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jeudi, 15 novembre 2012

La Turquie menace l’Union Européenne et l’ENI italienne

Andrea PERRONE:

La Turquie menace l’Union Européenne et l’ENI italienne: intolérable!

 

Ankara veut entrer dans l’Union Européenne mais sa politique dite “néo-ottomane” cherche à empêcher les pétroliers italiens de l’ENI d’exploiter des gisements au large de Chypre!

 

chypre-gaz-400-de-haut_0.jpgLa Turquie réclame que l’Europe fasse un pas décisif et prenne des décisions immédiates pour faire accéder définitivement la Turquie à l’UE mais, simultanément, elle menace une importante société pétrolière européenne, l’ENI italienne, parce que celle-ci s’apprête à signer des accords avec Chypre pour exploiter les gisements de gaz au large de l’île. Pour le gouvernement d’Ankara, les mesures visant à favoriser le plus rapidement possible l’entrée de la Turquie dans l’UE devraient être prises au terme de l’actuelle présidence cypriote. De plus, la Turquie compte entrer dans le club des Vingt-Sept d’ici 2023. Ce langage fort a été tenu par le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, flanqué de son ministre des affaires européennes, Egemen Bagis, dans les colonnes du quotidien turc “Hurriyet”: “A la fin de la présidence cypriote, nous attendons une avancée décisive de la part de l’UE. L’UE a actuellement une attitude contraire à ses propres intérêts. Elle doit se ‘repenser’ et accélérer le processus d’adhésion de la Turquie”, a conclu le ministre. “Nous avons dit qu’avant 2023, la Turquie devrait être un membre à part entière de l’UE”, a ajouté Bagis dans ses réponses au journaliste de “Hurriyet”, mais nous n’avons pas l’intention d’attendre jusqu’à la fin de l’année 2023”.

 

La République de Chypre va bientôt céder la présidence de l’UE à l’Irlande: ce sera en décembre de cette année. Le 31 octobre, Recep Tayyip Erdogan a lancé un avertissement aux technocrates de Bruxelles, en affirmant que si l’UE ne garantit pas l’adhésion d’Ankara pour avant 2023, la Turquie retirera sa candidature. Erdogan fixe ainsi pour la première fois une date-butoir pour l’adhésion définitive de son pays à l’UE. “Je ne crois pas qu’ils se tiendront sur la corde raide aussi longtemps”, a précisé Erdogan lors de sa visite récente à Berlin où il a répondu aux questions des journalistes allemands, “mais si nous retirons notre candidature, l’UE y perdra et, en bout de course, l’UE perdra la Turquie”.

 

Pour notre part, et nonobstant la croissance continue du PIB turc, qui frise aujourd’hui les 9%, nous ne pensons pas, à l’instar des derniers sondages, que les Européens et les Turcs souffriront tant que cela si Ankara s’éloigne de l’UE. Il nous semble plus intéressant d’observer les turbulences que crée le gouvernement turc lorsqu’il déclare se tenir prêt à réviser les accords actuels permettant à l’ENI de travailler sur territoire turc si l’entreprise pétrolière italienne forge un accord avec Chypre pour exploiter les gisements gaziers au large de l’île. Le ministre turc des affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, créateur de la nouvelle politique “néo-ottomane” vient d’annoncer dans un communiqué: “Comme nous l’avons déjà envisagé à maintes reprises, ..., les entreprises qui coopèrent avec l’administration grecque-cyptriote seront exclues de tous les futurs projets turcs dans le domaine énergétique”. Le contentieux qui oppose l’ENI à la Turquie, suite à l’accord prévu entre l’entreprise italienne et Nicosie, remonte déjà au 30 octobre 2012, immédiatement après que le gouvernement cypriote ait annoncé la concession de quatre licences d’exploitation de gaz, tout en précisant qu’il en négociera les termes de partenariat avec les Italiens de l’ENI, les Sud-Coréens de Kogas, les Français de Total et les Russes de Novatek. Aujourd’hui, le ministre des affaires étrangères turc a invité les entreprises et les gouvernements de ces quatre pays à “agir selon le bon sens”, les incitant à ne pas oeuvrer dans les eaux cypriotes et à retirer leurs offres.

 

Le ministre turc de l’énergie, Taner Yildiz, sûr de lui, a déclaré hier selon le quotidien “Hurriyet” qu’il était prêt à revoir tous les investissements de la société pétrolière italienne en Turquie, si celle-ci scelle un accord avec Chypre pour exploiter les gisements de gaz des eaux cyptriotes. “Nous soumettrons à révision leurs investissements en Turquie si l’ENI est impliquée”. Déjà au cours de ces derniers mois, Ankara avait protesté à plusieurs reprises auprès du gouvernement cypriote, qualifiant d’“illégales” toutes éventuelles activités d’exploitation au large de l’île et envoyant dans les eaux cyptriotes des militaires, des sous-marins et des navires de guerre. De son côté, Chypre est déforcée car elle est divisée en deux depuis l’été 1974, lorsque les troupes turques ont envahi l’île et occupé sa partie septentrionale, en réponse à un coup perpétré par des éléments philhellènes à Nicosie, qui voulaient réaliser l’ENOSIS, l’union de Chypre à la mère-patrie grecque. Depuis lors, l’île ne s’est plus jamais recomposée et les deux entités, nées des événements de 1974, ont continué à vivre séparément, hermétisées totalement l’une par rapport à l’autre mais en paix, en dépit d’une colonisation forcée favorisée en totale illégalité par la Turquie, qui a incité une fraction de ses concitoyens à prendre possession de la partie nord de Chypre.

 

Andrea PERRONE.

( a.perrone@rinascita.eu ; article paru dans “Rinascita”, Rome, le 6 novembre 2012; http://rinascita.eu/ ).

mercredi, 14 novembre 2012

Le numéro d’Erdogan à Berlin

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Anton BESENBACHER (“ ’t Pallieterke”):

Le numéro d’Erdogan à Berlin

 

Grüß Gott,

En novembre 2011, le premier ministre turc Erdogan s’est rendu en Allemagne, pour fêter le cinquantième anniversaire du traité germano-turc de 1961, qui portait sur l’engagement de travailleurs immigrés pour l’industrie allemande. L’ambiance, à l’époque, en cette fin d’année 2011, n’était pas trop à la fête car le chef de la nouvelle Turquie délaïcisée n’y a pas été avec le dos de la cuiller dans un entretien accordé au journal le plus populaire d’Allemagne, le “Bild-Zeitung”. “Les hommes politiques allemands ne prennent pas assez en considération l’imbrication (socio-économique) de trois millions de Turcs en Allemagne”. D’après Erdogan, 72.000 employeurs d’origine turque donneraient du travail à quelque 350.000 personnes. “Les travailleurs immigrés d’hier sont progressivement devenus des employeurs, des universitaires et des artistes”, estimait Erdogan. Il se sentait délaissé par les Allemands dans le dossier en souffrance de l’adhésion turque à l’UE. En novembre 2011, il y avait un fait qu’Erdogan ne parvenait pas à digérer: l’obligation pour les immigrants d’apprendre la langue allemande. “Qui prétend que la condition première (à l’intégration) est la connaissance de la langue allemande, enfreint les principes des droits de l’homme”, estimait le premier ministre turc qui, par la même occasion, accusait implicitement les Allemands de ne pas respecter les droits de l’homme!

 

Quelques mois auparavant, Erdogan, dans un discours tenu à Düsseldorf, avait exhorté les Turcs d’Allemagne à ne pas aller trop loin dans l’adaptation à la société allemande et surtout à ne pas s’assimiler. Il pensait que la création d’écoles turques en Allemagne était une bonne idée. Il s’insurgeait aussi contre le soutien (tout théorique) que l’Allemagne aurait apporté aux séparatistes kurdes. Pour faire bref, on a eu la fête, mais en bémol...

 

La semaine dernière, fin octobre, début novembre 2012, Erdogan était une nouvelle fois sur le sol allemand. Il est venu inaugurer la nouvelle ambassade de Turquie à Berlin. Ce bâtiment a coûté 30 millions d’euro et il est le plus grand de tous ceux qui abritent des diplomates turcs dans le monde. Erdogan a donc tranché le ruban, de concert avec le ministre allemand des affaires étrangères, Guido Westerwelle. La nouvelle ambassade se trouve sur un terrain que l’Empire Ottoman avait acheté en 1918. Les sultans n’ont jamais pu en bénéficier, car, au début des années 20 du 20ème siècle, Mustafa Kemal, surnommé plus tard “Atatürk”, a chassé de Turquie le dernier de ces sultans, avec tout son harem. L’ambassade de la jeune république turque s’est alors installé sur ce terrain à Berlin mais en 1944 le bâtiment n’a pas résisté aux bombardements des alliés. D’après Erdogan, le lieu prouve toutefois que les liens anciens subsistent entre les deux pays.

 

Le lendemain de cette inauguration, quelque 3000 personnes ont manifesté contre la visite du premier ministre turc. Cette foule était surtout composée d’Alévites, de Kurdes et d’Arméniens qui ne sont pas d’emblée favorables à la politique d’Erdogan. Les hommes politiques allemands qui ont pris la parole lors de cette manifestation venaient de la gauche et de l’extrême-gauche. “Vous êtes les représentants des opprimés” a déclaré Memet Çilik, membre du Bundestag et élu des Verts, venu soutenir les manifestants. Le communiste Gregor Gysi, chef de la fraction “Die Linke” (= “La Gauche”) au parlement allemand, s’est tout d’un coup révélé un “Volksnationalist” pur jus: “Pourquoi les Kurdes ne peuvent-ils pas vivre en Turquie comme ils l’entendent?”. Gysi a demandé à Erdogan de respecter et de garantir la culture et l’ethnicité propre des Kurdes. Il a exprimé ensuite sa solidarité à tous ceux qui croupissent dans les prisons turques parce qu’ils s’étaient engagés à faire respecter les droits de l’homme.

 

Ce langage n’a pu que déplaire dans les salons officiels où les corps constitués des deux pays se serraient la main. Les corps constitués, un peu inquiets, voulaient connaître la teneur du discours qu’Erdogan allait prononcer dans les locaux de la nouvelle ambassade. “Nous voulons”, a-t-il déclaré, “que les Turcs d’Allemagne parlent l’allemand couramment”. Nouveau son de cloche, contraire au précédent, à celui de l’an passé. Erdogan semble avoir oublié qu’il a déclaré naguère qu’une telle exigence était contraire aux droits de l’homme. Mieux encore: les Turcs d’Allemagne ne doivent pas seulement lire des auteurs turcs mais aussi Hegel, Kant et Goethe!! Oui, on a bien entendu: on verra bientôt, sous l’injonction de l’islamisant Erdogan, tous les Turcs d’Allemagne avec, entre les mains, la “Critique de la raison pure” de Kant. Les imams ne seront assurément pas très contents.

 

D’où vient donc cette volte-face? Qu’on y croit encore ou que l’on n’y croit plus, Erdogan veut encore et toujours que son pays fasse partie de l’UE. Bon nombre d’Européens se demandent qui veut encore faire partie de cette Union qui prend eau de partout. Erdogan, apparement, le veut. Et pour y parvenir, il ne faut pas froisser les Allemands outre mesure, du moins pas trop souvent. Merkel est officiellement une adversaire de l’adhésion pure et simple de la Turquie à l’UE. Mais la dame, dans le passé, a souvent opéré des virages à 180°, donc cette posture actuelle n’est pas garantie longue durée...

 

Il ne faut toutefois pas croire qu’Erdogan soit venu mendier l’adhésion de son pays. Ce serait ne rien comprendre à l’affaire et mal connaître le premier ministre turc. Celui-ci est un homme très sûr de lui. La Turquie se porte bien sur le plan économique et cherche à s’imposer comme grande puissance régionale, avec des frontières situées dans une région hautement instable, où Ankara veut apparaître comme un havre de paix et de fiabilité. “La Turquie n’est pas une charge pour l’Europe. La Turquie veut prendre une partie du fardeau (européen) à sa charge”, à déclaré Erdogan avec toute l’assurance qu’on lui connait. La Turquie, en effet, a pratiquement payé toutes ses dettes au FMI et, ajoute Erdogan, “aujourd’hui nous pouvons prêter de l’argent à l’UE”.

 

Donc, s’il faut croire Erdogan, c’est une bénédiction d’Allah pour nous tous que la Turquie veut encore devenir membre de cette UE mitée. Et si l’UE refuse l’adhésion turque sous prétexte que la Turquie est un pays musulman, alors, affirme Erdogan, “l’UE y perdra mais, nous, non car nous devenons de jour en jour plus forts”. Ce ne sont pas là les paroles d’un quémandeur bredouillant. C’était plutôt Madame Merkel, qui a la réputation d’être forte, qui faisait piètre figure. Elle avait été houspillée au second plan par un homme politique turc bien habile.

 

Anton BESENBACHER.

(article paru dans “ ’t Pallierterke”, Anvers, 7 nomvembre 2012).

Die europäische Misere

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Die europäische Misere

Von Mag. Wolfgang Dvorak-Stocker

http://www.neue-ordnung.at/

Eigentlich befaßt sich die NO nur am Rande mit tagespolitischen Ereignissen, da sie als Vierteljahresschrift ergänzend zu den Wochen- und Monatsmagazinen eher grundsätzliche Fragen und langfristige Entwicklungen behandeln will. Doch die Vorgänge rund um den ESM sind für unsere Zukunft so bedeutend, daß wir in dieser Nummer eine topaktuelle Analyse des Entscheids der deutschen Bundesrichter in Karlsruhe aus der Feder von Univ.-Doz. Dr. Friedrich Romig bringen. Wie geht es weiter? Den Weg in einen echten Bundesstaat mit übergeordneter Budgetkompetenz etc., wie ihn etwa Außenminister Spindelegger will, hält Romig mit guten Gründen für nicht beschreitbar und ein weiteres Durchwurschteln mit immer neuen Rettungsschirmen für Griechenland und eine steigende Anzahl weiterer Staaten wird ohne Zweifel in einen Kollaps führen, der die EU als solche in den Abgrund stürzen könnte. Für Romig bleibt als einzige Lösung die möglichst zügige Renationalisierung der Währungen.

Auch Dr. Hans-Dietrich Sander befaßt sich in seinem Kommentar mit der galoppierenden Krise und meint, der Euro wäre vor allem eingeführt worden, um die Dominanz der D-Mark zu brechen und auch in der heutigen Lage ginge es in der EU in erster Linie darum zu verhindern, „daß sich Deutschland wieder aufrappelt – es wären dann die beiden Weltkriege vergeblich geführt worden“. So sehr ich Sander schätze, kann ich ihm in diesem Punkt jedoch nicht rechtgeben. Welches Deutschland sollte sich da „aufrappeln“, mit einer schrumpfenden Einwohnerzahl gegenüber Weltmächten wie den USA mit der 5fachen Bevölkerung der BRD (rechnet man nur die autochthonen Deutschen), gegenüber China und Indien mit fast der 20fachen Bevölkerungszahl? Allein die demographische Entwicklung wird Deutschland und alle anderen europäischen Länder vor so gewaltige Probleme stellen –und zwar auch dann, wenn die Immigrationsfrage wider Erwarten doch noch im Sinne der europäischen Völker gelöst werden kann -, daß die nächsten Jahrzehnte nahezu ausschließlich von ihr beherrscht sein werden. Das alternde und schrumpfende Europa ist keine Gefahr für andere Weltmächte mehr, höchstens Objekt der Begierde. Natürlich wird man nachdenklich, wenn man – wie unter „Zitiert“ auf S. 5 - liest, welche Rolle die USA bei der aufgezwungenen türkischen Massenimmigration in die BRD spielten. Doch die USA wollen alle Welt in kleine Klone ihrer selbst verwandeln, nicht nur uns. Die Misere, in der sich Deutschland mit seinem großen Bevölkerungsanteil nichteuropäischer Zuwanderer befindet, ist etwa in Frankreich oder England noch viel größer. Auch dort haben die Eliten ihr Volk verraten und – wie bei Englands Labour Party aktenkundig – aus parteitaktischem Interesse die Zuwanderung gefördert.

Hat, wie Stephan Baier in seiner Analyse meint, bei der Schaffung des Euros nicht der Gedanke Pate gestanden, damit über eine Hartwährung zu verfügen, die dem Dollar auf den Weltmärkten Paroli bieten könnte – eine Art erweiterte D-Mark mit bald 300 statt nur 80 Millionen Menschen als Basis? Wären die vereinbarten Stabilitätskriterien eingehalten worden, der Euro hätte diese Funktion erfüllt. Doch sie wurden nicht eingehalten – auch von Deutschland und Österreich nicht. Man kann nur Hartwährungspolitik betreiben oder Weichwährungspolitik. Tertium non datur. Daher halte ich es für die sinnvollste Lösung, daß jene Länder, die ersteres wollen, unter strengen Kriterien zusammengeschlossen bleiben – um dem Euro auf den Weltmärkten die denkbar beste Position zu verschaffen – und alle anderen, die dies nicht wollen oder können, zu anderen Lösungen greifen, ob diese nun eine eigene Währung oder einen gemeinsamen, weicheren Währungsverbund bedeuten.

Gegenwärtig geschieht nichts von dem, die EU macht die Krise, in die die europäischen Länder durch ihr selbstverantwortetes, nationalstaatliches Handeln gestürzt sind, nur noch schlimmer. Das sieht auf anderen Politikfeldern nicht besser aus. Auch in der Immigrationsfrage stehen die Institutionen der EU weit eher auf der Seite der Treiber als jener der Bremser oder gar Rückführer. Wie geht es weiter?

Ich stimme Stephan Baiers Analyse voll zu, daß Europa aufgrund der geopolitischen, vor allem demographischen Entwicklungen aus vitalem Selbstbehauptungsinteresse zu einem Zusammenschluß, einem gemeinsamen Vorgehen finden muß und daß dazu die europäische Integration der gebotene Weg ist. Wenn dieser aber in die falsche Richtung führt, wenn die europäische Vielfalt (und die daraus erwachsende Konkurrenz), die seit jeher die genuine Stärke dieses Kontinents ausgemacht hat, durch falsche Vereinheitlichung und Zentralisierung gefährdet wird, wenn gar die EU, wie die beiden genannten Beispiele zeigen, gerade jene Zwecke torpediert, zu deren Verfolgung sie eigentlich geschaffen worden sein sollte –die weltpolitische Stärkung unseres Kontinents und die Bewahrung seiner Identität – dann ist die Zeit gekommen, alternative Wege zu gehen. Alternative Wege, die, wie gezeigt, nicht antieuropäisch, sondern anders-europäisch sein müßten.

Noch ist es aber nicht so weit, noch hat nicht einmal die FPÖ ein echtes, durchdachtes Alternativprogramm vorgelegt, und nationale Parteien in anderen Ländern auch nicht. Noch geht es um die konkreten Beschlüsse unserer Politiker zur Bewältigung der gegenwärtigen Krise. Ich bin mir nicht sicher, ob hier nicht schon Kompetenzen und verfassungsrechtliche Verpflichtungen in strafrechtlich relevanter Form überschritten wurden – eine Frage, deren Klärung sich Juristen annehmen sollten. Wie ist etwa das Abstimmungsverhalten der österreichischen Grünen – gegen eine europäische Schuldenbremse, aber für österreichische Megahaftungen zugunsten der Schuldnerländer - erklärbar, wenn nicht damit (siehe Zitate auf S. 9), daß hier der alte linksradikale Affekt wirksam ist, nach dem man alles tut, was dieses Land ruiniert und alles zu verhindern sucht, was dieses stabilisieren könnte!

 

 

 

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Neue Ordnung III/2012

Die europäische Misere Seite 2

Austria infelix Seite 3

Zitiert Seite 4

Knap & klar Seite 4–5

Angst vor Revolten Seite 6–7
Von Dr. Hans-Dietrich Sander

§ 3h des Verbotsgesetzes menschenrechtswidrig! Seite 8

Anonymous gegen Künstler und Autoren Seite 8

Verzwickte Verwandtschaft Seite 8

Zitate zur Eurokrise Seite 9

Deutsche und Österreicher Seite 9

Warum wir den Euro brauchen Seite 10–12
Von Mag. Stephan Baier

Karlsruhe hat die ESM-Klagen abgewiesen Seite 13–16
Von Univ.-Doz. Dr. Friedrich Romig

Verhängnis Obama und keine Alternative Seite 17–19
Brief aus Amerika
Von Univ.-Prof. Paul Gottfried

Die verschwiegene Katastrophe Seite 20–23
Über die Intelligenz und ihre Feinde
Von Dr. Angelika Willig

Stadt ohne Gott? – Urbanität und religiöser Wandel in der Spätmoderne Seite 24–29
Von Wolfgang Saur

Heidentum Seite 30–36
Von Dr. Baal Müller

Otto I., der Große Seite 37–42
Von Dr. Falko Gramse

Reiter in deutscher Nacht Seite 43–51
Nationalisten in deutschen Romanen
Von Manfred Müller

Gedichte Seite 52

Libri legendi Seite 54–55

Aktuelles [NO II/2011]

Der demografische Wandel: Informative und gut gestaltete Animation über die Bevölkerungsentwicklung bis 2058

Muslimische Mehrheit in Europa binnen 20 Jahren: Interview mit dem angesehenen ägyptischen Prediger Amr Khaled, der seine Glaubensbrüder in Europa vor „überzogenen Reaktionen“ (wie Terroranschlägen) auf „Provokationen“ (wie islamkritische Karikaturen) warnt, da dies nur jenen Kräften in die Hände spielen würde, die die Muslime aus Europa entfernen wollen. Diese sollten sich ruhig verhalten und als wertvolle Mitglieder der Gesellschaft bewähren, da nur mehr die nächsten 10 Jahre für ihre Stellung kritisch sein würden.

Der amerikanische Traum: Zweiteiliger Cartoon (aus den USA), der sich kritisch mit der Rolle der amerikanischen Notenbank Fed im besonderen und des Banksystems im allgemeinen auseinandersetzt. Sicher wird manches allzu sehr simplifiziert und die Kritik teilweise stark überspitzt, doch handelt es sich um einen exzellent gemachten Zeichentrick-Film, der einige wesentliche Grundinformationen vermittelt. Fast eine Million Mal wurde der Film bereits aufgerufen. Die Fassung mit deutschen Untertiteln hat eine libertäre Organisation ins Netz gestellt. Teil 1, Teil 2
Hintergrundinformationen zu den handelnden Personen finden sich auf der offiziellen Seite des Filmproduzenten

Eine Monarchie im 21. Jahrhundert: Die französischen Monarchisten streben eine „Démocratie Royale“ an. Informative Seite über ihre politischen Konzepte mit vielen Zitaten von Louis Alphonse de Bourbon (Ludwig XX.) über sein Selbstverständnis.

Absturz des Berliner Schulsystems: So chaotisch geht es an deutschen Schulen zu

Bitte unterstützen Sie die Initiative für ein gegliedertes und vielfältiges Schulsystem! www.bildungsplattform.or.at

Sehr interessantes Interview mit Gaddafis Sohn Saif

 
„Neue Ordnung“, ARES Verlag, A-8010 Graz, EMail: neue-ordnung@ares-verlag.com

mardi, 13 novembre 2012

COMPACT November 2012

COMPACT November 2012

 
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Ausgabe November 2012

 

Inhalt COMPACT 11/2012

Titelthemen

    • Wird Steinbrück Kanzlerin?
    • Merkel: Die Patin & ihre Rivalen
    • NSU-Morde: Die Spur der Stasi-Waffen
    • Erdogan: Zündeln für den Weltkrieg
    • Hysterie: Alles Antisemiten – außer Mutti
    • Dossier: Wie wird Deutschland wieder souverän?

Vollständiger Inhalt

TITELTHEMA
  • Steinbrück: Kandidat der Bilderberger.
    Von Jürgen Elsässer
  • Von der Leyen: Aufstieg aus dem Sumpf.
    Von Niki Vogt
  • System Merkel: Die Patin und ihre Rivalen.
    Interview mit Gertrud Höhler

POLITIK

  • Cem Özdemir: Ein schwäbischer Anatolier.
    Von Lion Edler
  • NSU-Morde: Die Rätsel der Ceska 83.
    Von Kai Voss
  • Wahlalternative 2013: <<Ich fürchte um die Demokratie>>
    Interview mit Konrad Adam
  • Hyterie: Alles Antisemiten – außer Mutti.
    Von Ken Jebsen
  • Syrien/Türkei: Spurensuche in Akcakale.
    Von Hasan Bögün
  • Irankrieg: Von Stuxnet zu Flame.
    Von Frederike Beck

DOSSIER Wie wird Deutschland wieder souverän?

  • EU/ESM/Euro: Mit der Freiheit unvereinbar.
    Von Karl Albrecht Schachtschneider
  • Wie souverän ist Deutschland.
    Von Oliver Janich
  • Paris-Berlin-Moskau.
    Von Eberhard Straub
  • Ein neues Bündnis ist nötig.
    Von Natalia Narochnitskaya

LEBEN

  • Goethe-Wochen in Frankfurt: Das Rauschen des Papiergeldes.
    Von Andreas Rieger
  • Euro: Politisch korrekte Scheine
    Von Malte Olschewski
  • Wolfgang Schreyer zum 85. Geburtstag: Ein Fenster zur Welt.
    Von Marcus Mittelstraß
  • Alexander von Humboldt: Alle sind zur Freiheit bestimmt.
    Von Utz Anhalt
  • Fotoessay: Ewiges Moskau, junges Moskau.
    Fotos: Jörg Esefeld & Sascha Neroslavsky
  • Kleine Genüsse. Stefan Bludau, Elisabeth Bachmaier, Philippe Guichard

lundi, 12 novembre 2012

Souveränitätskonferenz

Souveränitätskonferenz

am 24. 11. 2012 in Berlin

 

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Ticket-Hotline: 03327-5698613

Wie wird Deutschland wieder souverän? Wie lange wollen wir für den Euro zahlen, für die USA in Kriege ziehen? Das sind Schlüsselthemen der Souveränitätskonferenz von COMPACT-Magazin und Institut de la Démocratie et de la Coopération (Paris) am 24. November 2011 in Berlin : FREIE UNIVERSITÄT (FU) Max-Kade-Aditorium im Henry Ford-Bau, Garystraße 35, 14195 Berlin-Dahlem, von 9 bis 18 Uhr. Auf der Konferenz dürfen Sie eine Weltpremiere miterleben: Zum ersten Mal treten Professor Schachtschneider und Peter Scholl-Latour gemeinsam auf - der führende Kopf der Volkssouveränität und der Altmeister der Geopolitik. Mit Walentin Falin und Edouard Husson referieren außerdem namhafte Experten aus Russland und Frankreich.

Im einzelnen wird auf der Konferenz untersucht und diskutiert: Wie kann Deutschland souverän werden angesichts der weitreichenden Verträge, die mit den Alliierten, der NATO und der EU/Euro-Zone geschlossen wurden?

Sollen unsere Streitkräfte im Ausland Krieg für amerikanische Interessen führen, wenn gleichzeitig die USA ihr strategisches Schwergewicht von Europa wegverlegen?

Besteht die Gefahr, dass wir im Schlepptau der USA in einen großen Krieg im Nahen Osten verwickelt werden?

Ist die traditionelle Rolle Deutschlands als Mittler, als „ehrlicher Makler“ zwischen Ost und West vielleicht die zukunftsfähigere Alternative als die unilaterale Bindung an die USA? Können wir heute etwas lernen von der Gleichgewichtspolitik eines Otto von Bismarck, von der Entspannungspolitik eines Willy Brandt?

Gehört zur Souveränität in den äußeren Beziehungen nicht die Volkssouveränität – dass die Bürger auch im Inneren direkt über ihre Geschicke bestimmen können?

Welche Rolle spielen die alliierten Vorbehaltsrechte heute? Welche Bedeutung hat das Fortbestehen der UN-Feinmdstaatenklausel, das Fehlen eines Friedensvertrages? Welche Rolle spielen die "Kanzlerakte" und andere Geheimverträge?

Ist die NATO oder die EU eine größere Einschränkung der deutschen Souveränität? Welche Bedeutung hat der ESM-Vertrag? Hat die Entscheidung des Bundesverfassungsgerichtes zum ESM-Vertrag das Schlimmste verhindert? Bleibt nur der NATO-Austritt? Der EU-Austritt?

Wie können wir die Souveränität Deutschlands wiederherstellen? Müssen wir für eine neue Verfassung kämpfen - obwohl auch Schäuble & Co. eine neue Verfassung anstreben? Sollen wir nicht lieber das Grundgesetz verteidigen, obwohl es Mängel hat? Lohnt ein Rückgriff auf die Reichsverfassung 1871 - oder kommen wir da in die Spinnerecke?

Hier gehts zur Ticketbetsellung/ Zum Anmeldungscoupon. +++++++++++++++ (Es gibt am Konferenzort preisgünstige Getränke, Verpflegung, Imbiss, Einöpfe.)

samedi, 10 novembre 2012

Italie : Un pillage antidémocratique

Italie : Un pillage antidémocratique
 
par Audrey d'Aguanno
 

L’opinion l’a oublié un peu vite mais l’Italie a été victime d’un putsch financier. Avec Mario Monti, notre sœur latine est sous administration directe de Goldmann Sachs. Française d’origine italienne, résidant en Italie, Audrey d’Aguanno apporte ici son éclairage. Texte repris par Polémia de l’excellent site espagnol Elmanifiesto.
Européens victimes de la crise financière : unissez-vous !
Polémia

mario_monti_Jesuit_lady_of_war_2.jpgEn novembre 2011, la démocratie italienne recevait un grand coup de pied aux fesses. Le technicien Mario Monti fut imposé, nommé, chargé de gouverner le pays… sans que le vote populaire soit sollicité : le scandale est évité par la bénédiction d’une classe politique ignarde et corrompue (et… inutile face à la crise), et grâce aux éloges des médias obéissants prétextant que les techniciens sont des gens sacrément intelligents.

Depuis que Mario Monti a pris les rênes de l’Italie, tel un super-héros américain qui allait résoudre en trois calculs et quatre équations des années de mauvaise gestion des finances publiques, les conséquences de la crise sont devenues bien plus tangibles au commun des mortels. En effet, si la grande majorité des Italiens, quand elle n’a pas applaudi, a tranquillement continué ses achats compulsifs et ses vacances en tour operator, une autre frange de la population n’a pas battu des mains, allant jusqu’à se tirer une balle dans la tête. Cette expression pourrait en être une si le nombre de suicides dus à la crise et aux mesures d’austérité ne dépassait pas les deux par semaine : suicides, dépressions, récession, licenciements, fermetures d’entreprise, asphyxie fiscale, record des prix des carburants. Le gouvernement des super-mathématiciens aurait-il raté quelque formule ?

Ou bien ce petit pays, très riche en or (alors troisième réserve mondiale), recouvert de petites entreprises indépendantes du pouvoir maléfique des actionnaires, qui détenait sa propre dette publique et jouissait d’excédents budgétaires annuels les plus importants au monde, a-t-il fait l’objet d’une « remise à niveau » du capitalisme financier apatride ?

Sauvetage des intérêts des banques

La manœuvre de M. Monti – qui n’est pas sans rappeler celle d’un Cavallo avant le désastre argentin ou, plus proche, d’un Papademos en Grèce – est donc bien une tentative de sauvetage… mais des intérêts des banques d’affaires au grand dam des peuples. Car, rappelons-le, l’énormité des dettes publiques n’est pas engendrée par une mauvaise administration publique mais par l’usurpation de la souveraineté monétaire, passée des mains des peuples aux crocs des établissements bancaires privés. Ceux-ci, imposant leurs taux d’intérêt, créent la dette publique que le citoyen doit alors rembourser par la sueur de son front. Une véritable extorsion !

La crise est donc tout bénéfice pour ses responsables, qui en tirent avantages grâce aux politiques d’austérité permettant les dernières privatisations et la mise à mort de l’Etat Providence : retraites, santé, éducation, culture, patrimoine, tout passe à la trappe de la cure Monti, avec, en plus, une bonne dose de culpabilité (mensongère) de la population qui aurait « vécu au-dessus de ses moyens ». On comprend alors mieux les raisons de la suspension du processus démocratique : difficile de trouver un électorat pour soutenir un tel programme.

Délocalisation par appauvrissement et précarisation des populations sud-européennes

Et si, après le pillage et les destructions causés par les plans de rigueur, mis en œuvre plus généralement dans tout le sud du continent, les Européens deviennent des misérables, peu importe, on pourra toujours les utiliser comme main-d’œuvre bon marché. En voilà un bon moyen de résoudre les futurs problèmes d’approvisionnement dus à l’augmentation drastique du pétrole que l’on devra affronter d’ici quelques années ! « De toute façon la croissance en Europe est bloquée, alors tant qu’à faire… »

Il faut l’admettre, cette nouvelle forme de délocalisation par appauvrissement et précarisation des populations sud-européennes est géniale.

Arrêtons donc de nous demander pourquoi une classe dirigeante laisse crever ainsi son peuple. Cette phrase est un oxymore : ces « dirigeants » n’ont pas de peuple ; ils n’ont pas de pays : ils haïssent et éliminent les frontières ; pas de racines : ils les détruisent et œuvrent pour un monde globalisé sans attaches. Ils ne dirigent pas mais nous conduisent vers le précipice. A moins d’un réveil de notre part.

Audrey d’Aguanno
25/10/2012

Voir :

Draghi, Papadimos, Monti : le putsch de Goldman Sachs sur l’Europe (édito 11/2011)
Goldman Sachs : le putsch du désespoir
http://www.elmanifiesto.com/

Correspondance Polémia – 1/11/2012

Casapound, une terrible beauté est née!

Chronique de livre: Casapound, une terrible beauté est née!

Ex: http://zentropa.info/

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bkcpi.jpg« Casapound, une terrible beauté est née ! » est le premier ouvrage paru aux Editions du Rubicon, les éditions du réseau MAS. Il s’agit de la traduction du livre d’Adriano Scianca, responsable culturel de Casapound, parue en Italie sous le titre « Reprendersi Tutto » que nous pouvons traduire par « Tout se réapproprier ». En environ 360 pages, l’ouvrage tend à développer 40 concepts qui font Casapound, le désormais célèbre mouvement néo-fasciste italien qui tient son nom de l’immeuble imposant occupé depuis de longues années au 8 de la Via Napoléone III à quelques pas de la gare centrale de Termini, à Rome.

L’ouvrage débute dans son édition française par une préface de Gabriele Adinolfi, qu’on ne présente plus. L’introduction de l’ouvrage est de Flavio Nardi, également animateur culturel au sein de CPI et la conclusion de Gianluca Iannone, responsable de CPI et chanteur du groupe de rock ZetaZeroAlfa. L’édition française est agrémentée d’un cahier couleur de 24 pages qui permet de pénétrer un peu l’ambiance du mouvement : esthétique, manifestations, affrontements avec les adversaires politiques, rôle central de la jeunesse, culture, slogans, etc… Nous trouvons également une photo de quelques militants du MAS devant la Casapound Latina.

Le livre permet par l’intermédiaire des 40 concepts d’aborder des thèmes variés comme l’histoire du fascisme, la genèse de CPI, les principes et les valeurs, le rôle central de l’esthétique et de la culture et in fine l’esprit du mouvement. Bien que nous soyons partisan de la philosophie selon laquelle dans un mouvement, il faut soit tout prendre, soit ne rien prendre, il n’est pas pour autant contre-productif de voir dans ce livre des pistes de réflexions.

Quelques figures ressortent clairement de l’ouvrage : Ezra Pound, Filipo Tommaso Marinetti, Gabriele d’Annunzio, Friedrich Nietzsche, Julius Evola. A travers ces cinq personnalités nous trouvons une philosophie centrale à l’ouvrage : l’action et la volonté. Adriano Scianca tire clairement une ligne dans l’ouvrage entre les partisans de l’action, forcément révolutionnaire, et les partisans de la réaction, qui ne le sont pas. Que ce soit à travers des mouvements artistiques (futurisme), à travers des épopées révolutionnaires (la prise de Fiume) ou par la philosophie de la construction du « surhomme » et de l’élévation de soi (Nietzsche, Evola), l’auteur est clair sur les intentions du mouvement : agir, aller de l’avant, aller là où on ne nous attend pas, donner le rythme et en somme tout reprendre. Cette volonté d’aller de l’avant correspond au concept « d’estremocentroalto », qui fait l’objet d’un Manifeste, définit dans l’ouvrage et qui se résume ainsi « Putain, à partir de maintenant nous allons faire ce que nous voulons ! » (p.99). Ainsi que l’écrit l’auteur « Estremocentroalto, c’est cela. En finir d’écouter les autres, ceux qui font la révolution au bar, mettre fin à la confusion, à l’aliénation, à la scission. Commencer à faire ce qu’il nous plaît, en en prenant la responsabilité. Estremocentroalto c’est une manière de se revendiquer d’une communauté en marche et libérée du lest pour avancer plus vite. » (p.99)

Cette vitalité possède elle-même sa propre philosophie, certainement un peu « abrupte » pour nos contemporains. L’auteur s’y penche dans les chapitres « Mort » et « Vie ». Nous comprenons rapidement de quoi il est question. Un homme ne doit pas vivre pour vivre mais vivre pour exploiter au maximum ses capacités. Ainsi la construction d’un homme meilleur va de paire avec la constitution d’un ordre nouveau. La vie va de paire avec le sourire et la joie qui reviennent régulièrement dans l’ouvrage. Comme le dit Adriano Scianca, « le sourire est solaire ». L’auteur est à ce titre sans pitié avec ce qu’on appelle les « prolife » à qui il reproche d’être des mouvements défensifs. C'est-à-dire, réactionnaires. "L'Estremocentroalto a beaucoup d'ennemis avec un seul nom: Réaction." (p.333), ou encore: «  […]la logique créative a laissé la place à une logique défensive. Qu’y a-t-il de moins vital, en effet, que les nombreux mouvements prolife, constitués de visages creux et exsangues d’enfants de chœur en service actif permanent ? La vie est une explosion, non une valeur ! »(p.345). Adriano Scianca ne fait ici qu’écrire ce que nous sommes nombreux à avoir constaté, les mouvements de défense de la vie ou de la famille « traditionnelle », sont souvent des mouvements bourgeois et réactionnaires. Adriano Scianca n’hésite pas à égratigner au passage la dite « famille traditionnelle » qu’il qualifie de « bourgeoise et individualiste » (p.346). Ce qui se dégage ici c’est une vision très différente des rapports sociaux. La famille bourgeoise ne crée rien, elle reproduit. Or quel est le sens profond de la philosophie du livre ? Action et volonté, donc créer, fonder et « donner vie » (p.345).

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Le chapitre « Marbre » est surement un des plus intéressants du livre, car il explique concrètement le fruit de cette action : fonder. Ce chapitre mêle un certain nombre d’éléments tout à fait pertinents : la nécessité de délimiter l’espace, le rapport au sacré (les lecteurs avisés pourront surement établir un lien avec l’œuvre de Mircea Eliade), la capacité pour les hommes de modeler leur environnement (assécher un marais, par exemple) et bien sur des considérations esthétiques, puisque CASAPOVND s’affiche en lettres de marbre sur le fronton du bâtiment romain et aussi, d’une certaine manière, la ville nouvelle fondée va se donner à voir aux hommes par son style architectural qui est au cœur de ce qui permet d’identifier une civilisation. Car ne nous y trompons pas, Adriano Scianca sait pour quel objectif lutte CPI : fonder une civilisation. Rien de moins. Ainsi le chapitre débute par cet échange :

« Qu’est-ce que l’italianité ? »
« L’italianité c’est le marbre qui l’emporte sur le marécage. »

Cet échange nous renvoie aussi à la question de l’identité, perçue par Adriano Scianca comme étant en perpétuelle évolution. La fondation est au cœur de l’identité définie par l’auteur. Ainsi Adriano Scianca oppose le mythe de la fondation de Rome, où Romulus va délimiter l’espace et tuer son frère qui transgresse la limite avec la légende de Caïn et Abel. Voila ce qu’en dit Adriano Scianca : « Caïn est enraciné, actif et construit son monde. Abel est déraciné et n’a aucune intention de s’affirmer dans une dimension historique et humaine, qu’il estime profane et insignifiante » et lorsque Caïn tue son frère « La punition de YHVH n’est pas choisie au hasard puisque Caïn, le paysan lié à la terre, devra cheminer sur la route de l’exil et devenir nomade ». (p.226) Voila comment Adriano Scianca trace une nouvelle fois un profond sillon, entre une pensée héritée des mythes antiques européens, basés sur la divinisation de la terre, de la cité, la métaphysique de l’action, l’esprit d’aventure, de création et de conquête, et la pensée de l’Ancien testament qui condamnerait la capacité de l’homme à créer et à agir, puisque seul YHVH est créateur, et qui fait de toute les figures créatives, actives, vitalistes et enracinées, des figures lucifériennes. On peut voir un lien ici entre Lucifer et Prométhée. L’identité développée par l’auteur se base donc sur des principes, une philosophie et non simplement sur du patrimoine ou des héritages. L’auteur critique la vision d’une identité-musée. « […] pour un mouvement identitaire d’inspiration fasciste, donc toujours existentialiste et jamais essentialiste, l’identité n’est pas un simple fait tenu pour acquis dont il suffirait d’affirmer tautologiquement la présence ! Au contraire ! L’affirmation identitaire surgit précisément dans le but de conquérir un objectif, de dépasser une résistance, d’accomplir un parcours et d’affirmer une vision de soi. » (p. 186). L’histoire de l’Europe et des européens est une perpétuelle refondation. Les européens de demain doivent concevoir l’identité comme un ensemble de ce qui fut, de ce qui est et de ce qu’ils feront. Adriano Scianca ne brosse pas ici une vision défensive et résistante de l’identité contre des menaces dont il faudrait se défendre, mais il exhorte à une vision volontariste de l’identité. Ainsi page 188 nous pouvons lire que « La nation n’existe jamais et il faut sans cesse la créer ». Cette phrase, qui peut paraître anodine est en réalité lourde de sens. De même que la phrase d’Oswald Spengler qui conclue le chapitre Identité : « Celui qui parle trop de race n’en a aucune. Ce qui compte ce n’est pas la pureté mais la vigueur raciale qu’un peuple possède. » (p.189). Une nouvelle fois, Adriano Scianca dessine une limite entre ceux qui ont un esprit défensif et ceux qui ont un esprit de conquête. Par la suite, le chapitre Tradition est l’occasion d’aborder assez longuement Julius Evola et de mettre ici aussi un coup de pied dans les conceptions attentistes. L’auteur cite en introduction du chapitre Gianluca Iannone à ce sujet : « Julius Evola ? […] « l’un de ces intellectuels lus et diffusés principalement comme clé expérimentale, surtout pour justifier l’immobilisme d’une partie du milieu. En vérité, Evola a été autre chose qu’un gourou qui, sur un fauteuil à roulettes et dans une semi obscurité, prêchait la formation du Moi aristocratique en attendant la grande guerre ». (p.312) Evola doit donc fournir non pas les armes intellectuelles d’un immobilisme aristocratique mais être lu comme une clé de compréhension de la Tradition et de ce qui nous amène à lutter. Lutter pour quoi ? Pour fonder un empire ? Pour créer une nouvelle civilisation. Ainsi s’exprime Julius Evola : « On peut se demander ce qui, au fond, distingue l’idéal impérial de celui religieux. En général, on peut dire ceci : le premier se fonde sur une expérience immanente, l’autre sur une expérience dualiste de l’esprit. Quand on ne conçoit pas de hiatus entre esprit et réalité, ni qu’on ne cherche le premier hors du second (Mon royaume n’est pas de ce monde…), la manifestation spirituelle est aussi celle d’une puissance qui vainc, subjugue et ordonne la réalité. L’inséparabilité de l’idée de puissance et de l’idée de spiritualité est le pivot de l’idéal impérial et guerrier. » (pp.207-208). Nous sommes donc des « sentinelles impériales » (p.206), et portons notre empire en nous, dans n’importe quelle situation, même quand le contexte nous est hostile. Rien ne peut se fonder sans l’esprit de lutte. Car il est toujours question de lutte. La lutte, c’est la vie. Puisque chaque jour où le soleil se lève, nous devons au minimum lutter contre la faim et la soif. Ce qui n’est pas la vie, en revanche, c’est l’usure et le chapitre en question l’explique bien : « L’art, la maison, le travail : voici trois victimes de l’usure. Avec l’usure meurt la beauté, la dimension la plus profonde et la plus haute de la vie. La maison meurt, l’âtre, le terrain solide sur lequel se base toute existence réellement humaine. Enfin, le travail se meurt, qui ne donne plus de fruits, qui dépérit, qui devient stérile. » (pp. 328-329).

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Face à ce monde gris et décharné engendré par l’usure, Casapound oppose le style, l’explosivité, l’imaginaire. Car une chose est certaine, et le mouvement est critiqué pour ça, Casapound pourrait de l’extérieur passer pour un mouvement festif. Ce qui est à l’origine de Casapound peut laisser songeur au premier abord. Ce ne sont ni des prêches enflammés d’un tribun populiste, ni les manifestations contre les ennemis de la nation, ni les milliers d’autocollants venant s’écraser sur nos poteaux comme une vague s’éclate sur une digue, rien de tout ça n’est vraiment à l’origine de Casapound, à l’origine il y’a un bar, le Cutty Sark et un groupe de rock, ZetaZeroAlfa. Casapound, qui ne portait pas alors ce nom là il y’a 15 ans, est d’abord un mouvement culturel devenu un mouvement social puis un mouvement politique. D’abord il y’a la communauté, soudée autour des soirées du Cutty Sark et des concerts de ZZA, une communauté capable d’occuper des bâtiments pour loger des familles romaines. Une communauté vivante qui grâce à la culture et à son action sociale agrège peu à peu les jeunes italiens, pour devenir le mouvement que nous connaissons. Gianluca Iannone n’hésite pas à rappeler la genèse du mouvement en conclusion du livre : « Nous sommes encore surpris de voir comment, autour d’un groupe de rock, s’est construit un mouvement national qui agit dans tous les domaines de la vie quotidienne du pays, qu’il s‘agisse du sport, de la solidarité, de la culture ou de la politique. » Un pied de nez aux critiques du « gramscisme de droite » et à tous ceux qui n’envisagent la politique que sous l’angle du sérieux. D’ailleurs le chapitre Art est clair : « Pour la première fois un mouvement naît spontanément métapolitique, à savoir entièrement libéré des références aux partis et aux stratégies politiques. »(p.52). L’auteur de poursuivre : « […] on connaît l’intuition de Walter Benjamin, qui opposait l’esthétisation de la politique futuro-fasciste à la politisation de l’art communiste. ». Casapound Italia est assurément un mouvement esthétique, une esthétique qui parle à la jeunesse. Casapound Italia c’est aujourd’hui la jeunesse, celle qui fréquente les bars, les concerts, les ateliers de tatouages, les clubs de sport, les universités, au premier abord, la même que la nôtre, sauf que… cette jeunesse qui vit à fond peut devenir une redoutable machine politique capable de se mobiliser pour le logement, pour les travailleurs, pour la défense d’un monument, pour l’université populaire, l’école publique, pour le don du sang, une jeunesse capable de venir aux victimes d’un tremblement de terre et de lutter contre le vampirisme des banques. Derrière les t-shirts de hardcore, les pantalons à carreaux ou les piercings dans le nez se cachent de véritables  « légions impériales » (p.206) à l’assaut du futur. Idée que nous trouvons dans le préambule du chapitre Jeunesse : « A l’époque de la précarité et des castes de vieux oligarques, alors que toute boussole et toute latitude semblent perdues, le Blocco en appelle au rassemblement des jeunes en leur disant qu’il est possible, si on le veut, de redevenir les protagonistes de l’Histoire. Qu’il est possible, par la volonté et le sacrifice de reprendre en main son destin, de tout se réapproprier. » (p.167).  Massés derrière la tortue fléchée du mouvement ou derrière l’éclair cerclé du Blocco Studentesco, dont Adriano Scianca donne la signification dans le chapitre Symbolique, ils veulent conquérir l’avenir et crient « Giovinezza al potere ! », la jeunesse au pouvoir.

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Le chapitre Style poursuit et complète naturellement le chapitre Art. Contrairement à la vision américaine du « staïle », le style décrit par Casapound est dynamique et vertical. Adriano Scianca va même jusqu’à dire « Faire une chose précisément d’une certaine manière, parce que c’est ainsi que les choses doivent être faites et non d’une manière quelconque, parce que la forme est le plus essentiel. » (p.306) Cela peut évoquer les débats qui ont court chez les sportifs comme « gagner avec la manière », car ce qui compte ce n’est pas seulement de gagner, c’est d’avoir proposé un beau jeu. D’avoir fait honneur à son sport, de ne pas l’avoir dénaturé. Il en va de même ici pour l’action politique. Elle prend son sens avec les formes et grâce aux formes. « Il faut faire de la vie une œuvre d’art » peut-on lire page 308. L’auteur rappelle d’ailleurs l’étymologie du terme qui viendrait soit de « stylus », petit scalpel qui servait à écrire et donc à tracer et à donner du sens, ou alors du grec « stylos », la colonne. Le style c’est « l’homme vertical », la droiture : « Sens de la droiture, du dos bien droit, de l’homme vertical. La construction d’une figure saine, solaire, bien droite comme un menhir, comme un sceptre royal, comme une épée : voila l’objectif d’une anthropo-technique positive, activée et stylée ». (p.309). Ainsi Casapound a développée une esthétique propre et nombreux sont les militants et sympathisants italiens et étrangers qui adhèrent en premier lieu à l’esthétique Casapound.

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Le livre d’Adriano Scianca est également riche en réflexions diverses sur des thèmes aussi variés que l’amour, l’espoir, l’antifascisme, le fascisme, l’anarchie, les Juifs, l’honneur, la guerre, la violence, l’histoire, les différences, et bien sûr les femmes, si importantes pour la société et dont le mouvement défend le « temps d’être mère » (tempo di essere madri) mais n’enferme pas seulement dans la maternité. Ces thèmes peuvent faire l’objet d’un chapitre ou se retrouver de façon transversale. Les chapitres politiques auront surtout le mérite de rétablir quelques vérités historiques sur l’histoire du fascisme et sur la praxis fasciste quant aux religions. Si l’auteur est assez clair dans son rejet du « judéo-christianisme », il n’en demeure pas moins qu’il reconnaît la possibilité aux croyants de trouver une place dans la société moyennant l’abandon de certaines ambitions politiques. Ainsi le sionisme autant que la puissance de l’Eglise sont critiqués. Cela tranche clairement avec le nationalisme français, dans lequel l’élément catholique est souvent apparu comme un ferment d’unité. Il n’en est rien de l’autre côté des Alpes, car l’unité territoriale, politique, tout comme la mise en place d’une mystique propre furent freinée par l’Eglise, autant chez les catholiques conservateurs que chez les « catho-communistes » comme les appelle Scianca. On retrouve en filigrane l’opposition séculaire entre l’Empire et l’Eglise.

La lecture de ce livre n’a fait que me conforter dans mes impressions sur Casapound, bien que, comme je l’indiquais en préambule, certains passages pourraient être débattus ou critiqués. Il n’en demeure pas moins que derrière le décorum, Casapound est une entité vivante dotée d’une pensée propre. Et si nous pouvons appréhender le mouvement de l’extérieur, il convient d’en cerner les dynamiques internes. Ce livre peut y aider. Il doit aussi être une base sérieuse de réflexion pour nous tous sur ce que doit être le militantisme du IIIe millénaire. Il sera aussi une révélation pour certains, sur ce qu’ils sont ou ne sont pas. Objet militant, support intellectuel, source d’imaginaire ou retour au réel, ce livre doit aussi être une invitation au voyage pour palper, même timidement, cet organisme vivant et essayer de comprendre ce qui se cache derrière les apparences. Que Gabriele Adinolfi se rassure, en France aussi nous sommes nombreux à être des romantiques, à nous retrouver dans l’esthétisation de la politique et à rejeter les bigoteries diverses.

Pour le mot de la fin, nous pouvons le laisser à Gianluca Iannone :

« Parce que, lorsque tu donnes tout, tu possèdes tout.
Parce que ce que tu ne possèdes pas encore, tu te le réappropries. » (p. 363)

En deux mots : Tout reprendre !

Jean

Note du C.N.C.: Toute reproduction éventuelle de ce contenu doit mentionner la source.

 

00:05 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : casa pound, italie, rome | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

vendredi, 09 novembre 2012

Une déclaration de guerre contre la Russie?

 Une déclaration de guerre contre la Russie?

par Alexandre Latsa

Ex: http://fortune.fdesouche.com/

Récemment un théologien sunnite réputé, le cheikh Youssef  Qardaoui, a tenu des propos assez surprenants et plutôt inattendus, en affirmant tout simplement que “Moscou (la Russie) était devenu récemment un ennemi de l’islam et des musulmans, un ennemi numéro un (…) et que la Russie est responsable de la mort des civils en Syrie“.

Pendant son prêche prononcé à Doha (capitale du Qatar), il a dit que les pèlerins musulmans à la Mecque devaient cette année prier Dieu “pour qu’il détruise la Russie, la Chine et l’Iran qui sont selon lui les pires ennemis des musulmans et des Arabes, parce qu’ils soutiennent le régime de Bachar el-Assad par les armes“. Ce théologien avait aussi lancé une Fatwa pour l’assassinat de Kadhafi début 2011, une Fatwa qui a paradoxalement vu sa réalisation grâce aux armées occidentales.

Le cheikh Youssef al Qardaoui, qatari d’origine égyptienne, est bien connu et très populaire dans une partie du monde musulman. Radical et proche de la confrérie des frères musulmans, il considère que la “démocratie n’est simplement pas compatible avec la Charia” ou encore que “le châtiment infligé aux juifs par Hitler était la volonté de dieu et que si Dieu le veut, le prochain châtiment des juifs sera infligé par les musulmans“. Il est aussi un fervent défenseur des attentats suicides du Hamas en Israël et affirme également que l’Islam va revenir en Europe mais cette fois en vainqueur. En 2002, le cheïkh, par ailleurs président d’une instance théologique qui porte le nom de conseil européen de la fatwa et de la recherche (CEFR), avait été accueilli en grande pompe en France.

En 2004, celui-ci avait même été sollicité par l’état français pour contribuer à la libération d’otages français au Qatar. Puis le vent a tourné, et bien que la très officielle UOIF (Union des organisations islamiques de France) soit affiliée au CEFR, le cheïkh s’est vu cette année interdit de séjour en France par l’ancien président Nicolas Sarkozy en personne.

 

Ces propos inquiétants qui surviennent en plein conflit syrien illustrent parfaitement non seulement la tension qui entoure la Russie dans les franges les plus radicales du monde musulman, la guerre qui couve au sein du monde musulman, mais aussi les alliances directes, indirectes ou par ricochet qui sont en train de se créer.

Les Occidentaux qui se sont longtemps fait des illusions sur les printemps arabes peuvent désormais clairement constater à quel point la situation a basculé non pas vers un été démocratique, mais au contraire un hiver islamiste. Et pourtant, la politique du deux poids deux mesures de l’Occident n’a visiblement jamais été aussi prospère.

L’analyste français Alexandre Del Valle constatait récemment avec beaucoup d’étonnement que les puissances occidentales étaient, par exemple, promptes à appliquer leur vision droit-de-l’hommiste et interventionniste du monde pour protéger les sunnites syriens mais n’avaient visiblement pas jugé nécessaire d’intervenir contre le massacre de deux millions de chrétiens au Sud Soudan entre 1960 et 2007, par la dictature militaro-islamiste de Khartoum.

On peut en effet se demander pourquoi la Syrie est mise au ban des nations sous prétexte qu’elle serait une dictature alors que l’Arabie Saoudite ou le Pakistan sont considérés comme des Etats « normaux ». Est-ce simplement parce que les armes atomiques du Pakistan pourraient être dirigées contre l’Inde alliée de la Russie? Est-ce simplement parce que les dictatures wahhabites du Golfe sont des alliées inconditionnels de l’Amérique et ce depuis bien longtemps ? Ce sont pourtant ces monarchies qui sont désormais les centres névralgiques d’un islam radical et totalitaire qui menace tant la Syrie que le Caucase ou de nombreux quartiers dits sensibles des capitales occidentales.

Le nouveau grand jeu oriental est sans doute en train de bruler les doigts de ceux qui pensaient que les Etats arabes étaient de simples pions utilisables pour atteindre des objectifs géostratégiques. La Tunisie tout comme l’Egypte et la Libye sont désormais sous le contrôle politique des frères musulmans, dont est issu le cheikh Youssef al-Qardaoui qui appelle à la guerre sainte contre la Russie. Même le Maroc a  aujourd’hui un premier ministre issu des frères musulmans. Ces pays voient désormais certains de leurs Salafistes et Takfiristes les plus radicaux combattre à l’extérieur, en Syrie ou encore au Mali. Le monde chiite (Iran-Syrie-Hezbollah-Irak) est aujourd’hui soumis à une pression terrible de l’axe sunnite radical, axe qui a pris le pouvoir partout où le printemps arabe est passé et qui bénéficie du soutien des démocraties occidentales. Dernière conséquence de ces éruptions, le Liban est désormais au bord de l’explosion et la Jordanie est sous pression. Il n’y a pourtant là aucune surprise, le ministre russe des Affaires étrangères avait au début de ce mois rappelé que “les Européens ne connaissent rien au Proche-Orient (…) et risquent de déstabiliser la région tout entière, à commencer par le Liban et la Jordanie“.

La Russie, bien que menacée par la nébuleuse islamo-takfiriste, ne perd pourtant pas le nord et défend très logiquement les régimes nationalistes et/ou laïques de la région. La Russie vient d’obtenir la juste récompense d’une politique extérieure équilibrée dans le monde musulman via la signature de contrats d’armement pour une valeur de plus de 4 milliards de dollars en Irak.

Alors que la guerre en Syrie n’en est peut-être qu’à ses prémices, que l’un des candidats à la Maison Blanche qualifie la Russie d’ennemi principal de l’Amérique (!), qu’Al-Qaïda vient officiellement d’appeler à la guerre contre la Syrie de Bachar el-Assad, les hommes politiques européens devraient se demander si leur “collaboration” avec les ennemis de la liberté et de la démocratie n’est pas de nature à se retourner contre eux et contre leurs peuples, bien plus rapidement qu’ils ne le pensent.

RIA Novosti

 

jeudi, 08 novembre 2012

La Russie, puissance d’Eurasie

Vient de paraître : La Russie, puissance d’Eurasie – Histoire géopolitique des origines à Poutine, d’Arnaud Leclercq

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Vient de paraître : La Russie, puissance d'Eurasie - Histoire géopolitique des origines à Poutine, d'Arnaud Leclercq 

4ème de couverture : Après l’effondrement du soviétisme, le plus vaste pays du monde est passé de la superpuissance à l’humiliation, avant de redevenir un acteur majeur du monde multipolaire. Forte de son identité retrouvée et gorgée de richesses naturelles, la Russie dispose d’atouts considérables, comme les nouvelles routes de la soie ou celles de l’Arctique, qui feront d’elle la superpuissance eurasiatique tournée vers une nouvelle économie-monde centrée en Asie. Loin des clichés médiatiques, plongeant dans les profondeurs de l’histoire et de la géopolitique, Arnaud Leclercq nous offre une réflexion atypique et inscrite dans la longue durée, nourrie d’une connaissance intime des Russes. Il met en lumière les constantes religieuses, identitaires, politiques de la Russie et trace les perspectives d’une puissance qui, n’en déplaise à l’Occident, sera de plus en plus incontournable.

Auteur : Arnaud Leclercq (www.arnaudleclercq.com)
Éditeur : Ellipses
Date de parution : 01/11/2012
ISBN : 2729876456 – EAN : 978-2729876456
Prix : 24,40 euros

Acheter en ligne sur Fnac.com ou sur Amazon.fr

Les voies et les voix du djihâd

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Les voies et les voix du djihâd...

Pierre Vial

Terre et peuple cliquez là

Des affaires récentes et en particulier, début octobre, le démantèlement par la police d’un réseau islamiste, à Cannes, à Strasbourg et en région parisienne illustrent des tendances qui s’affirment au sein du salafisme.

Celui-ci recrute de plus en plus de jeunes Français (Français de papiers et non de sang puisque beaucoup sont d’origine africaine ou antillaise). Ils sont souvent recrutés en prison (de l’aveu même des autorités, la majorité des détenus sont musulmans…) où des militants islamistes sèment « la bonne parole », en fournissant à des gens souvent paumés et incultes une conscience identitaire à base religieuse et le réconfort d’appartenir à une communauté solidaire, active, bien organisée. On sait à quel point la prison peut être une école révolutionnaire efficace.

Pour éviter aux nouveaux convertis de se faire repérer, il leur est parfois conseillé d’éviter de manifester des signes extérieurs d’islamisme : pas de prières ostentatoires, pas de respect du ramadan, pas de tenue identifiable… et même consigne de manger du cochon et de boire de l’alcool, pour tromper l’ennemi.

Des responsables officiels musulmans se donnent beaucoup de peine pour nier l’évidence, en assurant que le djihadisme « n’a rien à voir avec l’islam »… Il suffit de lire le Coran pour comprendre l’hypocrisie de telles affirmations.

Le ministre de l’intérieur (et des cultes) Manuel Valls s’exerce à l’art difficile du grand écart : devant les évidentes manifestations d’antisémitisme des salafistes, il lui faut rassurer la communauté juive, à laquelle appartient sa femme (sur Radio Judaica, de Strasbourg, il a déclaré : « Par ma femme, je suis lié de manière éternelle à la communauté juive et à Israël »). Mais, en même temps, il tend la perche aux musulmans, en déclarant qu’il ne faut pas jeter « l’opprobre sur nos concitoyens de confession musulmane ». Des discours chèvre chou qui risquent de ne satisfaire ni les uns ni les autres….

mercredi, 07 novembre 2012

La Troisième Voie biélorusse

Georges Feltin-Tracol:

La Troisième Voie biélorusse

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L’Artico fra logica spartitoria e militarizzazione crescente

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L’Artico fra logica spartitoria e militarizzazione crescente

Mosca annuncia una istanza all’Onu per il riconoscimento delle rivendicazioni sulla piattaforma continentale artica

Andrea Perrone

Ex: http://rinascita.eu/  

Il Circolo polare Artico si combatte una guerra silenziosa, senza esclusione di colpi, per il controllo geopolitico dell’area e delle sue risorse energetiche.
Il 25 ottobre scorso Aleksandr Popov, direttore dell’Agenzia federale russa per lo sfruttamento del sottosuolo (Rosnedra), ha annunciato una istanza della Russia dinanzi alla commissione Onu, che rappresenta l’unico organismo internazionale preposto al riconoscimento delle rivendicazioni sulla piattaforma continentale artica.
Le spedizioni geologiche condotte da Mosca nell’Artico dal 2010 al 2012 permetterebbero di allargare la parte russa della piattaforma continentale artica di 1,2 milioni di km quadrati. Se Mosca vedesse accolta l’istanza, potrebbe estendere anche i propri diritti di sfruttare le risorse naturali, tra cui i ricchi giacimenti di gas e petrolio, sino a 350 miglia marine dalla costa anziché le 200 attuali della cosiddetta Zona economica esclusiva.
Nel corso del 2012 si sono svolte imponenti esercitazioni militari nell’Artico e incontri ad alto livello dei rappresentanti delle Forze armate di Stati Uniti, Russia, Canada, Norvegia, Danimarca, Svezia, Islanda e Finlandia per discutere la spartizione dell’area. Avvenimenti questi che avranno un peso enorme sul futuro del Polo Nord. Dopo il collasso dell’Urss, gli Usa, d’accordo con la Federazione russa, il Canada, la Norvegia e la Danimarca hanno costituito tre organismi di cooperazione dell’area: il Consiglio degli Stati del Mar Baltico, nato nel 1992; la Cooperazione di Barents, istituita nel 1993; infine, il Consiglio Artico, costituito nel 1996. Tuttavia lo scioglimento dei ghiacci, con l’apertura di nuove rotte marittime commerciali e militari a Nord e le pretese sulla piattaforma sottomarina artica ricca di petrolio, gas e minerali preziosi hanno attirato l’interesse di molti Paesi, così che anche Stati non artici, come Francia, Gran Bretagna e addirittura Cina hanno cominciato ad avanzare pretese. Da parte sua la Danimarca ha deciso il 17 gennaio scorso di nominare il primo diplomatico per le zone dell’Artico.
Il governo di Copenaghen rivendica infatti una porzione dei fondali sottomarini del Polo Nord. Il nuovo ambasciatore, Klavs A. Holm avrà il compito di difendere gli interessi del suo Paese “garantendo alla comunità danese (Danimarca, Groenlandia e isola Far Oer) un posto di primo piano nel dibattito internazionale sull’Artico”, ha dichiarato con un comunicato il ministro degli Esteri danese, Villy Soevndal. Lo scorso agosto, in un documento ufficiale dal titolo “Strategia per l’Artico”, la Danimarca ha annunciato di essere pronta a rivendicare formalmente dal 2014 i fondali marini del Polo Nord, risorse comprese. Anche gli altro quattro Paesi che si affacciano sull’Artico, Russia, Stati Uniti, Canada e Norvegia, rivendicano da parte loro diritti e territori nella regione. Ma veniamo a quanto accaduto di recente. Tutti gli Stati più importanti del mondo, compresi quelli emergenti e quelli prospicienti l’Artico, si stanno preparando per un nuovo tipo di Guerra Fredda al Circolo polare artico approfittando dei cambiamenti climatici.
La regione artica è già animata infatti da un’attività militare e gli analisti ritengono che questa situazione subirà un incremento significativo nei prossimi anni. Infatti, dal 12 al 21 marzo scorso, si è svolta, ospitata dalla Norvegia, una delle più imponenti manovre di sempre, proprio nell’Artico, denominata Exercise Cold Response, che ha visto l’utilizzo di 16.300 militari provenienti da 14 nazioni diverse, impegnati in esercitazioni sul ghiaccio in ogni campo e con l’ausilio di elicotteri, aerei e carri armati, per essere pronti ad opporsi, in caso di necessità, sia alla guerra ad alta intensità che alle minacce terroristiche. Le dure condizioni climatiche in cui si sono svolte le manovre hanno causato la morte di cinque uomini delle truppe norvegesi a causa di un’avaria al loro Hercules C-130 che si è andato a schiantare a poca distanza dalla cima del Kebnekaise, la più alta montagna svedese.
Gli Usa, la Francia, la Gran Bretagna, l’Olanda, il Canada, la Svezia e naturalmente la Norvegia sono gli Stati che hanno dato il maggior contributo all’operazione in termini di uomini e mezzi, e che hanno organizzato tutte le esercitazioni. Anche la Russia da parte sua ha tenuto la sua esercitazione, dal 9 al 15 aprile e denominata Ladoga 2012, presso la base aerea Besovets in Karelia. Alle operazioni ha preso parte la 200° Brigata Rifle motorizzata di stanza a Murmansk che ha eseguito le sue esercitazioni nell’area. Nelle manovre sono stati impegnati anche i carri armati russi T-80, i più adatti a sostenere le condizioni climatiche della regione, grazie ai loro motori a turbina a gas in grado di sopportare maggiormente freddo e intemperie rispetto ai diesel convenzionali. E poi hanno preso parte anche le navi della Flotta del Nord e più di 50 tra velivoli, caccia di tipo Mikoyan MiG-29STM, MiG-31 e Sukhoi Su-27, ed elicotteri delle Forze aeree russe. Durante le operazioni, i piloti di stanza in Karelia, Kaliningrad, Kursk, Murmansk e nella regione di Tver hanno partecipato alle operazioni nei pressi del Lago Ladoga e abbattuto più di 200 obiettivi e bersagli aerei.
Le esercitazioni dei Paesi aderenti alla Nato e quelle della Federazione russa sono stati soltanto uno degli aspetti della rinnovata strategia adottata per ribadire la volontà di dominio sulla regione. Il 12 e 13 aprile, infatti, i capi militari delle otto maggiori potenze dell’Artico – Canada, Stati Uniti, Russia, Islanda, Danimarca, Svezia, Norvegia e Finlandia – si sono incontrati nella base militare canadese di Goose Bay per discutere in particolare delle questioni riguardanti la sicurezza della regione. Nessuno di questi Paesi intende iniziare a combattere una guerra al Polo Nord. Ma visto il crescente numero di lavoratori e di navi impegnati per sfruttare le riserve di petrolio e di gas, ci sarà il bisogno di sorvegliare, di perlustrare i confini e – nella peggiore delle ipotesi – della forza militare per farsi valere sulle rivendicazioni dei rivali.
I leader delle Forze armate hanno concordato sulla necessità di una suddivisione vera e propria delle aree di influenza, oltre che la regolamentazione delle rotte commerciali e della spartizione delle enormi risorse energetiche, spartizione sulla quale al momento pare non esserci ancora nessun accordo. Il vertice si è tenuto il 12 e 13 aprile 2012 in Canada e a cui hanno partecipato i vertici militari di tutte le potenze artiche, tra cui anche la Russia rappresentata da Nikolai Makarov, capo di stato maggiore e generale.
Da quanto emerso finora Russia, Canada e Stati Uniti si spartiscono le porzioni più grandi dell’Artico. Ma, da un lato, Norvegia, Danimarca e Canada e, dall’altro, la Francia stanno rafforzando la loro presenza militare nella regione nella speranza di poter ottenere anche loro una fetta più grande della torta.
E proprio la Federazione ha deciso di non rimanere inerte e si appresta a consolidare la propria presenza in territori da sempre inospitali e che ora il riscaldamento globale sta rendendo progressivamente appetibili, non soltanto per le risorse ma anche per l’apertura di nuove vie di transito praticabili tutto l’anno. Per questo il Cremlino ha deciso di predisporre nell’Artico 20 posti di frontiera per controllare i confini settentrionali e la via marittima del Nord, secondo quanto comunicato dal capo del servizio di frontiera presso il Servizio federale di sicurezza della Russia, Vladimir Pronichev. Una misura questa prevista nel programma federale “Confine di Stato della Federazione Russa per il periodo dal 2012 al 2020”. Presso ogni postazione saranno in servizio 15-20 guardie preposte al monitoraggio della situazione nella regione. Pronichev ha riferito che attualmente la direzione strategica settentrionale risulta essere “senza copertura aerea”: circa 2.500 chilometri esulano dal raggio d’azione dei radar, mentre continuano a verificarsi situazioni di rischio e possibile confronto con “spedizioni scientifiche” abusive, finalizzate più che alla raccolta di dati, all’esplorazione delle risorse artiche e sprovviste di opportune autorizzazioni. Insomma, maggiori controlli da parte di tutte le potenze artiche per garantire la difesa dei propri interessi nell’area.
È quindi un’intera regione prima chiusa al mondo che si sta aprendo a causa del surriscaldamento globale e del conseguente scioglimento della banchisa e del permafrost. L’interesse per le risorse energetiche sta causando un aumento della presenza militare nella regione. E questa situazione è destinata ad accrescersi con il passare del tempo. Una situazione questa che dimostra quanto il Polo Nord stia diventato vitale per gli interessi geostrategici delle superpotenze e degli Stati emergenti, insieme alla necessità di garantirsi l’approvvigionamento energetico in funzione delle loro esigenze nazionali.

http://rinascita.eu/index.php?action=news&id=17516

mardi, 06 novembre 2012

Russia can make Greece prospering state in one year

Russia can make Greece prospering state in one year

by Lyuba LULKO
 
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Two years ago, Greece missed the chance to extricate from the crisis with Russia's help. Nowadays, Russian investments in the country grow and give air to breathe to economies of several regions of Greece, such as the north-east. Russian investors are especially attracted by cheap real estate, tourism and the property that they can buy from the state.

"Greece should only give Russia the green light, and the Russian money will come," said Ivan Savvidi, a businessman and the president of the Association of Greek Public Organizations of Russia said. "If Greece asks Russian business, I can tell you that by October next year, Greece will become a prosperous country," the BBC quoted Savvidi, a former deputy of the Russian State Duma.

"Russia has never turned its back on Greece in a thousand years, and, of course, it will not now," the official said.

According to Savvidi, the Greek government has once missed a historic opportunity to get out of the crisis with Russia's help. "Two years ago, when George Papandreou (former Prime Minister) met with Vladimir Putin, the Russian side was ready to help, but Athens did not raise the issue," Savvidi said.

Why wasn't Greece ready? Prominent German politician of the CDU, Armin Laschet, tried to answer this question. According to him, Greece's exit from the euro zone "may lead to instability in NATO member states. Russia is ready to help Greece with its billions should the scenario continues to develop," Laschet told Reuters. "There is much more at stake here than just a question of whether Greece meets the criteria of EU's bailout plan."

However, despite the absence of political will on the part of Greece, Russian investments in the economy of the crisis-stricken nation grow. First, it is tourism that Savvidi called "the oil pipe of Greece." Eleftherios Meletlidis, a hotelier in the area of Mount Athos, told the BBC that the number of tourists in the region had increased tenfold since 2002. "The Russian market is huge. The Russians practice  Orthodoxy, they love Greece. The proximity to Mount Athos is the key, as the Russians are very religious, at a much greater extent than the Greeks."

According to Russia-Greece Chamber of Commerce, tourists from Russia - 1.7 million people last year - leave a lot of money in the country - about $ 2 billion. About 7 percent of Russians come with a wish to buy real estate. For example, last year there were 31,000 such transactions registered. "The Russians have a strong interest in acquiring land, businesses and real estate," said Grigoris Tassios, the chairman of the Association of Halkidiki Hotels in the north of the country.

According to him, Russian entrepreneurs have acquired eight hotels in four years. "But the Russians are tough negotiators. They know that the market is depressed and therefore request a 30 percent discount on everything that catches their interest," he added.

It should be noted that the Greek real estate market is not in the first priority of the Russians - it takes only the 15th position. The second Greek-Russian forum on real estate, which was held in Athens on October23-24, unveiled the following numbers. Russians prefer to buy property in Italy (35 percent), Bulgaria (15 percent), the U.S. (12 percent), Czech Republic (9 percent), Spain (8 percent), Turkey (3 percent), Greek portal Imerisia.gr. wrote.

The President of the federation of Russian brokerage firms, Anna Lupashko, reported that in Greece, Russian customers look for real estate ranging from 100 to 200 thousand euros for personal recreation. She described an average Russian investor. This is a businessman aged 30-45, married, with children, concluding his or her deal for the first time. He or she wants to spend around 150,000 dollars (56 percent). As many as 13.6 percent buy homes within 500,000 dollars in the countries such as the UK, Italy and France). They buy mostly new apartments (55 percent), and are not interested in real estate property under construction.

The Russians also look for a mild climate (71 percent), friendly attitude of people (44 percent) and investment opportunities (40 percent). All of this they can find in Greece. In addition to tourism and real estate, the Russian business is ready to invest in the infrastructure and industry of the country. To implement the recommendations of the IMF, ECB and EU, the Greek government widely privatizes state property in order to replenish its liquidity. A Russian investor has bought a controlling stake in the state-controlled Dodoni dairies and a port complex in Thessaloniki. Gazprom is interested in buying DEPA gas company; Russian Railways monopoly is interested in unprofitable Greek railways.

Despite Greece's membership in the EU and NATO, the country's friendship with Russia has many years of fine traditions. Count Ioannis Kapodistrias, a Greek diplomat and foreign minister of the Tsarist Russia, was elected in 1827 the first President of Greece (after the country became independence from the Ottoman Empire).

During the Greek National Liberation Revolution in 1821 - 1829 years, the "Russian party" that was representing the Peloponnesian Greeks was primarily responsible for the armed struggle against the Turks on land. Russia's influence has not been lost in the areas where Russia was fighting against the Ottoman Empire. This influence grows through investments from both private and state Russian businesses and can be much bigger if the Greek government has the political will for it.

Lyuba Lulko

Pravda.Ru

Read the original in Russian 

Islam : un échec des médias

Islam : un échec des médias

Overdose de l’opinion sur le matraquage médiatique.

par Raoul Fougax 
ex: http://metamag.fr/  

La conclusion du dernier sondage du Figaro est sans appel. L’image de l’islam se dégrade fortement en France: une influence et une visibilité « trop importantes ». On doit s’arracher les cheveux dans certaines rédactions. En fait,  les français ne sont pas dupes. Le matraquage permanent sur « les beautés de l’islam qui enrichissent notre diversité », cette chance pour la France grâce à l’immigration a saturé le public.
 
 
Il faut dire que les médias, confondant information et communication, mises en perspective et propagande, en font des tonnes. L’islam est mieux traité dans les médias que les autres religions  et les musulmans toujours valorisées. Dés qu’un  incident met en cause des « craignant dieu » aussitôt la parole est donnée  à des musulmans rassurants dans leurs discours de tolérance et de « vivre ensemble ». Chaque fête du calendrier musulman est expliqué et valorisé, le ramadan, le pèlerinage, la fête du mouton, tout est admirable car l’islam il est beau, l’islam il est gentil comme  aurait pu dire le regretté Jean Yanne.
 
C’est le problème des médias. Ils en font trop dans les infos mais aussi dans les magazines d’actualités ou de reportages sans parler des séries télévisées toujours très « islamiquement » correctes.
 
On n’est pas loin d’un prosélytisme médiatique. 

Trop c’est trop. Ils portent tort à la cause qu’ils veulent servir. Le sondage du Figaro du 25 octobre dernier est un sondage dans une forte actualité religieuse.
 
un sondage dans une forte actualité religieuse.
 
La communauté musulmane de France s'apprête à fêter sa plus grande fête de l'année, Aïd-el-Kébir, également dénommée Aïd-el-Adha, fête du sacrifice. Elle intervient au lendemain du rassemblement de millions de pèlerins sur le mont Arafat près de La Mecque. Cette fête commémore l'acte de sacrifice, interrompu par l'ange, du fils d'Ibrahim (Abraham dans la tradition juive). Elle voit donc les familles musulmanes immoler, après le sermon de l'aïd, un mouton ou un bélier, parfois un bovin ou une chèvre, couché sur le flanc gauche et la tête tournée vers La Mecque.
 
Un sondage intéressant
 
L’analyse du sondage par le Figaro qui ne porte pas de jugement est intéressante. «Notre sondage, explique Jérôme Fourquet, directeur du département opinion de l'Ifop, démontre une évolution qui va dans le sens d'un durcissement supplémentaire des Français vis-à-vis de cette religion et d'une perception négative renforcée de l'islam. Même si une proportion non négligeable de Français, 40 %, continue à se dire indifférente à la question de la présence de l'islam en France.»
 
 
Ce qui explique, à ses yeux, un tel durcissement - 43 % des sondés considèrent l'islam comme une «menace» - est lié à une «visibilité» fortement accrue de l'islam sur la scène publique et médiatique. «Ces dernières années, il n'est pas une semaine sans que l'islam, pour des questions sociétales, (voile, nourriture halal(, ou pour une actualité dramatique, (attentats, ou géopolitique(, n'ait été au cœur de l'actualité.» D'où cette autre impression: 60 % pensent que cette religion a désormais «trop d'importance». Ils étaient 55 % il y a seulement deux ans. Ceux qui se disaient indifférents à cette question passent de 41 à 35 %.
 
 
«De ce point de vue, ajoute Jérôme Fourquet, la polémique sur le fast-food halal à Roubaix - certes largement instrumentalisée politiquement - ou certaines publicités halal, ont eu plus d'effets que n'importe quel discours politique. Elles confirment dans l'opinion l'irréversibilité de l'enracinement de l'islam en France, qui n'est plus perçu comme un problème passager. Voilà une clé d'interprétation de ce sondage: cette caisse de résonance permanente conduit à une prise de conscience très forte qui n'a peut-être jamais été atteinte à ce point
 
Une analyse qui apparaît du reste très nettement quand les questions sont posées sur le voile islamique ou sur la construction des mosquées. En 1989, 33 % des sondés se disaient favorables à la construction des mosquées. Ils ne sont plus que 18 %. Pour le voile dans la rue, et sur la même période, les personnes opposées passent de 31 % à 63 %. Et les indifférents ont quasiment fondu de moitié pour n'être que 28 %. Quant au voile à l'école, le feu rouge écarlate s'allume puisque l'on passe sur la même période de 75 % opposés à 89 %! Les indifférents chutant de 17 % à 6 %… « 
 
Tout se passe comme si les marqueurs du communautarisme étaient devenus insupportables aux français, qui ne voient, au passage, aucun effet des «actions ou des budgets des pouvoirs publics» pour l'intégration, conclut le journal. Jugeant lui aussi les musulmans responsables de leur mauvaise image, le Front national (Fn) exhorte dans un communiqué «l’islam à s’adapter à la République» et les musulmans à «s’assimiler». Une approche qui bien sûr inquiète Libération qui tente de prendre en compte les résultats de ce sondage.
 
 
« Le sociologue Raphaël Liogier, auteur du « Mythe de l’islamisation » et professeur à Sciences Po-Aix, s’est dit très préoccupé par le sondage qui, selon lui, reflète une «situation explosive».
Le «plus grave», dit-il, est la statistique suivante : « 68% des sondés attribuent les problèmes d’intégration des musulmans à leur «refus de s’intégrer. En disant cela, les Français supposent une intention maligne et négligent les facteurs économiques et sociaux», estime le chercheur. «On est dans la définition clinique de la paranoïa : on a peur de choses que l’on ne voit même plus, que l’on suppose exister
« C’est très dangereux,  car cela peut entraîner des personnes fragiles à se prendre pour des «héros isolés» de la «civilisation européenne» et à verser dans la violence », dit-il. L’occupation de la Mosquée de Poitiers samedi par le groupuscule d’extrême droite Génération identitaire relève, selon lui, de cette logique. Mais «le pire est encore devant nous», ajoute l’expert en estimant possible l'émergence en France d’un tueur comme Anders Behring Breivik, qui a assassiné 77 personnes en Norvège le 22 juillet 2011 au nom de la lutte contre le multiculturalisme. 
 
Un amalgame  cousu de fil blanc

Il n’en reste pas moins que l’apologie médiatique permanente de l'islam ça ne marche pas et que cela aurait même un effet repoussoir.
 
Les journalistes concernés en tireront-ils les conséquences?  Non bien sûr! Tout simplement parce qu’ils en sont incapables. Incapables  de relativiser leurs opinions par rapport aux faits. Ils veulent imposer leur vision de l’islam pour aider l’idéologie immigrationiste et antiraciste dont ils se réclament. C’est leur droit, mais le problème c’est qu’ils pensent au fond d’eux-mêmes que c’est même leur devoir.

dimanche, 04 novembre 2012

Addio a Pino Rauti, simbolo del Msi

Addio a Pino Rauti, simbolo del Msi

Pino Rauti era nato a Cardinale (Catanzaro) il 19 novembre del 1926

Giovanissimo partecipò alla nascita del Movimento sociale italiano di cui fu anche leader. Aveva 85 anni. Assunta Almirante: «E’ stato uno dei grandi della destra italiana»
 
 

È morto Pino Rauti. L’ex segretario del Movimento Sociale Italiano, che avrebbe compiuto 86 anni il 19 novembre, si è spento alle 9.30 di questa mattina nella sua casa di Roma. Nel 1946, giovanissimo, contribuì alla nascita del Movimento.  

“E’ stato uno dei bravi, dei grandi di questa destra”. le parole di Assunta Almirante, vedova di Giorgio Almirante, storico leader del Movimento sociale, che ha ricordato i guai giudiziari di Rauti, coinvolto nelle inchieste sul terrorismo stragista neofascista: “Molto ingiustamente è stato indicato come un uomo che aveva commesso errori che è stato accertato che non erano suoi, come la strage di piazza Fontana”. Per la vedova Almirante Rauti “è stato una persona di grande intelligenza, è stato indicato come il fondatore di Ordine nuovo ma era un uomo di partito come pochi ce ne sono stati”.  

 

Il Presidente della Camera dei deputati, Gianfranco Fini, ha espresso«il più profondo cordoglio per la scomparsa di Pino Rauti, uomo politico che ha rappresentato una parte di rilievo nella storia della Destra italiana». «Parlamentare rigoroso, intellettuale di profonda cultura, Rauti - conclude - ha testimoniato con passione e dedizione gli ideali della nazione e della società che appartengono alla storia politica del nostro Paese. Ai familiari esprimo i sentimenti della più intensa vicinanza mia personale e della Camera dei deputati».  

Il «fascista di sinistra», come è stato definito Giuseppe Umberto Rauti, nacque a Cardinale, in provincia di Catanzaro, il 19 novembre 1926. Fascista di sinistra in contrapposizione con il «fascismo di destra» incarnato da Giorgio Almirante, prima, e da Gianfranco Fini poi. L’attenzione di Rauti si concentrava, infatti, sulla socializzazione e sui temi dell’anticapitalismo e del terzomondismo interpretando, dal suo punto di vista, i motivi ispiratori del fascismo. Questo lo ha relegato per lungo tempo in una posizione minoritaria all’interno del Msi, partito che, giovanissimo, contribuisce a fondare alla fine del 1946. Nei primi anni cinquanta contribuisce a dare nuovamente vita all’organizzazione neofascista che rispondeva alla sigla FAR (Fasci di Azione Rivoluzionaria) insieme ad alcuni appartenenti alla corrente così detta «pagana» e «germanica» della prima organizzazione disciolta nel luglio del 1947.  

 

Dopo due attentati a Roma, presso il Ministero degli Esteri e all’ambasciata statunitense, il 24 maggio 1951 furono condotti numerosi arresti nei confronti dei quadri di questa organizzazione, fra questi: Pino Rauti, Fausto Gianfranceschi, Clemente Graziani, Franco Petronio, Franco Dragoni e Flaminio Capotondi. Tra gli arrestati anche il filosofo Julius Evola, considerato l’ispiratore del gruppo. Il processo si concluse il 20 novembre 1951: Graziani, Gianfranceschi e Dragoni furono condannati a un anno e undici mesi. Altri dieci imputati a pene minori. Tutti gli altri vennero assolti. Tra loro Evola, Rauti ed Erra. Con la fine del processo si concluse definitivamente anche l’adozione della sigla FAR. Nel 1954, dopo la vittoria dei fascisti in doppiopetto e la nomina a segretario di Arturo Michelini, dà vita al centro studi Ordine Nuovo. Nel 1956 Ordine Nuovo esce dal MSI. Arriverà ad avere dai 2.000 ai 3.000 iscritti. Successivamente Giorgio Freda ed altri esponenti di estrema destra entreranno a far parte di Ordine Nuovo. Negli anni sessanta e settanta, il nome di questa organizzazione verrà usato per rivendicare una serie di attentati, ai quali Rauti si dichiarerà sempre estraneo. Nel maggio del 1965 l’istituto di studi militari Alberto Pollio organizza un convegno sulla «guerra rivoluzionaria», a Roma all’Hotel Parco dei Principi, che viene finanziato dallo Stato Maggiore dell’esercito: si trattava di un raduno fra fascisti, alte cariche dello Stato e imprenditori: Rauti presenta una relazione su «La tattica della penetrazione comunista in Italia». Il 16 aprile 1968 parte insieme ad altri 51 estremisti di destra (fra cui l’agente del SID Stefano Serpieri, Giulio Maceratini, Mario Merlino, Stefano Delle Chiaie, Franco Rocchetta) da Brindisi per un viaggio di istruzione sulle tecniche di infiltrazione, nella Grecia dei Colonnelli, a spese del governo greco. Con l’arrivo alla segreteria del MSI nel 1969 di Giorgio Almirante, Rauti e un gruppo di dirigenti rientrò nel partito, e alla guida del movimento restò Clemente Graziani.  

 

Il 4 marzo 1972 il giudice Stiz di Treviso esegue mandato di cattura contro Rauti per gli attentati ai treni dell’8 e 9 agosto 1969. Successivamente l’incriminazione si estenderà agli attentati del 12 dicembre. Il 21 novembre 1973 trenta aderenti ad Ordine Nuovo vengono condannati dalla magistratura per ricostituzione del Partito Nazionale Fascista e viene decretato lo scioglimento dell’organizzazione. Nel 1974, con la rivoluzione dei garofani in Portogallo, viene scoperta l’organizzazione eversiva internazionale fascista Aginter Press con la quale ha stretti rapporti anche Rauti attraverso l’agenzia Oltremare per la quale lavora. Nessuna di queste inchieste ha mai accertato qualche reato a suo carico. Successivamente Pino Rauti fu inquisito per la strage di Piazza della Loggia a Brescia e in merito il 15 maggio 2008 è stato rinviato a giudizio. Assolto il 16 novembre 2010 in base all’articolo 530 comma 2 del codice di procedura penale (insufficienza di prove). Nelle richieste del pm Roberto Di Martino, per quanto concerne la posizione di Pino Rauti si afferma che la sua è una «responsabilità morale, ma la sua posizione non è equiparabile a quella degli altri imputati dal punto di vista processuale. La sua posizione è quella del predicatore di idee praticate da altri ma non ci sono situazioni di responsabilità oggettiva. La conclusione è che Rauti va assolto perché non ha commesso il fatto».  

 

Nel 1972 Rauti viene eletto deputato alla Camera nelle file del Msi nel collegio di Roma, dove verrà sempre rieletto fino alle elezioni del 1994. È promotore di una stagione di rinnovamento dentro il partito, lanciando un quindicinale «Linea», e organizzazioni parallele, dal Movimento giovani disoccupati, ai Gruppi Ricerca Ecologica, e sostenendo i Campo Hobbit fu riferimento delle nuove generazioni del Fronte della Gioventù. La sua era detta la componente dei «Rautiani». Nel 1979, al XII congresso del MSI-DN, viene eletto vicesegretario. È animatore di mozioni congressuali come «Linea futura» (1977), «Spazio Nuovo» (1979 e 1982) e «Andare oltre» (1987). Il 14 dicembre 1987, al XV congresso del MSI a Sorrento, raccoglie quasi la metà dei consensi, insieme alla corrente di Beppe Niccolai, per l’elezione a segretario, ma è battuto da Gianfranco Fini, sostenuto dal segretario uscente e padre nobile del partito Giorgio Almirante, ormai gravemente malato.  

 

Réponse aux intellectuels français du café de Flore

Réponse aux intellectuels français du café de Flore

par Alexandre Latsa, Rédaction en ligne
 
       

сирия алеппо танк

 
 

Dans une tribune publiée le lundi 22 octobre dans le journal Le Monde, des politiques et intellectuels français ont appelé ouvertement à une intervention militaire occidentale en Syrie, pour abattre le régime de Bashar-El-Assad. Le texte, signé par Jacques Bérès, Mario Bettati, André Glucksmann, Bernard Kouchner et Bernard-Henri Lévy est l’aboutissement d’une pensée politique Occidentale, Americano-centrée, qui associe les notions de « droit d’ingérence » et « d’occident gendarme de la planète ». L’article arrondit des chiffres invérifiables. Bashar El Assad aurait fait assassiner 40.000 personnes (!), alors que ce chiffre est visiblement le total des morts, comprenant quand même les milliers de soldats Syriens et de civils assassinés par ceux que les auteurs de l’article osent qualifier « d’opposition Syrienne ». Il est sans doute inutile de revenir sur le parallèle grossier et irresponsable qui est fait entre la Syrie et la Libye, puisque désormais tout le monde sait que la Libye d’aujourd’hui ne mérite même plus le nom d’état, tellement elle est gangrenée par l’Islamisme radical, la violence et les volontés séparatistes. Il faut aussi noter, dans cet article, le ridicule parallèle historique fait entre la Russie de Vladimir Poutine qui soutient la Syrie et l’époque ou Mussolini et Hitler armaient les putschistes de Franco pendant la guerre d’Espagne. Mais les choses, observées depuis le café de Flore, paraissent simples : il faut que les puissances occidentales interviennent militairement.

Pour nos va-t-en guerre, « Le Conseil de sécurité de l'ONU étant paralysé par les vetos russe et chinois, n'importe quelle autre alliance est justifiée pour arrêter les rivières de sang qui coulent dans les villes syriennes (…) L'OTAN, l'UE, la France, les Etats-Unis devraient donc cesser de se dérober et enfin organiser une aide décisive à la Syrie démocratique ». Ceux qui s’opposent à une intervention militaire occidentale s’inquiètent eux du sort qui pourrait être réservé aux minorités chrétiennes, alaouites, druzes, ismaélites, turkmènes, arméniennes, après un changement de régime en Syrie, et des risques de déstabilisation pour les pays voisins, Turquie, Liban, Jordanie et Israël. Mais par ailleurs, le véto russo-chinois au conseil de sécurité de l’ONU est peut être bien un soulagement pour les puissances occidentales qui hésitent, face à la complexité de la situation dans la région. Est-ce qu’il s’agit du début d’un grand affrontement entre Islam chiite et Islam sunnite ? Quelles sont les rivalités entre l’Egypte, l’Arabie saoudite et la Turquie ? Quel est le rôle exact du Qatar qui vient de briser l’isolement diplomatique du Hamas dans la bande de Gaza et surtout soutient l’internationale Djihadiste qui combat l’armée Syrienne ?

Ceux qui poussent à une intervention occidentale en Syrie se servent également de l’arme médiatique pour ranger le régime syrien dans « l’axe du mal ». Tout comme la Serbie en 1992, la Syrie est elle aussi victime d’une guerre de désinformation de très haute intensité et se retrouve menacée d’une agression militaire. Mais alors qu’Alep est présentée comme une ville en ruines et en sang par toute la presse occidentale (« des rivières de sang » disent nos va-t-en-guerre), un article récent explique qu’en fait la capitale économique du pays était largement aux mains du régime et que de nombreux quartiers de la ville n’étaient même pas touchés par les combats. Mieux encore, le reporter ébahi y constate que le marché fonctionne et que la liaison par bus avec Damas n’est pas coupée. Malgré toute la propagande déployée et l’offensive subventionnée de milliers de mercenaires islamistes, ni l’attaque de Damas ni la bataille d’Alep n’ont pourtant abouti a déstabiliser le régime Syrien.

La méthode il est vrai n’est pas nouvelle, la Yougoslavie en a fait les frais de 1992 à 1999, lorsqu’elle fut attaquée elle aussi par les mêmes puissances qui menacent la Syrie aujourd’hui. Après une campagne de désinformation médiatique exemplaire, les forces croates et bosniaques furent elles aussi épaulées par des Djihadistes Islamistes acheminés dans la région via le soutien logistique et politique du département d’état américain pour combattre l’armée serbe, il y a de cela déjà 20 ans!

Depuis le démantèlement de la Yougoslavie qui n’est toujours pas terminé (Kosovo), les interventions militaires de l’occident en Irak, en Afghanistan et en Lybie n’ont pas donné de résultats probants, c’est le moins qu’on puisse dire. Ces trois pays sont déstabilisés pour longtemps, et une intervention en Syrie pourrait être lourde de conséquences. Déstabiliser toute la région, détériorer les rapports entre les occidentaux d’une part, la Russie et la Chine d’autre part, et de plus enlever toute crédibilité au conseil de sécurité de l’ONU. Alors à quoi jouent nos apprentis sorciers dans les colonnes du journal Le Monde ? Ceux-ci s’étaient faits en 1992 les apôtres de l’impardonnable alliance entre les nationalistes croates, les mercenaires arabes et les intérêts américains dans la région. Nul surprise des lors de les retrouver aujourd’hui a appeler à la croisade en Syrie et à soutenir la diabolique et désormais cyclique alliance entre les puissances occidentales et les pétromonarchies Islamiques du golfe.

Il convient de tenter de comprendre l’objectif de ces opérations militaires contre la Serbie et la Syrie et celles-ci sont très claires. Ces deux pays ont un point commun essentiel: avoir refusé l’alignement géostratégique imposé par les Occidentaux, nouveaux gendarmes du monde, et être des alliés objectifs de la Russie. Les interventions contre la Serbie et la Syrie ont donc un objectif géopolitique clair: il s’agit d’annihiler la sphère d’influence de la Russie en détruisant un à un ses alliés les plus fiables, et les plus vulnérables. Nul doute que les prochaines étapes de ce remodelage géostratégique planifié viseront l’Iran, puis la Biélorussie, les deux derniers alliés clefs de la Russie. Et ensuite?

Quel que soit le résultat de l’élection américaine, qui pourrait voir l’arrivée à la maison blanche d’un candidat ayant déclaré que la Russie était l’ennemi puis l’adversaire principal de l’Amérique, une chose est certaine, le conflit Syrien semble parti pour s’intensifier et pour durer.

Presseschau - November 2012

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Presseschau

November 2012

Eine ganze Menge Stoff aus dem Monat Oktober hat sich angesammelt. Viele Grusel-Meldungen dabei. Bei Interesse einfach den jeweiligen Link anklicken...

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AUßENPOLITISCHES

Europa-Manifest
Eine verrückte Euro-Vision
Der Grüne Daniel Cohn-Bendit und der Liberale Guy Verhofstadt fordern gemeinsam einen europäischen föderalen Staat – als Ausweg auch aus der Euro-Krise.
http://www.zeit.de/politik/ausland/2012-10/europa-manifest/komplettansicht

Daniel Cohn-Bendit über Europa "Wir sollten weiter gehen als Schäubles Vorstoß"
http://www.sueddeutsche.de/politik/daniel-cohn-bendit-ueber-europa-wir-sollten-weiter-als-schaeuble-gehen-1.1497265

Interview mit Stéphane Hessel: Vater der Kapitalismuskritik
http://www.ftd.de/panorama/vermischtes/:interview-mit-stephane-hessel-vater-der-kapitalismuskritik/70110234.html

Proteste in aller Welt
Heiliger Zorn der Jugend
http://www.sueddeutsche.de/politik/proteste-in-aller-welt-heiliger-zorn-der-jugend-1.1133140

(Zur EU-Krise)
Lieb Vaterland, magst ruhig sein
http://www.sezession.de/34072/lieb-vaterland-magst-ruhig-sein.html#more-34072

Friedensnobelpreis
Die gefährliche Auszeichnung der Krisen-EU
http://www.welt.de/debatte/kommentare/article109792757/Die-gefaehrliche-Auszeichnung-der-Krisen-EU.html

Nigel Farage: Nobelpreis für EU ist eine Schande
http://www.mmnews.de/index.php/politik/11055-farage-eu-nobelpreis-ist-eine-schande

„Trotzdem Helden!“ – Nobelpreis für Alle
http://www.sezession.de/34229/trotzdem-helden-nobelpreis-fur-alle.html#more-34229

Ich habe den Nobelpreis
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M58ca8086b28.0.html

Der renommierteste Preis der Welt? Für den norwegischen Juristen und Schriftsteller Fredrik Heffermehl ist der Friedensnobelpreis längst eine Farce. Im FOCUS-Online-Interview kritisiert er: Die Vergabe sei nicht im Sinne Alfred Nobels.
http://www.focus.de/politik/ausland/eu-mit-dem-friedensnobelpreis-geehrt-der-wille-alfred-nobels-wird-voellig-missachtet_aid_837797.html

Hans-Werner Sinn im n-tv Interview
"Der Euro ist kaputt"
Hans-Werner Sinn sorgt mal wieder für Furore. In Berlin stellt der streitbare Ifo-Präsident sein neues Buch zur Eurokrise vor. Mit n-tv spricht Sinn über den Euro, wie er gerettet werden kann und warum es notwenig ist, dass Griechenland temporär aus der Eurozone austritt.
http://www.n-tv.de/mediathek/videos/wirtschaft/Der-Euro-ist-kaputt-article7458066.html

Eurokrise
Ex-WestLB Vorstand Poullain: Euro-Crash ist unvermeidlich
http://www.deutsche-mittelstands-nachrichten.de/2012/10/47407/

Zeit für einen Schlussstrich bei der Eurorettung
Von Ludwig Poullain
http://www.cicero.de/kapital/zeit-fuer-einen-schlussstrich-bei-der-eurorettung/52063?seite=1

Schuldenberg voraus
Warum die „Euro-Rettung“ in die Katastrophe führt
http://www.wiwo.de/politik/europa/schuldenberg-voraus-warum-die-euro-rettung-in-die-katastrophe-fuehrt/7287260.html

EU-Parlament stimmt gegen weitere Einsparungen
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M588e7533261.0.html

Vermögen
Banken wollen an das Gold der Türken
Die Türken horten Gold. Doch das passt Banken und Volkswirten nicht. Sie wollen sich etwas einfallen lassen, um die Menschen zum Eintauschen ihrer Münzen und Barren zu bewegen. Der Plan könnte aufgehen.
http://www.handelsblatt.com/finanzen/rohstoffe-devisen/rohstoffe/vermoegen-banken-wollen-an-das-gold-der-tuerken/7332064.html

Europas neue Staaten
Mit Schottland, Katalonien, dem Baskenland und Flandern dürften bald neue Staaten in Europa entstehen
http://www.heise.de/tp/artikel/37/37796/1.html

Katalonien macht sich auf den Weg in die Unabhängigkeit
http://info-baskenland.de/1146-0-Ralf+Streck+Katalonien+auf+dem+Weg+in+die+Unabhaengigkeit.html

Spanien
Katalonien steuert auf die Abspaltung zu
http://www.handelsblatt.com/politik/international/spanien-katalonien-steuert-auf-die-abspaltung-zu/7275094.html

Hilferuf – Katalonien fürchtet Einmarsch Madrids
http://www.welt.de/politik/ausland/article110254899/Hilferuf-Katalonien-fuerchtet-Einmarsch-Madrids.html

Uhupardo. Blog zur Situation in Spanien
http://uhupardo.wordpress.com/

Regionalisten stürzen rot-schwarze Allianz im Baskenland
http://www.unzensuriert.at/content/0010486-Regionalisten-st-rzen-rot-schwarze-Allianz-im-Baskenland

Basken gegen Madrid
Generalstreik: Gewerkschaften wollen nicht für Spaniens Krise zahlen
http://www.jungewelt.de/2012/09-27/047.php

Schotten dürfen über Unabhängigkeit abstimmen
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M58c2340db3a.0.html

Merkel-Besuch löst Chaos und Gewalt in Athen aus
http://www.welt.de/politik/ausland/article109706962/Merkel-Besuch-loest-Chaos-und-Gewalt-in-Athen-aus.html

Griechenland Nicht zu retten
http://www.faz.net/aktuell/wirtschaft/griechenland-nicht-zu-retten-11924739.html

Europa: Massenproteste gegen das Sparen
http://www.profil.at/articles/1241/560/343858/eurokrise-europa-massenproteste-sparen

Schweizer Armee bereitet sich auf Unruhen in Europa vor
http://deutsche-wirtschafts-nachrichten.de/2012/10/07/schweizer-armee-bereitet-sich-auf-unruhen-in-europa-vor/

Rassistischer Übergriff auf Caritas-Aktion
Sie sind maskiert, wettern gegen Toleranz und überkleben Straßenschilder mit provokanten Parolen: Wer steckt hinter den "Identitären Wiens"?
http://kurier.at/nachrichten/wien/4514198-rassistischer-uebergriff-auf-caritas-aktion.php

Rassismus bei Caritas-Aktion: Behörden ermitteln
Sie sind maskiert, wettern gegen Toleranz und Überfremdung und attackierten eine Caritas-Tanzgruppe: Nun ermitteln Polizei und Verfassungsschutz gegen Polit-Aktivisten.
http://kurier.at/nachrichten/4514318-rassismus-bei-caritas-aktion-behoerden-ermitteln.php

Die Identitären
Wien bleibt Wien
http://dieidentitaeren.tumblr.com/post/32681735455/hier-das-heiss-erwartete-video-zu-unserer-kleinen

Hardbass Mass-Attack Vienna
http://www.youtube.com/watch?v=Qr1giOez9Ng

Frankreich
Rechtsextreme besetzen Moschee
Etwa 60 Mitglieder der rechtsextremen Vereinigung “Generation Identitaire” hat am Samstag ein Moschee-Dach in Poitiers besetzt.
http://www.tageblatt.lu/nachrichten/welt/story/Rechtsextreme-besetzen-Moschee-18762069

Sie riefen: 732! – Génération Identitaire in Poitiers
http://www.sezession.de/34432/sie-riefen-732-generation-identitaire-in-poitiers.html#more-34432

Identitäre Generation - Die Kriegserklärung
http://www.youtube.com/watch?v=DxalEUWZTG8

Die Identitären – Europas neue Jugendbewegung?
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5aa1c02e8bd.0.html

Identitäres Europa: Der Kampf um die Symbole
http://www.sezession.de/34502/identitares-europa-der-kampf-um-die-symbole.html

Frankfurt
Identitäre in Deutschland, Nr. 1 – Jetzt mit Video
von Johannes Schüller
Mit einer kleinen, spontanen Aktion haben Identitäre aus Hessen gestern Abend die Eröffnung der »Interkulturellen Wochen« in Frankfurt am Main bereichert. Ein Video dazu folgt bald. Mehr zu den Identitären gibt’s hier, Material zur Eigeninitiative hier.
Am Dienstagabend haben mehrere Aktivisten der Identitären Bewegung aus verschiedenen Untergruppen der feierlichen Eröffnung der interkulturellen Wochen in Frankfurt am Main in der Zentralbibliothek einen Besuch abgestattet und vor ca. 70 -100 Anwesenden (darunter auch http://de.wikipedia.org/wiki/Nargess_Eskandari-Grünberg#Kontroverse) Multikulti weggebasst!
http://www.blog.blauenarzisse.de/5475/identitaere-in-deutschland.html

(Zu den „Identitären“)
Hallo, Wien! (Der Untergang des Abendlandes in Anekdoten, Folge 3)
http://www.sezession.de/34540/hallo-wien-der-untergang-des-abendlandes-in-anekdoten-folge-3.html

Identitäre Blog-Seite
http://wirkungsfeuer.tumblr.com/archive

(Dies hier ist nach offizieller Lesart womöglich kein Fall von Rassismus…)
Streit um Hecke
Osloer Nachbarn ärgern Deutschen mit Hitler-Puppe
http://www.welt.de/vermischtes/kurioses/article110425650/Osloer-Nachbarn-aergern-Deutschen-mit-Hitler-Puppe.html

Schuldenimperium: 40% der US-Bürger haben weniger als USD 500 an Ersparnissen
http://www.propagandafront.de/1140490/schuldenimperium-40-der-us-burger-haben-weniger-als-usd-500-an-ersparnissen.html

Vier Jahre Obama
Die coole Macht
Barack Obama reformiert Amerika – seine größte Tat aber ist der Abschied von der alten Selbstherrlichkeit.
http://www.zeit.de/2012/42/Obama-Bilanz/komplettansicht

Was passiert wenn Israel Iran angreift? 3. Weltkrieg!!!
http://www.youtube.com/watch?v=S1OgwCWd5-U

Russland und Deutschland feilen an Plan für militärische Kooperation
http://de.rian.ru/politics/20121008/264646963.html

(Zitat: „Im Wahlkampfstab seines Widersachers Iwanischwili unterstützten ganze Heerscharen von US-Lobbyisten, Politikern und Wissenschaftlern im Hintergrund die Kampagne des Oligarchen.“)
Wahl in Georgien
Milliardär schlägt Machtmensch
http://www.stuttgarter-zeitung.de/inhalt.wahl-in-georgien-milliardaer-schlaegt-machtmensch.1dc2d532-1738-401d-b21b-ea7706312409.html

(Da überrascht folgende Schlagzeile überhaupt nicht…)
USA loben Ablauf der Parlamentswahl in Georgien
http://www.welt.de/newsticker/news2/article109598975/USA-loben-Ablauf-der-Parlamentswahl-in-Georgien.html

(und auch diese nicht…)
Georgien: EU lobt Ablauf der Parlamentswahl in Georgien
http://www.dradio.de/nachrichten/201210030400/1

Staatsbesuch
Erdogan stößt auf Ablehnung
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M57eb354ac63.0.html

(nicht bei jedem…)
Döner Alan Posener zu “Anti-Sarrazin” Erdogan
www.pi-news.net/2012/10/doner-alan-posener-uber-anti-sarrazin-erdogan/

(Eine türkische Stimme zum Erdogan-Besuch, mit eindeutiger Ausrichtung)
Armenisches Gejammer
http://www.turkishpress.de/news/22102012/armenisches-gejammer/2568

(auch das noch…)
Dänemark
Häftling flieht dank Burka aus Gefängnis
http://www.spiegel.de/panorama/justiz/gefaengnisflucht-mit-burka-verschleierter-haeftling-entkommt-daenemark-a-860081.html

Syrien
Pogrome gegen Christen
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5016b942819.0.html

Tunesiens führender Islamist lässt einmal mehr die Maske fallen
http://www.unzensuriert.at/content/0010497-Tunesiens-f-hrender-Islamist-l-sst-einmal-mehr-die-Maske-fallen

(Arabische Frühlingsgefühle)
Kairo
Erneut Journalistin auf Tahrir-Platz sexuell attackiert
http://www.welt.de/politik/ausland/article110077175/Erneut-Journalistin-auf-Tahrir-Platz-sexuell-attackiert.html

Keine Frauen in saudi-arabischem IKEA-Katalog
http://www.unzensuriert.at/content/0010256-Keine-Frauen-saudi-arabischem-IKEA-Katalog

Indien schockiert über Massenvergewaltigungen
http://www.welt.de/vermischtes/weltgeschehen/article109724445/Indien-schockiert-ueber-Massenvergewaltigungen.html

Nach jüngsten Unruhen
Flüchtlingsdrama in Birma verschärft sich
Tagelange Unruhen, Dutzende Tote, hunderte Häuser zerstört - in Birma wächst die Gewalt gegen die muslimische Minderheit. Die Flüchtlingslager sind völlig überfüllt. Menschenrechtler nehmen die Regierung ins Visier.
http://www.handelsblatt.com/politik/international/nach-juengsten-unruhen-fluechtlingsdrama-in-birma-verschaerft-sich/7311440.html

Burma
Blutige Zusammenstöße zwischen Buddhisten und Muslimen
http://www.faz.net/aktuell/politik/ausland/burma-blutige-zusammenstoesse-zwischen-buddhisten-und-muslimen-11936745.html

Nigeria: Mehrere Tote nach Selbstmordattentat
Mindestens drei Menschen kamen ums Leben, nachdem zwei Männer ein mit Sprengstoff beladenes Auto in eine katholische Kirche steuerten.
http://diepresse.com/home/politik/aussenpolitik/1306236/Nigeria_Mehrere-Tote-nach-Selbstmordattentat-

Piusbruderschaft wirft Holocaust-Leugner Williamson raus
http://www.abendblatt.de/politik/article110197105/Piusbruderschaft-wirft-Holocaust-Leugner-Williamson-raus.html

Honduras schafft ökonomische Stadtstaaten im eigenen Land
http://www.unzensuriert.at/content/0010284-Honduras-schafft-konomische-Stadtstaaten-im-eigenen-Land

Brasilien
Bilder wie im Krieg: Polizei besetzt Slum
http://www.op-online.de/nachrichten/welt/brazilien-bilder-krieg-polizei-besetzt-slum-2547102.html

Zum Tod von Norodom Sihanouk
Der traurige Champagner-König
http://www.spiegel.de/politik/ausland/kambodschas-frueherer-koenig-sihanouk-gestorben-a-861399.html

INNENPOLITISCHES / GESELLSCHAFT / VERGANGENHEITSPOLITIK

(Bundesgold liegt bei den West-Siegermächten…)
Rechnungshof macht Druck
Bundesbank holt Teil ihres Goldes zurück
http://www.tagesschau.de/wirtschaft/bundesbank-goldreserven102.html

Angst um Reserven
CDU-Politiker will deutsches Gold nach Hause holen
http://www.welt.de/finanzen/article110105525/CDU-Politiker-will-deutsches-Gold-nach-Hause-holen.html

Holt unser Gold heim. Initiative zur Rückholung des deutschen Goldes im Ausland
http://www.bullion-investor.net/2012/03/holt-unser-gold-heim-initiative-zur-rueckholung-des-deutschen-goldes-im-ausland/

(Inflation als soziale Lösung)
Frank Meyer befragt Stefan Risse
"Wann ist die Gold-Hausse zu Ende?"
http://www.teleboerse.de/mediathek/mediathek_videos/n-tv_mediathek_videos_wirtschaf/Wann-ist-die-Gold-Hausse-zu-Ende-article7553256.html

Katja Kipping
Grundeinkommen ist mit links zu machen
http://www.cicero.de/kapital/grundeinkommen-ist-mit-links-zu-machen/52358?print

Die ausgepresste Mittelschicht
Zu Walter Wüllenwebers Buch „Die Asozialen“
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=399

Die Nomenklatura will die Nation opfern
Vorbereitung auf Opfer vom Volk läuft auf vollen Touren
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=392

Rechtsruck zu den Freien Wählern
Freie CDU-Wähler
CDU-Politiker trommeln in einer „Wahlalternative 2013“ für die Freien Wähler. Die sollen „Partnerpartei“ für Konservative und Euroskeptiker sein.
http://taz.de/Rechtsruck-zu-den-Freien-Waehlern/!102918/

Die FREIEN WÄHLER und die WAHLALTERNATIVE 2013
Chancen und Probleme einer politischen Hoffnung
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=394

Rechts von der CDU? Parteipolitische Perspektiven des freiheitlichen Konservatismus
http://www.stresemann-stiftung.de/2012/10/05/diskussions-papier-zur-lage-freiheitlich-konservativer-politik/

Warum Saskia Ludwig scheitert
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M599ea354511.0.html

Steinbrück bei Jauch
SPD-Pointenmaschine setzt auf Lacher statt Inhalt
http://www.welt.de/kultur/article109691196/SPD-Pointenmaschine-setzt-auf-Lacher-statt-Inhalt.html

Vortragshonorare
Steinbrück hat verloren
Die Offenlegung seiner Honorare macht Steinbrück nicht glaubwürdiger. Übermäßig dotierte Vorträge sind eine Form der Korruption. Die Wähler werden ihm das nicht verzeihen.
http://www.wiwo.de/politik/deutschland/vortragshonorare-steinbrueck-hat-verloren/7321546.html

Media Control-Auswertung für die ersten drei Quartale
TV-Nachrichten verlieren massiv Zuschauer
http://meedia.de/fernsehen/tv-nachrichten-verlieren-massiv-zuschauer/2012/10/22.html?utm_campaign=NEWSLETTER_ABEND&utm_source=newsletter&utm_medium=email

CSU-Politiker wehrt sich gegen EU-Schnupftabak-Verbot
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5e339634534.0.html

Grüne plädieren für PKW-Maut in Großstädten
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5116df41af3.0.html

Oberbürgermeisterwahl in Stuttgart
Grüner Triumph, schwarze Blamage
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/gruene-gewinnen-ob-wahl-in-stuttgart-kommentar-zum-kuhn-sieg-a-862576.html

(Zum „grünen“ Neubürgertum)
Was ist „bürgerlich“?
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5fe16ba4514.0.html

Grüne Siege
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M51ccf2bee2e.0.html

Bundeswehrverband protestiert gegen Musikvideo von Joachim Witt
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5c44e6669a4.0.html

(Bundeswehr am Hindukusch)
Ja-Wort im Einsatz
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M532a2632b02.0.html

Nominierung von „Pussy Riot“ für Lutherpreis stößt auf Kritik
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M556159d2211.0.html

(Nun ja, die Bilder werden in ein Nebenzimmer gehängt…)
Bilder angeblich zu hässlich
Gauck lässt teure Ahnen-Galerie verschwinden
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/gauck-laesst-teure-ahnen-galerie-schloss-bellevue-verschwinden-zr-2586902.html

Alexanderplatz ist überall
Verrohung und Gewalt: Tourist in Rüdesheim grundlos niedergestochen
http://www.blu-news.org/2012/10/21/alexanderplatz-ist-uberall/

Holocaustleugner
Erneuter Strafbefehl gegen Bischof Williamson
http://www.welt.de/politik/deutschland/article109637496/Erneuter-Strafbefehl-gegen-Bischof-Williamson.html

SWR-Rundfunkrat: Grün-Rot wirft Vertriebene raus
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M519cc9fa166.0.html

DDR-Opfer kritisieren Deutsches Fernsehballett
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M51bccc3dfe2.0.html

Mahnmal für Sinti und Roma „Wir haben jetzt einen Ort“
http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/mahnmal-fuer-sinti-und-roma-wir-haben-jetzt-einen-ort-11937005.html

Merkel weiht Zigeuner-Mahnmal ein
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5b39d0ff233.0.html

Grüne nutzen Denkmaleinweihung für Parteienstreit
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M59b01496cea.0.html

UNESCO-Welterbe
Matschie verteidigt Bewerbung Buchenwalds
http://www.mdr.de/mdr-info/buchenwald182_zc-885afaa7_zs-5d851339.html

LINKE / KAMPF GEGEN RECHTS / ANTIFASCHISMUS

(Innenminister Friedrich der unlauteren Aussagen überführt...)
Zuerst seine Aussagen am 20.10.:
Fahndung nach 100 Rechtsextremisten im Untergrund
http://www.welt.de/politik/deutschland/article110060207/Fahndung-nach-100-Rechtsextremisten-im-Untergrund.html
...hier wurde er “gebusted”:
Minister Friedrich bauschte Nazi-Meldung auf
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/untergetauchte-rechtsextreme-innenminister-friedrich-trug-dick-auf-a-863838.html

Rechtsextreme Bauern
Welche Farbe hat Bio?
Fälle von rechtsextremen Biobauern häufen sich - und verunsichern die Öko-Szene.
http://www.spiegel.de/wirtschaft/braune-biobauern-verunsichern-die-oeko-szene-a-855140.html

Spiegel-Online hetzt gegen Ring Freiheitlicher Jugend Deutschlands
http://www.unzensuriert.at/content/0010555-Spiegel-Online-hetzt-gegen-Ring-Freiheitlicher-Jugend-Deutschlands

(Rainer Fromms neuester Erguss „Schwarze Geister. Neue Nazis“)
Unerträgliche Lektüre
http://www.blauenarzisse.de/index.php/rezension/item/3567-unertr%C3%A4gliche-lekt%C3%BCre

Eklat beim Deutschen Engagementpreis
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M55be45c89f4.0.html

Blasierte Rumpfgesellschaft Deutschlandbewohnender
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5710f8dabfa.0.html

Junge Union warnt vor linksextremer Gefahr
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5af777c92ae.0.html

Alsfeld
Rechtsextreme greifen Piraten-Infostand an
http://www.main-netz.de/nachrichten/regionalenachrichten/hessenr/art11995,2318419

Linksextreme Medien radikalisieren ihre Leser
http://www.unzensuriert.at/content/0010333-Linksextreme-Medien-radikalisieren-ihre-Leser

Schule ohne Rassismus – Schule “mit Courage”?
http://www.pi-news.net/2012/10/schule-ohne-rassismus-schule-mit-courage/#more-288513

(Selbstverständlich. Wer hätte anderes je erwartet?...)
Verhinderter Mallorca-Attentäter
Spanier ist rechtsextrem
http://www.n-tv.de/panorama/Spanier-ist-rechtsextrem-article7398336.html

Der rote Terror
Francesco Güssow: Die blutige Geschichte der Roten Armee Fraktion
http://www.blu-news.org/2012/09/23/der-rote-terror/

Linke laufen weiter Sturm gegen Dresdner Akademikerball - GFSK spricht von "Rufmord"
http://www.ovz-online.de/web/ovz/nachrichten/detail/-/specific/Linke-laufen-weiter-Sturm-gegen-Dresdner-Akademikerball-und-Studentenverbindungen-GFSK-spricht-von-788047728

[DD] Burschenball verhindern!
http://de.indymedia.org/2012/10/336545.shtml

Dortmund
Linke laufen Sturm gegen „Frei.Wild“-Konzert
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M51a0a443fa1.0.html

Frei.Wild
Gegen Gutmenschen und Moralapostel
http://www.blauenarzisse.de/index.php/rezension/item/3573-gegen-gutmenschen-und-moralapostel

Linksextremismus
Die immer recht haben
Der Schwarze Block ist kein Verein, keine Partei, kein Bündnis, nicht einmal eine Gruppe. Er ist der linksextremistische Schwarm, der mit Moral und Militanz auf Polizisten losgeht.
http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/linksextremismus-die-immer-recht-haben-11940221.html

Linksextremisten randalieren in Göppingen
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M58ebdf708b8.0.html

Leipzig: Linksextremisten drohen Polizei
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M52e84e0063d.0.html


Mehrere Autos in Berlin angezündet
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5bbff18bbf9.0.html

EINWANDERUNG / MULTIKULTURELLE GESELLSCHAFT

Kassel
Halitplatz erinnert an NSU-Opfer
http://www.hr-online.de/website/rubriken/nachrichten/indexhessen34938.jsp?key=standard_document_46223597

(Warum bittet er um Entschuldigung? Hat er auch etwas mit den Straftaten zu tun?)
Platz nach NSU-Opfer Yozgat benannt
Mahnmal gegen rechte Gewalt eingeweiht - Hahn bittet Angehörige um Entschuldigung
http://www.welt.de/newsticker/news3/article109574767/Platz-nach-NSU-Opfer-Yozgat-benannt.html

Dortmund: Gedenkstein für NSU-Mordopfer Mehmet Kubasik enthüllt
http://www.readers-edition.de/2012/10/01/dortmund-gedenkstein-fur-nsu-mordopfer-mehmet-kubasik-enthullt/

Theater
Breivik in Weimar
http://www.fr-online.de/meinung/auslese-breivik-in--weimar,1472602,20683910.html

Laschet kritisiert Integrationspolitik Buschkowskys
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5b09a6ef8f0.0.html

Frankfurter Würstchen
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M54d34edd07a.0.html

Der „Du-darfst-nicht“-Antirassismus
Kolumne von Deniz Yücel
http://www.taz.de/Kolumne-Besser/!104064/

(Mal wieder was von Böhmer…)
Böhmer fordert mehr Rechte für Asylbewerber
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M55e4f1f8d25.0.html

Öney erwägt Lockerung des Kopftuchverbots
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5866bf7b5e8.0.html

Vortrag über den Islam – oder: Wenn zwei Welten aufeinanderprallen
http://www.blog.blauenarzisse.de/5329/vortrag-ueber-den-islam-oder-wenn-zwei-welten-aufeinanderprallen.html

Eindrücke vom Zwischentag in Berlin (1): Konflikte zwischen identitärer Rechter und PI-Aktivisten
http://ernstfall.org/2012/10/06/eindrucke-vom-zwischentag-in-berlin/

Weißmann, Stürzenberger und das Elend der Islamkritik
http://www.sezession.de/34132/weismann-sturzenberger-und-das-elend-der-islamkritik.html#more-34132

Lichtmesz oder Stürzenberger – Sezession oder PI?
http://www.sezession.de/34264/lichtmesz-oder-sturzenberger-sezession-oder-pi.html#more-34264

Islamkritik und Liberalismuskritik
http://www.sezession.de/34285/islamkritik-und-liberalismuskritik.html/2

Die Pappkameraden abräumen – ein Unterfangen
http://www.sezession.de/34235/die-pappkameraden-abraumen-ein-unterfangen.html

Eine Lanze für Michael Stürzenberger
http://www.sezession.de/34397/eine-lanze-fur-michael-stuerzenberger.html

Besetztes Gelände und Islamkritik
http://www.sezession.de/34371/besetztes-gelande-und-islamkritik.html

(Zur Islam-Christentum-Debatte)
Das Kreuzzugs-System
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5f84b44cce5.0.html

Zeichen setzen am Weißelberg-Tag!
http://www.pi-news.net/2012/10/zeichen-setzen-am-weiselberg-tag/#more-288469

(Sie werden offenbar immer dreister)
Ditib betont Rolle der Türken für deutsche Einheit
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5df1493dbb9.0.html

(Und die Deutschen immer selbstvergessener…)
Ist Deutsch Deutsch?
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5e19d320377.0.html

(Fachkräftemangel = Durch Zuwanderung entstandene Probleme durch weitere Zuwanderung lösen)
Zerrbild Deutschland: Wettbewerbsfähigkeit nur durch billige Löhne, Zeitarbeit und Minijobs?
http://www.kas.de/wf/de/33.32460/

Zahl der Asylbewerber aus Serbien und Mazedonien steigt rasant an
http://www.abendblatt.de/politik/deutschland/article2409991/Zahl-der-Asylbewerber-aus-Serbien-und-Mazedonien-steigt-rasant-an.html

Pläne gegen „Asylmissbrauch“ von Serbien und Mazedonien
Friedrich will Asylbewerbern den Geldhahn zudrehen
http://www.focus.de/politik/deutschland/plaene-gegen-asylmissbrauch-von-serbien-und-mazedonien-friedrich-will-asylbewerbern-den-geldhahn-zudrehen_aid_837939.html

Asyl-Pläne des Innenministers
Grünen-Vorsitzende Roth: „Friedrich zieht neue Mauern hoch“
http://www.focus.de/politik/deutschland/tid-27694/asyl-plaene-des-innenministers-gruenen-vorsitzende-roth-friedrich-zieht-neue-mauern-hoch_aid_838279.html

(Zu Asylmissbrauch)
Gekommen, um zu bleiben
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M585b8a93d8e.0.html

Zentralrat Deutscher Sinti und Roma gegen Visapflicht für Zigeuner
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5ca81953d48.0.html

Hanau
Müllfledderer vor Sammelstelle
„Metall, geben Metall!“
http://www.op-online.de/nachrichten/hanau/spermuell-jugendliche-hanau-durchsuchen-autos-sammelstelle-2561906.html

Offenbach
Metalldiebe suchen Spielplatz und die Müllverbrennung heim
http://www.op-online.de/nachrichten/offenbach/metalldiebe-suchen-spielplatz-muellverbrennung-heim-2564077.html

(…der seit sieben Jahren in Deutschland lebt und nach eigenen Angaben kein deutsch spricht…)
Rabiatem Offenbacher bleibt das Gefängnis erspart
Mit Küchenmesser nach Taxifahrer geworfen
http://www.op-online.de/nachrichten/offenbach/kuechenmesser-nach-taxifahrer-geworfen-2533815.html

Nach Tritt gegen den Kopf stürmten Zuschauer das Spielfeld
http://www.unzensuriert.at/content/0010331-Nach-Tritt-gegen-den-Kopf-st-rmten-Zuschauer-das-Spielfeld

Übergriff beim A-Klassen-Spiel Gewalt-Exzess gegen Schiri: Er droht zu erblinden!
http://www.abendzeitung-muenchen.de/inhalt.uebergriff-beim-a-klassen-spiel-gewalt-exzess-gegen-schiri-er-droht-zu-erblinden.c0b73886-be67-4a52-a2fe-fbbca7bd91a8.html

“Nazi-Getue”: Spieler von Albaner-Verein prügeln Schiedsrichter ins Krankenhaus
http://www.zuerst.de/2012/10/09/nazi-getue-spieler-von-albaner-verein-prugeln-schiedsrichter-ins-krankenhaus/

Berlin-Mitte
Schläger prügeln Mann "aus nackter Mordlust" fast tot
http://www.welt.de/vermischtes/weltgeschehen/article109836448/Schlaeger-pruegeln-Mann-aus-nackter-Mordlust-fast-tot.html

Der blutige Preis der „Vielfalt“
Zum Gedenken an den ermordeten Jonny K. und viele andere
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=403

(„Keine Erklärung“ hat Klaus Wowereit für die Tat: „Berlins Regierender Bürgermeister Klaus Wowereit (SPD) bezeichnete die Tat nach der Gedenkstunde als sinnlos. Es gebe keine Erklärung für den Gewaltakt. Zur Suche nach den Tätern wollte er sich nicht äußern.“)
Berliner trauern um Jonny K.
http://www.rp-online.de/panorama/deutschland/berliner-trauern-um-jonny-k-1.3048147

(„Bei den beiden Männern soll es sich um Angehörige der Patientin handeln. Sie werden von Sehouli als Südländer beschrieben.“)
Angriff auf Arzt der Berliner Charité
http://www.bz-berlin.de/tatorte/charit-professor-motiv-fuer-angriff-bekannt-article1569171.html
http://home.1und1.de/themen/nachrichten/panorama/249to9s-charit-arzt-klinik-ueberfallen-schwer-verletzt
http://www.mz-web.de/servlet/ContentServer?pagename=ksta/page&atype=ksArtikel&aid=1351059850670&openMenu=1013083806405&calledPageId=1013083806405&listid=1018881578737

Bochum: 15-20 “Südländer” malträtieren Schüler
http://www.pi-news.net/2012/10/bochum-15-20-sudlander-maltratieren-schuler/

No-Go-Area für Deutsche in Bremen
http://www.sezession.de/34543/no-go-area-fur-deutsche-in-bremen.html#more-34543

KULTUR / UMWELT / ZEITGEIST / SONSTIGES

Berlin
Neubau im Regierungsviertel
Teure Pläne für das Haus der Zukunft
http://www.berliner-zeitung.de/berlin/neubau-im-regierungsviertel-teure-plaene-fuer-das-haus-der-zukunft,10809148,19895328.html

(Aber für das Berliner Stadtschloss ist kaum Geld vorhanden…)
Berlin
Zeitung: BND-Neubau wird rund 100 Millionen Euro teurer
http://www.berlin.de/aktuelles/berlin/2737519-958092-zeitung-bndneubau-wird-rund-100-millione.html

Wismar
Die Linke verhindert weiteres Aufmauern von St. Marien
http://www.ln-online.de/lokales/nordwestmecklenburg/3593617/schluss-mit-aufmauern-bei-st-marien

(Britisches Architekturbüro mit Neubauten im klassischen Stil)
Quinlan & Francis Terry LLP Architects
http://www.qftarchitects.com/

(Für angehende Bauherren!)
Villa Belavista
Neue Bauten nach historischen Vorbildern
http://www.villa-belavista.de

Aue: Ganoven rauben mit Brachialgewalt drei schwere Glocken
In früherer Besteckfabrik ereignete sich einer der spektakulärsten Diebstähle in der Stadt
http://www.freiepresse.de/LOKALES/ERZGEBIRGE/AUE/Aue-Ganoven-rauben-mit-Brachialgewalt-drei-schwere-Glocken-artikel8136935.php

Heimat
Von Anni Mursula
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M58ed55fdaa7.0.html

(Zu Bildungspolitik und Klassengesellschaft)
Amerika, du hast es besser?
http://www.sezession.de/34180/amerika-du-hast-es-besser.html

(Schräg)
Nazi-Fundstück aus Tibet
Buddha-Statue aus Meteorit geschnitzt
http://www.spiegel.de/wissenschaft/mensch/tausend-jahre-alte-buddha-statue-ist-aus-meteorit-geschnitzt-a-858258.html

“Zwischentag” in Berlin – ein Fazit
http://korrektheiten.com/2012/10/06/zwischentag-in-berlin-ein-fazit/

Klartext über den „zwischentag“? – Eine Sehhilfe für den rbb-Film
http://www.sezession.de/34205/klartext-uber-den-zwischentag-eine-sehhilfe-fur-den-rbb-film.html#more-34205

(Zu „Zwischentag“)
Gipfeltreffen in der Hauptstadt - Rechte Eliten spinnen Netzwerk
http://www.rbb-online.de/klartext/archiv/klartext_vom_10_10/gipfeltreffen_in_der.html

Öffentlich-rechtliche Medien über den Zwischentag: Die Sprache der Propaganda
http://ernstfall.org/2012/10/11/offentlich-rechtliche-medien-uber-den-zwischentag-die-sprache-der-propaganda/

„Zwischentag“
Zeichen und Wunder
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M548179239d0.0.html

Komiker zerlegt Gender-Forschung in Norwegen ("The Gender Equality Paradox")
http://www.youtube.com/watch?v=-u_AnNTSujA

Der Junge unterm Feigenbaum
Trent Arsenault ist Vater von 17 Kindern - und lebt seit jeher enthaltsam. Ein Hausbesuch beim bekanntesten Samenspender der USA
http://www.taz.de/1/archiv/digitaz/artikel/?ressort=tz&dig=2012%2F10%2F20%2Fa0025&cHash=5b381279a654c1794b0b24574cd2050d

Bielefelder Ideenwerkstatt: Geschlechterfragen
http://www.sezession.de/34492/bielefelder-ideenwerkstatt-geschlechterfragen.html#more-34492

Die Kampagne gegen Ökostrom geht demagogisch mit Armut um
Geheuchelte Sorge um die Armen
http://www.taz.de/!103313/

Zum Tode Eric Hobsbawms
Der Mann, der mit Marx Geschichte schrieb
http://www.spiegel.de/kultur/gesellschaft/nachruf-auf-britischen-historiker-eric-hobsbawm-a-858999.html

Kunst
Erbe erhält Plakatsammlung Sachs aus Berlin zurück
http://www.focus.de/kultur/kunst/kunst-erbe-erhaelt-plakatsammlung-sachs-aus-berlin-zurueck_aid_834355.html

(Zu Peter Altmaier)
Mit ganzem Gewicht
http://www.taz.de/Kolumne-Die-eine-Frage/!103437/

Madagaskar
Kleinstes Chamäleon der Welt entdeckt
http://www.stern.de/wissen/natur/madagaskar-kleinstes-chamaeleon-der-welt-entdeckt-1787227.html

"Wer stirbt, will sich doch gut dabei fühlen"
Naomi Feil beschäftigt sich seit ihrer Kindheit mit dem Altsein - Der Begriff Demenz kommt in ihrem Wortschatz nicht vor
http://derstandard.at/1350259616126/Gerontologie-Altwerden-Demenz-Validation

Filmkritik „Abraham Lincoln Vampirjäger“ von Timur Bekmambetov
http://clauswolfschlag.blog.com/2012/10/24/filmkritik-%E2%80%9Eabraham-lincoln-vampirjager%E2%80%9C-von-timur-bekmambetov/

Mehr als tausend Neufaschisten feiern in Italien den 90. Jahrestag von Mussolinis „Marsch auf Rom“ - Video
http://link.brightcove.com/services/player/bcpid1476763779001?bckey=AQ~~,AAABNTOXzWk~,XOQppeUuyCFS8ojoLW1Z6aFUpF_RsG9O&bclid=0&bctid=1929025318001

In the House of Pound
An Interview with Gianluca Iannone
http://www.alternativeright.com/main/the-magazine/in-the-house-of-pound/

(Casa Pound-Konzert)
ZetaZeroAlfa - Fronte dell'essere
http://www.youtube.com/watch?v=jvcldqh-qvU&feature=related

Vermes, Er ist wieder da (6 CD)
http://www.youtube.com/watch?v=fDwZgO6hxRo&NR=1&feature=endscreen

vendredi, 26 octobre 2012

La France est en guerre et personne ne veut le dire

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La France est en guerre et personne ne veut le dire

Entretien avec Renaud Camus

Ex: http://www.polemia.com/

L'écrivain engagé Renaud Camus dit clairement que la France est en guerre et que ce que les médias appellent actes de violences ou incivilités sont en fait des actes de guerre menés contre la France et sa civilisation.

Où voyez-vous des actes de guerre en France qui rappellent le début de la guerre d'Algérie ?

Ce qui rappelle le début de la guerre d’Algérie c'est l’extrême euphémisation du discours imposé par le complexe médiatico-politique. On disait « les évènements », on dit « les affrontements ». Le caractère de conflit territorial est totalement nié.

Pourquoi êtes-vous en colère contre les médias?

Parce qu’ils imposent (presque) unanimement un système de lecture du monde qui est une formidable machine à ne pas voir, à ne pas dire, à ne pas comprendre. L’antiracisme, car c’est de lui qu’il s'agit, depuis qu’il a cessé d’être une morale pour se transformer en idéologie, en endoctrinement, en instrument de pouvoir et de répression, est devenu ce que j’ai appelé, empruntant l’expression à Alain Finkielkraut, Le Communisme du XXIe siècle (éditions Xénia). Il sert, menaces à l’appui, à dissimuler ce qui survient : à savoir le changement de peuple, le Grand Remplacement, la contre-colonisation.

Pourquoi avoir fondé un parti politique ?

Parce qu’il n’en existait aucun qui répondît à l’urgence de la situation et nommât ce qui arrive, la conquête du territoire. Il y avait bien le Front national, qui au moins paraissait conscient de la réalité des choses, mais la présence à sa tête de Jean-Marie Le Pen, à l’époque, empêchait de s'en rapprocher, a fortiori d’y adhérer.

Pourquoi vos maisons d'édition ont arrêté votre contrat?

Ça, c’est plutôt à elles qu’il faut le demander…

Est-ce que la France est une terre d'immigration depuis des siècles?

Absolument pas. C’est l'une des plus cyniques inventions de l’historiographie collaborationniste, au service du parti dévot. Entre le VIe et le XXe siècle, la France a eu une population aux composantes stables. Une première vague d'immigration se manifeste à partir de la fin du XIXe siècle, mais c’est encore une immigration d'individus, et facilement assimilables en une ou deux générations parce que de même civilisation, chrétienne et européenne : Belges, Italiens, Polonais. L’immigration de masse ne commence qu’avec le dernier tiers du XXe siècle et très vite il n’est plus question d’intégration car si la France a toujours su et pu intégrer des individus, elle ne peut pas intégrer des peuples, surtout s’ils appartiennent à des civilisations totalement étrangères à la nôtre et souvent hostiles. Faut-il créer comme sous le modèle de De Gaulle un gouvernement des Forces françaises libres? Nous n’en sommes pas là. De vastes parties du territoire sont encore sous le contrôle du gouvernement national. Le problème est qu’il est lui-même largement entre les mains d'inconscients ou de cyniques, qui s’accommodent très bien de la colonisation en cours ou qui la favorisent.

Assistons-nous à la réécriture de l'Histoire de France ?

Ah ça, totalement. Elle est grandement favorisée par la Grande Déculturation, l’effondrement du système d'éducation, l’enseignement de l’oubli, l’industrie de l’hébétude.

Pourquoi les populations maghrébines veulent à tout prix venir en France alors qu'elles ont chassé la France de leurs pays ?

Quand les Russes ont chassé les Français de Russie, en 1812, ils les ont poursuivis jusqu’à Paris. Mais ils ne sont restés que deux ou trois ans. Et ils n’étaient qu’une armée, pas un peuple.

Est-ce que la France est comme le Kosovo avec des zones musulmanes, africaines et chrétiennes ?

La France moderne s’ingénie à devenir ce que la France classique s’est évertuée des siècles durant à ne pas être, une ex-Yougoslavie, des Balkans, un autre Liban, un panier de crabes.

Puisque nous parlons de populations différentes. Parlez-nous du traitement des statistiques sur la démographie!

Statistiques et sociologie sont au parti dévot ce que la biologie de Lyssenko était au stalinisme.

Avez-vous lu « Les Yeux grands fermés » de Michèle Tribalat? Votre avis ?

Une des rares voix clamant dans le désert, comme celle de Richard Millet en littérature.

Les immigrés disent être plus français que les Français et nomment les Français «souchiens ou sous-chiens». Cela vous choque?

C’est peut-être vrai de quelques milliers d’entre eux, qui aiment plus la France que ne l’aiment ses indigènes déculturés. De la part des autres, ce n'est qu'une revendication territoriale — cela ne fait que me confirmer dans ce que je pense : qu'une conquête est en cours, par colonisation de peuplement.

Que pensez-vous du rôle des organisations humanitaires qui comme le Mrap interdisent de parler des faits?

Qu’elles sont les auxiliaires intéressées du Grand Remplacement.

Le fait que Poutine interdise de telles organisations en Russie est donc une bonne idée ?

Il n’est pas nécessaire de les interdire. Il suffit de ne pas les subventionner.

Renaud Camus
La voix de la Russie
Propos recueillis par Olivier Renault
20/08/2012

Karadzic si difende e risponde ai suoi carnefici

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Karadzic si difende e risponde ai suoi carnefici

Dinanzi alla Corte dell’Aja il leader serbo-bosniaco non getta la spugna e affronta i giudici sostenendo la sua assoluta innocenza dai capi d’accusa che gli vengono mossi

Andrea Perrone

Il leader serbo-bosniaco Radovan Karadzic (nella foto) non demorde, accetta la sfida e si difende con tutte le sue forze davanti al Tribunale penale internazionale per i crimini nella ex Jugoslavia (Tpi) dell’Aja dalle accuse che gli vengono mosse ingiustamente. In Bosnia, ha dichiarato l’imputato, “ho fatto tutto quanto potevo per evitare la guerra” e “non ho mai pensato che potesse verificarsi un genocidio”. Il 67enne nonostante la detenzione non teme la Corte dei giudici euro-atlantici e si difende da solo, assistito da un gruppo di legali, iniziando ad esporre quella che viene definita l’introduzione alla replica contro i dieci capi di accusa a suo carico, tra cui è incluso anche il presunto genocidio di 8.000 civili musulmani a Srebrenica (luglio 1995) e l’assedio di Sarajevo durante la guerra in Bosnia del 1992-95. Karadzic ha respinto con coraggio ogni accusa e reclamato, al contrario, di meritare “riconoscimenti per le cose buone” che ha fatto. Ma il leader dei serbo-bosniaci è stato ancora più chiaro e senza troppi giri di parole ha affermato di non essere la mente di un efferato crimine contro l’umanità come quello di Srebrenica, ma “un uomo mite e tollerante, con una grande capacità di ascolto degli altri”. Così l’ex leader dei serbo-bosniaci si è difeso come un leone, senza remore, nell’aula del Tpi dell’Aja. Dato il ruolo svolto durante la guerra civile ed interetnica in Bosnia “non dovrei essere accusato, ma ricompensato per tutte le buone azioni che ho compiuto: ho fatto tutto quanto in mio potere per evitare la guerra e ridurre le sofferenze umane”, ha commentato Karadzic, sicuro di sé e della sua verità, durante l’udienza trasmessa in diretta televisiva dai canali internazionali, ma non dalle principali emittenti serbe. Un elemento interessante questo, che dimostra come nonostante vi sia un presidente nazionalista come Tomislav Nikolic alla guida della Repubblica di Serbia e un governo di coalizione tra socialisti e nazionalisti alcune notizie e informazioni subiscono un pesante controllo e vengono censurate irrimediabilmente. Il leader era stato arrestato a Belgrado a luglio 2008, dopo oltre 13 anni di latitanza. Forte della laurea in psichiatria, si continua a difendere da solo, senza timore, assistito da un gruppo di legali, dai dieci capi di accusa a suo carico. Un altro capo d’accusa mosso contro di lui per genocidio in altrettante municipalità bosniache, diverse però da Srebrenica, è decaduto durante il procedimento dimostrando che le accuse erano infondate. Vestito in modo molto elegante con un completo scuro, Karadzic in aula si è mostrato calmo e disinvolto. “Né me né nessuno ha mai pensato che si sarebbe compiuto un genocidio”, ha tuonato senza paura al cospetto dei giudici Onu. Il capo dei serbo-bosniaci ha a sua disposizione 300 ore per organizzare la sua difesa, le stesse impiegate dall’accusa tra aprile 2010 e maggio 2012. Dopo l’introduzione tenutasi ieri e della durata di quattro ore, Karadzic convocherà come suo primo testimone, Andrei Demurenko, colonnello russo in forza all’Onu che fu capo di stato maggiore a Sarajevo durante l’assedio. Con questa mossa il capo dei serbi vuole far cadere anche l’accusa di nei suoi confronti di aver condotto un lungo assedio ai danni di Sarajevo e dei suoi cittadini dal 1992-1995, non curante dei danni e dei morti che questo avrebbe causato. D’altronde i colpevoli di una guerra ingiusta e fratricida vanno cercati altrove, esattamente a Washington dove tutto ebbe inizio quando si decise di frammentare la Repubblica di Jugoslavia con il consenso di alcuni Stati europei, che ambivano a mettere anche loro le mani su alcuni Paesi dei Balcani occidentali, in ossequio naturalmente ai voleri dell’impero a stelle e strisce.


17 Ottobre 2012 - http://rinascita.eu/index.php?action=news&id=17327/  

mardi, 23 octobre 2012

Auf Kriegskurs: Europas Linke wirbt für „humanitäre Interventionen“

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Auf Kriegskurs: Europas Linke wirbt für „humanitäre Interventionen“

 
„Ich glaube an zwei Prinzipien: Nie wieder Krieg und nie wieder Auschwitz.“ (1)

Diese Worte wurden auf dem Parteitag der Grünen im Mai 1999 gesprochen, der während des NATO-Bombardements auf Jugoslawien, an dem sich auch Deutschland beteiligte, stattfand. Sie kamen aus dem Mund des Grünen-Politikers und damaligen Außenministers Joschka Fischer. Sein Kommentar sollte den Krieg gegen das serbische Volk rechtfertigen. Dasselbe Volk, das bereits in zwei Weltkriegen unter dem deutschen Imperialismus zu leiden hatte.

In den 1970er Jahren war Fischer ein linksradikaler Aktivist und in den 1980er Jahren gehörte er zu den Mitbegründern der Grünen. Das Anliegen hinter der Parteigründung war es, den verschiedenen Umwelt- und Antikriegsgruppen eine parlamentarische Repräsentation zu verschaffen. Hätte in der damaligen Zeit jemand über die Möglichkeit gesprochen, dass diese Partei gegen Ende des Jahrtausends eine aktive Rolle in einem Aggressionskrieg gegen Jugoslawien spielen würde, es wäre als absurd abgestempelt worden. Eine direkte Beteiligung Deutschlands an einem Krieg war ein völliges Tabu, und niemand auf Seiten der Linken oder der Rechten hätte es gewagt, eine solche Option in Erwägung zu ziehen. Nach 1945 war es allgemeiner Konsens, dass von Deutschland nie wieder ein Krieg ausgehen sollte.

Der politische Übergang in Deutschland, der sich in großen Teilen Westeuropas widerspiegelte, ist wichtig für das Verständnis, wie es dazu kam, dass viele Mainstream-Linke zu modernen Kriegstreibern wurden, oftmals sogar in einem größeren Maße als ihre konservativen Widersacher.

Mit ihrem Eintreten für das Konzept des „Humanitären Interventionismus“ und ihrer moralischen Autorität erscheinen die „progressiven“ politischen Entscheidungsträger viel glaubwürdiger als die  lärmenden neokonservativen Hassprediger, wenn es darum geht, eine militärische Intervention vor der Bevölkerung zu rechtfertigen.

In Westeuropa sind die meisten Befürworter der Militarisierung innerhalb der Mainstream-Linken mit den grünen oder den sozialdemokratischen Parteien verbunden. Einer der ersten Verfechter militärischer „humanitärer Interventionen“ war Daniel Cohn-Bendit, Mitglied der Grünen in Frankreich. Er war auch einer der Vordenker der Abschaffung der europäischen Nationalstaaten zugunsten einer stärkeren Europäischen Union. Während des Bürgerkriegs in der ehemaligen jugoslawischen Republik Bosnien verlangte Cohn-Bendit die Bombardierung der Serben. Jeder, der damit nicht einverstanden sei, würde dieselbe Schuld auf sich laden wie diejenigen, die während des faschistischen Massenmords im Zweiten Weltkrieg tatenlos zuschauten:

„Schande über uns! Wir, die Generation, die unsere Eltern so sehr für ihre politische Feigheit missachtet hat, schauen jetzt selber scheinbar hilf- und machtlos und doch selbstgefällig dabei zu, wie die bosnischen Muslime Opfer einer ethnischen Säuberung werden.“  (2)

Während des Bosnien-Krieges wurde die Masche perfektioniert, mittels der Zeichnung von Parallelen zu den Verbrechen der Nazis jene zu dämonisieren, die den geostrategischen Interessen des Westens im Wege stehen. Exemplarisch dafür steht die Geschichte von den sogenannten Todescamps in Bosnien: Als Beweis für die angebliche Existenz von Konzentrationslagern, die von den Serben in Nazi-Manier betrieben würden, veröffentlichte eine britische Zeitung im August 1992 ein Foto, das einen abgemagerten Mann hinter einem Stacheldrahtzaun zeigt. Wie später jedoch der deutsche Journalist Thomas Deichmann herausfand, stand der Mann außerhalb des Zaunes und war  nicht hinter Stacheldraht gefangen. (3)

Natürlich gab es Gefangenenlager auf allen Seiten und die Bedingungen dort waren zweifellos oftmals schrecklich. Die Sache ist jedoch die, dass die westliche Propaganda versuchte, die Seite der Kroaten und Muslime reinzuwaschen, indem sie ganz und gar als Opfer dargestellt, während gleichzeitig die bosnischen Serben als Barbaren und Nazis präsentiert wurden.

Kontrahenten oder auch ganze Bevölkerungsgruppen mit einem Etikett zu versehen, um diese zu dämonisieren, ist kein neues Konzept in der Kriegspropaganda. Ein entpolitisiertes Verständnis von Faschismus, als lediglich eine Form des Nationalismus, ermöglicht es der postmodernen Linken, Aggressionskriege als „humanitäre Interventionen“ und somit „antifaschistische“ Aktionen zu präsentieren. Die traditionelle linke Sichtweise sieht im Faschismus hingegen nicht nur eine chauvinistische, rassistische Ideologie, sondern berücksichtigt auch dessen wirtschaftlichen Hintergrund und dessen Bündnis mit der Hochfinanz, der Rüstungsindustrie und den politischen Eliten.

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Als der UN-Sicherheitsrat im März 2011 die Resolution 1973 zur Errichtung einer Flugverbotszone über Libyen verabschiedete, die als Vorwand für einen Angriff auf das Land diente, enthielt sich Deutschland zusammen mit Russland, China, Indien und Brasilien der Stimme. Die schwarz-gelbe Regierungskoalition erntete für diese Haltung heftige Kritik aus den Reihen der Sozialdemokraten und vor allem aus den Reihen der Grünen, die der Bundesregierung vorwarfen, nicht stärker eine Pro-Kriegs-Position bezogen zu haben. Der ehemalige Außenminister Joschka Fischer attackierte seinen Amtsnachfolger Guido Westerwelle dafür, die Resolution der Kriegstreiber nicht unterstützt zu haben und merkte an, dass der Anspruch Deutschlands auf einen ständigen Sitz im UN-Sicherheitsrat damit „in die Tonne getreten“ wurde. (4)

Es ist daher nicht überraschend, dass sich im gegenwärtigen Konflikt in Syrien – welcher erheblich vom Westen orchestriert und finanziert wird, wie auch die Bürgerkriege in Jugoslawien und Libyen – grüne und linksliberale Politiker in Westeuropa als die stärksten Befürworter einer Strategie der Eskalation gebärden. In einer Fernsehdebatte verwehrte sich die Grünen-Vorsitzende Claudia Roth gegenüber jeder Stimme der Vernunft, die für Verhandlungen mit der Assad-Regierung plädiert. (5) Zu diesen zählt auch der Autor und ehemalige Politiker Jürgen Todenhöfer, der eine ausgewogene Position vertritt und jüngst für ein Interview mit Bashar Al-Assad nach Damaskus reiste, damit die Welt auch die „andere Seite“ hören könne. (6) Die Tatsache, dass überhaupt jemand Al-Assad seine Meinung sagen lässt, war für Claudia Roth zu viel. Sie drückte ihre Verärgerung über Todenhöfers Reise in unmissverständlichen Worten aus.

Zur selben Zeit war es der frisch gewählte „sozialistische“ Präsident François Hollande, der als erstes westliches Staatsoberhaupt die Option eines Angriffs auf Syrien öffentlich in Erwägung zog. In seiner Erklärung ließ er die Welt wissen, dass er eine „internationale militärische Intervention in Syrien“ nicht ausschließe. (7)

Hollandes Wahl zum Präsidenten war Ausdruck der Hoffnung vieler Menschen, Nicolas Sarkozys reaktionärer, neoliberaler und korrupten Politik ein Ende zu bereiten und sie durch eine humanere Form zu ersetzen. Was die Außenpolitik angeht, setzt Hollande bedauerlicherweise die neokoloniale Agenda seines Vorgängers fort. (8)

Sowohl im Fall Libyens als auch Syriens forderte Bernard-Henri Levy, ein französischer Philosoph, professioneller Selbst-Promoter und häufig Objekt des Gespötts der Medien, seine Regierung zur Intervention auf, um das „Töten unschuldiger Zivilisten“ zu verhindern. (9) Sein Ruf nach Krieg wurde natürlich als humanistischer Graswurzel-Aktivismus verkauft. In einem offenen Brief an den Präsidenten, veröffentlicht unter anderem von der Huffington Post, zog er das Massaker in Hula als Rechtfertigung für eine Intervention heran. (10) Die Tatsache, dass die Fakten darauf hindeuten, dass es sich bei den Opfern um Anhänger des Assad-Regierung gehandelt hat und diese von Aufständischen getötet worden sind (11), konnte der Schwarz-Weiß-Malerei des virtuosen philanthropischen Aktivisten nichts anhaben.

Von „Auschwitz“ in Bosnien und im Kosovo hin zum „syrischen Diktator“, der Frauen und Kinder abschlachtet, die Strategie, mit der der Widerstand der Bevölkerung gegen einen Aggressionskrieg überwunden werden soll, bleibt dieselbe: Es wird an ihr Schuldbewusstsein und an ihr schlechtes Gewissen appelliert – die „schaut-nicht-tatenlos-zu“-Taktik. Und niemand beherrscht diese Taktik besser als die heutigen „progressiven“ falschen Samariter.

Eingedenk dessen wenden wir uns wieder dem Beispiel Deutschland zu. Bisher hat sich die deutsche Regierung aktiv daran beteiligt, antisyrische Propaganda zu verbreiten. Sie legt aber nicht dieselbe Begeisterung für eine Intervention an den Tag, wie sie sich in den Reihen der „Progressiven“ ausmachen lässt. Auch wenn sich nicht viel Positives über die neoliberale, US-freundliche Regierung Angela Merkels sagen lässt, so ist sie nicht in demselben Ausmaß wie die rot-grüne Opposition dazu bereit, das Risiko eines militärischen Abenteuers einzugehen und spricht sich dementsprechend weiterhin für eine „diplomatische Lösung“ aus. (12) Auch wenn die Vita der schwarz-gelben Regierung zeigt, dass sie weit davon entfernt ist, in Sachen Interventionismus unschuldig zu sein (13),  könnte es noch schlimmer kommen, falls sich nach den Bundestags-Wahlen im Jahr 2013 erneut eine rot-grüne Regierung konstituiert, wie es zwischen 1998 und 2005 der Fall war. Schließlich hat sie seinerzeit die historische Leistung vollbracht, zum ersten mal seit 1945 Kriege in der deutschen Öffentlichkeit salonfähig zu machen.


Der Artikel erschien im Original am 21. September bei Global Research unter dem Titel Europe’s Pro-War Leftists: Selling “Humanitarian Intervention.  Übersetzung: Hintergrund


Anmerkungen

(1) http://germanhistorydocs.ghi-dc.org/docpage.cfm?docpage_id=4440.
(2) http://web.archive.org/web/20101122200452/http://esiweb.org/index.php?lang=en&id=281&story_ID=19&slide_ID=3.
(3) http://web.archive.org/web/19991110185707/www.informinc.co.uk/LM/LM97/LM97_Bosnia.html.
(4) http://www.sueddeutsche.de/politik/streitfall-libyen-einsatz-deutsche-aussenpolitik-eine-farce-1.1075362.
(5) http://www.ardmediathek.de/das-erste/hart-aber-fair/21-00-besser-wegschauen-und-stillhalten-darf-uns-syrien?documentId=11083714.
(6) https://www.youtube.com/watch?v=NBJlpY1qX28.
(7) http://www.spiegel.de/international/world/french-president-leaves-open-possibility-of-military-intervention-in-syria-a-835906.html.
(8) Während seiner Präsidentschaft war Sarkozy verantwortlich für die militärischen Interventionen in Libyen und der Elfenbeinküste.
(9) http://www.guardian.co.uk/world/2012/may/25/levy-libya-film-screening-cannes-festival.
(10) http://www.huffingtonpost.com/bernardhenri-levy/syria-massacre-houla_b_1552380.html.
(11) Siehe beispielsweise: http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=31455.
(12) http://www.tagesschau.de/ausland/syrien1576.html.
(13) So lässt Deutschland den Aufständischen über den Bundesnachrichtendienstes militärische Unterstützung zukommen. Siehe: http://www.wsws.org/articles/2012/aug2012/syri-a21.shtml.

dimanche, 21 octobre 2012

Crise : l’Europe court à la guerre civile

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Crise : l’Europe court à la guerre civile

Ex: http://mediabenews.wordpress.com/  

Il est des sujets qui sont tellement sensibles que nous préférons tous ne pas les aborder. Ne pas en parler. C’en est presque interdit.

Ce que nous ne voulons pas voir, d’autres, qui nous regardent, le voient pour nous. Nous ferions mieux, tant qu’il en est encore temps, d’écouter ceux au-delà de nos frontières qui nous observent et ont de nous une image que nous refusons de voir. Si vous êtes une âme sensible, cet article ne sera pas pour vous. Si vous souhaitez dormir tranquillement, cet article n’est pas pour vous. Si vous souhaitez poursuivre votre rêve d’une économie saine où tout va bien, cet article n’est pas pour vous.

J’écrivais il y a quelques mois dans un article intitulé « Messieurs les Allemands, sortez les premiers » le texte suivant: « La fin du « business model » des États-providence Les Etats européens, en particulier français, sont bâtis sur l’idée d’Etat-providence. La « providence » signifie que le cours des évènements est issu de l’action bienveillante d’une puissance divine (généralement Dieu). En l’occurrence, la puissance divine qui veille sur nous de la crèche au cimetière, c’est l’État.

L’État qui, à travers les allocations familiales, les pensions de retraite, la sécurité sociale, Pôle emploi, le RSA, les aides au logement, la CMU, est là pour prendre soin de nous. À tous les niveaux, il existe des « amortisseurs sociaux ». La fin du business model de l’État-providence signifie la fin inéluctable de l’ensemble de ces aides. C’est cela la rigueur, sans la planche à billets pour l’adoucir. Or la société française, par son hétérogénéité, ne pourra en aucun cas supporter une cure d’austérité à la grecque. Nos zones sensibles vivent pour beaucoup de la solidarité nationale.

A cette problématique financière se rajoutent des problématiques communautaristes (cf. rapport officiel 2011 de l’Observatoire des Zones Urbaines Sensibles). Lorsque les tensions s’exacerbent, l’histoire humaine prouve que les modérés ne l’emportent jamais. Les fragilités de la société française ne sont pas celles de la société allemande. Pour notre pays, le coût social d’une austérité brutale risque d’être insupportable et de mener à des problèmes intercommunautaires insurmontables. »

Cet article date de décembre 2011. A cette époque, l’affaire « Merah » ne s’était pas encore produite. A cette époque, Nicolas Sarkozy était président de la République. A cette époque, nous refusions d’imaginer que la rigueur puisse devenir une réalité. Nous refusions ne serait-ce qu’un instant d’imaginer que la situation de la Grèce pouvait être un avant-goût de ce que nous pourrions connaître. Après tout les Grecs, eux, l’avaient bien cherché !

Le sociologique et l’économique sont indissociables Celui qui ne regarde dans l’économie que les chiffres, les statistiques financières, les cours de bourse ou même les niveaux d’endettement, ne pourra jamais avoir une vision pertinente d’une économie s’il ne s’intéresse pas aussi aux aspects sociologiques ou sociétaux. La situation économique syrienne était plutôt très favorable il y a encore quelques mois. Le prix de l’immobilier à Damas ou à Alep aurait surpris plus d’un Français par ses niveaux plus que comparables aux nôtres.

La guerre en Irak, qui a poussé de très nombreux Irakiens à l’exil, a fortement contribué d’ailleurs à cette augmentation des prix de l’immobilier. Aujourd’hui, la Syrie est un champ de ruines, un pays ravagé par la guerre civile. Les causes de ce chaos sont d’ordre sociologique et politique et l’économique y est pour bien peu de chose. Vous me direz sans doute « mais quel est le rapport entre la Syrie et la France ? » . Je vous répondrai: aucun, mais cela ne va pas vous rassurer longtemps.

S’il n’y a aucun strictement aucun rapport entre ces deux pays, il y a une constante historique applicable à toutes les nations du monde. Un pays est stable jusqu’à ce qu’il devienne instable et retrouve une stabilité. Il y a deux ans, Angela Merkel disait que le modèle du multiculturalisme était un échec. Exprimé par la Chancelière allemande, ces propos ne sont pas anodins. Loin de là. Ils sont mêmes porteurs d’une grande menace. L’affaire du film « L’innocence des musulmans » a remis le feu aux poudres et propulsé mondialement à la « une » de l’actualité les tensions interreligieuses qui secouent le monde.

La France a découvert pétrifiée que nous abritions sur notre sol quelques milliers de personnes qui ne partagent pas vraiment les idées et les valeurs républicaines qui sont les nôtres. Les salafistes se retrouvaient dès lors sous les projecteurs. L’affaire récente du massacre de deux jeunes gens à Echirolles près de Grenoble a montré à quel point d’ailleurs nos concitoyens d’origines étrangères sont ceux qui souffrent le plus d’un climat qui désormais devient délétère et étouffant. Certains habitants ont interpellé sans ambiguïté le président Hollande lors de sa visite éclair.

Lorsque je parle aux gens, je suis désormais sidéré par la montée des inquiétudes qui s’expriment ouvertement et transcendent l’ensemble des clivages politiques. Je suis également ahuri par la radicalisation de nos concitoyens. Cela signifie qu’il s’opère actuellement, dans notre pays, un vaste mouvement de repli communautaire. En caricaturant un peu les choses (mais à peine), les catholiques se sentent de plus en plus catholiques. De l’autre côté, les musulmans de plus en plus musulmans. Tous oublient qu’ils sont avant tout Français, enfants de la République.

Lorsqu’un Merah assassine froidement des militaires français, portant l’uniforme français, « physiquement issus de la diversité » (c’est l’expression qu’il faut utiliser pour ne pas utiliser le mot « noir » ou « maghrébin »), cela répond à la logique de « tuer du traître », tuer celui qui représente l’image de l’intégration à la République.

Par un effet de miroir, à l’autre bout de l’Europe et de l’échiquier politique, un Anders Behring Breivik qui commet la tuerie d’Oslo répond à une logique identique en tout point. Il faut tuer du socialiste, du tolérant, du gaucho-bobo. Lui aussi est le traître à la pureté du pays, puisqu’il accepte l’autre et l’étranger. Dans tout cela, seules les victimes changent. Les logiques funestes restent les mêmes.

J’étais encore jeune lorsque la guerre civile a embrasé les Balkans, quelques années après la chute du mur de Berlin. Mais je me souviens. Je me souviens des massacres, je me souviens d’expressions comme « épuration ethnique », « charnier ». Je me souviens d’un général français debout sur une Jeep disant à des femmes, des hommes et des enfants « nous ne vous abandonnerons pas ». Et je me souviens qu’ils ont été abandonnés. Nous avons même entendu « plus jamais ça, pas en plein milieu de l’Europe ». Et pourtant, cela a eu lieu. Mais nous avons voulu l’oublier.

Nous avons voulu croire que nous ne pouvions pas être « politiquement » serbes ou croates, exactement de la même façon que nous ne voulons pas croire que nous puissions être « économiquement » grecs. Seule une prise de conscience nationale nous permettra d’éviter le cauchemar. Notre avenir est de devenir économiquement grecs et politiquement serbes. Que nos amis serbes me pardonnent cette phrase. Qu’ils ne voient là aucun jugement. Je pense au contraire que nous ne sommes ni mieux ni moins bien et que l’histoire vécue là-bas est en tout point en train de se reproduire ici, chez nous, sous nos yeux inconscients et incrédules.

Alors que la crise menace d’emporter dans un trou noir l’ensemble de l’économie mondiale, qu’avant cela nous devrons passer sous les fourches caudines de la rigueur et de l’austérité, nous devons être conscients que notre avenir proche est plus similaire à celui de la Grèce qu’à un long fleuve tranquille. Nous devons être conscients des dangers qui se profilent à l’horizon et qui potentiellement peuvent faire littéralement voler en éclat la stabilité de notre pays, mais plus généralement de l’Europe.

Pour repousser ce danger, les bons sentiments ne serviront à rien. Ils sont mêmes fondamentalement contreproductifs. Il faut traiter deux aspects. Le premier est bien sur économique. Plus la richesse est présente et partagée, moins les tentations de haines peuvent se développer. Au sens politique du terme, l’austérité est un non-sens. Il faut traiter l’aspect politique et sociologique. Être français, ce n’est pas une couleur de peau. Être français, c’est l’adhésion inconditionnelle au socle de valeurs républicaines. Ces valeurs républicaines de tolérance, d’égalité et de laïcité doivent être défendues avec une force absolue. La République ne doit rien céder à quelques extrémismes que ce soit. Toute démission, tout manque de courage, nous rapprochera de l’abîme.

La réalité ? Toute démission aussi minime soit-elle peut mener à « l’épuration ». Les Suisses, eux, se préparent déjà à la guerre civile européenne. Alors ceux qui ne veulent pas voir, ceux qui pensent que tout le monde est gentil, ce qui croient que nous sommes meilleurs que tous les autres, ceux qui pensent que rien ne peut nous arriver, que la stabilité est éternelle, ne manqueront pas de me dire évidemment que je suis pessimiste. Alors qu’ils sachent qu’effectivement je partage le pessimisme de nos amis suisses.

Les Suisses, conscients de ces risques majeurs pour la stabilité politique de leurs voisins, ont lancé en septembre 2012 un exercice militaire de grande ampleur. Nom de code de ces manœuvres ? STABILO DUE. Scénario ? Suite à un effondrement économique majeur et à la montée des tensions intercommunautaires et interreligieuses, des grands voisins européens, membre de la zone euro, s’enfoncent dans la guerre civile. Des milliers de réfugiés tentent désespérément de trouver refuge en Suisse.

La Confédération Helvétique mobilise dès lors 200 000 réservistes afin de sécuriser ses frontières. Nous pouvons changer les choses Au siècle dernier, les gens de confession juive ont été pourchassés, massacrés, déportés. Nous pourrions ouvrir ce nouveau siècle par le même type d’acte. Si l’histoire se répète, ce n’est jamais de façon vraiment identique.

Mais vous l’aurez compris, et ce que je vais dire est choquant, mais le prochain « juif » pourrait être le « musulman ». Et ne me dites pas que c’est impossible. Tout concourt pour rendre plausible une telle éventualité. Ne me dites pas que c’est impossible en Europe. C’est exactement ce qui s’est passé voilà à peine 10 ans dans les Balkans.

Ne me dites pas que c’est impossible, puisque l’armée suisse se prépare à de telles hypothèses. Dites-moi comment pouvons-nous faire, ensemble, pour que cela n’arrive pas. Si vous niez le problème, si vous niez l’hypothèse, alors cela se produira. La stabilité de notre pays doit être élevée au rang de priorité stratégique absolue et l’intendance « économique » devra suivre.

Cela ne pourra se faire que dans un cadre national et d’un retour à une souveraineté totale. Lorsque nos intérêts vitaux seront en jeux, l’économie, les lobbys et les intérêts corporatistes seront balayés… comme en Syrie. Pour le moment, nous courrons tout droit à la catastrophe. Mais personne ne veut le voir.

Source : Economie Matin

vendredi, 19 octobre 2012

Semi proibiti: Bruxelles vieta la nostra sovranità alimentare

Semi proibiti: Bruxelles vieta la nostra sovranità alimentare

 
Matteo Marini
 
Ex: http://lospergiuro.blogspot.it/

Dall’assalto alla sovranità monetaria (basti guardare l’approvazione del Fiscal Compact e/o del Mes) all’attacco alla sovranità alimentare. L’Unione Europea sembra che voglia, di fatto, smantellare pian piano tutti gli assi che ogni Stato membro tenta di giocarsi per mantenere un minimo di autonomia. Tutto ruota attorno ad una direttiva comunitaria – in vigore dal 1998 – che stabilisce come la commercializzazione e lo scambio di sementi sia di solo appannaggio delle ditte sementiere (come la Monsanto). Agli agricoltori questo commercio è vietato.....
Molte le realtà associative di volontari che si sono costituite per opporsi a questa assurda regolamentazione, distribuendo sementi presenti fuori dal catalogo ufficiale delle multinazionali.
Come se non bastasse, la Corte di Giustizia europea, tarpando le ali anche a questi timidi tentativi di “ribellione”, ha ribadito – con una sentenza datata 12 luglio – l’assoluto divieto di commercializzare le sementi delle varietà tradizionali e diversificate che non sono iscritte nel catalogo ufficiale europeo. La sentenza, quindi, mette fuorilegge tutte le associazioni che si occupano di questo. Altro conflitto “istituzionale”, si sta verificando anche dentro i nostri confini. La Regione Calabria, dopo aver emanato una legge che favorisce la commercializzazione di prodotti regionali, si dovrà scontrare con il governo nazionale di Mario Monti. Il Consiglio dei Ministri ha per l’appunto fatto ricorso alla Corte Costituzionale contro questi provvedimenti di agricoltura a “chilometro zero”.
Secondo il governo dei tecnici, la normativa regionale in questione prevede delle disposizioni che – favorendo i prodotti calabresi – ostacolerebbero la circolazione di tutte le merci in contrasto con i principi comunitari. Il messaggio che si vorrebbe far passare, quindi, è che la circolazione di merci regionali sia quella avvantaggiata, rispetto a quella meno libera dei prodotti extraregionali. Controllando le sementi, le multinazionali avranno vita facile per introdurre le colture Ogm, nocive per gli esseri umani (come abbiamo già documentato dalle pagine del nostro giornale). Perché continuare a parlare di questo? Perché ribellarsi? Perché, come scriveva il drammaturgo Václav Havel, «Chi si adatta alle circostanze, le crea».
Libre

Les conséquences de la Loi Taubira...

Les conséquences de la Loi Taubira...

Bernard Lugan

ctaubira-2.jpgL’on croyait avoir tout vu à propos de la repentance ! Or, au moment où, à Gorée, François Hollande se couvrait la tête de cendres (voir mon communiqué du 12 octobre), le cabinet du Premier ministre français reconnaissait qu’il avait été demandé à un « collectif » d’associations de « faire des propositions sur ce qui peut être fait en termes de réparations ». Rien de moins ! Français, à vos portefeuilles…

Peut-être pourrait-on suggérer à Monsieur le Premier ministre de mettre particulièrement à contribution les habitants de sa bonne ville de Nantes, elle qui fut une capitale de la Traite et dont les électeurs apportent régulièrement leurs suffrages au parti socialiste…
 
La question des réparations est régulièrement posée depuis que, sous un Président de « droite » et un Premier ministre de gauche, les députés votèrent à l’unanimité et en première lecture, la loi dite « Taubira », loi qui fut définitivement adoptée le 10 mai 2001.

Jacques Chirac décida ensuite que ce même 10 mai, serait désormais célébrée la « Journée des mémoires de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions ». Cette décision plus qu’insolite rompait avec une sage pratique voulant, sauf exception, que des dates du passé soient toujours choisies pour célébrer les évènements historiques. Or, avec le 10 mai, ce fut une date du présent qui allait permettre de commémorer des évènements du passé.

Pourquoi ne pas avoir choisi le 27 avril, date anniversaire de l’abolition de l’esclavage en France (27 avril 1848) pour célébrer cette « Journée des mémoires de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions » ? L’air du temps y fut naturellement pour quelque chose…

Il est d’ailleurs proprement stupéfiant de devoir constater que, littéralement couchés devant le politiquement correct, tous les députés de « droite », je dis bien TOUS, votèrent cette loi qui ne dénonce pourtant qu’une seule Traite esclavagiste, celle qui fut pratiquée par les seuls Européens, loi qui passe sous silence le rôle des royaumes esclavagistes africains et la traite arabo-musulmane (1). L’ethno-masochisme de nos « élites » semble sans limites !

Quelques années plus tard, Christiane Taubira a osé déclarer qu’il ne fallait pas évoquer la traite négrière arabo-musulmane afin que les « jeunes Arabes (…) ne portent pas sur leur dos tout le poids de l’héritage des méfaits des Arabes » (L’Express du 4 mai 2006) !!!
 
L’énormité de la demande concernant les réparations est telle que le gouvernement va nécessairement devoir clarifier sa position. Il est même condamné à le faire devant l’impopularité et l’incongruité d’une telle démarche. Mais, harcelé par les groupes de pression qui constituent son noyau électoral, il va devoir donner des compensations « morales » aux « associations » concernées. Nous pouvons donc nous attendre à une nouvelle rafale de mesures de repentance.

Voilà comment l’histoire est violée et comment le totalitarisme liberticide se met en place. Lentement, insidieusement, mais sûrement.

Note
(1) L’Afrique Réelle du mois de novembre 2012 que les abonnés recevront au début du mois consacre un important dossier à ce que fut la réalité des traites esclavagistes.

jeudi, 18 octobre 2012

LA YIHAD DE LOS BOSQUES

LA YIHAD DE LOS BOSQUES.
 
AL QAEDA INCENDIA NUESTRO PATRMONIO ECOLÓGICO
 
 
 
Enrique RAVELLO
Numerosas agencias de noticias rusas recogieron las declaraciones de Alexandr Bórtnikov, director del FSB –el servicio de inteligencia ruso– en las que acusaba a la organización islamista Al-Qaeda de estar detrás de los incendios que este verano han asolado gran parte del sur de Europa. Según el jefe de la inteligencia rusa, esta táctica de Al Qaeda se incluye dentro de su nueva estrategia llamada “mil picaduras”, en este contexto  los fuegos en bosques de la Unión Europea deben considerarse como una de las nuevas formas de actuar de Al Qaeda. Con esta estrategia, puede infligir un gran daño en la economía y en la moral de la población sin una preparación seria, equipo técnico o una gran financiación”.
Después de conocer estar declaraciones, el coordinador del Fondo Mundial para la Naturaleza (WWF), Nikolái Shmatkov,   aseguró que “no tiene ni la más mínima duda de que el motivo de los incendios en el Mediterráneo es el factor humano. El 90 por ciento de los incendios son culpa del hombre”, pero respecto a la posible implicación de Al Qaeda añadió “en qué medida está implicado en esto Al Qaeda... Por qué necesitan dirigir su fuerza contra los españoles y griegos, y no contra los americanos, no puedo decirlo. Soy escéptico al respecto”.   El problema de Shmatkov es que sigue creyendo la leyenda de que Al Qaeda es una organización ajena a los intereses americanos; precisamente lo que señala es una nueva prueba de la implicación de Al Qaeda en estos atentados ecológicos. Los incendios tienen una acción definitiva en el precio de la bolsa de los llamados “futures” de las “commodites” agrícolas (el gran mercado del grano), hasta tal punto que las malas cosechas rusas de 2010 tuvieron un efecto directo sobre la explosión de las llamadas “primaveras árabes”. La variación en esos mercados de “futures”  ha provocado ganancias millonarias a inversores norteamericanos y saudíes, que precisamente de los dos países que han creado y financiado a Al Qaeda, con lo que se cierra el círculo. Porque, contrariamente a lo que dice Shmatkov, Al Qaeda es una organización al servicio de  intereses americanos y saudíes y por lo tanto contraria a de los países del sur de Europa, víctimas de esos incendios.
Sin duda otro de los motivos detrás de estos incendios es el símbolo del “desierto contra el bosque”.  El wahabismo salafista se basa en el odio a la diversidad y la imposición de un modelo único en lo religioso, lo cultural, y también lo ecológico. No es de extrañar que Al Qaeda y su enfermizo islamismo quieren atentar contra los busques europeos –nuestro patrimonio ecológico y también cultural- para extender el desierto,  ese desierto de intolerancia y fanatismo islamista que  ellos mismo representan.
 
Sirva este artículo para seguir reclamando las más duras penas a todos aquellos culpables de atentar contra nuestros bosques o contra cualquier otro elemento de nuestro patrimonio ecológico.
 
Enric Ravello
Secretario de relaciones nacionales e internacionales de Plataforma per Catalunya (PxC)
 

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mardi, 16 octobre 2012

Intervention d'Alain Cagnat

 

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Intervention d'Alain Cagnat lors de la XVII° Table Ronde de "Terre & Peuple" 

 

LE COMBAT CULTUREL

  

Comme Martin Luther King, « I have a dream ». Imaginons que le Front National remporte les prochaines élections présidentielles puis législatives. Qu’en ferait-il ? Faute de cadres aptes à investir les lieux du pouvoir, il ne pourrait le conserver longtemps. Mais, en fait, il ne peut conquérir le pouvoir, parce que, même s’il obtenait la majorité dans les urnes, il lui manquerait l’essentiel : le contrôle de la société civile.

  

L’INANITE D’UN COMBAT POLITIQUE SANS COMBAT CULTUREL

  

Pour Antonio Gramsci, la puissance de l’Etat, dans un pays moderne, est scindée en deux : le pouvoir politique, constitué des instances de gouvernement (exécutif, Parlement) et des piliers de l’Etat (armée, police, justice), et la société civile, composée des institutions culturelles (intellectuels, système éducatif, universités, médias, artistes, groupes d’influence). Pour simplifier les « faiseurs d’opinion ».

 

 

Pour que le pouvoir puisse fonctionner, il faut qu’il y ait concordance entre les deux sociétés, politique et civile. Si ce n’est plus le cas, sans contrôle de la société civile, la société politique n’est pas en état de diriger le pays. L’Etat semble solide sur ses bases, mais, en fait, il ses bases sont pourries. Comme une tour du World Trade Center, il s’effondre tout d’un bloc, alors qu’à la seconde précédente, il paraissait indestructible.

  

Il est donc essentiel, pour le pouvoir, de « tenir » la société civile. Cela passe par un contrôle sans faille du pouvoir culturel qui s’exerce dans tous les secteurs et à travers tous les vecteurs de la vie politique, économique, mais aussi médiatique et artistique : télévision, cinéma, théâtre, presse, maisons d’édition, mode, urbanisme, mœurs…

  

A contrario, pour l’opposition, il ne peut y avoir de combat politique efficace qui ne repose sur un combat culturel parallèle. A défaut, la quête du pouvoir est pure utopie. L’analyse de Gramsci était très pertinente. Il est seulement dommage que les marxistes l’aient lue avant nous. Et il faut se rendre à l’évidence : à l’heure actuelle, le pouvoir culturel nous échappe complètement. Comment en est-on arrivé là ?

  

LE CONSTAT DES ANNEES 1960

  

En 1962, la droite dite nationale n’existe plus. Elle a été décapitée, intellectuellement et physiquement, lors de l’Epuration de 1944-45 d’abord, puis à l’occasion de la défense de l’Algérie Française. Une fausse droite, la droite des moutons, la remplace : pétainistes en 40, gaullistes en 44, Algérie française en 58, Algérie algérienne en 62, gaullistes, giscardiens, puis chiraquiens et enfin sarkozystes. Ils sont ce « peuple de veaux » que méprisait leur idole. Ils n’ont aucune idéologie, sinon celle de leur petit confort ; couards à en vomir, ils sont prêts à tout accepter du moment qu’on les laisse jouir tranquillement de leur vie de néant.

  

Julius Evola écrivait dans Des Hommes au milieu des Ruines : « Le problème fondamental consiste à déterminer s’il existe encore des hommes capables de repousser toutes les idéologies, toutes les formations partisanes et tous les partis politiques qui dérivent, directement ou indirectement de ces idées, c’est-à-dire, en fait, tout ce qui va du libéralisme et de la démocratie au marxisme et au communisme ». Une poignée de militants va relever le défi du combat culturel : ils appartiennent à la Fédération des Etudiants nationalistes et au mouvement Europe-Action. Ils sont les Soldats de la Classe 60 qu’appelait de ses vœux Robert Brasillach du fond de sa prison. Ils ont compris que la décennie 1960 allait transformer le monde, par la décolonisation d’abord, et ses conséquences migratoires, puis par la révolution culturelle qui trouvera son point d’orgue en 1968. C’est grâce à eux que naît ce mouvement intellectuel qu’on a appelé la Nouvelle Droite, dont le fer de lance fut le GRECE. C’est ce combat culturel qu’a repris Terre et Peuple, non pas pour sombrer dans l’intellectualisme où se sont égarés certains, mais pour nous emparer, un jour, du pouvoir politique.

  

Entre 1977 et 2012, un événement majeur est intervenu : l’effondrement de l’URSS. D’aucuns ont cru, naïvement, que les idées marxistes allaient disparaître dans les gravats du Mur de Berlin. Ceux-là n’avaient pas compris que le marxisme n’était qu’une des branches de l’égalitarisme. Le libéralisme en est une autre, avec sa volonté de réduire l’individu en un consommateur décérébré qu’on assommera à coups de loisirs débilitants et à qui on inculquera que la seule valeur qui vaille, c’est l’argent.

  

En 1977, le GRECE publiait un petit ouvrage intitulé Dix ans de combat culturel pour une renaissance, qui faisait le point sur la première décennie de ce combat culturel. Il parlait de terrorisme intellectuel, d’antiracisme, d’identité, d’éducation, d’enracinement… Force est de constater, à sa relecture, 35 ans plus tard, que l’ennemi a progressé sur toute la ligne de front.

  

LA SUBVERSION INTELLECTUELLE

  

athena05.jpgLa décennie 1960, et particulièrement Mai 68, fut un désastre spirituel et culturel. La volonté de l’intelligentsia subversive qui prit les commandes du pouvoir culturel à ce moment-là et ne l’a plus quitté, est de déstructurer à la fois la société, en sapant l’autorité, en combattant toute hiérarchie, en inversant les valeurs, et l’individu, en effaçant sa mémoire, en le coupant de ses origines, en brisant sa culture.

 

Le postulat est que tout se vaut, les individus comme les cultures. La normalité n’existe pas, ou bien, tout est normal, à commencer par l’anormalité. L’hétérosexualité n’est pas plus normale que l’homosexualité. Les fous ne sont pas plus fous que les gens normaux. Les criminels sont encore plus des victimes (de la société) que les vraies victimes, et méritent donc plus de compassion. On ne parle plus de sanction, de dette envers la société ou de mise à l’écart pour empêcher le délinquant de nuire, mais on parle de réinsertion : la prison, , doit être l’exception. Les « sans papiers » ne sont plus des clandestins hors la loi, mais des citoyens en attente de régularisation. Les « roms » sont des victimes ; s’il y a tant de délinquance chez eux, c’est qu’on n’est pas assez gentil avec eux. Toute marginalité est bienvenue. Toute discrimination est strictement prohibée. L’ennemi, c’est l’altérité : raciale, ethnique, culturelle, sexuelle même.

 

DETRUIRE LA FAMILLE

  

Le plus important est de détruire la famille. Par trois chantiers : la légalisation de l’avortement, la banalisation du divorce, et l’apologie de l’homosexualité.

 

 

Avec l’avortement légalisé et remboursé, sans garde-fou, les femmes sont enfin libres de leur corps, vieille revendication des féministes et des soixante-huitardes. La fécondité, quelle horreur ! Depuis 1974, ce sont plus de six millions de petits êtres innocents qui ont fini dans les crématoires hospitaliers de France. Merci, Simone. Et ce qui est encore mieux, c’est qu’il s’agit surtout de petits Blancs. Parce que dans les « quartiers », on n’avorte qu’exceptionnellement.

  

On a rendu le divorce de plus en plus facile : un pet de travers de l’un ou de l’autre, et hop, un petit tour chez le juge, et vive la liberté. Et puis, les familles recomposées, c’est tendance. C’est chouette d’avoir, tout à coup, des tas de frères et sœurs avec lesquels ont vit un temps, puis dont on change, au gré des rencontres de Papa ou Maman. Occulté totalement, le traumatisme réel des enfants dont les parents se séparent. Et pour enfoncer le clou, on a instauré, en amont, le PACS en 1999 : même plus besoin de divorcer !

  

L’homosexualité était perçue comme une déviance, et même une maladie mentale par l’OMS jusqu’en 1981. Aujourd’hui, c’est aussi tendance. Mais si vous n’en pensez pas que du bien, c’est que vous êtes homophobe ! Homophobe ou raciste, c’est pareil : gare à l’arsenal répressif ! L’une des promesses de la gauche (qui ne coûte pas grand-chose, celle-ci) est d’autoriser le mariage entre deux personnes de même sexe : c’est moderne, d’ailleurs d’autres pays l’ont fait avant nous, l’Espagne, le Portugal… c’est que ça doit être bien. Certains pensent même à instaurer un « mariage pour tous » : on pourrait se marier à trois ou à quatre. En 2003, le magazine Elle avait même inventé un nouveau terme : le « trouple » pour couple + trio. Ce serait chouette et comme ça, on ferait plaisir aux partisans de la charia qui prônent la polygamie.

 

 

Mieux, les homosexuels pourront adopter. C’est le petit qui va être content (ou la petite) : il (elle) aura deux papas ou deux mamans. D’ailleurs, les futurs livrets de famille ne comporteront plus les mentions « père » et « mère », mais « parent 1 » et « parent 2 ». Plus grave, on sait qu’un certain nombre d’homosexuels hommes (même si ce nombre est faible) sont aussi pédophiles. Pour preuve, il n’y a pas si longtemps, le Larousse et le Robert définissaient la pédérastie (mot suspect aujourd’hui, mais prisé par André Gide) pour qualifier aussi bien un homme qui a des rapports sexuels avec un autre homme, qu’un homme qui a des rapports sexuels avec un enfant. Qu’est-ce qui garantira que l’enfant adopté ne sera pas la victime de quelques prédateurs ?

  

Pour parachever le tout, on a inventé le « genre ». On ne serait homme ou femme que parce que la société nous conditionnerait dans ce rôle dès le plus jeune âge. Le résultat d’un apprentissage culturel. Peu importe que cette aberration soit en contradiction totale avec la nature ! Dans certaines maternelles, on fait jouer les garçons à la poupée et on met les filles à l’établi. A quand des individus asexués ou hermaphrodites ? On voit bien la main des lobbies homosexuels derrière cette opération.

  

On a donc bien compris que cette intelligentsia voulait détruire les fondements du vieux monde. Mais pour le remplacer par quoi ? Par une nouvelle religion dont les piliers s’appellent égalitarisme, universalisme et antiracisme.

  

LA RELIGION DE L’EGALITARISME

 

 

Cette idéologie va à l’encontre des lois de la Nature qui montrent que le monde n’est que diversité et hétérogénéité. Elle est totalement étrangère à l’univers des peuples européens. Les sociétés indo-européennes sont fondées sur une organisation trifonctionnelle : la souveraineté et le sacré, tout en haut, la fonction guerrière ensuite, et enfin la fonction productive.

  

Il faut remonter au christianisme primitif pour trouver la source de l’égalitarisme. Mais celui-ci définit les hommes comme égaux seulement devant Dieu. C’est avec le mouvement des idées du XVIIIème siècle que l’égalitarisme se laïcise. L’avènement de la démocratie en Angleterre, la Révolution française puis les révolutions marxistes l’ont érigé en idéologie dominante.

  

Il faut détruire les peuples dans leur variété, car chacun porte ses traditions, sa culture, sa langue, etc. en un mot ses différences. La République jacobine ne s’y est pas trompée qui a tout fait pour éradiquer tout particularisme régional, depuis plus de 200 ans. Le but est de transformer les individus en êtres indifférenciés, donc parfaitement interchangeables. Le nivellement des masses commencer dès le plus jeune âge et suivre l’individu tout au long de sa vie. Toute méritocratie doit être abolie.

  

Selon le postulat « Tout se vaut », il faut rabaisser la civilisation européenne et rehausser les autres cultures. Le discours ambiant proclame donc que la civilisation européenne ne serait rien sans l’apport des civilisations orientales, en particulier la civilisation arabo-musulmane. Comme on a pu le voir récemment dans une série sur ARTE, L’Orient et l’Occident, les Européens devraient tout non seulement aux Arabes, mais aussi aux Ottomans, aux Sumériens, aux Egyptiens et même aux Mongols (sic). Par exemple, Copernic n’aurait fait que plagier un savant arabe du 13ème siècle, etc. Si l’on comprend bien, sans ces braves gens, nous serions encore couverts de peaux de bêtes et nous vivrions dans des cavernes.

  

Il va de soi qu’un livre comme celui de Sylvain Gouguenheim, Aristote au Mont Saint-Michel, dérange beaucoup. Il démontre de manière scientifique que le Haut Moyen Age n’est absolument pas la période sombre qu’on veut bien nous faire croire, et que le savoir des Grecs a été transmis par les monastères occidentaux et par l’Empire romain d’Orient qui fut un foyer de foisonnement intellectuel à Byzance jusqu’en 1453. « L’image biaisée d’une chrétienté à la traîne d’un Islam des Lumières » relève plus du parti pris idéologique que de l’analyse scientifique » ne pouvait lui valoir que l’anathème de la bien pensance.

  

LA RELIGION DE L’UNIVERSALISME

  

L’universalisme est le pendant de l’égalitarisme. L’individu indifférencié devient le citoyen du monde et nous sommes tous des habitants du « village monde ». Le rêve de ces fanatiques est d’établir un gouvernement mondial. Il ne faut pas croire que ce n’est qu’utopie. Le Nouvel Ordre Mondial, voulu aussi bien par les marxistes que par les libéraux, pour des raisons faussement antagonistes, est déjà en marche avec toutes ses courroies de transmission internationales : ONU, OMC, Union Européenne, etc. Ce qu’explique Jacques Sévilla, dans Historiquement incorrect : « La libre circulation des biens, des capitaux et des hommes et le matérialisme mercantile tendent à considérer l’être humain comme un consommateur, et la planète comme un marché sans frontières. Au regard des exigences du libre-échange, les nations sont des enracinements à combattre ».

 

 

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Michèle Tribalat, quant à elle, dans Les yeux grands fermés, parle de « totalitarisme doux » :«  Les défenseurs des droits de l’homme et ceux d’une conception libérale se rejoignent pour souhaiter une libre circulation des hommes alignée sur celle des marchandises et des capitaux… Ils invitent à considérer les flux migratoires comme des rivières naturelles contre lesquelles on ne peut pas grand-chose et auxquelles il faut plutôt songer à s’adapter avec entrain…»

  

L’ABRUTISSEMENT DES FOULES

 

 

Big Brother n’a pas oublié la maxime des Romains : « Du pain et des Jeux » pour le peuple. Son arsenal est infini : la téléréalité, les jeux télévisés débiles, les films bien pensants, les people, le bling-bling… Surtout ne pas donner à réfléchir à ce troupeau d’imbéciles qui bouffent du McDo, boivent du Coca et se gavent de séries américaines. Ce sont, comme l’écrit Richard Millet, dans De l’antiracisme comme terreur littéraire : « Des esclaves convaincus que leur néant est la forme suprême du bonheur ».

  

Je ne cesse jamais de m’étonner en consultant le classement des personnalités préférées des Français du Journal du Dimanche. Les lauréats sont : Yannick Noah, Omar Sy, Zinédine Zidane, Jamel Debbouze, Gad Elmaleh, et Mimie Mathy qui a détrôné l’icône Simone Weil. Je ne vous dirai surtout pas qu’il y a là deux personnes d’origine africaine, deux personnes d’origine maghrébine, deux personnes de religion juive et une personne qui a un handicap. La police de la pensée dirait que c’est discriminatoire et je serais d’accord avec elle. Non, je m’étonne plutôt que Yannick soit un délinquant fiscal, qu’Omar ait émigré fiscalement aux Etats-Unis dès qu’il est devenu riche, que Zinédine soit notamment célèbre pour donner des coups de boule dans les stades et que Jamel soit très discret sur son passé de délinquant. Finalement, il n’y a que Mimie pour laquelle j’ai de la considération. Mais c’est un avis tout personnel.

  

Je m’étonne qu’il n’y ait dans ce classement pas de sportifs comme Sébastien Loeb, Yannick Agnel ou Christophe Lemaître, ou de chanteurs comme Charles Aznavour, Serge Lama ou Patricia Kaas, par exemple. Ni de scientifiques, ni d’écrivains, ni de médecins… Pensez, il n’y a même pas Bernard-Henri Lévy ! Mais, enfin, quand on sait que 19 millions d’habitants de ce pays sont allés voir Intouchables, avec le même Omar Sy, un bel hymne à la diversité où le Blanc est un benêt, je ne m’étonne plus de rien.

  

LE TERRORISME INTELLECTUEL

 

L’idéologie totalitaire a besoin de moyens totalitaires pour faire taire les rebelles. Elle a donc développé tout un arsenal de lois liberticides qu’applique avec zèle la meute des chiens de garde d’une magistrature collabo tout acquise à la « cause ». Il ne faut pas hésiter à parler d’une nouvelle inquisition. Les grands prêtres en sont les intellectuels de magasin Lidl comme Bernard-Henri Lévy, Jean-François Kahn ou Laurent Joffrin. Leurs officines s’appellent Le Monde, Libération, Le Nouvel Observateur… Derrière Le Monde, il y a la Banque Lazard, et derrière Libération, il y a la Banque Rothschild ! Etonnant, non ? Mais rares sont les hommes courageux qui osent s’opposer à cette dictature de la pensée dans la droite des moutons. La plupart préfèrent hurler avec les loups.

  

Autrefois, aux yeux de l’intelligentsia, l’ennemi était le fasciste, terme utilisé à tout bout de champ et toujours hors de propos. De nos jours, quatre blasphèmes vous emmènent directement en Correctionnelle, autrement appelée TGI, non pas pour Tribunal de Grande Instance, mais Tribunal de la Grande Inquisition : antisémite, raciste, homophobe, islamophobe. La liste n’est pas exhaustive et s’enrichit régulièrement. Ainsi, dès qu’un auteur exprime des idées contraires au « politiquement correct », il est mis au ban de la société. C’est ainsi que des enseignants (Dimitri Casali), des historiens (Sylvain Gouguenheim, Jacques Heers, Daniel Lefeuvre, Olivier Piétré-Grenouilleau, Jacques Sévilla), des géopoliticiens (Aymeric Chauprade, Annie Laurent, Bernard Lugan), des démographes (Jean-Paul Gourevitch, Michèle Tribalat), des sociologues (Hugues Lagrange, Pierre-André Taguieff), des écrivains (Richard Millet, Jean Raspail) subissent, à des titres divers, les foudres du Système pour avoir osé se dresser contre lui.

  

Les gens des médias n’échappent pas à la règle, comme Eric Zemmour pour avoir dit que les prisons étaient remplies de Noirs et de Maghrébins. Et il faut s’appeler Gilles-William Goldnadel et être membre du comité directeur du CRIF pour écrire impunément Réflexions sur la question blanche en 2010.

  

LES ATTEINTES A LA LIBERTE D’EXPRESSION : LES LOIS MEMORIELLES

  

« Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses idées, et celui de rechercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontières, les informations par quelque moyen que ce soit » (Déclaration internationale des Droits de l'Homme, adoptée par l'ONU le 10 Décembre 1948).

  

Il y a longtemps que la liberté d’expression n’existe plus en France, si tant est qu’elle ait existé sous les différentes Républiques. « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ! », comme disait Saint-Just. Aujourd’hui, il n’y a plus de guillotine pour se débarrasser des ennemis de la république, mais on a inventé les lois liberticides, joliment appelées lois mémorielles. Et l’arsenal répressif est impressionnant. La prison, bien sûr, mais elle est rarement utilisée, car les établissements pénitentiaires manquent de place. Et puis, il y a une sanction qui est beaucoup plus efficace, celle qui fait mal au portefeuille : l’amende, généralement très élevée, dont on sait qu’elle mettra le récalcitrant à genoux, qu’il aura du mal à s’en relever et que, probablement, il en sortira dégoûté et hors d’état de nuire. Celle-ci peut aller jusqu’à 45 000 euros. Il vaut mieux brûler des voitures, vendre de la coke ou s’éclater dans une tournante.

  

LA LOI FABIUS-GAYSSOT : LA RELIGION DE LA SHOAH 

 

« Les juifs n’ont pas le monopole du martyre ! On comptait beaucoup d’Auvergnats, de Périgourdins, voire de Bretons à Auschwitz et à Dachau. Pourquoi nous rebat-on les oreilles avec le malheur juif ? Oublie-t-on le malheur berrichon ? Le pathétique poitevin ? Le désespoir picard ». C’est Patrick Modiano qui s’exprime ainsi dans La Place de l’Etoile, en 1968. Impensable aujourd’hui !

  

Car la première loi mémorielle est la loi Fabius-Gayssot (1990) qui définit le délit de « négation des crimes contre l’humanité ». Grâce à elle, la Shoah est devenue le Dogme absolu, intouchable, ainsi que l’explique Jacques Heers dans L’Histoire assassinée : « On ne peut nier que ces condamnations lancées par le pouvoir politique aient lourdement pesé sur la recherche historique. Cela s’affirme évident lorsque ce pouvoir, ayant fait connaître sa vérité jusque dans les détails, interdit formellement toute nouvelle enquête, révision, précision même qui risquerait de mettre en cause ses certitudes, ne serait-ce que sur un seul aspect du problème. Lorsque le seul fait de souhaiter confier aux historiens l’étude du passé, sur tel ou tel point contesté, est aussitôt pris pour un grave délit, il est bien clair que toute recherche se trouve figée, réduite à la clandestinité ou, plutôt, réduite à néant ».

 

 

Il faut s’appeler Jacques Sévilla pour oser écrire : « Or, à écouter le discours dominant, celui qui prévaut au cinéma, à la télévision, dans les livres ou les commémorations officielles, le sort tragique de ceux qui ont été déportés uniquement parce qu’ils étaient juifs paraît désormais le seul à bouleverser les consciences… La solution finale est une tragédie particulière qui s’est déroulée au sein d’une tragédie générale ».

  

C’est que le sujet est totalement sacralisé et verrouillé, comme l’explique le gourou de la Shoah, Claude Lanzmann : « Il y a sans doute eu des excès dans la « mobilisation mémorielle. » Mais ne vous y trompez pas : « ce » n’est pas fini et ça ne finira pas... Oui, les outrances, les rituels, les commémorations… peuvent énerver. Ceux que ça énerve n’ont qu’à soigner leurs nerfs ». Voila, c’est dit. Nous ne sommes plus dans le rationnel et l’objectif. Nous sommes dans l’irrationnel, le mystique, le sacré. Pierre Nora parle de « nouvelle religion séculière » et Goldnadel de « religion shoahtique ».

  

Une telle attitude n’est pourtant pas sans danger comme l’écrit Esther Benbassa : « La mémoire de la Shoah s’impose… jusqu’à légitimer une étonnante tendance à la victimisation, victimisation qui immunise le juif contre toute critique et immunise par là même Israël ». La Shoah serait donc un système qui permettrait à la communauté juive de noyauter tous les pouvoirs, politique, financier, médiatique, show-business…, de réclamer toujours plus de réparations, de culpabiliser encore et toujours les Allemands qui ont commis l’Holocauste, les Suisses qui ont détourné la fortune des déportés, les Français qui ne les ont pas assez aidés, et également de soutenir coûte que coûte l’Etat d’Israël. C’est la thèse de Norman Finkelstein dans L’industrie de l’Holocauste, Réflexions sur l’exploitation de la souffrance des juifs (2000). L’antisémitisme des banlieues se nourrit des outrances du discours sur la Shoah.

  

LA LOI TAUBIRA : LES TRAITES NEGRIERES

  

La seconde est la loi Taubira (2001), qui qualifie de crime contre l’Humanité la seule traite négrière pratiquée par les Européens, pourtant moins importante que celle pratiquée par les Arabes ou par les Noirs entre eux. Car « Il ne faut pas désespérer les banlieues » dira-t-elle pour se justifier. Jacques Heers lui répondra : « Personne ne devait s’y tromper, on ne voulait parler que des Français et des Anglais, seuls responsables du dépeuplement de l’Afrique. […] Quant aux Musulmans, mieux vaut se taire : ce serait du racisme ». Et la loi Taubira va très loin. Elle exige que, non seulement la mémoire des esclaves soit défendue, mais aussi que « l’honneur de leurs descendants soit également défendu ». Ce qui légitime et légalise pour la première fois le principe du malheur héréditaire.

 

 

Mais notre chère Garde des Sceaux ne s’est jamais indignée du fait que l’esclavage perdure dans 23 pays d’Afrique (Mauritanie, Somalie, Soudan, Congo,…) et du Proche-Orient (Yémen, sultanat d’Oman, Arabie saoudite,…), touchant au moins 27 millions d’individus ! Pourquoi ne pas faire de loi mémorielle sur le massacre des Albigeois, des Vaudois et autres protestants ? Ou sur le génocide que nos révolutionnaires ont pratiqué en Vendée ? Mais non, il y a de bons génocides (ceux qui exterminent les méchants) aux yeux de nos donneurs de leçons.

  

Jacques Heers a démonté le procédé : « L’Etat, maître depuis longtemps dans l’art de dicter l’Histoire par célébrations et pantomimes, sait aussi, depuis quelques années, montrer d’un doigt vengeur les affreux, les criminels et les pervers dans un passé de plus en plus lointain. […] Contre ces maudits, les forces du Bien mènent non une guerre de conquête mais une expédition punitive, une croisade des temps modernes. […] Ces escroqueries intellectuelles sont délibérément préparées puis imposées par une volonté politique qui décide de ses choix et prétend, au nom d’une idéologie, d’intérêts immédiats, d’une complaisance diplomatique, écrire et réécrire l’Histoire ».

  

LA RELIGION DE L’ANTIRACISME

 

 

L’UNESCO écrivait dans son Courrier en novembre 1974 : « L’utilisation du mot race pour désigner différents groupes ethniques n’est pas erronée. Différentes races existent bien et sociologues, anthropologues, etc. utilisent tous ce mot. Ce qui est erroné, c’est de penser à ces différentes races en termes d’infériorité ou de supériorité ». Cela tombe sous le sens. Mais c’était en 1974. Depuis, la grande machine à laver les cerveaux a fait des ravages.

  

C’est Gilles-William Goldnadel qui écrit dans Réflexions sur la question blanche : « Il fut pourtant un temps, pas si lointain, où le mot race et la chose n’avaient rien d’interdit. Mais depuis la Shoah, l’irrationnel le plus complet s’est emparé du concept racial ». Et encore : « L’obsession xénophile issue du choc médiatique de la Shoah est passée au milieu. Dans le mitan des années 1960. C’est elle qui proscrit désormais toute réflexion identitaire nationale autour de questions religieuses ou ethniques. Et même rend sulfureuse la seule évocation de l’idée de race ».

 

Ainsi, il y a bien des races de chiens, de chats, de bovins, d’ovins, de poules…, mais, contrairement à l’évidence, il n’y a plus de races humaines, il n’y a qu’une espèce humaine qui est LA race humaine. Les races humaines n’existant pas, il a bien fallu, pour continuer à différentier les peuples entre eux, parler d’ethnies, faisant ainsi dériver le sens de ce mot. Comme le dit Alain de Benoist : « En supprimant le mot, on croit supprimer la chose. Mais les mots ne sont pas les choses, et les réalités demeurent ».

  

Les officines porte-flingues de la police de la pensée veillent : SOS Racisme, le MRAP, la LICRA, le CRIF, les Indigènes de la République, le CRAN… Gare à l’imprudent ! Il se retrouvera vite traîné en Correctionnelle, ou à tout le moins lynché dans les médias qui pensent bien. Comme Richard Millet : « La gnose antiraciste tente de nous persuader que les races n’existent pas, à tout le moins la race blanche, coupable, exclusivement, de tous les maux, et promise, punition et rédemption, à disparaître dans la fade colorisation du métissage universel prôné par le parti dévot … Il est donc devenu, même avec la caution de Lévi-Strauss, impossible de s’interroger sur le seuil de tolérance ou sur la couleur des gens, leur origine, le caractère de ce qui est français, la nation, la faillite de l’enseignement, la culture comme universalisation du mensonge, bref tout ce qui dégrade un réel que la Propagande tente d’escamoter mais qui ne cesse de resurgir dans la violence de sa vérité ». Car les faits sont têtus.

  

LE RACISME ANTI-BLANC

  

L’antiracisme est à sens unique. Le racisme ne peut s’exercer que de la part des Blancs à l’encontre des Noirs, des Jaunes ou des Rouges. Jamais à l’inverse. C’est ce qu’explique Goldnadel : « L’antiracisme sait faire montre de discernement compréhensif. On tolère aisément que des mouvements revendicatifs communautaristes – comme les Indigènes de la République – se réclament ouvertement de la notion de race. On admet parfaitement qu’un Antillais puisse se sentir une solidarité chromatique naturelle, par exemple dans le domaine sportif, avec un Ivoirien ou un Sud-Africain. Mais un Blanc ! Suggérer la possible existence d’une race blanche, et vous allez entendre toute la gamme des bruits martyrocrates qui vont du toussotement gêné au hurlement vengeur en passant par le ricanement goguenard ».

  

Parmi le florilège des cris de vierges effarouchées, citons SOS Racisme : « Nous ne pouvons accepter la notion de racisme anti-Blancs parce qu’elle est une thèse défendue depuis longtemps par l’extrême-droite ». En résumé, parler de racisme anti-Blanc, c’est, aux yeux des antiracistes, encore du racisme. Les Indigènes de la République, eux, ont un raisonnement quelque peu spécieux : le Blanc ne peut être victime de racisme puisque c’est lui qui en a inventé le concept (sic). C’est qu’ils nous aiment bien, ces indigènes, comme le prouvent ces propos de leur présidente, Houria Bouteldja : « Aujourd’hui, il y a encore des gens comme nous qui vous parlent encore. Mais, demain, il n’est pas dit que la génération qui suit acceptera la présence des Blancs ». Si ce n’est pas du racisme anti-Blanc, qu’est-ce que c’est ?

  

Je ne résiste pas à l’envie de vous réciter quelques paroles extraites de chansons de rap, qu’on connaît par cœur dans les « quartiers » :

 

-          « Les keufs connaissent l’odeur de ma bite » ( groupe Brûle),

 

-          « Faut que Paris crame ! » (groupe Salif),

 

-          « J’ai envie de dégainer sur les faces de craie » (groupe Amer),

 

-          « C’est pour niquer la France… Flippe pour ta femme, tes enfants, pour ta race ! On est installés ici et c’est vous qu’on va mettre dehors » (groupe Smala),

 

-          « On va emmener les porcs à la morgue, brûler leur sperme en échantillon, souder leurs chattes. Quand j’vois la France les jambes écartées, j’l’encule sans huile » (groupe Lunatic),

 

-          « J’aime les CRS morts… J’prends mon temps à me dire que j’finirai bien par leur tirer dessus » (groupe Islam)

  

Du racisme anti-blanc ? Pas du tout, c’est de l’art. D’ailleurs, ces sublimes chansons sont en vente à la FNAC, chez Virgin ou chez Amazon ! 

Pierre Desproges disait  : « Je serai antiraciste quand on écrira « racismes » au pluriel ».

  

Mais il ne faut pas désespérer. Même l’UMP, ou tout au moins une partie du parti des moutons, deviendrait courageuse. Jean-François Copé ose parler de racisme anti-blanc dans son manifeste, « La droite décomplexée ». Même si c’est par calcul, c’est révélateur.

 

 

METISSEZ-VOUS !

 

 

L’heure est au métissage obligatoire. Mais pour les Blancs seulement. Comme l’écrit Goldnadel, « La France, c’est comme une Mobylette : elle marche au mélange », disaient finement les gentils potes de SOS-Racisme, la main jaune sur le cœur, telle l’étoile nostalgiquement regrettée. L’homme blanc, l’indigne, pour survivre, doit disparaître… ».

  

Cet avis est partagé par Taguieff : « En quoi le « pluriel » et le « métissé » sont-ils plus dignes d’admiration que ce à quoi on les oppose ? Pourquoi préférer la « diversité », source d’inégalité et de conflit, à l’homogénéité ou à l’unité ? Cette vision d’un avenir radieux est fondée sur deux axiomes : le changement est amélioration, le mélange est « enrichissement »... Mais ces deux propositions ne font qu’exprimer des croyances, et, ainsi formulées, elles sont l’une comme l’autre fausses : tout changement n’implique pas une amélioration, tout mélange ne constitue pas un « enrichissement »

  

Il l’était également par Alain de Benoist, dans les années 1970 : « Vaut-il mieux une planète où coexistent des types humains et des cultures variés, ou bien une planète dotée d’une seule culture et, à terme, d’un seul type humain ? On pourrait distinguer entre raciophobes et raciophiles. Les premiers souhaitent la disparition des races, donc l’uniformisation des modes de vie. Les seconds pensent que c’est la pluralité de l’humanité qui fait sa richesse, et qu’un monde où l’on retrouverait, sur les deux hémisphères, les mêmes villes, les mêmes immeubles, les mêmes magasins, les mêmes produits, les mêmes modes de vie, serait un monde incontestablement appauvri ».

 

Eh bien, oui ! Nous sommes des raciophiles, ou des ethno-différentialistes si l’on préfère. Nous voulons conserver la diversité et la spécificité des peuples de la Terre, celles des Bretons et des Alsaciens, bien sûr, mais aussi celles des Navajos des Etats-Unis, des Jivaros du Brésil, des Hottentots d’Afrique du Sud, des Karens de Birmanie et des Aborigènes d’Australie. Nous ne voyons pas quel avantage tirerait l’Humanité du métissage des Masaï avec des Ouïghour. Les racistes ne sont pas ceux que l’on pense.

  

RABAISSER L’HOMME BLANC PAR LA CULPABILITE ET LA REPENTANCE

 

 

La démolition de la société européenne passe par la culpabilisation de l’Homme blanc. Les Français ne furent que d’horribles esclavagistes au XVIIIème siècle, d’affreux colonialistes au XIXème et d’infâmes collabos au XXème. Nous sommes « coupables de crimes contre l’Humanité, contre la civilisation, contre les Droits de l’Homme », c’est l’infâme Gilles Manceron qui l’écrit dans Marianne et les colonies. Introduction à une histoire coloniale de la France. Repentons-nous, mes frères, pour tant d’ignominie. Trempons-nous dans le goudron et couvrons-nous de plumes. Nous ne méritons que cela.

 

Je prendrai un exemple, celui de l’apport de la société arabo-musulmane à la civilisation occidentale. Aux yeux des partisans de cette pseudo-thèse, il s’agit de ce qu’on peut appeler un « héritage oublié ». Avoir oublié un héritage, c’est-à-dire ce que l’Europe doit au monde arabo-musulman, c’est avoir une dette à son égard, c’est se montrer ignorant et ingrat, donc coupable.

  

Un autre exemple, celui du film Indigènes dont on veut nous faire croire qu’ils ont libéré à eux-seuls le territoire national et que la France ne fut qu’ingratitude à leur égard. Le répugnant Debbouze proclame : « C’est l’histoire de tirailleurs qui se sont battus pour la mère patrie mais qui, le jour de la victoire, n’ont pas eu le droit de défiler sur les Champs-Elysées ». Ce qui est tout à fait faux ; il suffit de regarder les images d’archives des défilés de la Libération. Et les indigènes n’ont pas eu plus de pertes que les autres contingents de l’Armée d’Afrique, bien au contraire. Mais peu importe le mensonge : « Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose ! » disait Lénine.

  

Tout ceci ne fait que conforter les minorités allogènes dans leur certitude que les Occidentaux, les Blancs, sont les oppresseurs des peuples et les pilleurs de la planète. Et qu’en conséquence, il faut se venger. Impunément ! Puisque ce sont ces ethnomasochistes de Blancs qui le disent eux-mêmes.

  

L’œuvre de castration intellectuelle de l’Européen, fonctionne à merveille : la honte l’empêche de revendiquer son identité. Le Blanc se vautre dans une autoflagellation permanente : « L’Occidental, qui ne s’aime plus, a perdu le droit de haïr la haine d’un ennemi qu’il n’a même plus le droit d’avoir, pas même de nommer » (Goldnadel).

  

« Comme s’il était bon, dans tous les cas, de se dénigrer jusqu’à se haïr soi-même, et totalement condamnable d’abaisser ou d’exclure, quoi qu’il fasse, un quelconque représentant de la catégorie « les autres » (Taguieff).

 

 

DETRUIRE L’IDENTITE

 

 

L’idéologie universaliste a coupé la société française en deux. D’un côté, la gauche renforcée par les bataillons de la droite des moutons, qui pense que la France est née en 1789, et que la France c’est la République. Ainsi, pour être français, il suffit d’adhérer aux valeurs de la République, les droits de l’homme, l’égalité, l’universalité : donc, tout habitant de cette petite planète peut être français. Les martiens aussi s’ils existent.

  

Comme dit Jacques Sévilla de ces gens-là : « La nation n’est plus un héritage, mais un contrat conclu entre des associés volontaires. La patrie n’est plus la France charnelle, la société telle qu’elle est, mais le lieu où se reconnaît l’humanité, présente partout où règne la raison : le patriotisme se confond avec l’attachement aux principes de 1789. Un patriote, c’est un adepte des idées révolutionnaires, quel que soit son pays ».

  

Leonidas_portrait_by_Kira_22.jpgDe l’autre, une minorité qui se situe ailleurs, – et que nos ennemis aiment stigmatiser par le terme d’extrême-droite, quand ce n’est pas de fascisme -, et qui rassemble les identitaires, les nationalistes, les monarchistes, les souverainistes, les catholiques traditionnalistes, les solidaristes… pour lesquels la nation est une patrie charnelle, c’est-à-dire qu’elle est à la fois une Terre et un Peuple. Car les racines de notre pays s’inscrivent dans un long processus historique qui plonge dans une très longue mémoire. Comme l’écrivent :

  

-          Fernand Braudel : « Comme si l’histoire n’allait pas jusqu’au fond des âges, comme si préhistoire et histoire ne constituaient pas un seul processus »,

  

-          Pierre Chaunu : « La clef de notre identité est enterrée là sous nos pieds. La France est faite avant la Gaule, mot tardif inventé par les Romains »,

 

-          Jacques Sévilla : « … la nation est une communauté de naissance, un fait de nature, et non une association volontaire… La patrie est un héritage partagé entre tous les Français morts, vivants et à naître ».

  

C’est pourquoi il était essentiel pour l’ennemi de remplacer le droit du sang par un droit du sol cosmopolite : c’est la loi Guigou votée en 1998. C’est la plus grave atteinte à notre identité depuis le regroupement familial mis en place en 1976 par les chantres de la droite des moutons, Giscard et Chirac. La preuve de l’extraordinaire contamination des esprits dans ce pays.

  

LE LAVAGE DE CERVEAU COMMENCE A L’ECOLE

  

Le système éducatif est le cœur du problème. Qui tient l’école tient les cerveaux. C’est par là et dès la plus tendre enfance que l’idéologie de l’égalitarisme et de l’universalisme instille son venin. Le but n’est plus de former des enfants à la tête bien faite et bien remplie, mais des individus uniformisés, de bons petits républicains, droitsdel’hommmistes, antiracistes, anticolonialistes, altermondialistes, et surtout sans culture, de manière à en faire des « citoyens du monde ». L’instruction a laissé la place à l’éducation, non pas au sens noble du terme, mais au conditionnement et au dressage. Du passé faisons table rase : déracinées, les jeunes pousses n’en sont que plus malléables.

 

 

Jacques Heers s’alarmait déjà : « Toute propagande d’Etat commence par l’école. Elle doit former des citoyens et, pour bien remplir sa mission, prendre complètement les enfants en charge, les « formater » dirions-nous aujourd’hui, en faire des hommes mal à l’aise, honteux dès qu’ils auraient l’idée de penser par eux-mêmes et de remettre en cause quoi que ce soit ? ».

  

Pour ceux qui douteraient de la réalité de cette entreprise de lavage de cerveau, relisons ces propos de Vincent Peillon dans le Journal du Dimanche du 2 septembre : « Le point de départ de la laïcité, c’est le respect absolu de la liberté de conscience. Pour donner la liberté de choix, il faut être capable d’arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel… ». Mais Peillon ne doit pas parler de lui-même : arrière petit-fils de rabbin, né d’une famille Blum-Lederman et ayant épousé dame Bensahel, est-il sûr de vouloir arracher ses enfants Salomé, Elie et Isaac à leur déterminisme judéo-sémitique ?

  

Les héros des bandes dessinées d’autrefois n’ont plus droit de cité. Tintin est un horrible raciste (Tintin au Congo) tandis que les Schtroumpfs vivent dans une société fasciste dont le Führer est le Grand Schtroumpf. Il faut aux enfants d’aujourd’hui des héros de leur temps, ouverts aux droits de l’homme et à la société multiculturelle et multiraciale :

  

-                     65 millions de Français (Bayard) ! On ne savait pas que « tout le monde, il était français… »,

 

-                     Vivons ensemble (Albin Michel) par Mustapha Harzoune et Samia Messaoui,

 

-                     Le loup (noir) qui voulait changer de couleur (Auzon)

 

-                     Max et Koffi sont copains ; Max et Lili aident les enfants du monde ; Le tonton de Max et Lili est en prison (Serge Bloch)

 

-                     Mon premier livre de citoyen du monde (Rue du Monde) : encore Serge Bloch

 

-                     Je serai 3 milliards d’enfants (Rue du Monde).

 

-                     Stop au racisme ! (Milan Jeunesse)

 

-                     Et toi, comment tu t’appelles ? (Pastel/Ecole des Loisirs)

 

-                     Les enfants du monde ; Les enfants d’ailleurs (La Martinière Jeunesse).

  

Même Titeuf a laissé tomber Nadia, la petite Blanche aux taches de rousseur : dans son dernier album, il lui préfère une petite réfugiée africaine sans papiers (Titeuf à la folie).

 

 

LA REECRITURE DE L’HISTOIRE ET SON ENSEIGNEMENT

 

 

La littérature est l’une des grandes victimes de ces fous furieux. Exit les grands auteurs, Corneille, La Fontaine, Racine, Molière, Stendhal, Hugo, Musset, etc. trop difficiles à comprendre. Exit les grandes œuvres littéraires, comme Le Rouge et le Noir ou Les Misérables. Exit Voltaire. Il faut dire que le bougre a écrit une pièce qui s’intitule Le Fanatisme ou Mahomet le Prophète. Pire que Les Versets sataniques de Salman Rushdie, ou L’innocence des musulmans, ce petit navet israélo-américain qui rend les musulmans hystériques !

 

img_ares.jpgMais la matière la plus torturée par nos idéologues est l’Histoire de France. « C’est le Passé (l’Histoire) qui fonde l’avenir, or les maîtres du présent peuvent réinventer l’Histoire » (George Orwell, 1984).

  

Les trois fautes commises par les pseudo-historiens politiquement corrects sont :

 

-                     L’anachronisme : le passé est jugé selon les critères politiques, moraux et culturels d’aujourd’hui,

 

-                     Le manichéisme : l’Histoire est la lutte du bien et du mal, ce qui suppose que le bien l’emportera un jour sur le mal,

 

-                     Le réductionnisme : la complexité du passé est gommée au profit de schémas d’explication simplistes qui servent à éclairer le discours ambiant.

 

 

Au placard, Vercingétorix et « Nos ancêtres les Gaulois ». Comme écrit Jacques Sévilla : « … les années 1970 ont diabolisé la formule des manuels d’autrefois. Elle n’était pourtant qu’une image. Elle signifiait que tout membre de la communauté française se reconnaissait dans une histoire commune… Etre français, ce n’est pas naître en France, ce n’est pas posséder une carte d’identité, ce n’est pas bénéficier de la protection sociale, c’est partager un héritage à partir duquel se bâtit un projet d’avenir ».

 

  

Au placard, Clovis, le fondateur du royaume des Francs, et Charlemagne, le premier Empereur unificateur de l’Europe. Ils rappellent trop que la France n’a pas attendu 1789 pour se construire. Au placard, Charles Martel, le vainqueur de Poitiers et Saint-Louis, le roi croisé. Il ne faut pas froisser nos chères petites têtes voilées.

 

 

Au placard, tous ces « rois qui ont fait la France » comme aiment à chanter les monarchistes : François 1er, Henri IV, Louis XIV… Pensez, Louis XIV ? « Un benêt sans esprit » pour le grand historien Jean-François Kahn, qui n’hésite pas à écrire dans Marianne : « Le règne de Louis XIV est le premier des régimes totalitaires : répression, personnalisation du pouvoir, dogme religieux de l’Etat, domination arbitraire, droits de l’homme piétinés ». Comme si les « droits de l’homme » existaient au XVIIIème siècle !

  

Paradoxalement, Jeanne d’Arc est toujours au programme, sans doute pour éradiquer les vilains sentiments qu’elle inspire aux électeurs du Front National : Jeanne est décrite dans le manuel Hachette comme une folle qui entend des voix. Rien sur l’incarnation du sentiment national qu’elle représente (quelle horreur que le sentiment national !). Jeanne d’Arc a complètement disparu des programmes du lycée ; on lui préfère Hildegarde de Bingen, une religieuse allemande du XIIème siècle, que tout le monde connaît, bien sûr !

  

Au placard Napoléon, le Code Civil, l’épopée impériale. Pas tout à fait : Napoléon n’est plus étudié que comme un infâme négrier qui a rétabli l’esclavage aux Antilles en 1802. Claude Ribbe, dans Le Crime de Napoléon, qualifie ainsi l’Empereur de : « despote misogyne, homophobe, antisémite, raciste, fasciste, antirépublicain ». De quoi se faire bonapartiste. Ecoutons ces propos du grand historien Claude Sérillon, chez le grand philosophe Michel Drucker : « Napoléon est un beau salopard, quoi qu’on en dise ! ». Du coup, Chirac a refusé de célébrer le 200ème anniversaire de la bataille d’Austerlitz, mais il a envoyé le Charles de Gaulle aux cérémonies de commémoration de la bataille de Trafalgar. Toujours la repentance !

  

Le comble est atteint avec le téléfilm consacré à Toussaint Louverture, diffusé les 14 et 15 février. C’est un tissu d’erreurs historiques, mais aussi de mensonges délibérés, un « effarant détournement de l’Histoire », comme le dira Marcel Dorigny, un historien – un vrai, celui-ci -, de la Révolution. Pour se défendre, les réalisateurs de cette ordure déclareront qu’ « au nom de la vraisemblance historique, il ne faut pas hésiter à tordre le cou à la vérité historique ».

  

Au placard les maréchaux Foch et Joffre, et même Pétain, le vainqueur de Verdun. Comment les enfants peuvent-ils comprendre la remise des pleins pouvoirs au maréchal Pétain en juin 1940, s’ils ne possèdent pas la genèse historique de sa popularité ?

 

 

Mais la guerre qui est la plus maltraitée est la Seconde Guerre mondiale. La Shoah, la Shoah, la Shoah ! C’est tout ce qu’on apprend au collège. A la rigueur, un peu de Résistance, surtout pour glorifier l’action des Justes qui ont sauvé des juifs, mais rien sur le Vercors. Pour le reste, rien ou si peu sur la campagne de France en 1940, la guerre en Afrique du Nord, la bataille de l’Atlantique, l’opération Barbarossa (juste un petit mot sur Stalingrad, mais pas plus), sur la guerre du Pacifique, les débarquements alliés (y compris celui du 6 juin). Evidemment, rien sur l’Epuration.

  

La guerre d’Algérie n’est plus traitée que sous l’angle de la torture exercée par les soldats français. Mais bien sûr, on passe sous silence les horreurs perpétrées par les fellaghas.

  

Quant à la colonisation, dans son ensemble, elle est assimilée à une campagne d’extermination des peuples assujettis. Dire que des salauds de députés avaient fait inscrire dans une loi que les programmes scolaires devaient mettre en valeur « le rôle positif de la présence française outre-mer ». Heureusement que Chirac veillait et a fait abroger cette insanité du texte de loi !

 

 

Par contre, nos chères petites têtes blondes doivent se farcir en Sixième, l’histoire des Han de Chine, et en Cinquième, l’histoire du Mali, du Ghana, du Songhaï ou du Monomotapa, au choix, sans lesquels, évidemment, on ne peut comprendre l’Histoire avec un grand H. Et l’étude de l’islam doit occuper 10% au moins du programme d’histoire : les petits apprennent la date de l’Hégire, mais plus celle de la bataille de Poitiers… C’était la volonté de Laurent Wirth, le doyen des inspecteurs généraux, inspirateur de Darcos et Chatel : « Il est indispensable que la France s’ouvre aux autres cultures du monde et que l’enseignement de l’Histoire s’adapte aux nouvelles populations immigrées ».

 

 

Enfin, la chronologie est le grand ennemi. Pour être sûr que les enfants seront totalement déstructurés, on leur fait apprendre l’Histoire en dépit du bon sens. En Première, on étudie la crise de 1929 avant la Première Guerre mondiale et la Seconde Guerre mondiale avant la montée des totalitarismes ; en Seconde, on saute allègrement de l’Antiquité au 12ème siècle, de la Renaissance à la Révolution. Encore un effort, et ils croiront que de Gaulle a vécu au temps des dinosaures.

 

 

LE TRIOMPHE DE LA MEDIOCRATIE

  

Les dégâts de ce nivellement par le bas sont énormes. Les bons élèves s’ennuient en classe, mais les cancres sont de plus en plus cancres. La moitié des enfants ne savent pas lire couramment ni écrire convenablement à leur entrée en Sixième. Le calcul mental a disparu des programmes. Le « par cœur » est proscrit. Quant à la grammaire et à l’orthographe, elles n’ont pas résisté aux délirantes méthodes d’enseignement, méthode globale ou méthode Freinet. Il est vrai que ce sont là matières bourgeoises, rétrogrades et inutiles, pour ne pas dire fascistes.

  

L’école est devenue un foirail. Les enseignants ont en face d’eux des élèves totalement déstructurés, ou plutôt qui n’ont jamais été structurés : enfant-roi, absence d’autorité, manque de motivation, intérêt situé ailleurs (ordinateur, téléphone portable, jeux vidéo, téléréalité…).

  

Les élèves n’ont plus de respect pour les adultes qui les encadrent, allant jusqu’à les insulter et même les frapper. Mais il s’agit toujours d’établissements sans histoires, n’est-ce pas ? Le pire, c’est que ces profs « maso » en redemandent. Voyez celui qui s’est pris une tête à Bordeaux pour avoir abordé l’histoire politique et religieuse du Maroc. Tout ce qu’il trouve à dire, c’est qu’il faut cesser de provoquer les petites têtes enturbannées et que la République se doit d’être « équitable ». Elle doit donc supprimer les jours fériés chrétiens, proscrire le poisson à la cantine le vendredi, et interdire les sapins de Noël (cet abruti ne sait même pas que celui-ci est un symbole païen). S’il s’en prend une autre, on ne le plaindra pas.

  

Les parents eux-mêmes donnent maintenant toujours raison à leurs chers bambins. Quitte à en mettre une bonne à un prof qui aurait fait du chagrin au cher petit. L’absentéisme est en croissance exponentielle. Si bien que des proviseurs n’ont rien trouvé de mieux que de payer les élèves pour qu’ils assistent aux cours : c’est Martin Hirsch qui le leur a suggéré !

  

Et si 80% des candidats sont aujourd’hui reçus au baccalauréat, alors qu’ils n’étaient que 15% dans les années 1960, c’est parce que le niveau du bac a considérablement baissé. Ainsi, pour masquer l’échec global de toutes ces réformes, on abaisse constamment le niveau des diplômes afin de tenir les objectifs.

 

 

LA DISCRIMINATION POSITIVE

  

Nos idéologues voudraient changer la nature, car si l’égalitarisme se décrète, il n’en est pas de même pour l’égalité. Les résultats des élèves sont fonction du niveau social, mais aussi, et surtout, fonction de l’origine ethnique. On pourra toujours dépenser des milliards d’euros pour améliorer le cadre de vie des « chances pour la France », ils n’en demeureront pas moins inassimilables, de par leur volonté même (ils parlent de moins en moins français à la maison, où ils baignent dans leur culture d’origine) ! Ce que nos idéologues refusent obstinément d’admettre.

 

 

Ils ont donc inventé la « discrimination positive » qu’on pourrait aussi appeler « un p’tit coup pouce pour l’allogène ». C’est Richard Descoings, qui en a appliqué, le premier, le principe, à une grande école. Descoings était le directeur de Sciences Po Paris, autant adulé à droite qu’à gauche, on ne sait si c’était parce qu’il était « un grand génie » ou pour ses goûts un peu particuliers. Le cher homme, sodomite et fier de l’être, nous a quittés une nuit, d’une crise cardiaque, dit-on, après avoir « rencontré » deux hommes dans un palace de New York… Une grande perte pour l’Humanité !

 

 

Mais le malfaisant avait déjà sévi, ouvrant toutes grandes les portes de Sciences Po à des contingents d’allogènes issus des cités et exonérés de tout concours d’entrée, contrairement aux « petits Blancs » qui, eux, continuent à suer sang et eau pour avoir le droit de s’asseoir à côté des « élus de couleur ». Mais ici ne s’arrête pas la malfaisance de ce sinistre individu, nommé par Sarkozy chargé de mission pour la réforme du lycée en 2009. On lui doit, entre autres saloperies, la suppression de l’Histoire en Terminale S, la suppression du CAPES de Lettres Classiques (et par conséquent, à terme, la suppression de l’enseignement du latin et du grec) et la suppression de la dissertation de culture générale au concours d’entrée de Sciences Po, pour favoriser un peu plus l’accès des « chances pour la France ». Un grand homme, on vous dit.

 

LE RETOUR DE LA MORALE

 

Voici la nouvelle mode : « Nous avons besoin d’un réarmement moral ». C’est Peillon qui le dit. En écho, ce crétin de Luc Chatel veut faire un bon mot et s’effraie du retour du pétainisme ! 

 

Mais il n’est pas question du retour à une vraie morale, qui enseignerait le civisme, le respect des lois et de l’autorité, le respect des parents et des ancêtres, la solidarité, le goût de l’effort et la volonté, peut-être même le sens du devoir et de l’honneur… Non, il s’agit de la « morale universelle » : « Nous devons aimer notre patrie, mais notre patrie porte des valeurs universelles. Ce qui fait la France, c’est la Déclaration des droits de l’homme », ajoute Peillon. Et il s’agit de la « laïcité qui n’est pas suffisamment étudiée ». L’instruction civique doit être remplacée par une « morale laïque » : la République se doit de dire « quelle est sa vision de ce que sont les vertus et les vices, le bien et le mal, le juste et l’injuste ». A quand un ministère du Vice et de la Vertu, come à Téhéran ou à Kaboul, dirigé par des ayatollahs de la laïcité ? Le pire c’est que ces laïcards ne se rendent même pas compte des énormités qu’ils prononcent.

 

 

L’IMMIGRATION POUR TUER LES PEUPLES D’EUROPE

  

L’immigration allogène est une machine à tuer les peuples d’Europe. Selon la démographe Michèle Tribalat, la France compte 13 millions d’immigrés et de descendants d’immigrés extra-européens, soit 20% de la population. Je rappelle que le seuil de tolérance d’une société est de 7%. La proportion de jeunes issus de l’immigration (Maghreb, Afrique noire, Turquie) atteint 37% en Ile-de-France, 23% en Alsace et 20% en Rhône-Alpes. Car les bébés allogènes représentent plus de la moitié des naissances dans les maternités. C’est que si le taux de fécondité moyen des femmes en France est de 2,1, il n’est que de 1,4 pour les Gauloises et plus de 3 pour les femmes allogènes. Il s’agit d’une véritable opération de remplacement de la population européenne blanche, ce qu’on peut appeler un « génocide par substitution ».

  

Nous en connaissons les responsables : dès les années 1960, c’est la droite des moutons qui a initié cette invasion pour le plus grand profit d’un capitalisme débridé qui voyait là le moyen de tirer les salaires vers le bas et de disposer d’un fort levier de chômage. « L’immigration est une chance pour la France », clamait Bernard Stasi en 1984. Mais la gauche universaliste lui a emboîté le pas avec enthousiasme.

 

 

Ils n’avaient pas lu Aristote qui déclarait, il y a plus de 2 000 ans : « L’absence de communauté nationale est facteur de guerre civile, tant que les citoyens ne partagent pas les mêmes valeurs de civilisation ». Pourtant, de Gaulle l’avait prédit : « Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne… Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de musulmans, qui demain seront vingt millions et après-demain quarante ? ». Tous les moutons de la droite qui s’en revendiquent ont oublié ces propos pleins de lucidité. Georges Marchais avait dénoncé l’immigration afro-maghrébine, car il avait compris que le premier corps social à pâtir de cette invasion était le prolétariat sous-qualifié, donc le fonds de commerce du Parti Communiste. Même Chirac avait dénoncé « les bruits et les odeurs ». Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts…

 

Devant les problèmes énormes que soulève cette immigration de masse, nos idéologues disposent d’arguments imparables. Le traître professionnel Eric Besson déclare : « La France n’est ni un peuple, ni une langue, ni un territoire, ni une religion, c’est un conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble. Il n’y a pas de Français de souche, il n’y a qu’une France de métissage ». C’est vrai qu’il est marié à la Tunisienne Yasmine Tordjman. Mais ses propos sont de la plus grande malhonnêteté qui soit. D’une part, on dit que 25% des Français sont d’origine étrangère, ce qui signifie que 75% des gens sont des Français de souche. D’autre part, jusque dans les années 1960, l’immigration était d’origine européenne : polonaise, italienne, portugaise, espagnole. Cette immigration a totalement changé de nature.

 

 

Autre postulat : l’immigration permet le mélange des cultures, donc leur enrichissement réciproque. « L’immigration massive et continue… constitue pour les indigènes, mais aussi pour les immigrés, un désastre humain que la Propagande tente de travestir en soutenant, par exemple, que plus il est éloigné de notre culture, sinon hostile à elle, meilleur est l’immigré, par ailleurs « bon » par nature, et aussi « tendance », « moderne » (Richard Millet).

 

 

 

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Nos idéologues ne veulent pas voir les choses en face, le refus de s’intégrer de populations qui, souvent, par ailleurs, n’ont que mépris pour notre société décadente, même s’ils rêvent de s’y vautrer : « Les étrangers qui venaient autrefois s’appliquaient à nous ressembler, ils semblent se poser aujourd’hui dans leur altérité. A notre grande surprise, les migrants ne nous voient pas comme la pointe avancée de la mode et de la morale, mais plutôt, au regard de leurs traditions, comme une enclave étrange et déviante. Ceux qui viennent d’au-delà des mers ne sont pas nés sous le signe de notre universalisme » (Hugues Lagrange, Le déni des cultures). Il faut dire que notre société ne fait pas envie. Ce que traduit Richard Millet : « Les immigrés extra-européens désireraient-ils s’assimiler à des vaincus qui aiment leur propre défaite ? ».

  

Dès qu’on aborde le problème de la délinquance, l’hystérie se déchaîne. Hugues Lagrange l’a appris à ses dépens pour avoir écrit : « Les adolescents éduqués dans des familles du Sahel sont 3 à 4 fois plus souvent impliqués comme auteurs de délits que les adolescents élevés dans des familles autochtones ; et ceux qui sont éduqués dans des familles maghrébines, deux fois plus ». C’est pourtant la vérité.

 

 

Mais le résultat, pour les gens qui subissent au quotidien « l’enrichissement des cultures » grâce aux exactions des « chances pour la France », est un sentiment de dépossession. Comme l’écrit Richard Millet : « Jamais je n’aurais pensé me retrouver un jour minoritaire, sur le plan racial, culturel, religieux… faire figure de perdant historique… et devenir quasi maudit : un exilé de l’intérieur ».

  

Malika Sorel, présidente du Haut-commissariat à l’Intégration, ose dire : « Arithmétiquement, du fait de la stagnation de notre démographie, de l’importance du flux migratoire, de la difficulté de la France à intégrer les nouveaux entrants, on assiste à une diminution du nombre de Français porteurs de l’identité française. Devenir minoritaire sur son propre territoire est un réel problème ».

  

C’est ce qui va se produire, inéluctablement : « La France laisse venir l’épreuve, en refusant de se confronter à ceux qui rejettent ses valeurs. […] Notre vieux pays aurait-il perdu le goût de se défendre ? » (Ivan Rioufol, Le Figaro du 26 juin 2009).

  

LE MULTICULTURALISME, PORTE OUVERTE AU COMMUNAUTARISME

  

Jacques Sévilla : « Sans que l’opinion ait été consultée, la France est vouée à se transformer en pays pluriethnique et pluriculturel. Tout un vocabulaire sacralisé (métissage, diversité, compromis) enrobe ce qu’il faut bien considérer comme une mutation fondamentale dans le cours millénaire de l’histoire de France ». Le rêve de l’ennemi, c’est une France où il n’y aurait plus de Bourguignons, de Gascons, de Catalans ou de Corses, mais des citoyens de toutes les couleurs. C’est une utopie criminelle. La France est devenue un melting-pot où le communautarisme enfle à toute vitesse. Le mythe stupide de la France Black-Blanc-Beur de 1998 a volé en éclats.

 

L’obsession du « vivre ensemble » occulte, en réalité, l’incommensurable lâcheté de nos dirigeants et leur volonté de supprimer tout ce qui pourrait mécontenter les envahisseurs. Car si les Blancs sont instamment priés de se fondre dans la société multiculturelle, les Algériens, les Comoriens, les Turcs, les Gitans, les Tchétchènes… ont, quant à eux, le droit de vivre leur différence. Quartiers maghrébins, quartiers noirs, quartiers chinois constituent maintenant autant de citadelles où l’autorité de l’Etat a disparu. « Doutant d’elle-même et se cherchant vainement un projet collectif, la nation n’ose même plus imposer son mode de vie et ses valeurs à ceux qui s’installent sur son sol » (Jacques Sévilla).

  

La France est devenue une poudrière. « Quand on n’a plus la même histoire, le même passé, on n’aime plus le même pays, on ne peut donc plus vivre ensemble » (Dimitri Casali). 37% des jeunes d’origine étrangère ne se sentent pas français.

  

Partout dans le monde, on respecte le drapeau : aux USA, en Angleterre, en Italie, en Espagne, au Brésil, en Turquie, en Chine. Sauf en France, où il est souvent brûlé. Impunément. Par des étrangers pourtant accueillis généreusement, ou des enfants d’immigrés devenus français par le droit du sol mais qui haïssent la France. Il y avait, depuis longtemps, des signes avant-coureurs : La Marseillaise sifflée lors des rencontres de football, France-Algérie en 2001, France-Maroc en 2007 ou France-Tunisie en 2008.

  

Les drapeaux de toutes les couleurs qui ornaient la place de la Bastille, le 6 mai de cette année, sont le révélateur sociologique du vivier électoral de la gauche : marocains, algériens, tunisiens, turcs, maliens, ivoiriens, syriens, égyptiens, palestiniens. Seulement un ou deux drapeaux français qui devaient se sentir bien seuls. Quelques jours auparavant, on en avait observé des centaines, si ce n’est des milliers, lors du rassemblement sarkozyste du Trocadéro. Le rassemblement des cocus qui croient que l’UMP et le PS, ce n’est pas la même chose. Mais ces deux spectacles sont la preuve évidente du déchirement de la France : d’un côté, les Gaulois ; de l’autre, les envahisseurs, caressés dans le sens du poil par une gauche qui a abandonné le peuple des ouvriers et des employés, mais qui a trouvé un électorat de substitution.

  

Tout cela donne la nausée : « Je ne me reconnais plus dans une France multiraciale et multiculturelle où l’immigré ne saurait se nourrir de Montaigne, Bossuet, Voltaire, Proust… et encore moins de l’extraordinaire geste des Croisades et des bâtisseurs de cathédrales » (Richard Millet).

  

L’ISLAM EST ENTRE EN GUERRE

  

En France, vous pouvez dire que vous haïssez les chrétiens ou les catholiques, vous pouvez insulter le Pape, vous passerez pour un esprit brillant. Mieux, pisser sur le Christ ou même déféquer sur des symboles chrétiens est assimilé à de l’art. D’ailleurs, les mots « christianophobie » ou « catholicophobie » n’existent pas. Vous pouvez aussi vous en prendre au bouddhisme, au chamanisme, au paganisme, à l’hindouisme…

 

 

Mais pour la religion de Mahomet, ce n’est pas du tout pareil. Vous risquez immédiatement de vous faire traiter d’islamophobie. Et à partir de là, gare à la police de la pensée ! Pourtant, comme le dit Jacques Sévilla : « Islamophobie. Ce terme est piégé ; il a pour but de faire de l’islam un objet intouchable, sous peine d’être accusé de racisme. Or une confession n’est pas une race ». 

 

L’islam n’est pas une religion comme les autres. D’abord parce que le Coran s’applique dans le domaine spirituel, mais aussi dans le domaine temporel : contrairement au Christ, il ne fait pas de différence entre Dieu et César. En conséquence, il prétend régir tous les actes de la vie civile, il est un code civil.

  

Par ailleurs, l’islam est une religion de conquête. Le Prophète l’a clairement exprimé et ce, à plusieurs reprises, appelant ses fidèles à exterminer les chrétiens et à propager l’islam sur la Terre entière : le Dar al-Harb, le territoire de la guerre, qui est appelé à devenir le Dar al-Islam, le territoire de la soumission à Dieu. Ce n’est pas parce que, pendant un siècle, les musulmans se sont trouvés sous la domination européenne que cette guerre s’est arrêtée. « La guerre entre l’islam et la chrétienté… n’a jamais pris fin » (Jean-Paul Roux, Un choc de religions)

  

Notre pauvre Europe, qui ne croit plus en rien, surtout pas au sacré, et qui ne croit même plus en elle-même, se voit prise en tenaille : « Comment l’islam n’établirait-il pas son triomphe sur les débris du christianisme et de nations qui meurent de ne plus oser être elles-mêmes, l’alliance entre l’islamisme et le capitalisme américain signalant la redistribution des compétences territoriales dans une Europe partagée entre les intérêts américains et ceux des monarchies arabes, en attendant les Chinois ? » (Richard Millet)

  

L’islamisation rampante de notre société est en cours d’accélération. Il y avait 10 000 musulmans en France en 1905, ils sont aujourd’hui plus de sept millions, ce qui représente 8 à 10% de la population. Au train où vont les choses, avec le vieillissement de la population gauloise et l’extraordinaire vitalité démographique des envahisseurs, les musulmans représenteront 20% de la population dès 2020. A Roubaix, les musulmans représentent 50% de la population, 25% à Marseille, 12% à Lyon. A Roubaix, il n’y a plus une seule boucherie non halal et la dernière boulangerie gauloise a fermé ses portes. « Nous sommes tenus de supposer que la présence de millions de musulmans parmi nous est sans conséquence politique ou spirituelle… Il s’agit pourtant de la plus énorme transformation de la substance européenne depuis des siècles » écrit le philosophe Pierre Manent dans Les métamorphoses de la cité.

  

Parallèlement, la pression islamique ne cesse de se renforcer. Il y avait 5 mosquées en France en 1965, on en dénombre aujourd’hui entre 2 100 et 2 500 (on ne sait même pas exactement). « Dans les banlieues, ceux qui faisaient le siège des municipalités en vue d’obtenir des terrains de sport réclament dorénavant des mosquées » (Jacques Sévilla).

  

« En Europe aujourd’hui, les musulmans reconstituent l’oumma à travers le communautarisme, et cela avec l’aide des pouvoirs publics aveugles sur les dangers qui peuvent en résulter » (Annie Laurent, L’islam et la personne humaine). Une armée de collabos, des dhimmis avant l’heure, lui facilitent la tâche. Par lâcheté ou par calcul électoral, les maires des grandes villes rivalisent : c’est à qui construira la plus belle mosquée. Tous les domaines de la vie séculière font l’objet d’attaques : viande halal, menus particuliers dans les cantines scolaires, horaires sexistes dans les piscines et les salles de sport, nombre grandissant de femmes voilées, voiles de plus en plus couvrants (niqab, tchador, burqa), violences sexistes dans les hôpitaux, contestation des programmes scolaires, exigence de jours fériés musulmans, horaires adaptés à l’occasion du ramadan, etc.

 

 

Oui, c’est bien d’une invasion qu’il s’agit, c’est bien d’une guerre qu’il s’agit. « L’islam s’est lancé à la conquête de l’Europe, et seuls les aveugles et les collaborateurs le nient » (Richard Millet). Les islamistes ne sont que les éclaireurs de cette opération de conversion forcée qui attend les Européens, s’ils ne réagissent pas. Les musulmans dits « modérés », dans leur immense majorité, soutiennent leurs frères engagés dans le djihad, la « guerre sainte ». Chaque vendredi, les imams des mosquées, dont beaucoup sont étrangers et ne parlent même pas notre langue, leur bourrent le mou. Et il suffit de regarder le recteur de la mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, ou l’imam de Drancy, Hassen Chalghoumi, se tortiller dans tous les sens, pour condamner, sans condamner, mais tout en excusant, les saloperies de leurs frères intégristes, pour se rendre compte de l’énorme hypocrisie avec laquelle ils essaient de nous enfumer.

 

 

Saluons donc le courage de Charlie Hebdo. Nous n’avons rien à voir avec les rédacteurs de ce journal ordurier, mais il faut reconnaître que, dans ces affaires de caricatures, « ils en ont », comme aurait dit Hemingway. Certains objecteront qu’ils mettent de l’huile sur le feu. Ces derniers sont déjà des dhimmis : ils ont déjà baissé leur froc pour se faire sodomiser.

  

CONCLUSION

 

 

Voici donc un effroyable tableau de la France d’aujourd’hui. Qu’on peut étendre à l’Europe occidentale tout entière, bien qu’à un degré moindre, car la France est dans l’état de décomposition le plus avancé. Il y aurait de quoi désespérer. Et cesser de se battre. Ce n’est pas notre genre. Comme écrivait Charles Maurras : « Le désespoir en politique est une sottise absolue ». Une autre manière de dire : « Tant qu’il y a une volonté, il y a un chemin ».

  

Car, tout n’est peut-être pas perdu. Certains sondages montrent que le vieux fonds gaulois existe toujours. 82% des Français estiment qu’il y a une identité nationale française et 65% pensent qu’il y a un réel affaiblissement de l’identité nationale à cause de l’immigration, de la perte des valeurs et de la diversité culturelle et ethnique. Le pouvoir commence à reculer. Notamment sur le droit de vote des étrangers. Il paraît qu’avant les élections 60% des Français étaient pour. Aujourd’hui, la courbe s’est inversée : ils sont contre à plus de 60% (86% des sympathisants de l’UMP). Quant au mariage homosexuel, son avenir n’est pas aussi « gay » que certains l’imaginaient encore, il y a quelques semaines : 74% des sympathisants de l’UMP sont contre. On est loin des 55% d’opinions favorables issus d’un sondage douteux effectué par un institut dont on sait qu’il est aux mains d’un lobby homosexuel américain (Gallup, pour ne pas le nommer).

 

 

Si l’on raisonne en termes gramscistes, il semblerait que le pouvoir politique et la société civile soient en cours de rupture. Nous sommes sans doute en période prérévolutionnaire. Deux bouleversements majeurs sont en cours de gestation.

 

Le premier est l’effondrement du système économico-financier mondial. Le capitalisme sans frein, tel qu’on le subit depuis des décennies, n’en a sans doute plus pour longtemps. On nous dit que la crise que nous vivons est plus grave que celle de 1929. Quand on cessera de faire l’autruche, on se rendra compte que ses conséquences seront au moins aussi grandes. L’Amérique d’Obama ou de Romney ne pourra plus vivre encore longtemps à crédit sur le dos des autres peuples de la Terre. En Europe, la politique monétariste de l’UE est en train de tuer les économies européennes. Non seulement la croissance ne redémarrera pas, mais une forte récession va s’installer durablement, avec ses conséquences inévitables : étouffement par l’impôt, baisse des salaires, des retraites et des allocations, régression du niveau de vie, augmentation du chômage, installation de la misère. Nous n’avons encore rien vu : les foules en colère qui descendent dans les rues d’Athènes, Madrid et Lisbonne, ne sont que les éclaireurs des masses furieuses qui, bientôt, casseront tout par désespoir.

  

Le second est l’inexorable guerre ethnico-religieuse qui nous attend. Elle a d’ailleurs déjà commencé. En France notamment. « L’exacerbation des rancœurs et des haines anciennes ne peut déboucher que sur des affrontements frontaux et, peut-être même, dégénérer en véritable guerre civile » (Dimitri Casali).

 

 

Quelques exemples récents :

 

-          Dans le seul mois de septembre, une vingtaine de profs se sont fait casser la figure par de charmantes petites têtes plus ou moins métissées ;

 

-          Le dimanche de Pentecôte, des fidèles se sont fait caillasser à la sortie de la cathédrale de Carcassonne par de gentils petits musulmans qui voulaient sans doute jouer avec eux ;

 

-          Une horde de « chances pour la France » a attaqué à coups de barres de fer et de couteaux une soixantaine de parachutistes du 8ème RPIMa à Castres ;

 

-          Sur le marché de Nîmes, des marchands forains ont vu leurs étals de charcuterie et de vin détruits par une meute de musulmans, des « modérés » sans doute ;

 

-          A Marseille, des Maghrébins font la chasse aux Roms et brûlent leurs campements (heureusement que ce n’étaient pas des Gaulois : que n’aurait-on entendu ?) ;

 

-          A Toulouse, lors des « Soirées Nomades », la projection au sol de « calligraphies coraniques » de Mounir Fatmi dégénère; une roumie qui a osé marcher sur « le Coran », est violemment giflée ;

 

-          A Echirolles, deux « jeunes », l’un noir, l’autre maghrébin, sont massacrés à coups de couteaux par leurs frères de sang (même remarque que ci-dessus) ;

 

-          Dans des dizaines de « zones de non-droit » (terme qu’il ne faut plus utiliser : c’est du défaitisme), pompiers et policiers tombent dans des guets-apens où on leur balance des machines à laver sur la tête, quand on ne leur tire pas carrément dessus (pour le moment avec du petit calibre, mais bientôt à l’arme de guerre) ;

  

Voulez-vous que je vous dise ? Ce pays, mon pays, ressemble à la Yougoslavie du début des années 1980, un pays que j’ai bien connu pendant les années de guerre. Vous connaissez la suite. Ces deux catastrophes sont inexorables. Dans quel ordre, on ne sait pas. Ni à quelle échéance. Le propre de toute révolution est d’être imprévisible. Alors, il faut se préparer au pire. Car vous ne pouvez compter ni sur la gauche de Flanby, ni sur la droite des moutons pour affronter ces combats de titans. L’heure n’est donc plus à l’attentisme. La société de demain se construit aujourd’hui. N’oubliez pas vos enfants et vos petits-enfants. Demain, il sera trop tard. Ils vous diront simplement : « Qu’avez-vous fait pour empêcher cela ? ».

  

Comme tous les peuples de la Terre, sachons nous faire respecter sur notre terre. Gaulois, maîtres chez nous !