oorspronkelijk was de Vlaamse Beweging een positieve kracht door haar Nederlandse oriëntatie, die ze op cultureel vlak kreeg van Jan-Frans Willems en die op politiek vlak werd voortgezet door Joris Van Severen; nu was het echter een “lamlendige pruikenbeweging” geworden, die ver was afgedwaald.
Eén der belangrijkste figuren hierbij was Louis Gueuning, voormalig Verdinaso-leider der Romaanse gouwen (cfr. infra). Zijn neo-Dinaso-strekking verdedigde hetzelfde staatkundige en maatschappelijke project als het Verdinaso en keurde de collaboratie af. De repressie en epuratie werden positief gewaardeerd, hoewel men wel oog had voor de vele onschuldigen die er door getroffen werden.
De oud- en neo-Dinaso’s bleven overtuigd van de Dietse Rijksgedachte en bleven steeds het herstel der historische Nederlanden en der vroegere provinciën nastreven. Hun staatkundig project wou net zoals Van Severens Nieuwe Marsrichting in 1934 de Belgische kerngebieden – Belgisch-Vlaanderen en Belgisch-Brabant – de staatsmacht in handen geven. De Belgischgezinde neo-Dinaso’s vertoonden geen enkele affiniteit met het flamingantisme en volgden Van Severens Belgisch-nationalistische koers. Hun aanhang bestond uit radicaal-conservatieve katholieken en Belgisch-nationalisten, zoals Van Severens goede vriend en PSC’er baron Pierre Nothomb (1887-1966).
Onmiddellijk na de oorlog hadden flamingantisme en federalisme bij de publieke opinie van Nederlandstalig België volledig afgedaan, zelfs al vóór de Duitse aftocht in september 1944. Zelfs voor de flaminganten – met uitzondering van een kleine harde kern – werd België opnieuw het onbetwiste vaderland. Pas in de jaren 1960 zou een deel der flaminganten weer kritischer worden over België.
Tot diep in de jaren 1950 was de Heel-Nederlandse beweging heel sterk. De neo-Dinaso’s speelden daarin een vooraanstaande rol doordat velen onder hen niet of nauwelijks met de repressie hadden te maken gehad en dus politiek actief mochten zijn. Bovendien hadden zij na de oorlog, toen openlijke kritiek op de Belgische staatsstructuur gewoonweg ondenkbaar was, het voordeel dat hun staatkundig programma niet op de vernietiging van België gericht was. Daarnaast beschikten de neo-Dinaso’s ook nog eens over erkende verzetslui.
Conform de leer van het Verdinaso waren de neo-Dinaso’s meestal afkerig van partijpolitiek. Zij organiseerden zich voornamelijk als een kern van ideologisch sterk geschoolde leden die een voorbeeldfunctie moest vervullen. Geen enkele groep slaagde er door de stabiliteit der naoorlogse parlementaire democratie echter in om nog maar een fractie van het succes van het Verdinaso te bereiken. Misschien verklaart dit waarom veel neo-Dinaso’s de antipartijpolitieke houding niet consequent volhielden. Heel wat oud-Dinaso’s kwamen immers terecht in de CVP en aanvankelijk zelfs even in de reorganisatie der flamingantische partijpolitiek.
De neo-Dinaso-groepen bereikten door een eindeloze reeks ruzies en afscheuringen zelden een betekenisvolle eenheid. Een logische ontmoetingsmogelijkheid waren uiteraard de jaarlijkse Van Severen-herdenkingen. In februari 1956 schreef de neo-Dinaso Staf Vermeire (1926-1987) aan de gewezen DMO-leider en collaborateur Jef François dat “de sterke tegenstellingen” tussen de oud-Dinaso’s enkel nog konden overwonnen worden op een ééndaagse herdenking. Er bestonden bijgevolg tientallen naoorlogse neo-Dinaso-periodieken. Vrijwel zonder uitzondering werden deze geïllustreerd met hagiografische beschrijvingen, teksten en citaten van Van Severen. Dit toont aan hoe sterk de Leider geïdealiseerd werd door zijn naoorlogse volgelingen. Vanaf de jaren 1960 raakte een herstel der Bourgondische Nederlanden echter gemarginaliseerd door het opkomende taalfederalisme dat eerst de Vlaamse en Waalse Bewegingen en uiteindelijk de media en het politieke establishment veroverde.
De neo-Dinaso-beweging van Louis Gueuning
De Henegouwer Louis Gueuning (1898-1971), leraar aan het atheneum van Soignies, was aanvankelijk actief in het Waalse regionalisme en sloot zich in 1931 aan bij de groepering La Renaissance Wallonne. Zijn waardering voor het Portugese staatshoofd Antonio Salazar en voor gewestelijke geschiedenis en verscheidenheid, evenals een afkeer voor de parlementaire democratie brachten hem en enkele Waalse vrienden in maart 1939 bij het Verdinaso. Met Joris Van Severen ontwikkelde Gueuning al snel een hechte vriendschap en intense correspondentie, hoewel hij geen voorstander was van het militarisme van het Verdinaso. Op 4 mei 1940 werd hij door Van Severen aangeduid als verantwoordelijke voor de Romaanse gouwen.
Na de executie van Van Severen nam de én anti-Duitse én anti-Britse Gueuning tijdens de oorlog een attentistische houding aan: hij voerde een onafhankelijke politieke koers en benadrukte de zelfstandigheid der Lage Landen. Met een tiental Dinaso’s richtte Gueuning de Joris Van Severen-Orde op die onder meer jaarlijks in mei een beperkte, clandestiene herdenking van Van Severen organiseerde en verder Van Severens denkwerk consolideerde. In tegenstelling tot VNV en Rex collaboreerde Gueuning dus niet met de Duitse bezetter én wees hij eveneens samenwerking met de geallieerden af. Hij werd dan ook vervolgd door zowel de Duitse Gestapo tijdens de oorlog als door het communistisch verzet tijdens de repressie. Gueunings neutrale koers bleek echter zijn redding en hij doorstond beide vervolgingen zonder blijvende gevolgen. Wel werd zijn huis geplunderd tijdens de repressie en hij verloor zijn job. In 1950 stichtte Gueuning het Albrecht-en-Isabellacollege in Sint-Pietersleeuw. Dit was een elitaire, Franstalige privé-school met hem aan het hoofd.
Ook na de Tweede Wereldoorlog handhaafde de Gueuning-groep de ideologie van Joris Van Severen en het Verdinaso. Volgens Le Peuple (dd. 15 februari 1946) werden er tijdens de verkiezingscampagne van 1946 al pamfletten verspreid met een oproep om te stemmen óf blanco óf voor kandidaten die voor “le rapprochement des Pays-Bas tout entiers” stonden. Voorts verschenen er diverse periodieken. Zo steunde in 1945-1949 L’Actualité Politique – waaraan vooral André Belmans (1915-2008) meewerkte – Leopold III, terwijl het blad ook streed tegen de partijpolitiek. Vanaf maart 1951 verscheen De Uitweg, dat eerst de heruitgave van Hier Dinaso! (cfr. infra) overnam en daarna door de fusie met Le Cri du Peuple in november 1951 een Franstalige tegenhanger kreeg. Tot eind 1953 verscheen De Uitweg als weekblad, in 1954 werd het een maandblad en later verscheen het door financiële problemen onregelmatig. Uiteindelijk werd het opgevolgd door het blad Politiek nu (1969-1971).
Gueuning bezorgde de Leider in 1951 tevens een grafmonument te Abbeville, waarop Van Severen tot ‘Pater Patriae’ en ‘Novi Belgii Conditor’ verklaard werd. Hij recruteerde zijn aanhangers vooral in Nederlandstalig België en onder tweetalige Brabanders. Verder had hij wisselende contacten met diverse Belgischgezinde Derde Weg-groepen. Voor de door Gueuning samengeroepen ‘Staten-Generaal van Verzet tegen het Regime’ op 13 en 14 september 1952 in de Antwerpse zaal Gruter daagden ca. 300 mensen op.
Ideologisch volgde Gueuning de lijn van Van Severen in diens laatste fase. Belangrijkste doel was het herstel der historische Lage Landen in hun gewestelijke verscheidenheid als een organische natie die de kern moest worden van een nieuw Europa. Grote vijand was “de Vreemde” of “l’Étranger”: de buurlanden hadden er steeds alles aan gedaan om de Nederlanden te verdelen en te beheersen. Groot-Brittannië werd door Gueuning bijzonder geviseerd: ‘Albion’ was de nieuwe bezetter en het door de oorlogsregering van Londen beheerste regime was de nieuwe collaborateur. De flamingantische en wallingantische federalisten dienden bewust of onbewust het belang van “de Vreemde” doordat ze na 1830 nog eens de natie wilden opdelen.
Gueuning publiceerde veel over de nagedachtenis en ideologie van Van Severen. Ter legitimering der Nederlandse natie publiceerde hij over de natuurlijke en historische eenheid en zending ervan. Gueuning was een Heel-Nederlander die op basis van historische en geopolitieke argumenten geloofde in het ideaal der 17 Provinciën. Hij wees nationalisme consequent af aangezien dit product van de 19de eeuwse Romantiek Europa evenveel schade had toegebracht als het liberalisme en marxisme. Hierbij verwees hij naar “de verwoesting” in de Nederlanden door het taal-, sociaal en economisch nationalisme. Zijn duidelijke afwijzing van flamingantisme en wallingantisme betekende dat taal voor Gueuning geen enkele waarde had als afbakeningscriterium voor een natie.
Gueunings denken werd gedomineerd door personalisme en roeping. Primo, personalisme betekent dat de mens zich zo volledig mogelijk moet kunnen ontplooien. Naast zijn Heel-Nederlandse motieven verklaart dit mee waarom Gueuning weigerde te collaboreren met nazi-Duitsland, dat een volledig andere visie op de mens had. Orde was voor hem een noodzakelijke menselijke zelfdiscipline om zich persoonlijk te kunnen ontwikkelen. Secundo, het begrip roeping houdt in dat iedere mens een unieke roeping heeft in zijn leven en in de maatschappij. Door deze roeping zo goed mogelijk te vervullen geeft de mens zin aan zijn handelen en leven. Een maatschappij dient op ieder niveau de roeping van ieder individu te ondersteunen, daar zij het resultaat is van de vervulde roepingen van zichzelf ontplooiende individuen. Vrijheid was hierbij voor Gueuning geen libertijns doel op zich, maar een middel in de ontplooiing van de mens, evenals het begrip orde.
Inzake de sociale ordening hernam Gueuning niet expliciet de solidaristische leer. Hij gebruikte de term solidarisme niet en pleitte ook nauwelijks voor een corporatistische staat. Nochtans zat hij wel op die lijn: het volk diende in de staat vertegenwoordigd te worden door zijn elites: “alle beroepsverenigingen, alle gewestelijke groeperingen, alle levensbeschouwingen die de grondslagen van de nationale gemeenschap niet aantasten, hebben recht vertegenwoordigd te worden”.
Verder promootte Gueuning een autoritair regime rond de koning die ten volle zijn grondwettelijke voorrechten moest kunnen uitoefenen bij de samenstelling van een onafhankelijke regering. Naast dit klassieke discours der Belgischgezinde Derde Weg-beweging diende vooral het partijenstelsel uitgeschakeld te worden. Dit mocht met alle middelen worden bestreden, zelfs onwettige. Deelname aan de partijpolitieke strijd werd zinloos geacht: bij verkiezingen werden de aanhangers opgeroepen om blanco te stemmen.
In elke politieke crisis zag Gueuning het lang verwachte einde van het regime: de troonsafstand van Leopold III, de legering van Britse troepen in de Kempen, de onafhankelijkheid van Congo, … Iedere keer werd het regime dood verklaard en een nieuwe organisatie opgericht om de omwenteling in handen te nemen. Na de afwikkeling van de Koningskwestie waren dit de Aktiecomité’s voor orde en vrijheid/Comités d’action pour la liberté et pour l’ordre, na de Congocrisis was het de Organisatie voor Algemeen Welzijn/Organisation de Salut Public (OAW/OSP). Gueuning wou hiermee een ‘regering van algemeen welzijn’ vormen, los van politieke partijen en geleid door de koning, die een nieuwe, autoritaire staat zou stichten. Het enige noemenswaardige resultaat was telkens een tijdelijke samenwerking met Belgischgezinde Derde Weg-groepen.
Net zoals individuen hadden ook staten volgens Gueuning een unieke roeping die bepaald werd door hun eigen uniciteit. Dit verklaart zijn kritische houding tegenover het naoorlogse Europese eenmakingsproces. Hoewel hij een fervent voorstander was van een Europese integratie op ideële en culturele basis, keurde hij het actuele proces af vanwege de verkeerde motivatie ervan. Een louter economische Europese eenwording had voor hem immers geen enkele zin.
Europa moest voor hem een eenheid in verscheidenheid blijven – “Unitas in diversitate” – waarin ieder land juist door de vervulling van een specifieke roeping zijn eigenheid behield. Een identitair kader voor de Europese integratie zou de unieke aard van ieder Europees volk vrijwaren. De Bourgondische Nederlanden kende hij vanuit de analyse van de geschiedenis een bevoorrechte status toe als motor van zo’n Europees integratieproces. Doorheen de geschiedenis waren de Lage Landen immers een zone voor contact tussen de Europese grootmachten.
Belangrijke Gueuning-medestanders van het eerste uur waren onder meer André Belmans (voormalig medewerker van diverse Verdinaso-periodieken, voormalig leider der Leuvense Dinaso-studenten en notaris te Antwerpen), Gustave Calbrecht (oud-Dinaso uit Brussel), André Godderis (oud-Dinaso), Roger Liefooghe (voormalig Verdinaso-gewestleider te Ieper), Valmy Stassart (apotheker te Jumet en voorzitter van de oudstrijdersvereniging Union Nationale des Croix du Feu) en Pol van Herzeele (voormalig lid der Verdinaso-leiding). In 1955 sloot ook Antwerpenaar Vik Eggermont (°1929) aan. Herman Todts (neo-Dinaso), Juul De Clercq (voormalig lid der Verdinaso-leiding) en Luc Delafortrie (voormalig Verdinaso-medewerker) werkten tijdelijk samen met Gueuning.
Naast de tijdschriften en de herdenkingen van de Leider werden er niet veel activiteiten op touw gezet, omdat daarvoor de mensen ontbraken. Veel meer dan enkele honderden mensen stelde de Gueuning-strekking nooit voor. Bovendien waren het steeds dezelfde reeds overtuigde mensen. Naarmate de jaren verstreken vielen er veel meer oude gezichten weg dan er nieuwe bijkwamen.
In de flamingantische partij Vlaamse Concentratie en zijn opvolgers Christelijke Vlaamse Volksunie en Volksunie zag Gueuning niets anders dan een nieuw VNV. Deze partijen waren onvermijdelijk “schijnheilig federalistisch” – separatistisch dus – en zouden bijgevolg opnieuw verraad plegen in dienst van “de Vreemde”, al zou dit volgende keer niet noodzakelijk Duitsland zijn.
In juli 1955 schaarde Gueuning zich achter het initiatief van burggraaf Charles Terlinden (1878-1972), een vooraanstaand Belgischgezind activist om een ‘Manifeste contre le séparatisme-Pour l’Unité/Manifest tegen separatisme-Voor eenheid’ te lanceren. De tekst, ondertekend door een reeks vooraanstaande Belgisch-nationalisten, keerde zich ook tegen culturele autonomie als een verkapte vorm van separatisme. Naar aanleiding van de federalistische opstoot bij de Waalse linkerzijde tijdens de staking tegen de Eenheidswet pakte Gueuning opnieuw uit met dit manifest.
Sommige vrienden van Gueuning gingen nog verder. Valmy Stassart was een voorman van de antiflamingantische verzetsbeweging Comité d’Action Nationale/Nationaal Actie Comité (CANNAC) uit het begin der jaren 1960. Historicus Bart De Wever vermoedt dat het CANNAC verantwoordelijk was voor een bomaanslag in juni 1962 tegen het gebouw van de Vlaamse Toeristenbond in Antwerpen, alsook voor aanslagen in 1963 tegen het café van de (tweede; cfr. infra) Volksunie (VU) in Aalst en tegen een autokaravaan van de Vlaamse Volksbeweging (VVB) in Oostende.
Het CANNAC ging ook op flamingantische manifestaties provoceren en trad met de flamingantische militie Vlaamse Militanten Orde (VMO) in een soort wisselwerking van geweld. Eén en ander kwam aan het licht toen op 24 september 1963 een zware ontploffing plaatsvond in een Gentse villa waar CANNAC-leden explosieven maakten voor een aanslag tegen een VU-betoging in Gent. Eén van de betrokkenen was Michel De Munter, een Gueuning-militant.
Het geflirt van sommige neo-Dinaso’s met de Volksunie na de doorbraak van die flamingantische partij in de jaren 1960 ging er bij de Gueuning-aanhangers immers helemaal niet in. Toen oud-Dinaso Albert Brienen (1897-1977) op de Van Severen-herdenking van het VRO (cfr. infra) in Gent op 19 mei 1968 voor een publiek van hoofdzakelijk Gentse VMO’ers verklaarde dat blanco stemmen geen zin meer had en de Volksunie het vertrouwen verdiende, bestempelden ze dit als “schaamteloos verraad tegenover onze betreurde leider”.
In 1970 richtten enkele tientallen getrouwen de Stichting L. Gueuning/Fondation L. Gueuning op om na de dood van Gueuning in 1971 de nagedachtenis van Joris Van Severen te bewaren en uit te dragen. Oud-Dinaso Jef Werkers (1911-2004) werd voorzitter. In 1973 verscheen het tijdschrift L’Accent. In 1978 kreeg dat met Kenmerk een Nederlandstalige pendant, die uitgegeven werd door de Politieke Groep: Studie, Opzoekingen en Contacten. Roger Liefooghe en de Henegouwse oud-Dinaso André Michel waren de drijvende krachten achter Kenmerk/L’Accent. Dit tweemaandelijks blad hernam de klassieke stellingen, maar zonder de revolutionaire ondertoon van voordien. Het engageerde zich in de jaren 1990 in grote betogingen tegen het separatisme en sympathiseerde daarbij met het Belgische Front National. In 2000 werd het blad stopgezet.
Zowel de Gueuning-medewerkers als neo-Dinaso’s van buiten de Gueuning-strekking waren betrokken bij nog een hele reeks gelijkaardige neo-Dinaso-initiatieven. We schetsen hieronder een chronologisch beeld.
1946-1951: Oud-Dinaso’s in de christendemocratie
Verdinaso-sympathisant Emiel De Winter (1902-1985) was als Secretaris-Generaal van het Ministerie van Landbouw tijdens de oorlog verantwoordelijk voor de Nationale Landbouw- en Voedingscorporatie (NLVC). De NLVC stond wegens de voedselschaarste in voor de marktordening en voor de controle der landbouwproductie en voedselverdeling. Boeren werden verplicht volgens teeltplannen te werken en te leveren aan vastgelegde prijzen.
De NLVC telde talrijke oud-Dinaso’s, onder andere Lode Claes (1913-1997), Norbert De Witte (1911-1983), Willem Melis (1907-1984), Pol van Herzeele (1897-1975) en Paul Persyn. De laatste 2 spioneerden er zelfs voor het verzet. Zo gaf Persyn vanaf oktober 1941 gegevens door aan de Groep Athos en vanaf juli 1943 samen met van Herzeele aan de geheime inlichtingendienst Groep Othello van oud-Dinaso Frantz Van Dorpe (1906-1990). Van Dorpe was aanvankelijk eind 1941 toegetreden tot de verzetsgroep Zero en kreeg na de oorlog diverse onderscheidingen voor zijn verzetswerk.
Persyn en Melis trachtten in 1946 een nieuw dagblad op te starten. Ze gingen samenwerken met Emiel De Winter, die behoorde tot de groep die de heruitgave van De Standaard voorbereidde. Het trio zocht hiervoor eind 1946 overal in Nederlandstalig België steun. Melis werd de eerste hoofdredacteur van De Standaard. Persyn haakte echter af, wat De Winter ten zeerste misnoegde, hoewel beiden wel contact hielden. Lode Claes werd begin jaren 1950 hoofd van de Antwerpse redactie van De Standaard.
Toen Persyn in 1948 werd aangezocht door de groep achter de eerste Volksunie (een neo-Dinaso-project, cfr. infra), zou hij geweigerd hebben omdat het volgens hem verloren moeite was en beter de CVP-verruiming kon gesteund worden. Hij bezette in Antwerpen trouwens zelf een onverkiesbare plaats op de CVP-Kamerlijst in 1949. Verder tekende Persyn samen met de voormalige Verdinaso-sympathisanten Emiel De Winter, Jozef Custers (1904-1982) en Victor Leemans (1901-1971) een oproep die vlak voor de verkiezingen in diverse katholieke kranten verscheen om de CVP te steunen in haar strijd om de absolute meerderheid.
Bij de verkiezingen van 1946 had de CVP het electorale potentieel van het flamingantisme opgezogen. Voor de CVP was het van primordiaal belang dat het flamingantisme en ook het Verdinaso zich niet opnieuw politiek zouden organiseren. De Standaard trok bijgevolg vanaf 1949 alle registers open om de CVP aan te zetten zich te verruimen met vertegenwoordigers van die groepen. Zo kregen 3 belangrijke figuren uit Verdinaso-kringen een parlementair mandaat: Custers, De Winter en Leemans. Norbert De Witte werd in 1950 CVP-arrondissementscommissaris van Sint-Niklaas.
1947: De (eerste) Solidaristische Beweging
In het voorjaar van 1947 verscheen het studentenblad Branding. Solidaristisch weekblad. Dit was het orgaan van de kortstondig bestaande Solidaristische Beweging, dat kleine afdelingen had in Leuven en Antwerpen. De katholieke en Heel-Nederlandse Solidaristische Beweging werd geleid door oud-leden van het Dietsch Studenten Keurfront (cfr. supra) zoals Edmond De Clopper, Frans Van Mechelen, Herman Todts en Jozef Moorkens. In zowel Branding als in de Solidaristische Beweging was daarnaast onder meer nog de latere De Standaard-journalist Manu Ruys (°1924) actief, die tevens betrokken was bij het opstarten van het jeugdtijdschrift Vive Le Gueux! (cfr. infra).
Brandingpubliceerde 10 nummers. In het eerste nummer stelde Van Mechelen (die ook het blad liet drukken) dat Branding nodig was omdat er geen leiders meer waren zoals Joris Van Severen waar de jeugd kon naar opkijken. Verder werd nog het partijenstelsel afgewezen als “georganiseerd sectarisme”. Het redactioneel artikel was een traditioneel solidaristisch discours, inclusief afwijzing van liberalisme en marxisme, die voor Branding de “twee gezichten van Lucifer” waren. Tevens werd de komende Benelux toegejuicht. In het laatste nummer van Branding prijkte op de voorpagina een grote foto van en een hagiografisch artikel over de “grote Dietser” Van Severen.
1947-1999: De Heel-Nederlandse jeugdbewegingen
De nationalistische jeugdbewegingen in Nederlandstalig België waren voor de oorlog al broeihaarden van Heel- en Groot-Nederlandisme. Tijdens de oorlog werden de diverse groepen gedwongen samengevoegd in de eenheidsjeugdbeweging van het collaborerende VNV. Na de oorlog was het georganiseerd Diets-nationalisme volledig uitgeschakeld, maar vrijwel onmiddellijk ontstonden nieuwe nationalistische jeugdgroepen in de steden om jongeren op te vangen die niet wilden of mochten toetreden tot de katholieke jeugdbewegingen. De stichters ervan waren meestal oudgedienden uit de vroegere nationalistische jeugdbewegingen, onder meer figuren die ideologisch beïnvloed waren door het Verdinaso en buiten de collaboratie waren gebleven.
Hoewel er ideologisch geen onoverbrugbare verschillen waren, zou er ondanks vele pogingen nooit een eenheidsstructuur ontstaan boven de verschillende jeugdgroepen. Reeds in 1945 poogde Edmond De Clopper met Bundeling – Gemeenschap voor Nederlands Geestesleven tevergeefs een overkoepeling van katholieke jongeren tot stand te brengen. Bundeling bleef een bescheiden initiatief, dat zich beperkte tot het organiseren van voordrachten.
Op initiatief van onder meer Staf Vermeire en Jan Olsen (°1924) verscheen van mei 1947 tot juli 1949 het tijdschrift Vive Le Gueux! dat zich richtte op de diverse nationalistische jeugdgroepen. Het blad wees zowel Vlaams-Waals federalisme als Belgisch-nationalisme af: een Heel-Nederlandse oriëntatie was nodig om tot een herstel der Lage Landen te komen. De collaboratie werd afgekeurd, maar tegelijk was men zeer kritisch over de repressie. Maatschappelijk propageerde Vive Le Gueux! onder de toen actuele term ‘christelijk socialisme’ de facto solidaristische ideeën. Naast Vermeire en Olsen werkten onder meer nog Manu Ruys, Staf Verrept (1921-1985) en de Nederlander Bert van Blokland mee aan dit blad.
In juli 1947 ontstond dan het Jeugdverbond der Lage Landen, dat een aantal losse jeugdgroepen rond Vive Le Gueux! overkoepelde. Vanaf het 3de nummer was Vive Le Gueux! het orgaan van het Jeugdverbond der Lage Landen.
In die periode zochten Olsen, Vermeire en oud-Dinaso André Belmans samenwerking met de Gueuning-groep voor kadervorming. Daaruit kwam het tijdschrift Het Gulden Vlies (1948-1949) voort, dat het ideologisch blad van het Jeugdverbond der Lage Landen werd. Het predikte aristocratische en Heel-Nederlandse principes en meed de partijpolitiek. Belmans schreef de meeste artikels. Daarna raakten de relaties met Gueuning en diens volgelingen verzuurd. Vermeire wou niets meer met hen te maken hebben.
In 1949 scheurden het Antwerpse Sint-Arnoutsvendel van Wim De Roy en de Brugse Rodenbachschaar van Jan Olsen zich af en legden via de stichting van een VZW beslag op de naam Jeugdverbond der Lage Landen. In 1950 fuseerde de Rodenbachschaar met Oostendse, Gentse en Leuvense groepjes onder impuls van Jaak De Meester onder de naam Rodenbachvendel.
De andere groepen gingen onder verbondsleider Staf Vermeire verder onder de naam Algemeen Diets Jeugdverbond (ADJV). In 1951 ontbond het Rodenbachvendel (met onder meer Olsen) zichzelf en sloot opnieuw aan bij het ADJV, dat ook in Nederland afdelingen oprichtte.
Het ADJV, evenals de meeste aanverwante groepen, wenste afstand te houden van de partijpolitiek. Naast de bekende principiële bezwaren speelde daarbij ook het onaangename wedervaren van de jeugdbeweging met het VNV tijdens de oorlog. Bij de oprichting van zowel de eerste Volksunie (een neo-Dinaso-project, cfr. infra) als de Vlaamse Concentratie (een flamingantische kieslijst) werden Vermeire en co dan ook tevergeefs gevraagd om te participeren.
Bij de verkiezingen van 1949 riep het ADJV enkel op om te stemmen voor personen die op katholiek en Nederlands vlak voldeden, vermoedelijk vooral een wenk in de richting van de enkele oud-Dinaso’s op kieslijsten van de Vlaamse Concentratie (VC). Op 16 mei 1950 schreef Vermeire aan Todts: “Ik houd onze kerels en stormers ver van alle politieke gedoe, en niet alleen van de VC”.
Ook tegenover de Christelijke Vlaamse Volksunie en daarna de tweede Volksunie (beide flamingantische partijen) bleef het ADJV strikt afzijdig. Deelname aan partijpolitieke manifestaties en lidmaatschap van een partij waren voor ADJV’ers in principe niet toegelaten. Uiteraard waren ADJV’ers in persoonlijke naam dikwijls toch betrokken bij politieke initiatieven. Bovendien was het Diets-nationalistische wereldje nu eenmaal te klein – met nauwe persoonlijke banden als gevolg – om strikte richtlijnen praktisch vol te houden.
In 1950 werd het blad Het Gulden Vlies opgevolgd door Het Pennoen (1950-1977), dat vanaf 1952 los kwam van de jeugdbeweging om een breder publiek te bereiken. Hoewel het aanvankelijk in dezelfde lijn liep, veranderden initiatiefnemers Olsen en Verrept eind 1955 echter van koers door voor het Vlaams-Waals federalisme te opteren. Het Heel-Nederlandisme werd opgegeven voor een taalnationalistisch Groot-Nederland en Vlaamse autonomie. De leeuw met de bundel van 17 pijlen – symbool voor de 17 Provinciën – verdween van de voorpagina. Vanaf 1956 koos Het Pennoen ook steeds duidelijker voor progressisme. Voor Vermeire betekende dit verraad aan de oorspronkelijke doelstellingen. Tussen de neo-Dinaso’s en het “federalistisch-democratisch-progressistisch soepje” van Het Pennoen groeide een bittere vijandschap.
De antipartijpolitieke houding leverde aanvankelijk geen praktische problemen op aangezien er toch geen enkele nationalistische partij daadwerkelijk van de grond kwam. Met de moeizame uitbouw van de tweede Volksunie (VU) in de 2de helft der jaren 1950 veranderde dat echter. De ADJV-leiding bleef echter halsstarrig samenwerking met dit partijtje afwijzen. Daarom scheurde een deel der Gentse ADJV-afdeling Arteveldevendel zich in 1956 na een hevige crisis af. In 1957 vormden de scheurmakers samen met de Antwerpse groep Marnix van Sint-Aldegonde – een fusie van de 2 Antwerpse jeugdgroepen Sint-Arnoutsvendel en Willem Van Saeftinghe – het Verbond van Blauwvoetvendels (VBV). Het VBV positioneerde zich Heel-Nederlands en katholiek. Het had tevens een uitstekende muziekkapel en stichtte diverse afdelingen in West- en Oost-Vlaanderen.
Het ADJV verstrakte daarop zijn antipartijpolitieke lijn nog: partijpolitieke activiteit werd effectief bestraft met degradatie. Door het toetreden van de Katholieke Jeugdscharen Jong-Vlaanderen (KJJV) in 1957 wijzigde het ADJV zijn naam in Blauwvoetjeugdverbond (BJV), hoewel er ideologisch niets veranderde en de meeste KJJV-leden hun leiders niet volgden in de overstap naar het BJV. In mei 1958 verving Jaak De Meester Vermeire als verbondsleider.
Bij de schoolstrijdverkiezingen van juni 1958 werd de VU net niet electoraal verpletterd in de botsing tussen katholieken en vrijzinnigen: de ene zetel in de Kamer werd nipt behouden. De mislukte verkiezingen waren voor het milieu rond Vermeire, rancuneus vanwege de jeugdbewegingsperikelen van 1956, het sein voor een aanval op de VU. In juni 1958 zond het geheim genootschap Diets Eedverbond ‘De Rebellen’ anoniem honderden exemplaren rond van een Rebellenbrief, een blaadje van 16 pagina’s uitgegeven door “rebellen die bij of rond alle initiatieven stonden ter heropstanding” na de oorlog en waarvan velen “spijts alles” ook in de VU actief waren. Het flamingantisme, de partijpolitiek en vooral de VU werden afgekraakt. Alleen een “revolutionaire rebellie” zou de nationale beweging tot het Dietse einddoel leiden. Verder werd er nog voor amnestie gepleit en een hoop vuile was van de VU buiten gehangen. In juli verscheen er een tweede en vlak voor de gemeenteraadsverkiezingen van 1958 een derde Rebellenbrief.
De VU-top reageerde bijzonder geprikkeld op deze neo-Dinaso-aanvallen. De vele artikels over de jeugdbewegingstoestand in de Rebellenbrief wezen automatisch naar Vermeire. Die ontkende echter keihard en beschuldigde het Joris Van Severen-Komitee (cfr. infra). Hij maakte officieel zelf deel uit van deze Gueuning-groep, doch was sinds de oprichting inactief gebleven. Liefooghe reageerde hierop door een apocriefe vierde Rebellenbrief uit te brengen. Daarop betichtte Vermeire nogmaals het Joris Van Severen-Komitee en nam er definitief ontslag uit. In de zomer van 1959 bracht hij nog een laatste Rebellenbrief uit.
Vermoedelijk was de basis der jeugdbeweging niet echt doordrongen van het Heel-Nederlandisme. Er werd immers vooral gerecruteerd onder kinderen van flamingantische collaborateurs. Diets-nationalisme was voor hen geen bezwaar, maar voor de meesten bleef dit refereren aan een taalnationalistische vereniging van Noord-België en Nederland. Binnen de jeugdbeweging bestond enerzijds een katholiek, ‘völkisch’ flamingantisme en anderzijds een conservatief-revolutionaire neo-Dinaso-strekking die de Rijksgedachte en het Heel-Nederlandisme poneerde.
De ideologisch geschoolde leiding van het ADJV/BJV was zich van dit probleem bewust. Daarom bleef men tegenover de buitenwereld meestal zeer vaag over de definitie van het begrip ‘Dietsland’. Een pamflet dat het BJV massaal verspreidde op de IJzerbedevaart en het Zangfeest van 1961, pleitte bijvoorbeeld voor een oriëntatie van het flamingantisme op de vereniging van het ganse Nederlandse volk, maar slechts uit 1 zinnetje over de “negentien miljoen Nederlanders” in noord en zuid, kon de lezer afleiden dat ook de Franstalige Belgen daar bijhoorden.
Het onsuccesvolle BJV kreeg de genadeslag door de oprichting van het Vlaams Nationaal Jeugdverbond (VNJ) in 1960. Het beter georganiseerde VNJ sloot veel dichter aan bij het flamingantisme dat op het einde der jaren 1950 opnieuw overeind krabbelde. In de loop der jaren slaagde het er in om zijn concurrenten weg te drummen. Vooral de relatie met het VBV, dat stelde dat het VNJ een loutere partijjeugd was, was bijzonder vijandig.
Ondanks een heftig anti-VNJ-offensief bleef het BJV met een grote ledenafname kampen. Op 1 oktober 1961 ontbond het BJV zich officieel en verdween van het toneel. Een aantal oudgedienden stichtte onder leiding van Maurits Cailliau (°1938), Rik Nauwelaerts en Paul Van Caeneghem (°1938) dezelfde dag nog het Algemeen Diets Jongerenverbond (ADJOV) dat de katholieke en Heel-Nederlandse tradities van het BJV voortzette.
In 1966 trad het ADJOV toe tot de in 1963 gestichte Blauwvoetfederatie, een losse structuur van diverse anti-VNJ-groepen met onder meer het VBV. De katholieke en Heel-Nederlandse Blauwvoetfederatie gaf tot 1973 het maandblad Open uit en verdween vermoedelijk in 1975.
In mei 1971 stichtte Fred Rossaert het Heel-Nederlandse Scoutsverbond Delta uit verzet tegen de revolte van mei 1968. De organisatie inspireerde zich op de Duitse Wandervögelbeweging, Baden Powells scoutsbeweging, de blauwvoeterij en het Jong Dinaso. Tot 1990 werd het tijdschrift Zonnescharen uitgegeven. Scoutsverbond Delta was actief in de Kempen en telde op zijn hoogtepunt ca. 200 leden. Het onderhield contacten met het Algemeen Vlaams Nationaal Jeugdverbond (een radicale afscheuring van het VNJ), de (derde) Solidaristische Beweging (cfr. infra) en het Franse Europe Jeunesse. Eind 1991 werd Scoutsverbond Delta stopgezet wegens interne moeilijkheden.
Een laatste neo-Dinaso-jeugdbeweging was het in 1982 opgerichte katholieke Oranjejeugd, dat ontstond uit het op Brusselse kinderen gerichte Grensland. Het ca. 200 leden tellende Oranjejeugd werkte nauw samen met de Gueuning-strekking en met de Heel-Nederlandse Stichting Zannekin. Tevens was voormalig ADJV-leider Staf Vermeire tot zijn overlijden in 1987 een belangrijk mentor. Oranjejeugd besteedde veel aandacht aan vorming en gaf het maandblad Oranjekrant uit. Maurits Cailliau was de eerste voorzitter van Oranjejeugd (tot 1988). Oranjejeugd hield in 1999 op te bestaan.
De teloorgang van de Heel-Nederlandse jeugdbeweging op het einde der jaren 1950 betekende het einde der recruteringsmogelijkheden van de neo-Dinaso-beweging. De jeugdgroepen waren immers ideaal om nieuwe volgelingen te vormen. Hierna begon de tijd zijn ongenadig werk te doen.
1948-1949: De (eerste) Volksunie
Vanaf april 1948 werd in Gent vergaderd door overwegend oud-Dinaso’s en aanverwanten die buiten de collaboratie bleven of in het zogenaamd ‘Diets verzet’ (dat zich niet principieel tegen de collaboratie en het nationaal-socialisme verzette, maar wel tegen het Duits verbod op Diets-nationalisme) stonden. Zij richtten een organisatie op onder de naam Volksunie om de ideologische erfenis van het Verdinaso voort te zetten.
De initiatiefnemers waren de groep achter Branding (Edmond De Clopper, Jozef Moorkens, Frans Van Mechelen en Herman Todts), de latere Antwerpse notaris Gust Peeters, de toenmalige praeses van het Gentse KVHV Wim Jorissen (die tijdens zijn studententijd ideologisch beïnvloed werd door zijn medestudent Todts), het gewezen Verdinaso-kopstuk Juul De Clercq (1897-1955), de oud-Dinaso’s Leo Hosten en Albert Brienen, Gueuning-medewerker en zoon der Brusselse oorlogsburgemeester Wim Grauls en de flamingant en toenmalig voorzitter van het Algemeen Nederlands Zangverbond Herman Wagemans. De leiding van deze eerste Volksunie lag bij Juul De Clercq en Herman Todts.
Op 12 maart 1949 bezochten De Clercq en Todts te Brussel een bijeenkomst van flamingantische prominenten die een gemeenschappelijk standpunt wou bepalen tegenover de parlementsverkiezingen van juni. Men besloot dat het voorbarig was om een nieuwe partij te stichten, maar dat er op basis van enkele inhoudelijke krachtlijnen overal lijsten zou ingediend worden. Dit zou tot de flamingantische kieslijst Vlaamse Concentratie (VC) leiden. Onderhandelingen met de CVP werden afgewezen. De vergadering vormde tevens een ‘coördinatie-comiteit’ van vertegenwoordigers der provincies en arrondissementen, dat regelmatig zou samenkomen om de electorale acties te coördineren. De Clercq werd daarin opgenomen voor West-Vlaanderen.
In werkelijkheid had de Volksunie echter heel andere plannen en was die waarschijnlijk zelfs nooit van plan om met flaminganten samen te werken. Met het oog op de komende verkiezingen trok de Volksunie totaal andere figuren aan. Het betrof Gentse socialisten die tijdens de oorlog, in het spoor van Hendrik De Man (1885-1953), verbrand waren geraakt: Marinus De Rijcke (voormalig schepen van Gent en redacteur van het dagblad Vooruit tijdens de oorlog), Piet Legon, Frans Longville (enkele maanden voor de oorlog BWP-parlementslid en zoon van BWP-senator Henri Longville), Michel Tommelein (voormalig secretaris van Hendrik De Man, voormalig secretaris der Socialistische Jonge Wachten en schepen van Groot-Brussel tijdens de oorlog) en een zekere De Wit. Tevens trad de dissidente CVP’er Fernand Pairon toe, een bemiddeld zakenman en schepen van Kalmthout wiens achterban zich in Antwerpse middenstandskringen situeerde.
Met het verschijnen van de periodiek De Voorpost, met Todts als hoofdredacteur, trad de Volksunie naar buiten. Tussen 15 april en 24 juni 1949 verschenen er 8 nummers. Het eerste nummer kondigde op de voorpagina het “congres van Volksunie” aan in de Antwerpse zaal Gruter op 8 mei 1949, waarbij als sprekers De Clercq, Longville, Peeters en de Gentse advocaat J. Cleymaet aangekondigd werden. Een wollige tekst van De Clercq gaf de krachtlijnen van de nieuwe organisatie weer: christelijk, personalistisch, solidaristisch en nationalistisch. De Clercq keurde ook de repressie en de epuratie goed, maar niet de uitvoering ervan. Er moest eerherstel en schadevergoeding komen voor onterecht veroordeelden en amnestie voor de politieke collaborateurs. Een ander artikel maakte een onderscheid tussen slechte collaboratie (die het nationaal belang ondergeschikt maakte aan Duitsland) en goede collaboratie (die de rust, veiligheid en geestelijke welstand der bevolking als doel had).
De flaminganten waren compleet verrast door het Volksunie-congres in Antwerpen. Ze wilden weten waarom De Clercq zijn actie niet in West-Vlaanderen organiseerde zoals afgesproken. Herman Wagemans ging op 26 april 1949 de gemoederen kalmeren: de Volksunie zou zich niet presenteren als partij en zou op het congres geen kiespropaganda maken voor zichzelf; de bedoeling was om de CVP tot een kartel te dwingen. Hoewel dit laatste flagrant tegen de afspraken was, namen de flaminganten er vrede mee. Ze waren vooral tevreden met Wagemans’ belofte dat er geen 2 lijsten zouden komen.
Uit het eerste nummer van De Voorpost bleek inderdaad niet dat de Volksunie aan de verkiezingen wou deelnemen. Het betoonde zelfs lof voor de CVP’er Gerard Van Den Daele (1908-1984) voor diens verzet tegen de repressie en epuratie. In het tweede nummer van De Voorpost (van 29 april 1949) werd de verkiezingsdeelname ergens weggestopt op de 8ste bladzijde gepubliceerd. De belangrijkste eisen van de Volksunie waren: oplossing van de uitwassen van repressie en epuratie, oplossing van de middenstandsproblemen, toepassing der taalwetten en de terugkeer van Koning Leopold III. Het 19 bladzijden tellende programma der Volksunie was overigens overduidelijk neo-Dinaso.
De flaminganten beseften nu dat ze door de neo-Dinaso’s waren misleid en in snelheid gepakt. Alle afspraken inzake partijvorming en programma werden door De Clercq en Todts gewoon genegeerd. Het congres dreigde nu beslag te leggen op de flamingantische achterban, die hierin het eerste teken zag van een flamingantische partijvorming. De stichtingsvergadering van de VC vond immers pas plaats op 14 mei 1949.
Op 8 mei 1949 liep zaal Gruter voornamelijk vol met flamingantische jongeren. De uitnodigingskaart van het congres vermeldde de Aalsterse advocaat Gilbert Claus, Cleymaet en De Clercq als sprekers. Cleymaet en Claus hadden echter afgehaakt: de eerste werd VC-lijsttrekker in Sint-Niklaas en de tweede verwierf de 6de plaats op de CVP-Kamerlijst in Aalst. De uiteindelijke toespraken zouden, zoals aangekondigd in De Voorpost, gehouden worden door Longville, Peeters en De Clercq. Ook Brienen zou een voordracht houden, waarin hij zijn oorlogsverleden sterk wou benadrukken, wellicht omdat de linkse pers het congres al als een incivieke manifestatie had gebrandmerkt.
Het congres verliep in een duffe sfeer. De toespraken van Longville en Peeters waren langdradig en theoretisch, waardoor het publiek zich sterk verveelde. Het grootste deel van het publiek, dat de heropstanding van het flamingantisme wou vernemen, bleef op zijn honger zitten. Peeters wees integendeel het Vlaams-Waals federalisme af. Brienens toespraak zou het publiek niet te horen krijgen (cfr. infra): “België kan in zijn geheel niet Nederlands zijn van taal, maar België kan het wel zijn met de geest. En wanneer België die weg opgaat, en de Benelux is de eerste grote stap in die richting, dan zullen alle Vlamingen met geestdrift de Belgische vlag als de hunne begroeten, de Belgische vlag, die feitelijk altijd de hunne is geweest”. De Clercq wou onder meer spreken over de Vlaamse Beweging die terecht materiële belangen nastreefde binnen België, maar de hereniging van het Nederlandse volk van de Benelux als einddoel had, wat hen tot “goede Belgische vaderlanders” maakte.
Brienen en De Clercq zouden niet aan het woord komen. Het congres was immers nogal ongelukkig gepland op 8 mei, de herdenkingsdag van het einde der Tweede Wereldoorlog. In Antwerpen vonden verschillende manifestaties van verzetsgroeperingen plaats. Enkele honderden aanhangers daarvan zakten af naar zaal Gruter, want ondanks hun afwijzing van het antibelgicisme en het uitspelen van mensen met een onverdacht oorlogsverleden werden de neo-Dinaso’s toch verdacht van incivisme. De tegenstanders kwamen net binnen toen Peeters uitgebreid hulde bracht aan Leopold III. Vanwege de zware vechtpartij die volgde, ontruimde de politie de zaal en was het congres afgelopen.
Tot eind mei hield De Voorpost vol dat de Volksunie aan de verkiezingen zou deelnemen, maar de facto was het opzet mislukt. Waarschijnlijk wilde het trio Todts-Pairon-De Clopper, dat de feitelijke organisatie van het congres verzorgd had, de schijn hoog houden in de hoop om alsnog een kartel te kunnen sluiten met de CVP. Er was nog tijd tot 3 juni 1949 voor het indienen der kieslijsten, maar De Voorpost van 10 juni 1949 keerde terug naar het traditionele antiparlementaire standpunt en wenste zich verder niet in te laten met “deze zinloze strijd”.
Fernand Pairon diende tenslotte in Antwerpen, met onder andere De Clopper, een onafhankelijke middenstandslijst in. De Clopper maakte propaganda door zich af te zetten tegen de VC via het pamflet ‘Manifest aan de Nederlands-Nationalisten’, onder meer getekend door Todts en Gust Peeters. De lijst-Pairon mikte electoraal louter op sociaal-economische ontevredenheid. Hoewel er slechts 8.000 stemmen behaald werden, miste de VC in Antwerpen hierdoor nipt haar parlementszetel. Pairon werd bij de verkiezingen van 1950 opgevist door de CVP en kreeg de 12de plaats op de Kamerlijst. In 1953 werd hij burgemeester van Kalmthout en vanaf 1954 senator. De Voorpost van 24 juni 1949 pakte nog de Antwerpse VC-lijsttrekkers – de concurrenten van Pairon – persoonlijk zwaar aan.
1948-1953: De Paascongressen
De Clopper, Todts, Jorissen en anderen organiseerden in 1948 een ‘Paascongres der Vlaamse Jongeren’ in naam van de Katholieke Vlaamse Landsbond. Dit op de katholieke jeugd gerichte congres verliep woelig door de contestatie van een grote groep flamingantische jongeren. Meer dan 1.000 jongeren waren aanwezig, evenals een aantal belangrijke CVP-parlementsleden en vertegenwoordigers van de grote katholieke jeugdorganisaties.
Na het mislukte Volksunie-avontuur rees bij de initiatiefnemers vermoedelijk het idee om een bijeenkomst te organiseren waarop potentiële medestanders uit Nederland en België uitgenodigd werden. Het doel was om een actiecomité samen te stellen voor de organisatie van een ‘Paascongres der Heel-Nederlandse jeugd’.
De bijeenkomst te Drakenburg (nabij Hilversum in Nederland) op 7 en 8 januari 1950 nam enkele zeer wollige resoluties aan primo over de eenheid der Nederlandse stam als geestelijke basis der Benelux en secundo dat de politieke doctrine die aan de basis moest liggen der Nederlandse eenheid, moest beantwoorden aan de eigen aard van het volk zoals die uit het verleden organisch gegroeid was. Dit voorzichtig geformuleerd neo-Dinaso-programma wou onder meer Heel-Nederlandse congressen propageren. Todts verzorgde de nieuwsbrief De Lage Landen.
Een tweede bijeenkomst vond plaats in Antwerpen op 30 april 1950. Op de vooravond hield men een openbare vergadering met Jorissen, Wagemans en voormalig scoutsleidster Yvonne Van Haegendoren-Groffi (1911-1953) als sprekers. Er was ook een Zuid-Afrikaan aanwezig. Men besprak een voordracht over “onze doctrine” – geschreven door voormalig scoutsleider Maurits Van Haegendoren (1903-1994) en gebracht door Gust Peeters – en een voorstel van Juul De Clercq om een eenheidsbeweging op te richten. Er werd beslist om tegen het einde van 1950 een Heel-Nederlands congres te organiseren en hiervoor organisatiecomités voor Nederland en België op te richten.
Blijkbaar vlotte de inbreng uit Nederland niet erg goed, want in het najaar van 1950 begonnen Todts en Jorissen een tweede Paascongres der Vlaamse Jongeren te plannen. Dit moest in april 1951 doorgaan en deze keer zonder patronage van de Katholieke Vlaamse Landsbond (wiens activiteit stilgevallen was). Er moest een eenheidsmanifestatie uit ontstaan onder hun leiding. Ze zochten bijgevolg mensen uit zowat alle actieve verenigingen om tot het organisatiecomité toe te treden. Begin 1951 bezochten Jorissen en Olsen zelfs de nationale bestuursvergaderingen van de VC. Na wat strubbelingen participeerde uiteindelijk alleen Frans Van Der Elst (1920-1997). Hij wou een voordracht houden pro amnestie en pro federalisme. Het eerste werd zonder probleem aanvaard, maar het tweede botste uiteraard op zware tegenstand van Todts en congresvoorzitter Jorissen.
De eerste congresdag op 7 april 1951 kende aanvankelijk een relatief normaal verloop. Er daagden ca. 300 jongeren op. De plenaire vergadering ontaardde echter in een scheldpartij tussen neo-Dinaso’s en flaminganten. Volgens De Standaard (dd. 8 april 1951) was een deel der aanwezigen vooral geïrriteerd door een Belgische vlag op het podium.
Todts en Jorissen keerden hierna terug naar hun plan om Heel-Nederlandse congressen te organiseren. Dit leidde tot de ‘Jongerencongressen der Nederlanden’, die eveneens rond Pasen werden gehouden in Maastricht (1952) en Brussel (1953).
Voor het congres in Maastricht werd contact gelegd met de Limburgse regionalistische stroming in Belgisch- en Nederlands-Limburg. Maar enkele Nederlandse kranten maakten het hele opzet verdacht, waarop lokale jeugdverenigingen hun toegezegde participatie annuleerden en een geplande receptie op het stadhuis werd afgezegd. Op het eigenlijke congres werden onder meer voordrachten gehouden door de jezuïet Marcel Brauns (1913-1995) over de confessionele diversiteit der Nederlanden en door Jorissen.
Het congres van 1953 in Brussel lokte 300 aanwezigen. Op de slotvergadering spraken Staf Vermeire, Yvonne Van Haegendoren-Groffi en congresvoorzitter Jorissen. De Standaard (23 april 1953) bekloeg zich over het matte verloop en betreurde dat het congres het flamingantisme wou inruilen voor nationalisme.
Todts zou zich vanaf 1957 engageren in het Verbond van het Vlaams Verzet (cfr. infra). In 1974-1977 werd hij adviseur van CVP-Minister Robert Vandekerckhove (1917-1980) en in 1976-1982 CVP-schepen in Deurne. Todts werd tevens bekend met de boekenreeks ‘Hoop en Wanhoop der Vlaamsgezinden’. De Clopper zou zich voortaan hoofdzakelijk bezighouden met het leiden der Vlaamse Volkskunstbeweging. Hij bleef de neo-Dinaso-actie opvolgen en was nog stichtend lid van de Fondation L. Gueuning/Stichting L. Gueuning. Jorissen evolueerde van neo-Dinaso tot flamingant. Eind 1952 was hij trouwens al medestichter geweest van de VVB, die het Vlaams-Waals federalisme propageerde.
1949-1951: De (tweede) Joris Van Severen-Orde en de (tweede) Solidaristische Beweging
Na de mislukking van de eerste Volksunie stichtte Albert Brienen in september 1949 met enkele andere oud-Dinaso’s naast de gelijknamige groepering van Louis Gueuning (cfr. supra) een tweede Joris Van Severen-Orde, die zich beschouwde als de elitaire kern van een nog op te richten (tweede) Solidaristische Beweging. Aanvankelijk was ook Staf Vermeire betrokken. Precies 10 jaar na de moord op Van Severen – op 20 mei 1950 – kwam de Joris Van Severen-Orde naar buiten met het vormelijk zeer verzorgde blad Joris Van Severen-Orde. Orgaan van de Solidaristische Beweging. Tot maart 1951 zouden er 9 nummers verschijnen. In het najaar van 1950 kwam er een fusie met het Brusselse groepje Concentration Nationale Solidariste, dat niet lang daarvoor was opgericht en geleid werd door de Waalse journalist Ossian Mathieu en de Franstalige Antwerpse advocaat en oud-Rexist José Wilmots. Als gevolg daarvan werd vanaf het 6de nummer de ondertitel van het tijdschrift ook in het Frans vermeld en verschenen er Franstalige artikels van Wilmots en Mathieu.
Heel het initiatief en het tijdschrift waren inhoudelijk doorspekt met typische neo-Dinaso-retoriek over antiparlementarisme, de Koningskwestie en de vestiging van een Dietse solidaristische staat. Ook de organisatiestructuur van het Verdinaso werd gekopieerd. Eind 1950 startte Brienen zelfs met een nieuwe militie – de Joris Van Severen-Ordewacht – waarvan meteen een uniform werd afgebeeld in het blad.
In januari 1951 kwam het tot een samenwerking tussen de Joris Van Severen-Orde en de VMO. Zo hielden Brienen en Mathieu op 27 januari 1951 een voordracht in Antwerpen op een herdenking van VNV-voorman Reimond Tollenaere. De Joris Van Severen-Ordewacht hielp er de VMO om de talrijke tegenbetogers buiten te houden totdat de politie opdaagde. Het gebeuren kon rekenen op ruime belangstelling van de gehele media. De volgende dag ging in Gent op een geheime locatie een solidaristisch congres door dat de start moest zijn van de (tweede) Solidaristische Beweging. De Joris Van Severen-Orde werd herdoopt tot de Solidaristische Beweging en het blad tot Solidarisme. VMO en Joris Van Severen-Ordewacht zorgden opnieuw samen voor de veiligheid.
Brienen droomde al van een samenwerking van alle Dinaso- en flamingantische groepen. Dit front moest dan bij de volgende verkiezingen in de plaats treden van de zieltogende VC en zou vermijden dat er een nieuwe Verdinaso-VNV-tegenstelling ontstond. Brienen onderhandelde ook met Gueuning over een eventuele samenwerking, maar dit eindigde in een conflict.
Ondanks ruime persbelangstelling slaagde de Solidaristische Beweging er echter niet in om veel aanhang te werven. Ze werd bijgevolg in het najaar van 1951 opgedoekt, hoewel Brienen tot eind 1953 tevergeefs bleef ijveren voor samenwerking. In maart 1953 engageerde Wilmots zich in de VC.
1951: Het nieuwe Hier Dinaso!
Begin 1951 verschenen er in de Antwerpse straten affiches die de terugkeer aankondigden van het Verdinaso-weekblad Hier Dinaso!. Op 20 januari 1951 verscheen inderdaad het eerste nummer, dat vormelijk analoog was aan het oorspronkelijke Hier Dinaso!. Het was een éénmansinitiatief van Paul Persyn uit onvrede over zijn oproep tot de oud-Dinaso’s om hun vertrouwen in de CVP te stellen. De absolute CVP-meerderheid na de verkiezingen van 1950 leverde immers noch een sterke regering, noch een oplossing van de repressieproblematiek, noch een terugkeer van Leopold III op. Persyn kondigde een snelle heroprichting aan van het Verdinaso.
Inhoudelijk sloot het nieuwe Hier Dinaso! sterk aan bij de strekking van Gueuning, met wie Persyn duidelijk nauw contact had. Persyn maakte een strijdpunt van een oplossing voor de repressie, die hij een zwaardere vergissing achtte dan de collaboratie. Na 8 edities zat Persyn er financieel door en werd het blad door Gueuning overgenomen en voortgezet als De Uitweg. Het Verdinaso-kenteken op de voorpagina werd vervangen door de leeuw met de 17 pijlen. Persyn verliet de politiek voorgoed en beperkte zich voortaan tot het zakenleven.
1954-begin jaren 1960: Het Verbond van het Vlaams Verzet
Op 31 januari 1954 richtten Albert Brienen en Staf Vermeire het Verbond van het Vlaams Verzet (VVV) op. Hierin zetten mensen met onverdachte vaderlandse papieren zich in voor amnestie: verzetslui, Belgische oorlogsvrijwilligers, politieke gevangenen en anderen die tijdens de oorlog anti-Duitse activiteiten verrichtten. Onder meer De Standaard-journalist en voormalig verzetslid Louis De Lentdecker (1924-1999) was lid van het VVV en vanaf 1957 werd Todts een belangrijk medewerker. Brienen poogde ook mensen van het ‘Diets verzet’ aan te trekken, zoals Paul Daels (1921-1989).
Vermeires betrokkenheid bij het VVV werd hem in flamingantische kringen zeer kwalijk genomen. Dat kwam wellicht door de figuur van voorzitter professor Flor Peeters, een voormalige politieke gevangene die het nationaal-socialisme steeds zeer scherp veroordeelde. Daarnaast waren er inhoudelijke obstakels: het VVV wilde wel de Vlaamse Beweging steunen, maar verklaarde zich expliciet trouw aan de Belgische staat en aan de monarchie. Het VVV verscheen op de IJzerbedevaart, maar droeg er een Belgische vlag met daarop de Vlaamse, Brabantse en Limburgse leeuw op een oranje-wit-blauwe achtergrond. Vermeire bezorgde Brienen – die secretaris van het VVV was – ook lijsten van potentiële leden.
Voormalig politieke gevangene, voormalig hoofdredacteur van Gazet van Antwerpen en CVP-parlementslid Louis Kiebooms (1903-1992) was een der bezielers van het VVV en pleitte voor “een nationale verzoening”. Als militant katholiek en anti-nazi werd hij door de Duitse bezetter in augustus 1940 gearresteerd en verbleef van september 1941 tot april 1945 in het concentratiekamp van Sachsenhausen.
In april 1958 schreef Brienen aan Vermeire: “Alle leiders in het VVV zijn volgelingen of bewonderaars van Joris Van Severen. Wij zullen dan ook in zijn geest handelen”. Dit verklaart een vraag van Louis Kiebooms op 10 april 1957 in de Kamer tijdens de bespreking van een wetsontwerp inzake schadevergoedingen aan burgerlijke oorlogsslachtoffers. Kiebooms vroeg of deze vergoedingen ook zouden worden toegekend aan de 21 personen die in mei 1940 te Abbeville waren vermoord. Tijdens het debat beklemtoonde Kiebooms dat Van Severen een vurig Belgisch-nationalist was geworden en gaf minister Leburton toe dat Van Severens arrestatie en executie onterecht waren geweest. Naast deze parlementaire poging om Van Severen te rehabiliteren was in maart 1954 al een erkenning als oorlogsslachtoffer van de arrestanten van mei 1940 gevraagd in het parlement door Verdinaso-sympathisant en CVP-parlementslid Jozef Custers. Kiebooms kon dergelijke delicate thema’s wegens zijn oorlogsverleden als politiek gevangene met onbetwist moreel gezag aankaarten. In 1957 sprak hij ook op een amnestiecongres van het VVV.
Het VVV gaf de periodiek Het Vlaamse Verzet uit van augustus 1954 tot mei 1958 en organiseerde heel wat meetings, onder meer met oud-Dinaso en leider van verzetsbeweging Groep Othello Frantz Van Dorpe. Hoogtepunten waren een congres in december 1958 (waarop onder meer oud-Dinaso en lid van verzetsbeweging Groep Orchimont Jef Van Bilsen sprak) en het meeorganiseren van een grote amnestiebetoging te Antwerpen in 1959. In het begin der jaren 1960 bloedde de activiteit dood.
1956-begin jaren 1960: Het Joris Van Severen-Komitee
Gueuning-medewerker Roger Liefooghe verzamelde eind 1956 een groep Gentenaren in het Joris Van Severen-Komitee, dat enkele nummers van een gelijknamige periodiek en daarna het kaderblad Band uitbracht. Het betrof voornamelijk oud-Dinaso’s, zoals Albert Brienen, Hendrik Broekaert, Leo Hosten en Arthur Raman. Vooral in 1957 was de groep actief met onder meer een Van Severen-herdenking op 11 mei 1957 te Gent die zeer positief onthaald werd in de katholieke kranten. In 1960 ondersteunde het Joris Van Severen-Komitee de oprichting van het Verbond Recht en Orde (cfr. infra).
1960-1969: Het Verbond Recht en Orde
In 1960 stichtte Armand Wijckmans vanuit de Heel-Nederlandse jeugdgroep Sint-Jorisvendel in Antwerpen het Verbond Recht en Orde (VRO). Diverse oud-Dinaso’s werden hier lid van. De start van het VRO werd gepatroneerd door het Joris Van Severen-Komitee. Het VRO kreeg dan ook de volle steun van de Gueuning-groep, aan wie het een tijdlang de broodnodige militanten leverde voor directe politieke actie, zoals het verstoren van het VVB-congres in 1963 te Antwerpen. Maar in februari 1964 leidden voornamelijk persoonlijke conflicten tussen Gueuning en Wijckmans tot een breuk, waardoor een aantal VRO’ers zich afscheurde en de Werkgemeenschap De Lage Landen stichtte (cfr. infra).
Het VRO verdween kortstondig in de Beweging voor de Verenigde Staten van Europa (cfr. infra) om vanaf september 1966 weer volledig zelfstandig te worden. Op 9 april 1967 organiseerde het VRO een kaderdag in de abdij van Postel waar een gemeenschappelijke programmaverklaring werd uitgewerkt met enkele conservatieve groepen. Het VRO gaf tevens de periodiek Samen in de Nederlanden uit.
In 1967 zocht Wijckmans tevens toenadering tot de VMO, die toen tot de invloedssfeer van de flamingantische partij Volksunie (VU) behoorde. De VU-leiding reageerde door lidmaatschap van de VU en het antiparlementaire VRO onverenigbaar te verklaren.
In 1968 richtte het VRO de militantengroep Studenten- en Arbeidersfront op. In 1969 leidden interne strubbelingen tot de ontbinding van het VRO, waarna een aantal militanten zich aansloot bij de Dietse Solidaristische Beweging (cfr. infra).
1961-1992: De Beweging voor de Verenigde Staten van Europa
Walter Kunnen (1921-2011) was als universiteitsstudent tijdens de oorlog actief bij het DSK waar hij zwaar beïnvloed raakte door het gedachtegoed van het Verdinaso. In 1961 stichtten Kunnen en zijn echtgenote Diane Debray een Vlaamse afdeling van de Beweging voor de Verenigde Staten van Europa (BVSE), die het flamingantisme afwees en ijverde voor een federaal Europa en voor een zesledig federaal België (met Vlaanderen, Brabant, Limburg, Luik, Henegouwen en de Ardennen als bouwstenen). De BVSE gaf het tijdschrift Europa Eén uit, waarvan Staf Vermeire sinds de ondergang van Ter Waarheid (cfr. infra) redactiesecretaris was.
Hoewel de BVSE geen openlijke neo-Dinaso-beweging was, telde ze vele Dinaso’s, zoals de voormalige Jong Dinaso Frans De Hoon. Dit blijkt ook uit de tijdelijke fusie met Wijckmans’ VRO (cfr. supra). Tevens onderhield de BVSE contact met de denktank E Diversitate Unitas die gelijkaardige standpunten had (cfr. infra).
De BVSE ging door Kunnens salonfähigkeit nooit de antiparlementaire of antipartijpolitieke toer op. Kunnen had als ondernemer immers uitgebreide contacten met het establishment. Hierdoor bleven Wijckmans en De Hoon niet bij de BVSE aan boord. Ook Vermeire was niet erg gelukkig met Kunnens salonfähigkeit. Kunnen trad in 1992 af als voorzitter van de BVSE.
1962-1964: Het tijdschrift Ter Waarheid. Met de Nederlanden in Europa
Eind 1961 stichtte Staf Vermeire met een tiental jonge volgelingen uit het pas ontbonden BJV (cfr. supra) het Diets Eedgenootschap (Degen): onder meer Maurits Cailliau, Marcel De Knijf, Rik Nauwelaerts, Rudi Sinia, Hendrik Starckx, Paul Steuperaert en Paul Van Caeneghem. De meesten waren ook lid van het ADJOV. Zoals het Verdinaso wou het Degen een ideologische elitegroep zijn die georganiseerd was als een orde. De deelgenoten beloofden vooraf in een plechtige eed trouw aan Dietsland en absolute geheimhouding.
Het Degen besprak uitvoerig hoe het best zijn Heel-Nederlandse invloed kon doen gelden in de jeugdbeweging en in de VU, bijvoorbeeld door infiltratie of discrete beïnvloeding. Verder bracht het Degen in mei 1962 het vormelijk goed verzorgde maandblad Ter Waarheid. Met de Nederlanden in Europa uit, dat de oorspronkelijke lijn van Het Pennoen hernam en officieel uitgegeven werd door de Werkgroep Nederland Eén. De naam Ter Waarheid verwees naar Van Severens gelijknamige periodiek uit de jaren 1920.
Vermeire beschikte over een klein startkapitaal door de winst die zijn uitgeverij Oranje Uitgaven maakte op Arthur de Bruynes biografie van Van Severen. Hiermee liet hij Ter Waarheid op een nogal ambitieuze oplage van 3.000 exemplaren drukken. Er moesten na één jaar 1.500 abonnees zijn om de kosten te dekken. Hij rekende op het ADJOV voor het werven van abonnementen en voor colportages op grote flamingantische manifestaties als het Zangfeest en de IJzerbedevaart.
Ter Waarheid hanteerde het traditionele neo-Dinaso-discours over de Conservatieve Revolutie, de Dietse Rijksgedachte en het zesledig federalisme. De toon van het blad was bedaard: Vermeire weigerde bijvoorbeeld een tekst van Paul Van Caeneghem waarin de VU, Het Pennoen en de VVB bijna met de grond gelijk werden gemaakt. Toch maakte Ter Waarheid zeker geen geheim van zijn ideologische oorsprong: al in het eerste nummer prijkte een foto van Van Severen met het onderschrift “Hij leeft nog steeds in ons”. Het blad waarschuwde tevens voor de instroom van arrivisten en neomarxisten in de VU. Ter Waarheid was inhoudelijk zwak door de jonge leeftijd der auteurs. Het beheer en de eindredactie kwamen bijna volledig ten laste van Vermeire, waardoor hij nauwelijks zelf iets in zijn blad kon schrijven.
Bij de diverse losse medewerkers bood zich met Vik Eggermont onverwacht ook iemand uit de kring rond Gueuning aan. Vermeire was echter de twisten tussen het Sint-Arnoutsvendel en het ADJV, waarbij Eggermont hem persoonlijk zwaar had aangevallen, nog niet vergeten. Hij nam dan ook de tekst van die “rotvent” niet op. Eggermont vond dat Ter Waarheid bleef hangen “tussen consequent Diets-nationalisme en het romantisme der Vlaamse Beweging” en dat het Van Severen misbruikte.
Met de vernieuwing van het VU-partijbestuur dreigden eind 1962 voor het eerst politieke spanningen in de VU tussen het traditionele flamingantisme en de progressieve nieuwkomers. Toen Vermeire begin september 1962 het artikel ‘Amateurs en vrijgestelden’ ontving, deed zich de kans voor om de VU zware schade toe te brengen. Deze tekst van de jonge radicaal Herman Thuriaux uit Vorst, die toen in de Brusselse VU ageerde tegen de progressieven, verwoordde de frustratie van vele VU-pioniers: de partij was opgebouwd door het ondankbare werk van vrijwilligers, doch na de moeilijke ontstaansperiode kwamen er echter betaalde jonge progressieven, die schaamteloos een parlementszetel nastreefden en het partijblad en de koers der VU domineerden. Vermeire besefte dat publicatie hiervan een enorme impact zou hebben, maar besloot om af te wachten hoe de vernieuwing van het partijbestuur zou verlopen, daar nog steeds de hoop bestond dat de progressieven buitengewerkt konden worden. De ervaring met de Rebellenbrief (cfr. supra) had bovendien geleerd dat zulke aanvallen niet zonder risico’s waren, terwijl Ter Waarheid nog honderden abonnees tekortkwam om kostendekkend te zijn. Een compromis over de samenstelling van het partijbestuur kon uiteindelijk ternauwernood een breuk in het partijtje vermijden.
In Ter Waarheid van februari 1963 verscheen het artikel dan uiteindelijk, wat zoals verwacht tot heel wat positieve en negatieve reacties leidde. De zaak leidde in april 1963 tot een hoog oplopende ruzie in het VU-partijbestuur. Ter Waarheid schreef in het nummer van juni 1963 dat het veel tegenkanting ondervond van de VU.
Het tijdschrift zou deze zaak niet lang overleven. Eind 1962 had het naar eigen zeggen 742 abonnees, wat verre van voldoende was om kostendekkend te zijn. Na 13 nummers was dit niet langer houdbaar en hield Ter Waarheid op te verschijnen. Vermeire was zeer zwaar teleurgesteld in zijn jonge medewerkers: ze schreven wel artikels, maar inzake colportages en abonnementenwerving deden ze volgens hem weinig of niets. Vermeire beweerde een tekort van 30.000 à 50.000 frank aan Ter Waarheid te hebben overgehouden. De relatie met veel mensen – vooral Van Caeneghem en Cailliau – uit het Degen, dat in ruzie eindigde, raakte voor lange tijd verzuurd.
1964-2011: De Werkgemeenschap De Lage Landen:
In maart 1964 stichtte een aantal ex-VRO’ers onder leiding van Vik Eggermont de Werkgemeenschap De Lage Landen, die de periodiek Delta uitgaf. De oplage was in 1966 300 exemplaren, maar verschrompelde tot een 50-tal exemplaren op het einde. De kleine groep volgde inhoudelijk de lijn van Gueuning en werd door hem in 1970 erkend als Antwerpse OAW-afdeling.
1965-jaren 1970: De denktank E Diversitate Unitas
André Belmans, die de samenwerking met Louis Gueuning verbrak, verzamelde vanaf 1965 voornamelijk Franstaligen rond zich in de denktank E Diversitate Unitas. Die gaf in de jaren 1970 het tijdschrift De Federalist uit, dat het herstel der 17 Provinciën en provinciaal federalisme promootte. Deze denktank bracht vooraanstaande politici van diverse strekkingen, denkers en diplomaten uit binnen- en buitenland bij elkaar om te overleggen hoe België kon gered worden uit de communautaire chaos. Daarnaast werden ook heel wat brochures gepubliceerd.
1969-1974: De Dietse Solidaristische Beweging
De Dietse Solidaristische Beweging (DSB) werd gesticht in 1969 na de ontbinding van het VRO (cfr. supra) door de in Wilrijk wonende Nederlandse oud-Dinaso, oud-NSB’er en filoloog Maarten Van Nierop (1912-1979). De DSB verspreidde in 1969-1972 het ledenblad Vrij Dietsland. Vanaf 1971 verscheen tevens het militantenblad Speerpunt voor de militie Verbond van Solidaristische Militanten (een groep militanten onder leiding van oud-VMO’er Karel Luyckx).
De DSB wou een nieuw en eigentijds Verdinaso zijn: naast traditionele elementen als het afwijzen van de partijdemocratie en de taalfederalisering van België, het herstel der 17 Provinciën, de uitbouw der Benelux tot een staatkundige eenheid, provinciaal federalisme en oproepen om blanco te stemmen verzette de DSB zich ook tegen de fusies van gemeenten en tegen de NAVO, terwijl tevens een radicaal ecologisme verdedigd werd. DSB-militanten namen in 1970 deel aan de Limburgse mijnstaking en voerden actie voor het behoud van het Noorderkasteel in Antwerpen en tegen het chemische bedrijf Progil. De DSB had voorts contact met de Franstalige Derde Weg-studentenbeweging Révolution Européenne.
In december 1974 fuseerde de DSB met het Solidaristisch Verbond van voormalig Jong Dinaso-gebiedsleider Arthur Raman en Albert Brienen tot de Solidaristische Beweging.
1971-1974: Het Solidaristisch Verbond
In 1971 stichtten Albert Brienen, Maurits Cailliau en Arthur Raman het Solidaristisch Verbond dat bij de verkiezingen van 1971 al een campagne lanceerde om blanco te stemmen. Het door Raman geleide Solidaristisch Verbond was een overwegend Gentse organisatie en verspreidde achtereenvolgens de periodieken Orde (1971-1972) en De Solidarist (1973-1974).
Brienen viel weg toen het Solidaristisch Verbond op 14 december 1974 fuseerde met de DSB (cfr. supra) tot de Solidaristische Beweging.
1974-1980: De (derde) Solidaristische Beweging
Deze derde (!) Solidaristische Beweging (cfr. supra) ontstond in december 1974 door een fusie van de Dietse Solidaristische Beweging en het Solidaristisch Verbond (cfr. supra). Deze Heel-Nederlandse Solidaristische Beweging (SB) werd geleid door Maarten Van Nierop en sloot ideologisch sterk aan bij de DSB. Bovendien werd de DSB-militie Verbond van Solidaristische Militanten nu omgedoopt in Solidaristische Militanten Orde (SMO).
De SB zette de publicatie voort van het blad De Solidarist, dat in 1973 gelanceerd was door het Solidaristisch Verbond, terwijl ook het in 1971 door de DSB-militie gelanceerde Speerpunt bleef verschijnen als militantenblad van de SMO. De SB onderhield contact met gelijkgezinde groepen in Europa en werkte in België samen met het Scoutsverbond Delta (cfr. supra).
Van Mierops overlijden in juli 1979 en de betrokkenheid van SMO’ers bij een VMO-aanval op een progressieve boekhandel in Mechelen in februari 1980 betekenden het einde der SB.
Vier tekortkomingen van de naoorlogse neo-Dinaso-beweging
1. Politiek marginaal
De Belgischgezinde neo-Dinaso-strekking rekende op de koning als spil van een nieuw regime. Doch hoewel Leopold III tijdens de Koningskwestie en Boudewijn tijdens de Congocrisis wel voorstander waren van een technocratisch kabinet met sterke vorstelijke inbreng, zou de naoorlogse monarchie toch een systeemondersteunende kracht worden.
De neo-Dinaso’s hadden bovendien het probleem dat in de naoorlogse Belgische politiek de tegenstellingen nooit groot genoeg waren om tot een fatale maatschappelijke kortsluiting te leiden. De pacificatiedemocratie slaagde er in om te vermijden dat de door de conservatief-revolutionaire neo-Dinaso’s verfoeide partijpolitiek in mekaar stortte. Na afloop van de repressie, Koningskwestie en Schoolstrijd werd de eendracht in het politieke centrum niet meer ernstig bedreigd.
Het gebruikelijke neo-Dinaso-recept – politiek en economisch corporatisme – was tijdens de jaren 1930 algemeen aanvaard in het politieke discours. Maar door de Tweede Wereldoorlog konden de liberale en marxistische krachten dit buiten de politieke consensus plaatsen. Dat versterkte nog vanaf de jaren 1960 door de fundamentele sociaal-economische en culturele transformatie van de maatschappij. Bijgevolg werd corporatisme enkel nog gecultiveerd in de politieke marginaliteit. De neo-Dinaso’s bleven de maatschappelijke evolutie echter volgens hun compleet verouderde inzichten interpreteren. De instroom van nieuwe aanhangers was bijgevolg zeer gering. Geen enkele groep slaagde er in om meer dan enkele honderden – tot de jaren 1960 – of tientallen – vanaf de jaren 1970 – aanhangers te werven, waardoor op ieder nieuw initiatief vaak weer dezelfde gezichten opdoken.
Op staatkundig vlak verging het de neo-Dinaso’s nog slechter. De Benelux kon zich nooit volwaardig ontwikkelen en bracht daardoor geen nationaal bewustzijn op gang. Het herstel der historische Nederlanden bleef een elitair idee.
2. Achterhaalde standpunten
De neo-Dinaso’s bleven archaïsche ideeën hanteren: ze mankeerden een groot denker als Joris Van Severen om de boodschap van het Verdinaso aan te passen aan de naoorlogse context van Koude Oorlog, dekolonisatie, amerikanisering, mei ’68, secularisering, vervaging van normen en zeden, … Bijgevolg slaagden ze er niet in om een nieuwe synthese te maken van de actuele maatschappelijke situatie. Geen enkele neo-Dinaso-groepering kon een alom bekende kopman naar voor schuiven, die een geactualiseerd gedachtegoed vlot kon verwoorden en aldus aan de man te brengen.
Alleen inzake de opkomende federalisering slaagden de neo-Dinaso’s er in om een nieuw standpunt – namelijk een zesledig federalisme – te formuleren, hoewel ook dit eigenlijk al min of meer door Van Severen vertolkt was. Het provinciaal federalisme vond in de jaren 1960 gehoor bij de Franstalige katholieken. Het tweeledig federalisme boezemde hen immers angst in gezien hun minderheidspositie in Franstalig België. Pierre Nothomb citeerde in dat verband zijn vriend Joris Van Severen tijdens een senaatsdebat in 1960 over de oprichting van Nederlandstalige en Franstalige adviserende cultuurraden: “Combien de fois m’a-t-il [Van Severen] dit, et ses plus beaux écrits en témoignent, que le fédéralisme à deux serait mortel pour la Belgique”. Toen de regering-Lefèvre-Spaak (1961-1965) effectief over de aanpassing der staatsstructuren begon te praten, verdedigde de PSC tijdens de voorbereidende onderhandelingen steeds een provinciale decentralisatie. Toch zou het idee het niet halen: na de staatshervorming van 1970 vond het geen relevant draagvlak meer.
3. Verkeerde achterban
Tot het einde der jaren 1950 werkten veel neo-Dinaso’s via het flamingantisme, vooral in de jeugdbeweging. Aangezien na de oorlog zelfs voor het flamingantisme België opnieuw het onbetwiste vaderland werd, hoopten de neo-Dinaso’s hun staatkundige project te kunnen opleggen aan de Vlaamse Beweging. Dit zou echter tevergeefs blijken. Ook hun onverdachte oorlogsverleden en soms zelfs goede vaderlandse verdiensten waren in flamingantische kringen eerder een nadeel. De kloof tussen flaminganten en Belgischgezinde neo-Dinaso’s werd nog uitgediept door de neo-Dinaso-visie op de collaboratie, repressie en epuratie. De Belgischgezinde neo-Dinaso-beweging slaagde er bijgevolg niet in om allianties sluiten met het flamingantisme.
Met de nieuwe opkomst van het flamingantisme in de jaren 1960 verdwenen de neo-Dinaso’s in de marge. De tijdelijke tactische pogingen tot beïnvloeding van het flamingantisme door infiltratie mislukten. De kloof tussen taalnationalisme en de Dietse Rijksgedachte bleek te diep.
Met Franstalige Derde Weg-groeperingen werden wel allianties gesloten, maar deze mislukten telkens weer doordat zij hun Belgisch nationalisme niet altijd wilden koppelen aan Heel-Nederlandisme. Ook in het progressieve Nederland werd tevergeefs steun gezocht voor solidarisme en zelfs voor staatkundige eenmaking. Een Heel-Nederlandse en solidaristische beweging kan dus alléén in België ontstaan én de kern ervan moet in het demografisch en economisch dominante Belgisch-Vlaanderen en Belgisch-Brabant liggen.
4. Veronachtzamen van kernaspecten van het Verdinaso:
Hoewel de reputatie van de geüniformeerde DMO – hét paradepaardje van het Verdinaso – tot op heden nazindert, richtten de neo-Dinaso’s deze oermilitie niet opnieuw op. De Joris Van Severen-Ordewacht en de (D)SB-militie Verbond van Solidaristische Militanten/Solidaristische Militanten Orde waren de enige uitzonderingen. Dat Louis Gueuning van bij zijn toetreding tot het Verdinaso het militarisme afwees, verklaart ook waarom hij nooit een nieuwe militie oprichtte. Het succes van de in 1950 opgerichte flamingantische VMO – die grotendeels op de roemruchte DMO geïnspireerd was – bewees nochtans dat dit zeer sterk kon bijdragen tot het welslagen van een politieke beweging. Immers, zowel praktisch – voor het veilig laten doorgaan van bijeenkomsten en manifestaties – als propagandistisch – door het houden van parades met vlaggen en muziekkapel – bleek zoiets een enorm voordeel. Mét een militie zou bijvoorbeeld het congres van de eerste Volksunie in 1949 nooit verstoord zijn door politieke tegenstanders en had dit project wel een kans op slagen gehad.
De neo-Dinaso’s richtten ook het Verdinaso zelf nooit terug op. Alleen Paul Persyn lanceerde in 1951 opnieuw Hier Dinaso! en droomde van een nieuw Verdinaso, maar na de overname door Gueuning veranderde deze de naam in De Uitweg en verdween het Verdinaso-kenteken op de voorpagina. Dat toonde aan dat Gueuning duidelijk een andere richting wou volgen dan Van Severen.
Geen enkele neo-Dinaso-groepering bouwde een totale structuur op naar het voorbeeld van het Verdinaso met een jeugdbeweging, een studentenorganisatie, een militie, een vakbond, een landbouwersorganisatie, eigen medewerkers, … Kortom, men had geen contact met de reële maatschappij en kon daardoor nooit een brede achterban opbouwen. Nochtans blijkt uit het relatieve succes van de tweede Joris Van Severen-Orde, het Joris Van Severen-Komitee en van de (D)SB dat er wel degelijk een potentieel bestond voor een nieuw Verdinaso.
Tegen hun ideologische overtuiging in waagden sommigen zich ook aan partijpolitieke experimenten. Dat kon niet anders dan verkeerd lopen. Bij heel wat neo-Dinaso’s verwaterde tevens het solidaristische en katholieke gedachtegoed, waardoor zij zich louter tot Heel-Nederlandisme beperkten en dus ver afdwaalden van de oorspronkelijke doelstellingen voor een conservatief-revolutionaire herordening van de maatschappij. Veel neo-Dinaso-groepen beperkten zich ook te veel tot nostalgische Van Severen-verering in plaats van het concretiseren van politieke doelstellingen.
Conclusie
Joris Van Severen werd ideologisch vooral bepaald door de diverse stromingen van de Conservatieve Revolutie en eindigde finaal bij de Jong-Conservatieve strekking. Hoewel het Verdinaso aanvankelijk kortstondig een anti-Belgische tendens kende, herdefinieerde Van Severen de staatkundige opvattingen van het Verdinaso grondig. Het nieuwe staatkundige objectief omvatte nu het grondgebied der Bourgondisch-Habsburgse Nederlanden. Deze eerste Nieuwe Marsrichting werd later nog verfijnd en grondig uitgewerkt. Door deze diepgaande evolutie ligt het eigenlijke zwaartepunt van het Verdinaso ná 1934. De sociaal-economische ideologie van het Verdinaso omvatte niet enkel het politieke niveau, maar was een totaalsysteem van het menselijk handelen en denken.
De invloed van de Leider bleef decennialang bestaan en bestaat zelfs nog steeds. De neo-Dinaso’s zijn heden echter nagenoeg uitgestorven, hoewel de Dinaso-geest nog steeds jongeren inspireert. De naoorlogse neo-Dinaso-beweging oogstte door haar 4 tekortkomingen weinig succes. Primo stonden de neo-Dinaso’s immers totaal geïsoleerd, secundo waren hun standpunten politiek achterhaald, tertio richtten ze zich op een verkeerde achterban en quarto veronachtzaamden ze enkele kernaspecten van het Verdinaso. Hierdoor vormden de diverse neo-Dinaso-groeperingen nooit meer dan bescheiden groupuscules.
De (D)SB van Maarten Van Nierop was in 1969-1980 de eerste én enige poging om een geactualiseerd Verdinaso op te richten. Er leek zelfs even wat meer eenheid te komen onder de neo-Dinaso’s door de fusie met het Solidaristisch Verbond. Er was met het Verbond van Solidaristische Militanten/Solidaristische Militanten Orde zelfs een militie. Daarnaast waren er ook goede contacten met de jeugdbeweging Scoutsverbond Delta en met de Franstalige studentenbeweging Révolution Européenne, waardoor zelfs een bredere beweging in de maak leek.
Referenties
1. Boeken:
CAILLIAU (M.), Staf Vermeire 1926-1987. Diets jeugdleider en rebel, Turnhout, Oranjejeugd vzw, 1988, pp. 64.
CAILLIAU (M.) e.a., Louis Gueuning 1898-1971. Een leven in rechtlijnigheid, Turnhout, Oranjejeugd vzw, 1991, pp. 47.
DE BRUYNE (A.), De Kwade Jaren, deel 4, Brecht, Uitgeverij De Roerdomp, 1973, pp. 318.
DE BRUYNE (A.), Joris Van Severen. Droom en daad, Zulte, Oranje Uitgaven, 1961, pp. 342.
DELAFORTRIE (L.), Joris Van Severen en De Nederlanden. Een levensbeeld, Zulte, Oranje Uitgaven, 1963, pp. 272.
DE SCHRIJVER (R.) e.a., Nieuwe Encyclopedie van de Vlaamse Beweging, 3 delen, Tielt, Uitgeverij Lannoo, 1998, pp. 3799.
DE WEVER (BR.) en DE WEVER (BA.), Groot-Nederland als utopie en voorwendsel, in: DEPREZ (K.) en VOS (L.) eds., Nationalisme in België. Identiteiten in beweging 1780-2000, Antwerpen-Baarn, Houtekiet, 1999, pp. 352.
EGGERMONT (V.), Van Sint-Arnout tot Jeugdverbond Der Lage Landen (1945-1956). Poging tot een nieuwe jeugdbeweging. Een algemeen historische benadering, Antwerpen, 1999, pp. 105.
HEYLEN (G.) en HEYLEN-KIEBOOMS (B.), Louis Kiebooms. Christen-democratisch journalist en politicus. Vijf jaar politieke gevangene en voorvechter van de amnestiegedachte, Kapellen, Uitgeverij Pelckmans, 1995, pp. 287.
LERMYTE (J.M.) en VAN SEVEREN (A.), Jules De Clercq. Vlaams voorman, Izegem, NV Arizona, 2000, pp. 205.
PAUWELS (L.), De ideologische evolutie van Joris Van Severen (1984-1940). Een hermeneutische benadering, in: Jaarboek van het Studie- en Coördinatiecentrum Joris Van Severen, nr. 3, Ieper, 1999, pp. 272.
TODTS (H.), Nationalistische stromingen en gedachten in Vlaanderen. Na de bevrijding, Antwerpen, Adauperta, 1950, pp. 63.
VAN HOOREBEECK (M.), Oranje dassen 1944-1961. Geschiedenis van het Algemeen Diets Jeugdverbond, Uitgeverij De Nederlanden, Antwerpen, 1986, pp. 166.
WILS (Lode), Joris Van Severen, Leuven, Davidsfonds, 1994, pp. 72.
2. Tijdschriftartikels:
DE WEVER (B.), De schaduw van de leider, in: Belgisch Tijdschrift voor Nieuwste Geschiedenis, nr. 1-2, jg. 31, 2001, pp. 177-252.
VERHOEYEN (E.), L’Extrème-droite en Belgique III. Les mouvements solidaristes, in: Courrier Hebdomadaire du C.R.I.S.P., nr. 715-716, 26 maart 1976.
3 Licentiaatsverhandelingen:
CREVE (J.), Het Verdinaso en zijn milities. Militievorming tussen beide wereldoorlogen in Vlaanderen en Nederland (1928-1941), Gent, onuitgegeven licentiaatsverhandeling, UG, 1985, pp. 259.
JANSSENS (P.), Les Dinasos wallons: 1936-1941, Luik, onuitgegeven licentiaatsverhandeling, ULg, 1982, pp. XVI + 291.
VAN DEN BOSSCHE (R.), De maatschappijleer van het Verdinaso en zijn katholieke achtergrond, Leuven, onuitgegeven licentiaatsverhandeling, KUL, 1977, pp. XXIX + 248.
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vendredi, 27 septembre 2013
Les référendums vont être interdits en Europe
Les référendums vont être interdits en Europe
Du moins, dans un silence total, c’est ce qui se préparerait, l’interdiction de toute consultation populaire si ce n’est au niveau régional, donc très éloigné des décisions importantes. Nous y voilà, un pas de plus vers la dictature totale régie par des non-élus simplement par ce qu’ils ont de plus en plus peur de nos votes et de nos opinion! Vous râliez que nos dirigeants ne nous laissaient pas la parole sur les grands débats comme le « mariage pour tous » pour ne citer que cela? Cela sera bientôt pire et inscrit directement dans la constitution!
La Sixième Réforme d’état interdit toute consultation populaire sur l’UE
- Lisez ici la proposition de loi qui interdit toute consultation populaire sur l’UE
Nous acceptons cela?
Info Assemblée Citoyenne 5 octobre
JE M’INSCRIS POUR L’ASSEMBLEE CITOYENNE
Voir aussi facebook
Contact: constituante.be@gmail.com, 0497/23.07.60 (nl), 083/65.63.85 (fr)
Notez aussi
- 30/09: Débat sur la démocratie à Saint-Nicolas
– 19 et 20 décembre: Action Sommet Européen: voir www.d19-20.be
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Drones. L'absence de l'industrie européenne
Drones. L'absence de l'industrie européenne
par Jean-Paul Baquiast
Ex: http://www.europesolidaire.eu
De premiers types de drones ont été depuis la guerre du Vietnam voire auparavant, utilisés par l'US Air Force. Mais il s'agissait d'engins encore primitifs, très liés à un pilotage terrestre de proximité. Les Israéliens, toujours soucieux de moderniser leur défense et conquérir de nouveaux marchés, ont depuis au moins 10 ans compris l'opportunité non seulement stratégique mais industrielle que représente la mise au point et l'exportation de nouvelles générations d'appareils. Les Etats-Unis, avec toute la force de leurs lobbies militaires et industriels, n'ont pas tardé à suivre. Aujourd'hui, ils fabriquent et utilisent des milliers de drones, dont les capacités, non seulement aéronautiques ou concernant l'armement, mais en terme d'intelligence artificielle et de capteurs embarqués, sont constamment améliorées.
Obama en avait fait ces dernières années un élément essentiel des guerres menées au Moyen-Orient, y compris dans le cadre d'opérations « furtives » menées à l'encontre de groupes dits terroristes dans des pays supposés amis comme le Pakistan. De telles opérations suscitent aujourd'hui de plus en plus de protestations de la part de ces pays. Mais elles ne cesseront pas pour autant. Elles pourront être étendues, au moins sous la forme de la surveillance, aux deux grandes zones ou l'Amérique entend maintenir son influence, l'Amérique centrale et la mer de Chine. Peut-être verra-t-on de tels drones opérer également aux frontières orientales de l'Europe, voire en Europe même, à partir de bases de l'Otan, avec l'accord implicite des Etats européens concernés.
Dans le cadre de la compétition mondiale qui met désormais en présence l'Amérique et la Chine, le gouvernement de ce dernier pays a entrepris depuis quelques années de se doter en matière de drones d'une industrie indépendante des technologies occidentales. Il s'agit non seulement de répondre à ses besoins propres en termes militaires, de police ou d'environnement, mais d'alimenter un courant d'exportation pour lequel la Chine disposera de ses avantages habituels, notamment en termes de coûts. Les grands fabricants chinois en matériels aéronautiques et militaires disposent désormais de centres de recherche dédiés aux drones. Ils exposent leurs prototypes dans les manifestations internationales, comme le Salon du Bourget en France.
Ceci n'a pas manqué d'inquiéter les experts de défense aux Etats-Unis. Un rapport pour 2012 du Defense Science Board, utilisé comme conseil par le Pentagone, prévoit déjà la perte du monopole américain dans le domaine des UAV . Le document est déclassifié et est accessible sur le web (http://www.acq.osd.mil/dsb/reports/AutonomyReport.pdf). La Chine n'a pas fourni de statistiques concernant ses moyens, mais Taiwan estime que l'aviation chinoise dispose déjà de 280 unités, des milliers d'autres étant réparties ailleurs. La flotte chinoise serait donc la seconde au monde, après l'américaine, qui compterait actuellement environ 7000 drones. Dans l'immédiat, il apparaît que la Chine utilisera ses drones dans des zones où elle cherche à imposer se présence militaire: Tibet, Xinjiang, frontières avec le Japon, par exemple. A terme, le rapport fait valoir que les Chinois pourraient en cas de conflit détruire avec succès un porte-avion américain en utilisant des flottilles de drones, bien plus difficiles à contrôler que des flottilles de vedettes.
Le contre-espionnage américain attire aujourd'hui l'attention sur la cyber-guerre que mènerait actuellement la Chine pour détourner les principales données industrielles et de recherche mises au point par les entreprises américaines travaillant pour la défense. Une offensive générale contre des hackers travaillant pour le compte de la Chine se déroule actuellement aux Etats-Unis. Selon la firme américaine FireArm (http://www.fireeye.com/) qui opère dans le cadre de la cyber-défense, une opération massive serait conduite par un groupe de hackers nommé Comment Crew basé à Shanghai. Ceci n'aurait rien d'étonnant, puisque c'est de cette façon que beaucoup d'industriels asiatiques ont pris connaissance des savoir-faires américains et européens. La NSA américaine n'est pas en reste, puisque l'on sait maintenant qu'elle espionne systématiquement toutes les entreprises européennes, civiles ou de défense.
En matière de drones malheureusement, il n'y aurait pas grand chose à espionner en Europe, y compris chez les grands industriels de l'aéronautique et du spatial. Nous avons indiqué en introduction que ni l'Union européenne ni les gouvernements de l'Union n'ont actuellement proposé de politiques industrielles et de recherche sérieuses dans le domaine des drones. Une recherche attentive montrerait cependant que certains programmes sont à l'étude. Mais manifestement leurs ambitions tant militaires que civiles sont timides et lointaines. Les Européens, et la France en premier lieu, se privent ainsi d'un important atout pour le « redressement industriel ». Il faudrait rechercher les responsables de cette démission, qui a certainement profité à certains intérêts (allemands?). Nous ne le ferons pas ici, car une enquête sérieuse s'imposerait, dépassant le cadre de cet article. Bornons nous à signaler cette inadmissible absence des entreprises et du gouvernement français dans un secteur essentiel.
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jeudi, 26 septembre 2013
Land und Meer – Amerikas Ringen mit Europa
Land und Meer – Amerikas Ringen mit Europa
Negative Dialektik: Karl Marx
In der Marx’schen Bestandsaufnahme des „Bonapartismus“ und in der Prognose einer „negativen Aufhebung des Kapitalismus auf kapitalistischer Grundlage“ fand die historische Substanz der französischen und deutschen Staatsmacht und die Kooperation von Kredit- und Industriekapital im 19. Jahrhundert Aufmerksamkeit. Das Kreditkapital konnte nach Marx die Herkunft aus dem Wucher- und Spekulationskapital nicht verleugnen. Es trieb zwar die industrielle Akkumulation über die nationalen Reserven hinaus, indem es im Weltmaßstab die brachliegenden Gelder mobilisierte, trotzdem fand es wiederholt Gefallen an Raub, Piraterie, Diebstahl und Betrug. Der Weltmarkt und die Weltmeere wiesen unzählige Schlupfwinkel auf. Gelegenheiten boten sich, wenn „faule Papiere“ angeboten wurden, Aktien, Schuldscheine, Anrechte, Fonds, die irgendwann aufflogen, waren sie doch nur teilweise durch „Werte“, Geld, Gold, Rohstoffe, Immobilien, Industrieanlagen, gedeckt. Hier ließen sich Milliarden von Dollar verdienen. Schon deshalb war das Kreditkapital daran interessiert, einen internationalen „Raum“, Markt oder Niederlassungen zu finden, die nicht von den nationalen Staaten kontrolliert werden konnten. Überhaupt lehnte der „Internationalismus“ dieses Kapitals den Staat oder die Staatskontrolle ab. Es selbst wollte „frei“ und „ungebunden“ auftrumpfen und umgekehrt die staatlichen Eingriffe und Begrenzungen beeinflussen oder festlegen. Deshalb beteiligte sich das Kreditkapital an den neuartigen Staatsgründungen in Frankreich, Europa und Nordamerika. Die bonapartistische Diktatur in Frankreich würde diesem Staat Aussehen und Farbe verleihen.
Der bonapartistische Staat gab die selbstherrliche Form des Absolutismus auf, nutzte jedoch dessen Machtapparate von Polizei und Militär, um die Veränderungen in Gesellschaft und Staat abzusichern. Dieser neuartige Staatstyp entwickelte neue Methoden von Herrschaft, die er aus den Operationen aus Handel, Kredit, Spekulation erschloß und die er mit der Stabilität des Militärabsolutismus verband. Er verstand sich als Einrichtung, über Konjunkturpolitik, Staatsaufträge, Investitionen, die Überproduktions- bzw. Spekulationskrisen und die Massenarbeitslosigkeit zu bekämpfen. Der Staat sollte für die Risiken und Schulden der Machenschaften und Spekulationen aufkommen. Die „Verselbständigung“ der Macht von Kapital und Staat durch eine Präsidialdiktatur bzw. durch eine konstitutionelle Monarchie benötigte neben den alten Machtzentren die neuen Institutionen von Wirtschafts- und Sozialpolitik. Diese kooperierten eng mit der Privatökonomie, mit dem Bankkapital und mit den staatlichen Aufgaben, um die unterschiedlichen sozialen Schichten unter Aufsicht zu halten. Außerdem war dieser neuartige Staat auf politische Bündnisse, Kooperationen der Klassenfraktionen oder auf identische Massenparteien angewiesen. Sie sollten propagandistisch die Klassen auf „Masse“, „Volk“ oder den „Untertanen“ vereinigen. Die Propaganda dieser neuartigen „Partei“ machte Anleihen bei den Religionen bzw. bildete nach deren Vorbild eine „politische Religion“ heraus. Ein Präsident nutzte die neuen Formen von Propaganda und Selbstdarstellung, und er gründete eine Massenpartei, um sich über Wahlkampf und Inszenierung in die Funktion und Rolle eines zivilen „Ersatzkaisers“ zu bringen. Gewerkschaften und sozialistische Parteien sollten durch „utopische Ideale“ übertrumpft und durch die Polizei ausgeschaltet werden. Vor allem in Frankreich und in USA erlangte dieser „Demokratietyp“ politische Anerkennung. Die „negative Aufhebung“ des Kapitalismus mobilisierte diese „bonapartistischen Auftritte“ von Skandal, Medien, Sicherheits- und Militärpolitik, um über den Staat eine Regelung von Wirtschaft und Gesellschaft anzustreben. Es galt außerdem, die Massen ideologisch einzubinden und die finanzpolitischen Ziele des Bank- und Finanzkapitals aufzunehmen. Trotzdem errichteten die alten „Klassen“ aus Staatsapparat, Militär und Grundeigentum gegen diese Interventionen in Wirtschaft und Staat Hindernisse.
Indessen hatten die USA in ihrem bonapartistischen „System“ der „Transformationen“ und der „Aufhebung“ nicht die historischen Blockaden Europas. Als Präsidialmacht unter dem Einfluß von zwei identischen Großparteien wurde der „bonapartistische Putsch“ bei jeder Präsidentenwahl wiederholt und friedlich erledigt. Dadurch verliefen die Interventionen des Finanzkapitals nach einem einfachen Muster. Sie finanzierten die aufwendigen Wahlkämpfe. Der „Präsident“ lief nicht aus dem Ruder, wenn er auf ihre Geldspenden und Ratschläge angewiesen war. Sie sorgten dafür, daß die entstehende Großmacht die Handelswege und Finanzoperationen deckte und zugleich über die Flotte und das Militär den Zugriff auf die Weltrohstoffe sicherte. Hier wirkte eine Weltmacht, die die Weltmeere und Kontinente beherrschen wollte und die den europäischen Imperialismus überall zurückdrängte. Über die Handels- und Menschenrechte, über Militärstützpunkte und abhängige Regierungen oder über die Stärke der Wirtschaft und des „Dollars“ ließen sich alle Grenzen öffnen. Die „inszenierte Demokratie“ von Wahlen und Parteien war den bonapartistischen Manövern in Europa überlegen. In den USA entstand ein dynamischer Kapitalismus, der die Staatseingriffe für seine Operationen nutzte. Für Marx war diese vorerst letzte Form von Kapitalismus keine Alternative zum Sozialismus. Der nordamerikanische Kapitalismus würde zu keinem Zeitpunkt den bonapartistischen Aufbau von Staatsmacht und potentieller Diktatur abschütteln können. Ähnlich wie im europäischen „Bonapartismus“ lagen ihm die „Explosionen“ von Krisen, Kriegen, Armut, Arbeitslosigkeit, Chaos und Selbstzerstörung zugrunde. Nur mit „Ausnahmegesetzen“ ließen sich derartige Deformationen bekämpfen.
Die USA konnten nach Marx den europäischen Kapitalismus und die einzelnen Mächte übertrumpfen, trotzdem ließ sich die immanente „Negativität“ nicht positiv aufheben. Der alte Revolutionär Marx konnte sich nicht vorstellen, daß die sozialistische Arbeiterbewegung scheitern würde, deshalb erhob er die „Pariser Kommune“ zum Symbol des kommunistischen Manifests. Der „bonapartistische Staat“ mußte zerschlagen werden. Die Rücknahme der Funktionen des Staates in die Selbstverwaltung der Produzenten ermöglichte erst die Einrichtung der sozialen Demokratie und die Garantien der politischen Freiheit. Marx skizzierte in den Analysen der „bonapartistischen Form“ von Staat und Kapital die Kriege und Diktaturen im 20. Jahrhundert. Allerdings ließ seine „dialektische Sicht“ nicht zu, sich einzugestehen, daß ein „realhistorischer Sozialismus“ in Europa die traditionellen Herrschaftsformen aufnahm und radikalisierte und gegen Nordamerika sich nicht behaupten konnte. Die USA und nicht die Arbeiterklasse würden jedoch Europa vor dem „Untergang“ retten.
Zur Theorie des Finanzkapitals: Rudolf Hilferding
Die sozialdemokratischen Analytiker des Finanzkapitals, etwa Rudolf Hilferding und Otto Bauer, berücksichtigten die Veränderungen in den Funktionen des Kreditkapitals, die sich unmittelbar auf die kapitalistische Produktion auswirkten. Das Industriekapital wurde durch die Kooperation mit den Kreditbanken in die Lage versetzt, die eigenen Verwertungs- und Kapitalgrenzen zu übersteigen. Das brachliegende Geld der Gesellschaft wurde durch diese Banken aufgenommen und als Fremdkapital den Einzelbetrieben zur Verfügung gestellt. Sie investierten in die neuen Technologien. Das Finanzkapital absorbierte als ökonomische und politische Macht das Industriekapital. Kartelle und „Syndikate“ entstanden, die als konzentrierte Betriebe oder zentrale Einheiten einzelne Industriebranchen überspannten. Partiell mauserte es sich zum „Weltkapital“, wenn es die Herrschaft über einzelne Rohstoffe, Währungen oder Staaten antrat. Der „moderne Imperialismus“ beruhte deshalb auf Rüstung, Kolonialismus und Militarismus. Daneben repräsentierte er die Geldmacht, den Reichtum und den Anschein von Demokratie und Medienmacht. Zugleich war das Kapital versucht, die Staatseliten unter Kontrolle zu nehmen, um die Staatsverschuldung, die Währungspolitik und die Rüstungswirtschaft unter Aufsicht zu halten. Das gelang nur bedingt, denn die Militärs und Rüstungspolitiker ließen sich als „alte Klassen“ auf die verschiedenen Ansätze von Einflußnahme und „Korruption“ nur bedingt ein. Sie verfolgten durchaus eigene Interessen.
Die wachsende Arbeitslosigkeit und die Existenz der alten Klassen machten zugleich auch politische Maßnahmen notwendig, die Macht von Kapital und Staat ideologisch und politisch abzusichern bzw. die Kritik der sozialdemokratischen Opposition abzuschwächen und zu überspielen. Das „Ideologische“ erlangte für das Finanzkapital neben der Finanzspekulation eine neue Bedeutung. Für die sozialdemokratischen Theoretiker gab es die Konkurrenz und die Kombinationen des alten Staates mit dem Finanzkapital. Neben der Planung und Organisation des Kapitalismus stritt man in Fragen von Flottenbau und Kolonialpolitik. Zugleich wurden Tendenzen zur Selbstzerstörung und Krieg durch Militärbündnisse und den Aufmarsch der kontinentalen Armeen sichtbar. Aufrüstung und Kriegsvorbereitung stärkten die alten Eliten und gaben dem Finanzkapital neue Potentiale der Einflußnahme. Die Sozialpolitik zwang zur Integration von SPD und Zentrum in den Staatsapparat. Hier lag die politische Chance der Sozialdemokratie, gegen die alten Eliten und das Finanzkapital eine neue Ordnung einzuführen. Das Finanzkapital in Deutschland war zugleich daran interessiert, politische Parteien zu unterstützen, die dem Krieg und der Rüstung zugewandt waren und mit den alten Klassen kooperieren konnten. In der Kriegswirtschaft klappte die Zusammenarbeit mit den Gewerkschaften. Nach 1918 wurden die gegenrevolutionären Kräfte, Parteien, Freikorps und Vereinigungen unterstützt.
Im Selbstverständnis des Finanzkapitals verkörperte der entstehende Nationalsozialismus die politische Chance, ideologisch und politisch die eigene Macht gegenüber den Staatseliten und der Linksopposition zu stärken. Die Notwendigkeit einer Vermittlung von Ökonomie und Ideologie war in Deutschland genauso gegeben wie in den USA. Deshalb befand sich das „Finanzkapital“ Europas in einem Übergang zu „freien Formen“ der Herrschaft, die die Bindung an die alten europäischen Mächte abstreifen würden. Die Zerschlagung des alten Staates schuf die Voraussetzungen für die finanzkapitalistischen Initiativen, entweder die bestehende Demokratie zu kooptieren oder eine Diktatur zu favorisieren. In Deutschland wurden die Experimente der Notverordnungsdiktaturen nach 1933 ersetzt durch die Kooperation mit der NSdAP. Die „große Koalition“ von Gewerkschaften, SPD und Zentrumspartei, die eine Militärdiktatur tragen sollte, barg die Risiken einer „sozialistischen Planwirtschaft“ gegen das Finanzkapital. Die Nazis versprachen eine massive Aufrüstung und waren für die Wirtschaftseliten leichter handhabbar. Sie sollten sich irren. In Zentraleuropa blieben vorerst die Wege der USA verschlossen. Der Ballast der Vergangenheit drängte zu diktatorischen Lösungen. Der „organisierte Kapitalismus“ öffnete sich nicht dem Rechtsstaat und bildete keinen Übergang zum Sozialismus. Hilferding als Wirtschaftspolitiker mußte seinen theoretischen Irrtum einsehen. Die Kooperation des Medienkapitals mit dem Finanzkapital und der Einsatz einer Propaganda- und „völkischen“ Partei bewiesen ihm, daß gegen die gespaltene Arbeiterbewegung eine neuartige, politische Front die Bedingungen von Politik festlegte und zur totalen Macht strebte. Die Beziehungen der SPD und der Gewerkschaften zum Finanzkapital bargen die Gefahr, daß die sozialistische Arbeiterbewegung zurückgedrängt und ausgeschaltet wurde.
Die Bonapartismusanalyse und die Bestimmungen der „negativen Aufhebung“ des Kapitals, die Marx vorgelegt hatte, wurden durch Hilferding ergänzt: die Koexistenz von Rüstung, Medien und Finanzspekulationen lief darauf zu, das Volk neu zu „ordnen“ und über die Propaganda und die Staatsmacht zu kontrollieren. Damit wurden die wichtigsten Voraussetzungen für Kriegsvorbereitung erfüllt. Das US-amerikanische Finanzkapital hatte nach Hilferding Anteil an der Kredit- und Pleitepolitik während der Weltwirtschaftskrise in Deutschland. Hier stand es allerdings in Konkurrenz zur deutschen Variante der Finanzoperationen. Es besaß jedoch andere Ausmaße und Möglichkeiten und sicherte sich weltweit ab. Außerdem wurde es in USA nicht gezwungen, in den politischen Radikalismus zu investieren. Die zwei identischen Volks- und Medienparteien in USA erfüllten ihre politische Aufgabe, ohne in offen totalitäre Ziele überzuleiten. Der „Sozialismus“ in Gestalt einer Partei und Gewerkschaft konnte in den Vereinigten Staaten keine sozialen Grundlagen gewinnen. Das Finanzkapital mußte sich nicht wie in Europa um überbrachte Herrschaftstraditionen, radikale Parteien oder sozialistische Gewerkschaften kehren. Es konnte sich weiterhin „frei“ entwickeln. Der europäische Bonapartismus, Faschismus oder Nationalsozialismus konnten die kontinentalen Bindungen nicht abwerfen. Die USA als Imperium und Seemacht dagegen waren von allen Fesseln der Tradition entbunden. Sie zeigten sich offen für die vielfältigen Experimente in der Machttechnik und in der Inszenierung von Politik.
Revolution und Tradition: die Wiedergeburt der russischen Großmacht
Georgij Plechanov entwarf in seiner Schrift „das Jahr in der Heimat“ von 1917/18 ein Bild des „Roten Oktobers“, das die Differenz des russischen Bolschewismus zum „Westen“ und zu den Menschewiki herausstellte und zugleich die russischen Grundmuster von „Staatlichkeit“ im Bolschewismus unterstrich. Ähnlich argumentierte Karl Kautsky zum gleichen Zeitpunkt in seiner Skizze über „Terrorismus und Kommunismus“. Die bolschewistischen Theoretiker um W. I. Lenin, N. Bucharin, Leo Trotzki und später J W. Stalin lösten sich in ihren Theorien von Partei und Revolution nicht von der russischen Tradition despotischer und asiatischer Macht. Die bolschewistische „Revolution“ würde diese historischen Grundlagen aktualisieren und den Methoden der bonapartistischen Herrschaft anpassen und überbieten. In der Parteiauffassung wurde eine Elitekonzeption vertreten, die sich am politischen Gegner aus dem Staatsapparat und an der Tradition der terroristischen Staatsgewalt der „großen Zaren“ messen wollte. Die bolschewistischen Berufsrevolutionäre waren überzeugt, daß das russische Volk in der Mehrzahl die vorkapitalistischen Verhältnissen nicht aufgegeben hatte. Eine revolutionäre Diktatur konnte das Wagnis auf sich nehmen, dieses Volk hineinzunehmen in Aufgaben einer forcierten Industrialisierung und Umwälzung der Gesellschaft. Es ließ sich von oben über Terror und Propaganda zur „werktätigen“ Masse vereinen. Die Revolutionäre distanzierten sich von den archaischen Völkern Rußlands und setzten auf eine umfassende Staatsgewalt, die vielen Völker den unterschiedlichen Formen von Zwangsarbeit und einer „großrussischen Vision“ zu unterwerfen. Über Partei, Massenorganisationen, Propaganda, Bildung, Militär und Polizei wurde die Gesellschaft „verstaatlicht“, eine Zielsetzung, die der „bonapartistische Staat“ im Westen kaum erfüllen konnte. Die Parteiavantgarden würden dieses Volk über Terror und Disziplin einspannen in die „historischen“ Aufgaben, das rückständige und hoffnungslose Rußland in das industrielle Zeitalter zu wuchten. Es würde nur eine „Partei“ geben, die als Massenpartei auf ein Machtzentrum konzentriert wäre, ein Machtzentrum, das die Ziele von Politik und „Transformation“ diktierte. Dieses Zentralbüro war faktisch als eine „Verschwörung“ gegen Staat und Volk anzusehen. Es besetzte jedoch den Staat über eine allmächtige Geheimpolizei und sorgte über sie für die Koordination der unterschiedlichen Staatsaufgaben. Zugleich besetzten diese „Verschwörer“ die Gesellschaft, indem neben dieser „Sozialpolizei“ Massenorganisationen als die Übersetzer der Propaganda und der Umerziehung dienten. Der Machtaufbau konditionierte neben der despotischen Herrschaft die Elemente von Mafia oder der kriminellen Banden aus den kaukasischen Gebieten zur Staats- und Machtstruktur.
Die alten Klassen hatten sich bis 1917 den Aktivitäten des ausländischen Kapitals unterworfen, vorsichtig die russische Wirtschaft der ursprünglichen Akkumulation des Kapitals zu öffnen. Der westliche Imperialismus hatte seine finanzielle und industrielle Macht genutzt, die Bodenschätze in Besitz zu nehmen, Industriezentren zu schaffen und Rußland in Abhängigkeit zu bringen. Im Ersten Weltkrieg wurde dieses Land in die Kriegskoalition mit den Westmächten gegen das deutsche Kaiserreich gezwungen. Für das westliche Finanzkapital brachte es ein riesiges Blutopfer. Aus diesen Gründen bemühten sich die Bolschewiki nach 1917, diesen staatlichen Überbau und die Keimformen der „westlichen Klassen“ und ihrer Gesinnung zu zerstören. Der alte Macht- und Staatsapparat mußte zerschlagen werden, schon um die anstehenden Umwälzungen nach russischen Maßstäben durchzuführen. Außerdem mußten alle Ansätze des westeuropäischen Rechtsstaates und der Konstitution aufgelöst werden. Alle Bindungen an den „Westen“ wurden zertrümmert. Eine Diktatur als Kombination einer traditionell asiatischen Macht und des Planstaates würde das historische Werk des industriellen Fortschritts vollenden. Aller Widerstand im Volke mußte über einen permanenten Krieg gegen die „Volksfeinde“ gebrochen werden. Zum „Feind“ wurden jede Form von Widerspruch, Liberalismus und Sozialdemokratie genauso gerechnet wie die westlichen Einflüsse im „jüdischen Bolschewismus/Trotzkismus“ oder die archaischen Relikte des alten Rußland.
Terror und Propaganda wurden zur „Produktivkraft“ erhoben und galten als das gesellschaftliche Mittel, über Zwangsmaßnahmen jede Opposition einzuschüchtern und die Jugend in die freiwerdenden Positionen einzubinden. Die Willkür im Terror folgte einer asiatischen Herrschaftstechnik wie sie auch schon das Handeln Ivans des Schrecklichen kennzeichnete, alle potentiellen Ansätze von Fraktion, Cliquen und Klüngel, Schlamperei, Bürokratismus oder Widerstand zu zerschlagen und Chaos und Angst zu schüren, um darüber die Hingabe der Massen an den „großen Führer“ zu erreichen. Stalin bewies später über Zwang und Massenterror seine „Unfehlbarkeit“ als gottgleicher Herrscher über Leben und Tod und ließ sich von seinem Volk durch Paraden, Aufmärsche, Prozessionen und Kulte feiern, die an die Huldigungen für „Alexander des Großen“ durch sein Volk und seine Krieger erinnerten. Eine „kulturellen Revolution“ als die Mischung von Terror und Propaganda zerstörte jede „proletarische“ oder bäuerliche Eigenständigkeit und verfolgte das Ziel, eine absolute Unterwerfung zu erzwingen. Die revolutionäre Diktatur umwarb die Jugend und erneuerte die Gesellschaft durch einen permanent durch tschekistische Säuberungen herbeigeführten Generationenaustausch. Riesige Produktionsschlachten und Technikkriege mußten in der Zukunft bestanden werden. Mit dieser Mobilisierung konnten die russischen Partisanen und die Rote Armee der deutschen Wehrmacht widerstehen. Millionen Soldaten wurden in diesen Kriegen geopfert. Das revolutionäre Rußland würde das Symbol der europäischen Landmacht stellen und sich gegen die USA nach 1945 positionieren. Es profilierte sich als die letzte europäische Großmacht.
Das Religiöse wurde vorerst von der russischen Orthodoxie gelöst und eingebunden in eine „politische Religion“, die gleichzeitig die Arbeitsethik mit Patriotismus, Disziplin, Gehorsam und Unterwerfung verbinden mußte. Außerdem mußte sie so etwas bieten wie Weltanschauung und Parteilichkeit. Der Marxismus – Leninismus setzte die Distanzierung zur Tradition, die von Marx und der europäischen Sozialdemokratie eingeleitet wurde, nicht fort. Die bolschewistische Ideologie blieb in der russischen Tradition von Despotie und theologischer „Parteilichkeit“ befangen. Deshalb radikalisierte und inspirierte diese Ideologie das Revolutionsdenken in Asien, vor allem in China und beeindruckte das konservative Denken in Deutschland und Westeuropa.
Der russische Bolschewismus als Staatsmacht enthielt bonapartistische und faschistische Elemente, behauptete in den dreißiger Jahren auch Leo Trotzkij. Als „Transformationssystem“ von Partei und Propaganda kopierte der Stalin’sche Bolschewismus den bonapartistischen Staat und übertraf ihn. Als Terrorapparat, Geheimpolizei, Zwangsarbeit, Massenmord, Säuberung und Liquidation der Revolutionskader von 1917 war er auf die uralten Herrschaftstechniken asiatischer Despoten ausgerichtet. Die Anlage der riesigen Arbeitslager und einer Militärindustrie außerhalb der zivilen Produktion nahm die nationalsozialistischen Konzentrationslager vorweg, gab ihnen jedoch über die Zwangsarbeit eine andere Funktion. Die bolschewistische Macht bekämpfte die westlichen Ideen von Freiheit und Sozialismus. Die USA wurden zum Hauptfeind. Der Stalin’sche Terrorstaat überbot die europäischen Traditionen von Absolutismus und Militärmacht und verknüpfte sie mit den asiatischen Zielen, Massen zu zügeln und zum Einsatz zu bringen. Das bolschewistische Rußland bildete eine Landmacht, deren Wurzeln fernöstliche Traditionen aufnahm, zugleich ließ es sich vom Nationalsozialismus beeindrucken. Die ursprüngliche Akkumulation des Kapitals und die industrielle Revolution wurden über die Staatswirtschaft und Rüstungsindustrie geregelt. Ein „permanenter Kriegskommunismus“ schaffte sogar den Anschluß an das westliche Technikniveau, war allerdings der Konkurrenz mit der kapitalistischen Produktivität nicht gewachsen. Die Reformen stießen an die Grenzen von Mentalität und Tradition. Irgendwann wirkte der innere Bürgerkrieg kontraproduktiv. Die Planwirtschaft brach zusammen. Die „Partei“ unter Michail Gorbatschow beendete erst 1989 das bolschewistische Experiment.
Konservative Reaktionen auf Krieg und Revolution: Max Weber
Inwieweit die konservativen Soziologen und Verfassungsrechtler Marx, Hilferding, Lenin, Trotzki oder Stalin gelesen hatten, läßt sich schwer nachweisen. Sie nahmen jedoch Themen auf, die von den marxistischen Theoretikern angesprochen wurden und die sich historisch aufdrängten. Die Synthese von Militärabsolutismus, „Bonapartismus“ und Tradition beschäftigte die konservativen Denker intensiv. Das Zusammenspiel von Industrie-, Finanzkapital und Staat bildete ein wichtiges Thema. Die Kombination von Religion und Zwang in der modernen Variante von Terror und Propaganda fand Aufmerksamkeit. Die ideologische Mobilmachung, um eine gespaltene Gesellschaft neu zu gestalten oder zu gewaltigen, historischen Aufgaben aufzurufen, beschäftigte die konservativen Denker. Die Umwandlungen und Funktionen der Religion in den modernen Ideologien ergaben sich aus dieser Thematik. Die Ereignisse in Rußland 1905 und 1917 oder in Deutschland nach 1914 im Weltkrieg wurden zur Kenntnis genommen und in einer Neuformulierung konservativer Werte umgesetzt. Wollte der Konservatismus gegenüber Liberalismus, Sozialismus oder Kommunismus an Bedeutung zurückgewinnen, mußte er „revolutioniert“ und aktualisiert werden. Davon waren die politischen Konservativen wie Oswald Spengler, Max Weber, Werner Sombart, Hans Freyer, Carl Schmitt überzeugt. Die bolschewistischen und faschistischen bzw. nationalsozialistischen Umwälzungen als Folgen von Krieg und Bürgerkrieg beeindruckten die konservativen Denker, weil diese politischen Umbrüche über Staat und „Partei“ die konservativen Ziele und Vorstellungen neu bewerteten. Die Völker wurden über Ideologie und Propaganda neu geformt und in kurzer Zeit zu Krieg und großen Leistungen angespornt. Die alten „Strukturen“ von Macht und Volk wurden reaktiviert und neu gruppiert. Die Konservativen lehnten zwar die Methoden einer „Kollektivierung“ des Volkes oder die totale Mobilmachung ab, trotzdem beunruhigte sie die Flexibilität und Umsetzbarkeit einer Ideologie, die die konservativen Traditionen aufzunehmen und auszubeuten schien.
Oswald Spengler entdeckte die Grundtendenz der europäischen, westlichen Gesellschaft im Übergang der Demokratie in den „Cäsarismus“. Diese Transformation war nach seiner Überzeugung angelegt im Parlamentarismus und in der Parteienherrschaft. Sie fand ihren Rückhalt in Kriegswirtschaft, Militär und Staatsplanung. Sie bildeten als Organisation und Hierarchie den Boden für die Heraufkunft der neuen Cäsaren. Diese nutzten primär ihre Sonderstellung im Partei- oder Staatapparat, um zur absoluten Herrschaft zu gelangen. Zugleich setzten sie die neuen Medien als Boulevar- und Massenzeitung, als Demonstration und Kundgebung ein, um sich als einmalige Führer und Politiker vorzustellen und durchzusetzen. Über „Führerkulte“ und über eine verengte bzw. „künstliche“ Weltsicht wurden die „Massen“ auf die Diktatur als die „Lösung“ aller Fragen von Krieg und Frieden eingeschworen. Sie wurden vom zukünftigen Diktator poltisch gefügt und geordnet. Die Definition der Massen über Propaganda, Reklame, Illusionen und ihre Reduktion auf Gehorsam und Pflicht, auf den Massencharakter, auf den „Fellachen“, wurden von Spengler als Voraussetzung angesehen, die bestehende Demokratie in eine Diktatur überzuleiten. Ein Polizei- und Staatsterror verfestigte diese Grundlagen des entstehenden Führermacht. Die Bedeutung des „Geldes“ und die „Fetischisierung“ aller Beziehungen durch Geldgeschäfte bzw. die Rolle der Banken in der Politik erlangten in einer demokratischen Republik Bedeutung, die sich offen zeigte für derartige Machenschaften. Politik, Parteien, Führerpersönlichkeiten wurden finanziert und eigebunden in Privatinteressen. Eine entstehende Diktatur äußerte sich im Aufbau der Parteien und in den Einflußnahmen der Wirtschaft auf Staat und Politik. Sie leitete eine Endphase von Gesellschaft ein, die außerhalb der Diktatur keine Kräfte besaß, sich zu erneuern oder gar zu demokratisieren.
Für Spengler erfüllte eine derartige Staatsmacht den historischen Auftrag, die westliche Zivilisation endgültig zu zerstören. Sie folgte einer „Wiederkehr“, die die Potenz enthielt, große Kulturen zu schaffen und verschwinden zu lassen. Das neue Europa folgte hier dem historischen Auftrag der Selbstzertrümmerung des antiken Griechenlands und der römischen Kultur. Spengler übertrug die Stimmungen und die Kriegsbegeisterung des Kaiserreichs auf seine Weltsicht. Nicht im obersten Kriegsherrn, im Monarchen, erblickte er den zukünftigen Diktator. Er würde seine „Mission“ und seine „Realität“ aus den Aktivitäten des Generalstabs oder der Parteien herausfinden. Diese Apparate mobilisierten und lenkten die „Massen“ gleichsam für den Krieg oder den Frieden. Sie benötigten die Befehlsgewalt, die in letzter Konsequenz von einem Diktator ausgehen mußte.
Spengler zeigte sich in seinen Untergangsvisionen als Philosoph und Metaphysiker, der den „Naturalismus“, den „Pantheismus“ von Johann W. Goethe und die Lebensphilosophie Friedrich Nietzsche in der Interpretation von Georg Simmel übersetzte. Religionen und Ideologien folgten der Tendenz zum letzten „Cäsar“. Sie bargen keinerlei Geheimnis der Widerwehr oder des Neuanfangs. Der Ausdruck der Schwäche und der Sklavenseele konnte in ihnen entdeckt werden. Als „Sozialismus“, „Liberalismus“ oder „Konservatismus“ nahmen die Ideologien als Übertragung religiöser Gefühle die Interessen nach Diktatur oder Alleinherrschaft auf. Die Gesellschaft interpretierte Spengler als „Pflanze“, als „Organ“, als „Lebewesen“, das die Stadien der Entwicklung und des Alters, Zerfalls, des Todes durchmachte und nun im „Abendland“ an den Endpunkt des „Absterbens“ gelangte. Den „Cäsarismus“ interpretierte er als Lebensgefühl, als Fatalität der grauen „Massen“, die durch den modernen Industrialismus und durch die „Lebenswelten“ von Organisation, Fabrik, Büro, Militär und Propaganda entwurzelt wurden und die sich nach Führung und Befehl sehnten. Ein wissenschaftlicher und soziologischer Zugang zum Weltgeschehen blieb Spengler fremd.
Max Weber, angeregt durch die Kant’sche Philosophie und durch den französischen Positivismus, war angetan von einer „objektiven“ Sichtweise der aktuellen Veränderungen in „Wirtschaft und Gesellschaft“. Ihren inneren Maßstab und Dynamik wollte er erkunden und zugleich die Triebkräfte als Herrschaftsformen und religiöse Motive herausfinden. Er betonte in seinem Hauptwerk, durchaus beeinflußt von den geschichtsphilosophischen Thesen Spenglers, nicht zufällig die Koexistenz der unterschiedlichen Herrschaftsformen in Industrie und Staatsverwaltung. Allerdings weigerte er sich, den Prognosen des “Untergangs des Abendlandes“ zu folgen. In den modernen Demokratie existierte der Widerspruch alter Herrschaftsformen mit den Ansätzen rationaler Arbeitsteilung. Vor allem die protestantische Religion und die ihr entsprechenden Ideologien und Parteien blockierten die soziale Stagnation und schufen in Krisensituationen Auswege und Neuanfänge.
In seinen Studien über die „russische Revolution“ und über die „protestantischen Sekten in Amerika“ stieß er auf die „Produktivität“ von Religion oder religiös aufgeladener Ideologie. In Rußland gelang es den unterschiedlichen Fraktionen der Sozialdemokratie das Volk zu spalten und vom Zarismus und der alten Gesellschaft zu trennen. Unter neuen Vorzeichen wurde die „Größe“ Rußlands propagiert. Wurde diese soziale Umwälzung weiterhin organisiert und gefestigt, würde die sozialdemokratische Ideologie die Ziele einer kulturellen und industriellen Veränderung aufnehmen, ohne die „russischen Werte“ anzutasten. Rußland würde sich über eine Revolution erneuern können und zur Weltmacht aufsteigen. In USA zeigte sich der Protestantismus offen für wirtschaftliche Ziele und Aufgaben. Die Siedler nahmen Entbehrungen auf sich, um das Land zu besetzen und zu bebauen und eine neue Gesellschaft zu errichten. Weber vermutete sogar einen inneren Zusammenhang zwischen Sozialdemokratie und Protestantismus. Das „antike Judentum“ schien nach Weber seit historischen Zeiten eng verbunden mit dem Geschäftsleben und mit der finanziellen Spekulation. Den Bezug zur produktiven Arbeit bestritt er, obwohl er zugeben mußte, daß in dieser Ursprungsreligion viele Reformansätze des Christentums enthalten waren. Werner Sombart dagegen interpretierte im Judentum die Ursachen und Motive einer kapitalistischen Gesinnung. Für ihn enthielt die jüdische Religion die wirklichen Werte und Quellen des kapitalistischen Aufbruchs in der Welt.
Die „Koexistenz der Herrschaftsformen“ bildete den produktiven Rückhalt einer sich wirtschaftlich verändernden Gesellschaft. Weber wußte, daß eine rationale Arbeitsteilung nicht ausreichte, um die Produktivität zu steigern. Das Management mußte sich um die innere Organisation, den „Betriebsfrieden“ und die mentale Zusammenarbeit in der Belegschaft kümmern. Die unterschiedlichen Methoden von Aufsicht und Fürsprache mußten aufeinander abgestimmt sein. Vertrauen mußte über eine Verantwortungsethik der Betriebsführer hergestellt werden. Patriarchalische Herrschaftsverhältnisse existierten gleichzeitig in Familie, Handwerk, Bauernschaft, Bürokratie, Parteien und Armee, obwohl rationale Ansprüche und Rechtsformen vorhanden waren und oft dominierten. Im Kontext der „charismatischen Herrschaft“ wurde das Religiöse, Prophetische oder das Priesterhafte der Generäle, Agitatoren oder Politiker angesprochen. Sie zeigten sich als Meister in der Propaganda, in politischen Mobilisierungen und Parteipolitik, wenn es sich um „Schicksalsfragen“ handelte, es um Krieg und Frieden ging oder hervorragende Leistungen erwartet wurden. Die charismatischen Führer mobilisierten Sehnsüchte, Hoffnungen und Ängste in den Massen und Gefolgschaften. Die Führer wurden zur Inkarnation von Idee und Ziel. Dadurch erreichten sie ihre „Verkörperung“ in jedem Einzelnen und fügten sie zur Masse. Über eine derartige Führerschaft und durch die Übersetzungskunst in einer inszenierten Medienwirklichkeit ließen sich Massen begeistern und Abstand nehmen von allen Bedenken und Vorurteilen. Derartige „Führer“ schienen nach Weber notwendig zu sein, um eine Gesellschaft aus der Stagnation zu bringen. Er hegte wohl nicht die Befürchtung, daß diese Generäle, Manager oder Agitatoren Ambitionen gewinnen konnten, sich zum Diktator küren zu lassen.
Das Religiöse fand zugleich die Fortsetzung in der „Arbeitsethik“ und in der allgemeinen Moral. Das Gebet als Arbeit fortzusetzen und Verantwortung zu übernehmen, fußte auf den Geboten und einem religiös geführten Leben. Arbeits- und Freizeit verschmolzen zu einer Haltung, die die Ansprüche von Leistung, Fleiß und Obhut aufnahm. Das Religiöse enthielt die Bereitschaft, den Aufgaben der Arbeit und des Staates Folge zu leisten. Eine derartige Übersetzung der religiös motivierten Verantwortung sollte auf den rationalen Rechtsstaat, seine Verwaltung und Vertreter übertragen werden. Das Religiöse als ethischer Anspruch war für die kapitalistische Industriegesellschaft Grundlage und Voraussetzung der Arbeitsleistung und der Disziplin. Sobald der christlich protestantische Einfluß zurückgedrängt würde, mußten die politischen Ideologien diesen Auftrag übernehmen, sollte eine industriell verfaßte Gesellschaft nicht zusammenbrechen. Diese Aussagen von Weber formulierten nur bedingt einen Widerspruch zum Marxismus, denn auch hier bestand ein Nachdenken darüber, daß die Religion moralische Aufgaben übernahm, die bei wachsender Aufklärung durch das gesellschaftliche Bewußtsein abgelöst werden mußten. Herbert Marcuse und Franz Borkenau verfolgten die Anstrengungen im „Sowjetmarxismus“ bzw. Marxismus – Leninismus, Arbeitsethik und Disziplin in die „Herzen“ der werktätigen Massen zu verplanzen. Dieser Ideologie erreichte zu keinem Zeitpunkt die Glaubwürdigkeit und die „innere Mission“ der protestantischen Ethik oder des politischen Protestantismus.
In den Religionsstudien hinterließ Weber den Eindruck, daß Katholizismus, russische Orthodoxie, Judentum und Islam einen archaischen, statischen Aufbau aufwiesen. Ihre Rituale befestigten die alten Machtformen von Selbstherrschaft, Feudalismus, Zarismus und orientalischer Despotie. Sie sorgten für die Unterwerfung der Gläubigen oder für die Herrscher- und Staatskulte. Der Arbeitszwang mußte von außen durch den Staat oder durch die lokalen Herrscher auf dem Lande erzwungen werden. Er besaß keinerlei innere Anreize. Schon deshalb seien die Sklavenarbeit oder die Arbeit unter feudalen und despotischen Herrschaftsbedingungen nicht produktiv. Die Hierarchie und „Bürokratie“ der institutionell verfaßten Religionen wurden Vorbild für die Staatlichkeit oder für die Rechtsordnung von traditioneller Herrschaft. Nichts wies darauf, daß diese Religionen sich den Veränderungen oder gar den kapitalistischen Ansprüchen öffneten. Der Status quo, Stabilität von Herrschaft und die Stagnation bildeten das Maß, wonach diese Religionen sich ausrichteten. Volksreligionen wie der Protestantismus, die auf Hierarchie verzichteten, sich im Volk verankerten und sich sogar gegen die bestehende Macht kehrten, entwickelten eine neue Ethik und eine neue Auffassung von Fleiß, Arbeit und Hingabe. Nicht zufällig wurden die USA von primär protestantischen Sekten besiedelt und entstand dort eine „protestantische Großmacht“. Max Weber, der 1920 starb, konnte den entstehenden Faschismus nicht beobachten, der den Katholizismus politisieren würde. Die Offenheit eines politischen Protestantismus zu Rassismus und zu totalitären Bewegungen und Zielen blieb ihm in letzter Konsequenz verborgen. Die Kopie und Weiterentwicklung der russischen Orthodoxie in die Staats- und Führerkulte des Bolschewismus wurden erst nach 1917 sichtbar. Der Zionismus als ein politischer Anspruch des Judentums auf einen eigenen Volksstaat war nach 1945 in der Gründung des Staates Israel erfolgreich. Die Politisierung und Radikalisierung des Islam sind Produkt des Zweiten Weltkrieges, der Entkolonialisierung und der Befreiungskriege nach 1945. Derartige Veränderungskräfte in den traditionellen Religionen konnten von Weber nicht beachtet werden.
Konservativer Existenzialismus: Carl Schmitt
Bei Carl Schmitt waren die marxistischen Impressionen eindeutig, denn seine Kritik der „Romantik“, des „Liberalismus“ oder des „Parlamentarismus“ bzw. seine „Theorie des Politischen“ enthielten marxistische Ansätze, die zu seiner Zeit in Deutschland oder Rußland diskutiert wurden. Schmitt nahm diese Eindrücke nur als Impuls auf und ging darüber hinaus. Alle genannten Themen wurden katholisch, theologisch, religiös, geopolitisch und existentiell aufgelegt. Die Bewertung der Religionen, primär der Gegensatz des Katholizismus zum Protestantismus, reagierte auf das Weber’sche Lob der protestantischen Ethik. Die Bestimmung des modernen Staates zwischen Tradition und Diktatur nahm die marxistische Staatskritik auf, historisierte und mystifizierte sie zugleich. Im Zweiten Weltkrieg befaßte Schmitt sich nach dem Kriegseintritt der USA 1941 und zum Zeitpunkt der deutschen Niederlagen im Ostfeldzug mit der Besetzung Zentraleuropas durch die nordamerikanische Großmacht. Dadurch thematisierte er die Differenz der freien, finanzkapitalistischen Herrschaft in Nordamerika zur europäischen Staatsmacht, die zu diesen Zeitpunkt von der bolschewistischen bzw. nationalsozialistischen Diktatur bestimmt wurde. In einer Legende über „Land und Meer“ radikalisierte er die Widersprüche der zwei staatlichenr Mächte, indem er sie zu den „Idealtypen“ von Land- und Seemächten zuspitzte. Die USA als protestantische Großmacht wurde nach den Gesichtspunkten des „Feindes“ vorgestellt. Wir wollen an dieer Stelle die einzelnen Schritte skizzieren.
Einzelne Schriften von Carl Schmitt lasen sich wie Kommentare zu den Veröffentlichungen von W. I. Lenin. Der „Begriff des Politischen“ enthält Fragestellungen, die Lenin in „Was tun?“ und in den Schriften über den „Imperialismus“ und des Kriegskommunismus aufgeworfen hatte. Die Erörterungen über „Verfassungsfragen“ und über die „geistesgeschichtliche Lage des heutigen Parlamentarismus“ schienen den Lenin’schen Konzeptionen von „Staat und Revolution“ und den Programmschriften nach der Oktoberrevolution entnommen zu sein. Lenins Polemiken gegen den „Linksradikalismus als Kinderkrankheiten des Kommunismus“ wurden in der Schmitt’schen Kritik der „politischen Romantik“ übertragen. Die „politische Theologie“ schien sich auf die Leninsche „Parteilichkeit“ zu stützen. Der revolutionäre Bolschewismus entwickelte Ideen und Werte, die als Kommentare und Folien im Konservatismus Schmitt’scher Prägung, verändert und anders interpretiert, neu auftauchten. Eine unmittelbare Nähe zwischen dem revolutionären Bolschewismus und dem konservativen Aufbruch in Deutschland kann nur schwer am Beispiel von Zitaten nachgewiesen werden. Beide Richtungen waren jedoch gezwungen, sich gegen den „Westen“ und hier vor allem gegen die USA zu profilieren, die die entwickelte Form des Finanzkapitals vorstellten. Deshalb entstanden die parallelen Themen über den „Feind“.
Vom Bolschewismus übernahm Schmitt den existentiellen Feindbegriff bereits in den zwanziger Jahren. Der „Feind“ als das Prinzip der grundlegenden Gegnerschaft und einer anderen Ordnung wurde als ein konstituierender Begriff der eigenen Konzeption verstanden. Er mußte als Gegenentwurf und radikale Gegenposition zur eigenen Ordnung verstanden werden. Der „Feind“ war stets präsent und bedrohte als Zweifel oder Unsicherheit das eigene Denken und die bestehende Moral. Schmitt verlangte eine radikale Distanz zu „fremden“ Werten und eine fundamentale Anklage der feindlichen Ideologie. Der „Volksfeind“ und „Verräter“ wurde als die Inkarnation des Bösen, der Hinterlist, der Lüge, der Heimtücke und der Feindschaft kommentiert. Der Abweichler und Doppelzüngler zeige seine Gefährlichkeit in der scheinbaren Treue zu den Zielen der eigenen Ordnung, die in Wirklichkeit in Frage gestellt würden. Die Unsicherheiten oder die „revolutionäre Ungeduld“ des Linksradikalismus oder „Trotzkismus“ verrieten den „Feind“ als unsicheren Kandidaten, Zweifler oder Zyniker. Schmitt projizierte diesen Begriff einer heimtückischen und zugleich absoluten Feindschaft auf die Romantik, den Liberalismus, Sozialismus und auf die parlamentarische Demokratie. Die „politische Romantik“ gab sich sensibel, feierte Stimmungen, relativierte die Prinzipien und war unfähig, eindeutig Position zu beziehen. Der Liberalismus verkündete Freiheit und Gleichheit und blieb trotzdem dem Terror zugewandt. Nur über ihn gelinge die Nivellierung der Gesellschaft und die Gleichmacherei. Der Sozialismus verkündete das Paradies auf Erden, verfolgte schöne Utopien und endete in Diktatur und Terror. Der Parlamentarismus sicherte den Parteieliten den Zugriff auf die Staatsmacht und machte den Staat zur „Beute“ für eine Minderheit von Aufsteigern. Er garantierte Minderheiten die Macht im Staat. Aus dem Versprechen der liberalen Freiheit wurde das Gegenteil herausgelesen: die absolute Macht liberaler Eliten. Die Quellen der modernen Ideologie wurden offengelegt: die Ketzerei, die Meuterei, die protestantischen Reformation, das Revolutionäre, die der Gottesordnung des Katholizismus ihr Widerwort entgegenschleuderten und die Welt in die Unsicherheiten und in das „Bodenlose“ rissen.
Der „Feind“ verkörpere das Andere und Fremde, das keinerlei Bezug zu den eigenen Werten aufwies. Für Schmitt war die theologische Notwendigkeit des Bösen und des Außenseiters gegeben, um deutlich zu machen, daß die Stabilität eines souveränen Staates stets gefährdet sei, falls die feindlichen Übertragungen und Ziele nicht bemerkt und nicht bestimmt werden könnten. Diese primär katholisch religiösen Festlegungen und Eindeutigkeiten mußten auch von Atheisten erkannt werden, wollten sie nicht den stabilen Machtzustand dem „Feind“ opfern. Dieser stelle permanent die Machtfrage und symbolisierte selbst Macht als ein gegensätzliches Prinzip. Er konnte den Staat neu gestalten, allerdings nach dem Primat einer fremden Ordnung. Nach Schmitt bedrohte der positive Rechtsstaat bereits die souveräne Staatsmacht, denn er relativierte und liberalisierte eine Ordnung, die auf Ausnahme, Souveränität oder Tradition aufgebaut sein mußte.
Als Gegenbild zum „Feind“, der bewußt in das Teuflische und das Bösartige verzerrt und mythologisiert wurde, wäre der „Freund“ zu sehen, der seine Substanz in der Souveränität und Unabhängigkeit des Staates und in der Entscheidungskraft großer Politiker und Staatslenker entwickele. Diese Aufrichtigkeit und Offenheit entlehnte Schmitt der katholischen Tradition. Gegen Webers Soziologie einer protestantisch inspirierten Ethik und Ökonomie wollte Schmitt die katholischen Tugenden von Treue, Autorität, Hierarchie, Gebundenheit, Selbstvertrauen, Standhaftigkeit stellen. In der Politik und im Staat waren Eliten gefragt, die zu ihrer Sache eindeutig standen und die keinerlei Kompromisse eingingen. Diese Eindeutigkeit und Entschlossenheit sollte eine Alternative zu den schwankenden und korrupten, liberalen Eliten abgeben.
Land und Meer symbolisierten nach Schmitt diesen Widerspruch zwischen Freund und Feind. Sie fanden ihr Material in den Seemächten England und USA und in den europäischen Landstaaten, in Deutschland und Rußland. Diese geopolitische Bestimmung, die das Meer gleichsetzte mit Handel, Spekulation, Geld, Medien, Manipulation und Finanzmacht und im Land die Stabilität und die feste Ordnung erblickte, behauptete die Differenz von Tradition und Bodenlosigkeit. Die USA fußten auf einem weitgehend geschichtslosen Kontinent. Hier hatten sie eine finanzkapitalistische und liberale Ordnung errichtet. England vollzog bereits im 16. und 17. Jahrhundert als Empire und Kolonialmacht eine elementare Wendung vom Land zum Meer. Diese Seemacht löste sich radikal von allen kontinentalen Bindungen, so jedenfalls Schmitt. Deutschland dagegen blieb über das Militär, die Staatsmacht und das Volk an die Tradition gebunden und hatte die finanzkapitalistischen und liberalen Ziele in der Weimarer Republik abgelehnt und überwunden.
Land und Meer wurden als feindliche Kräfte gesehen. Dieser existentielle Gegensatz wurde sichtbar im Staatsaufbau und im politischen System. Der absolute Fortschrittsglaube, die Technikfaszination, die Inszenierung von Leben und Politik, die Vormacht der Medien mußten als Kennzeichen einer Hinwendung der Mächte zum Meer gesehen werden. Dem entsprach der Glaube an die Menschheit, an die Jugend und eine unendliche Freiheit, Ansprüche, die die Gottesfurcht genauso ignorierten wie die natürlichen Grenzen von Krankheit, Elend, Krieg und Tod. Der alle Bindungen aufgebende und wurzellose Mensch werde zum Idealbild erhoben. Der industrielle Fortschritt werde alle Grenzen einreißen und den Menschen gottgleich gestalten. Eine grenzenlose Freiheit und die Universalität von Recht und Gerechtigkeit würden versprochen. Dagegen setzten die Landmächte auf Bescheidenheit und die Geborgenheit in einem sorgenden Staat. Die Menschen als Volk und Familie konnten sich behaupten und Großartiges leisten, verließen sie nicht die historischen Grundlagen ihrer natürlichen Existenz. Schon deshalb war eine staatliche Ordnung notwendig, die die Entwurzelungen und Selbstzerstörungen der sozialen Verhältnisse und der Gesellschaft nicht zuließ. An dieses Maß von Lenkung und Aufsicht wurde das Recht orientiert. Es sollte bewahren und hegen und den Menschen vor den eigenen Illusionen schützen. Es durfte nicht der Bereicherung, der Beliebigkeit, der Implosion oder der Kriminalität dienen.
Das Religiöse wurde bei Schmitt nicht allein durch die Hineinnahme katholischer Tugenden und die Stabilität einer Gottesordnung betont. Er verfolgte sogar eine katholische Bodenmystik, indem er die Erde zum Gestalter des Menschen, zu seinem Antlitz oder zum Hort der Tradition, zur Heimat und Ort der Verwurzelung machte, alles Hinweise, die das Bodenlose, die Vertreibung, die Entwurzelung das Heimatlose, die Arbeitslosigkeit, das Elend, den Zerfall aller sozialen Bindungen zur Drohkulisse verfestigten, die als Charakterbild der Seemächte entworfen wurde. Schmitt verabscheute die Blutmystik des nationalsozialistischen Rassismus, der die europäische Koexistenz der Rassen und Völker auflöste und zum Rassenkrieg aufrief. Der Boden umfaßte für Schmitt die Heimat, die Tradition, die Religion und hier den Katholizismus und den souveränen Staat, der die Unabhängigkeit und die Unversehrtheit des Volkes behütete. Solch ein Staat und solch eine Gesellschaft konnte nicht demokratisch konstituiert sein. Er folgte als souveräner und hierarchischer Staat der permanenten „Ausnahme“, um Bedrohung und Krieg vom Volk abzuwehren. Er verkörperte die europäische Tradition von Absolutismus und Militärdiktatur. Im „Partisanen“ feierte dieses konservative Prinzip eine späte Anerkennung. Er würde die Seemächte in Asien, Afrika, Lateinamerika besiegen und den Landstaat auf der Grundlage der traditionellen Religionen oder der davon abgeleiteten Ideologien neu begründen.
Zur magischen Begriffswelt und zum Negativspiegel dieser „gottgewollten Ordnung“ zählten der Protestantismus und das Judentum, während das orthodoxe Christentum eher die Normen und die Stärke des Katholizismus aufwies. Der Protestant war bodenlos. Er gefiel sich als der typische Eroberer, der fremde Länder und Kontinente besetzte, andere Völker okkupierte und nach seinem Vorbild umerzog. Auf fremden Boden errichtete er ohne Bedenken seine Industrie, die Großbauten und eine Farmwirtschaft, die die einheimischen Bauern vertrieb oder versklavte. Der protestantische Okkupant unterstützte den industriellen Fortschritt und war allen finanzkapitalistischen Operationen zugetan. Er machte den Boden zum Objekt der Arbeit oder der Spekulation. Er kümmerte sich nicht um den Bestand der Natur. Volk und Nation als Staat und Ordnung wurden der Dynamik der Technik und der industriellen Produktion unterworfen. Der Protestantismus fand seinen materiellen Rückhalt bei den Seemächten und er inspirierte die modernen Ideologien von Liberalismus und Sozialismus. Ähnlich wie dem Judentum seien den Protestanten die Spekulation und die finanzkapitalistischen Manöver eigen, alles Methoden und Machenschaften, die die Tradition auflösten und zerstörten. In beiden Religionen lauere nach Schmitt der „Antichrist“. Ob er mit dieser Kritik des Protestantismus zugleich den Nationalsozialismus als den Zerstörer der Tradition meinte, kann aus den Texten nicht erschlossen werden.
Die Seemächte England und die USA standen mit Deutschland im Krieg und würden Zentraleuropa besetzen. Ihre Okkupation kam einer Revolution gleich, denn sie würden politisch die bestehende „Tradition“ von Staat, Volk und Armee zerschlagen. Die Individualisierung werde mit dem Aufbau einer Massengesellschaft verbunden, die jeden Subjektcharakter aufgegeben habe. Die Ziele des Liberalismus und der parlamentarischen Demokratie lägen darin, Volksinteressen zu ignorieren und zugleich die Massen als Publikum, Konsumenten oder Zuschauer zu isolieren. Die politische Macht solle den liberalen Eliten in Parteien und Staat übertragen werden. Über die „Amerikanisierung“ der deutschen Gesellschaft würden die Seemächte in Deutschland und auf dem europäischen Kontinent Einzug halten und eine radikale Umwertung aller Werte einleiten. Die deutsche Tradition in Ethik, Recht, Sprache, Universität, Literatur und Wissenschaft würde verschwinden und mit ihnen die Staatsidee und die Tugenden der Landmächte.
Schmitt diskutierte zu Beginn der vierziger Jahre des 20. Jahrhunderts eine „theologische Begründung“ der zwei Staaten, des Rechtsstaates und des souveränen Staates. Die Besetzung Deutschlands durch die USA erfordere die prinzipielle Feindbestimmung, denn die Niederlage der deutschen Zentralmacht werde den Sieg der Seemacht in Europa begründen. Die Negation der europäischen Tradition von Staat und Verfassung komme der Infragestellung der europäischen Geschichte gleich. Der Sieg der Bürgerlichkeit und des Liberalismus über den „Soldaten“ werde die katholische Substanz von Staatlichkeit und Ordnung zerschlagen. Die Seemächte verträten einen psychologischen Imperialismus, der die Widerstandskraft der europäischen Völker zerstöre und sie den Postulaten der Individualität unterwerfe. Deshalb sei die Besetzung und die Pazifizierung gleichzusetzen mit einer Strafexpedition gegen das deutsche Volk. Es werde nicht etwa nur umerzogen, es werde psychologisch neu verfaßt und bestimmt. Deshalb könne der Zweite Weltkrieg als eine Art „Kreuzzug“ angesehen werden, der die europäischen Landmächte endgültig unter die Kontrolle der Seemächte genommen habe.
Ende und Anfang: die Legende vom „Zusammenbruch“ einer Kultur
Die Thesen von Carl Schmitt über die Besetzung Europas durch die Seemächte England und die USA scheinen auf einen „Untergang“ oder einen „absoluten Zerfall“ des alten Europas hinzuweisen. Aber gab es historisch so etwas wie Zerfall und Untergang? Entstanden aus einem Zusammenbruch nicht neue Kräfte und Akteure, die das „Ende“ mit dem neuen Anfang synthetisierten? Kamen die „Seemächte“, die derartig negativ vorgestellt wurden, nicht aus Europa oder wiesen europäische Kräfte auf, die einst die eigene Macht bestimmt hatten? Brachten die Siegermächte über die NS – Diktatur nicht Frieden und das „Neubeginnen“ einer demokratischen Kultur? War es nicht richtig die deutsche Kriegsmacht und eine Diktatur zu zerschlagen, die millionenfachen Tod und Leid über Europa gebracht hatten? Hatte nicht die NS – Diktatur den Deutschen die kulturelle Tradition und die Würde genommen?
Fragen über Fragen tauchen bei der Lektüre der Schriften von Carl Schmitt über „Land und Meer“ auf. Eine Gesellschaft gewann so etwas wie einen inneren Subjektcharakter, wenn Institutionen, Religionen, Eliten, Parteien, Verbände, Initiativen, Stimmungen, Millieus vorhanden waren, die „Übersetzungsarbeit“ leisteten und aus einem vermeintlichen Ende einen Neuanfang ertrotzten. In den beiden Deutschlands agierten neben den Besatzungsmächten die Kirchen, die entstehenden Parteien, Gewerkschaften und Einzelpersonen, die so etwas vorstellten wie eine „Alternative“ zur Diktatur. Der Katholizismus als Glaube, Apparat, Heiliger Stuhl, Priester, Laien und Mönche gehörten dazu. Der politische Katholizismus begründete im Westen über die Christdemokratie demokratische Parteien und setzte sich bewußt von den „klerikalfaschistischen Diktaturen“ unter General Franco und Salazar auf der iberischen Halbinsel ab. Schmitt sprach in seinen Thesen das katholische Prinzip als potentielles Gesellschaftssubjekt an und idealisierte es gegen den politischen Protestantismus und den Liberalismus. Gab es zur westlichen Demokratie Alternativen, die nicht auf einer absoluten Macht oder Diktatur beharrten? Schmitt war von der ideologischen Fiktion der westlichen Demokratie überzeugt. Sie verdeckte lediglich die Machtrealität von Minderheiten und Cliquen.
Es ist undenkbar, daß Schmitt mit seinen Thesen über „Land und Meer“ eine Verteidigungsschrift der „nationalsozialistischen Diktatur“ verfaßte. Ohne es offen auszusprechen, schien für Schmitt die NS-Ideologie Bezüge zum politischen Protestantismus und zum germanischen Heidentum zu besitzen. Die Eröffnung der vielen Kriegsfronten bis hinein nach Nordafrika, Rußland, Atlantikküste und Norwegen, der Völker- und Massenmord innerhalb des Kriegsgeschehens oder die Belastung der Kampfkraft der Wehrmacht durch ideologische Ziele bewiesen die Maßlosigkeit einer Kriegsführung. Die deutsche Landmacht verhielt sich wie „das Seeungeheuer“, das Schmitt spukhaft vorgestellt hatte. Dieses Fabelwesen riskierte alles auf einmal, ohne eine „festen Rückhalt“ von Taktik und Kompromißfrieden vorweisen zu können. Die Lehren Preußens als Land- und Zentralmacht zwischen Rußland und England waren längst vergessen. Fürst Bismarck und seine Politik des Ausgleichs zwischen Ost und West wurden von den NS-Expansionisten in ein „Alles oder Nichts“ verbogen. Eine deutsche Diplomatie gab es nicht. Der deutsche Landdrachen führte einen Seekrieg, indem er die moderne Technik, die Panzerwaffe, Geschütze, Flugzeuge, Kesselschlachten einsetzte, ohne den technologischen Vorsprung halten oder den eroberten „Raum“ absichern zu können. Alle „Siege“ gingen verloren. Die Gegner zogen gleich und überrundeten die deutschen Armeen, die sich aufsplitterten und keinerlei Reserven hatten. Der Luftraum wurde zum Kampfgebiet der angloamerikanischen Bombengeschwader. Das „Meer“ erreichte den Himmel über Berlin. Die deutschen Städte, das Hinterland, wurden zur Front und in Schutt und Asche gelegt. Schmitt konnte die NS-Diktatur nicht gleichsetzen mit der souveränen und umsichtigen, europäischen Landmacht
Das bolschewistische Rußland als die letzte europäische Landmacht würde der konservative Schmitt kaum zum Beispiel oder zum Beleg der Stabilität erheben. Die Einheit von Volk, Armee, Staat und Partei im „Großen Vaterländischen Krieg“ würde zwar seiner Beschreibung der souveränen Landmacht entsprechen. Der Bolschewismus/Stalinismus wurde von ihm auf eine sozialistische Utopie reduziert, die sich nicht vom Herrschaftsprinzip des Liberalismus entfernt hatte. Der Bolschewismus blieb ihm fremd und unheimlich und er beachtete die Nähe zur russischen Orthodoxie nicht. Er ließ sich nicht nach den Maßgaben des Katholizismus sezieren. Schmitt übersah, daß nach 1945 ein mächtiges „volksdemokratisches China“ aufsteigen würde, das die europäischen Erbschaften von Staatlichkeit, Produktivität, Gehorsam, Volkseinheit und Führungswillen übernehmen würde. Schmitt hoffte sicherlich darauf, daß die Besetzung Westeuropas durch die USA scheitern würde. Die nordamerikanische Seemacht würde mit Rußland in Hader geraten. Nach einem erneuten Krieg oder der Konstellation von Labilität und Gegnerschaft würden beide Mächte so geschwächt sein, daß eine „katholische Befreiung“ die europäischen Nationen und Völker neu vereinen konnte. Jetzt war die Zeit gekommen, die katholischen Tugenden in eine europäische Staatsmacht zu übersetzen, die sich radikal vom Mafiastaat Italiens oder der iberischen Diktaturen unterscheiden würde.
Schmitt verfolgte in den späteren Schriften andere Visionen. Die russische Großmacht konnte an den inneren Widersprüchen von Tradition, Willkür und industrieller Revolution scheitern. Die Seemacht USA werde die Kräfte der Selbstzerstörung nicht bändigen können. Sie seien im Liberalismus enthalten, und sie seien angelegt in den Menschen- und Bürgerrechten. Schmitt sprach in seinen Schriften wiederholt von der Heimtücke des „Humanitarismus“. Dieser stürze als Versprechen und Ideal das menschliche Sein in die Beliebigkeiten einer wurzellosen und isolierten Existenz. Die Auflösung aller Bindungen in Familie, Gesellschaft und Staat, die Vereinsamung und die Gleichgültigkeit schüfen Verzweiflung, neue Abhängigkeiten und Krankheiten. Der „psychologische Imperialismus“ der liberalen Gesellschaft kehre die Vorstellungen von Freiheit und Würde in ihr Gegenteil: in die Ratlosigkeit, Abhängigkeit und Einsamkeit. Die Konsequenzen der finanzkapitalistischen Ökonomie wurden in der wachsenden Dynamik oder Rastlosigkeit und in der Ausgrenzung durch Armut und Arbeitslosigkeit gesehen. Die Medien könnten diese Wirklichkeit nicht überspielen. Kriege schüfen keinerlei Ausweg. In dieser psychologischen Wüste würden die Werte des Katholizismus zu einer Neudefinition von Staatlichkeit und sozialer Stabilität führen. Schmitt konnte die Realität einer katholischen Einwanderung aus Lateinamerika, Südeuropa, Asien und den Philippinen in die USA nicht überblicken. Er konnte nicht ahnen, daß die protestantische Ostküste oder der mittlere Westen vom Katholizismus, Islam, Taoismus und Buddhismus eingerahmt wurden und in eine Minderheit gerieten. Die Religionskriege der Welt als „Kampf der Kulturen“ erlangten in der nordamerikanischen Innenpolitik ihr Spiegelbild. Der Protestantismus mußte sich auf das Judentum stützen, um als Macht zu überleben. Schmitt zweifelte jedoch nicht daran, daß das protestantische Nordamerika langfristig an seinen eigenen Widersprüchen zugrunde gehen würde.
Die „Kritische Theorie“ nahm über Max Horkheimer und Theodor W. Adorno diese Idee des „psychologischen Imperialismus“ auf. Ob in der „Dialektik der Aufklärung“ oder im „Autoritären Staat“ die Schmittschen Prognosen direkt verarbeitet wurden, läßt sich kaum nachweisen. In diesen Texten wurde der Gedanke wie bei Schmitt entwickelt, daß die eindeutige Siegermacht im Zweiten Weltkrieg, die USA, den Virus von Zerfall und Zerwürfnis in sich bargen. Die grundlegenden Strukturmerkmale von Demokratie und Staatlichkeit wiesen Widersprüche auf, die kaum zu beheben waren. Die genannten Schriften der „Kritischen Theorie“ folgten einem Konzept des „Untergangs“ und nahmen nach den Marx’schen Vorgaben eine Sichtweise der „negativen Dialektik“ auf. Die Formen und der Absolutheitsanspruch von Herrschaft wurden im „autoritären Staat“ der USA aus den bonapartistischen, faschistischen, nationalsozialistischen und bolschewistischen Diktaturen übersetzt. Offener Terror, Zwang, Willkür, die Repressionsorgane des Staates, waren nicht mehr notwendig, blieben trotzdem hochgerüstet, wenn die soziale Gliederung einer Gesellschaft auf „Massen“, „Konsumenten“, „Publikum“ reduziert wurde und jeder Bürger den Maßgaben der Reklame oder der politischen Inszenierung genügte. Die Ausgestoßenen und Außenseiter gerieten unter die Obhut der Psychologie oder der Polizeidienste. Alle waren frei. Jeder war sein eigener Polizist und Kontrolleur. Jeder spielte sich selbst als eine jeweils andere Kopie von Konsumsymbolen und Markenzeichen. Eine derartige Macht der Inszenierung und Manipulation gab langfristig die Widerstandskraft und die Ethik der Selbstbehauptung auf. Sie besaß keinerlei Kraft und Subjektcharakter, die sozialen Beziehungen neu zu formen. Die kulturelle und religiöse Reproduktion gelang nicht mehr. Die orientierungslosen Bürger verzweifelten. Eine derartige Gesellschaft wurde Objekt der Einwanderer oder genügte den Ambitionen fremder Religionen und Mächte. Sie ließ sich in fremde Einflußsphären und „Zonen“ spalten, könnte heute die Interpretation fortgesetzt werden.
In der „Theorie des Partisanen“ lenkte Schmitt den Blick nach außen. Als Seemacht übernahmen die USA die Aufgaben und das Erbe des europäischen Imperialismus, um gegen Rußland und China den „Status quo“ in der Welt zu wahren und die Expansion dieser Mächte zu vermeiden. Die USA übertrugen nicht die liberalen „Freiheitsprinzipien“ auf die Einflußzonen oder abhängigen Staaten. Demokratie und Volkssouveränität erlangten gegenüber den unterschiedlichen Militärdiktaturen kaum Bedeutung. „Demokratisiert“ im liberalen Sinn wurden die ehemaligen Kriegsgegner in Europa und Japan und zugleich über Verträge und Stützpunkte „besetzt“. Pufferstaaten wie Südkorea, Formosa, Pakistan, Südvietnam oder wie die Frontstaaten in Nahost, soweit sie unter nordamerikanischer „Hegemonie“ standen, bildeten im Kern Militärdiktaturen oder Despotien, die auf einen inneren und äußeren Kriegszustand festgeschrieben wurden. Plötzlich koexistierte die liberale Idee mit den Vorstellungen despotischer Macht und der Herrschaft von Cliquen und Minoritäten. Gegen eine derartige Festschreibung von Macht entstand in der Jugend der Widerwillen und das oppositionelle Widerwort. Dieser Mißmut der Jugend formte sich zu einer existentiellen Opposition, die in den Untergrund und in den Partisanenkampf getrieben wurde, waren die Mächtigen zu keinerlei Zugeständnissen bereit. Der „Partisan“ verkörperte deshalb gleichzeitig ein antiliberales, antiwestlichen und antiamerikanisches Prinzip, das mit den neuen Vorstellungen von Tradition, Religion und Ideologie zusammenkam. Es wiederholte sich eine Konstellation von Radikalität, die Plachanov und Kautsky für den „Bolschwismus“ beschrieben hatten. Ernst Bloch und Karl Kautsky hatten in der revolutionären Auslegung der Religion bei Thomas Müntzer im Mittelalter eine ähnliche Politisierung beobachtet. Der Übergang des Religiösen in eine Revolutionsideologie erhob den Veränderungswillen zum Glauben und zu einem fundamentalistischen Engagement der Kämpfer und Partisanen.
Der „Partisan“ kombinierte die antiwestliche Kritik mit einer neuen Interpretation von Tradition und Religion und bildete zum westlichen Imperialismus eine Gegenmacht und ein Gegenprinzip von Staatlichkeit und Recht. Er kam aus dem „Land“. Er verteidigte die „Heimat“ gegen eine Intervention äußerer Mächte. Das „Bodenständige“, „Kontinentale“ war ihm eigen. In ihm wurde die Landmacht neu geboren. Die Werte einer statischen Religion oder einer entsprechend abgeleiteten Ideologie wurden durch ihn zur Legitimation einer staatlichen Ordnung erhoben. Der „Partisan“ bildete bei Schmitt eine „Chiffre“, denn der Gegner zu Liberalismus und politischen Protestantismus wurde aus den bisher statischen Religionen geformt, die die Tradition mit Stabilität und Radikalität verbanden. Neben dem Katholizismus oder der orthodoxen Kirchen würde sich der Islam in seiner Region zum revolutionären Pathos gegen die westlichen Seemächte politisieren lassen. So jedenfalls ließ sich das Aufkommen des „Partisanen“ in der Welt nach Schmitt als Gegenkraft und Widerstand zur „westlichen Zivilisation“ interpretieren.
Eine neue, weltpolitische Situation entstand mit der Auflösung der Sowjetunion. Schmitt konnte sie nicht mehr erleben. Er starb 1985. Der Kollaps des bolschewistischen Rußlands und des sozialistischen Lagers von 1989 schuf eine neue Konstellation. Hier sorgten die westlichen Mächte, die USA und die oberen russischen Machteliten aus Partei, Armee, Staat und Geheimpolizei für eine weiche Landung. Niemand hatte Interesse daran, daß dieser ökonomische und moralische Zusammenbruch einer Großmacht von Bürgerkrieg, Chaos, Unruhen, Elend, Versorgungs- und Produktionskrisen begleitet wurde. Ein neuer Krieg der politischen Lager und Systeme wurde vermieden. Die westlichen Seemächte übertrugen vorsichtig ihre Interessen und politischen Formen auf die soziale Schichten und die ehemaligen Machteliten, die bereit waren, den Despotismus und die Willkür des alten Rußlands abzuwerfen und die offen waren für die „westlichen Errungenschaften“, wurde der Lebensstandard gesichert und erhöht, fanden diese Eliten Anerkennung und Auskommen in der neuen Wirtschaft und Staat. Alte Machtstrukturen wurden mit den neuen Ansätzen einer pluralistischen Demokratie verbunden. Der demokratische Neuanfang kooptierte alte Machtformen, um eine soziale Revolution und eine kompromißfreie Demokratisierung zu vermeiden. Anders als in West- und Zentraleuropa nach 1945 sicherten die USA im Osten die Machtstabilität, setzten Pflöcke der Einflußnahme, ohne diese gerantieren zu können. Rußland blieb eine Landmacht.
Das russische Beispiel wäre auf alle anderen Staaten übertragbar. Keine demokratische Macht und keine Diktatur lösten sich in Unruhen und Verzweiflung auf. Die USA etwa würden bei der Gefahr von „Kollaps“ die Fürsprecher in China, in Japan, in Europa und Rußland finden, denn alle diese Staaten und „Systeme“ würden einen Bürgerkrieg oder Chaos auf einem kontinentalen Raum unterbinden wollen. Aus dem „politischen Protestantismus“, aus dem „politischen Katholizismus“ und aus den unterschiedlichen „ethnischen Kulturen“ konnten neue Kräfte entstehen, die den „Zusammensturz“ der bisherigen Staatsmacht positiv beerben würden. Gesellschaften konnten nicht zusammenbrechen, solange die Bürger um ihr politisches Mandat und um ihr Existenzrecht kämpften. Im Widerstand formten sich neue „Subjekte“.
Bei Marx entwickelte sich ein „Proletariat“, das die Erbschaft des Kapitalismus übernehmen sollte. Hilferding war überzeugt, daß die „Gewerkschaften“ den Zusammenbruch einer Gesellschaft positiv umkehren würden. Max Weber würde dem „politischen Protestantismus“ zutrauen, einen Neuanfang im Staat und Gesellschaft zu finden. In Rußland wurde das „werktätigen Volk“ und seine Kontrollorgane, die allmächtige Partei und Geheimpolizei, durch die „Bürger“ abgelöst. Allerdings stieß die „Verwestlichung“ der Demokratie auf die russischen Gegenreaktionen einer Präsidialmacht. Trotzdem fiel Rußland nicht in das „Nichts“ von Unregierbarkeit oder Bürgerkrieg und die Völker entwickelten so etwas wie einen Willen, aus der despotischen Tradition herauszufinden.
Es würde große Schwierigkeiten bereiten, die „inszenierte Demokratie“ und den Machtanspruch finanzkapitalistischer Kreise in USA abzuschütteln, trotzdem war den Religionen und den unterschiedlichen Völkern und Ethnien in diesem Bundesstaat die Widerstandskraft zuzutrauen, eine Demokratie nach den Maßstäben des amerikanischen und europäischen Freiheitskampfes zu errichten. Das Finanzkapital als eine negative Macht konnte Krisen, Zusammenbrüche, Chaos, Bankrotte hervorrufen. Es konnte den Lebenswillen der Menschen nicht zersprengen. Allerdings mußte jeder politischer Neuanfang ausscheren aus der finanzkapitalistischen Politik von Inszenierung, Manipulation und der faktischen Macht von Minderheiten. Das System der Medienkontrolle durch die großen „Imperien“ der Verlage oder der „Mafia“ mußte zerschlagen werden.
Carl Schmitt war in seiner Schrift über „Land und Meer“ zu Beginn der vierziger Jahre zu sehr befangen durch die Kriegsereignisse und die Negativsicht des Liberalismus. Diese Einschätzungen eigneten sich nicht, dem modernen Nordamerika jede Zukunft abzusprechen. Selbst der „Untergang“ des Römischen Reiches fand nicht statt, denn eine subtile Fortsetzung des „Imperiums“ war im katholischen Christentum, im Reich Karl des Großen und in der europäischen Kultur zu beobachten. Schmitt eignete sich im Laufe der Jahre den „protestantischen Optimismus“ von Max Weber an und übertrug ihn auf den Idealtyp von „Katholizismus“. Dadurch löste er sich von den düsteren Prognosen eines Oswald Spengler.
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mardi, 24 septembre 2013
Dette abyssale : pourquoi ?
Dette abyssale : pourquoi ? Que risque-t-il de se passer ?
par Guillaume Faye
Ex: http://www.gfaye.com
La dette souveraine française va bientôt atteindre les 2000 milliards d’euros, c’est-à-dire 95,1% du PIB fin 2014, soit 30.000 € par Français. Bombe à retardement. Il y a dix ans, elle atteignait 1.000 milliards et l’on criait déjà à la catastrophe. Mais personne n’a rien fait. Depuis 1974 ( !) aucun budget n’a été en équilibre : tous déficitaires. Les multiples rapports, comme ceux de la Cour des Comptes, ont tous été jetés au panier. Chaque année, il faut rembourser 50 milliards d’euros d’intérêts, deuxième budget de l’État.
Mais pourquoi s’endette-t-on ? Certainement pas pour investir (et donc pouvoir rembourser par les gains escomptés) (1), mais pour les raisons suivantes : A) Payer une fonction publique pléthorique et surnuméraire, qui ne cesse d’enfler. B) Régler les prestations sociales d’un État Providence qui suit (droite et gauche confondues) les préceptes absurdes du collectivisme (2). Parmi ces prestations, on note les allocations chômage les plus généreuses au monde qui, paradoxalement, provoquent l’accroissement du chômage et dissuadent les embauches ; le coût croissant des allocations aux immigrés d’origine et aux étrangers les plus divers, y compris clandestins et fraudeurs (type AME), pris en charge comme nulle part ailleurs au monde ; l’absurdité totale des emplois aidés – pour les mêmes populations – qui ne créent aucune valeur ajoutée. C) L’endettement sert aussi à payer les intérêts de la dette ! Absurdité économique totale, qui ne choque pas la cervelle de nos énarques. On creuse un trou pour en boucher (sans succès d’ailleurs) un autre.(3)
L’Allemagne, elle, a rééquilibré son budget et voit décroître sa dette. Elle mène une politique d’austérité d’expansion, incompréhensible pour les dirigeants français, incapables d’envisager le moindre effort et abonnés au déni de réalité. Et, contrairement à une certaine propagande, pas du tout au prix d’une paupérisation de la société par rapport à la France. Je parlerai du cas de l’Allemagne dans un prochain article. Maintenant, quels risques majeurs font courir à la France cet endettement colossal et croissant (4) ?
A) L’agence France Trésor qui emprunte actuellement à taux bas va automatiquement se voir imposer très bientôt des taux à plus de 5%. Donc on ne pourra plus emprunter autant. B) Il semble évident que, si l’on peut encore rembourser les intérêts, on ne pourra jamais rembourser le ”principal”, même en 100 ans. Point très grave. Un peu comme les emprunts russes d’avant 1914. C) Cette situation aboutira à la ”faillite souveraine”, avec pour conséquence l’effondrement mécanique, brutal et massif, de toutes les prestations sociales de l’État Providence, des salaires des fonctionnaires, des pensions de retraite, etc. D) La France sera donc soumise au bon vouloir de ses créanciers et contrainte de solliciter l’aide d’urgence du FMI, de la BCE et, partant de l’Allemagne, voire de la Fed américaine… Indépendance nationale au niveau zéro, mise sous tutelle. (5) E) Une position débitrice insolvable de la France, seconde économie européenne, provoquera un choc économique international d’ampleur lourde – rien à voir avec la Grèce. F) Paupérisation et déclassement dans tous les domaines : plus question d’entretenir les lignes SNCF ou d’investir dans la recherche et les budgets militaires, etc. G) Enfin, surtout avec des masses d’allogènes entretenues et qu’on ne pourra plus entretenir, cette situation pourra déboucher sur une explosion intérieure qu’on n’a encore jamais imaginée – sauf votre serviteur et quelques autres.
Et encore, on n’a pas mentionné ici la dette de la Sécurité sociale et celles des collectivités locales, en proie à une gestion dispendieuse, irresponsable, incompétente. L’impôt ne pourra plus rien compenser car il a largement atteint son seuil marginal d’inversion de rendement. Mais enfin, le mariage des homos, la punition contre le régime syrien, la suppression des peines de prison pour les criminels, ne sont-ils pas des sujets nettement plus urgents et intéressants ? Un ami russe, membre de l’Académie des Sciences de son pays, me disait récemment, à Moscou : « je ne comprends plus votre chère nation. Vous n’êtes pas dirigés par des despotes, mais par des fous ».
(1) Depuis Colbert jusqu’aux enseignements basiques de toutes les écoles de commerce, on sait qu’un endettement ne peut être que d’investissement et surtout pas de fonctionnement ou de consommation. Qu’il s’agisse d’entreprises, de ménages, de communes, de régions ou d’États. Autrement, on ne pourra jamais le rembourser et ce sera la faillite. Une célèbre Fable de La Fontaine l’avait expliqué aux enfants : La cigale et la fourmi. La fourmi refuse de lui prêter pour consommer pendant l’hiver car elle sait qu’elle ne sera jamais remboursée puisque la cigale chante gratuitement et ne travaille pas. En revanche, si la cigale lui avait demandé un prêt pour organiser une tournée de chant payante, la fourmi aurait accepté. Logique économique basique, hors idéologie.
(2) Le collectivisme peut fonctionner plusieurs décennies dans une économie entièrement socialisée, sans secteur privé, comme on l’a vu en URSS et dans le défunt ”bloc socialiste”. Au prix, évidemment, d’un système de troc autarcique. Pourquoi pas ? Mais l’expérience (plus forte que les idées pures des idéologues) a démontré que ce système est hyperfragile sur la durée car il nécessite un système politique pyramidal et de forte contrainte, et provoque une austérité générale que les populations ne supportent pas objectivement, en dépit de tous les discours et utopies des intellectuels. Mais l’aberration française, c’est d’entretenir un système intérieur collectiviste dans un environnement européen et international mercantile et ouvert. Du socialisme à l’échelle d’un petit pays dans un énorme écosystème libéral. Cette contradiction est fatale : c’est un oxymore économique. Ça ne pourra pas durer. L’énorme Chine elle, peut surmonter ce paradoxe : un régime pseudo-communiste, anti-collectiviste, mais animé par un capitalisme d’État. Mais c’est la Chine…Inclassable.
(3) Aberration supplémentaire: la France s’endette pour prêter aux pays du sud de l’UE endettés afin qu’ils puissent payer les intérêts de leur dette ! On creuse des trous les uns derrière les autres pour pouvoir reboucher le précédent. Le « Plan de soutien financier à la zone euro » à augmenté la dette française de 48 milliards d’euros et culminera en cumulé à 68,7 milliards en 2014. Emprunter pour rembourser ses dettes ou celles de ses amis, ou, pire les intérêts desdites dettes, cela à un nom : la cavalerie.
(4) Contrairement à qu’on entend un peu partout, la dette ne peut que croître en volume principal, même si le déficit passe en dessous du chiffre pseudo-vertueux des 3% négocié avec Bruxelles. La créance brute ne décroît que si le budget du débiteur est définitivement à l’équilibre, voire excédentaire, pendant plusieurs années – et encore cet excédent doit-il est majoré en fonction des taux d’intérêt. Arithmétique de base, qu’on n’enseigne probablement pas à l’ENA.
(5) La solution du Front national – sortir de l’Euro, reprendre le Franc, retrouver une politique monétaire indépendante, pouvoir dévaluer (bon pour l’exportation), pouvoir faire fonctionner la planche à billets librement comme la Fed, s’endetter par des émissions auprès de la Banque de France et non plus des marchés – est irréaliste. Pour deux raisons techniques : d’abord parce que l’économie française n’a pas la taille mondiale de l’économie américaine qui est en situation de ”monétarisation autonome” (self money decision) ; ensuite, et pour cette raison, parce qu’une telle politique, même si elle ferait baisser la charge de la dette, aurait pour conséquence mécanique un effondrement de l’épargne et des avoirs fiduciaires des Français, en termes non pas nominaux mais marchands. ”Vous aviez 100.000 € en banque, le mois dernier, avant le retour au Franc ? En compte courant, assurance vie, épargne populaire, etc ? Désolé, en Francs, il ne vous reste plus que l’équivalent de 50.000.” Politiquement dévastateur. La seule solution (voir mon essai Mon Programme, Éd. du Lore) est de bouleverser le fonctionnement de la BCE, dont l’indépendance est une hérésie, et d’envisager une dévaluation de l’Euro.
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Zvonko Busic, un suicide pour le salut de la Croatie et de l’Europe
In memoriam
Zvonko Busic, un suicide pour le salut de la Croatie et de l’Europe
par Jure Georges VUJIC
Trois mois seulement après la mort tragique de Dominique Venner, un autre suicide sacrificiel a retenti au matin du 1er septembre, non sous le Soleil de Paris au cœur de Notre-Dame, mais cette fois-ci en Croatie à Rovanjska sur le littoral croate de l’Adriatique. C’est le suicide de Zvonko Busic, l’un des derniers dissidents et révolutionnaires croates de l’époque yougoslave communiste.
Busic venait de purger une peine de trente-deux ans de prison pour avoir détourné pour des raisons politiques (la cause de l’indépendance croate) en 1976 un avion étatsunien. Il fut libéré en 2008. Son retour en Croatie suscita un accueil triomphal de la part d’une grande partie de la population croate. En 1976, il avait dirigé un groupe de révolutionnaires et nationalistes croates qui détourna un Boeing 727 de la compagnie T.W.A. sur un vol New York – Chicago avec soixante-seize passagers à bord afin d’attirer l’attention du monde sur la lutte indépendantiste croate désireuse de se séparer de la Yougoslavie communiste et titiste… L’avion s’était finalement posé à Paris et la presse étatsunienne avait publié leur revendication. Mais un policier à New York avait été tué en tentant de désamorcer une bombe que les pirates de l’air avaient dissimulé dans une station de métro. Condamné par les autorités américaines sous la pression de Belgrade à la prison á vie, il fut amnistié pour conduite exemplaire. Alors qu’il avait retrouvé de retour en Croatie son épouse Julienne Eden Busic, de citoyenneté étatsunienne qui l’avait secondé dans sa prise d’otage (elle avait été libérée en 1990), il décida de poursuivre la lutte politique dans sa patrie qui, après avoir gagné la guerre d’indépendance en 1991, est plongé dans le marasme politique, économique et moral par la responsabilité des gouvernements successifs néo-communistes et mondialistes. Ils ont livré la Croatie aux magouilles politico-affairistes, au Diktat des eurocrates de Bruxelles et de leurs laquais locaux ainsi qu’à la convoitise des oligarchies anti-nationales. Toutes s’efforcent de faire table rase de l’identité nationale croate en imposant comme d’ailleurs partout en Europe, le sacro-saint modèle néo-libéral, des lois liberticides, la propagande du gender à l’école, la légalisation du mariage homosexuel. Bref, le scénario classique de l’idéologie dominante et mondialiste. Busic qui aimait citer Oswald Spengler n’était pas homme à accepter cet état de fait qu’il qualifiait lui-même de « déliquescence morale et sociale catastrophique ».
Busic soutint toutes les luttes révolutionnaires et nationales, de l’O.L.P. palestinien à l’I.R.A. irlandaise en passant par les Indiens d’Amérique du Nord. Ironie de l’histoire, il avait découvert les écrits historique de Dominique Venner en prison et fut peiné par sa disparition tragique.
Homme « classique » épris des vertus de l’Antiquité, Busic était avant tout un résistant croate et européen, un baroudeur qui n’avait que du mépris pour le conformisme, la tricherie, la petite politique partisane et parlementaire, les calculs électoraux. Son idéal type était évolien : le moine-soldat, un style sobre et austère, guerrier, un genre de vie qu’il a appliqué durant toute sa vie. Ce n’est pas par hasard qu’il fut très vite marginalisé par le système politique croate qu’il soit de droite ou de gauche. Après avoir rallié fort brièvement le Parti du droit croate (H.S.P.) du Dr. Ante Starcevic et de l’actuelle députée croate au Parlement européen, Ruza Tomasic, il tenta, en fondant l’association Le Flambeau, de constituer un « front national » regroupant l’ensemble des forces nationales croates (droite et gauche confondues). Mais très vite, cette vision et ce projet frontiste, d’orientation nationale-révolutionnaire, se soldèrent par un échec en raison des luttes de pouvoir inhérentes à la mouvance nationale croate. Busic n’avait pas caché sa déception en déclarant qu’« il n’avait pas réussi dans l’unification et la création d’un front uni patriotique ». Il annonça alors dans la presse croate sa décision de se retirer de la politique, car « il ne voulait pas contribuer à la destruction continue des forces politiques nationales et patriotiques en Croatie ».
Les obsèques de Zvonko Busic auxquels ont assisté des milliers de personnes et l’ensemble de la mouvance nationale croate, constituèrent (à Zagreb le 4 septembre dernier) furent un sérieux avertissement à la classe politique mondialiste croate. Son suicide fut un événement sans précédent pour l’opinion croate, habituée à ses coups de de colère, son franc parler et son idéalisme infatigable face à l’apathie sociale et la corruption de classe politique. Il faut dire qu’il a été longtemps traîné dans la boue par la presse croate gauchisante qu’il l’a continuellement traité de terroriste dès sa sortie de prison. Personne, et encore moins moi-même qui l’avait régulièrement côtoyé, ne s’était attendu à la fin tragique, de cet homme d’action à l’allure légionnaire et don quichottesque. Et après tout, est-ce que quelqu’un avait pu s’attendre au suicide de Dominique Venner ? Probablement non. Peu avant sa mort, Zvonko Busic a laissé une lettre à son ami Drazen Budisa, dans laquelle il avait demandé pardon á ses proches et qu’il se retirait car « il ne pouvait plus continuer de vivre dans l’obscurité de la Caverne platonicienne », faisant allusion à l’allégorie platonicienne de la Caverne. C’est vrai. Busic était trop pur, trop droit et trop sensible pour vivre dans le mensonge de cette Croatie post-communiste néo-libérale hyper-réelle, une Croatie qui avait fait allégeance à l’U.E. et à l’O.T.A.N., domestiquée et néo-titiste, alors que le gouvernement actuel refuse de livrer aux autorités allemandes, Josip Perkovic, qui fait l’objet d’un mandat d’extradition européen. Cet ancien agent de l’U.D.B.A. (la police politique et services secrets titiste yougoslaves) est impliqué dans l’assassinat de plusieurs dissidents croates à l’étranger.
La Croatie est le seul pays post-communiste à ne pas avoir voté une loi sur la lustration et où les rênes du pouvoir politique et économique sont encore entre les mains des anciens cadres titistes et de la police secrète qui n’a jamais été officiellement démantelée. Busic – c’est vrai – ne pouvait supporter ces ombres factices et éphémères de la société marchande et consumériste mondiale, à l’égard de laquelle il s’est tant offusqué. Et pourtant, Busic, tout comme Venner, est tombé, volontairement, froidement, consciemment, je dirai même sereinement. Comme pour Venner, il s’agit du même modus operandi, du même esprit sacrificiel, d’une mort annoncée, une mors triumfalis qui dérange et interroge. Dans le cas de la Croatie, sa mort a retenti non comme une fin, mais comme un avertissement, un appel à la mobilisation, un dernier appel à la lutte, un dernier sursaut pour le salut de la nation croate et européenne. Puisse ses vœux être exhaussés !
Jure Georges Vujic
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00:05 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Hommages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique internationale, croatie, mitteleuropa, europe, affaires européennes, hommage, zvonko busic, mort volontaire, politique | | del.icio.us | | Digg | Facebook