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lundi, 26 octobre 2015

La schizophrénie de l’idéologie française sur l’identité de la France

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NATION ET IDENTITÉ ETHNIQUE : LES RACINES DE LA FRANCE
 
La schizophrénie de l’idéologie française sur l’identité de la France
Guillaume Faye*
Ex: http://metamag.fr & http://www.gfaye.com
L’idéal de De Gaulle, auquel s’est référée Nadine Morano, selon lequel la France est un «  pays de race blanche, de religion chrétienne et de culture gréco-latine » – et qui doit le rester –, expliquait, selon Alain Peyrefitte, que le général ait abandonné  l’Algérie. Il ne voulait pas que des millions de musulmans, en forte progression démographique, deviennent français. Pour eux, il ne ne croyait nullement à la moindre ”intégration” ou ”assimilation” possibles. Ce réalisme s’associait à la crainte que « Colombey–les–deux–églises ne devienne Colombey–les–deux–mosquées ».  Malheureusement, De Gaulle n’avait pas prévu l’immigration de masse autorisée par le laxisme de ses successeurs.
   
colombey-les-deux-églises.jpgDe Gaulle, en réalité, personnage ambigu influencé par Maurras, le néo-monarchiste, et par Barrès, l’aède de l’enracinement charnel  de la France, se démarquait de l’idéologie française universaliste issue de la Révolution. L’idéologie républicaniste des conventionnels de 1792, aux accents cosmopolites mystiques, leur faisait dire : « tout homme a deux patries, la sienne et la France ».  Mais on était dans la pure gratuité de l’utopie idéologique, puisqu’il n’y avait pas d’immigration. On pouvait raconter ce qu’on voulait.

Mais, par la suite, le virus idéologique s’est activé : l’Empire colonial français a rapidement caressé l’idée d’une possible France multiethnique, cosmopolite, mondiale, en rivalité avec les autres puissances européennes. En dépit de terribles contradictions idéologiques de la gauche républicaine au pouvoir, par exemple Jules Ferry qui en appelait au « devoir des races supérieures de civiliser les races inférieures ».
   
D’ailleurs, pendant toute la IIIe République, l’entreprise coloniale a été combattue par une partie de la droite nationaliste au nom d’une conception ethniciste et non pas universaliste de la Nation. On se souvient du slogan : « plutôt la Corrèze que le Zambèze ». De Gaulle héritera en partie de cette vision des choses. Par la suite, l’appel à des troupes ”indigènes” (on dirait aujourd’hui ”allogènes” !), issues des colonies, pendant les deux Guerres mondiales – engagés contre d’autres Européens – a considérablement renforcé la conception cosmopolite et multiethnique de la nation française.

L’idéologie française de la nation, héritée de la Révolution, s’avère donc à la fois antinationale et antifrançaise, au sens ethnique, par l’introduction du concept d’ ”assimilation”, supposé possible avec tout le monde et n’importe qui. Et surtout à l’intérieur même de l’Hexagone ! Alors qu’à l’époque, l’ ”Empire français”, géographiquement mondial, n’envisageait pas l’immigration en métropole. Cette vision abstraite se heurte aujourd’hui à la violence des faits. Cette schizophrénie française se formule ainsi : la France se pense, depuis deux cent ans, – à travers la majorité de sa classe intellectuelle – comme un idéal universel et moral (comme une sorte d’Eglise catholique laïque), alors que l’opinion populaire vit la France comme une patrie charnelle.  
 
Une schizophrénie voisine s’est manifestée en URSS, aux Etats-Unis et pour la construction européenne. En URSS, on observait la césure et la confusion (surtout pendant la dernière guerre) entre le combat communiste de la ”patrie des travailleurs” contre le nazisme, combat internationaliste par essence, et la résistance armée de la ”patrie russe” contre l’Allemagne. Aux USA, l’opposition est toujours très vive entre ceux qui considèrent le pays comme une ”société” multiraciale ouverte à toutes les immigrations et ceux (à l’image du think-tank American Renaissance) qui voient le melting pot américain comme une stricte union de populations d’origine européenne et les Etats-Unis comme une nation blanche.

Le même quiproquo se remarque à propos de l’Union européenne : super-État impérial et fédéral ethniquement européen et souverain dans l’idéal d’une minorité d’ ”européistes” adeptes d’un patriotisme européen, mais dans les faits, un ”machin” bureaucratique et sans frontières sans aucun souci de l’identité européenne. Insurmontable contradiction. (Les maux attribués à l’Union européenne en tant qu’institution, y compris la soumission volontaire aux USA, ne sont pas imputables à l’UE comme telle mais aux gouvernements européens eux-mêmes

Le sang et le sol : problème central 

Le catéchisme officiel des bien-pensants est parfaitement représenté par le dernier essai de l’intellectuel de cour Roger-Pol Droit, auteur de l’essai Qu’est-ce qui nous unit ? (Plon). Il tente de définir dans une gymnastique intellectuelle scolaire et convenue la nature des liens empathiques humains, nationaux, familiaux, personnels, etc. Pour lui, tout ce qui est mémoriel, biologique, identitaire ne vaut rien. Seul compte, dans la nation, l’Idée désincarnée. Il entend éviter « les pièges du terroir et de l’identité ». On reconnaît là l’idéologie cosmopolite officielle, qui dénie aux Français et autres Européens toutes racines revendiquées, toute  identité ethnique, mais en revanche applaudit et protège celles des autres, surtout des intouchables immigrés.

M. Droit formule le dogme de cette manière : «  l’Histoire nous apprend que les identités sont du côté du devenir, pas de l’être. Ce qui fait liens entre humains, ce ne sont jamais ni le sang ni le sol ». Si, justement ! C’est d’abord le sang et le sol qui forment l’identité et la cohésion de la France et des autres nations. Le ”sang”, c’est-à-dire la lignée des ancêtres communs au même peuple, héritier de la même histoire, de la même civiltà (terme italien difficilement traduisible qui signifie à la fois ”culture” et ”civilisation”, héritage et construction partagés par un même peuple) ; le ”sol”, c’est-à-dire la terre léguée et configurée par l’Histoire, le territoire à défendre dans ses frontières protégées. Roger–Paul Droit ajoute une autre ineptie, issue du catéchisme libertaire et mercantile : « Qu’est-ce qui nous unit ? Il est possible de répondre : nos échanges ». La nation réduite au statut de supermarché : passeport assuré pour sa désagrégation, voire pour la guerre civile…
 
Éric Zemmour  a éreinté ce prêchi-prêcha dans une chronique du Figaro (24/09/2015) intitulée "Nous ne sommes pas ce que vous croyez". Il écrit : «  Mais comment devenir français si personne ne donne le modèle de l’être ? Et quel est ce « devenir » français si l’ « être » français a été englouti ? Si on prend un couteau tricolore et que l’on remplace la lame et le manche, qu’est-ce qui reste de la France sinon le nom sur l’étiquette ? Avec l’identité française, Roger-Paul Droit fait le même pari que les partisans de la théorie du genre avec le sexe ».
 
R-P. Droit recopie la thèse erronée de Renan, selon laquelle la Nation est un ”projet” plus qu’une appartenance. Sauf qu’à son époque, Renan parlait de manière abstraite, dans le vide, vu que l’immigration colonisatrice n’existait pas…. De plus, cette idée est stupide : un projet national, un avenir commun ne peuvent se fonder que sur une appartenance commune héritée d’une histoire passée et d’une parenté partagée. Il n’existe aucun avenir, aucun projet possible avec des populations  immigrées, majoritairement musulmanes et globalement hostiles, ancrées dans une autre longue histoire, antagoniste de la nôtre. Il en a été de tout temps ainsi dans l’histoire de tous les peuples.

Qu’est-ce que la nation ?  Qu’est-ce que la patrie ?

Une nation est d’abord une réalité ethnique avant d’être une réalité politique. L’étymologie de nation (natio, en latin, du verbe nascere, ”naître”) renvoie à la terre de naissance, la terre-mère, celle des ancêtres. Elle a donc une dimension d’enracinement biologique, historique, géographique et culturel – mais non pas idéologique. Sa traduction en grec – ancien et moderne – est d’ailleurs ethnos, ce qui se réfère à un apparentement dans une mémoire et une lignée, et ce qui suppose une homogénéité. C’est pourquoi une trop grande immigration détruit une nation en abrogeant son caractère ethnique et donc sa cohérence et son empathie naturelle.

aristote21.jpgAristote, à ce propos, estimait qu’une Cité (polis) doit être ethniquement homogène, ce qui est le fondement de la paix civile, de la connivence des valeurs (philia). Autrement, explique-t-il, une Cité rendue hétérogène par l’immigration étrangère est vouée à la dictature – pour établir de force la cohésion – ou à la guerre civile endémique. Si la notion de patrie (enracinée et ethnique) connaît un tel désaveu, la responsabilité en incombe en partie à l’Allemagne nazie qui a extrémisé les principes nationaux et ethniques en les défigurant dans une ubris criminelle. Le nazisme a dévoyé,  neutralisé, diabolisé l’idée de nationalisme en Europe.

La responsabilité intellectuelle en incombe à Herder et à Fichte, deux philosophes allemands du début du XIXe siècle, qui ont largement inspiré le pangermanisme belliciste, catastrophique pour l’Europe, de l’empereur Wilhelm II et de Hitler. Fichte dans son célèbre Discours à la nation allemande (1807), non dépourvu de paranoïa, développe l’idée que le peuple allemand est intrinsèquement supérieur à tous les autres peuples européens parce qu’il a échappé à la romanisation et qu’il possède seul une ”âme culturelle” originelle. Cette thèse absurde, issue d’une frustration face à la France napoléonienne et d’un complexe allemand d’infériorité – transformé en complexe de supériorité schizophrénique– a donné lieu au nationalisme allemand des deux guerres mondiales, qui, par son extrémisme, a diabolisé et détruit tout sentiment ethno-national non seulement en Allemagne mais dans les autres pays européens, dont la France  (Le IIIe Reich et son souvenir, son ubris, ses crimes et sa défaite ont provoqué chez le peuple allemand une implosion, une délégitimation  de toute idée nationale et patriotique).

Cependant la fameuse ”crise des migrants réfugiés” (pseudo réfugiés à 90%), qui n’est que l’aggravation spectaculaire du processus d’immigration invasive et colonisatrice, ressuscite ce sentiment ethno-national chez les classes populaires européennes, sentiment totalement absent chez les dirigeants, uniquement préoccupés d’affairisme politicien. Cette situation peut déboucher sur un incendie incontrôlé.

Qu’elle soit française ou étendue à une ”nation européenne”,  ou appliquée à Israël et à bien d’autres, l’idée de nation suppose quatre ingrédients : 
1) une homogénéité ethnique et culturelle globale où les différences sont bien moindres que les ressemblances (ce qui en exclut totalement les musulmans, appartenant à leur umma) ; 
2) le sentiment d’appartenance à une patrie commune enracinée dans l’histoire, formant en gros un même peuple qui se définit et se perçoit comme différent des autres et se sentant potentiellement opposé à eux (Carl Schmitt et Julien Freund ont bien montré que toute identité ethnique ou politique ne peut se construire que contre un ennemi. Le positif interagit avec le négatif. On peut le déplorer, mais la psychologie humaine est ainsi faite)  ; 
3) l’existence de frontières parfaitement définies et protégées ; 
4) la réalité d’un État, fédéral ou centralisé, peu importe, souverain et indépendant, qui protège et assure la préférence nationale, notion centrale qui discrimine légalement l’étranger par rapport au citoyen.
 
L’idée ”européenne” des dirigeants actuels, même fédéraliste, ne vise absolument pas ce modèle (supra)national qu’on pourrait appeler les Etats-Unis d’Europe. Elle recherche l’abolition des fondements ethno-nationaux des peuples européens et, plus grave, l’abolition de l’européanité elle-même.
 
Objectif implicite : déconstruire l’identité de la France et des nations européennes

En effet, la conception officielle de la nation française, abstraite et désincarnée, intellectuelle, non-ethnique, a été reprise et aggravée dans la construction européenne, comme l’a vu Philippe de Villiers. L’Union européenne, qui vise à détruire l’Europe des nations souveraines, n’a même pas la prétention d’être une entité fédérale et supranationale (une ”super nation”) mais s’avère être une anti-nation, une construction fondamentalement anti-européenne, aux sens ethnique, historique et politique. Un ”machin”, ouvert comme un moulin, avec, pour seule règle, l’idéologie des Droits de l’homme et du libre-échangisme tempéré par une bureaucratie privilégiée. Voici un mélange comique d’ultra-libéralisme et de soviétisme mou, l’union de la carpe et du lapin,  un ensemble flou, déraciné, aux frontières poreuses ; son idéal minimaliste est apolitique et anhistorique (droits de l’homme, consumérisme, etc.), incapable de susciter l’enthousiasme des peuples et apte seulement à favoriser des flux migratoires incontrôlés et à obéir à tous les désidératas de Washington.

L’idéologie dominante et la classe politique ont une conception libertaire de la nation (issue du libéralisme philosophique – à ne pas confondre avec le libéralisme économique) qui ramène cette dernière à un agrégat d’individus sans enracinement. Conception exprimée par l’inénarrable Alain Juppé: «  la nation, ce sont des hommes et des femmes qui veulent vivre ensemble » (Grand Jury RTL–Le Figaro, 4 octobre 2015). Aucune mention d’une histoire, d’une culture, d’une appartenance, d’une identité communes. Cette vision de la nation en détruit la substance même en la ravalant au rang de ”société”, ensemble flou sans passé et sans avenir. Un grand Club Med. Face à l’islam fanatique et conquérant, c’est désopilant.

hollande-la-france-morte1.jpgDécryptons cette déclaration très idéologique (et indigne) de François Hollande lors d’une visite à l’École des Chartes, temple de la tradition française de l’enseignement gréco-latin que Mme Vallaud-Belkacem est en train de saborder : « La France n’est pas une identité figée dans le marbre, elle n’est pas une nostalgie qu’il faudrait conserver, un corps vieilli avec un sourire fatigué. La France est une espérance ». Puis, après cette insulte voilée à la patrie française (”vieillie et fatiguée”)  le petit président politicien fit l’apologie d’un « portrait de la France dans sa diversité », ce qui, en langue de bois signifie qu’il faut imposer aux Français historiques de souche l’apport massif de populations étrangères. C’est la théorie du lobby socialiste Terra Nova, à visées électoralistes, en faveur de la ”nouvelle France” (la France 2.0), celle de la ”diversité”. Malheureusement, une large partie de ces ”nouveaux Français” issus de l’immigration n’en ont (pardonnez-moi d’utiliser exceptionnellement le bas argot) strictement rien à foutre de la France, de son identité, de son histoire, de son avenir. Ils ne se reconnaissent pas en elle, ils sont d’accord pour la détruire. Détruire la France (et les peuples européens) au nom même d’une ”certaine idée” de la France et de l’Europe, tel est le projet orwellien (par inversion sémantique) de l’oligarchie et de leurs alliés. 
   
Abordons maintenant un point capital, lié à Éric Zemmour. Ce dernier, par ses livres et sa présence médiatique – et malgré les intimidations par censures, procès, etc. – est devenu un défenseur emblématique du patriotisme français et de l’identité française. Or, il est Juif. Ce qui semble poser un problème aux clercs de l’idéologie dominante. Léa Salamé (cf. autre article de ce blog) dans l’émission de Ruquier (FR 2) On n’est pas couché s’était étonnée qu’un Juif (apostrophe : « vous, le Juif… ») puisse professer de telles idées patriotiques. 
 
Guy Bedos sur France 5, début octobre 2015, a commis le même lapsus : « Zemmour est juif. C’est un drôle de Juif…Il est devenu plus français que les Français ». Le comique bourgeois d’extrême gauche à bout de souffle révèle deux choses par cette saillie : d’abord un antisémitisme de gauche (un Juif ne peut pas  prétendre être un vrai Français et vice–versa, ce qui nous ramène à l’idéologie de Vichy dont le régime était peuplé de socialistes et…de communistes) ; ensuite une francophobie évidente : le Français de souche, le ”franchouillard ” des classes populaires, est méprisable par essence.
    
L’indispensable unité ethnique, facteur de paix

L’historien et sociologue Georges Bensoussan – aujourd’hui très mal vu, comme Finkielkraut, par le clergé intello-médiatique –  explique que désormais en France cohabitent sur le même territoire comme ”deux nations”, deux populations antagonistes. Elles ne partagent absolument pas les mêmes valeurs, la même culture, les mêmes comportements et moeurs, ni les mêmes projets. Une de ces populations, en forte croissance, d’origine immigrée récente, est de plus en plus islamisée et ne se sent absolument pas appartenir à la ”nation France” traditionnelle ; au contraire, elle lui manifeste une hostilité croissante. Elle se réclame à la fois de sa nationalité d’origine et de l’umma musulmane supranationale. L’équation est insoluble.
 
Le déni de ce phénomène central par l’intellocratie et les dirigeants politiques, attachés au dogme utopique et angélique de l’ ”intégration”, de l’ ”assimilation” ou de l’ ”inclusion” par une cohabitation pacifique de communautés inconciliables, ressemble aux techniques des médecins du XVIIe siècle (relire Molière) qui tuaient les malades en prétendant les guérir.

L’idéologie française officielle et ”républicaine” de la Nation est contredite par l’histoire de France elle-même. La France intellectuelle se pense comme une idée (lourde erreur, énorme prétention) mais la France populaire se vit comme une patrie charnelle.  Le « vivre ensemble », monstrueux néologisme de la novlangue de bois, se terminera dans la guerre. On ne peut vivre ensemble qu’avec ses proches, pas avec ceux qui vous désignent comme ennemis.
 
Contrairement aux mensonges de l’idéologie officielle, la France, comme les autres pays d’Europe, a toujours été globalement homogène ethniquement jusqu’au XXe siècle, à la fin duquel a commencé une immigration massive extra-européenne, en grande partie musulmane. Ce phénomène historique est le plus important et le plus grave vécu par les Européens depuis le début du Moyen–Âge, bien plus que toutes les guerres, crises économiques et épidémies. Parce qu’il risque de signer notre acte de décès.
  
Toute l’histoire démontre (et le Proche-Orient en est l’éclatante démonstration) que la diversité ethnique sur un même territoire ou sous une même autorité politique est, la plupart du temps, ingérable et débouche sur le chaos, fruit d’une impossible cohabitation. On commence à le ressentir en Europe. Plus que jamais, le bon sens, l’expérience quotidienne populaire, les leçons de l’histoire s’opposent aux délires idéologiques et aux calculs politiciens de l’oligarchie. Reprenons Aristote : chacun chez soi, dans ses frontières. Ce qui ne remet pas en cause la notion d’Humanité mais rappelle qu’elle est faite de peuples différents et (souvent) hostiles et ne constitue pas un magma anthropologique.  C’est la loi de la vie. La paix entre les êtres humains est proportionnelle à la méfiance et aux barrières qu’ils dressent entre eux.  Si vis pacem, para bellum.
I
* Source 

 

1942 & 2015: les mêmes décombres?

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1942 & 2015: les mêmes décombres?
 
Livre: Les décombres

Relire Lucien Rebatet

Journaliste
Ex: http://www.bvoltaire.fr
 

rebatet1.JPGSorti en 1942, Les Décombres de Lucien Rebatet (deuxième titre majeur après Les deux étendards) viennent d’être réédités chez Robert Laffont. Cinq mille exemplaires épuisés dès le premier jour, l’éditeur a lancé un deuxième tirage à trois mille.

Si les « heures les plus sombres de notre histoire » sont cadenassées par le système oligarchique en place (interdisant même l’étude historique), le peuple reste friand et curieux de son histoire, et de points de vue interdits.

Rebatet nous présente une France, au cœur de l’action politique furieuse de la fin de l’Entre-deux-guerres, dans un état similaire au nôtre. « On avait pu reconnaître la fragilité de la carcasse parlementaire. Mais elle s’était révélée encore plus ferme que tous ses ennemis. Les Parisiens, des camelots du roi aux communistes, avaient prouvé qu’ils étaient encore capables d’un beau sursaut de colère et même de courage. Mais leur élan inutile était brisé pour longtemps. »

Ces lignes, écrites il y a plus de soixante-dix ans, nous prouvent, une fois de plus, que l’histoire est un éternel recommencement : « Nous ne faisions pas la guerre. Nous la singions », comme François Hollande, caporal-chef de guerre pour l’oligarchie mondialiste en Afrique et au Moyen-Orient. Avec les mêmes faux-amis : « L’aide des Anglais – ils ne nous le cachaient pas – serait de pure forme. Nous serions réduits à nos seuls moyens, un contre deux, trois peut-être bientôt si l’Italie s’en mêlait. »

La finance de Wall Street soutenait Hitler en sous-main 1 et les soubresauts du peuple, par des partis alternatifs (aujourd’hui décrits comme extrémistes, fascistes ou nazis par les tenants de ladite oligarchie) ou des manifestations n’eurent aucun effet sur les événements politiques et économiques. « Il n’y avait aucun risque que le prolétariat s’insurgeât contre la guerre. Ses maîtres, décidément beaucoup plus forts que nous, étaient parvenus à lui faire confondre le grand soir avec l’abattoir. […] Il était dit que l’imbécillité suraiguë remplacerait le typhus dans cette guerre et que sa contagion n’épargnerait personne. C’était à notre tour de jouer les justiciers avec nos sabres de paille. »

La nouvelle montée des tensions voulue par les élites mondialistes (écho de Bagatelles pour un massacre de Louis-Ferdinand Céline) se fait, à nouveau, sous couvert du vernis craquelé de la démocratie. « Pour imposer silence aux vieilles cliques sans idées, incapables d’imaginer et de faire la paix avec nos voisins, il faut une poigne solide. Nous demeurons dans la situation paradoxale d’août 1939. Ce sont les mous, les hésitants, les « modérés » qui poussent à de nouvelles tueries guerrières, par débilité intellectuelle ou sentimentale. Ce sont les forts, les violents, puisant leur énergie dans leur intelligence, qui veulent la paix, parce que la paix seule peut être vraiment révolutionnaire, tandis que la guerre revancharde ne pourrait être que hideusement conservatrice. » Les mêmes causes produisent les mêmes effets…

Le Sahel, une poudrière prête à exploser aux portes de l'Europe

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«Le Sahel, une poudrière prête à exploser aux portes de l'Europe»

Entretien avec Serge Michaïlof

Ex: http://www.letemps.ch

Les pays de la frange méridionale du Sahara cumulent explosion démographique et panne économique. Un cocktail explosif 

A l’heure où des foules de réfugiés quittent la Syrie et l’Afghanistan pour l’Europe, un ancien directeur de la Banque mondiale, Serge Michaïlof, lance un cri d’alarme: des vagues bien plus considérables encore de migrants pourraient affluer prochainement des pays du Sahel, avertit dans un livre choc ce spécialiste du développement à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) à Paris. Explications.


Le Temps: Vous décrivez le Sahel comme un baril de poudre prêt à exploser aux portes de l’Europe. D’où vous vient cette conviction?

Serge Michaïlof: La démographie est un facteur d’insécurité fondamental. Or, elle échappe à tout contrôle dans les pays du Sahel. Les chiffres y sont hallucinants. Un pays comme le Niger, qui avait trois millions d’habitants à l’indépendance, en compte pratiquement 20 millions aujourd’hui et, quoi qu’on fasse, en aura plus de 40 millions dans 20 ans. La situation s’avère d’autant plus dramatique que son territoire est à 92% impropre à l’agriculture et que sur les 8% restants, le secteur est en panne. Cela pose non seulement un problème alimentaire mais aussi un très grave problème social: le manque d’emplois à disposition des foules de jeunes qui arrivent sur le marché du travail. Et le cas n’est pas isolé. Le Mali, le Burkina et le Tchad connaissent le même cocktail explosif de surpopulation rurale et d’absence de perspectives professionnelles.

- Vous comparez le Sahel à l’Afghanistan…

- Effectivement. Si la situation est aujourd’hui moins dramatique au Sahel, la région ressemble à l’Afghanistan à de nombreux égards. Comme lui, elle couve toutes sortes de fractures ethniques et religieuses, qui vont s’aggravant. Comme lui, elle souffre de la grande faiblesse de l’Etat, voire de son absence totale dans certaines zones reculées. Comme lui, enfin, elle possède un voisinage dangereux, entre un sud libyen sans foi ni loi et un nord nigérian sous l’influence des djihadistes de Boko Haram. Et ce sur fond de propagande islamiste radicale, de multiplication des groupes armés et de développement de tous les trafics.

 

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- Quelles conséquences les malheurs du Sahel peuvent-ils avoir sur les pays avoisinants?

- La crise actuelle ressemble à un cancer. Il existe divers foyers cancéreux dans la région, du nord du Mali au nord du Nigéria. Et ces foyers développent des métastases sur leur pourtour. Les pays du Sahel ont été les premiers touchés mais la montée de l’insécurité ne peut qu’affecter tôt ou tard les pays du golfe de Guinée. D’autant que ces Etats sont fragiles. Preuve en est le très riche Nigeria, tenu en échec pendant trois ans par les djihadistes de Boko Haram.

- Et sur l’Europe? Quels effets attendez-vous?

- De nombreux jeunes Sahéliens vont être tentés par l’émigration. Comme ils retrouveront au bord du golfe de Guinée et en Afrique du Nord les problèmes d’explosion démographique et de sous-emploi qui les ont poussés à partir, nombre d’entre eux devraient pousser tout naturellement plus loin, jusqu’en Europe. Et là, gare à la vague! Quand on voit l’émoi provoqué par la déstabilisation de la Libye et de la Syrie, deux pays qui totalisent moins de 30 millions d’habitants, on a de la peine à imaginer les réactions que pourrait provoquer la décomposition du coeur du Sahel francophone, une région qui compte près de 70 millions d’habitants aujourd’hui et en aura quelque 200 millions en 2050. Cela n’est pas pour ces toutes prochaines années. Mais les évolutions démographiques vont devenir dramatiques dans 8 à 15 ans.

- Comment expliquez-vous que les gouvernements des pays sahéliens ne parviennent pas à mieux contrôler la situation?

- Les élites sahéliennes font ce qu’elles peuvent. Mais dans des pays souffrant régulièrement de déficit alimentaire, elles sont submergées en permanence par mille requêtes urgentes. Et puis, elles disposent de maigres ressources financières qu’elles se sentent obligées de consacrer en bonne partie au maintien d’un minimum de sécurité. Il ne leur reste dès lors presque plus d’argent à affecter au développement, un secteur où elles dépendent largement de l’aide extérieure. Or, les donateurs étrangers financent ce qu’il leur plaît, comme il leur plaît, quand il leur plaît.

- Quelle aide la communauté internationale peut-elle apporter aux pays du Sahel?

- L’expérience afghane a apporté divers enseignements, qui peuvent s’avérer utiles en Afrique. Elle s’est caractérisée par un engagement militaire et financier considérable qui a débouché sur un fiasco politique, économique et militaire. La première leçon à en tirer est que l’emploi prolongé d’armées étrangères n’a aucune chance d’assurer la sécurité, parce que de telles troupes sont rapidement perçues comme des forces d’occupation. Il est par conséquent impératif de renforcer les armées locales et, au-delà, tout l’appareil «régalien», soit la gendarmerie, l’administration territoriale, la justice, etc. Les efforts consentis dans ce domaine au Sahel sont très insuffisants.

La deuxième leçon est que l’aide internationale finit souvent par faire partie du problème, parce qu’elle se focalise sur les problèmes qui plaisent aux décideurs politiques et aux opinions publiques des pays donateurs au lieu de répondre aux besoins des populations locales. Des besoins qui sont d’abord le développement rural et le renforcement de l’appareil d’Etat.

 

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- Le Mali et le Nigéria ont connu des percées djihadistes spectaculaires ces dernières années. Où en sont-ils aujourd’hui?

- Le cancer connaît des périodes de rémission. C’est ce qui arrive en ce moment dans l’un et l’autre cas. Au Mali, les djihadistes ont subi une grave défaite mais ils sont toujours là. On doit s’attendre à ce qu’ils changent de stratégie et qu’ils s’en prennent à l’avenir à des régions plus peuplées, où l’aviation et l’artillerie françaises auront plus de mal à intervenir. Au Nigeria, l’étroite collaboration de plusieurs armées africaines paraît en mesure de briser l’appareil militaire structuré de Boko Haram, ces blindés,ces pick-up équipés de canons de 20 mm et ces unités de plusieurs centaines, voire de plusieurs milliers d’hommes que l’organisation a pu aligner ces dernières années. Mais là aussi, le mouvement ne disparaîtra pas pour autant. Ses membres vont se disperser dans la nature, notamment au Niger, et continuer à sévir sous d’autres formes. Et allez empêcher des fillettes de tuer des dizaines de personnes en se faisant exploser sur des places de marché! Le problème sera d’autant plus difficile à régler qu’il est économique avant d’être militaire. Cela signifie que sa solution sera longue à mettre en oeuvre.

«Africanistan - L’Afrique en crise va-t-elle se retrouver dans nos banlieues?», Serge Michaïlof, édit. Fayard, 2015, 366 pages.

 

Leidt de digitale economie tot een catastrofe?

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Leidt de digitale economie tot een catastrofe?

Guillaume Faye

Ex: http://www.solidarisme.be

Joseph Schumpeter toonde met zijn theorie van de “creatieve vernietiging” aan dat technologische innovaties méér banen schiepen dan ze vernietigden. Dat was het geval voor de industriële revoluties van het midden van de 19de eeuw tot op vandaag. Maar met de digitale economie (ook wel de “uberisering van de economie” genoemd) is dat misschien gedaan. We riskeren er veel meer banen door vernietigd te zien worden dan er geschapen worden. Pierre Bellanger was met zijn essay La souveraineté numérique (zie het vorige artikel op deze blog) een van de eersten om op die uitdaging te wijzen. Vandaag maken echter steeds meer economen zich zorgen; de digitale platformen op smartphones, tablets of computers dematerialiseren heel wat diensten die door bedrijven geleverd worden en brengen zo die laatste in gevaar. Ze vernietigen immers veel meer banen dan dat ze er voortbrengen.

De valstrik van de krab met zijn twee scharen

Nemen we het voorbeeld van Airbnb (een kamerverhuurdienst van particulier tot particulier, in 2008 opgericht en vandaag beursgenoteerd) dat het hotelwezen beconcurreert met een beurswaardering die veel hoger is. Laurent Gey merkt op in Epoch Times (5-11/10/2015): “Airbnb stelt slechts 600 mensen ter wereld te werk, de hotelgroep Accor 180 000. Een verschil van 300 keer minder personeel voor een omzet die veel groter is: economisch gezien, een droom. Over ‘t geheel genomen, een ramp.

De dienstensectoren die naast het hotelwezen bedreigd worden zijn niet te tellen: restaurants, leveringen, reisagentschappen en vastgoedkantoren, autoverhuurbedrijven, allerlei klein- en grootdistributie, vaklui en diensten aan huis, het bankwezen, verzekeringen enz. Om nog te zwijgen van de post, de sectoren van het uitgeversbedrijf (geschreven pers en boeken … ) en de audiovisuele media (radio, tv, muziek- en filmuitgevers), die op termijn bedreigd worden, niet met verdwijning, maar wel met gedwongen afslanking. Daartegen wegen de banen en rijkdommen in de digitale economie niet op.

Het aantal banen dat door een digitaal platform wordt voortgebracht is meer dan 100(!) keer lager dan dat van een reële onderneming, terwijl de kosten ervan tien keer minder zijn door de outsourcing van diensten naar particulieren of zelfstandigen: gedaan met bedrijfsruimten, onderhoudskosten, vergoedingen voor talloze werknemers, sociale of fiscale lasten enz.

We lopen het risico getuige te zijn van een pervers economisch fenomeen, een verpaupering die de “valstrik van de krab met zijn twee scharen” kan worden genoemd. De schaar van de toeleveringszijde vernietigt de werkgelegenheid en de schaar van de afnemerszijde vernietigt de sociale en fiscale inkomsten van de staat, die de oude ondernemingen in verval ziet raken en van de opbrengsten uit de digitale sector verstoken blijft. Dat zou dus door méér directe belastingen moeten worden gecompenseerd. Het is een vicieuze cirkel, waarop we later nog zullen terugkomen. De keuze voor micro-economische winsten op zeer korte termijn zou zo een macro-economisch verlies op lange termijn kunnen uitlokken, trapsgewijs en volgens een meetkundige reeks.

Het huidige bedrijfsmodel, dat relatief log en star is, wordt overhoopgehaald door de digitalisering. Zowel op het vlak van de klassieke bezoldiging als dat van het belastingwezen. Dat “technologische nomadisme” brengt een omwenteling teweeg en fascineert, maar draagt ook een onvoorzien gevaar in zich: het vermindert het aantal banen en het weefsel van ondernemingen die belastingen betalen.

Internationaal kantoor voor strategisch advies Roland Berger voorspelt dat de komende tien jaar drie miljoen banen in West-Europa zullen verdwijnen (verband tussen schepping en vernietiging) als gevolg van de nieuwe technologieën: “zeker, de digitalisering van de economie opent perspectieven voor de creatie van banen. Men weet ook dat digitale ondernemingen de meest dynamische groei hebben. Maar de nieuwe banen zullen niet de oude banen vervangen: noch in termen van vereiste bekwaamheidsgraad, noch in termen van positie in de waardeketen of van geografische spreiding”. Het is de vicieuze cirkel van onvoldoende marginale nuttigheid.

De vicieuze cirkel van de digitale economie

Die vicieuze cirkel is als volgt samen te vatten: de nieuwe digitale economie kan de spreekwoordelijke tak afzagen waarop ze zelf zit. Die tak is de koopkracht die afhankelijk is van de werkgelegenheidsgraad en de sociale en fiscale inkomsten die door bedrijven en huishoudens worden voortgebracht. Anders gezegd: als de digitale economie samenlevingen verarmt door de oude sectoren te snel droog te leggen, dan zal ze haar eigen klanten verliezen en wegkwijnen. Het risico bestaat immers dat de marginale kost van de digitale economie hoger uitvalt dan het marginale nut. Simpel gezegd: de digitale economie kost meer dan dat ze opbrengt.

De nieuwe economie voedt namelijk de illusie van kosteloosheid en low cost (goedkoopheid) bij miljoenen consumenten. In werkelijkheid is ze vrij duur en fragiel, en wel om drie redenen:

1) de digitale uitrusting is duur voor de consumerende huishoudens: op vlak van de aankoop van verschillende eindtoestellen (smartphones, tablets, computers, met internet verbonden voorwerpen enz.), de voortdurende vernieuwing van die laatste en de vrij prijzige abonnementen bij operatoren (waarvan de gehanteerde tarieven weinig transparant zijn). Hetzelfde geldt voor de globale kost van informatica in bedrijven.

2) de “netwerksoftware” (of “résogiciels”, een neologisme van Pierre Bellanger), de werking van het gedematerialiseerde internet – met zijn cloud (“wolk”) die door de reusachtige servers van big data (grote hoeveelheden gegevens) wordt mogelijk gemaakt – en alle eindtoestellen met beeldschermen veronderstellen een enorm “onzichtbaar” elektriciteitsverbruik.

3) De digitale economie ziet drie verontrustende factoren onophoudelijk toenemen: er is de onveiligheid veroorzaakt door internetpiraterij en cybercriminaliteit, onveiligheid die exponentieel toeneemt; verder is er de kwetsbaarheid door het permanente risico van bugs (pannes en disfuncties), maar ook door de complexiteit van een zeer gesofisticeerd wereldwijd netwerk, dat zowel van levensbelang is als overgeleverd is aan de genade van massale ongelukken zonder dat er vangnetten zijn (gebrek aan robuustheid); ten slotte de grenzen aan de taken die door buitensporige informatisering en systematische digitalisering kunnen worden gefaciliteerd. Dat laatste punt is belangrijk en betreft de concrete sociologie, die uitgaat van dagelijkse ervaringen op microniveau.

Steeds meer stemmen merken inderdaad op dat bedrijven, besturen en particulieren tijd en geld verliezen ten opzichte van de traditionele technieken doordat ze uitsluitend gebruik maken van digitale middelen en gedematerialiseerde e-tools. Twee voorbeelden: u boekt en regelt een reis via internet zonder dat er een agentschap bij komt kijken. De reële financiële besparing die u daarmee gaat doen zal miniem en illusoir zijn vergeleken met de tijd die u voor uw magische scherm zult hebben doorgebracht (de “fantoomarbeid”) en de betrouwbaarheid van uw boeking zal vrij laag zijn. Een tweede geval, dat ik persoonlijk heb meegemaakt: in de geschreven of audiovisuele media hebben internet en de massale toevlucht tot digitale middelen (dematerialisering van het informatieverkeer) niet geleid tot een substantiële verbetering van de prestaties (snelheid, gebruiksvriendelijkheid, kosten). Integendeel: de problemen die zich voordoen, overstijgen de marginale nuttigheid van de veronderstelde voordelen. De geboekte “vooruitgang” is niet vanzelfsprekend. Hij is psychologisch, niet concreet.

Die feiten worden op dit ogenblik zorgvuldig weggemoffeld omdat we ons bevinden in een fase van enthousiaste fascinatie voor het digitale, het internet enz. Voor de “nieuwigheid”. Beetje bij beetje zullen we merken dat we te ver zijn gegaan.

De zeepbel van het digitale/internet kan leeglopen … of uit elkaar spatten

Tegenwoordig wordt er in Frankrijk (waar de Senaat zich beraadt over een wetsvoorstel) en andere landen over nagedacht om webwinkels en samenwerkingsplatformen vrij sterk te belasten om hun groei te beperken en verlies van fiscale inkomsten goed te maken. Het probleem is dat die oplossing (altijd die Franse obsessie met belastingen en taksen) geen enkel effect zal hebben op de grond van het fenomeen.

Het “internet van de energie”, dat wordt aangeprezen door de Amerikaanse economische goeroe Jeremy Rifkin (auteur van De derde industriële revolutie. Naar een transformatie van economie en samenleving, 2012), doet ons dromen van een intelligent en interactief netwerk dat onder andere huishoudelijke toestellen, personenwagens en openbaar vervoer met elkaar verbindt, en dat geacht wordt enorme hoeveelheden energie te besparen. Helaas! De regio Nord-Pas-de-Calais, die het experiment wou uitproberen, heeft berekend dat de prijs torenhoog is voor een onzekere uitkomst. Het stadsbestuur van Parijs is ook op zijn stappen teruggekeerd. De impasse is het lot van elke utopie. Het gaat er niet om domweg het internet en de digitale economie af te wijzen, maar wel om ze te herzien. En op te houden met de verafgoding van economie en techniek. De fascinatie voor technologie is even inefficiënt als de groene hang naar het verleden.

De buitensporige informatisering en digitalisering zijn zeepbellen die onvermijdelijk gaan leeglopen als ballonnen of, tragischer, plots ontploffen als bommen. De vergelijkingen met het verleden zijn interessant: in de jaren ’60 geloofde men dat de mens tientallen bases op de maan zou hebben vanaf het jaar 2000, mijnen inbegrepen. Waar zijn ze? Laten we ons ervoor hoeden om sciencefiction toe te passen op de economie. 80% van de technisch-economische prognoses tijdens de laatste 150 jaar zijn verkeerd gebleken. De toekomst is nooit zoals men hem droomt of voorspelt. We tasten in het duister. In de internationale beurshandel wijzen de flitstransacties met computer-algoritmes op een ander gevaar: de ontkoppeling met de reële economie. Daar toont de buitensporige informatisering zich opnieuw van haar kwetsbaarste kant. Zo ook fantaseert men over het 3D-printen (zoals over “hernieuwbare energieën”): opgelet voor technologische illusies.

Welke toekomst voor de digitale economie? Onduidelijk

Het zou natuurlijk ondoordacht zijn de digitale economie op zich te veroordelen. Ze zal haar plaats hebben, maar niet overheersen. Ze zal een ernstige terugval kennen in het komende decennium, omdat de toename van haar marginale kosten (in directe financiële termen of als externaliteiten) – beetje bij beetje de globale voordelen overstijgen. Laten we zeggen dat de neerwaarts gaande curve van de voordelen weldra zal kruisen met de opwaartse gaande curve van de nadelen. Onder meer door het probleem van banen- en dus koopkrachtvernietiging (het aantal vernietigde banen is groter dan het aantal nieuwe banen dat ze met zich meebrengt); en door overdrijving van de verhouding tussen geleverde diensten en opportuniteitskosten, die omstreeks 2010 een daling is beginnen te vertonen.

Er zit dus waarschijnlijk een inkrimping van de digitale economie op wereldschaal aan te komen: ze zal zich aanpassen in een grootteorde van 35% binnen 10 jaar. Met een daling van de markt (vraag), omdat de consumenten stilaan beseffen dat de investeringen niet opwegen tegen de prestaties. De volledig digitale wereld die sommige goeroes prediken, lijkt sterk op de Hollywood-romantiek van de jaren zestig, de ruimtevaartdroom van een mensheid die zich in het zonnestelsel gaat vestigen.

De utopie botst altijd op de menselijke natuur van de economische verhoudingen. Kortom, de voordelen maximaliseren, de gebreken minimaliseren, de kosten optimaliseren volgens een proces van zelfaanpassing dat zich in enkele decennia voordoet. Schakel uw smartphone, tablet of computer niet uit, ze zijn nuttig. Maar verafgoodt u ze ook niet. Er zal een “post-digitaal tijdperk” zijn of veeleer een “alter-digitaal tijdperk”. Aan elk monopolie komt een einde. Na elke droom volgt het ontwaken.

Bron: Gfaye.com

 

Obama‘s Strategien im Mittleren Osten

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Obama‘s Strategien im Mittleren Osten
 
 
 
Ex: http://strategische-studien.com

US-Präsident Barack Obama verfolgt im Mittleren Osten zum gegenwärtigen Zeitpunkt eine sehr zurückhaltende Strategie, die teilweise durch diffuse Ziele bestimmt wird.[1] Dazu gehören vor allem die Beziehungen zum Iran. Während seine Administration durch den Nukleardeal mit dem Iran den engsten Verbündeten der USA im Mittleren Osten, das Königreich Saudi-Arabien, als Rivalen Teherans buchstäblich düpiert hat, unterstützen die Amerikaner bezüglich Logistik die Saudis bei ihren Angriffen auf die iranischen Verbündeten in Jemen, die Houthi. Gleichzeitig bekämpfen die USA im Irak beinahe Seite an Seite mit dem Iran und den schiitischen Milizen den Islamischen Staat (IS) durch Bombardierungen. In Syrien bombardieren die USA wiederum die Stellungen des IS, unterstützen aber durch Waffenlieferungen die sunnitische Opposition gegen den Alawiten Assad, der mit dem Iran eng verbündet ist und durch die Islamische Republik mit Beratern und Truppen unterstützt wird. Des Weiteren vermeidet offiziell die Obama-Administration jede Zusammenarbeit mit den Russen, deren Bombardierungen in Syrien primär auf die sunnitische Opposition gerichtet sind und weniger dem Islamischen Staat gelten. Bei ihren Bombardierungen in Syrien beschränken sich die USA auf den Einsatz ihrer Kampfflugzeuge und jener ihrer Alliierten gegen die Stellungen des Islamischen Staates.

Präsident Obama will unter keinen Umständen, dass die USA bei diesen Einsätzen Verluste erleiden. Deshalb werden auch keine Fliegerleitoffiziere zu den irakischen Truppen oder zu den kurdischen Verbündeten abkommandiert. Die Unterstützung der syrischen Kurden in ihrem Krieg gegen den IS wiederum liegt nicht im Interesse der Türkei, deren Luftwaffe nur sehr zurückhaltend Stellungen des IS im Irak angreift. Die Türkei selbst unterstützt die sunnitische Opposition gegen Assad. Ähnlich verhalten sich auch die Saudis, deren Kampfflugzeuge nur Ziele in Syrien angreifen. Auch Israel handelt nach dem Motto „der Feind meines Feindes ist mein Freund“, bombardiert Stellungen der schiitischen Hisbollah und auch der Armee Assads, aber nicht jene des IS.

Auf die Dauer dürften die USA mit dieser zwiespältigen und undurchsichtigen Strategie im Mittleren Osten, mit der nicht zwischen Feind und Alliierten unterschieden werden kann, scheitern. Obama oder sein Nachfolger wird in der Zukunft zwischen zwei Strategien mit eindeutigen Zielen wählen müssen. Wenn die USA weiterhin die geopolitische Lage im Mittleren Osten bestimmen wollen, müssen sie den Islamischen Staat durch einen massiven Einsatz von Bodentruppen im Irak vernichten. Mit dem Luftkrieg allein wird diese Organisation nicht besiegt werden können. Durch die Stationierung von 100‘000 bis 150‘000 Soldaten im Irak könnten die USA auch Russland zur Beendigung ihrer Unterstützung für Assad zwingen. Damit könnte vielleicht eine Voraussetzung für das Ende des Bürgerkrieges in Syrien erreicht werden.

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Die zweite Strategie wäre der totale Rückzug der USA aus dem Mittleren Osten. Angesichts der Tatsache, dass die USA nicht mehr von der Versorgung mit Erdöl aus dem Mittleren Osten abhängig sind, könnten sie einen solchen Rückzug ohne weiteres durchführen. Nach diesem Rückzug würden sie die Region sich selbst überlassen und damit den Konflikten zwischen den Regionalmächten Saudi-Arabien, Türkei und Iran sowie den Einmischungen Russlands ausliefern. Den Preis dafür würden die Bewohner Syriens und des Iraks zahlen. Europa hätte eine Nachbarregion, die sich in einem ständigen Kriegszustand befinden würde, und würde weiterhin durch Flüchtlinge aus der Region überschwemmt werden. Angesichts dieses Chaos würden die USA in der Welt aber jegliche Glaubwürdigkeit verlieren. Die Folge wäre eine Destabilisierung weiterer Regionen.

[1] Trofimov, Y., and PH. Shishkin, Clashing Agendas Fuel Rise of Islamic State, Regional rivalries in Middle East trump fighting extremist group, in: the Wall Street Journal, October 19, 2015, P. A1/A6.

dimanche, 25 octobre 2015

The Cost Germany Is Paying For Washington’s Wars

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The Cost Germany Is Paying For Washington’s Wars

I am unable to vett the accuracy of this report from a German hospital beyond the fact that this report was given over Czech TV. It coud be true or it could be anti-Muslim propaganda or some combination of the two.

Nevertheless, it is true in the sense that the sudden appearance of one million pennyless refugees in a European country, which are not of the vast size of the US and Canada, is destabilizing in many ways.

One can commiserate with the Germans and the refugees, but the Germans brought it on themselves. They permitted the Merkel government, which serves Washington and not Germany, to legitimize Washington’s illegal wars that brought Germany the refugees. The same is happening all over Europe and in the UK, where the British also sat on their butts and permitted Blair and Cameron to serve Washington instead of them.

Who is to say that the Europeans and British do not deserve the consequences of their own complicity in Washington’s gratuitous and illegal wars? Nothing more needs to be said.

The local German Press are not allowed to report on what is happening inside German Hospitals

The below letter is from a retired physician who had returned to work at a Munich area hospital where they needed an anaesthesiologist. She e-mailed the following letter to her friend in Prague. The letter has been read out on Czech TV but in Germany the issues mentioned in the letter are not being reported on by the German Press because they have been told to not write anything negative about the migrants. Merkel’s government fears that the German population will react badly to the truth, so like bad governments throughout history the truth is being suppressed. Despite this German’s are protesting in record numbers as they can see the negative effects of record migration in their own towns and cities but you will only find articles and photos describing the protests on New Media. Even international media seem to be going along with the Blackout on bad news about migrants in Germany.

“Yesterday, at the hospital we had a meeting about how the situation here and at the other Munich hospitals is unsustainable. Clinics cannot handle emergencies, so they are starting to send everything to the hospitals.

Many Muslims are refusing treatment by female staff and, we, women, are refusing to go among those animals, especially from Africa. Relations between the staff and migrants are going from bad to worse. Since last weekend, migrants going to the hospitals must be accompanied by police with K-9 units.

Many [Muslim] migrants have AIDS, syphilis, open TB and many exotic diseases that we, in Europe, do not know how to treat them. If they receive a prescription in the pharmacy, they learn they have to pay cash. This leads to unbelievable outbursts, especially when it is about drugs for the children. They abandon the children with pharmacy staff with the words: “So, cure them here yourselves!” So the police are not just guarding the clinics and hospitals, but also large pharmacies.

Truly we said openly: Where are all those who had welcomed in front of TV cameras, with signs at train stations?! Yes, for now, the border has been closed, but a million of them are already here and we will definitely not be able to get rid of them.

Until now, the number of unemployed in Germany was 2.2 million. Now it will be at least 3.5 million. Most of these people are completely unemployable. A bare minimum of them have any education. What is more, their women usually do not work at all. I estimate that one in ten is pregnant. Hundreds of thousands of them have brought along infants and little kids under six, many emaciated and neglected. If this continues and German re-opens its borders, I’m going home to the Czech Republic. Nobody can keep me here in this situation, not even double the salary than at home. I went to Germany, not to Africa or the Middle East.

Even the professor who heads our department told us how sad it makes him to see the cleaning woman, who for 800 Euros cleans every day for years, and then meets young men in the hallways who just wait with their hand outstretched, want everything for free, and when they don’t get it they throw a fit.

I really don’t need this! But I’m afraid that if I return, that at some point it will be the same in the Czech Republic. If the Germans, with their nature cannot handle this, there in Czechia it would be total chaos. Nobody who has not come in contact with them has no idea what kind of animals they are, especially the ones from Africa, and how Muslims act superior to our staff, regarding their religious accommodation.

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For now, the local hospital staff has not come down with the diseases they brought here, but, with so many hundreds of patients every day – this is just a question of time.

In a hospital near the Rhine, migrants attacked the staff with knives after they had handed over an 8-month-old on the brink of death, which they had dragged across half of Europe for three months. The child died in two days, despite having received top care at one of the best pediatric clinics in Germany. The physician had to undergo surgery and two nurses are laid up in the ICU. Nobody has been punished.

The local press is forbidden to write about it, so we know about it through email. What would have happened to a German if he had stabbed a doctor and nurses with a knife? Or if he had flung his own syphilis-infected urine into a nurse’s face and so threatened her with infection? At a minimum he’d go straight to jail and later to court. With these people – so far, nothing has happened.

And so I ask, where are all those greeters and receivers from the train stations? Sitting pretty at home, enjoying their non-profits and looking forward to more trains and their next batch of cash from acting like greeters at the stations. If it were up to me I would round up all these greeters and bring them here first to our hospital’s emergency ward, as attendants. Then, into one building with the migrants so they can look after them there themselves, without armed police, without police dogs who today are in every hospital here in Bavaria, and without medical help.

LE PROJET CHINOIS “UNE ROUTE, UNE CEINTURE”

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LE PROJET CHINOIS “UNE ROUTE, UNE CEINTURE”
 
Des ambitions irréalistes ?

Auran Derien
Ex: http://metamag.fr

Il y a 100 ans, en mai 1915, les anglo-américains avaient chargé un paquebot de munitions, le Lusitania. Alors que les Allemands avaient rappelé que cela était prohibé par les lois de la guerre, ils le firent volontairement pour entrer en guerre avec le but final de faire mainmise sur le continent européen. En un siècle, les mêmes utilisent toujours les mêmes méthodes pour ramener l’Europe et tout l’Occident à un niveau d'inhumanité très comparable. Dans ce contexte, on a pu lire avec intérêt les nouveaux projets chinois qui pourraient ramener un peu de civilisation dans ce monde dirigé par l’association des Al Capone fanatisés. Le projet chinois s’intitule “une route, une ceinture” et l’on doit au site “Les crises”  d’en avoir publié une version française. Particulièrement surpris de l’obsession anglo-américaine pour la guerre, l’auteur chinois Qiao Liang reconnaît volontiers que l’astuce et le fanatisme de l’oligarchie occidentale l’a conduite à promouvoir deux grandes ignominies : le terrorisme aveugle et la guerre financière. Le premier devoir d’une élite consiste évidemment à bien comprendre ce que cela signifie en pratique pour ne plus en être la victime. 


Les impérialismes se ressemblent mais…


Dans les instituts d’études politiques, on enseignait que l’Impérialisme provenait d’une différence de potentiel qui incitait certaines puissances à en dominer d’autres. Le développement de la Chine répond à ce scénario traditionnel et ne surprend personne. Tant les Russes que les Chinois souhaitent en premier lieu obtenir une part du gâteau que les oligarchies anglo-américaines ont su s’approprier depuis la première guerre mondiale. Mais dans l’univers de la mafia, il ne faut pas “toucher au grisbi” surtout lorsque les chefs se considèrent comme une race élue destinée à administrer les richesses du monde à leur seul profit. Les oligarques occidentaux refusent en général de partager. Les impérialismes naissants doivent donc bâtir une stratégie de puissance originale tout en évitant une confrontation directe avec l’Occident qui ne rêve que guerres, destructions, pillages et génocides. 


L’art de la conquête s’avère primordial et l’auteur chinois propose deux pistes 

- Fixer des objectifs principaux sur terre et sur mer, puis des objectifs secondaires. La partie matérielle la plus connue est terrestre. La Chine souhaite construire des réseaux vers l’Europe, en particulier des trains à grande vitesse dont ils sont désormais les grands spécialistes, des pipelines et des oléoducs. La partie financière est encore plus fondamentale. Entre l’Internet et les échanges en ligne, le rôle de la monnaie américaine doit diminuer inexorablement. Les sites chinois permettent déjà des paiements sans utiliser de dollar. La lutte principale réside pour eux comme pour nous tous dans la libération de l’esclavage monétaire.


- Aider les fanatiques qui dominent l’Amérique à scier les branches sur lesquelles ils sont assis : l’innovation dans l’internet, les bases de données, les nuages ne doivent pas être monopolisés par les gangs anglo-américains et leurs serviteurs européens. La Chine se considère comme étant sur la même ligne de départ pour ces nouvelles technologies et entend progresser au même rythme pour éviter la dépendance. Surtout, ses élites apprennent à décrypter les pièges habituels des voyous de la finance car ils ne veulent pas demeurer niais et bêtes comme les européens face à leurs bourreaux. Qiao Liang détaille la guerre financière, observant le phénomène de l’accordéon. La finance anglo-américaine gonfle des créances puis les dégonfle. Il remarque avec subtilité que le dégonflement suit une crise organisée par l’oligarchie. Elle détruit les pays qui en sont victimes et enrichit Wall street et ses diverses activités financières car il n’y a désormais rien d’autre aux États-Unis en dehors de la finance. Il est fondamental pour les criminels en col blanc de contrôler les fluctuations de tous les marchés monétaires et financiers car sans cela ils ne peuvent plus maintenir leur niveau de vie et s’appauvrissent. Les crises sont fondamentales pour remplir les poches des employés de la finance et toute la politique occidentale vise à les provoquer à intervalle régulier. 


Sauf grain de sable, l’empire du néant va durer


Pierre Leconte, qui appartient à la tradition libérale autrichienne, propose sur son Forum de se dépouiller de toute illusion sur l’évolution à court terme du programme de terreur et de destruction massive piloté par le pouvoir. 


Comme libéral, Leconte défend deux thèses pour lesquelles on peut être en désaccord: la création monétaire à partir du métal précieux; la concurrence des monnaies. Par contre, nous sommes tout à fait convaincus du bien-fondé des réformes qu’il propose pour soulager les misères des populations victimes des néantologues financiers: casser les monopoles de la finance car ils font régner la terreur sur les hommes politiques; supprimer le FMI qui est un appareil prédateur; interdire l’escroquerie du grand marché transatlantique; sanctionner la publicité mensongère sur les actifs financiers; éliminer les armes de destruction massive que sont les marchés à terme. Quand aux USA, leur ressemblance avec l’ex-Union Soviétique est désormais frappante: le Plunge Protection Team est la main très visible chargée de manipuler les marchés. Pour construire cet autre monde, le chinois Qiao Liang se berce d’illusions sur son pays. Le dollar va rester encore longtemps la principale monnaie malgré le système de destruction massive qui le contrôle, le produit, l’agite. La chute d’un empire monétaire prend du temps. Il en sera de même à propos des organisations terroristes manipulées, contrôlées, entretenues par l’axe de l’inhumanité. Elles ne permettront ni à la Chine ni à la Russie de faire chuter l’horreur vétérotestamentaire. Il faudra des résistances multiples, des refus d’obéissance systématiques, pour que l’inhumanité retourne dans son lit… Sauf si, à la manière du grain de sable, divers phénomènes imprévus (épidémies?, aveuglements? …) favorisaient la dislocation des réseaux de la haine et de la corruption.


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Er zijn geen rationele argumenten pro-migratie

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Door: Miel Swillens

Ex: http://www.doorbraak.be

De arrogantie van de onmacht

Er zijn geen rationele argumenten pro-migratie

De fictie van de grenzenloze solidariteit... en onze regenten hébben Scheffer nooit gelezen

Bij het opruimen van wat oude mappen met krantenknipsels stootte ik bij toeval op een artikel uit NRC Handelsblad van januari 2004. De titel luidt: De fictie van grenzeloze solidariteit. Verzorgingsstaat en immigratieland verdragen elkaar niet. Het is van de hand van Paul Scheffer, de bekende publicist die eerder met zijn essay Het multiculturele drama een steen had geworpen in de politiek-correcte kikkerpoel in Nederland. Beide zijn nog altijd het lezen waard. Scheffer stelt de vraag waar het heen moet met de migratie in Nederland. Bij het lezen ervan gingen voortdurend belletjes aan het rinkelen, want de auteur laat maar weinig heel van de bekende pro-migratie argumenten. Ik zet dat even op een rijtje:

- Het netto profijt van de immigratie voor de economie is klein, zo niet verwaarloosbaar (conclusie van de Wetenschappelijke Raad voor het Regeringsbeleid).
- Voor de arbeidsmarkt vallen geen positieve effecten te verwachten van grootschalige immigratie (conclusie van het Centraal Plan Bureau).
- Immigratie op grote schaal is geen effectief middel om de financiële gevolgen van de vergrijzing te verlichten. Dat zou enkel mogelijk zijn indien Nederland tegen 2050 39 miljoen inwoners telt, waarna er opnieuw een vergrijzingsprobleem ontstaat.
- Verbazingwekkend is het argument dat arbeidsmigratie de illegale migratie zal tegengaan. Wat heeft de aanwerving van een Indiase computerdeskundige te maken met de beslissing van iemand in Marokko om in een gammel bootje de Straat van Gibraltar over te steken?
- De instituties in de grote steden kunnen de instroom van laaggeschoolde migranten zoals die in de afgelopen 40 jaar heeft plaatsgevonden niet of nauwelijks aan. Gegeven de problemen rond de integratie waarmee de grote steden worstelen, is het desastreus om nu opnieuw te kiezen voor een omvangrijke immigratie van laaggeschoolden.

ref160_F.jpgDat was, lezer, 2004. Wat hebben de politici in Nederland en in België met bovenstaande inzichten gedaan? Welke conclusies hebben ze daaruit getrokken? De vraag stellen is ze beantwoorden. In dit dramatische jaar 2015, nu een nooit eerder geziene volksverhuizing richting Europa op gang is gekomen, hoor je nog steeds hetzelfde versleten discours. En wordt de waarheid gemanipuleerd in de ijdele hoop bij de bevolking een zogenaamd 'draagvlak' te creëren. Zo willen politici en journalisten ons doen geloven dat die volksverhuizing uit alleen maar oorlogsvluchtelingen bestaat, uit hoogopgeleide Syriërs, dokters en ingenieurs. Terwijl het voornamelijk gaat om een eindeloze stroom jonge moslims op zoek naar een Europees eldorado - in meerderheid laagopgeleiden met daarbij een vijftien à twintig procent analfabeten.

Nu rationele argumenten pro-migratie alle geloofwaardigheid hebben verloren, komen regeerders en politici op de proppen met de mantra: die mensen komen toch, of we dat nu willen of niet, migratie valt niet te beheersen.

Hierover zei Paul Scheffer in 2004 al het volgende: 'Dit zelfverklaarde onvermogen, deze arrogantie van de onmacht, heeft vergaande gevolgen voor onze democratische cultuur. Wie op zo een vitaal gebied zichzelf niet meer bevoegd verklaart, raakt aan de wortels van het staatsburgerschap.'

De eerst taak van de staat is namelijk de bescherming van zijn burgers. Wanneer Angela Merkel verklaart dat ze de Duitse grenzen niet kan controleren of sluiten, dan betekent dat een abdicatie van de Duitse staat. Een staat zonder grenzen houdt op een staat te zijn en wordt een soort Far West. Dat die hooghartige vrouw op dit cruciale moment in de Europese geschiedenis kanselier van Duitsland is, is niets minder dan een ramp. Maar het moet ook gezegd dat die arrogantie van de onmacht de Europese Unie typeert, en in deze crisis wellicht de oorzaak van haar ondergang zal worden.

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Le monde orwellien de l’information, c’est maintenant

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Le monde orwellien de l’information, c’est maintenant

par Yovan Menkevick

Ex: https://reflets.info

Le journalisme est une pratique professionnelle très large. Il n’y a pas un type de journaliste, une sorte de modèle qui donnerait le « La » à tous les autres. Certains relayent les informations de [la centrale française de l’information] l’AFP, et les « habillent », d’autres mettent bout-à-bout des actualités récupérées par des confrères. Il y a des journalistes assis, d’autres debout, en mouvement, des journalistes qui analysent, qui n’analysent pas, qui creusent ou non, enquêtent, fouillent, vont sur le terrain, ou au contraire, relayent principalement le message de groupes d’intérêts.

Toutes ces formes de journalisme créent ce que l’on nomme « l’information ». Et dans un monde complexe, hétérogène, aux politiques d’influence d’une puissance historique incomparable, recouvert de technologies [de l’information] en perpétuelles améliorations, le journalisme continue, malgré tout, à pratiquer son activité de manière [majoritairement] uniforme. Majoritairement, mais pas intégralement, puisque des hisoires commencent à être racontées avec l’aide de nouveaux acteurs — qui peuvent être nommés de façon large — les hackers.

Poitras et Greenwald, avec les révélations d’Edward Snowden en sont un exemple frappant. Reflets, avec les affaires Amesys, Qosmos, en est un autre. Ces nouvelles manières d’aborder les réalités  — beaucoup par et — grâce à Internet, offrent une autre vision du monde qui nous entoure. Elles critiquent la réalité établie, celle qui est servie par « l’information ». Personne ne pouvait imaginer il y a un peu plus de 2 ans, que la planète entière était sous écoute américaine (et d’autres grandes nations), même si cette possibilité était pointée par Reflets, depuis 2011, inlassablement, avec entre autres les ventes d’armes numériques de la France à la Lybie, la Syrie — et d’autres nations très peu démocratiques.

La réalité commune, véhiculée par l’information des journalistes, n’est donc pas fixe. Mais elle a la peau dure. Le rapprochement avec le monde d’Orwell commence à émerger, et étrangement — alors que chacun pouvait le penser au départ — ce n’est pas grâce à une surveillance permanente des individus par un œil étatique invisible (Big Brother) et omniprésent. Le monde d’Orwell est en place, mais c’est avant tout celui de la fabrication et de la refabrication de la réalité qui le définit. Par le biais de l’information.

La guerre c’est la paix (créer le chaos c’est la sécurité)

go5798749_e9c5d296d2_z.jpgLes attentats de janvier 2015 ne sont pas survenus au gré de circonstances équivoques, par la simple volonté d’illuminés vengeurs qui ne supportaient pas des caricatures vieilles de 10 ans, d’un journal satirique en cours d’effondrement économique pour cause de manque de lecteurs. Cette histoire de liberté d’expression bafouée ne fut qu’un paravent pour éviter de parler de politiques françaises lourdes de conséquences.

La première de ces politiques est la participation militaire de la France à des bombardements en Irak depuis l’automne précédent. La seconde est la politique de rapprochement avec Israël, marquée par un discours du chef de l’Etat français soutenant – durant l’été 2014 — les bombardements aveugles d’un Nethanyaou plus martial que jamais, et causant par des bombardements aveugles la mort de plus de 2000 Palestiniens de la bande de Gaza, dont un nombre impressionnant d’enfants.

« La guerre c’est la paix » était le slogan d’un ministère de la société de Big Broter imaginée par Georges Orwell dans 1984. Le « chaos c’est la sécurité » pourrait dire Hollande, qui prétend protéger la France en envoyant son armée pilonner des territoires partout où des fondamentalistes appellent leurs « frères », en Occident, à causer le maximum de morts dans les populations des pays engagés militairement contre eux.

La cause et l’effet sont évidentes, elles ne sont pourtant pas fortement discutées : la réalité ne semble pas vouloir plonger dans les racines des événements. Au contraire, elle semble devoir être l’événement, et lui seul. Une forme d’amnésie permanente de « l’information au présent simple », avec laquelle l’histoire est évacuée.

L’ignorance c’est la force (et la distraction assurée)

« Notre ennemi, c’est la finance, mais ce sont aussi les djihadistes, bien que nos alliés soient des bourreaux qui ont financé ces mêmes djihadistes et participent au grand désordre financier mondial. Quand nous soutenons la dictature militaire égyptienne en leur vendant de l’armement, nous soutenons la démocratie et les révolutions arabes, parce que nous sommes le pays des Droits de l’homme qui aide les dictatures à torturer ses opposants politiques grâce à nos technologies duales de surveillance numérique. Nous soutenons la transition écologique grâce à l’énergie nucléaire — qui exploite nos ex-colonies riches en uranium, aux populations affamées — énergie que nous allons pourtant réduire, tout en déclarant la guerre aux centrales à charbon, car la planète se réchauffe dramatiquement par notre faute, par la croissance économique, que nous souhaitons pourtant la plus forte possible. »

Discours imaginaire de François Hollande.

La réalité commune, celle du monde qui nous entoure est forgée — au XXIème siècle — non pas par une observation personnelle d’un environnement local, ou par la lecture approfondie de documents fabriqués par des personnes observatrices et analystes d’événements locaux, dans la durée, mais par un flot ininterrompu d’informations. Cette information est rapide, fabriquée par des acteurs plus ou moins indépendants, plus ou moins présents lors des événements. Sa principale vocation est d’appeler à réagir, émotionnellement le plus souvent.

Présenter des événements inquiétants, violents, perturbants, gênants, qui appellent les spectateurs à la fascination et au dégoût, tel est le principe de l’information actuelle. Le but étant de faire commerce de cette information, il est crucial qu’elle « fasse événement », soit forte, et surtout, qu’elle soit une nouveauté. D’où le remplacement nécessaire d’une information forte par une autre, quand la première commence à se dégonfler, à perdre de son intensité. Cette faculté de l’information à ne jamais revenir sur les origines des événements, de ne jamais traiter les causes et les effets (faculté qui existait auparavant mais pas dans des proportions aussi importantes, cf l’info en continu) de ce qu’elle montre, mène à des manipulations par omissions, certainement inconscientes de la part des journalistes, mais qui posent de véritables problèmes. Démocratiques.

Comment les citoyens peuvent-ils débattre, échanger, chercher à connaître la réalité de la façon la plus honnête qui soit, demander à leurs représentants d’améliorer, faire progresser leur société (ou d’autres plus lointaines), s’ils sont en permanence floués, assommés par des réalités/vérités qui remplacent et annulent les anciennes ?

L’information, c’est l’affirmation

Une quinzaine d’articles publiés sur Reflets (du même auteur que cet article) — plus ou moins satiriques — à propos du changement climatique, ont tenté de réfléchir et faire réfléchir sur cette capacité à revisiter l’histoire que la société de l’information actuelle pratique intensivement. Le but de ces articles, malgré les apparences, n’était pas moins d’invalider purement et simplement les thèses sur le réchauffement anthropique — démonstration impossible s’il en est à l’échelle d’un journaliste — que de pointer le traitement quasi hallucinatoire de ce sujet.

L’intérêt principal de l’information sur le changement climatique est sa capacité à refaire sa propre histoire, à oublier ses erreurs, approximations, ses prédictions fausses, et recréer de façon continue une cohérence illusoire dans sa vocation unique. Cette « vocation », l’objectif de l’information sur le climat, n’est pas de parler du climat en tant que tel, mais des catastrophes que celui-ci, en se modifiant à cause de l’activité humaine, va provoquer. De façon « certaine ». D’où les annonces permanentes de prévisions d’augmentation de la température du globe, à 10 ans, 15 ans, 30, 50 ou 100 ans.

Si l’information d’il y a 15 ans, pour la période actuelle, s’avère fausse, à propos de la hausse générale de température prévue, cette information n’est pas ou peu franchement traitée, et quand c’est le cas, elle est balayée d’un revers de main par un expert officiel du « consensus », qui quand il admet que la hausse n’est pas franchement là (le hiatus), laisse entendre que, certes, la chaleur n’est pas autant là que prévu, mais qu’elle existe quand même (théorie de la chaleur captive des océans). De la même manière, les années plus chaudes sont relayées de façon massive, mais lorsque des années plus froides surviennent, cette information n’est pas relayée, ou cataloguée dans le registre « météo ». Une année très chaude est une information climatique, une année froide est de la météo, et écartée. Ou bien encore, elle trouve une explication par le « forçage naturel » du climat.

Le principe de l’histoire [de l’information] revisitée en permanence — pour le traitement du changement climatique — est central. Le terme de réchauffement a d’ailleurs été modifié en « changement », en quelques années (alors que le phénomène de réchauffement est le cœur du sujet, les conférences le stipulent toutes, comme les différents rapports du GIEC). La courbe qui a affolé la communauté scientifique (courbe de Mann en crosse de hockey) dans les années 2000, bien que déclarée fausse, tronquée, et admise comme telle par la communauté scientifique (puis corrigée) — n’a rien changé à l’information sur l’évolution du climat [et des prévisions de changements de température au cours du temps]

Tout comme les 9 mensonges d’Al Gore dans son film « Une vérité qui dérange » (et reconnus comme tels par un tribunal anglais) ne l’ont pas empêché d’obtenir un Nobel de la paix. Les mêmes types d’information contenues dans le le film d’Al Gore, circulent toujours, sont relayées.

go044f.jpgCette information revisitée, ré-évaluée en permanence — quasi amnésique — est logique puisque le but n’est pas d’informer sur le réchauffement climatique, mais de démontrer — à tout prix — la réalité d’un réchauffement anthropique. Ceux qui se penchent sur les ré-écritures de cette histoire, sur les prévisions ratées, sur les jeux de données choisis de façon univoque [avec l’écartement des études ou jeux de données ne collant pas bien avec la démonstration anthropique], ou simplement qui pointent des incohérences ou émettent des doutes sur la connaissance parfaite du climat par la science actuelle — sont donc taxés de climato-sceptiques.

Ce qui ne signifie rien en soi, puisque personne « ne doute de la réalité du climat ». Mais le terme a cette capacité à créer deux camps : ceux du consensus scientifique sur le changement climatique anthropique (le consensus scientifique n’existe QUE pour le changement climatique, et nulle part ailleurs en sciences) et les climato-sceptiques. Le premier camp est celui de ceux qui veulent sauver l’humanité de ses propres errements, et l’autre, ceux de ceux qui osent douter, questionner l’information sur le changement climatique. Le procès de Galilée n’est pas loin. Sachant que de nombreux « climato-sceptiques » sont avant tout des chercheurs qui tentent [encore] de comprendre quelque chose qui ne leur semble pas « fini » en l’état de la science. Les modèles, les informations manquantes, les méthodes, la manière de « prendre la température de la planète » etc…

La plupart ne contestent pas la hausse de 0,8°c en 150 ans. Ni le ralentissement de cette progression depuis 17 ans. Ils ne cherchent pas non plus forcément à démontrer qu’il n’y a aucune influence de l’homme dans cette élévation, mais contestent les rapports du GIEC et son discours univoque, tout comme l’information générale actuelle sur le réchauffement climatique anthropique. Mais cette (petite) information qui met en cause la validité intégrale des rapports du GIEC et de son relais journalistique, qui doute de l’influence unique des gaz à effets de serre dans le réchauffement, n’a simplement plus droit de cité, elle est désormais condamnée, suspecte, considérée comme propagandiste. Le plus étonnant (et ironique) est de voir les pires propagandistes de la planète, à la tête des plus grandes nations, des plus grandes entreprises, des plus grands médias, pointer du doigt une fraction d’individus comme étant ceux pratiquant la propagande.

La liberté c’est l’esclavage

L’intégrisme est devenu un fonctionnement partagé par le plus grand nombre. Intégrisme religieux, politique, intellectuel, informatif. La capacité des individus de la société de l’information à douter, questionner [l’information] se raréfie et mène à une radicalisation des esprits. Le flot continu d’actualités anxiogènes, décousues mais martelées en permanence semble forcer les spectateurs du monde à tenir une position radicale face à celui-ci.

Le doute et le questionnement n’ont donc plus véritablement de valeur : ils mèneraient à une forme d’inconsistance, de mollesse dangereuse, d’un manque de positionnement affirmé. La servitude à l’information est devenue la règle, que cette information soit médiatique ou par échanges de points de vue, d’opinions sur les réseaux [informatiques].

L’éducation est censée avoir progressé et pourtant le nombre d’adultes ne connaissant l’histoire de leur propre pays, ou du monde, que par fragments totalement superficiels est devenu la norme. Jamais la liberté de déplacement, d’apprentissage, de s’informer n’a été aussi grande qu’aujourd’hui pour les populations occidentales, et jamais le servage (aux technologies, à la distraction, à la consommation industrielle) de ces mêmes populations n’a été aussi important. L’homme et la femme actuels des pays industrialisés sont pourtant convaincus de leur libre arbitre, de leur capacité à s’émanciper par l’accès aux technologies de l’information, à s’affirmer par celles-ci, alors qu’en réalité, il n’ont jamais été autant asservis. Leur autonomie est réduite à très peu de choses, leur indépendance, quasi nulle. Paris, si elle n’est plus ravitaillée de l’extérieur, possède une autonomie alimentaire de 5 jours. Elle était de 60 jours en 1960 avec la ceinture verte, qui a disparu. Les réseaux de téléphonie mobile s’arrêtent ? C’est la panique pour une grande majorité des individus actuels qui dépendent à tous les niveaux de leurs smartphones.

Un télécran pour tous ?

Le principe d’une surveillance constante de la population par un dictateur via des écrans nommés « télécrans » et placés dans les logements, les entreprises, les lieux publics, était inquiétant dans le roman « 1984 ». Mais s’il était difficile d’imaginer une population acceptant de se soumettre à ce diktat de l’image, imposé par un pouvoir un place, la réalité de 2015 a trouvé bien plus fin et acceptable : le télécran auto-géré, auto-imposé et valorisé.

La dictature la plus insidieuse et la plus durable est celle des esprits, et elle passe par l’enfermement volontaire d’une majorité des individus dans un écosystème informatif propagandiste et délassant, le tout sous surveillance d’une administration invisible mais en capacité légale et affichée de fouiller la vie privée de tout un chacun. Sachant que les citoyens en redemandent, consomment chaque jour un peu plus de leur télécran, les pouvoirs en place ne peuvent qu’être incités à utiliser cet outil de contrôle pour affirmer et maintenir leur position. Orwell était bien en dessous des possibilités totalitaires qu’une société technologiquement avancé peut mettre en place. Bien en dessous…

Le monde orwellien est celui de 2015. Il est le monde orwellien de l’information .

Hongrie: Paroles de médias et réalités

Conférence de Ferenc Almássy pour le Cercle Aristote :

«Hongrie: Paroles de médias et réalités»

(14 septembre 2015)


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Liens des articles présentés :
- http://www.lefigaro.fr/international/...
- http://www.lemonde.fr/europe/article/...
- http://www.lemonde.fr/europe/article/...
- http://www.lemonde.fr/idees/article/2...
- http://www.lefigaro.fr/international/...
- http://www.bbc.com/news/world-europe-...
- http://www.lemonde.fr/europe/article/...
- http://www.lemonde.fr/europe/article/...
- http://www.rfi.fr/europe/20140804-hon...
- http://www.slate.fr/story/95771/femme...
- http://magyarhirlap.hu/cikk/32941/Elk...
- http://www.courrierinternational.com/...
- http://www.franceinfo.fr/vie-quotidie...
- http://www.lemonde.fr/europe/article/...
- http://www.lepoint.fr/monde/migrants-...

samedi, 24 octobre 2015

Le terrorisme de synthèse

Orage d'acier #5:

"Le terrorisme de synthèse"

Cette semaine et après quelques ratés, Orages d'acier vous propose un aperçu sur une question qui suscité moults débats : le terrorisme de synthèse. L'émission sera retransmise sur Kebeka liberata ce soir et demain matin à 9h00 ainsi qu'en podcast sur MZ mardi prochain.

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Pour écouter:

http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2015/10/18/orange-d-acier-5-le-terrorisme-de-synthese-5702862.html

00:06 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, terrorisme, politique internationale | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Regard sur l'actu: La géopolitique pour les Nuls

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Regard sur l'actu: La géopolitique pour les Nuls

Ex: http://cerclenonconforme.hautetfort.com

Le Nouveau Contexte Mondial pour les Nuls

Dur, dur la géopolitique... C'est ce qu'on pourrait penser à la lumière des événements récents. Pour mémoire, on nous annonce depuis des années le début de la Troisième Guerre mondiale autour de la question iranienne. Pourtant, après plus d'un an et demi de pourparler entre l'Iran et le groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne), le dégel entre l'Oncle Sam et la Perse 2.0 a eu lieu, y compris sur le nucléaire, et ce malgré l'hostilité des Israéliens et d'une partie du Congrès des Etats-Unis. Cet accord, qui permettra entre autre le retour de General Motors en Iran, est un des éléments qui correspond à ce que Brzezinski et ses proches nomment sur Foreign Affairs « The New Global Context » (NGC), expression utilisée à Davos 2015 et qui désigne la nouvelle ère économique qui s'ouvre. Cette nouvelle ère est également une réalité géopolitique. Les Etats-Unis, sous l'administration Obama, ont mené une politique qui se révèle différente de celle de l'administration Bush au Moyen-Orient. Une partie non négligeable de l'opinion publique reste pourtant bloquée à la politique étrangère néo-conservatrice de Bush et au NWO (New World Order), c'est à dire à la situation en 1991 à la suite de la chute de l'URSS où les Etats-Unis étaient devenus une hyperpuissance. Cette politique hégémonique, renforcée par les velléités de Bush Jr à partir du 11 septembre 2001 est arrivée à son terme. Depuis 2011 cette parenthèse se referme et ce pour plusieurs raisons.

Les Européens ont traité seuls le cas libyen (avec le désastre qu'on connaît) et ont été des acteurs majeurs des accords de Minsk dans le conflit ukrainien. De leur côté, les Etats-Unis ont revu leurs rapports avec Israël et sous traité aux Irakiens, puis aux Kurdes et aux Iraniens la lutte contre l'Etat Islamique. En 2012, les Etats-Unis ont lancé le « US « pivot » to East Asia », théorisé dès 2011 sur Foreign Policy (lire un article du Figaro). Il consiste à replacer les troupes et les forces vers l'Asie-Pacifique plutôt qu'au Moyen-Orient. Le Pacifique, l'océan qui borde la Chine, deuxième puissance économique et première puissance commerciale mondiale, mais aussi le Japon, Taïwan, les Philippines ou l'Australie est en effet un enjeu majeur pour les Etats-Unis, comme l'illustre le traité de libre-échange transpacifique. Les Etats-Unis se considèrent comme une puissance Pacifique. En revanche, les Yankees ont eu une politique très timide au Moyen-Orient. Obama sera le président qui n'aura pas mis les pieds en Israël lors de son premier mandat et qui aura permis le dégel avec l'Iran. Sur son propre continent, il aura mis fin à l'embargo avec Cuba, ce qui n'est pas vraiment anecdotique... Les Etats-Unis se perçoivent comme une puissance Pacifique et considèrent le Pacifique comme la clef du XXIeme siècle. La Russie, quant à elle, a renforcé sa politique en direction de l'Asie et du Moyen-Orient, et les BRICS se sont peu à peu renforcés même si leur puissance est relative et leur modèle économique peu enviable (voir et ). Pour faire simple : la multipolarité coïncide à mon sens avec une réorientation des préoccupations « américaines » en direction du Pacifique. Les Etats-Unis lâchent donc du lest un peu partout pour contrer la Chine, leur principal rival.

La « russophobie » pour les Nuls

Certains comme Gabriele Adinolfi ont parlé de « nouveau Yalta » dans le cas ukrainien. Il est certain que la Russie de Poutine a réussi à s'octroyer une région complète (la Crimée) et à en rendre une autre ingérable pour Kiev : le Donbass. Si certains considèrent que Poutine a échoué en Ukraine, je fais partie de ceux qui pensent qu'il a plutôt réussi. Quel pays pourrait prétendre aujourd'hui ne pas respecter des accords internationaux sur les frontières sans que cela ne suscite de réaction militaire réelle ? Quant on voit de quoi est parti 14-18, on pourrait penser qu'une telle annexion aurait pu déclencher une déflagration mondiale à une autre époque. L'embargo sur la vodka pour les uns et sur le camembert pour les autres, c'est tout de même gentillet comme réaction. Le niveau d'hystérie que manifestent certains alors que les relations internationales entre puissances sont plutôt correctes, quoi que viriles, me laisse assez pantois... Les Russes font leur retour sur la scène internationale avec l'accord, pour ne pas dire l'assentiment, des Etats-Unis. Brzezinski, malgré sa ligne anti-Kremlin, préconise d'éviter les stratégies frontales avec les Russes et de les convaincre d'agir avec les Etats-Unis pour régler les différents problèmes, dont la grave crise syrienne. Moscou est donc parvenu à s'entendre avec la coalition étatsunienne pour éviter des incidents dans la lutte contre l'Etat islamique. Ces frappes russes, qui font tant rêver les poutinôlatres ont été possibles, ne leur en déplaise, que grâce au dégel avec l'Iran, et aux discussions avec Israël, la Turquie et l'Arabie-Saoudite. Sur ce dernier point Serguei Lavrov a déclaré lors d'une rencontre avec le ministre saoudien de la défense: « Nous travaillons avec l'Arabie saoudite sur la question syrienne depuis plusieurs années. Aujourd'hui, le président a confirmé que les buts que l'Arabie saoudite et la Russie poursuivent en Syrie coïncident ». Autant dire que personne ne semble vraiment réagir aux frappes russes, pas plus les Etats-Unis, qu'Israël et la Ligue arabe... Impressionnante « russophobie » ... Plus qu'un nouveau Yalta, qui correspondrait à un partage, je dirais que les événements actuels ne font que confirmer que la multipolarité proclamée constitue plutôt une phase de mutation du mondialisme.

Ottomans et islamistes à nos portes : l'eurasisme pour les Nuls

L'armée russe revient donc aux affaires en Syrie mais cela n'est pas une nouveauté. Elle est proche de l'Etat syrien et multiplie les contacts dans la région depuis plusieurs années. Récemment un événement a suscité des réactions contrastées : l'inauguration de la Mosquée de Moscou par Poutine, accompagné du président turc Erdogan et du président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. La mouvance nationale, pourtant si prompte à bouffer du Turc lorsqu'il s'agit de se rappeler de Lépante ou de s'indigner du meeting d'Erdogan à Strasbourg est resté très mesurée sur la présence d'Erdogan à Moscou. Comme si s'adjoindre le soutien du président turc, dont les prétentions ottomanes sont évidentes, était anecdotique lorsqu'on s'adresse aux musulmans de son pays. A ma connaissance, seul Julien Langella, dans une tribune que je considère courageuse, est monté au créneau sur ce sujet. Aymeric Chauprade, dont on connaît les sympathies pour la Russie poutinienne, fut prompt à s'indigner pour Strasbourg, où Erdogan proclamait en filigrane qu'il fallait une cinquième colonne turque dans notre Parlement, autant qu'il fut muet sur la Mosquée de Moscou. Poutine a pourtant déclaré à cette occasion que « La Russie est un pays multiconfessionnel dans lequel, je tiens à le souligner, l’islam est une des religions traditionnelles ». Récemment Novorossia.today se faisait le relais d'un article d'un certain Alexandre Artamonov, de Rossia Segodnia, nouveau pôle média officiel de la Russie pour l'international. Celui-ci déclare : « Donc il faut que la Russie renoue avec ses origines et se reconnaît un pays multiethnique et multiconfessionnel, porteur d’un message d’amitié pluriethnique et culturel basé sur les grandes religions du monde, à savoir l’orthodoxie et l’islam. » Tout un programme.

Cette politique qui place l'islam au cœur de l'identité de la Fédération de Russie n'est pas du tout incompatible avec une axe « droitier » valorisant la Patrie, la Famille et l'Armée. Encore une fois, seule la question ethnique permet de déterminer qui est sur une position identitaire européenne et qui ne l'est pas. Poutine semble avoir entamé depuis au moins 2011 un virage clairement eurasiatique, qui correspond à l'émergence de l'union économique eurasiatique et au renforcement de l'OCS (Organisation de Coopération de Shanghai). Poutine fait-il un bon calcul en s'associant avec Erdogan ? Pas sûr. Il est contraint à cette politique, car c'est probablement la seule possible pour faire passer les gazoducs et contrôler les populations musulmanes, notamment dans un Caucase toujours aussi instable. Mais d'un autre côté, la Turquie est une puissance versatile. Erdogan est embourbé dans des problèmes internes avec les élections et la rébellion kurde. Au-delà, il se verrait bien profiter d'une Europe divisée et submergée pour placer ses pions. Surtout, la politique turque vis-à-vis de la Syrie favorise le développement d'un islam fort peu « humaniste » en Syrie et en Irak qui pourrait à terme contaminer les républiques caucasiennes de la Fédération de Russie. Encore une fois, les permanences géopolitiques vont replacer les relations russo-turques et l'avenir pour toutes les populations qui en dépendent, au cœur des débats. Le génocide arménien, en arrière plan de conflit russo-turc, c'était il y a un siècle...

La bataille navale pour les Nuls

Cette redéfinition des aires d'influence est pourtant perçue par certains comme le prélude d'un conflit mondial. Pour preuve ? Les Chinois ont envoyé un porte-avion et les Etats-Unis en ont retiré un ! L'ours du Kremlin, nouveau messie cosmique, a fait fuir la marine US ! Sauf que tout cela n'est qu'un énième tissus de mensonges. Il n'y a pas plus de renfort chinois en Syrie que de débâcle US. Voila ce que nous pouvons lire au sujet du porte avion chinois sur sputniknews : « Récemment, plusieurs médias ont annoncé qu'un porte-avions chinois se dirigeait vers la base militaire de Lattaquié (dans l'ouest de la Syrie) afin de lutter contre l'EI. Cependant, ce matin la Chine a démenti cette information: "Ce ne sont que des rumeurs erronées", a déclaré à ce sujet l'expert militaire et membre de la marine chinoise Zhang Junshe cité par la presse chinoise. »

Des medias ? Une rapide recherche Google nous permet de trouver les trois premiers résultats en français à la recherche « navire chinois syrie » qui mentionnent un prétendu porte-avion chinois, il s'agit sans surprise de www.wikistrike.com , lesmoutonsenrages.fr et reseauinternational.net . Je ne sais pas combien je dois encore écrire d'article pour qu'enfin je ne trouve plus dans mon fil Facebook des camarades postant du wikistrike ou du reseauinternational... Bref. Un autre site, http://www.meretmarine.com indique entre autre que « Des sources militaires occidentales, qui surveillent en permanence les mouvements dans la région et plus particulièrement ce qui se passe en Syrie et au large de ses côtes, confirment que le Liaoning ne s’y trouve pas. » Le reste de l'article permet de se faire une idée du comique de la situation.

Mais comme une rumeur n'était pas suffisante, il en fallait une autre ! Jamais rassasié, le pro-Kremlin a besoin de nourrir ses fantasmes. Le départ de l'USS Theodore Roosevelt a été considéré entre autre sur Breizatao.com comme une défaite géostratégique pour les Etats-Unis. Sauf que... un article de CNN du 6 août 2015 indiquait que l'USS Theodore Roosevelt allait quitter le Golfe Persique en octobre pour subir des travaux de maintenance et que son successeur, l'USS Harry Truman, ne le remplacerait pas avant l'hiver. Cette manœuvre, prévue de longue date, n'a donc rien à voir avec l'offensive russe. On peut même imaginer le contraire : les Etats-Unis auraient pu changer leur fusil d'épaule suite à l'intervention russe. Mais ils ont maintenu leur plan de rotation, quitte à retirer un bâtiment à proximité de la zone de conflit et à se priver pendant deux mois d'un porte-avion et ce malgré l'offensive russe en Syrie. Au final, on pourrait penser que les Etats-Unis sont sûrement plutôt satisfaits de laisser ce nid de frelons aux Russes. Conformément au « Pivot vers l'Asie » affirmé en 2011 et acté en 2012, le Moyen-Orient est aujourd'hui une région secondaire pour les Etats-Unis. Israël pour ne citer que ce pays cherche donc de nouveaux partenaires, parmi lesquels la Russie et la Chine.

Et nous ?

Cette nouvelle ère géopolitique qui est désormais ouverte et que nous sommes peu nombreux à décrypter avec toute la distance nécessaire est source de nombreux rebondissements depuis plusieurs mois. Les positions des uns et des autres ne sont pas figées mais des tendances se dessinent. Plus que jamais, la question nous est posée de savoir comment nous positionner vis à vis des velléités turques, russes et du « Pivot vers l'Asie » des Etats-Unis ? Quelle place dans le Nouveau Contexte Global pour la France et plus généralement, pour l'Europe ?

Jean / C.N.C.

Note du C.N.C.: Toute reproduction éventuelle de ce contenu doit mentionner la source.

Germany Against Itself

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Germany Against Itself

By

Ex: http://www.lewrockwell.com

Though American dissidents are often branded as “anti-American,” many if not most see themselves as opposed only to their government, not their nation or people. At the Occupy camps, for example, the American flag flew freely.

In Germany, however, the dissident crowd are often not just against the state, but their country and, perhaps only subconsciously, even their heritage. Many openly advocate for the dissolution of Germany. Even if this is only youthful, nihilistic posturing, it’s pervasiveness is telling.

In Leipzig, I’ve encountered this sticker several times, “NO NATION / FIGHT LAW & ORDER / NO BORDER.” All over town, there are versions of the same message, “NO ♥ FOR DEUTSCHLAND / REFUGEES WELCOME” on a bed sheet banner, “MOVE AGAINST STATE AND CAPITAL. NO PEACE WITH GERMANY!” “Germany, you lousy Piece of Shit!” “NO MAN IS ILLEGAL / RIGHT OF RESIDENCE / ANYWHERE.” Taken to its natural conclusion, a billion Chinese can move into Germany tomorrow if they so choose.

Holding a bicycle over his head, a man is ready bring it down on his already bloody victim, lying on the ground. The caption to this lovely sticker? In English, “GOOD NIGHT WHITE PRIDE.”

More astonishingly, there’s this in five-foot tall letters on an otherwise handsome building, “I ♥ VOLKSTOD!! FIGHT THE POLICE.” “Volk” is both nation and people, for no matter how borders are shifted, the nation survives through its people. Even without a homeland, Palestinians can still count themselves as a nation, for example, as long their collective identity remains. Granted, the above death wish for nation and people, I spotted in Connewitz, Leipzig’s hotbed for young radicals, or at least those who dig piercings, tattoos, dreadlocks and graffiti. Similar expressions of self-hatred are by no mean unusual in contemporary Germany, however.

Perhaps heeding the call for a more colorful Germany [bunte Deutschland], Connewitz’s malcontents have thoroughly marred their own neighborhood with messy spray paint, and even gorgeous, brand new buildings are not spared. These neo-punks are no Jean Michel Basquiat’s, that’s for sure, not that I prefer SAMO on walls instead of canvas. Just about every other part of town is also defaced, if not to the same degree.

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Punitively flattened at the end of World War II and shamed for 70 years now, many Germans seem to welcome their ongoing erasure as an unending atonement. Japan doesn’t subject itself to such self-flagellation or, for that matter, Russia, whose Red Army committed widespread atrocities on subjugated peoples. In Dresden, I saw a sticker that showed a red flag over the razed city, with this caption, “8 May 1945 / DAY OF LIBERATION / OUR THANKS GO TO ALL THE ALLIED ORGANIZATIONS, PARTISANS AND RESISTANCE FIGHTERS.” Germany had to have Nazism bombed or raped out of them, according to this thinking, so vielen dank to those who chopped her in half and deformed her until this day.

From across the Elbe, Dresden’s famous skyline seems unchanged, but close-up, you can see that most of the stones of its landmark buildings are clearly new. The damaged lesser edifices were never restored. Many are replaced by ugly, Communist-era structures. Now, it’s claimed that only 25,000 civilians were annihilated when Dresden was flattened by American and British bombers, but many people, not just Germans, think the death count must be many times higher. Still lovely, Dresden was once painted by Canaletto.

In the popular mind, Nazism is seen in a vacuum. It’s as if there was no Treaty of Versailles that bankrupted and ultimately starved Germany. It’s as if your average German is, at best, a latent Nazi whose sinister tendencies will flare up if not constantly kept in check. As is, the word “Nazi” itself is ubiquitous in Germany but, ironically, it’s bandied about most liberally by those on the left, for you can hardly walk a few blocks without encountering stickers or flyers denouncing Nazis.

In 1990, a huge Berlin march against nationalism and racism featured on its leading banner a line from Paul Celan, “Der Tod ist ein Meister aus Deutschland.” Death is a master from Germany. Nationalism is conflated with death, and that’s why all guilt-racked Germans must fight against it, but the absence of nationalism is also death. It is the drawn-out death of Germany.

A 2014 Gallup poll asked citizens of 65 countries, “Would you be willing to fight for your country?” Nations with the highest percentage saying yes were Morocco (94%), Fiji (94%), Pakistan (89%), Vietnam (89%) and Bangladesh (86%). Forty-four percent of Americans declared yes. Japan (11%) came in dead last, and Germany (18%) is third from the bottom. The two countries with the fiercest martial spirit from the last century have been pacified, and perhaps wussified, and that’s why one hears of young Japanese men who spend all day, literally, in their childhood room playing video games and looking at porn, and grown men who have cute, wide-eyed little dolls as girlfriends. Some go to brothels only to get it on with sex dolls. Obviously, men who fear real flesh and blood can’t be soldiers.

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Yes, many Germans will cheer their unwillingness to fight as welcomed proof that Nazism has been mostly purged out of them. Germany is still a purveyor of mass death, however, through its promiscuous arms sales to Israel and, more recently, Saudi Arabia and Qatar. Along with the USA, those are the countries behind the continuing butchery in Syria.

Wandering around Leipzig and Dresden, I see plenty of slogans denouncing Fascism, Nazism, sexism, antisemitism, and homophobia, but no mention of Germany’s complicity in the Syrian War. The incessant discussion in the German media about the refugee crisis also sidesteps this gross, bloody stain on the country’s conscience. Fighting its master’s war, Germany lost 54 soldiers in Afghanistan, but with its passive allegiance to Washington’s scheme against Russia and Syria, Germany is running the risk of losing so much more, perhaps even itself.

In the past week alone, we have Berlin deciding to house 3,000 refugees in Langenlohnsheim, a village of 4,000. Neither its mayor nor citizens were consulted. At a town hall meeting in Lohfelden, official Walter Lübcke told citizens that if they didn’t like the huge influx of refugees into their district, they should just leave. “Who is against the values here can always leave the country. That is the right of every good German.” This country of 80.62 million people will accept 1.5 million refugees this year, and this was decided on without any input from its citizens. Next year, who knows how many millions will be welcomed by NSA-bugged Merkel. What’s in her closet, I wonder? To protect her own career, Merkel must obey her master.

As long as you have war, you will have refugees, and since it doesn’t look like the USA, with Germany and others in tow, is about to cease causing mass chaos and carnage, this refugee crisis is just beginning. When ordinary Germans dare to challenge Berlin’s diktats, however, they risk being branded as Nazis, Rechtsextreme, braune Esoteriker, Altnazis, Pack, Dunkeldeutschland, Faschisten, Neonazis, or Neofaschisten, etc.

Just as with Germany’s self-destructive fealty to the US and Israel, there is no frank discussion here about its refugee policies. Those with questions or grievances, then, are forced to become increasingly strident as they scream from the fringe. Brushed aside and demonized, they might just become the hysterical berserkers they’re already caricatured as. Should xenophobic outbursts explode down the line, they can be traced back to this initial suppression of dialogue.

Since nationalism has become a dirty word among the German left and middle, only anti-immigration groups such as PEGIDA, LEGIDA, and KAGIDA can evoke this most basic of concepts without apologies. At an August 31st rally in Leipzig, LEGIDA invited a black African to address the crowd. Son of a Cameroonian diplomat, Ferdinand was born in Germany, and he has studied here.

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Speaking without notes, Ferdinand finished with, “In Germany one has to talk about resurrection, because the German people aren’t asleep—the German people are dead. And when you are dead, you need a ghost, some power to reanimate the corpse or resurrect it […] We want a particular force, and this force, which will cause the people to resurrect, is patriotism.

“Without patriotism you cannot accomplish anything. However, with patriotism you can develop talents [and] this hero inside of each and every one of us can be activated. With patriotism, you can move mountains. With patriotism you can move, shake lakes—because I’m a patriot. This is a matter from the heart; it has nothing to do with your head. One has to be a patriot. You Fascists, you have to be patriots. You have to love your country. That’s my message today. Thank you.”

I suspect that most contemporary Germans would dismiss Ferdinand as a raving, rightwing simpleton. Nationalism, though, is judged by Elias Canetti as a primal force that gives meaning and purpose not just to each community, each nation, but to each individual, “We can take it for granted that no member of a nation ever sees himself as alone. As soon as he is named, or names himself, something more comprehensive moves into his consciousness, a larger unit to which he feels himself to be related.”

Since no two peoples see themselves as identical, there is no universal concept of nationalism, but a “crowd symbol” that galvanizes each nation. In times of war, this self-definition becomes akin to a religion.

Regarding the Germans, Elias Canetti observes, “The crowd symbol of the Germans was the army. But the army was more than just the army; it was the marching forest. In no other modern country has the forest-feeling remained as alive as it has in Germany. The parallel rigidity of the upright trees and their density and number fill the heart of the German with a deep and mysterious delight. To this day he loves to go deep into the forest where his forefathers lived; he feels at one with the trees.

“Their orderly separation and the stress on the vertical distinguish this forest from the tropical kind where creepers grow in all directions. In tropical forests the eye loses itself in the foreground; there is a chaotic and unarticulated mass of growth, full of colour and life, which effectively precludes any sensation of order, or even of repetition. The forests of the temperate zone, on the other hand, have a conspicuous rhythm. The eye moves along lines of clearly visible trees into a uniform distance. Each individual tree is always taller than a man and goes on growing until it becomes a giant. Its steadfastness has much in common with the same virtue in a warrior. In a single tree the bark resembles a coat of mail; in a whole forest, where there are many trees of the same kind growing together, it suggests rather the uniforms of an army. For the German, without his being clearly aware of it, army and forest transfused each other in every possible way. What to others might seem the army’s dreariness and barrenness kept for the German the life and glow of the forest. He was never afraid in it; he felt protected, one amongst many others. He took the rigidity and straightness of trees for his own law.

DDD2.jpg“The boy who escaped into the forest from the confinement of home, thinking to be alone there and able to dream, actually anticipated his entry into the army. In the forest he found the others waiting for him, true, faithful, and upright as he himself wanted to be; each like every other, for each grows straight, and yet quite different in height and strength. The effect of this early forest romanticism on the German must never be underrated. He absorbed it from countless poems and songs and the forest which appears in these is often called ‘German.’

“The Englishman likes to imagine himself at sea, the German in a forest. It is impossible to express the difference of their national feeling more concisely.” [from Crowds and Power, as translated by Carol Stewart]

In 2015, this marching forest has been atomized into so many hand-wringing shrubs or graffiti-spraying haters of homeland. The tall, straight trees, though, are still extant, and their order, strength, and steadfastness can still serve as a guide to this hijacked nation.

Just steps from my apartment, there’s Friedenspark, Peace Park, and sure enough, you can march straight for half a mile between two rows of sheltering trees. Though only a mid-sized city park, it feels like a forest. Blocking out much sunlight, the arched foliage overhead shrouds strollers in a solemn, nave-like ambience. At the far end, there’s a magnificent church that commemorates the 22,000 Russians who died during the three-day Battle of Leipzig in 1813. Losing 54,000 men altogether, the alliance of Germans, Russians, and Poles defeated Napoleon’s invading army.

When I showed a young Leipziger the poll about fighting for one’s country, he pointed out that it’s the former colonies that are most willing to defend themselves. “But isn’t Germany also colonized?” I should have said. When will she regain her autonomy and sanity?

Modernisme et totalitarisme

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Modernisme et totalitarisme

Bernard Plouvier
Ex: http://metamag.fr
 

Tous les esprits obsessionnels et/ou enthousiastes (l’un ne va pas forcément de pair avec l’autre) sont d’essence manichéenne. Ils se différentient très fortement de ceux qui ne partagent pas leur conviction, intensément vécue, assimilée à La Vérité. La distinction entre « eux » et « nous » tourne très facilement à l’alternative « eux » ou « nous ». C’est l’essence même du phénomène totalitaire, vieux comme l’humanité, infiniment plus répandu qu’on ne le croit.    Tout le monde l’aura compris : le suffixe « - isme » indique l’exposé d’une doctrine, qu’elle soit d’inspiration (ou « d’essence ») religieuse, politique, scientifique ou artistique.


A – Le Totalitarisme n’a rien de spécifiquement moderne ! 


C’est, par définition, un État où le détenteur de l’autorité exige l’obéissance absolue de ses ouailles, en « totalité », c’est-à-dire non seulement dans leur corps (travail, service armé, participation à la vie sociale), mais aussi de leur esprit (par une idéologie officielle imposée au peuple sous la forme d’une pensée unique)… voire de leur « âme » pour ceux qui croient en une ou plusieurs divinités. Toutes les théocraties anciennes (soit les civilisations où le monarque était réputé « de droit divin » ou était lui-même souverain pontife du culte officiel) ont été des totalitarismes au même titre que le communisme, le fascisme ou le nazisme, et si les musulmans sunnites parviennent à s’accorder sur la personne d’un nouveau calife, celui-ci deviendra un potentat de droit divin, absolu s’il cumule les fonctions de sultan (chef politico-militaire).


Le totalitarisme est une manière d’envisager la domination des êtres humains. Il est indépendant du type de régime politique : le Pouvoir peut appartenir à un seul homme, dictateur omnipotent, à deux hommes ou à un consortium d’hyper-capitalistes. Il peut être fondé sur une foi, sur le culte de l’État ou de la race, sur un dogme économique et/ou social. 


Le dictateur (si l’on préfère : l’autocrate) dirige lui-même :


- l’Exécutif, soit le pouvoir qui fait respecter les lois et la puissance de l’État : administration, fiscalité, polices généralement nombreuses et très puissantes, armée, prisons, relations étrangères

- le Législatif, en décidant seul des lois, avec ou sans la fiction d’un parlement à sa botte ; il n’existe en totalitarisme moderne qu’un parti unique, ce qui procure au despote des élections sans surprise

- le Judiciaire (même remarque que pour le parlement : des magistrats vautrés devant le maître ou convaincus sincèrement de son génie)

- l’Économie, étatisée, dans le cas du marxisme, ou plus ou moins fermement dirigée, dans les régimes populistes

- la Propagande, soit l’information domestiquée : les médias, qui vont du ministre de l’Information aux « réseaux sociaux », en passant par la presse, la radio, le cinéma et la télévision, les organismes culturels et les « sociétés dépensées », voire un clergé aux ordres ; la jeunesse est l’objet d’un endoctrinement spécifique dans un espoir, assez rarement vérifié, d’assurer la pérennité du régime

- le Spirituel, enfin. C’est un peu plus rare, mais cela fut le cas sous l’Empire romain préchrétien où l’Imperator était aussi Pontifex Maximus et dans les États pontificaux jusqu’en 1871 où le pape était souverain au temporel comme au spirituel. Dans les dictatures communistes, ce pouvoir était soit serf – ce fut le cas, en URSS, sous Staline et successeurs à partir de 1941 – soit hors la loi, au Mexique dans les années 1925-35, ou en Chine maoïste.


Un totalitarisme à deux dirigeants peut exister si le souverain temporel et le souverain spirituel s’entendent. Ce fut le cas, au Japon, des Shogun (maîtres militaires et politiques) et des Mikado (empereurs et chefs du culte shintoïste), jusqu’à la révolte de l’empereur Meïji en 1867, ainsi qu’au Tibet, où coexistaient le pouvoir politico-militaire du Panchen Lama et le pouvoir spirituel et intellectuel du Dalaï Lama jusqu’à l’invasion chinoise de 1950.


Une démocratie, parlementaire ou présidentielle, peut devenir un totalitarisme en cas de guerre : ce fut le cas de la France de 1914 à 1918, des USA et de la Grande-Bretagne durant la Seconde Guerre mondiale (suspension des libertés individuelles ; économie dirigée ; justice sommaire et enfermement des suspects ; information transformée en « bourrage de crânes »).


D’une manière générale, il est difficile d’instaurer un totalitarisme quand le ou les maîtres de l’Économie, des médias et de la politique doivent coexister avec un maître spirituel. On n’y parvient qu’en domestiquant l’un ou l’autre. Ce fut l’origine des querelles médiévales entre les papes et les rois ou empereurs ; la coexistence n’était pacifique que si le pape était faible ou si les rois tremblaient devant l’éventualité d’une excommunication personnelle ou de la mise en interdit du royaume. De nos jours, les chefs spirituels pratiquent généralement une grande souplesse, largement rétribuée, face au vrai pouvoir : l’économique. Notre société mondialiste, dans laquelle tous les médias officiels racontent la même histoire sous des apparences un peu diversifiées, sont des totalitarismes de fait, où seule la fantaisie de l’électeur peut se manifester, à échéances fixes, en hissant à l’apparence du pouvoir le groupe de pantins à la mode du jour, qui ne sera probablement pas celle de la prochaine élection. Que les polichinelles soient de droite, du centre ou de gauche, ils font tous la même politique, quelle que soient leur propagande électorale : tous obéissent aux vrais potentats.


Ceux-ci, qui sont les patrons de l’Économie, subventionnent tous les partis susceptibles d’obtenir une majorité ou de former une coalition gouvernementale. La mondialisation est l’uniformisation de la politique et de l’information dans les États où règne l’économie globale (délocalisations des entreprises et des services vers des régions de bas salaires et de minime protection sociale, sauf pour les productions qui exigent des salariés hautement intellectualisés)… donc États dinosaures marxistes et fantaisistes islamistes exclus. Les maîtres de notre monde monnaient la complaisance des chefs spirituels (ou font déposer les réfractaires : le cas de Benoît XVI, opposé à l’accueil généreux par la Banque vaticane de l’argent mafieux, fera peut-être école). Leur unique souci actuel est représenté par le Net qui demeure difficile à censurer. 


Le risque de cette mondialisation-globalisation est le retour du marxisme, par désarroi de peuples exploités, paresseux et abrutis par la propagande et l’alcoolisme : le marxisme est  « soluble dans l’alcool », on le sait depuis fort longtemps, mais les Occidentaux ne l’ont découvert qu’en 1968. Le cas grec risque, lui aussi, de faire école, où un peuple se refuse à régler ses dettes extérieures, accumulées par un régime de démagogues, conseillés par des requins d’affaires… c’est le commencement, non de la sagesse, mais du populisme.


Les doctes universitaires (presque tous issus de la riche bourgeoisie) qui ont savamment disserté sur le « phénomène totalitaire » sont tous passés à côté de l’essentiel, ayant insisté lourdement sur la répression policière (très inégale, en fait, selon les États) et omis l’enthousiasme populaire, généralement né du charisme du chef de l’État (ce fut évident pour Mussolini, Hitler, Kemal Atatürk ou Perón, voire Mao Tsé-toung). Cet enthousiasme était le meilleur soutien de ces régimes, jusqu’à la déréliction finale, liée à une guerre perdue (fascisme, nazisme), à une catastrophe économique (communisme), à l’intervention massive des services secrets US (pour le Péronisme) ou au retour en force de l’islam, dans son fanatisme premier. Il ne s’agit nullement d’un « délire collectif », mais d’un rêve : bâtir un monde nouveau, fonder de nouvelles relations sociales, redonner vie à un Empire. Ce ne peut être qu’un mouvement de jeunes, non encore désillusionnés !  

 

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B – Le modernisme est une doctrine très floue  


Il est née durant la Grande Guerre (un peu avant pour sa part artistique, qui, seule, fut durable, mais a passé initialement pour accessoire), au contact de l’effarante guerre de matériel, au cours de laquelle l’homme avait perdu sa position d’étalon de mesure. De 1914 à 1918, on fit la guerre avec du « million d’hommes » et des tonnes d’explosifs, avec des chars d’assaut, des avions de combat volant à 100 voire 200 km/h, des sous-marins. Et tout cela parut neuf, provoquant chez les survivants un engouement pour la modernité. 


Le culte de la vitesse et de la masse naquit de façon parallèle à la reconnaissance de la fin de l’efficacité de l’individu (sauf position exceptionnelle, mais même un pilote de chasse, prototype du guerrier solitaire moderne, a besoin d’une énorme logistique pour effectuer ses exploits).


Le modernisme, c’est aller plus vite et plus haut, frapper plus fort, construire davantage, produire plus et différemment, grâce à une rationalisation du travail. Le pétrole et l’électricité – déjà bien utilisés avant 1914 – deviennent des matières premières essentielles, à obtenir en énormes quantités et le moins cher possible, au besoin par des guerres à motif économique. Débute également le règne des produits artificiels, nés du génie chimique. Commence surtout la société de consommation envisagée comme le nec plus ultra (la « course au standing de vie » et au confort pour tous) chez les Nord-Américains et les Occidentaux à leur traîne. C’est l’aspect du modernisme qui est renié par les idéalistes nationalistes qui veulent adapter le monde industriel au culte de l’État, né en France au XVIIe siècle (sous Louis XIV) et rationalisé en Prusse aux XVIIIe (Frédéric II) et XIXe (Fichte, Hegel) siècles… et, pour certains, le culte de la race (nazisme ; mouvements panslave, panarabe, pantouranien, de « la plus grande Asie » etc.). 


Les populistes y ajoutent une idée de justice sociale : minimum de protection sociale (l’application est également prussienne, mais date des années 1880-90, grâce à Bismarck, puis à Guillaume II – pourtant présentés comme des « réactionnaires » par les universitaires, alors qu’ils furent d’assez performants « despotes éclairés »), et meilleurs salaires (ce fut la grande idée de l’entrepreneur populiste des USA Henry Ford, judéophobe acharné jusqu’à ce qu’il fasse sa soumission, en 1926, à la finance omnipotente).


Le modernisme, c’est aussi libérer les êtres de la tutelle du clergé, lorsqu’il est jugé rétrograde, mais ce n’est nullement bafouer la morale universelle, que l’on peut nommer l’éthique : ne pas voler ni violer ; ne pas tuer, sauf cas de légitime défense ; aider et protéger les faibles qui le méritent ; s’occuper de sa famille ; faire honnêtement son travail etc. Le travail féminin entraîne une diminution de la fécondité, un accroissement des divorces et des avortements de complaisance, chez les femmes insatisfaites pour toutes sortes de raisons qui ne sont pas exclusivement d’ordre sexuel ; la psychanalyse, l’une des plaies du XXe siècle, a fait errer un nombre ahurissant de « penseurs » sociaux. Les régimes modernistes vont s’opposer sur ces points, selon qu’ils sont populistes (favorables au boom démographique, donc luttant contre les avortements et limitant les divorces aux seuls cas de force majeure) ou marxistes (très permissifs, voire partisans de « l’amour libre »… 


On peut affirmer, sans trop de risque de se tromper, que le modernisme est la réactualisation, grâce à l’industrie et aux moyens nouveaux de communication des êtres et des idées, du « despotisme éclairé » du siècle (autoproclamé en toute modestie) des Lumières… « Il n’est rien de nouveau sous le soleil », soupirait, trois siècles avant notre ère, le rédacteur de l’Ecclésiaste.

Asia Central, región geoestratégica

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Asia Central, región geoestratégica

Muchas veces la división del territorio mundial en continentes no es suficiente para realizar estudios detallados de ciertas zonas del Planeta. Por eso, el mundo se divide en varias regiones o subregiones, aceptadas y diferenciadas por la Organización de las Naciones Unidas (ONU).

Una de estas regiones del mundo es la zona de Asia Central. Localizada entre el Mar Caspio y la frontera oeste de China, esta región, antiguamente conocida como el Turkestán, está formada actualmente por cinco repúblicas ex-soviéticas: Kazajistán, Kirguizistán, Tayikistán, Turkmenistán y Uzbekistán.

Geografía física

Al norte de Irán, Afganistán y Pakistán se encuentran los países del Asia Central, una extensa región de más de 4 millones de kilómetros cuadrados. Los “Cinco -stán” se pueden dividir en dos grupos: los llanos y los montañosos. Mientras que Kazajistán, Uzbekistán y Turkmenistán son extensas llanuras, Kirguizistán y Tayikistán son dos pequeños países montañosos.

Los tres primeros países tienen una superficie mucho mayor y deben su planitud a la gran Meseta de Ustyurt, de 200.000 kilómetros cuadrados. En esta zona el clima es árido y el suelo rocoso, siendo la altitud media de 150m. Tradicionalmente, la población de los alrededor de Ustyurt se ha dedicado a actividades relacionadas con el pastoreo, con rebaños de cabras, ovejas y camellos, sin llegar a asentarse definitivamente en ningún lugar.

National_emblem_of_KyrgyzstanPor otro lado, Kirguizistán y Tayikistán, mucho más pequeños, son dos países rodeados por importantes cordilleras montañosas. En el caso de Kirguizistán, el escudo del esta ex-república soviética simboliza el relieve que predomina en el país. Es en ocasiones llamado la “Suiza de Asia Central”, debido a que la región montañosa de Tian Shan cubre el 80% del territorio.

Tayikistán no es menos montañoso, ya que a las montañas del Tian Shan se une la cordillera del Pamir, lo cual hace que más del 50% de la superficie de este país se encuentre por encima de los 3.000 metros.

Las cordilleras de Tian Shan y del Pamir son dos de los relieves más importantes del mundo, junto con los Himalayas, las Montañas Rocosas y los Andes. Esta región del mundo está bajo la influencia de grandes relieves montañosos, lo cual hace que Asia Central sea un lugar inhóspito y de difícil acceso.

Aun así, en Kirguizistán y Tayikistán encontramos también tierras bajas y valles, donde se encuentran la mayoría de ciudades y donde se concentra la actividad económica. En en el noroeste de Tayikistán se encuentra el Valle de Ferghana, la zona más fértil de todo Asia Central.

Aral_mapLa región de Asia Central es atravesada por dos importantes ríos: el Syr Darya por el norte y el Amu Darya por el sur.

El río Syr Darya nace en las montañas de Tian Shan, mientras que el Amu Darya nace en la Cordillera del Pamir. Ambos llegan hasta el Mar de Aral y suponen la principal fuente de agua de la región.

El clima de Asia Central está marcado por una continentalidad extrema, que limita las posibilidades de explotación de la tierra y de asentamiento de la población. Con excepción de algunas zonas, como el ya mencionado Valle de Ferghana (compartido por Uzbekistán, Kirguizistán y Tayikistán) con una tierra fértil, una buena provisión de agua y un alta densidad de población.

El resto de Asia Central se distingue por paisajes desérticos, desde el desierto de arena de Turkmenistán que forma parte de la depresión aralo-caspiana, hasta las herbosas estepas de Kazajstán que anticipan Mongolia, y por paisajes montañosos, como los que ofrecen las cordilleras Pamir y Tian-Shan, cadenas montañosas al norte del Himalaya.

El desierto de Karakum cubre el 80% del territorio de Turkmenistán, y el desierto de Kyzylkum una gran parte de Uzbekistán. Por otro lado, y como ya hemos dicho, el 41% de la superficie de Kirguistán y casi la mitad de la territorio de Tayikistán se encuentran a una altitud de más de 3.000 m. (fuente: casaasia.es)

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fuente del mapa: stantours.com

Geografía económica: ¿dónde se localizan los recursos?

Con casi 65 millones de habitantes, Asia Central es una región muy poco poblada. La densidad de población es de 16 habitantes por kilómetro cuadrado. Las ciudades más importantes son Almatý (1.400.000 hab.), Astaná (700.000 hab.), Taskent (2.100.000 hab.), Biskek (800.00 hab.) y Asjabad (1.000.000 hab.). Otras, como Dushanbe (Tayikistán) muestran este fantasmagórico aspecto.

800px-Киргизские_кибитки_на_реке_ЧуAl contrario que otras regiones como el Sudeste Asiático, que están superpobladas, la zona de Asia Central se ha caracterizado siempre, desde los tiempos de la Ruta de la Seda, por ser una región despoblada y utilizada principalmente como de paso.

La vida en la estepa y entre las montañas no es fácil. La mayoría de la población ha sido siempre nómada (en el dibujo de la izquierda, casas kirguizas fácilmente desmontables).

Las pocas ciudades grandes actuales, sin embargo, sí que representan centros de relativa importancia económica. Astaná se presenta como una ciudad moderna que puede llegar a ser un importante centro financiero y de negocios, líder de la región.

La población de esta región se concentra en dos zonas principalmente: el norte de Kazajstán (zona de la capital, Astaná) y el Valle de Ferghana (confluencia de Uzbekistán, Tayikistán y Kirguizistán). El Valle de Ferghana es la zona más fértil de la región de Asia Central, y allí la gente se ha podido asentar gracias a los cultivos de arroz, patatas y algodón.

Pero aunque la agricultura es la base de la economía real para las gentes que viven en el Valle de Ferghana, en esas tierras existen recursos mucho más importantes que los agrícolas. Es una zona rica en petróleo, gas y minas de jade.

En Asia Central, aunque la mayoría de la población siga subsistiendo de la actividad pastoril y agrícola, los gobiernos han comprendido que el crecimiento económico y el desarrollo se basan en su capacidad para exportar materias primas. En otras palabras, con un rebaño de cabras uno puede vivir, pero con un yacimiento de gas uno puede hacerse millonario.

Por eso mismo los gobiernos de Asia Central quieren desmarcarse de la tradicional imagen de nómadas y agricultores, para pasar a ser potenciales exportadores de importancia mundial.

En relación al petróleo y el gas, son los países más cercanos al Mar Caspio los que se benefician de los yacimientos. Las reservas de petróleo de Asia Central se estiman en 50.000 millones de barriles. Kazajstán tiene el 3,2% de las reservas petrolíferas del mundo, y Turkmenistán el 8,7% de las reservas de gas.

TABLA: Países por reservas probadas de gas natural (Wikipedia)

TABLA: Países por reservas probadas de petróleo (Wikipedia)

Pero no sólo es importante el hecho de tener materias primas, sino también tener la posibilidad de moverlas y exportarlas. Y los países de Asia Central están sabiendo hacerlo. Por ejemplo, en Kazajstán, los importantes yacimientos de Kashagan (petróleo) y Karachaganak (gas), están conectados mediante oleoductos y gasoductos con Rusia, a través del Caspian Pipeline Consortium, un consorcio entre varias empresas privadas y públicas para la gestión de dicha ruta entre Kazajstán y Rusia. En 2008 se movilizaron 35 millones de toneladas de petróleo.

En el siguiente epígrafe analizaremos las distintas rutas que siguen oleoductos y gasoductos desde Asia Central hacia el resto del continente.

Las potencias tradicionales (Reino Unido, Francia, Alemania, Estados Unidos…) están dejando paso a las potencias regionales en el control de los recursos de Asia Central. De esta forma, los gobiernos ruso y chino, junto a los de Kazajstán, Turkmenistán y Uzbekistán, están realizando el reparto de los yacimientos en el entorno del Mar Caspio. De forma que son los países de la región los que explotan y exportan las materias.

NOTICIA: La inglesa BP vende a la rusa Lukoil su participación en el yacimiento kazako de Tenguiz

Por otro lado, a parte de gas y petróleo, la zona de Asia Central es rica en recursos minerales. Como vimos en el artículo Minerales codiciados, Kazajistán es un país emergente en la exportación de estas materias primas. Dispone del 30% de las reservas mundiales de mineral de cromo, el 25% del manganeso y el 10% del hierro. Además, Kazajstán es el tercer productor mundial de titanio y el mayor productor de uranio del mundo.

INTERESANTE: El uranio en Kazajstán: Industria atómica (Invest in Kazahstán)

En el siguiente documento (hacer click aquí) el gobierno de Uzbekistán hace una llamada a inversores japoneses para que se adentren en la industria de la minería. El documento (una presentación powerpoint) es toda una publicidad del país, que se ofrece como gran socio comercial y como un lugar perfecto para desarrollar proyectos empresariales.

De la misma forma, Kirguizistán está realizando una reforma de la industria minera y en el año 2012 concedió más de 500 licencias a empresas para explotar sus recursos mineros.

NOTICIA: Kirguizistán promueve la reforma de la industria minera (Ministerio de Economía y Competitividad, Gobierno de España)

Todos estos recursos naturales suponen grandes oportunidades de negocio en Asia Central. La riqueza que ha llegado a países como Kazajstán al convertirse en exportadores de materias primas ha permitido que se desarrollen todo tipo de proyectos punteros y modernos.

También se puede observar el progreso y la modernización en fotos de la ciudad de Astaná, una ciudad que está siendo construida de nuevo, con arquitectura futurista gracias al dinero obtenido por la exportación de gas, petróleo y minerales.

Gracias a este redescubrimiento de Asia Central, han aparecido nuevas empresas que se localizan allí y realizan no sólo tareas de explotación de recursos, sino que se adentran en el sector terciario y algunas han aparecido como empresas de servicios, como la del siguiente caso:

INTERESANTE: La empresa Manuchar se encarga de asistir a los fabricantes de materias primas del Este a comercializar sus productos en Occidente, al mismo tiempo que ayuda a los fabricantes orientales a conseguir los materiales necesarios para poder desarrollar su actividad empresarial. Es una empresa que ofrece servicios desde el principio hasta el final de cada transacción e informa sobre las tendencias de mercado en la zona en cuestión. (web: www.manuchar.com)

Como hemos dicho, los de Asia Central son países que se han dado cuenta de la riqueza que tienen bajo su tierra, y están encantados con el libre comercio y la economía de mercado que predominan en el mundo. Tienen la oportunidad de establecer importantes lazos comerciales y no van a desaprovechar la oportunidad. Como muestra, esta carta redactada por el Ministerio de Petróleo, Gas y Recursos Minerales de Turkmenistán: abrir pdf aquí. Dice textualmente: “The aim of this event is to provide the Asian business community with a better insight into the wealth of investment opportunities available in Turkmenistan’s oil and gas sector, and to both reinforce and establish new business relationships between Turkmenistan and other countries.” Es decir, que el gobierno de Turkmenistán ofrece a empresas de otros países a que acudan a invertir en el sector del petróleo y del gas.

KAZAKHSTAN-ASTANA-AREALFotografía: vista de Astaná, la moderna capital de Kazajstán

Posición geoestratégica en el conjunto de Eurasia

Recogiendo el testigo de la época de la Ruta de la Seda, cuando el Turkestán era una importante zona de paso que comunicaba Europa con China, actualmente Asia Central sigue siendo un punto geoestratégico por su localización en el conjunto del continente euroasiático. Pero no sólo es una cuestión geográfica, sino también económica, ya que Asia Central se redescubrió en el S.XX como una prominente región en cuanto a las materias primas.

Como hemos visto en el anterior subapartado sobre Geografía Económica, bajo el suelo de Asia Central se encuentran millones de metros cúbicos de gas y petróleo, así como innumerables recursos minerales. Pero lo que vamos a analizar ahora es la ventaja de la localización geográfica.

Eduardo Olier, en su libro Geoeconomía: las claves de la economía global (2012), resume el contexto geoestratégico de Asia Central de la siguiente manera:

“En este complejo escenario, las rutas energéticas del área se presentan como un elemento geoeconómico esencial. Primero, hacia el Norte, favoreciendo a Rusia. En segundo lugar, hacia el Oeste, ruta pretendida por Azerbaiyán que favorece los intereses de Estados Unidos, Turquía e, incluso, Georgia, para facilitar el tráfico con Europa. Tercero, la ruta Sur, más viable económicamente que, sin embargo, pone a Irán en el eje estratégico y por lo tanto dificulta los intereses americanos. Cuarto, la ruta Este hacia China, una costosísima infraestructura que sólo en Kazajstán deberá atravesar 2000 kilómetros. Y, finalmente, la posibilidad de atravesar Afganistán por el Sudeste para llegar a Pakistán y la India. Un complejo escenario de intereses geopolíticos que convertirá esta zona en una de las más sensibles del planeta en los próximos años.”

Al ser una zona de paso y que conecta los mundos Occidental y Oriental, Asia Central está repleta de puntos estratégicos. La mayoría de ellos son pasos o corredores entre las montañas, que permiten llegar desde las llanuras de Asia Central hasta países importantes como Pakistán, China o India, donde el desenfrenado crecimiento económico requiere abastecerse de las materias primas que los países de Asia Central les pueden proveer.

Los principales pasos que conectan Asia Central

El Paso de Torugart, en las montañas Tian Shan, une la Provincia de Naryn (Kirguizistán) con la enorme región de Xinjiang, la más grande de China. Es un paso importante porque constituye la ruta principal para conectar los países de Asia Central con China.

Otra localización importante es el Paso de Khunjerab, un alto paso de montaña a 4.700m, en la cordillera del Karakorum, estratégicamente situado en la frontera norte de Pakistán con China. Es el cruce internacional de frontera pavimentada más alto en el mundo, además de ser el punto más alto de la famosa carretera del Karakorum, que une la ciudad de Kashgar (China) con Islamabad (capital pakistaní).

800px-Afghanistan_18El norte de Afghanistán, que también se puede incluir en la región geográfica de Asia Central, es una zona de importancia geoestratégica, ya que este país está, desde 2001, ocupado por tropas estadounidenses y de otros países. Afghanistán es un país en guerra.

Aunque las principales campañas militares se están desarrollando en el sur y en el este del país, controlar los pasos fronterizos del norte es un objetivo estratégico.

En la fotografía de la derecha se puede observar un tanque, símbolo de la presencia militar en la zona, y al fondo la gran cordillera del Hindu Kush, que domina la mitad norte de Afghanistán.

El Corredor de Wakhan es uno de los lugares geoestratégicos más importantes de Asia Central. Situado al noreste de Afghanistán, se encuentra en la Cordillera del Pamir, haciendo frontera con Tayikistán al norte, China al este y Pakistán al sur. Este corredor fue abierto por el Imperio Británico a finales del S.XIX para impedir que Rusia llegara a la India durante el Gran Juego.

También entre Afghanistán y Pakistán se encuentra el importante Paso de Khyber, uno de los pasos más antiguos de la historia, que ya era utilizado en la época de la Ruta de la Seda. Situado en la parte noroeste de las montañas Safēd Kōh, es una ruta comercial entre Asia Central y el Subcontinente Indio, además de una localización militar estratégica.

Geoestrategia energética: petróleo y gas

En el mapa Asia Central: una posición geoestratégica se observa de manera simplificada las cuatro direcciones principales que siguen las exportaciones desde Asia Central. Aunque hay importantes socios comerciales en Europa, el Golfo Pérsico y la India, el mayor receptor de minerales, gas y petróleo está siendo el gigante asiático, China.

Las proyecciones indican que en un futuro más cercano que lejano China consumirá 7 millones de barriles de petróleo al día. Necesitará abastecerse no sólo de Arabia Saudí y de Irán. Asia Central es y será cada vez más un socio exportador para China.

AsiaCentralMapaEn esta región, las reservas de petróleo y gas suelen estar en el entorno del Mar Caspio, de forma que los pequeños Kirguizistán y Tayikistán no se benefician de estos recursos. Desde Asia Central parten varios oleoductos y gasoductos en todas direcciones.

Por ejemplo en 2005 se inauguró un oleoducto de 1000km entre las ciudades de Atasu (Kazajstán) y Alashankou (China).

Otro oleoducto une los campos petrolíferos de Tenguiz (Kazajstán) con el puerto ruso de Novorosslysk, através del Mar Negro.

También existen gasoductos que unen los yacimientos de la costa este del Mar Caspio con el Mar Mediterráneo, a través de Rusia, Azerbaiján y Turquía.

Esto pone de manifiesto que, aunque no tengan salida al mar y estén situados en zonas remotas, los países de Asia Central se mantienen vivos y activos en el mercado internacional de exportaciones debido a las buenas comunicaciones que se han desarrollado gracias a la inversión de países poderosos como China o Rusia, que ayudan a que las materias primas consigan llegar desde Asia Central hasta Europa, la India y China.

MUY INTERESANTE: Las rutas del petróleo en Asia Central (Real Instituto Elcano)

Además del petróleo, el otro recurso que se mueve a través de tuberías por las llanuras de Asia Central, en todas direcciones, es el importantísimo gas natural, muy presente entre los yacimientos que rodean el Mar Caspio.

INTERESANTE: KazMunayGas, empresa kazaka dedicada a la exportación de gas desde Kazajstán hacia Rusia y China principalmente.

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La India también está interesada en Asia Central, tal y como muestra el proyecto Trans-Afghanistan Pipeline (TAP), que supondrá un enorme gasoducto que unirá los yacimientos del Mar Caspio con Pakistán y la India, a través de Turkmenistán y Afghanistán.

TAP-pipeline-3El proyecto TAP podría transportar 30.000 millones de metros cúbicos de gas al año, una cantidad muy importante. Este gas sería utilizado por los superpoblados y emergentes Pakistán e India, dos países que consumen cada vez más recursos.

El gasoducto trans-afghano transportará gas desde el yacimiento de Dauletabad, en Turkmenistán, hasta la ciudad india de Fazilka, en el estado de Punjab (30 millones de habitantes). Un recorrido de casi 1700km.

INTERESANTE: Turkmenistán-Afghanistán-Pakistán-India Gas Pipeline: South Asia’s Key Project

Desde el yacimiento de Dauletabad en Turkmenistán también parten otros importantes gasoductos en otras direcciones, como por ejemplo el Dauletabad-Sarakhs-Khangiran Pipeline, inaugurado en 2010, que llega hasta la ciudad de Khangiran, en Irán. Este gasoducto transporta 12.000 millones de metros cúbicos de gas cada año.

En los últimos años, Turkmenistán, poseedor del 8,7% de las reservas de gas del mundo, ha comprometido toda su exportación con tres países: Rusia, China e Irán, lo cual supone una derrota de las potencias occidentales (Estados Unidos y Europa). En la guerra geoestratégica por los recursos, se puede decir que la “batalla de Asia Central” la está ganando el bloque oriental.

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Con China realizando inversiones multimillonarias y con Irán cerrando pactos con países como Turkmenistán, queda por analizar qué movimientos está realizando Rusia.

La empresa rusa Gazprom, líder mundial en la extracción y distribución de gas, no ha tardado en ocupar una posición privilegiada en la zona de Asia Central. Actualmente controla un sistema de gasoductos que van desde Turkmenistán hasta Rusia, pasando por Uzbekistán y Kazajstán.

Esta red de gasoductos controlada por Gazprom se alimenta de los campos de gas del sudeste de Turkmenistán y de los yacimientos de la costa este del Mar Caspio. Además de llegar hasta Rusia, está planeado que los gasoductos lleguen un día hasta China.

MÁS INFORMACIÓN: Central Asia-Center gas pipeline system (Wikipedia)

Los expertos en Asia Central, Marlène Laruelle y Sébastien Peyrouse, resumen la situación de esta manera: “Se trata de países rentistas que funcionan principalmente gracias a la exportación de materias primas (petróleo, gas, algodón, uranio, oro, minerales raros…) y a la importación de productos manufacturados, principalmente de China, pero también de Europa. Situados entre Rusia, China e Irán tienen dificultades para encontrar su lugar en el contexto de la economía mundial, y se ven frenados en su globalización por un entorno geopolítico inestable y una fuerte caída del capital humano.”

MUY INTERESANTE: Asia Central en el contexto de la economía mundial

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Mapa superior: principales gasoductos y oleoductos de la región (fuente: realinstitutoelcano.org)

Las principales potencias mundiales y su relación con Asia Central

EEUU y Europa han extendido la OTAN hacia el este europeo incluyendo antiguas “democracias populares” y repúblicas soviéticas. La expansión hacia el oriente no ha parado ahí y, a partir de 2002, la OTAN ha creado los Planes de Acción de Asociación Individual (Individual Partnership Action Plans) con otras antiguas repúblicas soviéticas como Georgia, Azerbaiján, Armenia, Kazajstán y Moldavia. Por último, en el marco de la invasión de Afganistán, EEUU consiguió establecer bases militares en Kirguizistán y Uzbekistán. El mundo occidental ha movido sus piezas en una zona controlada por la URSS durante la guerra fría. (Fuente: www.historiasiglo20.org)

Como respuesta a estos movimientos de las potencias occidentales, la presencia de China en Asia Central ha aumentado considerablemente en los últimos años, lo cual ha generado ciertos recelos hacia el gigante asiático por parte de Kazajstán y Kirguizistán, que temen sobre sus posibles aspiraciones hegemónicas.

China está extendiendo su influencia económica a lo largo de su frontera de 2.800 kilómetros con Asia Central para compensar la presencia estadounidense y rusa, en una región con enormes reservas minerales y de recursos energéticos, como ya hemos visto.

NOTICIA: China expandirá su presencia en Asia Central con una inversión de $10.000 millones (Reuters)

En Asia Central se han desarrollado importantes organizaciones intergubernamentales, como la Organización de Cooperación de Shangai (OCS), una de las iniciativas de cooperación regional más prometedoras de Asia. Esta organización incluye a China, Rusia, Kirguizistán, Tayikistán y Uzbekistán. Además, otros socios son Pakistán, Irán, Mongolia e India (estos últimos tienen un estatus de observadores).

China lidera la OCS y, por tanto, las cuestiones energéticas y comerciales de la región están muy influenciadas por los intereses chinos. No es de extrañar, pues, que la mayoría de los nuevos oleoductos y gasoductos estén proyectados en dirección este, hacia territorio chino.

Aunque en la declaración fundacional de la Organización de Cooperación de Shanghai se afirma que no es una alianza hecha contra otras naciones o regiones, la mayor parte de los analistas coinciden en que uno de los objetivos principales de la OCS es hacer de contrapeso a la OTAN y a EEUU.

INTERESANTE: Página web oficial de la Organización de Cooperación de Shanghai

Además de la Organización de Cooperación de Shanghai (OCS), otros proyectos intergubernamentales se están poniendo en marcha. Por ejemplo, en 2012 el ministro de Asuntos Exteriores de la India habló de que su país iba a comenzar una política de conexión con Asia Central, con el objetivo de reforzar las relaciones políticas y económicas con países como Kazajstán o Turkmenistán, así como apoyar a las tropas internacionales en el conflicto armado de Afghanistán.

Una de las bases para la cooperación entre India y Asia Central tendrá que ver con el intercambio de materias primas por tecnología y equipamientos médicos. La India es un país puntero en los campos de la tecnología y la medicina, y Asia Central, como hemos visto, es una tierra rica en recursos naturales. La cooperación y el entendimiento entre países se apoyará en las necesidades de cada parte, para construir una importante relación comercial y política.

INTERESANTE: La importancia de Asia Central

Presencia militar en la zona de Asia Central

pipelineEstados Unidos tiene bases aéreas desplegadas por toda la región: en Uzbekistán, Kiguizistán, Tayikistán, Pakistán y, cómo no, en Afghanistán. Con Rusia vigilando desde el norte, China apretando desde el Este, e Irán atento en el Sur, la zona que rodea al Mar Caspio se convierte en un tablero de ajedrez en el que cada movimiento genera tensión en el contrincante. Hay muchos recursos en juego.

En la infografía de la derecha podemos ver una clara relación entre yacimientos petrolíferos y presencia militar. Es una zona donde convergen los intereses de las potencias tradicionales (Occidente) y las nuevas potencias emergentes (países asiáticos como India, China, Irán o Pakistán).

VER MAPA: Inestabilidad en Oriente

En Kirguizistán, Estados Unidos tiene la base de Manás, a pocos kilómetros de la capital, Bishkek. Esta base tiene el objetivo geoestratégico de vigilar la inestable zona de Afghanistán.

Por su parte Rusia también quiere mantener su influencia en la zona. Tiene en Kazajistán una base de lanzamientos espaciales en Baikonur, y está construyendo otra base de lanzamiento en Baiterek. También tiene bases en Kirguizistán y en Tayikistán.

Pero tanto Estados Unidos como Rusia están perdiendo esta guerra geoestratégica ante el poder de China, que, mediante la Organización de Shanghai, promueve sus intereses y recorta territorio a sus vecinos Tayikistán y Kirguizistán, obligándoles a firmar nuevos tratados fronterizos. China, con el poder del dinero, ha conseguido lo que Estados Unidos y Rusia no han podido con el poder militar.

NOTICIA: EEUU busca crear su mayor base militar en Asia Central (RT.es)

NOTICIA: Rusia toma medidas para no perder más terreno en Asia Central (elpais.com)

Gustavo Sierra, escribiendo para el diario argentino Clarín, hace este interesante resumen de la situación en Asia Central: (fuente: Clarín.com)

Asia Central fue escenario del “Gran Juego” que practicaron Rusia y Gran Bretaña en el siglo XIX. Ahora, vuelve a ser el terreno de una disputa aún más grande de la que participan no sólo los antiguos contrincantes sino Estados Unidos, China, In dia y las otras grandes potencias europeas.

En el centro de la disputa están las inmensas reservas petroleras y gasíferas de la región. Y para obtener ventaja en “el juego” las potencias aumentan su presencia militar en todo centroasia. En el aeropuerto de Dushanbé, la capital de Tayikistán, se puede ver una escuadrilla de modernos bombarderos franceses. No muy lejos de ahí, los ingenieros indios reconstruyen una enorme pista soviética. Los rusos mantienen aún en ese valle rodeado por las míticas montañas del Panshir una unidad de 10.000 soldados. En la vecina Kirgyzstán, sobrevuelan los KC-135 estadounidenses, los Sukhoi-27 rusos de la base cercana de Kant, y los bombarderos chinos.

Y las repúblicas “stán” (todos sus nombres tienen esa terminación) reciben presiones de todos lados. Kazajstán debe decidir si continúa sacando su petróleo por la red de oleoductos rusa o si se conecta con la nueva línea Baku-Ceyhan, recientemente construida con el apoyo de EE.UU. China compró una de las petroleras más grandes de ese país y construyó un oleoducto de 2.000 kilómetros para transportar el fluido a Beijing.

Claro que la región es un polvorín donde no para de crecer el radicalismo islámico. En particular en el valle de Fergana que cruza las fronteras de Uzbekistán, Tajikistán y Kirgyzstán. Allí es poderoso el movimiento de Hizb ut-Tahrir, que forma parte de Al Qaeda.

Pero las potencias cuando necesitan de algo o alguien no tienen reparos.Y para continuar recibiendo gas y petróleo al tiempo que mantienen a raya al radicalismo islámico, siguen apoyando a los regímenes autoritarios de la zona, desde el tadyico, Imomali Rakhmon, hasta el brutal kazako, Nursultan Nazarbayev. (fuente: Clarín.com)

MUY INTERESANTE: Geopolítica petrolera en Asia Central y en la cuenca del Mar Caspio

Tian_Shan_PanoramaFotografía: panorámica de las montañas Tian-Shan

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Juan Pérez Ventura

Autor y Director de la web 'El Orden Mundial en el S.XXI'. Graduado en Geografía por la Universidad de Zaragoza y Máster en Relaciones Internacionales Seguridad y Desarrollo por la Universitat Autònoma de Barcelona. Inquieto por comprender cómo funciona el mundo y apasionado de la divulgación de conocimiento. Además de blogger, soy un viajero incansable.

vendredi, 23 octobre 2015

Géopolitique. Le Web. Interprétation technique. Interprétation géopolitique

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Géopolitique. Le Web. Interprétation technique. Interprétation géopolitique

par Jean-Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

La domination américaine sur le monde était déjà forte après la seconde guerre mondiale à la suite de l'explosion industrielle ayant permis le succès de la guerre contre l'Allemagne. Elle s'était renforcée dès la mise en place de l'Union européenne, expressément voulue par l'Amérique pour servir de débouchés aux produits économiques et financiers de ses activités.
 
Mais elle se heurtait, notamment en Europe, à la survivance de ce que l'on avait défini en France comme l'esprit du Conseil National de la Résistance: reconnaissance du rôle des syndicats ouvriers, affirmation de droits sociaux et de droits dans le travail, se concrétisant sous le terme d'Etat-providence, renforcement du rôle de l'Etat dans la vie économique et sociale, prenant notamment la forme des nationalisations et du développement de services publics industriels et commerciaux.

Cette tradition que l'on peut qualifier de social-démocrate, s'était généralisé en Europe, y compris en Grande Bretagne sous le Labour, pourtant obligé de tenir compte dès la fin de la guerre du régime dit« special relationship » faisant du Royaume Uni une dépendance de l'Amérique. La social démocratie s'opposait, bien imparfaitement, aux exigences du capitalisme libéral. Celui-ci exige de soumettre toutes les activités économiques et social aux intérêts des actionnaires des entreprises privées. Ces entreprises, dans le domaine industriel et financier, avaient après la guerre pris la forme de quasi-monopoles américains cherchant à dominer l'ensemble du monde. Or le communisme en Russie, la social démocratie en Europe, faisaient obstacle, bien que de plus en plus faiblement, à cette entreprise de domination.

L'Amérique se devait d'inventer une révolution technologique dont elle se donnerait entièrement la maîtrise, et qu'elle pourrait imposer, au prétexte de nouveaux services rendus, à l'ensemble du monde. Mais les services rendus par cette révolution se devaient d'être marginaux en ce qui concernait le reste du monde. Ils devaient au contraire être entièrement mis au service des objectifs de domination américains. Cela aurait pu être le cas concernant la révolution du nucléaire. Mais très vite d'autres Etats, notamment la France de Charles de Gaulle, avaient décidé de réagir et de se doter de la bombe atomique.

La Silicon Valley

Ce fut donc dès les années 1970 la révolution informatique, suivie de celle des réseaux numériques et de l'Internet, le tout symbolisé par le terme de Silicon Valley. L'ensemble était conçu pour donner à la domination américaine de nouveaux domaines où s'imposer, cette fois-ci de façon inéluctable. Les autres Etats, en Europe notamment et même en Russie non communiste à ses débuts, ne furent pas assez avertis technologiquement ni indépendants politiquement pour favoriser chez eux le développement de Silicon Valley non américaines susceptibles de contrebalancer le poids des maîtres américains de la révolution numérique.

Cette révolution pris deux formes, toutes les deux dominées aujourd'hui encore et pratiquement sans contreparties par l'Amérique. La première fut l'informatique, celle des grands, petits et mini-ordinateurs. Elle est suffisamment connue, il est inutile d'y revenir ici. Ce que l'on connait moins pourtant sont les multiples formes que prend aujourd'hui l'informatique dans la vie sociale et celle des individus. Un rapport du Gartner Groupe en analyse les principales tendances pour 2017.

Il s'agit d'un véritable filet enserrant toutes les activités humaines, de la naissance au cimetière. Personne ne gouverne d'une façon centralisée la mise en place des éléments de ce filet. Néanmoins la source en est majoritairement dans la Silicon Valley, pour reprendre le terme utilisé ci-dessus. Il s'agit donc d'un élément majeur d'une domination américaine polymorphe et universelle. Actuellement, seule la Chine et marginalement la Russie entreprennent de s'en affranchir.

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La seconde domination américaine s'exerce dorénavant dans le champ des réseaux numériques, que l'on appelle pour simplifier le web. Nous l'avons également analysée ici depuis ses origines. Elle est désormais bien connue, notamment sous la forme de l'emprise qu'exerce dans la vie quotidienne le poids des grandes plateformes du web, dites GAFA, le terme désignant : Google, Apple, Facebook, Amazon. Mais des dizaines d'autres gravitent dans l'orbite de celles-ci.

Aux origines, ces firmes vivaient de la revente aux régies publicitaires des données personnelles qu'elles prélevaient sur leurs clients. Mais elles ont considérablement diversifié leurs activités, notamment dans les domaine de l'intelligence artificielle visant à devenir autonome. Comme personne ne l'ignore désormais, elles sont intimement liées aux agences de renseignement et de défense de l'Etat américain. Cela ne décourage pas leurs milliards d'utilisateurs qui continuent à leur convier leurs intérêts.

Deux ouvrages récents à lire

Cependant, si les activités de ces plate-formes sont à peu près connues du grand public, celui-ci ignore pratiquement les secrets de leurs techniques, recherches et activités nouvelles. Cette ignorance est partagée par les services publics et gouvernements censés dans certains cas exercer une tutelle sur elles afin de protéger certaines activités publiques et privées de leur pouvoir de plus en plus envahissant. Le domaine il est vrai est très technique, sous une apparente facilité d'accès.

En France, deux ouvrages récents ont tenté d'en déchiffre les arcanes. Il s'agit de « La Gouvernance par les nombres » (Fayard, 2015) d'Alain Supiot et de « A quoi rêvent les algorithmes » (Seuil 2015) de Dominique Cardon. Tous deux sont d'excellents connaisseurs des aspects nouveaux du web mondial et des nouvelles formes de contrôle s'y exerçant, notamment provenant des Etats-Unis, dont l'on a beaucoup parlé à l'occasion de la découverte de l'existence des Big Data.

Le premier est un gros ouvrage de près de 500 pages, le second ne dépasse pas la centaine de pages. Nous ne pouvons que recommander à nos lecteurs de les lire. Cependant, il faut savoir qu'ils sont tous les deux difficiles à comprendre pour un non professionnel. Les auteurs considèrent comme acquises des connaissances qui ne le sont pas, et ne prennent pas le temps de les expliquer. Ils font référence par ailleurs, et c'est tout leur mérite de scientifiques, à un nombre considérable d'auteurs que le lecteur ne pourra évidemment pas consulter. Si nous devions cependant conseiller la lecture d'un seul de ces deux livres, ce serait celle de « A quoi rêvent les algorithmes ».

Les deux auteurs n'évitent pas de situer leurs analyses dans une perspective géopolitique, marquée notamment par ce que nous nommons ici la domination américaine sur le monde. Néanmoins, ils restent très mesurés dans leurs criques et analyses. En explorant les sources américaines dites alternatives, il est possible de trouver des analyses beaucoup plus virulentes. Elles n'ont pratiquement pas d'équivalent en France.

Critique politique

Grâce à Rue89, relayée par le site Les Crises, on peut trouver ces jours-ci un exemple très parlant de telles analyses critiques, souvent virulentes, mais frappant juste. Il s'agit de celle de Evgeny Morozov chercheur et écrivain américain d'origine biélorusse, spécialiste des implications politiques et sociales du progrès technologique et du numérique .

Nous pouvons en retenir ici deux passages:

La Silicon Valley va au-delà de tout ce qu'on avait connu auparavant en termes d'impérialisme économique. La Silicon Valley dépasse largement ce qu'on considérait auparavant comme les paragons du néolibéralisme américain – McDonald's par exemple – car elle affecte tous les secteurs de notre vie.
C'est pourquoi il faut imaginer un projet politique qui rénove en fond notre conception de la politique et de l'économie, un projet qui intègre la question des infrastructures en garantissant leur indépendance par rapport aux Etats-Unis.
Mais si je suis pessimiste quant à l'avenir de l'Europe, c'est moins à cause de son impensée technologique que de l'absence flagrante d'esprit de rébellion qui l'anime aujourd'hui.

Ainsi que
.....
Il faut considérer la Silicon Valley comme un projet politique, et l'affronter en tant que tel. Malheureusement il n'existe pas d'alternative à Google qui puisse être fabriquée par Linux (lechampion des logiciels libres). La domination de Google ne provient pas seulement de sa part logicielle, mais aussi d'une infrastructure qui recueille et stocke les données, de capteurs et d'autres machines très matérielles. Une alternative ne peut pas seulement être logicielle, elle doit aussi être hardware.

Donc, à l'exception peut-être de la Chine, aucun Etat ne peut construire cette alternative à Google, ça ne peut être qu'un ensemble de pays.
Mais c'est un défi gigantesque parce qu'il comporte deux aspects :

- un aspect impérialiste : Facebook, Google, Apple, IBM sont très liés aux intérêts extérieurs des Etats-Unis. En son cœur même, la politique économique américaine dépend aujourd'hui de ces entreprises. Un réflexe d'ordre souverainiste se heurterait frontalement à ces intérêts et serait donc voué à l'échec car il n'existe aucun gouvernement aujourd'hui qui soit prêt à affronter les Etats-Unis ;

- un aspect philosophico-politique  : on a pris l'habitude de parler de « post-capitalisme » en parlant de l'idéologie de la Silicon Valley, mais on devrait parler de « post-sociale-démocratie ».

Car quand on regarde comment fonctionne Uber – sans embaucher, en n'assumant aucune des fonctions de protection minimale du travailleur –, quand on regarde les processus d'individualisation des assurances de santé – où revient à la charge de l'assuré de contrôler ses paramètres de santé –, on s'aperçoit à quel point le marché est seul juge.

L'Etat non seulement l'accepte, mais se contente de réguler. Est complètement oubliée la solidarité, qui est au fondement de la sociale-démocratie. Qui sait encore que dans le prix que nous payons un taxi, une part – minime certes – sert à subventionner le transport des malvoyants ? Vous imaginez imposer ça à Uber....

Héroïne: la poudre afghane à la trace

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Héroïne: la poudre afghane à la trace

Auteur : Philippe Broussard et Boris Thiolay 
Ex: http://zejournal.mobi

L’héroïne, spécialité du pays, emprunte diverses routes d’exportation. Vers les Balkans, vers la Russie... Mais la grande nouveauté tient à la place prise par l’Afrique, devenue une plaque tournante du trafic.

Les narcotrafiquants détestent les frontières mais sont experts en géographie. Ainsi, les filières qui orchestrent le commerce de l’héroïne afghane ont l’art de diversifier les voies et les moyens d’exportation. Actuellement, elles empruntent trois routes principales, révélatrices de l’ampleur planétaire de ce business.

La route de l’Ouest

C’est la plus ancienne, celle qui épouse en partie le tracé de la mythique route de la Soie en direction de l’Occident. En chemin, l’héroïne passe d’abord par l’Iran. Ce pays est un lieu de consommation important (1,3 million de toxicomanes, selon les autorités locales) où les petites mains du trafic risquent gros : parmi elles, 2000 Afghans y seraient actuellement emprisonnés. L’héroïne non consommée sur le territoire iranien peut ensuite être acheminée vers l’Egypte ou les pays d’Afrique du Nord. Mais l’essentiel des cargaisons pénètre en Europe via la Turquie puis les Balkans (Grèce et Bulgarie).

Si les trafiquants turcs ont longtemps orchestré cette phase européenne du "business", ils ont cédé du terrain, ces dix dernières années, aux mafias albanophones (Kosovo et Albanie). D’après le commissaire français Matthieu Pittaco, de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS), ces organisations jouent un rôle déterminant dans la diffusion des chargements destinés à l’Europe du Nord (Allemagne, Belgique, Pays-Bas). Leurs réseaux s’appuient notamment sur la présence d’une importante diaspora albanophone dans ces pays. L’enjeu commercial est alléchant pour les trafiquants : l’Europe compterait actuellement 1,3 million de consommateurs.

La route du Nord

Cette route-là, plus récente que la première, permet d’acheminer la drogue afghane à travers l’Asie centrale (Ouzbékistan, Kirghizistan, Kazakhstan...). Sa principale destination : la Russie, où l’héroïne est un fléau national. Plus de 2 millions de personnes en sont dépendantes, 30 000 en meurent chaque année. Parmi elles, beaucoup d’anciens soldats revenus d’Afghanistan dans les années 1980. Les mesures prises par Vladimir Poutine lui-même n’ont pas permis de briser les filières. Les dernières informations en provenance d’Afghanistan n’incitent pas à l’optimisme : les talibans font le siège de la ville de Kunduz (300 000 habitants), zone clef du trafic et verrou d’accès au Tadjikistan [On peut dès lors se poser des questions sur la "bavure" américaine qui a touché la présence de MSF dans cette ville, NDLR].

La route du Sud

La moitié de la production afghane transiterait par le Pakistan voisin. Une partie est consommée sur place – à moins de 1 euro le shoot –, le reste poursuit son chemin par des circuits complexes en direction de l’est (Inde, Extrême-Orient) ou de l’Afrique. Depuis quelques années, d’importantes saisies effectuées dans l’océan Indien, à proximité des côtes orientales du continent africain, ont démontré l’émergence de cette "route du sud". Ainsi, en mai et juin derniers, les forces navales de la coalition internationale Task Force 150 ont récupéré 1,5 tonne d’héroïne à bord de sept bateaux au large de la Tanzanie. Valeur estimée à la revente en Europe : 400 millions d’euros.

poppy-field-afghanistan.jpgLes anglophones surnomment cette voie d’exportation "the smack track" en argot américain, "la piste de l’héro". En fait, il s’agit d’un ensemble de routes aériennes et maritimes reliant le Pakistan et l’Iran, d’un côté, aux pays du Golfe et à l’Afrique de l’Est, de l’autre. Seule une partie de la drogue est destinée à la consommation régionale, estimée à quelque 2,6 tonnes d’héroïne pure. "Les zones de transit finissent toujours par devenir des lieux de consommation, explique Olivier Maguet, de Médecins du monde. Les narcos ont besoin d’intermédiaires locaux, qui peuvent être rémunérés en nature. Ces derniers cherchent alors à attirer de nouveaux consommateurs et à créer un marché sur place."

La voie aérienne, la plus courte et la plus rapide, n'est pas la plus sûre: les aéroports disposent de moyens de détection plus systématiques et plus performants que les ports. Ainsi, les saisies se sont multipliées ces derniers temps dans le "hub" aéroportuaire des Emirats arabes unis (EAU), où transitent d'importants volumes de fret aérien, ainsi qu'au Qatar ou au Kenya. 

Mais la très grande majorité des cargaisons d'héroïne parvient en Afrique par voie maritime. Principaux points de départ: le port de Karachi, au Pakistan, et la côte sud de l'Iran, dans la région du Makran. La "came" traverse l'océan Indien cachée dans des conteneurs à bord de cargos ou sur des boutres, des caboteurs traditionnels à coque en bois. Ces bateaux, appelés dhows en arabe, sillonnent la mer Rouge et l'océan Indien. La plus grosse saisie effectuée sur un boutre date d'avril 2014: en plein océan, une frégate de la coalition navale internationale arraisonne un bateau faisant route entre le Pakistan et la Tanzanie.  

A bord, 1032 kilos d'héroïne, dont la pureté avoisine les 60%. Une prise dont la valeur s'élèverait à plusieurs centaines de millions d'euros sur le marché européen. Au total, en 2014, près de 4 tonnes de cette drogue ont été interceptées par les navires de surveillance, soit le double de l'année précédente. Mais quelles quantités échappent aux contrôles? Plusieurs dizaines de tonnes, assurément. 

Une fois débarquées sur le continent africain, les cargaisons sont stockées dans des entrepôts, fragmentées et reconditionnées en plus petites unités, souvent de 10 à 20 kilos. Puis la marchandise reprend sa route par rebonds successifs. Pour une part par voie aérienne, vers d'autres pays africains ou l'Europe. "Les vols d'est en ouest d'Ethiopian Airlines, d'Emirates Airline et d'Etihad Airways [EAU], par exemple, sont très surveillés", relève un bon connaisseur des filières.  

La drogue circule aussi par la route. Soit vers l'Afrique centrale, via l'Ouganda. Soit vers le sud, à travers le Malawi et le Mozambique. Etape suivante: l'Afrique du Sud, où le port industriel de Durban fait office de carrefour. Une partie des stupéfiants poursuit alors son voyage en bateau, en contournant le cap de Bonne-Espérance; l'autre emprunte les vols internationaux à destination de l'Europe. 

"L'Afrique tout entière est devenue une cible prioritaire pour les trafiquants d'héroïne, tant pour le transit que pour la consommation locale", souligne Pierre Lapaque, représentant pour l'Afrique centrale et de l'Ouest de l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC). "Le marché européen est saturé, poursuit cet ancien commissaire de police français, aujourd'hui en poste à Dakar, au Sénégal. Le continent africain, lui, va voir sa population, déjà très jeune [40% des habitants ont moins de 15 ans], doubler d'ici à 2050. Une véritable classe moyenne, de plusieurs centaines de millions de personnes, est en train d'émerger. Avec leur approche commerciale du crime, les narcos veulent mettre la main sur ce secteur très alléchant."

L'Afrique intéresse désormais les trafiquants d'héroïne, tant pour le transit que pour la consommation locale. Ici, un "fumoir", au Kenya.

Ce scénario touche de plein fouet l'ouest du continent. En quelques années, les saisies d'héroïne et d'autres opiacés y ont largement augmenté. Avec un épicentre: le Nigeria, dont les gangs contrôlent la réception et le "reroutage" des produits dans la région. Au-de là de Lagos, tous les grands ports du golfe de Guinée sont concernés, de Cotonou (Bénin) à Lomé (Togo) et Abidjan (Côte d'Ivoire). Faute de moyens de contrôle suffisants, et sur fond de corruption endémique, des colis de 20 à 100 kilos d'héroïne dissimulés dans un conteneur de 20 tonnes se faufilent sans peine entre les mailles du filet. 

Une fois à terre, l'essentiel de la drogue prend la direction du nord, pour être acheminée vers les rives de la Méditerranée, puis l'Europe. Comme la cocaïne ou les méthamphétamines, l'héroïne emprunte alors les traditionnelles routes caravanières à travers l'immensité sahélo-saharienne. Certains tronçons - via Tombouctou et Gao, dans le nord du Mali, Agadez, au Niger, Sebha dans le sud-ouest de la Libye - sont contrôlés par des mouvements armés, notamment des groupes "hybrides", où narcos et djihadistes s'associent, voire se confondent.

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"Les trafiquants vendent à prix cassés pour appâter les clients"

Mais la grande révolution, en Afrique de l'Ouest, est l'apparition, en moins de cinq ans, d'une consommation locale d'héroïne. Historiquement, cette drogue n'y trouvait pas de clientèle, l'injection restait un "tabou" culturel. Les verrous ont sauté, à cause d'une surabondance de l'offre et des prix faibles. "Les trafiquants vendent à prix cassés pour appâter les clients, poursuit Pierre Lapaque, de l'ONUDC.  

Puis, quand il y a assez d'usagers accros, ils augmentent les tarifs." Dans l'agglomération de Dakar (2 millions d'habitants), le nombre de consommateurs était quasi insignifiant au début de cette décennie. Aujourd'hui, environ 2000 utilisateurs de seringues s'injectant des médicaments détournés ou de l'héroïne sont recensés dans la capitale sénégalaise. 

La Côte d'Ivoire, elle aussi, est touchée. En 2014, une mission de Médecins du monde à Abidjan a dénombré de 5000 à 6000 personnes fréquentant des "fumoirs", ces endroits où sont consommés - surtout par inhalation et sous forme de pipes fumées - crack, cocaïne et héroïne. Ces lieux ouverts, sous un pont ou au coeur d'un bidonville, sont tenus par un chef, le "Baba", et ses adjoints. Sur place, une dose d'héro à fumer coûte 1000 francs CFA (1,50 euro). Le phénomène gagne toutes les villes du pays et ignore les frontières. A Bamako (Mali), où l'héroïne est désormais présente, ces mêmes 1000 francs CFA suffisent aux besoins quotidiens d'un "addict".


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Endiguer le totalitarisme occidental

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Endiguer le totalitarisme occidental
 
Auran Derien
Ex: http://metamag.fr

Le magazine Forbes propose une compilation à l’échelle internationale de milliardaires ,actionnaires d’entreprises, sans jamais chercher à comprendre qu’il a cessé de fasciner les populations. Il nous affirme que, cette année, il a recensé 1 826 milliardaires, cumulant 7 050 milliards de dollars de capitaux et provenant de cent pays différents. Mais les journalistes du magazine nous donnent plutôt envie de rire tant ce classement est inadéquat pour comprendre le pouvoir installé en Occident.


Les différents types de capitalistes


La plupart des "riches" recensés n’ont aucune importance dans le fonctionnement du régime totalitaire Occidental. Mme Bettencourt, âgée de 92 ans, ne prend aucune décision même si toute la famille n’agit pas ainsi. Les vrais responsables sont planqués derrière des fonds financiers, des banques, le tout installé dans des paradis fiscaux. Eux seuls sèment l’inhumanité depuis le XIXème siècle. La revue Forbes cite Bernard Arnault et François Pinault parmi les milliardaires français. Ne sont-ils pas les représentants du paradigme du néant ? En 1981, ces hommes sont allés se prosterner devant les financiers de wall street, comme d’autres voyageaient à Moscou. La France mitterrandienne, dès 1983, s’est couchée devant les financiers globalitaires. La femme du défunt Président a expliqué à Paris-Match que son mari savait. Il lui a dit qu’un cartel bancaire décidait de tout et qu’il ne pouvait rien faire…..Arnault et Pinault sont entrés volontairement dans cette dialectique du maître et de l’esclave. On les fait passer pour de grands entrepreneurs alors qu’ils sont des marionnettes placées pour servir les intérêts des financiers globalitaires. 

La loi des plus crapuleux : jusqu’à quand ?


La lente évolution du monde en faveur des trafiquants transnationaux a atteint un niveau qui permet à l’oligarchie de rire de la démocratie et des élections. Le crime économique organisé contrôle les États européens. La situation privilégiée de la finance est un indice clair de l’impossibilité de réformer quoi que ce soit. Ils ont d’ailleurs décidé d’en finir avec les restes de traditions européennes afin que leur règne dure pour mille ans, en submergeant le continent de trombes ethniques venues du vaste monde. 


Les rencontres prévues à l’ONU en cette fin de mois de septembre devraient à la fois faire apparaître le poids de l’axe de l’inhumanité et l’axe de la résistance, dont la Chine et la Russie montrent la voie malgré leurs difficultés actuelles. D’un côté les criminels en col blanc de la finance avec leurs laquais politiques (les clowns des Etats européens notamment) et la cohorte de prédicateurs médiatiques. Depuis sa création, l’ONU favorise la loi de la jungle. Grâce au règne des “Al Capone associés”, la planète est devenue une immense poubelle dont les victimes sont les derniers hommes préoccupés de beauté et d’harmonie, ceux qui, avec le détachement des grands esprits, ont proposé art, architecture, musique et dont le paradigme reste la pensée polythéiste conservée dans des œuvres qui permettront peut-être un jour une nouvelle renaissance.


La guerre, obsession des raclures occidentales


Le pouvoir économique "globalitaire" n’a pas de structures légales pour agir sur le pouvoir politique. Tout est affaire de lobbying et de commissions informelles où se désignent les chargés de mission. Ce pouvoir global ne défend que les intérêts de ses membres. L’ONU, le FMI et autres institutions sont la vitrine qui assure la continuité de la main-mise mondiale des « autoproclamés ». Les véritables décisions sont prises dans le secret, face à face, comme dans toute mafia. La concentration des décideurs mondiaux à l’ONU cette fin de mois de septembre sera donc l’occasion de vérifier qui se prosterne devant qui. Espérons que la Russie et la Chine endigueront cette propagande vomitive sur les bienfaits de l’invasion de l’Europe ainsi que les coassements sur les merveilles de la crasse intellectuelle répandue par les gérants de la bigoterie capitalo-carnavalesque. 


On ne sait si la Russie et la Chine vont se décider un jour à reprendre la démarche du tribunal Russell lors de la guerre du Vietnam, lequel condamna les USA pour crime d’agression, ou encore l’initiative “world tribunal on Irak”. L’assaut des banques et autres entreprises multinationales contre les peuples et leurs États, la soumission de politiciens aux associations anglo-américaines afin de s’enrichir en assassinant leur propre peuple, …tout concourt à devoir faire passer en jugement les organisations privées responsables et coupables de conflits meurtriers. 

L’axe de la résistance : faire condamner les conspirateurs


ll importe de construire, en marge de l’ONU, une structure de mise en accusation des crimes de l’oligarchie anglo-américaine. Les guerres de destruction massive des peuples et des cultures, les agressions permanentes contre la paix et la sécurité, en Afrique, en Syrie, en Ukraine, sont dues à la pénétration des structures politiques par des entreprises multinationales qui se préoccupent principalement de s’enrichir. Les banques notamment conspirent pour s'emparer des États, violant les garanties constitutionnelles. Un petit poisson comme le Macro(-o)n en France est un bon exemple de l'individu chargé de mettre le feu au profit des institutions financières sans oublier le rôle de diverses ONG, celui d’associations parallèles à l’État qui répandent la terreur intellectuelle et favorisent la propagande belliciste. Le tout débouche sur l’éradication de civils, de villes, de régimes légitimes et la hausse de la valeur des actions pour les entreprises concernées. Le plan est parfaitement lisible et se déroule sous nos yeux. Les banques et multinationales anglo-américaines se sont emparées des États occidentaux qu’elles utilisent pour déclencher des guerres civiles où il s’agit de payer un tribut à ces firmes, ou des guerres d’agression contre des tiers innocents (ruine de pays comme la Grèce par exemple). La planète ne pourra améliorer son niveau de coopération entre peuples tant que ces responsables ne seront pas sanctionnés. Espérons que les représentants de l’axe de la résistance sauront s’engager dans cette voie dès cette année.


 

The New Cultural Marxism and the Infantilization of College Students

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The New Cultural Marxism and the Infantilization of College Students

By

Ex: http://www.lewrockwell.com

When socialism finally collapsed all around the world in the late ‘80s/early ‘90s the academic Marxists did not just throw in the towel and face reality.  Indeed, not one of them has ever apologized for providing intellectual support for some of the worst mass murderers in world history – Stalin, Mao, Castro, and the rest of the communist/socialist gangsters.  Instead, they reinvented themselves in several different ways, including posing as “environmentalists,” and as “cultural Marxists.”

Taking their cue from socialist economist Robert Heilbroner in a September 10, 1990 New Yorker article entitled “After Communism,” many Marxists began promoting socialist central planning of the economy and of society as a whole (a.k.a. totalitarianism) in the name of “saving the planet” from capitalism.  The old Marxism was sold in the name of “the people”; the new Marxism said “to hell with people, we’re for the ants, the lizards, snakes, rocks, trees, etc. – Mother Earth.  People Schmeople.  Hence the “watermelons” were born:  green on the outside, red on the inside.

The cultural Marxists take a different approach.  They replaced the Marxist theory of class confict between the capitalist “class” and the working class with a new set of classes.  Now the supposed eternal conflict is between an “oppressor” class and an “oppressed” class.  In essence, the oppressor class consists of white heterosexual males.  The oppressed class is everyone else.  Armed with this new totalitarian ideology, egalitarianism is still the secular religion of the academic Marxists, with “diversity” being the mating call of the modern academic administrator.

Now that the cultural Marxists are in charge of so many colleges and universities, they no longer even pretend to defend academic freedom and free speech.  Silencing dissenting opinions (to Marxist totalitarian ideology) is now taught to students as the only moral position.  One of their gurus is the Marxist intellectual Herbert Marcuse, who has been called “the evangelist of cultural Marxism.”  He is of course a “celebrated intellectual” who has taught at Harvard, Yale, and Columbia Universities.  Marcuse first became famous among academics in the 1950s with his book, Eros and Civilization, in which he advised young people to “don’t work, have sex.”  (It apparently never occurred to him that the two things are not necessarily mutually exclusive).  This was in keeping with the hoary Marxian theme that all work is slavery.

Marcuse also taught that science and the scientific method is “the enemy” for it “denies the reality of utopia,” by which he meant communism.  In today’s world, we see this same idea expressed by the watermelon socialists when they use the quintessentially unscientific language of “settled science” in reference to the global warming hoax.  Science is never “settled.”  If it were, it would still be “settled science” that the world is flat.  Settled science watermelons like Al Gore are the new flat earthers.

Marcuse also opposed freedom of speech, which he said was a tool of “the oppressors” since it was responsible for too many criticisms of communism.  “There is no need for logic, debate and free exchange of ideas,” he said, for communism supposedly “provides all the answers.”  Certainly libertarian or conservative views should not be permitted on campuses since they support “the status quo.”

Only the “oppressed classes,” as defined by the cultural Marxists, deserve tolerance, preached Marcuse; all others deserve intolerance, and students must be indoctrinated in this thinking, he said.  All of these things are now, and have been for a long time, common features of academe.

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In addition to Marcuse, the work of law professor Catharine McKinnon,  the high priestess of cultural Marxism, also inform today’s university administrators and their cultural Marxist faculty.  Dissenting views (to their verision of totalitarian Marxism) threaten to create a “hostile  work environment,” she says.  And if the work environment becomes so hostile that it interferes with work effort, the source of the “hostility” should be fired.  Thus, if a libertarian or conservative academic should somehow sneak by the university interviewing committee and become employed, and then reveal himself to be a dissenter, he can always be fired – even if he has tenure – under the guise of having created a “hostile work environment” with his dissenting views about free speech, the Constitution, free-market exchange, or Heaven forbid, gun ownership.

Herbert Marcuse ✆ Sergio Cena © La Página de Omar Montilla.pngAccording to Catharine McKinnon, the new mantra that should be taught to children is:  “Sticks and stones may break my bones, but words are infinitely worse.” 

Cultural Marxist academic administrators lie through their teeth when they make speeches or write articles in the university alumni magazine praising academic freedom.  They are lying because they supervise a strict censorship of dissenting views at the same time.  One method that is used to achieve this is to declare that “insensitivity” and “hurt feelings” are caused by dissenting campus speakers.  For example, when Dr. Walter Block was maliciously libeled by the president of Loyola University Maryland, one Brian Linnane, several years ago, the mechanism of libel was textbook cultural Marxism:  the Marxists on campus sent one student to Dr. Block’s invited economics lecture with instructions to complain to them later that something he said was “insensitive.”  Brian Linnane then sent an email to all students, staff, faculty, and alumni apologizing for the “insensitive” remark while never mentioning what the remark was.  In fact, what Dr. Block said was a very mainstream idea in economics –that wage discrimination based on gender or race penalizes discriminating employers in a free-market economy.  It does so by providing a profit opportunity for the discriminating employer’s competitors.  For example, if in my accounting firm I discriminate against a woman who generates say, $100,000/year in revenue for me by paying her $50,000/year while paying equally-productive male employees $90,000/year, a competitor can hire her away for say, $60,000  and make $40,000 in profit.  Eventually, I will be left with all higher-paid male empoyees which will reduce my profitability. The same story goes for employer discrimination based on race.

The cultural Marxist mantra, on the other hand, is that capitalist America is such a hopelessly racist and sexist society, that only the “legacy of slavery” and the white male “war on women” are  permissible on college campuses as the one and only causes of male/female or black/white wage differences.  Anyone who shows up on a college campus who says otherwise is not to be debated with logic and facts, as Marcuse said, but libeled, smeared, and called a racist and a sexist.

Most American colleges and universities take their cues from the Ivy League schools, such as Brown University.  According to a March 21, 2015 article in the New York Times,  the cultural Marxists at Brown set up a “safe room” whenever a renegade student organization invites a non-Marxist speaker to campus.  These rooms are filled with cookies, coloring books, Play-Do, calming music, pillows, blankets, videos of frolicking puppies, and “trauma experts” according to the Times. This is the business that most American colleges and universities are in these days: the infantilization of college students.  Faculty are instructed to place “trigger warnings” on their course syllabi warning students that a disseting (to cultural Marxism) opinion may be found there.  Safe rooms are set aside just in case.   Students are routinely taught to boycott or disrupt any campus speakers who dissent from cultural Marxist orthodoxy, and to participate in vicious, malicious campaigns of character assassination orchestrated by faculty and administrators.

Cultural Marxism may be bred in academe, but it has spread throughout society.  When Rush Limbaugh attempted to become part owner of an NFL team the cultural Marxists lied, as they routinely do, by spreading the false rumor that he “defended slavery” on his radio program!  When the American Enterprise Institute in Washington, D.C. sponsored a public debate on immigration policy, something Americans have been doing since the Louisiana Purchase, inviting both sides to air their views, the hardcore left-wing hate group, the Southern Poverty Law Center (SPLC), accused AEI of “mainstreaming hate.”  The SPLC routinely conflates mainstream organizations like AEI with say, the KKK, by using the same language of “hate” and “hate group” to describe all of them.

When Rand Paul first ran for the U.S. Senate the SPLC issued a “report” on “dangerous characters” running for state and local political office.  Next to a photo of a genuinely crazy-looking neo-Nazi from the mountains of Idaho was, naturally, a photo of Rand Paul.  When a group of military, police, and firefighters pledged their devotion to the U.S. Constitution by creating the group, Oathkeepers, the SPLC also branded them as a “hate group.”  And when Ron Paul was running for president the SPLC talked the Department of Homeland Security into issuing a public warning that people with “Ron Paul for President” bumper stickers were potential “terrorist threats.”

The heavy-handed, totalitarian censorship that now exists on most American college campuses is so ingrained that comedians Chris Rock and Jerry Seinfeld no longer perform on college campuses.  Too many students have been turned into dour, humorless, left-wing cultural Marxist scolds in the image of their professors and university administrators.   One thoroughly-brainwashed twenty-year-old even wrote a letter to Seinfeld, whose comedy television show was the most successful in all of television history, on the “proper” way to perform a comedy routine.

In his famous book, The Road to Serfdom, F.A. Hayek presciently described the effects of this kind of censorship under totalitarianism in a chapter (11) entitled “The End of Truth.”  Such propaganda in a totalitarian society is “destructive of all morals,” wrote Hayek, because “it undermines one of the foundations of all morals; the sense of and the respect for the truth” (emphasis added).  Moreover, “in the disciplines dealing directly with human affairs and therefore most immediately affecting political views, such as history, law, or economics, the disinterested search for truth cannot be allowed in a totalitarian system . . . .  These disciplines have . . . in all totalitarian countries become the most fertile factories for the official myths which the rulers use to guide the minds and wills of their subjects.”  This of course is what cultural Marxism and political correctness are all about:  spreading Official Myths to promote a totalitarian, socialist society.

“The word truth itself ceases to have its old meaning” in such a society, wrote Hayek, for “It describes no longer something to be found, with the individual conscience as the sole arbiter of whether in any particular instance the evidence warrants a belief; it becomes something to be laid down by authority. . .” and “intolerance is openly extolled.”  Herbert Marcuse could not have said it better.

This article is based on a speech delivered at the Mises Circle in Ft. Worth on October 3, 2015.

HUGO FISCHER: EL MAESTRO OCULTO DE ERNST JÜNGER

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HUGO FISCHER: EL MAESTRO OCULTO DE ERNST JÜNGER

EL MAGISTER NIGROMONTANUS
 
Manuel Fernández Espinosa

Ex: http://movimientoraigambre.blogspot.com

hugofischer.jpgCuando estos días prepárabamos el excursus a la "Elucidación de la tradición", dedicado en dos entregas (I parte y II parte) a considerar la noción de "tradición" en Ernst Jünger, nos asaltó un tema que hace tiempo acariciábamos la idea de tratar: el de la figura de uno de los maestros que más influencia ejerció sobre el pensamiento de Ernst Jünger y que, en la bibliografía española sobre Jünger, apenas ha sido tratado. Me refiero a Ernst Hugo Fischer.
 
Jünger se refiere a él con profusión, pero de una forma dispersa. En los diarios alude a él casi siempre bajo el pseudónimo de "Magister", aunque también lo cita por su nombre de pila y apellidos. En las novelas "Sobre los acantilados de mármol" y "Heliópolis" se refiere a él con el sobrenombre de "Nigromontanus", en "Visita a Godenholm" germaniza Jünger el "Nigromontanus" pudiéndosele identificar con el personaje de "Schwarzenberg" (Montenegro, que diríamos en castellano). Hay en torno a Hugo Fischer un halo de misterio que el mismo Jünger contribuye a crear y planea en toda la obra jüngeriana en la figura del maestro (aunque no todos los personajes puedan identificarse con éste de carne y hueso) que inicia en los secretos de una sabiduría capaz de superar el nihilismo.
 
Ernst Hugo Fischer nació en Halle an der Saale el 17 de octubre de 1897. La Primera Guerra Mundial lo dejó mutilado y, licenciado por invalidez, se emplea a partir del 1918 al estudio concienzudo y multidisciplinar en la Universidad de Leipzig, donde años más tarde lo conocería Jünger. Los intereses "científicos" de Fischer son múltiples: estudia Historia, Filosofía, Sociología, Psicología y se convierte en un reputado orientalista, doctorándose el año 1921 con la tesis titulada "Das Prinzip der bei Gegensätzlichkeit Jakob Böhme" (El principio de la oposición en Jakob Böhme). Resulta curioso que Ernst Jünger que era unos años mayor que Fischer (Jünger nació en 1895 y Fischer en 1897) le llame hasta el final de sus días "Maestro", pero tendríamos que tener en cuenta que Jünger llegó a la Universidad cuando Fischer le llevaba en ella unos años de ventaja. Cuando Jünger llegó a Leipzig, Fischer era ya uno de los polígrafos más importantes de Europa, pero eso sí: siempre en la sombra, con una discreción que raya el secreto, estudiando y viajando sin cesar y ejerciendo su magisterio a la manera de un maestro oculto de esos que nos hablan las tradiciones orientales como el taoísmo.
 
En 1921 viajó a India, en 1923 estuvo en España. Desde 1925 a 1938 ejerció la docencia en la Facultad de Filosofía de la Universidad de Leipzig, asociándosele con Arnold Gehlen. Su nacionalismo alemán fue una constante en él, militando en los círculos nacional-revolucionarios, trabando relación incluso con el nacional-bolchevique Ernst Niekisch, amigo de Jünger. Emigró de Alemania en 1938,  pues los nazis lo encontraron sospechoso por sus análisis filosóficos del marxismo, expresados en "Karl Marx und sein Verhältnis zum Staat" (Karl Marx y su informe al Estado) y "Lenin: el Maquiavelo del Este", por lo que terminó estableciéndose en Noruega, donde fue Director del Instituto de Investigación de la Sociología y la Enseñanza en Oslo. Más tarde se trasladó a Inglaterra. Siguió viajando a la India, incluso fue profesor en la Universidad de Benarés y regresó a Alemania en 1956, ocupando la cátedra de Filosofía de la Civilización en la Universidad de Múnich. Siguió estudiando, escribiendo y publicando, aunque sin éxitos rotundos que pusieran su figura filosófica en primera línea mundial. Su último libro lo dio a la estampa en 1971, bajo el título "Vernunft und Zivilisation" (Razón y Civilización) Falleció el 11 de mayo de 1975 en Ohlstadt (Baviera).
 
Su pensamiento fue evolucionando, pero siempre se mantuvo hipercrítico contra la modernidad y anticapitalista, siendo uno de los cerebros de la Revolución Conservadora alemana y tanteando todas las formas posibles de combatir lo que consideraba el mal absoluto: la modernidad y el capitalismo, para establecer un orden de nuevo cuño. Uno de los que más ha contribuido a darlo a conocer fue, como dijimos arriba, Ernst Jünger. Más que un exhaustivo seguimiento y localización de las abundantes citas que Jünger dedicó a Fischer a lo largo de toda su obra, merece la pena destacar el marcado carácter metafísico (podríamos decir que hasta místico) que imprimió a la visión del mundo jüngeriana. En "Heliópolis" el protagonista revela que una de las enseñanzas que recibió de su maestro "Nigromontano" era "que la naturaleza interior del hombre debe hacerse visible en su superficie como la flor que nace del germen". La idea se repite al final de la novela: "Creemos que su intención [la de Nigromontano/Fischer] es saturar la superficie con profundidad, de modo que las cosas sean al mismo tiempo simbólicas y reales".
 
En "Sobre los acantilados de mármol" se habla de un misterioso artilugio que Nigromontanus había dado a los hermanos que protagonizan la novela: "Para consolarnos, sin embargo, poseíamos el espejo de Nigromontanus, cuya contemplación (...) siempre nos serenaba". Dicho espejo tenía las supuestas propiedades de "concentrar los rayos solares sobre un punto en el que inmediatamente se producía un gran fuego. Las cosas que, tocadas por aquel ardor, se incendiaban, entraban en la eternidad de una manera que, según Nigromontanus, no podía comparse ni a la más fina destilación. Nigromontanus había aprendido aquel arte en los conventos del lejano Oriente, donde los tesoros de los difuntos son destruidos por las llamas, a fin de que puedan entrar en la eternidad en compañía de éstos".

Habida cuenta de que "Sobre los acantilados de mármol" es una novela que bien mereciera calificarse como "realismo mágico", sin regatearle su condición de "distopía", haríamos bien en pensar que más que un artefacto, el "espejo de Nigromontanus" sería algo así como una posible técnica de meditación inspirada en los saberes ocultos del extremo oriente (me pregunto, no sin advertir que me aventuro a equivocarme: ¿sería un mandala?.) A tenor de ello merece la pena recordar las enigmáticas palabras que Jünger escribe en "El corazón aventurero. Figuras y caprichos": "Entre los arcanos que me reveló Nigromontanus figura la certeza de que entre nosotros hay una tropa selecta que desde hace mucho tiempo se ha retirado de las bibliotecas y del polvo de las arenas, para consagrarse a su trabajo en el más recóndito cenobio y en el más oscuro Tíbet. Él hablaba de hombres sentados solitariamente en estancias nocturnas, imperturbables como rocas, en cuyas cavidades centellea la corriente que afuera hacer girar toda rueda de molino y que mantiene en movimiento el ejército de las máquinas; pero la energía de estos hombres permanece extraña a todo fin y se recoge en sus corazones, que, como matriz caliente y vibrante de toda fuerza y poder, se sustrae para siempre a cualquier luz externa".
 
Como quiera que sea la relación entre Ernst Jünger y este filósofo desconocido fue muy estrecha, incluso Jünger alude a viajes que hicieron juntos, pasando por el Golfo de Vizcaya en el barco "Iris" por ejemplo. Sabemos, por los diarios de Jünger, que todavía en 1968 el filósofo Fischer visitaba Mallorca, pero nos gustaría saber los lugares que recorrió en su viaje a España en 1923 o en otras de sus visitas. Estamos convencidos de que en Hugo Fischer, ese desconocido para la filosofía y la cultura española, estamos ante un maestro oculto cuya labor científica no ha sido todavía, por las razones que sean, lo suficientemente divulgada.
 
BIBLIOGRAFÍA:
 
Jünger, Ernst, "Visita a Godenholm".
Jünger, Ernst, "Heliópolis".
Jünger, Ernst, Diarios: Radiaciones I y II, Pasados los Setenta I, II, III, IV, V.
Jünger, Ernst, "Sobre los acantilados de mármol".
Jünger, Ernst, "El corazón aventurero".
 
Enlaces de interés:
 
Gajek, Bernhard, "Magister-Nigromontan-Schwarzenberg: Ernst Jünger und Hugo Fischer". Revue de littérature comparée. 1997
 

jeudi, 22 octobre 2015

Contre le chaos migratoire...

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Contre le chaos migratoire...

L'analyse sans concession d'un groupe de hauts fonctionnaires

Groupe Plessis*
Ex: http://metamag.fr
La crise migratoire qui se déroule sous nos yeux, pour spectaculaire qu'elle soit, n'est que la manifestation renouvelée de l'incapacité de nos gouvernants à mettre en œuvre et assumer des politiques de maîtrise durable des flux de population qui franchissent nos frontières. Pourtant, il n'y a pas de fatalité en la matière.

Cette impuissance, assortie d'un discours médiatique moralisateur, est en décalage croissant avec les aspirations de la population qui, en butte aux désordres causés par une immigration incontrôlée depuis plusieurs décennies et inquiète des menaces terroristes, recherche protection et sécurité. Il est d'ailleurs frappant de constater que le formidable battage médiatique actuel, qui confine au harcèlement, ne convainc plus guère les Français

L'accueil des migrants: un irresponsable appel d'air

Le phénomène migratoire, qui s'est accéléré avec l'effondrement des États libyen et syrien, va encore s'amplifier à la suite du formidable appel d'air que constitue l'accueil, nolens volens, de centaines de milliers de nouveaux migrants en Europe occidentale. Les déclarations du gouvernement, qui évoque l'accueil « provisoire » de seulement 24 000 « réfugiés » alors même qu'aucun contrôle transfrontalier des flux n'est possible et que les retours sont bien improbables, n'ont pour seul mérite que de confirmer l'adage selon lequel, lorsque les événements vous échappent, il faut feindre d'en être l'organisateur. En l'état actuel des choses, il est bien évident que le Gouvernement n'a ni la volonté, ni surtout les moyens, de contrôler efficacement nos 3 000 km de frontières terrestres métropolitaines, sans parler des frontières maritimes.

Une générosité de façade

La générosité affichée par nos dirigeants, et par nombre de dirigeants européens, n'est que le masque de l'impuissance. Derrière cette façade, on enrichit des trafiquants impitoyables ( la traite des êtres humains rapporterait désormais plus que le trafic de drogue ), on pousse des malheureux à prendre des risques insensés sur des embarcations de fortune ; on valide la stratégie de Daech de purification éthnico-religieuse, sans parler de la déstabilisation sans doute volontaire de l'Occident par l'arrivée en masse de populations de culture musulmane, sans même parler des probabilités d'infiltration d'éléments terroristes. Ajoutons que l'on vide les pays du Sud de leurs éléments les plus qualifiés et les plus dynamiques. Avec bonne conscience, les dirigeants européens se livrent à une véritable spoliation de l'avenir de ces pays, tout en imposant à leurs propres peuples de se perdre dans une bien aventureuse « dilution dans l'universel », pour reprendre l'expression d'Aimé Césaire.

« Rien n'est meurtrier comme la lâcheté ; rien n'est humain comme la fermeté. » écrivait Charles Péguy. Face aux menaces actuelles qui engagent notre responsabilité collective vis-à-vis des générations futures, il est temps d'être humains et fermes.

Une action ferme pour résoudre la crise de l'asile

Résoudre la crise de l'asile, c'est d'abord s'attaquer aux causes et définir une stratégie claire au Proche-Orient, conforme à nos intérêts: un rapprochement avec l'Iran, une concertation avec la Russie, une politique plus pragmatique à l'égard du régime de Damas.

S'agissant de populations déplacées par la guerre, la priorité est d'aider matériellement ces populations au plus près de leur pays d'origine, les pays d'accueil, en particulier le Liban, et les organisations humanitaires. Au moment même où les migrants syriens sont au cœur de l'actualité, le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et le Programme alimentaire mondial (PAM) ne disposent pas des moyens nécessaires pour héberger et nourrir les déplacés. Il est aussi inacceptable que des pays proches, qui ne sont pas pour rien dans la guerre civile syrienne, et qui ne manquent pas d'abondantes liquidités, le Qatar ou l'Arabie saoudite, se montrent si peu accueillants. On s'étonnera aussi du rôle joué par la Turquie qui n'aide guère l'Europe .

Lutter contre les réseaux de passeurs et délocaliser la demande d'asile

La deuxième priorité est de s'attaquer à l'économie même des passeurs. A cet égard, l'exemple australien est éloquent: aucune arrivée illégale par bateau n'est tolérée, les bateaux sont raccompagnés soit vers leur lieu de départ, soit vers des centres de rétention extraterritoriaux, mis à disposition par des pays riverains et où les demandes d'asiles sont traitées. Le résultat est sans appel: aucun mort en mer à déplorer depuis 18 mois. 

Il est parfaitement envisageable, pour l'Europe ou, à défaut, pour la France seule, de reproduire ce dispositif en concluant des accords (assortis d'une aide financière) avec des pays du Sud de la Méditerranée pour la création de ces centres. L'action de la Marine serait alors réorientée vers le raccompagnement des embarcations et de leurs passagers en direction de ces centres et vers la traque des passeurs qui est désormais un enjeu de sécurité nationale. Un dispositif européen similaire pourrait également être envisagé pour les demandeurs d'asile empruntant la route terrestre des Balkans. Ne seraient alors admises en France que les personnes s'étant effectivement vues octroyer le statut de réfugié au sens de la Convention de Genève ou de la Constitution. Ce système aurait donc le mérite d'éviter d'introduire en France des demandeurs d'asile dont fort peu répondent aux critères (70 % de déboutés malgré une procédure très favorable aux demandeurs) mais qu'il est ensuite extrêmement difficile d'éloigner (moins de 5% des déboutés).

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Recentrer l'asile au profit des rares authentiques réfugiés

S'agissant des demandes d'asile déposées en France, le dispositif actuel, largement détourné au profit d'une immigration économique ou sociale et dévoyé par des manœuvres dilatoires et des fraudes de toutes sortes, doit impérativement être revu au profit d'une procédure extrêmement rapide, non créatrice de droit, sous contrôle étroit des autorités et suivie d'une expulsion rapide des déboutés, sans possibilité de solliciter, sinon dans le pays d'origine, un autre titre de séjour.

Un discours de vérité sur l'immigration

Cette crise d'une ampleur exceptionnelle appelle un retournement de paradigme qui passe par un changement de discours sur l'immigration. Il est temps d'admettre que, contrairement à certaines idées reçues, la France n'a pas besoin d'une immigration supplémentaire. Et si les beaux esprits le contestent, il n'est que de demander son avis au peuple de France par référendum. Notre taux de chômage élevé, l'immense besoin en formation de nos jeunes inactifs peu qualifiés montrent bien que le pays n'a aucunement besoin d'un apport extérieur de main-d'œuvre, à l'exception de quelques travailleurs particulièrement qualifiés.

Certains secteurs d'activité emploient massivement une main-d'œuvre étrangère, souvent illégale ( BTP, restauration …). Mais est-ce à la collectivité d'assumer cette charge pour que ces entreprises emploient à moindres frais? L'immigration a d'ailleurs un coût: poids croissant sur le système de santé, sur la protection sociale, sur la politique de logement, sur les établissements scolaires, sans parler des déséquilibres sociaux, ethniques et culturels qu'elle provoque sur de nombreux territoires. Mais le coût principal de cette immigration non choisie est probablement la défiance qu'elle fait naître entre un peuple de France inquiet pour son identité et ses dirigeants qui y semblent indifférents.

La France peut bien sûr accueillir des personnes par souci d'humanité ou parce qu'elles manifestent un attachement sincère à notre pays, mais il s'agit bien là d'une faveur et non d'un droit, d'un choix et non d'une obligation.

Une politique migratoire souveraine

- Pour un contrôle démocratique sur la politique d'immigration: remettre au cœur de nos politiques la souveraineté nationale devrait conduire à fixer un quota annuel, voté par le Parlement, en fonction des besoins et des capacités d'accueil du pays. Le principe d'un tel vote devra être solennellement inscrit dans la Constitution, par voie de référendum. Sa mise en œuvre impliquerait un changement radical dans les pratiques de l'administration qui devrait, sous contrainte, mener une politique active de sélection et de priorisation des candidats.

- Simplifier le droit des étrangers: le code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile devrait être considérablement simplifié (plus de 1 000 pages en édition courante!), les délais et nombre de recours drastiquement réduits.

- Inciter au départ les étrangers inactifs légalement présents dont il faut rappeler qu'ils n'ont pas nécessairement vocation à rester sur notre territoire. Ainsi les allocations auxquelles ils ont droit (chômage notamment) pourraient-elles leur être versées dans leur pays: une chance de réinsertion leur serait ainsi donnée ; le poids sur nos services sociaux en serait allégé et ces fonds contribueraient au développement des pays d'origine.

- Faciliter l'éloignement forcé: en 2014, les vrais éloignements, c'est-à-dire les éloignements forcés hors de l'espace Schengen, n'ont concerné que 6 500 étrangers, chiffre dérisoire au regard des enjeux de l'immigration clandestine. Une simplification drastique des procédures et des recours est nécessaire. De même, tout statut doit être refusé aux étrangers en situation irrégulière. Cela passe par la suppression de l'AME et du droit à une scolarisation en milieu ordinaire: les enfants, qui ont d'ailleurs le plus souvent besoin d'un parcours spécifique, seraient pris en charge dans des structures ad hoc, dans l'attente d'un éloignement. Cela passe aussi par un enregistrement sérieux des entrées et des sorties des étrangers afin de rechercher, pour contrôle et expulsion, ceux restant illégalement sur le territoire.

- Réviser en profondeur l'accord de Schengen afin de permettre un contrôle réel de l'immigration irrégulière aux frontières nationales: le contrôle aux frontières de l'espace Schengen est un leurre. Sans doute faut-il fixer un principe: franchir illégalement les frontières de l'Union ne crée aucun droit. Sans doute aussi faut-il passer à un système à deux niveaux, c'est-à-dire tout à la fois revenir à un contrôle ciblé mais durable des frontières nationales, qui passe par la constitution d'un véritable corps de garde-frontières, et qui permettra également de faire face aux vastes mouvements de populations intra-communautaires en provenance de Roumanie et de Bulgarie, et commencer à construire un véritable dispositif collectif de contrôle des frontières extérieures. Dans cette attente, doivent être envisagées par la France une mise en œuvre des clauses de sauvegarde prévues par la convention, et sans doute une sortie temporaire du système. Contrairement à ce qui est parfois affirmé, l'expérience hongroise montre que le contrôle des frontières nationales, lorsqu'il est au service d'une politique volontaire, reste un moyen très efficace pour enrayer les flux migratoires clandestins.

- Sortir de l'angélisme dans la coopération avec les pays d'origine: il n'est pas de contrôle efficace de l'immigration à moyen terme sans une coopération bien comprise avec les pays d'origine que l'on doit inciter à s'engager contre les filières de trafic d'êtres humains, engagement auquel devraient être strictement conditionnées les aides bilatérales et européennes. L'immigration est aussi un drame du désespoir et du déracinement. Il est de la responsabilité des nations européennes d'aider aussi ces pays à trouver la voie d'un développement économique et social qui permettent à leurs populations d'envisager un avenir sur place.

-Enfin, briser l'outil d'encouragement aux migrations non maîtrisées que représente l'espoir de régularisation. D'exceptionnelles, les régularisations sont devenues, notamment sous la pression d'associations, une modalité banale d'admission au séjour en France et constituent un puissant incitatif à l'entrée et au séjour irréguliers. Dès lors, pourquoi ne pas inscrire dans la Constitution, via un référendum, que les régularisations d'étrangers en situation irrégulière sont interdites?

*Plessis est le pseudonyme d'un groupe de hauts fonctionnaires qui proposent des solutions concrètes à la crise des migrants

Alexandre Adler, du communisme au néo-conservatisme atlantiste, une présence ubiquitaire

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Alexandre Adler, du communisme au néo-conservatisme atlantiste, une présence ubiquitaire
Ex: http://www.ojim.fr
« Adler est hypermnésique. Il enregistre tout ce qu’il lit. Il est doté d’une mémoire phénoménale. Tous ceux qui l’ont côtoyé ont pu le vérifier. Problème : Alexandre profite de ses talents oratoires et de la véritable bibliothèque logée dans son cerveau, pour souvent raconter des histoires. » Pascal Boniface, Les intellectuels faussaires.

Alexandre Adler est né le 23 septembre 1950 à Paris. Véritable caméléon politique, Alexandre Adler a été tour à tour, communiste, socialiste puis néo-conservateur à la sauce « bushiste », favorable à la guerre en Afghanistan (2001) et en Irak (2003), partisan du oui au référendum de 2005 sur la constitution européenne et soutien de Nicolas Sarkozy en 2007. Tout au long de sa brillante carrière, Alexandre Adler se trouve proche de la cause israélienne dans les médias.

Cousin de l’ancien premier ministre roumain Petre Roman (1989 à 1991), lui-même fils de Walter Roman (Weiländer) membre éminent du Komintern à partir des années 1930. D’origine juive allemande et russe, sa famille maternelle, Bauer, réside en Turquie depuis le début du XXème siècle et échappe ainsi aux persécutions nazies. En revanche, tous les membres de sa famille paternelle, à l’exception de son père Emeric, sont morts en déportation. Sa filiation paternelle est une filiation de Cohen, et de rabbins. Son père Emeric Adler, décédé en 2003 à l’âge de 95 ans, était ingénieur constructeur des voies ferrées dans l’Empire ottoman et a combattu avec les Brigades internationales pendant la guerre d’Espagne puis a servi dans la Légion Étrangère entre 1939 et 1945. La langue maternelle d’Alexandre Adler est l’allemand. De parents laïcs et socialistes, il ne reçoit aucune éducation religieuse. Il étudiera en profondeur le judaïsme à l’âge adulte.

Alexandre Adler est marié à Blandine Kriegel, philosophe et historienne, fille du résistant, puis dirigeant communiste, Maurice Kriegel-Valrimont.

Il a été fait officier de l’ordre national du Mérite par Jacques Chirac en même temps que le directeur général du Conseil Représentatif des Institutions Juives de France (CRIF), Haim Musicant.

Formation

Alexandre Adler est reçu cacique (premier) à l’École normale supérieure. Il est ensuite reçu à l’agrégation d’histoire.

Universitaire spécialiste de l’Union soviétique et de l’Europe de l’Est, il enseigne successivement à l’université Paris-VIII, et est détaché par la suite auprès de l’enseignement militaire supérieur, notamment au Collège interarmées de défense jusqu’en 2000.

Depuis 2009, Alexandre Adler est le directeur scientifique de la chaire de géopolitique de l’université Paris-Dauphine créée en novembre 2009. La chaire comprend un volet enseignement et un volet recherche portant notamment sur les points suivants : mondialisation et gouvernance, géopolitique, énergie et matières premières et politique européenne.

Parcours professionnel

1982 à 1992 : il suit les affaires soviétiques à Libération, avec un bref passage en 1983 – 1984 au quotidien, Le Matin de Paris.

1992 à 2002 : prend la direction de Courrier international. Il sera successivement rédacteur en chef, puis directeur éditorial.

Parallèlement, il collabore deux ans au magazine Le Point, deux ans à l‘Express, où il tient une chronique de politique internationale, et enfin cinq ans au Monde comme conseiller proche de Jean-Marie Colombani.

1993 à 1995 : chroniqueur à Europe 1.

1994 à 2003 : il présente l’émission « Les mercredis de l’Histoire » sur Arte.

1995 à 1996 : chroniqueur sur RTL spécialisé dans la politique étrangère.

2001 : Il rejoint l’équipe rédactionnelle de Tribune juive.

2002 : Il rejoint Le Figaro en novembre 2002 en tant que « conseiller rédactionnel et éditorial ». Membre du comité éditorial du Figaro.

2002 : Il participe au lancement de l’ « Observatoire du monde juif », revue communautaire. Dirigé par Shmuel Trigano, le comité éditorial comprend, Marc Knobel, permanent du Centre Simon Wiesenthal, Nelly Hansson et Frédéric Encel.

Depuis septembre 2002, il présente chaque matin une chronique dans Les Matins de France Culture, chronique abandonnée en 2011.

1998 : il réalise une série de chroniques historiques de 13 minutes sur le XXème siècle, intitulée « Histoire de comprendre », initialement réalisée pour La Cinquième. Alexandre Adler a aussi collaboré à TV5Monde et à Direct 8, la chaîne de la TNT appartenant à Vincent Bolloré depuis revendue à Canal et renommée D8 (Le Monde d’Adler, présenté avec Mikaël Guedj).

Parcours militant

1965 : adhère à la SFIO pendant la campagne présidentielle de François Mitterrand.

1968 à 1980 : il quitte le Parti socialiste pour le PCF. Il entretient également des rapports très étroits avec le Parti communiste italien à son apogée, ainsi qu’avec plusieurs de ses dirigeants dont Pietro Ingrao, Bruno Trentin, Giorgio Napolitano et, tout à la fin de sa vie, Enrico Berlinguer.

Il aura été dans ces années professeur à l’École Centrale du Parti et rédacteur en chef adjoint de la revue La Pensée. Il est le co-auteur d’un ouvrage (très modérément) critique sur l’Union soviétique, L’URSS et nous, paru en 1978. Il collabore aux Cahiers de l’Institut Maurice Thorez.

Après la rupture de l’union de la gauche, il démissionne du Parti communiste en 1980 et participe à la contestation externe aux côtés de son beau-père Maurice Kriegel-Valrimont et de l’ancien secrétaire de la Fédération de Paris, Henri Fiszbin. Il signe en 1981, l’appel, avec 71 autres communistes critiques, à voter pour le candidat de gauche au second tour contre « le repli ouvriériste et sectaire » du PCF.

1984 : Aux élections européennes, il soutient la liste des communistes dissidents d’Henri Fiszbin. Il est recruté par le Parti socialiste pour travailler à sa commission de politique extérieure. Il rejoint presqu’au même moment le mouvement des Transcourants créé par François Hollande et Jean-Pierre Jouyet. Après 1988, il s’éloigne du Parti socialiste, tout en restant proche de Jean-Pierre Chevènement et de Philippe Séguin, dont il souhaite le rapprochement. Membre du club Phares et Balises de Régis Debray et Max Gallo, il soutient aux côtés de Philippe Séguin, la candidature de Jacques Chirac en 1995 et à nouveau en 2002. Proche de Jacques Chirac sur un plan personnel, il n’en a pas moins pris nettement position en faveur de la politique générale de George W. Bush au Moyen-Orient.

aladocvz-4eL._SX3.jpgPublications

  • L’URSS et nous, Éditions sociales, 1978.
  • L’Internationale et le genre humain, avec Jean Rony, Paris, Mazarine, 1980.
  • Pour l’amour du peuple : un officier de la Stasi parle, Albin Michel, 1999.
  • Le Communisme, PUF, coll. « Que sais-je ? », 2001.
  • Au fil des jours cruels : 1992-2002 – Chroniques, Grasset, 2003.
  • J’ai vu finir le monde ancien, Grasset, 2002 (prix du livre politique 2003).
  • L’Odyssée américaine, Grasset, 2004.
  • Comment sera le monde en 2020 ?Mapping the Global Future, (Le rapport de la CIA), National Intelligence Council, 2005.
  • Rendez-vous avec l’Islam, Grasset, 2005.
  • Sociétés secrètes, Grasset, 2007.
  • Comment sera le monde en 2025 ? (Le nouveau rapport de la CIA), Robert Laffont, 2009.
  • Le monde est un enfant qui joue, Grasset, 2009.
  • Berlin 9 novembre 1989 : la chute, XO Éditions, 2009.
  • Le Big bang et après ? avec Marc Fumaroli, Blandine Kriegel et Trinh Xuan Thuan, Albin Michel, 2010
  • Comment rester vénal en étant gros, malade et bientôt mort : visions de l’Est, Editions EHT, 2010.
  • Le Peuple-monde : destins d’Israël, Albin Michel, 2011.
  • Le Monde après Ben Laden, Grasset, 2011.
  • Où va l’Amérique d’Obama ?, avec Hervé de Carmoy, PUF, Paris, 2011.
  • Le Roman du siècle rouge, avec Vladimir Fédorovski, éditions du Rocher, 2012.
  • Le Jour où l’histoire a recommencé, Grasset, 2012

Collaborations

Alexandre Adler est un invité régulier des institutions communautaires juives. Ses collaborations sont trop nombreuses pour être toutes recensées.

Septembre 2012 : Invité par le Cercle Bernard Lazare sur le thème « Ce qui nous attend en 5773 ! »

Juin 2012 : Conférencier à la chambre de Commerce France-Israël (CCFI) de Paris

Avril 2012 : Participant à la soirée de soutien à Israël organisé à l’occasion du congrès des Amis d’Israël. Cette soirée était due à l’initiative des Groupes parlementaires d’amitié France Israël à l’Assemblée et au Sénat, avec le soutien d’organisations amies d’Israël (CRIF, ELNET, European Friends of Israel, Fondation France Israël et Association France Israël).

Mars 2012 : Invité du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) Marseille Provence et des loges B’naï B’rith pour parler de son dernier ouvrage « le Peuple-Monde, destins d’Israël »

Février 2012 : Participe avec 11 autres intellectuels « français venus d’horizon divers » au livre du Grand Rabbin de France, « N’oublions pas de penser la France», de Gilles Bernheim.

Février 2012 : Participe au 5ème salon du livre de l’antiracisme et de la diversité organisé par la LICRA.

Novembre 2011 : Participe à la 11ème Journée du Livre d’Histoire et de Recherche Juives organisée par le Fonds social juif unifié (FSJU).

Novembre 2011 : Intervenant à la convention nationale « Demain les juifs de France » du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) à la table ronde « Un point de vue “juif” est-il légitime sur tout ? » avec Judith Cohen-Solal, Méir Waintrater, Yonatan Arfi.

Juin 2011 : Invité à la soirée organisée par la Radio Communauté Juive (RCJ) .

Mai 2011 : Lors de la 63ème Yom Haatzmaout au Centre communautaire de Paris, il participe à la table ronde « Israël face à la tempête du monde arabe ».

Avril 2008 : Participe à la conférence sur le thème « L’homme peut-il vivre heureux sans spiritualité ? » organisée par François Stifani, Grand Maître de la Loge Nationale Francaise (GLNF) à Clermont-Ferrand.

Novembre 2007 : Conférencier à la première convention nationale du CRIF consacrée au thème « Être juif en France en 2007, les nouveaux enjeux. »

Juillet 2006 : Participant à la première Université d’été du B’nai B’rith de France à Lyon à la table ronde : « Le citoyen juif et la Cité » avec Nicole Guedj, ancien ministre ; Alain Finkielkraut, philosophe ; Frédéric Encel, professeur à l’E.N.A, docteur en géopolitique et animée par Yves Azeroual, journaliste à Tribune Juive.

Janvier 2003 : A l’appel de l’Union des Etudiants Juifs de France (UEJF), des Fils et filles des déportés juifs de France, du B’nai B’rith, de Shalom Archav, et de la Ligue contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Licra), il participe à la manifestation devant le campus de Jussieu, à Paris, pour dénoncer une motion de l’université Paris-VI appelant à la remise en cause des accords de coopération entre l’Union européenne et Israël. Parmi les autres participants on trouve Bernard-Henri Lévy, Alain Finkielkraut, le député (UMP) de Paris Pierre Lellouche, Yassir Fichtali, président de l’Union nationale des étudiants de France (UNEF), et l’avocat Arno Klarsfeld.

Juin 2002 : Devant la loge Villard de Honnecourt (Grande Loge Nationale Française), il planche sur le thème « Les Trois religions monothéistes après le 11 septembre 2001 ».

Ce qu’il gagne

En 2004, il confiait gagner comme « conseiller éditorial 60 000 francs mensuels au Figaro (“excusez-moi, je parle en francs”), chroniqueur matinal à France Culture pour 25 000 francs, essayiste à succès et conférencier worldwide, il confesse à l’américaine un impressionnant total brut mensuel de 120 000 francs (18 300 euros) ».

Il l’a dit

« La situation pour Israël est difficile mais pas compromise, sa marge de manœuvre est mince quoi qu’il en soit, Israël est au cœur d’un incendie dont les déclencheurs sont les Sunnites et les Chiites, la Syrie ou l’Iran, seul perturbateur de la paix mondiale…Pour une fois nous sommes spectateurs d’une situation » « Alexandre Adler dans la cité phocéenne » CRIF, 06 mars 2012

« Nous sommes un grand Peuple mais aussi un petit Peuple, nous sommes capables de faire de belles choses, mais l’image que nous donnons n’est pas toujours celle que nous voulons donner, néanmoins n’avons pas à rougir de ce que nous sommes, gardons la tête haute ». Ibid.

« Où en est la Tunisie ? … un tel scrutin (celui du 30 octobre 2009 où Zine El-Abidine Ben Ali remporte l’élection présidentielle avec 89% des voix) suscite évidemment les critiques les plus acerbes et les mises en cause les plus radicales…Pourtant, il n’y a dans ces élections aucun élément qui devrait enflammer les esprits, si l’on a bien entête la situation géopolitique de la Tunise, les acquis démocratiques de sa société et surtout la nature des ennemis qui guettent son éventuelle faiblesse » (Chronique du 31 octobre 2009, citée par Médiacritique(s), n° 1, octobre 2011.

« En exposant le Hezbollah en première ligne, Ahmadinejad a joué sa dernière carte et a permis un début de déblocage à Téhéran. Si telle est bien l’évolution qui se dessine, il suffira qu’Israël maintienne sa pression militaire tout en faisant savoir au Hezbollah que l’État hébreu n’aurait rien contre la présence de ce parti dans un gouvernement d’union à Beyrouth, et la voie serait libre à l’extermination “pacifique” du dernier petit noyau intégriste chiite qui s’oppose à l’inexorable courant dominant du chiisme, retrouvant les voies orientales de la liberté politique, et de la liberté tout court. » « Petit et grand Hezbollah » – Le Figaro, 15 octobre 2007

« (la Tunisie) qui, seule, présente aujourd’hui dans la région, un modèle de société civile véritablement pré démocratique … avec … des libertés encore inexistantes ailleurs. Celle d’aller et de venir, de créer son entreprise sans être accablé par une parafiscalité politique écrasante » – Le Figaro, 23 mars 2005

« Non, à tout prendre, je préfère que les Frères musulmans soient cooptés par les militaires égyptiens qui gardent l’essentiel du pouvoir plutôt que de les voir gagner des élections libres, instituant un Tariq Ramadan comme ministre de la Culture. Je soutiens donc le maintien des dictatures les plus éclairées possibles – voire pas éclairées du tout – en Egypte et en Arabie saoudite plutôt que l’application, dans ces régions du monde, des principes démocratiques qui, dans l’immédiat, ne seraient que porteurs de désordres et de violences. » – Le Figaro, 6 septembre 2004

« La guerre [entre l’Irak et les Etats-Unis en 2003] n’aura peut-être tout simplement pas lieu. Cette conviction que nous avons repose sur une observation minutieuse de certains faits, sur certaines hypothèses que tout le monde ne partage pas, mais aussi sur des intuitions et des appréciations psychologiques, qui, elles, pourront s’avérer erronées (…) la volonté d’utiliser des armes de destruction massive par Al-Qaïda est incontestable, tout comme l’est l’existence d’arsenaux de ce genre au Moyen-Orient, notamment en Irak autrefois. Les Américains ont donc voulu éviter la mise en contact et la collusion de ces deux idéologies meurtrières, probablement un peu avant que les problèmes ne se posent réellement. Et je ne peux pas leur donner totalement tort. » – Le Figaro, 8 mars 2003

« La Grèce pourrait être forcée après des émeutes, essentiellement étudiantes (…), de créer un gouvernement d’union nationale. On aurait ainsi la dictature bienfaisante de 90% des électeurs grecs contre le peuple grec lui-même. Évidemment cette formule a de quoi choquer, elle n’est pas définitive. Mais en tout cas, elle est nécessaire car l’exemple grec peut faire tâche d’huile, et il faut vaincre aujourd’hui les corporatismes. » Source : arretsurimages.net

alad226220868g.jpg« J’ai été élevé dans l’idée communiste. Pas du communisme soft. Mon père était laïc agressif. Je suis revenu au judaïsme traditionnel. J’ai fait tout un chemin. Je suis allé à la synagogue libérale israélite. J’ai commencé à m’intéresser à Israël, j’ai commencé à m’intéresser à l’histoire juive. Finalement les liens affectifs culturels profonds me relient au peuple juif, à l’ensemble du peuple juif. J’ai fait tout un chemin qu’on peut appeler de retour même si j’aime pas cette expression bondieusarde. Autrement dit, je me suis rendu compte que mes liens affectif me reliaient à l’ensemble du peuple juif. (…) Je m’intéresse aux marranes, aux juifs cachés, aux disciples de Sabbatai Tsevi, aux tribus perdus… je trouve qu’il y a quelque chose de poignant que même dans des circonstances extraordinaires, le judaïsme se soit préservé. » Conférence sur le thème « Judaïsme normatif et judaïsme vivant » organisé par Beit Haverim (« groupe juif gay et lesbien de France ») Source : beit-haverim.com

« La bataille pour le “oui” sera dans ces conditions évidemment la grande bataille pour la liberté de notre continent, et je l’espère la grande défaite de tous ces altermondialistes qui ont tout à la fois la candeur et l’impudence de se déclarer “antilibéraux”, disons simplement ennemis de la liberté. » – Le Figaro, 20 octobre 2004

« Ce que les violences agitatoires des illuminés communautaristes de Seattle et de Prague révèlent comme un symptôme grossissant c’est la mise en place à l’échelle planétaire d’un front anti-mondialiste qui rappelle trait pour trait le front anti-libéral de la Révolution conservatrice née de la crise européenne des années 1872-1896. » – Le Monde, 23 novembre 2000

Sa nébuleuse

Membre du conseil d’administration de l’Union libérale israélite de France (ULIF)

Conseiller de l’ancien président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), Roger Cukierman, et membre du bureau exécutif.

Membre l’Appel unifié juif de France.

Appartient à la loge La Lyre de Salomon de la Grande Loge nationale de France (GLNF) en 2000. Selon Alexandre Adler, « la GLNF est beaucoup moins à droite que vous semblez l’imaginer. La sensibilité de la plupart de ses membres sur les grandes questions de société est très ouverte. Ils sont anti-FN, antiracistes, favorables à l’avortement et à l’égalité hommes femmes… Ce sont des gens comme eux qui ont préparé l’avènement de Sarkozy.» « Les nouveaux francs-maçons » – Le Point, 24 janvier 2008

Membre du club « Le Siècle »

Membre du Bilderberg

Il est un des rares journalistes à participer à la session européenne de la Trilatérale en 1995, et se rend avec son épouse aux week-ends de la filiale française de l’Aspen-Institute.

Ils ont dit

« Il se défend vigoureusement d’“utiliser les journaux pour faire de l’agitation sioniste”. La preuve, il milite pour l’entrée de la Turquie en Europe. Il croit même à l’évolution positive de l’Islam, même s’il combat sa “détermination à faire l’histoire”. Pour le reste, il fonce dans le tas. Il garde en tête un vieux dicton yiddish de sa mère : “Quand on te crache à la figure, il ne faut pas dire qu’il pleut.” Ainsi témoigne-t-il en justice contre le producteur de France Inter Daniel Mermet, une “sombre brute”, accusé d’avoir laissé s’exprimer complaisamment un auditeur antisémite sur la boîte vocale de l’émission Là-bas si j’y suis. Il assure ne vouloir bâillonner personne. Juste profiter de l’arène pour “défendre les siens” dans ce “climat de pogroms encouragé par des prédicateurs”. Il vomit tout ce qui ressemble de près ou de loin à la gauche morale. Attac, les 35 heures, le “bobotisme culturel”, les Drac, la “complaisance égalitaire”… Il déteste le “débraillé de gauche”, les moustaches généreuses de José Bové : “Je n’aime pas les Pierre Poujade qui se font passer pour des Mahatma Gandhi, surtout quand cela se termine par de l’antijudaïsme ordinaire », dit-il à Paris Match.” « Surrégime » – Libération, 19 juin 2004

« “Il ne voit l’histoire que du côté du manche”, résume bien Philippe Thureau d’Angin, son ex-collègue, directeur de Courrier international. “Du côté des pouvoirs, jamais du côté des peuples. C’est drôle pour un ancien marxiste, non ?” Ibid.

« Notre zapping éventuel est sans espoir. Chez les experts en légitimation, les cumuls et les “relations d’interconnaissance” sont de règle : disposer d’une tribune garantit presque qu’on s’en verra proposer une autre. (…) Alors directeur éditorial de Courrier international, Alexandre Adler avait également rejoint cette station (Europe1) peu après son arrivée au Point, puis à L’Express, mais avant de passer au Monde, puis au Figaro, et alors qu’Arte lui avait déjà confié la charge d’une émission hebdomadaire. Depuis, Alexandre Adler dispose aussi d’une chaire radiophonique dans le journal du matin de France Culture. N’ayant pas plus le temps de se déplacer jusqu’au studio qu’il n’a celui de vérifier toutes les informations – ou intuitions – de ses éditoriaux, il dégoise depuis son domicile ». Serge Halimi, Les nouveaux chiens de garde. Nouvelle édition actualisée (2005) et augmentée.

« Autre singularité française, la France, en seconde position derrière les États-Unis, représente, en la matière, le plus important vivier de transfuges du militantisme révolutionnaire vers le néo-conservatisme contemporain. Un vivier constitué essentiellement par la nouvelle génération politique de la « gauche extrême mutante ». Le signal avait été donné à l’époque de la guerre froide soviéto-américaine (1945-1990) par Annie Kriegel, éditorialiste vedette du journal de la grande bourgeoisie française « Le Figaro », qui est ainsi passée de l’Ultra-stalinisme à l’Ultra-sionisme, sans le moindre sas de décompression. Son neveu par alliance, Alexandre Adler, empruntera le même cheminement intellectuel, vingt ans plus tard, allant jusqu’à lui succéder à son poste au sein du même journal, payant son dû en forgeant le concept de « fascislamisme », comme équivalent contemporain, dans l’ordre de la stigmatisation, de l’expression « Juif bolchevique » de l’époque de la guerre froide. » « De l’endogamie entre Média et Politique en France » (oumma.com)

« … que ce personnage dispose d’une surface médiatique démesurée compte tenu de ses compétences approximatives, de ses connaissances sélectives, de ses ignorances opportunes et … de ses obsessions, voilà qui pose davantage problème. Une surface médiatique proportionnée à l’ampleur d’une imposture » (Médiacritique(s), n°1, Octobre 2011). Voir également la rubrique « Les facéties d’Alexandre Adler » (acrimed.org)

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«Migrants»: la grande reculade d’Angela Merkel

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«Migrants»: la grande reculade d’Angela Merkel
 
Angela Merkel doit désormais affronter à la fois la fronde de ses alliés droitiers du CDU dont l’ADN n’est pas spécialement multiculturel, prendre garde à ce PEGIDA qui n’en finit plus de grimper dans les sondages et ronronner devant un président turc dont on ne sait plus trop quoi bien à quel jeu il joue.
 
Journaliste, écrivain
Ex: http://bvoltaire.fr 
 

Angela Merkel, c’est un peu une Martine Aubry à l’allemande, avec la même tête d’infirmière qui battrait ses malades ; la même bondieuserie aussi : un père pasteur pour la première et un autre quotidiennement assidu à la messe pour la seconde. Sauf qu’Angela, elle, a un peu mieux réussi son parcours politique que Martine. Jusqu’à aujourd’hui, nonobstant.

Ainsi, le grand show des réfugiés, traité par nos médias comme une resucée d’Holiday on Ice version barcasses. À ce qu’il nous fut prétendu, c’était le grand transport amoureux. Bras grands ouverts aux… aux on ne sait plus trop quoi, « migrants », « réfugiés », « clandestins », « fouteurs de bousin » en puissance ?

Pour madame le chancelier, l’urgence était de lutter contre l’extrême droite, un peu comme madame le maire de Lille. D’où cette déclaration foutrement virile, pour une dame à la beauté si fragile : « Les citoyens ne devraient pas suivre ceux qui descendent dans la rue remplis de haine et d’hostilité envers les autres… » Fort bien, mais à ce détail près (voir nos éditions précédentes) que 30 % du gros million de « migrants » en question ne parlent pas un traître mot d’arabe ; ce qui signifie qu’ils viennent de partout, sauf de cet Orient mis à feu et à sang, par Daech certes, mais également par les guerres aussi idiotes que criminelles menées par l’Occident.

Dans les 70 % restants, plus de la moitié sont de forts gaillards, célibataires et parfaitement en âge de se battre contre la « barbarie islamiste ». Du coup, l’opinion publique allemande paraît se retourner, tant les nouveaux arrivants ne leur semblent pas précisément être enfants de Woodstock. Du coup aussi, et ce, de manière des plus logiques, un mouvement tel que PEGIDA (acronyme de patriotes européens contre l’islamisation de l’Occident) recommence à avoir le vent en poupe.

Ce qui oblige la même Angela Merkel à aller mendier une médiation turque à Ankara, capitale d’un pays dans lequel il vrai que déjà plus de deux millions de « réfugiés migrants » aimeraient bien aller se refaire la cerise en Allemagne, pays du presque plein-emploi.

« Presque », la nuance est de taille, sachant que l’Allemagne est forte d’une fécondité à peu près aussi vaillante que celle des derniers Pygmées et que la dondon en question demeure à ce jour sans enfants. Il faut donc de nouveaux travailleurs afin de faire tourner la puissante machine industrielle d’outre-Rhin, qu’ils soient plus ou moins qualifiés ou pas. L’immigration, armée de réserve du grand patronat, l’affaire n’est pas neuve depuis Karl Marx.

De manière plus symbolique, mais médiatiquement fort efficace – au moins durant les premiers jours – de la grande feria berlinoise : solder une bonne fois pour toutes la sulfureuse réputation allemande, eu égard aux zeures-les-plus-sombres-de notre-histoire…

Sur le papier, le bidule était programmé pour fonctionner. Dans la réalité, c’est une tout autre histoire. Car Angela Merkel doit désormais affronter à la fois la fronde de ses alliés droitiers du CDU dont l’ADN n’est pas spécialement multiculturel, prendre garde à ce PEGIDA qui n’en finit plus de grimper dans les sondages et ronronner devant un président turc dont on ne sait plus trop quoi bien à quel jeu il joue, si ce n’est à un jeu de c… !

Michel Houellebecq’s Submission

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Michel Houellebecq’s Submission

Michel Houellebecq
Submission: A Novel
Trans. Lorin Stein
London: Heinemann, 2015

Submission.jpgMichel Houellebecq is one of the finest novelists living today. His most recent novel, Submission, is now out in English. It confirms my long-held suspicion that Houellebecq is a man of the Right, whether or not he admits it to us, or even to himself.

Houellebecq has long been one of the most savage critics of liberal decadence and cant. But Submission reveals that he is also a student of far Right literature, showing a broad familiarity with demographics, eugenics, Traditionalism, European nationalism, distributism, biological race and sex differences, Identitarianism (which he calls “Indigenous Europeanism” in the book), and the critics of Islam.

 [3]Submission (a translation of “Islam”) tells of a Muslim takeover in France in 2022. The National Front and a fictional Muslim Brotherhood party make it into the runoff in the French national election. On election day, they are neck and neck. Ballot boxes are stolen, invalidating the entire vote. Another vote is scheduled for the following Sunday, but in the meantime, the conservative and Socialist parties join the Muslims in a “Republican Front” to keep Marine Le Pen out of power. Once installed, the Muslim Brotherhood institutes sweeping educational, economic, and foreign policy reforms designed to make Muslim hegemony permanent. Belgium is the next to fall, but all of Europe is doomed due to the political and economic integration of the Muslim world into the European Union.

Houellebecq’s scenario is highly unlikely, at least in the time-frame he specifies. But lack of realism does not prevent science fiction from being an instructive mirror for modern society, and the same is true of Submission, which is less about Islam than about the weaknesses of modern France — and of its would-be defenders on the radical Right — that make them susceptible to a Muslim takeover. Although millions will read this book, I believe that its chosen audience are the intellectuals and activists of the nationalist Right. Houellebecq wants us to succeed. He wants us to save Western civilization. But he does not think we are quite up to the task, so he offers some sage advice.

The End of Democracy

 [4]The first lesson of Submission concerns the political process. The Left and the center-Right are both committed to dissolving France into Europe and then into global “humanity.” They are more opposed to French nationalism than to Islam, even though Islam represents a repudiation of their liberal and Republican values. They hate the National Front, and the nation it represents, more than they love themselves and their values. Therefore, out of suicidal spite, they would be willing to put France under a Muslim regime.

But wouldn’t the Left and center-Right wake up eventually and resist as the Muslims began to implement their program? Houellebecq thinks not. The Left would be unable to protest because Islam is a sacred non-white, non-European “other,” and the Right would be unable to protest because they are bourgeois cowards who follow the lead of the Left. The fact that both groups fear Muslim violence does not help either. (None of them fear Right-wing violence, however.)

But if liberal democracy is a sordid, pusillanimous sham which is willing to deliver the nation and itself to destruction, then why is the National Front seemingly committed to democratic legitimacy? Putting a Muslim party in power is not politics as usual, in which power circulates between different branches of the same elite. It is the emergence of a new elite with a radical revolutionary agenda. Islam aims at irreversible change, hence it punishes apostasy with death. It is not just a flavor of liberal democracy that can be installed by a minor tantrum of the voters and then reversed on whim at the next election.

If this is how democracy ends, then why is the Right unwilling to end democracy in order to save the nation? Houellebecq sets up a scenario in which the only salvation of France would be a Right-wing revolution or military coup, followed by both massive ethnic cleansing and an épuration of the ruling classes, including “the soixante-huitards, those progressive mummified corpses — extinct in the wider world — who managed to hang on in the citadels of the media, still cursing the evils of the times and the toxic atmosphere of the country” (p. 126).

It goes without saying that the Muslims are willing to kill and die to get their way, but the Right, apparently, is not. In Submission, as in Jean Raspail’s The Camp of the Saints, even the most martial and patriotic French are so rotted with humanitarian cant and cowardice that they allow their country to be destroyed rather than use force to preserve it. I refuse to believe that the French Right is quite that decadent and that Marine Le Pen or her successor would allow a great nation with a venerable tradition of revolutions, coups, and dictatorships to perish out of cuckservative good sportsmanship.

Why are young Rightists not entering the French army and police forces? Why are they not opening private security firms? If none of this had occurred to the leaders of the National Front and the Identitarians, it has now. If so, perhaps Houellebecq will some day be remembered as the Rousseau of the next (and final) French Revolution.

Post-Democratic Legitimacy

The next lesson of Submission concerns how to legitimate a post-democratic society. And make no mistake: even though the form of elections might be maintained, the Muslim Brotherhood would never allow itself to be voted out of power. Specifically, how would the Muslim Brotherhood neutralize its most committed enemies on the far Right, the traditionalist Catholics, the Identitarians, and the National Front? Simple: by instituting reforms that they wanted all along.

The Muslim Brotherhood is in no hurry to impose sharia law. The French may not fight for nation and freedom, but they will fight for alcohol and cigarettes. Christians and Jews will not be persecuted. The Muslims realize that the future belongs to the population that has more children and passes on their values to them. The native French population is shrinking. In a few generations, they will be virtually extinct, and those who remain will be powerless to resist sharia law. So all the Muslim Brotherhood has to do is wait.

In the meantime, they are content to reform the educational system, one of the bastions of the Left. Muslims are given the option of a completely Muslim education. Co-education is abolished. Female teachers are pensioned off. Schooling is mandatory until only the age of 12. Vocational training and apprenticeships are encouraged. Higher education is privatized. The public universities are Islamized with huge influxes of petrodollars. Non-Muslim male faculty and all female faculty are given early retirements with full pensions.

In the economic realm, the Muslim Brotherhood eliminates unemployment by giving incentives to women to leave the workplace and return to family life. Small, family-owned businesses are encouraged through adopting Catholic distributist policies. Welfare spending is slashed dramatically, forcing people to work in good times and to depend on their families and religious communities in hard times.

sub.jpgIn the social realm, the patriarchal family is reestablished as the norm. Women are encouraged to choose families over careers. Sexual modesty in dress, behavior, advertising, and popular culture is rapidly adopted. Oh, and Muslim men are allowed up to four wives.

Crime, which is mostly Muslim crime to begin with, plummets, perhaps because they feel that France is now their country and they no longer wish to trash it.

Now, dear reader, ask yourself: wouldn’t you wallow in Schadenfreude to see the Leftist academics, feminists, and welfare scroungers get theirs? Wouldn’t you rejoice at such pro-family reforms? And that’s the problem.

In the long run, under Muslim rule, France will disappear, and the only force that could prevent it is the far Right. But the far Right, like every other group, has a majority of short-sighted people and a minority of far-sighted ones. The far-sighted can only mobilize the short-sighted based on their present discontents. Drain the sources of discontent, and the far-Right constituency will grow complacent. And without followers, the leadership will be powerless.

The far Right is also a coalition of people with varying complaints. Only a minority are true racial nationalists who realize that to be French, one must be white. A black can be a French citizen, speak French, eat French food, and be a Roman Catholic. Thus citizenship, language, culture, and religion are not essential to being French. But whiteness is.

Many Rightists do not see this, however. They are broad-brush anti-modernists and reactionaries; traditionalists with a large or small “T”; anti-feminists, masculinists, and “Men Going their Own Way”; or devotees of dead or dying religions and deposed dynasties. Such vague and anachronistic yearnings will never be fully satisfied anyway. There will never be another king Clovis, who will re-Christianize France. So many of these people would be quite happy to live under a moderate Muslim regime which is traditional, patriarchal, hierarchical, and appeals to transcendent values.

After all, we have ample evidence of impotent Rightists being willing to accept vague approximations to their values and submerge their reservations, as long as the approximation is better organized and more active than the Right, which isn’t hard. Thus in America, I have seen actual National Socialists converted into fervent enthusiasts for Ron Paul, Vladimir Putin, Alexander Dugin, Catholicism, Orthodox Christianity, Traditionalism — anything, really, as long as it appears to be a sizable and well-organized opposition to the existing establishment. You know very well what such weak reeds would do when confronted with an actual Muslim regime. After all, opposing Islam would be “anti-traditional.”

There are many lessons for White Nationalists here. First, never let a Muslim regime come to power. Instead, prevent that — and gain power for ourselves — by any means necessary. Second, we must work relentlessly to focus our people on the paramount importance of race and not to fall for approximations and half-measures. Third, once we have power, we should not be in any hurry. All we need to do is hold onto power — which means postponing more radical reforms for a later date — and be content to set social processes in motion that will in the long-term lead to the sort of society we want. Focus on education and the family. Be kind to workers and small businessmen. Encourage the white population to grow and the non-white population to emigrate [6]. Deliver prosperity, security, and peace to our constituents. And then wait.

The Jewish Question

Now you may be wondering where the Jews fit into this. As Guillaume Durocher points out [7], Houellebecq hints at the importance of Jewish power, but in his narrative, Jews have no agency whatsoever. They simply slouch off to Jerusalem when the Muslim Brotherhood comes to power. In France today, however, Jews are a formidable political force, and Muslims are far weaker than their numbers would predict. Indeed, Jews have played a dominant role in encouraging Muslim immigration and empowerment, and in stigmatizing French resistance. Perhaps Houellebecq thinks that Islam will turn out to be another golem that turns on its Jewish masters. Maybe he wishes to focus specifically on the susceptibility of the French to Muslim domination. Or perhaps he thinks that Jews can be persuaded to change sides, which strikes me as extremely naive [8].

Surrender and Collaboration 

The next lesson of Submission concerns the psychology of surrender and collaboration. The main character of Submission is François, a 44-year-old professor of 19-century French literature in Paris. (He is a specialist on Joris-Karl Huysmans.) François is an only child (of course), the offspring of two selfish baby-boomers (divorced, of course) of the type that Houellebecq so masterfully skewers in his other books. He has had no contact with his parents in years, and he learns of their deaths only after the fact.

François is obsessed with sex (of course, since this is a Houellebecq novel). He has never married (of course). Instead, he has a series of transient relationships with young female students, who always seem to be the ones who break it off (of course), perhaps to show how strong they are.

François’ intellectual life is as empty as his personal one. The author of a brilliant dissertation, he has published one book, been promoted to full Professor, and now whiles away his time with petty academic politics.

Although a student of French literature, François knows very little about France. He seems utterly cut off from any sense of national identity. Left to his own devices, he eats nothing but Oriental, Middle Eastern, and Indian food, generally of the frozen or take-out varieties. (Let that sink in for a minute. How could any self-respecting Frenchman eat shwarma?) He lives in Paris’ Chinatown. He envies his Jewish soon-to-be-ex-girlfriend’s tribal identity, ruefully remarking that, “There is no Israel for me.” (Yes, but who made it so?)

François is also a chain-smoker and a massive alcoholic, although these hardly distinguish him from other European men today.

Desperately unhappy, François tries to follow Huysmans’ path into the Catholic Church, hoping it will provide a ready-made, all-encompassing meaning for his life. But it does not take. At one shrine, he has a quasi-mystical experience, but he interprets it as hypoglycemia. On another attempt, at a monastery, he flees after three days from the cold, discipline, deprivation, and forced sociability back to his solitude, cynicism, and cigarettes. Christianity demands sincere commitment, which François cannot give, and it offers very few creature comforts, which he cannot give up.

Naturally, François’ utter self-absorption goes along with political passivity. He barely took notice of politics until his country was torn away from him, and then he did absolutely nothing to fight it. When he hears of the possibility of a civil war, he wonders only if the deluge can be postponed till after his death. The very idea of fighting or dying for France would never have crossed his mind. But men who care about nothing higher than comfort and security, no matter how clever and civilized they may be, are no match for men who are willing to kill or die for higher values, no matter how stupid and primitive they may be.

After the Muslim takeover, François is forced into early retirement at full pension. But then he is slowly reeled back in by Robert Rediger, the Belgian-born convert to Islam who is put in charge of the educational system. First, at Rediger’s instigation, François is invited to edit an edition of Huysmans for the prestigious French publisher Pléiade. Then Rediger invites him to a reception, where they meet. At the reception, Redinger invites François to his home for a conversation, where Rediger reveals that he is recruiting distinguished scholars from the old system for the new Islamic University of Paris-Sorbonne. All François need do is convert to Islam, which he does.

Why does François convert to Islam rather than Catholicism? One reason is that Christianity is a feminine religion that inspires contempt, and Islam is a masculine religion that inspires admiration. But the main reason seems to be the fringe benefits. Christianity offered him swooning and self-denial. Islam offered him self-assertion and material advancement: a job at the Sorbonne, a huge salary, a house in a fashionable part of Paris, and most importantly, a cure for his sexual frustration and loneliness. Rediger offers him three wives, for starters: young, nubile, submissive Muslim girls to share his bed and bear his children.

Why does Houellebecq center his narrative on an academic? Because this novel is a thought experiment. Academia is the stronghold of the Left, which is still the strongest metapolitical force in our society, and if Islam can break its resistance, it can break anything else. Houellebecq realizes that academic males are pretty much all sexually frustrated wimps, dorks, and slobs: beta males oppressed by strong womyn in both their professional and personal lives. He believes they would welcome a regime that forces modesty in dress and advertisements, so they are not constantly tormented with sexual thoughts; a regime that restores male dominance in the workplace and bedroom; a regime that suppresses feminism and encourages female submission. Being married to four modern Western women sounds like hell on earth, but Islam might make polygamy quite workable. Houellebecq supports something I have long suspected: fundamentalist religions appeal to beta males as a way of controlling women. (“Jesus wants you to make me a sandwich, dear.”)

Polygamy, of course, is not the white way. But Rightists need to take note. Feminism is probably the greatest source of misery for men, women, and especially children today. White Nationalism is all about restoring the biological integrity of our race. That means not just creating homogeneously white living spaces for the reproduction and rearing of our kind, but also restoring traditional (and biological) sex roles: men as protectors and providers, women as mothers and nurturers. If we can promise to restore stable and loving families and homogeneous, high-trust communities, we can drain the swamps in which Leftists breed. After all, how many Leftists do you know who are lonely, dysfunctional, socially alienated products of broken families and communities?

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Beware the Traditionalists

The most interesting character in Submission is Robert Rediger, the Education then Foreign Minister of the new regime. He is a master of persuasion who knows that academics suffer above all from sexual frustration and unrequited vanity. He is a master of religious apologetic, meaning that he is an exceedingly clever liar. He claims that the Koran is a great poem of praise for creation, when it is closer to gangsta rap both as poetry and edification. He claims that polygamy is eugenic, which it might be if Muslims didn’t marry blacks and their own first cousins.

Rediger is a large, masculine man, which makes him an unusual academic. But this comes as no surprise when we learn his history. As a young man in Belgium, Rediger was an ardent Right-wing nationalist. But he was never a racist or fascist, mind you. Just a broad-brush reactionary anti-modernist who wrote a dissertation on Nietzsche and René Guénon, anti-modernist thinkers with radically incompatible premises. This does not, however, prevent Rediger from shifting from one perspective to another whenever it suits him. Nietzsche destroyed Christianity for Rediger, and Guénon offered him a way into Islam, a religion he sees as more compatible with masculine and vitalist impulses.

The lesson here is obvious: if racial integrity is not paramount, then Traditionalism is a vector of Islamization. A demythologization of Traditionalism has long been on my agenda, and Houellebecq has convinced me to step up the timetable. Such an argument has two prongs. First, as I argued in my review of Jan Assmann’s Moses the Egyptian [11], the Traditionalist thesis of the transcendent unity of religions is actually heretical according to the Abrahamic faiths, Judaism, Christianity, and Islam, which reject all other religions as false. Second, the Traditionalists are well aware of this problem. Thus their assertion that the Abrahamic faiths are compatible with Traditionalism is merely an attempt to trick their adherents into tolerating esoteric paganism. (Arguing this thesis would require a reading of Ibn Tufayl’s Hayy Ibn Yaqzan [12] and Guénon’s Initiation and Spiritual Realization [13] and Perspectives on Initiation [14].)

There is no Allah, and Muhammad was not his prophet. Therefore, whatever power Islam possesses is grounded in nature. If there is an overall lesson to Submission, it is that if our civilization falls out of harmony with nature and ceases to pass on its genes and values, it will be replaced by a civilization — no matter how backward and primitive — that is capable of doing so. And European man will disappear in a tide of fast-breeding, savage Sand People.

The Left and center-Right are deferential to Islam because they are decadent and devitalized. They sense its greater vitality, including its potential for violence. These people want to be subjugated, because no tyranny is worse than the fate of the atomized individual floating in the void of liberal, consumerist modernity. Liberal democracy and capitalism supply every human need, except to believe, belong, and obey. If our race is to be saved, then White Nationalists need to bring our societies back into harmony with nature. Whites must be forced to submit to our own nature, or we will end up submitting to aliens. And to do that, White Nationalists need to become an even more formidably vital — and intimidating — force than Islam. Clearly we’ve got work to do.

Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

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[1] Image: https://secure.counter-currents.com/wp-content/uploads/2015/10/Submission.jpg

[2] Submission: A Novel: http://www.amazon.com/gp/product/0374271577/ref=as_li_tl?ie=UTF8&camp=1789&creative=390957&creativeASIN=0374271577&linkCode=as2&tag=thesavdevarc-20&linkId=VLLJIFMJN4TEPYU4

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[4] Image: https://secure.counter-currents.com/wp-content/uploads/2015/10/German.jpg

[5] Image: https://secure.counter-currents.com/wp-content/uploads/2015/10/behodolas.jpg

[6] the non-white population to emigrate: http://www.counter-currents.com/2014/06/the-slow-cleanse/

[7] Guillaume Durocher points out: http://www.counter-currents.com/2015/02/michel-houellebecq-soumission/

[8] extremely naive: http://www.counter-currents.com/2012/10/innocence-of-muslims-guilt-of-jews-interests-of-whites/

[9] Image: https://secure.counter-currents.com/wp-content/uploads/2015/10/MichelHouellebecq.jpg

[10] Image: https://secure.counter-currents.com/wp-content/uploads/2015/01/Muslimprotest.jpg

[11] review of Jan Assmann’s Moses the Egyptian: http://www.counter-currents.com/2014/06/moses-the-egyptian/

[12] Hayy Ibn Yaqzan: http://www.amazon.com/gp/product/0226303101/ref=as_li_tl?ie=UTF8&camp=1789&creative=390957&creativeASIN=0226303101&linkCode=as2&tag=thesavdevarc-20&linkId=XL5RYZLX7G5KXBBF

[13] Initiation and Spiritual Realization: http://www.amazon.com/gp/product/0900588357/ref=as_li_tl?ie=UTF8&camp=1789&creative=390957&creativeASIN=0900588357&linkCode=as2&tag=thesavdevarc-20&linkId=C5HBSFW6UIKXH5QZ

[14] Perspectives on Initiation: http://www.amazon.com/gp/product/0900588322/ref=as_li_tl?ie=UTF8&camp=1789&creative=390957&creativeASIN=0900588322&linkCode=as2&tag=thesavdevarc-20&linkId=SE4EDVIZOTNFDGO4

Las raíces religiosas del pacifismo

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Las raíces religiosas del pacifismo

por Manuel Fernández Espinosa

Ex: http://culturatransversal.wordpress.com

La insustancialidad del pacifismo rebañego

El pacifismo viene definido por el diccionario de la RAE como: “Conjunto de doctrinas encaminadas a mantener la paz entre las naciones”. Pero esas doctrinas de las que se nutre el pacifismo son muy variadas y es por ello que me propongo hacer una inspección sobre este asunto.

Aunque se pueden traer a colación muchos antecedentes del pacifismo diremos que el pacifismo tiene una médula religiosa, como vamos a tener ocasión de ver abajo. Sin embargo, en un occidente desacralizado, el pacifismo que se estila prescinde de esta dimensión religiosa, ofreciéndose una versión apta para todos los públicos, sin que comporte mayor compromiso que la escenificación más o menos patética de un deseo de paz evanescente.

A falta de un compromiso real que sí puede encontrarse de forma plena en lo religioso hasta el “heroísmo pacifista” (sea la religión que sea), el “pacifismo” occidentalista no deja de ser una ideología que sirve como instrumento de dominio de masas. Su funcionalidad está desnaturalizada y no deja de ser un recurso que el poder económico y político emplea a su conveniencia. Y el mecanismo que este “pacifismo rebañego” sigue es tan simple como lo podemos ver en no pocas de sus manifestaciones de la historia más reciente.

Image: Gandhi en Italie dans les années 20, conversant avec des jeunes garçons du mouvement "Balilla"

BalillaGandhi1931-30b19.jpgUn suceso trágico de índole bélica impacta en la opinión pública, mediante los medios de intoxicación de masas (llamarle “medios de comunicación” sería convertirse en cómplices de las conspiraciones del poder), inmediatamente se desencadena un efecto sobre las masas, recogiéndose lo que se había calculado recoger: lo mismo la adhesión masiva a una intervención militar que la recepción de “refugiados”. El pacifismo fue empleado magistralmente por el comunismo soviético que, durante la Guerra Fría, lo exportó a sus sucursales en todos los países que permanecían bajo la férula estadounidense: se minaba así la combatividad de la opinión pública de los países capitalistas y se neutralizaba cualquier esfuerzo bélico procedente de los gobiernos. Dábase el caso paradójico de que, mientras en occidente los comunistas reclamaban la “paz”, los países comunistas seguían rearmándose. La lección ha sido aprendida por las demás potencias, independientemente de su signo político.

El pacifismo de las religiones de extremo oriente

Prevalece una enorme ignorancia en cuanto a las religiones y no parece que nadie quiera remediarla. Es por ello que se tiende a generalizaciones totalmente equivocadas. Se ha llegado a admitir una clasificación de las religiones en:

Religiones violentas.

Religiones pacifistas.

Entre las religiones violentas, el Islam y el Cristianismo cargan con la peor de las famas: el Islam por su “yihad” y el Cristianismo por sus “Cruzadas” de antaño. Y esto se hace con el máximo desdén intelectual hacia la complejidad que podemos hallar tanto en el Islam (sunnitas y chiítas) como en el cristianismo (protestantes, ortodoxos y católicos). Por ser enormente problemático, este tema lo dejamos a un lado, para centrarnos en el “pacifismo religioso” que es el que nutre al “pacifismo rebañego”. Éste, el rebañego, tiene una imagen parcial de la realidad de las religiones consideradas como “pacifistas”, las de Extremo Oriente y, como es de esperar, no actúa en consecuencia como sí que actuaron los grandes ejemplos del “pacifismo religioso”, el mismo ejemplo que -sin “religión” y degradado a icono o eslogan publicitario- reclama para sí.

Las religiones del Extremo Oriente son conceptuadas como “pacifistas”, lo que muestra el abrumador desconocimiento que el occidental tiene de las mismas.

He dicho más arriba que el pacifismo, en efecto, es de índole religiosa. Puede verse en sus dos figuras mundialmente más representativas: Lev Tolstoi y Mahatma Gandhi. Gandhi ha sido convertido en un icono del pacifismo rebañego, prescindiéndose de sus motivaciones y, por supuesto, sin animar a nadie a reproducir el ejemplo de su determinación.

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Gandhi y la “Ahimsa”

Mahatma Gandhi (1869-1948) empleó el pacifismo por razones estrictamente religiosas, sin dejar por ello de perseguir una finalidad política: luchar incruentamente por expulsar a Gran Bretaña de la India y alcanzar la independencia de su nación. Y este pacifismo gandhiano nunca fue obstáculo para que Gandhi admirara a Benito Mussolini y al fascismo italiano (algo que ignora la mayoría de pacifistas de rebaño). Es cierto que Tolstoi ejerció una formidable influencia sobre el pensamiento de Gandhi, pero la inspiración de Gandhi no hay que encontrarla en el “El Reino de Dios está en Vosotros” de Tolstoi, sino en el concepto religioso y filosófico de la tradición india: la “Ahimsa”. Y aquí debemos aclarar un poco la procedencia de este término sánscrito.

La “Ahimsa” suele traducirse como “no-violencia”, pero sería más apropiado traducirlo como “no hacer daño”. Puede encontrarse en los textos de la “Upanishads”, pero la “Ahimsa” fue asimilada por algunas modalidades del hinduísmo, del budismo y del jainismo. Sin embargo, es tal el desconocimiento de las diversas tradiciones de Extremo Oriente que se considera que todo el hinduísmo, todo el budismo y todo el jainismo la acepta con el mismo rigor. Eso ha dado una imagen de “benevolencia” (muy buen rollo) a estas religiones que está muy lejos de hacerles justicia.

Ahimsa en el hinduísmo

Estas tres religiones son tan antiguas como para haberse ido complicando en su despliegue y su complejidad es más de la que puede sospechar el necio occidental, ese que se apresura a identificar hinduísmo y budismo con la “no-violencia”.

El hinduísmo fue el suelo sobre el que surgieron tanto el budismo como el jainismo. Pero en el hinduísmo la “Ahimsa” no puede entenderse como un concepto permanente en el tiempo ni tampoco generalizado socialmente, dado que la doctrina de las “varnas” (las castas) establece con claridad meridiana que la sociedad hindú se halla estratificada en cuatro órdenes sociales con obligaciones y derechos muy distintos: los brahmanes, los ksatryas (guerreros), los vaisyas (mercaderes) y los siervos (sudras). Atendiendo a la segunda de las castas hindúes vemos que esta religión antiquísima admite la función militar como algo necesario para la defensa de la sociedad. A lo largo de su historia, el hinduísmo ha manifestado que, si bien es cierto que existe una tendencia por el “no hacer daño”, la violencia es algo necesario. Lo vemos clamorosamente en el “Bhagavad Gita” (perteneciente al Mahabharata, aproximadamente siglo III a. C.) En el “Bhagavad Gita”, Krisna (avatar de Visnú) le dice a Arjuna (que duda si combatir a sus parientes):

“¿De dónde este decaimiento
te ha invadido en el riesgo,
impropio de un noble, que aleja del cielo,
que no trae gloria, oh Arjuna?

No vayas a caer en cobardía, hijo de Prtha.
Es algo que no es propio de ti.
La vil debilidad del corazón
arrojando lejos, yérguete, Destructor de enemigos”.

Krisna termina convenciendo a Arjuna de la necesidad de entrar en batalla y aniquilar físicamente a sus adversarios mediante la guerra, en la persuasión de que los muertos que siembre sobre el campo de batalla, bien mirado por encima del mundo de las apariencias, no mueren, puesto que se reencarnarán.

Según el cómputo de las edades que rigen para el hinduísmo, estamos (en nuestros presentes días) en el llamado “Kali Yuga” (la edad oscura) en que abunda la contienda, la ignorancia, la irreligión y el vicio y se vaticina en el hinduísmo que para dar fin al colmo de este exceso del mal vendrá otro avatar de Visnú, Kalki, que destruirá a los demonios para abrir la siguiente edad llamada “Satya Yuga”. Es interesante reparar en el asombroso parecido que muestra la iconografía del Kalki hindú con nuestro Santiago Matamoros.

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Ahimsa en el budismo

El budismo que goza en occidente de tantas simpatías y una proyección considerable no puede tampoco decirse que sea pacifista en bloque. Si bien es cierto que la “Ahimsa” es el primero de los diez preceptos y el primer elemento de la disciplina moral, sería imposible comprender el fenómeno de los samuráis japoneses (budistas) si la “Ahimsa” fuese un precepto practicado en toda su radicalidad. Esto se debe al mismo despliegue del budismo que tan diversos frutos ha dado dependiendo del terreno sobre el que ha florecido, hasta tal punto que no puede decirse que el budismo zen o el budismo tibetano sean lo mismo, por mucho que participen de una base común. La tendencia occidental de considerar el budismo como algo “puro” es un error de enfoque. El budismo tuvo sus propios sincretismos allí donde aterrizó, como ocurrió con el Bön (chamanismo prebudista) tibetano y el shintoísmo japonés.

Ahimsa en el jainismo

Si hinduísmo y budismo son bastante desconocidos en occidente (ver una fotografía del Dalai Lama no es comprender el budismo tibetano, p. ej.), mucho más se ignora el jainismo, cuyo fundador Mahavira (llamado Jina, el Conquistador) fue contemporáneo de Buda. Los jainas están divididos desde el año 79 d. C. en “svetambaras” (tradición más relajada) y los “dighambaras” ´(los más estrictos) que practican el nudismo. Los jainas tienen, a modo de mandamientos, los Grandes Votos (mahavratas) para los religiosos y los Pequeños Votos (anuvratas) para los laicos y aquí la “Ahimsa” se estipula para ambos.

Gandhi encontró en su propia tradición la inspiración para su “Ahimsa”, elemento fundamental del “pacifismo” religioso de Extremo Oriente, pero -como podemos ver- se trata de una de las muchas vías que se proponen en el abigarrado y complejo mundo donde tienen arraigo aquellas religiones. Y, lejos de ser una actitud ampliamente generalizada, el pacifismo religioso es una vía muy particular, abrazada por algunos singulares personajes, no por la sociedad en su conjunto; lo que nunca se les ha ocurrido a los hindúes y budistas es practicar a rajatabla el “pacifisimo religioso”, pues ello, ante la amenaza de un enemigo violento, significaría el exterminio de sus feligresías.

Conclusión

El pacifismo puede dividirse, a nuestro juicio, en dos grandes clases:

-El Pacifismo religioso que nos merece todo el respeto en sus grandes figuras, algunas veces heroicas, pero que es un fenómeno bastante extraño incluso en las religiones que son consideradas como sustancialmente “pacifistas”.

-El Pacifismo rebañego que no es más que la occidentalización del pacifismo religioso, desustanciado y convertido en ideología que sirve a intereses políticos, sobre todo para dominar y debilitar a las masas. Y que no nos merece ningún respeto, como no nos lo merece cualquier cosa que ha dado esa perversión de la Cristiandad que se llama “occidente”.

Fuente: Raigambre