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samedi, 29 octobre 2011

Six mois après le 11 mars, le Japon en perdition ?

Six mois après le 11 mars, le Japon en perdition ?

Ex: http://fortune.fdesouche.com/

Au lendemain du tsunami du 11 mars dernier, la dignité et le courage des Japonais ont fait l’admiration de l’Occident. Puis est venu l’étonnement, devant l’accumulation de fautes qui a causé la catastrophe nucléaire de Fukushima (mépris des règles de sécurité, faillite des organismes de contrôle vassalisés par le lobby nucléaire, panique à la centrale le jour du cataclysme). Aujourd’hui, sur fond de rancunes personnelles qui déchirent le parti démocrate japonais (PDJ) au pouvoir depuis 2009 et alors que le premier ministre vient de changer pour la sixième fois en six ans, l’incompréhension domine devant ces divisions, dans un pays où l’union nationale semblerait de rigueur.

Le Japon n’est plus conforme à l’image que l’Occident s’en était forgée. Où sont les vertus, la cohésion et le dynamisme qui en ont fait une si grande nation ? Comment est il possible, au pays d’Hiroshima, que le débat sur le nucléaire – dont 70 % des Japonais veulent sortir – soit en train d’être étouffé, alors que la situation reste critique à Fukushima ; que 110 000 personnes qui vivent dans un rayon de 20 kilomètres autour de la centrale ont été chassées de chez elles, où elles ne reviendront certainement pas ; que 76 000 de plus pourraient l’être, et qu’à moins de 250 kilomètres de Tokyo, une région vaste comme six fois Paris intra muros est désormais inhabitable ? Ce qui n’a pas empêché le très puissant groupe de pression des entreprises du nucléaire d’obtenir des autorités, pour la première fois depuis le 11 mars, le redémarrage d’un réacteur qui avait été arrêté pour maintenance.

Depuis 20 ans, l’économie japonaise est en crise. Les dégâts sociaux sont énormes : chômage, précarisation massive du travail, explosion des inégalités et du taux de pauvreté.

 

Cette crise est, aujourd’hui, aggravée par les conséquences des événements du 11 mars, mais aussi par la malédiction d’une monnaie contracyclique, qui s’apprécie quand la conjoncture mondiale se détériore, au détriment des exportateurs nippons. Alors que le PIB s’est contracté de 1,4 % au premier semestre, le yen a atteint son plus haut historique face au dollar le 19 août. Nul besoin d’être grand clerc pour penser que nombre d’entreprises japonaises pourraient délocaliser une partie au moins de leurs activités de production dans des pays où la nature est moins menaçante et les fluctuations monétaires moins défavorables.

Le Japon est accablé par une dette publique qui dépasse 220 % du PIB. L’agence de notation Moody’s l’a récemment dégradé à Aa3 – sans aucun effet pratique, puisque l’État japonais emprunte presque exclusivement auprès des investisseurs institutionnels nippons, à des taux aussi bas que ceux dont l’Allemagne bénéficie sur les marchés. Depuis 20 ans, cette facilité permet aux gouvernements de gérer la crise à coups de plans de relance, dont le dernier en date représente l’équivalent de 44 milliards d’euros. Mais l’épargne accumulée dans l’Archipel (habituellement évaluée à 12 000 milliards de dollars) n’y suffira pas éternellement.

L’augmentation de la TVA, aujourd’hui à 5 %, procurerait des recettes considérables. Le gouvernement veut partager avec l’opposition la responsabilité d’une décision si impopulaire.

Or celle-ci, sans rien promettre, en a déjà profité pour imposer au PDJ d’abandonner l’essentiel de son programme social. Ce recul signe l’échec d’une alternance que les Japonais avaient attendue pendant 64 ans. La crédibilité de la classe politique est anéantie.

Les démocrates y ont contribué par leur amateurisme et leurs querelles suicidaires. Mais la responsabilité incombe, plus encore, aux médias dont la chasse aux hommes politiques est le sport favori : la donation minime d’un résident étranger à un homme politique 5 ou une expression maladroite aussitôt reprise en boucle suffisent aujourd’hui à mettre en difficulté un chef de gouvernement ou à détruire un ministre. Ce faisant, les médias – toutes tendances confondues – flattent une opinion revenue de tout et imposent leur puissance à une classe politique qu’ils terrifient.

Les déficiences de cette dernière ont longtemps semblé être compensées par l’efficacité de l’État. L’Administration a souvent été créditée du « miracle » qui a rétabli le Japon dans son rôle de grande puissance après 1945. Mais, six mois après le tsunami, près de la moitié des ruines n’a pas été déblayée, des dizaines de milliers de sinistrés vivent encore dans des refuges provisoires et plus d’un millier de corps attendent toujours d’être identifiés. Un maquis de règlements entrave la reconstruction. Impossible de détruire l’épave d’un véhicule sans l’autorisation de son propriétaire, fût-il mort ou disparu, impossible également de déplacer les bâtiments publics détruits hors des zones ravagées par le tsunami, car les textes prévoient des subventions uniquement pour reconstruire sur le lieu de la catastrophe.

Autour de Fukushima, le flou et l’arbitraire prévalent dans la délimitation des zones dangereuses et la fixation, par les autorités, du niveau « acceptable » de radiations.

Le moral du pays est ébranlé, comme en témoigne l’effondrement de la natalité (1,3 enfant par femme), ou les résultats du très inquiétant sondage 2011. La jeunesse du monde, qui montre que les jeunes Japonais ont peur de la mondialisation, sont mécontents, voire pessimistes, n’ont pas plus confiance en eux qu’en les autorités et sont dépourvus de tout désir de s’engager. Le choc du 11 mars aurait pu ressouder et redynamiser la nation. Mais les médias ont beau multiplier les reportages sur les volontaires qui s’activent dans les zones sinistrées, on semble loin de l’élan qui avait porté un demi-million de citoyens vers Kobé au lendemain du séisme de 1995. Et, au lieu de la solidarité espérée, les déplacés de la catastrophe nucléaire semblent exposés au même ostracisme que celui qui a fait des hibakusha des parias dans leur propre pays. Ainsi, des plaquettes votives fabriquées dans le bois des pins déracinés par le tsunami et qui portaient des messages destinés aux 2 140 victimes de la commune de Rikuzen Takata ont été envoyées à la ville de Kyoto pour alimenter symboliquement le bûcher de O-Bon le plus célèbre du Japon. Elles ont été froidement retournées à l’envoyeur, par peur des radiations…

Les maux dont souffre le Japon – économie en berne, société en souffrance, endettement, État en perte d’efficacité, classe politique décrédibilisée, doute et cynisme de l’opinion – se retrouvent, peu ou prou, dans tous les « vieux » pays développés. Mais l’Archipel doit faire face à une menace qui ne pèse que sur lui : déplacé de plus de cinq mètres par le gigantesque séisme du 11 mars, il repose sur un assemblage de plaques tectoniques en plein réajustement. La probabilité qu’il soit frappé par un nouveau cataclysme majeur au cours des prochaines décennies ne saurait être écartée et la région de Tokyo est particulièrement menacée. Le pays a les moyens techniques et même financiers, de s’y préparer. Tout comme il a ceux de faire des zones ravagées par le tsunami le laboratoire d’un nouveau modèle d’urbanisme et de (re)mise en valeur du territoire, prenant en compte toutes les exigences du développement durable. Mais il faut pour cela des ressources qui semblent aujourd’hui en voie de disparition, et pas seulement au Japon : une vision à long terme, une forte cohésion nationale et la foi dans l’avenir.

LeMonde

Amerikanische Regierungsvertreter verbreiten falsche »Geheimdienstinformationen«, um angebliches Terrorkomplott zu untermauern

Amerikanische Regierungsvertreter verbreiten falsche »Geheimdienstinformationen«, um angebliches Terrorkomplott zu untermauern

Gareth Porter

Vertreter der Regierung des amerikanischen Präsidenten Barack Obama haben in den vergangenen Tagen gezielt Informationen »durchsickern« lassen, die angeblich auf der Geheimhaltung unterliegenden Berichten beruhen, um so die Behauptung zu untermauern, zwei hochrangige Angehörige der Iranischen Revolutionsgarden seien an einem Mordkomplott in der amerikanischen Hauptstadt gegen den saudischen Botschafter in den USA Adel al-Dschubeir Washington beteiligt gewesen. Die daraufhin veröffentlichten Medienberichte trugen dazu bei, von der Tatsache abzulenken, dass keine überprüfbaren Beweise für eine offizielle iranische Beteiligung an dem angeblichen Mordkomplott vorliegen, auch wenn von Regierungsseite immer wieder das Gegenteil behauptet wird. Aber die Informationen über die beiden iranischen Vertreter, die an NBC News, die Washington Post und die Nachrichtenagentur Reuters weitergegeben wurden, sind eindeutig falsch und irreführend, wie in einem Fall offizielle Dokumente zeigen und im anderen Fall durch einen früheren hochrangigen Geheimdienstmitarbeiter aus dem Bereich der Terrorbekämpfung bestätigt wird.

Die gezielten Fehlinformationen richten sich vor allem gegen Abdul Reza Schahlai, der von der Regierung Obama offiziell als »stellvertretender Kommandeur der Quds-Brigaden« [Spezialeinheiten] der Islamischen Revolutionsgarden bezeichnet wird. Schahlai wird von US-Vertretern seit Langem als Schlüsselfigur in den Beziehungen zwischen den Quds-Brigaden und der Madhi-Miliz des schiitischen irakischen Geistlichen Muqtada as-Sadr betrachtet.

Scheinbar versuchte das FBI mit dieser seit Juni laufenden »Sting-Operation« [ein Vorgehen, mit dem Regierungs- oder Strafverfolgungsbehörden versuchen, Zielpersonen unter Vorspiegelung falscher Tatsachen dazu zu bringen, ein Verbrechen zu begehen, wobei die Behörden oft in die Vorbereitung der Straftat verwickelt sind], an der auch der Amerikaner iranischer Abstammung Mansur Arbabsiar  und ein Informant der amerikanische Rauschgiftbekämpfungsbehörde DEA beteiligt waren, Arbabsiar dazu zu benutzen, Schahlai in einen Terroranschlag zu verwickeln. Die amerikanischen Beamten waren von ihrem DEA-Informanten darüber informiert worden, Arbabsiar habe behauptet, ein Cousin Schahlais zu sein.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/gareth-porter/amerikanische-regierungsvertreter-verbreiten-falsche-geheimdienstinformationen-um-angebliches-ter.html

 

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Note sul potere culturale e sul gramscismo

 

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Stefano Vaj

Note sul potere culturale e sul gramscismo

Le radici di un dibattito Augustin Cochin, Antonio Gramsci e le cause delle rivoluzioni La struttura del potere culturale nella società.

Le radici di un dibattito

Negli ultimi tempi ha ripreso vigore in Europa il dibattito sui nuovi modi di fare politica. Due sono a nostro avviso i fattori che stimolano oggi questo dibattito. Da un lato il definitivo fallimento dei grandi progetti del dopoguerra di trasformazione della società e delle loro espressioni parlamentari e armate: in occidente le opposizioni pare vadano oggi al potere solo quando sono ormai indistinguibili dalle forze di governo e completamente recuperate alla difesa dei regimi politici vigenti. Dall'altro la realtà sempre più vistosa dello svuotamento della politica, come è comunemente intesa, svuotamento non solo in termine di reale potere decisionale, ma addirittura in termini di incidenza sociale.

Rimandando ad una prossima occasione un'analisi globale dei due fenomeni, delle loro cause e delle loro conseguenze sul piano strategico nei confronti di clii si situa al di fuori del sistema oggi dominante, va notato subito come essi abbiano contribuito a rilanciare il tema del cosiddetto « potere culturale », che si presenta oggi come assolutamente centrale nella politologia più avanzata.

Il prendere coscienza dell'importanza di questo argomento e una sua minimrivisitazione in termini storici e analitici risultano del resto preliminari indispensabili all'articolazione del discorso sulla politica — sia in termini scientifici che di progetto — che si andrà sempre più sviluppando dalle pagine della rivista.

Augustin Cochin, Antonio Gramsci e le cause delle rivoluzioni

Vale innanzitutto la pena di limitare il discorso al periodo politico moderno, quello cioè caratterizzato dal situarsi della politica sul piano dello scontro interno tra le ideologie nate dal mito egualitario e progressista. Ciò perché, allargare il discorso ad ogni epoca ed area culturale, lo renderebbe tanto generico da divenire insignificante. Ristretto in tal modo il campo, vanno citati, ad un primo livello, gli scrittori controrivoluzionari dell'ottocento francese. Lo shock creato dal crollo verticale di tutto un ordine costituito, shock ancora operante a distanza di decenni per autori sentimentalmente e dottrinariamente legati all'ancien régime ed alla ideologia della Restaurazione, spingeva di per sé alla ricerca dei sintomi, dei presupposti, dei meccanismi della grande ondata rivoluzionaria che aveva bruscamente posto termine al regno di Luigi XVI.

Sono poi autori come Tocqueville, Taine, e soprattutto Augustin Cochin ad approfondire questa linea di indagine, arrivando a disegnare a proposito della rivoluzione del 1789 un modello di analisi storica che è stato proprio negli ultimi anni grandemente rivalutato per finezza interpretativa e capacità di penetrazione. Cochin, morto a trentanove anni, volontario nella prima guerra mondiale, senza aver potuto completare la sua monumentale opera sulla rivoluzione francese, ha fatto comunque in tempo a rivelarsi il più grande storico circa idee rivoluzionarie e del percorso da esse compiuto nella società francese.

Nei suoi scritti non troviamo tanto una banale e scolastica constatazione del ruolo assunto dal movimento illuminista nell'elaborazione delle dottrine che poi incarnerà più o meno fedelmente lo stato rivoluzionario, quanto riscontriamo invece una puntuale e minuziosa ricostruzione del ruolo preciso, operante ed attivo assunto dal potere culturale illuminista — quindi dal libero-pensiero, dai club, dalle società di pensiero, dalle accademie, dalle logge — ‘ nella costruzione di un contropotere radicato nella società e in grado di sostituire le vecchie istituzioni. Ricostruzione comunque che non si fa per nulla precorritrice delle moderne teorie sulla « storia occulta », e che resta strettamente legata al dato obiettivo. Né vi erano in realtà per questi autori necessità particolari di immaginare complotti o di sconfinare nel campo dell'illazione, dal momento che i fatti in questione erano ben noti anche al tempo in cui si svolgevano, così come le società segrete erano ben poco segrete e circa le idee rivoluzionarie si discuteva pubblicamente nelle università e nei salotti, essendo il regime politico assai poco in grado, per il suo ritardo storico, di reagire efficacemente alle une ed alle altre.

La rivoluzione francese perde in quest'ottica il suo carattere apparente di fulmine a ciel sereno, di esplosione maturata in pochi anni o in pochi mesi e acquista l'aspetto di un evento preparato, reso possibile e attuato da una strategia di conquista della società che, senz'altro inconsapevole del suo sbocco e probabilmente incosciente ed implicita in larga parte, arrivò a far crollare un regime monarchico-nobiliare sclerotizzato e chiuso alla circolazione delle élites, largamente infiltrato e in preda alla cattiva coscienza, nonché ormai completamente isolato dalla base sociale. Il che venne reso realizzabile dalla possibilità che questa strategia aprì di rimettere in discussione lo stesso principio di legittimazione dell'ordine politico vigente, quindi, a termine, di sostituirlo.

Di fronte alla vittoria di un'altra rivoluzione, quella fascista in Italia, sarà tra gli altri un autore di orientamento e cultura molto diversi ad accostarsi ancora alla questione della meccanica rivoluzionaria: Antonio Gramsci. Soltanto che, mentre per quanto riguarda la rivoluzione francese l'analisi del ruolo assunto dal potere culturale veniva fatta meramente in base ad un interesse prima polemico, come negli ideologi della Restaurazione, poi essenzialmente storiografico, Gramsci, coerentemente con la sua formazione marxista, tenta di fare di questa analisi una teoria della prassi, con risultati indubbiamente interessanti e stimolanti. Scrittore abbastanza noioso, politico ingenuo e nel complesso fallito, Gramsci sembra sostenere la teoria della centralità degli intellettuali nel processo rivoluzionario quasi per ragioni di rivincita personale nei confronti degli altri dirigenti comunisti, e resta inoltre ampiamente dominato in tutta la sua produzione teorica da influenze relativamente contingenti. Ciò nonostante i suoi scritti sono abbastanza originali e spesso abita in essi una notevole lucidità.

In realtà l'artefice de L'Ordine nuovo comincia ad occuparsi seriamente del problema di cui trattiamo a partire dall'inizio della sua carcerazione, (una condanna a vent'anni di prigione irrogatagli nel periodo successivo allo scioglimento e alla forzata clandestinità del partito comunista). Limitato nella sua libertà di azione dalla detenzione, politicamente sempre più isolato anche nell'area marxista, Gramsci ha, nel periodo dall'imprigionamento alla morte, il tempo e il modo di tentare, nei Quaderni del carcere, una riflessione globale sulla travolgente affermazione della rivoluzione fascista e sulle ragioni della sconfitta socialista degli anni venti. Com'è possibile, si chiede l'autore, che la coscienza degli uomini si trovi in ritardo rispetto a ciò che la coscienza di classe dovrebbe loro dettare? A proposito della risposta che Gramsci si dà, va tenuto conto innanzitutto che nell'esperienza storica di allora rientrava ormai la rivoluzione russa e la pratica di movimenti totalitari come il futurismo ed il fascismo. Ciò rende sotto certi aspetti postmarxista la concezione gramsciana dei mutamenti sociopolitici e ne aumenta l'interesse.

Gramsci distingue la « società politica » (l'apparato dello stato e dei partiti) dalla « società civile » in senso hegeliano, cioè l'intero corpo sociale a prescindere dalle istituzioni e dagli apparati politici, « società civile » di cui invece fanno parte le istituzioni culturali. L'ideologia collettiva, fondamento del consenso sociale e della stabilità egemonica della società politica, si elabora nella società civile. Questa ideologia collettiva implicita, basata su valori ammessi dalla maggioranza dei consociati, costituisce il mezzo tramite il quale lo stato « organizza il consenso » — e comprende la cultura, i costumi, le idee, le tradizioni, la mentalità corrente. Lo stato per mantenersi durevolmente deve non soltanto conservare un potere coercitivo, ma altresì continuare a gestire un potere culturale diffuso e potente, secondo un modello che ha portato gli autori neomarxisti a formalizzare la distinzione tra « apparati repressivi » e « apparati ideologici » dello stato.

 

Ed è questo potere culturale a innervare e a formare al tempo stesso l'in­frastruttura reale, il fondamento su cui poggiano le società esistenti. Da qui l'essenzialità della sostituzione dell'«egemonia culturale proletaria » all'egemonia borghese, attraverso un lungo lavoro ideologico nella società civile.

 

Sostituiti i valori socialisti ai vecchi valori, attraverso un lavoro di metodica sovversione degli spiriti, i regimi politici perderanno la loro legittimazione e la loro forza reale situata a livello dell'arretratezza della coscienza popolare e saranno facile preda di un attacco diretto dalla forze rivoluzionarie. A condurre questa lotta vengono chiamati individui proletarizzati o spontaneamente espressi dal seno della classe operaia; intellettuali che sono definiti organici perché deputati ad omogeneizzare, a dare conoscenza di sé, a rappresentare le forze vive della produzione. Questa avanguardia legata al proletariato, prende così nella teoria il ruolo di soggetto della storia pur continuando ad essere soltanto l'espressione dell'evoluzione storica intesa secondo la dialettica marxista, il che è esattamente ciò che intende l'intelligenza marxista italiana quando parla oggi di Gramsci come del teorico o perlomeno del riscopritore della soggettività storica. Con il suo lavoro di termite, tale avanguardia aprirà la strada e creerà i presupposti per il riscatto definitivo dal sistema capitalistico.

Nel delineare le modalità concrete di azione di questa avanguardia metapolitica, Gramsci resta abbastanza nel vago, si ispira direttamente alla prassi dell'area politico-culturale fascista e prefascista, o dà indirizzi propagandistici tanto banali da apparire ovvi. È però tanto intelligente da intuire che l'eventuale postfascismo europeo sarà il terreno ideale per mettere in opera questo tentativo di instaurare l'egemonia della « cultura della classe operaia ».

Benché le tesi gramsciane contraddicano le concezioni marxiste e liberali ortodosse, secondo le quali l'infrastruttura sociale sarebbe economica, esse sono state realmente alla base dei più consistenti sforzi politici operati dai partiti comunisti occidentali nel dopoguerra, tesi a fare pienamente leva sul primato morale delle forze marxiste nella lotta al fascismo. E probabilmente sono state anche alla base dei relativi successi da questi riportati. Successi comunque vanificati dalla mancata percezione della progressiva trasformazione del sistema e del panorama sociale, dalla tara cioè costituita dal trovarsi sempre in « ritardo di una guerra ».

La struttura del potere culturale nella società

Benché rappresenti un progresso nell'analisi e nella comprensione del concetto di potere culturale, e in qualche modo una sorta di razionalizzazione dell'avvento della rivoluzione fascista (di cui comunque Gramsci non capisce il significato e la portata), l'analisi gramsciana paga un pesante pedaggio al suo contesto marxista in termini di schematismo, di meccanicisno e di adesione dogmatica a categorie politiche assai poco verificate come lo stesso concetto di « classe », presentandosi così in gran parte superata. Il teorico comunista resta inoltre legato al pregiudizio razionalista di poter trovare una volta per tutte la « chiave », le « regole » del divenire storico, mentre là caratteristica precipua della storicità quale attributo specificamente umano, è invece proprio il fatto che non soltanto le società e le culture si trasformano eternamente, ma mutano eternamente anche le leggi che governano questo divenire; per cui l'evoluzione storica è si deducibile — nel senso che è giustificabile e se ne possono spiegare le ragioni —, ma solo a posteriori.

Ritornando alla questione che qui ci interessa, potremmo dire che ciò che fonda in realtà una data società, localizzata storicamente nel tempo e culturalmente nello spazio, è la sua concezione globale del mondo, che comunque resta tra l'altro inevitabilmente legata, come invece non coglieva Gramsci, alla sua percezione del mondo (Weltsich) e radicata a livello biologico e della « costituzione mentale » di quel particolare popolo. Questa concezione globale del mondo può essere definita come la risultante, la somma vettoriale delle particolari « concezioni del mondo » presenti in essa; e di essa, l'«infrastruttura culturale » in senso stretto non è che una componente. Componente che ha però la particolarità di dar luogo ad un « clima ideologico » e ad un sistema di valori politici con o senza consenso attivo (il fatto che oggi in Italia nessuno sia presumibilmente disposto a farsi uccidere per la democrazia, non cambia ad esempio il fatto che la democrazia sia oggi un valore politico dominante), e che genera comunque un certo tipo di istituzioni e di rapporti sociali ed economici.

A loro volta, queste istituzioni e questi rapporti «producono » la società politica: tipo di partiti, classe politica, costituzione reale dello stato. A differenza di Gramsci, che non vedeva che due livelli, due termini legati tra loro in modo statico, se ne scoprono così tre: una infrastruttura culturale, una mediostruttura istituzionale, economico-sociale, giuridico-militare e una sovrastruttura « politica » nel senso corrente e superficiale del termine, assimilabile alla «società politica » gramsciana. Partizione che però è valida soltanto tenendo poi presente che società civile e società politica non sono due realtà tra loro indipendenti e dialetticamente contrapponibili, e che la seconda non è altro che un momento, un'estrinsecazione della prima, così come il potere politico èanch'esso un potere di tipo culturale, dando al termine un senso ampio, antropologico, anzi è una parte del potere culturale all'interno di una società.

 

Non ha quindi molto senso la tesi gramsciana secondo la quale il leninismo in Russia ha potuto trionfare in quanto non esisteva nel paese per arretratezza storica una « società civile »; ciò è altrettanto assurdo quanto il sostenere che il fascismo in Italia vinse perché non esisteva il popolo. In realtà invece la rivoluzione russa e proprio un esempio tipico del processo di costruzione di un contropotere sociale da parte di un'avanguardia mirante a sostituirsi ad un potere costituito. Quanto vi è di specificamente russo in questa rivoluzione, anche come rivolta ad un regime progressivamente occidentalizzato, ne è una riconferma.

Le influenze tra i tre livelli precedentemente individuati si presentano infine come reciproche: esistono cioè fenomeni di retroazione facilmente riscontrabili. Ma è altrettanto vero che le influenze realmente determinanti, rilevanti e a lungo termine sono quelle dirette dal basso verso l'alto. D'altro canto, passando dalle «infrastrutture » alle «sovrastrutture », per continuare ad usare questo linguaggio, si passa da realtà di lunga durata e portata a meri epifenomeni sociali.

Il «regime» politico, per esempio, ha soprattutto oggi un carattere più «spettacolare» e cotitingente che istituzionale. La sua influenza in quanto tale sui costumi e sul politico stesso è in realtà ancora più tenue di quanto si creda, mentre aumenta sempre più il suo aspetto di sottoprodotto ad utilità decrescente del sistema di cui è espressione.

Gramsci insiste sulla conquista del « potere culturale » come preambolo alla manomissione della « società politica ». Noi possiamo andare più lontano: la lotta « culturale » in senso ampio, la conquista eversiva degli spiriti e della società non costituiscono soltanto una « fase preparatoria » della « conquista dello stato », né esistono due fasi distinte di questo tipo. Ciò in quanto l'azione tesa alla « conquista dello stato » è esattamente un momento, e nemmeno quello finale, della lotta « culturale » e metapolitica; fa cioè parte di questa.

 Stefano Vaj

 

vendredi, 28 octobre 2011

Vers l'Eurasie!

Vers l'Eurasie !

Alexandre LATSA

Ex: http://fr.rian.ru/

Le-lynx-d-Eurasie.jpgLa semaine dernière, j’ai écrit une tribune dans laquelle je soutenais que l’Europe de l’ouest aurait intérêt à sortir du giron atlantiste pour construire une alliance économique et politique avec le bloc euro-oriental en création autour de l’alliance douanière Russie/Biélorussie/Kazakhstan. Il me semble que pour une union européenne endettée, en panne d’élargissement, et très dépendante sur le plan énergétique, cette orientation pourrait apporter de nouveaux marchés à l’exportation, la sécurité énergétique, un potentiel de croissance économique important et aussi une vision politique nouvelle.

Suite a la publication de ce texte, un de mes lecteurs, David, m’a envoyé le commentaire suivant : "j'ai du mal à saisir ce que ton union eurasienne pourrait faire avec l'UE (…) Tu vois l'Europe aller jusqu'au Kazakhstan"?

La question de David est fondamentale, à mon avis. La première réponse que j’ai envie de lui faire est la suivante: L’Europe n’est pas que l’UE, dont la dernière vague d’élargissement date de 2004, et sachant qu’aucune autre vague d’élargissement n’est à ce jour sérieusement envisagée.  L’espace européen compte 51 états, et l’UE n’en est qu’à  27 membres. L’UE n’est à mon avis en rien une finalité, mais une étape dans la construction d’une grande Europe continentale, allant de Lisbonne a Vladivostok, une Europe par nature eurasiatique puisqu’étalée géographiquement en Europe et en Asie.

Les discussions sur les limites de l’élargissement de l’UE ont amené à des contradictions: La Russie ne serait pas européenne peut on souvent lire, alors que généralement pour les mêmes commentateurs, l’Ukraine, la Biélorussie ou la Turquie devraient à contrario  intégrer l’Europe. Il faudrait en effet expliquer en quoi la Russie ne serait pas européenne, si l’Ukraine, la Biélorussie ou encore la Turquie le sont. Aujourd’hui, ni l’UE à 27 en état de quasi banqueroute, ni la Russie seule n’ont cependant la force et les moyens de pouvoir faire face aux géants que sont l’Amérique sur le déclin, ou les deux grands de demain, l’Inde et surtout la Chine, quasi-assurée de devenir la première puissance mondiale au milieu de ce siècle. La Russie comme les états européens de l’ouest sont donc aujourd’hui et chacun de leur côté engagés dans une politique de création d’alliances afin de renforcer leurs positions régionales, et leur influence globale. 

Après l’effondrement de l’Union Soviétique, l’extension vers l’est de l’union européenne semblait inévitable. Cette extension, accompagnée d’un élargissement de l’OTAN, s’est faite dans un esprit de confrontation avec le monde post soviétique. Mais la renaissance de la Russie ces dernières années et le choc financier de 2008 ont lourdement modifié la situation. La crise financière terrible que connaît l’union européenne est sans doute la garantie la plus absolue que l’UE ne s’agrandira plus, laissant certains états européens sur le seuil de la porte, Ukraine en tête. Andrei Fediachine le rappelait il y a quelques jours: "En cette période de crise, peu de puissances européennes veulent penser à une éventuelle adhésion à l’UE d’un autre pays pauvre de la périphérie orientale (…l’Ukraine…) Qui plus est l’extension à un pays de près de 46 millions d’habitants qui connaît constamment une crise politique et économique". 

Quand à la Russie, membre à part de la famille européenne, il serait bien naïf de penser que sa reconstruction ne se fasse pas via une consolidation maximale des relations avec les états de son étranger proche, c'est-à-dire dans l’espace post soviétique, et dans une logique eurasiatique.

Alors que l’Europe de l’ouest sert actuellement de tête de pont à l’Amérique, qui lui impose un réel bouclier de Damoclès avec le bouclier anti-missile, il est grand temps d’envisager une collaboration entre l’Europe et l’espace post soviétique et de s’intéresser à ce qui se passe à l’est, autour de cette nouvelle union douanière animée par la Russie. La semaine dernière a d’ailleurs été riche en événements de très grande importance. La récente condamnation de l’égérie de la révolution orange à sept ans de prison a sans doute contribué à éloigner un peu plus l’Ukraine de l’union européenne et la rapprocher un peu plus de l’union douanière animée par la Russie. Pendant que le président russe se trouvait la semaine dernière en Ukraine, l’union européenne annulait une rencontre avec le président ukrainien alors même que les discussions concernant la création d’une zone de libre échange avec l’Ukraine étaient en cours. Au même moment les 11 états de la CEI (l’Arménie, l'Azerbaïdjan, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, la Moldavie, l'Ouzbékistan, la Russie, le Tadjikistan, le Turkménistan et donc l'Ukraine) ont signé un accord sur la création d’une zone de libre échange. Le même jour le Premier ministre Mykola Azarov a affirmé que l’Ukraine réfléchissait désormais a une adhésion à l'Union douanière Russie-Bélarus-Kazakhstan, ne jugeant pas contradictoire la potentielle appartenance a ces deux zones de libre échange.

Plus à l’est, c’est de Moscou qu’est venu la plus forte onde de choc puisque le premier ministre Vladimir Poutine a annoncé la plausible constitution d’une union eurasienne a l’horizon 2015. Le premier ministre a du reste rappelé que la coopération dans le cadre de la Communauté économique eurasiatique (CEEA) était la priorité absolue pour la Russie. Ce projet d’union eurasienne s’appuie sur l’Union douanière en vigueur avec la Biélorussie et le Kazakhstan, et a laquelle peuvent adhérer tous les Etats membres de la Communauté économique euro-asiatique. Le Kirghizstan (union douanière) et l’Arménie (union eurasienne) ont du reste déjà affirmé leur soutien à ces projets d’intégration eurasiatique.

L’organisation en cours, au centre du continent eurasiatique n’est pas qu’économique ou politique, mais également militaire, avec la création en 2001 d’une structure de collaboration militaire eurasiatique: l’organisation de la coopération de Shanghai. Cette organisation comprend 6 membres permanents que sont la Russie, la Chine, le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan. L’Inde, l’Iran, la Mongolie et le Pakistan sont des membres observateurs, tandis que le Sri Lanka et la Biélorussie ont le statut de partenaires. L’OCS rassemble donc aujourd’hui 2,7 milliards d’habitants.

Cette année, c’est l’Afghanistan qui a demandé le statut d’observateur tandis que la Turquie (seconde puissance militaire de l’OTAN) à demandé elle à adhérer complètement a l’organisation. Des états arabes comme la Syrie ont l’année dernière également manifesté leur intérêt envers la structure. On peut aujourd’hui légitimement se demander quand est ce que des états européens choisiront d’adhérer à l’OCS, pour compléter cette intégration continentale.

Cette évolution globale traduit le glissement inéluctable vers un monde multipolaire qui ne sera plus sous domination occidentale. Pour les européens de l’ouest, il est temps de regarder vers l’est et leur continent. Le nouveau pôle eurasiatique, qui s’organise autour de la Russie, est probablement le plus prometteur.

Die Moral von der Geschichte

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Die Moral von der Geschichte

Helmut MÜLLER

Insgesamt 26000 mal sind NATO-Flugzeuge aufgestiegen um die Flugverbotszone über Libyen zu überwachen. Dabei blieb es aber nicht. 9.600 mal flog sie völkerrechtswidrig Angriffe gegen militärische und zivile Ziele, dabei kamen – neben Verlusten von mehr als 1.000 Panzern, diversen andern Fahrzeugen, Waffen-und wertvoller Infrastruktur  –  auch tausende Menschen, Soldaten wie Zivilisten ums Leben. Wie schon in Ex-Jugoslawien und im Irak „bloß“ Kollateralschäden eben. Und jetzt doch auch noch als langersehnter „Hauptgewinn“ Gaddafi! Alles spricht dafür, daß dessen Gefangennahme und Tötung erst durch einen weiteren von der Weltgemeinschaft nicht gedeckten NATO-Angriff ermöglicht wurde. Recht und Moral gingen wieder einmal im sprichwörtlichen Kanonendonner unter.                                       

Der Tod Gaddafis, sofern nicht ein Doppelgänger erwischt wurde, soll also ein Ende des Krieges verheißen. Er könnte aber auch die bereits existierenden unter Gaddafi lange unterdrückten  stammesgeschichtlich, politisch und religiös begründeten Spannungen in Libyen in gefährlicher Weise anheizen und alle Pläne der westlichen Öl-Räuber über den Haufen werfen. Mit allen für uns Europäer daraus resultierenden Konsequenzen.

Wirklich empörend ist jetzt aber im konkreten Fall Gadaffi eines:  Die Art und Weise wie mit dem erst gefangenen, dann getöteten „Revolutionsführer“  umgegangen wurde. „Selbst Gaddafi hätte“, meint der britische Guardian einen „privaten Tod“ verdient. Und der Corriere della Sera schlägt in dieselbe Kerbe, wenn er schreibt: “ Lynch-Justiz ist aber die falsche Grundlage für einen jungen Staat,..Die verunstaltete Leiche Gaddafis ist der schlimmste Auftakt für das neue, befreite Libyen“.  Wie wahr!                                                  

Mitschuldig machten sich auch Medien, die Photos des blutenden und geschändeten Toten hemmungslos in den Blatt-Vordergrund stellten .Und der Tod Gaddafis verhindert jetzt auch noch eine restlose Aufklärung dessen vierzigjährigen Herrschaft. Denn dabei müssen ihm wohl einige geholfen haben. Nicht nur deshalb könnten, wie das niederländische NRC Handelsblatt befürchtet,“ nach der Freude harte Zeiten“ anbrechen.

Das Libyen-Finale der NATO kommentiert der von mir unlängst erwähnte Andy Borowitz mit gekonntem Spott. Obama läßt er sagen „Meine Hoffnung ist, Libyen werde bald eine funktionierende Demokratie haben, und die Vereinigten Staaten eines Tages auch“. Fromme Wünsche wären das wohl

The Shock of History

The Shock of History

By Michael O"Meara

Ex: http://www.alternativeright.com/

A propos:
Dominique Venner.
Le choc de l’Histoire. Religion, mémoire, identité.
Versailles: Via Romana, September 2011.

 

“The future belongs to those with the longest memory.” –Nietzsche

Conservative thinking, Karl Mannheim notes, is essentially historical thinking—in that it orients to the concrete, to ‘what is’ and ‘what has been’, instead of to ‘what ought to be’ or ‘what can be’. ‘Properly understood’, historical thinking (as créatrice de sens) reveals the ‘Providential’ design evident in the course and test of time.

Some anti-liberals are wont thus to situate their ‘conservative’ project within the frame of Europe’s historical destiny and the higher design informing it.

The most renowned of such historical thinkers (representing what Carolina Armenteros calls the ‘the French idea of history’) was the father of European anti-liberalism, Joseph de Maistre—though he is not our subject.  Rather, it is the foremost contemporary avatar of anti-liberal historical thought: Dominique Venner.

The 75-year-old, French-speaking European of Celt and German descent, father of five, Venner is a historical scholar, a writer of popular histories and of various works on firearms and hunting, as well as the editor of two successful, artfully illustrated historical journals.

But whatever his genre, Venner bears the knightly (or legionnaire) standard of Europe’s multi-millennial heritage—the heritage, he claims, that took form with the blind poet, who is the father of us all—the heritage whose Homeric spirit knows to honor the brave, bare-foot soldiers of the Confederacy and the social banditry of Jesse James—and, most insistently, the heritage that expects a future commensurate with Europe’s incomparable past.

Venner is not your average academic historians; indeed, he’s not an academic at all. His life has been lived out on the last of France’s imperial battlefields; in Parisian street politics, in the outlawed OAS, in prison, and in laying the conceptual foundations of the European New Right; and finally, since his early thirties, in the various libraries, archives, and communal memories he’s searched to produce the 50 books he’s written on the key historical upheavals of the last century or so.

Unsurprisingly, his historical sense is ‘over-determined’—not solely by an  intelligence steeped in the life of the mind, but also by disciplines acquired in those schools of initiands known only to the political soldier.

His latest book—Le Choc de l’Histoire—is not a work of history per se, but a series of meditations, in the form of a book-long interview (conducted by the historian Pauline Lecomte) on the historical situation presently facing Europeans. These meditations approach their subject in parallel but opposite ways: 1) one approach surveys the contours of Europe’s longue durée—those centuries of growth that made the great oak so venerable—and, in the spirit of the Annales School, reveals her ‘secret permanences’, and, 2) a very different but complementary approach that silhouettes the heroic individuals and individual events (Achilles and the Iliad foremost) exemplifying the Homeric spirit of European man—disclosing his possibilities, and offering him thus an alternative to his programmed extinction.

Venner’s thesis is that: Europeans, after having been militarily, politically, and morally crushed by events largely of their own making, have been lost in sleep (‘in dormition’) for the last half-century and are now—however slowly—beginning to experience a ‘shock of history’ that promises to wake them, as they are forced to defend an identity of which they had previously been almost unconscious.

Like the effect of cascading catastrophes (the accelerating decomposition of America’s world empire, Europe’s Islamic colonization, the chaos-creating nihilism of global capitalism, etc.), the shock of history today is becoming more violent and destructive, making it harder for Europeans to stay lulled in the deep, oblivious sleep that follows a grievous wound to the soul itself—the deep curative sleep prescribed by their horrendous civil wars (1914-1918 and 1939-1945), by the ensuing impositions of the Soviet/American occupation and of the occupation’s collaborationist regimes, and, finally, today, by a demographic tsunami promising to sweep away their kind.

The Sleep

 

The Second European Civil War of 1939-1945, however it is interpreted, resulted in a cataclysmic defeat not just for Hitler’s Germany, but for Europe, much of which, quite literally, was reduced to mounds of smoldering rumble. Then, at Yalta, adding insult to injury, the two extra-European super-powers partitioned the Continent, deprived her states of sovereignty, and proceeded to Americanize or Sovietize the ‘systems’ organizing and managing the new postwar European order.

As Europe’s lands and institutions were assumed by alien interests, her ancient roots severed, and her destiny forgotten, Europeans fell into dormition, losing consciousness of who they were as a people and a civilization—believing, as they were encouraged, that they were simply one people, equal among the world’s many peoples.

Worse, for their unpardonable sins—for what Europeans did to Jews in the war, to Blacks in the slave trade, to non-White peoples in general over the course of the last 500 years—for all the terrible sins Europeans have committed, they are henceforth denied the ‘right’ to be a ‘people’. In the Messianic spirit of Communism and Americanism, the Orwellian occupiers and collaborators have since refused them a common origin (roots), a shared history, a tradition, a destiny. This reduces them to a faceless economic-administrative collectivity, which is expected, in the end, to negate the organic basis of its own existence.

The postwar assault on European identity entailed, however, more than a zombifying campaign of guilt-inducement—though this campaign was massive in scale. Europe after Jahre Null was re-organized according to extra-European models and then overwhelmed with imported forms of mass consumerism and entertainment. At the same time and with perhaps greater severity, she was subject to an unprecedented ‘brain-washing’ (in schools, media, the so-called arts, public institutions, and private corporations)—as all Europe’s family of nations, not just the defeated Germans, were collectively made to bear a crushing guilt—under the pretext of the Shoah or the legacy of colonialism/imperialism/slavery—for sins requiring the most extreme penance. Thus tainted, her memory and identity are now publicly stigmatized,

Venner’s Europe is not, of course, the Soviet/New Class-inspired EU, just as she is not the geographical entity labeled ‘Europe’. Rather than a market, a political/administrative structure, a geographic category—rather even than a race (though in a certain sense it is all about race in the end)—Europe for him is a multi-millennial community of closely-related national families made up of Germans, Celts, Slavs, and others, having the same ancient (Indo-European, Borean, Cro-Magnon) roots of blood and spirit: that is, having the same Thirty-thousand Years of European History and Identity.

This makes his Europe a community with a common civilizational heritage that stretches back to the depths of prehistoric time. Historically, the tradition and identity of this heritage has informed Europe’s representations and values in ways distinguishing/identifying her and her peoples from other civilizations and peoples.

Tradition, though, is not  for Venner the metaphysical abstraction of the perennialists or the historical repository of the Burkeans: it is not something outside history nor is it something forged once and for all in the night of time.

Tradition for him is precisely that which does not pass.  It is the perpetual spirit that makes Europeans who they are and lends meaning to their existence, as they change and grow yet remain always the same. It is the source thus of the ‘secret permanences’ upon which their history is worked out.

Tradition may originate in Prehistory, but Venner claims it is preeminently contemporary—just as every origin represents a novel outburst of being. It serves thus as a people’s inner compass. It directs them to what and whom they are. It renders what was formed and inspired in the past into a continually informed present. It is always new and youthful, something very much before rather than behind them. It embodies the longest memory, integral to their identity, and it anticipates a future true to its origin. Life lived in reference to tradition, Venner insists, is life lived in accordance with the ideal it embodies—the ideal of ‘who we are’.

In one sense, Venner’s Europe is the opposite of the America that has distorted Europe’s fate for the last half-century. But he is no knee-jerk anti-American (though the French, in my view, have good cause to be anti-US). He’s also written several books on the US War of Secession, in which much of America’s Cavalier heritage is admired. Knowing something of the opposed tendencies shaping American ‘national’ life, he’s well aware of the moral abyss separating, say, Jesse James from Jay Gould—and what makes one an exemplar of the European spirit and the other its opposite.

Modeled on the Old Testament, not the Old World, Venner claims America’s New World (both as a prolongation and rejection of Europe) was born of New England Calvinism and secularized in John O’Sullivan’s ‘Manifest Destiny’.

Emboldened by the vast, virgin land of their wilderness enterprise and the absence of traditional authority, America’s Seventeenth-century Anglo-Puritan settlers set out, in the spirit of their radical-democratic Low Church crusade, to disown the colony’s Anglo-European parents—which meant disowning the idea (old as Herodotus) that Europe is ‘the home of liberty and true government’.

Believing herself God’s favorite, this New Zion aspired—as a Promised Land of liberty, equality, fraternity—to jettison Europe’s aesthetic and aristocratic standards for the sake of its religiously-inspired materialism. Hence, the bustling, wealth-accumulating, tradition-opposing character of the American project, which offends every former conception of the Cosmos.

New England, to be sure, is not the whole of America, for the South, among another sections, has a quite different narrative, but it was the Yankee version of the ‘American epic’ that became dominant, and it is thus the Yankee version that everywhere wars on Americans of European descent.

Citing Huntington’s Who Are We?, Venner says US elites (‘cosmocrats’, he calls them) pursue a transnational/universalist vision (privileging global markets and human rights) that opposes every ‘nativist’ sense of nation or culture—a transnational/universalist vision the cosmocrats hope to impose on the whole world. For like Russian Bolsheviks and ‘the Bolsheviks of the Seventeenth century’, these money-worshipping liberal elites hate the Old World and seek a new man, Homo Oeconomicus—unencumbered by roots, nature, or culture—and motivated solely by a quantitative sense of purpose.

As a union whose ‘connections’ are essentially horizontal, contractual, self-serving, and self-centered, America’s cosmocratic system comes, as such, to oppose all resistant forms of historic or organic identity—for the sake of a totalitarian agenda intent on running roughshod over everything that might obstruct the scorch-earth economic logic of its Protestant Ethic and Capitalist Spirit. (In this sense, Europe’s resurgence implies America’s demise).

The Shock

What will awaken Europeans from their sleep? Venner says it will be the shock of history—the shock re-awakening the tradition that made them (and makes them) who they are. Such shocks have, in fact, long shaped their history. Think of the Greeks in their Persian Wars; of Charles Martel’s outnumbered knights against the Caliphate’s vanguard; or of the Christian forces under Starhemberg and Sobieski before the gates of Vienna. Whenever Europe approaches Höderlin’s ‘midnight of the world’, such shocks, it seems, serve historically to mobilize the redeeming memory and will to power inscribed in her tradition.

More than a half-century after the trauma of 1945—and the ensuing Americanization, financialization, and third-worldization of continental life—Europeans are once again experiencing another great life-changing, history-altering shock promising to shake them from dormition.

The present economic crisis and its attending catastrophes (in discrediting the collaborators managing the EU, as well as de-legitimatizing the continent’s various national political systems), combined with the unrelenting, disconcerting Islamization of European life (integral to US strategic interests) are—together—forcing Europeans to re-evaluate a system that destroys the national economy, eliminates borders, ravages the culture, makes community impossible, and programs their extinction as a people. The illusions of prosperity and progress, along with the system’s fun, sex, and money (justifying the prevailing de-Europeanization) are becoming increasingly difficult to entertain. Glimmers of a changing consciousness have, indeed, already been glimpsed on the horizon.

The various nationalist-populist parties stirring everywhere in Europe—parties which are preparing the counter-hegemony that one day will replace Europe’s present American-centric leadership—represent one conspicuous sign of this awakening. A mounting number of identitarian, Christian, secular, and political forces resisting Islam’s, America’s, and the EU’s totalitarian impositions at the local level are another sign.

Europeans, as a consequence, are increasingly posing the question: ‘Who are we?’, as they become more and more conscious—especially in the face of the dietary, vestimentary, familial, sexual, religious, and other differences separating them from Muslims—of what is distinct to their civilization and their people, and why such distinctions are worth defending. Historical revivals, Venner notes, are slow in the making, but once awakened there is usually no going back. This is the point, Venner believes, that Europe is approaching today.

The Unexpected

History is the realm of the unexpected. Venner does not subscribe to notions of historical determinism or necessity. In contrast to Marxists and economic determinists, anti-Semites and Spenglerians, he believes there are no monocausal explanations of history, and unlike liberals such as Fukuyama, he believes there’s no escape from (no ‘end’ to) history.

In history, the future is always unknown. Who would have thought in 1980 that Soviet Russia, which seemed to be overtaking the United States in the ‘70s, would collapse within a decade? Historical fatalities are the fatalities of men’s minds, not those of history.

History, moreover, is the confluence of the given, the circumstantial, and the willful. This makes it always open and hence potentially always a realm of the unexpected. And the unexpected (that instance when great possibilities are momentarily posed) is mastered, Venner councils, only in terms of who we are, which means in terms of the tradition and identity defining our project and informing our encounter with the world.

Hence, the significance now of husbanding our roots, our memory, our tradition, for from them will come our will to power and any possibility of transcendence. It’s not for nothing, Dominique Venner concludes, that we are the sons and daughters of Homer, Ulysses, and Penelope.

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Guillaume Faye - La ragnatela mondiale del sistema

Guillaume Faye

La ragnatela mondiale del sistema

Il conflitto dei tempi a venire Verso un unico modello umano Un pianeta senza poesia L'infezione del sistema Spoliticizzazione della società La tecnica e l'autoaffermazione dei popoli Il falso mito dell'occidente.

Ex: http://www.uomolibero.com/

occident.jpgUn avvenimento considerevole si produce nel mondo contemporaneo, un avvenimento lento, silenzioso, invisibile: le culture, le civiltà, le nazioni, i paesi vengono fusi progressivamente in una struttura tiepida che trascende le divisioni destra/sinistra, est/ovest, nord/sud, che assorbe le distinzioni politiche e ideologiche, che pialla le geografie, che pietrifica la storia.

Questa struttura è il Sistema planetario. « Sistema », e non « civilizzazione ». Non esiste una civilizzazione mondiale, a dispetto delle fantasticherie di Léopold Senghor, giacché una civilizzazione rimane pur sempre culturale, organica, umana. Ora, il Sistema appare come la metamorfosi mostruosa della civilizzazione occidentale in un gigantesco meccanismo tecnoeconomico.

Il grande conflitto dei tempi a venire non opporrà più il capitalismo al socialismo, ma l'insieme delle forze nazionali, culturali, etniche, alla macchina cosmopolita del sistema occidentale, che sostituisce ai territori le sue « zone », alle sovranità le sue regioni economiche, alle culture il suo discorso massificante. La Terra diventa così un grande circo in cui il Sistema è il domatore.

Esso non ha niente di un impero mondiale, poiché non emerge da una potenza politica, ma dalla cancerizzazione della società dei consumi che si spande su tutta la planisfera. Non ha altro sovrano che un individuo astratto — l'homo universalis nato dall'incontro dell'ideologia del diritto naturale e dell'Illuminismo — dai bisogni omogenei e universali. Non ha altro governo che una convergenza di reti economiche e burocratiche transnazionali, che relegano le sovranità politiche e le volontà dei popoli al magazzino degli accessori. Gli è riuscita una rivoluzione: quella di aver smagliato il tessuto delle società, un tempo formate da insiemi organici, istituzioni, tradizioni, mestieri, gruppi e ritmi diversificati, per rifonderne la trama secondo la logica omogenea dei settori di attività tecniche ed economiche, frammentate le une in rapporto alle altre, organizzate in aggregati, come gli ingranaggi di un motore senza nessuno che lo diriga.

La crescita del Sistema è tanto più temibile in quanto i suoi funzionari si pretendono investiti di una missione, quella dell'umanismo mondiale, del pacifismo mercantilista o del socialismo riparatore delle ingiustizie. Per la loro amenità caramellosa, questi ideali appaiono più pericolosi e alienanti di tutti gli imperialismi tradizionali. Il Sistema forma una totalità sprovvista di centro, ma il cui punto focale è la società americana, i suoi trust, il suo mercato ed i suoi costumi. Si espande, dopo l'Europa occidentale e l'estremo oriente, nei paesi socialisti e nelle parti industrializzate del terzo mondo. Questa espansione, che non è più capitalista di quanto non sia socialista, utilizza le società commerciali, le istituzioni internazionali, le burocrazie nazionali come agenti economici intercambiabili, incaricati di diffondere ovunque le stesse mercanzie e le stesse strutture mentali. L'incubo che il gelido ottimismo dei tecnocrati liberali e il mondialismo ingenuo della vecchia sinistra tentano di dissipare, prende forma poco a poco: è il « migliore dei mondi ». L'alchimia della sua crescita tentacolare si compone sempre degli stessi ingredienti: le strutture tecnoeconomiche multinazionali, l'ideologia universalista ed egualitaria, la sottocultura mondiale di massa.

* * *

L'unificazione dei costumi e dei bisogni fonda un tipo umano egemonico: il regno della molle figura del piccolo borghese universale è cominciato. Sul mondo occidentalizzato si installa una borghesia mondiale, in cui prendono il loro posto anche le classi agiate dei paesi poveri e la « nomenklatura » dei paesi socialisti. Allineare i modi di vivere sul presunto modello della classe media americana, è l'aspirazione implicita di tutti i partiti, degli ambienti d'affari e di quel sottoprodotto dei mass-media che si è soliti chiamare « opinione pubblica ». Questa invoca, con buona coscienza, l'argomento dell'innalzamento del tenore di vita; impostura manifesta, che passa sotto silenzio la distruzione delle economie tradizionali e la pauperizzazione di miliardi di uomini. Questo « razzismo » incosciente, che afferma il modello economico mondiale di « sviluppo » come preferibile e superiore alle culture tradizionali dei popoli, rischia di produrre uno psichismo umano unico. La nostra specie, in questo caso, privata della diversificazione delle sue strutture mentali, non sarebbe più in grado di dare, alle sfide globali del mondo a venire, che un solo tipo di risposta, e probabilmente non certo la migliore, né la vincente.

* * *

In questo universo mentale unico, l'uomo occidentale non si definisce più per la sua origine, ma solo per il suo modo tecnoeconomico di esistenza. Un impiegato di banca di Singapore è in questo senso più occidentale di un tirolese o di un bretone radicati nella propria identità.

La Terra si trasforma in un insieme settorializzato di reti e di circuiti che lasciano spalancati degli spazi morti. Spoetizzato (1), il nostro pianeta è oggetto di « messa a frutto » non è più oggetto di conquista. Senza la padronanza del proprio spazio, i popoli non controllano più la propria geopolitica; la loro geografia, quella dell'habitat poetico e del territorio politico, resta cancellata di fronte alla divisione in zone commerciali e amministrative del Sistema. Non siamo più abitanti dei nostri luoghi, ma semplici residenti. Il Sistema non ha distrutto le patrie; le ha fossilizzate sovrapponendovisi. L'idea nazionale non è più condannata; essa è stata neutralizzata, non malgrado, ma a causa delle reverenze accademiche che le fanno con cinismo i discorsi dei politicanti. Ogni nozione di provenienza territoriale langue in questo universo di turismo di massa, d'uniformità alimentare e vestimentale, di diplomi americani, di films internazionali. Pare che Ford intenda realizzare un'automobile « globale », fabbricata in dieci paesi differenti e destinata a tutti gli automobilisti del mondo.

Come gli uomini, così anche gli oggetti non vengono più da nessuna parte. « Penso », dichiarava Gilbert Trigano, del Club Mediterranée (2) « che l'avvenire del Club risieda nell'avvento di un'atmosfera veramente cosmopolita ». Ma l'avvenire del Club Méditerranée non è quello dei popoli di cultura: l'avvento del cosmopolitismo non sarebbe per essi un'apertura come immagina Guy Scarpetta, ma un soffocamento.

Il Sistema, che non « vive », ma « funziona », sottrae i popoli al tempo storico. Fondato su mode, movimenti di consumo, flussi economici, correnti d'opinione, si iscrive puramente nella cronaca. Un popolo, al contrario, va da qualche parte e viene da qualche parte. Per il Sistema la coscienza storica è sovversiva perché essa non forma buoni clienti né buoni telespettatori. Se la caratteristica propria alla Storia è quella di modificare il senso delle cose, il Sistema non è interessato che a cambiare le forme esterne: forme dei prodotti, mode. Ciò che si teme più di tutto sono le perturbazioni della storia, quelle dei Cesari e degli Imam.

Il Sistema è uno stabilizzatore. Nell'ordine mondiale stabile, le microvariazioni delle novità e delle innovazioni contrastano con la macrofissità dell'insieme. Costumi, stili artistici, etichette e ideologie politiche non si evolvono più. Il walkman (3) non è un'innovazione, ma un aggravarsi di una forma di vita già ben installata: il narcisismo tecnologico. Siamo rientrati di fatto nella storia ciclica, nel circolo vizioso dell'eterno ritorno delle « riscoperte » e dei revival. I media accentuano la fissità conservatrice del sistema trasformando le idee in mercanzie che si confrontano con mercati d'opinione stabili.

Evacuata, la storia dei popoli lascia dietro di sé un grande silenzio che il cicaleccio vuoto dei media tenta di coprire; messo da parte, il mondo dei popoli, quello delle strategie continentali, delle rivolte religiose, dei grandi disegni politici, lascia il posto ai piccoli programmi di vita individuale, alla fine dei quali non vi è altro che la pensione. In queste condizioni, il sistema occidentale non lascerà tracce di civiltà. È senza memoria e non se ne conserverà il ricordo. Nella logica dell'ideologia lockiana e del protestantesimo laicizzato, esso ritiene di aver già compiuto la sua rivoluzione. Il suo « progresso » non è che la continuazione, il perfezionamento della sua espansione.

Ciò spiega come i marxisti siano disarmati di fronte alle società contemporanee, che sono, in fondo, postrivoluzionarie; e soccombano come gli altri all'appello del Sistema, appello alla fusione, alla fetalizzazione della specie umana.

* * *

Il Sistema ha conosciuto un precedente storico con la Cristianità. Anch 'essa tentò di costruire — progetto che non è stato d'altronde abbandonato — un mondialismo al di sopra delle singolarità dei popoli.

L'omogeneizzazione delle culture in nome della « salvezza » si è trasformata in omogeneizzazione in nome del diritto alla felicità borghese. Il monoteismo cambia di forma: oggi esso prende quella di complesso economico-culturale.

Il che significa che l'installazione di strutture economiche multinazionali e la diffusione di una cultura mondiale unica, costituiscono due processi globalmente legati. L'imposizione del « sistema di oggetti » occidentale presuppone l'adozione di una cultura semplicista e pragmatica che determina un'involuzione e un impoverimento spirituale. Il Sistema deve acculturare i popoli ai costumi dell'homo consumans internazionale i cui bisogni si postulano unificati. L'economia e l'infracultura del Sistema si sono costituite in insieme reciproco ». Le merci comportano lineamenti culturali e inversamente la sottocultura americano-occidentale prepara gli spiriti al consumo di merci unificate.

Le fasi culturali di entrata nel Sistema sono tre. Prima fase: lo spettacolo. Le popolazioni di cultura sono messe in presenza del modello attraverso l'intermediazione delle loro « élites » occidentalizzate, che funzionano da vetrina. Seconda fase: la normalizzazione. Si tratta di eliminare le scorie culturali « indigene » relegandole in zone « sottosviluppate » o « ritardate » che si è in precedenza contribuito a creare. L'ideologia umanitaria della pretesa lotta contro la miseria serve qui da strumento di penetrazione. Terza fase: il consolidamento. E in opera nei paesi industrializzati. La cultura dominante è completamente incorporata all'economia. Le mode di massa costituiscono le armi di questa spersonalizzazione degli individui in un'esistenza narcisistica e iperpragmatica. Esse compensano la noia di un modo di vivere omogeneo (che rischierebbe di sfociare in rivolte, in rivendicazioni di ritorno alla storia) attraverso lo stordimento indotto dalle pseudonovità. In questa cultura obsolescente, non appare alcuna « nuova generazione culturale ». Non vi è più che un gigantesco prodotto culturale, sottomesso alla funzione mercantilistica, semplice settore contabile nelle colonne di cifre del supermercato mondiale.

Le tradizioni dei popoli sono divenute anch'esse branche di un sistema economico e tecnico. In musei morti, noi celebriamo il nostro passato senza viverlo. Ricordo, ma non più memoria, il passato è visitato, ma non più abitato (4). Un vero popolo interiorizza il suo passato e lo trasforma in modernità. Il Sistema ne ha fatto un ornamento, neutralizzato e sterilizzato, che viene consumato così come si consuma anche l'esotico. Il passato e le tradizioni sono divenuti pianeti nella galassia dei passatempi.

Questa cultura-prodotto universale è più « occidentale » che americana. Oggi l'America è dappertutto. Il Sistema dipende tanto dalla dominazione degli Stati Uniti come nazione quanto dall'estensione a tutta la Terra della società americana. I fondamenti ideologici del Sistema sono gli stessi di quelli dei padri fondatori degli Stati Uniti: mercantilismo e umanitarismo. Ma l'egemonia strettamente americana è probabilmente destinata a declinare: Goldrake è giapponese e le hit-parades sono prodotte in Europa. L'americanomorflsmo succede all'americanismo e rappresenta in fondo l'essenza dell'occidentale. E questo il più grande pericolo. Saremo ancora capaci di rigettare ciò che viene da noi stessi?

L'America è in noi: formula terribile che se diventasse completamente vera starebbe a significare che noi siamo già dei morti viventi.

A dirigere il Sistema non è del resto un potere politico più di quanto sia l'America. Il Sistema non ha capo: non ha nient'altro che dei regolatori, senza progetto d'insieme. Gli stati maggiori delle grandi società, le burocrazie nazionali e internazionali, le reti dei media, incrociano le loro decisioni al di sopra delle sovranità politiche. Carì Schmitt e Jürgen Habermas hanno ben colto la natura oppressiva e invadente di questa autoregolazione anorganica che spoliticizza i popoli. Questa oppressione si giustifica con una pratica e un'ideologia antiautoritarie che sostituiscono alle decisioni, ai destini, ai poteri visibili, l'intruppamento nella placenta delle organizzazioni, in cui gli assoggettati, autoalienati, vivono in seno al sistema come presso ad una madre fraterna. Le finalità settoriali hanno rimpiazzato la politica; le opinioni si spoliticizzano e le ideologie politiche diventano ornamentali. Non viene più cantata l'Internazionale quando la sinistra vince le elezioni, ma ci si dondola al suono di un rock americano. Il Sistema non ha più bisogno di una legittimazione politica: la multinazionale Americana , la banca inglese, la burocrazia francese, i politicanti italiani vedono le loro strategie convergere spontaneamente grazie al cemento dello stesso programma implicito che le abita tutte: realizzare la società mercantilistica mondiale.

La sola politica ancora praticata nel Sistema obbedisce a ciò che Claus Offe qualificava come « sottomissione a imperativi di schivata ». Detto altrimenti, schivare gli sconvolgimenti, evitare le grandi crisi per gestire meglio le piccole.

* * *

In questo deserto del politico, il mondo non ha più destino. La fine del ventesimo secolo vede installarsi la paralisi dei popoli: lo status quo uscito da Yalta conserva globalmente il suo equilibrio; l'Europa politica non si è mai realizzata; l'Islam resta disunito; la decolonizzazione rimane una parola; i progetti rivoluzionari finiscono nel sangue di tirannie medievali o nella società burocratica. In compenso, le esportazioni di grano verso l'URSS o i trasferimenti di mano d'opera e di industrie vanno a meraviglia. La storia del mondo diventa quella dei suoi mercati di consumo. Questa falsa storia, spoliticizzata, dipende da un macchinario autoperpetuantesi appena infastidito dalle bombe dei desperados, furiosi che la loro utopia rivoluzionaria — sempre più minoritaria — non trovi più eco presso i loro antichi fratelli vinti dal mortale tepore del Sistema.

La spoliticizzazione provoca un'alienazione di nuovo tipo. Il Sistema non fa più ricorso che secondariamente alla coercizione o alla persuasione ideologica, perché le sue strutture comportamentali sono assimilate dalle popolazioni. Da qui la vanità e il carattere velleitario di ogni forma di contestazione che si situi su un piano meramente politico.

La politica è organizzata in spettacolo dai media del Sistema, e l'opinione pubblica, falsamente politicizzata — « politicantizzata » si potrebbe dire — costituisce il simulacro di un sentimento popolare. Contrariamente alle vedute della scuola di Francoforte non esiste un direttore d'orchestra clandestino che si celi dietro la razionalità delle pratiche economiche. L'essenziale non è che si contesti o meno il governo, ma che non si trovi niente da ridire quando si fanno gli acquisti al drugstore, che si aderisca implicitamente ai valori pratici dell'edonismo borghese. E questa la ragione per cui la sola vera contestazione è quella che rimette globalmente in causa, da un punto di vista metapolitico e culturale, la concezione del mondo del Sistema, nella quale individualismo, edonismo, razionalismo e mondialismo umanitario sono indissociabilmente legati da una logica implacabile.

La trappola in cui sono caduti Marcuse e Habermas consiste nel non aver percepito che il Sistema riposa su una Weltanschauung che è anche la loro. Da qui il « recupero » totale del loro discorso e la sconfitta storica della scuola di Francoforte. Rompendo col razionalismo della felicità individuale, col mondialismo umanitario per situarci dalla parte dei popoli, della loro volontà di affermazione, di differenza e di destino, noi pretendiamo costituire la vera alternativa; noi pretendiamo essere i soli, nel paesaggio ideologico uniforme di oggi, a non essere compromessi con i valori — o i non valori — dell'occidentalismo egualitario e mercantilistico, a non fare nostro il postulato di base del Sistema secondo cui ciò che importa è la « realizzazione razionale della felicità economica individuale ».

Aurelio Peccei, presidente e fondatore del Club di Roma, ha ben riassunto il programma nichilista che noi intendiamo combattere con le armi più efficaci, quelle della lotta metapolitica e culturale, quando dichiarava: « Bisogna arrivare a un sistema mondiale governabile che dovrebbe utilizzare le tecniche tanto efficienti del marketing ». Sogno insano, che condividono a destra e a sinistra, dalla parte dei liberali come da quella dei socialisti, tutti gli alleati oggettivi della morte dei popoli. Essi vogliono trasformare il pianeta in una rigatteria della piccola felicità, in cui i popoli, filializzati come i dipartimenti di una multinazionale, vivrebbero nella pace perpetua di una clinica psichiatrica, disciplinati dai dieci comandamenti dell'ideologia dei Diritti dell'Uomo. Mentre il « Gran Fratello » regna sul migliore dei mondi.

* * *

Questa ideologia dei Diritti dell'Uomo, parliamone. Preparando gli spiriti all'idea dell'uniformità dei bisogni, piazzando l'individuo « garantito » e astratto al di sopra delle comunità di appartenenza, essa attua un razzismo occidentale-centrista che svolge una funzione precisa: legittimare il Sistema mercantilistico mondiale. L'ideologia dei Diritti dell'Uomo è il discorso « povero » del Sistema, verso cui sono ripiegati, come a un più piccolo denominatore comune, le ideologie egualitarie, dal marxismo al conservatorismo, perché l'egualitarismo, non avendo più bisogno di essere convalidato da un discorso teorico, si contenta della vecchia filosofia borghese del diciassettesimo e diciottesimo secolo. E se ne contenta tanto più volentieri in quanto essa ha preso corpo, nella sua forma attuale, nella società americana nascente, in cui questa assemblava i postulati evangelici con la filosofia del capitalismo incipiente.

Ma sorge una temibile contraddizione: tra il Sistema da un lato, interamente intriso di questa filosofia della felicità massificata, e la tecnica, che porta nella sua essenza la tentazione della potenza e dell'avventura ma che tuttavia costituisce oggi l'armatura dell'universalismo. Contraddizione tra il dramma della tecnica e la sdrammatizzazione dell'ideologia. Contraddizione tra il fantasma cibernetico di una tecnica che si vorrebbe neutra e le forze di mobilitazione e di penetrazione del mondo che essa cela in sé.

Il Sistema non comprende la natura della tecnica; non coglie, come scrive Heidegger, « il mistero della sua essenza ». Dai marxisti ortodossi ai teorici del management-development del Massachusett's Institute of Technology, regna la stessa interpretazione ingenua e « pacificata » della tecnica, nella linea razionalista e progressista dei sansimonisti. Grazie alla tecnica noi saremo un giorno, secondo il vecchio adagio biblico, « liberati dal lavoro ». Oggi d'altronde è significativo veder svilupparsi, persino negli ambienti socialisti, una contestazione del lavoro in quanto tale. Possiamo vedere in ciò una conseguenza della mentalità borghese, poiché il Sistema sente in contraddizione l'ideologia e la tecnica, così come i valori del benessere e la necessità del lavoro sociale.

L'interpretazione attuale della tecnica non ne coglie la dimensione faustiana; come accade per il lavoro, la si banalizza, la si strumentalizza al servizio del confort, senza vedere la sua grandezza né il suo pericolo. La tecnica moderna invece, « inquietante » e rischiosa, è un appello all'autoaffermazione dei popoli, appello demiurgico e pagano al potere creatore degli uomini.

Soltanto gli avversari della tecnica ispirati da certe correnti della scuola di Francoforte sono coerenti con se stessi, ovvero con l'ideologia pacifista e umanitaria che essi condividono col Sistema. Hanno compreso cioè che l'edonismo è contraddittorio con la « crescita di potenza » di una cultura fondata sulla tecnica moderna. Tra noi e loro vi è conformità di analisi, ma divergenza di valori.

Hanno capito che l'ideale-tipo del borghese pacifico — e non quello del rivoluzionario — era realmente il loro, nonché quello dei liberali, dei cristiani, dei marxisti. Mentre il nostro non può che essere quello dell'uomo, appartenente ad una cultura e ad un popolo.

Appartenere all'area culturale europea, significa ammettere la tecnica moderna. Non come strumento di domesticazione e di alienazione, ma di creazione. Habermas diceva che non si può concepire una « poesia nucleare ». Disgraziatamente per lui, sì.

Un sistema che pretende eliminare ogni rischio appoggiandosi sulla tecnica, l'attività più « rischiosa »: ecco il pericolo supremo.

L'ambiguità dell'universo tecnoeconomico attuale non sarà superata se non quando i valori che presiedono all'utilizzazione della scienza e della tecnica assumeranno e domineranno il loro « rischio » e l'incorporeranno nel progetto storico di un popolo, invece di asservirlo al confort massificato. La tecnica presuppone non soltanto la creatività collettiva, contraddittoria con gli ideali del sistema, ma ugualmente la riabilitazione del lavoro, ripensato sotto la categoria aristocratica della mobilitazione spirituale della comunità. Bisogna farla finita con la concezione punitiva e svalutativa del lavoro generata dal biblismo, dall'edonismo mercantilistico e dal nostro passato indtistriale, in cui il capitalismo liberale faceva del lavoro uno strumento di « spossessamento di se ».

Schizofrenico, il Sistema rimuove il tipo dell'Operaio (Arbeiter) (5) come figura dominante, perché in fondo disprezza il lavoro del popolo, di tutti i popoli, cioè la loro cultura nella misura in cui il lavoro è l'essenza stessa della « cultura ». Ripensare i popoli come comunità creatrici secondo la propria volontà; farla finita con questa espropriazione che priva gli uomini della loro cultura e propina loro uno spettacolo opportunamente elaborato nei media, fabbricato da istrioni senza provenienza: questo è lo sbocco della sola visione del mondo che concili il lavoro, la tecnica e la valorizzazione delle radici.

* * *

L'avvenire appartiene alle rivoluzioni culturali, spirituali, nazionali; l'avvenire appartiene alla distruzione dell'ordine economico internazionale e al perseguimento di un'idea che ha già cominciato ad agire: il riaccentramento di spazi economici autonomi attorno ad aree culturali.

Ma in Europa come nel Terzo mondo queste idee saranno battute se esse non vanno fino in fondo in questo loro tentativo, se esse cioè non tagliano i ponti con l'ideologia occidentale, sia essa marxista, tecnocratica, democristiana o liberale, l'ideologia che possiamo definire con un brutto neologismo « reazionario-umanitaria ».

Quanto ai popoli d'Europa, bisogna che essi sappiano progressivamente operare una revisione, evidente per alcuni, lacerante per altri: rompere la solidarietà con l'«Occidente », quest'Occidente in cui non ci riconosciamo più, se mai ci siamo riconosciuti, quest'Occidente che non è che un gigantesco bazar; quest'Occidente che mutila sotto i nostri occhi la nostra cultura millenaria trasformandola in uno stress in cui non regna che la coscienza pratica.

Destino di un popolo è di lasciare la sua impronta nella Storia, nello spa­zio continentale e nello spazio del tempo, — che è anche quello dello spirito. Noi non vogliamo più continuare a vivere in una cosmopoli senza gioia, senza desideri, senza avventure.

Guillaume Faye

 

 

(1) « Spoetizzato » », come più avanti « poetico », « abitanti », « abitare », « patria ». « dramma », « inquietante », « tecnica » ed altre parole riportate in corsivo sono usate nell'auto­re nella loro accezione etimologica. (N.d.T.).

(2) Le Monde, 5 luglio 1980.

(3) Cuffia stereofonica da passeggio.

(4) Vedinota 1.

(5) Abbiamo preferito tradurre « Travailleur » con Operaio in quanto è trasparente il riferimento alla figura delineata nell'omonima opera di Ernst Junger. (N.d.T.).

Cyberkrieg, massives »Hackerähnliches Eindringen«: USA suchen nach der absoluten Waffe

Cyberkrieg, massives »Hackerähnliches Eindringen«: USA suchen nach der absoluten Waffe

Boris Volkhonsky

Am Dienstag letzter Woche traf die amerikanische Außenministerin Hillary Clinton in der libyschen Hauptstadt Tripolis ein. Im Gepäck hatte sie einige Millionen Dollar an Hilfsgeldern für die Übergangsregierung und eine Botschaft des Friedens und der Ermutigung für das libysche Volk. Wie die Washington Post berichtete, stand bei ihrem Gesprächen die Frage im Mittelpunkt, »wie man die Grundlagen für eine langfristige, völlig neuartige, sowie tiefe und weitgehende Partnerschaft zwischen den Vereinigten Staaten und Libyen legen kann«.

 

Es mag Zufall oder doch ein genau geplanter Schachzug gewesen sein, aber einen Tag vor dem Clinton-Besuch in der libyschen Hauptstadt, berichteten mehrere amerikanische Zeitungen über frühere Pläne des Pentagons, mit Cyberangriffen gegen Muammar Gaddafis Luftverteidigung vorzugehen. Die genaue Art der Vorgehensweise, mit der das amerikanische Militär die Luftverteidigung des Landes zerschlagen und damit die Sicherheit für die Kampfflugzeuge der USA und der NATO erhöhen wollte, unterliegen immer noch der Geheimhaltung, aber im Großen und Ganzen ergibt sich folgendes Bild: Über ein massives Eindringen in die entsprechenden Computeranlagen, wie man es »normalerweise« von Hackern kennt, sollten alle Computernetzwerke des libyschen Militärs gestört oder zum Absturz gebracht und so verhindert werden, dass das Radarfrühwarnsystem die gesammelten Informationen an die Raketenbatterien weiterleitet.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/boris-volkhonsky/cyberkrieg-massives-hackeraehnliches-eindringen-usa-suchen-nach-der-absoluten-waffe.html

 

 

jeudi, 27 octobre 2011

The Decline & Fall of Muammar el-Qaddafi

The Decline & Fall of Muammar el-Qaddafi

By Greg Johnson

Ex: http://www.counter-currents.com/

Portuguese translation here [2]

Col. Muammar el-Qaddafi ruled Libya for 42 years. He came to power in a military coup against Libya’s King Idris, who was basically the satrap of international capital, ensuring that the exploitation of the country’s oil wealth benefited foreign oil companies and himself, but not the Libyan people. 

Qaddafi forced the oil companies to share their wealth with the Libyan people. He funded schools, clinics, and infrastructure. Literacy, health, and life-expectancy soared. But he did not want Libyans to become lazy and corrupt like the citizens of the oil-rich Gulf States. He constantly reminded Libyans that the oil would run out someday and they would have to work to become self-sufficient.

Qaddafi seems daffy to most westerners, but his political philosophy and practice were actually quite consistent: he rejected homogenizing modernity. He saw both capitalism and communism as essentially the same in their materialism, globalism, and leveling. He advocated a third way in which traditional forms of life, which are ineradicably plural and particular, might selectively embrace modernity. He funded national liberation groups such as the PLO and the IRA. He supported anti-globalization movements and leaders like Hugo Chavez. He enjoyed thumbing his nose at the United States. After the fall of the USSR, he did everything he could to frustrate the emergence of a completely unipolar pax Americana. He was as nationalistic as any leader can be when saddled with a universalistic religion.

Qaddafi committed many crimes. He indulged in many expensive follies. He had terrible taste.

But perhaps Libya would be at peace not in ruins, and perhaps Qaddafi would be alive and in charge today, if he had not made a single fatal error: he decided to play patty-cake with America. After 9/11, he shared intelligence on Al Qaeda with the United States. He agreed to abandon nuclear weapons research, even though a nuclear deterrent is the only way a country can maintain its independence in the world today. He tortured Muslims on behalf of the United States and the UK so they could, with typical Anglo-Talmudic hypocrisy, maintain their pretenses of legality.

He referred to Condoleeza Rice as “Leeza, Leeza, Leeza,” and vowed that he “loved her” as if he were a star-struck hairdresser not a serious head of state. Perhaps he was auditioning for Inside Edition. As far as I know, he never hosted Saturday Night Live or made it on Oprah.

Throughout most of his rule, Qaddafi was both loved and feared. He was loved because he increased the well-being of his people and because of his increasingly eccentric charisma. He was feared because he dealt harshly with his enemies. But one can retain power while being feared. In fact, it helps. One cannot, however, rule while being held in contempt. And by truckling with America, Qaddafi made himself contemptible in the eyes of his people.

Becoming a whore for America might have compensated Qaddafi for the loss of his people’s esteem if it had won him a faithful friend and stable ally. But America is incapable of such friendship. All alliances are, of course, conditional on serving the self-interest of all parties. But America is given to infantile fits of moralistic enthusiasm which trump considerations of national self-interest. America’s leaders really believe their bullshit.

So when the Arab world was all atwitter about “democracy” and “change” and overthrowing “dictators,” all calculations of national self-interest, all realism about prospects for democracy in Arab countries, even the ultimate good (namely Israel’s self-interest) went out the window. Qaddafi had to go, under a round-the-clock barrage of liberal pieties and bombs.

I don’t know if Qaddafi ever regretted his opening to the “West,” but his defiance right up to the end almost redeemed him in my eyes.

The lessons should be clear to other Arab rulers who are being targeted by the same forces: one can afford to be feared and hated, but one can never risk becoming contemptible in the eyes of one’s own people by seeking the friendship of the United States. The United States, moreover, is a fickle and worthless friend, unworthy of betraying one’s own people to court. The only path to safety in this world is that of North Korea and Iran. A nuclear deterrent is the sole guarantee of sovereignty left on this planet.

 


Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

URL to article: http://www.counter-currents.com/2011/10/the-decline-and-fall-of-muammar-el-qaddafi/

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Unser moralischer Niedergang: Blutdurst in den Straßen Libyens als Ersatz für Gerechtigkeit

Unser moralischer Niedergang: Blutdurst in den Straßen Libyens als Ersatz für Gerechtigkeit

Patrick Henningsen

Offenbar wurde das endgültige Urteil gegen den früheren libyschen Machthaber Muammar al-Gaddafi bereits durch die NATO-Rebellen verhängt und vollstreckt, aber möglicherweise ist die westliche Zivilisation, die sich von ihren moralischen Werten abgewendet hat, bereits in ein noch blutigeres und entsetzlicheres Schicksal verstrickt.

Der Mann, der sein Land 1969 von der tyrannischen Diktatur des damaligen Königs Idris I. befreite, wurde am vergangenen Donnerstag angeklagt und mit Schüssen hingerichtet. Gaddafi nahm sich Umar al-Muchtar (1862-1931) als Vorbild. Muchtar war der einzige andere Anführer, der sich an die Spitze eines genuinen und unabhängigen libyschen Widerstandes gestellt und gegen die brutale Kolonisierung durch Italien 1927 gekämpft hatte. Heute ist Gaddafi nur ein weiterer toter Diktator.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/patrick-henningsen/unser-moralischer-niedergang-blutdurst-in-den-strassen-libyens-als-ersatz-fuer-gerechtigkeit-.html

 

Gli eroi sono stanchi

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Guillaume Faye

Gli eroi sono stanchi

La giovinezza nelle società tradizionali e nel mondo moderno

La gioventù come laboratorio sperimentale del consumismo

La concezione organica dell'uomo.

Ex: http://www.uomolibero.com/

Ogni epoca ha la mitologia che si merita. La nostra ha fatto della gioventù il suo idolo onnipresente, a cui riserva un culto permanente e ossessionante. E come se la preoccupazione essenziale dei nostri contemporanei fosse di essere giovani, o, non essendolo, di atteggiarsi a tali. Ed è l'abuso di questo termine che genera (o per lo meno dovrebbe generare) il sospetto.

Bisogna infatti porsi riguardo alla gioventù la stessa domanda di Jean Baudrillard riguardo al nuovo: in un mondo in cui tutto si vuole nuovo, com'è che c'è così poco rinnovamento? Parimenti, proprio quando la giovinezza assume un significato magico, com'è che i valori dominanti che guidano la mentalità collettiva dei giovani (il benessere materiale minimale, l'umanitarismo, l'assistenza, ecc.) sono valori così « da vecchi » ? Come render conto del paradosso di una società che porta la gioventù sugli scudi e che rifiuta, nella sua ideologia come nei suoi valori, il gusto del rischio, della sfida, del combattimento?

Ma, in primo luogo, che cos'è la giovinezza?

Etologicamente, essa costituisce la fase di formazione dell'uomo adulto, più esattamente il passaggio dall'infanzia all'età matura. La fisiologia umana conosce durante questo periodo, che va pressapoco dai diciotto ai venticinque anni, la sua fase di massimo dinamismo. L'uomo, essere dalla gioventù persistente, vive in questa fase della sua esistenza, del bisogno di curiosità e di avventura, bisogno che può arrivare fino al sacrificio della vita. Quando entra nell'età matura, l'uomo è capace (è ciò che lo distingue dall'animale) di conservare queste qualità della giovinezza che sono la sete d'esperienza e il gusto del rischio, poiché è un essere mai finito.

Niente di strabiliante, stando così le cose, se molte culture hanno rappresentato l'«uomo tipo » come individuo giovane.

È l'età dei kuroi che si possono ammirare al museo del Partenone; è anche l'età dei guerrieri cinesi delle incisioni dell'epoca Ming.

Anche nelle società tradizionali, quelle che precedono la rivoluzione industriale, gli uomini non accedevano più tardi alle responsabilità. Non c'era transizione fra l'infanzia e l'età adulta. A Roma, si passava in un sol colpo dalla veste pretesta alla toga virile a diciotto anni. Nel Medioevo, da quando un apprendista cominciava a lavorare, quale che fosse la sua età, era integrato nel mondo degli adulti. I generali di Napoleone Bonaparte avevano spesso tra i venti e i venticinque anni, esattamente come i comandanti della battaglia di Cunaxa, descritta da Senofonte, che conducevano in battaglia le truppe di Sparta. I valori della gioventù erano organicamente integrati all'insieme sociale, allo stesso titolo di quelli dell'età matura e della vecchiaia, che rappresentavano la riflessione e l'esperienza. Gli uni controbilanciavano gli altri, senza conflitto. Certo la gioventù si ritrovava durante le feste tradizionali, ma non in quanto «classe d'età» (nel senso in cui oggi si ha una « terza età »). Si trattava spesso di riunire i giovani da sposare o quelli che arrivavano all'età di portare le armi. Giovinezza significava tutto il contrario di quanto significa oggi: non una seconda infanzia prolungata, ma l'ingresso nel mondo degli uomini, nel mondo vero. Per farla breve, non c'era giovinezza, ma la « giovanilità » penetrava i valori sociali.

È a partire dall'epoca romantica, e poi soprattutto con la rivoluzione industriale, che la gioventù, considerata come classe e come valore, fa la sua apparizione.

L'allungamento medio della durata della vita obbliga a differire l'età della presa di responsabilità. Un'età intermedia appare progressivamente fra l'infanzia e la vita professionale. Nelle società. tradizionali, a basso indice di scolarizzazione, era la comunità che trasmetteva il sapere agli individui, mischiando tutte le classi di età. A partire dal diciannovesimo secolo, l'educazione obbligatoria e il servizio militare vanno a far fronte comune con la famiglia ridotta al suo nucleo per isolare la gioventù in maniera funzionale. Al contempo, si constata che la società avvia un processo gerontocratico: le occupazioni vengono strutturate a carriera; si fissano soglie d'età per l'esercizio delle responsabilità.

Dal 1890 le opere sugli adolescenti si fanno sempre più numerose. La giovinezza adolescenziale diviene un valore, connotata da temi avventurosi e guerrieri. Lo scoutismo nasce sotto forme decisamente paramilitari. Il servizio militare obbligatorio trasforma gli eserciti europei in raggruppamenti delle gioventù nazionali e non più in truppe professionali d'età mista. Dappertutto si vedono sbocciare dei movimenti della gioventù che indossano l'uniforme e che si vogliono portatori di una rigenerazione sociale e politica. Nei collegi e nei licei la gioventù imparerà a vivere insieme e a riconoscersi come categoria a parte.

Fra il 1890 e il 1910, la letteratura comincia ad appassionarsi alla adolescenza e le inchieste sulla gioventù si succedono sulla stampa: se ne contano cinque in Francia nel solo 1912. Raymond Radiguet e Colette illustrano, nei loro romanzi, il culto della gioventù « perdonabile di ogni suo eccesso », mentre Montherlant osserva nel 1926 che si va sviluppando un nuovo fenomeno, « l'adolescentismo », nuovo rivale del femminismo. Nel frattempo il culto dello sport e dell'olimpismo nasce e si sviluppa, appoggiato su di un'esaltazione della giovinezza, spesso intesa come portatrice d'un rinnovamento pagano. Per liberare la gioventù dal giogo borghese della famiglia, Gide lancia il suo famoso «Famiglie, io vi odio », e i regimi totalitari ed autoritari che nascono in Russia, in Germania, in Italia, in Grecia, in Ungheria, ecc. si considerano tutti delle «dittature della gioventù ».

La modernità delle nuove tecniche, quella dei pionieri dell'aviazione o degli eroi della velocità dell'automobile, è interpretata come di competenza della gioventù, come d'altra parte — quasi paradossalmente — un certo desiderio di ritorno alla natura, ben rappresentato da movimenti come il Wandervogel in Germania. C'è, in entrambi i casi, la medesima pulsione di purezza selvaggia ed aggressiva, la medesima rivendicazione da' parte della gioventù di un reinvestimento di una funzione creatrice e guerriera dimenticata dal mondo borghese.

Un'inversione di senso si produce però grosso modo dopo la seconda guerra mondiale. Progressivamente, all'«adolescentismo » va a sostituirsi l'era dei teen agers. La gioventù «precipita» nella funzione mercantile: a livello di ideologia e discorsi, essa conosce il suo trionfo, ma nei fatti, i valori giovanili crollano. Essere giovane non significa più donare la propria vita per una causa, ma « consumare » una sottocultura fabbricata per i giovani.

Similmente ai loro eserciti, funzionali e burocratici — a dispetto della giovane età di reclutamento — le società occidentali s'impegnano ad addomesticare i giovani utilizzando il dinamismo formale dell'ideale di gioventù ereditato dall'anteguerra. Due movimenti paradossali sono osservabili a partire dagli anni cinquanta: la gioventù perde le sue organizzazioni, le sue istituzioni, spesso considerate troppo « militari » dalla società dei consumi; l'ideologia esalta più che mai la gioventù in quanto frangia sociale munita di diritti (si denuncia il «razzismo anti giovani ») e di una cultura propria, quella dei teen agers di ispirazione americana. La gioventù diviene un surrogato del proletariato, e gli epigoni della scuola di Francoforte lanciano il tema della lotta generazionale. Da un lato, la società si individualizza e la gioventù fisicamente organizzata scompare; dall'altro, l'ideologia e la cultura costruiscono ciò che non è altro che un simulacro della giovanilità.

L'arrivo sul mercato delle numerose classi di età del dopoguerra, è coinciso, nei paesi occidentali, con la nascita di una « cultura per i giovani », apparsa per la prima volta negli Stati Uniti. Lanciata negli anni cinquanta da una serie di films dei quali James Dean è l'eroe, poi proseguita per trent'anni con mode di abbigliamento (i jeans), musicali (il rock, il pop, la disco, ecc.), alimentari ed ideologiche, questa cultura della gioventù, d'obbiedienza anglo-americana e a vocazione internazionale, ha avuto per funzione quella di staccare le giovani generazioni dalle loro culture nazionali e di includerle nella « nuova società dei consumi » dominata dai canoni culturali americani. Veniva così creata una nuova « classe internazionale », che costituiva di fatto la prima categoria di consumatori integralmente « occidentali ». L'idea di gioventù, ereditata dall'anteguerra, veniva così sfruttata come veicolo commerciale e, più o meno consciamente, svuotata del suo significato e privata di ogni energia rivoluzionaria. Le nuove generazioni nate dopo il trauma della guerra offrivano, rispetto ai genitori, il vantaggio di essere più facilmente avulse dalle loro tradizioni specifiche. La cultura dei giovani, cosiddetta contestatrice e liberatrice, fu così il primo grande tentativo di massificazione e di omogeneizzazione culturale ed economica esercitato su di una generazione « cavia ». Il processo è culminato alla fine degli anni sessanta — è l'epoca di Woodstock — nel momento in cui i giovani di vent'anni, erano i più numerosi. Successivamente il fenomeno subisce una pausa, ma la gioventù resta sempre il laboratorio sperimentale dell'occidentalismo, delle sue mode, dei suoi costumi.

È dunque necessario guardare con un minimo di critica e di sospetto alle dottrine della « guerra delle generazioni », sostenute per esempio da Marcuse, e sulla validità dei movimenti contestatari che mobilitavano la gioventù fino alla metà degli anni settanta. Questi, così come le culture underground pretenziosamente « di rottura» col mondo borghese, sono state non solo recuperate dal Sistema, ma molto peggio, gli hanno fornito nuovo fiato. In effetti, la funzione dell'«ideologia della rottura » fra le generazioni era di integrare la gioventù, con un processo di acculturazione, a una nuova forma di capitalismo mondiale, tecnocratico e non più patrimoniale, basato su di uno stile « americanomorfo» e su costumi permissivi, atti a staccare i giovani dalle specifiche morali etno-nazionali.

I discorsi antiborghesi e l'aspetto rivoluzionario della controcultura non devono alimentare illusioni: essi veicolano un'ideologia di stordimento e modelli comportamentali che conducono diritto filato all'iperindividualismo e al culto del benessere materiale minimale. Theodor Adorno ha avuto almeno il merito di mostrare che le musiche ritmiche costituiscono niente più che una parvenza di rivolta, e hanno per vero scopo quello di smobilitare la gioventù prima di condizionarla al consumismo.

In queste condizioni, non c'è da stupirsi che le teorie della guerra tra le generazioni, i movimenti contestatari e lo stile ribelle delle controculture conoscessero il loro declino in questo inizio degli anni ottanta: una volta realizzata l'integrazione nell'«americanosfera » esse non servono più se non sotto forme sempre più asettiche, quasi accademiche e in realtà conservatrici. Un'autentica controcultura delle giovani generazioni, in continuo rinnovamento, e che veicolasse temi realmente mobilitanti dell'eroismo e dell'avventura, farebbe paura alla cultura umanitaristico-borghese. Va meglio l'individualismo della falsa rottura e della pseudo-marginalità, nel quale si riconoscono i giovani « omologati » d'oggi e i loro genitori di quarant'anni, i vecchi teen-agers degli anni sessanta, che immaginano di essere restati giovani, mentre non lo sono stati mai.

Molti studi sociologici contemporanei, fra cui quelli del Centro di Comunicazione Avanzata, attestano della nascita fra i giovani di due nuovi tipi di mentalità: l'«omologazione » — o integrazione — che è maggioritario, e la « sfasatura » — o disadattamento — ancora minoritaria, ma in costante aumento fra i soggetti al di sotto dei vent'anni.

Gli « omologati » ritornano al Sistema, dopo averlo combattuto, perché si rendono conto più o meno consciamente, che esso veicolava i loro stessi valori. Disincantati quanto alle virtù del « rivoluzionarismo », questi nuovi piccoli borghesi hanno conservato della « sinistra » le idee umanitarie, ecologistiche e pacifiste. L'avvenire auspicato è quello di un mondo in cui la « pace » debba essere preservata ad ogni costo. I valori dominanti non sono più la rivoluzione sociale, e nemmeno l'ambizione personale dei « giovani quadri dinamici », bensì la sicurezza e la tranquillità di una vita privata senza costrizioni, fatta di libertà estetizzante, di molto tempo libero e di redditi « sufficienti ». I grandi problemi sociali o nazionali non interessano più gli omologati, anche se — grandi fruitori di mass media — piangono sulla Polonia e approvano sempre Amnesty International. Se militano, lo fanno per la « qualità della vita », al fine di costruire una società sedata e conviviale. Il dinamismo e la potenza nazionale sono biasimati da questi nuovi adepti di un petainismo freddo. Amanti dei magnetoscopi e delle riviste pratiche, riservano il loro immaginario avventuroso ai palmizi di un Club Méditerranée, e vivono la liberazione sessuale per procura. Hanno bisogno di un circondanio televisivo, musicale e umano, rassicurante e sorridente. La vita, per loro, è in primo luogo, la vita privata, il nido o il bozzolo, lontano dal furore delle militanze e delle vere competizioni.

Gli « sfasati », che rappresentano già il 20% dei giovani fra i 15 e i 25 anni, sono, a differenza degli « omologati », non coinvolti. Non contestano e non approvano « si disinteressano ». Neppure utopisti, si chiudono nel loro narcisismo costituendo, il più delle volte, dei micro gruppi frammentari provvisti ognuno di un proprio stile. La loro creatività è spesso notevole, ma è indirizzata verso la sfera individuale o la ricostruzione di piccoli mondi fatti di parvenze e di sogni. Bambini perenni e adulti disillusi al tempo stesso, questi giovani divengono schizofrenici: lavorano per vivere — spesso con impieghi volanti — ma la loro vera vita è altrove. Essi sono mentalmente assenti sia dal proprio lavoro che dalla propria società. Eternamente alla ricerca dell'evasione, spingono il loro psichismo di sognatori in una marginalità culturale e in una indifferenza ideologica che non impediscono il loro inserimento sociale effettivo. In fin dei conti bisogna ben « consumare », ed essi non ne fanno certo a meno. Lo Stato-Provvidenza non ha da lamentarsi di questi nuovi giovani, la cui schizofrenia interiore lascia piena libertà d'azione a qualsiasi dittatura amministrativa di tipo materno. Il calo d'ambizioni, la dipendenza ombelicale e il neo-tribalismo prefigurano una mentalità adattissima alle strutture economiche di una società mercantile socializzata, a fonte tasso di disoccupazione, a bassa progressione di reddito, e dominanta da un'assistenza burocratica generale.

Ecco ben evidente l'«implosione dei sensi » di cui parla Baudrilland: all'abbondanza dispersa degli stili, dei ghiribizzi feticisti e dei valori intimisti, risponde un gran silenzio: dalla gioventù non viene nessun discorso, nessun progetto, nessun ideale.

In questa era in cui la « rande muta non è più l'esercito, ma la gioventù, tutti parlano, come per compensazione, di gioventù. Viviamo una nevrosi della gioventù.

Essa diviene una qualità a se stante, puramente estenionizzata, nel momento stesso in cui cessa di essere una disposizione dello spirito. Apparente e fisica, questa falsa gioventù si vuole eterna, la qual cosa ben si adatta ad una società fissata sul presente. Un'autentica cultura giovanile presupponebbe, al contrario, che l'adolescenza costituisca un passaggio verso il mondo adulto, uno stato transitorio. Il vero adulto — il vir dei Romani, il kalòs kàgathòs dei Greci — faceva coabitare in sé una giovinezza dionisiaca e una padronanza apollinea, ma soprattutto non intendeva « restare » giovane, proprio per poter attualizzare, in quanto adulto padrone di se stesso, quella parte del suo animo che, qualsiasi cosa succedesse, restava sempre creativa e giovanile. Noi siamo ben lontani da questa concezione organica dell'uomo...

All'infantilizzazione del mondo adulto corrisponde ciò che bisogna ben chiamare, con un barbaro neologismo, l'«adultizzazione » dei bambini e dei giovani in generale. Il bambino-re degli anni cinquanta e sessanta è diventato un giovane vissuto, ma i suoi genitori sono rimasti rimbecilliti e continuano a leggere Topolino. Giocano a fare i giovani e immaginano che sia sufficiente averne i vestiti, l'atteggiamento o il linguaggio per restare tali.

Questi tratti puerili della cultura di massa sono compensati da un'ostentazione generale dell'« esprit de sérieu ».

La liberalizzazione dei costumi, seriosamente prognammata come una nuova morale, nasconde male l'irrigidimento dei comportamenti. Le etichette sociali e il funzionalismo capillare della vita quotidiana spengono ogni gioiosità, ogni spontaneità dei rapporti sociali. Il canto, il riso, la mimica, il bisticcio, non caratterizzano più le relazioni umane, apparentemente « senza costrizioni », ma in realtà imprigionate in circuiti rigidi. Le feste della gioventù sono le danze tristi o le copulazioni elettroniche con i simulatori delle « guerre spaziali », successori dei sorpassati flippers.

La sparizione della giovanilità nei rapporti sociali corrisponde d'altra parte all'intellettualismo che domina la nostra epoca. Lo spirito geometrico supera ovunque quello dotato di acume, e questo, insieme con la « sfera letteraria », di cui parla Aldous Huxley, è stato inghiottito dalla « cultura matematica ». I giovani d'oggi sono allo stesso tempo formati, in maniera pensino esagerata, alla matematica, e completamente neopnimitivi nel loro linguaggio, nel loro comportamento, nel loro stile di abbigliamento, nei loro gusti musicali, ecc. Contemporaneamente, l'ascesa dello spirito iperanalitico distrugge ogni freschezza comportamentale nell'insieme della società. La gioventù moderna rischia fortemente di essere l'avanguardia di una nuova borghesia, barbara adepta del confort e delle comodità elettroniche, limitata dal pragmatismo tecnologico e smussata nella sensibilità a contatto con la sottocultuna americana.

Tutto accade come se, per compensare l'invecchiamento demografico e l'installarsi dei valori senescenti dell'egualitanismo di massa, l'ideologia sociale avesse creato un simulacro di giovinezza e avesse incarcerato la gioventù in un mondo artificiale, per prevenire un'autentica rivolta contro questo stato di fatto.

Ma l'artificio può niginansi contro chi lo maneggia. Gli ideatori della falsa gioventù stiano in guardia: finché ci sarà qualcuno che veglia, tutto è sempre possibile. La gioventù, un giorno o l'altro, può sentirlo. Come il fiume della vita, essa ritorna sempre ad ogni generazione.

E quelli che vegliano ci sono. Essi seminano. Non per questo mondo. Non per questa gioventù, ma per l'altra, quella che viene.

 

Guillaume Faye

 

L’Empire selon Bourrinet

L’Empire selon Bourrinet

 

par Pierre LE VIGAN

 

L’âge de fer, le politique, quelques figures d’écrivains et le sacré : c’est ainsi que chemine le livre de Claude Bourrinet, L’Empire au cœur. Notre âge est celui du triomphe du sentimentalisme, de l’oubli des codes, et du factice. Notre société nie les disciplines qui font les civilisations et c’est pourquoi elle nie en fait l’École au sens fort à mesure qu’elle parle de plus en plus et à tort et à travers d’éducation. Rendant hommage au Finkielkraut de Nous autres modernes. Quatre leçons, Bourrinet met en cause dans l’émergence et la domination d’une « littérature sans estomac » (Pierre Jourde), le rationalisme desséchant. Il en appelle à la nature, au cosmos englobant et en même temps vertigineux. Bourrinet met aussi en cause la religion du travail avec toute l’ambiguïté qui s’y attache : quand le travail est œuvre (Beruf), il est honorable et donne sens à la vie de l’homme, quand il est répétitif, idiot, aliénant, simple dépense usante d’énergie (Arbeit), il fait perdre à l’homme au contraire son ancrage en lui-même, et la possibilité de déployer même ses capacités d’invention, d’initiative, de maîtrise des savoirs-faire. Sur ce point, l’anti-calvinisme de l’auteur ne convainc pas car valoriser l’œuvre c’est bel et bien faire l’éloge de la face positive du travail. L’école devrait justement être le lieu d’apprentissage des savoirs pour faire ensuite naître – telle une seconde naissance liée à l’éducation – des citoyens pensant par eux-mêmes. C’est pourquoi l’art d’enseigner n’est pas une science mais justement un art, c’est-à-dire un équilibre entre transmission et reformulation des savoirs.

 

Si l’enseignement au sens noble du terme est dévalué, c’est que l’hyperclasse mondiale, ou encore « nouvelle classe dirigeante transnationale », n’a plus besoin de citoyens. Elle n’a besoin que de consommateurs et d’électeurs passifs dont les différences ne soient plus que de minimes segmentations de marketing. De là s’impose la nécessité selon Bourrinet de mener, Européens et non Européens, un même combat pour exister humainement et politiquement. « Je me sens plus proche d’un griot Peul que d’un bouffeur blanc de hamburger. »

 

 

L’introduction que fait Bourrinet aux figures de Simone Weil, de Corneille, de François Augiéras l’ermite du Périgord, d’Albert Camus « le nietzschéen » (en un sens), de Jack Kérouac sont des façons de prendre le contrepied de notre monde : en s’opposant au puritanisme contemporain, qui réussit à associer l’impudeur la plus grande avec l’esprit le plus coincé qui soit, en opposant les voyageurs aux semelles de vent, ceux qui pensent en marchant aux demi-intellectuels assis. En opposant l’homme face au cosmos et à Dieu à l’homme de la pensée calculante.

 

C’est, à côté des arts tel le cubo-futurisme, la poésie, celle d’un Michel Deguy, qui inspire à Bourrinet ses plus belles pages, celles où lui paraissent possibles le retour de l’engagement citoyen, et les passions sanguines, et le retour de l’Empire, fondé sur la subsidiarité et sur le règne néo-platonicien, et plotinien, de l’Un (ce qui n’empêche pas l’auteur de prendre ses distances avec la méfiance de Platon envers le corps). L’Empire doit être celui de la protection, de la prévoyance (la pronoia), mais aussi de l’élévation. D’où l’association de l’idée d’Empire à celle de sacré. En ce sens, l’Empire qui est la garant de l’unité de ses peuples en une culture commune et reconnaît aussi les différences, c’est la paix dit justement Bourrinet. Si l’Empire au cœur est discutable sur certains points comme de voir à l’origine de la modernité contemporaine, si désastreuse, la Réforme protestante et la Contre-Réforme catholique, Claude Bourrinet nous a donné ici une réflexion exigeante et essentielle.

 

Pierre Le Vigan
 
Claude Bourrinet, L’empire au cœur, préface de Georges Feltin-Tracol, Éditions Ars Magna, 2011, 384 p., 33 € (+ 2 € pour le port), chèque à l’ordre des Éditions Ars Magna, B.P. 60426, 44004 Nantes C.E.D.E.X. 1.

 


 

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L'importance des études indo-européennes par Jean Haudry

L'importance des études indo-européennes par Jean Haudry

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mercredi, 26 octobre 2011

Le monde arabe à l’heure des islamistes

Bernhard TOMASCHITZ:

Le monde arabe à l’heure des islamistes

Après les révolutions du “printemps arabe”, les islamistes gagnent du terrain et l’Occident gonfle le danger terroriste

La “jeunesse de Facebook” a fait son temps dans les pays arabes après les soubresauts politiques qui les ont secoués. Ainsi s’évanouissent également les espoirs des Etats-Unis et de l’UE de voir émerger, après la chute des dictateurs en Egypte, en Tunisie et en Libye, des “démocraties libérales” de modèle occidental. Le vide de pouvoir dans ces pays d’Afrique du Nord est comblé —c’est désormais patent— par les islamistes. L’histoire accouchera sans doute d’une de ces boutades de mauvais goût et nous dira bientôt que les bombes de l’OTAN, lancées sur la Libye, auront aidé le droit islamique, la Sharia, à s’installer dans le pays. En effet, à la mi-septembre, le président du Conseil National de Transition, Moustafa Abd Al-Djalil, a fait savoir qu’on “construira en Libye un Etat de droit, un Etat social, bref un Etat dans lequel la jurisprudence islamique, soit la Sharia, constituera la source de toutes les lois”. L’affirmation d’Al Djalil, qui disait “ne tolérer aucune idéologie extémiste”, apparaît désormais comme une simple pillule tranquilisante destinée à l’Occident.

La situation est quasi la même dans la Tunisie voisine, où, au début de cette année 2011, le “printemps arabe” a réellement commencé lorsque la population en colère a chassé Zine el-Abidine Ben Ali, au pouvoir depuis fort longtemps. En Tunisie, le parti islamiste Ennahda a quasiment toutes les chances de devenir la force politique la plus puissante dès les premières élections libres qui auront lieu fin octobre. Le parti “Ennahda” fait certes semblant de suivre la ligne modérée de l’AKP turc, aujourd’hui au pouvoir à Ankara: il serait ainsi “occidentalisé” et “moderne” pour se présenter aux observateurs extérieurs mais, en dépit de cette façade, les islamistes ont vraisemblablement en tête de transformer la Tunisie en un Etat islamiste, qui n’aurait plus rien d’“occidental” ou de “moderne” en ses fondements. Dans cette optique, le juriste et constitutionaliste tunisien Djaouar Ben Moubarak estime “que l’Ennahda parle bel et bien d’un Etat séculier, tout en voulant se servir de la Sharia comme source d’inspiration première pour la future constitution tunisienne”. A cela s’ajoute que l’Arabie Saoudite, où le wahhabisme, une forme particulièrement rétrograde de l’islam, est religion d’Etat, a soutenu généreusement les “révolutions” dans les Etats d’Afrique du Nord, dans l’intention évidente d’exporter son propre modèle qui n’est en rien compatible avec les valeurs occidentales comme la démocratie ou les droits de l’homme.

En Egypte aussi les islamistes marquent des points. Dans ce pays qui compte aujourd’hui 80 millions d’habitants, les frères Musulmans, qui constituaient sous Moubarak la principale force d’opposition, ont le vent en poupe. Leur parti, qui se présente aux élections et se nomme “Liberté et Justice”, gagnera vraisemblablement les élections prévues pour le 28 novembre 2011, ainsi que l’estiment bon nombre d’observateurs. Cela ne sera pas sans conséquences pour le pays arabe le plus peuplé. En effet, lorsque le Premier Ministre turc Recep Tayyip Erdogan a visité l’Egypte en septembre 2011, il a plaidé en faveur de l’émergence d’un modèle islamo-démocratique; les Frères Musulmans ont aussitôt pris leurs distances. Dans une déclaration faite à la presse, les Frères Musulmans ont précisé: “Les expériences réalisées en d’autres pays ne peuvent pas purement et simplement être importées en Egypte”.

L’objectif, affiché au départ par les Etats-Unis, qui était de “démocratiser” le monde arabe selon des conceptions proprement américaines, est remis aux calendes grecques... Toutefois les Etats-Unis semblent tout aussi prêts à accepter l’apparition de nouvelles formes autoritaires. Dans ce sens, la ministre américaine des affaires étrangères, Hillary Clinton, a loué le travail des militaires égyptiens qui, depuis la chute de Moubarak en février dernier, ont pris en mains les affaires de l’Egypte et ont assumé un “rôle stabilisateur”.

C’est justement ce souci de “stabilité” qui pourrait servir de prétexte aux Etats-Unis, dans les années à venir, pour empêcher les populations de la région de forger leur avenir selon leurs propres voeux et selon leurs conceptions musulmanes. Dans ce contexte, il me paraît bon de rappeler un fait, rapporté récemment: en Libye, quelque 10.000 missiles sol-air ont disparu des arsenaux de l’armée, en dépit des gardes. Ces missiles, d’après la sonnette d’alarme que tire l’OTAN, pourraient tomber aux mains des terroristes et constituer à terme “un danger sérieux pour la navigation aérienne civile”. D’autant plus que bon nombre de missiles sol-air sont désormais pourvus de senseurs détectant les sources de chaleur, ce qui leur permet de frapper directement les turbines des avions.

Les indices se multiplient qui nous permettent d’émettre l’hypothèse suivante: les Etats-Unis constatent que les chances de succès d’une démocratisation à l’occidentale dans les pays arabes sont fort limitées à court terme et misent de plus en plus sur la lutte anti-terroriste. L’idée d’une lutte planétaire contre le terrorisme jouit d’une franche popularité aux Etats-Unis, encore aujourd’hui, comme l’attestent les réactions à l’occasion du dixième anniversaire des attentats du 11 septembre 2001. Le Président Barack Obama a déclaré ainsi, dans l’une de ses allocutions: “ne nous faisons pas d’illusions, les terroristes tenteront encore et toujours de nous attaquer mais, comme nous l’avons à nouveau démontré ce week-end, nous restons sans cesse vigilants. Nous entreprenons tout ce qui est en notre pouvoir pour protéger notre peuple”. Le prédécesseur d’Obama, George W. Bush, ne se serait pas exprimé autrement.

Pour les Etats-Unis donc, la lutte contre le terrorisme est loin d’être terminée: on peut l’affirmer dès lors que nous voyons des branches d’Al Qaida se multiplier à des échelles régionales comme prolifèrent les champignons dans un sol humide. Parmi ces émanations d’Al-Qaida, citons notamment “Al Qaida pour un Maghreb islamique”, qui semble vouloir se développer dans un avenir proche en Tunisie, en Libye et en Egypte, ce qui permettra aux Etats-Unis d’intervenir à tout instant, sous prétexte de lutte anti-terroriste.

Bernhard TOMASCHITZ.

(article paru dans “zur Zeit”, Vienne, n°41/2011 – http://www.zurzeit.at ).

 

Der Renegat der konservativen Revolution: Das Buch „Thomas Mann – Der Amerikaner“

 

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Der Renegat der konservativen Revolution: Das Buch „Thomas Mann – Der Amerikaner“
     

 Geschrieben von: Simon Meyer   

 Ex: http://www.blauenarzisse.de/

 

Als im Sommer 1914 auf die Schüsse von Sarajevo die allgemeine Mobilmachung folgte, machte einer der schon damals berühmtesten Schriftsteller Deutschlands keinen Hehl aus seiner Solidarität mit dem Reich und dessen Kriegsführung: Thomas Mann. Er wurde – nicht zuletzt wegen seines berühmten Namens – vom Kriegsdienst freigestellt. Doch sein literarisches Schaffen stellte er in den Dienst der Sache. Zwanzig Jahre später jedoch, befand er sich geographisch und politisch auf der anderen Seite.

Thomas Manns literarischer Kriegsdienst begann noch 1914 mit der Schrift Gedanken im Kriege, auf die im gleichen Jahr der Großessay Friedrich und die große Koalition folgte. Und er legte nach. 1915 verfaßte er eine leidenschaftliche Verteidigung Deutschlands in einem Beitrag für die Schwedische Tageszeitung Svenska Dagbladet. Drei Jahre später, zum Ende des Krieges, sammelte er seine Gedanken unter dem Titel Betrachtungen eines Unpolitischen – einem der Grundlagenwerke der Konservativen Revolution.

Flucht vor der Heimat und der eigenen politischen Vergangenheit

Um so verwunderlicher: Derselbe Schriftsteller propagierte gut zwei Jahrzehnte später aus seinem amerikanischen Exil heraus unablässig die bedingungslose Vernichtung Deutschlands als notwendig und verdient. Während des Zweiten Weltkriegs hatte Thomas Mann die amerikanische Staatsbürgerschaft erworben. Seit 1938 hatte er in den Vereinigten Staaten seinen ständigen Aufenthalt. Der Amerikaner Thomas Mann war den Deutschen ein Fremder geworden. In den Nachkriegsjahren war er nicht willkommen, zu frisch war bei vielen die Erinnerung an das, was Mann ihnen in den Rundfunksendungen der Alliierten entgegengeschleudert hatte. Doch auch als die Verhältnisse sich 1968 grundlegend geändert hatten, blieb er ein Fremdkörper. Zu liberal-großbürgerlich erschien Thomas Mann nun und wurde angesichts seiner frühen Schriften schon fast als unsicherer Kantonist behandelt, jedenfalls als Fossil aus einer überholten Epoche.

Warum ging Thomas Mann, der für die Buddenbrooks mit dem Literaturnobelpreis ausgezeichnet wurde und darin eine hanseatische Handelsfamilie beschrieb, diesen Weg? Warum wurde er nicht nur aus der Notwendigkeit des Exils sondern aus innerer Überzeugung zum Amerikaner? Wäre nicht der Weg, den etwa Gottfried Benn, Martin Heidegger oder Ernst Jünger während der Jahre der nationalsozialistischen Herrschaft gingen, für ihn der wahrscheinlichere gewesen? In diese Fragestellungen, so hofft man, würde ein Buch des Deutschamerikaners Hans Rudolf Vaget, Professor an einem College in Massachusetts und ausgewiesener Kenner des Lebens und Schaffens Manns, etwas Klarheit bringen können. Dieses Buch befaßt sich mit den amerikanischen Jahren Manns, ist unlängst im S. Fischer Verlag erschienen und trägt den bezeichnenden Titel Thomas Mann, der Amerikaner.

Ein detailreicher Blick in eine wenig bekannte Epoche Manns

Der Autor beeindruckt im Buch mit einem Detailreichtum, der eine langjährige, akribische Arbeit erahnen läßt. In allen Einzelheiten schildert Vaget die Zeit und die Zeitgenossen Manns in den Vereinigten Staaten, so daß der Leser den Weg des Autors in seinem Exil bis ins einzelne nach verfolgen kann. Viele deutsche Leser Thomas Manns haben sich zunächst mit den Buddenbrooks und dem Zauberberg befaßt und haben auch Tonio Kröger und den Tod in Venedig gelesen. Alles Werke, die für den Deutschen Thomas Mann stehen. Die amerikanischen Jahre und die amerikanischen Verhältnisse jener Zeit sind oft weniger bis überhaupt nicht bekannt. Insoweit eröffnen sich durch das vorliegende Werk in großer Breite neue Aspekte auf einen Zeitraum, mit dem man sich bisher vielleicht kaum oder gar nicht eingelassen hatte.

Leider erschöpft sich das Buch auch häufig in der Aneinanderreihung von Fakten und Ereignissen. Vaget ist stärker in der Schilderung der amerikanischen Protagonisten, etwa Franklin D. Roosevelts oder der Gönnerin Manns, Agnes Meyer. Thomas Mann selbst bleibt in den Schilderungen etwas blaß. Vor allem gelingt es Vaget nicht, den eigentlichen Grund für die Entwicklung Manns aus der Fülle der Details zu entwickeln. Die Verweise auf die Beschäftigung Manns mit den Dichtern Walt Whitman oder Joseph Conrad während der zwanziger Jahren, die eine erste tiefere Verknüpfung Manns zur anglo-amerikanischen Literatur entstehen ließ, mag biographisch interessant sein. Erhellend für die Amerikanisierung Manns sind sie nicht.

Thomas Manns politischer Lagerwechsel wird nicht begründet

Die Verwandlung Manns vom Verteidiger des deutschen Sonderwegs hin zu einem glühenden Anhänger des Sozialdemokraten Roosevelt bleibt dunkel. Denn gerade Roosevelt ist dem, was Mann noch 1918 für richtig hielt diametral entgegengesetzt. Roosevelt war ein Mann von ausgesprochener Deutschfeindlichkeit, der schon vor dem Krieg bedauerte, man habe es 1918/19 versäumt, den Deutschen den ihnen gebührenden Denkzettel zu verpassen. Im Gegensatz hierzu herrschte in der amerikanischen Öffentlichkeit überwiegend die Überzeugung vor, mit Versailles weit über das Ziel hinausgeschossen zu sein, und man blickte verschämt auf das Auseinanderklaffen des eigenen Anspruchs, mit dem man 1917 angetreten war, und dem Ergebnis der Friedensbedingungen. Roosevelt ging es – ähnlich wie Churchill – nicht nur um die Beseitigung Hitlers sondern um die Vernichtung Deutschlands als Subjekt der Geschichte. Thomas Mann erkannte dies und unterstützte Roosevelt trotzdem vorbehaltlos.

Die Frage nach dem „warum“ scheint Vaget aber auch nicht besonders wichtig zu sein. Vaget ist selbst so durchdrungen von der Überzeugung der gerechten Sendung der Amerikaner. Und zwar der Amerikaner in ihrer Variante der demokratischen Partei und ihres Anspruchs auf eine Formung und Umgestaltung der Welt in ihrem Sinne. Eine Alternative, einen dritten Weg gleichsam, kann sich Vaget nicht ernsthaft vorstellen.

Wiederholt schimmert so die eigene Vorliebe des Autors für die amerikanischen Demokraten von F. D. Roosevelt bis hin zu Obama durch. Zuweilen ist es schwer zu unterscheiden, wo die Wiedergabe der Gedanken Manns endet und eigene Ansichten des Autors in den Vordergrund rücken. Man hält den Autor zunächst für einen typischen Amerikaner, der trotz seiner ausgewiesenen Kenntnisse über Goethe, Mann und Nietzsche schlußendlich doch Amerikaner bleibt. Herbert Rosendorfer bemerkte in einem seiner Bücher, sowohl Sprache als auch Geschichte Deutschlands bliebe selbst dem intelligentesten Ausländer dem Grunde nach unbegreiflich. Aber Vaget ist Deutscher, im böhmischen Marienbad geboren. Gleichwohl scheint er sich derart amerikanisiert zu haben, wie dies auch beim späten Thomas Mann der Fall war. Da ihm selbst der Zugang zu dem fehlt, was Mann vor diesem Wandel ausmachte, kann er diesen Wandel auch nicht erklären.

Jünger, Benn und Bergengruen: Das politische Exil war 1933 nicht der alleinige Weg

So selbstverständlich, wie der Autor meint, war selbst 1933 der Weg nicht, den Thomas Mann genommen hatte. Zwar galt Mann seit etwa 1922, damals für viele überraschend, als Anhänger des parlamentarischen Parteienstaats, aber noch 1933 hätte ihn das Regime zumindest aus propagandistischen Zwecken mit offenen Armen begrüßt. Warum Mann nicht in der Schweiz blieb, sondern schlußendlich ein amerikanischer Linksliberaler mit noch dazu einem zuweilen pathologischen Haß auf Deutschland und die Deutschen wurde, bleibt nach der Lektüre dieses sehr umfangreichen Werkes komplett im Dunkeln.

Man kann Thomas Mann nicht vorwerfen, die Möglichkeit eines deutschen Sonderwegs in der Moderne nicht erfaßt zu haben. Er sah dies und ging trotzdem den langen Weg nach Kaisersaschern. Thomas Mann bleibt in der Vielgestaltigkeit seiner Facetten und seiner Entwicklung ein Rätsel. Anders als viele konservativ-bürgerliche Deutsche, die der Ansicht waren, zunächst sollte der Krieg gewonnen werden, wie man danach Hitler loswerde, werde man dann schon sehen, wollte Thomas Mann zuletzt zwischen Hitler und Deutschland nicht mehr trennen. Warum wurde Thomas Mann zum Amerikaner? Eine letzte Antwort hierauf gibt auch das vorliegende Buch nicht und eine letzte Antwort kann hierauf vielleicht auch nicht gefunden werden.

Hans R. Vaget: Thomas Mann, der Amerikaner. S. Fischer Verlag Frankfurt. Gebunden, 545 Seiten. 24,95 Euro

Disparition de Yann Fouéré, militant de l'identité bretonne

Disparition de Yann Fouéré, militant de l'identité bretonne

Yann Fouéré est décédé le 21 octobre à Saint Brieuc à l'age de 101 ans. Il fut toute sa vie durant un militant infatigable de la cause et de l'identité bretonne.

D'abord haut-fonctionnaire, en 1942 il est nommé secrétaire général du Comité consultatif de la Bretagne par le gouvernement du Maréchal Pétain, il devint ensuite patron d'un groupe de presse breton avant de s'exiler, en 1945, au Pays de Galle puis, en 1947, en Irlande pour y devenir mareyeur. 

En 1955, il est acquitté de ses condamnations et peut revenir en France. Il fut alors le fondateur du MOB (Mouvement pour l'Organisation de la Bretagne) de 1958 à 1969, puis de SAV (Strollad ar Vro) de 1972 à 1975, et du POBL (Parti pour l'Organisation de la Bretagne Libre) de 1981 à 2000. Dans les années 70 il fut soupsonné d'être l'un des instigateur du FLB-ARB. Ce qui l'envoya devant la Cour de Sureté de l'Etat puis quelques mois en prison.  

Yann Fouéré fut aussi l'auteur de nombreux ouvrages dont L'Europe aux Cent Drapeaux (essai pour servir à la construction de l'Europe) qui est traduit en plusieurs langues.

On peut, bien entendu, ne pas partager les options de Yann Fouéré, mais c'est la mémoire d'un militant sincère d'une cause identitaire que nous tenons à saluer ici.

Ex:http://synthesenationale.hautetfort.com/

Libéralisme, corporatisme et populisme

Libéralisme, corporatisme et populisme

 

par Benjamin GUILLEMAIND

 

Bonsoir aux auditeurs.

 

J’ai accepté de vous traiter cette chronique, car l’évolution de la situation suscite bien des observations, auxquelles le « Libre-Journal des Artisans » apporte des solutions, qui rompent avec le discours très universitaire des grosses têtes qui s’expriment sur Radio Courtoisie.

 

En effet, je suis souvent consterné par certaines analyses formulées ici et de solutions proposées à la crise actuelle. Crise qui est plus qu’une crise. C’est la fin d’un cycle. C’est un effondrement : l’effondrement d’un « système », installé il y a plus de deux siècles, dont les artisans ont été les premières victimes, et qui produit aujourd’hui tous ses effets. Un « Système » qui est vicié en lui-même dans sa conception même de l’organisation sociale et auquel on se contente de n’apporter que des correctifs partiels pour en limiter les méfaits, sans réformer, ni changer le « système » lui-même.

 

Même des personnalités, qui sont d’excellents amis à Radio Courtoisie, qui ont compris la dérive culturelle, éducative, familiale, artistique, médicale, éthique… (Bravo ! à chacun), en même temps se tirent une balle dans le pied en se laissant gagner au libéralisme économique, qui est la cause première, la cause fondamentale de tous les autres désordres, qui s’enchaînent les uns aux autres. Très peu apportent de solutions d’ensemble pour changer le système.

 

Tout le discours libéral focalise le public sur l’emprise croissante de l’État, pendant que des pans entiers de l’économie se libéralisent. En tirant à boulet rouge sur l’État, on se trompe d’adversaire. Le problème n’est pas là : plus d’État…, moins d’État…; l’excroissance de l’État n’est qu’une conséquence du système libéral : dès lors qu’il n’y a plus face à face que l’individu et l’État, celui-ci se substitue aux corps intermédiaires où devraient normalement être prises les décisions être organisées les solidarités et les « économies » de chaque secteur professionnel. Tant que l’on n’a pas compris cela, on n’a rien compris à la situation. C’est un premier point.

 

Je voudrais maintenant attirer votre attention sur d’autres points, pour que les auditeurs de Radio Courtoisie ne se laissent pas entraîner et égarer vers des voies de garage.

 

L’ultra-libéralisme

 

Récemment j’entendais des intervenants traiter de la crise du livre : l’un en attribuait la cause à « l’ultra-libéralisme », qui ne met aucun frein à des ventes concurrentielles parallèles. Cette formule de « l’ultra-libéralisme » est souvent utilisée par d’autres invités, pour limiter leur hostilité aux méfaits évidents du libéralisme, comme s’il y avait un bon et un mauvais libéralisme. C’est exaspérant. L’autre intervenant, bien qu’il déplorât cette injustice commerciale, offre les colonnes de sa publication à un auteur qui termine toujours ses articles en vantant les vertus du marché : le marché ! le marché ! le marché !…, c’est-à-dire la concurrence sans limite doit tout résoudre. Ils n’ont pas compris que c’est la doctrine même du libéralisme qui est en cause. J’y reviendrai tout à l’heure. Ce n’est pas une question de degré, c’est une question de nature et de valeurs.

 

Corporatisme et populisme

 

D’autres emploient à tort et à travers les termes de corporatisme et de populisme. Ils qualifient de corporatisme des structures maffieuses, comme les syndicats du livre ou des dockers, ou encore des lobbies qui défendent des intérêts financiers très sectoriels. J’ai même entendu un jour quelqu’un assimiler le corporatisme au fascisme, au prétexte que les régimes nationaux-socialistes allemands et fascistes italiens avaient intégré les communautés naturelles corporatives à l’État. En sorte qu’avec de tels commentaires et une telle désinformation – même sur Radio Courtoisie – personne ne s’y retrouve plus.

 

Il a même fallu que le Pr. François-Georges Dreyfus, lors d’une émission d’août 2011 sur le Maréchal Pétain rectifie l’assertion en ce sens d’un intervenant de la première partie et rétablisse la vérité pour rappeler que sous Pétain le « corporatisme à la française » qui fut mis en œuvre (je précise bien : « à la française ») était dans la droite ligne de l’application de la Doctrine sociale de l’Église.

 

Soyons clairs : le corporatisme, c’est l’auto-organisation professionnelle, indépendante de l’État, pour assurer le BIEN COMMUN d’un métier, c’est-à-dire le bien vivre de ses membres, selon le principe de subsidiarité, et assurer des salaires décents.

 

Quant au populisme, c’est un courant d’origine centre-gauche, qui met en cause, à juste titre, les oligarchies, qui se sont installées dans le système de démocratie représentative et dirigent le pays par-dessus le peuple organisé. Mais avec le populisme, « le peuple » est considéré globalement dans son expression électorale et représente toujours les partis, composés d’individus et de classes en fonction de leur idéologie et du nombre de votants. On reste dans la démocratie du nombre. Les libéraux qui aujourd’hui dénoncent ces oligarchies, sont les premiers à en avoir créé les conditions, en considérant « le peuple » globalement hors de ses communautés naturelles.

 

De plus le populisme se réduit souvent au référendum d’initiative populaire. On est très loin de la démocratie directe où les communautés gèrent leurs propres affaires. Tant qu’on n’a pas compris ces mécanismes du libéralisme, qui a fondé nos institutions sur les individus regroupés en partis, on n’a rien compris au système, installé à la Révolution, avec la loi Le Chapelier, qui a aboli les communautés professionnelles avec leurs libertés pour édicter leurs propres lois privées.

 

Ce caractère individualiste du libéralisme a entraîné son expression dans la représentation parlementaire. C’est là aussi un aspect mal perçu de nos concitoyens. À la Révolution, on est passé d’une démocratie organique à une démocratie « représentative », où le député que vous élisez n’est plus votre avocat, mais devient « député de la Nation ». Il y a un député de la droite républicaine qui à chaque fois qu’il vient à Radio Courtoisie ne manque pas une occasion de rappeler ce caractère. Grâce à Radio Courtoisie, il ne cache pas sa couleur : il n’est pas là pour émettre vos souhaits ou doléances. Il est là pour représenter « la nation », l’intérêt de la nation, il « sublime la nation ». Au moins c’est clair.

 

Primauté du Bien Commun

 

Ainsi s’affirme nettement ce caractère individualiste qui s’est substitué à la notion de BIEN COMMUN. Toute la vie sociale, économique, politique s’organise autour de l’individu. En politique, on compte des individus-électeurs, regroupés en partis, qui définissent, la loi générale, l’intérêt général en fonction du nombre. En économie, c’est pareil. L’individu est libre de créer son entreprise, en fonction de son intérêt individuel, indépendamment du « bien commun » de ses collègues de même métier, qu’il peut concurrencer sans règles.

 

Il faut le redire inlassablement, la toute première cause du désastre actuel, le péché originel en quelque sorte, c’est la promotion de l’individu,  l’individualisme libéral, qui considère l’individu hors de toute communauté

 

Le Bien Commun a complètement disparu. Les libéraux ne parlent jamais de bien commun, mais d’intérêt général. Alors que dans la société traditionnelle, le bien commun est la fonction primordiale en fonction de laquelle on se détermine pour apprécier une situation. C’est d’ailleurs un point essentiel de la Doctrine sociale de l’Église. Tous les papes insistent beaucoup pour réhabiliter la notion de Bien Commun. Car elle prend en compte, non seulement les avantages matériels, les intérêts financiers, mais les valeurs éthiques, morales, culturelles, spirituelles : l’octroi par exemple d’un salaire décent, des conditions de travail décentes, en fonction des besoins familiaux, valeurs qui priment sur les avantages matériels.

 

Les quatre critères du libéralisme

 

Enfin dernier point pour comprendre le système et proposer des solutions cohérentes.

 

Quand on met en cause le libéralisme, certains objectent : seriez-vous contre la liberté d’entreprendre ? Comme si cette liberté était la seule en cause ?

 

1) Bien sûr que nous sommes – sur le principe – pour la liberté d’entreprendre. Mais pour les libéraux, adeptes de l’intérêt individuel, il ne doit y avoir aucune condition, aucune limite à son exercice. N’importe qui peut faire n’importe quoi, même sans compétence. L’entreprise, organe de combat et pilier de l’économie doit pouvoir prospérer, sans règle, grossir même au détriment des concurrents : toujours plus grand au nom de la liberté de concurrence et des lois du marché ?

 

Alors que dans une économie de Bien Commun, une économie organique, c’est la profession (tous les membres de la profession associés, patrons et salariés) qui fixe les règles pour exercer un métier, garantir au consommateur une qualité de fabrication, et ne pas nuire à la liberté d’entreprendre des collègues.

 

2) La liberté d’entreprendre n’est pas le seul élément à mettre en cause dans le système libéral. Il y a la liberté des prix et des salaires. Les libéraux revendiquent la liberté totale en matière de prix. Dans un système fonctionnant en fonction du Bien Commun, il s’agit de fixer les règles de la concurrence pour que s’établisse un marché équitable, permettant un revenu décent et des conditions de travail conformes à la dignité des personnes.

 

Sans règle c’est la porte ouverte à la mondialisation, qui uniformise les économies de chaque pays; c’est la porte ouverte à la concurrence mondiale entre entreprises, qui tend à mettre sur un pied d’égalité le salarié chinois et français.

 

3) Le troisième aspect du libéralisme économique, c’est la liberté de circulation des hommes et des marchandises. Elle découle de la précédente liberté des salaires. C’est l’abolition des frontières, des douanes….

 

4) Quatrième aspect : c’est l’abolition des monnaies locales et nationales. Ce ne sont plus les États qui créent leur propre monnaie nationale. Ce sont les banques. Le système mondialisé est devenu incontrôlable.

 

On entend souvent sur Radio Courtoisie des émissions fort savantes sur l’endettement d’économistes qui traitent de l’endettement : endettement de l’État, des collectivités locales des entreprises, des particuliers, comme le fléau majeur à combattre. Mais personne ne veut s’attaquer à la cause première de cette situation : le libéralisme économique et la création monétaire par les banques.

 

Pour conclure

 

La cause première de nos malheurs, c’est le libéralisme économique. Ce n’est pas le socialisme qui n’en est qu’une conséquence, dû au fait que le libéralisme, après avoir supprimé les corps intermédiaires naturels professionnels, composé de l’association patrons et salariés, a laissé face à face l’individu de l’État.

 

C’est à cette cause première qu’il faut s’attaquer en priorité, et non aux effets secondaires : l’endettement, la fiscalité, les taux de croissance, les taux d’intérêts, l’étatisation des charges sociales, le chômage, l’investissement… Il faut s’attaquer aux quatre critères rappelés tout à l’heure et remettre en cause le système globalement.

 

Et reconstituer la démocratie directe ou démocratie organique à partir des deux réformes fondamentales et de trois secondaires.

 

Deux réformes fondamentales :

 

1) Sortir du système des partis : en restaurant une représentation parlementaire, fondée sur les communautés naturelles : familles, professions, associations…

 

Sous l’Ancien Régime, cela s’appelait les États Généraux. En 1789, ils avaient doublé le nombre de députés du tiers état. Mais les révolutionnaires de la bourgeoisie s’empressèrent de supprimer l’institution, d’instituer le vote par tête, et non plus le vote par ordre, et de  supprimer le « mandat impératif », fondement d’une démocratie organique….
 
2) Mutualiser l’économie, en rendant aux communautés de métier reconstituées (patrons et salariés associés), la maîtrise de leurs propres affaires. Cela implique une réforme des syndicats actuels de salariés, qui sont dans l’esprit du système libéral, des syndicats de classes. Il ne s’agit pas de les supprimer, mais de les remodeler leur donner davantage de pouvoir économique par profession, de façon à ce qu’elles soient de véritables corps intermédiaires entre l’État et les entreprises, capables de prendre des mesures économiques, par des accords et conventions négociées entre syndicats de patrons et de salariés. Cette mutualisation de l’économie tend à unir patrons et salariés d’une même profession pour assurer le Bien Commun de leurs membres.

Trois réformes secondaires : elles permettront de replacer l’homme comme « sujet » de l’économie, moteur de l’économie.

 

1) Relocaliser les économies, à l’échelon des États et des régions, de façon que chaque État ait son autonomie alimentaire, son autonomie financière, son autonomie industrielle avec un réseau très diversifié de petites entreprises.

 

2) Retour à la création monétaire par les banques centrales des États. Création d’un réseau de banques professionnelles, gérées paritairement par tous les membres de la profession.

 

3) Calcul des charges sociales sur la valeur ajoutée des productions – et non plus sur les salaires.

 

Il faut regretter de ne pas retrouver ces orientations fondamentales dans les programmes électoraux, alors qu’elles furent dans leur esprit général soutenues et proposées aux Français dans des projets antérieurs et par des personnalités de premier plan. Simone Weil préconisa la suppression des partis politiques. Le Maréchal Pétain avait préparé, comme il en avait reçu mission par Albert Lebrun en 1940, un projet de constitution pour rétablir en 1944 une république, fondée sur un Sénat organique. Pierre Poujade fut le seul en 1955 – 1960 à proposer les États Généraux, qui était le cœur de son programme. Le général De Gaulle en reprit l’idée d’un Sénat organique au référendum de 1969, qui n’eut pas l’agrément des autres partis en place.
 
Il n’y a cependant pas d’autre issue pour redresser la situation catastrophique de la France.

Benjamin Guillemaind
 
« Chronique de l’artisanat » dans le « Libre-Journal des Artisans » du 7 Octobre 2011, sur Radio Courtoisie.

 

 


 

Article printed from Europe Maxima: http://www.europemaxima.com

 

URL to article: http://www.europemaxima.com/?p=1335

US-Bundesbeamte versorgten auch unter Bush verdächtige Kriminelle mit Waffen

US-Bundesbeamte versorgten auch unter Bush verdächtige Kriminelle mit Waffen

Paul Joseph Watson

In der Nachrichtensendung Face the Nation des amerikanischen Fernsehsenders CBS räumte die republikanische Kongressabgeordnete Darell Issa, Vorsitzende des Ausschusses für Aufsicht und Regierungsreform, am vergangenen Sonntagnachmittag ein, unter der Regierung Bush habe bereits ein Programm existiert, dass mit der jüngst in die Schlagzeilen geratenen »Operation Fast and Furious« praktisch identisch gewesen sei. Auch damals hatten Bundesbeamte Schusswaffen direkt an verdächtige Kriminelle geliefert.

 

Das Bureau of Alcohol, Tobacco, Firearms and Explosivs (ATF) ließ bereits vor Operation Fast and Furious zu, dass Waffen unkontrolliert den Besitzer wechseln.

»Wir wissen, dass unter der Regierung Bush ähnliche Operationen stattfanden, aber sie waren mit Mexiko abgesprochen«, erklärte der Abgeordnete aus Kalifornien. »Sie haben alles versucht, die Waffen die ganze Zeit im Auge zu behalten. Wir sind daher nicht der Ansicht, dass dieses Verfahren, [die Weitergabewege von] Waffen zu verfolgen, grundsätzlich eine schlechte Idee ist.«

Das Programm der Regierung Bush mit Namen Operation Wide Reciever lief in der Zeit zwischen 2006 und Ende 2007 und wurde von Arizona aus koordiniert. Ähnlich wie im Falle der Operation Fast and Furious ließ das ATF (eine amerikanische Bundesbehörde mit polizeilichen Befugnissen, die dem Justizministerium untersteht) zu, dass Schusswaffen in die Hände mutmaßlicher Rauschgifthändler gerieten, ohne dass dies unterbunden wurde.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/paul-joseph-watson/us-bundesbeamte-versorgten-auch-unter-bush-verdaechtige-kriminelle-mit-waffen.html

La notion de tradition indo-européenne par Jean Haudry

La notion de tradition indo-européenne par Jean Haudry


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mardi, 25 octobre 2011

Krantenkoppen Oktober 2011 / 4

Krantenkoppen

Oktober 2011 / 4

THE CHRISTIANS OF THE ORIENT STAND UP AGAINST THE WESTERN COLONIALISM:

"The war against Syria, planned by the US, France and the United Kingdom for mid-November 2011, has been blocked in extremis by the Russian and Chinese vetoes at the Security Council. According to Nicolas Sarkozy (...), the plan contemplates the expulsion of Middle East Christians by the Western powers. In this context a press campaign is underway in Europe to accuse the Christians of the Orient of collusion with the dictatorships. Mother Agnès-Mariam of the Cross, mother superior of the monastery of James the Mutilated in Qara (Syria) responds to this war propaganda":

1 MILLION PEOPLE ON STREETS OF DAMASCUS:

"Over a million people rallied on 12 October 2011 in Damascus (...) to express their support to President Bashar al-Assad in the face of the foreign aggression against their country. They also intended to thank China and Russia for having saved it from destruction by opposing their veto at the UN Security Council":


REUTERS: GEORGE SOROS BEHIND 'OCCUPY WALL STREET' PROTEST

"There has been much speculation over who is financing the disparate protest, which has spread to cities across America and lasted nearly 4 weeks. One name that keeps coming up is investor George Soros. (...) Critics contend the movement is a Trojan horse for a secret Soros agenda":

WAT POLITICI U NIET VERTELLEN: DEXIA-DEBACLE MAAKT VAN ALLE BELGEN GRIEKEN EN IEREN:

"Zoals steeds in de schuldencrisis blijft het recept beproefd: de winsten zijn het afgelopen decennium vakkundig geprivatiseerd, de kosten voor de opruiming worden even vanzelfsprekend gecollectiviseerd. (...) Als het fout afloopt, zadelt deze regering de volgende generatie op met een vergelijkbare schuldslavernij als die in Griekenland of Ierland.

(...) 'De ruim 22 miljard euro die de volgende f...ederale regering, op last van Europa, tegen 2015 moet wegsaneren, zal een pijnlijke sociale ommekeer veroorzaken. Het politieke bakerpraatje dat de Dexiacrisis de burgers geen eurocent zal kosten, gelooft niemand meer. Voor de redding van het feitelijk failliete Dexia alleen al zal de overheid meteen minstens 3 miljard euro betalen. Dat geld moet worden geleend tegen een intussen verhoogde rente, op conto van de Belgische belastingbetaler. Als ook andere banken in moeilijkheden komen, zoals specialisten nu al voorspellen, dan staan we aan de vooravond van een replay van de crisis van 2008'.":
http://www.express.be/business/nl/economy/dexia-debacle-maakt-van-alle-belgen-grieken-en-ieren/154100.htm

OP ZOEK NAAR DE ISRAËLLOBBY:

"Hoe kan het dat in 2011, bijna driekwart eeuw nadat (...) de doodsklokken over het kolonialisme luidden, Israël nog steeds wegkomt met de kolonisatie van Palestina? Hoe is het mogelijk dat Israël met egards wordt behandeld, hoewel het land tientallen VN-resoluties naast zich neerlegt, de Palestijnen op zijn grondgebied discrimineert, op de Westelijke Jordaanoever een apartheidsregime uitbouwt, d...e bevolking van Gaza in een openluchtgevangenis opsluit en zich in de regio aan staatsterrorisme bezondigt en van de collectieve bestraffing van de Arabische volkeren een vaste beleidslijn maakt? (Libanon 1978, 1982-2000, 2006; Palestina tijdens de 2 intifada’s 1987-1993 en 2000-2005; Gaza 2009)?":


30 AMERIKANEN AANGEKLAAGD VOOR FRAUDE HOLOCAUSTFONDS:

‎"De voormalige medewerkers van het Jewish Claim Conference in New York en hun mededaders hebben volgens het Amerikaanse ministerie van Justitie met meer dan 57 miljoen dollar (41,3 miljoen euro) aan schadevergoedingen fraude gepleegd":
http://www.demorgen.be/dm/nl/990/Buitenland/article/detail/1333262/2011/10/13/Dertig-Amerikanen-aangeklaagd-voor-fraude-Holocaustfonds.dhtml
 
DIE JUDEN WAREN IMMER UND ÜBERALL OPFER - WENN SIE NICHT GERADE TÄTER WAREN:

"Im atlantischen Sklavenhandel und im Niederschlagen von Sklavenaufständen standen Juden – ähnlich wie heute in Palästina – an vorderster Front":

 
LE PEN: 'EUROPESE CULTUUR VER VERWIJDERD VAN AMERIKAANSE':
‎"Volgens [Marine] Le Pen kan de crisis aanleiding zijn voor wijzigingen in de binnen- en buitenlandse politiek van Frankrijk en is de Amerikaanse cultuur ver verwijderd van de Europese en de Franse cultuur. Le Pen: ‘De tijd om naar de VS te kijken is voorbij, het is tijd om onze blik op Rusland te richten. (...) Als het Front National de verkiezingen wint, zijn we bereid radicale stappen te nemen. Frankrijk gaat uit de NAVO, ik ben altijd tegen Franse deelname aan de NAVO geweest. Net als De Gaulle, die tegen het ondergeschikt maken was van Franse belangen aan vreemde mogendheden. Toch ben ik ervan overtuigd dat de Europese landen moeten samenwerken op het gebied van veiligheid – ik zie niet in waarom Rusland niet deel zou kunnen nemen aan dit proces’":
http://nicodegeit.wordpress.com/2011/10/14/marine-le-pen-europese-cultuur-ver-verwijderd-van-amerikaanse/
 
VS VOEREN OORLOG IN PAKISTAN:

‎"Sinds begin dit jaar heeft de CIA al minstens 60 aanvallen met (...) drones uitgevoerd in (...) het noordwesten van Pakistan, dat grenst aan Afghanistan. Die aanvallen schakelen zo nu en dan 'terroristen' uit, maar eisen evenzeer een hoge burgertol":
http://www.demorgen.be/dm/nl/990/Buitenland/article/detail/1332287/2011/10/11/VS-voeren-oorlog-in-Pakistan.dhtml
 
EERSTE SATELLIETEN GALILEO MET SUCCES GELANCEERD:

"Het is een dubbele pagina in het boek van de ruimtevaartgeschiedenis, Europa en Rusland samen. (...) Het is zonder twijfel een van de mooiste verhalen over samenwerking. Dit geeft ons kracht en een buitengewoon concurrerend voordeel in het ruimtevaartdomein. (...)

De EU hoopt met het navigatiesysteem Galileo een alternatief te bieden voor het alom gebruikte Amerikaanse GPS-systeem. Het systeem zou nauwkeuriger en betrouwbaarder moeten zijn dan GPS. (...)

'Als Europa in de toekomst concurrerend en onafhankelijk wil zijn, moet de EU haar eigen satellietnavigatiesysteem hebben om nieuwe economische mogelijkheden te creëren', aldus Herbert Reul, hoofd van de EU-commissie voor Industrie, Onderzoek en Energie. De EU hoopt met het systeem de komende 20 jaar zo'n 90 miljard euro te verdienen. De kosten voor de ontwikkeling en het operationeel maken van Galileo sinds 2003 zijn becijferd op ruim 5 miljard euro. (...)
Het is de bedoeling dat Galileo in 2014 gebruiksklaar is. In totaal zijn daar 30 satellieten voor nodig, die vanaf nu met 2 tegelijk ieder kwartaal zullen worden gelanceerd":

http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20111021_101

 

UKRAINE MAY TURN TO CUSTOMS UNION IF EU TALKS FAIL:

‎"If the European Union gives a clear 'no' signal, the possibility that Ukraine will turn to the Customs Union is quite high":
http://en.ria.ru/business/20111018/167807463.html

 

KOSOVO: NATO-TROOPS AND ALBANIAN GUNMEN AGAINST LOCAL SERBS:

 

KOSOVO: NATO-TROOPS USE TEAR GAS AGAINST LOCAL SERBS:
http://www.youtube.com/watch?v=JC_EpJ9mtp0

AFTER YEARS OF DEMOGRAPHIC DECLINE, RUSSIAN PARLIAMENT VOTES TO RESTRICT ABORTION:
 
‎"The restrictions represent the first attempt to arrest the demographic decline of Russia, which has been underway since abortion laws were liberalized in the mid-1960s. (...) The decline in the country’s population is caused by a number of factors. Since the Communist era, abortion has been the primary way of avoiding birth, resulting in an annual 6 million abortions every year":
http://www.lifesitenews.com/news/after-years-of-demographic-decline-russian-parliament-votes-to-restrict-abo

 

WAAROM GROTE BEDRIJVEN HET PROBLEEM EN NIET DE OPLOSSING ZIJN:
‎"Toen ik onlangs een groep middenmanagers van grote bedrijven toesprak omtrent ondernemerschap, besefte ik te laat dat mijn woorden hen irrelevant in de oren moeten geklonken hebben. Ik sprak over onafhankelijkheid, vrijheid en het nemen van risico’s, terwijl zij allen gevangen zaten in de comfortabele, luchtdichte doodskist van grote bedrijven. (...)

Allen waren al hun ganse leven in dienst van reuzenondernemingen. De moeilijkheden van het ondernemerschap waren hen volledig vreemd. Te laat bedacht ik dat managers van grote bedrijven meer gemeen hebben met ambtenaren dan met ondernemer...s en start-ups. Dacht ik ooit dat het grootste verschil in zakendoen zich tussen privé en overheidsondernemingen bevond, dan besef ik nu dat het echte verschil zich tussen de grote en de kleine ondernemingen situeert: tussen enorme bureaucratieën en door de baas geleide bedrijfjes":

 

ZIJN ONZE LEIDERS IDIOTEN? ZOVER ZOU IK NIET WILLEN GAAN, MAAR OFWEL BEGRIJPEN ZE DE PROBLEMATIEK NIET, OFWEL LIEGEN ZE:

"Daarom zullen na Griekenland en Ierland ook de besparingsplannen in Italië en Spanje mislukken en zal ook daar het netto-effect van de besparingsplannen een verhoging, geen vermindering van de staatsschuld worden. En zullen er na mislukte besparingsprogramma’s nieuwe besparingen worden afgekondigd ...

(...) Er zijn natuurlijk redenen voor de verschillende landen om besparingen door te voeren. Maar denken dat ze geen macro-economische impact hebben is jezelf iets wijsmaken":
http://www.express.be/business/nl/economy/zijn-onze-leiders-idioten-zo-ver-zou-ik-niet-willen-gaan-maar-ofwel-begrijpen-ze-de-problematiek-niet-ofwel-liegen-ze/154433.htm#

 

HET IS NIET DE SCHULD VAN GRIEKENLAND:
‎"De constructie van de eurozone leidde er niet alleen toe dat de periferie grote hoeveelheden internationale schuld opstapelde, maar [daarenboven] was dat ook de bedoeling. Bovendien konden de regeringen van die landen weinig doen om dat te stoppen. De landen in de periferie van de eurozone hebben de crisis niet veroorzaakt":
http://www.demorgen.be/dm/nl/2461/De-Gedachte/article/detail/1334280/2011/10/15/Het-is-niet-de-schuld-van-Griekenland.dhtml

 

NEDERLAND IS BELASTINGPARADIJS VOOR MULTINATIONALS EN POPSTERREN:

"Nederland staat hiermee op de dubieuze 2de plaats (na de Amerikaanse staat Delaware) als `Brievenbus BV-land`. (...) Nederland is aantrekkelijk doordat over de grenzen verdiende royalties onbelast zijn. Daarom zijn bands als U2 en de Rolling Stones zo dol op Nederland. Nederland wordt gebruikt als tussenstation waar bedrijven verdiensten kunnen doorsluizen naar echte belastingparadijzen zonder dat daarover vervelende vragen worden gesteld":
http://www.express.be/business/nl/economy/nederland-is-belastingparadijs-voor-multinationals-en-popsterren/154345.htm

 

WAT VOOR DEXIA KAN, MOET OOK VOOR ARCELORMITTAL KUNNEN!
"De vakbonden eisen terecht de nationalisering van de Luikse vestiging. Zij zien niet onmiddellijk soelaas bij een privépartner. Ze zijn al zoveel keer bedrogen geweest door ‘reddende engelen’ uit de privésector. Het Waalse ABVV heeft zelfs een plan uit de doeken gedaan bij formateur Elio Di Rupo. Ingeval de nationalisering moet gebeuren via het opkopen van de vestiging berekende het ABVV dat er ...1 miljard euro noodzakelijk is. Op nauwelijks één weekeinde besliste de federale regering om Dexia op te kopen voor 4 miljard euro en voor 54 miljard euro garant te staan voor de ‘bad bank’. Wat mogelijk was voor Dexia, moet dus ook mogelijk zijn voor de duizenden staaljobs in het Luikse":
http://www.vonk.org/201110142791/wat-voor-dexia-kan-moet-ook-voor-arcelormittal-kunnen.ht

 

WILLEM BUITER, HOOFDECONOOM VAN CITIGROUP: 'EUROPESE BANKEN ZIJN FAILLIET':
"Ze gaan er bij de ECB nog altijd van uit dat ze Griekenland van de rest van de eurozone kunnen isoleren. Dat is nonsens natuurlijk. Dit stopt niet met Griekenland. Portugal en in mindere mate Ierland zullen volgen. Deze crisis is een sneeuwbal die steeds groter wordt en steeds sneller zal rollen. Sinds deze zomer liggen ook grote landen zoals Spanje en I...talië onder vuur, maar daar zal het niet bij blijven. Ook de rentespreads van Frankrijk en België lopen gevaarlijk snel op. En als ik kijk naar de geconsolideerde banksector van Oostenrijk, doet me dat sterk denken aan de situatie in Ierland":
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20111021_145

 

HET IS TIJD VOOR ACTIE: SPLITS BANKEN, HAAL ZE VAN DE BEURS EN MAAK ZE KLEINER:
"Het is een volstrekte illusie te denken dat de financiële sector zichzelf voldoende zal reguleren om crises in de toekomst te voorkomen. Het is de politiek die op dit punt aan zet is. Ten eerste, splits investmentbanken van consumentenbanken. Ten tweede, vorm banken om van beursgenoteerde op winstmaximalisatie ondernemingen tot coöperatieve instellingen die de ondernemer en de klant dienen. Ten derde, voorkom dat banken 'too big to fail' worden. Het is immers te zot voor woorden dat een gehele samenleving in economische chaos gestort kan worden door de onkunde van particuliere bankiers."

 

KLEINE LETTERTJES ZIJN VERBODEN IN DE ISLAM:
‎"Wat heeft islamitisch bankieren dat doordeweeks bankieren niet heeft? (...) ‘Om te beginnen is geld geen product. Je mag dus geen geld verdienen met geld. Rente is verboden. Elke financiële transactie moet gelinkt zijn aan een reële economische activiteit. Transparantie is cruciaal. De bankier is verplicht om alles helder en eenvoudig uit te leggen. Kleine lettertjes in een contract zijn verboden. Bepaalde beleggingen zijn ook uitgesloten: dagtraden is bijvoorbeeld not done. Als je investeert in een bedrijf, doe je dat op een duurzame manier, voor een langere termijn.'
En dan zijn er uiteraard nog de sectoren die krachtens de islamitische wetgeving niet voor financiële transacties in aanmerking komen, legt Boulif uit: ‘Alles wat te maken heeft met onder meer alcohol, tabak, gokken, wapens en varkens'":
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=773H45FK

 

PAUL JORION: SANS REVOLUTION, CE SERA LA CHUTE DE L'EMPIRE ROMAIN:
‎"Barack Obama (...) est incapable de prendre des mesures courageuses. C'est vrai que, maintenant, il doit faire face à une opposition très dure, majoritaire au Congrès. Ce n'était pas le cas au début de son mandat. Mais il était de toute façon le candidat de Wall Street: il a d'ailleurs nommé une équipe recrutée à Wall Street":
http://www.levif.be/info/actualite/dossiers/les-entretiens-du-vif/paul-jorion-sans-revolution-ce-sera-la-chute-de-l-empire-romain/article-1195115511426.htm

 

DE FORTUINJAGERS/ LES CHASSEURS DE FORTUNES:
‎14 milliard euro of fiscal fraud in Belgium:
http://www.youtube.com/watch?v=U3qgBRr8rqE&feature=player_embedded

 

TIENDUIZENDEN SPANJAARDEN UIT HUN HUIZEN GEZET:

 

MURDOCHS RIJK WANKELT: 'KOCHT MASSAAL EIGEN EUROPESE KRANTEN OP OM OPLAGE TE STUWEN:
"De Wall Street Journal versluisde geld naar verschillende Europese bedrijven die in het geheim duizenden exemplaren van de WSJ Europe kochten aan spotprijzen om zo de verkoopscijfers te verhogen en lezers en adverteerders te misleiden omtrent de ware circulatie van de krant":
http://www.express.be/sectors/nl/media/murdochs-rijk-wankelt-kocht-massaal-eigen-europese-kranten-op-om-oplage-te-stuwen/154221.htm

 

HELFT VAN OPLAGE WALL STREET JOURNAL EUROPE VERKOCHT VOOR 1 TOT 5 EUROCENT:
"De Nederlandse consultancyfirma Executive Learning Partnership (ELP) kocht dagelijks 12.000 exemplaren van de Europese editie van The Wall Street Journal Europe op tegen 1 cent per stuk. Dat is zo’n 16% van de totale oplage van 74.800 stuks. (...) In totaal zou 61% van de oplage van de Europese editie (46.100 van de 74.8000 stuks) tegen dumpprijzen tussen de 1 en 5 eurocent aan bedrijven zijn verkocht. Die bedrijven zouden ook redactieruimte ter beschiking hebben gekregen om hun diensten en producten te promoten":
http://www.express.be/sectors/nl/media/helft-van-oplage-wall-street-journal-europe-verkocht-voor-1-tot-5-eurocent/154317.htm
 
DE GESCHIEDENIS VAN LIBIË IN EEN NOTEDOP:
‎"De bewoners van dit ooit zo straatarme woestijnland bleken geen dorstige zandlopers, maar redelijk welvarende, goed geschoolde en gezonde mensen. Hun steden floreerden, huisvesting, onderwijs en gezondheidszorg waren goed geregeld, het land had een modern wegennet, hun oasen waren parels en hun watervoorziening was fantastisch! En dat in 40 jaar tijd, zonder staatsschuld bij het IMF! Wat een prestatie!":
http://www.boublog.nl/11/10/2011/de-geschiedenis-van-libie-in-een-notendop/#more-12343

 

 
ISRAEL AND LIBYA: PREPARING AFRICA FOR THE 'CLASH OF CIVILIZATIONS':
"The war in Libya is just the start of a new cycle of external military adventurism inside Africa. The U.S. now wants more military bases inside Africa. (...) NATO is also fortifying its positions in the Red Sea and off the coast of Somalia":
http://theuglytruth.wordpress.com/2011/10/15/israel-and-libya-preparing-africa-for-the-%E2%80%9Cclash-of-civilizations%E2%80%9D/#more-30033
 
TRIBUTE TO LIBYAN LEADER COLONEL GADDAFI, WHO LIVES IN THE HEARTS OF TENS OF MILLIONS OF AFRICANS:

 

ON COLONEL GADDAFI:
"Colonel Gaddafi has been my, and American Front’s, constant revolutionary companion. Not once has he lied to us, betrayed us or let us down. I have no idea if the globalist propaganda machine’s latest reports of Colonel Gaddafi’s capture and quick execution by the NATO pigs and the rats of the NTC are true or false. (...)
I can and will say this. (...) It doesn’t matter if the brother-Leader wa...s martyred in combat against the pigs and rats or if he has escaped to reemerge and physically lead the Resistance against the globalists, Mahdi like, when the time is correct. Either way he has proven himself our hero and inspiration. (...) Wether his body is alive or dead Colonel Gaddafi’s spirit lives on":
http://openrevolt.info/2011/10/22/open-revolt-on-colonel-gaddafi/

 

 

Gaddafi ist tot – Gedanken für Libyen

Gaddafi ist tot – Gedanken für Libyen

John Lanta

 

Er ist so gestorben, wie er es angekündigt hatte: im Kampf. Sein Sprecher Ibrahim Moussa blieb bis zuletzt in seiner Nähe, mit vielen anderen Getreuen, und wurde gefangengenommen. Manche Namen, wie der des Ex-Oberkommandierenden der Libyschen Armee, Abu Bakr Yunis Jaber, stehen jetzt auf den Listen der getöteten Anhänger Gaddafis. Der »Oberst«, wie sich Gaddafi stets (korrekt) titulieren ließ, muss versucht haben, die Zahl der Opfer in den letzten Stunden möglichst gering zu halten, denn die Verteidiger seiner Geburtsstadt Sirte zogen sich plötzlich überall zurück – und er selbst setzte sich in einen Konvoi: ungefähr das Gefährlichste, was man angesichts des laufenden Nato-Luftwaffeneinsatzes in dieser Lage tun kann. Zum Schluss sei alles ganz schnell gegangen, berichteten denn auch die überraschten Ex-Aufständischen, die jetzt offiziell die libysche Armee darstellen. Der Konvoi kam am Vormittag nach übereinstimmenden Berichten unter Beschuss aus der Luft, Gaddafi wurde verletzt – und starb in den Händen seiner Widersacher; ob er auch durch ihre Hände starb, wird sicherlich noch geklärt – das üble Youtube-Video deutet darauf hin.

 

Youtube-Videos und Fotos sowie verschiedene Berichte deuten jedoch inzwischen darauf hin, dass es unter Aufständischen und Sympathisanten Uneinigkeit gab, wie mit Gaddafi zu verfahren sei. Das lässt Böses ahnen für den inneren Zustand dieser Milizen, die mit weniger prominenten Gegnern kaum besser verfahren werden. Denn seit mehreren tausend Jahren ist es weltweit üblich, dass der feindliche Anführer nicht irgendwo auf der Straße erschlagen (oder erschossen) wird, sondern zum eigenen Chef geschleppt wird, der diese besondere Leistung dann mit einer freundlichen Belohnung (Beförderung et cetera) würdigt – und so ganz nebenbei die Disziplin der Truppe fördert. Und niemand wird behaupten wollen, die Nato-unterstützten »Ex-Aufständischen« hätten nicht zumindest geahnt, Gaddafis Anwesenheit am Ort könnte den geradezu heldenhaften Widerstand seiner Anhänger motiviert haben. Wenn jedoch eine derart wichtige Beute in Aussicht steht, dann muss die Führung entsprechende Sicherheitsvorkehrungen treffen – oder sie ist zumindest ausgesprochen chaotisch, wenn nicht gar: verbrecherisch.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/john-lanta/gaddafi-ist-tot-gedanken-fuer-libyen.html

Bashar el Assad: dernier bastion contre le néo-ottomanisme d’Ankara

Alessia LAI:

Bashar el Assad: dernier bastion contre le néo-ottomanisme d’Ankara

Le projet du Premier Ministre turc Erdogan de faire de la Syrie aussi une “démocratie” islamo-modérée a échoué: Damas a dit “non”!

L’arabisme contre l’ottomanisme: tel est l’enjeu aujourd’hui au centre des débats au Proche Orient. Le défi est le suivant: pour être au diapason du grand projet occidental, il faudra forger une aire proche-orientale totalement rénovée et ravalée, avec partout des pays alliés à Washington, souples à l’égard d’Israël, qui, de surcroît, ne seraient plus que des réservoirs énergétiques, prompts à satisfaire les exigences de l’économie globale. Après les révolutions d’Afrique du Nord —qui ont été habilement déviées et orientées vers des objectifs fort différents de ceux qu’espéraient voir se réaliser les protagonistes premiers de ces effervescences révolutionnaires et populaires— la pièce maîtresse qui devait rapidement tomber, pour faire triompher le projet occidental, était la Syrie. Cependant, il s’est vite avéré impossible de renverser El Assad par une simple révolte populaire téléguidée: une bonne partie des Syriens continue à appuyer le gouvernement, surtout quand on s’aperçoit, à l’évidence, que les “manifestations pacifiques” contre le régime ne sont en réalité et dans la plupart des cas que des actes terroristes de facture islamiste perpétrés contre les autorités du pays. Damas résiste donc à toutes les tentatives de déstabilisation intérieure comme à toutes les menaces extérieures. Et Damas résiste surtout aux pressions qui voudraient faire perdre au régime ses dimensions laïques pour faire du pays une nouvelle pièce dans la mosaïque d’Etats islamistes modérés, qui devraient tous devenir les meilleures alliés de l’américanosphère occidentale. Le modèle que l’on suggère aux Syriens est le modèle turc et c’est justement Ankara qui s’est mis en tête de gérer cette “islamisation modérée” que l’on peut parfaitement définir comme un “néo-ottomanisme”.

Il y a quelques semaines, le premier Ministre turc Erdogan s’est rendu dans les pays du “printemps arabe”, l’Egypte, la Tunisie et la Libye. Cette tournée diplomatique a été célébrée par les médias turcs comme une volonté d’amorcer de nouvelles relations avec les gouvernements issus de cette “révolution”, dans l’optique de réaménager les équilibres au Proche Orient. Au même moment, Erdogan a changé de ton vis-à-vis de la Syrie et, quelques jours plus tard, en marge de l’Assemblée Générale des Nations Unies à New York, il a, lors d’un entretien avec Obama, officialisé le “changement de front”, en annonçant “qu’il avait bloqué les pourparlers entamés avec Damas” et qu’il était désormais prêt à participer aux sanctions que l’on imposerait à la Syrie. Mais ce ne sont pas les violences présumées que l’on attribue au régime syrien qui ont poussé Erdogan à se ranger contre un ancien allié de la Turquie, posé désormais comme ennemi. Il s’agit bien plutôt du “non” catégorique qu’a opposé Bashar El Assad au projet turc de subvertir subrepticement le caractère laïque de la république arabe syrienne. C’est au cours du mois de juin 2011 que la rupture réelle a eu lieu, quand “le premier Ministre turc Recep Tayyip Erdogan a proposé au Président syrien Bashar El Assad de réserver un quart voire un tiers des postes de ministre dans son gouvernement aux Frères Musulmans et d’user alors de toute son influence pour mettre un terme à la rébellion, si Assad s’exécutait”. Erdogan a essuyé un refus clair et net. C’est ce qu’a révélé un diplomate occidental à l’AFP, du moins d’après ce que rapportait, vendredi 30 septembre, le quotidien libanais en langue anglaise, The Daily Star.

Cette nouvelle a été confirmée par un autre diplomate européen, qui a, lui aussi, préféré garder l’anonymat: “Les Turcs, dans un premier temps, proposèrent que les Frères Musulmans occupassent quatre ministères importants, en arguant que les Frères sont une partie importante du paysage politique syrien”. Les Frères Musulmans, en réalité, ont été mis hors la loi en Syrie dès 1980, à la suite d’une campagne terroriste particulièremet sanglante que leurs affidés avaient menée à cette époque-là; aujourd’hui, ils font partie de ceux qui, ouvertement de l’extérieur et clandestinement depuis la Syrie elle-même, sèment la terreur dans toutes les régions du pays. Le 9 août 2011, le Ministre turc des affaires étrangères, Ahmet Davutoglu a indirectement confirmé l’alliance de facto entre les Frères et les néo-ottomans turcs en confiant au Président syrien un message écrit par le Président turc Abdullah Gül, dans lequel ce dernier explique qu’avant de former le parti pour la Justice et le Développement, actuellement au pouvoir à Ankara, il avait appartenu à une organisation proche des Frères Musulmans. Dans un débat face à face avec le Président syrien, Davutoglu a, une fois de plus, “réclamé le retour des Frères Musulmans en Syrie”. El Assad a répondu qu’à titre individuel, certains Frères pourraient récupérer leur citoyenneté syrienne mais ne pourraient pas se constituer en parti politique parce qu’un tel parti serait basé sur des principes religieux incompatibles avec le caractère laïque de la Syrie”.

Revenu en Turquie, dès son débarquement à l’aéroport d’Ankara, Ahmet Davutoglu, bien loin de révéler le contenu de ses discussions avec El Assad, a lancé un ultime message à Damas: “Nous espérons que certaines mesures seront prises dans les prochains jours pour mettre fin aux effusions de sang et pour ouvrir la voie à un processus de réformes politiques”. Vingt jours plus tard, le 28 août 2011, le Président turc Gül affirmait qu’Ankara avait “perdu confiance” en la Syrie. Peu de temps auparavant, lors d’une rencontre avec une délégations des associations chrétiennes du Moyen Orient, El Assad avait déclaré —et ses déclarations avaient été répercutées par de nombreux médias— “qu’il avait refusé que l’ottomanisme se substitue à l’arabisme et qu’Ankara redevienne le centre majeur de décision pour le monde arabe”. El Assad répétait ainsi son opposition à toute participation des partis religieux dans la politique syrienne, parce que “cela permettrait aux Frères Musulmans, qui ont un siège à Ankara, de contrôler toute la région”. Toutes les démarches qui ont suivi vont dans le sens d’un rejet par l’alliance américano-turque de ce laïcisme arabiste: les sanctions prises par la Turquie contre Damas; la Syrie devenue un pays ennemi de l’Occident car trop laïque pour s’insérer dans le nouveau Moyen Orient islamo-modéré voulu par Washington et les projets atlantistes.

Alessia LAI.

( a.lai@rinascita.eu ).

(article paru dans “Rinascita”, Rome, 1 & 2 octobre 2011 – http://www.rinascita.eu ).

Pierre Vial présente "Le loup-garou" d'Hermann Löns


Pierre Vial présente "Le loup-garou" d'Hermann Löns

Hans Blüher: Der Kulturrevolutionär der männerbündischen Jugend

 

 

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Hans Blüher: Der Kulturrevolutionär der männerbündischen Jugend
     

Geschrieben von: Daniel Bigalke

Ex: http://www.blauenarzisse.de/   

 

Einsam und vergessen verstarb 1955 in Berlin-Hermsdorf ein Schriftsteller, der das Verhältnis von Politik und Männlichkeit um 1900 neu definierte und sein Leben lang ein dorniges und nicht immer erfolgreiches, dafür aber konsequentes Schriftstellerleben führte. Es ist der Philosoph Hans Blüher (1888-1955), der sich selbst als konservativen Revolutionär bezeichnete. Schon als Jugendlicher entwickelte er seinen eigenen Schreibstil, dessen versierte und provokante Art von einem messerscharfen Geist zeugte.

Dies brachte Blüher nicht immer Erfolge. So verließ er etwa die Universität wegen polemischer Schriften ohne Abschluß, konnte dafür aber umso mehr sein Leben eines zielsicheren Schriftstellers und notfalls auch Einzelgängers verwirklichen. Seine Leistungen indessen wurden nur von wenigen Kennern gewürdigt. Darunter befinden sich die Schriftsteller Thomas und Klaus Mann sowie Franz Werfel und Franz Kafka. Auch die Dichter Gottfried Benn und Rainer Maria Rilke pflegten Kontakte zu Blüher.

Geschätzt von Rilke und Kafka

Rilke verband wiederum eine Freundschaft mit dem vor Verdun gefallenen Gelehrten Norbert von Hellingrath, dem Herausgeber der ersten Hölderlin-Gesamtausgabe. Hellingrath ist in den Augen Rilkes der „Hölderlin-Lehrmeister". Er wird zum Mentor in allen Fragen über den Dichter der Deutschen. Auch Hans Blüher als politischer und philosophischer Schriftsteller dürfte wohl für Rilke wesentliche literarische Anregungen gegeben haben.

Blüher war seinerzeit und ist heute insbesondere bekannt durch seine theoretische Verknüpfung der sozialen Erscheinungsformen des Männerbundes und der damals noch neuen Jugendbewegung. Das Standardwerk zur „Konservativen Revolution“ von Armin Mohler stellt fest, daß von einer Rezeption Blühers nur bedingt gesprochen werden könne. Dies ist wohl auch darauf zurückzuführen, daß Blühers Werk von Textverlusten geprägt ist. So ist nicht klar, wo etwa die umfangreiche Korrespondenz des Autors sowie die Registratur des von Wolf-Heribert Flemming angelegten „Hans-Blüher-Archivs“ liegen. Es zeugen nur die umfassenden vorhandenen Schriften Blühers davon, daß sein Wirken damals wie heute von besonderer Strahlkraft in Literatur, Dichtung und Forschung in Deutschland ist.

Das mann-männliche Eros

„Der Auftrag an den einzelnen Denker, der auch jedes Mal eine neue Inkarnation ist, liegt darin, unter dem freien Drucke des Welthintergrundes ein Gedankengebäude wie aus dem Urgestein herauszumeißeln, das Auskunft über den Bau der Welt und deren Bedeutung gibt.“ Dies schrieb Blüher in seinem Schluß- und Hauptwerk Die Achse der Natur. Danach richtete er sich dauerhaft und wurde nicht müde, den Bau der Welt erklären zu wollen. In seinem Frühwerk schrieb er die erste umfassende Geschichte der Wandervogelbewegung, die er als jugendliche Revolution einordnete. Er entwarf furchtbare Theorien zur wahren Männlichkeit bis hin zu der Erkenntnis, daß die Homosexualität als höchster Zustand des Menschseins zu preisen sei. Dies brachte ihn in Konflikt mit Sigmund Freud, dessen Kontakt er suchte, der jedoch nicht davon abrückte, daß Homosexualität dem Krankheitsbegriff zuzuordnen sei.

Das mann-männliche Eros galt Blüher als Grundlage von Staat und Gesellschaft, was als Theorem wiederum zumindest auf die erwähnten Personen wie Thomas Mann, Gottfrid Benn oder Rainer Maria Rilke großen Eindruck ausübte. Entsprechend forderte Blüher die Straffreiheit der Homosexualität, die er im Gegensatz zu Freud als menschliche Veranlagung und damit immer wiederkehrende anthropologische Konstante wertete. Die männlich-weibliche Beziehung diene der Gründung von Familie.

Der Männerbund als Grundlage des Staates

Die männlich-männliche Beziehung hingegen sei Ursprung des Männerbundes und fernerhin der Staatenbildung. Der Staat ist für Blüher das Dauerhafte und jahrhundertelang Währende, in dem das Führerprinzip in Gestalt des Königs herrschen müsse. Das wahre Problem eines Volkes und moderner Staaten sei nicht die wirtschaftliche Not, schrieb Blüher 1919. Es könne auch nicht durch irgendeinen Sozialismus gelöst werden. Es bestehe vielmehr in der Lebensnot seiner geistigen Männer. Es sei tiefste Korruption, verfalle der Staat und die Macht den Händen der Zweckverbände und nicht in die Obhut des Männerbundes. Dieser müsse gefühlt, erlebt und geglaubt werden. Ihm habe ein gesunder Staat sein Gedeihen zu verdanken.

Damit nahm Blüher für sich in Anspruch, die Menschheitsgeschichte auf eine neue Basis gestellt zu haben: Er deutete Kulturleistungen und Staatenbildungen als Resultate männerbündischer Zusammenschlüsse. Blüher war mit diesen frühen Thesen und als Vertreter der Konservativen Revolution ein Seismograph für Spannungsfelder in der Moderne und wirft als erster die „Frauenfrage“ auf. Es versteht sich von selbst, daß er die Emanzipation der Frau ähnlich wie schon Otto Weininger ablehnte.

Die Psychologie der Frau und des Mannes mitsamt ihren Zielsetzungen im Leben seien konsequent getrennt von einander zu behandeln. Die von Blüher proklamierte Kulturrevolution sollte eine Bewegung der männerbündischen Jugend gegen ihre Väter sein. Seine Mitstreiter stehen für ein Prinzip, das sich seit dem siebzehnten Jahrhundert als wirksam erwiesen habe, nämlich daß die Politik nicht nach dem Modell der Familie zu organisieren sei. Daß Blüher neben eindeutigen Anlehnungen an Weininger, Schopenhauer und Nietzsche auch das Werk des väterlichen Freundes Benedikt Friedlaender (Die Renaissance des Eros Uranios) für sich verwendete, erkannte ein polemisches Traktat erst 1930. Dies änderte aber nichts an der Wirksamkeit der frühen Schriften Blühers.

Die Unwissenschaftlichkeit im Umgang mit Blüher

Immer wieder regte Blüher zum Widerspruch an. Viele heutige Schriften über sein Werk wie etwa die Studie Politik des Eros (2008) von Claudia Bruns betrachten die Gedanken Blühers nicht aus ihrer Zeit heraus. Sie sind Ausdruck normativ-gebundener Wissenschaft, die Blüher vorrangig „Unwissenschaftlichkeit“ vorwerfen. Dies ließe sich jedoch dadurch entkräften, daß Blüher gar kein Wissenschaftler im heute verstandenen profanen Sinn sein wollte, sondern Mystiker, der gemäß seinem eigenen Anspruch unter dem freien Drucke des Welthintergrundes eigene Bilder der Welt zeichnet. Dies merkt man an seinem späten Werk Die Achse der Natur besonders. Es erschien zu einer Zeit, als die Bundesrepublik schon bestand und Blüher in Berlin-Hermsdorf vereinsamt und zurückgezogen als Autor und Psychotherapeut lebte.

Nachdem seine Wandervogel-Monographie die Gemüter erregte und ihn zu einem bekannten Schriftsteller reifen ließen, erreichte sein letztes Werk Die Achse der Natur (1949) eine desinteressierte Öffentlichkeit. Wohl aufgrund einer stillschweigenden Übereinkunft sah er während der NS-Zeit von Publikationstätigkeiten ab und widmete sich der Abfassung dieses letzten Buches.

Blüher und die geistige Wende mit einer antimodernistischen Metaphysik

Blüher kann hier mit Kant in eine Reihe gerückt werden, denn er leitet eine ähnliche Wende im Denken ein, wie Kant mit der Kritik der reinen Vernunft. Abgewendet von seinen frühen Themen unternimmt Blüher in seiner antimodernistischen Metaphysik nunmehr den Versuch, den Subjektivismus der Moderne, ihren grenzenlosen menschlichen Machbarkeitswahn philosophisch zu überwinden, um die Achtung vor der Natur zu erhöhen. Das Buch steht damit von seiner Bedeutung her noch vor der später erschienenen Ausgabe seines 1926 zuerst erschienenen Buches Traktat über die Heilkunde (1950). Dies ist eine Metaphysik der Neurose mit Bezügen zur Psychoanalyse und Homöopathie, die die Krankheiten eines Menschen als etwas Heiliges anerkennt, welches das Wesen des Menschen ausmache und als Spezifikum einzigartige Gründe und Ausprägungen habe. Das Traktat beeinflußte viele Alternativmediziner, Homöopathen und Psychotherapeuten.

Blüher nun vertritt in seinem letzten Werk über die Achse der Natur die These, daß die Natur ebenso wie die Erde eine Achse habe. Er beweist dies, indem er schreibt: „Es handelt sich hier nicht um eine ‚tiefere Einsicht‘ oder eine ‚Vertiefung‘ der Natur, (…) vielmehr um die Anwendung der Tiefendimension auf das Denken über die Natur, wobei die empirische Außen- und Innenwelt die ‚Fläche der Natur‘ oder die erste und zweite Dimension sind.“ Blühers Formel lautet: Natur ist ein transzendentales Kontinuum. Sie hat eine Achse, deren einer Pol im transzendentalen Subjekt, im Menschen, verankert liegt, der andere im transzendentalen Objekt, der Natur.

Die umgekehrte Kopernikanische Wende

Das Werk vertritt eine umgekehrte Kopernikanische Wende: Diesmal nicht wie bei Kant vom Objekt zum Subjekt, wonach die Erscheinungswelt sich im Menschen selbst konstituiere, sondern umgekehrt vom Subjekt zum Objekt hin. Kurz: Die moderne Philosophie und ihr überschätztes Subjekt müssen einen wesentlichen Bestand ihrer Kapazität an das Objekt – die Natur – zurückerstatten. Erkenntnis macht der Mensch sich nach Blüher nicht notwendig selber, sondern sie ist ein Vorgang der Natur selbst. Selbst die Ethik sei nicht ausschließlich aus Vernunft abzuleiten, sondern aus dem Metaphysischen, welches sich aus der Energie der Natur speise. Auch die Religion sei „reines Ereignis der Natur“. Blüher erkennt im Bau der Welt eine Ordnung, die mit Verstandeskräften allein nicht zu fassen sind. Sie müssen wahrgenommen werden mit den geistigen Organen der Erkenntnis, zu denen er auch den „Eros“ zählt. Zugleich stellt er heraus, daß die Kulturleistungen des Menschen nicht ohne Gott denkbar sind.

Interessant ist Blühers Interpretation des Christentums. In den Religion und Christentum gewidmeten beiden letzten Großkapiteln bestimmt Blüher den natürlichen Ursprung aller Religionen in ihrer helfenden Funktion. Er vertritt aber auch eine antike Weltanschauung, wenn er die menschliche Natur selbst vergöttlichen will. Blüher verbündet sich – auch in seinem Spätwerk – mit der christlichen Theologie, ohne selbst zum Fürsprecher einer konkreten Theologie zu werden. Damit gelingt ihm gerade hier eine religiös unvoreingenommene Proklamation des Primates der Natur, die ihn als den Mystiker aufscheinen läßt. Diese Mystik hält er der Katheder-Wissenschaft entgegen.

Was bleibt von Blüher?

Blüher bleibt der große deutsche Querdenker und Mystiker der Neuzeit, der alle Spannungsfelder in Politik, Gesellschaft und zwischen den Geschlechtern ergründete. Er gibt der Natur ihre Bedeutung zurück und ist neben seiner Rolle als Theoretiker des Männerbundes letzter Repräsentant eines philosophischen und psychologischen Universalwissens, welches seinesgleichen sucht. Ernst Jünger schrieb über ihn 1985 in der Zeitschrift Scheidewege: „Ich saß bei guter Wärme auf einer aus Lava gehauenen Treppe, aus deren Fugen das Venushaar wucherte. Warum kam mir dabei Hans Blühers ‚Achse der Natur‘ in den Sinn, und das geringe Echo, das diesem vortrefflichen Werk zuteil wurde?“


Der Pädagoge und Schulmeister in Eutin und Danzig, Rudolf Kneip, der bis in die fünfziger Jahre hinein auch in der DDR wirkte, schrieb 1928 als Vertreter der Sächsischen Jungenschaft, daß Blühers Gedanken Selbstverständlichkeiten geworden seien. So sind bis in die Gegenwart hinein neben viel Abneigung stets auch viel zustimmende Worte zum Wirken Blühers vorhanden. Allein dies bezeugt Blühers ungebrochene Strahlkraft und Aktualität.

lundi, 24 octobre 2011

Pierre Vial présente "Nouveaux Cathares pour Montségur" de Saint-Loup


Pierre Vial présente "Nouveaux Cathares pour Montségur" de Saint-Loup