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lundi, 16 janvier 2012

Krantenkoppen Januari 2012 (2)

Krantenkoppen

Januari 2012 (2)

MIXED MUSLIM-CHRISTIAN MASS IN MEMORY OF MARTYRS OF TERRORISM IN SYRIA:
"During the ceremony, the first Christian Archbishop Luka Al-Khouri took the floor. He (...) said that the attacks were attributable to Western leaders and to those who claim to serve the Arab cause while actually promoting other interests. The archbishop also criticized television channels Al-Jazeera and Al-Arabiya, accusing them of 'submerging the Arab people in lies and misinformation'.
The highest Islamist authority in Syria, the Grand Mufti Sheikh Ahmed Badreddine Hassoun, spoke next to the cheers of the faithful gathered in the church. Sheikh Hassoun said that 'man is more sacred than any mosque or temple and he who kills a human being is damned because he destroys a structure created by God'. (...) He urged anyone who has lost a loved one to 'turn this loss not into hatred but into love'.
This last statement takes on special significance when considering that the mufti’s son, Sariah Hassoun, aged 22, was murdered by an armed group last October after his father turned down the $ 10 million offered by Qatar to get him to rally the anti-government forces.
At the end of Mass, the religious officials and the public sang 'Homat el Diyar', the Syrian national anthem."
 
 
US BRINGING THE SALVADORIAN OPTION TO SYRIA:
"The main demand raised by ordinary people of all religions is that they don’t want the Syrian army taken out of there; they want the Syrian army to come in (...) to prevent terrorist snipers from killing people. And those snipers are killing everybody. (...) They kill you and then al-Jazeera and the BBC and France24 arrive and say, uh huh, another victim of the Assad regime. (...) Regarding the US, this is the Salvadorian option. (...) At the beginning of 2005 there was a discussion inside the Pentagon on how to start a civil war in Iraq and they decided they would use the death squads that they had used in Latin America (...), but part of that plan was already Syria."
http://www.voltairenet.org/Webster-Tarpley-US-bringing-the
 
PUTIN, A THORN IN WASHINGTON'S FLESH:
"Washington (...) decided Russia’s prospective next president, Vladimir Putin, is a major obstacle to its plans. Few however understand why. Russia today, in tandem with China and to a significant degree Iran, form the spine, however shaky, of the only effective global axis of resistance to a world dominated by one sole superpower":
http://www.voltairenet.org/Putin-a-thorn-in-Washington-s
 
 
COMING SOON: OBAMA'S BIG MOVE IN CENTRAL AFRICA:
"It’s now becoming apparent why President Obama sent 100 US Special Forces troops to central Africa, back in October of 2011. The president’s official explanation was that the Green Berets would be helping Uganda, the Central African Republic, the Democratic Republic of Congo and the new nation of South Sudan to hunt for remnants of the Lord’s Resistance Army. (...)
In the heart of central Africa where South Sudan, Ethiopia, Uganda, Kenya, Congo and the Central African Republic meet – all of them US client states – the US needs its own Special Forces units in place to coordinate its puppet African armies, and to (...) destabilize northern Sudan and China's oil operations, there.
That makes perfect imperial sense. The US and Europe can no longer compete economically with China in Africa, and must now resort to raw force, through African puppet armies. The US has mobilized all its proxies in East and Central Africa for a big push that will need close coordination on the ground. Obama's Green Berets aren't hunting for the rag-tag Lord’s Resistance Army; they're out to control the resources of half the continent".
 
 
GENEGEERDE CHRISTENEN IN ISRAËL:
"In Israël is een toenemende antichristelijke houding waar te nemen. Zo krijgen buitenlandse religieuzen in kloosters in Israël steeds moeilijker een visum. (...) De christenen die geworteld zijn in het Heilig Land vormen een steeds kleiner wordende groep. In het gehele Heilig Land (Israël plus de bezette gebieden) is het aantal teruggelopen van ca. 15% naar nu nog maar 1,6%. (...) De waarschuwing van de Latijnse patriarch Foead Twal dat het christendom in het Heilig Land groot gevaar loopt, berust niet op ongegronde angst maar is helaas realiteit":
http://www.katholieknieuwsblad.nl/opinie/item/1481-genegeerde-christenen-in-israël.html
 
 
PAUS: HOMOHUWELIJK BEDREIGT MENSHEID:
"Mensen moeten trots zijn op hun gezin, dat gebaseerd hoort te zijn op het huwelijk tussen man en vrouw. Dat is geen simpele conventie, maar een fundamentele cel van onze samenleving. De politiek die deze familie ondermijnen, geldt daarom als een bedreiging voor de menselijke waardigheid, en voor de toekomst van de mensheid zelf":
 
 
GUANTANAMO BAY BESTAAT 10 JAAR:
"Na zijn verkiezing tot president gaf Obama het bevel om het gevangenenkamp binnen 1 jaar te sluiten. Ondertussen zijn we 3 jaar verder en bestaat het detentiecentrum nog altijd":
 
 
 
 
 

L’Ecosse veut l'indépendance, Londres est contre

L’Ecosse veut l'indépendance, Londres est contre

Ex: http://mbm.hautetfort.com/

 

 

© Flickr.com/James.Stringer/cc-by-nc
     

 

Le parti nationaliste écossais estime que seul le parlement national peut décider quand et comment organiser le référendum sur l'indépendance. Londres affirme que cela est contraire à la législation du Royaume-Uni.Alex Salmond propose de donner le droit de vote à partir de 16 ans. Londres estime que seules les personnes ayant atteint 18 ans peuvent voter.

Avant le Nouvel an, le premier-ministre de l’Ecosse Alex Salmond, menaçait seulement d’une possibilité d'organiser un référendum d'ici à cinq ans. Mais le processus a rapidement pris de l'ampleur. Et déjà, la date des élections a été annoncée: il s’agit de l’automne 2014. En fixant la date du référendum, Alex Salmond a annoncé qu'il est prêt à mener des pourparlers avec le premier-ministre britannique sur cette question. David Cameron a accepté cette proposition, mais a rappelé que la décision d’organiser un référendum dans n’importe quel pays constitutif du Royaume-Uni, selon la loi, ne peut être prise qu’à Westminster. Cameron s’est dit favorable à un référendum en 2013, mais Salmond insiste sur 2014, la date qu’il a fixée. En réponse, le premier-ministre britannique a déclaré qu'il n'allait pas à dicter les conditions aux écossais.

«Je crois de tout mon cœur en une Grande-Bretagne unie», a précisé Cameron. «Je crois que nous sommes plus forts lorsque nous sommes ensemble et non pas divisés en plusieurs parties. Nous devons, évidemment, respecter le choix des Ecossais, qui ont voté pour les nationalistes lors des dernières élections, mais il faut savoir clairement à quel point serait légitime le déroulement d’un referendum sur l’indépendance du point de vue de la loi. Organisons des débats, mais gardons l'intégrité de notre pays».

Pétrole comme enjeu de l’indépendance

Si l'Ecosse organise un referendum et décide de se séparer du Royaume-Uni, cela conduirait à des problèmes économiques sérieux pour la Grande-Bretagne. Se posera alors la question de la répartition de la dette britannique, de la place du nouvel Etat au sein l'UE, et même l'avenir des sous-marins britanniques nucléaires basés sur la côte ouest de l'Ecosse posera problème. Ce «divorce» conduira à de graves perturbations sur les marchés financiers et dans le secteur bancaire. Mais le plus important, c’est la question du pétrole qui fera surface. De très nombreuses plates-formes pétrolières britanniques sont implantées dans la mer au large de la côte Est de l'Ecosse. Et sur cette question, les nationalistes écossais n’ont aucun doute. Ils veulent garder toutes les réserves du pétrole de la mer du Nord pour eux. Lors d'une audition au parlement britannique, le leader de l'opposition travailliste Ed Milliband a déclaré que la décision de l'indépendance de l’Ecosse portera un coup sérieux à l'économie britannique.

«La décision que nous prenons aujourd'hui, sera fatidique. Et si nous prenons une mauvaise décision, nos enfants et nos petits-enfants seront obligés de vivre avec», affirme-t-il.

Un référendum qui n’est pas pris au sérieux

Mais les hommes politiques de Westminster, ont vraisemblablement tendance à penser que la vraie séparation n’aura pas lieu. Comme l'a expliqué Cameron, les nationalistes écossais aiment le verbiage au sujet de l'indépendance, mais ils esquivent une conversation de fond à ce sujet. Les partis politiques écossais sont d'accord avec ces affirmations, en qualifiant les nationalistes de populistes. L'opposition a même demandé au gouvernement de ne pas attendre, et d’organiser un référendum tout de suite. Même si beaucoup d’Ecossais voudraient voir leur région indépendante de Londres, le timing choisi pour lancer cette discussion n’est pas très bon. Le taux de chômage dans cette région est très élevé, et les Ecossais sont obligés de chercher du travail dans le Sud du pays. Si le référendum avait eu lieu aujourd’hui, la majorité voterait contre l'indépendance, et ce serait une véritable défaite pour les nationalistes qui sont au pouvoir en Ecosse. Selon la presse britannique, si les hommes politiques anglais et écossais ne vont pas pouvoir s'entendre, c’est Cour suprême du Royaume-Uni, qui devra décider si ce référendum doit avoir lieu.

dimanche, 15 janvier 2012

Ciel, mon triple AAA ou "L Frnce perdu son Triple ".

Ciel, mon triple AAA ou "L Frnce perdu son Triple ".

Les 4 conséquences majeures de cette perte

http://mediabenews.wordpress.com/

Ça y est, c’est fait : Standard & Poor’s vient donc de dégrader la note souveraine de la France d’un cran : de AAA à AA+. On ne peut pas vraiment dire que ce soit une surprise : depuis 1975 et le plan de relance budgétaire infructueux de Jacques Chirac, aucun des gouvernements qui ont présidé aux destinées de notre pays n’a voté un budget à l’équilibre. Les dettes, logiquement, se sont donc accumulées de telle sorte qu’à la fin du troisième trimestre 2011, la dette publique française1 atteignait 1,7 trillions2 d’euros – soit 85,3 % du PIB.

Si la perte de ce fameux triple A peut avoir une vertu, c’est bien de nous rappeler quelques réalités. Le fait est que nous nous sommes considérablement endettés en demandant à nos gouvernements de dépenser plus qu’ils ne prélevaient d’impôts. Nous avons fait preuve, pendant 37 années consécutives, d’une irresponsabilité digne d’enfants de six ans ; aussi, les discours qui cherchent à faire porter le chapeau à la mondialisation, aux banquiers, à Georges Pompidou ou aux paradis fiscaux relèvent au mieux de la démagogie et au pire de la mauvaise farce.

Pour en arriver à ce point, l’État français est allé chercher des créanciers sur les marchés financiers en émettant des obligations. Ces dernières représentaient, toujours à la fin du troisième trimestre 2011, la bagatelle de 1,3 trillions d’euros3 – soit la quasi-totalité (98 %) de la dette de l’État et 77,4 % de la dette publique totale. Nos créanciers sont, pour une bonne moitié d’entre eux, des résidents français parmi lesquels on compte principalement des compagnies d’assurance, des fonds d’investissement ou des caisses de retraite ; c’est-à-dire, indirectement, vous et moi. Si vous pensiez qu’il suffisait d’envoyer paître les marchés financiers, repensez-y à deux fois.

Voilà pour l’état des lieux.

Standard & Poor’s considère donc désormais que l’État français ne présente plus de garanties suffisantes pour mériter la meilleures des notes possibles : le fameux AAA. Sincèrement, au regard de l’état des lieux évoqué ci-dessus et du discours des candidats aux présidentielles, on peut difficilement leur donner tort. Entre les irresponsables de l’UMPS et les fous-furieux des deux fronts, on imagine sans peine que la capacité de l’État français à honorer ses engagements soit pour le moins sujette à caution.

Il y a cependant une bonne nouvelle dans cet océan de noirceurs : la dégradation de notre note souveraine est un non-événement absolu. Contrairement à ce qu’affirmaient, il y a encore quelques mois, les dépensiers compulsifs qui nous gouvernent, la perte du AAA4 n’aura vraisemblablement aucune conséquence, ou presque. Il suffit, pour s’en convaincre, d’observer la réaction des marchés alors que la rumeur se propageait : le moins que l’on puisse dire c’est que pour une apocalypse nucléaire, ce fut finalement assez calme. Il y a deux raisons à cela.

La première, c’est que, depuis au moins trois décennies, plus personne ne fait confiance aux agences de notation. De fait, cela fait au bas mot six mois que les marchés avaient déjà pleinement intégré que la France n’était plus AAA que dans les rêves de François Baroin, comme en témoigne l’évolution de l’écart de taux entre les obligations souveraines françaises et allemandes. Et si plus personne ne fait confiance aux agences, ce n’est pas dû à un doute quant à leurs capacités d’analyse mais plutôt au fait que tout le monde sait, depuis ces trois mêmes décennies, que les agences ne travaillent plus pour les investisseurs mais pour les pouvoirs publics.

Cette sinistre affaire commence au cours des années 1970, lorsque le gouvernement des États-Unis cherche à durcir la réglementation bancaires pour mieux contrôler les risques que prennent les banques. L’idée du législateur consistait alors à imposer aux banques de constituer des réserves de sécurité en fonction du risque qu’elles portaient dans leurs portefeuilles de crédit. Pour ce faire, encore fallait-il disposer d’une mesure desdits risques. C’est là que les agences sont entrées en jeu : le gouvernement des États-Unis, puis la plupart des pays occidentaux ont alors donné un caractère légal à leurs notes.

Ce type de réglementation s’insinuant peu à peu dans les rouages de nos économies5, il devint rapidement quasi impossible d’obtenir le moindre crédit ou de vendre la moindre obligation sans être noté par l’une des agences officielles. C’est d’ailleurs ce qui a permis aux agences de faire payer leurs honoraires non plus aux seuls utilisateurs – les investisseurs – mais aux emprunteurs. Désormais incontournables, elles ont gagné énormément d’argent, mais leurs notes ayant le pouvoir de priver n’importe quel emprunteur de ses sources de financement, elles ont dû se montrer d’une extrême prudence. Comme la cavalerie, les agences de notation n’arrivent qu’après la bataille.

Or, la plupart des réglementations n’imposent pas aux investisseurs de vendre leurs obligations lorsqu’elles ne sont dégradées que de AAA à AA+. Là où de nombreux investisseurs ont été règlementairement forcés de se débarrasser de leurs obligations grecques à tout prix – provoquant ainsi l’effondrement des cours et donc la hausse des taux – la décision de Standard & Poor’s ne devrait pas avoir plus d’impact que la dégradation des États-Unis l’année dernière.

La perte de notre AAA n’est pas une catastrophe : c’est un symbole. Un symbole triste. Le symbole d’un pays à la dérive.

  1. Source : Insee. Par “dette publique”, on entend la dette consolidée des administrations publiques (administration publique centrale, administrations publiques locales et administrations de sécurité sociale) au sens de Maastricht.
  2. Il va falloir rajouter ce mot à notre vocabulaire : un trillion d’euros est égal à 10^12 euros ou, si vous préférez, mille milliards d’euros.
  3. Source : Agence France Trésor à la fin septembre 2001. Exactement 1.307.504.808.589 euros avec une durée de vie moyenne de 7 ans et 64 jours.
  4. Ou plutôt “d’un de nos AAA” puisque Moody’s et Fitch n’ont pas (encore) dégradé l’État français.
  5. Par exemple, le règlement financier Agirc / Arrco (article 16) stipule que les caisses de retraites complémentaires françaises ne sont autorisées à détenir directement que des titres notées A- au minimum.

Les quatre conséquences de la perte du AAA français

• Le Fonds d’aide européen (FESF) menacé

C’est sans doute la conséquence la plus grave déclenchée par la perte du AAA: le Fonds européen de stabilité financière, dont la note AAA dépend de celle des pays qui le soutiennent, devrait également être revue à la baisse. Conséquence, le taux d’intérêt alors exigé par les investisseurs grimperait. Cela renchérirait le coût des plans d’aide à la Grèce, au Portugal et à l’Irlande sous la perfusion du mécanisme européen. Et mettrait en péril le fragile mur anti-crise de la zone euro.

Effet domino sur les collectivités locales

La sanction de Standard & Poor’s provoquerait un effet domino, explique Norbert Gaillard, spécialiste des agences de notation: «La note du pays sert de référence nationale. Si elle est abaissée, toutes celles des entreprises, des banques et surtout des collectivités locales seront remises en cause. Parmi ces dernières, celles dotées d’un AAA, comme la ville de Paris ou la région Ile-de-France, seront automatiquement dégradées.»

Les collectivités dépendant en grande partie des transferts financiers de l’État (via l’allocation globale de fonctionnement), elles ne peuvent pas bénéficier d’une meilleure note que lui. Or, une fois leur note dégradée, elles devraient faire face à des créanciers plus méfiants, qui leur réclameraient des taux d’intérêt plus élevés. Cela alourdirait le coût de leur dette et, en bout de chaîne, «pourrait provoquer une hausse de la fiscalité locale», en déduit Norbert Gaillard.

Une hausse possible du coût du crédit

La perte du AAA pourrait également dégrader les relations entre les ménages et leurs banques. Les établissements pourraient en effet durcir l’accès au crédit et augmenter les taux d’intérêt. «La banque empruntant plus cher sur les marchés, on peut supposer qu’elle répercute cette hausse sur ses clients», reconnaît l’économiste d’une grande banque française. «Toutefois, au vu de la concurrence actuelle, elles pourraient choisir de réduire plutôt leur marge pour conserver leurs parts de marché.» D’autre part, «dans le contexte actuel de resserrement du crédit par les banques, l’impact supplémentaire d’une baisse de la note pourrait passer presque inaperçue», relativise l’économiste Alexandre Delaigue.

Le coût de la dette de l’État

Les conséquences d’une perte du AAA de la France dépendent aussi et surtout de la réaction des marchés. S’ils continuent à imposer à la France des taux d’intérêt toujours plus élevés, alors des répercussions en chaîne sont à redouter, des finances de l’État jusqu’au porte-monnaie du consommateur. Mais si, comme beaucoup le suggèrent, les taux pratiqués actuellement sous-entendent déjà une France dotée de la note inférieure, alors il faut s’attendre à peu de changement. La Nouvelle-Zélande, par exemple, a perdu son AAA le 30 septembre. En réaction, le coût du crédit a flambé. Avant de retomber à des niveaux plus bas qu’avant la sanction des agences de notation.

Sources : Causeur, Le Figaro

Bushbama

Bushbama

Ex: http://sachedesvolkes.wordpress.com/

bushbama.gifDie Lobrede des Friedensnobelpreisträgers und US-Präsidenten Barak Obama auf Krieg und Besatzung im neokolonialsierten Irak anlässlich des amerikanischen Truppenabzuges demaskierte den „Hoffnungsträger“ vieler Gutmenschen als wohl verdienten Nachfolger von George Bush. Obamas Kriegsrede vor mehreren tausend US-Soldaten in Fort Bragg war na Zynismus nur sehr schwer zu überbieten. Der Truppenabzug der US-Besatzer aus dem Irak sei ein Ergebnis seiner Regierungspolitik, so Obama. In Warhrheit hat der Truppenabzug aber rein gar nichts mit der Politik der US-Administration unter Obama zu tun, sondern ist das Ergebnis des jahrelangen Widerstandes nationaler Irakis gegen das Besatzungsregime in Washington und der Unfähigkeit der US-Administration ein neues Stationierungsabkommen auszuhandeln. Die irakische Regierung, und überhaupt alle wichtigen politischen Kräfte im Irak, weigerten sich, Washingtons Forderung nach allgemeiner Immunität vor irakischen Gerichten für amerikanische Truppen nachzugeben.

Der jetzige Termin für einen amerikanischen Truppenabzug geht auf Bush und nicht auf Obama zurück. Dieser Termin war 2008 von dem damaligen US-Präsdidenten und der irankischen Regierung ausverhandelt worden. Dieser Pakt sollte später verlängert werden, was auch Obamas Anliegen war. Nun kommt es aber auch nicht wirklich zu einem vollständigen Abzug der US-Besatzer. Im Irak soll eine amerikanische Söldnertruppe von 5500 Mann verbleiben, Einrichtungen der amerikanischen Geheimdienste und Spezialkräfte. In Kuwait und den Golfstaaten stehen zehntausende US-Soldaten bereit um bei Bedarf wieder in den Irak einzufallen. Über eine See- und Lufthoheit wird der Irak nicht verfügen.

Obama setzte auf Pathos, da er weiß das der amerikanische Chauvinismus auf Gefühlsduselei und pseudopatriotische Rhetorik steht. Hatte Obama im Wahlkampf des Jahres 2008 den Irak-Krieg immerhin noch als einen „dummen Krieg“ bezeichnet, so erteilte er neun Jahren Krieg und Besatzung nun seinen präsidialen Segen. Den im Irak marodierenden US-Soldaten sagte der US-Präsident: „Ich könnte gar nicht solzer auf sie sein“. Stellenweise konnte man sich gar nicht sicher sein, ob nun Obama oder ein George Bush zu den Soldaten sprach. Obama sprach von den großen Opfern der US-Soldaten im Irak, der nun „soverän und stabil“ zurückgelassen werde. Eine größere Lüge könnte der US-Präsident gar nicht mehr verbreiten.

Der Überfall auf den unter Saddam Hussein souveränen Irak deutet der Kriegspräsident als humanistische und menschenrechtlerische Mission, die zu mehr „Frieden und Freiheit“ geführt habe. Die US-Soldaten hätten im Irak geholfen die Weichen in „Richtung Frieden zu stellen“. Diese Rhetorik unterscheidet sich überhaupt nicht von derjenigen seines Amtsvorgängers oder den kriegslüsternen Neocons. Obamas Lüge von einem „stabilen“ Irak mutet wie ein Aprilscherz an. Die Zerschlagung des baathistischen Sicherheitsapparates und der staatlichen Strukturen unter Saddam Hussein durch den US-Imperialismus und das folgende Besatzungsdiktat haben den Irak zu einem gescheiterten Staat ohne staatliche Autorität werden lassen. Der Irak ist heute einer der wohl unsichersten und chaotischen Staaten der Welt. „Irakische Verhältnisse“ und „Irakisierung“ sind weltweit ein Synonym für staatlichen Zerfall, Bürgerkrieg und unberschbares Chaos. Dies alles geht auf die Politik des US-Imperialismus zurück, insofern sind die dreisten Lügen Obamas schon verständlich, da es ihm darum geht die verbrecherische Politik Washingtons zu kaschieren.

Obama hatte in Fort Bragg die ganze Palette der Bushistischen Kriegslügen gegen den Irak wiederholt. Die Lügenpalette reichte von den angeblichen Massenvernichtungswaffen bis zum Terrorvorwurf gegen Saddam Hussein. Die europäischen Imperialisten wissen nun trotz ihrer schamlosen Behauptung, der Irakkrieg sei aus den falschen Gründen dann doch richtig gewesen, dass Saddams Massenvernichtungswaffen nicht existierten und der Terror durch die US-Besatzung in den Irak importiert wurde. Für Obama jedenfalls ist der Angriffskrieg auf den Irak eine amerikanische Großtat. Als wäre er selbst damals dabei gewesen, erzählt der Präsident ein Veteranengeschichte: „Wir erinnern uns an die Anfangsphase – als amerikanische Einheiten durch den Sand und den Himmel des Irak drangen: Die Schlachten von Kerbela bis Bagdad.“ Obama meint die „shock and awe“-Operation. Durch diese wurden wohl zehntausende unschuldiger Irakis durch den massiven Bombenterror der „Koalition der Willigen“ um Leib und Leben gebracht.

Den Widerstand gegen die US-Besatzung nennt Obama ein „Gespenst von sektirischer Gewalt“. Der brutale-Imperialismus sei eine Angelegenheit des Herzens und der amerikanischen Nächstenliebe, da Amerika „im Angesicht uralter Spannungen“ denjenigen Irakern „beistand die an ihre Zukunft glaubten.“ Zynischer könnte man nun wirklich mehr daherreden. Sicherlich würde Obama auch nie erwähnen, dass die „sektirische Spaltung“ der irakischen Nation bewusst als Strategie durch Washington benutzt wurde Die Spaltung und Zerstörung des Irak ist ein Werk des US-Imperialismus. Mit den „hohen Kriegskosten“ meint Obama die gefallenen amerikanischen Soldaten und nicht die irakischen Opfer der Invasion. Die amerikanischen Opfer haben sich aber für Obama und seine Regierung gelohnt, da der Irak „zwar kein Perfekter Ort sei“, aber man lasse einen „souveränen, stabilen und selbstständigen Irak zurück, mit einer repräsentativen Regierung, die vom Volk gewählt wurde“.

Die Bilanz dieser „humanistischen Politik“ Washingtons sieht folgendermaßen aus: eine Million Irakis wurde getötet, bis zu vier Millionen vertrieben, die Infrastruktur des Landes ist zerstört, die staatliche Souveränität ungergraben, soziale Not und Arbeitslosigkeit bestimmen das Bild des Landes. Während die Armutsquote unter Saddam Hussein – aufgrund der UN-Sanktionen und des Hungerholocausts an den Irakis – bei 15 Prozent lag, befindet sich die Armutsquote nun bei fast 60 Prozent. Die offizielle Arbeitslosenquote liegt bei 28 Prozent, aber in Wirklichkeit wohl eher bei bis zu 50 Prozent. Von einer auch in Deutschland verbreiten Propgandalüge einer „Befriedung“ kann gar keine Rede sein. An dem Tag der Obama-Rede in Fort Bragg wurden Bombenanschläge aus Bagdad und Ishaqi gemeldet, in Mosul und Falludschah kam es zu Gefechten. Der US-Imperialismus hat laut Obama aber keine „egoistischen Motive“. Dem US-Imperialismus gehe es um die Menschenrechte und die Befreiung der Menschen von Diktatoren. „Weil Ihr so viel gegeben habt, für Menschen, die Ihr vorher nie getroffen habt, hat das irakische Volk jetzt die Chance, das Schicksal in die eigene Hand zu nehmen.Das macht uns, als Amerikaner, zu etwas Besonderem. Im Gegensatz zu den alten Weltreichen bringen wir diese Opfer nicht für Territorien oder Rohstoffe. Wir tun es, weil es richtig ist.“

Die Zerstörung des irakischen Gemeinwesens und die Ermordung vieler hundertausender Iraker steht für Obama in einer antifaschistischen und antikommunistischen Tradition: „Vergesst nie, Ihr gehört zu einer ungebrochenen Tradition von Helden, die seit zwei Jahrhunderten besteht – von den Siedlern, die ein Weltreich abgeschüttelt haben, zu euren Eltern und Großeltern, die gegen Faschismus und Kommunismus gekämpft haben, bis zu euch – Männer und Frauen, die in Falludschah und Kandahar für die selben Prinzipien kämpfen und diejenigen zur Verantwortung ziehen, die uns am 11. September angegriffen haben.“ Nun wissen aber auch alle warum die US-Imperialisten Krieg führen. Nicht etwa weil es ihnen um die Rohstoffe fremder Nationen oder um geostrategischen Einfluss ginge, sondern weil die amerikanische Seele stets und überall Ungerechtigkeit und Diktaturen – oder was man dafür hält – bekämpfen und beseitigen will. Dreistere Lügen hat man selten gehört!

Für den US-Imperialisten vereinigte sich in Saddam Hussein wohl auch das Feindbild des Kommunismus und „Faschismus“. Der arabische Nationalist Saddam Hussein stand für den sozialrevolutionären panarabischen Nationalismus. Von Vertretern der Westlichen Wertegemeinschaft musste sich Saddam Hussein deshalb immer wieder mit Josef Stalin und Adolf Hitler vergleichen lassen. Die nationalerevolutionäre Regierung des Saddam Hussein stand sicherlich nicht für die liberalen und individuellen Menschenrechte, dafür aber doch für nationale Soveränität, einen kleinbürgerlichen Sozialismus und religiöse Toleranz gegenüber den Christen des Irak.

Im Grunde hat Obama aber nur verzweifelt versucht die amerikanische Niederlage an Euphrat und Tigris zu verschleiern. Die irakische Regierung macht lieber Geschäfte mit Moskau, Peking und auch mit Teheran als mit Washington. Die US-Imperialisten konnten sich trotz aller Bemühungen die Hoheitsrechte an dem irakischen Öl nicht sichern. Die schiitische Dominanz im nachbaathistischen Irak hat dem Erzfeind Washingtons – dem Iran – genützt. Im Nachhinein könnte sich der Irak-Krieg als Sieg des Ayatollah Khomeini herausstellen. US-Imperialisten verfügen scheinbar wohl doch nur über Spatzenhirne.

samedi, 14 janvier 2012

Crise : les Etats-Unis pataugent, l’Europe se noie

Crise : les Etats-Unis pataugent, l’Europe se noie

Ex: http://mediabenews.wordpress.com/

une_Time-2208.jpgPartie des Etats-Unis après la chute de Lehman Brothers, la crise économique a traversé l’Atlantique sans encombre pour venir heurter les frontières européennes. D’abord victime, l’Europe devient son propre bourreau en adoptant des politiques économiques peu efficaces. Pourtant, outre-Atlantique, la terre d’origine de la crise semble se débrouiller mieux que nous. Retour avec le blogueur Laurent Pinsolle, proche de Nicolas Dupont-Aignan, sur ces « divergences atlantiques ».

De notre côté de l’Atlantique, les pays de la zone euro s’enfoncent dans la récession en suivant des plans d’austérité sans issue. De l’autre, la croissance semble s’accélérer comme le montre le niveau des créations d’emplois. Une nouvelle illustration des erreurs de politique économique de l’Europe.

Les difficultés passent l’Atlantique

Au printemps, aux Etats-Unis, la crainte était que le pays rentre à nouveau en récession alors que l’Europe pavoisait avec les bons chiffres de croissance du premier trimestre, malgré les hoquets de la crise de la zone euro. Finalement, ce n’est pas arrivé. Après de longs mois de stagnation de l’emploi, le moteur économique du pays semble repartir avec une création de deux cent mille emplois en décembre, et un taux de chômage retombé à « seulement » 8.5 %.

Bien sûr, il ne s’agit pas ici de dire que les Etats-Unis sont un modèle en tout, loin de là. La baisse du taux de chômage est en partie due au fait qu’une part des demandeurs d’emplois renonce tout simplement à chercher un travail. En outre, le modèle étasunien a d’immenses limites et cette reprise ne résoudra rien aux problèmes de fond de ce pays. En somme, plane toujours le risque de coupes budgétaires massives si les démocrates et les républicains ne s’entendent pas.

Reprise économique outre-Atlantique

En revanche, si les politiques arrivent à être raisonnables, il y a des chances que les Etats-Unis reprennent le chemin de la croissance pour quelques temps. Tout d’abord, la productivité est en forte croissance : plus de 2% par an. Et paradoxalement, comme je le soulignais il y a plus de deux ans, la violence de la crise passée fait que cela favorise la reprise après coup. En effet, le marché automobile s’est tellement effondré que le rebond est quasiment mécanique.

En effet, étant encore loin de son pic de 2007, il a encore du potentiel de croissance. Mieux, le marché immobilier semble avoir touché son point bas, ce qui devrait créer des réserves de croissance pour les années à venir. Enfin, la Fed est fermement décidé à soutenir l’activité (ce qui fait partie de son mandat) et le gouvernement n’a pas hésité à recourir aux déficits pour relancer la croissance. Bref, il y a une forte conjonction de faits pour soutenir l’économie étasunienne.

L’impasse européenne

De l’autre côté de l’Atlantique, comme le montre la dernière note de Patrick Artus pour Natixis, la zone euro s’enfonce dans la dépression. Il y a un an, la croissance devait s’accélérer en 2012. Au final, ce sera sans doute l’année de la rechute. Bien sûr, on prévoit un rebond en 2013, mais il est à peu près aussi crédible que le rebond qui était envisagé il y a un an pour 2012… Et la crise sans fin de la zone euro pénalise fortement la croissance en imposant des plans d’austérité.

En effet, comment imaginer la moindre reprise dans une zone où l’austérité s’impose partout avec des hausses d’impôt et des coupes de dépenses publiques qui cassent une croissance qui était déjà faible ? Et la BCE réserve ses aides au seul secteur bancaire. Et paradoxalement, le fait que les marchés européens automobiles et immobiliers aient beaucoup mieux résisté qu’aux Etats-Unis (à part en Espagne), laisse moins de réserve de croissance pour les années à venir.

Bref, comme le souligne depuis longtemps Joseph Stiglitz, les pays européens s’enferment dans des politiques qui ne mènent qu’à la dépression économique. Nous allons dans le mur, beaucoup l’annoncent depuis des années, mais les dirigeants européens continuent, pour sauver l’euro.

Laurent Pinsolle

vendredi, 13 janvier 2012

Euro, Krieg und Frieden

HelmutSchmidt1.jpg

Euro, Krieg und Frieden

Ex: http://www.zuerst.de/

Helmut Schmidt auf dem Berliner Parteitag der SPD: Wie das Idol meiner Jugend sich um Kopf und Kragen redete

Ich ging eigentlich nur wegen Helmut Schmidt hin. Und wäre dann auch fast wieder umgekehrt: Die Hintergrundfarbe, in die die Sozis ihren Parteitag getaucht hatten, war zum Davonlaufen. Nannte man sie nicht mal „die Roten“? Übrig geblieben ist eine Mischung aus giftigem Magenta und Pink, mit der früher die Puffmütter ihre Fußnägel lackiert haben. Kann man sich vorstellen, daß unter diesen Farben demonstriert oder gar gestreikt wird?

Ich würgte meinen Ärger runter, es ging ja um Helmut Schmidt. Er war der Schwarm meiner jungen Jahre gewesen. Mei, wie hat der fesch ausgesehen, als Verteidigungsminister und als Kanzler: den Scheitel wie mit einem Skalpell gezogen, die preußische Haltung, die Gesichtsmuskeln straff vom vielen Rauchen. Einziger Nachteil: die Körpergröße. Aber Humphrey Bogart war auch nicht höher gewachsen, und trotzdem nahm man ihm immer ab, wenn er – zumindest in der deutschen Synchronisation – Ingrid Bergmann in Casablanca als „Kleines“ bezeichnete („Ich schau dir in die Augen, Kleines“). Alles eine Frage der Ausstrahlung. Die hatte Bogart, die hat Schmidt. Selbst wenn er, wie an diesem Tag, mit dem Rollstuhl hereingerollt wird.

Für mich war Schmidt immer die Verkörperung des patriotischen Sozialdemokraten gewesen. Diesen Typus, den man sich heute bei den ganzen Zottelbären wie Thierse und den parfümierten Silberfüchsen wie Steinmeier gar nicht mehr vorstellen kann, hat es einst tatsächlich gegeben: Ruß­geschwärzt von Steinkohle und Reval standen die Bergleute an der Ruhr wie ein Mann hinter dieser Partei, oder – wie in Schmidts Heimat – die Schauer- und Seeleute aus den Hafenstädten. Proletarier aller Länder, das war nicht ihre Anrede – es waren vielmehr die Bataillone der „königlich preußischen Sozialdemokratie“, wie ihre kommunistischen Gegner einst spotteten. Sie lagen in den Schützengräben des Ersten oder – wie Schmidt – an den Fronten des Zweiten Weltkriegs. Sie ließen sich, wie Kurt Schumacher, in die Konzentrationslager sperren und kamen mit zerschlagenen Beinen wieder heraus – und kämpften auf Krücken weiter für Deutschland, gegen den „Alliiertenkanzler“ (Schumacher über Adenauer). Willy Brandt kritisierte John F. Kennedy wegen der Preisgabe Berlins beim Mauerbau, und seinen größten Wahlsieg fuhr er 1972 mit der Parole ein: „Deutsche, wir können stolz sein auf unser Land“. Die Kombination von „deutsch“ und „stolz“ – das würde man heute wahrscheinlich flugs der NPD zuordnen.

Nach Brandt kam Schmidt mit seinem Wahlslogan vom „Modell Deutschland“. Wenn er auf den Bundeskongressen der Jusos einritt, schaute er sie aus seinen Offiziersaugen an und schien ihnen sagen zu wollen: „Stillgestanden! Alle Spinner wegtreten, und zwar zackzack!“ In seinen Kanzlerjahren (1974 bis 1982) verteidigte er deutsche Interessen: Er wies Jimmy Carters Drängen nach einer weicheren, also unsolideren deutschen Geldpolitik schroff zurück. Den Saudis wollte er, gegen die Ausfälle des damaligen israelischen Premiers Menachim Begin, deutsche Leopard-Panzer liefern. Unvergessen sein Auftreten im Terrorjahr 1977: An der Spitze des Krisenstabes kommandierte er den Sturm der GSG-9 auf die entführte Lufthansa-Maschine in Mogadischu – vermutlich die erste deutsche Kommandoaktion nach dem Zweiten Weltkrieg.

Voll mit diesen Erinnerungen fieberte ich an diesem schmuddeligen Dezembertag des Jahres 2011 Schmidts Rede entgegen – und wurde gnadenlos enttäuscht. Der Begriff, den er am häufigsten strapazierte, war die notwen­dige „Einbindung“ Deutschlands, das kam mindestens fünf oder sechsmal. Begründung: „Deutschland hat Stetigkeit und Zuverlässigkeit nötig.“ Denn: „Deutschland (löst) seit einem Jahrzehnt Unbehagen aus – neuerdings auch politische Besorgnis.“ Wodurch denn? Durch unsere Abstinenz bei den Überfällen auf den Irak und Libyen? Weil wir brav die Finanziers der EU und des Euro-Systems geben? Weil wir Musterschüler in Sachen Multikulti und Gender Mainstreaming sind?

Schmidt wäre nicht Schmidt, wenn er die notwendige „Einbindung“ Deutschlands nicht in einem langen historischen Rückblick mit Focus auf die NS-Zeit begründet hätte. „In absehbarer Zeit wird Deutschland kein ‚normales‘ Land sein.“ Das sei im „strategischen Interesse“ Deutschlands – „auch zum Schutze vor uns selbst“. Da ist er wieder, der „ewige Deutsche“ als der „ewige Nazi“, das Antifa-Pendant zum „ewigen Juden“ … Immerhin verschweigt Schmidt nicht, daß ihn dieses Denken einst in eine „ernstzunehmende Kontroverse“ mit Kurt Schumacher geführt hatte. Der war dann doch aus anderem Schrot und Korn.

Vor diesem Hintergrund redete Schmidt dem Parteitag ins Gewissen, bei den aktuellen Fragen der Euro-Rettung fünfe gerade sein zu lassen und das deutsche Füllhorn zur Finanzierung der defizitären Mitgliedstaaten zu öffnen. Eurobonds? Her damit! Aufkauf maroder Staatspapiere durch die EZB? Gerne! Schmidt urteilte apodiktisch: „Zwangsläufig wird auch eine gemeinsame Verschuldung unvermeidbar werden. Wir Deutschen dürfen uns dem nicht nationa­l­egoistisch verweigern.“ Stattdessen sollen wir zahlen, zahlen, zahlen …

Dabei teile ich Schmidts Grund­ansatz, daß Deutschland die Integration in Europa braucht und als wirtschaftlich stärkste Macht auch etwas für die Schaffung eines prosperierenden und fried­lichen Kon­tinents opfern muß. Die Vergangenheit hat gezeigt, daß sich unsere Nachbarn deutsche Kontrolle und Dominanz nicht bieten lassen, und der dann regelmäßig folgende Krieg war verlustreicher, viel ver­lustreicher als jede Euro-Rettung. Aber Schmidt übersieht, daß dieser kluge Ausgleich nur möglich ist nach dem Modell der europäischen Integra­tion bis 1991 – als Bund souveräner Nationalstaaten mit gegenseitigen Handelsvorteilen und abgestimmter Geldpolitik, aber ohne Binnenmarkt und gemeinsame Währung, wie sie der Maastrichter Vertrag von 1991 auf den Weg gebracht hat. Die weit überdehnte Form der Integration, wie wir sie jetzt haben, wird geradewegs zu einem erneuten Gegensatz zwischen Deutschland und „den anderen“ und im Extremfall zum Krieg führen – also genau zu dem, was Schmidt mit Recht verhindern will. Denn was im Augenblick läuft, ist die Übernahme der Schulden, die Länder wie Griechenland und Italien gegenüber privaten Gläubigern haben, durch die Europäische Zentralbank und damit durch Deutschland als deren größtem Eigentümer. In der von CDU wie SPD gleichermaßen befürworteten Fiskalunion werden nicht die ursprünglichen Profiteure der Schuldenmacherei, die privaten Großbanken, für eine seriöse Tilgung sorgen müssen – sondern Deutschland als neuer Hauptgläu­biger.

Schon wird in Athen, Lissabon und selbst in Paris die betuliche Hausfrau Angela Merkel nicht etwa mit der strengen Hausfrau Maggie Thatcher verglichen – sondern, darunter macht man es ja nicht, mit Adolf Hitler. Die „gemeinsame Verschuldung“, die Schmidt wie die gesamte politische Klasse befürwortet, führt zu einer geschlossenen Abwehrfront der meisten EU-Staaten gegen den deutschen Kern – also zu der Isolation unseres Landes, die er aus geschichtlicher Erfahrung verhindern will. Die mögliche Alternative sieht Schmidt nicht: Rückführung der europäischen Integration auf den Status vor den Maastrichter Verträgen 1991. Die Europäische Gemeinschaft (EG, früher EWG) hat nach dem Zweiten Weltkrieg für Frieden gesorgt – die Europäische Union (EU) hat ihn in der Folge gefährdet und droht ihn zu zerstören.

Katerina Stavropoulos

La Nouvelle Usine Renault au Maroc, symbole de notre suicide économique !

 

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La Nouvelle Usine Renault au Maroc, symbole de notre suicide économique !

Par Marc Rousset

 

Chômage des travailleurs européens ou profits des multinationales dans les pays émergents fournissant des produits manufacturés à l’Europe : il va falloir choisir ! Sinon la révolte éclatera d’une façon inéluctable  lorsque le taux de chômage sera tellement insupportable que la folie libre échangiste mondialiste  apparaitra comme un nez au milieu de la figure ! Pour l’instant nous sommes seulement  à mi-chemin de la gigantesque entreprise de désindustrialisation initiée dans les années 1950 aux Etats-Unis pour favoriser les grandes entreprises américaines, et dont le flambeau a été  depuis repris par toutes les sociétés multinationales de la planète ! Pendant ces 30 dernières années, la France a perdu 3 millions d’emplois industriels, l’une des principales raisons de la crise de notre dette souveraine ! Si un protectionnisme douanier ne se met pas en place d’une façon urgente, les choses vont encore aller en s’accélérant ! L’oligarchie mondiale managériale, actionnariale et financière a des intérêts en  totale contradiction et en opposition frontale avec le désir des peuples européens de garder leur « savoir faire » et leur emploi !

 

L’usine géante  Renault de Melloussa au Maroc

 

Alors que la production automobile de Renault recule dans l’hexagone, l’usine géante de Melloussa au Maroc dans la zone franche du port de Tanger, avec une capacité de 340 000 véhicules par an, commence à produire des voitures « low-cost » sous la marque Dacia. Le site a pour vocation d’exporter à 85% vers le Vieux Continent. Cette usine marocaine vient s’ajouter au site roumain de Pitesti qui produit  813 000 voitures par an. Renault et les équipementiers de la région de Tanger pourraient créer 40 000 emplois ! Le salaire net mensuel d’un ouvrier marocain est de 250 euros par mois, contre 446 euros par mois en Roumanie. Le coût salarial horaire d’un ouvrier dans les usines Renault est de  30 euros /heure en France, 8 euros par heure en Turquie, 6 euros par heure en Roumanie et ô surprise 4,5 euros par heure au Maroc, à deux jours de bateau des côtes françaises, Algésiras en Espagne étant seulement à 14km ! C’est la raison pour laquelle le monospace « Lodgy 5 ou 7 places » (10 000 euros) fabriqué à Melloussa sera deux fois moins cher que le Renault Grand Scenic (24 300 euros) assemblé à Douai. Il ne fait donc aucun doute qu’à terme, suite au rapport qualité/ prix et en faisant abstraction de quelques gadgets Marketing et des dénégations du Groupe Renault, les consommateurs  français, s’ils ne sont pas trop bêtes, achèteront des Lodgy fabriquées au Maroc en lieu et place des Grand Scenic fabriquées à Douai ! Bref, une délocalisation élégante supplémentaire avec  les miracles et les mensonges de la Pub et du  Marketing comme paravent !

 

Alors que faire ? Qui incriminer ? Certainement pas Carlos Ghosn et les dirigeants de Renault qui font parfaitement leur travail  avec les règles du jeu actuel, car ils  rendent compte à leurs actionnaires et  doivent affronter une concurrence terrible, la survie du Groupe Renault  étant même en jeu s’ils ne délocalisent pas ! Non, les responsables, ce sont nous les citoyens, nous  les électeurs, qui acceptons cette règle économique du jeu ;les  principaux coupables, ce sont nos hommes politiques incapables, gestionnaires à la petite semaine avec un mandat de 5 ans, subissant les pressions du MEDEF et des médias à la solde des entreprises multinationales. Les dirigeants d’entreprise et les clubs de réflexion qui mentent comme ils respirent, le MEDEF, tout comme le lobby des affaires à Washington et à Bruxelles, voilà ceux qui sont à l’origine du mal et nous injectent délibérément car conforme à leurs intérêts financiers, le virus, le venin destructeur malfaisant du libre échangisme mondialiste dans nos veines ! Le mondialisme  doit laisser sa place d’une façon urgente à un libre échangisme strictement européen ! Les hommes politiques des démocraties occidentales ne sont pas des hommes d’Etat, mais des gagneurs d’élection et ne voient pas plus loin que le bout de leur nez ; ils ne s’intéressent en aucune façon aux intérêts économiques à long terme de la France et de l’Europe ! Ils attendent tout simplement la catastrophe du chômage structurel inacceptable et la révolte des citoyens pour réagir, comme cela a été le cas en Argentine et comme c’est le cas actuellement avec la crise des dettes souveraines.

 

Les idées de la préférence communautaire et du Prix Nobel Maurice Allais triompheront

 

Les  idées  de Maurice Allais triompheront car elles sont justes et correspondent aux tristes réalités que nous vivons ! On ne peut pas arrêter une idée lorsqu’elle est juste ! L’idéologie économique libre échangiste mondialiste s’écroulera totalement devant les réalités du chômage, comme le Mur de Berlin en raison de l’inefficacité du système soviétique, comme l’idéologie droit de l’hommiste devant les réalités néfastes de l’immigration extra-européenne avec à terme les perspectives d’une guerre civile ! Il est clair qu’il faut changer le Système, non pas en attendant la disparition totale de notre industrie, mais dès maintenant en mettant en place tout simplement des droits de douane au niveau européen! Même l’Allemagne ne réussira pas à terme à s’en sortir avec le libre échange mondialiste. Elle résiste encore aujourd’hui car elle n’a pas fait les mêmes bêtises que les autres pays européens, mais à terme elle sera également  laminée par la montée en puissance de l’éducation  et le trop  bas coût de la main d’œuvre dans les pays émergents. Aux Européens de savoir préserver les débouchés de leur marché  domestique suffisamment grand pour assurer un minimum d’économies d’échelle! La « théorie des débouchés » va très vite revenir à l’ordre du jour !

 

La vieille théorie des « avantages comparatifs »de Ricardo n’a plus grand-chose à voir avec la réalité. Pour la première fois dans l’histoire du monde, des Etats (la Chine, l’Inde et le Brésil) vont en effet posséder une population immense ainsi qu’une recherche et une technologie excellentes. L’égalisation par le haut des salaires, selon la théorie  de Ricardo, n’ira nullement de soi du fait de « l’armée de réserve » rien qu’en Chine  de 750  millions de ruraux, soit 58% de l’ensemble de la population, capables de mettre toute l’Europe et les Etats-Unis au chômage.  300 millions d’exclus vivent, selon la Banque asiatique du développement, dans l’Empire du milieu, avec moins d’un euro par jour. La Chine ne se classe qu’au 110e rang mondial du PIB par habitant. Ce ne  sont pas quelques succès épars européens  mis en avant par les médias, suite à des effets de mode ou de luxe, qui doivent nous faire oublier le tsunami du déclin des industries traditionnelles en Europe (quasi disparition des groupes Boussac, DMC et de l’industrie textile dans le Nord de la France, de l’industrie de la chaussure à Romans, de l’industrie navale, des espadrilles basques...). Les pays émergents  produiront inéluctablement de plus en plus, à bas coût,  des biens et des services aussi performants qu’en Europe ou aux Etats-Unis. Les délocalisations deviennent  donc  structurelles et non plus  marginales !

 

L’épouvantail contre le protectionnisme mis en avant par les lobbys du MEDEF et des multinationales comme quoi  25% des Français  travaillent pour l’exportation est un mensonge d’Etat parfaitement mis en avant par Gilles Ardinat d’une façon indiscutable dans le dernier Monde Diplomatique. Les multinationales,  le MEDEF confondent délibérément valeur ajoutée et chiffre d’affaires des produits exportés, ce qu’il fait qu’ils arrivent  au ratio fallacieux de 25%. La Vérité est qu’un salarié français sur 14 seulement vit pour l’exportation en France ! (1)

 

Dans un système de préférence communautaire, l’Europe produirait davantage  de biens industriels et ce que perdraient les consommateurs européens dans un premier temps en achetant plus cher les produits  anciennement « made in China », serait plus que compensé par les valeurs ajoutées industrielles supplémentaires créées en Europe . Ces dernières  augmenteraient le PIB et  le pouvoir d’achat, tout en créant des emplois stables et moins précaires, système que la CEE a  connu et qui fonctionnait très bien.  Alors, au lieu de s’en tenir au diktat idéologique de Bruxelles et au terrorisme intellectuel anglo-saxon du libre échange, remettons en place le système de la préférence communautaire !

 

Les investissements occidentaux  et les délocalisations

 

Il importe  de faire la distinction entre marché domestique européen  intérieur et marché d’exportation. Ce qu’il faut, c’est, grâce à une politique douanière de préférence communautaire fermer l’accès aux pays émergents qui détruisent les emplois européens  pour des produits consommés sur le marché intérieur européen.

 

 Il n’est pas réaliste d’accepter le dogme stupide que délocaliser la production physique d’un bien ne représente qu’une infime partie de sa valeur, même s’il est inéluctable que le poids relatif de l’Occident continue à décliner au profit de l’Asie. Intégristes du tout marché et théoriciens d’un libéralisme de laboratoire se délectent du déclin de la France et des Etats-Nations ; complices ou naïfs, ces inconscients nous emmènent à la guerre économique comme les officiers tsaristes poussaient à la bataille de Tannenberg des moujiks armés de bâtons. Les Européens ne peuvent se contenter d’une économie composée essentiellement de services. La seule façon de s’en sortir  pour tous les pays européens, et plus particulièrement la France, est de réduire d’une façon drastique le nombre des fonctionnaires et les dépenses publiques, diminuer la pression fiscale sur les entreprises et les particuliers, mettre en place une politique industrielle inexistante à l’échelle de l’Europe, développer la recherche et l’innovation, encourager le développement des jeunes pousses, favoriser le développement des entreprises moyennes, et enfin  restaurer la préférence communautaire avec des droits de douane plus élevés ou des quotas afin de compenser les bas salaires des pays émergents !

 

Le problème de fond du déficit commercial de la France n’est pas lié au taux de change de l’euro, mais au coût du travail. Le coût horaire moyen de la main d’œuvre dans l’industrie manufacturière est de l’ordre de vingt dollars en Occident contre 1 dollar en Chine ! Un ouvrier en Chine travaille quatorze heures par jour, sept jours sur sept. 800 millions de paysans chinois dont deux cents millions de ruraux errants forment une réserve de main d’œuvre inépuisable capable de mettre les Etats-Unis et toute l’Europe au chômage, nonobstant la main d’œuvre tout aussi nombreuse d’autres pays émergents !

 

Attirés par les bas salaires, les investissements étrangers en Chine s’élèvent à plus de 100 milliards de dollars par an, soit davantage qu’aux Etats-Unis. Le fait que les exportations chinoises soient réalisées à 65% par des entreprises détenues totalement ou partiellement par des Occidentaux n’est qu’un argument de plus pour nous endormir et une étape intermédiaire dans le déclin programmé du continent paneuropéen et de l’Occident. Les seuls investissements justifiés géopolitiquement  sont les implantations  pour s’intéresser au marché domestique chinois, des autres pays d’Asie et de tous les  pays émergents. Ce qu’il faut bien évidemment combattre, ce sont avant tout les investissements européens en Chine ou ailleurs pour alimenter le marché européen qui sont suicidaires mais justifiés pour les chefs d’entreprise,  tant que les Européens et la Commission de Bruxelles  n’auront pas rétabli la préférence communautaire et des droits de douane afin de compenser les bas coûts de main d’œuvre chinois, source première  du chômage et de la précarité en Europe. 

 

Conclusion

 

Il ne faut pas acheter français, ce qui ne veut plus rien dire, mais acheter « fabriqué en France »  en se méfiant des noms francisés et des   petits malins avec des usines tournevis  ou d’assemblage dont toute la valeur ajoutée industrielle viendrait en fait des pays émergents ! Seule une politique de droits de douane défendra l’emploi du travailleur européen et combattra efficacement d’une façon implacable le recours démesuré aux sous-traitants  étrangers ! Tout cela est si simple, si clair, si évident qu’il nous manque qu’une  seule chose, comme d’habitude, dans notre société décadente : le courage ! Le courage de changer le Système, le courage de combattre les lobbys des entreprises multinationales avec les clubs de réflexion à leur botte, le courage de mettre en place une protection tarifaire, mais sans tomber pour autant dans le Sylla du refus de l’effort, de l’innovation, du dépassement de soi, du refus de s’ouvrir au monde et de tenter d’exporter autant que possible, le Sylla de l’inefficacité et des rêveries socialistes utopistes qui refusent la concurrence et l’efficacité intra-communautaire. L’introduction de la TVA sociale est une excellente décision, mais elle est totalement incapable de compenser les bas salaires de l’usine marocaine Renault  de Mélissa et ne vaut que pour améliorer la compétitivité de la Maison France par rapport aux autres pays européens !

 

Note

 

(1)   Gilles Ardinat, Chiffres tronqués pour idée interdite, p12, Le Monde Diplomatique, Janvier 2012.

Hongrie : le soleil se lèverait-il à l’Est ?

Hongrie : le soleil se lèverait-il à l’Est ?

Par Claude Bourrinet

Ex: Vox NR cliquez ici

 

StefanIHongarije.jpgAttila serait-il de retour au pays des Huns et des Onoghours (Hungari en latin) ? Le royaume du roi Istvàn, converti au christianisme sous le nom, vénéré par les Magyars, de Saint-Etienne, va-t-il semer la pagaïe dans une Europe devenue un véritable capharnaüm, et qui, pour le coup, ne sait plus à quel saint se vouer, sinon au marché international ?

A entendre tel ou tel, par exemple notre Juppé, qui, revenu des froids canadiens à la suite d’une affaire très chaude bien connue de Chirac, se montre depuis quelque temps un serviteur zélé de l’oligarchie transnationale, et s’esclaffe : « Il y a un problème en Hongrie », ou bien, de façon beaucoup moins cocasse, cette déclaration d’un diplomate américain, dont on se demande bien (naïvement) de quoi il se mêle : « L’exclusion de la Hongrie de l’Union européenne n’est plus impensable », propos qui révèlent en passant qui est le vrai maître, à constater l’hystérie de médias qui se sont fait une spécialité de déformer la réalité, de manipuler l’opinion et d’escorter les manœuvres sournoises des services d’espionnage et de déstabilisation de nations qui ont le tort d’aspirer à la maîtrise de leur destin, on se dit qu’un tremblement géopolitique est imminent, et qu’il n’est pas exclu, comme au Kossovo, en Libye etc. qu’ il soit suivi du feu du ciel. Ainsi vont les choses dans notre douce démocratie occidentale, bercée par le ronronnement rassurant de droits de l’homme souples à souhait.

La promulgation, le premier janvier 2012, de la nouvelle Constitution hongroise, a semé la panique parmi les bureaucrates de Bruxelles. Ne clame-t-elle pas : « Nous sommes fiers de nos ancêtres qui se sont battus pour la survie, la liberté et la souveraineté de notre nation » ? Voilà des accents mâles qui, en effet, risquent de faire pâlir les ouvriers de notre nouvelle Tour de Babel. On notera au passage que le préambule de cette constitution se réclame de l’Europe, mais probablement n’est-ce pas la même que celle qui, actuellement, sert d’antichambre à la dictature mondiale qu’on voudrait bien nous imposer.

La Constitution hongroise nouvelle formule change radicalement la manière de concevoir et l’Histoire, et la politique. En répudiant l’appellation « République de Hongrie » au profit de « Hongrie » tout court, le FIDESZ (Union civique hongroise) de Viktor Orban veut non seulement rendre la nation au peuple, en considérant comme secondaire la question du régime adopté, mais inscrit aussi son destin dans un passé mythifié, au sens sorélien, en se référant notamment à des emblèmes de l’Histoire hongroise, comme le roi Etienne et la doctrine de la sainte Couronne. Le christianisme est revendiqué comme le cœur de la patrie, ce que maints Tartuffes ont condamné, occultant non seulement ce que clame la Constitution américaine, qui demande à Dieu de bénir l’empire de l’Oncle Sam, mais aussi ce que postule l’Etat sioniste, à savoir qu’il est un Etat juif. Apparemment, il y aurait des « vérités » approuvées au-delà, et des « mensonges » réprouvées en-deçà.

 
Les politiques intérieure et extérieure de l’Union européenne sont depuis une décennie devenues un protocole judiciaire, criminalisant les récalcitrants, machine à broyer incarnée par le TPI. Nul doute que l’on trouvera, à terme, un prétexte pour traîner les responsables hongrois devant une justice aux ordres. Déjà, comme si ces points de détail constituaient l’alpha et l’oméga d’une existence digne d’être vécue, on met en exergue la volonté de ces voyous de s’en prendre au mariage homoparental et au droit à l’avortement, et, le comble, de « restaurer un certain ordre moral », prétention qui confine sans doute pour nos censeurs post-soixante-huitards, au crime suprême. Car l’idéologie de la grosse classe petite-bourgeoise internationale est devenue dogme, donc inquisitoriale. Au-delà, nul salut !

Une mesure qui gêne est sans doute aussi celle qui rejette toute prescription des crimes contre l’humanité commis par le nazisme, mais aussi par les anciens communistes. Il est nécessaire de ramener à la mémoire un passé assez proche, et pas seulement celui qui rappelle les événements d’octobre 56, révolte nationale contre l’empire soviétique qui, soit dit en passant, ne put être écrasée qu’avec l’assentiment des Occidentaux. La mesure vise en fait une classe politique honnie, méprisée, défaite totalement aux dernières élections, cette caste-même qui est soutenue pas l’Union européenne, ce ramassis de staliniens reconvertis en doux agneaux libéraux, en champions du mondialisme et de l’économie de marché. Nous connaissons cette espèce, nous aussi, en France, parmi une gauche bienpensante et bien conformée aux desiderata de l’oligarchie financière. Or il se trouve que ces sociaux-démocrates avaient ruiné le pays, à force d’emprunts inconsidérés. On connaît la musique, et les taux d’intérêt astronomiques, la pression des banques, les combinaisons internationales et les abdications nationales subséquentes. La Grèce et l’Italie, sans compter d’autres pays, sont là pour illustrer une manœuvre qui est trop belle pour n’avoir été calculée savamment. Or, les Hongrois ont dit non, en renationalisant par exemple la banque centrale hongroise !

L’étincelle qui a mis le feu aux poudres fut cette déclaration « off » du 14 juin 2006, intempestive, désastreuse, à vomir, de l’ancien Premier ministre Ferenc Gyunasàny, dont nous reproduisons le texte d’un cynisme qui jette une lueur significative sur ce que sont nos dirigeants (car on ne fera pas l’injure aux nôtres d’être assez mous pour ne pas partager l’amoralisme de gens qui, au demeurant, s’enorgueillissent de donner des leçons aux peuples…). Des émeutes s’en s’ont suivies, et le bouleversement politique, la révolution (car c’en est une) que nous connaissons.

Certains commentateurs remarquent qu’il ne subsiste plus de « gauche » en Hongrie. La politique menée par le « Parti Socialiste hongrois », qui a recyclé les ancien apparatchiks en hommes d’affaires, prouve suffisamment, s’il en était encore besoin, qu’il n’existe, qu’il ne peut plus exister, ni de gauche, et, partant, ni de droite, mais plutôt une caste oligarchique internationale contre des peuples dépossédés de leur identité et bafoués dans leurs intérêts. C’est justement un mouvement, une insurrection légale qui s’est produite en Hongrie, une réappropriation par le peuple hongrois de son corps et de son âme.

Quel sera l’avenir de ce sursaut ? Il semble évident que les USA et leur commis, l’Union européenne, ne resteront pas sans réagir, bien qu’il y ait péril en la demeure, et que le feu puisse se répandre. Car trop de pression risquerait de produire l’effet inverse. Des rétorsions sournoises, malhonnêtes, et des charretées de calomnies, d’injures et de propagande vont sans doute continuer à assaillir ce peuple valeureux. Pour celui-ci, un certain nombre de défis gigantesques sont à relever, dont l’endettement et l’isolement, et probablement la réinsertion identitaire de Hongrois de souche, un tiers de la population totale, dispersés, à la suite du traité inique du Trianon, en 1919,dans les pays voisins, en Slovénie, en Roumanie, en Slovaquie, en Serbie, en Ukraine, en Autriche - sans qu’éclate un conflit toujours latent en Europe centrale. Il est bien dommage que subsiste un contentieux très lourd avec la Russie. D’un point de vue intérieur, il est évident que le parti majoritaire n’a pas intérêt à agresser le pari Jobbik qui, ne cessant de grandir, apparaît comme la partie la plus active du mouvement national. Il est sûr, en tout cas, que tous les regards désabusés, écœurés par la marche des choses en Europe, vont se fixer sur l’expérience hongroise. Son succès retentira comme un gage d’espoir pour les patriotes.

Traduction des propos de M. Ferenc Gyurcsany :

« Nous n'avons pas le choix. Il n'y en a pas parce qu'on a merdé sur toute la ligne. Pas un petit peu, beaucoup. En Europe, il n'y a pas d'autre pays où on aurait commis de telles conneries Il est possible de l'expliquer... De toute évidence, nous n'avons pas arrêté de mentir sur tout et dans les grandes largeurs au cours des derniers 18 à 24 mois. Il est clair que pas un seul de nos propos n'était vrai. Nous avons dépassé les possibilités du pays de sorte que (...) nous ne pouvions imaginer plus tôt que la coalition du Parti Socialiste Hongrois et des libéraux aille jusque là. Et pendant ce temps-là, nous avons réussi à ne rien foutre du tout pendant quatre ans. Pas une rame ! Pas une seule mesure gouvernementale importante ne me vient à l'esprit dont nous pourrions être fiers, outre que nous avons au bout du compte tiré le gouvernement de la merde. Rien d'autre. Que va-t-on dire s'il faut expliquer au peuple ce que nous avons foutu. pendant quatre ans ?! »...

[....]

« Moi, je pense qu'il est possible de mettre tout ça en œuvre. Je pense qu'il y aura des conflits, oui, mes amis. Il y aura aussi des manifs. Il est bien permis de manifester devant le Parlement ; tôt ou tard, les manifestants s'en lasseront, et ils rentreront chez eux. Il n'est possible d'aboutir que si vous avez foi dans l'essentiel, et si on est d'accord sur l'essentiel en question ».

[...]

« Ce que nous pouvions faire au cours du mois écoulé, nous l'avons fait. Et ce que nous avons pu faire en secret les mois précédents pour éviter de voir sortir de nulle part les derniers jours de la campagne des papiers révélant ce que nous avions l'intention de faire, ce que nous nous préparions à faire, nous l'avons fait aussi. Nous avons gardé le secret, et nous savions, comme vous le saviez vous-même, que nous si nous gagnions les élections, il s'agirait ensuite de se relever les manches et de s'y mettre, parce que nous n'avons jamais été confrontés à des problèmes de ce genre...".

jeudi, 12 janvier 2012

L’Ungheria, punto critico del polo egemone

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L’Ungheria, punto critico del polo egemone

di Lorenzo Scala

Fonte: statopotenza

A seguito delle elezioni parlamentari del mese scorso, Russia Unita ha mantenuto la maggioranza dei seggi nella Duma di Stato, riconfermandosi come la maggior forza politica del Paese. Nonostante infatti il sensibilissimo calo dei consensi rispetto al 2007, il partito di Vladimir Putin ha totalizzato una maggioranza di un 49,5 %. Lo svolgimento delle votazioni è stato poi valutato come positivo dagli osservatori della Comunità degli Stati Indipendenti. D’altro canto però, numerosi membri dell’opposizione hanno contestato i risultati , denunciando brogli e pressioni di ogni tipo. Gli esponenti dell’Unione Europea e degli Stati Uniti d’America non si sono lasciati scappare l’occasione e, rispolverando la vecchia demagogia dei “diritti civili” (cara ad una certa subcultura oramai dominante in Occidente, certamente partorita dall’ideologia del consumismo di tipo capitalistico), hanno anch’essi attaccato il premier russo, mettendo in discussione la legittimità del risultato finale ed invitando il popolo alla protesta. Di conseguenza, numerose organizzazioni extraparlamentari sono scese in piazza con l’intento di destabilizzare lo scenario della Federazione Russa. A Mosca abbiamo quindi visto delle sparute folle inneggiare ad un’ambigua e quanto mai poco probabile “rivoluzione bianca”. Partigiani di quest’ultima erano liberali, sedicenti socialisti, ultranazionalisti, monarchici ed esponenti della “sinistra” più radicale ed anarcoide. Insomma, un miscuglio composto da schieramenti politici ed ideologici totalmente differenti, ma tutti raccolti, per quest’occasione, sotto la grande bandiera dell’anti-putinismo. Anche il Partito Comunista della Federazione Russa ha protestato contro l’oligarchia al governo, ma al contempo si è voluto dissociare dalle mire espansionistiche dell’Occidente sulla Russia, mettendo in guardia i suoi militanti dal cadere in certe “trappole”. D’altro canto, il Cremlino non ha voluto sentire ragioni: “gli Stati Uniti non vogliono alleati, ma vassalli”. Un altro tentativo di “rivoluzione colorata”, ben più ampio e propagandato, l’abbiamo potuto vedere ultimamente anche in Ungheria. E’ innegabile come la tensione fra l’asse Washington-Bruxelles e la linea neo-conservatrice del primo ministro ungherese, Viktor Orbàn, stia raggiungendo livelli che, fino a qualche mese fa, sarebbero stati inimmaginabili. L’Unione Europea si dice preoccupata per la “svolta autoritaria” di Budapest, le cui posizioni potrebbero portare alla nascita di una “nuova” Bielorussia, altre bestia nera europea della casta politica occidentale. Hilary Clinton ha personalmente indirizzato ad Orban una lettera, nella quale si dice perplessa ed indignata per i recenti cambiamenti in seno alla vita politica ed economica della Repubblica d’Ungheria. Di concerto, le nostre testate giornalistiche non hanno esitato a denunciare le misure anti-democratiche in atto nel Paese ex-comunista. Cosa potrebbe mai spingere la Casa Bianca ed il suo braccio mediatico a criticare l’amministrazione dell’Ungheria, nazione membra dell’Unione Europea e della NATO? Per capirlo è necessario andare per ordine ed analizzare i “crimini” di Viktor Orbàn, ex-dissidente del regime comunista di Budapest. Quest’ultimo è un esponente del partito populista e democristiano Fidesz che, alleatosi col Partito Popolare Cristiano (KDNP) , ha ottenuto una maggioranza di 52,73% nelle elezioni parlamentari del 2010. In questo modo ha conquistato i due terzi dei seggi del parlamento, quorum sufficiente per modificare la carta costituzionale, rimasta ancora invariata dal 1989. Nonostante questo però, il viscerale anticomunismo dei governi “neodemocratici” sorti dalle macerie della Repubblica Popolare d’Ungheria l’hanno ampliamente delegittimata nel tempo. Nell’Aprile del 2011, il parlamento ungherese ha approvato una nuova Costituzione, con 262 voti a favore e 44 contro. A votare contro sono stati gli esponenti del partito di estrema destra Jobbik, mentre si sono astenuti 79 deputati fra “socialisti” e liberali. L’opposizione si è anche rifiutata per partito preso di partecipare a qualsiasi discussione sul nuovo provvedimento, esigendo peraltro l’aumento della maggioranza richiesta per la sua attuazione (da due terzi a quattro quinti). La maggioranza ha comunque trovato il modo di coinvolgere l’opinione pubblica e gli elettori, inviando a questi ultimi un questionario di dodici domande, che comprendevano varie proposte per la nuova Costituzione. Le stime ufficiali sostengono che almeno 920.000 persone – il 10% dell’elettorato – abbiano compilato il documento. Il governo ha esaminato le risposte date, apportando diverse modifiche al progetto. In questo modo sono aumentati i diritti dei cittadini ungheresi all’estero e si è eliminato il diritto di voto plurimo per le madri con più di una gravidanza sulle spalle. La stesura definitiva della Costituzione, firmata dal Presidente della Repubblica Pal Schmitt il 25 aprile, presenta i principi morali e politici propri al Fidesz, fra i quali si nota subito l’oltranzismo religioso. All’inizio del documento si può infatti leggere “Riconosciamo il ruolo del cristianesimo nella preservazione della nazione. Rispettiamo le tradizioni religiose diverse presenti nel nostro paese”. Si fa riferimento ai valori del matrimonio, della famiglia, della maternità, dell’impegno sociale e scolastico ed affini. La svolta cattolica dell’Ungheria, nonostante già da sola rappresenti un affronto relativamente grande al fenomeno dell’omologazione culturale europea all’insegna del “sogno americano”, viene integrata da un inedito spirito nazionalistico. Probabilmente è proprio da qui che nasce l’opposizione occidentale ad Orbàn, reo di aver nazionalizzato le principali aziende strategiche, di aver aumentato il controllo statale sulla Banca Centrale d’Ungheria e di aver posto dei limiti alla stampa, in maniera tale che essa non interferisca con le riforme in atto. La Banca Centrale Europea ed il Fondo Monetario Internazionale minacciano di sospendere la cooperazione bilaterale con Budapest, cosa che andrebbe a danneggiare ancora di più la già difficile situazione economica ungherese. Ad ogni modo, molte delle forze cosmopolite ungheresi, ansiose di regalare al loro Paese un futuro simile a quello di Ucraina e Georgia, hanno risposto agli appelli delle potenze estere. Si è quindi formato ufficialmente il movimento degli “indignati” magiari, composto, oltre che dai membri dell’opposizione al parlamento, da organizzazioni quali la Federazione Ungherese delle lesbiche, degli omosessuali, dei bisessuali e transessuali, l’Unione delle lesbiche e via discorrendo. Tuttavia la sigla che salta più all’occhio è Szolidaritàs, comitato a salvaguardia dei “diritti umani” e della “democrazia”, spaventosamente simile, sia nella denominazione che nella grafia utilizzata, al suo ben più noto omologo polacco degli anni Ottanta. Ridicola appare invece la partecipazione alle manifestazioni dei “Civili contro l’estrema destra”, dato che il Fidesz non ha alcuna nostalgia per l’epoca “fascista” ungherese; tutt’al più lo si potrebbe paragonare al nostro Popolo delle Libertà, mantenendo ovviamente le dovute differenze. L’unico partito di destra radicale è il già citato Jobbik, peraltro avverso ad Orbàn e alla nuova Costituzione. Vedere levate di scudi improvvise contro il governo ungherese che, fino a poco tempo fa era un semplice Paese-costola dell’espansione atlantica verso Est, è sicuramente strano ed anacronistico. Di questo ne ha parlato il Partito dei Lavoratori d’Ungheria (Munkaspart) in una riunione del suo Comitato Centrale. Nonostante si tratti di una fazione politica molto ristretta ed ancora legata a schemi vecchi e stantii, le sue osservazioni circa i recenti accadimenti si fondano su analisi relativamente corrette. All’iniziato del comunicato troviamo questa premessa: “Il Partito Comunista dei Lavoratori Ungherese è del parere che il vero cambiamento storico non ha avuto luogo nel 2010 (anno della nuova Costituzione, nda), ma nel 1989-1990, quando fu distrutto il socialismo in Ungheria. E’ stata una controrivoluzione capitalista. Il potere della classe operaia è stato sostituito dal potere delle forze capitalistiche. Le industrie e le banche di proprietà statale, e le aziende agricole collettive furono privatizzate. L’Ungheria ha aderito alla NATO nel 1999 ed è entrata nell’UE nel 2004. Il sistema capitalista basato sull’economia privata e sulla democrazia borghese fu stabilizzato […]Fu il passaggio dal socialismo al capitalismo che portò all’impoverimento generale del popolo ungherese”. I comunisti ungheresi vedono le cause dei disagi del popolo nell’instaurazione dell’economia di libero mercato, nella subordinazione al blocco nord-atlantico e nella consequenziale soppressione delle conquiste derivate dal Socialismo Reale. Nella disputa fra Orbàn ed i “manifestanti” non vedono una contrapposizione fra una potenziale “neo-dittatura” ed una declinante “democrazia”, ma fra le due facce di una già vecchia e logora medaglia. Infatti: “Da un lato c’è il Fidesz […] che esprime gli interessi dei conservatori, la parte dalla mentalità nazionale della classe capitalista […]D’altra parte ci sono il Partito Socialista Ungherese e il Partito de “La politica può essere diversa“, che rappresentano la parte liberale e socialdemocratica della classe capitalista. Sono più vicini agli Stati Uniti e ad Israele”. Il passo dello scritto più importante e significativo è quello che segue, poiché rinuncia per un attimo a riflessioni “di classe” (che in questo contesto possono sicuramente rientrare, ma fino a un certo punto) a favore di un calcolo un po’ più geopolitico: “Gli Stati Uniti d’America hanno apertamente interferito negli affari interni di Ungheria. L’ambasciatore statunitense a Budapest critica apertamente il governo ufficiale e sostiene la posizione delle forze liberal-socialiste”. Secondo il parere di chi scrive però, manca una risoluzione chiara e decisa. L’Ungheria dovrebbe essere, almeno sulla carta, indipendente e sovrana. In caso di ulteriori pressioni estere contro Viktor Orbàn e di eventuali sanzioni economiche, il Partito Comunista dei Lavoratori d’Ungheria non dovrà esitare nel fare causa comune col proprio governo, eletto, secondo le regole “democratiche”, a suffragio universale. E’ poi innegabile come, nonostante tutte le palesi contraddizioni interne del caso, i recenti cambiamenti in seno all’amministrazione di Budapest rappresentino certamente un passo avanti, in quanto sintomo di una disperata necessità di maggior autonomia e di un recupero della propria sovranità nazionale.


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Débat sur le post-nationalisme

Débat sur le post-nationalisme

par Georges FELTIN-TRACOL

 

À l’origine, en parallèle au trimestriel ID Magazine, les Identitaires voulaient se doter d’opuscules à périodicité irrégulière destinés à mieux former cadres et militants : les Cahiers Identitaires. L’arrêt d’ID Magazine, dirigé par Pierre Chatov, et la transformation du Bloc identitaire en une formation politique effective ont fait avorter ce projet. Il n’en demeurait pas moins la volonté de participer par ces temps troublés aux discussions sur la question européenne. Ainsi est parue en décembre 2011 la brochure Orientations identitaires qui, malgré la présence d’un numéro 1 sur la couverture, ne devrait pas connaître de suite.

 

Avant de détailler le dossier central, regardons un peu sa partie « Chroniques ». Outre un éloge bienvenu de la frontière sous la signature de Zentropa, on y découvre une analyse rapide et chaleureuse du romancier « mécontemporain et enchanteur » Olivier Maulin. Deux articles dénoncent les méfaits en France et dans l’« école de la République » du racisme anti-blanc, ce seul racisme dénié par les autorités. On lit enfin une sévère et vigoureuse dénonciation de la lubie encore en vogue chez les ecclésiastiques catholiques du « dialogue interreligieux » avec l’islam. L’auteur de cette philippique condamne l’incroyable soumission de la hiérarchie catholique envers les mahométans. Rongée par le modernisme et le progressisme, l’Église de France ne tient plus depuis longtemps son rang !

 

La partie centrale reste cependant un dossier de six entretiens. Pour son maître d’œuvre, Xavier Eman, « l’aboulie suicidaire des peuples d’Europe et leur progressif remplacement par les populations déracinées du tiers-monde, les menaces écologiques, la folie matérialiste et spéculative du capitalisme financier composent une situation dramatiquement inédite dans notre histoire ». Outre deux membres du Bureau exécutif du Bloc identitaire, Philippe Millau et Jacques Cordonnier, par ailleurs responsable du mouvement régionaliste Alsace d’abord, sont interrogés Frédéric Pichon, le journaliste du Choc du Mois Pierre-Paul Bartoli et deux amis d’Europe Maxima, Arnaud Guyot-Jeannin et Pierre Le Vigan dont l’entretien sera mis en ligne la semaine prochaine et qui ne sera donc pas commenté ici.

 

Le concept de « post-nationalisme » est-il viable ? Difficilement ! Déjà que le nationalisme « est un terme diffus », estime Philippe Millau. Arnaud Guyot-Jeannin rappelle, pour sa part, que « le nationalisme est une idéologie moderne »; c’est un individualisme de masse « ontologiquement centralisateur ». Il est bien de déblayer le terrain des idées et d’écarter sans hésitation des notions porteuses de la mort de millions d’Européens. C’est la raison pour laquelle Philippe Millau soutient que « le terme d’identitaire, lui, évite les funestes “ ismes ”, et définit une conception actuelle, dynamique et ouverte à la fois ».

 

Ouvertement régionaliste, Jacques Cordonnier insiste sur le fait que « les régionalistes ne sont ni séparatistes ni indépendantistes ». Favorable à la fusion en une seule collectivité territoriale des conseils généraux du Haut- et Bas-Rhin et du conseil régional alsacien, il juge que l’État central parisien et la partitocratie U.M.P.S. nuisent gravement à l’identité substantielle de l’Alsace. Le centralisme parisien est aussi mis en accusation par Arnaud Guyot-Jeannin. « L’État-nation centralisé et administratif français ne représente plus le cadre approprié à la mise en forme d’une identité collective. […] Il a dépossédé la France de sa diversité régionale, nationale et populaire ». Bref, « la République une et indivisible ne correspond pas à la res publica (chose publique), en uniformisant et réifiant le corps social ». Pour Frédéric Pichon, « la nation, qui ne se réduit pas à l’État, reste un point de jonction entre le particulier et l’universel, entre les régions et l’Europe », mais l’Europe est-elle l’universel ou, si elle ne l’est pas, est-elle une généralité plus étendue que les autres ? En affirmant que « l’identité est un concept dynamique et non statique », Frédéric Pichon rejoint sur ce point Philippe Millau.

 

Le sujet témoigne d’une divergence flagrante entre cinq des intervenants et le sixième, Pierre-Paul Bartoli, qu’on range parmi les souverainistes sans qu’il se reconnaisse lui-même dans cette expression galvaudée. Selon lui, « le propre du génie de l’Europe réside dans la pluralité des nations en quoi elle s’incarne ». Il assène même que l’esprit européen a seulement inventé l’État-nation et la grande musique orchestrale, lyrique et symphonique !

 

Si tous s’accordent sur la médiocrité profonde de l’actuelle Union européenne, les condamnations demeurent personnelles. Ainsi, Bartoli vomit « l’Union européenne de Bruxelles, les gnomes qui la dirigent et les hommes politiques qui la servent, mais [il] n’éprouve aucune nostalgie adolescente envers une mythique unité carolingienne [sic !] disparue qu’il faudrait à tout prix ressusciter ». Au contraire, Millau considère que « l’Europe des Six (le noyau carolingien : France, Allemagne, Italie, Bénélux) était plus forte, plus indépendante, et plus respectueuse des nations que l’Europe marchande et diluée d’aujourd’hui ».

 

Soucieux de « sortir […] de cette dialectique stérile contre les partisans d’une Europe mondialiste et technocratique et les souverainistes germanophobes et jacobins », Frédéric Pichon dissocie clairement l’Europe, son Alter Europa, de l’Occident moderne « sécularisé [qui] correspond à l’avènement de l’idéologie des droits de l’homme, de l’économie de marché et de la standardisation des modes de vie ». La distinction s’impose en cette époque floue. L’Europe est un impératif : « nous sommes au XXIe siècle, lance Philippe Millau. La confrontation est à l’échelle des continents. Pour autant un fort attachement à sa nation, s’il n’est pas jaloux et exclusif, reste un grand atout et un important point de repère. En particulier en France, du fait de sa longue histoire ».

 

L’attachement aux patries charnelles, aux nations et à l’Europe est revendiqué par Arnaud Guyot-Jeannin, ardent défenseur de la subsidiarité et d’un fédéralisme qui « se construit par le bas » – sans nécessité par conséquent de fédérateur hégémonique ! Il prône « une Europe de l’identité et de la puissance reconnaissant les origines du christianisme et en y intégrant le meilleur de l’Antiquité païenne, tout en se dotant d’un statut des minorités ». Ainsi, ce serait « une Europe confédérale basée sur la démocratie subsidiaire et les peuples » alliée avec la Russie.

 

En permettant un débat de toute première importance qui mériterait en cette période de pré-campagne électorale d’être discuté par les candidats (ne rêvons quand même pas !), cette brochure, Orientations identitaires, a le mérite de témoigner du changement de paradigme en cours. « Le nationalisme […] est la loi qui domine l’organisation des peuples modernes », assurait Maurice Barrès dans le Journal en 1897. Aujourd’hui, les peuples post-modernes s’organisent autour des identités et des communautés.

 

Georges Feltin-Tracol

 

Orientations identitaires, n° 1, décembre 2011, « Vers un post-nationalisme ? Entretiens sur la question européenne », 50 p., 5 € (+ 1,5 € pour le port), à commander sur le site <http://orientationsidentitaires.over-blog.com/> ou à l’adresse <orientationsidentitaires@gmail.com>.

 


 

Article printed from Europe Maxima: http://www.europemaxima.com

 

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mercredi, 11 janvier 2012

Former Soviet States: Battleground For Global Domination

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Former Soviet States: Battleground For Global Domination

A Europe united under the EU and especially NATO is to be strong enough to contain, isolate and increasingly confront Russia as the central component of U.S. plans for control of Eurasia and the world, but cannot be allowed to conduct an independent foreign policy, particularly in regard to Russia and the Middle East. European NATO allies are to assist Washington in preventing the emergence of "the most dangerous scenario...a grand coalition of China, Russia, and perhaps Iran" such as has been adumbrated since in the Shanghai Cooperation Organization.

 

Four years after the publication of The Grand Chessboard, Brzezinski's recommended chess move was made: The U.S. and NATO invaded Afghanistan and expanded into Central Asia where Russian, Chinese and Iranian interests converge and where the basis for their regional cooperation existed, and Western military bases were established in the former Soviet republics of Kyrgyzstan, Tajikistan and Uzbekistan, where they remain for the indefinite future.

 

As the United States escalates its joint war with NATO in Afghanistan and across the Pakistani border, expands military deployments and exercises throughout Africa under the new AFRICOM, and prepares to dispatch troops to newly acquired bases in Colombia as the spearhead for further penetration of that continent, it is simultaneously targeting Eurasia and the heart of that vast land mass, the countries of the former Soviet Union.

 

Within months of the formal breakup of the Union of Soviet Socialist Republics in December of 2001, leading American policy advisers and government officials went to work devising a strategy to insure that the fragmentation was final and irreversible. And to guarantee that the fifteen new nations emerging from the ruins of the Soviet Union would not be allied in even a loose association such as the Commonwealth of Independent States (CIS) founded in the month of the Soviet Union's dissolution.

 

Three of the former Soviet republics, the Baltic states of Estonia, Latvia and Lithuania, never joined the CIS and in 2004 became full members of the North Atlantic Treaty Organization, in all three cases placing the U.S.-led military bloc on Russian borders.

 

That left eleven other former republics to be weaned from economic, political, infrastructural, transportation and defense sector integration with Russia, integration that was extensively and comprehensively developed for the seventy four years of the USSR's existence and in many cases for centuries before during the Czarist period.

 

A change of its socio-economic system and the splintering of the nation with the world's largest territory only affected U.S. policy toward former Soviet space insofar as it led to Washington and its allies coveting and moving on a vast expanse of Europe and Asia hitherto off limits to it.

 

Two months after the end of the Soviet Union then U.S. Undersecretary of Defense for Policy Paul Wolfowitz and his deputy in the Pentagon, Lewis Libby, authored what became known as the Defense Planning Guidance document for the years 1994–99. Some accounts attribute the authorship to Libby and Zalmay Khalilzad under Wolfowitz's tutelage.

 

Afghan-born Khalilzad is a fellow alumnus of Wolfowitz at the University of Chicago and worked under him in the Ronald Reagan State Department starting in 1984. From 1985-1989 he was the Reagan administration's special adviser on the proxy war against the Soviet Union in Afghanistan and on the Iran-Iraq war. In the first capacity he coordinated the Mujahideen war against the government of Afghanistan waged from Pakistan along with Deputy Director of the Central Intelligence Agency Robert Gates, now U.S. Secretary of Defense. (Gates has a doctorate degree in Russian and Soviet Studies, as does his former colleague the previous U.S. secretary of state Condoleezza Rice.)

 

The main recipient of U.S. arms and training within the Mujahideen coalition during those years was Gulbuddin Hekmatyar, whose still extant armed group Hezb-e-Islami assisted in driving American troops out of Camp Keating in Afghanistan's Nuristan province this October. Hekmatyar remains in Afghanistan heading the Hezb-e-Islami and top U.S. and NATO military commander General Stanley McChrystal in his Commander's Initial Assessment of September - which called for a massive increase in American troops for the war - identified the party as one of three main insurgent forces that as many as 85,000 U.S. and thousands of NATO reinforcements will be required to fight.

 

The Wolfowitz-Libby-Khalilzad Defense Planning Guidance prototype appeared in the New York Times on March 7, 1992 and to demonstrate that the end of the Soviet Union and the imminent fall of the Afghan government (Hekmatyar and his allies would march into Kabul two months later) affected U.S. policy toward Russia not one jot contained these passages:

 

"Our first objective is to prevent the re-emergence of a new rival, either on the territory of the former Soviet Union or elsewhere, that poses a threat on the order of that posed formerly by the Soviet Union. This is a dominant consideration underlying the new regional defense strategy and requires that we endeavor to prevent any hostile power from dominating a region whose resources would, under consolidated control, be sufficient to general global power."

 

"We continue to recognize that collectively the conventional forces of the states formerly comprising the Soviet Union retain the most military potential in all of Eurasia; and we do not dismiss the risks to stability in Europe from a nationalist backlash in Russia or efforts to reincorporate into Russia the newly independent republics of Ukraine, Belarus, and possibly others....We must, however, be mindful that democratic change in Russia is not irreversible, and that despite its current travails, Russia will remain the strongest military power in Eurasia and the only power in the world with the capability of destroying the United States."

 

In its original and revised versions the 46-page Defense Planning Guidance document laid the foundation for what would informally become known as the Wolfowitz Doctrine and later the Bush Doctrine, indistinguishable in any essential manner from the Blair, alternately known as Clinton, Doctrine enunciated in 1999: That the U.S. (with its NATO allies) reserves the unquestioned right to employ military force anywhere in the world at any time for whichever purpose it sees fit and to effect "regime change" overthrows of any governments viewed as being insufficiently subservient to Washington and its regional and global designs.

 

Five years later former Carter administration National Security Adviser Zbigniew Brzezinski, who launched the Afghan Mujahideen support project in 1978 and worked with Khalilzad at Colombia when the latter was Assistant Professor of Political Science at the university's School of International and Public Affairs from 1979 to 1989 and Brzezinski headed the Institute on Communist Affairs, wrote an article called "A Geostrategy for Eurasia."

 

It was in essence a precis of his book of the same year, The Grand Chessboard: American Primacy And It's Geostrategic Imperatives, and was published in Foreign Affairs, the journal of the New York-based Council on Foreign Relations.

 

The framework for the piece is contained in this paragraph:

 

"America's status as the world's premier power is unlikely to be contested by any single challenger for more than a generation. No state is likely to match the United States in the four key dimensions of power - military, economic, technological, and cultural - that confer global political clout. Short of American abdication, the only real alternative to American leadership is international anarchy. President Clinton is correct when he says America has become the world's 'indispensable nation.'"

 

Brzezinski identified the subjugation of Eurasia as Washington's chief global geopolitical objective, with the former Soviet Union as the center of that policy and NATO as the main mechanism to accomplish the strategy.

 

"Europe is America's essential geopolitical bridgehead in Eurasia. America's stake in democratic Europe is enormous. Unlike America's links with Japan, NATO entrenches American political influence and military power on the Eurasian mainland. With the allied European nations still highly dependent on U.S. protection, any expansion of Europe's political scope is automatically an expansion of U.S. influence. Conversely, the United States' ability to project influence and power in Eurasia relies on close transatlantic ties.

 

"A wider Europe and an enlarged NATO will serve the short-term and longer-term interests of U.S. policy. A larger Europe will expand the range of American influence without simultaneously creating a Europe so politically integrated that it could challenge the United States on matters of geopolitical importance, particularly in the Middle East...."

 

The double emigre - first from Poland, then from Canada - advocated a diminished role for nation states, including the U.S., and Washington's collaboration in building a stronger Europe in furtherance of general Western domination of Eurasia, the Middle East, Africa and the world as a whole.

 

"In practical terms, all this will eventually require America's accommodation to a shared leadership in NATO, greater acceptance of France's concerns over a European role in Africa and the Middle East, and continued support for the European Union's eastward expansion even as the EU becomes politically and economically more assertive....A new Europe is still taking shape, and if that Europe is to remain part of the 'Euro-Atlantic' space, the expansion of NATO is essential."

 

While giving lip service to the role of the European Union, he left no doubt as to which organization - the world's only military bloc - is to lead the charge in the conquest of the former Soviet Union as well as the world's "periphery." It is NATO.

 

Already stating in 1997, two years before his native Poland, the Czech Republic and Hungary would become full members of the Alliance, that "Ukraine, provided it has made significant domestic reforms and has become identified as a Central European country, should also be ready for initial negotiations with the EU and NATO," he added:

 

"Failure to widen NATO, now that the commitment has been made, would shatter the concept of an expanding Europe and demoralize the Central Europeans. Worse, it could reignite dormant Russian political aspirations in Central Europe. Moreover, it is far from evident that the Russian political elite shares the European desire for a strong American political and military presence in Europe....If a choice must be made between a larger Europe-Atlantic system and a better relationship with Russia, the former must rank higher."

 

That a former U.S. foreign policy official and citizen of the country would so blithely determine years before the event which nations would join the European Union went without comment on both sides of the Atlantic. That the nominal geographic location of a nation - placing Ukraine in Central Europe - would be assigned by an American was similarly assumed to be Washington's prerogative evidently.

 

Despite vapid maunderings about desiring to free post-Soviet Russia from its "imperial past" and "integrating [it] into a cooperative transcontinental system," Brzezinski presented a blueprint for surrounding the nation with a NATO cordon sanitaire, in truth a wall of military fortifications.

 

"Russia is more likely to make a break with its imperial past if the newly independent post-Soviet states are vital and stable. Their vitality will temper any residual Russian imperial temptations. Political and economic support for the new states must be an integral part of a broader strategy....Ukraine is a critically important component of such a policy, as is support for such strategically pivotal states as Azerbaijan and Uzbekistan."

 

Adding Georgia and Moldova, the three states he singles out became the nucleus of the GUUAM (Georgia, Ukraine, Uzbekistan, Azerbaijan, Moldova) bloc originally created in the same year as Brzezinski's article and book appeared. (Uzbekistan joined in 1999 and left in 2005.)

 

GUAM was promoted by the Bill Clinton and Madeleine Albright administration as a vehicle for planned Trans-Eurasian energy projects and to tear apart the Commonwealth of Independent States by luring members apart from Russia toward the European Union, the so-called soft power preliminary stage, and NATO, the hard power culmination of the process.

 

In the above-quoted article Brzezinski also wrote, in addressing Turkey, that "Regular consultations with Ankara regarding the future of the Caspian Sea basin and Central Asia would foster Turkey's sense of strategic partnership with the United States. America should also support Turkish aspirations to have a pipeline from Baku, Azerbaijan, to Ceyhan on its own Mediterranean coast serve as a major outlet for the Caspian sea basin energy reserves."

 

Eight years later, in 2005, the Baku-Tbilisi-Ceyhan pipeline transporting Caspian Sea oil to Europe came online, followed by the Baku-Tbilisi-Erzurum natural gas pipeline and the Kars-Akhalkalaki-Tbilisi-Baku railway, with the Nabucco natural gas pipeline next to be activated. The last-named is already slated to include, in addition to Caspian supplies, gas from Iraq and North Africa.

 

The book whose foreword Brzezinski's "A Geostrategy for Eurasia" in a way was, The Grand Chessboard: American Primacy And It's Geostrategic Imperatives, laid out in greater detail plans that have been expanded upon in the interim.

 

The volume's preface states, "It is imperative that no Eurasian challenger emerges capable of dominating Eurasia and thus of also challenging America. The formulation of a comprehensive and integrated Eurasian geostrategy is therefore the purpose of this book....Potentially, the most dangerous scenario would be a grand coalition of China, Russia, and perhaps Iran....Averting this contingency, however remote it may be, will require a display of US geostrategic skill on the western, eastern, and southern perimeters of Eurasia simultaneously.”

 

In pursuance of "America's role as the first, only, and last truly global superpower," Brzezinski noted that "the chief geopolitical prize is Eurasia. For half a millennium, world affairs were dominated by Eurasian powers and peoples who fought with one another for regional domination and reached out for global power. Now a non-Eurasian power is preeminent in Eurasia - and America's global primacy is directly dependent on how long and how effectively its preponderance on the Eurasian continent is sustained."

 

The military fist inside the diplomatic glove is and will remain NATO.

 

"The emergence of a truly united Europe - especially if that should occur with constructive American support - will require significant changes in the structure and processes of the NATO alliance, the principal link between America and Europe. NATO provides not only the main mechanism for the exercise of US influence regarding European matters but the basis for the politically critical American military presence in Western Europe....Eurasia is thus the chessboard on which the struggle for global primacy continues to be played."

 

In a section with the heading "The NATO Imperative," the author reiterated earlier policy demands: "It follows that a wider Europe and an enlarged NATO will serve well both the short-term and the longer-term goals of US policy. A larger Europe will expand the range of American influence — and, through the admission of new Central European members, also increase in the European councils the number of states with a pro-American proclivity — without simultaneously creating a Europe politically so integrated that it could soon challenge the United States on geopolitical matters of high importance to America elsewhere, particularly in the Middle East."

 

A Europe united under the EU and especially NATO is to be strong enough to contain, isolate and increasingly confront Russia as the central component of U.S. plans for control of Eurasia and the world, but cannot be allowed to conduct an independent foreign policy, particularly in regard to Russia and the Middle East. European NATO allies are to assist Washington in preventing the emergence of "the most dangerous scenario...a grand coalition of China, Russia, and perhaps Iran" such as has been adumbrated since in the Shanghai Cooperation Organization.

 

Four years after the publication of The Grand Chessboard, Brzezinski's recommended chess move was made: The U.S. and NATO invaded Afghanistan and expanded into Central Asia where Russian, Chinese and Iranian interests converge and where the basis for their regional cooperation existed, and Western military bases were established in the former Soviet republics of Kyrgyzstan, Tajikistan and Uzbekistan, where they remain for the indefinite future.

 

Western-controlled pipelines traverse the South Caucasus - Azerbaijan and Georgia - to drive Russia and Iran out of the European and ultimately world energy markets, with a concomitant U.S. and NATO takeover of the armed forces of both nations. The two countries have also been tapped for increased troop deployments and transport routes for the war in South Asia.

 

The West is completing the process described by Brzezinski in his 1997 book in which he stated "In effect, by the mid-1990s a bloc, quietly led by Ukraine and comprising Uzbekistan, Turkmenistan, Azerbaijan and sometimes also Kazakhstan, Georgia and Moldova, had informally emerged to obstruct Russian efforts to use the CIS as the tool for political integration."

 

Note, not to obstruct a new "imperial" Russia from exploiting the Commonwealth of Independent States to dominate much less absorb former parts not only of the Soviet Union but of historical Russia, but to integrate - or rather maintain the integration of - nations which were within one state until eighteen years ago. At that time, 1991, the Soviet Union precipitately disintegrated into fifteen new nations and four independent "frozen conflict" zones - Abkhazia, Nagorno-Karabakh, South Ossetia and Transdniester - and Russia made a 180 degree turn in its political structure and orientation, both domestically and in its foreign policy.

 

The response to those developments by the U.S. and its NATO cohorts was to scent blood and move in for the kill.

 

Starting in 1994 NATO recruited all fifteen former Soviet republics into its Partnership for Peace program, which has subsequently prepared ten nations - all in Eastern Europe, three of them former Soviet republics - for full membership.

 

As noted above, in 1997 the West absorbed four and for a period five former Soviet states - Georgia, Ukraine, Azerbaijan, Moldova and Uzbekistan - into the GUAM, now Organization for Democracy and Economic Development, format, which has recently been expanded to include Armenia and Belarus with the European Union's Eastern Partnership initiative. The latter includes half (six of twelve) of the CIS and former CIS nations, all except for Russia and the five Central Asian countries. [1]

 

Armenian, Azerbaijani, Georgian and Ukrainian troops have been enlisted by the U.S. and NATO for the war in Afghanistan, with Moldova to be the next supplier of soldiers. All five nations also provided forces for the war and occupation in Iraq.

 

The five Central Asian former Soviet republics - Kazakhstan, Kyrgyzstan, Tajikistan, Turkmenistan and Uzbekistan - have provided the Pentagon and NATO with bases and transit rights for the war in South Asia and as such are being daily dragged deeper into the Western military nexus. Kazakhstan, for example, sent troops to Iraq and may soon deploy them to Afghanistan.

 

In recent days the West has stepped up its offensive in several former Soviet states.

 

GUAM held a meeting of its Parliamentary Assembly in the Georgian capital of Tbilisi on November 9 and the leader of the host nation's parliamentary majority, David Darchiashvili, said "GUAM has significant potential, as its member states have common interests while the CIS is a union of conflicting interests" and "It is important for GUAM members to have a specific attitude to the EU. GUAM has a potential to develop a common direction with the EU under the policy of the Eastern Partnership." [2]

 

Georgian Foreign Minister Grigol Vashadze said at the event that "Our relations are extending, new partners appear. The US, the Czech Republic, Japan and the Baltic states will become GUAM partners soon. They will participate in economic projects with us." [3]

 

The Secretary General of the Council of Europe Torbjorn Jagland met with GUAM member states' permanent representatives to the Council of Europe and during the meeting "the Azerbaijani side emphasized the need to intensify the Council of Europe's efforts in the settlement of 'frozen conflicts' in the GUAM area." [4] The allusion is again to Abkhazia, Nagorno-Karabakh, South Ossetia and Transdniester where several thousand lives were lost in fighting after the breakup of the Soviet Union and, in the case of South Ossetia, where a Georgian invasion of last year triggered a five-day war with Russia.

 

Later at the NATO Parliamentary Assembly meeting in Edinburgh, Scotland from November 13-17, Azerbaijani member of parliament Zahid Oruj said that "the territories of both Georgia and Azerbaijan were occupied and the Collective Security Treaty Organization’s policy in the region proved that" and he "characterized these steps as an action against NATO." [5] The Collective Security Treaty Organization (CSTO) is a post-Soviet security bloc consisting of Russia, Armenia, Belarus, Kazakhstan, Kyrgyzstan, Tajikistan and Uzbekistan. Belarus (initially) and Uzbekistan both boycotted the creation of the new CSTO rapid reaction force last month and the Eastern Partnership is designed in part to pull Armenia and Belarus out of the organization. Comparable initiatives are underway in regards to the four Central Asian members states, with the Afghan war the chief mechanism for reorienting them toward NATO.

 

During the NATO Parliamentary Assembly session, for example, a Turkish parliamentarian said "Armenia’s releasing the occupied Azerbaijani territories [Nagorno Karabakh] will create a security zone in the South Caucasus and pave the way for NATO’s cooperation with this region."

 

An Azerbaijani counterpart was even more blunt in stating "NATO should defend Azerbaijan” and stressing "that otherwise, security will not be firm in the region, stability can be violated anytime [and a] new military conflict will be inevitable." [6]

 

The day after the NATO session ended the president of Azerbaijan, Ilham Aliyev, revealed the context for NATO "defending Azerbaijan" when he announced that "There is strong support for building the national army. Our army grows stronger. We are holding negotiations but we should be ready to liberate our territories any time from the invaders by military means." [7]

 

The same day Daniel Stein, senior assistant to the U.S. Special Envoy for Eurasian Energy, was in Azerbaijan where he confirmed strategic ties with the nation's government and said that as "global energy security is one of the priorities of US foreign policy, his country supports diversification of energy resources while delivering them to world markets." [8]

 

Also on November 18 Stein's superior, U.S. Special Envoy for Eurasian Energy Richard Morningstar, addressed the European Policy Center, a Brussels-based think-tank, and said "Turkey will become a very strong transit country in transporting the gas of the Caucasus and Central Asia to Europe” - via Azerbaijan and Georgia - and "Turkmenistan and Iraq could join in as other suppliers besides Azerbaijan...." [9]

 

The following day, November 19, a conference on NATO's New Strategic Concept: Contribution to the Debate from Partners was held in Baku, the capital of Azerbaijan. The host country's deputy foreign minister, Araz Azimov, stated at the meeting:

 

"I offer the signing of bilateral agreements between NATO and partner countries to cover security guarantees for partner countries along with the responsibility and commitments of the parties.

 

"Yes, we (partner countries) are important for NATO in general for the security architecture of the Euro-Atlantic area. Today Azerbaijan's borders are the borders of Europe." [10]

 

On November Azerbaijan hosted an international conference titled Impediments to Security in the South Caucasus: Current Realities and Future Prospects for Regional Development, co-sponsored by Britain's International Institute for Strategic Studies. Speakers included Ariel Cohen, Senior Research Fellow at the Heritage Foundation, and the Washington, D.C.-based Jamestown Foundation's President Glenn Howard and Senior Fellow Vladimir Socor.

 

Socor, a Romanian emigre and former Radio Free Europe/Radio Liberty employee, in addressing the Armenian-Azerbaijani conflict over Nagorno Karabakh, "stressed the necessity of an undertaking by NATO of analogous steps in this conflict taken for the settlement of the conflicts in the Balkans and former Yugoslavia." [11]

 

Novruz Mammadov, head of the Foreign Relations Department of Azerbaijan's presidential administration, said that "Azerbaijan is the only country in the post-Soviet space usefully and really cooperating with the West," and Elnur Aslanov, head of the Political Analysis and Information Department for the President of Azerbaijan, said:

 

"The Baku-Tbilisi-Ceyhan, Baku-Tbilisi-Erzurum and Baku-Tbilisi-Kars
projects...stimulate the development of regional cooperation, and also are important from the security standpoint....Azerbaijan is a reliable partner of the European security architecture...the country plays an important role in ensuring European energy security." [12]

 

Jamestown Foundation chief Glenn Howard added "that Azerbaijan is an important partner for NATO in terms of energy security," and backed the nation's deputy foreign minister's demand the previous day that NATO must offer Yugoslav war-style support to its Caucasus partners "especially after the war in Georgia last year."

 

Howard added:

 

"NATO can give security guarantees to a country in case of an attack, which is what happened in 1979 in the Persian Gulf - after the fall of the Shah of Iran the US gave security guarantees to countries through bilateral agreements with those countries....If Azerbaijani troops are going to help in one area, that will lessen the need for NATO troops in this particular area, so that they can be involved in some other area, for example, that helps put more troops in fighting the Taliban...." [13]

 

Azerbaijan is not the only former Soviet republic the U.S. intends to use to penetrate the Caspian Sea Basin. After leaving Baku the State Department's Daniel Stein arrived in Turkmenistan where he stated that "The United States offers its mediating mission in Turkmen-Azerbaijan disputes over the Caspian status," in relation to a border demarcation conflict in a sea that the two nations share with Russia and Iran. He added, "The U.S. and EU member countries try to assure Azerbaijan and Turkmenistan that they should reach an agreement on the division of the Caspian to create real opportunities for Nabucco and other projects." [14]

 

The same day U.S. Deputy Assistant Secretary of State for South and Central Asia George Krol was also in the Turkmen capital to deliver an address at the the annual Oil and Gas Conference there and said, "The U.S. considers energy security as a priority issue, and Central Asia is an important region in the global energy map." [15]

 

In Azerbaijan's fellow GUAM member state Moldova, the new government of acting president Mihai Ghimpu, which came to power after April's so-called Twitter Revolution, announced that it was establishing a national committee to implement an Individual Partnership Action Plan for NATO membership. To indicate the importance the new administration attaches to integration with the bloc, "Minister of Foreign Affairs and European Integration Iurie Leanca has been appointed committee chairman." [16]

 

Earlier this month it was reported that the government's Prosecutor General's Office had "dropped criminal proceedings against the people accused of masterminding riots in the republic's capital in April, following the Opposition's protest against the results of the parliamentary election....After the early parliamentary election on July 29 when the Opposition came to power, most cases were closed" and instead "When the new prosecutor general was appointed, criminal cases were opened against police who took part in driving the protesters from the city center and their arrests." [17]

 

On the same day that the Jamestown Foundation's Glenn Howard and Vladimir Socor were in Azerbaijan advocating NATO intervention in the South Caucasus, U.S. Vice President Joseph Biden held a phone conversation with Georgian president and former U.S. resident Mikheil Saakashvili in which the first "reiterated the United States' 'strong support' for Georgia´s sovereignty and territorial integrity" and "underscored the importance of sustaining the commitment to democratic reform to fulfill the promise of the Rose Revolution." [18]

 

Also on November 20 a major Russian news source reported that Washington had shipped nearly $80 million in weapons to Georgia in 2008 and plans to supply more in the future.

 

"Despite the economic crisis, Georgia is increasing expenditure on arms purchases in the U.S.," although "Independent sources say[ing] Georgia´s unemployment stands at about one-third of its able-bodied population." [19]

 

On the same day a delegation from the Pentagon was in the Georgian capital to meet with Temur Iakobashvili, the nation's State Reintegration Minister - for "reintegration" read forcible incorporation of Abkhazia and South Ossetia - and the Georgian official announced "We introduced to the guests our plan to ensure security in the occupied territories. We also talked about the role the U.S. will play in assisting the ensuring of regional security." [20]

 

The U.S. Defense Department representatives, including Deputy Assistant Secretary of Defense for Russia/Ukraine/Eurasia Celeste Wallander, met with Georgian Defense Minister Bacho Akhalaia "to hold consultations on defence cooperation issues concerning the two countries," and "Wallander personally inspected ongoing military trainings aimed at the preparation of the 31st Battalion of the GAF [Georgian Armed Forces] for participation in the ISAF operation in Afghanistan. The sides evaluated the US assistance provided during 2009 and considered in detail future cooperation prospects for 2010/2011.

 

"Under the visit's agenda the high-ranking US official met with the Security Council Secretary, Eka Tkeshelashvili, State Minister for Reintegration Temur Iakobashvili and Defence and Security Committee members of parliament." [21] The inspection mentioned above was of training following that conducted by U.S. Marines. The first contingent of new Georgian troops thus prepared was sent to Afghanistan four days before.

 

Two days earlier NATO spokesman James Appathurai announced that the Alliance was forging ahead with plans for both Georgia's and Ukraine's full membership and that "assessments would be made at a meeting of the NATO-Ukraine and NATO-Georgia Commissions to be held in Brussels in early December at the level of NATO foreign ministers." [22]

 

Also on November 18 Georgian Vice Premier and State Minister for Euro-Atlantic Integration Giorgi Baramidze met with NATO Secretary General Anders Fogh Rasmussen in Brussels. "The Georgian delegation also included Deputy Foreign Minister Giga Bokeria and Deputy Defense Minister Nikoloz Vashakidze. A meeting of the NATO-Georgia Commission at the ambassadorial level was also held in Brussels." [23]

 

The day preceding the meeting, U.S. Assistant Secretary of State Michael Posner and Deputy Assistant Secretary of State for European and Eurasian Affairs Tina Kaidanow were in Georgia to convene "working meetings with Georgian authorities within the Strategic Partnership Charter.

 

"The delegation will monitor the implementation of the U.S.-Georgia Strategic Partnership Plan" inaugurated in January of this year, less than four months after the war with Russia. [24]

 

The prior week Russian Foreign Minister Sergey Lavrov accused Western and allied nations of continuing to arm Georgia, stating “I hope many take lessons from last year’s August events. But I have to say that according to the reports of various sources, some countries are sending arms and ammunition demanded by the Georgian leadership via different complicated schemes.” [25]

 

Russian Deputy Foreign Minister Grigory Karasin warned on the same day that "[Georgian] military drones have started flying over South Ossetia and Abkhazia" [26} and the day before Nikolay Makarov, Chief of the General Staff, said "Georgia is getting large amounts of weapons supplied from abroad" and "Georgian military potential is currently higher than last August." [27]

 

Makarov's contention was confirmed by Georgian Defense Minister Bacho Akhalaia on November 14 when he said "the country’s defense capabilities are now better than they were a year ago and they are further improving."

 

The defense chief added, “a strong army will be one of our key priorities until the last occupant leaves our territories.” [28] The "occupants" in question are Russian troops in Abkhazia and South Ossetia.

 

Azerbaijan is not the only South Caucasus NATO partner preparing for war.

 

Regarding the recently concluded two-week Immediate Response 2009 exercises run by the U.S. Marine Corps in Georgia, a leading Russian news site wrote "Perhaps, the exercises were aimed at issuing a warning to Russia." [29]

 

On November 13 the Russian General Staff revealed that "Russian secret services have declassified information about Georgia’s plans to start forming its special forces in a move that will be implemented in close cooperation with Turkey," and "voiced concern about Georgia’s ongoing push for muscle-flexing amid efforts by Israel, Ukraine and NATO countries to re-arm the Saakashvili regime." [30]

 

In Ukraine, on November 19 Deputy Foreign Minister Kostiantyn Yeliseyev said of American ambassador to Georgia and ambassador designate to Ukraine John Tefft that "The U.S. Senate [Foreign Relations] Committee has approved his candidacy and we are expecting him to arrive soon." [31] In time for January's presidential election. Incumbent president and U.S. client Viktor Yushchenko is running dead last among serious candidates and his poll ratings are never higher than 3.5%. Tefft's task is to engineer some variant of the 2004 "Orange Revolution."

 

Yushchenko is a die-hard, intractable, unrelenting advocate of forcing his nation into NATO despite overwhelming popular opposition and for evicting the Russian Black Sea Fleet from the Crimea.

 

On November 16 NATO Secretary General Anders Fogh Rasmussen addressed High-Level NATO-Ukraine Consultations at the Alliance's headquarters in Brussels and said:

 

"In 2008 at the Bucharest Summit NATO Heads of State and Government welcomed Ukraine’s aspirations for membership in NATO and agreed that Ukraine will become a member of the Alliance. To reflect this spirit of deepening cooperation, Ukraine has developed its first Annual National Programme which outlines the steps it intends to take to accelerate internal reform and alignment with Euro-Atlantic standards." [32]

 

The same day Reuters revealed that "Poland and Lithuania want to forge military cooperation with Ukraine to try to bring the former Soviet republic closer to NATO." Poland's Deputy Defense Minister Stanislaw Komorowski was quoted as saying of the initiative, "This reflects our support for Ukraine. We want to tie Ukraine closer to Western structures, including military ones." [33]

 

The agreement was reached at talks in Brussels attended by Ukraine's acting Defense Minister Valery Ivashchenko, Lithuania's Minister of National Defense Rasa Jukneviciene and Poland's Komorowski.

 

The combined military unit will be stationed in Poland and include as many as 5,000 troops. The joint buildup on Russia's western and northwestern borders "may have a political objective. It is meant to set up an alternative center of military consolidation for West European projects, a center which could embrace former Soviet republics (above all Ukraine), now outside NATO. There is no doubt who will control this process, considering U.S. influence in Poland and the Baltics." [34]

 

On the same day that the Polish, Lithuanian and Ukrainian defense chiefs reached the agreement, Poland hosted multinational military exercises codenamed Common Challenge 09 with "2,500 troops from Germany, Slovakia, Lithuania, Latvia and Poland - forming the so-called EU Combat Group....Common Challenge is being held for the first time in Poland. Exercises are conducted simultaneously in Poznan, western Poland, and the nearby military range in Wedrzyn." [35]

 

In a complementary development, The Times of London published an interview with Italian Foreign Minister Franco Frattini on November 15 in which he "said Italy would push for the creation of a European Army after the 'new Europe' takes shape at this week's crucial November 19 EU summit following the adoption of the Lisbon Treaty." [36] A commentary from Russia, which of course will not be included in the plans, mentioned that "NATO has been actively discussing the possibility of establishing a joint European army for a long time" and that Frattini had "reiterated the need for deploying a joint naval fleet or air force in the Mediterranean or other areas crucial to European security." [37]

 

In a Wall Street Journal report titled "Central Europe Ready To Send More Soldiers To Afghanistan," Polish Foreign Minister Radoslaw Sikorski, again emphasizing the connection between war zone training in Afghanistan and preparation for action much closer to home, was quoted as saying "The credibility of NATO will be decided in Afghanistan. If NATO can be successful with what was a success in the Balkans and Iraq, its deterrent potential will rise, and it is in Poland’s national interest.” [38]

 

On November 18 the ambassadors from all 28 NATO member states gathered in Brussels commented on Belarusian-Russian military exercises conducted months earlier, Operation West, and "expressed concerns about the large scale of the exercises and a scenario that envisioned an attack from the West...." [39]

 

Sikorski's allusion to so-called NATO deterrent potential is, then, clearly in reference to Russia.

 

On November 17 the European Union's Special Representative for the South Caucasus Peter Semneby announced that the first foreign ministers meeting of the Eastern Partnership program will be held next month. He said that "The Eastern Partnership will be under the jurisdiction of a new representative for foreign affairs and security. The appointment will come after the Lisbon summit,” [40] as will the creation of the new European Army Italian Foreign Minister Frattini spoke of earlier.

 

Participants will include the foreign ministers of Armenia, Azerbaijan, Belarus, Georgia, Moldova and Ukraine, half - six of twelve - of the members or former members of the Commonwealth of Independent States and all those in Europe and the Caucasus except for Russia, which is not invited.

 

Comparable efforts to pull the five Central Asian CIS members - Kazakhstan, Kyrgyzstan, Tajikistan, Turkmenistan and Uzbekistan - away from cooperation with Russia through a combination of an analogous EU partnership, energy project agreements and involvement in the Afghan war are also proceeding apace.

 

The eighteen-year-old project of Paul Wolfowitz, Zbigniew Brzezinski et al. to destroy the post-Soviet Commonwealth of Independent States and effect a cordon sanitaire around Russia, enclosing it with NATO member states and partners, has continued uninterruptedly since 1991.

 

Washington will not tolerate rivals and will ruthlessly attempt to eliminate even the potential of any nation to challenge it globally or regionally. In any region of the world. Russia, because of what it was, what it is, where it is and what it has - massive reserves of oil and natural gas, a developed nuclear industry and the world's only effective strategic triad outside the U.S. - is and will remain the main focus of efforts by the United States and NATO to rid themselves of impediments to achieving uncontested global domination.

 

Carthage must be destroyed is the West's policy toward the former Soviet Union.

NOTES

 

1) Eastern Partnership: The West’s Final Assault On the Former Soviet Union, Stop NATO, February 13, 2009
http://rickrozoff.wordpress.com/2009/08/26/eastern-partnership-the-wests-final-assault-on-the-former-soviet-union
2) Georgia Online, November 9, 2009
3) Azeri Press Agency, November 10, 2009
4) Azeri Press Agency, November 12, 2009
5) Azeri Press Agency, November 17, 2009
6) Azeri Press Agency, November 16, 2009
7) Azertag, November 18, 2009
8) Azeri Press Agency, November 18, 2009
9) Azeri Press Agency, November 18, 2009
10) Azerbaijan Business Center, November 19, 2009
11) Azertag, November 20, 2009
12) Ibid
13) Ibid
14) Azeri Press Agency, November 18, 2009
15) Trend News Agency, November 18, 2009
16) Focus News Agency, November 11, 2009
17) Itar-Tass, November 12, 2009
18) Civil Georgia, November 20, 2009
19) Voice of Russia, November 20, 2009
20) Trend News Agency, November 20, 2009
21) Georgia Ministry of Defence, November 20, 2009
22) Rustavi2, November 19, 2009
23) Civil Georgia, November 18, 2009
24) Rustavi2, November 17, 2009
25) Azeri Press Agency, November 11, 2009
26) Russian Information Agency Novosti, November 11, 2009
27) Voice of Russia, November 10, 2009
28) Civil Georgia, November 14, 2009
29) Voice of Russia, November 9, 2009
30) Voice of Russia, November 13, 2009
31) Interfax-Ukraine, November 19, 2009
32) NATO, November 16, 2009
33) Reuters, November 16, 2009
34) Russian Information Agency Novosti, November 18, 2009
35) Polish Radio, November 16, 2009
36) Russian Information Agency Novosti, November 17, 2009
37) Ibid
38) Wall Street Journal, November 12, 2009
39) Reuters, November 18, 2009
40) Azertag, November 17, 2009

mardi, 10 janvier 2012

Le Qatar achète nos banlieues ou La diversité, cheval de Troie de l’islamisme

Le Qatar achète nos banlieues ou La diversité, cheval de Troie de l’islamisme

Ex: http://mediabenews.wordpress.com/

L’imprudence de nos dirigeants n’a décidément pas de limite; elle frôle, parfois, l’irresponsabilité. En plein débat sur le vote des étrangers aux élections locales, l’annonce de financements du Qatar dans certaines banlieues aurait du soulever bien des interrogations.

Le Qatar est, en effet, un émirat rigoriste qui achète tout: le sport, la culture. Pour améliorer son image. Mais il est aussi derrière tous les mouvements islamistes dans le monde arabe. Du Maroc à Damas, notre collègue algérien, Chems Eddine Chitour, l’a récemment rappelé dans nos pages. Il a été l’un des éléments moteurs de la guerre en Libye, derrière la France ou la poussant, selon les versions. Il finance tous les mouvements islamistes: au Maroc, en Tunisie ou en Egypte.


Le Qatar et la France : de l’amitié ?

Au Maroc, les islamistes ont remporté les élections, comme en Egypte et en Tunisie. La Syrie va connaître une guerre civile qui profitera aux religieux extrémistes. Il n’y a plus de Libye (BHL s’en félicite), mais des territoires soumis à l’autorité de chefs de guerre plus ou moins islamistes. Si un califat se constitue c’est, pour le moment, celui de Doha.

Le Qatar a pris la relève du wahhabisme saoudien dans l’exportation d’un Islam fondamentalisme qu’il fait coexister avec une économie dynamique et ultra moderniste, fondée sur l’or noir. Voilà les sauveurs des banlieues. Tout de même, cela ne choque-t-il personne ?

A quand les élus « qatari» de nationalité française?

“Le Qatar a créé un fonds d’investissement de 50 M€ pour financer des projets économiques portés par les habitants des banlieues de France”, a annoncé jeudi soir son ambassadeur à Paris, Mohamed Jahan Al-Kuwari.


L’Association nationale des élus locaux pour la diversité reçue par l’Emir du Qatar

Mais le financement des associations, l’aide aux élus de “la diversité” aura sans doute une contrepartie: la ré-islamisation, dans l’obédience, de nos banlieues. Nous aurons donc des élus « qatari» de nationalité française et des associations d’étrangers « qataris » qui pourront exiger des piscines non-mixtes et des repas halal partout, ainsi que le respect du port du voile…. Surtout, en cas d’obtention du droit de vote. Ce serait la coutume étrangère qui ferait la loi, dans les mairies par l’élection ou par pression.

Accepter le financement de nos banlieues à population immigrée, forte ou majoritaire, par le Qatar est absolument irresponsable. Que fait-on du principe de précaution ? Qui s’inquiète ou dénonce ce véritable danger d’ingérence religieuse par le canal économique ?

Ni les pouvoirs publics, qui étaient déjà restés étrangement silencieux lorsque, au printemps dernier, des membres de l’administration américaine avaient procédé avec une totale impudence à des manoeuvres d’instrumentalisation des “jeunes de banlieues” d’ascendance africaine.   Ni la presse. Tétanisée par ses complexes anti-racistes, elle ne voie que l’encouragement à “la diversité”, se contente de retranscrire la communication quatari. « Des élus de banlieue rentrent du Qatar. Leur but : promouvoir les talents des quartiers dans un pays en plein essor, où la culture franco-arabe n’est plus un handicap. Un voyage qui fait suite à deux séjours aux Etats-Unis.”

Qu’en pensent les intéressés ? « Alors que l’Europe est en crise, le Qatar explose”, répond Fouad Sari, élu écologiste et professeur à Vigneux-sur-Seine (Essonne). “Dans nos quartiers, le nouveau propriétaire du PSG et organisateur de la Coupe du monde de football 2022 fait rêver les jeunes.» « Au Qatar, les compétences comptent plus que la couleur de la peau », ajoute Houaria Hadj-Chikh, adjointe (apparentée PC) à Marseille.

Derrière les talents de la diversité, l’uniformité de l’islamisme?

Le Qatar ce n’est pas que des paroles. Il faut agir.” La bourse grande ouverte et ne cachant pas que les 50ME de l’émir n’était qu’un plancher, l’ambassadeur a été clair, devant la dizaine d’élus locaux des quartiers, tous originaires du Maghreb, en présence d’un journaliste de l’AFP “J’espère que ce partenariat sera noué très vite pour servir la relation entre le Qatar et la France“,  pays “stratégique” et “très important pour nous“, a poursuivi l’ambassadeur.  ”Les Français d’origine arabe peuvent nous aider dans notre partenariat avec la France“.

La France: objectif Qatari. Personne ne peut en douter. Attention, derrière les talents de la diversité, il peut se cacher l’uniformité de l’islamisme Qatari.

Jean Bonnevey

La voix pertinente de la Hongrie

La voix pertinente de la Hongrie

Ex: http://synthesenationale.hautetfort.com/

orban.jpgLe gouvernement conservateur hongrois de Viktor Orbàn vient d’adopter une nouvelle  Constitution qui vise à réduire considérablement l’influence des partis politiques, à maîtriser sa monnaie par sa mainmise sur sa banque centrale et en rappelant quelques principes identitaires fondamentaux. Pour Viktor Obàn, la démocratie n’est pas une panacée sans pour autant tomber dans les travers du bon vieux  stalinisme d’hier, mais vu de droite. Evidemment le Système regimbe face à cet acte d’indépendance et Bruxelles, temple du politiquement correct, ne sait trop comment réagir. Mais la finance internationale et apatride veille au grain. Pourtant, Viktor Orbàn semble montrer une voie originale à ce que pourrait être une Europe enfin décidée à défendre ses intérêts et surtout son identité.

Les principaux changements dans la Constitution :

 - La «République de Hongrie» devient la «Hongrie».

 - Les dirigeants de l’actuel Parti socialiste sont tenus rétroactivement responsables des «crimes communistes» commis jusqu’en 1989.

- «Dieu» fait son entrée dans la Constitution, tout comme le nombre de communautés religieuses, limité à 14.

- Le nouveau mode de scrutin fait la part belle au parti arrivant en tête.

- Les Hongrois de souche à l’étranger (minorités dans les pays voisins) bénéficient du droit de vote.

- Le mandat des titulaires de postes importants de l’appareil d’Etat (économie, justice, police et armée) est porté à neuf ou douze ans.

- L’impôt sur le revenu à taux unique de 16% et le niveau des retraites est fixé dans la Constitution.

- L’influence du gouvernement est renforcée dans la Banque centrale. Le président de cette institution ne peut plus choisir ses trois adjoints, nommés par le gouvernement. De plus, le Conseil monétaire passe de 7 à 9 membres. Ces deux membres supplémentaires sont choisis par le gouvernement.

- Le forint devient constitutionnellement la monnaie hongroise, bloquant pratiquement le passage à l’euro.

- La Constitution fait de l’embryon un être humain dès la conception.

- Le mariage n’unit qu’un homme et une femme.

- Les sans-abri peuvent être punis de peines de prison.

- La radio-télévision publique et l’agence de presse MTI sont chapeautées par un Conseil des médias, dirigé par le Premier ministre.

- L’unique radio d’opposition, Klubradio, perd sa fréquence.

- Le Parlement a par ailleurs adopté une modification de ses règles de fonctionnement, qui donne à la majorité la possibilité de modifier l’ordre du jour et faire passer ses lois sans débat.

dimanche, 08 janvier 2012

La Belgique a un gouvernement!

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La Belgique a un gouvernement!

Entretien avec Paul Barbain, animateur du “Mouvement Identitaire Démocratique” (Namur), sur les problèmes de la Belgique actuelle

Q.: Monsieur Barbain, votre pays, la Belgique, a enfin réussi à se doter d’un gouvernement au bout de plus de 540 jours de crise politique! Que doit-on en penser, ici en l’Hexagone, où personne ne comprend guère ce qui se passe chez vous?

PB: Oui. La Belgique a un gouvernement mais il a fallu la menace d’une sanction de la part de la Commission Européenne pour qu’une tripartite soit vaille que vaille mise sur pied avant le 15 décembre. Les tripartites, composées de socialistes, de démocrates-chrétiens et de libéraux, sont, en règle générale, de piètres expédients qui présentent de nombreuses faiblesses. D’abord, comment concilier les visions socio-économiques des socialistes et des libéraux? Par des compromis qui ne satisferont jamais personne: ipso facto une telle tripartite équivaut à une absence de gouvernement réel, à un vide politique. Une tripartite de partis, considérés en Belgique comme “traditionnels”, est par définition hostile à toute nouveauté, donc à toute audace dans la gestion des problèmes qui, pourtant, s’accumulent. La nouveauté, on le sait depuis 2007 et encore davantage depuis les élections de juin 2010, a été l’irruption sur le théâtre politique belge d’un néo-nationalisme flamand porté par la NVA (= “Nouvelle Alliance Flamande”) de Bart De Wever. Cette formation réclamait une réforme fondamentale de l’Etat dans le sens de plus d’autonomie aux régions et communautés composant le royaume, c’est-à-dire une réforme allant dans le sens des seuls intérêts flamands et négligeant tous les autres grands problèmes qui affectent la société. Les partis francophones n’étaient pas demandeurs d’une telle réforme. Le résultat de ces interminables négociations, qui se sont étalées sur plus de dix-huit mois, a été d’isoler dans l’opposition le parti nettement majoritaire de la Flandre. Celui-ci est exclu de l’échelon fédéral, tout comme le petit parti francophone de Bruxelles, le FDF d’Olivier (alias “Olibrius”) Maingain, exclu de toutes mangeoires et prébendes pour dorer la pillule aux Flamands: l’opposition à l’une des revendications majeures des Flamands, soit la scission de l’arrondissement électoral et judiciaire de “Bruxelles/Hal/Vilvorde” était éliminée, de même que la voix qui réclamait à tue-tête un élargissement démesuré et déraisonnable de Bruxelles par inclusion de nombreuses communes flamandes de la grande périphérie mais aussi de communes wallonnes comme Waterloo, Braine-l’Alleud, Ohain, etc. Comme si toutes ces communes idylliques, où il fait bon vivre, étaient mues par le désir irrépressible de faire partie du “Bruxellistan” en ébullition constante, en voie d’islamisation, où on ne trouvera bientôt plus un saucisson pur porc dans les rayons des magasins, sans même parler du jambon de Parme. En bout de course, cela signifie que le gouvernement hissé aux affaires début décembre 2011 n’a pas de majorité parmi les députés flamands au Parlement fédéral belge.

On peut dire dorénavant que le “cordon sanitaire” imposé au Vlaams Belang, c’est-à-dire à la formation nationaliste qui avait jadis défrayé les chroniques et alarmé les bonnes consciences, s’est considérablement élargi: cette fois, il s’applique désormais à tous les électeurs de la NVA, soit à 30% de l’électorat flamand. Ce qui doit, en toute bonne logique, nous amener à dire que ce fameux “cordon sanitaire” n’avait pas été établi, en fait, pour combattre le racisme réel ou imaginaire des dirigeants et des militants du Vlaams Belang (ex Vlaams Blok). Le “racisme” ici n’avait été qu’un bon prétexte car, rappellons-le une fois pour toutes, il est vrai, et bien vrai, que les réactions négatives à l’égard de certaines catégories d’immigrés sont bien partagées en Belgique: elles ne sont pas seulement virulentes chez les militants du Vlaams Blok ou chez les seuls Flamands car j’entends régulièrement, depuis un an ou deux, en terre wallonne ou chez des Wallons qui travaillent au “Bruxellistan”, tous ex-petits gauchistes bien-pensants ou syndicalistes FGTB voire mèmères démocrates-chrétiennes, proférer des horreurs racistes à qui mieux mieux, en un langage plus fleuri que celui des Flamands plus prudes et plus réservés. Le pamphlet le plus corrosif, et le mieux construit, contre les débordements de la population immigrée au “Bruxellistan” n’est d’ailleurs pas l’oeuvre d’un sectataire du Vlaams Belang mais d’un député vert flamand de la capitale, Lucas Van der Taelen. Le “cordon sanitaire” a servi et continue à servir à endiguer toute volonté de réformer l’Etat dans un sens plus fédéraliste: isoler une frange très conséquente de l’électorat flamand en déclarant que c’est essentiellement pour ce motif politique-là, pour cette option constitutionnelle précise, aurait révélé en plein jour les velléités anti-démocratiques de l’établissement belge; en revanche, décrier les contrevenants comme “racistes” permettait de parader avec bonne conscience dans les allées de l’eurocratie du Quartier Léopold ou de Strasbourg, en criant bien haut que la Belgique était un exemple à suivre dans la lutte interplanétaire voire intergallactique contre l’hydre hideuse du racisme qu’avançait un noir complot d’indécrottables et pervers nazillons

Le recours au croquemitaine du “racisme” était ridicule, bouffon, aussi stupide que l’idéologie républicaine hexagonale dont l’anti-racisme militant actuel procède, depuis que Mitterrand avait hissé sur les pavois médiatiques un certain Harlem Désir. Mais finalement, si on y réfléchit un peu, un “racisme” qui aurait été toléré avec condescendance —c’est-à-dire, entendons-nous, aurait équivalu à une liberté démocratique de critiquer les débordements de l’immigration incontrôlée— aurait généré moins de dangerosité pour le système belge dans son ensemble, tares comprises, que l’application de la stratégie du “cordon sanitaire” élargi dans le contexte actuel. En effet, c’est désormais plus de 40% de l’électorat flamand qui est condamné à la marginalité politique et à demeurer une vaste frange de citoyens de seconde zone. Il devient difficile d’accuser 40% de la population de “racisme” ou de velléités extrême-droitistes. On ne le fait donc pas —ce serait trop gros— mais on manoeuvre habilement pour que cet électorat soit exclu de toute représentation, comme s’il était effectivement raciste. Il en résulte une sourde colère dans près de la moitié des chaumières flamandes: pire, quand on organise, en guise de sondage, des “élections” fictives mais significatives dans les collèges et écoles flamandes pour les élèves entre 16 et 18 ans (les futurs électeurs), on constate, comme très récemment en Campine, que les scores unis de la NVA et du Vlaams Belang atteignent 72%! Les partis de la tripartite au pouvoir ne recueillent que des miettes car les Verts flamands et quelques petits partis gauchistes (dont les maoïstes du PvdA) emportent parfois plus de voix juvéniles que les socialistes du SP.A!

Nous sommes donc plongés dans une situation où 45 à 48% de l’électorat flamand n’a pas la possiblité d’exercer un impact quelconque sur la gestion des affaires. Etat fédéral à deux composantes majeures, la Belgique est forcément instable car un Etat fédéral idéal, c’est-à-dire idéalement équilibré, compte généralement un nombre impair de composantes, car cela permet d’absorber les déséquilibres ou les différences existant entre l’électorat d’une entité sub-étatique A (qui générerait un vote atypique) et ceux des entités sub-étatiques B, C, D et E (qui génèreraient des comportements autres voire plus conventionnels). Avec deux entités seulement, tout déséquilibre, tel celui que nous connaissons aujourd’hui en Belgique, réduit la fédéralisation à une pure fiction ou à une impossibilité pratique.

On me rétorquera que la Belgique compte trois régions (Wallonie, Flandre et Bruxelles-Capitale) et trois communautés (francophone, flamande et germanophone). La communauté germanophone est excentrée territorialement et numériquement très réduite. Quant à Bruxelles, elle est une région exclusivement urbaine, réduite à dix-neuf communes; elle est dépendante financièrement des deux autres régions (surtout la Flandre). Bruxelles accumule, qui plus est, une masse de problèmes inconnus dans les deux autres entités sub-étatiques. La vie économique bruxelloise s’est considérablement réduite au fil des dernières décennies: bon nombre d’activités industrielles, de services de qualité dont les performances ne sont pas niables, ont émigré vers une périphérie flamande, vers des zones d’activités comme celles de Zellik, Zaventem ou Diegem. Fiscalement, le départ de ces entreprises est un désastre pour la capitale belge, devenue dortoir pour les eurocrates, qui ne paient pas un sou d’impôt et constituent une masse mouvante non ancrée dans le tissu historique de la ville. Ensuite, l’immigration débridée et non assimilée, dénoncée par le député vert Van der Taelen, ne paie pas davantage d’impôts et génére des coûts exorbitants que la ville-région, fiscalement exsangue, ne peut plus financer. L’ironie veut qu’à peine mis en selle, le gouvernement a dû faire face à deux semaines d’émeutes violentes, fomentées par les partisans d’un obscur candidat malchanceux à la présidence congolaise, dont la majorité des Belges n’avaient jamais entendu parler et ne peuvent ni retenir ni prononcer le nom (un certain Tchisekedi, paraît-il...). Sous le prétexte que des malversations auraient été commises dans le comptage des voix quelque part dans le vaste Congo, des bandes de furieux, escortés par des pillards flairant l’aubaine, ont saccagé le haut de la ville, les commerces jadis prestigieux de la Chaussée d’Ixelles qui jouxte, pour son malheur, le quartier dit de “Matongé”, devenu le lieu de séjour de la minorité congolaise à Bruxelles, en apparence majoritairement partisane de ce Tchisekedi. Avec les manifestations multiples de paysans ou de syndicalistes européens qui se succèdent dans le quartier Schuman contre l’eurocratie, avec les débordements de la communauté marocaine (maroxelloise...) et maintenant avec les fureurs de Congolais marris, le budget de la capitale, pour le maintien de l’ordre, est solidement entamé et ne pourra jamais être bouclé sans apports venus des deux autres régions, qui, elles, ont besoin de leurs fonds pour des projets valables en Flandre et en Wallonie. Pourra-t-on gérer encore à l’avenir de telles joyeusetés nocturnes à la lueur des cocktails Molotov? Et pourra-t-on un jour rendre à la ville sa convivialité d’antan, qui formait la trame charnelle et émouvante des nostalgies d’un Jacques Brel?

Si des élections nouvelles devaient se dérouler demain, les résultats seraient exactement les mêmes voire encore plus substantiels pour la NVA (les sondages avancent le chiffre de 38%). Les problèmes réels de la société et surtout la crise bancaire (Dexia, Fortis) ne seraient pas résolus (et ne le seraient pas davantage par les exclus de la NVA ou du Vlaams Belang, ne nous leurrons pas...). Pire: en fait, la tripartite en place depuis début décembre ne se compose que des vaincus des deux scrutins fédéraux précédents, celui de 2007 et celui de 2010, ce qui est contraire à toute saine gouvernance démocratique: il n’y a pas eu de rénovation du personnel, alors que l’électorat l’exigeait, surtout en Flandre; si quelques clowns ont disparu du sinistre théâtre de la politique fédérale belge, bon nombre d’autres clowns et surtout de clownesses —de véritables calamités— sont demeuré(e)s en piste.

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Q.: Vous venez de nous parler de la crise politique belge, mais celle-ci se déploie tout de même sur fond de crise générale, votre pays étant, comme le Portugal ou l’Espagne, dans le collimateur des agences de notation? Qu’avez-vous à nous dire sur la crise financière et économique que traverse votre pays dans la zone euro?

PB: La crise financière est pour moi une expression particulière (et pas si nouvelle...) des guerres indirectes menées contre tout ce qui pourrait contrarier ou ralentir le capitalisme anglo-saxon en Europe ou ailleurs dans le monde: la nouvelle offensive de cette guerre de “quatrième dimension” a commencé à l’automne 2008, sans que le personnel politique n’ait formulé la moindre réponse, ni en Wallonie où le déclin industriel est une histoire ancienne, ni en Flandre, où les délocalisations et le chômage commencent à exercer leurs ravages, en dépit des ports de mer d’Anvers et de Zeebruges qui permettent à la Flandre d’attirer plus facilement les investisseurs. La crise financière, outre la défense et la consolidation les intérêts géopolitiques et géoéconomiques des nouvelles classes et de la finance internationale, vise le démantèlement de toutes les structures politiques (au sens noble, celui que lui ont donné Carl Schmitt et Julien Freund) qui subsistent, même à l’état résiduaire, dans le monde. Les crises grecque et italienne ont amené au pouvoir, à Athènes et à Rome, des gouvernements directements inféodés au système bancaire international, conduits par des anciens employés de Lehman & Brothers ou d’autres machins ploutocratiques, qui n’ont évidemment aucune légitimité démocratique. L’objectif final de la conjuration néo-libérale aujourd’hui triomphante est de démolir définitivement l’Etat populaire, de lui donner le coup de grâce après l’avoir fait mourir à petit feu pendant une trentaine d’années.

En Belgique, le nouveau paradoxe, qui surgit dans ce contexte global d’offensive néo-libérale et ploutocratique, est le suivant: Elio Di Rupo, qui est, électoralement parlant, tributaire d’un vaste mouvement syndical socialiste, a bien sûr promis une politique sociale fort généreuse, basée pour l’essentiel sur la perpétuation du système belge ad vitam aeternam, où un bon paquet d’allocataires sociaux, légitimes ou illégitimes, perçoivent des allocations ou des revenus de substitution jusqu’à la fin de leurs jours, sans qu’il ne leur soit demandé aucun compte ni aucun effort d’insertion réel, a fortiori s’ils appartiennent à la catégorie désormais dûment privilégiée des immigrés du Bruxellistan. Je ne raisonne pas comme les libéraux donc je ne dis pas que c’est une mauvaise idée d’aider des faibles ou des précarisés sur le long terme —et même sur le très long terme— mais pour perpétuer une telle générosité et une telle solidarité, il faut produire, sans jamais fléchir la cadence, des biens agro-alimentaires ou industriels selon des rythmes de croissance continue et soutenue, comme en connaissent aujourd’hui des pays comme la Chine ou la Turquie. Il faut de grandes entreprises performantes, privées si ça marche ou nationalisées s’il le faut, et un bon tissu de petites entreprises familiales, bien soustraites à la perspective de la faillite grâce à toute une série de filets protecteurs, notamment contre toute ingérence indue des banques. Il faut mettre un terme à la pratique néfaste des délocalisations (qui frappe toute l’Europe) et éviter que les privatisations (les “consolidations” selon l’euphémisme chéri de Di Rupo il y a quelques années) ne conduisent à des démantèlements, des déménagements ou des délocalisations. Remarque complémentaire: l’idéologie festiviste, dénoncée en termes philosophiques et esthétiques par le regretté Philippe Muray, ou l’idéologie du “non-travail”, analysée par un Guillaume Faye au début des années 80, servent à désindustrialiser l’Europe, à générer un esprit de farniente qui avantage les autres grands blocs géoéconomiques de la planète. L’Europe, comme s’inquiétait déjà le penseur gaulliste Claude Debbasch dans les années 60, a connu l’inflation d’un secteur tertiaire tentaculaire et improductif, générateur d’emplois peu utiles, surtout quand on songe à une ineptie belge déjà ancienne, je veux parler du fameux “Plan Spitaels”, consistant à lutter contre le chômage en créant, pour les ouvriers jetés hors de leurs usines, des postes administratifs dans la fonction publique! On a ainsi décrédibilisé le statut de fonctionnaire et apporté de l’eau au moulin du discours néo-libéral, posant dogmatiquement tout fonctionnaire comme “inutile”. Avec des dizaines de milliers de fonctionnaires-bidons, la critique était aisée, même si elle était fondamentalement fausse quant au fond.

Un gouvernement fédéral belge, où les socialistes wallons constituent l’incontournable dominante, doit être au minimum keynésien, défendre le keynésianisme pratique à tous les échelons, belges ou européens voire mondiaux, faire appel à toutes les ressources de l’économie dite “régulationniste” et travailler à créer des zones aussi vastes que possible d’autarcie, selon des techniques modernes qui ne soient pas pures nostalgies d’un hypothétique ancien régime que l’on poserait comme absolument parfait. Je pense notamment à la création de monnaies locales parallèles, comme il en existe en Bavière depuis quelques mois. Plusieurs régions de Wallonie pourraient imiter cet exemple bavarois, en Ardenne comme au Condroz. L’autarcie pure a toujours été une impossibilité matérielle dans le cadre limité que constituent les 30.000 km2 de la Belgique. Or nous constatons que bon nombre de figures du socialisme belge capitulent devant la vogue néo-libérale qui a déferlé dès 1979 avec l’avènement du premier gouvernement de Madame Thatcher en Angleterre. On songera notamment à feu Karel Van Miert, socialiste flamand nommé commissaire européen à la concurrence, qui ne ménageait jamais ses efforts pour réduire à néant toute mesure protectionniste, fut-elle vitale ou diantrement timide, contexte néo-libéral oblige, un contexte qui empoisonne le monde depuis maintenant trois bonnes décennies. Ce n’est pas avec des socialistes pareils que l’on va effacer les affres de la crise ni réduire une misère qui commence à asphyxier les classes moyennes actives.

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Depuis Edmond Leburton, au début des années 70, plus aucun premier ministre belge n’avait été wallon. Di Rupo, fils d’immigrés italiens installés à Mons dans le Borinage hennuyer, est donc le premier “Wallon” socialiste à reprendre le flambeau de Leburton, tombé à la suite d’un scandale financier. Mais voilà que ce premier ministre socialiste, tant attendu par les militants ouvriers et syndicalistes, surtout dans le Borinage et dans le Hainaut, va devoir faire face à une fronde sociale et syndicale sans pareille depuis les émeutes contre la “Loi unique” entre décembre 1960 et janvier 1961. Certes Di Rupo a eu l’habilité du Florentin pour faire porter le chapeau des mesures d’austérité les plus impopulaires à un libéral flamand, Van Quickenborne, mais, avec ou sans ce “Van Quick”, l’année 2012 sera chaude sur le plan social pour le nouveau premier ministre, preuve par neuf qu’une tripartite avec les libéraux, prête à faire tous les caprices du système bancaire international, ne convient pas aux classes laborieuses du pays, y compris aux indépendants et aux gérants des PME qui votent généralement pour les libéraux. Mais il n’y aura pas que les manifestations syndicales, les grèves et les protestations classiques du monde ouvrier et salarié: on peut s’attendre à des rébellions dans les quartiers immigrés de Bruxelles car la réduction dans le temps (trois ans au lieu de toute la vie) des allocations pleines et complètes de chômage, suivie, après ce délai de trente-six mois, d’une diminution drastique et graduelle des revenus de substitution, va bouleverser les douces habitudes d’une communauté dont les ressortissants ne trouvent généralement jamais d’emplois stables (sauf à la STIB, la “Société des Transports Intercommunaux Bruxellois” où l’on a même recyclé d’anciens braqueurs, dont l’un d’eux, l’an passé à Uccle, a vidé le chargeur de son revolver dans la tête d’une paisible mère de famille qui n’entendait pas se faire “car-jacker”, tandis qu’un de ses potes récidivait à Laeken en jouant de la Kalachnikov au sortir d’une agence bancaire qu’il venait de braquer).

A Bruxelles, plus encore qu’en Wallonie, le bon vieux système va cesser de fonctionner. Il sera certes, pendant un premier temps, freiné par toutes sortes d’artifices, dont les certificats médicaux, réels ou de complaisance, établis pour que l’on passe du statut de chômeur à celui d’handicapé, mais quoi qu’il en soit le système idyllique des Trente Glorieuses, poursuivi en dépit du bon sens pendant les Trente Piteuses, va s’enliser et chavirer, très probablement sous les quolibets des Turcs et des Chinois, qui se moqueront copieusement des moeurs socio-politiques des Européens. Avec ceci de très drôle: les parrains de l’idéologie anti-raciste, partisans officiels de ce bon et généreux système de redistribution, vont passer pour des “racistes” plus abominables que les “racistes” posés comme tels, parce que ce seront eux qui confisqueront sucettes-allocations et bonbons-subsides et non les “racistes” en titre, exclus du pouvoir par le “cordon sanitaire” et crossés par les lois scélérates appliquées par des magistrats marron. Bref, le boa de “Tintin au Congo” qui se bouffe lui-même en avalant sa propre queue.

Les systèmes sociaux généreux, que nous avons connus, et dont nous allons avoir la nostalgie pendant les années de crise que nous connaîtrons immanquablement, étaient effectivement la “sucette” que l’on avait laissée aux Européens pour qu’ils ne redeviennent pas “fachos” ou ne tournent pas “bolchos” pendant les années 50. Et surtout, avec le Plan Marshall, pour qu’ils achètent américain... Or il faut être bête et archi-bête comme les veaux qui gobent tout ce que racontent les médias ou font miroiter les productions d’Hollywood pour croire que les gentils Américains et les gentlemen anglais, dopés par la faconde de Churchill, sont venus nous libérer des méchants Allemands, avec l’aide de l’Uncle Joe (Staline) et de ses maquisards FTP ou autres, tout ça pour nos seuls beaux yeux, parce que nous étions de “bons petits Belges”, des enfants martyrs de la “poor little Belgium” (les Anglais ont d’ailleurs facturé très lourdement les frais de leur armée en exigeant une bonne part du cuivre du Congo et du charbon de Wallonie et de Campine et en facturant au prix plein leurs surplus militaires, vieux Spitfire défectueux qui ont causé la mort de plusieurs pilotes, casques “plats-à-barbe”, fusils mitrailleurs Bren, chenillettes démodées et autres ceinturons “web” utilisés jusque dans les années 80!).

Le but des deux guerres mondiales a été de briser toute forme d’autarcie européenne; les fonds du Plan Marshall ont été fournis sous conditions, notamment celle d’unifier le marché pour favoriser les importations d’Outre-Atlantique. D’où les traités de la CECA en 1951 et de Rome en 1957. Au fil du temps, l’Europe unifiée par l’eurocratie est (re)devenue une puissance économique. On est ainsi revenu à la case départ, mais cette fois sans un Kaiser ou sans un Führer. Il faut donc briser cette Europe performante en la harcelant au départ de son ventre mou méditerranéen. Est-ce un hasard si la Grèce, avant la crise de l’automne 2008, a subi une quantité incroyable et inédite d’incendies de forêts et de garrigues, allumés, pensent certaines sources, par des séides des services secrets turcs? De même, les incendies de forêt en Russie, qui n’avaient jamais connu pareille ampleur dans l’histoire, sont-ils, eux aussi, produits du “hasard”? La Grèce comme la Russie ont été déstabilisées par cette série de catastrophes. Et voilà qu’après ces feux apocalyptiques, surgissent à Athènes une crise financière, qui entraîne une crise générale de l’euro, et à Moscou, une “révolutions des neiges”, visant à déboulonner une direction politique qui entend placer des garde-fou après le laisser-aller de l’ère Eltsine. La guerre de “quatrième dimension” ne vise-t-elle pas à commettre autant de destructions qu’une guerre conventionnelle, sans pour autant avoir l’air d’une guerre?

Si la Belgique est dans le collimateur, ce n’est pas tant pour la dette de l’Etat qu’elle constitue mais pour le déséquilibre induit par la crise bancaire qui a contraint l’Etat à se porter garant de deux grandes banques, Fortis et Dexia, à payer partiellement leurs dettes ou à éponger leurs déficits. Pour Dexia, le jeu a été pervers: des mercenaires flamands (et non pas wallons... n’en déplaisent aux nationalistes purs et durs du Nord du pays...) ont livré l’épargne des Belges (toutes catégories confondues) à des requins français, tout comme, précédemment, le secteur énergétique, avec Electrabel, avait été vendu aux Français qui rançonnent les familles belges à tire-larigot, pire qu’au temps des sans-culottes arrivés dans le sillage des généraux Dumouriez, Jourdan et Pichegru. Bizarre que les nationalistes flamands ne hurlent que contre quelques précarisés wallons qui profitent chichement de la manne de l’Etat-Providence mais ne soufflent mot ou ne lancent aucune campagne violente contre le pillage systématique et inouï de toutes les provinces du royaume, exercé depuis l’état-major de Suez/Gaz de France à Paris. Chaque famille de Flandre et de Wallonie est pompée et grugée à qui mieux mieux par cette pompe aspirante mais ni les nationalistes ni les syndicalistes socialistes (FGTB ou CSC/ACW), forts en gueule, ne vont jamais bomber en grandes lettres noires les façades d’Electrabel ni occuper les locaux des petits et gros complices flamands des sinistres pillards français. Une bonne idée à creuser dans les états-majors de De Wever et de Dewinter: organiser dans toute la Flandre la grève du paiement des notes énergétiques. De Wever, Dewinter et leurs cliques ne frôleraient pas les 50% aux prochaines élections mais au moins les 80%. Tirer à boulets rouges sur les seuls Wallons et immigrés n’est pas aussi rentable électoralement que ne le serait une bonne jacquerie bien orchestrée contre les pillards du secteur énergétique: dans les années 20, le grand-père de Maître Bart Laeremans, zélé député Vlaams Belang de Grimbergen, organisait des escouades d’étudiants armés de cannes à la mode des Camelots du Roi d’AF, pour protester contre les accords militaires franco-belges. Et pourquoi pas de nouvelles escouades contre le pillage dû aux accords énergétiques franco-belges? Ce serait une réactualisation pertinente du “Los van Frankrijk” du grand-père maternel de Bart Laeremans! Et beaucoup de Wallons, de Germanophones et même d’immigrés suivraient comme un seul homme, s’achèteraient une canne de bon bambou et une faluche rouge bordeaux, pour participer à l’action! Mais avant d’en arriver là, le ministère fédéral des finances pourrait prendre enfin conscience qu’une réduction de la facture énergétique de tous les citoyens, issus de toutes les communautés composant le royaume, serait une aubaine pour la caisse de l’Etat.

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Pour sortir de ce faisceau de crises et de problèmes, ni la Wallonie ni la Flandre ne possèdent le personnel politique adéquat. Je pense, comme le pensait aussi l’analyste flamand Hubert de Sy, aujourd’hui décédé, que cette absence de personnel politique valable et compétent est essentiellement dû à la “débâcle éthique” qui frappe le pays depuis la fin de la première guerre mondiale. Le pôle catholique —puis “démocrate-chrétien” après la parenthèse “maritainiste” des années 20 et 30 et le triste passage du vénérable Chanoine Jacques Leclercq, aristotélicien et thomiste à ses heures de gloire, à un démocratisme chrétien personnaliste et communisant— a donné le spectacle affligeant d’une telle débâcle éthique, qui nous a amené à la fange excrémenteuse du pôle démocrate-chrétien résiduaire actuel avec des figures porcines et nauséabondes comme Dehaene, le patapouf fossoyeur de Dexia, ou de personnages délirants et ridicules comme la cheftaine verbeuse du CdH, Joëlle Milquet, ou encore à des nullités à bobine d’idiot comme quelques présidents historiques du CD&V. Le catholicisme belge est bel et bien tombé dans une gadoue fécale, depuis le Père Daens, l’avocat Carton de Wiart et le Cardinal Mercier (même les historiens flamands, qui critiquent, déplorent ou fustigent ses incompréhensibles et irrationnelles “flamandophobie” et “germanophobie”, admettent que ses exigences éthiques, dérivées surtout d’un philosophe comme Maurice Blondel, méritent le respect et surtout méritent d’être réactivées). Seul le Professeur Marcel De Corte, de l’Université de Liège, a tenté de restaurer une éthique traditionnelle après le basculement de Jacques Leclercq dans les sottises post-maurrassiennes du démocratisme chrétien, communisant, existentialiste et pseudo-personaliste: en vain! Son oeuvre est oubliée et seuls quelques courageux essaient d’en sauver l’esprit. Les libéraux et les socialistes, au départ, excluaient les questions éthiques de leurs préoccupations. C’est pour cette raison qu’on leur collait sur le dos l’étiquette infâmante de “matérialistes”. C’est aussi dans ce sens qu’Arthur Moeller van den Bruck, traducteur allemand de Dostoïevski, disait qu’après quelques dizaines d’années de libéralisme, un peuple crevait, tout simplement. Il est vrai que ceux qui parlent, sans réfléchir et sans ouvrir les yeux, de “peuple belge”, —que ce soit au sein de la tripartite actuelle qui veut sauver ce “peuple belge” des manigances du méchant Bart De Wever et du très méchant Dewinter ou que ce soit au sein de petites formations qui se donnent l’étiquette de “nationale”— ne voient pas qu’ils ont affaire à un cadavre en état de putréfaction avancé. C’est le résultat navrant, non pas des coups assénés par le mouvement flamand ou par la permissivité gauchiste ou par les complots imaginaires d’une extrême-droite squelettique, mais de plusieurs décennies de libéralisme sans éthique, pire, sans contre-poids éthique dans le paysage politique et surtout de trois décennies de néo-libéralisme, poison plus violent encore. Cependant, on ne peut nier l’honnêteté d’un Paul Hymans, à la fin du 19ème siècle, l’homme qui donne son nom aujourd’hui au centre d’études des libéraux francophones. Comme son homologue italien Minghetti, Hymans a voulu limiter les effets pervers de la partitocratie. Mais ses efforts ont été bien oubliés. De même, les socialistes ont eu un théoricien hors pair, Henri De Man, qui, lui, avait le souci de l’éthique. Henri De Man a été précipité dans la géhenne des auteurs maudits. Et le socialisme, oublieux de ses leçons, a basculé dans une corruption éhontée.

Q.: Nous les Français sommes nostalgiques de la monarchie, depuis Maurras et la saga de l’Action Française, et nous regardons les monarchies européennes avec un mélange d’envie et de sympathie. Qu’en est-il de la monarchie belge aujourd’hui?

PB: Ne cultivez pas d’illusions inutiles. La monarchie ne représente plus rien de valable ou d’utile depuis l’éviction de Léopold III entre 1945 et 1950. Le départ forcé de ce roi a discrédité le pouvoir royal et évacué, dans la foulée, une institution informelle mais séduisante que Léopold III avait mise sur pied: le Conseil de la Couronne. Sous l’impulsion de sa mère, la Reine Elizabeth, née dans la famille bavaroise des Wittelsbach, Léopold III avait rassemblé autour de lui de grands esprits, soucieux du Bien public, comme Henri De Man, Jacques Crokaert et bien d’autres, dont, en coulisses, Pierre Daye, oublié aujourd’hui parce qu’il a eu un passé rexiste, mais dont les analyses et les récits de voyage, dans les années 30, n’avaient rien de figé ou ne relevaient d’aucune de ces bêtes ritournelles idéologiques qui entâchent tous les paysages politiques européens. Obligé d’abdiquer après la mort de quatre manifestants communistes dans la banlieue liégeoise, tués par des gendarmes qu’ils avaient assiégés dans une taverne, Léopold III a néanmoins épaulé son jeune fils dans les premières années de son règne: le médiocre monde des canules politiciennes a fait pression pour que le père rompe avec le fils et soit exilé dans le Château d’Argenteuil en Brabant wallon. Pourquoi cette hargne tenace contre Léopold III? Pour une raison, encore peu connue du grand public: le Roi, au début des années 30, avait refusé de payer les intérêts de la dette imposée par les Etats-Unis au lendemain de la première guerre mondiale. Roosevelt et Churchill lui voueront une haine tenace qui, finalement, lui coûtera son trône.

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Le collaborateur Turcksin, commandant de la Flakbrigade flamande au service de Goering pendant la seconde guerre mondiale et, par ce fait même, chef de la plus grande formation militaire “belge” dans le camp de l’Axe, raconte dans ses mémoires comment il a été affamé, battu et torturé par des membres des services secrets américains dans un camp de prisonniers en Allemagne vaincue pour qu’il “mouille” Léopold III et sa seconde épouse, Liliane de Réty. Le but manifeste de cette séance écoeurante et bestiale, où Turcksin, figure étonnante, ancien acteur de théâtre de rue, a résisté courageusement, était d’impliquer Léopold III dans la collaboration pour le faire tomber plus tôt en Belgique et le remplacer par son frère, le Régent Charles, ou par un système républicain. On peut aussi imaginer que les puissances anglo-saxonnes convoitaient le Congo. Avec le départ de Léopold III, s’estompe dangereusement un état d’esprit, au sommet de l’Etat belge, où subsistait encore intact le sens de l’Etat, doublé d’un sens aigu de la valeur de la civilisation européenne, dont on peut saisir l’esprit dans l’appel à la sagesse lancé par le Roi à l’adresse des belligérants au moment où éclate la deuxième guerre mondiale. Je ne dis pas que ce sens a disparu totalement dans les rangs de la monarchie belge, je dis qu’il s’est dangereusement estompé et ne peut tout simplement plus se faire entendre. La monarchie, échaudée par les émeutes socialo-communistes de 1945 à 1950, émeutes suscitées en sous-main par les services anglo-saxons, craint par dessus tout de heurter le pôle socialiste wallon, qui est devenu paradoxalement son principal soutien aujourd’hui.

Les années 50 et le début des années 60 ont vu s’opérer un basculement dans le paysage politique belge: les socialistes wallons, au départ républicains et anti-monarchistes, vont progressivement soutenir la monarchie, tandis que les Flamands, d’abord soutiens de la monarchie par catholicisme, pour qui l’Etat monarchique est un microcosme dans le macrocosme où le Roi a, dans son royaume-microcosme, une place équivalente à Dieu-le-Père dans le “macrocosmos”, vont graduellement se défier d’une monarchie qui ménage trop le pôle socialiste dominant en Wallonie et va freiner l’avènement du fédéralisme et des autonomies réclamés par les électeurs flamands. De ce mécontentement et de cette déception va naître un républicanisme flamand, dont le Vlaams Blok (puis Vlaams Belang) va se faire le principal porte-voix, dès les années 80. L’affaire va se corser quand l’idéologie catholique de la monarchie va se doubler, non pas d’un recours à ces formes de traditionalisme thomiste ou aristotélicien ou à ces exigences éthiques formulées par Blondel, Mercier ou De Corte, mais à de curieuses et bizarres concoctions pseudo-théologiques, connues sous la dénomination de “charismatiques” aux Etats-Unis où elle ont émergé, ou à une sorte d’humanisme mondialiste confus, tiré de tous les avatars abscons de la pensée d’un Jacques Maritain voire, pire, à un “positive thinking” totalement biscornu émis par un “penseur” américain dont j’ai déjà oublié le nom. La pensée catholique flamande est, elle, restée plus fidèle à certaines traditions catholiques et plus en prise sur les débats théologiques néerlandais et allemand, où progressistes et traditionalistes s’affrontent dans des joutes de haute voltige. Je ne dis pas que la pensée théologique et philosophique flamande, au départ du “Hoog Instituut voor Wijsbegeerte” de Louvain, fondé en son temps par Mercier, est “conservatrice”; bien au contraire, l’influence des théologiens non traditionnels hollandais y est grande voire prépondérante. La théologie de la libération a laissé des traces profondes en Flandre. Mais, en dépit de cette effervescence théologique flamande, donc née sur le territoire de l’Etat belge, les références théologiques de la monarchie sous Baudouin I et sous la houlette de l’Archevêque de Malines, le Cardinal Suenens, relèveront de ce charismatisme “made in USA”, flanqué de niaiseries mondialistes, de tiers-mondisme, de maritainisme tardif (avec humanisme sans ancrage et sans substance) et de ce “positive thinking” d’Amerloques loufoques qui a terminé dans les poubelles où l’on déverse les mauvais pensums philosophiques. Le caricaturiste “Alidor”, du journal satirique “Pan”, croquait toujours de manière fort plaisante le Cardinal Suenens avec une colombe attachée à son poignet par une fine laisse: l’homme était accompagné du “Saint-Esprit”, comme d’autres sont accompagnés d’un caniche ou d’un Jack Russell: le génial caricaturiste liégeois, qui avait commencé sa carrière au journal “Le XXème siècle”, patronné par le Cardinal Mercier, stigmatisait ainsi la médiocre qualité de la nouvelle théologie cardinalice dans les années 60, 70 et 80. En dépit de la haute élévation morale du Roi Baudouin, de la pureté incontestable de son âme, tout esprit cohérent, et catholique, peut légitimement considéré ce fatras comme “impolitique” ou comme un ballast inutile qui a quelque peu ridiculisé son règne. Il eut mieux fallu suivre l’itinéraire d’un théologien plus pointu comme ce Cardinal bavarois Joseph Ratzinger, devenu Benoît XVI, d’un philosophe comme Peter Koslowski ou même de revenir à cet Italo-Bavarois surprenant, à l’oeuvre époustouflante, Romano Guardini.

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Le règne d’Albert II, commencé en août 1993, a certes mis un bémol à cette mauvaise théologie royale mais n’a rien apporté de constructif au royaume; au contraire, le Kali Yuga fait son oeuvre: le déclin s’accélère et aucun “katechon” n’est en vue. Ce n’est pas une raison, à mes yeux, de faire du “républicanisme”. Il n’y a jamais eu de “république flamande” ni d’ailleurs de “république wallonne”. Il faut de la profondeur temporelle pour faire un sujet de l’histoire. La monarchie a perdu son aura à cause de la timidité qu’elle a cultivée suite aux émeutes de la question Royale dans l’immédiat après-guerre, à cause des élucubrations pseudo-théologiques que l’on a fait gober au malheureux Roi Baudouin (peu scolarisé vu les déboires que la seconde guerre mondiale et la question royale lui ont infligés) et à cause des idéologies mondialistes qui ont pullulé au cours des dernières décennies et que semblait affectionner le Grand Maréchal de la Cour. Des républiques locales, vernaculaires comme auraient dit Edward Goldsmith et l’écologiste français Laurent Ozon (passé un moment conseiller de Marine Le Pen, quel destin!), n’auraient guère d’épaisseur historique. La critique de la monarchie, qui produit beaucoup de volumes en Flandre qui ne sont jamais traduits en français, est tantôt amusante, quand elle souligne des travers que bon nombre de monarques dans l’histoire ont cultivés, tantôt agaçante, comme chez un Paul Belien, proche du Vlaams Belang sans en être, qui brosse, en anglais, une histoire de la monarchie en énumérant ce qui a opposé la dynastie des Saxe-Cobourg aux puissances anglo-saxonnes: Belien reprend, sans recul, toute la critique adressée à Léopold II par les Britanniques depuis que celui-ci avait reçu, au Congrès de Berlin en 1885, le bassin du Congo. Soit. Mais “fasciser” ou “nazifier” Albert I et Léopold III comme d’autres nazifient le Vlaams Belang pour être dans l’air du temps, est une opération vaine et ridicule, surtout quand elle se borne à des anecdotes sans analyser le contexte international: ni Albert I ni Léopold III n’ont accepté les diktats de Paris, à l’instar du mouvement flamand, que Belien le veuille ou non. Le pauvre Belien sombre dans un mode historiographique aussi lamentable que les idioties que débite une professeur d’université de Toulouse, franchouillarde, laïcarde et complètement illuminée, sur un très hypothétique complot flamando-léopoldiste, donc vaticano-hitléro-oustachiste, visant la destruction de la pauvre Troisième République. Pour cette bonne femme aux lubies obsessionnelles, les Flamands, les Croates, les Hongrois, le Pape, Degrelle, Hitler, Léopold III, etc. ont uni leurs efforts pour réduire à néant tous les acquis, pour elle sublimes, du Traité de Versailles de 1919. Pour Belien, qui travaille tout autant du chapeau (il se présente souvent coiffé d’un magnifique borsalino), le mouvement flamand doit servir de mercenaire aux puissances anglo-saxonnes, pour détacher la Flandre de son contexte eurocratique (soit...) et européen/continental (impossible, mon cher Watson...). Belien croit faire d’une pierre deux coups: en tablant sur les Anglo-Saxons, il mobilise le mouvement flamand contre la France, en pensant s’inscrire dans une tradition avérée, et contre l’Allemagne, en imaginant ainsi effacer les souvenirs des deux collaborations... Ce qu’il oublie, c’est que Churchill était francophile (sauf quand ses rapports se sont envenimés avec De Gaulle). Que l’Angleterre était alliée à la France (qui devait fournir la chair à canon, sacrifiant ainsi son paysannat). Et que le mouvement flamand ne voulait d’aucune alliance française.

S’il faut redonner un destin aux peuples qui composent l’espace belge, surtout en son noyau entre Meuse, Escaut et Sambre où la fameuse frontière linguistique ne correspond à aucun obstacle naturel, il faut se rémémorer les sentiments d’une grande figure nationale, le Prince Charles de Ligne, Feldmarchall autrichien à cheval sur les 18ème et 19ème siècles: aimer charnellement sa patrie charnelle, ne jamais rien entreprendre contre elle, même si de mauvais bergers politiciens la rendent momentanément folle (il pensait à la “Révolution brabançonne” de 1789), mais, en respectant ce serment et cette fidélité, il faut simultanément se mettre au service d’un loyalisme plus élevé, celui de l’Empereur et de l’Empire, incarnation de la civilisation européenne, dont Charles de Ligne fut un doux et charmant exposant, aimé de Paris (celui de Marie-Antoinette) à Vienne et de Vienne au Saint-Pétersbourg de la Grande Catherine II. L’imitation de ce Prince de Ligne nous permettrait d’être les agents aimés de cette belle et grande Europe, aujourd’hui culbutée dans les affres suscités par l’inéluctable Kali Yuga. Mais après la mort des dieux, après le Ragnarök, il aura un nouveau matin. Soyons les derniers d’hier et les premiers de demain. Nous le pouvons —Yes, we can— car nous détenons les bonnes références, nous sommes, nous, animés par la “longue mémoire”.

Propos recueillis par Bertrand Goffic.

(Namur, janvier 2012).

De republikeinse uitdaging

Ex:

http://vlaamserepubliek.wordpress.com/2012/01/03/de-republikeinse-uitdaging/

 

De republikeinse uitdaging

3 januari 2012

by : Johan Sanctorum

Pleidooi om het begrip “cultuurnatie” op te frissen

Vlaamse_leeuw.jpgVoor wie er nog aan moest twijfelen: minister-president Kris Peeters is niét voor Vlaamse onafhankelijkheid. Die vaststelling lijkt op het intrappen van een open deur, maar de laatste weken was daar enige verwarring over ontstaan, o.m. door een hoogstvreemde oproep aan Kris Peeters vanwege een zekere Jan Rogiers, broer van de overleden CD&V-topmedewerker Kris Rogiers, om “over te stappen naar de partij met de zuiverste, onbezoedelde en humane Vlaamse lijn”, zijnde de N-VA, die statutair nog altijd een oprichting van de Vlaamse republiek beoogt.

Uiteraard kwam daar geen antwoord op, maar als proefballon kan het tellen. En zou een grootscheepse “inbraak” van de CD&V in de N-VA geen gedroomde tactiek van het Trojaanse paard zijn, onder het motto “If you can’t beat them, joint hem”? De natuurlijke aanleg van Bart De Wever om met centrumrechts te flirten zou een en ander vergemakkelijken, en de belegen droom van een Vlaamsnationaal-Christelijk réveil nieuw leven inblazen, als het ware onder een opgefriste AVV/VVK-vlag.

Maar op maandag 2 januari zette Kris Peeters in De Standaard de puntjes op de i: neen, de CD&V kiest niet voor een onafhankelijkheidsverhaal, maar wel voor de deelstaatlogica binnen de Belgische federale context. Het is goed dat hier duidelijkheid over geschapen wordt: de positie van de CD&V is en blijft belgo-reformistisch, waarbij excuusflaminganten en onderkoningen zoals Kris Peeters, voorafgegaan door o.m. Gaston Geens en Luc Van den Brande, een mistgordijn moeten optrekken. Hun taak is om de republikeinse tendens, de onvermijdelijke politieke vertaling van de beruchte Vlaamse “onderstroom”, af te buigen naar een utilitair-pragmatisch compromismodel dat vooral gericht blijft op de verbouwing van het Belgische huishouden.

De Vlaamse christendemocraten hebben daarin een indrukwekkende staat van dienst. Het redden van de Belgische meubelen was onder Gaston Eyskens al de missie van de eerste staatshervorming in 1970, waar de Vlaamse meerderheid definitief werd geneutraliseerd via de beruchte grendelgrondwet. Als compensatie kregen we een jaar later een Cultuurraad, die zichzelf daarna tot “Vlaams parlement” zou bombarderen, zonder ooit de bevoegdheid te hebben van een echt parlement. Men denke ook aan de Byzantijnse discussies over een “Vlaamse grondwet”, die zo niet mocht heten, omdat die anders in tegenspraak zou komen met… de Belgische grondwet. Al deze mislukte eieren zijn uitgebroed onder CVP- en CD&V-kloekhennen, in dienst van een neo-Belgicistische agenda.

Vandaag klinkt het Peeters-pragmatisme vooral door in de talloze actieplannen en promotiecampagnes, gaande van de fameuze cuberdons (“neuzekens”, zie afbeelding) tijdens het Belgische EU-voorzitterschap, tot ronkende maar weinig substantiële “innovatieprojecten” zoals Vlaanderen in Actie: marketingballonnen die de Vlaamse regering tot op vandaag lanceert om het politieke onafhankelijkheidsthema te overstemmen.

Vlaanderen onder Di Rupo: een schrik-bewind?

En met succes. 541 dagen federale regeringscrisis hebben de Vlamingen, mede dankzij de ratingbureau’s en het Di Rupo-theater mentaal op de knieën gekregen. Ze hebben zich verzoend met een eeuwigdurend regime van lopende zaken. Er is nooit een separatistische meerderheid geweest, maar nu durft zelfs de N-VA het woord “splitsing” niet meer hanteren, zich bewust van het feit dat de tijdsgeest zich niet meer leent tot politieke avonturen, laat staan een revolutie. Volgens het conservatief adagium van De Wever heet het nu dat vooral de “middenklasse” moet worden beschermd,- een hypothetische categorie van welstellenden die zwalpt zoals het Medusa-vlot: iedereen probeert in het veilige midden te blijven, en wie van de rand afglijdt heeft pech gehad.

De schrik zit er dus in, Lamme Goedzak is helemaal terug. Terwijl, contradictorisch genoeg, de Waalse socialistische vakbond tegen “haar eigen” premier actie voert, bibbert de Vlaamse kleinburger en dankt de heer dat we een federale regering hebben. De N-VA kan, met haar heterogene achterban, dit jaar nog wel een lokale verkiezing winnen, maar neem van mij aan dat het woord “onafhankelijkheid” niet zal voorkomen in de electorale slogans. Het idee leeft sterker dan ooit dat België om den brode moet geregeerd worden, en dat Vlaanderen zich moet tevreden stellen met het afknabbelen van bevoegdheden, om vooral zijn “middenklasse” te vrijwaren. Het fameuze centenflamingantisme dus. Onafhankelijkheid wordt daarbij als een irrealistische en zelfs catastrofale optie voorgesteld (K. Peeters: “Ik durf zelfs denken dat een volledig onafhankelijk Vlaanderen ons veel pijn zou doen, en ons jaren achteruit zou slaan”, DS, 2/1/12).

    De schrik zit er dus in, Lamme Goedzak is helemaal terug: de Vlaming heeft zich verzoend met een eeuwigdurend Belgisch regime van lopende zaken.

Deze collectieve Vlaamse depressie is eigenlijk veel erger dan het feit Di Rupo-I op zich, met zijn kwakkele representativiteit. Het idee dat wij met een propere lei kunnen beginnen vanuit een historisch herstelpunt, en dat Vlaanderen zich als autonome natie kan profileren die op alle gebieden het verschil kan maken (sociale zekerheid, milieu, tewerkstelling, asiel en migratie,…) , is gedegradeerd tot een doemdenkbeeld. Dat is ook de reden waarom de francofonie, veel slimmer en listiger dan de Vlaamse meerderheid (zie ook verder), op een zeker ogenblik met een “Plan B” op de proppen kwam, zijnde een splitsingsscenario. Dat was nooit een ernstige optie, maar daarmee kon de Vlaamse weerbaarheid uitgetest worden, en die bleek nul komma nul.

Vanaf dan kon het chantagespel beginnen en kreeg het “Vlinderakkoord” vaste vorm, met als protagonisten de zielige hansworsten Beke en Decroo die met hun rug tegen de muur stonden, terwijl de Vlaamse linkerzijde, onder leiding van Caroline Gennez, hen mee het pistool tegen het hoofd hield. De schrik voor de hete adem van de N-VA, maar ook de angst voor een desintegratie van de Belgische staat, dreef de traditionele partijen tot het even traditionele compromis (met Guy Verhofstadt als deus-ex-machina), waarin BHV werd gesplitst, maar waarin bijvoorbeeld gans Vlaams Brabant geruisloos in een Brusselse invloedssfeer werd opgezogen,- de zgn. “metropolitane gemeenschap”. Dat laatste is dan weer een essentiële hoeksteen in een verfransingsstrategie die de Vlaamse meerderheid moet breken.

Het verdriet van België

Dat brengt ons op de valstrik van het meerderheidsdenken binnen de Belgische constructie. Onlangs las ik het tractaat “De Kwantumsprong – De wet breken om recht te halen” van Brecht Arnaert. Volgens zijn stelling volstaan vijf minuten Vlaamse politieke moed om, met de boekjes van de obscure filosofe/romanschrijfster Ayn Rand in de hand, de grondwet eenzijdig aan te passen, de grendels te verwerpen en onze meerderheid voluit te laten spelen. “De wet breken om recht te halen”, klinkt het stoer. België hoeft dan niet afgeschaft te worden, de Vlaamse onafhankelijkheid is “een zwaktebod”. In Laken springt koning Albert zonder twijfel een gat in de lucht na het lezen van dit epistel: dit is een variant op de participationistische these die al 60 jaar meegaat, en die enkel méér Belgische ellende heeft opgeleverd. In wezen maakt B. Arnaert dezelfde denkfout als David van Reybrouck, die met zijn G-1000 een door-en-door vermolmde constructie wil renoveren.

Ik ga hier niet verder in op de tamelijk lachwekkende premis van het objectivisime, dat een politieke waarheid logisch “te bewijzen” zou zijn,- dat is een vrome illusie die ik sinds Aristoteles dood waande. We leven in een gespleten universum en politiek gaat over keuzes en strijd tussen “waarheden”. Het is niet alleen aan de politicus, maar vooral ook aan de burger om partij te kiezen: ook in de Twittermaatschappij zullen wij (opnieuw) moeten leren kleur bekennen, meningen staven, het conflict aangaan, en inzien dat dit allemaal ook existentiële gevolgen heeft, m.n. onze materiële en sociale conditie bepaalt.

    Het verdriet van België is een verhaal van dubieuze vertalingen, uitgelokte misverstanden, francofone listigheid en Vlaamse dislexie.

Wat wel een uitgebreide repliek verdient, is de idee dat de Vlaamse meerderheid binnen het Belgische staatsverband de puntjes op de i zou kunnen zetten. Ten eerste is dat in demografisch en sociologisch opzicht een tweesnijdend zwaard. De Vlaamse meerderheid is namelijk niet zo solide en duurzaam als men gemakshalve aanneemt. Op microniveau is er het fenomeen van de rand rond Brussel, de inwijking en de verfransingsdruk, waarbij Vlaamse gemeenten op volstrekt “democratische” wijze onder een Franstalig bestuur komen. Grendels hoeven hier niet, men speelt gewoon de wet van het getal.

Op makroniveau hanteert de Belgische francofonie een andere tactiek, namelijk deze van een asiel- en migratiepolitiek die duizenden nieuwe (hoofdzakelijk Franstalige) Belgen oplevert, aangevuld met Vlaamse allochtonen, door links gerecupereerd, die de PS-agenda gedwee zullen uitvoeren. De schattingen zijn, dat binnen 10 tot 20 jaar de Vlaamse meerderheid in België geabsorbeerd zal zijn door Frans- en anderstaligen. Vanaf dan, ik geef het u op een briefje, zullen de grendels opgegeven worden, uiteraard niet zonder nieuwe Vlaamse toegevingen op financiëel of territoriaal vlak.

Maar het finale argument gaat zelfs niet meer over getallen. België is gewoon gemaakt en ontstaan vanuit een Latijnse logica: het is een casino waar we uiteindelijk altijd verliezen, ook al rinkelt de jackpot eventjes om de sfeer erin te houden. Met de regelmaat van een de klok mispakken de Vlamingen zich aan de Machiavellistische logica van de francofone onderhandelaars, en dat zal niet anders zijn bij een “ontgrendelde” Vlaamse meerderheid. De wet zal niet “gebroken worden om recht te halen”; ze zal, binnen het Belgisch compromismodel, aangepast worden via een tekst die steeds twee lezingen toelaat, maar waarbij de francofone lectuur het uiteindelijk haalt. We hebben dan gewoon… niet goed gelezen. Want lezen is tussen-lezen (intel-legere voor de Latinisten): we zijn met andere woorden een slag dommer. Het verdriet van België is een verhaal van dubieuze vertalingen, uitgelokte misverstanden en Vlaamse dislexie.

Indianenverhalen

Bekijk hoe de aanslepende onderhandelingen, voorafgaand aan Di Rupo I, evolueerden: de onthullingen in De Standaard/Le Soir zijn bepaald ontluisterend voor o.m. de partijvoorzitters Wouter Beke en Alexander Decroo. Zie bv. “De twee atoombommen die niet mochten lekken” van 18 december j.l.

Als boertjes lieten ze zich om de tuin leiden door de francofone onderhandelaars, die in een (ongetwijfeld Franstalig geredigeerd tekstontwerp) allerlei valstrikken listig verstopt hadden.

Milquet confronteerde Beke met de kleine lettertjes van het getekend akkoord over de nieuwe staatshervorming (het ging over een tweetalige Kamer van de Raad van State, die alle geschillen aangaande de faciliteitengemeentes zou kunnen beslechten), waarna de CD&V-voorzitter begon te jammeren dat dit niet aan “de geest” van de tekst beantwoordden. De geest van de tekst! Men hoort het nauwelijks onderdrukte Homerisch gelach van de francofone onderhandelaars tot hier. Vlamingen die niet eens kunnen lezen, en zich dan op “de geest” van de tekst beroepen!

    Dat ontbrekende inzicht in de cultuurkloof maakt, dat de Vlamingen blijven verliezen, hoe hard ze ook werken en hoe soepel of “onverzettelijk” ze zich ook opstellen.

Ik koester een mengeling van morele verontwaardiging en intellectuele bewondering voor die francofone goocheltechniek van de dubbele bodem. Maar alleszins toont ze aan dat er in elke federale concertatie een soort ingebouwde, duurzame “cultuurclash” sluimert. De Franstaligen goochelen, de Vlamingen kijken ernaar, tot ze merken dat hun zakhorloge weg is. In de Belgische slapstick worden de Vlamingen eigenlijk met de minuut dommer, omdat alle IQ-criteria tijdens de interlinguïstische (intercommunautaire/interculturele) confrontaties in het voordeel van de francofonie spreken. Zij bepalen de spelregels in een metataal die ik gerust “Belgisch” durf noemen. Ik heb het ooit vergeleken met de Indianen in Noord-Amerika, die hun land verkochten voor een paar kratten whiskey, omdat ze in hun taal niet eens een woord hadden voor “landeigendom”.

De verleiding om in te gaan op de francofone diplomatieke logica, waarachter een element van Cartesiaans rationalisme, Romeinse verglossing (“de kleine lettertjes”) én Machiavellistische sluwheid schuilgaat, plaatst ons bijvoorbaat in een ongelijke situatie. Dat ontbrekende inzicht in de cultuurkloof maakt dat de Vlamingen blijven verliezen, hoe hard ze ook werken en hoe soepel of “onverzettelijk” ze zich ook opstellen. Elke vertaling is een verraad (traditore, traduttore, om het in de taal van Di Rupo te zeggen).

Van taalgemeenschap tot cultuurnatie

Wim Delvoye, de man die op zijn eentje de Vlamingen actuele kunst leerde haten

De bakkerin bij ons in Overijse lost het op haar eigen manier op. Zij neemt het zekere voor het onzekere en spreekt de klant in het Frans aan, volgens het principe van Pascal: betreft het een francofone inwoner, dan is die tevreden, en als het een Vlaming is, voelt die zich niet gekrenkt. Eventueel wordt de rest van de transactie tussen twee Vlamingen zelfs in het Frans afgesloten (al meegemaakt!), uit pure hoffelijkheid en behoefte om de talenkennis te etaleren.

Op die manier zou “het probleem” van de Vlaamse meerderheid nog veel sneller kunnen opgelost worden dan de grootste optimisten aan gene zijde van de taalgrens durven veronderstellen: België heeft ons zoveel hoffelijkheid en diplomatie bijgebracht, dat we alleen nog slecht Frans en bekakt Nederlands spreken. Dat is zelfs geen deelstaat meer waard. De mythe van de meertalige Vlaming heeft alleen maar het idee versterkt bij anderstaligen (ook bij EU-werknemers overigens) dat het Nederlandsbij onsnauwelijks nog een voertaal is, waarom zouden ze dan nog de moeite doen om haar aan te leren.

Dat brengt ons bij de these van het cultuurflamingantisme, dat voor mij boven alle economische argumenten staat: zonder volwaardige cultuurruimte, die leeft via de taal en die politiek-staatkundig is afgebakend, blijven we negers met een stropdas in het koloniale Congo. We zijn dus gedoemd om het Nederlands te herontdekken, zoniet worden we opgeslokt door het zwarte gat van de indifferentie.

Een taal is namelijk veel méér dan een communicatiemedium, een “gebruikstaal”: onder het vocabularium zit een universum vol associaties, nuances, gevoelswaarden. De rijkdom van een taal situeert zich voorbij het register van de strikte betekenissen, in het onnoemelijk uitgebreid reservoir dat men het “collectief bewustzijn” noemt,- alle rationele-, ethische- en gevoelswaarden die we min of meer delen, zonder dat er iets van op papier staat. Daaronder zit dan nog iets veel vager en alomvattender, namelijk het “collectief onderbewuste”, ook wel de onderbuik genoemd,- een vettige stroom van driften en energieën, angsten en verlangens, die met onze historische conditie verbonden zijn.

    Het Belgicisme van de Vlaamse culturele elite heeft haar zodanig van de “onderstroom” geïsoleerd dat de Vlaming zich bepaald “kulturfeindlich” gaat gedragen,- een fatale neerwaartse spiraal.

Het is aan de schrijvers, kunstenaars en intellectuelen om dit reservoir steeds weer om te woelen en te herkneden tot actuele cultuurobjecten die de gemeenschap in haar totaliteit aanspreken. We spreken dan over een “cultuurnatie”. Ze is pluriform en homogeen tegelijk. Frankrijk en Duitsland hebben zich, ondanks alle multiculturele en Angelsaksische druk, als dusdanig weten te handhaven, net omdat ze fundamenteel “ééntalig” zijn. Er loopt een lijn van Luther over Goethe tot Brecht, en een andere van Molière over Proust tot Houellebecq, die deze “cultuurgenen” doorgeeft en horizontaal distribueert. Zeker had elk van deze literatoren een eigen persoonlijkheid en stijl, en beslist waren ze allemaal wereldburgers. Toch maak ik me sterk dat ook een winkelbediende in de Duitse Aldi een stukje Goethe spreekt en denkt. Ik weet het zeker, ik heb ooit een verpleegster van het Rode Kruis Wagner horen zingen op de parking van de Bayreuther Festspiele, hoewel ze daar alleen maar stond om gasten op te vangen die appelflauwtes kregen van de warmte. En zelfs al heeft die Aldi-cassière geen letter van Goethe gelezen, het zit in haar accent, haar intonatie, zinsbouw, woordkeuze, het ritselt in haar ondergoed. Zelfs Nederland cultiveert dat taalkundig-verbindend merkteken, en kijkt meewarig-vertederend naar de polyglotte, hoffelijke Vlaming die in vijftien talen stottert.

Het is dan ook een enorme handicap dat onze cultuurmakers zich van hun emanciperende missie niét bewust zijn. De Vlaamse schrijvers spreken en schrijven onze taal niet, ze frazelen maar wat in het luchtledige, ook en vooral net wanneer ze “volks” proberen te doen en in pissijntaal vervallen, genre Dimitri Verhulst. Het Belgicisme van de Vlaamse culturele elite heeft haar zodanig van de “onderstroom” geïsoleerd dat de Vlaming zich bepaald “kulturfeindlich” gaat gedragen,- een fatale neerwaartse spiraal. De hilariteit omtrent de kakmachine van Wim Delvoye, de Baas Gansendonck van de Vlaams-Belgische kunstwereld, is prototypisch.

Zolang deze Vlaamse kloof zich doorzet tussen elite en basis, zal ook de Belgische dubbelzinnigheid blijven overleven. Een verpletterende verantwoordelijkheid die onze boekenbeurscoryfeeën dragen. En de media die hen ten tonele voeren.

Res Publica

Objectief is er geen enkele reden om het Nederlands als cultuurtaal te handhaven. We kunnen ons snel laten verfransen, in afwachting dat het Engels de wereldtaal wordt. We kunnen dan de grenzeloze wereldcultuur assimileren, niets is makkelijker en voordeliger. Objectief is er ook geen reden om voor Vlaamse onafhankelijkheid te ijveren. De geldstromen van de sociale zekerheid kunnen zich omdraaien, en België geniet internationaal en Europees nog altijd meer krediet dan Vlaanderen.

De “clou” ligt elders. Het gaat om intersubjectiviteit en het niveau van de communicatie, die uiteindelijk het niveau van de democratie bepaalt. Sociale cohesie, niet als kleinburgerlijke gezelligheid maar als hoogburgerlijk bewustzijn van een gedeelde cultuur. De taalverloedering die zich in de audiovisuele media afspeelt, de VRT voorop, mikt, ik vrees zelfs bewust, op het indammen van die bewustzijnsverruiming. Men heeft schrik van het volk en zijn revolutionaire potentie, daarom moet het ondergedompeld worden in lullig amusement en sentiment, de leutigheid van de talkshow en de BV-ersatzcultuur waar, godbetert, blijkbaar ook Bart De Wever zich heeft ingegooid.

    We moeten niet “inbreken” in een versleten grondwet, we moeten er een nieuwe opstellen, voor een nieuw land in een nieuwe tijd.

Terwijl wij naar een politiek-bewuste cultuur en een cultureel-bewuste politiek moeten toegroeien, ver boven en buiten de trivialiteit van het mediacircus. Ik heb vroeger al herhaaldelijk gewezen op de “literaire” dimensie van een collectief grondwetsontwerp. Het kan hier niet zomaar gaan om een quasi-onbegrijpelijk document, in elkaar geknutseld door juridische techneuten. Integendeel, moet dit constitutioneel charter haast een gedicht zijn dat door een kind van zes gekend, begrepen en doorvoeld is. De stenen tafelen van een volksgemeenschap dus. Een Bill of Rights, een oer-konde die vijfhonderd jaar moet meegaan. Ik weet het, het klinkt als waanzin in een apokalyptische tijd. Toch is die nieuwe grondwet het enige dat ons kan redden van de totale nivellering en atomisering.

We moeten niet “inbreken” in een versleten grondwet, we moeten er een nieuwe opstellen, voor een nieuw land in een nieuwe tijd. Aan dat ontwerp moet een intens debat voorafgaan. De democratie speelt zich primair niet af in het parlement noch in het stemhokje, en ook niet in Thurn & Taxis, maar op straat, in de huiskamers, de cafés, de internetfora. Over alle ideologische grenzen heen, en zonder cordons, zullen de Vlamingen opnieuw moeten leren hun mond open doen en een pen leren hanteren, de kunst van de onenigheid ontdekken. De Vlaamse debatkring Res Publica is uitdrukkelijk met het oog daarop van start gegaan: als een intersubjectief platform dat uiteindelijk Vlaanderen cultureel, intellectueel én politiek (weer) op de kaart moet zetten. Het einddoel is een volwaardige eigen natie en niets minder, niet omdat we zo’n verstokte nationalisten zijn, maar vooral omdat we in een soort collectieve beschaving blijven geloven.

België kan in dat verhaal geen rol spelen, tenzij deze van distopie, negatieve plek, verzameling van ondeugden en voorbeelden hoe-het-niet-moet. De republikeinse uitdaging is anderzijds project en utopie tegelijk. Ik blijf erin geloven, meer dan ooit, ondanks de hatelijkheden van links en het reactionair geroezemoes van rechts. Voorbij het klassieke Vlaams-nationalisme moet hij ons bevrijden van alle oude kwalen en frustraties. Een kwestie van durven en springen. Herinneren, maar vooral ook vergeten, achter ons laten. Er leeft, dat weet ik zeker, ook en vooral bij de doorsnee-Vlaming, een verlangen naar een “oerkonde” die een tijdperk afsluit en er een ander opent. Een tekstuele caesuur dus, een dwarssnede in de geschiedenislijn.

Ik zal eindigen met een zeer politieke uitspraak van Sören Kierkegaard, iemand die in een taal schreef met nog minder beoefenaars dan het Nederlands:

“Het is beslist waar, zoals de filosofen zeggen, dat het leven naar achteren moet worden begrepen. Maar ze vergeten de andere kwestie, dat het leven naar voren moet worden geleefd.”

Johan Sanctorum

3/1/2012

samedi, 07 janvier 2012

Turkey preparing for an attack against Greece?

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Turkey preparing for an attack against Greece?

Although the Turkish political leadership is trying to convince Greece of its benevolent intentions, its acts ultimately betray the reality of its true visions. So after the start of deliveries of the first 52 offensive amphibious bridges Samur FNSS which can erase from the map in a few minutes the obstacle called Evros River and the acquisition of dozens of armored demining vehicles type Keiler, the Turkish Armed Forces completed receiving a few days ago 40 heavy HGMS (Heavy Ground Mobility Systems).

Thanks to these HGMS the Turkish engineering corps can prepare the ground for the transportation of tanks or other heavy vehicles on the opposite bank of the river Evros, while of similar importance is the use of these system for landing operations for which the Turkish Army gets constantly trained opposite the Greek island of Chios.

These heavy HGMS were ordered to the British company FAUN MV Ltd. and Iveco in 2008 costing 21.5 million.

They were delivered only, and we emphasize that, to the engineering units of the 1st Army in Eastern Thrace. The HGMS of the British company can withstand vehicles with weight exceeding 70 tonnes, even on soft ground (eg, river bank or shore) and they are carried on the truck Trakker 8 × 8 of the Italian company Iveco. They are easy to use thanks to the simple laying system that these trucks have.

The walkways are made of high strength aluminum alloy 54.7 meters long and 4.5 meters wide, and their total area reaches 228 square meters.

It is worth noting that this acquisition is the second of the Turkish army, since a few years ago had acquired another ten of such systems. The continued insistence of Turkey to acquire offensive systems for crossing barriers and removing obstacles as well as systems that facilitate the handling of heavy armored vehicles have a single purpose to prepare the Turkish Armed Forces to carry out offensive operations.

While the Greek political and economic elites praise Erdogan’s government, the leadership of the Turkish Armed Forces with these armament programs is methodically preparing for the implementation of invasion plans or at least for the intimidation of the Greek government.

Hopefully, after the explanations requested by the Greek government from Turkey regarding the statements of the former Turkish Prime Minister Mesut Yilmaz on the arsoning of Greek forests by agents of MIT will also seek new explanations by the Erdogan government why Turkey during the recent years is systematically buying military equipment for overcoming water obstacles.

vendredi, 06 janvier 2012

Le système euro-atlantiste oppose son veto à l’indépendance du Nagorno-Karabakh

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“ALIENA”:

Le système euro-atlantiste oppose son veto à l’indépendance du Nagorno-Karabakh

Le nom de Stepanakert, actuelle capitale de la République du Nagorno-Karabakh (RNK), doit son nom au révolutionnaire bolchevique Stepan Chaumjan (1878-1918), originaire de Bakou et connu sous le sobriquet de “Lénine du Caucase”. En langue arménienne, cette république s’appelle “Lernayin Gharabagh” ou “Arts’akh”; “Nagorno Karabakh” est son nom en russe, où l’adjectif “nagorno” signifie “montagneux”. Cette région de 4400 km2 (elle est à peine plus grande que la province italienne de la Molise) se trouve dans le Caucase mériodional et s’est proclamée indépendante le 6 janvier 1992. Comme d’habitude, la communauté internationale adopte une politique de deux poids deux mesures quand il s’agit de reconnaître le statut juridique d’entités nouvelles s’étant constituées lors de la liquéfaction d’anciens Etats sur la masse continentale eurasienne. D’une part, le Kosovo a pu compter sur l’appui inconditionnel d’une grande majorité d’Etats occidentaux, malgré l’opposition de la Serbie. D’autre part, la RNK n’a pas connu de telles faveurs.

Pourtant, le référendum demandant la sécession de cette région, officiellement azerbaïdjanaise, référendum qui s’est tenu en décembre 1991, n’est en fait que la confirmation d’une déclaration antérieure,  datant de l’époque soviétique et prévoyant également le rattachement à l’Arménie, ce que ne souhaitaient alors ni Moscou ni Bakou. Cette déclaration date de la fin des années 80 et avait été introduite par le Soviet de la région autonome, au temps de l’URSS. L’espoir actuel d’obtenir l’indépendance est conforté par l’idée d’une sorte de continuité juridique remontant à l’époque soviétique: il se placerait ainsi dans une “logique évolutive”.

Cette région, peuplée au moyen-âge par des sujets arméniens de l’Empire perse, est tombée sous la domination russe au début du 19ème siècle: en effet, le Karabakh, par le traité du 14 mai 1805 (1220 selon le calendrier musulman), est intégré dans l’empire russe en prenant la forme juridique d’un khanat autonome. L’unique médiateur entre la population du Nagorno Karabakh et le Tsar Alexandre Pavlovitch Romanov (1777-1825) était le gouverneur de la Géorgie. Avec l’effondrement de l’Empire des Tsars, suite à la révolution bolchevique de 1917, le territoire du Nagorno Karabakh a été âprement disputé entre les nouvelles républiques socialistes soviétiques de l’Azerbaïdjan (en laquelle le Nagorno Karabakh fut inclu) et de l’Arménie, située un peu plus à l’Ouest. En 1921 donc, la région est incluse dans la juridiction azérie constituée par le Comité exécutif central de la République socialiste soviétique de l’Azerbaïdjan qui lui accorde toutefois l’autonomie régionale.

Au fil du temps, les ressortissants de cette région autonome au sein de l’Azerbaïdjan soviétique ont demandé à plusieurs reprises d’être inclus dans la RSS d’Arménie (pour la première fois en 1945, puis en 1966 et en 1977). Le projet, à ses débuts, avait été contrecarré par Staline, agissant en sa qualité de Commissaire du Peuple pour les questions nationales. Avec la désagrégation de l’Union Soviétique, les tensions inter-ethniques ont explosé: le gouvernement turcophone de Bakou, proche de celui d’Ankara, a opté pour une stratégie d’azérisation forcée, alors que la population est arménienne à 76%; quant aux autres minorités, elles sont russes ou kurdes. Désordres et violences ont agité les rues, en réponse à ce déni de justice: en 1988, à proximité de la ville d’Askeran, deux citoyens azéris sont tués, ce qui entraîne un pogrom anti-arménien à Sumgait, un grand centre urbain au nord de Bakou. Ce furent trois journées de massacres, qui firent des dizaines de victimes.

D’autres épisodes similaires ont ponctué la vie d’autres localités arméniennes au nord de la région, comme Spitak et Ghugark, forçant les ethnies à quitter l’espace juridictionnel où elles étaient en minorité pour se réfugier soit en Azerbaïdjan soit en Arménie. On estime que 14.000 civils arméniens ont pris la fuite, ainsi que 80.000 Azéris.

Pendant l’année 1989, les révoltes populaires n’ont jamais connu de répit. Elle atteignirent une phase de plus haute intensité quand les autorités azéries suspendirent les autorités locales du Nagorno Karabakh pour les confier à un “Comité organisateur” à majorité azérie, responsable devant le Conseil des ministres de l’Union. Au même moment, la RSS d’Arménie revendiquait prioritairement d’exercer son autorité “in loco”. Il s’ensuivit un cortège de dévastations et d’actions de guerilla où s’affrontèrent les deux peuples voisins: les Arméniens furent les principales victimes de ces désordres, qui ne cessèrent pas, même après l’intervention de l’Armée Rouge. Il faut aussi se rappeler que le tout dernier acte posé par l’Union Soviétique, dans le cadre de la perestroïka de Gorbatchev, fut de suspendre la gestion azérie dans le Nagorno Karabakh.

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En se basant sur une clause de la constitution soviétique, la RNK en tant qu’enclave autonome, dès la sortie de l’Azerbaïdjan hors de l’Union, se proclame “république”: le 8 janvier de l’année suivante, Artur Aslanovitch Mkrtcian (né en 1959) prend en charge la fonction de Président, et Oleg Esayevitch Jesayan, celle de premier ministre. Trois mois plus tard, suite à la mort en des circonstances mystérieuses, de Mkrtcian, son poste est repris ad interim par Georgy Mikhaïlovitch Petrossian (né en 1953; en fonction en 1992 et 1993). Le premier président élu du Nagorno-Karabakh, suite aux élections du 29 décembre 1994, fut Robert Sedrakovitch Kotcharyan (né en 1954), dont Garen Zarmajrovitch Babourian reprendra les fonctions ad interim (en 1993-1994).

Face à cette volonté d’indépendance ou d’union avec l’Arménie, l’Azerbaïdjan qui, avec la Turquie, est désormais la tête de pont des Etats-Unis dans le Caucase et dans la stratégie eurasienne globale de Washington, a réagi en lançant une opération militaire de grande envergure. Des milliers de victimes et plus d’un million de réfugiés appartenant aux deux ethnies constituèrent les funestes résultats de cette opération de guerre. Un cessez-le-feu aléatoire fut signé en mai 1994 (1).

Aujourd’hui, la situation reste plutôt instable, surtout parce que les Etats-Unbis refusent avec fermeté que d’autres puissances reconnaissent le statut indépendant de la RNK parce que cela pourrait constituer une gène pour l’acheminement du pétrole en provenance de Bakou et parce que cela pourrait offenser le principal interlocuteur dans le Caucase méridional du système euro-atlantiste. Au cours de ces dernières années, l’Azerbaïdjan a vu croître son PIB de manière quasi miraculeuse, surtout grâce à ses précieuses ressources d’hydrocarbures. C’est au départ des gisements de Shah Deniz au sud de la Mer Caspienne, à environ 70 km de la capitale azérie aujourd’hui florissante, que partira le corridor pétrolier et gazier du sud qui devra fournir en gaz naturel l’Europe occidentale, éliminant simultanément tout trajet sur le sol de la Russie, désormais considérée comme le principal adversaire dans la guerre des hydrocarbures. En 2006, un oléoduc est entré en fonction, traversant la Géorgie, où Washington avait appuyé l’insurrection populaire de 2003, connue sous le nom de “révolution des roses”. Cet oléoduc acheminera le brut azéri de la région de Bakou au terminal turc sur la Méditerranée.

“La politique de ségrégation et de discrimination poursuivie par l’Azerbaïdjan a généré une atmosphère de haine et d’intolérance contre le peuple arménien, ce qui a conduit à un conflit armé, à d’innombrables victimes, à des déportations de masse de toute la population de paisibles villages arméniens” (2): voilà ce que l’on peut lire dans la déclaration d’indépendance du Nagorno Karabakh, proclamée le 2 septembre 1991. Même si l’entité que représente le Nagorno Karabakh rencontre les pré-requis nécessaires pour former un Etat (et ces pré-requis sont plus solides que pour le Kosovo), l’indépendance de la RNK n’est pas acceptée par la communauté internationale et condamne la région à une dramatique incertitude permanente: les 137.000 habitants de la RNK (selon les estimations de 2006) survivent vaille que vaille sous la menace constante des forces azéries. Mais ils n’abandonnent pas l’espoir de construire un jour un futur de paix pour leur pays. Celui-ci vit de l’agriculture, de l’élevage et du travail de la soie. Malgré tout, le gouvernement de Bakou a déclaré qu’il ferait à nouveau appel aux armes si la médiation de l’OSCE (instance dont la Fédération de Russie réclame une réforme) échoue.

(article paru dans “Rinascita”, Rome, 20 décembre 2011; http://www.rinascita.eu/ ).

Notes:

(1)     Les autres présidents sont Léonard Georgevitch Petrossian (né en 1954; du 20 mars au 8 septembre 1997, ad interim); Arkady Archavirovitch Goukassian (né en 1957; du 8 septembre 1997 au 7 septembre 2007); Bako Sakharovitch Sakhakhan (né en 1960; depuis le 7 septembre 2007).

(2)     “...prenant en considération que la politique d’apartheid et de discrimination poursuivie en Azerbaïdjan a suscité une atmosphère de haine et d’intolérance dans la République à l’égard du peuple arménien, ce qui a conduit à un conflit armé, à des victimes humaines, à des déportations en masse de populations vivant dans de paisibles villages arméniens” (cfr. l’adresse électronique http://www.nkr.am/en/declaration/10/ ).

 

La Hongrie montre l'exemple: Viktor Orban accélère le pas pour "renationaliser" l'économie hongroise

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La Hongrie montre l'exemple: Viktor Orban accélère le pas pour "renationaliser" l'économie hongroise

invEx: http://www.toutsaufsarkozy.com/


Même sous le feu de la Commission européenne, du Fonds monétaire international (FMI) et des agences de notation, le premier ministre hongrois, Viktor Orban, n'est pas prêt à plier. Il poursuit sa "renationalisation" de l'économie, quitte à accentuer les tendances centrifuges au sein d'une Union européenne en crise.


Quarante-huit heures après une lettre du président de la Commission, José Manuel Barroso, qui sommait M. Orban de "retirer" deux projets de loi jugés contradictoires avec le traité de l'Union, le ministre hongrois des affaires étrangères, Janos Martonyi, a annoncé, mercredi 21 décembre, que le gouvernement comptait faire adopter avant Noël au Parlement les deux textes, qui touchent l'indépendance de la banque centrale et la politique fiscale (Ces textes ont été adoptés à l'unanimité le 30 décembre).


Le même jour, l'agence Standard and Poor's dégradait en catégorie spéculative la note attribuée à la dette de la Hongrie, en évoquant les "politiques publiques imprévisibles" menées à Budapest. La première de ces "lois fondamentales" - inscrites dans la Constitution - prévoit de fusionner le directoire de la Banque nationale de Hongrie (MNB) avec un Conseil monétaire élargi, où le président de la banque centrale verrait ses prérogatives réduites. Un amendement propose que le Parlement puisse limoger des membres du Conseil monétaire lorsque ceux-ci "agissent contre l'intérêt du pays". Ce dispositif vise l'actuel président de la MNB, Andras Simor : il vient encore de relever à 7 % les taux d'intérêt directeurs, les plus hauts au sein de l'Union.


L'autre projet de loi impose une majorité parlementaire des deux tiers pour décider de tout changement dans la fiscalité - ce qui empêcherait les nécessaires ajustements en cas de dérapage du déficit ou de la dette. "Je vous recommande instamment de retirer (ces) deux projets de loi fondamentale", écrit M. Barroso dans sa lettre à Viktor Orban, car ils contiennent des éléments "qui pourraient être en contradiction avec le traité de l'Union" et la Commission "a des doutes sérieux sur leur compatibilité" avec la législation européenne.


Bruxelles a trouvé un angle d'attaque majeur contre un gouvernement sourd à toute critique. Le 16 décembre, à la demande du commissaire européen chargé des finances, Olli Rehn, une délégation du Fonds monétaire international (FMI) a quitté la Hongrie avant d'avoir rencontré ses interlocuteurs officiels, marquant sa désapprobation à l'égard du projet de loi sur la banque centrale. Le FMI ne retournera à Budapest pour y discuter d'une nouvelle ligne de crédit sollicitée par le gouvernement hongrois, insiste-t-on à Bruxelles, que lorsque ces questions seront éclaircies. Quelques jours plus tôt, c'est la commissaire à la justice, Viviane Reding, qui s'inquiétait, dans une lettre au gouvernement de Budapest, de la mise au pas du système judiciaire.

jeudi, 05 janvier 2012

L’Allemagne sur le point de réaliser les projet gaulliens de l’Europe-puissance !

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L’Allemagne sur le point de réaliser les projet gaulliens de l’Europe-puissance !

par Marc ROUSSET

 

La France est à l’origine de l’idée européenne, mais depuis le départ du Général de Gaulle, elle n’est plus sérieuse, a perdu de sa puissance économique et se trouve dans l’incapacité de faire avancer l’Europe-Puissance ! C’est donc l’Allemagne qui prend le relais et met le projet à exécution car elle a réalisé, à la lumière de la crise de l’euro, que ses intérêts, sa prospérité, son avenir ne peuvent s’envisager en dehors de l’Europe ! Angela Merkel, le francophile Wolfgang Schaüble et le Vert (en retraite) Joschka Fischer ont parfaitement compris, tout en ne voulant pas faire à juste titre de l’Allemagne une vache à lait pour renflouer les cigales européennes irresponsables, que face à la crise, il fallait plus d’Europe ! Autrement dit, d’un mal en faire un bien pour sauvegarder l’Avenir européen et garder une place honorable dans le monde multipolaire des nouveaux géants du XXIe siècle.


Une France socialiste laxiste irresponsable depuis trente ans incapable de faire avancer le projet européen

 

François Mitterrand disait que pour combattre le chômage, on avait tout essayé ! Or il y a une  seule chose  que l’U.M.P.S. n’a pourtant pas  essayé depuis trente ans : se débarrasser une fois pour toutes de l’esprit laxiste socialiste « droit de l’hommiste — bo-bo — gauche caviar » qui a été inoculé aux Français en mai 68 , mis en place par François Mitterrand et Jacques Chirac avec les résultats catastrophiques que nous voyons aujourd’hui !

 

Pendant trente ans, l’U.M.P.S. a distribué de l’argent emprunté afin de satisfaire de nouveaux droits sans fin dont ceux d’une population immigrée (coût : soixante-dix milliards d’euros par an) pour lesquels on n’a jamais demandé  leur avis aux Français ! Alors que nous avons deux millions de fonctionnaires en trop par rapport à l’Allemagne (coût : cent vingt milliards d’euros par an), personne, pas même Marine Le Pen, a le courage d’aborder ce sujet tabou ! La crise française  actuelle est celle de l’État-Providence pour laquelle il nous faut un De Gaulle ou un Churchill alors que nous avons qu’un faux-dur, Nicolas Sarkozy, avec ses propos lénifiants pour distraire la galerie, mais qui ne combat en rien les vrais problèmes de l’immigration folle et des dépenses publiques irresponsables d’un État-Providence français  hypertrophié ! Même la retraite à 62 ans est une demi-mesure politicienne; le problème de la retraite et des régimes spéciaux n’est en rien réglé et d’ici cinq ans au plus tard, tout est à reprendre !

 

Gerhard Schröder a introduit les courageuses lois Hartz IV en Allemagne car, outre-Rhin, la retraite à 60 ans sonne comme une hérésie et les trente-cinq heures sont considérées comme un suicide économique. Dans une entretien à la télévision Al-Jezira, Jin Liqun, président du fonds  souverain  chinois C.I.C., n’a pas non plus mâché ses mots à l’égard de l’Europe : « Les troubles qui se sont produits dans les pays européens résultent uniquement de problèmes accumulés par une société en fin de course, vivant d’acquis sociaux. Je pense que les lois sociales sont obsolètes. Elles conduisent à la paresse, à l’indolence, plutôt qu’à travailler dur. Pourquoi est-ce que les habitants de certains pays de l’Eurozone devraient travailler jusqu’à 65 ans ou plus alors que dans d’autres pays, ils prennent aisément leur retraite à 55 ans et se prélassent sur la plage ? »

 

De quoi souffre l’Italie ? Des mêmes maux que la France ! Mario Monti estime que redonner confiance aux marchés implique l’adoption de réformes douloureuses que l’Italie esquive depuis des années : la réforme d’un code du travail désuet, la remise à plat du dossier des retraites, l’instauration de nouvelles règles en faveur de la mobilité sociale, la libéralisation des corps de métier et surtout, si l’on pense aux deux millions de fonctionnaires français en trop, l’allégement du  poids énorme de l’appareil d’État italien qui ponctionne trop lourdement le budget. Économiste technocrate politiquement correct de Bruxelles, Mario Monti oublie simplement  le coût de l’immigration…

 

L’Allemagne met en place « la nouvelle Europe Paris-Berlin-Moscou »

 

De la même façon, sans rien dire, très intelligemment, presque hypocritement, tout en le mettant à exécution, c’est l’Allemagne qui nous montre le chemin de La Nouvelle Europe Paris-Berlin-Moscou (1), de l’Europe européenne, de la Grande Europe continentale de Brest à Vladivostok. Le général de Gaulle en a eu l’intuition dès 1949, mais ses successeurs français, victimes des pressions du protectorat américain de l’O.T.A.N., de la folle idéologie droit-de-l’hommiste des André Glucksmann, B.H.L. et consorts, tout aussi irréaliste que suicidaire, n’ont pas du tout, la parenthèse exceptée de l’invasion de l’Irak, cherché à se rapprocher politiquement et économiquement de la Russie. Avec plusieurs années de retard sur l’Allemagne, l’État français, suite à la vente des Mistral, tout comme les grandes entreprises commencent tout juste à s’intéresser vraiment à la Russie et à mettre les bouchées doubles. Bref, Berlin-Moscou est en place depuis longtemps et là encore Gerhard Schröder, avec le gazoduc North Stream, tout comme pour Hartz IV, aura fait preuve de vision salutaire à long terme pour l’Allemagne. Le gazoduc sous-marin de la Baltique  devrait assurer à terme la moitié de la consommation allemande de gaz.

 

Par ailleurs, Gerhard Schröder n’a jamais adhéré aux critiques des droits de l’homme : « Il faut être juste à l’égard de la Russie. Prenez ses cent cinquante dernières années d’histoire. Après le despotisme des tsars et soixante-quinze ans de dictature communiste, il y a eu la déliquescence de l’État dans les années 1990. Vladimir Poutine a eu le mérite historique de reconstruire l’État dans sa fonction la plus essentielle, qui est d’assurer la sécurité (2) ».

 

Historiquement, la Prusse et la Russie ont souvent fait bon ménage et la Grande Catherine était allemande. Les Allemands sont situés entre les peuples de l’Ouest européen et les Slaves. Le rapprochement avec la France, c’est la petite Europe avec la solution franque. Le rapprochement avec la Russie, c’est l’accès aux grands espaces russes et la grande Europe continentale ! Nietzsche affirmait déjà qu’une synthèse européo-slave était la seule possibilité d’échapper à un effacement total de l’Europe.

 

L’Europe centrale, l’« Hinterland » de l’Allemagne absorbe aujourd’hui 9,4 % des ventes allemandes à l’étranger, soit davantage que les États-Unis (8,7 %). Le commerce de l’Allemagne se détourne, en part relative, de plus en plus des États-Unis. Lors d’une réunion d’un traditionnel « dialogue de Saint-Pétersbourg » coprésidé par Lothar de Maizière, dernier chef de gouvernement de l’ex-R.D.A. et Mikhaïl Gorbatchev, certains participants ont évoqué une stratégie de « rapprochement par interpénétration » entre l’U.E. et la Russie, mais qui concernait l’Allemagne et la Russie au premier chef. L’Allemagne est de loin le premier partenaire commercial de la Russie (14 % des exportations et 7,8 % des importations), le premier investisseur étranger (plus de dix milliards de dollars) et fut le premier créancier, détenant jusqu’à vingt milliards de dollars de la dette extérieure, soit la moitié très exactement, jusqu’à son remboursement intégral dans le cadre du Club de Paris.

 

L’Allemagne éternelle est européenne et continentale

 

L’Allemagne éternelle est européenne, continentale et non pas atlantiste. L’Allemagne n’est plus « la fille aînée de l’O.T.A.N. » car, dès  février 2003, l’hebdomadaire Der Spiegel pouvait titrer en couverture : « Révolte contre l’Amérique – David Schröder contre Goliath Bush ». Depuis cette date, selon Günther Grass, elle n’est plus un « protectorat américain ». 25 % seulement des Allemands continuent à « aimer les États-Unis ».

 

Avec le temps, les Allemands deviennent donc de moins en moins dupes et se demandent à juste titre pourquoi ils devraient remercier les États-Unis d’avoir concouru à leur défaite; tout au plus, peuvent-ils les remercier pour n’être pas devenus communistes, ce qui est par contre parfaitement exact et indubitable. Selon Godard, « l’Allemagne a été le pays le plus proche des États-Unis. C’était leur concurrent dans beaucoup d’industries. Il fallait qu’ils la réduisent à leur merci ».

 

L’évènement capital de la période actuelle, c’est la prise d’autonomie de l’Allemagne, premier exportateur au monde, son retour sur la scène internationale. L’Allemagne n’a plus la volonté de faire survivre l’idéal impérial romain et ne fait plus peur à ses voisins; elle n’a  donc plus de raisons d’avoir peur d’elle-même. Elle est une grande nation démocratique, pacifique et soucieuse de maintenir sa prospérité au  cœur du continent européen que, dans la première moitié du XXe siècle, elle a mis par deux fois à feu et à sang au nom de l’idée, aujourd’hui heureusement oubliée, d’Empire allemand.

 

Les milieux dirigeants allemands  cherchent avec, dans les  faits, plus de détermination que la France, une réponse européenne au formidable déséquilibre qui marque les relations avec les États-Unis. L’Alliance Atlantique, même si elle demeure une pierre angulaire, n’est plus «  une vache sacrée » comme avait pu le rappeler  Rudolf Scharping, ancien  ministre de la Défense.  La fin du tabou transatlantique est l’évènement majeur de la politique allemande depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Les États-Unis découvrent avec stupeur que, désormais réunifiée et le danger soviétique disparu, l’Allemagne n’a plus besoin de leur protection nucléaire et dispose enfin des moyens de mener une politique plus indépendante  à leur égard.

 

Dans son essai  Après l’Empire, Emmanuel Todd montre qu’il existe bien un « conflit de civilisation » entre l’Europe, mais plus particulièrement entre l’Allemagne, et les États-Unis. « En Europe, le comportement nouveau de l’Allemagne, puissance économique dominante, est le phénomène important. La révolution libérale américaine menace beaucoup plus la cohésion sociale allemande que le modèle républicain français, plus libéral dans ses habitudes, combinant individualisme et sécurisation par l’État. Si l’on pense en termes de “ valeurs sociales ”, le conflit entre la France et les États-Unis est un demi-conflit; l’opposition entre les conceptions américaine et allemande est en revanche absolue… Les Français, empêtrés dans le souvenir du général de Gaulle, se croyaient jusqu’à très récemment seuls capables d’indépendance. Ils ont du mal à imaginer une Allemagne se rebellant, au nom de ses propres valeurs. Mais l’émancipation de l’Europe, si elle se fait, devra autant au mouvement de l’Allemagne qu’à celui de la France (3). » La majorité des Allemands attend de ses hommes politiques qu’ils inventent un « nouveau modèle rhénan » adapté à l’époque; ce dernier ne reposerait pas sur la « domination de l’argent ».

 

Comment faire de la crise de l’euro un bien, suite au sérieux de l’Allemagne !

 

« Nous voulons être des Européens d’Allemagne et des Allemands d’Europe » disait Thomas Mann. Lorsque la chancelière Angela Merkel, en pleine crise de l’euro, déclare  très intelligemment : « Il est temps de réaliser des progrès vers une Europe nouvelle. Une communauté qui dit, quoi qu’il se passe dans le reste du monde, qu’elle ne pourra plus changer ses règles fondamentales ne peut tout bonnement  pas survivre […]. Parce que le monde change considérablement, nous devons être prêts à répondre aux défis. Cela signifiera davantage d’Europe, et non pas le contraire », la Chancelière s’efforce de faire un bien à partir d’un mal. Il n’est pas étonnant que la perfide Albion n’apprécie pas en voyant ses rêves de domination anglo-saxonne s’écrouler et qu’elle menace de se retirer de l’U.E. La Chancelière ne fait que mettre à exécution les paroles prophétiques et géniales du Général de Gaulle, le 29 mars 1949 lors de sa conférence de presse au Palais d’Orsay : « Moi je dis qu’il faut faire l’Europe avec pour base un accord entre Français et Allemands. Une fois l’Europe faite sur ces bases, alors on pourra essayer, une bonne fois pour toutes, de faire l’Europe toute entière avec la Russie aussi, dût-elle changer de régime. Voilà le programme de vrais Européens. Voilà le mien ».

 

Marc Rousset

 

Notes

 

1 : Cf. mon livre, La nouvelle Europe Paris-Berlin-Moscou, Éditions Godefroy de Bouillon, 2009, 538 p.

 

2 : dans Le Figaro du lundi 13 novembre 2006.

 

3 : Emmanuel Todd, Après l’Empire, Gallimard, 2002, p. 208.

 


 

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mercredi, 04 janvier 2012

Presseschau Januar 2012 (1)

Presseschau

Januar 2012 (1)

AUßENPOLITISCHES

Anders Breivik
Der Kranke wider Willen, die überforderte Psychologie
http://www.taz.de/1/archiv/digitaz/artikel/?ressort=tz&dig=2011%2F12%2F17%2Fa0239&cHash=cb30330227

Verurteilter US-Politaktivist
Mumia Abu-Jamal entgeht der Todesstrafe
http://www.spiegel.de/panorama/justiz/0,1518,802367,00.html

Abu-Jamal entgeht der Exekution
http://www.welt.de/print/die_welt/vermischtes/article13758794/Abu-Jamal-entgeht-der-Exekution.html

(man fragt sich ja schon, woher ein solcher deutscher Kommentator an seinem Computertisch eigentlich weiß, was gerade akut in Syrien abläuft bzw. wer dort was manipuliert…)
Syrien
Aufmarsch der Willigen
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/kommentar-aufmarsch-willigen-syrien-1545221.html

Abzug aus Irak
Willkommen in einer ungewissen Zukunft
http://www.abendblatt.de/politik/ausland/article2131320/Willkommen-in-einer-ungewissen-Zukunft.html

Heimkehrende US-Soldaten
Der Krieg ist vorbei – jetzt droht der Absturz
Die Heimkehrer aus dem Irak werden in den USA als Helden verehrt, trotzdem wartet auf viele von ihnen die Arbeitslosigkeit.
http://www.badische-zeitung.de/ausland-1/der-krieg-ist-vorbei-jetzt-droht-der-absturz--53657943.html

Latente Bürgerkriegsgefahr in Irak
US-Truppen hinterlassen ethnisch-religiös zerklüftetes Land
http://www.neues-deutschland.de/artikel/213725.latente-buergerkriegsgefahr-in-irak.html

Baghdad
Neuer Anschlag im Irak
UN-Botschafter rechnet aber nicht mit Bürgerkrieg.
http://www.tagesspiegel.de/zeitung/baghdad-neuer-anschlag-im-irak-/5995924.html

Anschläge auf Kirchen
Nigeria will Islamisten energisch bekämpfen
http://www.faz.net/aktuell/politik/anschlaege-auf-kirchen-nigeria-will-islamisten-energisch-bekaempfen-11580689.html

Putin attackiert USA: "Clinton gab Zeichen zum Aufruhr"
http://www.abendblatt.de/politik/ausland/article2121041/Putin-attackiert-USA-Clinton-gab-Zeichen-zum-Aufruhr.html

Nackte Feministinnen protestieren gegen Putin
http://www.welt.de/politik/ausland/article13760434/Nackte-Feministinnen-protestieren-gegen-Putin.html

Geplante Massendemonstration in Russland
Zehntausende zu Anti-Putin-Protesten erwartet
http://www.tagesschau.de/ausland/demonstrationenrussland112.html

Ukraine
Ex-Ministerpräsidentin Timoschenko im Straflager
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,806409,00.html

Automafia?
Ukrainischer Minister soll einen gestohlenen Benz fahren
http://www.badische-zeitung.de/nachrichten/panorama/ukrainischer-minister-soll-einen-gestohlenen-benz-fahren--52956244.html

Transnistrien: Überraschung bei Präsidentenwahl
http://www.unzensuriert.at/content/006400-Transnistrien-Ueberraschung-bei-Praesidentenwahl

Europa und der letzte Traum der Linken
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5b5c77aeb2a.0.html?PHPSESSID=4ac4ba197f2b5affb88012cc4e365488

Israel: Keine Muezzin-Rufe aus Lautsprechern mehr
http://www.unzensuriert.at/content/006416-Israel-Keine-Muezzin-Rufe-aus-Lautsprechern-mehr

Israel
Diskriminierung gegen Frauen wächst
Religiöse Fanatiker in Israel: "Nach hinten, Schickse"
http://www.wienerzeitung.at/dossiers/nahostkonflikt/nahostkonflikt_aktuelle_berichte/422954_Religioese-Fanatiker-in-Israel-Nach-hinten-Schickse.html

Griechen sehen deutsche Finanzhilfe als Wiedergutmachung
http://www.unzensuriert.at/content/006413-Griechen-sehen-deutsche-Finanzhilfe-als-Wiedergutmachung

Nordkoreas Diktator Kim Jong-il ist tot
http://www.unzensuriert.at/content/006418-Nordkoreas-Diktator-Kim-Jong-il-ist-tot

Chinesen bauen alles nach
http://www.wdr.de/mediathek/html/regional/2011/06/22/aktuelle-stunde-chinesen-nachbau.xml

INNENPOLITISCHES / GESELLSCHAFT / VERGANGENHEITSPOLITIK

Rückt die FAZ nach links? Oder gibt das Feuilleton nur den Klassen-Clown?
http://www.wolfgangmichal.de/?p=1380

Henkel strebt mit Freien Wählern 5 bis 10% an
http://www.pi-news.net/2011/12/henkel-strebt-mit-freien-wahlern-5-bis-10-an/

Henkel tritt Freien Wählern bei
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M57a91c86fa9.0.html

Kauder warnt Konservative vor Spaltung der Partei
http://www.focus.de/politik/deutschland/parteien-kauder-warnt-konservative-vor-spaltung-der-partei_aid_695267.html

Mein rechter Platz ist leer ...
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M51087c8b03d.0.html?PHPSESSID=1e27baaf46dfb969963be4e0cd9f131c

„Es geht nicht in der CDU“ – Fragen an Sebastian Pella
http://www.sezession.de/29207/es-geht-nicht-in-der-cdu-fragen-an-sebastian-pella.html#more-29207

Schäuble bot 2010 seinen Rücktritt an
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,804475,00.html

(Auweia…)
Seehofer will Guttenberg in die Politik zurückholen
Sogar ein Ministeramt sei für den zurückgetretenen Verteidigungsminister denkbar
http://www.abendblatt.de/politik/deutschland/article2143300/Seehofer-will-Guttenberg-in-die-Politik-zurueckholen.html

Kontrapunkt
Von Guttenberg zur NPD
http://www.tagesspiegel.de/meinung/von-guttenberg-zur-npd/5949236.html

Muslime stellen sich hinter Wulff
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5fe9fe90973.0.html

Schmidts Schnauze
http://www.sezession.de/29252/schmidts-schnauze.html#more-29252

Ohne Beruf, aber Volksvertreter
Omid Nouripour ist Grünen-Sprecher in Frankfurt
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=209

Bundesparteitag der Piraten
Kommentar: Thematischer Rundumschlag
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/thematischer-rundumschlag-1517315.html

Euro-Krise
Was Sie tun können, wenn das Finanzchaos ausbricht
http://www.welt.de/wirtschaft/article13761852/Was-Sie-tun-koennen-wenn-das-Finanzchaos-ausbricht.html

(Horx liefert, was Politiker als veröffentlichte Meinung hören wollen. Interessant wäre, wo er seine Euros angelegt hat…)
Schuldenangst
Deutsche neigen zum "apokalyptischen Spießertum"
http://www.welt.de/politik/article13788783/Deutsche-neigen-zum-apokalyptischen-Spiessertum.html

Kommunen
Briten brechen Brücken nach Europa ab
http://www.welt.de/vermischtes/weltgeschehen/article13763866/Briten-brechen-Bruecken-nach-Europa-ab.html?wtmc=google.editorspick

Versagen der Uni-Ökonomen
Warum bringt uns keiner Krise bei?
http://www.spiegel.de/unispiegel/studium/0,1518,803953,00.html

(Bei der EU-Kommission finden so manche ihre Pöstchen…)
„Nicht heilig, aber talentiert“: Guttenberg wird EU-Berater
http://diepresse.com/home/politik/aussenpolitik/716216/Nicht-heilig-aber-talentiert_Guttenberg-wird-EUBerater?_vl_backlink=/home/politik/index.do

(Gibt es eigentlich auch irgendwelches Geld für die Suche nach Beutekunst der Alliierten aus deutschen Sammlungen?)
Mehr Geld für Suche nach NS-Raubkunst
http://www.welt.de/newsticker/dpa_nt/regioline_nt/berlinbrandenburg_nt/article13747158/Mehr-Geld-fuer-Suche-nach-NS-Raubkunst.html

LINKE / KAMPF GEGEN RECHTS / ANTIFASCHISMUS

Peter Weibel über die „Instabilität des Systems“
http://www.sezession.de/29640/peter-weibel-uber-die-instabilitat-des-systems.html#more-29640

Rolle des Verfassungsschutzes bei „Döner-Morden" eine Schande für Deutschland
Als „Schande für Deutschland" bezeichnete heute der NPD-Abgeordnete, Rechtsanwalt Michael Andrejewski, die Rolle des Verfassungsschutzes bei den so genannten Döner-Morden. Hierbei handele es sich um „Geheimdienstversagen", „vielleicht sogar Staatskriminalität".
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=vymAi1K-A0k
http://www.youtube.com/watch?v=vymAi1K-A0k&feature=youtu.be

„Zwickauer Terrorzelle” erneut Thema im Landtag von MV
http://www.mupinfo.de/?p=15350

Kommentar von Hugo Müller-Vogg
Stoppt die Stümper-Spitzel!
http://www.bild.de/news/standards/bild-kommentar/stoppt-die-stuemper-spitzel-21511594.bild.html

Türkischer Außenminister verspricht Familien der Neonazi-Opfer Hilfe
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/tuerkischer-aussenminister-verspricht-familien-neonazi-opfer-hilfe-1514841.html

Zschäpe-Anwälte im Interview Verteidiger beklagen "unfaires" Verfahren
http://www.stern.de/panorama/zschaepe-anwaelte-im-interview-verteidiger-beklagen-unfaires-verfahren-1759367.html

Neonazi-Trio bekam Geld vom Verfassungsschutz
Weitere Pannen: Ermittler haben Erkenntnisse nicht weitergegeben. Rechte Terroristen nahmen falsche Pässe und tauchten ab
http://www.abendblatt.de/politik/deutschland/article2131319/Neonazi-Trio-bekam-Geld-vom-Verfassungsschutz.html

Neonazis
Abwehrzentrum: Behörden gemeinsam gegen Rechts
http://www.abendblatt.de/politik/article2130821/Abwehrzentrum-Behoerden-gemeinsam-gegen-Rechts.html

NPD-Verbot: Alle Jahre wieder
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M57a0a99794b.0.html

(In der „Frankfurter Allgemeinen Sonntagszeitung“ der Aufruf zu Massenverhaftungen: „Hat man aber mal den Fokus auf die vielen erweitert, statt die einfachen Aktivisten nur als hirtenlose braune Schafe zu verharmlosen, ändert sich auch die Bewertung des Mitläufertums. Dann könnte sich empfehlen, alle Mitglieder der Nazibewegung zur Verantwortung zu ziehen, das Netz weiter auszuwerfen und auch gegen den, der sich singend, tanzend, musizierend über Morde freut, zu ermitteln. Die vielen sind ja nicht immer die besseren Menschen, man kann auch gemeinsam dem Bösen huldigen. Wenn sich viele an den Filmen, den Bildern, den Moritaten rassistischer Serienmörder delektieren, wenn viele sie unterstützen und gut finden, dann werden eben viele festgenommen.“)
Protestkultur
Endlich ist alles schwindlig
http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/protestkultur-endlich-ist-alles-schwindlig-11579783.html

Terror, Tabus und Todeszonen
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5075c44148d.0.html?PHPSESSID=2e6b0f75c2e6ca4c66d192f8aa33a582

Fremdenfeindlichkeit
Merkel dankt Bürgern für Einsatz gegen Rassismus
http://www.morgenpost.de/printarchiv/politik/article1858661/Merkel-dankt-Buergern-fuer-Einsatz-gegen-Rassismus.html

Ausnahmezustand II
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M500a5109891.0.html

(Zitat: „Stiehlt ein Neonazi etwa ein Auto, gilt das bisher als normale Kriminalität. Eine Straftat solle künftig dem Rechtsextremismus zugeordnet werden, wenn der Täter in den Datenbanken der Polizei als ein potentieller Gewalttäter geführt wird oder einer rechten Partei angehört.“)
Jäger will rechtsextreme Straftaten erfassen
Angesicht der Verbrechen des Zwickauer Terrortrios schlägt der nordrhein-westfälische Innenminister Ralf Jäger vor, künftig alle Straftaten von Rechtsextremen in einer Statistik zu erfassen.
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/jaeger-will-rechtsextreme-straftaten-erfassen-1538859.html

Rechte Droh-Mail an Minsterin aus Niedersachsen
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/droh-mail-minsterin-niedersachsen-1537207.html

(Heitmeyer kann man wieder seine alten Socken aufwärmen…)
Ausgrenzung von Minderheiten
"Explosive Situation als Dauerzustand"
http://www.sueddeutsche.de/politik/ausgrenzung-von-minderheiten-explosive-situation-als-dauerzustand-1.1233203

Wo sich die rohe Bürgerlichkeit zeigt
Wilhelm Heitmeyer (Hrsg.): "Deutsche Zustände - Folge 10"
http://www.dradio.de/dlf/sendungen/andruck/1626892/

Sozialforscher warnt vor "Klassenkampf von oben"
Abstiegsangst, Spaltung, Ausländerfeindlichkeit: Aus Sicht von Soziologen ist die deutsche Gesellschaft stark verunsichert. Rechtspopulismus macht sich breit.
http://www.zeit.de/politik/deutschland/2011-12/studie-deutschland-vorurteile

Deutsche Zustände
Immer mehr Deutsche billigen Gewalt
http://www.tagesspiegel.de/politik/immer-mehr-deutsche-billigen-gewalt/5950626.html

"Die Gesellschaft ist vergiftet"
Als Bilanz der zehnjährigen Studie über "Deutsche Zustände" konstatiert der Sozialforscher Wilhelm Heitmeyer eine massive Zunahme von Fremdenfeindlichkeit und Rechtspopulismus
http://www.heise.de/tp/blogs/10/151008

Heitmeyers Zustände
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5fe5c793394.0.html?PHPSESSID=83f23916ea167c3c31fa73295569029d

(the same procedure in Italy…)
Italien
Rassistischer Mord in Florenz - Wahnsinnstat eines Einzelnen?
http://www.abendblatt.de/vermischtes/article2127118/Rassistischer-Mord-in-Florenz-Wahnsinnstat-eines-Einzelnen.html

Florenz trauert - Razzien gegen Rechtsextremisten
http://www.wienerzeitung.at/nachrichten/politik/europa/418783_Florenz-trauert-Razzien-gegen-Rechtsextremisten.html

Rechtsextremes Attentat von Florenz
Die kruden Ideen des Signor Casseri
http://www.spiegel.de/panorama/justiz/0,1518,803786,00.html

Strage Firenze, Iannone: "Casa Pound non è responsabile, vogliono screditarci"
http://www.youtube.com/watch?v=BSLgPAPFh3E

Lucia Annunziata vs Gianluca Iannone di Casapound (La Crisi 13.12.2011)
http://www.youtube.com/watch?v=j1gdUDdVyCA&feature=related

(Primitivste „Anti-Rechts“-Propaganda im Jugendmagazin „Bravo“)
Foto-Lovestory: Anne, mach die Augen auf!
http://www.bravo.de/lifestyle/foto-lovestory/anne-mach-die-augen-auf/ex/page/0

(dazu eine Antwort)
Mädchen sind ja oft etwas schwerer von Begriff,…
http://www.sezession.de/29247/madchen-sind-ja-oft-etwas-schwerer-von-begriff.html

Die Pfadfinder verlassen den Pfad der Tugend
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M58d2c7b4460.0.html

Dortmund
Ein Stadtteil ringt mit den Neonazis
http://www.zeit.de/gesellschaft/zeitgeschehen/2011-12/neonazis-dortmund

(wer was weiß sollte sofort das Online-Formular ausfüllen)
Vorwürfe FSV Zwickau sucht Zeugen für antisemitische Fanrufe
http://www.mdr.de/sport/fussball_ol/fangegroele100_zc-1c39d593_zs-e4961192.html

Proteste
Ehemaliger NPD-Kandidat verkauft auf Bochumer Weihnachtsmarkt Süßes
http://www.derwesten.de/staedte/bochum/ehemaliger-npd-kandidat-verkauft-auf-bochumer-weihnachtsmarkt-suesses-id6163377.html

Nazi-Firma auf dem Bochumer Weihnachtsmarkt?
Brauner Zucker
http://www.bo-alternativ.de/2011/12/12/brauner-zucker/

(Man muss es sich reinziehen. Schon eine Facebook-Freundschaft (ein Mouseclick) reicht zum Arbeitsplatzverlust)
Kontakt zu Rechtsextremen
Ikea-Personalchef entlassen
http://www.n24.de/news/newsitem_7528329.html

Üble Aufkleber in der ganzen Stadt
Neonazis werben mit Helmut Schmidt
http://www.mopo.de/politik/ueble-aufkleber-in-der-ganzen-stadt-neonazis-werben-mit-helmut-schmidt,5067150,11351304.html

Die Betroffenen von Beruf: „Nehmt Ihr jetzt endlich die Extremismusklausel zurück.“
http://www.blauenarzisse.de/index.php/gesichtet/3002-die-betroffenen-von-beruf-nehmt-ihr-jetzt-endlich-die-extremismusklausel-zurueck

Grünen-Abgeordneter Ströbele lädt Antifa ein
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5f6dc602793.0.html?PHPSESSID=4e019c6901b9f162ce341dfe39233a9b

(Zum „Antifa“-Pfarrer Lothar König aus Jena)
Schwerer Landfriedensbruch: Pfarrer König angeklagt
http://www.insuedthueringen.de/regional/thueringen/thuefwthuedeu/Schwerer-Landfriedensbruch-Pfarrer-Koenig-angeklagt;art83467,1835898
Politik: Pfarrer König angeklagt
http://newsticker.sueddeutsche.de/list/id/1247037

Linksextreme sprengen Kreistagssitzung in Greifswald
http://www.npd-mv.de/index.php?com=news&view=article&id=2586&mid=7

Grüne sollen die Kreistagssitzung bezahlen
http://www.npd-mv.de/index.php?com=news&view=article&id=2588&mid=7

(„Linksterrorismus“)
Briefbombe an Josef Ackermann
Bundesanwaltschaft übernimmt Ermittlungen
http://www.focus.de/politik/deutschland/briefbombe-an-ackermann-bundesanwaltschaft-uebernimmt-ermittlungen_aid_692651.html

Neonazis wegen Brandanschlag rechtskräftig verurteilt
http://www.nh24.de/index.php/vermischtes/22-allgemein/51527-neonazis-wegen-brandanschlag-in-wetzlar-rechtskraeftig-verurteilt

Kripo ermittelt nach Auffinden von 16 Hakenkreuz-Aufkleber in Weimar
http://www.jenapolis.de/2011/12/kripo-ermittelt-nach-auffinden-von-16-hakenkreuz-aufkleber-in-weimar/

Aktion „gegen rechts“ in Frankfurt am Main
http://www.hr-online.de/website/rubriken/nachrichten/indexhessen34938.jsp?rubrik=34938&mediakey=fs/hessenschau/20111207_1645_gegen_rechts&type=v&key=standard_teaser_43342184
http://www.fnp.de/fnp/region/lokales/frankfurt/ottofrankweg-fuer-einen-tag_rmn01.c.9423622.de.html
http://www.fnp.de/fnp/region/lokales/frankfurt/marbachweg-aus-protest-umbenannt_rmn01.c.9426111.de.html
http://www.fnp.de/fnp/region/lokales/frankfurt/frankfurt-wehrt-sich-gegen-nazis_rmn01.c.9399515.de.html

Potsdam
Sachbeschädigung
Täter werfen Farbbeutel auf Balustrade der künftigen Garnisonkirche
http://www.pnn.de/potsdam/608405/

Tod des Liedermachers
Franz Josef Degenhardt: Klassenkämpfer mit Klampfe
http://www.abendblatt.de/region/pinneberg/article2095170/Franz-Josef-Degenhardt-Klassenkaempfer-mit-Klampfe.html

Kleine Sektologie der Linken
http://lyziswelt.blogsport.de/2011/12/18/kleine-sektologie-der-linken/#more-153

EINWANDERUNG / MULTIKULTURELLE GESELLSCHAFT

Emma West als Exempel
http://www.sezession.de/29204/emma-west-als-exempel.html

Nachtrag zu Emma West
http://www.sezession.de/29396/nachtrag-zu-emma-west.html#more-29396

Zweierlei Migranten-Quoten
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M52049bbf61d.0.html?PHPSESSID=50e562c585cd547b32144e7207d3326a

Aktuelles zu Fjordman
http://www.sezession.de/29432/aktuelles-zu-fjordman.html

Bizarre Forderung der deutschen Kanzlerin Angela Merkel: "Wir müssen Migrantengewalt akzeptieren"
http://www.polizeibericht.ch/ger_details_34855/Bizarre_Forderung_der_deutschen_Kanzlerin_Angela_Merkel_Wir_muessen_Migrantengewalt_akzeptieren.html

Özoguz neue SPD-Vize - Traumergebnis für Kraft
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/oezoguz-neue-spd-vize-traumergebnis-kraft-1517997.html

NRW führt islamischen Religionsunterricht ein
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/fuehrt-islamischen-religionsunterricht-1538573.html

Muslime stören sich an kanadischer Weihnachtskrippe
http://www.unzensuriert.at/content/006455-Muslime-stoeren-sich-kanadischer-Weihnachtskrippe

Spielfilm
Auf der anderen Seite des Ozeans
http://programm.ard.de/TV/arte/auf-der-anderen-seite-des-ozeans/eid_287247059133319?list=now#top

Wirtschaft: Rösler wirbt um Südländer
http://newsticker.sueddeutsche.de/list/id/1245042

Deutschland will wieder Gastarbeiter anwerben
http://orf.at/stories/2092826/

Laschet plädiert für mehr Zuwanderung
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M53b33bdd5ff.0.html

(Zitat: „Voraussetzung der Verlängerung ist, dass die Betroffenen sich um den Lebensunterhalt für sich und ihre Familie selbst bemühen…“)
Hessen verlängert Bleiberecht
http://www.bild.de/regional/frankfurt/frankfurt-regional/hessen-verlaengert-bleiberecht-21670154.bild.html

Der Abschiebär Trailer
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=N24Ogrg7fFI#!

Kroatische Zigeuner bilden Dänemarks kriminellste Familie
http://www.unzensuriert.at/content/006312-Kroatische-Zigeuner-bilden-Daenemarks-kriminellste-Familie

Pariser Polizei verweigert Anzeige wegen anti-weißem Rassismus
http://www.unzensuriert.at/content/006498-Pariser-Polizei-verweigert-Anzeige-wegen-anti-weissem-Rassismus

(Könnten es am Ende auch noch besonders „mobile“ Kinder gewesen sein?)
Einbrecher sind noch Kinder
http://www.op-online.de/nachrichten/offenbach/einbruch-offenbach-einbrecher-kinder-1513181.html

Stolzenau: 13-Jährige auf offener Straße erschossen - Vater auf der Flucht
http://www.mt-online.de/lokales/blickpunkt/tochtermoerder_flieht_nach_minden/5497791_Stolzenau_13-Jaehrige_auf_offener_Strasse_erschossen_-_Vater_auf_der_Flucht.html

Deutscheopfer.de: Detaillierte Schilderung eines Falls in einem Leserbrief
http://www.sezession.de/29547/deutscheopfer-de-detaillierte-schilderung-eines-falls-in-einem-leserbrief.html

(Die „multikulturelle Gesellschaft“ macht auch das „Antifaschisten“-Dasein nicht ungefährlicher…)
Gelldorf / Prozess
„Lust an der Gewalt“: Opfer bewusstlos getreten
http://www.sn-online.de/Schaumburg/Rinteln/Obernkirchen/Lust-an-der-Gewalt-Opfer-bewusstlos-getreten

Nach Überfällen
Haftstrafen für Profifußballer Koc und Kocer
http://www.haz.de/Nachrichten/Sport/Fussball/Haftstrafen-fuer-Profifussballer-Koc-und-Kocer

(Der Hintergrund riecht stark nach Mr. Sinti und Mrs. Roma…)
"Familienzusammenführung" - Heusenstamm / Stadt und Kreis Offenbach
(hf) Eigentlich sollte man sich freuen, wenn der Vater zu sechs Kindern "gefunden" wird - im Fall einer 42-Jährigen könnte dies allerdings teuer werden: Die Frau beantragte seit 1986 fortlaufend bei verschiedenen Sozialleistungsträgern der Städte Frankfurt am Main, Offenbach am Main und Mönchengladbach sowie beim Kreis Offenbach Leistungen für den Lebensunterhalt für sich und ihre insgesamt sechs Kinder. Bei den jeweiligen Antragsstellungen gab sie an, dass die Kindsväter nicht bekannt seien. Umfangreiche Ermittlungen der Polizei führten nun zu der Erkenntnis, dass alle sechs Kinder von einem Vater stammen. Es soll sich dabei um einen 44-Jährigen handeln, mit dem die Frau und deren Kinder wohl ununterbrochen als Familie zusammen lebte - und dies noch immer tut. Hierbei verfügte die Familie zum Teil über erhebliche Luxusgegenstände. Im Jahr 2003 soll die Familie einen Mercedes für knapp 50.000 Euro, vier Jahre später einen weiteren für über 20.000 Euro erworben haben. Bereits 1997 habe der 44-Jährige ein Mehrfamilienhaus in Offenbach für mehr als einen halbe Millionen Mark gekauft. Dort wohnte er augenscheinlich gemeinsam mit seiner Familie in einer Wohnung. Vom Sozialamt habe er sich die "Miete" für die Wohnung bezahlen lassen. Im Rahmen einer Durchsuchung fanden die Beamten umfangreiche Beweismittel, die ein ununterbrochenes Zusammenleben der Familie belegten. Unter anderem stellten die Ordnungshüter Fotoalben sicher, in denen sich neben Bildern von ausschweifenden Festlichkeiten und verschiedenen Urlauben auch Hochzeitsbilder befanden. Zwischenzeitlich erkannte der 44-Jährige, der aktuell mit seiner Familie in Heusenstamm lebt, die Vaterschaft zu sämtlichen Kindern an. Dies führte dazu, dass nunmehr der Sozialleistungsträger des Kreises Offenbach Rückforderungen für entrichtete Unterstützungen in Höhe von über 110.000 Euro erhob. Die Höhe der Rückforderungen der Sozialleistungsträger für die Städte Offenbach, Frankfurt und Mönchengladbach sind derzeit noch in Berechnung - dürften aber in den nächsten Wochen folgen.
http://www.presseportal.de/polizeipresse/pm/43561/2171059/pol-of-pressebericht-des-polizeipraesidiums-suedosthessen-vom-freitag-23-12-2011

KULTUR / UMWELT / ZEITGEIST / SONSTIGES

Verblendung im Goethe-Institut
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M54c6bc59567.0.html

(Zitat: „„Man kann die Frage stellen, ob es inhaltlich richtig ist, ein Denkmal zu rekonstruieren, das an ein Bündnis dreier autoritärer Herrscher erinnert.“ Willkommen in der DDR 2.0.)
Wuppertal
Drei-Kaiser-Denkmal: Keine rechtlichen Hürden
http://www.wz-newsline.de/lokales/wuppertal/stadtteile/elberfeld-mitte-west/drei-kaiser-denkmal-keine-rechtlichen-huerden-1.858143

Oldenburg
Streit um ein ambivalentes Denkmal
Krieg und Frieden
http://www.taz.de/Streit-um-ein-ambivalentes-Denkmal/!83407/

Oldenburg
Reiter von Standbild begeistert
Landesturnier Platz für Bronze-Skulptur von Graf Anton Günther noch gesucht
http://www.nwzonline.de/Region/Artikel/2653649/Reiter-von-Standbild-begeistert.html

Herforder streiten um Stadttore
http://www.wdr.de/mediathek/html/regional/2011/08/05/lokalzeit-owl-stadttore.xml

Humboldt-Forum
Das Schloss wächst
http://www.tagesspiegel.de/berlin/humboldt-forum-das-schloss-waechst/5980532.html

Luftschloss?
Gysi lästert über das Stadtschloss
http://www.berliner-kurier.de/kiez-stadt/luftschloss--gysi-laestert-ueber-das-stadtschloss,7169128,11355586.html

Kirchenarchitektur
Ein Gotteshaus? Oh Gott! Versteckt es!
http://www.welt.de/kultur/article13746862/Ein-Gotteshaus-Oh-Gott-Versteckt-es.html

Stuttgart 21
Bahndirektion wird abgerissen
http://www.stuttgarter-zeitung.de/inhalt.stuttgart-21-bahndirektion-wird-abgerissen.414399a4-36de-4ce6-a547-6005ccc04a6e.html#goToComments
http://picasaweb.google.com/102312444829271982174/WurttembergischeEisenbahndirektion#
http://christian-storr.smugmug.com/Architecture/Former-Railway-Directorate/12890303_L7NVr/1/930865987_B4tzL#930865457_NgSCP

Für die Gründung des Felsenbrunnerhofs stand Landgraf Ludwig IX. Pate
Spätbarocker Mansardenbau aus dem Jahr 1788 wurde im Jahr 2009 abgerissen
http://www.pirmasenser-zeitung.de/cgi-bin/cms/www/cgi/cms.pl?cmd=showMsg&tpl=pzMsg.html&path=/pz/landkreis&id=7405477
http://borderline-press.blogspot.com/2009/10/wenn-der-denkmalschutz-total-versagt.html

Leverkusen
Trauriger Abriss
http://www.rp-online.de/bergisches-land/leverkusen/nachrichten/trauriger-abriss-1.2643061

Die 4. Revolution
Energy Autonomy
http://www.energyautonomy.org/

Freiburg-Vauban: Autofrei wohnen
http://www.autofrei-wohnen.de/proj-d-vauban.html

Hamburg - Eppendorf: Falkenried-Terrassen - Autofrei wohnen
http://www.autofrei-wohnen.de/proj-d-falkenried.html

45 Min - Wahnsinn Wärmedämmung
http://www.ndr.de/fernsehen/sendungen/45_min/videos/minuten385.html

(Der nächste modernistische Sanierungsfall)
Undicht
Krähen zerstören Dach vom Berliner Hauptbahnhof
http://www.morgenpost.de/berlin-aktuell/article1849912/Kraehen-zerstoeren-Dach-vom-Berliner-Hauptbahnhof.html

(inclusiver dämlicher Zeitgeistkommentare des bundesdeutschen TV)
Der Traum vom Wiederaufbau Königsbergs
http://www.zdf.de/ZDFmediathek/beitrag/video/1514690/Der-Traum-vom-Wiederaufbau-K%C3%B6nigsbergs#/beitrag/video/1514690/Der-Traum-vom-Wiederaufbau-Koenigsbergs

(Auch ein Nachruf, der Autorenname ist Programm - es geht natürlich vor allem um die „Verstrickungen“ in die NS-Zeit)
Zum Tode von Johannes Heesters
Das Maxim, Sie wissen schon!
von Christian Buß
http://www.spiegel.de/kultur/kino/0,1518,764613,00.html

Jopi ist tot
Gemischte Gefühle in Holland
http://www.fr-online.de/leute/jopi-ist-tot-gemischte-gefuehle-in-holland,9548600,11353776.html

(Der Spiegel hat folgenden biologistischen Aufsatz parat - die Propagandaversuche werden immer verzweifelter)
Segensreiche Artenvielfalt
Multikulti-Wälder wachsen besser
http://www.spiegel.de/wissenschaft/natur/0,1518,804586,00.html

Über die Dummheit im Allgemeinen und die Gemeinschaftsschule im Besonderen:
Gemeinschaftsschule - Die Abschaffung der Dummheit
http://klappeauf.de/php/inhalte/index.php?art=7&bereich=1

(Ob´s nur was mit dem Geld zu tun hat? Bekämen die Schüler bessere Noten, wenn man ihren Eltern monatlich einen Tausender mehr schenken würde?...)
Arme Kinder bekommen schlechtere Noten
http://www.welt.de/print/welt_kompakt/print_politik/article13768134/Arme-Kinder-bekommen-schlechtere-Noten.html

Trivial-Feminismus mit Melanie Mühl
http://www.sezession.de/29521/trivial-feminismus-mit-melanie-muhl.html#more-29521

Heulen, Anders-Sein und Raven wegen Deutschland
http://www.blauenarzisse.de/index.php/rezension/3009-heulen-anders-sein-und-raven-wegen-deutschland

US-Entwicklungshilfe für Schwule in aller Welt
http://www.unzensuriert.at/content/006410-US-Entwicklungshilfe-fuer-Schwule-aller-Welt

Doku über US-Bürgerrechtsbewegung
Die eigene Geschichte
In "Black Power Mixtape 1967-1975" porträtiert Göran Olsson die US-Bürgerrechtsbewegung einmal anders. Er verbindet Bekanntes mit neu entdecktem Archivmaterial.
http://www.taz.de/Doku-ueber-US-Buergerrechtsbewegung/!83701/

Black-Power-Dokumentarfilm
Auf den Frühling folgt bald die Depression
http://www.zeit.de/kultur/film/2011-12/film-black-power-mixtape

Bud Bad: Freibad trägt Namen von Bud Spencer
http://www.tlz.de/startseite/detail/-/specific/Bud-Bad-Freibad-traegt-Namen-von-Bud-Spencer-942216322

Silberschatz in Passauer Bibliothek
Hausmeisterin wird belohnt
http://www.focus.de/panorama/welt/silberschatz-in-passauer-bibliothek-hausmeisterin-wird-belohnt_aid_691728.html

Was der Konsum mit uns macht
http://www.youtube.com/watch?v=1fUfvmT1M90

Flashmob in München
S-Bahn-Saufparty: Wer zahlt für den Schaden?
http://www.tz-online.de/aktuelles/muenchen/s-bahn-saufparty-zahlt-schaden-tz-1527408.html

"Schindlers Liste" ging "an die Substanz"
Berlin - Regisseur Steven Spielberg («E.T.», «Indiana Jones») hält seinen Film «Schindlers Liste» und die daraus entstandenen Projekte mit Holocaust-Überlebenden für sein Hauptwerk.
http://www.morgenpost.de/newsticker/dpa_nt/infoline_nt/boulevard_nt/article1858883/Schindlers-Liste-ging-an-die-Substanz.html

Erbe d. Menschheit
Hiroschima-Verbrechen gegen die Menschlichkeit
http://www.youtube.com/watch?v=m_rOYj7yIl8

(Gefahr Weltraumschrott…)
Namibia
Wo die vom Himmel gefallene Metallkugel herkam
http://www.welt.de/vermischtes/article13782684/Wo-die-vom-Himmel-gefallene-Metallkugel-herkam.html

Brasilien
Student Adolf Hitler will neuen Namen
http://www.stern.de/panorama/brasilien-student-adolf-hitler-will-neuen-namen-1763928.html

Thailändische Airline hebt mit transsexuellen Flugbegleitern ab
http://www.spiegel.de/reise/aktuell/0,1518,804045,00.html

(Alle drei Strophen des Deutschlandliedes im italienischen Fernsehen)
Karin Schmidt inno germania Deutschlandlied
http://www.youtube.com/watch?v=YvONZKUhT1I

Deutschlandlied - eine alte Version
http://www.youtube.com/watch?v=l2zrp4BWyQo&feature=related

Sobre o Putin e as Manifestações

Sobre o Putin e as Manifestações

Por João Labrego

Ex: http://yrminsul.blogspot.com/


Não quero me fixar muito em um assunto que é óbvio para quem conhece os bastidores da política internacional, mas as eleições russas possuem uma caracteristica muito interessante.Putin, quando veio ao poder pelos idos dos anos 90 foi acusado de anti-russo e liberal, por ser nacionalista, o que, na Rússia com a mentalidade mofada no dualismo marxista, pode ser considerado liberal.O tempo passou e ele se mostrou um bom governante, potencializando a Rússia e recolocando-a como atriz no cenário internacional.Pois bem, a missão histórica russa sempre foi um: Imperial, e a Rússia nunca fugiu disto ( à não ser quando ela não possuia poder suficiente para tal, ou estavam dominada por individuos anti-russos ).Como Putin foi reconquistando o poder dele dentro do Estado, e o poder russo fora do Estado, toda a sua atuação foi sendo cada vez mais vigiada por aqueles que são defensores de outros imperialismos, que não são o Imperialismo Russo, aliás, são inimigos do Imperialismo Russo. De primeira vista, podemos ver o imperialismo anglo-yankee ( EUA e Inglaterra ) e com uma vista mais apurada, podemos ver outros inimigos da causa russa.Muitos desacreditam que essa conspiração exista porque as economias são interligadas demasiado, ou que esse sentimento anti-russo não existe mais, porque, afinal, de acordo com o chavão do senso comum, o comunismo anti-ocidental acabou.

Bom, além de prova de que essa conspiração anti-russa existe, podemos citar alguns exemplos claros que ficaram maximimizados nas eleições deste ano, como também citar fatos que fortalecem ainda mais tal ponto e o porquê de nos posicionar-mos de um lado da disputa.

1º - A grande parte dos inimigos políticos do Partido Rússia Unida, e de Putin, são financiados e/ou aliados de seguimentos diplomáticos/políticos de países ocidentais. Um exemplo claro disto é a coalisão dos nacionalismos inúteis, parafraseando Faye, com o banqueiros do ocidente.

2º - A idéia puramente ocidental, e moderna, de liberdade individual, foi mais uma vez defendida, sendo um paradoxo pois ao mesmo tempo que os manifestantes anti-putin se declaram contra a tirania de Putin, por outro lado, defendem uma "participação popular" maior nas eleições. Essa contradição é exemplo claro de manipulação com segundas intenções.

3º - A critica anti-putinista é tão simplista ( logo, claramente manipulada) , que só se resume à Putin, enquanto toda a estrutura de articulação política que está lutando junto com Putin, é esquecida.

4º - Os radicalismos políticos do século passado, que já foram abandonados pela evolução humana, foram mais uma vez afirmados contra Putin. Um exemplo são os nacionalistas russos puramente étnicos que são jogados, pelos ocidentais, contra as outras etnias russas, causando uma desestabilização. Um outro caso são os comunistas ortodoxos e caricatos, que não aceitam uma outra perspectiva de ação, além das suas mofadas formulas inaplicáveis. Neonazis e comunistas ortodoxos juntos dos liberais, contra o "mafioso" Putin. Bom, porque os liberais não apareceram nos protestos? A resposta está no quinto ponto.

5º - Os liberais, apesar de serem declaradamente anti-putinistas, não marcaram uma presença muito forte nos protestos. Mas porque isso? Porque é o principio básico de manipulação e financiamento dos inimigos do meu inimigo, a mão invisível liberal. Essa mão, atualmente, é yankee.

6º - A idéia de "democracia" liberal, imposta pelo ocidente, e seus lacaios, está cada dia mais próxima de uma ditadura invisível, onde qualquer um que seja contrário à algum item de sua cartilha é respectivamente taxado de anti-democrático, anti-popular, perseguido e satanizado da forma mais cruel possível. Os americanos, e seu dominio mundial kantiano/pós-moderno, estão pondo as obras ficticias de Huxley e Orwell em prática, mesclando-as na sua política externa.

7º - Nós, Sul-Americanos, concordamos com todos os pontos anteriores, logo, somos aliados dos Russos, apesar de sabermos que Putin não é perfeito, pois ninguém- o- é. Mesmo não sendo perfeito, Putin tem colocado a missão histórica da Rússia Sagrada em Marcha, e isso que deve ficar inicialmente claro para nós, aliados dos Russos.

8º - Se somos aliados da cosmovisão russa, logo todos os inimigos da Rússia são nossos inimigos. Nacionalismos puramente étnicos ( que são baseados na cosmovisão judaica-saxã de segregação racial ), representados pelos neonazis e pela direita liberal, liberais, pró-EUA e seus lacaios, comunistas ortodoxos e internacionalistas ( que agem contraditoriamente de maneira liberal ), são todos nossos inimigos, também.

Dar tanto foque em uma simples manifestação pode ser um equívoco se tratando de analise política, mas ela é a prova de que o combate mortal entre civilizações começou. De forma sútil, mas começou.

E esse combate apocaliptico entre Terra e Mar, entre Povo e Mercantilismo, entre Nação e Elite, entre Crentes e Descrentes, deve ser esperado e preparado, pois além de acontecer, vamos estar de algum dos dois lados.

mardi, 03 janvier 2012

Poutine contre-attaque: “Ce sont des drones américains qui ont tué Khadafi!”

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Matteo BERNABEI:

Poutine contre-attaque: “Ce sont des drones américains qui ont tué Khadafi!”

Nous assistons désormais à une confrontation sur toute la ligne entre la Russie et les Etats-Unis. Après le différend qui a opposé les deux grandes puissances à propos de la crise syrienne et après la menace de sanctions que fait peser Washington sur quelques fonctionnaires du gouvernement de Moscou, accusés “d’abus en matière de droits de l’homme”, le Premier Ministre russe Vladimir Poutine a attaqué en termes fort durs les autorités nord-américaines. “Muammar Kadhafi a été assassiné au moyen d’aéroplanes sans pilote, qui ont attaqué la colonne de véhicule dans laquelle il se trouvait et l’ont tué sans qu’il n’y ait ni tribunal ni enquête”, a déclaré sans ambages le dirigeant russe au cours d’un long entretien accordé à la télévision d’Etat. Il a également souligné que tout cela ne constitue en rien un “acte démocratique”. La réplique du Pentagone fut immédiate: il a déclaré que les paroles de Poutine étaient “ridicules” et que “la mort de Kadhafi a été attestée par des documents rendus publics, tant sur le plan des circonstances que sur celui des responsabilités”. Cette dernière affirmation du Pentagone ne correspond toutefois en rien à la vérité car les uniques images de la mort du Colonel libyen sont celles qui le montre blessé et capturé par les rebelles; elles ne révèlent rien sur la manière dont Kadhafi a été blessé ni sur qui a porté le coup.

Après avoir évoqué le cas de Kadhafi et l’affaire libyenne, le premier ministre russe a abordé le cas de l’ancien candidat républicain John McCain, qui avait accusé Poutine de malversations lors des récentes élections pour la députation de la Douma de Moscou. “McCain a combattu au Vietnam -a dit Poutine- et je crois, moi, qu’il a les mains sales, sales du sang de citoyens vietnamiens innocents; à ce titre, il ne peut inventer que des histoires sanguinaires”.

Le climat entre Washington et Moscou est de plus en plus tendu. Moscou n’a cessé de critiquer l’interprétation qu’ont donnée les Etats-Unis et la fameuse “coalition des volontaires” de la résolution 1973 des Nations-Unies, en foulant aux pieds faits et principes pour pouvoir agir militairement en Libye.

En dépit du climat international tendu et de la situation difficile dans laquelle se débat le pays nord-africain, le Conseil National de Transition de Benghazi, c’est-à-dire l’organisme qui gouverne actuellement la Libye, adopte une politique étrangère propre. Le 15 décembre 2011, à Rome, le numéro un de ce CNT libyen, Moustafa Abdel Djalil, a rencontré le “néo-président” du Conseil italien, Mario Monti et le Président de la République Giorgio Napolitano afin de réactiver le traité d’amitié italo-libyen. Au départ, le gouvernement “de facto” de Benghazi avait montré beaucoup de perplexité à relancer ce traité, à cause des clauses relatives à l’immigration illégale qu’il imposait. Il a néanmoins pu rentrer à nouveau en vigueur, surtout grâce au déblocage, par l’exécutif italien, des fonds libyens préalablement gelés. Ceux-ci sont dès lors passés de 230 à 600 millions d’euro.

Matteo BERNABEI.

( m.bernabei@rinascita.eu ).

(article paru dans “Rinascita”, Rome, 16 décembre 2011; http://www.rinascita.eu ).

 

dimanche, 01 janvier 2012

De la germanophobie au FMI, la bêtise européenne dans toute sa splendeur !

De la germanophobie au FMI, la bêtise européenne dans toute sa splendeur !

Ex: http://www.ladroitestrasbourgeoise.com/

Depuis le début de la crise, on a entendu monter en crescendo un petit refrain : « l’Allemagne payera ! ». On se serait cru revenu à Versailles en 1919. Certes, il aura fallu du temps pour que la sauce prenne, car on ne savait pas bien quoi leurs reprocher aux braves Allemands. Élève modèle de la zone euro, le succès économique de l’Allemagne a certes de quoi exaspérer, il faut bien l’admettre :  4ème économie mondiale, 1ère européenne, elle est aujourd’hui le plus grand exportateur mondial de biens devant les États-Unis et la Chine et enregistrait en 2010 un excédent commercial de 150 milliards d’euros.

Après des reformes draconiennes entreprises  sous le mandat de Gerhard Schröder, les Allemands ont vu, comparativement à leur voisins européens, leur niveau de vie baisser de 20 à 30% en 10 ans. Coupes claires dans les budgets sociaux, retraite à 67 ans et introduction d’une dose de capitalisation, gèle drastique des salaires… Jamais des réformes aussi dures n’avaient étaient mises en œuvre dans un pays afin de restaurer ainsi sa compétitivité.

Mais comme toujours en Europe dès qu’une nation prend l’ascendant, la réaction des voisins ne se pas fait attendre. Lorsque la Grèce a trébuché alors qu’on apprenait qu’aucun de ses citoyens ne s’acquittait de ses impôts,  des voix se sont fait entendre pour réclamer que l’Allemagne paie ! Leur argument était un peu simpliste, puisqu’il reposait sur le postulat que, quels que soient les torts grecs, il n’était que justice que les pays riches payent. Et ce sans se poser la question de savoir si les Allemands n’avaient pas déjà durement, à leur façon, payé cette richesse relative qu’on leur reprocherait presque. Pendant ce temps, d’autres voix, plus grinçantes celles-là, aiguisaient  des arguments plus habiles qui faisaient jouer à l’Allemagne un rôle trouble.

De prime abord, cet argument se tient. Il avance notamment l’idée que l’Allemagne aurait mené une sournoise politique déflationniste, dopant ainsi sa productivité, contre ses partenaires européens en siphonnant leurs plans de relance. Il est vrai que pratiquer la déflation compétitive n’est jamais en soi une bonne solution. Cela écrase les classes populaires et s’avère toujours dangereux à terme, car baisser les salaires étrangle la consommation. C’est d’ailleurs ce qui menace l’Allemagne, maintenant que tous les États se plient à la rigueur. Le seul souci est que ce qui est présenté comme des plans de relance ne sont au fond que des incuries budgétaires affligeantes. L’aberrante loi des 35 heures peut-elle décemment être considérée comme un plan de relance ? La réalité est que l’Allemagne s’appliquait à réarmer son économie pendant que le reste de l’Europe, pays latins en tête, se la coulait douce en profitant des crédits à bas taux que leur offrait un mark miraculeusement transformé en euro pour tous.

Qu’importe ! Vu de France, l’Allemagne reste inexcusable ! Un vent de germanophobie, passablement rance, s’est mis à souffler sur l’hexagone. Tous les chroniqueurs ont repris ce crédo en chœur : « c’est la faute à l’Allemagne ! ». Récemment encore, lorsque Merkel refusa de transformer la BCE en « bad bank », déclinant ainsi l’option de la voir racheter les dettes des Etats, tout le monde lui est tombé dessus. L’Allemagne craignait légitimement de voir la BCE devenir un faux-monnayeur et l’euro, une monnaie de singe. Rien n’y faisait ! Preuve était faite que la rigidité allemande était bien à la source de la crise. Il est pourtant facile de comprendre qu’une Allemagne qui comptera 22 millions de retraités en 2020 ne peut décemment accepter une logique inflationniste dont personne ne saurait prédire l’issue.

Car contrairement au dollar, l’euro n’est pas une monnaie d’échange internationale. Faire tourner la planche à billet aboutira fatalement à une explosion inflationniste. Si trop d’euro étaient imprimés pour financer les dettes (on parle ici de plusieurs centaines de milliards), les fonds souverains russe, chinois ou saoudiens se débarrasseraient immédiatement de leur réserve en devise européenne pour se prémunir des effets de la  dévaluation qui s’ensuivrait. Tout cet afflux soudain de monnaie provoquerait en retour, d’abord une chute vertigineuse de l’euro, ensuite une violente poussée inflationniste. Dévaluation et inflation peuvent être des solutions en soi, mais avec 22 millions de retraités-rentiers (1/4 de la population), une politique exclusivement inflationniste pour l’Allemagne tiendrait lieu d’un suicide collectif.

Les Européens seraient donc mieux inspirés de reconnaitre leurs torts partagés pour se mettre d’accord autour d’une solution offensive contre la prédation des marchés.  Une solution qui pourrait par exemple mélanger un savant dosage de restructuration, d’effacement partiel et de monétarisation de la dette ; le tout dans le cadre d’une politique protectionniste garantie par une dévaluation monétaire maitrisée. Bien évidemment, cette solution mettrait sur la paille un certain nombre de banques qu’il faudrait alors nationaliser.

Mais les grandes banques ne l’entendent pas de cette oreille. Elles veulent qu’on leur rembourse tout sans que le système spéculatif, tel qu’il ne tourne pas rond, ne soit trop bousculé. Plutôt que d’affronter les grands argentiers de la finance transnationale, les dirigeants européens préfèrent s’accuser les uns les autres, en s’apprêtant à abandonner aux plans de coupe budgétaire du FMI les nations les plus faibles.  La veulerie des gouvernants européens est totale et leur égoïsme, coupable.

Car que penser d’autre de l’option, évoquée lors du dernier sommet européen, qui autoriserait la BCE à avancer des fonds au FMI pour que celle-ci prête en retour aux Etats européens en difficulté ? Cette solution, envisagée comme un moyen de contourner rapidement les traités européens et de neutraliser un emballement inflationniste, fait froid dans le dos. Elle reviendrait de facto à abdiquer toute souveraineté européenne. L’Europe ne serait plus alors qu’un spectre politique diaphane, sans consistance, qui exécuterait servilement les consignes des experts anglo-saxons du FMI. La bêtise européenne prendrait alors toute sa splendeur !

Olrik

Unrelenting Global Economic Crisis: A Doomsday View of 2012

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Unrelenting Global Economic Crisis: A Doomsday View of 2012
The economic, political and social outlook for 2012 is profoundly negative

 

Introduction

The economic, political and social outlook for 2012 is profoundly negative. The almost universal consensus, even among mainstream orthodox economists is pessimistic regarding the world economy. Although, even here, their predictions understate the scope and depth of the crises, there are powerful reasons to believe that beginning in 2012, we are heading toward a steeper decline than what was experienced during the Great Recession of 2008 – 2009. With fewer resources, greater debt and increasing popular resistance to shouldering the burden of saving the capitalist system, the governments cannot bail out the system.

Many of the major institutions and economic relations which were cause and consequence of world and regional capitalist expansion over the past three decades are in the process of disintegration and disarray. The previous economic engines of global expansion, the US and the European Union, have exhausted their potentialities and are in open decline. The new centers of growth, China, India, Brazil, Russia, which for a ‘short decade’ provided a new impetus for world growth have run their course and are de-accelerating rapidly and will continue to do so throughout the new year.

The Collapse of the European Union

Specifically, the crises wracked European Union will break up and the de facto multi-tiered structure will turn into a series of bilateral/multi-lateral trade and investment agreements. Germany , France , the Low and Nordic countries will attempt to weather the downturn. England - namely the City of London, in splendid isolation, will sink into negative growth, its financiers scrambling to find new speculative opportunities among the Gulf petrol-states and other ‘niches’. Eastern and Central Europe, particularly Poland and the Czech Republic , will deepen their ties to Germany but will suffer the consequences of the general decline of world markets. Southern Europe ( Greece , Spain , Portugal and Italy ) will enter into a deep depression as the massive debt payments fueled by savage assaults on wages and social benefits will severely reduce consumer demand.

Depression level unemployment and under-employment running to one-third of the labor force will detonate year-long social conflicts, intensifying into popular uprisings. Eventually a break-up of the European Union is almost inevitable. The euro as a currency of choice will be replaced by or return to national issues accompanied by devaluations and protectionism. Nationalism will be the order of the day. Banks in Germany , France and Switzerland will suffer huge losses on their loans to the South. Major bailouts will become necessary, polarizing German and French societies, between the tax-paying majorities and the bankers. Trade union militancy and rightwing pseudo ‘populism’ (neo-fascism) will intensify the class and national struggles

A depressed, fragmented and polarized Europe will be less likely to join in any Zionist inspired US-Israeli military adventure against Iran (or even Syria ). Crises ridden Europe will oppose Washington ’s confrontationalist approach to Russia and China .

The US : The Recession Returns with a Vengeance

The US economy will suffer the consequences of its ballooning fiscal deficit and will not be able to spend its way out of the world recession of 2012. Nor can it count on ‘exporting’ its way out of negative growth by turning to previously dynamic Asia, as China, India and the rest of Asia are losing economic steam. China will grow far below its 9% moving average. India will decline from 8% to 5% or lower. Moreover, the Obama regime’s military policy of ‘encirclement’, its economic policy of exclusion and protectionism will preclude any new stimulus from China .

Militarism Exacerbates the Economic Downturn

The US and England will be the biggest losers from the Iraqi post war economic reconstruction. Of $186 billion dollars in infrastructure projects, US and UK corporations will gain less than 5% (Financial Times, 12/16/11, p 1 and 3). A similar outcome is likely in Libya and elsewhere. US imperial militarism destroys an adversary, plunging into debt to do so, and non-belligerents reap the lucrative post-war economic reconstruction contracts.

The US economy will fall into recession in 2012 and the “jobless recovery of 2011” will be replaced by a steep increase of unemployment in 2012. In fact, the entire labor force will shrink as people losing their unemployment benefits will fail to register.

Labor exploitation (“productivity”) will intensify as capitalists force workers to produce more, for less pay, thus widening the income gap between wages and profits.

The economic downturn and growth of unemployment will be accompanied by savage cuts in social programs to subsidize financially troubled banks and industries. The debates among the parties will be over how large the cuts to workers and retirees will be to secure the ‘confidence’ of the bondholders. Faced with equally limited political choices, the electorate will react by voting out incumbents, abstaining and via spontaneous and organized mass movements, such as the “occupy Wall Street” protest. Dissatisfaction, hostility and frustration will pervade the culture. Democratic Party demagogues will scapegoat China ; the Republican Party demagogues will blame the immigrants. Both will fulminate against “the Islamo-fascists” and especially against Iran .

New Wars in the Midst of Crises: Zionists Pull the Trigger

The ‘52 Presidents of the Major American Jewish Organizations’ and their “Israel First” followers in the US Congress, State Department, Treasury and the Pentagon will push for war with Iran . If they are successful it will result in a regional conflagration and world depression. Given the extremist Israeli regime’s success in securing blind obedience to its war policies from the US Congress and White House, any doubts about the real possibility of a major catastrophic outcome can be set aside.

China: Compensatory Mechanisms in 2012

China will face the global recession of 2012 with several possibilities of ameliorating its impact. Beijing can shift toward producing goods and services for the 700 million domestic consumers currently out of the economic loop. By increasing wages, social services and environmental safety, China can compensate for the loss of overseas markets. China ’s economic growth, which is largely dependent on real estate speculation, will be adversely affected when the bubble is burst. A sharp downturn will result, leading to job losses, municipal bankruptcies and increased social and class conflicts. This can result in either greater repression or gradual democratization. The outcome will profoundly affect China ’s market - state relations. The economic crisis will likely strengthen state control over the market.

Russia Faces the Crises

Russia ’s election of President Putin will lead to less collaboration in backing US promoted uprisings and sanctions against Russian allies and trading partners. Putin will turn toward greater ties with China and will benefit from the break-up of the EU and the weakening of NATO.

The western media backed opposition will use its financial clout to erode Putin’s image and encourage investment boycotts though they will lose the Presidential elections by a big margin. The world recession will weaken the Russian economy and will force it to choose between greater public ownership or greater dependency on state funds to bail out prominent oligarchs.

The Transition 2011 – 2012: From Regional Stagnation and Recession to World Crises

The year 2011 laid the groundwork for the breakdown of the European Union. The crises began with the demise of the Euro, stagnation in the US and the outbreak of mass protests against the obscene inequalities on a world scale. The events of 2011 were a dress rehearsal for a new year of full scale trade wars between major powers, sharpening inter-imperialist struggles and the likelihood of popular rebellions turning into revolutions. Moreover, the escalation of Zionist orchestrated war fever against Iran in 2011 promises the biggest regional war since the US-Indo-Chinese conflict. The electoral campaigns and outcomes of Presidential elections in the US , Russia and France will deepen the global conflicts and economic crises.

During 2011 the Obama regime announced a policy of military confrontation with Russia and China and policies designed to undermine and degrade China ’s rise as a world economic power. In the face of a deepening economic recession and with the decline of overseas markets, especially in Europe , a major trade war will unfold. Washington will aggressively pursue policies limiting Chinese exports and investments. The White House will escalate its efforts to disrupt China ’s trade and investments in Asia, Africa and elsewhere. We can expect greater US efforts to exploit China ’s internal ethnic and popular conflicts and to increase its military presence off China ’s coastline. A major provocation or fabricated incident in this context is not to be excluded. The result in 2012 could lead to rabid chauvinist calls for a costly new ‘Cold War’. Obama has provided the framework and justification for a large-scale, long-term confrontation with China . This will be seen as a desperate effort to prop up US influence and strategic positions in Asia . The US military “quadrangle of power” – US-Japan-Australia-South Korea – with satellite support from the Philippines , will pit China ’s market ties against Washington ’s military build-up.

Europe: Deeper Austerity and Intensified Class Struggle

The austerity programs imposed in Europe, from England to Latvia to southern Europe will really take hold in 2012. Massive public sector firings and reduced private sector salaries and job opportunities will lead to a year of permanent class warfare and regime challenges. The ‘austerity policies’ in the South, will be accompanied by debt defaults resulting in bank failures in France and Germany . England ’s financial ruling class, isolated from Europe, but dominant in England , will insist that the Conservatives ‘repress’ labor and popular unrest. A new tough neo-Thatcherite style of autocratic rule will emerge; the Labor-trade union opposition will issue empty protests and tighten the leash on the rebellious populace. In a word, the regressive socio-economic policies put in place in 2011 have set the stage for new police-state regimes and more acute and possibly bloody confrontations with workers and unemployed youth with no future.

The Coming Wars that Ends America “As We Know It”

Within the US , Obama has laid the groundwork for a new and bigger war in the Middle East by relocating troops from Iraq and Afghanistan and concentrating them against Iran . To undermine Iran , Washington is expanding clandestine military and civilian operations against Iranian allies in Syria , Pakistan , Venezuela and China . The key to the US and Israeli bellicose strategy toward Iran is a series of wars in neighboring states, world- wide economic sanctions , cyber-attacks aimed at disabling vital industries and clandestine terrorist assassinations of scientists and military officials. The entire push, planning and execution of the US policies leading up to war with Iran can be empirically and without a doubt attributed to the Zionist power configuration occupying strategic positions in the US Administration, mass media and ‘civil society’.

A systematic analysis of American policymakers designing and implementing economic sanctions policy in Congress finds prominent roles for such mega-Zionists (Israel-Firsters) as Ileana Ros-Lehtinen and Howard Berman; in the White House, Dennis Ross in the White House, Jeffrey Feltman in the State Department, and Stuart Levy, and his replacement David Cohen, in the Treasury. The White House is totally beholden to Zionist fund raisers and takes its cue from the ‘52 Presidents of the Major American Jewish Organization. The Israeli-Zionist strategy is to encircle Iran , weaken it economically and attack its military. The Iraq invasion was the US ’s first war for Israel ; the Libyan war the second; the current proxy war against Syria is the third. These wars have destroyed Israel ’s adversaries or are in the process of doing so.

During 2011, economic sanctions, which were designed to create domestic discontent in Iran , were the principle weapon of choice. The global sanctions campaign engaged the entire energies of the major Jewish-Zionist lobbies. They have faced no opposition from the mass media, Congress or the White Office. The Zionist Power Configuration (ZPC) has been virtually exempt from criticism by any of the progressive, leftist and socialist journals, movements or grouplets – with a few notable exceptions. The past year’s re-positioning of US troops from Iraq to the borders of Iran , the sanctions and the rising Big Push from Israel ’s Fifth Column in the US means expanded war in the Middle East . This likely means a “surprise” aerial and maritime missile attack by US forces. This will be based on a concocted pretext of an “imminent nuclear attack” concocted by Israeli Mossad and faithfully transmitted by the ZPC to their lackeys US Congress and White House for consumption and transmission to the world. It will be a destructive, bloody, prolonged war for Israel ; the US will bear the direct military cost by itself and the rest of the world will pay a dear economic price. The Zionist-promoted US war will convert the recession of early 2012 into a major depression by the end of the year and probably provoke mass upheavals.

Conclusion

All indications point to 2012 being a turning point year of unrelenting economic crisis spreading outward from Europe and the US to Asia and its dependencies in Africa and Latin America . The crisis will be truly global. Inter-imperial confrontations and colonial wars will undermine any efforts to ameliorate this crisis. In response, mass movements will emerge moving over time from protests and rebellions, and hopefully to social revolutions and political power.


James Petras is a frequent contributor to Global Research.  Global Research Articles by James Petras

samedi, 31 décembre 2011

Réflexions sur les manifestations en Russie

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Alexandre Latsa:

Réflexions sur les manifestations en Russie

Ex: http://fr.rian.ru/

L’année 2011 se termine et avec elle un mois de décembre placé sous le signe des  manifestations politiques. Rappelons les faits: suite aux élections du 04 décembre 2012 qui ont entraîné une baisse de Russie Unie et une forte hausse des partis nationalistes ou de gauche, des fraudes électorales ont été dénoncées. Ces fraudes auraient permis au parti au pouvoir et disposant de la ressource administrative, de gonfler son score et de fausser les résultats. Pourtant, près de deux semaines après les élections, alors que des enquêtes sont en cours suite aux plaintes déposées, le nombre de fraudes recensées dans le pays y compris Moscou ne semble pas avoir faussé notablement le scrutin, dont les résultats sont conformes aux nombreux sondages et estimations d’avant et d’après vote.

Revenons aux manifestations: Le 10 décembre 2011, un grand meeting unitaire  d’opposition avait lieu à Moscou, rassemblant 30 à 40.000 personnes. J’ai déjà décrit la relative incohérence politique de cette manifestation qui rassemblait côte à côte des membres de la jeunesse dorée Moscovite, des nationalistes radicaux, des antifascistes, ainsi que des libéraux et des communistes. Souhaiter le départ à la retraite de Vladimir Poutine n’est pas un programme politique, et quand à la tenue de nouvelles élections, on se demande en quoi elle concerne des dizaines de sous-groupuscules politiques non candidats à la représentation  nationale. 

Le 17 décembre le parti d’opposition libérale Iabloko a rassemblé quelques 1.500 partisans, alors que le meme jour qu’un millier de sympathisants du mouvement eurasien et du syndicat des citoyens russes (Профсоюз Граждан России) se réunissaient pour dénoncer les manipulations oranges et rappeler la nécessité d’un état fort. Le lendemain, le 18 décembre, ce sont près de 3.500 militants du parti Communiste qui se sont réunis. Le 10 décembre, lors de la grosse manifestation dopposition, l’un des leaders de l’opposition liberale, Mikhaïl Kassianov, avait affirmé que "Si aujourd'hui nous sommes 100.000, cela pourrait être 1.000.000 demain". Celui ci a appelé à un printemps politique en Russie, un discours étrangement similaire à celui de l’excessif républicain John Mc Cain ces dernières semaines. Pour autant aucune marée humaine n’a  déferlé dans les villes du pays, au grand dam de nombre de  commentateurs occidentaux qui annonçaient déjà l’Armageddon en Russie, et c’est seulement une neige abondante qui a recouvert le pays le 24 décembre, jour de la manifestation unitaire.

Cette journée du 24 décembre n’aura finalement été un succès qu’a Moscou. En province, dans les autres villes de Russie, la mobilisation aura faibli par rapport aux rassemblements du 10 décembre. A Vladivostok, la manifestation a réuni 150 personnes, contre 450 le 10 décembre. A Novossibirsk 800 personnes ont défilé contre 3.000 le 10 décembre. A Tcheliabinsk dans l’Oural, les manifestants étaient moins de 500 contre 1.000 le 10 décembre, à Iekaterinbourg 800 personnes ont manifesté contre 1.000 le 10 décembre dernier. A Oufa, 200 manifestants se sont rassemblés, soit autant que le 10 décembre. Enfin 500 personnes ont défilé à Krasnoïarsk contre 700 le 10 décembre. Notons qu’à Saint-Pétersbourg, haut lieu de la contestation et bastion libéral en Russie, de 3 a 4.000 personnes ont défilé, contre près de 10.000 le 10 décembre dernier. (Sources : Ria-Novosti et Ridus.ru).

Dans la capitale le 24 décembre, 3 meetings différents ont eu lieu. 2.000 nationalistes du parti nationaliste Libéral-Démocrate de Vladimir Jirinovski, et 3.000 sympathisants du politologue Sergueï Kurginyan ont manifesté séparément pour répondre à la "peste orange". Enfin et surtout dans ce qui est sans doute le plus gros meeting d’opposition de l’année, avenue Sakharov, ce sont 40 à 50.000 personnes qui se sont rassemblées. La manifestation de Moscou s’est déroulée sans incidents notables, si ce n’est à la fin du meeting, quand des radicaux d’extrême droite ont tenté de monter sur la tribune en force, alors même que le leader ultra nationaliste Vladimir Tor (dirigeant du mouvement NazDems) avait pris la parole quelques minutes auparavant. On peut du reste se demander pourquoi les nombreux journalistes occidentaux présents n’ont pas relevé le fait que plusieurs milliers de jeunes nationalistes radicaux sifflaient ou criaient "russophobe" en direction de certains orateurs de diverses confessions et scandaient  des slogans tels que: "les russes ethniques de l'avant", ou "donnez la parole aux russes ethniques". Un deux poids deux mesures pour le moins surprenant.

Dans le pays et donc surtout à Moscou, les rassemblements du 24 décembre ont tourné à la  cacophonie politique totale. Les meetings ont de nouveau rassemblé  toutes les composantes politiques les plus improbables, des nationalistes radicaux aux antifascistes, en passant par les libéraux, les staliniens, les activistes gays et lesbiennes ou quelques stars du Show Business russe. Plus surprenant, toujours lors de la manifestation de Moscou, la présence du milliardaire Prokhorov et de l’ancien ministre des finances Aleksei Koudrine, pourtant proche de Vladimir Poutine. Aleksei Koudrine a d’ailleurs pris la parole, ajoutant à la cacophonie ambiante et déclenchant un record de sifflements du public. Pour la première fois un député d’opposition très connu a  mis le doigt sur cette désunion systémique de la soi disant opposition, en quittant la manifestation avant même de prendre la parole. Même son de cloche pour  l’analyste politique Vitali Ivanov, pour qui l'opposition à Vladimir Poutine est une nébuleuse qui mène des conversations de cuisine.

La prochaine grande journée de manifestation devrait avoir lieu en févier, c’est à dire pendant le mois précédant l’élection présidentielle du 4 mars 2012. Pour autant, on imagine difficilement comment Vladimir Poutine ne serait pas réélu et tout d’abord au vu de la situation économique que connaît le pays. La croissance du PIB devrait frôler les 4,5% en 2011 et sans doute autant en 2012. Le taux de chômage est descendu à 6,3%, la dette du pays est faible, inférieure a 10% du PIB, et les réserves de change sont d’environ 500 milliards de Dollars. L’inflation est à la baisse, estimée pour cette année à 6,5% soit son plus faible niveau depuis 20 ans. La Russie est aujourd’hui la 10ieme économie du monde en produit intérieur brut nominal et la 6eme économie mondiale à parité de pouvoir d'achat. Selon les analyses du centre de recherche britannique CBER la Russie devrait être la 4ieme économie de la planète aux environ 2020.

Il est donc très difficile d’imaginer comment la personne jugée directement responsable de ce redressement économique par la majorité des citoyens pourrait ne pas être réélue. Bien sur il est plausible que la vague de mécontentement se reflète dans les scores de la présidentielle de mars 2012, et que Vladimir Poutine ne soit pas élu au premier tour avec 71% des voix, comme en 2004, ou avec 72% des voix, comme Dimitri Medvedev en 2008, dans une Russie en totale euphorie économique. Celui ci devra probablement envisager un score plus proche de celui de mars 2000 (Vladimir Poutine avait obtenu 52% des voix) voire se préparer à un second tour. Si tel est était le cas, il y affronterait probablement le candidat du parti communiste, Guennadi Ziouganov. Un choix cornélien pour les occidentaux, mais qui refléterait parfaitement la tendance électorale initiée par les dernières élections législatives russes qui ont vu les partis de gauche augmenter fortement leur poids électoral.

L’opinion de l’auteur ne coïncide pas forcément avec la position de la rédaction.

 

* Alexandre Latsa est un journaliste français qui vit en Russie et anime le site DISSONANCE, destiné à donner un "autre regard sur la Russie". Il collabore également avec l'Institut de Relations Internationales et Stratégique (IRIS), l'institut Eurasia-Riviesta, et participe à diverses autres publications.