Le premier roman de Thomas Clavel plonge le lecteur dans un récit inquiétant qui s’inscrit dans le genre dystopique si certains faits d’actualité ne corroboreraient pas la préfiguration d’un effrayante avenir immédiat.
« Bo-bo » parisien, brillant khâgneux, normalien sorti de la rue d’Ulm, agrégé en lettres, Maxence Baudry se délecte de la littérature française des XIXe et XXe siècles. Sa thèse « brillamment soutenue (p. 13) » porte sur L’impossible silence de Maurice Blanchot. Écrivain qui se défiait de la notoriété et réprouvait les modes médiatiques, Maurice Blanchot (1907 – 2003) signa en 1961 la pétition des intellectuels de gauche contre la guerre d’Algérie. Tenant une ligne ultra-gauchiste, il vomissait le camp d’en-face d’où il provînt naguère. Avant la Seconde Guerre mondiale, le jeune Blanchot rédigeait en effet des articles au vitriol dans différentes publications de la « Jeune Droite ». Aux côtés de Jean de Fabrègues et de Thierry Maulnier, il signait dans Combat et L’Insurgé. Leur teneur se caractérisait par leur virulence…
Ne répondez jamais au téléphone !
Maxence Baudry « depuis quatre ans […] enseignait la littérature à Paris 3 (p. 12) ». Il mène une vie paisible jusqu’au jour où, démarché de façon honteuse par une télévendeuse impudente, il se voit forcer de prendre « un abonnement d’un an à notre pack découverte, exceptionnellement à quarante-neuf euros par mois pendant les trois premiers mois pris au tarif habituel et préférentiel de quatre-vingt-dix-neuf euros par mensualité (p. 15) ». Furieux, il compare l’attitude de cette professionnelle à celle des Roms qui écument les stations de métro de la Capitale.
Maxence Baudry ne sait pas qu’il vient de tomber dans la délinquance verbale. Convoqué au commissariat, il est mis en examen pour « oppressisme dans l’exercice de fonctions enseignantes, romophobie caractérisée et diffusion de contenu idéologique à caractère xénophobe sur les réseaux sociaux (p. 41) ». Le policier a écouté la conversation téléphonique enregistrée et découvert qu’en corrigeant une copie, le prévenu avait osé mettre un quatre sur vingt à une « afro-étudiante », accompagnée du commentaire suprématiste suivant : « Copie insuffisante, travail minimal; il faudra approfondir certaines notions d’histoire littéraire manifestement jamais rencontrées (p. 40). » Horreur de la bonne conscience cosmopolite ! Baudry aggrave encore en cas. Sur son blogue personnel dédié à la littérature, il a commenté un roman de Renaud Camus, véritable pestiféré de la République décadente des Lettres.
Maxence Baudry doit se rendre « le lundi suivant à treize heures, à la quatrième chambre correctionnelle du Palais de Justice (p. 57) » parce que « lorsqu’un individu est inculpé pour délit verbal, l’audience est enregistrée dans des délais exceptionnels (p. 47) ». Cette rapidité revient à « la loi d’Application du Vivre Ensemble (p. 42) » qui est « une loi d’exception (p. 47) ». « Cette loi révolutionnaire avait la particularité de réprimer plus sévèrement les mots que les actes. Une mauvaise parole sur la voie publique enregistrée avec un téléphone portable; un tweet ou une publication Facebook dont on avait conservé la trace grâce à une capture d’écran; un article partagé sur un blog; une conversation privée filmée à l’insu d’un locuteur imprudent : tout cela coûtait désormais plus cher qu’une agression physique (p. 43). » Une modification légale la complète en permettant des indemnisations versées par le condamné « à titre de préjudice subi ou bien de récompense civique (p. 45) ». Il s’agit « d’inciter les citoyens à adopter une conduite moralement responsable (et hautement lucrative) de délation systématique (pp. 45 – 46) ».

Thomas Clavel ne fait qu’extrapoler des cas déjà prévus dans les différentes lois liberticides hexagonales, voire occidentales. Des militants identitaires du local lillois, La Citadelle, sont poursuivis pour des propos enregistrés en caméra caché par un stipendié d’AJ+, le médiat jeune de la chaîne de télévision Al Jazeera. L’auteur aurait cependant pu développer le contexte politique en imaginant que l’acceptation de cette loi « liberticidissime » revienne à la présidente de la République Christian Taubira, à son Premier ministre Najat Vallaud-Belkacem, à la ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Clémentine Autain, au ministère de la Guerre (contre les Blancs), Assa Traoré, et au ministre de l’Intérieur, de l’Accueil inconditionnel des réfugié.e.s – migrant.e.s – exilé.e.s et de la Lutte impitoyable contre toutes les haines Cédric Herrou, Alice Coffin s’installant pour sa part au ministère de l’Éducation transnationale.
Un vivre ensemble obligatoire
Au tribunal, face aux parties civiles, à l’accusation publique et à un auditoire hostiles, Maxence Baudry se défend seul. Il a appris que les honoraires des avocats « avaient explosé, les nouveaux dossiers de crimes de parole étant presque toujours perdus par la partie défendresse (p. 57) ». Dans sa plaidoirie, le prévenu commet l’erreur de se justifier. Il est forcément « condamné à une peine de deux ans de détention avec mandat de dépôt et au versement d’une indemnisation de quatre mille euros au bénéfice de la plaignante Noema Korokossi pour préjudice moral (p. 70) ». Le jugement est « irrévocable, les voies de recours étant impossibles en cas de viol de la loi AVE (p. 71) ».
Plutôt que de se justifier, Maxence Baudry aurait dû se lancer dans une défense de rupture théorisée par l’avocat Jacques Vergès. Ainsi aurait-il nié la légitimité juridique de cette monstruosité et contesté la légalité même du tribunal. Contributeur à Causeur et à Boulevard Voltaire, Thomas Clavel reste un libéral conservateur individualiste et légaliste. Or, face à une telle ignominie décrite dans cette fiction, l’affrontement physique s’impose. Puisqu’il est plus gravement sanctionné dans ce monde affreux de dire que de faire, les victimes de la loi AVE ne devraient-elles pas agir en jusqu’au-boutistes assumés ?
Outre l’erreur de plaider sa bonne foi devant des juges politisés, Maxence Baudry en commet une autre, antérieure, celle de se rendre à la convocation du commissariat du Ve arrondissement. Il aurait dû suivre pour la circonstance les étrangers délinquants sans-papiers qui n’y répondent jamais. Mais la convocation devient bientôt une perte de temps. L’Arménien Vahé, scénariste de son état, rechigne à adapter Le Nom de la Rose d’Umberto Ecco en remplaçant la jeune paysanne amante du novice franciscain par une Africaine tétraplégique promue héroïne principale de la série… Exagération narrative ? Que nenni ! L’Agence spatiale européenne envisage de recruter pour ses prochaines missions des candidats handicapés. On peut dès lors proposer que les déficients visuels (ou les sans-permis) conduisent les bus et les tramways de la RATP.
Ulcéré, Vahé répond vertement à son producteur. Il n’obéit à aucune convocation policière. La police l’arrête chez lui. Et s’il avait immédiatement riposté en faisant feu sur eux derrière sa porte ? Aurait-il été jugé pour l’acte ou pour le propos initial à moins que la peine capitale soit rétablie pour ce cas spécifique ? La différence de traitement est d’ailleurs notable entre les prisonniers de droit commun et les « pénitents » coupables de crimes textuels et perçus comme des « malades psychiatriques ». Dans cette dystopie, l’État anarcho-tyrannique fait qu’« en quelques mois seulement, la moitié de la population carcérale d’Île-de-France avait été remplacée. Par voie de conséquence, les taux de délinquance et de criminalité avaient explosé dans certains départements. Mais les rédactions des principales chaînes d’information en continu avaient reçu l’ordre de détruire tous les fichiers vidéo en leur possession qui témoignaient des récentes atteintes aux biens et à la personne (p. 167) ».
Rééducation mentale forcée
Dans la maison d’arrêt de Villepinte, qui ressemble plus à un pénitencier étatsunien, la privatisation en moins, où Maxime Baudry se retrouve détenu, les « pénitents » portent un uniforme couleur sépia distinctif. Sur le modèle des camps du Viet Minh qui endoctrinaient les prisonniers français avec la complicité de l’infâme crapule Georges Boudarel qui ne fut jamais inquiété par les instances universitaires, les détenus subissent chaque mardi une séance obligatoire et délirante de vivre ensemble. On pense ici aux méthodes anglo-saxonnes de rééducation collective imposées aux Sudistes à la fin de la Guerre de Sécession en 1865, aux Afrikaners après la Guerre des Boers en 1901 et au peuple allemand entre 1945 et 1949. Dans ce dernier cas, il en a quand même résulté un chef-d’œuvre d’Ernst von Salomon, Le Questionnaire (1951). Le pédagogue responsable de ce prêchi-prêcha hebdomadaire abjecte ne mériterait-il pas une sévère correction surtout si la violence sur la personne est plus acceptable que la virulence des propos ? Quant au « mitard », le politiquement correct exige de l’appeler « salle de lecture (p. 141)». C’est « une pièce sans fenêtre, ni bibliothèque, avec un petit lit et un WC. Vingt-quatre heures sur vingt-quatre, une enceinte encastrée dans le mur diffusait (à un niveau d’intensité sonore déterminé à l’avance mais que le directeur pouvait modifier à sa guise depuis l’extérieur) les enregistrements de livres audios appartenant à la collection Jeunesse et Diversité du fonds documentaire de l’Éducation nationale (p. 141) ». Pourquoi ne pas la saccager ? Pourquoi les « pénitents » qui sont des dissidents – prisonniers politiques – détenus d’opinion ne se mutinent-ils pas ? Ils appartiennent à une France polie, convenable et bien-élevée. À tort ! Ils gagneraient à agir en hooligans, en pittbulls, en nouveaux Vandales politiques. Contre l’anarcho-tyrannie étatique, c’est une France réfractaire, rebelle et insurgée qui devrait répliquer coup pour coup.

Certes, des embastillés suivent Maxence Baudry. Il leur apprend à résister au bourrage de crâne en réenchantant la syntaxe et le vocabulaire, en retrouvant l’étymologie, l’orthographe et la grammaire, en se réappropriant la sémantique. Bientôt, les détenus les plus déterminés constituent un contre-atelier informel de réaction linguistique sans que cela ne débouche sur un véritable réseau clandestin de résistance à l’intérieur de la maison d’arrêt. Thomas Clavel ignore peut-être que de telles structures sont possibles et qu’elles ont existé à diverses périodes contemporaines. Les détenus appartiennent à la France bien élevée, respectueuse des lois.
En dépit d’une fin assez conformiste, c’est un honorable roman qui annonce (un peu trop tardivement ?) des temps difficiles. Il esquisse un début de commencement de réaction vitale à la seule échelle individuelle. Oui, seule une minorité agissante et engagée saura évincer les autres minorités organisées. N’oublions jamais, l’exemple récent des « Gilets Jaunes » en fait foi, que l’histoire n’est pas populiste, mais aristocratique.
Georges Feltin-Tracol
• Thomas Clavel, Un traître mot, Éditions La Nouvelle Librairie, coll. « La peau sur la table », 2020, 230 p., 14,90 €.




del.icio.us
Digg

















Vouloir limiter l’écriture des anciens Germains au simple rôle linguistique montrerait une méconnaissance totale de ce que leur tracé comporte réellement. Car ladite écriture, composée de vingt-quatre signes, s’impose comme un système prodigieusement élaboré rassemblant les notions essentielles constitutives de l’identité ethnoculturelle européenne. Mais cela signifie aussi que le savoir émanant des runes se relie au maître thème du légendaire de notre continent et qui, jadis évoqué par René Guénon et Julius Evola, se nomme « Centre suprême ». Thème corrélatif à la mystérieuse « Tradition primordiale » traversant toutes les religiosités qu’instituèrent nos ancêtres et englobant l’univers du symbolisme et des mythes. Le « Centre suprême » est à la « Tradition primordiale » ce que le pyramidion représente pour une pyramide : le sommet conférant à ce monument sa forme générale et ses proportions.






















Contre-attaque grecque (14 novembre 1940 - mars 1941) 


Quoi qu'il en soit, The Lies That Bind Us est l'une des ‘’excursions’’ les plus idéologiques, historiques et critiques de LaFond. Il y analyse les mensonges sur lesquels les États-Unis sont construits, "la superstructure idéologique", en termes marxistes. Comme Orwell, il soutient que le contrôle de notre connaissance et de notre image de l'histoire est ici central, "le plus grand mensonge est la confiance dans un passé omis, la confiance dans le fait qu'on nous a tout dit". Il voit les "conservateurs" et les "libéraux" américains d'aujourd'hui presque comme des jumeaux dont les mensonges se complètent. Il s'oppose à l'image conservatrice des futurs États-Unis en tant que refuge pour les minorités religieuses en affirmant que "la religion telle qu'elle était pratiquée dans les colonies était en grande partie prédatrice, les maîtres d'esclaves congrégationalistes, quakers et anglicans possédant des Rhénans et des Irlandais catholiques, et en second lieu, elle était ethnique car les Écossais, les Cornouaillais, les Irlandais et les Gallois étaient asservis par les Anglais ; et en troisième lieu, elle était purement matérialiste". Il considère comme tout aussi naïve l'image libérale des futurs États-Unis comme un endroit où les Blancs pouvaient déplacer les Indiens et réduire les Noirs en esclavage. Les Noirs ont possédé des Blancs en Virginie pendant au moins une génération, les Indiens ont possédé des Blancs pendant deux générations. Les colonies qui ne bénéficiaient pas du soutien des tribus indiennes n'ont pas survécu en cette période précoce.
LaFond se retourne contre le matérialisme, "adorateur du corps économique, du corps politique et du contenant charnel de l'âme humaine". Il décrit Lothrop Stoddard comme un moderniste "moralement aveugle" parce que Stoddard n'a pas vu "le mal qui suppure" qui a conduit à la rébellion des esclaves en Haïti. LaFond décrit le matérialisme comme le corps du mal, le capitalisme n'étant que son réceptacle. Seul un matérialisme avancé pouvait avoir des effets tels que les guerres de l'opium, selon LaFond.

Un élève de Donà, le jeune Michele Ricciotti, a récemment publié une monographie consacrée au philosophe, qui s'impose comme un livre important dans la littérature critique sur le sujet. Nous nous référons à "Prouver l'ego". Julius Evola et la philosophie, paru dans le catalogue de l'éditeur InSchibboleth (pour les commandes : 


Par-delà le rôle moteur de l’armée, Mishima Yukio défend le rétablissement de la pleine souveraineté de Tokyo. Or, il sait que son pays sorti des ruines de l’après-guerre est une colonie de l’Occident anglo-saxon. « Le soi-disant contrôle par le pouvoir civil des militaires anglais et américains est uniquement un contrôle financier (p. 25). » Il dénonce que l’île méridionale d’Okinawa soit encore sous la tutelle de Washington. Il ignore que les États-Unis la rétrocéderont au Japon en 1972. Il s’offusque que le Japon signe le traité de non-prolifération nucléaire et renonce ainsi à la détention d’une force de frappe atomique. Clairvoyant, il prévient que la soumission du Jieitai aux vainqueurs de 1945 en fera, « comme les gauchistes l’ont remarqué, une force mercenaire de l’Amérique pour toujours (p. 27) ». 
Le couple inégal ralentit le pas. Il était seul devant la forêt aux portes fermées pour eux. Je dis "inégal" car l'un d'entre eux, le plus jeune, savait des choses que le plus vieux ignorait totalement. La preuve de cet aveuglement, de ce rejet obstiné de l'invisible, ce sont ces appareils de mesure qu'il portait en permanence sur lui et qui lui donnait une allure de scaphandrier. À la campagne, ces appareils miniaturisés, micro-ordinateur, caméra avec pluviomètre intégré, entre autres prothèses, étaient le pendant de ces panneaux de circulation et autres passages piétons du monde urbain sans lesquels il ne pouvait vivre. 

Wie mijn boekbesprekingen volgt, zal zich misschien herinneren dat ik er eind augustus 2019 (het lijkt alweer een eeuwigheid geleden) een publiceerde over een ander werk van
Zo, om de clue te weten te komen, moet u het boekje al niet meer lezen, maar u zal allicht ook niet meer opkijken van het feit dat dit werk in de Sovjet-Unie niet mocht gepubliceerd worden (helaas dook het in het Westen ook pas op toen hij al overleden was, net zoals De Meester en Margarita trouwens). Een duidelijker kritiek op het idee van de maakbare mens is nauwelijks denkbaar. En daarmee vormt het boek eigenlijk net zo goed een aanklacht tegen het nationaal-socialisme of tegen volstrekt waanzinnige moderne vormen van utopieën genre de veelbesproken Great Reset. Je kan de mens wel uit het vuilnis halen, maar niet het vuilnis uit de mens. Je kan de mens proberen aan te passen aan je communistische, nationaal-socialistische, post-modernistische ideetjes, maar de mens zal altijd een mens blijven en zelfs als er geen externe factoren meespelen – iets waar mensen als Klaus Schwab vurig naar streven door de hele wereld mee te slepen in hun waanzin –, zal je utopie aan dat simpele feit ten onder gaan.
Gevolgd door een hoofdstuk waarin het beest de operatiekamer ingelokt wordt en de chirurg er behalve wat worst ook een stukje filosofie tegenaan gooit als hij door zijn assistent gevraagd wordt hoe hij de hond heeft meegekregen: “Kwestie van aanhalen. Dat is de enige manier waarop je wat bereikt bij levende wezens. Met terreur kom je nergens, ongeacht het ontwikkelingspeil van een dier.” Waarna dat dier ook te weten komt dat hij dan wel nieuwe testikels heeft gekregen, maar ook ontmand is: “‘Pas op, jij, of ik maak je af! Weest u maar niet bang, hij bijt niet.’ ‘Bijt ik niet?’ vroeg de hond zich verbaasd af.” En waarin we kennis maken met het “huisbestuur”, de club van communistische zeloten die ervoor moeten zorgen dat Preobrazjenski datgene doet wat ook in
Soit, verder naar het volgende hoofdstuk. Daarin begint de langzame transformatie van hond tot mens (of van mens tot de nationaal-socialistische versie van Nietzsches Übermensch, of van koelak tot communist) en leert het beest dat het goed is geketend te zijn. Liever een dikke hond aan de ketting dan een magere wolf in het bos. “De volgende dag kreeg de hond een brede, glimmende halsband om. Toen hij zich in de spiegel bekeek, was hij het eerste moment knap uit zijn humeur. Met de staart tussen de poten trok hij zich in de badkamer terug, zich afvragend hoe hij het ding zou kunnen doorschuren tegen een kist of een hutkoffer. Maar algauw drong het tot hem door dat hij gewoon een idioot was. Zina nam hem aan de lijn mee uit wandelen door de Oboechovlaan. De hond liep erbij als een arrestant en brandde van schaamte. Maar eenmaal voorbij de Christuskerk op de Pretsjistenka was hij er al helemaal achter wat een halsband in dit leven betekent. Bezeten afgunst stond te lezen in de ogen van alle honden die hij tegen kwam en ter hoogte van het Dodenpad blafte een uit zijn krachten gegroeide straatkeffer hem uit voor ‘rijkeluisflikker’ en ‘zespoot’. Toen zij de tramrails overhuppelden keek een agent van milietsie tevreden en met respect naar de halsband (…) Zo’n halsband is net een aktentas, grapte de hond in gedachte en wiebelend met zijn achterwerk schreed hij op naar de bel-etage als een heer van stand.” Of, zoals het in het volgende hoofdstuk al heet: “Maak je zelf maar niets wijs, jij zoekt heus de vrijheid niet meer op, treurde de hond snuivend. Die ben je ontwend. Ik ben een voornaam hondedier, een intelligent wezen, ik heb een beter bestaan leren kennen. En wat is de vrijheid helemaal? Rook, een fictie, een drogbeeld, anders niet … Een koortsdroom van die rampzalige democraten …”
Un livre d’expert nous prévenait (dans un langage scientifique) il y a une dizaine d’années ou plus : les mondialistes nous conditionnaient par la peur des pandémies depuis le début des années 2000 (langage complotiste), en particulier dans le bon vieux monde transatlantique. Tout cela avait suivi le 11 septembre qui devait nous préparer au bioterrorisme, au cyber-terrorisme et enfin à leur vieil objectif de dépeuplement (conspiration ou constatation ?). L’expert en question s’appelle Patrick Zylberman et s’est alors fait l’auteur de drôles de constatations. Le livre a évidemment été mal reçu alors, les journalistes étant comme les médecins vendus achetés pour vendre terreur, vaccin et dictature technologique.
Le storytelling du pire justifie leur tyrannie, 
L'ouvrage est un des rares à prendre en compte tous les aspects de l'Alchimie, tant dans sa réalité historique que constitutive ou structurale. L'Alchimie est un art, un jeu, une science, une poétique et une gnose. Elle est également une médecine, magistralement illustrée, entre autre, par Paracelse, une cosmologie, fondée sur la correspondance du microcosme et du macrocosme (dont témoigne la fameuse Table d'Emeraude) et une science héraldique des « signatures ».
Science des qualités et des nuances, des variations et de l'interprétation, l'Alchimie, loin d'être l'ancêtre balbutiante de la Chimie telle qu'elle se précisa au dix-neuvième siècle, fut une connaissance (pour une part perdue, et pour une autre, non encore advenue) de l'interdépendance de l'expérimentateur, de la chose expérimentée et de l'expérience elle-même. Le couronnement de l'œuvre est la transfiguration de l'Adepte. L'instrument de la connaissance a pour dessein de modifier, en même temps, et de façon essentielle, la matière et l'entendement humain qui œuvre sur elle. A ce titre, les alchimistes devancent l'exigence de la phénoménologie et de l'épistémologie et l'on s'étonne, en effet, que leurs œuvres soient exclues du « corpus » des actuelles pensées prospectives. Il est vrai que l'Alchimie inquiète, que ses œuvres paraissent insaisissables et qu'elle exige de ses chercheurs comme de ses adeptes, et même de ses simples historiographes, certaines des vertus éminentes du navigateur. 


"Seyland", "Kørsor ", "Kalundborg", ces noms à consonance étrangère ne vous disent sans doute pas grand chose ! Et pourtant, ces lieux ont écrit quelques pages de la légende célinienne. C'est au travers d'une France à couteaux tirés et une Allemagne réduite en ruine que Louis-Ferdinand CÉLINE - accompagné de sa fidèle épouse Lucette - entreprennent de rejoindre le Danemark.

"En général l'historiographie a pour tâche de former l'image que le nation a d'elle-même et de situer l'homme dans la réalité historique (...). De nos jours, on hésite entre une idée de l'histoire comme magistra vitae et une sorte de méfiance généralisée envers elle sous prétexte qu'elle serait le fruit de manipulations et qu'on ne saurait donc s'y fier. En outre, l'historien s'acquitte de la tâche de satisfaire les curiosités les plus disparates, qui vont de la construction des navires à la façon dont les paysans du Moyen Âge faisaient l'amour. Je ne crois pas qu'on puisse accepter cette réduction du chercheur en histoire au rang d'appareil automatique destiné à satisfaire les curiosités des autres et ce parce que, dans ma manière de voir, la fonction principale de l'historien demeure de proposer une image de sa communauté nationale. L'affirmation suivant laquelle nous serions devant un type de problèmes dépassés, puisque nous nous acheminons vers l'intégration européenne, me parait très improductive. Je considère en fait qu'on ne saurait entrer dans une réalité différente sans connaître convenablement la sienne". 
De Felice ne répugnait pas à favoriser les remous autour d'une oeuvre savante et difficile qui, sans interventions médiatiques provocatrices, serait restée sans doute peu connue. Tout en évoluant fortement au fil de ses recherches sur la personnalité de Mussolini, sur un mouvement et un régime, il a eu l'occasion de souligner maintes fois tout ce qui sépare le fascisme italien du national-socialisme allemand et, à plus forte raison, du bolchevisme. 
De reden dat u boven deze boekbespreking een Duitstalige titel ziet staan, is dat we op het moment waarop ik dit boekje in handen kreeg nog in net iets minder tirannieke tijden leefden. Je kon nog de grens over zonder veel controles te riskeren, je kon nog min of meer vrij door de Europese Unie bewegen (het Schengenakkoord was nog geen dode letter), je hoefde “alleen maar” in quarantaine als je uit een zogenaamd rood gebied kwam (wat overigens ook al regelrechte bullshit was), en de toekomst zag er op dat moment minstens officieel nog niet erger uit dan het verleden wat dat betreft. Er was nog hoop dat de verzamelde Europese democraturen genoegen zouden nemen met het vaccineren van iedere wappie die het bevechten van een probleem dat hij niet heeft met een middel dat geen redelijk mens in zijn lijf wil een redelijke optie vond. Inmiddels zijn we aan vaccinatiepaspoorten toe om ook die grenzen die op twintig kilometer van je deur liggen over te mogen steken zonder je te onderwerpen aan allerlei vernederingen en straffen, en kunnen we de verzamelde Europese regeringen (en de supranationale instellingen) zoniet als regelrechte doorslagjes van de voormalige Sovjet-Unie (die dissidenten dan toch nog het land uitliet als ze te veel opzien begonnen te baren) dan toch als gijzelnemers beschouwen. Gijzelnemers die bereid zijn de vrijheid die je eigen is (de vrijheid om je te bewegen naar waar je wil) “terug te geven” als je … het losgeld betaalt. Als je je dat vaccin in je lijf laat spuiten. Als je de zeggenschap over het enige waar je nog werkelijk iets over te zeggen hebt, je eigen verdomde lijf, ook opgeeft. In minder “verlichte” tijden was daar een naam voor: lijfeigenschap. In onze eigen tijden noemt men dat … vrijheid.
En dan de lessen zelf. “Wees niet bij voorbaat al gehoorzaam” omdat je denkt dat een repressievere regering erger zou kunnen zijn, want dan leer je het regime dat het verder kan gaan en zal je sowieso zélf al verder gaan dan gevraagd. Denk daarbij aan het Milgram-experiment met mensen die anderen steeds dodelijker stroomstoten konden geven en dat in groten getale ook deden.
“Geloof aan de waarheid”. Met in de uitleg daarbij: “Die dickste Geldbörse zahlt für die blendendsten Lichter.” Snyder heeft dit ongetwijfeld niét bedoeld als een waarschuwing tegen de traditionele media, maar in tijden waarin deze bepalen wat fake news is, waarin Google bepaalt wat u ziet, waarin LinkedIn, Facebook, Twitter er vrijelijk op los censureren, daarbij steeds uiteraard bewerend dat zij “de waarheid” in pacht hebben, is dat van die dikke beurs maar al te waar. En die dikke beurs zit niet bij Pol en klein Pierke, die zit bij de mediaconcerns, bij diegenen die bepalen wat u mag zeggen en wanneer, bij de regeringen (die uw geld voor hún geld houden), en bij de rechterlijke en politionele arm die hun bevelen opvolgen. “Geloof aan de waarheid” is dus niet helemaal een juiste tip: zoék naar waarheid zou correcter zijn (de les “Frage nach und überprüfe” zou hier dus meteen aan moeten gekoppeld zijn en niet apart staan). En leer onderweg dat die zoektocht een leven lang kan duren.
Naar mijn mening heeft Snyder net iets te lang in dat vuur gekeken. Hij heeft een aantal zaken correct gedefinieerd, geïdentificeerd bij anderen, maar heeft ook een aantal updates gemist. Beetje verloren kansen, vooral als je weet dat dit boek gedurende de hele ambtstermijn van Donald Trump een bestseller is geweest in de Verenigde Staten. Er was een correctie mogelijk geweest in zijn recent uitgebrachte boek Our malady – Lessons in liberty from a hospital diary, maar in wat ik daarover lees, zie ik weerom dezelfde blinde vlekken opduiken. Maar goed, voortschrijdend inzicht kan altijd nog optreden en met het nodige voorbehoud voor genoemde blinde vlekken, is dit boekje hoe dan ook het lezen waard.
Ancienne cheville ouvrière de la victoire majeure de l’armée d’Orient en 1918 et favori bien placé pour la succession de Gamelin au poste de généralissime, le général Charles Huntziger était en 1939 l’un des grands talents du haut commandement de l’armée française. Chef de la IIe armée lors de la percée allemande décisive des Ardennes en mai 1940, il est chargé d’assumer le rôle peu enviable de principal signataire français de l’armistice de Rethondes. Il devient ensuite un des hiérarques du régime de Vichy, d’abord à la Commission d’armistice de Wiesbaden puis en tant que Ministre de la Guerre. Il meurt dans un accident d’avion en novembre 1941, laissant pour l’Histoire le renom controversé d’un protagoniste clé des débuts de la Collaboration d’État. 






Un biotope gaulois
La dimension du sacré