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dimanche, 24 avril 2011

Johann Pachelbel Canon in D Major - Fantastic Version

Johann Pachelbel Canon in D major - Fantastic Version

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samedi, 23 avril 2011

Ivan Rebroff - Poljuschko Polje + Es steht ein Soldat am Wolgastrand

Ivan Rebroff - Poljuschko Polje

Ivan Rebroff - Es steht ein Soldat am Wolgastrand

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vendredi, 22 avril 2011

Franz Schubert - Marche militaire

Franz Schubert - Marche militaire

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mercredi, 20 avril 2011

Wandervögel: révolte contre l'esprit bourgeois

wandervoegel_frueher.jpgWandervögel, révolte contre l’esprit bourgeois

Ex: http://tpalsace.wordpress.com/

« C’est que le bivouac dérange l’état car il est manière de ne jamais être là où celui-ci nous attend »

Sylvain Tesson

Voila un sujet tellement vaste que nous ne savions par quel bout l’aborder. Nous oublierons donc la liste des nombreux protagonistes, instigateurs de l’aventure Wandervögel, et les différents courants de ce mouvement pour nous intéresser principalement à son éthique. Libre au lecteur de peaufiner le sujet en consultant les quelques livres ou sites internet qui lui sont consacrés.

Le mouvement Wandervögel, qui signifie « Les Oiseaux Migrateurs », est né en 1896 dans la banlieue berlinoise d’une révolte générale de jeunes étudiants contre les effets sociaux et esthétiques de l’industrialisation outrancière qui eut lieu en Europe à la fin du XIXème siècle. Ils avaient pour leitmotiv la volonté de redonner la priorité aux choses de l’esprit, à l’âme simple des gens du peuple, refusant l’esprit marchand et industriel et les calculs de la bourgeoisie. Partant du principe que la jeunesse ne peut pas rester prisonnière des cités enfumées de l’ère industrielle, le mouvement Wandervögel va, au fur et à mesure, prendre son essor dans toute l’Allemagne, faire sortir la jeunesse de sa cangue en l’emmenant en randonnée.

Même si les débuts de ce mouvement connurent une résistance de la part des autorités scolaires contre les excursions proposées, cette dernière fut vite balayée par les parents et des pédagogues moins classiques, conscients, grâce à leur lecture de Nietzsche et de Langbehn, que l’éducation doit quitter le trop théorique pour prendre la vie et le réel à bras le corps.

Très vite, les petites randonnées se transforment en véritables excursions de plusieurs semaines à travers l’Allemagne wilhelmienne et cette pédagogie non conventionnelle, ces expéditions, deviennent les symboles d’une révolte générale contre l’ordre établi (école, industrie, administration, etc.) Peu à peu, une discipline plus militaire s’instaure et des excursions plus aventureuses s’organisent, le mouvement commence également à critiquer l’ordre établi au nom d’une éthique de l’austérité (anti-consumériste) et veut renouer avec la tradition médiévale des « escholiers pérégrinant ».

Au programme des activités Wandervögels : soirées autour de feux de camp, visite de châteaux en ruines et de vestiges médiévaux, fêtes solsticiales, randonnées en montagne dans un esprit de romantisme, d’ enracinement dans l’histoire nationale et de culte des Lansquenets. Ces grandes idées ont été véhiculées par tous les mouvements de jeunesse idéalistes jusqu’à nos jours, y compris en France (cf Europe Jeunesse).

Dès lors, le mouvement va se diffuser dans toute l’Allemagne puis dans les Sudètes, à Prague et à Vienne et devient l’expression d’une jeunesse joyeuse, allègre, aimant la musique et créant ses propres chansons et mélodies (le chansonnier du mouvement, le Zupfgeigerhansl, créé par Hans Breuer, est toujours d’actualité.) En 1906, les premières sections féminines (Mädchenwandern) sont mises sur pied. Désormais, deux modes cohabiteront : la mixité et la masculinité exclusive.

Mais comment un mouvement, au départ groupusculaire et très localisé, a-t-il pu ainsi se propager et enflammer toute une jeunesse ? La raison est à la fois culturelle et métapolitique, déviant de la culture alternative qui se répandait en Allemagne à la même époque avec, en point d’orgue, les objectifs suivants : donner priorité à la vie et au dynamisme, recourir aux patrimoines germaniques (Edda), redécouvrir le romantisme en littérature; revaloriser les liens légués par le sang et le passé, penser écologisme (avant la lettre !), forger un socialisme dynamique, anti-bourgeois, éthique, susciter sans relâche la créativité chez les adolescents (des artistes et musiciens viennent ainsi animer les débats), enfin la notion de communauté (communauté de travail, de combat, d’étude, de survie, de loisirs…) est opposée à l’individualisme et au collectivisme.

L’apogée de l’aventure Wandervögel sera le grand rassemblement de la jeunesse allemande, tous groupes confondus, sur le sommet du Hoher Meissner en 1913. A partir de ce rassemblement, de nombreuses initiatives locales, étudiantes, lycéennes ou ouvrières se regroupent dans une structure souple et informelle qui reçoit le nom de Freideutsche Jugend.

En 1914, la jeunesse se porte volontaire en masse pour la Grande Randonnée (Die Große Fahrt) c’est-à-dire la Grande Guerre, qui se terminera tragiquement pour la plupart: des 12 000 Wandervögel d’avant-guerre, 7000 ne reviendront jamais des champs de bataille. Trois valeurs éthiques fondamentales animaient alors ces jeunes volontaires: l’absence d’intérêts (matériels et personnels), l’altruisme et la camaraderie. Mais après 1918, le mouvement connaît des scissions : il y a une incompréhension entre les jeunes soldats revenus du front, pleins de désillusions, d’amertume et de lassitude face aux discours trop idéalistes, et l’esprit de la nouvelle génération qui n’a pas eu le temps de connaître le front et l’idéalise outrancièrement et hors de propos.

Les différents leaders qui s’ensuivront après la Grande Guerre n’auront de cesse de préserver les valeurs et l’esprit du mouvement initial et maintiendront l’effectif de 10 000 à 12 000 membres, (dont les trois quarts avaient moins de 18 ans), au sein de différents courants.

Le mouvement Wandervögel sera finalement interdit par le régime hitlérien en 1933, jugé trop marginal et trop autonome. Il renaîtra péniblement après la Seconde Guerre mondiale, pour essaimer ensuite, lentement, dans différents pays dont la France (il existe en effet une ramification Wandervögel en Normandie).

L’Allemagne abrite aujourd’hui encore la branche la plus importante en nombre de membres du mouvement (environ 5 000) dont le devise demeure « devenir mûr et rester pur ». Ces jeunes ont pour impératif la redécouverte du terroir régional/national et le ré-enracinement, bel objectif quand on sait que, de nos jours, la majorité d’entre eux aspire uniquement à faire de l’argent, se vautrer dans un confort petit bourgeois tout en se noyant dans la masse par l’uniformisation tant vestimentaire que du mode de pensée. L’instruction ? Très peu pour la nouvelle jeunesse qui est par contre experte dans l’art de manier le joystick et ne rêve que de voyages de masse où tout est prémâché (vive le Club Me(r)d !). … O Tempora, O Mores…

Source : Robert Steuckers – Synergies Européennes – 1998 & Wikipédia

Pour en savoir plus, nous vous recommandons la lecture de :

« Wandervögel, Révolte contre l’Esprit Bourgeois » de Karl Hoffkes, paru aux éditions ACE en 2001

« Pèlerin entre deux Mondes » de Walter Flex, également aux éditions ACE

« Une Histoire des Mouvements de Jeunesse Allemands (1896-1933) : du Wandervögel à la Dissolution des Ligues par le Régime National-Socialiste » de Michel Froissart

« Une Fille qui voulait Vivre Autrement » de Norgard Kohlhagen, aux éditions ACE

« Croyez-en mon expérience, vous trouverez quelque chose de plus au milieu des bois que dans les livres. Les arbres et les rochers vous enseigneront ce que vous ne pourrez apprendre d’aucun maître »

Bernard de Clairvaux

mardi, 19 avril 2011

Ptolemaios Germania-Karte entschlüsselt?

Ptolemaios Germania-Karte entschlüsselt?

VON: DK - ex: http://www.tojaburg-ev.de/

Geodäsie identifiziert zahlreiche germanische Städte des Altertums


Die norwegische Insel Smola - das Thule Pytheas?

Neben Tacitus „Germania“ ist die „Geographie“ des Ptolemaios (ca. 100-170) die grundlegende Überlieferung zu den alten Germanen. Während Tacitus seinen Fokus auf den Menschen legte, ist die Überlieferung des griechischen Autoren die ausführlichste topographische Beschreibung von weltweit insgesamt 6300 Siedlungen in 84 Regionen. In seinem zweiten buch befindet sich die Darstellung der nicht zum Römischen Reich gehörenden Germanischen Städte (Germania Megalé) zwischen Rhein und Weichsel.

Trotz der von Ptolemaios vermerkten Koordinaten gelang es bislang nicht, die insgesamt 94 genannten Ortschaften heutien Städten zuzuordnen, denn die verwendeten Daten sind gegenüber heutigen Koordinaten verzerrt. Zum einen weicht der damalige nullmeridian vom heutigen ab, zum anderen unterliefen dem Karthographen Maßstabsfehler aufgrund der Unterschätzung des Erdumfanges. Das Gebiet Germaniens ist bei ihm zu schmal und langgestreckt. Dazu kommt, daß die meisten der ptolemäischen Orte in keiner anderen antiken Quelle genannt werden und zudem die heutigen Namen oft nicht den früheren entsprechen.

Dank eines mathematischen Umrechneverfahrens gelang es nun Berliner Geodäten, einen großen Teil der germanischen städte genau zu lokalisieren. Die Forscher rechneten die Abweichungen zwischen Ptolemaios und heutigen Koordinaten von in Abgleich mit dem sogenannten Barrington-Atlas bereits identifizierten Orten auf die Vielzahl nicht identifizierter Orte hoch.   

Zu den lokalisierten Orten zählen Mörs-Asberg (Asciburgium), ein Ort, direkt am Rhein, der der Sage nach von Odysseus gegründet worden sei, Borken (Mediolanium) Aalen (Cantioebis) und Donauwörth (Brodeltia). Der Großteil der Lokalisierungen bleibt allerdings unsicher, so daß die Autoren die alten Ortsbezeichnungen „bei“ bekannten Städten ansiedeln, wie im Falle von Hildesheim (Ascalingium) oder Braunschweig (Tulisurgium).   

Erstaunlich mutet dabei die Nennung der drei bedeutendsten Städte innerhalb des freien Germaniens an: Brünn (Eburodunum), Geismar bei Fritzlar (Amisia) und Bernburg (Saale) (Luppia).

Während in der Nähe von Fritzlar der Missionar Bonifatius der Legende nach im Jahr 723 die Donar-Eiche des Stammesheiligtums der Chatten fällte und Brünn als alte Station einer Bernsteinstraße gilt, fällt Bernburg aus der Reihe. Zwar wird 806 der Stadtteil Waldau als militärisches Zentrum in einer Klosterchronim erwähnt, allerdings fehlt es an einem bedeutenden Handelsweg.

Fraglich erscheint allerdings die zuordnung von Budoris mit dem Drachenfels (Siebengebirge) bei Königswinter, den die Autoren fälschlich bei Bad Dürkheim verorten. Ebenso erschließt sich dem Leser die Identifizierung von Navalia als Essen-Hinsel (heute Essen-Überruhr-Hinsel), nicht so recht, auch wenn es archäologische Befunde eines germanischen Gräberfeldes stützen.   

Schließlich erscheint auch die gleichsetzung der vor Trondheim liegenden norwegischen Kleininsel Smola mit dem Thule des Pytheas als äußerst fragwürdig. Angesichts der literarischen Bedeutung des mythischen Ortes Thule dürfte die Gleichsetzung mit der geschichtlich unbedeutenden Smola auf den mehr mathematischen als hostorischen hintergrund der Autoren hindeuten – zumal die Entfernung von Britannien nach Smola etwa genau der Entfernung von Britannien nach Island entspricht und auch Grönland nicht viel weiter entfernt liegt.

In der Bilanz ist der Wert der Veröffentlichung aber insofern nicht zu unterschätzen, als daß er eine neue Diskussionsgrundlage für die Deutung der ptolemaischen Germania-Karte liefert.    


Links:

www.zdf.de/ZDFmediathek/beitrag/video/1218320/Germania+war+anders

 

dimanche, 17 avril 2011

Thomas Mann: Betrachtungen eines Unpolitischen - über die Wiedersprüche der demokratischen Gesinnungsethik

       

Thomas Mann: Betrachtungen eines Unpolitischen - Über die Wiedersprüche der demokratischen Gesinnungsethik

Geschrieben von: Prof. Dr. Paul Gottfried (Gastautor)

Ex: http://www.blauenarzisse.de/   

 

Thomas_Mann_1937.jpgEine Vielfalt von bunten, einander verwandten Themen bilden Die Betrachtungen eines Unpolitischen, die Thomas Mann zwischen 1915 und 1918 zusammentrug und vor Kriegsende herausbrachte. Der Erstteil des Werkes erwähnt, dass der Schriftsteller ein schon angesetztes „Künstlerwerk“ beiseite schob, nämlich den Zauberberg, um sich einem zeitdringlicheren Auftrag zuzuwenden. Eine Kontinuität erschliesst sich zwischen den letzten Szenen des Romans, als Hans Castorp sich kriegsmäßig gekleidet auf dem Schlachtfeld herumtummelt, und dem tragenden Thema der Betrachtungen, die eine Verteidigung des Deutschtums in einem folgenschweren Krieg darbieten.

Als Universitätsstudent wurde mir eingehämmert, dass beides dieselbe antidemokratische Streitlust bloßlegt, die den Krieg angestossen hatte. Obendrein ist ein gradliniger Verbindungsgang vermeintlich aufzuspüren, der von Manns Empfehlung des „deutschen Sonderwegs“ in den Betrachtungen bis auf die Nazi-Gewaltherrschaft hinüberleitet. Das wurde in den relativ beschaulichen und unparteiischen USA im Jahre 1963 gelehrt. Man kann sich vorstellen, wie dröhnend dieselbe Mahnung im heutigen antifaschistischen Deutschland ertönen muss.

Der deutsche Sonderweg gegen die jakobinisch-westliche Versuchung

Dazu gehören ein paar abgrenzende Bemerkungen. Wie andere Ehrenverteidiger auf beiden Seiten versuchte Mann im Verlauf der Kriegsaktion seine Heimat vor der Propaganda ihrer Opponenten zu bewahren. Da die auf der anderen Seite ausgerichteten Polemiker wie Lord Bryce und Henri Bergson, sich als Verfechter der westlichen Demokratie mit glänzendem Erfolg ausgegeben hatten, entschied sich Mann dafür, Widerstand zu leisten und Deutschland als eine konservative, volksgemeinschaftliche Kultur vorzustellen. Im Gegensatz zu ihren Widersachern kämpften die Deutschen und ihre Verbündeten nicht für eine zivilisatorische Sendung sondern gegen die Auslöschung ihrer Lebensweise und die Verdrängung „des deutschen Wesens“ durch ein eindringende Fremdlehre, sei es das Jakobinertum oder ein getarntes Römertum im revolutionären Gewand.

Vorrangig ist die deutsche Kriegssache als ein defensiver Einsatz auszulegen, auch wenn die Deutschen gezwungen wurden, gegen die Alliierten den ersten Schlag zu richten. Auf der internationalen Ebene war es schwer, einen anderen Kurs einzuschlagen. Schon vor den Ansätzen seines Kunstwerks scharten sich Manns verhasste „Zivilisationsliteraten“ in neutralen Ländern zusammen, den anderen voran, die spanischen Literaten, José Ortega y Gasset und Azorin, um für die „liberalen Streitmächte“ die Werbetrommel zu schlagen.

250px-thomas_mann_betrachtungen_eines_unpolitischen_1918.jpgWar das deutsche Kaiserreich fortschrittlich?

Wenngleich Hermann Cohen in seiner Kampfschrift Deutschtum und Judentum (1917) die Deutschen als Vehikel einer fortschrittlichen Weltzivilization schilderte, muss zugegeben werden, dass die Alliierten die Fortschrittsargumentation wirksamer für sich vereinnahmt hatten. Zum Ausgleich dieses propagandistischen Vorsprungs wäre den deutschen Eliten geboten gewesen, eine aufklärungsfreundlichere Miene vorzuzeigen. Bestimmt vermochten die Deutschen und Österreicher ihre modernisierenden und freiheitlichen Errungenschaften hervorzuheben. Es hätte gelohnt, diesen Vorzug auszuspielen, um den Deutschfeindlichen einen Strich durch die Rechnung zu machen. Mann und seine Mitkämpfer gerieten somit auf den Holzweg, als sie zum Glauben gelangten, dass die deutsche Rolle als Kulturhüter auf Entfernung von mehr als dreißig Meilen von Deutschland Anklang finden würde. Die Auseinandersetzung der Deutung von „Kultur“ und „Zivilisation“ fochten sie so in kultureller Abgeschlossenheit aus.

Auch bemerkbar sind Manns vielmalige Hinweise in den ersten sechzig Seiten auf Scheinpazifisten und auf die verachteten Kosmopoliten, die Deutschlands Geisteskräfte schwächen. Anvisiert ist vor allem Manns Bruder Heinrich, mit dem er damals zerstritten war. Anfang der Kriegsereignisse erklärte sich der linksgesinnte Heinrich für neutral, und wie der französische Romanautor Romain Rolland setzte er sich für eine Einstellung der Kriegshandlung von der Schweiz aus ein. Thomas Mann befand den „widersetzlichen“ Bruder als Fürsprecher für die Alliierten (nicht ganz grundlos). Die geringschätzenden Verweise sind nicht leicht zu kontextualisieren, ohne auf den biographischen Hintergrund Bezug zu nehmen.

Thomas Mann mit seinen Betrachtungen auf dem Holzweg: Er selbst schuf damit etwas Fremdartiges

Eine durchdringende Zwiespältigkeit zeigt auch der Text, die ebensostark auf die Befindlichkeit des Autors zurückverweist. Es bleibt im Schwanken, dass sein „Künstlerwerk“ dem deutschen Gemeinnutz dienen könnte. Mann grübelt vor sich hin, ob seine Wortkunst nicht eine unterwühlende Gabe darstellt, da sie kein wahrhaftiges Erzeugnis des „deutschen Geistes“ hergibt. Im Unterschied zu der deutschen Veranlagung zum Dichtwerk und zu musikalischen Leistungen befasst er sich mit einer „undeutschen“ Kunstform, der Schriftstellerei und erst recht mit französisch anmutenden Novellen und Romanen. Obwohl Mann deswegen nicht Abbitte tut, erscheint es (ihm vielleicht selbst zu jener Zeit), dass, was er schafft, fremdartig aussieht.

Als „Eideshelfer“, um seine patriotische Sache besser zu begründen, griff er zum Russen und Slavophil Dostojewski, der die Festigkeit und Rechtschaffenheit des deutschen Wesens pries. Angesichts dieser Hinweise wird es schwer, den Eindruck zu verfehlen, dass Mann den russischen Schriftsteller trotz seiner angegebenen Vorbehalte den Deutschen gegenüber zutiefst bewundert. Zu dem Dreigestirn von Nietzsche, Schopenhauer und Wagner, deren schöpferischer Ertrag Mann mitgeprägt hat und die er auch als Zeugen zur deutschen Größe zuzieht, kehrt er Dostojewski zum selben Zweck hervor.

Versteckte Slavo- und Frankophilie: Mann zwischen Faszination und Erschrecken über das Fremde

Es fällt ebenso in den Sinn, dass Mann von der französischen Schriftstellerei und besonders von Gustave Flaubert begeistert war. Den allerzwingendesten Beweis ergibt der lange Passus im Zauberberg, in welchem Mann die Zärtlichkeiten des Hans Castorp seiner Geliebten gegenüber en français zum Ausdruck bringt. Mann machte daraus keinen Hehl, dass er den französischen Autoren bis zum Gebrauch ihrer eigenartigen französischen Ausdrucksform Ehre zollte. Hinzu kommt, dass der Gro?teil der Betrachtungen das deutschpatriotische Leitmotiv nebensächlich berühren. Sie behandeln wahlweise das europäische Literatentum oder Manns’ Eigenschriften.

Die aufsehenerregendsten Seiten sind die ungefähr ersten dreißig, in denen Mann aus allen Rohren feuernd das Deutschtum gegen die Westernisierung hochhält. Der Verfasser hält sich für „unpolitisch“, indem er die Politisierung mit dem Aufmarsch des Kosmopolitanismus gleichsetzt. Im Gegensatz zu seinen deutschfeindlichen Gegnern verrät er keineswegs einen unweigerlich „politisierten Geist“. Er beschützt sein Vaterland nicht lediglich als Mittel, um eine demokratische „Weltbekehrung“ zu vervollständigen, sondern weil sie von außen bedroht ist.

Der Pazifismus der gesinnungsethischen Literaten

Zeitrelevanter ist die von Mann getroffene Unterscheidung von „Gesinnungsmilitarismus“ und „Zweckmilitarismus“. In Abgrenzung zu dem preußischen Dienstadel mit ihrer miltärstolzen Gesittung schlagen die bewaffneten Advokaten der Zivilisationsdemokratie empört auf ihre ideologischen Gegner los. Sie stürmen mit einfallenden Armeen nicht bloß, um den Feind zurückzustoßen, sondern gegen das Böse eine Weltmission durchzuführen: „Wir beobachten da eine Art von Irrationalismus, der in Wahrheit ein vergeistigter Rationalismus ist und darin besteht, dass man den Krieg für ein Gottesgericht erklärt.“ Die Zivilisationsliteraten, die für diese bevorzugte Kriegsart eintreten, sind keineswegs gegen das Vergießen des Blutes: Diese „Menschenliebe ist nicht blutscheu; so gut wie das literarische Wort gehört die Guillotine zu ihren Werkzeugen.“

Ebensowenig sind die erklärten Pazifisten in Deutschland grundsätzlich gegen die Gewalt: „Sein Verhältnis zu diesem Krieg schwankt zwischen humanitärem Abscheu und größter Bewunderung für die soldatischen Leistungen der Feinde.“ Umso kriegslustiger ist der Scheinpazifist, der der mit Deutschland im Widerstreit stehenden Seite beitrat. „Er ist entzückt von den Leistungen der Zivilisationsmächte, er bewundert ihr Kriegsgerät, ihre Stahlplatten, Betongräbern, Fliegerpfeile, Erkrasit- und Stickgasbomben, ohne sich zu fragen,wie sich das alles mit Edelschwäche verträgt, und während er dieselben Dinge auf der deutschen Seite ekelerregend findet. Eine französische Kanone scheint ihm verehrungswürdig, eine deutsche verbrecherisch, abstoßend und idiotisch.“ Wie die Entente-Minister und -Journalisten fühlt sich der antideutsche Gemütsdemokrat nicht bemüßigt zu fragen, warum die andere Seite „gerüstet, glänzend gerüstet“ sei, wenn er uns vormachen will, dass es nur die Deutschen sind, die mit ihrer soldatischen Überlieferung über Heerscharen und Kriegsmittel verfügen.

Der Krieg für die gute Sache, der auch heute noch geführt wird

Mann ging mit den Fahnenträgern des demokratischen Internationalismus ins Gericht, ehe die amerikanische Regierung das „Junkertum“ zu bekriegen anfing. Mann rückte das Scheinwerferlicht auf das Jakobinertum und die Freimauererei, denen der französischen Feind und seine ausländischen Schwärmer verschrieben seien. In seiner Schilderung weist er jedoch über das Nahziel hinaus und trifft die heutzutage allgegenwärtige menschenrechtliche Ideologie. Beim Kriegsausbruch musste es einem Unbefangenen dämmern, dass beide Seiten ihr Scherflein beitrugen, um die Lawine loszutreten. Jedoch deutete Mann auf ein Novum hin, als er eine Art Militarismus umschrieb, der mit traditonsverbundenen Gesellschaften nichts zu tun hat. Vielmehr haftet diese Haltung spätmodernen, ausgesprochen demokratischen Ländern an, die der ganzen Welt ihre menschenfreudige Gesinnung zurschaustellen wollen.

Im Vergleich mit den alten Monarchien steht das Neumodell im Aufwind. Von den geschlagenen Mittelmächten sich abhebend, gaben sich die siegreichen Demokraten als Humanisten aus, die im Zeichen einer weltweiten Friedensmission gekämpft haben. Aus ihrem Schlag stammen die Wilsonianer und noch zeitgeistiger die Neokonservativen, die militärische Einsätze verkünden, um wesensfremde Gesellschaften zu „vermenschlichen“. Mann erhob die Fragen, warum die Humanisten der Friedsamkeit wohlgerüstet auftreten und warum der vermutlich allerletzte Kampf für die demokratische Ruhe zu immer verbisseneren Kriegsaktionen hinüberführt. Und natürlich werden die Literaten aufgebracht, wenn versucht wird, die Stellung der Antidemokraten klarzukriegen. Man wittert bei solchen Klarmachungen den Hauch einer schandhaften Aufrechnung. Die wehrhaften Demokraten gereuen sich keineswegs, dass ein Bombenkrieg im Zweiten Weltkrieg gegen Zivilisten geführt wurde. Blutige Ungeheurlichkeiten sind hinzunehmen, wenn eine demokratische Weltverwandlung den Kämpfern vorschwebt. Thomas Mann traf in seinen (später von ihm bedauerten und zurückgezogenen) Betrachtungen den Nagel auf den Kopf, als er die harte Anwendung von Zwangsmitteln kurz- und mittelfristig als die zweckmilitäristischen Kosten darstellt, die eine friedlich-demokratische Weltordnung zustande bringen sollten.

Heidegger spricht !

Heidegger spricht !

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samedi, 16 avril 2011

Wilhelm Heinrich Riehl (1823-1897)

Archives 1994

 

Wilhelm Heinrich Riehl (1823-1897)

 

Jos VINKS

 

220px-Wilhelm_Heinrich_Riehl_01.jpgIl y a 170 ans, W. H. Riehl naissait, le 6 mai 1823, à Bieberich dans le pays de Hesse, aux environs de Giessen. Je m’étonne que son nom ne soit plus cité dans les publications conservatrices ou dextristes. Récemment, la très bonne revue allemande “Criticon” a consacré un article à Riehl. En 1976 était paru, dans une collection de livres publiés par l’éditeur Ullstein, le texte “Die bürgerliche Gesellschaft”, un des plus importants écrits socio-politiques de notre auteur, paru pour la première fois en 1851.

 

Avant de traiter de l’oeuvre de cet auteur zélé et fécond, nous retracerons en bref sa biographie, ce qui s’avère nécessaire pour la situer dans le temps et dans la société.

 

Riehl a suivi l’école primaire à Bieberich, le lieu de sa naissance, après quoi il fréquenta le Pedagogium de Wiesbaden. En 1837, il s’inscrit au Gymnasium de Weilheim. En 1839, son père se suicide, parce qu’il estimait être une victime de l’arbitraire bureaucratique. Riehl voulait étudier la théologie et devenir prédicateur évangélique, contre la volonté de son père, qui, en tant qu’homme de confiance des Ducs de Nassau et d’intendant de leur château, avait quelque connaissance du monde, grâce aux voyages qu’il avait entrepris. Riehl se trouvait tout à la fois sous l’influence des théories de son père, un rationaliste et un adepte des idées de 1789, et sous celles, traditionalistes, de son grand-père, Grand Maître de Maison auprès des Nassau. C’est ainsi que l’on peut expliquer la position intermédiaire qu’il prendra, entre l’ordre ancien d’une communauté d’états (Stände) et la problématique d’un dépassement révolutionnaire de ces vieilles structures, ce qui donnera un “conservatisme réflexif”. En 1841, il débarque à l’Université de Marbourg. Son intérêt pour l’histoire culturelle s’y éveille. De Marbourg, il ira à Giessen car l’université de cette ville se trouvait plus près de Bieberich; ce seront surtout des considérations financières qui le forceront à prendre cette décision. A Giessen, il se lie d’amitié avec Michael Carrière, un ami de Bettina von Arnim, égérie du “Cercle des Romantiques”. Le romantisme, avec la sympathie qu’il cultivait pour le moyen âge, avec sa vision artistique mais aussi sociale et économique sur l’histoire, sur le caractère national et sur la “populité”, va s’emparer de la pensée de notre auteur, même s’il s’était auparavant familiarisé avec les pensées de Kant et de Hegel, par l’intermédiaire de ses professeurs de Marbourg et de Giessen. Plus tard, il aurait dit qu’il avait des dispositions trop nettes pour le réalisme et ne pouvait dès lors pas s’enfermer dans un système philosophique.

 

Après Giessen, il s’en va à Tübingen, une université où les Jeunes Hégéliens donnent le ton. Dans les textes qu’il rédige à l’époque, il salue avec passion le succès de la Révolution de Juillet en France, en 1848. Sa position politique, à ce moment, n’est pas unilatéralement révolutionnaire, selon Geramb (Bibliographisches Jahrbuch, 1900) mais témoigne bel et bien d’une liberté de pensée et d’esprit, surtout dans le domaine religieux. L’influence des Jeunes Hégéliens et de l’esprit libéral de cette époque se perçoivent clairement chez lui ainsi qu’un sens résolument national, opposé à toutes les idées cosmopolites. A l’automne 1843, Riehl avait passé l’examen de théologie à Herborn et avait obtenu des subsides pour poursuivre ses études. Ce qu’il fera à Bonn, où, notamment, le fougueux nationaliste démocrate Ernst Moritz Arndt dispensait ses leçons. Finalement, il abandonnera les études de théologie pour se consacrer entièrement à l’étude du peuple et des structures que celui-ci génère, dans la continuité anthropologique qu’il représente. Il finit par admettre que l’Etat constitue le “peuple organisé” et qu’il existe “pour la volonté du peuple”. Pour gagner son pain, il se fait journaliste dans les colonnes du journal libéral-conservateur “Oberpostamts-Zeitung” de Francfort entre 1845 et 1847. A partir de 1847, il devient rédacteur auprès de la “Karlsruher Zeitung”, puis directeur du “Badische Landtagsbote”.

 

La révolution de 1848 impulse un tournant à son développement intellectuel. D’après lui-même, ce fut l’année où il devint conservateur en pleine conscience. Il quitte Bade et revient à Wiesbaden. Il y fonde la “Nassauische Allgemeine Zeitung” et devient aussi le cofondateur du Parti démocrate-monarchiste. Pendant un bref laps de temps, il dirigera le Théâtre de la Cour à Wiesbaden. La conséquence de tout cela fut une prise de distance avec la politique et avec le journalisme: il quitte son poste de rédacteur en 1850. Il commence alors les études qui le conduiront à rédiger “Die bürgerliche Gesellschaft”. Même s’il a quitté la politique, il y revient indirectement par le biais de ses études culturelles. Il publie dans un ouvrage en quatre volumes, “Naturgeschichte des Volkes”, les études qu’il avait fait paraître dans les journaux ainsi que quelques travaux de circonstances.

 

En 1851 parait la première édition de “De bürgerliche Gesellschaft” et, trois ans plus tard, “Land und Leute” (“Le pays et les gens”). “Die bürgerliche Gesellschaft” avait pour intention première de décrire le peuple dans tous les liens qu’il tisse, dans tous ses “états”, mais détaché de toute particularité locale. Dans “Land und Leute”, au contraire, il s’efforcera de pénétrer dans toutes les particularités et les différences locales et régionales du peuple. “Au départ des relations individuelles du pays et des hommes se développe l’abstraction culturelle/historique de la société bourgeoise/citoyenne”, écrit-il. Le Roi Maximilien II de Bavière est vivement impressionné par ce travail. Il appelle donc Riehl à ses côtés.

 

Riehl devient ainsi membre du “Cabinet littéraire” puis est admis dans le “Symposium”, sorte de table ronde autour de la personne du Roi, où siègent déjà, entre autres illustres personnages, Liebig, Bodenstedt, Geibel et Kaulbach. Au cours de cette même année 1853, il obtient un poste honoraire de professeur à l’Université de Munich. Il avait déjà été nommé responsable des relations avec la presse pour la Maison Royale et pour le Ministère bavarois des affaires étrangères. Son discours inaugural à l’Université était consacré à l’ethnographie: il y déclara que la richesse et la diversité de la nature, des paysages et des sols dans les Allemagnes d’alors dépendait de la formation individuelle au sein du peuple allemand et que, pour cette raison, l’Allemagne devait impérativement viser son unité politique, sans toutefois sombrer dans les affres d’un unitarisme centralisateur. Les activités de Riehl se mesurent au nombre de ses conférences et des lieux qu’il a visités —plus de cent— et au nombre de personnes qui sont venues l’écouter: environ 300.000.

 

En 1857, Riehl, avec Felix Dahn, prend en charge un important travail d’ethnographie et de topographie: les “Bavarica”. En 1860 parait le volume consacré à la Haute Bavière (Oberbayern) et en 1863 un volume sur le Haut Palatinat (Oberpfalz) et la Souabe. En 1873, il est promu recteur de l’Université de Munich et en 1883 il reçoit un titre de noblesse. En 1885, il est nommé directeur du Musée National Bavarois et conservateur général des bâtiments et monuments classés de Bavière. En 1894, l’année où meurt sa femme, il écrit son dernier livre, “Religiöse Studien”. Deux ans plus tard, notre philosophe, à moitié aveugle et fort affaibli, épouse Antonie Eckhardt, qui le soignera jusqu’à sa mort, le 16 novembre 1897.

 

Riehl est le père de l’ethnographie scientifique. Il nous a aussi laissé un testament politique. Ses critiques disent que ce testament, qui insiste sur le concept social d’état (Stand), ne tient pas compte des nouvelles formes d’organisation de la société industrielle. Selon Riehl, les peuples, dans leur diversité, sont un produit de différences et de caractéristiques de nature ethnique, historique ou naturelle/territoriale. Pour lui, les noyaux naturels (la famille, la tribu, le peuple/Volk) reçoivent une sorte de primauté. Ils revêtent une signification plus profonde que l’Etat. Les liens familiaux et tribaux sont plus anciens que la conscience individuelle ou la conscience d’appartenir à un Etat, c’est-à-dire plus anciens que les formes créées par les individus ou par les Etats. L’importance qu’il assigne à la famille se voit encore soulignée par le fait qu’il y consacre un volume entier de son oeuvre principale, “Naturgeschichte”.

 

Ses conceptions socio-politiques sont dominées par l’idée de deux forces qui influencent toute la vie sociale: la force de maintenir (Macht des Beharrens) et la force du mouvement; c’est-à-dire une force conservatrice et une force révolutionnaire. Les forces conservatrices sont représentées par la paysannerie et l’aristocratie. Les forces du mouvement par la bourgeoisie et par le quart-état. Parmi les forces du mouvement, Riehl compte aussi le prolétariat, à côté de la bourgeoisie. Mais son concept de prolétariat est totalement différent de celui de Marx. Il est “le stade de la chute” et “l’état d’absence d’appartenance à un état”. Les ressortissants du prolétariat sont ceux qui se sont détachés ou ont été exclus des groupes existants de la société. Ils se sont alors déclarés “véritable peuple” et c’est dans cette proclamation tacite qu’il faut voir l’origine de toutes les tentatives d’égalitarisme.

 

On peut certes rejeter la division de la société en “états”, que propose Riehl, comme étant en contradiction flagrante avec les réalités sociologiques de la société moderne. Mais on ne peut pas non plus considérer que Riehl est un théoricien borné, dont la pensée s’est figée sur les rapports sociaux préindustriels. Il s’est efforcé de partir du donné réel pour affronter une société en train de se moderniser et de comprendre celle-ci à l’aide de concepts conservateurs-sociaux (cf. Peter Steinbach, Introduction à “Die bürgerliche Gesellschaft”).

 

La tentative de classer les strates sociologiques de la société selon des forces fondamentales, telle les “états”, pour les opposer au concept de classe selon Marx, s’est manifestée également après Riehl. Ferdinand Tönnies a défini la société comme une “Communauté” (Gemeinschaft) et comme une “Société” (Gesellschaft) tout à la fois. La première consiste en un ordonnancement selon des caractéristiques et des liens naturels (famille, tribu, peuple); la seconde selon des appartenances changeantes et interchangeables (classe, parti, travail, profession, etc.). A côté du cosmos naturel de la vie du peuple, Riehl a placé la nature proprement dite sur un pied d’égalité avec la culture et a suggéré qu’il fallait la conserver, la défendre, car c’était une nécessité incontournable. Le mouvement de préservation de la nature, le mouvement pour la Heimat (en Allemagne et en Suisse, ndt), le mouvement de jeunesse Wandervogel, entre 1890 et 1914, ont trouvé chez Riehl des idées d’avant-garde (ainsi que nos mouvements verts, avec trois quarts de siècle de retard!). Ernst Rudolf se réclame de Riehl à plusieurs reprises, notamment dans “Heimatschutz” (Berlin, 1897). En dénonçant la destruction du patrimoine forestier allemand, il soulève une question éminemment conservatrice, en réclamant un droit propre à la nature. Sa critique de l’urbanisation outrancière doit également être lue à la lumière des travaux de Riehl.

 

Riehl avait ses défenseurs et ses critiques. Grimm se basait sur ses écrits, par exemple pour expliquer la différence essentielle entre Schiller et Goethe. Marx en revanche considérait que les conceptions sociales et politiques de Riehl constituaient “une injure au siècle du progrès”. Treitschke aussi s’attaqua à la conception organique du peuple chez Riehl et surtout contre sa vision de la société divisée en “états”: “il n’y a pas plus d’états naturels qu’il y a un état de nature”, écrivait-il dans sa thèse universitaire. Riehl eut un admirateur en la personne de Tolstoï. Leo Avenarius le nommait le “Altmeister der Wanderkunst” (“le vieux maître en l’art de pérégriner”) et avait chaleureusement recommander la lecture de ses “Wanderbücher” à la jeunesse du Wandervogel.

 

Riehl fut honoré dans l’Allemagne nationale-socialiste: cela s’explique pour maintes raisons mais ne signifie rien quant à ses options véritables. Jost Hermand, dans son ouvrage “Grüne Utopien in Deutschland” (“Utopies vertes en Allemagne”), écrit, entre autres choses: “Riehl avait la ferme conviction qu’une industrialisation et une urbanisation croissantes, avec pour corollaire la destruction du fond paysan, devaient immanquablement conduire à une ‘dégénérescence de la nature’”.

 

Le conservatisme de Riehl, avec son idée centrale de conservation de la nature et de la culture et son rejet principiel de l’individualisme libéral et de la pensée libérale qui ne raisonne qu’en termes de déploiement de puissance matérielle, font de l’auteur de “Die bürgerliche Gesellschaft”, un philosophe qui, au début de l’ère industrielle, théorisait non pas l’ère pré-industrielle, mais l’ère post-industrielle. Il pensait donc ses idées parce qu’il avait préalablement investiguer les racines mêmes du peuple, les avait décortiquées et en avait conclu, après observation minutieuse et reconnaissance des données naturelles, qu’il fallait protéger et la nature et la culture populaire.

 

Jos VINKS.

(article paru dans “Dietsland Europa”, Anvers, n°5/1994).

lundi, 11 avril 2011

Magnus Enzensberger entzaubert Europäische Union

Magnus Enzensberger entzaubert Europäische Union

Carlos A. Gebauer

Friedrich Nietzsche war es wohl, der schrieb: Die leisen Worte bringen den Sturm. Und Hans Magnus Enzensbergers Essay besteht in genau diesem Sinne aus leisen und kurzen, aber nicht zuletzt deswegen umso deutlicheren Worten. Knapp 70 Seiten genügen ihm für die gekonnte Inspektion – und Entzauberung – seines Gegenstandes. Am Ende stehen für den Leser zwei Gewissheiten. Die erste Gewissheit, dass, wer Europa wertschätzt, gegen diese Europäische Union opponieren muss. Und die zweite Gewissheit, dass dieser megalomane Versuch, 500 Millionen Menschen rücksichtslos bürokratisch zu überrennen, automatisch an sich selbst scheitern wird: »Europa hat schon ganz andere Versuche überstanden, den Kontinent zu uniformieren. Allen gemeinsam war die Hybris, und keinem von ihnen war ein dauerhafter Erfolg beschieden. Auch der gewaltlosen Version eines solchen Projektes kann man keine günstige Prognose stellen. Allen Imperien der Geschichte blühte nur eine begrenzte Halbwertzeit, bis sie an ihrer Überdehnung und an ihren inneren Widersprüche gescheitert sind.«

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/deutschland/carlos-a-gebauer/rezension-des-buches-sanftes-monster-bruessel-enzensberger-entzaubert-die-europaeische-union.html

samedi, 09 avril 2011

Joschka Fischer: belliciste vert!

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Anton SCHMITT :

Joschka Fischer : belliciste vert !

 

L’ancien ministre allemand des affaires étrangères Joschka Fischer appelle son pays à faire la guerre à la Libye !

 

Le paragraphe 80 du code pénal de la République Fédérale d’Allemagne prévoit des sanctions pour tout citoyens qui appelle à lancer une guerre d’agression. Concrètement, tout appel à une guerre d’agression devrait, selon le code pénal « être puni de détention à perpétuité ou d’une détention non inférieure à dix années ». Ce paragraphe n’a jamais été sollicité avant la réunification allemande de 1989-1990. Cette disposition du code pénal correspond aux principes sous-tendant l’article 26 de la Loi Fondamentale (Grundgesetz). Le passé très récent nous montre que la justice allemande cherche des échappatoires pour ne pas avoir à poursuivre le délit d’appel à la guerre d’agression.

 

Lorsqu’en 2006 plusieurs plaintes sont déposées contre d’importants décideurs politiques de la RFA à cause de la participation d’agents allemands du renseignement à la guerre contre l’Irak, ces plaintes ont été considérées comme non recevables.  Ainsi, le Procureur général de la République, écrivait, le 26 janvier 2006, dans le texte du Document 3 ARP 8/06-3 : « D’après le texte univoque de l’ordonnance, c’est la préparation à une guerre d’agression, et non la guerre d’agression en elle-même, qui est punissable, si bien que la participation à une guerre d’agression, préparée par d’autres, n’est pas punissable ».

 

Indépendamment du fait que l’on rejette ou non comme abominable la guerre civile que mène le dictateur libyen Kadhafi, l’immixtion perpétrée par l’OTAN et, plus particulièrement, par la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, dans ce conflit intérieur libyen constitue bel et bien une guerre d’agression. L’ONU n’a décrété que l’établissement d’une zone de « non survol » et décidé que des mesures soient prises pour protéger les civils contre les attaques lancées par les fidèles du Colonel Kadhafi.

 

Les résolutions de l’ONU n’ont jamais évoqué l’intervention militaire de l’OTAN aux côtés des adversaires de Kadhafi. L’Allemagne, avec le Brésil, la Chine, la Russie et l’Inde, s’est abstenue lors du vote au Conseil de sécurité de l’ONU. Malgré cette sagesse, il se trouve des follicules, en Allemagne, pour déplorer le fait que le pays « se soit isolé » sur le plan international. Pourtant, vu l’article 26 de la Loi Fondamentale, l’Allemagne ne pouvait pas faire autre chose que s’abstenir.

 

Or voilà que Joschka Fischer  —membre du parti écologiste qui fut le ministre fédéral des affaires étrangères sous Gerhard Schröder—  a exigé que le pays se positionne autrement. Dans les colonnes du « Süddeutsche Zeitung », cet « homme d’Etat » (?) manifeste bruyamment sa désapprobation : « Il ne me reste que la honte face à la démission de notre gouvernement et, hélas aussi, face à celle des dirigeants rouges et verts de l’opposition, qui ont encore eu le toupet d’applaudir à cette scandaleuse erreur ». A la suite de cette déclaration, Fischer adoptait le ton moralisant : « cette option [du gouvernement fédéral allemand actuel] n’a plus rien à voir avec une politique étrangère liée à de hautes valeurs morales ni avec les intérêts de l’Allemagne et de l’Europe ».  Bien qu’en prononçant ces vives paroles, Fischer légitime par le verbe une guerre d’agression, il ne doit pas craindre qu’un policier vienne l’arrêter au petit matin à son domicile. Quand on applique les paragraphes du code pénal allemand en matières d’ « excitation du peuple à la haine » (« Volksverhetzungsparagraphen »), on pense à toutes sortes de choses mais certainement pas à la conduite d’une guerre d’agression.

 

Anton SCHMITT.

(Article paru dans « zur Zeit », Vienne, n°13/2011 ; http://www.zurzeit.at/ ).

vendredi, 08 avril 2011

Sezession 41 / April 2011

heft41 gross Aktuelle Druckausgabe: Sezession 41, April 2011 [1]

Sezession 41, April 2011

Abonnement der Sezession [2] 

 

Freies Heft

Editorial

Grundlagen

Philosophie schlägt Politik -
Über den mißachteten Spengler
Frank Lisson

Intellektueller Verrat
Karlheinz Weißmann

Betrachtungen über die Revolution
in Nordafrika
Manfred Kleine-Hartlage

Liberale Offenbarungseide
Peter Kuntze

Rechts ist noch Platz -
eine Literaturlücke
Thorsten Hinz

Kleiner Traktat über die Vielfalt
Martin Lichtmesz

Ist Kultur schädlich?
Thomas Bargatzky

Kurzbeiträge

Sarrazins Impuls und die
„Tabus bis zur Verlogenheit“
Gespräch mit Hans Mathias Kepplinger

Guttenberg, „Gorch Fock“ und
die Frau als Soldat
Erik Lehnert

Hansjoachim von Rohr -
ein konservativer Kämpfer
Karlheinz Weißmann

Dienste

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jeudi, 07 avril 2011

Carmina Burana - Dulce Solum - Carl Orff

Carmina Burana - Dulce Solum - Carl Orff

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mercredi, 06 avril 2011

Carmina Burana - Ave Nobilis - Carl Orff

Carmina Burana - Ave Nobilis

Carl Orff

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mardi, 05 avril 2011

Carl Schmitt, the Inquisition, and Totalitarianism

Carl Schmitt, the Inquisition, and Totalitarianism

Arthur VERSLUIS

Ex: http://www.esoteric.msu.edu/

The work of Carl Schmitt, on its face, presents us with enigmas; it is esoteric, arcane, words that recur both in scholarship about Schmitt and in his own writings.  Jan-Wenner Müller observes that Schmitt “employed what has been called a kind of philosophical ‘double talk,’ shifting the meaning of concepts central to his theory and scattering allusions and false leads throughout his work.”[1]  And Müller goes on to remark about Heinrich Meier’s work on Schmitt that ultimately Meier too “lapsed into the kind of double talk, allusiveness, and high-minded esoteric tone so typical of Strauss and, to a lesser extent, Schmitt.”[2]  Indeed, Schmitt himself writes, in The Leviathan in the State Theory of Thomas Hobbes that “like all great thinkers of his times, Hobbes had a taste for esoteric cover-ups.  He said about himself that now and then he made ‘overtures,’ but that he revealed his thoughts only in part and that he acted as people do who open a window only for a moment and closely it quickly for fear of a storm.”[3]  This passage could certainly be applied to Schmitt himself, whose work both makes direct reference to Western esoteric traditions, and itself has esoteric dimensions.  These esoteric allusions and dimensions of Schmitt’s thought are, in fact, vitally important to understanding his work, but the question remains: what place do they have in it?

 

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Carl Schmitt and Early Modern Western Esotericism

   Much has been made of the exoteric-esoteric distinction in the thought of Leo Strauss.  Some authors suggested that a Straussian esotericism guided the neonconservative cabal within the Bush II administration, after all a secretive group that disdained public opinion and that was convinced of its own invincible rectitude even in the face of facts.[4] It is true that Strauss himself distinguished between an esoteric and an exoteric political philosophy.   In perhaps his most open statement, Strauss writes, coyly, of how “Farabi’s Plato eventually replaces the philosopher-king who rules openly in the virtuous city, by the secret kingship of the philosopher who, being a ‘perfect man,’ precisely because he is an ‘investigator,’ lives privately as a member of an imperfect society which he tries to humanize within the limits of the possible.”[5]  Strauss’s “secret kingship of the philosopher” is, by its nature, esoteric; as in Schmitt’s, there is in Strauss’s work a sense of the implicit superiority of the esoteric political philosopher.

    But in fact those who are searching for esotericism have much more to find in the work of Schmitt, not least because Schmitt’s references to classical Western esotericism are quite explicit.  Schmitt refers directly to Kabbalism and to Rosicrucianism, to Freemasonry, and, most importantly for our purposes, to Gnosticism.  It is quite important, if one is to better understand Schmitt, to investigate the meanings of these explicitly esoteric references in his work.  While there are allusions to such classical Western esoteric currents as Jewish Kabbalah, Rosicrucianism, and Freemasonry scattered throughout Schmitt’s writings, those references are concentrated in Schmitt’s 1938 The Leviathan in the State Theory of Thomas Hobbes.  There are a number of reasons why Western esoteric currents should form a locus in this particular work, among them the fact that many of these traditions (notably, Rosicrucianism, Freemasonry, and Christian theosophy) emerged precisely in the early modern period of Hobbes himself and so correctly, as Schmitt recognized, represent historical context as well as contribute to Schmitt’s larger argument.

   But what is Schmitt’s larger argument regarding these esoteric currents?  There is little to indicate, at first glance, that Schmitt is derogating these esoteric currents—even the references to the Kabbalistic interpretation of leviathan, which come on the wake of Schmitt’s notorious 1936 conference on Judaism and jurisprudence, are not immediately recognizable as anti-semitic.  Schmitt’s own overview of his argument is instructive.  He summarizes the first chapter as covering the “Christian-theological and Jewish-cabbalistic interpretations” of the symbol of leviathan, and “the possibilities of a restoration of the symbol by Hobbes.”[6]  A restoration indicates a prior fall: this is our first clue.  Schmitt’s treatise on Hobbesian state theory is also an occasion for Schmitt’s diagnosis of modernity as socio-political decline, and in this decline, (in Schmitt’s view), esoteric currents played a part.  Hence he references the seminal twentieth-century French esoterist René Guénon’s La Crise du monde moderne (1927), and specifically Guénon’s observation that the collapse of medieval civilization into early modernity by the seventeenth century could not have happened without hidden forces operating in the background.[7]

   Both Schmitt and Guénon came from a Catholic background and perspective—and Guénon’s broader thesis was that the advent of early modernity represented one stage in a much larger tableau of decline in which modernity (representing the kali yuga or final age) would conclude in the appearance of the Antichrist and the end of the world.  In this Guénonian tableau of decline, the emergence of individualistic Protestantism represented an important step downward from the earlier corporate unity of Catholicism, and a similar perspective inheres in Schmitt’s work, no doubt why he alludes to Guénon in the first place.  Hence, in the important Chapter V of Leviathan, Schmitt refers to the “separation of inner from outer and public from private” that emerged during the early modern period, and in particular to “secret societies and secret orders, Rosicrucians, freemasons, illuminates, mystics and pietists, all kinds of sectarians, the many ‘silent ones in the land,’ and above all, the restless spirit of the Jew who knew how to exploit the situation best until the relation of public and private, deportment and disposition was turned upside down.”[8]

   At this point, we can see Schmitt’s perspective is implicitly critical of the subjectification and inward or contemplative turn characteristic of those who travel “the secret road” “that leads inward.”  He opposes the split between private spiritual life and public life, which Schmitt associates with Judaism as well as with Protestantism and the profusion of esoteric groups during this period—and by implication, affirms a unified, corporate inner and outer life that is characteristic of Catholicism.  Schmitt remarks that “as differently constituted as were the Masonic lodges, conventicles, synagogues, and literary circles, as far as their political attitudes were concerned, they all displayed by the eighteenth century their enmity toward the leviathan elevated to a symbol of state.”[9]  He sees Protestantism and the variety of esoteric groups or currents during the early modern period as symptomatic—like Guénon, he sees the emergence of modernity as a narrative of cultural disintegration. 

   Like Hobbes himself, Schmitt is pessimistic about the human condition.  Still, in Schmitt’s view, Hobbes was not proposing that human beings flee from the state of nature into a monstrous state leviathan, but rather was arguing for total state power only insofar as it guaranteed protection and security.  Hence, Schmitt writes, one’s obedience to the state is payment for protection, and when protection ceases, so too does the obligation to obey.[10]  The leviathan serves to diagnose the artificial, gigantic mechanism of the modern state, and to symbolize that state as an intermediate stage that can restrain or postpone the larger decline that modernity represents.  In Leviathan, Schmitt isn’t extolling the leviathan state or totalism, but rather coyly stops short—even though it is clear that he seeks a political alternative to the split between inner and outer life represented by the inward turn of esoteric groups and individuals, and by the subjectification represented by Romanticism during the early modern period. Schmitt belongs to the world of jurisprudence, to the realm of weighing and deciding, and one can see this in his treatment of esoteric groups, in which he acknowledges their differences—but he clearly has ‘placed’ them in his larger narrative as indicative of the fragmentation represented by modernity.

   It becomes clearer, then, how Schmitt could have seen in National Socialism a secular alternative to modernity.  Fascism represented for him, at least potentially, the re-unification of inner and outer life, a kind of modern re-unification of the mythic and spiritual with the outer public life.  It at first seemed to conform to the Hobbesian notion that in exchange for obedience, one receives protection from the state; it represented a new form of corporatism as an alternative to the socio-political disintegration represented by parliamentary democracy in the Weimar era; and it even offered an apparent unity of esoteric and exoteric through its use of symbolism and mythology in the service of the state.  But to the extent that he allied with the Nazis, Schmitt was consciously siding with the Inquisitors, and with totalistic state power.  In retrospect and by comparison, perhaps the “secret road” inward as represented by eighteenth-century esotericism was not quite so bad as all that.  Yet to understand more completely Schmitt in relation to the esoteric, we must turn to a subject he treats somewhat more explicitly: Gnosticism.

 Carl Schmitt and Gnosticism

   Schmitt writes that oppositions between friend and enemy are “of a spiritual sort, as is all man’s existence.”[11]  In Politische Theologie II, he writes that Tertullian is the prototype of the theological possibilities of specific judicial thinking, and refers to him as the “jurist Tertullian.”[12]  Heinrich Meier discusses Schmitt’s indebtedness to Tertullian and in fact remarks that “Tertullian’s guiding principle We are obliged to something not because it is good but because God commands it accompanies Schmitt through all the turns and vicissitudes of his long life.”[13]  What is it about Tertullian that Schmitt found so fascinating that he returned to his work again and again?  Divine authority as presented by Tertullian divides men: obedience to divine authority divides the orthodox from the heretics, the “friends of God” from the “enemies of God,” and the political theologian from the secular philosopher.  Here we are reminded of perhaps Tertullian’s most famous outcry: “What then does Athens have to do with Jerusalem?  What does the Academy have to do with the Church?  What do the heretics have to do with Christians?”[14]  Tertullian was, of course, a fierce enemy of Gnosticism, and his works, especially De praescriptione haereticorum, belong to the genre of heresiophobic literature. 

   Now with Tertullian’s antignosticism in mind, we should turn to the afterword of Schmitt’s Politische Theologie II, in which “gnostische Dualismus” figures prominently.  There, Schmitt remarks that Gnostic dualism places a God of Love, strange to this world, in opposition to the lord and creator of this evil world, the two conflicting in a kind of “cold war.”[15]  This he compares to the Latin motto noted by Goethe in Dichtung und Wahrheit, “nemo contra deum nisi deus ipse”—only a god can oppose a god.[16]  With these references, Schmitt is alluding to the Gnostic dualism attributed to the Gnostic Marcion, who reputedly posited two Gods, one a true hidden God, the other an ignorant creator God. 

  What is important here, for our purposes, is the underlying theme of heresy and orthodoxy.  As is well-known, for Schmitt, especially from Der Begriff des Politischen onward, the political world is defined in terms of the well-known Schmittean distinction between friend and foe.  But not so often remarked is that this friend-foe distinction can be traced directly back to the anti-heresiology of Tertullian.  Tertullian devoted a considerable number of pages to the refutation of Marcion in five books, and in particular attacked what he perceived as Marcionitic docetism.  In “Against the Valentinians,” Tertullian attacked “certain heretics who denied the reality of Christ’s flesh,” first among these heretics being, again, Marcion.[17]  For Tertullian, historicity is paramount: the docetic view that Christ did not come in the flesh but belongs to another world—this is unbearable to him.  Tertullian devotes hundreds of pages to detailing and attacking the works of those he designates heretical, and (perhaps ironically, given Tertullian’s venomous diatribes) compares them to scorpions full of venom.

   So virulent is Tertullian in his hatred of those he perceives as heretics that he goes so far as to imagine that “There will need to be carried on in heaven persecution [of Christians] even, which is the occasion of confession or denial.”[18]  Here we begin to see the dynamic that impels Tertullian’s hatred of those he designates as heretical.  On the one hand, Tertullian belongs in the context of Roman persecution of Christians as a whole—but on the other hand, he in turn carries on an intellectual persecution of heretics whom he sees as scorpions, that is, as vermin.[19]  Thus we see Tertullian’s perception of himself as defender of the historicist orthodox, the strength of whose identity comes on the one hand, from affirmation of faith in the historical Christ against the Romans, on the other hand, from rejection of the Gnostics who seek to transcend history and who affirm, for example, a docetic Christ.  Tertullian’s very identity exists by definition through negation—he requires the persecution of “heretics.”  Tertullian is the veritable incarnation of a friend/enemy dynamic, and he exists and defines himself entirely through such a dynamic.  We can even go further, and suggest that the background of persecution by the Romans in turn inevitably impels the persecuted historicist Christians to themselves become persecutors of those whom they deem heretics—a dynamic that continues throughout the subsequent history of Christianity (from the medieval condemnation of Eckhart right through the various forms of early modern and modern anti-mysticism within Protestant and Catholic Christianity alike).[20]  Tertullian, for all his fulminations against what he imagines as Gnostic dualism, is in fact himself the ultimate dualist [or duelist].  He cannot exist without historical enemies, without persecutors and without those whom he can persecute in his turn.

   Thus we begin to see the reasons for Schmitt’s endorsement of Tertullian as the paradigmatic jurist theologian and political theologian.  For Tertullian, Christ’s historicity is paramount—exactly as is the case with Schmitt himself.  In Nomos of the Earth, Schmitt proposes the historical importance within Christianity of the concept of the katechon, or “restrainer” that makes possible Christian empires whose center was Rome, and that “meant the historical power to restrain the appearance of the Antichrist and the end of the present eon.”[21] The concept of the katechon is derived from an obscure Pauline verse: II Thessalonians 2.6-7, “And you know what is restraining him now so that he may be revealed in his time.  For the mystery of lawlessness is already at work; only he who now restrains it will do so until he is out of the way.”  This passage is in the larger context of a Pauline warning against the “activity of Satan” among those who are “sent” a “strong delusion” by God himself [!] “so that all may be condemned who did not believe the truth (II.2.11).”  The katechon represents, for Schmitt, an “historical concept” of “potent historical power” that preserves the “tremendous historical monolith” of a Christian empire because it “holds back” nothing less than the eschatological end of history.[22] The Pauline context in Thessalonians can be read to support institutional Christianity as a prosecutorial power. In any case, the katechon makes intellectually possible (in Schmitt’s view) the emergence of the Christian empire oriented toward Rome and itself now a juridical, prosecutorial or persecutorial imperial power within history. 

   Now I am not arguing that Schmitt’s work—and in particular his emphasis on the role of antagonism and hostility as defining politics, nor his emphasis on historicity—derives only from Tertullian.  Rather, I hold that Schmitt refers to Tertullian because he finds in him a kindred spirit, and what is more, that there really is a continuity between Schmitt’s thought and the anti-heretical writings of Tertullian.  Both figures require enemies.  Schmitt goes so far as to write, in The Concept of the Political, that without the friend-enemy distinction “political life would vanish altogether.”[23]  And in the afterword to Political Theology II, Schmitt—in the very passages in which he refers to Gnosticism and in particular to dualism—ridicules modern “detheologization” [Die Enttheologisierung] and “depoliticization” [Die Entpolitisierung] characteristic of a liberal modernity based upon production, consumption, and technology.  What Schmitt despises about depoliticizing or detheologizing is the elimination of conflict and the loss thereby of the agonistic dimension of life without which, just as Tertullian wrote, the juridical trial  and judging of humanity cannot take place.  Tertullian so insists upon the primacy of persecution/prosecution that he projects it even into heaven itself.  Schmitt restrains himself to the worldly stage, but he too insists upon conflict as the basis of the political and of history; and both are at heart dualists.

   Why, after all, was Schmitt so insistent upon what he called “political theology”?  In the very term, there is a uneasy conjunction of the worldly sphere of politics with what usually would be construed as the otherworldly sphere of theology.  But Tertullian represents the forced convergence of these two spheres—in some central respects, Tertullian symbolizes the point at which Christianity shifted from the persecuted by Rome to the persecutor from Rome, the shift from Christ’s saying that His Kingdom is not of this world, to the assertion of Christendom as a political-theological entity and of the possibility of Christian empire—that is, of the compression together and perhaps even the merger of politics and theology.  This forced convergence of politics and theology could not take place without the absolute insistence upon an historical Christ and on the paramount importance of the horizontal, that is, of history itself (as opposed to and indeed, founded on the explicit rejection of the transcendence of history or of the vertical dimensions represented by gnosis).

   The work of Schmitt belongs to the horizontal realm of dualistic antagonism that requires the antinomies of friends and enemies and perpetual combat.  Schmitt is a political and later geopolitical theorist whose political theology represents, not an opening into the transcendence of antagonism, but rather an insistence upon antagonism and combat as the foundation of politics that reflects Tertullian’s emphasis on antagonism toward heretics as the foundation of theology.  When Schmitt writes, in The Concept of the Political, that “a theologian ceases to be a theologian when he . . . no longer distinguishes between the chosen and the nonchosen,” we begin to see how deeply engrained is his fundamental dualism.[24]  This dualism is bound up with Schmitt’s insistence upon “the fundamental theological dogma of the evilness of the world and man” and his adamant rejection of those who deny original sin, i.e., “numerous sects, heretics, romantics, and anarchists.”[25]  Thus “the high points of politics are simultaneously the moments in which the enemy is, in concrete clarity, recognized as the enemy.”[26]  The enemy, here, just as in Tertullian’s work, is those deemed to be heretical.

   Here we should recognize a certain irony.  Tertullian, we will recall, railed against the Gnostics because they supposedly were dualists and because some of them reputedly held that humanity was deluded and that the world was evil.[27]  Yet much of mainstream Christianity, like Tertullian himself, itself came to espouse a fierce dualism and an insistence on the evil nature of humanity and of the world.  Even when it is clear, as in the case of Valentinus, that his thought includes the transcendence of dualism, Tertullian cannot bring himself to recognize this transcendence because his mind works on the level of the juridical only—he is compelled to attack; indeed, his entire worldview is constructed around those whom he rejects, ridicules, refuses to recognize as in any way legitimate—around those whom he sees as his enemies.  And this fierce dualism, this need for that which is construed as heretical, as the enemy, is exactly what Schmitt’s work also reflects. 

   As perhaps Tertullian once did, Schmitt too came up against the command of Christ to “love your enemies” (Matt. 5.44; Luke 6.27).  His interpretation of it is befitting a wily attorney—he takes it only on a personal level.  “No mention is made of the political enemy,” Schmitt writes.  “Never in the thousand-year struggle between Christians and Moslems did it occur to a Christian to surrender rather than to defend Europe,” he continues, and the commandment of Christ in his view “certainly does not mean that one should love and support the enemies of one’s own people.”[28]  Thus, Christ can be interpreted as accepting political antagonism and even war—while forgiving one’s personal enemies along the way.  Schmitt conveniently overlooks the fact that nowhere in the New Testament can Christ be construed as endorsing, say, political war against Rome—His Kingdom is not of this world.  Is it really so easy to dismiss the power of the injunction to love one’s enemies?

   There is more.  For Schmitt’s distinction between the personal and the political here makes possible what his concept of the katechon also does: Christian empire.  Here we see the exact point at which the Christian message can be seen to shift from the world-transmuting one of forgiving one’s enemies to the worldly one that leads inexorably toward the very imperial authority and power against which Christ himself stood as an alternative exemplar.  “My Kingdom is not of this world,” Christ said.  But somehow a shift took place, and suddenly Christ was being made to say that his kingdom is of this world, that rather than forgiving one’s enemies, one should implacably war against them.  Thus we have the emergence of Christian empire.  But the collapse of feudalism and of the medieval polis, and the emergence of modernity ultimately meant the de-politicization of the world—the absence of enemies, of heretics, of those against whom others can define themselves—none other than the cultural vacuum represented by technological-consumerist modern society.

 

 Conclusions

   And so we again reach the argument that I began to suggest in “Voegelin’s Antignosticism and the Origins of Totalitarianism,” but from a very different angle.  There, I argued that rather than attempting (like Voegelin and his acolytes) to blame the victims—the Gnostics and ‘heretics’—for the advent of modernity and for totalitarianism, it might be more reasonable to take a closer look at the phenomenon of the Inquisition and of historicist Christianity (particularly millennialist Christianity) for the origins of modern secular chiliasm.  After all, it wasn’t the heretics or the Gnostics who burned people at the stake, or created institutional torture chambers, or who slaughtered the Albigensians.  Rather, it was the institutional church that did this. Our analysis of Schmitt’s work has brought us, unexpectedly, back to the same general terrain.

   It is worth remarking, however unpleasant it might be to admit it, that as Mao or Pol Pot did when their policies meant the deaths of millions, so too the Church itself did when it burned at the stake the great mystic Marguerite Porete, or the brilliant author Giordano Bruno and many others for heresy—all of these institutional murderers believed at least in part that they killed people for their own good, or at least, for the better good, and in order to realize some better state upon earth in the near future.  How is it that the medieval Church was so unwilling to allow the Albigensians their freedom and their own traditions?  Why was it so impossible to regard them as Christian brethren and not as enemies to be slaughtered?  By slaughtering those deemed heretics, one hastens the historical millennium of Christ’s kingdom upon earth, or so the logic goes.  Secular chiliasm in the technological modern world like that analyzed by Pellicani is only a more extensive and brutal form of the same phenomenon, whose origins are to be found in historicist Christianity, not among those victims of it that were deemed heretical.[29]

   Schmitt’s work belongs to the juridical tradition of Tertullian and he inherits Tertullian’s need for enemies, for heretics by which one can define oneself.  Thus it was not too difficult for Schmitt to organize the 1936 conference to weigh the “problem” of “the Jews”—he was predisposed toward the division of “us” and “them” by the triumphant Western historicist Christian tradition that peremptorily and with the persistence of two thousand years, rejected “heretics” who espoused gnosis and, all too frequently, rejected even the possibility of transcending dualism.  Indeed, Schmitt’s work allows us to see more clearly the historical current that was operative in National Socialism as well as in Mussolini’s Fascist party—and that brought Schmitt to open his 1936 conference remarks with the words of Hitler: “In that I defend myself against the Jews, I struggle to do the work of the Lord.”[30]  The murder of heretics has a theological origin; the murder of secular opponents has a political origin—but often the two are not so far apart, and so one could even speak of political theology in which to be the enemy is to be de facto heretical. 

   Thus, after the “Night of the Long Knives” and after Goebbels and Himmler carried out the murder of various dissidents, Schmitt published an article defending the right of the Third Reich and its leader to administer peremptory justice—and, in an interview published in the party newspaper Der Angriff,  defending none other than the Inquisition as a model of jurisprudence.[31]  Schmitt argued there that when Pope Innocent III created the juridical basis for the Inquisition, the Church inaugurated perhaps the “most humane institution conceivable” because it required a confession.  Of course, he goes on, the subsequent advent of confessions extracted by torture was unfortunate, but in terms of legal history, he thought the Inquisition a fine model of humane justice.  He managed to overlook the fact that the “crimes,” both in the case of the Inquisition and in the case of National Socialism in mid-1930s Germany, were primarily “crimes” of dissidence.

   Here we begin to consider the larger question of ideocracy as characteristic of modernity.  Ideocracy has nothing to do with Gnosticism or gnosis—but it might well have something to do with those who require enemies in order to define themselves, and with those who are willing to torture and slaughter in the name of some forthcoming imagined religious or secular millennium.  It is rigid ideocracy we see at work in the unreadable pronouncements of Communist China defending their occupation of Tibet and the insanity of the Cultural Revolution; it is rigid ideocracy at work in the pronouncements of Stalinist Russia, behind which millions upon millions lie dead.  Secular millennialism requires a rigid historicism—faith in history is necessary, a belief that one can remake this world and human society into a new historical model, even if the price is murder and torture.  Schmitt was a subtle thinker and very learned, no question of that.  His work offers us insights into the nature of modernity, into geopolitics, and into politics as combat.  But his work also, unexpectedly, throws light on the intellectual origins of modern ideocracies in early and medieval historicist, anti-heresiological Christianity.

 


[1] See Jan-Werner Müller, A Dangerous Mind: Carl Schmitt in Post-War European Thought, (New Haven: Yale UP, 2003), p. 7

[2] Ibid., p. 205

[3] See Carl Schmitt, G. Schwab, trs.,  The Leviathan in the State Theory of Thomas Hobbes, (Westport: Greenwood, 1996), p. 26.

[4] See Hugh Urban, “Religion and Secrecy in the Bush Administration: The Gentleman, the Prince, and the Simulacrum,” in Esoterica VII(2005): 1-38.

[5] See Leo Strauss, Persecution and the Art of Writing, (Chicago: U. of Chicago P., 1952), p. 17; Leo Strauss, “Farabi’s Plato,” Louis Ginzberg Jubilee Volume, New York: American Academy for Jewish Research, 1945), pp. 357-393, p. 384.

[6] Schmitt, Leviathan, op. cit., p. 3.

[7] Ibid., p. 29.

[8] Ibid., p. 60.

[9] Ibid., p. 62.

[10] Ibid., pp. 96-97.

[11] See Heinrich Meier, Carl Schmitt and Leo Strauss: The Hidden Dialogue, (Chicago: U of Chicago P, 1995), p. 59, citing The Concept of the Political  (1933 ed.) III.9.

[12] See Schmitt, Politische Theologie II, (Berlin: Duncker und Humblot, 1970), p. 103, to wit: “Für eine Besinnung auf die theologischen Möglichkeiten spezifisch justischen Denkens ist Tertullian der Prototyp.”

[13] Heinrich Meier, The Lesson of Carl Schmitt, (Chicago: U of Chicago P, 1998), p. 92.

[14] See Meier, op. cit., p. 94, citing Tertullian, De praescriptione haereticorum, VII. 9-13: “Quid ergo Athenis et Hierosolymis?  Quid academiae et ecclesiae?  Quid haereticis et Christianis?”

[15] Schmitt, PTII, op. cit., p. 120: “Der gnostische Dualismus setzt einen Gott der Liebe, einen welt-fremden Gott, als den Erlöser-Gott gegen den gerechten Gott, den Herrn und Schöpfer dieser bösen Welt. . . [einer Art gefährlichen Kalten Krieges]”.

[16] Ibid., p. 122. 

[17] See A. Roberts and J. Donaldson, eds., Ante-Nicene Fathers, (Edinburgh: T & T Clark, 1989), III.521.

[18] Ibid., III. 643.

[19] See Tertullian’s treatise “Scorpiace,” op. cit., III.633-648.

[20] Here we might remark that Western forms of Christianity are strikingly different in this respect from those in the Eastern Church, where mysticism remained (however uneasily at times) incorporated into orthodoxy itself and not imagined as inherently inimical to orthodoxy.

[21] See Carl Schmitt, The Nomos of the Earth in the International Law of the Jus Publicum Europaeum, G.L. Ulmen, trs., (New York: Telos, 2003), pp. 59-60.

[22] Ibid., p. 60.

[23] Carl Schmitt, G. Schwab, trs., The Concept of the Political, (New Brunswick: Rutgers, 1976), p. 51.

[24] Ibid., p. 64.

[25] Ibid., p. 65.

[26] Ibid., p. 67.

[27] I write “supposedly” dualist and “reputedly” held the world to be evil because these accusations, repeated by Tertullian and several other ante-Nicene Fathers, are hardly borne out as characteristics of all the works we see in the Nag Hammadi library, the collection of actual Gnostic writings discovered in 1945. 

[28] Ibid., p. 29.

[29] See Luciano Pellicani, Revolutionary Apocalypse: Ideological Roots of Terrorism, (Westport: Praeger, 2003), pp. xi. I wholeheartedly agree with Pellicani’s basic thesis that “The expansion on a planetary scale of a new form of chiliasm that substituted transcendence with absolute immanence and paradise with a classless and stateless society is the most extraordinary and shattering historical-cultural phenomenon of the secular age.” But this “new form of chiliasm” has nothing whatever to do with Gnosticism as an actual historical phenomenon.  One cannot find a single instance in late antiquity among the Gnostics themselves for such a phenomenon—but if one were to refer instead to “the destructive calling of modern pseudo­-gnostic revolution” that seeks to “purify the existing through a policy of mass terror and annihilation,” Pellicani’s thesis would no longer be quite as subject to the criticism of an anachronistic misuse of terms.  Later in the book, Pellicani discusses the cases of the Pol Pot regime and of Communist China—both of which illustrate his larger thesis well.  But neither of these have anything whatever to do with the phenomenon of Gnosticism in any historically meaningful sense. Even Voegelin himself expressed doubts about attempting to apply “Gnosticism” to the case of Communist Russia—let alone to Cambodia!  Such cases could be construed to illustrate a uniquely modern pseudo-gnosticism—though one could with more accuracy dispense entirely with the dubious references to “Gnosticism” and simply refer to secular millennialism.

[30] See Carl Schmitt, “Das Judentum in der deutschen Rechtswissenschaft,” in “Die deutsche Rechtswissenschaft im Kampf gegen den jüdischen Geist,” in Deutsche Juristen-Zeitung, 41(15 Oct. 1936)20:1193-1199, cited in Gopal  Balakrishnan, The Enemy: An Intellectual Portrait of Carl Schmitt, (London: Verso, 2000), p. 206.

[31] See “Können wir uns vor Justizirrtum schützen?” Der Angriff, 1 Sept. 1936, cited in Andreas Koenen, Der Fall Carl Schmitt, (Darmstadt: Wissenschaftliche, 1995), p. 703; see also Balakrishnan, op. cit., pp. 202-203.

lundi, 04 avril 2011

Presseschau - April 2011 / 1

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Presseschau

April 2011 - 1

Hallo,
einige Links. Bei Interesse anklicken...

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AUßENPOLITISCHES

Pakistanischer Minister für Minderheiten ermordet
http://www.fnp.de/fnp/nachrichten/politik/pakistanischer-minister-fuer-minderheiten-ermordet_rmn01.c.8720663.de.html

Allah erhalte uns den verrückten Gaddafi
Von Robert Hepp
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M53e309043ec.0.html

Islamische Demokratie?
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5085fe4f2e8.0.html

Nicht nur Libyen brennt: Islamistische Gewalt in Ägypten und Tunesien in beängstigendem Ausmaß
http://www.blauenarzisse.de/index.php/gesichtet/2380-nicht-nur-libyen-brennt-islamistische-gewalt-in-aegypten-und-tunesien-in-beaengstigendem-ausmass

(Cohn-Bendit sitzt beim Rotwein in seiner Frankfurter Luxus-Gründerzeitwohnung und übt sich als Kriegstreiber…)
Cheerleader „humanitärer Interventionen“
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5badad267b7.0.html

Die "Libysche Revolution" und die gigantischen libyschen
Wasserreserven
http://www.politaia.org/wp-content/uploads/2011/03/Die-libysche-Revolution.pdf

Der kleine de Gaulle und der große Rat
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5a88fee82d5.0.html

Bomben im Namen der Humanität
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M57e03c11987.0.html

Gaddafi und Merkel
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5af7ffb89b0.0.html

Katzenjammer der Intellektuellen nach Referendum in Ägypten
http://www.abendblatt.de/politik/ausland/article1826529/Katzenjammer-der-Intellektuellen-nach-Referendum-in-Aegypten.html

Mahnwächter und Kerzenhalter
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M59f30c63b2a.0.html

Die Wiedergeburt der Entente cordiale
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5d2351f17a8.0.html

(Godwin´s Law, mal wieder im Turbotempo)
Nahost-Konflikt
Netanjahu vergleicht Ajatollah Chamenei mit Hitler
http://www.welt.de/politik/ausland/article12948453/Netanjahu-vergleicht-Ajatollah-Chamenei-mit-Hitler.html
Israel bringt Raketenabwehr in Stellung
http://www.dw-world.de/dw/function/0,,83389_cid_14946294,00.html

X-37B
Das geheimste Raumschiff der Welt
http://www.berlinonline.de/berliner-kurier/print/politik/339136.html

(so in etwa dürfte sich das die hiesige „Linke“ vermutlich hierzulande wünschen…)
Wut über Entlassungen
Indische Arbeiter verbrennen Manager
http://www.spiegel.de/wirtschaft/unternehmen/0,1518,749062,00.html

(auf ein Urteil dürften die Täter lange warten können...)
Bummeljustiz
Indien hat die wahrscheinlich langsamsten Richter der Welt
http://www.augsburger-allgemeine.de/panorama/Indien-hat-die-wahrscheinlich-langsamsten-Richter-der-Welt-id14108971.html

(so sieht in etwa die reale Zukunftswelt unserer "Autonomen" aus, die gegen den "Bullenstaat" sind...)
Todesangst im Drogenkrieg
Schöne Polizeichefin (20) aus Mexiko flieht in die USA
http://www.bild.de/BILD/news/2011/03/04/mexiko-polizeichefin/morddrohungen-asyl-usa.html
http://www.fr-online.de/panorama/polizeichefin-auf-der-flucht/-/1472782/7732810/-/index.html

China
Weltwirtschaftliche Umbrüche
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M56475797f99.0.html

Fünfjahresplan
China baut die Kernkraft massiv aus
Während Atommeiler in Japan außer Kontrolle geraten sind, stimmt der Volkskongress in China für ehrgeizige Pläne zum Ausbau der Kernenergie. Kein Land will so viele Atomkraftwerke bauen wie das Reich der Mitte.
http://www.badische-zeitung.de/nachrichten/wirtschaft/china-baut-die-kernkraft-massiv-aus--42666599.html

Serbien
Knöllchen nur auf Kyrillisch
http://www.morgenweb.de/nachrichten/politik/20110310_mmm0000001353843.html

Lettisches Gericht genehmigt Kundgebung von SS-Veteranen
http://www.europeonline-magazine.eu/lettisches-gericht-genehmigt-kundgebung-von-ss-veteranen_116263.html

Slowenien: Zentralbank ehrt Kommunisten auf Zwei-Euro-Münze
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5afbadc52db.0.html

Grenzstreit: Konflikt um preußische Gedenktafel
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M522a4c75854.0.html

Polen protestieren gegen Holocaust-Buch
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5529c4e636a.0.html

Papst Benedikt XVI.Papst besucht Gedenkstätte für NS-Opfer
http://www.focus.de/panorama/vermischtes/papst-benedikt-xvi-papst-besucht-gedenkstaette-fuer-ns-opfer_aid_612733.html

Südafrika Petition gegen Lesbendiskriminierung: „Korrigierende Vergewaltigungen“ stoppen http://www.avaaz.org/de/stop_corrective_rape_6/?cl=990439501&v=8710

"Korrigierende Vergewaltigung"
Lesben wehren sich gegen Schändung
http://www.n-tv.de/mediathek/sendungen/auslandsreport/Lesben-wehren-sich-gegen-Schaendung-article858811.html

Portugal-Krise! Wie viel muss Deutschland zahlen?
http://www.bild.de/politik/2011/portugal-krise/sparpaket-abgelehnt-ruecktritt-17049176.bild.html

INNENPOLITISCHES / GESELLSCHAFT / VERGANGENHEITSPOLITIK

(gute Zustandsdokumentation…)
Kommunalwahl
Resigniert oder ahnungslos
http://www.fr-online.de/frankfurt/resigniert-oder-ahnungslos/-/1472798/8282260/-/index.html

Atomkraftwerk Isar II: Wie SPD und Grüne am AKW verdienen
Beide surfen auf der Anti-Atom-Welle. Die Grünen mit vollem Erfolg, die SPD halb obenauf. Beide verschweigen: Seit zig Jahren profitiert die rot-grüne Stadt München von einer 25-Prozent-Beteiligung am Atomkraftwerk Isar II.
http://www.stern.de/politik/deutschland/atomkraftwerk-isar-ii-wie-spd-und-gruene-am-akw-verdienen-1606196.html

Das passive Bürgertum
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5408f4cd7d1.0.html

Wertung aller Umwertungen
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M584515fca3f.0.html

Protest in der Wohlstandsgesellschaft: Unwetter in Sicht
http://www.blauenarzisse.de/index.php/anstoss/2347-protest-in-der-wohlstandsgesellschaft-unwetter-in-sicht

Schüsse auf US-Soldaten
Das Doppelleben des Attentäters Arid U.
http://www.welt.de/politik/deutschland/article12685755/Das-Doppelleben-des-Attentaeters-Arid-U.html

CDU wertet Linkspartei gezielt auf
Ein „Streitgespräch“ mit Hintergrund
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=51

Studie zum Wählerverhalten
Grüne machen Union und FDP Konkurrenz
http://www.rp-online.de/politik/deutschland/Gruene-machen-Union-und-FDP-Konkurrenz_aid_979499.html

Erste nach Holocaust ordinierte Rabbinerin eingeführt
http://www.bild.de/regional/bremen/bremen-regional/rabbinerin-alina-treiger-wird-ins-amt-eingefuehrt-17109074.bto.html

Israel und Unesco fördern Holocaust-Bildung
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5b63fcc2b2b.0.html

(sie brauchen mal wieder die alte Leier…)
"Mein Kampf"-Verfilmung
Als Hitler noch Klein-Adolf war
http://www.spiegel.de/kultur/kino/0,1518,748675,00.html

Theater goes Kino
Sein Krampf
http://www.tagesspiegel.de/kultur/kino/sein-krampf/3904290.html

Lettow-Vorbeck-Allee: Gericht weist Klage gegen Umbenennung ab
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5637e14535c.0.html

Frankfurt
EZB-Neubau
Einigung bei Gedenkstätte
http://www.fr-online.de/frankfurt/einigung-bei-gedenkstaette/-/1472798/8072820/-/index.html

Hamburg
Kriegsdenkmal: Ideologie aus Muschelkalk
http://www.abendblatt.de/kultur-live/article1817275/Kriegsdenkmal-Ideologie-aus-Muschelkalk.html

Historiker kritisiert ARD für Äußerung zur Vertreibung
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5b964880644.0.html

Unbekannte schänden Münchner Soldatenfriedhof
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5c189169501.0.html

The Soviet Story und das baltische Ärgernis
http://www.sezession.de/23801/the-soviet-story-und-das-baltische-argernis.html#more-23801

Buchmesse 2011, die Erste
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5d6621dd81a.0.html

Agentur Karl Höffkes
http://www.karlhoeffkes.de/wp/

(ziemlich schräg im Stil…)
Demonstration für die Freilassung Horst Mahlers
http://www.4shared.com/video/GlCdy8b-/Horst_Mahler_Freiheit.html

LINKE / KAMPF GEGEN RECHTS / ANTIFASCHISMUS

(The old game: Antifa outet, Frankfurter Rundschau verbreitet, Arbeitgeber knickt ein…)
Neonazis
Die zwei Gesichter des jungen G.
Ein Auszubildender der Kreisverwaltung Offenbach ist angeblich rechtsextrem. Neue "Kameradschaften" machen im Rhein-Main-Gebiet derzeit von sich reden.
http://www.fr-online.de/frankfurt/die-zwei-gesichter-des-jungen-g-/-/1472798/8252262/-/index.html
(nach zwei Tagen ist er bereits gefeuert…)

Wer hat uns verraten? – Teil II
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M51c2068acb4.0.html

Verdacht und Mimikry (2)
http://www.sezession.de/23496/verdacht-und-mimikry-2.html

Linken-Politiker wegen Beleidigung verurteilt: Sarrazin kein „Arsch“, dafür aber „Fascho“?
http://www.blauenarzisse.de/index.php/aktuelles/2362-linken-politiker-wegen-beleidigung-verurteilt-sarrazin-kein-arsch-dafuer-aber-fascho

SPD-Politiker zeigt Seehofer wegen Volksverhetzung an
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5b2c4e32242.0.html

(Auch so ein Vollirrer. Man sieht: Zuviel Linksliberalismus und Vergangenheitsbewältigung haben für das Hirn die selbe Wirkung wir Jahre langer Drogenmissbrauch…)
Ich werfe Kieselsteine in den Strom…
Privater Blog von Ulrich Kasparick, Berlin
Wehret den Anfängen! Weshalb ich Horst Seehofer angezeigt habe….
http://ulrichkasparick.wordpress.com/2011/03/10/wehret-den-anfangen-weshalb-ich-horst-seehofer-angezeigt-habe/

Cottbusser Polizeichef unter Stasi-Verdacht
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M51d8f0ae6c3.0.html

SPD kritisiert neuen Stasi-Beauftragten
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M570b9007ef8.0.html

«Respekt! Kein Platz für Rassismus»
IG Metall will stärker gegen Rassismus vorgehen
Günter Wallraff und Andy Möller unterstützen Initiative in den Betrieben
http://www.nh24.de/index.php/vermischtes/22-allgemein/42478-ig-metall-will-staerker-gegen-rassismus-vorgehen

„Hilfe, die Touris kommen!“
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5f14de76765.0.html

„Google den mal“
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M558840d20f4.0.html

(Schöner Inside-Bericht… Soviel zum Reflexionsvermögen der Linken…)
Rechts = Links? Die Folgen einer fatalen Gleichsetzung und: woher kommt der Extremismusbegriff?
http://www.blauenarzisse.de/index.php/anstoss/2365-rechts-links-die-folgen-einer-fatalen-gleichsetzung-und-woher-kommt-der-extremismusbegriff

Linken-Kandidaten gehören linksextremen Organisationen an
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5322844f4c9.0.html

(eine wahrlich ganz seltsame Geschichte. Vielleicht wurde ja das Hirn gleich mit ausgewechselt?...)
Parteiübertritt nach Geschlechtsumwandlung
Linke Frau, rechter Mann
http://www.sueddeutsche.de/politik/parteiuebertritt-nach-geschlechtsumwandlung-linke-frau-rechter-mann-1.1070422

Film
Deutschland vor der RAF: «Wer wenn nicht wir»
http://www.fnp.de/nnp/nachrichten/kultur/deutschland-vor-der-raf-wer-wenn-nicht-wir_rmn01.c.8739776.de.html

War die RAF eine Frauen-Befreiungsfront?
http://www.werwennnichtwir-film.de/?p=382

"Mich interessieren die verborgenen Treibsätze"
Heute kommt Andres Veiels "Wer wenn nicht wir" in die Kinos und erzählt die Vorgeschichte der RAF. Sie fällt anders aus als erwartet
http://www.welt.de/print/die_welt/kultur/article12756108/Mich-interessieren-die-verborgenen-Treibsaetze.html

RAF-Terrorist enttarnt Bundesanwalt Buback als NSDAP-Mitglied
http://nachrichten.rp-online.de/politik/raf-terrorist-enttarnt-bundesanwalt-buback-als-nsdap-mitglied-1.577899

Grüne Paradoxien
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5f174accf11.0.html

Grüner Supermarkt
Joschka Fischer als Öko-Berater
http://www.journal-frankfurt.de/?src=journal_news_einzel&id=9949

Joschka Fischer kommentiert sein Leben in einem Kinofilm
http://www.sn-online.de/Nachrichten/Kultur/Uebersicht/Joschka-Fischer-kommentiert-sein-Leben-in-einem-Kinofilm

Gericht verurteilt Angeklagten zu Geldstrafe
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M550d056e301.0.html

Linksverdrehte Gegendemo in Frankfurt
http://www.pi-news.net/2011/03/linksverdrehte-gegendemo-in-frankfurt/

(Ihre Worte verraten ihre wahren politischen Positionen…)
Bayern: SPD-Politikerin wirft Verfassungsschutz „politische Stimmungsmache“ vor
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5be8b213100.0.html

Jagd des Andrea-Röpke-Clans erfolglos: „Erste Worte“ auf Buchmesse mit Leipziger Literaturverlag vorgestellt / Rilke-Preis an Berressem
http://www.blauenarzisse.de/index.php/aktuelles/2397-jagd-des-andrea-roepke-clans-erfolglos-erste-worte-auf-buchmesse-gemeinsam-mit-leipziger-literaturverlag-vorgestellt-rilke-preis-an-berressem

Der undeutsche Rilke und das trojanische Pferd
http://www.sezession.de/23630/der-undeutsche-rilke-und-das-trojanische-pferd.html

"Dich kennen wa, Dich wählen wa"
"Deutschlands frechster Arbeitsloser" Henrico Frank drängt in die Politik
Bei den Wiesbadener Kommunalwahlen tritt er am 27. März für den Ortsbeirat an
http://www.welt.de/print/welt_kompakt/frankfurt/article12902368/Dich-kennen-wa-Dich-waehlen-wa.html
http://www.bild.de/BILD/regional/frankfurt/dpa/2011/03/20/der-einst-frechste-arbeitslose-geht-in-die.html

Deutschlands frechster Arbeitsloser Henrico Frank geht in die Politik!
http://www.bild.de/politik/inland/henrico-frank/wechsel-in-die-politik-geglueckt-17125190.bild.html

Kritik an Hamburger Innensenator wegen Äußerungen zur „Roten Flora“
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M58c551c7b52.0.html

Linksextremisten schicken Patrone an Innenminister
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M59080c24081.0.html

HH: Hotel sagt Veranstaltung mit NPD-Anwältin ab
http://de.indymedia.org/2011/03/303242.shtml

EINWANDERUNG / MULTIKULTURELLE GESELLSCHAFT

McAllister dankt türkischen Einwanderern
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5119aae52ea.0.html

Grüne und SPD fordern Aufnahme von Einwanderern aus Nordafrika
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M57d0ae3358e.0.html

Grüne fordern Abschiebestopp für Zigeuner in den Kosovo
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M52991d9dbf4.0.html

Kulturverein Rom e.V. - Roma-Lobby in Deutschland
http://www.romev.de/

Warum Bilz-Preis für den Rom e.V.?
Aus der Rede von Fritz Bilz
http://www.nrhz.de/flyer/beitrag.php?id=1132

HNA-Interview mit Henryk M. Broder zur Islam-Debatte: „Das ist ein absoluter Nullsatz“
http://www.hna.de/nachrichten/politik/politik-lokal/henryk-broder-das-absoluter-nullsatz-1155405.html

Grüne und Islamverbände kritisieren neuen Innenminister
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M55b6c53eb8f.0.html

Union stützt Friedrich nach Breitseite gegen Islam
http://www.welt.de/politik/deutschland/article12702140/Union-stuetzt-Friedrich-nach-Breitseite-gegen-Islam.html

Streit bei Islamkonferenz: Friedrich im Dschihad
http://www.stern.de/politik/deutschland/streit-bei-islamkonferenz-friedrich-im-dschihad-1669321.html

Menschenrechtsbeauftragter besorgt über Islamkonferenz
http://blog.zeit.de/joerglau/2011/03/31/menschenrechtsbeauftragter-besorgt-uber-islamkonferenz_4772

Friedrich: Probleme „nicht politisch korrekt ausblenden“
http://www.focus.de/politik/deutschland/gesellschaft-innenminister-friedrich-weist-kritik-zurueck_aid_613783.html

(naiv)
Rede von Erdogan
Störende Gräben
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/stoerende-graeben-1142415.html

(Mozart-Oper in türkisch… Es soll der Integration dienen; inwiefern wird nicht erläutert)
Türkisch in der Oper, Tafeln mit Barenboim
http://www.fnp.de/fnp/region/lokales/tuerkisch-in-der-oper-tafeln-mit-barenboim_rmn01.c.8719869.de.html
Türkische Entführung
http://www.welt.de/print/welt_kompakt/vermischtes/article12667775/Tuerkische-Entfuehrung.html
(lapidare Presse-Meldungen)

(Auch der Film „Almanya“ wird wohl der „Integration“ dienen sollen…)
Text von Britta Schmeis, dpa. Vielfach in der Regionalpresse gedruckt
http://www.stern.de/kultur/film/almanya-willkommen-in-deutschland-witzige-und-warmherzige-familiengeschichte-1662069.html

(Gesinnungsethiker Wulff möchte die Lage in Nordafrika vollends eskalieren lassen…)
Wulff kritisiert zögerliches Vorgehen der EU gegen Libyen
Bundespräsident Christian Wulff hat das zögerliche Vorgehen der EU gegen die libysche Führung kritisiert.
http://www.stern.de/news2/aktuell/wulff-kritisiert-zoegerliches-vorgehen-der-eu-gegen-libyen-1658404.html

Polenz: Kirchen sollen für den Islam werben
Der CDU-Politiker Ruprecht Polenz hat die deutschen Kirchen dazu aufgefordert, der Bevölkerung ein besseres Bild vom Islam zu vermitteln.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5776298db50.0.html

(mit solchen Späßchen vertreibt sich eine bestimmte Klientel Jugendlicher die Freizeit. Manchmal natürlich auch noch mit Gewalt garniert…)
Penner in Frankfurt am Main Aufmucken
http://www.youtube.com/watch?v=iXqnZfx-4S0

SPD-Intergrationsbeauftragte: Brüder gehören Islamisten-Szene an
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5fedf572d96.0.html

„Obama von Altona“ tief gefallen: Ex-Bürgerschaftsabgeordneter Bülent Ciftlik verhaftet
http://www.blauenarzisse.de/index.php/aktuelles/2388-obama-von-altona-tief-gefallen-ex-buergerschaftsabgeordneter-buelent-ciftlik-verhaftet

Konstanz
Brutaler Überfall auf SPD-Politikerin
http://www.suedkurier.de/region/kreis-konstanz/konstanz/landtagswahl-konstanz./Brutaler-Ueberfall-auf-SPD-Politikerin%3Bart372448,4779057

(hier wird mal wieder die Nationalität verschwiegen. Nur von „jungen Männern“ ist die Rede)
Nach Attacke iPhone geklaut
http://www.familien-blickpunkt.de/aktuelles/nach-attacke-iphone-geklaut.html

Drei Männer in Hanau schlugen Prostituierte und zwangen sie zum Sex / Geständnis vor Gericht
Brutale Vergewaltiger
http://www.op-online.de/nachrichten/hanau/brutale-vergewaltiger-prozess-gestaendnis-1157414.html

Türkischer Fußballer zu Haftstrafe verurteilt
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5ff20ee825e.0.html

Libanesen verletzen Polizisten
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5b6ab2ba547.0.html

(wenn in einem dpa-Artikel ungewöhnlicherweise die Herkunft der Täter betont wird, dann nur, um die „deutsche“ Herkunft zu betonen. Wie „deutsch“ diese dann in Wirklichkeit ist, könnte ja mal recherchiert werden…)
Obdachlosen erschlagen: Drei Jugendliche unter Mordverdacht
Vermutlich aus Langeweile haben drei Jugendliche im Wiesbadener Kurpark auf einen Obdachlosen eingeschlagen. Die Polizei sucht nach Indizien.
http://www.abendblatt.de/vermischtes/article1823164/Obdachlosen-erschlagen-Drei-Jugendliche-unter-Mordverdacht.html

Busfahrer attackiert - Offenbach
http://www.presseportal.de/polizeipresse/pm/43561/2010501/polizeipraesidium_suedosthessen_offenbach

Berlin
Türken und Araber prügeln jungen Mann bewusstlos
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5abddd60f53.0.html

Ausländerkriminalität: Drei „Südländer“ überfallen Rentnerin in ihrem Haus
http://www.blauenarzisse.de/index.php/aktuelles/2402-auslaenderkriminalitaet-drei-suedlaender-ueberfallen-rentnerin-in-ihrem-haus

Brutaler Überfall im U-Bahnhof Kurfürstendamm
http://www.morgenpost.de/printarchiv/titelseite/article1589170/Brutaler-Ueberfall-im-U-Bahnhof-Kurfuerstendamm.html

Fehlgeburt nach Tritten in den Unterleib
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5ee755aa130.0.html

KULTUR / UMWELT / ZEITGEIST / SONSTIGES

Städtebau
Die Sehnsucht der Deutschen nach der alten Zeit
http://www.welt.de/reise/staedtereisen/article12904672/Die-Sehnsucht-der-Deutschen-nach-der-alten-Zeit.html

Stadt Hannover lehnt Brückenhäuschen ab
Die Rekonstruktion des historischen Originals am Hohen Ufer in Hannover ist unerwünscht: Die Verwaltung hat eine entsprechende Bauvoranfrage abgelehnt – vor allem mit Verweis auf den Denkmalschutz.
http://www.haz.de/Hannover/Aus-der-Stadt/Uebersicht/Stadt-Hannover-lehnt-Brueckenhaeuschen-ab

Finanz-Krise um Schloss Herrenhausen
Dezernentin verwechselt brutto mit netto!
http://www.bild.de/regional/hannover/hannover/finanz-krise-um-schloss-herrenhausen-16887782.bild.html

Herrenhausen liegt voll im Plan
Schloss wird wieder aufgebaut
http://www.n-tv.de/reise/Schloss-wird-wieder-aufgebaut-article2672896.html

(Infantiler Größenwahn)
Der “Sky Tree” in Japan: Tokio hat jetzt den höchsten Fernsehturm der Welt
http://www.reisenews-online.de/2011/03/03/der-sky-tree-in-japan-tokio-hat-jetzt-den-hoechsten-fernsehturm-der-welt/

Verbindungshäuser
Wo Studenten billig wohnen und Vollwichs tragen
http://www.welt.de/wirtschaft/karriere/article13020213/Wo-Studenten-billig-wohnen-und-Vollwichs-tragen.html

Samenbomben
http://www.kuenstlerohnenamen.de/samenbomben/index2.html

Jeder kann Guerilla Gärtner werden! So leicht geht’s:
http://www.guerillagaertner.com/tipps/

Zum geistigen Eigentum
Fremdzündung
http://www.sueddeutsche.de/kultur/zum-geistigen-eigentum-fremdzuendung-1.23420

„Tatort“
Kein Klischee zu kitschig
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M506b966eac8.0.html

FamilieTrendforscher: Medienkonsum prägt Arbeitswelt
http://www.n-tv.de/ticker/Beruf/Trendforscher-Medienkonsum-praegt-Arbeitswelt-article2957181.html

Sport: Fußball
DFB will DDR-Fußball aufarbeiten
http://www.rheinpfalz.de/cgi-bin/cms2/cms.pl?cmd=showMsg&tpl=rhpMsg_thickbox.html&path=/rhp/sport/fuba&id=sid71d25bf7ea6d3791629013b94b0509ae.171

USA
Star-Staatsanwalt beim Koks-Shopping erwischt
http://www.bild.de/BILD/unterhaltung/leute/2011/03/22/paris-hilton-bruno-mars/star-staatsanwalt-david-charles-schubert-drogen-kauf-koks-shopping-erwischt.html

(Das Tierreich ist voll von unterschiedlichen sexuellen und Partnerschaftsmodellen…)
Ausstellung in London
Animalische Triebe
http://www.sueddeutsche.de/wissen/ausstellung-in-london-animalische-triebe-1.1072701
(danach auf Seite 2 weiterklicken…)

Biologieunterricht mal anders
Ausstellung "Sexual Nature" in London eröffnet
http://www.shz.de/nachrichten/deutschland-welt/leute/artikeldetail/article/2158/ausstellung-sexual-nature-in-london-eroeffnet.html

Anthropologie
Unser träges Erbgut
Viele menschliche Genvarianten sind erheblich älter als vermutet
http://www.spektrumverlag.de/artikel/1064538

Rituale
Was unser Leben zusammenhält
http://www.spektrumverlag.de/artikel/1058310

Chris Dercon
„Das Künstlerprekariat sitzt in der Falle“
http://www.monopol-magazin.de/artikel/20101584/-chris-dercon-kuenstlerprekariat.html

SOTTOFASCIASEMPLICE _ COME MAI _ (ascoltare, tutto vero!!!)
http://www.youtube.com/watch?v=JfKJ2feC0PA&feature=player_embedded#at=216

vendredi, 01 avril 2011

"Preussens Gloria" auf dem Roten Platz in Moskau

 

"Preussens Gloria" auf dem Roten Platz in Moskau

lundi, 28 mars 2011

Gaddafi und Merkel

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Baal Müller

Gaddafi und Merkel

 

Ex; http://www.jungefreiheit.de/

Die der untergehenden DDR entstammende Wendehalsigkeit, mit der sich Angela Merkel derzeit beinahe zur Atomkraftgegnerin wandelt und außenpolitisch plötzlich an der Seite Rußlands und Chinas wiederfindet, wird ihrer Partei trotz „German Angst“ und Pazifismus keine Sympathiepunkte bei den bezitterten Landtagswahlen in Baden-Württemberg einbringen. Auch das als Sieg interpretierte Wahlergebnis der CDU in Sachsen-Anhalt – 32,5 Prozent bei 51,2 Prozent Wahlbeteiligung – kann kaum als Wende betrachtet werden.

So pazifistisch sind die Deutschen nämlich gar nicht; es kommt auf die Feindbilder und deren Inszenierung an: Gegen den Irak-Krieg und für Gerhard Schröders – von der „Transatlantikerin“ Merkel bekämpften – Kurs war eine Mehrheit, weil George W. Bush gegenüber Saddam Hussein damals als größere Friedensbedrohung galt (zumal letzterer, anders als die von Afghanistan aus operierende Al-Kaida, den Westen nicht akut bedrohte) und weil die Propaganda von den irakischen Massenvernichtungswaffen allzu unglaubwürdig erschien.

Auf der Seite der palavernden Zauderer

Der heutige amerikanische Gegenspieler des allgemein als irrer Despot dargestellten Gaddafi ist freilich der Friedens(Nobelpreis-)Engel Obama, dem niemand einen als „Kreuzzug gegen das Böse“ verbrämten Krieg ums Öl ernsthaft zutraut. Zudem zeigen die Massenmedien junge, für Demokratie kämpfende Menschen, die man doch nicht im Stich lassen darf. Endlich ist klar, wer gut und wer böse ist! Und Merkel hat sich in den Augen „werteorientierter“ Gutmenschen mit ihrem um das Überleben seiner Partei ringenden Außenminister auf die Seite der palavernden Zauderer, also de facto der Bösen, verrannt.

Dem Häuflein aus Merkel-CDU, in Agonie liegender FDP und prinzipiell antiwestlicher Linkspartei steht eine ebenso schillernde Front gegenüber, allen voran die obersten Einpeitscher grüner Kriegspolitik, Joschka Fischer und Daniel Cohn-Bendit: Ersterer schämt sich in der Süddeutschen für das „Versagen unserer Bundesregierung“ und wirft dem Außenminister in seiner Flegelsprache vor, „den Schwanz einzuziehen“; letzterer preist im Spiegel-Interview eine „Befreiungsbewegung, die es fast aus eigener Kraft geschafft hätte, einen Diktator zu stürzen“, und bemüht – ähnlich wie Fischer seinerzeit ein drohendes Auschwitz auf dem Balkan erfand – allen Ernstes das Warschauer Ghetto als Parallele zur Rebellenhochburg Bengasi.

Hintermänner der libyschen Freiheitskämpfer ausgeblendet

Führte Gaddafi nicht selbst 1969 in den Augen der „antiimperialistischen“ Linken eine „Befreiungsbewegung“ an, als er den libyschen König Idris stürzte, sodann die Ölvorräte des Landes verstaatlichte, die Alphabetisierung der Bevölkerung vorantrieb und trotz der ungeheuren Bereicherung seines Clans den allgemeinen Wohlstand steigerte? Und warum erfahren wir eigentlich so wenig über Organisationen, Geldgeber und Hintermänner der heutigen libyschen „Freiheitskämpfer“, von denen sogar der Spiegel berichtet, daß sie tatsächliche oder vermeintliche Gaddafi-Anhänger massakrieren?

Die auf westliche Geheimdienstaktivitäten spezialisierte Zeitschrift Geheim vom 19.03.2011 nennt vor allem die „National Front for the Salvation of Libya“, die „Libyan Constitutional Union“ sowie die „Islamic Fighting Group“, die seit vielen Jahren geheimdienstlich unterstützt würden. Seit Beginn des Aufstandes hätten auch militärische Spezialeinheiten in Libyen operiert, den Rebellen Waffen geliefert und logistische Hilfe geleistet. Der Krieg gegen Gaddafi – der sein Öl, worauf Michael Wiesberg in seiner JF-Kolumne vom 14. März hingewiesen hat, in Zukunft vor allem nach China und Indien exportieren wollte – habe somit schon lange vor der UN-Resolution 1973 begonnen.

Wahlkampf statt souveräner Außenpolitik

Dazu paßt, daß diese nicht nur, wie zunächst allgemein gefordert, die Einrichtung einer Flugverbotszone, sondern auch die Bekämpfung von Bodentruppen zum Schutz der Zivilbevölkerung erlaube. Da Gaddafi aufgrund seiner gewaltigen, wahrscheinlich im Süden an den Grenzen zu Tschad und Niger gebunkerten, Goldreserven zu einer längeren Kriegführung fähig ist, wird man wohl sukzessive weitere Maßnahmen ergreifen müssen.

Deutschland hat, wie der Ex-Generalinspekteur der Bundeswehr Klaus Naumann (CSU) bejammert, „zum ersten Mal seit 1949 einen Alleingang gewagt“ – ob man darin nicht nur hilflosen Wahlkampf, sondern eine eigenständige Außenpolitik erkennen kann, ist fraglich, aber zumindest kein Grund, sich dafür mit Naumann, Fischer oder Cohn-Bendit, zu „schämen“.

Baal Müller, freier Autor und Publizist, geboren 1969 in Frankfurt/Main, studierte Germanistik und Philosophie in Heidelberg und Tübingen; 2004 Promotion zum Dr. phil. Für die JF schreibt er seit 1998. 2005 legte er eine belletristische Neubearbeitung des Nibelungenliedes vor. Jüngste Buchveröffentlichung: Der Vorsprung der Besiegten – Identität nach der Niederlage, Schnellroda 2009. Er ist Inhaber des Telesma-Verlags

 

 

Zitat: Joachim Fernau

 

Der „Staat“ hat mich nie gekannt, nie angesehen. Ich habe ihn immer nur kennengelernt, wenn er wie ein von der Sauftour heimkehrender Vater mich entdeckte und prügelte. Fallen Sie nicht auf die Lüge hinein, dass Vaterland gleich Staat ist.

Joachim FERNAU.

 

L’ « Etat » ne m’a jamais reconnu, ne m’a jamais honoré. Je ne l’ai connu que d’une façon : comme on connaît un père qui revient fin saoul après une virée dans les bistrots, qui vous trouve dans la maison et vous rosse. Ne tombez jamais dans l’erreur de croire que la patrie équivaut à l’Etat.

Joachim FERNAU.

 

Never was I recognized nor honoured by the “State”. I’ve only known it in a single way : as a shit-faced father coming home after having done all the pubs and who discovers and smacks you. Never believe the lie that tells you that Fatherland equals State.

Joachim FERNAU. 

samedi, 26 mars 2011

Fürs Vaterland. L'epopea dei Corpi Franchi

Fürs Vaterland. L’epopea dei Corpi Franchi

 Autore: Luca Leonello Rimbotti

Ex: http://www.centrostudilaruna.it/


Il Freikorps Roßbach. Uno dei Freikorps più celebri, fu impegnato nella Prussia occidentale e sul Baltico.

Il Freikorps Roßbach. Uno dei Corpi Franchi più celebri, fu impegnato nella Prussia occidentale e sul Baltico.


Nella Germania devastata del primo dopoguerra, travolta dalla crisi economica, dalla guerra civile, dallo sfascio dello Stato, ci fu un nucleo di uomini che non rimasero a guardare: la Repubblica di Weimar, nata dal crollo del 1918 e scossa da una serie di insurrezioni comuniste, che dettero vita alle effimere “repubbliche dei consigli”, era anche attraversata da tentativi di contro-rivoluzione: un putsch dietro l’altro, ma nessuno di essi riuscì a rovesciare il pur fragile governo socialdemocratico. Questo, infatti, si resse praticamente soltanto grazie al paradossale aiuto che gli fornirono i Corpi Franchi, cioè quei gruppi nati spontaneamente fra giovani e soldati appena smobilitati, che si raccoglievano attorno a capi militari carismatici ed efficienti: una specie di compagnie di ventura, che sorsero qua e là in tutta la Germania.


Non difendevano la Repubblica, che anzi disprezzavano. Difendevano la Germania. Contro le sollevazioni dei “rossi” e contro le infiltrazioni che, a Est come a Ovest, minacciavano i labili confini, non ancora stabiliti dalla pace di Versailles e completamente aperti. A Occidente, la Francia sobillava il separatismo renano; a Oriente la Polonia appena risorta voleva accaparrarsi più terra tedesca che poteva; e intanto l’Armata Rossa di Trotzkij spingeva verso la Germania. Lenin lo aveva detto: per fare la rivoluzione mondiale bisogna prendere in tutti i modi la Germania. Contro questa folla di nemici sorse un pugno di combattenti: bande irregolari, civili armati alla meglio, oltre a veterani delle trincee della Grande Guerra.


Nella zona baltica, in Curlandia, nella Pomerania e nell’Alta Slesia contese alla Polonia, nella Ruhr occupata dai Francesi, nella Renania, a Berlino: ovunque ci fosse da contrastare la sovversione si trovavano uomini disposti a morire. Questi “lanzichenecchi”, come li chiamò Jünger, erano nazionalisti radicali, alcuni rimpiangevano la Germania imperiale del Kaiser, ma molti altri vedevano invece in quella lotta l’occasione per fare una rivoluzione nazionale. Ma, ben più che ideologi, erano uomini d’azione. Con una sola idea in testa: difendere il Reich in ogni modo e in ogni luogo. Questo mondo di ribelli, di straordinari guerrieri moderni, trovò il suo realistico epos nel famoso romanzo I proscritti di Ernst von Salomon, pubblicato nel 1929 e presto divenuto il testo di riferimento per comprendere un’epoca e una serie di intricate vicende, che altrimenti – specialmente fuori dalla Germania – sarebbero state del tutto ignorate.


Oggi le Edizioni Ritter ci propongono un eccezionale documento in materia: la prima traduzione italiana di un altro testo di von Salomon, Freikorps. Lo spirito dei Corpi Franchi, uscito in Germania nel 1936 col titolo Storia recente, un documento che si raccomanda sia per la scarsità della bibliografia sull’argomento, sia per la statura dell’autore. Von Salomon, coinvolto nell’omicidio politico del ministro degli Esteri Walther Rathenau, per il quale venne condannato nel 1922 a cinque anni, in precedenza, negli anni caldi dell’immediato primo dopoguerra, fu presente in molti teatri guerreschi, dalla repressione dei moti comunisti a Berlino alla lotta antibolscevica nelle regioni baltiche, a quella anti-polacca nella Slesia settentrionale.


Il libro, breve ma denso e trascinante, è un formidabile ritratto dell’epoca e degli uomini che si mossero in quegli scenari mutevoli e irti di incognite. Idealismo combattentistico, fedeltà al capo del proprio corpo e alla terra tedesca, coscienza di essere circondati dall’odio dei nemici e dall’incomprensione del governo centrale; il quale molto spesso, sotto le minacce dell’Intesa (Francia e Inghilterra), si piegava a intimare sgomberi di zone già riconquistate dai Freikorps dopo sanguinosi combattimenti. Ma la frustrante situazione non era tale da ingenerare scoramento in quegli uomini dall’eccezionale temperamento. Scrive von Salomon che «il “lanzichenecco” del dopoguerra tedesco non si vendeva. Si donava». I giovani che accorrevano in quelle file fondevano i loro ideali in un’unica forma: «i vari aspetti ideologici di ogni orientamento, in voga a quell’epoca, agirono insieme e non è un caso che molti concetti sorti dai movimenti giovanili si siano precipitati a trovare nei Corpi Franchi una nuova patria spirituale». Aggregazioni rapide sul campo, mobilità, capacità di impegnare anche battaglie con armi pesanti fornite di straforo dall’esercito, slancio e senso del sacrificio. Queste doti permisero a formazioni, come ad es. quella del Reggimento Reinhard, il primo a costituirsi a Berlino, o il Corpo Franco Rossbach, o la Brigata Ehrhardt, di fronteggiare situazioni catastrofiche, come quella orientale, dove si profilava «lo spaventoso pericolo dell’insurrezione dell’Asia alle porte dell’Europa», come scrive von Salomon.


Un reparto della Brigata Ehrhardt

Un reparto della Brigata Ehrhardt


Un’etica rigida, ma guidata da un «forte valore affettivo» per quelle terre tedesche da riconquistare al germanesimo e sulle quali non pochi combattenti speravano un giorno di radicarsi: l’ideale di acquisire una tenuta agricola nella Pomerania o nella Prussia Orientale redente, come asserisce von Salomon, era diffuso, al fine di «rafforzare l’elemento tedesco e conquistare così per il Reich un nuovo baluardo, se non una nuova provincia». L’universo dei Freikorps, destinato a scomparire all’improvviso così come era sorto, al momento della stabilizzazione dei confini e della situazione politica interna, rappresentò in ogni caso un momento alto della tenuta nazionale, in un momento tragico della storia tedesca. Qualcosa che, in Italia, può essere paragonato al legionarismo fiumano, ugualmente mobilitatosi per proteggere un fronte compromesso dai trattati di pace, e non a caso ricordato di passata da von Salomon come «prima espressione dello spirito fascista». Ed anche nella memoria storica tedesca la vicenda rimase esemplare del volontarismo spontaneo, tanto che – come ricorda nell’introduzione Maurizio Rossi, che svolge un’esauriente ricostruzione del quadro storico entro cui operarono i Freikorps - il Nazionalsocialismo si disse erede di quelle vicende e di quegli uomini, ben rappresentati dalla figura di Schlageter, l’ex-combattente dei Corpi Franchi e poi iscritto alla NSDAP: finendo fucilato dai Francesi nel 1923 per terrorismo nella zona della Ruhr, divenne una delle icone più celebrate dell’eroismo post-bellico.


Difatti: «Il Nazionalsocialismo – sottolinea Rossi – aveva comprensibilmente tutto l’interesse di esaltare la logica continuità ideale tra lo spirito dei volontari dei Freikorps, rimarcandone l’immagine di comunità combattente rivoluzionaria e interclassista mobilitata contro i nemici esterni e interni del Reich, e il combattentismo delle SA, ponendo così in evidenza il ruolo svolto dal movimento nazionalsocialista come risolutore della questione nazionale e sociale ed unico artefice della rinascita spirituale della Germania».


Estranei agli intrighi e ai compromessi con i quali il governo di Weimar si screditava davanti all’opinione pubblica, i membri dei reparti volontari accorrevano là, dove c’era un pericolo immediato: badando alla concretezza, e non alle convenienze politiche del momento, essi contribuirono spesso a creare dei fatti compiuti, per cui molte zone poterono rimanere al Reich (ad es. Memel) solo perché c’erano stati uomini disposti a morire per mantenerle tedesche: «Il soldato di quell’epoca – commentava von Salomon – non capiva più le tortuosità misteriose della strategia governativa, agiva secondo un impulso guerriero». Poi venne la smobilitazione: «I Corpi Franchi si difendevano isolatamente con battaglie sempre nuove contro l’avversario, che li inseguiva senza tregua. Fortemente decimati, laceri, mezzi morti di fame, vacillanti per la stanchezza, ma con una disciplina incrollabile, giunsero infine […] alla frontiera tedesca, dove le truppe del Reichswehr dovevano accoglierli e smistarli rapidamente in quartieri di riposo qua e là nel Reich, fino al loro completo smembramento».


Diversi di loro finiranno oppositori del Terzo Reich (come Edgar Jung), alcuni si defilarono ma vi convissero (come von Salomon). Molti altri confluirono nel Nazionalsocialismo, come ad es. Erich Koch, che divenne Gauleiter della Prussia Orientale.


* * *


Tratto da Linea del 5 febbraio 2011.




Luca Leonello Rimbotti

lundi, 21 mars 2011

Hans-Joachim Schoeps und die Restauration der Monarchie: Über die Unterschätzung des liberal-demokratischen Nihilismus

 

Hans-Joachim Schoeps und die Restauration der Monarchie: Über die Unterschätzung des liberal-demokratischen Nihilismus

Geschrieben von: Prof. Dr. Paul Gottfried (Gastautor)   

 

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Hans-Joachim SchoepsEinem Monarchisten jüdischen Glaubens, Hans-Joachim Schoeps (1909-1980), fühle ich mich schon längst schicksalsgemeinschaftlich zugetan. Als seine preußischen Vorfahren, der Hohenzollern-Hausmacht huldigend, im Ersten Weltkrieg zu Felde zogen, meldete sich zeitgleich mein öesterreichisch-jüdischer Onkel zum Kriegsdienst. Auch als Greis mit steigender Hinfälligkeit schlug sich Schoeps gegen Deutschhasser jeder Couleur und vor allem gegen die Verächter des preußischen Erbguts. Außerdem trat er mutig der Beschimpfung entgegen, dass er gegen die von den Alliierten installierte Demokratie als „jüdischer Nazi“ antrat.

Während der Lektüre von Frank-Lothar Krolls Monographie über Schoeps’ Leben und Wirken, Hans-Joachim Schoeps und Preußen (2010), wurde ich angespitzt, über bestimmte Anklagen gegen den philosophierenden Historiker nachzudenken. Das Grübeln wurde durch eine Unterhaltung mit meinem Sohn veranlasst, nachdem er Schoeps’ Preußen. Geschichte eines Staates (1965) mit Gewinn las. Es fiel meinem Sohn auf, wie unerwartet ausgereift und unbefangen die darin befindlichen Geschichtsurteile sind. Schoeps scheint keineswegs von dem letzten Kaiser geblendet zu sein und er befindet etwa die deutsche Vereinigung unter Bismarck als einen Fehltritt, der der Entgrenzung der schon geregelten internationalen Beziehungen in Mitteleuropa Tür und Tor öffnete.

Falsche Fährte: Schoeps sieht das Aufgehen Preußens im Deutschen Kaiserreich kritisch

Des weiteren bekrittelte er die „Verausgabung“ der aufgespeicherten preußischen Kraftquellen, die das Zustandebringen des Deutschen Reiches ermöglichte. Besser wäre es für die jenseits der Elbe gesiedelten Deutschen ausgefallen, wenn Preußen nie in Deutschland aufgegangen wäre. Schoeps beruft sich auf die Vorfechter einer älteren, gutsherrlichen und christlich gebundenen, deutschen Tradition, die in Preußen auf dem Lande Wurzeln schlugen und in dieser Biosphäre langjährig gediehen ist. Diesem „anderen Preußen“ widmete er 1951 ein Werk, worin er hervorragende „konservative Gestalten“ im Zeitalter Friedrich Wilhelm IV. herausstellt und als Vorbilder der politischen Ehre hochhält. In dieselbe Kerbe schlägt er in seinen eingehenden Schilderungen von Ernst und Ludwig von Gerlach, die altkonservativen Gegner, die sich mit Bismarck zerstritten haben. Diese von Schoeps verehrten Ritterfiguren lehnten das Vereinigungsringen der Kleindeutschen und des Eisernen Kanzlers glattwegs ab. Wenn man einen Deutschnationalisten in Schoeps Preußengeschichte sucht, dann sitzt man also bestimmt auf dem falschen Dämpfer.

Trotzdem haftet ihm dauernd die Belastung an, dass nach Hitlers Machtantritt er und seine Mitkämpfer in dem rechtsgestellten deutschjüdischen Verein Vortrupp. Gefolgschaft Deutscher Juden für das hinaufziehende Dritte Reich eintraten. Wie der Chemnitzer Historiker Kroll stichhaltig beweist, gibt es gar keine Begründung für diese breitgetretene Schimpferei. Außer einer allgemeinen Versicherung seitens des Vereins, dass ihre Mitglieder dem deutschen Vaterland festgebunden blieben, erschliesst sich in seinem Bekenntnis zum Deutschtum kein Grund, warum damit zugleich Hitlers Machtstellung bejubelt worden wäre.

Positionen intellektueller Juden im Schicksalsjahr 1933

Etliche deutsche Zionisten, allen voran Joachim Prinz, der in die USA auswanderte, haben die Nazis eingangs schwärmend begrüsst. Diese jüdischnationalen Gegner der Assimilierung erhofften sich, dass ihre Stammesgenossen durch die Nazis in dem Maß ausgegrenzt worden wären, dass sie samt und sonders nach Palästina aufbrechen würden. Nach seiner Emigration firmierte Prinz als dezidiert „antifaschistisch“ und in den 1960ern wurde er dann zu einem Linksaktivisten, der gegen die bis dahin gewohnte Betensverrichtungen in den Staatsschulen mit besonderem Nachdruck opponierte.

Es gibt auch einen Briefwechsel zwischen Schoeps und dem schon ausgezogenen deutschen Zionisten, Gershom Scholem, worin Scholem Schoeps vorwirft, den Deutschjuden Sand in die Augen gestreut zu haben. Wenn er seinen Mitjuden behilflich sein wollte, dann würde er, so Scholem, Himmel und Erde in Bewegung setzen, um das jüdische Volk von Deutschland zu entfernen. Es ist beachtenswert, dass Scholem mehr als zwanzig Jahre als überzeugter Zionist agiert hat, bevor er die in Frage stehende Ansicht vorbrachte. Im Ersten Weltkrieg stellte er sich gegen die deutsche Seite, um die kaisertreuen Eltern zu bestürzen und um seine bewusste Distanz von seinem nichtjüdischen Geburtsort zu bekunden.

Innere Emigration deutschnationaler Juden bis zu dem Punkt, an dem das Exil unumgänglich wurde.

Es bleibt offen, ob Schoeps weniger tiefblickend war als sein Gesprächspartner. Schoeps hielt unbeirrt an seinem Vaterlandssinn fest. Das führte dazu, dass er Deutschland in den 1930ern durchstreifte und andere Juden aufrief, weiter auf ihrem Posten auszuharren, bis die brausende Krise verfliegt. Rückblickend war das unklug, aber verständlich dass Schoeps bis auf seine eigene Flucht am Heiligabend 1938 nach Schweden die Hoffnung hegte, dass die Nazis gestürzt werden könnten.

Dass er die Sachlage falsch einschätzte, war schade, ist aber bestimmt nicht mit Nazi-Mitwisserschaft gleichzusetzen. Es ist unberechtigt, seinen zionistischen Gegnern zuviel Einsicht beizumessen. Scholems betonierte antideutsche Stellung entstieg einer früheren Zeitepoche. Diese Haltung verdichtete sich bei ihm lange vor der katastrophalen Gegebenheit, die sein Antideutschtum zu rechtfertigen schien. Man würde dem antideutschen Scholem zuviel zumuten, wenn man glaubt, dieser habe schon 1913 den gesamten Verlauf der Zeitgeschichte von dem Kaiserreich bis zur Nazi-Gewaltherrschaft erspürt.

Versuche konservativer Restauration nach 1945

Eine für mich weniger verständliche Seite von Schoeps’ Tätigkeit ist seine langjährige Bestrebung, die Hohenzollernmonarchie nach 1945 wiederherzustellen. Kroll belegt, dass Schoeps nach seiner Heimkehr stets auf eine monarchistische Restauration hingearbeitet hat. Zum Thronprätendenten Louis Ferdinand von Hohenzollern (1907-1994) knüpfte er eine innige Beziehung. Er verschrieb sich parallel dazu der Aufgabe der Neugestaltung eines preußischen Landesgebiets. Sein Zorn war groß darüber, dass die Alliierten Nazismus im preußischen Militärgeist beheimateten. Aufgrund dieses Mißgriffs gingen die Siegermächte daran, Preußen als geläufigen Begriff und als Verwaltungsgebiet abzuschaffen, um es endlich aus dem Sinn der Deutschen zu schlagen.

Für Schoeps bilden Preußen und Monarchie ein einheitliches Gespann. Sein ausgeprägt preußisches Bewußtsein und die Wiedereindeutschung des dazugehörigen Ortsbezuges gingen mit einer monarchistischen Staatsform Hand in Hand. Beides zielte auf eine moralische Wiederbewaffnung der deutschen Nation ab, die nur zu erlangen war im Zusammenhang mit einer erneuten traditionsgebundenen Gruppenidentität. Schoeps beweifelte, dass die „liberaldemokratische“ Staatsform mit ihrer Betonung auf Erwerbstätigkeit und Konsumismus die erwünschte „Umkehr“ bewirken könnte. Nur die Wiederaufwertung einer preußischen Dienstethik mit einem „mehr an Autorität“ von einer altkonservativen Ausprägung, so Schoeps in einem „nicht gehaltenen Vortrag in eigener Sache“ vom Februar 1968, würde es den Deutschen erlauben, ein neues Selbstbewußtsein und eine Kollektividentität erreichen zu können. Die Frage steht noch offen, warum die angestrebte Restauration in den so gelagerten Umständen die gewollte Wirkung haben müsste. Auf Schoeps entfällt die Beweislast zu zeigen, dass die Rückkehr zu einer monarchistischen Staatsform das Genesungsverfahren in seiner zergeschlagenen Heimat beschleunigt hätte.

Die moralische Wiederbewaffnung der deutschen Nation und letztlich gescheiterte Konzepte dazu

Was er eigentlich verlangte, ist eine Galionsfigurmonarchie von einer Art, die schon in den Benelux-Ländern und in Großbritannien zu finden war. Eine solche Restauration strebte er an, als er in seiner Konservativen Erneuerung. Ideen zur deutschen Politik (1958) ausführte: Die monarchistische Staatsform sei Alternative zu einer nivellierenden Mittelstandsgesellschaft sowie Korrektiv zur „antiautoritären Vermassung und Entpersönlichung des öffentlichen Lebens“. Mit Respekt zu melden, deutet Schoeps auf keinen Heiligen Gral sondern auf die Ausdehnung auf die Deutschen von einer schon in Westeuropa befindlichen „figure head monarchy“.

In westlichen Ländern erzeugt dieser Bezug auf die Tradition allerdings kein Gegenmittel gegen die Auflockerung durch den liberaldemokratischen Nihilismus. Es wäre einfältig zu glauben, dass Schweden und England, um nur zwei treffende Beispiele anzuführen, den schädlichen Folgen der Spätmoderne entfliehen könnten, indem sie eine monarchistische Galionsfigur beibehalten. Sie eilen gleichfalls der Vermassung und Entpersönlichung, die Schoeps beängstigten, mit Vollgeschwindigkeit entgegen. In dieser Frage zeigt sich Schoeps als „politischer Romantiker“ schlechthin.

Das traurige Ende seiner wissenschaftlichen Karriere

Tieftraurig klang Schoeps’ professorale Laufbahn aus, als Ende 1967 der Sozialistische Deutsche Studentenbund (SDS) ihn in Erlangen aus seinen Seminaren mit Drohmitteln heraustrieb. Schoeps wurde von der Philosophischen Fakultät im Stich gelassen. Bis zu seinem Lebensende hat er mit Fakultätssitzungen keinen weiteren Kontakt gehabt und trotz seines internationalen Rufes als Sachverständiger über die urchristliche Kirche und deren Beziehung zu der alteren jüdischen Kulturwelt hat Schoeps nie wieder in einem akademischen Zusammenhang sein Fachwissen vermittelt.

Sein Gegengift gegen die massendemokratische Zerrüttung hätte keineswegs gereicht, das bangmachende Übel zu mildern – geschweige denn zu unterbinden. Die Wiederherstellung der spanischen Monarchie nach Francos Tod erreichte es nicht, Spanien auf einer mäßigen Kursrichtung zu halten. Das Land schwenkte danach ausufernd nach links in kulturellen sowie wirtschaftlichen Angelegenheiten. Warum hätte es anders in Deutschland ablaufen sollen, auch wenn es dem wackeren Schoeps gelungen wäre, sich programmatisch durchzusetzen?

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vendredi, 11 mars 2011

Il soldato di Jünger è l'uomo-massa in rivolta contro la massificazione, cioè contro se stesso

Il soldato di Jünger è l’uomo-massa in rivolta contro la massificazione, cioè contro se stesso

di Francesco Lamendola

Fonte: Arianna Editrice [scheda fonte]



È altamente significativo il fatto che un evento epocale e lacerante come la prima guerra mondiale abbia trovato, nell’ambito della letteratura, solo pochi scrittori capaci di penetrare l’essenza di ciò che essa aveva in se stessa di nuovo, di tragicamente nuovo, rispetto a tutte le guerre precedenti: vale a dire la massificazione e l’industrializzazione del massacro.
Fra i non molti che se ne resero conto, spicca il nome di Ernst Jünger, uno dei maggiori nella pleiade della cosiddetta “rivoluzione conservatrice” fiorita nei primi decenni del Novecento, che ha rappresentato tale carattere di novità in alcuni libri divenuti giustamente famosi, da «In Stahlgewittern», del 1920 («Nelle tempeste d’acciaio», Parma, Guanda, 1995), a  «Der Kampf als inneres», del 1922 (La lotta come esperienza interiore»); da «Sturm», del 1923 («Il tenente Sturm», Parma, Guanda, 2000), a «Das Waldchen 125», del 1925 («Boschetto 125. Una cronaca delle battaglie in trincea nel 1918», Parma, Guanda, 1999).
Da questi romanzi e saggi emerge con lucidità e prepotenza una nuova figura antropologica, quella del “soldato”, peraltro con caratteristiche radicalmente diverse da quelle “classiche”: più un pirata e un avventuriero, che un disciplinato esecutore di ordini superiori; più un anarca che un borghese, anzi, decisamente un anti-borghese, forgiato dal ferro e dal fuoco e darwinianamente sopravvissuto alle “tempeste d’acciaio” proprio per accendere la fiaccola della rivoluzione nella stagnante società del cosiddetto ordine costituito.
Jünger delinea questa nuova figura con l’entusiasmo e con la compartecipazione di chi ne ha fatto l‘esperienza diretta (fu ufficiale di complemento nelle trincee a partire dal 1915, dopo essersi arruolato romanticamente nella Legione Straniera francese) e, al tempo stesso, con il tono profetico che lo contraddistinguerà, poco dopo - negli anni del primo dopoguerra - quando sposterà le sue simpatie su di una nuova figura antropologica, quella dell’”operaio”; per poi approdare, definitivamente, a quella del “ribelle”, di colui che “passa al bosco” e rifiuta radicalmente le tranquille certezze del mondo borghese, per “vivere pericolosamente” in una sorta di guerra privata contro ogni tentativo di ingabbiarlo, di ammaestrarlo, di ammansirlo e, in ultima analisi, di manipolarlo.
Nemmeno Jünger, però, riesce a sottrarsi alle premesse irrazionalistiche, vitalistiche, confusamente nietzschiane, che fanno velo alla rigorosa imparzialità della sua analisi e finisce per caricare la figura del “soldato” di valenze romantiche, nel senso più ampio del termine, che poco o niente hanno a che fare con la realtà storica della prima guerra mondiale; e, soprattutto, per cercare una scorciatoia ideologica che gli consenta di sottrarre quella figura, a lui così cara, al destino della massificazione e della nullificazione della sua volontà individuale, per restituirle - ma, ahimé, solo in maniera astratta e velleitaria - quella capacità decisionale che contrassegna, per definizione, qualsiasi “eroe” letterario: categoria - quest’ultima - alla quale anche il “soldato” appartiene.
In altre parole, Jünger tenta di delineare la figura di un combattente che, slanciandosi contro le linee nemiche per “sfondarle” o “penetrarle” (psicanalisti freudiani, sbizzarritevi!), con una sorta di furore eroico che è anche, al tempo stesso, decisamente erotico, si fa protagonista di un vero e proprio surrogato dell’atto sessuale.
Sarebbe troppo semplice insistere sul velleitarismo, nonché sulla natura eminentemente letteraria, nel senso di “straniante”, di un simile atteggiamento, che, come nel caso dei Futuristi, celebra la “bellezza” della lotta per se stessa e finisce per cadere in un eccesso di estetismo, vagamente spruzzato di superomismo e, naturalmente, del più crudo darwinismo.
Più interessante, invece, della chiave di lettura psicologica e più fruttuosa come ipotesi di lavoro, ci sembra essere quella specificamente ideologica: non potendo sottrarsi ad una spietata quanto cieca gerarchia,  che lo afferra e lo scaraventa in un sanguinoso, delirante bagno di anonimità, il “soldato” jüngheriano si prende la sua rivincita individualistica, facendo proprio quel modello gerarchico e quella impersonalità tecnologica, ma vivendoli, con orgoglio, dall’interno, illudendosi così di mutare i termini della propria condizione di totale impotenza decisionale e di radicale e assoluta sottomissione ad un tale apparato anonimo e distruttivo.
Eric J. Leed, nel suo pregevole studio «Terra di nessuno. Esperienza bellica e identità personale nella prima guerra mondiale» (titolo originale: «No Man’s Land. Combat and Identity in World War I», Cambridge University Press, 1979; traduzione italiana di Rinaldo Falcioni, Bologna, Il Mulino, 1985, 2004 pp. 200-212 passim), ha colto nel segno, a nostro avviso, allorché ha evidenziato il carattere illusorio e, al tempo stesso, auto-consolatorio, della identificazione jüngheriana fra il “soldato” e la guerra:

«Man mano che gli uomini esperivano la guerra come estraniazione dal proprio “agire”, come perdita di controllo, come svilimento delle loro potenzialità, la loro autonomia smarrita e le loro energie represse furono investite in un’astrazione: “la Guerra”, il meccanismo autonomo di macello. Ma alcuni combattenti, e in prima file Ernst Jünger, non poterono rassegnarsi allo statuto di individui qualsiasi, sofferenti passivi dello strapotere del materiale. Essi tentarono dunque di recuperare la loro potenza perduta tramite un’identificazione proprio con quel meccanismo autonomo della “Guerra” che tiranneggiava le “masse”. Nel caso di Jünger» l’identificazione personale con la tecnologia autonoma divenne fonte di potere e autorità personali; tramite questa identificazione egli fu in grado di acquisire lo statuto di esecutore di un potere sovrapersonale, un potere che concedeva a coloro che si identificavano in esso una rinnovata, anche se “amorale”, capacità d’azione. È in quest’ottica che bisogna leggere l’affermazione di Jünger secondo cui la prima guerra mondiale produsse una nuova “Gestalt”, un “uomo tecnologico” che era tanto “duro”, “insensibile”, e “imperturbabile” quanto la stessa macchina da guerra.
In base a queste identificazioni la guerra in generale, e in particolare l’immagine della guerra come realtà industriale, “tecnologica”, acquista sovente un profondo significato soggettivo. Nei libri di guerra di Jünger è evidente che la “macchina” assomma tutte le altre caratteristiche della figura d’”autorità” in grado d’impartire sofferenze e punizioni, rimanendo ad esse impermeabile – la figura del padre, lo stato, la divinità. La posizione politica post-bellica di Jünger, il suo “conservatorismo radicale”, trae le mosse da un’esperienza di guerra in cui egli apprese, una volta di più, che l’individuo non acquisisce la sua capacità di azione e la sua autonomia tramite la ribellione contro quelle figure, bensì tramite l’identificazione con esse. […]
Per Jünger la guerra fu un’esperienza che liberò i figli della borghesia dalle loro origini sociali, rivoltandoli contro i loro genitori borghesi. […]
Al pari di tutti gli altri, Jünger esperì la guerra autentica come umiliazione, come tremenda rassegnazione; il nemico era scomparso dietro una maschera macchinica che impediva ogni confronto od osservazione. I successivi anni di guerra avrebbero solo intensificato le contraddizioni implicite in questa esperienza iniziale: la guerra non era la prova delle capacità e delle volontà individuali, bensì la soppressione di ogni valore connesso all’individuo. […]
Qui l’offensiva è l’atto che risolve tutte le inibizioni: essa permette a coloro che marciscono nelle trincee e nelle buche di granata di comportarsi finalmente come pirati e tagliaborse svincolati da ogni morale o coscienza.  L’immagine di violenza sistematica nei confronti di un paese pingue e pacifico in compagnia di altri “armati di tutto punto” è necessariamente legata allo strapotere inibitore del fuoco d’artiglieria, al sistema di trincea, alle condizioni di immobilismo della guerra: sono proprio queste realtà, queste condizioni che creano le condizioni immaginarie dello straripamento di una feroce soldatesca in territori vergini. […]
Nei primi lavori di Jünger si può chiaramente cogliere - nell’idea dell’assalto di tipo militare e sociale - la sovrapposizione fra mondo sociale e mondo militare. È evidente che l’esperienza di guerra non è, almeno non a livello mentale, un’esperienza discreta, creatrice di nuove strategie psichiche; piuttosto, con i materiali dell’esperienza di guerra, Jünger semplifica e intensifica un tipo di conflitto  psichico prettamente tradizionale. Da un lato stanno tutte le realtà restrittive e inibitorie - la tecnologia, la borghesia, la figura del padre - che servono a proteggere e a difendere un territorio amico e pacifico; dall’altro stanno le creazioni della realtà e della fantasia - il pirata predone, le truppe d’assalto, gli assassini segreti della coscienza borghese, giovani che erano a un tempo “costretti a sacrificare se stessi” e armati “dei massimi strumenti di potenza”. […]
In tutti questi frangenti, il personaggio del soldato è contrassegnato da un’elevata tensione ormai abituale: in termini patologici, questo carattere è basato su di una stasi, un equilibrio teso, che fomenta in continuazione fantasie di scarica, di liberazione. Qualora si voglia ricostruire il percorso che nell’opera di Jünger lega l’esperienza di guerra ad un’ideologia del tutto ambivalente, che combina totalitarismo e rivoluzione, si deve partire dalla situazione di fatto esistente della guerra di trincea. Proprio da questa situazione in cui le scariche pulsionali e la mobilità dei singoli combattenti erano inibite dalla tecnologia, risultò una mostruosa stasi fisica; ma nel particolare caso di Jünger, questa stasi assunse il carattere di una fissazione sulla tecnologia, approdando quest’ultima allo statuto di genitrice di una generazione intera.»

Se, dunque, la guerra moderna rappresenta l’estremo punto d’arrivo, da un lato, della industrializzazione, della gerarchizzazione e dell’anonimato dei modelli sociali e, dall’altro, della loro mistificazione ideologica (perché solo così si potrebbe ottenere il consenso nei confronti di una macchina di distruzione di tale apocalittico orrore), Jünger ha visto giusto nell’individuarne i legami di contiguità, logica e produttiva, con i meccanismi economici, sociali e politici che caratterizzano la modernità in quanto tale, anche in tempo di “pace”: che altro non è se non la tregua in attesa del riaccendersi d’un conflitto permanente.
Lo provano, fra l’altro, le evidenti analogie, riscontrate già nelle retrovie dei campi di battaglia, fra le nevrosi caratteristiche della società in tempo di pace e quelle che insorgevano nei soldati alle prese con l’esperienza diretta della guerra: nevrosi da gas, nevrosi da trincea, nevrosi da bombardamento e via di seguito.
Perfino la loro ripartizione per classi sociali riproduceva fedelmente la “distribuzione” del disagio mentale in tempo di pace: gli attacchi di ansia generalizzata, infatti, erano più diffusi tra gli ufficiali, provenienti dalle classi superiori; mentre le nevrosi “specifiche”, ad esempio quelle da gas (dopo che ebbe inizio la guerra chimica con l’attacco tedesco ad Ypres, in Belgio, nel 1915, mediante un aggressivo chimico passato alla storia, appunto, con il nome di “iprite”) erano più diffuse fra i soldati di truppa, provenienti dal proletariato.
Non aveva visto giusto, invece, Jünger - a nostro avviso - allorché confondeva lo slancio aggressivo del “soldato” con una forma di affermazione dell’individuo, addirittura dell’individuo eccezionale (al punto da teorizzare che la tattica della cosiddetta “difesa elastica”, adottata dallo Stato Maggiore dell’esercito per limitare il numero delle perdite e per facilitare l’azione manovrata di contrattacco sui fianchi, era contraria allo spirito del soldato, secondo lui naturalmente offensivo), perché non sapeva o non voleva riconoscere il carattere coercitivo della macchina militare da cui il singolo soldato totalmente dipendeva, ridotto in condizioni d’irrimediabile eteronomia.
Perciò la rivolta del “soldato” contro la massificazione era, in fondo, l’inconscia rivolta dell’uomo massificato contro se stesso: contro quella proiezione illusoria di se stesso che vestiva l’uniforme di un altro colore ed era perciò identificata con il “nemico”.
Non seppe o non volle vedere che il soldato, in una guerra moderna, cioè totale, è null’altro che un ingranaggio, anonimo e perciò sostituibile a volontà, della macchina-esercito; così come non saprà o non vorrà vedere che l’operaio, nella società moderna, altro non è che un ingranaggio, altrettanto anonimo e intercambiabile, della macchina-industria.
Molto più lucido e molto più coerente con le sue premesse individualistiche, conservatrici e tuttavia, o proprio per questo, irriducibilmente antiborghesi, è stato, secondo noi, l’ultimo Jünger, quello del Waldgänger, ossia dell’anarca che “passa al bosco” (una rivisitazione, in fondo, del “masnadiere” di schilleriana memoria) e riesce così, pur dovendo vivere nell’era dei Titani, a difendere almeno l’essenziale della propria individualità, del proprio spirito critico, della propria volontà di non sottomettersi ad un sistema omologante, che tutto abbraccia e che tutto livella con l’inesorabile efficienza produttiva della Tecnica.


Tante altre notizie su www.ariannaeditrice.it

samedi, 05 mars 2011

Presseschau - März 2011 (1)

Daumier%20Zeitungsleser%20200.jpgPresseschau

März 2011 (1)

Hallo,
einige Links. Bei Interesse anklicken...

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AUßENPOLITISCHES

Globales Eliten-Netzwerk
Bilderberg-Konferenz
http://de.wikipedia.org/wiki/Bilderberg-Konferenz

Bilderberger
http://www.secret.tv/artikel/Bilderberger_1488130.html

Olaf Scholz befragt zu seiner Teilnahme an der geheimen Bilderberg Konferenz
http://vodpod.com/watch/5498436-olaf-scholz-befragt-zu-se...

Bancor: IWF plant neue Weltwährung
http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/enthuellungen/br...

Ein anderer Blick auf die „demokratischen Revolutionen“ in Tunesien und Ägypten
http://www.blauenarzisse.de/index.php/anstoss/2272-ein-an...

Naher Osten
Neues westliches Sendungsbewusstsein
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm....

Lampedusa
Tunesisches Flüchtlingsdrama: Sicherheitsexperten beraten
http://www.abendblatt.de/politik/article1787104/Tunesisch...

Lampedusa
Italien fordert von EU 100 Millionen Euro Unterstützung
http://www.focus.de/politik/weitere-meldungen/lampedusa-i...

Italien: Frontex gegen Flüchtlingsströme
http://www.blauenarzisse.de/index.php/aktuelles/2314-fron...

Nordafrikanische Flüchtlinge
CDU befürchtet Wanderungswelle bis Deutschland
http://www.focus.de/politik/ausland/nordafrikanische-flue...

(Hier findet man eine sehr detaillierte Darstellung der wirklichen Vorgänge in Libyen, die wenig mit unserer Medien-Verdummung von „Das Volk erhebt sich gegen den Diktator, weil es Demokratie will“ zu tun hat…)
Aufruhr in Arabien (14): Die Stämme Libyens und ihre Rolle im jetzigen Machtkampf
http://zettelsraum.blogspot.com/2011/02/aufruhr-in-arabie...

George Bushs linke Erben
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,743828,00.html

Somalier wegen Attentats auf Westergaard verurteilt
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm....

Prozess gegen Geert Wilders
Erst hetzen und dann noch gewinnen
http://www.taz.de/1/politik/europa/artikel/kommentarseite...

Prozess gegen Geert Wilders: Gerichtssaal als Bühne, Angeklagter als Freiheitsheld
http://www.stern.de/panorama/prozess-gegen-geert-wilders-...

Niederlande: Wird Wilders-Verfahren eingestellt?
http://diepresse.com/home/panorama/welt/634024/Niederland...

Zensierte Wilders Rede der Königin?
http://www.fnp.de/fnp/nachrichten/politik/zensierte-wilde...

(Die Partei von Eva Klotz biedert sich auch bereits bei der „Antifa“ an, etwa nach dem Motto, wir kämpfen mit Linksextremisten gegen Rechtsextremisten. Fundsache…)
Südtirol
Gegen Faschismus und Rassismus: Unterstützung von Aktionen gegen „Marsch auf Bozen“
http://www.suedtiroler-freiheit.com/content/view/2612/1/

Serbien
Zehntausende demonstrieren für Neuwahlen in Belgrad
http://www.faz.net/s/RubDDBDABB9457A437BAA85A49C26FB23A0/...

Serbische Hooligans für Fan-Mord verurteilt
http://www.zeit.de/sport-newsticker/2011/1/25/264079xml

Spanien verzählt sich bei Einwohnerzahl
http://www.bielertagblatt.ch/News/Ausland/197421

Tempelstreit zwischen Thailand und Kambodscha eskaliert
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Nationalisten schüren Konflikt um ein Stück Land
Thailand und Kambodscha liefern sich Scharmützel im Grenzgebiet / Mindestens fünf Menschen getötet / 15 000 sind auf der Flucht.
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„Land Grabbing“
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm....

Europäische Rechtsparteien bauen Kontakt nach Israel aus
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Die Reisen nach Jerusalem: Ein Geschäft auf Gegenseitigkeit
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Bush sagt Besuch in Genf nach Protesten ab
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Menschenrechtler wollen Bushs Immunität aufheben
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Londoner Universität sagt Sarrazin-Veranstaltung ab
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Kalkbrenner macht Frontunterhaltung
"Fette Beats" für Soldaten in Afghanistan
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"Am Ende ist die Hoffnung stärker"
Empört  Euch! Die Schrift des Stéphane Hessel hat Frankreich bewegt, nun erscheint sie auf Deutsch
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INNENPOLITISCHES / GESELLSCHAFT / VERGANGENHEITSPOLITIK

Thilo Sarrazin zieht Bilanz
Ich hätte eine Staatskrise auslösen können
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Halberstadt: Evangelische Kirche lädt Sarrazin aus
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm....

(sie suchen stets nach Dreck, wo doch der meiste an ihnen selber klebt…)
Thilo Sarrazin
Sein Sohn lebt von Hartz IV
http://www.bunte.de/society/thilo-sarrazin-sein-sohn-lebt...

Sarrazins Sohn bezieht Hartz IV und ist glücklich damit
http://web.de/magazine/finanzen/geld/12241696-sarrazins-s...

„Edit-War“ auf Wikipedia
Die Lotsen bleiben an Bord
http://www.faz.net/s/Rub475F682E3FC24868A8A5276D4FB916D7/...

Die Bomber liebenlernen
Von Thorsten Hinz
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm....

Dr. Seltsam in Dresden oder Wie ich lernte, die Bomber zu lieben
http://www.sezession.de/22823/dr-seltsam-in-dresden-oder-...

Vergangenheitsbewältigung
„Memory Loops“ ist Hörspiel des Jahres
http://newsticker.sueddeutsche.de/list/id/1097629
http://www.bild.de/BILD/regional/frankfurt/dpa/2011/02/04...

„Was damals Recht war ...“
Ausstellung
KZ-Gedenkstätte Osthofen skizziert die Verbrechen der Wehrmachtsjustiz
http://www.wormser-zeitung.de/region/osthofen/10185023.htm

(…Judenverfolgung mal wieder als künstlerische Projektionsfläche…)
Neu-Isenburg
Die Ausstellung „Malerei.Leben.“ von Julia Belot ist in der Stadtgalerie zu sehen.
Blick für das Lebendige
http://www.op-online.de/nachrichten/neu-isenburg/blick-le...

Migranten und der Holocaust
Erinnerungskultur in der Einwanderungsgesellschaft
http://www.dradio.de/dkultur/sendungen/ausderjuedischenwe...

Gaststudent in Israel
"Wenn ich Jude wäre, hätte ich genug von den Deutschen"
http://www.spiegel.de/unispiegel/studium/0,1518,743288,00...

(Polizei und Justiz mal sehr bemüht…)
Staatsanwaltschaft Dortmund und Ermittler des Landeskriminalamtes Nordrhein-Westfalen (LKA NRW) suchen Hinweisgeber zu Kriegsverbrechen
http://www.polizei-nrw.de/presseportal/behoerden/alle-beh...

(Hier ist man fündig geworden. Man beachte das sinnige „Symbolbild“)
Ermittlungen gegen SS-Obersturmbannführer
Ein jüdischer Historiker aus den USA soll sich als Neonazi ausgegeben und so einen hochrangigen SS-Führer in Hessen enttarnt haben. Gegen diesen 97-Jährigen wird jetzt wegen Mordes ermittelt.
http://www.fnp.de/nnp/region/hessen/ermittlungen-gegen-ss...

Zum Tod des Schriftstellers Arnošt Lustig
Wer als Letzter spricht
http://www.fr-online.de/fr-online/kultur/wer-als-letzter-...

Vertreibung: CDU-Politikerin beklagt mangelnde Aufarbeitung
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm....

Opposition kritisiert Gedenktag für Vertriebene
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm....

(unbelehrbare Chauvinisten…)
Präsidenten Polens und Tschechiens gegen „Tag der Vertreibung“
http://www.europeonline-magazine.eu/praesidenten-polens-u...

Der BND in der NS-Zeit: Das dunkle Erbe
http://www.stern.de/politik/deutschland/der-bnd-in-der-ns...

BND-Kommission "Wir bekommen alle Akten des Bundeskanzleramtes"
http://www.zeit.de/politik/deutschland/2011-02/bnd-histor...

(Auf dem Weg zur irgendwann unkontrollierbaren Söldnertruppe…)
Reformpaket
Bundeswehr will sich für Ausländer öffnen
Bundesverteidigungsminister Guttenberg will die Bundeswehr bunter, kinderfreundlicher und für die Soldaten finanziell reizvoller machen. Nach FOCUS-Informationen sollen auch Ausländer zum Dienst an der Waffe zugelassen werden.
http://www.focus.de/politik/deutschland/reformpaket-bunde...

Bundeswehrverband lehnt Ausländer in Bundeswehr ab
Vorsitzender Kirsch über das "Treueverhältnis" zwischen Soldat und Staat
http://www.dradio.de/dlf/sendungen/interview_dlf/1389324/

144 Theologen fordern Ende des Zölibats
http://newsticker.sueddeutsche.de/list/id/1106312

Debatte um Zölibat
Die Kirche und die Abrissbirnen
http://www.spiegel.de/panorama/gesellschaft/0,1518,743789...

Kinderlärm und CDU
Kommentar: Schädliche Einwirkung
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/schaedliche-e...

Überschätzte Jugend
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm....

Bascha Mika: „Die Feigheit der Frauen“
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm....

Satiregipfel mit Käßmann in der Paulskirche
Zivilcouragepreis für Alkoholrücktritt
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?i...

Margot Käßmann lehnt Zivilcourage-Preis ab
http://www.welt.de/politik/deutschland/article12551511/Ma...

Maulkorb für mündige Lehrer
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm....

Frankfurt
Vandalismus kostet Verkehrsgesellschaft 680 000 Euro
http://www.bild.de/BILD/regional/frankfurt/dpa/2011/02/18...

Bundestag „genervt“: Petition gegen das Sozialversicherungsabkommen mit der Türkei
http://www.blauenarzisse.de/index.php/gesichtet/2324-bund...

Parteienchic
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm....

Offener Brief an Westerwelle: Liberale Frauen verlangen 40 Prozent-Quote in der FDP
http://www.blauenarzisse.de/index.php/aktuelles/2340-offe...

LINKE / KAMPF GEGEN RECHTS / ANTIFASCHISMUS

Ausnahmezustand in Dresden
http://www.pi-news.net/2011/02/ausnahmezustand-in-dresden...

Dresden
Neonazi-Marsch verhindert - Fiasko auch in Leipzig
http://www.mz-web.de/servlet/ContentServer?pagename=ksta/...

Dresden nazifrei! Aber: Mit Gewalt ohne Ende / Parteizentrale der Linkspartei durchsucht
http://www.blauenarzisse.de/index.php/aktuelles/2323-dres...

Wir schlimmen Reaktionäre!
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm....

Verdacht und Mimikry
http://www.sezession.de/22927/verdacht-und-mimikry.html

(bereits etwas älter…)
Älter werden
Ich will nicht Jutta Ditfurth sein
http://www.taz.de/1/debatte/kolumnen/artikel/1/ich-will-n...

Joschka Fischer stellt sein neues Buch vor
"Fußnoten gibt es keine"
http://www.vorwaerts.de/artikel/fussnoten-gibt-es-keine

Brandenburg
Grünen-Schatzmeister mit 40 000 Euro abgetaucht
http://www.focus.de/politik/deutschland/brandenburg-gruen...

(Die immer gleiche Sozi-Leier…)
Vom Wert der Gleichheit
http://www.fr-online.de/politik/meinung/vom-wert-der-glei...

(Die Linke entdeckt den Staat neu…)
Kolumne zur Staatsverachtung
Teure Anarchie
http://www.fr-online.de/politik/meinung/teure-anarchie/-/...

(Flasche leer…)
Hessische Grüne werben mit leerem Wahlplakat
http://news.de.msn.com/politik/politik.aspx?cp-documentid...

Grüne sinken auf 17 Prozent
Kommentar: Kernthemen nicht aktuell
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/kernthemen-ni...

(Beiträge werden dort erwünscht…)
http://www.links-enttarnt.net/

Rolf Gössner
Verwaltungsgericht Köln: Verfassungsschutz beobachtete linken Politiker jahrelang unrechtmäßig
http://www.blauenarzisse.de/index.php/aktuelles/2283-verw...

(Typisches BRD-Produkt…)
Sven Malsy (18) leitet den frisch gegründeten Ortsverband der Partei „Die Linke“ in Mühlheim
Selbstbewusst und links
http://www.op-online.de/nachrichten/muehlheim/selbstbewus...

Stasi-Methoden
Alles schon mal dagewesen
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm....

Ex-Stasi-Mitarbeiter in Aufarbeitungs-Behörde
http://www.infranken.de/nachrichten/deutschland/Berlin-ge...

Projekt - www.toleranz-fördern-kompetenz-stärken.de
http://www.greenpeace-magazin.de/index.php?id=55&tx_t...

Berliner Senat kritisiert erneut „Extremismusklausel“
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm....

„Extremismusklausel“
Widerstand gegen Demokratie-Tüv wächst
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm....

Politikwissenschaftler rechtfertigt Extremismusklausel
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm....

Demokraten dürfen keinen Unterschied zwischen Extremisten von Rechts und Links machen
Freie Wähler in Bergen-Enkheim verweigern Einseitigkeit
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?i...

Hessen
NPD-Politiker dürfen nicht als Volkszähler arbeiten
http://www.welt.de/politik/deutschland/article12455925/NP...

Frankfurt will NPD-Volkszähler verbieten
http://www.bild.de/BILD/regional/frankfurt/dpa/2011/02/05...

(ein großer Sieg…)
Nach FR-Bericht
Aus für braunen Wehrführer
http://www.fr-online.de/rhein-main/aus-fuer-braunen-wehrf...

Lokales: Mannheim
Neonazi Hehl kommt ohne Strafe davon
Aus der Region: Der Mannheimer hat vor einer Eberbacher Schule rechtes Propaganda-Material verteilt
http://www.rheinpfalz.de/cgi-bin/cms2/cms.pl?cmd=showMsg&...

Rechtsextremisten
Datenleck enthüllt Chaos in der NPD
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,745127,0...

Nazi-Leaks in der taz
Die geheimen Mails der NPD
http://www.taz.de/1/politik/deutschland/artikel/1/interne...

Mitteldeutschland
Sachsen-Anhalt: NPD stellt nach E-Mail-Veröffentlichung Strafanzeige
http://nachrichten.lvz-online.de/nachrichten/mitteldeutsc...

Kommentar: Ein Dorf macht mobil gegen die Rechtsextremisten
Im südwestpfälzischen Herschberg ist das NPD-Hauptquartier unerwünscht - Umzug in ehemalige Pirmasenser Bordellräume?
http://www.rheinpfalz.de/cgi-bin/cms2/cms.pl?cmd=showMsg&...

Russlanddeutsche in der NPD
Neonazis mit Migrationshintergrund
http://www.taz.de/1/politik/deutschland/artikel/1/neonazi...

(Dunkelstrote Antifanten werden in der „bürgerlichen“ Presse zur faktisch neutralen „Initiative“…)
Neue Kritik an Freien Wählern
Initiative kritisiert Flugblatt als „islamfeindlich“ und „rechtspopulistisch“
http://www.fnp.de/fnp/region/lokales/neue-kritik-an-freie...

Linke und Islamisten gegen FW
Es kommt zusammen, was zusammen gehört
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?i...

arabischstämmig…
Angriff auf jüdische Tanzgruppe: Gericht setzt Urteil zur Bewährung aus
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm....

deutschstämmig…
Limburg
Neonazis kommen hinter Gitter
http://www.morgenweb.de/nachrichten/politik/20110203_mmm0...
http://www.hr-online.de/website/rubriken/nachrichten/inde...

linksstämmig…
(Bloß ein „Dumme-Jungen-Streich“ und „Hinweise auf eine politisch motivierte Tat gebe es nicht“. Klar, würde sicher auch so geschrieben werden, wenn statt eines brennenden Polizeiautos z.B. eine Moschee von einem Stein getroffen worden wäre…)
Wächtersbach
Hintergrund unklar
Polizeiauto in Brand gesetzt
http://www.hr-online.de/website/rubriken/nachrichten/inde...

Politologe warnt CDU vor abnehmender Bindekraft rechts der Mitte
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm....

Achtung, Kommunismus!
Kritische Betrachtung einer bizarren Debatte im Hessischen Landtag
http://www.fnp.de/fnp/region/hessen/achtung-kommunismus_r...

"Reaktionäre Mottenkiste"
SPD-Chef Schäfer-Gümbel nimmt Vorgängerin Ypsilanti vor Angriffen in Schutz
CDU und FDP werfen der Politikerin Nähe zum Kommunismus vor. Der Ältestenrat muss schlichten
http://www.welt.de/print/welt_kompakt/frankfurt/article12...

Staatsanwaltschaft über Neofaschismus-Ausstellung: Weder Beleidigung noch Verleumdung
http://www.blauenarzisse.de/index.php/aktuelles/2339-staa...

Proteste und Randale nach "Liebig 14"-Räumung
http://www.welt.de/newsticker/dpa_nt/regioline_nt/berlinb...

Polizeigewerkschaft: Berlin droht Jahr linker Gewalt
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm....

Frankfurt
Linkspartei: Leerstehendes Haus besetzt
http://www.welt.de/print/welt_kompakt/vermischtes/article...

Hamburg: Linksextremer Gewaltrapper kandidiert für Linkspartei
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm....

Linker Skandal-Kandidat empört Polizeigewerkschaft
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm....

Linksextreme Musikgruppe wegen Aufruf zur Gewalt vor Gericht
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm....

Mut und Engagement? Eher nicht
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm....

Terroranschlag auf die "Wiesn". War Verfassungsschutz involviert?
http://www.n-tv.de/politik/War-Verfassungsschutz-involvie...

Über das Linkssein
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm....

Rechte Politiker sind hübscher als Linke
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm....

Polizeigewerkschaft nennt Thierse „Schande für das Parlament“
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm....

Gewerkschaft der Polizei geht auf Distanz zu Thierse
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm....

EINWANDERUNG / MULTIKULTURELLE GESELLSCHAFT

(…mal wieder der Bundes-Wulff…)
Antrittsbesuch in Bayern: Wulff fordert mehr Zuwanderung
Christian Wulff hat erstmals als Bundespräsident Bayern besucht. Im bayerischen Landtag appellierte Wullf an die Weltoffenheit des Freistaates und betonte, dass nur Zuwanderung den Arbeitskräftemangel ausgleichen könne.
http://www.stern.de/politik/deutschland/antrittsbesuch-in...

Junge in Freiheit
Von Thorsten Hinz
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm....

Das Manifest der Vielen oder Der Patrick-Bahners-Typus
http://www.sezession.de/23039/das-manifest-der-vielen-ode...

Der Naika-Foroutan-Typus
http://www.sezession.de/23258/der-naika-foroutan-typus.ht...

Sarrazin gegen Bahners: Islamisierung, Islamkritik und Kritik der Islamkritik
http://www.blauenarzisse.de/index.php/rezension/2338-sarr...

Ausländerparteien
http://www.sezession.de/23174/auslaenderparteien.html#mor...

Klartext gegen Begriffssalat
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm....

Libyen/Europa
„Die EU darf sich hier nicht erpressen lassen“
http://www.focus.de/politik/weitere-meldungen/libyen-euro...

Türken-Party mit Erdogan in Düsseldorf / Kritik von Westerwelle
http://www.blauenarzisse.de/index.php/aktuelles/2344-tuer...

Neun Jahre Haft für Angriff auf dänischen Karikaturisten Westergaard
http://www.op-online.de/nachrichten/welt/mordversuch-zeic...

Nordrhein-Westfalen
Katholisches Heim kündigt Putzfrau wegen Kopftuch
http://www.welt.de/wirtschaft/article12567793/Katholische...

Bundesarbeitsgericht
Anspruch auf alkoholfreien Arbeitsplatz
http://www.faz.net/s/RubA5A53ED802AB47C6AFC5F33A9E1AA71F/...

Frankfurt
Neue Fragezeichen in der Burka-Affäre
Magistrat weicht wichtigen Auskünften aus
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?i...

Huber wünscht sich "Weiterentwicklungen des Islam"
http://www.pro-medienmagazin.de/gesellschaft.html?&ne...

Integrationsbeauftragte fordert mehr Migranten für den öffentlichen Dienst
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm....

Diskussion am Runden Tisch: Nach der Kita sind noch nicht alle fit für die Schule in Dietzenbach
Mehr Zuwendung gefordert
http://www.op-online.de/nachrichten/dietzenbach/mehr-zuwe...

(Jugendliche contra Sarrazin…)
Affen als Zuchtmeister
Ein Jugendtheaterprojekt in den DT-Kammerspielen mit dem Sci-Fi-Comic "Clash"
http://www.berlinonline.de/berliner-zeitung/archiv/.bin/d...

(immer benachteiligt…)
Nachteile für Migranten in der Schule
http://www.op-online.de/nachrichten/rodgau/nachteile-migr...

(oder gleich super erfolgreich…)
Migranten in München (8): Amir Roughani
Typisch deutsch!
http://www.sueddeutsche.de/muenchen/muenchen/politik/migr...

Özdemir wirft Mappus Ausländerfeindlichkeit vor
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm....

Sachsen spricht sich für erleichterte Zuwanderung aus
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm....

(Zunehmend wird Schindluder mit dem „Vielfalt“-Begriff getrieben…)
„Ort der Vielfalt“ ist eine 2007 ins Leben gerufene Initiative des Bundesministeriums für Familie, Senioren, Frauen und Jugend, des Bundesministeriums des Innern und des Beauftragten der Bundesregierung für Migration, Flüchtlinge und Integration, deren Ziel es ist, Gemeinden, Städte und Kreise in Deutschland in ihrem Engagement für kulturelle Vielfalt zu stärken. Unterstützt wird die Initiative durch die Bundesländer, die kommunalen Spitzenverbände, die Wirtschaft, die Gewerkschaften und weitere Organisationen. Engagierte Gemeinden, Städte und Kreise werden mit einem Schild „Ort der Vielfalt“ ausgezeichnet.
http://de.wikipedia.org/wiki/Ort_der_Vielfalt

Migrantenkinder und Volkspädagogik
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm....

Gegen das Meinungskartell
http://www.pi-news.net/2011/02/gegen-das-meinungskartell/

Das gekippte Rotterdam I: Spurensuche in einer überfremdeten Stadt
http://www.blauenarzisse.de/index.php/gesichtet/2303-das-...

Das gekippte Rotterdam II: Die gescheiterte Integration und die Anonymität der Großstadt
http://www.blauenarzisse.de/index.php/gesichtet/2316-das-...

Das gekippte Rotterdam III: Kein molekularer Bürgerkrieg
http://www.blauenarzisse.de/index.php/gesichtet/2337-das-...

Integrationsprobleme in Berlin
Moschee mit Macht
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,739755,0...

Frankfurt
Polizei schnappt Islamistenführer
Bei einer Razzia wurden gestern fünf Fundamentalisten festgenommen – offenbar war auch Sheikh Abdellatif dabei
http://www.fnp.de/fnp/region/lokales/polizei-schnappt-isl...

Polnische Diebesbande durch NPD-Stadtvertreter gestellt
http://npd-mv.de/index.php?com=news&view=article&...

(Zur Nationalität wüsste man gerne mehr. Das Stadtviertel gilt als Migrantenhochburg)
Frankfurt-Gallus: Rentner in Straßenbahn geschlagen
http://www.presseportal.de/polizeipresse/pm/4970/1763884/...

Ausländer prügeln Deutschen ins Koma
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm....

Auch die dümmsten Ausländer durchschauen die Mechanismen
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm....

Prozessauftakt: Mutmaßlicher Friedhofsmörder wirft mit Becher
http://www.fuldaerzeitung.de/nachrichten/kinzigtal/Kinzig...

"Jetzt hat er sich selbst gerichtet": Oberstaatsanwalt geschockt
http://www.fuldaerzeitung.de/nachrichten/kinzigtal/Kinzig...

Mutmaßlicher "Friedhofsmörder" beging Tag nach Prozessbeginn Freitod
http://www.osthessen-news.de/beitrag_A.php?id=1193900

Handy geraubt - Offenbach
(hf) Drei bislang unbekannte Männer raubten am Montagabend einem 18-Jährigen dessen Handy. Die Täter packten den Offenbacher gegen 22.30 Uhr in der Hebestraße und zerrten ihn zum Seiteneingang des alten Friedhofs. Dort bedrohten sie das Opfer mit einem Messer und zerrten sein Handy aus der Hosentasche. Mit der Beute rannte das Trio in Richtung Mühlheimer Straße davon. Der Haupttäter sei zwischen 20 und 25 Jahre alt, etwa 1,80 Meter groß und von athletischer Figur gewesen. Es soll sich um einen Südländer mit 3-Tage-Bart gehandelt haben. Er trug eine schwarze Base-Cap, eine schwarze Lederjacke, eine schwarze Hose und schwarze Schuhe. Einer der Komplizen sei ebenfalls zwischen 20 und 25 Jahre alt, allerdings etwas kleiner und schlank gewesen. Auch er soll ein Südländer mit 3-Tage-Bart sein. Bekleidet war er mit schwarzer Base-Cap, schwarzer glänzender Lederjacke und schwarzen Chucks mit weißen Schnürsenkeln. Vom dritten ist nur bekannt, dass er etwa 1,90 Meter groß war. Auch er trug schwarze Oberbekleidung, zudem hatte er eine graue Base-Cap auf.
http://nachrichten.t-online.de/pressebericht-des-polizeip...

Dietzenbach
Mit Waffe gegen Scheibe geklopft?
http://www.op-online.de/nachrichten/dietzenbach/waffe-geg...

Offenbach
„Kick“ gesucht: Raubserie von Jugendbande
http://www.op-online.de/nachrichten/frankfurt-rhein-main/...

(dazu wüsste man gerne Details. Die deutsche Presse spricht mal wieder nur von „Menschen“…)
20 Menschen involviert
Massenschlägerei am Trafalgar Square
http://derstandard.at/1297818354434/20-Menschen-involvier...
http://www.wa.de/nachrichten/welt/massenschlaegerei-mitte...

(hier allerdings erfährt man etwas über die ethnischen Hintergründe…)
Kosovan youths in mass brawl in Trafalgar Square
http://news.carrentals.co.uk/kosovan-youths-in-mass-brawl...

Frankfurt
Türsteher vor Diskothek niedergestochen
http://www.da-imnetz.de/nachrichten/frankfurt-rhein-main/...
(3 Türken, zwei Deutsche; es sollte aber nicht überraschen, wenn es sich um eingebürgerte „Deutsche“ handelt)

(das linke „Journal Frankfurt“ verschweigt die Nationalitäten)
http://www.journal-frankfurt.de/?src=journal_news_einzel&...

Mailänder Flughafen
Tunesier rast mit Geländewagen in Terminal
http://www.spiegel.de/panorama/justiz/0,1518,746795,00.html

Zu schwere Beute - Einbrecher stirbt
http://www.general-anzeiger-bonn.de/index.php?k=news&...

KULTUR / UMWELT / ZEITGEIST / SONSTIGES

Theorie des kommunikativen Handelns – Teil I
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm....

Theorie des kommunikativen Handelns – Teil II
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm....

Schulranzenparty
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm....

Hofheim
Das Malheur mit dem Stadttor
Hofheimerin traf in New York zufällig den US-Soldaten, dessen Panzer 1945 ein Tor rammte
http://www.mainpost.de/regional/franken/Das-Malheur-mit-d...

Nicht im Wettbewerb: Berlinale verzichtet auf "Tropa de Elite 2"
http://www.blauenarzisse.de/index.php/aktuelles/2304-nich...

(„…Nulltoleranzpolitik gegenüber jeglichen rassistischen oder antisemitischen Äußerungen“…)
John Galliano
Dior suspendiert Designer
http://www.stuttgarter-zeitung.de/stz/page/2832686_0_9223...

Prostata und Pusteblume
Rainer Langhans im Dschungelcamp
http://www.magda.de/76/back/26/artikel/prostata-und-puste...

Wie Einkaufszentren Innenstädte zerstören
http://www.ndr.de/regional/ece193.html

Kritische Rede von Joe Bauer über moderne Architekturplanungen
Auf der 61. Montagsdemonstration gegen „Stuttgart 21“
(ganz herunterscrollen)
http://www.kopfbahnhof-21.de/index.php?id=706

Freiberg droht Knatsch
Stadt reißt mit Fördergeld für Denkmalschutz Häuser ab - Bund spricht von Zweckentfremdung
http://www.freiepresse.de/NACHRICHTEN/THEMA_DES_TAGES_REG...

Freistaat verteidigt Abriss-Förderung für Freiberg
Parkhausbau sorgt für Diskussionen bei Behörden - Holger Reuter: Stadt ist bei EU nicht abgeblitzt
http://www.freiepresse.de/NACHRICHTEN/REGIONALES/MITTELSA...

Genfood
Dümmer als die USA erlaubt
http://umweltinstitut.org/genruebe

(Tierquälerei in Russland…)
Esel verstirbt nach Rundflug an Herzinfarkt
http://www.heilpraxisnet.de/naturheilpraxis/esel-verstirb...
http://www.donaukurier.de/nachrichten/panorama/Russland-T...
http://www.giessener-zeitung.de/lollar/beitrag/45381/absu...

Introvision
Mentaltraining fasziniert Forscher und Sportler
http://www.spiegel.de/wissenschaft/mensch/0,1518,746837,0...

(auch so ein Idiot…)
"Freiheit für Uschi": FFN geht im Markenrechtsstreit gegen Mario Barth vor
http://www.horizont.net/aktuell/marketing/pages/protected...

Leider nur verschoben. 3Faltig kommt doch noch ins Kino.
http://www.critic.de/film/3faltig-2372/

"Ich bin konservativ"
Warum das sagenumwobene Berliner Nachtleben auch nicht mehr ist, was es mal war: Der Techno-Superstar Paul Kalkbrenner über die gute alte Zeit und schlechte Drogen
http://www.welt.de/print/wams/kultur/article12055778/Ich-...

Kulturpessimismus in Reinform: „The Paths To Emptiness“ der Gruppe Fahl
http://www.blauenarzisse.de/index.php/rezension/2319-kult...
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mercredi, 02 mars 2011

Reflections on Carl Schmitt's "The Concept of the Political"

Reflections on Carl Schmitt’s The Concept of the Political

Greg Johnson

Ex: http://www.counter-currents.com/

“Why can’t we all get along?”–Rodney King

carl_schmitt-20300.jpgCarl Schmitt’s short book The Concept of the Political (1932) is one of the most important works of 20th century political philosophy.

The aim of The Concept of the Political is the defense of politics from utopian aspirations to abolish politics. Anti-political utopianism includes all forms of liberalism as well as international socialism, global capitalism, anarchism, and pacifism: in short, all social philosophies that aim at a universal order in which conflict is abolished.

In ordinary speech, of course, liberalism, international socialism, etc. are political movements, not anti-political ones. So it is clear that Schmitt is using “political” in a particular way. For Schmitt, the political is founded on the distinction between friend and enemy. Utopianism is anti-political insofar as it attempts to abolish that distinction, to root out all enmity and conflict in the world.

Schmitt’s defense of the political is not a defense of enmity and conflict as good things. Schmitt fully recognizes their destructiveness and the necessity of managing and mitigating them. But Schmitt believes that enmity is best controlled by adopting a realistic understanding of its nature. So Schmitt does not defend conflict, but realism about conflict. Indeed, Schmitt believes that the best way to contain conflict is first to abandon all unrealistic notions that one can do away with it entirely.

Furthermore, Schmitt believes that utopian attempts to completely abolish conflict actually increase its scope and intensity. There is no war more universal in scope and fanatical in prosecution than wars to end all war and establish perpetual peace.

Us and Them

What does the distinction between friend and enemy mean?

First, for Schmitt, the distinction between friend and enemy is collective. He is talking about “us versus them” not “one individual versus another.”

Schmitt introduces the Latin distinction between hostis (a collective or public enemy, the root of “hostile”) and inimicus (an individual and private adversary, the root of “inimical”). The political is founded on the distinction between friend (those on one’s side) and hostis (those on the other side). Private adversaries are not public enemies.

Second, the distinction between friend and enemy is polemical. The friend/enemy distinction is always connected with the abiding potential for violence. One does not need to actually fight one’s enemy, but the potential must always be there. The sole purpose of politics is not group conflict; the sole content of politics is not group conflict; but the abiding possibility of group conflict is what creates the political dimension of human social existence.

Third, the distinction between friend and enemy is existentially serious. Violent conflict is more serious than other forms of conflict, because when things get violent people die.

Fourth, the distinction between friend and enemy is not reducible to any other distinction. For instance, it is not reducible to the distinction between good and evil. The “good guys” are just as much enemies to the “bad guys” as the “bad guys” are enemies to the “good guys.” Enmity is relative, but morality—we hope—is not.

Fifth, although the friend/enemy distinction is not reducible to other distinctions and differences—religious, economic, philosophical, etc.—all differences can become political if they generate the friend/enemy opposition.

In sum, the ultimate root of the political is the capacity of human groups to take their differences so seriously that they will kill or die for them.

It is important to note that Schmitt’s concept of the political does not apply to ordinary domestic politics. The rivalries of politicians and parties, provided they stay within legal parameters, do not constitute enmity in Schmitt’s sense. Schmitt’s notion of politics applies primarily to foreign relations — the relations between sovereign states and peoples — rather than domestic relations within a society. The only time when domestic relations become political in Schmitt’s sense is during a revolution or a civil war.

 

Sovereignty

 

If the political arises from the abiding possibility of collective life or death conflict, the political rules over all other areas of social life because of its existential seriousness, the fact that it has recourse to the ultimate sanction.

For Schmitt, political sovereignty is the power to determine the enemy and declare war. The sovereign is the person who makes that decision.

If a sovereign declares an enemy, and individuals or groups within his society reject that declaration, the society is in a state of undeclared civil war or revolution. To refuse the sovereign’s choice of enemy is one step away from the sovereign act of choosing one’s own enemies. Thus Schmitt’s analysis supports the saying that, “War is when the government tells you who the bad guy is. Revolution is when you decide that for yourself.”

 

Philosophical Parallels

The root of the political as Schmitt understands it is what Plato and Aristotle call “thumos,” the middle part of the soul that is neither theoretical reason nor physical desire, but is rather the capacity for passionate attachment. Thumos is the root of the political because it is the source of attachments to (a) groups, and politics is collective, and (b) life-transcending and life-negating values, i.e., things that are worth killing and dying for, like the defense of personal or collective honor, one’s culture or way of life, religious and philosophical convictions, etc. Such values make possible mortal conflict between groups.

The abolition of the political, therefore, requires the abolition of the human capacity for passionate, existentially serious, life and death attachments. The apolitical man is, therefore, the apathetic man, the man who lacks commitment and intensity. He is what Nietzsche called “the last man,” the man for whom there is nothing higher than himself, nothing that might require that he risk the continuation of his physical existence. The apolitical utopia is a spiritual “boneless chicken ranch” of doped up, dumbed down, self-absorbed producer-consumers.

Schmitt’s notion of the political is consistent with Hegel’s notion of history. For Hegel, history is a record of individual and collective struggles to the death over images or interpretations of who we are. These interpretations consist of the whole realm of culture: worldviews and the ways of life that are their concrete manifestations.

There are, of course, many interpretations of who we are. But there is only one truth, and according to Hegel the truth is that man is free. Just as philosophical dialectic works through a plurality of conflicting viewpoints to get to the one truth, so the dialectic of history is a war of conflicting worldviews and ways of life that will come to an end when the correct worldview and way of life are established. The concept of human freedom must become concretely realized in a way of life that recognizes freedom. Then history as Hegel understands it—and politics as Schmitt understands it—will come to an end.

Hegel’s notion of the ideal post-historical state is pretty much everything a 20th (or 21st) century fascist could desire. But later interpreters of Hegel like Alexandre Kojève and his follower Francis Fukuyama, interpret the end of history as a “universal homogeneous state” that sounds a lot like the globalist utopianism that Schmitt wished to combat.

Why the Political Cannot be Abolished

If the political is rooted in human nature, then it cannot be abolished. Even if the entire planet could be turned into a boneless chicken ranch, all it would take is two serious men to start politics—and history—all over again.

But the utopians will never even get that far. Politics cannot be abolished by universal declarations of peace, love, and tolerance, for such attempts to transcend politics actually just reinstitute it on another plane. After all, utopian peace- and love-mongers have enemies too, namely “haters” like us.

Thus the abolition of politics is really only the abolition of honesty about politics. But dishonesty is the least of the utopians’ vices. For in the name of peace and love, they persecute us with a fanaticism and wanton destructiveness that make good, old-fashioned war seem wholesome by comparison.

Two peoples occupying adjacent valleys might, for strategic reasons, covet the high ground between them. This may lead to conflict. But such conflicts have finite, definable aims. Thus they tend to be limited in scope and duration. And since it is a mere conflict of interest—in which both sides, really, are right—rather than a moral or religious crusade between good and evil, light and darkness, ultimately both sides can strike a deal with each other to cease hostilities.

But when war is wedded to a universalist utopianism—global communism or democracy, the end of “terror” or, more risibly, “evil”—it becomes universal in scope and endless in duration. It is universal, because it proposes to represent all of humanity. It is endless, of course, because it is a war with human nature itself.

Furthermore, when war is declared in the name of “humanity,” its prosecution becomes maximally inhuman, since anything is fair against the enemies of humanity, who deserve nothing short of unconditional surrender or annihilation, since one cannot strike a bargain with evil incarnate. The road to Dresden, Hiroshima, and Nagasaki was paved with love: universalistic, utopian, humanistic, liberal love.

Liberalism

 

Liberalism seeks to reduce the friend/enemy distinction to differences of opinion or economic interests. The liberal utopia is one in which all disputes can be resolved bloodlessly by reasoning or bargaining. But the opposition between liberalism and anti-liberalism cannot be resolved by liberal means. It is perforce political. Liberal anti-politics cannot triumph, therefore, without the political elimination of anti-liberalism.

The abolition of the political requires the abolition of all differences, so there is nothing to fight over, or the abolition of all seriousness, so that differences make no difference. The abolition of difference is accomplished by violence and cultural assimilation. The abolition of seriousness is accomplished by the promotion of spiritual apathy through consumerism and indoctrination in relativism, individualism, tolerance, and diversity worship—the multicult.

Violence, of course, is generally associated with frankly totalitarian forms of anti-political utopianism like Communism, but the Second World War shows that liberal universalists are as capable of violence as Communists, they are just less capable of honesty.

Liberalism, however, generally prefers to kill us softly. The old-fashioned version of liberalism prefers the soft dissolution of differences through cultural assimilation, but that preference was reversed when an unassimilable minority rose to power in the United States, at which time multiculturalism and diversity became the watchwords, and the potential conflicts between different groups were to be managed through spiritual corruption. Today’s liberals make a fetish of the preservation of pluralism and diversity, as long as none of it is taken seriously.

 

Multicultural utopianism is doomed, because multiculturalism is very successful at increasing diversity, but, in the long run, it cannot manage the conflicts that come with it.

The drug of consumerism cannot be relied upon because economic crises cannot be eliminated. Furthermore, there are absolute ecological limits to the globalization of consumerism.

As for the drugs of relativism, individualism, tolerance, and the multi-cult: only whites are susceptible to their effects, and since these ideas systematically disadvantage whites in ethnic competition, ultimately those whites who accept them will be destroyed (which is the point, really) and those whites who survive will reject them. Then whites will start taking our own side, ethnic competition will get political, and, one way or another, racially and ethnically homogeneous states will emerge.

Lessons for White Nationalists

To become a White Nationalist is to choose one’s friends and one’s enemies for oneself. To choose new friends means to choose a new nation. Our nation is our race. Our enemies are the enemies of our race, of whatever race they may be. By choosing our friends and enemies for ourselves, White Nationalists have constituted ourselves as a sovereign people—a sovereign people that does not have a sovereign homeland, yet—and rejected the sovereignty of those who rule us. This puts us in an implicitly revolutionary position vis-à-vis all existing regimes.

The conservatives among us do not see it yet. They still wish to cling to America’s corpse and suckle from her poisoned tit. But the enemy understands us better than some of us understand ourselves. We may not wish to choose an enemy, but sometimes the enemy chooses us. Thus “mainstreamers” will be denied entry and forced to choose either to abandon White Nationalism or to explicitly embrace its revolutionary destiny.

It may be too late for mainstream politics, but it is still too early for White Nationalist politics. We simply do not have the power to win a political struggle. We lack manpower, money, and leadership. But the present system, like all things old and dissolute, will pass. And our community, like all things young and healthy, will grow in size and strength. Thus today our task is metapolitical: to raise consciousness and cultivate the community from which our kingdom—or republic—will come.

When that day comes, Carl Schmitt will be numbered among our spiritual Founding Fathers.

samedi, 26 février 2011

Swantje Swanhwit - Mutter

Swantje Swanhwit - Mutter

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jeudi, 24 février 2011

Ernst von Salomon, mémorialiste de la révolution conservatrice allemande

Ernst von Salomon, mémorialiste de la révolution conservatrice allemande

Par Francis Bergeron

  

Ex: http://synthesenationale.hautetfort.com/

Article publié dans le dossier consacré à la Révolution conservatrice allemande du numéro 21 (janvier février 2011) de la revue Synthèse nationale.

 

NAZIWEIM19230055.jpgAssez récemment, les éditions Bartillat ont eu l’excellente idée de rééditer Ernst von Salomon, auteur culte, certes, mais seulement pour un petit nombre d’adeptes. Et ses livres majeurs n’étaient plus disponibles depuis plusieurs années. Jean Mabire notait, dans son Que lire ? de 1996, pour le regretter,  que « la mort d’Ernst von Salomon, en 1972 n’avait « pas fait grand bruit, et, aujourd’hui, on parle fort peu de cet écrivain singulier ».

 

Et bien parlons-en, précisément dans ce numéro de Synthèse nationale, car l’auteur des Réprouvés est certainement, avec Ernst Jünger, l’écrivain qui a le mieux raconté la révolution conservatrice allemande. Car il en a été aussi un acteur majeur.

 

La famille von Salomon descendait semble-t-il de protestants français ayant émigré au moment des guerres de religion. Et ce n’est pas le moindre des paradoxes que  de constater que cet ancien cadet se voulait l’héritier des chevaliers teutoniques. Quant à son nationalisme, il est avant tout prussien.

 

Né en 1902 à Kiel, le grand port de guerre allemand, von Salomon s’engage dans une école militaire, - ces fameux cadets -, alors même que la guerre vient de s’achever sur l’humiliation de la défaite de 1918, et que le pays sombre dans la révolution et la guerre civile. Il participe aux aventures politico-militaires des corps francs, reçoit le baptême du feu à Berlin et combat les spartakistes (bolcheviques). Il est de tous les complots : depuis le putsch de Kapp (1920) jusqu’à l’assassinat du ministre Rathenau (1922). « Nous voulions liquider tout ce qu’il y avait en Allemagne comme politiciens favorables à la politique « réaliste », avouera-t-il, peu avant sa mort, en 1972, dans un long entretien télévisé. Nous voulions les tuer les uns après les autres, jusqu’à ce que le peuple se réveille ».

 

A la suite de ce dernier attentat, Von Salomon est arrêté, et condamné à cinq années de forteresse, et c’est en prison qu’il va écrire Les Réprouvés, publié en Allemagne en 1930, et en France l’année suivante. C’est un livre militant, ardent, qui traduit une pensée aristocratique, médiévale. Von Salomon n’est pas un doctrinaire, et pour lui, l’action et la volonté se justifient en soi. « La patrie brûlait sourdement dans quelques cerveaux hardis ». Cette phrase, on la trouve dans Les Réprouvés. Elle fut reprise bien des fois, aussi bien par les jeunes fascistes français d’avant-guerre et de l’Occupation, que par de jeunes résistants, ou encore par les activistes de l’OAS. Et von Salomon devint le maître à vivre (plus que le maître à penser) de beaucoup d’intellectuels qui se rêvaient hommes d’action. A commencer par Drieu la Rochelle.

 

Une grande partie du récit des Réprouvés est consacrée à la préparation du meurtre de Rathenau. Et comme le note Jean Mabire, le livre semble prôner « l’action pour l’action, dans une optique de violence et de pureté qui se soucie peu des préoccupations doctrinales ».

 

A peine libéré, von Salomon se rue à nouveau dans l’action. Il est une nouvelle fois condamné à trois ans de prison, après une violente bagarre. Libéré, il se lie avec Ernst Jünger et les cercles politico-littéraires de la révolution conservatrice. Mais ils entend rester d’abord un activiste, et le voici compromis dans la révolte armée des paysans du Schleswig-Holstein contre le pouvoir central. Von Salomon dirige leur journal, et on le soupçonne d’avoir participé à une série d’attentats à la bombe. A cette époque (1929), rappelle le journaliste Jean-Pierre Bonicco, qui a postfacé la réédition des Cadets, les quatre fils von Salomon sont tous en prison en raison de leurs engagements extrémistes, parfois opposés, d’ailleurs.

 

ernst-von-salomon-revolutionr-ohne-utopie-31409860.jpgLe roman La Ville parait en 1932 (en 1933 en France). C’est le portrait d’un agitateur vagabondant dans le radicalisme absolu, c’est encore une sorte d’autobiographie, autour de ses engagements « paysans ».

 

Puis sont publiés Les Cadets (1933), dont la traduction française ne paraitra, pour la première fois, que vingt années plus tard, récit à la première personne de son intégration à l’école des Cadets royaux, texte essentiel : « C’est ici que tout a commencé. Ici s’est forgée sa formidable capacité de résister aux pouvoirs établis… Ici, il a découvert ses affinités électives avec le prussianisme considéré non pas comme un système, un ordre substitué à d’autres, mais bien comme « le système, l’ordre sans appel possible » (François Nourissier, La Nouvelle NRF, mai 1953).

 

Curieusement l’arrivée au pouvoir d’Adolf Hitler, le 30 janvier 1933, ne remplit pas von Salomon de joie. C’est pourtant bien l’écrasement du Rote Front et l’avènement d’un régime à la fois socialiste et nationaliste, que l’on pourrait penser assez proche des idéaux de la révolution conservatrice. Mais von Salomon a commencé à perdre sa fibre militante. Peut-être après la nuit des longs couteaux, où furent assassinés tant de ses anciens camarades des Freikorps. Ou parce que sa compagne était d’origine juive. Ou plus simplement parce que, pour lui, comme pour tous les vrais révolutionnaires de droite, « c’est dans l’échec seul que la liberté vit », selon la formule du polémiste Philippe Murray.  J’aurais tendance à privilégier cette dernière hypothèse.

 

Pendant l’Occupation, il voyage, en France, notamment, mais ne participe pas au culte national-socialiste, pas plus qu’au complot contre Hitler. Néanmoins il est interné par les Américains, en 1945, qui l’ont classé big nazi. Cet internement de dix-huit mois (son quatrième emprisonnement, en fait) va être l’occasion, une fois de plus, pour lui, d’écrire un nouveau chef d’œuvre : Le Questionnaire. Dans cet énorme livre (800 pages dans la version allemande, 650 pages dans la traduction française de Gallimard), von Salomon subvertit le « questionnaire de dénazification » en 131 questions qui lui a été soumis, et le transforme en un formidable pamphlet consacré aux cinquante dernières années de l’histoire de l’Allemagne. Le livre est un grand succès, de part et d’autre de la frontière (publié en 1951 en Allemagne, et en 1953 en France).

 

Mort en 1972, von Salomon n’a pas connu la chute du mur de Berlin, la fin du communisme, la réunification de l’Allemagne. Ses dernières années, il les avait passées, tranquillement, dans une maison au toit de chaume près de Hambourg. François Brigneau et Dominique Venner le rencontrèrent l’un et l’autre peu avant sa mort. Ils avaient cherché en vain dans « ce visage replet » les traits du jeune aventurier terroriste qu’il avait été. Mais c’est dans ses livres qu’ils sont gravés, et à jamais.

 

Les Réprouvés, La Ville, Les Cadets et Le Questionnaire constituent donc l’essentiel de l’œuvre de von Salomon. Commencez par Les Cadets (1), puis reprenez l’ordre chronologique de parution. Vous reconstituerez alors l’autobiographie de notre aventurier, une autobiographie transcendée par ce sens de la rébellion absolue qui fascina tant un Drieu la Rochelle ou un Roger Stéphane.

 

Note

1 - Les Cadets, par Ernst von Salomon, postface de Jean-Pierre Bonicco, Bartillat, 2008.