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vendredi, 20 avril 2012

Le nouveau Kulturkampf

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Le nouveau Kulturkampf

Werner Olles

Ex: http://www.catholica.presse.fr/

[Werner Olles fait partie, comme Günter Maschke ou Botho Strauss, des Konvertiten, ces anciens activistes du mouvement de 1968 qui ont abandonné leurs attaches d’origine. En 1968-1969, Werner Olles militait à Francfort dans les rangs du SDS de Rudi Dutschke. Après être passé dans différents mouvements de la gauche radicale, il est devenu permanent des jeunesses socialistes (Juso) entre 1973 et 1977. Ce n’est que dans la fin des années soixante-dix qu’il rompt avec ce milieu. Il collabore aujourd’hui régulièrement à l’hebdomadaire berlinois Junge Freiheit, organe de presse non conformiste, idéologiquement composite, stupidement désigné du doigt comme néonazi par la propagande marxiste toujours culturellement dominante outre-Rhin, particulièrement haineuse contre les transfuges de son camp.]

C’est dans les années soixante, alors que l’école de Francfort prend ses distances avec le marxisme pour se rallier à la variante antifasciste du libéralisme, que l’on assiste à la fin des débats intellectuels entre gauche et droite. Pour les deux camps, bien qu’ils ne l’avouent pas, il s’agit d’une défaite intellectuelle : pour la gauche, car même si elle conserve certains restes du marxisme, elle poursuit désormais une forme de sentimentalisme moralisateur fondé sur l’antifascisme ; pour la droite conservatrice, dans la mesure où, se définissant par opposition, elle perd son adversaire et donc sa raison d’être intellectuelle.

Dans son cas la crise prend cependant l’allure d’une tempête dans un verre d’eau, car il est difficile d’identifier chez elle le moindre projet, qu’il s’agisse d’un projet intellectuel, populiste, voire même terroriste. L’époque est aux grandes ruptures. L’Eglise catholique n’arrête pas de se réformer et les syndicats se transforment en sociétés d’assurances, tandis que les partis font semblant de faire de la politique. L’extension de l’utilitarisme a joué un rôle important dans cette évolution, avec pour effet de transformer en norme le matérialisme, sous la forme d’une idolâtrie de la marchandise, et de disqualifier la différence entre la vérité et l’erreur, ce qui fait que tout est possible pour arriver à ses fins. Dans cette idolâtrie de la marchandise, les verts allemands, les Grünen, ont joué un rôle d’avant-garde. Le communiste Rudolf Bahro disait à leur sujet : « La classe la plus corrompue psychologiquement est la classe intellectuelle bourgeoise de type alternatif dont le seul objectif est l’expansion de son propre style de vie ». Il y a quelque temps, nous avons eu un grand débat visant à faire le bilan du mouvement de 1968. La conclusion s’est imposée : la protestation révolutionnaire, loin de donner un coup de frein à la société de consommation, a paradoxalement accéléré son développement. L’adaptation a été si parfaite que les soixante-huitards n’ont même pas remarqué qu’ils étaient devenus les défenseurs d’un système qu’ils étaient censés avoir attaqué. C’est l’une des forces de ce système que de pouvoir anéantir ses ennemis par l’intégration. Dans cette grande révolution sociale, on a donc cherché la rupture avec la tradition, mais sans trop savoir vers où on allait, et c’est de cette manière que s’est construite la critique sociale. Mais maintenant que l’Etat est aux mains des soixante-huitards, les masques sont tombés et avec eux les grands idéaux, et le climat est donc au désarroi : désarroi des militants qui ont l’impression d’avoir été trompés, désarroi de la société qui ne parvient plus à distinguer les messages des uns et des autres. Et cette nouvelle situation engendre une crise de confiance vis-à-vis de la sphère politique, chacun prenant peu à peu conscience du décalage entre les discours et les actes. Au-delà des grands objectifs proclamés, il devient manifeste que les hommes politiques constituent une classe homogène qui cherche avant tout son intérêt propre. Le discrédit se porte donc à la fois sur les hommes du fait de leur hypocrisie, et sur les idées qu’ils véhiculent parce qu’elles apparaissent de plus en plus clairement comme un vulgaire alibi. Les grands concepts de souveraineté populaire et de représentation perdent leur brillant et apparaissent brutalement comme des concepts vides visant à masquer la captation du pouvoir par une classe spécialisée.

Dans cette situation de désillusion, il est étonnant de constater à quel point l’imagination politique a pu manquer. Si la classe politique n’a pas intérêt à sortir de ce système, qui constitue son gagne-pain, la société, de son côté, tient aux avantages acquis et ne souhaite en rien sacrifier son mode de vie individualiste et hédoniste. En définitive, c’est la peur de l’inconnu qui domine : même si les gens ne sont pas satisfaits du régime actuel, ils craignent les nécessaires remises en cause que pourrait impliquer un changement. En fait, ils ne sont pas suffisamment désillusionnés pour passer à un rejet militant. Toute forme d’alternative semble impensable, si bien qu’on assiste à la victoire du mot d’ordre de Churchill : « La démocratie est le pire des régimes à l’exception de tous les autres ». Quant aux milieux conservateurs dont on attendrait une opposition plus résolue, c’est le fatalisme du fait accompli qui les anéantit. Ils sont tellement englués dans la réalité quotidienne de l’ordre des choses en vigueur que celui-ci leur masque toute autre perspective. L’imagination et l’audace politique disparaissent, la seule réponse possible restant de nature purement défensive.

Si l’on veut comprendre ce phénomène de résignation désillusionnée ou de désillusion résignée, il faut prendre la mesure de l’extension aux masses de l’utilitarisme ironique. Si personne ne croit plus aux grands discours, seule compte désormais l’utilité individuelle. On retrouve le même processus d’ironisation du côté de l’Etat et du côté du peuple, les deux se conditionnant d’ailleurs mutuellement. Alors qu’autrefois l’Etat était convaincu de la noblesse de sa mission, aujourd’hui tel n’est plus le cas. La crise touche tout autant la classe politique que celle des fonctionnaires qui, persuadés jusque-là d’assurer une mission de bien public, tombent désormais dans la désillusion et se mettent comme les autres à adopter l’utilitarisme ambiant. Du côté de la société, le processus est analogue. A la différence d’il y a une cinquantaine d’années, personne ne croit plus aux grands discours et à la mission de l’Etat. Dans ce climat, chacun se met donc à chercher son bien propre. La société se transforme en une juxtaposition de mafias qui cherchent toutes leur intérêt. Cependant, puisque personne ne croit plus à rien si ce n’est à l’organisation du bien-être personnel, on pourrait imaginer que l’espace public affiche cet individualisme radical. Or, il semble que l’ensemble des acteurs tiennent malgré tout à sauver la face en faisant comme si de rien n’était. Pour maintenir l’illusion, on trouve de nouveaux projets ou, pour reprendre l’expression du président Kennedy, de nouvelles frontières. La construction de l’Europe tout comme le bricolage du vivant remplissent typiquement cette fonction.

Si l’on voulait adopter une perspective de rupture, il faudrait identifier les lieux de production de l’idéologie et du conformisme, car ce sont eux qui font constamment de la publicité pour le monde tel qu’il est. La gauche, qui est allée à pas de géant de Marx à Habermas, n’est plus en mesure d’analyser les structures d’encadrement intellectuel et social des masses. Tout occupée avec sa propre subjectivité, elle n’en finit plus de s’autocélébrer. La « postpolitique » constituant le paradigme dominant, il s’opère une clôture de l’organisation sociale sur elle-même, ce qui fait que plus personne ne pense à la remettre en cause. Il n’y a plus ni ami ni ennemi, mais seulement des malades et des gens en bonne santé. Tout cela débouche sur une nouvelle forme de Kulturkampf, où il n’y a plus de véritable débat, où toutes sortes de placebos sont administrés pour faire face à la dépression de chaque camp et où l’opposant doit être « traité » pour revenir à la normalité. Ce que l’on appelle en Allemagne la « révolte des bien-pensants » (Der Aufstand der Anständigen) est typique de ce phénomène : il s’agit en effet d’une coalition hétéroclite regroupant Eglises, syndicats, partis et bonnes gens de toute couleur politique dont l’objectif est de pourchasser tous ceux qui ne sont pas dans la ligne en les accusant de néonazisme. L’ironie de l’histoire, c’est que ceux qui sont exclus se prennent pour des résistants héroïques au même titre que les bien-pensants, ce qui vient confirmer que l’idéologie actuelle fonctionne comme une machine à fabriquer de l’autosatisfaction.

Même si on ne peut reporter toute la responsabilité sur le mouvement de 1968, il est évident que toute cette agitation a contribué à la déconstruction de l’Etat dans sa forme autoritaire telle qu’elle a existé jusque dans les années cinquante. L’objectif était de casser ce qui pouvait rester d’unité sociale pour aboutir à l’éclatement dans tous les domaines : politique, culturel, et aussi religieux. Et ce processus a pris corps avec la politisation et la démocratisation de tous les secteurs de la vie. L’une des fonctions essentielles de 1968 aura été de faire sauter un certain nombre de verrous. Dans les années soixante, la société était mûre pour se libéraliser tandis que l’Etat travaillait à sa propre dissolution/recomposition (Entkernen). La nouveauté, c’est alors l’éclatement de la société en de très nombreux petits groupes d’intérêt qui fonctionnent tous à la manière de gangs. L’Etat lui-même est devenu mafieux au point qu’il n’est plus possible de le distinguer du reste de la société. Certes, nous ne touchons pas encore le fond et il est difficile de discerner la sortie de ce processus de déclin, mais personne ne paraît aujourd’hui en mesure de donner un coup de frein. En fait, le système a découvert les lois de l’éternelle stabilité ! Il s’agit d’une grande tromperie dont personne n’est dupe mais que tout le monde accepte.

C’est là que la question du « que faire ? » prend tout son sens. Malheureusement, du côté de ceux qui sont censés refuser l’effondrement, on ne peut que constater le manque d’idées visant à arrêter ce dernier. Et pourtant il y a suffisamment de raisons qui devraient pousser à la révolte contre le système technocratique, d’autant plus que si ce dernier est très puissant, il est en même temps très vulnérable. Du fait de cette contradiction interne, je pense qu’il vaudrait mieux parler d’ordre instable. Le paradoxe est si fort que le scénario de l’implosion n’est pas à exclure : ce serait la réitération à l’Ouest de ce qui s’est passé à l’Est pour le régime communiste. Cependant, il nous faut prendre conscience qu’aussi longtemps que la grande coalition de technocrates-chrétiens et des sociaux-technocrates, des réalistes pragmatiques et des gens de droite, s’appuyant sur les restes de la théorie critique, entretiendra son hégémonie culturelle sous la forme de l’évangile de la « société civile » ou sous la forme de l’engagement en faveur des droits de l’homme, toute révolte contre cette technocratie sera impossible et de ce fait devra être pensée dans la durée. Une autre difficulté vient du caractère insaisissable des centres de pouvoir, puisque la technocratie est tout à la fois partout et nulle part. Auparavant, il était facile d’identifier les lieux du pouvoir : c’était l’empereur, le tsar, le roi. Avec la nouvelle technocratie, le pouvoir devient à la fois tentaculaire et anonyme. La révolte devient de ce fait beaucoup plus difficile.

* * *

Plusieurs éléments peuvent cependant jouer à l’avenir et la démographie n’est pas l’aspect le moins important. On va en effet tout droit vers le suicide démographique : il s’agit d’une vague de fond irrésistible. Le système a trouvé malgré tout la parade en recourant massivement à l’immigration. Et je ne crois pas que de ce fait nous allions au devant d’une grande guerre civile, car les nouveaux arrivants vont progressivement s’assimiler et, un jour ou l’autre, ils seront aussi décadents et corrompus que le reste de la population. Certes, on peut imaginer qu’une minorité restée religieuse garde un mode de vie différent, mais il ne peut s’agir que d’une minorité. De toute façon, si elle garde sa religion, ce sera uniquement à titre privé. Même si les futurs immigrés parviennent à constituer une force sociale, ils prendront les mêmes habitudes et deviendront aussi mafieux que les autres. Je ne crois ni à un clash violent ni à la république islamique. En revanche, la décadence occidentale se renforcera.

Aussi, je ne vois aujourd’hui aucune issue dans la décennie qui vient. Même en France où un contexte plus favorable permet l’expression politique dissidente, le système sait gérer cette « crise » en mettant en place tous les contre-feux nécessaires. Je suis donc plutôt pessimiste dans le court terme. Avec la disparition de l’attachement à la religion, à la nation ou à la famille, on assiste à une nouvelle aggravation du drame de l’homme moderne. Il est vrai que la société atomisée peut encore enivrer ses membres avec plus de loisirs, de vacances, de télévision, de consommation et de drogue. Comme dirait mon ami Günter Maschke, il nous faut faire face à un phénomène d’« individualisation sur fond de massification totale ». Tandis que la reproduction industrielle de l’homme est à portée de la main, jamais on ne lui a autant expliqué combien il constituait une créature singulière ! Mais parallèlement l’homme expérimente quotidiennement sa solitude, son désarroi et sa totale impuissance. Il va donc falloir admettre un jour que le projet des Lumières a échoué et que la société moderne est régie par un anti-humanisme. Mais comme personne n’ose le dire — car il faudrait alors admettre que l’existence humaine est une « vallée de larmes » — le train est déjà parti et on ne peut plus l’arrêter.

Pourrait-on reprendre contre le système technocratique la révolte inaugurée par le surréalisme à l’encontre la domination de la raison ? Ce ne serait qu’un jeu, une mise en scène esthétique. « Qui ne fait plus aucune conquête, consent à être conquis », écrivait Cioran. Il est difficile de discerner les contours que la dissidence peut et doit prendre si elle veut échapper à certains courants pessimistes. Sans objectif, elle oscillera en tout cas entre ralliement « réaliste » et opposition totale mais stérile. Je ne vois malheureusement nulle part une volonté politique de dépasser la situation présente. Il se passera encore beaucoup de temps avant que les nappes de brouillard ne se dissipent et que l’on puisse distinguer les nouvelles lignes de front pour que finalement sonne l’heure du politique et du réveil national. Si bien qu’aujourd’hui je pense que notre devoir est de créer un peu de désordre intellectuel dans une sphère publique occupée par un Kulturkampf au rabais, et dont le caractère artificiel tient à la mise en scène stéréotypée des protagonistes, la figure du conservateur jouant le rôle de bouc émissaire. Je ne crois pas au caractère réformable du système et toute stratégie participative, notamment par l’insertion au sein des partis, est vouée à l’échec. En revanche, il est possible à mon sens de travailler dans deux directions. C’est ce que j’ai eu l’occasion d’expliquer, il y a un certain temps, en marge d’une conférence tournant autour de mon article Das Verlust des Politischen (« La perte du politique », Junge Freiheit, 11 août 2000). Une première piste consiste à tisser des liens micro-sociaux. Face à l’isolement, la survie ne peut passer que par l’entretien de relations actives à cette échelle. L’autre piste, c’est le travail intellectuel, sachant qu’il ne faut surestimer aucune des deux pistes. En effet, d’un côté, il y a ceux qui croient à l’activisme — au collage d’affiches ! — mais qui ne se rendent pas compte que cela ne sert à rien, tandis que de l’autre il y a ceux qui écrivent des articles pour une douzaine de personnes qui acquiescent tout en se demandant ce qu’il faut faire. Le drame, c’est que ces deux populations ne se rencontrent pas. Tout se passe comme s’il existait un fossé entre les pragmatiques et les intellectuels. Or il est important d’unir les deux dimensions si l’on veut éviter l’écueil de l’intellectualisme désincarné tout comme celui de l’activisme irresponsable. Mais avant cela, il faut fixer les objectifs et se clarifier les choses à soi-même. Et en ce sens, démystifier l’ordre existant est un moyen de comprendre ce qui se passe et de saisir les occasions quand elles se présentent.


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mardi, 17 avril 2012

Caspar von Schrenck-Notzing, RIP

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Caspar von Schrenck-Notzing, RIP

Paul Gottfried (2009)
 

PAUL GOTTFRIED is the Raffensperger Professor of Humanities at Elizabethtown College in Pennsylvania.

The death of Caspar von Schrenck- Notzing on January 25, 2009, brought an end to the career of one of the most insightful German political thinkers of his generation. Although perhaps not as well known as other figures associated with the postwar intellectual Right, Schrenck- Notzing displayed a critical honesty, combined with an elegant prose style, which made him stand out among his contemporaries. A descendant of Bavarian Protestant nobility who had been knights of the Holy Roman Empire, Freiherr von Schrenck- Notzing was preceded by an illustrious grandfather, Albert von Schrenck-Notzing, who had been a close friend of the author Thomas Mann. While that grandfather became famous as an exponent of parapsychology, and the other grandfather, Ludwig Ganghofer, as a novelist, Caspar turned his inherited flair for language toward political analysis.

Perhaps he will best be remembered as the editor of the journal Criticón, which he founded in 1970, and which was destined to become the most widely read and respected theoretical organ of the German Right in the 1970s and 1980s. In the pages of Criticón an entire generation of non-leftist German intellectuals found an outlet for their ideas; and such academic figures as Robert Spämann, Günter Rohrmöser, and Odo Marquard became public voices beyond the closed world of philosophical theory. In his signature editorials, Criticón's editor raked over the coals the center-conservative coalition of the Christian Democratic (CDU) and the Christian Social (CSU) parties, which for long periods formed the postwar governments of West Germany.

Despite the CDU/CSU promise of a "turn toward the traditional Right," the hoped-for "Wende nach rechts" never seemed to occur, and Helmut Kohl's ascent to power in the 1980s convinced Schrenck- Notzing that not much good could come from the party governments of the Federal Republic for those with his own political leanings. In 1998 the aging theorist gave up the editorship of Criticón, and he handed over the helm of the publication to advocates of a market economy. Although Schrenck-Notzing did not entirely oppose this new direction, as a German traditionalist he was certainly less hostile to the state as an institution than were Criticón's new editors.

But clearly, during the last ten years of his life, Schrenck-Notzing had lost a sense of urgency about the need for a magazine stressing current events. He decided to devote his remaining energy to a more theoretical task—that of understanding the defective nature of postwar German conservatism. The title of an anthology to which he contributed his own study and also edited, Die kupierte Alternative (The Truncated Alternative), indicated where Schrenck-Notzing saw the deficiencies of the postwar German Right. As a younger German conservative historian, Karl- Heinz Weissmann, echoing Schrenck- Notzing, has observed, one cannot create a sustainable and authentic Right on the basis of "democratic values." One needs a living past to do so. An encyclopedia of conservatism edited by Schrenck-Notzing that appeared in 1996 provides portraits of German statesmen and thinkers whom the editor clearly admired. Needless to say, not even one of those subjects was alive at the time of the encyclopedia's publication.

What allows a significant force against the Left to become effective, according to Schrenck-Notzing, is the continuity of nations and inherited social authorities. In the German case, devotion to a Basic Law promulgated in 1947 and really imposed on a defeated and demoralized country by its conquerors could not replace historical structures and national cohesion. Although Schrenck-Notzing published opinions in his journal that were more enthusiastic than his own about the reconstructed Germany of the postwar years, he never shared such "constitutional patriotism." He never deviated from his understanding of why the post-war German Right had become an increasingly empty opposition to the German Left: it had arisen in a confused and humiliated society, and it drew its strength from the values that its occupiers had given it and from its prolonged submission to American political interests. Schrenck-Notzing continually called attention to the need for respect for one's own nation as the necessary basis for a viable traditionalism. Long before it was evident to most, he predicted that the worship of the postwar German Basic Law and its "democratic" values would not only fail to produce a "conservative" philosophy in Germany; he also fully grasped that this orientation would be a mere transition to an anti-national, leftist political culture. What happened to Germany after 1968 was for him already implicit in the "constitutional patriotism" that treated German history as an unrelieved horror up until the moment of the Allied occupation.

For many years Schrenck-Notzing had published books highlighting the special problems of post-war German society and its inability to configure a Right that could contain these problems. In 2000 he added to his already daunting publishing tasks the creation and maintenance of an institute, the Förderstiftung Konservative Bildung und Forschung, which was established to examine theoretical conservative themes. With his able assistant Dr. Harald Bergbauer and the promotional work of the chairman of the institute's board, Dieter Stein, who also edits the German weekly, Junge Freiheit, Schrenck-Notzing applied himself to studies that neither here nor in Germany have elicited much support. As Schrenck-Notzing pointed out, the study of the opposite of whatever the Left mutates into is never particularly profitable, because those whom he called "the future-makers" are invariably in seats of power. And nowhere was this truer than in Germany, whose postwar government was imposed precisely to dismantle the traditional Right, understood as the "source" of Nazism and "Prussianism." The Allies not only demonized the Third Reich, according to Schrenck-Notzing, but went out of their way, until the onset of the Cold War, to marginalize anything in German history and culture that was not associated with the Left, if not with outright communism.

This was the theme of Schrenck-Notzing's most famous book, Charakterwäsche: Die Politik der amerikanischen Umerziehung in Deutschland, a study of the intent and effects of American re-education policies during the occupation of Germany. This provocative book appeared in three separate editions. While the first edition, in 1965, was widely reviewed and critically acclaimed, by the time the third edition was released by Leopold Stocker Verlag in 2004, its author seemed to be tilting at windmills. Everything he castigated in his book had come to pass in the current German society—and in such a repressive, anti-German form that it is doubtful that the author thirty years earlier would have been able to conceive of his worst nightmares coming to life to such a degree. In his book, Schrenck-Notzing documents the mixture of spiteful vengeance and leftist utopianism that had shaped the Allies' forced re-education of the Germans, and he makes it clear that the only things that slowed down this experiment were the victories of the anticommunist Republicans in U.S. elections and the necessities of the Cold War. Neither development had been foreseen when the plan was put into operation immediately after the war.

Charakterwäsche documents the degree to which social psychologists and "antifascist" social engineers were given a free hand in reconstructing postwar German "political culture." Although the first edition was published before the anti-national and anti-anticommunist German Left had taken full power, the book shows the likelihood that such elements would soon rise to political power, seeing that they had already ensconced themselves in the media and the university. For anyone but a hardened German-hater, it is hard to finish this book without snorting in disgust at any attempt to portray Germany's re-education as a "necessary precondition" for a free society.

What might have happened without such a drastic, punitive intervention? It is highly doubtful that the postwar Germans would have placed rabid Nazis back in power. The country had had a parliamentary tradition and a large, prosperous bourgeoisie since the early nineteenth century, and the leaders of the Christian Democrats and the Social Democrats, who took over after the occupation, all had ties to the pre-Nazi German state. To the extent that postwar Germany did not look like its present leftist version, it was only because it took about a generation before the work of the re-educators could bear its full fruit. In due course, their efforts did accomplish what Schrenck-Notzing claimed they would—turning the Germans into a masochistic, self-hating people who would lose any capacity for collective self-respect. Germany's present pampering of Muslim terrorists, its utter lack of what we in the U.S. until recently would have recognized as academic freedom, the compulsion felt by German leaders to denigrate all of German history before 1945, and the freedom with which "antifascist" mobs close down insufficiently leftist or anti-national lectures and discussions are all directly related to the process of German re-education under Allied control.

Exposure to Schrenck-Notzing's magnum opus was, for me, a defining moment in understanding the present age. By the time I wrote The Strange Death of Marxism in 2005, his image of postwar Germany had become my image of the post-Marxist Left. The brain-snatchers we had set loose on a hated former enemy had come back to subdue the entire Western world. The battle waged by American re-educators against "the surreptitious traces" of fascist ideology among the German Christian bourgeoisie had become the opening shots in the crusade for political correctness. Except for the detention camps and the beating of prisoners that were part of the occupation scene, the attempt to create a "prejudice-free" society by laundering brains has continued down to the present. Schrenck-Notzing revealed the model that therapeutic liberators would apply at home, once they had fi nished with Central Europeans. Significantly, their achievement in Germany was so great that it continues to gain momentum in Western Europe (and not only in Germany) with each passing generation.

The publication Unsere Agenda, which Schrenck-Notzing's institute published (on a shoestring) between 2004 and 2008, devoted considerable space to the American Old Right and especially to the paleoconservatives. One drew the sense from reading it that Schrenck-Notzing and his colleague Bergbauer felt an affinity for American critics of late modernity, an admiration that vastly exceeded the political and media significance of the groups they examined. At our meetings he spoke favorably about the young thinkers from ISI whom he had met in Europe and at a particular gathering of the Philadelphia Society. These were the Americans with whom he resonated and with whom he was hoping to establish a long-term relationship. It is therefore fitting that his accomplishments be noted in the pages of Modern Age. Unfortunately, it is by no means clear that the critical analysis he provided will have any effect in today's German society. The reasons are the ones that Schrenck-Notzing gave in his monumental work on German re-education. The postwar re-educators did their work too well to allow the Germans to become a normal nation again.

lundi, 16 avril 2012

The Heritage of Europe's 'Revolutionary Conservative Movement'

The Heritage of Europe's 'Revolutionary Conservative Movement'

A Conversation with Swiss Historian Armin Mohler (1994)

By Ian B. Warren

Introduction

mohlereinband.jpgFollowing the aftermath of the cataclysmic defeat of Germany and her Axis partners in the Second World War, exhausted Europe came under the hegemony of the victorious Allied powers — above all the United States and Soviet Russia. Understandably, the social-political systems of the vanquished regimes — and especially that of Hitler's Third Reich — were all but completely discredited, even in Germany.

This process also brought the discrediting of the conservative intellectual tradition that, to a certain extent, nourished and gave rise to National Socialism and Hitler's coming to power in 1933. In the intellectual climate that prevailed after 1945, conservative views were largely vilified and suppressed as "reactionary" or "fascist," and efforts to defend or revitalize Europe's venerable intellectual tradition of conservatism came up against formidable resistance.

Those who defied the prevailing "spirit of the times," maintaining that the valid "Right" traditions must be accorded their proper and important place in Europe's intellectual and political life, risked being accused of seeking to "rehabilitate" or "whitewash" Nazism. Germans have been especially easy targets of this charge, which is nearly impossible to disprove.

One of the most prominent writers in German-speaking Europe to attempt this largely thankless task has been Armin Mohler. As German historian Ernst Nolte has observed, this job has fortunately been easier for Mohler because he is a native of a country that remained neutral during the Second World War.

Born in Basel, Switzerland, in 1920, Mohler worked for four years as secretary of the influential German writer Ernst Jünger. He then lived in Paris for eight years, where he reported on developments in France for various German-language papers, including the influential Hamburg weekly Die Zeit.

In his prodigious writings, including a dozen books, Dr. Mohler has spoken to and for millions of Europeans who, in defiance of the prevailing political-intellectual order, have sought to understand, if not appreciate, the intellectual heritage of Europe's venerable "old right."

Mohler's reputation as the "dean" of conservative intellectuals and as a bridge between generations is based in large part on the impact of his detailed historical study, Die Konservative Revolution in Deutschland 1918–1932 ("The Conservative Revolution in Germany, 1918–1932"). Based on his doctoral dissertation at the University of Basel, this influential work was first published in 1950, with revised editions issued in 1972 and 1989.1

In this study, Mohler asserts that the German tradition of the Reich ("realm") in central Europe (Mitteleuropa) incorporates two important but contradictory concepts. One sees Mitteleuropa as a diverse and decentralized community of culturally and politically distinct nations and nationalities. A second, almost mythical view stresses the cultural and spiritual unity of the Reich and Mitteleuropa.

The main current of radical or revolutionary conservative thinking is expressed by such diverse figures as the Russian writer Feodor Dostoyevsky, Italian sociologist Vilfredo Pareto, American poet and social critic Ezra Pound, American sociologist Thorstein Veblen, and English novelist C. K. Chesterton. 2 This intellectual movement began at the close of the 19th century and flourished particularly during the 1920s and 1930s. Sometimes also called the "organic revolution," this movement sought the preservation of the historical legacy and heritage of western and central European culture, while at the same time maintaining the "greatest [cultural and national] variety within the smallest space."3 In Germany, the "Thule Society" played an important role in the 1920s in this European-wide phenomenon as a kind of salon of radical conservative intellectual thought. It stressed the idea of a völkisch (folkish or nationalist) pluralism, underscoring the unique origins and yet common roots of a European culture, setting it apart from other regions and geopolitical groupings around the globe. 4

In Mohler's view, the twelve-year Third Reich (1933–1945) was a temporary deviation from the traditional conservative thinking. At the same time, the conservative revolution was "a treasure trove from which National Socialism [drew] its ideological weapons." 5 Fascism in Italy and National Socialism in Germany were, in Mohler's judgment, examples of the "misapplication" of the key theoretical tenets of revolutionary conservative thought. While some key figures, such as one-time Hitler colleague Otto Strasser, chose to emigrate from Germany after 1933, those who decided to remain, according to Mohler, "hoped to permeate national socialism from within, or transform themselves into a second revolution." 6

Following the publication in 1950 of his work on the conservative revolution in Europe, Mohler explored in his writings such diverse subjects as Charles DeGaulle and the Fifth Republic in France, 7 and the Technocracy movement in the depression-era United States. 8 In 1964 Mohler was appointed Managing Director of the prestigious Carl-Friedrich von Siemens Foundation, a leading scholarly and research support institute in Germany. In 1967 he began a stint of several years teaching political science at the University of Innsbrück in Austria. That same year, Konrad Adenauer honored Mohler for his writing with the first "Adenauer Prize" ever bestowed.

During the 1970s and 1980s, Mohler was a frequent contributor to Criticon, a scholarly German journal whose editor, Caspar von Schrenk-Notzing, has been a close friend of the Swiss scholar and a major promoter of his work. In 1985, Dr. Mohler produced a collection of writings to commemorating the 25th anniversary of the Siemens Foundation. The volume contained contributions from the writings of Oswald Spengler, Carl Schmitt, Konrad Lorenz, Hellmut Diwald, H.J. Eysenck, and Julian Freund.

Mohler is a leading figure in the European "New Right," or "Nouvelle Droite." (For more on this, see Prof. Warren's interview with Alain de Benoist, another major figure in this social-intellectual movement, in The Journal of Historical Review, March–April 1994.)

Year after year, political leaders, educators and much of the mass media take care to remind Germans of their important "collective responsibility" to atone for their "burdensome" past. This seemingly never-ending campaign has become nearly a national obsession — manifest recently in the enormous publicity and soul-searching surrounding the Spielberg film "Schindler's List." In Mohler's view, all this has produced a kind of national neuroses in Germany.

Mohler has written extensively on the particularly German phenomenon known as "mastering the past" or "coming to grips with the past" ("Vergangenheitsbewältigung"). He tackled this highly emotion-laden topic in a book (appropriately entitled Vergangenheitsbewältigung), published in 1968, and later re-issued in a revised edition in 1980. 9 Two years later he turned to the subject of German identity.10

In 1989 Mohler again boldly took on the issue of Germany's difficulty in coming to terms with the legacy of the Third Reich in what is perhaps his most provocative book, Der Nasenring ("The Nose Ring").11 [A review by M. Weber of this work appears in this issue of the Journal.]

With the reunification of Germany in 1989, the collapse of the Soviet empire, the end of the Cold War US-USSR rivalry, and the withdrawal of American and Soviet Russian forces from Europe, has inevitably come an earnest reconsideration of the critical issues of German identity and Germany's the role in Europe. This has also brought a new consideration of precisely how Germans should deal with the troubling legacy of the Third Reich and the Second World War.

Changing social-political realities in Germany, Europe and the world have given new significance to the views developed and nurtured by Dr. Mohler and his circle of like-minded "revolutionary conservatives."

Interview

am-KR.jpgThis writer was privileged to spend a day with Armin Mohler and his gracious wife at their home in Munich early in the summer of 1993. After having spoken earlier with historian Ernst Nolte, I was interested to compare his views with those of Mohler. In particular, I was curious to compare how each of these eminent figures in German intellectual life assessed the present and future climate of their nation, and of the continent within which it plays such a critical role.

Although his movement is restricted due to a serious arthritic condition, Dr. Mohler proved to be witty, provocative and fascinating. (In addition to his other talents and interests, he is a very knowledgeable art specialist. His collection of reprints and books of Mexican, US-American and Russian art is one of the largest anywhere.)

During our conversation, Mohler provided both biting and incisive commentary on contemporary political trends in Europe (and particularly Germany), and on American influence. Throughout his remarks, he sprinkled witty, even caustic assessments of the German "political class," of politicians spanning the ideological spectrum, and of the several generational strands forming today's Germany. As he explained to this writer, Dr. Mohler felt free to offer views without any of the "politically correct" apologetics that have hampered most native German colleagues.

Q: What do you see as the state of the conservative political movement in Germany today?

M: Well, first let me explain my own special analysis. I believe there are three possibilities in politics, which I characterize as "mafia," "gulag," and "agon." Each has been a possible or viable political form in twentieth century history. Of course, between the choice of the "gulag" and the "mafia," people will choose the latter because it is more comfortable and less apparently dangerous, or so it seems.

But what of this third option, which is taken from the Greek term "agon" ("competition" or "contest"), and recalls the ancient Hellenic athletic and literary competitions? I believe it is possible to have a society that is free of the politics both of the mafia and of the Left, but bringing this about is quite complicated. It is a pity that today we appear only to have a choice between the mafia and the gulag. Liberalism in the 19th century context was a positive idea with a serious basis of thought. Today, however, liberalism has become just another name for the mafia. I do not believe that political liberalism is able to govern in the modern world. My ideal is most apparent today in the "tiger" states of Asia, such as Malaysia, Singapore, Korea and Taiwan, which have dynamic free market, liberal economies, but without liberal politics.

Q: When you speak of a "third option," are you referring to the anti-capitalist and anti-Communist "third way" or "third position" advocated by some political and intellectual groups in Europe today that reject the establishment elites of both the traditional left and right?

M: No. I do not see any significant movement of that kind. What small steps are being taken in this direction are denounced as "fascist" or in the "fascistic style." The role of the modern mass media has destroyed any possibility of such "third way" politics. This means, unfortunately, that we must exclude the "agon" option. We are left only with the "mafia" or the "gulag" options.

Q: Are you therefore saying that a true conservative revolution is not possible? Is there now in Germany anything that might be called an authentic conservative movement?

M: At first, just after the war, we did have a certain kind of conservatism. Essentially, it had two aims: first, to be the Number One enemy of Communism; and second, it must be allied with America. It also had its origins in two forms of conservatism. One was Burkian [after Edmund Burke], what I have called Gärtner-Konservatismus — "Gardener Conservatism" — that is, merely attending to the cultivation and restoration of society as a gardener would. The other is the "humility conservatism" of the Christian churches. These were the only kinds of conservatism allowed by the Americans. After all, they were the ones who handed out the chocolates, and western Germany wanted that. What the entire population did not want was Communism.

At last this began to change, particularly with the publication in 1969 of Moral und Hypermoral by Arnold Gehlen. 12 This book opened the way to a real Conservatism. Gehlen used the term "conservatism," which I do not like because it implies merely wanting to hold on to something from the past. Most of the time "conservatism" is used to refer to rather trivial and stupid things. In any event, a year after Gehlen's book was published our journal Criticon was started. The first issue was devoted to Gehlen and his ideas.

And then there was the "War Generation." I am not referring here to the "Old Nazis," but rather to a second generation that no longer believed in the early romantic notion of revolutionary National Socialism. By 1942, the "Old Nazis" were effectively all gone. In Berlin, by then, all of the government posts were in the hands of young technocrats: the "second generation" of National Socialists. They were not interested in the stories of the Party's struggle for power, or in the fight against Communism.

And this generation — members of which I met in 1942 in the government ministries in Berlin — were in their 30s. A good example of this type is Helmut Schmidt, who eventually became leader of the Social Democratic party, and then Chancellor. He is very typical of this generation that had conducted the war: in the later war years, they played a major role in the government agencies and in the [National Socialist] party organizations. They were very much a group of "survivors."

Q: So they were the first "new" class?

M: Yes. This first "new class" — most of whom came of age in the 1940s — accepted the ideology of the Western allies because they told themselves, and others: "We lost the war, now at least we must win the peace." I worked for 24 years at the Siemens corporation with people of this type. I tried to encourage them to fight against government regimentation. But they replied, "you can do that, you are Swiss. We, though, have to trust the system, to appreciate the possibilities of life within this economy and society."

They didn't have to develop a liberal or free market economy, of course, because Hitler was intelligent enough not to socialize or nationalize the economy. He had said, "I will socialize the hearts, but not the factory." And the members of this "new generation" felt that there was no time to dwell on being individualist: "We must work. We lost the war, at least we must win this struggle."

They are completely different from their sons and daughters! This next generation, which is now between 40 and 60, you could call them the "unemployed" generation: too young to serve in the army of Hitler and too old to serve in the army of Bonn. Well educated, they sought only to work in a liberal, industrial society, vacationing in Tuscany. They've wanted money for themselves, not accepting any social responsibilities. They wouldn't think of sacrificing their blood in wars decided by Americans or Russians. In their youth they were Maoists, but not seriously so; after all, they want to live comfortably. They didn't want to work hard like the Asians. Disdaining such a goal, they declared, "Our fathers and mothers had to work too much." They wanted an easier life, and they succeeded. The money was there, and the larger political questions were settled for them by the Americans. So these were the "volunteer helpers" — the "Hiwis" or Hilfswilligen — of the Americans.

The young socialists of this generation rejected the idea of national and social responsibility. It regarded the notion that men must work, and that one must help others, as a secondary and not very important idea of old people. These are the sons and the daughters of the people of my generation, too. This is largely a destroyed or wasted generation.

I admire the "war generation" very much because they had a sense of responsibility, and furthermore, they didn't lie. They did not mouth the trivial and hackneyed old political slogans of liberalism; they were too serious to do this. They knew in their hearts that this paradise of the Bundesrepublik [German federal republic] would not be viable.

But now we have a generation in power that is not capable of conducting serious politics. They are not willing to fight, when necessary, for principles. Typically, they think only about having good times in Italy or the Caribbean. As long as the generation between the ages of 40 and 60 remains in power, there will be bad times for Germany.

The generation that is coming into its own now is better because they are the sons and the daughters of the permissive society. They know that money is not everything, that money does not represent real security. And they have ideas. Let me give my description of this generation.

For 20 years people like me were on the sidelines and barely noticed. But for the past six or seven years, the young people have been coming to me! They want to meet and talk with the "Old Man," they prefer me to their fathers, whom they regard as too soft and lacking in principles. For more than a hundred years, the province of Saxony — located in the postwar era in the Communist "German Democratic Republic" — produced Germany's best workers. Since 1945, though, they have been lost. The situation is a little bit like Ireland. Just as, it is said, the best of the Irish emigrated to the United States, so did the best people in the GDR emigrate to western Germany. After 1945, the GDR lost three million people. With few exceptions, they were the most capable and ambitious. This did not include the painters of Saxony, who are far better than their western German counterparts. (Fine art is one of my special pleasures.) Moreover, many of the best who remained took positions in the Stasi [the secret police of the former GDR]. That's because the Stasi provided opportunities for those who didn't want to migrate to western Germany to do something professionally challenging. In a dictatorship, a rule to remember is that you must go to the center of power.

Recently, in an interview with the German paper Junge Freiheit, I said that trials of former Stasi officials are stupid, and that there should be a general amnesty for all former Stasi workers. You must build with the best and most talented people of the other side — the survivors of the old regime — and not with these stupid artists, police and ideologues.

Q: Are there any viable expressions of the "conservative revolution" in German politics today?

M: You know, I'm a friend of Franz Schönhuber [the leader of the Republikaner party], and I like him very much. We were friends when he was still a leftist. He has a typical Bavarian temperament, with its good and bad sides. And he says, "you know, it's too late for me. I should have begun ten years earlier." He is a good fellow, but I don't know if he is has the talents required of an effective opposition political leader. Furthermore, he has a major fault. Hitler had a remarkable gift for choosing capable men who could work diligently for him. Organization, speeches — whatever was needed, they could carry it out. In Schönhuber's case, however, he finds it virtually impossible to delegate anything. He does not know how to assess talent and find good staff people.

Thus, the Republikaner party exists almost by accident, and because there is so much protest sentiment in the country. Schönhuber's most outstanding talent is his ability to speak extemporaneously. His speeches are powerful, and he can generate a great deal of response. Yet, he simply doesn't know how to organize, and is always fearful of being deposed within his party. Another major weakness is his age: he is now 70.

Q: What do you think of Rolf Schlierer, the 40-year-old heir apparent of Schönhuber?

M: Yes, he's clever. He clearly understands something about politics, but he can't speak to the people, the constituents of this party. He is too intellectual in his approach and in his speeches. He often refers to Hegel, for example. In practical political terms, the time of theorists has gone. And he is seen to be a bit of a dandy. These are not the qualities required of the leader of a populist party.

Ironically, many of the new people active in local East German politics have gone over to the Republikaner because people in the former GDR tend to be more nationalistic than the West Germans.

Q: What about Europe's future and role of Germany?

M: I don't think that the two generations I have been describing are clever enough to be a match for the French and English, who play their game against Germany. While I like Kohl, and I credit him for bringing about German unification, what I think he wants most sincerely is Germany in Europe, not a German nation. His education has done its work with him. I fear that the Europe that is being constructed will be governed by the French, and that they will dominate the Germans. The English will side with the French, who are politically astute.

Q: That is the opposite of the perception in America, where much concern is expressed about German domination of Europe. And yet you think that the French and the English will predominate?

M: Thus far, they have not. Kohl hopes, of course, that he can keep power by being the best possible ally of America; but that is not enough.

Q: Do you think that the influence of America on German identity is still important, or is it diminishing?

M: Yes, it is still important, both directly, and indirectly through the process of "re-education," which has formed the Germans more than I had feared. Where have the special German qualities gone? The current generation in power wants to be, to borrow an English expression, "everybody's darling;" particularly to be the darling of America.

Those of the upcoming generation don't like their parents, whom they see as soft and lacking in dignity. In general, I think that younger Germans are not against Americans personally. They will be better off with Americans than with the English or French. In this I am not as anti-American as Alain de Benoist. The "American way of life" is now a part of us. And for this we have only ourselves to blame.

For my own part, I see a great affinity between Germany and America. When I was visiting a family in Chicago a few years ago, I felt right at home, even if it was a patrician family, and I am from the lower middle class. I felt something. For example, if I were to have an accident, I would prefer that it occur on the streets of Chicago rather than in Paris or London. I think that Americans would be more ready to help me than people in France or England.

During my travels in the United States, I encountered many taxi drivers, who were very friendly if they had an idea that I was from Germany. But when I would tell them that I am Swiss, they didn't respond in this positive way. In the case of Black taxi drivers, there is always the same scenario when they converse with Germans. They say, "you treated us as human beings when we were there."

Some would talk about those death camps on the Rhine for German prisoners run by Eisenhower, where American soldiers had orders not to give water or food to the Germans. 13 (You know, Eisenhower ordered that those who gave food or water to the Germans in those camps would be punished.) Blacks gave them water, though, and that had a great impression on them. To German soldiers they said: "We are in the same situation as you."

Q: You are saying that there is a camaraderie among victims?

M: Yes.

Q: How is it possible to throw off this domination, this cultural occupation, as it were?

M: I had the idea that we must have emigration — as the Irish have had — to make Germans more spontaneous. I have written on three different occasions about Ireland in Criticon.

It was not fair of me to judge Ireland during that first visit, because I did not know the country's history. Then I dug into the subject, and especially the 800-year struggle of the Irish against the English. I relied on the best study available, written by a German Jew, Moritz Julius Bonn. An archivist at the University of Dublin had given Bonn access to all the documents about the English colonization of Ireland.

In my second Criticon article I boosted Ireland as an example for the Germans of how to fight for their independence. I said that it was a war of 800 years against the English. At last they won. And the English genocide was a real genocide.

During my first visit to Ireland, I felt that there was something really different, compared to Germany. Last year, after two decades, I returned to Ireland. Writing about that trip, I concluded that I had been deceived earlier, because Ireland has changed. Europe has been a very bad influence. Every Irishman, when he saw that I was from Germany, asked me, "Do you vote for Maastricht?" [referring to the treaty of European unification]. When I replied that the German people are not allowed to vote on this matter, they seemed pleased. And to me, the Irish now seem very demoralized. Twenty years ago, when I arrived in a little Irish town in Castlebar, it was a quiet little town with one factory and some cars, some carts and horses. Now, all the streets were full of cars, one after the other. "Is there a convention in town," I asked. "No, no, it's normal." I then asked, "Are these cars paid for?" "Ah, no," was the answer I received.

Every person can have three days off a week, and then it's Dole Day on Tuesday. Their mountains are full of sheep. They don't need stables for them, because it's not necessary. The owners are paid a sum of money from the European Union for each sheep. Their entire heroic history is gone! It's like the cargo cult [in backwoods New Guinea]. For the Irish, the next generation will be a catastrophe. 14

Q: Returning to an earlier question: what does the future hold for German-American relations?

M: On one occasion when I was in America doing research on the Technocracy movement, I recall being the guest of honor at a conference table. At my side was a nationally prominent American scientist who was also a professor at a west coast university. Also with us was an internationally prominent Jew, a grey eminence in armaments who had an enormous influence. He was treated like a king by the president of the university. And at the other end of the table I sat next to this west coast professor, who told me that he didn't like the cosmopolitan flair of the East Coast. "You should come to western America," he said to me. "There you will not always hear stupid things about Germany." And he added that in his profession — he works in the forests and woods — are people who are friends of Germany. So I remember this fraternization between a visitor from Germany and someone from the American west coast.

Q: Are you suggesting that if it were not for the influence of certain powerful academic or political elites, there would be greater recognition of the compatibility of German and American values?

M: You see, this difficult relationship between Germans and Jews has had an enormous influence on public opinion in America. Jews would be stupid not to take advantage of this situation while they can, because I think Jewish influence in America is somewhat diminishing. Even with all the Holocaust museums and such, their position is becoming ever more difficult. This is partly due to the "multicultural" movement in the United States. Actually, the Germans and the Jews are a bit alike: when they are in power, they over-do it! New leaders in each group seem recognize that this is dangerous.

Dr. Mohler also spoke about the Historkerstreit ["Historians' dispute"], which he sees as a critical milestone on the road of enabling Germans to consider their own identity in a positive way. (For more on this, see Prof. Warren's interview with Dr. Ernst Nolte in the Journal, Jan.–Feb. 1994, and the review by M. Weber of Nolte's most recent book in the same issue.)

He expressed the view that many European leaders — particularly those in France and Britain — welcome an American President like Bill Clinton who does not seem expert at foreign policy matters.

With regard to developments in Germany, Mohler explained that he speaks as both an outsider and an insider, or as one who is "between stools" — that is, born and raised in Switzerland, but a resident of Germany for most of his adult life.

"With the Germans," he said, "you never know exactly what they will do the next day. You may become so involved in what is true at the moment that one thinks things will last for an eternity. People thought this about [Foreign Minister] Genscher." 15 In a closing comment, Dr. Mohler declared with wry humor: "In politics everything can change and the personalities of the moment may easily be forgotten."

Notes

  1. Mohler's most important work, Die Konservative Revolution in Deutschland 1918–1932, was first published in 1950 in Stuttgart by Friedrich Vorwerk Verlag. Second and third editions were published in Darmstadt. The revised, third edition was published in Darmstadt in 1989 in two volumes (715 pages), with a new supplement.
  2. See, for example: Ezra Pound, Impact: Essays on Ignorance and the Decline of American Civilization (Chicago: H. Regnery, 1960); Thorstein Veblen, The Theory of the Leisure Class (1899).
  3. Quote from Milan Kundera, "A Kidnapped West of Culture Bows Out," Granta, 11 (1984), p. 99. In his influential book Mitteleuropa, first published in 1915, Friedrich Naumann popularized the concept of a central European community of nations, dominated by Germany, that would be independent of Russian or British hegemony. Naumann, a liberal German politician and Lutheran theologian, sought to win working class support for a program combining Christian socialism and a strong central state.
  4. As one German intellectual puts it, "The renaissance of Mitteleuropa is first of all a protest against the division of the continent, against the hegemony of the Americans and the Russians, against the totalitarianism of the ideologies." Peter Bender, "Mitteleuropa — Mode, Modell oder Motiv?," Die Neue Gesellschaft/ Frankfurter Hefte, 34 (April 1987), p. 297.
  5. For a comprehensive discussion of the recent controversy over Mitteleuropa, See Hans-Georg Betz, "Mitteleuropa and Post-Modern European Identity," in The New German Critique, Spring/Summer 1990, Issue No. 50, pp. 173–192.
  6. Mohler, Die Konservative Revolution (third edition, Darmstadt, 1989), p. 13.
  7. Die Konservative Revolution (third edition), p. 6.
  8. Die fünfte Republik: Was steht hinter de Gaulle? (Munich: Piper, 1963).
  9. The movement known as Technocracy began in the United States and was especially active during the 1930s. It focused on technological innovation as the basis for social organization. Among other things, Technocracy held that major social-economic issues are too complicated to be understood and managed by politicians. Instead, society should be guided by trained specialists, especially engineers and scientists. While rejecting the Marxist theory of "class struggle,' it sought to create unity among workers, notably in the industrial heartland of the United States. Much of the popularity of Technocracy derived from widespread disgust with the obvious failure of the social-political order in the international economic crisis known as the Great Depression (approximately 1930–1940). See: Armin Mohler, "Howard Scott und die 'Technocracy': Zur Geschichte der technokratischen Bewegung, II," Standorte Im Zeitstrom (Athenaum Verlag, 1974).
  10. Vergangenheitsbewältigung, first edition: Seewald, 1968; second, revised edition: Krefeld: Sinus, 1968; third edition, Sinus, 1980. Mohler dedicated this book to Hellmut Diwald. See: "Hellmut Diwald, German Professor," The Journal of Historical Review, Nov.–Dec. 1993, pp. 16–17.
  11. Caspar von Schrenck-Notzing and Armin Mohler, Deutsche Identität. Krefeld: Sinus-Verlag, 1982. This book offers views of several leading figures in the movement to restore German national identity. See also von Schrenck-Notzing's book, Charakterwäsche: Die Politik der amerikanischen Umerziehung in Deutschland ("Character Laundering: The Politics of the American Re-education in Germany"). This book, first published in 1965, was reissued in 1993 in a 336-page edition.
  12. Armin Mohler, Der Nasenring: Im Dickicht der Vergangenheits bewältigung (Essen: Heitz & Höffkes, 1989). Revised and expanded edition published in 1991 by Verlag Langen Müller (Munich).
  13. Arnold Gehlen, Moral and Hypermoral. Frankfurt: Athenäum Verlag, 1969.
  14. See: James Bacque, Other Losses (Prima, 1991).
  15. Mohler recounted an anecdote about a German company that considered building a factory in Ireland. As the chief of the Irish branch of this company explained, "I can't run a factory with people about whom I can't be sure if they will arrive at 8:00 in the morning or 11:00 in the morning or if they arrive at all."
  16. The fall from power of Hans-Dietrich Genscher came suddenly and precipitously in the wake of the unification of the two German states in 1989. Mohler alludes here to suspicions that a number of West German Social Democratic party leaders may have been clandestine East Germany agents, whose national allegiance may have been mixed with some loyalty to international Marxism.






About the Author

Ian B. Warren is the pen name of Donald Warren, who for years was an associate professor of sociology at Oakland University in Rochester, Michigan, where he was also chairman of the university's department of sociology and anthropology. He received a doctorate in sociology from the University of Michigan. Among his writings were two books, The Radical Center: Middle Americans and the Politics of Alienation, published in 1976, and Radio Priest: Charles Coughlin, the Father of Hate Radio (1996). He died in May 1997, at the age of 61.

jeudi, 12 avril 2012

Grass und seine Kritiker

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Grass und seine Kritiker

Von Thorsten Hinz

Ex: http://www.jungefreiheit.de/

Der Schriftsteller sieht sich nach seiner Kritik an Israel mit Antisemitismusvorwürfen konfrontiert

Was sich über Ostern an einem läppischen Gedicht von Günter Grass entzündet hat, verdient die Bezeichnung „Debatte“ nicht. Grass hat eine sehr schlichte politische Stellungnahme verfaßt, sie mit Selbstreflexionen vermengt, in Zeilchen zerhackt und als Gedicht unter die Leute gebracht. Er sieht die Gefahr heraufziehen, daß Israel den Iran mit Atomwaffen angreift, einen Weltkrieg heraufbeschwört, und daß Deutschland, weil es atomar nutzbare U-Boote an Israel liefert, sich mitschuldig macht und in den Konflikt hineingezogen wird.

Nun wird der Iran in der Tat dämonisiert, während Israel in der Atomfrage doppelte Standards zugestanden werden, indes es zum Präventivschlag bläst. Wer mag garantieren, daß sich die Lüge um irakische Chemiewaffen nicht wiederholt? Andererseits wird Grass den Gefahren und Risiken, denen Israel ausgesetzt wird, nichtmal ansatzweise gerecht. Aus seinen Versen spricht auch das bundesrepublikanische Unverständnis über einen Staat, der sich seiner Haut zu erwehren weiß.

Nibelungentreue zu Israel

Kurzum, es handelt sich um eine hochkomplizierte politische, geopolitische, militärische, religiöse, auch demographische Gemengelage, die kein Gedicht der Welt erfassen kann. Allerdings wissen Politik, Wissenschaft und Medien in Deutschland ebenfalls nichts dazu zu sagen. Mit der Aussage, die Sicherheit Israels sei Teil der deutschen Staatsräson, hat Kanzlerin Merkel die Deutschen auf die Nibelungentreue zu Israel festgelegt. Dem verbreiteten Unbehagen daran hat Grass einen verquasten Ausdruck verliehen. Die Tatsache, daß seine Haltung mehrheitsfähig ist, macht wiederum die Politik und Medien nervös und läßt sie hysterisch reagieren.

Weder Grass noch seine Kritiker argumentieren politisch, sondern moralisch. Die Moral und Merkels „Staatsräson“ stützen sich dabei auf eine Metaphysik, die um den Mord an den europäischen Juden herum errichtet worden ist.

Diesen Kern des Problems hat Grass zwar nicht formuliert, aber unbewußt berührt. Es geht gar nicht primär um Israel und den Iran, vielmehr um das kranke Nervenzentrum des eigenen Landes, um den Zwang der „belastenden Lüge“, deren Aufkündigung als Strafe „das Verdikt ‘Antisemitismus’“ nach sich zieht. Nun hat Grass viele Jahre eigenhändig an dem geistigen Gefängnis gebaut, gegen dessen Reglement er nun anrennt, und bleibt dabei weiterhin sein überzeugter Insasse. Das wird klar, wenn er von „meinem Land“ schreibt und seinen „ureignen Verbrechen, / die ohne Vergleich sind“. Er beschwört eine metaphysische Untat und leitet daraus seine anhaltende Treue zu Israel ab.

Teufelskreis

Um innerhalb des Teufelskreises, den er nicht durchbrechen kann, Israel kritisieren zu können, muß er ihm unterstellen, seinerseits ein absolutes Verbrechen zu planen: die Auslöschung des iranischen Volkes. Was, wie der stets besonnene und noble Avi Primor kommentierte, einfach „lächerlich“ ist.

Was können wir aus all dem lernen? Nichts, was wir nicht schon wußten. Substantiell ist die sogenannte Grass-Debatte eine weitere Runde im Totentanz des BRD-Diskurses. Gegen Ende von Goethes „Faust“ zitiert Mephisto die Bewohner der Unterwelt herauf: „Herbei, herbei! Herein, herein! / Ihr schlotternden Lemuren, / Aus Bändern, Sehnen und Gebein / Geflickte Halbnaturen.“ Sie helfen ihm noch beim Täuschen und Tricksen, etwas Vernünftiges bringen sie nicht mehr zustande.

Ernst Jünger, lecteur de Maurice Barrès

Harald HARZHEIM:
Ernst Jünger, lecteur de Maurice Barrès

Nationalisme, culte du moi et extase

barres.jpg“Je ne suis pas national, je suis nationaliste”: cette phrase a eu un effet véritablement électrisant sur Ernst Jünger, soldat revenu du front après la fin de la première guerre mondiale qui cherchait une orientation spirituelle. Soixante-dix ans plus tard, Jünger considérait toujours que ce propos avait constitué pour lui l’étincelle initiale pour toutes ses publications ultérieures, du moins celles qui ont été marquées par l’idéologie nationale-révolutionnaire et sont parues sous la République de Weimar.

L’auteur de cette phrase, qui a indiqué au jeune Jünger la voie à suivre, était un écrivain français: Maurice Barrès. Bien des années auparavant, dans sa prime jeunesse, Ernst Jünger avait lu, en traduction allemande, un livre de Barrès: “Du sang, de la volupté et de la mort” (1894). On en retrouve des traces dans toute l’oeuvre littéraire de Jünger.

Maurice Barrès était né en 1862 en Lorraine. Tout en étudiant le droit, il avait commencé sa carrière de publiciste dès l’âge de 19 ans. A Paris, il trouva rapidement des appuis influents, dont Victor Hugo, Anatole France et Hippolyte Taine. Dans ses premiers ouvrages, Barrès critiquait l’intellectualisme et la “psychologie morbide” que recelait la littérature de l’époque. A celle-ci, il opposait Kant, Goethe et Hegel, qui devaient devenir, pour sa génération, des exemples à suivre. Après l’effondrement des certitudes et des idéologies religieuses, le propre “moi” de l’écrivain lui semblait le “dernier bastion de ses certitudes”, un bastion éminemment réel duquel on ne pouvait douter.

Il en résulta le “culte du moi”, comme l’atteste le titre général de sa première trilogie romanesque. Le “culte du moi” ne se borne pas à la seule saisie psychologique de ce “moi” mais cherche, en plus, à dépasser son isolement radical: le moi doit dès lors se sublimer dans la nation qui, au contraire du moi seul, est une permanence dans le flux du devenir et de la finitude.

Le processus de dépassement du “moi” individuel implique un culte du “paysage national”, donc, dans le cas de Barrès, de la Lorraine. Dans les forêts, les vallées et les villages de Lorraine, Barrès percevait un reflet de sa propre âme; il se sentait lié aux aïeux défunts. Le “culte du moi” est associé au “culte de la Terre et des Morts”. Ce culte du sol et des ancêtres, Barrès le considèrera désormais comme élément constitutif de sa “piété”. L’Alsace-Lorraine avait été conquise par les Allemands pendant la guerre de 1870-71. Une partie de la Lorraine avait été annexée au Reich. Barrès devint donc un germanophobe patenté et un revanchard, position qu’il n’adoucira qu’après la première guerre mondiale, après la défaite de l’ennemi. Dans un essai écrit au soir de sa vie, en 1921, et intitulé “Le génie du Rhin”, cette volonté de conciliation transparaît nettement. Ernst Jünger l’a lu dès sa parution.

Barrès posait un diagnostic sur la crise européenne qui n’épargnait pas l’esprit du temps. Il s’adressait surtout à la jeunesse, ce qui lui valu le titre de “Prince de la jeunesse”. Pourtant la radicalisation politique croissante de son “culte du moi”, sublimé en nationalisme intransigeant, effrayait bon nombre de ses adeptes potentiels. Ainsi, Barrès exigeait que le retour des Français sur eux-mêmes devait passer par l’expurgation de toutes influences étrangères. Le “moi”, lié indissolublement à la nation, devait exclure toutes les formes de “non-moi”. Cela signifiait qu’il fallait se débarrasser de tout ce qui n’était pas français et qu’il résumait sous l’étiquette de “barbare”. Il prit dès lors une posture raciste et antisémite. Son nationalisme s’est mué en un chauvisnisme virulent qui se repère surtout dans ses écrits publiés lors de l’affaire Dreyfus. Une haine viscérale s’est alors exprimée dans ses écrits. En 1902, Barrès a rassemblé en un volume (“Scènes et doctrines du nationalisme”) quelques-uns de ces essais corsés.

Barrès n’était pas seulement un homme de plume. Au début des années 80 du 19ème siècle, il avait rejoint le parti revanchiste du Général Boulanger et fut élu à la députation de Nancy.

Après la seconde guerre mondiale, Ernst Jünger comparait le Général Boulanger à Hitler (ce que bien d’autres avaient fait avant lui). Après une conversation avec le fils de Barrès, Philippe, il en arriva à la conclusion que cet engagement en faveur de Boulanger a dû le faire “rougir” (EJ, “Kirchhorster Blätter”, 7 mai 1945).

En 1894, Barrès avait écrit “Du sang, de la volupté et de la mort”, recueil d’esquisses en prose et de récits de voyage en Espagne, en Italie et en Scandinavie, pimentés de réflexions sur la solitude, l’extase, le sexe, l’art et la mort. Le corset spatial étroit du nationalisme de Barrès éclatait en fait dans cette oeuvre car il ne privilégiait plus aucun paysage, n’en érigeait plus un, particulier, pour le hisser au rang d’objet de culte: chacun des paysages décrits symbolisait des passions et des sentiments différents, qu’il fallait chercher à comprendre. En lisant ce recueil, Ernst Jünger a trouvé dans son contenu l’inspiration et le langage qu’il fallait pour décrire les visions atroces des batailles, relatées dans ses souvenirs de guerre. De Barrès, Jünger hérite la notion de “sang”, qui n’est pas interprétée dans un sens biologique, mais est hissée au rang de symbole pour la rage et la passion que peut ressentir un être. Quant aux descriptions très colorées des paysages, que l’on retrouve dans l’oeuvre de Barrès, nous en trouvons un écho, par exemple dans “Aus der goldenen Muschel” (1944) de Jünger.

Maurice Barrès est mort en 1923. Peu d’écrits de lui ont été traduits en allemand. Le dernier à l’avoir été fut son essai “Allerseelen in Lothringen” (“Toussaint en Lorraine”), paru en 1938. Après la deuxième guerre mondiale, aucun écrit de Barrès n’a été réédité, retraduit ou réimprimé. On a finit par le considérer comme l’un des pères intellectuels du fascisme. Barrès a certes été élu à l’Académie Française en 1906 mais sa réhabilitation en tant que romancier est récente, même en France, alors que Louis Aragon l’avait réclamée dès la fin de la seconde guerre mondiale.

Jünger ne s’est pas enthousiasmé longtemps pour ce nationaliste français. Dès la moitié des années 20 du 20ème siècle, il s’oriente vers d’autres intérêts littéraires. Jünger n’évoque Barrès explicitement qu’une seule fois dans ses oeuvres journalistiques et militantes, alors que le Lorrain les avait inspirées. Dans “Vom absolut Kühnen” (1926), Jünger affirme qu’il “préfère la France de Barrès à celle de Barbusse”, parce qu’il entend récuser l’idéologie pacifiste de ce dernier.

Toutes les évocations ultérieures de Barrès relèvent du rétrospectif. Jünger ne puise plus aucune inspiration nouvelle dans les écrits de Barrès. Jünger, âgé, comparait le sentiment qu’il éprouvait face à la défaite allemande de 1918 au désarroi qu’ont dû ressentir les jeunes Français en 1871 (cf. “Siebzig verweht”, IV, 23 octobre 1988). Il répète dans ce même passage que Barrès l’avait fortement influencé dans le travail de façonnage de sa propre personnalité, une imprégnation barrèsienne, dont il s’était distancié assez tôt. En 1945, Jünger notait que “lui-même et les hommes de sa propre génération étaient arrivés trop tard en beaucoup de choses, si bien que la voie, que Barrès avait encore pu emprunter, ne leur était plus accessible”. Dès le début des années 30 du 20ème siècle, Ernst Jünger en était arrivé à considérer le nationalisme barrèsien comme une construction dépassée, née au 19ème siècle et marquée par lui. Cette position l’a empêché de s’engager dans le sillage d’un politicien chauvin comme Boulanger, c’est-à-dire comme Hitler.

Dans la bibliothèque de Jünger à Wilflingen, on trouve deux ouvrages de l’écrivain français: “Amori et Dolori sacrum. La mort de Venise” et les quatorze volumes de “Mes cahiers”. Ces “cahiers”, Jünger les évoque dans une notule envoyée à Alfred Andersch: “Vous me comptez non pas parmi les conservateurs-nationaux mais parmi les nationalistes. Rétrospectivement, je suis d’accord avec vous. J’ose même dire que j’ai inventé le mot; récemment en lisant ses “Cahiers”, je me suis découvert de remarquables parallèles avec Maurice Barrès. Il y dit: ‘...je suis né nationaliste. Je ne sais pas si j’ai eu la bonne fortune d’inventer le mot, peut-être en ai-je donné la première définition’” (cf. “Siebzig verweht”, II, 7 juin 1977).

Ernst Jünger a donc lu les “Cahiers” de Barrès de manière fort occasionnelle car la plupart des quatorze volumes des “Cahiers”, dans la bibliothèque de Wilflingen, n’ont en apparence que rarement été ouverts; certains n’ont même pas été coupés. En 1971, Jünger a dit: “Barrès aussi est désormais derrière moi”. La teneur de cette assertion n’a plus été modifiée jusqu’à la mort de l’écrivain allemand.

Harald HARZHEIM.
(article paru dans “Junge Freiheit”, Berlin, n°23/2005; trad. française: avril 2012).
http://www.jungefreiheit.de/

Harald Harzheim est écrivain, dramaturge et historien du cinéma. Il vit à Berlin. Il travaillait en 2005, au moment où il rédigeait cet article, à un essai sur la “Démonologie du cinéma” d’Ernst Jünger.

Deutsche Meisterdenker

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Deutsche Meisterdenker

von Siegfried Gerlich

Ex: http://www.sezession.de/

Der Regin-Verlag hat eine glückliche Wahl getroffen, seine von Sebastian Maaß herausgegebene Gesprächsreihe »ad rem« mit Selbstportraits der besten Köpfe der radikalen Rechten zu eröffnen. Dabei wecken die Biographien Hans-Dietrich Sanders und Günter Maschkes den Verdacht, daß deren intellektueller Rang sich nicht unmaßgeblich ihren marxistischen Lehrjahren verdankt.

Der auf mecklenburgischem Land aufgewachsene »nationale Dissident« Sander stand als Theaterkritiker in der frühen DDR zunächst unter dem Einfluß Bertolt Brechts, bevor er in die BRD übersiedelte und sein politisches Denken an Carl Schmitt neu schulte. Von der Borniertheit der Rechten abgestoßen, bezog Sander stets einen parteiübergreifend gesamtdeutschen Standpunkt. So erwuchs mit dem jungen Mitarbeiter der Welt und späteren Herausgeber der Staatsbriefe nicht nur dem Establishment ein Störenfried, sondern auch dem nationalen Lager ein Konkurrent. Unermüdlich gegen die »postfaschistische Resignation« ankämpfend, verachtete Sander den Neuen Konservatismus Schrenck-Notzings und Kaltenbrunners als kraftlos und konformistisch.

Trotz seines Bekenntnisses zum Preußentum als der »Quintessenz des deutschen Geistes« macht Sander keinen Hehl daraus, daß ihm für die Wiederherstellung des Deutschen Reiches die Rückgewinnung der ostdeutschen wie der deutsch-österreichischen Gebiete noch immer als »nationaler Imperativ« gilt. Nur von dieser Höhe, wenn nicht Hybris, seines »ghibellinischen« Reichsnationalismus her wird Sanders Argwohn verständlich, die Alliierten hätten mit der Wiedervereinigung »die Endlösung der deutschen Frage« bezweckt. Selbstbewußt beansprucht Sander, seit Kriegsende wie kein anderer »den deutschen Geist verkörpert zu haben«. Mit seiner scharfen Kritik der den Untergang einer entorteten Welt beschleunigenden jüdischen Apokalyptik stemmte er zumal den deutschen Antijudaismus auf ein einsames philosophisches Niveau. Um so widersprüchlicher wirkt Sanders eigener apokalyptischer Ton, in dem er ein »schnelles Ende« des bestehenden Deutschland beschwört, da erst nach einer »restlosen Implosion des status quo« eine neue Reichsherrlichkeit anbrechen könne. Ernst Jünger jedenfalls quittierte die Zusendung von Sanders grandiosem Hauptwerk Die Auflösung aller Dinge mit den mahnenden Worten: »Wir haben unser Cannae hinter uns.«

Zu Sanders heimatlich wohlverortetem deutschen Geist bildet Maschkes abenteuerliches Herz und sein nachgerade französischer Esprit einen harten Kontrast. Die Jugendjahre vis-à-vis dem Geburtshaus von Karl Marx in Trier verlebend, zog es den philosophisch ambitionierten Studenten zu Ernst Bloch nach Tübingen, wo er eine führende Rolle in der dadaistischen »Subversiven Aktion«, der auch Rudi Dutschke und Bernd Rabehl angehörten, spielen sollte. Der von Dutschke als »Maschkiavelli« Titulierte despektierte diesen wiederum als »reinen Toren«, da sich in dessen Revolutionsromantik die Machtfrage nicht stellte.

Nach seiner Desertion aus der Bundeswehr 1965 floh Maschke nach Wien, um als Kommunarde Adorno und Marcuse zu propagieren, bis Bruno Kreisky ihn in Abschiebehaft nahm. Das rettende kubanische Asyl 1968/69 bewahrte Maschke indessen nicht vor der Desillusionierung über Castros Sozialismus, und seine Hilfsdienste für eine Umsturzpläne schmiedende oppositionelle Gruppe führten zu seiner Ausweisung. Nach der Heimkehr nach Deutschland trat Maschke seine ausstehende Haftstrafe an und nahm eine schmerzliche Grundrevision seiner ideologischen Überzeugungen in Angriff. Ab 1973 als freier Mitarbeiter bei der FAZ beschäftigt, wandte sich Maschke allmählich der Neuen Rechten zu. Besiegelt wurde seine Konversion durch die 1979 geschlossene Freundschaft zu Carl Schmitt, als dessen Herausgeber und profunder Kenner Maschke sich internationale Anerkennung erwarb.

In seinen wenigen, aber gewichtigen Büchern und Aufsätzen richtete »der einzige Renegat der 68er-Bewegung« (Habermas) sein »bewaffnetes Wort« zunehmend gegen die degenerierten Nachkriegsdeutschen als »Fellachen de luxe« und die USA als »Schurkenstaat Nr. 1«, und mit seiner Stilisierung Castros zum »Katechon« einer in den Abgrund rasenden globalisierten Welt erwies der »Kritiker des Guerilleros« diesem eine späte Reverenz. Wie ein »Partisan, der die Waffen nimmt, wo er sie kriegen kann«, schätzt Maschke den unverminderten diagnostischen Wert der marxistischen Theorie und verachtet die »Lesefaulheit und latente Theoriefeindschaft vieler Rechter, die glauben, mit ihren Affekten auszukommen.« Gerade am autoritären Marxismus imponiert dem Nationalrevolutionär der Anspruch einer »höheren Sittlichkeit«, wohingegen die libertäre Linke sich mit dem bourgeoisen Liberalismus arrangiert habe und dessen hedonistischen Verfall auch noch forciere und als Emanzipation feiere. In seinen erfrischenden Heterodoxien erweist sich Maschke als einer jener freien Geister, die in allen Lagern selten geworden sind: »Nichts korrumpiert das Denken so sehr wie die Angst vor dem Beifall von der falschen Seite.«

Hans-Dietrich Sander/Sebastian Maaß: »Im Banne der Reichsrenaissance«, Kiel: Regin 2011. 126 S., 14.95 €
Günter Maschke/Sebastian Maaß: »Verräter schlafen nicht«, Kiel: Regin 2011. 206 S., 16.95 €

dimanche, 08 avril 2012

Spengler profeta dell'Eurasia

Andrea VIRGA:

Spengler profeta dell'Eurasia

Ex: andreavirga.blogspot.com/

 
Questo breve articolo è recentemente uscito sul numero III (dedicato all'Eurasia) della rivista Nomos, alla cui redazione collaboro.
 
spengler.jpgNon ci si stancherà mai di raccomandare la lettura di Oswald Spengler (1880 – 1936), eclettico filosofo della storia tedesco e teorico del socialismo prussiano, le cui opere hanno riscosso successo e interesse negli ambiti più disparati, da Mussolini a Kissinger, dalla Germania di Weimar alla Russia contemporanea. Tra i vari motivi per cui risulta ancora oggi molto attuale, non possiamo non citare le sue ipotesi storiche riguardanti la Russia.

Nel 1918[1], mentre la guerra civile era ancora in corso, egli già prevedeva che la Russia avrebbe abbandonato nell’arco di pochi decenni il marxismo, per affermarsi come una nuova potenza imperiale eurasiatica – il che si è puntualmente avverato in questi ultimi anni. Noi vogliamo ora mettere a confronto il pensiero di Spengler con le attuali teorie eurasiatiste, che concepiscono lo spazio eurasiatico come di primaria importanza per la costruzione di un polo geopolitico alternativo a quello atlantico.

La sua tesi di fondo è che la Russia sia una realtà ben differente dalla “civilizzazione” occidentale, ma avente in sé tutte le premesse per la formazione di una nuova “civiltà”, la quale è ancora in una fase embrionale. Per analogia, la civiltà russa si trova perciò nella stessa fase di quella occidentale durante l’Alto Medioevo[2].

Questa civiltà era stata fino ad allora soggetta a forme ideologiche e culturali prettamente occidentali come il petrinismo e il leninismo, rispettivamente derivazioni di modelli occidentali come l’assolutismo e il marxismo, che le avevano impedito di esprimere il suo vero spirito. Tuttavia, era inevitabile, secondo il filosofo tedesco, che il bolscevismo sarebbe stato man mano superato e scartato dalla Russia, in favore di una forma politica più propriamente autoctona. Lo stesso bolscevismo russo, con Stalin, è andato assumendo caratteri decisamente nazionalisti e una sua politica di potenza a livello mondiale, interrotta dalla disintegrazione della potenza sovietica alla fine della Guerra Fredda, ma ripresa da Putin.

La “natura russa” (Russentum), «promessa di una Kultur [“civiltà”] a venire»[3], è modellata dal suo paesaggio natio, l’immensa piana eurasiatica che si estende oltre i confini delle civilizzazioni esistenti (Occidente, Islam, India, Cina), ed è infatti propria ai numerosi popoli, d’istinto nomade o seminomade, che vi vivono: slavi, iranici, uralici, altaici, ecc. Non dimentichiamo che, per l’occidentalista Spengler, «L’Europa vera finisce sulle rive della Vistola […] gli stessi Polacchi e gli Slavi dei Balcani sono “Asiatici”»[4].

Ancora più interessanti sono i rilievi che emergono dagli appunti postumi di Spengler dedicati alla protostoria[5]: nel Neolitico, delle tre grandi “civiltà” aurorali esistenti, che lui chiama Atlantis, Kush e Turan, quest’ultima occupa proprio la parte settentrionale dell’Eurasia, dalla Scandinavia alla Corea. L’uomo di Turan è un tipo eroico, in cui prevale il senso del tragico, dell’amor fati, della nostalgia e dall’irrequietezza data dai grandi spazi aperti. Queste caratteristiche si riscontrano per Spengler sia nel tipo prussiano sia in quello russo, il che contribuisce alla vicinanza tra questi due popoli. L’influenza di Turan si proietta inoltre dall’Europa al Medio Oriente, dalla Cina all’India, sulla scia della diffusione del carro da guerra indoeuropeo nel II millennio a.C[6], ponendo le basi per le civiltà successive.

Vediamo poi il significato politico delle teorie di Spengler. Robert Steuckers ipotizza che il comune substrato turanico potesse essere la base mitico-ideologica per un’alleanza politica tra il Reich tedesco, l’Unione Sovietica, la Cina nazionalista, e i nazionalisti indiani, in un’ottica anti-occidentale[7]. Viceversa, la critica coeva di Johann von Leers[8] accusava Spengler per la sua opera “Anni della decisione” (1933)[9] di voler formare un asse occidentalista e razzista con l’Inghilterra e gli Stati Uniti bianchi, di contro alle potenze di colore (America Latina, Africa, Asia, incluse Giappone, Italia e Russia). Non va però scordato che in scritti precedenti[10] aveva affermato chiaramente una maggiore affinità tra Prussia e Russia. La sua stessa interpretazione del bolscevismo russo come prodotto essenzialmente autoctono, in contrasto con quella antigiudaica delle destre europee anticomuniste, ha ispirato autori di tendenze nazionalbolsceviche come Arthur Moeller van den Bruck[11], Ernst Jünger, Ernst Niekisch, Erich Müller[12].

Risulta quindi evidente come Spengler, non adoperi il termine “Eurasia”, ma di fatto descriva quello stesso spazio (Raum) etnoculturale e geopolitico, identificandolo con una nascente civiltà russa, con caratteristiche sia asiatiche che centro-europee. La sua interpretazione della storia russa contemporanea coincide inoltre con l’interpretazione data dagli odierni eurasiatisti (Dugin, Baburin), ossia di una continuità nella politica internazionale tra zarismo, stalinismo e neo-eurasiatismo nell’affermazione della Russia come potenza eurasiatica.

 


[1] O. Spengler, Prussianesimo e socialismo, Ar, Padova 1994, p. 111 ssg.
[2] Id., Il tramonto dell’Occidente. Lineamenti di una morfologia della storia mondiale, Longanesi, Milano 2008, pp. 931 ssg.
[3] Ibid., p. 111.
[4] Id., Il doppio volto della Russia e il problema della Germania ad Est, in Forme della politica mondiale, Ar, Padova 1994, pp. 28 ssg.
[5] Id., Gli albori della storia mondiale, Ar, Padova 1996, 2 voll.
[6] Cfr. la conferenza Der Streitwagen und the Seine Bedeutung für den Gang der Weltgeschichte, 6 agosto 1934, Monaco; in Reden und Aufsätze, C. H. Beck, München 1937 [inedito in Italia].
[7] R. Steuckers, Atlantis, Kush, & Turan: Prehistoric Matrices of Ancient Civilizations in the Posthumous Work of Spengler, in Nouvelles de Synergies européennes, n° 21, 1996.
[8] J. von Leers, Contro Spengler, All’Insegna del Veltro, Parma 2011.
[9] O. Spengler, Anni della decisione, Ar, Padova 1994.
[10] Id., Prussianesimo e socialismo, cit.
[11] A. Moeller van den Bruck, Il Terzo Reich, Settimo Sigillo, Roma 2000.

[12] E. Müller, Nazionalbolscevismo, in Aa. Vv., Nazionalcomunismo, SEB, Milano 1996.

samedi, 07 avril 2012

Sezession 47 ist erschienen

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Sezession-Rundbrief 3/2012
Mittwoch, den 4. April
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Liebe Freunde,
Liebe Leser,

ein langjähriger Leser schrieb auf die gerade erschienene Sezession No. 47 erstmals einige Zeilen, eine Art "angestauter Rückmeldung" im 10. Jahrgang. Ich fragte, ob ich daraus etwas zitieren dürfe - ich darf:
"Hoffentlich verstehen Sie, was ich meine, wenn ich sage, daß die 47. Sezession auf ideale Weise ausgewogen ist, oder anders ausgedrückt: ganz bei sich. Sie können als Redakteur die Stimmung ja gar nicht kennen, mit der ein Leser sich in Ihr Heft zu vertiefen beginnt. Es gibt da eine Erwartungshaltung an die Qualität der Beiträge, an eine bestimmte direkte Art der Unterrichtung und Belehrung, vor allem aber an einen Blickwechsel, eine Verschiebung der Perspektive - nicht immer erfüllt Ihr Heft meinen Wunsch, mich Ihrer intellektuellen Steuerung anvertrauen zu können. Der 47. Sezession aber vertraue ich als leser ganz und gar, sie ist genau so frappierend gut und nährend, wie ich es mir wünsche."

chten Sie diese 47. Sezession lesen?
+ Eine Inhaltsübersicht finden Sie hier,
+ bestellen können Sie dort;
+ und wenn Sie jetzt abonnieren, bekommen Sie das Heft kostenlos und bezahlen erst ab Sezession 48.

Es grüßt
Götz Kubitschek, verantwortlicher Redakteur
www.sezession.de

Sezession 47 ist erschienen

Sez47 78x130 Sezession 47 ist erschienenIm Oktober erscheint die 50. Sezession, es wird ein großes Fest geben. Vorher gehen wir noch drei Schritte – der erste, Heft 47, liegt jetzt gedruckt vor mir, und wenn Sie Abonnent sind, sollten sie diese Ausgabe morgen, spätestens jedoch am Montag in Ihrem Briefkasten vorfinden. Alle Noch-Nicht-Abonnenten verpassen unter anderem folgendes:

+ aus der Feder Thor v. Waldsteins die Fortsetzung und den Abschluß unserer großen Nolte-Debatte, die sich damit über die Hefte 45 bis 47 zieht;


+ Beiträge von Karlheinz Weißmann und Heino Bosselmann über die Lüge vom und den Widerstand gegen den Gesellschaftsvertrag;


+ Grundsätzliches von Torben Ulenwind über die Denunziation und von Martin Lichtmesz über den Autogenozid;


+ Geopolitisches von Thomas Bargatzky (über Afghanistan), Felix Springer (über unser geopolitisches Unvermögen) und Martin Böcker (über den Einfluß des Auslandseinsatzes auf den Ernst im Manöver);


+ Jakob Altenburg interpretiert das neue Wagnerdenkmal in Leipzig, den Bildteil füllen die russischen Peredwischniki und ich selbst war wieder einmal in Rumänien, diesmal zu Besuch bei dem Schriftsteller Eginald Schlattner, der übrigens heute Abend in Zinnowitz auf Usedom liest.

Wer nicht abonniert hat oder das Einzelheft nicht erwirbt, verpaßt darüber hinaus acht Seiten Rezensionen und drei Seiten vermischte Hinweise (etwa auf den neuen Merkur, auf Carl Schmitt, auf Robert Spaemann und auf das Magazin Umwelt&Aktiv). Außerdem hat Günter Scholdt den großen Satire-Streit, der hier im Netz vor Wochen tobte, zu einer Fragestellung genutzt: „Was darf Satire?“ lautet der Titel seines Textes.

Das vollständige Inhaltsverzeichnis der 47. Sezession ist online einsehbar, und dann bahnen Abonnement oder Einzelheft-Bestellung den Weg zu umfassender Lektüre, beides geht hier.

Und: natürlich kannman das Heft auch verpassen. Diese dritte Möglichkeit bedarf keines Links.

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vendredi, 06 avril 2012

La Wallonie et l’Allemagne

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“Picard” / “’t Pallieterke” (Anvers):
La Wallonie et l’Allemagne

Dans un très beau livre, intitulé “Une histoire culturelle de la Wallonie” et édité par Bruno Demoulin, nous avons trouvé une contribution très intéressante due à la plume de l’historien liégeois Francis Balace sur les relations entre la Wallonie et l’Allemagne. Cette analyse historique mérite bien plus d’attention qu’une simple évocation.

Dans l’historiographie conventionnelle, on met trop souvent l’accent sur les “bonnes” relations qu’entretiendrait la Wallonie avec la “mère patrie” française, alors que les liens économiques, politiques et culturels avec le grand voisin de l’Est sont tout aussi importants. C’est surtout dû à la proximité géographique entre Liège et l’Allemagne. La “Cité ardente” (= Liège) prend une place dominante dans l’histoire culturelle wallonne au sens le plus large du terme. Il ne faut pas négliger ni sous-estimer le fait que la principauté épiscopale de Liège et aussi les régions romanes du Luxembourg et même du Hainaut ont pendant de nombreux siècles fait partie intégrante du Saint-Empire Romain de la Nation Germanique. Pendant cette longue période, les relations économiques avec les régions germanophones de l’Empire étaient très étroites.

L’analyse de Balace met surtout l’accent sur les deux derniers siècles. Elle prend pour point de départ l’occupation de Liège par les troupes prussiennes après l’effondrement de l’empire napoléonien. Après le Congrès de Vienne, la principauté de Liège est incluse dans le Royaume-Uni des Pays-Bas. Les territoires que l’on appelle aujourd’hui les “cantons de l’Est”, eux, sont réunis à la Prusse rhénane, y compris les communes wallonnes (donc romanophones) autour de Malmédy. Pendant longtemps, on a craint à Liège une annexion prussienne mais, au fil des années, une certaine germanophilie émerge. Cette germanophilie nait en fait à l’Université d’Etat de Liège, créée en 1817 par le Roi Guillaume des Pays-Bas. Ce dernier souhaitait limiter l’influence française dans le monde universitaire; il décide dès lors d’inviter un certain nombre de professeur allemands à dispenser des cours dans cette nouvelle université destinée aux provinces romanes. Après 1830, année de l’indépendance de la Belgique, l’intérêt pour la culture et les sciences allemandes ne cesse de croître.

Lorsqu’éclate la guerre franco-allemande de 1870, la société wallonne est partagée: la presse catholique est unanime pour soutenir la France contre la Prusse, puissance protestante et anti-cléricale, tandis que les libéraux optent pour une position contraire, pro-allemande. Pour ces derniers, la nation prussienne est plus développée sur le plan technique et plus moderne dans son administration; de plus, elle est hostile au catholicisme. Mais cette dichotomie dans l’opinion wallonne change au cours des décennies suivantes; au début du 20ème siècle, les libéraux se montrent de plus en plus critiques à l’endroit du militarisme allemand, poussé en avant par le nouvel empereur Guillaume II. La Wallonie catholique, elle, se méfie profondément de la Troisième République athée et prend des positions de plus en plus pro-allemandes. En règle générale toutefois, et en dépit de ce clivage entre catholiques et libéraux, l’admiration pour le grand voisin allemand est grande avant 1914. Lors de l’exposition universelle de Liège en 1905, tous sont subjugués par l’Allemagne, nation moderne et industrielle, qui a le vent en poupe. Les sujets allemands qui travaillent dans la région liégeoise y fondent leurs propres écoles et l’élite wallonne y envoie ses enfants. A cette époque, l’allemand était la deuxième langue enseignée dans les écoles de Wallonie. Face à cette germanophilie généralisée, un mouvement wallingant pro-français se développe dès les premières années du 20ème siècle, afin de faire contrepoids à la germanophilie ambiante dans les milieux économiques et culturels. A Liège surtout, où l’on repère à coup sûr un mouvement intellectuel francophile, les deux groupes s’affrontent. C’est l’époque où le grand historien et médiéviste wallon Godefroid Kurth fonde le “Deutscher Verein”, une organisation culturelle pro-allemande qui recrute de nombreux membres dans les régions où l’on parle encore un dialecte germanique (notamment dans l’arrondissement de Verviers).

La première guerre mondiale provoque une rupture avec l’Allemagne. Durant l’été 1914, Godefroid Kurth écrit: “Je me vois contraint de brûler ce que j’admire”. Depuis lors, le sentiment germanophobe domine en Wallonie. Après la guerre, on regarde de travers les germanophones disséminés en Wallonie. La France devient le grand modèle de l’entre-deux-guerres. La politique de neutralité en Belgique renforce ce sentiment francophile car bon nombre de wallingants du pays liégeois craignent que la “Cité ardente” ne soit abandonnée par les armées belges en cas de conflit, tandis qu’une alliance militaire franco-belge, telle qu’elle existait avant le retour à la politique de neutralité, pourrait barrer la route à une nouvelle invasion.

Sur les plans culturel et historique, les liens sont également rompus. On se met à critiquer sévèrement toutes les études scientifiques sur les racines germaniques de la langue et du folklore en Wallonie. La fameuse étude du Prof. Franz Petri, “Germanisches Volkserbe in Wallonien und Nordfrankreich” de 1937 (= “Héritage ethnique germanique en Wallonie et dans le Nord de la France”), qui prouve que l’influence germanique en Wallonie a été très importante, suscite d’âpres débats en milieux académiques.

Pendant la seconde guerre mondiale, le sentiment anti-allemand se renforce encore en Wallonie. Léon Degrelle et ses adeptes ne forment qu’une minorité, que l’on a certes sous-estimée jusqu’ici. Liège devient une ville ultra-francophile. Tant en 1950, lors de la “Question royale”, qu’en 1960, avec les grèves contre la “Loi unique”, on a parlé ouvertement à Liège d’une annexion à la France. En 1955, l’Allemagne s’oppose à ce que le siège principal de la CECA s’installe à Liège, parce que la ville cultive “une tradition anti-allemande”. Mais les relations ont fini par se normaliser entre Liège et sa grande voisine. Aujourd’hui, les diverses structures économiques de coopération transfrontalière ont à nouveau rapproché, fort étroitement, la Wallonie de l’Allemagne.

“Picard” / “’t Pallieterke”.
(article paru dans “ ’t Pallieterke”, Anvers, 28 mars 2012).

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Histoire culturelle de la Wallonie

Sous la direction de Bruno Demoulin, Histoire culturelle de la Wallonie présente au lecteur une vision complète à la fois historique et thématique de la culture en Wallonie.

Elle explore notamment la question brûlante de l’identité culturelle de la Wallonie au fil des siècles, à travers les nombreuses expressions artistiques, musicales, littéraires et autres d’un sentiment wallon.


L'ouvrage, richement illustré, a bénéficié d'une iconographie issue, entre autres, des collections des Archives et Musée de la Littérature.


Dossier de presse


Histoire culturelle de la Wallonie
Sous la direction de Benoît Demoulin
Bruxelles, Fonds Mercator, 2012
400 p., 400 illustrations en couleurs, 29,5 x 25 cm
ISBN 978-90-6153-660-4
49,95€
Ouvrage également disponible en néerlandais et en anglais.

 

La Germania dionisiaca di Alfred Bäumler

La Germania dionisiaca di Alfred Bäumler

Autore:

Ex: http://www.centrostudilaruna.it/

 

Baeumler_Alfred.jpgAlfred Baeumler fu il primo filosofo tedesco a dare di Nietzsche un’interpretazione politica. Prima di Jaspers e di Heidegger, che ne furono influenzati, egli vide nella Germania “ellenica” pensata da Nietzsche la raffigurazione eroica di una rivoluzione dei valori primordiali incarnati dalla Grecia arcaica, il cui perno filosofico e ideologico veniva ravvisato nel controverso testo sulla Volontà di potenza. Asistematico nella forma, ma coerentissimo nella sostanza.

In una serie di scritti che vanno dal 1929 al 1964, Baeumler ingaggiò una lotta culturale per ricondurre Nietzsche nel suo alveo naturale di pensatore storico e politico, sottraendolo ai tentativi di quanti – allora come oggi -, insistendo su interpretazioni metafisiche o psicologizzanti, avevano inteso e intendono disinnescare le potenzialità dirompenti della visione del mondo nietzscheana, al fine di ridurla a un innocuo caso intellettuale.

Ora questi scritti di Baeumler vengono riuniti e pubblicati dalle Edizioni di Ar sotto il titolo L’innocenza del divenire, in un’edizione di alto valore filologico e documentale, ma soprattutto filosofico e storico-politico. Un evento culturale più unico che raro nel panorama dell’editoria colta italiana, così spesso dedita alle rimasticature piuttosto che allo scientifico lavoro di scavo in profondità.

Inoltre, l’edizione in parola reca in appendice una postilla di Marianne Baeumler, consorte del filosofo, in cui si chiariscono i temi della famosa polemica innescata da Mazzino Montinari, il curatore di un’edizione italiana delle opere di Nietzsche rimasto famoso per i suoi tenacissimi sforzi di edulcorarne il pensiero, sovente deformandone i passaggi culminali.

 

La polemica, vecchia di decenni (data dall’insano innamoramento della “sinistra” per Nietzsche, tra le pieghe dei cui aforismi cercò invano consolazione per l’insuperabile dissesto culturale e ideologico, precipitato nella sindrome del “pensiero debole”), è tuttavia ancora di attualità, stante il mai superato stallo del progressismo, non ancora pervenuto ad un’ onesta analisi del proprio fallimento epocale e quindi dedito da anni a operazioni di strumentale verniciatura della cultura europea del Novecento. È anche per questo che il breve scritto di Marianne Baeumler acquista un particolare significato, anche simbolico, di raddrizzamento dell’ esegesi nietzscheana, dopo lunghe stagioni di incontrollate manomissioni interpretative.

 

Effettivamente, una falsificazione di Nietzsche è esistita – soprattutto in relazione alla Volontà di potenza ma non dalla parte di Elisabeth Nietzsche, bensì proprio di coloro che, come Montinari e Colli, si studiarono di trasformare l’eroismo tragico espresso da Nietzsche con ruggiti leonini nel belato di un agnello buonista : uno sguardo alla postfazione del curatore e traduttore Luigi Alessandro Terzuolo, basterà per rendersi conto, testi alla mano, della volontà di mistificazione ideologica lucidamente perseguita dai soliti noti, con esiti di aperta e democratica contraffazione.

 

Negli scritti (studi, postfazioni, saggi estratti da altre opere) raccolti in L’innocenza del divenire, Alfred Baeumler misura la forza concettuale di Nietzsche in relazione alla storia, al carattere culturale germanico e al destino della cultura europea. Egli individua come ultimo elemento di scissione lo spirito borghese, che si è inserito sotto la dialettica hegeliana per operare una sciagurata sovrammissione tra mondo classico antico e cristianesimo, ottenendo così un nefasto obnubilamento tanto del primo quanto del secondo. Un procedimento, questo, che Nietzsche riteneva decisivo per la perdita di contatto tra cultura europea e identità originaria. Una catastrofe del pensiero che si sarebbe riverberata sul destino europeo, consegnato al moralismo e sottratto all’autenticità, per cie prima speculative e poi politiche. Solo in quella nuova Ellade che doveva essere la Germania, preconizzata prima dalla cultura romantica e dalla sua sensibilità per le tradizioni mitiche popolari, poi da Holderlin e infine da Nietzsche, si sarebbe realizzata, secondo Baeumler, la riconquista dell’unità dell’uomo, finalmente liberato dalle intellettualizzazioni razionaliste e ricondotto alla verità primaria fatta di mente, di corpo, di volontà, di lotta ordinatrice, di eroismo dionisiaco, di legami di storia e di natura, di verginità di istinti e di slanci, di serena convivenza con la tragicità del destino, di oltrepassamenti verso una visione del mito come anima religiosa primordiale, come superumana volontà di potenza. Col suo duro lavoro di studioso, è come se Baeumler ci restituisse, insomma, il vero Nietzsche. Il profeta del ritorno alle radici di popolo della Grecia pre-socratica, quando valeva la prima devozione agli dèi dell’Europa, secondo quanto cantò Holderlin, in un brano ripreso non a caso da Baeumler nel suo Hellas und Germanien uscito nel 1937 : “Solo al cospetto dei Celesti i popoli / ubbidiscono al sacro ordine gerarchico / erigendo templi e città.. .”.

 

La pubblicazione degli scritti di Baeumler – dovuta all’unica casa editrice italiana che si stia metodicamente interessando al filosofo tedesco, volutamente occultato in omaggio ai perduranti blocchi mentali – si inquadra nello sforzo culturale di porre termine, per quanto possibile, alla stagione delle dogmatiche falsificatorie. Un decisivo documento che va in questa stessa direzione è, tra l’altro, il recente lavoro di Domenico Losurdo su Nietzsche come ribelle aristocratico. Pubblicare Baeumler – come le Ar hanno fatto anche coi precedenti Estetica e Nietzsche filosofo e politico – significa lasciare tracce eloquenti di quel contro-pensiero intimamente radicato nell’anima europea e incardinato sulla denuncia del modernismo progrossista come finale maschera del caos, che oggi o viene semplicemente ignorato per deficienza di mezzi intellettuali, o viene piegato alle esigenze del potere censorio, oppure viene relegato tra le voci della dissonanza. Il che, nella logica del pensiero unico, significa condanna e diffamazione.

 

* * *

 

Tratto da Linea del 1 dicembre 2003.

«El hombre político», de Arthur Moeller van den Bruck

«El hombre político», de Arthur Moeller van den Bruck

Publicado por edicionesnuevarepublica

 

«El hombre político», de Arthur Moeller van den Bruck

[Prólogo de Ángel Fernández Fernández]

● Colección «Europa Rebelde» / 24

● Barcelona, 2012

● 20×13 cms., 136 págs.

● Cubierta a todo color, con solapas y plastificada brillo

● PVP: 15 euros

Orientaciones

El libro que el lector tiene entre sus manos constituye una nove­dad editorial de primer orden en nuestro país. Se trata de un con­junto de artículos y escritos de variada temática donde se prefigu­ran muchos de los elementos que caracterizarían al movimiento intelectual, florecido durante la decadente república de Weimar, conocido como la “Konservative Revolution”. Si tuviésemos que personalizar los inicios de este movimiento en un autor, éste se­ría, sin duda, Moeller van den Bruck. El compendio de escritos que ofrecemos en esta obra abarcan un periodo que va desde 1916 hasta 1925, fecha en la cual, el autor alemán decidió quitar­se la vida ante el aislamiento ideológico en que se hallaba. Existe otra obra, más conocida y celebrada, titulada Das dritte Reich y publicada en 1923. No obstante, la edición original de la obra que nos ocupa, recogiendo el conjunto de escritos que la componen, no sería publicado hasta el año 1933, fecha en que tiene lugar el acceso de Hitler a la cancillería del Reich. De hecho la secuencia de artículos, y el orden con el que son presentados obedece a la lógica impuesta por Hans Schwarz, el editor, quien trató de estruc­turar de forma secuencial y unitaria el conjunto de textos siguien­do una coherencia en el desarrollo ideológico del autor.

[del prólogo de Ángel Fernández]

Índice

Prólogo, de Ángel Fernández Fernández

Capítulo I – El hombre político

Capítulo II – La generación

Las tres generaciones

El alemán en tierra extranjera

El “outsider” como vía hacia el Führer

Revolución, personalidad, Tercer Reich

Capítulo III – Preparatorios de futuro

Meditando sobre Friedrich List

La vuelta de Nietzsche

El retorno de Federico

Capítulo IV – El despertar de los jóvenes

Las ideas políticas de los jóvenes

El preludio heroico

Concepción económica

Indiferencia de Occidente

Mirando hacia el Oriente

enrpedidos@yahoo.es

Tlf: 682 65 33 56

Günter Grass und die schuldstolze Agitprop

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Erik LEHNERT

Günter Grass und die schuldstolze Agitprop

Ex: http://www.sezession.de/

Günter Grass ist wieder rückfällig geworden. Damit ist nicht der moralische Zeigefinger gemeint, den er sowieso immer ausgestreckt hält, sondern sein merkwürdiger Zwang, Gedichte schreiben zu müssen. Unter „Gedicht“ kann man eine ganze Menge verstehen. Ob es allerdings reicht, einen sehr kurzen Text durch einige Umbrüche zu strukturieren, um daraus ein Gedicht zu machen, ist zweifelhaft. Wenn Heiner Müller auf diese Weise „dichtete“, kamen dabei wenigstens Unterhaltsames und Nachdenkenswertes heraus.

Bei Grass ist es Agitprop geworden, die auf eine Weise platt daherkommt, daß man niemals auf die Idee käme, daß es sich beim Autor um einen Nobelpreisträger handelt. (Gut, Dario Fo ist auch einer, aber der ist wenigstens nicht humorfrei.) Dabei geht es weniger um den Inhalt (Iran/Israel etc.), sondern um die märtyrerhafte Form der Darbietung: „Was gesagt werden muß“ – und sich keiner traut, weils keiner sagen darf. Nur Günter traut sich, er nimmt alle Last auf sich, um stellvertretend für alle Deutschen die Wahrheit zu sagen. Er ist ein Märtyrer. Danke, Günter, wir werden Deiner gedenken.

Auf den ersten Blick geben ihm die Reaktionen auf sein „Gedicht“ sogar recht: Henryk M. Broder holt die größte Keule raus, die er finden kann und nennt Grass den „Prototypen des gepflegten Antisemiten“ und alle folgen ihm: Grass war immer Nazi, damals in der Waffen-SS und später als Linker, worüber soll man sich da noch wundern. Daß Grass nur ein Prototyp des gepflegten Moralisten ist, fällt dabei kaum jemanden auf. In seinem „Gedicht“ heißt es ja, daß er Sorge um den Weltfrieden hat, ein Freund Israels ist und überhaupt nur das Gute befördern helfen will.

Ganz in diesem Sinne äußert sich ausgerechnet ein SPD-Politiker aus Mecklenburg-Vorpommern, der den „reflexhaft erhobenen Vorwurf des Antisemitismus“ kritisiert und (Achtung, Achtung!) diesen Reflex „so stark im deutschen Schuldstolz verankert“ sieht, daß Grass´ Freundschaft zu Israel nicht wahrgenommen wird. (Die Schuldstolz-Studie des IfS scheint es also bis in den Schweriner Landtag geschafft zu haben.)

Ist Grass also wirklich ein Märtyrer, der es auf sich genommen hat, als Antisemit (der schlimmsten aller Zuschreibungen) zu gelten, um die Wahrheit zu sagen? Wohl kaum. Der Versuch, ihn zur Strecke zu bringen, wird scheitern: Grass hat wichtige Verbündete in Politik und Medien (sonst wäre das „Gedicht“ gar nicht gedruckt worden) und, da hat Broder recht, nicht wenigen spricht die simple Logik aus der Seele. Wenn seine Bigotterie in Sachen persönlicher Vergangenheitsbewältigung ihm nichts anhaben konnte (er forderte von anderen Aufklärung, schwieg aber selbst), wird das hier wohl erst recht nicht geschehen.

Zumal Grass in einem ganz wichtigen Punkt auf Linie ist. So heißt es in dem „Gedicht“:

Warum aber schwieg ich bislang?

Weil ich meinte, meine Herkunft,

die von nie zu tilgendem Makel behaftet ist,

verbiete, diese Tatsache als ausgesprochene Wahrheit

dem Land Israel, dem ich verbunden bin

und bleiben will, zuzumuten.

Nun wird er mit seiner Herkunft kaum seine kaschubische, sondern seine deutsche Abstammung meinen. Und der „nie zu tilgende Makel“ ist vermutlich die Schuld gegenüber den Juden, mit der alles Deutsche behaftet ist und bleiben wird. Das Wort „Herkunft“ legt in diesem Zusammenhang nahe, daß der Makel vererbbar und somit eher genetisch veranlagt ist. Also kann Grass nichts für diesen Makel und kann eben doch die Wahrheit sagen (zumal er ja lange im Sinne des Makels gehandelt hat). Und, so wird man sagen können, Grass trägt diesen Makel der Schuld nicht ohne Stolz. Er gibt seinem „Gedicht“ erst den richtigen Sound.

 

jeudi, 05 avril 2012

Günter Grass difende l’Iran con una poesia

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Günter Grass difende l’Iran con una poesia

di Andrea Tarquini (Günter Grass)

Fonte: La Repubblica [scheda fonte]


Il testo del Nobel per la letteratura rifiutato dal settimanale di Amburgo "Die Zeit"
Attacco anche alla Germania per la fornitura di sottomarini allo Stato ebraico

Torna in campo Günter Grass. E lo fa con testo poetico destinato a suscitare polemica. Il Nobel della letteratura sostiene che il vero pericolo per la pace è Israele e non l´Iran, il deterrente nucleare israeliano e non l´arsenale che Ahmadinejad starebbe costruendo.
Rieccolo in campo, torna come sempre, da intellettuale impegnato di tutto il lungo dopoguerra, a lanciare le provocazioni più scomode possibili. Decenni fa in campagna elettorale per Brandt cancelliere della pace, questa volta sul tema caldo mondiale del momento, i piani atomici iraniani: secondo lui il vero pericolo per la pace è Israele e non l´Iran, il deterrente nucleare israeliano e non l´arsenale che Ahmadinejad sta costruendo. Di chi parliamo? Di Guenter Grass. Il Nobel per la letteratura, il massimo scrittore tedesco vivente, con la poesia che pubblichiamo vuole aprire un dibattito che si annuncia confronto lacerante, a livello globale.
"Quel che deve essere detto", s´intitola la lirica. In uno stile politico-didattico che ricorda il Brecht più impegnato e aggressivo, Grass lancia un attacco durissimo contro la politica dello Stato d´Israele, e contro la Repubblica federale. Perché, in nome della responsabilità per il passato chiamato Olocausto e del nuovo ruolo di potenza-leader di Berlino, la Germania di Angela Merkel ha fornito a prezzi stracciati sei sottomarini ultramoderni alla Hel ha´Halama le Israel, la Marina israeliana. Sottomarini che possono sparare missili da crociera.
Un´arma made in Germany per l´ultima difesa, deterrente da minacciare di usare per non usarlo, come fu con le atomiche tra Usa e Urss nella guerra fredda. In tecnica e strategia militari moderne, spieghiamolo al lettore, i missili lanciati da sottomarini servono a una risposta nucleare a un attacco nucleare subìto, non a un primo colpo. Il primo colpo atomico lo spari con i missili terrestri, come quelli che Teheran acquista in Corea del Nord. E non Gerusalemme e Washington, bensì l´Agenzia internazionale per l´energia atomica (Aiea) che fu guidata dal grande politico egiziano Mohammed el Baradei, denuncia per prima il programma atomico iraniano.
Grass non è d´accordo, non ci sta. Nel poema parla del deterrente israeliano come "minaccia alla pace". Una minaccia, si potrebbe sottintendere, va eliminata. Parla degli U-Boot tedeschi per Gerusalemme scrivendo di "crimine prevedibile, e nessuna delle nostre scuse cancellerebbe la nostra complicità". E denuncia "l´ipocrisia dell´Occidente". Tirades non nuove: da sempre Grass è un grande polemista, non solo un grande letterato. Anni fa, in "im Krebsgang", raccontando del piroscafo Wulhelm Gustloff carico di civili e silurato dai russi nel Baltico, dipinse i tedeschi in qualche modo come vittima della Seconda guerra mondiale. Più tardi, dopo un lunghissimo silenzio, in "Sbucciando la cipolla", confessò di aver prestato servizio nelle SS da giovane, credendoci. Passato e presente si confondono nell´eterno dramma tedesco. Ma questa volta è anche diverso. Die Zeit, l´illustre settimanale di Amburgo, ha rifiutato di pubblicare la poesia. La pubblicherà invece oggi (insieme a Repubblica, El Paìs, e a Politiken in Danimarca) la liberal Sueddeutsche Zeitung. «Grass è il più noto e massimo scrittore tedesco vivente, un Nobel, è sempre stato nel dibattito politico non si censura, si pubblica, in una certa misura i media sono anche bacheche, e Grass è uno dei tedeschi più famosi nel mondo», mi dice Heribert Prantl, direttore nella direzione collegiale della Sueddeutsche.
«Non si può censurare Grass, anche se si ritengono fuorvianti alcune sue opinioni», continua Prantl. «Forse riceverà applausi da una parte, interviene con una poesia nel dibattito, posso solo accettare l´intervento come contributo lirico al dibattito». Non si censurano i grandi intellettuali, insomma, neanche quando possono violare gravi tabù della Memoria o travisano la realtà odierna. La discussione è lanciata.


Quello che deve essere detto"
di Günter Grass


Perché taccio, passo sotto silenzio troppo a lungo
quanto è palese e si è praticato
in giochi di guerra alla fine dei quali, da sopravvissuti,
noi siamo tutt´al più le note a margine.

E´ l´affermato diritto al decisivo attacco preventivo
che potrebbe cancellare il popolo iraniano
soggiogato da un fanfarone e spinto al giubilo organizzato,
perché nella sfera di sua competenza si presume
la costruzione di un´atomica.

E allora perché mi proibisco
di chiamare per nome l´altro paese,
in cui da anni - anche se coperto da segreto -
si dispone di un crescente potenziale nucleare,
però fuori controllo, perché inaccessibile
a qualsiasi ispezione?

Il silenzio di tutti su questo stato di cose,
a cui si è assoggettato il mio silenzio,
lo sento come opprimente menzogna
e inibizione che prospetta punizioni
appena non se ne tenga conto;
il verdetto «antisemitismo» è d´uso corrente.
Ora però, poiché dal mio paese,
di volta in volta toccato da crimini esclusivi
che non hanno paragone e costretto a giustificarsi,
di nuovo e per puri scopi commerciali, anche se
con lingua svelta la si dichiara «riparazione»,
dovrebbe essere consegnato a Israele
un altro sommergibile, la cui specialità
consiste nel poter dirigere annientanti testate là dove
l´esistenza di un´unica bomba atomica non è provata
ma vuol essere di forza probatoria come spauracchio,
dico quello che deve essere detto.

Perché ho taciuto finora?
Perché pensavo che la mia origine,
gravata da una macchia incancellabile,
impedisse di aspettarsi questo dato di fatto
come verità dichiarata dallo Stato d´Israele
al quale sono e voglio restare legato
Perché dico solo adesso,
da vecchio e con l´ultimo inchiostro:
La potenza nucleare di Israele minaccia
la così fragile pace mondiale?
Perché deve essere detto
quello che già domani potrebbe essere troppo tardi;
anche perché noi - come tedeschi con sufficienti colpe a carico -
potremmo diventare fornitori di un crimine
prevedibile, e nessuna delle solite scuse
cancellerebbe la nostra complicità.

E lo ammetto: non taccio più
perché dell´ipocrisia dell´Occidente
ne ho fin sopra i capelli; perché è auspicabile
che molti vogliano affrancarsi dal silenzio,
esortino alla rinuncia il promotore
del pericolo riconoscibile e
altrettanto insistano perché
un controllo libero e permanente
del potenziale atomico israeliano
e delle installazioni nucleari iraniane
sia consentito dai governi di entrambi i paesi
tramite un´istanza internazionale.

Solo così per tutti, israeliani e palestinesi,
e più ancora, per tutti gli uomini che vivono
ostilmente fianco a fianco in quella
regione occupata dalla follia ci sarà una via d´uscita,
e in fin dei conti anche per noi.

(Traduzione di Claudio Groff)

Tante altre notizie su www.ariannaeditrice.it

mercredi, 04 avril 2012

Presseschau - April 2012 (1)

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Presseschau

April 2012 (1)

Anbei einige Links. Bei Interesse anklicken...

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AUßENPOLITISCHES

Bundesregierung rechnet mit Abzug US-amerikanischer Atomwaffen aus Deutschland
http://www.spiegel.de/spiegel/vorab/0,1518,820535,00.html

Wird der Iran angegriffen werden?
Paul Craig Roberts, der renommierte US-Publizist und ehemalige Staatssekretär unter
Ronald Reagan, untersucht, wann der Iran angegriffen wird, und enthüllt, dass US-Regierungen mit Koffern voller Geld ausländische Politiker kaufen.
http://www.luftpost-kl.de/luftpost-archiv/LP_12/LP04512_170212.pdf

Das kommende Purimfest
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5334e4b6ffe.0.html

Amerikanische Schule schafft St. Patrick’s Day ab
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5a355400b56.0.html

Hackergruppe wurde monatelang aus dem FBI geleitet
http://www.unzensuriert.at/content/007652-Hackergruppe-wurde-monatelang-aus-dem-FBI-geleitet

Justizminister Eric Holder
US-Regierung verteidigt gezielte Terroristen-Tötungen
http://www.sueddeutsche.de/politik/justizminister-eric-holder-us-regierung-verteidigt-gezielte-terroristen-toetungen-1.1301074

Netanjahus Rede gibt Grund zur Sorge
http://www.fnp.de/fnp/nachrichten/kommentare/leitartikel-netanjahus-rede-gibt-grund-zur-sorge_rmn01.c.9659382.de.html

Netanjahu-Rede
Warum 2012 nicht 1944 ist
http://www.zeit.de/politik/ausland/2012-03/israel-iran-auschwitzvergleich

Atomkonflikt mit Iran
Netanjahu nimmt Gegenangriff in Kauf
http://www.stern.de/politik/ausland/atomkonflikt-mit-iran-netanjahu-nimmt-gegenangriff-in-kauf-1796744.html

Frankreich steckt bis zum Hals im Syrien-Krieg
http://www.unzensuriert.at/content/007699-Frankreich-steckt-bis-zum-Hals-im-Syrien-Krieg

Peter Scholl-Latour über Syrien und Saudi-Arabien
Assad-Regime "ist auch nicht schlimmer als andere"
http://www.berliner-zeitung.de/politik/peter-scholl-latour-ueber-syrien-und-saudi-arabien-assad-regime--ist-auch-nicht-schlimmer-als-andere-,10808018,11803188.html

Libyen bricht auseinander und zerfällt in seine Stämme
http://www.unzensuriert.at/content/007651-Libyen-bricht-auseinander-und-zerfaellt-seine-Staemme

Nach Gaddafi-Sturz
Osten Libyens erklärt Autonomie
http://www.zeit.de/politik/ausland/2012-03/libyen-osten-autonomie

Stoned to death for being an emo: NINETY Iraqi students killed for having 'strange hair and tight clothes'
http://www.dailymail.co.uk/news/article-2112960/90-students-Iraq-stoned-death-having-Emo-hair-tight-clothes.html

Schottische Unabhängigkeitsbestrebungen empören Spanien
Mit Blick auf die Basken und Katalanen droht Madrid mit einem Veto gegen einen Beitritt Schottlands zur EU
http://www.heise.de/tp/blogs/8/151305

(tolle Zustände; die haben Sprengstofflager und Atomkraftwerke bewacht…)
55 Wachleute mit gefälschten Lizenzen in Spanien festgenommen
http://www.greenpeace-magazin.de/index.php?id=55&tx_ttnews%5Btt_news%5D=133797&tx_ttnews%5BbackPid%5D=55&cHash=4f52d4f46ce4531ef01d64aec7a5fef6

Marine Le Pen in Châteauroux
Der ewige Käse
http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/marine-le-pen-in-chateauroux-der-ewige-kaese-11675705.html

(Auch darauf hat die Welt gewartet: „Die Vision eines transnationalen und multilingualen Südtirols ist die einzige, die einer Linken würdig ist…“)
Joachim Gatterer
„rote milben im gefieder”
Sozialdemokratische, kommunistische und grün-alternative Parteipolitik in Südtirol
http://www.kritisch-lesen.de/2012/03/zwischen-fuhrer-und-duce/

Niederländische Kirche ließ in 50ern Jungen kastrieren
http://www.focus.de/panorama/welt/kirchen-niederlaendische-kirche-liess-in-50ern-jungen-kastrieren_aid_725266.html

Punkband beleidigte Spaniens König: Geldstrafe
http://relevant.at/society/kings-queens/501887/punkband-beleidigte-spaniens-koenig-geldstrafe.story

Viktor Orbán im Gespräch
„Es gibt ein verborgenes Europa“
http://www.faz.net/aktuell/politik/europaeische-union/viktor-orban-im-gespraech-es-gibt-ein-verborgenes-europa-11671291.html

INNENPOLITISCHES / GESELLSCHAFT / VERGANGENHEITSPOLITIK

(Gefilterter Bürger-„Dialog“)
Merkel verschweigt Islam-Thema auch in Erfurt
http://www.pi-news.net/2012/03/merkel-verschweigt-islam-thema-auch-in-erfurt/#more-242756

Redeautomat „Merkelator 2.0“
Durchbruch in der Automatisierung von Redebeiträgen
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=265

Klarsfelds Zusammenarbeit mit der DDR
http://www.pi-news.net/2012/03/klarsfelds-zusammenarbeit-mit-der-ddr/

Bundespräsidentschafts-Kandidatin
Klarsfelds Ohrfeige war mit DDR abgesprochen
http://www.morgenpost.de/politik/inland/article1919046/Klarsfelds-Ohrfeige-war-mit-DDR-abgesprochen.html

Klarsfelds Gier nach dem eigenen Denkmal
Von Henryk M. Broder
http://www.welt.de/debatte/henryk-m-broder/article13894685/Klarsfelds-Gier-nach-dem-eigenen-Denkmal.html

(Die kleinen Freuden der Vuvuzela-Tröter…)
Netz feiert Wulff-Zeremonie
„Meinen Monitor mit Eiern bewerfen“
http://www.taz.de/Netzgemeinde-feiert-Wulff-Zeremonie/!89279/

Mitsingen ist Ehrensache
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M515d2c056a2.0.html

Frauen fordern Elternzeit für Gabriel
„Sie haben die Chance ...“
http://www.taz.de/Frauen-fordern-Elternzeit-fuer-Gabriel/!90442/

(Antisemitismus bei den „Piraten“? Oder wird versucht, die „Piraten“ auf Kurs zu bringen?…)
Antisemitismus in der Piratenpartei
Kevin Barth findet "den Juden an sich unsympathisch"
http://www.tagesspiegel.de/meinung/antisemitismus-in-der-piratenpartei-kevin-barth-findet-den-juden-an-sich-unsympathisch/6186544.html

Reinheim – Randalierer wüten in katholischer Kirche
http://www.hessen-tageblatt.com/reinheim-randalierer-wueten-in-katholischer-kirche-polizei-ermittelt-und-bittet-um-hinweise-31682
http://www.bild.de/regional/frankfurt/frankfurt-regional/randalierer-wueten-in-kirche--kerzen-als-23073122.bild.html

(Petra Roth und der „Große Diktator“)
Petra Chaplin
http://www.welt.de/print/welt_kompakt/vermischtes/article13923134/Petra-Chaplin.html

Ein unattraktives Angebot
Von Robert Hahn
Kölner Erziehungspsychologe findet Integrationshemmnisse durch deutsche Selbstzweifel
http://www.portal.uni-koeln.de/nachricht00+M54afd341329.html

DFB-Besuch in Auschwitz
„Zeichen von Verantwortung“
http://www.faz.net/aktuell/sport/fussball/dfb-besuch-in-auschwitz-zeichen-von-verantwortung-11677001.html

Graumanns Fußballtip
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5797cc8dadd.0.html

Denkt Podolski beim Elfmeter an Auschwitz?
Beim DFB zerbricht man sich den Kopf darüber, wie die Nationalmannschaft während der EM des Holocaust gedenken soll. Drei Möglichkeiten sind denkbar, sich der Verantwortung zu stellen.
http://www.welt.de/kultur/article106130314/Denkt-Podolski-beim-Elfmeter-an-Auschwitz.html

Holocaust-Mahnmal: Manschetten gegen Betonschäden
http://www.focus.de/kultur/diverses/architektur-holocaust-mahnmal-manschetten-gegen-betonschaeden_aid_724108.html

Wer kennt einen solchen Genozid?
Seit Richard von Weizsäcker ist es geschichtspolitischer Konsens der BRD, den Holocaust als einzigartiges Verbrechen zu bezeichnen. Joachim Gauck könnte diesen Konsens aufkündigen - und der Totalitarismus-Theorie 25 Jahre nach dem Historiker-Streit neue Bedeutung geben. Für Hannes Stein wäre dies ein Rückschritt. Ein Essay in sechs Punkten
Von Hannes Stein
http://www.welt.de/print/die_welt/kultur/article13905483/Wer-kennt-einen-solchen-Genozid.html

Das deutsche Selbstbild muss sich ändern
Gauck und die Geschichte: Der Historiker Thomas Weber widerspricht Hannes Stein
http://www.welt.de/print/die_welt/kultur/article13916692/Das-deutsche-Selbstbild-muss-sich-aendern.html

LINKE / KAMPF GEGEN RECHTS / ANTIFASCHISMUS

Mal wieder „Antirassismus“-Tag
http://www.sezession.de/31636/antirassismus-tag.html#more-31636

Rechtsterror: 17 Wohnungen durchsucht
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/rechtsterror-wohnungen-durchsucht-1639088.html

Hannover: Wohnungen von Rechtsextremen durchsucht
Hamburgs Staatsschutz und das Landeskriminalamt Niedersachsen haben am Freitagmorgen die Wohnungen von 17 mutmaßlichen Mitgliedern der rechtsextremen Gruppe "Die Unsterblichen" durchsucht.
http://www.neuepresse.de/Hannover/Uebersicht/Hannover-Wohnungen-von-Rechtsextremen-durchsucht

(„Die Unsterblichen“ schmecken einigen gar nicht…)
Neonazi-Kampagnen-Themen in Sozialen Netzwerken (1): Die „Unsterblichen“
http://www.netz-gegen-nazis.de/artikel/neonazi-themen-sozialen-netzwerken-1-die-unsterblichen-1119

Mehr Hubschrauber bitte
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M59909bbdbf6.0.html

Sozialministerin fordert 500.000 Euro mehr für „Kampf gegen Rechts“
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5cc2e46f22e.0.html

Opferbeauftragte der Bundesregierung Neonazi-Untersuchungsausschuss hört Barbara John an
http://www.stern.de/panorama/opferbeauftragte-der-bundesregierung-neonazi-untersuchungsausschuss-hoert-barbara-john-an-1797183.html

Zwickauer Terrorzelle: Untersuchungsausschuß wirbt für Gedenkstätten
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M565a216b34c.0.html

Rechtsextremisten in Deutschland
Wo Neonazis untertauchen
http://www.sueddeutsche.de/politik/rechtsextremisten-in-deutschland-wo-neonazis-untertauchen-1.1309295

FPÖ geht neokommunistischer Agitation im SPÖ-Umfeld auf den Grund
http://www.unzensuriert.at/content/007534-FPOe-geht-neokommunistischer-Agitation-im-SPOe-Umfeld-auf-den-Grund

Kommunismus-Seminar empört Brandenburger CDU
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5b35393dfe3.0.html

(Die MLPD entdeckt die „Antideutschen“)
"Antideutsch" contra internationalistisch
http://www.mlpd.de/themen/themen-a-z/antideutsch-contra-internationalistisch

Proteste gegen Sarrazin-Lesung bei Literatur-Festival
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M50274447986.0.html?PHPSESSID=62bd805828dbc59682fa3aaf863ca6f9

BGH: Hotels dürfen Rechtsextremisten als Gäste ablehnen
http://www.zeit.de/news/2012-03/09/prozesse-bgh-hotels-duerfen-rechtsextremisten-als-gaeste-ablehnen-09134402

(Folgende angebliche Adresse des Autors kursiert im Netz, falls ihm jemand seinen Unmut mitteilen möchte: ufalke@gmx.de)
Schlagwort-Archive: Manuel Ochsenreiter
Zuerst! Ist das Letzte
Von Uwe Abel
http://rincewind1964.wordpress.com/tag/manuel-ochsenreiter/

Braune Gesinnung stört farbenfrohen Umzug
http://www.boulevard-baden.de/lokales/nachrichten/2012/03/03/braune-gesinnung-stort-farbenfrohen-umzug-484347/

Extremismus
500 Schilder gegen Neonazis: Kiel bundesweit erste Stadt
http://www.kn-online.de/Lokales/Kiel/500-Schilder-gegen-Neonazis-Kiel-bundesweit-erste-Stadt

Politische Hypersensibilität
http://www.sezession.de/31490/politische-hypersensibilitat.html

Die im Dunklen sieht man doch
Undercover unter Nazis: Thomas Kuban hat bundesweit heimlich bei Konzerten gefilmt. Auch in Ebersdorf war er dabei. Der Journalist bringt Licht in eine Szene, in der der blanke Hass regiert.
http://www.np-coburg.de/lokal/coburg/coburg/Die-im-Dunklen-sieht-man-doch;art83423,1928477

(seltsame Story)
beichthaus - Mein Opa, der SS-Mann
http://www.beichthaus.com/index.php?h=index&c=00024624#kommentare

Linksextreme Senioren erwarten späten Prozess
http://www.unzensuriert.at/content/007739-Linksextreme-Senioren-erwarten-spaeten-Prozess

Vortrag von Manfred Kleine-Hartlage bei Pro Deutschland, 24. März 2012 in Berlin-Spandau (ab Minute 8:53)
http://www.pro-berlin.net/?p=4307
http://www.youtube.com/watch?v=zZcfoe3yLm4

Ultrakatholische Hetzseite
Verfassungsschutz brandmarkt kreuz.net
http://www.sueddeutsche.de/politik/ultrakatholische-hetzseite-verfassungsschutz-brandmarkt-kreuznet-1.1321684

Bischöfe fordern: kreuz.net abschalten
Verfassungsschutz prüft
http://www.mainpost.de/ueberregional/politik/zeitgeschehen/Bischoefe-fordern-kreuz-net-abschalten;art16698,6705553

„Frankfurt nazifrei“
Das Versprechen der linken OB-Kandidatin Wissler
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=263

Berlin
Linke Blockwart-Mentalität im Multikulti-Kiez
Linke verhindern in der Hauptstadt ein Kultur- und Wissenschaftsprojekt. Die selbsternannten Antifaschisten bedienen sich dabei Nazi-Methoden.
http://www.welt.de/debatte/kommentare/article13932898/Linke-Blockwart-Mentalitaet-im-Multikulti-Kiez.html

Farbanschlag auf Panzermuseum in Munster
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M50137769ec4.0.html

EINWANDERUNG / MULTIKULTURELLE GESELLSCHAFT

Namen für die Ausstrahlung
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M517b6cad0ec.0.html

Integrationsbeirat beschließt Aktionsplan gegen Rassismus
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M509eec3a036.0.html

Zwickauer Terrorzelle: Böhmer will Straße in Kassel nach Opfer benennen
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M53a5087802a.0.html?PHPSESSID=62bd805828dbc59682fa3aaf863ca6f9

(auch hier die Frage, warum eigentlich der Steuerzahler dafür herhalten muss…)
Opfer von Terrorgruppe NSU erhalten fast 500.000 Euro Entschädigung
http://www.stern.de/news2/aktuell/opfer-von-terrorgruppe-nsu-erhalten-fast-500000-euro-entschaedigung-1805076.html

Freiheitsstrafen nach „Hetzjagd auf junge Migranten“
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M534ef4a4f87.0.html

Mannheimer Jusos unterstützen Umbenennung von Stadtteil in „Klein Istanbul“
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5244e6908ca.0.html

Der Islamismus gehört jetzt auch noch zu Deutschland
Von Alan Posener
http://www.welt.de/debatte/kommentare/article13897963/Der-Islamismus-gehoert-jetzt-auch-noch-zu-Deutschland.html

„Die Mehrheit der Muslime leidet an Islamophobie“
Islamkritiker Udo Ulfkotte im CT-Interview über den Islam, die Wirtschaftskrise und warum letztere die Lösung ist
http://www.citizentimes.eu/2012/03/28/die-mehrheit-der-muslime-leidet-an-islamophobie/

Dschihad-Prediger zieht nach Hessen
http://www.derwesten.de/nachrichten/dschihad-prediger-zieht-nach-hessen-id6422209.html

Streit um Brautgeschenk
Limburger Gericht beruft sich bei Urteil auf Scharia
http://www.spiegel.de/panorama/justiz/0,1518,823792,00.html

Norwegen: Streit um Einwanderungs-Studie
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M56cdd2334e4.0.html

„Ein eigener Kosmos mit eigenen Gesetzen“ oder: Hat Sven N. sich verteidigt?
http://www.sezession.de/31584/ein-eigener-kosmos-mit-eigenen-gesetzen-oder-hat-sven-n-sich-verteidigt.html#more-31584

Ein Märtyrer in Berlin
http://www.blu-news.org/2012/03/10/ein-martyrer-in-berlin/

Begräbnis eines Märtyrers
http://www.sezession.de/31592/begrabnis-eines-martyrers.html#more-31592

Häusliche Gewalt in der Vielfalt-Stadt
Statistiken und politisch-korrekte Nebelkerzen
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=264

Richter entscheiden
Gerichtsvollzieher darf Schuhe anlassen
http://www.express.de/recht/richter-entscheiden-gerichtsvollzieher-darf-schuhe-anlassen,4620958,11837752.html

Hartz-IV-Bezug für Zuwanderer erschwert
http://www.welt.de/print/die_welt/wirtschaft/article13913946/Hartz-IV-Bezug-fuer-Zuwanderer-erschwert.html

Gerichtsvollzieher lässt Türkische Hochzeit mit 2000 Gästen platzen
http://www.youtube.com/watch?v=I8POKXVgwz0

Multikulti & Co.: Die Realität ist einfach kein Spaziergang
http://www.blauenarzisse.de/index.php/rezension/3203-multikulti-a-co-die-realitaet-ist-einfach-kein-spaziergang

Neues vom „Abschiebär“ mit „brocki“ (Polizeipäsident von Hannover)
http://www.besseres-hannover.info/wordpress/?p=1592
http://www.youtube.com/watch?v=fOtolUbWMwI

(Die Rettung!!!)
Forscher entwickeln Pille gegen “Rassismus”
http://sosheimat.wordpress.com/2012/03/13/forscher-entwickeln-pille-gegen-rassismus/

(Etwas älter; Arne Schimmer im Interview)
NPD zeigt Präsenz gegen Ausländerkriminalität in Plauen
http://www.youtube.com/watch?v=1geZ749RJr8

(Kommentarbereich lesen; soviel zum Umgang einer SPD-nahen Zeitung mit der öffentlichen Meinung)
Essen
Brutale Schlägerei in der U 11 - Polizei fahndet nach fünf Männern
http://www.derwesten.de/staedte/essen/brutale-schlaegerei-in-der-u-11-polizei-fahndet-nach-fuenf-maennern-id6443106.html

Düsseldorf-Oberbilk
Pöbeleien gegen Schützen
http://www.rp-online.de/region-duesseldorf/duesseldorf/stadtteile/mitte/poebeleien-gegen-schuetzen-1.2743432

MP3-Player geraubt - Hanau
Ein 16-Jähriger aus Erlensee wurde am Donnerstag Opfer eines Raubüberfalls. Der junge Mann befand sich gegen 11.20 Uhr am Busbahnhof Freiheitsplatz, als drei Jugendliche an ihn herantraten. Plötzlich forderten sie die Herausgabe von Handy und Portemonnaie, wobei einer der Täter dem 16-Jährigen ein Butterflymesser vor die Brust hielt. In Ermangelung an Bargeld und eines "raubwürdigen" Handys nahmen die Gauner ihrem Opfer dessen MP3-Player der Marke Apple weg und rannten davon. Der Überfallene beschrieb alle drei Räuber als 15 bis 17 Jahre alte Türken.
http://www.presseportal.de/polizeipresse/pm/43561/2217837/pol-of-pressebericht-des-polizeipraesidiums-suedosthessen-vom-16-03-2012

KULTUR / UMWELT / ZEITGEIST / SONSTIGES

In Hamburg werden immer mehr historische Villen abgerissen
http://news.immonet.de/in-hamburg-werden-immer-mehr-historische-villen-abgerissen/10657

Denkmalschutz in Stuttgart
Das historische Erbe der Stadt verblasst
http://www.stuttgarter-zeitung.de/inhalt.denkmalschutz-in-stuttgart-das-historische-erbe-der-stadt-verblasst.cb73aa94-248b-4aac-a054-11cf5acdac96.html

Good bye Lenin! Was tun mit den sozialistischen Baudenkmälern?
http://www.br.de/radio/bayern2/sendungen/kulturjournal/unbequeme-baudenkmale100.html

(Bei den Athener Unruhen wurde unter anderem das "Attikon", ein prächtiges altes Kinogebäude - durch Brandstiftung zerstört. Das Gebäude wurde vom begnadeten deutsch-griechischen Historismus-Architekten Ernst Ziller in den Jahren 1870-1881 errichtet und dürfte wohl vollständig ausgebrannt sein.)
http://fr33domwriters.blogspot.com/2012/02/attikon-1870-2012-one-of-most-beautiful.html
http://www.rethymnoguide.gr/nea/ellada/8913-attikon-1870-2012#axzz1oQJ4fvlJ
http://trustyourtennant.tumblr.com/post/17520999390/let-me-say-that-while-in-the-uk-today-people-were

Arier
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M590030973c3.0.html

Die totalitäre Versuchung
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M512bc27000b.0.html

Der Kampf um Freiheit
Die Konservativen haben den Freiheitsbegriff geklaut. Die Progressiven sollten ihn sich jetzt schleunigst zurückholen
Von Robert Misik
http://www.taz.de/1/archiv/digitaz/artikel/?ressort=me&dig=2012%2F03%2F24%2Fa0196&cHash=742047e329

Mann der Mitte: Matthias Walden
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M51ec2527806.0.html

(etwas älter, aber dennoch lesenswert)
Neustart für Deutschland.
Über die Notwendigkeit eines konsensfähigen Staatsverständnisses
http://www.diefreiheit.org/neustart-fur-deutschland-uber-die-notwendigkeit-eines-konsensfahigen-staatsverstandnisses/

Warum ich deutsch bin
Und wieso ich dennoch daran zweifle.
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=275

Kleine Reihe zu den größten Fehlern der Konservativen: (VIII) Untergangsstimmung. Oder: Optimismus und gesunder Menschenverstand
http://www.blauenarzisse.de/index.php/anstoss/3220-kleine-reihe-zu-den-groessten-fehlern-der-konservativen-viii-untergangsstimmung-oder-optimismus-und-gesunder-menschenverstand

Ich fordere nichts von Männern. Was ich stattdessen tue
http://antjeschrupp.com/2012/03/01/ich-fordere-nichts-von-mannern-was-ich-stattdessen-tue/

Warum wir Journalistinnen eine Frauenquote brauchen,
http://www.sezession.de/30972/warum-wir-journalistinnen-eine-frauenquote-brauchen.html#more-30972

Frauenquoten Pro und Contra - oder - Die etwas weniger sichtbaren Gründe gegen Quoten
http://bloganddiscussion.com/argumentevonfemastasen/923/argumente-fuer-und-gegen-frauenquoten/

(Zu sozialen Netzwerken)
Wieso wir uns veröffentlichen
http://carta.info/41830/wieso-wir-uns-veroffentlichen/

“Internetsucht” ist die Heilung, nicht die Krankheit
http://carta.info/41791/internetsucht-ist-die-heilung-nicht-die-krankheit/

(Zu den „Piraten“)
Liebe Generation meiner Eltern,
Ihr seid entsetzt.
http://dieliebenessy.wordpress.com/2012/03/26/liebe-generation-meiner-eltern/
(dazu auch Kommentar von Matthias Dorn lesen)

Liebe Tatort-Autoren
Ihr, die Ihr von Lebenslügen sprecht und auf Konzerne wie Google und die Piraten eindrescht, die euch vermeintlich eurer Leistungen berauben: Lasst mich euch ein paar Dinge erklären:
Das Informationszeitalter kommt
http://benjamin-siggel.eu/2012/03/29/liebe-tatort-autoren/

Sven Regeners Wut-Rede: "Eine Gesellschaft, die so mit ihren Künstlern umgeht, ist nichts wert"
Sven Regeners Wut-Rede: Die Rechte der Künstler
Eigentlich wollte Zündfunk-Autor Erich Renz von Sven Regener nur ein kurzes Statement zum Thema Urheberrecht. Daraus ist dann ein Instant-Pamphlet
geworden: "Man pinkelt uns ins Gesicht!", sagt der Autor und Element of
Crime-Sänger.
http://www.br.de/radio/bayern2/sendungen/zuendfunk/regener_interview100.html

Das Woodstock der Ideen
Fünf Tage Reizüberflutung: Ein Besuch auf der  Ted Conference, dem Weltgipfel der Optimisten
http://blogs.sueddeutsche.de/feuilletonist/2012/03/11/das-woodstock-der-ideen/

ARD-Doku "Schlachtfeld Politik" Bis es knack machte
Tabubruch: In Stephan Lambys Doku "Schlachtfeld Politik" kommen Menschen zu Wort, die in der Politik verletzt wurden - und auch andere verletzt haben. Der Regisseur erzeugt mit seinen Bildern eine große Wucht - und kommt so ohne Sprechertext und ohne Interpretation aus.
http://www.sueddeutsche.de/medien/ard-doku-schlachtfeld-politik-bis-es-knack-machte-1.1311173

Umsturzmarketing
Revolution als Pop
http://www.taz.de/Umsturzmarketing/!89760/

Früherer Chef von Mordkommission: Jeder kann zum Mörder werden
http://www.augsburger-allgemeine.de/bayern/Frueherer-Chef-von-Mordkommission-Jeder-kann-zum-Moerder-werden-id19189386.html

US-Geheimprojekt
Teststadt für den Feuersturm
http://einestages.spiegel.de/external/ShowTopicAlbumBackground/a24534/l0/l0/F.html#featuredEntry

Iron Sky: Nazis auf dem Mond. Die Spitze des Eisbergs unserer Popkultur
http://www.blauenarzisse.de/index.php/gesichtet/3198-iron-sky-nazis-auf-dem-mond-die-spitze-des-eisbergs-unserer-popkultur

Der weltweite Sehnsuchtsort Venedig im Dokumentarfilm portraitiert
http://www.blauenarzisse.de/index.php/rezension/3218-der-weltweite-sehnsuchtsort-venedig-im-dokumentarfilm-portraitiert

samedi, 31 mars 2012

Auf dem Rittergut - eine Begegnung mit Deutschlands neuen Rechten

Auf dem Rittergut - eine Begegnung mit Deutschlands neuen Rechten

00:05 Publié dans Nouvelle Droite | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : allemagne, nouvelle droite | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Wilhelm Stapel, théoricien de la “communauté cultuelle”

 

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Wolfgang SAUR:

Wilhelm Stapel, théoricien de la “communauté cultuelle”

Le brillant essayiste allemand Sebastian Maass nous dresse un portrait de Wilhelm Stapel, publiciste politique de la révolution conservatrice

Armin Mohler garde surtout un grand mérite, et non des moindres: il a montré, dès 1950, comment l’héritage des idées de droite s’était transformé de manière originale pour produire un nouveau type révolutionnaire, immédiatement après la première guerre mondiale; il a baptisé ce processus de métamorphose “révolution conservatrice” et ouvert ainsi un formidable champ de recherches. Karlheinz Weissmann, pour sa part, a reformulé et réécrit le texte de base de l’ouvrage cardinal de Mohler en 2005; il souligne, dans la biographie qu’il a récemment consacrée à Armin Mohler, combien l’ouvrage “Die konservative Revolution in Deutschland - 1918-1932” a eu un “effet épocal”, tant sur les contemporains que chez ceux qui se réclament de sa postérité. Les retombées de l’ouvrage de Mohler se repèrent encore aujourd’hui.

Le travail d’un autre historien des idées, Sebastian Maass, qui appartient résolument à cette postérité de Mohler, s’inscrit bel et bien dans cette même veine. En peu de temps, Maass a exploré une part considérable des auteurs du filon “jeune-conservateur” (“jungkonservativ”) et a analysé leurs idées. L’une après l’autre, plusieurs monographies sont parues: sur Edgar Jung (2009), sur Arthur Moeller van den Bruck (2010) et sur Othmar Spann (2010). Aujourd’hui, Maass vient de sortir de presse un travail sur Wilhelm Stapel et sur son “Hamburger Kreis” (= “Cercle de Hambourg”).

Maass ne se contente pas d’évoquer la personnalité de l’auteur auquel il consacre une monographie ni d’exposer les seules idées qu’il a véhiculées. Outre une biographie, une analyse de l’oeuvre, une analyse détaillée des thèmes avancés et une insertion de l’oeuvre dans l’histoire générale des idées, les quatre volumes produits par Maass traitent également des collègues et disciples de l’auteur, ce qui permet de mettre bien en exergue le caractère collégial de ces producteurs d’idées nouvelles à une époque cruciale de l’histoire allemande. Cette manière de structurer les monographies se retrouve également dans le livre consacré à Stapel. En procédant de la sorte, Maass fait bien ressortir les principaux contours du paysage idéologique et intellectuel de la droite allemande au temps de la République de Weimar: ce paysage est structuré par des clubs et des associations comme le “Cercle de Hambourg” (autour de Stapel), le “Juni-Klub” et le cercle de la Motzstrasse à Berlin, le cercle regroupé autour de Jung à Munich, et le groupe de Othmar Spann à Vienne. Maass ajoute des documents pour compléter ses analyses. Ces documents sont importants comme par exemple l’apologie que prononce Stapel devant la “chambre de dénazification” en 1946 ou sa correspondance avec Armin Mohler.

L’angle d’attaque, que s’était choisi Mohler, était de nature herméneutique et fascine encore aujourd’hui bon nombre d’interprètes de la “konservative Revolution”. Cela vaut également pour Maass, qui reste fidèle aux leitmotive nietzschéens de Mohler comme l’image (plutôt que le concept – Bild statt Begriff), le cycle et la sphère (en lieu et place de la “linéarité”), le paganisme postchrétien. Ce regard nietzschéen s’avère parfois encombrant quand il faut aborder des auteurs qui ont un profil religieux (chrétien, catholique ou protestant). C’était d’ailleurs l’objet de la querelle épistolaire entre Mohler et Stapel dans l’immédiat après-guerre.

Malgré le nietzschéanisme mohlérien de Maass, celui-ci est malgré tout parvenu à rendre un formidable hommage à Stapel, figure importante de la “révolution conservatrice” d’inspiration protestante et auteur d’un ouvrage aujourd’hui oublié et méconnu, “Der christliche Staatsmann” (= “L’homme d’Etat chrétien”). Wilhelm Stapel (1882-1954) avait étudié l’histoire de l’art, la philosophie et l’économie politique. Il passe son doctorat en 1911 sous la houlette d’Edmund Husserl. Jusqu’en 1917, il occupe le poste de rédacteur-en-chef de la revue “Kunstwart”, un organe de “pédagogie populaire/folciste” créé par Ferdinand Avenarius et le “Dürerbund” (= la ligue Dürer). Après une querelle portant sur le patriotisme avec Avenarius, Stapel devient en 1917 rédacteur-en-chef du “Volksheim” de Hambourg, qui avait pour objet de former intellectuellement la jeunesse ouvrière; en 1919, il est rédacteur-en-chef du “Deutsches Volkstum”. Sous sa direction, cette revue, qui, à l’origine, véhiculait les idées des syndicalistes nationaux-allemands, s’est muée en un organe de la droite intellectuelle. Avec l’appui de Hans Bogner et des frères Albrecht-Erich et Gerhard Günther, Stapel inscrit la majeure partie de son travail éditorial dans le sillage d’une maison d’édition de la grande ville portuaire hanséatique, la “Hanseatische Verlagsanstalt”, qui édite de nombreux ouvrages dus à la plume de publicistes de droite. C’est dans cette maison d’édition que paraîtra d’ailleurs l’ouvrage principal de Stapel, “Der christliche Staatsmann” (1932).

C’est dans ce livre que Stapel va présenter et illustrer son concept de “Volksnomos”, de “nomos populaire/folciste”, en s’appuyant sur les idées que Hans Bogner avait élaborées sur la Polis antique des Grecs. Dans la figure mythologique du dieu de la Polis, affirmait Bogner, se trouve “l’esprit vital, la puissance unificatrice du peuple, qui doit être considéré comme une individualité concrète et centrée sur elle-même” et, par là même, une “personne”. Le nomos, c’est-à-dire l’ensemble des lois et des héritages, apparaît dès lors comme un “commandement divin” et le respect de ce que ce nomos exige, un devoir sacré. Le peuple est donc perçu comme ayant été, initialement, une “communauté cultuelle”. C’est dans une telle communauté cultuelle que s’enracine le nomos et c’est celui-ci qui fait le peuple. Chaque peuple a son nomos particulier et la pluralité des “nomoi” relève de la volonté divine. D’où la différence substantielle entre les cultures.

De cette façon, on peut classer la théologie du nomos, théorisée par le penseur de Hambourg, entre la pensée historique de Ranke et l’ethnopluralisme actuel. La théologie du nomos populaire/folciste a interpellé bon nombre d’adeptes du filon “jungkonservativ”, dont Max Hildebert Boehm, qui rédigera le livre le plus profond sur la question: “Das eigenständige Volk” (1932). Il s’agit bel et bien d’un développement de la notion de “Volkheit” chez Stapel.

Selon Boehm, la “Volkheit” n’est pas seulement une “forme typique” ou un “type” mais une norme tout à la fois éthique et esthétique. Elle englobe la polarité Etre/Vérité, relève d’une dimension tout à la fois ethnique et éthique et constitue, de fait, la puissance créatrice/génératrice d’histoire. Le peuple, en tant que sujet de l’histoire, est donc une “idée de Dieu”; l’on pourrait tout aussi bien dire: “une idée de la nature ou une apparition de la chose en soi” (dixit Stapel). Phrase qui souligne la philosophicité de l’idée de “nomos”. Celle-ci n’offre pas seulement un modèle pour définir l’identité mais se réfère à Kant et à ses antinomies tout en marquant la polarisation de l’expérience et de l’idée, de l’Etre et du devoir, des faits et des normes. Malgré la priorité accordée au “Volk”’ par rapport à l’Etat (c’est-à-dire l’auto-organisation politique d’une communauté), Stapel traite à fond du gouvernement (de la gouvernance) et des hommes politiques. Ce qui doit caractériser l’homme d’Etat, c’est la force qu’il irradie, celle qui crée l’ordre, soutient l’ardeur au combat et justifie l’autorité qu’il est amené à exercer.

Comment Stapel comprend-il le phénomène de la sécularisation? En y réfléchissant au départ de cette citation: “la domination des pères a été dissoute au profit de l’administration rationnelle”, ce qui signifie, par voie de conséquence, que la communauté guerrière, capable d’opérer des distinctions discriminantes au profit de la solidité communautaire, a cédé la place à une société civile pacifiste; en même temps, le charisme fécond de l’homme d’Etat a été aboli au profit du vote démocratique. Le libéralisme apparaît ainsi comme un contre-modèle fondé sur la critique dissolvante et sur un modèle anthropologique dont les représentants sont les produits d’une dégénérescence historique. L’homme libéral se pose comme “libéré du poids du passé et de la tâche de forger l’avenir”. Pour lui, “le passé est un chaos fumeux au-dessus duquel il s’est hissé” et “l’éternité n’est plus qu’une angoise de l’homme qui se sait créature”. Stapel s’est trompé quant au national-socialisme. En 1933, il a tenté, dans un premier temps, d’intervenir pour lui donner forme. Cette illusion s’est vite évanouie dès que des publicistes agressifs, inféodés au parti, lui ont rperoché ses “déficits” idéologiques, en l’occurrence l’absence de tout biologisme chez lui. Stapel s’est alors replié sur sa foi et a perçu Hitler comme “sotériologue” hostile aux vrais dieux de la Cité et porté par un orgueil déplacé.

Wolfgang SAUR.

(article-recension paru dans “Junge Freiheit”, Berlin, n°10/2012; http://www.jungefreiheit.de ).

Sebastian MAASS, Starker Staat und Imperium Teutonicum: Wilhelm Stapel, Carl Schmitt und  der Hamburger Kreis, Regin Verlag, Kiel, 2011 (190 S., 18,95 euro).

 

jeudi, 29 mars 2012

Affamer les vaincus

Dag KRIENEN:

Affamer les vaincus: le sort des prisonniers de guerre allemands de l’US Army après le 8 mai 1945

 

Dix pourcents seulement des 3,8 millions de soldats allemands pris prisonniers par les Américains pendant la seconde guerre mondiale ont été embarqués sur des navires à destination des Etats-Unis, où ils ont été plus ou moins traités jusqu’en mai 1945 selon les règles régies par le droit des gens. 3,4 millions de prisonniers issus des rangs de la Wehrmacht ont toutefois subi d’autres formes de détention.

 

Dès la fin de l’été 1944, après le débarquement en Normandie, que les Allemands appellent l’ “invasion”, les autorités militaires américaines créent des “camps de transit” (“Durchgangslager”) partout en Europe occidentale, où les prisonniers de guerre sont “internés provisoirement” et triés, où seuls ceux auxquels on ne pouvait imposer un travail étaient transportés en direction des Etats-Unis. Il y régnait des conditions misérables. Les prisonniers recevaient un minimum de soins et devaient généralement dormir à même le sol. Leur sort s’améliorait considérablement toutefois dès qu’on les embrigadait dans les “US-Labour Service Units” (= “les Unités du Service américain du travail”), qui devaient prester toutes sortes de services dans les bases arrière de l’armée américaine.

 

Pour ceux qui seront pris prisonniers et détenus ultérieurement sur le sol allemand, la même règle générale était de rigueur: seuls ceux qui acceptaient de travailler pour les Américains recevaient des soins corrects et étaient hébergés dans de bonnes conditions. Mais peu de détenus, sur les trois millions qui végétaient dans ces camps de “prisonniers de la capitulation”, ont pu “bénéficier” de ce privilège. Ils s’étaient rendus au cours des dernières phases de la guerre, en faisant confiance à la propagande américaine qui leur promettait un traitement conforme à la convention de Genève, ou ils avaient été ramassés et rassemblés par des unités américaines dès que les hostilités avaient cessé.

 

Pratiquement aucun de ces hommes n’a reçu un traitement correct. Les Américains ont délibérément enfreint les règles du droit des gens: ils justifient aujourd’hui leurs actes en arguant que les denrées alimentaires manquaient partout en Europe en 1945. Dans les états-majors américains, où étaient prises les directives principales quant au traitement des prisonniers de guerre, le manque de vivres n’a pas vraiment joué de rôle déterminant, au contraire de l’intention bien prononcée de punir de manière drastique l’ensemble des soldats allemands captifs.

 

L’essayiste allemand contemporainThorsten Hinz, dans son ouvrage récent consacré à la “psychologie de la défaite”, a démontré que les Allemands se sont tous retrouvés en 1945 dans un immense et unique “camp de rééducation”, étendu à tout le territoire de l’ancien Reich. Ce fut le premier pas sur le chemin de la “rééducation démocratique”: il consistait à montrer aux Allemands qu’ils étaient entièrement sous la coupe du bon vouloir de leurs vainqueurs, de façon à briser définitivement toute volonté d’affirmation nationale et collective. La directive JCS-1067 des autorités d’occupation américaines visait à imposer une grande et rude leçon générale d’humilité, en imposant “famine et froid” à tous ceux qui étaient tombés en leur pouvoir. Le futur gouverneur militaire américain en Allemagne, Lucius D. Clay, a certes bien dit et écrit que cette politique de “famine et de froid”, à propos de laquelle le consensus régnait dans les cercles gouvernementaux américains en 1945, ne devait pas conduire à la mort par famine et par froid de la masse du peuple allemand. Mais de cette déclaration de Clay, il ressort toutefois bel et bien que la distribution de vivres, certes devenus rares, aux prisonniers de guerre allemands étaient la dernière des priorités pour les Américains.

 

Pour le sort des prisonniers pris au moment de la capitulation, cette insouciance a eu des conséquences fatales. Dans ce contexte, cela n’a plus guère d’importance de rappeler que le commandant-en-chef des forces américaines en Europe, le Général Eisenhower, ait donné l’ordre le 4 mai 1945 de traiter tous les nouveaux prisonniers de guerre allemands comme des “Disarmed Enemy Forces” (DEF), de façon à ce qu’ils ne tombent plus sous la protection de la convention de Genève. Par ce tour de passe-passe, les Américains se débarrassaient de l’obligation de loger, d’alimenter et de soigner médicalement ces DEF et la confiaient aux Allemands. Toutefois, indépendamment de leur statut, tous les prisonniers rassemblés ont été, dans un premier temps, concentrés dans des “camps de transit” improvisés: on se souviendra surtout des abominables “Rheinwiesenlager” (= des “camps-prairies” de Rhénanie). On a maintes fois décrit les conditions affreuses qui régnaient dans ces “camps-prairies”: nous n’en donnerons qu’un bref résumé dans le présent article. Concentrer ainsi des centaines de milliers d’hommes, après les avoir “filtrés” et dépouillé de toutes leurs affaires personnelles, et puis les laisser à eux-mêmes, enfermés dans des camps gigantesques pendant des semaines, où se bousculaient parfois près de 100.000 captifs, répartis dans des “cages” séparées de 5000 à 15.000 soldats, sans qu’il n’existe la moindre infrastructure; vivre les uns sur les autres sans un toit au-dessus de la tête, à même le sol d’un champ, sans installations hygiéniques ou seulement avec des installations improvisées, sans soins médicaux, sans nourriture ou avec seulement une nourriture insuffisante pendant les premiers jours, avec les mauvais traitements infligés par les gardiens et par les plus corrompus des prisonniers hissés au rang de “police du camp” sont autant de manquements qui ont conduit à des souffrances indicibles et à la mort d’innombrables prisonniers.

 

On ne peut par dire a posteriori que toutes ces souffrances ont été planifiées volontairement dans tous leurs détails mais la terrible expérience subie par ces millions d’hommes, où le prisonnier perd toute dignité et tout sens de la solidarité à cause de la faim et de la misère, fut bel et bien le lot de tous les porteurs d’uniforme allemands pris par les Américains en 1945. La lutte constante pour recevoir une nourriture chiche dans les “cages”, a poussé jusqu’à l’absurde les vieux idéaux de la discipline militaire et de la camaraderie entre soldats. Tout cela cadre bien avec la première “thérapie de choc”, qui allait être suivie par la politique plus vaste de “rééducation”.

 

Après avoir infligé aux prisonniers de guerre allemands cette épouvantable leçon, les Etats-Unis n’avaient aucun intérêt à les retenir captifs indéfiniment. Après que les Américains aient sélectionné quelque 300.000 hommes pour leurs “Labour Service Units”, ils ont commencé à libérer les autres. A partir de juin 1945, ils ont libéré les plus vieux et les plus jeunes (surtout les très jeunes) puis ceux qui avaient un métier important pour l’économie du ravitaillement; à partir d’août, ce fut le tour de la grande masse des prisonniers. Les Allemands concentrés pêle-mêle dans ces “camps de transit” sans être correctement enregistrés, devaient êtretriés et répartis éventuellement dans d’autres lieux de détention; pour ces malchanceux, la captivité a duré encore plus longtemps.

 

D’autres encore subirent des épreuves complémentaires: ils ont été accusés de crimes de guerre ou retenus comme témoins de tels crimes, et donc leur détention a été prolongée; enfin, une masse importante a été transférée dans les pays alliés pour y forunir une main-d’oeuvre forcée. Au début de l’année 1946, il y avait encore en Europe un million de prisonniers de guerre allemands détenus officiellement par les Américains (dont une bonne partie en France et en Italie). Au début de l’année 1947, il n’y en avait plus que 40.000.

 

Les conditions de vie de ces prisonniers, dans les camps gérés par l’armée américaine sur le sol allemand, étaient contraires au droit des gens, dans la mesure où les délégués de la Croix Rouge internationale avaient reçu expressément l’interdiction de les visiter. Ces conditions se sont améliorées à partir de juillet 1945. Les “camps de transit” ont été démantelés les uns après les autres ou transformés en camps de prisonniers plus ou moins normaux. Dans les camps résiduaires, l’hygiène s’est progressivement améliorée, de même que les soins médicaux et le logement. L’alimentation des prisonniers étaient encore mesurée chichement mais devenait plus régulière. Comparé au sort de leurs homologues retenus prisonniers aux Etats-Unis, celui des prisonniers allemands en Europe restait misérable à la fin de l’année 1945 mais moins mortel, potentiellement, qu’au début de l’été.

 

En mai et en juin 1945, les “camps-prairies” de Rhénanie et les autres camps de prisonniers organisés par l’armée américaine en Allemagne, avec une nourriture totalement insuffisante, des conditions d’hygiène déplorables, l’obligation de dormir à la belle étoile ou dans des trous de terre creusés par les prisonniers eux-mêmes, l’exposition aux pluies incessantes et à la boue qui en résultait, ont entraîné la mort d’innombrables malheureux. L’adjectif “innombrable” est bien celui qui sied ici car nous ne possédons toujours pas de chiffre fiable quant aux nombre de décès qu’a entraînés l’administration pleinement consciente de cette “leçon de famine et de froid”. Cela explique le choc qu’a provoqué la parution en 1989 du livre du journaliste canadien James Bacque, consacré aux prisonniers de guerre allemands dans les camps américains et français en 1945 et 1946; Bacque avance le chiffre d’un million de morts dans les camps américains.

 

Dag KRIENEN.

(article paru dans “Junge Freiheit”, Berlin, n°49/2010; trad. franç.: mars 2012; http://www.jungefreiheit.de/ ).

lundi, 26 mars 2012

MÄNNERBUND

MÄNNERBUND

 

 

 

mercredi, 14 mars 2012

Waldemar Pabst - Noskes "Bluthund" oder Patriot

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Rüdiger Konrad

Waldemar Pabst

Noskes "Bluthund" oder Patriot

 

ISBN 978-3-937820-17-0

352 Seiten + 32 Seiten Bilder und Dokumente, gebunden, Hardcover

 

Preis: 24,80 Euro

 

Erscheinungstermin: 12.März 2012

  

Bublies Verlag

Bergstr. 11

56290 Beltheim-Schnellbach

Tel. 06746 / 730046

Fax 06746 / 730048

Internet: www.bublies-verlag.de

E-Brief: bublies-verlag@t-online.de

 

 

Für die einen ist Waldemar Pabst (1880-1970) auch heute noch „der Bluthund und Spießgeselle Noskes”, für die anderen bleibt er „der Patriot und Retter Deutschlands vor dem Bolschewismus”. Im Auftrag der SPD-Regierung unter Friedrich Ebert war er mit der Garde-Kavallerie-(Schützen)-Division ab November 1918 den ultralinken Auswüchsen der Revolution entgegengetreten. Vom unbeugsamen Willen beseelt, Deutschland nicht dem Bolschewismus russischer Prägung anheimfallen zu lassen, schreckte er auch nicht davor zurück, als selbsternannter „oberster Richter” eines militärischen Standgerichts, die Tötung der beiden Führer des Spartakusbundes, Rosa Luxemburg und Karl Liebknecht, zu befehlen.

Im März 1919 zählte das von Hauptmann Pabst geführte Garde-Kavallerie-(Schützen)-Korps rund 40 000 Mann, in diesen Wochen war er die tatsächliche Macht im Staate. Der im Juni 1920 von ihm mit vorbereitete Kapp-Putsch trug seine Handschrift. Nach dessen Scheitern wich Pabst nach Österreich aus und übernahm dort, für zehn Jahre, die Stelle des Stabschefs der Tiroler Heimwehr. Nach Deutschland zurückgekehrt, erlebte er den Beginn des III. Reiches, dessen Ideologie er, der Monarchist, aus weltanschaulichen Gründen ablehnte. Nach weiteren erlebnisreichen Jahrzehnten starb er 1970 in Düsseldorf.

 

In dieser reich bebilderten Biografie kommt Pabst häufig „selbst” zu Wort. Dafür wurde sein gesamter Nachlass, der dem Autor vorliegt, gesichtet, zahlreiche dokumentarische Belegstücke verwendet, darunter auch Tonbandaufnahmen aus den sechziger Jahren des 20. Jahrhunderts sowie zeitgeschichtliche Dokumente, die er handschriftlich mit Anmerkungen versehen hat. Der Leser erhält damit, quasi „aus erster Hand”, Ansichten und Meinungen einer polarisierenden Persönlichkeit und kann sich selbst ein Bild machen.

 

Inhalt

Vorwort                                                                                                                   

 

I
1880 – 1914

Kindheit in Berlin und Köln                                                                        

Kadett in Bensberg und Berlin-Lichterfelde                                                                 

Offizier im Infanterieregiment von Winterfeld (2. Oberschlesisches) Nr. 23               

Die Wochen vor dem Ersten Weltkrieg                                                                        

 

II
1914 – 1918

Als Offizier im Ersten Weltkrieg                                                                                  

Rückmarsch von der Westfront und Ankunft im revolutionären Deutschland             

 

III
1918 – 1920

Die Zeit während der Novemberrevolution als Stabschef der Garde-Kavallerie-(Schützen)-Division                                                                                                          

Die Lage in Berlin im Januar 1919                                                                                

Die Liebknecht/Luxemburg-Affäre                                                                              

Gedanken und Stimmen zur Liebknecht/Luxemburg-Affäre                                                   

Der Märzaufstand 1920 und Verabschiedung aus der Armee                                                 

Die „Nationale Vereinigung“ und erste Vorbereitungen zum Kapp-Putsch               

Der Kapp-Lüttwitz-Putsch                                                                                         

 

IV
1920 – 1931

Flucht nach Österreich und Stabschef der Tiroler Heimatwehr                                             

 

V
1931– 1970

In Deutschland 1931 - 1943                                                                                       

Schweizer Exil 1943 – 1955                                                                                       

Rückkehr nach Deutschland                                                                                       

 

Namensregister                                                                                                            

Bibliografie                                

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mardi, 13 mars 2012

Sarrazin rechnet mit Multikulti ab

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Sarrazin rechnet mit Multikulti ab

Ex: http://www.jungefreiheit.de/

BERLIN. Der frühere Berliner Finanzsenator Thilo Sarrazin hat sich erneut kritisch zur deutschen Integrationspolitik geäußert. „Wir haben uns Illusionen gemacht und die Augen vor der Wirklichkeit verschlossen. Mahner und Warner werden noch immer diffamiert und runtergemacht“, sagte Sarrazin der Bild-Zeitung.

Hintergrund ist eine aktuelle Studie des Bundesinnenministeriums, nach der rund 20 Prozent aller Muslime in Deutschland es ablehnen, sich zu integrieren. Aufgrund des Ergebnisses hatte Bundesinnenminister Hans-Peter Friedrich (CSU) im Anschluß an die Vorstellung der Studie „die rot-grüne Multikulti-Illusion“ für gescheitert erklärt.

Kritik an der Studie kam dagegen umgehend von Bundesjustizministerin Leutheusser-Schnarrenberger: „Wir sollten die Vorurteile der Vergangenheit und althergebrachte Reflexe endlich hinter uns lassen. Wir brauchen keine Debatte, die ein Zerrbild des Einwanderungslandes Deutschland vermittelt“, sagte die FDP-Politikerin.

„Niemand muß in Deutschland leben“

Laut Sarrazin zeigt die Untersuchung dagegen, daß muslimische Einwanderer unterschiedlich zu sehen sind. Es gebe zwar viele, die sich gut einlebten, aber im Verhältnis zu anderen Gruppen von Einwanderern wollten sich auch überdurchschnittlich viele Muslime gar nicht integrieren, sondern sich von der Kultur des Gastlandes abgrenzen.

Deswegen brauche es eine Einwanderungspolitik, die stärker auf Ähnlichkeit in den kulturellen Werten achte. „Jeder soll so leben wie er möchte, aber nicht unbedingt bei uns. Niemand muß in Deutschland leben, wenn er unsere kulturellen Werte nicht teilt und den Westen verachtet“, betonte der Bestsellerautor.

„Steilvorlage für Nazis“

Wer in Deutschland lebe, müsse auch die grundsätzlichen Werte des westlichen Abendlandes akzeptieren, die sich auf Religionsfreiheit, Gewaltverzicht und die Gleichberechtigung der Frau beziehen. „Das haben wir nicht ausreichend verdeutlicht und eingefordert“, kritisierte Sarrazin.

Die Bundestagsabgeordnete der Linkspartei, Christine Buchholz, beschuldigte Sarrazin daraufhin der Hetze gegen Einwanderer. „Sarrazin lügt, provoziert und hetzt in rassistischer Manier gegen Muslime“, beklagte Buchholz, die Mitglied im Vorstand der Linkspartei ist. Die Äußerungen seien eine  „Steilvorlage für Nazis“. Die Morde der Zwickauer Terrorzelle an türkischen und griechischen Einwanderern müßten als Warnung dafür gelten, daß „rassistische Hetze“ tödlich sei. (krk)

samedi, 03 mars 2012

The Conservative Revolution Then and Now: Ernst Jünger

The Conservative Revolution Then and Now: Ernst Jünger

Will Fredericks

Ex: http://www.wermodandwermod.com/

Early in 1927 the Austrian poet Hugo von Hofmannsthal made a famous address to students at the University of Munich. He alluded to and deplored the historical separation in German society between the intellectual and political sphere, between “life” and “mind”. He deplored that German writing in the past had functioned in a vacuum and was “not truly representative nor did it establish a tradition” and was symptomatic of a crisis in civilization which had lost contact with life. In response, he referred to the “legions of seekers” throughout the country who were striving for the reestablishment of faith and tradition and whose aim was not freedom but “allegiance”. He concluded: “The process of which I am speaking is nothing less than a conservative revolution on such a scale as the history of Europe has never known.

Comparing this with the present day situation, when paleoconservative leaders like Paul Gottfried feel lucky to sell a thousand copies of a book, German conservatism was experiencing a period of unparalleled cultural, intellectual, and spiritual vitality as measured by literary engagement. Large numbers of conservative revolutionary political philosophers formed political clubs and organizations and swamped the periodical market with their pamphlets full of semi-political, semi-philosophical jargon. They found access to the “respectable” public, and became the heralds of conservative revolution. They represented an intelligentsia that had the ear of the people, in contrast to the leftist intelligentsia which was considered “Western” and “alien” by most.

Among the most prominent leaders of the “conservative revolution” were Ernst Jünger, Oswald Spengler, and Moeller van den Bruck, each of whom sold hundreds of thousands and in some cases millions of books in Germany and were eagerly followed, debated, and almost canonized. They had succeeded in overcoming the separation between the intellectual and the political. Their writings all place strong emphasis on a homogenous, culturally and spiritually unified nation and on the role of the state in establishing and protecting society. (Jünger’s Über Nationalismus und Judenfrage (On Nationalism and the Jewish Question [1930]), depicted Jews as a threat to German cultural homogeneity; see here.)  For this reason they still elicit interest to at least some extent from White nationalists and traditionalists. Although they all rejected the strictly racial theories of National Socialism, this emphasis on a strong, culturally unified state has caused their doctrines and ideologies to be confused with National Socialism. This occurred not only with the left but was characteristic of prominent theorists of the Austrian school like Friedrich Hayek, who are foundational to libertarianism and mainstream conservatism.

This criticism of the conservative revolutionaries is part of the larger criticism of pre-Nazi German society which has been ongoing since the war, and has of course been dominated by the left and such writers as the Frankfurt School’s Erich Fromm and his work Escape from Freedom. According to this line, the failure of German society as reflected in the Third Reich (including the conservative revolutionaries) was that it was insufficiently liberal, that it was insufficiently oriented way from traditional authority and toward modern freedom and rationalism. There is a contrary analysis of some conservative writers like Klemens Von Klemperer (for whom I am indebted to for this piece), alien to the mainstream, that to the extent that German society was deficient, it was more because it was insufficiently conservative, that it lacked sufficient loyalties, roots, allegiances and faith. From a traditionalist point of view that is the only point of view that makes sense, standing as it does against the liberal notion that there was nothing wrong with either Weimar Germany or today’s society that a little, or perhaps a lot, of diversity training and PC conditioning won’t cure. Using this framework it is instructive to see how the conservative revolutionaries, starting with Ernst Jünger, measure up.

Ernst Jünger

Among conservative revolutionary writers Ernst Jünger occupies a unique niche, ideologically and most obviously historically, Jünger lived to the ripe old age of 102, dying in February 1998, just a few months short of the release of Baby One More Time. (Fortunately, by that time the lifelong Nietzschian had converted to Catholicism, thus avoiding the necessity of one last comment on the victory of Spenglerian decadence and the final victory of Zarathustra’s “Last (Wo)Man”.) And it was an active literary lifespan, including definitive works like Eumeswil (1981) and Aladdin’s Problem (1992). After his Weimar period, however, Jünger’s books never attained a mass following. In fact, the works of Jünger’s later life are almost unknown in the English-speaking world. None of the numerous studies I read on the revolutionary conservatives I read ever mentioned that Ernst Jünger was still alive, and that his present work seemed to bear little relationship to the ideas they associated with him.

How do we start in understanding this extraordinarily long and productive life, especially when his work is considered not only in its own right but as paradigmatic of a whole, extraordinarily productive and significant generation of writers? It is certainly not a simple task. Initially one might start with his reputation not in our narrower world. Tom Sunic in part I of his article on Jünger wrote that Ernst Jünger “is today eulogized by all sorts of White nationalists and traditionalists as a leading figure in understanding the endtimes of the West.” Specifically he is of help in charting “new types of dissent and new forms of non-conformist action. Arguably, Jünger could be of help in furnishing some didactic tools for the right choice of non-conformism; or he may provide archetypes of free spirits, which he so well describes in his novels and essays: the rebel, the partisan, the soldier, and the anarchist.” Interpreting such a broad mandate of such a prolific and eclectic writer over such a long life span in such a difficult time as today is not easy.

It might help to reflect briefly on what it is of among all the revolutionary conservatives that makes Ernst Jünger especially popular among some White nationalists and traditionalists. Probably it has much to do with the fact of his life experiences and longevity, spanning the entire twentieth century, as described in Ernst Jünger: A Portrait of an Anarch. Having lived through all these eras, he undoubtedly is a living symbol to some of what a surviving White nationalist in our era would look like. I suspect his popularity might have to do with Jünger’s ability to be “all things to all men.” To WN’s still looking back with nostalgia at the Third Reich, the high position his writings enjoyed and his prominent war service at the Paris high command (even if after the failed plot against Hitler he received a dishonorable discharge) serves him well. To those WN’s and traditionalists of a libertarian bent, the kind that practically canonize Ron Paul, Jünger’s latter day anarchist tendencies (albeit qualified in the form of his term the Anarch) is reassuring.

The free spirits that Sunic describes so well provide the strongest source of continuity in his thought. Other than in this, his early writings in the Weimar period, for which he is mainly known for and studied today by mainstream scholars, diverge greatly from his later writings. Although he is known chiefly for his war works such as Storm of Steel (1925), it was in more theoretical works like Das Arbeiter (1932) that outlined the philosophy of this period. He saw the troubling implications for ethics arising in the modern military and industrial world, but labeled concern for them “romantic.” On freedom, which was of concern to conservatives then as now, he likewise distinguished himself from the other revolutionary conservatives with his easy de facto dismissal of its practical relevance. While rejecting individual freedom as “suspect,” he seized upon “total mobilization” as an ideal situation in which freedom would survive only insofar as it spelled total participation in society. He described an inherently self-contradictory (Hegelian identity) relationship between freedom and obedience: freedom was reduced to “freedom to obey”. While he privately preferred the National Bolsheviks, it is easy to see why the National Socialists were so fond of his early writings.

The later Ernst Jünger

His later writings, starting with On the Marble Cliffs (1939), reflect his disillusionment with National Socialism and his reengagement with ethics and individual freedom. In place of his Das Arbeiter archetypes of “the worker” and “the soldier” (the prototype of the S.S. man), he created a new type, “the woodsman” which is the prototype for the Anarch, defined as “one who strives to preserve by all means his autonomy of thought and his independence in the face of historical trends and the consensus of majorities.” Jünger’s writings returned to the world of the civilian and the individual, to the preservation of freedom against totalitarianism.

At least in this respect, the later Jünger seems to certainly help fulfill Sunic’s search for nonconformist weapons of dissent against today’s multicultural tyranny. The question I have is to what extent, if any, is Jünger’s later thinking representative of or supportive of traditionalism, let alone White nationalism. While he differentiates his Anarch figure from anarchism, it still seems to share certain basic characteristics of anarchistic thought which utterly oppose it to traditionalism or White nationalism.  Indeed, Simon Friedrich, an expert on Jünger, characterizedJünger’s position as follows. “ALL external identifications, not excluding racial ones, are ultimately to be separated from”, leading a reader to ask: “So if we have to get rid of our identifications, what are we left with?” Jünger had become a radical individualist.

Jünger was always a consistent thinker. He clearly saw the figure of the Anarch as incompatible with that of the worker or the soldier, the types he saw as logically arising out of his earlier attempts to fashion a vision of a homogenous, unified, and culturally cohesive society. Jünger seems to still have seen a Hegelian identity between freedom and the service and sacrifice any traditionalist or White nationalist vision of society he can envision would have. The fact that the later Jünger switched sides on that issue doesn’t help us with this dilemma. Throughout his life and especially in his later period Jünger always veiled some of the political implications of his views by an ostensible apoliticism. One wonders, if he had chosen to connect anarchistic-tending views toward a congenial, politically oriented outlet, would his ideas have been much different from the political policy prescriptions one sees in Reason magazine or any other of the invariably open-borders libertarian groups?

This is a logical outcome of anarchistic-tending philosophies. Consistent thinkers like Jünger recognize that one cannot have one’s cake and eat it too, and they make the necessary choices. One cannot separate oneself from society by “fleeing into the forest,” as his forest dweller or woodsman (Waldganger) had done, and still remain involved in the struggles and conflicting identities of society. His choice clearly seems to mark him as not one of us, albeit it seems to reflect his characteristic aloofness rather than antagonism to a racial communitarian identity. Imagining his type as just watching from the watchtower, waiting for the right moment to strike, in turn strikes me, as it must have struck those involved in the plot against Hitler who hoped for his assistance, as just wishful thinking. The watchtower metaphor rather brings to mind a quote of his: “I have chosen for myself an elevated position from which I can observe how these creatures (the masses) devour one another”(Der Fragebogen, p. 291). His refusal to involve himself in the Hitler assassination plot was correspondingly another expression of his aloofness “I am convinced … that by political assassination little is changed and above all nothing is helped”(Der Fragebogen, p. 540).  One of the ironies of this supreme lover of martial combat is that in politics he was close to a pacifist.

Although the writings of Ernst Jünger should not be seen as infallible truth, I agree with Sunic that he is a potential source of didactic tools for us. I feel a review of some of the other conservative revolutionary writers might be even more useful in this regard. Of all the revolutionary conservatives, Jünger’s writings in many ways are the most problematic. Hence the comment of one of their major periodicals, Deutsches Volkstrum, that “for the conservative man the way of Ernst Jünger would mean a major reorientation.” Other revolutionary conservative writers such as Moeller van den Bruck were also aware of the traditional dilemmas for conservatism, such as the duality between “freedom” and traits such as “allegiance”, “duty”, and “sacrifice.” These thinkers often worked more diligently toward conservative solutions for these dilemmas, typically proposing more complex solutions than Jünger’s streamlined (by ignoring conservative concerns) formulas. As noted above, the conservative critique regarding the weak point of the conservative revolutionary writers is the need to reconcile their ideas with traditional conservative concepts, as exemplified by Jünger. Even if they, unlike Jünger, did not live nearly so far into our present timeframe, their analyses of many things strike one as equally if not more perspicuous.

Presseschau - März 2012 (1)

Presseschau

März 2012 (1)

AUßENPOLITISCHES

Kultur gegen Kapital
Der Kultursoziologe und Hipster-Forscher Mark Greif über die Begeisterung der US-amerikanischen Intellektuellen für die Occupy-Wall-Street-Bewegung
http://www.freitag.de/kultur/1205-kultur-gegen-kapital

Griechen verbrennen Deutschlandfahne
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M595e95c4f86.0.html?PHPSESSID=532687dc31c349fa56a95ee8413e7c52

Euro-Inferno: in die Pleite wegen Auschwitz?
http://www.pi-news.net/2012/02/euro-inferno-in-die-pleite-wegen-auschwitz/#more-237555

Proteste gegen griechisches Sparpaket
Brennende Häuser in Athen
http://www.focus.de/finanzen/videos/proteste-gegen-griechisches-sparpaket-brennende-haeuser-in-athen_vid_29696.html

Spanien
Gericht belegt "Tyrannenjäger" Garzón mit Berufsverbot
http://www.abendblatt.de/politik/ausland/article2184192/Gericht-belegt-Tyrannenjaeger-Garzon-mit-Berufsverbot.html

Nobels letzter Wille: Verliert Obama den Friedensnobelpreis?
http://www.unzensuriert.at/content/007126-Nobels-letzter-Wille-Verliert-Obama-den-Friedensnobelpreis

Putin: US-Raketenschild gegen Russland gerichtet
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/putin-us-raketenschild-gegen-russland-gerichtet-1587035.html

(auch bald unter dem Rettungsschirm…)
Serbien und Kosovo kommen der EU näher
http://www.wiesbadener-tagblatt.de/nachrichten/politik/ausland/11700081.htm

Leugnung des „Völkermords“
Kein neues „Völkermord“-Gesetz in Frankreich
http://www.focus.de/politik/weitere-meldungen/leugnung-des-voelkermords-kein-neues-voelkermord-gesetz-in-frankreich_aid_719040.html

Frankreich
Völkermord-Gesetz ist verfassungswidrig
http://www.stern.de/news2/aktuell/voelkermord-gesetz-ist-verfassungswidrig-1793113.html

(Ja was denn nun eigentlich?)
IAEA: Iran baut  Atomprogramm aus
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/iaeairanbaut-atomprogramm-1614611.html
CIA hat keine Beweise für Irans Atombomben-Bau
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/keine-beweise-irans-atombomben-bau-zr-1615173.html

Währungskrieg
Richtet sich das Erdölembargo wirklich gegen den Iran?
http://rotefahne.eu/2012/02/waehrungskrieg-richtet-sich-das-erdoelembargo-wirklich-gegen-den-iran/

(Video angucken!)
Prozess gegen Rote Khmer
Kambodschas grausiges Vermächtnis
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,809846,00.html

INNENPOLITISCHES / GESELLSCHAFT / VERGANGENHEITSPOLITIK

(Sehr passender Kommentar zum gegenwärtigen Zustand deutscher Politik…)
Es lebe der Volkstod!
http://www.sezession.de/30009/es-lebe-der-volkstod.html

Norbert Borrmann: „Warum rechts? Vom Wagnis, rechts zu sein“
http://www.sezession.de/30387/norbert-borrmann-warum-rechts-vom-wagnis-rechts-zu-sein.html#more-30387

(Video der Clown-Union)
"Manische Culpathie"
http://www.youtube.com/watch?v=te_NpUvM8R8

Trittin wirft „taz“ Schweinejournalismus vor
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M53ffc6c056b.0.html?PHPSESSID=a368f2521f1f7ad4dd9aae56168b856b

Über die "Junge Freiheit" und Gauck...
Publikative.org - Blog Archive - Noch mehr Schweinejournalismus!
http://www.publikative.org/2012/02/24/noch-mehr-schweinejournalismus/

Expertokratie
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5e5f739a533.0.html

David Petraeus
CIA-Chef erhält Bundesverdienstkreuz
http://www.focus.de/politik/weitere-meldungen/david-petraeus-cia-chef-erhaelt-bundesverdienstkreuz_aid_714359.html

Stabschef des US-Heeres kündigt Truppenabzug aus Deutschland an
http://www.net-tribune.de/nt/node/97937/news/Stabschef-des-US-Heeres-kuendigt-Truppenabzug-aus-Deutschland-an

US-Standorte
Nur Ansbach bleibt erhalten
http://www.br.de/franken/inhalt/aktuelles-aus-franken/us-armee-abzug100.html

(Schäuble verscherbelt das Staatsvermögen)
Rückläufige Reserven
Die Bundesbank verkleinert ihren Goldschatz
Die Notenbanken weltweit haben 2011 erstmals seit Jahrzehnten wieder mehr Gold gekauft als verkauft. Nur Deutschland tanzt aus der Reihe.
http://www.welt.de/finanzen/article13853312/Die-Bundesbank-verkleinert-ihren-Goldschatz.html

(eine zehn Jahre alte Sendung)
Wem gehört die BRD GmbH ?
http://www.youtube.com/watch?v=PijGN7G-pl8&feature=youtu.be

(na also, Schäuble hält sich mit dem Sudoku-Spiel während der Griechenland-Debatte nur wach im Einsatz für den Bürger…)
Rätsel-Experte
Schäuble spielt Sudoku auf sehr hohem Niveau
http://www.welt.de/wissenschaft/article13897671/Schaeuble-spielt-Sudoku-auf-sehr-hohem-Niveau.html
http://www.stern.de/politik/deutschland/posse-um-finanzminister-schaeuble-sudoku-statt-sirtaki-1793680.html

Putzmeisterin Merkel
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5fab762ed68.0.html?PHPSESSID=c982ced76138f2416d611715b5f4d69a

Vor der Münchner Sicherheitskonferenz
Getrieben von der Allmacht des Netzes
http://www.sueddeutsche.de/politik/vor-der-muenchner-sicherheitskonferenz-getrieben-von-der-allmacht-des-netzes-1.1274702

(ziemlich lahm…)
Torte ins Gesicht: Anschlag auf Guttenberg
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/guttenberg-torte-anschlag-gesicht-1587087.html
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=zFSNuLckiaI

NsN 30 01 2012 Deutschlanddebatte
http://www.youtube.com/watch?v=0ozinLvnBdk&feature=channel_video_title

NSDAP als linke Partei bezeichnet: Debatte über Steinbach-Tweet verschoben
http://www.op-online.de/nachrichten/hessen/debatte-ueber-steinbach-tweet-landtag-verschoben-1586470.html

Götz Aly: Die Nazis waren LINKS
http://www.pi-news.net/2012/02/gotz-aly-die-nazis-waren-links/#more-237818

War der Nationalsozialismus links?
http://www.sezession.de/30039/war-der-nationalsozialismus-links.html#more-30039

Deutschland fördert Holocaust-Gedenken
Zehn Millionen Euro für Yad Vashem
http://www.pnp.de/nachrichten/heute_in_ihrer_tageszeitung/politik/332798_Deutschland-foerdert-Holocaust-Gedenken.html

Stefan Scheil
Anfangsverdacht
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M56c756f860f.0.html?PHPSESSID=8e88016a47933ff3158b623b2b9e5222

Ebersberg
"Auschwitz-Lüge": Kreisvorstand der Senioren Union tritt geschlossen zurück
http://www.merkur-online.de/lokales/landkreis-ebersberg/auschwitz-luege-kreisvorstand-senioren-union-tritt-geschlossen-zurueck-1589319.html

Ein Kommentar von Esther Schapira in den Spätnachrichten der ARD:
„Der Mythos von der sinnlosen Zerstörung der unschuldigen Barockstadt Dresden ist falsch“
http://www.tagesschau.de/multimedia/video/video1062320.html
http://www.youtube.com/watch?v=srGuIAdPwIE
(Schapira am Ende ihres Kommentars, nachdem sie das anglo-amerikanische Luftkriegsmassaker mit der (angeblichen) kollektiven Schuld der Deutschen gerechtfertigt hat: „Die Bombardierung war grausam und kostete bis zu 25.000 Dresdnern das Leben. Sie sind – so wie insgesamt 80 Millionen Menschen – Opfer der Nazi-Barbarei." (Selbst schuld also.))

Herrenrasse
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M52cf601bd98.0.html

LINKE / KAMPF GEGEN RECHTS / ANTIFASCHISMUS

Wider die Denunzianten
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5b29b42f7ef.0.html?PHPSESSID=071c9e42c2cc92dcbb987258a60cfe9a

„Alle repressiven Mittel ausschöpfen“ oder Meinungsäußerungsfreiheit 2012
http://www.sezession.de/29955/alle-repressiven-mittel-ausschopfen-oder-meinungsauserungsfreiheit-2012.html#more-29955

Die Methode Spiegel
http://www.sezession.de/30074/die-methode-spiegel-1.html

Christian Kracht und die Methode Diez
http://www.sezession.de/30107/christian-kracht-und-die-methode-diez.html#more-30107

Dirk Hilbert über den alltäglichen Nazi-Terror
http://www.sezession.de/30163/dirk-hilbert-uber-den-alltaglichen-nazi-terror.html

Kultur des Hasses: Extremisten und Musik
http://www.baden-online.de/news/artikel.phtml?page_id=75&db=news_lokales&table=artikel_boulevard&id=3244

(Agitation gegen Burschenschaften)
Irgendwas wird schon hängen bleiben
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5837554e192.0.html?PHPSESSID=afb20e2da9dda6b98e6978560b60165e

Linke Medienhetze gegen Prof. Schachtschneider
http://www.pi-news.net/2012/02/linke-medienhetze-gegen-prof-schachtschneider/#more-237824

Martin Hohmann mahnt „FAZ“ ab
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5d2e1909c4b.0.html?PHPSESSID=4113071b8b0c493bb91084aa349fb10b

Wilders protestiert gegen deutsche Anti-Rechts-Broschüre
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5cbe402cfb5.0.html?PHPSESSID=19b681a0bb7d57bfdff31f9ccc39769d

Ist das Zensur?
Augsburgs Bischof Konrad Zdarsa hat einem seiner Priester untersagt, für die rechtslastige Wochenzeitung „Junge Freiheit“ zu schreiben. Nun fühlen sich Konservative verfolgt (, während „Christ & Welt“ das in Ordnung findet)
Aus: Christ & Welt Ausgabe 06/2012
http://www.christundwelt.de/detail/artikel/ist-das-zensur/

„Felix Krebs“: Enttarnung eines linksextremen Denunzianten
http://www.unzensuriert.at/content/007315-Felix-Krebs-Enttarnung-eines-linksextremen-Denunzianten

Provokante Studie Dumme Kinder werden Rassisten
Politisch konservative Menschen sind weniger intelligent als liberale. Und Rassisten sind dumm, das haben kanadische Gehirnforscher herausgefunden. Die Grundlage wird früh im Leben gelegt: Kinder, die bei Intelligenztests schlecht abschneiden, neigen später zu Vorurteilen und Schwulenhass.
http://www.news.de/gesellschaft/855268724/provokante-studie-dumme-kinder-werden-rassisten/1/

Enkelin eines Nazi-Opfers von „Antifaschisten“ attackiert
http://www.unzensuriert.at/content/007096-Enkelin-eines-Nazi-Opfers-von-Antifaschisten-attackiert

Vorsicht frisch gebohnert – Das offizielle Anti-Reichsdeppen-Forum ::: Schwarz Weiß Rot
http://offiziellesantireichsdeppenforum.wordpress.com/2012/01/28/christin-lochner-in-psychiatrischer-fachklinik-eingeliefert-kapuituliert-bedingungslos-vor-neonazis-aus-dresden-von-sachsens-die-linke-jugend-als-judensau-und-dreilochstute-beschimpft/

Linksextremisten werden immer brutaler
http://www.unzensuriert.at/content/007124-Linksextremisten-werden-immer-brutaler

(Mit Bildstrecke der kostümierten Antifanten)
Demos am Wochenende "Zombieparade": 1200 Demonstranten, 1200 Polizisten
http://www.tagesspiegel.de/berlin/demos-am-wochenende-zombieparade-1200-demonstranten-1200-polizisten/6148766.html

Fußballfans drängen Rechte in Stadien zurück - Gewalt bleibt
http://www.allgemeine-zeitung.de/nachrichten/politik/hessen/11627349.htm

Deutsche Burschenschaft weist Vorwurf des Rechtsextremismus zurück
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5f383d2b891.0.html?PHPSESSID=ca63834591be08bf8c1fa6a13363be52

Fasching in Hanau
Reichsadler sorgt für Aufsehen
http://www.op-online.de/nachrichten/hanau/reichsadler-sorgt-1612330.html

(Die nächste Stufe im Irrenhaus BRD:)
Das BKA ermittelt gegen den Nazikatzen-Untergrund
http://www.welt.de/debatte/kolumnen/Fuhrs-Woche/article13873616/Das-BKA-ermittelt-gegen-den-Nazikatzen-Untergrund.html

Zu NPD-Verbot.
Kommentar: Zu kurz gedacht
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/kommentar-debatte-npd-verbot-1586762.html

Generalbundesanwalt: Rechtsterroristen nicht militanter Arm der NPD
http://www.lvz-online.de/nachrichten/topthema/generalbundesanwalt-rechtsterroristen-nicht-militanter-arm-der-npd/r-topthema-a-124868.html

Rechter Terror
Zschäpe scheitert mit Haftbeschwerde
http://www.tagesspiegel.de/politik/rechtsextremismus/rechter-terror-zschaepe-scheitert-mit-haftbeschwerde/6271186.html

(Steuergelder fließen nicht nur nach Griechenland…)
412.440 Euro für Opfer von Neonazi-Terroristen
http://www.ovb-online.de/nachrichten/politik/412440-euro-opfer-neonazi-terroristen-1624085.html

NPD Verbotsverfahren
Wenig Argumente für NPD-Verbot
Ermittler korrigieren sich. Anscheinend hatte der NSU doch keine Verbindungen zur rechtsextremen NPD - ein erneuter Versuch die Partei zu verbieten wird damit immer unwahrscheinlicher.
Die Befürworter eines neuen NPD-Verbotsverfahrens haben einen Rückschlag erlitten. Generalbundesanwalt Harald Range räumte am Wochenende in einem Zeitungsinterview ein, dass die bisherigen Ermittlungen zur mutmaßlichen Terrorgruppe NSU keinen Hinweis auf eine Verbindung zur NPD erbracht hätten. Eine solche Verbindung wäre aber ein wichtiges Argument für ein Verbot der rechtsextremen Partei gewesen.
http://www.fr-online.de/politik/npd-verbotsverfahren-wenig-argumente-fuer-npd-verbot,1472596,11667698.html

(John im Element…Am besten engagiert man den Stolperstein-Pflasterer…)
John fordert Gedenkstätte für Opfer der Zwickauer Terrorzelle
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M56346bb320b.0.html?PHPSESSID=ec880c616f36cbee8d0f37123594a79a

Die Schweigeminute
http://www.sezession.de/30247/die-schweigeminute.html#more-30247

Um 12 Uhr schweigend zu lesen:
http://www.sezession.de/30248/um-12-uhr-schweigend-zu-lesen.html

Geschmackloses aus dem Land der Täter
http://www.sezession.de/30278/geschmackloses-aus-dem-land-der-tater.html

Der politische Sinn der Gedenkveranstaltung
http://www.sezession.de/30328/der-politische-sinn-der-gedenkveranstaltung.html

Gedenkfeier für die Mordopfer des "NSU" ("Nationalsozialistischer Untergrund")
Fremdschämen
http://freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=256

Kommentar: Ein Zeichen gegen Rechte
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/zeichen-gegen-rechte-1613382.html

(es war auch klar, dass diese Litanei kommt…)
Knobloch: Fehler bei Holocaust-Aufarbeitung
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/knobloch-fehler-holocaust-aufarbeitung-1613270.html

(auch das konnte nicht ausbleiben…)
Rostock
Rechtsextreme greifen Polizei bei Gedenken an NSU-Opfer an
http://www.op-online.de/nachrichten/deutschland/rechtsextreme-greifen-polizei-1615404.html

Die Rituale der globalistischen Religion
http://www.sezession.de/30663/die-rituale-der-globalistischen-religion.html

(kreatives Katz- und Mausspiel !!!)
Hannover
Rechtsradikalismus
Polizei sagt Nazis den Kampf an
http://www.haz.de/Hannover/Aus-der-Stadt/Uebersicht/Polizei-sagt-Nazis-den-Kampf-an

(und man sieht, dass bei Kreativität von unten offenbar die Nervosität oben steigt…)
"Besseres Hannover" im Fadenkreuz der Polizei
http://www.ndr.de/regional/niedersachsen/hannover/rechtsextremismus171.html

„Besseres Hannover“: Polizei sagt Neonazis Kampf an
http://endstation-rechts.de/index.php?option=com_k2&view=item&id=6910:%E2%80%9Ebesseres-hannover%E2%80%9C-polizei-sagt-neonazis-kampf-an&Itemid=410

Nicht jeder beim Anti-ACTA Protest erwünscht
http://www.besseres-hannover.info/wordpress/?p=1198

Wegen rechtsextremer Kontakte
Kasseler CDU wirft ehemaligen Vorstand raus
http://www.faz.net/aktuell/rhein-main/wegen-rechtsextremer-kontakte-kasseler-cdu-wirft-ehemaligen-vorstand-raus-11664441.html

(Die Frankfurter Rundschau, sonst sogar Hautfarben verschweigend, ist sich natürlich nicht zu schade, den Namen zu nennen)
Kassel
CDU Kassel wirft Neonazi raus
http://www.fr-online.de/rhein-main/kassel-cdu-kassel-wirft-neonazi-raus-,1472796,11718214.html

(Ist ja fast Manndeckung…)
Abteilung Attacke: Dortmund setzt 50 Polizisten auf 70 Neonazis an
http://endstation-rechts.de/index.php?option=com_k2&view=item&id=6859%3Aabteilung-attake-dortmund-setzt-50-polizisten-auf-70-neonazis-an&Itemid=840

Hausdurchsuchungen nach Stolpen: Zwei Wochen später
http://www.spreelichter.info/blog/Hausdurchsuchungen_nach_Stolpen_Zwei_Wochen_spaeter-1072.html

Auf dem linken Auge blind ?
Präsentation der Frankfurter Kriminalstatistik offenbart erschreckende Misserfolge in der polizeilichen Präventionsarbeit
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=255

EINWANDERUNG / MULTIKULTURELLE GESELLSCHAFT

"Muslim-Studie" sorgt für Wirbel
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/muslim-studie-sorgt-wirbel-1630021.html

Streit in Bayern
Polizeikalender unter Rassismusverdacht
http://www.spiegel.de/panorama/0,1518,818490,00.html

(dazu dieser Kommentar)
Puritaner im Polizeirock
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5fd0e3438ad.0.html

(und diese Reaktion)
3000 Exemplare sind weg
Polizei-Kalender: Verkaufsschlager wegen umstrittener Karikaturen
http://www.augsburger-allgemeine.de/panorama/Polizei-Kalender-Verkaufsschlager-wegen-umstrittener-Karikaturen-id19021531.html

Bundeswehr gelobt Vielfalt und Toleranz
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5eb65f92a5d.0.html

Zweifel an akademischen Titeln
Imam Benjamin Idriz in Erklärungsnot
http://www.br.de/fernsehen/das-erste/sendungen/report-muenchen/videos-und-manuskripte/benjamin-idriz104.html

Abu Malik - Mujahid lauf
http://www.youtube.com/watch?v=OgohFDPGMHQ

SPD-Justizminister will Scharia einführen
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M58c76874c5f.0.html?PHPSESSID=e177e1f32e24712c20e712736db65b8b

(Und die SPD liefert mittlerweile bereitwillig die Bühne hierfür…)
Türkische Gemeinde wirft Deutschen fehlende Vergangenheitsbewältigung vor
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M56aab3c5188.0.html?PHPSESSID=afb20e2da9dda6b98e6978560b60165e

Buntsprech lernen mit Margot Käßmann
http://www.pi-news.net/2012/02/buntsprech-lernen-mit-margot-kasmann/#more-237584

(Kirchen und Schulen geraten in Hyperaktivität)
Korbach
Petition gegen Eil-Abschiebung
http://www.wlz-fz.de/Lokales/Waldeck/Korbacher-Zeitung/Petition-gegen-Eil-Abschiebung
http://www.wlz-fz.de/Lokales/Waldeck/Korbacher-Zeitung/Protestaktion-wird-ausgeweitet
http://www.hna.de/nachrichten/kreis-waldeck-frankenberg/korbach/korbach-proteste-gegen-abschiebung-familie-celic-1601393.html

(Na dann sollten sämtliche deutschen Politiker doch mal nachziehen, auch der Bundes-Wulff in seinem kreditfinanzierten Häuschen…)
Belgien
Ein Königsmärchen, das nicht wahr sein darf
König Albert II. holt Flüchtlinge ins Schloss – eigentlich Stoff für ein Märchen. Doch die nationalistische Opposition findet sogar in dieser Suppe ein Haar.
http://www.welt.de/politik/ausland/article13858362/Ein-Koenigsmaerchen-das-nicht-wahr-sein-darf.html

Belgiens König lässt Flüchtlinge auf Schlossgelände wohnen
http://www.focus.de/politik/schlagzeilen/nid_94169.html

Schutzgeld gefordert
Wieder Angriff auf linkes Hausprojekt
In Wedding eskaliert der Streit zwischen einem linken Hausprojekt und einer Straßengang junger Araber, den „Streetfighters“. Hintergrund soll eine Schutzgeldforderung sein.
http://www.tagesspiegel.de/berlin/polizei-justiz/schutzgeld-gefordert-wieder-angriff-auf-linkes-hausprojekt-/6161162.html

Gastwirt überfallen - Offenbach
http://www.presseportal.de/polizeipresse/pm/43561/2195660/pol-of-pressebericht-des-polizeipraesidiums-suedosthessen-vom-donnerstag-09-02-2012

Einbrecher durch Hausbewohner festgenommen - Offenbach (Marokkaner)
http://www.presseportal.de/polizeipresse/pm/43561/2197636/pol-of-pressebericht-des-polizeipraesidiums-suedosthessen-vom-13-02-2012

Offenbach
Jugendgruppe pöbelt in S-Bahn und klaut Handy
http://www.op-online.de/nachrichten/offenbach/jugendgruppe-poebelt-bahn-klaut-handy-offenbach-1608476.html

Verdächtiger Mitarbeiter des Jobcenters Frankfurt soll jahrelang Osteuropäer illegal vermittelt haben
Betrug am Frankfurter Jobcenter
http://www.op-online.de/nachrichten/frankfurt-rhein-main/betrug-jobcenter-frankfurt-1608555.html

(In der Printausgabe war von einem „Südländer“ als Täter die Rede. Online findet keine Täterbeschreibung statt)
Obertshausen: Unbekannte schlagen einer 19-Jährigen in der S-Bahn ins Gesicht
http://www.op-online.de/nachrichten/obertshausen/schlaeger-bahn-ueberfall-obertshausen-1608498.html

Offenbach
Mehrfachtäter in Haft
http://www.familien-blickpunkt.de/aktuelles/mehrfachtter-in-haft.html

Mutmaßliche Einbrecherbande festgenommen - Offenbach
http://www.presseportal.de/polizeipresse/pm/43561/2204639/pol-of-pressebericht-des-polizeipraesidiums-suedosthessen-vom-24-02-2012

Wer kennt Räuber mit "Boxerschnitt"? - Offenbach
http://www.presseportal.de/polizeipresse/pm/43561/2203862/pol-of-pressebericht-des-polizeipraesidiums-suedosthessen-vom-23-02-2012

Raub von Handy - Offenbach (dem Opfer wurde eine Bierflasche über den Kopf geschlagen)
http://www.presseportal.de/polizeipresse/pm/43561/2205884/pol-of-pressebericht-des-polizeipraesidiums-suedosthessen-vom-27-02-2012

Haftstrafe für Todesfahrer
http://www.op-online.de/nachrichten/offenbach/haftstrafe-todesfahrer-a67-darmstaedter-kreuz-offenbach-1623657.html

KULTUR / UMWELT / ZEITGEIST / SONSTIGES

Cora Stephan
Dämmung ist das Todesurteil für Fachwerkhäuser
http://www.welt.de/debatte/kommentare/article13850905/Daemmung-ist-das-Todesurteil-fuer-Fachwerkhaeuser.html

Altbau und Denkmalpflege Informationen. Das Architektur-Magazin zum Planen und Bauen im Bestand
Besser ohne Pfusch sanieren - Weil es IHR Haus ist!
http://www.konrad-fischer-info.de/

Dresdens sinnloseste Bänke
http://www.sz-online.de/nachrichten/artikel.asp?id=2981769

Kosten für den Neubau der Zentrale des Bundesnachrichtendienstes in Berlin (1,3 Mrd. Euro)
http://dipbt.bundestag.de/dip21/btd/17/084/1708435.pdf

(Tolle „Kunstaktion“ )
Hirschsprung (Schwarzwald)
(Nach der Landtagswahl von 2011 und der in ihrer Folge gebildeten grün-roten Landesregierung haben Unbekannte den Hirschen grün und rot angestrichen.)
http://de.enc.tfode.com/Hirschsprung_%28Schwarzwald%29
http://www.badische-zeitung.de/fotos-der-gruen-rote-hirsch-vom-hoellental

Bevölkerungsschwund
Die alten Häuser bleiben leer
http://www.stuttgarter-zeitung.de/inhalt.bevoelkerungsschwund-die-alten-haeuser-bleiben-leer.fc3fb8fe-e747-471f-9f8b-244af9bf17aa.html

Abrisswut in Zeitz
http://www.mdr.de/mediathek/suche/mediatheksuche102.html?q=zeitz

Berliner Gaslaternen in Gefahr - angeblich schlechte Ökobilanz
http://www.denk-mal-an-berlin.de/das-besondere-denkmal/berliner-gasbeleuchtung.html
https://www.facebook.com/Gaslaternen

Görlitz erhält zum 18. Mal anonyme "Altstadtmillion"
http://www.epd.de/landesdienst/landesdienst-ost/schwerpunktartikel/g%C3%B6rlitz-erh%C3%A4lt-zum-18-mal-anonyme-altstadtmillion

Kyffhäuser wird saniert und die Baustelle zur Schaustelle
http://www.tlz.de/startseite/detail/-/specific/Kyffhaeuser-wird-saniert-und-die-Baustelle-zur-Schaustelle-1984659955

Baiersbronn
Ein besonderes Hotelerlebnis
http://www.schwarzwaelder-bote.de/inhalt.baiersbronn-ein-besonderes-hotelerlebnis.3ba7cf83-d71b-49ec-a5a6-03828ee666d0.html

Hausbesitzern droht Pflicht zur Dämmung
Bundesregierung denkt über schärfere Sanierungsauflagen nach
http://www.welt.de/print/die_welt/wirtschaft/article13892317/Hausbesitzern-droht-Pflicht-zur-Daemmung.html

In the House of Pound - An Interview with Gianluca Iannone
http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2012/02/10/in-the-house-of-pound-an-interview-with-gianluca-iannone.html

Andreas Vonderach: Die deutschen Regionalcharaktere
http://www.husum-verlag.de/catalog/product_info.php?products_id=3221

Hitler nervt!
Der popkulturelle Hitler-Gag, der als Tabubruch begann, ist ins völlig Triviale abgerutscht. Findet Daniel Erk, Betreiber des sogenannten Hitler-Blogs der "taz", dessen Buch "So viel Hitler war selten" heute bei Heyne erscheint.
http://www.rollingstone.de/magazin/features/article129965/hitler-nervt.html

Unser täglich Brot gib uns heute ... (Zum Materialismus der Gesellschaft)
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5ba8b6934be.0.html?PHPSESSID=201c5db47278901a3fb0e6159d095e13

Meinung und Hirn (Zum Entstehen politischer Meinungen)
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5f2987bf23b.0.html

Filme
Kriegerin
Regie: David Wnendt
http://www.rollingstone.de/reviews/filme/article131367/kriegerin.html

Frankreich und der Weltuntergang Die Invasion der Esoteriker
http://www.sueddeutsche.de/panorama/frankreich-und-der-weltuntergang-die-invasion-der-esoteriker-1.1109199

Wenn Gäste zur Plage werden
In den Everglades breiten sich Pythons aus, und die asiatische Kirschessigfliege ärgert deutsche Bauern. Was hilft gegen invasive Arten?
http://www.welt.de/print/wams/vermischtes/article13863878/Wenn-Gaeste-zur-Plage-werden.html

(Zitat: „Kritik an den Neuankömmlingen werde als »politisch inkorrekte Haltung in einer multikulturellen Gesellschaft« gewertet.“)
Streit wegen freilebender Halsbandsittiche
http://www.main-netz.de/nachrichten/regionalenachrichten/hessenr/art11995,2003168

(Über das Bloggen)
Selbstvertriebigung
http://gutjahr.biz/2012/02/selbstvertriebigung/

Pränatale Diagnostik
Neuer Bluttest – Behinderte im Fadenkreuz
http://www.swr.de/swr2/wissen/praenatale-diagnostik/-/id=661224/nid=661224/did=9215054/1vtl59z/

Wir, die Netz-Kinder
Die junge Generation stört sich an traditionellen Geschäftsmodellen und Obrigkeitsdenken. "Das Wichtigste ist Freiheit", schreibt der polnische Dichter Piotr Czerski.
http://www.zeit.de/digital/internet/2012-02/wir-die-netz-kinder/komplettansicht

Andreas Rebers - Wir reiten auf Kamelen durch Berlin
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=lp0RkxEppWA

jeudi, 01 mars 2012

«Konservative Revolution»

«Konservative Revolution»

Publicado por edicionesnuevarepublica

 

NOVEDAD

 

AA. VV.

 

Prólogo de Jordi Garriga

 

1ª edición, Barcelona, 2012

 

21×15 cms., 262 págs.

 

Cubierta a todo color, con solapas y plastificada brillo

 

PVP: 20 euros

 

Orientaciones:

La llamada Revolución Conservadora (Konservative Revolution) fue un fenómeno particularmente radicado en Alemania, ya que desde el final de la I Guerra mundial, hasta el advenimiento del nacionalsocialismo al po­der, estuvieron activos intelectuales, círculos y grupos críticos con la Repú­blica de Weimar y con su trasfondo ideológico y político, y contra la idea moderna de democracia en general.

Algunos de estos grupos y personas, procedían del neorromanticismo anterior a la guerra, principalmente los Völkischen, pero casi todos eran de nuevo cuño, e intentaban ordenar conceptos e ideas para crear un nuevo Estado, al que algunos como Stefan George o Moeller Van den Bruck llamaron “III Reich”. La experiencia de la guerra les había mar­cado mucho, y se vieron en la tesitura de empezar de nuevo, mental­mente hablando.

Se profesaban ideas conservadoras, aunque no hacían referencias al pa­sado reciente. Eran en conjunto hostiles a las ideas progresistas e igualitaristas. Pero curiosamente su activismo era de impronta moderna, eran revolucionarios porque se enfrentaban al sistema en el poder.

Era un conjunto de ideas conservadoras que planteaba una subversión contra el mundo democrático, moderno. Una aparente contradicción, pero con una lógica interna.

El término “revolución conservadora” fue por vez primera pronunciado por el escritor y poeta Hugo von Hoffmannsthal en el aula magna de la Universidad de Munich, el 10 de febrero de 1927…

[del prólogo de Jordi Garriga]

 

Índice:

Prólogo. Revolución Conservadora alemana, ¿simple reacción o nueva revolución?

Jordi Garriga

Prólogo al libro “Konservative Revolution”

Carlos Caballero

La Konservative Revolution en Alemania, 1918-1923

Robert Steuckers

La Konservative Revolution en Alemania, 1918-1932

Giorgio Locchi

La Revolución Conservadora rusa

Alexander Duguin

Hitlerismo y Revolución Conservadora

Louis Dupeux

Fundamentos del pensamiento bündisch

Luc Nannens

Los trotskistas del nacional-socialismo

Francois Duprat

Movimientos juveniles e ideología nacional-revolucionaria en la República de Weimar

Thierry Mudry

Las cuatro fases de la historia del Movimiento de Juventud alemán

Michel Froissard

Los Nerother, anarcas del movimiento de juventud

Bertrand Eeckhoudt

Nietzsche, Langbehn, Stefan George: las raíces intelectuales

Michel Froissard

Wolffheim y Laufenberg: los nacionalbolcheviques

Alvaro Bolaños

Wolffheim: algunas ideas

Alvaro Bolaños

Friedrich-Georg Jünger (1898-1977). La perfección de la técnica

Robert Steuckers

Moeller van den Bruck, ¿un “precursor” póstumo?

Denis Goedel

Ernst Niekisch o el nacional-bolchevismo

Clemente Simoes

El itinerario de Otto Strasser

Thierry Mudry

Arnolt Bronnen: entre el comunismo y el nacional-socialismo

Werner Olles

Lukanga Mukara: una sátira de la Alemania guillermina

Serge Herremans

Tusk: creador de un movimiento de juventud radicalmente antiburgés

Bertrand Eeckhoudt

La Konservative Revolution y sus editores

Michel Froissard

Los autores de la Konservative Revolution

Giorgio Locchi (comp.)

Pedidos:

enrpedidos@yahoo.es

Tlf: 682 65 33 56

mardi, 28 février 2012

An essay on Ernst Jünger's concept of the sovereign individual

EUROPEAN SYNERGIES – SYNERGIES EUROPEENNES – MARS/MARCH 2004

WARRIOR, WALDGAENGER, ANARCH
An essay on Ernst Jünger's concept of the sovereign individual

[TAKEN FROM : http://scot.altermedia.info/ ]

tumblr_liurg6UdCg1qzdxojo1_400.jpgErnst Jünger says in his acceptance speech for the prestigious Goethe prize in 1982, "I've had the experience that one meets the best comrades in no-man's-land. I've always been pleased with my troops (Mannschaft) in war and my readership in peace. A hand that holds a weapon with honor, holds a pen with honor. It is stronger than any atom bomb, or any rotary press." With these words Jünger bestows an honour on us, his readership. He equates us with his comrades-in-arms in times of peace, but is it a wonder after all? If you are a reader of Ernst Jünger, you must be in either one of two camps, those who consider his opus with genuine admiration or the detractors, those sceptics, "whose contribution does not equal to one blade of grass, one mosquito wing".

Ernst Jünger was both literally and metaphorically a warrior of the 20th Century. Not only did he survive two world wars but also the ideologies of the 20s and 30s. He would cross swords with the bourgeoisie, and later after the war with the Frankfurter School of philosophy and Gruppe 47 proponents. But all of his achievements both on the battlefield of war and on paper serve as a guide to our being in the world, above all his achievements are not only personal, they are also a contribution to us his readership.

Jünger's first book, The Storm of Steel gives us an insight to his character and his future development as an author and individual. It is here that the seeds are sown, that great men of any war are not soldiers; they are warriors, they fight to test themselves and above all to uphold the truth, whatever the reality of that may be. They do not fight for ideologies, but instead they are initiated in earth, blood and fire. By his own admission Jünger was never a good soldier. He admitted to being useless in basic training and the field drills. In his own words: "I had hoped to go from there (the battle field) without being praised. From the beginning, I've always had particular allergy to honors. That this happens to be the case, I probably owe to field marshal Von Hindenberg, who said to me in his sonorous voice: 'Don't you know that this is not good that the king of Prussia has awarded his highest order to such a young man. Nothing much came of my comrades, who received the Pour le Merit in 1864, 1866, and 1870.' He was right. In two world wars, I was only able to achieve Captain. And could be happy that it didn't cost me my head as it did Rommel and other brothers in my order."

Jünger made up for this seeming lack through his bravery and concern for his comrades in no-man's-land. He was one of the few who survived the trenches. He went through the baptism of fire and iron to be wounded 14 times (not an insignificant number). "Exactly at the times when the force of things threatened to hammer the soul soft, men were found who unawares danced it away as over nothingness." Jünger reflects introducing to us the knowledge that the human soul is indeed stronger than the material world, a point not lost on his readers.

He attributes his survival, not to any skill of his own, but rather to the higher power of fate, a portent of his later writings. Jünger leads us through this most nihilistic of wars, with the cool eye of the observer. In its midst the only meaning he can find is a personal one, one of the initiation of life and death. All of those men who survived the horrors of this mass-suicide found one of two things, either the inward strength to master the madness of the material war or insanity. Jünger found out who he was by the end of the war and would carry on this inward strength to the end of his life, not only benefiting himself but his readers too.

Never being concerned about the shells that went off around him, would equally help him in the ideological years after the war. After Versailles Jünger responded to the selling out of Germany by embarking on a war of words with the bourgeois Weimar Republic supporters. Jünger contributed to any cause, be it right or left on the political spectrum, that wanted the best for Germany. These were Jünger's nationalistic years.

The fires of Jünger's youth were not completely spent on the battlefield. Attacking all those people he envisioned as selling out Germany brought him into the centre of many radical parties that longed to have him as spokesman. The Nazis courted him, as did the Communists. He wrote for the various propaganda organs of the right and left. He was even invited to a place on Nazi electoral list, which he luckily declined, a near miss. Later Jünger will stand accused of writing a thinly veiled critique of the Nazi tyrannies in On the Marble Cliffs. The Volkische Beobachter stated that Ernst Jünger..."begibt sich in der Nähe eines Kopfschüsses." Which loosely translated means that he is coming very close to a bullet in the head, one of the methods used by the Nazis for political executions, another brush with death.

Jünger himself says that he had finished with the Nazis after Krystal Nacht, the Nazis' attack on the Jewish businesses of Germany. It didn't take this erudite observer much to recognise that both Hitler and the Nazis were proletarian scum and that nothing higher could ever come from them. On one occasion Jünger was asked what he thought of Hitler, he replied, "Er war nur ein kleiner Mann". (He was just a little man.)

But with the war over that was not the end of his troubles, now he had to deal with the Allies, who believed him to be a contributing ideologue to the Nazi war machine. Jünger refused to undergo the denazifaction program of the Allies and as a result was hung with the prohibition to publish for some years, from 1945 to 1949 to be precise. Now the attacks would come from the liberal left at the head of which was the Frankfurter School. Still Jünger took it all in his stride and would gain in stature in the post war Germany, until the chancellor of Germany, Helmut Kohl and the prime minister of France, Francois Mitterand would visit him in his Wilflingen home. Recognised as a man of letters, his death at 102 was mourned by all.

But what was Jünger's contribution? How are we, his readership, to profit from his experience? We might profit in many ways as the scope of Jünger's opus is vast, covering such diverse topics as botany and etymology or "War as an inner experience" and modern nihilism, but to me the triumvirate of the Krieger (warrior), Anarch, and the Waldgaenger are his legacy and we, his readership, are his inheritors.

Paul Noack in his biography of Jünger's life sums up for us the nature of Jünger's contribution with these words. Jünger believed "…that every failure only comes from ourselves, and therefore can also be overcome in ourselves. That is the way that he (Jünger) wanted to show: he guides Over the Line through the Wall of Time into a future of a different sort."

And it is Jünger's opus that gives us the means to bridge the modern nihilism of this age through the figures of the Krieger, Anarch and Waldgaenger. I have spoken of the significance of Jünger's life from the perspective of a warrior and its potential differences with the soldier as well as its indications for us. Now we must turn to the Anarch and the Waldgaenger, which are both an extension of each other and the warrior.

Let us state unequivocally that the Anarch is not an anarchist, or to use Jünger's own definition, "The Anarch is to the anarchist, what the monarch is to the monarchist..." So it follows that sovereignty is the meaning sought here. The Anarch is sovereign like the monarch. And from this conviction of sovereignty, he does not need to rely on others. But what is the frame in which this becomes necessary or even desirable? In our modern times this approach to politics is desirable, even lifesaving. Again it must be said that Jünger's own character typifies this sort of behaviour in the face of the tyranny of modern political nihilism. The Anarch is capable of survival because he can outwardly assume any form, be it a clerk behind a counter or a soldier in the military, while inwardly he remains free, able to think and observe. He, in his inward migration, does not nihilistically implode into himself, but remains aware of the circumstances around himself but not affected by them. It is not his goal to be dialectically resistant to the tyranny, rather he is observant as if following the Confucian code: "Attacking false systems merely harms you." Aware of the inherent falseness of any sort of tyranny, he does not need to jeopardise his life or that of others by attacking something that itself will come to an end. Rather he becomes a preserver of knowledge, a philosopher, poet and historian. He waits, studies, and preserves until a time when he can contribute. Otherwise it is his duty to pass on what he knows, preserving it for a time when his inheritors can put it to use.

Jünger himself in one description of the Anarch says: "...His inner strength is far greater. In fact, the Anarch's state is the state that each man carries within himself. He embodies the viewpoint of Stirner,...that is the Anarch is unique. Stirner said, "Nothing gets the best of me." The Anarch is really the natural man. He is corrected only by the resistance he comes up against when he wishes to extend his will further than is permitted by the prevailing circumstances. In his ambition to realise himself, he inevitably encounters certain limits; but if they did not exist his expansion would be indefinite..."

"The Anarch can don any disguise. He remains wherever he feels comfortable; but once a place no longer suits him he moves on. He can, for instance, work tranquilly behind a counter or in an office. But upon leaving it at night, he plays an entirely different roll. Convinced of his own inner independence, he can even show a certain benevolence to the powers that be. He's like Stirner, he's a man who, if necessary, can join a group, form a bond with something concrete; but seldom with ideas. The Anarchist is an idealist; but the Anarch, on the contrary, is a pragmatist. He sees what can serve him - him and the common good; but he is closed to ideological excesses. It is in this sense that I define the Anarch's position as a completely natural attitude. First of all, there is a man, and then comes his environment. That is the position I favor at the moment."

Jünger took this position in World War II and before, during the tyranny of the Nazi regime. He became invisible despite his writings in the Wehrmacht. This also enabled him to have contact with the resistance within Paris and the German General Staff itself. His writing entitled The Peace, (Der Friede) was a plan for post-war Europe, although contrary to every Nazi policy, it found a great reception among the Staff, even if fate would never allow it to be played out.

The Anarch gives us the means to observe and understand the materialist age we find ourselves in, without jeopardising our own sovereignty. Because the Anarch is the natural form of man, by Jünger's own definition, we should not be mistaken that we are talking about the individualist or individualism as it has become known today. Individualism itself is an extension of the rampant nihilism of our age and therefore an illness to be overcome. The individual is a private being closed in his own world. The individualist even rejects the naturalness of a social milieu free of the exploitation of the modern servile state. If we are talking of the Anarch as a natural man then we must also mean a man who is social in his form. The sovereign individual is always capable of joining together with others of his kind. It means to be an individual only in the truth with which one faces oneself, otherwise it has nothing to due with individualism. Still this Anarch may not find many people who understand him or what it means to be natural. If this figure is a threat to the status quo, he is an Anarch, if not we must suspect the individual.

By extension the Waldgaenger is the Anarch who has had to retreat into the wilderness because he has been exposed as the Anarch, the free sovereign man and is in danger of being killed. So he must range the forest, or the city for that matter, but it requires a style of resistance to the forces of tyranny. He will have to take up the fight and this is the indication that the Anarch again is not an individual in Jünger's meaning, because although the Waldgaenger can and might have to fight alone, it is futile to do it without support, one cannot live the Hollywood film of the lone hero. This is simply a psychological indoctrination for the masses enforcing the nihilistic idea of the individual and must therefore be recognised for what it is, a baseless myth.

The retreat into the forest comes today under certain conditions which Jünger describes for us, "The Waldgang (retreat into the forest) followed upon proscription. Through it man asserted his will to survive by virtue of his own strength. That was held to be honorable, and it is still today in spite of all indications to the contrary. Waldgängers (Rangers in the forest) are all those, isolated by all great upheavals, and are confronted with ultimate annihilation."

"Since this could be the fate of many, indeed, of all, another defining characteristic must be added: The Waldgaenger (the Ranger) is determined to offer resistance. He is willing to enter into a struggle that appears hopeless. Hence he is distinguished by an immediate relationship to freedom which expresses itself in the fact that he is prepared to oppose the automatism and reject its ethical conclusion of fatalism. If we look at him in this fashion we shall understand the roll which the Waldgang plays not only in our thoughts but also in the realities of our age. Everyone today is subject to coercion and the attempts to banish it are bold experiments upon which depends a destiny far greater than the fate of those who dare to undertake them."

Here we have it in its essence, we see its nature as broad capable of taking many forms, but all to the same end, the preservation of the dignity and freedom of man in its original and most natural form. This is beyond the polemics of modern philosophy and politics. It is the removal of the coercion that has become characteristic of the modern mega-state and its master the banking titan.

Jünger: "The Waldgang is not to be understood as a form of Anarchism directed against world technology (technik), although this is a temptation, particularly for those who strive to regain a myth. Undoubtedly, mythology will appear again. It is always present and arises in a propitious hour like a treasure coming to the surface, but man does not return to the realm of myth, he re-encounters it when the age is out of joint and in the magic circle of extreme danger..."

The Waldgang is the stuff of myth, but not created by the likes of us. Myth has its root in the disclosure of the divine and it is only the natural man, a man who is beyond the concepts of liberty, fraternity and equality that might achieve this. Where the modern concepts of the Enlightenment prevail, so prevails the tyranny of the state. Here the Anarch becomes potent in his reflection even dangerous, he has recognised the tyranny and if he is exposed he must choose the method of retreat into the forest or pay the price.

In our age we cannot underestimate the heritage that Jünger has left us. All around us we see the levelling effects of technology. It becomes more and more difficult to be free in the golden cage of the world state. Who are the men and women that are still sovereign in this age? It is certainly becoming more difficult to find real ‘Anarchs’ devoted to learning and freedom, but they are there; some of them are the readership that Jünger honours so greatly and others are unaware of Jünger, but possess a natural inclination to his thoughts.

These ideas have never been popular, even with some of his loyal readers. Jünger himself had burnt himself on the hot iron of modern democracy. Naturally those who believe in the saying of Winston Churchill, "Democracy is the worst form of government, but the best we've got," will certainly disagree with Jünger's political analysis, but the further we go down this strange path called the modern world, the more we must realise how much Jünger's political analysis rings true. Modern Democracy is a sham, covering up the all too real and undemocratic exploitation of people, wealth, and resources, siphoning it off into the hands of the few, in the name of the many. We have entered the age of the Anarch and who knows what will come next?

ABDALBARR BRAUN - 7 March 2002

 

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lundi, 20 février 2012

Le Capitaine Hermann Ehrhardt: ennemi de la République de Weimar et combattant clandestin

Jan ACKERMEIER:
Le Capitaine Hermann Ehrhardt: ennemi de la République de Weimar et combattant clandestin

EhrhartPorrait.jpgLe Capitaine de corvette Hermann Ehrhardt était, au début des années 20, plus connu qu’Adolf Hitler. Il était l’espoir et la figure du chef pour la droite radicale allemande sous la République de Weimar. Il avait participé au putsch de Kapp; il avait combattu dans les Corps Francs; il avait été un “terroriste politique”, avait tiré les ficelles de plusieurs attentats politiques et était propriétaire terrien. A propos de sa personne, on affabulait et on brodait: on l’imaginait en permanence ourdissant des complots. Avec ses compagnons de combat, il était de toutes les conversations sous la République de Weimar, faisait souvent la une des journaux. Par deux fois, ce chef bien connu des Corps Francs a dû prendre la fuite en Autriche poursuivi par les sicaires de la police politique. La seconde fois, il est resté durablement sur le territoire de la république alpine et, en 1948, est devenu citoyen autrichien. Il est mort le 27 septembre 1971 dans son château à Brunn am Walde dans le Waldviertel. Quand il est mort, il y a quarante ans, son nom et son itinéraire politique avaient été oubliés depuis longtemps. Son décès n’a suscité qu’une brève notule dans le “Spiegel” de l’époque. Qui donc était cet homme qui, jusqu’à la fin des années 20, avait été considéré comme l’ennemi le plus dangereux de la jeune République de Weimar?

Hermann Ehrhardt était né le 29 novembre 1881 à la lisière de la Forêt Noire, dans la localité de Diersburg dans le Pays de Bade. En 1899, il s’engage comme cadet de la mer dans la marine impériale allemande et y achève une carrière typique d’officier de marine. En 1904, alors qu’il a acquis le grade de sous-lieutenant (“Leutnant zur See”), il participe, sous les ordres du Lieutenant-Colonel Ludwig von Estorff, aux opérations destinées à mater la révolte des Hereros dans le Sud-Ouest africain, à l’époque colonie allemande. Ehrhardt lui-même décrira cette aventure, ainsi que d’autres épisodes de sa vie mouvementée, dans un livre intitulé “Kapitän Ehrhardt – Abenteuer und Schicksale” (“Capitaine Ehrhardt – Aventures et destinées”) et paru en 1924, alors que sa notoriété était à son zénith ainsi que son influence sur les droites politiques de l’époque de Weimar.

Quand éclate la première guerre mondiale, Ehrhardt était “Kapitänleutnant” et chef d’une demie flotille de torpilleurs. En cette qualité, il avait participé à la bataille du Skagerrak, notamment aux opérations qui avaient conduit à la destruction du destroyer britannique “HMS Nomad” de 1000 tonnes. La demie flotille d’Ehrhardt fut alors envoyée en Flandre en octobre 1916 pour lancer des opérations de reconnaissance et des raids dans la Manche, afin de protéger l’action des sous-marins. En 1917, Ehrhardt est promu “Korvettenkapitän”. En septembre de la même année, il devient le commandant de la IX flotille de torpilleurs, fonction qu’il conserve jusqu’à la fin des hostilités. Après l’armistice, en 1919, il conduit son unité à Scapa Flow, où les équipages font saborber les torpilleurs. Ehrhardt n’a pas assisté lui-même au sabordage de sa flotille car, avec la plupart de ses hommes, il était déjà retourné à Wilhelmshaven.

Le 27 janvier 1919, les communistes proclament la “République des Conseils de Wilhelmshaven”. Réagissant à cette mutinerie des matelots de Wilhelmshaven, Ehrhardt rassemble autour de lui 300 officiers de marine, des hommes de sa propre flotille ainsi que d’autres unités, et donne l’assaut, le soir même de la proclamation de cette “République des Conseils”, au quartier général des révolutionnaires. Le 17 février, il fonde, après une intense campagne de recrutement parmi les marins non communistes, la “Marinebrigade Ehrhardt”, l’un des premiers Corps Francs de l’après-guerre allemand. Elle compte environ 1500 hommes.

Avec ce Corps Francs, l’un des plus connu dans l’espace allemand entre 1918 et 1923, Ehrhardt participe à l’élimination des “républiques des conseils” de Munich et de Braunschweig en avril et en mai 1919. Dans le centre du pays aussi, la Brigade Ehrhardt met un terme à plusieurs foyers insurrectionnels. En août 1919, la Brigade est engagée contre la première insurrection polonaise en Haute-Silésie. A la fin de l’année 1919, la troupe se voit renforcée par des éléments issus des unités ayant opéré dans les Pays Baltes, si bien qu’elle finit par compter 4000 hommes. A la charnière des années 1919 et 1920, Ehrhardt et ses hommes sont au repos et casernés dans le camp d’entraînement de Döberitz près de Berlin, où la dissolution de tous les Corps Francs, y compris la Brigade de Marine d’Ehrhardt, doit avoir lieu, comme l’exigent les vainqueurs.

ehrhardt2.jpgAu début du mois de mars 1920, Ehrhardt entre en rébellion contre l’ordre de dissolution et rejoint le putsch dit de Kapp, mené par un haut fonctionnaire prussien, Wolfgang Kapp, et par un général d’infanterie, Walther von Lüttwitz. La mission de la Brigade Ehrhardt était d’occuper le quartier gouvernemental de la capitale. Au cours de ce putsch, Ehrhardt a fait savoir ce qu’il entendait par “application de la violence” en cas de coup d’Etat: après que les fonctionnaires berlinois aient refusé de travailler pour le gouvernement putschiste, Ehrhardt aurait dit: “Eh bien, nous allons coller au mur les trois premiers fonctionnaires qui refusent de travailler. On verra bien alors si le reste va se mettre à travailler ou non”. Lorsque Kapp refusa d’appliquer cette mesure drastique, Ehrhardt a lâché ce commentaire: “Alors le putsch est fichu!”.

Après l’échec du putsch de Kapp et la dissolution effective de la Brigade, le 31 mai 1920, la tête d’Ehrhardt fut mise à prix en Prusse. Il prit la fuite et se réfugia en Bavière, à Munich, où les nationaux tenaient le pouvoir sous la houlette du premier ministre bavarois, le Chevalier Gustav von Kahr. Celui-ci toléra sa présence sur le sol bavarois et ne le fit pas extrader. Alors qu’une partie de ses anciens soldats et compagnons s’engageaient dans la Reichswehr nouvellement reconstituée, une autre partie choisit la clandestinité: par l’intermédiaire de l’“Organisation Consul”, ils participèrent à l’organisation et à l’exécution de nombreux attentats politiques. Ainsi, Matthias Erzberger, Karl Geis et Walter Rathenau ont été éliminés par d’anciens combattants de la Brigade Ehrhardt. Immédiatement après l’attentat perpétré contre Erzberger, Ehrhardt se réfugia en Hongrie car il craignait d’être arrêté, accusé d’avoir tiré les ficelles du complot fatal. Vu l’état de l’opinion publique après les premiers attentats, la Bavière n’offrait plus un refuge sûr pour le Capitaine.

En novembre 1922, Ehrhardt revient de son exil hongrois. Il est immédiatement arrêté. Mais, en juillet 1923, avec l’aide de ses hommes, Ehrhardt réussit une évasion spectaculaire et se réfugie en Suisse, puis revient à Munich sous une fausse identité. Dans les cercles nationalistes de la capitale bavaroise, il s’oppose de manière véhémente et ferme contre le putsch manigancé par Hitler et Ludendorff, car, à son avis, il avait été préparé de manière fort peu professionnelle.

EHRHARDT1.jpgDès ce moment, les nationaux-socialistes considèreront Ehrhardt comme une personnalité peu fiable. Le Capitaine a perdu aussi beaucoup de son prestige dans les rangs des droites allemandes. En avril 1924, vu l’imminence d’un procès pénal, Hermann Ehrhardt quitte le Reich pour l’Autriche; il revient en octobre 1926 après une amnistie générale décrétée par le Président Paul von Hindenburg. En 1931, Ehrhardt fonde le groupe “Gefolgschaft” (littéralement: la “Suite”), qui, malgré la perte de prestige subie par Ehrhardt, parvient encore à rassembler plus de 2000 de ses adhérants, ainsi que des nationaux-socialistes et des communistes déçus. Ils voulaient empêcher Hitler de prendre le pouvoir et fustigeaient la “mauvaise politique de la NSDAP”. Ehrhardt entretenait des rapports avec Otto Strasser et l’aile socialiste de la NSDAP. En 1933, Ehrhardt s’installe sur les terres du Comte von Bredow à Klessen dans le Westhavelland. En juin 1934, quand Hitler élimine Röhm, Ehrhardt aurait normalement dû faire partie des victimes de la purge. Il a réussi à prendre la fuite à temps devant les SS venus pour l’abattre, en se réfugiant dans la forêt toute proche. Les sicaires ne l’ont que mollement poursuivi car, dit-on, beaucoup de membres de sa Brigade avaient rejoint les SS. Ehrhardt s’est d’abord réfugié en Suisse puis, en 1936, en Autriche, où son épouse, le Princesse Viktoria zu Hohenlohe-Öhringen possédait un château à Brunn im Walde dans le Waldviertel. Ehrhardt n’a plus fait autre chose que gérer ces terres, que participer à des chasses au gibier et que s’adonner à la sylviculture. Il s’est complètement retiré de la politique.

Après l’Anschluss, Hitler fit savoir à Ehrhardt qu’il pouvait vivre en paix dans le Waldviertel à condition qu’il ne s’exprime plus politiquement et renonce à tout activisme. Après la seconde guerre mondiale, Hermann Ehrhardt est devenu citoyen autrichien en 1948. Après sa mort, il a été enterré dans le cimetière de la commune de Lichtenau im Waldviertel. La pierre tombale, sous laquelle reposent Ehrhardt et son épouse (décédée en 1976), est décorée de l’insigne de la Brigade, présentant un drakkar viking.

Jan ACKERMEIER.
(article paru dans “zur Zeit”, Vienne, n°41/2011; http://www.zurzeit.at/ ).