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vendredi, 31 août 2018

Idlib. Nouveau risque de conflit entre la Turquie et la Syrie

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Idlib. Nouveau risque de conflit entre la Turquie et la Syrie

par Jean-Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

Une offensive de l'armée de Bashar al Assad (SAA, Syrian Arab Army) se prépare a reprendre le contrôle de la région de la Syrie NW, nommée Idlib qui est le dernier point du territoire tenu par l'opposition syrienne se présentant sous le nom de Syrian Free Army.

Il s'agit en fait du dernier point où Daesh, chassée de partout ailleurs, dispose encore de quelques forces. Tous les « terroristes » éliminés de Syrie par les offensives victorieuses de Bashar s'y sont réfugiés, se mêlant souvent à la population. Il est clair que la reprise d'Idlib signera la défaite complète de Daesh, en Syrie et sans doute même au Moyen Orient.

Comme l'on sait, la SAA a dès le début été appuyée par des moyens militaires aériens et terrestres russes. La Russie, qui dispose de deux petites bases en Syrie, cherche évidemment à travers son alliance de longue date avec Damas, à faire reculer l'influence américaine dans la région, au profit de la sienne. Washington le sait, mais n'a pu empêcher ces derniers mois de se faire repousser, militairement et économiquement, par l'alliance Damas-Moscou. Inutile de dire que la reprise d'idlib par Bashar sera considérée par le Pentagone comme une défaite majeure.

Aussi bien différents moyens sont utilisés par les Occidentaux alliés des Etats-Unis pour retarder voire pour empêcher l'offensive contre Idlib. Le plus visible consiste à la campagne actuellement menée par les organisations internationales humanitaires faisant valoir les morts civiles prévisibles. Mais celles-ci, à supposer qu'elles se produisent, ne seront pas plus nombreuses que lors de la reconquête par Bashar et par la coalition américano-arabe des positions de Daesh en Syrie. Comme nous venons de le rappeler l'organisation terroriste s'est toujours fondue parmi les populations pour se protéger.

Un nouvel élément est à prendre en considération, le risque de voir la Turquie, qui avait précédemment rejoint la coalition Syrie, Iran et Russie, s'y opposer à nouveau. La raison est qu'elle avait été récemment chargée par celle-ci de la prise en charge d'une zone dite de deconflictualisation comprenant essentiellement la région d'Idlib. Mais celle-ci est devenue depuis ces derniers mois le refuge de tous les combattants islamiques se rattachant à Daesh ou à l'ex. Al Qaida et ayant fui la Syrie.

Or Ankara n'a aucune envie de voir ces effectifs terroristes chassés d'Idlib se réfugier en Turquie. Bien plus, comme nul ne l'ignore, Ankara avait depuis des années financé et armé ces terroristes dans l'espoir, notamment, de les voir contribuer à renverser Bashar, considéré longtemps par Erdogan comme un rival insupportable. Les Etats-Unis le savaient et avaient encouragé ces implications d'Ankara dans le soutien aux terroristes. Ceux-ci ont été officiellement combattus par Washington, mais ils ont été discrètement pourvus en armes et en dollars par les Américains dans la mesure où ils pouvaient contribuer à la chute de Bashar et à un échec majeur pour la Russie.

La Turquie n'a pas encore choisi son camp entre Washington et Moscou. Elle a certes décidé de quitter l'Otan mais elle veut conserver des liens commerciaux et diplomatiques avec les Américains. Dans ce but, l'on peut craindre qu'elle ne se confronte, éventuellement militairement, avec la SAA lors de la bataille pour Idlib. Elle récupérerait ainsi une grande partie du soutien américain, ce qui lui sera précieux à l'avenir dans son désir de s'affirmer comme une super-puissance régionale.

Une confrontation majeure se produira-t-elle ces prochains jours dans la bataille d'Idlib?

Note 

On peut penser qu'aucune offensive ne sera déclenchée avant le 8 septembre, c'est-à-dire après la prochaine rencontre tripartite Iran-Russie-Turquie du 7, dans le cadre des accords d'Astana, qui se tiendra en Iran, où se rendra donc Erdogan. Ils vont problablement trouver un accord pour régler le cas d'Idlib sans qu'il y ait un affrontement direct entre la Syrie et la Turquie.

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Probable annexion de la région d'Idlib par la Turquie

par Jean-Paul Baquiast
 
Dans l'article récent, Idlib, l'embarras russe, nous indiquons que face à la volonté de Bashar el Assad de reconquérir la province d'Idlib, et à celle des Turcs d'y établir définitivement leur présence, les Russes, dans la mesure où il leur reste un pouvoir d'arbitre dans ce conflit, donneraient leur soutien à Damas.

Aujourd'hui, il semble bien au contraire que Recep Erdogan n'a aucune volonté de se retirer de la province d'Idlib. Au contraire, il désire l'annexer au sens propre du terme, c'est-à-dire en faire une véritable province turque.

Un article détaillé de Syria Direct en donne la raison, à la suite d'enquêtes précises de ses reporters en Syrie 1). Nous pouvons en retenir les éléments suivants :

Les Turcs semblent définitivement établis au nord de la province d'Alep, région où se trouve Idlb, à la suite de leur opération militaire lourde dite « Rameau d'olivier ». Celle-ci, entre autres visait à éliminer les Kurdes de Syrie dans cette région où ils sont traditionnellement établis. La volonté première d'Ankara est évidemment d'empêcher que la présence des Kurdes dans la région d'Alep n'encourage la dissidence de leurs propres Kurdes du PKK en Turquie.

Il est moins connu que les Turcs sont aidés dans toute cette région par des groupes militaires sunnites que Damas qualifie de terroristes et que la Turquie soutient de diverses façons, notamment par la fourniture d'armes et en y facilitant l'entrée de centaires de combattants de Daesh chassés de Syrie par les opérations victorieuses de Bashar.

Il est également peu connu que les Turcs et leurs alliés rebelles islamiques se sont établis dans la région en multipliant les violences contre la population, notamment à Afrin. Amnesty International s'en est ému 2). Il est vrai qu'Amnesty n'est pas neutre. Il s'agit d'une organisation soutenant en général la politique américaine. Néanmoins les faits semblent avérés.

La très prochaine bataille pour Idlib renouvellera les tensions entre Ankara et Damas. Les Turcs, à nouveau, bénéficieront de l'aide des musulmans sunnites de cette région, considérant que ce faisant ils se comportent quasiment en « soldats d'Allah ».

Pour les Turcs, une implantation définitive dans cette région, à commencer par une présence militaire, confortera leurs frontières avec la Syrie et pourra éviter que des centaines de milliers de réfugiés syriens fuyant la présence d'Assad ne viennent s'y établir définitivement, débordant inévitablement vers la Turquie, renforçant les quelques 3 millions de réfugiés y vivant déjà.

Un accord avec Bashar serait envisageable si ce dernier renonçait à reprendre la région d'Idlib en échange d'un soutien turc plus général au gouvernement de Damas, qui en aurait évidemment besoin. Mais il semble évident que la Turquie ne fait pas confiance à Bashar al Assad. Elle veut conserver un moyen de pression sur lui en s'établissant dans la région d'Idlib.

Contrairement à ce que concluait notre article précité, la Russie dans ce conflit mettra sans doute son pouvoir d'arbitrage au service de la Turquie, son alliée dans le processus d'Astana et aux dépends de son autre allié Bashar. Le soutien de celui-ci lui paraît définitivement acquis, car il n'a pas d'autres alternatives. Au contraire, maintenir la Turquie dans la coalition des Etats sur lesquels elle s'appuie pour éliminer l'influence américaine sera de plus en plus important.

Ajoutons que certains commentateurs, notamment libanais, considèrent que l'armée de Bashar al Assad est un relais utilisé par la Russie pour s'établir à la frontière syro-libanaise sans paraître intervenir directement dans cette région. 3)

Nous pourrions dire, avec prudence, que si ce n'est pas totalement exact, ce n'est pas totalement faux. Dans ces conditions, l'installation de la Turquie dans cette région ne pourra que provoquer des tensions entre Ankara et Moscou. Mais il nous parait probable que, comme indiqué par le présent article, la Russie, pour ne pas heurter de front l'allié turc, prendra son parti de l'arrivée des Turcs.

Références

1) https://syriadirect.org/news/as-syria%e2%80%99s-proxies-co.../

2) https://www.amnesty.org/en/latest/news/2018/08/syria-turkey...

3) https://www.lorientlejour.com/article/1123914/le-deploiem...

Note.

Concernant Syria Direct https://syriadirect.org/, il faut une nouvelle fois regretter que l'homologue, sauf erreur, n'existe pas dans la presse française. On peut lire :

Syria Direct is a non-profit journalism organization that produces timely, credible coverage of Syria while training a small group of highly talented, aspiring Syrian and American journalists in professional news-gathering and accurate, in-depth reporting. As a result of agenda-free funding, our focus is on providing credible, original, relevant and immediate news and analysis of the conflict.

Certes de telles initiatives  peuvent servir de couverture à l'intervention de différentes grandes puissances. Mais il ne faut pas prétexter de telles possibilités pour ne pas s'y intéresser.

jeudi, 30 août 2018

Faut-il craindre une guerre civile aux Etats-Unis ?

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Faut-il craindre une guerre civile aux Etats-Unis ?

par Jean-Paul Baquiast
Ex: http://www.europesolidaire.eu
 
Un de nos correspondants, Frédéric Beaugeard, nous adresse ces considérations très pertinentes, dont nous le remercions :

«  Donald Trump risque d'être démis de ses fonctions (impeachment) sinon poursuivi en justice concernant les montages financiers qu'il ne pouvait pas ignorer et qui ont facilité son élection. Il s'agit d'un crime fédéral. Deux de ses proches, directement associés à sa campagne électorale, Michaël Cohen et Paul Manafort, sont dorénavant menacés de dizaines d'années de prison pour fraude fiscale et bancaire par les tribunaux américains. Ils ont plaidé coupable.

Le risque est qu'en cas de l'éviction de Trump l'on passe aux USA d'un climat de fracture à une réelle fracture violente. On risque alors de voir apparaître un terrorisme d'extrême-droite aux USA. Il est en germe depuis les années I970, mais actuellement inexistant. Si celui-ci se conjugue  à une crise économique, on verra la résurgence d'émeutes raciales visant à affirmer la présence des Noirs et Latino-Américains se considérant non sans raison comme victimes des suprématistes blancs.

S'ajoutera à cela la progression organisée des gangs et des revendications musulmanes au sein de la communauté afro-américaine, pouvant conduire à une recrudescence d'attentats.  D'ici-là, la Californie devrait faire une quasi-sécession en expérimentant le début du néo-socialisme à la mode américaine qui devrait être durement réprimé, notamment par le FBI sous contrôle des intérêts de Wall Streets. D'autres Etats pourraient décider de faire de même ».


Nous ajouterons pour notre part que face à ce début de révolution, le complexe militaro industriel très puissant n'hésitera pas à conduire des politiques de répression militarisée qui susciteront inévitablement des réactions populaires violentes, utilisant les armes de tous calibres qui ne manquent pas en vente libre aux Etats-Unis.

La question qui se pose dès maintenant aux Européens, comme d'ailleurs aux Russes et aux Chinois, est de savoir s'il faudrait craindre une telle guerre civile américaine qui ruinerait définitivement tout espoir des Etats-Unis de rester une superpuissance dominant unilatéralement le monde. Sur le principe, cet effondrement (collapse) programmé de l'Empire américain, laisserait  place aux autres puissances. Il leur appartiendrait d'être suffisamment modérées pour en profiter, sans encourager un  effondrement qui pourrait s'étendre à l'ensemble du monde.

Il reste que la mise en sommeil forcé de domaines essentiels à l'avenir du monde où les Américains se sont donnés, face notamment au manque d'intérêt européen, un leadership incontestable, serait préjudiciable à tous. On pensera en premier lieu aux recherches scientifiques et aux politiques d'exploration spatiales.

Pourrait-on espérer que les Européens, malgré leurs attaches américaines profondes, sauraient en ce cas se rapprocher suffisamment des Russes et des Chinois pour mettre en place des politiques  alternatives, voire plus ambitieuses. Libérés de leur fascination mortifère pour l'Amérique, présente d'ailleurs aussi en Russie, les uns et les autres pourraient enfin faire appel à leurs ressources propres  pour mettre en place des stratégies qui ne seraient plus comme actuellement américano-centrées.

Il est certain en tous cas que, sans une crise profonde aux Etats-Unis, voire une guerre civile, ils n'y arriveront pas.

NB. Nous avions précédemment publié deux excellents articles de Frédéric Beaugeard, le dernier concernant l'invasion culturelle anglo-saxonne en Europe. Nous y présentions également l'auteur
http://www.europesolidaire.eu/article.php?article_id=1309américaine en France

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mardi, 28 août 2018

Entre la Caspienne et la Mer Noire : bientôt le Canal Eurasien !

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Entre la Caspienne et la Mer Noire : bientôt le Canal Eurasien !

Supplantera-t-il le Canal de Suez ?

Par Thomas W. WYRWOLL

Après des tractations préliminaires couronnées de succès, le président du Kazakhstan, Noursoultan Nazarbaïev a une nouvelle fois suggéré la mise en œuvre d’un projet, formulé déjà du temps des Tsars, lors du sommet du Haut Conseil de la Communauté Economique Eurasienne, c’est-à-dire la construction d’un canal entre la Caspienne et la Mer Noire.

Pour être précis, il existe déjà un canal qui fait le lien entre ces deux mers, le Canal Don-Volga (CDV). Cependant, ce canal, qui date de l’ère stalinienne et s’étend sur une distance de 101 km, constitue aujourd’hui un goulot d’étranglement entre les deux fleuves et est régulièrement embouteillé. Ses dimensions sont désormais inappropriées, même pour les péniches fluviales de la Volga, dont le gabarit est pourtant assez petit. Après l’ébauche des premiers projets, formulés dans les années 1930, de réaliser un canal menant directement de la Caspienne à la Mer Noire, les autorités soviétiques ont mis ceux-ci au frigo, suite à la guerre. Après la fin des hostilités, le projet ne fut pas remis à l’ordre du jour car, finalement, les Soviétiques se sont rendu compte que le Canal Don-Volga suffisait amplement pour les tâches limitées de l’époque.

Mais vu l’ampleur de l’exploitation pétrolière dans la zone caspienne et le développement des projets de « routes de la soie », l’idée d’un tel canal est plus actuelle que jamais. En 2007 déjà, le président russe Vladimir Poutine envisageait soit de creuser un canal parallèle au CDV soit de tracer un nouveau canal qui serait une liaison directe entre les deux mers. La même année, son collègue kazakh a estimé que c’était là une excellente suggestion et il s’est fait l’avocat d’un canal direct, auquel il a donné le nom de « Canal Eurasien ». En allemand, on parle donc désormais de « Canal Eurasien » (Eurasien-Kanal). Le président kazakh proposait alors un tracé partant de la courbe du fleuve Manytch en direction de la Caspienne. Ce tracé serait de 700 km.

Deux ans plus tard, la Banque Eurasienne de Développement sort une étude pour la construction d’un tel canal et pour d’éventuelles alternatives. Cette étude reste alors secrète et n’a pas été publiée. Il est évident qu’un nouveau CDV serait plus long d’environ 300 km qu’un canal direct et, pendant l’hiver, ne serait que partiellement utilisable pendant trois à cinq mois, un handicap sérieux que n’aurait pas un tracé situé plus au sud, où l’hiver ne sévirait que deux mois. On a appris que le coût des deux projets ne serait pas très différent et, en tout cas, constituerait l’initiative la plus onéreuse de l’histoire russe récente, plus chère encore que la construction du pont de Crimée. Malgré le caractère secret du projet, le monde entier était au courant de celui-ci, suite aux multiples conférences russo-sino-kazakhs. A plusieurs reprises, le président Nazarbaïev, en particulier, a tenté de le promouvoir.

Pour le Kazakhstan, les avantages d’un tel canal sont évidents : le pétrole tiré des énormes gisements  de la Mer Caspienne (10% des réserves mondiale, selon les dernières estimations)  est transporté dans un premier temps par navires pétroliers depuis les côtes kazakhs et, de là, est acheminé plus loin grâce à un système d’oléoducs, pour lequel le Kazakhstan doit payer des sommes considérables. Un canal vers la Mer Noire constituerait un mode de transport direct et donc nettement plus avantageux par mer jusqu’au pays européens clients. La Communauté Economique Eurasienne ne parlait naguère que d’améliorer les infrastructures régionales, de créer des emplois nécessaires et de promouvoir la construction de bateaux.

Pour la Chine, le canal constituerait un bon compromis entre les avantages offerts par le rail et par la navigation fluviale, permettant de raccourcir encore la distance entre la Chine et l’Europe, surtout depuis que Beijing s’active à déplacer à grande échelle ses centres de production industrielle de l’Est vers l’Ouest. Les financements proviendraient de la Banque Asiatique d’Investissements et d’Infrastructures, créée par la Chine ; pour l’exécution des travaux, on prévoit l’intervention du géant Sinohydro, relevant de l’Etat chinois. Sinohydro est l’une des plus grandes entreprises de construction au monde qui a notamment réalisé la fameux barrage des Trois Gorges. Les Chinois, toujours très actifs, prévoient un temps de construction de trois ans, plus six mois de planification. Les experts russes, en revanche, estiment que le temps de construction sera deux ou trois fois plus long.

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Un aspect intéressant dans la construction de ce canal est qu’il passera par la République de Kalmoukie. A l’origine, le peuple kalmouk vient du Nord-Ouest de la Chine, de Dzoungarie. Il s’est installé sur le cours de la Volga au 17ème siècle. Sous Staline, il a subi un véritable génocide, poussant de nombreux Kalmouks à combattre dans les rangs allemands pendant la seconde guerre mondiale. Sous Khrouchtchev, les survivants ont pu revenir dans leur patrie et sont de nouveau, à l’embouchure de la Volga, le peuple le plus nombreux, après les Russes. Un deuxième grand groupe de Kalmouks vit encore dans l’Ouest de la Chine, où leurs ancêtres, après la dissolution du Khanat de Kalmoukie par Catherine la Grande en 1771, y étaient revenus à l’invitation des empereurs mandchous. Aujourd’hui, il y a presque autant de Kalmouks en Chine qu’en Russie.

Le gouvernement de la République kalmouk a signé récemment avec la Chine un accord, accepté par les Russes, invitant à un nouveau retour des Kalmouks de Chine dans la région russe de la Volga. Si ces Kalmouks de Chine revenaient effectivement, le peuple titulaire de la République kalmouk actuelle serait dominant sur son territoire « ethnique » et pourrait s’étendre aussi à des régions contigües que Staline avait annexées à la Russie. Les Kalmouks de Chine sont cependant très loyaux à l’égard de la Chine, fait intéressant à plus d’un titre sur le plan géostratégique. Jusqu’ici, la Chine s’est montré très réticente pour installer des fragments de ses propres populations sur le territoire russe, car les autorités chinoises savent que les Russes sont très méfiants et très sensibles à ce genre de transferts de populations ; cependant, l’installation de Kalmouks originaires de Chine dans le cadre de la construction du Canal Eurasien pourrait s’avérer plus aisé.

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Potentiellement, les problèmes écologiques que poserait la construction de ce canal sont importants. Non seulement, les biotopes aquatiques s’entremêleraient mais les routes de migrations d’une grande partie des populations d’antilopes saïga à l’Ouest de la grande steppe, ce qui aurait d’énormes répercussions sur celles-ci et sur la part de l'écosystème de cette steppe dépendant de ces animaux. On a songé à installer des ponts pour faire passer cette faune sauvage mais ces antilopes sont craintives et risqueraient de ne pas les emprunter. De plus, leur nombre serait insuffisant : ils devraient être complétés par des ouvrages plus larges sous formes de corrals devant être entretenus par l’homme. Pour la faune ornithologique, plusieurs zones humides seraient mises en danger, notamment par la salinisation des sols. On pourrait y remédier par un réglage compliqué des adductions d’eau pour le canal. La Mer d’Azov serait elle aussi menacée, alors que son état est déjà déplorable. Minimiser les dégâts écologiques potentiels est l’un des principaux défis à relever pour les constructeurs du Canal.

Ces défis pourront toutefois être surmontés. Réaliser ce projet, vieux de plus d’un siècle, apporterait de grands changements géostratégiques, comparables au creusement du Canal de Suez, dont le rôle serait alors considérablement minimisé.

Thomas W. Wyrwoll.

(article tiré de « zur Zeit », Vienne, n°34/2018, http://www.zurzeit.at ).

lundi, 27 août 2018

3d Erkenbrand National Conference - 2018

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Dear friends,

On the third of November 2018, the third edition of the Erkenbrand National Conference will take place in the Netherlands. The previous edition was a great success. With over 200 attendees and special guests from all over the world, Erkenbrand has established itself as one of the premier nationalist organizations in Europe.

This year we offer another excellent line-up and representatives from nationalist organizations from all across Europe will be there to greet you.

On the Shoulders of Giants

This year’s theme refers to the well-known quote by the physicist and mathematician Isaac Newton(1643-1727). He wrote: “If I have seen further it is by standing on the shoulders of Giants”. This great thinker mostly referred to his predecessors in the world of science to whom Newton was indebted for his monumental discoveries, but Erkenbrand considers it appropriate to borrow this phrase in order to remember and honor those giants to whom the European peoples are indebted to for her cultural heritage and historical milestones.

From the medieval architect who looked up towards the builders working to construct the spire of an imposing cathedral to the kings who made history and laid the foundation for anything to which we can only look back today with great admiration. But we are also in search for an answer to the greatest question we face in the modern era: How do we prevent losing this all as globalists mock our borders and waste our heritage in favor of a multicultural dystopia?

We can provide part of the answer: Join us at the largest nationalist conference in the Netherlands this year.

If you would like to join us, please register yourself via the link below:

For any questions you can contact us at:

Erkenbrandcontact@protonmail.com

Best regards,

The National Council of Erkenbrand

18:01 Publié dans Actualité, Evénement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : erkenbrand, actualité, pays-bas, événement | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

mardi, 21 août 2018

The Christian Destruction of the Classical World

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The Christian Destruction of the Classical World

Review:

Catherine Nixey
The Darkening Age: The Christian Destruction of the Classical World
Boston: Houghton Mifflin Harcourt, 2018

NixeyBook.jpgCatherine Nixey’s The Darkening Age is a powerful and highly readable account of the Christian destruction of classical antiquity. It is certainly not without flaws, but it offers hard-hitting and concise rebuttals to widespread myths surrounding the history of early Christianity.

There are surprisingly few books on this subject. The only comprehensive account of Christianity’s crimes against the pagan world is Karlheinz Deschner’s ten-volume Kriminalgeschichte des Christentums (Criminal History of Christianity), which has never been translated into English. The main reason for this, of course, is that Christianity dominated intellectual life in Europe for more than a millennium, and history is written by the victors. Nixey points out that until 1871, Oxford required all of its students to be members of the Church of England. Few ventured to criticize Christianity in such an atmosphere.

The Darkening Age is (as far as I know) the only work of popular history on the subject of Christian violence against pagans. Unlike Deschner’s work, it is not a dense, scholarly tome but rather a polemic written for a popular audience. Nixey’s prose is bold and lively, and she makes no pretense of impartiality, as she makes clear in her Introduction:

This is a book about the Christian destruction of the classical world. The Christian assault was not the only one – fire, flood, invasion and time itself all played their part – but this book focuses on Christianity’s assault in particular. This is not to say that the Church didn’t also preserve things: it did. But the story of Christianity’s good works in this period has been told again and again; such books proliferate in libraries and bookshops. The history and the sufferings of those whom Christianity defeated have not been. This book concentrates on them.

Nixey acknowledges that the Catholic Church did indeed preserve Classical manuscripts and works of art. She praises “the Christianity of ancient monastic libraries, of the beauty of illuminated manuscripts, of the Venerable Bede.” However, as she points out, much more was destroyed than was preserved. That the Church preserved a fraction of the total body of Classical manuscripts and art does not change the fact that Christianity’s triumph was made possible in large part by the destruction of paganism.

Christian monks are often credited with preserving Classical texts. Less often acknowledged is that monks themselves were also complicit in the destruction of Classical Antiquity. These included St. Benedict, the famed founder of the Benedictine Order. Upon arriving at Monte Cassino, where he established his first monastery, his first act was to destroy a statue of Apollo along with an altar dedicated to him, upon which he built a chapel dedicated to St. John the Baptist. He went further, “pulling down the idols and destroying the groves on the mountain . . . until he had uprooted the last remnant of heathenism in those parts.”

St. Martin of Tours, a monk and bishop to whom the oldest monastery in Europe is dedicated, destroyed pagan shrines and statues throughout the Gaulish countryside. A line in the Life of St. Martin reads: “He completely demolished the temple belonging to the false religion and reduced all the altars and statues to dust.” Exaggerations abound in hagiographies, naturally, but it is telling that both Benedict’s and Martin’s hagiographers saw temple destruction as praiseworthy and gushed over their escapades.

Bands of Christian monks were known to go on similar rampages in Syria. The book opens with a description (drawn with some poetic license) of the overthrowing of Palmyra in 385 CE. The altar of the Temple of Al-Lat (a Near Eastern goddess associated with Athena) was destroyed, and the statue of Allat-Athena was decapitated and had her arms and nose chopped off. Nearly two thousand years later, ISIS finished what their monotheistic forebears had started by demolishing temples and statues at Palmyra, including what remained of the statue of Athena.

The Greek orator Libanius described the destruction of temples in Syria: “These people hasten to attack the temples with sticks and stones and bars of iron, and in some cases, disdaining these, with hands and feet. Then utter desolation follows, with the stripping of roofs, demolition of walls, the tearing down of statues, and the overthrow of altars, and the priests must either keep quiet or die . . . .”

Thus the destruction of temples and works of art was not the domain of lone wolves and isolated lunatics. It was enacted and abetted by Christian monks, bishops, and theologians, some of whom were later canonized. Even St. Augustine once declared “that all superstition of pagans and heathens should be annihilated is what God wants, God commands, God proclaims!” John Chrysostom delighted in the decline of paganism: “The tradition of the forefathers has been destroyed, the deep rooted custom has been torn out, the tyranny of joy [and] the accursed festivals . . . have been obliterated just like smoke.” He gloated that the writings “of the Greeks have all perished and are obliterated.” “Where is Plato? Nowhere! Where is Paul? In the mouths of all!”

Chrysostom encouraged other Christians to ransack people’s houses and pry them for any sign of heresy. This tactic was also embraced by Shenoute, an Egyptian abbot who is now considered a saint in the Coptic church. Shenoute and his gangs of thugs would break into houses of locals suspected to be pagans and destroy “pagan” statues and literature. In his words, “there is no crime for those who have Christ.” A fifth-century Syrian bishop advised Christians to “search out the books of the heretics . . . in every place, and wherever you can, either bring them to us or burn them in the fire.”

One of the greatest crimes instigated by a Church official was the destruction of the Serapeum in 392 CE. The Serapeum was built by Ptolemy III in the third century BCE and was dedicated to Serapis, a Greco-Egyptian deity combining Osiris and Apis. It was said to be one of the largest and most magnificent temples of the ancient world. It housed thousands of scrolls belonging to an offshoot collection of the Great Library of Alexandria, which became all that remained of the library after its destruction. In the center of the temple was a grand statue of Serapis overlaid with ivory and gold. The pagan historian Ammianus Marcellinus wrote that the temple’s splendor was such that “mere words can only do it an injustice.”

Accounts of the events surrounding the Serapeum’s destruction differ, but it is thought to have begun when Theophilus, bishop of Alexandria, and his followers mockingly paraded pagan artifacts in public, provoking pagan attacks. The Christians counter-attacked, and the pagans took refuge in the Serapeum. Emperor Theodosius, who had passed a decree closing all pagan temples and forbidding pagan worship in 391, sent a letter to Theophilus granting pardons to the pagans and instructing him to destroy the temple.

Nixey.jpgThe destruction of the Serapeum was celebrated by Christian chroniclers. “And that was the end of the vain superstition and ancient error of Serapis,” one concluded. Serapis was described as a “decrepit dotard.”

Christians are thought to have destroyed about two and a half thousand shrines, temples, and religious sites throughout Alexandria (a footnote explains that this figure derives from a fourth-century register of the city’s five districts). One Greek professor wrote, “The dead used to leave the city alive behind them, but we living now carry the city to her grave.”

About twenty years later, in 415 CE, the renowned philosopher, mathematician, and astronomer Hypatia of Alexandria was murdered by a Christian mob. This was the culmination of a chain of events arising from the clash between Orestes, Imperial Prefect of Alexandria, and Cyril, archbishop of Alexandria, over the city’s large Jewish population. Hypatia was a friend of Orestes, and Christians targeted her as a scapegoat for Orestes’ unwillingness to negotiate with Cyril. One day in March, she was attacked by a mob of Christians who dragged her to a nearby church, stripped her naked, and stabbed her with shards of pottery. Her body was dismembered and burned.

It is true that the conflict that led to Hypatia’s death was ultimately a political one and that her murder was not a spontaneous attack motivated solely by Christian hatred of paganism. But Hypatia’s murder shows that, regardless of their precise motivations, Christians had no qualms about brutally murdering one of Alexandria’s greatest thinkers. Hypatia’s death was even celebrated by later Christian chroniclers such as John of Nikiu, who equated her learning with “satanic wiles” and praised Cyril for eradicating idolatry in Alexandria.

Nixey does downplay the fact that both parties engaged in violence over the course of these events. Then again, her stated intent was to document Christian violence alone, and thus she cannot be faulted for her bias. Moreover, while it is true that pagan mobs committed sporadic acts of violence against Christians, these cannot justly be compared to Christian violence. The latter involved the destruction of cultural heritage (statues, shrines, temples, libraries), whereas the former arose as a response to the civilizational threat that Christianity represented.

The destruction of paganism also took place within monastery walls. Monks would write over the texts of Classical manuscripts with ecclesiastical literature, erasing them by scrubbing their surfaces with pumice stones. Cicero’s De re publica was written over by Augustine. A biography by Seneca was written over with the Old Testament. Archimedes’ Method of Mechanical Theorems was overwritten with a prayer book. It was only recently, with the aid of modern imaging technologies, that scholars were able to recover the Archimedes Palimpsest in its entirety.

Basil of Caesarea’s influential “Address to Young Men on Greek Literature” undoubtedly had an impact on which texts were preserved and which were not. In the essay, Basil (St. Basil “the Great”) outlined which works of Classical literature were acceptable in his eyes. He advised Christians to shun the bawdier and more violent works of Classical literature, as well as those works in which Greco-Roman deities were overtly praised. Many works were simply excised from the canon as a result. As for works of philosophy, monks had little interest in copying out the writings of philosophers who opposed Christianity, except with the express purpose of refuting them (as Origen did in his Contra Celsum).

The decline of Classical literature was thus “slow but devastating.” It is estimated that less than ten percent of Classical literature has survived into the modern era. In terms of Latin literature specifically, it is estimated than only one percent has survived. Interest in Classical authors reached a low point during the first few centuries of the Early Middle Ages, not to be revived until the late eighth century. Nixey writes:

From the entirety of the sixth century only ‘scraps’ of two manuscripts by the satirical Roman poet Juvenal survive and mere ‘remnants’ of two others, one by the Elder and one by the Younger Pliny. From the next century there survives nothing save a single fragment of the poet Lucan. From the start of the next century: nothing at all.

The Catholic Church did assimilate elements of Classical philosophy. Neo-Platonism, for instance, influenced a number of Christian philosophers, from Augustine, Origen, and Pseudo-Dionysius the Areopagite to later figures such as Marsilio Ficino and Ralph Cudworth. They represent Christianity at its best, i.e., its most Hellenized. But when one strips away the pagan veneer layered upon the Church and dives to the heart of Christian teachings (of which the early Christians are the best representatives), one finds that the general attitude toward Classical learning, and knowledge in general, is hostile. One writer railed against those who “put aside the sacred word of God and devote themselves to geometry . . . Some of them give all their energies to the study of Euclidean geometry, and treat Aristotle . . . with reverent awe; to some of them Galen is almost an object of worship.” This condemnation of worldly knowledge was common among early Christians. It is embedded in the Bible, beginning with Adam and Eve and the story of the Tower of Babel. This theme persists throughout scripture. Paul writes in his first letter to the Corinthians that “the wisdom of this world is foolishness with God” (1 Corinthians 3:19). Another passage in this letter is particularly illustrative of the Christian disregard for knowledge as well as of the slave morality inherent in Christianity:

. . . God hath chosen the foolish things of the world to confound the wise; and God hath chosen the weak things of the world to confound the things which are mighty; and base things of the world, and things which are despised, hath God chosen, yea, and things which are not, to bring to nought things that are. (1 Corinthians 1:27-28)

Nixeypapaerback.jpgCelsus observed that “slaves, women and little children” and “the foolish, dishonorable and stupid” were those most receptive to the Christian message, which is not surprising in light of the Christians’ contempt for the wise, the strong, and the honorable.

Book-burnings were not uncommon. The works of the Neo-Platonic philosopher Porphyry, for example, were burned on the orders of Constantine; about a century later, Theodosius II and Valentinian III also consigned his works to the flames. Ammianus Marcellinus writes that:

. . . innumerable books and whole heaps of documents, which had been routed out from various houses, were piled up and burnt under the eyes of the judges. They were treated as forbidden texts to allay the indignation caused by the executions, though most of them were treatises on various liberal arts and jurisprudence.

Indeed, although Christians ostensibly only burnt books pertaining to magic, divination, and Christian heresy, works of philosophy were sometimes lumped under this category. Dirk Rohmann writes:

Moreover, while there have been ancient precedents to suggest that certain philosophers were characterised as magicians, in Late Antiquity magic and heresy came to be linked more clearly to these philosophical traditions. . . . Heretics were thus not only understood as non-conformist Christians, but occasionally those pagans whose opinions informed Christian-heretical discourse could also be dubbed as heretics in Late Antiquity, as opposed to the modern understanding of the term heresy that is limited to Christians. Along with imperial and ecclesiastical legislation that outlawed magical, heretical and astrological texts, I have argued that within Christian communities an unwillingness arose not only to preserve texts on these subjects but also texts that were related to these genres or were considered the basis for astrological or heretical world-views.[1] [2]

A common belief among early Christians was that pagan works of art, literature, philosophy, and so on were demonic. They believed in the literal existence of demons, winged minions of Satan who enticed humans to commit sins. Pagan temples were thought to be centers of demonic activity. According to Augustine, “All the pagans were under the power of demons. Temples were built to demons, altars were set up to demons, priests ordained for the service of demons, sacrifices offered to demons, and ecstatic ravers were brought in as prophets for demons.”

This gave rise to great paranoia. Christians fretted over whether using the same baths as pagans, for example, would infect them with demons. One Christian wrote to Augustine asking him whether it would be all right for Christians to eat food found in a pagan temple in the event that they were starving and there was no other option. (Augustine replied that it would be better to die from starvation.) Paganism was described as if it were a disease. It was natural, then, that Christians would want to eradicate it.

Christians believed that pagan statues were possessed by demons and could only be purged of demonic influence if they were damaged in some form (at a minimum, by chopping off the nose or limbs). Dragging them, spitting at them, or throwing dirt at them was thought to be insufficient. The Christian mutilation of ancient statues can be seen in museums today. Nixey writes:

In Athens, a larger-than-life statue of Aphrodite has been disfigured by a crude cross carved on her brow; her eyes have been defaced and her nose is missing. In Cyrene, the eyes have been gouged out of a life-sized bust in a sanctuary of Demeter, and the nose removed; in Tuscany a slender statue of Bacchus has been decapitated. . . . A beautiful statue of Apollo from Salamis has been castrated and then struck, hard, in the face, shearing off the god’s nose. Across his neck are scars indicating that Christians attempted to decapitate him but failed.

It is also likely that some of the damage suffered by the Parthenon, particularly the East pediment (which depicts the birth of Athena), can be attributed to Christians. Images of gods at the Dendera Temple complex also show signs of having been attacked with blunt weapons.

The belief held by most Christians that paganism was demonic and diseased prevented them from peaceably tolerating their pagan neighbors. Constantine’s famous Edict of Milan, passed in 313 CE, nominally established religious freedom throughout the Empire, but persecution of pagans began soon after the edict was passed. Constantine’s biographer praised him for having “confuted the superstitious error of the heathen in all sorts of ways.” Indeed, during the latter half of his reign, Constantine himself ordered the pillaging and destruction of pagan temples, such as the temple of Asclepius in Cilicia and a temple of Aphrodite in Lebanon. He also ordered the execution of pagan priests. Statues were forcibly removed from temples and melted down, contributing to the growing wealth of the Church. Others were stolen and kept in the homes of wealthy Christians. The poet Palladas remarked of these that “here, at least, they will escape the cauldron that melts them down for petty change.”

nixeyNL.jpgConstantine’s son banned pagan sacrifices in 341, declaring that “superstition shall cease.” In 356, the worship of pagan images became a capital crime. He also ordered the closure of temples. Following the brief reign of Julian “the Apostate” (361-363), Rome was ruled by Christian emperors until the end. Julian was succeeded by Jovian, who ordered the destruction of the Royal Library of Antioch and reinstated the death penalty for those who worshiped pagan gods. Nicene Christianity was declared the official religion of the Empire in 380, during the reign of Theodosius I. From 389 to 392, Theodosius issued a series of decrees banning pagan sacrifices and other rituals, closing pagan temples, and abolishing pagan holidays. He declared,”No person shall be granted the right to perform sacrifices; no person shall go around the temples; no person shall revere the shrines.” He also disbanded the Vestal Virgins and the Olympic Games. In 399, he passed a decree authorizing temple destruction, announcing that “if there should be any temples in the country districts, they shall be torn down without disturbance or tumult. For when they are torn down and removed, the material basis for all superstition will be destroyed.”

The incident of the removal of the Altar of Victory in 382 is illustrative of the one-sidedness of the “tolerance” ostensibly accorded to all subjects of the Empire. Christians objected to the presence of the Altar of Victory in the Roman Senate House, and the Christian emperor Gratian had it removed. The senator Symmachus petitioned Valentinian II, requesting the restoration of the Altar and making an appeal to religious tolerance, but he was rebuffed.

In 399, Theodosius’ son Arcadius decreed that all remaining pagan temples should be demolished. In 408, his brother and co-emperor Honorius issued a decree proclaiming that “if any images stand even now in the temples and shrines, they shall be torn from their foundations . . . The buildings themselves of the temples which are situated in cities or towns or outside the towns shall be vindicated to public use. Altars shall be destroyed in all places.”

Nixey emphasizes that these were not hollow decrees. Christian records themselves attest to this. Marcellus, Bishop of Apamea, was described as “the first of the bishops to put the edict in force and destroy the shrines in the city committed to his care.” (He was later burnt alive by pagans in retaliation.) One Christian writer rejoiced that emperors would “spit in the faces of dead idols, trample on the lawless rites of demons, and laugh at the old lies.” Another gloated, “Your statues, your busts, the instruments of your cult have all been overturned – they lie on the ground and everyone laughs at your deceptions.”

It is estimated that in 312, about seven to ten percent of the Roman Empire was Christian (four to six million out of a population of about sixty million). Within a century, the reverse had come to pass, and between seventy and ninety percent of the Empire was Christian. Most conversions took place out of intimidation and were prompted by the destruction of temples and sacred objects. Libanius, who was banished from the Empire in 346, remarked at the end of the fourth century that temples were “in ruins, their ritual banned, their altars overturned, their sacrifices suppressed, their priests sent packing and their property divided up between a crew of rascals.”

Where the Christian destruction of Classical heritage is usually downplayed or overlooked, stories of Christian martyrs in late Antiquity have become ingrained in the popular imagination. Martyrs were venerated by the Church, and their stories were told and retold, often exaggerated and taken out of context. Thus there are some lingering misconceptions surrounding Christian martyrdom in ancient Rome.

The idea that Christians were tortured and executed en masse by a continuous succession of bloodthirsty Roman emperors is false. During the first two and a half centuries following the birth of Christ, the only instance of Imperial persecution of Christians was Nero’s brief persecution of them in 64. Over the course of three centuries of Roman rule, there were fewer than fifteen years of government-led persecution of Christians. Importantly, as Nixey notes, the Romans did not attempt to eradicate Christianity itself. If Rome had directed the full weight of its Imperial might toward halting the spread of Christianity in its earliest days, it would have succeeded.

After Nero, the Imperial persecution of Christians did not recommence until nearly two centuries later, during the reign of Decius. The Decian persecution began in 250 CE, after Decius decreed that all Romans had to perform sacrifices to him and to the Roman gods. His edict did not target Christians specifically; his intent was to unify the Empire and ensure loyalty from his subjects. Failure to adhere to the edict was punishable by death, but Christians were given the opportunity to apostatize. The edict lasted only one year. This was soon followed by the Valerian persecution, which was similar in effect and lasted from 257 to 260.

The most severe imperial persecution of Christians was the “Great Persecution” under Emperor Diocletian, which lasted from 303 to 313. Hundreds of Christians were killed, tortured, or imprisoned. However, the majority of Christians in the Empire were able to escape punishment, whether through apostasy, bribery, or fleeing the Empire. Diocletian’s efforts overall were ineffectual.

Nixey devotes a chapter to analyzing the correspondence between Pliny the Younger, governor of Bithynia, and Emperor Trajan on the subject of Christians in the Empire. In 112 CE, Pliny wrote Trajan asking for counsel on how to deal with local Christians, who were disrupting the peace. This letter (Epistulae X.96) is the first recorded mention of Christians by a Roman writer and provides much insight into how early Christians were perceived by the Romans. Pliny saw them as an irksome cult that undermined Imperial unity and provoked disorder. His “persecution” of Christians was born not out of fanatical hatred, but out of pragmatism. He did not object to them on religious grounds and never refers to them as being wicked, possessed by demons, and so on. Trajan’s response to Pliny states that Christians ought to be punished. But he adds one important clause: “These people must not be hunted out” (conquierendi non sunt).

Pliny thus saw execution as a last resort. He gave recalcitrant Christians multiple opportunities to comply with the law. Other Roman officials did the same. There is one account of a young Christian girl who voluntarily presented herself to the Roman governor Dacian in the hopes of being martyred. He did not want to kill her and implored her to comply: “Think of the great joys you are cutting off . . . The family you are bereaving follows you with tears.”

The glorification of martyrdom meant that many Christians were enthusiastic about being martyred. When the late-second century governor Arrius Antoninus executed some Christians in his province, local Christians flocked to him and demanded to be killed in a similar manner. This prompted him to remark, “Oh, you ghastly people. If you want to die you have cliffs to jump off and nooses to hang yourselves with.”

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It says something about Christianity that its greatest heroes are not those who achieved great things but rather those who were made to suffer. It brings to mind Julius Evola’s description of Christian asceticism as “a kind of masochism, of taste for suffering not entirely unmixed with an ill-concealed resentment against all forms of health, strength, wisdom, and virility.”[2] [3] It also attests to the inherent egalitarianism of Christianity; George Bernard Shaw once defined martyrdom as “the only way in which a man can become famous without ability.”

The life-negating nature of Christianity was also manifested in the Christian attitude toward everyday Roman pastimes. Christians were repelled by the Romans’ frank attitude toward sexuality and sought to suppress erotic art and literature. They denounced feasts of merriment, and a decree forbidding “convivial banquets in honor of sacrilegious rites” was passed in 407. Wrestling was labeled “the Devil’s trade.” Christians also railed against bathhouses, which functioned as town squares and were thought to be infested with demons. Statues of Roman deities that stood in bathhouses were often destroyed.

It is ironic that in their quest to divorce themselves from the material world, early Christian monks became obsessed with earthly sins to a pathological extent. Monks spent their days contemplating their sins and reproaching themselves. Early Christian descriptions of demons and the sins they incite are meticulous and extensive. Accounts of martyrdom often linger over the gruesome procedures by which Christians were supposedly killed and evince an almost masochistic preoccupation with torture.

Nixey is right to point out that the Romans did not celebrate abject licentiousness and debauchery, as is sometimes assumed. The Romans prized modesty (pudicitia or pudor) and self-discipline (gravitas). There were legal restrictions on sexuality, and hypersexuality was looked down on, as was effeminacy. Unlike Christians, though, the Romans embraced sexuality as a natural part of life and did not seek to smother it.

Nixey fails to make a similar clarification on the issue of religious tolerance. Her description of Roman civilization as “fundamentally liberal” in this regard is misleading. Romans were tolerant of others insofar as they made offerings to Roman gods and to the Emperor; the Empire enforced orthopraxy rather than orthodoxy. Hence, educated Roman elites, despite the fact that many were unbelievers, still made offerings to the gods and adhered to traditional Roman customs (mos maiorum).

Roman polytheism was pluralistic in the sense that a man could worship, say, both Jupiter and Isis or Mithras. Imported cults from Egypt and the East were introduced to Rome in the first century and gradually became a part of Roman religion (though they never acquired the status of traditional Roman deities). However, the government did place restrictions on cults that were perceived as a threat to Imperial unity. In 186 BCE, for example, the Senate prohibited the Bacchanalia (a mystery cult with roots in the Dionysian Mysteries) on the grounds that the cult’s secrecy could breed conspiracy and political subversion.

Of course, the purpose of the ban on the Bacchanalia was not to eradicate the cult, but to regulate it and ensure the supremacy of Roman religion. The ban merely placed initiates under the watch of consuls and stipulated that Bacchanalian rites required the approval of the Senate in order to be performed. This is a far cry from the Christian attitude toward pagans, which was one of unhinged hostility bent on the total eradication of paganism. Herein lies one of the essential differences between paganism and biblical monotheism.

Indeed, the extermination of paganism was celebrated by Christians. Isidore of Pelusium triumphantly declared in the early fifth century that “the pagan faith . . . [had] vanished from the earth.”[3] [4] In 423, Theodosius decreed that “the regulations of constitutions formerly promulgated shall suppress all pagans, although we now believe that there are none [emphasis mine].”[4] [5] By the time of Hypatia’s murder in 415, Classical paganism was in its death throes.

By the time Justinian ascended to the throne in 527, the destruction of paganism had more or less already taken place. Pagans were still around, but the greatest damage had already been done. Nixey overdramatizes Justinian’s closing of the Neo-Platonic Academy in 529, which was largely a question of ceasing to publicly fund the institution (she writes this off as “a finicky detail or two about pay”). The Ne-Platonic Academy could not boast a “golden chain” going back to Plato, as it possessed no direct links to the original Platonic Academy (which was destroyed when Sulla sacked Athens in 86 BCE). The closure of the Academy did not plunge Europe into the Dark Ages, as she claims. The “seven last philosophers” indeed fled Athens and sought refuge in the court of the Persian emperor Khosrow I, but they returned to Athens shortly thereafter. Upon their return, Justinian granted them residence in the Empire and permitted them to practice philosophy and teach privately. The teaching of philosophy in Athens continued for about fifty years, until Athens was sacked by the Slavs in 582.[5] [6] This is not to say that Justinian was innocent; he prohibited paganism, executed pagans, and staged book-burnings throughout the Empire.

Nixey’s implication is that the Dark Ages spanned the entirety of the Middle Ages. She does not elaborate on this, but one of her main influences is Edward Gibbon, whose view of the Middle Ages was notoriously dim. More recent medieval scholarship has called this trope into question. The first few centuries of the Early Middle Ages were characterized by cultural and economic decline, but the Middle Ages as a whole witnessed many great achievements. Three cultural renaissances occurred during the Middle Ages: the Carolingian Renaissance in the eighth and ninth centuries, the Ottonian Renaissance in the tenth century, and the Renaissance of the twelfth century. These periods saw a renewed interest in Greek and Roman philosophy, literature, science, and so on. Of course, the achievements that took place during the Middle Ages owe nothing to Christianity and everything to Europeans themselves. It is in spite of Christianity, and not because of it, that the medieval renaissances took place. It is in spite of Christianity that European civilization in general was able to attain such great heights.

There are a handful of sloppy errors throughout the book. For instance, Nixey’s assertion that the centuries after Constantine did not produce any satirical poets is false; there were some. They were generally unenthusiastic about Christianity. The final elegy by the sixth-century poet Maximianus, thought to be the last true Roman poet, discusses his impending death and has been interpreted as a lament on the decline of the pagan world.

Then there are some deeper flaws, in addition to those already mentioned. She projects eighteenth-century Enlightenment ideals onto Greco-Roman civilization, as suits her New Atheist fable. She overlooks the fact that philosophy and mysticism were not mutually exclusive in the ancient world. The boundary between philosophy and theurgy, mysticism, and magic was a blurry one; as mentioned earlier, condemning texts on magic and divination to the fire led to the burning of works of philosophy as well. Skepticism was also confined to the elites; most ordinary Greeks and Romans themselves did believe in the gods and supernatural forces.

She does not mention that the Roman aristocracy was in a state of decline, as this would undermine her praise of their atheism and cosmopolitanism. By the time of Constantine, the aristocracy had lost its martial spirit and had become soft and complacent. Ammianus Marcellinus bemoaned the fact that “the few houses that were formerly famed for devotion to serious pursuits now teem with the sports of sluggish indolence.”[6] [7] This made it easier for Christianity to infiltrate the elite. As the elite became more Christianized, many converted to Christianity out of a desire for upward mobility.

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Another flaw that stands out is the curious omission of a certain tribe. Nixey does not mention Jews outside the context of Hypatia’s murder other than to describe them as “the hated enemies of the Church,” citing John Chrysostom’s anti-Jewish homilies. But the Jews both directly and indirectly contributed to the destruction of the Classical world. The fanatical hatred and dogmatism of the early Christians was directly inherited from their Jewish forebears. Exodus 22:20 reads, “He that sacrificeth unto any god, save unto the LORD only, he shall be utterly destroyed.” Jews also engaged in the destruction of pagan statues, temples, and works of art themselves. During the Kitos War, for example, Jewish rebels led by Lukuas ravaged Cyrenaica, destroying pagan statues and temples as well as Roman official buildings and bathhouses. Additionally, they ethnically cleansed the region by brutally murdering as many as two hundred forty thousand of its inhabitants.[7] [8] The carnage was such that Rome had to restore the population by establishing new colonies there. Lukuas and the Jews then set fire to Alexandria, destroying Egyptian temples and desecrating the tomb of Pompey. This was but one of several Jewish rebellions against the Roman Empire.

The parallels between the Jewish and Christian crimes against pagans are striking. Roman authorities correctly recognized Christianity as a form of Judaism in disguise. The destruction of statues and the like was not unheard of in the ancient world, but it usually occurred in the context of Imperial conquest and regime change. The Jewish and Christian crimes against pagans, on the other hand, stemmed solely from the hatred and vengeance intrinsic to biblical monotheism. Both Jews and Christians claimed a monopoly on religious truth and declared that all “false” religions must be eradicated. Contrast this Semitic intolerance with Celsus’ assertion that “there is an ancient doctrine [ἀρχαῖος λόγος] which has existed from the beginning, which has always been maintained by the wisest nations and cities and wise men.”[8] [9] (Celsus goes on to exclude the Jews from the “wisest nations” and describes Judaism as a perversion of ancient wisdom.)

Both the Jewish and Christian attacks on Indo-European paganism were essentially ressentiment-fueled slave revolts. In a very literal sense: Jews in the Roman Empire actually did descend from slaves imported from the East, and Christianity’s earliest and most zealous converts were likewise drawn from the lowest rungs of society. Christianity appealed to slaves because, like Judaism, it prized all that represented the opposite of their superior masters. Nietzsche noted this parallel, remarking that Christianity stood “all valuations on their head” and that Judaism represented an “inversion of values.”[9] [10] [10] [11] Jan Assmann has used the term “normative inversion” to describe the process whereby elements of Judaism evolved as a conscious rebellion against Egyptian religion.[11] [12] The term could easily be applied to Christianity as well.

hypathie-L-wxkuQu.jpegIt is possible that Nixey decided to downplay Christianity’s Jewish roots in order to avoid potential accusations of anti-Semitism. If this is the case, it is a testament to the fact that, two thousand years after the Jewish-Roman Wars, Jewish subversion is still a very real phenomenon.

A Christian may retort that the actions of zealous monks two millennia ago have little bearing on Christianity today and as it evolved in Europe. However, one cannot truly understand Christianity – and thus the core that lies buried behind the magnificent edifice of the Catholic Church – without studying its early history and scripture. No amount of pagan influence can fully suppress the poison that lies at the heart of Christianity, which exists fundamentally at war with Indo-European paganism as well as with Europe itself.

I cannot recommend The Darkening Age without reservations, but it is nonetheless a compelling and powerfully-written account of the Christian destruction of Classical Antiquity. The errors scattered throughout are unfortunate, and one hopes that someday another Anglophone writer will come along and write a better popular work on the subject. But in the meantime, this book provides a solid counterweight to widespread misconceptions about early Christian history. It ably demolishes the myths which hold that Christianity triumphed solely through peaceful means, that early Christians were innocents who were barbarically slaughtered by evil Roman emperors, and that Christianity preserved more than it destroyed. None of the book’s flaws are so grave as to diminish the truth of its thesis. It serves as a potent reminder of the threat that biblical monotheism has posed and continues to pose to European civilization.

Notes

[1] [13] Dirk Rohmann, Christianity, Book-Burning, and Censorship in Late Antiquity: Studies in Text Transmission (Berlin: De Gruyter, 2016), p. 148.

[2] [14] Julius Evola, The Doctrine of Awakening: The Attainment of Self-Mastery According to the Earliest Buddhist Texts (Rochester, Vt.: Inner Traditions International, 1996), p. 74.

[3] [15] Peter Brown, Power and Persuasion in Late Antiquity: Towards a Christian Empire (Madison: University of Wisconsin Press, 1992), p. 128.

[4] [16] Ibid., p. 128.

[5] [17] Alan Cameron, “The Last Days of the Academy of Athens,” Proceedings of the Cambridge Philological Society, vol. 195 (1969), pp. 8, 25.

[6] [18] Ammianus Marcellinus, Res Gestae XIV.6.18.

[7] [19] Dio Cassius, Hist. rom. 5.68.32.

[8] [20] Origen, Contra Celsum 1.14.

[9] [21] Friedrich Nietzsche, Beyond Good and Evil, trans. Judith Norman (Cambridge: Cambridge University Press, 2001), p. 56 (§62).

[10] [22] Ibid., p. 84 (§195).

[11] [23]Jan Assmann, Moses the Egyptian: The Memory of Egypt in Western Monotheism (Cambridge: Harvard University Press, 1997), p. 31. Greg Johnson wrote an excellent series [24] of articles [25] on this book [26].

 

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[24] series: https://www.counter-currents.com/2014/07/notes-on-moses-the-egyptian/

[25] articles: https://www.counter-currents.com/2014/07/notes-on-moses-the-egyptian-part-2/

[26] this book: https://www.counter-currents.com/2014/07/notes-on-moses-the-egyptian-part-3/

 

vendredi, 17 août 2018

De l’esclavage des blancs et du martyre des Irlandais…

De L’esclavage irlandais en Amérique. En enfer ou à la Barbade, un livre écrit par Sean Callaghan révèle les vérités derrière les Irlandais qui ont été vendus en esclavage.

Après la bataille de Kinsale (1601), les Anglais avaient capturé quelque 30 000 prisonniers militaires, créant ainsi une politique officielle de bannissement ou de transport. James II encouragea la vente des Irlandais comme esclaves aux planteurs et aux colons des colonies du Nouveau Monde. La première vente enregistrée d’esclaves irlandais a eu lieu en 1612 dans une colonie située sur le fleuve Amazone.

whitecargo.jpgEn 1625, une proclamation officielle ordonna aux prisonniers irlandais d’être rassemblés et vendus comme esclaves aux planteurs anglais. Entre 1629 et 1632, un grand nombre d’Irlandais, hommes et femmes, furent envoyés en Guyane, à Antiqua et à Montserrat. En 1637, environ 69 % de la population de Montserrat était constituée d’esclaves irlandais. Il fallait acheter de nouveaux esclaves, de 20 à 50 livres sterling, des esclaves irlandais capturés et vendus pour 900 livres de coton. Les Irlandais sont devenus la plus grande source d’esclaves pour les marchands d’esclaves anglais.

De 1641 à 1652, plus de 550 000 Irlandais ont été tués par les Anglais et 300 000 autres ont été vendus comme esclaves. Comme de plus en plus d’hommes étaient transportés, laissant leurs femmes et leurs enfants derrière eux, ils étaient aussi rassemblés et vendus comme esclaves. Les Irlandaises et leurs filles étaient de moins bonne qualité que les esclaves noires et étaient considérées comme des esclaves domestiques.

En 1649, Cromwell entreprit une campagne de terreur en Irlande. Tous les soldats capturés ont été transportés pour être vendus en esclavage. Quelques mois plus tard, en 1650, 25 000 Irlandais étaient vendus à des planteurs à St. Kitt.

Au cours des années 1650, plus de 100 000 enfants irlandais, généralement âgés de 10 à 14 ans, ont été enlevés à leurs parents et vendus comme esclaves aux Antilles, en Virginie et en Nouvelle-Angleterre. En fait, plus d’Irlandais ont été vendus comme esclaves aux colonies américaines de 1651 à 1660 que la population totale « libre » existante des Amérique !

En 1652, Cromwell ordonna que les Irlandais soient transportés à l’étranger, à commencer par 12 000 prisonniers irlandais vendus à la Barbade. La fameuse proclamation « To Hell or to Connacht » fut publiée le 1er mai 1654, confisquant toutes les terres irlandaises, et les Irlandais indigènes devaient déménager à l’ouest du Shannon ou être transportés aux Antilles.

Pour accélérer le processus en 1657, la loi a été clarifiée comme suit : « Ceux qui ne parviennent pas à se transplanter dans Connaught ou Co Clare dans les six mois seront atteints de haute trahison… doivent être envoyés en Amérique ou ailleurs… les mers… les bannis qui reviennent doivent subir les souffrances de la mort en tant que criminels en vertu de cet acte, sans bénéficier du clergé. »

Ce n’était pas un crime de tuer des Irlandais, comme les soldats étaient encouragés à le faire, mais la traite des esclaves rentable à ignorer. En conséquence, 52 000 Irlandais ont été vendus à la Barbade et à Virginia uniquement. 30 000 Irlandais et Indiennes ont été faits prisonniers et ont été transportés et vendus comme esclaves. En 1656, le Conseil d’État de Cromwell ordonna que 1 000 filles irlandaises et 1 000 garçons irlandais soient rassemblés et emmenés en Jamaïque pour être vendus comme esclaves à des planteurs anglais.

hellbarbados.jpgDe 1600 à 1699, peu de gens comprennent que plus d’Irlandais étaient vendus comme esclaves que d’Africains.

Les contrats de service étaient un accord mutuel par lequel un agent vendait une période de temps en échange de son passage, en échange de quoi il recevrait un logement, de la nourriture, des vêtements et généralement un terrain à la fin du service. Mais les Irlandais étaient plus souvent une exception.

Parfois, l’esclavage n’était pas enregistré en tant que tel ou pas du tout enregistré. À partir de 1625, les Irlandais sont vendus avec un seul objectif : les esclaves. Il n’y avait pas d’entente, pas de protection, pas de choix. Ils ont été capturés et remis aux expéditeurs pour être vendus pour leur profit. Les profits étaient énormes, 900 livres de coton pour un esclave irlandais.

Tout le monde dans le commerce d’esclaves d’Irlande a réalisé un profit, à l’exception de l’esclave. Les esclaves irlandais et africains étaient logés dans les mêmes installations et appartenaient au propriétaire de la plantation. Les planteurs devaient payer plus cher pour un esclave noir. Les Noirs africains coûtent généralement entre 20 et 50 livres sterling, contre 900 livres de coton (environ 5 livres sterling) pour un Irlandais. Les Noirs ont été mieux traités. Le pape et tous les catholiques romains étaient considérés comme un ennemi de Dieu et de la civilisation. Toute infraction a été traitée avec sévérité. Beaucoup d’Irlandais sont morts suite à leur traitement. Tuer un esclave irlandais ne fut pas un crime, mais une perte.

Mais le Parlement avait besoin de protéger certaines esclaves. En 1677, le Parlement adopta la loi réglementant le traitement des esclaves dans les plantations britanniques, désignant les sanctions autorisées pour inclure les coups de fouet et les marques pour les délits d’esclaves commis contre un chrétien.

Les catholiques irlandais n’étaient pas considérés comme des chrétiens, donc ces protections ne s’appliquaient pas. Les planteurs ont commencé à élever les Irlandaises parce que c’était rentable. Les enfants des esclaves étaient eux-mêmes des esclaves. Les planteurs ont alors commencé à élever des femmes irlandaises avec des hommes africains pour produire plus d’esclaves qui avaient une peau plus claire et un prix plus élevé.

En 1681, une loi a été adoptée « interdisant la pratique d’accoupler les esclaves irlandaises aux hommes esclaves africains dans le but de vendre des esclaves. »

Non par considération morale, mais parce que les marchands d’esclaves y voyaient une concurrence. En 1691, à la suite de la bataille de la Boyne et de la défaite du roi James, la traite des esclaves irlandais disposait d’une nouvelle réserve de captifs prêts à être transportés. Au cours des 100 années suivantes, la politique est restée le transport d’hommes, de femmes et d’enfants irlandais, vendus comme esclaves, une politique de nettoyage ethnique.

Finalement, en 1839, un projet de loi a été adopté en Angleterre pour interdire ces activités, mettant fin à la traite des esclaves irlandais.

De L’esclavage irlandais en Amérique. En enfer ou à la Barbade, un livre écrit par Sean Callaghan,éd. Mainstream Publishing _ The White Slave, Richard Hildreth éd. Adamant Media Corporation.

Sources

http://www.irisheyesofva.com/wp-content/uploads/2018/05/Irish_Slavery.pdf

12:18 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : histoire, esclavae, servitude, irlande, états-unis | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

jeudi, 16 août 2018

Quel danger ? Le « marxisme culturel » ou le « poppérisme » à la sauce Soros ?

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Quel danger ? Le « marxisme culturel » ou le « poppérisme » à la sauce Soros ?

par Robert Steuckers

Dans son dernier bulletin d’information (1), le polémiste et publiciste flamand Edwin Truyens analyse les derniers soubresauts de la vie politico-culturelle flamande, marquée par la démission de trois organismes importants auparavant affiliés à l’OVV, le centre de concertation des associations flamandes (d’inspiration autonomiste ou nationaliste). Ces organismes estiment que ce centre de concertation n’a plus raison d’être car le repli sur une identité bien profilée, et la volonté de la défendre contre les aléas politiques de tous genres, ne serait plus à l’ordre du jour.

Pour Truyens, cette triple démission pourrait s’expliquer par la présence pronfondément ancrée de l’idéologie dominante en Occident que bon nombre d’observateurs ou de polémistes néerlandophones, à la suite de leurs homologues américains, appellent le « marxisme culturel » (« cultural marxism »). Truyens pense que ce vocable est inadéquat aujourd’hui même si le gramscisme de gauche a indubitablement marqué des points au cours des dernières décennies écoulées. Pour Truyens, et je suis d’accord avec lui, le déploiement, dans les sociétés occidentales, du popperisme est nettement plus patent et plus dangereux.

Par popperisme, il faut entendre une stratégie culturelle dérivée des écrits de Karl Popper, notamment de son livre le plus important, La société ouverte (The Open Society). Le livre manifeste de Soros porte d'ailleurs, lui aussi, pour titre Open Society. L’impact de ce livre culte du libéralisme anglo-saxon au sens le plus vaste du terme, englobant et le gauchisme et le libéralisme néolibéral, est impressionnant : des démocrates-chrétiens comme Herman van Rompuy ou des libéraux (thatchériens) comme Guy Verhofstadt ont été contaminés, rappelle Truyens, par cette idéologie qui rejette toutes les formes d’appartenance, de liens sociaux, ethniques ou non. Et, par voie de conséquence, vise à les détruire par le truchement de diverses stratégies. George Soros fut un lecteur de Popper et est l’un de ses disciples les plus virulents. Sa fondation tire son nom de l’ouvrage majeur de Popper : The Open Society Foundation. L’œuvre de dissolution des liens organiques soudant les sociétés et les peuples passe par le financement d’un nombre considérable de projets comme les femens, les groupes défendant les « droits » des LGTB, l’Istanbul Pride, des programmes d’apprentissage de l’anglais partout dans le monde, etc. Truyens rappelle qu’une simple visite au site de l’Open Society Foundation nous permet de découvrir, en date du 15 juillet 2018, un article sur la nécessité d’accueillir un maximum de réfugiés et un autre sur le grave danger que constituerait l’islamophobie. Ce n’est donc pas un « marxisme culturel », plus ou moins tiré des écrits (fumeux) de l’Ecole de Francfort ou, plus particulièrement, des thèses de Herbert Marcuse, qui téléguide toutes les initiatives qui ruinent aujourd'hui les peuples et les sociétés d’Europe occidentale mais un libéralisme qui prône l’ouverture de toutes les sociétés, ouverture qui a, bien sûr, pour résultat de les faire imploser, de les jeter dans les affres d’une déliquescence totale.

De même, Truyens considère que l’élection d’Emmanuel Macron est sans doute un effet de la stratégie poppérienne de Soros. Macron n’avait pas de parti derrière lui mais un mouvement récent, mis sur pied rapidement selon des tactiques éprouvées que la fondation de Soros avait appliquées ailleurs dans le monde. Qu’il y ait eu financement de Macron et du mouvement « En marche » ou non, la politique de Macron, comme celle des Merkel, Verhofstadt, van Rompuy et autres, suit une logique poppéro-sorosienne de dissolution des peuples, sociétés et Etats plutôt qu’une logique soixante-huitarde dérivée de l’Ecole de Francfort, instrument considéré dorénavant comme inadéquat, car il pourrait avoir des effets contraires à ceux escomptés.

Truyens constate que cette logique poppéro-sorosienne a contaminé certaines associations flamandes, auparavant ethnistes ou populistes, qui jugent désormais qu’une action coordonnée, visant à donner de la cohésion au politique, n’est plus nécessaire ou relève d’un passéisme qu’il convient de rejeter, selon les codes préconisés par les poppéro-sorosiens. Le pouvoir corrosif du poppérisme est bien plus efficace que le « marxisme culturel » des soixante-huitards d’antan, à l’exception sans doute de Cohn-Bendit, nouvel ami de Verhofstadt et aligné sur le poppérisme que combattaient les anciens gauchistes et les théoriciens de l’Ecole de Francfort.

Le problème, sur lequel Truyens vient de braquer un éclairage que l’on espère prometteur, devra être examiné en profondeur, par un retour à la théorie : rappelons-nous qu’un débat avait eu lieu dans les années 1970, entre tenants de l’Ecole de Francfort et tenants des thèses de Popper. Gauchisme et néolibéralisme poppérien se combattaient alors pour fusionner deux décennies plus tard, cette fois avec une prééminence progressive du poppérisme dès les premiers succès de Soros, avec, bien sûr, la bénédiction de l’Etat profond américain.

Les gauches et les droites populistes doivent impérativement forger, en commun, un arsenal idéologique pour combattre cette idéologie dominante et oppressante. Les initiatives de Chantal Mouffe, qui se positionne à gauche mais se réfère à Carl Schmitt, pourraient servir de base à cette reconquête, lancée au départ des deux extrémités du fer à cheval politique, qui ne s'opposeraient plus dans les arènes politiques ou dans des combats de rue mais encercleraient de concert, le marais libéral, selon une stratégie de convergence élaborée en son temps par Roger Garaudy.

Robert Steuckers.

(1) Kort Manifest, j. 36, nr. 244, juli-augustus 2018.

Moscou se veut désormais le protecteur des Kurdes

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Moscou se veut désormais le protecteur des Kurdes

par Jean-Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

Depuis les événements au Moyen-Orient, ceux que l'on nomme par facilité les Kurdes ont joué un rôle permanent dans les conflits entre puissances.

Les Kurdes ne sont pas généralement évoqués sous la forme d'une communauté. Nous avons nous-mêmes relaté le rôle de ceux que l'on appelle les Kurdes de Syrie, ayant joué un rôle important dans les batailles contre Daesh, généralement soit de leurs propres chefs, soit comme alliés des coalitions arabo-américaine, ces mêmes Kurdes de Syrie étant considérés par Bashar al Assad ou parfois par les Russes comme des obstacles à une réunification de la Syrie sous l'autorité de Damas. On mentionne aussi les Kurdes d'Irak, souvent proches des Kurdes de Syrie.

Recip Erdogan, dotés en Turquie d'une importante communauté de Kurdes turcs, disposant de larges pouvoirs d'auto-gouvernement, a toujours manifesté le refus de négocier avec les Kurde de Syrie ou d'Irak, de peur qu'ils ne s'allient avec les Kurdes de Turquie pour reconstituer une entité autonome établie à cheval sur des 3 territoires, Turquie, Syrie et Irak et susceptible de ressusciter l'antique Royaume du Kurdistan https://fr.wikipedia.org/wiki/Kurdistan . Celui-ci l'amputerait d'un petit tiers de son territoire.

Il faut ajouter que les Kurdes de Syrie, traditionnellement établis sur les vastes réserves pétrolières et gazières de la province de Deir Es Zor, à la frontière syro-turque, en jouent pour se rendre indispensables à toute exploitation sérieuse de ces ressources.

Rappelons que les Kurdes sont en majorité musulmans, mais de ce que l'on pourrait appeler en France des musulmans laïcs, ayant depuis longtemps renoncé aux prescriptions rigoristes de l'Islam, concernant notamment la nécessité de maintenir les femmes dans un rôle subordonné. Les Kurdes de Syrie et d'Irak, excellents combattants par ailleurs, se sont fait remarquer par la présence de militaires femmes dans leurs rangs, en uniforme et certaines ayant d'importantes responsabilités d'encadrement.

Les Kurdes se rapprocheraient dorénavant de Damas et de Moscou

Vu le poids politique des Kurdes de Syrie, les Etats-Unis ont longtemps réussi à les faire combattre contre Bashar al Assad aux côtés des autres mercenaires, provenant d'organisations terroristes, qu'ils recrutaient à cette fin en leurs fournissant des armes et des dollars. Cependant, ces derniers jours, un accord semblait conclu entre les Kurdes de Syrie et Damas, sur le base d'un respect réciproque et la renonciation à toute action agressive. On lira à ce sujet un article de EJ Magnier datant du 30/07 1). Celui-ci estime que cet accord obligera les Américains à cesser de manipuler la communauté kurde à son profit, et plus généralement à se retirer complètement de Syrie, n'ayant plus guère de moyens d'action.

Mais la Russie, jusqu'ici très réservée à l'égard des Kurdes parait désormais décidée à les aider. Elle ne s'adresse pas uniquement aux problèmes des Kurdes de Syrie mais à l'ensemble du problème kurde. On apprend, comme l'indique le message référencé ci-dessous de M.K. Bhadrakumar 2), qu'elle a facilité la création à Moscou d'une Fédération Internationale des Communautés Kurdes.

Cette Fédération sera animée par un certain Mirzoyev Knyaz Ibragimovich, intellectuel Kazakh renommé originaire des Kurdes d'Arménie. Elle devrait, dans l'esprit des autorités russes, être une « plate-forme » où pourraient se retrouver l'ensemble des Kurdes. L'objectif prioritaire devrait être d'encourager tous les Kurdes à lutter contre Daesh et les autres groupes terroristes.

Reste à savoir comment cette initiative sera reçue par les Kurdes de Syrie et d'Irak. Comment par ailleurs Recep Erdogan, allié actuel de la Russie, soutiendra-t-il cette démarche ?

On rappellera que depuis le 19e siècle, sinon avant, les Russes et les Kurdes ont eu des échanges politiques et culturels nombreux, dont le cœur se trouvait à Saint-Pétersbourg. Les slaves russes et les musulmans kurdes se sont retrouvés dans de nombreux domaines.

Références

1) https://ejmagnier.com/2018/07/30/why-will-the-us-leave-sy...

2) http://blogs.rediff.com/mkbhadrakumar/2018/08/07/russia-p...

 

jeudi, 09 août 2018

Le mouvement AUFSTEHEN de Sahra Wagenknecht fait polémique

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Le mouvement AUFSTEHEN de Sahra Wagenknecht fait polémique: « l’ouverture des frontières désavantage les plus pauvres de nos concitoyens »

Sahra Wagenknecht, Présidente de la fraction LINKS (« La Gauche ») à la Diète fédérale allemande, vient de créer un nouveau mouvement rassembleur, AUFSTEHEN (Debout) ; elle entend proposer et imposer une nouvelle politique d’asile dans son parti et dans la société allemande. Dans un article rédigé spécialement pour la Nordwest-Zeitung d’Oldenbourg, elle a fustigé le « ressentiments » qui animerait les militants de l’AfD mais aussi et surtout, « cette morale générale qui entend promouvoir une culture de l’accueil sans frontières ». Elle écrit : « Une politique réaliste de gauche rejette ces deux exigences maximalistes ». Ce texte a été écrit en collaboration avec le dramaturge berlinois Bernd Stegemann, également membre du nouveau mouvement rassembleur.

Selon Wagenknecht et Stegemann, « les nombreux volontaires de la société civile qui s’occupent d’intégrer les réfugiés » devront recevoir toute l’aide nécessaire mais, par ailleurs, la gauche ne doit plus se laisser dicter sa conduite « par des bandes de passeurs criminels qui amènent des gens en Europe par des voies illégales ». Parce qu’elle a écrit cet article, et quelques autres de même teneur, Wagenknecht a essuyé de vives critiques dans les rangs de son propre parti.

On lui reproche notamment cette phrase : « Nous pensons que la fixation sur la thème des réfugiés est l’expression d’une colère qui s’est accumulée au fil du temps et provient de tous autres domaines de la vie quotidienne. Celui ou celle qui n’a plus que des contrats de travail à durée limitée, celui ou celle dont la retraite est trop chiche et dont les enfants ne peuvent plus recevoir une éducation scolaire décente parce que les écoles publiques vont à vau-l’eau et qu’il manque des professeurs, eh bien, tous ceux-là ont plein de raisons d’être furieux contre ‘ceux d’en haut’ ».

Dans un entretien accordé au Spiegel, elle s’est exprimée sans détour : « Les frontières ouvertes n’apportent que désavantages aux plus pauvres de nos concitoyens car ils n’auront jamais l’opportunité de s’en aller ailleurs. Nous combattons la pauvreté dans les pays en voie de développement mais cela n’est pas possible si nous importons en Europe leur classe moyenne ».

Ex: http://www.zuerst.de

Querelle sur les transferts iraniens de liquidités: Washington fait pression sur l'Allemagne

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Querelle sur les transferts iraniens de liquidités : Washington fait pression sur l’Allemagne

Washington : Le gouvernement américain accentue ses pressions sur l’Allemagne pour empêcher une somme de 300 millions d’euros en avoirs iraniens de quitter l’Allemagne. Il s’agit d’avoirs appartenant à la banque publique commerciale euro-iranienne qui sont entreposés actuellement dans les coffres de la banque fédérale allemande. Téhéran veut se préparer à faire face aux sanctions élargies que lui impose Washington ; or, comme le versement d’une telle somme n’est plus possible, à cause des conditions qui ont été modifiées, le gouvernement iranien s’efforce de faire rapatrier cet argent en liquidités. Washington veut empêcher cette opération.

Le gouvernement américain compte sur un refus allemand de procéder à ce transfert de liquidités et se réfère aux nouvelles conditions régissant les transactions commerciales internationales qu’a acceptées la banque fédérale allemande. « Nous serions reconnaissants à nos partenaires du gouvernement allemand, s’ils admettent la nécessité de contrer les activités destructrices de l’Iran », a déclaré l’ambassade des Etats-Unis.  La décision de la banque fédérale allemande de rendre ses règles plus sévères, « contrecarrera les efforts problématiques de l’Iran, de faire transférer par avion, au départ de l’Allemagne, des cargaisons entières de liquidités ».

Ces nouvelles conditions pour les transactions, qui entreront en vigueur le 25 août prochain, veulent que, pour des paiements en liquidités aussi importants, il faut donner des explications, notamment pour empêcher le financement du terrorisme. Si les explications ne s’avèrent pas suffisantes, la transaction pourra être refusée. Les Etats-Unis reprochent à l’Iran d’utiliser l’argent demandé pour financer des activités terroristes au Proche Orient.

L’Allemagne, une fois de plus, s’est placée entre plusieurs chaises, parce que Berlin, comme toutes les autres capitales des pays de l’UE, ne veulent pas davantage heurter l’Iran, au moment où les Etats-Unis lui infligent de nouvelles sanctions. Le refus du transfert demandé pourrait avoir des conséquences fâcheuses pour l’Allemagne et pour l’Europe dans son ensemble.

Ex : http://www.zuerst.de  

lundi, 06 août 2018

Presseschau - August 2018

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Presseschau

August 2018

 

AUßENPOLITISCHES

 

Reform der Europäischen Union

Weniger EU ist mehr Europa

von Michael Paulwitz

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/weniger-e...

 

Rechtspopulisten-Stiftung in Europa

Bannon plant europäische Revolte

Vom Brexit und den Rechten in Italien inspiriert, will der ehemalige Chefstratege Donald Trumps nun das EU-Parlament aufmischen.

http://www.taz.de/!5518650/

 

EU-Wahlen 2019

Deutsche Politiker reagieren mit Sorge auf geplante Bannon-Stiftung

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/deutsch...

 

Bannon-Stiftung

Das Establishment zittert

von Boris T. Kaiser

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/das-estab...

 

Sonntagsheld (71) – Der Bannon-Maréchal-Komplex

https://sezession.de/58953/sonntagsheld-71-der-bannon-mar...

 

Europäische Asylpolitik

Macron beruft Botschafter in Ungarn wegen Pro-Orban-Memo ab

https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2018/macron-beru...

 

Polizei erschießt jungen Mann: Schwere Unruhen in Nantes

http://www.faz.net/aktuell/gesellschaft/menschen/unruhen-...

 

Nach tödlichen Schüssen

Ausschreitungen in Nantes gehen weiter

https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2018/ausschreitu...

 

Niederlande

Chef von Migrantenpartei fordert Holländer zum Verlassen des Landes auf

https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2018/chef-von-mi...

 

Kleine Entspannungsgesten zwischen Spanien und Katalonien

https://www.heise.de/tp/news/Kleine-Entspannungsgesten-zw...

 

Pressekonferenz

Puigdemonts letzter Akt in Deutschland

von Thorsten Brückner

https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2018/puigdemonts...

 

Spanien

Ein Land auf dem Weg ins Asylchaos

von Marco Pino

https://jungefreiheit.de/allgemein/2018/ein-land-auf-dem-...

 

(Globale Zu- und Abwanderung)

Einwanderung

Polen wirbt philippinische Gastarbeiter an

https://jungefreiheit.de/allgemein/2018/polen-wirbt-phili...

 

Absurdistan, Provinz Nord

Die Situation in Schweden

https://www.tichyseinblick.de/gastbeitrag/die-situation-i...

 

(Überforderter Zivilschutz)

Schweden: "Die größten Brände werden wir nicht löschen können"

50 Brände zählt Schweden im Moment. Es sei die schwierigste Situation, in der sich der Rettungsdienst jemals befunden habe, sagt der Chef des Zivilschutzes.

https://www.zeit.de/gesellschaft/zeitgeschehen/2018-07/sc...

 

Tarnkappenfregatte klar für den Einsatz

Die Modernisierung der russischen Marine schreitet voran. Nächste Woche wird in St. Petersburg das erste Schiff einer neuen Klasse von Tarnkappenfregatten für die russische Marine in Dienst gestellt.

http://www.kn-online.de/Nachrichten/Politik/Russlands-Mar...

 

Syrien: Rebellenkämpfer geben eine der letzten Provinzen auf

Im Süden von Syrien können Regimetruppen die Provinz Kuneitra übernehmen. Oppositionelle sollen nach einem Abkommen mit den Rebellen nach Idlib im Norden gehen dürfen.

https://www.zeit.de/politik/ausland/2018-07/syrien-rebell...

 

Mögliche Kooperation in Syrien - Kurden verhandeln mit Assad

https://www.zdf.de/nachrichten/heute/moegliche-kooperatio...

 

Syrienkonflikt

Israel bombardierte offenbar Ziele nahe dem Flughafen von Damaskus

Das Ziel soll ein Waffenlager der libanesischen Hisbollah-Miliz gewesen sein: Israel hat nach Angaben von Aktivisten und dem syrischen Staats-TV Stellungen in der Hauptstadt beschossen.

http://www.spiegel.de/politik/ausland/syrien-israel-bomba...

 

Naher Osten: Syrien meldet Luftangriff durch Israel

Israel hat nach syrischen Angaben Raketen auf Armeestellungen abgefeuert. In Daraa fehlen laut der Hilfsorganisation Oxfam Tausenden Menschen Wasser und Nahrungsmittel.

https://www.zeit.de/politik/ausland/2018-07/naher-osten-s...

 

Diskriminierung

Israel verabschiedet umstrittenes "Nationalitätsgesetz"

Benjamin Netanyahu sprach von einem "Schlüsselmoment" in der Geschichte des Zionismus und des Staates Israel: Mit knapper Mehrheit hat das Parlament ein Gesetz durchgebracht, das arabische Israelis diskriminiert.

http://www.spiegel.de/politik/ausland/israel-verabschiede...

 

Abstimmung in der Knesset

Israel beschließt Nationalitätengesetz

https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2018/israel-besc...

 

Islamische Flüchtlinge in Südostasien

Südkorea: Demonstranten wollen keine Asylbewerber im Land

https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2018/suedkorea-d...

 

China will Militärbeziehungen zu Afrika ausbauen

https://www.dw.com/de/china-will-milit%C3%A4rbeziehungen-...

 

Streit der Supermächte

„Amerika beginnt den größten Handelskrieg der Geschichte“

http://m.faz.net/aktuell/wirtschaft/amerika-beginnt-den-g...

 

Ehemalige US-Außenministerin

Rundumschlag: Albright attackiert Trump, Orbán und Putin

https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2018/rundumschla...

 

(So kommt die Hetze von oben unten an…)

Donald Trumps Hollywood-Stern mit Spitzhacke zertrümmert

https://www.derwesten.de/politik/donald-trumps-hollywood-...

 

(Gesetz gegen Maskierung von "Antifaschisten" in den USA)

A new bill aims to send masked Antifa activists to jail for 15 years

https://edition.cnn.com/2018/07/12/us/unmasking-antifa-ac...

 

Kuba führt strengere Regeln für den Privatsektor ein

https://www.nzz.ch/wirtschaft/kuba-fuehrt-neue-strengere-...

 

"Kommunismus" gestrichen

Was die neue Verfassung für Kuba bedeutet

Kubas Parlament hat eine Verfassungsreform abgesegnet. Darin taucht erstmals das Wort Privatbesitz auf. Und was steht sonst noch drin? Die wichtigsten Antworten.

http://www.spiegel.de/politik/ausland/kuba-was-die-verfas...

 

Reform: Kuba streicht "Kommunismus" aus der Verfassung

https://www.zeit.de/politik/ausland/2018-07/kuba-verfassu...

 

Venezuela: IWF prognostiziert Inflationsrate von einer Million Prozent

Wegen der Geldpolitik in Venezuela rechnet der Internationale Währungsfonds mit weiterem Preisverfall: Die Lage erinnere an die Weimarer Republik.

https://www.zeit.de/wirtschaft/2018-07/venezuela-hyperinf...

 

(Zur Situation in Südafrika)

Farmlands

https://www.youtube.com/watch?v=a_bDc7FfItk

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INNENPOLITISCHES / GESELLSCHAFT / VERGANGENHEITSPOLITIK

 

(Andreas Voßkuhle versucht sich in ideologischer Schützenhilfe…)

Populismus

Klopfzeichen aus der Karlsruher Echokammer

von Wolfgang Müller

https://jungefreiheit.de/wissen/2018/klopfzeichen-aus-der...

 

AfD-Parteitag

Ein Samstag im „bunten“ Augsburg

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/ein-sam...

 

AfD-Bürgerdialog in Dessau

Von Storch attackiert Merkel, „Dessau Nazifrei“ von Storch

https://www.mz-web.de/dessau-rosslau/afd-buergerdialog-in...

 

Beatrix von Storch in Hanau

Protest gegen AfD: Lautstark und friedlich

https://www.op-online.de/region/hanau/hanau-hunderte-demo...

 

AfD

Enthüllungsbuch: Verfassungsschutz forderte Höcke-Ausschluß

https://jungefreiheit.de/allgemein/2018/enthuellungsbuch-...

 

„Union der Mitte“

CSU-und CDU-Mitglieder stellen sich gegen Seehofer und hinter Merkel

https://www.berliner-zeitung.de/politik/-union-der-mitte-...

 

„Union der Mitte“

In CDU und CSU formiert sich Widerstand gegen angeblichen Rechtsruck

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/in-cdu-...

 

Einwanderungspolitik

Schäuble sieht kein Problem in offenen Grenzen

https://jungefreiheit.de/politik/2018/schaeuble-sieht-kei...

 

Pressekonferenz mit Merkel

Kanzlerin ohne Bedrängnis

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/kanzler...

 

Äußerungen über Flüchtlinge

Gemeinderat will Grünen-Politiker Palmer Maulkorb verpassen

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/gemeind...

 

Schleswig-Holstein

Kritik an Sexualerziehung: Winterhoff darf kein Richter werden

https://jungefreiheit.de/kultur/2018/kritik-an-sexualerzi...

 

Ausländer in der Bundeswehr

Armee vor dem Offenbarungseid

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/vor-dem-o...

 

Neuer Chef beklagt : „Die Luftwaffe befindet sich an einem Tiefpunkt“

http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/luftwaffen-chef...

 

Bundeswehr blamiert sich mit Transen-Soldaten

http://unser-mitteleuropa.com/2018/07/06/bundeswehr-blami...

 

(Ein FAZ-Kommentator mit dem üblichen angelernten eindimensionalen Geschichtsbild…)

Rommel statt Dragqueens : Poggenburgs Sehnsucht nach 1942

von Lorenz Hemicker

http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/andre-poggenbur...

 

Deutschland als Nuklearmacht?

„Noch immer wird Deutschland misstrauisch beäugt“

https://www.welt.de/politik/article180142080/Atomdebatte-...

 

Streitkräfte

Britische Streitkräfte auch nach 2020 in Nordrhein-Westfalen

https://www.nrz.de/politik/britische-armee-auch-nach-2020...

 

Paderborn

Das Militär wird länger in der Senne üben

Vielstimmige Debatte: OWL-Politiker sehen die Weichenstellung überwiegend positiv

https://www.nw.de/nachrichten/regionale_politik/22191352_...

 

"Osmanen Germania"

Innenminister Horst Seehofer verbietet rockerähnliche Gruppe

https://www.focus.de/politik/deutschland/rockeraehnliche-...

 

Verbotene Osmanen Germania

Das verbirgt sich hinter der türkischen Gang

http://www.sueddeutsche.de/panorama/osmanen-germania-port...

 

Platz am Humboldtforum

Streit um Einheitsdenkmal für Berlin eskaliert

Der politische Unmut über den Haushaltsausschuss des Bundestages wächst.

https://www.morgenpost.de/bezirke/mitte/article214735835/...

 

Kommentar

Wie mit dem Einheitsdenkmal umgegangen wird, ist ein Skandal

Das Einheitsdenkmal mit Hinhaltemanövern ins Wanken zu bringen, ist würdelos, meint Martin Nejezchleba.

https://www.morgenpost.de/meinung/article214738493/Wie-mi...

 

Paragraph 90 Strafgesetzbuch

2.500 Euro für eine zerschnittene Deutschlandfahne

von Martina Meckelein

https://jungefreiheit.de/allgemein/2018/2-500-euro-fuer-e...

 

Jewish Claims Conference

Deutschland hilft Holocaust-Opfern mit weiteren 75 Millionen Euro

https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2018/deutschland...

 

(Pädagogische Holocaust-Schülerausflüge sollen es richten…)

Judenhass weiter im Fokus

Antisemitismus: Übergriffe an Schulen und beim Sport

https://www.op-online.de/hessen/antisemitismus-hessen-jud...

 

„Antisemitismus ist unislamisch“

Interview mit dem Antisemitismusbeauftragten der Bundesregierung Felix Klein

https://www.welt.de/politik/deutschland/plus179337122/Ext...

 

Bundesregierung will Anlaufstellen für antisemitische Vorfälle schaffen

https://rp-online.de/politik/deutschland/antisemitismusbe...

 

Einheitsdenkmal

Geld für Einheitsdenkmal soll im September fließen

Grüne: Der Haushaltsausschuss darf das Projekt nicht weiter blockieren. Die Notarielle Beurkundung des Kaufvertrages ist im August.

https://www.morgenpost.de/berlin/article214897689/Geld-fu...

 

Nach Äußerung zum 20. Juli

AfD-Parteiführung distanziert sich von Steinke

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/afd-par...

 

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LINKE / KAMPF GEGEN RECHTS / ANTIFASCHISMUS / RECHTE

 

Masseneinwanderung gegen Kapitalismus

„Kanakisierung unserer Gesellschaft“

von Wolfgang Müller

https://jungefreiheit.de/kultur/gesellschaft/2018/kanakis...

 

Linke Migrations-Fantasien: Die Revolution soll einwandern

https://www.achgut.com/artikel/linke_migrationsfantasien_...

 

(Gegner der "multikulturellen Gesellschaft" werden als "Faschisten" attackiert)

Politischer Wandel

Migrationsforscherin sieht Europa in "präfaschistischer Phase"

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/migrati...

 

Grüne Jugend

Parteinachwuchs greift Habeck wegen Nationalhymnen-Zitats an

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/partein...

 

Prozess gegen Identitäre: Sellner pocht auf gewaltfreie Handlungen

https://derstandard.at/2000082795586/Prozess-gegen-Identi...

 

Prozeß gegen Identitäre Bewegung

Ohnmacht, Verzweiflung, Wut

von Thorsten Hinz

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/ohnmacht-...

 

Strafbare Gesinnungen? Prozeß gegen die Identitäre Bewegung

https://sezession.de/58746/strafbare-gesinnungen-prozess-...

 

Keine kriminelle Vereinigung: Freispruch in Identitären-Prozess

https://www.tagesstimme.com/2018/07/26/keine-kriminelle-v...

https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2018/prozess-geg...

 

Freispruch für die Identitären!

https://sezession.de/58947/freispruch-fuer-die-identitaeren

 

Warum ich unseren Freispruch nicht feiere

Von Martin Sellner

https://sezession.de/59039/warum-ich-unseren-freispruch-n...

 

Urteil im NSU-Prozeß

Eine Bühne für die radikale Linke

von Hinrich Rohbohm

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/eine-bu...

 

Linke Sammlungsbewegung

Wagenknecht macht ernst

https://jungefreiheit.de/allgemein/2018/wagenknecht-macht...

 

Mühlheim

Populisten-Floskeln auseinander genommen

Themenabend über den Rechtsruck: Persönliche Abstiegsängste

https://www.op-online.de/region/muehlheim/beim-themenaben...

 

Parteitag der AfD in Augsburg (JF-TV Reportage)

https://www.youtube.com/watch?v=xUyMXLgotGU

 

AfD-Parteitag

Roth kritisiert Friedrich für „Linksfaschisten“-Äußerung

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/roth-kr...

 

(Zitat: "Das neue bundesweite Netzwerk, in dem sich mehr als 30 Flüchtlingsinitiativen und zivilgesellschaftliche Organisationen wie etwa der Berliner Flüchtlingsrat Medico International, die Naturfreundejugend Deutschland oder die Interventionistische Linke (IL) zusammengeschlossen haben, fordert ein Ende der `Abschottung Europas´...")

Flüchtlinge Protest gegen das Sterben

Das Netzwerk „Seebrücke“ fordert Schutz für Bootsflüchtlinge. Dafür geht das Bündnis am Samstagabend auf die Straße.

http://www.fr.de/frankfurt/fluechtlinge-protest-gegen-das...

 

(Neues Netzwerk "Seebrücke" der linken Einwandererlobby)

Offenbacher solidarisch mit Seenotrettung

Kundgebung vor Rathaus: „Wir hätten sie retten können“

https://www.op-online.de/offenbach/offenbacher-zeigen-sic...

 

(Physiognomik von "Antifaschisten"…)

Einige Demonstranten

Proteste bei AfD-Parteitag in Neu-Isenburg: Bilder

https://www.op-online.de/region/neu-isenburg/proteste-afd...

 

Burgscheidungen

Treffen mit 1000 Teilnehmen

Buntes Dorffest gegen rechtsnationales AfD-Treffen

https://www.op-online.de/politik/rechter-afd-fluegel-trif...

 

(Skurril. Die übliche linke Opfer-Geschichte?...)

Die Polizei sucht nun Zeugen

Blutige Auseinandersetzung bei AfD-Veranstaltung

https://www.op-online.de/region/hanau/zwei-maenner-attack...

 

Linksextremismus

Regierung: Rote Hilfe verfolgt weiter verfassungsfeindliche Ziele

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/regieru...

 

(Demonstration "Ausgehetzt")

Öffentliches Meinungsklima

München: Demonstranten werfen CSU Hetze vor

https://jungefreiheit.de/politik/2018/muenchen-demonstran...

 

Frankfurt

Demonstration

Linksradikale ziehen durch das Gerichtsviertel und fordern Freilassung der G20-Randalierer

http://www.fnp.de/lokales/frankfurt/Linksradikale-ziehen-...

 

Linksextreme Demo startet in städtischer Liegenschaft

Selbstdemontage des Rechtsstaats in Frankfurt nicht weiter hinnehmbar

http://www.bff-frankfurt.de/artikel/index.php?id=1320

 

Stadt Frankfurt – ein Fall für den Verfassungsschutz

Skandal um das Klapperfeld weitet sich immer weiter aus

http://www.bff-frankfurt.de/artikel/index.php?id=1322

 

Universitätsgebäude

Nordrhein-Westfalen geht gegen Hausbesetzer in Aachen vor

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/nordrhe...

 

Nach Angriff auf Verbindungsstudenten

Polizei durchsucht linken Szenetreff in Greifswald

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/polizei...

 

„Hack the System!“

Linksextremisten bereiten Cyberattacken auf Staat und Wirtschaft vor

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/linksex...

 

Mutmaßliche Linksextremisten

Linksextreme attackieren und bedrohen FPÖ- und AfD-Abgeordnete

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/linksex...

 

Linksextremismus

Weiterer Anschlag auf AfD-Abgeordneten: Radbolzen von Auto entfernt

https://jungefreiheit.de/politik/2018/weiterer-anschlag-a...

 

Linke Gewalt

Buchlesung mit Dr. Weißmann über die 68-er führt in Münster zu linksradikalen Tumulten

https://philosophia-perennis.com/2018/04/26/buchlesung-mi...

 

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EINWANDERUNG / MULTIKULTURELLE GESELLSCHAFT

 

Asylkompromiß zwischen CSU und CDU

Mit der Spritzpistole gegen Waldbrände

von Felix Krautkrämer

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/mit-der-s...

 

Grüne, Linke, Journalisten

Von Wut-Smiley bis Brechreiz: Asylkompromiß sorgt für Empörung

von Felix Krautkrämer

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/von-wut-s...

 

Gastbeitrag von Norbert Blüm

Wo, C, bist du geblieben?

http://www.sueddeutsche.de/politik/gastbeitrag-von-norber...

 

Asyldebatte

Blüm attackiert Unionsparteien und Einwanderungs-Kritiker

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/bluem-a...

 

Kirchen und Flüchtlingshilfe

Kardinal Marx greift CSU an

https://jungefreiheit.de/politik/2018/kardinal-marx-greif...

 

Asyldebatte

Wegen Seehofer: „Moabit hilft“ lehnt Nachbarschaftspreis ab

https://jungefreiheit.de/allgemein/2018/wegen-seehofer-mo...

 

„Union der Mitte“

Bildungsministerin erklärt Asylkrise für überwunden

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/bildung...

 

Hunderte Flüchtlinge stürmen in spanische Nordafrika-Exklave

https://www.gmx.net/magazine/politik/fluechtlingskrise-in...

 

Nach Grenzstürmung

Ceuta: Schwarzafrikaner greifen spanische Polizisten an

https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2018/ceuta-schwa...

 

(Ein nicht untypisches Psychogramm…)

Asylpolitik

Schweden: Studentin verhindert Abschiebung nach Afghanistan

https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2018/schweden-st...

 

(gleiches Muster…)

Ausweisung per Flugzeug

Finnland: Grünen-Mitarbeiterin scheitert mit Abschiebe-Verhinderung

https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2018/finnland-gr...

 

(… auch ein Psychogramm…)

Ermordete Studentin

EKD-Chef verurteilt Haßkommentare im Fall Sophia L.

https://jungefreiheit.de/kultur/gesellschaft/2018/ekd-che...

 

Appell an Kanzlerin

Rheinstädte wollen mehr Flüchtlinge aufnehmen

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/rheinst...

 

Freiburg und Solingen

Weitere Städte wollen Mittelmeer-Flüchtlinge aufnehmen

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/weitere...

 

Auswärtiges Amt

Über 300.000 Personen kamen per Familiennachzug

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/ueber-3...

 

Einreise per Flugzeug

Mit dem Asyl-Flieger nach Deutschland

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/mit-dem...

 

Migration: Fast jeder Vierte in Deutschland hat einen Migrationshintergrund

https://www.zeit.de/gesellschaft/2018-08/migration-deutsc...

 

(Ein Mensch, den wir dringend im Land benötigen)

Rückführung gescheitert

Verurteilter Gewaltverbrecher beantragt Asyl in Berlin

Die Rechtsanwältin des 25-Jährigen verhinderte seine Abschiebung in die Türkei. Die Bundespolizei musste die Rückführung abbrechen.

https://www.morgenpost.de/berlin/article214949803/Verurte...

 

(Ein schlechtes Geschäft)

Polen und Ungarn abgestraft

EU will 400 Euro für jeden Eingewanderten zahlen

https://jungefreiheit.de/wirtschaft/2018/eu-will-400-euro...

 

Flüchtlingshelfer

„Lifeline“: Kapitän auf Kaution frei – Böhmermann ruft zu Spenden auf

https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2018/lifeline-ka...

 

(Spendengelder fließen)

Prominente Unterstützung für Lifeline

ProSieben-Moderator ruft zu Spenden für Flüchtlingsschiff auf

https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2018/prosieben-m...

 

Europapreis

SPD-Fraktion in Bayern zeichnet „Lifeline“-Kapitän aus

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/spd-fra...

 

(Ein weiterer Pressekommentar, der die Dimension des anrollenden Problems nicht ansatzweise verstanden hat)

Flüchtlingshelfer werden kriminalisiert

Kommentar: Stolz auf Europa?

https://www.op-online.de/politik/kommentar-stolz-europa-s...

 

Sea-Watch

Malta hindert weiteres deutsches NGO-Schiff an Weiterfahrt

https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2018/malta-hinde...

 

Gerettete Migranten bedrohen italienische Schiffsbesatzung

https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2018/gerettete-m...

 

Seenotrettung

Italienisches Boot bringt Flüchtlinge nach Libyen – Kritik von Reisch

https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2018/italienisch...

 

Rettungseinsätze vor libyscher Küste

„Aquarius“ sticht wieder in See

https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2018/aquarius-st...

 

Ostwestfalen-Lippe

Flüchtlingsbürgen erhalten Zahlungsbescheide – Klagen angekündigt

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/fluecht...

 

Über 50 Personen an Bord

Bislang größte Abschiebeaktion nach Afghanistan

https://jungefreiheit.de/politik/2018/bislang-groesste-ab...

 

AfD-Anfrage

Tausende abgelehnte und ausgereiste Asylbewerber zurück in Deutschland

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/tausend...

 

Bundespolizei

Jede zweite Abschiebung mißlingt

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/jede-zw...

 

Asylbewerber

Tausende beantragen Familiennachzug

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/tausend...

 

Migration

Auch qualifizierte Einwanderung öffnet die „Büchse der Pandora“

von Manfred Ritter

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/auch-qual...

 

Im Namen der Vielfalt

Gütersloh will Stadt „multikulturell durchmischen“

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/gueters...

 

Fernsehtip

"Aus den Flüchtlingen der achtziger Jahre wurde ein gefürchtetes Phänomen"

von Christian Vollradt

https://jungefreiheit.de/kultur/medien/2018/aus-den-fluec...

 

Betrug mit mehreren Identitäten

Niedersachsen: Asylbewerber erschleicht fast 25.000 Euro Sozialleistungen

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/nieders...

 

(Die neue SPD…)

Neuötting

Mit Kopftuch und Dirndl für Erdogan

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/mit-kopft...

 

Islam in Deutschland

Kaufbeuren: Bürger stimmen gegen Moscheebau

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/kaufbeu...

 

(Zuwanderungsprobleme werden als "Extremismus"-Probleme deklariert)

Beratungsstelle zu Extremismus-Prävention

„Wir hören zu, ohne zu urteilen“

https://www.op-online.de/offenbach/beratungsstelle-extrem...

 

Polizei nimmt kriminelle Familien-Clans ins Visier

https://www.ndr.de/nachrichten/niedersachsen/hannover_wes...

 

Im Wert von zehn Millionen Euro

Polizei beschlagnahmt 77 Immobilien von Araber-Clan

https://jungefreiheit.de/kultur/gesellschaft/2018/polizei...

 

Hanau

Sexualdelikt auf Hauptfriedhof: So verhalten Sie sich richtig

https://www.hanauer.de/ha_50_111557048-29-_Sexualdelikt-a...

 

Offener Brief

Tschetschenen erheben Vorwürfe gegen Cottbusser Polizei

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/tschets...

 

Kriminalstatistik

„Migrantengewalt wird Deutschen in die Schuhe geschoben“

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/migrant...

 

Spieler veröffentlicht Video

Naziparolen gegen Mannschaft der Spvgg. Dietesheim: Polizei ermittelt

https://www.op-online.de/region/muehlheim/naziparolen-mai...

 

Freundschaftsspiel mit Betonung

Nach Rassisten-Angriff: Fußballer setzen Signal

https://www.op-online.de/region/muehlheim/nach-rassisten-...

 

Gewalt gegen Rettungskräfte

Fußabtreter der Nation

von Hans-Hermann Gockel

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/fussabtre...

 

Messerattacke

Flughafen Düsseldorf: Angreifer verletzt Sicherheitsmann schwer

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/flughaf...

 

Staatsanwaltschaft

Fall Susanna F.: Ali Bashar soll weiteres Kind vergewaltigt haben

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/fall-su...

 

In Pankower Park ermordet

Seine DNA verriet den Killer von Melanie Rehberger

https://www.bz-berlin.de/berlin/pankow/seine-dna-verriet-...

 

Ausländer gegen Schüler im Allgäu

„Früher gingen die Mädchen gerne fort“

von Lukas Steinwandter

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/frueher...

 

Angriffe im öffentlichen Raum

Berlin: Mehrere Fälle von Ausländergewalt am Wochenende

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/berlin-...

 

Gewalttat in Lübeck: Mehrere Verletzte in einem Bus

https://www.huffingtonpost.de/entry/berichte-uber-gewaltt...

 

(Zum Fall in Lübeck ein Kommentar)

Sonntagsheld (70) – Knüppel auf den Kopf

https://sezession.de/58856/sonntagsheld-70-knueppel-auf-d...

 

Hessen

Trio greift Soldaten in Bad Hersfeld an

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/trio-gr...

 

Vortäuschung einer Straftat

Angriff auf Soldaten war frei erfunden

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/angriff...

 

(Die beschriebenen Menschen sind Sinti und Roma)

Massenschlägerei in Gelsenkirchen

50 Menschen schlagen mit Stühlen und Baseballschlägern aufeinander ein

https://www.derwesten.de/staedte/gelsenkirchen/massenschl...

 

Mehrjährige Haftstrafen

Dessau: Eritreer wegen Gruppenvergewaltigung verurteilt

https://jungefreiheit.de/allgemein/2018/dessau-eritreer-w...

https://www.focus.de/regional/sachsen-anhalt/dessau-rossl...

 

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KULTUR / UMWELT / ZEITGEIST / SONSTIGES

 

Gespräch mit einem Schlossgestalter

„Das ist die Sehnsucht nach Schönheit“

Sebastian Rost verziert den Berliner Stadtschloss-Nachbau mit barockem Dekor. Dabei ist der 49-jährige Stuckateur ein Gegner des Wiederaufbaus.

http://www.taz.de/Gespraech-mit-einem-Schlossgestalter/!5...

 

Neue Altstadt Frankfurt

„Städte mit historischem Kern sind beliebter“

http://www.fr.de/frankfurt/neue-altstadt-frankfurt-staedt...

 

Stuttgart 21

Teurer Machbarkeitswahn

von Henning Lindhoff

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/teurer-ma...

 

(Zwangsfinanziertes Fernsehen versucht AfD totzuschweigen)

Wegen Nichteinladung von AfD-Politikern

Holm wirft ARD Nanny-Journalismus vor

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/holm-wi...

 

Studie zur Berücksichtigung der Oppositionsparteien im öffentlich-rechtlichen Rundfunk am Beispiel der vom NDR produzierten Nachrichtensendung "Tagesschau"

https://afd-fraktion-hamburg.de/wp-content/uploads/2018/0...

 

Politiker-Statements

Diskriminiert die „Tagesschau“ die AfD?

https://jungefreiheit.de/kultur/medien/2018/diskriminiert...

 

(Vorwürfe: Medien machten AfD erst bundestagsfähig…)

Sommerpause

Talksendungen machen Urlaub

https://www.volksstimme.de/kultur/kino-tv/sommerpause-tal...

 

Das Höhlendrama von Thailand und die Medien

Grenzenlose Naivität

von Boris T. Kaiser

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/grenzenlo...

 

(Gewalt- und Mordaufrufe vom Chef der Satire-Zeitschrift Titanic, Tom Wolff)

Shitshorm gegen die „Zeit“

Rückzugsgefecht der Gesinnungstaliban

von Thorsten Hinz

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/rueckzugs...

 

Meinungsfreiheit

Facebook duldet Holocaust-Leugnungen

https://jungefreiheit.de/kultur/medien/2018/facebook-duld...

 

Vielfalt und Sexismus

Fifa fordert weniger schöne Frauen bei WM-Ausstrahlung

https://jungefreiheit.de/kultur/gesellschaft/2018/fifa-fo...

 

(Migranten suchen schuld für eigene Fehler bei angeblich diskriminierenden Deutschen…)

Hashtag "MeTwo"

Schuldzuweisungen für das eigene Versagen

von Boris T. Kaiser

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/schuldzuw...

 

Australische Münzprägeanstalt reagiert auf Sexismus-Vorwürfe bei Sparschweinen

https://www.wochenblatt.de/news-stream/deutschland-welt/a...

 

(Feministische Mutter hat Kind vorgeschoben…)

Weil Siebenjährige protestierte: Straßenschild wird geändert!

https://www.brigitte.de/aktuell/buzz/neuseeland--siebenja...

 

Auch Frankfurt bekommt dauerhaft queere Ampelpärchen

https://www.mannschaft.com/2018/07/auch-frankfurt-bekommt...

 

Auftritt beim Berliner CSD

Morddrohungen und Polizeischutz wegen "Allah is gay"-Shirt

Der Ex-Muslim Amed Sherwan wird beim Berliner CSD mit dem T-Shirt laufen, wird deshalb bedroht. Im Gespräch zeigt er sich erschüttert.

https://www.morgenpost.de/berlin/article214948721/Morddro...

 

Ja-heißt-Ja

Spanien plant Verschärfung des Sexualstrafrechts

https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2018/spanien-pla...

 

Erziehungsnotstand und Widerstand – ein Aufruf

https://sezession.de/58735/erziehungsnotstand-und-widerst...

 

Schleswig-Holstein

Schüler schwänzt Moschee-Besuch: Eltern sollen Bußgeld zahlen

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/schuele...

 

Streit um „Wohlfühllabel“-Äußerung

Lesben- und Schwulenverband: Wagenknecht schürt Homophobie

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/lesben-...

 

Kunstaktion in Luzern: Handyklingeln vom Kirchturm

"Wenn dieser bekannte Ton plötzlich von oben erklingt, sind die Leute verwirrt"

https://www.domradio.de/themen/bist%C3%BCmer/2018-07-10/k...

 

Ausscheiden bei der Fußball-WM

Mazyek fordert Rücktritt von Grindel und Bierhoff

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/mazyek-...

 

(Horror, in Kroatiens Fußball wird nicht mit Multikulti und Islam kokettiert…)

Der ganz normale Nationalismus: Kroatiens Koketterie mit dem Ustascha-Regime

https://www.gmx.net/magazine/sport/fussball/wm/normale-na...

 

(Nachklapp zum Finale der Fußball-Weltmeisterschaft)

Montagsheld (69) – Schwarz-Weiß-Malerei

https://sezession.de/58751/montagsheld-69-schwarz-weiss-m...

 

#MeTooFoot

WM-Feier in Paris: Opfer sexueller Übergriffe sollen sich bei Polizei melden

https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2018/wm-feier-in...

 

Özil verteidigt Foto mit Erdogan und schießt gegen Medien

https://www.welt.de/sport/fussball/article179774764/Mesut...

 

Mesut Özils brutale Breitseite gegen den DFB-Präsidenten

https://www.welt.de/sport/article179798840/Mesut-Oezil-Br...

 

Mesut Özil tritt aus Nationalmannschaft zurück

https://www.welt.de/sport/fussball/article179781626/Mesut...

 

Pressestimmen zum Özil-Rückritt

"Mit dieser Generalabrechnung macht er sich selbst zum Buhmann"

Verlierer auf beiden Seiten - das ist der Tenor der deutschen Pressestimmen nach dem Rücktritt Mesut Özils. Die Nationalmannschaft verliert einen genialen Spieler - und Özil selbst verspielt ein wichtiges Gut.

http://www.spiegel.de/sport/fussball/mesut-oezil-was-die-...

 

Für DFB-Chef Grindel geht es jetzt um viel mehr als nur seine Zukunft

https://www.welt.de/sport/article179799738/Fall-Oezil-Fue...

 

Bundesjustizministerin

Barley warnt nach Özil-Rücktritt vor Rassismus

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/barley-...

 

Grünen-Chef zum Fall Özil

Habeck: Saat der politischen Rechten geht auf

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/habeck-...

 

(Sorge um das Image der Integrations-Vorzeigeobjekte)

Nationalmannschaft

Fall Özil: Schäuble gibt DFB Hauptschuld

https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/fall-oe...

 

(Zu den altbekannten Thesen von Andreas Zick)

Der Fall Özil

Die Schimäre von der rassistischen Gesellschaft

von Lukas Mihr

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/die-schim...

 

Unsere Radikalität

Von Johannes Poensgen

https://sezession.de/58698/unsere-radikalitaet

 

Affirmative Action

Rassismus im Gewand der Minderheitenförderung

von Lukas Mihr

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/rassismus...

 

(Zum neuen Buch von Thilo Sarrazin)

Meinungsfreiheit

Eine unbequeme Wahrheit

von Jörg Kürschner

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/eine-unbe...

 

Wegen Roland Tichy

Friedrich Merz lehnt Ludwig-Erhard-Preis ab

https://jungefreiheit.de/kultur/gesellschaft/2018/merz-le...

 

Neue Regeln für Überläufer

Von Götz Kubitschek

https://sezession.de/59010/neue-regeln-fuer-ueberlaeufer

 

Nathalie Quintane: „Wohin mit den Mittelklassen?“

https://sezession.de/58604/nathalie-quintane-wohin-mit-de...

 

Demokratie

Multikulti-Nachbarschaft verringert Wahlbeteiligung Deutscher

https://jungefreiheit.de/wissen/2018/multikulti-nachbarsc...

 

Flüchtlinge mit bunten Federn

Laissez-faire im Umgang mit Nilgänsen?

http://www.bff-frankfurt.de/artikel/index.php?id=1317

 

(Einwanderung, Diversity…)

Invasive Art 

Kalikokrebs bedroht deutsche Gewässer

Er frisst Unmengen und vermehrt sich rasend schnell: Der aus Nordamerika eingeschleppte Kalikokrebs wütet in deutschen Gewässern. Umweltschützer überlegen nun sogar, Seen trockenzulegen.

http://www.spiegel.de/wissenschaft/natur/kalikokrebs-in-d...

 

"Eine sehr gute Qualität"

Geschäftsmann will Gletschereis an ausgewählte Bars verkaufen

Salz aus dem Himalaya, Rindfleisch aus Kobe - keine Idee scheint Freunden exklusiver Genüsse zu verrückt zu sein. Jetzt will ein Norweger Cocktail-Eiswürfel von einem Gletscher anbieten, Umweltschützer sind alarmiert.

http://www.spiegel.de/wirtschaft/unternehmen/eiswuerfel-v...

 

Beschwerdebrief an Werberat

Grüne nehmen Nutella ins Visier

https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2018/gruene-ne...

 

Sonntagsheld (68) – Etiam si omnes..

https://sezession.de/58738/sonntagsheld-68-etiam-si-omnes

 

Das war’s. Diesmal mit: Schwarzen Fußballspielern, neostalinistischen Verhören und Feridun Zaimoglu

von Ellen Kositza

https://sezession.de/58745/das-wars-diesmal-mit-schwarzen...

 

Referentin der Amadeu Antonio Stiftung

Naidoo siegt im Antisemitismusstreit

https://jungefreiheit.de/kultur/gesellschaft/2018/naidoo-...

 

Das war’s. Diesmal mit: Auschwitz als Chance …

Von Ellen Kositza

https://sezession.de/58923/das-wars-diesmal-mit-auschwitz...

 

(Interview mit Heinz Bude über 1968)

"Wir rennen los, aber wissen nicht wohin"

https://www.taz.de/!5518533/

 

(Beginn des bargeldlosen Zeitalters)

Commerzbank

Kunden kommen wegen Buchungspanne nicht an ihr Geld

https://www.focus.de/finanzen/banken/konten-ploetzlich-le...

 

(SPD schon 1922 gegen Abschiebungen)

Die SPD verhinderte beizeiten Hitlers Ausweisung

Bayerns konservativer Innenminister wollte den NS-„Führer“ 1922 abschieben. Warum der SPD-Chef dies ablehnte und welche Konsequenzen Hitler später daraus zog, zeigt eine neue Studie.

https://www.welt.de/geschichte/zweiter-weltkrieg/article1...

 

"Marx von rechts" und der Panikmodus

In wenigen Wochen erscheint ein neues Buch im Jungeuropa Verlag. Es sorgt schon jetzt für Anfeindungen und Zensurmaßnahmen.

https://sezession.de/58857/marx-von-rechts-und-der-panikm...

 

Duisburg

Theater: Von Ibsens „Volksfeind“ zum „Volksverräter!!“

https://rp-online.de/nrw/staedte/duisburg/duisburg-volksv...

 

 

La notion d'hybris dans notre conception de l'Etat européen

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La notion d'hybris dans notre conception de l'Etat européen

Par Eugene Guyenne

(pour Le Parti des Européens)

Ex: http://thomasferrier.hautetfort.com

Aujourd'hui en France, certaines personnes par naïveté et/ou malhonnêteté pour la plupart, pourraient penser que concevoir un État européen comme le fait le Parti des Européens, est un acte hybris. Déjà il s'agit de replacer ce qu'est l'hybris (húbris), qui vient du grec, c'est-à-dire "la démesure", "l'excès". Historiquement on sait à quoi se rattache la notion d'hubris et de démesure. À la Grèce et la Rome antique et leurs impérialismes respectifs, avec la notion coloniale.

Ensuite, il s'agit de comparer deux conceptions que sont "État européen" et "hybris".

L'État européen n'existe pas actuellement - puisque l'Union Européenne est simplement une structure qualifiée de "supra-nationale" par certains, ayant une fonction financière et très politique et intégrale dans ses institutions - mais certaines personnes travaillent à la réflexion de celui-ci. Donc l'État européen serait-il  une marque d'hybris au prétexte d'une grandeur ?

Que peut-on dire des anciens empires récents - qu'ils soient ottoman, russe (tsariste ou soviétique), yougoslave (communiste ou nationaliste) et austro-hongrois ? Que dire des anciens empires coloniaux français et britannique, dont par ailleurs la France et la Grande-Bretagne ne s'en sont toujours pas débarrassés voire pire, continuant même de s'y appuyér respectivement par le biais des DOM/TOM et de la francophonie d'un côté, et le Commonwealth d'un autre. Que dire d'états tels que le Canada et de la Russie actuelle puisque ceux-ci sont deux des plus grands territoires dans le monde ? Et non sans réveiller certaines consciences, de l'annexion russe de la Crimée au cas du Haut-Karabakh.

Et du point de vue régionaliste, puisque l'État français est jacobin, n'y a-t-il pas une forme de démesure de l'État français depuis l'Ancien-Régime, d'avoir annexé des anciennes provinces telles que la Gascogne, la Provence, le Dauphiné, la Normandie, la Bretagne, les Flandres, puis à une époque plus récente la Corse, l'Alsace/Lorraine et j'en passe ? De la part de l'État allemand d'avoir annexé à l'époque moderne, les duchés du Schleswig, du Holstein, de Bavière, de Bade et de Wurtemberg ?

Qui sont réticents parce qu'ils ne défendent qu'une vision nationale, de leur nation et de leur peuple, une nation par ailleurs jacobine. Ceci explique entre autres leur réticence à propos de l'Union Européennecomme des États-Unis, en dehors de leurs idéologies véhiculées. Dont leur principal argument est la démesure de celles-ci.

Mais il n'en est rien puisque cet État européen souhaité, réellement européen à tous les points de vue, n'est pas une forme de démesure. Puisque c'est la conservation d'un territoire européen déjà existant dont cet État, protecteur de celui-ci, n'a aucune volonté impériale.

L'Union Européenne n'est pas non plus une manifestation d'hybris puisque si certains reconnaissent en elle une structure "supra-nationale" (vis-à-vis de leur nation), elle n'a aucun pouvoir politique et n'a qu'un pouvoir économico-financier (et encore !)  puisqu'à l'intérieur certains ne font pas partie de la zone-euro et que par conséquent, ce sont les États européens (membres ou pas de l'UE) qui décident de leur propre politique et sont les responsables de leurs laxismes notamment en matière migratoire.

Donc d'aucune manière, l'État européen ne présente une forme d'hybris puisque celui-ci ne présente aucun caractère impérial et encore moins colonial mais simplement la conservation d'un territoire, d'une civilisation, d'un peuplement et d'identités respectives a l'intérieur de celui-ci, représenté par un État.

01:03 Publié dans Théorie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hybris, europe, théorie politique, politologie | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

dimanche, 05 août 2018

Invoquons Mars, père des Européens !

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Invoquons Mars, père des Européens !

Mars, père des Européens

par Thomas Ferrier

Ex: http://thomasferrier.hautetfort.com

Il est le dieu latin de la guerre, et si son nom de Mars est connu de tous, il était également appelé Mamers et surtout Mavors, directement issu de son nom indo-européen originel *Maworts (génitif *Mawertos), désignant le dieu de l’orage et de la guerre, correspondant au dieu letton Martins et aux divinités indiennes de l’orage, les Maruts, qui font partie du cortège d’Indra. Sous d’autres noms indo-européens, Mars correspond au Thor scandinave ou au Perun slave, et bien sûr à l’Arès grec.

C’est le dieu du « printemps sacré » (uer sacrum), lorsque toute la jeunesse d’une tribu est envoyée fonder une nouvelle cité guidée par un animal sacré associée au dieu. Les Mamertins furent guidés par le dieu en personne sous sa forme physique, comme leur nom l’indique. Les Eques furent guidés par un cheval envoyé par Mars, tandis que les Taurins avaient été guidés par un taureau, les Hirpins pas un loup, les Picéniens par un pivert, et toute la nation italique, le nom originel étant Vitalia, le pays des (troupeaux de) veaux, est en réalité associée au dieu Mars.

Parmi tous les peuples et au sein des peuples latins, la cité de Rome est des plus éminentes. La tradition attribue sa fondation à deux jumeaux, Romulus et Rémus, fils de Mars et de la vestale Rhea Silvia, elle-même fille de Numitor, le roi d’Albe, et que son oncle Amulius avait fait enfermer. Les jumeaux furent protégés par un pivert et une louve envoyés par leur père. Et un couple de bergers les adopta, ignorant leur origine divine et royale. C’est ainsi que Mars fut qualifié de « père des Romains ».

Lorsque Romulus et ses hommes enlevèrent les filles sabines, les mariages furent bénis par Venus Cloacina, épouse de Mars. C’est ainsi que Rutilius Namatianus, douze siècles plus tard, dira des Romains qu’ils associent les qualités réunies de Mars et de Venus, mère d’Enée par ailleurs. C’est sous la forme d’un nuage d’orage que Mars enlèvera par la suite son fils Romulus, devenu alors le dieu Quirinus, et l’emmènera sur l’Olympe.

Père des Romains, il s’assura toujours d’intervenir aux côtés des légions face au danger et plusieurs soldats à plusieurs époques témoigneront de la présence à leur côté d’une figure puissante galvanisant leur élan guerrier. Il est vrai que les Grecs aussi chantaient le péan afin qu’Arès soit parmi eux. Protecteur de César, qui dédaigna malgré tout ses avertissements, comme lorsque le dieu fit tinter ses lances dans la Regia la veille de son assassinat, il veilla auprès d’Octavien et d’Antoine afin que le dictateur soit vengé. C’est Mars Vengeur (Ultor) qui porta la colère des légions contre Brutus et Cassius. C’était aussi Mars Vengeur qui avait incité Brutus l’ancien à chasser les rois étrusques, Brutus qui avait dédié le poignard de Lucrèce au dieu puis offert un champ à celui-ci, le Champ de Mars (Campus Martius).

A la tête des armées de la république, il était Mars Gradivus, qui parcourt le champ de bataille afin d’occire les ennemis de la cité. Et en temps de paix, il devenait Mars Quirinus, « rassembleur du peuple », et à l’occasion protecteur du blé contre la rouille, agissant en guerrier même sur le champ du paysan latin.

Par la guerre, il amenait la paix. On l’honorait comme Mars Pacifer, lorsqu’il apportait la paix, et comme Mars Pacator, quand il revenait vainqueur de la bataille. Bien avant le dieu du soleil (Sol Invictus), Mars était dit Invictus, c’est-à-dire invaincu et invincible. Il était souvent simplement vainqueur, Mars Victor, aux côtés d’une Venus Victrix l’accompagnant tout comme Nerio, Bellone et Minerve au combat.

Au sein de la légion, Mars était devant et harcelait l’ennemi, il était Propugnator. Les cris de colère des Gaulois invoquant leur dieu champion, Camulos, lui répondaient. Et lorsque la légion était triomphante, et que l’empire s’étendait, il était honoré comme dieu Propagator. C’est ainsi que les valeurs de la Rome italique s’étendaient jusque dans les provinces orientales, sans grand succès ceci dit dans ce dernier cas.
L’empereur Maxence, face à Constantin qui se tournait vers un dieu étranger, honora à son tour Mars Propagator et donna même à son propre fils le prénom de Romulus. Il reconstruit quatre-vingt temples à Rome comme l’empereur Auguste en son temps s’en était vanté dans ses Res Gestae. Et Julien lui-même voulut sacrifier à Mars avant sa guerre contre les Perses. Mais le dieu ayant envoyé des signes contraires, tout comme César avant lui, Julien négligea son message et trouva la mort au combat, transpercé d’une lance revendiquée par le parti chrétien.

Mais Mars était là en témoin silencieux lorsque l’armée européenne d’Arbogast fut écrasée par l’armée chrétienne de l’empereur Théodose. Il ne sauva pas Rome car il avait promis douze siècles, et pas un de plus, à Romulus, comme les douze vautours que ce dernier avait vus dans le ciel.

Et aujourd’hui, alors que l’Europe est menacée comme jamais elle ne l’a été de toute son histoire, et que son existence même est en question, il est temps d’invoquer la puissance de celui qui ne fut pas seulement le père des Romains mais qui est aussi celui de tous les Européens, amis de la bravoure comme les qualifiait Hippocrate il y a 2.500 ans, de tous ces *Āryōs ancestraux dont Arès porte le nom.

Mars, uigila !

samedi, 04 août 2018

Iurie Roșca: ”Happy to be part of the anti-system dissident wave for the second time!”

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Iurie Roșca: ”Happy to be part of the anti-system dissident wave for the second time!”

 

Interview by Alberto Cossu and Filippo Romeo for www.vita.it

«I sincerely hope that the European Union in the current formula is ready to die. I am expecting the repetition of the Soviet story, the total collapse and the reorganization of the political landscape at the continental level»

Born in 1961 in the ex-Soviet Republic of Moldova, Iurie Roșca is a politician, journalist, author, editor and translator. In the Soviet period he was involved in dissident networks and afterwards, during the Perestroika period, he was one of the prominent figures in the anti-Communist and national movement, being one of the leaders of Moldova’s first alternative political party and founder of the first newspapers. From 1988 until 1994 he was deputy chairman of the party. From 1994 until 2010 – chairman of the Christian-Democrat People’s Party. Between 1994 – 2009 he was a MP, including twice deputy chairman of Parliament; in 2009 – deputy PM. He is now the president of People’s University, which is a school of political leadership, an international think-tank and printing house. His political beliefs can be summed up as such: Orthodox, conservative, traditionalist.

We met him to better understand Moldava’s situation and to share some considerations about the new international outlook

You used to be a very successful political leader since the last period of URSS. When was the Christian-Democratic People’s Party of Moldova founded? Could you please say a few words about the initial period?

Oh, this is such a long story. Our political movement was founded in 1988, in Perestroika period, as an anticommunist, nationalist and pro-Independence party. It was a fantastic period, with indispensable idealism and romanticism at first. But anyhow, the disaggregation of the Soviet Empire does not happen twice and I am happy that I was totally engaged in this historic confrontation. We, as a former dominated nation, as a captured nation suffered not only political and economic pressures of communist regime. We had very harsh national, ethno-linguistic, cultural pressions, a very strong process of assimilation and Russification. That is why this historical moment was for us like a triumph of nations. In several years, we obtained the adoption of the Romanian language (also called the Moldovan language as a consequence of the Soviet occupation) as state language, the return to the Latin alphabet (the Russian alphabet was imposed to us during the communist period) and the country’s independence. It was a period of street protests, of samizdat, of new forms of media, of organization of political parties.

Did your party, after such a long presence in national parliament, lose the elections in 2009? What kind of mistakes can you enumerate in your political strategy?

If we keep in mind the fact that my party was the longest-running party in the ex-Soviet space as a parliamentary presence (five consecutive legislatures from 1990 to 2009), we could speak of a unique success, not a failure. Remember, initially, in 1988, we were a Political Movement that supported Gorbachev’s Perestroika, in 1989 we became the Moldovan Popular Front (as it was in vogue throughout the Soviet Empire), then in 1999 we became Christian Democrats so as now to get to the endpoint of our ideological evolution – Conservatism.

Moldova is ranked as one of poorest countries of Europe. Could you please outline a picture of the political and economic situation?

After the USSR was dismantled, the Western craftsmen of the transition from the gloomy communist past to the bright liberal future ignored any difference and imposed a universal recipe for all ex-communist countries. the well-known concept of ”the West and the Rest” ,impregnated by classical eurocentrism, was seen by the winners of the Euro-Atlantic centers of power as a necessary way of acting. And since every nation in the world is left with only one way of development, the ex-communist countries have been invited to make a civilizational leap and to adapt its own societies to the standard model. It means to repeat the path traversed by the West through Modernity: mass democracy, market economy and human rights, plus secularism, open borders, and alignment with the only civilization on the upper stage – the West.

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Some twenty-five years ago nobody in both areas, East and West, had any other approach on this new geopolitical and historical reality. The East must be westernized, otherwise it cannot overcome its communist past, achieve prosperity and become a normal, developed society. The collapse of the communist system led to the creation of an intellectual vacuum in the respective societies. And this vacuum was immediately filled with the liberal paradigm, which seemed perfect, indisputable and axiomatic.The tragicomic situation that arose after the fall of the USSR can be characterized as such. After 50 years of the Cold War between East and West, the West defeated the East who capitulated. And for the first time in history, the defeated side received the conditions of capitulation in a state of happiness, and accepted as a gift the plan of geopolitical and economic colonization.

Thus, Moldova also bought a ”one way ticket” for the train that led us to prosperity. Year after year we executed all the „precious indications” from Western power centers, such as the IMF, the World Bank, the State Department, the EU etc. We copied the institutions, the legislation, the economic model, etc. We have achieved total liberalization of prices, we have made mass privatization, we have opened the internal market for Western capitals, goods and services, we have equaled the foreign entrepreneur with the local one. We did everything in order to respond to all criterias suggested (or imposed) from abroad. But the promised state of general happiness still did not come.

Could you please tell us which economical model dominates at present in Moldova?

Moldova is not a productive, but a consumer economy. How does it work? Very simple. Moldovans work abroad, on the external labor markets to earn money which is spent in Moldova to buy goods produced abroad which have completely invaded our internal market. How can a local businessman compete with, say, a German or a Turkish one? Difference in production capacities, know-how, access to cheap credits, etc. dooms the local entrepreneur into a loser right from the start. Moldova has signed the ”free trade agreement” with the EU and with Turkey too – a well done operation in favor of our big brothers. It is worse for us, the local population whom these glass beads and illusions are sold to in exchange for natural resources and the key sectors of the national economy.

I confess that I spent two decades of political activity and assiduous reading in four languages until I realized why things in my country are going from worse to worse. When I realized that the West had actually applied to the ex-communist space the same treatment that the Third World has long suffered, everything became extremely clear. When principle of ”kicking away the ladder” (Friedrich List) or ”comparative advantages” of “freetradism” (“laissez-fairisme”) has been fully applied, then Moldova’s chance of emerging from the crisis strictly following the imposed rules from the outside becomes illusory. By blindly following ”friedmanism” and the advices from the Chicago Boys, by assuming quasi-religious principles of the so-called ”Washington Consensus”, Moldova became a classical poor country as so many other countries around the world which were guided to go in the same direction.

Your interpretation contradicts in radical way the official Western discours on economical issues of the post-communist area. Usually your countries are seen as failed states because of internal causes like corruption, luck of deep reforms, weak democratic insititutions and the absence of strong and independent justice. You want to say that this approach is false?

Not necessarily, but obviously partial, tendencious and vicious. All of these factors exist. But they are the effect, not the causes of our problems. The major causes of Moldova’s disaster are other than the dominant neoliberal discourse presents it. The first is the excessive obedience of the ruling class to external power centers. The „development partners” that lend to the Republic of Moldova an enormous amount of money does not represent charity foundations, but tools of global plutocracy, which seeks to achieve astronomical gains.

External financing in exchange for free trade, adjustment of domestic legislation to the detriment of local business and in the interest of global corporatocracy, the tailoring of monetary, customs, fiscal, budgetary and social policies have substantially reduced the state’s ability to promote independent economic policies.

The truth is that it is precisely the forced dressing of the Republic of Moldova in that suffocating “golden straight jacket” (Thomas Friedman) that strangles any chance of economic recovery in the country. Moldova, like so many other countries, subjected to „structural reforms” and neo-liberal adjustments predicated on „market fundamentalism”, has yielded for a long time its sovereign right to manage its own economy. Under these circumstances, the succession in governing of various parties and coalitions, whether they are totally corrupt or relatively decent, cannot lead to radical positive changes.

What is your stance regarding NATO versus the neutrality which is established by your Constitution and what is your perception of the the Russian Federation?

Moldova must not to aspire to become a member of NATO or a Russian-centered military and security group of states, but an independent, neutral, and correct international player. This idea can become part of our national strategy or, if you like, part of our dream. Because a nation which does not have its own major dream is condemned to be just a consumer of foreign ideas and concepts, and, last but not least, the object of foreign interests which do not necessarily coincide with our own.

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Neutrality must be a key element of foreign policy. One of the main targets of Moldova has to be to affirm its vocation as a neutral country at an international level, in accordance with our Consitution. It means not only to avoid the involvement in the major geopolitical conflicts of big international actors such as Russia and the USA. Moldova could and should initiate or reinitiate the movement of non-aligned countries in the new geopolitical context by inviting different countries which share the same approach to participate in this process. We have to return to the experience of the Bandung Conference (April 18–24, 1955, Indonesia), to develop and adapt these principles to new historical conditions in order to be strong enough in the dialogue with great powers. Without this kind of international solidarity, without our original and wise contribution to a new international architecture, countries like Moldova have very thin chances of becoming relevant and respected international actors. This idea was suggested to me by French thinker Hervé Juvin in our personal discussions and through his books and articles.

At what point is the negotiation between Moldova and Transnistria? What is your stance about the mentioned conflict that can be named „frozen”. How present is the Russian factor or the ”Russian threat” this region? 

Of course, the key of the Transisntrian conflict is in Moscow. Yes, Moldova is aspiring to obtain the withdrawal of Russian military troops from Transnistria. Their presence affects our territorial integrity and creates a lot of economic, social and administrative problems. But if we are responsible people, we have to see the whole picture of the region. By this I mean the global and implicitly the regional balance of forces. Several years ago I asked one Russian diplomat, former ambassador in our country whose name is not appropriate mentioning here (being a private discussion), ”When will Russia withdraw its military presence from Moldova”? The answer was quick, direct and sincere. „Mr. Roșca, look at the map. Americans are in Romania. We are constrained by the strategic circumstances to remain in Moldova”.

In this situation Moldova has to think deeply on how to turn a geopolitical disadvantage into an advantage. Surely not through aggressive anti-Russian rhetoric, nor by assuming the role suggested by Americans to become a NATO ally against Russia. The Republic of Moldova is a neutral country. It ought not admit the role of the ally of the Russians against the Americans, nor the ally of the Americans against the Russians. Moldova must overcome its dishonorable role as an object of international relations and become an independent, fair and predictable subject of international affairs. It’s not an easy task. But if Moldovan political leaders will not have the clairvoyance, the courage and the diplomatic tact to follow this path, the posture of our country as the vassal of the great powers or the exchange currency between them is inevitable.

Moldova seems set to become an attractive destination for the investors coming from the Arabic Countries. Which are opportunities and threats originated by the likely inflow of direct investments? 

Yes, it is the biggest catastrophe for our country. After the government in 2009 came to power, the contacts with wealthy Arab countries form the Arabic peninsula which is rich in petro-dollars became the first priority. The delegations of our government are often travelling to the region (namely to Qatar, United Arabic Emirates, Saudi Arabia) and vice versa. It seems that the Arab sheikshave managed to corrupt the clique of mobsters that have been leading Moldova in the last few years.

The dirtiest business set up by the influential Gulf leaders and the local mafia in Moldova can be seen in a series of laws and government decisions by which five thousand foreign or stateless citizens plus their families are to receive Moldovan citizenship in return for an investment. The money would be transferred either to a government development fund (100 000 euros) or to private business (250 000 euros). The domains listed for private investments in the official acts are real estate and the development of the public financial sector and public investment by procuring and maintaining state securities. The investment in both these sectors have to be maintained for no less than 60 months. It means five years.

So, to conclude, some of the richest people on the planet from the Persian Gulf will maintain this kind of engagement only for five years and after that they are free to sell all goods that they buy for pennies for infinitely higher amounts. Good business with the Banana Republic of Moldova!

Now the most interesting detail of this dirty business. In accordance with our law, local and foreign investors have the same rights to invest in our economy. With only one fundamental exception – agricultural lands which can be sold only between Moldovans. So, our rulers are ready to sell the most precious national resource – our lands. More than that. This kind of new comers will be able to participate in our political process, to build parties, to buy media resources etc. Simply speaking, if in the case of Western Europe Muslim invasion is organized through millions of poor Arabs, in the case of Moldova, the Muslim invasion will be carried out through the Arab sheikhs, the billionaires from Gulf. There will be the construction of mosques in the country of 95 percent of Orthodox Christians, interreligious conflicts and permanent political instability. A deadly blow is expected on our economy, but also on our tradition and culture. That is why we can state without any exaggerations that our government is a traitor of the national interests.

What is your opinion about the political situation within the EU?

I sincerely hope that the European Union in the current formula is ready to die. Some people hope that it is possible to reform this bureaucratic, plutocratic, antinational and anti-European entity. I don’t. I am expecting the repetition of the Soviet story, the total collapse and the reorganization of the political landscape at the continental level. This model will be based on national states, peaceful cooperation between the European countries, and overcoming the dividing lines between Europe and Russia. The new wave of populist, sovereignist, identitarian movements becomes stronger with each electoral campaign in many countries. As I said before, I saw the fall of the USSR, I hope to see the fall of the EU.

Source: http://www.vita.it

Sénèque et notre temps

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Sénèque et notre temps

par Nicolas Bonnal

Sénèque est par excellence le penseur du présent perpétuel. Toutes les tares de son empire romain, trop romain, sont les nôtres. Extrait de notre prochain livre : la sagesse transgressive de Sénèque, ou comment supporter des temps insupportables.

C’est la fameuse, c’est l’éternelle lettre XCV, citée par Joseph de Maistre dans la deuxième soirée de Saint-Pétersbourg… dénonciation d’une civilisation monstrueuse dite romaine et regret du bon vieux temps frugal… La civilisation procèderait en raffinement (comparer la France de Macron à celle de Louis XIV), mais alors à quel prix…

« Sans doute, comme vous le dites, cette sagesse de nos aïeux était grossière, surtout à votre naissance, ainsi que tous les autres arts qui avec le temps se sont raffinés de plus en plus. Mais aussi n’avait-on pas besoin alors de cures bien savantes. L’iniquité ne s’était ni élevée si haut, ni propagée si loin : à des vices non compliqués encore des remèdes simples pouvaient résister. »

Sénèque regrette bien entendu l’avènement de la « grande bouffe », de notre « orgie romaine ».

 « Aujourd’hui il faut des moyens de guérir d’autant plus puissants que les maux qui nous attaquent ont bien plus d’énergie. La médecine était autrefois la science de quelques herbes propres à étancher le sang et à fermer les plaies ; depuis, elle est arrivée insensiblement à cette infinité de recettes si variées. Ce n’est pas merveille qu’elle ait eu moins à faire sur des tempéraments robustes, non encore altérés, nourris de substances digestibles que ne viciaient point l’art et la sensualité. »

Tout repose sur l’excitation de la faim ; tout, c’est-à-dire le déclin physique de l’humanité :

« Mais dès qu’au lieu d’apaiser la faim, on ne chercha qu’à l’irriter, et qu’on inventa mille assaisonnements afin d’aiguiser la gourmandise, ce qui pour le besoin était un aliment devint un poids pour la satiété. »

Et Sénèque se sert à merveille de l’accumulation :

« De là cette pâleur, ce tremblement de nerfs qu’a pénétrés le vin, ces maigreurs par indigestion, plus déplorables que celles de la faim ; de là cette incertaine et trébuchante démarche, cette allure, comme dans l’ivresse même, constamment chancelante ; de là cette eau infiltrée partout sous la peau, ce ventre distendu par la malheureuse habitude de recevoir outre mesure ; de là cet épanchement d’une bile jaune, ces traits décolorés, ces consomptions, vraies putréfactions d’hommes vivants, ces doigts retors aux phalanges roidies, ces nerfs insensibles, détendus et privés d’action ou mus par soubresauts, et vibrant sans relâche. Parlerai-je de ces vertiges, de ces tortures d’yeux et d’oreilles, du cerveau qui bouillonne comme un fourmillement, et des ulcères internes qui rongent tous les conduits par où le corps se débarrasse ? »

Comparaison avec le bienheureux temps jadis point marqué par le règne de la quantité gastronomique et calorique :

senequeTame.jpg« On était exempt de ces fléaux quand on ne s’était pas encore laissé fondre aux délices, quand on n’avait de maître et de serviteur que soi. On s’endurcissait le corps à la peine et au vrai travail ; on le fatiguait à la course, à la chasse, aux exercices du labour. On trouvait au retour une nourriture que la faim toute seule savait rendre agréable. Aussi n’était-il pas besoin d’un si grand attirail de médecins, de fers, de boîtes à remèdes. Toute indisposition était simple comme sa cause : la multiplicité des mets a multiplié les maladies. Pour passer par un seul gosier, vois que de substances combinées par le luxe, dévastateur de la terre et de l’onde ! »

Et en effet on dévaste le monde. Avant l’ère moderne et industrielle, l’empire romain fut la cause d’une intense dévastation.

Puis Sénèque s’en prend aux femmes modernes et jouisseuses ; en se masculinisant elles attrapent des maladies des hommes ! Comparaison terrible, que reprendra Juvénal dans sa sixième satire :

« Le prince, et tout à la fois le fondateur de la médecine, a dit que les femmes ne sont sujettes ni à la perte des cheveux ni à la goutte aux jambes. Cependant et leurs cheveux tombent et leurs jambes souffrent de la goutte. Ce n’est pas la constitution des femmes, c’est leur vie qui a changé : c’est pour avoir lutté d’excès avec les hommes qu’elles ont subi les infirmités des hommes. Comme eux elles veillent, elles boivent comme eux ; elles les défient à la gymnastique et à l’orgie ; elles vomissent aussi bien qu’eux ce qu’elles viennent de prendre au refus de leur estomac et rendent toute la même dose du vin qu’elles ont bu ; elles mâchent également de la neige pour rafraîchir leurs entrailles brûlantes. Et leur lubricité ne le cède même pas à la nôtre : nées pour le rôle passif (maudites soient-elles par tous les dieux !), ces inventrices d’une débauche contre nature en viennent à assaillir des hommes. »

Et face au vice la médecine devient impuissante. La femme en perd les privilèges de son sexe :

« Comment donc s’étonner que le plus grand des médecins, celui qui connaît le mieux la nature, soit pris en défaut et qu’il y ait tant de femmes chauves et podagres ? Elles ont perdu à force de vices le privilège de leur sexe ; elles ont dépouillé leur retenue de femmes, les voilà condamnées aux maladies de l’homme. »

Après c’est la formule célèbre : compte nos cuisiniers. 

« Nos maladies sont innombrables ; ne t’en étonne pas ; compte nos cuisiniers. Les études ne sont plus ; les professeurs de sciences libérales, délaissés par la foule, montent dans une chaire sans auditeurs. Aux écoles d’éloquence et de philosophie règne la solitude ; mais quelle affluence aux cuisines ! Quelle nombreuse jeunesse assiège les fourneaux des dissipateurs ! »

colere_5249.jpegEt d’évoquer la pédophilie festive de nos romains diners :

« Je ne cite point ces troupeaux de malheureux enfants qui, après le service du festin, sont encore réservés aux outrages de la chambre à coucher. Je ne cite point ces bandes de mignons classés par races et par couleurs, si bien que tous ceux d’une même file ont la peau du même poli, le premier duvet de même longueur, la même nuance de cheveux, et que les chevelures lisses ne se mêlent point aux frisées. »

Citons la remarque de Joseph de Maistre sur cette page prodigieuse, immortelle :

« Avez-vous présente par hasard la tirade vigoureuse et quelquefois un peu dégoûtante de Sénèque sur les maladies de son siècle?

Il est intéressant de voir l'époque de Néron marquée par une affluence de maux inconnus aux temps qui la précédèrent. »

Sénèque évoque la frénésie meurtrière de l’État… 

« Notre frénésie n’est pas seulement individuelle, elle est nationale : nous réprimons les assassinats, le meurtre d’homme à homme ; mais les guerres, mais l’égorgement des nations, forfait couronné de gloire ! La cupidité, la cruauté, ne connaissent plus de frein : ces fléaux toutefois, tant qu’ils s’exercent dans l’ombre et par quelques hommes, sont moins nuisibles, moins monstrueux »

Et Sénèque de souligner que ces massacres sont légaux, politiques, encouragés par le sénat :

« …mais c’est par décrets du sénat, c’est au nom du peuple que se consomment les mêmes horreurs, et l’on commande aux citoyens en masse ce qu’on défend aux particuliers. L’acte qu’on payerait de sa tête s’il était clandestin, nous le préconisons commis en costume militaire. Loin d’en rougir, l’homme, le plus doux des êtres, met sa joie à verser le sang de son semblable et le sien, à faire des guerres, à les transmettre en héritage à ses fils, tandis qu’entre eux les plus stupides et les plus féroces animaux vivent en paix. »

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L’homme vit et tue en insecte. A côté de cela se développe l’apathie (l’anesthésie, dit l’historien Stanley Payne des citoyens d’aujourd’hui). L’apathie a suivi comme toujours la libération sexuelle ou autre ; et elle est dure à corriger :

« Quant aux esprits émoussés et obtus ou que leurs habitudes dépravées dominent, il faut un long travail pour que leur rouille s’efface. Au reste, si l’on élève plus vite à la perfection les âmes qui tendent au bien, on aidera aussi les âmes faibles et on les arrachera à leurs malheureux préjugés en leur enseignant les dogmes de la philosophie dont l’importante nécessité est si visible. Il y a en nous des penchants qui nous font paresseux pour certaines choses, téméraires pour d’autres. On ne peut ni arrêter cette audace, ni réveiller cette apathie, si l’on n’en fait disparaître les causes, qui sont d’admirer et de craindre à faux. »

Un remède après ce constat de désespoir ? Il faut un noble but pour se protéger :

« Il faut se proposer un but de perfection vers lequel tendent nos efforts et qu’envisagent tous nos actes, toutes nos paroles, comme le navigateur a son étoile pour le diriger dans sa course. Vivre sans but, c’est vivre à l’aventure. Si force est à l’homme de s’en proposer un, les dogmes deviennent nécessaires. Tu m’accorderas, je pense, que rien n’est plus honteux que l’homme indécis, hésitant et timide, qui porte le pied tantôt en arrière, tantôt en avant. C’est ce qui en toutes choses nous arrivera, si nos âmes ne se dépouillent de tout ce qui nous retient en suspens et nous empêche d’agir de toutes nos forces. »

vendredi, 03 août 2018

Pagan Pound

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Pagan Pound

The following is the text of a talk given in London on May 27, 2018 at The Poet at War, an event convened by Vortex Londinium.

“We want an European religion. Christianity is verminous with semitic infections. What we really believe is the pre-Christian element which Christianity has not stamped out . . .”[1] [2]

“If a race NEGLECTS to create its own gods, it gets the bump.”[2] [3]

“The glory of the polytheistic anschauung is that it never asserted a single and obligatory path for everyone. It never caused the assertion that everyone was fit for initiation and it never caused an attempt to force people into a path alien to their sensibilities.

 Paganism never feared knowledge. It feared ignorance, and under a flood of ignorance it was driven out of its temples.”[3] [4]

Pound is a forest and one is in need of principles by which to navigate him, otherwise one is apt to lose sight of the wood for the trees, as we say in English. What I shall call Pound’s paganism can, I submit, offer one of the more direct routes into the man and his work, and in particular, into the heart of his most difficult: The Cantos.

At the same time, in the opposite direction, his poetry and prose can bring one to a better understanding of this part of our heritage and its potentialities, and here I intend no narrowly partisan point. By paganism I mean a central stream in European civilization, something that has participated in the formation of Christianity just as much as offering alternative visions of life. To give one example, the theologically fundamental doctrine of the Trinity is arguably a modified form of the Neo-Platonic triad of the One, Intellect, and Soul, in which the latter two emanate from the One and yet both are equivalent to it and yet not equivalent to it. St. Augustine in his Confessions confirms [5] that he and other Christian intellectuals believed thus that the Neo-Platonists had already had an awareness of the persons of the Trinity.

Pound was pagan in three respects. First, he accepted as true ideas from the pre- and non-Christian philosophers. One finds a Neo-Platonic orientation of mind, in the foreground or background, from the very first poem in his first published anthology, “Grace Before Song,” to the very last words of the final Canto, “Canto CXVI”:

To confess wrong without losing rightness:
Charity I have had sometimes,
I cannot make it flow thru.
A little light, like a rushlight
to lead back to splendour.[4] [6]

It is the idea of light as the symbol for a higher form of reality, of a more real reality, which all things may draw closer towards and so perfect themselves – it is this idea that unites how he speaks of the ethical precepts of Confucius, the financial theories of Major Douglas, the politics of John Adams, and the poetry of Cavalcanti, all aids towards the perfected man and the perfected society.

This is that first poem, from A Lume Spento, in 1908:

Lord God of heaven that with mercy dight
Th’alternate prayer wheel of the night and light
Eternal hath to thee, and in whose sight
Our days as rain drops in the sea surge fall,

As bright white drops upon a leaden sea
Grant so my songs to this grey folk may be:

As drops that dream and gleam and falling catch the sun
Evan’scent mirrors every opal one
Of such his splendor as their compass is,
So, bold My Songs, seek ye such death as this.[5] [7]

EP-port2.jpgThe second and obvious respect in which Pound was pagan was that he accepted as valid indigenous images, names, and myths, by which Deity has revealed Itself to the Europeans. He claimed that the only safe guides in religion were Ovid’s Metamorphoses and the writings of Confucius.[6] [8]

Which brings one to the third respect. He was pagan in his ethics, in the sense that he sought precepts that had arisen through tradition, were enshrined in custom, and were implicit in the natural order and man’s place within it. When he was captured by the partisans after the war and assumed he was about to face execution, it was the Analects of Confucius that he took with him, which he considered a better guide to moral behavior than the Bible: “The unshakable wisdom of Confucius . . . in comparison with which Christianity is a fad.”[7] [9]

In Pagan Ethics: Paganism as a World Religion,[8] [10] Professor Michael York unambiguously speaks of Confucianism as a religion, with its principles of solicitous care, decency, and benevolence, and the obverse of the Golden Rule: Do not do to others as you would not have done to yourself. Another example: Act in such a way that your descendants will be glad. In its emphasis on correct relationships between oneself and one’s family, between oneself and those above one and below one in society, between oneself and those who came before one in time, and between oneself and those who will come after one, Pound perceived the same multi-directional communitarian values that he found in Fascism.

Cut to London in the years following 1908, when Pound settled here. With the rise of science and biblical scholarship precipitating a crisis of faith in the mid-nineteenth century, some of the space hitherto occupied by the established denominations began to be filled by mysticism, occultism, and philosophies drawn from earlier times or from other parts of the world; and this was nowhere more evident than within the artistic circles in which Pound would move. The Theosophical Society was founded by Madame Blavatsky in 1875, and one of the emblematic texts of the aesthetic movement, Walter Pater’s work of fiction, Marius the Epicurean, appeared ten years later, providing a fully fleshed-out account of how non-Christian, Classical concepts of spirituality and the Good might be just as valid a way to live well as the prevailing religious norms.

The major source which fed Pound’s development as a religious thinker was, as has been indicated, Neo-Platonism, which is simply the continuation of Plato’s ideas, namely their elaboration and exegesis, principally through Plotinus but also through a host of others, including Marsilio Ficino and Pico della Mirandola in Italy, and later through the translations of the eighteenth-century English Neo-Platonist Thomas Taylor, whose books were read by and influenced poets such as Blake, Shelley, and Yeats.

What Pound found within Neo-Platonism was:

  1. The idea of henosis, that is to say union or reunion with the absolute One, which could manifest as a mystical experience. On his deathbed, Plotinus is reported to have summarized his teaching thus: “Try to bring back the god in oneself to the divine in the All.”[9] [11]
  2. The idea that an individual soul has a better, higher, and true self, and that this superior self seeks its return to the One that gave birth to all creation.
  3. The idea that experience results from the tension between the poles of the temporal and the eternal.
  4. The idea that the beauty of the absolute One descends into the beauty of the Platonic world of forms, and is then instantiated in the material world.

It seems Pound was congenitally disposed to such ideas. When interviewed during his stay in St. Elizabeth’s Hospital after his return to America in 1946, he said he had been under the influence of mysticism between the ages of 16 to 24.[10] [12] Later in his life, he wrote two refreshingly precise and disciplined statements of his own philosophy:Religio, or the Child’s Guide to Knowledge (1918) and “Axiomata” (1923). The first is a catechism, a series of simple questions and answers which enunciates a pagan theology as well as any other text of such brevity of which I am aware.

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He was drawn to Plotinus because Plotinus defended the value of worldly sensations and attacked their rejection by the Gnostics, who thought physicality evil in some sense. He was drawn to the idea in Plotinus that the beauty of this world is the manifestation of a celestial beauty, which we may not be able to grasp but which is yet a glimpse of a paradise that imparts to us, within a limited time, an unlimited joy.

But unlike Plotinus, who thought that this glimpse into the world of ideal forms was but the penultimate stage in the union with the One, a union with the absolute, an entity without parts or qualities, Pound seemed to believe that this was an unwarranted assumption, which one’s highest experiences neither legitimated nor needed. His type of paganism was without dogmatism or unnecessary abstraction: “To replace the marble Goddess on Her pedestal at Terracina is worth more than any metaphysical argument.”[11] [13]

The vast, sprawling, expansive sequence of poems called The Cantos is Pound’s attempt to fashion a work that embraced all things that seemed relevant, all things that needed to be said. It makes use of twenty-five languages – twenty-six if one includes musical notation. It draws on Dante’s Divine Comedy in the progression from the dark depths to the upper regions; Ovid’s Metamorphoses in the treatment of impermanence and change, and of the human and the mythic; and Homer’s Odyssey, in the hero’s endeavor to succeed over obstacles and achieve victory, and victory not merely in worldly terms.

Plotinus regarded Homer’s Odyssey as a metaphor for the journey of the individual soul to return home into the Great Soul of the absolute, and this became for Pound almost a foundational myth for civilization. The Cantos begins therefore with an account of Odysseus making landfall and offering sacrifice to the gods. Paganism, in its Hellenic manifestation, he saw as the golden thread that ran overtly through the Classical era, covertly through the Middle Ages, and surfaced again in the Renaissance, indeed being implicit alongside the explicit Christianity of his favorite author, Dante Alighieri.

In the essay “Psychology and Troubadours” (1912), he posited a continuity of Classical paganism in the south of France:

Provence was less disturbed than the rest of Europe by invasion . . . if paganism survived anywhere, it would have been, unofficially, in the Langue d’Oc. That the spirit was, in Provence, Hellenic, is seen readily enough by anyone who will compare the Greek Anthology with the work of the Troubadours. They have, in some way, lost the names of the Gods, and remembered the names of lovers.[12] [14]

ep-context.jpgOne recognizes a person that one actually knows by sight, by who the person is, not because of the name. A person may be called by different names yet be the same person still. “Tradition inheres in the images of the Gods, and gets lost in dogmatic definitions . . . But the images of the Gods . . . move the soul to contemplation and preserve the tradition of the undivided light.”[13] [15]

Before I close with a poem, I should like to put forward two conclusions.

First, with the insights into the Cantos offered by Neoplatonic paganism, one can put to one side some of the less inspiring critical readings – that it is a record of a lifetime’s reading, or an old man’s descent into confusion – and it becomes again the epic he intended it to be, the struggle of light against darkness, of heroes with themselves and with the world to reach a blessed place.

And second, with Pound’s veneration for the past and his appetite for the future, for making it new, as he put it, with his courage and capacity for friendship, with the range of his enthusiasms, and the range of what he was not satisfied with, he is an ideal figure to head any movement of European rebirth. And this poem, “Surgit Fama”[14] [16] (“it rises to fame”), seems to be about that more than anything else. The first stanza depicts a stirring in the world, the coming of Korè who is Persephone, the returning and reborn Spring; in consort with Leuconoë, the girl to whom Horace addresses the famous injunction to seize the day, carpe diem.[15] [17] In the second stanza, when the poet tries to render this into verse, he has to resist any superfluity, any unnecessary words that may be circulated as rumor or bent in their meaning, which he feels Hermes may tempt him to, and he addresses himself, exhorting himself to speak true. And in the final stanza that is what he does, when he says how in Delos, the island where it was said Apollo and Artemis were born, once again shall rites be enacted and the story continued.

There is a truce among the Gods,
Korè is seen in the North
Skirting the blue-gray sea
In gilded and russet mantle.
The corn has again its mother and she, Leuconoë,
That failed never women,
Fails not the earth now.

The tricksome Hermes is here;
He moves behind me
Eager to catch my words,
Eager to spread them with rumour;
To set upon them his change
Crafty and subtle;
To alter them to his purpose;
But do thou speak true, even to the letter:

“Once more in Delos, once more is the altar a quiver.
Once more is the chant heard.
Once more are the never abandoned gardens
Full of gossip and old tales.”

Notes

[1] [18] Ezra Pound, “Statues of Gods,” The Townsman, August 1939; in William Cookson (ed.), Ezra Pound, Selected Prose 1909-1965 (London: Faber and Faber, 1973), p. 71.

[2] [19] Ezra Pound, “Deus et Amor,” The Townsman, June 1940; Selected Prose, p. 72.

[3] [20] Ezra Pound, “Terra Italica,” The New Review, Winter, 1931-2; Selected Prose, p. 56.

[4] [21] Ezra Pound, The Cantos (London: Faber and Faber, 1975), p. 743.

[5] [22] Michael John King (ed.), The Collected Early Poems of Ezra Pound, ed. Michael John King (London: Faber and Faber, 1977), p. 7.

[6] [23] In a letter from 1922 to Dr. Felix E. Schelling, in D. D. Paige (ed.), The Selected Letters of Ezra Pound, 1907-1941 (London: Faber and Faber, 1950), p. 182.

[7] [24] “Statues of Gods,” Selected Prose, p. 71.

[8] [25] Michael York, Pagan Ethics: Paganism as a World Religion (Cham: Springer International Publishing, 2016), p. 356.

[9] [26] Porphyry, The Life of Plotinus, in Plotinus, vol. I, trans. Arthur Hilary Armstrong (Cambridge, Mass.: Loeb Classics, Harvard University Press, 1995), p. 7.

[10] [27] Peter Liebregts, Ezra Pound and Neoplatonism (Madison: Rosemont Publishing, 2004), p. 34.

[11] [28] Ezra Pound, “A Visiting Card,” written in Italian and first published in Rome in 1942; the translation by John Drummond was first published by Peter Russell in 1952; Selected Prose, p. 290.

[12] [29] Ezra Pound, The Spirit of Romance (London: Peter Owen, 1952), p. 90.

[13] [30] “A Visiting Card”; Selected Prose, p. 277.

[14] [31] Ezra Pound, Collected Shorter Poems (London: Faber and Faber, 1952), p. 99.

[15] [32] Horace, Odes, I, XI.

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[5] St. Augustine in his Confessions confirms: https://plato.stanford.edu/entries/trinity/trinity-history.html

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Ruimterevolutie: Hoe de walvisjacht ons wereldbeeld veranderde

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Ruimterevolutie: Hoe de walvisjacht ons wereldbeeld veranderde

door Erwin Wolff

Ex: http://www.novini.nl

Het boek Land en zee van de Duitse rechtsfilosoof Carl Schmitt is een opvallende afwijking van zijn gebruikelijke discours. In zijn andere werken schrijft hij vooral over recht, politiek en direct aanverwante zaken. Een voorbeeld is het boek Die geistesgeschichtliche Lage des heutigen Parlamentarismus waarin Schmitt in 1923 de parlementaire democratie van de Weimarrepubliek bekritiseert. Bekender is het werk Der Begriff des Politischen waarin hij de politiek tot wij-zij tegenstellingen herleidt. In Land en zee gaat hij echter op heel andere zaken in.

Wat is de aarde eigenlijk en hoe komt het dat we de aarde zien zoals wij die zien? Hoe komt het dat wij anno 2018 de aarde zien als een groen-blauwe bol in een oneindige ruimte? Hoe kan dat zo verschillen van het wereldbeeld van andere volkeren? Volgens Carl Schmitt ligt hier een zogenoemde “ruimterevolutie” aan ten grondslag en die heeft alles te maken met de manier waarop onze voorouders naar hun wereld keken.

CSlandenzee.jpgDe eersten die de omslag maken zijn de oude Grieken in de klassieke Oudheid. Griekenland bestaat uit vele stadstaten, maar de zeemacht Athene en de landmacht Sparta steken in deze Griekse wereld boven allen uit. Het denken van de Grieken veranderde van een volk dat zich enkel met landbouw bezighield naar een zeemacht, omdat het op een gegeven moment het gehele oostelijke deel van de Middellandse zee ging beheersen. De Grieken waren opgesloten in deze context en ze misten de mankracht om hieruit te breken.

Pas toen het Romeinse Rijk uitdijde naar het tegenwoordige Frankrijk en dus naar de Atlantische oceaan, wist de klassieke Oudheid uit deze kooi te breken in de eerste eeuw van onze jaartelling. Maar toen was het eigenlijk al gedaan. Het Romeinse Rijk stortte zichzelf daarna in chaos en er was onder Romeinse leiding geen paradigmaverschuiving.

In de middeleeuwen was heel Europa, van het noorden tot het hele zuiden, opgemaakt uit verschillende agrarische staten. Aan de randen van deze boerenstaten werd er visserij bedreven. Met de Bijbel in de hand werden de Germaanse volkeren van noord tot zuid bekeerd tot het Christendom. De ruimte op de aarde is wat de Middeleeuwers betreft een heleboel land en een heleboel agrarische producten op dat land. Tot het einde van de middeleeuwen is er geen echte verandering in deze zienswijze.

In het Oude Testament is er een mythisch zeedier te vinden, de leviathan (Job, hoofdstuk 40 en 41), en leviathan gaat een grote rol spelen in de omslag van het besef van ruimte van de Germaanse volkeren in Europa. De leviathan, meestal afgebeeld als walvis, lokt de vissers van Europa de zee op omdat deze vis zich niet laat vangen aan de kust. Zonder de walvisjacht zouden de Europese vissers in een smalle strook van de kust zijn gebleven. Het besef van de ruimte op aarde verandert onder druk van de walvisjacht razendsnel. Carl Schmitt beschrijft dit fenomeen als een “ruimterevolutie”. De ruimte waarin men denkt te leven verandert van landmassa naar land- en zeemassa.


Ook de middelen om zich op de zee te begeven veranderen. De galei van de Klassieke wereld worden afgedaan en schepen die de wind opvangen met zeilen doen hun intrede. Men kan veel verder en veel sneller zich op zee begeven. Er wordt een nieuw continent ontdekt en daarmee nieuwe handel, nieuwe regels, nieuwe innovaties. Ongeveer tussen de jaren 1490 en 1600 vinden deze veranderingen plaats. Het besef van de ruimte waarin men denkt te leven verandert en de middeleeuwse ordening der dingen komt definitief ten einde. Hulpeloos rolt de Europese beschaving een nieuw tijdperk binnen.

Het begin is nog wat onhandig. Er gebeurt ook iets geks met Engeland. Vooral Engeland is in de middeleeuwen ook een boerenstaat die zich voornamelijk bezighoudt met schapen, textiel en Frankrijk proberen te veroveren. Het protestantse Engeland draait zijn rug naar het continent Europa en richt zich op de zee. Met zo’n succes zelfs dat het de katholieke landen Spanje en Portugal inhaalt. De heerschappij van de zee is van niemand of iedereen. Maar eigenlijk vooral van één land: Engeland. Dit Germaanse volk beheerst in de negentiende eeuw de zee, de zeehandel en daarmee de wereld. Zozeer zelfs dat Engeland zichzelf niet meer als Europese macht ziet.

We belanden aan in de 20e eeuw en dan vindt een tweede ruimterevolutie plaats. Het oudtestamentische monster, Leviathan, is niet meer zozeer een vis, maar een ijzeren monster in de vorm van een modern slagschip. De overgang van stoomboot naar modern slagschip is niet kleiner dan de overgang van galei naar zeilschip, verklaart Carl Schmitt. Duitsland en enkele andere landen zijn industriële machten geworden en kunnen net zo produceren als Engeland. Hiermee komt de onbetwiste heerschappij over de zee door Engeland ten einde.

Land en Zee is een bijna dichterlijke beschrijving van deze gigantische veranderingen. Het zijn mooie woorden die laten zien hoe het komt dat de Europese beschaving andere volkeren ontdekte en dat het niet die andere volkeren zijn geweest die ons ontdekt hebben.

jeudi, 02 août 2018

Le XXIe siècle et la tentation cosmopolite

 

« Consommer est devenu le but suprême
de l’existence des individus,
ce qui comble d’aise
les maîtres du “village terrestre”
peuplé d’hédonistes
(les travailleurs)
et de psychopathes
(les parasites sociaux) »

 

Entretien avec Bernard Plouvier, auteur de Le XXIe siècle et la tentation cosmopolite, éditions de L’Æncre (propos recueillis par Fabrice Dutilleul)

 

Vous abordez dans votre livre des thèmes très divers, tel les origines de l’Homo sapiens, le domaine territorial de la race blanche, dite « caucasienne », les constantes de la société humaines et les variables culturelles, mais également l’ambiguïté du « libéralisme » et du « melting pot » des USA, l’expérience mondialiste et l’économie globale qui permet aux ploutocrates de confisquer les États… Le titre de cette collection « Nouveau siècle, nouveaux enjeux » semble parfaitement s’appliquer au thème de ce livre ?

Nous autres, Européens autochtones, vivons indéniablement une période de « fin de civilisation », qui ressemble à s’y méprendre à celle vécue par les contemporains de la fin de l’Empire romain d’Occident. Cette constatation, assez peu réjouissante, mérite à la fois que l’on établisse un bilan des réalisations anciennes et que l’on apporte quelques réflexions comparatives sur les valeurs qui s’estompent et celles qui émergent.

Au Ve siècle, l’enrichissement général des citoyens de l’Empire romain avait conduit au relâchement de l’effort collectif et deux nouvelles religions moyen-orientales – la chrétienne et celle des adorateurs de Mithra – avaient supplanté le culte des dieux de l’État. De nos jours, la fraction la plus inventive de l’humanité contemporaine s’est lancée dans la course effrénée aux petites joies individuelles, au lieu d’œuvrer comme auparavant pour la collectivité.

Au Ve siècle, le pouvoir spirituel avait asservi puis anéanti la puissance politique. De nos jours, les maîtres de l’économie écrasent les autres pouvoirs : exécutif, législatif, judiciaire, médiatique et même spirituel.

Consommer est devenu le but suprême de l’existence des individus, ce qui comble d’aise les maîtres du « village terrestre » peuplé d’hédonistes (les travailleurs) et de psychopathes (les parasites sociaux).

L’économie globale et la mondialisation de la vie économique et culturelle sont deux notions nées aux USA durant la IIe Guerre mondiale. Du fait de l’implosion des sociétés communistes, elles sont devenues la réalité quotidienne de presque tous les peuples de la planète : rêve pour les uns, cauchemar pour les autres… c’est affaire de sensibilité et d’idéal.

Il est évident que Franklin Delano Roosevelt, le grand concepteur, n’aurait nullement apprécié notre monde où les grands actionnaires des multinationales et des trusts nationaux d’Asie manipulent, du fait de la toute-puissance de l’argent, les pantins de la politique et des media.

Plouvier21.jpgQuelle est votre définition du « cosmopolitisme », un mot qui, au XVIIIe siècle, à l’époque des Lumières, représentait le nec plus ultra : cela revenait alors, pour l’élite, à s’informer des autres cultures que celle de son pays d’origine ?

Le cosmopolitisme à la sauce mondialiste équivaut au mixage des cultures et au brassage des populations, de façon à liquider l’option nationale, jugée pernicieuse. L’Europe est ainsi envahie d’extra-Européens, souvent incultes, toujours faméliques et avides, également nantis pour la plupart d’une religion médiévale, c’est-à-dire grosse de l’expression d’un fanatisme anachronique, mais également porteurs d’un racisme revanchard dont l’expression est évidente, sauf pour les pitres qui façonnent l’opinion publique et ceux qui font semblant de nous gouverner.

La propagande mondialiste reflète, c’est évident, les choix de nos maîtres, qui leur sont dictés par leur intérêt. Le grand village terrestre ne doit plus être composé que d’individus qui consomment beaucoup, au besoin à crédit, et pensent gentiment ce qu’imposent les fabricants d’opinion publique.

Dans leur désir d’uniformiser l’humanité, pour augmenter la rentabilité du négoce en facilitant le travail des producteurs, des distributeurs et des revendeurs de biens de consommation, nos maîtres font l’impasse sur de nombreuses données génétiquement programmées de l’espèce humaine, non susceptibles d’éducation ou de rééducation. En outre, il nient allègrement une évidence : la profonde inégalité des êtres humains et des civilisations passées.

Par intérêt également, ils autorisent le développement de conduites sociales aberrantes pour peu que cela leur fournisse un marché lucratif (pornographie, conduites addictives, coutumes alimentaires absurdes conformes à des préceptes religieux antiques ou médiévaux).

Que cela envahisse le continent phare du melting pot, celui des trois Amériques (pour reprendre une expression rooseveltienne), ne nous regarde pas en tant qu’Européens, mais il est grotesque de le tolérer dans notre continent, qui fut le continent civilisateur durant deux millénaires et demi.

Pourquoi ne pas aimer ce monde nouveau, apparu il y a une vingtaine d’années, lors de l’effondrement des sociétés communistes et du triomphe de l’american way of life ?

Dépourvus de culture historique et philosophique, nos nouveaux maîtres créent une société mono-culturelle, multi-raciale parfaitement artificielle, qui ne peut en aucun cas créer une civilisation stable, donc durable, ni innovante au plan intellectuel et spirituel.

L’étude des espèces animales démontre que l’égoïsme et l’individualisme sont nocifs à moyen terme pour l’espèce, mais aussi pour les individus. Sans discipline, sans hiérarchie fondée sur les qualités et les mérites individuels, sans cohésion du groupe fondée sur l’utilité sociale, il ne peut y avoir de sécurité donc de survie, encore moins d’expansion pour l’espèce considérée.

Ce qui effare le plus un observateur européen contemplant la société actuelle est de constater que les Européens de souche ont, par veulerie et par esprit de facilité, renoncé à leur histoire. De la position de civilisateurs de la planète, ils sont passés en un demi-siècle au statut de colonisés, achetant des produits de médiocre qualité et d’infime durée de vie, fabriqués le plus souvent en Asie, et se gavant d’une sous-culture élaborée aux USA et au Japon.

L’étude de quelques grandes civilisations européennes défuntes démontre que l’homogénéité ethnique est l’une des conditions fondamentales de l’implantation, puis du rayonnement d’une civilisation originale. La perte du sens de l’effort collectif, l’incorporation de populations ou de croyances issues d’autres continents sont les conditions idéales pour amener la dégénérescence, puis la mort d’une civilisation, c’est-à-dire l’instauration d’un nouvel « âge des ténèbres ».

On ne peut guère compter sur le milieu des universitaires, où règnent en maîtres le conformisme et le misonéisme, ni sur les media, par définition aux ordres du Pouvoir, pour provoquer une réflexion critique chez nos contemporains, alors même que l’avenir de l’Europe dépend essentiellement de la prise de conscience de l’originalité et de la richesse de leur passé par les Européens de souche, qui seuls doivent décider de l’avenir du continent et de sa race.

Le XXIe siècle et la tentation cosmopolite, édition L’Æncre, collection « », à nouveau siècle, nouveaux enjeux, dirigée par Philippe Randa, 452 pages, 35 euros.

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De dictatuur van het simplisme - Over cultuur in de tijd van de media

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Bjorn Roose bespreekt:

De dictatuur van het simplisme - Over cultuur in de tijd van de media (Frans Aerts)

Ex: https://portfoliobjornroose.blogspot.com

 
Mijn belangrijkste conclusie na het lezen van dit pamflet/boekje van “media-eticus” en “kunstfilosoof” Frans Aerts is dat die dictatuur wel héél ver doorgedrongen is. Zelfs tot in de geschriften van iemand die die dictatuur aanklaagt. Niet dat Aerts nergens gelijk heeft, maar als je simplisme wil aanklagen, moet je vooral proberen je er zelf niet aan te bezondigen.

Neem nu dit: “Wanneer het ooit tot zo’n onafhankelijke republiek Vlaanderen komt, behoor ik alvast tot de gelukkigen. Ik woon namelijk (zoals bijna iedereen) niet verder dan tien kilometer van de landsgrens, politiek-cultureel asiel is elders dan snel aangevraagd. In mijn levensavond zal ik wellicht ooit met heimwee terugdenken hoe klein België wel was, maar hoe bewust ook van die beperktheid, en hoe bereid intern en buiten de landsgrenzen iets op te steken. Vlaanderen is natuurlijk nog heel wat kleiner, een vijver groot – vol kikkers die zich geleidelijk opblazen tot het formaat van ossen. In afwachting dat ze ontploffen tot lering en vermaak van de rest van de wereld.” (pagina 31)

FAerts-simpl.jpgLos van het feit dat de “dreiging” om asiel aan te vragen in het buitenland als bepaalde mensen verkozen worden of als een land onafhankelijk wordt (een fenomeen dat zich sinds 1900 toch al zo’n 200 keer heeft voorgedaan in de wereld) tot de meest ridicule en zo goed als nooit uitgevoerde beloftes behoort, slaat de hele uitleg van Aerts nergens op. Voor zover ik weet behoren al die “kikkers” in Vlaanderen namelijk, net zoals Aerts zelf, tot dat belgië dat zich zo “bewust (...) [is] van die beperktheid”, zo “bereid” ook “intern en buiten de landsgrenzen iets op te steken”. Tenzij Aerts het bij zijn uitspraken over belgië alleen maar zou hebben over die onderdelen daarvan die niet Vlaams zijn, natuurlijk. Dat zou, gezien het feit dat de man nogal sterk op Frankrijk gericht is, niet eigenaardig zijn, maar als je met zo’n dédain over een bepaald onderdeel van je geliefde land spreekt, moet je ook niet raar opkijken dat dat onderdeel er vroeg of laat vandoor wil.

Soit, er is meer waar dát simplisme vandaan komt. Hoe haal je het bijvoorbeeld in je hoofd om in een aanklacht tegen simplisme politici onder te verdelen in de wel zéér simplistische kampen “links” en “rechts”? Iedereen met een béétje kennis van politieke geschiedenis en actualiteit weet dat die terminologie alleen nog zinnig is voor politici die niks ... zinnigs te vertellen hebben, maar wél andere politici als “de vijand” willen wegzetten. Dat de kleinburgers en proleten waar Aerts zo op neerkijkt vallen voor die terminologie, daar kan ik nog inkomen, maar een man als hij, die zichzelf mijlenver boven die mensen plaatst?

En dan ’s mans verwijzing naar Hugo Claus als dapperste aller Schrijviërs in het Imperum Medianum: “Sommigen blijven nochtans overeind. Zij begrijpen wel dat je niet om de media heen kan, maar zij manipuleren de media, zij hollen ze van binnenin uit. Zoals Hugo Claus het zich kan permitteren om een krant die hem vanaf het begin onheus en moraliserend bejegend heeft een interview te weigeren.” Ten eerste is er geen enkele kunst aan een krant een vraaggesprek te weigeren – zeker niet als er zat journalisten en andere tisten zijn die aan je lippen hangen -, ten tweede kan je van Claus toch écht niet in ernst beweren dat hij overeind is gebleven tegenover de media. We hebben het hier per slot van rekening over de gróóóte schrijver die schnabbelde als ... modecommentator voor de VRT (toen nog BRT) en voor een schep geld zijn smoel leende aan tv-reclame voor kaas. Het enige dat daarbij van binnenuit uitgehold werd, was Hugo Claus zelve.

Aerts maakt zich overigens niet alleen schuldig aan het door hem bestreden simplisme en selectieve blindheid, maar ook aan regelrecht onlogische redeneringen. Op een zeker moment beklaagt hij er zich bijvoorbeeld over dat Gaston Durnez in zijn kritiek op het “erotisch werk” van Louis Paul Boon (De Standaard, 23 januari 1993) niet wil ingaan op de details van dat “erotisch werk”, maar slechts het feit dat Boon dat soort werk heeft gepubliceerd wil bespreken. Dat vindt Aerts niet te rijmen met het feit dat ... een andere criticus, zijnde Dirk vande Voorde, een kleine drie jaar eerder (De Standaard, 24 april 1990) wél aandacht besteedde aan de “erotische escapades” van Michel Foucault, zoals deze werden beschreven in A l’Ami qui ne m’a pas sauvé la vie van Hervé Guibert. Wat heeft het ene feit in vredesnaam met het andere te maken behalve het feit dat beide besprekingen in De Standaard verschenen (en niet in De Morgen, duidelijk de lijfkrant van Aerts, al was het ideologisch verschil tussen beide kranten ook in het begin van de jaren 1990 al tot zogoed als niks gereduceerd) ?

Of Aerts’ korte uitval naar de nationaal-socialisten: “Er bestaat natuurlijk ook die merkwaardige menselijke aandrift om datgene wat men niet begrijpt als ‘waardeloos’ van de hand te wijzen. Vanuit deze instelling zetten de nazi’s trouwens destijds een rondreizende tentoonstelling op van ‘Entartete Kunst’ – om het minderwaardige van deze onbegrijpelijke vormen van expressie voor het publiek duidelijk te maken. (Daar kwam overigens verdacht veel volk naar kijken. Alvast méér dan naar hun volkseigententoonstellingen. Zo gaat het immers met zulke lieden: ze hebben weliswaar zeer goed omschreven esthetische normen, je krijgt ze echter met geen stokken naar een museum.)” Echt, zo staat het er dus: in de ene zin beweert hij dat er “verdacht veel volk” naar een tentoonstelling ging kijken, in de volgende dat “zulke lieden (...) met geen stokken naar een museum” zijn te krijgen”. Of zijn die “zulke lieden” waarover Aerts het heeft wél te vinden voor “een rondreizende tentoonstelling”, maar niet voor eentje met permanente residentie? Geen idee, ik gok er gewoon op dat Aerts niet verlegen zit om een simplistische sneer meer of minder.

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Wat die simplistische sneren betreft, beperkt hij zich overigens niet tot Vlaams-nationalisten, “rechts”, personeel van De Standaard, of nationaal-socialisten. Eigenlijk moet iedereen behalve Frans Aerts en de chosen few die tot zijn hoogverheven elite behoren er aan geloven: “En dan valt het op hoe men, telkens wanneer men het eigen vertrouwde domein verlaat, onmiddellijk bij de heersende cultuurclichés terechtkomt. Wie bijna nooit muziek beluistert, vindt De vier jaargetijden van Vivaldi het einde, of Für Elise. Wie niets van schilderkunst kent, belandt automatisch bij de Franse impressionisten en Van Gogh. Insiders zullen natúúrlijk niet ontkennen dat de zojuist geciteerde voorbeelden meesterwerken zijn. Anderzijds is het gehoor of de blik van het publiek als het ware voorbestemd om in die evidenties te trappen. Als het die vaste waarden – Van Gogh, Renoir, Beethoven – prachtig vindt, dan is het toch vooral om oneigenlijke redenen. Die redenen hebben wellicht te maken met de gevoelswereld van het publiek. Ooit heeft men pogingen gedaan om ten behoeve van een beter begrip muziekstukken van Mozart te catalogiseren naar begrippen: ‘Jaloersheid’, ‘Liefde’, “Moederlijkheid’, ‘Heimwee’, alsof muziek naar de werkelijke situaties en naar reële gevoelens zou verwijzen. En inderdaad, er wordt nogal wat afgehuild bij muziek; maar dat zijn krokodilletranen, die hebben met echt verdriet helemaal niets te maken. De thema’s en de kleuren van Monet, Renoir, Van Gogh, de nostalgische klanken van Mozart, Beethoven en Schubert roepen vooral een verloren wereld op die beantwoordt aan zekere magisch-historische verlangens. Ongeveer op dezelfde wijze als de fotoboeken over ongerepte Vlaamse dorpen het heimweegevoel van bepaalde lezers zullen aanspreken. Zo blijken heel wat boeken vooral verbonden met de leefsituatie van het leespubliek; bepaalde literatuur bestaat enkel bij de gratie van en als antwoord op een psychische vraag. Je zou hierbij het voorbeeld kunnen citeren van een bestseller als Zout op mijn huid, van de Franse schrijfster Benoîte Groult – een roman die meerdere jaren in de top-tien van de meest verkochte boeken stond. Wellicht speelde bij dat succes vooral de herkenbaarheid mee, het onbewuste verlangen van een hoofdzakelijk vrouwelijk leespubliek dat zich gemakkelijk in de amoureuze situaties van het hoofdpersonage kon inleven.” Met andere woorden: u en ik zijn gestampte boeren of uit de wieg geroofde en bewust domgehouden kuisvrouwen, we zijn verstandelijk gewoon niet tot meer in staat. En als dat wél het geval lijkt, dan is dat toeval, want onze “magisch-historische verlangens” overheersen ons volkomen.

Eind goed, al goed, echter, want nadat Aerts het plebs mooi op zijn plaats heeft gezet, maakt hij ook duidelijk dat hij zelf niet beter is: “Als er nochtans zoiets als een ‘cultuurmens’ zou bestaan, dan beschikt die in de eerste plaats over het enorme vermogen om zijn oordeel op te schorten. Om toe te geven dat hij er eigenlijk niet veel van snapt, terwijl hij toch, aandachtig toekijkend wellicht, maar vooral met respect, aan de andere datgene laat waar hij zelf niet bijkan. Dat is wellicht het eigene van elke gecultiveerde ingesteldheid: het onbegrijpelijke niet echt begrijpen, en daar dan nog begrip voor opbrengen. En indien men al kritisch wil zijn, dan doet men dat op bescheiden wijze – binnenskamers als het ware”. Het moge duidelijk zijn dat een hautaine kwast als Aerts, iemand die duidelijk niét het “enorme vermogen om zijn oordeel op te schorten” heeft, iemand die eerder blijk geeft van jaloezie op mensen die hij niet snapt dan er respect voor te tonen, iemand die in zijn “kritiek” verre van bescheiden is, laat staan dat hij hem binnenskamers houdt, niet beantwoordt aan zijn eigen definitie van een “cultuurmens”. Als zelfrelativering kan dat tellen, te meer omdat ze in dit geval absoluut niet zo bedoeld is.

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mercredi, 01 août 2018

The Historical Background of Oswald Spengler’s Philosophy of Science

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Between the Heroic & the Immeasurable:
The Historical Background of Oswald Spengler’s Philosophy of Science

Oswald Spengler’s writings on the subject of the philosophy of science are very controversial, not only among his detractors but even for his admirers. What is little understood is that his views on these matters did not exist in a vacuum. Rather, Spengler’s arguments on the sciences articulate a long German tradition of rejecting English science, a tradition that originated in the eighteenth century.

Luke Hodgkin notes:

It is today regarded as a matter of historical fact that Isaac Newton and Gottfried Wilhelm Leibniz both independently conceived and developed the system of mathematical algorithms known collectively by the name of calculus. But this has not always been the prevalent point of view. During the eighteenth century, and much of the nineteenth, Leibniz was viewed by British mathematicians as a devious plagiarist who had not just stolen crucial ideas from Newton, but had also tried to claim the credit for the invention of the subject itself.[1] [2]

This wrongheaded view stems from Newton’s own catty libel of Leibniz on these matters. During this time, the beginning of the eighteenth century, Leibniz’s native Prussia had not yet become a serious power through the wars of Frederick the Great. Leibniz, together with Frederick the Great’s grandfather, founded the Royal Prussian Academy of Sciences. Newton’s slanderous account of Leibniz’s achievements would never be forgiven by the Germans, to whom Newton remained a bête noire as long as Germany remained a proud nation.

In the context of inquiring into the matter of how such a pessimist as Spengler could admire so notorious an optimist as Leibniz, two foreign members of the Prussian Academy of Sciences merit attention. The thought of French scientist and philosopher Pierre Louis Moreau de Maupertuis, an exponent and defender of Leibnizian ideas, was in many ways a precursor to modern biology. Maupertuis wrote under the patronage of Frederick the Great, about a generation after Leibniz. Compared to other eighteenth-century philosophies, Maupertuis’ worldview, like modern biology and unlike most Enlightenment thought, presents nature as rather “red in tooth and claw.”

An earlier foreign member of the Prussian Academy of Sciences, a contemporary and correspondent of Leibniz, Moldavian Prince (and eccentric pretender to descent from Tamerlane) Dimitrie Cantemir, left two cultural legacies to Western history. Initially an Ottoman vassal, he gave traditional Turkish music its first system of notation, ushering in the classical era of Turkish music that would later influence Mozart. Later – after he had turned against the Ottoman Porte in an alliance with Petrine Russia, but was driven out of power and into exile due to his abysmal battlefield leadership – he wrote much about history. Most impactful in the West was a two-volume book that would be translated into English in 1734 as The History of the Growth and Decay of the Othman Empire. Voltaire and Gibbon later read Cantemir’s work, as did Victor Hugo.[2] [3]

Notes one biographer, “Cantemir’s philosophy of history is empiric and mechanistic. The destiny in history of empires is viewed . . . through cycles similar to the natural stages of birth, growth, decline, and death.”[3] [4] Long before Nietzsche popularized the argument, Cantemir proposed that high cultures are initially founded by barbarians, and also that a civilization’s level of high culture has nothing to do with its political success.[4] [5] Thus was the Leibnizian intellectual legacy mixed with pessimism even in Leibniz’s own lifetime.

OswSP-MTech.jpegIt was most likely in the context of this scientific tradition and its enemies that Johann Wolfgang von Goethe, generally recognized as Germany’s greatest poet (or one of them, at any rate), later authored attacks on Newton’s ideas, such as Theory of Colors. Goethe, an early pioneer in biology and the life sciences, loathed the notion that there is anything universally axiomatic about the mathematical sciences. Goethe had one major predecessor in this, the Anglo-Irish philosopher and Anglican bishop George Berkeley. Like Berkeley, Goethe argued that Newtonian abstractions contradict empirical understandings. Both Berkeley and Goethe, though for different reasons, took issue with the common (or at least, commonly Anglo-Saxon) wisdom that “mathematics is a universal language.”

By the early modern age of European history, when Goethe’s Faust takes place, cabalistic doctrines, notes Carl Schmitt, “became known outside Jewry, as can be gathered from Luther’s Table Talks, Bodin’s Demonomanie, Reland’s Analects, and Eisenmenger’s Entdecktes Judenthum.”[5] [6] This phenomenon can be traced to the indispensable influence of the very inventors of cabalism, collectively speaking, on the West’s transition from feudalism to modern capitalism since the Age of Discovery, and in some cases even earlier. In 1911’s The Jews and Modern Capitalism, Werner Sombart points out that “Venice was a city of Jews” as early as 1152.

Cabalism deeply permeates the worldviews of many influential secret societies of Western history since medieval times, and certainly continuing with the official establishment of Freemasonry in 1717. Although the details will never be entirely clear, it is known that Goethe was involved with the Bavarian Illuminati in his youth. He seems to have experienced conservative disillusionment with it later in life. It is possible that the posthumous publication of Faust: The Second Part of the Tragedy was due at least in part to the book’s ambivalently revealing too much about the esoterica of Goethe’s former occult activities.

What is clear is that he was directly interested in cabalistic concepts. Karin Schutjer persuasively argues that “Goethe had ample opportunity to learn about Jewish Kabbalah – particularly that of the sixteenth-century rabbi Isaac Luria – and good reason to take it seriously . . . Goethe’s interest in Kabbalah might have been further sparked by a prominent argument concerning its philosophical reception: the claim that Kabbalistic ideas underlie Spinoza’s philosophy.”[6] [7]

At one point in the second part of Faust, Goethe shows an interest in monetary issues related to usury or empty currency, as Schopenhauer after him would.[7] [8] This is fitting for a story that takes place in early modern Europe and concerns an alchemist. Some early modern alchemists were known as counterfeiters and would have most likely had contact with Jewish moneylenders. Insofar as his scientific philosophy had a social, and not just an intellectual, significance, this desire on Goethe’s part for economic concreteness was perhaps what led him to reject and combat one key cabalistic doctrine: numerology.

Numerology is the belief that numbers are divine and have prophetic power over the physical world. Goethe held the virtually opposite view of numbers and mathematical systems, proposing that “strict separation must be maintained between the physical sciences and mathematics.” According to Goethe, it is an “important task” to “banish mathematical-philosophical theories from those areas of physical science where they impede rather than advance knowledge,” and to discard the “false notion that a phrase of a mathematical formula can ever take the place of, or set aside, a phenomenon.” To Goethe, mathematics “runs into constant danger when it gets into the terrain of sense-experience.”[8] [9]

In his well-researched 1927 book on Freemasonry, General Erich Ludendorff remarks, “One must study the cabala in order to understand and evaluate the superstitious Jew correctly. He then is no longer a threatening opponent.”[9] [10] In his proceeding discussion of the subject, Ludendorff focuses exclusively on the numerological superstitions in cabalism. Such beliefs are affirmed by a Jewish cabalistic source, which informs us that “Sefirot” is the Hebrew word for numbers, which represent “a Tree of Divine Lights.”[10] [11]

Everything about Goethe’s rejection of scientific materialism can be seen as a rebellion against numerology in the sciences – and certainly, the modern mathematical sciences stand on the shoulders of numerology, as modern chemistry does on alchemy. Schmitt once mentioned the “mysterious Rosicrucian sensibility of Descartes,” a reference to the mysterious cabalistic initiatory movement that dominated the scientific philosophies of the seventeenth century.[11] [12] In this Descartes was hardly alone; the entire epoch of mostly French and English mathematicians in the early modern centuries, which ushered in the modern infinitesimal mathematical systems, was infused with cabalism. Even if it were possible to ignore the growing Jewish intellectual and economic influence on that age, one would still be left with the metaphysical affinities between numerology and even the most scientifically accomplished worldview that takes literally the assumption that numbers are eternal principles.

According to early National Socialist economist Gottfried Feder, “When the Babylonians overcame the Assyrians, the Romans the Carthaginians, the Germans the Romans, there was no continuance of interest slavery; there were no international world powers . . . Only the modern age with its continuity of possession and its international law allowed loan capitals to rise immeasurably.”[12] [13] Writing in 1919, Feder argues with the help of a graph that that “loan-interest capital . . . rises far above human conception and strives for infinity . . . The curve of industrial capital on the other hand remains within the finite!”[13] [14] Goethe may have similarly drawn connections between the kind of economic parasitism satirized in the second part of Faust and what he, like Berkeley, saw as the superstitious modern art of measuring the immeasurable.

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The fusion of science with numerology, it should be noted, is actually not of Hebrew or otherwise pre-Indo-European origin. It originates from pre-Socratic Greek philosophy’s debt, particularly that of the Pythagoreans, to the Indo-Iranian world, chiefly Thrace.[14] [15] (Possibly of note in this regard is that Schopenhauer admired the Thracians for their arch-pessimistic ethos, as though this mindset were the polar opposite of the world-affirming Jewish worldview he loathed.)[15] [16] In any case, Goethe recognized it as a powerful weapon. That he studied numerology has been established by scholars.[16] [17]

A generation before Goethe, Immanuel Kant had propounded the idea that the laws of polarity – the laws of attraction and repulsion – precede the Newtonian laws of matter and motion in every way. This argument would influence Goethe’s friend Friedrich Wilhelm von Schelling, another innovator in the life sciences as well as part of the literary and philosophical movement known as Romanticism. By the time Goethe propounded his anti-Newtonian theories and led a philosophical milieu, he had an entire German tradition of such theories to work from.

Goethe’s work was influential in Victorian Britain. Most notably, at least in terms of the scientific history of that era, Darwin would cite Goethe as a botanist in On the Origin of the Species. Darwin’s philosophy of science, to the extent that he had one, was largely built on that of Goethe and the age of what came to be known as Naturphilosophie. Historian of science Robert J. Richards has found that “Darwin was indebted to the Romantics in general and Goethe in particular.”[17] [18] Darwin had been introduced to the German accomplishments in biology, and the German ideas about philosophy of science, mainly through the work of Alexander von Humboldt.[18] [19]

Why has this influence been forgotten? “In the decade after 1918,” explains Nicholas Boyle, “when hundreds of British families of German origin were forcibly repatriated, and those who remained anglicized their names, British intellectual life was ethnically cleansed and the debt of Victorian culture to Germany was erased from memory, or ridiculed.”[19] [20] To some extent, this process had already started since the outbreak of the First World War.

This intellectual ethnic cleansing would not go unreciprocated. In 1915’s Händler und Helden (Merchants and Heroes), German economist and sociologist Werner Sombart attacked the “mercantile” English scientific tradition. Here, Sombart is particularly critical of what he calls the “department-store ethics” of Herbert Spencer, but in general Sombart calls for most English ideas – including English science – to be purged from German national life. In his writings on the philosophy of science, Spengler would answer this call.

Spengler heavily drew on the ideas of Goethe, and evidently also on the views of a pre-Darwinian French Lutheran paleontologist of German origin, Georges Cuvier. For instance, Spengler’s assault on universalism in the physical sciences mostly comes from Goethe, but his rationale for rejecting Darwinian evolution appears to come from Cuvier. The idea that life-forms are immutable, and simply die out, only to be superseded by unrelated new ones – a persistent theme in Spengler – comes more from Cuvier than Goethe.

oswSP-car.jpgCuvier, however, does not belong to the German transcendentalist tradition, so Spengler mentions him only peripherally. On the other hand, in the third chapter of the second volume of The Decline of the West, Spengler uses a word that Charles Francis Atkinson translates as “admitted” to describe how Cuvier propounded the theory of catastrophism. Clearly, Spengler shows himself to be more sympathetic to Cuvier than to what he calls the “English thought” of Darwin.[20] [21]

Several asides about Cuvier are in order. First of all, this criminally underrated thinker is by no means outmoded, at least not in every way. Modern geology operates on a more-Cuvieran-than-Darwinian plane.[21] [22] Secondly, it is worth noting that Ernst Jünger once astutely observed that Cuvier is more useful to modern military science than Darwin.[22] [23] It may also be of interest that the Cuvieran system is even further removed from Lamarckism – and its view of heredity, as a consequence, more thoroughly racialist – than the Darwinian system.[23] [24]

Another scientist of German origin who may have influenced Spengler is the Catholic monk Gregor Mendel, the discoverer of what is now known as genetics. One biography notes:

Though Mendel agreed with Darwin in many respects, he disagreed about the underlying rationale of evolution. Darwin, like most of his contemporaries, saw evolution as a linear process, one that always led to some sort of better product. He did not define “better” in a religious way – to him, a more evolved animal was no closer to God than a less evolved one, an ape no morally better than a squirrel – but in an adaptive way. The ladder that evolving creatures climbed led to greater adaption to the changing world. If Mendel believed in evolution – and whether he did remains a matter of much debate – it was an evolution that occurred within a finite system. The very observation that a particular character trait could be expressed in two opposing ways – round pea versus angular, tall plant versus dwarf – implied limits. Darwin’s evolution was entirely open-ended; Mendel’s, as any good gardener of the time could see, was closed.[24] [25]

How very Goethean – and Spenglerian.

His continuation of the German mission against English science explains, even if it does not entirely excuse, Spengler’s citation of Franz Boas’ now-discredited experiments in craniology in the second volume of The Decline of the West. In his posthumously-published book on Indo-Europeanology, the unfinished but lucid Frühzeit der Weltgeschichte, Spengler cites the contemporary German Nordicist race theorist Hans F. K. Günther in writing that “urbanization is racial decay.”[25] [26] This would seem quite a leap, from citing Boas to citing Günther. However, in the opinion of one historian, Boas and Günther had more in common than they liked to think, because they were both heirs more of the German Idealist tradition in science than what the Anglo-Saxon tradition recognizes as the scientific method.[26] [27] Spengler must have keenly detected this commonality, for his views on racial matters were never synonymous with those of Boas, any more than they were identical to Günther’s.

He probably went too far in his crusade against the Anglo-Saxon scientific tradition, but as we have seen, Spengler was not without his reasons. He was neither the first nor the greatest German philosopher of science to present alternatives to the ruling English paradigms in the sciences, but was rather an heir to a grand tradition. Before dismissing this anti-materialistic tradition as worthless, as today’s historiographers of science still do, we should take into account what it produced.

Darwin’s philosophy of nature was predominantly German; only his Malthusianism, the least interesting aspect of Darwin’s work, was singularly British. As for Einstein, that proficient but unoriginal thinker was absolutely steeped in the German anti-Newtonian tradition, to which he merely put a mathematical formula. These are only the most celebrated examples of scientists influenced by the German tradition defended – maniacally, perhaps, but with noble intentions – in the works of Oswald Spengler.

Whether we consider Spengler’s ideas useful to science or utterly hateful to it, one question remains: Should the German tradition of philosophy of science he defended be taken seriously? Ever since the post-Second World War de-Germanization of Germany, euphemistically called “de-Nazification,” this tradition is now pretty much dead in its own fatherland. But does that make it entirely wrong?

Notes

[1] [28] Luke Hodgkin, A History of Mathematics: From Mesopotamia to Modernity (Oxford: Oxford University Press, 2013).

[2] [29] See the booklet of the CD Istanbul: Dimitrie Cantemir, 1630-1732, written by Stefan Lemny and translated by Jacqueline Minett.

[3] [30] Eugenia Popescu-Judetz, Prince Dimitrie Cantemir: Theorist and Composer of Turkish Music (Istanbul: Pan Yayıncılık, 1999), p. 34.

[4] [31] Dimitrie Cantemir, The History of the Growth and Decay of the Othman Empire, vol. I, tr. by Nicholas Tindal (London: Knapton, 1734), p. 151, note 14.

[5] [32] Carl Schmitt, The Leviathan in the State Theory of Thomas Hobbes: Meaning and Failure of a Political Symbol, tr. by George Schwab and Erna Hilfstein (Chicago: University of Chicago Press, 2008), p. 8.

[6] [33] Karin Schutjer, “Goethe’s Kabbalistic Cosmology [34],” Colloquia Germanica, vol. 39, no. 1 (2006).

[7] [35] J. W. von Goethe, Faust, Part Two, Act I, “Imperial Palace” scene; Schopenhauer, The Wisdom of Life, Chapter III, “Property, or What a Man Has.”

[8] [36] Jeremy Naydler (ed.), Goethe on Science: An Anthology of Goethe’s Scientific Writings (Edinburgh: Floris Books, 1996), pp. 65-67.

[9] [37] Erich Ludendorff, The Destruction of Freemasonry Through Revelation of Their Secrets (Mountain City, Tn.: Sacred Truth Publishing), p. 53.

[10] [38] Warren Kenton, Kabbalah: The Divine Plan (New York: HarperCollins, 1996), p. 25.

[11] [39] Schmitt, Leviathan, p. 26.

[12] [40] Gottfried Feder, Manifesto for Breaking the Financial Slavery to Interest, tr. by Alexander Jacob (London: Black House Publishing, 2016), p. 38.

[13] [41] Ibid., pp. 17-18.

[14] [42] See, i.e., Walter Wili, “The Orphic Mysteries and the Greek Spirit,” collected in Joseph Campbell (ed.), The Mysteries: Papers from the Eranos Yearbooks (Princeton, N.J.: Princeton University Press, 1955).

[15] [43] Arthur Schopenhauer, tr. by E. F. J. Payne, The World as Will and Representation, vol. II (Mineola, N.Y.: Dover, 2014), p. 585.

[16] [44] Ronald Douglas Gray, Goethe the Alchemist (Cambridge: Cambridge University Press, 2010), p. 6.

[17] [45] Robert J. Richards, The Romantic Conception of Life: Philosophy and Science in the Age of Goethe (Chicago: The University of Chicago Press, 2010), p. 435.

[18] [46] Ibid, pp. 518-526.

[19] [47] Nicholas Boyle, Goethe and the English-speaking World: Essays from the Cambridge Symposium for His 250th Anniversary (Rochester, N.Y.: Camden House, 2012), p. 12.

[20] [48] Oswald Spengler, tr. by Charles Francis Atkinson, The Decline of the West vol. II (New York: Alfred A. Knopf, 1928), p. 31.

[21] [49] Elizabeth Kolbert, The Sixth Extinction: An Unnatural History (London: Bloomsbury, 2015), p. 94.

[22] [50] From Jünger’s Aladdin’s Problem: “It is astounding to see how inventiveness grows in nature when existence is at stake. This applies to both defense and pursuit. For every missile, an anti-missile is devised. At times, it all looks like sheer braggadocio. This could lead to a stalemate or else to the moment when the opponent says, ‘I give up’, if he does not knock over the chessboard and ruin the game. Darwin did not go that far; in this context, one is better off with Cuvier’s theory of catastrophes.”

[23] [51] See Georges Cuvier, Essay on the Theory of the Earth (London: Forgotten Books, 2012), pp. 125-128 & pp. 145-165.

[24] [52] Robin Marantz Henig, The Monk in the Garden: The Lost and Found Genius of Gregor Mendel, the Father of Genetics (New York: Houghton Mifflin, 2017), p. 125.

[25] [53] Oswald Spengler, Frühzeit der Weltgeschichte (Munich: C. H. Beck, 1966), Fragment 101.

[26] [54] Amos Morris-Reich, “Race, Ideas, and Ideals: A Comparison of Franz Boas and Hans F. K. Günther [55],” History of European Ideas, vol. 32, no. 3 (2006).

 

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[34] Goethe’s Kabbalistic Cosmology: https://www.jstor.org/stable/23981598?seq=1#page_scan_tab_contents

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[49] [21]: #_ftnref21

[50] [22]: #_ftnref22

[51] [23]: #_ftnref23

[52] [24]: #_ftnref24

[53] [25]: #_ftnref25

[54] [26]: #_ftnref26

[55] Race, Ideas, and Ideals: A Comparison of Franz Boas and Hans F. K. Günther: https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1016/j.histeuroideas.2006.05.001