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lundi, 09 octobre 2023

Joyeux anniversaire ! Les 30 ans de la revue Réfléchir & Agir

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Joyeux anniversaire !

Les 30 ans de la revue Réfléchir & Agir

par Georges FELTIN-TRACOL

Les abonnés de Réfléchir & Agir viennent de recevoir son 79e numéro, soit trente années d’existence et de combat. Trente ans déjà ! Comme le temps passe pour reprendre le titre d’un roman d’un brillant écrivain français trop tôt disparu car assassiné…

Qu’il est maintenant loin le tout premier numéro d’octobre – novembre 1993 sous la forme d’un fanzine. Sur sa couverture s’exprimait déjà sa différence avec une citation extraite d’un discours de José Antonio Primo de Rivera prononcée à Carpio de Tajo, le 25 février 1934: « La vie ne vaut la peine d’être vécue si ce n’est pour la brûler au service d’une grande cause. » L’éditorial posait des bases pour lesquelles R&A n’a jamais dérogées: «Le militant s’informe, analyse, parle, expose, discute et convainc. Il est chaque minute en train d’alimenter sa doctrine, toujours prêt à faire connaître ses idées et montrer partout que la résistance à l’ordre démocratique s’organise». Un article visionnaire prévenait ensuite de « La société de confusion : convergences doctrinales, brouillage des cartes et déclin du politique ».

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Ainsi un brûlant feu intérieur continue-t-il à flamber chez les deux chevilles ouvrières qui effectuent au quotidien un travail parfois fastidieux: Eugène Krampon et Pierre Gillieth.

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Grâce aux bons soins de Wilsdorf, l’émission du 7 juillet 2023 a longuement interrogé ce dernier sur cette entreprise militante remarquable. Nous invitons tous les auditeurs à l’écouter si ce n’est pas encore fait. L’ami Gillieth est infatigable. Outre la direction administrative et rédactionnelle d’un périodique de haute tenue, il s’occupe des éditions Auda Isarn. Cette sympathique maison d’édition publie plusieurs titres par an. Signalons le beau succès de la collection policière « Le Lys noir » et, en particulier, les aventures truculentes du Hussard.

Pour l’anecdote, le nom de cette collection irrita Rodolphe Crevelle (1955 - 2019), militant anarcho-royaliste de l’Hyper-France et de la francité résistante. Dans le sillage de La Manif pour Tous, cet ancien militant solidariste publia une série de journaux intitulée Le Lys noir placée sous le patronage de Georges Bernanos. Agacé par ce qu’il considérait comme un détournement, Rodolphe Crevelle menaça de casser la gueule des co-directeurs de la collection avant de se raviser. Il apprit qu’à côté de Pierre Gillieth officiait Francis Bergeron, le même qui dans sa jeunesse solidariste distribuât des tracts anti-communistes sur la Place rouge à Moscou à l’époque soviétique.

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Des liens amicaux existent depuis le début entre le magazine autonome de désintoxication idéologique et Radio Méridien Zéro. Eugène Krampon a contribué aux deux projets. Le dossier du numéro 34 (hiver 2010) de R&A proposait d’ailleurs « Vers une rupture militante nécessaire » avec les entretiens de Gianluca Iannone, le fondateur de CasaPound, et de Frédéric Laroque, alors porte-parole du MAS (Mouvement d’action sociale).  Placée sous la mémoire fidèle de Robert Dun (1920 – 2002) et de Jean Mabire (1927 – 2006), le magazine albo-européen perdure, comme l’écrit en éditorial du nouveau numéro Eugène Krampon, sur une magnifique « ligne anti-mondialiste, anti-capitaliste, grand européenne (de Dublin à Vladivostok), identitaire, socialiste révolutionnaire ».

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Les thématiques du numéro 79 sont riches et variées. À côté des notules qui confirment la veulerie de nos contemporains, Klaas Malan poursuit son exploration des peuples minoritaires d’Europe, en l’occurrence ici les Tyroliens du Sud. Malan est un ardent partisan d’une Europe impériale des régions ethniques homogènes et enracinées. Le dossier concerne « Le retour de la question sociale ». L’inflation, la réforme désastreuse des retraites, la paupérisation massive de la population française et la hausse vertigineuse des profits démontrent toute l’acuité du sujet bien trop peu traité par la « mouvance »… Dans un excellent entretien, Pierre Le Vigan rappelle « la nécessaire union du national et du social, de la souveraineté, de l’identité et de la justice ». Il oublie malheureusement le versant écologique. Les questions identitaire et sociale dépendent aussi de la question environnementale. Identités ethno-culturelles, justice sociale et préservation des écosystèmes forment un tout à la radicalité foncièrement non cosmopolite.

La présence durable de R&A constitue un apport non négligeable de munitions lourdes dans la guerre culturelle en cours. En dehors des bulletins à diffusion confidentielle, d’autres titres participent aussi à la grande bataille des idées. Le doyen Rivarol subit les foudres du Système. Il continue malgré tout à avancer. Fondée en 1967, Militant demeure la revue nationaliste qui défend  l'identité française et européenne. Éléments vient de fêter ses cinquante ans. Terre et Peuple Magazine se dirige vers son quart de siècle. Rébellion a vingt-et-un ans. Synthèse nationale approche de ses dix-huit ans. Le benjamin des imprimés est pour l’heure ZentroMag avec quatre années d’intenses activités.

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Ces titres font honneur au pluriversalisme qu’anime l’ethno-différencialisme. Ils affrontent selon le tempérament de leur rédaction respective et malgré les inévitables divergences d’interprétation le politiquement correct et les délires du wokisme. On constate néanmoins que bien d’autres ont disparu: Flash, Présent, Le Choc du Mois, National Hebdo, La Nouvelle Revue d’Histoire, etc. Ces pertes peuvent susciter le désespoir et inciter peut-être à l’inaction et au désœuvrement. À tort ! Il importe toujours de se souvenir que l’histoire porte en elle l’imprévu. Comme le dit avec justesse Eugène Krampon dans ce numéro – anniversaire, « notre boulot et notre devoir, c’est de préparer notre résurrection à long terme, de reconstruire les murs porteurs de demain en évitant de les faire reposer sur une chape idéologique et des erreurs qui nous ont conduit à l’effondrement d’aujourd’hui ». L’aurore apparaît tôt ou tard après une très longue nuit.  

GF-T

  • « Vigie d’un monde en ébullition », n° 86, mise en ligne le 3 octobre 2023 sur Radio Méridien Zéro.

13:27 Publié dans Actualité, Revue | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : revue, réfléchir & agir | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

dimanche, 08 octobre 2023

Ukraine: la défaite des néocons et de l'Europe

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Ukraine: la défaite des néocons et de l'Europe

Source: https://www.piccolenote.it/mondo/ucraina-la-sconfitta-neocon-e-delleuropa

Du coup d'État de 2014, à la guerre de la même année jusqu'au conflit actuel. Comment les néocons ont plongé Kiev dans l'abîme.

"Nous entrons dans la phase finale de la débâcle de 30 ans des néoconservateurs américains en Ukraine. Le plan néoconservateur visant à encercler la Russie dans la région de la mer Noire par le biais de l'OTAN a échoué". C'est ce qu'affirme Jeffrey Sachs dans un article publié par Consortium news.

"Quatre événements ont anéanti les espoirs des néoconservateurs quant à l'élargissement de l'OTAN vers l'Ukraine, la Géorgie et au-delà", explique Sachs.

Guerre perdue, territoires perdus

Le premier est que la Russie est en train de gagner la guerre, le second est "l'effondrement en Europe du soutien à la stratégie néoconservatrice américaine". La Pologne ne parle plus à l'Ukraine. La Hongrie s'oppose depuis longtemps aux néoconservateurs. La Slovaquie a élu un gouvernement anti-néoconservateur", et dans les différents pays de l'UE, le soutien aux dirigeants qui s'alignent sur la ligne néoconservatrice s'effondre.

Le troisième facteur est la difficulté pour l'Amérique de continuer à financer l'Ukraine, difficulté mise en évidence par la récente victoire des républicains trumpistes à la Chambre des représentants. Enfin, le quatrième facteur est la possibilité d'une contre-offensive russe, rendue possible par le fait que les forces ukrainiennes ont été décimées dans des assauts inconsidérés.

On peut argumenter sur le dernier point, à savoir que les Russes seraient mal avisés d'attaquer parce qu'ils pourraient subir des pertes difficiles à gérer. Mais la possibilité existe. Les Russes pourraient tenter une attaque limitée et puissante pour obtenir une victoire symbolique avec des pertes limitées.

Un pion qu'ils pourraient jouer dans l'élection présidentielle américaine pour coincer les candidats à la Maison Blanche. Une défaite directe, quoique symbolique, de l'Ukraine sur le théâtre de la guerre tomberait comme un couperet sur la campagne électorale de Biden ou de son éventuel remplaçant, car elle sonnerait comme un échec et mat de la stratégie des démocrates à l'égard de Kiev.

Et, bien sûr, cela favoriserait un éventuel candidat républicain opposé à l'aide à l'Ukraine, car un tel développement donnerait raison à ce refus (pour l'instant, quel que soit le candidat républicain, il devra tenir cette ligne s'il veut attirer le vote trumpien, qui est de bonne ampleur).

Mais au-delà du détail, la remarque de Sachs sur la défaite de "l'unilatéralisme néo-conservateur" en ce qui concerne l'Ukraine semble exacte.

Ce qui est encore plus intéressant, c'est ce qu'il écrit sur les désastres produits par l'ingérence des néoconservateurs en Ukraine au cours des dernières années. Ainsi Sachs : "Les néoconservateurs américains sont en grande partie responsables de l'affaiblissement des frontières de l'Ukraine [établies lors de l'indépendance] en 1991".

"La Russie n'a revendiqué la Crimée qu'après le renversement du président ukrainien Viktor Yanukovitch, [coup d'État] alimenté par les États-Unis en 2014. De plus, la Russie n'a pas annexé le Donbass après 2014, exigeant au contraire que l'Ukraine honore l'accord de Minsk II soutenu par l'ONU et basé sur l'autonomie du Donbass. Mais les néoconservateurs ont préféré armer l'Ukraine pour qu'elle reprenne le Donbass par la force plutôt que d'accorder une "autonomie" à la région.

Si l'on garde cette dynamique à l'esprit, on peut comprendre que la cession du Donbass aux Russes, qui apparaît aujourd'hui comme une destinée manifeste, ne sera pas le couronnement de l'agressivité, ou du succès, des forces russes, mais découlera des erreurs des néoconservateurs et des dirigeants ukrainiens qui ont obéi docilement à leurs diktats.

La relativité du dogme de l'intégrité territoriale 

Encore une fois, alors que l'Occident brandit dans cette guerre l'intégrité territoriale comme s'il s'agissait d'un dogme irrévocable - d'où l'impossibilité de reconnaître la cession d'une partie des territoires ukrainiens aux Russes comme une possibilité - la relativité de ce dogme est démontrée par l'histoire récente.

"L'OTAN, rappelle Sachs, a bombardé la Serbie pendant 78 jours en 1999 jusqu'à ce qu'elle cède la région à majorité albanaise du Kosovo. En 2008, les États-Unis ont reconnu le Kosovo comme une nation souveraine. De même, le gouvernement américain a soutenu l'insurrection du Sud-Soudan pour qu'il se sépare du Soudan et a ensuite reconnu le nouvel État. On peut également ajouter au catalogue la reconnaissance par les États-Unis de la souveraineté israélienne sur le Golan, qui est en réalité syrien. Et bien d'autres choses encore.

Qui plus est, toutes ces décisions ont été prises ou accueillies avec enthousiasme par les mêmes cercles, néocons et libéraux, qui prônent aujourd'hui le dogme susmentionné.

Ailleurs dans son article, Sachs esquisse quelques perspectives pour sortir du conflit et reconstruire une architecture européenne de sécurité. Nous ne les citons pas car il est encore trop tôt pour considérer la crise ukrainienne comme close et parce que les perspectives esquissées pour l'Europe semblent quelque peu iréniques.

En effet, l'unilatéralisme néo-conservateur n'a pas seulement dévasté l'Ukraine, qui risque d'être rayée de la carte, mais aussi les Etats européens qui ont suivi, ou ont été contraints de suivre, les stratégies irréalistes et perdantes de cet idéalisme militant.

Ainsi, la défaite de l'Ukraine est aussi la défaite de l'Europe, qui paiera cher cette défaite, en termes de déclin économique et de déresponsabilisation géopolitique (Paris a déjà perdu la Françafrique...).

Tout cela entraînera une instabilité politique sur le Vieux Continent qui, espérons-le, restera contenue, sous peine de voir naître des monstres à la fois subversifs et autoritaires (les deux faces, en général, d'une même pièce). Nous verrons bien.

Sarah Melis: "La liberté ne nous sera pas donnée, nous devons nous battre pour elle"

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Sarah Melis: "La liberté ne nous sera pas donnée, nous devons nous battre pour elle"

Entretien accordé à Johan Sanctorum

Source: https://sanctorumblog.wordpress.com/2023/10/02/sarah-melis-vrijheid-wordt-ons-niet-in-de-schoot-geworpen-we-moeten-ervoor-vechten/comment-page-1/

Le calme règne désormais autour de Sarah Melis (23 ans). En novembre 2021, elle s'est retrouvée dans l'œil du cyclone en tant que co-organisatrice d'une manifestation contre la politique de vaccination et de covidage. Cette manifestation a été bruyante et quelques vitres ont été brisées. Des liens avec l'extrême droite lui ont été attribués, on a même dit qu'elle était la marionnette du Vlaams Belang. En toute honnêteté, l'auteur que je suis, moi, Johan Sanctorum, doit admettre qu'il s'y est rallié dans une certaine mesure à l'époque. Par la suite, il s'est avéré que ce n'était pas si simple, et je suis heureux de donner à Sarah Melis l'occasion de raconter elle-même, et sans détours, son histoire. 

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Le pilori

- Dans une célèbre et infâme interview de l'émission De Afspraak, le 22 novembre 2021, le lendemain de la fameuse manifestation dont vous étiez co-organisatrice, vous avez donné l'impression d'être peu sûre de vous et vous avez été gênée à deux reprises lorsque vous sembliez hésiter sur le contenu de votre communiqué de presse. Heureusement, vous avez pu compter sur le soutien de Rik Torfs, l'ancien recteur de l'université de Louvain/Leuven. Quel regard portez-vous sur ce moment où vous êtes apparu comme le porte-parole du mouvement anti-vax ?

- L'interview de Terzake... De fait. De telles invitations sont parfois des cadeaux empoisonnés. J'ai été appelée à la dernière minute, j'ai été reçue très froidement, et c'est la journaliste-vedette Phara de Aguirre elle-même qui avait décidé de me houspiller jusque dans mes tout derniers retranchements. Pour le reste, j'étais finalement assez reconnaissante de pouvoir bénéficier de l'opportunité de passer à la télévision, et je l'ai saisie à bras le corps, sans hésiter. Dans les jours qui ont suivi, cependant, de plus en plus de racontars ont été colportés sur ma personne, et j'ai compris alors comment fonctionne le cadrage médiatique. C'est un mirage toxique sur lequel vous n'avez aucun contrôle".

- Apparemment, dans les jours qui ont suivi l'entretien, vous avez été reconnue partout dans la rue et agressée. On vous avait donné la réputation d'une sorcière, heureusement que les bûchers n'existent plus.

- La première fois que je suis sortie de chez moi après l'entretien, j'ai été agressée physiquement et on m'a jeté à la tête des injures telles que "néo-nazie" et "tueuse fasciste". À plusieurs reprises, des gens que je ne connaissais même pas m'ont craché au visage dans la rue. Il n'y avait pas que des inconnus qui affichaient cette hargne vengeresse, même les personnes qui étaient censées être les plus proches de moi se sont soudain montrées très bizarres et réservées".

    Tôt ou tard, nous sommes tous mis dans le même sac et nous sommes tous condamnés à être étiquetés comme "extrêmistes" ou comme sectaires "d'extrême droite". C'est ainsi que fonctionne la culture de l'annulation. 

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- Et ce, uniquement parce que vous avez agi en tant que porte-parole d'une manifestation qui visait le pass sanitaire en premier lieu. Immédiatement, vous avez été étiqueté comme étant d'extrême droite, et, ipso facto, ils ont pu vous écarter politiquement.

- Oui, c'est comme ça que ça a marché. J'ai effectivement des relations dans les milieux de droite et ils étaient également présents à la manifestation".

- Comme Dries Van Langenhove et sa formation qui s'appelle "Schild & Vrienden"...

- Ils ont pris le train en marche, oui, mais dans l'organisation d'une telle manifestation, on peut utiliser tous les soutiens logistiques qui se présentent. Je suis d'accord avec ce principe. Mais cela a immédiatement été utilisé pour stigmatiser l'ensemble de l'action, et j'ai été déclaré coupable par association. Tôt ou tard, nous sommes tous mis dans le même sac et nous sommes tous condamnés à être étiquetés comme "extrêmistes" ou comme adeptes de "l'extrême droite". C'est ainsi que fonctionne la culture de l'annulation. Nous sommes allés si loin avec notre respect absolu de la "liberté d'expression" que nous ne sommes plus autorisés à exprimer des opinions dissidentes sans perdre notre place dans la société en tant que citoyens à part entière".

- Apparemment, cette culture s'est fermement implantée au niveau personnel de chacun et aussi à d'autres niveaux. Qu'en est-il de vos études de sociologie ?

- J'ai dû arrêter mes études, je me suis heurtée à un mur. Je n'aime pas me réfugier dans un rôle de victime, mais les conséquences profondes de la nage à contre-courant, que j'ai entreprise et que j'assume, méritent qu'on s'y attarde. De nombreux organismes publics ne m'aident pas, trouver un emploi est une tâche impossible, et recommencer des études ailleurs est une perte de temps.

Même avant la manifestation, des cours m'ont été refusés après que j'ai pris position dans le débat sur les bloqueurs d'hormones, des menaces ont été proférées parce que je ne portais pas de masque buccal dans les bâtiments, je n'ai pas été autorisée à consulter mes examens après avoir obtenu des notes inopinément basses, et les crédits, que j'avais obtenus dans le cadre de mes études, ont disparu dans la nature".

En attendant Godot

- Pensez-vous que dans notre société, la démocratie s'effrite et que la peur devient le moyen de priver les gens de leur instinct de liberté ?

- Oui, sans aucun doute. Il y a surtout la peur de l'isolement. Les gens n'osent plus s'élever contre toutes les folies de notre époque. Chaque opinion quelque peu dissidente, aussi sensée et fondée soit-elle, est tout bonnement réduite à un "message de haine". En plus du message, le messager lui-même est diabolisé et pris pour cible par la société. À un stade ultérieur, les opinions dissidentes sont classées dans la catégorie "théorie du complot", et le tour est joué".

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- Vous êtes encore très jeune, un vrai millenial, née en 2000. Devons-nous nous attendre à un revirement de la part de cette génération ?

- Je ne sais pas, je suis très inquiète pour ma génération. Je suis en effet très inquiète pour celle-ci, pour ce que l'on fait aux jeunes, pour la façon dont on façonne la jeunesse. Nous n'avons plus besoin d'intelligence artificielle, car la grande majorité des jeunes ne se posent plus de questions, ils obéissent aux ordres. Lorsque le virus s'est propagé de la Chine à l'Europe, j'avais déjà remarqué de nombreuses incohérences dans le récit officiel, et j'étais convaincue que mes camarades de classe partageraient bientôt cette prise de conscience. J'étais persuadée qu'un soulèvement ne manquerait pas de se produire et que je prendrais le train en marche avec eux dès qu'il se produirait".

Je n'ai pas vu une seule étincelle de doute surgir face aux mesures covidesques, dans les murs de l'université ou à Louvain en général. Aucun étudiant n'a agi, personne n'a commis d'acte de désobéissance.

Mais c'était comme attendre Godot. Je n'ai pas vu la moindre étincelle de doute face aux mesures covidesques, dans l'enceinte de l'université ou à Louvain en général. Aucun étudiant n'a agi, personne n'a commis d'acte de désobéissance. Lorsque j'ai commencé à organiser des manifestations et des actions, bien avant la marche contre les passes sanitaires, je n'ai pu compter sur aucune sympathie de la part des autres étudiants".

- Cela nous amène inévitablement à l'amalgame entre culture et éducation: des jeunes qui se disent "progressistes" et qui, en réalité, suivent le troupeau comme des moutons. L'éducation est-elle le principal moteur de l'endoctrinement ?

- L'idéologie "woke" est imposée d'en haut. Je me souviens très bien qu'à l'école secondaire, notre professeur de géographie insistait presque à chaque cours sur le fait que nous sommes "la dernière génération" à vivre sur cette terre, et que nos enfants seront calcinés et complètement avalés par le soleil. Le plus souvent, le cours commençait par un sermon plein de regards accusateurs et quelques élèves avaient les larmes aux yeux, et le tout était suivi d'un documentaire d'Al Gore".

Déprimés et nihilistes, nous sortions tous de la classe. Sans parler de la période précédant l'élection présidentielle américaine de 2016, avec la lutte entre Hillary Clinton et Donald Trump, qui a été le sujet de conversation pendant des mois. Le matin où la nouvelle de la victoire de Trump a été annoncée, les professeurs au premier rang de la classe pleuraient et criaient de manière hystérique, comme si le monde allait s'arrêter. La classe a été convoquée pour observer quelques minutes de silence dans la cour de récréation. C'est de la pure terreur, mais c'est devenu la nouvelle normalité. Comment voulez-vous qu'une génération critique se lève maintenant ?

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Ensemble pour la liberté

- Croyez-vous en un projet collectif de contre-culture, où les dissidents se soutiennent mutuellement, plutôt que de jouer les Don Quichotte, comme vous le faites actuellement que vous le vouliez ou non ?

- C'est ce que nous essayons de faire avec le groupe "Samen voor vrijheid" (= "Ensemble pour la liberté") que j'ai fondé avec Ezra Armakye, un soutien à Yannick Verdyck, qui a été assassiné. Il s'agit principalement d'individus à l'esprit critique qui se rassemblent autour d'une lutte vitale contre le pouvoir politique et l'État de surveillance. La liberté ne nous est pas donnée, nous devons nous battre pour elle".

- Les grands médias, eux, contribuent à organiser la censure...

- Nous devons cesser de nous laisser diviser par le cadrage des grands médias afin de pouvoir continuer à construire de manière constructive. Si nous retenons cette leçon, ce n'était pas pour rien après tout. Comme l'a décrit Gramsci, il faut d'abord briser l'hégémonie culturelle ou le code dominant. Nous ne pouvons y parvenir qu'en changeant ensemble le courant de fond de la société, et cela ne peut se faire qu'à partir de la base, de la société elle-même. Les médias finiront par se déconnecter complètement de la réalité s'ils continuent à ignorer ces signaux".

La meilleure façon d'empêcher le pouvoir de corrompre notre société est de conserver son propre pouvoir individuel sans le céder à d'autres, qu'il s'agisse de l'État ou d'un groupe, et de vivre selon les principes que l'on propage soi-même.

- Enfin, où la jeune femme et l'activiste Sarah Melis se voit-elle dans dix ans? En politique? En tant que mère au foyer avec des enfants? En tant que chroniqueuse d'opinion?

- Je n'ai pas d'ambition politique, surtout pas en politique politicienne. Je ne suis pas assez rusée pour cela. Le journalisme, peut-être, si des médias se présentent dans lesquels je peux fonctionner. Mais pour l'instant, je veux surtout m'y retrouver dans cette période de confusion. Parfois, je dois me rappeler de me placer en dehors de tout groupe pendant un certain temps, parce que jouer le jeu des dichotomies officielles, c'est encore être conformiste. Qu'on soit de gauche ou de droite, il faut transcender les visions en tunnel et les chambres d'écho".

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- On aboutit alors à la primauté de l'individu, en tant que sujet critique, tel que le philosophe des Lumières Immanuel Kant l'a mis en avant, sous la devise: "oser penser".

- Oui, j'y crois. La meilleure façon d'empêcher le pouvoir de corrompre notre société est de conserver son propre pouvoir individuel sans le céder à d'autres, qu'il s'agisse de l'État ou d'un groupe, et de vivre selon les principes que l'on propage soi-même. J'ai réappris à ne pas perdre de vue les petites choses de la vie, à poursuivre mes propres objectifs et mes rêves personnels".

Parce que nous n'avons qu'une seule vie et qu'il serait dommage de la laisser entièrement dominée par les aspects négatifs de l'époque dans laquelle nous nous trouvons. Non, je ne veux pas avoir vécu".

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La revue de presse de CD - 08 octobre 2023

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La revue de presse de CD

08 octobre 2023

Revue de presse anti-totalitarisme, garantie sans aucune intervention d’intelligence artificielle

LA CITATION DE LA SEMAINE

« Que manque-t-il dans ‘’Le Grand Hospice’’ ? Lorsque ce livre a été écrit (c’était en 1988-89, car il a fallu des années pour arriver à l’éditer), l’URSS existait encore, mais déjà passait à marche forcée aux méthodes de la violence ‘’soft’’. […] L’islam radical ne faisait alors que relever la tête, ne s’exerçant plutôt qu’à l’échelle régionale (Iran, Afghanistan), alors que nous assistons désormais à la renaissance de l’antique violence brutale qui s’impose avec succès à l’échelle mondiale (L’’’État islamique’’ ou ‘’Califat’’). Le flot des migrants en Europe et la mainmise agressive du Califat sur des territoires d’Irak et de Syrie nous montrent que la violence ‘’soft’’ s’efface, cédant la place au surgissement soudain d’une violence médiévale remontant au VIIe siècle de notre ère. J’ai donc assez vécu pour assister à un nouveau cataclysme historique insensé et imprévu, et voir déjà décliner la violence ‘’soft’’ qui subsiste, impuissante et disposée à envisager sa chute. Ainsi, les thèses maîtresse du ‘’Grand Hospice occidental’’ portant sur la violence brutale et ‘’soft’’ demeurent intangibles. L’Histoire elle-même l’a démontré. »

Edward Limonov, préface à l’édition 2016 « Un évangile pour les sinheads ». Éditions Bartillat, 2016.

EN VEDETTE

En 2022, 13,1 % des mis en cause pour « coups et blessures volontaires » étaient d’une nationalité africaine alors qu’ils représentent 3.5 % de la population (Ministère de l’Intérieur)

« Insécurité et délinquance en 2022 : bilan statistique ». Avec les tableaux et les 171 pages du rapport officiel du service statistique ministériel de la sécurité intérieure…

Ministère de l’Intérieur (interieur.gouv.fr)

https://www.fdesouche.com/2023/10/05/en-2022-131-des-mis-...

ALGÉRIE

Boualem Sansal : « Le pouvoir a frappé un grand coup pour humilier la France »

Boualem Sansal est romancier et essayiste algérien. Connu pour ses critiques sans concession du pouvoir algérien, il fait l'objet d'une censure dans son propre pays, dans lequel il continue pourtant de vivre. Pour lui, l'interdiction du programme français en Algérie est le symptôme d'un pouvoir en train de s'effondrer. Interview par Gabrielle Cluzel.

bvoltaire.fr

https://www.bvoltaire.fr/entretienle-pouvoir-a-frappe-un-...

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ALLEMAGNE

« Deutschland AG » : le spectre du déclin

Mais pourquoi l’ancien premier de la classe européenne se retrouve subitement en queue de peloton ? Les signaux économiques venant d’Allemagne ne sont pas bons, laissant présager des lendemains qui déchantent pour notre voisin… Alors que certains pays développés affichent une croissance plus qu’honorable, l’Allemagne semble s’enfoncer dans une crise que certains qualifient de préoccupante, voire de grave. La conjonction délétère d’une inflation persistante, de l’affaiblissement de la demande mondiale et surtout de la crise énergétique – qui touche tout particulièrement le secteur manufacturier allemand – n’augure rien de bon. Croissance, inflation emploi : tous les chiffres macroéconomiques sont en berne. La République fédérale n’est pas en bas du tableau de la croissance seulement en Europe, mais parmi tous les grands pays industrialisés, confirmant d’ailleurs les prédictions récentes du FMI. Et comme l’écrivait Ernst Stetter pour la Fondation Jean-Jaurès en juin dernier, « il serait trop simpliste d’attribuer la récession actuelle en Allemagne à la seule guerre en Ukraine ». Il cite notamment l’économiste allemand Aloys Prinz selon qui la Banque centrale européenne, en relevant fortement ses taux directeurs, a aussi contribué à la situation actuelle. Mais il est probable que, plus globalement, sous l’ère Merkel, nos voisins aient péché par excès de confiance en considérant qu’ils étaient économiquement invulnérables. Or la coalition au pouvoir, dite du « feu tricolore » (rouge pour le SPD, jaune pour les libéraux du FDP et vert pour… les Verts), semble bien impuissante et beaucoup trop brouillonne face aux enjeux actuels. La situation présente évoque cette expression célèbre qui désignait l’Empire ottoman au XIXe siècle et que le magazine britannique The Economist appliquait, déjà, à l’Allemagne en 1999. Reste à savoir pourquoi l’ancien premier de la classe européenne se retrouve subitement en queue de peloton.

causeur.fr

https://www.causeur.fr/deutschland-ag-le-spectre-du-decli...

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Lanceurs d’alerte : une loi allemande « risque de nous ramener à l’ère de la Stasi », selon un historien allemand

L’historien Hubertus Knabe met en garde contre la création d’une « culture de la délation » par le biais de points de signalement permettant aux gens de dénoncer leurs collègues. L’Allemagne met discrètement en place un « gigantesque appareil de surveillance » qui risque de créer une culture de la dénonciation semblable à celle des nazis et de la Stasi, a affirmé l’un des plus éminents historiens du pays. Hubertus Knabe a affirmé que Berlin mettait en place un système tentaculaire de « points d’information » au sein des entreprises et des autorités gouvernementales, qui permettra aux gens de dénoncer leurs collègues, et ce « à l’insu du public. » La « loi allemande sur la protection des lanceurs d’alerte » est entrée en vigueur en juillet dans le but déclaré de protéger les personnes qui signalent des abus sur leur lieu de travail. Toutes les entreprises employant plus de 49 personnes doivent mettre en place un bureau où le personnel peut signaler anonymement les abus présumés de la loi sans crainte de représailles. Mais selon Knabe, qui a dirigé pendant près de vingt ans le Mémorial de Hohenschönhausen, situé sur le site de la prison politique de la Stasi à Berlin, la loi a une portée plus large que la simple protection des lanceurs d’alertes. « Les points d’information ne se contenteront pas d’enquêter sur les soupçons de criminalité, ils s’occuperont également des délits passibles d’amendes », a-t-il écrit dans un article paru cette semaine dans le journal allemand Die Welt. Ils seront même responsables des déclarations des fonctionnaires qui « constituent une violation de l’obligation de loyauté envers la constitution ». Ces dernières années, les commentateurs politiques et les experts constitutionnels ont été de plus en plus préoccupés par la prolifération de ce que l’on appelle les « centres de délation », qui sont souvent mis en place en ligne.

telegraph.co.uk

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ARMÉNIE

Arménie / Azerbaïdjan : quand un conflit en cache d’autres

En sommes-nous au début du dénouement ou au début de l’embrasement dans le conflit tenace qui oppose l’Arménie à l’Azerbaïdjan ? Poudrière au moins aussi explosive que les Balkans européens, le Caucase est une zone de guerre depuis la plus haute Antiquité, sa position géographique en ayant fait le carrefour de tous les peuples bibliques de l’ancien monde. Religions, ethnies et langues s’y côtoient, gardant farouchement leurs montagnes respectives. Les peuples turcs, perses, caucasiens et iraniens s’y dévisagent. Les musulmans chiites duodécimains, les musulmans sunnites, les yézidis, les zoroastriens, les juifs, les chrétiens orthodoxes géorgiens ou arméniens, se partagent les cultes. C’est peu dire donc que les rivalités opposant les Arméniens aux Turcs sont anciennes, le précédent du génocide désormais reconnu par la France étant toujours vif dans les esprits un siècle plus tard. Etat ayant adopté le christianisme le plus précocement du fait de la conversion du roi Tiridate IV par saint Grégoire l’Illuminateur, l’Arménie est en dépit de son ancienneté un pays fragile et aux dimensions modestes. À l’image de l’Irlande, l’Arménie compte une diaspora bien plus importante que de nationaux. Présents partout dans le monde, les Arméniens sont nombreux aux Etats-Unis, en France ou en Russie, pouvant d’ailleurs compter sur des célébrités de dimension mondiale. Le cas des Arméniens de Russie est un peu à part, notons d’ailleurs que Sergeï Lavrov lui-même est d’origine arménienne, à l’image de Margarita Simonian, l’actuelle directrice de l’information Russia Today. Ne pouvant pas compter sur une communauté mondialisée, les Azéris ont néanmoins su utiliser habilement leur entregent et leur rente gazière pour constituer un réseau d’influence efficace en Europe, que la presse française a un temps pu affubler du sobriquet de « diplomatie du caviar ». Longtemps oubliée, la première guerre du Haut-Karabagh (1988-1994) est un conflit s’inscrivant dans le cadre de la chute de l’URSS, qui n’en finit d’ailleurs plus de s’effondrer sur elle-même, charriant des haines immémoriales dans son sillage. Il s’agit d’ailleurs, selon les experts, du premier véritable conflit post-soviétique, le dernier du genre étant l’actuelle guerre d’Ukraine. Causée par le refus de l’entité soviétique d’unifier la RSS d’Arménie au Haut-Karabagh, la première guerre du Haut-Karabagh a duré six ans et s’est conclue par une victoire tactique arménienne à la Pyrrhus. Les réclamations arméniennes autour de ce qui était alors l’oblast du Haut-Karabagh ont pris une vraie ampleur en 1985 lors de la période de la perestroika, conduisant à un vote en faveur de l’unification de cette région autonome à l’Arménie par les leaders du Soviet du Karabagh – boycotté par les Azéris ethniques – en 1988, mettant fin au statu quo ante.

causeur.fr

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CANADA

Au Canada, les « services de diffusion en ligne » soumis à de nouvelles exigences, les conservateurs et Elon Musk critiquent Trudeau

Simple formalité ou tentative de censurer et contrôler le Web ? Dans un règlement diffusé vendredi 29 septembre 2023, le Conseil canadien de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) a fixé le seuil à partir duquel les « services de diffusion en continu en ligne », comme les réseaux sociaux, seront assujettis à des nouvelles règles, issues de la loi sur la diffusion continue en ligne, plus communément appelée le « projet de loi C-11 ». La décision de cette commission a suscité une levée de boucliers chez les conservateurs et Elon Musk, qui accusent le Premier ministre Justin Trudeau de vouloir « censurer » ou « écraser la liberté d’expression au Canada ». Les mesures suscitent la controverse depuis son dépôt par le Premier ministre Justin Trudeau en février 2022. Les Canadiens craignaient d’abord que les amateurs qui diffusent des contenus sur YouTube ou sur les réseaux sociaux soient assujettis à la loi sur la diffusion continue en ligne, mais la possibilité a vite été écartée par le gouvernement libéral. Le projet de loi C-11 « ne vise que les films, les séries télévisées et la musique ». La diffusion par le CRTC de son règlement a cette fois-ci fait réagir les conservateurs, et leur leader Pierre Poilievre, chef du Parti conservateur du Canada (PCC) et de l’opposition officielle. De son avis, ces nouvelles décisions sont la preuve d’un « plan de censure des réseaux sociaux ». « On a prévenu Justin Trudeau que la loi sur la censure en ligne allait venir censurer ce que les gens peuvent voir et dire en ligne. Les libéraux l’ont nié. Maintenant, c’est exactement ce qu’ils font », a-t-il affirmé sur Twitter. Sur le site du parti, une pétition a été publiée dénoncer les « libéraux de Trudeau qui cherchent désespérément à policer et à contrôler la parole », en référence à l’obligation de « promouvoir le contenu canadien ». Le gouvernement libéral « s’est maintenant donné le pouvoir de contrôler ce que les Canadiens et Canadiennes peuvent voir et dire en ligne », estime-t-on chez les opposants. Le milliardaire américain Elon Musk, propriétaire depuis presque un an du réseau social X (anciennement Twitter), a également réagi à la nouvelle du CRTC. Il a accusé Justin Trudeau de tenter « d’écraser la liberté d'expression au Canada. C’est honteux », a-t-il écrit.

francesoir.fr

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CHINE

Le gouvernement US admet des mois plus tard que le ballon chinois n’espionnait pas

Le Pentagone a admis que le ballon chinois qui a traversé le territoire US en février n’espionnait pas, il a probablement été dévié de sa trajectoire par le vent. Mais Washington et les médias ont exploité ce scandale fabriqué au profit de la propagande de la nouvelle Guerre froide. Le gouvernement US a admis que les accusations sévères qu’il a portées contre la Chine n’étaient rien de plus que du baratin. L’officiel le plus gradé de l’armée US a clarifié que le ballon chinois qui a traversé le territoire US en février 2023 n’espionnait pas ; il a probablement été dévié de sa trajectoire par le vent. CBS News a publié une interview ce mois de septembre du chef d’état-major des armées, le général Mark Milley, qui a déclaré que « La communauté du renseignement, leur évaluation – et c’est une évaluation de grande confiance – [est] qu’il n’y avait pas de collecte de renseignement par ce ballon ». Milley a concédé que le grand ballon a probablement été dévié par la puissance du vent. Ce rapport, sorti sept mois après l’incident, a confirmé exactement ce que le gouvernement chinois avait déclaré à l’époque : son ballon n’espionnait pas les États-Unis, et n’est qu’accidentellement entré dans leur espace aérien. Le gouvernement US a quand même insisté sur le fait que le ballon chinois avait de la technologie qui aurait pu être utilisée pour collecter de l’information – même s’il n’a pas clarifié si cette technologie était spécifiquement dédiée à la collecte de données sur les tendances météorologiques, ce que Pékin affirmait faire. Mis à part cela, dans un autre coup massif au narratif de Washington, CBS News a reconnu dans son rapport qu’« Après que la Navy ait remonté l’épave du fond de l’Atlantique, les experts techniques ont découvert que les capteurs du ballon n’ont jamais été activé au-dessus des États-Unis continentaux ».

scheerpost.com

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DÉCONSTRUCTION / SCHIZOPHRÉNIE / DÉBILITÉ

C'est parti mon qui... qui ?! - L'homo-souverainisme

Le lobby homosexuel dans les milieux politico-médiatique française côté « droite ». Double interview sociologique de Jack Lang à Marine Le Pen par Alain Soral et Xavier Poussard. Étonnant et riche en information.

ERTV

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La « forme drogue » de la culture contemporaine

Devenir adulte aujourd'hui est presque impossible. L'omniprésence de la drogue dans notre société n'arrange rien, et pire encore, l'idéologie capitaliste tardive, qui engendre avec une puissance de feu sans précédent des sujets dépendants dans leur pensée et faibles dans leur volonté, donc fatalement enclins à fuir tout défi pour ne PAS être. Comme le montre l'apologie actuelle de la fluidité non seulement du genre, mais aussi du rôle, de la profession et de l'habitat, et celle de la mobilité constante (parrainée par le désormais protocolaire Erasmus) qui éloigne tout enracinement ou toute construction potentielle d'alliances avec d'autres, notre époque semble être la première ère historique marquée par la phobie de l'identité. Devenir quelqu'un est si terrifiant qu'il a conduit de nombreux jeunes à postuler l'indifférenciation comme idéal, en se mentant manifestement à eux-mêmes. Privé d'une estime de soi qu'il ne veut pas assumer comme si ce n'était pas un problème, l'indifférencié est le nouveau mythe social : non plus « maudit », « damné » comme les anti-héros « rebelles sans cause » du cinéma d'antan, mais défendu et diffusé comme un modèle paradoxal de courage et de dignité. Un courage qui consiste à s'imposer obtusément, son propre être « sans qualités », avec la toute-puissance propre au clochard ; et une dignité garantie d'une manière trop semblable à celle dont beaucoup font la « charité poilue » aux « derniers », comme paravent de leur propre satisfaction pour ne pas grossir les rangs. Ceux qui se perdent dans le sillage de l'indifférencié sont ceux qui ne peuvent pas entrer dans le temps et dans l'histoire, parce que dans le temps et dans l'histoire les choses changent, elles deviennent irréversibles. Et si la perspective d'emprunter une voie définitive fait déjà trembler les jeunes, elle apparaît aujourd'hui comme une hypothèse « impensable ».

comedonchisciotte.org

http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/10/02/l...

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« Grosse lesbienne ». Pour une injure, un tribunal Suisse condamne Alain Soral à de la prison ferme

Un jour, les prisons françaises seront peut-être plus remplies de dissidents politiques, de criminels du mot et de la pensée, que de vrais délinquants. C’est d’ailleurs le sujet du livre « Un traitre mot » de l’excellent Thomas Clavel, et c’est surtout ce que nous commençons à vivre au quotidien, en 2023. Ainsi Alain Soral, que l’on ne présente plus, vient d’être condamné en appel à six mois de prison ferme, par un tribunal Suisse. Son crime ? Avoir qualifié une journaliste de « grosse lesbienne ». Il peut encore faire un nouvel appel auprès du tribunal fédéral néanmoins, cette condamnation est symbolique. Rappelons qu’initialement, il n’avait écopé que d’une amende pour diffamation. Mais le parquet cantonal vaudois a estimé que ce n’était pas assez, et que pour une insulte, il fallait enfermer Alain Soral. Alors même que des dealers, des délinquants, bénéficient d’un laxisme judiciaire parfois sidérant. Plusieurs organisations queer suisses, dont l’Organisation suisse des lesbiennes (LOS) et Pink Cross, ont salué via un communiqué commun sa condamnation, considérant que « cette décision représente une avancée significative dans la lutte contre la haine et l’intolérance ». « C’est un signal fort affirmant que la haine homophobe ne peut pas être tolérée dans notre société », a souligné Muriel Waeger, co-directrice de LOS. Il serait intéressant de connaitre le point de vue de ces organisations gauchistes sur l’univers carcéral, car enfin, il faudrait savoir : d’un côté, les gauchistes militent pour que les gens n’aillent pas en prison, et même parfois pour l’abolition des prisons. De l’autre, ils se félicitent lorsque des autorités décident d’enfermer des individus pour crime de la pensée ou de l’expression verbale.

Un traitre mot, par Thomas Clavel. La Nouvelle Librairie, 2023.

breizh-info.com/

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DÉSINFORMATION / MÉDIAS / CORRUPTION / CENSURES

« Le soutien à l’Ukraine à l’épreuve de l’électoralisme » : décryptage d’un édito du Monde

Par Michel Geoffroy, auteur de La Super-classe mondiale contre les peuples, (Via Romana), La Nouvelle guerre des mondes (Via Romana) et Bienvenue dans le meilleur des mondes (La Nouvelle Librairie). Le quotidien Le Monde, dans son édition du 2 octobre, a publié une tribune titrée « Le soutien à l’Ukraine à l’épreuve de l’électoralisme », qui mérite un décryptage. Il s’agit en effet d’un petit bijou de propagande, très illustratif de la façon dont l’élite médiatique mainstream conçoit la guerre en Ukraine et la démocratie. Mauvaise nouvelle en effet pour les plumitifs bellicistes, non seulement la fameuse « contre-offensive » ukrainienne n’a pas produit les résultats promis, mais, en outre, le soutien occidental à Kiev marque le pas : décision de la Pologne de ne plus livrer d’armements, victoire électorale en Slovaquie de ceux qui prônent la neutralité, crise budgétaire aux États-Unis gelant les crédits promis à l’Ukraine, sans même évoquer le récent fiasco « galicien » de Zelensky au Canada. Donc la poursuite de la guerre ne se présente pas bien, voilà qui navre Le Monde, qui aimerait manifestement qu’elle dure encore longtemps. Tant pis pour les victimes. Alors analysons dans le détail la façon dont l’éditorialiste s’y prend pour nous faire croire qu’il fait soleil à minuit, en traduisant, en italique, le texte original en gras ci-dessous.

polemia.com

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L’épizootie hémorragique bovine, une maladie « purement commerciale » ?

Cette fois, on ne pourra pas reprocher aux pouvoirs publics d’avoir manqué de vigilance ou de réactivité vis-à-vis d’une menace sanitaire. Mercredi 20 septembre, la Direction Départementale de la Protection des Populations (DDPP) des Pyrénées Atlantiques a brusquement sonné l’alarme : « Le virus provoquant la maladie hémorragique épizootique chez les ruminants d’élevage est arrivé en France ! »

Branle-bas de combat. « Le virus de la MHE a été repéré et formellement identifié sur deux bovins d’élevage dans le Pays Basque ainsi que sur un autre dans les Hautes-Pyrénées », a annoncé la DDPP. Dans les heures qui ont suivi, l’alerte est devenue nationale. Sud-Ouest d’abord, France Bleu ensuite… dans la foulée Radio France l’a relayée dans son flash de minuit. Le lendemain, l’Anses à son tour choisissait de communiquer sans délai, peu avant que le Ministère de l’Agriculture ne publie, via son site, des directives sur la conduite à tenir pour endiguer la propagation virale : surveillance renforcée, isolement des animaux contaminés, interdiction de transport des animaux dans un rayon de 150 km, désinsectisation préconisée, etc. À la suite du journal Le Monde, la presse nationale s’emballait alors pour cette nouvelle émergence, incitant le public à tendre attentivement l’oreille. Mais de quoi s’agit-il exactement ? Un virus transmis par une espèce spécifique de moucherons piqueurs dit « culicoïdes » qui se gave du sang d’une bête et en infecte une autre, en venant se nourrir sur elle ensuite. Comme on l’a popularisé depuis 2020, il existe trois types principaux de « zoonoses » avec des mécanismes de diffusion distincts : 1) Transmission aéroportée, 2) Par contact avec des fluides ou ingestion 3) Vectoriel. Lorsque la maladie se propage par l’intermédiaire d’un insecte hématophage : moustique, tique, puce ou moucheron, on dit qu’elle est « vectorielle ». Nous sommes dans ce cas. Or, tout se passe comme si, plutôt que de s’attaquer aux causes profondes des crises sanitaires, on utilisait la peur réflexe contemporaine envers les zoonoses pour régler des différends commerciaux. Il est aussi possible que la Confédération Paysanne n’ait pas tout-à-fait tort de se défier des orientations de cette politique agricole, visiblement déterminée à tourner la page des annonces antérieures en faveur de l’agriculture paysanne. Focaliser sur les épizooties mineures plutôt que sur les menaces zoonotiques majeures ; et produire pour pas cher, quels que soient les coûts sociaux et environnementaux cachés … telle est, semble-t-il, la ligne fixée par ceux qui nous dirigent.

les-crises.fr

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Entretien d'Anneke Lucas

Au regard des polémiques actuelles, concernant l’existence des réseaux pédocriminels, je publie, avec l’accord de Slobodan Despot, directeur du magazine de L’Antipresse, l’entretien que j'ai réalisé d’Anneke Lucas. Cet entretien a été réalisé en septembre 2023. À six ans, Anneke Lucas a été vendue à un réseau pédophile. Pendant des années, elle a été exploitée comme esclave et « vestale » sexuelle. Aujourd’hui, elle consacre sa vie à mettre en lumière cette « pyramide de la souffrance » où elle a failli elle-même être ensevelie. Anneke est une survivante et un témoin de premier rang sur l’un des pires maux de l’humanité. Son récit est dur et insoutenable. On peut le rejeter et fermer les yeux sur ce continent caché. Mais un témoignage, rappelons-le, est une forme de preuve. Une multiplicité de témoignages constitue une multiplicité de preuves, qui permettent de converger vers un faisceau de présomption, à partir duquel le Juge tranchera en son intime conviction sur la réalité ou non des faits criminels. Aujourd’hui, nous avons 50 témoignages de survivants de réseaux pédocriminels. Ainsi que l’immense travail effectué par la journaliste Ceri qui a collecté d’autres dizaines de témoignages, sinon plus, depuis des années. Combien de témoignages faudra-t-il pour créer le faisceau de présomption concernant l’existence de ces réseaux pédocriminels ?

Ariane Bilheran

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Lobby pédocriminel. Un mouvement devenu international (partie 1)

Il existe un lobby « pédophile » qui a pris un essor important au début des années 70, en surfant sur la vague de la « libération sexuelle ». « La pédophilie consiste à livrer des enfants au désir sexuel des adultes », Marc Reisinger, psychiatre. Pour autant, de nombreux amateurs de chair trop jeune militent pour la dépénalisation des rapports sexuels entre adultes et enfants. Il existe un lobby « pédophile » qui a pris un essor important au début des années 70, en surfant sur la vague de la « libération sexuelle ». La principale revendication du militantisme pédo-criminel est l’abrogation d’un âge minimum en dessous duquel les rapports sexuels entre adultes et enfants sont interdits par la loi et passibles de poursuites. Ces militants qui revendiquent leur « amour » pour les enfants, se présentent comme une minorité sexuelle, persécutée par une société à la morale rétrograde que l’histoire jugera durement dans un futur proche. « La sexualité puérile est encore un continent interdit, aux découvreurs du XXIe siècle d’en aborder les rivages. », expliquait Jack Lang dans une interview accordée au magazine Le Gai Pied au début des années 90. Tandis que le philosophe René Schérer, après avoir fustigé une « législation disproportionnée », réprimant la « pédophilie », commentait dans un article écrit dans le journal Libération : « Il fut un temps (…), où ce qui était considéré comme destructif de l’enfant et de la personne c’était… la masturbation ». Les lobbyistes pour la dépénalisation des relations sexuelles entre adultes et mineurs expliquent d’ailleurs volontiers que si les enfants souffrent psychologiquement de telles relations, c’est parce qu’ils sont conditionnés par la société à le faire, et que leur combat est aussi celui de la libération de l’enfance ! Quant à la souffrance physique des enfants, ils font comme si elle n’existait pas.

francesoir.fr

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Jacques Cardoze remet en cause l’impartialité du service public

L’impartialité du service public – ou plutôt son absence — est un sujet que connaissent bien nos lecteurs. De sérieuses interrogations sur les méthodes de France Télévisions, ainsi que sur son orientation politique, reviennent en boucle dans le débat public. Il est plus rare cependant de voir des anciens serviteurs du groupe déballer sur la place publique l’envers du décor. C’est le cas depuis quelques jours avec Jacques Cardoze. Ce dernier n’est autre que l’ancien présentateur d’une émission vedette de France Télévisions, « Complément d’Enquête », qu’il a animée durant trois ans, de 2018 à 2021. En juillet dernier, après cinq ans d’absence du monde télévisuel, il décide de contacter Cyril Hanouna afin de rejoindre son équipe. Dans ses interviews, on sent dans ce geste un début de révolte contre un monde journalistique policé (voire policier), où des opinions différentes sont mal vues. D’où sa bataille contre la pensée unique du service public, un sujet qu’il connaît de l’intérieur.

ojim.fr

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Le politologue expert du Qatar Nabil Ennasri en garde à vue dans une affaire d’ingérence étrangère au profit du Qatar. Une enquête sensible dans laquelle sont également cités un député de la Nupes et un ex-présentateur de BFMTV

Les policiers de la brigade de répression de la délinquance économique ont placé en garde à vue ce lundi un spécialiste du Qatar, Nabil Ennasri, régulièrement invité dans les médias pour son expertise. Une enquête sensible dans laquelle sont également cités un député de la Nupes, Hubert Julien-Laferrière, le lobbyiste Jean-Pierre Duthion et le présentateur de BFMTV Rachid M’Barki. L’enquête sur les soupçons d’ingérence étrangère dans la vie politique et les médias français progresse à grand pas. Elle pourrait provoquer une déflagration tant les personnes qui auraient été approchées par l’émirat pour défendre ses intérêts sont influentes et variées. Nabil Ennasri, 41 ans, auteur d’un livre intitulé « l’Énigme du Qatar », docteur en sciences politiques, est entendu dans le cadre d’une enquête ouverte par le parquet national financier (PNF) pour corruption, trafic d’influence et abus de confiance. Les enquêteurs s’interrogent sur un éventuel rôle de Nabil Ennasri, régulièrement invité pour son expertise dans les médias, notamment au moment de la Coupe du monde de football, d’agent d’influence au profit de la monarchie qatarie.

Le Parisien

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Roger Waters répond aux accusations d’antisémitisme dans un nouveau documentaire

Roger Waters a réagi aux accusations contre son documentaire en publiant une déclaration sur son site web et sur sa page Facebook. Il a écrit : « Au début du mois, la Campaign Against Antisemitism [CAA] m’a contacté au sujet d’un film qu’elle a réalisé. Ils m’ont donné sept jours pour répondre à de multiples questions sur des sujets remontant à 2002 et 2010. Dans un premier temps, j’ai estimé que leurs attaques contre mon personnage ne méritaient pas de réponse. Cependant, maintenant que ces attaques sont en circulation, je tiens à ce que ma réponse soit consignée. Toute ma vie, j’ai utilisé la plateforme que ma carrière m’a offerte pour soutenir des causes auxquelles je crois. Je crois passionnément aux droits de l’homme universels. J’ai toujours œuvré pour que le monde soit meilleur, plus juste et plus équitable pour tous mes frères et sœurs, partout dans le monde, indépendamment de leur appartenance ethnique, de leur religion ou de leur nationalité, qu’il s’agisse des peuples indigènes menacés par l’industrie pétrolière américaine ou des femmes iraniennes qui protestent pour leurs droits. C’est pourquoi je participe activement au mouvement de protestation non violent contre l’occupation illégale de la Palestine par le gouvernement israélien et le traitement flagrant qu’il inflige aux Palestiniens. Ceux qui souhaitent faire l’amalgame entre cette position et l’antisémitisme nous rendent à tous un bien mauvais service. Les gens doivent connaître la CAA, l’organisation qui a réalisé ce film. À la suite de plaintes déposées auprès de la Commission des organisations caritatives, la CAA fait l’objet d’un examen minutieux. Son objectif principal est de mener des campagnes politiques partisanes contre les critiques de l’État d’Israël. Je savais donc que leurs questions n’étaient pas posées de bonne foi. »

rogerwaters.com

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ÉCOLOGIE (même si, parfois, il n’y a pas que des zozos !)

La tendance des jeunes Français à devenir végétaliens nuit à leur santé et à l’environnement

Les jeunes occidentaux sont de plus en plus attirés par le véganisme. Pourtant, ce régime alimentaire a un impact négatif sur la santé et l’environnement. Les végétaliens vantent les bienfaits pour la santé d’un régime alimentaire à base de plantes. Ils sont également nombreux à observer l’impact environnemental de l’élevage sur les émissions de gaz à effet de serre. Un mouvement mondial pousse aujourd’hui de plus en plus de personnes à adopter le véganisme afin d’enrayer le changement climatique et « sauver » la planète. Pourtant, le véganisme a un côté sombre ; ses effets sur notre santé et sur l’environnement ne sont pas aussi simples que le prétendent ses partisans. Il ne fait aucun doute que le véganisme gagne en popularité. Selon certaines études, il y aurait 88 millions de végétaliens dans le monde. La France ne fait pas exception. Environ 340 000 Français sont végétaliens, et un million de plus sont végétariens. La tendance est particulièrement marquée chez les jeunes. En France, plus d’une personne sur dix âgée de 18 ou 19 ans est végétalienne. C’est beaucoup plus qu’en Allemagne, en Italie ou en Espagne. Grâce à la demande croissante d’aliments d’origine végétale, les substituts de la viande et du lait se vendent plus rapidement que jamais. Selon le Good Food Institute, les ventes au détail de substituts de viande à base de plantes atteindront 6,1 milliards de dollars en 2022. Les défenseurs du véganisme considèrent cette tendance comme une révolution en matière de santé et d’environnement. La nature offre très peu de sources de protéines autres que la viande, les produits laitiers et les œufs. Après tout, une personne ne peut consommer qu’une quantité limitée de haricots et de lentilles. En matière de santé, le véganisme échoue une fois de plus lamentablement. Les risques sanitaires associés aux régimes à base de plantes sont trop nombreux pour qu’on puisse tous les citer. Ces risques comprennent la perte de cheveux, l’anémie, la faiblesse musculaire et osseuse et l’irritation de la peau. Ils sont particulièrement graves pour les femmes et les enfants, qui courent un risque accru de malnutrition dans le cadre d’un régime végétalien sans compléments alimentaires.

contrepoints.org

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ÉCONOMIE

Le PIB fournit une lecture erronée de l’état de l’économie

Le PIB, largement utilisé pour mesurer la croissance, est-il vraiment un indicateur fiable ? Découvrez les mythes et réalités de cet indice emblématique. La statistique du PIB reflète l’idée que le facteur clé de la croissance économique n’est pas la production de richesses mais plutôt leur consommation. Il s’agit plutôt d’un calcul de la valeur des biens et services finaux produits pendant un intervalle de temps donné, généralement un trimestre ou une année. Comme les dépenses de consommation représentent la plus grande partie de la demande globale, de nombreux commentateurs estiment que les dépenses de consommation sont le principal moteur de la croissance économique. Tout ce qui compte dans cette optique, c’est la demande de biens et de services qui, à son tour, donnera lieu presque immédiatement à leur offre. Comme l’offre de biens est considérée comme acquise, ce cadre ignore les différentes étapes de la production qui précèdent l’émergence du bien final. Dans le cadre du PIB, les biens apparaissent en raison du désir des gens d’en acquérir. Cependant, il ne suffit pas d’avoir une demande de biens, il faut aussi avoir les moyens de les acheter. Les moyens sont divers biens de consommation finaux nécessaires pour soutenir les individus dans les différentes étapes de la production. La source principale des moyens de subsistance est l’épargne des individus.

Mises Institute

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Les faillites des très petites entreprises s’envolent de plus de 65 %

Selon les chiffres publiés jeudi 5 octobre par la Banque de France, 51.160 entreprises se sont retrouvées en défaillance sur les douze derniers mois, contre 51.145 sur l'année 2019. Les très petites entreprises, de moins de dix salariés, ont connu une hausse de 65 % du nombre de défaillances. Par catégories, seules les micro-entreprises ont un niveau de défaillances encore inférieur à celui d'avant la crise sanitaire, avec 47.028 entreprises en liquidation ou en redressement judiciaire contre 48.702 en 2019 (-3,4 %). Les très petites entreprises de moins de 10 salariés, elles, sont 2.520 à avoir fait faillite au cours des 12 derniers mois contre 1.527 en 2019 (+65 %), tandis que celles comptant entre 10 et 49 salariés sont 1.180, contre 651 l'année avant la crise (+81,3 %). La catégorie des moyennes entreprises, comprise entre 50 et 249 salariés, en dénombre 382, contre 238 en 2019 (+60,5 %). Au total, l'ensemble de la catégorie « PME » qui regroupe toutes ces sous-catégories, reste stable avec 51.110 défaillances contre 51.118 en 2019.

latribune.fr

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ÉDUCATION

Henda du 9-3 et Gwen de Sarcelles : Éducation nationale, la fin du contrat social ?

La plaie des profs gauchistes. Vous vous inquiétiez déjà de la baisse de niveau des enfants confiés à l’Éducation nationale ? Ce n’était rien à côté de l’activiste islamo-gauchiste de certains profs. Qui ne s’en cachent même plus ! Les Français font preuve d’une immense patience envers l’État et l’évolution désastreuse de ses « institutions généralement défaillantes dans leurs fonctions essentielles, celle de la représentation comme celles de l’action », ainsi que les qualifie François Sureau. Pourquoi ? Le refus légitime et de bon sens du chaos. Un reste de loyauté envers des services publics qui, jadis, servaient le bien commun, et dont certains fonctionnaires, heureusement, ont encore à cœur l’intérêt général. L’espoir, hélas de plus en plus fragile, qu’il soit encore possible de redresser la barre malgré des décennies de démantèlement méthodique de l’héritage du Conseil National de la Résistance. Qui l’État place-t-il devant les enfants ? Mais la patience des Français a des limites, et l’État joue avec le feu lorsqu’il oblige les citoyens à mettre leurs enfants en danger en les livrant à l’abrutissement et à l’endoctrinement. Voici en effet deux exemples de ce à quoi l’État abandonne les enfants de France : « Henda du 9-3 » et « Gwen de Sarcelles », enseignantes liées au groupuscule d’extrême-gauche Révolution Permanente du sulfureux Anasse Kazib. Henda s’est fait connaître début juillet en apportant son soutien aux pillards qui ont brûlé des écoles et des bibliothèques, selon elle simples « modes d’action radicaux qu’on qualifie de violences », ainsi qu’au Comité Adama. Gwen s’est déplacée à Trappes pour défendre le port de l’abaya, qualifie l’interdiction de cette tenue d’« attaque sexiste, raciste, islamophobe et colonialiste », dénonce les « violences policières », veut l’accueil de « milliers de migrants » et fait l’éloge de ce qu’elle-même appelle « émeutes ». Et ce n’est pas tout : n’oublions pas la propagande d’associations douteuses lors de sorties scolaires, le prosélytisme transactiviste et, bien sûr, les nombreuses soumissions à l’islamisation, jusque dans la composition des programmes et des manuels qui ne se sont pas améliorés depuis que Souâd Ayada en dénonçait courageusement la malhonnêteté intellectuelle. Vidéos…

causeur.fr

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Écoles : la seule solution est de préserver et d’encourager l’essor des écoles privées et d’en améliorer l’accessibilité

Dans son dernier numéro consacré à l’école, La Nef publie une tribune d’Anne Coffinier (photo), fondatrice de l'association Créer son école et de la Fondation Kairos pour l'innovation éducative, qui propose des solutions à la crise éducative. Extrait : […] « Et l’Église dans tout cela ? Elle sait que l’enseignement catholique est sa meilleure ‘’surface de contact’’ avec la jeunesse. Elle a mauvaise conscience de s’être spécialisée dans la scolarisation des bourgeois. C’est peu compatible avec la charité chrétienne, tout de même. Si encore elle mettait toute son énergie à y former une élite spirituelle destinée au service du pays et notamment de ses frères défavorisés ? Mais ce n’est pas le cas. L’école catholique est – en général – bien peu élitiste moralement ou politiquement. Elle prépare docilement au bachot de la République, suit toutes les instructions ministérielles, et ça lui suffit. Alors sa mauvaise conscience la pousse à faire des gestes : mettre en place une politique de réduction tarifaire, signer ce protocole d’égalité des chances, mettre en place des quotas et sans doute hélas demain, comme elle l’a fait dans d’autres pays, passer certaines de ses écoles à la communauté musulmane au nom de la fraternité. Alors comment sortir de cette situation ? Supprimer ou nationaliser les écoles privées, comme en rêve Jean-Luc Mélenchon ? Cela reviendrait à couler les bateaux de sauvetage alors que tout porte à croire que le Titanic est condamné. »

La Nef

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ÉTATS-UNIS

Douglas Macgregor : « Si les Européens veulent la fin de cette guerre, qu'ils se lèvent et y mettent fin »

Conséquence de la censure du président de la chambre des représentants, magnitude de l'échec occidental en Ukraine, situation intérieure américaine, le colonel MacGregor nous livre ses analyses. « Si les Européens veulent la fin de cette guerre, qu’ils se lèvent et y mettent fin. Sinon Washington va continuer à y pomper de l’argent en prétextant améliorer la situation ». Le colonel Douglas Macgregor est diplômé de West Point et titulaire d’un doctorat en relations internationales de l’université de Virginie. Il a commandé et remporté en 1991 en Irak la dernière grande bataille de chars qu’a livrée l’armée américaine, la bataille de 73 Easting. Durant ses 28 ans de carrière militaire, il a notamment été chef de la planification stratégique et du centre d’opération interarmes du commandement suprême de l’Otan durant l’intervention de 1999 au Kosovo. Il fut également le conseiller du secrétaire à la défense par interim Chris Miller. Douglas Macgregor est un spécialiste de la « configuration des forces ». Les deux livres qu’il a écrit sur le sujet Breaking the Phalanx (Praeger, 1997) et Transformation under Fire (Praeger, 2003), font autorité sur le sujet. Son dernier ouvrage, Margin of Victory : Five Battles that Changed the Face of Modern War est disponible chez Naval Institute Press.

eclaireur.substack.com

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L’énigme

« Si un politicien fait une ‘’faveur’’ à un parrain du crime et que ce dernier paie la femme du politicien, il s’agit toujours de corruption. Si le patron du crime paie le fils camé du politicien en échange de la faveur, c’est toujours de la corruption » : Jeff Childers, blog Coffee & Covid

Par James Howard Kunstler. Résultat d’images pour le parrain. Tout comme un investissement douteux peut devenir catastrophiquement ruineux dans le monde de la finance, « Joe Biden » est passé d’un actif à un passif pour le Parti du Chaos, alors que nous entrons dans la saison où les choses deviennent réelles. Il y a quelques semaines, le fantôme de la Maison Blanche ne pouvait rien faire de mal, bien qu’il ait fait absolument tout ce qu’il fallait depuis trente-deux mois qu’il hante le Bureau Ovale. Aujourd’hui, une odeur de pourriture et de soufre se dégage de chacun de ses faux pas, tandis que ses balbutiements à la tribune déclenchent des alarmes au QG du parti. Que faire, en effet ? Il n’y a pas non plus de moyen réaliste de la faire sortir de scène pour la remplacer. Le stratagème de l’alternance de la vice-présidente nommée – faire entrer Gavin Newsom et le faire monter en grade lorsque Kamala démissionne – semble invendable. Il a transformé la Californie en un paysage d’enfer à la Jérôme Bosch, fait de vols à la tire, de vols de voitures, de folie médicale et de mauvaise gestion des incendies de forêt. Les vidéos du chaos californien sont diffusées sur les réseaux sociaux 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Il ne sera jamais confirmé par le Congrès. Et qui d’autre y a-t-il sur le banc du DNC ? Pete Buttigieg (bien sûr…) Hillary ? ha-ha-ha-ha… ! Ils pourraient réintégrer Barack Obama – la Constitution n’interdit qu’un troisième mandat électif, pas une nomination. Ne serait-ce pas une farce qui mettrait fin à la nation ? (Au moins, il pourrait arrêter de prétendre qu’il n’est pas déjà secrètement président par intérim).

lesakerfrancophone.fr

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FRANCE

Marion Maréchal : « On a l’opportunité de faire basculer l’Europe à droite »

La tête de liste aux Européennes pour Reconquête ! a donné une interview au Progrès de Lyon : « Je regrette l’absence de patriotisme européen. Il n’y a pas de volonté de rendre prioritaire les entreprises de l’UE dans les marchés publics ou de décision favorisant la réciprocité des accords commerciaux. »

@leprogreslyon

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Budget 2024 : nos enfants victimes de l’irresponsabilité des pouvoirs publics

Par Benoît Perrin, directeur de Contribuables Associés. « Pour lutter contre le harcèlement à l’école, le ministre de l’Éducation nationale Gabriel Attal a promis cette semaine d’inscrire dans le cursus scolaire des ‘’cours d’empathie’’, dès la maternelle. À la lecture du projet de loi de finances 2024, son collègue du Budget Thomas Cazenave aurait intérêt à y ajouter un module de propagande intitulé ‘’Accepter avec allégresse de payer les dettes de l’Etat’’ ! Sans quoi, il y a fort à parier que nos enfants nous demanderont à juste titre des comptes. Alors que l’urgence d’une gestion rigoureuse de l’argent public (comprendre : l’argent des contribuables) est désormais dans tous les esprits, les actes tardent à venir. Le gouvernement prévoit dans son plan un déficit de près de 140 milliards d’euros, soit plus de 35 % entre ses recettes et ses dépenses. La raison ? Comme tous ses prédécesseurs depuis 1974, l’actuel gouvernement a fait le choix de présenter un budget largement en déficit. Certes il y a un léger mieux, Bercy ambitionne de ramener ce dernier à 4,4 % de notre PIB (contre 4,9 % en 2023) mais en se basant sur un taux de croissance auquel ni l’INSEE, ni la Banque de France ne croient. Le président de la Cour des comptes Pierre Moscovici évoquait hier ‘’des prévisions optimistes’’. Pire, ‘’peu de mesure d’économies structurelles’’ sont au programme, selon lui. Tout est dit lorsque l’on connaît la prudence diplomatique de l’ancien ministre des Finances de François Hollande. Au total, seulement 16 milliards d’économies (dont la plus grande partie proviendra de l’extinction progressive du bouclier tarifaire pour l’électricité) pour plus de… 491 milliards de dépenses ! »

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Alerte rouge sur la natalité française

De 2000 à 2022, le nombre de naissances de deux parents nés en France a baissé de 22,1 %. Michèle Tribalat signe un long papier, « L’immigration, ce 11e commandement de l’INED », dans le nouveau numéro du magazine NDLR. Dans son Insee Focus n° 307, qui vient de paraître, l’Insee a titré : « En 2022, des naissances au plus bas depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale ». Ce que confirment les données pour la France métropolitaine depuis 1946 : 685 646 naissances y ont été enregistrées en 2022, contre 843 904 en 1946 et 710 993 au point le plus bas des années 1990 (1994). Pour la France entière, l’Insee a pris la mauvaise habitude de garder la discontinuité de champ introduite en 2014 avec Mayotte, alors qu’il dispose du nombre de naissances à Mayotte. Un des principes élémentaires de la statistique est d’établir des séries sur un champ constant. C’est pourquoi, il est plus raisonnable, lorsque c’est possible, de rester sur la France métropolitaine.

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Bureaucratie : Jean-Pierre Jouyet, ancien ambassadeur et haut fonctionnaire, reconnaît le poids et la complexité de l’administration, « La réforme de l’Etat n’est pas un travail de fond, mais une manière de communiquer au gré de l’actualité »

Dans un livre paru ce 5 octobre, l’ancien secrétaire général de l’Elysée sous François Hollande, Jean-Pierre Jouyet, raconte comment, lui, le représentant brillant de la technocratie à la française, passé par les plus hauts postes administratifs et politiques de la République, s’est fourvoyé toute sa carrière. (…) « Lorsque j’étais aux affaires, se souvient-il avec une candeur confondante, je considérais cette défiance croissante avec une certaine stupéfaction, tant j’étais convaincu que nous faisions tous, individuellement et collectivement, de notre mieux. […] Avant, je ne voyais pas ou je minimisais l’importance de la bureaucratie et son rôle souvent néfaste pour la bonne marche du pays. Je savais qu’elle existait, bien entendu, puisque j’en faisais partie. Mais pour dire toute la vérité, je n’ai jamais eu à la subir. Je disposais de collaborateurs capables de m’aider à accomplir toutes les formalités, voire m’en décharger totalement. Comme représentant d’une élite aujourd’hui honnie, j’ai découvert ces réalités sur le tard. » Consternant politiquement !

L’Opinion

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Affaire Fillon : un mois pour le détruire, dix ans pour le juger

En novembre 2016, François Fillon fut, à la surprise générale, choisi pour représenter la « droite républicaine » à la primaire ouverte organisée par les LR. Tout le monde s’attendait au retour de Nicolas Sarkozy et les dispositifs politico-médiatico-judiciaires étaient fin prêts pour barrer la route à celui qui avait réussi à provoquer dans les couches moyennes une détestation finalement assez voisine de celle qui frappe Donald Trump outre-Atlantique. C’est la bourgeoisie qui se déplaça à la primaire, et portant son choix sur un profil de notaire de province guère enthousiasmant. Lequel était donné quasiment élu d’avance. Les socialistes réunis autour de François Hollande le président sortant, incapable de se représenter, « comme vomi par le pays » (Emmanuel Todd), durent en urgence changer leur fusil d’épaule. L’opération fut organisée par Jean-Pierre Jouyet secrétaire général de l’Élysée, le Canard enchaîné et Éliane Houlette patronne du Parquet National financier. L’objectif était clair, disqualifier François Fillon et favoriser l’élection d’Emmanuel Macron alors ministre de l’Économie après avoir été secrétaire général adjoint de l’Élysée. On connaît la suite… Il paraît que diable se niche dans les détails, mais l’adage se révèle d’autant plus vrai que ceux qui sont chargés d’informer l’opinion transforment les faits importants en détails. Le Conseil constitutionnel vient de rendre une décision importante à double titre. D’abord, il a déclaré inconstitutionnel un article du Code de procédure pénale qui interdisait de soulever des nullités de procédure dans les instances pénales. Ensuite, avec cette décision, la procédure commencée en 2017 contre François Fillon va devoir reprendre au niveau de la Cour d’appel et les nullités soulevées par l’ancien candidat à la présidence de la République vont devoir être examinées. Ce n’est pas rien d’apprendre que notre cour suprême met fin à une violation de l’article 16 de la Déclaration des droits de l’Homme et que la procédure pénale qui a permis de disqualifier François Fillon, assurant ainsi l’arrivée du parfait inconnu, Emmanuel Macron au pouvoir, va devoir en partie être recommencée. Mais cela n’a guère intéressé le système médiatique français. Tout le monde s’est contenté de reprendre mot pour mot la dépêche de l’AFP qui ne disait pas grand-chose, et de revenir à ce qui est important, à savoir l’invasion en France des punaises de lit.

vududroit.com

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GAFAM / IA

« Professeure dans le supérieur, j’ai décidé d’interdire totalement les smartphones dans mes cours »

Par Séverine Denieul enseignante en IUT et parent d’élève, membre de l’association Lève Les Yeux et de CoLINE (Collectif de Lutte contre l'Invasion Numérique de l'École), explique pourquoi elle interdit à ses étudiants l'usage de leurs smartphones durant ses cours. « Les rentrées s’enchaînent mais ne se ressemblent pas, surtout depuis l’accélération sans précédent qu’a constituée la crise du covid avec la mise en place de la continuité dite ’’pédagogique’’. Énième tour de passe-passe de l’institution qui nous a habitués depuis longtemps à la novlangue la plus inepte en se présentant comme critique d'un enseignement ‘’vertical’’ en faveur de ‘’l’auto-construction du savoir’’ par ‘’l’apprenant’’. Mais à ces dérives s’adjoint aujourd’hui un péril bien plus grand : l’invasion du numérique à l’école qui va sans doute nuire davantage aux capacités d'apprentissage des élèves et aggraver les inégalités sociales et scolaires. »

marianne.net

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GÉOPOLITIQUE

L'Arctique bouillonne de rivalités

L'océan Arctique se réchauffe 4 fois plus vite que la moyenne planétaire. C'est ce que les climatologues appellent « l'amplification arctique ». Aux « Yukon Flats » en Alaska, connus pour leurs températures extrêmes, les étés sont en moyenne 4,9°C plus chauds que dans les années 50. Une conséquence directe est que l'océan bordant le pôle Nord devrait être totalement libéré des glaces dès la décennie 2030… La libération de cet espace maritime aiguise les appétits des puissances limitrophes. L'ère de « l'exception arctique » déclarée par Mikhail Gorbatchev en 1987 - qui a protégé cette zone de tout conflit et de toute exploitation - est close. Alors que le réchauffement s'accélère dans le grand Nord et que les relations internationales s'enveniment entre l'OTAN, la Chine et la Russie, l'Arctique devient un champ de bataille potentiel d'une importance capitale. 53 % des côtes bordant l'Arctique sont russes et le passage maritime Est-Ouest est un débouché stratégique permettant au Kremlin de contourner les sanctions occidentales. Dès l'année prochaine, Moscou prévoit des navigations régulières toute l'année. Les cargos accompagnés de brise-glaces augmenteront alors leur chargement annuel de 30 à 80 millions de tonnes. La Chine s'est déclarée comme étant une nation « voisine de l'Arctique », démontrant son intention d'ouvrir une « route de la soie » polaire. Une délégation russe s'est rendue en Inde en mars dernier pour offrir aux Indiens un projet de coopération en Arctique.

laselectiondujour.com

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Poutine ordonne le regroupement de Wagner pour des missions de combat

Par M.K. Bhadrakumar. L’homme fort de l’est de la Libye, le maréchal Khalifa Haftar, chef suprême des Forces armées arabes libyennes (FAAL), a été reçu jeudi à Moscou par le président russe Vladimir Poutine. Haftar « a rencontré le président russe Vladimir Poutine et le ministre russe de la Défense Sergei Shoigu dans la capitale russe Moscou », ont annoncé les FAAL, sans donner de détails. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a confirmé l’événement, ajoutant que « la situation en Libye et dans l’ensemble de la région a été discutée », sans donner plus de détails. Moscou entretient des relations étroites avec le maréchal Haftar, qui soutient l’administration de Tobrouk, rivale du gouvernement de Tripoli soutenu par l’ONU. La rencontre entre Haftar et Poutine était suffisamment importante pour mériter un compte rendu du Kremlin – il s’agissait de la première rencontre entre les deux hommes depuis 2019 – mais la réticence de Moscou témoigne d’un degré élevé de sensibilité. Parallèlement, vendredi 29 septembre, le Kremlin a publié un compte rendu de la rencontre de Poutine avec deux hauts responsables de la sécurité russe dont les noms sont étroitement liés à Wagner – le vice-ministre de la Défense Yunus-Bek Yevkurov et Andrei Troshev (qui a participé à des missions de combat de Wagner auparavant…). Lors de sa visite à Moscou, Haftar s’est également entretenu avec Yevkurov, connu pour avoir été la « personne de référence » du chef de Wagner, Yevgeny Prigozhin, et qui s’est rendu régulièrement dans l’est de la Libye ces dernières années, la dernière fois le 17 septembre lorsqu’il a rencontré Haftar à Benghazi. L’assaut avorté de Haftar sur Tripoli en 2019 s’appuyait fortement sur les combattants de Wagner, mais n’a pas réussi à vaincre les forces armées soutenues par la Turquie. Selon un rapport de l’ONU publié en 2020, jusqu’à 1 200 combattants Wagner soutenaient Haftar. Les experts estiment que des centaines d’entre eux sont restés actifs dans l’est, qui est également la zone des terminaux pétroliers, et dans le sud de la Libye, porte d’entrée de la région du Sahel, qui se tourne vers Moscou en tant que fournisseur de sécurité, en remplacement des puissances occidentales.

lesakerfrancophone.fr

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IMMIGRATION / ISLAM

Chaque année, environ 80 individus condamnés pour terrorisme djihadiste sortent des prisons françaises

Alors que seule une dizaine de dossiers étaient devant la justice entre 1994 et 2019, le Parquet national antiterroriste (Pnat) n’en compte aujourd’hui pas moins de 72. Soit sept fois plus, en l’espace de quatre ans, que durant les 25 années précédentes. Aussi le Parquet national antiterroriste suit-il actuellement 266 détenus condamnés pour terrorisme, dont 88 % pour terrorisme djihadiste, mais également 210 qui sont sortis de prison. Auxquels il faut agréger une vingtaine de prévenus sous contrôle judiciaire puisque Naoufel Gaïed, chef de la mission de lutte contre la radicalisation violente à l’administration pénitentiaire, rappelle que « les services pénitentiaires d’insertion et de probation suivent en tout 230 personnes pour faits terroristes en milieu ouvert ». Chaque année, environ 80 condamnés pour terrorisme djihadiste sortent des prisons françaises. À ces individus dûment suivis par l’autorité judiciaire, il faut ajouter tous ceux rendus à la nature et à la vie normale, devenus invisibles depuis la fin de leur mesure de surveillance judiciaire ou administrative. Soit 250 personnes, dont toutes ne sont pas suivies par les renseignements.

Le Figaro

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Amy Pope, nouvelle responsable de l’agence de l’ONU pour les migrations (OIM) : « La migration alimente l’innovation ou encore la revitalisation de communautés vieillissantes »

Que ce soit en Europe ou aux États-Unis, l’arrivée de migrants est une réponse au manque criant de main-d’œuvre, qualifiée ou non, a plaidé lundi la nouvelle cheffe de l’agence de l’ONU pour les migrations, Amy Pope. Mme Pope, qui a pris ses fonctions à la tête de l’Organisation internationale pour les migrations le 1er octobre, compte notamment s’appuyer sur le secteur privé -qui dans des dizaines de pays assure manquer de main-d’œuvre pour changer l’image négative dont souffrent souvent les migrants. « Les preuves que la migration profite réellement aux économies sont incontestables », a affirmé lors d’un point de presse à Genève Mme Pope, première femme à diriger l’OIM. En réponse aux messages anti-immigrants portés par de nombreux responsables politiques en Amérique ou en Europe, elle a estimé que l’immigration, au contraire, favorisait l’innovation, fournissait de la main-d’œuvre, et participait à la revitalisation de communautés vieillissantes. Elle n’a pas voulu répondre directement à Elon Musk, l’homme le plus riche du monde, qui a vivement critiqué samedi le soutien de l’Allemagne à des ONG secourant des migrants en Méditerranée. « Je m’abstiendrai d’entrer en conflit direct avec Elon Musk », a esquivé Mme Pope, tout en rappelant qu’on parlait de milliers d’êtres humains qui risquent leur vie chaque année. (…)

Boursorama

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ITALIE

Claudiu Stanasel (Lega) : « Notre défi, en tant que citoyens italiens, et de tous les citoyens européens, doit être de vaincre définitivement l’immigration illégale »

Claudiu Stanasel, membre de la Lega (Ligue), est vice-président du Conseil municipal de Prato, une ville de Toscane, en Italie, qui compte près de 200.000 habitants et qui est située près de Florence. Il est originaire de Roumanie. Lionel Baland l’a interrogé pour Breizh-info.

breizh-info.com

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LECTURE

Tableau de la France contemporaine

André Siegfried (1875-1959) avait tracé la voie en 1913 avec son ouvrage Tableau de la France de l’Ouest (réédition en 2010, Univ Bruxelles, poche). Jérôme Fourquet, sondeur et analyste politique reprend le flambleau mais en élargit la perspective à la France entière. Dans son dernier ouvrage, il explore les tréfonds de notre société et dresse un tableau aussi bien politique qu’économique, social et culturel de notre pays. Sous l’effet conjugué de la société de consommation, de la désindustrialisation, de la déchristianisation, de l’islamisation et de l’américanisation, la France connaît une métamorphose radicale. Autant dire qu’il est important de se pencher sur le présent ouvrage pour mieux comprendre les mutations de notre société dans laquelle toutes les générations d’après-guerre ne se reconnaissent plus du tout tant la France d’aujourd’hui est éclatée au point que l’on ne peut plus parler de La France mais des France !

La France d’après, par Jérôme Fourquet. Éditions du Seuil, 2023.

Le Figaro Magazine

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« Tu ne peux pas sortir comme tu veux (…) C’est la même ambiance que si on vivait en Algérie »

Une des phrases relevées dans « La Réputation » qui analyse le contrôle social des femmes en cités via l’exemple de Shaïna, brûlée vive en 2019. A 13 ans, Shaïna rencontre Ahmed, 14 ans, sur Snapchat. Au départ, il se montre attentionné et gentil. Mais quelques semaines plus tard, il veut obtenir d’elle des photos de nus. Par peur, l’adolescente va faire ce que lui demande son petit ami. Le début d’un engrenage. À partir de ce moment-là, se construit une réputation de « fille facile », qui ira jusqu’au viol, puis à l’assassinat, deux ans plus tard. Laure Daussy a longtemps hésité avant de travailler sur le sujet. Elle l’avoue elle-même : « J’ai d’abord fui ce sujet. » Bouleversée, révoltée, elle se sentait impuissante face à cette situation. Qu’écrire de plus que ce qui avait déjà été dit sur cette affaire ? Comment parler à cette famille si digne, anéantie après une telle tragédie ? D’autant que lorsqu’elle échange sur ce sujet avec d’autres amies féministes, la question agace : « Des violences sexuelles et des féminicides, il y en a dans tous les milieux », s’entend-elle répondre. La spécificité de cette affaire sent le soufre, en effet : « Le drame de Shaïna contient tout ce qui peut être instrumentalisé. Une jeune femme dans une cité, agressée par des adolescents issus de l’immigration, puis assassinée deux ans plus tard par un autre garçon de son quartier. Des candidats d’extrême droite se sont d’ailleurs emparés de l’affaire. Des chercheuses spécialistes du genre ont refusé de me parler, gênées de ‘’stigmatiser’’ les banlieues. » Qu’à cela ne tienne, Laure Daussy tisse patiemment des liens, des portes finissent par s’ouvrir, des confidences par être faites, pour dessiner enfin « la spécificité des violences que ces femmes subissent. ». Creil est une ville de l’Oise, mais a longtemps été considérée comme une ville de la banlieue parisienne. L’histoire en retient l’affaire du foulard, en 1989, partie justement du même collège qu’a fréquenté Shaïna. Une histoire dont, ici, personne ne se souvient trente ans plus tard. La journaliste retrace le parcours de l’adolescente après son viol, le courage avec lequel elle a fait appel avec ses parents à la justice de son pays. Une justice qui n’a pas été au rendez-vous. L’impunité a-t-elle donné des ailes à ces garçons ? Toujours est-il qu’elle est le début d’un engrenage. Considérée comme une fille facile, Shaïna, à 13 ans, devient une adolescente qu’on peut ne pas respecter. Même l’une de ses amies ira jusqu’à témoigner devant les policiers de la mauvaise réputation de sa copine. Nulle solidarité entre filles : ce sont les lois les plus machistes qui prévalent et qui s’imposent à tous. Aujourd’hui encore, le grand frère de Shaïna, Yasin, raconte les interjections hideuses dont il est victime dans le quartier : « C’est ta sœur qui a été cramée ? », lui lance-t-on.

La réputation. Enquête sur la réputation des « filles faciles », par Laure Daussy. Les Échappées, 2023.

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« Les juges politisés portent une responsabilité dans l’ensauvagement de la France »

Entretien avec Georges Fenech, ancien magistrat. L’ancien juge d’instruction et député honoraire, dans son nouveau livre, déplore la connivence croissante entre l’ultragauche et une partie des magistrats, au détriment de la cohésion sociale et des victimes de violences. Analyse du Syndicat de la Magistrature.

L’ensauvagement de la France. La responsabilité des juges et des politiques, par Georges Fenech. Éditions du Rocher, 2023.

causeur.fr

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MONDIALISME / ONG / OTAN / TOTALITARISME

La technocratie, un obstacle à surmonter pour promouvoir l'avènement d'un ordre mondial multipolaire

Par Catarina Leiroz (Brésil/photo): L'Antiquité classique nous a laissé une leçon très importante qui a été simplement oubliée par la modernité depuis au moins le siècle des Lumières ; la démocratie - une partie déjà décadente du cycle de développement politique, selon Platon - précède la transition vers la tyrannie. La mise en œuvre et l'expansion de la démocratie libérale, la propagande massive du progrès technologique universel et unilatéral à travers les films hollywoodiens, ainsi que les illusions transhumanistes des élites mondialistes occidentales, préparent depuis longtemps le terrain pour l'annonce d'un objectif clair : la « réinitialisation » de l'ordre mondial pour la mise en œuvre de la tyrannie « verte » et de la technocratie en tant que type de « globalisme 2.0 ». La « guerre contre la terreur » mise en œuvre par les États-Unis après le 11 septembre, ainsi que leur désir mégalomaniaque d'être la police du monde, semble avoir été le point à partir duquel la « démocratie » n'est plus qu'un slogan de propagande sans contenu réel. Les invasions américaines constantes des pays qui composent le Rimland (les frontières du Heartland de Mackinder, selon Spykman) avec cette fausse « justification démocratique » le prouvent. La pandémie de Covid-19, en revanche, a été plus importante pour justifier la mise en œuvre d'une « Grande Réinitialisation » de fait. Klaus Schwab l'a utilisée comme justification lors de la 50ème réunion annuelle du Forum économique mondial dans le but de reconfigurer la société et l'économie pour qu'elles deviennent plus « durables ». Des pandémies comme Covid-19 ont déjà été prédites par des milliardaires comme Bill Gates, avec comme solution la défense de la tyrannie sanitaire. Une « solution » toujours accompagnée, bien sûr, de données de haute technologie. Cependant, les élites occidentales n'ont pas prévu le début de l'opération militaire spéciale de la Russie en Ukraine, qui a sans aucun doute affecté et retardé leurs projets. La coopération entre les pays qui veulent faire partie des futurs pôles du monde multipolaire est indispensable. La Russie et la Chine en sont un exemple, une fois de plus, car elles ont fait preuve de solidarité, en particulier avec les pays africains, en leur apportant une aide technique, financière et militaire afin qu'ils puissent atteindre une véritable souveraineté. En d'autres termes, il est nécessaire de renforcer la coopération internationale afin que les pays parviennent à un développement technologique suffisant pour atteindre leurs objectifs nationaux, en rejetant toute forme d'agenda mondial. Il est donc impératif que les pays recherchent l'indépendance et la souveraineté et n'aient pas peur de prendre des risques. Sinon, ils continueront à être à la merci de ce qui est dicté par les élites engagées dans l'agenda technocratique tyrannique de l'Occident.

geopolitika

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NORVÈGE

Les terroristes d'État norvégiens doivent rendre des comptes

Un an s'est écoulé depuis l'attaque terroriste contre Nord-Stream 1 et 2. Officiellement, l'affaire n'a pas été classée et personne n'a été condamné pour la plus grande attaque commise en Europe et contre l'Europe ces derniers temps. L'expérience montre que les criminels de guerre et les terroristes de l'axe du mal, États-Unis-OTAN-UE, ne sont jamais punis pour leurs actes criminels. Nos « alliés » sont à l'origine du massacre de quatre millions et demi d'innocents en Serbie-Yougoslavie, en Libye, en Afghanistan, en Irak, en Syrie, au Yémen, en Afrique et maintenant aussi contre les Russes en Ukraine. La Norvège est pleinement impliquée, en tant qu'humble serviteur de l'impérialisme américano-européen. L'émetteur de l'OTAN à Marienlyst nous sert depuis longtemps des mensonges en matière de politique étrangère. Le sommet de l'information mensongère de la chaîne d'État a été atteint par le « reporter » Morten Jentoft, qui a balbutié une « fake news » et nous a informés de manière incertaine que c'était une bande d'Ukrainiens qui était derrière l'acte terroriste contre les gazoducs Nord-Stream. L'autre possibilité, qu'il évoque, est que les Russes ont eux-mêmes détruit les gazoducs. Ces deux propositions sont de piètres tentatives de blanchir les vrais terroristes - les États-Unis et la Norvège. C'est le site steigan.no qui, une fois de plus, nous donne des informations que d'autres médias tentent de cacher ou qui sont des mensonges, souvent basés sur la propagande de l'OTAN…

steigan.no

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PARCE QUE ÇA FAIT DU BIEN DE RIRE

Anne Hidalgo se ridiculise en plein Conseil de Paris en confondant Midas, figure de la mythologie grecque avec… une enseigne d’entretien auto

Le roi Midas est bien sûr un personnage de la mythologie grecque. Il est connu pour avoir demandé en récompense d’un service à Dionysos, le dieu du vin, le pouvoir de changer en or tout ce qu’il touchait. Le maire de la capitale française, côté culture, en apprend tous les jours. Vidéo…

Compte X (ex-Twitter) officiel du groupe Changer Paris

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RÉFLEXION

Christophe Guilluy et le grégarisme écolo-bobo

Par Nicolas Bonnal. « Le grégarisme social est un des fondamentaux de la bourgeoisie. À cet égard, les bobos ne font pas exception… Les quartiers boboïsés des grandes métropoles fonctionnent eux aussi sur un fort capital d’autochtonie, presque communautaire. À l’heure où les classes populaires sont régulièrement sermonnées pour leur populisme, leur racisme, voire leur communautarisme, il apparaît que les couches supérieures (des riches aux bobos) pratiquent de plus en plus une forme de communautarisme qu’elles refusent aux plus modestes… Le grégarisme résidentiel des bobos, avec digicode et interphone, n’a en réalité pas grand-chose à envier en matière de délimitation d’une sphère privée au petit lotissement. » Les livres de Christophe Guilluy sont riches, et plutôt que d’en faire une présentation globale, je traiterai une question essentielle – celle du bobo qui semble devenir une entité eschatologique dans le monde menaçant –mais aussi délirant – où nous vivons. Bio, parfois homo, puéril, homogénéisé, aseptisé, unisexe (même avec des gosses), xénophile, francophobe, multiculturel, solidement abruti par ses médias subventionnés, avec son cadre de vie surprotégé et par le bonisme dont parlait le grand historien US Stanley Payne, le bobo est effrayant. Et il devient méchant, car il justifiera, après la guerre en Syrie et l’opération des migrants, toutes les brutalités d’un président honni pour préserver, sinon son cadre de vie, du moins son cadre mental qu’il nous a imposé depuis trente ans de réaction bourgeoise socialiste. Rien de neuf sur le fond : lisez Taine (le bourgeois est un être de formation récente…) et comprenez que le bobo est un jeune bourgeois moliéresque relooké. Soyons précis : le bobo n’est surtout pas bohême, il a été fabriqué par la société postindustrielle et par le surdéveloppement étatique, il est puritain, orwellien, aseptisé, il veut tout censurer. Sa festivité est d’appellation contrôlée, et il pratique le tri sélectif dans tout ce qu’il fait. Le bobo obéit, alors que le peuple réagit.

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Francesco Giubilei sur l’immigration : « La solution est d’empêcher le départ des migrants d’Afrique du Nord »

Francesco Giubilei est un écrivain, journaliste et éditeur italien qui préside le laboratoire d’idées (think tank) Nazione Futura. Lionel Baland l’a rencontré et interrogé pour Breizh-info.

breizh-info.com

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Interdire l’information en continu ?

En juin 1973, les trois chaînes de l’Office de radiodiffusion-télévision française (ORTF) proposent à leurs usagers une information résolument discontinue : trois journaux quotidiens, à 13 heures et 20 heures puis un peu avant 23 heures, ce dernier précédant bien souvent l’extinction des feux cathodiques. L’actualité se décline également en magazines, comme « La France défigurée » sur la première chaîne, consacré à la dégradation des paysages par des constructions hideuses, « Les dossiers de l’écran » sur la deuxième, précurseur de la formule film-débat, ou encore « Magazine 52 » avec son enquête journalistique hebdomadaire. Au total, un peu moins de soixante-quinze heures d’information nationale auxquelles s’ajoutent une petite dizaine d’heures en moyenne de magazines régionaux. Corseté par la tutelle politique, l’audiovisuel « suit l’actualité » tandis que la presse écrite la met en perspective et l’analyse. Cinquante ans plus tard, la libéralisation du secteur a détruit le monopole public, et la télévision numérique terrestre propose gratuitement trente chaînes nationales. Cinq produisent de l’information en continu (LCI, CNews, BFM TV, France 24, Franceinfo). Et diffusent à elles seules plus d’actualités chaque jour que l’ORTF en un mois. L’information bat au rythme de la seconde. De la création de Cable News Network (CNN) en 1980 à l’ère des smartphones et des réseaux sociaux, le « temps réel » s’est non seulement accéléré mais rapproché des usagers : plus besoin de se poster devant un téléviseur, il se niche dans la poche. Est-on pour autant mieux informé ?

monde-diplomatique.fr

https://www.monde-diplomatique.fr/2023/06/RIMBERT/65841

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RUSSIE

Lucien Cerise. La Russie et le Great Reset

Deux courbes vont se croiser : celle de l'informatisation croissante de nos vies, et celle de la baisse du quotient intellectuel des programmeurs informatiques que l'informatisation croissante de nos vies provoque, ce qui aboutira à une augmentation des erreurs humaines de programmation, donc à une multiplication des bugs et des pannes, et à un dysfonctionnement global de cette informatique devenue omniprésente dans nos vies. Encore une ou deux générations et l'humain ne sera plus capable intellectuellement de gérer le parc informatique dans lequel il s'est lui-même enfermé. Quand l'intelligence artificielle augmente, l'intelligence réelle diminue, d'où ce phénomène dysgénique des générations X, Y ou Z qui est en train de précipiter l'Occident vers l'effondrement complet. Comme le disait Bernard Stiegler, la technoscience est un pharmakon, simultanément remède et poison, autorisant le meilleur et le pire, capable selon le dosage d'améliorer la condition humaine, mais aussi de la réduire à néant. L'auteur de ces lignes espère avoir clarifié le rapport de la Russie au Great Reset et au « Nouvel Ordre mondial », et plus largement le rapport de tout être vivant à la technoscience. C'est un rapport intrinsèquement problématique. Ni tout blanc ni tout noir, tout dépend du contexte. L'erreur de l'essentialisme est de nous faire raisonner en termes de substances pures et de valeurs absolues idéales, alors que le réel s'analyse en termes de nuances et de pourcentages. La question n'est donc pas « La Russie est-elle globaliste ou non ? », mais « Quel pourcentage de la Russie est globaliste et quel pourcentage anti-globaliste ? » Il suffit ensuite de comparer avec l'Occident pour constater les différences. La même méthode par pourcentages doit être appliquée à toutes les entités, individus, communautés, organisations. Les commentateurs qui n'en tiendraient pas compte verraient leurs commentaires frappés d'obsolescence instantanée. Essayons maintenant de tourner la page sur un certain nombre de jugements hâtifs et portés sous le coup de l'émotion, afin de poser les termes du débat à l'étape suivante, dans le champ archéo-futuriste de la plateforme intellectuelle et revendicative commune à créer entre les bio-conservateurs de toutes origines à l'époque d'internet et des sujets connectés.

Égalité et Réconciliation

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SANTÉ

La méthode Coué d'Aurélien Rousseau

Par Xavier Azalbert. La méthode Coué ou coups et blessures, en l'occurrence. En effet, il me faut revenir aujourd’hui sur les préjudices causés depuis trois ans, bientôt quatre, par une pression médiatique constante relayant la version officielle de la gestion de la crise sanitaire, l’efficacité du vaccin et les effets secondaires. L’information en a pris un sacré coup, les autorités ayant dû revoir leur copie à plus d’une occasion, affectant ainsi le libre-arbitre des Français. « Comment sait-on qu'un avocat ment ? C'est simple : ses lèvres bougent. » La formule est de Coluche. Notez qu'elle fonctionne tout aussi bien avec « des avocats » qu'avec « les quatre derniers ministres de la Santé. » Celui qui occupe ce poste actuellement, Aurélien Rousseau, vient d'en apporter la preuve : « Nous avons trois ans de recul avec le vaccin anti-Covid et il n'y a pas d'effets secondaires. » Rappelons qu’Aurélien Rousseau est ancien directeur de l’ARS Ile-de-France, la Région ayant obtenu les plus mauvais résultats concernant la gestion de la Covid, puisqu’il fut directeur de cabinet du Premier ministre et qu’il n’est pas médecin. C’est bien ce qu'il a déclaré, en bon soldat, le mardi 3 octobre, devant la presse mainstream dans le cadre du service après-vente de la politique sanitaire du gouvernement. Une source proche du ministre confirme que « cela fait partie de son plan de route et de la contrepartie pour qu’il soit nommé ministre ». Aurélien Rousseau a donc été envoyé au front pour combattre les opposants à l'arbitraire, les réfractaires au vaccin, ces personnes que le Président désire vraiment « emmerder ». Au motif qu’elles viendraient chaque jour semer le trouble parmi nos concitoyens, il serait même nécessaire de parler de dérive sectaire ! Inversion accusatoire caractérisée lorsque l’on sait qui possède le pouvoir, qui évite le débat et qui contrôle la pensée unique : les défenseurs aveugles de l'obligation vaccinale, nécessité qui n’a été nullement démontrée et qu'il est interdit de contester, sauf à être immédiatement l'objet d'une fatwa ou d'une ordalie. « Il faut croire en la science », répètent-ils. Certains n’hésitent même plus à recourir à la force. Oui, la vaccination de force ! Déjà effective au Canada, la France sera-t-elle le prochain pays à s’y plier ?

francesoir.fr

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Le Nobel de médecine 2023 attribué aux chercheurs qui ont permis les vaccins ARNm

C'est la nouvelle de la journée : ce lundi 2 octobre, les chercheurs Katalin Kariko et Drew Weissman se sont vus récompensés du prix Nobel de médecine 2023 pour leurs travaux sur l'acheminement de l'ARN messager dans le corps humain. Un message du comité Nobel ? « L'Assemblée Nobel du Karolinska Institutet a décidé aujourd'hui d'attribuer le prix Nobel de physiologie ou de médecine 2023 conjointement à Katalin Karikó et Drew Weissman, pour leurs découvertes concernant les modifications des bases nucléosidiques qui ont permis la mise au point de vaccins ARNm efficaces contre le COVID-19 », annonce le comité Nobel dans son communiqué de presse du jour. Ils ne sont pas les inventeurs de l'ARN messager (ARNm), mais ce sont eux qui ont permis son acceptation par le corps humain, ouvrant ainsi la porte à la création des vaccins anti-Covid. Depuis trois ans, l'efficacité et la dangerosité de ces vaccins sont débattues ; malgré tout, les politiques sanitaires se reposent dessus. La semaine dernière, Elon Musk relayait une vidéo mettant en exergue la pluie d'informations (ou désinformations) qui nous est tombée sur la tête à ce sujet, montrant bien que le sujet est loin d'être clos. C'est pourtant ce que retirent aujourd'hui les journaux de cette nomination. En citant un immunologue, Libération titre un article de ce jour : Prix Nobel de médecine : « Il y a eu des débats sans fin sur le vaccin anti-Covid, le sujet est clos par le Nobel ». Était-ce l'objectif du comité ?

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SERBIE

Flambée de violence au Kosovo, disparition du Nagorny-Karabakh : les mauvaises frontières font les bonnes guerres !

Fin septembre, des paramilitaires serbes, retranchés ensuite dans le monastère de Banjska (photo), ont attaqué la police kosovare. Cette dernière a riposté, tuant plusieurs de ses adversaires. Un policier kosovar est mort dans cet échange de tirs, décès donnant lieu à un concert de pleurs de la part des officiels de Pristina, la capitale de cette ancienne province autonome de l’ex- Yougoslavie, dépecée dans les années 1990. Il y a plus d’une similitude entre la situation du Haut-Karabakh et celle du Kosovo. Ces deux régions, cœurs historiques de deux nations – Serbe et Arménienne – ont toutes deux été envahies par l’ennemi voisin – Albanais pour les uns, Azéri pour les autres – ce qui a entrainé leur effacement de la carte, partiellement pour la première, totalement pour la seconde. À l’heure où ces lignes sont écrites, les 9/10e du Nagorny-Karabakh sont vidés de leurs habitants arméniens. Une épuration ethnique qui n’avoue pas son nom. Les autorités de Bakou ont beau dire qu’elles respecteraient leurs droits, la façon dont leur soldatesque s’est comportée laisse peu d’espoirs aux irréductibles d’avoir une vie « normale » ! D’autant, déjà, que des responsables militaires de cette défunte République d’Artsakh ont été arrêtés, en tant que « criminels de guerre » selon les autorités de Bakou… La chance d’une partie des Serbes du Kosovo, par rapport aux Arméniens de l’enclave proclamée indépendante lors de la chute de l’URSS en décembre 1991, est d’être accolée à la Mère-patrie, à partir de la partie nord de la ville mixte de Mitrovica, séparée par la rivière Ibar. Les autres villageois serbes, enclavés, ne doivent leur survie qu’à la molle protection de la KAFOR, la force d’interposition forte de 4500 soldats mise en place par l’OTAN. Le président Serbe Aleksander Vucic, massant des troupes à la frontière du Kosovo, a encore déclaré qu’il ne reconnaitrait jamais l’indépendance de cette ancienne province, « …même si vous devez nous tuer tous » !

nouveaupresent.fr

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SLOVAQUIE

Victoire de Robert Fico et de son parti Smer-SD aux législatives slovaques, « inquiétude » au sein de l’Union européenne

Robert Fico s’est plusieurs fois engagé à mettre fin au soutien militaire de son pays à l’Ukraine. En Slovaquie, le parti Smer-SD est arrivé en tête des élections législatives qui ont eu lieu samedi 30 septembre 2023. Son fondateur et actuel dirigeant, Robert Fico, s’était plusieurs fois engagé à mettre fin au soutien militaire de son pays à l’Ukraine. La présidente slovaque Zuzana Čaputová, souvent qualifiée « d’agent américain » par le Smer-SD, a confié à l’ancien Premier ministre la formation du prochain gouvernement. Le scénario, qualifié de « désastre » par l’Union européenne, se réalise. Premier ministre à trois reprises, Robert Fico a démissionné en 2018 après des manifestations organisées à la suite de l’assassinat d’un journaliste d’investigation qui enquêtait sur les liens entre le pouvoir slovaque et la mafia calabraise. Son parti, fondé en 1999, était déjà en tête des sondages plusieurs mois avant la tenue du scrutin législatif. Ses opposants et ses détracteurs attribuent la hausse de sa popularité à des slogans jugés « pro-russes » et « anti-ukrainiens » ainsi qu’à ses positions sur des questions sociales. Depuis le début de la guerre en Ukraine en février 2022, le Smer-SD s’est opposé à la livraison d’armes et d’équipements militaires à Kiev. Son dirigeant a également critiqué les sanctions imposées à la Russie depuis l’annexion de la Crimée, affirmant que les mesures « nuisaient surtout aux populations et pas au régime ».

francesoir.fr

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TURQUIE

#StopFascismFrance : le pouvoir turc a orchestré une campagne anti-France suite à l’interdiction du hijab pour les athlètes françaises aux JO 2024. La fondation de la fille d’Erdogan derrière cette campagne a reçu plusieurs subventions de l’UE

KADEM, l’association proche du pouvoir turc et cofondée par la fille d’Erdogan derrière #StopFascismFrance a reçu également des fonds de l’Union européenne en 2019, en plus de ceux reçus dans le cadre du projet Erasmus+ de 2020-2023. Le projet intitulé « Une société civile solide et connectée pour les réfugiés » (ROBUST) visait à « améliorer les capacités des organisations non gouvernementales travaillant dans le domaine des réfugiés, à offrir une formation en matière de renforcement des capacités dans ce sens, à établir un réseau d’ONG pour la coopération entre les ONG travaillant dans des domaines similaires et à créer un mécanisme de consultation entre les institutions publiques et les organisations non gouvernementales. -les organisations gouvernementales. » (KADEM). Ce projet financé à hauteur de 142 037,87 € a abouti à un guide de 60 pages pour « renforcer les capacités des organisations de la société civile » (Commission européenne). Tableau, vidéo (CNews avec Charlotte d’Ornellas), additifs. Bref, un dossier complet accablant.

fdesouche.com

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UKRAINE

Ukraine. La fatigue s’installe

La fracture croissante provoquée par le soutien à l’Ukraine n’a pas seulement détruit le président de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, mais menace également les structures de l’UE et de l’OTAN. Interrogé sur l’évolution de la situation aux États-Unis, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré qu’il pensait que le revers subi par l’Ukraine était « un phénomène temporaire » et que Washington continuerait manifestement à s’impliquer directement dans le conflit. Toutefois, Peskov, qui s’exprimait après que le parti de Robert Fico a remporté les élections du week-end en Slovaquie en s’engageant à mettre fin à l’aide militaire à l’Ukraine, a déclaré que Moscou prévoyait depuis longtemps que l’Occident se lasserait de plus en plus de soutenir l’Ukraine. Laisser la guerre se poursuivre jusqu’à ce que l’Occident abandonne faisait et fait manifestement partie de la stratégie politique de la Russie. Une guerre courte et une capitulation de l’Ukraine face à la demande de la Russie de rester en dehors de l’OTAN auraient certainement été préférables. Mais l’administration Biden voulait « affaiblir la Russie » et donc une guerre prolongée. Elle pensait que la Russie n’était pas en mesure de soutenir un long combat. Mais seules des personnes ne connaissant pas la Russie ou mal informées sur ses ressources auraient pu croire à de telles absurdités. Pour les autres, il était évident que la Russie possédait tout ce dont une nation a besoin pour survivre : des terres, des hommes, de l’énergie, de la nourriture, des minéraux et une industrie capable de fabriquer presque tout ce dont elle a besoin. Le seul moyen d’affaiblir ou même de vaincre la Russie était le champ de bataille. Mais aucune des armes miracles occidentales n’a pu faire une différence décisive. La Russie a trouvé des contre-mesures à chacune d’entre elles. Pour sortir de la guerre, il faut que les États-Unis négocient avec la Russie. Mais l’administration Biden ainsi que les dirigeants actuels de l’UE sont trop profondément investis en Ukraine pour entamer des discussions sérieuses. Pour mettre fin à la guerre, il faudra un changement de régime à Washington et à Bruxelles.

Moon of Alabama

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Tensions diplomatiques entre l'Ukraine et ses voisins à l'ouest : un danger pour Kiev ?

L'automne s'annonce-t-il difficile pour Volodymyr Zelensky au niveau diplomatique ? Vincent Hervouët (Europe 1) va sans doute un peu loin en parlant d'un « week-end horribilis » pour le président ukrainien à cause de la victoire d'un candidat pro-russe aux élections en Slovaquie et des doutes sur la durabilité de l'aide américaine à l'Ukraine à cause d'une crise budgétaire à Washington. Cependant, ces derniers développements se sont produits dans un contexte plus général de tensions croissantes entre Kiev et ses alliés qui pourraient s'avérer problématiques pour l'Ukraine dans les mois à venir. Un bref examen de ses relations avec la Pologne – jusqu'à maintenant son partenaire militaire et humanitaire le plus fidèle en Europe Centrale – illustre bien la difficulté pour Zelensky d'entretenir le soutien pour l'Ukraine au moment où le conflit entre solidarité internationale et intérêts nationaux devient de plus en plus évident chez ses alliés. Dans le cas de la Pologne (comme pour la Hongrie et la Slovaquie), la tension s'est cristallisée autour de la question de l'importation de céréales ukrainiennes et la menace éventuelle pour la production agricole locale.

laselectiondujour.com

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Guerre en Ukraine. Vidéo n°58

Poursuite du tour du monde de Vu Du Droit qui revient en Ukraine avant de repartir en Chine, ensuite probablement Russie ou peut-être d’abord en Inde. En Ukraine, c’est pour qu’Hervé Caresse nous parle d’art opératif n’ont pas dans sa dimension théorique mais dans ses aspects pratiques. Ce qui permet de comprendre les stratégies respectives des deux belligérants et notamment l’offensive maritime de l’Ukraine en mer Noire. Cela étant, ce malheureux pays dirigé par des voyous corrompus soumis à l’Occident continue sa course à l’abîme. L’Hégémon quant à lui conscient de l’impasse dans laquelle il s’est fourré navigue à la godille pour essayer de s’en sortir. Pas sûr que tout cela finisse bien. Au sommaire. Introduction. I) Quid de l’échiquier géopolitique ? 6:50 ; II) Quid des centres de gravité des belligérants ? 11:00 ; III) Quid de l’art opératif ? 20: 30 ; IV) Quid du front maritime ? 56:42 ; V) Quid des frappes ukrainiennes dans la profondeur ? 1:03:06 ; VI) Quid de la situation du front terrestre ? 1:10:29 ; VII) Quid de la désinformation ? 1:31:29.

UNION EUROPÉENNE

L’UE, fossoyeur de l’agriculture européenne ?

Au Néolithique, la naissance de l’agriculture a changé à jamais l’histoire de l’humanité, entraînant le passage du nomadisme à la sédentarité et favorisant l’émergence de populations stables, qui sont devenues à leur tour le grand accélérateur du développement social. L’évolution de l’histoire de l’agriculture a toujours été conditionnée par deux facteurs : la demande et l’évolution de la technologie, parfois boycottée par des politiciens voraces décidés à appliquer des taxes qui écrasent le développement. C’est le cas de l’Union européenne actuelle qui, avec la récente loi sur la restauration de la nature, entend renverser le mandat biblique selon lequel la nature doit être au service de l’homme. Les agriculteurs espagnols, italiens et français se sont plaints de la façon dont les politiciens de Bruxelles et le lobby vert, qui n’ont jamais mis les pieds à la campagne, sont en train de ruiner toute l’industrie agricole. Le Pacte vert européen comprend la stratégie « De la ferme à la table », par laquelle l’UE vise à « atteindre la neutralité climatique d’ici à 2050 ». Parmi ses objectifs figurent la réduction de moitié des “pesticides et engrais”, la promotion des « régimes alimentaires durables », l’augmentation des surfaces consacrées à l’agriculture biologique et l’amélioration du bien-être des animaux. La question de l’agriculture biologique, que l’on nous vend comme étant plus durable, plus saine et plus savoureuse, est assez illustrative. Il est vrai que l’agriculture biologique n’utilise pas de pesticides chimiques, mais cela ne signifie pas qu’elle n’utilise aucun pesticide ; en fait, elle utilise souvent des traitements naturels qui augmentent généralement le prix du produit. Par exemple, les pyréthrines pour lutter contre les pucerons : l’agriculture conventionnelle utilise des pyréthrines synthétisées chimiquement, alors que l’agriculture biologique les extrait des chrysanthèmes, ce qui est plus cher, bien que l’effet soit exactement le même. D’autre part, l’agriculture biologique est nettement moins productive que l’agriculture conventionnelle, ce qui signifie qu’il faut souvent beaucoup plus d’eau pour obtenir la même quantité de produit. La durabilité pourrait donc également être mise entre guillemets.

The European Conservative.

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L'immigration divise toujours l'Union Européenne

Le sommet « informel » des Vingt-Sept qui s'est tenu le 5 et 6 octobre à Grenade, en Espagne, a été présenté comme « un grand succès » par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Y était notamment examinée une réforme du système migratoire européen, officiellement scellée à la veille de cette réunion par un accord entre les représentants des États membres. La veille de ce sommet, le 4 octobre, les ambassadeurs des pays de l'UE avaient fini par s'accorder sur un règlement mettant en place un mécanisme de solidarité obligatoire entre États membres dans le cas où l'un d'entre eux serait confronté à une « situation exceptionnelle » liée à des arrivées « massives » de migrants à ses frontières, comme cela vient de se reproduire spectaculairement pour l'Italie via la petite île de Lampedusa. Mais ce règlement, dernière pièce du « Pacte asile et migration de l'UE », était le fruit d'un compromis pour lever les réticences allemandes, puis italiennes. Il doit d'ailleurs encore recevoir l'aval du Parlement européen. Surtout, il a été adopté par les représentants des États membres à « la majorité qualifiée » comme les traités le prévoient, et non à l'unanimité comme le réclament la Pologne et la Hongrie. Ces deux pays ont donc voté contre le texte, tandis que l'Autriche, la Slovaquie et la République tchèque se sont abstenues. À Grenade, rompant avec une communication optimiste, au demeurant d'une surprenante nouveauté sur ce sujet explosif, les dirigeants polonais et hongrois ont jeté un pavé dans la mare. N'ayant pas obtenu que la déclaration finale de ce sommet mentionne la nécessité d'une unanimité pour adopter la réforme migratoire, ils ont proclamé leur totale opposition à ce dispositif.

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samedi, 07 octobre 2023

Les huit années de la Russie en Syrie

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Les huit années de la Russie en Syrie

Leonid Savin

Source: https://www.geopolitika.ru/article/vosem-let-rossii-v-sirii

Le 30 septembre 2015, la Russie a commencé à mener des missions spéciales sur le territoire de la Syrie en réponse à une demande des dirigeants du pays. La raison de la présence militaire russe en Syrie était l'activité d'un nouveau type de groupes terroristes, qui agissaient en fait comme des armées à part entière, utilisant non seulement des armes légères et des explosifs, mais aussi des chars, des véhicules blindés et de l'artillerie.

Le catalyseur de ce processus a été le printemps arabe, qui a débuté en Tunisie à la fin de l'année 2010. Le feu des coups d'État s'est rapidement propagé en Afrique du Nord et en Asie occidentale. Là où les régimes étaient soutenus par les États-Unis (Bahreïn, Arabie saoudite), les manifestations ont été brutalement réprimées et l'Occident a détourné le regard. Lorsque des forces indésirables pour les États-Unis étaient au pouvoir, les protestations étaient non seulement encouragées, mais aussi directement soutenues, notamment par des livraisons d'armes.

La Libye a été pratiquement détruite par ces violentes turbulences. En Égypte, en revanche, le processus a été inversé et le président Morsi, qui avait pris ses fonctions à la suite d'une vague de protestations, a été condamné à la prison à vie.

Contrairement à certains pays où des politiciens pro-occidentaux ont pris le pouvoir après des révolutions colorées, la Syrie a maintenu une continuité qui remonte à l'Union soviétique. Ainsi, grâce en grande partie à la décision de fournir une assistance militaire à la Syrie, nous avons pu maintenir en place un gouvernement ami.

Au départ, la Syrie était isolée par nombre de ses voisins. Toutefois, par la suite, malgré la position anti-syrienne, un certain nombre de pays du Golfe et la Turquie ont refusé d'adopter une ligne de conduite dure à l'égard de Damas. C'est tout à l'honneur de Moscou, qui a défendu les intérêts de la Syrie, notamment en créant le Centre de réconciliation des parties et en organisant des lieux de négociation. Les séries de réunions répétées, y compris dans le cadre d'Astana, n'ont pas été faciles. Certains pays arabes ont également tenté à plusieurs reprises d'obtenir des concessions de la part de Moscou en ce qui concerne la Syrie, mais cela ne s'est pas produit. Cette ligne de conduite cohérente a gagné le respect des États de la région.

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La Syrie a récemment réintégré la Ligue arabe; les relations diplomatiques ont été rétablies avec les Émirats arabes unis, Bahreïn, Oman, la Tunisie et l'Arabie saoudite. Dans le même temps, Moscou a été appréciée non seulement en tant que médiateur, mais aussi en tant que partenaire fiable sur lequel on peut compter, contrairement aux pays occidentaux qui peuvent soudainement oublier leurs clients.

L'intérêt pour la coopération avec Moscou est également né de l'utilisation de différents types d'armes contre les terroristes, car la Syrie est devenue un véritable terrain d'essai pour les nouveaux systèmes et la modernisation des anciens. Des missiles Kalibr ont été lancés à partir de navires et de sous-marins, des missiles Kh-101 à partir de porte-missiles stratégiques Tu-160, des avions Su-34 de quatrième génération, des drones Orlan-10 et Eleron-3SV, des robots de combat, le système de lance-flammes Solntsekek et bien d'autres ont été utilisés. Les spécialistes russes ont acquis une expérience inestimable dans le déminage de divers objets.

La rotation constante a permis aux commandants de l'armée russe d'acquérir une expérience directe du combat. Le système de commandement et de contrôle des troupes a été optimisé, ce qui est le mérite direct du général Surovikin, qui a commandé le groupement en 2017.

L'expérience a été acquise dans la coordination des opérations contre les terroristes avec des partenaires de l'aile militaire du parti Hezbollah libanais, des formations militaires iraniennes et, directement, des troupes syriennes. Un centre de coordination a été créé avec la participation de la Russie, de l'Irak, de l'Iran et de la Syrie, établissant ainsi un axe stratégique en Asie occidentale avec la participation de la Russie.

L'expérience du groupe Wagner est également importante. Son parcours de combattant a en fait commencé en Syrie et s'est ensuite étendu à d'autres pays.

La Russie a déployé des troupes pour vaincre des organisations terroristes, dont la plus puissante était ISIS, qui est interdite en Russie. Bien que des attaques terroristes sporadiques contre des citoyens russes aient été enregistrées, la croissance et le renforcement de cette structure ont été empêchés. L'expérience de la détection et de la reconnaissance des cellules terroristes, y compris la coordination inter-agences, sera utile à l'avenir.

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Nous ne devons pas oublier les aspects de la guerre de l'information. L'Occident a diabolisé le gouvernement de Bachar Al-Assad et n'a pas hésité à recourir aux faux et aux falsifications à cette fin. Il suffit de rappeler le projet des "Casques blancs", où l'apparence habilement mise en scène d'un empoisonnement chimique a servi de prétexte à un battage médiatique. Les manipulations des médias occidentaux ont été démasquées, de même que la propagande d'autres groupes. La Russie a acquis une expérience supplémentaire en matière d'information et d'analyse dans ce domaine, qui s'est certainement révélée utile dans le cadre de l'opération militaire spéciale en Ukraine.

En ce qui concerne les aspects géopolitiques, dans le cadre de l'accord avec la partie syrienne, la Russie a reçu deux bases militaires sur le territoire de ce pays. Il s'agit du 720ème point logistique de la marine russe dans la ville de Tartous et de l'aérodrome de Hmeimim, où est stationné le groupe d'aviation de l'armée de l'air russe. Ils servent non seulement aux tâches courantes, mais constituent également les bastions stratégiques de la Russie en mer Méditerranée.

Bien entendu, certains défis subsistent. Une partie du territoire syrien au nord est en fait occupée par la Turquie, et des troupes américaines se trouvent dans la région où vivent les Kurdes. Une partie du pétrole syrien est exportée illégalement hors du pays. Il y a des affrontements interethniques, et des restes de groupes terroristes tentent de temps à autre de relever la tête.

Dans ce contexte, on peut constater la futilité de l'ONU, sur la plate-forme de laquelle l'Occident collectif a tenté de faire pression à la fois sur la Syrie et sur la Russie. De nombreuses organisations internationales, telles que Médecins sans frontières, ont confirmé leur statut d'agents au service des intérêts de leurs clients, contrairement aux chartes de ces organisations apparemment humanitaires.

La Syrie a tenu bon et participe aujourd'hui à la construction d'un monde multipolaire. Fin septembre de cette année, le président syrien Bachar al-Assad s'est rendu en Chine. Il s'agissait de sa première visite depuis le début du printemps arabe et de la guerre en République arabe syrienne. Lors de sa rencontre avec M. Assad, Xi Jinping a déclaré que "face à la situation internationale instable et incertaine, la Chine est prête à continuer à travailler avec la Syrie dans l'intérêt de la coopération amicale et de la justice internationale". La Chine soutient la Syrie dans sa lutte contre l'ingérence étrangère et l'intimidation unilatérale [...]. et soutiendra la reconstruction de la Syrie".

Bien entendu, la reconstruction du pays sera abordée avec la participation de la Russie.

Le Grand Canyon de Vladislav Surkov

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Le Grand Canyon de Vladislav Surkov

Markku Siira

Source: https://markkusiira.com/2023/09/30/vladislav-surkovin-suurpohjola/

Vladislav Surkov, ancien conseiller du président Vladimir Poutine et "éminence grise", prédit que "la victoire de la Russie [en Ukraine] changera à la fois le pays lui-même et l'Occident, et déclenchera une longue transformation qui aboutira finalement à un triangle composé de la Russie, des États-Unis et de l'Europe, avec la Russie dans le rôle principal".

"Il s'agit d'une nouvelle étape vers l'intégration, notre pays agissant en tant que leader unique du triumvirat mondial", écrit-il, expliquant que la Russie, les États-Unis et l'Europe formeront à l'avenir un espace socioculturel commun, le "groupe géopolitique du Nord".

Surkov note qu'"une réaction turbulente de synthèse des civilisations se déroule sous nos yeux". "Elle conduira à la transformation de tout ce qui est mauvais en un vestige, l'Ouest et l'Est fusionnant en une grande entité politique".

Tous les participants à ce processus subissent plusieurs fois des transformations tragiques, jusqu'à ce qu'ils commencent à s'imbriquer les uns dans les autres, dans la réalisation d'un projet historique commun.

Mais l'occasion de construire une "Alliance du Nord" n'a-t-elle pas été perdue au début des années 2000, lorsque la proposition de Poutine de faire adhérer la Russie à l'OTAN a été rejetée par les puissances occidentales ?

Dans les pays occidentaux membres de l'OTAN, "on craignait probablement que Moscou soit en mesure de contester l'hégémonie de Washington dans le nouveau cadre de sécurité et de gagner de l'influence sur les jeunes membres de l'alliance", affirme M. Surkov.

Il souligne que cette suggestion ne sera pas répétée du côté russe: les États-Unis vivent toujours dans un monde de phobies et d'illusions, et l'Union européenne n'est pas devenue un acteur géopolitique indépendant.

En conséquence, prédit Sourkov, la Grande Pologne "sera pleine de contradictions et pourtant obsédée par l'idée unificatrice d'un leadership collectif". Cependant, il est convaincu qu'"un avenir commun est prédéterminé par des racines communes".

L'ancien conseiller de Poutine précise qu'il est peu probable que l'unification se produise au cours de la vie des gens d'aujourd'hui, mais il pense qu'elle aura lieu inévitablement. Il n'entre pas dans les détails, mais se contente d'esquisser les grandes lignes.

Dans le contexte politique mondial actuel, la vision de M. Surkov apparaît comme un fantasme, comme une vision tirée par les cheveux. De plus, elle est en contradiction avec les objectifs stratégiques de la Russie, inscrits dans le dernier concept de politique étrangère du Kremlin, qui mentionne l'intention de la Russie d'étendre ses relations avec le Sud mondial.

La prédiction de l'éminence grise d'une alliance russe avec les États-Unis et l'Europe est basée sur leur héritage civilisationnel commun, le "code méta-culturel trouvé dans l'Iliade et les Évangiles", mais ce lien est-il toujours aussi fort ?

L'élite libérale et mondialiste de l'Occident impose activement la sécularisation à toutes les sociétés qu'elle rencontre, tout en façonnant artificiellement la démographie ethnique européenne traditionnelle par l'importation d'un grand nombre de "migrants de masse" en provenance du Sud.

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Quant à la Russie, bien qu'elle se présente fièrement comme un pays chrétien orthodoxe, son grand mufti islamique, le cheikh Ravil Gainutdinov (photo), a déclaré en 2019 qu'un tiers de la population de la Fédération serait musulmane d'ici le début de l'année 2030. Les valeurs nationales-conservatrices de l'État russe ont plus en commun avec les opinions des pays musulmans qu'avec celles de l'Occident libéral.

Si l'élite politique russe compte de nombreux europhiles et personnalités pro-occidentales, la vision personnelle de M. Surkov ne reflète guère la grande stratégie actuelle de la Russie. D'une manière générale, toutes les superpuissances et leurs vassaux continuent d'évoluer vers des technocraties de type chinois, alimentées par des technologies de pointe.

Ainsi, l'idée de Surkov d'un "Nord géopolitique" (telle qu'elle a été avancée par d'autres) a peu de chances d'être réalisée dans la nouvelle ère post-occidentale par un Surkov buveur de champagne, adepte de Jackson Pollock, de la poésie beat d'Allen Ginsberg et de la musique rap de Tupac Shakur.

19:56 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vladislav surkov, russie, politique internationale | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

vendredi, 06 octobre 2023

La psychologie de la crise permanente

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La psychologie de la crise permanente

Markku Siira

Source: https://markkusiira.com/2023/09/27/pysyvan-kriisiajan-psykologiaa/

"Guerre, changement climatique, stagnation économique, polarisation politique - les crises ne semblent pas manquer de nos jours", écrit Thomas Fazi.

L'année dernière, le mot permacrisis, qui signifie "une période prolongée d'instabilité et d'insécurité résultant d'une série de catastrophes", a été déclaré "mot de l'année" par le dictionnaire anglais Collins.

Si l'on remonte dans le temps, la conscience de la crise actuelle a été provoquée par la pandémie mondiale des taux d'intérêt, précédée par des "crises plus locales" telles que le Brexit et la crise des réfugiés européens, ainsi que par la crise financière qui a suivi 2008.

Comme l'a fait remarquer M. Fazi, si l'on considère les deux dernières décennies, on pourrait facilement conclure que "le monde est coincé dans un état de crise quasi permanent". Les défis tels que la guerre, l'inflation et le changement climatique ne montrent aucun signe d'apaisement; au contraire, ils semblent s'accélérer.

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À première vue, cette analyse peut sembler sensée, mais Fazi (photo) se demande à juste titre si cette utilisation obsessionnelle du mot "crise" n'est qu'un simple constat d'une mauvaise situation, ou s'il s'agit d'autre chose.

Même avant l'ère du Coro navirus, plusieurs chercheurs critiques avaient suggéré qu'au cours des dernières décennies, la crise était devenue une "méthode de gouvernance" dans laquelle "les gouvernements exploitent systématiquement chaque catastrophe naturelle, chaque crise économique, chaque conflit militaire et chaque attaque terroriste pour radicaliser et accélérer la transformation des économies, des systèmes sociaux et des appareils d'État".

Le récit actuel ne se limite plus à l'exploitation des crises, mais semble reposer sur la création de crises de plus en plus nombreuses. Dans un tel système, la "crise" n'est plus l'exception, mais est devenue la norme, la prémisse de base de toute politique et action sociale.

L'élite transnationale a besoin de cette normalisation des crises. Elle est obligée de recourir à des mesures toujours plus répressives et militaristes - tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays - afin de rester au pouvoir et d'étouffer toute contestation de son autorité.

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"D'où la nécessité d'un état de crise plus ou moins permanent capable de justifier de telles mesures", affirme M. Fazi.

La "nouvelle normalité" d'une crise permanente exige une acceptation générale de l'idée que les sociétés ne peuvent plus se permettre d'être organisées autour de règles, de normes et de lois stables. Le flux constant de nouvelles menaces - terrorisme, maladies, guerres, catastrophes naturelles - signifie que nous devons être prêts à nous adapter à des situations changeantes et à des états d'instabilité.

"Cela signifie également que nous ne pouvons plus nous permettre les débats publics nuancés et les politiques parlementaires complexes habituellement associés aux démocraties libérales occidentales. Les gouvernements doivent être en mesure de mettre en œuvre des décisions rapidement et efficacement", a déclaré M. Fazi avec sarcasme.

Ainsi, les dirigeants occidentaux associent aujourd'hui notre période de crise à la nécessité de limiter la liberté d'expression en ligne pour lutter contre la "désinformation", c'est-à-dire tout ce qui contredit le discours officiel.

La "perma-crise" donne également aux gouvernants une excuse pour ne pas améliorer l'état de la société, puisque toutes les ressources mobilisées doivent être concentrées sur la lutte contre "l'ennemi" du moment, qu'il s'agisse d'un virus, de la Russie, de la crise climatique ou d'autre chose. "Une crise sans fin, c'est l'éternel présent".

Comme l'évalue Fazi, cela représente "un changement radical dans la manière dont le concept de crise a été défini jusqu'à présent". Historiquement, la "crise" a souvent été associée à l'idée d'"opportunité", voire de "progrès".

La notion actuelle de "permacrise" implique au contraire "une situation qui est en permanence difficile ou qui s'aggrave - une situation qui ne peut jamais être résolue, mais seulement gérée".

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Bien que ce récit semble fondamentalement axé sur les solutions et tourné vers l'avenir, il est en fait "implicitement nihiliste et apolitique, parce qu'il suggère que le monde est condamné, quoi que nous fassions".

Cet ensemble de menaces presque apocalyptiques se manifeste dans le discours sur le changement climatique ou la crise écologique au sens large, pour lequel le discours dominant implique que toutes sortes d'interventions autoritaires et de restrictions sur la vie quotidienne des gens sont justifiées pour "sauver la planète".

Ce n'est pas une coïncidence si les partisans d'une crise permanente affirment que la nature mondiale de nombreuses crises signifie qu'elles ne peuvent être résolues qu'au niveau mondial, c'est-à-dire en déléguant de plus en plus de pouvoir de décision à des "experts" et à des institutions supranationales.

La "gouvernance" de la permacrise montre en fait que le cadre créé par le capital et les politiciens occidentaux, l'"ordre international fondé sur des règles", est en crise (auto-induite?). Il faudrait trouver un moyen de s'en sortir, mais qui pourrait régler le problème actuel ?

Même les concurrents de l'Occident parlent de "changements sans précédent" et d'un "nouvel ordre mondial". Ils affirment que "le projet d'américanisation du monde a échoué". La politique de puissance occidentale "n'est plus la réponse au monde" et l'ancien ordre libéral, "qui servait l'élite dirigeante et les capitalistes", sera abandonné.

Néanmoins, au vu des développements actuels, on peut se demander si, même si la "gouvernance mondiale" est mise à jour sous prétexte de crises, le nouvel ordre mondial (qui est de toute évidence éco-techno-fasciste) sera gouverné par plus ou moins le même petit cercle de riches cosmopolites qui ont jusqu'à présent été la force motrice des États.

Canada, le parc d'attractions Woke

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Canada, le parc d'attractions Woke

par Roberto Pecchioli

Source: https://www.ariannaeditrice.it/articoli/canada-il-parco-tematico-woke

Dans notre enfance, le Canada était l'immense pays enneigé des aventures de White Fang, le chien-loup de Jack London, la patrie des Redcoats, la police coloniale, ou la chansonnette joyeuse de la "petite cabane au Canada".

Aujourd'hui, l'immense pays au nord des États-Unis est devenu un parc à thème de l'idéologie "woke", la culture de l'effacement des "éveillés", fondée sur le genre, l'homosexualisme, le langage inclusif, l'arrogance des minorités, la répression criminelle de ceux qui ne s'intègrent pas. Le cas le plus frappant est celui du professeur Jordan Peterson (photo), psychologue de renommée mondiale, qui s'est vu imposer une "rééducation" - à la soviétique - pour ses idées sur les théories du genre.

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Mais il faut aussi se souvenir du traitement imposé aux camionneurs canadiens du "convoi de la liberté" qui, en pleine grève et rébellion sociale, protestaient contre le gouvernement du libéral Justin Trudeau. Leurs comptes courants et leurs cartes de crédit ont été bloqués, les excluant de la vie économique. Comme c'est pratique, n'est-ce pas, l'argent électronique? Un blocage similaire a frappé les dons copieux de nombreux sympathisants de leur cause. En d'autres temps, on aurait crié au scandale, à la politique antipopulaire, au comportement antisyndical. Rien : la violence gouvernementale est venue du camp progressiste et les camionneurs ont été dépeints comme des fanatiques réactionnaires.

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Un parc à thème est un ensemble d'attractions organisées autour d'un thème. Sous Trudeau, le Canada est devenu un parc d'attractions, une horrible photographie grandeur nature de ce que sera le monde si un progressisme nihiliste et furieux l'emporte. Mais depuis peu, les signes d'impatience se répandent au pays de la feuille d'érable, et les manifestations anti-woke rassemblent des milliers de Canadiens.

Justin Trudeau, le créateur de ce Woke Park, est une icône du progressisme mondial, superficiel, cynique, arrogant, obsédé par les attitudes bien-pensantes, le prince charmant de la dystopie bienheureuse depuis qu'il est devenu premier ministre en 2015. Le culte de la personnalité qui l'entoure a été organisé par lui sur les réseaux sociaux, la complaisance des médias mondiaux voyant dans le jeune politicien le véhicule idéal pour propager l'agenda progressiste radical. Fils d'un ancien politicien, il s'est présenté comme le premier président "post-national" du Canada.

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On ne sait pas exactement ce que cela signifiait, mais personne n'a rompu le charme: le parc à thème venait d'ouvrir ses portes et tout n'était qu'un rêve éveillé.

Bien sûr, un parc à thème "éveillé", woke, doit inventer un récit victimaire. Il n'y a pas de travail sans oppression. Des torts éternels, inéluctables, même s'il n'y a plus personne pour blâmer ou victimiser les événements. L'idéologie présuppose la transmigration de la culpabilité vers des groupes sociaux ou des communautés à blâmer sans avoir commis de crime. Trudeau s'est rallié au récit "indigéniste" en rendant le Canada coupable de "génocide" pour les activités des écoles créées à l'époque coloniale - avec des méthodes inacceptables aujourd'hui - pour intégrer les peuples d'origine.

En 2021, le pays a été secoué par la découverte d'une tombe contenant plus de deux cents corps de "Canadiens autochtones" dans l'enceinte d'une ancienne école religieuse. Cela déclenche de violentes manifestations, l'incendie de trente églises et une sorte de condamnation éternelle de la culture occidentale maudite. Le parlement a voté à l'unanimité une motion qualifiant les écoles de lieu de génocide. Jorge Mario Bergoglio se joint à la vague d'indignation contre l'Église catholique, qui ne contrôlait d'ailleurs qu'une partie de ces établissements. On est allé jusqu'à annuler la célébration de la fête nationale. Justin Trudeau s'est agenouillé devant les caméras en tenant un fétiche indigène, tandis que la nation entrait dans une transe morbide d'autoflagellation collective. Des millions ont été dépensés pour identifier les cadavres, au milieu des gros titres sur la "découverte terrifiante".

imtrnaages.jpgDeux ans plus tard, aucune tombe, aucun corps ou reste humain n'a été trouvé sur les terrains et dans l'enceinte de l'école après des recherches approfondies au moyen d'un radar à pénétration de sol. Il n'y avait pas de corps ou de restes humains visibles, seulement des données indiquant des mouvements de terrain. Néanmoins, le ministre de la justice a proposé des sanctions pénales pour ceux qui nient le récit officiel du prétendu génocide. Qualifier de génocide le récit idéologique de toute "victime" est l'une des clés de la culture de l'effacement. Elle banalise les génocides authentiques, pousse au paroxysme le désir de vengeance transversale et renforce les revendications de privilèges. Elle est surtout le prétexte pour contrôler la liberté d'expression.

En 2015, la Commission canadienne de vérité et de réconciliation a conclu que pendant plus d'un siècle, l'objectif du gouvernement était de faire cesser l'existence des peuples autochtones, ce que l'on peut qualifier de génocide culturel". Cela n'a pas suffi et Trudeau a supprimé l'adjectif "culturel". Aujourd'hui, c'est un crime de contester l'affirmation selon laquelle un génocide comme l'Holocauste ou l'Holodomor ukrainien a eu lieu au Canada, tandis que l'activisme "woke" prétend que le simple fait de discuter du terme "génocide" est un "outil de génocide".

Un parc à thème "woke" ne serait rien s'il n'était pas profondément malthusien. Actuellement, au Canada, les autorités proposent le suicide assisté aux personnes handicapées, déprimées ou vulnérables. Le nombre annuel de décès dus à l'euthanasie d'État augmente rapidement et l'on estime que l'an dernier, elle a été la cause de la mort d'environ quinze mille personnes. Nombreux sont ceux qui affirment que la loi permissive du Canada n'offre pas les protections essentielles aux patients médicaux. Le directeur de l'Institut canadien pour l'inclusion et la citoyenneté affirme que l'euthanasie canadienne est "probablement la plus grande menace existentielle pour les personnes handicapées depuis le programme nazi en Allemagne dans les années 1930".

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Il est choquant que l'euthanasie soit proposée comme solution aux citoyens pauvres ou sans-abri. Aucune tentative de résoudre le problème, dans le cadre du darwinisme social le plus révoltant. Il n'y a pas un point de l'agenda bioéthique radical dont Trudeau ne soit un ardent défenseur.

Bien sûr, le parc à thème canadien offre de multiples attractions dans la sphère de l'idéologie du genre et des LGBTetcetera. Tout l'attirail sous-culturel sur la perception de soi et l'imposition sociale subséquente du sexe/genre trouve son paradis au Canada. Les cas seraient même hilarants, si ce n'était le fait que des folies sont imposées à une nation entière. Cela va des hommes qui se perçoivent comme des femmes et qui dénoncent les gynécologues parce qu'ils ne pratiquent pas d'examens médicaux des organes féminins (qu'ils n'ont pas) aux parents condamnés à des peines de prison pour s'être opposés aux traitements hormonaux pour le changement de sexe de leurs enfants. La sexualisation des enfants est presque un dogme et les symboles liés aux "préférences" sexuelles prévalent sur ceux du pays, comme le drapeau. Les réglementations sont oppressives, clivantes, visant à la dénonciation et à la confrontation civique.

Une nouvelle loi punit ceux qui appellent "fils" un enfant de sexe masculin qui a changé de sexe. Divers groupes religieux et communautés ethniques se sont opposés aux lois de Trudeau : les musulmans et les hindous ont ouvertement protesté contre la dérive idéologique, contestant à Trudeau la collision "intersectionnelle" entre deux domaines sensibles de la pensée woke: le genre et le multiculturalisme. Mais rien n'est impossible à Woke Park: Trudeau a rendu la droite américaine responsable de l'opposition des musulmans et des hindous aux préceptes LGBT, menaçant de retirer la garde des enfants aux parents qui s'y opposeraient. Au Canada, les parents qui remettent en question l'identité sexuelle (auto-perçue !) de leurs enfants peuvent être considérés comme "maltraitants".

Le célèbre psychologue Jordan Peterson est persécuté pour s'être opposé à la dérive dans son pays. "Si vous pensez que vous avez droit à la liberté d'expression au Canada, vous vous faites des illusions", a-t-il déclaré après avoir été condamné à suivre un cours de rééducation en raison de ses positions. Peterson affirme que le gouvernement du Canada remplit ses institutions de censeurs: "Les juges sont des progressistes nommés par Justin Trudeau et tous les professionnels au Canada sont tellement terrifiés par leurs organismes professionnels qu'ils choisissent le silence. Et même ceux qui ne se laissent pas intimider n'ont pas les moyens de mener un combat extrêmement coûteux et sans fin". Dans le parc à thème de Trudeau, Justin est le seigneur et le maître des opinions et des biens des Canadiens.

Lors des manifestations des camionneurs, l'impulsion dictatoriale et libertaire était très claire, avec l'exhumation de la loi d'urgence promulguée en temps de guerre. Des centaines de camionneurs ont été arrêtés et jugés, avec des représailles contre leurs familles, leurs amis et leurs employeurs. Le parc à thème ne peut manquer un espace dédié à l'idéologie climatique.

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Trudeau est un ultraroyaliste du Net Zero (la réduction des émissions de gaz à effet de serre aussi proche que possible de zéro), prêt à imposer des sacrifices qu'il n'est personnellement pas prêt à faire. L'hypocrisie transparaît à chaque mot. Cette année, le Canada a subi les pires incendies de l'histoire: environ 4% de toutes les forêts ont brûlé. Une catastrophe dont la fumée toxique a provoqué des nuages jusqu'en Europe. Trudeau a blâmé le changement climatique, mais les incendies ont été causés par sa négligence. Il a ignoré les avertissements concernant la mauvaise gestion des forêts en refusant d'allouer les ressources nécessaires. Il préconise une taxe sur le carbone et a annoncé des plans qui couleront l'industrie de l'énergie. Il impose de sévères restrictions à l'agriculture et entrave l'industrie forestière. Les sommes colossales consacrées aux "énergies alternatives" n'ont eu qu'un impact négligeable sur l'approvisionnement énergétique et ont détérioré la vie des Canadiens.

L'une des attractions du parc canadien était les efforts de lutte contre le racisme financés par les contribuables. L'argent allait principalement au Community Media Advocacy Centre pour lutter contre le racisme dans les médias, puis le flux s'est arrêté en raison du militantisme pro-palestinien d'un cadre, considéré comme une preuve d'antisémitisme. La réalité, cependant, n'est pas du côté de Trudeau et du Canada "éveillé". Une profonde crise du logement est en cours, le coût de la vie augmente considérablement et une insécurité inhabituelle se répand dans le pays. Le gouvernement ne sait que blâmer les entrepreneurs pour l'inflation. Il distribue les responsabilités sans reconnaître les siennes. Un scandale insinue l'ingérence de la Chine dans la vie du pays. Une organisation caritative recevant des millions de fonds publics héberge deux postes secrets de la police chinoise, par l'intermédiaire desquels les résidents chinois au Canada seraient espionnés et intimidés.

Les services de sécurité sont efficaces pour persécuter idéologiquement les citoyens, mais restent inertes face aux dangers réels. Trudeau lui-même est une attraction, la plus voyante, dans le parc de woke. Son comportement et ses prises de position montrent un modèle de progrès devenu fou, qui s'empare des institutions des démocraties libérales et les corrompt jusqu'à la moelle. Incapable de tolérer la dissidence, il divise le pays, agit en excluant et en effaçant ceux qui ne suivent pas le récit imposé, en recourant abondamment aux insultes habituelles : fascistes, racistes, ennemis de la démocratie, le menu coloré des insultes progressistes auxquelles il est fait référence en tant qu'"incitation à la haine".

Tandis que le parc à thème "woke" prospère, le Canada réel, autrefois un exemple de concorde et de prospérité, stagne et souffre. Le pays est confronté à une économie menacée par des lois conçues pour paralyser une société polarisée, humiliée et intimidée. Le Canada est devenu une triste leçon, un avertissement de ce qui se passe lorsque des ingénieurs sociaux, ivres de pouvoir, sont autorisés à façonner la vie des gens selon une idéologie narcissique et nihiliste. Un avertissement pour tous : l'idéologie "éveillée" nuit à l'économie au moins autant qu'elle brise les communautés, flétrit les cœurs et abolit les libertés. On frémit devant la rééducation totalitaire à laquelle on veut contraindre un intellectuel comme Jordan Peterson. Que sont-ils capables de faire avec des personnes sans défense, inconnues, privées de leurs droits ? La censure, l'emprisonnement, peut-être la proposition extrême, la mort d'État.

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jeudi, 05 octobre 2023

Jouer avec les Russes

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Jouer avec les Russes

Andrea Marcigliano

Source: https://electomagazine.it/giocare-con-i-russi/

Bismarck était un homme qui en savait beaucoup. En politique internationale, mais pas seulement. Le vieux chancelier de fer comprenait les hommes. Et il comprenait les peuples.

Et il disait qu'il valait toujours mieux éviter de "jouer" avec les Russes. Même lorsque vous les voyez (ou les croyez) faibles. Car, tôt ou tard, les Russes reviennent en force. Et ils viennent pour reprendre tout ce qui leur appartient. Et pour les autres, c'est la souffrance.

Alors, il vaut toujours mieux jouer la carte de la discrétion. Et le chancelier a dit : maintenez l'accord.

C'est ce qui se passe aujourd'hui. La Russie, après l'effondrement de l'URSS, a connu une longue période de faiblesse. Elle était à terre. Son empire se désintégrait. À Moscou, avec Eltsine, des oligarques étaient au pouvoir qui ne pensaient qu'à piller le pays. Et à le vendre.

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Le peuple était littéralement affamé. Les gens mouraient dans les rues.

Et l'Occident, la haute finance spéculative, pensait en profiter. Au mépris de tous les accords que Reagan avait signés avec Gorbatchev. Et en effeuillant la Russie une feuille à la fois. La stratégie de l'artichaut s'applique aussi bien à la géopolitique qu'à l'économie.

L'OTAN s'est élargie de manière disproportionnée. Sans aucune raison défensive. Niant ainsi son propre statut déclaré d'Alliance défensive.

Mais les choses ont changé. Nous aurions dû nous en rendre compte dès l'instant où Vladimir Poutine - qui n'était jusqu'à récemment qu'un cadre du KGB/FSB presque inconnu - a écrasé d'une main de fer les soulèvements sécessionnistes en Tchétchénie, au Daghestan et en Ingouchie. Il a également anéanti les centres d'un fondamentalisme islamique qui, dans ce cas, bénéficiait de la sympathie de Washington et des chancelleries européennes.

C'était un signal clair. Qui, en Occident, n'a cependant pas été compris.

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Puis, en 2008, la crise de l'Ossétie. La Géorgie, convaincue d'être soutenue par l'OTAN, entre en guerre. Et c'est l'armée russe qui, en cinq jours, arrive aux portes de Tbilissi.

Washington s'étonne. Pourtant, elle savait bien, l'Amérique d'Obama, qu'elle avait trahi d'autres accords. Ceux de Pratica di Mare entre Poutine et Bush Jr.

Berlusconi - qui s'en était fait l'avocat - a eu le courage (ou l'inconscience) de s'en souvenir. Il l'a payé cher. Et nous avons payé cher l'avènement, préparé par Napolitano, du professeur Monti.

Le conflit russo-géorgien aurait dû ouvrir les yeux de beaucoup. Au lieu de cela, la stratégie occidentale n'a pas changé. Au contraire, après la parenthèse Trump, le travail s'est intensifié sur les flancs de Moscou. Pour l'affaiblir. Pour l'anéantir. La réduire au niveau le plus bas possible.

Un outil privilégié pour certaines ONG qui veulent "répandre la démocratie".

Mais elles ont mal calculé. Manifestement, ils n'ont jamais lu Bismarck. La Russie revient dans le jeu. Avec force. Pour reprendre "ce qui lui appartient". La Crimée, russe jusqu'aux années 1950. Le Donbass, russe jusqu'à la révolution bolchevique. C'est le sens, le nom et les limites de l'opération spéciale.

Il est encore temps de négocier. Même si tous les accords précédents, ceux de Minsk, ont été ignorés par l'Occident. Et par leurs marionnettes à Kiev.

Les Russes, bien sûr, ne leur font pas confiance. Mais Poutine restait prudent. Il voulait récupérer ce qui appartient à la Russie. Ne pas aller plus loin.

Une fois de plus, il y a eu un manque de compréhension de la situation. Un massacre aurait pu être évité. La destruction du peuple ukrainien. L'effondrement de plus en plus imminent des économies européennes.

Et au lieu de cela, ....

Et au lieu de cela, nous avons continué à ne pas comprendre. De croire que nous pouvons jouer avec l'ours russe. Et que nous pouvons ignorer tout accord.

Ainsi, aujourd'hui, Mike Pompeo, chef de la CIA, vient nous dire que la guerre en Ukraine s'avère être un désastre pour l'Europe et les États-Unis. Des coûts très élevés, sans réussir à affaiblir Moscou... au contraire.

Comprenez qu'il faut en sortir au plus vite. Négocier. Mais à Washington, autour de Biden, certains voudraient même faire monter les enchères. Et on commence à en voir les effets en Moldavie, au Kosovo, en Arménie....

Le problème, c'est que Poutine, désormais, a compris. Et surtout qu'il a mesuré la force réelle de l'Occident. Il n'a peut-être plus envie de s'arrêter.

Les Slovaques, les Polonais, les Bulgares commencent à avoir peur. Et ils tentent de se mettre hors jeu. En espérant qu'il ne soit pas trop tard.

Beaucoup, en dessous, espèrent un changement de locataire à la Maison Blanche. Mais un an, c'est encore long.

Le chancelier de fer avait raison.

Il ne faut jamais jouer avec les Russes. Tôt ou tard, ils reviennent toujours à la charge. Avec force.

21:06 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : actualité, politique internationale, russie | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

La débâcle de l'Europe

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La débâcle de l'Europe

José Manjón

Source: https://geoestrategia.es/noticia/41545/politica/la-debacle-de-europa.html

Outre l'Ukraine elle-même, l'opération militaire spéciale russe a un perdant évident, surtout à long terme: l'Europe, entendue comme l'ensemble des nations qui composent le bloc géopolitique dominé par l'Union européenne.

Nous ne parlons pas du déclin, qui a commencé vers 1914 et peut être considéré comme terminé au début du 21ème siècle, mais de la débâcle, du désastre, de la catastrophe et de la dissolution. La décadence a des périodes lumineuses et son déclin peut être lent; les moments de puissance illusoire ou de reprise frustrée donnent des signaux trompeurs que l'ancienne puissance est toujours vivante, que l'éclipse est fictive; le meilleur exemple en est la France des premières années de la Cinquième République (1958-1968) ou le Miracle allemand des années 1950. Mais dans la débâcle, il n'y a plus aucune lueur du passé: tout n'est qu'ombre, médiocrité et mauvais présages, comme la Rome du 5ème siècle ou la Byzance des Paléologues. L'Europe n'est plus décadente parce qu'elle n'a plus de marge de chute. Le moment actuel est celui de la post-modernité, de la dégradation et d'une curieuse barbarie qui s'accompagne d'avancées technologiques déshumanisantes et d'un sentimentalisme hystérique, eunuque et féminin, obsédé par les frivolités mais incroyablement aveugle aux grandes questions. Si la crise ukrainienne a fait quelque chose, c'est bien de dévoiler cette période terminale.

Quelles en sont les causes ?

Le régime colonial américain. La conduite des gouvernements européens - en particulier le gouvernement de l'UE à Bruxelles et les gouvernements "nationaux" à Berlin et à Paris - montre à quel point l'Europe est une colonie yankee docile, à un niveau, celui de l'arrière-cour, seulement atteint par le Cuba de Batista et le Nicaragua de Somoza. Le secteur essentiel de l'économie européenne, l'industrie allemande, a été sacrifié sans qu'aucune voix ne s'élève pour protester, ni parmi les dirigeants allemands, ni, bien sûr, parmi les gratte-papier de Bruxelles.

Le sabotage des gazoducs Nord Stream 1 et 2 montre que l'Allemagne n'est pas un État souverain, mais un simple marché et un espace industriel. Ce qui aurait été un casus belli pour toute puissance à demi digne est devenu un acte honteux de soumission et d'abandon inconditionnel à un maître, qui, nous le savons tous, a détruit ces structures essentielles pour l'approvisionnement stratégique en énergie de l'Europe, et pas seulement de l'Allemagne. De plus, le protecteur et allié de l'Europe s'est plu à se réjouir dans les milieux institutionnels, par la bouche de Victoria Nuland, de la destruction des gazoducs, sans craindre aucune demande d'explication pour son soutien évident à ce qui est un acte de terrorisme.

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Au cours de cette crise, le contrôle de la France sur le Sahel s'est dissipé en quelques mois, notamment au Niger, qui est avec la Russie et le Kazakhstan l'un des principaux fournisseurs d'uranium de l'industrie nucléaire française, principale productrice d'électricité en Europe. L'ami américain, une fois de plus par l'intermédiaire de l'europhobe Victoria Nuland, a laissé Paris - et l'Europe - en plan et a négocié seul avec le nouveau gouvernement révolutionnaire de Niamey. Rien de nouveau sous le soleil, ils avaient déjà fait de même avec les Français et les Britanniques à Suez (1956), en Indochine (1945-1955) et en Algérie (1956-1962) avec la France et au Sahara avec l'Espagne (1975-1976). Pire encore, l'axe franco-allemand a montré sa faiblesse en étant incapable de freiner la politique belliciste d'un satellite américain, la Grande-Bretagne, qui a saboté une solution négociée au conflit du Donbass et manipulé la Pologne et les pays baltes, membres de l'Union européenne, sans que Berlin et Paris ne puissent mettre au pas les Britanniques. Pour ne rien arranger, la France et l'Allemagne sont censées être les pays leaders de l'Union européenne, alors que la Grande-Bretagne est en dehors de l'Union.

En réalité, les Européens ne peuvent pas se plaindre d'une quelconque déloyauté américaine. Lorsque vous acceptez d'être un pion, vous courez le risque d'être sacrifié dans n'importe quel mouvement. L'Amérique défend ses intérêts et joue son jeu.

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La désindustrialisation. Il y a trente ans, l'Union européenne a décidé de transformer la première économie industrielle du monde, le continent pionnier de la production de masse d'objets, en une économie spéculative et mercantile, centrée sur le secteur des services. L'Europe produit de moins en moins d'objets réels et n'est plus l'atelier du monde. L'accent a été mis sur les hautes technologies, les énergies propres et le commerce. La crise ukrainienne a montré les dangers d'une telle décision: les pays qui ont maintenu leur industrie, comme la Russie, la Chine ou la minuscule Corée du Nord, peuvent produire des armements de manière continue et massive, tandis que les puissances désindustrialisées de l'Occident, qui ont limité leur pouvoir de production, produisent des armes très sophistiquées et coûteuses, et peuvent difficilement faire face aux besoins d'approvisionnement de l'Ukraine dans une guerre à grande échelle, qui n'est pas une expédition coloniale typique et punitive telles qu'en pratique l'OTAN. L'industrie de l'armement en Occident est privée et motivée par des intérêts particuliers, dont l'un est le profit pour ses actionnaires: plus le produit peut être vendu cher, mieux c'est. Pour cela, il faut une grande variété d'offres sur le marché et une quantité exorbitante d'innovations technologiques pour rendre l'objet commercialisable. Dans les pays de l'axe eurasien, l'industrie de l'armement est contrôlée par l'État et investit ses ressources dans des produits pratiques, bon marché et faciles à gérer, qui peuvent faire leurs preuves dans une guerre à grande échelle. C'est l'État qui décide de ce qui est produit, et non l'initiative privée.

En Occident, la santé, l'éducation et la défense sont avant tout des entreprises privées dont l'administration publique est le client. Les produits de l'industrie militaire ont les mêmes caractéristiques que ceux offerts sur le marché libéral: ils peuvent être très sophistiqués, mais leur besoin est douteux. L'échec des armements de l'OTAN dans un scénario aussi exigeant que celui de l'Ukraine, dans une guerre caractérisée par une consommation massive de ressources et une égalité entre les deux parties, voire par une nette supériorité russe, a montré à quel point la décision d'affaiblir le tissu industriel classique en Europe était erronée.

La garantie fondamentale de l'existence d'un État est sa capacité à se défendre, à dissuader ou à vaincre un ennemi potentiel. L'Europe ne peut pas le faire parce qu'elle n'a pas la structure nécessaire pour le faire ; elle est totalement dépendante des produits du complexe d'armement américain. Sans autosuffisance militaire, qui provient de la capacité de production de sa propre industrie, il n'est pas possible d'exercer sa souveraineté.

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Le régime oligarchique. Ce que l'on appelle démocratie en Occident n'est qu'un déguisement de la ploutocratie. Le suffrage universel est complètement dénaturé par des campagnes de marketing visant à placer au gouvernement un candidat formaté à l'avance. Cette publicité est si coûteuse que, sans le soutien des financiers, il est presque impossible pour une option politique alternative d'accéder au pouvoir. C'est celui qui paie qui mène la danse. Et il suffit de voir l'uniformité des dirigeants européens pour constater que le même type humain, le manager, est placé au sommet d'un pouvoir étatique de plus en plus insignifiant. Une nation peut supporter un gouvernement de médiocres et d'ineptes parce que les dirigeants politiques ne gardent qu'un semblant de pouvoir, ils ne sont que le bras étatique des grandes entreprises.

L'argent règne sans limites, sans contrepoids ni contrôle : c'est ce qu'on appelle les marchés, des entités capricieuses et inaccessibles, non humaines, qui décident du cours de l'histoire comme le faisaient autrefois les dieux de l'Olympe. La réduction du pouvoir de l'État à un simple distributeur de subventions et de contrats, à un espace de droits, réduit la souveraineté nationale à un simple fantôme, un flatus vocis. Et seul l'État peut garantir la soumission des intérêts particuliers à l'intérêt général. C'est la théorie oubliée du bien commun. Le pouvoir impersonnel des grandes entreprises est par nature incompatible avec toute souveraineté populaire. Et, de surcroît, il est apatride.

L'inconscience européenne. L'existence de l'Union européenne devrait favoriser l'émergence d'une conscience nationale européenne, mais l'institution a réussi à étouffer toute velléité de nationalisme en son sein. Pour la bureaucratie bruxelloise, l'Europe n'est pas une puissance géopolitique avec ses propres conceptions stratégiques et sa souveraineté, mais un marché, un club financier, une bourse de marchandises où tout s'achète, se vend et intervient. À tous autres égards, l'Union européenne est la branche mercantile de l'OTAN, le bras exécutif militaire du colonialisme anglo-saxon.

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Bruxelles est très claire sur son rôle auxiliaire vis-à-vis des États-Unis et sur son rôle de bélier contre le bloc eurasien de la Chine et de la Russie. Sa soumission est telle que, comme on l'a vu ces derniers mois, elle va jusqu'au suicide économique, alors que l'argent était configuré comme la raison d'être essentielle de l'Union européenne. C'est ce que l'on appelle à juste titre le lien transatlantique (du latin vinculum : lien, chaîne, entrave).

L'attitude servile des anciennes grandes puissances européennes est très semblable à celle des rajahs indiens ou des régulos africains à l'égard des fonctionnaires britanniques. Cela est dû à l'absence totale de conscience nationale, d'idée de l'Europe, chez les Européens eux-mêmes. Aujourd'hui, dans la situation actuelle, notre continent est un simple objet de l'histoire: en passant outre sa volonté et en se subordonnant à une autre puissance, il devient l'instrument du dessein de quelqu'un d'autre. Tout cela aurait été impensable il y a cinquante ans, lorsque la conscience nationale, le sens de la communauté et le patriotisme étaient encore présents dans de nombreux cœurs. L'Union européenne a su remplacer le patriotisme par le nihilisme hédoniste de la société de consommation, a développé une série d'idéologies de substitution (environnementalisme, genre, animalisme...) qui ont annihilé les deux consciences nécessaires au développement de toute nationalité indépendante: celle de classe et celle d'identité. Aujourd'hui, le citoyen européen est plus influent en tant que consommateur qu'en tant qu'électeur; il n'y a pas de meilleur exemple de l'aliénation extrême qui a été atteinte.

Les années de guerre froide sont terminées et nous n'avons plus besoin de personne pour nous défendre du communisme. Ou de quoi que ce soit d'autre. L'Europe est encore suffisamment riche et développée pour pouvoir se défendre sans l'aide d'une grande puissance qui, au vu de ses "succès" au Vietnam, en Afghanistan, en Chine nationaliste ou en Corée, n'est pas non plus très efficace dans l'exercice de son pouvoir militaire. Il y a d'autres options que la soumission inconditionnelle aux Etats-Unis: du partenariat avec la Russie aux liens avec la Chine, le Brésil ou l'Inde, qui sont déjà de grandes puissances. Voire, pourquoi pas, une alliance avec les États-Unis sur un pied d'égalité, en tant qu'alliés et non en tant que vassaux. Bien sûr, une telle politique implique un changement de mentalité, l'abandon du vide moral dans lequel les peuples d'Europe sont brutalisés et une volonté politique antilibérale, marquée par le retour du pouvoir d'État et la transformation du club financier de Bruxelles en une grande puissance ayant la volonté de prendre des décisions politiques.

Il est étonnant de constater qu'aujourd'hui, alors que l'Europe est plus apparemment unie que jamais, les Européens comptent moins dans le monde que lorsqu'ils étaient divisés en États rivaux. Le temps nous pousse à l'action révolutionnaire, car c'est toute une civilisation qui s'effondre sous le joug colonial yankee et l'hédonisme nihiliste, le pire opium des peuples. Les possibilités de survivre à la catastrophe deviennent aussi limitées que celles de Rome en l'an 400. La vieille Europe n'a peut-être même plus deux générations à vivre.

Corridor Inde-Moyen-Orient-Europe: importance, potentiel et défis

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Corridor Inde-Moyen-Orient-Europe: importance, potentiel et défis

Nadeem Ahmed Munakal

Source: https://katehon.com/ru/article/koridor-indiya-blizhniy-vostok-evropa-znachenie-potencial-i-problemy

Dans un monde de plus en plus multipolaire, l'IMEC pourrait servir de symbole de la coopération internationale et du développement économique.

Le sommet du G20 qui s'est tenu récemment à New Delhi est considéré comme une victoire diplomatique pour l'Inde, notamment en raison du consensus complet qui a régné sur toutes les questions mentionnées dans le communiqué commun. Les résultats du sommet du G20 ont également été salués par certains dirigeants de l'opposition en Inde. Lors du sommet, les dirigeants des États-Unis, de l'Inde, de l'Arabie saoudite, des Émirats arabes unis, de la France, de l'Allemagne, de l'Italie et de la Commission européenne ont dévoilé un projet ambitieux: le corridor Inde-Moyen-Orient-Europe (IMEC). Il comprend une route orientale qui relie l'Inde au golfe Persique par la mer et une route septentrionale qui relie l'Arabie saoudite à l'Europe via la Jordanie et Israël par le rail et la mer. Les principaux objectifs du projet sont de générer de la croissance économique, de relier l'Asie et l'Europe aux centres commerciaux, d'exporter de l'énergie propre, de soutenir le commerce et l'industrie manufacturière et de renforcer la sécurité alimentaire.

Ce corridor de transport multimodal comprend des liaisons ferroviaires, des routes maritimes, des câbles de données à haut débit et des pipelines d'énergie entre l'Inde, les Émirats arabes unis, l'Arabie saoudite, la Jordanie, Israël et l'Europe. Le corridor de transport proposé complète les efforts déployés par l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis pour faire de leurs pays des axes majeurs de commerce et de transit.

Bien que l'IMEC soit présentée comme un contrepoids à l'initiative chinoise "Une ceinture, une route" (BRI), il est important de réaliser que la portée et le potentiel de la BRI sont bien plus vastes et bien plus importants que ceux de l'IMEC. En outre, l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et Israël font partie de la BRI et entretiennent des liens économiques et technologiques étroits avec Pékin. Par conséquent, Riyad, Abou Dhabi et Tel-Aviv ne considèrent pas vraiment l'IMEC comme un contrepoids à la BRI ; il s'agit plutôt d'une opportunité pour eux d'améliorer leur connectivité et leur commerce régionaux, et ils positionnent le corridor comme faisant partie de leurs stratégies de diversification de leurs économies en mettant moins l'accent sur la concurrence géopolitique.

Pour les États-Unis, l'IMEC est un projet qui leur permet de projeter leur influence au Moyen-Orient face à la concurrence géopolitique croissante dans la région.

Actuellement, la plupart des échanges de l'Inde avec l'UE, qui est l'un des principaux partenaires commerciaux de New Delhi, passent par le canal de Suez, d'où l'importance d'une route alternative. Pour améliorer la connectivité, le projet utilise les routes commerciales existantes, notamment les ports d'Israël, de Grèce et d'Inde. Il est important de noter que la plupart des ports concernés appartiennent à l'État, à l'exception du port de Mundra en Inde, qui est contrôlé par le conglomérat multinational indien Adani Group, et du port du Pirée en Grèce, qui est contrôlé par l'entreprise publique chinoise COSCO. En outre, le groupe Adani a acquis le port de Haïfa au début de cette année.

L'un des principaux objectifs de l'IMEC est de réduire la charge de marchandises sur les itinéraires existants, afin de développer le commerce mondial et régional. Bien qu'il soit sans aucun doute difficile pour un seul pays d'égaler la portée économique de la Chine, une coalition de pays technologiquement et financièrement capables pourrait collectivement offrir des alternatives vitales pour les chaînes d'approvisionnement mondiales.

L'IMEC reflète également l'attention croissante portée à la géoéconomie dans un monde confronté à des perturbations, à des crises de la chaîne d'approvisionnement et à la transformation du commerce et de la finance en armes. L'IMEC renforcera les liens stratégiques et économiques de l'Inde avec le Golfe, les États-Unis et l'Europe et complétera les accords minilatéraux tels que I2U2 (Inde-Israël-États-Unis-Émirats arabes unis).

Toutefois, l'efficacité opérationnelle de l'IMEC est sujette à caution compte tenu des nombreux défis auxquels il est confronté et des complexités logistiques, notamment les coûts de chargement et de déchargement et le temps passé dans chaque port. Les futurs droits et redevances de transit restent également à déterminer. L'insuffisance des infrastructures dans certaines régions constitue un autre obstacle. L'IMEC est considéré comme une composante du Partenariat mondial pour l'infrastructure et l'investissement, dirigé par le G7, qui s'appuie fortement sur les investissements du secteur privé, contrairement à l'initiative chinoise BRI.

Il est également difficile d'obtenir un consensus entre les multiples parties prenantes au fur et à mesure de l'avancement du projet. En fin de compte, les chargeurs n'envisageront l'IMEC qu'en fonction du volume et de la rentabilité de l'itinéraire par rapport à l'itinéraire traditionnel passant par le canal de Suez. En outre, la distance et l'efficacité de l'itinéraire, les coûts de transport, l'assurance et la gestion des risques sont les facteurs les plus importants que les chargeurs prendront en considération.

Les efforts passés de l'Inde pour établir des corridors et des initiatives de transport ont été confrontés à plusieurs défis et retards. Par exemple, le projet d'autoroute trilatérale reliant l'Inde au Myanmar et à la Thaïlande proposé en 2002, le corridor international de transport nord-sud (INSTC), le port de Chabahar en Iran et l'initiative Bangladesh-Bhutan-Népal-Inde (BBIN) ont connu des retards et des difficultés considérables en raison de problèmes de financement.

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Alors que l'INSTC a dû faire face à de nombreux obstacles liés aux sanctions, l'inclusion des alliés des États-Unis au Moyen-Orient et de ses centres économiques dans l'IMEC distingue ce projet. L'impact de l'IMEC sur l'INSTC reste à voir, malgré l'optimisme du premier ministre russe qui pense qu'il complétera l'INSTC. Entre-temps, le président turc Erdogan a annoncé des plans pour un corridor commercial alternatif. Erdogan insiste sur le fait qu'"il ne peut y avoir de corridor sans la Turquie" et envisage de partager le projet de route de développement irakienne en tant qu'itinéraire alternatif.

En 2022, l'UE a importé pour 46,22 milliards de dollars de marchandises d'Arabie saoudite et a exporté pour 32,81 milliards de dollars de marchandises vers ce pays. De même, les exportations de l'UE vers les Émirats arabes unis se sont élevées à 37,38 milliards de dollars, tandis que les importations en provenance des Émirats arabes unis ont atteint 14,7 milliards de dollars. L'Inde a également renforcé ses partenariats économiques avec l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, la Jordanie et Israël, renforçant ainsi son rôle de partenaire commercial clé dans la région. Les pays membres sont donc incités à veiller collectivement à ce que l'IMEC soit opérationnel.

L'émergence de l'IMEC s'inscrit dans le contexte de l'évolution de la dynamique mondiale. Les États-Unis considèrent le projet comme un élément de leur stratégie visant à influencer l'ordre mondial multipolaire émergent. L'Inde, l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis représentent l'ordre émergent et espèrent que le projet soulignera leurs positions géopolitiques régionales et mondiales. L'IMEC s'inscrit dans la stratégie de Washington visant à empêcher une coalition d'États, comprenant la Chine, la Russie et l'Iran, de dominer les relations régionales. Toutefois, l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis considèrent l'IMEC comme un moyen de renforcer leurs capacités infrastructurelles, de promouvoir un monde multipolaire et de travailler en étroite collaboration avec leurs partenaires et alliés dans la région et au-delà, afin de renforcer leur position sur la scène internationale.

L'IMEC est une initiative prometteuse susceptible de remodeler le paysage géoéconomique du Moyen-Orient. Elle offre des possibilités de croissance économique, de connectivité et de coopération internationale. Le succès de l'IMEC dépendra de la capacité des pays participants à relever les défis et à tirer parti des opportunités. Dans un monde de plus en plus multipolaire, l'IMEC pourrait servir de symbole de la coopération internationale et du développement économique, à condition qu'il puisse surmonter les obstacles susmentionnés.

La technocratie, un obstacle à surmonter pour promouvoir l'avènement d'un ordre mondial multipolaire

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La technocratie, un obstacle à surmonter pour promouvoir l'avènement d'un ordre mondial multipolaire

Catarina Leiroz

Source: https://www.geopolitika.ru/pt-br/article/tecnocracia-como-obstaculo-ser-vencido-para-ascensao-de-uma-ordem-mundial-multipolar

Article d'opinion de Catarina Leiroz sur les plans occidentaux visant à mettre en place une technocratie mondiale et sur la manière dont ce programme pourrait affecter l'avènement d'un monde multipolaire.

L'Antiquité classique nous a laissé une leçon très importante qui a été simplement oubliée par la modernité depuis au moins le siècle des Lumières: la démocratie - une partie déjà décadente du cycle de développement politique, selon Platon - précède la transition vers la tyrannie.

La mise en œuvre et l'expansion de la démocratie libérale, la propagande massive du progrès technologique universel et unilatéral à travers les films hollywoodiens, ainsi que les illusions transhumanistes des élites mondialistes occidentales, préparent depuis longtemps le terrain pour l'annonce d'un objectif clair : la "réinitialisation" de l'ordre mondial pour la mise en œuvre de la tyrannie "verte" et de la technocratie en tant que type de "globalisme 2.0".

La "guerre contre la terreur" mise en œuvre par les États-Unis après le 11 septembre, ainsi que leur désir mégalomaniaque d'être la police du monde, semble avoir été le point à partir duquel la "démocratie" n'est plus qu'un slogan de propagande sans contenu réel. Les invasions américaines constantes des pays qui composent le Rimland (les frontières du Heartland de Mackinder, selon Spykman) avec cette fausse "justification démocratique" le prouvent.

La pandémie de Covid-19, en revanche, a été plus importante pour justifier la mise en œuvre d'une "Grande Réinitialisation" de fait. Klaus Schwab l'a utilisée comme justification lors de la 50ème réunion annuelle du Forum économique mondial dans le but de reconfigurer la société et l'économie pour qu'elles deviennent plus "durables". Des pandémies comme Covid-19 ont déjà été prédites par des milliardaires comme Bill Gates, avec comme solution la défense de la tyrannie sanitaire. Une "solution" toujours accompagnée, bien sûr, de données de haute technologie. Cependant, les élites occidentales n'ont pas prévu le début de l'opération militaire spéciale de la Russie en Ukraine, qui a sans aucun doute affecté et retardé leurs projets.

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Comme on le sait, la conquête du Heartland (qui est le centre de l'"île mondiale" dans la théorie de Mackinder) est sans aucun doute l'un des principaux objectifs géopolitiques de l'Occident. C'est avec cette conquête en tête que l'Occident s'est efforcé de répandre la mentalité russophobe et néonazie parmi les voisins de la Russie, créant ainsi des hostilités, des conflits et une déstabilisation. Ce faisant, les élites et les stratèges occidentaux espéraient empêcher la montée de la Russie en tant que puissance régionale dans l'espace postsoviétique de l'Eurasie.

Il existe même des raisons fondées de croire que l'Occident envisageait de faire avancer ces plans géopolitiques antirusses par le biais de la guerre biologique. Ce n'est pas une coïncidence si Washington a maintenu ses laboratoires militaires en Ukraine pendant longtemps avant que la Russie n'intervienne. Selon les conclusions de la commission d'enquête russe, le plan des États-Unis avec les laboratoires biologiques était de créer une sorte d'"arme biologique universelle", en développant des agents pathogènes capables d'affecter les personnes, les animaux et les cultures agricoles sur le territoire et aux frontières de la Russie. Les stratèges occidentaux espéraient apparemment ainsi neutraliser la Russie en tant qu'État et faire avancer leurs projets mondialistes et technocratiques.

Mais la Russie a réagi militairement et l'Occident peut désormais compter sur la défaite de Moscou pour que le mondialisme 2.0 puisse enfin se réaliser, mais cette fois-ci par des moyens militaires. C'est pourquoi l'OTAN envoie systématiquement des armes à l'Ukraine et fomente des conflits dans d'autres régions sous influence russe, tout en essayant de déclencher un conflit en Asie-Pacifique avec la Chine, le principal allié de la Russie.

Du point de vue occidental, vaincre la Russie est une nécessité pour la réussite du programme mondialiste. Cependant, si la Russie gagne, ces plans échoueront et la conséquence immédiate sera l'établissement d'un ordre mondial multipolaire - ce que le philosophe russe Alexandre Douguine a appelé le "Grand Réveil" par opposition à la "Grande Réinitialisation".

Cependant, si l'Occident a du mal à "neutraliser" la Russie, vaincre l'hégémonie occidentale n'est pas non plus une tâche facile pour Moscou et les puissances multipolaires. Les difficultés sont nombreuses, d'autant plus que les technologies de surveillance et de traitement des données sont entre les mains d'entreprises pro-occidentales telles que Google, Apple, Microsoft, Meta et Amazon. Le complexe Big Tech est un atout américain important et travaille actuellement au service de la Grande Réinitialisation.

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Outre le probable espionnage mondial auquel se livrent ces entreprises (avec la collecte de diverses données, y compris audio et vidéo d'utilisateurs sans leur consentement), leur capacité de propagande, de guerre de l'information et d'influence sur les masses est absolument indéniable. Il serait donc naïf, d'un point de vue analytique, de parler de la montée de la multipolarité sans mentionner ces puissants obstacles qui doivent être surmontés.

La solution ne doit cependant pas résider dans la compétition technocratique. On ne peut pas jouer le jeu de l'ennemi pour éviter de tomber dans le même paradigme occidental. L'axe non occidental ne doit pas adhérer à l'idée d'une numérisation totale de la société. La Russie, la Chine et les autres puissances multipolaires doivent s'opposer fermement à la mise en œuvre d'une monnaie et de documents exclusivement électroniques (comme le propose la monnaie numérique de la Banque centrale) et éviter d'adhérer à tout pacte mondial établi selon le programme de la Grande Réinitialisation du WEF et la prophétie de Klaus Schwab sur le thème "n'avoir rien et être heureux". C'est précisément en décidant souverainement de dire "non" aux prétentions occidentales qu'il sera possible de réaliser pleinement la multipolarité.

En vérité, ce sont des étapes difficiles à franchir. Il y a un risque, surtout pour les pays en développement qui dépendent exclusivement ou presque de la technologie américaine et occidentale. Mon but n'est cependant pas de proposer l'utopie d'un monde pré-high-tech, car ce n'est évidemment pas quelque chose qui peut être mis en pratique. La technologie a atteint un tel niveau qu'elle ne peut - et ne doit - pas être ignorée. Elle doit donc être traitée avec une responsabilité absolue par les différents peuples du monde. La proposition de "souveraineté technologique", mise en œuvre de manière bien planifiée et responsable, est un pas intéressant vers l'indépendance par rapport aux réseaux technologiques sous contrôle occidental.

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Nous avons déjà quelques cas de grands pays qui ont choisi de suivre la voie de la souveraineté technologique, les principaux étant la Russie, la Chine et l'Inde. Par exemple, la grande majorité des pays du monde dépendent exclusivement ou partiellement du GPS américain. Mais la Russie et la Chine sont des exemples de souveraineté à cet égard, puisqu'elles disposent toutes deux de systèmes de positionnement, de navigation et de géolocalisation par satellite entièrement nationaux (GLONASS et Beidou, respectivement). Dans le même ordre d'idées, l'Inde est dans un processus très avancé d'obtention de systèmes indépendants de haute technologie, devenant de moins en moins dépendante du GPS américain. En outre, ces trois pays sont également enthousiastes dans d'autres domaines, tels que le développement aérospatial, investissant dans la haute technologie à des fins clairement souveraines.

Comme vous pouvez le constater, cette voie semble être la plus réaliste à l'heure actuelle. Tant qu'elle sera travaillée sans prétention idéologique universelle, mais au service de chaque peuple dans les limites imposées par sa propre vision culturelle, religieuse et historico-civilisationnelle du monde, la technologie retrouvera son statut d'outil subordonné à l'homme, et non l'inverse.

Mais pour cela, la coopération entre les pays qui veulent faire partie des futurs pôles du monde multipolaire est indispensable. La Russie et la Chine en sont un exemple, une fois de plus, car elles ont fait preuve de solidarité, en particulier avec les pays africains, en leur apportant une aide technique, financière et militaire afin qu'ils puissent atteindre une véritable souveraineté. En d'autres termes, il est nécessaire de renforcer la coopération internationale afin que les pays parviennent à un développement technologique suffisant pour atteindre leurs objectifs nationaux, en rejetant toute forme d'agenda mondial.

Il est donc impératif que les pays recherchent l'indépendance et la souveraineté et n'aient pas peur de prendre des risques. Sinon, ils continueront à être à la merci de ce qui est dicté par les élites engagées dans l'agenda technocratique tyrannique de l'Occident.

Source : https://novaresistencia.org

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Textes de Catarina Leiroz: https://novaresistencia.org/tag/catarina-leiroz/

En français: 

http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2022/11/25/l-exemple-de-daria-douguina-discours-a-la-jeunesse-dissidente.html

 

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Séoul tente de détourner l'attention de la croisade anti-chinoise

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Séoul tente de détourner l'attention de la croisade anti-chinoise

Source: https://www.sinistrainrete.info/articoli-brevi/26429-piccole-note-seul-tenta-di-svicolare-dalla-crociata-anti-cinese.html

La Corée du Sud cherche à améliorer ses relations avec la Chine. Pendant ce temps, les États-Unis font de sombres prédictions de guerre avec le géant asiatique.

La Corée du Sud a accueilli un sommet Japon-Chine visant à apaiser les tensions croissantes dans la région, auquel ont participé le vice-ministre sud-coréen des affaires étrangères Chung Byung-won, le vice-ministre japonais des affaires étrangères Takehiro Funakoshi et le vice-ministre chinois des affaires étrangères Nong Rong (al Jazeera).

Bien que Séoul et Tokyo jouent un rôle de premier plan dans la stratégie américaine indo-pacifique visant à contenir la Chine, le sommet indique que Tokyo et Séoul perçoivent les risques qu'une telle stratégie conduise à un conflit à grande échelle avec Pékin, dont ils seraient les premières victimes, et qu'ils tentent de mettre en place certaines limites.

L'initiative de Séoul montre clairement que la Corée du Sud recherche sa propre marge de manœuvre par rapport à une telle stratégie, comme le montre encore plus clairement la rencontre de samedi dernier entre le Premier ministre sud-coréen Han Duck-soo et le président chinois Xi Jinping, en marge des Jeux asiatiques de Hangzhou.

Séoul : une percée possible dans les relations avec la Chine

Une rencontre fructueuse puisque, immédiatement après, Cho Tae-yong, conseiller à la sécurité nationale du président sud-coréen Yoon Suk-yeol, a déclaré que son pays travaillait à l'organisation d'une visite de Xi à Séoul, qui devrait avoir lieu dans l'année à venir.

"Nous pensons qu'il s'agira d'un tournant dans les relations entre la Corée et la Chine", a déclaré M. Cho. "C'est l'objectif que nous devons atteindre" (Japan Times). De son côté, le président chinois a déclaré qu'il "examinerait sérieusement" la proposition (Reuters).

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Par ailleurs, Han Duck-soo, qui partait pour les jeux, s'était dit ouvert à une rencontre avec la délégation nord-coréenne (Korea Times), mais celle-ci n'a pas eu lieu.

Tout cela alors que la Corée du Sud est déchirée par un conflit politique sans précédent. Le Parlement, contrôlé par le Parti démocrate - qui est pourtant dans l'opposition - a adopté ces derniers jours deux motions distinctes d'une importance historique pour le pays.

La première concerne l'autorisation de poursuivre le leader du parti démocrate Lee Jae-myung, approuvant ainsi une demande de la justice accusant le leader politique de divers détournements de fonds.

Il est à noter que les magistrats avaient déjà tenté de le faire comparaître, mais le Parlement avait rejeté la première demande, étant donné qu'il était contrôlé par le parti de Lee. Mais cette fois, le vote de certains transfuges aboutit à un résultat différent.

Lee, qui a opposé une résistance farouche aux magistrats - allant jusqu'à une grève de la faim inhabituelle - les accusant de visées politiques, a dû se présenter au tribunal comme n'importe quel Trump (agence Yonhap).

Mais son parti s'est rapidement mis à l'abri en nommant un successeur, qui est alors du même parti que Lee, et en annonçant qu'il remporterait tout de même les prochaines élections, qui auront lieu en 2024 (agence Yonhap).

Lee et l'équidistance entre la Chine et les Etats-Unis

Il convient de noter que Lee s'est "prononcé contre une alliance militaire trilatérale entre son pays, les États-Unis et le Japon, la qualifiant d'"inutile" car elle risque d'aggraver la rivalité croissante entre les deux blocs de puissance opposés" (et, en fait, la Corée du Nord a maintenant établi une alliance stratégique avec Moscou, tandis que les relations de cette dernière avec Pékin se sont renforcées).

C'est ce que rapporte l'agence turque Anadolu, qui explique que Lee a une position très "pragmatique" sur les engagements internationaux de son pays, "arguant que l'alliance avec Washington et le "partenariat de coopération stratégique" avec Pékin "ne sont pas incompatibles" étant donné les intérêts mutuels et les liens commerciaux étroits".

A l'évidence, s'opposer ouvertement à l'Alliance atlantique - et à ses déclinaisons orientales - ne passe pas non plus en Asie, comme le montre l'exemple de l'ancien Premier ministre pakistanais, toujours emprisonné (voir Piccolenote).

La deuxième décision historique du parlement sud-coréen, votée parallèlement à la précédente, a été l'approbation d'une motion de défiance à l'encontre du premier ministre Han Duck-soo, élu en tant que parti indépendant. Le vote, cependant, pourrait n'avoir aucun résultat puisqu'il n'est pas contraignant (al Jazeera). Mais c'est la première fois qu'une telle chose se produit en Corée du Sud....

En résumé, Séoul traverse une période très conflictuelle et subit d'énormes pressions pour se joindre à la croisade anti-chinoise. Pourtant, dans la tempête, elle essaie de trouver une direction qui l'éloigne des rédifs, qui seraient alors un conflit ouvert avec Pékin. C'est d'ailleurs la voie que lui ont tracée les stratèges de la région indo-pacifique.

La guerre avec la Chine en 2025

À ce jour, le conflit avec Pékin semble être une destinée manifeste, malgré quelques mesures de détente prises par l'administration Biden. A tel point qu'en janvier dernier, la prophétie du général Mike Minihan, commandant en chef de l'Air Mobility Command, qui a écrit noir sur blanc dans un mémo qu'il y aurait une guerre entre les Etats-Unis et la Chine en 2025, a fait grand bruit.

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"J'espère me tromper", a écrit M. Minihan dans une note interne qui a circulé sur les médias sociaux, mais je note que le président chinois Xi Jinping "a obtenu son troisième mandat et établi son conseil de guerre en octobre 2022. L'élection présidentielle de Taïwan aura lieu en 2024 et fournira à Xi une motivation [pour attaquer...]. L'élection présidentielle américaine aura lieu en 2024 et offrira à Xi le spectacle d'une Amérique distraite. L'appareil, la motivation et les opportunités de Xi sont tous alignés pour 2025".

Nous l'avons mentionné parce que, plus récemment, le général s'est répété et, tout en déclarant que "la guerre n'est pas inévitable", il a réitéré l'exactitude de ce mémo, car "l'état de préparation que je démontre avec ce calendrier est absolument essentiel pour la dissuasion et la victoire décisive". Il doit y avoir une tension sur l'état de préparation, plus qu'un simple "soyez prêts pour ce soir"" (DefenseOne).

Face à de telles crises de colère qui non seulement irritent l'antagoniste mais risquent également de provoquer des accidents, les mesures de détente - bien que limitées et timides - des acteurs régionaux, qui seraient dévastés par une éventuelle guerre, sont plus que bienvenues.

mercredi, 04 octobre 2023

Alexandre Douguine: Vague multipolaire

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Vague multipolaire

Alexander Douguine

Source: https://katehon.com/ru/article/mnogopolyarnaya-volna?fbclid=IwAR0X24pTdl2pwz8b_TAbVGD_IftcEebuqcqXsXJFLgMEln3GB0dflWk5p60

Le suivi de la multipolarité est plus que jamais d'actualité. C'est à travers le prisme de la montée de la multipolarité et du déclin de l'unipolarité que les grands événements mondiaux doivent être interprétés.

Par exemple, le scandale diplomatique entre le Canada et l'Inde à propos du meurtre d'un Sikh au Canada. L'Inde commence progressivement à manifester plus activement sa souveraineté.

Le candidat à la présidence des États-Unis, Vivek Ramaswamy, avec son programme strictement paléoconservateur et antimondialisation (comme celui de Trump), est un autre symptôme. Oui, Rishi Sunak est un mondialiste hindou et un atlantiste, il y en a. Mais avant, il n'y avait que des pareils. Et maintenant, c'est une Inde différente qui se fait connaître.

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D'ailleurs, l'Inde n'existe plus. Ce nom colonial a été remplacé par un nom anticolonial, ancien et souverain: Bharat.

De plus en plus d'hindous considèrent Narendra Modi comme un avatar. Et la dimension avatarique du dirigeant est la base divine de la souveraineté profonde.

La victoire électorale de Fico en Slovaquie est un autre exemple clair de la vague multipolaire. Son retrait de tout soutien aux nazis de Kiev, les plus ardents défenseurs du mondialisme, est également un symptôme.

Venons-en maintenant aux États-Unis. Comme l'a expliqué Dimitri Symes, le "shutdown" américain n'arrêtera pas complètement le soutien aux terroristes ukrainiens, mais il augmentera la volatilité aux États-Unis, le centre du système unipolaire. Un peu, mais ce phénomène, lui aussi, est tout à fait d'ordre multipolaire.

Plus l'unipolarité a des problèmes, mieux la multipolarité se porte. C'est comme les vases communicants : si l'un entre, l'autre sort.

La Russie tient le devant de la scène, ce qui est très important pour la vague multipolaire. Peut-être plus important que tout le reste. Après tout, c'est la Russie qui s'est engagée la première dans un conflit militaire direct avec le système mondialiste obstinément unipolaire que l'administration Biden et les néoconservateurs qui l'orchestrent tentent désespérément de sauver. Le monde commence de plus en plus à s'en rendre compte, en particulier les BRICS et les pays arabes.

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En Afrique de l'Ouest, l'empire précolonial du Mali renaît sur le plateau mandingue. Le Mali, le Burkina Faso, le Niger et la Guinée forment un bloc anticolonial, noyau de la résistance panafricaine au mondialisme. L'entrée du seul pays d'Afrique à n'avoir jamais perdu son indépendance, l'Éthiopie, dans les BRICS est un autre moment symbolique de la vague multipolaire.

Tout cela s'ajoute progressivement à la mosaïque d'un nouvel ordre mondial.

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Les frasques d'Elon Musk sur Twitter, devenu X (portail des altermondialistes et eurasistes polonais) et détenu par Musk lui-même, sont également un symptôme. Le réseau X a également débloqué mon compte, qui avait été détruit par la mise à sac d'Elon Musk par les dirigeants libéraux-nazis unipolaires. Sans la censure mondialiste, l'ancien tweet aurait été accusé d'être un "porte-parole de la propagande russe et de la désinformation". La liberté d'expression sous toutes ses formes est désormais considérée comme de la "propagande russe". La sauvagerie de l'élite mondialiste agonisante, qui tente férocement et désespérément de sauver à tout prix son hégémonie lézardée, devient de plus en plus évidente, même en Occident. L'actuelle administration américaine entrera peut-être dans l'histoire comme la dernière tentative de préserver le monde unipolaire.

Des agences de presse, citant un fonctionnaire européen anonyme interrogé par Politico, rapportent que les pays de l'UE ne fourniront plus à Kiev d'armes provenant de leurs propres stocks en raison de la menace sécuritaire qui pèse sur l'Europe elle-même. Il s'agit peut-être d'une façon pour l'UE de se préparer à une guerre avec la Russie. Ou peut-être, au contraire, s'oriente-t-elle déjà vers une sortie du mode "escalade".

Autre considération. Il semble qu'il existe un centre au sommet de la Russie elle-même, qui est opposé à l'Opération militaire spéciale, qui n'accepte pas la vague multipolaire et qui veut que tout redevienne comme avant. Il ne s'agit peut-être pas d'agents d'influence directs, mais de personnes qui partagent sincèrement les principes et les valeurs du mondialisme libéral. Leur présence influe partout. En fait, une Opération militaire spéciale invisible se déroule à l'intérieur même de la Russie, où l'ennemi résiste aussi farouchement que le régime de Kiev en Ukraine et tente même d'organiser une contre-attaque de temps à autre. Cela prend la forme de faux sondages sociaux, où la Victoire est prétendument soutenue par une minorité, ou en sabotant la mobilisation de la société, ou en gardant le silence sur l'Opération militaire spéciale, ou en contribuant à la déstabilisation sociale par une politique provocatrice de migration incontrôlée, ou en poursuivant une stratégie économique et financière qui sape nos forces de l'intérieur. Il n'est pas facile de découvrir le noyau de cette force hostile, son quartier général, sa résidence principale. Mais je crains que sans cela, il nous soit très difficile de mener la guerre dans le sens de la victoire.

La Russie doit se préparer à la ruée. L'épuration de ses propres rangs est inévitable.

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Slovaquie: Robert Fico gagne les élections en disant "non" à la guerre

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Slovaquie: Robert Fico gagne les élections en disant "non" à la guerre

par Giulio Chinappi

Source: https://www.cese-m.eu/cesem/2023/10/slovacchia-robert-fico-vince-le-elezioni-dicendo-no-alla-guerra/

Les élections slovaques donnent une indication claire de ce que les citoyens pensent de l'envoi d'armes à l'Ukraine et des sanctions contre la Russie. En effet, le programme du vainqueur Robert Fico exprime un rejet clair de la guerre.

Avec 99,98% des bulletins de vote dépouillés, Robert Fico et son parti Smer - sociálna demokracia (Gestion - Démocratie sociale) ont été déclarés vainqueurs des élections législatives qui se sont déroulées le samedi 30 septembre en Slovaquie. Bien que les dernières élections aient eu lieu il y a seulement trois ans, le vote de défiance à l'égard de l'exécutif dirigé par Eduard Heger a contraint le pays à organiser des élections anticipées, tandis que les rênes du gouvernement ont été provisoirement confiées à l'indépendant Ľudovít Ódor.

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Selon les données officielles, confirmées par le président de la Commission électorale nationale Ladislav Orosz, le parti de M. Fico a obtenu 22,95 % des voix et 42 sièges sur les 150 que compte la Chambre de Bratislava. M. Fico devrait à présent être chargé de former le nouvel exécutif et briguer un quatrième mandat de premier ministre, après avoir déjà occupé ce poste entre 2010 et 2014, puis entre 2012 et 2018. Les analystes rappellent que Fico a gagné avec un programme qui mettait en avant la fin des livraisons d'armes à l'Ukraine et les sanctions contre la Russie, ce qui lui a valu la rancœur des gouvernements et de la presse du monde occidental, qui n'ont pas hésité à le qualifier d'"Orbán slovaque", alors que Fico est en réalité issu des milieux de gauche.

En ce qui concerne les autres forces politiques, en deuxième position se trouve Progresívne Slovensko (PS), une formation pro-européenne dirigée par le vice-président du parlement bruxellois, Michal Šimečka. Le PS a obtenu 17,96 % des voix, obtenant 32 sièges pour sa première présence au parlement national. Il est suivi par un autre nouveau parti, Voice - Social Democracy (Hlas - sociálna demokracia, HLAS-SD), une formation fondée par l'ancien premier ministre Peter Pellegrini, qui obtient 27 sièges avec 14,70% des voix.

Résultats négatifs, en revanche, pour la principale formation du précédent gouvernement, OĽaNO a priatelia (littéralement "OĽaNO et ses amis"), dirigée par l'ancien premier ministre Igor Matovič. Ce cartel, dont le principal parti est précisément OL'aNO (acronyme de Obyčajní ľudia a nezávislé osobnosti, c'est-à-dire Peuple commun et personnalités indépendantes) a payé sa politique belliciste et son soutien aveugle à Bruxelles et Washington, en ne recueillant que 8,90 % des préférences, et en passant de 65 à seulement 16 représentants.

Trois autres partis ont également fait leur entrée au Parlement, à savoir le Mouvement chrétien-démocrate (Kresťanskodemokratické hnutie, KDH), avec douze sièges, Liberté et Solidarité (Sloboda a Solidarita, SASKA), avec onze sièges, et le Parti national slovaque (Slovenská národná strana, SNS), avec dix sièges.

Comme indiqué plus haut, la victoire de M. Fico a fait la une des journaux principalement en raison de la position du chef du parti Smer sur la guerre en Ukraine. Le vote en Slovaquie devrait également être pris en considération par les gouvernements des autres pays européens, car ce résultat représente le sentiment commun des citoyens dans de nombreux pays. Pendant la campagne électorale, M. Fico a souligné que les sanctions antirusses ne faisaient que nuire à l'Union européenne et que la livraison d'armes à Kiev ne faisait que prolonger le conflit, sans en changer l'issue. Au contraire, M. Fico a exhorté l'UE et les États-Unis à user de leur influence pour faire pression sur l'Ukraine et la Russie afin qu'elles parviennent à un accord de paix de compromis.

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Dans le même temps, M. Fico a répondu aux critiques en affirmant qu'il ne se considérait pas comme un pro-russe, mais qu'il défendait uniquement ce qu'il considérait comme les intérêts de la Slovaquie. Bien que son parti soit favorable à la participation de la Slovaquie à l'UE et à l'OTAN, cela ne devrait pas signifier, selon M. Fico, qu'il faille obéir aveuglément aux ordres venant de Bruxelles ou de Washington. En effet, la guerre en Ukraine ne fait que nuire à l'économie européenne et au peuple ukrainien, pour lesquels les politiques menées par l'UE et l'OTAN se sont révélées totalement inadaptées, voire contre-productives. "Armer l'Ukraine n'apporte rien d'autre que des morts", avait déclaré M. Fico dans une interview accordée au journal The Telegraph quelques jours avant les élections. "Il vaut mieux négocier la paix pendant dix ans et arrêter les opérations militaires que de laisser les Ukrainiens et les Russes s'entretuer pendant dix autres années sans résultat. Dans la même interview, M. Fico a également souligné la nécessité de mettre fin aux sanctions économiques contre Moscou, qui sont, selon lui, la principale cause de l'inflation galopante et de la crise du coût de la vie en Slovaquie et dans d'autres pays européens.

Les positions exprimées par M. Fico ont fait que la Slovaquie, un État relativement petit et peu influent, s'est retrouvée sous les feux des projecteurs de Washington et de Moscou, qui s'intéressaient tous deux au résultat des élections afin de comprendre l'opinion des électeurs européens. Cependant, les services de renseignement russes ont également identifié des actes d'ingérence de la part des États-Unis, qui ont tenté d'influencer le résultat de l'élection afin de ne pas permettre la victoire de M. Fico. "L'administration de Joe Biden a récemment accru son ingérence dans la situation politique intérieure de la Slovaquie", a déclaré Sergej Naryškin, directeur du Service russe de renseignement international (SVR), à la veille des élections. Selon les services russes, ce n'est pas un hasard si l'intérêt croissant de Washington pour ce pays "a coïncidé avec la préparation d'élections législatives anticipées qui ont dû être convoquées en raison de l'échec des politiques menées par les anciens valets des États-Unis".

Ordo pluriversalis. La pensée de Leonid Savin et la fin de la Pax Americana

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Ordo pluriversalis. La pensée de Leonid Savin et la fin de la Pax Americana

Source: https://blog.ilgiornale.it/puglisi/2022/05/09/ordo-pluriversalis-il-pensiero-di-leonid-savin-e-la-fine-della-pax-americana/

Rédacteur en chef du magazine "Geopolitics" de l'université de Moscou et du site web "Geopolitica.ru", Leonid Savin, auteur et analyste prolifique, avec déjà trois publications en italien à son actif, est peut-être l'une des "plumes" les plus intéressantes pour ceux qui souhaitent comprendre ce qui se passe réellement, derrière l'écran de fumée de la propagande et de la guerre psychologique, dans l'esprit des classes dirigeantes moscovites chargées de gouverner le conflit en cours avec l'Ukraine: directeur de la Fondation pour le suivi et la prévision du développement des espaces culturels et territoriaux (FMPRKTP), membre de la Société militaro-scientifique du ministère russe de la défense, M. Savin est également l'un des principaux représentants du mouvement eurasiste international.

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À cet égard, la récente publication en italien de l'essai Ordo pluriversalis. La fin de la pax americana e la nascita del mondo multipolare (= La fin de la pax americana et la naissance du monde multipolaire), publié par Anteo Edizioni, préfacé par Marco Ghisetti, jeune et brillant géopolitologue, qui avait déjà écrit, pour la même maison d'édition, l'essai Talassocrazia (préfacé d'ailleurs par Savin lui-même).

"L'ouvrage, explique Ghisetti, commence par constater que le soi-disant paradigme de la "paix américaine" s'est effondré à la suite des événements récents, ce que confirme clairement l'éclatement de guerres chaudes dans des régions et des zones que l'on croyait établies de longue date dans l'orbite de Washington. L'influence américaine recule en effet dans diverses régions du monde, mais plus qu'un affaiblissement général de la puissance outre-mer, c'est aussi un changement de stratégie, c'est-à-dire un repositionnement de Washington sur de nouvelles lignes stratégiques, qui est à l'origine de ce phénomène. Il est un fait, cependant, que la croissance des puissances dites révisionnistes, qui ont forcé les États-Unis à se retirer des régions qu'ils avaient tenté de conquérir, n'aboutit pas à une simple augmentation de leur puissance relative, mais s'accompagne au contraire d'un désarroi général et répandu à l'égard de la structure mondiale qui s'était dessinée ces derniers temps. C'est pour cette raison que la fin de la pax americana peut entraîner un véritable changement dans l'ensemble de l'ordre international et pas seulement dans l'équilibre des pouvoirs.

C'est pour cette raison que l'analyse de Savin entend aller plus loin que les nombreuses analyses déjà présentes, identifiant ainsi les raisons profondes, mais aussi les alternatives possibles à la phase de transition que nous vivons actuellement.

Par ailleurs, il apparaît clairement à la lecture de ce texte que l'objectif de Savin ne se limite pas à déconstruire ou à décrire la phase de crise actuelle. En effet, l'objectif de Savin est constructif : il espère pouvoir identifier et proposer des grammaires intellectuelles qui pourraient s'avérer utiles dans cette construction à la cimentation du nouvel ordre multipolaire en gestation.

Nous avons choisi de proposer cette nouvelle étude de Savin maintenant précisément parce que la récente action russe en Ukraine (à laquelle il faut ajouter l'énorme et inaperçu dynamisme de Moscou en Afrique subsaharienne) a non seulement rapidement confirmé ce que Savin avait pronostiqué, mais a également imposé la nécessité, pour tout acteur politique qui veut être plus qu'un simple objet de la politique de puissance des autres, ou pour tout analyste qui veut s'orienter dans la phase de transition actuelle, de comprendre pleinement à la fois les grandes stratégies des grandes puissances et la vision du monde qui les oriente.

Il est donc particulièrement important et utile pour le lecteur italien. En effet, l'Italie, qui se trouve au centre de la macro-région méditerranéenne et européenne, est un pays dont l'importance est, hélas, directement proportionnelle à l'inaptitude de sa classe dirigeante et au manque d'intérêt de l'opinion publique pour les affaires internationales, de sorte que l'Italie navigue sans boussole dans cette phase de transition houleuse. Le livre de Savin, qui malgré son titre et sa taille est vraiment facile et fluide à lire, a le potentiel d'offrir la boussole nécessaire pour s'orienter dans la phase de crise actuelle, avec la possibilité de répondre de manière plus consciente et appropriée aux choix que nous devrons bientôt faire".

md31018145726.jpgMais quelles sont donc les alternatives au scénario mondial actuel proposées par l'auteur ?

"Les alternatives au scénario actuel", poursuit Ghisetti, "dépendront des actions et de la volonté des acteurs en jeu, et du type d'ordre qu'ils voudront et parviendront à établir. Le multipolarisme, et en particulier la phase de transition actuelle, est un chantier ouvert. Pour Savin, l'ordre mondial ne dépend pas exclusivement de l'équilibre des puissances mondiales, car sa structure même n'est pas quelque chose de donné et d'immuable. En même temps, Savin affirme que de nombreux niveaux, de nombreuses visions et interprétations du monde coexistent dans la politique mondiale, qui sont tout aussi légitimes et qui influencent donc l'ordre mondial, quel qu'il soit. C'est pourquoi Savin préfère parler de "plurivers" plutôt que de multipolarisme. Pour l'essentiel et à l'heure actuelle, les principales alternatives sont celles des grandes puissances eurasiennes (Russie et Chine), auxquelles s'ajoutent celles du (ou des) monde(s) musulman(s) et latino-américain(s), dont le dénominateur commun est précisément l'opposition à la domination des schématismes ambiants et d'une puissance mondiale unique.

En fonction du succès de leurs politiques anti-hégémoniques, combiné à leur vision particulière du plurivers politique, ces puissances offriront l'opportunité à d'autres visions du monde de s'affirmer, même dans des régions ou des cultures qui leur sont éloignées. L'une de ces régions est précisément l'Europe, pour laquelle Savin consacre un chapitre entier au projet d'autonomie stratégique et au rôle particulier qu'elle pourrait jouer".

Quelles leçons peut-on tirer de l'essai et de la pensée de Savin à la lumière des événements récents ?

Une première leçon, poursuit l'éditeur de l'ouvrage, et la plus évidente, est que nous ne sommes plus dans une période de "paix" garantie par l'hégémon américain, si tant est que l'on puisse parler de paix, puisque certains auteurs ont préféré, pas tout à fait à tort, parler de "guerre sans fin" plutôt que de "paix américaine". Une deuxième leçon, qui découle directement de la première, est que, compte tenu des guerres qui ont maintenant éclaté précisément sur le sol européen, il ne nous est plus possible de supposer avec désinvolture et naïveté que notre sécurité peut dépendre entièrement de la volonté bienveillante d'un hégémon qui est manifestement disposé à nous laisser faire ses guerres (ou à faire ses guerres sur notre peau).

Une troisième leçon est que, dans la situation actuelle, nous devons décider de devenir responsables de notre propre destin et, par conséquent, de décider ce que nous voulons faire et ce que nous voulons être dans un monde où notre importance et l'influence de nos institutions politiques et économiques diminuent rapidement (sans parler de notre influence culturelle de plus en plus dérisoire). Une fois cette prise de conscience effectuée, les portes de tous les futurs alternatifs possibles s'ouvrent devant nous, vers lesquels nous avons la possibilité d'orienter notre avenir historique, si seulement nous sommes conscients de la situation et disposés à entreprendre les actions et les risques éventuels d'une telle entreprise.

81pAMy9wXzL._AC_UF1000,1000_QL80_.jpgQuelle avancée l'"opération spéciale" décidée par le Kremlin en Ukraine peut-elle apporter à la transition vers un modèle polycentrique ?

"Dans le livre, poursuit Ghisetti, Savin affirme clairement que l'engagement de la Russie dans la construction d'un modèle polycentrique pour le monde est une condition sine qua non, mais non suffisante à elle seule, pour le cimentage effectif d'un monde multipolaire. En effet, depuis plus de vingt ans, la Russie s'efforce de promouvoir la construction d'un monde dans lequel elle peut sauvegarder sa souveraineté et maintenir une certaine capacité de projection extérieure qui, aux yeux des hommes du Kremlin, se manifeste par une politique visant à faire jouer à Moscou un rôle stabilisateur et équilibrant dans les différentes régions du monde. Ainsi, avec la Chine et les Etats d'Asie centrale, elle a fixé une fois pour toutes leurs frontières respectives et tenté d'harmoniser ses projets d'intégration avec la Nouvelle Route de la Soie chinoise, évitant ainsi un jeu à somme nulle entre Pékin et Moscou en Asie centrale ; au Proche et au Moyen-Orient, Moscou est intervenue militairement et diplomatiquement pour stabiliser la région et évincer les acteurs qui fomentaient des divisions et des conflits interethniques et interreligieux ; dans l'Arctique, la Russie a également tenté de suivre la même politique, en jetant les bases des futures routes arctiques et en essayant d'éviter une course au réarmement dans la mer Glaciale.

La frontière avec l'Europe de l'Est est donc la dernière zone frontalière qui n'a pas encore été stabilisée, ou en tout cas pour laquelle une situation de jeu à somme nulle subsiste dans le projet d'intégration relatif (l'Union européenne), bien que Moscou ait essayé d'établir avec le projet d'intégration de l'UE une relation à certains égards similaire à celle de la Nouvelle Route de la Soie de la Chine. Cela n'a pas été possible en raison de la politique de l'OTAN visant à empêcher toute forme d'entente entre Bruxelles, Berlin et Moscou, ce qui a entraîné un jeu à somme nulle en Europe de l'Est, qui a fini par dégénérer en guerre en Ukraine.

La décision de Moscou de poursuivre ce qu'elle a appelé une "opération militaire spéciale", dont la logique suit celle de l'intervention en Syrie en faveur du gouvernement al-Assad, montre que les contradictions dans les relations de la Russie avec l'Occident commencent à se manifester et que, de la part de Poutine, il s'agit d'empêcher les dirigeants russes d'avoir des ambitions pro-occidentales. Cela ne signifie pas que Moscou a tourné le dos à l'Europe ou à son désir de stabiliser sa frontière occidentale. La Russie est bien consciente qu'elle ne peut se le permettre, et le fait qu'elle continue officiellement à qualifier celle en Ukraine d'"opération militaire spéciale" visant à la dénazification et à la neutralisation de l'Ukraine ou à la protection de la population russophone des républiques séparatistes en est la preuve.

Mais les politiques européennes visant, sous la pression américaine, à couper les liens avec la Russie, quitte à se castrer et à se détruire économiquement et socialement (la Russie, elle, est capable d'y survivre, car elle mène depuis vingt ans une politique étrangère multi-vectorielle et une quasi-autarcie à l'intérieur de ses frontières).

Les décisions prises au nom d'une morale vide ou de la loyauté envers le monde atlantique ne peuvent que, d'une part, prolonger la situation de guerre dans la zone frontalière euro-russe et, d'autre part, accélérer le déclin de l'Europe vers une situation d'isolement et d'insignifiance sur le plan international.

Mais la macro-région européenne reste l'une des plus stratégiques sur le plan international ; et c'est probablement pour cette raison que Savin, qui commence son étude par la crise du modèle occidental (d'abord eurocentrique, puis américano-centrique), la conclut par un chapitre consacré au déclin européen face à la volonté européenne, minoritaire mais actuelle, d'affirmer son autonomie stratégique et culturelle.

En d'autres termes, l'"opération militaire spéciale" de la Russie ne constitue pas tant un tournant dans la construction d'un monde polycentrique que son accélération, raccourcissant ainsi le délai dans lequel l'Italie et l'Europe doivent décider ce qu'elles veulent être et ce qu'elles veulent faire dans la phase transitoire actuelle, au risque de manquer l'appel de l'histoire et de tomber finalement dans l'oubli".

mardi, 03 octobre 2023

Aleksandr Douguine sur Trump et la guerre avec la Société Satanique

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Aleksandr Douguine sur Trump et la guerre avec la Société Satanique

Aleksandr Douguine et Vladimir Maslov

Source: https://www.geopolitika.ru/it/article/aleksandr-dugin-su-trump-e-sulla-guerra-con-la-societa-satanica

Le philosophe, penseur, sociologue et géopoliticien de renommée mondiale Aleksandr Gel'evič Douguine a accordé une grande interview de 90 minutes à la chaîne YouTube "Metametrica". Il y a passé un rouleau compresseur sur les États-Unis et l'Union européenne, les qualifiant de "civilisation de l'Antéchrist", a prédit l'assassinat de Trump et a noté que la confrontation actuelle entre la Russie et l'Occident est une guerre de civilisations, dans laquelle "la société satanique et diabolique" se bat contre nous, Russes. Vous trouverez ci-dessous les déclarations les plus intéressantes du philosophe de mon point de vue, rassemblées dans un article.

Je le remarque tout de suite. Les haineux vont recommencer à hurler, car Douguine a dit beaucoup de choses ambiguës, et je sais pourquoi. Habile stratège, il fait preuve d'un "radicalisme" du type "exigez davantage et vous obtiendrez ce que vous voulez". Douguine n'est pas seulement un bâtisseur social, mais aussi un propagandiste subtil, un farceur et un amateur de blagues que tout le monde ne peut pas comprendre. Le contexte religieux est également très présent dans cette interview, alors qu'il l'est beaucoup moins d'habitude.

La logique de Douguine implique, pour la Russie, de disposer de l'armée la plus puissante du monde et d'obtenir la victoire finale sur l'Occident, le libéralisme et la "civilisation de l'Antéchrist", ce qui est impossible sans la science et le progrès proprement dit. Il propose de combiner la tradition russe, l'orthodoxie et d'accepter le progrès nécessaire.

"La guerre que nous menons contre l'Occident collectif est une guerre de civilisation, dans laquelle la civilisation de l'Antéchrist, la civilisation de Satan, la société satanique et diabolique se bat contre nous. La Russie est en guerre contre cela. Nous combattons cette civilisation au nom de Dieu".

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Une telle civilisation satanique, qui abolit le sexe, abolit la famille, abolit tous les interdits, permet toutes les formes de pathologie et de perversion, et même les impose, jusqu'au changement de sexe des enfants, est une civilisation si diabolique que l'humanité n'en a jamais connu de pareille.

Que les hordes de l'Antéchrist contrôlent la majorité des peuples de la Terre, avec une idéologie ouvertement diabolique, nous le savons déjà. Le vrai satanisme a prévalu lorsque le libéralisme a fait cavalier seul.

En fait, nous avons un pied dans le royaume de l'Antéchrist. Nous y aurions été pleinement intégrés dans les années 1990 sans Poutine, qui a commencé à sortir le pays de cet abîme. La mission de Poutine a une dimension religieuse.

La période soviétique fait partie de notre histoire russe, c'est la partie la plus importante.

En Occident, la guerre a été déclarée à toutes sortes de valeurs traditionnelles. C'est-à-dire que toute collectivité est détruite, tout caractère sacré est rejeté, tout est relativisé et l'individu est chargé de tout.

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L'Occident nie toutes les valeurs traditionnelles, il déforme tout ce que l'on peut imaginer. Il dénature le christianisme, il crée non seulement une civilisation antichrétienne, mais il dénature aussi le sacerdoce féminin, qui est strictement interdit, les prêtres homosexuels, le mariage homosexuel, idem pour le cannibalisme et la légalisation des perversions diverses, les tatouages, les drogues.

Le Moyen Âge a été dénigré et vilipendé dans le cadre du projet de relations publiques de la "nouvelle ère des lumières". La civilisation du Moyen-Âge était très spirituelle, très humaine, très profonde, avec en son cœur l'immortalité de l'âme humaine. Quoi de plus beau qu'une société construite autour de l'immortalité de l'âme ? Et l'idée de progrès a remplacé cette verticale spirituelle par une idée de confort très douteuse. Je pense que nous devrions être plus prudents et plus critiques à l'égard des idées d'évolution, de progrès et de développement technologique, car elles ne s'accompagnent pas d'une ascension et d'une profondeur de l'esprit humain, mais conduisent au contraire à une chute. Le progrès est une chose très douteuse.

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Si l'homme peut être remplacé par une machine, alors il est déjà une machine, mais elle est mauvaise. Un véritable homme pensant, un homme avec une âme, un homme qui entrevoit l'immortalité, un homme religieux, un homme aux valeurs sacrées et traditionnelles ne peut être remplacé par un ordinateur.

Nous avons besoin d'une décolonisation dans les faits, mais nous avons surtout besoin d'une décolonisation de la conscience russe. Car nous sommes sous l'influence de la colonisation occidentale. Nous ne vivons pas notre pensée, pas notre Logos russe. Nous sommes une colonie mentale et culturelle de l'Occident.

Nous devrions revenir à notre tradition, nous ne devrions pas en avoir honte. L'idée d'un Moyen Âge sombre, l'idée que les valeurs traditionnelles ne font que diviser la société, que nous devons être modernes et universels - c'est la conscience de soi de l'agent occidental. Le Moyen Âge est beau, les coutumes russes sont merveilleuses, le pouvoir est la valeur suprême. Oui, nous avons une autorité sacrée, oui, nous croyons que notre chef suprême et commandant en chef est notre père. Il n'y a pas lieu d'en être gêné.

Nous avons besoin de décolonisation pour éradiquer complètement les attitudes occidentales de notre société. Nous avons, Dieu merci, le concept d'agent étranger. Cet agent étranger est toute personne qui, contre toute attente, continue à professer un point de vue libéral et occidental.

Si un homme n'a pas de barbe, qu'est-ce qu'il est ? Auparavant, au 17ème siècle, c'était un signe très suspect. Si un homme adulte marche sans barbe, d'où vient-il ? C'est un étranger ou pire. Faites donc attention à vos rasoirs.

Trump serait très bon pour toute l'humanité, pour l'Amérique, pour l'Europe, pour nous. Trump est un représentant de la tradition politique américaine classique, plus enclin à l'isolationnisme, au réalisme en politique internationale, c'est un partisan des paléoconservateurs plutôt que des néoconservateurs, c'est un pragmatique, c'est un Américain normal et ses adversaires sont des post-Américains profondément anormaux.

Le Parti démocrate est une collection de capitalistes trotskistes agressifs et maniaques, une forme politique complètement pathologique, mais il y a un homme intéressant, Robert Kennedy, qui est pratiquement un trumpiste. Je pense que plus de la moitié du parti républicain est farouchement trumpiste. Voilà l'Amérique que nous avons perdue. Les pervers et les femmes à barbe, les monstres, les bigots et les fous parlent au nom de l'Amérique. Ils préféreraient tuer Trump plutôt que de lui permettre de gagner.

Il existe en fait une dictature libérale totalitaire [aux États-Unis]. Antiaméricaine, elle n'a rien à voir avec la démocratie américaine classique, avec le vieux libéralisme américain classique.

Quiconque pense que la démocratie est la règle de la majorité est un fasciste. Donc, vénérer les minorités, n'importe quelle minorité, différente, multicolore, transgenre, c'est de la démocratie".

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Nous serons manipulés pour accepter une guerre contre la Chine

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Nous serons manipulés pour accepter une guerre contre la Chine

Par Terje Alnes

Source: https://steigan.no/2023/09/vi-skal-manipuleres-til-a-akseptere-en-krig-mot-kina/

Une campagne médiatique occidentale est menée en permanence pour vous faire croire qu'une guerre avec la Chine est inévitable. Les médias norvégiens s'alignent, et le Forum norvégien de la défense est en première ligne.

Vous souvenez-vous de l'histoire, en février dernier, du "ballon espion" chinois qui a survolé le Canada et les États-Unis ? Tous les médias occidentaux, y compris les médias norvégiens, en ont parlé. "Il est clair que le but de ce ballon est de faire de la surveillance, et sa direction actuelle l'amène au-dessus de zones sensibles", pouvait-on lire dans VG, par exemple, qui citait "une source anonyme au Pentagone".

Aujourd'hui, le Pentagone admet que la Chine a dit la vérité et que le ballon n'a pas recueilli d'informations relevant du renseignement. Il s'agissait d'un ballon météorologique qui avait dévié de sa trajectoire, comme le disaient les Chinois. Mais maintenant que le démenti a été publié, pratiquement personne dans le monde occidental ne comprendra. La source anonyme (un euphémisme pour les services de renseignement américains) a été autorisée à diffuser son message conspirationniste pendant plusieurs semaines, et l'opinion publique a été manipulée pour faire croire qu'il s'agissait d'activités d'espionnage chinoises. Toute cette histoire servait un objectif de propagande: attiser l'hystérie anti-chinoise.

C'est ainsi que l'opinion publique doit être façonnée et manipulée pour qu'elle considère la Chine comme une puissance dangereuse qui menace nos "valeurs" et nos démocraties occidentales.

La propagande anti-chinoise fait partie de la stratégie américaine de lutte contre l'influence croissante de la Chine dans le monde. Pour diffuser cette propagande, le Sénat américain a mis de côté 325 millions de dollars par an jusqu'en 2027 dans ce qui est appelé le "Countering Chinese Influence Fund" (Fonds de lutte contre l'influence chinoise). L'objectif est de contrer "l'influence néfaste" du parti communiste chinois dans le monde. Il est notamment important de discréditer l'initiative "la Ceinture et la Route" (BRI), qui regroupe aujourd'hui 150 nations et organisations.

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En 2020, l'un des pires faucons de guerre du Sénat américain - Marco Rubio (photo) - a pris l'initiative de créer "l'Alliance interparlementaire sur la Chine". L'organisation se compose de parlementaires favorables aux États-Unis de nombreux pays et est l'expression de la tentative fébrile des États-Unis d'assurer leur ancienne hégémonie afin de pouvoir continuer à dicter l'"ordre mondial". La présidente du parti libéral norvégien, Guri Melby (photo), siège au conseil d'administration.

D'abord l'Ukraine, puis Taïwan

En sa qualité de secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg s'est adressé cette semaine au Council on Foreign Relations à Washington. Depuis 100 ans, ce groupe de réflexion privé joue un rôle de premier plan dans l'élaboration de la stratégie de puissance mondiale des États-Unis. Stoltenberg a assuré l'auditoire qu'il reconnaissait lui aussi la nécessité de "traiter avec la Chine".

    "Si les États-Unis s'inquiètent de la Chine et veulent pivoter vers l'Asie, ils doivent s'assurer que Poutine ne gagne pas en Ukraine. Car si l'Ukraine gagne, vous aurez la deuxième plus grande armée d'Europe, l'armée ukrainienne, aguerrie à nos côtés, et nous aurons une armée russe affaiblie, et nous avons aussi maintenant une Europe qui augmente vraiment ses dépenses de défense. Il vous sera donc plus facile de vous concentrer sur la Chine et de ne pas vous préoccuper uniquement ou moins de la situation en Europe. Et vice versa si Poutine gagne. Il est donc dans l'intérêt de la sécurité des États-Unis d'assurer la victoire de l'Ukraine pour pouvoir traiter plus facilement avec la Chine".

Faire en sorte que l'Ukraine gagne la guerre affaiblira la Russie autant que possible. Les États-Unis pourront ainsi tourner leur attention et leurs ressources vers la Chine. Lors du sommet de l'OTAN à Madrid l'année dernière, au cours duquel l'alliance a adopté un nouveau concept stratégique, la Chine a été mentionnée pour la première fois comme un adversaire :

    "Les ambitions déclarées et les politiques coercitives de la République populaire de Chine (RPC) remettent en cause nos intérêts, notre sécurité et nos valeurs... Nous allons accroître notre prise de conscience collective, renforcer notre résilience et notre état de préparation, et nous protéger contre les tactiques coercitives de la Chine et ses efforts visant à diviser l'Alliance".

Certains vivent encore dans l'illusion que l'OTAN est une alliance de défense destinée à protéger les États membres contre les attaques militaires. C'était le cas il y a au moins trente ans (pour ne pas dire jamais). Aujourd'hui, l'OTAN est la puissance militaire la plus forte et la plus agressive du monde, utilisée exclusivement pour servir l'ambition des États-Unis de maintenir leur pouvoir hégémonique. Cette puissance est aujourd'hui pleinement remise en question par la Chine. En conséquence, la Chine se trouve dans la ligne de mire de l'OTAN, faisant l'objet de campagnes de dénigrement et de provocations militaires agressives.

L'agression des États-Unis en Asie de l'Est se traduit concrètement par les 313 bases militaires qu'ils y possèdent. Les États-Unis ont récemment signé un accord avec les Philippines qui ouvre la voie à l'établissement de neuf nouvelles bases militaires sur le sol philippin. Une carte du continent montre comment les États-Unis ont établi une ceinture de bases militaires allant du Japon, au nord, à la Malaisie et à l'Australie, au sud.

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Préparatifs de guerre autour de Taïwan

Depuis longtemps, une confrontation se prépare autour de Taïwan. Il est troublant de faire le parallèle avec la situation en Ukraine avant l'invasion russe du 24 février 2022. Les États-Unis ont-ils l'intention de provoquer ou de simuler une attaque chinoise sur l'île afin de déclencher une guerre avec la Chine ?

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Des groupes de réflexion à Washington ont planifié et simulé l'issue d'une telle guerre. Elbridge A. Colby, membre du Council on Foreign Relations, dans son livre Strategy of Denial : American Defence in an Age of Great Power Conflict (2021), Elbridge A. Colby préconise donc de lancer, si nécessaire, "une guerre limitée" contre la Chine, qui pourrait impliquer l'utilisation d'armes nucléaires. Les États-Unis vont-ils "donner une chance à la guerre" ?

Comment interpréter la série de reportages en cours "Taiwan Special 2023" dans le Forum norvégien de la défense ? S'agit-il d'autre chose que d'une campagne visant à préparer les Norvégiens à la guerre à venir ?

Il s'agit d'une entreprise journalistique somptueuse dans laquelle un reporter et un photojournaliste sont envoyés pour documenter l'accumulation de forces et la tension militaire autour de l'île. Avec des titres tels que "Voici comment se déroulera la guerre de Taïwan", le forum norvégien fait le jeu des faucons de guerre les plus agressifs des groupes de réflexion de Washington. Ce forum se réfère directement au Centre d'études stratégiques et internationales (CSIS) qui, dans un rapport, décrit les résultats d'un jeu de guerre simulant une attaque chinoise contre Taïwan. Le scénario principal prévoit que les États-Unis participent à la guerre aux côtés de Taïwan.

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Taïwan fait partie de la Chine

Il est nécessaire de rappeler que Taïwan fait partie de la Chine. Seuls 13 des 193 États membres des Nations unies reconnaissent Taïwan comme un État indépendant, et la plupart d'entre eux sont des micro-pays tels que Belize, Nauru et l'État de la Cité du Vatican. Cela signifie que l'écrasante majorité des États du monde ne reconnaissent pas Taïwan, mais considèrent l'île comme une province de la Chine. Selon le droit international, Taïwan peut donc être considéré comme un gouvernement rebelle illégitime.

Ce n'est un secret pour personne que l'objectif de la Chine est de réunifier l'île avec le continent, mais il n'y a aucune raison de croire que la Chine envisage sérieusement une "solution" militaire pour y parvenir. Mais que peut faire d'autre la Chine que de s'armer militairement alors que les États-Unis s'engagent ouvertement et militairement dans ce qui est une province chinoise ?

Nous ne pouvons qu'imaginer la réaction des États-Unis si la Chine avait offert une assistance militaire à l'île caribéenne de Porto Rico, permettant aux Portoricains de se libérer de leur statut semi-colonial actuel de territoire non incorporé appartenant aux États-Unis. Comprenons-nous mieux aujourd'hui comment l'agression des États-Unis contre Taïwan contrevient au droit international ?

À quand remonte la dernière fois que vous avez entendu quelque chose de positif sur la Chine ?

L'histoire du ballon en introduction n'est qu'un exemple de la manière dont les médias occidentaux diffusent systématiquement des informations négatives sur la Chine. Nous devrions poser la question inverse: combien de fois avez-vous lu ou entendu quelque chose de positif sur la Chine dans les médias occidentaux ?

Nous parlons de l'État du monde qui, au cours des dernières décennies, peut se prévaloir de la meilleure évolution des conditions de vie humaines et qui a contribué le plus, et de loin, à la réalisation de l'objectif de développement durable numéro 1 des Nations unies, à savoir l'éradication de l'extrême pauvreté. 800 millions de Chinois sont sortis de la pauvreté, ce qui équivaut à 10 % de l'humanité. N'est-ce pas louable en soi ? En 1949, lorsque le parti communiste chinois a pris le pouvoir, la Chine était l'un des pays les plus pauvres du monde. Aujourd'hui encore, la Chine est tout sauf un pays riche au regard des normes mondiales. Selon la Banque mondiale, le PIB nominal par habitant de la Chine en 2022 représentait environ un sixième de celui des États-Unis. Pourtant, les conditions de vie se sont considérablement améliorées.

Combien de fois entendons-nous parler des années terribles sous Mao Zedong ? La réalité est tout autre. Entre la révolution et la mort de Mao en 1976, l'espérance de vie en Chine a augmenté de 31 ans, soit la progression la plus rapide jamais enregistrée dans un grand pays. Au cours de la même période, le taux d'alphabétisation est passé de 20% à 93%. Après la révolution de 1949, l'espérance de vie est passée de 36 à 67 ans au cours des trois décennies suivantes, dépassant de loin l'augmentation mondiale. En Chine, l'espérance de vie est aujourd'hui de 78,2 ans et le taux d'alphabétisation de 97%. À titre de comparaison, les chiffres aux États-Unis sont respectivement de 76,4 et 79%. Depuis 2000, la Chine bénéficie d'une assurance maladie universelle, d'un minimum de 9 années d'enseignement obligatoire et gratuit, de pensions, de logements subventionnés et d'autres aides au revenu (voir les sources ici: https://socialistchina.org/2023/08/11/western-tales-about...).

Alors pourquoi l'Occident condamne-t-il presque unanimement la Chine ? Comment se fait-il qu'il faille chercher très loin, même dans la "gauche" occidentale, avant de trouver quelqu'un qui dise quelque chose de positif sur la Chine ?

Est-ce parce que la Chine est une "dictature" ? Selon une étude de la Kennedy School of Government de l'université de Harvard, 93% de la population chinoise est satisfaite de son gouvernement central. Vous ne trouverez probablement pas de gouvernement au monde qui bénéficie d'un plus grand soutien de la part de son propre peuple que la Chine.

Le succès de la Chine est reconnu dans une grande partie du monde, la sphère occidentale de l'OTAN étant l'exception. La Chine n'est donc pas seulement une menace économique pour l'hégémonie américaine, elle est tout autant une menace politique. Le capitalisme occidental aux conditions américaines n'a pas été la solution aux problèmes des pays sous-développés, bien au contraire. C'est pourquoi de plus en plus de pays se tournent vers la Chine et souhaitent coopérer avec elle et apprendre d'elle.

Qui menace la paix dans le monde ? La réponse est évidente. La Chine construit, tandis que les États-Unis et l'OTAN bombardent.

Cet article a été publié pour la première fois sur Spartakus.

lundi, 02 octobre 2023

Les terroristes d'État norvégiens doivent rendre des comptes

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Les terroristes d'État norvégiens doivent rendre des comptes

Par Olav Boye

Source: https://steigan.no/2023/09/de-norske-statsterroristene-ma...

Un an s'est écoulé depuis l'attaque terroriste contre Nord-Stream 1 et 2. Officiellement, l'affaire n'a pas été classée et personne n'a été condamné pour la plus grande attaque commise en Europe et contre l'Europe ces derniers temps. L'expérience montre que les criminels de guerre et les terroristes de l'axe du mal, États-Unis-OTAN-UE, ne sont jamais punis pour leurs actes criminels. Nos "alliés" sont à l'origine du massacre de quatre millions et demi d'innocents en Serbie-Yougoslavie, en Libye, en Afghanistan, en Irak, en Syrie, au Yémen, en Afrique et maintenant aussi contre les Russes en Ukraine. La Norvège est pleinement impliquée, en tant qu'humble serviteur de l'impérialisme américano-européen.

L'émetteur de l'OTAN à Marienlyst nous sert depuis longtemps des mensonges en matière de politique étrangère. Le sommet de l'information mensongère de la chaîne d'État a été atteint par le "reporter" Morten Jentoft, qui a balbutié une "fake news" et nous a informés de manière incertaine que c'était une bande d'Ukrainiens qui était derrière l'acte terroriste contre les gazoducs Nord-Stream. L'autre possibilité, qu'il évoque, est que les Russes ont eux-mêmes détruit les gazoducs. Ces deux propositions sont de piètres tentatives de blanchir les vrais terroristes - les États-Unis et la Norvège.

C'est le site steigan.no qui, une fois de plus, nous donne des informations que d'autres médias tentent de cacher ou qui sont des mensonges, souvent basés sur la propagande de l'OTAN. À la télévision, nous rencontrons des menteurs professionnels, avec ou sans uniforme, ou des professeurs financés par l'État qui lisent consciencieusement les messages qui leur sont assignés par les impérialistes de l'OTAN ou les atlantistes de Norvège, qui dominent l'élite politique de notre pays. 

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Nous savons avec une grande certitude que le président américain Joe Biden et ses faucons de guerre ont déclaré qu'ils empêcheraient Nord Stream de fournir du gaz bon marché à l'Allemagne et à l'Europe. Joe Biden s'est vanté qu'il mènerait cette action terroriste pour mettre fin à la dépendance de l'Allemagne à l'égard de la Russie. Le journaliste vedette américain Seymour Hersh a démontré de manière approfondie que les États-Unis sont les principaux responsables, avec l'aide de la CIA, de l'organisation américaine de renseignement criminel et des experts sous-marins de la marine norvégienne. Dans les archives de steigan.no, vous trouverez un certain nombre d'articles documentant ce qui s'est passé.

Il est de la plus haute importance que notre pays, la Norvège, et notre système juridique s'attaquent à nos propres terroristes d'État - au sein du gouvernement, du parlement, du commandement militaire, de la marine norvégienne, et de tous ceux qui sont complices de ce méfait flagrant. Nous devons également nous pencher sur les médias norvégiens, qui ont systématiquement dissimulé ce grave acte de terrorisme et ses auteurs. Nous devons nous demander si les médias norvégiens doivent recevoir un soutien de l'État pour leur désinformation, qui fausse le débat politique et crée une nation de citoyens réactionnaires qui réclament davantage de guerre contre les ennemis construits par l'OTAN.  

La police norvégienne a reçu des dizaines de millions supplémentaires pour son travail de lutte contre la criminalité. La population doit exiger que cet argent soit également utilisé pour démasquer les auteurs des actes de terrorisme d'État perpétrés par notre propre pays. Les responsables doivent être traduits devant un tribunal norvégien; il n'y a aucune raison de faire confiance au soi-disant Tribunal international qui statue sur les crimes de guerre à La Haye. Ils ne s'intéressent qu'aux personnes à la peau foncée et aux socialistes. Laissez le système judiciaire américain s'occuper de ses terroristes d'État.

La Norvège aime se considérer comme une bonne société qui croit à la solidarité internationale, à la justice et à la paix. Cette réputation a été détruite à bien des égards par notre participation aux nombreuses guerres impérialistes menées par les États-Unis, l'OTAN et l'UE. L'action terroriste contre le Nord-Stream et nos soi-disant alliés en Europe, et surtout nos actes de guerre suprêmes avec l'OTAN contre des pays et des personnes innocentes, doivent avoir des conséquences sur une nouvelle politique étrangère. Une politique sans l'OTAN, sans les États-Unis et sans l'UE. Notre pays peut prendre l'initiative d'une organisation de sécurité paneuropéenne, comme l'a proposé le président Poutine. Ce serait la meilleure façon de sortir de la guerre insensée en Ukraine.

Les Norvégiens responsables du terrorisme d'État sont toujours en liberté, ils roulent dans des voitures noires du ministère et ils continuent à jouer leur rôle de partisans aveugles des États-Unis et de l'UE. Ils distribuent des milliards d'argent des contribuables norvégiens et des armes au régime corrompu d'Ukraine, tout en ignorant les tâches importantes à accomplir et que réclame la société norvégienne. Ces jours-ci, ils se posent des questions sur les raisons pour lesquelles les gens n'ont pas voté. Le peuple norvégien n'a pas de partis et de représentants élus dignes de ce nom pour lesquels voter. Cela montre que le gouvernement populaire disparaît progressivement au profit du contrôle par le marché et l'impérialisme.

Il se peut que la documentation de Seymour Hersh ne soit pas correcte, que les États-Unis et la Norvège ne soient pas responsables des actes terroristes contre Nord Stream. Tout porte cependant à croire qu'il a raison. Seule une enquête approfondie peut nous donner la réponse. Peut-on faire confiance à la justice norvégienne?  Un an après le délit, la plupart des activités sportives ont été complètement éliminées. Cela ne doit pas empêcher le système judiciaire norvégien de se saisir de l'affaire et de traduire en justice nos propres dirigeants politiques, nos terroristes d'État, afin qu'ils soient punis. La Norvège montre au monde entier qu'elle prend position contre ses dirigeants politiques et criminels. Cela montrera que la Norvège est un État de droit qui pourrait ouvrir la voie à une communauté mondiale plus pacifique et plus juste.

Les dirigeants politiques norvégiens ne doivent pas être autorisés à s'en tirer à bon compte ; il doit s'agir d'une demande populaire solide : les terroristes d'État norvégiens doivent répondre de leurs actes et être condamnés.

Rapport de police contre Støre pour le rôle de la Norvège dans l'explosion des pipelines Nord Stream : https://steigan.no/2023/02/politianmeldelse-mot-store-for...

La "forme drogue" de la culture contemporaine - L'usage politique des drogues

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La "forme drogue" de la culture contemporaine

L'usage politique des drogues

par Diamante Nigro

Source: https://comedonchisciotte.org/la-forma-droga-della-cultura-contemporanea/

Alors qu'ul flotte dans un hyperuranium numineux au-delà du ciel, un lieu intemporel "sans mémoire ni désir", l'enfant divinité contemple avec émerveillement le Tout dont il fait partie. Le monde des humains, leurs attentes, leurs idéaux, leurs humiliations est un lointain souvenir, quelque chose que l'on regarde comme les astronautes, lorsqu'ils aperçoivent par le hublot d'un satellite la fantasmagorie des nuages sur la croûte terrestre.

Quoi que vous disiez ou fassiez à l'enfant divinité - qui est en réalité l'un des jeunes "perdus" de notre Occident avancé - pour le faire descendre de là, de cette matrice thalassique dans laquelle rien ne devient et rien ne se réalise, vous ne parviendrez pas à le convaincre. Rien de réel ne pourra rivaliser avec le Tout potentiel dans lequel il est immergé, pas même l'obtention d'un prix Nobel dans une hypothétique "vraie vie" : ce serait toujours trop peu, par rapport au Tout. Semblable à un fœtus, il n'est "divin" que tant qu'il ne tente pas de faire quelque chose: une concrétisation de ses facultés abstraites réduirait sa totipotence. Pourquoi être "quelqu'un", pourquoi choisir une et une seule identité parmi de nombreuses autres possibles, alors que l'on peut être Tout ? Si l'on "décide" d'être, comme l'étymologie l'enseigne à partir de "de caedere", "couper", on se sculpte une forme en se débarrassant de l'univers. Une trop grande frustration, une blessure narcissique intolérable vous attend.

Et si l'Autre, le Grand Autre de la culture, de la société, des adultes, vous voyait tel que vous êtes en train de devenir et parvenait à vous couper perfidement avant que vous n'arriviez à quoi que ce soit ? Même si vous pensez vous en foutre, le Grand Autre compte encore trop pour vous....

Devenir adulte aujourd'hui est presque impossible. L'omniprésence de la drogue dans notre société n'arrange rien, et pire encore, l'idéologie capitaliste tardive, qui engendre avec une puissance de feu sans précédent des sujets dépendants dans leur pensée et faibles dans leur volonté, donc fatalement enclins à fuir tout défi pour ne PAS être.

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Comme le montre l'apologie actuelle de la fluidité non seulement du genre, mais aussi du rôle, de la profession et de l'habitat, et celle de la mobilité constante (parrainée par le désormais protocolaire Erasmus) qui éloigne tout enracinement ou toute construction potentielle d'alliances avec d'autres, notre époque semble être la première ère historique marquée par la phobie de l'identité.

Devenir quelqu'un est si terrifiant qu'il a conduit de nombreux jeunes à postuler l'indifférenciation comme idéal, en se mentant manifestement à eux-mêmes. Privé d'une estime de soi qu'il ne veut pas assumer comme si ce n'était pas un problème, l'indifférencié est le nouveau mythe social : non plus "maudit", "damné" comme les anti-héros "rebelles sans cause" du cinéma d'antan, mais défendu et diffusé comme un modèle paradoxal de courage et de dignité. Un courage qui consiste à s'imposer obtusément, son propre être "sans qualités", avec la toute-puissance propre au clochard ; et une dignité garantie d'une manière trop semblable à celle dont beaucoup font la "charité poilue" aux "derniers", comme paravent de leur propre satisfaction pour ne pas grossir les rangs.

Ceux qui se perdent dans le sillage de l'indifférencié sont ceux qui ne peuvent pas entrer dans le temps et dans l'histoire, parce que dans le temps et dans l'histoire les choses changent, elles deviennent irréversibles. Et si la perspective d'emprunter une voie définitive fait déjà trembler les jeunes, elle apparaît aujourd'hui comme une hypothèse "impensable".

La réversibilité de tout, la vie comme une "répétition" continue, sachant que l'on peut toujours changer de scénario à la première difficulté, est en revanche l'une des grandes illusions, voire des "valeurs" de la société de consommation. Impossible d'y imaginer que "les enfants grandissent et les mères peignent", mieux vaut scotomiser cette réalité scabreuse de toutes sortes de manières, de la chirurgie esthétique forcée au jeunisme qui conduit à son apparent contraire, une gérontocratie où les "boomers" rock stars miraculeusement sortis de l'alcool et de la drogue - madones en slip à soixante ans - sont capables de pontifier sur les théories les plus farfelues, généralement en phase avec le courant culturel dominant. Des contestataires aux tenants des signifiants du "grand Autre", en somme. Sans cohérence et sans vergogne, "comme il faut", puisque la cohérence est désormais une dévalorisation.

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La culture dominante s'oppose à toute tentative d'évolution du Moi fondée sur l'accumulation d'acquisitions, poursuivie sous la bannière d'idéaux et d'un Idéal du Moi. Selon le Zeitgeist, l'histoire doit être interrompue, la croissance n'existe pas, le temps est cruel et vous appauvrit. Il va de soi que, dans cet horizon nihiliste, aucun projet n'est réalisable. Se projeter dans l'avenir est déjà un saut dans la mort.

Le temps doit être annulé dans une nouvelle temporalité : un "présent continu" ponctué de "créneaux" temporels extatiques sous la bannière du "nouveau", du plaisir immédiat. Précision étymologique, "extatique" vient du grec "ekstasis", dérivé de eksistemi, "je suis hors de moi". Avec les SMS ou les messageries sociales, par exemple, des "bouts de présent" continus venant d'on ne sait où envahissent l'espace psychique du sujet, provoquant un pic attentionnel face à la nouveauté dont il ne peut se défendre. Il est ainsi constamment détourné de la conscience de soi et conduit dans des dimensions toujours "différentes" où ce sont la sensualité et l'excitation, et non la pensée et la réflexion, qui sont stimulées. C'est l'empire de la dé-traction, de l'arrachement.

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Le temps de la vie humaine est également modifié en ligne, et avec lui les significations d'une biographie humaine. Par exemple, on n'a pas le droit d'oublier son passé, les "conneries" faites vingt ans auparavant circulent et sont mises sur le même plan que l'enseignement universitaire sérieux dans lequel on est peut-être engagé en tant qu'adulte aujourd'hui... présent et passé, "pur et impur" font donc partie de l'amalgame indistinct qui devient notre identité aux yeux du monde. Nous ne pouvons pas exercer sur lui le droit de hiérarchiser les expériences qui a toujours eu pour but de signifier au monde qui nous avons choisi d'être. L'oubli, la mise de côté et l'oubli feraient également partie de la liberté nécessaire pour construire une identité "in levare", en l'élevant à partir de son absence de forme primordiale, comme le font les sculpteurs avec une œuvre d'art.

Mais la "mise en page" horizontale qui met sur le même plan tous les événements de la vie, passés et présents, publics et privés, est déjà un "montage", un choix éditorial précis de la part des "sweatshirts californiens". Il permet la banalisation annihilante, le blob dans lequel se dilue tout sens, toute catégorie, toute différence de valeur et d'intérêt dans un empyrée que le psychanalyste Chasseguet-Smirgel aurait défini comme pervers. On ne tolère pas ce qui est en haut, par envie et mépris de la limite ; il faut abaisser le haut, élever le bas, pour créer cette inversion sadienne enragée des rôles qui prélude à l'élévation de l'indistinct en système : triomphe du " cupio dissolvi " qui aboutit à une réalité fragmentée, morcelée, liquide, finalement réduite à une masse fécale et gazeuse indistincte, comme l'aspire le sadique, non fixé par hasard à la phase anale du développement.

Une autre manipulation exemplaire de la temporalité consiste en ce que la "nétiquette" impose de ne pas exclure les "ex" de ses médias sociaux. Même pour les relations amoureuses, même adolescentes ou "touch-and-go", il existe un éternel présent dans lequel on ne se sépare jamais vraiment. Rien ne se termine jamais, donc rien de nouveau ne peut commencer.

La psychanalyste Melanie Klein a souligné qu'après la perte d'un amour, il faut traverser le deuil, le traiter, en faire quelque chose. On ne peut pas s'investir dans un nouvel objet d'amour sans avoir subsumé l'autre perdu en soi, comme l'a fait l'extraordinaire poète Rûmi au 13ème siècle, qui nous a donné l'un des plus grands poèmes de l'histoire grâce à son identification à l'amante défunte.

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On ne peut pas recommencer, sans avoir repris les parties de soi investies auparavant dans l'amour auquel on a renoncé. Dans l'indistinction d'aujourd'hui, on se sépare, c'est vrai, mais mentalement on ne se sépare jamais, on continue à converser avec la projection toute personnelle des ex qui plane sur le net... l'ex, tous les ex continuent à nous suivre, ils "vivent et se battent avec nous" dans un harem infini tandis que nous les imaginons comme des figures sans vie, mortes et non vivantes, qui nous observent en suscitant l'émotion, des référents impalpables auxquels nous continuons à confier des parties de nous-mêmes, également sans vie, en attente de vivre ou de mourir vraiment. Et notre temps, entre-temps, se perd en émotions fictives et inutiles.

La théologie chrétienne a inventé les limbes pour les âmes des enfants mort-nés, ceux qui n'avaient pas pu recevoir le baptême en s'affranchissant du péché originel consubstantiel à leur naissance. Il en est de même pour beaucoup d'entre nous, jamais complètement nés, mais en revanche doublés, multipliés, métaphorisés par les différents avatars de nous-mêmes, dimensions potentielles de nous-mêmes jamais développées que nous envoyons vivre virtuellement sur le net. La dissociation du moi est d'ailleurs un mode ascendant, favorisé par le pouvoir d'aujourd'hui à travers les médias sociaux.

Ils semblent avoir réussi, les "cybercapitalistes" plus ou moins conscients de la Silicon Valley : le présent est un "temps unique", l'histoire est annulée dans le non-sens d'une intemporalité immémoriale et aprojetée.

Bundesbank: l'Allemagne doit réduire ses relations avec la Chine

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Bundesbank: l'Allemagne doit réduire ses relations avec la Chine

par Giacomo Gabellini

Source: https://www.sinistrainrete.info/articoli-brevi/26422-giacomo-gabellini-bundesbank-la-germania-deve-ridimensionare-la-propria-relazione-con-la-cina.html

Dans son dernier rapport, la Bundesbank affirme que la dépendance excessive à l'égard du commerce avec la Chine fait vaciller le "modèle économique" du pays, déjà mis à mal par les prix élevés de l'énergie et la pénurie de main-d'œuvre qualifiée.  L'appareil de gestion de la Banque centrale allemande est particulièrement préoccupé par les "tensions géopolitiques croissantes et les risques associés, qui doivent pousser les entreprises et les responsables politiques à repenser la structure des chaînes d'approvisionnement et l'expansion des investissements directs en Chine". La Chine, avec 6 % du total enregistré en 2022, occupe la troisième place - derrière les États-Unis et le Luxembourg - dans le classement des principales destinations des investissements directs des entreprises allemandes. Un pourcentage somme toute faible, mais presque le double de celui enregistré en 2010, et bien plus élevé dans certains secteurs critiques comme l'industrie automobile (30%). Dans le même temps, les importations en provenance de Chine couvrent les besoins nationaux de l'Allemagne en matières premières, biens intermédiaires, biens d'équipement et produits semi-finis à hauteur de 29%, et les entreprises allemandes s'appuient sur les approvisionnements chinois pour générer 25% de l'ensemble des ventes dans le secteur manufacturier, tandis que les exportations vers l'ancien Empire céleste ne couvrent "que" 3% de la valeur ajoutée allemande.

Bien qu'elle se soit imposée comme le premier partenaire commercial de l'Allemagne pendant sept années consécutives (2015 à 2022), la Chine a commencé à réduire considérablement le volume de ses importations en provenance de la République fédérale, principalement en raison de la perte de compétitivité internationale des produits industriels allemands due aux conséquences de la rupture du lien énergétique avec la Russie. Et pour un pays dont l'économie est aussi étroitement liée à la balance commerciale que l'Allemagne, le contrecoup ne peut que s'avérer assez lourd, comme le reconnaît ouvertement le chancelier Scholz, qui attribue la poursuite de la stagnation à la "faiblesse de certains de nos marchés d'exportation, en particulier la Chine", ce que confirment les estimations de croissance relative formulées par le Fonds monétaire international pour cette année (-0,3%).

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"Ces dernières années, lit-on dans le document de la Bundesbank, ont mis en évidence le risque que représente pour le développement économique le maintien d'une dépendance constante et unilatérale à l'égard des matières premières étrangères [...]. La dépendance à l'égard de la Chine doit être réduite, en particulier pour les produits primaires qui sont très difficilement substituables [...]. Une séparation soudaine d'avec la Chine serait probablement associée à des perturbations profondes des chaînes d'approvisionnement et de la production en Allemagne, du moins à court terme".

Face à cette perspective, le gouvernement dirigé par Olaf Scholz a apporté des changements substantiels à l'approche traditionnellement maintenue par les précédents dirigeants à l'égard de la Chine, exigeant des entreprises allemandes qu'elles réduisent leur dépendance à l'égard de l'ancien Empire céleste. Résultat: 40% des entreprises manufacturières qui dépendent d'importations critiques en provenance de Chine ont considérablement réduit leur exposition et 16% envisagent de s'engager dans la même voie. En revanche, plus de 40% des entreprises dans la même situation n'ont pris aucune mesure à cet égard. C'est ce qui ressort d'une enquête citée dans le document produit par la Bundesbank, qui recommande également de nouveaux accords de libre-échange pour diversifier l'offre et la demande en vue d'un découplage progressif avec la Chine.

La relation sino-allemande particulière s'est structurée dans sa forme actuelle comme l'aboutissement d'un long processus de rapprochement qui a commencé au lendemain du repositionnement stratégique lancé par Pékin après la visite d'Henry Kissinger en 1971. Dès lors, la Communauté économique européenne (CEE) s'est progressivement accréditée comme un "facteur d'équilibre entre les superpuissances", dont les besoins en matières premières trouvaient leur satisfaction naturelle dans l'établissement d'un lien structurel de collaboration avec la Chine. C'est-à-dire un pays qui contrôle à lui seul 25 à 30% des matériaux critiques du monde, dont le charbon, le fer, le manganèse, le pétrole, l'uranium, la bauxite, l'étain, le tungstène, l'antimoine et les terres rares.

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En janvier 1975, le ministre chinois des affaires étrangères Chao Kuan-hua a accueilli Franz Josef Strauss, membre éminent de la CSU, à Pékin et lui a expliqué que les deux pays pouvaient très bien nouer des liens de coopération étroits tout en conservant des systèmes sociaux profondément différents. À peine deux ans plus tard, la CEE était devenue le deuxième partenaire commercial de la Chine, derrière le Japon, et les exportations allemandes représentaient à elles seules environ 50% du total réalisé au niveau de l'UE.

Cependant, la véritable explosion a eu lieu à partir de la fin des années 1970, grâce à l'investissement stratégique clairvoyant du président de Volkswagen, Carl Hahn, qui a entrepris de lancer la célèbre marque allemande sur le marché chinois, au mépris de la méfiance d'une grande partie du monde des affaires occidental. Aujourd'hui, environ 30% des ventes mondiales de Volkswagen ont lieu en Chine, qui a pris le constructeur automobile de Wolfsburg comme modèle pour mettre en place une industrie de plus en plus compétitive. Volkswagen a également ouvert les portes de l'ancien Empire céleste à plus de 5000 entreprises allemandes - la plupart de taille moyenne - qui opèrent aujourd'hui en permanence sur le sol chinois.

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Depuis des décennies, les relations bilatérales établies entre Berlin et Pékin ont vu l'industrie allemande fournir à la Chine les technologies, les services et les biens à haute valeur ajoutée nécessaires pour permettre à l'ancien Empire céleste de grimper dans la hiérarchie mondiale de la valeur ajoutée, et l'industrie chinoise exporter vers l'Allemagne des processus de production à forte intensité de main-d'œuvre. Cela a permis à la République fédérale non seulement de limiter son exposition à la concurrence chinoise (qui est dévastatrice pour des pays comme les États-Unis), mais aussi de profiter de la Chine sans subir de revers désagréables. La relation entre les deux pays s'est consolidée sur cette base et a connu un saut qualitatif considérable, que l'on peut essentiellement attribuer à la politique d'ouverture progressive du marché local et de renforcement de la demande intérieure menée par la Chine à la fin de la phase d'"accumulation primitive" centrée sur les exportations. Comme l'a observé un fin observateur de la réalité allemande, "la relation avec l'Extrême-Orient repose sur la puissance de la machine banco-industrielle : Volkswagen, Daimler, Siemens, Deutsche Bank sont les quatre cavaliers à la tête d'une vaste armée de moyennes-grandes entreprises, le "Mittelstand". Les fréquents voyages d'Angela Merkel à Pékin, accompagnée des grands noms de l'industrie et de la finance, ont consolidé la relation, qui se nourrit également d'une retombée politique et stratégique, car depuis 2008, la Chine cultive de plus en plus le projet de renforcer l'Union européenne en tant que puissance concurrentielle des États-Unis, une nouvelle variante de l'Europe de l'Atlantique à l'Oural que "Charles de Gaulle aimait".

Dans ce contexte, le document rédigé par la Bundesbank acquiert une signification sans équivoque et est tout à fait cohérent avec la conformité rapide et rigoureuse à la ligne atlantiste lancée par le gouvernement allemand dirigé par Scholz et reconfirmée ces derniers jours par la ministre des affaires étrangères Annalena Baerbock, qui, au cours d'une interview accordée à "Bloomberg", a appelé l'ensemble de l'Union européenne non seulement à réduire sa dépendance à l'égard de la Chine, mais aussi à soutenir l'enquête lancée par la structure de l'UE sur les subventions publiques que le gouvernement de Pékin est accusé d'accorder au profit des fabricants chinois. Comme on pouvait s'y attendre, ni la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ni Annalena Baerbock n'ont plaidé en faveur d'une enquête miroir sur les subventions publiques accordées aux entreprises européennes de haute technologie désireuses de se délocaliser aux États-Unis dans le cadre de la loi sur la réduction de l'inflation, promulguée à la fin de l'été 2022 par l'administration Biden.

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Après avoir renoncé au gaz naturel bon marché fourni par la Russie et encaissé avec une passivité choquante le sabotage des gazoducs Nord Stream-1 et Nord Stream-2, la classe dirigeante berlinoise s'apprête maintenant à démolir le deuxième pilier sur lequel le modèle mercantiliste allemand repose depuis des décennies : la relation avec la République populaire de Chine, conformément à l'étonnant projet des États-Unis visant à construire de toutes pièces des chaînes d'approvisionnement basées sur des pays " amis ", plus connu sous le nom de friendshoring.

dimanche, 01 octobre 2023

La revue de presse de CD - 01 octobre 2023

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La revue de presse de CD

01 octobre 2023

Revue de presse anti-totalitarisme, garantie sans aucune intervention d’intelligence artificielle

LA CITATION DE LA SEMAINE

« Il ne peut pas y avoir de choix démocratique contre les traités européens. »

Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne (2014-2019)

EN VEDETTE

Lampedusa et l’Ère du Talentisme. Gérer c’est prévoir mais le pire n’est jamais certain !

Alors que l’Allemagne vient d’annoncer son refus d’accueillir de nouveaux migrants, la situation à Lampedusa fait la une de bien des émissions depuis plus d’une semaine. Peut-on comparer cela à une invasion, puisque les arrivées depuis une semaine sont largement supérieures au nombre d’habitants de l’Ile en question ? En effet, les images saisissantes d’une flotte ou meute de zodiacs de type militaire ressemblent fort à un débarquement orchestré pour investir une place forte. Certaines vidéos sur Internet montrent des gens, presqu’exclusivement des hommes, désirant venir en France pour bénéficier des aides sociales et éventuellement trouver un travail. A titre d’exemple, un petit extrait vidéo : « Je veux venir en France, il y a l’aide sociale ! Je le sais car on en parle partout à la télévision. » La première question que je me pose est : comment se fait-il que personne n'évoque l'organisation de cette « invasion » et ces transferts ? Afin de mener à bien une telle opération, il parait nécessaire d’avoir une organisation puissante qui demande en outre d’être programmé avec une stratégie correspondante. La seconde question qui découle de la première est « Pourquoi » ? Dès lors, il me parait intéressant de se reporter à l’Agenda 2030 de l’ONU (Organisation des Nations Unies) et du programme de Davos sur la grande réinitialisation : « Vous ne posséderez rien mais vous serez heureux ». La mondialisation financière qui est à l’origine de ces programmes est très puissante et claire sur un certain nombre de sujets. Certains extraits du livre de Philippe de Villiers l’illustre bien « J’ai tiré sur le fil et tout est venu » pour le comprendre. Contrairement à ce que prétend le Ministère Polonais des Affaires Étrangères, Arkadiusz Mularczyk, il est peu probable que ce soit la Russie qui ait organisée ces arrivées. Cependant, les Déclarations de Frontex sur le sujet apporte un éclairage instructif : « Soros et ses ONG favorisent le trafic des migrants. » Cette affirmation n’est pas issue de médias Russes, mais de PressAfrik qui, devrait être vraisemblablement assez au courant de l’organisation. Cet article est d’autant plus intéressant qu’il fait le lien entre les ONG en question et les puissances financières. Le plan de cet Agenda 2030 ne nous sera jamais annoncé ni décrypté comme tel par les médias français, cela provoquerait probablement une révolution immédiate ! Cependant il est de notre devoir citoyen d’analyser et expliquer sans relâche, de faire la lumière sur les réels objectifs et leurs implications. C’est aussi indispensable afin d’établir et de comprendre ce qui nous est proposé ou nous attend. Ou plutôt si nous voulons nous enrayer la mise en place de ce programme. « Gérer c’est prévoir », pour cela il faut être informé, et le pire n’est jamais certain.

francesoir.fr

https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/lampedusa-et-...

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AFRIQUE

Il y a 40 ans, la CIA poussait la Libye à intervenir au Tchad

À l’heure où les États-Unis affrontent la Russie en se servant de l’Ukraine comme champ de bataille et de l’Europe comme monture docile, il serait aujourd’hui utile de rappeler que cette stratégie de la Maison Blanche n’est en rien nouvelle. Après l’humiliante défaite du Vietnam, le leader du bloc occidental s’est souvent servi de pays interposés pour saigner à blanc ses ennemis, et cela dès la fin des années 1970 jusqu’à nos jours. L’exemple le plus connu est sans aucun doute l’Afghanistan, où la CIA a armé dès juillet 1979 des milices islamistes pour fomenter une guerre civile dont l’instabilité religieuse toucherait le sud de l’URSS. Cette stratégie américaine débouchera six mois plus tard sur l’intervention de l’Armée Rouge et l’enlisement sanglant qui ne prendra fin que dix ans plus tard, avec la chute du mur de Berlin. Ce que peu de gens savent, c’est que l’Afrique a connu un scénario similaire durant la même période. La stratégie de la guerre hybride ayant porté ses fruits contre l’URSS, la Maison Blanche porta son regard sur la Libye de Kadhafi. Et ce sera le Tchad qui sera le champ de bataille de cette guerre par procuration.

investigaction.net/fr

https://www.investigaction.net/fr/il-y-a-40-ans-la-cia-po...

ALLEMAGNE

L’Allemagne vient de déclencher un conflit majeur avec la Chine et les conséquences sont alarmantes

Avec cette analyse, plongez dans la situation économique critique de l’Allemagne et sa relation complexe avec la Chine. Découvrez les défis auxquels l’Allemagne est confrontée, les choix controversés de politique étrangère, et les implications pour l’avenir de l’économie allemande.

Sophie décrypte

https://www.youtube.com/watch?v=cT4LgMlka2w

ARMÉNIE

Nagorny-Karabakh : l’Union européenne fait le service minimum

Théoriquement, les États issus de l’URSS devaient garder les frontières identiques à celles qu’ils avaient en son sein. C’est le dogme de « l’intangibilité des frontières » que le droit international prescrivait, comme si ces dernières étaient des « vaches sacrées » ! C’était faire table rase des velléités de peuples à se défaire du carcan stalinien. Ce dernier tyran, pour maintenir un semblant de cohésion dans son vaste Etat multinational, avait appliqué à la lettre la maxime de « diviser pour régner ». C’est ainsi que des Arméniens – ceux, justement du Nagorny-Karabakh enclavés en Azerbaïdjan – s’étaient retrouvés « prisonniers » d’un pays musulman, alors que les Azéris de même confession mahométane au sein du Nakitchévan, étaient séparés de leur capitale, Bakou, encastrés eux aussi, dans un territoire étranger, en l’occurrence arménien, jouxtant l’Iran. « Pour arranger les choses », si je puis dire, il n’est pas inutile de rappeler que les Arméniens constituent un vieux peuple de religion chrétienne dont l’identité remonte à l’aube des temps, que les Azéris sont sunnites – comme une majorité de Turcs qui les soutiennent – alors que l’Iran est chiite ! Ce démarquage religieux explique en partie, mais pas seulement, le fond du conflit et les jeux d’alliances.

nouveaupresent.fr/

https://nouveaupresent.fr/2023/09/24/nagorny-karabakh-lun...

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ASIE

La Chine, la Corée du sud et le Japon vont prochainement « organiser un sommet tripartite »

La Corée du Sud, la Chine et le Japon ont tenu une réunion de haut niveau le 26 septembre et sont convenus de reprendre le plus rapidement possible leurs sommets trilatéraux qui ont été interrompus il y a plusieurs années, a déclaré le ministère sud-coréen des Affaires étrangères. La Corée du Sud, le Chine et le Japon ont tenu une réunion trilatérale de hauts officiels (SOM) à Séoul le 26 septembre, avec le vice-ministre adjoint sud-coréen des Affaires étrangères Chung Byung-won et ses homologues japonais et chinois, Takehiro Funakoshi et Nong Rong. La réunion avait pour objectif d’échanger sur la reprise d’un mécanisme de coopération trilatérale entre les pays voisins, dont la possibilité d’une reprise des sommets tripartites qui ont été suspendus depuis 2019

Chine Magazine

https://reseauinternational.net/la-chine-la-coree-du-sud-...

AUSTRALIE

L’Australie sans concession

« You will not make Australia home. Think again before you waste your money. Peoples mugglers are lying ». « Vous n'élirez pas domicile en l'Australie. Réfléchissez bien avant de gaspiller vos économies. Les trafiquants d'êtres humains mentent. » Cette fermeté, les gouvernements australiens successifs la font connaître aux migrants clandestins depuis 2014. Leur objectif est de contre-carrer le discours des ONG qui font miroiter un Eldorado aux capacités d'accueil sans limites.

Valeurs actuelles

http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2023/09/2...

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AUTRICHE

Les mondialistes appellent à faire pression sur l'Autriche en raison de la montée du FPÖ

La montée de la FPÖ, qui pourrait arriver en tête des prochaines élections nationales, est suivie de près par les milieux mondialistes. Ils souhaitent même que l'Autriche soit placée sous surveillance internationale. La raison en est la réaction aux propos sur le « prix du sang » de Martin Selmayr, le représentant de la Commission européenne en Autriche. Dans un article d'opinion publié dans l'édition Europe du magazine américain Politico (https://www.politico.eu/article/its-time-to-end-austrias-gemutlichkeit/), il est demandé que l'Autriche soit « mise sous pression » pour qu'elle renonce à sa neutralité et rejoigne l'OTAN. La relation prétendument étroite avec la Russie est également critiquée. Sans oublier la référence à la proximité, jadis, de nombreux Autrichiens avec le régime nazi. L'article du journaliste Matthew Karnitschnig, fils d'un père autrichien et d'une mère américaine, regorge de préjugés et de haine : « Livrés à eux-mêmes, les pires instincts des Autrichiens les dominent ».

zurzeit.at

http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/09/26/l...

AZERBAÏDJAN

Arménie / Azerbaïdjan : L'enjeu stratégique du corridor de Zangezur

Fin mai, la rédaction d’Omerta s'est rendue à la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, où plusieurs villes du Syunik sont menacées par la création du corridor de Zangezur. Un couloir terrestre, qui doit relier directement l'Azerbaïdjan, l'enclave du Nakhitchevan et la Turquie en passant par l'Arménie. Reportage au cœur de cette région, signé Allan Branger.

Omerta

https://www.youtube.com/watch?v=8khypB2vGzc

CANADA

Quand le Parlement canadien applaudit un ancien Waffen SS ! Le révisionnisme historique n’a plus de limites, les Polonais vont apprécier

C’est vraiment incroyable. Ce vétéran de la division SS Galicia a également été qualifié de « héros ukrainien » et de « héros canadien » par le président du Parlement canadien et remercié « pour son service ». Quelqu’un au Parlement a-t-il réalisé qu’il servait dans la division Waffen SS responsable de génocide, de massacres d’enfants juifs ? Une division qui a combattu les Soviétiques pendant deux mois, juin 44, avril 45 et le reste du temps les résistants. Le révisionnisme historique confond soviétiques et russes, les victimes du stalinisme deviennent les victimes des Russes. Pourtant les Russes furent autant victimes que les autres du stalinisme et faut-il rappeler que Staline était géorgien, Khroutchev et Brejnev… ukrainiens. La répression en Ukraine, la famine furent organisées par Lazare Kaganovitch issu d’une famille juive des environs de Kiev. Les nazis exploitèrent le nationalisme ukrainien et mobilisèrent des troupes ukrainiennes pour combattre les soviétiques et massacrer les juifs. Récit, photos et vidéos… Quand l’inculture rejoint la connerie : une belle définition de nos « élites » !

pgibertie.com

https://reseauinternational.net/quand-le-parlement-canadi...

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CHINE

La nouvelle aide américaine à Taïwan met fin à l’ambiguïté stratégique de Washington

Le rôle des États-Unis dans la défense de Taipei étant chaque jour plus clair, le dilemme sécuritaire entre les États-Unis et la Chine se profile à l’horizon. Le département d’État a approuvé un programme d’aide militaire de 80 millions de dollars en faveur de Taïwan. Bien qu’il ne change pas grand-chose à la donne militaire, ce modeste transfert est sans précédent par sa source de financement : le programme de financement militaire étranger (FMF), qui est principalement un compte de subvention pour l’assistance militaire aux pays étrangers. Le département d’État insiste sur le fait que ce transfert n’implique pas la reconnaissance de Taïwan en tant qu’État souverain. « Conformément à la loi sur les relations avec Taiwan et à notre politique de longue date d’une seule Chine, qui n’a pas changé, les États-Unis mettent à la disposition de Taiwan les articles et services de défense nécessaires pour lui permettre de maintenir une capacité d’autodéfense suffisante », a déclaré un porte-parole du département d’État. Pourtant, l’octroi de la FMF s’inscrit dans un schéma cohérent de rhétorique et de comportement qui semble dissoudre l’ambiguïté stratégique, ou la politique américaine de longue date consistant à maintenir délibérément l’incertitude autour de la question de savoir si les États-Unis interviendraient militairement pour défendre Taïwan d’une attaque de la Chine. En septembre 2022, le président Joe Biden a explicitement déclaré, et réaffirmé en réponse à une question de Scott Pelley, correspondant de 60 Minutes, que les forces américaines se battraient pour défendre Taïwan en cas d’invasion chinoise. La dilution actuelle de l’ambiguïté stratégique en tant que concept crédible de politique étrangère, accompagnée d’un déclin rapide et marqué de la relation globale entre les États-Unis et la Chine, fait planer le spectre d’une confrontation militaire dans le détroit de Taïwan.

Responsible Statecraft

https://www.les-crises.fr/la-nouvelle-aide-americaine-a-t...

DÉCONSTRUCTION / SCHIZOPHRÉNIE / DÉBILITÉ

Viols à répétition : les indignations sélectives des féministes

En bonne logique, l’objet social du féminisme consiste à défendre les femmes ; tel que le firent, des décennies durant, des dames telles qu’Élisabeth Badinter et Sylviane Agacinski, pour ne citer qu’elles. Il s’agissait alors de donner ou redonner leur juste place à ce « sexe faible ». Aujourd’hui, le néo-féminisme tendrait plutôt à tenir ces mêmes femmes pour minorité opprimée ; ce, à revers de l’arithmétique la plus élémentaire, ces dernières représentant globalement la moitié de l’humanité. Donc, il y aurait « femme » et « femme », à en croire les néo-féministes, contradiction de fond que vient mettre en lumière la triste chronique des faits divers. Ainsi, Alice Cordier, présidente du collectif féministe Némésis, issu de la mouvance identitaire, alerte-t-elle ses consœurs sur ces viols survenus les jours derniers : « Nice : une femme dépouillée, torturée et violée dans un parking par Adel et Mohamed. Paris : une étudiante a été violée par un migrant malien déjà connu pour des faits similaires. Avignon : une femme de 51 ans a été agressée sexuellement par un migrant clandestin. Il vient d’être relâché en attente de sa convocation. Versailles : une femme de 71 ans a été séquestrée et violée pendant toute la nuit par un migrant algérien sous OQTF. Ne me parlez plus d’exceptions. »

bvoltaire.fr

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On entrera à la prochaine exposition de la Royal Academy de Londres en passant entre un homme et une femme nus

Faites ceci à l’occasion d’un bizutage un peu débridé et on vous taxera (à juste titre) d’obscénité, de mépris pour les participants, de pratiques humiliantes et dégradantes. Organisez la même chose en tant que « performance » d’art contemporain et on vous ouvrira les portes – littéralement – de la Royal Academy of Arts de Londres. De quoi s’agit-il ? Lors d’une exposition rétrospective sur Marina Abramović dans cette vénérable institution inaugurée samedi prochain, les visiteurs seront invités à entrer dans les salles en passant par un espace trop étroit, en se frayant un passage entre deux artistes nus comme des vers, un homme et une femme. Première remarque : on notera que l’idéologie du genre n’a pas cours dans cette mise en scène de la performance « Imponderabilia ». Il faut dire qu’elle date « d’avant », ayant eu une première édition en 1977 dans une galerie d’art moderne à Bologne, en Italie, sous la conduite de la pionnière des performances, Marina Abramović, qui avait elle-même donné de sa personne face à son petit ami de l’époque, Frank Uwe Laysiepen. Un homme, une femme ? C’est presque ringard, mais le côté transgressif de l’invention doit servir d’excuse. Deuxième remarque. Alors qu’on nous bassine avec le « retour du covid », est-il vraiment raisonnable de faire passer les gens un par un à touche-touche entre deux êtres humains potentiellement contaminants ? Là encore, le côté transgressif de l’invention doit servir d’excuse. Peut-être ce monsieur et cette dame seront-ils toutefois masqués… Piètre consolation, on aimerait mieux qu’ils s’habillent. La presse britannique signale que les « prudes » se verront proposer une autre entrée, et salue le « courage » de ceux qui se laisseront bousculer tout nus par les visiteurs. Sans sourciller, Andrea Tarsia, chargé des expositions à la Royal Academy, se réjouit de ce qu’« Imponderabilia » oblige à une « confrontation entre la nudité, le genre, la sexualité, le désir ». En 2023, on ne parle plus de tordus.

reinformation.tv

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DÉSINFORMATION / MÉDIAS / CORRUPTION / CENSURES

Vaccins et « désinformation » : Musk jette un pavé dans la mare avec une courte vidéo

Elon Musk a encore frappé sur X (Twitter). « Vous avez entendu désinformation ? », a-t-il écrit hier, en relayant une compilation vidéo accablante pour l'industrie vaccinale. On y voit l'évolution des gros titres sur l'efficacité des vaccins, l'obligation des doses « boosters », les décisions d'arrêter la vaccination dans certains pays, ou encore les profits réalisés par les sociétés pharmaceutiques. La vidéo date de l'année dernière et n'est pas de lui, mais profite sans conteste de sa popularité. Pendant 1 min 30, on y trouve de quoi prendre du recul sur la crise sanitaire du Covid-19 : Le début de la vidéo met en exergue l'enchaînement d'affirmations scientifiques qui a eu lieu en 2021 à propos des vaccins, montrant notamment que l'efficacité de ces derniers a largement été remise en question à travers le monde — plutôt rapidement. Tantôt l'on nous vendait ni plus ni moins que « 100 % » d'efficacité, tantôt un 50/50, notamment quand le variant Delta s'est pointé. Puis, la vidéo rappelle que les autorités ont tôt fait de recommander des doses « boosters », qui sont allées jusqu'à quatre, voire cinq. Ensuite, on voit que plus tard, certains pays tels que la Suède, le Japon ou Danemark ont décidé d'arrêter la vaccination — notamment pour les plus jeunes, moins à risque — à cause de l'apparition d'effets secondaires graves. Enfin, la vidéo montre une série d'articles qui rapportent les profits phénoménaux réalisés par l'industrie pharmaceutique. Dans les commentaires, Elon Musk explique pourquoi il a relayé ces informations : « Ce qui me préoccupe, c'est le fait que les gens aient été obligés de se faire vacciner et de subir de multiples rappels pour pouvoir faire quoi que ce soit. » Il rappelle que « si la Cour suprême des États-Unis n'avait pas invalidé la décision de Joe Biden », il aurait été contraint « de licencier toute personne refusant de se faire vacciner ! » Et d'assurer : « Nous ne l'aurions pas fait. » Il avoue toutefois s'être fait vacciner avec trois doses « pour voyager », soulignant que « le troisième vaccin a failli m'envoyer à l'hôpital. » « Ce n'est pas que je ne crois pas aux vaccins », écrit-il, mais « le remède ne peut pas être potentiellement pire que la maladie. Et le débat public sur l'efficacité ne devrait pas être clos. » En conclusion, il nuance ses propos en louant le potentiel médical de la technologie à ARN messager, préconisant de « ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain ».

francesoir.fr

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Craig Murray sur « l’exécution au ralenti » de Julian Assange

Le plus incroyable est cette compétence universelle revendiquée par les USA qui s’arrogent le droit de placer Julian, citoyen australien, sous leur juridiction pour avoir publié des secrets US. Craig Murray, ancien ambassadeur britannique et lanceur d’alerte, décrit le calvaire auquel Julian Assange a été soumis pendant plus d’une décennie. Alors que Julian Assange continue de lutter contre son extradition vers les États-Unis pour y être poursuivi en vertu de l’espionnage Act, de plus en plus de voix s’élèvent pour demander qu’il soit mis fin à sa persécution. Traqué par l’administration américaine et ses alliés depuis plus de dix ans, Julian Assange a été privé de toutes ses libertés personnelles et civiques pour avoir révélé l’ampleur des atrocités commises par les États-Unis pendant la guerre contre le terrorisme. Depuis, il est évident que l’intention du gouvernement américain n’est pas seulement de réduire Assange au silence, mais aussi d’envoyer un message aux lanceurs d’alerte et aux journalistes du monde entier sur les répercussions que risquent les potentiels diseurs de vérité sur le pouvoir. L’ancien ambassadeur britannique en Ouzbékistan, Craig Murray, qui a été démis de ses fonctions pour avoir dénoncé l’utilisation de la torture par la CIA dans ce pays, rejoint le Chris Hedges Report pour discuter de ce que le combat de Julian Assange signifie pour chacun d’entre nous.

chrishedges

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Révélation d'une nouvelle étude anglaise : on sait qui meurt le plus !

Par Pierre Chaillet. Cela fait plus de deux ans qu’avec de nombreux chercheurs, et notamment Laurent Toubiana, nous demandons la diffusion des données de décès français selon le statut vaccinal. La raison est simple : si la vaccination anti-Covid-19 est sûre et efficace contre une maladie mortelle, alors on doit facilement montrer que les vaccinés meurent moins (toutes causes confondues) que les non-vaccinés. Si on découvre que les vaccinés et les non-vaccinés meurent tout autant les uns que les autres, cela prouvera que la vaccination n’a aucun impact significatif sur le plan sanitaire. Si on découvre que les vaccinés meurent davantage que les non-vaccinés, on en déduira que nous avons un sérieux problème de santé publique. En France, les autorités ne sont pas prêtes à prendre le risque de la vérité. L’Angleterre diffuse de son côté ces données. Une analyse confrontant la part des non-vaccinés dans la population anglaise à la part des non-vaccinés dans les décès anglais finit de détruire le narratif. Toutes les données sont évidemment publiques et en ligne, ce qui permet à tous de tout revérifier.

Décoder l'éco

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IGPN : un rapport annuel satisfaisant, mais une communication déplorable !

Une hausse des enquêtes sur l’usage de la force ? Les gros titres le suggèrent, mais le rapport annuel de l’IGPN raconte une histoire différente. D’où vient alors cette différence de lecture entre les articles de presse cités plus haut et l’analyse que je vous propose ici ? Bien sûr, d’une part de la lecture « gauchisante » des médias, dont la majorité des journalistes sont favorables aux thèses de la Nupes ; et d’autre part l’origine d’une source unique de l’analyse (dépêche AFP) alors que le rapport complet est disponible sur le site du ministère de l’Intérieur depuis le 21 septembre. Mais aussi et surtout par la communication, ou plus exactement l’absence de communication de la place Beauvau. Alors que les forces de l’ordre sont de nouveau pointées du doigt ce samedi 23 septembre, à l’occasion d’une marche à Paris contre « les violences systémiques, pour la justice sociale et les libertés publiques » à l’appel d’associations ainsi que de partis de gauche et d’extrême gauche, l’inspection générale de la police nationale a rendu public jeudi dernier, en catimini, son rapport annuel. D’ordinaire présenté à la presse, le rapport annuel de l’IGPN a été publié sans communication particulière. Le document, qui présente le bilan de l’organe de contrôle interne de la police pour l’année 2022, revêtait pourtant une dimension particulière pour la nouvelle cheffe de l’inspection, Agnès Thibault-Lecuivre, ancienne conseillère justice du cabinet du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, et première magistrate de l’ordre judiciaire à diriger la Police des polices. Sans débat, ni explication autre, le présent rapport était l’occasion pour Gérald Darmanin de défendre notre police républicaine.

contrepoints.org

https://www.contrepoints.org/2023/09/27/464378-igpn-un-ra...

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L’arrogance des « élites » et la fin de la démocratie

Comme le déplore notre consœur du Figaro Judith Waintraub, la liberté de la presse s’arrêtera-t-elle bientôt là où commence la lutte contre le dérèglement climatique ? Des députés préparent une proposition de loi visant à bannir le climatoscepticisme du débat public et des médias. L’analyse de Didier Desrimais. Dans La révolte des élites et la trahison de la démocratie paru en 1996 (éditions Champs, collection Essais, 2020. Avec une préface de Jean-Claude Michéa), Christopher Lasch décrivait la déconnexion entre le peuple américain et ses élites, ainsi que le mépris de ces dernières pour « les valeurs et les vertus qui fondaient autrefois l’idéal démocratique ». Insistant sur la détérioration du débat public, il écrivait : « La démocratie demande un échange vigoureux d’idées et d’opinions. Comme la propriété, les idées doivent être distribuées aussi largement que possible. Pourtant, bon nombre des “gens de bien”, selon l’idée qu’ils se font d’eux-mêmes, ont toujours été sceptiques quant à la capacité des gens ordinaires à saisir des problèmes complexes et à produire des jugements critiques. » De plus, regrettait-il, le journalisme moderne affilié à ces élites, après avoir « adhéré à un idéal fallacieux d’objectivité », s’est défini comme but absolu de « diffuser des informations fiables – autrement dit, le type d’information qui tend non pas à promouvoir le débat mais à y couper court ». Les Français subissent depuis des décennies ce type d’information. L’audiovisuel public et la presse mainstream se font le relais d’experts auto-proclamés en matière, par exemple, de climat ou d’immigration – leur expertise reposant en réalité essentiellement sur leur capacité à diffuser sans les discuter des « informations fiables » issues des évangiles du GIEC et du catéchisme immigrationniste de l’ONU et de l’UE. Il y a quelques jours, sur le plateau de 28 minutes d’Arte, Adélaïde Zulfikarpasic, directrice générale de BVA France et enseignante à Sciences Po, a expliqué pour quelles raisons il fallait promouvoir une « convention citoyenne » plutôt qu’un référendum sur le sujet de l’immigration. L’immigration, a-t-elle doctement affirmé, est un « sujet technique » qui « suppose qu’on apporte de la nuance. » – « les Français n’ont peut-être pas l’expertise suffisante pour y répondre ». Autrement dit : les Français sont des buses et moi, super-technocrate en chef, je vais leur expliquer en quoi l’immigration est une chance pour la France, affirmation qui n’appelle aucune contradiction et à laquelle aboutira d’ailleurs une convention citoyenne éventuellement cornaquée par moi-même ou un de mes semblables !

causeur.fr

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Les médias en guerre contre la démocratie ?

Par Camille Galic. Selon L’Alliance pour les Chiffres de la Presse et des Médias (ACPM), la diffusion en 2022/2023 de la presse écrite, quotidienne ou périodique, a encore reculé de 3,8 % par rapport à 2021/2022. Ce qui signifie, commente François Solchaga, qu’« une presse réellement indépendante de l’État et des grands trusts mondialisés semble donc condamnée à terme » puisque, plus que jamais, « son avenir passe par les aides de l’État et par le bon vouloir de groupes industriels ou financiers incorporant la presse (papier et numérique) dans le panel des outils utilisés pour leur communication, leur publicité. Voilà qui n’est guère rassurant pour l’indépendance desdits médias ». Édités par La Documentation française dépendant de la Direction légale et administrative ou DILA elle-même placée sous l’autorité du Secrétaire général du gouvernement (actuellement : l’énarque Claire Landais, née en 1973 et première femme à occuper ce poste stratégique), les Cahiers français, qui ont pour vocation de « comprendre la société, éclairer le débat public », ont justement choisi « Médias et démocratie » comme thème de leur livraison de septembre-octobre 2023 car « une démocratie ne saurait aller sans l’existence d’une information libre ». Certes, mais on peut se demander si l’information est réellement libre quand la loi de 1881 sur la liberté de la presse a été bonsaïsée au cours du dernier demi-siècle par les mutilations qu’ont apportées les lois Pleven (la seule mentionnée en « date-clé » dans les Cahiers français), Gayssot, Lellouche et Perben multipliant à l’infini les catégories de victimes potentielles habilitées à se pourvoir en justice car prétendument attaquées sur les plans racial, religieuse, physique, historique et maintenant sexuel. Et la liberté de la presse est mêmement bafouée quand la Commission paritaire dispensatrice d’aides (colossales dans le cas de Libération, de La Croix ou de l’Humanité dont les dettes ont même été épongées par l’État) en prive les organes mal-pensants dès lors qu’ils comptent trop de pigistes et pas assez de journalistes professionnels dans leur rédaction, qu’ils ne vendent pas leur journal assez cher (cas du défunt quotidien Présent survivant aujourd’hui comme Le Nouveau Présent sur internet) ou de l’hebdomadaire Rivarol croulant sous les procès intentés en vertu des lois susdites.

polemia.com

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Migrants, théorie du genre… la folle semaine de propagande du service public

Chaque semaine, Boulevard Voltaire propose une sélection des meilleurs dérapages de nos chers médias de service public. Militantisme échevelé, mauvaise foi caractérisée, mensonge grossier… Les chaînes et radios d’État ne reculent décidément devant rien pour imposer leur idéologie. La preuve. « Une couverture exacte, équilibrée, complète et impartiale de l’actualité » : voilà ce que promet, solennellement, France Info, dès la première phrase de sa charte déontologique. « Remboursez ! », serait-on tenté de répondre à la chaîne, tant le « journalisme rigoureux, honnête, sans préjugés ou préférences » dont elle se prévaut semble lui manquer. La semaine a commencé sur les chapeaux de roue avec le lancement, le lundi 18 septembre 2023, de « C quoi l'info ? », le JT quotidien de France Info à destination des 12-18 ans. L’objectif : « sensibiliser » les jeunes et les protéger de la « désinformation ». France Télévisions part en guerre contre les « fake news ». Il fallait oser !

bvoltaire.fr

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Revue de presse alternative du 25 septembre 2023

Exercice hebdomadaire qui permet de découvrir d’autres sources d’informations et donc d’autres points de vue

Attaques hybrides contre la Russie : au moment même où la Russie est en train de prendre la main dans le conflit en Ukraine, des points chauds commencent à s’enflammer dans le Caucase et au proche Orient, une zone sensible pour la Russie. Premier point chaud. Un regain de tension dans la guerre Arménie-Azerbaidjan. Un ancien front de guerre hybride en train de se rallumer. Deuxième point chaud. Le retour des manifestations anti gouvernementales et des attaques terroristes en Syrie. Troisième point chaud. En Géorgie ou menaces de coup d’État et propagande anti-russe se font entendre. La guerre froide USA-Chine/Russie : cela faisait un moment que la Chine parlait de rétorsion face aux provocations étasuniennes sans que l’on en voit venir une seule ; L’Europe : alors que les chances de l’Ukraine s’amenuisent face à la Russie, il semble que la Pologne veuille prendre la place de proxy étasunien face à la Russie. Alors, bravade ou paranoïa ? Un peu de systémique pour terminer : un beau texte de Caitlin Johnstone qui relate l’expérience de tout observateur sociopolitique qui cherche à aller jusqu’au bout des choses.

lesakerfrancophone.fr

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ÉCOLOGIE (même si, parfois, il n’y a pas que des zozos !)

« Le consensus du Giec a été fabriqué »

Poids du CO2 dans le changement climatique, de la variabilité naturelle, du consensus (ou pas), effets et contre-effets... Nous avons interrogé deux climatologues. Second volet avec Judith Curry. Ne cherchez pas, vous ne trouverez en France aucun média, à l’exception de Guy Sorman pour Le Point, pour donner la parole ou même citer Judith Curry. Sauf pour la ranger dans le rayon des trumpo-climato-complotistes sans autre forme de procès. Ses pairs reconnaissent en elle une vraie et éminente climatologue, nonobstant des désaccords. Les uns incriminent ses méthodes, d’autres ne lui pardonnent pas d’avoir quitté leur conclave en tenant publiquement une position divergente sur la question du changement climatique et surtout de son évolution. Aux États-Unis où Judith Curry a suivi une longue et distinguée carrière, la climatologue est entendue, écoutée, même si souvent critiquée. En France, rien. Ce qui en dit long non pas tant sur Judith Curry que sur l’état de la presse dans l’Hexagone et l’écho donné ici à la pluralité des opinions. Voir à ce titre la proposition de loi qui se prépare afin d’encadrer la parole et bannir de l’espace public et médiatique tout propos considéré comme climato-sceptique (définition et limites du climatoscepticisme ?). Judith Curry doute quant à l’évolution du climat. A cause de l’incertitude qui pèse sur la variation naturelle, marginalisée par un Giec dont la mission selon elle est d’abord de travailler et valider la responsabilité de l’Homme. A cause aussi de l’incertitude des modèles climatiques. Quelques jours après notre échange, une équipe de chercheurs annonçait vouloir travailler à améliorer ces modèles jugés imprécis. Des États-Unis où elle a accepté d’échanger avec nous par questions-réponses écrites (donc succinctement), la climatologue américaine revient sur le changement climatique et ses incertitudes. Sur ce qu’elle appelle la « fabrication du consensus », qui l’a poussé à quitter ses fonctions universitaires, à la tête du département des sciences de la Terre de l’Institut technologique de Géorgie. Depuis, la scientifique poursuit sa carrière dans le privé. Et vient de publier un livre, Climate Uncertainty and Risk : Rethinking Our Response, où elle invite à repenser la doxa du changement climatique pour sortir de l’impasse. Pour la version originale, en anglais et en accès libre, suivre le lien : [ Climate ] « The IPCC consensus is manufactured ». Question subsidiaire : ses propos nous vaudraient-ils d'être censurés ou dépubliés, comme le laisse croire une proposition de loi en cours d'élaboration visant à bannir de l'espace public et médiatique tout discours climato-sceptique ?

eclaireur.substack.com

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L’écologie transforme les bons-vivants en morts-vivants. Club Zéro, le 1er film qui traite de l’endoctrinement écologique de nos enfants.

C’est Zemmour qui a remis au goût du jour la très belle phrase de Saint Augustin : « On ne peut pas faire le bien jusqu’au mal. ». Il faut effectivement se garder de vouloir faire le bien jusqu’au mal. L’une des manières de faire le bien jusqu’au mal, c’est de vouloir imposer sa manière de voir et de vivre. C’est même de vouloir sauver les autres malgré eux. C’est vous l’avez compris le chemin du totalitarisme. Les totalitarismes sont toujours emprunts de bons sentiments à la base. L’écologie et l’anxiété climatique qu’elle génère chez notre jeunesse, cette désespérance aussi bien professionnelle que culinaire transforme nos enfants non pas en « bon-vivants » mais en « morts-vivants de l’écologie. L’écologie actuelle nous zombifie. Elle rend tout triste. Tout. Une vie de culpabilité et de repentance, une vie où l’échec est permanent puisque l’objectif, sauver la planète est tout simplement inatteignable et impossible à l’échelle individuelle. Ce que vous ferez sera toujours trop peu, toujours trop tard, jamais assez. Cela n’est pas neutre. Cela pousse même à toujours en faire plus, à aller plus loin, à être extrême, et c’est en étant extrême que l’on devient extrémiste. On peut sauver la planète sans punir l’homme. Et c’est l’histoire de ce film de la sélection officielle du Festival de Canne. « Club Zéro », la savoureuse et tragique chronique d’un endoctrinement pour la cause écologique. Dans son nouveau long métrage, Jessica Hausner filme des lycéens qui, sous l’emprise d’une enseignante, décident de modifier radicalement leur alimentation. Le résultat prend littéralement aux tripes.

insolentiae.com

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ÉCONOMIE

Atos : la fuite en avant de Meunier et le bal des prédateurs

Par Marc Endeweld. La polémique enfle sur la situation du groupe informatique. Avec ce nouvel article, retour sur les coulisses du dossier Atos de ces dernières semaines avec des informations exclusives. Étrange situation où la vérité des prix semble comme suspendue. Alors que le marché a durement sanctionné cet été Bertrand Meunier, son président, et son plan Kretinsky de la dernière chance, le président d’Atos continue de rester à son poste contre vents et marées. Et ce, alors qu’une partie des actionnaires ne croient plus au discours de la direction d’Atos et de Bertrand Meunier. Ainsi, depuis août, cinq actionnaires ont saisi l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) pour se plaindre des conditions de l’opération et de l’opacité de la direction d’Atos. Jusque-là très silencieuse, l’AMF me répond par ces mots : « Je vous confirme que nous avons bien reçu des courriers d’actionnaires sur ce sujet. L’AMF étudie avec grande attention l’ensemble des courriers qui lui sont adressés. La communication sur les suites qu’elle donne à ces courriers n’est pas publique car comme je vous l’ai écrit en juillet, l’AMF ne fait aucun commentaire sur les dossiers en particulier. » Aucun commentaire donc, mais on sent poindre une inquiétude… Mais l’offensive la plus frontale contre Bertrand Meunier a surgi la semaine dernière avec la judiciarisation du dossier. Les avocats du fonds Alix PM (basé à Singapour et contrôlé par Hervé Vinciguerra), actionnaire du groupe de services numériques avec 1 million d’actions, ont déposé une plainte contre X pour « corruption active et passive » auprès du Parquet National Financier (PNF). La plainte vise notamment deux dirigeants d’Atos, mandataires sociaux chargés de négocier la cession de Tech Foundations avec Daniel Kretinsky, qui leur a promis dans le même temps un généreux plan d’intéressement pour continuer de travailler avec lui. « L’affaire ne fait que démarrer, ça va donner des sueurs froides à l’establishment », s‘amuse un haut cadre du CAC 40 qui suit le feuilleton Atos avec effarement.

marcendeweld.substack.com

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ÉDUCATION

« L'École fabrique des masses de jeunes violents et incultes »

Interview de Ève Vaguerlant, agrégée et docteur en Lettres modernes, professeur de français depuis une dizaine d'années. Elle a enseigné dans plusieurs collèges et lycées de la région parisienne. Son ouvrage décrit, à travers de nombreuses anecdotes tirées de son expérience ou de celle de ses collègues, les différents problèmes qui minent le système scolaire français : effondrement du niveau, refus de la culture et de la transmission, banalisation de la violence, absence de discipline et de sanctions, ingérences idéologiques, atteintes à la laïcité, pression des parents d'élèves, déni des enseignants et des chefs d'établissement, etc. « J'ai enseigné dans quelques établissements difficiles, mais aussi dans des établissements parfois très tranquilles, très représentatifs des établissements où la classe moyenne laisse massivement ses enfants. Et ce qui est intéressant, c'est de voir qu'on retrouve exactement le même type de problème d'un établissement à l'autre. Évidemment, c'est toujours plus accentué dans les Réseaux d'Éducation Prioritaire (REP), mais il y a un continuum, c'est le même type de problème », souligne Ève Vaguerlant. « Les enfants ne sont pas à l'abri des dérives que je dénonce dans les établissements dits "tranquilles", c'est faux et c'est cela dont les gens ne se rendent pas compte. Ils ont l'impression qu'à partir du moment où ils ont réussi à éviter à leur enfant le collège de ghetto, entre guillemets, il recevra une instruction satisfaisante, ce n'est pas vrai », ajoute-t-elle. « On peut toujours trouver des refuges, mais il faut appartenir à une certaine élite. Lorsque l'on est quelqu'un de normal, quelqu'un de la classe moyenne, à moins d'avoir un enfant brillantissime on ne pourra pas trouver de réels refuges pour lui. Ces refuges sont vraiment rares, et ils vont devenir de plus en plus coûteux car il y en aura de moins en moins », poursuit Ève Vaguerlant. Une situation « profondément injuste » dont l'enseignante ne se satisfait pas : « Je défends la méritocratie, l'exigence, la sélection, certes, mais tout le monde a droit à une instruction satisfaisante. La France, dans le passé, a su assurer ça à la nation. Nous avons besoin d'un peuple très largement instruit. Nous ne pouvons pas nous en sortir avec une toute petite élite instruite et cultivée qui fera tourner le pays pendant que les autres partent à la dérive. » Pour Ève Vaguerlant, l'École est également le théâtre d'une banalisation particulièrement alarmante de la violence et « beaucoup d'élèves n'interagissent désormais plus qu'à travers les coups et l'insulte ». Des violences qui ne sont « absolument plus perçues comme telles par les élèves » et qui sont rarement sanctionnées par le personnel éducatif, favorisant le développement d'un sentiment d'impunité. « On leur apprend l'impunité, on leur apprend cette culture de la victimisation où rien n'est jamais de leur faute, ils ne savent pas s'excuser quand ils font quelque chose de mal, il n'y a jamais de sanction qui tombe pour leur faire comprendre qu'ils ont fauté, observe Ève Vaguerlant. Nous produisons des masses de jeunes qui ne connaissent que la violence comme mode d'expression, c'est extrêmement inquiétant pour notre société tout entière », poursuit l'enseignante. Une violence endémique qui est aussi le produit du manque d'instruction des élèves et de leur incapacité à s'exprimer correctement.

Un prof ne devrait pas dire ça. Choses vues et choses tues dans l'éducation nationale, par Ève Vaguerlant. L'Artilleur, 2023.

epochtimes.fr

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Le harcèlement, c'est maintenant !

Va-t-on laisser les élèves remplir une auto-évaluation de harcèlement ? Conditionnement qui rappelle les auto-attestations de sortie durant la Covid et sacre l'auto-déresponsabilisation de l'Etat. L'idéal ne serait-il pas de pucer tous les élèves, de leur greffer un micro dans le cuir chevelu et une caméra dans le sinus dès l'entrée en CE2 ? Allez, caméra-piéton pour tout le monde durant la récré, comme les flics ! Les souffre-douleurs, les têtes de turcs ont toujours existé, et existeront toujours. Les enfants sont cruels parce que l'empathie comme moyen de réguler son comportement prend des années à maîtriser. Certains n’y parviennent d’ailleurs jamais. Ainsi, quand faillissent de hauts fonctionnaires et ceux qui les servent, dont le rôle est aussi d’encadrer les rapports entre élèves et de s’assurer que l’école soit un sanctuaire où les vicissitudes du monde extérieur ne viennent pas troubler l’apprentissage, on fait porter le chapeau aux marmots. A eux de s’auto-évaluer, apex de l’utilitarisme. Et qui donc dépouillera, exploitera ces « auto-évaluations » ? McKinsey ? Une intelligence artificielle ? Quand un État inapte mais intervenant dans tout est incapable de présider à la résolution de bagarres de cour d'école, comment pourrait-il endiguer la montée continue de la violence dans la société, s’attaquer à la pauvreté qui touche aujourd’hui plus de 20 % des Français qui ne font pas trois repas par jour ou éviter qu’un conflit meurtrier comme celui en Ukraine, aisé à prévenir, ne survienne ? Cet État est-il encore un État ?

eclaireur.substack.com

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Appel à candidature – référent Inclusion et lutte contre les discriminations

Voici dans son intégralité l’appel à candidature recherchant un référent pour l’inclusion et la lutte contre les discriminations envoyée au personnel de l’université du Mans par son président Pascal Leroux. Et on nous dit que les universités n’ont plus d’argent pour payer correctement les enseignants et en recruter...

Mission Inclusion et Lutte contre les discriminations

Dans le cadre général du droit de la non-discrimination prévu par la loi n°2008-496 du 27 mai 2008, par les articles L. 131-1 et suivants du code général de la fonction publique ainsi que par les articles 225-1 et suivants du code pénal, et dans le souhait d’une démarche qualité, l’Université du Mans souhaite nommer une personne référente en charge de la mission Inclusion et Lutte contre les discriminations.

Mission

La personne référente veillera à :

-           Décliner les plans nationaux en matière d’inclusion des étudiants et des personnels en situation de handicap, notamment en lien avec les référents de l’Université du Mans ;

-           Décliner les plans nationaux de lutte contre la discrimination, notamment en lien avec les chargés de mission de l’Université du Mans ;

-           Préparer et recueillir les éléments nécessaires à l’évaluation de la politique nationale du handicap et de celle de l’établissement ;

-           Établir un système de promotion de l’Égalité au sein de l’Université du Mans en étroite collaboration avec la chargée de mission Égalité du genre de l’établissement et la cellule V2S (Violence Sexuelle et Sexiste) ;

-           Coordonner la mise en place d’une Charte pour la promotion de l’Inclusion ;

-           Impulser et coordonner l’ensemble des actions des volets « étudiant » et « agent » de la stratégie handicap de l’établissement (schéma directeur handicap), en étroite collaboration avec les correspondants handicap de l’Université ;

-           Proposer des formations et des actions de sensibilisation sous le format adéquat et approprié selon les différents usagers (personnels enseignants, chercheurs, étudiants, personnels administratifs) ;

-           Coordonner les différentes actions conduites en ce sens au sein de l’Université du Mans ;

-           Mettre à disposition de la communauté universitaire des ressources sur la prévention et la répression des propos et actes de discrimination ;

-           Être l’interlocutrice et la personne référente pour tout étudiant ou agent se trouvant confronté à une situation de racisme, d’antisémitisme, d’homophobie et transphobie ou toute autre discrimination ;

-           Être la garante de la bonne exécution des articles 225-1 à 225-4 du code pénal en matière de lutte contre la discrimination ;

-           Se rapprocher, en tant que Référente, des institutions utiles à cette mission et à son extension (DILCRAH, Défenseurs Des Droits de la Sarthe et de la Mayenne...) et contribuer de ce fait au partage des pratiques et des connaissances auprès des partenaires ;

-           Proposer des mesures de prévention et de correction pour les situations présentant un risque juridique ;

-           Apporter un appui dans la mise en place de nouvelles procédures.

Responsabilités et obligations

La personne référente devra proposer une feuille de route afin de tracer un plan clair lui permettant d’atteindre les objectifs fixés.

Elle devra rendre compte régulièrement et au moins une fois par an de sa mission auprès du Président de l’Université et du Directeur Général des Services. Cette mission exigera objectivité et respect du caractère confidentiel des échanges.

Moyens

Pour la bonne mise en œuvre de sa feuille de route, la personne référente pourra s’appuyer sur les services/directions de l’Université du Mans, y compris sur la Direction de la Communication pour ses actions de promotion et de communication.

Elle pourra bénéficier de formations complémentaires sur demande motivée et justifiée. Fait au Mans, le

Le Président de l’Université

Le Mans Université

Avenue Olivier Messiaen 72085 Le Mans CEDEX 9 – 02 43 83 30 00 www.univ-lemans.fr

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ÉNERGIE

La saga du nucléaire français : des années Boiteux aux débats actuels

Marcel Boiteux (photo), l’économiste légendaire derrière le programme nucléaire français, nous a récemment quittés. Mais son héritage et les défis de l’énergie atomique restent au cœur des débats. Le 6 septembre dernier, Marcel Boiteux nous quittait. Cet académicien était l’un des économistes les plus respectés au monde, un héros français. Cette triste nouvelle n’a pratiquement pas transpiré dans les médias grand public. Quelle honte ! Marcel Boiteux était un vrai intellectuel, un normalien qui avait fait ses classes lors des campagnes d’Italie et de France de la Seconde Guerre mondiale, ce qui forge plus sûrement un homme d’exception que l’ENA ou la carrière médiatique de nos raisonneurs en chambre. C’était l’époque où, avec le général de Gaulle, on avait compris très tôt l’importance de l’énergie pour la prospérité d’une nation, et l’impérieuse nécessité de la rendre le plus possible indépendante des aléas internationaux. Sous l’impulsion de politiques clairvoyants, une équipe d’ingénieurs et de hauts fonctionnaires talentueux conçut un programme d’envergure, comprenant le nucléaire, mais aussi l’hydraulique pour encaisser la variabilité de la consommation. L’hydraulique avait d’ailleurs un autre but : la régulation des cours d’eau et l’irrigation. On oublie que c’est à cette époque que ces travaux transformèrent le désert provençal en Eldorado maraîcher. La suite prévoyait encore plus d’indépendance, avec les surrégénérateurs du programme Phénix.

contrepoints.org

https://www.contrepoints.org/2023/09/25/464085-la-saga-du...

ESPAGNE

Le destin de l’Espagne, dans les mains du Roi Felipe VI

Comme je l’appréhendais et l’indiquais dans ma précédente chronique, le deuxième tour de la tentative d’investiture d’Alberto Nuñez Feijoo, Président du Parti Populaire, soutenu par Vox et quelques députés régionalistes de droite, s’est soldé par un nouvel échec. Ce deuxième scrutin qui ne requérait que la majorité relative, a connu le même score que le précédent, 172 voix pour le bloc des droites, contre 178 voix pour la gauche, l’extrême gauche, les séparatistes catalans et basques et les indépendantistes de Catalogne (Junts : 7 députés). (Le regroupement « Frankenstein » selon l’analyse d’un commentateur espagnol avisé). Désormais, le Roi va reprendre ses consultations avec les représentants de tous les partis ayant un groupe aux Cortès, pour désigner éventuellement un autre prétendant, qui ne pourrait être que Pedro Sanchez, le leader du PSOE, si tant est que le Roi fasse une désignation.

synthesenationale.hautetfort.com

http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2023/09/2...

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ÉTATS-UNIS

Seymour Hersh : un an de mensonges sur la destruction de Nord Stream

Par Seymour Hersh. L’administration Biden n’a reconnu ni sa responsabilité dans l’attentat à la bombe contre le gazoduc, ni l’objectif véritable du sabotage. Je ne connais pas grand-chose aux opérations secrètes de la CIA —aucun non-initié ne peut le prétendre— mais je sais que l’élément essentiel de toute mission réussie est le déni total. Les hommes et les femmes américains qui se sont déplacés, sous couverture, à l’intérieur et à l’extérieur de la Norvège pendant les mois qu’ont duré la planification et l’exécution de la destruction de trois des quatre gazoducs Nord Stream dans la mer Baltique il y a un an n’ont laissé aucune trace —pas le moindre indice de l’existence de l’équipe— si ce n’est la réussite de leur mission. Pour le président Joe Biden et ses conseillers en politique étrangère, il était primordial de pouvoir nier l’existence de l’équipe. Aucune information importante sur la mission n’a été enregistrée sur un ordinateur : tout a été tapé sur une machine à écrire Royal ou peut-être sur une Smith Corona avec une ou deux copies carbone, comme si Internet et le reste du monde en ligne n’avaient pas encore été inventés. La Maison Blanche était isolée des événements qui se déroulaient près d’Oslo ; les divers rapports et mises à jour en provenance du terrain étaient directement transmis au directeur de la CIA, Bill Burns, qui était le seul lien entre les planificateurs et le Président qui a autorisé la mission à avoir lieu le 26 septembre 2022. Une fois la mission achevée, les documents dactylographiés et les carbones ont été détruits, ne laissant ainsi aucune trace physique —aucune preuve à déterrer plus tard par un procureur spécial ou un historien présidentiel. C’est en quelque sorte le crime parfait. […] L’administration Biden a fait sauter les gazoducs, mais cette action n’avait pas grand-chose à voir avec la victoire ou l’arrêt de la guerre en Ukraine. Elle résultait de la crainte de la Maison Blanche de voir l’Allemagne hésiter et se détourner du gaz russe, et de voir l’Allemagne, puis l’OTAN, pour des raisons économiques, tomber sous l’emprise de la Russie et de ses ressources naturelles étendues et peu coûteuses. C’est ainsi qu’est née la crainte ultime : que Washington perde sa primauté de longue date en Europe occidentale.

seymourhersh.substack.com

https://lecridespeuples.fr/2023/09/28/seymour-hersh-un-an...

Les illusions sur l’Afghanistan aveuglent les États-Unis sur le dossier Russie-Ukraine

À l’occasion du deuxième anniversaire du retrait de Kaboul, si Washington oublie les leçons de la guerre, ses erreurs risquent d’être répétées. Nous devrions nous pencher sur les leçons de ce désastre pour la stratégie américaine dans d’autres pays. Si le cas de l’Afghanistan est par nature unique, les erreurs et les échecs de Washington reflètent des schémas plus larges et plus profonds – et des pathologies – dans l’élaboration des politiques et la culture politique des États-Unis. Si l’on n’y remédie pas, ils conduiront à d’autres désastres à l’avenir. Pourtant, la plupart des grands médias et des groupes de réflexion traitent le souvenir de la guerre américaine en Afghanistan non pas comme une source de réflexion, mais comme un embarras à oublier le plus rapidement et le plus complètement possible. Cette approche est parallèle à celle adoptée par le courant dominant américain à l’égard de la mémoire du Viêtnam – et le résultat a été le désastre de l’Irak. L’un des aspects les plus étonnants du débat américain – pour le nommer ainsi – avant l’invasion de l’Irak, a été l’absence générale de considération, ou même de mention, de ce que l’expérience du Viêtnam aurait pu enseigner. Aujourd’hui, ce refus de tirer des leçons s’applique surtout à l’engagement des États-Unis en Ukraine.

Responsible Statecraft, Anatol Lieven

https://www.les-crises.fr/les-illusions-sur-l-afghanistan...

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La scandaleuse publicité américaine pour augmenter le soutien à la guerre

Le groupe « Républicains pour l’Ukraine » dirigé par Bill Kristol a publié une publicité télévisée pour doper le soutien du Parti républicain à la guerre par procuration de Washington contre la Russie. Elle est honnête sur le véritable objectif de cette guerre : faire progresser les intérêts stratégiques américains en utilisant les Ukrainiens comme chair à canon. La fin justifie les moyens. Il n’y a plus de considération morale, ou humanitaire, seul comptent les intérêts supposés. Le cynisme ne se cache pas, il s’affiche. Voici une transcription : « Lorsque l’Amérique arme l’Ukraine, nous obtenons beaucoup pour peu. Poutine est un ennemi de l’Amérique. Nous avons utilisé 5% de notre budget de défense pour armer l’Ukraine, et avec cela, ils ont détruit 50% de l’armée de Poutine. Nous avons fait tout cela en envoyant des armes que nous avions en stock, pas nos troupes. Plus l’Ukraine affaiblit la Russie, plus elle affaiblit également son allié le plus proche, la Chine. L’Amérique doit se montrer forte face à ses ennemis. C’est pourquoi les républicains du Congrès doivent continuer à soutenir l’Ukraine. » Vidéo.

brunobertez.com

https://brunobertez.com/2023/09/25/la-guerre-en-ukraine-n...

FRANCE

Comment la culture européenne a perdu la bataille culturelle

Le Grand Remplacement est désormais achevé ! Wamdoulila ! Car la culture européenne a bel et bien perdu la bataille culturelle… Écoutez-vous parler. Ecoutez vos gamins parler. « Frères ». « Ma sœur ». Nous sommes devenus des immigrés. Même le plus invraisemblable rouquemoutte de Ploudalmézouille parle comme « eux ». Se dandine comme « eux ». Chaloupe. Et fait des trucs avec ses doigts à l’arrêt de bus pour faire « genre ». Pas une photo de groupes où tu ne vois pas ces signes de connards sortis des gangs amerloques. Personne n’y comprend rien mais ça fait « style ». « Cool ». Et les tags sur les murs. Et le rap de merde. Les fringues ! L’attitioude ! L’autre fois, j’étais au Mc Do de Carhaix, des jeunes avec des bonnes têtes de Le Bihan par chez nous étaient capuches sur la tête, démarche dandinante, à causer fort avec un accent sorti de la mosquée de Bondy. Et wagana wagana. Et lawadada. Le RER D terminus Poher ! Tiens, pour parler des actualités, écoutez bien ce délicat langage de la fameuse mère qui a défendu son fils harcelé à l’école de Boissy Saint-Léger. Tellement féminin. « Un seul qui veut l’approcher, j’l’encule devant l’école. » Vidéo à l’appui !

Anne-Sophie Hamon

https://www.breizh-info.com/2023/09/28/224996/comment-la-...

Sortir du système des prix de l’électricité actuel et lutter contre l’Allemagne

Emmanuel Macron a promis ce lundi que l’Etat maîtrisera bientôt les prix de l’électricité, alors que ceux-ci restent anormalement hauts sur les marchés. Paris souhaite que les tarifs reflètent davantage les coûts de production du parc nucléaire tricolore, qui représente 70 % du mix électrique du pays. Alors que les négociations patinent à Bruxelles, l’exécutif se dit prêt à légiférer à l’échelle nationale. Il doit toutefois faire face aux réticences du PDG d’EDF, avec qui les tensions se sont intensifiées ces derniers jours. Au point qu’un ultimatum lui a été lancé. La France va-t-elle administrer les prix de son électricité, à travers une économie totalement régulée par l’Etat, plutôt qu’assujettie aux lois du marché ? Si l’on en croit le discours d’Emmanuel Macron en conclusion du Conseil de planification écologique, ce lundi 25 septembre, le gouvernement compte « reprendre le contrôle » de ce tarif, afin qu’il soit « soutenable » pour les entreprises et les ménages. S’affichant maître en son royaume, le chef de l’Etat a même promis d’« annoncer en octobre » ces nouveaux prix, afin de mettre l’Hexagone « dans une situation favorable et compétitive au niveau européen ». Fini, donc, les envolées des factures réfrénées par un bouclier tarifaire versé aux frais du contribuable ? Dans cette optique, l’exécutif planche en tout cas sur une loi, « qui a vocation à englober l’ensemble des sujets de programmation énergie climat et le sujet relatif à la régulation des prix de l’électricité », précise l’entourage d’Agnès Pannier-Runacher, la ministre de la Transition énergétique. Cette loi, dont la dénomination ne semble pas encore avoir été fixée, doit être présentée en conseil des ministres d’ici la fin de l’année. Le gouvernement français semble donc déterminé à légiférer à l’échelle nationale, sans attendre la mise en œuvre de la réforme du marché à l’échelle des Vingt-Sept, prévue pour 2024. « On souhaite évidemment un accord européen sur la réforme du marché [de l’électricité, ndlr]. Mais, si nécessaire, le gouvernement fera ce qui est indispensable pour s’assurer que les consommateurs bénéficient de la compétitivité [du parc nucléaire français, ndlr], comme évoqué par le Président », pointe le cabinet de la ministre. Le but : payer une électricité « proche des coûts de production des centrales » du pays, en profitant de l’atout français du nucléaire, aujourd’hui « compétitif » grâce à un prix de revient autour de « 60-70 euros le mégawattheure (MWh) », glisse-t-on à l’Elysée. « Parce que nous avons nationalisé EDF, parce que nous avons une chance qui est notre base installée qui est le nucléaire », avait insisté lundi Emmanuel Macron. Vont-ils y arriver ?

latribune.f

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Emmanuel Macron et Charles III : le vassal reçoit le suzerain

Par Michel Geoffroy. Grande nouvelle : le roi Charles III est en visite officielle en France. Les médias ne nous parlent que de cela : combien y aura-t-il de couverts au dîner officiel, que mangeront les altesses, que vont-elles visiter, etc. Bref, comme toujours, les médias de grand chemin nous « informent ». Mais ils évitent de poser la seule question qui importe : que nous apporte vraiment cette visite ? On sait en effet depuis l’enfance que 0 + 0 = la tête à Toto, c’est-à-dire zéro. La rencontre officielle de Charles III et d’Emmanuel Macron, c’est la rencontre de deux impuissances : elle ne débouchera donc sur rien, sinon un énième spectacle politico- médiatique. Et une occasion pour Emmanuel Macron de faire croire qu’il compte encore sur la scène internationale puisqu’il parle anglais. Du spectacle, donc, à l’usage des Français.

Le roi n’est qu’une belle marionnette. C’est le prototype du monarque progressiste qu’aime tant la gauche : celui qui laisse les autres – riches, partis et lobbies – gouverner et qui ne peut rien empêcher. Il a de belles mains, car il n’a pas de mains.

Macron n’a prise sur rien. Parce que la France, devenue l’homme malade de l’Europe, a perdu toute crédibilité, ne joue plus son rôle de puissance d’équilibre dans le monde et n’est plus leader en Europe, rôle dévolu désormais à l’Allemagne. Parce que la diplomatie d’Emmanuel Macron est à la fois brouillonne et enfantine : il a réussi à se brouiller avec à peu près tout le monde pour des broutilles, tout en s’alignant en tout sur l’Allemagne, l’UE, l’Ukraine et l’OTAN au mépris des intérêts français, comme sur le marché européen de l’énergie par exemple. Et il assiste, impuissant, à la perte d’influence de la France en Afrique, qu’il a lui-même contribué à accélérer par ses gaffes. Emmanuel Macron n’a enfin prise sur rien parce qu’au sein de l’UE les gouvernants visibles ne sont pas ceux qui prennent les vraies décisions. Son seul pouvoir – et c’est en fait la mission que lui a donnée l’oligarchie – est de réprimer et de censurer les Français pour leur imposer ce dont ils ne veulent pas : toujours plus d’immigration, toujours plus d’écologie punitive, toujours plus de désindustrialisation et de pauvreté, toujours plus de guerre en Europe, toujours plus de pouvoirs pour la Commission européenne, toujours plus d’atlantisme.

La Super-classe mondiale contre les peuples, La Nouvelle guerre des mondes, Bienvenue dans le meilleur des mondes, par Michel Geoffroy.

polemia.com

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Élections sénatoriales de 2023 : stabilité à droite, revers macroniste et retour du RN…

Le Rassemblement national refait surface au Sénat, tandis que les macronistes essuient de lourdes pertes. La droite, bien ancrée, conserve sa majorité. Comme nous vous l’avions annoncé, les élections sénatoriales n’ont pas bouleversé les grands équilibres de la Haute Assemblée dominée par la droite et le centre, et les difficultés des macronistes, dans un scrutin marqué par le retour du Rassemblement national, avec trois élus. Ils étaient 119 à se représenter parmi les 170 sénateurs sortants. La grande majorité ont été réélus. Au total, 80 % des candidats à leur réélection conservent leur siège au palais du Luxembourg, qui s’est par ailleurs légèrement féminisé, avec quatre sénatrices supplémentaires, et rajeuni en passant pour la première fois sous la barre des 60 ans. 78 000 grands électeurs étaient appelés, dimanche 24 septembre, à renouveler 170 sièges de sénateurs, dans 38 départements métropolitains (du numéro 37 au numéro 66), et les départements d’Île-de-France ; six territoires d’Outre-mer (Guadeloupe, Martinique, La Réunion, Mayotte, Saint-Pierre-et-Miquelon, et la Nouvelle-Calédonie) ; ainsi que 6 des 12 sièges de sénateurs représentant les Français établis hors de France.

contrepoints.org

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SNCF, à nous de vous faire préférer la voiture !

Notre collaboratrice Céline Pina raconte comment elle en est arrivée à perdre le prix du billet de train qu’elle avait acheté pour préférer sa puissante berline, à cause de l’organisation erratique de nos transports ferroviaires. Coup de gueule. « Dimanche dernier, pour la première fois de ma vie, je suis descendue d’un train pour prendre ma voiture. J’ai perdu le prix du billet Aller/Retour (TER non remboursable). J’ai pris cette décision car je ne me voyais faire 4h de trajet dans des conditions indignes et dangereuses. La prochaine étape pour la SNCF, c’est le tiers-monde près de chez vous, avec les passagers sur le toit. En effet, c’est le cas tous les vendredis et dimanche : le train pour Lyon au départ de Paris-Bercy est pris d’assaut. Les TGV pratiquant des tarifs d’usuriers, les gens voyagent de plus en plus en TER. Donc cela fait au moins deux ans (pour ce que j’ai pu constater) que la SNCF sait que certains jours, certains trains roulent sans assurer le minimum de sécurité et de confort à ses clients. Là je n’étais pas à gare de Bercy, mais quelques arrêts après. Dans « les territoires », comme disent les communicants et politiques parisiens. Et la situation était pire encore. Le train était déjà bondé, c’était l’avant dernier TER de la journée, les gens tentaient de forcer le passage, les esprits s’échauffaient, mais de toute façon, dans le train, tout le monde était déjà debout, dans les couloirs, au niveau des entrées et certains venaient de faire déjà 1h30 de trajet le nez écrasé contre la porte. Il en restait 4 pour atteindre Lyon. »

causeur.fr

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GAFAM / IA

Michel Desmurget : « La lecture, une machine à fabriquer de l'intelligence »

Dans son dernier ouvrage, Michel Desmurget, docteur en neurosciences et directeur de recherche de l'INSERM, révèle des informations capitales sur les vertus du livre. Auteur de deux ouvrages essentiels, TV Lobotomie : La Vérité scientifique sur les effets de la télévision, Max Milo Éditions, 2012, et La Fabrique du crétin digital. Les dangers des écrans pour nos enfants, Éditions du Seuil, 2019, il récidive avec un nouvel opus qui reprend ses deux précédents livres de l’autre côté de la réflexion. Entretien avec Natacha Polony.

Faîtes-les lire. Pour en finir avec le crétin digital, par Michel Desmurget. Éditions du Seuil, 2023.

tv.marianne.net

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GÉOPOLITIQUE

Macron ridiculisé au Niger, l’armée française expulsée

Par Pierre Boisguilbert. Mais où iront-ils ? Sans doute pas tout de même à Lampedusa. Mais voilà que dans les migrants fuyant les conflits il y a maintenant l’armée française au Niger. On pourrait presque en sourire, mais ce retrait est une gifle après d’autres, elle est de plus la seule vraie annonce de l’entretien du président Macron. On l’a noyée dans un entretien haché, confus, sans véritable colonne vertébrale, devant le regard parfois étonné de Laurent Delahousse et le sourire narquois permanent et assez pénible d’Anne-Claire Coudray. L’important, la victoire des putschistes sur la France, a été traité en quelques secondes. Et pourtant on allait voir ce que l’on allait voir, on allait rétablir le président élu au nom de la démocratie et remettre au pas les mutins grâce à nos amis africains de la CEDEAO. En fait, tout cela a fait pschitt, comme aurait dit un président du temps de la Françafrique. Alors qu’il martèle depuis des semaines que seul le président Mohamed Bazoum, renversé fin juillet par des militaires, représente « l’autorité légitime » au Niger, Macron a annoncé, dimanche 24 septembre, le retour « dans les prochaines heures » de l’ambassadeur de France à Niamey, Sylvain Itté, dont les putschistes demandaient le départ. Notre ambassadeur a dû se nourrir de rations militaires alors que nos militaires étaient littéralement assiégés dans leur ambassade par une population. Le chef de l’État a ajouté que les troupes françaises quitteraient également le pays : « Nous mettons fin à notre coopération militaire avec le Niger. » Les 1 500 militaires français présents sur place partiront « dans les semaines et les mois qui viennent », et leur retrait sera totalement achevé « d’ici à la fin de l’année », a-t-il assuré. On verra bien. Les putschistes ont gagné, Macron est une fois de plus ridiculisé et avec lui la France sur la scène internationale.

polemia.com

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Grande-Bretagne

« Cruella Braverman », la ministre britannique qui pense que la Convention de Genève sur les réfugiés n’est plus adaptée à l’époque

Elle n'est pas non plus friande du « multiculturalisme », et n'a pas honte de le dire.

La ministre de l’Intérieur britannique, Suella Braverman, a défrayé la chronique cette semaine, lors d’un discours donné à Washington DC sur l’immigration, qu’elle a qualifiée de « défi existentiel » pour l’Occident. « La migration illégale et incontrôlée » constitue « un défi existentiel pour les institutions politiques et culturelles de l’Occident ». Cette vérité archi-simple, que la plupart de nos politiques ne veulent pas reconnaître et qu’ils ont même peur d’évoquer, est sortie de la bouche de la ministre de l’Intérieur britannique Suella Braverman, cette semaine. Ses propos francs ont provoqué l’ire de bon nombre de ses opposants en Grande-Bretagne, ainsi que d’artistes, surtout lorsqu’elle a remis en cause la Convention relative au statut des réfugiés – en accord avec son gouvernement. Dans son discours donné le mardi 26 septembre, au think tank conservateur, American Entreprise Institute, à Washington DC, elle a enchaîné en exprimant une autre vérité qui devrait aller de soi : le « dogme du multiculturalisme » est un échec car il « n’oblige nullement les nouveaux arrivants à s’intégrer » et « il permet à des gens de venir s’installer dans notre société et d’y vivre une vie parallèle ». La conclusion qu’elle en a tirée est que les démocraties occidentales devraient remettre en cause et réviser les traités internationaux qui empêchent les nations de maîtriser leurs frontières : « Les politiques et les leaders d’opinion sont dans l’obligation de demander si la Convention relative au statut des réfugiés, et la façon dont elle a été interprétée au fil du temps par les tribunaux, est adaptée à notre époque moderne. Ou si elle a besoin d’être réformée ».

causeur.fr

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Hongrie

Comprendre la stratégie hongroise. Le livre de Balázs Orbán publié en français

Ce texte est la préface de l’édition française de The Hungarian Way of Strategy de Balázs Orbán, qui est sorti le 28 septembre grâce à la collaboration de l’éditeur La Nouvelle Librairie. Une préface signée Thibaud Gibelin que nous vous proposons de découvrir ci-dessous. Au printemps 2010, en Hongrie, une coalition de droite a remporté une victoire massive aux élections législatives. S’agissait-il d’un simple épisode électoral en marge de l’Occident dépolitisé ? Certainement pas. Il s’agit d’un changement d’époque pour la Hongrie et de l’affirmation, depuis le centre de l’Europe, d’une nouvelle pensée politique de dimension continentale. Le Fidesz et ses alliés obtiennent une majorité des deux tiers au Parlement, ce qui permet l’adoption, l’année suivante, d’une nouvelle constitution, pierre angulaire de l’État post-libéral qui reste à nommer. Pour Viktor Orbán, président du Fidesz et leader du camp national-conservateur, c’est une revanche éclatante. Premier ministre de 1998 à 2002, il a révisé son projet politique pendant huit ans sur les bancs de l’opposition. Il n’est plus le jeune dissident anticommuniste ou le néophyte des années 1990, mais un chef d’Etat doté d’une vision politique mûre et d’une stratégie forgée par l’étude et l’expérience. Depuis 2022, le Fidesz a effectué son quatrième mandat consécutif avec une majorité constitutionnelle des deux tiers au Parlement. Ces succès électoraux répétés en font l’expression démocratique de la Hongrie contemporaine et ouvrent la voie à une alternative au modèle libéral en crise. Au fil des ans, la Hongrie a donné l’exemple d’un développement national en rupture avec les normes européennes actuelles. Le droit est un complément de la souveraineté politique. Le développement économique du pays élargit la marge de manœuvre des autorités étatiques. L’identité nationale est célébrée avec enthousiasme et méthode dans le cadre de la civilisation européenne. La famille traditionnelle est protégée. Et pourtant, la Hongrie est membre de l’Union européenne (UE), avec une multitude d’engagements internationaux qui pèsent sur elle. Quels sont les secrets de la stratégie hongroise ? Le livre de Balázs Orbán (sans lien de parenté avec Viktor Orbán), La stratégie à la hongroise, les révèle.

Comprendre la stratégie hongroise, par Balázs Orbán. Préface de Thibaud Gibelin. La Nouvelle Librairie, 2023.

breizh-info.com

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IMMIGRATION / ISLAM

Attentat de Magnanville : L’étrange face à face entre l’accusé et son épouse qu’il n’avait jamais vue

Par Olivia Dufour. Le procès de l’attentat de Magnanville, qui a coûté la vie à deux policiers, en 2016 s’est ouvert lundi devant la cour d’assises spécialement composée de Paris. L’audience a été marquée par un moment inédit dans les annales judiciaires. Cheveux longs et barbe noire, polo clair, Mohamed Lamine Aberouz est accoudé sur le rebord du box immense de la salle Voltaire, au palais de justice de Paris, où il comparait seul pour répondre de complicité dans l’attentat de Magnanville. Le 13 juin 2016 au soir, Jean-Baptiste Salvaing, commandant de police aux Mureaux a été poignardé à mort alors qu’il rentrait chez lui, ainsi que sa compagne également policière, Jessica Schneider, assassinée dans leur maison, sous les yeux de leur enfant âgé de trois ans. Simplement parce qu’ils étaient policiers et qu’un homme avait décidé qu’ils devaient mourir au nom de l’État islamique (EI). L’auteur, Larossi Aballa, retranché sur les lieux, est abattu à minuit par la police. Comme souvent dans les affaires de terrorisme, on juge les seconds couteaux, ceux qui ont participé à la commission des faits en aidant à les préparer. Ici, le second couteau est seul dans le box. L’accusé crie son innocence. C’est la fin de la première journée d’audience, le dernier témoin est sur le point d’entrer dans la salle. Il s’agit de J.C. l’épouse de l’accusé. Elle s’avance vers la barre, vêtue d’un ample et long vêtement vert qui l’enveloppe tout entière, ne laissant apparaitre que ses mains, nues, et l’ovale de son visage. Même son menton est dissimulé. Le moins que l’on puisse dire, c’est que son apparition ne va pas aider la défense. Si le fait d’être très religieux n’implique pas nécessairement d’approuver les actions violentes, loin de là, la stratégie dans ce genre de dossier consiste toujours à minimiser le plus possible l’adhésion à la religion de l’accusé parce que, chez ceux qui passent à l’acte, les deux sont liés. S’ensuit un dialogue ahurissant, en français dans le texte ! Le voici.

actu-juridique.fr

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Serrer la main aux femmes, manipuler du porc et ne pas faire la prière lors de son travail… Mohamed Lamine Aberouz affirme lors du procès de l’attentat de Magnanville que l’islam est incompatible avec la France

Mohamed Lamine Aberouz, jugé devant la cour d’assises spéciale de Paris pour complicité présumée dans l’assassinat de deux policiers à Magnanville (Yvelines) le 13 juin 2016, a estimé mardi 26 septembre que l’islam n’était « pas compatible » avec la France. (…) « La seule période où j’ai été heureux dans ma vie, c’est quand j’étais en Mauritanie », dit-il. Contraint de revenir en France en 2011 après l’arrestation de son frère aîné, Charaf-Din Aberouz, interpellé au Pakistan alors qu’il comptait rejoindre un camp d’entraînement d’Al-Qaïda, Mohamed Lamine Aberouz ne rêve aujourd’hui que de repartir en Mauritanie. « Ce projet ne m’a jamais quitté. Mon idéal est de vivre dans un pays islamique où je pourrais m’épanouir », souligne-t-il. (…). Avec la vidéo de l’émission de CNews dans laquelle Charlotte d’Ornellas nous trace le portrait M. L. Aberouz, qui clame malgré tout son innocence…

fdesouche.com

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Migrants : le pape est-il complètement au sud ?

« L'Église n'est pas une douane », s'exclama le pape François à Marseille. La phrase, sans figurer dans son discours, résonna dans sa bouche sur les murs du Pharo comme un cri du cœur lancé aux évêques de la Méditerranée mais aussi à Emmanuel Macron et à Gérald Darmanin. L'aphorisme remua-t-il une opinion ballottée entre la mâchoire d'Antoine Dupont et l'OM écrasée au Parc des Princes ? Pas sûr, d'autant que le président de la République s'empressa de clore le sujet migratoire dès le lendemain soir au JT en disant que « nous faisons notre part » et qu' « on ne peut pas accueillir toute la misère du monde ». Cette séquence, et c'est un comble, permit au locataire de l'Élysée de passer pour un chef plus modéré que le monarque catholique. Le revirement de figures de gauche sur l'immigration, sujet bientôt débattu à l'Assemblée, accrut cette impression de sagesse retrouvée : sur le plateau de C ce soir, Jacques Attali fit un plaidoyer pour les frontières extérieures et Bernard Kouchner déclara sur Radio J qu'« on ne peut pas simplement ouvrir les portes ». À neuf mois des élections européennes, alors que l'UE discute du pacte sur la migration et l'asile, un sondage réalisé par Confrontations Europe montre que 50 % des Français sont hostiles à l'immigration légale non européenne. On ne parle même pas des clandestins. C'est dire si le pape stupéfie quand il invite à « élargir les frontières du cœur, en dépassant les barrières ethniques et culturelles ».

laselectiondujour.com

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Le changement progressif de population en Bretagne commence à se voir !

Depuis quelques années, vous remarquerez que les gauchistes sont passés de « Il n’y a pas plus d’immigration qu’avant » à « L’immigration n’est pas un problème, il faut ouvrir les frontières ». Si en France, la population autochtone avait bel et bien remarqué, depuis plusieurs décennies déjà, que la population changeait ethniquement (sérieusement, qui pourrait dire le contraire en allant à Paris, à Marseille, à Lyon, en Provence, dans le Languedoc… ?), en Bretagne, nos élus, ainsi qu’une partie de la population (non négligeable) font la politique de l’autruche, encore et encore. Un déni de réalité total, qui n’empêche pas le réel d’être là. Et bien là. Prenez Rennes ou Nantes au début des années 2000. Prenez ces deux métropoles aujourd’hui. Le mail François Mitterrand a parfois aujourd’hui des allures de petit Mali. Qui dira le contraire ? On parle de la ZUP Sud, de Villejean, de Maurepas, et pour Nantes, de Bellevue, de Malakoff ? On parle de Pontanézen à Brest, de Kercado à Vannes ? Allons allons, un peu de sérieux deux secondes. Que les élus aient au moins l’honnêteté de dire que oui, il y a bien, depuis 20 ans en Bretagne, une accélération du processus d’immigration extra européenne. Et donc un changement progressif de population, en cours. Vous avez vu la composition ethnique de certaines écoles de Rennes en cette rentrée scolaire 2023-2024 ? Et de Nantes ? Vous ne voyez pas dans vos gazettes locales à quel point les élus jouent la carte du clientélisme et du communautarisme, via des subventions, via des utilisations de langues non bretonnes parfois, via une communication parfaitement réglée ?

breizh-info.com

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Corse : Pétition des natioréalistes de Palatinu contre l’accueil des migrants

Voilà de vrais nationalistes ! Afin de couper court à tout éventuel « appel du cœur » de Gilles Simeoni, président de l’exécutif corse, et de son parti Fà Populu Inseme toujours prompts à accueillir toute l’invasion du monde, Palatinu met en ligne une pétition préventive appelant à s’opposer « sur le principe à toute importation de population migrante sur l’île ». En effet, à chaque crise migratoire, que ce soit celle de l’Ocean Viking ou celle de l’Acquarius, la collectivité territoriale rivalise de moraline et « d’esprit de responsabilité » en proposant d’accueillir les migrants-maîtres chanteurs du moment. La manœuvre n’est pas très subtile car Gilles Simeoni entretient les meilleurs rapports avec EELV et la LFI du pourtant très jacobin Jean-Luc Mélenchon. Peut-on y voir l’influence des « Loges » dont on connaît le pouvoir en Corse. « Loges » qui furent à l’initiative des accords de Matignon instituant le début d’autonomie corse sous Lionel Jospin. Peut-on espérer de voir un jour les mêmes genres de nationalistes-réalistes en Bretagne ? L’Emsav breton étant rongé par le gauchisme le plus woke et le plus froufroutant, on peut, hélas, en douter, du moins à court-terme…

breizh-info.com

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ISRAËL

Disparition de la Palestine

Le Premier Ministre israélien Benjamin Netanyahu a présenté sa carte du Nouveau Moyen-Orient à l'ONU dans laquelle la Palestine n'existe plus et est directement intégrée à Israël ! Photo.

t.me/quoi2news

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LECTURE

Raisonnablement sexiste. Le dernier Laurent Obertone est sorti…et il va faire du bruit ! [Interview]

Tandis que le monde de l’édition pour bobos parisiens et journalistes de gôche attend chaque année la « rentrée littéraire » qui accouche tout de même majoritairement de navets indigestes, des milliers de lecteurs eux, sont dans l’attente du livre non conformiste, impertinent, qui sortira. Et bien souvent, chaque année, c’est Laurent Obertone qui jette des pavés dans la marre. Avec Raisonnablement sexiste, vous allez vous régaler. Et réfléchir. Il faudrait peut-être même le faire digérer à Sandrine Rousseau et consorts. C’est incisif. Percutant. Cela vous pousse y compris dans vos propres retranchements. Et surtout, c’est drôle, parfois noir. C’est un livre qui, dans une autre société ne ressemblant pas à un asile à ciel ouvert, pourrait même s’appeler traité de la normalité entre les hommes et les femmes. Voici comment Magnus, son éditeur, présente le livre (à commander ici) : « Jamais les hommes et les femmes n’ont été à ce point malmenés, niés, séparés les uns des autres, par une époque qui semble jurer leur perte. Une relation déjà difficile, chaque jour un peu plus empoisonnée. D’un côté les salauds qu’il faut déconstruire, de l’autre les malheureuses oppressées, victimes du patriarcat sexiste. Féminisme Netflix, wokisme ‘’non binaire’’, théorie du genre dans les écoles… L’évolution des rapports amoureux, de la sexualité, des familles et des couples s’avère catastrophique. Il est temps de renverser la vapeur. Spécialiste des vérités qui dérangent, Laurent Obertone rompt une nouvelle fois avec le dogme, pulvérise les tabous, et nous plonge dans un bain de réel. Comprendre les hommes et les femmes, les ramener à leurs particularités et aspirations fondamentales, pour mieux les réconcilier, les unir et les accomplir. Lecteurs et lectrices, voici l’heure du bilan sans concession, et du traitement de choc. Dans cette tragédie dont nous sommes les héros, vous seuls pouvez remettre les choses à l’endroit. Tel est l’objet de ce livre décapant. Tel sera le tombeau du politiquement correct. » On ne va pas vous spoiler ce livre, que vous lirez sans doute d’une traite en quelques heures, en vous régalant. Par contre, nous avons interrogé Laurent Obertone, pour l’évoquer. Entretien ci-dessous.

Raisonnablement sexiste, par Laurent Obertone. Magnus, 2023.

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Fabien Bouglé : « La question de la souveraineté énergétique des nations va être une question cruciale dans les décennies et les siècles à venir »

Après deux livres chocs sur la question du nucléaire, Fabien Bouglé est de retour, avec un nouvel ouvrage dans lequel il raconte comment l’énergie est devenue un outil politique et une arme de guerre économique. Face aux empires russe et américain, il insiste sur la nécessité de mettre en place un grand plan nucléaire européen. Nous l’avons interrogé pour parler de son ouvrage, important à lire.

Guerre de l’énergie, par Fabien Bouglé. Éditions du Rocher, 2023.

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Ariane Bilheran : entretien chez Epoch Times France

Il y a quelques mois, elle a publié un nouvel ouvrage qui rassemble plusieurs conférences consacrées au phénomène totalitaire. Au regard de ses travaux en psychopathologie, Ariane Bilheran considère que le totalitarisme correspond « à un délire paranoïaque », c'est-à-dire « une pathologie de contrôle » et « de persécution » des populations. « La spécificité du totalitarisme consiste à viser la domination totale, notamment sur la vie intime des gens. Le totalitarisme s'approprie le corps des individus et les réduit à des corps que l'on peut anéantir. Dans le système totalitaire, l'être humain devient superflu. » Selon l'auteur, le totalitarisme fonctionne à l'idéologie - « une narration mensongère du point de vue de la vérité et de la réalité de l'expérience vécue » — et recourt à la propagande pour endoctriner les masses. « Les masses sont fabriquées. Cette fabrication passe essentiellement par la propagande, c'est-à-dire la répétition permanente d'un mensonge. C'est un lavage de cerveau. Nous avons des boîtes à endoctrinement qui sont notamment la télévision, et tout le règne de l'image en général », poursuit-elle. Outre le caractère mensonger des récits fabriqués par le pouvoir totalitaire, Ariane Bilheran relève le recours systématique aux paradoxes, qui permettent de sidérer la pensée, ainsi que la manipulation des émotions « à la terreur et à la culpabilité ». « La langue totalitaire change le sens des mots et introduit une série de paradoxes qui empêchent d'avoir accès à une langue qui permet de nommer la vérité des choses et de l'expérience. Quand on appelle santé publique le fait de ne pas soigner des gens, par exemple, nous sommes dans un langage mensonger. » Inspirée par les travaux d'Hannah Arendt, la philosophe estime que « le système totalitaire est la rencontre entre un pouvoir cynique et corrompu, et une masse d'individus crédules et obéissants ». « L'individu, parce qu'il appartient à un groupe, parce qu'il ne veut pas sortir de cette appartenance, va accepter différentes situations intolérables. À partir du moment où il s'est engagé dans des actes, c'est beaucoup plus difficile de faire machine arrière car il a accepté une collaboration et, inconsciemment, il est très compliqué pour lui d'assumer sa propre culpabilité. »  Pour Ariane Bilheran, la lutte contre le totalitarisme consiste notamment à sortir des conditionnements collectifs pour reprendre « son pouvoir personnel », cultiver sa liberté d'esprit et sa spontanéité afin de retrouver « le chemin de notre vie intime ». « Nous avons affaire à un empoisonnement minutieux, généralisé, pas uniquement alimentaire, mais d'abord mental et émotionnel. La meilleure résistance au totalitarisme, c'est de nourrir l'âme humaine. » « Tout le monde doit s'interroger sur ses actes, ses choix et ses prises de décision. À quel moment et pourquoi est-ce que je collabore à ce système totalitaire ? Est-ce que je le fais par peur ? Par culpabilité ? Pour être tranquille ? Parce que j'y crois ? Tout cela doit être clarifié », conclut Ariane Bilheran. Vidéo.

Sur le Totalitarisme, conférences 2021-2022, par Ariane Bilheran. Bookelis, 2023.

Epoch-Times-France

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Olivia Sarton (Juristes pour l’enfance) : « Il semble qu’il y ait une forte augmentation des violences sexuelles entre mineurs depuis 1996 »

« Agir, prévenir, guérir », tel est l’esprit ce livre qui aborde la délicate question du traitement des violences sexuelles commises entre mineurs. Face à ces situations mal connues et taboues, qui heurtent de front la vision commune de l’innocence de l’enfance, l’adulte peine à trouver la réponse ajustée : quand et comment doit-on réagir, alerter voire saisir la justice, comment accompagner les jeunes victimes, peut-on prévenir ces violences… ? Cet ouvrage répond aux nombreuses questions que se posent les adultes confrontés aux abus sexuels entre mineurs, avec pragmatisme, sans dogmatisme ni visée moralisatrice. Les auteurs que réunit ce livre ont tous développé une expertise dans ce domaine difficile. Forts de leur expérience à la fois juridique et psychologique, ils proposent des repères, des clés d’analyse et des conseils concrets pour tous ceux qui se trouvent au contact d’enfants, parents, enseignants, éducateurs, et qui veulent comprendre et agir. Un regard lucide ouvrant, malgré tout, des chemins d’espérance. Olivia Sarton a répondu à nos questions sur le sujet, ci-dessous.

Violences sexuelles entre mineurs, par Olivia Sarton. Artège, 2023.

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« La Russie et la guerre », ouvrage essentiel pour comprendre la pensée militaire russe

Par Frédéric Éparvier, cadre dirigeant d’une grande entreprise française à caractère stratégique. En bon militaire, le colonel Entraygues commence son livre par une présentation géographique du monde russe, qu’il qualifie justement de « massif ». Et comme en géopolitique le temps et l’espace sont étroitement associés, il conclut : « Finalement la compréhension de ce “monde massif” montre que la puissance de la “Russie éternelle” ne réside pas tant dans la force de son armée que dans sa dimension tellurique : ses espaces immenses, ses routes sommaires, ses vastes forêts, ses larges fleuves et ses zones marécageuses auxquels s’ajoutent un été court, un hiver long et le dégel du printemps. » Il faut avoir traversé la Russie en train pour mesurer l’exactitude et la profondeur de ce propos. Entraygues décrit parfaitement la richesse intellectuelle militaire de l’URSS des années trente, avec des penseurs comme Frounze, Broussilov, Isserson, Chapochnikov, Varfolomeev, Triandafillov, en plus de Svetchine et Toukhatchevski déjà cités. Ce travail inachevé, du fait des grandes purges des années 37-38, sera quand même la base théorique sur laquelle l’Armée rouge remportera la grande guerre patriotique. Ainsi ce sont bien les travaux d’Isserson et Triandafillov, avec notamment la doctrine de la bataille dans l’axe profond, qui trouveront leur application lors de l’opération Bagration, que les Allemands appellent pudiquement : la destruction du groupe armée centre. Puis Entraygues couvre les guerres d’Afghanistan (1979-1989), de Tchétchénie (1990-2000), pour souligner la capacité permanente d’autoanalyse de l’armée russe : « Cette génération d’afghantsys comprend qu’à l’échelle militaro-historique le conflit soviéto-afghan démontre que la valeur d’une armée repose sur sa capacité d’adaptation au cours des combats auxquels sa doctrine, ses équipements, et son entraînement ne l’ont pas préparée. » Enfin, Entraygues analyse en deux chapitres passionnants et nuancés « les opérations du Donbass » (2014-2015) et « l’agression russe en Ukraine ». Il démontre qu’après avoir échoué au nord à s’emparer du centre politique du pays, mais réussi au sud à unifier Crimée, Donbass et Russie, celle-ci est maintenant entrée dans une longue guerre d’attrition, dont la logistique sera le facteur décisif. Entraygues parie sur un enlisement à la coréenne ; je ne vois pas comment le régime de Vladimir Poutine peut faire l’économie d’une victoire, je parie donc sur une longue guerre visant à la destruction progressive des forces ukrainiennes et du soutien de l’OTAN. En clair, un livre nécessaire pour prendre de la hauteur et comprendre le déroulement et les évolutions de la guerre d’Ukraine.

La Russie et la guerre, d’Ivan le Terrible à Vladimir Poutine, par Olivier Entraygues. Les Éditions du Cerf, 2023.

polemia.com

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Comment combattre l’immixtion du wokisme dans les institutions ?

En quoi l’accélération du paradigme woke de représentativité incarne‐t‐elle une menace ? Pour que l’empathie puisse être cultivée, l’individu doit être singulier : il ne peut être le représentant interchangeable d’un groupe. Or lorsque les personnages sont choisis pour « représenter » la société, ils cessent d’être des individus pour devenir les porte‐drapeaux d’une identité, les délégués d’une communauté. L’équipe des Noirs a son représentant (il parle au nom des Noirs), tout comme l’équipe des femmes, des homosexuels, des transgenres, des musulmans (etc.). Le personnage devient, selon la formule d’Alain Finkielkraut, un prototype. Et la fiction cesse de jouer son rôle : elle ne sonde plus des destins individuels mais rejoue la narration macroscopique dominante. Plutôt que de maintenir en vie le particulier dans un monde qui généralise, elle déguise le général en particulier. Plutôt que de combattre la pensée par masses, elle transforme des masses en personnages. Elle va du général au particulier plutôt que du particulier à l’universel. La disparition, dans l’imaginaire collectif, de l’individu au profit du collectif semble en bonne voie. Aujourd’hui, les faits divers qui nous attristent le plus sont souvent ceux qui nous permettent, en fonction de nos biais idéologiques, de généraliser notre émotion au‐delà du cas particulier et de souffrir pour un groupe. Pourtant, la suppression de l’empathie – et la barbarie qu’elle rend possible – a justement lieu lorsque chaque individu persécuté est perçu non plus comme un être singulier, mais comme le représentant prototypique du groupe auquel on le rattache. Lorsque l’individu s’efface derrière le collectif, qu’il n’est plus défini que par son appartenance à une communauté, et que celle‐ci est dépréciée, voire déshumanisée. Car s’il est possible de se mettre à la place d’un individu, tenter d’envisager les choses de son point de vue, on ne peut pas se mettre à la place d’un groupe. On peut déshumaniser des groupes, pas des individus. Recette intemporelle pour un désastre : 1) découper la société en groupes, les opposer à travers des récits victimaires et accusateurs ; 2) transformer chaque individu en prototype interchangeable. Le paradigme de représentativité contribue à l’accélération de la deuxième étape.

Woke Fiction, par Samuel Fitoussi. Le Cherche Midi, 2023.

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Lucien Rebatet, révolutionnaire décadent

Rebatet, selon l'essayiste Claudio Siniscalchi, est un véritable paradigme de cette large patrouille d'intellectuels qui lisent l'histoire de la France moderne en termes de décadence. Ces dernières années, dans le paysage éditorial italien, il semble y avoir un regain d'intérêt pour le fascisme français. Claudio Siniscalchi fait partie des auteurs qui ont le plus contribué à cette résurgence d'études thématiques. Son dernier ouvrage, Un revoluzionario decadente. Vita maledetta di Lucien Rebatet, en librairie aux éditions Oaks (sur commande : info@oakseditrice.it, pp. 182, euro 20.00). Selon l'auteur, Rebatet est un véritable paradigme de cette vaste compagnie d'intellectuels qui ont lu l'histoire de la France moderne en termes de décadence, mais qui étaient en réalité profondément enracinés dans ce monde. En présentant l'itinéraire intellectuel et politique de Rebatet, Siniscalchi dresse un tableau organique du monde intellectuel varié et vivant du « fascisme » français, en discutant des relations qui existaient entre les principaux interprètes de cette faction intellectuelle et politique. Il parvient ainsi à des jugements équilibrés, conformes aux exigences de la recherche historique. Il précise notamment comment le rapprochement de Rebatet avec l'Allemagne nationale-socialiste s'explique par la conviction profonde que les ennemis de la patrie sont « intérieurs » et se reconnaissent dans : « les Maghrébins, les Noirs, les Jaunes, les Russes anciens et nouveaux, les mineurs polonais, les Italiens » (Les décombres), venus en France pour les raisons les plus disparates. Ces catégories seront bientôt remplacées par l'ennemi par excellence, le Juif. Les révolutionnaires et les juifs qui ont quitté l'Allemagne après 1933 ont rencontré les exilés antifascistes italiens et ont formé l'Internationale antifasciste. Celle-ci devait être combattue, selon l'auteur, par l'internationale fasciste. Ainsi, l'idée d'un fascisme européen comme seule réponse possible à la décadence de notre continent mûrit chez Rebatet, ainsi que chez Drieu La Rochelle. La fièvre antisémite se radicalise en France, avec la conquête du pouvoir par le Front populaire de Blum. Rebatet, nous dit Siniscalchi, reste un observateur attentif des phénomènes contemporains.

À lire absolument de Lucien Rebatet : son pamphlet politique Les décombres, avec L’inédit de Clairvaux, Bouquins, 2015. Son chef-d’œuvre romanesque : Les deux étendards, Gallimard, 1991. Son roman méconnu mais remarquable : Les épis murs, Le Dilettante, 2011. Et Une histoire de la musique, Bouquins, 2011.

barbadillo.it

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MONDIALISME / ONG / TOTALITARISME

Du droit de la force à la force du droit : Quête pour un nouveau monde

En moins de trois mois, le SG des Nations unies a prononcé quatre discours dans quatre régions du monde avec chacune sa logique et sa vision généreuse du monde. Les discours dans ces trois endroits ont été les mêmes. Que cela soit au G7, au G20 ou au G7+ Chine. Le dernier discours à l’Assemblée des Nations unies est en fait une récapitulation du même narratif décliné en respectant les sensibilités des différents groupements. Le seul message qui, à notre sens, mérite d’être rapporté est celui des changements climatiques et des 17 Objectifs du Développement Durable. Mais le problème du discours du Secrétaire général est qu’il est lisse sans aspérité. Le monde va à la catastrophe et on continue à vouloir le réparer en proposant des rustines comme le sommet du futur dont on peut prévoir sans difficulté la finalité sans lendemain. Nous allons décrire l’historique de ce grand machin (dixit de Gaulle) qui a fait son temps, voire qui est en mort clinique avec le médecin Guterres qui fait de l’acharnement thérapeutique. Pour la première fois, les membres permanents du Conseil de sécurité sont absents. Peut-être qu’il faille mettre tout à plat et penser en termes d’éthique et de danger existentiel pour penser le nouveau monde du partage où l’éthique civilisera le monde actuel ensauvagé par l’AVOIR au lieu et place de l’ÊTRE.

École polytechnique d’Alger

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Plainte Fuellmich contre OMS et Davos

Une équipe de plus de 1.000 avocats et de plus de 10.000 experts médicaux, dirigée par l’Allemand Rainer Fuellmich, l’un des avocats les plus puissants d’Europe, a lancé la plus grande plainte de l’histoire appelée « Nuremberg 2 » contre l’OMS (Organisation mondiale de la santé) et le Davos Group (Forum économique mondial dirigé par Klaus Schwab, âgé de plus de 80 ans) pour crimes contre l’humanité. Le Dr Reiner Fuellmich est un avocat germano-américain, c’est lui qui a gagné des procès de plusieurs millions de dollars contre l’escroquerie de la Deutsche Bank et celui contre Volkswagen pour l’escroquerie du Dieselgate. Il est l’un des fondateurs de la « commission d’enquête de la Couronne allemande ». Fuellmich et son équipe ont rassemblé des milliers de preuves scientifiques démontrant le manque total de fiabilité des tests PCR et la fraude qui les sous-tend. Fuellmich parlait alors des vaccins et constatait qu'« ils n’ont rien à voir avec les vaccins, mais font partie d’expériences génétiques ». Outre les tests défectueux et les certificats de décès frauduleux établis par un personnel médical corrompu, le vaccin « expérimental » lui-même viole l’article 32 de la Convention de Genève. Selon l’article 32 de la IVe Convention de 1949, « les mutilations et les expériences médicales ou scientifiques qui ne sont pas nécessaires au traitement médical d’une personne » sont interdites. Selon l’article 147, la réalisation d’expériences biologiques sur des êtres humains constitue une violation grave de la Convention. Le vaccin « expérimental » viole les 10 codes de Nuremberg, qui prévoient la peine de mort pour ceux qui enfreignent ces traités internationaux ». Fuellmich a également ajouté que tout cela était prévu depuis longtemps pour être mis en œuvre en 2050. « Mais ensuite », les ficelles sont devenues gourmandes et ont décidé d’anticiper les plans d’abord en 2030 et finalement en 2020 dans cette précipitation qu’ils font tant d’erreurs Par exemple, les fabricants de vaccins n’avaient pas prévu qu’il y aurait autant d’effets secondaires et de décès ». « L’Europe, poursuit Fuellmich, qui est le principal champ de bataille de cette guerre. C’est parce qu’elle est complètement en faillite. Les fonds de pension ont été complètement pillés. C’est pourquoi ils veulent prendre le contrôle de l’Europe avant que les gens ne le sachent. Qu’est-ce qui se passe ». Mais qui sont ces gens qui tirent les ficelles ? Selon Fuellmich, « il s’agit d’un groupe d’environ 3.000 super-riches. La clique de Davos autour de Klaus Schwab fait partie de ce groupe. Que veulent-ils ? Un contrôle total sur l’être humain. Ils soudoient les médecins, le personnel hospitalier et les politiques. Les personnes qui ne coopèrent pas sont menacées. Ils utilisent toutes sortes de techniques psychologiques pour manipuler les gens ».

mondialisation.ca

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Soros et la société ouverte

Le 15 août 2023, Reuters a publié une dépêche annonçant la diminution significative des opérations de l’Open Society Foundation en Europe. Pendant plus de cinq décennies, le chef de la société, le philanthrope milliardaire George Soros, s’est activement engagé dans de nombreuses campagnes d’influence contre les forces politiques conservatrices, dont certaines ont abouti au renversement de régimes politiques. Le départ de George Soros marque la fin d’une époque caractérisée par un Occident triomphant et riche, sorti de la guerre froide, imposant sa vision du monde et ses principes moraux à la scène mondiale. Cependant, les temps ont changé, et cette prise de conscience a sans aucun doute frappé George Soros lorsqu’il a désigné son fils pour lui succéder. Malgré les ressources considérables dont il dispose, Alex Soros devra faire face à de nombreux défis s’il souhaite poursuivre les efforts philanthropiques de son père. L’Open Society Foundation se heurte de plus en plus à des résistances dans de nombreux pays et le modèle mis en œuvre avec succès en Occident s’avérera difficile à reproduire sur d’autres continents. Pour en discuter, Xavier Moreau reçoit Pierre-Antoine Plaquevent, fondateur du think tank « Stratégika », auteur de « Soros et la société ouverte : Métapolitique du globalisme » (Le retour aux sources, 2018) et de « Société ouverte contre Eurasie : géopolitique du globalisme ». Vidéo.

L’Échiquier mondial

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Incitation à l’immigration. Une ONG élabore un guide pratique à l’intention des migrants

Alors que l’Italie et ses voisins s’efforcent d’endiguer l’afflux soudain d’arrivées illégales par la Méditerranée, l’ONG Welcome to Europe vient de publier un nouveau manuel à l’intention des migrants pour les aider à maximiser leurs chances d’obtenir une protection. Ce manuel a été rédigé par Maldusa, une petite ONG locale spécialisée dans l’aide aux migrants à Palerme et Lampedusa, dans une « perspective anticoloniale et intersectionnelle », selon son site web. Le site plus vaste de Welcome to Europe – disponible en anglais, français, arabe et farsi – a déjà publié de nombreux guides sur les migrants, avec des fiches d’information distinctes décrivant tous les principaux itinéraires et pays de l’UE.

breizh-info.com

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PARCE QUE ÇA FAIT DU BIEN DE RIRE

Marsault a encore frappé

Un bon dessin vaut mieux qu’un long discours. La preuve par Marsault.

synthesenationale.hautetfort.com

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Une preuve accablante

Un récit de Jacques Aboucaya. Où l’inculture rejoint le terrorisme. Grâce à un écrivain et journaliste littéraire qui ne manque pas d’humour !

« Je m’approchai de la fenêtre donnant sur la rue, écartai à peine le lourd rideau. L’homme était toujours là. Appuyé contre le mur d’en face. Dissimulé derrière un journal déployé, il affectait la nonchalance de celui qu’aucune tâche précise ne requiert et qui peut se permettre de prendre le temps de flâner. Une attitude étudiée, qui ne trompait personne. Surtout pas moi. Il y avait plusieurs jours que je l’avais repéré. Lui ou un de ses complices, car ils se relayaient pour surveiller mon immeuble sans relâche. Sans prendre, du reste, de précautions excessives : sauf à être né de la dernière pluie, il ne faisait de doute pour quiconque qu’ils étaient en faction. A coup sûr en service commandé. Mais commandé par qui ? Au début, la question m’avait taraudé. Et puis j’avais fini par ne plus me la poser. Il se passait tant de choses dans notre monde incertain que j’avais décidé, plus ou moins consciemment, de vivre, en toute simplicité. Sans chercher à trouver un sens à des événements qui me dépassaient. Et desquels, n’en déplaise à Cocteau, je n’avais nulle envie de feindre d’être l’organisateur. Je repoussai doucement le rideau et m’apprêtai à regagner mon bureau lorsque la sonnette de l’entrée retentit. Un appel prolongé, insistant. Non une sollicitation, mais une invite. Négligeant le judas qui m’eût permis d’identifier mon visiteur (une prescience m’informait déjà de sa fonction, sinon de son identité), j’ouvris la porte de chêne massif. Il glissa son pied avec promptitude pour m’empêcher de la refermer. Un classique du genre. Déjà, il sortait de son portefeuille une carte barrée de tricolore. La brandissait sous mon nez.

« Monsieur Moudenc ? Inspecteur Dumesnil, de la Police nationale. J’aimerais vous poser quelques questions. »

causeur.fr

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POLOGNE

Trois questions à Bruno Drewski sur la Pologne et l’Ukraine

Alors que la Pologne compte parmi les plus grands soutiens militaires et politiques de l’Ukraine, le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki déclarait mercredi passé que la Pologne n’armerait plus l’Ukraine. Pour y voir plus clair sur la signification de ces déclarations, nous interrogeons Bruno Drewski, historien, politologue et maître de conférences à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales.

investigaction.net

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L'Ukraine ne sert plus la Pologne ? Ce que la dispute sur les armes et les céréales enseigne

Ces dernières semaines, la Pologne a asséné à l'Ukraine un coup de massue. En quelques jours, Varsovie a d'abord coupé les ponts avec Kiev à propos de l'accord sur le blé, opposant de fait un veto aux importations européennes de céréales produites en Ukraine, puis a cessé d'envoyer des systèmes d'armement au pays envahi par la Fédération de Russie depuis le 24 février 2022. Des positions qui peuvent surprendre à première vue, étant donné la ténacité avec laquelle la Pologne a soutenu Kiev avant et après l'invasion. Avec le Royaume-Uni, Varsovie était la puissance de l'OTAN la plus disposée à soutenir l'Ukraine contre l'opération russe. Selon l'outil de suivi du soutien à l'Ukraine (Ukraine Support Tracker) de l'Institut Kiel, les armes et le matériel militaire utilitaire (de l'infrastructure médicale à l'équipement de protection des soldats, en passant par le transport logistique et les rations) envoyés par Varsovie à Kiev s'élèvent au total à près de 4,3 milliards d'euros. Varsovie, Londres et les États baltes ont été les seuls pays à comprendre la guerre en Ukraine comme une guerre par procuration contre Moscou dès le début, bien avant que le soutien américain, initialement hésitant, ne s'accroisse. Mais depuis quelques semaines, la réalité des faits s'impose : le nationalisme polonais du gouvernement conservateur de Mateusz Morawiecki et le nationalisme ukrainien issu de la guerre voulue par les « faucons » belliqueux de l'équipe de Volodymyr Zelensky tendent à être irréconciliables. Et celle entre la Pologne et l'Ukraine, granitique en paroles, est en réalité une alliance instrumentale. Fondamentale pour que Varsovie puisse faire place nette face à la Russie.

it.insideover.com

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L’eurodéputé polonais Dominik Tarczyński donne une leçon aux gauchistes de l’Union européenne

Cette intervention cinglante rappelle celles de Nigel Farage d’avant le Brexit ! Revigorant… (Vidéo en VOSTF)

lalettrepatriote.com

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RÉFLEXION

Le monde n'est pas tel qu'il vous apparaît

Il n'est pas possible ici de revenir sur l'histoire du conflit, qui est très complexe et, comme souvent, repose finalement sur des motifs de contestation valables de tous les points de vue et donc sans vérité unique, susceptible seulement de médiation, d'ajustement, de règlement. Ceux de l'OSCE à Minsk (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, institution multilatérale en cohabitation avec les Russes, aujourd'hui bloquée par les événements d'Ukraine) s'y sont essayés, déjà connus pour les deux protocoles de pacification sur les questions du Donbass entre Ukrainiens et Russes, bénis par une médiation européenne qui, une seconde après leur signature, en a écarté l'application. Raison pour laquelle le conflit ukrainien actuel n'a pas pu être évité, mais manifestement il n'y avait aucun intérêt à l'éviter, ou plutôt il y avait un intérêt évident à le laisser se dérouler comme il l'a fait. En ce qui concerne le Nagorno-Karabakh, un accord a été conclu, puis il a été rompu, puis il a été rediscuté, puis il a été une nouvelle fois rediscuté, puis - en fait - personne, surtout pas les Azéris, n'a prêté la moindre attention à ce rôle de médiateur peu convaincant. Les journaux de ce matin se réjouissent des informations faisant état de manifestations arméniennes contre le gouvernement local, mais surtout contre les Russes censés être leurs protecteurs. Il y a quelques jours, ils jubilaient des exercices armés conjoints entre Arméniens et Américains, manœuvres entachées d'un soupçon de trahison puisque l'Arménie fait partie de l'OTSC et de la CEE russe (Lavrov est d'ailleurs d'origine arménienne). Donc, les Azéris envahissent la région contestée, considérée comme telle en droit international, protégée par des accords, la faute revenant aux Russes de ne pas l'avoir protégée. S'ils l'avaient protégée, ils auraient été accusés d'impérialisme hors de leurs frontières et une nouvelle guerre pour le Bien s'en serait suivie. Deux cents morts, des accords internationaux bafoués, une épuration ethnique en vue ? Pas de problème, le radicalisme éthique colporté pour nous faire sentir « vertueux » ne s'applique pas aujourd'hui, c'est le « réalisme brut » qui s'applique, avec, en prime, un autre échec russe. Voyez-vous que le fait de les maintenir sous pression en Ukraine les affaiblit ? L'Azerbaïdjan est le pion ambigu et classique, placé dans le flanc de l'ennemi. Les amis chiites d'Erdogan, d'ancienne origine turco-caucasienne (les Arméniens sont plutôt des chrétiens indo-européens du Caucase), sont nos meilleurs amis dans cette région stratégique, même si nous en avons un peu honte et que nous n'en faisons pas la publicité. Des dizaines de cas de violations des droits de l'homme, des niveaux stratosphériques connus de corruption politique et financière, des tortures attestées de prisonniers politiques. En revanche, l'Arménie est un pays civilisé et démocratique (selon nos critères de démocratie). Les voyages, les cadeaux, l'argent et les corps disponibles ont été payés par le gouvernement azerbaïdjanais pour la « diplomatie du caviar », comme on appelait leur disponibilité à l'égard des politiciens et des fonctionnaires occidentaux. Remboursés aussi en leur offrant l'improbable Grand Prix de F1 qui défile dans les rues de Bakou depuis 2017, ainsi qu'en fermant les yeux sur ces effractions éthico-morales qui vaudraient ailleurs une guerre pour les « droits de l'homme ». Mais il y a humains et humains, selon l'endroit où ils vivent pour notre géo-éthique. L'Azerbaïdjan est le terminal de pompage et de transmission de l'oléoduc promu pour nous offrir une alternative aux approvisionnements russes, géré par British Petroleum (évidemment, les Britanniques sont par ailleurs intransigeants sur les droits de l'homme et les normes démocratiques, ici ils sont l'exception, vous savez que le pétrole et le gaz rendent l'éthique glissante et aérienne par contagion) et dont nous, les Italiens, sommes les principaux clients.

sinistrainrete.info

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Censurer les propos climatosceptiques serait aussi liberticide qu’inefficace

Des députés souhaitent éliminer de l’espace médiatique tout discours climatosceptique. À l’appui des écrits de John Stuart Mill, Baptiste Gauthey défend en la matière une liberté d’expression totale. « Il est à espérer que le temps où il aurait fallu défendre la ‘’liberté de presse’’, comme l’une des sécurités contre un gouvernement corrompu ou tyrannique est révolu. On peut supposer qu’il est aujourd’hui inutile de défendre l’idée selon laquelle un législatif ou un exécutif, dont les intérêts ne seraient pas identifiés à ceux du peuple, n’est pas autorisé à lui prescrire des opinions, ni à déterminer pour lui les doctrines et les arguments à entendre ». Ces mots sont ceux de John Stuart Mill, au début du deuxième chapitre de son célèbre ouvrage De la liberté, paru en 1859. Un peu moins de deux siècles plus tard, ils n’ont pas pris une ride. En effet, des députés de tous bords (à l’exception de ceux du Rassemblement national, exclus par le fameux « arc républicain ») préparent une proposition de loi reprenant une idée de l’association QuotaClimat et du think-tank Institut Rousseau : expurger de l’espace médiatique tout ce qui s’apparenterait à du climatoscepticisme. On ne pourra pas feindre l’étonnement, tant ce genre de mesures, qui relèvent pour beaucoup d’une mauvaise blague tant leur dangerosité est de l’ordre de l’évidence, sont en fait soutenues de longue date par de nombreux militants de l’écologie politique. Si la proposition de loi a peu (si ce n’est aucune, merci à l’État de droit) de probabilités d’aboutir, le mépris des libertés qu’elle traduit mérite qu’on s’y attarde.

contrepoints.org

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RUSSIE

La Russie réduit ses exportations de gazole et impacte à nouveau l'économie mondiale

La Russie a interdit les exportations d'essence et de diesel vers tous les pays à l'exception de la Biélorussie, du Kazakhstan, du Kirghizistan et de l'Arménie, qui appartiennent à l'Union eurasienne, dirigée par Moscou. Selon une annonce du Kremlin, cette mesure entrée en vigueur jeudi 21 septembre vise à tenter de réduire les pénuries de carburant auxquelles est confronté le marché intérieur russe. L'ombre d'un hiver susceptible de plonger les économies européennes dans une crise énergétique s'est brusquement concrétisée avec cette décision de Moscou : l'interdiction des exportations de diesel. Mise en application jeudi dernier, cette mesure vise à résoudre les pénuries de carburant à l'intérieur du pays, où les prix connaissent une hausse vertigineuse, dans le but de stabiliser le marché intérieur. D'après les autorités russes, cette décision est considérée comme provisoire, bien qu'aucune indication n'ait été donnée quant à sa période d'application. « Les restrictions temporaires contribueront à stabiliser le marché des carburants, ce qui permettra de réduire les prix pour les consommateurs », a expliqué le ministère de l'Énergie, précisant que l'interdiction - qui s'applique également à l'essence - empêcherait les exportations « grises » non autorisées de carburant pour véhicules. Depuis le début de l'année, la Russie est devenue le premier exportateur mondial de gazole par voie maritime, loin devant les États-Unis, selon les données de Vortexa compilées par Bloomberg. Le pays a exporté plus d'un million de barils par jour entre janvier et mi-septembre, la Turquie, le Brésil et l'Arabie saoudite figurant parmi les principales destinations. Toutefois, l'interdiction mise en place jeudi pourrait aggraver les pénuries actuelles sur le marché mondial du diesel. Les raffineurs de pétrole du monde entier s'efforcent de produire suffisamment de carburant face à la diminution des approvisionnements en pétrole brut de la Russie et de l'Arabie saoudite, les plus grands producteurs de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses alliés.

francesoir.fr

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La politique de la Banque Centrale de Russie est-elle cohérente avec le changement de structure de l’économie ?

Par Jacques Sapir. La Banque Centrale de Russie a décidé le 15 septembre dernier de remonter son taux directeur de 12 % à 13 %. Cette décision, et les raisons pour laquelle elle a été prise, ont ranimé un débat sur la cohérence de la politique monétaire menée par la Banque Centrale vis-à-vis de la croissance économique en Russie. Les questions posées sont bien réelles et le risque que les hausses répétées du taux directeur ne ralentissent la croissance non négligeable. Il convient donc d’analyser et la position officielle de la Banque Centrale de Russie et celle de ses opposants, et de confronter les déclarations des uns et des autres à la réalité.

les-crises.fr

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Rompre avec la civilisation de la mort

Par Alexandre Douguine. La Russie ne vivra que dans un monde où l'Occident ne décide pas et ne signifie rien. Du moins pour nous. Dans tous les autres cas, ce sera la torture de l'épouse étrusque, lorsque le criminel était attaché vivant à un cadavre en décomposition. Il n'y a rien de plus horrible qu'une telle torture. Un homme meurt lentement, la nécrose pénètre son corps cellule par cellule. L'Occident moderne est donc un cadavre en décomposition lié à l'humanité. Il ne lui suffit pas de périr, il veut entraîner tout le monde avec lui dans l'abîme. Regardez l'Ukraine, ce qu'ils lui ont fait... Une nation empoisonnée, tordue, psychologiquement brisée. Un État détruit. Broyée en masse sur les fronts d'une guerre insensée et délibérément perdue ou fuyant le pays par une société enragée. La mariée morte du contrôle occidental est fermement attachée au pays qui respire encore (mais à peine). Mais la mort gagne en Ukraine. Les yeux de ses dirigeants enragés sont fixés sur l'Ukraine, qui est déjà passée de l'autre côté, déjà morte mais toujours extérieurement vivante. La libération totale de l'Occident est la seule voie de salut. Tout ce qui est mauvais dans la Russie moderne vient de l'Occident. Ses miasmes ont rongé notre politique, notre économie, notre culture, notre science, notre psychologie, notre vie quotidienne, notre jeunesse. Il s'agit d'un processus cancérigène. Plus vite et plus fort nous couperons les cellules atteintes, plus grandes seront les chances de salut et de renaissance de notre patrie, la grande Russie.

geopolitika.ru

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SANTÉ

Pénurie : la vente à l’unité de certains médicaments bientôt rendue obligatoire

Éviter le gaspillage ou prévenir la pénurie ? Les deux mon capitaine ? Toujours est-il que le gouvernement va rendre obligatoire la vente à l’unité de certains antibiotiques en rupture de stock, selon une source gouvernementale, obtenue par franceinfo, ce mercredi. Des encouragements en ce sens avaient déjà été effectués, mais sans résultat probant. L’idée n’est pas stupide, en soi. Aux États-Unis ou aux Pays-Bas, certains médicaments sont, depuis longtemps, distribués gélule par gélule. Mais on est en droit de se demander si la conjoncture ne presse pas un peu ce gouvernement face à des médicaments qui sont, pour la plupart, fabriqués en Chine et donc voués à une instabilité chronique. Cette tension se fait jour depuis plusieurs années parce que, tout simplement, 80 % des médicaments sont fabriqués en Asie (principalement en Inde ou en Chine). Il y a dix ans, la France était le premier producteur européen de médicaments : elle est aujourd’hui à la 4e place. La pénurie de médicaments y est devenue « un problème majeur de santé publique » : les signalements de risque et (ou) de rupture d’approvisionnement sont passés de 871 en 2018 à plus de 3.500 en 2023. Dans le même temps, il y a pénurie… de médecins. Le Premier ministre a annoncé fin août qu’elle autorisait aux pharmaciens de « prescrire des antibiotiques » pour les cystites et les angines. Une pratique qui se fera sous conditions, « dès lors que celui-ci aura réalisé un test pour confirmer l’origine bactérienne » de la maladie et un entretien avec le patient. De pénurie en pénurie…

reinformation.tv

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Des scientifiques s’alarment de leur découverte sur les vaccins ARNm

Préoccupations alarmantes chez les scientifiques à propos des vaccins à ARNm contre la Covid-19 de Pfizer et Moderna. Kevin McKernan généticien de renommée internationale, a accidentellement découvert en étudiant certains échantillons que ces vaccins contenaient des fragments d'ADN plasmidique. Une contamination qui se révèle très largement au-delà des normes établies par les agences de réglementation dont que l'Agence européenne des médicaments (EMA) et la Food and Drug Administration (FDA), de 18 à 70 fois supérieure à la limite légale selon Spectator. De plus, à la vue de ces recherches, McKernan a notamment été alarmé de constater la présence d'un promoteur de l’expression du gène SV40 (Simian Virus 40). Ce promoteur est généralement utilisé pour introduire de l'ADN dans le noyau des cellules, le plus souvent dans le cadre de thérapies géniques. Les agences réglementaires affirmaient pourtant que cela était de l’ordre de l’impossible avec ce type de vaccins. Le Dr. Phillip Buckhaults, spécialiste en génomique du cancer, comme d’autres experts, expriment leurs craintes quant à l'impact potentiel de cette contamination d'ADN sur le génome des personnes vaccinées. Ils partagent une forte inquiétude que cette contamination entraine des maladies auto-immunes, voire des cancers, aux conséquences potentielles sur des générations. Le Dr Buckhaults a déclaré lors d'une audience au Sénat de Caroline du Sud. « Il existe un risque très réel que les fragments d'ADN contaminants s'intègrent au génome d'une personne et deviennent un "élément permanent de la cellule. » Ces craintes ont engendré des appels de chercheurs en faveur de recherches urgentes pour déterminer si la contamination d'ADN persiste dans les cellules des personnes vaccinées et si le génome humain a été modifié de manière définitive par les vaccins à ARNm.

francesoir.fr

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SYRIE

L’accueil de Bachar al-Assad en Chine annonce la naissance du nouvel ordre mondial

La guerre sur la Syrie ayant explosé en mars 2011, le monde apprenait en Octobre de la même année qu’un projet de résolution condamnant la Syrie n’avait pas été approuvé par le Conseil de sécurité des Nations Unies en raison d’un double veto russo-chinois. La résolution avait été proposée par la France, l’Allemagne, le Portugal et le Royaume-Uni pour violations des droits de l’homme et usage excessif de la force contre des civils. Elle exigeait la fin immédiate de toutes les violences prétendument commises par les autorités syriennes, la libération de tous les prisonniers politiques, le retour des réfugiés en toute sécurité, tout en menaçant la Syrie d’éventuelles sanctions et en sommant tous les États de s’abstenir de lui vendre des armes. Une sommation qui ne concerne toujours pas les livraisons d’armes aux séparatistes, aux terroristes et aux mercenaires d’une « Coalition internationale » qui violentent les citoyens syriens depuis plus de douze ans. Et cela, en dépit de la résolution 2253 (2015) condamnant et sanctionnant les suppôts d’un tel terrorisme, adoptée sous les conditions contraignantes du chapitre VII la veille de l’adoption de la fameuse résolution 2254 que chacun des protagonistes voudrait appliquer à sa manière, sans tenir compte des réserves de l’État syrien. Avant de s’interroger sur le comportement des peuples suite aux dernières évolutions de la situation mondiale, M. Maan Bachour, président-fondateur du Forum national arabe, revient sur ce premier double veto russo-chinois et nous rapporte une déclaration intéressante du président syrien Bachar al-Assad..

Al-Binaa

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UKRAINE

Guerre en Ukraine. Vidéo n° 57

Pendant que Trudeau flanqué de sa Goebbels (Freeland) transforme son parlement en Sportpalats de 1943 pour faire acclamer un SS génocidaire et appelle à la guerre totale (Totaler Krieg) contre la Russie, que Scholz éructe à l’ONU, un discours digne de son prédécesseur de 1933 à la chancellerie (forme et fond), que Baerbock lutte pour devenir la femme la plus belliciste du monde, le massacre se poursuit en Ukraine. Les malheureux soldats ukrainiens continuent à se fracasser sur les défenses russes, sous les encouragements de nos va-t-en-guerre de plateau. Le changement du monde se poursuit et nous donne à voir une guerre du XXIe siècle à laquelle l’accident ne s’attendait pas. Poursuite du travail de ré information grâce aux indispensables Régis de Castelnau et Hervé Carresse. Au sommaire : Introduction I) Quid de l’échiquier géopolitique ? 2:44 II) Quid aide occidentale à l’Ukraine ? 31:14 III) Quid de l’organisation des forces terrestres des deux belligérants ? 37:12 IV) Quid du front maritime ? 53:54 V) Quid des frappes ukrainiennes dans la profondeur ? 57:41 VI) Quid de la situation du front terrestre ? 59:59 VII) Quid de la désinformation ?

vududroit.com

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« La contre-offensive ukrainienne a été un échec total »

Interview en VOSTF du Col. Douglas Mac Gregor qui affirme que personne ne devrait prendre le général Mark Milley au sérieux lorsqu’il affirme que l’Ukraine a une chance de constater de réels progrès dans sa contre-offensive. MacGregor insiste même et dit que l’Ukraine n’a plus d’hommes et n’a plus de temps.

Russosphere

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UNION EUROPÉENNE

Règlement CSAR : la surveillance de nos communications se joue maintenant à Bruxelles

Il y a un peu plus d’un an, la Commission européenne proposait l’un des pires textes jamais pensés sur le numérique : le règlement CSAR, également appelé « Chat control ». Affichant l’objectif de lutter contre les abus sexuels sur les enfants, cette proposition vise en réalité à créer un outil inédit de surveillance des communications. Dès le dépôt de ce projet de règlement, partout en Europe, associations et experts se sont insurgés contre cette initiative car elle reviendrait à mettre fin au chiffrement des communications. Aujourd’hui, bien que les critiques soient aujourd’hui plus nombreuses encore, les discussions avancent rapidement à Bruxelles, laissant présager une adoption très prochaine du texte. Afin de comprendre ses enjeux et aider à renforcer la mobilisation, nous revenons sur le contenu de ce règlement qui pourrait signer la fin de toute confidentialité des échanges en ligne. (Malheureusement, ce texte est en ‘’écriture inclusive’’).

laquadrature.net

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L'Europe sera-t-elle en mesure d'éradiquer la pédopornographie ?

Internet n'a pas de frontières et les abus envers les mineurs, notamment la pornographie infantile, non plus. Pour cette raison, si les pays européens veulent éviter la diffusion de ces crimes, ils ont besoin d'une stratégie européenne, avec des règles claires et applicables. Le défi est immense. En 2021, 85 millions d'images et de vidéos de pornographie et d'abus infantiles ont été signalées par les entreprises de l'Internet. Le National Center for Missing & Exploited Children des États-Unis, en 2022, a reçu 30 millions de signalements de ce type d'abus, dont plus d'un million provenaient de pays de l'Union européenne. Et selon les experts, ces chiffres sont partiels. Pour relever ce défi, la Commission européenne propose une nouvelle législation avec trois objectifs : aider les pays de l'UE à détecter et signaler les abus sexuels commis contre des enfants en ligne ; prévenir les abus sexuels commis contre des enfants ; soutenir les victimes. La législation en cours de discussion en Europe obligerait les fournisseurs de services à signaler les abus sexuels commis contre des enfants en ligne via leurs plateformes et à alerter les autorités afin que les prédateurs sexuels puissent être traduits en justice. Les fournisseurs seraient également tenus de signaler les cas de manipulation psychologique, une pratique par laquelle les prédateurs sexuels tissent une relation et un lien émotionnel avec des enfants et gagnent leur confiance afin de pouvoir les manipuler, les exploiter et les agresser. La nouvelle législation européenne prévoit explicitement que les entreprises de services en ligne prennent des mesures pour évaluer l'âge des utilisateurs et identifier ceux qui sont mineurs. Cela devrait empêcher les mineurs d'accéder aux pages web réservées au public adulte. Mais est-il possible de faire cette vérification sans violer la vie privée ? Oui, expliquent des experts consultés par la Commission Européenne, grâce au système de « double anonymat », semblable à celui utilisé dans les opérations bancaires, qui impliquerait également la participation d'une autorité externe, active dans les pays européens, pour vérifier les données personnelles sans les enregistrer ni les conserver. Cette proposition a deux grands opposants : les plateformes technologiques et les associations en faveur du respect de la vie privée des personnes.

laselectiondujour.com

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Ce rapport franco-allemand pour réformer l’UE : de pire en pire !

Laurence Boone, secrétaire d’État chargée des Affaires européennes, et son homologue allemande, Anna Lührmann (Verte), ont chargé douze experts « indépendants » de rédiger un rapport pompeusement intitulé « Naviguer en haute mer : réformer et élargir l’UE pour le XXIe siècle ». Publié en anglais (l’allemand et le français sont, pourtant, deux langues de travail de l’Union européenne) et rendu public le 19 septembre dernier, le document propose de réformer le système européen pour le rendre plus efficace. En clair, pour réduire encore la liberté des États membres. Au demeurant, le terme « experts indépendants » est généralement un oxymore, tant il est vrai que, la plupart du temps, lesdits experts sont précisément choisis pour produire des conclusions qui vont dans le sens souhaité par les commanditaires.

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samedi, 30 septembre 2023

L'Occident continue de faire obstruction à la vérité sur le sabotage du Nord Stream

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L'Occident continue de faire obstruction à la vérité sur le sabotage du Nord Stream

par Giulio Chinappi

Source: https://www.cese-m.eu/cesem/2023/09/loccidente-continua-ad-ostacolare-la-verita-sul-sabotaggio-del-nord-stream/

Face aux preuves apportées par la Russie et des journalistes indépendants comme Seymour Hersh, la version officielle de l'Occident continue de colporter des histoires invraisemblables, tandis que les enquêtes sur les attaques de l'année dernière contre les gazoducs Nord Stream sont entravées.

Malgré les preuves accablantes qui pointent du doigt l'Occident et l'Ukraine, les médias et les gouvernements de nos pays continuent de nier la vérité sur ce qui est arrivé aux gazoducs Nord Stream, des infrastructures d'importance stratégique qui garantissaient l'approvisionnement en gaz russe de l'Allemagne et de l'ensemble de l'Europe occidentale.

La Fédération de Russie et des journalistes indépendants, comme le lauréat du prix Pulitzer Seymour Hersh, ont fourni suffisamment de preuves à cet égard, mais les États-Unis et leurs alliés continuent d'avancer des versions absurdes, comme celle de l'auto-attaque russe, afin de dissimuler la vérité sur l'acte terroriste qui s'est déroulé il y a exactement un an, le 27 septembre 2022.

Vasilij Nebenzja, représentant permanent de la Russie auprès des Nations unies, a déclaré qu'une campagne médiatique est actuellement en cours en Occident pour diffuser les versions les plus absurdes sur le sabotage, malgré les indices évidents : "Il y a de plus en plus de signes qui montrent qu'au lieu de clarifier les circonstances, on tente de les dissimuler. Ainsi, une campagne est menée dans les médias occidentaux pour promouvoir des versions absurdes de ce qui s'est passé", a déclaré le diplomate russe lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU.

M. Nebenzja a rappelé qu'au fil du temps, les médias occidentaux ont présenté de nombreuses versions, même contradictoires, comme celle d'une auto-attaque russe ou celle d'un groupe de saboteurs indépendants qui auraient tout fait sans le soutien d'aucun gouvernement. Ces deux versions sont cependant dénuées de sens logique, car la Russie n'avait aucun intérêt à faire exploser des infrastructures qu'elle avait construites en coopération avec l'Allemagne, tandis qu'aucun groupe indépendant n'aurait disposé de la technologie nécessaire pour mener à bien de telles opérations sous-marines.

"Un article publié par certains médias européens est encore plus ridicule. Selon cette histoire, les services de renseignement des États occidentaux (y compris les États-Unis) étaient au courant des plans des Ukrainiens et les ont même découragés de les mettre en œuvre, mais Kiev l'aurait fait de toute façon", a poursuivi le représentant de Moscou. "Mais ce que nous avons appris du cas où l'Ukraine a rejeté un traité de paix avec la Russie en mars 2022, c'est que les autorités de Kiev ne peuvent pas s'opposer à leurs superviseurs occidentaux sur une question aussi sérieuse". Dans la pratique, l'Ukraine peut très bien avoir réalisé physiquement l'attaque, mais cela n'aurait jamais été possible sans le soutien des États-Unis ou d'autres puissances occidentales.

"On ne peut manquer de remarquer ce que toutes ces versions ont en commun. Chacune d'entre elles nie l'implication de Washington dans ce crime", a ajouté M. Nebenzja. En effet, il semble que la presse occidentale ne se préoccupe que de disculper les États-Unis, inventant n'importe quelle version afin d'occulter ce qui s'est réellement passé, et qui est ressorti de l'enquête indépendante du journaliste Seymour Hersh.

Hersh lui-même a récemment fait de nouvelles déclarations désignant les États-Unis comme les principaux bénéficiaires de l'attentat. Selon le journaliste, l'administration de Joe Biden avait tout intérêt à faire sauter les gazoducs Nord Stream de peur de perdre son influence sur l'Allemagne et l'Europe occidentale, qui dépendaient fortement de l'approvisionnement en gaz russe bon marché. Au contraire, en exploitant le conflit ukrainien, les sanctions antirusses, puis le sabotage par explosifs du gazoduc Nord Stream, les États-Unis ont considérablement augmenté leurs livraisons de gaz à l'Europe, réalisant de gros profits aux dépens des citoyens européens, dont les factures ont grimpé en flèche.

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"L'administration Biden a fait sauter les gazoducs, mais cette action n'avait pas grand-chose à voir avec la victoire ou l'arrêt de la guerre en Ukraine", écrit Seymour Hersh dans son récent article publié sur le portail Substack. "C'était le résultat des craintes de la Maison Blanche de voir l'Allemagne faiblir et ouvrir le robinet au gaz russe, et de voir l'Allemagne, puis l'OTAN, pour des raisons économiques, tomber sous l'influence de la Russie et de ses ressources naturelles vastes et peu coûteuses. D'où la crainte ultime : que l'Amérique perde sa primauté de longue date en Europe occidentale", écrit encore Hersh.

"Étant donné les vastes réserves de gaz naturel et de pétrole de la Russie, les présidents américains, depuis John F. Kennedy, ont été attentifs à l'utilisation potentielle de ces ressources naturelles comme arme à des fins politiques", poursuit le journaliste américain. "Ce point de vue reste dominant chez M. Biden et ses conseillers en politique étrangère, le secrétaire d'État Antony Blinken, le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan et Victoria Nuland, aujourd'hui adjointe de M. Blinken", a-t-il souligné.

Des représentants d'autres pays, comme la République populaire de Chine, se sont également exprimés sur la question des attaques contre le gazoduc Nord Stream. Pékin estime qu'il est nécessaire de mener une enquête impartiale et professionnelle sur les explosions qui ont détruit l'infrastructure l'année dernière, selon le porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères, Wang Wenbin. Wang Wenbin a souligné qu'"il est déconcertant que des pays qui se disent ouverts et transparents gardent le silence sur Nord Stream", et a exprimé l'espoir que "les pays concernés répondront aux doutes et aux inquiétudes soulevés par la communauté internationale".

Complot américain à l'ONU: il est temps pour la Russie et la Chine de jouer la carte de la sécurité

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Complot américain à l'ONU: il est temps pour la Russie et la Chine de jouer la carte de la sécurité

Elena Panina

Source: https://katehon.com/ru/article/zagovor-ssha-v-oon-rossii-i-kitayu-pora-sygrat-na-operezhenie

Il y a des raisons de croire que les Anglo-Saxons vont promouvoir le thème de la destruction du droit de veto "dans un paquet" lorsque sera abordé le thème de l'élargissement du Conseil de sécurité de l'ONU au Brésil, à l'Inde et peut-être à l'Union africaine.

La session de l'Assemblée générale, qui s'est achevée à New York, a montré que l'ONU a depuis longtemps dépassé son heure de gloire et qu'elle est en train d'amorcer une vertigineuse "descente". Dans le même temps, le rôle du Sud s'accroît rapidement, de nombreux pays passant de la catégorie des États régionaux à celle des acteurs mondiaux. Ils cherchent leur place dans la hiérarchie des relations internationales modernes et sont à la recherche de solutions, de scénarios et de configurations acceptables. 

Pour l'hégémonisme américain, une confrontation frontale avec ce processus n'est pas de bon augure. C'est donc la tactique éprouvée des Anglo-Saxons qui est utilisée: conduire eux-mêmes le processus, sans changer radicalement l'essence de l'ordre mondial actuel. C'est sous cet angle qu'il faut considérer les tentatives américaines d'attirer les puissances influentes du Sud à leurs côtés en marge de l'Assemblée générale des Nations unies. 

Le processus se déroule dans deux directions. La première est la transformation du Conseil de sécurité, avec une augmentation du nombre de membres permanents et de membres non permanents. Le projet américain est soutenu par le Secrétaire général de l'ONU, il implique l'Inde et le Brésil, que les Anglo-Saxons, rusés, ont attiré dans le "Groupe des quatre" avec l'Allemagne et le Japon. La Russie n'a rien contre l'inclusion du Brésil et de l'Inde dans le Conseil de sécurité, mais s'oppose fermement à l'augmentation du statut de l'Allemagne et du Japon. La part des pays de l'Occident collectif au sein du Conseil de sécurité des Nations unies est déjà disproportionnée. 

La deuxième orientation de la stratégie américaine consiste à modifier la Charte des Nations unies afin de créer une procédure permettant de supprimer le droit de veto des membres permanents du Conseil de sécurité. Cette position a été testée lors de l'Assemblée générale. 

Il s'agit essentiellement d'une conspiration contre la Russie et la RPC. Il y a des raisons de croire que les Anglo-Saxons vont promouvoir le thème de la destruction du droit de veto "dans un paquet" lorsque sera abordé le thème de l'élargissement du CSNU et de l'inclusion du Brésil, de l'Inde, et peut-être de l'Union africaine. 

C'est ce "paquet" qui, selon toute apparence, constituera l'un des pièges les plus dangereux tendus par l'Occident aux pays du Sud. En jouant subtilement sur leur ego, les États-Unis tenteront de rallier à leur cause le plus grand nombre possible d'acteurs majeurs d'Amérique latine, d'Asie et d'Afrique en leur promettant de rehausser leur statut en matière de politique étrangère. 

Dans le même temps, il est évident que si les Américains parviennent à abolir le droit de veto d'un membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, c'est toute l'architecture mondiale créée après la Seconde Guerre mondiale qui sera radicalement brisée. En fait, l'ONU sera privatisée par le bloc occidental. Après cela, l'organisation se transformera en un "club de discussion" comme la Société des Nations d'avant-guerre. La configuration mondiale dans les formats actuels s'effondrera et le nouveau statut des pays du Sud au sein de l'ONU sera dévalorisé en un clin d'œil. 

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Après avoir détruit l'ONU, les États-Unis tenteront d'utiliser les structures de consolidation de l'Occident (OTAN, AUKUS, UE) pour établir une domination mondiale totale. Nous devons nous préparer à ce scénario. Que faire ? La réponse est évidente : prendre de l'avance en renforçant nos propres structures de gouvernance mondiale. Les BRICS jouent un rôle clé dans ce processus. Aujourd'hui déjà, le bloc contribue à aplanir les contradictions entre la Chine et l'Inde, l'Iran et l'Arabie saoudite, l'Égypte et l'Éthiopie. L'OCS joue un rôle similaire dans les relations entre l'Inde et le Pakistan. L'expansion des BRICS et de l'OCS permet de parler du noyau potentiel d'une nouvelle configuration mondiale, dont les membres pourront harmoniser leurs intérêts et seront protégés des tentatives de l'Occident collectif d'établir une dictature planétaire. 

Outre les BRICS et l'OCS, les associations régionales du Sud mondial - l'ANASE, le MERCOSUR, l'Union africaine, le Conseil de coopération du Golfe, la Ligue arabe et l'Organisation de la coopération islamique - devraient constituer les structures de soutien de la nouvelle architecture mondiale. 

Il serait souhaitable que la Russie présente - peut-être dès le sommet des BRICS à Kazan - des propositions de mécanismes de coordination souple entre toutes ces structures. Il s'agirait d'un véritable remplacement des institutions de l'ONU qui sont en train de perdre leur sens originel. 

Face à la menace de la dictature occidentale, la Russie, la Chine, les pays du Sud, c'est-à-dire la majorité absolue de l'humanité, doivent reprendre en main l'agenda mondial en temps utile et prendre les rênes de l'ordre international le plus tôt possible.

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Haut-Karabakh : résultats de la guerre de deux jours

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Haut-Karabakh: résultats de la guerre de deux jours

Source: https://katehon.com/ru/article/nagornyy-karabah-itogi-dvuhdnevnoy-voyny

À l'issue d'un conflit éphémère, le Haut-Karabagh est entièrement et officiellement sous le contrôle de Bakou. Comment cela va-t-il changer l'équilibre des forces dans la région ?

Le dernier conflit

Les 19 et 20 septembre, les forces armées azerbaïdjanaises ont mené des "activités antiterroristes de nature locale" sur le territoire du Haut-Karabakh. En conséquence, les autorités de la République non reconnue d'Artsakh ont accepté une capitulation de facto : désarmement complet et retrait des formations armées arméniennes du territoire du Haut-Karabakh en échange d'un cessez-le-feu de la part de la partie azerbaïdjanaise. Le 20 septembre, cinq soldats de la paix russes, dont le commandant adjoint du groupe de maintien de la paix, le capitaine de premier rang Ivan Kovgan, ont été tués par des tirs militaires azerbaïdjanais dans la zone de conflit.

L'Arménie a refusé d'intervenir dans le conflit aux côtés des Arméniens du Karabakh. Les forces russes de maintien de la paix ont adopté une position neutre, ne s'engageant pas dans les combats avec les militaires azerbaïdjanais, mais ont contribué à l'accord de cessez-le-feu. Le 21 septembre, des négociations entre les représentants de la communauté arménienne du Karabakh et les autorités azerbaïdjanaises ont eu lieu dans la ville de Yevlakh. Aucun accord final n'a été conclu, mais un vecteur commun a été défini : la réintégration du Haut-Karabakh dans l'Azerbaïdjan aux conditions de Bakou.

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Le 27 septembre, les autorités azerbaïdjanaises ont arrêté Ruben Vardanyan (photo), un oligarque russe d'origine arménienne qui, en 2022, a renoncé à sa citoyenneté russe et a dirigé le gouvernement arménien autoproclamé du Haut-Karabakh.

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L'exode

On assiste à un exode massif de la population arménienne du Haut-Karabakh. Selon les représentants de la communauté arménienne, 120.000 personnes, soit l'ensemble de la population arménienne de la région, quitteront la région. Dans les années 1990, toute la population azerbaïdjanaise a été expulsée de la région. Aujourd'hui, le même processus se produit avec les Arméniens. Bakou, officiellement, est prêt à accorder des garanties pour les Arméniens, mais tout le monde comprend que dans une région où les deux peuples ont des comptes à régler depuis longtemps, les Arméniens qui se sont battus contre Bakou et leurs propres voisins azerbaïdjanais dans les années 1980 et 1990 ne vivront pas sans danger dans un État-nation azerbaïdjanais.

L'avenir du Haut-Karabakh doit être réglé par les Azerbaïdjanais, principalement les anciens réfugiés de la région et leurs descendants. Cela soulève toutefois la question de la nécessité d'un contingent russe de maintien de la paix au Nagorny-Karabakh. Un contingent d'environ 2000 personnes est stationné dans la région depuis 2020, précisément pour assurer la sécurité des Arméniens, qui tentent actuellement de quitter la région. 

Le sort de Pashinyan

Lors du dernier conflit au Haut-Karabakh, des manifestations de masse ont eu lieu en Arménie même contre l'inaction du gouvernement de Nikol Pashinyan. Le Premier ministre arménien a déclaré qu'il ne se laisserait pas entraîner dans la guerre. Il a donc refusé toute assistance aux formations armées de la République du Nord-Karabakh, laquelle n'est pas reconnue. Toutefois, rien ne permet pour l'instant de supposer que M. Pashinyan démissionnera, comme le réclament les manifestants, ou qu'il changera le vecteur pro-occidental de sa politique. Les dirigeants arméniens transfèrent la responsabilité des Arméniens du Karabakh à Moscou. Le 24 septembre, Nikol Pashinyan s'est adressé au peuple arménien, accusant la Russie de se plier aux exigences de l'Azerbaïdjan. 

Parallèlement aux protestations contre Pashinyan, des manifestations anti-russes ont eu lieu à Erevan et le ministère arménien de la défense a organisé des exercices avec des partenaires américains.

L'Arménie ne renonce pas à son vecteur de développement pro-occidental, abandonnant de facto le Karabakh "problématique" et misant sur la coopération avec les Etats-Unis et la France. L'avenir de la base militaire russe de Gyumri est en question, tout comme l'adhésion de l'Arménie à l'OTSC. Nikol Pashinyan est l'incarnation de ce vecteur pro-occidental du développement de l'Arménie. Pour l'heure, rien ne permet de penser que les manifestations, relativement peu nombreuses, seront en mesure de le contraindre à démissionner.

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Influence des acteurs étrangers

Le président français Emmanuel Macron s'est solidarisé avec Nikol Pashinyan, déclarant que "la Russie est désormais complice de l'Azerbaïdjan" et que "la France soutiendra le peuple arménien". La ministre des Affaires étrangères de la Cinquième République, Catherine Colonna, a annoncé l'élargissement des contacts militaro-diplomatiques entre Paris et Erevan. L'intention d'ouvrir un consulat français dans la région stratégique de Syunik, en Arménie, où l'Azerbaïdjan et la Turquie font pression pour la création d'un corridor de transport vers la République autonome du Nakhitchevan, isolée du reste de l'Azerbaïdjan et partageant une frontière commune avec la Turquie, a également été annoncée. De facto, il s'agit d'établir un centre de renseignement français sous le couvert d'un consulat.

Les Etats-Unis, quant à eux, développent des contacts tant avec l'Arménie qu'avec l'Azerbaïdjan. Samantha Power, directrice de l'USAID (Agence américaine pour le développement international), est arrivée la veille à Bakou en provenance d'Erevan. 

La Turquie, alliée de l'Azerbaïdjan, renforce activement ses positions. Le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan se sont rencontrés à Nakhitchevan le 25 septembre. Au cours de cette rencontre, ils ont discuté du corridor de transport passant par Lachin (Zankezour). Selon Erdogan, le corridor vers le Nakhitchevan via l'Iran est également possible. Ainsi, l'Arménie tente de se placer dans l'orbite de l'influence turque, d'abord économique, en proposant le projet de corridor, qui devrait d'une part débloquer les communications économiques dans la région, et d'autre part ouvrir à la Turquie un accès direct à la mer Caspienne et à l'Asie centrale.

L'Iran, comme la Russie, est, d'une part, préoccupé par l'avancée des positions occidentales dans la région. D'autre part, Téhéran voit d'un mauvais œil les tentatives de déstabilisation de l'Iran par l'intermédiaire des Azéris iraniens, ainsi que la coopération étroite entre Israël et l'Azerbaïdjan. Historiquement, l'Iran a plutôt soutenu l'Arménie dans la région.

En général, les intérêts et les positions de Téhéran et de Moscou coïncident au plus haut point parmi tous les acteurs de la région : empêcher le renforcement des positions de l'Occident en Transcaucasie, empêcher la propagation du pan-turquisme et de l'extrémisme radical sunnite, contrebalancer le renforcement de la Turquie (tout en la détachant des structures euro-atlantiques et en l'impliquant dans les formats régionaux multilatéraux), promouvoir le développement des corridors de transport (principalement le corridor nord-sud). Ce n'est pas un hasard si, lors d'une conversation téléphonique le 26 septembre, les présidents russe et iranien Vladimir Poutine et Ebrahim Raisi ont plaidé pour l'activation de la plateforme régionale "3+3" (Russie, Iran, Turquie, Arménie, Azerbaïdjan, Géorgie). 

L'influence de la Russie, suite au conflit, est objectivement très limitée. Les forces de maintien de la paix russes sont les otages de la situation, car les principales forces militaires ont été détournées vers l'Ukraine. Beaucoup dépendra des actions futures de la diplomatie russe, y compris en direction de l'Iran, ainsi que de la réaction de Moscou à l'assassinat des soldats de la paix russes, de sa capacité à faire preuve de force et à obtenir un châtiment équitable pour les assassins.