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mardi, 17 novembre 2009

Schweinegrippe-Impfung: tödliche Nebenwirkungen?

Schweinegrippe-Impfung:

Polnische Gesundheitsministerin

warnt vor möglicherweise tödlichen Nebenwirkungen

Gerhard Wisnewski / http://info.kopp-verlag.de/

Schweinegrippe? Die Polen werden überleben. Und zwar weil sie von ihren Politikern vor dem neuen Bioterrorismus geschützt werden. Während deutsche Medien und Politiker für die Schweinegrippe-»Impfung« trommeln, steht Polen gegen den von oben verordneten Impfterror auf. Die polnische Gesundheitsministerin Ewa Kopacz warnte bei einer Sondersitzung des Parlaments zur sogenannten »Schweinegrippe« vor möglicherweise tödlichen Nebenwirkungen der Impfung. Prominente polnische Abgeordnete sprachen von einem »riesigen Betrug«.

grippe-porcine.jpgDie Sitzung im Warschauer Parlament dürfte als Desaster für die Pandemie-, pardon: Pharmaindustrie in die Geschichte eingehen. Geladen waren Sachverständige und Statistiker, um über die angebliche Schweinegrippe-Pandemie zu beraten. Nach einem Bericht von Polskaweb News kam dabei zunächst einmal heraus, »dass Polen, zumindest aktuell, kein Opfer irgendeiner Epidemie ist«. So habe man es gerade mal mit 193 Fällen von H1N1-Infektionen zu tun, wobei alle Betroffenen jedoch nur harmlose Krankheitsverläufe zeigten und kein einziger Patient daran gestorben sei. »An der normalen- und eigentlich viel gefährlicheren Grippe sollen aber inzwischen etwa 41.000 Menschen erkrankt sein.« Der Stellvertretende Minister für das Gesundheitswesen, Adam Fronczak, habe darauf hingewiesen, dass demgegenüber in der Saison 2008/2009 543.000 Polen an der üblichen saisonalen Grippe erkrankt seien: »Keine abnormale Sache, denn an der jährlichen saisonalen Grippe leiden mehr als eine Milliarde Menschen auf der ganzen Welt, und eine Million stirbt hieran«, so Fronczak laut Polskaweb.

Zur Vorbeugung einer Influenza-A/H1N1-Epidemie seien nach Ansicht der geladenen Experten keine ausreichend getesteten Gegenmittel auf dem Weltmarkt. Man warne vor den Nebenwirkungen von Produkten, mit denen sich die Pharmaindustrie derzeit eine goldene Nase verdiene. »Impfstoffe gegen die saisonale Grippe, an welcher in der Saison 2008/09 543.000 Polen erkrankt waren, habe man für ca. eine Million Menschen auf Lager, somit habe man ›nichts zu befürchten‹ – argumentierte eine große Mehrheit der Sitzungsteilnehmer.«

Dem Artikeldatum von Polskaweb nach zu schließen, fand die Sitzung des polnischen Parlaments am 30. Oktober statt. Die polnische Gesundheitsministerin Ewa Kopacz habe »von möglicherweise tödlichen Nebenwirkungen durch die bereits in einigen EU-Ländern angelaufenen Schweinegrippe-Impfmittel« gesprochen und »dringend« empfohlen, »den Kauf von derartigen Medikamenten erst dann zu realisieren, wenn ein ausgereifter Impfstoff auf dem Markt ist. Sie betonte, dass in einem Land (Schweden), welches eine große Menge H1N1-Impfstoff kaufte, schon vier Menschen ein paar Stunden nach der Impfung angeblich durch Stress gestorben seien, doppelt so viele, wie durch die Schweinegrippe. Die Ministerin betonte, dass die Pharmakonzerne keine Verantwortung übernehmen für ihre Produkte, die Zusammensetzungen ebenso zu Geheimnissen mache, wie die weltweiten Ergebnisse ihrer Nebenwirkungen.«

Der bekannte Abgeordnete Janusz Palikot von der polnischen Regierungspartei PO habe behauptet, dass es keine neue bedrohende Grippe gebe und »die Impfstoffe gegen Schweinegrippe einem riesigen Betrug dienen«. Die Pharmaunternehmen bezeichnete er laut Polskaweb als »Mafia«: »Dies meinten auch andere polnische Politiker. Zum Beweis, dass es keine gefährliche Krankheit gebe, will man nun in die ukrainische Stadt Lemberg fahren und dort jedem die Hand reichen, der dies zulasse.« In der Ukraine schlägt die Panik vor der Schweinegrippe derzeit besonders hohe Wellen.

Dienstag, 10.11.2009

Kategorie: Enthüllungen, Wirtschaft & Finanzen, Politik, Wissenschaft

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La chute du Mur: et après?

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La chute du Mur : et après ?

ex: http://unitepopulaire.org

« Il y a vingt ans, il n’y eut, pour déplorer la chute du mur de Berlin et l’effondrement de l’empire soviétique, que les inébranlables de l’utopie communiste. Certains se sont évidemment cramponnés à la possibilité d’expériences de ce qu’on a appelé le socialisme réel. D’autres ont critiqué le triomphalisme du nouvel ordre mondial incarné par George H.W. Bush. Et le manque d’égards que l’Allemagne de l’Ouest a manifesté vis-à-vis des décombres de l’Allemagne de l’Est n’était pas loin de ressembler à de la cruauté. […] Nombre d’idéaux de la social-démocratie, notamment la justice sociale et l’égalité, s’inspirent du marxisme, et on les a jetés, comme le fameux bébé, avec l’eau du bain communiste. […]

Les revers économiques de ces dernières années semblent donner raison à Mikhaïl Gorbatchev, qui s’alarme de ce que le “capitalisme occidental, privé de son vieil adversaire, ne se voie comme le champion incontesté et le héros du progrès global, et ne s’apprête à précipiter les sociétés occidentales et le reste du monde dans une nouvelle impasse historique”. […] L’ère Thatcher-Reagan et son ultralibéralisme avait mis les choses en chantier bien avant la chute du mur de Berlin. Margaret Thatcher n’avait-elle pas déclaré, avec sa fameuse formule, que la société n’existait pas, et que seuls comptaient l’individu et sa famille ? C’était l’injonction du chacun pour soi. […] L’ultralibéralisme a porté atteinte au rôle de l’Etat, en réduisant sa contribution à une société meilleure, plus juste et plus égale. Les néolibéraux ont moins le culte de la justice que celui de l’efficacité, de la rentabilité, ou du bénéfice.

Pendant que les néolibéraux occupaient le terrain en bafouant et en rompant de vieux pactes sociaux-démocrates, les énergies de la gauche se consumaient en politiques culturelles, problèmes d’“identité” et autre multiculturalisme idéologique. […] Pour beaucoup de gauchistes de la fin du XXe siècle, la défense des cultures du tiers-monde, issues du néocolonialisme, avait pris le pas, quel que soit le degré de barbarie de ces cultures, sur la défense de l’égalité et de la démocratie. […] Résultat : les politiques qui se réclamaient, même de très loin, du marxisme, ont perdu tout crédit, et ont fini par mourir en 1989. »

 

Ian Buruma, Project Syndicate, novembre 2009

L'Allemagne à la croisée des chemins

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Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1997

L'Allemagne à la croisée des chemins

Intervention de Robert Steuckers au séminaire d'Ile-de-France de «Synergies Européennes», le 26 octobre 1997

 

Généralement, les observateurs des réalités allemandes en dehors de l'espace linguistique germanophone sont assez peu attentifs à certaines définitions que les Allemands donnent d'eux-mêmes. Certes, la culture allemande mettant principalement l'accent sur le particulier, ces définitions varient à l'infini: elles dépendent des options idéologiques ou philosophiques personnelles des auteurs, de leurs idiosyncrasies. Mais il en est une qui résume bien l'inquiétude voire la névrose allemande: c'est la définition de l'Allemagne comme “verspätete Nation”, comme nation retardée, comme nation “en retard”, comme nation “tard-venue” sur l'échiquier européen et international. Ce concept de “verspätete Nation” a été forgé par le philosophe Helmuth Plessner, peu connu des germanistes français et a fortiori du grand public, malgré qu'il ait été un opposant au régime hitlérien, contraint à l'exil. Pour Plessner, les Allemands, en tant que “tard-venus” sur la scène politique internationale, ne parviennent pas à rattraper le retard qui les sépare des Français ou des Anglais, voire des Russes, essayent de développer des idéologies de l'accélération, cherchent désespérément à se débarrasser de ballasts du passé, conservent une certaine immaturité politique (qui se traduit par le moralisme, le chauvinisme, l'exaltation, etc.), due à l'absence de “grandes idées incontestables” (au sens où l'entendaient en France Hauriaux ou Charles Benoist).

 

Plessner et tous ceux qui partagent sa vision de l'histoire allemande constatent que du XVIIième siècle à Bismarck, le Reich est un territoire éclaté, à la merci de toutes les puissances voisines, en dépit de la lente puis fulgurante ascension de la Prusse. Richelieu s'était érigé en protecteur des “libertés allemandes”, entendons par là le protecteur de tous les séparatismes et de tous les particula­rismes, qui tirent à hue et à dia, empêchant les diverses compo­santes de la germanité continentale de fusionner en une unité politique cohérente. Churchill en 1945-46 prônait une version britannique de cette stratégie en cherchant à imposer au Reich vaincu un fédéralisme séparatiste, que les critiques allemands nommeront bien vite “fédéralisme d'octroi”. A ce morcellement territorial s'ajoute la division confessionnelle entre catholiques et protestants. Même si cette division s'estompe aujourd'hui, elle a eu des effets calamiteux à long terme sur l'histoire allemande: l'Empereur Ferdinand II, champion du camp catholique, annonçait à tout qui voulait l'entendre qu'il préférait régner sur un désert plutôt que sur un pays peuplé d'hérétiques. La logique d'une guerre civile sans compromis, menée jusqu'à l'absurde et la folie, a frappé l'Allemagne dès les premières décennies du XVIIième siècle. Wallenstein, génial chef de guerre au service de cet Empereur catholique fanatique, s'est rapidement rendu compte de la folie et de l'aveuglement du monarque: il a fait de timides propositions de paix, suggéré un plan de réconciliation. Il a été assassiné.

 

«Grand siècle» et «Siècle des malheurs»

 

La mécompréhension fondamentale entre Allemands et Français, qui a débouché sur les trois guerres franco-allemandes de ces 150 dernières années, provient directement des événements terribles du XVIIième siècle. La France a connu à cette époque son grand siècle et y a forgé les puissants ressorts de sa culture et de son prestige. L'Allemagne a été plongée dans l'horreur et la misère. Les manuels scolaires français parlent du “Grand Siècle”, tandis que leurs équivalents belges parlent du “Siècle des malheurs” et que la littérature allemande a produit cette grande fresque tragique de Grimmelshausen, qui brosse un tableau de feu et de cendres: celui des misères de la guerre de Trente Ans, affrontées avec un stoïcisme amer par “Mère Courage”, l'héroïne de Grimmelshausen qui a inspiré Brecht en ce siècle.

 

Au XVIIIième siècle, quand le mariage entre Louis XVI et Marie-Antoinette induit une trêve dans la guerre séculaire entre la monarchie française, alliée des Turcs, et l'Autriche, porteuse de la dignité impériale, la philosophie de l'histoire de Herder prône un retour aux Grecs, aux Germains, aux héritages pré-chrétiens et aux racines premières des cultures européennes. Cette orientation philosophique s'explique partiellement par une volonté de dépasser les clivages confessionnels, générateurs de guerres civiles atroces et sans solution. Pour éviter la césure protestantisme/catholicisme, pour éviter toute réédition du “siècle des malheurs”, la philosophie se laïcise; le néo-paganisme dérivé d'une lecture anti-chrétienne de Herder (chez Reynitzsch par exemple), le jacobinisme mystique et national de Fichte, sont les manifestations diverses d'une volonté de paix civile: si l'Allemagne dépasse les clivages religieux qui la traversent, si un néo-paganisme dépasse les confessions chrétiennes qui se sont entredéchirées, si l'idéologie idéaliste et nationaliste de l'unité nationale triomphe, paix et prospérité reviendront et la culture s'épanouira, pensent à cette époque les philosophes allemands, avec une certaine dose de naïveté.

 

De Bismarck à Weimar

 

Au début du XIXième siècle, le nationalisme radical, exprimé par des figures comme Arndt ou Jahn, est une idéologie unificatrice voire centralisatrice appelé à effacer sur le territoire allemand le morcellement politique dû à la diplomatie de Richelieu. Bismarck, quelques décennies plus tard, fournit à son pays un appareil diplomatique solide, visant un équilibre des puissances en Europe, notamment par des accords tacites avec la Russie. Guillaume II ruinera cet équilibre en multipliant les maladresses. L'effondrement de l'équilibre bismarckien a conduit aux boucheries de la Grande Guerre et, pour l'Allemagne, à la défaite de 1918 et à la proclamation de la République de Weimar.

 

Cette république de Weimar dispose d'une souveraineté limitée, avec une armée réduite (qui esquive toutefois les clauses du Traité de Versailles en coopérant en Russie avec l'Armée Rouge), avec une monnaie anéantie et une économie “pénétrée” par les capitaux américains. A tout cela s'ajoute une occupation militaire française en Rhénanie et dans la Ruhr, à laquelle succède la démilitarisation de la rive gauche du Rhin. Les Allemands perçoivent cette situation comme une terrible vexation, injuste à leurs yeux car leur nation, disent-ils, est importante et grande sur les plans démographique, culturel et scientifique. Les Alliés, dit la propagande nationaliste sous Weimar, prouvent leur barbarie en confisquant tout avenir aux enfants allemands, en méprisant les productions culturelles et scientifiques allemandes, pourtant indépassables.

 

1945: finis Germaniae

 

En 1945, après l'effondrement du IIIième Reich, la défaite est encore plus cuisante et humiliante. La totalité du territoire  —et non plus les seules régions de Rhénanie et de la Ruhr—  est divisée en quatre zones d'occupation (quant aux provinces de Poméranie, de Posnanie et de Silésie, elles passent sous “administration polonaise” avant d'être purement et simplement annexées). Pendant quatre ans, de 1945 à 1949, le pouvoir est exercée par les Alliés, y compris le pouvoir judiciaire. En dépit de la naissance des deux Etats allemands en 1949, la RFA, à l'Ouest,  est jugulée dans sa souveraineté. A partir de 1955, 90% des effectifs de l'armée ouest-allemande sont versés dans les unités de l'OTAN, donc se retrouvent sous commandement américain (seuls quelques régiments de police en Bavière et dans le Baden-Wurtemberg et les régiments de gardes-frontières sont sous commandement allemand autonome). C'est dans les 10% hors OTAN que se sont recrutées récemment les unités de l'Eurocorps.

 

Il me paraît bon de rappeler sommairement, pour des raisons didactiques, quelques grandes étapes de l'histoire de la RFA:

1. De 1945 à 1949, nous avons donc un système d'occupation totale, sans aucun espace de souveraineté allemand.

2. En 1949, la RFA se donne une constitution fédérale, avec l'approbation des Alliés occidentaux qui croient ainsi affaiblir l'Etat allemand. La zone soviétique se constitue en un Etat de facture soviétique.

3. En 1952, Staline propose la réunification allemande, le rétablissement de la souveraineté allemande dans un Etat démocratique fort, neutre et soustrait à l'influence directe des puissances occidentales.

4. En 1955, la RFA adhère à l'OTAN et récupère la Sarre que la France voulait annexer. Le retour de la Sarre à la mère-patrie allemande a été baptisé la “petite réunification”, dans la mesure où la RFA a mis au point un système d'“annexion monétaire”, répété à plus grande échelle lors de la “grande réunification” de 1989/90. La France s'en tire avec une consolation: elle garde une station de radio (Europe n°1) en Sarre et espère influencer les esprits. Ce sera un échec, mais cette politique est pratiquée aujourd'hui, avec des visées annexionistes au Luxembourg (via RTL), en Wallonie et dans la périphérie de Bruxelles.

5. En 1963, on assiste au rapprochement franco-allemand.

6. En 1967/68, l'Allemagne est secouée par l'effervescence étudiante et contestatrice, qui introduit les manies de 68 dans la société allemande, restée jusque là très traditionnelle et conventionnelle. Cependant, Rudi Dutschke, leader contestataire, est en faveur de la souveraineté nationale, contrairement aux soixante-huitards français, qui ont contribué à torpiller la voie indépen­dan­tiste et non alignée du gaullisme des années 60.

7. Après l'effervescence étudiante, s'ouvre l'Ostpolitik (= la politique à l'Est) de la “grande coalition” socialiste et démocrate-chrétienne (CDU + SPD), orchestrée par Kiesinger et Willy Brandt. Cette ouver­ture au bloc de l'Est inquiète la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, qui craignent un nouveau rapprochement germano-so­viétique.

8. De 1980 à 1983, l'affaire des euromissiles secoue durablement la société allemande et interpelle la gauche, dont les intellectuels redécouvrent subitement la valeur “nation”. On voit éclore le “natio­nal-pacifisme”, le “national-neutralisme”, discutés avec passion à droite comme à gauche, sans aucune exclusion ni anathème. Dans ces débats innombrables, on propose une réunification allemande dans la neutralité, comme pour l'Autriche, où les Verts rêvent d'une démilitarisation quasi totale, tandis que les nationalistes (de droite) entendent protéger cette neutralité par un surarmement et par un appel à la “nation armée” sur les modèles de la Suisse et de la RDA communiste (Be­triebskampfgruppen, etc. [= Groupes de combat organisés dans les entreprises de l'Etat socialiste est-allemand]).

9. En 1985, Gorbatchev annonce la glasnost et la perestroïka, assouplissant du même coup, après la parenthèse du premier mandat de Reagan, les rapports Est-Ouest. L'espoir de voir advenir une réunification et une neutralisation de l'Allemagne augmente.

10. En 1989, la réunification est un fait accompli, mais

a) les esprits n'y étaient pas préparés, aucun des scénarii prévus ne s'est réalisé et

b) le nationalisme traditionnel, qui croyait être le seul à pouvoir suggérer des solutions acceptables, bien ancrée dans lestraditions historiques, a été pris de cours. Quant à la gauche “nationale-pacifiste”, ses scenarii n'ont pas davantage été mis en pratique. La réunification a laissé les intellectuels de droite comme de gauche dans un certain désarroi voire une certaine amertume.

 

Pôle franco-allemand et alliance avec les “crazy states”

 

Exemple: figure de proue de la droite conservatrice allemande, Armin Mohler, du temps du duopole américano-soviétique, avait énoncé un projet pour une politique internationale souveraine de l'Allemagne, reposant sur deux stratégies principales:

a) le renforcement du pôle franco-allemand (sa vision gaullienne), pour faire pièce aux Anglo-Saxons et aux Soviétiques et

b) le pari sur tous les Etats que les Américains qualifiaient de “crazy States” (Corée du Nord, Libye, Chine, etc.), pour échapper à l'étranglement de l'alliance atlantique, comme De Gaulle avait développé une diplomatie alternative dans les pays arabes, en Inde, en Amérique latine, en Roumanie, etc. En 1989, la Libye était quasi éliminée de la scène internationale, mise au tapis par les raids américains de 1986. Restait la Chine, mais tout rapprochement germano-chinois ne risque-t-il pas d'envenimer les relations germano-russes, d'autant plus qu'il existe virtuellement un tandem Pékin-Washington dirigé contre Moscou et régulièrement réétabli et renforcé? La Russie, abandonnant ses crispations du temps de la guerre froide, acceptant de bon gré la réunification, pouvait-elle être considérée encore comme un adversaire, ce qu'elle était du temps de la guerre froide?

 

1989 ou la fin de la foi dans le progrès

 

En 1989, le projet de Mohler, porté par un souci de dégager et la France et l'Allemagne du clivage Est-Ouest, ne peut se concrétiser. Dans la foulée de la chute du Mur et de la réunification, Hans-Peter Schwarz, éminence grise de la diplomatie allemande, ami d'Ernst Jünger et exégète de son œuvre, principal collaborateur des revues Europa Archiv, et Internationale Politik (équivalent allemand de la revue de l'IFRI français), biographe d'Adenauer, publie un ouvrage important, dont l'idée centrale est de poser l'Allemagne comme une Zentralmacht, une puissance centrale, au milieu d'un continent qui est également une civilisation (au sens où l'entend Huntington). Pour Schwarz, 1989 marque une césure dans l'histoire européenne, parce que:

1. La fin du communisme est aussi la fin de la foi dans le progrès, qui sous-tend l'idéologie dominante de la civilisation occidentale.

a) On ne peut plus croire raisonnablement aux “grands récits”, comme le signale le philosophe français Jean-François Lyotard.

b) On se rend compte des dangers énormes qui guettent notre civilisation, des dangers auxquels elle ne peut pas faire face intellectuellement donc projectuellement, vu ses fixations progressistes. Le bilan écologique de notre civilisation est désastreux (l'écologie est une thématique plus discutée et approfondie en Allemagne, même dans les cercles “conservateurs”, comme l'attestent les travaux de personnalités comme Friedrich-Georg Jünger ou Konrad Lorenz, etc.). La déforestation dans l'hémisphère nord est également catastrophique. L'épuisement des ressources naturelles, la pollution des mers, la persistance de virus non éradicables, le SIDA, le caractère invincible du cancer, prouvent que la finitude humaine est un fait incontournable et que les vœux pieux de l'idéologie progressiste n'y changeront rien.

 

2. Ce constat de la fin du progressisme induit Schwarz à demander que la RFA, élargie au territoire de l'ex-RDA, soit un Etat postmoderne, dans un concert international postmoderne, c'est-à-dire un Etat reposant sur une idéologie non progressiste, ne dépendant nullement des poncifs du progressisme dominant, dans un concert international où plus personne n'a que faire des vieilles lunes progressistes face au gâchis qu'elles ont provoqué.

 

3. La tâche d'un tel Etat est de:

- coopérer à la gestion et à l'apaisement des instabilités de l'Est, pour retrouver le sens de l'équilibre bismarckien, qui avait été bénéfique pour tous les peuples européens.

- éviter les deux écueils classiques de la politique allemande:

a) le provincialisme étriqué (souvenir du morcellement territorial), égoïste et refusant de se mettre à l'écoute des tumultes du monde;

b) la grandiloquence matamoresque à la Guillaume II, qui a braqué tous les voisins de l'Allemagne.

 

Elites défaillantes et routines incapacitantes

 

Pour Schwarz, l'Allemagne, comme tous les autres pays européens, se trouve au beau milieu d'un nouveau système international.

- Ce système nouveau a permis la réunification  —ce qui est positif—  non seulement du peuple allemand, mais aussi de tout le sous-continent européen.

- Mais la classe politique dominante n'était pas intellectuellement préparée à affronter ce changement de donne:

a) Sur le plan INTELLECTUEL, elle est inapte à saisir les nouvelles opportunités. Elle a pensé l'histoire et les relations internationales sur le mode de la division Est-Ouest, selon des critères binaires et non systémiques. Cette classe politique rejette, analyse, anathémise; elle ne cherche pas à susciter des synergies, à rétablir des liens refoulés ou tranchés par l'arbitraire de fanatiques, songeant à faire du passé rable rase. Sa pensée est segmentante; elle n'est pas systémique.

b) Cette classe politique entretient des ROUTINES INCAPACITANTES. C'est le grief principal adressé à la partitocratie traditionnelle, allemande, belge ou italienne, tant par les Verts à gauche (Scheer en Allemagne, Marie Nagy en Belgique, etc.), que par les nationalistes à droite.

c) La classe politique a peur de la nouvelle réalité internationale. Elle la commente, elle émet des idées (gedankenreich),  mais elle n'agit pas (tatenarm). Cette nouvelle réalité est celle de la globali­sation. Le monde est redevenu une jungle en même temps qu'un grand marché, qui n'autorise pas de raisonnements binaires. Il est marqué par le retour d'un certain chaos. La globalisation, en effet, n'est pas la paix, dont avaient rêvée les irénistes et qu'avaient acceptée ceux qui croyaient que les blocages de la guerre froide allaient se pérenniser à l'infini. Pour affronter cette jungle et ce grand marché, il faut une pensée de l'interdépendance entre les nations et les Etats, interdépendance qui implique une riche diversité de liens et de contacts, mais qui est aussi grosse de conflits régionaux, de guerres civiles ou de conflits de basse intensité. Cette pensée politique en termes d'interdépendance est nécessaire car, dit Schwarz, l'Allemagne ne peut être une “grande Suisse”: en effet, elle n'est pas une forteresse alpine, elle compte trop de voisins (qui peuvent lui être hostiles); il y a trop de turbulences à ses frontières (Pologne, Russie, Croatie,...).

 

Deux hantises: Kronstadt et Rapallo

 

Ces hostilités potentielles et ces turbulences sont à la base de la grande peur allemande: celle d'être encerclé. Pour Schwarz, deux hantises troublent les relations franco-allemandes: la hantise de Kronstadt (1892) qui terrifie les Allemands et celle de Rapallo (1922) qui terrifie les Français. A Kronstadt, Français et Russes s'entendent contre le Reich et le prennent en tenaille, donnant aux Allemands la désagréable sensation d'être encerclés et étouffés. A Rapallo, Allemands et Russes s'opposent de concert à l'Ouest et rassemblent leurs forces sur un espace de grande profondeur stratégique, coinçant la France contre l'Atlantique, sur une faible profondeur stratégique cette fois, que les forces conjuguées de l'Allemagne et de la Russie, modernisées et motorisées, pourraient aisément franchir d'un coup de boutoir, au contraire des forces terestres et hippomobiles de la seule Allemagne de Guillaume II, arrêtées sur la Marne par Gallieni en 1914.

 

En 1962, quand Adenauer et De Gaulle forgent l'entente franco-allemande, l'Ouest franc se donne une profondeur stratégique acceptable, capable de faire face à la Russie. Les arguments d'Adenauer ont été les suivants: en 1963, De Gaulle quitte l'OTAN, donc les Allemands doivent éviter qu'il ne négocie avec les Soviétiques et impose à Bonn un nouveau Kronstadt, plus dramatique encore, vu la présence massive des troupes soviétiques en Thuringe, à un jet de pierre du Rhin; de ce fait, argumente Adenauer, les Anglais et les Américains doivent accepter le rapprochement franco-allemand parce qu'il consolide leur dispositif de containment et constitue la garantie que la France demeurera dans le camp occidental.

 

Cette réorientation du dispositif occidental vers un pôle atlantique anglo-américain et vers un pôle européen franco-allemand a été célébrée par toute une série de manifestations symboliques, d'images fortes et médiatisables, comme le Te Deum à Reims en 1962, le développement d'une mythologie des “Champs Catalauniques” (où reliquats des légions romaines d'Occident et peuples germaniques ont uni leurs forces pour barrer la route à Attila; ces réminiscences de l'oecoumène impérial romain étaient chères à Adenauer), la parade des tankistes allemands à Mourmelon, et, après De Gaulle et Adenauer, la visite de Kohl et de Mitterrand à Douaumont en 1985, en compagnie d'Ernst Jünger.

 

Le nouveau contexte après 1989

 

Mais le nouveau contexte d'après 1989 n'est plus celui du tandem franco-allemand de De Gaulle et d'Adenauer. Quel est-il?

- En Pologne:

La Pologne, entre 1920 et 1939, appartient au “cordon sanitaire” entre l'Allemagne et l'Union Soviétique; elle en est même l'une des pièces maîtresses. La politique de Hitler a été de démanteler ce “cordon sanitaire”, par les accords de Munich qui mettent un terme à l'existence de la Tchécoslovaquie et par l'invasion de la Pologne en septembre 1939. En dépit du Pacte germano-soviétique et en dépit de l'hostilité que l'URSS avait toujours porté à la Pologne, alliée de la France, la Russie devient nerveuse en voyant ses frontières occidentales dégarnies, sans plus aucun espace-tampon, avec le géant germanique tout à coup proche de l'Ukraine et des Pays Baltes. Aujourd'hui, le Colonel Morozov, géostratège de l'armée russe, s'inquiète de voir le potentiel militaire polonais (370.000 hommes) inclus dans une OTAN qui compte aussi l'Allemagne, soit un potentiel militaire polonais à pleins effectifs, alors que la Bundeswehr est réduite, elle aussi, à 370.000 hommes pour “raisons d'économie”. Le jeu très habile des Américains consiste à créer un système de vases communiquants: diminution du potentiel allemand et augmentation du potentiel polonais, de façon à contrôler simultanément Russes et Allemands.

 

- Dans les Pays Baltes:

Les Pays Baltes faisaient partie du “cordon sanitaire”. Les Russes s'inquiètent aujourd'hui de les voir absorbés par l'économie occidentale. Allemands et Suédois investissent énormément dans ces trois petits pays d'une grande importance stratgégique. Les Allemands investissent également dans la région située entre l'Estonie et Saint-Petersbourg (Narva, Lac Peïpous, Novgorod), parce que cette zone-clef de la Russie historique est plus rentable par sa proximité avec la Baltique et que des systèmes de communications peuvent y fonctionner sans trop de problèmes (distances réduites, proximité des ports, grand centre urbain de Saint-Petersbourg, possibilité technique de dégagement des voies ferroviaires et routières en hiver, etc.). Dans cette politique d'investissement, les Allemands partagent les tâches avec les Suédois et les autres pays scandinaves.

 

- En Hongrie:

Quelques mois et quelques semaines avant la chute du Mur de Berlin, Autrichiens et Hongrois avaient commencé de concert à démanteler le Rideau de Fer le long de leur frontière. Depuis lors, la Hongrie a atteint un niveau économique acceptable, bien que non exempt de difficultés. L'Autriche connaît un boom économique, car elle retrouve son marché d'avant 1919.

 

Plusieurs options géopolitiques possibles

 

Dans ce contexte, l'Allemagne se trouve confrontée à plusieurs options géopolitiques possibles:

a) Organiser les PECO (Pays d'Europe Centrale et Orientale) selon deux axes:

1. L'axe Stettin-Trieste, renouant ainsi avec le projet du Roi de Bohème Ottokar II au moyen âge. Le souvenir de la géopolitique d'Ottokar II est le motif qui a poussé la diplomatie allemande à reconnaître rapidement la Slovénie et la Croatie. Géopolitiquement parlant, il s'agit d'unifier toute le territoire européen situé entre l'Istrie adriatique, pointe la plus avancée de la Méditerranée vers le centre du continent, et Stettin, port baltique le plus proche de cette avancée adriatique de la Méditerranée. Cette vision ottokarienne donne véritablement corps à la géopolitique continentale européenne et croise l'axe Rhin-Danube, en rendant potentiellement possible, par adjonction de canaux en Bohème et en Moravie, une synergie fluviale Elbe/Danube et Oder/Danube

2. L'axe Rhin-Main-Danube ou la diagonale Mer du Nord/Mer Noire, sans obstacle terrestre depuis le creusement du Canal Main/Danube en Allemagne. A partir de la Mer Noire, l'Europe entre en contact direct avec le Caucase et ses pétroles et, de là, avec la zone de la Mer Caspienne, avec l'Iran et l'Asie Centrale.

 

b) Organiser de concert avec la Russie, l'espace pontique (Mer Noire = Pont Euxin, dans la terminologie greco-latine, d'où l'adjectif “pontique” pour qualifier ce qui se rapporte à cet espace maritime et circum-marin) et les systèmes fluviaux russes qui y débouchent à l'Est et à l'Ouest de la Crimée et de la Mer d'Azov, et se branchent sur le Danube, puis, ipso facto, sur l'axe Danube-Rhin, sans passer par la Méditerranée, contrôlée par la VIième flotte américaine. Le blé ukrainien et les pétroles du Caucase sont susceptibles d'apporter à l'Europe l'indépendance alimentaire et énergétique, indispensable corollaire à sa puissance économique et à son éventuel avenir militaire. Les enjeux de cette région sont capitaux et vitaux.

 

c) Poursuivre le “dialogue critique” avec l'Iran, qu'avait impulsé le Ministre allemand des affaires étrangères Klaus Kinkel. L'Allemagne ne pouvait se permettre de suivre aveuglément la politique d'isolement de l'Iran imposée par Washington. Le “dialogue critique” avec Téhéran est peut-être la seule manifestation concrète, après 1989, de dialogue et de coopération avec les “crazy States”, qu'espérait généraliser Armin Mohler au temps du duopole Moscou/Washington.

 

d) Le “dialogue critique” avec l'Iran devrait servir de tremplin à un dialogue étroit avec l'Inde, sous-continent en pleine mutation.

 

e) Entamer un dialogue fécond avec l'Indonésie et Singapour. L'Indonésie permet des investissements rentables (ndlr: du moins avant la crise qui a secoué le pays début 98). En Belgique, l'homme politique flamand Geens avait déjà préconisé une telle politique, arguant que cette réorientation de l'aide belge au développement devait être concomittante à un désengagement progressif en Afrique. L'Indonésie apporterait en échange son soutien aux candidatures allemande et japonaise au Conseil de Sécurité de l'ONU.

 

Au milieu d'une zone d'effervescences et de synergies

 

En résumé, dans le cadre strictement européen, l'Allemagne se trouve au beau milieu d'une zone d'effervescences et de synergies potentielles qui partent de Rotterdam pour s'étendre à la Ruhr, au complexe industriel de Karlsruhe et, de là, à Bâle, ou, via le Main, à la place boursière de Francfort, à l'Autriche en expansion, à la Hongrie productrice de surplus agricoles, à la Serbie, la Roumanie et la zone pontique (Mer Noire). La Mer Noire est un espace additionant de multiples atouts: les fleuves russes et les bassins industriels qui se sont constitués sur leurs rives (Donetz, etc.), les “terres noires”, terres fertiles, terres à blé de l'Ukraine, la presqu'île de Crimée (avec son climat méditerranéen), le Caucase et son réseau d'oléoducs conduisant à la Caspienne, l'Iran et l'Asie centrale.

 

Dans ce nouveau contexte qui restitue à l'Allemagne son aire d'expansion économique naturelle et lui procure de nouveaux alliés plus sûrs et moins enclins à la duplicité que les diplomaties occidentales, les relations franco-allemandes prennent une nouvelle dimension, plus vaste que du temps des accords entre De Gaulle et Adenauer. Les maximalistes du binôme franco-allemand parlaient naguère d'une fusion entre les deux pays, créant à terme la “Frallmagne”. A ces maximalistes s'opposaient les partisans anti-européistes du repli de l'Hexagone sur lui-même ou les partisans d'une Allemagne découplée de l'Ouest.

 

Pour ou contre la «Frallmagne»?

 

La revue italienne de géopolitique, Limes, a présenté à ses lecteurs les arguments en faveur et en défaveur de la “Frallmagne”. En France, les partisans d'un binôme franco-allemand accentué presque jusqu'à la fusion, veulent une Europe en mesure de décider. En Allemagne, ils envisagent une intégration démocratique de l'Europe selon le modèle du fédéralisme allemand. Au-delà du binôme franco-allemand, il est évident que l'harmonisation des deux volontés (décision à l'échelle continentale, organisation fédérale de l'ensemble européen) présente une indubitable similitude avec notre projet, résoudrait les problèmes accumulés par les Etats européens depuis quelques siècles. D'autres avocats allemands du binôme et de l'intégration européenne pensent comme Schwarz: la France, l'Allemagne, l'Europe ont besoin d'élites multilingues (s'il n'y a pas connaissance mutuelle, il n'y aura jamais ni intégration ni fusion au niveau des sociétés civiles). Sans élites multilingues, aucun projet européen cohérent n'est possible.

 

Mis à part les passéismes et la mauvaise foi anti-européiste, le camp des adversaires du binôme et de l'intégration européenne estime, en France, que les problématiques extra-hexagonales, en Allemagne, que les problématiques non “mitteleuropéennes”, sont incompréhensibles pour les Français ici, pour les Allemands là-bas. De ce fait, cette incompréhension rend toute fusion ou intégration non-démocratique, vu que les citoyens sont incapables de juger les res publicae  en toute sérénité et connaissance de cause, puis de voter intelligemment. En Allemagne, les adversaires de la “Frallmagne” estiment que leur pays, de par sa centralité géographique, chemine sur un “Sonderweg” (= une “voie particulière”) depuis longtemps et qu'il ne peut pas y renoncer, faute de bloquer des flux naturels et féconds d'échange.

 

jus sanguinis  et jus soli

 

Le deuxième grand point d'achopement dans l'intégration européenne et dans les relations franco-allemandes, c'est la problématique de la nationalité et de la citoyenneté. Ces termes sont peut-être considérés comme des synonymes en France, mais certainement pas en Allemagne. Rogers Brubaker, dans un travail minutieux publié aux Etats-Unis auprès des presses universitaires de Harvard, a analysé cette problématique. Il écrit qu'en France “nationalité” et “citoyenneté” sont confondues, à cause de toute sorte de facteurs historiques. L'idéologie républicaine avait considéré au départ que le jus sanguinis, le droit du sang, était un acquis révolutionnaire, donnant l'autonomie à l'individu citoyen et le libérant de ses attaches territoriales féodales. Avant la république, l'individu appartient à son seigneur, avec son avènement, il devient autonome et, potentiellement, fondateur d'une lignée issue de son propre sang, à l'instar des nobles et des rois: d'où le jus sanguinis. Sous Napoléon toutefois, une première entorse est faite à ce principe: les enfants nés en France ou les jeunes qui y séjournent deviennent bons pour le service militaire, même si leurs parents sont des étrangers. Les besoins en effectifs valaient bien cette entorse aux principes de la république. Napoléon réintroduisait ainsi une forme de jus soli, de droit du sol. Aujourd'hui, à grands renforts de propagande, on essaie de promouvoir le jus soli  comme l'idéal premier de la république, ce qui est historiquement faux. Au départ, le jus sanguinis  est un principe de liberté, le jus soli, l'indice d'une servitude. Toute une machinerie propagandiste, articulée depuis Paris, tente d'imposer aux pays d'Europe, au nom de l'idée républicaine, le jus soli  post-républicain, dont les origines remontent au césarisme napoléonien. Le jus soli  actuel étend à tous les individus qui circulent sur le sol français le droit d'acquérir la citoyenneté française (curieusement confondue avec la nationalité), sans devoirs en contrepartie.

 

“nationalité” et “citoyenneté”

 

En Allemagne, “nationalité” et “citoyenneté” ne sont nullement synonymes. Pour les juristes et la pensée politique allemands, la “nationalité” est un fait biologique, linguistique et culturel, un acquis accumulé depuis longtemps, que l'on ne peut pas effacer d'un coup, par une simple déclaration ou un changement d'avis ou une lubie. La nationalité, au sens allemand, est même ineffaçable, elle est constitutive de la personnalité, et, à ce titre, digne de tous les respects et intransmissible. Quant à la “citoyenneté”, pour les Allemands, elle n'est rien d'autre qu'une commodité. A la limite, on peut être citoyen d'un pays sans en avoir la nationalité: on peut avoir la “nationalité” allemande et être citoyen belge à Eupen ou à Saint-Vith, citoyen français en Alsace, citoyen suisse à Bâle, citoyen autrichien ou italien au Tyrol, roumain en Transylvanie, russe ou kazakh dans les républiques ex-soviétiques. Toute personne de nationalité allemande reçoit automatiquement, sur simple demande, la citoyenneté de la RFA. On ne peut nier sa nationalité, on peut renoncer à sa citoyenneté (notons au passage que les droits algérien et turc, par exemple, raisonnent de la même façon et interprètent les textes de loi de manière plus restrictive encore: ainsi, l'Algérie ne reconnaît pas la citoyenneté française des nationaux algériens nés en France ou, plus exactement, estime que la citoyenneté française, simple commodité, n'efface pas la nationalité algérienne, fait fondamental; la Turquie confisque les biens de ses ressortissants qui acquièrent une autre nationalité, pour laisser intact la patrimoine foncier du pays).

 

Cette différence entre les conceptions de nationalité et de citoyenneté en France et en Allemagne est le principal obstacle au rapprochement franco-allemand. Ou bien on applique partout en Europe le jus sanguinis  que Brubaker qualifie de “restrictionniste”, ou bien partout le jus soli  qu'il qualifie d'“inclusioniste”. Parce qu'il y a libre circulation au sein de l'UE, il ne peut pas y avoir de pays plus libéral que les autres, ensuite, parce que les pays d'où provient la majorité des immigrés appliquent de manière très restrictive le jus sanguinis, l'option la plus commode semble être l'option républicaine originelle, soucieuse de l'autonomie des personnes et des lignées, ce qui nous conduirait donc à une application très stricte du jus sanguinis, également par respect pour les traditions juridiques des pays d'origine des immigrés. Contrairement à ce que laisse accroire une propagande incessante, martelée à satiété, frisant le délire, le jus sanguinis semble plus universellement accepté que le jus soli,  du moins dans le Vieux Monde. La position des partisans du jus sanguinis permet un dialogue plus aisé avec les autorités des pays d'origine des immigrés, également adeptes du jus sanguinis. Cette position est donc plus universelle, à défaut d'être “universaliste”. Une position universelle est une position réaliste. Une lubie universaliste participe de la pensée utopique, de la machine à faire des anges et à broyer les âmes.

 

Les contours de la future géopolitique allemande selon Heinz Brill

 

Sur le plan géopolitique, le géopolitologue Heinz Brill, qui a enseigné à l'académie de la Bundeswehr, énumère dans son ouvrage récent qui dresse un bilan géopolitique de l'Allemagne contemporaine, les diverses options qui s'offre au pays aujourd'hui:

1. L'option UE (Union Européenne):

L'option européenne de l'Allemagne postule à terme un élargissement de l'espace géopolitique européen à l'ensemble des territoires des pays de l'OSCE. Cet élargissement, explique Brill, implique une participation américaine, pour faire contre-poids à la France et à la Russie. Cette option privilégie l'alliance américaine, contrairement à l'idéal gaullien-adenauerien du binôme franco-allemand et au national-neutralisme qui voulait la normalisation voire le renforcement des rapports germano-russes. A terme, cette option envisage la consolidation d'une union euro-atlantique, futur pilier le plus puissant de l'ONU.

2. La deuxième option étudiée par Brill est celle du “partners in leadership”. C'est résolument une carte américaine, visant un partage du pouvoir entre Américains et Allemands en Europe, aux dépens de toute synergie avec la France ou la Russie.

3. Brill énumère ensuite diverses autres possibilités, rencontrant davantage nos préoccupations:

a. L'option “Mitteleuropa”, où l'Allemagne focalise son attention sur son environnement centre-européen immédiat, en relâchant ses liens avec l'Ouest.

b. L'“helvétisation”, pour ne heurter aucune autre grande puissance.

c. L'option dite “Zivilmacht”, où l'Allemagne, se borne à n'être plus qu'une puissance civile, comme le Japon.

d. Le repli sur soi, difficile, selon Brill, parce que l'Allemagne est une nation exportatrice de produits finis, non autonome sur le plan alimentaire.

e. L'adhésion à un axe Berlin-Moscou-Tokyo qui serait surtout un tandem germano-russe.

Enfin, on voit se profiler une autre option, que n'évoque pas Brill, et qui est de miser sur les pays asiatiques (Thaïlande, Indonésie, Inde), peu hostiles à l'Allemagne et où aucune propagande germanophobe n'aurait d'effet durable et profond.

 

Urbanisation et anti-germanisme

 

Pour le professeur Roberto Mainardi, de l'Université de Milan, l'atout majeur de l'Allemagne, c'est d'occuper une place centrale en Europe. Dans son ouvrage consacré à l'Allemage et ses influences en Europe, Mainardi rappelle, par une rétrospective historique, que l'atout majeur du pays réside dans son urbanisation précoce en Rhénanie et en pays mosellan, dès l'époque romaine. Mainardi s'inscrit dans une tradition catholique et germanophile italienne (exprimée au XVième siècle par Pie II), où l'Allemagne est un pôle de civilisation urbain et technologique positif pour le continent. Sa germanophilie l'éloigne du pastoralisme technophobe d'une certain nationalisme populiste allemand. Mainardi rappelle qu'au moyen âge, l'Allemagne présentait un réseau urbain dense, animé par une petite industrie très performante. L'anti-germanisme, écrit Mainardi, est partiellement la volonté de briser la puissance potentielle de ce réseau urbain, comme l'ont prouvé l'alliance franco-turque inaugurée par François Ier, la politique de Richelieu qui entretenait machiavéliquement les carnages qui détruisaient l'Allemagne, les guerres terroristes de Louis XIV, le blocus anglais de 1919, les bombardements alliés de 1940-45, le Plan Morgenthau, l'entretien d'une vague écologiste utopique ou d'un nationalisme pastoraliste par certains services de diversion occidentaux (utilisant tour à tour les marxistes utopiques et anti-soviétiques recyclés dans l'écologie, les subversifs de 68, la “nouvelle droite” anti-politique et technophobe téléguidée depuis Paris, le religiosisme de théologiens névrosés revu à la sauce verte, etc.).

 

Le réseau urbain qui caractérise l'Allemagne depuis la romanisation de la Rhénanie est à la base de la solidité de l'économie allemande actuelle, conclut Mainardi. La réunification de 1989-90 fait de la RFA agrandie un aimant qui attire le Bénélux, l'Alsace et la Suisse à l'Ouest, l'Autriche, la Hongrie, la Tchéquie, la Slovaquie et la Pologne à l'Est.

 

Mais cette nouvelle attirance de la périphérie pour le centre en Eu-rope, n'est pas exempte de difficultés. L'Allemagne souffre depuis toujours d'une trop grande multiplicité d'options, aujourd'hui elle é-prouve des difficultés à maintenir son système social, parce que les investissements nécessaires pour avoir la paix aux frontières et pour mettre à niveau les nouveaux Länder  de l'Est sont énormes; ensuite parce que le modèle spéculatif du néo-libéralisme anglo-saxon bat en brèche le “modèle rhénan” d'économie productrice d'investissements et génératrice d'ancrages industriels locaux. Le succès médiatique de la “bulle spéculative” remet implicitement en question l'atout majeur de l'Allemagne depuis deux ou trois siècles: la culture, tant la culture spéculative des philosophes que la culture pratique des ingénieurs et des techniciens. Le “modèle rhénan” est celui de la concertation sociale et de l'ordo-libéralisme (c'est-à-dire une liberté d'entreprendre assortie de devoirs spécifiques à l'en-droit des secteurs non marchands). L'industrie dans un modèle rhé-nan parie sur l'université et la culture, attend d'elles inspiration et impulsion. Par l'accroissement de la “bulle spéculative”, ce modèle économique est en danger, avait écrit naguère Michel Albert, car il ne permet pas d'engranger autant de bénéfices, aussi vite que par la spéculation en bourse. Pour entrer en compétition avec les pools économiques qui s'adonnent à la spéculation effrenée, les structures économico-industrielles de type rhénan doivent consacrer une partie de leurs bénéfices à la spéculation et réduire en conséquence leur soutien aux secteurs non marchands.

 

Aux sources du malaise allemand

 

Immédiatement après 1945, l'Allemagne n'avait plus aucune souveraineté militaire. Mais, après 1989, les effectifs conjugués de la Bundeswehr et de la NVA (Nationale Volksarmee)  sont passés de 600.000 hommes à 370.000 (mêmes effectifs que l'armée polonaise). L'Allemagne ne bénéficie toujours pas d'une souveraineté politique complète. Naguère elle était toujours considérée comme un Etat ennemi des Nations-Unies. Au début des années 90, les traités réglementant la nouvelle situation ont certes édulcoré cette clause puisqu'il y a ou a eu des casques bleus allemands en Somalie et en Croatie. Cependant, les Allemands ont l'impression que le seul domaine où leur souveraineté est inaltérée, c'est le domaine monétaire; d'où leur souci de ne laisser se développer aucune inflation, ce qui entraîne les effets pervers d'un chômage des jeunes, d'un malaise social, d'une sinistrose, d'une hostilité à l'Euro car le mark semble être, pour les Allemands, la seule chose qui leur reste, et qu'ils ont construit par leur travail et leur épargne.

 

Les sources principales du malaise allemand actuel sont donc:

- La difficulté de la classe politique à affronter les nouvelles donnes, ce qui a pour corollaire l'obsolescence des idéologies politiques sociale-démocrate et démocrate-chrétienne.

- La partitocratie qui implique un jeu rigide et complexe d'élection, de cooptation du personnel politique, entraînant l'avénement et la pérennisation d'“élites sans projet”.

- Le risque de ne pas assimiler les jeunes, a fortiori les immigrés est-européens et turcs.

- Le risque de ne pas pouvoir maintenir sur le long terme le politique anti-inflationniste (répercutée dans le critère des 3% du Traité de Maastricht), qui avait fait la raison d'être du système social et fédéral allemand.

 

En conclusion, nous pouvons dire que l'Allemagne ne connaît ni plus ni moins de difficultés que ses partenaires européens. Elle connaît tout simplement d'autres difficultés. Les maux qui affectent l'Allemagne se retrouvent à degrés divers dans toute l'Europe: c'est la crise d'une civilisation, où s'accumulent trop de scléroses et où le moindre changement suscite la panique des gouvernants.

 

Nous nous trouvons dans une période de turbulences de moindre intensité mais de longue durée, ce qui, pour tous les Européens, s'avère incapacitant face au défi américain dans le monde, américano-turc dans les Balkans, le Méditerranée orientale et la Mer Noire, face aux bouleversements qui ont frappé l'Afrique centrale, face à l'Asie et au Proche-Orient. Par conséquent, tout projet européen qui interpelle tant la France que l'Allemagne ou les pays du Bénélux, l'Italie, la Hongrie, la Slovénie, la Croatie que les pays scandinaves doit trouver pour tous une voie commune, reposant sur un principe de liberté, soit une liberté accordée aux communautés réelles (régions, professions, parlements locaux, etc.) et un noyau décisionnel efficace, commun à tous.

 

Robert STEUCKERS.

 

Bibliographie:

 

- Pierre BÉHAR, Du Ier au IVième Reich. Permanence d'une nation, renaissances d'un Etat, Ed. Desjonqueres, Paris, 1990.

- Heinz BRILL, Geopolitik heute. Deutschlands Chancen, Ullstein, Berlin, 1994.

- Rogers BRUBAKER, Citizenship and Nationhood in France and Germany, Harvard University Press, Cambridge-Massachusetts, 1992.

- Marcos CANTERA CARLOMAGNO, «I giochi baltici: staccare San Pietroburgo dalla Madre Russia?», in: Limes, Rome, n°1/1996.

- Dominique DAVID, «Perché Framania conviene alla Francia», in: Limes, Rome, n°2/1995.

- Alfred FRISCH, «Deutsch-französische Kurzschlüsse», in: Dokumente für den deutsch-französischen Dialog, n°1/1994.

- Gary L. GEIPEL (ed.), The Future of Germany, Hudson Institute, Indianapolis, 1990.

- Roberto MAINARDI, L'Europa germanica. Une prospettiva geopolitica, NIS/La Nuova Italia Scientifica, Rome, 1992.

- Wolfgang MANTL (Hrsg.), Die neue Architektur Europas. Reflexionen in einer bedrohten Welt, Böhlau, Wien/Köln, 1991.

- Helmuth PLESSNER, Die verspätete Nation. Über die politische Verführbarkeit bürgerlichen Geistes, Suhrkamp, Frankfurt a. M., 1974.

- Hans-Peter SCHWARZ, Die Zentralmacht Europas. Deutschlands Rückkehr auf die Weltbühne, Siedler, Berlin, 1994.

- Michael STÜRMER, Dissonanzen des Fortschritts. Essays über Geschichte und Politik in Deutschland. Alteuropäische Erinnerung, Aufstieg und Fall des deutschen Nationalstaats. Bundesrepublik, quo vadis?, Piper, München, 1986.

- Paul THIBAUD, «Perché Framania non conviene alla Francia», in: Limes, Rome, n°2/1995.

- Ludwig WATZAL, «Perché Framania non conviene alla Germania», in: Limes, Rome, n°2/1995.

- Ernst WEISENFELD, «Frankreich und Mitteleuropa», in: Dokumente für den deutsch-französischen Dialog, 5/1993.

- Johannes WILLMS, «Perché Framania conviene alla Germania», in: Limes, Rome, n°2/1995.

 

lundi, 16 novembre 2009

Las relaciones Rusia-Europa del Este, cainismo continental

GaspipelinesNachDeutschland.pngLas relaciones Rusia-Europa del Este, cainismo continental

Marcadas por los rencores históricos

Las relaciones entre Rusia y los ex países satélites del bloque del Este siguen impregnadas de desconfianza y, 20 años después de la caída del Muro de Berlín, Moscú ve detrás de sus políticas la mano de Estados Unidos para complicar su acercamiento a la vieja Europa.

“Estas relaciones están teñidas de recuerdos (dolorosos) por ambas partes y no se borran tan rápidamente”, señala María Lipman, experta del Centro Carnegie de Moscú.

“Los países de Europa del Este construyen sus nuevas identidades insistiendo en su retorno a Europa después del yugo comunista (…). Rusia, por su parte, sufre la pérdida de su estatuto” de superpotencia, constata.


La sociedad rusa no ha llevado a cabo un “trabajo de memoria” sobre su pasado soviético, subraya a su vez Denis Volkov, sociólogo del centro independiente Levada.

Esto explica que Rusia rechace cualquier interpretación que no sea la suya sobre la Segunda Guerra Mundial, o que se niegue a investigar la masacre de oficiales polacos en Katyn en 1940 por orden de Stalin.

Estos rencores pesan en las relaciones bilaterales y obstaculizan el acercamiento de Moscú y la Unión Europea (UE), a la que se han incorporado la mayoría de los países ex comunistas de Europa del Este.

Así por ejemplo, importantes negociaciones entre Rusia y la UE para establecer un acuerdo de asociación se han visto bloqueadas durante dos años a causa de un veto ruso a la importación de carne polaca.

Las recientes decisiones estratégicas, como la adhesión de países de Europa del Este a la OTAN o la voluntad inicial de Polonia y la República Checa de alojar elementos de un escudo antimisiles concebido por el ex presidente estadounidense George W. Bush, exasperan a Moscú, que ve en todo ello una manipulación de Washington.

Polonia y las repúblicas bálticas están en la primera línea de oposición a Nord Stream, un proyecto de gasoducto que prevé conectar a Rusia y Alemania pasando bajo el Mar Báltico, y que según ellas las deja de lado.

Esos países apoyan además claramente los regímenes prooccidentales de Ucrania y Georgia, regiones que Rusia sigue considerando como su esfera tradicional de influencia.

“Rusia no cree en la independencia de los ex satélites de la URSS, al considerar que ’si ya no dependen de nosotros, dependen de otros’”, explica Denis Volkov.

Según este sociólogo, esta hostilidad hacia los “traidores” a sueldo de Estados Unidos también es transmitida por las televisiones rusas, controladas por el Estado, y compartida por la población, acostumbrada a los clichés antiestadounidenses desde la época soviética.

Vladimir Kumachev, un experto den la Academia de Ciencias rusa, defiende esa visión del mundo.

“Para ser útil a Estados Unidos, la nueva Europa se enfrenta a Rusia”, considera. “Washington no quiere que Rusia se acerque a la UE, algo que haría a Europa más independiente de Estados Unidos”, sostiene.

“Polonia, Rumanía, Hungría, Bulgaria, la República Checa, sabotean proyectos energéticos, se oponen a la entrada del comercio ruso a sus países en detrimento de las empresas que los rusos habrían podido salvar”, lamenta este experto.

En cuanto a los países más cercanos a Rusia, como Serbia, tampoco hay que hacerse ilusiones, según los analistas, que explican la multiplicación de contactos por el interés mutuo en el ámbito de la energía.

Además, la guerra en Georgia en 2008 ha demostrado que “Rusia no tiene aliados” en Europa, según Maria Lipman. Ni siquiera Belarús, la ex república soviética más cercana al Kremlin, ha reconocido la independencia de los territorios separatistas georgianos de Osetia del Sur y Abjasia, como sí lo hizo Moscú, señala esta experta.

Extraído de Univisión.

~ por LaBanderaNegra en Noviembre 7, 2009.

dimanche, 15 novembre 2009

La UE y su "déficit democratico"

enceinte.jpgLa UE y su “déficit democrático”

Los estados son los «señores de los Tratados»

La Unión Europea admite conocer un ” déficit democrático “. Sin embargo, no abandonó a sus viejos demonios. Ya una campaña de información es lanzada contra el presidente de un Estado miembro para forzarlo a ratificar un tratado. ¿ Los elegidos del Pueblo, cuando no comparten el punto de vista bruselense, ellos deben someterse o dimitir?

«¿Sobre qué quiere hacer votar a la gente?» Esto respondió el entonces ministro alemán del exterior, Joseph Fischer, el 28 de febrero de 2004, en un reportaje del «Berliner Zeitung». La pregunta fue, que tenía él en contra de un referendo alemán sobre el planeado contrato de la UE en aquel momento. Fischer ni siquiera consideró necesario fundamentar objetivamente su punto de vista.

El método de Fischer se ha impuesto mayoritariamente dentro de la UE. Sin tener reparos frente a los estados democráticos, los jefes de estado y de gobierno de los 27 países miembros, después de su fracaso en los referendos de Francia y Holanda, retocaron un poco el acuerdo, le dieron entonces el nombre de Tratado de Lisboa y negaron a sus pueblos el derecho a votar. Sólo en Irlanda no fue posible.


Después de cinco años y medio, en octubre de 2009, se hace evidente cómo, por medio de una acción concentrada, se quiere obligar al presidente electo de un país miembro, quien tiene dudas sobre el planeado Tratado de Lisboa, a cambiar de opinión. Dudas que, por otro lado, comparten millones de europeos.

En la campaña contra Václav Klaus participaron también los medios mainstream. Por ejemplo, el «Frankfurter Rundschau» alemán. En un artículo del 16 de octubre, el presidente electo es presentado como un hombre a quien le gusta estar «solo en contra del mundo»; un hombre en el «rol de un excéntrico» que también en su propio país «entre tanto sería bastante discutido». Sus ideas sobre libertad serían «desenfrenadas», tiene una »tendencia misionera», muchos checos «se burlan de él» y sólo deja tras de sí «platos rotos» … En los otros medios es similar.

También políticos de la UE participan en la campaña. El «Sunday Times» británico informó el 11 de octubre, que un parlamentario alemán de la UE, el político del SPD Jo Leinen, exige un «proceso de suspensión del cargo» contra el presidente checo. El lenguaje es revelador: diplomáticos alemanes y franceses piensan que «el obstáculo Klaus debe sacarse de por medio».

Y el más alto funcionario del momento en la UE, el presidente de la comisión, Barroso, también opina que podría amenazar al presidente electo de un país, y decidir lo que es «inconcebible», «absurdo» o incluso «surreal». Así calificó Barroso a las consideraciones de acceder a las propuestas del presidente checo, para realizar cambios en el Tratado de Lisboa. También deberá ignorarse lo que el Tribunal Constitucional alemán estipuló claramente:que los estados miembros son los «deciditorios de los acuerdos» y no los comisarios en Bruselas. Y debe recordarse también lo que estipula el artículo 63 de la constitución checa: «El presidente negocia acuerdos entre los estados y los ratifica.» O no. Y en este caso el acuerdo no entra en vigencia.

¿Por qué la UE no se toma el tiempo para un debate democrático? ¿Por qué tanto apuro? ¿ Los de arriba en la UE le temen a los referendos como el diablo al agua bendita? El posible próximo jefe de gobierno británico – según las últimas encuestas – ha prometido a los votantes que, en caso de ganar las elecciones, va a hacer votar a los británicos sobre el Tratado. El actual primer ministro ha negado ese derecho a la población, porque sabe que el Tratado no tendría mayoría en su país.

Si Europa quiere recuperarse, la cuestión sobre la democracia debe estar en el orden del día. Elites incapaces de ser democráticas, no son una perspectiva para una Europa que quiere aportar algo para la comunidad humana, la paz, y la justicia en el mundo. Las personas a las que se respeta y protege su dignidad, deben poder decidir por sí mismas, cómo quieren vivir y configurar su destino. Sólo así es posible un desarrollo duradero.

Karl Müller

Extraído de Red Voltaire.

~ por LaBanderaNegra en Noviembre 9, 2009.

vendredi, 13 novembre 2009

Immigration et identité

immigration_clandestine-cb663.jpgImmigration et identité

par Dominique Venner

Lancé à quelques mois des élections régionales, le débat sur l’identité nationale n’est sans doute pas innocent. La thématique avait déjà pesé lors de l’élection présidentielle .Bien entendu cette question toujours biaisée ne se pose qu’en raison des inquiétudes créées par l’immigration. Les Français n’ont jamais été consultés sur celle-ci, alors qu’elle plombe le présent et engage l’avenir de leur descendance à qui seront léguées des catastrophes certaines. Sujet tabou.

Pour mesurer les interdits verrouillant cette question, les historiens de l’avenir auront l’embarras du choix. Ils pourront par exemple associer deux curieux incidents, survenus récemment à un mois de distance. Commençons par le second, chronologiquement parlant. La scène se passe le 5 septembre à Seignosse, lors du campus d’été du parti majoritaire. Dans une ambiance détendue, le ministre de l’Intérieur, à qui l’on présente un militant en précisant « c’est notre petit Arabe », laisse filer ce commentaire: « Quand il y en a un, ça va. C’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes… » Rapportés par les médias, ces propos seront jugés “racistes” et provoqueront les réactions que l’on imagine. Le ministre tentera d’esquiver : il pensait aux Auvergnats, ce qui serait moins pendable. Depuis, quand des policiers appréhendent un Maghrébin, ils disent: “On a pincé un Auvergnat.”

Passons à l’autre incident, qui remonte au matin du 31 juillet, à l’aéroport d’Orly.U n préfet de la République en civil se présente au contrôle. Légère bousculade. Plusieurs agents de sécurité d’origine antillaise accuseront le préfet d’avoir lancé: « On se croirait en Afrique… Il n’y a que des Noirs ici… » Les contractuels porteront plainte pour “injures racistes”. Le ministre de l’Intérieur décidera illico de suspendre le préfet sans l’avoir entendu. Ainsi donc, un ministre sanctionne durement un haut fonctionnaire pour un motif qui s’apparente à ce qui pourra bientôt lui être reproché… Qu’ont-ils donc commis tous deux de si répréhensible? Ils ont dit tout haut ce que beaucoup de Français pensent tout bas sans oser parler, faute de parole libre.

Cela prouve que la question de l’immigration est un tabou, autant que l’identité. Il est assez éloquent que le gouvernement se soit doté d’un ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale. Deux termes par définition antinomiques. Pourquoi les avoir accolés ? Pour tromper son monde, diront les mauvaises langues. Par confusion mentale, diront les plus charitables.

Cette confusion n’aide pas à répondre aux questions fondamentales de l’immigration et de l’identité. J’éprouve pour ma part une vraie compassion pour les immigrés d’Afrique noire ou du Maghreb que l’on a fait venir dans une intention économique sordide, et que l’on transforme en déracinés acculturés. Dans leur détresse, pourtant, ils bénéficient d’aides publiques considérables et du soutien de solidarités communautaires. Le sort des Français des banlieues, les “Gaulois”, est autrement pathétique et désespéré tant ils sont abandonnés.

Les mobiles économiques ne sont pas seuls en cause. Les calculs pervers ont leur poids, associés à la nouvelle religion de la repentance. Dès maintenant,l ’immigration afro-maghrébine et musulmane a transformé la composition de la population française, lui faisant perdre son homogénéité ethnique et culturelle, imposant aussi des dérogations aux principes de l’unité et de la laïcité républicaine en matière d’éducation, de moeurs et de nationalité. Dans son essai, l’Islam, le Sexe et Nous (Buchet-Chastel, 2009), Denis Bachelot a braqué le projecteur sur une réalité autrement parlante que le concept flou de la citoyenneté. Au centre de sa réflexion, l’omniprésence sociale du corps de la femme dans notre culture et nos habitudes. Le refus horrifié de cette présence du corps féminin chez les musulmans (le voile) heurte de plein fouet la tradition ancestrale européenne qui, depuis le haut Moyen Âge, a fait toute sa place à la visibilité du corps féminin.

Ces réactions définissent l’identité : désir d’être soi-même, être conscient de ce que l’on est dans toute l’épaisseur de son existence, parmi ceux qui vous ressemblent et partagent la même mémoire. Si l’on n’est pas complètement aveugle, on se demande pourquoi le désir d’identité serait légitime chez les Noirs américains, les Chinois, les Arabes, les Israéliens, les Ouïgours, les Turcs ou les Maliens, mais condamnable chez les Français et les Européens? Répondre à cette question permettrait de progresser dans la compréhension de notre époque.

Dernier ouvrage paru : Ernst Jünger. Un autre destin européen, Le Rocher, 2009.
Dominique Venner, écrivain, historien, directeur de “la Nouvelle Revue d’histoire”

Source : Valeurs Actuelles [2]


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PRESSESCHAU (2)

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Wieder mal eine Reihe von Links. Bei Interesse anklicken...

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Die Gemeinsamkeit der Sprache kann das alles entscheidende Kriterium für die Selbstidentifizierung sein, wie im Zeitalter der aufstrebenden deutschen Nationalideologie im 19. Jahrhundert. Bei den Japanern ist dagegen das aus gemeinsamer Abstammung resultierende genetisch-ethnische Merkmalsprofil die Basis für die Identitätsfindung, wobei sich die Identifizierung mit Kulturtraditionen und Sprache wie Zusatzfaktoren der elementaren anthropologischen Konstituente ausnehmen. Die Zugehörigkeit zum chinesischen Volk kann sich auf eine ganze Reihe exklusiver Eigenheiten stützen, die alle Eigengewicht haben: anthropologische Spezifika, in denen sich Chinesen von anderen Asiaten, auch von den nächsten Nachbarn (z. B. Tibetern, Koreanern, Japanern, Vietnamesen), unterscheiden; das Medium der chinesischen Sprache (bzw. deren regionale Varianten); chinesische Kulturtraditionen wie die Lebensweise in der Dorfgemeinschaft; das Eigenprofil der Schriftkultur und das kulturelle Gedächtnis, das sich im Konzept des Reichs der Mitte herauskristallisiert.
Für die Identifizierung des Judentums fällt das Kriterium der gemeinsamen Sprache aus, denn Juden in aller Welt sprechen die verschiedensten Sprachen. Das klassische Hebräisch besitzt keinen praktischen kommunikativen Wert, es verbindet als Sakralsprache lediglich symbolisch alle Muttersprachen jüdischer Gemeinschaften. Alle Sprachvarianten, die in ihren Strukturen einen nennenswerten Einfluß des Hebräischen aufweisen, werden „jüdische Sprachen“ genannt (z. B. Jiddisch, Ladino, Jüdisch-Arabisch, Jüdisch-Iranisch). Das moderne Hebräisch, Ivrit, besitzt seinen Wert als sprachliches Identitätskriterium nur für einen Teil der Juden, und zwar für rund 4,6 Mio. Menschen jüdischer Abstammung, von denen die allermeisten in Israel beheimatet sind. Da die lokalen Kulturtraditionen bei Aschkenasen, Sepharden und orientalischen Juden sehr unterschiedlich sind, bleiben als gemeinsame Merkmale des Judentums die religiöse Zugehörigkeit und meist in Verbindung damit der Glaube an eine gemeinsame Abstammung.

(Harald Haarmann: Kleines Lexikon der Völker. Von Aborigines bis Zapoteken, München 2004, S. 11 f.)



'S ist leider Krieg …
Von Michael Paulwitz
… und die Bundesregierung begehrt zwar nicht gerade, wie weiland Matthias Claudius, „nicht schuld daran zu sein“, aber doch wenigstens die Lage in Afghanistan nicht beim Namen nennen zu müssen.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display.154+M50de420d8f5.0.html

Luftangriff: Bundesanwaltschaft soll ermitteln
DRESDEN. Im Fall des Luftangriffes auf zwei von den Taliban entführte Tanklaster hat die Generalstaatsanwaltschaft Dresden das Verfahren gegen den verantwortlichen Oberst der Bundeswehr an die Bundesanwaltschaft in Karlsruhe abgegeben. Die obersten deutschen Ermittler sollen nun klären, ob der Militärschlag mit dem Völkerstrafrecht vereinbar war.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display.154+M55b0c1714d5.0.html

Afghanistan in Algerien
Von Michael Paulwitz
Kluge Kriegsfilme mit Erkenntniswert sind selten. Einen davon hat die ARD vergangenen Samstag zwischen all der Halloween-Grusel-Meterware untergebracht. „Der Feind in den eigenen Reihen“ blickt auf den asymmetrischen Krieg, den Frankreichs Armee vor einem halben Jahrhundert gegen eine fanatische islamistische Untergrundbewegung in Algerien führte, realistisch, unsentimental und mit bemerkenswerter Aktualität.
http://www.sezession.de/8754/afghanistan-in-algerien.html#more-8754

Afghanischer Polizist erschiesst britische Soldaten
http://www.badische-zeitung.de/nachrichten/ausland/afghanischer-polizist-erschiesst-britische-soldaten--22011547.html

US-Armee-Psychiater richtet Blutbad an
Washington (dpa) – Er wollte unbedingt aus der Armee entlassen werden und sollte in den Irak geschickt werden. Drei Wochen vor dem geplanten Beginn seines Einsatzes hat ein 39jähriger Militär-Psychiater auf dem größten Militärstützpunkt in den USA ein Blutbad angerichtet.
Zwölf Menschen starben, mehr als 30 wurden verletzt. Der muslimische Täter konnte schließlich mit mehreren Schüssen gestoppt und festgenommen werden. Nun rätselt Amerika über die Hintergründe des schlimmsten Blutbads auf dem Stützpunkt Fort Hood in Texas.
http://portal.gmx.net/de/themen/nachrichten/panorama/9260008-US-Armee-Psychiater-richtet-Blutbad-an,articleset=9261018.html

Amoklauf auf Fort-Hood-Militärbasis
Das wirre Profil des Armeepsychiaters Nidal Hasan
Eigentlich half er Soldaten, ihre Erlebnisse aus dem Krieg im Irak oder in Afghanistan zu verarbeiten. Urplötzlich griff der Militärpsychiater Nidal Malik Hasan zur Waffe und erschoß auf dem US-Armeestützpunkt Fort Hood in Texas 13 Menschen. Jetzt werden immer mehr Details zu dem Täter bekannt.
http://www.welt.de/vermischtes/article5110062/Das-wirre-Profil-des-Armeepsychiaters-Nidal-Hasan.html

Frankreich öffnet Archive
PARIS. Aus Anlaß des 20. Jahrestages des Mauerfalls öffnet Frankreich seine Archive zu außenpolitischen Vorgängen der Jahre 1986 bis 1989. Dies haben Außenminister Bernard Kouchner und Europa-Staatssekretär Pierre Lellouche am Donnerstag in Paris angekündigt.
Normalerweise wären diese Bestände noch fünf Jahre gesperrt. Kouchner forderte die Historiker auf, sich schnell an die Arbeit zu machen. Ziel dieser vorfristigen Öffnung ist es, die Haltung der französischen Führung unter Präsident François Mitterrand zur deutschen Wiedervereinigung aufzuzeigen.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display.154+M5905d797647.0.html

Dokumentation
Angela Merkels Rede im US-Kongreß im Wortlaut
Als erste deutsche Regierungschefin hat Angela Merkel vor einer gemeinsamen Sitzung beider Kammern des US-Kongresses gesprochen. Die Rede wurde mit viel Applaus aufgenommen. Merkel sprach über die Wiedervereinigung ebenso wie über aktuelle weltpolitische Themen. WELT ONLINE dokumentiert ihre Äußerungen im Wortlaut.
http://www.welt.de/politik/ausland/article5079678/Angela-Merkels-Rede-im-US-Kongress-im-Wortlaut.html

Kommentar
Merkels Rede gefällt Amerika und hilft Deutschland
Von Torsten Krauel
Deutschland ist in den USA hoch angesehen. Mit ihrer gelungenen Rede vor dem US-Kongress hat Angela Merkel dazu beigetragen, daß sich diese Meinung verfestigt. Sie traf die richtigen Töne, schnitt die wichtigen Themen an und begeisterte so ihre Zuhörerschaft. Ein Wunsch allerdings bleibt noch offen.
http://www.welt.de/politik/ausland/article5079596/Merkels-Rede-gefaellt-Amerika-und-hilft-Deutschland.html

Der dümmste Satz von Krauel ist wohl der folgende:
„Ohne die US-Invasion in der Normandie, ohne Marshallplan hätte es 1949 eine Volksrepublik Deutschland gegeben.“ [Als wäre die Sowjetunion ohne die zweite Front – und zuvor bereits die Schwächung der deutschen Ostfront infolge der notwendigen Vorbereitung auf die alliierte Invasion – in der Lage gewesen, Deutschland im Alleingang zu besiegen ...]

Angies Schulmädchenreport
Von Thorsten Hinz
Der deutsche Pressejubel, den die Rede Angela Merkels vor dem US-Kongreß ausgelöst hat, ist mir unverständlich. Ich habe mich während der Übertragung für ihre Beflissenheit geniert. Natürlich muß eine Kanzlerin im Ausland nett sein zu den Gastgebern, erst recht, wenn es sich um das Parlament des mächtigsten Landes der Erde handelt.
Es wäre aber interessant, ihre Geschichte vom unterdrückten Aschenputtel, das sozusagen „ganz persönlich“ vom Weißen Ritter aus Übersee aus der kommunistischen Drachenhöhle befreit wurde, mit den Wortbeiträgen abzugleichen, die sie als FDJ-Funktionärin und Austauschwissenschaftlerin in Moskau gehalten hat. Wahrscheinlich ist der Unterschied gering.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display.154+M5e9bf7e315e.0.html

Hartnäckige Nachfrage
Journalist nervt Merkel und wird zum YouTube-Star
Von Falk Schneider
Der niederländische Journalist Rob Savelberg ist mit einer einzigen Frage an Angela Merkel zum YouTube-Star geworden. Er wollte wissen, wie Merkel ausgerechnet Wolfgang Schäuble, der mal „100.000 Mark in seiner Schublade“ vergessen habe, das Finanzministerium überlassen könne. WELT ONLINE sprach mit Savelberg.
http://www.welt.de/politik/deutschland/article4982040/Journalist-nervt-Merkel-und-wird-zum-YouTube-Star.html

Reichtum, Leistungen und Kopftücher
Von Stefan Scheil
Die Bundesrepublik Deutschland ist reich, immer noch. Wer reich ist, der leistet sich was. Die BRD leistet sich deshalb unter anderem ein Sozialsystem, das so manchem eine gelassen-arbeitsfreie Existenz ermöglicht, kein Leben in Reichtum, aber doch in Umständen, die im weltweiten Vergleich luxuriös ausfallen. Das zieht teilweise generationenlang gepflegte Arbeitslosigkeit nach sich und es begünstigt unter den heutigen Umständen die Ghettobildung und die unqualifizierte Zuwanderung.
http://www.sezession.de/8797/reichtum-leistungen-und-kopftuecher.html#more-8797

Italien
EGMR: Kruzifix in der Schule verletzt Menschenrechte
http://www.welt.de/die-welt/politik/article5078281/Gericht-Kruzifix-in-der-Schule-verletzt-Menschenrechte.html
http://bazonline.ch/schweiz/standard/Das-Kreuz-mit-dem-Kruzifix/story/27841581
http://www.s-o-z.de/?p=10912

Protest in Italien
Kreuzzug gegen Europa
Von Michael Braun, Rom
Abwegig, gravierend, skandalös: Italienische Politiker wettern gegen den Europäischen Gerichtshof für Menschenrechte. Nach dessen Urteil gegen Kruzifixe im Klassenzimmer verbünden sich Staat und Kirche – und starten zum Kampf ums Kreuz.
http://www.spiegel.de/panorama/gesellschaft/0,1518,659474,00.html#ref=nldt

Inder treiben Gold auf Rekordhoch
Nach IWF-Verkäufen liegt der Preis bei 1087,45 Dollar
Von Simone Boehringer
München – Monatelang belastete das Vorhaben des Internationalen Währungsfonds (IWF), 400 Tonnen seiner Edelmetallbeständ zu verkaufen, den Goldpreis. Jetzt haben überraschend die Inder zugeschlagen – und mit einem Mal scheint der Druck weg. Der Goldpreis reagierte auf die Nachricht am Dienstag mit einem kräftigen Preisanstieg. Am Abend brach das Edelmetall die alte Rekordmarke von 1070,40 Dollar vom 14. Oktober und setzte ein neues Allzeithoch bei 1087,45 Dollar für die Feinunze (31,1 Gramm).
http://www.sueddeutsche.de/e5Y385/3129921/Inder-treiben-Gold-auf-Rekordhoch.html

Reserve-Währung
Währungshüter entdecken ihre Liebe zum Gold
Von Daniel Eckert und Holger Zschäpitz
Auch bei den Notenbanken sinkt das Vertrauen in den US-Dollar. Statt dessen kaufen die Währungshüter Gold-Reserven, wie diese Woche die Inder. In der Folge ist das Edelmetall auf einen neuen Höchstkurs gestiegen. Analysten erwarten noch einen weiteren Anstieg des Kurses bis zu 1300 Dollar je Feinunze.
http://www.welt.de/finanzen/article5099141/Waehrungshueter-entdecken-ihre-Liebe-zum-Gold.html

Brandenburgs Ministerpräsident
Platzeck fordert Versöhnung mit Erben der SED
Kurz vor Beginn der Gedenkfeiern zum Mauerfall hat Brandenburgs Regierungschef Matthias Platzeck (SPD) eine Versöhnung mit den SED-Erben gefordert. Platzeck lobte in diesem Zusammenhang versöhnliche Gesten des früheren SPD-Chefs Kurt Schumacher gegenüber der Waffen-SS.
http://www.welt.de/politik/article5036631/Platzeck-fordert-Versoehnung-mit-Erben-der-SED.html

Historiker kritisieren Matthias Platzeck für seinen SS-Vergleich
http://www.maerkischeallgemeine.de/cms/beitrag/11649968/62249/Historiker-kritisieren-Matthias-Platzeck-fuer-seinen-SS-Vergleich.html
http://www.welt.de/die-welt/politik/article5078315/Platzeck-weist-Vorwuerfe-zurueck-Kein-Nazi-Vergleich.html

Was würde Kurt Schumacher machen?
Von Ronald Gläser
Rot-Rot kommt. Jetzt auch in Brandenburg. In Berlin haben wir das ja alles schon erlebt: den Bruch einer großen Koalition und eine neue Regierung von SPD und Kommunisten. Klaus Wowereit und seine Genossen haben 2001 den Bankenskandal zum Anlaß genommen, eine Koalition mit der damaligen PDS zu bilden.
Matthias Platzeck hat es nicht so einfach. Er hat keinen Bankenskandal. Deswegen rätselt ganz Deutschland, warum er sich so verhält. Jetzt hat er eine merkwürdige Begründung abgeliefert. In einem SPIEGEL-Essay erklärt er, wir Deutsche müßten es mit der „Versöhnung ernst nehmen“ und die innere Einheit herstellen.
Die Zusammenarbeit mit der Partei von Mauer und Stacheldraht hält er demnach für eine Notwendigkeit für die Herstellung des inneren Friedens. Und das Ganze begründet er dann noch mit einem Gespräch, das Kurt Schumacher 1951 mit Vertretern von Waffen-SS-Angehörigen gehabt habe. Der SPD-Vorsitzende habe damals gefordert, „der großen Masse der ehemaligen Angehörigen der Waffen-SS den Weg zu Lebensaussicht und Staatsbürgertum freizumachen“.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display.154+M58a11c6c958.0.html

Stasi-Opfer stellt eigene Haft nach
Der ehemalige Stasi-Häftling und Vorsitzende der „Vereinigung 17. Juni“, Carl-Wolfgang Holzapfel, hat sich für die Kunstaktion „24/7 Stasi-Live-Haft“ in eine Gefängniszelle der ehemaligen Stasi-Untersuchungshaftanstalt Berlin-Hohenschönhausen sperren lassen. Bis zum 5. November wird Holzapfel in Zelle 207 der heutigen Gedenkstätte rund um die Uhr in Sträflingskleidung eingesperrt bleiben. Die von der Fotografin Franziska Vu und ihm gemeinsam initiierte Aktion wird im Internet live übertragen.
Holzapfel war 1966 vom kommunistischen DDR-Regime zu acht Jahren Zuchthaus verurteilt worden, weil er ein Jahr zuvor am Checkpoint Charlie für die Freilassung politischer Gefangener demonstriert hatte. Neun Monate verbrachte er dabei als Häftling in Hohenschönhausen. Von 1961 bis 1989 war er als aktiver Kämpfer gegen die Berliner Mauer aktiv, unter anderem durch Hungerstreiks, Fluchthilfen und Demonstrationen.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display.154+M5b18b3a2181.0.html

Holzapfel bricht Stasi-Haft-Aktion vorzeitig ab
BERLIN. Der Vorsitzende der Vereinigung 17. Juni, Carl-Wolfgang Holzapfel, hat seine Kunstaktion „24/7 Stasi-Live-Haft“ vorzeitig beendet. Er habe die Situation nicht mehr ausgehalten, sagte das frühere Stasi-Opfer.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display.154+M560fc35b26d.0.html

Interview mit der Juso-Vorsitzenden
„Ich kritisiere die Gleichmacherei“
Franziska Drohsel wehrt sich gegen die Gleichsetzung von Rechts- und Linksextremismus: Der eine spricht Menschen das Recht auf Leben ab, der andere strebt nach freiem Leben.
http://www.taz.de/1/politik/deutschland/artikel/1/ich-kritisiere-die-gleichmacherei/

S. Braun und die Freiheit der Andersdenkenden
Kirchenjournalist und Linksaußen-Politiker Stephan Braun (SPD), der seine Lebensaufgabe darin sieht, die konservative Wochenzeitung „Junge Freiheit“ (JF) aufs rechtsextreme Abstellgleis schicken zu wollen, sprach am 4. November 2009 auf Einladung der Waiblinger SPD vor 40 interessierten Zuhörern im Waiblinger „Kulturhaus Schwanen“ zum Thema: „Junge Freiheit – kritische Anmerkungen zur neurechten Wochenzeitung“.
http://www.pi-news.net/2009/11/s-braun-und-die-freiheit-der-andersdenkenden/#more-97039

Interview mit Rechtsextremismusexpertin Neumann in der „Frankfurter Rundschau“
„Neonazis gehören zur Normalität“
http://www.fr-online.de/frankfurt_und_hessen/nachrichten/hessen/2060056_Interview-mit-Rechtsextremismusexpertin-Neumann-Neonazis-gehoeren-zur-Normalitaet.html

Neonazi-Musiker verurteilt
Hetze auf CD
http://www.fr-online.de/frankfurt_und_hessen/nachrichten/hessen/2057577_Neonazi-Musiker-verurteilt-Hetze-auf-CD.html

Wetterau
Geballter Protest gegen NPD-Aufmarsch
http://www.fr-online.de/frankfurt_und_hessen/nachrichten/hessen/2047771_Wetterau-Geballter-Protest-gegen-NPD-Aufmarsch.html

Prozeß gegen „Blood and Honour“-Mitglieder ohne Hauptperson
http://www.open-report.de/artikel/Prozess+gegen+%ABBlood+and+Honour%BB-Mitglieder+ohne+Hauptperson/19812.html

Der berüchtigte „Tagesspiegel“-Journalist Frank Jansen nun als „Rechtsextremismus“-Experte offiziell bei einer Anhörung des hessischen Verfassungsschutzes. Und er darf gleich mal den „Linksextremismus“ verharmlosen ...
Extremisten in Hessen
„Ein Zusammenprall, der mit Toten enden kann“
http://www.faz.net/s/Rub5785324EF29440359B02AF69CB1BB8CC/Doc~E4F001AFC63E04BA49536749658740592~ATpl~Ecommon~Scontent.html?rss_googlenews

Für Deserteure eingesetzt
Förderpreis an Connection
Der Offenbacher Verein „Connection“, der sich weltweit für den Schutz von Deserteuren und Kriegsdienstverweigerern einsetzt, erhält den mit 5000 Euro dotierten Förderpreis der Martin-Niemöller-Stiftung. Der Verein bekomme den Preis, weil er sich für ein verdrängtes Thema einsetze, sagte der Vorsitzende der Stiftung, Martin Stöhr, am Dienstag in Wiesbaden zur Begründung.
Die Entscheidung eines Deserteurs, nicht an einem Krieg teilzunehmen, sei die konkrete Gewissensentscheidung, nicht zu töten, würdigte Stöhr. „Connection macht die Probleme und die Situation dieser Menschen öffentlich und setzt sich für sie ein.“
http://www.fr-online.de/frankfurt_und_hessen/nachrichten/hessen/2057754_Fuer-Deserteure-eingesetzt-Foerderpreis-an-Connection.html

Anti-Deutschland Demo, 10. 10. 2009, Leipzig
[Die Nach-der-Demo-Diskussion der zerstrittenen unterschiedlichen antinationalen Fraktionen der Linksradikalen]
http://de.indymedia.org/2009/10/263055.shtml

Deutschland verrecke? Patria o muerte!
Von Adolph Przybyszewski
Raúl Castro pflegt in Kuba seine Reden seit der Revolución mit dem Ausruf zu beenden: „Patria o muerte!“ Angela Marquardt zog 1990 durch Greifswald mit der Parole: „Deutschland verrecke!“, und noch 2009 verkündete sie zu Leipzig in der Sprache ihrer Herren: „Still not lovin‘ Germany“. Woher der feine Unterschied?
http://www.sezession.de/8897/deutschland-verrecke-patria-o-muerte.html#more-8897

Frankfurt
„Bewegung Morgenlicht/Kommando Makeda“
Zwei Brandanschläge auf Bankfilialen
[wahrscheinlich getarnte „Autonome“]
http://www.faz.net/s/RubFAE83B7DDEFD4F2882ED5B3C15AC43E2/Doc~ED8467BB065DA4118862A037895E59FEC~ATpl~Ecommon~Scontent.html
http://www.fr-online.de/frankfurt_und_hessen/nachrichten/hessen/2058570_Brandanschlaege-auf-Frankfurter-Banken-Neue-Bekenner-Mail.html

Innerlinker Streit um die Ausstellung „Arbeiterfotografie“ im Frankfurter „Club Voltaire“
http://de.indymedia.org/2009/10/264566.shtml

Die einsame Wächterin
Moira Cameron kämpft gegen Mobbing im Tower of London
http://www.sueddeutsche.de/A5438e/3128479/Die-einsame-Waechterin.html

„Transgender-Filme“ – eine Auflistung zum Thema
http://www.transgender-net.de/Film/film.html

„Transgender-Bücher“ – eine Auflistung zum Thema
http://www.transgender-net.de/Buecher/buecher.html

Panik? JA!!!
Von Martin Lichtmesz
Die Blaue Narzisse macht ihrem Ruf als „Junge Freiheit 2.0“ mal wieder alle Ehre. Und zwar mit einem erneuten Aufguß des JF-Evergreens „fröhliche Interviewfalle“, der erst vor einem Monat mit dem Piratenpartei-Vertreter Andreas Popp in der Hauptrolle eine glanzvolle Wiederaufführung erlebte. Das Drehbuch der Farce dürfte hinreichend bekannt sein, darum nur soviel: Die BN hatte unlängst, wie sie es nun schon länger tut, zwei popkulturorientierte (und nebenbei gänzlich unpolitische) Interviews veröffentlicht, eines mit dem Musikjournalisten Albert Koch und eines mit einer Newcomer-Indie-Band names Ja, Panik.
Es dauerte natürlich nicht lange, bis in Form eines Radiofeatures aus allen Rohren zurückgeschossen wurde. Unter den Interviewten ist inzwischen die Distanzierungspanik ausgebrochen und sie schrubben sich wie verrückt den Hals, als säße ihnen der Leibhaftige im Nacken.
http://www.sezession.de/8808/panik-ja.html#more-8808

Söldner unter Afrikas Sonne
In der Fremdenlegion kämpften nach Ende des Zweiten Weltkrieges Zehntausende Deutsche – zuletzt im Algerienkrieg, der vor 55 Jahren begann. Sie töteten und starben für ein paar Cent Sold, das Recht auf Anonymität und für die Sache Frankreichs. Einer der Legionäre war der Berliner Horst Pahl. Von Kai Posmik
http://einestages.spiegel.de/static/topicalbumbackground/5101/soeldner_unter_afrikas_sonne.html

Sarkozy startet Debatte um nationale Identität
http://www.welt.de/politik/ausland/article5081865/Sarkozy-startet-Debatte-um-nationale-Identitaet.html


Multikulti
Ende einer Lebenslüge
Die Debatte um die Äußerungen des ehemaligen Berliner Finanzsenators Thilo Sarrazin hat gezeigt, wie sehr das Thema Integration vielen Deutschen unter den Nägeln brennt. Während das Problem der Zuwanderung seit Jahrzehnten tabuisiert ist, sind in zahlreichen deutschen Großstädten unhaltbare Zustände entstanden. Doch immer mehr Fachleute warnen vor der fortgesetzten Masseneinwanderung nach Europa.

Ende einer Lebenslüge
Von Michael Paulwitz
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display.154+M585db50cece.0.html

Die Vernichtung des Westens: Interview mit dem finnischen Historiker Timo Vihavainen
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display.154+M5d98f4d3aeb.0.html

Türkischer Botschafter fordert Landsleute auf
Wehrt euch gegen die Deutschen!
In Zukunft mehr klagen und demonstrieren
http://www.berlinonline.de/berliner-kurier/berlin/wehrt_euch_gegen_die_deutschen_/144180.php

Ist das hier Krieg?
Von Götz Kubitschek
Kenner unserer Gedanken wissen, daß wir vor Wörtern wie „Vorbürgerkrieg“ und „Rassenunruhen“ nicht zurückschrecken. Im Zusammenhang mit der Sarrazin-Debatte rückte daher auch die IfS-Studie „Das hier ist Krieg“ wieder in den Vordergrund. Sie hat die Unruhen in den Pariser Vororten zum Thema.
Jedoch weitet sie den Blick ganz allgemein auf die „Gewalt“ als jenen unbetreitbar handfesten Aspekt multikultureller Bereicherung. Meine zehn Punkte zur Ausländerfrage speisen sich zum Teil aus dieser Studie.
Wir haben noch zehn Exemplare, nicht mehr. Aber von der „Zurüstung zum Bürgerkrieg“ (Thorsten Hinz) ist vorige Woche die 3. Auflage eingetroffen.
http://www.sezession.de/8891/ist-das-hier-krieg.html#more-8891

„Stadtkewitz hat sich ins Abseits gestellt“
Berliner CDU spekuliert über den Parteiaustritt eines bekennenden Islamgegners. Parteichef Henkel schweigt dazu.
http://www.tagesspiegel.de/berlin/art270,2938112

Nach Austritt: CDU versucht Stadtkewitz umzustimmen
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display.154+M5023a52fc65.0.html

Ein besonders lesenswerter Beitrag aus dem Weblog der „Blauen Narzisse“ ...
Innenmisterium lügt, Wikipedia schreibt Wahrheit
Auch unseren Lesern soll an dieser Stelle nicht vorenthalten bleiben, wie Geschichtsfälschung von ganz oben in diesem Staat forciert wird. Kewils Verbreitungswunsch zum Thema Anwerbeabkommen will ich gerne nachkommen:
Es ist ein Skandal, was in diesem Land an Geschichtsklitterung betrieben wird. So wird inzwischen dummdreist behauptet, die Türken hätten dieses Land nach dem Krieg wieder aufgebaut! Selbst das Innenministerium – von Integrationsbeauftragten, Migrantenverbänden und der Presse ganz abgesehen – lügt uns schon seit Jahren absichtlich an, damit wir Einheimischen uns endlich dankbarer zeigen und uns bei den (muslimischen) Ausländern im Lande besser integrieren.
http://www.blauenarzisse.de/podcast/index.php?id=1410

Voll symbolischer Kraft
„Fünfzig Jahre nach Beginn der Anwerbeabkommen, die die Bundesrepublik nach und nach mit Mittelmeerländern abschloß, würdigt Frankfurt die Arbeitsmigranten der ersten Generation ...“ (Frankfurter Rundschau)
http://www.fr-online.de/frankfurt_und_hessen/meinung/2060649_Leitartikel-Voll-symbolischer-Kraft.html

„Bereicherung“ ...
Türkische Familie ergaunert 275.000 Euro Sozialhilfe
Ein Gericht in Wesel (NRW) verhandelt derzeit gegen ein türkisches Ehepaar, welches schon 1990 unter Verschleierung seiner wahren Herkunft aus dem Libanon nach Deutschland eingereist ist und Asyl beantragt hat. Seit 1990 haben die Eheleute vom deutschen Steuermichel für sich und ihre nun zwölf Kinder rund 275.000 Euro staatliche Transferleistungen erhalten.
http://www.pi-news.net/2009/11/tuerkische-familie-ergaunert-275-000-e-sozialhilfe/

Steuerprüfer endecken millionenschweren Betrug mit Kaffeesteuer
[Täter: Türkischstämmige Gruppe]
http://www.spiegel.de/wirtschaft/soziales/0,1518,658542,00.html
http://www.topnews.de/steuerpruefer-endecken-millionenschweren-betrug-mit-kaffeesteuer-378164

Wowereit: „Türken an die Kommunalwahlurne“
Die deutschen Wähler wenden sich in Scharen von den Sozialdemokraten ab. Von daher werden aus den Reihen der SPD immer wieder Stimmen laut, die über den Umweg der Kommunalwahlen allen Nicht-EU-Bürgern die Wahlteilnahme in Deutschland ermöglichen wollen. Dafür war jetzt wieder Kommunistenfreund und Berliner Bürgermeister Klaus Wowereit (Foto) zuständig, der gar nicht verstehen kann, warum Bürger der Union das Kommunalwahlrecht genießen, türkische Staatsbürger aber nicht. Zugleich betont Wowereit, wie wichtig Zuwanderer für die deutschen Städte sind.
http://www.pi-news.net/2009/11/wowereit-tuerken-an-die-kommunalwahlurne/

TV-Tip: Londoner Jugendgangs außer Kontrolle
Kabel 1 Bringt heute abend 23.15 Uhr auf „K1 Doku“ einen Bericht über das Chaos in den Straßen Londons. Jugendgangs bekriegen sich gegenseitig bis aufs Blut. „Szenen wie aus einem Thriller: Schußwechsel am hellichten Tag, mitten in der belebten Innenstadt. In London ist das längst blutige Realität. Raub, Bandenkriminalität und Waffenhandel gehören zum Alltag der Metropole. Trotz hoher Polizeipräsenz und allgegenwärtiger Überwachungskameras steigt der Schußwaffengebrauch in London kontinuierlich. ‚K1 Doku‘ begleitet Polizisten der Spezialeinheit CO19 auf einer Undercover-Mission gegen jugendliche Verbrecher und berüchtigte Banden.“
http://www.pi-news.net/2009/11/tv-tipp-londoner-jugendgangs-ausser-kontrolle/

Verletzter Afrikaner
Verfahren gegen Bundespolizei eingestellt
Von Julia Jüttner
In Heidelberg soll im Mai ein Student aus Kamerun von Bundespolizisten angegriffen worden sein und dabei eine Gesichtsfraktur erlitten haben. Nun erging gegen den jungen Mathematiker ein Strafbefehl – und die Ermittlungen gegen einen Beamten wurden eingestellt.
http://www.spiegel.de/panorama/justiz/0,1518,659438,00.html#ref=nldt

Fußball: Rostock: Krawalle nach Pauli-Sieg – „Neue Qualität der Gewalt!“
[Verursacher: Pauli-Spiler Deniz Naki]
http://www.fussball-extreme.de/rostock-krawalle-pauli-neue-qualitaet-der-gewalt/7711
http://archiv.mopo.de/archiv/2009/20091104/sport/stpauli/deniz_naki_20_nach_kopf_ab_geste_gesperrt.html
http://www.bild.de/BILD/sport/fussball/zweite-liga/2009/11/04/fc-st-pauli/nakis-schlimmer-tor-jubel-gegen-hansa-rostock-video.html

Massenschlägerei bei B-Jugend-Fußballspiel in Frankfurt am Main
[Als Auslöser wird der Trainer der B-Jugend bei der Spielvereinigung 02 Griesheim, Faisal El Baouti, vermutet]
http://www.fr-online.de/frankfurt_und_hessen/nachrichten/frankfurt/2055739_Fussballjugend-Blutige-Nasen-in-der-dritten-Halbzeit.html
http://www.bild.de/BILD/regional/frankfurt/dpa/2009/11/01/massenschlaegerei-bei-bjugendfussballspiel.html

Zum Thema passende Musik aus dem NPD-Umfeld ...
Bluterbe: Und ihr bekämpft uns
http://www.myvideo.de/watch/6937395/Bluterbe_Und_ihr_bekaempft_uns


„Ich will eine Spur ziehen. Mit aller Kraft und gegen jeden Widerstand.“
Götz Kubitschek im Gespräch
http://www.dasgespraech.de/?p=1673

Asterix gegen Ricardus Redeflus
Von Martin Lichtmesz
Auf seine eigene originelle Art ist Richard Herzinger von der WELT (erst neulich Thema in diesem Blog) ein Genie. Ich könnte mich endlos über das faszinierende Schaffen dieses Mannes auslassen. Vielleicht auch aus einer verqueren Dankbarkeit heraus. Kein Hinz- und kein Weißmann-Artikel schafft es, mich mit einer solchen widerstandswütigen Inbrunst auf die Barrikade zu treiben wie die Knaller Herzingers.
http://www.sezession.de/8725/asterix-gegen-ricardus-redeflus.html#more-8725

Sprachentwicklung
Babys schreien in ihrer Muttersprache
Wie die ersten Schreie Neugeborener klingen, hängt auch von der Sprache ihrer Eltern ab. Das Erlernen der Sprache beginnt schon im Mutterleib, wie Forscher um Kathleen Wermke von der Universität Würzburg herausgefunden haben. Daß Ungeborene bereits im letzten Drittel der Schwangerschaft Geräusche aus der Umwelt wahrnehmen, ist schon länger bekannt.
http://www.faz.net/s/Rub867BF88948594D80AD8AB4E72C5626ED/Doc~E156367933D9D4784A381D3375E4FFA95~ATpl~Ecommon~Scontent.html


Die Europäer, die anderen und die asymmetrische Evolution
Von Andreas Vonderach
http://www.sezession.de/wp-content/uploads/2009/03/vonderach_die-europaer-die-anderen-und-die-asymmetrische-evolution.pdf

Nahanni-Nationalpark in Kanada
Wildwasser mit Wow-Effekt
Von Ole Helmhausen
Spektakuläre Canyons, wilde Einsamkeit: Eine Rafting-Tour im kanadischen Nahanni-Nationalpark ist ein Traum für jeden Paddler. Angst vor heftigen Stromschnellen sollte man hier allerdings nicht haben – für weiteren Nervenkitzel sorgen echte und falsche Schwarzbären
http://www.spiegel.de/reise/fernweh/0,1518,656801,00.html

Plan Morgenthau et Plan Marshall

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Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1996

Plan Morgenthau et Plan Marshall

 

A l'occasion du cinquantième anniversaire du Plan Marshall, l'historien allemand Wilfried Mausbach a publié un ouvrage de recherches minutieuses, prenant sous la loupe les plans Morgenthau (“agrarisation et désindustrialisation totale de l'Allemagne”) et Marshall (“redressement de l'Europe et de l'Allemagne après la catastrophe de la seconde guerre mondiale”). Mausbach explique que les deux plans ont un point commun: intervenir sur les structures de l'industrie et de l'économie allemandes pour empêcher la nation centrale de notre continent de menacer la paix imposée par les Alliés occidentaux, en redevenant un géant économique soucieux de trouver des débouchés, fût-ce au prix de la guerre. Deux types de politique étaient dès lors possibles à partir de 1945: l'une, répressive, qui aurait maintenu l'économie allemande à un stade pré-industriel ou dans des domaines non concurrentiels vis-à-vis des économies voisines; l'autre, subtilement régulatrice et visant une imbrication des économies européennes, permettait  à terme un contrôle permanent, tout en ne concurrençant pas les Etats-Unis. Pour des besoins de la propagande nationaliste, dit Mausbach, le Plan Morgenthau a été démonisé, considéré comme la solution la plus brutale au problème allemand. A ce plan, s'attache la légende d'une agrarisation de l'Allemagne. Mausbach, après avoir analysé les documents officiels américains, constate que ce plan Morgenthau entendait plutôt promouvoir une “mutation structurelle” de l'économie allemande au profit de l'industrie légère de la consommation, en prévoyant un démontage partiel des grands centres industriels. Cette politique s'est heurtée aux pragmatiques actifs au sein des autorités militaires d'occupation, dont les priorités étaient d'alimenter la population et de lui procurer du travail afin d'éviter toutes révoltes, désordres et subversions soviétiques. D'où l'option Marshall, qui n'est pourtant pas exempte d'arrière-pensées “géo-économiques”, mais qui était plus séduisante que le projet de Morgenthau, risquant de faire basculer la classe ouvrière allemande, privée d'outil industriel, dans le camp soviétique. Simultanément, l'application du Plan Marshall permettait à la propagande américaine d'affirmer que Washington avait écarté ses “faucons” et que les “modérés” avaient pris le contrôle de la politique de redressement en Europe (BD).

 

Wilfried MAUSBACH, Zwischen Morgenthau und Marshall. Das wirschaftspolitische Deutschlandkonzept der USA 1944-1947, Droste Verlag, Düsseldorf, 1996, 438 p., DM 78.

mercredi, 11 novembre 2009

Et si l'on commémorait plutôt la réconciliation européenne?

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ET SI L'ON COMMÉMORAIT PLUTÔT LA RÉCONCILIATION EUROPÉENNE ?

Chronique hebdomadaire de Philippe Randa

Après l’armistice de 1914-1918 dont les conditions s’apparentaient davantage pour l’Allemagne à une défaite aux conditions tellement draconniennes qu’elles en furent criminelles, un souhait était largement répandu dans la population française : « Plus jamais ça ! »
« Ça », rappelons-le, c’était tout de même « près de 10 millions de pertes militaires, 9 millions de pertes civiles et… près de 21 millions de blessés militaires(auxquelles s’ajouteront) vingt-et-un ans plus tard près de 24 millions de victimes parmi les militaires, 41 millions parmi les civils (…) puisqu’il semble au moins entendu pour la quasi-totalité des historiens que la Deuxième (Guerre) ne fut que la suite inévitable de la Première », comme rappelé dans le bi-mensuel Flash du 8 octobre dernier qui osait titrer ce que beaucoup pensent tout bas : «Et si on tournait la page ? » C’est sans doute la question que s’est posée, lui aussi, Nicolas Sarkozy, à propos des commémorations du 11 novembre : « À quoi bon encore tout cela ? »
À quoi bon, oui, continuer de fêter ainsi, certes la fin des hostilités entre deux peuples, mais surtout la défaite de l’un sur l’autre, à l’heure où l’entente franco-allemande est une chose entendue pour tous ?
Et surtout, en ce début de XXIe siècle où l’Union européenne, malgré toutes les critiques que l’on peut formuler à son égard – et elles sont nombreuses – est une autre incontestable réalité.
« Nicolas Sarkozy souhaite, après la mort du dernier poilu, que le 11 novembre devienne une journée de réconciliation franco-allemande, pour bâtir un avenir partagé », indique la présidence française.
Fort bien, mais pourquoi s’en tenir « seulement » à cette commémoration-là et continuer d’honorer celle du 8 mai 1945 qui, certes, mit fin aux hostilités militaires, mais scella la fracture entre l’Europe de l’Est et l’Europe de l’Ouest pour près d’un demi-siècle et plongea le Monde dans une autre guerre, pudiquement appelée « froide », jusqu’à un certain jour d’automne de 1989 ?
Dans la nuit du jeudi 9 au vendredi 10 novembre 1989, le « mur de Berlin » chuta après 28 années d’existence, entraînant peu après la fin des régimes communistes d’Europe centrale et mettant un terme à l’indécent partage de notre continent à Yalta.
Cette chute du Mur de Berlin, voilà vingt, ans, est actuellement amplement rappelée. Elle se fit dans l’ivresse ou la stupéfaction de millions d’Européens sans mort aucun.
Plutôt que « d’amitié », mot trop souvent galvaudé et qu’il est tout de même incongru d’appliquer sur une victoire pour certains mais forcément une défaite pour d’autres, ne serait-il pas plus enthousiasmant de fêter ce qui a été une incontestable réalité : la réconciliation non pas seulement de deux peuples, mais de tout un continent ?


© Philippe Randa, écrivain et éditeur (www.dualpha.com), est également rédacteur en chef adjoint de Flash Magazine (www.flashmagazine.fr). Ses chroniques sont libres de reproduction à la seule condition que soit indiquée leurs origines.

Visitez le site www.philipperanda.com : chaque semaine, la tribune libre d’un invité… Tout savoir sur Peter et Philippe Randa (leurs entretiens, leurs livres…)

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mardi, 10 novembre 2009

Presseschau

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PRESSESCHAU

 

Einige Links. Bei Interesse anklicken...

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Karl-Theodor zu Guttenberg
Ein Baron für die Soldaten
Als Verteidigungsminister kommt Karl-Theodor zu Guttenberg seinem eigentlichen Traum Außenpolitik einen Schritt näher. Er wird kein bequemer Ressortchef werden – insbesondere nicht für seine Partei.
http://www.focus.de/politik/deutschland/wahlen-2009/bundestagswahl/karl-theodor-zu-guttenberg-ein-baron-fuer-die-soldaten_aid_447594.html

Luftangriff auf Tanklaster
Bundeswehr stellt sich vor Oberst Klein
Berlin (RPO). Der neue Verteidigungsminister Karl-Theodor zu Guttenberg hat gleich an seinem ersten Arbeitstag einen hochbrisanten Vorgang auf dem Schreibtisch. Am Donnerstag kam der Untersuchungsbericht zu dem Luftschlag auf zwei entführte Tanklastzüge in Berlin an. Die Bundeswehr sieht Oberst Klein nun entlastet. Der Einsatz ist aus militärischer Sicht angemessen.
http://www.rp-online.de/public/article/politik/deutschland/775985/Bundeswehr-stellt-sich-vor-Oberst-Klein.html

Kriegsszenario
Pentagon testete Strategien für Afghanistan
Mehr oder weniger Soldaten an den Hindukusch? Mit zwei Kriegsszenarien hat das Pentagon die Strategien für Afghanistan getestet. Eine geringe Truppenaufstockung könne die im Süden und Westen des Landes agierenden wiedererstarkten Taliban nicht stoppen, warnen die US-Militärs.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,657393,00.html#ref=nldt

Rüstung
Israel will kostenlos deutsche Kriegsschiffe
http://www.welt.de/politik/ausland/article4944916/Israel-will-kostenlos-deutsche-Kriegsschiffe.html

Saudischer König stoppt Prügelstrafe für Journalistin
http://www.dw-world.de/dw/function/0,,12356_cid_4827553,00.html
http://www.spiegel.de/panorama/gesellschaft/0,1518,657382,00.html
http://www.dnews.de/panorama/131313/saudi-arabien-keine-peitschenhiebe-journalistin.html

Westinstitut fordert mehr Rechte für Polen in Deutschland
BERLIN. Der Direktor des polnischen Westinstituts, Andrzej Sakson, hat eine Zusatzdeklaration zum Nachbarschaftsvertrag mit Deutschland gefordert, um angeblich bestehende Asymmetrien zwischen beiden Ländern abzubauen. „Es nähert sich sein 20jähriges Jubiläum, und es wäre gut, über eine Durchsicht nachzudenken“, sagte Sakson der polnischen Tageszeitung Rzeczpospolita (Rz).
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display.154+M5aa3b8580c0.0.html

Einigung
EU garantiert Tschechien Ausnahmeklausel bei Reformvertrag
Die Staats- und Regierungschefs der EU haben eine der letzten Hürden für das Inkrafttreten des Reformvertrags von Lissabon beseitigt. Auf dem Gipfel in Brüssel billigten sie Tschechien eine Ausnahmeklausel zu – und kamen damit Staatschef Vaclav Klaus entgegen.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,658205,00.html

Zukunft der neuen Regierung
„Wir bräuchten mehr Sarrazins in der Politik“
Von Miriam Hollstein
Die neue Regierung sollte wegen der Überschuldung keine Versprechungen machen, sondern mehr von den Bürgern fordern. Das gilt vor allem für Zuwanderer, findet der Historiker und Politikexperte Arnulf Baring. Die umstrittenen Äußerungen von Ex-Finanzsenator Sarrazin treffen für ihn den Nagel auf den Kopf.
http://www.welt.de/politik/deutschland/article4972140/Wir-braeuchten-mehr-Sarrazins-in-der-Politik.html

Merkel zu Finanzminister Schäuble und den 100.000 D-Mark ...
http://www.youtube.com/watch?v=XaWE8K2nRVs&feature=player_embedded

Börsengang von Remington Arms
Waffen für die Wall Street
Von Marc Pitzke, New York
Seit der Wahl Barack Obamas boomt in den USA das Waffengeschäft – weil die US-Bürger neue Beschränkungen fürchten. Davon profitiert auch der angeschlagene Finanzinvestor Cerberus: Er besitzt Amerikas Waffenhersteller Nr. 1, den er jetzt an die Börse bringen will.
http://www.spiegel.de/wirtschaft/unternehmen/0,1518,656902,00.html

China: Wirtschaftsboom mit schlimmen Folgen
Ein Dorf gebaut auf Giftbergen
http://www.20min.ch/news/kreuz_und_quer/story/Ein-Dorf-gebaut-auf-Giftbergen-23226941

Jüdische Organisation
Broder schockt die Etablierten im Zentralrat
http://www.welt.de/politik/deutschland/article4939656/Broder-schockt-die-Etablierten-im-Zentralrat.html

Franken-Partei steht kurz vor Gründung
[„Auf der Internetseite prangt demonstrativ eine Solidaritätsadresse an die ‚Allianz gegen Rechtsextremismus‘“]
http://www.infranken.de/nc/nachrichten/lokales/artikelansicht/article/franken-partei-steht-kurz-vor-gruendung-38147.html

Hirntod von Parteivize Jürgen Rieger
NPD bangt um ihren Finanzier
Der Neonazi-Anwalt Jürgen Rieger ist hirntot. Er gilt als maßgeblicher Finanzier der NPD. Sein Ableben könnte die Partei in eine bedrohliche Situation bringen. VON A. SPEIT & U. SCHULTE
http://www.taz.de/1/politik/deutschland/artikel/1/hirntod-von-parteivize-bedroht-npd/

NPD: Jürgen Rieger
Das begehrte Erbe eines Multimillionärs
Von Andrea Röpke
Während Jürgen Rieger mit dem Tod ringt, sorgt sich die rechte Szene um seinen Nachlaß – ohne seine Millionen hätte die NPD ein Problem.
http://www.sueddeutsche.de/politik/364/492718/text/

NPD-Vize Rieger tot
Der stellvertretende NPD-Bundesvorsitzende Jürgen Rieger ist tot. Wie seine Familie der Nachrichtenagentur DPA mitteilte, erlag Rieger in einem Berliner Krankenhaus mit 63 Jahren den Folgen eines Schlaganfalls. Die Familie wollte sich nicht weiter äußern und bat um Respekt für die Trauerzeit. „Er war nicht nur ein rechtsorientierter Anwalt, sondern auch ein sehr liebenswerter Vater“, schrieben die Angehörigen. Allerdings hatten ausgerechnet Riegers „Kameraden“ am wenigsten Rücksicht auf die Familie genommen.
http://www.tagesschau.de/inland/rieger104.html

Koalition will stärker gegen Linksextreme vorgehen
http://www.welt.de/politik/deutschland/article4944501/Koalition-will-staerker-gegen-Linksextreme-vorgehen.html

SPD, DKP und die Stasi
Schläfer des Kalten Krieges
Von Ralf Wiegand
Der Bremer SPD-Politiker Pohlmann hatte angeblich Kontakt zu einer von der DDR ausgebildeten Partisanen-Gruppe. Die Truppe sollte offenbar auf Feindesland Anschläge und sogar Morde begehen.
http://www.sueddeutsche.de/politik/290/492645/text/

Parteispende
Linke muß Strafe zahlen
Die Linke muß wegen Unregelmäßigkeiten bei einer Parteispende fast 300.000 Euro Strafe an den Bundestag zahlen. Laut „Bild“-Zeitung geht es dabei um Gelder, die vor dem Zusammenschluß von PDS und WASG zwischen den beiden Parteien geflossen waren.
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,657090,00.html

Prüfverfahren
Evangelische Kirche will Rechtsextreme rauswerfen
Die Evangelische Kirche in Deutschland hat die Bundesregierung zu einem verstärkten Kampf gegen Rechts aufgerufen. Man wolle aber auch selbst Zeichen setzen, hieß es, und den Ausschluß von Extremisten prüfen.
http://www.spiegel.de/panorama/gesellschaft/0,1518,658169,00.html#ref=nldt

Neues zur Affäre Gruber ...
Wer definiert den rechten Rand der CDU?
Waiblingen Die Stadträtin Susanne Gruber glaubt ihre Parteikollegen „mehrheitlich“ hinter sich. Kathrin Wesely
http://www.stuttgarter-zeitung.de/stz/page/2258868_sz_hier_artikel_9223_-wer-definiert-den-rechten-rand-der-cdu-.html?_suchtag=2009-10-30

Wrack in der Ostsee
Expedition entdeckt U-Boot aus dem Ersten Weltkrieg
Vor fast hundert Jahren schickte Winston Churchill die „HMS E18“ in den Ersten Weltkrieg – die 31 Seeleute an Bord kehrten nie zurück, das U-Boot blieb verschollen. Jetzt haben ein Suchschiff und ein Tauchroboter das Wrack auf dem Grund der Ostsee geortet. Es ist erstaunlich gut erhalten.
http://www.spiegel.de/wissenschaft/technik/0,1518,656993,00.html

Buchempfehlung
Wolfgang Venohr: Erinnerungen an eine Jugend
Verführte Treue
Rezension von Georg Willig
http://www.jf-archiv.de/archiv/24aa27.htm

Hier kann man es unter anderem bestellen ...
Wolfgang Venohr: Erinnerung an eine Jugend
http://www.jf-buchdienst.de/product_info.php/info/p17095_Wolfgang-Venohr--br-Erinnerung-an-eine-Jugend.html

Deutsche Kamikaze-Flieger
Himmelfahrtskommando für Hitler
Mit einem Wahnsinnsplan wollte Hitlers Luftwaffe 1945 noch die alliierten Bomber stoppen: Per Rammstoß sollten deutsche Jagdflieger ihre Gegner vom Himmel holen und sich dann per Fallschirm retten. Tatsächlich kamen die Rammjäger noch zum Einsatz – und wenig später sogar „Selbstopfer“-Piloten. Von Christoph Gunkel
http://einestages.spiegel.de/static/topicalbumbackground/5318/himmelfahrtskommando_fuer_hitler.html

Endlich kein Bastard mehr
Mittlerweile haben sieben französische „Kriegskinder“ einen deutschen Paß
Paris – Nach der Einbürgerung des ersten französischen „Kriegskindes“ im Sommer haben mittlerweile sieben Franzosen mit einem Wehrmachtssoldaten als Vater die deutsche Staatsbürgerschaft angenommen. Sie sei die erste Frau in der französischen Hauptstadt, die als „Kind der Schande“ eingebürgert worden sei, sagte Marcelle Lalmi in Paris. „Das Besondere bei mir ist, daß wir sogar zwei ‚Scheißdeutschenkinder‘ zu Hause waren.“ Sie habe auch einen Bruder gehabt, sagt sie. Er habe aber so sehr unter den Schmähungen gelitten, die die „Kinder der Schande“ nach dem Zweiten Weltkrieg über sich ergehen lassen mußten, daß er sich das Leben genommen habe.
http://www.welt.de/die-welt/politik/article5012558/Endlich-kein-Bastard-mehr.html

Obersalzberg
Abrißbirne statt Denkmalschutz
http://www.sueddeutsche.de/bayern/586/491948/text/
http://www.berchtesgadener-anzeiger.de/includes/mehr.php?id=5131

Lebhafte Phantasie ...
Herman Rosenblat im Interview zum Holocaust
http://www.youtube.com/watch?v=oEMXJKtuMU4

Demonstration für Meinungsfreiheit auf der Frankfurter Buchmesse 2009
http://www.youtube.com/watch?v=4YaZBXd-peo

Botschafter: Türken in Deutschland sind zu zurückhaltend
Der türkische Botschafter in Deutschland, Ahmet Acet, hat den in der Bundesrepublik lebenden Türken Passivität vorgeworfen. Er kritisierte seine Landsleute als zu „zurückhaltend“ und „reaktionslos“.
„Seitdem ich hier bin, beobachte ich, daß die türkische Community einige gesellschaftliche Ereignisse stillschweigend annimmt und keine Reaktion zeigt. Wenn das Kind nicht weint, wird es auch nicht gestillt. Unsere Gesellschaft weint nicht genug“, sagte Acet gegenüber der türkischen Zeitung Sabah.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display.154+M5aa8fc8f0eb.0.html

Früherer Hamburger Imam
Geläuterter Haßprediger ruft deutsche Islamisten zu Gewaltverzicht auf
Überraschende Wandlung eines Haßpredigers: Mohammed al-Fasasi, einst Imam an der Hamburger Kuds-Moschee, hat sich nach Informationen des SPIEGEL vom Terrorismus losgesagt. Der Bekannte dreier Todespiloten des 11. September 2001 lobt in einem spektakulären Brief die Religionsfreiheit in Deutschland. [Da hat wohl jemand erkannt, daß man mit demographischer Kriegsführung auch zum Ziel kommt. Deutschland zählt für ihn offenbar bereits mehr oder weniger zum „Haus des Friedens“ ...]
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,657094,00.html

Der Präzedenzfall von Dresden
Von Thorsten Hinz
Der mörderische Messerangriff des Rußlanddeutschen Alex W. auf die Ägypterin Marwa al-Schirbini, der vor dem Dresdner Landgericht verhandelt wird, läßt einem den Atem stocken. Man kann nur hoffen, daß der Täter keine Gelegenheit mehr zu einem weiteren Verbrechen erhält.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display.154+M5bc79856f5b.0.html

Lesenswerte Rezension von Egon Flaigs „Weltgeschichte der Sklaverei“
http://www.korrektheiten.com/2009/06/15/egon-flaig-weltgeschichte-der-sklaverei/

SPD-Politiker Buschkowsky wettert gegen Betreuungsgeld
BERLIN. Für Aufsehen hat ein Interview mit dem Neuköllner Bezirksbürgermeister Heinz Buschkowsky (SPD) gesorgt, in dem er das geplante Betreuungsgeld für Eltern scharf kritisierte. „In der deutschen Unterschicht wird es versoffen und in der migrantischen Unterschicht kommt die Oma aus der Heimat zum Erziehen“, sagte er dem Tagesspiegel.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display.154+M544d3638490.0.html

No-Go-Area Migrantenbezirke
http://www.youtube.com/watch?v=fceqphTb3kc&feature=player_embedded

Gewalt-Orgie auf Dingolfinger Fußballplatz
http://www.pnp.de/sport/artikel.php?cid=29-25963864&Ressort=sp&Ausgabe=&RessLang=&BNR=0

Ein Schlag - und die Hetzjagd begann
So hat das Gewaltopfer von Dingolfing die Fan-Krawalle erlebt – Am Donnerstag entscheidet sich, ob eine Operation nötig ist
http://www.pnp.de/nachrichten/artikel.php?cid=29-25969718&Ressort=bay&Ausgabe=a&RessLang=ndb&BNR=0

Auftritt als britischer Biedermann
Rassist Nick Griffin (British National Party) zu Gast bei der BBC
http://www.rp-online.de/public/article/politik/ausland/773570/Rassist-Nick-Griffin-zu-Gast-bei-der-BBC.html
http://www.nachrichten.at/nachrichten/politik/aussenpolitik/art391,281957
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,656855,00.html
http://www.tagesspiegel.de/medien-news/BBC-Nick-Griffin-British-National-Party-Mark-Thompson-Question-Time;art15532,2931168
http://www.zeit.de/politik/ausland/2009-10/bbc-griffin

Deutsche Qualitätspresse über den Auftritt von BNP-Chef Griffin im britischen Fernsehen ...
Nazi auf Sendung
„Was ist von einem Schwein anderes zu erwarten als ein Grunzen?“
[Kommentator Ralf Sotscheck propagiert am Ende seines Kommentars offen „Antifa“-Schlägertrupps und Körperverletzungsdelikte. Keine Volksverhetzung?]
http://www.taz.de/1/debatte/kommentar/artikel/1/nazi-auf-sendung/

„Ein Widerling enttarnt sich selbst“
http://www.ksta.de/html/artikel/1256138427009.shtml

Reaktionäres Modell
Von Professor Dr. Alexander Schuller
Wozu brauchen wir die Ehe?
http://www.netz4.de/tomatensalat/body_ehe.html

Nachfolger von Helmut Markwort
Wolfram Weimer wird „Focus“-Chef
Von Isabell Hülsen und Martin U. Müller
Wechsel an der Spitze des „Focus“: Wolfram Weimer, bislang Chefredakteur von „Cicero“, wird das Magazin ab September 2010 leiten. Magazin-Gründer Markwort soll als Herausgeber fungieren. Mit der Personalentscheidung ist auch eine Neupositionierung des Blattes verbunden.
http://www.spiegel.de/kultur/gesellschaft/0,1518,658049,00.html#ref=nldt

Bund Freiheit der Wissenschaft: Leseempfehlung Hermann Lübbe
http://www.bund-freiheit-der-wissenschaft.de/webfdw/012009/web_fdw_1_2009_leseluebbe.pdf

lundi, 09 novembre 2009

Bulgaria, la guardiana eslava del Danubio

Yaroslav_Veshin_-_Na_nozh.jpgBulgaria, la guardiana eslava del Danubio

 

por José Luis Orella / http://www.arbil.org/

Bulgaria es un país bastante desconocido en sus orígenes y que se encuentra en la actualidad entre los países deseosos de aprovechar su entrada en la Unión Europea para elevar su nivel de vida. Pero, ¿quiénes son los búlgaros?

Este pueblo nómada procedente de las estepas del Asia Central de origen turco-mongólico se integró entre las masas eslavas que habían pasado el siglo VII el Danubio. En el IX, bajo el reinado de Borís I los discípulos de Matodio convierten a los búlgaros al cristianismo. La nación búlgara no conoció la paz, creció en lucha con los bizantinos, magiares, pechenegos y las controversias interiores promovidas por los heréjes bogomilos. Aunque tuvo momentos de gran esplendor, como con Simeón entre el 893 y el 927, y un segundo período de grandeza con Juan Hasen entre 1218 y 1241. A pesar de todo, las estepas siguieron aportando oleadas de pueblos nómadas y en el siglo XIII los tártaros se adueñaron de la región balcánica. Pero cuando los turcos derrotaron a los cristianos en Kosovo, Bulgaria pasó al dominio otomano.

 

No será hasta la segunda mitad del siglo XVIII cuando los búlgaros tengan un renacimiento cultural recuperando del olvido su identidad perdida. Este hecho tendrá como consecuencia la sprimeras revueltas contra el dominio turco que producirá tremendas persecuciones. Sin embargo, el imperio ruso siempre intercederá en protección de los cristianos ortodoxos de los territorios balcánicos. En el siglo XX Bulgaria alcanzará la independencia y en 1908 Fernando Sajonia Coburgo Ghota se convertirá en su monarca. Pero la independencia no significa la paz, Bulgaria entra en guerra contra los turcos, consiguiendo una gran expansión. No obstante, esto motivará la envidia de sus vecinos, servios, griegos y rumanos quienes unidos a los otomanos reducirán a Bulgaria a los límites actuales. Esto causará que en la Primera Guerra Mundial entre del lado de los Imperios centrales, siendo derrotada y perdiendo el trono el monarca Fernando, quien abdicó en favor de su hijo Boris III.

 

En la postguerra, el líder campesino Alejandro Stambulijsski estableció una dictadura que repartió las tierras y organizando las guardias naranjas. Sin embargo, en 1923, el ejército, derechistas y el rey derrocaron al gobierno campesino que derivaba hacia una peligrosa amistad con la Unión Soviética. Durante la Segunda Guerra Mundial, Bulgaria cooperó con las potencias del Eje en la región de los Balcanes, recibiendo en compensación Macedonia, la salida al Egeo y revancha ante Grecia y Yugoslavia. Pero la muerte prematura del rey en 1944, causó el ascenso de una regencia que pactó la entrada de los soviéticos y la deserción del bando alemán, que produjo el abandono alemán de la mayor parte de la región balcánica. El ejército soviético apoyó a los comunistas que subieron al poder liderados por Dimitrov, quien había sido presidente de la Internacional comunista. Después de la instauración de la república, la represión se avalanzó sobre todos los partícipes en el régimen monárquico, los escasos católicos y los musulmanes. Estos últimos son el 10% de la población y mantienen la cultura otomana a pesar de los intentos de eslavización de las autoridades búlgaras. Durante la guerra fria Bulgaria fue el satélite más obediente a las directrices rusas bajo Dimitrov y después con Todor Zikov, siendo su servicio de espionaje, quien llevó la mayor parte de los servicios que la KGB no quería realizar, como el atentado al actual Pontífice de la Iglesia Católica.

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La Perestroika finalmente derrumbó en Bulgaria al comunismo, los antiguos dirigentes se transformaron en socialistas, aún con una gran poder y la oposición permaneció unida en una alianza que consiguió la máxima representación del Estado. Durante la transición, la unión de fuerzas democráticas tuvo un fuerte protagonismo, y los excomunistas fueron evolucionando a la socialdemocracia; mientras el partido de defensa de los derechos del hombre, reunía a la minoría turca del país, y en la capital a la importante minoría gitana. El papel bisagra de este último partido impidió a los partidos nacionales una política mayor en la intensificación de la eslavización del país. En cuanto a su política exterior, mantiene una gran amistad con Macedonia, país hermano y factible de integración, lo que provoca la enemistad con Grecia. Sin embargo, su situación es no quedar marginada del desarrollo europeo, situados en una esquina en el mar Negro.

 

Sin embargo, la pobreza y la corrupción son los grandes protagonistas del país. Desde el 2005, socialistas, turcos y monárquicos de Simeón II, comparten las labores de gobierno en una coalición. No obstante, la emigración ha sido la única respuesta a la población joven. La consecuencia inmediata es la continua movilidad del mapa político búlgaro. En la actualidad, las encuestas otorgan su favor a los socialistas, como nostálgico recuerdo del orden; el partido de defensa de los derechos, basado en la minoría turca; el nuevo GERB, liderado por el alcalde de Sofía, Boiko Borisov, quien ha absorbido el apoyo social de los partidos de derechas como los históricos UFD e incluso a los monárquicos del pretendiente Simeón II, que obtendrían unos resultados ridículos. El cuarto protagonista sería el partido nacionalista Ataca, basado en desarrollar la eslavización y el nacionalismo búlgaro frente a los turcos, y que ejerce una ferrea oposición contra los excomunistas.

 

Con respecto al campo económico, Rusia, la antigua protectora de Bulgaria, la introduce en el recorrido de su oleoducto hacia Austria. Un modo de mantener su influencia en los Balcanes, y de apoyar al pequeño hermano eslavo, que siempre ha demostrado su fideliadad a Rusia, incluso copiando parte de su bandera.

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José Luis Orella

jeudi, 05 novembre 2009

Eurasia: Continente autarchico!

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Eurasia: Continente autarchico!

Che l’Eurasia possa divenire un continente autarchico non è un’utopia, ma lo confermano i freddi dati economici; per scongiurare tale eventualità, che metterebbe la parola fine alla globalizzazione capitalistica, i moloch del libero mercato stanno correndo ai ripari.

Peraltro, l’Eurasia è l’unico blocco potenziale che negli ultimi 25 anni abbia ridotto i consumi di petrolio a vantaggio di altre fonti energetiche, idrogeno, energia solare … e con il protocollo di Kyoto abbia almeno ipotizzato la possibilità di uno sviluppo economico alternativo.

Analizzando le stime accertate per quanto riguarda le riserve di greggio, gas naturale e carbone, possiamo facilmente comprendere gli scopi delle guerre statunitensi contro Afghanistan e Iraq: un disperato tentativo di accaparrarsi immensi giacimenti di materie prime, evitare un declino ormai irreversibile e mantenere uno stile di vita insostenibile (36,1% di emissioni di anidride carbonica nel mondo, a fronte di una popolazione del 4% circa dell’intero pianeta).

 

Ma lasciamo parlare le cifre. (1)

Il 65,4% delle riserve petrolifere accertate alla fine del 2002 si trovano in Medio Oriente, il 9,4% in Sudamerica e solo il 4,8% in America settentrionale; 8 milioni di barili di greggio vengono estratti ogni giorno in Arabia Saudita, 7,8 in Russia, 5,8 negli USA, 3,5 in Iran, 3,3 in Cina, 3,05 in Messico.

 

* Riserve di greggio (accertate al 2002 in miliardi di barili):

Asia del Pacifico: 38,7

Nord America: 49,9

Africa: 97,5

Eurasia: 97,5

Sud e Centro America: 98,6

Medio Oriente: 685,6

 

* Giacimenti di gas naturale (accertati al 2002, in migliaia di miliardi di m3):

Sud e Centro America: 7,08

Nord America: 7,15

Africa: 11,84

Asia del Pacifico: 12,61

Medio Oriente: 56,06

Eurasia: 61,04

 

* Disponibilità di carbone (accertate al 2002 in miliardi di tonnellate)

Medio Oriente: 1,7

Sud e Centro America: 21,8

Africa: 55,4

Nord America: 257,8

Asia del Pacifico: 292,5

Eurasia: 355,4

 

Ricapitolando, l’Eurasia possiede il doppio delle riserve di greggio degli Stati Uniti (la cui supremazia è ancora schiacciantemente detenuta dal Medio Oriente), è superiore di nove volte per quanto riguarda i giacimenti di gas naturale rispetto a quelli nordamericani e ha disponibilità di carbone per oltre 1/3 maggiore.

Teniamo inoltre presente che -in base agli scenari individuati dai ricercatori della multinazionale Royal Dutch Shell- si assisterà nei prossimi anni a una vera e propria corsa verso il gas naturale -risorsa della quale la Russia è ricchissima-; entro il 2010, esso sostituirà il carbone (che oggi costituisce il 24% della produzione d’energia primaria nel mondo), entro il 2020 il petrolio (ora al 35%).

Se teniamo presente la disponibilità manifestata da vari paesi arabi di vendere il proprio petrolio in euro (Iraq -poi aggredito- Libia, ma anche paesi dell’OPEC e Russia), riusciamo a immaginare facilmente perché oggi gli Stati Uniti stiano giocando allo «scontro di civiltà» e di quale portata sia il tradimento operato da quelle classi dirigenti europee che insistono a mantenerci legati al carro di Washington.

Una sovranità limitata che la nazione italiana paga in modo particolare; nel maggio 1994 viene completamente liberalizzato il prezzo dei prodotti petroliferi, dopo un lungo periodo nel quale esso veniva stabilito dal governo attraverso il CIP (Comitato interministeriale prezzi).

Premesso che il prezzo del petrolio incide in minima parte sul prezzo finale e che il 68% di quello di un litro di carburante è costituito da gravame fiscale che finisce nelle casse dello Stato, bisogna ricordare che rincari o ribassi del restante 32% segue l’andamento di logiche particolari, spesso legate al rapporto domanda-offerta ma che hanno in linea di massima origine negli Stati Uniti (che dominano il mercato mondiale con i loro 19,8 milioni di barili di greggio consumati ogni giorno).

Come rivela Gabriele Dossena sul “Corriere della Sera” «nella formazione delle quotazioni del greggio al New York merchantile exchange intervengono per esempio fattori come il calo delle scorte americane, oppure cambiamenti climatici locali che possono spingere la domanda oltre le previsioni… Un ruolo determinante lo rivestono pure le raffinerie, gli impianti in grado di trasformare il famoso barile di petrolio in una diversità di prodotti finiti…

Ebbene basta un guasto in una di queste raffinerie, oppure un improvviso spostamento della domanda dalla benzina al gasolio o più semplicemente una parziale inattività per manutenzione dell’impianto, ed ecco che i prezzi del prodotto finale come per incanto si impennano per tutto il resto della popolazione mondiale. C’è infatti un indice, sconosciuto ai non addetti ai lavori, che ogni giorno riporta l’andamento delle quotazioni di carburanti e prodotti finiti: è l’indice Platt’s (Platt’s oilgram price service), di origine americana, una sorta di bussola utilizzata dalle compagnie petrolifere per fissare i prezzi che poi vengono applicati in ogni parte del mondo». (2)

Se qualcuno finge ancora di non capire quanto ci costi la dipendenza dal protettorato a stelle e strisce e la logica del mondialismo usurocratico farebbe bene a svegliarsi: la battaglia finale per la “Terra di Mezzo” (l’Heartland) è da tempo iniziata; la coscienza del destino imperiale dell’Eurasia, blocco continentale autarchico e Tradizionale, dev’essere diffusa, pena l’estinzione nel magma indifferenziato del villaggio globale.

 

 

 

Stefano Vernole

 

Note:

(1) Tutti i dati riportati sono tratti dal “Corriere della sera - Documenti”, 20 giugno 2003, p. 5

(2) Gabriele Dossena, “C’è un guasto a una raffineria americana? Da noi benzina più cara”, ibidem

 

 

Ultimo aggiornamento: domenica 15 febbraio 2004

 

mercredi, 04 novembre 2009

Hommage à Friedrich Naumann: visionnaire européen et homme politique national-libéral

0405x51a.jpgAnton SCHMITT:

Hommage à Friedrich Naumann: visionnaire européen et homme politique national-libéral

 

Les partis politiques de la République Fédérale allemande cherchent tous à se donner des  traditions spécifiques, ancrées dans leur propre histoire. Au cours de ces cinquante dernières années, la CDU, rassemblement de conservateurs, de catholiques, de libéraux et de nationaux, n’a pas cherché à se donner une légitimité historique et ne s’est pas davantage donné de ligne politique claire; ce n’est pas  le cas chez les sociaux-démocrates et les libéraux. Ces deux familles politiques donnent aux fondations et aux agences fédérales proches de leur parti le nom de personnalités historiques qui ont jadis structuré ou promu le parti.

 

La fondation proche de la FDP libérale a reçu le nom de Friedrich Naumann, mort il y a 90 ans. Naumann était né le 25 mars 1860 à Leipzig, dans la famille d’un pasteur évangélique. Après son examen dit de “maturité”, il s’en alla étudier la théologie évangélique à Leipzig et Erlangen. Sur la scène politique allemande, il se manifeste pour la première fois à l’âge de 21 ans en adhérant au VDSt (“Verein Deutscher Studenten” ou “Association des Etudiants Allemands”), un association étudiante d’inspiration nationale. De cette association naîtra plus tard le “Kyffhäuser Verband”. En 1883, Naumann accepte un poste à la “Rauhes Haus”, une institution sociale établie à Hambourg. En 1886, il est nommé pasteur à Glauchau en Saxe puis s’installe à la “Mission Intérieure” à Francfort sur le Main en 1890. Il vise à promouvoir une rénovation fondamentale du protestantisme. Lors du Congrès évangélique-social, structure nouvellement fondée, il devient porte-paroles d’un groupe chrétien-social  d’inspiration libérale. A partir de 1896, il mettra toujours davantage l’accent sur la nécessité de s’engager politiquement et fonde, dans cette optique, le “Nationalsozialer Verein” (“Association nationale et sociale”) et édite la revue “Die Hilfe”  que reprendra plus tard Theodor Heuss, qui devint le premier président de la République Fédérale allemande après 1945. Les deux hommes vont propager l’idée d’un libéralisme socialement responsable. Après la fusion entre le “Nationalsozialer Verein” et la “Freisinnige Vereinigung” (“Union libre-penseuse”), Friedrich Naumann obtient un mandat au Reichstag. Il sera désormais membre du parlement allemand jusqu’à sa mort, à l’exception d’une très brève interruption.

 

Parallèlement à ce mandat politique, le “Naumannkreis” ou “Cercle Naumann” rassemble tous les esprits se définissant comme “libéraux”, qu’ils appartiennent à la grande bourgeoisie, aux classes moyennes ou au monde ouvrier; Theodor Heuss, Gustav Stresemann, Max Weber, Luja Brentano et Hellmut von Gerlach oeuvreront au sein de ce réseau associatif. En 1910, Naumann  tente d’unifier tous les groupements libéraux de gauche et plaide pour une coopération active au sein du Reichstag avec les sociaux-démocrates. En 1914, il soutient le gouvernement dès qu’éclatent les hostilités mais rejette tout projet d’annexions trop importantes. Au lieu de cela, Naumann se fait l’avocat d’une fusion volontaire des Etats et puissances d’Europe centrale (Mitteleuropa) pour des motivations essentiellement économiques. Il veut donc une fédération économique étroite des pays centre-européens, flanquée d’une politique de développement des pays d’Europe orientale et d’Europe balkanique. A l’automne 1915 paraît son ouvrage “Mitteleuropa”, où il couche ses idées sur le papier. Rapidement, ce livre devient le plus lu de tous les écrits évoquant les buts de guerre de l’Allemagne. “Mitteleuropa” fut donc le travail qui exprima au mieux l’alternative que proposaient les civils aux annexions sauvages préconisées par les militaires, qui n’auraient provoqué  que des morcellements inutiles, assortis d’irrédentismes chez les nations lésées qui auraient crié vengeance. L’idée d’une “Europe des Patries”, formulée plus tard par De Gaulle, remonte en fait à Naumann. Les structures du pouvoir de l’époque et la pensée des élites monarchistes auraient contrecarré la réalisation du plan “mitteleuropéen” de Naumann, aurait rejeté la fusion volontaire de toutes les entités politiques centre-européennes car une telle fusion impliquait un droit élargi à l’autonomie, une auto-limitation de tous les nationalismes devenus exacerbés au cours du conflit, une auto-limitation dictée par le nécessité que les sentiments de supériorité déclarés ne pouvaient toutefois pas admettre.

 

En 1917, Naumann soutient au Reichstag une résolution émanant de tous les partis de centre-gauche en faveur d’une paix de compromis. Et pour améliorer et garantir la qualité du personnel politique en Allemagne, il fonde, toujours en 1917, la “Staatsbürgerschule” à Berlin (“L’école des citoyens”) qui  deviendra, à partir de 1920, la “Hochschule für Politik” (“Haute école de politique”). En 1918, on parvient enfin à rassembler les nombreux courants libéraux en deux partis, la DDP, libérale de gauche, et la DVP, libérale de droite. Naumann devient président de la DDP. Comment opérait-on, à l’époque, la distinction entre “libéraux de gauche” et “libéraux  de droite”? Ils se distinguaient par leurs attitudes différentes sur la question sociale, qui ne peuvent plus s’expliquer aujourd’hui par la terminologie et les concepts actuels. Naumann représentara, en tant que président du parti, la DDP à la Commission constitutionnelle. Avec son parti, il luttera publiquement contre la signature du Traité de Versailles. Naumann espérait que le redressement de l’Allemagne s’opèrerait par des réformes spirituelles-intellectuelles , comme ce fut le cas de la Prusse après sa défaite face aux armées napoléoniennes.

 

Le 24 août 1919, Naumann meurt à Travemünde des suites d’une thrombose. Son décès prématuré, l’assassinat de Walther Rathenau par d’anciens combattants des Corps Francs, ensuite la mort de Gustav Stresemann, ministre libéral des affaires étrangères, priveront la jeune démocratie allemande de ses  plus prestigieuses personnalités. Elles vivantes, la communauté populaire allemande aurait pu s’opposer efficacement aux bandes qu’Adolf Hitler et Ernst Thälmann ont lancées dans les rues. Dans ce contexte, il ne faut pas oublier non plus la mort prématurée du social-démocrate Friedrich Ebert. Theodor Heuss, Marie Elisabeth Lüders, Gertrud Bäumer et Wilhelm Heile ont tenté de poursuivre l’oeuvre intellectuelle de Naumann.

 

La FDP actuelle est un parti pour rire: son principal intérêt économique est de plaire aux grands  consortiums; elle a, disons-le en utilisant un euphémisme, un rapport assez difficile avec la question sociale. Rien ne rappelle l’oeuvre de Naumann dans cette FDP allemande. L’héritage de Naumann, dans l’espace linguistique allemand, n’est-il pas davantage incarné par la FPÖ autrichienne?

 

Anton SCHMITT.

(article paru dans “zur Zeit”, Vienne, n°34/2009; traduction française: Robert Steuckers).

mardi, 03 novembre 2009

Les refus récurrents et rédhibitoires de la Turquie

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Andreas MÖLZER:

 

Les refus récurrents et rédhibitoires de la Turquie

 

C’est par des louanges exagérées que l’on a célébré récemment la signature de deux protocoles, où la Turquie déclare vouloir améliorer, en toute apparence mais en apparence seulement, ses relations avec l’Arménie. Très peu de temps après la signature de ces protocoles, le Premier Ministre turc Erdogan a émis une restriction: Ankara ne fera aucun pas en direction de sa voisine mal aimée, tant que l’Arménie ne  retire pas ses troupes du Haut-Karabakh, région montagneuse qui appartient de jure à l’Azerbaïdjan. Il appert donc que, pour la Turquie, la protection qu’elle entend offrir au peuple frère azéri est plus importante que l’entretien permanent de bonnes relations de voisinage avec l’Arménie, comme en entretiennent entre eux les peuples d’Europe. En émettant cette restriction par la voix de son Premier Ministre, la Turquie, faut-il l’ajouter, exprime une conception fondamentale: elle se profile, par la définition qu’elle se donne d’elle-même, comme un Etat non européen et comme la puissance d’avant-garde des peuples turcophones, dont l’aire de peuplement s’étend très profondément en Asie centrale.

 

Mais il y a un autre comportement de l’Etat turc qui prouve son immaturité à adhérer à l’UE; il a été soumis à débat vers la mi-octobre 2009 dans la Commission des affaires étrangères du parlement européen. La Turquie refuse toujours obstinément d’appliquer le protocole dit d’Ankara, qui prévoyait l’ouverture des ports et aéroports turcs aux navires et avions grecs-cypriotes, ce qui impliquait aussi de reconnaître  indirectement Chypre, Etat membre de l’UE. Cette situation a provoqué de nombreuses critiques au sein de la Commission des affaires étrangères du parlement européen. On sait que la question cypriote, depuis la fin de l’année 2006, a entraîné le gel de huit chapitres relatifs aux négociations quant à l’adhésion turque: les Turcs ont été invités à attendre et à reconsidérer leur attitude. Depuis lors, effectivement, Ankara n’a pas avancé d’un millimètre, attitude de refus pour laquelle il convient désormais de tirer les conséquences. Finalement, c’est la Turquie qui est demanderesse pour entrer dans l’UE et non le contraire. Par ailleurs, il n’est pas question d’accepter que la Turquie, comme elle le croit en apparence, dicte à Bruxelles ses conditions.

 

Fin octobre 2009, lors du Sommet de l’UE, nous aurons enfin la chance de rompre les négociations en vue de l’adhésion turque. C’est le chef des socialistes autrichiens et président de la république autrichienne, Faymann, qui devra agir. Avec ses amis rouges du parti socialiste, il a toujours promis aux Autrichiens qu’ils pourront décider par référendum s’ils acceptent ou non la candidature turque, une fois les négociations achevées. Une question demeure toutefois ouverte: pourquoi Faymann attendrait-il encore de  nombreuses années, alors que l’écrasante majorité de nos concitoyens autrichiens rejettent absolument l’adhésion turque?

 

Andreas MÖLZER.

(article paru dans “zur Zeit”, Vienne, n°43-44/2009).

lundi, 02 novembre 2009

La fin du modèle français d'assimilation

19477.jpgLa fin du modèle français d’assimilation

ex: http://qc.novopress.info/

Depuis une trentaine d’années, les pays européens sont en proie à une immigration continue et massive, essentiellement extra-européenne, voulue et entretenue par un patronat en quête de main-d’œuvre bon marché.
Face à cet afflux inédit de populations étrangères, les pays européens ont dû à la fois organiser leur installation sur leurs territoires nationaux et tenter de leur trouver une place dans la société. Chaque pays ayant usé de solutions différentes héritées essentiellement  de leur histoire et de leur culture.
Ainsi les nations nordiques, reposant essentiellement sur un socle ethniquement germanique, optèrent pour une société organisée en communautés ethno-raciales au sein desquelles les individus conservèrent leurs mœurs et leurs traditions. L’exemple le plus parfait de ce schéma se rencontre en Angleterre et tient au fait, comme l’explique E. Todt, que « la société britannique donne une définition raciale de la différence immigrée ; [alors que] la société française [en donne] une définition culturelle« . Autrement dit, plus un individu est racialement proche du « standard britannique », et plus les anglais auront tendance à le reconnaître comme l’un des leurs.

En totale opposition au schéma communautariste, la France a développé un système basé sur l’assimilation des « nouveaux venus », qui consistait en un dépouillement (acculturation) de la culture d’origine pour endosser ensuite la culture nationale à travers l’apprentissage de la langue française et de l’histoire nationale (« le roman national »). Pour parvenir à ce résultat, l’Etat s’appuyait sur différentes instances : l’école, l’armée (à travers le service militaire), les partis politiques, les syndicats qui constituaient autant d’espaces de socialisation et d’assimilation permettant de « fabriquer  des français » dans des temps très courts, leur ouvrant ensuite la voie à une possible ascension sociale. Qui mieux que Napoléon symbolise ce « génie français » ?  Quand ce fils de petit notable Corse vient au monde, l’île de Beauté n’est française que depuis un an, ce qui ne l’empêcha pas d’intégrer l’armée avant d’embrasser la carrière politique dont son couronnement sous le titre d’ « Empereur des Français » marqua l’apogée.

Cependant, depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, le modèle français a été remis en cause sous la pression conjuguée de deux phénomènes, l’un exogène, l’autre endogène :
La construction européenne tout d’abord, qui, contraignant les Etats a se conformer aux directives de la Commission Européenne, dont l’unique objectif est la performance économique et l’intégration de l’espace européen dans la mondialisation libérale, a fait entrer en crise les Nations et par la même leurs systèmes sociaux et leurs institutions sur lesquels les Etats s’appuyaient.

Au niveau national ensuite, où les différentes associations anti-racistes des années 80 ont comparé l’assimilation au dernier avatar du « fascisme » Français en y substituant à la place « le mythe des  racines et des origines ». C’est oublier un peu vite que toutes les générations durent s’y plier, à un moment ou à un autre, à commencer par les Bretons, les Basques, les Alsaciens et autres Auvergnats, qui, dans le droit prolongement du rapport de l’abbé Grégoire (Rapport sur la nécessité d’anéantir le patois, & d’universaliser l’usage de la langue française), furent contraints, sous la IIIème République, d’abandonner l’usage du patois dans la sphère publique au profit du Français.

Or, ce fut précisément au moment où notre pays dut faire face à une nouvelle vague migratoire composée d’individus culturellement et ethniquement plus éloignés de la population autochtone, que notre modèle d’assimilation a été mis à mal alors qu’au contraire son renforcement aurait été plus que jamais nécessaire : on conviendra sans peine que l’assimilation d’un Belge ou d’un Italien blanc catholique est plus aisée que celle d’un Maghrébin Musulman ou d’un sub-Saharien (fut-il Chrétien).

9782707149510R1.jpgL’Etat ne jouant plus son rôle de créateur de lien social et l’école ne remplissant plus son rôle d’assimilation, ces populations récemment arrivées sur notre sol sont en proie à un vide identitaire découlant d’un rejet violent de la civilisation française (attitude que l’on retrouve également aujourd’hui chez beaucoup de « petites têtes blondes »).Elles compensent ce vide en endossant des identités alternatives, souvent inspirées ; pour les jeunes Noirs, des « gangs » américains et pour les jeunes Maghrébins, de la « mythification du bled » fièrement affichée et revendiquée, à en juger par le port de nombreux vêtements aux couleurs du Maroc ou de l’Algérie, dont le commerce tire par ailleurs profit. De plus, ce que l’on présente un peu hâtivement comme une « réislamisation » de ces populations ne trahit pas tant « un retour du religieux » que l’apparition d’un « Islam identitaire » destiné à palier cette crise identitaire. Si beaucoup pratiquent le Ramadhan, combien en revanche prient cinq fois par jour tout au long de l’année ? Combien ont lu le Coran en entier ? Combien ont fait ou feront leur voyage à la Mecque ? De plus, comment trouver sa place dans la société quand on ne possède qu’un bagage lexical d’une pauvreté inouïe, mêlant « verlan », français et mots nord-africains ou sub-sahariens ?

Pour tenter de remédier à l’échec des « quartiers » les gouvernements, depuis vingt-cinq ans, ont dépensé, sans grand résultat, trente cinq milliards d’euros dans des « plans-banlieue » afin de réorganiser l’urbanisme, de venir en aide à différentes associations. Tout ceci sans compter la mise en place de « la discrimination positive à la française », dernier « accessoire idéologique » importé des pays anglo-saxons qui sape la promotion sociale au mérite, rendue difficilement possible, tant l’enseignement en « Z.E.P. », aux dires de certains professeurs, s’est transformé en un chemin de croix quotidien. Les parents qui en ont les moyens financiers quittent alors ces zones afin d’inscrire leurs enfants soit dans des établissements publics plus « cotés » et plus calmes, soit dans des établissements privés, gage à leurs yeux d’une meilleure qualité de l’enseignement.

La bataille consistant à savoir lequel des deux modèles, communautariste ou assimilationniste, s’avère être le plus adéquat est vain dans la mesure où les flux migratoires, toujours plus massifs et continus, les ont voués à l’échec laissant le problème irrésolu. Cependant, le modèle Britannique a obtenu de toute évidence des résultats bien plus médiocres que le modèle français. Ce dernier semble pourtant bien malgré lui s’engager sur cette voie, à en juger par l’apparition de multiples « conseils représentatifs » communautaires (C.R.A.N. , évocation d’un C.R.I.F. Musulman, etc…) dont le Conseil représentatifs des institutions juives de France (C.R.I.F.) sert de matrice.

Source : Dies Irae [1]


Article printed from :: Novopress Québec: http://qc.novopress.info

URL to article: http://qc.novopress.info/6833/la-fin-du-modele-francais-dassimilation/

URLs in this post:

[1] Dies Irae: http://www.dies-irae.fr/actualites-n116-la-fin-du-modele-francais-assimilation.html

samedi, 31 octobre 2009

Immer mehr Anleger fürchten Pleiten europäischer Staaten

Immer mehr Anleger fürchten Pleiten europäischer Staaten

Michael Grandt / http://www.info.kopp-verlag.de

Bei Investoren geht die Angst geht um. Weil westliche Industrieländer Banken- und Konjunkturprogramme in Milliardenhöhe auflegen, boomt die Absicherung gegen Staatsbankrotte.

image84.pngAnleger setzen stärker auf finanzielle Schwierigkeiten westeuropäischer Staaten und stürzen sich geradezu auf Kreditausfallderivate (Credit Default Swaps, CDS).

CDS-Kontrakte sind eine Art Versicherung für Anleihen: Ein Marktteilnehmer, oft eine Bank, übernimmt dabei den Part des Versicherers. Gegen eine Gebühr verpflichtet er sich zu zahlen, wenn eine Anleihe ausfällt, also ein Unternehmen oder ein Staat pleite ist.

Das Kreditereignis beschränkt sich jedoch nicht allein auf den Ausfall des Kredites durch Insolvenz oder Ähnliches, es kann auch z.B. das Rating einer Anleihe als Kreditereignis bestimmt werden, sodass der Sicherungsgeber (in unserem Beispiel eine Bank) im Falle der Herabsetzung des Ratings (und somit einem Wertverlust) zur Ausgleichszahlung an den CDS-Käufer verpflichtet ist. Einfacher erklärt: Bereits wenn die Bonität eines Staates herabgestuft wird, könnten Banken zu einer Ausgleichszahlung gezwungen sein.

Ganz vorne auf der Hitliste: Italien. Das CDS-Volumen stieg für Italien von 148 auf inzwischen 205 Milliarden Dollar. Aber auch bei Spanien und Deutschland sind die ausstehenden Volumen besonders groß. Bei Spanien beläuft es sich auf 84 Milliarden Dollar, im Jahre 2008 waren es noch 61 Milliarden und für Deutschland kletterte es von 37 Milliarden auf 55 Milliarden Dollar. (1)

Selbst Banken haben Angst

Im Zuge der anhaltenden Finanzkrise ist der Markt für CDS jedoch erheblich geschrumpft: Der Nominalwert der ausstehenden Kontrakte Ende des ersten Halbjahrs 2009 lag bei 31.223 Milliarden Dollar, hingegen waren es vor Jahresfrist noch knapp 55.000 Milliarden. (2)

Selbst Banken schrauben ihr Engagement bei Derivaten zurück, obwohl sie damit in der Vergangenheit viel Geld verdient haben. Jetzt wollen sie das »Kontrahentenrisiko« (Kreditrisiko) verringern, im Klartext: Sie haben Sorge, dass einige Staaten tatsächlich pleite gehen und ihre Anleihen nicht mehr bedienen könnten. Dann wären sie über die CDS in der Pflicht.

Gegen die wachsende Pleitegefahr sichern sich die Investoren ab. Aber das schürt erst recht die Angst vor Zahlungsausfällen. Dass diese nicht ganz unberechtigt ist, zeigt der Beinahe-Bankrott Islands im vergangenen Jahr.

Und auch Antoine Cornut, Europachef für den Bondhandel der Deutschen Bank, warnt: »Westeuropäische Regierungen garantieren Bankverbindlichkeiten und begeben selbst mehr Papiere, wodurch sie mehr Schulden auf ihre Bücher nehmen. Das macht es riskanter, ihre Anlagen zu halten«. (3)

Ursachen dafür sind die rasant wachsenden Defizite der Industrieländer, die insgesamt Billionen in Konjunkturprogramme und Bankenrettungspakete investieren. Die USA und Europa garantieren zwischenzeitlich Bankanleihen von einem Gesamtwert von 1133 Milliarden Dollar – Rekordhöhe!

 

Große Gefahr für das gesamte Finanzsystem

Die Kontrakte werden außerbörslich gehandelt, der Markt für CDS ist unreguliert. Kritiker betrachten dies als großes Risiko für die Stabilität des gesamten Finanzsystems, denn für Spekulanten sind die Tore weit geöffnet.

Eine andere Gefahr besteht darin, dass Institutionen, die CDS ausgeben, nicht zur Rücklage von Kapital zur Deckung von eventuell eintretenden Ausgleichsforderungen verpflichtet sind. Im Extremfall kann also die Summe der versicherten Credit-Events das vorhandene Kapital des Sicherungsgebers bei Weitem übersteigen. (4) Wenn diese »Finanzmassenvernichtungsbombe« hochgeht, die direkt mit der Bonität von Staaten verbunden ist, dürften wohl einige Lichter ausgehen.

 

___________

(1) Quelle: Depository Trust & Clearing Corporation (DTCC)

(2) Quelle: International Swaps and Derivatives Association (ISDA)

(3) http://www.ftd.de/finanzen/derivate/:hohe-staatsverschuldung-absicherung-gegen-pleiten-europaeischer-laender-boomt/50017267.html

(4) http://www.brainguide.de/cds--credit-default-swaps  

 

Montag, 19.10.2009

Kategorie: Geostrategie, Wirtschaft & Finanzen, Politik

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vendredi, 30 octobre 2009

The Ankara candidacy

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The Ankara candidacy

A translation by Fred Scrooby / http://majorityrights.com/  

The following article, which appeared at the end of September at Robert Steuckers’ Euro-synergies, was written by Jean-Gilles Malliarakis, a well-known commentator in radical-right circles in France.

THERE’S NO LACK OF RATIONAL ARGUMENTS FOR DRAWING CONCLUSIONS ABOUT ANKARA’S CANDIDACY

Today I close the dossier on the Turkish question, my small book, a little heavier than anticipated.

As I write this, intending to get it finished, seemingly unbeknown to the Europeans important changes are shaking up debate in Turkey itself.  Involved are probably real developments, in part.  The current majority party, AKP, and the alliance of forces which it represents, are making their moves for essentially national reasons.  But the program for reform was developed at the end of June with the candidacy for membership in the European Union explicitly in mind, with a view to making it presentable.  This was repeated by Prime Minister Erdogan and Abdullah Gül, President of Turkey. 

Thus did we see a diplomatic offensive aimed at the Armenians, promising them the future reopening of a border whose shutting has completely closed off their country.  There’s been vague talk of normalizing the status of religious minorities (the latter are so small in number, one wonders how they could possibly be a threat to touchy Turkish Jacobinism) — thus are their representatives taken hostage to use as agents of Turkish diplomacy, in the tradition of totalitarian countries.

The most important advance is said to have been proposed to the Kurds.  After the head of government had received certain Kurdish leaders, from August 25 to September 22 there is said to have been considerable antagonism between the political leaders and the Chief of Staff of the Turkish Army, General Basbug.  In August Gen. Basbug had stated that the Army could not accept, and would therefore oppose, any plan that was in violation of Article 3 of the Constitution which declared that Turkey was a single and indivisible state and its language was Turkish.  The Kemalist and nationalist opposition joined in chorus to decry government betrayal.  There could be no clearer threat of a coup d’état as has been a recurrent event in this country’s political life since the 1946 adoption of democratic pluralism.

In less than a month, and despite Ramadan, the head of government and of the AKP Party went on television to deny all rumors of genuinely radical reform, and finally on September 22 at Mardin, Gen Basbug declared he had obtained what he wanted and there was no longer cause for concern.  The officers should no longer even watch the false, depressing news being broadcast by their beautiful country’s television networks.  There would be no real linguistic or institutional concessions made to the Kurds.  The Army hadn’t even needed to take the steps it took in the winter of 1996-7 when it forced the government to resign.  The Army considered it had won, and contented itself at summer’s end with giving stern looks.

This whole affair had been part of an effort to put on a good face for the encounters in Brussels with very representative individuals like Emma Bonino, Michel Rocard and other spiritual guides who relay the propaganda of our dear friends.  The promised reforms will remain cosmetic or they won’t even materialize.  But that will be enough to make some European negotiators proclaim new “hopes,” hypothetical “expected agreements,” supposed “progress made in negotiations,” as false as in the past.

And frankly, when over a period of years one obliges oneself to follow the progress of Ankara’s candidacy for E.U. membership, one experiences real difficulty understanding the logic of those who persist.  These fishermen can call that fish all the tender names they want, they won’t succeed in getting the poor thing to swim close by them, and they’ve been trying for 20 years.  With all their lying, however, they’ll finally appear convincing, and victory will seem a good bet.

Turgut Özal submitted his dossier in 1987, almost a quarter-century after the first trade agreement in 1963.  At that time, as designated prime minister of a dictatorship, he reassured business interests and set in motion the transition to a civilian régime that would be in conformity with the conditions stipulated by the military coup d’état of September, 1980.  General Evren ran the country in his capacity as president appointed by the Army General Staff.  The aim was to normalize the appearance of political life but also the country’s international image.  At that time almost no one in Europe could really believe in this Turkish candidacy to join Europe.  In Brussels they were asking themselves, “How do we get out of this without creating ill feeling?”

Özal initiated this request at a time when the Delors Commission was preparing to take the first steps toward E.U. political construction, prolonging the economic community of the first treaties.  This evolution would bring about the European Union that was agreed on in Maastricht in 1991.  Now, Turkey was then finagling to become the thirteenth member of a community still only 12 members strong.  Today the number of countries has reached 27.  Other new applications for membership (Croatia, Iceland for example) are viewed as more likely and more prepared than that of the pillar of NATO.

To tell the truth, considering all the problems, the State Department in Washington would seem to be the only bureaucracy that has always believed — or pretended to — in this country joining Europe.  And because they’ve never paid a price for doing so, U.S. presidents have regularly repeated, when meeting with their Turkish counterparts, conventional expressions of support, to the great satisfaction of Istanbul’s media. 

But overestimating the importance of such diplomatic statements tends to mask the culpability of the idiotic European Union, because at the same time, in the halls of Brussels, the project continues quietly to advance.  It proceeds at a snail’s pace, to be sure.  It disregards all questions of likelihood, to be sure.  It wends its way in the most complete opaqueness, to be sure.  In 2007 a candidate for the French presidency got elected in part by promising to oppose Turkey’s request for membership, to be sure.  Nevertheless in 2008 a wide-ranging constitutional reform, passed at Versailles, allowed the suppression, without informing the citizens, of the stipulations introduced by the short-lived Article 88-5.  That article had been touted as the supreme guarantee against unpopular expansion of the E.U.  According to the old 1958 amendment to the Constitution, any treaty of this kind must be submitted for ratification to the French people in the form of a referendum.  But alas, nothing guaranteed the guarantee!  It was deep-sixed a year after the election victory. 

In addition, “topics for negotiation” keep opening one by one, like a chocolate bar nibbled bit by bit before disappearing:  35 topics, then ratification.  Has anyone ever seen a thing so extraordinary as a last piece of chocolate, the 36th, remaining stoically, chastely uneaten, abandoned in its foil wrapper, after 35 of its mates have vanished? 

What they’re going to try to do, then, is use force to overcome the natural resistance of systems of law, of politicians, and of citizens, for imaginary geo-strategic motives dreamed up in sterilized bureaus totally cut off from every flesh-and-blood European reality.  Then they’re going to hand down their orders of the day through all their footsoldiers of the politically correct world.

Every one of us has encountered one of these fine thinkers.  Though docile, they believe in their unproven but peremptory astrology as firmly as a steel trap, as if it’s been handed down since Antiquity thanks to the Wise Men of Chaldea or Ancient Persia.  They press us to bypass a stage they themselves have doubtless never even reached, that of possessing a national, ethno-racial, or European consciousness; to hear them talk, “we must look higher and further into the future of humanity than that.” The weight of Geography means nothing to them.  The Tragedy of History escapes them.  All that matters is their desire to seem intelligent, and if that illusion proves impossible they want at least to be in step with the latest fashion. 

Now, the idea of considering Turks Europeans would rather merit standing out for its ineptitude, its contradiction, and even, when you get down to it, its ridiculousness. 

We can cite the rational arguments one by one.  There’s no lack of them. […]

Let’s summarize them, to serve as sort of a spark:

1) Geographic argument: This country is simply not situated in Europe.  It therefore has no more reason for participating in the confederation of our continent than France’s possession of French Guiana has to make France part of South America.

2) Memorial argument: Rationally one will doubtless admit that, even if the leaders in Ankara agreed to recognize the Armenian Genocide, that still wouldn’t move the seat of their government from Asia to Europe.  But that this state obstinately denies the crimes committed by its 1915 predecessor because they involved the Young Turk government and the Ottoman Empire speaks volumes about the difference in mentality between the present-day government of this country and those of the nations of Europe.

3) Linguistic argument: Turkish isn’t a European language.  The culture it represents comes from Central Asia, mixed over the course of history with influences from other Oriental cultures, Persian and Arabic.

4) Social violence argument: Turkish society is based on the permanent acceptance of a violence from which Europe has been free for several centuries.

5) Justice system argument: Several times since the XIXth Century, first the Ottoman Empire then the Kemalist Republic have sought to import “on paper” the West’s judicial principles and practice.  But the legal system there is very far from having transformed itself.  A number of laws considerably hinder freedom of expression, private property rights, etc.  The importation of 85,000 pages of E.U. rules and regulations will prove inapplicable and illusory.

6) Economy argument: The overlapping of national economies is something we often hear invoked.  In reality the decisive step, taken in 1993 under pressure from the president of France with influence coming from Messrs. Balladur and Juppé, compelling the European Parliament to ratify the Customs Union, created a paradoxical situation.  Serving as an industrial sub-contractor for Europe is helping develop Turkey’s economy based on the fact that Turkey is not a member of the Eurozone or subject to regulation by Brussels.  It’s the same with some other developing countries:  China is in a comparable situation.  This form of economic cooperation rules out any judicial, monetary, social, or political integration. 

7) Cost argument: The agricultural politics and all the subsidies and varieties of redistribution which Europe practices couldn’t be adapted to this immense country, Turkey, with its considerable needs, in less than decades given present community budgets, without drastic modification of the financing capabilities of Brussels.  It will be noted, for example, that Turkey’s gross fixed capital formation is barely greater than that of Greece which has one-seventh the population.  Europe still must make great changes before it will be able to completely integrate countries of the East.  Who is going to pay?

8) Historic argument: Certainly most European nations have been in conflict with or alliances against one another.  The only common enemy of Europeans since the XVth Century has been Turkey.  Never has a Turkish princess married a single European king.

9) Argument of criminal realities: Though it never in the past sent Europe its princesses, this country sends Europe its mafiosi, its drug traffickers, its illegal immigration networks, its huge counterfeiting of our product brands, etc.  That’s called being “a great, friendly nation.”

10) Argument of European homogeneity: Clearly, this intrusion would rupture all perspective on creating a European society, all natural evolution of the European Union toward confederation first, then federation.  One understands better why advocates of “A Europe of States,” called “intergovernmental,” who are passionate opponents of any federalism because they are opponents of Europe, push this candidacy.  [Scroob note:  I don’t see how this is true:  plenty of opponents of European integration whether “federal” or “confederal” oppose Turkey’s addmission to the E.U.  He’s got this wrong.]

11) Argument of the size and power of institutions: Inserted in democratic Europe, Turkey would become, thanks to its population alone, the principal state, it would have the most European Parliament members, etc. 

12) Democratic argument: The people don’t want it.  That should suffice for our rulers.

Finally, an argument that must be considered separately is that of Europe’s Christian roots.  The faithful of the various Churches are legitimately concerned, and this has been mentioned by John Paul II and Benedict XVI.  This can’t just be ignored.  One can also state that there are European roots of Christianity:  Plato influenced the Church Fathers; Aristotle can be found in St. Thomas Aquinas; etc., manifesting as a mutual impregnation of the two realities.  But one also sees this invoked especially a contrario by those who claim they “don’t want to offend Moslems,” who want to “keep Europe from being a Christian club.” But strictly no one has ever proposed such a thing.  One wonders finally whether their argument consists in considering the real reason, the best justification for this exotic country’s entering the European Family, to be the fact that it’s never been part if it.  One wonders if it’s a question of wanting more than anything this country’s entry, of supporting contrary to all reason this burdensome candidacy, precisely because it is Moslem.

Biographical Note

Jean-Gilles Malliarakis was born in Paris in 1944, son of a well-known French artist of Greek and French extraction.  At one time a member of the movement “Occident,” which he left in 1967, he founded his own movement, ”l’Action nationaliste”, when he was a student at l’Institut d’Études Politiques in Paris.  In 1976 Malliarakis bought a Paris publisher and bookstore, La Librairie française, which became a meeting place in Paris for activists of what today’s controlled media refer to as the political “far-right” (but which is, of course, merely the political center seeking to re-establish sanity, and opposed by an entrenched extreme-left-radical fringe which has usurped hegemony and now masquerades as the “center”).  Very interested in economic questions, Malliarakis was at the time a critic of liberalism and planned to found an organization devoted to the analysis of economic theory and economic reality (S.P.A.R.T.E), but this project was not realized.  He was director of several organisations:  the ”Mouvement nationaliste révolutionnaire” (MNR), then ”Troisième Voie”, a movement opposed to both capitalism and communism.  Following 1991’s eruption of the Third Way onto the scene, he collaborated with Christian Poucet, president of ”CDCA Européen” (European Federation for the Protection of Small Businessmen, Tradesmen, and Artisans), until Poucet’s still unsolved 2001 murder.  Long considering himself a “neofascist” and admirer of Mussolini, Malliarakis evolved over the years toward classical liberalism.  Closing his bookstore, he became the director of a small publishing house, ”les Éditions du Trident,” and concerned himself with political and economic commentary.  Every other week he was host of the program ”Libre Journal” on Radio Courtoisie in Paris, until he left this position in 2007 as a result of disagreements with the station’s new directors.  He began doing internet audio commentary, called Lumière 101, that same year.

Jean-Gilles Malliarakis is the author of several books.

mercredi, 28 octobre 2009

De getto's van Brussel

Mannekenpis_jpg_275.jpgDe tekst die links in Vlaanderen scandaliseert!

Le texte qui scandalise les gauches en Flandre !

De getto's van Brussel

De getto's van Brussel

MOETEN WE BANG ZIJN OM ONZE WAARDEN OP TE DRINGEN?

LUCKAS VANDER TAELEN is het beu naast een getto te leven waar allochtone jongeren hem behandelen alsof hij op hun privéterrein loopt. 'Waarom durven wij niet opkomen voor wat eigenlijk essentieel is: respect voor de wetten en de waarden van het land waarin wij leven?'

Ik woon vlakbij een buurt in Vorst, van de Merodestraat tot het Zuidstation, die je zelfs met de meest multiculturele vooringenomenheid niet anders dan als een getto kunt omschrijven.

Mijn dochter heeft het al lang opgegeven om in die wijk te gaan. Daarvoor is ze net iets te vaak uitgescholden voor veel onfraais. Ik fiets er elke dag door en beleef steeds een ander avontuur. Dubbelgeparkeerde auto's, bestuurders die een kruispunt blokkeren om met elkaar te praten, rondhangende jongeren die je bekijken alsof je op hun privédomein komt.

Probeer vooral niets te zeggen als je weer eens bijna omver gereden wordt: de laatste keer dat ik dit toch deed, werd ik de huid vol gescholden door een omstaander van geen zestien jaar, die zijn beledigende tirade afsloot met een boodschap die ik niet vertaal: 'Nique ta mère.' Dat was minder erg dan de vorige keer, toen een andere jonge Maghrebijnse chauffeur zich door mijn gedrag beledigd voelde: ik had het aangedurfd mijn voorrang te nemen. Zijn eer was dusdanig gekrenkt dat hij dit blijkbaar enkel kon rechtzetten door me in het gezicht te spuwen...

Dus vooral: zwijgen. Want als je probeert duidelijk te maken dat 70 km per uur veel te snel is in een zone 30, dan heb je meteen recht op een confrontatie met het eergevoel van een jonge nieuwe Belg die het niet kan hebben dat iemand hem ook maar iets verbiedt en die bereid is je daarom in elkaar te rammen.

Twintig jaar geleden was ik ervan overtuigd dat de jonge nieuwe Belgen snel geassimileerd zouden worden. Maar nu is in Brussel een generatie van rebels without a cause opgegroeid die zich altijd verongelijkt en te kort gedaan voelt. Nooit voor iets verantwoordelijk, het is altijd de fout van iemand anders: van de overheid, van de racistische Belgen. En ook binnen hun eigen families blijven de jonge Maghrebijnse mannen onaantastbaar. Toen de politie in Molenbeek een jongen oppakte, organiseerde de vader meteen een betoging omdat zijn zoon 'nog geen appel zou stelen.'

De inspanningen van de overheid in de probleemwijken hebben ervoor gezorgd dat de jongeren de noodzaak niet voelen die te verlaten, toonde een ULB-studie vorig jaar aan. Zo creëer je de bekrompenheid van een dorp in de grote stad.

Een dochter van Marokkaanse vrienden heeft een Belgisch vriendje. Met hem gaat ze nooit uit in de wijk, omdat ze meteen wordt nageroepen. Want bijna al de jonge allochtonen mogen dan wel de Belgische nationaliteit hebben, enige identificatie met dit land hebben zij niet. Integendeel: 'Belge' is een scheldwoord...

Jonge vrouwen alleen zie je overigens bijna nooit in de wijk. En zeker niet in de cafés: daar worden ze zelfs niet gedoogd. Toen een medewerkster van de gemeente er een koffie vroeg, werd haar snel duidelijk gemaakt dat ze er niet moest op rekenen om bediend te worden. Als ik de Merode-wijk binnenfiets, dan weet ik dat ik tot ver voorbij het Zuidstation niet één vrouw op een caféterras zal zien. En dan heb ik het nog niet over de dubbele seksuele moraal die van jonge allochtone vrouwen nog steeds verwacht dat ze tijdens de huwelijksnacht hun maagdelijkheid bewijzen, ook al weet iedereen dat Brusselse hospitalen met een eenvoudige ingreep maagdenvliezen herstellen...

Een gerenommeerd Frans-Marokkaanse kunstenaar stelde tot vorige week een merkwaardige installatie tentoon in Brussel: een reeks bidtapijtjes met schoenen. De kunstgalerij kreeg onmiddellijk dreigtelefoons, het glas voor het kunstwerk werd bespuugd en beschadigd. De commotie kwam er omdat er bij één bidtapijtje rode vrouwenhakken te zien waren. De kunstenaar wou op die manier 'de plaats van de vrouw in de Islam' aankaarten. Maar dat kan al niet meer in Brussel: na een paar dagen werd het kunstwerk verwijderd.

Misschien moeten we ons eens afvragen hoe het komt dat we aanvaard hebben dat principes als de vrijheid van de kunstenaar en gelijke rechten voor man en vrouw niet voor iedereen gelden in dit land. Waarom durven wij niet opkomen voor wat eigenlijk essentieel is: respect voor de wetten en de waarden van het land waarin wij leven? Een hoofddoekenverbod is geen oplossing. Maar misschien moeten we toch eens nadenken over hoe we op een assertieve manier kunnen duidelijk maken dat wij durven verdedigen wat wij belangrijk vinden.

Het is de verdienste van links geweest om meer aandacht te vragen voor discriminatie en sociale achterstand. Het probleem ligt jammer genoeg dieper: we zijn bang geweest om onze waarden op te dringen aan allochtonen. Die waarden zijn mij echter te dierbaar om ze verloren te laten gaan.

LUCKAS VANDER TAELEN
Wie? Vlaams Parlementslid voor Groen!
Wat? We moeten jonge allochtonen respect bijbrengen voor onze waarden.
Waarom? Sommige Brusselse wijken evolueren tot getto's met eigen wetten.

mardi, 27 octobre 2009

Bouclier anti-missiles américain: la Slovaquie refuse la vassalité

Bouclier anti-missiles américain:

la Slovaquie refuse la vassalité

26/10/09- 12h30
BRATISLAVA (NOVOpress) – Le premier ministre slovaque Robert Fico a totalement exclu le déploiement sur le sol de son pays d’éléments du futur système antimissile (ABM), qu’il soit américain ou otanien.

Missile SM-3

Il a notamment déclaré : « Tant que je resterai premier ministre, je ne donnerai pas mon accord à la mise en place sur le territoire slovaque d’une quelconque composante d’un système antimissile» .

Le 17 septembre dernier, les Etats-Unis ont renoncé à leur premier projet de bouclier antimissile en Europe, perçu comme une menace par Moscou.

Par contre, de leur côté, Prague et Varsovie ont déjà déclaré leur disposition à participer au nouveau projet ABM.

[cc [1]] Novopress.info, 2009, Article libre de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine
[
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Général Lebed: Mémoires d'un soldat

alexanderlebed.jpgArchives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1998

Général Lebed: mémoires d'un soldat

 

Le Général Lebed sera-t-il un jour le Président de la Russie? Nul ne le sait. Mais la parution en français de ses mémoires, consacrés principalement à son séjour en Afghanistan, permet de voir que c'est un homme de caractère. Le livre se termine par une interview réalisée par le Général Henri Paris. A la question: «Est-ce que le capitalisme vous semble un système plus juste? Et si non, quelle est la voie sociale qui vous semble appropriée pour la Russie?», Lebed répond: «Il me semble que le socialisme et le capitalisme appartiennent au passé. Si nous essayons, comme le prônent certains réformateurs actuels, de faire en vingt ans le parcours que le monde occidental a fait en deux cents ans, nous n'arriverons qu'à nous placer encore plus désespérément à la traîne. Rien de bon n'en sortira. C'est pourquoi la voie purement capitaliste est inacceptable. Il y a à cela une autre raison très importante: la population du pays. Les Russes ont été élevés dans les conditions du socialisme. Ils sont très différents des Occidentaux. Les milieux d'habitation sont également différents. Par conséquent, des choses qui semblent évidentes en Occident ne fonctionnent pas en Russie. Je suis arrivé aux conclusions suivantes. Premièrement: même l'expérience la plus remarquable de quelqu'un d'autre est avant tout celle de quelqu'un d'autre, pas la nôtre. C'est pourquoi il est tout simplement impossible de transposer l'expérience d'autrui sur notre sol à nous, de la copier fidèlement. Deuxièmement: le monde entre dans une ère complètement nouvelle, celle de l'information. Il ne faut donc pas se traîner dans la queue des nations développées, mais faire un grand bond par-dessus l'abîme du retard et s'occuper de choses qui ont de grandes perspectives, comme le développement de systèmes informatiques, la création d'un réseau de communications d'importance stratégique entre l'Est et l'Ouest. Alors, nous aurons une chance d'atteindre un bon niveau, de nous placer aux premiers rangs, non pas pour faire peur au monde, mais pour l'équilibrer. Car, actuellement, notre monde penche d'un côté, et un monde unipolaire a déjà fait la preuve qu'il n'était ni sûr ni stable. On ne peut pas être toujours fort, partout et à tout jamais. Il me semble que, pour la Russie, la voie la plus acceptable est de prendre le meilleur de notre expérience du passé (et l'on sait bien que tout n'était pas mauvais chez nous) et le meilleur du libéralisme, de les réunir et de les faire passer à travers le prisme de notre mentalité, pour que cela “prenne racine” sur notre sol. Nous suivrons dans ce cas notre propre voie. J'ai suffisamment étudié la question pour affirmer que chaque pays possède une base nationale qui lui est propre. Il y a une base française, russe, américaine, japonaise. Tout le reste s'y superpose. Les choses ne peuvent pas fonctionner autrement. Imaginez que des pays très démocratiques comme l'Italie ou la Norvège échangent leurs législations respectives. Vous imaginez l'horreur que cela donnerait? Alors, il ne faut pas faire des bêtises aussi évidentes. Voilà pourquoi je m'efforce de construire cette voie du bon sens, cette voie du possible, en attirant ce qu'il y a de meilleur de droite et de gauche, et en essayant de passer au milieu. Je suis convaincu qu'il n' y a pas d'autre chemin».

 

Pierre MONTHÉLIE.

 

Général Lebed, Les Mémoires d'un soldat, Editions du Rocher, 1998, 372 pages, 145 FF.

lundi, 26 octobre 2009

Tutelle américaine sur l'Europe: la Pologne prête à participer à la nouvelle version du bouclier anti-missiles

Tutelle américaine sur l’Europe : la Pologne prête à participer à la nouvelle version du bouclier anti-missile

Missiles

VARSOVIE(NOVOpress)L’indépendance de la défense européenne ne parait toujours pas à l’ordre du jour.

Ainsi, la Pologne, par la voix de son premier ministre, s’est déclarée prête à participer à la nouvelle version du bouclier anti-missile américain (ABM).

« Le projet SM-3, c’est-à-dire le projet de nouvelle configuration du bouclier anti-missile est très intéressant et nous voulons y participer. Nous sommes prêts à assumer une responsabilité commune» , a indiqué le premier ministre polonais avant de souligner que les peuples polonais et américain partageaient « les mêmes valeurs ».

Une prise de position qui fait déjà grincer des dents le voisin russe qui voit d’un très mauvais œil la stratégie américaine en Europe.

[cc [1]] Novopress.info, 2009, Article libre de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine
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samedi, 24 octobre 2009

Sarkozy est-il fou?

nicolas_sarkozy.jpgSarkozy est-il fou ?

Par Robert Spieler

Ancien député

Délégué général de la NDP

 

Je sais, je sais, je prends quelques risques en formulant ainsi la question. En d’autres temps, j’eusse été derechef été expédié aux galères, aux mines de sel ou écartelé sur la place publique.

 

Dieu merci, la démocratie autorise toute discussion historique, politique ou morale (je plaisante, bien sûr). Il est loin le temps de la liberté d’expression dont disposaient Chateaubriand, Proudhon, Rochefort, Georges Sorel, Edouard Drumont, Barrès, Léon Bloy, Bernanos, Léon Daudet, Henri Béraud, Céline, encore que certains dépassèrent les limites de la raison et furent durement persécutés. Je vous recommande à ce sujet « Les polémistes français depuis 1789 », de Pierre Dominique, ancien directeur de Rivarol, éditions La Colombe, 1962).

 

Sarkozy est-il vraiment fou ?

 

La question mérite d’être posée. « Libération » évoque aujourd’hui 16 octobre 2009 la révolte d’une partie de ses amis de l’UMP et du Nouveau Centre. Florilège : « La suppression de la taxe professionnelle, c’est se foutre du monde », dit Juppé ; la taxe carbone, « une histoire de shadoks », pour Gérard Longuet ; le déficit public, « on ne peut pas continuer ainsi », dit Charles de Courson ; lycéens payés, « à un moment, il faut dire stop », affirme Christiane Boutin, etc…, etc… Sans oublier Frédéric Mitterrand, dont Lionel Lucas, député UMP des Alpes-Maritimes, regrette « qu’il soit toujours ministre » et « qu’une partie de l’opinion est traumatisée ».

 

Sur ce dernier point, je pense, pardonnez moi, que Sarkozy a raison, même s’il a tort. Un chef n’abandonne jamais un compagnon, fût-il misérablement coupable, aux acharnements de la meute adversaire et aux lâchetés de son propre camp.

 

Mais l’affaire Jean Sarkozy, fils du ci-devant président de la République est assez extraordinaire, et pour tout dire fascinante et « signifiante »  de l’incroyable dégénérescence du Système.  Le président Sarkozy cherche à placer son fils de 23 ans, bachelier et conseiller général par la grâce de papa, à la tête de l’OPAD qui gère des sommes colossales dans le département des Hauts-de-Seine. Scandale, népotisme ! Même Rama Yade, ministre de Sarkozy évoque « une coupure entre l’élite et les petits ».

 

Comment Sarkozy, qui est tout, sauf un imbécile, a-t-il pu commettre une erreur pareille ? La réponse au prochain chapitre de mon texte…

 

Il aurait pu, habilement évoquer le libre vote (forcément favorable) des élus des Hauts-de-Seine décisionnaires. Cela n’aurait certes trompé personne. Non, il sollicite « au pied levé » (c'est-à-dire qu’il exige) une interview dans les colonnes du Figaro où il défend l’immense talent de son fils et dénonce une « méchanceté qui ne trompera pas les Français ».

 

J’observe, tel un entomologiste, les énervements des blattes du Système et je me demande : jusqu’où ira la chute ?

 

Les hommes politiques sont ils des psychopathes ?

 

Lisez le remarquable article paru sur François Desouche en date du 13 octobre, et dont je m’inspire totalement dans ce paragraphe.

 

Selon Jim Komi, vice-président de l’Association des commandants de police américains, les politiciens partagent certains traits de caractère avec les psychopathes, selon les résultats publiés par le Bureau d’analyse du Comportement du FBI, information relayée par le Los Angeles Times.

 

La psychopathie (attention à la définition : ne pas confondre avec l’acception courante concernant les grands criminels) est un trouble de la personnalité qui consiste à utiliser le charme, la manipulation, l’intimidation, et parfois la violence, pour contrôler et exploiter autrui à des fins personnelles. D’après l’étude, les traits de caractère sont : La faconde, le charme superficiel, un sens démesuré de sa propre valeur, le mensonge pathologique et la manipulation d’autrui. Les traits affectifs incluent notamment l’absence de remords, l’absence du sentiment de culpabilité, une certaine superficialité, un manque d’empathie et l’impossibilité d’accepter sa propre responsabilité en cas d’échec.

 

Les habitudes de vie incluent la recherche de la stimulation permanente, l’impulsivité, l’irresponsabilité et une ambition démesurée.

 

L’étude note que les délinquants violents sont des psychopathes, mais que tous les psychopathes ne sont pas des délinquants violents, et que ces mêmes traits existent chez les femmes et hommes attirés par les positions les plus médiatisées et les postes de pouvoir.

 

De Raymond Barre à ….

 

La définition du psychopathe politique susmentionnée concerne quelques « oiseaux » de gauche, de droite et d’extrême droite que d’aucuns reconnaitront…

 

Un souvenir m’a marqué. J’avais, comme je l’ai déjà raconté, invité Raymond Barre, ancien premier ministre, à prendre la parole, en 1983, dans le cadre du club d’opposition « Forum d’Alsace » que j’avais fondé, devant une centaine de chefs d’entreprise alsaciens. Raymond Barre, un gros nounours, d’allure plus que sympathique. Un brave chef d’entreprise alsacien, maitrisant médiocrement la langue française, lui posa une question nullement agressive mais que Raymond Barre prit pour telle. « Vous feriez mieux d’apprendre à parler correctement le français », fut sa réponse. Consternation… Daniel Hoeffel, son ex ministre alsacien, qui était présent, me confia que ses comportements en Conseil des ministres et auprès de ses collaborateurs étaient identiques…

 

Conclusion : le pouvoir rend fou, le pouvoir absolu rend absolument fou, et même le lointain souvenir du pouvoir…

 

Sarkozy est-il fou ? Mais non, il est normal…

00:30 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : france, europe, affaires européennes, sarkozy, polémique, alsace | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

vendredi, 23 octobre 2009

Polonia y Estados Unidos analizan nueva estrategia militar

Polonia y Estados Unidos analizan nueva estrategia militar

Expertos militares de Estados Unidos y Polonia se reúnen hoy en esta ciudad para discutir una nueva estrategia más económica y adecuada para las necesidades defensivas de Europa, según observadores.

El plan norteamericano pretende situar en el viejo continente sistemas de misiles móviles, en sustitución del proyecto inicial de escudo balístico propuesto por el ex presidente George Bush, y que el mes pasado la actual administración de Barack Obama desechó.

En declaraciones a la radio pública polaca, el viceministro de Defensa de ese país, Stanislaw Komorowski, dijo que hoy tendrán la oportunidad de solicitar toda la información necesaria sobre la nueva propuesta, pues todavía hay muchas preguntas.


La decisión de Obama de cancelar el polémico plan de Bush, no fue bien vista por las autoridades polacas y sí por las rusas, quienes en más de una ocasión denunciaron que este escudo balístico constituía una amenaza directa a su seguridad.

A cambio de aceptar ser la sede de las baterías de misiles, Bush prometió a Polonia la entrega de cohetes tipo Patriot, una demanda reiterada del ejército polaco por considerar necesario este tipo de armamento para repeler posibles ataques de países vecinos.

Pese a su decisión, Obama no descartó la posibilidad de buscar variantes que protegieran mejor al pueblo estadounidense, a sus tropas y a sus aliados en Europa por lo que anunció una “propuesta gradual y adaptable” a la defensa antimisiles en el continente.

Según declaraciones de funcionarios estadounidenses, la administración Obama optará mejor por misiles Patriot y SM-3 recién desarrollados y capaces de interceptar lanzamientos enemigos antes de que un misil ofensivo de largo alcance enfrente una supuesta amenaza iraní.

El sistema será desplegado inicialmente en embarcaciones estadounidenses en el Mediterráneo y no en la considerada área de influencia de Rusia en Europa Oriental.

A pesar del rechazo de la nueva administración norteamericana de seguir adelante con el escudo antimisiles, todo apunta a que el sistema Patriot se instalará finalmente en los próximos meses en Polonia, bajo el control inicial de una dotación de militares estadounidenses para asegurar su funcionamiento.

Extraído de Prensa Latina.

jeudi, 22 octobre 2009

10ème Congrès de l'ADSAV

congresadsavppbnovembre [1]


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R. Steuckers: entretien pour le journal Hrvatsko Slovo

Hotel_de_ville_Bruxelles_1.jpgArchives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1998

Robert Steuckers :

Entretien pour le journal

Hrvatsko Slovo

 

Propos recueillis par Tomislav Sunic

 

1. Quelle est votre carte d'identité?

 

Je suis né en 1956 à Uccle près de Bruxelles. J'ai été à l'école de 1961 à 1974 et à l'Université et à l'école de traducteurs-inter­prètes de 1974 à 1980. Dans ma jeunesse, j'ai été fasciné par le roman historique an­glais, par la dimension épique de l'Ivanhoe  de Walter Scott, de la légende de Robin des Bois, par l'aventure de Quentin Durward, par les thématiques de la Table Ronde. Le cadre médiéval et la profondeur mythique ont très tôt constitué chez moi des réfé­rentiels importants, que j'ai complété avec notre propre héritage littéraire épique flamand, avec le Lion des Flandres  de Hendrik Conscience, et par les thèmes bretons, dé­couverts dans Le Loup Blanc de Paul Féval. Certes, j'ai lu à l'époque de nombreuses édi­tions vulgarisées, parfois imagées, de ces thématiques, mais elles n'ont cessé de me fasciner. Des films comme Excalibur ou Braveheart  prouvent que ce filon reste malgré tout bien ancré dans l'imaginaire eu­ropéen. En dépit des progrès techniques, du désen­chantement comme résultat de plusieurs décennies de rationalisme bureaucratique, les peuples ont un besoin vital de cette veine épique, il est donc néces­saire que la trame de ces lé­gendes ou que ces figures héroïsées de­meurent des réferentiels im­pas­sables. Sur le plan philosophique, avant l'université, dans l'adolescence de 12 à 18 ans qui reste la pé­riode où s'acquièrent les bases éthiques et philosophiques essen­tielles du futur adulte, j'ai abordé Nietzsche, mais surtout Spengler parce qu'il met l'histoire en perspective. Pour un adolescent, Spengler est difficile à digé­rer, c'est évident et on n'en retient qu'une caricature quand on est un trop jeune lecteur de cet Allemand à la culture immense, qui nous a légué une vision synoptique de l'histoire mondiale. Toute­fois, j'ai retenu de cette lec­ture, jusqu'à aujourd'hui, la vo­lonté de mettre l'histoire en perspec­tive, de ne jamais soustraire la pensée du drame planétaire qui se joue chaque jour et partout. Juste avant d'en­trer à l'université, pen­dant la dernière année de l'école secondaire, j'ai découvert Toynbee, A Study of History, sa classification des civilisations, son étude des ressorts de celles-ci, sa dynamique de “chal­len­ge-and-response”; ensuite, pour la Noël 1973, il y avait pour moi dans la hotte des ca­deaux Révolte con­tre le monde moderne  de Julius Evola et une anthologie de textes de Gottfried Benn, où celui-ci insistait sur la notion de “forme”. J'avais également lu mes premiers ouvrages d'Ernst Jünger. A l'école, j'avais lu no­tamment le Testament espagnol  de Koestler et La puissance et la gloire  de Graham Greene, éveillant en moi un intérêt durable pour la littérature carcérale et surtout, avec le prêtre alcoolique admi­rablement mis en scène par Greene, les notions de péché, de perfectibilité, etc. que transcende malgré tout l'homme tel qu'il est, imparfait mais sublime en dépit de cette imperfection. Dès la première année à l'Université, je découvre la veine faustienne à partir de Goethe, les deux chefs-d'œuvre d'Or­well (La ferme des animaux et 1984), Darkness at Noon de Koe­st­ler (autre merveille de la littérature car­cérale!). Im­mé­dia­te­ment dans la foulée, je me suis plongé dans son ouvrage philoso­phi­que The Ghost in the Machine, qui m'a fait dé­cou­vrir le com­bat philosophique, à mon avis central, contre le ré­ductionnisme qui a ruiné le continent eu­ro­péen et la pensée occi­dentale en ce siècle et dont nous tentons péniblement de sortir au­jourd'hui. Depuis ma sortie de l'université, j'ai évi­demment travaillé comme traducteur, mais j'ai aussi fondé mes revues Orien­tations (1982-1992), Vouloir (depuis 1983), et co-édité avec mes amis suisses et français, le bulletin Nou­velles de Synergies Européennes (depuis 1994). Entre 1990 et 1992, j'ai travaillé avec le Prof. Jean-Fran­çois Mattéi à l'Encyclopédie des Œuvres philosophiques des Presses Univ­er­si­tai­res de France. 

 

2. Dans les milieux politico-littéraires, on vous colle souvent l'étiquette de “droitier”. Etes-vous de droite ou de gauche. Qu'est-ce que cela signifie aujourd'hui?

 

Dans l'espace linguistique francophone, cela a été une véritable manie de coller à tout constestataire l'étiquette de “droite”, parce que la droite, depuis le libéralisme le plus modéré jusqu'à l'affirmation natio­naliste la plus intransigeante, en passant par toutes les variantes non progressistes du catholicisme, ont été re­jetées sans ménagement dans la géhenne des pensées interdites, considé­rées arbitrairement comme droitières voire comme crypto-fascistes ou carrément fascistes. Cette manie de juger toutes les pensées à l'aune d'un schéma binaire provient en droite ligne de la propagande communiste française, très puissante dans les médias et le monde des lettres à Paris, qui tentait d'assimiler tous les adversaires du PCF et de ses satellites au fas­cisme et à l'occupant allemand de 1940-44. Or, au-delà de cette polé­mique  —que je ne reprendrai pas parce que je suis né après la guerre—  je constate, comme doivent le constater tous les observa­teurs lucides, que les cultures dans le monde, que les filons cultu­rels au sein de chaque culture, sont l'expression d'une pluralité inépuisable, où tout se compose, se décompose et se recompose à l'infini. Dans ce grouillement fécond, il est impossible d'opérer un tri au départ d'un schéma simplement binaire! La démarche binaire est toujours mutilante. Ceci dit, je vois essentiellement trois pistes pour échapper au schéma binaire gauche/droite.

- La première vient de la définition que donnait le grand économiste français François Perroux du rôle de l'homme dans l'histoire de l'humanité et dans l'histoire de la communauté où il est né par le hasard des circonstances. L'homme selon Perroux est une personne qui joue un rôle pour le bénéfice de sa communauté et non pas un individu qui s'isole du reste du monde et ne donne rien ni aux siens ni aux autres. En jouant ce rôle, l'homme tente au mieux d'incarner les valeurs impassables de sa communauté nationale ou religieuse. Cette définition a été classé à droite, précisément parce qu'elle insistait sur le caractère impassable des grandes valeurs traditionnelles, mais bon nombre d'hommes de gauche, qu'ils soient chrétiens, musulmans, agnostiques ou athées, en recon­naîtront la pertinence.

- La deuxième piste, très actuelle, est celle que nous indique le communauta­risme américain, avec des auteurs comme Sandel, Taylor, McIntyre, Martha Nussbaum, Bellah, Barber,Walzer, etc. Au cours du XXième siècle, les grandes idéologies politiques dominantes ont tenté de mettre les valeurs entre paren­thè­ses, de procéder à une neutralisation des valeurs, au bénéfice d'une approche purement techno­cra­ti­que des hommes et des choses. Dans les années 50 et 60, l'idéologie dominante de l'Occident, aux Etats-Unis et en Europe de l'Ouest, a été ce technocratisme, partagé par le libéralisme, la sociale-dé­mo­cra­tie et un conservatisme qui se dégageait des valeurs traditionnelles du ca­tholicisme ou du pro­testantisme (en Allemagne: de l'éthique prussienne du service à l'Etat). Les ques­tions soulevées par les valeurs, dans l'optique d'une certaine philosophie empirique, néo-logique, étaient des questions vides de sens. Ce refus occidental des valeurs a généré un hyper-individualisme, une anomie générale qui se tra­duit par un incivisme global et une criminalité débridée en croissance continue. Le questionnement sou­le­vé aujourd'hui par l'école communautarienne américaine est une réponse à l'anomie occidentale (dont on n'est pas toujours fort conscient dans les pays européens qui ont connu le communisme) et cette ré­ponse transcende évidemment le clivage gauche/droite.

- La troisième piste est celle des populismes. Sous le titre significatif de Beyond Left and Right. Insur­gency and the Establishment,  une figure de proue de la gauche radicale américaine, David A. Horowitz, a publié récem­ment un ouvrage qui fait sensation aux Etats-Unis depuis quelques mois. Horowitz recence toutes les ré­voltes populaires américaines contre l'établissement au pouvoir à Washington, depuis 1880 à nos jours. Délibérément, Horowitz choisit à gauche comme à droite ses multiples exemples de révoltes du peuple contre ces oligarchies qui ne répondent plus aux nécessités cruelles qui frappent la population dans sa vie quotidienne. Horowitz brise un tabou tenace aux Etats-Unis, notamment en s'attaquant au caractère quelque peu coercitif des gauches, depuis le New Deal de Roosevelt jusqu'à nos jours. Une coercition subtile, bien camouflée derrière des paroles moralisantes... C'est à dessein que j'ai choisis ici des exemples américains, car les idéologèmes américains sont indépendants, finalement, des clivages eu­ro­péens nés de la seconde guerre mondiale. Même des propagandistes chevronnés ne pourront ac­cuser de “fascisme” des filons idéologiques nés en plein centre ou en marge des traditions “républi­caines” ou “démocrates”. Ce qui importe, c'est de défendre un continuum dans lequel on s'inscrit avec sa lignée.

 

3. Dans vos écrits sur la géopolitique, on perçoit une très nette influence des grands géopolitologues comme Kjellén, Mackinder, Haushofer et Jordis von Lohausen; vous semblez aussi vous intéresser aux travaux du Croate Radovan Pavic. De votre point de vue d'Européen du Nord-Ouest, comment percevez-vous la Mitteleuropa, plus particulièrement la Croatie?

 

C'est certain, j'ai été fasciné par les travaux des classiques de la géopolitique. J'ai rédigé des notes sur les géopolitologues dans l'Encyclopédie des Œuvres philosophiques, éditée par le Prof. Jean-François Mattéi (Paris, 1992). Le dernier numéro de ma revue Vouloir   (n°9/1997) est consacré à ces pionniers de la pensée géopolitique. En ce qui concerne votre compatriote Pavic, c'est, avec le Français Michel Fou­cher (Lyon), le meilleur dessinateur de cartes expressives, parlantes, suggestives en Europe au­jourd'hui. L'art de la géopolitique, c'est avant tout l'art de savoir dessiner des cartes qui résument à elles seules, en un seul coup d'oeil, toute une problématique historique et géographique complexe. Pavic et Klemencic (avec son atlas de l'Europe, paru cette année à Zagreb) perpétuent une méthode, lancée par la géopo­litique allemande au début de ce siècle, mais dont les racines remontent à ce pionnier de la géogra­phie et de la cartographie que fut Carl Ritter (1779-1859). Quant à ma vision de la Mitteleuropa, elle est quelque peu différente de celle qu'avait envisagée Friedrich Naumann en 1916. Au beau milieu de la pre­mière guer­re mondiale, Naumann percevait sa Mitteleuropa comme l'alliance du Reich allemand avec l'Autriche-Hon­grie, flanquée éventuellement d'une nouvelle confédération balkanique faisant fonction d'Ergänzungs­raum pour la machine industrielle allemande, autrichienne et tchèque. Cette alliance articu­lée en trois vo­lets aurait eu son prolonge­ment semi-colonial dans l'empire ottoman, jusqu'aux côtes de la Mer Rouge, du Golfe Persique et de l'Océan Indien. Aujourd'hui, un élément nouveau s'est ajouté et son importance est ca­pitale: le Rhin et le Main sont désormais reliés au Danube par un canal à gros gabarit, assurant un tran­sit direct entre la Mer du Nord et l'espace pontique (Fleuves ukrainiens, Crimée, Mer Noire, Cau­case, Ana­to­lie, Caspienne). Cette liaison est un événment extra­ordinaire, une nouvelle donne importante dans l'Eu­ro­pe en voie de formation. La vision du géopolitologue Artur Dix, malheu­reu­sement tombé dans l'oubli au­jourd'hui, peut se réaliser. Dix, dans son ouvrage principal (Politische Geographie. Weltpolitisches Hand­buch, 1923), a publié une carte montrant quelles dynami­ques seraient possibles dès le creusement défi­nitif du canal Main/Danube, un projet qu'avait déjà envisagé Charlemagne, il y a plus de mille ans! Aujour­d'hui le Rhin est lié à la Meuse et pourrait être lié au Rhône (si les gauches françaises et les nationalistes é­triqués de ce pays ne faisaient pas le jeu des adversaires extra-européens de l'unité de l'Europe et du rayonnement de sa cul­tu­re). Les trafics sur route sont saturés en Europe et le transport de marchandises par camions s'avèrent trop cher. L'avenir appar­tient aux péniches, aux barges et aux gros-pousseurs fluviaux. Ainsi qu'aux oléoducs transcaucasiens. Fin décembre 1997, l'ar­mée belge en poste en Slavonie orientale a plié bagages et a ache­miné tout son charroi et ses blindés par pousseurs jusqu'à Liège, prou­vant de la sorte l'importance militaire et stratégique du sy­stème fluvial intérieur de la Mitteleuropa. La mise en valeur de ce réseau diminue ipso facto l'importance de la Méditerranée, contrô­lée par les flottes amé­ri­cai­ne et britannique, appuyées par leur allié turc. Les Etats d'Europe centrale peuvent contrôler aisé­ment, par leurs propres forces terrestres la principale voie de passage à travers le con­ti­nent. La liaison Rot­terdam/Constantza devient l'épine dorsale de l'Europe.  Quant à la Croatie, elle est une pièce impor­tante dans cette dynamique, puisqu'elle est à la fois riveraine du Danube en Slavonie et de l'Adriatique, partie de la Méditerranée qui s'enfon­ce le plus profondément à l'intérieur du continent européen et qui revêt dès lors une importance stratégique considérable. Au cours de l'histoire, quand la Croatie apparte­nait à la double mo­narchie austro-hongroise et était liée au Saint-Empire, dont le territoire belge d'aujour­d'hui faisait partie intégrante,  elle offrait à cet ensemble complexe mais mal unifié une façade méditerra­néen­ne, que l'empire ottoman et la France ont toujours voulu confis­quer à l'Autriche, l'Allemagne et la Hon­grie pour les as­phy­xier, les en­claver, leur couper la route du large. Rappelons tout de même que la misère de l'Europe, que la ruine de la civilisation européen­ne en ce siècle, vient essen­tiellement de l'al­lian­ce perverse et pluriséculaire de la France monarchique et de la Turquie ot­tomane, où la France reniait la civilisation européenne, mobilisait ses forces pour la détruire. La Mitteleuropa a été prise en tenaille et ra­vagée par cette alliance: en 1526, le Roi de France François Ier marche sur Milan qu'il veut arracher au Saint-Empire; il est battu à Pavie et pris prisonnier. Ses alliés ot­tomans profitent de sa trahison et de sa di­version et s'emparent de votre pays pen­dant longtemps en le ra­vageant totalement. Au XVIIième siècle, la collusion franco-ottomane fonctionne à nouveau, le Saint-Em­pire est attaqué à l'Ouest, le Palatinat est ra­vagé, la Franche-Comté est annexée par la France, la Lorraine impériale est en­va­hie, l'Alsace est elle aus­si définitivement arrachée à l'Empire: cette guerre inique a été menée pour soulager les Turcs pen­dant la grande guerre de 1684 à 1699, où la Sainte-Alliance des puissances européennes (Autriche-Hongrie, Po­logne, Russie) con­jugue ses efforts pour libérer les Balkans. En 1695, Louis XIV ra­vage les Pays-Bas et incendie Bruxelles en inaugurant le bom­bardement de pure terreur, tandis que les Ottomans reprennent pied en Serbie et en Roumanie. En 1699, le Prince Eugène, adver­sai­re tenace de Louis XIV et brillant serviteur de l'Empire, impose aux Turcs le Traité de Carlowitz: la Sublime Porte doit céder 400.000 km2 de territoires à la Sainte-Alliance, mais au prix de tous les glacis de l'Ouest (Lorraine, Alsace, Franche-Comté, Bresse). La Répu­bli­que sera tout aussi rénégate à l'égard de l'Europe que la monar­chie française, tout en introduisant le fanatisme idéologique dans les guerres entre Etats, ruinant ainsi les principes civilisateurs du jus publicum europæum:  en 1791, alors qu'Autrichiens, Hon­grois et Russes s'apprêtaient à lancer une offensive définitive dans les Balkans, la France, fidèle à son anti-européisme foncier, oblige les troupes impériales à se porter à l'Ouest car elle lance les hordes révolu­tion­naires, récrutées dans les bas-fonds de Paris, contre les Pays-Bas et la Lorraine. Le premier souci de Napoléon a été de fabriquer des “départements illyriens” pour couper la côte dalmate de son “hinterland mittel­europäisch” et pour pri­ver ce dernier de toute façade méditerra­néenne. L'indépendance de la Croatie met un terme à cette logi­que de l'asphyxie, redonne à la Mitteleuropa une façade adriati­que/méditerranéenne.

 

4. A votre avis, quelles seront les forces géopolitiques qui auront un impact sur le destin croate dans l'avenir?

 

Le destin croate est lié au processus d'unification européenne et à la rentabilisation du nouvel axe central de l'Europe, la liaison par fleuves et canaux entre la Mer du Nord et la Mer Noire. Mais il reste à savoir si la “diagonale verte”, le verrou d'Etats plus ou moins liés à la Turquie et s'étendant de l'Albanie à la Macédoine, prendra for­me ou non, ou si une zone de turbulences durables y empêchera l'émergence de dynamiques fécondes. Ensuite, l'af­frontement croato-serbe en Slavonie pour la maîtrise d'une fe­nê­tre sur le Da­nube pose une question de principe à Belgrade: la Serbie se sou­vient-elle du temps de la Sainte-Alliance où Austro-Hongrois ca­tholiques et Russes orthodoxes joignaient frater­nel­lement leurs efforts pour libérer les Balkans? Se faire l'allié in­conditionnel de la France, comme en 1914, n'est-ce pas jouer le rôle dévolu par la monarchie et la république françaises à l'Em­pire ottoman de 1526 à 1792? Ce rôle d'ersatz  de l'empire otto­man moribond est-il compatible avec le rôle qu'entendent se don­ner certains na­tionalistes serbes: celui de bou­clier européen con­tre tout nouveau déferlement turc? La nou­velle Serbie déyougo­slavisée a intérêt à participer à la dyna­mi­que danubien­ne et à trouver une liaison fluviale avec la Russie. Toute autre politique serait de l'aberration. Et serait contraire au principe de la Sainte-Alliance de 1684-1699, qu'il s'agit de restaurer après la chute du Rideau de fer et des régimes communistes. Par ail­leurs, l'intérêt de la France (ou du moins de la population française) serait de joindre à la dynamique Rhin/Danube le complexe fluvial Saô­ne/Rhône débouchant sur le bassin occidental de la Méditerra­née, zone hautement stratégique pour l'ensemble européen, dont Mackinder, dans son livre Democratic Ideals and Reality  (1919), avait bien montré l'importance, de César aux Vandales et aux Byzantins, et de ceux-ci aux Sarrazins et à Nelson.

 

5. En vue de la proximité balkanique, quelles seront les synergies convergentes?

 

Favoriser le transit inter-continental Rotterdam/Mer Noire et faire de la région pontique le tremplin vers les matières premières caucasiennes, caspiennes et centre-asiatiques, est une nécessité économique vitale pour tous les riverains de ce grand axe fluvial et de cette mer intérieure. D'office, dans un tel contexte, une symphonie adviendra inéluctablement, si les peu­ples ont la force de se dégager des influences étrangères qui veu­lent freiner ce processus. Les adversaires d'un consensus harmo­nieux en Europe, de tout retour au jus publicum euro­pæum  (dont l'OSCE est un embryon), placent leurs espoirs dans la ligne de fracture qui sépare l'Europe catholique et protestante d'une part, de l'Europe orthodoxe-byzantine d'autre part. Ils spéculent sur la classification récente des civilisations du globe par l'Amé­ricain Samuel Huntington, où la sphère occidentale euro-amé­ricaine (“The West”) serait séparée de la sphère orthodoxe par un fossé trop profond, à hauteur de Belgrade ou de Vukovar, soit exactement au milieu de la ligne Rotterdam/Constantza. Cette césure rendrait inopérante la nouvelle dynamique potentielle, couperait l'Europe industrielle des pétroles et des gaz caucasiens et l'Europe orientale, plus rurale, des produits in­dustriels alle­mands. De même, la coupure sur le Danube à Belgrade a son é­quivalent au Nord du Caucase, avec la coupure tchétchène sur le parcours de l'oléoduc transcaucasien, qui aboutit à Novorossisk en Russie, sur les rives de la Mer Noire. La guerre tchétchène profite aux oléoducs turcs qui aboutissent en Méditerranée orientale contrôlée par les Etats-Unis, tout comme le blocage du transit danubien profite aux armateurs qui assurent le transport transméditerranéen et non pas aux peuples européens qui ont intérêt à raccourcir les voies de communication et à les contrôler directement. La raison d'être du nouvel Etat croate, aux yeux des Européens du Nord-Ouest et des Allemands, du moins s'ils sont conscients du des­tin du continent, se lit spontanément sur la carte: la configuration géographique de la Croatie, en forme de fer à cheval, donne à l'Ouest et au Centre de l'Europe une fenêtre adriatique et une fenêtre danubienne. La fenêtre adriatique don­ne un accès direct à la Méditerranée orientale (comme jadis la République de Venise), à condition que l'Adriatique ne soit pas blo­quée à hauteur de l'Albanie et de l'Epire par une éven­tuelle barrière d'Etats satellites de la Turquie, qui verrouilleraient le cas échéant le Détroit d'Otrante ou y géneraient le transit. La fenêtre danubienne donne accès à la Mer Noire et au Caucase, à condi­tion qu'elle ne soit pas bloquée par une entité serbe ou néo-you­go­slave qui jouerait le même rôle de verrou que l'Empire ottoman jadis et oublierait la Sainte-Alliance de 1684 à 1699, prélude d'une symphonie efficace des forces en présence dans les Balkans et en Mer Noire. L'Europe comme puissance ne peut naître que d'une telle symphonie où le nouvel Etat croate à un rôle-clé à jouer, no­tamment en reprenant partiellement à son compte les anciennes dynamiques déployées par la République de Venise, dont Ragu­se/Dubrovnik était un superbe fleuron.

 

6. Vous semblez être assez critique à l'égard de l'Etat pluri-ethnique belge? Quel se­ra son rôle?

 

L'Etat et le peuple belges sont des victimes de la logique partito­cra­tique. Les peuples de l'Ostmitteleu­ropa  savent ce qu'est une logi­que partisane absolue, parce qu'ils ont vécu le communisme. A l'Ouest la logique partisane existe également: certes, dans la sphè­re privée, on peut dire ou proclamer ce que l'on veut, mais dans un Etat comme la Belgique, où les postes sont répartis entre trois formations politiques au pro rata des voix obtenues, on est obligé de s'aligner sur la politique et sur l'idéologie étri­quée de l'un de ces trois partis (démocrates-chrétiens, socialistes, libéraux), sinon on est marginalisé ou exclu: la libre parole dérange, la volonté d'aller de l'avant est considérée comme “impie”. On m'objectera que la démocratie de modèle occidental permet l'alternance politique par le jeu des élections: or cette possibilité d'alter­nan­ce a été éli­minée en Belgique par le prolongement et la succession ad infini­tum de “grandes coalitions” entre démocrates-chrétiens et socia­listes. A l'exception de quelques années dans les “Eigh­ties”, où les libéraux ont participé aux affaires. Ce type de “grandes coali­tions” ne porte au pou­voir que l'aile gauche de la démocratie-chré­tienne, dont l'arme principale est une démagogie dangereuse sur le long terme et dont la caractéristique majeure est l'absence de principes politiques. Cette absence de prin­ci­pes conduit à des bricolages politiques abracadabrants que les Belges appellent ironiquement de la “plom­berie”. L'aile plus conservatrice de cette démocratie-chrétienne a été progressivement marginali­sée en Flandre, pour faire place à des politiciens prêts à toutes les combines pour gouverner avec les socia­listes. Or, les socialistes sont relativement minoritaires en Flandre mais majoritaires en Wallonie. Dans cet­te partie du pays, qui est francophone, ils ont mis le patrimoine régional en coupe réglée et ils y rè­gnent com­me la mafia en Sicile, avec des méthodes et des pratiques qui rap­pellent les grands réseaux ita­liens de criminalité. Les scandales qui n'ont cessé d'émailler la chronique quotidienne en Belgique vien­nent essentiellement de ce parti socialiste wallon. La Belgique fonctionne donc avec l'alliance de so­cia­listes wallons majoritaires dans leur région, de socialistes flamands minoritaires dans leur région, de dé­mo­crates-chrétiens wallons minoritaires et de dé­mo­crates-chrétiens flamands majoritaires, mais dont la ma­jorité est aujourd'hui contestée par les libéraux néo-thatché­riens et les ultra-nationalistes. Une très for­te minorité flamande conserva­tri­ce (mais divisée en plusieurs pôles antagonistes) est hors jeu, de mê­me que les classes moyennes et les entrepreneurs dynamiques en Wallonie, qui font face à un socia­lisme ar­chaïque, vindicatif, corrompu et inefficace. La solution réside dans une fédéralisation toujours plus pous­sée, de façon à ce que les Flamands plus conservateurs n'aient pas à subir le mafia-socialisme wal­lon et les Wallons socialistes n'aient pas à abandonner leurs acquis sociaux sous la pression de néo-tha­tché­riens flamands. Mais la pire tare de la Belgique actuelle reste la nomination politique des magis­trats, éga­lement au pro rata des voix obtenues par les partis. Cette pratique scandaleuse élimine l'indé­pen­dan­ce de la magistrature et ruine le principe de la séparation des pouvoirs, dont l'Occident est pour­tant si fier. Ce principe est lettre morte en Belgique et la cassure entre la population et les institutions judi­ciai­res est dé­sormais préoccupant et gros de complications. L'a­venir de la Belgique s'avère précaire dans de telles con­ditions, d'autant plus que la France essaie d'avancer ses pions partout dans l'économie du pays, de le co­loniser financièrement, avec l'ac­cord tacite de Kohl  —il faut bien le dire—  qui achète de la sorte l'ac­cep­tation par la France de la réunification allemande. Le pays implosera si son personnel poli­tique con­ti­nue à ne pas avoir de vision géopolitique cohérente, s'il ne reprend pas cons­cience de son destin et de sa mis­sion mitteleuropäisch,  qui le con­duiront de surcroît à retrouver les intérêts considé­rables qu'il avait dans la Mer Noire avant 1914, surtout les entreprises wallonnes! Non seulement l'Etat belge implosera s'il ne retrouve pas une vision géopolitique cohérente, mais chacune de ses compo­san­tes imploseront à leur tour, entraînant une catastrophe sans précédent pour la population et créant un vi­de au Nord-Ouest de l'Eu­rope, dans une région hautement stratégique: le delta du Rhin, de la Meuse et de l'Es­caut, avec tous les canaux qui les relient (Canal Albert, Canal Juliana, Canal Wilhelmina, Willems­vaart, etc.).

 

7. Le peuple flamand en Belgique a joué un rôle non négligeable lors de la guerre en ex-Yougoslavie, en apportant son aide au peuple croate. Qu'est-ce qui les unit?

 

Les nationalistes flamands s'identifient toujours aux peuples qui veulent s'affranchir ou se détacher de structures étatiques jugées oppressantes ou obsolètes. En Flandre, il existe un véritable engouement pour les Basques, les Bretons et les Corses: c'est dû partiellement à un ressentiment atavique à l'égard de la France et de l'Espagne. La Croatie a bénéficié elle aussi de ce sentiment de solidarité pour les peuples concrets contre les Etats abstraits. Pour la Croatie, il y a encore d'autres motifs de sympathie: il y a au fond de la culture flamande des éléments baroques comme en Autriche et en Bavière, mais mar­qués d'une truculence et d'une jovialité que l'on retrouve surtout dans la peinture de Rubens et de Jor­daens. Ensuite, il y a évidemment le catholicisme, partagé par les Flamands et les Croates, et un Kultur­na­tionalismus  hé­rité de Herder qui est commun aux revendications nationalistes de nos deux peuples. Mais ce Kulturnationalismus  n'est pas pur repli sur soi: il est toujours accompagné du sentiment d'ap­partenir à une entité plus grande que l'Etat contesté  —l'Etat belge ici, l'Etat yougoslave chez vous—  et cette en­tité est l'Europe comme espace de civilisation ou la Mitteleuropa comme communauté de destin histo­rique. Certes, dans la partie flamande de la Belgique, le souvenir de l'Autriche habsbourgeoise est plus ancien, plus diffus et plus estompé. Mais il n'a pas laissé de mauvais souvenirs et l'Impératrice Ma­rie-Thérèse, par exemple, demeure une personnalité historique respectée.