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dimanche, 03 février 2019

Dezsö Csejtei auf der Oswald-Spengler-Konferenz 2018

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Dezsö Csejtei auf der Oswald-

Spengler-Konferenz 2018 

 
Dezsö Csejtei auf der Oswald-Spengler-Konferenz 2018
 
 
 

samedi, 02 février 2019

Prof. Dr. Max Otte auf der Oswald-Spengler-Konferenz 2018

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Prof. Dr. Max Otte auf der Oswald-Spengler-Konferenz 2018

 
Prof. Dr. Max Otte auf der Oswald-Spengler-Konferenz 2018
 
 

France. Les camps de concentration de la République

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France. Les camps de concentration de la République

par Lionel Baland
Ex: https://echelledejacob.blogspot.com  
 
Certains sujets historiques sont rarement traités par les médias du système car ils dérangent les tenants de l’idéologie dominante. Parmi ces chapitres de notre passé gardés sous le boisseau figure l’existence des camps de concentration ouverts par la République française en 1939.
 
Grégory Tuban, docteur en histoire et journaliste, publie aux éditions Nouveau Monde un ouvrage qui porte sur ce sujet et est intitulé Camps d’étrangers. Le contrôle des réfugiés venus d’Espagne (1939-1944).

Retirada 

Fin janvier 1939, le front républicain de Catalogne cède et un demi-million de personnes fuient vers la France. « Lors de cet exode, désormais appelé “Retirada”, l’internement a été pour la majorité des hommes et des femmes la porte d’entrée en France. À la mi-février, après l’arrivée des troupes franquistes le long de la frontière, ils ont été un peu plus de 325 000 à être regroupés dans la douzaine de camps créés en quelques jours dans les Pyrénées-Orientales. Ces exilés de la guerre d’Espagne – qui se termine officiellement le 1er avril 1939 – sont issus de l’Armée populaire de la République et de la société civile. Ils sont officiers, soldats, anciens miliciens, requis, volontaires internationaux… Des paysans, des ouvriers, des intellectuels, des artistes qui, dans le pays des droits de l’homme s’apprêtant à fêter le 150e anniversaire de la Révolution française, sont les premiers étrangers « indésirables » à subir à la fin des années 1930 des coercitions prises à l’échelle d’un groupe, et non plus seulement à celle d’individus. » 

turban.jpgPrévisions 

Le 29 avril 1938, le ministre de la Guerre envoie une note secrète aux commandants de deux régions militaires demandant de prévoir « l’installation de camps de circonstance pour certaines catégories de réfugiés espagnols » tout en précisant que « l’évolution des opérations militaires en Espagne rend possible, dans un délai rapproché, l’éventualité du franchissement de la frontière par des réfugiés en nombre élevé ayant appartenu aux forces armées gouvernementales, et dont le séjour pendant un temps plus ou moins long sur notre territoire doit être maintenant prévu ». 
 
Camps 

Le premier camp est installé le 30 janvier 1939 sur la plage d’Argelès-sur-Mer. Les autres suivent. 

Selon le préfet du département des Pyrénées-Orientales, 480 000 réfugiés seraient, au total, passés, lors de la Retirada, par le territoire qu’il a sous son autorité (1) (2). Soit 305 000 internés dans des camps, 5 000 placés dans des hébergements privés et 170.000 civils transférés hors du département. Ces chiffres doivent être traités avec prudence et font encore de nos jours débat. Ajoutons que des personnes sont entrées clandestinement en France et que d’autres ont rapidement retraversé la frontière en direction de l’Espagne. 

Grégory Tuban écrit que « Les camps de concentration de février 1939 jouent un rôle central dans le dispositif de contrôle de la Retirada. Ils contiennent une partie des réfugiés hors de l’espace public et permettent ainsi aux autorités d’exercer une surveillance resserrée sur ces derniers. C’est ce que précise Albert Sarraut au journal La Dépêche le 1er février 1939 sur la plage d’Argelès-sur-Mer : “Le camp d’Argelès-sur-Mer ne sera pas un camp pénitentiaire mais un camp de concentration. Les asilés [sic] qui y prendront séjour n’y resteront guère que le temps nécessaire pour préparer leur refoulement ou sur leur option leur libre passage de retour en Espagne” (3). Le vœu du ministre de l’Intérieur de voir massivement s’opérer le retour en Espagne des réfugiés ne va toutefois pas se réaliser dans les proportions souhaitées. Le temporaire va se prolonger et les hommes qui se retrouvent littéralement parqués dans les contreforts des Pyrénées ou sur le sable du Roussillon vont devoir apprendre à vivre dans un quasi-dénuement, alors que l’hiver est des plus rigoureux dans cette partie de la France battue par la Tramontane glaciale de février. » 

« Si les camps d’Argelès-sur-Mer et de Saint-Cyprien ont ouvert dans l’urgence de l’exode, un deuxième réseau de camps “catégoriels” voit le jour à partir de la mi-février afin de mieux gérer les flux des réfugiés. La construction de ce premier camp, dit “de seconde génération”, débute le 6 février 1939 à Bram dans l’Aude. Il a été conçu dès le 3 février par André Cazes, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées de l’Aude, selon un modèle militaire. Le camp est ainsi divisé en 10 quartiers délimités par des doubles clôtures en fil de fer barbelé de 2,5 m de haut, isolés les unes des autres par des rues et allées perpendiculaires de 20, 15, 10 m de large. Le camp cerclé d’un chemin de ronde pour les patrouilles dispose en son centre d’un mirador. Chaque quartier possède ses cuisines et ses lavabos. Conçu pour héberger 15 000 réfugiés, Bram reçoit à la fin du mois de février 1939 jusqu’à 16 300 internés qui sont regroupés dans 170 baraquements d’une capacité de 90 à 100 places. » 

70 km de fil de fer barbelé sont nécessaires pour le camp de Bram et 250 km pour celui de Barcarès. « Le camp de Barcarès compte, fin mars, près de 50 000 internés et devient le troisième camp le plus important des Pyrénées-Orientales ». Dans l’Hérault, à Agde, un camp est construit. Il est divisé en trois camps distincts numérotés de 1 à 3.« Chacun possède son poste de police, son intendance et son infirmerie. Derrière une double ceinture de barbelés, les trois camps sont identiques avec un alignement de baraques de type génie, qui mesurent 40 m de longueur sur 6,5 m de largeur, couvertes de bois avec des toits en tôle ondulée. À l’intérieur, on trouve une double rangée de couchettes à deux étages, séparées par un couloir central. L’accès se fait de chaque côté de la baraque. Au mois de mai, les trois camps regroupent 24 000 réfugiés, majoritairement catalans ». À Septfonds, dans le Tarn-et-Garonne, la construction d’un camp débute fin février 1939. « L’armée y déploie 50 km de fil de fer barbelé pour clôturer les 50 ha du camp cerclé par un chemin de ronde, jalonné de miradors à guérites et de 50 projecteurs. […] Le camp de Gurs, dans les Pyrénées-Atlantiques, va, quant à lui, recevoir les brigadistes internationaux internés sur les plages du Roussillon, les réfugiés basques et les membres de l’aviation. Sa construction débute le 15 mars et se termine le 25 avril 1939. Il est alors le plus grand des camps français, avec une superficie de 125 ha et compte 428 baraques. Enfin, dans l’Ariège, le camp militaire du Vernet est aménagé à partir de la fin du mois de février pour recevoir majoritairement des réfugiés venus des camps de Cerdagne, […]. » 

Des mesures et des installations disciplinaires sont mises en place pour les prisonniers récalcitrants. 

L’ouvrage décrit ensuite les dispositions prises en vue d’obtenir, sur base volontaire ou forcée, un retour vers leur pays d’origine d’une partie des Espagnols résidant en France ainsi que la volonté des autorités, suite à la montée des tensions en Europe, de mettre au travail ceux restant en France.

IIe Guerre mondiale 

Au début de la IIe Guerre mondiale, le pouvoir instaure des mesures d’exception visant à contrôler la population française ainsi que les étrangers vivant en France. 

Si le nombre de femmes et d’enfants séjournant dans ces camps est extrêmement minoritaire par rapport à celui des hommes en mars et avril 1939, puis est quasi égal à zéro dans les camps des Pyrénées-Orientales dès le mois de mai, il remonte en septembre. En octobre, le nombre de femmes et d’enfants augmente. « Ce sont souvent des familles entières qui sont envoyées dans les camps depuis toute la France. » À partir du début de la guerre, en septembre 1939, alors qu’auparavant les camps contenaient des Espagnols ou des membres des Brigades internationales, des personnes de différentes nationalités sont expédiées vers ceux-ci : des Allemands, des Italiens… souvent antifascistes, des juifs. Parmi les prisonniers figurent également des personnes originaires de différents pays de l’Est. En août 1940, le camp du Vernet compte près de 4 000 internés issus de 58 nationalités. 

« La IIIe République sombre définitivement le 10 juillet 1940 au casino de Vichy, quand 569 des 649 parlementaires présents votent les pleins pouvoirs à Philippe Pétain. Le vieux maréchal constitue le 16 juillet son premier gouvernement en tant que chef de l’État et nomme Pierre Laval comme président du Conseil. Gouvernement qui hérite de facto de la gestion des camps pour étrangers par les ministères de la Guerre, de l’Intérieur et du Travail. » 

L’auteur consacre la dernière partie de l’ouvrage au fonctionnement de ces camps sous le régime de Vichy, à la déportation vers l’Allemagne de plus de 10 000 « Espagnols rouges » et à l’engagement d’Espagnols de gauche dans des organisations de la Résistance.

Conclusion 

Grégory Tuban conclut : « Pour l’armée comme pour l’Intérieur, la discipline censée contenir les velléités révolutionnaires de certains réfugiés et maintenir l’ordre public dans des espaces clos devient un outil répressif, opérant hors du champ pénal. »L’auteur estime que l’existence de ces camps dits « de concentration » au sein desquels des mesures et des espaces disciplinaires sont utilisés à l’encontre des réfugiés en dehors du circuit judiciaire du droit français conduit, dès février 1939, dans ces endroits, à « une politique de plus en plus arbitraire, renforcée par l’état de siège, par la guerre, puis par le gouvernement de Vichy. » 

Ce livre, tiré d’une thèse de doctorat, présente la particularité d’être compréhensible par tout le monde et constitue donc à la fois une porte d’entrée vers le sujet pour les lecteurs qui ne s’y sont pas encore intéressés, tout en apportant aux spécialistes de la question de nouveaux éléments basés sur des recherches. 

Lionel Baland (via Eurolibertés

Notes 

(1) Rapport du préfet Raoul Didkowski, Perpignan, le 30 juin 1939. 
(2) La très grande majorité des fugitifs est passée par ce département. 
(3) La Dépêche, 2 février 1939.
 

Geopolítica, de la bipolaridad a la multilateralidad

Salvador González Briceño

Ex: http://www.elespiadigital.com 

La crisis de los poderes mundiales de la posguerra fría, como base de la geopolítica crítica: SGB

La geopolítica mutó, para bien, porque perdió su carácter imperialista cuando que se le terminó el piso de la bipolaridad en la posguerra fría. Como método para entender el mundo desde las potencias, la geopolítica se abrió paso proponiendo conocer de la importancia de la geografía, física y humana, de la política y los estados en las relaciones internacionales. Es decir, en las relaciones de poder.

La geopolítica surgió en 1900 cuando el primer pensador, Rudolf Kjellén, la propuso en su libro Introducción a la geografía sueca. Pronto sería puesta a prueba durante las guerras mundiales del siglo XX, cuando las potencias se dieron a la guerra. Vendrían otros estrategas, como Mackinder y Haushofer entre otros, a complementar lo que luego se conocería como la geopolítica tradicional o clásica.

Luego entonces, la geopolítica fue adoptada desde los centros de poder mundial, para atender sus necesidades como países involucrados en la confrontación violenta, poniendo a prueba sus armamentos, su potencial, su estatus con respecto a lo demás, en aras del dominio del resto del mundo.

La geopolítica la utilizaron tanto la Alemania nazi de Hitler, como la Bretaña imperial de Churchill, la Francia de De Gaulle, los Estados Unidos de Roosevelt o la URSS de Stalin, con sus maquinarias de guerra más feroces de su tiempo, además que aceleraron sus industrias militares o la industria en su rama militar.

En los tiempos de la guerra entre las potencias desarrolladas —I Guerra Mundial y II Guerra Mundial—, se daba el tránsito del capitalismo al imperialismo, con ansias expansionistas de reparto territorial en amplias zonas de control probable, tanto de países enteros como de recursos naturales.

Adoptada y probada, la geopolítica salió bien librada. Mostró su utilidad a las potencias: primero a los países del frente de guerra —en sus modalidades como geopolítica anglosajona, renana y nipona—, luego durante la llamada guerra fría al término de la IIGM con la rendición de Japón tras el lanzamiento de las bombas nucleares sobre Hiroshima y Nagasaki.

Luego vendría el derrumbe del Muro de Berlín y la caída de la URSS que significó la pérdida de rumbo del llamado “socialismo real”, que dio pie a la llamada posguerra fría. Aquello desde el punto de vista de las relaciones internacionales y los equilibrios que logró la bipolaridad.

Pero este esquema fue puesto en jaque frente a la aparente unipolaridad de Estados Unidos, toda vez que apareció como el vencedor universal. La vigencia de la geopolítica clásica comenzó a perder influencia y sentido, en tanto sus bases fueron removidas.

En lo que se dio el reacomodo de las propias potencias a nivel mundial bajo este nuevo paradigma, los geopolíticos tradicionales intentaron seguir con sus preceptos en tanto las mutaciones no terminaron de definirse.

Pero la influencia de la globalización con sus políticas neoliberales, terminó poniendo en duda su plena vigencia. Las relaciones internacionales cambiaron con el trastocamiento del orden anterior, y hacia fines del siglo XX con el cambio de procedimientos y las alteraciones que impactaron el orden internacional, como las afectaciones al Estado nacional y al derecho internacional.

Todo lo anterior derivó serias críticas para la geopolítica clásica. Los analistas cuestionaron el método de la geopolítica, y contribuyeron a crear un cambio de visión. De ahí, de los nuevos escenarios de la posguerra, surgió la geopolítica crítica.

Se trataba ya de la geopolítica como alternativa, en el contexto de un mundo que dejó de ser bipolar y se convertía a pasos agigantados al multipolar. Es decir, que ahora la geopolítica sirve también para colocar en el escaparate a los poderosos.

Sí, y para cuidarse de sus ambiciones, de sus intentos golpistas, de sus guerras híbridas, de sus estrategias futuristas de la moderna (que no posmodernidad o posmodernismo, cual postura ideológica para la perdición analítica, entre otras razones) ciberguerra, sus fake news, los golpes suaves, etcétera.

De ahí la necesaria visión multilateral y multidisciplinaria de la geopolítica crítica, como alternativa, ahora también para el resto del mundo. La geopolítica se volvió generalizada, para el estudio y puesta en práctica de políticas, por todos los países que no se quieran quedar atrás con respecto al resto.

Es por ello que los países, antes víctimas de la disputa entre potencias por sus riquezas naturales, hoy aprenden a cuidarse, a buscar alianzas estratégicas. Los países con recursos ahora saben —o por lo menos es su obligación y de alta prioridad saber—, que la geopolítica crítica es una alternativa que posee como característica principal cuidar de su potencial en general; por su ubicación geográfica y recursos, como sus mares, minería etcétera, en la vecindad con otros estados y para unas relaciones internacionales de equilibrio y respeto.

En otras palabras, desde la posguerra fría la geopolítica dejó de ser un instrumento solo al servicio de las grandes potencias, como los Estados Unidos, Gran Bretaña, la Unión Europea, incluso de Rusia, China o la India. Hoy es útil para todos, en su modalidad como geopolítica crítica. Sin perder las bases del pasado, pero con un nuevo enfoque.

Fue en los años 90 en donde las relaciones internacionales fueron trastocadas, a partir de ahí otros países se abrieron a la disputa por un rol distinto, ajeno al sometimiento de la posguerra y lejos del dominio tradicional de las potencias, imperiales y violentas. Puesto que la globalización jaqueó el poder mismo de los otrora países poderosos.

Por eso, hoy no se habla solo de países, aislados, como de grupos de países que operan para contrapeso de los países hegemónicos. Las confrontaciones pasaron de la bipolaridad —EU vs Rusia—, a los contrapesos de la multipolaridad, con países emergentes como China, India o Irán, Irak o Corea del Norte.

Por eso la importancia de la geopolítica como herramienta hoy. Porque el análisis del poder mundial pasa ahora por la multilateralidad. Les guste o no aquellos pensadores de países siempre ganadores en el pasado, acostumbrados atropellar al resto.

Claro que subsisten todos los peligros de las guerras, incluso nucleares porque nadie ha renunciado a ellas —todo lo contrario—, se crean amenazas incluso mediante las noticias falsas, de campañas propagandísticas contra gobiernos no afines acusados de “terroristas”.

Bienvenida la Geopolítica Crítica —autores en la “periferia” sobran; muy importantes, por cierto—, herramienta útil para todos. El reto está en colocarla a la altura del análisis, en países como Latinoamérica y México. Más acá, con EUA, generador de invasiones y guerras en el mundo, como vecino.

Le crash de la "bulle de tout" a commencé en 2018

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Le crash de la "bulle de tout" a commencé en 2018

par Brandon Smith
Ex: https://echelledejacob.blogspot.com 
 
Voici ce qui nous attend en 2019
 
En 2018, un changement économique très important s’est produit qui a scellé le sort de l’économie américaine et de nombreuses autres économies dans le monde. Ce changement était le renversement de la politique de la banque centrale. L’ère des mesures de relance et du soutien artificiel de divers marchés, y compris les actions, commence à s’estomper à mesure que la Réserve fédérale poursuit le resserrement de sa politique, notamment en augmentant les taux d’intérêt et en réduisant davantage son bilan. 

J’ai mis en garde contre ce changement sous la direction du nouveau président Jérôme Powell au début de 2018 dans mon article « Le nouveau président de la Fed va faire plonger les marchés en 2018 ». Le crash a connu un faux départ en février/mars, les actions ayant été sauvées par des rachats massifs d’entreprises au cours des 2ème et 3ème trimestres. Toutefois, à mesure que les taux d’intérêt ont légèrement augmenté et que les réductions d’impôt de Trump se sont amenuisées, les rachats d’actions de sociétés ont commencé à diminuer au cours du dernier trimestre de l’année. 

Comme je l’avais prédit en septembre dans mon article « La bulle de tout : quand va-t-elle enfin éclater ? », le crash s’est accéléré en décembre, lorsque la Fed a relevé les taux d’intérêt à leur taux d’inflation neutre et augmenté les réductions de bilan à 50 milliards de dollars par mois. En 2019, cet effondrement se poursuivra alors que la Fed reprendra ses coupes à la mi-janvier. 

Il est important de noter que lorsque l’on parle de crash dans les milieux économiques alternatifs, il ne s’agit pas seulement de marchés boursiers. Les économistes du courant dominant affirment souvent que les marchés sont un indicateur prédictif de la santé future de l’économie au sens large. C’est inexact. Les marchés sont en fait un indicateur de suivi ; ils ont tendance à s’effondrer bien après que tous les autres fondamentaux aient commencé à baisser. 

Les marchés de l’immobilier sont en chute libre, tant en termes de prix de ventes que de valeur. Les hausses des taux d’intérêt de la Fed se traduisent par des taux hypothécaires beaucoup plus élevés à la suite d’une inflation excessive des prix et d’une baisse des salaires des consommateurs. Les acheteurs professionnels d’immobilier, qui soutiennent le marché de l’immobilier depuis des années, ne sont plus en mesure de continuer à assurer son maintien en vie. La dette des entreprises n’a jamais été aussi élevée depuis le crash de 2008 et, avec des taux d’intérêt plus élevés, l’emprunt de capitaux bon marché n’est plus une option. 

En novembre 2018, les ventes de maisons ont affiché la plus forte baisse depuis plus de 7 ans 

Les marchés de l’automobile, autre indicateur majeur de stabilité économique, sont en chute libre. Le marché de l’automobile a connu de fortes baisses tout au long du second semestre de 2018, une fois de plus, la hausse des taux d’intérêt de la Fed ayant tué les prêts automobiles de type ARM à crédit facile. 

Le crédit américain se tarit également, car les investisseurs tirent des capitaux de la volatilité des marchés et de la hausse des taux d’intérêt. Les liquidités disparaissent, ce qui signifie que l’endettement devient plus coûteux ou inaccessible pour la plupart des gens et des entreprises. 

Les médias et les banquiers centraux présentent un faux récit dans les courants dominants sur ces circonstances, à la fois les médias et les banques centrales. Les autorités économiques et les analystes grand public ont beaucoup parlé pour tenter de détourner l’attention du public de la crise économique et d’inciter le monde de l’investissement à faire du commerce avec des œillères. Avec la propagande qui s’emballe, nous devons couper à travers le brouillard et les miroirs, évaluer les menaces les plus importantes au sein du système et déterminer quand elles pourraient s’intensifier. 

Ne vous y trompez pas, aussi erratique et instable qu’ait été 2018, 2019 sera bien pire. 

La Réserve fédérale continuera de se resserrer 

Un mensonge circule dans les médias selon lequel Jérôme Powell et la Fed sont « héroïques » parce qu’ils « vont à l’encontre » des anciennes politiques des banques centrales et suppriment les politiques de facilité monétaire. C’est exactement le motif opposé qui se cache derrière ce qui se passe. Nous devons nous rappeler que c’est la Fed et d’autres banques centrales qui ont créé le crash initial en 2008 par le biais de politiques d’argent facile. Elles ont ensuite délibérément créé une bulle encore plus grande (la « bulle de tout ») par le biais d’une plus grande détente monétaire ; une bulle si grande qu’elle ferait s’effondrer toute l’économie américaine, y compris les marchés obligataires et le dollar si jamais elle éclatait. 

Ce processus circulaire de crise, de stimulation puis de crise est un processus que la banque centrale utilise depuis plus d’un siècle. D’anciens responsables de la Fed comme Ben Bernanke et Alan Greenspan ont ouvertement admis la culpabilité de la banque centrale américaine pour la Grande dépression ainsi que pour le crash de 2008. Cependant, ce faisant, ils affirment également qu’ils n’étaient « pas conscients à l’époque » de ce plus grand danger. Je n’y crois pas une seconde. 

Dans presque tous les cas où la Fed a créé un environnement de crash, les institutions bancaires ont pu profiter de l’occasion pour s’emparer d’actifs tangibles pour quelques centimes par dollar, ainsi que voler plus de pouvoir politique et social. Pendant la Grande dépression, les grandes banques ont absorbé des milliers de petites banques locales ainsi que tous les actifs qu’elles détenaient. En 2008, les banques et les entreprises ont bénéficié d’un déluge d’argent facile payé par les contribuables américains sur le dos des générations à venir, tout en aspirant les biens durables comme les hypothèques résidentielles en difficulté. 

La centralisation mondiale de l’autorité économique est un prix encore plus important pour les élites bancaires, et c’est je crois leur objectif avec ce prochain crash technique qui suit son cours. Au fur et à mesure que la crise mènera à la catastrophe, ce seront des institutions mues par le globalisme comme le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque des règlements internationaux (BRI) qui interviendront pour « sauver la situation ». 

Comme je l’ai noté à maintes reprises, Jerome Powell est bien conscient de ce qui se passera alors que la Fed resserre. C’est consigné dans le procès-verbal de la Fed d’octobre 2012 où il discute des conséquences, y compris son allusion à un crash imminent si la Fed met fin aux mesures de relance, relève les taux d’intérêt et réduit le bilan. 

Pourtant, Powell continue tout de même de resserrer les conditions, ce qui indique que les mesures prises par la Fed et les résultats obtenus sont tout à fait délibérés. Les récentes déclarations de Powell ont été interprétées à tort par les médias dominants comme indiquant que la Fed pourrait arrêter ses politiques de resserrement. Je prévois que cela n’arrivera pas, du moins pas avant que l’accident n’ait déjà bien suivi son cours. 

Je m’attends à ce que Powell continue de réduire son bilan d’environ 50 milliards de dollars par mois jusqu’à la fin de 2019, peut-être. Je maintiens également ma prévision initiale de l’an dernier selon laquelle la Fed augmentera les taux d’intérêt en 2019, au moins deux autres fois, avec une hausse en mars. La Fed a continué à montrer une propension au double discours sur l’« accommodation », et il y a une bonne raison à cela…
 
Les marchés boursiers continueront de plonger 

De nombreux économistes alternatifs ont souligné au fil des ans la corrélation directe entre le bilan de la Fed et les cours boursiers. Au fur et à mesure que la Fed a racheté des actifs, le marché boursier a augmenté exactement en tandem. Au fur et à mesure que la Fed se débarrasse de ses actifs, les actions chutent de plus en plus vite et de façon de plus en plus volatile. 

Si vous voulez un exemple parfait de cela, il suffit d’examiner les totaux du bilan FRED de la banque centrale et de les comparer avec un graphique de l’indice S&P500 sur un an. Ne regardez pas seulement la chute des actions, mais aussi les rallyes boursiers. Des coupes dramatiques en décembre ont facilité le début du crash ; le récent rebond s’explique en partie par les investissements de fin d’année des caisses de retraite d’entreprises, à la recherche désespérée de rendement dans un environnement où les obligations ne sont plus viables ou sûres. Toutefois, prenez note que la première semaine de Janvier a également vu la Fed bloquer les coupes. 

Qu’est-ce que cela signifie ? En l’absence d’une source de capital de remplacement massive comme les rachats d’actions, toute nouvelle réduction importante des actifs de la Fed entraînera une forte baisse vers le milieu de chaque mois. Chaque pause dans les coupes se traduira par un rebond, mais à des sommets plus bas. Le plafond des rallyes et les attentes des investisseurs diminueront progressivement jusqu’à ce que la réalité de la fin de la fête les atteigne enfin. 

Les récents commentaires « dovish » de la Fed sont, à mon avis, complètement frauduleux et très calculés. Comme la banque centrale a réduit les mesures de relance et augmenté les taux d’intérêt au point où les entreprises ne peuvent plus se permettre des rachats massifs, il ne reste plus rien pour soutenir les actions, si ce n’est de la désinformation, une confiance aveugle et une pause d’une à deux semaines dans la réduction des bilans. 

Il s’agit d’une démolition contrôlée de l’économie et des marchés. La Fed fera tout son possible pour éviter que le système n’implose trop vite, car le désossage des mâchoires est le seul outil qui reste. Entre-temps, M. Powell continuera de réduire les actifs et d’augmenter les taux d’intérêt comme prévu. Cela se traduira inévitablement par une baisse des cours des actions, car le système manque de « pression ». La confiance aveugle des investisseurs n’ira pas plus loin. Ils seront laissés en plan, tout comme ceux qui espèrent leurs pensions. 

Je m’attends à ce que les marchés actions reprennent leur forte baisse tout le long de 2019 et qu’ils tombent bien en deçà des niveaux de soutien observés en 2017. Si l’on se fie à la baisse de décembre, tant que la Fed poursuivra sa trajectoire actuelle de réduction de bilan, je vois le Dow Jones dans la fourchette de 17 000 à 18 000 points en mars et avril.

Trump portera le blâme pour l’accident 

La propension incessante de Trump à s’attribuer le mérite de la remontée boursière fait de lui un bouc émissaire parfait pour le crash en cours. L’accélération en 2019 sera suivie de nombreuses distractions. Alors que Trump a blâmé la Réserve fédérale pour l’instabilité récente des marchés, il a en même temps blâmé sa propre guerre commerciale. Trump a attaché le succès de sa présidence au succès d’un marché boursier qu’il appelait autrefois une « grande bulle » créée par la Fed. 

La guerre commerciale de Trump et l’arrêt du gouvernement ne sont que deux facteurs qui sont déjà ciblés par les médias grand public et les commentateurs globalistes comme étant les causes de la chute des actions en décembre. 

L’arrêt du gouvernement pourrait ne pas se poursuivre en janvier si Trump déclare l’état d’urgence et commence le mur à la frontière sud, rendant le débat budgétaire plutôt théorique. Cela dit, je soupçonne que cela pourrait continuer de toute façon ; cette fois-ci, c’est différent. Considérez que si l’arrêt se poursuit jusqu’en février, il y a la menace que les programmes d’aide sociale comme EBT soient retardés, ce qui ouvre la porte à un tout nouveau type de folie. Je n’ai pas nécessairement quelque chose contre la personne moyenne qui demande de l’aide sociale en période de crise personnelle. Cela dit, il y a des millions d’Américains qui ont fait carrière en recevant de l’aide gouvernementale, et leur attitude est souvent celle de se contenter de ce sort. Si et quand leur revenu et leur source de nourriture sont coupés, leur réaction peut être violente. 

La date actuelle de l’arrêt fait en sorte qu’il constitue une distraction tellement utile pour la banque centrale que je serais surpris qu’on y mette fin dans un avenir proche. La menace de retards dans l’EBT et l’aide sociale du gouvernement serait une crise très juteuse qui pourrait être exploitée par les banques centrales et les globalistes. 

Je prévois que la guerre commerciale se poursuivra jusqu’en 2019, comme l’année dernière. Trump annoncera des progrès « énormes » dans les négociations avec la Chine, parfois pour faire grimper les marchés, mais quelques jours ou semaines plus tard, ces progrès seront à nouveau remis en question. Je sais que c’est une prédiction facile. La farce de la guerre commerciale a suivi un schéma assez prévisible ces derniers temps. 

Trump a été d’une aide extraordinaire pour les élites bancaires à cet égard. En fait, l’administration Trump semble ajouter une nouvelle escalade dans la guerre commerciale une semaine après chaque baisse ou hausse de taux importante du bilan de la Fed ; juste à temps pour que les actions chutent violemment en raison de la réduction de bilan de la Fed. 

Autres prévisions pour 2019 

Un « Hard Brexit » : Attendez-vous à ce que le Brexit entre dans un éventuel scénario de non-accord avec l’UE, suivi d’un ralentissement économique agressif au-delà de ce qui se passe déjà en Europe. Bien que ce résultat semble être un pari risqué en ce moment, il a du sens d’après le faux récit que les globalistes sont en train de construire – le récit selon lequel les « populistes » sont une influence imprudente et destructrice qui mène à un désastre économique. 

Turquie quittant l’OTAN : On dirait que c’est déjà fait. La Turquie se positionne pour s’associer à des puissances de l’Est comme la Chine et la Russie par le biais de divers accords commerciaux et d’accords stratégiques, et abandonner ses liens avec l’Ouest. Bien que cela puisse durer encore quelques années, je crois que cela se produira rapidement – d’ici la fin de 2019. 

Conditions de la loi martiale en France : Les protestations des « gilets jaunes » vont se poursuivre jusqu’en 2019, et deviendront probablement plus volatiles à mesure qu’Emmanuel Macron tentera de resserrer les contrôles. Attendez-vous à ce que les protestations se multiplient au printemps et en été à mesure que le temps se réchauffe. Macron n’a pas hésité à utiliser sa boîte à outils totalitaire. Je m’attends à ce qu’il déclare l’état d’urgence nationale avec des pouvoirs de type loi martiale en place dès la fin de cette année. Je ne sais pas encore si les globalistes avec lesquels Macron s’associe de si près ont eu l’intention de parvenir à ce résultat, je ne sais pas encore si c’est le cas. Nous n’avons pas beaucoup entendu parler des revendications spécifiques ou des points de vue idéologiques des gilets jaunes. Comprendre les objectifs et les motivations des deux parties déterminera s’il y a un faux paradigme en jeu ou si les gilets jaunes sont un véritable mouvement populaire.

Résumé 

En résumé, le crash de la « bulle de tout » a été délibérément initié par les banques centrales. Le pire reste à venir en 2019. Trump est la brebis sacrificielle pour les élites bancaires, et son administration en assumera la responsabilité d’ici la fin de l’année, quels que soient les faits entourant le programme de démolition contrôlée de la Réserve fédérale. L’année 2018 a été le début de la prochaine phase de la crise, 2019 verra l’effondrement frapper la conscience du grand public sans parler de leur pas de porte et de leur portefeuille. 

Brandon Smith
 

vendredi, 01 février 2019

Jürgen Egyptien: Stefan George – Dichter und Prophet

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Jürgen Egyptien: Stefan George – Dichter und Prophet

 
Am 5. Dezember 2018 stellte Jürgen Egyptien sein neues Buch „Stefan George – Dichter und Prophet“ vor. Der Aachener Germanistikprofessor wählte aus seiner Biographie des Dichters eigens die Beziehung von Stefan George (1868–1933) zu Berlin aus. Während dessen Zeit in der deutschen Hauptstadt konnte er wichtige Kontakte, Freundschaften und Werkgemeinschaften knüpfen, die den George-Kreis mitbegründeten und ihn als Dichter bekannt machten. In der anschließenden Diskussion beantwortete Egyptien weiterführende Fragen zum Leben Georges. So unter anderem zu dessen Verhältnis zur Politik, zu anderen Dichtern, zum George-Kreis und seinem Werk. Den Zuhörern bot sich somit ein breites Bild Stefan Georges, das mit vielen Mythen und Vorurteilen aufräumte und die Persönlichkeit des Dichters nahebringen konnte.
 

Le président autrichien accuse les USA de traiter l’UE comme des colonies

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Le président autrichien accuse les USA de traiter l’UE comme des colonies

par Charles Sannat

La grosse colère autrichienne est liée à la double affaire Nord Stream 2, qui est un gazoduc censé alimenter l’Europe en gaz russe, et les sanctions avec l’Iran qui empêchent les pays européens de commercer avec Téhéran.

Pour le président autrichien, les USA traitent l’UE « comme des colonies ». Cela semble pour lui une découverte alors que nous, nous le savions depuis bien longtemps.
 
L’Union européenne, au lieu de tenter de se créer et de rêver sa puissance en éradiquant ses propres peuples et ses propres nations, ferait mieux de se penser par rapport aux grands acteurs que sont la Russie, la Chine et les États-Unis.
 
C’est en construisant une unité de nos différences et de nos identités aussi précieuses les unes que les autres pour affronter un monde extérieur fort peu sympathique que nous construirons une grande Europe fédérale utile et aimée.
 
Charles SANNAT
 
Le président fédéral autrichien Alexander Van der Bellen s’en est pris aux États-Unis pour leur attitude envers les pays membres de l’UE, rapporte Die Standard. Selon le média, c’est les différends sur le Nord Stream 2 et l’accord nucléaire avec l’Iran qui ont suscité une telle réaction du chef d’État.
 
Washington traite les pays membres de l’UE « comme des colonies », estime le président fédéral autrichien Alexander Van der Bellen cité par le quotidien Die Standard.
 
Selon le média, ces déclarations sont liées à la pression exercée par les États-Unis sur l’UE au sujet de la construction du gazoduc Nord Stream 2 et de l’accord sur le programme nucléaire iranien.

Il a fait remarquer que l’UE, qui est la troisième économie mondiale, doit être plus « sûre d’elle » sur la scène internationale.
 
Le projet Nord Stream 2 est réalisé par la société russe Gazprom, en coopération avec les entreprises européennes Engie, OMV, Shell, Uniper et Wintershall. Le gazoduc reliant la Russie à l’Allemagne via la mer Baltique devrait être mis en service d’ici fin 2019. Les États-Unis s’opposent énergiquement à ce projet.
 
La Russie a déclaré plusieurs fois qu’il s’agissait d’un gazoduc absolument commercial et compétitif. Par ailleurs, Vladimir Poutine a souligné que l’élaboration du Nord Stream 2 ne signifiait pas pour autant l’arrêt du transit de gaz russe via l’Ukraine.
 
Source Agence russe Sputnik.com ici

Gregory Swer auf der Oswald-Spengler-Konferenz 2018

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Gregory Swer auf der Oswald-Spengler-Konferenz 2018 

 
 
 

A propos du traité d'Aix la chapelle et de la notion de souveraineté

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A propos du traité d'Aix la chapelle et de la notion de souveraineté

par Pierre Eisner

Ex: http://thomasferrier.hautetfort.com 

La signature du traité dit d’Aix-la-Chapelle entre la France et l’Allemagne a suscité beaucoup de réactions. Sans doute a-t-on attaché trop d’importance à ce qui n’était qu’une opération de communication. Elle a été voulue par Emmanuel Macron pour l’aider à construire une façade de partisan de l’Europe, et concédée par Angela Merkel qui n’a plus de poids politique. Même s’il a fallu flatter le voisin allemand pour y parvenir. Mais tout texte, fût-il mal conçu et peu contraignant, a malgré tout une signification.

Le Rassemblement national (RN), comme une certaine partie de la droite, y a vu une perte de souveraineté, certains parlant de trahison. C’est sur cette perte supposée qu’il nous faut réfléchir. De quelle souveraineté s’agit-il quand on parle de celle de la France ? Est-ce celle du pouvoir de son dirigeant ou est-ce celle du pouvoir de son peuple ?

Le président Emmanuel Macron n’a pas perdu la moindre parcelle de son pouvoir par le fait du traité. Prenons ainsi l’exemple de la politique étrangère et de la défense. La France et l’Allemagne se sont engagées à coordonner leurs actions dans ces domaines, favorisant les échanges de personnel diplomatique et instituant notamment un Conseil franco-allemand de défense et de sécurité. Si, pour une raison quelconque, les dirigeants français et allemands sont amenés à prendre des décisions contradictoires, comme cela a été souvent la cas dans un passé récent, rien ne pourra les en empêcher. Alors ils se garderont bien de faire jouer les instances communes qu’ils ont instituées. En revanche si l’un ou l’autre, à propos d’une question un peu épineuse et faisant débat, est en phase avec son homologue ou parvient à le convaincre de rejoindre sa position, il pourra expliquer dans son pays qu’il est contraint par l’obligation de trouver une position commune, sollicitant par exemple l’avis d’un Conseil compétent.

En revanche le peuple français, comme le peuple allemand, aura perdu un peu de son pouvoir. On vient d’expliquer le mécanisme qui permet de court-circuiter le peuple lorsque sa position pourrait ne pas être celle attendue par son dirigeant.

C’est exactement ce qui se passe avec l’actuelle Union européenne. Il est inexact de dire que telle ou telle décision est imposée par Bruxelles. Lorsque l’avis des représentants du peuple français n’est pas sollicité, au prétexte de l’obligation de se conformer à telle règle européenne, c’est parce que son dirigeant s’est arrangé auparavant avec ses homologues pour ladite règle soit instaurée. Il y a bien un cas où la règle européenne est légitime. C’est celui de l’Euro et de la règle des 3% relative au déficits publics. En France au moins, le peuple s’est prononcé par référendum. Le paradoxe est que cette règle a été peu contraignante. On a accepté n’importe quoi de la Grèce pour son admission, comme de la France pour s’y conformer. Si la règle n’est pas respectée en 2019, il est peu probable que cela fasse des vagues.

Il y a bien un transfert de pouvoir, aussi bien à l’occasion de ce traité franco-allemand qu’à l’occasion des traités européens. Mais un transfert du pouvoir populaire au bénéfice du pouvoir discrétionnaire d’un dirigeant. C’est une perte sèche de démocratie, indépendamment de ce qu’on peut mettre comme périmètre pour définir le peuple.

Ce n’est pas comme si une Europe politique était installée, sous la forme d’un état unifié.  Ou comme si la France et l’Allemagne fusionnaient pour donner naissance à un état commun. On pourrait alors parler de transfert de souveraineté démocratique. Aujourd’hui la souveraineté démocratique n’est pas transférée : elle est dissoute au bénéfice d’une techno-structure et in fine des membres d’un club.

Pour revenir au traité franco-allemand ou à toutes les opérations qui y ressemblent, dans l’absence d’une instance politique installée au niveau adéquat, pour produire les rapprochements, les convergences que l’on peut raisonnablement souhaiter, ce ne sont pas des institutions qu’il faut créer pour tenter de les imposer, mais des convergences qu’il faut réaliser, sous le contrôle des citoyens de tous les états concernés.

Évidemment c’est difficile : il faut des dirigeants éclairés et courageux pour cela. Et cela concerne certains sujets comme l’économie, quand la diplomatie a besoin d’une légitimité politique et quand la lutte contre le terrorisme peut se contenter d’une coopération avec une mise en commun de moyens. A l’inverse, les institutions nouvelles, qui se multiplient à l’infini avec un coût incontrôlé, ne sont que des alibis. Chacun le sait : quand on veut évacuer un problème, on crée une commission.

C’est ainsi qu’il faut apprécier le traité d’Aix-la-Chapelle. Beaucoup de bruit pour rien, surtout pour ne rien faire de sérieux. Juste de la poudre aux yeux, mais qui peut aveugler.

Pierre EISNER (Le Parti des Européens)

Europa y el alma del Oriente, de Walter Schubart

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Europa y el alma del Oriente, de Walter Schubart

La editorial Fides está llevando a cabo en España una meritoria labor de difusión cultural, poniendo al alcance del lector inquieto y disidente toda una serie de textos fundamentales que, de otra manera, difícilmente serían conocidos más allá de minorías exiguas. Uno de los frentes abiertos por esta empresa es la edición de textosmetapolíticos. Podríamos decir, en líneas muy generales, que lametapolítica no es otra cosa que la Filosofía. Pero la Filosofía entendida como arma de combate para futuras y posibles luchas políticas más concretas y pedestres.

La metapolítica podría entenderse como un arsenal cultural al cual podrán acudir futuros combatientes en orden a cambiar el status quo. El Sistema, el Nuevo Orden Mundial, nunca va a celebrar que se publiquen las obras de importantes pensadores verdaderamente críticos, incompatibles con ésta dominación mundial. Los autores de la Revolución Conservadora alemana, los pensadores identitarios franceses y de la Nueva Derecha, las obras (casi) completas de Alain de Benoist, los textos de Spengler, Sombart, Schmitt … todo este arsenal nos lo pone en las manos la editorial Fides, un arsenal literario-filosófico traducido a la lengua española, apto para ir abriendo puertas y ventanas en los gruesos muros del Sistema. Para que nos entre un poco de luz, y tracemos sendas de libertad contrarias al pensamiento único.

Entre las últimas novedades editoriales de esta casa, figura la reedición de un texto que en España no se publicaba desde los años 40. Se trata de la obra del filósofo, teólogo y sociólogo balto-alemán Walter Schubart (1897-1942), Europa y el alma del Oriente. La obra, además de contar con el prólogo original de su traductor, cuenta con un estudio preliminar deCarlos X. Blanco, colaborador habitual de La Tribuna del País Vasco, en el que se establecen comparaciones entre las ideas del filósofo contemporáneo Oswald Spengler y las de Schubart. Schubart exhibe un pensamiento menos "belicista" que Spengler, dotado de un mayor vuelo y profundidad de tipo espiritual. En cualquier caso, los dos grandes de la filosofía del siglo XX percibieron la decadencia de Europa y olieron la cercanía de esa tragedia de la Gran Guerra. Spengler no llegó a verla, y Schubart hubo de sufrir sus comienzos y conocer la muerte en 1942, cautivo en un campo de concentración de los bolcheviques. Como balto-alemán que era, Schubart reunía las condiciones nacionales idóneas para procurar un acercamiento entre esas dos Europas que todavía hoy se dan la espalda, seguramente por la cizaña extra-europea y globalista: la Europa occidental y la oriental, ésta última representada especialmente por el mundo espiritual ruso.

Rusia es, en sí misma, una Civilización y una Espiritualidad. El abrazo que puede brindar Rusia a nosotros los occidentales no es "el abrazo de oso", antes bien, puede ser el abrazo salvífico de quien nos vuelve a enseñar la fe y las tradiciones que aquí, en el otro extremo geográfico, ya hace tiempo hemos perdido. Rusia, con su cristianismo tan auténtico (en su versión ortodoxa) y su defensa de la familia, la tradición, la convivencia ordenada de nacionalidades y culturas, es y debe ser un ejemplo para todos nosotros. Schubart sabía que Rusia sobreviviría al bolchevismo, como España sobrevivirá a ésta y a mil ideologías foráneas y artificiales, inoculadas como virus de intención letal, pero ineficaces a la postre si al menos queda una llama de ese espíritu tradicional inmarcesible. No en vano, Schubart nos ve a los españoles, en cierta medida, como "los rusos de occidente".

Un libro sin duda recomendable ahora que los identitarios, los conservadores anti-sistema, los reformadores en el sentido anti-mundialista, los rebeldes de toda Europa occidental buscan una "reserva espiritual", y perciben que el acercamiento entre Europa y Rusia (Eurasia) se torna absolutamente imprescindible, casi una cuestión de supervivencia

jeudi, 31 janvier 2019

2019, l'année du renouveau identitaire européen !

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2019, l'année du renouveau identitaire européen !

par Eugène Guyenne

Ex: http://thomasferrier.hautetfort.com 

Bonne année 2019 ! Qu'elle soit placée en vous de celle du chemin de l'enracinement identitaire (local, régional, européen) si ce n'est déjà fait car plus les années passent et plus ce sentiment s'affirme et se confirme comme le seul rempart au monde actuel où l'on vit (par l'effet de la mondialisation donc du déracinement exprimé par les flux migratoires extra-continentaux des dernières décennies, par l'islamisation, par le terrorisme, par la destruction des frontières européennes, des mœurs fondant notre civilisation par le "mariage pour tous", la théorie du genre...).

Où il n'y a pas d'échappatoire autre que de retrouver nos racines communautaires (famille, amis), locale (échelle la plus concrète et enracinée plus le lien avec la commune dans laquelle on vit), régionale (aimer notre propre région chargée d'Histoire, d'anciennes langues, cultures, traditions, en patrimoine culturel, culinaire) et européenne (puisque nous appartenons tous à cette terre qu'est l'Europe, à ce groupe d'humain qu'est notre Civilisation, unie pour la plupart d'une culture partagée de langue, de tradition, de patrimoine et donc d'héritage indo-européen).

Retrouver le lien communautaire, le lien de la nature avec les forêts, les montagnes, les mers, le lien spirituel (païen ou chrétien en rupture avec le pape actuel préparant notre extinction). Au-delà de l'enracinement humain et culturel, 2019 doit être aussi l'année du réveil identitaire sur le plan politique: pour transformer l'essai et voir les combattants de cette Europe gagner et mettre à bas tous ceux qui veulent la détruire, il est impératif de cotiser à une ou plusieurs structures faisant la promotion de cette Europe-là, identitaire, enracinée donc européenne. Par exemple au Parti des Européens, convergeant avec les autres structures identitaires animées du même idéal mais seule véritable structure identitaire électorale car aucun parti de droite en France ne promeut cet enracinement à la fois local, régional et européen.

Les souverainistes défendent une communauté nationale "multiculturelle", concevant la France comme une Idée et non une Réalité charnelle, chez qui l'Allemagne et de l'Europe constituent à leurs yeux le mal absolu, alors qu'en vérité il se situe aussi bien dans chacun des états, coupable par ses actions politiques du déracinement, de la globalisation, d'une société multi-conflictuelle, du jacobinisme mortifère, du socialisme de l'assistanat, de l'ultra-libéralisme, du cosmopolitisme. Le Parti des Européens souhaite mettre à bas ces états devenus nocifs, renverser la table au sein de l'Union Européenne et changer radicalement son fonctionnement afin de bâtir enfin une Europe identitaire unie.

En cette année européenne et identitaire de 2019, faites gagner vos idées, qui sont aussi les nôtres, et rejoignez-nous ! Une seule place manque: la vôtre !

Eugène Guyenne (Le Parti des Européens)

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Prof. Dr. Alexander Demandt auf der Oswald-Spengler-Konferenz 2018

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Prof. Dr. Alexander Demandt auf der Oswald-Spengler-Konferenz 2018

Prof. Dr. Alexander Demandt auf der Oswald-Spengler-Konferenz 2018 https://www.oswaldspenglersociety.com/ --- Alexander Demandt studierte Geschichte und Lateinische Philologie in Tübingen, München und Marburg und wurde 1964 bei Habicht mit einer Dissertation zu Zeitkritik und Geschichtsbild bei Ammianus Marcellinus promoviert. Als Assistent an der Johann-Wolfgang-Goethe-Universität Frankfurt am Main erhielt er 1964/65 das Reisestipendium des Deutschen Archäologischen Instituts (DAI). 1966 wurde er Assistent an der Universität Konstanz, 1970 erfolgte dort seine Habilitation mit einer Arbeit zum Thema Magister militum. Demandt war von 1974 bis 2005 Professor für Alte Geschichte am Friedrich-Meinecke-Institut der Freien Universität Berlin. Der Schwerpunkt seiner Arbeit liegt in den Bereichen der römischen Welt und in der Spätantike, außerdem beschäftigt er sich mit dem Phänomen des Niedergangs in der Geschichte, Kulturvandalismus, Geschichtstheorie, Geschichtsphilosophie und Wissenschaftsgeschichte. Im Jahr 2003 wurde Demandt mit dem Ausonius-Preis ausgezeichnet, 2008 erhielt er den Kulturpreis des Wetteraukreises. Er ist seit 1990 Korrespondierendes Mitglied des DAI sowie seit 2000 Korrespondierendes Mitglied der Österreichischen Akademie der Wissenschaften. Seit 2007 hatte Alexander Demandt mehrere Fernsehauftritte als Experte in der von Guido Knopp geleiteten und moderierten Fernseh-Dokumentationsreihe ZDF-History.
 

Comment la jeunesse devint le gibier de la caste mondiale

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Comment la jeunesse devint le gibier de la caste mondiale

par Nicolas Bonnal

Dans les années soixante, rappelle Thomas Frank, on a imposé le slogan Think Young, pour célébrer la marchandise nouvelle et la non-culture nouvelle à base de pub et de communication, une culture d’usurpateur (le Spectacle), disait Debord qui veut faire oublier comment elle est arrivée au pouvoir. On chassa les anciens et la tradition pour imposer le jeunisme consumériste.

Cinquante plus tard, on a une jeunesse de dystopie, à 90%  ruinée par l’immobilier, par les études, promue à des petits boulots disqualifiés, à des exils ingrats, à un nomadisme cheap et à un abrutissement technologique festif. Certes les jeunes valent mieux que leurs aînés et votent, rappellent Todd ou Guilluy, contre le système, aussi bien en France qu’en Angleterre.  Mais la jeunesse est remplacée et divisée. En outre elle n’a plus aucun outil culturel pour affronter le système. Depuis la fin des années 70, on ne lit plus – ou mal…

Celui qui a le mieux décrit cette involution est le mathématicien Gilles Chatelet, vers la fin des années 90 quand Paris achève sa grande transformation, pour parler comme Polanyi. Paris est promue capitale des fêtes,  de services et de la vie chère, bourrée de gadgets, de culture néo et de  « tantouzes de première »

Dans Vivre et penser comme des porcs, ouvrage polémique, décalé et philosophique, Chatelet commence par une description festive :

« Un dimanche soir de novembre 1979… Personne ne voulait manquer la « soirée rouge et or ». Tout ce qui avait compté, ou prétendait encore compter, avait promis de venir : brillants universitaires ralliés à la nuit, anciens et futurs ministres, mondains professionnels, jeunes condottieri de la mode, prédateurs et chasseurs de tête. »

Je le dis et je le répète, lisez le livre de ma condisciple Bacqué sur Richard Descoings. « Richie » dénonce  la collusion entre élites et fêtes, fric et multiculturalisme, appétits sans fin et humanitarisme creux. L’axe DSK-Macron-Benalla est déjà là, avec cette « nuit porte-jarretelles » qui n’en finit pas – et rappelle l’apocalypse joyeuse de Broch ou le festif de la Cacanie de Musil (j’en reparlerai). On vit, dit Chatelet, dans une société d’entendidos, de renards qui se comprennent à demi-mot en forniquant, pendant que les couillons continuent de voter pour la gauche ou la droite, ou pour les politiciens soi-disant responsables.

actualité,jeunesse,sociologie,problémes contemporainsChatelet comprend que les jeunes seront maltraités (en 1999, disait le Figaro il fallait gagner 90 000 franc mensuels pour mieux vivre à Londres qu’à Paris). Alors à quoi sert ce cirque romain et inhumain ?

« La commande sociale de l’ordre cyber-mercantile est simple : comme les grandes villes d’autrefois, qui montraient un solide appétit pour les pauvres, il se montre très friand de tout ce cyber-bétail de « jeunes à baladeur nomades et libres dans leur tête », un peu râleurs mais au fond malléables, facilement segmentables en tranches d’âge et en générations, et donc gibier sociologique idéal pour les modes. »

Les gadgets technologiques n’auront en rien aidé :

« La crétinisation postmoderne par la communication remplace avantageusement la caporalisation perpétrée par les conservatismes d’autrefois, décrits par Ernest Renan. »

Ceci dit si les jeunes ont voté contre le Brexit, contre Clinton pour Donald ou Bernie, pour Mélenchon ou pour Le Pen, c’est que ces outils ambivalents ont quelque part desservi le système… Raison pourquoi le système veut aussi imposer le programme – comme à la télévision…

Chatelet commente Attali (je sais, je sais, il est plus bête et ignare que méprisable encore) dans un de ses chapitres les plus percutants :

« Pour les Turbo-Bécassines et cyber-Gédéon de deuxième génération, l’ordre cyber-mercantile pourrait se montrer fort appétissant : en scrutant l’horizon des grandes tendances, Attali croit discerner une multitude de jeunes cavaliers chargés d’objets-nomades de plus en plus « intelligents ».

Tout le livre de Chatelet tourne autour de la dénonciation de la satanée pensée britannique (pour moi le pire reste le trop méconnu Bentham). Donc…

« Il n’est pas difficile de voir que ces jeunes à baladeur, prédictibles et stockables, ne sont que la forme festive et transurbaine des créatures de l’état de nature de Hobbes, réclamant donc un monde de souveraineté à la hauteur de leur mobilité et de leur convoitise exaspérée par les objets-nomades. »

cyberjeueneséé.jpgOui, la vie postmoderne est devenue « solitary, poor, nasty, brutish, and short », comme dit Hobbes. Car les attentats festifs aident à l’écourter cette vie.

Mais au-dessus de cette plèbe cheap et technophile règnent « les cavaliers-nomades de la surclasse »…Comme Christophe Guilluy, Chatelet souligne l’antiracisme tartuffe de cette surclasse à la romaine (revoyez les Fellini, Dolce Vita et le Satiricon). Et d’ajouter :

« On peut accorder une chose à cette surclasse : elle n’est pas « raciste » et même friande d’exotisme. Elle adore visiter ces précieux réservoirs de sauvagerie que sont les peuples-marchés pourvoyeurs de gladiateurs-boxeurs et de nubiens à plume. »

La bourgeoisie néo préfère les migrants aux compatriotes. Comme dit encore Guilluy, elle a besoin d’ouvriers du bâtiment et de serveurs de restau – sans oublier de footeux…

Le système n’aime pas les gilets jaunes mais il adore la racaille et les émeutiers. Chatelet écrit :

« On peut parier que les émeutes n’inquiéteront pas plus la surclasse qu’elles n’inquiètent M. le juge Richard Ponzer, pour qui la ville de New York illustre la possibilité pour des communautés situées aux deux extrêmes de l’éventail des revenus de cohabiter et de coopérer dans des conditions qui ne sont pas parfaitement harmonieuses et certainement pas placides. »

Car un pauvre de même origine peut devenir plus dangereux ; il l’a montré dans le passé. Il faut donc le remplacer.

Les émeutes font bouger, donc c’est du tout bon :

« Toute révolte ne sera qu’un « remous » inaudible par les marchés, aussi inoffensif et pathétique que les règlements de comptes entre jeunes mâles d’un troupeau de bovidés. »

Visionnaire, Chatelet annonce la réaction populaire de la France larguée :

« Car il reste encore aujourd’hui quelques braises de lucidité populaire ; le malaxage en peuple-marché et en cyber-bétail réversible n’a pas encore triomphé !…Demain, naturellement, les  « populistes ringards » risquent d’aboyer – sinon de mordre – encore plus fort. »

Quant à la jeunesse, à moins d’être milliardaire, on sait ce qui l’attend, entre le Bataclan, Orlando, le RER en panne,  la chambre de bonne à mille euros et les frais d’inscription à dix-vingt mille l’année :

« Comment battre de vitesse l’atomisation et sa prolifération d’unités de détresse réduite à leurs baskets, leur deux kilos de cervelle et leur baladeur ? »

Et Gilles Chatelet de conclure justement sur une référence mythologique :

« Prométhée n’est pas le dieu adoré par les saltimbanques de l’anarcho-mercantilisme. C’est devant Hermès – Hermès, Hermès l’esclave de Zeus -, et surtout devant Plutos l’argent-roi, qu’ils se vautrent, sans aucune pudeur. »

On espère que la jeunesse finira par comprendre. Elle a commencé, malgré son inculture politique et philosophique institutionnalisée par la dégénérescence de nos programmes éducatifs (tout pour le fric ou pour l’ouvert), et cela n’est pas bon sur le système qui repose comme on sait sur les retraités (80h de BFM par semaine), le bobo abruti qui accepte euphorique sa progressive prolétarisation, et les cathos zombie évoqués par Emmanuel Todd.

Sources principales

  • Gilles Chatelet – Vivre et penser comme des porcs (Gallimard)
  • Hobbes – Léviathan
  • Raphaelle Bacqué – Richie (Grasset)
  • Nicolas Bonnal – Lettre ouverte à la droite fille de joie (Michel de Maule) ; la décadence romaine (Amazon.fr)

NICOLAS BONNAL

https://nicolasbonnal.wordpress.com/2019/01/25/comment-la...

Postmodernism on the Right: A Case for Adopting Deconstructing as a Tool

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Postmodernism on the Right:
A Case for Adopting Deconstructing as a Tool

One of the realities that must be recognized by the Dissident Right, particularly in the Anglophone world, is that that those modes of thought and analysis broadly encapsulated by terms like postmodernism, critical theory, or the Frankfurt School are not inherently “Left-wing.” Collectively and individually, they are not inherently anything other than a means to an end. It was a success on the part of those who deployed these framing techniques that they convinced so many that they were actual philosophical positions. This sleight-of-hand duped several generations of Western society into believing that deployers of “critique” were arguing in good faith. Postmodernism and its cognate modes of thought and analysis could never amount to an end in themselves because they are by definition null space. Postmodernism is the analytic imperative to stand nowhere at no time, and critical theory is an injunction to critique and deconstruct from outside a value structure, not to imagine or construct one. That is not to say, however, that these intellectual currents belong to those with no values of their own.

The “ends” of deconstruction were conceived through an entirely separate mode of discourse to deconstruction itself. The Left-wing innovators of critical theory and postmodernism imagined replacing the foundational and time-tested cultural frameworks that their timeless and valueless intellectual techniques would destroy, with social constructs built on Left-wing values. These Left-wing values did not emerge from, nor were they explicitly present in, the instrumentalized nihilism of deconstruction. Quite the opposite, in fact. It is no secret that the values which animate Leftist thinkers derive from Enlightenment thought. Enlightenment streams of thought positively moralize on universal terms. They do so from initial constructs of sacred meaning that tend to be less internally challenged by the community adhering to them than were the moral precepts of the Catholic Church. The base of Leftist thought is thus anything but the hyper-self-aware and indiscriminately critical frame of nihilism that defines deconstruction.

Therefore, rather than “Leftist” schools of thought, the tools of deconstruction are better understood as weapons which may have proved more powerful than even their own progenitors thought they ever would be. I need not belabor this point. Most of you have undoubtedly encountered the logical shutdowns and bouts of indignant fury caused by simply and honestly considering the possibility that peoples of European descent may have their own collective history and that it may be legitimate for those who share that history, and its subsets, to preserve their biological heritage or act in their own interests. As many before me have pointed out, this is the net effect of deconstruction. In two generations, it rendered the most powerful family of peoples in human history a demographic nonentity struggling to even justify their own continued existence as recognizable peoples in their own homelands.

It is unsurprising, considering its net effect, that those who wish for peoples of European descent to have group autonomy/autonomies, and to continue existing in any recognizable way, consider deconstruction to be a pure and unmitigated evil. However, as I mentioned earlier, it is only a tool. This remains true regardless of whether or not it was a tool first used by those whose ideal future involves everything you find most sacred, including what you call your own people, ceasing to exist as you believe it to be doing now. Consequently, like any tool, you can use it yourself if you can figure out how it works.

Science is only your friend if you make it that way

I am aware that many who are right of center will contend that they do not need such beguiling linguistic contrivances, because they have “science” on their side. Surely it is only the Left that needs to make reality appear a certain way, because it is only the Left who adhere to a worldview that runs counter to objective truth? Perhaps this is true, but regardless of whether it is, “objective truth” is not synonymous with “science.” To assume such a thing is to mistakenly conflate non-human-created realities, and empirical evidence collected about the nature of those realities, with a set of social practices. This social dimension includes the conventions that define different scientific disciplines, as well as the role that science plays as a regulator of mainstream society. If it were true that all these phenomena constituted an indissoluble entity called “science,” and that the definition of this entity was coextensive with that of objective truth, then the Dissident Right would need to make some undesired concessions.

sociobio.jpgAmong such concessions would be that it is unscientific to form a research community around sociobiology, or to explore the possibility that the individual selection model of evolution may not capture all aspects of natural selection, and that group-level fitness may play a role. After all, this remains the official view of mainstream science, which is a testament to the success of the Left-wing Sociobiological Study Group. This scientific research community arose in response to E. O. Wilson’s Harvard-based sociobiological research circle, and it functioned with the sole purpose of preventing sociobiology ever becoming a scientific discipline.[1] [2] Another necessary concession would be that it is not “scientific” to form a research community focused on population genetics and intelligence, as the recent “investigations” of such a community by the managers of institutional science at University College London have indicated.[2] [3] Finally, if the social practices and institutions of “science” are coextensive with objective truth, the Dissident Right would have to accept that the categories of male and female “have no basis in science,” and thus whatever social customs have been organized around that binary system are illegitimate. This revelation is, after all, the official position of what is surely the uncontested apogee of scientific knowledge and authority: the journal Nature.[3] [4] If the official position of the editors of Nature does not constitute authoritative scientific truth, then what else could?

What these unfortunate situations have hopefully made clear is that “science” has proven to be no more capable of preventing itself from being deconstructed into the narrative of social justice than even the most “airy fairy” of humanities departments. This is because scientific disciplines are social practices, and always have been. The institutions carrying scientific authority over mainstream Western ontology are clearly not interested in revealing “objective truth,” but in shaping society in accordance with the cultural Left’s interpretation of “Enlightenment” principles. The reason for this is that the most powerful institutions of science have already been convinced that either “objective truth” does not exist, or at least that it is less meaningful than the pursuit of “progress.” Even the ever-unstable “scientific method,” purported to unite the work of all those disciplines bearing the name “science,” is the formulation of philosophers or scientists acting as philosophers, and not a revelation of objective truth made by science itself. The most recent iteration of the “scientific method,” generally described as “falsifiability,” is the work of Karl Popper, a scientifically uninitiated philosopher whose work and general worldview inspired the machinations of none other than George Soros.[4] [5]

My intention is not to argue that science is only shaped by social forces, and never provides access to objective truth, or at least the nearest thing to it. I don’t think that is true. Hilary Putnam’s “No Miracles” argument, which generally asserts that “scientific realism” is the only way to explain the success of scientifically-derived technology without resorting to miracles, indicates that science can indeed do more than simply reflect social arrangements.[5] [6] However, regardless of whether or not science offers a route to objective truth, it should not be treated as a monolith. The practices that define scientific disciplines, and those which delineate the wider community whose members are recognized as practitioners of “science,” are mediated through social forces. The Right’s refusal to accept that science is, at least to some degree, social and political in both its inner and outer workings has allowed its enemies to go unchallenged in consolidating their influence over “science” as an institution of public authority. If “science” alone could not prevent itself from being deconstructed into a puppet of Leftist progressivism, on what grounds should anyone believe that appealing to “science” would help in a culture war against the Left? “Science” is powerfully influenced by social values in the areas that matter most, and the cultural Left are the only ones who have worked to insert any such values among scientific communities. The Right must deconstruct scientific practice to remove these values, before reinserting their own.

To be clear, I am not arguing against objective truth. I think there are perfectly good reasons to believe that it exists, and that it is the most sensible position to assume that it exists. All I wish to argue is that the highly diffuse agglomeration of institutions, social conventions, material objects, and historically contingent practices which now happen to be labeled under the term “science” should be scrutinized independently of each other. “Science” should not be considered the single best route to truth at all times, in the same way that such may be true of thinking in a way that tries to avoid internal contradictions to explain something with all available evidence. High degrees of accuracy in physics does not imply that geneticists were pursuing an objective truth in targeting the genetic evidence for Cheddar Man’s skin color, nor that their findings reflect any such objective truth.

Deconstruction as rhetoric for the academy

The discourse of deconstruction loosely referred to as postmodernism is particularly valuable to the Dissident Right. This is because it allows one to think creatively outside the modernist set of rails which emerged from the conditions that obtained of nineteenth- and twentieth-century Western Europe and America. Riding through history on these rails has resulted in European-derived peoples finding themselves where they are now. As such, it would make sense for those who find the present condition unacceptable, and who wish to move those of European descent toward an alternative, to value a socially acceptable way to think outside the mode of thought that got them to where they currently are. Fróði Midjord and others have already pointed to the importance of the Dissident Right coming to understand and use postmodernism’s discovery of “hyper-realism.” He has described how this can be done by deconstructing the political baggage carried by most products of Western media. This is, of course, absolutely correct, and its importance can’t be overstated. However, I am referring to the reengineering of another one of postmodernism’s capacities. This capacity has more to do with brute rhetoric than with the self-aware deconstructive reflection that Mr. Midjord proposes. The following anecdote will hopefully demonstrate what this rhetorical capacity looks like when properly deployed.

Having recently gone to a seminar in my department, I noted an interesting phenomenon. There were a number of faces there which I had not seen before. One was a faculty member I had encountered once or twice, and the others were clearly four of her Ph.D. students. The seminar concerned a new way to approach species demarcation, a question that inevitably involves the application of a normative standard to define a biological population. After the talk came the questions I have heard so many times before, and they revealed the reason these new faces were here: “What provision does your model make for variations between individuals?”, “Isn’t a normative value system exclusionary?”, “How is your idea different from rhetorical tools that enlist scientific authority to pathologize and exclude ‘the other’?”, and so on.

It became clear at this point what was going on and why I had never seen these people at other seminars. It was because they only appear at seminars which are not directly related to their “field,” when they believe the content of that seminar either weakens their deontic framework, or is classed as morally objectionable by it. It is in these cases that they not only attend, but attend in force to dominate the question period with their “critique.” Evidently, one full-time staff hire had become a vector for an army of received morality enforcers, whose complete academic energies are dedicated to reinforcing their ideology and deploying it as the only lens through which they ever encounter other ideas. This was a social justice wolfpack.

Unsurprisingly, the speaker, like nearly all modern academics, had never interrogated his own deontic frame, making his implicit value system generally consistent with that symbolized by the “NPC” meme. He was not a social justice inquisitor himself, which was why he was applying his academic energy to an entirely separate subject. Nonetheless, he presumed tropes like “inclusion,” “diversity,” and “tolerance” to be moral imperatives, without ever considering what these words mean either in absolute terms or in different contexts. As such, the social justice enforcers didn’t have to locate any internal weaknesses in his argument to assault it. In fact, they didn’t have to engage with the logic or evidence he presented at all. All they had to do was point out where the supporting evidence and framework of logic, which undoubtedly took him months to compile and build, didn’t align with their own conceptual framework. Being that the speaker unquestioningly presumed the foundational axioms of this framework (which the wolfpack simply took to their logical extremes), all he could do was sheepishly accept their “critique” as revealing genuine flaws in his argument, apologize for these errors, and gradually retreat from nearly all the interesting points he had made. It took them seconds to use a set of ideas, that they acquired in hours, to defeat the framework of logic and evidence that took him months or years to construct.

One point illustrated by this anecdote is that the universities are not inherently impenetrable to a system of thought or analysis operating outside a non-Leftist frame. If they were, then there would be no need for Leftist wolfpacks to patrol conferences or workshops. Their critique of this man’s ideas were “correct,” to a degree. Many mainstream academics regularly, and unintentionally, introduce new ideas that lend themselves to strengthening the normative axioms from which the Dissident Right views the world, or at least could be repurposed that way with minimal effort. However, the second, and seemingly contradictory, point to take away from my anecdote is that the universities, at their deepest level of social convention, are not as free as the “Alt Lite” or “intellectual darkweb” presume that they are. The now-ubiquitous whining about “the SJWs!” emerging from “radical” publications like Quillete paint a picture of a few totalitarian puritans somehow perverting an otherwise completely free and functional domain of academic discourse. However, it is clearly the mainstream social rules of academic discourse themselves that grant such unholy power to the social justice priesthood. These rules mean that enforcers of social justice need only one “knockout” argument to defeat every idea from every other field, with near-zero intellectual energy expenditure. This universally effective tool is actually no argument at all, but a formula for merely identifying where any new ideas may come at the cost of their own unquestionable mandates for “inclusion,” “diversity,” or “tolerance.”

It is clear that any families of thought, such as the Dissident Right, which are genuinely dedicated to creatively exploring new ways to approach fundamental perspectives on the world simply do not have the ability to counteract the ideology of social justice, while its adherents win every argument by simply “deconstructing” everything into their own frame, while closing that frame to critique. This cannot be solved by only “deconstructing” the weaponized messages they dispatch in your direction. This is simply defense. It is their frame that needs to be challenged. However, because this frame is morally charged, it needs to be challenged by deconstruction from a different frame, whose adherents must hold it, whether explicitly or implicitly, to be morally self-evident. This is not the realm of positive discourse and dialectic, but that of rhetoric. Vox Day has made some sound observations on this point.

Rhetorically speaking, I will concede to my critics that introducing discourse from outside the conceptual rails which the Left derisively calls “bourgeois” values may appear absurd, obscurantist, or downright hostile by the bulk of Westerners who tend toward Right-wing thinking. My personal bias tells me that this is a signal that the structure of social conventions which ascribe meaning to the sacred values that the Dissident Right is trying to protect are worth protecting. To have a negative gut response to something that manifests nothingness and nowhere, as does postmodernism, is healthy. Considering that postmodernism was introduced into the academy only to destroy, it is also healthy to intuitively oppose it for that reason. I wouldn’t personally value a community who worship nuclear weapons for being engines of destruction. However, if you have any desire at all of gaining a foothold in the universities, which have proven to be an extremely powerful piece on the culture-war chessboard, deconstruction is not only a potentially effective strategy to adopt, but is, in my estimation, singularly necessary.

Some possible attack vectors in the universities

As I mentioned earlier, the Left’s worldview is not itself a product of deconstruction. This makes it vulnerable to the latter. Yet as things stand, academic agents of social justice remain spared from justifying what might be called the “opportunity cost” of universalizing their system of thought. This means that those applying Leftist “critique” are free to presume that something which comes at the cost of what they call “social justice” is necessarily an intellectual and moral hindrance to their opponent’s argument. Thus, whenever an agent of social justice begins a debate with the target of his “critique,” the entirety of his intellectual energy may be spent on positively pursuing his rhetorical objectives (which are coextensive with his moral objectives). He never has to defensively justify those objectives or the metaphysical presumptions upon which they are founded. By contrast, when all other actors in Western societies, academic or otherwise, encounter agents of social justice, they must split their energies between justifying why their objectives are worthwhile in positive terms, and then explaining how their objectives do not conflict with the ends of social justice. This leaves those subjected to a social justice critique only minimal intellectual energy to actually make their own arguments. It is this asymmetrical freedom to conserve their intellectual and rhetorical resources which converted shrieking harpies of usually moderate-to-low intelligence into feared academic arbiters to whom even the most brilliant professors defer in a debate.

A vocabulary needs to be developed which does to the initial axioms presumed by social justice what it did to the initial axioms of the paradigms that it was used to destroy. The ends of social justice themselves need to be found to be potentially “problematic” through another critical lens. This weaponized vocabulary must be built on a moral framework which presumes that, even if social justice were effectively executed, it would come at the cost of other things which are of greater value. This will allow for a rhetorically effective way to simply bypass having to defend an idea from a social justice critique, while simultaneously putting the deployer of that critique on the defensive. They will then have to waste time and energy finding ways to justify their own normative assumptions, with each attempt making them appear more linguistically deceptive and morally suspect.

This task is slow and difficult, but not impossible. It also gets easier as more absurd Leftist assumptions are identified and left out in the open. For instance, Leftist critiques nearly always assume that “inclusion” is a positive thing. They see inclusion as synonymous with “progress” and “equality,” and this predicates their strategy of doubting the grounds for which any category they don’t like excludes things. However, inclusion can just as easily be synonymous with regression and destruction. The existence of a hospital building, for instance, is predicated on the assumption that exclusion can be a good and constructive thing, which in turn presumes that universal inclusion relative to hospital buildings is a bad and destructive thing. If every possible thing were forced to be included in a hospital building, the category would be meaningless, and what might have been a hospital building would simply be a pile of rubble. Yet, every hospital building embodies the notion that some things belong and others do not. This embodiment presumes both differences between things, as well as an implicit hierarchy relative to what is “good” for the category “hospital building.”

A Leftist critique would point out that there are no objective grounds to support the implicit hierarchy that gives the normative category “hospital building” any meaning. From this, they would contend that your “hospital building” category is arbitrary, since they assume that any subjective values and hierarchies apart from their own are “arbitrary” by definition. This in turn allows them to imply that what is “true” could not be what motivates anyone to police the category “hospital building.” This leaves only the possibility that the category “hospital building,” which the victim of the critique chooses to police, is an imposition on the world, which could only be motivated by a desire to separate things, exclude things, and make some things inferior to other things. This is the essential nature of their notion of “oppression” which, as I have shown, could be used against literally anything they take issue with, for whatever reason. That is how agile and adaptable the Left’s rhetorical tools are. One who values hospital buildings may even be shown to be “xenophobic,” as their subjective category would “arbitrarily” exclude black people from comprising a part of hospital buildings. After all, the inclusion of black people in the superstructure of hospital buildings would be deemed to be something negative by anyone who values the structural integrity of hospital buildings.  Yet we have already shown that anyone who believes in the oppressive social construct “hospital buildings” could only ever be motivated by the love of “division,” “judgment,” and ultimately, “hate.”

The Left’s academic strategy rests on the hope that the opponent will forget that their categories have, or may have, implicit value. If one points this out, and argues from the assumption that, for instance, the category of “hospital building” has implicit value, it can easily be shown that the “inclusion,” which the Left presumes to be a universal good, is in fact destructive.  However, it cannot always be known if a category has value, and in some cases that value may only be knowable by those within the category. This is one of the foundations of the postmodern critique.

Academics sympathetic to the Dissident Right, or simply to challenging the status quo, should be asking their hecklers what the expense of forced “inclusion” might be, and what makes the Leftist heckler in question believe they have the moral legitimacy to enforce it. Another question that should be asked is if “inclusion” and “diversity” are necessarily desirable at all levels of everything, at all times? If so, why? One does not need to know the answers to these questions to effectively deploy them against proponents of social justice, if that deployment occurs with an equivalent degree of moral indignation. Fortunately, that indignation can be justified.

The great irony of social justice, as I see many on the Dissident Right are already aware, is that universal “diversity” at every level and at all times destroys the requisite particularities of “diversity”, because each discrete category becomes homogenized. The imposition of a universally distributed degree of “diversity” in a class of categories makes all the categories exactly the same, thus rendering them meaningless. Yet in social terms, within each category may exist an identity, way of life, or normative framework from which humans moralize and act. Forced “inclusion” and “diversity” thus destroys all categories everywhere at all times, and these impositions also come at the cost of other normative frameworks, from which people may derive meaning and purpose. Among such frameworks, one might include the “indigenous ways of knowing” of the Tiwi people, but also the foundational value structure of the Dissident Right. By pointing out what is being unthinkingly destroyed, the moral presumptions of universalist social justice can be framed as destructive, mindless, homogenizing impositions emerging from centers of power, which would strip the Left’s “critique” of its radical facade.

Another effective approach would be to “historicize” social justice. Social justice scholars never have to consider the historical contingency of their own analytical frame, despite regularly using this historicizing imperative as a blunt instrument against every other mode of discourse, e.g. “science studies.” This is because, up until now, they were the only ones comfortable arguing in such abominably bad faith. However, it would be both appropriate and effective for modern scholarship to ask “under what conditions of privilege did the homogenizing imperative of ‘social justice’ emerge?”, and “To what extent are the supposed standards of social justice merely historically contingent obsessions of powerful actors trying to forcibly shape the world in their image?” Courses that emerge one day may include “social justice in context,” in which the “aggressive triumphalism” of social justice is explored as a product of the toxic climate of “implicit oikophobia” which prevailed in the mid- to late-twentieth century. This would provide a non-resource intensive way to pathologize social justice within a prearranged narrative that could be easily transported to multiple sites.

Another key function of the historical approach is to depict social justice as being contingent on forces apart from itself, which diffuses the implicit assumption that it was “inevitable.” This is important, because something can only be considered “progress” that internally presumes the inevitability of historical movement toward its own endpoint. Take that away, and social justice simply becomes one cluster of reasoning from which humans derive meaning, among many. It ceases to be the truth and becomes a convention, which thus could only exist where it was imposed by agents with power trying to pursue more power. This technique is what the Left calls “parochializing,” and it proved deadly effective in destroying the Western Canon, leading to a generation of Europeans with no binding sense of a past, future, or present culture.

Conclusion

So what is the takeaway message from all of this? The Dissident Right and those sympathetic to its cause rest the legitimacy and meaning of their ideas on a set of values. This it shares with the Left, despite its initial values being different. However, what the Dissident Right does not share with the Left is the ability to “deconstruct” its opponent’s set of values. Academic enforcers of social justice have mastered the art of “deconstructing” all neutral parties whose discourse is in good faith, but they have no weapons against those whose discourse may be in bad faith. They know how to manipulate language, but not how to respond to their language being manipulated. To frame their analysis as morally suspect rhetoric and to demand that they justify it, is to force the social justice enforcer back into the realm of dialectic, a discourse in which they are generally incompetent. However, getting them there is not within the domain of dialectic itself.

A rhetorical strategy must be designed and agreed upon by a small community of people, who will need to train others to be dedicated to the task of “deconstructing” the deconstructors, if there is to be any hope for your side of the culture war to have a fair hearing in the academy. As such, I advise undercover academics to resist putting their energies toward positive arguments that support the worldview of the Dissident Right, at least at this point in time. Rather, they should make contact with each other and begin formulating a way to plausibly sell moral disgust at the most basic assumptions made by agents of social justice, and thus corrupt the moral firmware on which it runs. This may sound ridiculous, but it has already been accomplished with the tools of postmodernism.

The postmodernists of yesteryear conditioned an entire generation of white Westerners to be disgusted by the core moral axiom that once underwrote the “progressive” activities of their white Western predecessors. This axiom was the belief in the moral imperative to “civilize” the non-Western world. It underwrote the morality that justified the imperial march of “progress” as foundationally as “inclusion” and “diversity” underwrite the “progressive” activities of modern Leftists. The fact that mainstream discourse puts the word “civilize” in quotation marks today is a testament to the success of the postmodernists in deconstructing away an entire moral framework. It can be your success, too, and must be. Before any honest work can be done by anyone toward building anything new in academia, we must remove the cultural Left’s ability to destroy without consequence. This will involve identifying and deconstructing the platform from which they do it. This will need to occur with the same singlemindedness and cynicism that accompanied the rhetorical brilliance of Adorno, Marcuse, Horkheimer, and later Foucault, Lacan, and Latour.

Notes

[1] [7] Ullica Segerstrale, Defenders of The Truth: The Battle for Science in the Sociobiology Debate and Beyond (Great Clarendon Street Oxford: Oxford University Press, 2000), p. 406.

[2] [8] UCL, “UCL Statement on The London Conference on Intelligence [9],” January 13, 2018.

[3] [10] “Anatomy does not define gender,” Nature 563, no. 5 (2018).

[4] [11] George Soros, Soros on Soros: Staying Ahead of the Curve (New York: John Wiley & Sons, 1995), p. 33.

[5] [12] Hilary Putnam, Philosophical Papers, vol. 1, Mathematics Matter and Method (Trumpington Street Cambridge: Cambridge University Press, 1979), p. 73.

 

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mercredi, 30 janvier 2019

Livr'arbitres, 7 février 2019

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Werner Sombart ce grand oublié de l'histoire

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Chronique 39 bis :

Werner Sombart ce grand oublié de l'histoire

Prof. Dr. Gerd Morgenthaler auf der Oswald-Spengler-Konferenz 2018

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Prof. Dr. Gerd Morgenthaler auf der Oswald-Spengler-Konferenz 2018

 
 
Prof. Dr. Gerd Morgenthaler auf der Oswald-Spengler-Konferenz 2018 https://www.oswaldspenglersociety.com/ --- Gerd Morgenthaler ist Inhaber eines Lehrstuhls für Öffentliches Recht an der Universität Siegen. Nach Studium der Rechtswissenschaft (Erstes Staatsexamen 1987), Promotion zu einem international-steuerrechtlichen Thema (Heidelberg 1991) und Rechtsreferendariat in Baden-Württemberg (Zweites Staatsexamen 1991) habilitierte er sich mit einer Arbeit zum Freiheitsbegriff des Grundgesetzes in seiner historischen Prägung durch die Naturrechtsphilosophie der europäischen Moderne (Heidelberg 1999). Seine Forschungsschwerpunkte liegen in den Bereichen des Verfassungsrechts (Freiheitsgrundrechte, Nachhhaltigkeit, Rechtsstaat), der europäischen Integration (Krisen, Zukunftsperspektiven) und des Zusammenhangs von Recht und Entwicklung in außereuropäischen Kulturen (insbesondere im Südkaukasus, in Zentralasien und in China).
 

Une vie, une œuvre : Maurice Barrès, complexe ou ambigu ? (1862-1923)

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Une vie, une œuvre : Maurice Barrès, complexe ou ambigu ? (1862-1923)

Par Christine Goémé et Isabelle Yhuel.
Émission diffusée sur France Culture le 20.10.1994.
 
Intervenants :
 
- Daniel Rondeau
- François Broche
- Michel Cazenave
- Jean-Marie Domenach
- Christian Jambet
- Eric Roussel
- Georges Sebbag
- Michel Mourlet
 

Cioran, Germany, & Hitler

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Cioran, Germany, & Hitler

Translated by Guillaume Durocher

Ex: http://www.counter-currents.com

Translator’s Note: The following are excerpts from the preface to a collection of early articles by Emil Cioran translated from Romanian into French. I found this very interesting concerning the young Cioran’s embrace of fascism as embodying the “barbarism” he considered necessary to halt decadence. I have broken up some of the paragraphs. The title is editorial, and the footnotes are my own. Source: Emil Cioran, Apologie de la barbarie: Berlin-Bucharest (1932-1941) (Paris: L’Herne, 2015), pp. 11-19.

Why shouldn’t we rejoice when the flames of our will to sacrifice triumph over our sorrows, our illnesses, and our insignificant resignations? Renunciations, yes, but not resignations. He who renounces has too much to give, whereas he who resigns himself cannot even receive. – Emil Cioran, Vremea,[1] [2] January 14, 1934

Long before adopting French as his exclusive means of literary creation, it was first through German that the young Emil Cioran (1911-1995) gradually crossed the cultural boundaries of his country of origin. Born as a subject of the Austro-Hungarian Empire in the region of Transylvania, which was inhabited by many Saxons, he early on became familiar with this language which, from the age of fourteen, opened the doors to poetry and philosophical thought.

Some springs later, when he published his first pieces in the Romanian press, it was easy to feel the presence of German: in truth, it was then Cioran’s second language, almost a mother tongue, a language which conveyed an entire mental universe from which the future essayist would soon draw his inspiration, if not his identity. In 1928, shortly after having obtained his high school diploma, he left the city of Sibiu and registered at the Faculty of Letters and Philosophy of Bucharest: the capital, which was nicknamed “the little Paris of the Balkans,” was in those days resolutely turned towards France . . .

From this point of view, the cultural baggage of a Mihail Sebastian[2] [3] or a Eugène Ionesco[3] [4] – francophile spirits, if there ever were any! – was much more representative of the young Bucharest intelligentsia of the day than was Cioran’s . . . A discrepancy saturated with momentous issues and which has perhaps not been sufficiently emphasized.

Through the selection of articles presented in this volume, we have sought, on the basis of authentic documents, to reconstitute the young Cioran’s intellectual journey grappling with his pre-war Germanophilia. By reading them, one perceives better that a certain Germany – Romantic, then vitalist and irrationalist – was, in his eyes, able to be the counterpoint to the irrelevance of a France which to him was obsolete, as well as to the structural deficiencies of his country and the atrophy of a world in which the exercise of the mind is no longer, in short, compatible with Life. This Romanian was already well-versed in the art of the pamphlet and had only the harshest words, for pages on end, to excoriate the West’s decline. . . .

It goes without saying that Cioran’s stay in the Reich (autumn 1933-autumn 1935) constitutes a particular – and eminently crucial – episode in his biography. Whereas a few months earlier he still displayed a frank contempt for all forms of political engagement (“that immense filth,” he said), the philosophy student would nourish himself, as soon he arrived in Berlin, with a genuine passion for the “new Germany” – the effectiveness of the Gleichschaltung, the people’s frenzy, and especially the Führer’s charisma.

cioran-velo-nice.jpgFrom this period until his definitive move to France (1941), Cioran would constantly ideologize his discourse, fight against pacifism as well as skepticism, and promote the fanaticization of the masses and the resort to violence in order to destroy critical thought – convinced of having discovered in Hitlerism a model dictatorship to be urgently imported into his own country. He also sought – with force, lyricism, and aggressiveness – to put before his compatriots the following choice: a mission or despair; the birth of a history or rotting in time’s ash-heap; the transfiguring leap or death . . . He wrote in the February 4, 1934 columns of Vremea:

For my part, Romania remains of interest only insofar as it can succeed in becoming another Romania, insofar as speaking of another Romania is meaningful. Because, for my part, I refuse to patch a torn-up shirt back together, nor do I want to let myself be dissolved in a rot for which I am not responsible. Then, how can we not admire Germany’s self-asserting will, ready to fight the entire world, brandishing untenable ideas and unfounded aspirations, which are due to a vitality and a pride whose intensity eliminates caricatural ridiculousness, confronts the absurd, and nourishes itself against many mistakes which our insipid lucidity avoids because of a shameful prudence?

Simply said: there was, with Cioran, a before and an after Germany – a before and after 1933. How could his future rapprochement with the Iron Guard have been possible without his stay in Berlin and then in Munich, without this fateful stay during which he discovered the powerful aspirations of “great politics”? All the more in that there remained abyssal differences between Legionary doctrine and the theorist Cioran’s prescriptions (without speaking of those distinguishing Hitlerists from the Guard).

This is shown by his cursed book, The Transfiguration of Romania, published in 1936 . . . In this work, Cioran tries to confront his ideas concerning the philosophy of culture and of history with the concrete case of Romania, in order to establish the foundations for an explicitly nationalist project. If Codreanu’s disciples could legitimately appropriate some of his positions (notably on minorities and foreigners, and on the need to liquidate Romanian democracy and replace it with a far-Right dictatorship), it seems likely that many other arguments, consciously critical of the Guard, must have provoked much incomprehension and perplexity among the “Greenshirts”: the marked praise of Bolshevism; the pages dedicated to the people’s material misery, and the lack of genuine reflection in the national debate on social injustices; the categorical rejection of Orthodoxy and “Romanianism” as identitarian foundations for the country to be born; and the modernist voluntarism which Cioran stubbornly praises – against “tradition,” the “village,” the figure of the “eternal peasant” – in favor of a massive industrialization of the very rural Romania of that time . . .

This Cioran, in short, has nothing reactionary about him: he abhors the passéisme affecting too many of his compatriots, just as he abhors the limp and prudent consensus of parliamentarism, a political institution which in his eyes is as ineffective as it is corrupt, as incapable of raising Romania’s “historic level” as of inspiring the appearance, from within it, of the heroes which it so urgently needs.

And he repeats to excess: in Romania, everything is still to be created, there are no precedents – but one must first make the effort to definitively forget this wonderful past which many local historians claimed existed and which was, in fact, nothing more than a painful fantasy whose harmfulness was manifest. Yes, this Cioran wants to be exclusively turned towards the future. And the future, for him, is Nazi Germany – the perfect cultural and political antithesis to the French spirit, towards which Cioran feels a certain sincere attachment, but which it would ultimately be in vain to still attribute any vitality.

For that matter, one of the great questions raised by this part of Cioran’s biography is no doubt the following: How to explain the suddenness with which the young student, put into contact with Hitlerism, let himself be convinced to put his incisive pen and his vast culture in the service not only of liberticidal, but essentially deadly causes? The question is all the more difficult in that we cannot satisfy ourselves with the argument of temporary folly. “I know for certain that I will never go mad,” he quite precisely wrote to Bucur Țincu[4] [5] in 1932. And, does one become mad simply by constantly calling for madness in one’s literary productions?

A thorny question, then, but on which the chronological reading of the articles which follow can bring valuable insights: an extreme anthropological pessimism; the observation of a generalized decadence in the West inspired by Spenglerian analyses; a rejection of the rationalist tradition stemming from the Enlightenment to the benefit of thought centered on the “soul,” the “vital,” and the “intuitive”; and the exacerbation of the fundamental antinomy between Kultur and Zivilisation, with a stark predilection for Kultur. Even before his departure for Berlin, Cioran’s texts draw, on the strictly cultural level, from a collection of values and assessments which are so many “spiritual” predispositions towards an effective politicization of his discourse.

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That said, there is another easily observable phenomenon in these texts and which was, perhaps, more decisive still, that is to say: self-loathing. In the young Cioran, this takes on at least two forms: in the first instance, self-loathing as the representative of an organically deficient “small culture,” as a Romanian; then self-loathing as an intellectual. Constantly associated with the notions of fecundity and effectiveness, the aspiration towards a regenerative “barbarism” is for Cioran the only way to escape this double condition, which he considers sterile and humiliating.

The encounter with Hitlerism in the autumn of 1933 would serve as a catalyst in his mind: henceforth, to withdraw to inner life would no longer be acceptable; one needed to act, and act quickly – that is to say, politically. If this conversion was brutal, it is in fact because it answered a vital need, the inability to bear any longer the pressure of a wounded pride, mortified by Destiny.

Cioran’s frenzied enthusiasm was then proportional to the intensity of his despair. He no longer wanted to be lucid; he wanted to be alive – even if it meant, for that, renouncing everything, including his quality as a free, thinking man. He would bluntly write in Vremea:

Among all the values to which humanity has grown attached, none “wears out” as quickly as liberty. The feeling of inopportuneness becomes dramatic. Hence is born among intellectuals, in our time, a strange fury for submission, a need for blindness, delight in debasement. Nobody wants to be free anymore. And this is what is to be sought in the passion for the Right as much as for the Left.

Astounding statements, when one knows the outspokenness, the finesse, and the originality of the thinker which Cioran would become, a few years later, in the French language.

Notes

[1] [6] A Romanian newspaper, its name meaning Time.

[2] [7] A Romanian Jewish playwright, journalist, and novelist (1907-1945). He died in a traffic accident, not because of the persecution of European Jewry.

[3] [8] A Romanian playwright who, like Cioran, also lived in France and came to publish exclusively in the French language.

[4] [9] An essayist and literary historian who hailed from the same village as Cioran, Rășinari.

 

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mardi, 29 janvier 2019

"Oswald Spengler ou le tourment de l'avenir"

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Chronique 70 :

"Oswald Spengler ou le tourment de l'avenir"

Essais & analyses.
 

Emmanuel Pasquier - Le terrorisme à la lumière de la Théorie du partisan de Carl Schmitt

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Emmanuel Pasquier - Le terrorisme à la lumière de la Théorie du partisan de Carl Schmitt

Analyse gramscienne de la faillite de la gauche

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Chronique 123 :

Analyse gramscienne de l'actualité

Chronique 124 :

Analyse gramscienne de la faillite de la gauche

El legado ideológico de la primera guerra mundial

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El legado ideológico de la primera guerra mundial

Ex: https://www.elcritico.org

El pasado 11 de Noviembre se celebraba el centenario del final de la Primera Guerra Mundial o, mejor dicho, del día del Armisticio, ya que oficialmente la guerra terminó con los tratados posteriores que se sucedieron hasta 1958, cuando Andorra firmó el último tratado de paz con Alemania. Anécdotas a parte, la llamada “Gran Guerra” cambió el mapa de Europa y dejó muchas heridas abiertas y conflictos sin resolver. El propio mariscal Foch, que ejercía el mando supremo de los ejércitos aliados, pronosticó que el tratado de Versalles no pondría un fin definitivo a la guerra, y que la paz solo duraría 20 años. No se equivocó.

La primera guerra mundial fue absurda y carente de sentido, por lo rocambolesco de su desencadenamiento, por lo desproporcionado de su desarrollo y sobre todo por la falta total de objetivos políticos o militares. Esto creó un enorme problema a los dirigentes de los distintos bandos: Cómo justificar el enorme coste económico y en vidas de la guerra y cómo motivar a unos soldados que se preguntaban constantemente, ¿por qué luchamos? La guerra siempre había tenido objetivos reales y tangibles, pero en 1914 no los había. La necesidad de justificar tanto sufrimiento llevó a los contendientes a una construcción ideológica de supuestos valores elevados por los que se debía luchar o morir, frente a los valores de un enemigo que había que destruir.

El bando aliado, compuesto principalmente por países liberales e influido por el ingenuo e idealista presidente norteamericano W. Wilson, encontró su justificación en que las ideas liberales de la democracia y la justicia debían defenderse frente al avance a unos imperios Alemán, Austro-Húngaro y Turco, que eran autocráticos, opresores y enemigos de la libertad. Este idealismo liberal llevó también a Wilson a la idea de que debía crearse una entidad supranacional, una asamblea de naciones, para garantizar esa democracia global. Al resultar ganador el bando aliado, estas ideas se aplicaron en occidente, incluyendo la “democratización” de Alemania, pero los aliados no las llevaron más allá de Europa, ni a sus propias colonias.

En el frente Oriental, más complejo, se extendieron principalmente las ideas de la identidad nacional o étnica, sobre todo la de las pequeñas naciones frente al imperio opresor, pero también frente el vecino o el enemigo interno. La del frente oriental fue una guerra entre germanos, eslavos, húngaros, judíos, búlgaros, armenios, turcos, árabes, etc. Pero no se trató éste de un nacionalismo integrador, como el que había dado lugar a la unificación alemana o italiana el siglo anterior, sino una idea de nacionalismo victimista que sólo se sostenía en la oposición y diferencia con el otro, el enemigo ancestral, o el imperio opresor.

Todos estos conflictos fueron alentados también desde fuera, ya que ambos bandos esperaban destruir a su enemigo a través de la revolución, armando, apoyando y organizando a grupos de descontentos, separatistas, o de ideas políticas extremistas. Una de esas maniobras, como el lector seguramente conocerá, llevó al Imperio Alemán a ayudar a Lenin a llegar a Petrogrado, con el objetivo de alentar una revolución bolchevique que debilitara al Imperio Ruso, como ya había hecho Japón en 1905. Pero la revolución triunfó, dando lugar a la URSS y a otro importantísimo legado ideológico de la guerra.

Por supuesto, la guerra no creó estas ideologías liberales, nacionalistas y revolucionarias, ya existían antes de la guerra. Tampoco fueron estas ideologías las que la provocaron. Sin embargo, acabó convirtiéndose en la primera guerra por supuestos valores ideológicos. La construcción ideológica se hizo por la necesidad humana de racionalizar y la necesidad política de encontrar, primero una justificación a la guerra y una motivación para los soldados y, más tarde, darle sentido a ésta, a la destrucción causada, los millones de soldados y civiles muertos, y culpar de la guerra al enemigo. Esas ideas convertidas en ideología se incrustaron en la mentalidad del siglo XX y se quedaron para seguir influyendo la política mundial, y justificando la guerra, hasta el día hoy.

 

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lundi, 28 janvier 2019

Bergson et les blasphèmes de la société ouverte

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Bergson et les blasphèmes de la société ouverte

Les Carnets de Nicolas Bonnal

Ce sujet effrayant mériterait un livre détaillé. La société ouverte de Soros veut imposer le chaos partout : comme le chaos n’est pas naturel (relisez Gilles Chatelet) il faut l’imposer par la force, un peu comme le néolibéralisme s’impose par les thérapies de choc. Mais d’où vient cette société ouverte qui veut nous clouer le bec ?

On commence par le médiocre Karl Popper. On sait que Popper utilise cette expression pour s’en prendre aux ennemis que seraient les géants Platon, Hegel et Marx. Bref les plus grands génies de la pensée occidentale deviennent les ennemis de cette société moderne et ouverte. Ah, ce passé.... Vague prof d’université qui se prit pour le petit juge de la philosophie occidentale, Popper, libéral autrichien exilé en Nouvelle-Zélande, faisait partie de ces vrais penseurs de notre temps dont parla un jour Guy Sorman, et qui n’avaient de penseur que le nom. Ils étaient là pour imposer la société libérale chaotique, inégalitaire et fascisante dans laquelle nous sommes maintenant plongés à plein-temps. Dans Vivre et penser comme des porcs, livre qui me fut recommandé par Chevènement (nous avions le même éditeur), Gilles Chatelet décrivait l’origine britannique de cette pensée postmoderne : Hobbes et Bentham bien sûr, l’ineffable Malthus (voyez ce qu’on fait de nos jeunes), Mill, Hayek, Gary Becker, etc. On en reparlera.

Point n’est besoin d’être cacique pour remettre Popper à sa place. Wikipédia, rédigé parfois par d’honorables profs de philo, le fait pour nous :

« En 1959, le philosophe Walter Kaufmann a fortement critiqué les passages de cet ouvrage concernant Hegel. Il écrit notamment que le livre de Popper « contient plus d’idées fausses au sujet de Hegel que n’importe quel autre ouvrage » et que les méthodes de Popper « sont malheureusement semblables à celles des ‘universitaires totalitaires’ ». Kaufmann accuse Popper d’ignorer « qui a influencé qui » en matière de philosophie, de trahir les principes scientifiques qu’il prétend pourtant défendre, et de ne pas bien connaître les textes de Hegel – s’étant basé sur « une petite anthologie pour étudiants ne contenant pas un seul texte complet. » De même pour Eric Voegelin, le livre de Popper est un « scandale », une « camelote idéologique » qui utilise des concepts sans les maitriser, ignorant de la littérature et des problématiques des sujets traités. »

Et Wikipédia d’insister encore avec ce drôle :

« La philosophe Anne Baudart reproche à Popper ses rapprochements hâtifs, ainsi que le fait de porter sur les philosophes grecs « un regard tout à fait anachronique, fort loin de l'impartialité. »

Mais l’expression de société ouverte ne vient pas de Popper. Elle vient comme on sait de Bergson, le prof philosophe, subversif et mondain du siècle dernier, selon notre René Guénon, qui évoquait dans son Règne de la quantité le « nomadisme dévié ».

Bien avant la société liquide dénoncée par Zygmunt Bauman et par le brillant styliste et matheux Gilles Chatelet, Guénon note la menace de la pensée fluidique de Bergson (Règne de la Quantité, chapitre XXIII). Il souligne la fascination fin de cycle pour la dissolution de toute chose (nations, sexes, religions, familles…) :

« …de là leur allure « fuyante » et inconsistante, qui donne vraiment, en contraste avec la « solidification » rationaliste et matérialiste, comme une image anticipée de la dissolution de toutes choses dans le « chaos » final. On en trouve notamment un exemple significatif dans la façon dont la religion y est envisagée, et qui est exposée précisément dans un des ouvrages de Bergson qui représentent ce « dernier état » dont nous parlions tout à l’heure… »

La religion ouverte de Bergson va donner la société ouverte de Soros-Popper (et même la religion du père François). Dans ses Deux sources de la morale et de la religion, Bergson définit deux origines à la religion ; la mauvaise, qui est la traditionnelle ; et la bonne, qui est la sienne, et qui est « ouverte » comme la société de l’autre.

Guénon, très remonté :

« Il y a donc pour lui deux sortes de religions, l’une « statique » et l’autre « dynamique », qu’il appelle aussi, plutôt bizarrement, « religion close » et « religion ouverte » ; la première est de nature sociale, la seconde de nature psychologique ; et, naturellement, c’est à celle-ci que vont ses préférences, c’est elle qu’il considère comme la forme supérieure de la religion… »

On fait la chasse à la statique :

« Mais, dira-t-on, une telle philosophie, pour laquelle il n’y a pas de « vérités éternelles », doit logiquement refuser toute valeur, non seulement à la métaphysique, mais aussi à la religion ; c’est bien ce qui arrive en effet, car la religion au vrai sens de ce mot, c’est justement celle que Bergson appelle « religion statique », et dans laquelle il ne veut voir qu’une « fabulation » tout imaginaire ; et, quant à sa « religion dynamique », la vérité est que ce n’est pas du tout une religion. »

Cette religion ouverte façon Vatican 2 n’est plus une religion :

« Cette soi-disant « religion dynamique », en effet, ne possède aucun des éléments caractéristiques qui entrent dans la définition même de la religion : pas de dogmes, puisque c’est là quelque chose d’immuable et, comme dit Bergson, de « figé » ; pas de rites non plus, bien entendu, pour la même raison, et aussi à cause de leur caractère social ; les uns et les autres doivent être laissés à la « religion statique » ; et, pour ce qui est de la morale, Bergson a commencé par la mettre à part, comme quelque chose qui est en dehors de la religion telle qu’il l’entend. »

Précisons que Bergson inspira le romancier néo-catholique Joseph Malègue qui est lui l’une des références méphitiques de ce pape.

Guénon passe à la religiosité :

« Alors, il ne reste plus rien, ou du moins il ne reste qu’une vague « religiosité », sorte d’aspiration confuse vers un « idéal » quelconque, assez proche en somme de celle des modernistes et des protestants libéraux, et qui rappelle aussi, à bien des égards, l’« expérience religieuse » de William James, car tout cela se tient évidemment de fort près. C’est cette « religiosité » que Bergson prend pour une religion supérieure, croyant ainsi, comme tous ceux qui obéissent aux mêmes tendances, « sublimer » la religion alors qu’il n’a fait que la vider de tout son contenu positif, parce qu’il n’y a effectivement, dans celui-ci, rien qui soit compatible avec ses conceptions… »

La religion ouverte comme la société ouverte relève de la divagation mais attention, la férocité des méthodes n’est jamais loin, voir l’autoritarisme de ce pape ou du président français :

« …au fond, ce qui lui plaît chez les mystiques, il faut le dire nettement, c’est la tendance à la « divagation », au sens étymologique du mot, qu’ils ne manifestent que trop facilement lorsqu’ils sont livrés à eux-mêmes. Quant à ce qui fait la base même du mysticisme proprement dit, en laissant de côté ses déviations plus ou moins anormales ou « excentriques », c’est-à-dire, qu’on le veuille ou non, son rattachement à une « religion statique », il le tient visiblement pour négligeable… Ce qui lui appartient peut-être en propre, c’est le rôle qu’il attribue dans tout cela à une soi-disant « fonction fabulatrice », qui nous paraît beaucoup plus véritablement « fabuleuse » que ce qu’elle sert à expliquer… »

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Et Guénon rappelle l’incroyable : la propre sœur (Moina, voyez sa fiche) du prestigieux Bergson était une sorcière mariée au grand maître de la Golden Dawn, le fameux Samuel Liddell Mathers, lui-même premier véganien…

« Il est bien regrettable que Bergson ait été en mauvais termes avec sa sœur Mme Mac-Gregor (alias « Soror Vestigia Nulla Retrorsum ») qui aurait pu l’instruire quelque peu à cet égard ! »

Cela n’étonnera personne quand on sait la proximité de notre société ouverte et des nouveaux cultes Illuminati et autres tendances savantes es-sorcellerie… 

Je rappellerai également que l’expression « élan vital », qui est comme une marque de fabrique de la philosophie passe-partout de Bergson se retrouve usitée par Jerry Fields, un ponte de la pub américaine dans les années soixante ! Ah, la rébellion du grand marché, ah la créativité du publicitaire apprenti luciférien ! C’est chez Thomas Frank, l’auteur du grand livre sur le capitalisme de la subversion. Cela confirme que le trop oublié Henri Bergson est un grand-père de la culture des sixties.

On a pu depuis découvrir que la société du chaos a recours à l’autoritarisme pour imposer son imbuvable agenda.

Et pour qu’on n’accuse pas René Guénon de malfaçon herméneutique, on citera sans les commenter deux extraits assez déments du livre de Bergson, que certains doivent lire encore, et de quelle manière. C’est dans les Deux sources, chapitre IV, incroyablement nommé « Mécanique et mystique », où Bergson évoque la société ouverte à venir :

« Qu'un génie mystique surgisse ; il entraînera derrière lui une humanité au corps déjà immensément accru, à l'âme par lui transfigurée. Il voudra faire d'elle une espèce nouvelle, ou plutôt la délivrer de la nécessité d'être une espèce : qui dit espèce dit stationnement collectif, et l'existence complète est dans l'individualité. »

Et dans la conclusion :

« Ne nous bornons donc pas à dire, comme nous le faisions plus haut, que la mystique appelle la mécanique. Ajoutons que le corps agrandi attend un supplément d’âme, et que la mécanique exigerait une mystique. Les origines de cette mécanique sont peut-être plus mystiques qu’on ne le croirait ; elle ne retrouvera sa direction vraie, elle ne rendra des services proportionnés à sa puissance, que si l’humanité qu’elle a courbée encore davantage vers la terre arrive par elle à se redresser, et à regarder le ciel. »

Les dernières lignes sont aussi assez étourdissantes :

« L’humanité ne sait pas assez que son avenir dépend d'elle. A elle de voir d'abord si elle veut continuer à vivre. A elle de se demander ensuite si elle veut vivre seulement, ou fournir en outre l'effort nécessaire pour que s'accomplisse, jusque sur notre planète réfractaire, la fonction essentielle de l'univers, qui est une machine à faire des dieux. »

Et dire que Bergson a reçu le prix Nobel… Il est vrai que son héritier Soros, qui doit se prendre pour le génie mystique évoqué plus haut vient d’être promu homme de l’année par le Financial Times, feuille paroissiale du capitalisme mondial et possédé. Davos, la montagne magique…

Sources et notes

Gilles Chatelet – Vivre et penser comme des porcs (Gallimard)

Henri Bergson – Les deux sources de la morale et de la religion (classiques.uqac.ca)

Thomas Frank – The conquest of cool, chapter six.

Le règne de la quantité et les signes des temps (classiques.uqac.ca). Chapitre XXXIII : L’intuitionnisme contemporain

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Le coup d'Etat Macron. Le Prince contre la Nation

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Le coup d'Etat Macron. Le Prince contre la Nation

Un livre de Guillaume Larrivé

par Jean-Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

Guillaume Larrivé est  député Les Républicains de l'Yonne. Il est énarque, maître de requête au Conseil d'Etat, ancien membre des cabinets de Nicolas Sarkozy et de Brice Hortefeux

Présentation par l'éditeur

« Qu'est-ce que le macronisme au pouvoir ? Un nouvel absolutisme. Plus d'un an après l'élection d'Emmanuel Macron à la présidence de la République, le moment est venu de démontrer et dénoncer la logique de son règne : celle d'un coup d'État insidieux, par lequel le Prince cherche à accaparer, mois après mois, tous les pouvoirs de l'État. Sa présidence égocratique est celle d'une régression antidémocratique : un principat concentré dans les mains d'un homme et des palatins qui composent sa cour. Et parce qu'il est le premier lieu du pluralisme et de la défense des libertés, le Parlement est aussi le premier à être attaqué. Mais l'étrange coup d'État Macron aboutit à un paradoxe : le président de la force est celui de la faiblesse. Tandis que le Prince s'empare de la République, la nation est fracturée par l'impuissance de l'État à protéger vraiment les Français et à dessiner notre avenir. Pour que la France se réconcilie avec elle-même, il faut préparer, dès maintenant, l'après-Macron. »

larrivé.jpgCommentaire.

On ne pouvait pas attendre que Guillaume Larrivé, membre du parti Les Républicains, lequel se veut élément actif de l'opposition à Emmanuel Macron, juge avec beaucoup de faveur le début de quinquennat de celui-ci. Il faut noter cependant que les LR refusent généralement d'être considérés comme une « opposition de droite ». Ils se veulent plutôt représentatifs de tous le corps électoral centriste qui, par peur de Marine Le Pen, avait voté pour Emmanuel Macron, qui le regrette aujourd'hui et se cherche une ou plusieurs personnalités politiques pour les représenter lors des prochaines élections.

Nous conseillons la lecture de ce livre bien documenté à tous ceux qui se veulent aujourd'hui dans l'opposition, qu'elle soit de gauche ou d'extrême gauche, de droite ou d'extrême droite ou qu'elle se reconnaisse dans le mouvement Les Républicains. Le jugement que porte Guillaume Larrivé sur le pouvoir Macron et sur la personnalité de ce dernier devrait être partagé par tous. Macron se comporte  de plus en plus comme un dictateur en puissance s'étant approprié tous les pouvoirs de l'Etat. Mais le livre va plus loin. Il porte un jugement sévère sur ce qu'est devenue la Ve République et notamment sur ce que l'on appelle le pouvoir parlementaire ainsi le système électoral permettant à l'apprenti dictateur de se saisir pour les mettre à son service de toutes les formes de démocratie représentative.

Chacun ayant quelque bon sens ne pourra que partager son jugement. Le problème majeur du système politique actuel est la concentration du pouvoir dans les mains d'un seul homme. Depuis De Gaulle, il avait été admis que le chef de l'État incarnait la nation. Mais ceci ne doit pas signifier qu'un président élu de justesse puisse concentrer la quasi totalité des pouvoirs. On ne peut alors espérer qu'il puisse bénéficier de la confiance de la totalité des Français pendant cinq ans, sans aucun autre lieu de délibération et de décision. Pour Guillaume Larrivé, ceci explique l'apparition de voies de contestation ailleurs que dans la sphère politique. Les Gilets Jaunes en sont aujourd'hui l'incarnation la plus visible, mais il y en aura d'autres.

Il critique également le mode de fonctionnement de l'Assemblée Nationale que la majorité électorale au service d'Emmanuel Macron a transformé en une chambre d'enregistrement des volontés du Prince. Il reconnaît d'ailleurs que ce système avait commencé à fonctionner sous Jacques Chirac, avec le soutien de beaucoup ceux qui se veulent aujourd'hui opposants à Macron.

Malheureusement le livre ne donne pas beaucoup d'éclairages sur la façon selon laquelle devrait fonctionner le système politique dans le cas plus que probable du remplacement de la majorité actuelle par une majorité issue de l'opposition, et notamment d'une majorité issue du parti Les Républicains. On peut penser que par ce livre Guillaume Larrivé veut se positionner comme futur chef de cette majorité. Les candidats de valeur, on doit le reconnaître, ne sont guère nombreux actuellement .

Notre point de vue

Nous devons, en essayant de mieux comprendre la façon dont un Emmanuel Macron a réussi à prendre le pouvoir, regretter que Guillaume Larrivé ne cherche pas à expliquer en profondeur ce phénomène. Nous avons plusieurs fois ici rappelé l'hypothèse formulée par la plupart des analystes politiques s'efforçant à un regard géostratégique. Emmanuel Macron a été suscité et financé, avant et pendant sa campagne, par les multinationales financières ayant donné partout en Occident le pouvoir aux quelques 5% d'ultra-riches dominant cette partie du monde.

Il n'y a aucune raison de penser que des opposants à Macron, susceptibles de le remplacer, puissent le faire sans l'accord et le soutien de ces multinationales américaines. Qu'ils le veuillent ou non, ils seront obligés de s'y soumettre. Ils seront obligés aussi de défendre l'engagement de la France dans le complexe militaro-industriel américain, en lui refusant toute capacité de faire apparaître en Europe une majorité d'Etats se voulant indépendants, tant à l'égard du Brics que des Etats-Unis.

On peut craindre qu'un Guillaume Larrivé ou un de ses homologues, s'ils accédaient au pouvoir en France, puissent se comporter de façon différente.

Ajoutons sans donner de nom que les chefs actuels des Républicains ne suscitent pas une forte envie de les voir remplacer Emmanuel Macron.