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jeudi, 11 août 2011

London: Die britische Regierung hilflos!

London: Die britische Regierung reagiert auf die Unruhen hilflos wie der gestürzte Diktator Mubarak

Udo Ulfkotte

 

Zwanzigtausend Londoner (20.000!) haben in der vergangenen Nacht den Notruf gewählt und die Polizei um Hilfe vor Gewalttätern gebeten. In den wenigsten Fällen konnte die Polizei helfen. Viele Briten rannten vor den Migrantengangs um ihr Leben. Die Gefängnisse in London sind jetzt bis auf den letzten Platz gefüllt. Und die britische Regierung reagiert jetzt hilflos wie der gestürzte ägyptische Diktator Mubarak: Sie will die Massenproteste niederschlagen und die sozialen Netzwerke und Massenkommunikationsmittel vorübergehend abschalten lassen. Und 16.000 Polizisten sollen die Gewaltorgie junger Migranten beenden. Der EU-Politiker Gerard Batten fordert die Londoner Regierung auf, die Gewaltorgie durch Truppen niederschlagen zu lassen.

 

 

Die jüngsten Ereignisse in Norwegen und in Großbritannien läuten das Ende unserer Freiheiten ein. Denn die Politik wird nun alles dransetzen, um unter dem Mantel des Schutzes der Bevölkerung den totalen EU-Überwachungsstaat auszubauen. Die Chinesen erwarten das von uns vor den Olympischen Spielen 2012.

Die Migrantenunruhen in Großbritannien tragen bizarre Züge: Da stehen bewaffnete Afrikaner bewaffneten Türken gegenüber, die ihre Geschäfte vor dem plündernden Mob verteidigen und den Afrikanern zubrüllen: »Dies ist unser Stadtviertel«. Wo die Polizei keine Chance mehr hat, da ziehen nun Bürgerwehren auf. London erlebt auf einen Schlag die multikulturelle Realität. Besonders schlimm muss es für jene Journalisten sein, die nach den Attentaten von Norwegen vor der großen neuen potenziellen Gefahr von rechts warnten: Europäer, die mit der wachsenden Zuwanderung nicht einverstanden sind.

MEHR: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/europa/udo-ulfkotte/london-die-britische-regierung-reagiert-auf-die-unruhen-hilflos-wie-der-gestuerzte-diktator-mubarak.html

Fin de partie pour les dettes du système mondialiste

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Fin de partie pour les dettes du Système mondialiste

 

C’est l’accroissement permanent du volume des dettes privées et des dettes publiques qui a permis le développement du Système mondialiste. Mais l’heure de payer la facture est arrivée.

Polémia (ex: http://www.polemia.com/ ).

1- Le libréchangisme mondial et la dérégulation financière ont conduit à une concurrence fiscale entre les Etats. La délocalisation des profits et des patrimoines a débouché sur l’évaporation d’une partie des recettes fiscales des Etats : ainsi, en France, l’impôt sur les bénéfices s’élève à 3% de leur chiffre d’affaires pour les PME mais à seulement 0,3% pour les multinationales du CAC 40. La même logique s’est appliquée aux particuliers : les riches Grecs ont placé leurs avoirs en Suisse et beaucoup de Français aisés sont devenus exilés fiscaux en Belgique ou en Grande-Bretagne.

2- Le libréchangisme mondial a mis en concurrence la main-d’œuvre des pays développés avec celle des pays du tiers-monde : ce qui provoqué la baisse des salaires et la montée du chômage lié aux délocalisations, aux Etats-Unis et en Europe. Avec trois conséquences financières :

  • -la baisse de la base des recettes fiscales (ou des contributions sociales) ;
  • -la montée des dépenses d’assistance devenue nécessaire pour rendre acceptables les conséquences sociales des délocalisations ; l’Etat-providence a ici été mobilisé au service de la mondialisation et des intérêts du grand capital (privatiser les bénéfices, socialiser les pertes) ;
  • -la montée de l’endettement privé (en particulier aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne) pour maintenir artificiellement le niveau de vie des salariés et des chômeurs.

3- L’immigration – sorte de délocalisation à domicile – a eu les mêmes conséquences pour les secteurs du bâtiment de l’hôtellerie et des services que les délocalisations pour le secteur industriel. Quand Nafissatou Diallo, fausse réfugiée guinéenne, occupe un emploi précaire au Sofitel de New York, c’est une Afro-Américaine de plus qui pointe au chômage.

L’immigration de masse emporte donc les mêmes conséquences financières que les délocalisations mais aussi une conséquence supplémentaire – surtout en Europe et a fortiori en France : la prise en charge de la couverture sociale d’une personne et souvent d’une famille supplémentaire. Car au lieu de prendre en charge socialement le travailleur et sa famille, on prend en charge le chômeur et sa famille plus l’immigré (et sa famille) qui le remplace au travail.

4- Tout ceci creuse les déficits, d’autant que le redressement financier est difficile car chaque campagne électorale s’y oppose :

  • -les candidats ont besoin d’argent pour financer leurs coûteuses campagnes de communication : ils doivent donc ménager les grands lobbys, les grandes entreprises et les hyper-riches ; pas possible donc d’augmenter les recettes fiscales ;
  • -les candidats ont aussi besoin de ménager leurs « clientèles » électorales vivant de subsides publics ; guère possible dans ces conditions de diminuer les dépenses…

Il ne faut pas chercher ailleurs la cause du blocage de la situation budgétaire américaine. Notons d’ailleurs que lors de la dernière présidentielle française les deux finalistes avaient chacun promis de creuser le déficit de 40 milliards d’euros supplémentaires : principalement en dépenses sociales pour Ségolène Royal, principalement en déductions fiscales pour les plus riches pour Nicolas Sarkozy qui a d’ailleurs tenu les engagements pris envers ses mandants.

5- Dans ces conditions le seul recours fiscal possible est de taxer un peu plus les classes moyennes en faisant appel à leur sens des responsabilités. Mais leur sens civique et leur dévouement ne peuvent être que profondément découragés par l’arrogance de l’oligarchie financière qui s’est enrichie durant les années de crise.

Il n’y a donc pas d’autres évolutions possibles que la poursuite de la course vers l’abîme.

Et après ?

6- Polémia (*) a largement annoncé depuis 2006, et singulièrement depuis 2008, l’évolution actuelle, d’autant que la « solution » retenue par l’oligarchie mondiale après la faillite de Lehman Brothers, en 2008, a consisté à étatiser les dettes privées et à ajouter de la dette à la dette. L’économie mondiale a été traitée comme l’ivrogne à qui on recommande une bonne cuite pour sortir de sa gueule de bois…

7- La chute du Système mondialiste va donc se poursuivre avec deux conséquences probables : -l’éclatement de la zone euro et le retour du Deutschmark ; -la fragilisation de la puissance américaine. Bref, ce que le GEAB avait diagnostiqué comme une dislocation géopolitique majeure.

8- Aller au-delà de ce diagnostic est difficile. « L’histoire est le fruit de l’inattendu » (Dominique Venner). Dire ce qui sortira de l’effondrement du Système mondialiste est aussi délicat que l’était de prévoir le futur de la Russie lors de la chute du communisme. L’avenir n’est pas toujours pavé de roses…

9- On voit mal néanmoins comment la reconstruction pourrait se faire autrement que par un recours aux fondamentaux : frontières, protectionnisme, relocalisations, souveraineté des peuples. Le politiquement correct est mort mais il ne le sait pas encore…

Polémia
8/08/2011

(*) Voir aussi (entre autres très nombreux articles aux rubriques « dette » ou « crise ») :

« Le Capitalisme à l'agonie » de Paul Jorion
La balance des paiements des Etats-Unis et les crises financières - un demi-siècle d'histoire (Première partie)
Après moi le déluge ? les dérèglements du système politique
Les banques internationales exploitent la crise pour engranger des profits massifs
Essor de la « superclasse globale » (ou hyperclasse) et crise des classes moyennes.
Dette française : les gouvernants achètent des clientèles électorales et du temps d'antenne en hypothéquant l'avenir (édito 07/2009)
Crise systémique globale : Le choc cumulé des trois « vagues scélérates » de l'été 2009
Nouvelles de la « très grande dépression »
La fin de la « mondialisation heureuse » : un retour vers des économies plus autocentrées ? (édito 04/2008)
Le retour en grâce de Maurice Allais
La crise financière (Polémia 01/2009)
Rapport de la Commission sur la dette publique
« L'Empire des dettes : A l'aube d'une crise économique épique » par William Bonner et Addison Wiggin traduit par Marianne Véron
Finances publiques françaises : le péril argentin
Déclin français et « argentinisation » : et si l'on parlait de la responsabilité des institutions de la Ve République !

Krantenkoppen - Augustus 2011 (2)

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Krantenkoppen

Augustus 2011 (2)

THE NORWEGIAN MASSACRE, THE STATE, THE MEDIA AND ISRAEL:
Professor James Petras: "The Oslo attacks raise fundamental questions about the growing links between the legal Far-Right, the ‘mainstream media’, the Norwegian police, Israel and rightwing terrorism":
http://www.voltairenet.org/The ​-Norwegian-Massacre-the-State
 
 
SYRIE: SOMMES-NOUS VICTIMES DE LA DESINFORMATION?
"Cette image d’une Syrie en pleine révolution et d’un parti Baath au bord du gouffre ne correspond en aucun cas à la réalité du terrain, où le pouvoir contrôle la situation et où la contestation s’est considérablement réduite."
 
 
WIJS DE STAAT ISRAEL TERECHT:
"Laat het voldoende zijn te verwijzen naar het Kairos-document, in 2009 uitgebracht door de gezamenlijke Palestijnse christenen en door de katholieke patriarch van Jeruzalem mede ondertekend. Dat document benoemt de voortdurende bezetting door Israël tot het grootste kwaad voor allen, christen of niet. Het doet een beroep op alle christenen in de wereld om door desinvestering en economische boycot de Israëlische regering te noodzaken aan de bezetting een eind te maken."
 
 
ERKENNING VAN PALESTINA OF OORLOG MET IRAN?
"De mogelijke erkenning van Palestina als staat door de VN brengt het koloniale project van Israël op de westelijke Jordaanoever in gevaar en zal bovendien de apartheidswetgeving binnen de staat Israël zelf meer op de voorgrond brengen":
http://www.dewereldmorgen.be/a ​rtikels/2011/07/17/erkenning-v ​an-palestina-oorlog-met-iran
 
 
DUITSE OORLOGSSCHEPEN VOOR ANGOLA:
""De bedoeling daarvan is Angola op interventies in Afrika voor te bereiden, verklaarde kanselier Angela Merkel. (...) Dat plan ligt in de lijn van de sinds jaren toegepaste strategie van de Duitse regering om militaire structuren in Afrika op te bouwen. Die moeten oorlogsoperaties mogelijk maken, uitgevoerd door lokale strijdkrachten, met de bedoelding een pro-westerse orde op het continent te handhaven zonder dat Europese troepen moeten worden ingezet":
 
ILAN PAPPE: DE KNORRIGE DIPLOMATEN VAN DE SCHURKENSTAAT ISRAËL:
"De strijd voor ondersteuning van de Palestijnse rechten in cruciale Europese landen is succesvol geweest. Met nauwelijks werkingsmiddelen, soms afhankelijk van kleine groepen geëngageerde enkelingen heeft deze campagne het leven voor elke diplomaat van Israël waar ook ter wereld tot een hel gemaakt":
http://www.dewereldmorgen.be/a ​rtikels/2011/07/25/ilan-papp-d ​e-knorrige-diplomaten-van-de-s ​churkenstaat-isra-l
 
 
OSLO: VRAIE TUERIE SOUS FAUSSE BANIERE?
"Il semble en tous les cas tout à fait possible qu’on soit en face d’une opération complexe de type «false flag» (fausse bannière)":
http://www.nation.be/web/oslo- ​vraie-tuerie-sous-fausse-banni ​ere/
 
 
UN PAYSAN SE SUICIDE CHAQUE JOUR:
"Les agri­culteurs se suicident plus que les autres professions. Le taux de suicide des agriculteurs exploitants est le plus élevé des catégories socio­professionnelles".
 
 
POETIN WIL WIT-RUSLAND ERBIJ:
"De Russische premier Vladimir Poetin ziet het wel zitten om Rusland en Wit-Rusland om te vormen tot één land":
http://www.powned.tv/nieuws/bu ​itenland/2011/08/poetin_wil_wi ​trusland_erbij.html
 
 
SERBIA AND THE NEW WORLD ORDER:
"The Serbian people are being sold out by their own politicians":
http://english.pravda.ru/world ​/europe/31-07-2011/118623-serb ​ia_world_order-0/
 
 
BRAZILIAANSE MUNT OP HOOGSTE NIVEAU OOIT:
"In Brazilië voltrekt zich een economisch mirakel. Zuid-Amerika's grootste economie liet vorig jaar een groei van 7% noteren en mag nu de Mundial van 2014 en de Olympische Spelen van 2016 organiseren. Tijdens het presidentschap van Lula da Silva ontsnapte 10,4% van de Braziliaanse bevolking uit de armoede":
http://www.express.be/business ​/nl/economy/brazilaanse-munt-o ​p-hoogste-niveau-ooit/149882.h ​tm
 
 
WAT DOET DE DOLLAR ALS AMERIKA STRAKS FAILLIET GAAT?
"Wat weinigen weten is dat de VS al 2 maal failliet gingen: ze slaagden er niet in hun schulden terug te betalen aan de Fransen na de Amerikaanse Onafhankelijkheidsoorlog (1775–1783) en ook in 1979 verzaakten ze aan de tijdige terugbetaling van hun schuldeisers":
http://www.express.be/business ​/nl/economy/wat-doet-de-dollar ​-als-amerika-straks-failliet-g ​aat/149912.htm
 
 
PEROU: OU LE CARDINAL DE LIMA PARLE DE PATRIE, D'IDEOLOGIE DU GENRE ET DE CIVILISATION CHRETIENNE!
"L’homélie prononcée par le cardinal Juan Luis Cipriani en sa cathédrale de Lima, à l’occasion du 190e anniversaire de l’indépendance du Pérou et en présence de toutes les autorités de l’Etat, du pouvoir judiciaire, des élus politiques, de Mme le Maire, des autorités militaires et du Corps diplomatique. Elle est remarquable, insolite. Où l’on reparle de « patrie »…"
http://leblogdejeannesmits.blo ​gspot.com/2011/07/ou-le-cardin ​al-de-lima-parle-de-patrie.htm ​l
 
BREIVIK: EIN LEIDENSCHAFTLICHER VERTEIDIGER DES STAATES ISRAEL:
"Breiviks Aussagen über das Judentum erinnern an die anglo-israelitische Ideologie, die im 19. Jahrhundert in Großbritannien entstand. Sie ist in Skandinavien – vor allem in Freimaurerkreisen – verbreitet."
http://www.kreuz.net/article.1 ​3616.html
 

La musique du Doudou (Mons, Hainaut)

 

La musique du Doudou (Mons, Hainaut)

Doudou 2010 - Le combat

 

Combat du lumeçon

 

Keith Preston: Understanding Carl Schmitt

 

Keith Preston: Understanding Carl Schmitt

Carl Schmitt: The Conservative Revolutionary Habitus and the Aesthetics of Horror

Carl Schmitt: The Conservative Revolutionary Habitus and the Aesthetics of Horror

Richard Wolin

Ex: http://freespeechproject.com/

 

"Carl Schmitt's polemical discussion of political Romanticism conceals the aestheticizing oscillations of his own political thought. In this respect, too, a kinship of spirit with the fascist intelligentsia reveals itself."
—Jürgen Habermas, "The Horrors of Autonomy: Carl Schmitt in English"

"The pinnacle of great politics is the moment in which the enemy comes into view in concrete clarity as the enemy."
—Carl Schmitt, The Concept of the Political (1927)

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Only months after Hitler's accession to power, the eminently citable political philosopher and jurist Carl Schmitt, in the ominously titled work, Staat, Bewegung, Volk, delivered one of his better known dicta. On January 30, 1933, observes Schmitt, "one can say that 'Hegel died.'" In the vast literature on Schmitt's role in the National Socialist conquest of power, one can find many glosses on this one remark, which indeed speaks volumes. But let us at the outset be sure to catch Schmitt's meaning, for Schmitt quickly reminds us what he does not intend by this pronouncement: he does not mean to impugn the hallowed tradition of German étatistme, that is, of German "philosophies of state," among which Schmitt would like to number his own contributions to the annals of political thought. Instead, it is Hegel qua philosopher of the "bureaucratic class" or Beamtenstaat that has been definitely surpassed with Hitler's triumph. For "bureaucracy" (cf. Max Weber's characterization of "legal-bureaucratic domination") is, according to its essence, a bourgeois form of rule. As such, this class of civil servants—which Hegel in the Rechtsphilosophie deems the "universal class"—represents an impermissable drag on the sovereignty of executive authority. For Schmitt, its characteristic mode of functioning, which is based on rules and procedures that are fixed, preestablished, calculable, qualifies it as the very embodiment of bourgeois normalcy—a form of life that Schmitt strove to destroy and transcend in virtually everything he thought and wrote during the 1920s, for the very essence of the bureaucratic conduct of business is reverence for the norm, a standpoint that could not exist in great tension with the doctrines of Carl Schmitt himself, whom we know to be a philosopher of the state of emergency—of the Auhsnamhezustand (literally, the "state of exception"). Thus, in the eyes of Schmitt, Hegel had set an ignominious precedent by according this putative universal class a position of preeminence in his political thought, insofar as the primacy of the bureaucracy tends to diminish or supplant the perogative of sovereign authority.

But behind the critique of Hegel and the provocative claim that Hitler's rise coincides with Hegel's metaphorical death (a claim, that while true, should have offered, pace Schmitt, little cause for celebration) lies a further indictment, for in the remarks cited, Hegel is simultaneously perceived as an advocate of the Rechtsstaat, of "constitutionalism" and "rule of law." Therefore, in the history of German political thought, the doctrines of this very German philosopher prove to be something of a Trojan horse: they represent a primary avenue via which alien bourgeois forms of political life have infiltrated healthy and autochthonous German traditions, one of whose distinguishing features is an rejection of "constitutionalism" and all it implies. The political thought of Hegel thus represents a threat—and now we encounter another one of Schmitt's key terms from the 1920s—to German homogeneity.

Schmitt's poignant observations concerning the relationship between Hegel and Hitler expresses the idea that one tradition in German cultural life—the tradition of German idealism—has come to an end and a new set of principles—based in effect on the category of völkish homogeneity (and all it implies for Germany's political future)—has arisen to take its place. Or, to express the same thought in other terms: a tradition based on the concept of Vernuft or "reason" has given way to a political system whose new raison d'être was the principle of authoritarian decision—whose consummate embodiment was the Führerprinzep, one of the ideological cornerstones of the post-Hegelian state. To be sure, Schmitt's insight remains a source of fascination owing to its uncanny prescience: in a statement of a few words, he manages to express the quintessence of some 100 years of German historical development. At the same time, this remark also remains worthy insofar as it serves as a prism through which the vagaries of Schmitt's own intellectual biography come into unique focues: it represents an unambiguous declaration of his satiety of Germany's prior experiments with constitutional government and of his longing for a total- or Führerstaat in which the ambivalences of the parliamentary system would be abolished once and for all. Above all, however, it suggest how readily Schmitt personally made the transition from intellectual antagonist of Weimar democracy to whole-hearted supporter of National Socialist revolution. Herein lies what one may refer to as the paradox of Carl Schmitt: a man who, in the words of Hannah Arendt, was a "convinced Nazi," yet "whose very ingenious theories about the end of democracy and legal government still make arresting reading."

The focal point of our inquiry will be the distinctive intellectual "habitus" (Bourdieu) that facilitated Schmitt's alacritous transformation from respected Weimar jurist and academician to "crown jurist of the Third Reich." To understand the intellectual basis of Schmitt's political views, one must appreciate his elective affinities with that generation of so-called conservative revolutionary thinkers whose worldview was so decisive in turning the tide of public opinion against the fledgling Weimar republic. As the political theorist Kurt Sontheimer has noted: "It is hardly a matter of controversy today that certain ideological predispositions in German thought generally, but particularly in the intellectual climate of the Weimar Republic, induced a large number of German electors under the Weimar Republic to consider the National Socialist movement as less problematic than it turned out to be." And even though the nationalsocialists and the conservative revolutionaries failed to see eye to eye on many points, their respective plans for a new Germany were sufficiently close that a comparison between them is able to "throw light on the intellectual atmosphere in which, when National Socialism arose, it could seem to be a more or less presentable doctrine." Hence "National Socialism . . . derived considerable profit from thinkers like Oswald Spengler, Arthur Moeller van den Bruck, and Ernst Jünger," despite their later parting of the ways. One could without much exaggeration label this intellectual movement protofascistic, insofar as its general ideological effect consisted in providing a type of ideological-spiritual preparation for the National Socialist triumph.

 

Schmitt himself was never an active member of the conservative revolutionary movement, whose best known representatives—Spengler, Jünger, and van den Bruck—have been named by Sontheimer (though one might add Hans Zehrer and Othmar Spann). It would be fair to say that the major differences between Schmitt and his like-minded, influential group of right-wing intellectuals concerned a matter of form rather than substance: unlike Schmitt, most of whose writings appeared in scholarly and professional journals, the conservative revolutionaries were, to a man, nonacademics who made names for themselves as Publizisten—that is, as political writers in that same kaleidoscope and febrile world of Weimar Offentlichkeit that was the object of so much scorn in their work. But Schmitt's status as a fellow traveler in relation to the movement's main journals (such as Zehrer's influential Die Tat, activities, and circles notwithstanding, his profound intellectual affinities with this group of convinced antirepublicans are impossible to deny. In fact, in the secondary literature, it has become more common than not simply to include him as a bona fide member of the group.

The intellectual habitus shared by Schmitt and the conservative revolutionaries is in no small measure of Nietzschean derivation. Both subscribed to the immoderate verdict registered by Nietzsche on the totality of inherited Western values: those values were essentially nihilistic. Liberalism, democracy, utlitarianism, individualism, and Enlightenment rationalism were the characteristic belief structures of the decadent capitalist West; they were manifestations of a superficial Zivilisation, which failed to measure up to the sublimity of German Kultur. In opposition to a bourgeois society viewed as being in an advanced state of decomposition, Schmitt and the conservative revolutionaries counterposed the Nietzschean rites of "active nihilism." In Nietzsche's view, whatever is falling should be given a final push. Thus one of the patented conceptual oppositions proper to the conservative revolutionary habitus was that between the "hero" (or "soldier") and the "bourgeois." Whereas the hero thrives on risk, danger, and uncertainity, the life of bourgeois is devoted to petty calculations of utility and security. This conceptual opposition would occupy center stage in what was perhaps the most influential conservative revolutionary publication of the entire Weimar period, Ernst Jünger's 1932 work, Der Arbeiter (the worker), where it assumes the form of a contrast between "the worker-soldier" and "the bourgeois." If one turns, for example, to what is arguably Schmitt's major work of the 1920s, The Concept of the Political (1927), where the famous "friend-enemy" distinction is codified as the raison d'être of politics, it is difficult to ignore the profound conservative revolutionary resonances of Schmitt's argument. Indeed, it would seem that such resonances permeate, Schmitt's attempt to justify politics primarily in martial terms; that is, in light of the ultimate instance of (or to use Schmitt's own terminology) Ernstfall of battle (Kampf) or war.

Once the conservative revolutionary dimension of Schmitt's thought is brought to light, it will become clear that the continuities in his pre- and post-1933 political philosophy and stronger than the discontinuities. Yet Schmitt's own path of development from arch foe of Weimar democracy to "convinced Nazi" (Arendt) is mediated by a successive series of intellectual transformations that attest to his growing political radicalisation during the 1920s and early 1930s. He follows a route that is both predictable and sui generis: predictable insomuch as it was a route traveled by an entire generation of like-minded German conservative and nationalist intellectuals during the interwar period; sui generis, insofar as there remains an irreducible originality and perspicacity to the various Zeitdiagnosen proffered by Schmitt during the 1920s, in comparison with the at times hackneyed and familar formulations of his conservative revolutionary contemporaries.

The oxymoronic designation "conservative revolutionary" is meant to distinguish the radical turn taken during the interwar period by right-of-center German intellectuals from the stance of their "traditional conservative" counterparts, who longed for a restoration of the imagined glories of earlier German Reichs and generally stressed the desirability of a return to premodern forms of social order (e.g., Tönnies Gemeinschaft) based on aristocratic considerations of rank and privilege. As opposed to the traditional conservatives, the conservative revolutionaries (and this is true of Jünger, van den Bruck, and Schmitt), in their reflections of the German defeat in the Great War, concluded that if Germany were to be successful in the next major European conflagaration, premodern or traditional solutions would not suffice. Instead, what was necessary was "modernization," yet a form of modernization that was at the same time compatible with the (albeit mythologized) traditional German values of heroism, "will" (as opposed to "reason"), Kultur, and hierarchy. In sum, what was desired was a modern community. As Jeffrey Herf has stressed in his informative book on the subject, when one searches for the ideological origins of National Socialism, it is not so much Germany's rejection of modernity that is at issue as its selective embrace of modernity. Thus
National Socialist's triumph, far from being characterized by a disdain of modernity simpliciter, was marked simultaneously by an assimilation of technical modernity and a repudiation of Western political modernity: of the values of political liberalism as they emerge from the democratic revolutions of the eighteenth century. This describes the essence of the German "third way" or Sonderweg: Germany's special path to modernity that is neither Western in the sense of England and France nor Eastern in the sense of Russia or pan-slavism.

Schmitt began his in the 1910s as a traditonal conservative, namely, as a Catholic philosopher of state. As such, his early writings revolved around a version of political authoritarianism in which the idea of a strong state was defended at all costs against the threat of liberal encroachments. In his most significant work of the decade, The Value of the State and the Significance of the Individual (1914), the balance between the two central concepts, state and individual, is struck one-sidely in favour of the former term. For Schmitt, the state, in executing its law-promulgating perogatives, cannot countenance any opposition. The uncompromising, antiliberal conclusion he draws from this observation is that "no individual can have full autonomy within the state." Or, as Schmitt unambiguously expresses a similar thought elsewhere in the same work: "the individual" is merely "a means to the essence, the state is what is important." Thus, although Schmitt displayed little inclination for the brand of jingoistic nationalism so prevalent among his German academic mandarin brethern during the war years, as Joseph Bendersky has observed, "it was precisely on the point of authoritarianism vs. liberal individualism that the views of many Catholics [such as Schmitt] and those of non-Catholic conservatives coincided."

But like other German conservatives, it was Schmitt's antipathy to liberal democratic forms of government, coupled with the political turmoil of the Weimar republic, that facilitated his transformation from a traditional conservative to a conservative revolutionary. To be sure, a full account of the intricacies of Schmitt's conservative revolutionary "conversion" would necessitate a year by year account of his political thought during the Weimar period, during which Schmitt's intellectual output was nothing if prolific, (he published virtually a book a year). Instead, for the sake of concision and the sake of fidelity to the leitmotif of the "conservative revolutionary habitus," I have elected to concentrate on three key aspects of Schmitt's intellectual transformation during this period: first, his sympathies with the vitalist (lebensphilosophisch) critique of modern rationalism; second, his philosophy of history during these years; and third, his protofascistic of the conservative revolutionary doctrine of the "total state." All three aspects, moreover, are integrally interrelated.

II.


The vitalist critique of Enlightenment rationalism is of Nietzschean provenance. In opposition to the traditional philosophical image of "man" qua animal rationalis, Nietzsche counterposes his vision of "life [as] will to power." In the course of this "transvaluation of all values," the heretofore marginalized forces of life, will, affect, and passion should reclaim the position of primacy they once enjoyed before the triumph of "Socratism." It is in precisely this spirit that Nietzsche recommends that in the future, we philosophize with our affects instead of with concepts, for in the culture of European nihilism that has triumphed with the Enlightenment, "the essence of life, its will to power, is ignored," argues Nietzsche; "one overlooks the essential priority of the spontaneous, aggressive, expansive, form-giving forces that give new interpretations and directions."

It would be difficult to overestimate the power and influence this Nietzschean critique exerted over an entire generation of antidemocratic German intellectuals during the 1920s. The anticivilizational ethos that pervades Spengler's Decline of the West—the defence of "blood and tradition" against the much lamented forces of societal rationalisation—would be unthinkable without that dimension of vitalistic Kulturkritik to which Nietzsche's work gave consummate expression. Nor would it seem that the doctrines of Klages, Geist als Widersacher der Seele (Intellect as the Antagonist of the Soul; 1929-31), would have captured the mood of the times as well as they did had it not been for the irrevocable precedent set by Nietzsche's work, for the central opposition between "life" and "intellect," as articulated by Klages and so many other German "anti-intellectual intellectuals" during the interwar period, represents an unmistakably Nietzschean inheritance.

While the conservative revolutionary components of Schmitt's worldview have been frequently noted, the paramount role played by the "philosophy of life"—above all, by the concept of cultural criticism proper to Lebensphilosophie—on his political thought has escaped the attention of most critics. However, a full understanding of Schmitt's status as a radical conservative intellectual is inseparable from an appreciation of an hitherto neglected aspect of his work.

In point of fact, determinate influences of "philosophy of life"—a movement that would feed directly into the Existenzphilosophie craze of the 1920s (Heidegger, Jaspers, and others)—are really discernable in Schmitt's pre-Weimar writings. Thus, in one of his first published works, Law and Judgment (1912), Schmitt is concerned with demonstrating the impossibility of understanding the legal order in exclusively rationalist terms, that is, as a self-sufficient, complete system of legal norms after the fashion of legal positivism. It is on this basis that Schmitt argues in a particular case, a correct decision cannot be reached solely via a process of deducation or generalisation from existing legal precedents or norms. Instead, he contends, there is always a moment of irreducible particularity to each case that defies subsumption under general principles. It is precisely this aspect of legal judgment that Schmitt finds most interesting and significant. He goes on to coin a phrase for this "extralegal" dimension that proves an inescapable aspect of all legal decision making proper: the moment of "concrete indifference," the dimension of adjudication that transcends the previously established legal norm. In essence, the moment of "concrete indifference" represents for Schmitt a type of vital substrate, an element of "pure life," that forever stands opposed to the formalism of laws as such. Thus at the heart of bourgeois society—its legal system—one finds an element of existential particularity that defies the coherence of rationalist syllogizing or formal reason.

The foregoing account of concrete indifference is a matter of more than passing or academic interest insofar as it proves a crucial harbinger of Schmitt's later decisionistic theory of sovereignty, for its its devaluation of existing legal norms as a basis for judicial decision making, the category of concrete indifference points towards the imperative nature of judicial decision itself as a self-sufficient and irreducible basis of adjudication. The vitalist dimension of Schmitt's early philosophy of law betrays itself in his thoroughgoing denigration of legal normativism—for norms are a product of arid intellectualism (Intelligenz) and, as such, hostile to life (lebensfeindlick)—and the concomitant belief that the decision alone is capable of bridging the gap between the abstractness of law and the fullness of life.

The inchoate vitalist sympathies of Schmitt's early work become full blown in his writings of the 1920s. Here, the key text is Political Theology (1922), in which Schmitt formulates his decisionist theory of politics, or, as he remarks in the work's often cited first sentance: "Sovereign is he who decides the state of exception [Ausnahmezustand]."

It would be tempting to claim from this initial, terse yet lapidry definition of sovereignty, one may deduce the totality of Schmitt's mature political thought, for it contains what we know to the be the two keywords of his political philosophy during these years: decision and the exception. Both in Schmitt's lexicon are far from value-neutral or merely descriptive concepts. Instead, they are both accorded unambiguously positive value in the economy of his thought. Thus one of the hallmarks of Schmitt's political philosophy during the Weimar years will be a privileging of Ausnahmezustand, or state of exception, vis-à-vis political normalcy.

It is my claim that Schmitt's celebration of the state of exception over conditions of political normalcy—which he essentially equates with legal positivism and "parliamentarianism"—has its basis in the vitalist critique of Enlightenment rationalism. In his initial justification of the Ausnahmezustand in Political Theology, Schmitt leaves no doubt concerning the historical pedigree of such concepts. Thus following the well-known definition of sovereignty cited earlier, he immediantly underscores its status as a "borderline concept"—a Grenzbegriff, a concept "pertaining to the outermost sphere." It is precisely this fascination with extreme or "boundry situations" (Grenzsituationen—K. Jaspers—those unique moments of existential peril that become a proving ground of individual "authenticity"—that characterizes Lebensphilosophie's sweeping critique of bourgeois "everydayness." Hence in the Grenzsituationen, Dasein glimpses transcendence and is thereby transformed from possible to real Existenz." In parallel fashion, Schmitt, by according primacy to the "state of exception" as opposed to political normalcy, tries to invest the emergency situation with a higher, existential significance and meaning.

According to the inner logic of this conceptual scheme, the "state of exception" becomes the basis for a politics of authenticity. In contrast to conditions of political normalcy, which represent the unexalted reign of the "average, the "medicore," and the "everyday," the state of exception proves capable of reincorporating a dimension of heroism and greatness that is sorely lacking in routinized, bourgeois conduct of political life.

Consequently, the superiority of the state as the ultimate, decisionistic arbiter over the emergency situation is a matter that, in Schmitt's eyes, need not be argued for, for according to Schmitt, "every rationalist interpretation falsifies the immediacy of life." Instead, in his view, the state represents a fundamental, irrefragable, existential verity, as does the category of "life" in Nietzsche's philosophy, or, as Schmitt remarks with a characteristic pith in Political Theology, "The existence of the state is undoubted proof of its superiority over the validity of the legal norm." Thus "the decision [on the state of exception] becomes instantly independent of argumentative substantiation and receives autonomous value."

But as Franz Neumann observes in Behemoth, given the lack of coherence of National Socialist ideology, the rationales provided for totalitarian practice were often couched specifically in vitalist or existential terms. In Neumann's words,

 

[Given the incoherence of National Socialist ideology], what is left as justification for the [Grossdeutsche] Reich? Not racism, not the idea of the Holy Roman Empire, and certainly not some democratic nonsense like popular sovereignty or self-determination. Only the Reich itself remains. It is its own justification. The philosophical roots of the argument are to be found in the existential philosophy of Heidegger. Transferred to the realm of politics, exisentialism argues that power and might are true: power is a sufficient theoretical basis for more power.

 


[Excerpts from The Seduction of Unreason: The Intellectual Romance with Fascism from Nietzsche to Postmodernism (2004).]

mercredi, 10 août 2011

Britische Geheimdienste: Viele der Randalierer gehören zu kriminellen Familien

Britische Geheimdienste: Viele der Randalierer gehören zu kriminellen Familien

Udo Ulfkotte

 

Der technische britische Geheimdienst GCHQ mit Sitz in Cheltenham hat im Auftrag des Premierministers und in Zusammenarbeit mit Scotland Yard einen ersten Teil jener BBM (BlackBerry Messenger) Nachrichten ausgewertet, mit denen die Plünderungen und Brandschatzungen in London im Hintergrund koordiniert wurden. Nach offiziellen Angaben handelt es sich bei den Hintermännern der Unruhen in der ersten Nacht demnach keinesfalls um »sozial unzufriedene Jugendliche«, sondern um den Sicherheitsbehörden bestens bekannte Mitglieder krimineller Familien.

 

BBM (BlackBerry Messenger) Nachrichten sind verschlüsselt und lassen sich für die »normalen« Strafverfolgungsbehörden nicht zur Telefonnummer des Absenders zurückverfolgen. Doch der GCHQ hat den erforderlichen Krypto-Schlüssel. Mehrere Hundert Mitglieder krimineller Gangs, die sich an den ersten Plünderungen beteiligt haben und entsprechende BBM an Bandenmitglieder gesendet hatten, wurden mittlerweise vom GCHQ identifiziert.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/europa/udo-ulfkotte/britische-geheimdienste-viele-der-randalierer-gehoeren-zu-kriminellen-familien.html

Der mysteriöse Tod Osama bin Ladens

Der mysteriöse Tod Osama bin Ladens: manipulierte Beweise, wo es eigentlich keine gibt

Paul Craig Roberts

 

Das Magazin The New Yorker veröffentlichte am 8. August einen Artikel von Nicholas Schmidle, der auf den Informationen einer nicht identifizierten Quelle beruht, die behauptet, mit der angeblichen amerikanischen Operation zur Ermordung Osama bin Ladens bestens vertraut zu sein. Eigentlich enthält der Artikel keine nützlichen Informationen. Sein Sinn scheint darin zu bestehen, Lücken in der ursprünglichen Darstellung wegzuerklären oder zu vertuschen. Im Kern geht es um die Frage, warum die Spezialeinheit SEALS einen unbewaffneten, keinen Widerstand leistenden Osama bin Laden töteten, dessen Gefangennahme sich doch als Goldmine an Informationen über Terrorismus hätte erweisen und dessen Schauprozess die in sich zusammenbrechende regierungsamtliche Darstellung der Ereignisse vom 11. September 2001 hätte retten können?

 

Dazu teilt uns der leichtgläubige Schmidle mit: »Es war niemals geplant, ihn einzusperren oder festzunehmen – diese Entscheidung wurde nicht in Sekundenbruchteilen vor Ort getroffen. ›Niemand wollte, dass Gefangene gemacht werden‹, erklärte der Offizier für Spezialeinsätze mir gegenüber.«

Und warum warfen die SEAL-Soldaten bin Ladens Körper in das Meer, anstatt der skeptischen Weltöffentlichkeit diesen Beweis vorzulegen?

MEHR: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/paul-craig-roberts/der-mysterioese-tod-osama-bin-ladens-manipulierte-beweise-wo-es-eigentlich-keine-gibt.html

Jonathan Bowden on Thomas Carlyle

 

Jonathan Bowden on Thomas Carlyle

Le fédéralisme et la coopération permettent de mieux maitriser la crise

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Le fédéralisme et la coopération permettent de mieux maîtriser la crise

«Nous sommes reliés par le droit et la loi, nous sommes nous-mêmes l’Etat.» (Pestalozzi)

par Tobias Salander

Ex: http://www.horizons-et-debats.ch/

 

Tandis que la machine économique chinoise tourne à plein régime, que les Etats BRICS commencent à se défendre contre l’arrogance occidentale et à se redresser, la question se pose pour les Occidentaux de savoir comment se réorganiser dans cette grande crise. L’humanité dispose de modèles qui ont fait leurs preuves non seulement en Europe, mais en Amérique latine et en Afrique, voire dans le monde entier. Le principe de coopération et la structure fédérale de l’Etat permettent de réaliser l’égalité et de préserver la dignité humaine. L’étude approfondie de ces modèles serait sans doute un antidote valable à l’invasion de mauvaises nouvelles apportées par les médias où des notions comme «prochaine faillite d’Etat», «débat à propos du plafond de l’endettement», «troubles sociaux», «violences», «tests de résistance», «monnaies qui dégringolent» font les gros titres.
Ne vaudrait-il pas mieux, en particulier dans une période de crise comme celle que nous traversons, qui est loin d’être terminée et menace même d’empirer, que les citoyens responsables se mettent ensemble et agissent démocratiquement en partant de la base, au lieu d’avoir des structures de commandement qui s’imposent d’en haut. Ne serait-il pas préférable d’avoir des citoyens aguerris au système de milice qui voient où passe l’argent destiné aux infrastructures, à la sécurité, à la protection sociale et qui envisagent le général à partir du particulier, et non l’inverse,  plutôt que des groupes d’«experts» et de «commissaires» soumis à l’autorité et sujets à la corruption?
Si l’on jette un coup d’œil sur l’actualité et surtout sur l’histoire, on se rend compte que sur tous les continents et à toutes les époques, les sociétés fondées sur le fédéralisme et la participation des citoyens correspondent mieux à la dignité de l’homme et, en particulier, résistent mieux aux crises que les grandes structures centralistes.

La question est ancienne: Comment vivre en paix, dans la sécurité et la dignité? L’Antiquité a connu les deux modèles de Sparte et d’Athènes. Là la dictature d’une clique élitaire qui assurait la sécurité avec ses escadrons de la mort, ici la première tentative de répartir les pouvoirs sur un assez grand nombre de personnes. Le Moyen Age et le début des temps modernes ont été témoins, en Europe, au milieu des excès du pouvoir, de l’avidité et de la folie de l’oppression, de tentatives d’organiser la vie autrement, au sein de communautés où les individus coopéraient dans la dignité et l’égalité. Plus que jamais, nous avons besoin aujourd’hui de réfléchir à des concepts de coopération éprouvés et prometteurs à un moment où non seulement la Grèce mais toute une série d’autres pays, dont les Etats-Unis, sont au bord de la faillite. Après des années de mauvaise gestion, où l’on croyait que l’avenir était assuré lorsqu’on arrivait à caser un membre de sa famille dans l’administration; après des années où l’on a succombé à la séduction de l’argent facile de la haute finance, comme en Grèce; après des années de guerres contraires au droit international et coûtant des milliers de milliards; après des années de vie à crédit – crédit reposant sur le dollar, monnaie imposée par les Etats-Unis – passées dans l’insouciance et aux dépens des peuples du reste du monde; après des années de mégalomanie, d’excès, d’arrogance et de rêves occidentaux de domination mondiale, c’est le réveil cruel: dégradation de la note de certains pays par les agences de notation (institutions contestables en soi), menaces d’insolvabilité, manque de moyens financiers pour la protection sociale, les infrastructures, l’éducation, etc. Les responsables de la faillite ne sont pas seulement les banques, les économies nationales et des pays tout entiers, mais également un principe, une théorie erronée de la vie sociale, donc de la nature de l’homme, la théorie de l’«homo œconomicus» qui réduit l’individu à une créature égoïste, dominée par ses intérêts.

Le fédéralisme, modèle d’équilibre et de paix

Le concept opposé à celui de l’homo œconomicus, celui de coopération a existé dans toute l’Europe, voire dans le monde entier, comme l’ont montré les travaux d’Elinor Ostrom. L’exemple de la Suisse va nous montrer combien la collaboration peut être profitable. Les associations des communautés de vallées (Talschaften) de la Suisse centrale et peu à peu, celles des villes organisées en corporations et en guildes du Plateau suisse ont réussi assez tôt à transposer leur structure dans celle de l’Etat. Ce qui avait commencé dans la maîtrise de la vie de tous les jours et de la survie – entraide lors de catastrophes naturelles, sécurité de la production alimentaire, etc. – imprégnait la conception de l’Etat suisse et n’a cessé de le faire depuis lors. Mentionnons au passage qu’en vieux haut-allemand, le mot ginöz[o] (qui a donné Genosse et Genossenschaft, désignait «celui qui garde le bétail sur le même pâturage»). Selon les principes d’entraide, d’autogestion et de responsabilité individuelle, la vie n’était pas conçue comme un rapport entre des sujets et des maîtres mais entre des copropriétaires/cogestionnaires égaux en droits. L’association des cantons et des villes suisses n’avait pas pour but de les fondre dans des unités plus importantes mais au contraire de protéger ensemble efficacement les libertés et les particularités de chaque communauté. Le principe de cette structure, le fédéralisme, consiste, pour citer l’historien Wolfgang von Wartburg, en ceci: «Chaque tâche de la vie de la communauté doit dans la mesure du possible, être assumée par ceux qui sont les plus directement impliqués: Ce que la commune peut assumer elle-même doit lui être laissé. Il en va de même pour le canton. La Confédération, unité supérieure, doit n’assumer que les missions dont les plus petites unités ne peuvent pas se charger, comme la politique étrangère ou les chemins de fer. Les éléments constitutifs de la Confédération, jusqu’aux communes, agissent donc dans le cadre de leurs compétences selon leurs propres lois et leur propre responsabilité. […] Ce n’est pas une organisation centrale, bien qu’elle soit devenue dans une certaine mesure nécessaire, qui fait la véritable unité de la Suisse, mais la volonté commune de vivre en paix et de collaborer entre confédérés. La condition est par conséquent le maintien de l’indépendance des membres, la reconnaissance des droits de chaque petite communauté, voire de chaque confédéré, à la pleine responsabilité dans toutes les questions qui ne doivent pas nécessairement être confiées à une instance centrale.» (Geschichte der Schweiz, München, 1951, p. 243–244)
Cette conception fédéraliste recèle aussi un modèle de paix et d’équilibre. Voici ce qu’écrit von Wartburg à ce sujet: «Cet esprit fédéraliste […] triompha de la méfiance entre les villes et les campagnes, il mit les petits cantons sur le même pied que les grands, il permit de vaincre les conflits religieux et les querelles internes. Il imposa la modération aux vainqueurs des six guerres civiles que la Suisse a vécues, ce qui les empêcha d’abuser de leur force. Jamais on ne porta atteinte à l’existence ou aux particularités des vaincus. Les conditions de la paix ne dépendirent pas de l’importance du succès dû aux armes mais de principes juridiques compatibles avec l’esprit des traités. La victoire lors de guerres civiles était pour ainsi dire acceptée comme un jugement de Dieu qui devait choisir entre deux conceptions différentes du droit.» (von Wartburg, p 244)

Sens profond des responsabilités et de l’intérêt général

Si l’on veut considérer de plus près l’importance du fédéralisme pour la maîtrise de la crise actuelle, il vaut la peine de se replonger dans une époque pas si lointaine, celle de la Seconde Guerre mondiale et de la reconstruction de l’après-guerre. Il est apparu de manière exemplaire que les petits Etats de structure fédéraliste, avec leurs décisions décentralisées, agissaient et réagissaient aux situations imprévues de manière beaucoup plus adéquate. On trouve des exemples de ce phénomène chez le grand spécialiste de l’autonomie communale, l’historien Adolf ­Gasser:
«Notre centralisation, même en temps de guerre, n’est pas comparable à celle des Etats voisins en temps de paix. Le professeur F.T. Wahlen, auteur bien connu du plan d’extension des cultures [le Plan Wahlen avait pour objectif d’assurer la sécurité alimentaire de la population suisse pendant la Seconde Guerre mondiale lorsque le pays, encerclé par les nazis et les Alliés, ne pouvait importer que peu de marchandises, ts.], soulignait naguère, non sans justesse, la différence entre des tâches prescrites directement par la Confédération ou le canton aux entreprises intéressées, et celles qui sont dévolues par la commune elle-même; dans ce dernier cas, ce sont les autorités locales, jouissant de la confiance de la population, qui ordonnent, dirigent et surveillent la besogne. Dans le cadre restreint de la commune, les conditions et les possibilités de travail de chaque producteur sont bien connues et la tâche confiée à chaque entreprise s’accomplit sous le contrôle de l’opinion publique. En faisant appel au concours et à la responsabilité des communes, on facilite l’accomplissement des tâches imposées. De son côté, M. Arnold Muggli, chef du Service du rationnement, est arrivé aux mêmes constatations. Un jour, à ce qu’il rapporte, le chef d’une délégation étrangère lui avouait que, dans son pays, on n’aurait pas pu organiser un système de rationnement aussi décentralisé parce que les organes chargés de son application dans les communes ne seraient pas du tout préparés à un travail aussi compliqué. A ce propos, M. Muggli fait cette réflexion: ‹Nous devons notre succès avant tout à ce vif sentiment de solidarité et de responsabilité dont sait faire preuve la population de toutes nos communes.›» (Adolphe Gasser. Démocratie et fédéralisme: Confédération, Canton, Commune. In: La démocratie suisse 1848–1948. Morat 1948, p. 135/136.)

«Nous sommes nous-mêmes l’Etat.» (Pestalozzi)

Ces exemples historiques montrent que la pratique, vieille de plusieurs siècles, de la participation citoyenne a fait ses preuves précisément à une époque de très graves crises. C’est ici que l’on a pu constater ce que le grand représentant des Lumières et réformateur social qu’était Johann Heinrich Pestalozzi a dit un jour: «Nous sommes reliés par le droit et la loi, nous sommes nous-mêmes l’Etat.» Etre soi-même l’Etat ne signifie rien d’autre que les citoyens à part entière doivent agir avec d’autres citoyens dans un esprit d’égalité et se reposer de nouveau davantage sur leurs propres forces, au sein de la communauté, plutôt que de se laisser réduire à la conception mécaniste de l’homo œconomicus qui ne correspond pas à la nature de l’homme. Gasser a formulé cette idée de la manière suivante: «C’est cette confiance dans la volonté libre de la communauté qui a créé notre démocratie moderne et la maintient bien vivante. Elle nous donne la certitude que notre Suisse est capable d’établir un heureux et fructueux équilibre entre l’individualisme et le collectivisme dans le domaine économique, comme elle l’a déjà réalisé dans le domaine politique. Partout et toujours, notre Etat démocratique, à base communautaire et fédéraliste, devra s’efforcer de garder fidèlement ses caractères fondamentaux; son avenir en dépend.» (Gasser, p. 137).

Nature sociale de l’homme

Mais ceux qui prétendent que les approches fédéralistes et participatives sont spécifiques de l’Europe, voire uniquement des régions alpines, méconnaissent le fait que les principes d’entraide, d’autogestion et de responsabilité individuelle se rencontrent partout dans le monde parce qu’ils correspondent à la nature sociale de l’homme. Ainsi la grave crise en Argentine a été maîtrisée à partir de la base, grâce à la collaboration des hommes qui se sont organisés pour survivre lorsque l’Etat a dû se déclarer en faillite. Mais en Afrique également, les coopératives ont permis ici ou là aux habitants de subsister et les ont protégés notamment contre les conséquences tardives du colonialisme: Des gens se sont rassemblés, notamment pour créer des coopératives de vente de produits comme le poisson, le cacao et le café ou pour distribuer à leurs membres certains biens: logements, vivres, appareils ménagers, etc.
Le spécialiste des coopératives Helmut Faust résume la question de la manière suivante: «Depuis que les hommes peuplent la terre, ils ont formé des groupes ou des communautés quand il s’agissait de satisfaire des besoins économiques ou autres et que cela dépassait les forces des individus. L’ascension des hommes des ténèbres de l’état de nature à la lumière de la civilisation et de la culture n’a été possible que grâce à leur rassemblement et à l’évolution due à la collectivisation et à la division du travail.» (Helmut Faust, Geschichte der Genossenschaftsbewegung, Frankfurt, p. 17). Plus loin, Faust exprime l’idée que l’individu isolé, qui n’entretient aucune relation avec autrui, est certes pensable théoriquement mais ne se rencontre jamais dans l’histoire. L’idée d’association, de coopérative ne peut pas se limiter à un pays ou à un peuple. Il importe donc que les citoyens du monde entier échangent leurs idées sur leurs formes spécifiques de structures fédérales et associatives/coopératives pour le bien de tous et avant tout celui des générations futures qui devront gérer l’héritage des destructions politiques, sociales et économiques que nous avons causées.    •

Le principe fédéraliste prévaut aussi dans les cantons

Le principe fédéraliste est à la base non seulement des relations entre la Confédération et les cantons, mais encore des rapports entre le gouvernement cantonal et les communes. Au point de vue purement formel, ces dernières jouissent uniquement des droits que leur octroie la législation cantonale. Nulle part pourtant, on ne les a soumises à l’autorité des fonctionnaires cantonaux; au contraire, on leur a conservé et garanti une large autonomie. Aujourd’hui, nos communes sont encore des organismes pleins de vie. Du fait que le fédéralisme inspire de bas en haut toute notre organisation administrative, il est resté l’élément fondamental, des plus vigoureux, de notre Etat démocratique.

Source: Adolphe Gasser. Démocratie et fédéralisme: Confédération, Canton, Commune. In: La démocratie suisse 1848–1948. Morat 1948, p. 133.

Organiser l’administration suivant les nécessités de la condition humaine

Il n’était possible d’assurer la liberté individuelle, l’autonomie familiale et la sécurité des biens que dans le cadre de cet Etat en miniature qu’est la commune. On pouvait procéder à des échanges de vues à la «Landsgemeinde» ou à l’assemblée des bourgeois, au sein de la corporation agricole ou de la communauté villageoise; on organisait l’administration suivant les nécessités de la condition humaine. L’idée qui animait paysans et citadins, qui inspirait les communes des contrées alémaniques, romandes, grisonnes ou lombardes, c’était cette ferme volonté de vivre en hommes libres dans un Etat libre.

Source: Karl Meyer. Der Freiheitskampf der eidgenössischen Begründer, Frauenfeld 1942, cité selon
Adolphe Gasser, op.cit., p. 133

Pas de moyens coercitifs

En réalité, ce que nous appelons centralisation est tout différent de l’organisation centralisée et bureaucratique des grands Etats voisins. Les autorités de notre pays ne disposent pas des moyens coercitifs que l’Allemagne, la France, l’Italie et l’Autriche ont toujours appliqués, même avec des constitutions libérales-démocratiques. On n’a jamais eu chez nous la hiérarchie administrative et ce fonctionnarisme, exécuteur aveugle des ordres de l’autorité supérieure.

Source: Adolphe Gasser. Démocratie et fédéralisme: Confédération, Canton, Commune. In: La démocratie suisse 1848–1948. Morat 1948, p. 134.

«Chef d’œuvre de la raison et de l’histoire»

L’Etat fédératif créé en 1848 a passé victorieusement par l’épreuve du temps, ne cessant de manifester sa force et sa vitalité. Deux principes opposés se trouvent à sa base et, se faisant constamment contrepoids, lui assurent un harmonieux équilibre politique: celui de la souveraineté cantonale qui, jadis, avait été le fondement même de la Confédération, et celui de l’unité nationale, qui devait donner à notre patrie plus de cohésion, plus d’énergie dans la défense de ses droits, en face d’Etats voisins toujours plus forts. Grâce à sa nouvelle organisation fédérative, la Suisse est devenue un chef-d’oeuvre politique que l’historien français, A. Aulard considérait comme le type parfait du pays moderne, caractérisé par l’unité dans la diversité et la diversité dans l’unité, comme le chef-d’oeuvre de la raison et de l’histoire.

Source: Adolphe Gasser. Démocratie et fédéralisme: Confédération, Canton, Commune. In: La démocratie suisse 1848–1948. Morat 1948, p. 132.

 

Sun Worship

 

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Sun worship
(written by Dr. F. J. Los, reprinted from "The Northlaender")

Ex: http://freespeechproject.com/

 

The sun has been revered as a deity by a variety of peoples. However, it is clear that it was not only as a beneficial, but also as a dreaded and destructive power, that this heavenly body was adored in hot countries. So in ancient Egypt the sun god Rah (or Amon-Rah)was represented by a man bearing a sun disc on his head, which was surmounted by the Uraeus-snake. The reptile symbolizing the withering effect of the sun often has been used in the Near East. Quite different was the situation in Central and Northern Europe, where a sufficient amount of sunshine was essential for the ripening of crops. Here the sun was worshipped as a beneficial power as soon as agriculture became the principal means of support during the Neolithic period (+/- 4000 - 2000 BCI).

 

Consequently it was the ancient Indogermans, originally centered in the basin of the Danube, who spread its cult throughout Europe and even into other parts of the world. How firmly the befief in the creative power of the sun was rooted in the minds of these early Nordics becomes clear when we look at the ruins of the biggest megatithic monuments of Northern Europe, the sun sanctuary of Stonehenge.

 

Of course it is unnecessary here to desctibe in detail this gigantic monument the remains of which command, since prehistoric times, the Salisbury Plain in Southern England. The visitor wonders how it was possible to transport and set up the enormous blocks of stone the majority of which had been hewn, as modern research has proven, from the rocks of the Prescelly Chain in South Wales, a distance of 274 km measured along the overland route that was in all probability followed. What people erected this imposing monument and what was its purpose?

 

The scientific investigation of its ruins, which was carried through in recent times, has made it possible to answer both questions. The sanctuary was undoubtedly dedicated to the worship of the Sun as is proven by the fact that the line from the middle of the so-called "altar stone", lying in its center, to the "Hele Stone" at the entrance, is directed to the point in the NE where the sun rose on midsummer day.

 

According to the archaeologists there were three building periods, the first of which is dated by means of a radio-carbon test, at about 1840 BCI. Recently a number of drawings of Mycenean daggers and flanged axes were detected on some of the stones, and it is supposed that the final completion of the sanctuary, about 1700 BCI, took place under the direction of an architect from the Greek town of Mycenae.

 

However, its construction is ascribed to the so-called Bellbeaker Folk whose graves, known as the 'round barrows', abound in the vicinity of the monument.

 

This people whose original habitat lay in Central Spain spread over Europe at the beginning of the second millennium BCI, diffusing at the same time the knowledge of the first metals: copper and bronze. They reached Britain in two successive waves, the first coming from the Netherlands, the second from the western parts of Germany (about 1700 BCI).

 

In both countries they had mixed with elements of another people, the Indogermanic (Indo-European) Battle Axe People, whose original fatherland lay in Saxony and Thuringia. The amalgamation of both peoples makes understandable why the skeletons which have been unearthed from the round barrows belong partly to the Faelian, partly to the Nordic type, and why copper daggers as well as stone hammers were found in them.

 

That it was the Nordic element of the Beaker Folk that introduced the worship of the sun in Britain is admitted by one leading English archaeologist in the forllowing words: "So it was the strong Indo-European element infused into our Beaker culture by the Battle Axe Warriors which gave its religion this skyward trend. We are witnessing the triumph of a more barbaric Zeus over the ancient Earth Mother dear to the Neolithic peasantry, the goddess whom they had brought with them from the centers of her fertile power in the Mediterranean and the Near East. "

 

To make it clear that this replacement of one religion by another was the consequence, not of a gradual evolution, but of an invasion, we must cast a glance at the Scandinavia of the Bronze Age. There, on the rock engravings of Bohuslan in Southern Sweden, are to be seen ships bearing a sun disc and manned by men who swing battle axes; winged horses, concentric circles, spirals, wheel crosses and other symbols of the sun can also be seen.

 

The horses are destined to pull the sun chariot along the sky in day time, which reminds us of the ancient myth of Phaeton; a ship was thought to transport the sun through the underworld back to the East at night. A slightly different version of the same idea is well-known from the Norse legends.

 

To the same Nordic culture belong bronze razors adorned with a sun wheel or the head of a horse. From a later phase of the Bronze Age dates the famoussun chariot of Trundholm, a magnificent testimony to the artistic taste and professional skill of the old Nordics.

 

With all the Indogermanic peoples we find at the dawn of history the worship of heaven gods: Dyas piter with the Aryan Indians, Ahura mazda with the Persians, Papios with the Scythians, Zeus with the Germans and Dasjbog with the Slavs. However, the Greek Phoibos Apollo (i.e. "the radiant" Apollo), the Roman Sol invictus (the unconquered sun) and the Persian and Mitannian Mithra(s) remained genuine sun gods. The anthropomorphic (humanized) character these gods had assumed in the course of time is a late development which might be considered a degeneration.

 

How far the sun worship had spread during the Bronze Age becomes clear when we look at three countries that lie far apart: Peru, Egypt and Palestine. In the empire of the Inca's the sun was adored in the form of a golden disc, surrounded by beams. Its principal festival was that of the winter solstice, on June 21.

 

The Incas (which were an aristocratic leading class among the mongolian American Indians) are described by a Spanish author as of a white complexion with hair that was as blond as ripened wheat. Of one of their forbears, Vicacocha Inca, who was described as a blond and bearded man of white complexion, the first Spaniards were told that he had conquered the land coming from the North, and later fled overseas having suffered a crushing defeat. According to Thor Heyerdahl, he reached Polynesia where ancient legends speak of him as Kon-Tiki. All these facts and many more make it possible that sun worship was imported into Peru by immigrants from Europe.

 

We know today that not only the Vikings reached America before Columbus, but that also many years previous peoples from North Africa (ruled and occupied by a Nordic upper class) could cross the ocean in primitive but sea-worthy vessels.

 

With regard to Egypt it is generally known that the pharaoh Amenophis IV (1375-1358 BCI) tried to introduce a monotheistic religion by declaring the sun god Aten the only god, while he renamed himself Akhenaten (i.e. glory of the sun disc). The historians usually omit the fact that this pharaoh was in all probability, just as his father Amenophis III, the son of a Mitannian princess as in portraits he appears as a Nordic.

 

The Mitanni were ati Aryan people who had founded a mighty empire in Northern Syria. Also in this case the connection between culture and race is apparent. Another religious reform, but in the opposite direction, was carried through in 622 BC in the kingdom of Judah by King Josias. Among other cults, sun wlorship was suppressed by him in a barbaric and bloody manner. It is very remarkable when we read in II Kings 23:11 "And he took away the horses that the kings of Judah had given to the sun... and burned the chariot of the sun with fire". Does not this text remind us of the sun chariot of Trundholm?

 

Sun worship belongs to the sunken world of the Northern Bronze Age, the culture that was destroyed by the nature catastrophes of about 1220 BCI. With the Indogermanic religions of later times it has in common its character of nature worship. To the elrements of the former cult that submerged into christianization among the Teutons belong the feasts of the summer and winter solstices, but also a number of symbols such as the wheel cross and the swastika. It may be that the christian mode of praying with closed eyes is atso a relic of the religion of our forbears as it is impossible to look at the sun with your eyes fully open.

 

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mardi, 09 août 2011

Tottenham und die Angst der Medien

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Tottenham und die Angst der Medien

Martin LICHTMESZ

Ex: http://www.sezession.de/

Auch die Süddeutsche Zeitung hat über das „Outing“ des norwegischen Bloggers Fjordman alias Peder Jensen berichtet, mit der typischen Hilflosigkeit der Liberalen, wenn sie mit Gedanken jenseits ihrer Weltbildblase konfrontiert werden. Der Autor kann beispielsweise kaum fassen, wieso jemand eine solche Wut auf „Politiker und Medien“ haben kann, „die ein friedliches Nebeneinander der Kulturen befürworteten“, ganz so, als ob das „friedliche Nebeneinander“ durch die gute Absicht allein schon gewährleistet sei.

Diese Hilflosigkeit zeigt sich im Wollknäuelscharfsinn von Absätzen wie diesen:

Jensen hat Medienwissenschaften in Oslo studiert und Arabisch an der American University in Kairo. Seine 2004 eingereichte Magisterarbeit handelt von der Blogger-Szene in Iran. Er hatte also Kontakt zu der ihm verhassten Kultur. Eine Erfahrung, die er mit manchen Islamisten gemein hat: So haben viele der Attentäter vom 11. September im Westen studiert.

Das kommt davon, wenn man nicht zu verstehen versucht, sondern stattdessen die erstbesten Assoziationen rausbrettert, die man mal eben in seinem Hirn vorfindet. Dann ergeben sich auch drollige küchenpsychologische Spekulationen wie diese:

Wo Jensens Wut herkommt, ist schwer zu ergründen. Möglicherweise spielt gekränkte Eitelkeit eine Rolle. Er habe versucht, seine Ansichten in Leserbriefspalten unterzubringen, sei aber „zensiert“ worden, klagt er im Interview. Bei Seiten wie „Gates of Vienna“ fand er dagegen Bestätigung.

Na klar, das wird’s gewesen sein, was denn sonst könnte so eine Wut hervorrufen! Die geistige Harmlosigkeit der Liberalen, die aus solchen Zeilen spricht, ist immer wieder verblüffend.  Sie können wohl nicht anders, als von ihren schlichten Gemütern auf andere zu schließen.

„Wo Jensens Wut herkommt“, wird man indessen wohl besser verstehen, wenn man den Aufsatz zur Gänze liest, aus dem die SZ einen Satz inkriminiert hat. Dieser geht von der sich verschärfenden Lage in Großbritannien aus:

Im Jahr 2009 ist herausgekommen, dass die regierende Labour-Partei, ohne die Bürger zu befragen, Britannien absichtlich mit mehreren Millionen Immigranten überflutet hat, um in einem Akt des social engineering ein „wirklich multikulturelles“ Land zu konstruieren. Demnach war das riesige Ansteigen der Migrantenzahlen im vorausgegangenen Jahrzehnt zumindest teilweise auf den politisch motivierten Versuch zurückzuführen, das Land radikal zu verändern und „die Nasen der Rechten in (ethnische) Verschiedenheit zu stoßen“, so Andrew Neather, ein ehemaliger Berater des Premierministers Tony Blair. Er sagte, die Masseneinwanderung sei das Resultat eines absichtlichen Planes, aber die Minister möchten nicht so gern darüber sprechen, weil sie befürchten, dass ihnen dies den „Kern ihrer Wählerschaft, die Arbeiterklasse“, entfremden könne.

Lord Glasman – ein persönlicher Freund des Labour-Führers – hat 2011 festgestellt, dass „Labour die Leute über das Ausmass der Einwanderung belogen hat … und dass es einen massiven Vertrauensbruch gegeben habe“. Er hat zugegeben, dass die Labour Party sich zuweilen wirklich feindlich gegenüber den einheimischen Weißen verhalten hat. Im besonderen habe es die Sichtweise gegeben, dass die Wähler aus der weißen Arbeiterklasse „ein Hindernis für den Fortschritt“ seien.

(…)

m Juni 2007 hat sich der damalige britische Premierminister Tony Blair, zusammen mit dem Schatzkanzler (und Möchte-gern-Premier) Gordon Brown und dem Parteiführer (und ebenfalls künftigem Premier) David Cameron, mit Moslem-Führern auf einer vom Cambridge Inter-Faith Programme organisierten Konferenz getroffen. In seinen Eröffnungswortenverteidigte er den Islam als eine Religion „der Mäßigung und der Modernität“ und kündigte einen Regierungsfond an, der das Lehren des Islams und die Ausbildung der Imame unterstützen solle, und bezeichnete islamische Studien als von „strategischer Wichtigkeit“ für das Interesse der britischen Nation. Timothy Winter, ein Dozent für Islamische Studien an der Universität Cambridge, sagte, „die Frage, die sich der britischen Gesellschaft – und nicht nur dieser – stellt, ist nicht, wie man Minderheiten ermutigen kann, sich auf die westlichen Gesellschaften einzulassen, sondern wie diese Gesellschaften sich als eine Collage verschiedener religiöser Kulturen definieren“.

Dies sind Informationen, die öffentlich zugänglich und für jedermann einsehbar sind.  Die politischen Tendenzen und Absichten, die sich darin ausdrücken, sind in eine Sprache verpackt, die letztlich nichts anderes meint, als dies:

In anderen Worten: Britannien, Deutschland, Frankreich, die Niederlande, Italien, Schweden, Irland, Spanien und andere westliche Länder mit weißen Mehrheiten sind keine Länder mit einem spezifischen Erbe mehr, nur noch zufällige Gebiete auf der Landkarte, die darauf warten, mit „Collagen verschiedener Kulturen“ aufgefüllt zu werden.

Das wird, versehen mit seitenverkehrter Wertung, jeder Multikulturalist unterschreiben, und das ist es, was sich hinter der Phrase vom „friedlichen Nebeneinander“ (oder war es nicht doch einmal ein „Miteinander“, das man irgendwann fallen lassen mußte, liebe SZ?) verbirgt. Allerdings ist eine Tatsache, daß dieses „Nebeneinander“ alles andere als immer friedlich verläuft, ja, daß es zunehmend immer weniger friedlich verläuft, und das ist mit Garantie nicht die Schuld jener, die so frei sind, diese Tatsache zu benennen.

Besonders Großbritannien hat sich in den letzten Jahrzehnten in eine wahre Hölle aus multiplen ethnischen und kulturellen Spannungen, Überfremdung, Alltagsgewalt, organisiertem Verbrechen und dschihadistischer Unterwanderung verwandelt. Die Tendenz ist rapide ansteigend.  Fjordmans Hausseite „Gates of Vienna“ bietet dazu reichlich Material. Als „Crash-Kurs“ reicht ein Artikel von Paul Weston mit dem Titel „Eine Woche im Tod Großbritanniens“ aus.  Ich begnüge mich an dieser Stelle mit dem Hinweis. Auch Weston präsentiert öffentlich zugängliche Fakten. All dies nun im Zusammenhang mit der oben zitierten expliziten multikulturalistischen Agenda der Neather, Blair, Straw et al, die keinerlei Verpflichtung und Solidarität gegenüber dem eigenen Volk mehr kennen wollen.  Wer hier nicht die Augen aufmachen will, dem ist nicht zu helfen.

Und es gibt viele, die nicht nur die eigenen Augen verschlossen halten, sondern auch noch die anderer zu verschließen versuchen.  Zur Zeit geht die Meldung von Krawallen im Stadtteil Tottenham in London durch die Medien.  Wir erleben wieder einmal das übliche Schauspiel, daß ein Massenblatt wie der Spiegel, der in eigener politischer Sache gar nicht hemmungslos genug sein kann, plötzlich ganz zaghaft wird, das Kind beim Namen zu nennen.

Plünderungen, brennende Autos, verletzte Beamte: In der Nacht zu Sonntag hat London die schwersten Ausschreitungen seit 25 Jahren erlebt – und noch immer dauern die Krawalle an. Auslöser für die Unruhen ist der Tod eines Mannes, der am Donnerstag bei einem Polizeieinsatz erschossen worden war.

London erinnerte in der Nacht zu Sonntag an ein Bürgerkriegsszenario: Eine aufgebrachte Menschenmenge setzte mehrere Polizeifahrzeuge, einen Doppeldeckerbus sowie mehrere Gebäude in Brand. Polizisten wurden mit Molotow-Cocktails und Ziegelsteinen beworfen, acht von ihnen wurden verletzt, einer schwer am Kopf.

Zentrum der Krawalle war der Stadtteil Tottenham. Hier versammelten sich rund 200 Menschen vor einer Polizeiwache. Spezialeinheiten versuchten in der Nacht, die Lage wieder unter Kontrolle zu bringen. Sperren wurden errichtet, berittene Beamte versuchten, die Menge auseinanderzutreiben.

Aufgebrachte Bewohner setzten in der Nacht zum Sonntag mindestens zwei Polizeiwagen, einen Doppeldeckerbus sowie ein Gebäude in Brand. Schaufenster wurden eingeschlagen und Geschäfte geplündert. Die Sicherheitskräfte forderten Verstärkung an, in vielen Teilen der Stadt waren Polizeisirenen zu hören.

Der BBC zufolge dauerten die Krawalle auch im Tageslicht an. „Es sieht wirklich schlimm aus“, sagte der 46-jährige Anwohner David Akinsanya. „Da brennen zwei Polizeiautos, ich fühle mich unsicher.“ In den Straßen machten sich Plünderer mit Einkaufswagen voller gestohlener Sachen davon.

Auslöser der gewalttätigen Auseinandersetzungen war ein noch nicht vollständig aufgeklärter Polizeieinsatz am Donnerstag, an dessen Ende ein 29-Jähriger von einer Polizeikugel getötet worden war. Nach Darstellung der Polizei hatte der vierfache Vater zuerst geschossen. Ein Polizist überlebte demnach nur durch Glück, weil die Kugel des in einem Taxi sitzenden Schützen vom Funkgerät des Beamten aufgehalten worden war. Wie die Londoner Polizei mitgeteilt hat, habe es sich um einen Einsatz bei Ermittlungen in der organisierten Bandenkriminalität gehandelt.

Ein „Bürgerkriegs“-Szenario, lieber Spiegel? Du hast wirklich „Bürgerkrieg“ geschrieben? Sag bloß! Das ist doch der bestimmt der „Bürgerkrieg“, den dieser Carl Schmitt (oder war es Popper?) ausgerufen hat, wie uns neulich Volker Weiß so kenntnisreich aufgeklärt hat. Und wer steht denn da nun auf welcher Seite dieses „Bürgerkriegs“, wo verlaufen seine Fronten, wer sind seine Kombattanten, und warum??

Wenn dem Spiegel, der sich neulich gleich in der Titelzeile an der Blauäugigkeit und Blondigkeit des Attentäters von Oslo so innig geweidet hat, wirklich so sehr an Aufklärung gelegen ist, fragt sich nur, warum der Artikel erst nach etwa 500 Wörtern, ganz am Schluß erst und quasi en passant, einen dezenten Hinweis darauf bringt, was ohnehin jedem Leser schon bei der Schlagzeile klar ist.

Etwas mehr als zehn Kilometer von der Londoner Innenstadt entfernt, zählt Tottenham zu den ärmsten Gegenden Großbritanniens. Fast die Hälfte aller Kinder lebt hier Untersuchungen zufolge in Armut. Der Anteil der Ausländer zählt zu den höchsten im ganzen Land.

„Ausländer“ heißt hier, daß Tottenham heute fast vollständig von afro-karibischen Einwanderern bevölkert wird. „Tottenham und andere von Schwarzen dominierte Gegenden sind de facto unabhängige Kleinstaaten, deren hauptsächliche Verbindung mit der weiteren britischen Gesellschaft in ihrer Rolle als Wohlfahrtsempfänger und Deponien für schlecht verteilte Drogen besteht.“

Der Spiegel steht mit dieser Verschleierungstaktik nicht alleine da. Stichprobenartig: die Welt, die exakt denselben Reuters-Text reproduziert, schweigt, der Stern schweigt, die Financial Times schweigt und natürlich die Süddeutsche,  deren Autoren wohl noch fleißig am Kopfkratzen sind, wieso man denn etwas gegen ein „friedliches Nebeneinander“ haben kann.  Besonderen Sinn für Humor beweist die taz mit der (ernst, nicht sarkastisch gemeinten) Titelzeile „Vorbildlicher Wandel“, nämlich seit den Krawallen von 1985:

Nach den Krawallen blieb das Viertel monatelang von der Polizei besetzt. Doch dann investierte der Staat 33 Millionen Pfund in die Verbesserung der Wohnqualität, der Infrastruktur und der Sicherheit. Heute leben in Broadwater Farm rund 4.000 Menschen mit 39 verschiedenen Nationalitäten. Wollte man früher die Leute schnellstmöglich umsiedeln, ist der Andrang der Wohnungssuchenden heute groß. Broadwater Farm ist eins der sichersten urbanen Viertel weltweit.

Gab es in den drei Monaten vor den Krawallen 1985 noch 875 Einbrüche, 50 Raubüberfälle und 50 tätliche Angriffe, so sind diese Delikte weitgehend unbekannt. Die Krawalle von Samstagnacht in unmittelbarer Nachbarschaft von Broadwater Farm trafen die Polizei deshalb unvorbereitet.

Wenn das alles wirklich so ist (was ich indessen stark bezweifle), was lernen wir daraus, liebe taz?

Es kann letztlich nur einen Grund geben für diese an die Desinformation grenzende Unaufrichtigkeit, ja Verlogenheit: eine Angst, eine Scheißangst vor der Wahrheit über die in ganz Europa gestopften Pulverfässer. Ja, die Liberalen ahnen das Platzen ihrer Blasen, sie ahnen es dumpf, und sie haben Angst. Daher rührt auch ihre Aggressivität gegen diejenigen, die ihnen widersprechen. Ihre Angst ist so groß, daß sie sich stattdessen lieber einreden, daß Warner wie Fjordman nur deswegen so zornig sind, weil sie irgendwann mal einen Leserbrief zensiert bekommen hätten.

Neulich habe ich in diesem Blog den norwegischen Multikulturalismus-Ideologen Thomas Hylland Eriksen zitiert, der es als seine dringlichste Aufgabe sieht, „die Mehrheit… so gründlich (zu) dekonstruieren, daß sie sich nicht mehr als die Mehrheit bezeichnen kann.“ Dieser schrieb anläßlich der Causa Breivik die verräterrischen Sätze:

Jedes Land braucht eine gewissen Grad an Zusammenhalt. Wie viel davon nötig ist, ist eine legitime Streitfrage. Manche glauben, daß der kulturelle Pluralismus ein Rezept für Fragmentierung und den Verlust des Vertrauen ist. Das mag sein, aber nicht notwendigerweise. So lange die öffentlichen Institutionen für jedermann gleichermaßen funktionieren – Bildung, Wohnungswesen, Arbeit und so weiter –, solange kann eine Gesellschaft mit einem beträchtlichen Maß an Diversität leben.

Das ist ein bemerkenswerter Optimismus angesichts eines derart bemerkenswert dünnen Sozialkitts. Wenn die bisher einigermaßen befriedend wirkenden europäischen Sozialsysteme, die heute fast schon den Charakter von Schutzgelderpressungen angenommen haben, infolge der anrollenden Währungs- und Finanzkrisen zusammenbrechen werden, wird sich der soziale Konflikt unweigerlich zum ethnischen Konflikt ausweiten.

Dann wird man wieder an die bittere Prophezeiung Enoch Powells aus dem Jahr 1968 denken, der die Masseneinwanderung als „buchstäblichen Wahnsinn“ bezeichnete.

Es ist, als sähe man einer Nation zu, wie sie sich ihren eigenen Scheiterhaufen errichtet. (…) Wenn ich in die Zukunft blicke, erfüllen mich düstere Vorahnungen. Gleich dem Römer (eine Anspielung auf Vergils „Äneis“), scheint es mir, als sähe ich den  „Tiber schäumen voller Blut“.

Er schloß die Rede, seit der 43 Jahre vergangen sind, mit den Worten:

Nur entschlossenes und schnelles Handeln kann dies noch abwenden. Ob es den öffentlichen Willen gibt, dieses Handeln zu verlangen und durchzuführen, weiß ich ich nicht. Alles was ich weiß, ist, daß zu sehen, aber nicht zu sprechen, großer Verrat wäre.

Es scheint in der Tat so, als ob heute unter den politischen und medialen Eliten Europas der Verrat zur Norm geworden ist. Und diejenigen, die nicht sehen können oder wollen, und all jene, die sehen, aber absichtlich schweigen, wie unsere Kollegen vom Spiegel bis zur Süddeutschen Zeitung, werden bald keine Entschuldigungen und Ausreden mehr für ihr Handeln haben.

Darum: laßt uns sehen, und laßt uns sprechen, solange dies noch möglich ist, solange Sehen und Sprechen das Schlimmste noch abwenden kann.

Aanslagen in Noorwegen, Populisme en het N-SA

Aanslagen in Noorwegen, Populisme en het N-SA

Over de hele wereld is met afschuw gereageerd op eenzame wolf Anders Behring Breivik zijn onmenselijke slachting. Inderdaad, niemand zal ontkennen dat de man aan een extreme vorm van megalomane psychose leidt. En inderdaad, dat betekent niet dat de man zijn motieven aan veralgemeende associaties te wijten zijn. Breivik was geen fundamentalistische christen met religieuze motieven (net zo min als zijn moslimequivalenten dat voor de islam zijn). Evenmin was hij door nationale motieven begeesterd, of toch niet in de zin dat wij dat zijn (juist het tegenovergestelde daarvan, waarover later meer).

De wijze waarop Breivik zijn terreur uitvoerde was typerend voor psychopaten: minutieus en lang op voorhand gepland, in koele bloede uitgevoerd en zonder enige vorm van medeleven. De psychotische factor hoeft niemand dus te ontkennen. Timothy McVeigh (1995), het Columbine drama (2002), Hans van Themsche (2006), Winnenden (2009), Kim de Gelder (2009)... zij vallen allemaal onder deze categorie.

Toch verschilt Breivik van dergelijke thuislandterroristen. Zij hadden allemaal wel wat omstandigheden om hun een zware psychose aan te wijten. Timothy McVeigh was een in de marginaliteit gevallen en getraumatiseerde oorlogsveteraan. Voornoemde jongeren hadden allemaal wel een geschiedenis van antisociaal gedrag, pesterijen, aanpassingsmoeilijkheden etc. wat hun menselijke ontwikkeling scheef deed groeien. Bij deze gevallen kunnen wij een lijn trekken.

Maar niet in dit geval. Breivik was van bevoorrechte afkomst, genoot een goede opleiding, was directeur van een niet klein bedrijf (Geofarm) en was zelfs lid van een vrijmetselaarsloge. Ja, de man had een zeer actief internetleven, wat zijn narcisme en paranoïa kan verklaren. En sommigen zijn al wat meer ontvankelijk dan anderen voor de virtuele realiteit van het Facebook-ego en gewelddadige computerspelletjes.

 

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De bloemen van de Duitse Bondsregering, Oslo, 5 augustus 2011 (foto: RS)

Dit kan echter onmogelijk alles verklaren. Zonder de ideologische kant is het verhaal van Breivik dan ook niet compleet. Hoezeer zij die nu aangeschoten wild zijn voor de massamedia en -opinie dit alles ook willen relativeren, Breivik zijn motieven niet in de correcte context plaatsen zou hetzelfde zijn als (bijvoorbeeld) elke moslimterrorist relativeren. Dat zal je het Vlaams Belang en Wilders dan weer niet zo snel zien doen, dus neen, zo eenvoudig is het niet.

Breivik maakte zich vrolijk over multicultuur, marxisme, islam en immigratie. Hij heeft zich de afgelopen jaren genoeg bewezen als aanhanger van een opkomende stroming van "extreemrechts", namelijk het populisme. Breivik valt welzeker te categoriseren onder de stroming van Dewinter, Wilders, Bossi, Freysinger, Brinkmann... Kortom, een burgerlijk "extreemrechts" dat zich in dienst stelt van liberalisme, pro-zionisme, anti-islam, (gepolitiseerd) identitarisme, atlanticisme, ja zelfs antifascisme (de islam geldt in hun ogen als "fascistisch"). De ironie is dat, ondanks alle gefulmineer tegen het "islamo-socialisme" en het "cultuurmarxisme", de ideologen van dit neoconservatisme (o.a. Irving Kristol, Norman Podhoretz, Richard Perle, Paul Wolfowitz) vanwege hun linkse en/of trotskistische verleden zélf de grootste cultuurmarxisten van de laatste decennia zijn. De dader blijkt dus ook geen bewonderaar te zijn van een Vidkun Quisling of Knut Hamsun, maar wel van Winston Churchill en (Noorse verzetsstrijder) Max Mannus. Zijn wereldbeeld laat zich dan ook goed samenvatten in de badge van de "Justiciar Knight" (zie hier voor een afbeelding en bijbehorende uitleg).

Breivik is een karakteristieke 'bekeerling' van de middenklasse tot de Shock of Civilizations. Niet voor niets is de België-connectie van Breivik te herleiden tot pro-Westerse networkers zoals Paul Beliën. Of Breivik ook werkelijk onder het pseudoniem 'Fjordman' voor Beliën zijn blog The Brussels Journal (een weblog die bij het Vlaams Belang aanleunt) heeft geschreven wordt opmerkelijk genoeg bevestigd noch ontkend door de blog zelf. Maar het hoeft ook niet te verbazen mocht dit werkelijk zo zijn, de overeenkomsten zijn zo al treffend genoeg.

Aan de basis van Breiviks ideologische motivatie ligt immers een gebrek aan vertrouwen in en een haat voor de onmacht van de overheid. Dit soort van Europese neocons (neoconservatieven) vallen systematisch belastingen aan, geven hun kinderen 'christelijke' thuisscholing, willen de wapenwetten afschaffen, nemen deel aan schaduworganisaties zoals de vrijmetselaars... Zogezegd om hun autarkie te vrijwaren, maar de politieke implicaties zijn anders.

Dit extreemrechts baseert zich op een uit de lucht gegrepen identitair idee van een raciaal/historisch/... Hollywoodconcept van Europa, wat onvermijdelijk tot een anti-islam en pro-internationaal kapitalistische agenda leidt. Het is ook de basis voor hun steun aan de militaire 'strijd tegen het terrorisme'. Niet toevallig is deze 'strijd' zich in toenemende mate inwaarts gaan keren met allerhande 'veiligheidsmaatregelen' (Patriot Act, militairen, camera's, nultolerantie, avondklokken...).

En niet toevallig zijn het deze middenklassers die in het aanzicht van de proletarisering, de druk op de sociale zekerheid, de gettoïsering etc. een oproep tot interne sociale orde en stabiliteit combineren met een pathologische minachting voor hun eigen electoraat (zie in deze zin ook de anti-vakbond vakbond van het Vlaams Belang). Zij vertalen hun belangenbehartiging met de nodige minachting in een genre populistische opzweperij. Zo schreef Bruno Valkeniers in zijn repliek op de heksenjacht:

"Het zou een ongelooflijke vergissing zijn om de vaak terechte zorgen van de 'Bange Blanke Man' (opnieuw) als gevaarlijk en onwenselijk onder de mat te borstelen. Het zijn niet allemaal gekken die zich ongerust maken over de massale inwijking van niet-Europese vreemdelingen, de criminaliteit, de opmars van een intolerante islamitische ideologie."

Ware het echter niet dat die 'Bange Blanke Man' een uitvinding is van Valkeniers' partij en diens soortgenoten om de eigenlijke oorzaken met de gevolgen te verwisselen. Nu zijn er stemmen uit 'radikaalnationalistische' kringen te horen die deze geconstrueerde, gepolitiseerde identiteiten zelf aanhalen als argument tegen Breivik, maar het is ons onduidelijk hoe dit te vertalen valt in deze kringen die nota bene zelf de meest fanatieke aanhangers van deze leugen zijn! Wij gunnen iedereen het ontwaken uit deze naïeve strijd van nuttige idioten, maar voorlopig is het nog wachten tot dit zich vertaalt in consequent handelen, om nog niet te spreken van een partijpolitieke koers.

Ondertussen is het Nieuw-Solidaristisch Alternatief (N-SA) de enige nationalistische oganisatie in Vlaanderen die voortdurend waarschuwt voor (en afstand neemt van) de dwaalsporen van 'islamofobie' (Bang) en de mythe van 'Europa' (Blank). Onze vrees is dat deze 'Bange Blanke Man' uiteindelijk de revolutie van een nieuw fascisme ontketent. Terwijl het kapitalisme onze sociale verworvendheden vernietigt, terwijl de euroglobalisering een hypotheek op de kleinkinderen van onze kleinkinderen neemt, terwijl de dictatuur van de banken ongestraft over/voorbij alle democratische structuren walst... Terwijl de wereld instort, worden wij door Führer Dewinter en zijn schare pseudo-intellectuele opportunisten wijsgemaakt dat de moslims en sociaaldemocraten onder een hoedje spelen voor de superieure Vlaming, Europeaan en Westerling uit te roeien.

Moet het met zo'n an sich reeds psychotisch vijandsbeeld verbazen dat het vigilantes zoals Breivik voortbrengt? Moet het verbazen dat de illusie van de Clash of Civilizations tot Big Brother leidt? En dat dit elke vorm van echte politieke oppositie onmogelijk maakt, zoals de onze? Elke vorm van polarisering tussen de slachtoffers van kapitalisme en globalisering is er een dat het onderdrukkende systeem dat wij bevechten enkel zal bestendigen. Het is dan ook contraproductief en (bij deze wederom bewezen) gevaarlijk groepen op basis van hun afkomst, religie of overtuiging te viseren. Nochtans de reden dat onze hoofdcoördinator Eddy Hermy op dit moment voor de rechter gedaagd wordt! Is er een beter voorbeeld mogelijk van hoe dit populisme de weg opent naar draconische repressie tegen elke vorm van echte oppositie?

Ja, Breivik was een psychopaat. Maar zijn ideologische motieven zijn in hetzelfde bedje ziek als marxistische terroristen gisteren en de moslimterroristen vandaag. Of wacht, dat marxistisch terrorisme is toch niet zo zeer yesterday's news als wij dachten:

"De aanval brengt de vraag naar voren hoe de arbeidersbeweging en haar jongerenorganisaties te verdedigen tegen fascisten. Alle linkse jongerenorganisaties, zoals Animo en Comac, zouden onmiddellijk samen zelfverdedigingscommissies moeten vormen, gekoppeld aan de vakbonden en de commissies van winkelbewakingsagenten. Elke openbare activiteit moet worden bewaakt en verdedigd, en elke daad van agressie bestreden."

Hetgeen ons terugbrengt naar de ideëenwereld van The Brussels Journal, die eenzelfde Redneckautarkie nastreven. Er zit iets fundamenteel psychotisch in een verwrongen denkbeeld waarin haat en leugen samengaan voor de polarisering van de maatschappij tot een burgeroorlog te drijven. Zeker wanneer elke zinnige mens zou moeten beseffen dat dit onvermijdelijk tot een versteviging van het huidige kapitalistische regime zal leiden, desnoods manu militari. Enkel zij die danig doorspekt zijn van ideologisch dogma, zoals de marxisten van Vonk, de populisten van het Vlaams Belang, Al-Qaeda en Breivik, kunnen blind blijven voor de gevolgen van hun acties.

Voor het N-SA is het dan ook kristalhelder, zowel in het verleden, nu als in de toekomst: immigratie is een economisch fenomeen, het financieelkapitalisme en al zijn exponenten zijn onze vijand. De allochtoon is geen imperialistische moslim en de arbeider is geen luie cultuurmarxist.

Wij zullen blijven strijden voor de nationale en sociale strijd, tegen asociaal kapitalisme, tegen asociaal populisme.

Wij geloven niet in de strijd tussen de Bange Blanke Man en de slachtoffers van het Imperium. Wij verdedigen de slachtoffers, de Blanke Arbeider in de eerste plaats, tegen een amorfe macht die land, God, noch gebod kent. Wij voelen ons niet aangesproken, maar de populisten waar wij te vaak onterecht mee geassocieerd worden kunnen beter beginnen nadenken!

 

Jonathan Bowden on Julius Evola

 

Jonathan Bowden on Julius Evola

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Völsunga saga

Völsunga saga

“Ok nú er þat fram komit, er fyrir löngu var spát ok vér höfum dulizt við, en engi má við sköpum vinna” 

[1]

 

De Völsunga Saga is opgeschreven in de dertiende eeuw door een onbekende IJslandse auteur. Hoewel het een middeleeuws manuscript is, dateert een groot deel van het materiaal uit de vroege vierde of vijfde eeuw. In wezen is de Völsungensage een verhaal dat uit de Germaanse orale verteltraditie is gegroeid, met het Duitse Nibelungenlied als de bekendste variant. Richard Wagner, die de Nibelungensage omzette naar een opera, vertelde maar een fractie van de sage en dan nog in een zeer vrije versie. Het verhaal dat hieronder verteld wordt, is de IJslandse, en dus de meest volledige, versie. Deze sage bevat staat bol met mythologische en historische verwijzingen. Zo is ‘Atli’ niemand minder dan Atilla de Hun. Let vooral op de subtiele parallellen met andere mythes uit Europa, zoals de wispelturigheid van de goden wanneer ze tussenkomen in de wereldlijke affaires van het Völsungengeslacht. Dit is een vrije vertaalde versie, gebaseerd op het verhaal zoals opgetekend in het cd-boekje van ‘The Völsunga Saga’ (2006) van de Vlaamse muziekgroep Theudho.

Sigi was vermoedelijk de sterfelijke zoon van Odin, de machtigste der Goden. Op een dag ging hij jagen, vergezeld door een slaaf genaamd Bredi. Deze slaagde erin een betere partij te leveren dan Sigi en hij confronteerde de zoon van Odin met deze feiten. Sigi was woedend door zulke arrogantie, dat hij Bredi ter plekke doodsloeg. Hij trachtte diens lichaam te verbergen onder een hoop sneeuw, maar al snel genoeg werd Bredi’s lichaam ontdekt door andere dorpelingen. Als een gevolg hiervan werd Sigi verbannen van zijn dorp en werd hij ‘Varg í veum’ genoemd, ‘Wolf in het heiligdom’. Odin leidde Sigi naar verafgelegen landen waar hij een leger oprichtte en door talloze militaire campagnes veel geld en macht verwierf. Hij trouwde en kreeg een zoon die Rerir noemde.

 

Sigi veroverde het land van de Hunnen, maar werd op een verraderlijke manier vermoord door zijn schoonbroers. Zijn zoon Rerir zwoer op die dag wraak en zou niet rusten vooraleer hij de moordenaars van zijn vader zou straffen. Hij eiste de bezittingen van zijn vader op en sloeg er zelfs in diens weelde en macht te overtreffen. Naast het vele plunderen vond Rerir het geluk in de liefde en trouwde met een vrouw waarvan hij erg hield. Helaas bleef hun huwelijk kinderloos. Omdat de troon geen erfgenaam had, baden Rerir en zijn vrouw tot de Asen om een zoon. De Godin Frigga hoorde hun noodlottige aanroeping en, met Odins’ toestemming, zond zij de Walküre Ljod, dochter van de reus Hrimnir, naar Rerir. Zij droeg een betoverde appel met zich mee dat de felbegeerde wens van Rerir en zijn vrouw zou vervullen. De vrouw van Rerir geraakte vlug zwanger, maar het kind leek niet geboren te willen worden waardoor haar gezondheid fel achteruit ging. Omdat ze voelde dat ze vlug zou sterven eiste zij dat het kind uit haar lichaam gesneden zou worden en zo gebeurde het … Wanneer het kind eindelijk geboren was, was hij reeds groot en kuste zijn stervende moeder vaarwel. Het kind heette Völsung. Hoewel hij slechts een kind was toen zijn ouders stierven, heerste hij over het land van de Hunnen. Hij trouwde met de Walküre Ljod, waarmee hij tien sterke zonen en een prachtige dochter, genaamd Signy, kreeg. Völsung bouwde een adellijke hal rondom een monumentale eik, genaamd Branstock.

Siggeir, de koning van de Goten, vroeg permissie om de hand van Signy om ermee te trouwen. Völsung stemde toe, hoewel Signy niet tevreden was met het huwelijk. Tijdens het huwelijksfeest werd de toegang van de hal verduisterd door een grote, eenogige man in een hemelsblauwe mantel. Dit was niemand minder dan Odin. Zonder de aanwezige gezellen te begroeten wandelde hij zonder enige aarzeling richting de eik Branstock, trok zijn zwaard en stak hij het tot het gevest van het zwaard in de boomstam. Niemand kon het zwaard uit de boomstam halen tot Sigmund, Signy’s broer zijn krachten bundelde. Hij trok het zwaard uit de boomstam, wat het hart van Siggeir smartelijk vulde met nijd. Hij bood Sigmund aan het zwaard over te kopen, maar Sigmund weigerde. Dit beledigde Siggeir zo hard dat hij zwoer de Völsungen uit te roeien. Hij nodigde hen uit op zijn hof en lokte hen in een hinderlaag. Sigmund werd gedwongen het zwaard op te geven aan Siggeir, die de Völsungen veroordeelde tot een gruwelijke dood. Zij werden geketend aan een gevallen eik in het woud, zodat zij zouden sterven aan honger en dorst  – tenminste, als het wilde beest dat in de wouden rondzwierf hen niet zou opeten. Elke nacht kwam het beest een van Sigmunds’ broers opeten. Een voor een werden ze opgegeten door het beest, een wrede wolf, totdat enkel Sigmund overbleef. Heimelijk smeerde Signy honing op het gezicht van haar broer en in zijn mond. Dit zorgde ervoor dat de wolf Sigmunds’ gezicht likte in plaats van te bijten. Wanneer de wolf in Sigmunds’ mond trachtte te likken beet Sigmund diens tong eraf met zijn tanden, waardoor het beest jankend wegliep. Zo sloeg Sigmund erin te ontsnappen en leefde verborgen in het woud. Samen met zijn zus Signy zwoer hij Siggeir te doden.

Omdat Signy realiseerde dat enkel een volbloed Völsung hen zou helpen in hun wraak, vermomde zij zich in een heks. Zo spendeerde zij een nacht met haar broer, die dit niet wist en baarde een incestueuze zoon, Sinfjötli. Jaren later sloeg Siggeir erin Sigmund en Sinfjötli gevangen te nemen. De wrede Goot beval dat ze levend begraven zouden worden in een aardheuvel. Om hun lijden te verlengen, liet Siggeir Signy toe haar verwanten wat voedselvoorraden mee te geven. In plaats van voedsel, gaf ze hen het onbreekbare zwaard van Odin aan hen, waarmee ze ontsnapten. Om hun uiteindelijke wraak uit te voeren, staken Sinfjötli en Sigmund de hal van Siggeir in brand. Toen Siggeir en de Goten stierven in de brand werden de Völsungen eindelijk gewroken. Sigmund keerde terug naar zijn thuisland en eiste de troon opnieuw op waarop hij trouwde met Borghild. Zij was jaloers op Sigmunds’ zoon Sinfjötli en vergiftigde hem. Sigmund moest zijn eigen zoon naar het woud brengen waar hij een man ontmoette die het lichaam van Sinfjötli aan de andere kant van de fjord zou brengen. Wanneer de boot het midden van de fjord bereikte verdween deze. De schipper bleek niemand anders te zijn dan Odin, die Sinfjötli naar Walhalla bracht …

Als een straf voor haar misdaad verliet Sigmund Borghild en maakte een vrouw genaamd Hjordis tot koningin. Koning Lyngvi, die ook om Hjordis’ hand vroeg, werd zo woest dat hij een leger oprichtte en ten strijde trok tegen Sigmund. Hoewel Lyngvi’s leger superieur was, stapelden de doden rond Sigmund zich in ijltempo op. Niemand bleek op te kunnen tegen Sigmund, tot een eenogige krijger arriveerde die met een krachtige zwaai het zwaard van Sigmund vernielde. De held kon zich zelf niet verdedigen en viel neer door zijn fatale verwondingen. De stervende Sigmund beval Hjordis om de stukken van zijn gebroken zwaard te verzamelen en hen te geven aan hun ongeboren zoon. Op een dag zou het zwaard opnieuw gesmeed worden en de naam Gram krijgen. Enige tijd later gaf Hjordis geboorte aan de zoon van de gevallen Sigmund, die naar het hof van koning Hjalprek gezonden werd. Hij noemde deze zoon Sigurd en beval dat Regin de smid de taak als opvoeder zou opnemen. Geleid door Regin oefende Sigurd tot hij een bekwaam krijger werd, maar hij leerde ook de geheimen van de runen, vele talen, muziek en de kunst van welbespraaktheid. Toen Sigurd man werd vroeg hij aan Hjalprek om een paard. Hij reed naar de wouden en kwam een oude man tegen met een grijze lange baard. De oude man vertelde hem een bijzonder paard te kiezen, waarvan gezegd word dat deze een afstammeling van Sleipnir was, het achtbenige paard van Odin.

Sigurds’ opvoeder Regin hoopte dat Sigurd hem zou helpen in het verkrijgen van de schat van zijn broer. Hij vertelde Sigurd het verhaal van zijn broers Fafnir en Otter en zijn vader Hreidmar. Terwijl Regin een begenadigd smid was, was Otter een uitstekende visser. Overdag was hij in een otter veranderd en kon zo gigantische aantallen vis verzamelen die hij aan zijn vader leverde.  Op een dag passeerden Odin, Haenir en Loki langs een waterval. Otter had een zalm gevangen en at de vis op met gesloten ogen op de rivieroever. Niet wetende dat otter een gedaanteverwisselaar was, nam Loki een steen en gooide hem dood. Toen Hreidmar zijn zoon dood zag beval hij dat de Asen gevangen zou genomen worden. In ruil voor weergeld zou hij deze terug vrijlaten. Loki kon genoeg goud inzamelen om de huid van Otter te vullen. Hij leende het net van de godin Ran om de dwerg Andvari te vangen, die vaak in de rivier rondzwierf in de vorm van een snoek. Loki ving hem in zijn netten en Andvari was verplicht al zijn geld op te geven, inclusief een gouden ring die hij verborgen wilde houden. Hij vervloekte de ring, zwerende dat eenieder die het goud in bezitting nam, zou sterven. Hreidmar verkreeg de schat en de goden werden vrijgelaten. De vloek van Andvari werd snel werkelijkheid toen Fafnir zijn vader vermoorde. Het goud maakte Fafnir wreed en trok terug in de wildernis met zijn schat en veranderde uiteindelijk in een gruwelijke draak. Dit is hoe Regin zijn rechtmatige erfenis verloor.

 

Sigurd ging in op de vraag van Regin om de schat te verkrijgen die Fafnir bewaakte. Een goed zwaard zou hem in deze queeste kunnen helpen. Met al zijn talent smeedde Regin een zwaard die Sigurd echter op een aambeeld stuk sloeg. Hij gooide de stukken terug naar Regin en eiste hem een nieuw zwaard te smeden. Maar het tweede zwaard die Regin smeedde ging eveneens kapot. De woedende Sigurd verweet Regin even onbetrouwbaar te zijn als zijn verwanten. Sigurd ging nu naar zijn moeder en vroeg haar of de verhalen van het gebroken zwaard juist waren. Zijn moeder beaamde wat hij geleerd werd en gaf hem de stukken van het zwaard, terwijl zij meegaf dat nog vele heroïsche daden werden verwacht van hem. De heldhaftige krijger bracht het gebroken zwaard naar Regin, die het zwaard Gram terug herstelde. Met een machte houw doorklief Sigurd het vervloekte aambeeld. Daarna nam Sigurd het zwaard mee naar een rivier, plaatste het rechtop in een rivier en gooide een stuk wol in de rivier. Wanneer de wol botste met het zwaard werd zij in tweeën gesneden. Met vreugde in zijn hart keerde Sigurd terug naar Regin die hem herinnerde trouw te zijn aan zijn eed om Fafnir te doden. Sigurd zwoer de draak de doden, maar trok er eerst op uit om zijn vader te wreken.

Sigurd verzamelde een massief leger en zeilde aan het hoofd van de grootste drakkar richting het land van Hundings’ zonen. Na enkele dagen zeilen brak er een gewelddadige storm uit waardoor de zee leek te bestaan uit bloed in plaats van water. Wanneer de vloot langs een uitstekende rots kwam begroette een man de schepen vroeg wie de leiding had. Hij werd verteld dat Sigurd Sigmundarson de leiding had. De man, die zichzelf voorstelde als Hnikar vroeg om mee te zeilen en toen hij aan boord ging stak de wind opeens fel op. De vloot bereikte het rijk van Hundings’ en Sigurds’ leger trok erop uit om te plunderen en het vuur en het zwaard te laten spreken. In angst vluchtten velen naar het hof van Lyngvi en waarschuwden hem voor Sigurd. Lyngvi trok met zijn leger op zoek naar Sigurd en het duurde niet lang voor zij elkaar tegenkwamen. Sigurd baande zijn weg door de vijandelijke troepen en zijn armen werden helemaal bedekt met het bloed van zijn vijanden. Dan ontmoette hij Lyngvi op het slagveld en met een machtige houw doorkliefde hij diens helm, hoofd en borstplaat waarna hij diens  broer Hjörvard in tweeën hakte. Hij doodde de resterende zonen van Hunding en een groot deel van Lyngvi’s leger. Zwaar beladen met de plundergoederen keerde Sigurd terug naar huis. Hij rustte niet, want hij zou zijn eed aan Regin vervullen en hij trok erop uit om zichzelf met Fafnir te confronteren.

Regin en Sigurd reden naar het moeras waar zij een pad vonden waarlangs Fafnir vaak ging om te drinken van een nabijgelegen vijver. Regin beval Sigurd om een put te graven en te wachten op hem. Wanneer het serpent over het hol zou kruipen kon hij zijn hard doorboren. Nog voor de zon opging begon Sigurd aan het graven van deze put zoals gepland. Een oude man kwam langs en vroeg wat hij aan het doen was. Hij vond het idee vreselijk en raadde Sigurd aan om meer putten te graven om het bloed te verzamelen. Sigurd volgde zijn wijze raad en groef meer putten. Hij verstopte zichzelf in een van hem, bedekte zichzelf met zijn mantel en wachtte tot de draak over de put kwam gekropen. Kort na de dageraad verscheen Fafnir uit zijn schuilplaats om zijn dorst te lessen. Wanneer de draak langs de put kwam stak Sigurd zijn zwaard diep in de buik van Fafnir. Nu beval Regin dat Sigurd het hart van Fafnir zou braden als weergeld voor de dood van zijn broer. Veronderstellende dat het vlees zacht was, raakte Sigurd dit hart aan met zijn wijsvinger. Onwetende dat het hart reeds warm was, verbrandde hij zijn vinger en stopte het instinctievelijk in zijn mond om de pijn de verzachten. Zo proefde Sigurd het bloed van Fafnir. Nu verstond Sigurd de taal van de vogels, die vanuit een nabije boom vertelden over Regin’s nakende verraad en over de slapende Walküre Brynhild. Vooraleer hij op pad ging om de Walküre te zoeken, onthoofde Sigurd Regin en nam bezit van de schatten van Fafnir: de vervloekte ring Andvaranaut, het zwaard Hrotti, de helm van Afgunst en de Gouden Byrnie.

Gestraft door Odin voor haar ongehoorzaamheid, lag Brynhild te slapen in een ring van vuur totdat een sterfelijke man moedig genoeg was om deze te doorbreken. Sigurd reed van Hindfell naar het zuiden naar het land van de Franken toen hij een kasteel tegenkwam dat zich in het midden van vlammen bevond die richting de hemelen reikten. Hij sloeg erin de ring van vuur te doorbreken om Brynhild te bereiken en maakte haar wakker. Sigurd kon zich niet beschikbaar stellen en zwoer terug te keren. Hij plaatste de ring Andvaranaut rond haar vinger en zwoer om alleen van haar te houden. In het verloop van de daaropvolgende rondzwervingen kwam Sigurd in het land van de Niflungen, waar een permanente mist heerste. Koning Giuki en zijn koningin hadden drie zonen: Gunnar, Högni en Guttorum, en een dochter die Gudrun heette. Gudrun werd verliefd op Sigurd en liet hem een liefdesdrank drinken die hem zijn eed aan Brynhild deed vergeten. Hierna vroeg hij om Gudruns’ hand aan Giuki en trouwden ze. Snel daarna stierf Giuki en zijn oudste zoon Gunnar volgde hem op. Grimhild raadde hem aan een vrouw tot zich te nemen en suggereerde dat Brynhild waardig zou zijn. Dit gebeurde met de steun van Sigurd. Het was immers dankzij magie dat Sigurd en Gunnar van gedaante verwisselden zodat Sigurd als Gunnar door de vuurring kon gaan om Brynhilde (nogmaals) te verleiden. De escalerende jaloezie tussen Gudrun en Brynhild leidde echter tot een vroege dood van Sigurd door de handen van Guttom, op vraag van Gunnar. Overmand door verdriet naast het brandende grafvuur van Sigurd doodde Brynhild zichzelf en werd ze naast Sigurd geplaatst, een man van wie ze altijd is blijven houden.

Gudrun kon niet getroost worden na de dood van Sigurd. Samen met haar dochter vluchtte ze naar het hof van koning Alf en koningin Thora in Denemarken waar ze de rust vond waarnaar ze op zoek was. Die rust zou echter niet lang duren aangezien Atli, de koning van de Hunnen, naar het hof van Gunnar reisde om Gudruns’ hand te vragen. Omdat Gunnar vreesde dat een weigering zou resulteren in een invasie van zijn land door de Hunnen ging hij akkoord en reisde hij met een groot gevolg naar Denemarken om Gudrun te overtuigen. In eerste plaats kon zij niet overtuigd worden, maar het is haar moeder Grimhild met een betoverde drank dat Gudrun haar verdriet om Sigurd vergat dat zij toegaf aan de eis van Atli. Na het huwelijk keerden de herinneringen echter langzaam terug, ondanks het feit dat ze twee zonen baarde aan Atli. Atli leerde dat de schat van Sigurd aan Gudrun toebehoort en eiste aan Gunnar dat hij deze zou overdragen. Daarom nodigde hij Gunnar en zijn broer Högni uit op een feest in het land van de Hunnen. Gudrun wist wat Atli van plan was en trachtte haar broers te waarschuwen door een bericht in runen te sturen naar haar broers. Maar Vingi, de boodschapper van Atli, kon runenschrift lezen en veranderde de letters zodat de broers werden aangemaand snel te komen naar het hof van Atli. Maar Gunnar en Högni waren met reden achterdochtig. Zij dumpten de schatten van Sigurd in de Rijn en bezwoeren een eed om de locatie nooit te onthullen.

 

Toen de broers aankwamen overviel Atli de twee broers. Toen Gudrun haar verwanten in het gedrang zag nam zij een zwaard en vocht kloekmoedig aan de zijde van haar broers. Ondanks hun moed werden beide broers gevangen genomen. Geen van hen zou de locatie van de schat onthullen, maar bedreigd met martelingen zei Gunnar aan Atli dat hij wou toegeven, op voorwaarde dat Atli het hart van Högni zou uitsnijden zodat hij nooit zou weten dat zijn broer de eed had verbroken. Nu Högni dood was, was Gunnar de enige die het geheim wist. Toen hij realiseerde dat hij in de val was gelopen werd Gunnar vastgeknoopt en in een put vol slangen gegooid. Hij kon het onvermijdelijke vertragen door de slangen te sussen door harp te spelen met zijn tenen. Alle slangen waren daardoor betoverd, behalve een die Gunnar beet en zijn dood veroorzaakte. Dorstend naar wraak organiseerde Gudrun een begrafenisfeest ter ere van haar broers die stierven in de slachting aan het hof van Atli. Terwijl de feesten aan de gang waren doodde Gudrun de twee zonen die zij aan Atli gebaard had. Ze mengde hun bloed met de wijn en diende hun geroosterde harten op aan Atli en zijn gasten. Uiteindelijk vroeg Atli haar waar zijn zoons waren. Zij vertelde de grimmige waarheid en stak hem dood. Terwijl hij stierf moest Atli horen hoe zijn vrouw hem vertelde dat zij altijd van Sigurd was blijven houden. Ze stak de hal van Atli in brand en daarmee de rest van Atli’s gasten die te dronken waren om te vluchten.

Na deze tragische gebeurtenissen wilde Gudrun een einde maken aan haar leven. Koning Jonakr stopte Gudrun en trouwde met haar. Zij kregen drie kinderen: Hamdir, Sörli en Erp. Ook een dochter kwam voort uit dit huwelijk, genaamd Svanhild. Later geraakte Svanhild verwikkeld in een romantisch dispuut tussen koning Jörmunrek en zijn zoon Randver. Door de verraderlijke daden van de raadsman Bikki, verhing Jörmunrek zijn eigen zoon en werd Svanhild dood vertrappeld door wilde paarden. Gudrun moedigde haar zonen aan om hun zus te wreken. Gehuld in glimmend harnas dat hen ontastbaar maakte voor zwaarden, speren en pijlen vielen Hamdir en Sörli de weerloze Jörmunrek aan. De broers sneden zijn handen en voeten af. Ook Jörmunreks’ mannen stonden machteloos totdat Odin aan hen verscheen en hen adviseerde stenen te gebruiken, teneinde hun machteloosheid te doorbreken. In een regen van neervallende stenen ontmoetten Hamdir en Sörli hun ondergang. En zo eindigt de sage van de Völsungen!

P.

Xavier Raufer sur le rap / La vérité sur le rap

 

Xavier Raufer sur le rap

 

 

La vérité sur le rap

 

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Les fondements du paganisme celtique et slave

SYNERGIES EUROPÉENNES
COMBAT PAÏEN
NOVEMBRE 1989

Les fondements du paganisme celtique et slave


beltaine.jpgCeltes et Slaves honoraient un dieu du ciel et nous en retrouvons les traces aujourd'hui encore dans des mythes, des noms de sites cultuels, des coutumes traditionnelles. Les mythes celtiques, après une christianisation superficielle, ont été transposés dans des littératures richissimes, qui continuent à nous enchanter. Les Slaves ont pu conserver sans trop de problèmes leurs propres mythes dans les coutumes de la religion orthodoxe, demeurée paysanne et enracinée. Mais certains mythes importants semblent manquer, ne pas avoir survécus: ce sont surtout les mythes cos-mogoniques. Cela ne signifient pas que Celtes et Slaves n'ont jamais eu de mythes cosmogoniques. Mais les divinités personnalisées, même quand elles sont au sommet du panthéon, comme Huga-darn/ Dagda et sa partenaire Ceridwen/Dana chez les Celtes, ne sont pas la cause ultime du cosmos mais ce rôle est dévolu à un esprit, le Gwarthawn, détenteur de la force vierge des origines, puissance toujours in-stable, jamais au repos. Son lieu de résidence est un monde originel, un Urwelt, où les catégories du temps et de l'espace sont absentes. C'est cet esprit informe et insaisissable qui, un jour, a décidé de puiser un homme et une femme du fond-de-monde, de ce magma profond et sombre, pour en faire les parents originels de l'humanité. Ces parents sont précisément le couple de dieux du sommet du panthéon: Hugadarn/Dagda dont le nom signifie "sagesse" et "donneur"; Cerid-wen/Dana dont le nom signifie "Sécurité/apaisement tellurique" et "protectrice". Ceridwen/Dana est la mère des "matrones".

Les oeuvres des matrones sont connues. La tradition nous les a transmises. Elles sont les trois filles du couple originel et détiennent une fonction d'ordre bio-génétique. Elles vivent dans les eaux et près des eaux. Le peuple les vénérait comme des forces favorisant la croissance et la fertilité. Il leur érigeait de modestes chapelles votives, objets d'une ferveur profonde, naïve et naturelle, le long des ruisseaux et rivières, près des sources. Ces trois femmes symbolisent le principe créateur qui se manifeste dans l'ensemble du vivant. Elles garantissent ce qui demeure stable dans le tour-billon vital du devenir et préservent les virtualités qui restent en jachère.

Les peuples slaves, comme les Perses de l'Antiquité, perçoivent l'opposition violente entre un principe de lumière, symbolisé par un être blanc, et un principe d'obscurité, symbolisé par un être noir. Cette polarité, que l'on retrouve sous des noms très divers chez la plupart des peuples de la plus lointaine antiquité indo-européenne, oppose un principe "constructeur" (qui laisse s'éclore nos virtualités) à un principe "destructeur" (qui empêche nos virtualités de s'éclore). Cette lutte, ce combat, est cosmogonique au sens strict du terme. Le principe blanc, principe de lumière, transforme et conserve tout à la fois: il s'oppose aux destructions, aux étouffements, aux ara-sements, aux blocages qu'impose le principe noir. Tout ce qui naît et croît, tout ce qui affirme la vie, pro-cède donc du  principe blanc.

Précisions sémantiques et étymologies:

Gwarthawn: cet esprit primordial, symbole du deve-nir, contient la racine celto-germanique "hawn", signifiant "frapper"; c'est donc par coups et violence que cet esprit fait jaillir la vie et la nouveauté. Dans l'iconographie païenne, on le symbolise souvent par un taureau, un bouc, un sanglier ou un cerf.

Ceridwen: en celtique, ce mot signifie "biche à la ra-mure de cerf". En celtique comme en italique (latin), la racine "cer-", que l'on retrouve dans "cervus" (= cerf), signifie souvent aussi "tête dure", "querelleur", etc.

Dagda et Dana: ces surnoms des deux parents origi-nels signifient "donateur", "veilleur", "protecteur".

Les "matrones": chez les Celtes, elles forment une triade de mères originelles donnant naissance à toute vie. Elles représentent la végétation, les matrices, les flux vitaux, et jouissent d'autant de prestige que les nornes ger-mano-scandinaves, les parques romaines et les moires grecques.

Source: Fritz LEY, Das Werden von Welt und Mensch in Mythos, Religion, Philosophie und Naturwissenschaft. Ein Beitrag zur Problematik des Gottesbegriffes,  Heimweg-Verlag, Neu-Isenburg, 1985.

lundi, 08 août 2011

Xavier Raufer: la fuite devant la réalité

 

Xavier Raufer: la fuite devant la réalité

Jonathan Bowden on H. P. Lovecraft

 

Jonathan Bowden on H. P. Lovecraft

L'histoire répond-elle aux problèmes de l'avenir?

L’Histoire répond-elle aux problèmes de l’avenir ?

Ex: http://scorpionwind.hautetfort.com/



Par Dominique Venner (historien)

Toujours les hommes ont éprouvé le besoin de scruter l‘avenir. Les Grecs interrogeaient la pythie de Delphes. Elle savait rendre des oracles dont l’obscurité se prêtait à de multiples interprétations. Se pliant à l’usage, Alexandre vint la consulter avant d’entreprendre la conquête de l’Asie. Comme elle tardait à rejoindre son trépied, l’impatient Macédonien l’y traîna de force. Elle s‘exclama : « On ne peut te résister…» Ayant entendu ces mots, Alexandre la laissa choir, disant : « Cette prédiction me suffit. » C’était un sage.

Chaque époque eut ses prophètes, devins, haruspices, astrologues, chiromanciens, futurologues et autres charlatans. Autrefois, on faisait tourner des tables, aujourd’hui les ordinateurs. Catherine de Médicis s’en rapportait à Nostradamus. Cromwell écoutait William Lily. Staline interrogeait Wolf Messing. Hitler questionnait Eric Hanussen. Briand et Poincaré se partageaient les talents de Mme Fraya… Une chose cependant, est le destin individuel, une autre celui des civilisations.

Précédé par l’optimisme hérité des Lumières, le XXème siècle s‘était ouvert sur les promesses d’un avenir radieux, dans la certitude que la science et le savoir étaient des facteurs de progrès et de sagesse. L’homme devenu vraiment «maître et possesseur de la nature», allait acquérir la maîtrise de lui-même. Après la victoire sur les choses, la paix et l’entente entre les hommes s’établiraient d’elles-mêmes.

L’impitoyable XXème siècle a démenti ces illusions. Personne ou presque n’avait vu venir la catastrophe sortie du meurtre de Sarajevo à l’été 1914. Chez tous les belligérants, on croyait à une guerre courte, fraîche et joyeuse. Elle fut interminable, épouvantable et meurtrière comme jamais. C’était le cadeau imprévu fait aux hommes par le progrès industriel et la démocratie de masse, deux facteurs nouveaux qui avait transformé la nature même de la guerre. Commencée comme un conflit classique entre les Etats, elle finit en croisade idéologique, entraînant la destruction de l’ancien ordre européen, incarné par les trois grands empires du Centre et de l’Est. On sait que le charcutage de l’Europe et les conditions imposées aux vaincus après 1919 portaient le germe d’une autre guerre plus catastrophique encore.

A l’aube d’un nouveau siècle et d’un nouveau millénaire, les illusions du progrès se sont en partie dissipées, au point que l’on entend parler de «progrès meurtrier» ou «d’horreur économique». Le marxisme et ce qu’il charriait de certitudes se sont effrondés dans la débâcle du système qu’il avait enfanté. L’optimisme d’hier cède souvent devant une sorte de pessimisme accablé, nourri par l’inquiétude d’un avenir à biens des égards angoissant. On se tourne vers l’Histoire pour lui demander des réponses.

Mais l’interprétation de l’Histoire n’échappe ni aux modes ni aux idées dominantes. Un effort de l’intelligence et du caractère est donc toujours requis pour s’affranchir des pesanteurs de son époque. Avec un peu d’entraînement, tout esprit curieux, libre et cultivé peut y parvenir. A ne prendre que les cent dernières années les faits ne manquent pas, qui soulignent par exemple le caractère imprévisible de l’Histoire, n’en déplaisent aux théories déterministes issues de la vision hégélienne.

Le 22 janvier 1917, un Lénine quasi inconnu et toujours exilé, prit la parole devant le cercle des étudiants socialistes : « Nous, les vieux, dit-il en parlant de lui, nous ne verrons peut-être jamais les batailles décisives de la Révolution… » Sept semaines plus tard, le tsarisme était renversé sans que Lénine et les bolchéviks n’y fussent pour rien. Les « batailles décisives » aux quelles il ne croyait plus allaient commencer, pour le malheur de la Russie et du monde entier. Je connais peu d’anecdotes aussi révélatrices de la difficulté des prévisions historiques. Mais il en est d’autres dans un registre différent.

Durant l’année universitaire 1975-1976, Raymond Aron, l’un des esprits les plus perspicaces de sont temps, donna un cours au Collège de France sur « La Décadence de l’Occident », ce qui était déjà tout un programme. Voici sa conclusion : « l’abaissement des Etats-Unis de 1945 à 1975 découlait de forces irrésistibles ». Retenons « irrésistibles ». Dans ses Mémoires, publiées l’année de sa mort, en 1983, Aron revenait sur cette réflexion en l’amplifiant : « Ce que j’observais dès 1975, c’était la menace de désagrégation de la zone impériale américaine…» A nous qui vivons sous l’ombre portée de l’imperium mondial américain, cette analyse ferait douter de la lucidité de l’auteur. Et pourtant, celle-ci n’a jamais été mise en doute. Notre étonnement vient du fait que l’Histoire a galopé à notre insu, nous montrant aujourd’hui un monde très différent de ce qu’il était vingt ans plus tôt, ce que personne n’avait prévu.

Je ne suggère nullement d’ignorer les menaces inscrites à notre horizon : mondialisation dévorante, gonflement démographique, immigrations massives, pollution de la nature, manipulations génétiques, etc. Dans une période inquiétante il est sain de repousser les illusion béates, il est salubre de pratiquer les vertus du pessimisme actif, celui de Thucydide ou de Machiavel. Mais il est tout aussi nécessaire de rejeter la forme de pessimisme qui pousse au fatalisme. Devant les menaces du futur, une première erreur serait de les considérer comme inéluctables. L’Histoire n’est pas le domaine de la fatalité mais celui de l’imprévu. Une deuxième erreur serait d’imaginer l’avenir en prolongement du présent. S’il est une certitude, c’est que l’avenir sera différent de ce qu’on l’imagine aujourd’hui. Une troisième erreur serait de désespérer de l’intelligence, de l’imagination, de la volonté, et finalement de nous-mêmes.

source : Le Figaro du 19 janvier 2000

 

Il segreto dei padri fondatori

Il segreto dei padri fondatori

di Luca Leonello Rimbotti

Fonte: mirorenzaglia [scheda fonte]


 

hegger_fondo-magazine-306x450.jpgGli  Stati Uniti sono un groviglio che nasconde un intrigo. Il groviglio è la mentalità fanaticamente esclusivista che recarono con sé i Padri pellegrini che fondarono, all’inizio del Seicento, le prime comunità puritane del New England. Essi erano febbrilmente convinti di dover portare nel mondo la verità biblica, che fosse con le buone o con le cattive. L’intrigo è invece la congiura massonica di sovversione mondiale del potere, che ben presto si saldò al puritanesimo nel corso del Settecento, andando a costituire un’esplosiva miscela di intollerante invasività. Noi sappiamo che, da quei tempi lontani, un unico disegno fondamentalista muove all’azione gli eredi di quella duplice formula puritano-massonica: la conquista dichiarata del mondo, l’assoggettamento delle popolazioni del pianeta al potere degli “eletti” di Geova e del Grande Architetto, la costruzione del tempio universale di Salomone.

Cosa sia questo “tempio”, quanto di spirituale esso racchiuda, è ben detto dalla struttura del templarismo bancario cui appartengono, da sempre, le amministrazioni americane, a cominciare dalla potente loggia Skull and Bones, di cui erano membri i Bush. L’obiettivo del potere mondiale che queste sette si son date, sin dagli esordi, lo si raggiunge servendosi dell’infiammata parola di predicatori che agiscono in maniera martellante dai pulpiti mass-mediatici, quando basti. Quando non basti, ci si rivolge senza indugio alla soccorrevole intercessione della più brutale violenza, ad esempio elargendo ai popoli riottosi le note somministrazioni di napalm, il santo argomento che negli ultimi decenni numerose nazioni hanno potuto apprezzare in qualità di concreto sostegno al diritto, che una ristretta casta cosmopolita si riserva, di erigere una repubblica universale a sua misura.

Come ognuno sa, quando si parla degli Stati Uniti, non sono in ballo né la “democrazia” né la “libertà”, né tantomeno l’“uguaglianza”. Ciò che conta è l’imposizione di “diritti” concreti (accesso al denaro, al potere, alle risorse, al controllo sociale) veicolati sotto specie di “diritti” individuali di facciata, ma alla cui fruizione sono deputati soltanto i membri della setta mondialista. Nicholas Hagger, studioso inglese delle culture nazionali e storico affermato, ha recentemente scritto Il segreto dei padri fondatori. La nascita degli Stati Uniti fra puritani, massoni e la creazione del Nuovo Ordine Mondiale (Arethusa). Un libro che si inserisce in un filone, minoritario ma di valore, presente da svariati anni sul mercato delle idee ed inteso a strappare la maschera dalla faccia dello zio Sam, per presentarlo per quello che è: un impostore travestito da salvatore. Ricordiamo, solo a titolo d’esempio, libri come Il sistema per uccidere i popoli di Guillaume Faye o Un paese pericoloso di John Kleeves (entrambi pubblicati anni fa dalla Società Editrice Barbarossa), ma anche Gli eletti di Dio. Lo spirito religioso dell’America (Editori Riuniti) del giornalista Marco Nese. Proprio in quest’ultimo, ad esempio, si trova scritto in quale maniera la sindrome elettiva degli antichi e degli attuali puritani non abbia per nulla in vista una democrazia sociale, quanto piuttosto una “repubblica teocratica” su base oligarchica, strumento diretto di una ristretta minoranza di fondamentalisti, che si spacciano con virulenza come possessori di un mandato universale, intorno al quale veniamo assicurati che si tratta della diretta volontà del Geova biblico. Quella che normalmente la si direbbe una patologia da alienati è divenuta la giustificazione di un gigantesco potere che avanza pretese di universalità, e che ottiene incredibili riscontri di assuefazione e persino di condivisione, attraverso lo strumento della minaccia e dell’intimidazione, oppure dei beni materiali diffusi, col miraggio dei quali si registra l’ammorbidimento dell’opinione pubblica internazionale.

Che, per i Padri pellegrini, si trattasse di mentalità alienata di emarginati fanatizzati dal Libro, è cosa sulla quale gli studiosi paiono concordi. Un pugno di invasati, sfuggiti all’anglicanesimo nazionalista elisabettiano, è alle origini dell’insediamento sul territorio altrui nel Nuovo Mondo, attuato dopo una prima fase di oculato etnocidio locale. Un pugno, invece, di freddi e lucidi programmatori, i massoni sbarcati in America un secolo più tardi, è all’origine dell’organizzazione politica di quella volontà di dominazione mondiale, che i puritani, da soli e con la sola recita dei versetti biblici, mai sarebbero riusciti a trasformare in sonante realtà planetaria.

Hagger, a darci la misura di quanto profondi fossero e siano gli intrecci fra l’universalismo puritano e il cosmopolitismo massonico, scrive chiaro e tondo che «si può affermare che la filosofia puritana fosse in realtà rosacrociana». Fra il puritanesimo anglo-olandese, all’origine del millenarismo americano, e il ginepraio massonico e illuminista settecentesco (Illuminati di Baviera, Rosacroce, Giacobiti, Priorato di Sion, templarismi vari, neo-catarismi, etc.) correva un unico filo. Si trattava di erigere la Nuova Sion in terra vergine, dopo che il tentativo di sovvertire i poteri tradizionali in Europa (ad es. contro i Borbone o i Tudor) era per il momento fallito. Poiché: «L’ordine di Weishaupt fu finanziato dalla casa sionista dei Rothschild e da altri quattro ebrei» e il rabbino Adam Weishaupt – guida degli Illuminati – ebbe secondo Hagger una decisiva influenza sui puritani americani, entrò in contatto con lo stesso Benjamin Franklin e condizionò in chiave massonica l’afflato rivoluzionario dei coloni americani. Si preparò il terreno alla fase storica della rivoluzione. E di Franklin sappiamo, come scrive Hagger, che «dopo essere stato a lungo un sionista rosacroce, era stato inviato a Parigi nel dicembre 1776 come ambasciatore coloniale per chiedere aiuto militare e finanziario».

Legami stretti fra la massoneria illuminista e il puritanesimo. Legami ideologici, oltre che operativi. Il sogno massonico e quello biblista venivano fatti coincidere: il tempio di Salomone e la Nuova Sion potevano essere costruiti senz’altro nel Nuovo Mondo, ma ugualmente nel Vecchio si potevano organizzare le prime rivoluzioni, i primi sforzi per svellere lo Stato nazionale a forte tenuta e sostituirlo con lo Stato massonico a direttiva puritana. La coincidenza temporale fra la rivoluzione americana e quella francese parla da sola. Al culmine, il piano sovversivo mondiale: «Le direttive che Weishaupt ricevette furono quelle di unirsi con i templari, deporre i Borboni in Francia e dar forma alla Nuova Atlantide sionista baconiana nel Nuovo Mondo». Da allora anche i ciechi hanno potuto vedere che l’installazione del massonismo puritano negli USA e la sua alleanza con l’illuminismo francese hanno significato prima di tutto la lotta contro l’Europa, percepita come il primo, grande ostacolo al piano mondialista: guerra alla Spagna nel 1898, due guerre mondiali con utilizzo di massacro aereo scientifico e bomba atomica umanitaria, poi franca imposizione del modello cosmopolita ed etnopluralista, “patriottismo costituzionale”, sudditanza militare ed economica. Il tutto, sempre gestito in coppia dalla premiata agenzia internazionale America-Francia, con zelante succursale inglese: parliamo dell’Occidente atlantista, la rovina dell’Europa, la sua maledizione. Oggi, ad esempio nel caso della fasulla guerra anti-libica, con Obama e Sarkozy sembra di rivedere all’opera Franklin e Lafayette, e si ha la più plateale conferma che l’analisi di Hagger coglie nel segno.

Non si tratta, infatti, di vicende storiche che seguano vie casuali. Si tratta di un programma secolare di sovversione e di erezione di un potere unico mondiale, che liquidi le entità politiche solide e insedi il massonismo universale. Come ha scritto Carlo Marroni sul Sole-24 Ore, riferendosi proprio al libro di Hagger: «l’ascesa degli Stati Uniti non è stato un evento aleatorio ma un piano strategico progettato da un’élite massonica fin dagli albori della nuova Repubblica». Il “Grande Oriente d’America” guida la mano politica delle amministrazioni americane: e poco, anzi nulla importa che queste siano repubblicane o democratiche, nere o bianche o magari domani ispaniche o gialle. Ciò che importa è che l’unico obiettivo, quello fissato tra Seicento e Settecento, vada a compimento: repubblica mondiale gestita dall’oligarchia cosmopolita che, attraverso la gestione della finanza internazionale, si assicuri la “elezione divina” di governare il mondo.

L’unificazione di progetto puritano e progetto massonico in un unico piano poteva dirsi compiuta alla fine del secolo XVIII. Quei fanatici eversori vollero anche dare simboli eloquenti alla loro opera: la capitale Washington costruita con la planimetria templare della squadra e del compasso, ad esempio. Oppure la piramide e l’occhio del Grande Orologiaio, che ti fissa minaccioso dalla banconota da un dollaro. Tutto questo ha voluto significare una sfida essenzialmente anti-europea. Il Gran Maestro George Washington sapeva ciò che faceva. E con lui lo sapevano i suoi generali, i quali «praticamente tutti erano massoni templari», come attesta Hagger. Tirando le somme: era davvero tutta propaganda lo slogan dell’Asse sulla “congiura ebraico-massonico-plutocratica”? O non era invece, quella formula di lotta, uno sguardo profetico sull’abisso, la denuncia di un feroce piano di morte, il tentativo di salvare la nostra civiltà con la forza della disperazione? Ognuno, che non sia cieco e sordo, può rispondersi da solo.



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dimanche, 07 août 2011

La contesa geopolitica sino-statunitense

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La contesa geopolitica sino – statunitense

Giacomo Giabellini
 
Ex: http://www.eurasia-rivista.org/ 

 

Che la prorompente ascesa di svariati paesi abbia assestato un duro colpo all’assetto mondiale incardinato sull’unipolarismo statunitense è un fatto che pochi oseranno contestare.

La resurrezione della Russia sotto l’autoritaria egida di Putin affiancata all’affermazione della Cina al rango di grande potenza costituiscono i due principali fattori destabilizzanti in grado di ridisegnare i rapporti di forza a livello internazionale.

 

Se la Russia, tuttavia, ha potuto contare sulla monumentale eredità sovietica, la Cina ha fatto registrare un progresso politico ed economico assolutamente straordinario.

 

Il lungimirante progetto di ristrutturazione messo a punto in passato da Deng Xiao Ping ha inoppugnabilmente svolto un ruolo cruciale nell’odierno riscatto cinese e tracciato un solco profondo entro il quale sono andati a collocarsi tutti i suoi successori, da Jang Zemin a Hu Jintao, passando per Jang Shangkun.

 

Come tutti i paesi soggetti a forte sviluppo economico, la Cina si trova a dover soddisfare una crescente seppur già esorbitante domanda di idrocarburi.

 

Per farlo, è costretta ad estendere la propria capacità di influenza ai paesi produttori Medio Oriente e a quelli dell’Africa orientale attraverso i territori dell’Asia centrale e le vie marittime che collegano il Golfo Persico al Mar Cinese Meridionale.

 

In vista di tale scopo, la diplomazia cinese ha escogitato una efficace strategia diplomatica imperniata sul principio della sussidiarietà internazionale e profuso enormi sforzi per dotarsi di un esercito capace di sostenere gli ambiziosi progetti egemonici ideati dal governo di Pechino.

 

L’Organizzazione per la Cooperazione di Shangai – che raggruppa Cina, Russia, Kazakistan, Kirghizistan, Tajikistan, e Uzbekistan e che annovera Iran, Pakistan, India e Mongolia in qualità di osservatori – patrocinata dalla Cina ha promosso una partnership strategica tra i paesi aderenti ad essa atta a favorire un’integrazione continentale in grado di far ricadere cospicui vantaggi su tutto l’insieme.

 

In aggiunta, va sottolineato il fatto che è in fase di consolidamento l’asse Mosca – Pechino nello scambio tra armamenti e petrolio.

 

La Cina acquista gran parte delle proprie forze militari dalla Russia dietro congrui conguagli e costituisce il primo cliente per il mercato bellico russo.

 

Caldeggia la realizzazione di una pipeline che attinga dai giacimenti russi e faccia approdare petrolio ai terminali cinesi, trovando però l’opposizione della Russia, incapace di far fronte tanto alla domanda cinese quanto a quella europea.

 

In compenso, Mosca sostiene la realizzazione del cosiddetto “gasdotto della pace”, un corridoio energetico finalizzato a far affluire il gas iraniano in territorio cinese attraverso Pakistan ed India, in grado di orientare gli idrocarburi iraniani verso est e consentendo in tal modo alla Russia di assestarsi su una posizione assolutamente dominante ed incontrastata sul solo mercato europeo.

 

Ruggini vecchie e nuove hanno impedito la rapida realizzazione dei progetti in questione portando il governo di Pechino ad individuare soluzioni alternative.

 

Non a caso, uno dei grandi scenari in cui si gioca attualmente la partita tra gli Stati Uniti in declino ma decisi a vender cara la pelle e la rampante Cina in piena ascesa economica è l’Africa, che grazie alle sue immense risorse di idrocarburi (e materie prime) costituisce l’oggetto del desiderio tanto dell’una quanto dell’altra potenza.

 

La Storia insegna sia che la scoperta di giacimenti di idrocarburi nelle regioni povere costituisce il reale movente dei conflitti che vedono regolarmente fazioni opposte combattere aspramente, quasi sempre a danno della popolazione, per garantirsene il controllo sia che dietro di esse si celano direttamente o indirettamente quelle grandi potenze interessate ad estendere la propria egemonia geopolitica.

 

Sudan, Nigeria, Congo, Angola, Yemen, Myanmar (l’elenco è sterminato).

 

La penetrazione di Pechino in Africa è proceduta gradualmente, ma il consolidamento di essa è stato reso possibile solo grazie ai passi da gigante fatti registrare dalla marina cinese.

 

Dietro suggerimento dell’influente ammiraglio Liu Huaqing, il governo di Pechino aveva infatti sostenuto il progetto riguardante l’adozione di sottomarini classe Kilo e di incrociatori classe Sovremenniy, oltre al potenziamento dei sistemi di intelligence e delle tecnologie militari necessarie a supportare una flotta efficiente ed attrezzata di tutto punto per fronteggiare qualsiasi tipo di minaccia.

 

Il Primo Ministro Hu Jintao e suoi assistenti di governo hanno inoltre potuto approfittare della risoluzione ONU di fine 2008 finalizzata alla repressione della pirateria del Corno d’Africa per insinuare la propria flotta fino al Golfo Persico e al largo del litorale di Aden, don licenza di sconfinare in aperto Mediterraneo attraverso il Canale di Suez.

 

La pirateria, ben supportata dal caos politico che governa la Somalia, in questi ultimi anni ha esteso consistentemente il proprio raggio d’azione arrivando a lambire le coste dell’Indonesia e di Taiwan ad est e del Madagascar a sud.

 

Ciò ha effettivamente sortito forti ripercussioni sui traffici marittimi internazionali, portando circa un terzo delle cinquemila imbarcazioni commerciali che transitavano annualmente per quella via a propendere per il doppiaggio del Capo di Buona Speranza pur di evitare di imboccare il Canale di Suez.

 

Ciò ha comportato un dispendio maggiore di denaro dovuto alla dilatazione dei tempi di trasporto e rafforzato le ragioni della permanenza della flotta cinese lungo le rotte fondamentali.

 

Tuttavia l’opera di contrasto alla pirateria – sui cui manovratori e membri effettivi ben poca luce è stata fatta – si colloca in un piano del tutto secondario nell’agenda cinese, interessata prioritariamente ad assumere il controllo delle rotte marittime fondamentali e dei paesi che si su di esse si affacciano.

 

Di fondamentale importanza a tale riguardo risultano gli stretti di Malacca e Singapore, specialmente in forza della quantità di petrolio che vi transita, ben tre volte superiore a quella che transita attraverso il Canale di Suez.

 

Circa quattro quinti dei cargo petroliferi provenienti dal Golfo Persico destinati alla Cina passa per lo Stretto di Malacca, mentre gran parte di quelli diretti al Giappone passano per quello di Singapore.

 

E’ interessante notare come, di converso, gli Stati Uniti e i loro alleati abbiano agito pesantemente per destabilizzare i paesi che costituiscono l’asse portante della strategia cinese.

 

La secessione del Sudan del Sud dal governo centrale di Khartoum ha minato l’integrità della Repubblica del Sudan privandola dell’area ricca di petrolio e compromettendone gran parte degli introiti legati alle esportazioni.

 

Nel fomentamento dei dissidi si è intravista la mano pesante di Israele, che per ammissione dello stesso ex direttore dello Shin Bet Avi Dichter aveva sostenuto attivamente le forze indipendentiste del sud.

 

Un’operazione atta a privilegiare le etnie e le tribù meridionali invise alla preponderanza araba del resto del paese, che segna una logica soluzione di continuità rispetto alla classica strategia antiaraba propugnata da Tel Aviv, interessata costantemente a stringere legami con i paesi regionali non arabi.

 

Gli Stati Uniti, dal canto loro, avevano rifornito di aiuti i paesi limitrofi al Sudan affinché sovesciassero il governo centrale di Khartoum fin dall’era Clinton, mentre attualmente si sono “limitati” a stanziare corpose iniezioni di denaro a contractors privati incaricati di addestrare le frange secessioniste.

 

La Cina era il principale sponsor del presidente sudanese Omar Hassan El Bashir, con il quale erano stati regolarmente barattati tecnologie, armamenti e infrastrutture in cambio di petrolio.

 

Un altro paese fortemente destabilizzato in relazione alla sua posizione strategicamente cruciale è lo Yemen, cui gli Stati Uniti hanno richiesto con insistenza la concessione dell’isola di Socotra per installarvi una base militare che, se unita alla Quinta Flotta stanziata nel vicino Bahrein, formerebbe la principale forza militare dell’intero Golfo Persico.

 

L’isola si situa a metà strada tra il Mar Rosso e l’Oceano Indiano ed occupa una posizione che coincide con il crocevia delle rotte commerciali che collegano il Mediterraneo, mediante il Canale di Suez, al Golfo di Aden e al Mar Cinese Meridionale.

 

Myanmar è stato invece oggetto di una vera e propria rivoluzione colorata, quella “color zafferano” che deve il suo nome al colore delle vesti indossate dai monaci buddhisti protagonisti delle rivolte antigovernative.

 

Non è un segreto che la giunta militare guidata dall’enigmatico generale Than Shwe si sia resa responsabile di efferatezze che la rendono difficilmente difendibile, ma siccome gli stati non hanno mai conformato il proprio operato alle tavole della legge morale non stupisce che il sostegno statunitense accordato alle frange rivoltose non abbia nulla a che vedere con la tutela dei diritti umani, ma risponda a ben precisi obiettivi geopolitici.

 

Il dominio degli stretti di Malacca e Singapore consente infatti di esercitare un controllo diretto sugli approvvigionamenti energetici destinati alla Cina.

 

La Cina ha però effettuato le proprie contromosse, fornendo il proprio appoggio politico all’isolato governo di Rangoon e raggiungendo con esso accordi commerciali e diplomatici di capitale importanza strategica.

 

Pechino ha rifornito la giunta militare al potere di armamenti e tecnologie militari, ha stanziato fondi sostanziosi per la costruzione di numerose infrastrutture come strade, ferrovie e ponti.

 

In cambio, ha ottenuto il diritto di sfruttare i ricchi giacimenti gasiferi presenti sui fondali delle acque territoriali ex birmane oltre a quello di dislocare le proprie truppe e di installare basi militari nel territorio del Myanmar.

 

Alla luce dei fatti, risulta che il Myanmar corrisponda a un segmento fondamentale del “filo di perle” concepito da Pechino, l’obiettivo strategico che prevede l’installazione di basi militari in tutti i paesi del sud – est asiatico che si affacciano sull’oceano indiano.

 

Tale obiettivo è oggettivamente favorito dall’evoluzione dei rapporti tra Pakistan e Stati Uniti, in evidente rotta di collisione.

 

Islamabad ha mal digerito tanto le accuse di connivenza con il terrorismo rivolte ai propri servizi segreti (ISI) quanto le sortite unilaterali compiute dai droni statunitensi in territorio pakistano e ha giocato sulla centralità mediatica di cui è stato oggetto il poco credibile blitz che avrebbe portato all’uccisione di Osama Bin Laden per esternare pubblicamente la propria ferma protesta nei confronti dell’atteggiamento di Washington, che ha a sua volta replicato aspramente per bocca del Segretario alla Difesa Robert Gates e poi  per il suo successore Leon Panetta.

 

Ciò ha spinto Pechino a scendere in campo al fianco del Pakistan, suscitando il plauso del Presidente Ali Zardari.

 

Tuttavia le relazioni tra Cina e Pakistan erano in fase di consolidamento da svariati mesi e hanno prodotto risultati letteralmente allettanti.

 

La realizzazione del porto sia civile che militare di Gwadar, dal quale è possibile dominare l’accesso al Golfo Persico,  è indubbiamente il più importante di essi.

 

Il progetto in questione comprende inoltre la costruzione di una raffineria e di una via di trasporto in grado di collegare lo Xinjiang al territorio pakistano.

 

Un valore aggiunto al porto di Gwadar  è già stato inoltre conferito dall’intesa raggiunta con Islamabad e il governo di Teheran relativa alla realizzazione di un corridoio energetico destinato a far approdare il gas iraniano ai terminali cinesi.

 

In tal modo  lo sbocco portuale di Gwadar promette di divenire una dei principali snodi commerciali per l’energia iraniana, attirando Teheran verso l’orbita cinese e consentendo quindi al governo di Pechino di inanellare un’ulteriore gemma alla propria “collana di perle”.

 

 

 

La chiara vocazione eurasiatica del progetto cinese ha ovviamente suscitato forti preoccupazioni presso Washington, che non mancherà di lastricare di mine la nuova “via della seta” finalizzata a compattare il Vicino e Medio Oriente all’Asia orientale e suscettibile di sortire forti contraccolpi sulla politica energetica europea, destinata a legarsi indissolubilmente alla Russia.

 

Die US-Hochfinanz treibt die Welt systematisch in die Zinsknechtschaft

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Die US-Hochfinanz treibt die Welt systematisch in die Zinsknechtschaft

Eine neue Form des Imperialismus

von Prof. Dr. Eberhard Hamer (ex: http://www.zeit-fragen.ch/)

Manches, was an der Euro-Krise und der Weltfinanzkrise widersinnig erscheint, könnte dennoch strategisch sinn- und planvoll sein:

  • Warum mussten die US-Bürger die Staatshaftung für die schiefgelaufenen Spekulationen der Hochfinanz-Banken übernehmen?
  • Und warum mussten auch die EU-Staaten die Haftung für die Verluste der internationalen Zockerbanken übernehmen?
  • Und warum hat die der Hochfinanz gehörende FED (Federal Reserve Bank) den Zinssatz für ihre Eigentümerbanken auf null gesetzt?
  • Warum haben die internationalen Zockerbanken den Ländern mehr Kredite aufge-drückt, als diese bei normalem Zins bedienen, geschweige denn zurückzahlen könnten?
  • Und warum haben die in die Politik gewechselten Bankster-Kollegen Sarkozy, Trichet, Strauss-Kahn und Obama die Regierungen der soliden Euro-Länder gezwungen, als Gesamtschuldner für die Schulden der überschuldeten Staaten mit einzutreten und die EU gegen alle Satzungen und Verträge zur Transferunion umzudrehen?
  • Und warum musste die EZB (Europäische Zentralbank) entgegen ihrer Satzung mehr faule Kredite der Zockerbanken für verschuldete Staaten (Griechenland, Portugal) übernehmen, als sie Eigenkapital hat?
  • Und warum dürfen die internationalen Banken, welche die faulen Kredite an die Pleitestaaten vergeben haben, nicht an der Haftung für diese Kredite beteiligt werden?
  • Warum darf nach privatisierten Supergewinnen an den faulen Finanzprodukten nur noch über sozialisierte Haftung und Rückzahlung diskutiert werden?
  • Und warum weigern sich die Weltfinanzindustrie und die ihr untertänigen Regierungen so beharrlich, längst vorhandene Zahlungsunfähigkeit von Schuldnerländern (Griechenland, Portugal, Irland u.a.) zuzugeben?
  • Und warum dürfen die überschuldeten Pleiteländer wie Griechenland oder Portugal keinen Staatsbankrott erklären und sich darüber wieder sanieren?

Zu all diesen Einzelfragen gibt es Tausende von politischen und wirtschaftlichen Erklärungen oder Lösungsvorschlägen, deren Nachteil aber darin liegt, dass sie selektiv erklären oder lösen, aber keine Gesamtschau und noch weniger eine Gesamtstrategie hinter diesen Fragen vermuten. Die offizielle Presse sekundiert sie damit, dass man an keine «Verschwörungstheorien» gegen die US-Hochfinanz denken dürfe.

Tatsächlich aber ergeben alle diese Einzelfragen einen gemeinsamen Sinn, wenn man in ihnen Auswüchse eines dahinterstehenden strategischen Planes sieht. Das gilt insbesondere für die Tatsache, dass die Überschuldungskrise einzelner europäischer Länder und der USA nicht kurzfristig und damit weniger schmerzhaft gelöst wird, sondern in die Länge gezogen wird.

John Perkins ist ein mutiger Mann. Er lebt noch – wenn auch unter neuer Identität. Er war jahrelang einer der Spitzenagenten der US-Hochfinanz und hat die von ihm und seinen «Economic Hit Men (EHM)»-Kollegen inszenierten kriminellen Machenschaften beschrieben. Sein atemberaubendes Buch «Bekenntnisse eines Economic Hit Man» (München 2007, ISBN 978-3-442-15424-1) zeigt die Machenschaften der US-Hochfinanz und der von ihr abhängigen US-Administration, welches auch für die heutige Finanzkrise Antworten gibt: «Economic Hit Men (EHM) sind hochbezahlte Experten, die Länder auf der ganzen Welt um Millionen Dollar betrügen. Sie schleusen Geld von der Weltbank, der US Agency for International Development (USAID) und anderen ausländischen ‹Hilfsorganisationen› auf die Konten grosser Konzerne und in die Taschen weniger reicher Familien, die die natürlichen Rohstoffe unseres Planeten kontrollieren. Die Mittel der EHM sind betrügerische Finanzanalysen, Wahl-manipulationen, Bestechung, Erpressung, Sex und Mord. Ihr Spiel ist so alt wie die Macht. Doch heute im Zeitalter der Globalisierung hat es neue und erschreckende Dimensionen angenommen.» (S. 9)

«Das ist die eigentliche Kompetenz der EHM: Wir bauen ein Weltreich auf. Wir sind eine Elite aus Frauen und Männern, die internationale Finanzorganisationen dazu benutzen, jene Bedingungen zu schaffen, mit denen andere Länder der Korporatokratie unterworfen werden sollen. Und diese Korporatokratie beherrscht unsere grössten Konzerne, unsere Regierung und unsere Banken. Wie unsere Pendants in der Mafia bieten wir, EHM, einen Dienst oder eine Gefälligkeit an. Das kann z.B. ein Kredit zur Entwicklung der Infrastruktur sein, Stromkraftwerke, Schnellstrassen, Häfen, Flughäfen oder Gewerbeparks. An den Kredit ist die Bedingung geknüpft, dass Ingenieurfirmen und Bauunternehmer aus unserem Land all diese Projekte bauen. Im Prinzip verlässt ein Grossteil des Geldes nie die USA. Es wird einfach von Banken in Washington an die Ingenieurbüros in New York, Houston oder San Francisco überwiesen.

Obwohl das Geld fast umgehend an Unternehmen zurückfliesst, die zur Korporatokratie (dem Geldgeber) gehören, muss das Empfängerland alles zurückzahlen, die Schuldsumme plus Zinsen. Wenn ein EHM richtig erfolgreich ist, dann sind die Kredite so hoch, dass der Schuldner nach einigen Jahren seinen Zahlungsverpflichtungen nicht mehr nachkommen kann. Dann verlangen wir wie die Mafia unseren Anteil. Dazu gehört vor allem: Die Kontrolle über Stimmen in der Uno, die Errichtung von Militärstützpunkten oder der Zugang zu wichtigen Ressourcen wie Öl oder die Kontrolle über den Panama-Kanal. Natürlich erlassen wir dem Schuldner dafür nicht die Schulden – und haben uns so wieder ein Land dauerhaft unterworfen.» (S. 22/23)

Das unbegrenzte Geld für solche Machenschaften hat die US-Hochfinanz durch die ihr gehörende FED. Es wird einfach neu gedruckt. In den letzten 35 Jahren hat sich die Dollarmenge auf diese Weise vervierzigfacht (bei nur vervierfachtem Güterwachstum). Dieses Geld ist die Macht, mit welcher die US-Hochfinanz die gesamte Welt beherrscht, sich dienstbar macht und diejenigen, welche ihr Geld angenommen haben, zu Zinssklaven macht.

Perkins beschreibt, wie mit gefälschten Gutachten übermässige Kredite in die Länder (und wieder zurück in die USA) gedrückt werden, wie mit Bestechungen oder Drohungen die Regierungen kreditgeneigt gemacht werden. Wer gar zu widerspenstig ist, erleidet Unfälle wie die Präsidenten Torrijos (Panama), Roldos (Ecuador), Allende (Chile) u.a.

«Wer das Geld hat, der beherrscht die Welt», wird S. Rothschild zitiert, und wer die FED besitzt, hat eine Gelddruckmaschine, die ihm unbegrenzte Geldmittel zur Welt-Geld-Herrschaft liefert.

Die neue Form der Weltherrschaft liegt nur darin, dass sie nicht mehr militärisch Völker unterjocht, sondern den Völkern zuerst übermässige Kredite andient, um mit Hilfe von deren Verzinsung die finanzielle und wirtschaftliche Herrschaft über dieses Volk zu erringen (Schuld-Zins-Knechtschaft).

Auch in der Euro-Krise kann man das gleiche Muster wiederentdecken:

Griechenland war eigentlich schon pleite, als es mit von Goldman Sachs gefälschten Bilanzen und Bonitäten in die Euro-Zone gezogen wurde. In diesem neuen Verbund haben die internationalen Banken nun Griechenland noch hemmungsloser kreditiert, bis Griechenland nicht nur überschuldet, sondern eigentlich auch zahlungsunfähig war.

Statt nun in Griechenland einen sauberen Staatsbankrott und danach Sanierung zuzu-lassen, haben die internationalen Banken «alternativlos» von den übrigen Euro-Ländern einen «Rettungsschirm» angeblich für Griechenland, in Wirklichkeit aber für die Bankenschulden verlangt und bekommen, so dass die internationalen Banken nicht nur Griechenland allein als Schuldner hatten, sondern die Einzelschulden zu Gesamtschulden aller europäischen Länder wurden und die EU im ESM (Europäischen Stabilitätsmechanismus) zur Transferunion.

Nicht nur für die Länder, sondern auch für die internationalen Banken wurde der Rettungsschirm zum Netz, mit dem sie ihre gesamten unsoliden Finanzprodukte erst an die einzelnen Länder und damit an die Gemeinschaft abladen konnten – eine so gewaltige Schuldensumme (Europa: 6000 Milliarden Euro), dass nicht nur die Schuldnerländer, sondern auch die freiwillig in die Gesamthaftung eingetretenen soliden Länder aus dieser Last nicht mehr herauskommen werden, sondern endgültig in die Schuldknechtschaft und Zinsknechtschaft der US-Hochfinanz fallen. In den nächsten 50 Jahren wird also in Europa weniger für den eigenen Wohlstand als für die Zinsen der Hochfinanzkredite gearbeitet.

Wenn man John Perkins gelesen hat, versteht man auch, weshalb man die Verschul-dung Deutschlands für fremde Banken und fremde Länder als «ohne Alternative» durchsetzen musste. Es ging nicht um den Euro und nicht einmal um Europa, sondern um die Erhaltung der Kredite der Hochfinanz und darum, dass nicht im Zusammenbruch eines Landes diese Kredite und die damit verbundene Zinsknechtschaft aufgelöst würden.

Aus diesem Grunde darf es auch keine «private Beteiligung» an den Schulden geben, dürfen nicht die Täterbanken zur Entschuldung der Staaten – etwa durch Schuldenschnitt – mit herangezogen werden. Die Schulden sollen nicht mehr das Problem der Gläubiger sein, sondern allein des Schuldnerstaates und der mit ihm in Gesamthaftung verbundenen Euro-Länder – insbesondere Deutschlands.

Die Weltherrschaft der US-Hochfinanz mit Hilfe von hemmungslos gedrucktem Geld, Krediten und Zinsen ist eine neue Form des Imperialismus, die nicht mehr auf Bajonette, sondern auf Schulden baut.

Die Verschuldung der Welt gegenüber der US-Hochfinanz hat zudem den Vorteil, dass sie auch die wohl kommende Abwertung des Dollars in andere Währungen überdauert, sogar relativ gleich bleibt. Das System ist so klug konstruiert, dass die einzelnen Bürger und Länder glauben, das geschähe in ihrem Interesse oder im Interesse «europäischer Solidarität», während es in Wirklichkeit allein dem Finanzimperialismus dient.

Würden allerdings die Schuldnerländer, wie vor Jahren Argentinien, abwerten und die Zinszahlungen einstellen, hätte die Hochfinanz grösste Probleme, weil damals die Mobilisierung ihrer Welthilfstruppen wie IWF, Weltbank, EMF o.a. nicht geholfen hat. Argentinien hat sich durchgesetzt und sich sogar saniert. Die Hochfinanz muss also alles daran setzen, dass sich solche Beispiele – z.B. in Griechenland? – nicht wiederholen, damit ihr die Steine nicht aus der Mauer brechen. Aber sie hat ja willige Helfer im Brüsseler Politbüro, bei der EZB, im IWF u.a., die gerade mit dem ESM daran arbeiten, die Verschuldung zumindest noch längerfristig zu erhalten.

Nun zeigt sich, dass es für die Finanzknechtschaftspolitik der Hochfinanz Sinn macht, vorerst noch am Schrecken ohne Ende zu halten, statt an einem Ende mit Schrecken, weil die Transferunion und zum Beispiel die endgültige Schuldenübernahme Deutschlands erst noch festgezurrt werden müssen, bevor es eine Lösung geben darf.    •

John Perkins, Bekenntnisse eines Economic Hit Man. München 2007. ISBN 978-3-442-15424-1

Keim für weitere krisenhafte Entwicklungen

Leider gibt es aber doch eine ganze Reihe von Faktoren, die zu einer vorsichtigeren Einschätzung mahnen. Eine zweite Grosse Depression konnte zwar abgewendet werden, aber die Kosten der Krisenbekämpfung waren ausserordentlich hoch und könnten den Keim für weitere krisenhafte Entwicklungen in sich tragen. Da sind zunächst einmal die offensichtlichen Kosten für die staatlichen Haushalte zu nennen. Zahlreiche Länder hat die Kombination aus krisenbedingt einbrechenden Staatseinnahmen und massiven Ausgaben-erhöhungen zur Krisenbekämpfung an den Rand des Staatsbankrotts gebracht. Die europäische Schuldenkrise ist nur die offensichtlichste Folge dieser Entwicklung. Die Tatsache, dass im Mai 2011 die Sorge um eine kaum vermeidbar scheinende Umschuldung Griechenlands bereits wieder die Schlagzeilen dominierte, zeigt, dass diese Krise noch nicht ausgestanden ist. Aber auch die finanzielle Situation in den USA auf Bundes- und Einzelstaatenebene ist so besorgniserregend, dass hier ohne weiteres der nächste grosse Krisenherd entstehen könnte. Es wird jedenfalls noch Jahre dauern, bis sich die Staatshaushalte erholt haben werden und sich die Lage normalisiert hat.

Aymo Brunetti. Wirtschaftskrise ohne Ende?, Seite 150f

thk. Das 2011 erschienene Buch von Aymo Brunetti «Wirtschaftskrise ohne Ende» ist eine lohnenswerte Lektüre, die die Hintergründe und Zusammenhänge der aktuellen Finanz- und Wirtschaftskrise darlegt. Für den Autor, der die Direktion für Wirtschaftspolitik im Staatsekretariat für Wirtschaft (SECO) des Eidgenössischen Volkswirtschaftsdepartements leitet und zudem als Titularprofessor an der Universität Basel und als Honorarprofessor an der Universität Bern lehrt, sind die Folgen der Krise noch nicht überstanden, und er sieht beträchtlichen Handlungsbedarf. Aymo Brunetti zeigt in leicht verständlicher Sprache und sachlicher Art und Weise auf, wie die globale Wirtschaftskrise entstanden ist, wie Regierungen und Zentralbanken darauf reagiert haben und wie die europäische Währungsunion ins Wanken geraten ist. Das Buch bietet eine leicht lesbare Orientierungshilfe, die es erlaubt, in kurzer Zeit einen Überblick über die komplexen Zusammenhänge der aktuellen Krise zu gewinnen.

Ehemaliger Ministerpräsident Erwin Teufel zur EU: «Die Staatschefs brechen das Recht»

zf. In einem Gespräch mit der Frankfurter Allgemeinen Sonntagszeitung vom 31. Juli nahm der ehemalige Ministerpräsident von Baden-Württemberg, Erwin Teufel, sehr kritisch zu den Euro-Plänen der Staats-und Regierungschefs der EU-Staaten Stellung. Teufel, so die Zeitung, «sieht das Vertrauen in die europäischen Staats-und Regierungschefs erschüttert, weil diese sich selbst nicht mehr an Recht und Gesetz hielten.» Teufel wörtlich: «Das Vertrauen in die handelnden Staatsmänner in Europa ist verlorengegangen. Wenn Staats-und Regierungschefs in einer Nacht wesentliche Stabilitätskriterien wegputzen, die in Verträgen festgehalten, also geltendes Recht sind, geht Vertrauen verloren. Vom Bürger erwartet man, dass er sich an Normen, an Recht und Gesetz hält […] - und Staats-und Regierungschefs tun es nicht.»

La liberté, la démocratie, l'autonomie, mais non sans une défense forte

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La liberté, la démocratie, l’autonomie, mais non sans une défense forte

Envisager l’avenir avec une conscience historique fondée sur des faits –  correctif nécessaire à la falsification de l’histoire par le Rapport Bergier

par Tobias Salander

Ex:http://www.horizons-et-debats.ch/

A quelles conditions les citoyens suisses de 2011 peuvent-ils envoyer au monde le message selon lequel ils veulent conserver leur liberté, leur démocratie et leur autonomie et en même temps rester le peuple le plus pacifique mais le plus apte à se défendre? C’est à cette question, posée à temps dans une période de grave crise économique et financière aux répercussions encore imprévisibles en Occident, en particulier dans les zones dollar et euro, que répond une nouvelle étude sur l’histoire de la Suisse entre 1933 et 1945 due à la plume d’un économiste et ex-commandant de bataillon d’infanterie qui a travaillé pour la Banque mondiale, l’ONU, l’OCDE, divers gouvernements et commanditaires privés dans plus de 100 pays.
S’appuyant sur une quantité de publications scientifiques concernant la Seconde Guerre mondiale, Gotthard Frick, dans son livre intitulé «Krieg und die Selbstbehauptung der Schweiz 1933–1945» propose une vision nouvelle et complète de la manière dont la Suisse a affirmé son autonomie et ses valeurs pendant la Seconde Guerre mondiale. Il indique les leçons à en tirer pour l’avenir et apporte un correctif aux travaux de la Commission Bergier. Cet ouvrage peut être chaudement recommandé à tous les citoyens et en particulier aux professeurs d’histoire et à leurs élèves. Il nous offre une vision de la Suisse pendant la Seconde Guerre mondiale qui, loin de tout dénigrement idéologique, rétablit les faits, vision que tous ceux qui les ont vécus ne pourront que confirmer.
Après les attaques des années 1990 contre la Suisse commandées par certains milieux financiers de la côte Est des Etats-Unis et livrées par une cinquième colonne de pseudo-artistes, de personnes «fatiguées de défendre la patrie» (Heimatmüde), de girouettes et de carriéristes vendus et vulnérables au chantage qui auraient voulu, au moyen d’une vaste manipulation psychologique, pousser le pays à intégrer le nouvel ordre mondial, Frick réussit, en évaluant clairement les événements historiques connus, à ressusciter la volonté du pays à affirmer son autonomie et ses valeurs et à aiguiser sa perception de l’avenir. Il ne s’agit pas pour lui uniquement d’apporter une contribution au débat sur l’avenir de l’Armée suisse. Si, à l’époque, il valait la peine de consentir d’importants sacrifices pour éviter la guerre au pays, il faudrait aujourd’hui également «engager des réflexions exhaustives et à long terme si nous voulons préparer notre pays à un avenir qui sera sans doute beaucoup plus difficile et exigeant et peut-être aussi beaucoup plus menaçant que ne le pensent aujourd’hui de nombreuses personnes». (p. 2 sqq.) Ce sont là des réflexions qui ne devraient pas être abordées sérieusement qu’à l’occasion des cérémonies du 1er-Août.

Ceux qui empêchent leurs concitoyens d’envisager le passé les privent d’une vision personnelle de l’avenir. Les interprétations tordues dont les idéologues de la Commission Bergier ont inondé le peuple – ils n’ont pas apporté de faits nouveaux mais uniquement des interprétations erronées de l’histoire – doivent maintenant être démontées patiemment pièce après pièce. Gotthard Frick a le grand mérite d’avoir accompli ce précieux travail d’assainissement. Son évocation de la volonté des Confédérés d’affirmer leur autonomie dans une situation difficile, c’est-à-dire entre 1933 et 1945, est si claire, si respectueuse des faits et toujours envisagée dans la perspective de l’époque actuelle qu’elle peut constituer pour la jeunesse un repère, un point d’ancrage à partir duquel elle pourra s’attaquer aux problèmes de l’heure en étant pleinement conscients de ce qu’ont réalisé nos ancêtres et de la spécificité de notre histoire, celle d’un peuple qui ne voulait pas se laisser asservir, qui aimait la liberté par-dessus tout et voulait prendre en main ses affaires, mais toujours en tenant compte de la situation, sensibles au sort du prochain au-delà des frontières, solidaires et apportant son aide en cas de nécessité. Frick nous offre un contrepoint bienvenu aux machinations déjà mentionnées et aux nouvelles machinations dont l’objectif facile à déceler est de faire entrer la Suisse dans l’UE et l’OTAN, à en faire par conséquent une vassale et un soutien occulte des intérêts des grandes puissances.

Chaque pays a une armée: la sienne ou une armée étrangère

Mettons l’accent sur certains aspects de la présentation de Frick qui sont importants pour notre époque: l’évocation concise des conquêtes d’Hitler et des plans des Alliés – que l’auteur ne présente pas dans l’ordre chronologique mais selon les motifs qui les sous-tendent et cela d’une manière éclairante – montre une chose qui doit paraître évidente aux personnes à l’esprit social et pacifiste: Dans un monde où il n’y a finalement, entre les Etats, jamais d’amitiés mais seulement des intérêts, il n’y a pas de place pour la liberté et la dignité quand les pays démocratiques n’envisagent ni ne préparent les situations de crise. Frick explique qu’on peut développer l’Etat providence, se déclarer neutre avec fierté et ne pas investir dans l’armement. Mais alors on ne doit pas s’étonner si la situation politique se modifie du jour au lendemain et si un pays autrefois ami vient remplir le vide ainsi créé. C’est ce qui s’est passé en 1940 avec le Danemark et la Norvège et ce serait de nouveau possible aujourd’hui. On pourrait dire que nous ne nous défendrons pas en cas d’attaque parce qu’il serait absurde de le faire contre une puissance plus forte. Quelles seraient les conséquences? L’occupant déporterait les hommes et les forcerait à travailler dans l’industrie d’armement pour remplacer les travailleurs et les paysans qui combattent dans l’armée de l’agresseur. Peut-être qu’on les contraindrait à se battre au sein de la machine de conquête, à tuer, ne serait-ce que pour ne pas être tués. Ces conséquences effroyables qu’ont subies les pacifistes belges, danois, norvégiens, français, etc. mais aussi ceux qui se sont bien défendus mais ont été vaincus, comme les Serbes, Frick les décrit fort bien et il détruit de manière salutaire l’illusion consistant à croire qu’on pourrait rester passif aujourd’hui, et que ce ne serait pas si terrible d’être asservi. Pour Frick, l’histoire dément cette attitude de manière douloureuse.

Des voix étrangères louaient la Suisse

S’appuyant sur une quantité de documents de généraux, d’hommes d’Etat et de journalistes, l’auteur montre que les efforts de défense de la Suisse, en particulier la création du Réduit national, étaient pris très au sérieux, et pas seulement en Allemagne. Grâce à ces déclarations d’éminents étrangers, il donne une image authentique de la Suisse de l’époque (cf. les encadrés). La Suisse n’y apparaît pas comme antisémite. Au contraire, dans l’opuscule «Welt-Dienst» de l’Erfurter Verlag – qui était financé par l’Etat – elle est décrite rageusement comme «le seul paradis d’Europe pour les juifs» (p. 15). Il n’y est pas question d’un prétendu défaitisme des Suisses mais de leur esprit combatif et de leur capacité à se défendre qui pourrait donner du fil à retordre à la Wehrmacht. C’est ce qu’écrivait le général des troupes de montagnes de la Wehrmacht Franz Böhme, qui se suicida pendant sa détention par les Alliés à Nuremberg, dans son étude relative à une éventuelle attaque contre la Suisse. Le Times de Londres soulignait qu’aucune armée au monde ne pouvait mobiliser ses troupes aussi rapidement que l’armée suisse et l’étude Tannenbaum de la Wehrmacht de 1940 confirme cette appréciation, bien qu’avec d’autres arrière-pensées.
Le «Kleines Orientierungsheft Schweiz» de l’état-major de l’armée de terre destiné aux troupes allemandes et datant du 1er septembre 1942 écrit à propos du système de milice suisse – que les idéologues de la Commission Bergier ont toujours dénigré: «Le système suisse de milice permet d’engager l’ensemble des soldats à un coût relativement modique. Il entretient l’esprit combatif très marqué depuis toujours dans le peuple suisse et permet la mise sur pied d’une armée qui, vu la petite taille du pays, est très forte, organisée de manière efficace et rapidement opérationnelle. Le soldat suisse se distingue par son amour de la patrie, sa résistance et son endurance.» (p. 55)

Le général Böhme est plein d’admiration pour le Réduit

Le général Böhme écrit à propos du Réduit – que les falsificateurs de l’histoire de la Commission Bergier considèrent comme un mythe: «La défense suisse du territoire dispose d’une armée de terre qui, notamment en raison de ses effectifs élevés représente un facteur extrêmement important. La prise du Réduit défendu par des troupes qui vont se battre avec acharnement représentera une tâche difficile.» (p. 57)
Cela semble étrange de voir vanter la valeur de nos ancêtres par un militaire de la Wehrmacht alors que grâce à des mensonges ordonnées par l’Etat, on voulait nous faire croire le contraire.
Frick montre parfaitement combien la préparation du retrait par le général Guisan du gros de l’Armée dans le Réduit était réfléchie et prévoyante. La faute capitale des généraux polonais, consistant à vouloir maintenir un front de 1500 kilomètres au lieu de s’appuyer sur les alliés naturels que sont les cours d’eau et de concentrer les forces armées, fut étudiée avec beaucoup d’attention par le général Guisan et son état-major. Ainsi, il fallut abandonner la ligne de défense de la Limmat établie à grands frais après la défaite française parce qu’elle était devenue inutile. Même si le flanc ouvert du Jura représenta pendant quelques semaines un danger considérable, il fut possible, grâce à un peu de chance, de mettre en place le Réduit sans que la Wehrmacht ne profite de la situation. La Suisse suivait aussi attentivement la lutte pour défendre les Alpes du Sud de la France où les troupes françaises résistèrent victorieusement aux forces de Mussolini et d’Hitler et elle pensait être sur la bonne voie avec son idée de forteresse alpine. Cela met dans un grand embarras les chefs de la guerre psychologique de la Commission Bergier avec leur dénigrement subjectif et fielleux de la conception du Réduit.

Les Alliés auraient pu raccourcir la guerre de plusieurs années

Frick réfute un autre argument incroyable, car sans aucun fondement, de notre cinquième colonne qui veut que la Suisse ait prolongé la guerre. Il constate en effet que les Alliés auraient pu réduire la durée de la guerre de plusieurs années en bombardant les installations allemandes de production de carburant. Les nazis savaient parfaitement que c’était leur talon d’Achille. Mais que s’est-il passé? Frick montre sans équivoque que les Alliés ont bombardé la population civile sans défense des villes protégée pourtant par le droit international. Ce fut un crime de guerre sans précédent au regard dudit droit et la plus grave erreur au point de vue stratégique. Ou ce «moral bombing», comme le qualifièrent Harris-la-Bombe et Churchill, n’était-il pas une erreur mais visait un autre objectif? Malheureusement, nous n’en saurons rien tant que les Alliés n’auront pas déclassifié les documents secrets de la Seconde Guerre mondiale. Il paraît qu’ils représentent plus de la moitié de la totalité des documents. Le fait que cela n’ait pas été fait après le délai habituel de quelques décennies est de mauvais augure.

La défense du pays aujourd’hui en 10 points

D’une part les mises au point de Frick nous permettent d’éclaircir nos idées et constituent un antidote à l’entreprise de démoralisation effectuée par la Commission Bergier et d’autre part son résumé en 10 points nous fournit des indications précieuses sur la manière dont nous pouvons tirer profit des leçons de l’histoire aujourd’hui dans une situation non moins explosive, si nous voulons garder la tête droite.

1.    Fidélité aux valeurs spirituelles

La condition la plus importante qui permet à un peuple d’affirmer son autonomie est la fidélité à ses valeurs spirituelles. Elles donnent au peuple la force morale de subsister dans les situations extrêmes. Ce sont en Suisse les valeurs suivantes, telles qu’elles sont confirmées par les sources étrangères de l’époque de la guerre et que seuls les idéologues de la Commission Bergier tournent en dérision: l’amour de la patrie, l’indépendance, la démocratie directe, le fédéralisme, le pacifisme associé aux capacités de défense, «c’est-à-dire la volonté, en cas d’agression, de défendre ces valeurs et l’intégrité territoriale du pays jusqu’à épuisement de toutes les ressources humaines et matérielles, sans se poser de questions sur les chances de succès.» (p. 116)
Le respect d’autrui et des convenances ainsi que le maintien de relations normales avec tous les Etats ont toujours fait partie de ces valeurs.

2. Cohésion politique vis-à-vis de l’extérieur

Une autre condition importante de l’affirmation de soi réside pour Frick dans la cohésion politique vis-à-vis de l’extérieur. L’auteur insiste sur le fait que contrairement à d’autres pays, les puissances étrangères n’ont pas réussi à instrumentaliser les partis gouvernementaux suisses pour qu’ils défendent leurs intérêts. Même pour le Parti socialiste, la défense du pays était devenue, certes tard, «l’alpha et l’oméga de la politique suisse» (Oprecht, président du Parti).

3.    Solidarité sociale

Il fallait également à l’intérieur une solidarité sociale. «Elle suppose une certaine mesure de la part de ceux qui détiennent le pouvoir économique et la conscience du fait que la force économique implique une responsabilité à l’égard de la société.» (p. 117) alors que les plus faibles renoncent aux luttes sociales. L’accord de paix entre employés et employeurs de l’industrie mécanique, de même que les allocations pour perte de gain et le rationnement alimentaire garantissaient que personne ne tomberait dans la misère en raison de son engagement pour la défense du pays.

4.    Une armée crédible capable de se défendre

Le 4e point de Frick est la capacité de défense et la mise sur pied d’une armée crédible. L’attaque de la Suisse doit apparaître trop chère à tout agresseur potentiel et s’il se risque quand même à attaquer, il doit s’attendre à des combats long et acharnés. Cependant cela présuppose de bons équipements, une instruction rigoureuse préparant à la guerre, de la discipline et une grande indépendance des chefs et des soldats. Si l’on néglige la capacité de se défendre, il devient difficile de la rétablir en peu de temps. (Précision importante face au concept de «montée en puissance» d’Armée XXI!)
L’histoire apporte un démenti à ceux qui croient que l’on est épargné si l’on renonce à se défendre. Les conséquences en sont les prises d’otages, le recrutement de travailleurs forcés ou l’incorporation des hommes dans l’armée de l’occupant pour servir de chair à canon. «Il n’y a qu’une solution, qui est d’ailleurs parfaitement morale: défendre la paix mais posséder une armée forte prête à se battre uniquement en cas d’attaque, mais alors avec une détermination inflexible.» (p. 119)

5.    Les Etats n’ont que des intérêts

Pour Frick, citant un Premier ministre anglais de jadis, les Etats n’ont ni amis ni ennemis, mais uniquement des intérêts: «Les petits pays surtout devraient se souvenir de cette maxime. Toutes les parties aux conflits n’agissent finalement qu’en fonction de leurs intérêts. Les sentiments d’amitié, l’identité des valeurs, la démocratie, les droits de l’homme n’ont joué aucun rôle quand il s’agissait de prendre des décisions.» (p. 119) A titre d’exemple, l’auteur mentionne notamment le fait que la Grande-Bretagne, entre 1939 et 1940, a étranglé économiquement la Suisse de manière impitoyable. Le ministre britannique des Affaires étrangères assura à l’envoyé de la Suisse que «la Grande-Bretagne éprouvait certes une grande sympathie pour la Suisse démocratique mais qu’elle menait un combat vital et qu’elle devait sauvegarder ses intérêts. Après la capitulation de la France, ce même gouvernement déclara qu’il était dans l’intérêt des Alliés que la Suisse maintienne sa capacité de défense et son indépendance le plus longtemps possible et qu’elle demeure un centre d’informations au cœur de l’Europe dominée par l’Allemagne. C’est pourquoi on ne devait pas exercer sur elle de trop grandes pressions économiques.» (p. 120)

6.    La neutralité implique nécessairement la capacité de se défendre

La neutralité ne protège ni des amis ni des ennemis et le pays a donc absolument besoin d’une armée crédible pour se protéger. «L’Allemagne a attaqué de nombreux pays neutres, même ceux qui, à son initiative, avaient conclu peu avant des pactes de non-agression. Mais les Alliés ont agi de même lorsque cela correspondait à leurs intérêts». (p. 121)
Pour que la neutralité soit crédible, il faut la défendre contre toutes les parties, sans égard pour les sympathies ou les antipathies. C’est dans ce contexte que Frick place la rencontre entre le général Guisan et le général SS Schellenberg. Le général a assuré le haut commandant allemand que la Suisse était déterminée à combattre tous ceux qui violeraient l’intégrité territoriale de la Suisse, également les Alliés: «Il s’agissait d’empêcher l’Allemagne d’attaquer la Suisse par précaution parce qu’elle pouvait douter de la volonté de la Suisse de résister de toutes ses forces à un passage des Alliés à travers son territoire.» (p. 122)

7.    Pas d’adhésion à des alliances

Pour Frick, il n’est jamais dans l’intérêt d’un petit pays d’adhérer à une alliance car les pays plus puissants ne font que défendre leurs intérêts même dans les alliances et utilisent les alliés plus faibles comme de la chair à canon.»

8.    Capacité de défense et de souffrance d’un peuple

Ce point concerne la capacité de défense et de souffrance des peuples qui veulent garder leur indépendance. Frick rend hommage aux Britanniques après la capitulation de la France, aux juifs affamés du ghetto de Varsovie luttant contre les SS, à l’armée de la Résistance polonaise et également à l’Union soviétique qui a compté le plus grand nombre de victimes des Allemands. En ce qui concerne la Suisse, Frick soulève la question suivante: «Nous autres Suisses jouissons aujourd’hui d’une prospérité sans précédent dans l’histoire de l’humanité. Peut-on attendre d’une telle société qu’elle comprenne quelle volonté de se battre et quels préparatifs matériels sont nécessaires pour persuader un agresseur potentiel que le rapport bénéfice-coût d’une attaque est négatif et qu’elle ne vaut pas la peine d’être tentée? Et pouvons-nous nous représenter la capacité de défense et de souffrance qu’il faudrait manifester si l’agresseur ne se laissait pas dissuader et que le peuple devait résister avec son armée dans une guerre?» (p. 124 sqq.)
Et il enfonce le clou: «Quelle proximité avec la terrible réalité d’une guerre, quels risques notre peuple protégé, gâté, démocratique et attaché aux droits de l’homme permet-il à son armée au cours de la formation des soldats? Quels moyens est-il disposé à lui accorder qui la rendent suffisamment forte pour tenir une guerre future, avec ses souffrances inimaginables, le plus éloignée possible du peuple ou, dans le pire des cas, pour combattre longtemps? Car notre victoire serait de résister longtemps et non pas d’aller défiler dans la capitale du pays agresseur.» (Frick, p. 125)

9.    Réflexion à long terme

Frick invite à engager une réflexion à long terme malgré la tendance de la politique quotidienne à se limiter au court terme. On ne peut pas mettre sur pied une armée en peu de temps: «En tout cas, il faut beaucoup de temps pour créer une tradition de capacité à se défendre. Or toutes les puissances ont reconnu cette capacité à la Suisse pendant la Seconde Guerre mondiale. Pour Machiavel déjà, au XVe siècle, elle expliquait que les Suisses étaient le peuple le plus libre d’Europe.» (p. 125 sqq.)

10.    Les décisions de politique intérieure sont toujours des signaux envoyés à l’extérieur

Pour Frick, nous devrions être conscients «que toutes les décisions que nous prenons ne sont pas uniquement de nature intérieure. Nous envoyons par là des signaux au monde qui les reçoit et les interprète.» (p. 126) Jusqu’en 1939, la plupart des démocraties européennes ont envoyé à Hitler le signal qu’elles étaient démoralisées et qu’elles n’étaient pas prêtes à se battre pour défendre leurs valeurs. La Grande-Bretagne et la France ont leur part de responsabilité dans la Seconde Guerre mondiale parce qu’à Munich, elles ne se sont pas opposées de manière catégorique à Hitler: «En capitulant, ces deux puissances ont également désavoué la population de Berlin qui, 3 jours avant Munich, avait manifesté avec détermination contre la guerre.» (p. 126) En revanche, la Suisse fit savoir sans ambiguïté qu’elle était décidée à se battre. Le chef d’état-major allemand Halder notait au printemps 1940 dans son journal de guerre qu’une attaque de la France à travers une Suisse sans défense aurait été une éventualité séduisante. Mais il dut exclure cette option car la Suisse n’était pas sans défense.

Se préparer au pire

Dans sa conclusion, Frick écrit qu’une attaque contre la Suisse ou une guerre en Europe semble aujourd’hui inimaginable à beaucoup de personnes, de même qu’après la Première Guerre mondiale, personne ne s’attendait à une nouvelle guerre mondiale. Il est dans la nature de l’homme «de considérer une longue période de paix et, de manière générale, une situation en général bonne et agréable quasiment comme un don de Dieu qui va durer indéfiniment et de refouler les éventualités effrayantes.» (p. 127) Malheureusement, bien que l’on aimerait donner raison aux optimistes, l’histoire montre que «les comportements et les décisions irrationnels, souvent associés aux instincts humains les plus vils, déterminent toujours et partout la politique et l’action militaire.» (p. 127) Comme l’homo sapiens sapiens n’a pas changé récemment, on ne peut exclure ni une guerre en Europe ni une attaque contre la Suisse, même pas au cours des prochaines années. Que ceux qui trouvent cette idée trop bizarre méditent les dernières phrases de Frick: «Qu’arriverait-il si, par exemple, le monde ou seulement l’Europe sombrait, à cause des dettes accumulées, dans une grave crise monétaire et économique, et même s’effondrait, et si les nombreuses et anciennes tensions ethniques et territoriales se déchaînaient?» (p. 128) Sommes-nous aujourd’hui, à l’été 2011, éloignés de ce scénario? La «malice des temps» invoquée par nos pères fondateurs n’est-elle pas éternelle, à notre grand regret?
Combien d’années se sont écoulées entre la prise du pouvoir par Hitler et la remilitarisation de la Rhénanie, l’écrasement de la Tchécoslovaquie et l’invasion de l’Autriche et le début de la Seconde Guerre mondiale? Trois, cinq et six ans ! C’est pourquoi Frick conclut qu’il est indispensable «que la Suisse se prépare au pire tout en espérant qu’il n’arrivera pas». (p. 128) Il y a là un espoir mais aussi un appel auquel tout contemporain vigilant et amoureux de la liberté ne peut qu’acquiescer.    •

Bibliographie
Gotthard Frick. Hitlers Krieg und die Selbstbehauptung der Schweiz 1933–1945. Eine neue, umfassende Sicht auf die Selbstbehauptung der Schweiz im Zweiten Weltkrieg und die daraus für die Zukunft zu ziehenden Lehren. Eigenverlag Gotthard Frick, CH-4103 Bottmingen, Februar 2011,
ISBN 978-3-033-02948-4.

S’emparer du Réduit: une tâche difficile

 

«La défense suisse du territoire dispose d’une armée de terre qui, notamment en raison de ses effectifs élevés, représente un facteur extrêmement important. La prise du Réduit défendu par des troupes qui vont se battre avec acharnement représentera une tâche difficile.»

Franz Böhme, général des troupes allemandes de montagne, dans un plan d’attaque de la Suisse élaboré à l’intention de la SS à l’été 1943 (in: Gotthard Frick, Hitlers Krieg und die Selbstbehauptung der Schweiz 1933–1945, p. 57)

 

La Suisse représente un problème ardu

«Un dixième de la population suisse est sous les drapeaux, c’est plus que dans tous les autres pays du monde. Elle est prête à se battre pour défendre son style de vie. […] Les Hollandais seront une proie facile pour les Allemands car leur armée est misérable. La Suisse représentera un problème ardu et je doute que les Allemands vont se risquer à le résoudre.»

(William L. Shirer, journaliste américain, peu après le début de la guerre
(in: Gotthard Frick, Hitlers Krieg und die Selbstbehauptung der Schweiz
1933–1945, p. 54)

 

L’amour de la patrie des Suisses est extrêmement profond

«Le désir de se battre des soldats suisses est élevé et doit être placé sur le même plan que celui des Finlandais. Un peuple qui a de bons gymnastes a toujours en de bons soldats. L’amour de la patrie des Suisses est extrêmement profond.»

Franz Böhme, général des troupes allemandes de montagne, dans un plan d’attaque de la Suisse élaboré à l’intention de la SS à l’été 1943 (in: Gotthard Frick, Hitlers Krieg und die Selbstbehauptung der Schweiz 1933–1945, p. 57)

 

Ce qui serait arrivé à une Suisse occupée

L’exemple de la Grèce

«La Grèce resta occupée pendant trois ans par les troupes de l’Axe. Elle fut systématiquement pillée et dut livrer au vainqueur non seulement une grande partie de son équipement industriel et de ses véhicules et machines agricoles mais également, pendant tout le temps de l’occupation, une grande partie de ses vivres. Dès le premier hiver, cela provoqua une famine catastrophique à laquelle succombèrent quelque 100 000 Grecs et 80% des nouveau-nés. […] Les Grecs menant bientôt une guerre de partisans féroce, les troupes allemandes se vengèrent souvent, comme ailleurs, en fusillant la totalité de la population – hommes, femmes, enfants – de villages situés à proximité des attaques de la guérilla ou en exécutant des otages civils.»

(Gotthard Frick, Hitlers Krieg und die Selbstbehauptung der Schweiz 1933–1945, p. 92 sqq.)

L’exemple de la Yougoslavie

«Ici aussi, les Allemands prirent la population civile en otage. Pour chaque Allemand tué par les partisans, on fusillait 100 otages, pour chaque blessé, 50 otages. L’auteur de l’étude de 1943 sur l’attaque éventuelle de la Suisse, le général des troupes de montagne Franz Böhme, fut, en 1941, pendant deux mois et demi, général en chef doté des pleins pouvoirs en Serbie. Pendant cette seule période, 30 000 otages furent exécutés. Jugé au Tribunal militaire international de Nuremberg, il échappa à la condamnation, le 27 mai 1947, en se suicidant.»

(Gotthard Frick, Hitlers Krieg und die Selbstbehauptung der Schweiz 1933–1945, p. 91)

Problèmes d’un petit Etat neutre hier et aujourd’hui

Il n’y a pas de paix sans capacité de défense

«Notre capacité de défense vieille de plusieurs siècles a toujours été la sœur jumelle de notre amour de la paix et devrait le rester à l’avenir, quoi qu’il nous réserve.» (Frick, p. 3)

Quand on ne s’attend pas à une grande guerre, on néglige l’Armée

La Suisse est un des rares pays à s’être rendu compte assez tôt du danger représenté par l’Allemagne. Elle commença à se préparer au pire. En 1934, elle commença par la protection aérienne (aujourd’hui protection civile). Le 24 février 1935, le peuple approuva le projet de défense qui ouvrait la voie à un programme d’armement extraordinaire […] Le 21 septembre 1936, la Confédération émit un emprunt de défense nationale qui rencontra un vif succès. La durée de l’école de recrues fut allongée et l’instruction améliorée. On acheta du matériel de guerre, dont des avions de combat, et l’on développa les fortifications. Mais les lacunes importantes ne purent pas être comblées jusqu’au début de la guerre. On avait pendant trop longtemps négligé l’Armée en raison de l’idée, répandue dans le peuple, qu’une autre grande guerre était impossible.» (Frick, p. 12)

Cohésion entre la gauche et la droite

Ce n’est qu’en 1938, peu avant le début de la guerre, que le président du Parti socialiste Oprecht déclara: «La défense du pays est l’alpha et l’oméga de la politique suisse. Ce changement d’attitude se produisit certes beaucoup trop tard pour préparer l’Armée à la future guerre, mais il créa, à propos de cette question décisive de politique intérieure, une cohésion entre la gauche et la droite.» (Frick, p. 13)

Renforcer les valeurs suisses

«Le Schaffhousois Oscar Frey, le conseiller national Gottlieb Duttweiler (fondateur de Migros) et le professeur Karl Meyer, firent, depuis l’été 1940, des conférences dans tout le pays au cours desquelles ils insistaient sur la nécessité et la possibilité de la résistance. Inspiré par cela, le général Guisan institua, en mai 1941, la section Armée et Foyer dont l’objectif était de renforcer les valeurs suisses dans l’Armée et la population civile et de lutter contre le défaitisme et le découragement. C’était nécessaire car au vu de l’occupation rapide de la Yougoslavie puis de la Grèce par l’Allemagne, la Suisse doutait de nouveau de ses capacités de résistance. Ces deux opérations de la Suisse, qu’Hitler n’avait pas prévues d’emblée, apportèrent un répit supplémentaire.» (Frick, p. 14)

Crise de la lutte pour la survie économique

«Avec le début de la guerre commença pour la Suisse la crise de la lutte pour la survie. Il s’agissait d’assurer l’approvisionnement en denrées alimentaires, en carburants, en combustibles, en matières premières et en produits semi-finis, de poursuivre le réarmement, de continuer à faire du commerce avec le monde et de sauvegarder les emplois. Un chômage important aurait fait le jeu de l’extrême-droite. La Suisse introduisit le rationnement et l’économie de guerre, mit en place un programme d’extension des cultures et s’assura, en créant la «protection des militaires» (aujourd’hui «régime des allocations pour perte de gain»), pour que les familles des soldats mobilisés ne tombent pas dans la misère.» (Frick, p. 19)

Brutalité extrême des Alliés

«Bien que le droit international de la neutralité autorise expressément aux pays neutres le commerce avec les parties au conflit, chacun voulait que la Suisse mette fin à son commerce avec l’ennemi et ne livre à ce dernier ni biens stratégiques ni armes. L’extrême brutalité et le manque de compréhension des Alliés, en particulier des Etats-Unis, pour la situation exceptionnelle et difficile de la Suisse ne se différenciait en rien de celle des Allemands. Le conseiller fédéral Stampfli déclarait en 1944: Nous n’avons jamais été plus mal traités par les Allemands que nous le sommes maintenant par les Alliés. Ils étaient insensibles à la sympathie, à la démocratie, à l’Etat de droit et à des valeurs similaires.» (Frick, p. 19 sqq.)

C’est l’Armée suisse qui a mobilisé le plus rapidement

«Aucune armée au monde ne peut mobiliser ses troupes aussi rapidement que l’Armée suisse. C’est ce qu’écrivait le 11 novembre 1938 le Lord-maire de Londres dans le Times après une visite en Suisse. Il recommandait au Royaume-Uni d’adopter le système suisse. L’étude stratégique Tannenbaum de l’état-major allemand datant de 1940 estimait qu’une partie des troupes de frontières serait prêtes au combat au bout de 5 heures, les brigades de frontières et de montagne et les brigades légères dans les 24 heures, les divisions et les grands états-majors, c’est-à-dire la totalité de l’Armée en 48 heures. (A titre de comparaison, le chef d’état-major allemand Halder estimait, le 27 mars 1940, que la mobilisation de 20 divisions italiennes en vue d’opérations aux côtés de l’Allemagne prendrait deux semaines. A cela il fallait ajouter le temps de déplacement vers les lieux de combat.» (Frick, p. 53 sqq.)

Le mythe tenace d’une supériorité de la Wehrmacht

«Le mythe d’une supériorité militaire prétendument écrasante en 1939/1940 de l’Allemagne nazie est tenace. Il sert aujourd’hui encore de justification aux pays d’Europe de l’Ouest – y compris à la France – qui, démoralisés, ont pour la plupart capitulé sans véritable résistance.» (Frick, p. 74)

On n’épargne pas ceux qui se soumettent

«Il existe aussi des gens prêts à se soumettre dans le but d’avoir au moins la vie sauve. Comme le montrent la Seconde Guerre mondiale et tous les conflits ultérieurs, ces individus succombent eux-mêmes à la folie guerrière, non seule­ment en tant que victimes civiles de bombardements ou d’attaques de missiles ou d’artillerie, mais parce que des forces d’occupation sans scrupules les anéantissent pour des raisons politiques, racistes ou autres. Ou encore on les exécute en tant qu’otages pour venger des soldats ou des citoyens tués par des résistants. En effet, il y a dans chaque peuple des hommes qui préfèrent combattre plutôt que d’être asservis. En d’autres termes, renoncer à se défendre ne permet pas d’épargner la population d’un pays. Il n’y a qu’une solution, qui est d’ailleurs par­sfaitement morale: défendre la paix mais posséder une armée forte prête à se battre uniquement en cas d’attaque, mais alors avec une détermination inflexible.» (Frick, p. 119)

Sommerakademie zur Konservativen Revolution

 

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Sommerakademie zur Konservativen Revolution

 

Cf: http://www.sezession.de/

Seit dem verheerenden Attentat in Norwegen haben bestimmte Kausalketten wieder Konjunktur. Beispielsweise wenn Volker Weiß bei Spiegelonline irgendein Zitat Oswald Spenglers für die Tat verantwortlich macht. Treffen will Weiß damit die ganze sogenannnte Konservative Revolution und möglichst auch jede Art von Demokratiekritik, die nicht von links kommt.

Carl Schmitt nannte solche Konstrukte „irreale Bedingungssätze“: Wenn Oswald Spengler nicht gelebt hätte, wäre Breivik nicht zum Mörder geworden. So einfach (in doppelter Hinsicht) kann Geistesgeschichte sein. Wir wollen Weiß auf seinen simplen Pfaden nicht folgen, sondern uns grundsätzlich mit dem Phänomen „Konservative Revolution“ auseinandersetzen, das immer wieder in einen Ruf gerät, der in einem so merkwürdigen Widerspruch zu seiner tatsächlichen Wirkungslosigkeit steht.

Die 12.Sommerakademie des IfS wird sich daher vom 16. bis 18. September 2011 dem Thema „Konservative Revolution“ widmen. Dabei geht es nicht um das Herunterbeten der fünf Mohlerschen Hauptgruppen, sondern um die gegenwärtig gültigen Gedanken dieser Geistesrichtung. Daher wird es nach einer ausführlichen Einleitung durch Karlheinz Weißmann u.a. um folgende Themen gehen: den Zusammenhang von Politik und Lebensreform, den Gedanken einer schöpferischen Restauration, um Heideggers konservative Revolution der Philosophie, um das Verhältnis von Deutschtum und Christentum…

Wie immer: 40 Teilnehmerplätze, sieben Vorträge, Film, Diskussionen, Sport: Wenn Sie 35 Jahre oder jünger sind, können und sollten Sie teilnehmen! Die 11. Winterakademie wird nicht in Schnellroda stattfinden, sondern in der Region zwischen Hannover und Kassel! Der Ausweichort ist gut mit der Bahn erreichbar. Genaue Informationen gibt es nach der Anmeldung. Die Hörerbeiträge sind nicht hoch, wer Geld verdient, bezahlt für zwei Übernachtungen, Vollpension und alle Vorträge 80,00 €, alle anderen bezahlen 35,00 €. Und: Keiner sollte wegen finanzieller Engpässe fernbleiben. Rufen Sie uns an, falls es knapp wird!

Tagungsfolge und Antwortbogen.