BHL a-t-il aidé à la censure de Stéphane Hessel ?
C’est en tout cas ce qu’affirme Richard Prasquier, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), dans un éditorial publié le 13 janvier sur le site du Crif. Richard Prasquier se félicite de l’annulation d’une conférence qui devait se dérouler à l’Ecole normale supérieure, en présence de Stéphane Hessel, mais aussi, entre autres, d’Elisabeth Guigou, de Benoît Hurel (Syndicat de la magistrature), de Leïla Shahid (représentante de la Palestine à Bruxelles) ou encore de Michel Warshawski (militant israélien). Le thème de la conférence était la solidarité avec les militants de la campagne de boycott d’Israël poursuivis en justice.
Le CRIF affirme que c’est grâce à son action que la directrice de l’ENS, Monique Canto-Sperber, a décidé d’annuler la conférence. Et, au détour d’une phrase, rend hommage à Valérie Pécresse, au rectorat de Paris, « ainsi qu’à Claude Cohen Tanoudij, prix Nobel de Physique, Bernard Henri Lévy et Alain Finkielkraut, tous anciens élèves de l’Ecole normale supérieure ». La phrase ne souffre d’aucune ambiguité : les trois « anciens » seraient, comme la ministre et le rectorat, intervenus auprès de la direction de l’ENS. BHL, ami d’Israël, aurait-il participé de près ou de loin à ce qui ressemble à s’y méprendre à une atteinte à la liberté d’expression ?
Pendant cinq jours, BHL ne réagit pas à l’éditorial de Richard Prasquier. C’est le 18 janvier, alors que « l’affaire » commence à faire du « buzz » (nous y reviendrons dans un prochain article), qu’il se signale. D’une curieuse manière. C’est en effet au Nouvel Obs, et non au Crif, que BHL fait parvenir le démenti qui suit :
« Je rentre des Etats-Unis et apprends qu’un débat autour de l’opération BDS a été annulé à l’Ecole normale. Contrairement à ce que laisse entendre votre site, je ne suis intervenu ni auprès de madame Canto-Sperber ni auprès de quiconque pour recommander l’annulation de ce débat. Je suis, par principe, même et surtout quand le désaccord est profond, partisan de la confrontation des points de vue – pas de leur "annulation" ».
Dont acte.
Dont acte ? Ou presque.
De deux choses l’une :
– soit le Crif dit la vérité, et BHL tente désespérément de se démarquer de cette initiative peu glorieuse, probablement en raison du « buzz » qu’elle a suscité ;
– soit le Crif ment. Mais dans ce cas, pourquoi BHL qui, chacun le sait, se sent très concerné par tout ce qui le concerne, a-t-il attendu cinq jours avant de réagir ? Pourquoi ne pas avoir exigé qu’un erratum soit publié sur le site de ceux qui sont à la source de cette « mauvaise » information, et non sur le site du Nouvel Obs, qui s’est contenté de la relayer ? Et pourquoi Richard Prasquier n’a-t-il pas, à l’heure où nous écrivons, changé la moindre virgule de son éditorial du 13 janvier ?
Autant de questions qui, pour l’instant, demeurent sans réponse. On ne doute pas que l’affaire ne manquera pas de connaître de nouveaux développements et rebondissements. A l’image d’une autre affaire impliquant BHL, celle qui l’oppose à Bernard Cassen.
BHL salit de nouveau Bernard Cassen...
Nous l’avions rapporté dans un précédent article : dans son Bloc-notes du 23 décembre, BHL commettait une bourde infamante : confondre, en évoquant les « Assises contre l’islamisation de l’Europe », Bernard Cassen, ancien directeur du Monde diplomatique, et Pierre Cassen, animateur de Riposte laïque. Cette utile confusion avait permis à Bernard-Henri de remettre au goût du jour l’un de ses thèmes favoris : les passerelles entre « rouges » et « bruns ». Si la bourde a été rapidement corrigée, BHL n’a toujours pas présenté ses excuses à Bernard Cassen. Bien au contraire...
En effet, dans son Bloc-notes du 6 janvier, il remet le couvert, évoquant « le double procès que [lui] intentent, pour le même article, un groupuscule d’extrême droite et un ancien du Monde diplo ». Par un (pas très) subtil procédé rhétorique, BHL réussit finalement là où il avait échoué deux semaines plus tôt : amalgamer Bernard Cassen et l’extrême droite. L’usage de l’expression « double procès » est en effet lourde de sens : Cassen et le Bloc identitaire n’étaient peut-être pas côte à côte aux « assises », mais ils le sont désormais dans une croisade commune contre le philosophe en chemise blanche. En somme, BHL, adepte de la prophétie auto-réalisatrice, avait raison avant tout le monde. Soyons certains que cette clairvoyance ne manquerait pas, si l’affaire devait prendre une tournure judiciaire, d’être saluée par les tribunaux.
… et offre une tribune au Bloc identitaire
Tribunaux que la direction du Point semble vouloir éviter, puisqu’elle a accordé au Bloc identitaire, sympathique groupement de jeunes gens épris de valeurs progressistes, un droit de réponse aux approximations de Bernard-Henri Lévy. Comme nous l’avions signalé, l’accusation de « tentative d’assassinat contre Jacques Chirac » portée contre cette organisation était des plus contestables : le Bloc identitaire en tant que tel n’existait pas à l’époque, et c’est Maxime Brunerie, un proche de l’ancêtre du Bloc, Unité radicale, qui avait tenté de tirer sur le chef de l’Etat.
Le Bloc identitaire a donc pu, grâce à la rigueur de BHL, s’adresser, entre autres, au lectorat du Point. Une audience quantitativement inédite pour une organisation qui, bien qu’elle récuse le terme de groupuscule, n’a pas franchement pignon sur rue. Et même si Bernard-Henri a rédigé une « mise au point » à la suite du droit de réponse, le résultat est là : BHL aura offert, à cause de la démesure et de l’emphase habituelles de ses propos, une formidable tribune au Bloc, sans aucun doute ravi de cette publicité à moindres frais. Nous présentons à BHL toutes nos félicitations, auxquelles nous nous empressons d’en ajouter d’autres, au sujet de son courage et de sa lucidité quant à la révolution tunisienne.
BHL et la Tunisie, épisode 1 : le résistant de la 26e heure
Les quelques motivés qui suivent l’actualité du philosophe médiatique ont constaté qu’il a été, durant de longues semaines, silencieux sur la situation en Tunisie. Et soudain, le miracle est arrivé.
Le 13 janvier, (veille du départ de Ben Ali), depuis les États-Unis où il se trouve alors, Bernard-Henri Lévy lance – sur l’antenne d’Europe 1 – un appel dont le retentissement dépasse, et de loin, l’Appel de Londres lancé par le général de Gaulle. Le site « officieux » de BHL se charge, dès le lendemain, de mettre en valeur cette initiative. Les bonnes causes sont avant tout celles qui sont bonnes à la promotion de BHL-Moi-Je.
Extrait : « Les Tunisiens vivent leur 1789. Et Bernard-Henri Lévy est de ceux qui ont compris que, pour gagner une bataille comme celle-ci, le Net est aujourd’hui un outil incontournable. Il sait les risques juridiques qu’il prend. Mais que faisaient d’autres ceux et celles de ses aînées qui, naguère, signaient des appels pour l’avortement ou pour l’insoumission dans la guerre d’Algérie. C’est la même logique, toujours ». Quand BHL ne met pas lui-même en scène sa légendaire modestie, ses amis se chargent de le faire pour lui.
Mais quelle est donc la prouesse qui nous a valu ce modeste éloge ? Le résistant BHL a posté un message sur Twitter via le compte de sa revue La règle du jeu : « Hackers de tous les pays, unissez-vous. Soutenez les Anonymous. Piratez, bloquez les sites officiels de la Tunisie de Ben Ali. BHL ». Les Anonymous sont des hackers qui, depuis plusieurs semaines, multipliaient les attaques informatiques contre les sites du régime tunisien… sans avoir attendu le réveil de BHL.
Et pourtant, toujours sur le site, on apprend que, malgré le retard à l’allumage de BHL, son « Tweet » « a fait le tour de la Toile ». Vérification faite, le tour fut rapide, comme en témoigne cette capture d’écran, réalisée plus de quarante-huit heures après la publication de l’appel :
Un écho international à la hauteur du courage de Bernard-Henri, résistant de la vingt-sixième heure.
BHL et la Tunisie, épisode 2 : Arabes, musulmans, même combat !
Après la chute de Ben Ali, Bernard-Henri ne tient plus en place. Dans son Bloc-notes du 18 janvier, titré « Leçons tunisiennes », il tire, à chaud, ses premiers bilans de la révolte populaire. On apprend ainsi que l’un des éléments notables du soulèvement tunisien est qu’il s’agit d’une « insurrection arabe » (c’est la deuxième « leçon ») : « Eh oui. Rappelez-vous ceux qui nous disaient qu’il y a des peuples faits pour la révolte et d’autres qui ne le sont pas ». Pour BHL, les événements de Tunisie sont la démonstration qu’il n’y a pas de peuple imperméable aux principes démocratiques : « les principes démocratiques sont des principes universels ». Même les Arabes, donc ! Saluons le courage avec lequel Bernard-Henri se défend contre la droite xénophobe et néo-coloniale...
Suit alors une prophétie quasi planétaire : « Aujourd’hui, la Tunisie. Demain, la Libye de Kadhafi. La Syrie de la famille Assad. Peut-être l’Iran d’Ahmadinejad ». Une déclaration qui nous vaudra peut-être un erratum de plus puisque, cher Bernard-Henri, les Iraniens ne sont pas Arabes : ce sont des Perses. Mais c’est vrai qu’après tout la majorité d’entre eux sont aussi des musulmans. L’amalgame est d’autant plus fâcheux qu’il est courant chez ceux que BHL prétend pourfendre dans sa chronique, « ces apôtres de la guerre des civilisations pour qui l’idée même d’un pays musulman et, en particulier, arabe ouvert aux droits de l’homme était une contradiction dans les termes ». On espère que Bernard-Henri saura, avant de nous infliger ses prochaines « leçons » politico-philosophiques, réviser ses leçons d’histoire-géographie.
Selon les fans de BHL, BHL triomphe aux Etats-Unis
Cette approximation est peut-être une conséquence de l’épuisant séjour de BHL aux États-Unis, destiné à promouvoir le livre coécrit avec Michel Houellebecq, Ennemis publics : une tournée qui, d’après le site de la revue de BHL, fut, comme l’annonce le titre de l’article qui lui est consacré, un « Triomphe, aux USA, pour Bernard-Henri Lévy et Michel Houellebecq ». Promotion réussie d’un livre, dont on nous dit qu’ « il semble qu’il soit parti pour faire un tabac ».
En témoigneraient, notamment, les critiques de la presse écrite états-unienne. Maria de França, qui a signé l’article de La règle du jeu, mentionne ainsi « la critique, excellente, signée par Sam Munson dans le Wall Street Journal ». Une critique, il est vrai, plutôt élogieuse. Puis l’article évoque « Les deux critiques, moins favorables mais importantes, signées, dans le New-York Times, par Dwight Garner (page culturelle quotidienne) et Ian Buruma (supplément Livres du week end) ».
Les extraits qui suivent, tirés de la critique de Ian Buruma, montrent ce que La règle du jeu appelle une critique « moins favorable » :
– « On peut lire ce livre, un dialogue entre deux célèbres auteurs français, comme un roman comique, une brillante satire traitant de la vanité des écrivains […] ».
– « Le running gag qui imprègne l’ensemble de la discussion est cette vaine prétention selon laquelle BHL, l’intellectuel le plus célébré et le plus médiatique [1] en France, et […] l’auteur de best-sellers Michel Houellebecq seraient détestés, persécutés et méprisés par à peu près tout le monde […] ».
– « Ce qui est hilarant […] est l’usage des hyperboles […] ».
Et encore :
– « [A propos de la façon dont BHL revendique ses « engagements » (Daniel Pearl, Ayaan Hirsi Ali, Sarajevo, etc.)] : c’est ce que les Allemands appellent un Hochstapler, quelque chose qui se situe entre le vantard et l’imposteur, une célèbre figure comique dans la littérature européenne. (...) »
– « Tout est brillamment exécuté. Mais je crains d’avoir à dire que rien de tout ceci n’est destiné à être lu comme un roman comique. Tout est fait avec le plus grand sérieux du monde ».
Etc.
Une critique « moins favorable » ? BHL et ses amis ont, décidément, le triomphe modeste, et manient tout aussi bien l’euphémisme que l’hyperbole. C’est sans doute cela, le « style BHL », complément indispensable de la rigueur et de la probité qu’il met au service du microcosme médiatique et de sa surveillance.
Parole de pape
Un style dont l’emphase et la solennité tiennent en général lieu d’argumentation.
Dans son Bloc-notes du 6 janvier, BHL professe : « Benoît XVI est parfaitement fondé à dire que les chrétiens sont, aujourd’hui, à l’échelle de la planète, le groupe religieux "en butte au plus grand nombre de persécutions" ». Aucun chiffre, aucune enquête, ne viennent étayer ce propos nuancé. Il faut dire que la source de BHL est connue pour sa modération et son objectivité.
Rideau.
Julien Salingue (avec Henri et Serge)




del.icio.us
Digg
LONDON -- A London newspaper has published leaked NATO documents that
Encore BHL ? Oui, encore ! Mais pourquoi un tel acharnement ? Parce que l’année 2011 débute en fanfare pour le philosophe en chemise blanche, décidément sur tous les fronts. Et parce que cette fausse grandeur est en charge de la surveillance de plusieurs médias. Pauvres médias !












HET NATIONALISME in Italië kent sinds enkele jaren een zeer vernieuwende militante, intellectuele en artistieke activiteit die zich heel uitdrukkelijk op het fascisme beroept. Precies zeven jaar geleden, op 26 december 2003, beslisten jonge Romeinse neofascistische militanten om een leegstaand gebouw in te nemen volgens de door de Italiaanse revolutionaire rechterzijde ontwikkelde strategie van de zogenaamde "Non-conforme bezetting / Bezetting met het oog op huisvesting" (ONC/OSA). "Non-conformiteit" is de duidelijke eis waarmee ze de politieke correctheid over alle onderwerpen afwijst; een eis verheven tot de rang van ware filosofie. De bezetting was erop gericht om de neofascistische jeugd in Rome te voorzien van een ruimte waar ze het sociale en culturele alternatief zou kunnen organiseren dat ze tot dusver moest missen.
Op artistiek gebied herneemt Casapound in zijn publicaties en affiches de esthetiek van de Italiaanse futuristen uit de jaren ‘20, toen het esthetische uitstalraam van het nationalisme op het schiereiland. Ruimte dus voor de rechte lijnen, de hoeken, de beweging als evocatie van de actie, de energie en de durf, maar ook voor alles wat kan verwijzen naar het heldendom, voorgesteld als opperste deugd van een dagelijkse levenskunst. De boekenwinkel “Testa di Ferro” biedt de werken aan van de grote intellectuele en politieke figuren van de conservatieve revolutie, van Codreanu over Mishima tot Nietzsche. Er zijn ook meer sulfureuze auteurs als Hitler en natuurlijk Mussolini. Opgehangen aan de theorie van het “mediatieke squadrisme”, d.w.z. spectaculaire blits-acties om de leidmotieven van de beweging te verspreiden en indruk te maken op politieke vijanden. Casapound heeft trouwens zijn eigen artistieke beweging: het “turbodynamisme”. Een van de eerste uitvoeringen van deze alternatieve en non-conformistische kunstschool was een retroprojectie van enorme portretten van Robert Brasillach op de muren van Rome. De affiches van Casapound, die vergaderingen, concerten en andere bijeenkomsten aankondigen, worden ook ontworpen volgens die wil om de fascistische esthetiek bijdetijds te maken met de nieuwe creatieve middelen die door de computer worden aangeboden. De scherpste geometrische vormen worden in zwart-wit geplaatst met de portretten van grote mannen uit de geschiedenis van het nationalisme, terwijl ze vrijheid, verbeeldingskracht, kameraadschap en strijdlust verheerlijken. Deze posters zijn nu gemeengoed in sommige delen van Rome en aanvaard door de bevolking. De term "fascistisch" is er normaal geworden dankzij de propaganda-inspanning van Casapound. De stad van de Caesars knoopt geleidelijk aan weer aan met zijn grote politieke traditie, die opnieuw tot leven is gewekt door de jonge generatie. Verlangend om het hart te zijn van een cultureel alternatief voor het conformisme van de burgerlijke linker- en rechterzijde, biedt Casapound verschillende kunstenaars tentoonstellingsruimtes aan, evenals een kunsttijdschrift. "De droom vernieuwen", dat is de voortdurende motivatie van de militanten die onophoudelijk blijven vernieuwen op alle gebieden. Kunst en muziek zijn de twee machtige instrumenten die deze ontwikkeling mogelijk maken; ze bereiken de meeste mensen, in het bijzonder de jongeren.
Casapound weigert mee te doen met het spel van de partijen. De vereniging ziet die laatste als een rem op elke durf, omdat ze in naam van de verkiezingen verplicht zijn zich gematigder op te stellen. Bevrijd van elke gedwongenheid op dit gebied is haar vrijheid des te groter. De vereniging heeft een maandblad: “Occidentale”. Een van de boegbeelden van dat blad is Gabriele Adinolfi; hij leidt ook het Studiecentrum Polaris, waarmee hij vernieuwende politieke voorstellen ontwikkelt. Hij legt ons uit dat zijn strategie aangepast is aan elke doelgroep. Op zijn site “noreporter.org” legt hij zich enkel toe op de actualiteit, daar waar Polaris liever geschiedenis behandelt – en in het bijzonder die van de Tweede Wereldoorlog, maar dan wel herzien en verbeterd. In zijn lezingen voor Casapound biedt hij zijn raad aan als ervaren fascistische militant; Gabriele Adinolfi heeft 20 jaar in Franse ballingschap moeten leven vanwege zijn engagement tijdens de “loden jaren” in Italië. De meest veelbetekenende doorbraak is misschien die van het Blocco Studentesco – de studentenformatie van Casapound – dat in 2010 bijna 40% van de stemmen in de Romeinse onderwijsinstellingen verzamelde en dit terwijl het zich openlijk op het fascisme beroept. Het is de gewoonste zaak geworden om jongeren van vijftien en zestien jaar, afkomstig uit de volksbuurten, elkaar de Romeinse groet te zien brengen. Begin december verzamelde het Blocco Studentesco drieduizend betogers in de hoofdstad tegen een hervorming van het openbare onderwijs. De stem van Blocco Studentesco is overheersend geworden tegenover een linkse (communistische of sociaaldemocratische) studentenbeweging die niet bij machte is om de algemene trend te stuiten. De vreugde, de jeugd, de scheppingskracht zijn de basisprincipes van een bijna militair gestructureerde beweging. Door de oranje en okeren straten van Rome stapt voortaan een jeugd die opnieuw fier met de zwarte vlag zwaait en zich beroept op de prestigieuze herinnering aan de Romeinse Republiek en haar geestelijke erfgenaam, die het fascisme is. De snelle en organische uitbreiding van Casapound Italia laat een glimp zien van de spectaculaire ideologische en culturele successen binnen de nieuwe Italiaanse generatie. Zoals Gabriele Adinolfi zegt: “Nooit sinds mijn geboorte is het fascisme zo populair geweest in de Italiaanse publieke opinie”. De oogst zal ongetwijfeld gaan naar diegenen die zich aandienen als de “fascisten van het derde millennium” en aantonen dat de dageraard zal komen met een gezonde, verstandige, hedendaagse en onbuigzame radicaliteit. Lange leve Casapound en de camerati!
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(*) Article publié dans le dernier numéro de Rivarol (
