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mercredi, 21 octobre 2015

Notre sélection quotidienne sur google+ : à ne pas manquer!

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La pince de la "global invasion"

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DES IDÉES ET DES HOMMES
 
LA PINCE DE LA «GLOBAL-INVASION»

Auran Derien
Ex: http://metamag.fr
La globalisation ou « global-invasion » s’installe sur toute la planète en utilisant une technique de destruction efficace, la méthode synarchique. Le pouvoir économique mondial ne se cache plus - ou quasiment plus - pour montrer qu’il organise les conflits entre Peuples, Nations, Etats, qu’il est derrière les réformes éducatives destinées à abrutir, les mouvements culturels qui aliènent, le financement des armées légales, les manifestations de marginaux destructeurs, la violence des délinquants et la drogue.
 
La dévastation de toute tradition politique spécifique, la souillure de toute religion traditionnelle lui permet de bâtir - sur les ruines dont il est coupable - des organisations en col blanc avec la guillotine juridique des droits de l’homme pour couper la tête de tous ceux qui s’opposent. Pour les autres, la distraction éphémère de la société du spectacle, les émotions médiatiques scientifiquement organisées façonnent le nouvel homo sapiens, la bête humaine qui sommeille dans chaque primate et jaillit lorsqu’il renonce à son biotope. La global-invasion augmente chaque jour sa tyrannie planétaire. 

Partout, des ruines 

Les observations abondent tant en Afrique qu’en Orient. Que reste-t-il de ces anciennes Nations plus ou moins bien organisées que furent la Libye, la Syrie, le Yémen, l’Irak, l’Afghanistan ? Des factions, des groupuscules, entretenus, stimulés par l’Occident, se disputant férocement des bouts de territoire, générant en même temps des effets de tsunami populationnel. De gigantesques hordes se jettent sur l’Europe, chaque jour plus effacée, plus salie, plus regrettée aussi par ceux qui, à travers le monde, furent autrefois bien éduqués. Les conflits religieux et ethniques sont déjà le lot quotidien des européens subsistants, de sorte que le chaos et les ruines forment désormais l’essentiel de ce qui fut autrefois un havre de culture et de civilisation. 

Toutes les régions du monde ne sont pas affectées au même degré par la généralisation de la conflictivité. Mais cela ne signifie pas que le modèle général de la destruction mis en œuvre en soit absent. Il s’agit de simples nuances.

Le pouvoir terrorise les élites. Les politiciens et les penseurs représentatifs ont l’angoisse de regarder la réalité. Ils ne veulent pas observer le fonds tragique et obscurantiste de la global-invasion. Spengler l’avait déjà signalé il y a un siècle : la décadence vient aussi de cette peur de regarder en face la réalité immonde et tragique. Pour se voiler le regard, les pantins politiques et intellectuels adoptent un humanitarisme allégé qui illusionne sur l’égalité et la solidarité de tous les bipèdes. Le clou de la nigologie béate se trouve dans l’œcuménisme des sectes qui voudraient survivre de manière “suave” , faisant oublier qu’elles sont la cause de l’inhumanité.
 
Ces illusions humanitaires se répandent à grands coups de propagande, la propagande au marteau dans une main et la XVIIème chambre dans l’autre. Les Eglises qui n’ont rien d’intéressant à dire sur le monde actuel s’engouffrent dans ce galimatias grâce auquel elles espèrent briller encore un peu. Par exemple, les jésuites ayant pris le pouvoir au Vatican donnent le “la” des discours officiels et officieux, ainsi que celui des variantes, de la théologie de la libération aux traditionnalistes, le tout devant déboucher sur le même brouet universaliste, bonasse, social et évident. Le tragique est donc mis au rencart, la vieille lune du progrès et des lendemains qui chantent glisse lentement du bolchévisme au globalisme avec les mêmes conséquences, l’inhumanité. 

L’Amérique Latine, un laboratoire de la global-invasion

Depuis 15 ans, à peu près, des gouvernements patriotes ont émergé en Amérique Latine. Leurs noms raisonnent comme la petite musique de l’Aurore, lorsque celle-ci, en naissant, chasse les ténèbres. Chavez, Morales, Correa, Da Silva, les Kirchner, tous ont abandonné les directives criminelles imposées par les organismes globalitaires. Ils ont préféré favoriser une meilleure répartition des biens, sans remettre en cause toutefois le système criminel occidental qui vole les peuples et détruit les Nations. Ce n’était pas possible à leur échelle, comme ne semble pas avoir été à leur portée une évolution positive de l’éducation, de celle qui serait capable de fournir à la jeunesse les armes conceptuelles et le niveau de préparation par lequel ils pourraient voir clairement le sens de l’évolution programmée par les affidés de la global-invasion. Ces pays d’Amérique Latine sont restés dans le giron de la nigologie des droits de l’homme et rejouèrent la comédie de la révolution culturelle malgré une évolution négative de l’État, perdant peu à peu ses pouvoirs et prérogatives.
 
On ne saurait se plaindre des modestes résultats que ces élites ont obtenus. Toutefois, chacun a pu constater à quel point leurs politiques furent concomitantes d’une conjoncture favorable avec la hausse des prix des matières premières qu’ils vendaient. Il est probable que cette prospérité tirée par des circonstances indépendantes de leur volonté atteigne sa fin. La finance mondiale a fait chuter la valeur de ces ressources.
 
Dans ce panorama, les sectes monothéistes gardent à l’heure actuelle toute leur fonction pour aliéner la jeunesse. Après l’expérience du chaos généré par la théologie de la libération et les guérillas qui permirent à la global-invasion d’installer des tyrannies militaires qui liquidèrent les patriotes et non les révolutionnaires internationalistes, l’expérience acquise dans la manipulation de la jeunesse est désormais ouvertement mise au service de la finance globalitaire. Les visites du pape en Equateur, Bolivie, Paraguay puis à Cuba et aux Etats-Unis ont eu la fonction classique de rassembler des “pauvres”, des groupes ethniques, tous plutôt marginaux par rapport aux obsessions de profit des firmes extractrices de leurs richesses, de les lancer contre l’État et sa préoccupation du bien commun, plutôt que contre leurs bourreaux des multinationales. C’est d’ailleurs à Cuba que, dans les années 70, se menait à bien l’entente religion-révolution puisque les adolescents allaient y acquérir leur formation militaire. 

La pince fonctionne donc à merveille en Amérique Latine. D’un côté des pays qui rencontrent des difficultés depuis que les prix des matières premières baissent. De l’autre, des cagots monothéistes qui poussent la population à la révolte contre l’État, justement parce qu’il s’écarte de la vassalité à l’égard de l’empire US. Situation de pince qui fonctionne parfaitement au Brésil, en Equateur, en Bolivie….

Les Églises et les oligarques d’un côté, les organismes internationaux de l’autre, la pince est efficace pour aplatir toute rébellion envers l’axe de l’inhumanité. D’un côté la terreur bancaire et ses armes : spéculation sans limites sur les prix de tous les types d’actifs, sorties de capitaux, taux d’intérêt manipulés, notations de dettes fantaisistes, corruption, etc. ; en même temps, dénonciation de cela auprès de la population. De l’autre, la mobilisation des marginaux, des pauvres, des immigrés, du “prolétariat interne et externe” contre l’Etat, comme l’avait expliqué Toynbee. Il en résulte l’impossibilité de consolider un Etat indépendant et autonome. 

En occident, monothéisme et mondialisme vont de pair. Les brutes bigotes s’affirment race supérieure, chargées du bien, etc. mais mettent le monde en esclavage à travers la relation économique puis, au-delà, installent l’inhumanité en traitant toute personne comme une marchandise. Le monothéisme et le mondialisme sont bien l’incarnation de l’inhumanité.

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Un rebelde de nuestro tiempo. Metapolítica de Corto Maltés

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Un rebelde de nuestro tiempo. Metapolítica de Corto Maltés

Ex: http://culturatransversal.wordpress.com

por Rodrigo Agulló

Decir de alguien que “es un aventurero” no es precisamente un elogio. Así solemos designar a personajes de errática conducta y de poco fiar, en el mejor de los casos a inmaduros a los que conviene evitar o tener a raya. No siempre fue así en otras épocas. Pero en una sociedad tabulada por criterios de competitividad y producción ya no hay sitio para comportamientos deslavazados, ajenos a rentabilidades y hojas de cálculo. La religión del progreso, de la cuantificación contante y sonante de resultados y del compromiso con causas llamadas a mejorar la condición de la humanidad dejaron en mal lugar a estos traficantes de quimeras, que quedaron relegados al ámbito de las curiosidades pintorescas y la cultura popular.

Porque el aventurero es un ser desreglado, pródigo y manirroto con su propia vida y con la de las demás, cuya continua búsqueda de acción rebota sobre sí misma y no está, en último término, al servicio de nada. Extravagancia suprema: las ideas de riesgo, de imprevisión, de gratuidad. Sospechoso de individualismo reaccionario, el aventurero se nos aparece, de entrada, como un ser no útil. ¿Consiste acaso, ser aventurero, en el deseo de ser inútil?

Curiosamente fue en el período de más álgido fervor progresista – en los optimistas años sesenta, tan llenos de compromisos y militancias –cuando apareció en Europa el último gran arquetipo de aventurero romántico: el marinero, vagabundo y “gentilhombre de fortuna” Corto Maltés. Y lo hizo –como era de esperar– en el ámbito de la cultura popular, de la mano de un dibujante de historietas: el veneciano Hugo Pratt (1927-1995).

La polémica sobre el estatus cultural del cómic – “noveno arte” para algunos, arte menor o manifestación cultural secundaria para otros –no acaba de cerrarse, pese a haber dado lugar a sesudas reflexiones.[1] Fuera como fuese, lo cierto es que pocos autores como Hugo Pratt han hecho tanto para elevar el cómic europeo desde su consideración de simple entretenimiento popular hasta la de fenómeno cultural con entidad propia, al menos no inferior a otras creaciones artísticas. En ese sentido la expresión “literatura dibujada” – que Pratt reivindicaba para el cómic– es muy ilustrativa, a la par que indica el nivel de autoexigencia y de rigor que este autor empleó en todo su trabajo, de forma sobresaliente en Corto Maltés.

Conviene subrayarlo: Hugo Pratt es uno de esos autores “de una sola obra”, todo lo que hizo se eclipsa ante la figura de este vagabundo de los mares. Hugo Pratt es Corto Maltés, y Corto Maltés es Hugo Pratt. Ello es así porque la alquimia de Pratt acertó en crear lo que solo muy pocos autores consiguen: un arquetipo, un ente de ficción de dimensiones míticas. O lo que es lo mismo: un relato que nos habla desde más allá de la pura literalidad de lo narrado, y que se dirige directamente al fondo de nuestra conciencia. Y ello no para ofrecer un mensaje que se refiera a un “sentido” cualquiera que darle a la vida – sea lo que fuere lo que eso quiera decir – sino más bien otra cosa: un atisbo de lo que sería la experiencia – o el éxtasis – de sentirnos intensamente vivos. Y eso es precisamente a lo que todos, en el fondo, más aspiramos. En ese sentido Corto Maltés es un arquetipo, y como tal opera en las fronteras de la fantasía y la realidad. Ahí estriba la fuerza de este personaje: en su realidad.

Cuando decimos que Corto es real nos referimos a que, como todo buen personaje literario, es capaz de vehicular una gama de contradicciones y claroscuros sin indicio alguno de simplificación o maniqueísmo. Personajes de múltiples aristas que nos interpelan desde la fuerza sintética de las viñetas, en Hugo Pratt lo esencial no es nunca el hilo narrativo de sus historias, sino la intensidad de los textos: esos diálogos esquemáticos, sutilmente entretejidos de referencias culturales y literarias, que fluyen de forma ligera pero en los que nada es gratuito, y sobre los que reposa la autenticidad dramática de sus personajes. Textos que se adecuan a la perfección con las imágenes de ese gran dibujante que fue Pratt: imágenes de trazo vigoroso y no demasiado bello, casi abstracto a veces, que en la sucesión y la descomposición de planos actúan como contrapunto elocuente de los diálogos y los silencios.

¿Quién es Corto Maltés?

corto2.jpgCorto Maltés es un “gentilhombre de fortuna”, eufemismo tomado de R.L. Stevenson para designar a un pirata. Pero lo cierto es que, a lo largo de los 15 álbumes que constituyen el corpus de la saga – tal y como apareció entre 1967 y 1992 – escasamente aparece este personaje enfrascado en actividades de piratería stricto sensu. Lo suyo es más bien un vagabundeo desordenado y un tanto indolente, al albur de donde le lleven los vientos, los reclamos de la amistad o alguna empresa tan supuestamente crematística como quimérica. E indefectiblemente nuestro héroe terminará enrolado en las luchas descabelladas de algún grupo de rebeldes, guerrilleros o desperados, o enredado en los manejos turbios de algún grupo de conspiradores o de sociedad secreta que casi siempre le volverán a arrojar al casillero de salida… sin que a él parezca importarle demasiado. Los escenarios de sus andanzas son los típicos “grandes espacios” del relato clásico de aventuras: los mares del sur, los archipiélagos del Pacífico, los puertos del Caribe y las selvas sudamericanas, Extremo Oriente, Asia central, Siberia… y también, muy significativamente, ciertos lugares europeos dotados de un extraño misticismo: Irlanda, Venecia, Suiza…

Un elemento esencial de la saga de Corto es la época en la que tiene lugar: los años que van desde 1905 – guerra ruso-japonesa, su primera aventura – y ya bien entrados los años veinte, cuando se pierde el rastro del personaje. “Ojalá vivas tiempos interesantes”, decía una maldición china. El activista y escritor alemán Ernst Von Salomon escribía sobre aquellos años: “nuestra época es interesante – posiblemente la más interesante de la historia. Jamás ha existido una generación que haya vivido tantos acontecimientos– y tan variados”. Es la época de sangre y de hierro de la guerra mundial, de los imperios que se derrumban y de las naciones que surgen, de la revolución soviética, del fascismo, de las vanguardias, del desplome de un mundo anclado en el peso de la tradición y del inicio de un tiempo nuevo, en el que hombres que surgen de la nada se convierten en semidioses. La hora de los desarraigados, los desclasados y aventureros que pueblan el mundo de Corto Maltés.

Con una nota adicional: por primera vez, la política se hace aventura y la aventura, política. Las masas irrumpen en la vida pública y todo – hasta las decisiones más cotidianas – adquiere una dimensión política. Y si el mundo se configura como una gran batalla en la que todos toman partido: ¿cuál es, en esa tesitura, la posición de un aventurero en estado puro? ¿Cuál es su respuesta a la eterna pregunta: qué hacer? ¿En donde estriba la dimensión política de Corto Maltés?

Retrato del aventurero

Señalábamos arriba que el aventurero no está, en último término, al servicio de nada. Por eso parece difícil hablar de su dimensión política, puesto que él es justo lo contrario del militante. “Esencialmente ajeno al fanatismo y al maniqueísmo, el aventurero se compromete con una causa sin adherirse a la misma, y si arriesga su vida lo hace más por su propia salvación que por la victoria.”[2] Su catecismo es la acción y descree de ideas o doctrinas, porque su móvil no es el altruismo sino su incompatibilidad profunda con el mundo tal y como se le ofrece. Su rebelión es una búsqueda constante de ese instante supremo que Von Salomon describía como “aquél en el que una vida se encuentra condensada, aquél que nos confirma estar a la altura de todo un destino, aquél que nos hace sentir el verdadero valor del mundo”. Ese momento en el que, en el decir de Borges, el hombre sabe para siempre quién es. Para el aventurero la acción no es más que una búsqueda constante de sí mismo, y por ello todas las doctrinas le son accesorias: las revoluciones sólo afectan al orden social y político, pero lo esencial – la que sería la victoria última y definitiva, la transformación del hombre – se les escapa. “Ningún Estado, ninguna estructura social crean la nobleza del carácter ni la cualidad de espíritu. Todo lo más pueden crear las condiciones propicias, lo que ya es mucho”.[3] El aventurero sabe que lo esencial sólo depende de uno mismo, y eso hace de él un solitario irreductible. Y sabe que “sólo hay una victoria, y ésta es eterna: esa que no tendrá jamás”,[4] lo que le convierte en un ser tan lúcido como desesperanzado.

¿Cuáles son pues sus banderines de enganche? No los de aquellos que pretenden “arreglar las cosas”, ni los que pretenden “tener razón” – “hay que dejar que los imbéciles tengan razón, para que puedan consolarse de no poder tener otra cosa”, decía Gide. El aventurero solo otorgará su lealtad a seres concretos, en virtud de lazos invisibles de empatía y afinidad: “quiero aproximarme a un hombre por su naturaleza y no por sus ideas. Quiero la fidelidad en la amistad, y no la amistad condicionada a una actitud política. Quiero que un hombre sea responsable ante sí mismo, y no ante una causa, aunque fuera la de los oprimidos”.[5] Sus afinidades electivas responden preferentemente a motivos estéticos, y pocas estéticas más atrayentes que la de las rebeldías y los combates desiguales, esas causas perdidas que, según Borges, son las únicas que pueden atraer a un gentleman. Byron en Grecia, Gordon en Khartoum, Lawrence en Arabia, D’Annunzio en Fiume, Von Salomon en Silesia. Y si se pone de parte de los humildes no es porque éstos le parezcan mejores, sino porque son los vencidos. Solitario a la par que solidario, el aventurero hace suya la esencia del dandysmo, esto es, la “rebelión perpetua, el rechazo del gregarismo, el elogio del individuo, la insumisión permanente”.[6]

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El aventurero no es moral. No juzga ni condena, no predica ni trata de convencer, ni admite que le convenzan. Es reacio al ejercicio de la conciencia fiscal, a la búsqueda de chivos expiatorios y a las valoraciones maniqueas como formas de control ideológico sobre la conducta ajena. Siendo la suya una ética de la acción, ésta no atañe a nadie más que a sí mismo. Y si lucha contra algo a lo que considera una forma particular del mal, lo hace a sabiendas de que nadie es el culpable último de ese mal, y de que los malos también pueden tener sus razones.

En todos esos sentidos Corto Maltés es un aventurero químicamente puro. De entrada se nos presenta como el individualista absoluto, como un egocéntrico sin otra fidelidad que la que se debe a sí mismo: “yo no tengo enemigos, sólo mis propios intereses”. Una omnipresente ironía le permite desactivar cualquier intento de reclutarle para la causa que sea, y una coraza de cinismo preserva su soberanía interior de todo amago de intromisión: “¿de qué lado estás tú? –yo, del lado del más fuerte.” Pero como en todos los personajes de psicología elaborada, sus actos contradicen una y otra vez sus palabras: lo cierto es que siempre se las arregla para que sus intereses coincidan con los de los más débiles, o con las causas de determinados colectivos. ¿Qué causas son esas?

La causa de los pueblos

Corto Maltés es un pirata, un vagabundo sin patria y sin bandera. Sus ideas, que nunca proclama de forma explícita, son individualistas, libertarias y anarquizantes. No es un militarista, y las matanzas organizadas le resultan ajenas: “Estas guerras…no alcanzo a comprenderlas. Una guerra revolucionaria sí, tal vez…pero no estas guerras”. ¿Cree Corto en “la” Revolución, en un mundo nuevo fundado en valores “progresistas”? Algún crítico despistado así lo ha afirmado al compararlo con una especie de “Che Guevara” avant la lettre, habida cuenta de que, cuando de sus intereses se trata, éstos suelen caer del lado revolucionario y a favor de grupos oprimidos. ¿Tan simple como eso?

En una imagen de Corto Maltés en Siberia el personaje de Pratt sostiene el libro Utopía de Tomas Moro, un libro que le provoca un sueño profundo y que, como finalmente reconoce, jamás ha podido terminar. Una forma clara de subrayar la incompatibilidad radical del aventurero con cualquier tipo de dogma redentor: el pensamiento utópico y su promesa de “mundo feliz” sólo le producen un invencible tedio, porque una humanidad unificada y “liberada” de todas sus contradicciones supondría la muerte de la aventura. Parece difícil pensar que Corto Maltés pueda identificarse con ningún “gran relato” progresista, ya sea éste el materialismo dialéctico o la parusía del Mercado global. Porque si este impecable dandy y “gentilhombre de fortuna” manifiesta su simpatía por alguna revolución nunca lo es hacia aquéllas conducidas por el integrismo sombrío de los resentidos, sino hacia las que reivindican una ética de la belleza y una dimensión heroica de la vida. Aquéllas a las que se refería el poeta inglés D.H. Lawrence cuando escribía:

Si haces una revolución, hazla alegremente (…)
No la hagas porque odias a la gente,
Hazlo sólo para escupir en sus ojos
No la hagas por dinero, hazla y condena el dinero

No la hagas por la igualdad
hazla porque tenemos demasiada igualdad,
y va a ser gracioso sacudir el carro de las manzanas
y ver por qué lado se irán éstas rodando.

¿A qué revoluciones se suma Corto Maltés? En uno de sus primeros álbumes, La Balada del Mar Salado, la acción se sitúa en los archipiélagos del Pacífico en vísperas de la primera guerra mundial. En una escena el melanesio Cranio refiere a Corto cómo la acción de los blancos – el colonialismo, esa primera globalización – está destruyendo el mundo heredado de sus mayores, así como el yugo que supone para los nativos el verse mezclados en guerras que no son las suyas. Habla también de la construcción de una patria melanesia y de su futura afirmación identitaria: “es como si tuviéramos que remendar de nuevo, trozo a trozo, un gran manto”. El diálogo que sigue es significativo: – Corto: “vaya, vaya… no sabía que eras un nacionalista” – Cranio: “llámale nacionalismo si quieres, pero siempre hace falta comenzar por algo”. La historia de Corto es también la de una toma de conciencia.

Corto no es racista, porque sabe que todos los hombres de calidad son hermanos, cualquiera que sea su raza. Pero tampoco es raciófobo, porque sabe que el respeto solo surge de la alteridad, y que la riqueza del mundo es su diversidad. El mundo como pluriverso: nada que ver con una empalagosa y folklórica apología del mestizaje. A lo largo de la saga de Pratt las únicas causas presentadas de forma atractiva son aquellas que se encarnan en seres humanos concretos, celosos de su libertad, de su identidad y de su cultura, y nunca las que se presentan como fórmulas universales de salvación y redención. Y si Corto Maltés simpatiza con alguna revolución, siempre lo hace con revoluciones nacionales.

El supuesto progresismo del protagonista tropieza además con otro aspecto: los personajes – históricos o de ficción – más interesantes de la saga son siempre los representantes del viejo mundo: rebeldes contra el mundo moderno como Ungern Von Sternberg – el último general blanco –, protagonista de una alucinante cabalgada por las estepas mongolas en pos de un nuevo Imperio de Gengis Khan. O el poeta Gabrielle D’Annunzio. O el teniente de la marina imperial alemana Slütter, a quien su fidelidad a viejos códigos caballerescos conduce a una muerte absurda. O la aristócrata rusa Marina Seminova – al mando de su tren blindado en plena guerra civil en Siberia –, personaje artificiosamente literario que expresa una intuición: los últimos representantes de una raza son siempre los más bellos… y desaparecen para siempre. Los personajes más atractivos de Pratt son siempre los representantes de alguna sabiduría ancestral, muy tradicional y muy poco progresista…

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A Corto Maltés, el pirata sin patria y sin bandera, se le ve frecuentemente en compañía de quienes luchan por ambas. El mundo de Hugo Pratt, toda su obra, es un mundo de uniformes. Si el marino maltés simpatiza con el anticolonialismo no por ello los soldados coloniales aparecen retratados de forma caricaturesca o negativa. Pratt – que odiaba la guerra porque la conoció – ve siempre al hombre debajo del uniforme, y esos uniformes son siempre tratados con respeto, en cuanto dan a entender que el que los porta es capaz de sacrificarse por una idea superior. Sueños de gloria… musita Corto Maltés en uno de sus episodios. Una falta de maniqueísmo que se manifiesta continuamente, como en el hecho de que personajes negativos o con las manos manchadas de sangre sean capaces de redimirse por un rasgo de nobleza o por un gesto último de valor. El propio Corto, llegado el caso, no se muestra timorato a la hora de disponer de vidas ajenas, y en numerosas aventuras se le ve acompañado por su alter ego Rasputín, un asesino cruel y traidor que, sin embargo, no acaba de caernos antipático… y nos recuerda que, al fin y al cabo, el bien y el mal coexisten en todos y cada uno.

Son aspectos que arrojaron en su día una sombra de sospecha sobre Pratt. ¿Corto Maltés… fascistoide? No hay nada de eso: en el pirata sin patria y sin bandera no hay cabida alguna para cerrilidades o fanatismos. Pero si, forzando un poco la mano, tuviéramos que encontrar alguna categoría política que definiese a Corto tal vez podríamos hablar de una especie de “anarquista de derecha”. Anarquista en cuanto encarna una aspiración libertaria, aunque sin rastro alguno de idealismo o utopía. De derecha si consideramos que una actitud aristocrática y una ética del honor son cualidades de derecha. A lo que hay que añadir una búsqueda del absoluto que deriva de una visión no materialista del mundo, y que constituye un aspecto definitorio del personaje.

Metáfora del viaje

Toda la saga de Corto gira en torno al viaje como símbolo de construcción interior, a través de pruebas y de combates, de transformación y de elevación. Una travesía del laberinto con ecos del mito del Grial. Si bien el ciclo del Maltés comienza bajo el signo de una aventura realista, terrenal y concreta – en la estela de R.L Stevenson, Joseph Conrad y Jack London – a medida que la historia avanza ésta va adquiriendo el tono de un viaje iniciático: los elementos mágicos se hacen más presentes y en los últimos álbumes – con un dibujo de trazos cada vez más abstractos – Corto aparece más bien como un ser a caballo entre dos mundos, la realidad y el ensueño. Es como si Pratt recurriese al lenguaje del mito como única forma posible de plasmar algo tan inexpresable como simbólico y verdadero, de forma que la sólida cultura tradicional del autor veneciano establece un juego de referencias simbólicas que reclama diversos niveles de lectura, y en el que se da cita buena parte del patrimonio esotérico de Europa. No es por casualidad que, en una contradicción tan sólo aparente, sea en la geografía secreta de Suiza – ese crisol del imaginario mítico europeo– dónde el vagabundo de los mares emprenda su última gran aventura: la confrontación con su identidad.

Esta conclusión de la saga de Pratt – que al modo calderoniano parece concluir con un “la vida es sueño” – no ha dejado de desconcertar a muchos de sus primeros lectores, los más apegados al esquema tradicional del relato de aventuras. Sin embargo la evolución del personaje es plenamente coherente con la mística profunda de la aventura: toda acción vivida intensamente comporta una dimensión espiritual, que conduce hacia formas más altas de consciencia. No hay incompatibilidad real entre acción y contemplación. O lo que es lo mismo: la auténtica aventura no depende del número de millas recorridas, porque es siempre la que nos confronta a nosotros mismos.

Lo cual responde a los presupuestos ideológicos de Pratt: en una entrevista se declaraba enemigo “de la cultura oficial, de los que quieren por la fuerza que todo sea materialismo histórico, de los que quieren privarnos de la imaginación”. [7] Lo que también explica su apego por el patrimonio mitológico europeo y por sus potencialidades literarias. Así, en una de sus historias de guerra – Sueño de una mañana de invierno – la batalla entre británicos y alemanes corre paralela al enfrentamiento que, en un mundo de ensueño, mantienen los protagonistas de la mitología céltica con sus homólogos germánicos, del mismo modo que en la Iliada la batalla de los hombres en la tierra daba la réplica al conflicto entre las divinidades olímpicas.

Y todo ello engarza también con la propia esencia de la aventura como opción vital frente al mundo moderno. No se combate un materialismo con otro materialismo, no se opone el cemento a la escayola. Si la modernidad marca el apogeo de la razón instrumental la aventura se caracteriza por todo lo contrario: por su inutilidad y por su carácter gratuito. La aventura se da la mano de la poesía, ambas son “dos formas de auto-realización, y más allá de eso, de desvelar el sentido del mundo. Ambas tienen la misma virtud y participan de la misma mística. La mística de la aventura podría definirse como: hacer de la propia vida un poema en acción”.[8]

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Disparos sobre la historia

Hugo Pratt conoció en vida la incomprensión de cierta izquierda – la “izquierda siniestra” como él decía – que le acusaba de ser demasiado fantasioso, un escapista reaccionario de espaldas al compromiso con la realidad. Es el viejo reproche de “aventurerismo” que, desde la severidad “científica” del materialismo dialéctico, siempre se ha dirigido contra aquellos que se aproximan a la revolución más en el espíritu de Robin Hood que en el de Carlos Marx. Según esto la aventura sería lo que no funda nada, una distracción o un rodeo, algo inservible para hacer avanzar la historia.

¿Es así realmente? En una época de gestores y de contables parece difícil afirmar lo contrario, o animarse a confiar los presupuestos generales o el sistema de pensiones a una cofradía de aventureros. Y sin embargo…

Sin embargo sabemos que los que hacen soñar a los pueblos y los preparan para grandes desafíos no son nunca los gestores y los contables… sino los otros. El aventurero cree en la voluntad individual y en su poder para forzar el curso de las cosas, desconoce de determinismos y, llegado el caso, dispara sobre la historia para obligarla a discurrir por cauces inicialmente no previstos. Las más de las veces se da de bruces contra la realidad. Pero siempre habrá épocas de excepción en las que los ojos se vuelven, para bien y para mal, a personajes de perfil aventurero. Y no pocas veces sus causas perdidas, al pasar al imaginario colectivo, se convierten en causas ganadas para la posteridad.

Hay una imagen poderosa en la saga de Pratt que ilustra esa confianza ciega en el poder de la voluntad para forzar el destino: Corto Maltés se automutila al trazarse con un cuchillo una línea de la fortuna en la mano. El aventurero es el hombre decido a no contentarse con la realidad, y cuando él quiere, no son sus circunstancias o los usos del presente los que quieren, sino él mismo. Ser héroe – decía Ortega – consiste en ser uno, uno mismo.[9] Por eso para el filósofo madrileño la heroicidad equivale a voluntad de aventura, y por eso toda meditación sobre la aventura es, en realidad, una meditación sobre el heroísmo.

Existe una metapolítica de la aventura, en la medida en que esta mística surgida en tiempos modernos constituyó el refugio para una serie de valores premodernos que habían sido eclipsados por el auge del racionalismo y de la sociedad burguesa. Toda la modernidad puede interpretarse como la victoria de la inteligencia sobre el carácter, de los inteligentes sobre los sensibles. Ante el entusiasmo que galvaniza el corazón y conduce al sacrificio los inteligentes sonríen y se colocan de perfil. Los aventureros no son razonables. Intuyen que es precisamente en la ruptura de la cadena de acontecimientos razonables donde está el acceso a la parte de misterio del universo. Gratuidad, riesgo y sentido heroico de la existencia, los valores aristocráticos por excelencia. La aventura es una mística que llama a la formación de una nueva aristocracia, una aristocracia que no excluye en principio a nadie porque ya no se vincula a títulos y posesiones, sino a la pertenencia a una nueva élite, la élite del carácter.

Los personajes de Pratt serían definitivamente impensables en nuestra época, hecha de experiencias light yde tipo ortopédico. ¿Corto Maltés en un safari todo incluido?¿Corto Maltés viajante oenegero? ¿Corto Maltés acumulando amigos en Facebook? Entramos en la época de la transparencia total. Incluso el último océano que para el hombre parecía por explorar, el sexo femenino, se encuentra hoy organizado como “género”. Desde su ideología libertaria, anarquista y heroica Hugo Pratt estaba convencido de que una de las grandes funciones del cómic es crear grandes mitos contemporáneos. A ello se aplicó toda su vida, y por ello su obra no deja de ganar nuevos lectores. Porque es en las épocas mediocres cuando los mitos son más necesarios, para recordarnos que –como decía Rimbaud – la verdadera vida está en otra parte.

Cantaba John Lennon:

“Imagina que no hay paraíso/ningún infierno debajo de nosotros/Imagina a toda la gente/viviendo al día/Imagina que no hay países/Nada por lo que matar o morir/ni religiones tampoco/Imagina que no hay posesiones/Una hermandad del hombre/compartiendo todo el mundo/Y el mundo vivirá como uno solo”.

La paz del rebaño. Un eterno presente de placidez bovina al que más de un personaje de Hugo Pratt no dudaría en encender la mecha y hacer saltar por los aires. El mundo de Corto Maltés es otra cosa, es el mundo arriesgado y contradictorio, trágico e impredecible de las desigualdades y las fronteras, de las aventuras y de los pueblos.

Un video para más amplia información

[1] Como el soporífero “Apocalípticos e integrados”, de Umberto Eco

[2] Roger Stephane, Portrait de l’aventurier, Les cahiers Rouges-Grasset 2004.

[3] Malraux, en L’espoir.

[4] Ernst Von Salomon, La ville

[5] Ernst Von Salomon, La ville

[6] Michel Onfray, Le désir d’être un volcan

[7] Corto Maltese, litterature desinée, Casterman 2006

[8] Sylvain Venayre, La gloire de l’aventure. Aubier 2002, pag 234

[9] Ortega y Gasset, Meditaciones del Quijote. Obras completas I, Taurus 2004, pag 816.

 

Fuente: El Manifiesto

S'il est bien un domaine où les inégalités sociales se creusent, c'est celui du vocabulaire

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Pauvre vocabulaire!
 
S'il est bien un domaine où les inégalités sociales se creusent, c'est celui du vocabulaire. "Maman nous a préparé un goûter délicieux, aux odeurs alléchantes" contre "Maman a fait un gato, CT trop bon".
 
Mère au foyer et professeur à la maison, membre du SIEL
Ex: http://www.bvoltaire.fr 
 

« On estime à 10 % la part de la population maîtrisant seulement 400 à 500 mots. Le linguiste Alain Bentolila pointe les lacunes de la formation des enseignants dans ce domaine » (Le Figaro, 16 octobre 2015).

Alain Bentolila fait partie de ces spécialistes de l’enseignement qui ont cru de toutes leurs forces dans les nouvelles pédagogies. Pas si neuves que cela puisque, depuis les années 70, elles sont l’unique méthode en vigueur dans l’Éducation nationale malgré la sacro-sainte liberté pédagogique. En 1944, le plan Langevin-Wallon a commencé peu à peu à les imposer, Paul Langevin et Henri Wallon, inspecteurs communistes de surcroît, étant appelés par le Général à participer à la reconstruction de la France et à lui offrir un ambitieux projet d’instruction. Voilà donc résumée très brièvement l’histoire de la prolétarisation de l’enseignement.

Interrogé sur Europe 1 au lendemain des crimes de Mohammed Mehra, Marc Le Bris, instituteur et directeur d’école, avait dit à propos du terroriste, instruit à l’école de la République depuis sa plus tendre enfance : « Quand on a appris à lire, écrire, raisonner, on ne prend pas une kalachnikov pour régler ses problèmes. »

Oui, mais voilà, pour raisonner, prendre de la hauteur, développer son humanité, il faut des mots. Le français, à la différence de l’anglais, est une langue philosophique. Il suffit de voir qu’entre le chocolat que vous aimez et celui qui partage votre vie, que vous aimez également, votre amour n’est pas de même nature. En anglais, on like ou on love. Le siège de votre pensée, votre esprit, doit être nourri pour y développer une pensée autonome et juste. La richesse et la précision de notre vocabulaire ne sont pas reçues en héritage à la naissance et si le petit d’homme dispose de toutes les facultés pour engranger les mots, il ne les fabriquera pas de lui-même. C’est pendant l’enfance qu’il emmagasinera la majorité d’entre eux. Et puisque c’est à l’école qu’il passe le plus clair de son temps, c’est bien l’école qui doit lui assurer cet enrichissement. Grande est la déception des professeurs de sciences de nos collèges devant des classes entières incapables de faire la différence entre une hypothèse et le problème. En éducation civique, la distinction incivilité/crime n’est pas toujours évidente. Parlerons-nous des plus démunis qui confondent justice avec coups ? Car quand on n’a plus les mots, il reste la force.

Cette leçon de vocabulaire qui fait défaut commençait dans les petites classes par l’observation des tableaux de scènes de la vie courante : le repas, le marché, les moissons, les saisons, les loisirs. Tout ce qui intéresse la vie quotidienne y passait et, à travers l’observation du réel, les enfants étaient conduits à développer, préciser puis apprendre les termes techniques qui leur manquaient. Le vocabulaire plus soutenu était enrichi par la littérature, les poésies hebdomadaires de Prévert, Verlaine, Hugo, La Fontaine. Une petite recherche des poésies apprises en primaire pourrait vous édifier et vous en resterez cois.

S’il est bien un domaine où les inégalités sociales se creusent, c’est celui du vocabulaire. Face à celui qui aura été conduit au théâtre, aura visité des ateliers, des musées, se tiendra cet ancien élève d’une école publique au nord de Paris dont le professeur des écoles de cours préparatoire a choisi de se passer de manuel pour enseigner la langue de Rabelais avec Twitter en 140 signes. « Maman nous a préparé un goûter délicieux, aux odeurs alléchantes » contre « Maman a fait un gato, CT trop bon ».

Dario Fo: Nos intellectuels ineptes, tristes et asservis à la pensée unique

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Dario Fo: Nos intellectuels ineptes, tristes et asservis à la pensée unique

Culture Dissidence Liberté d'expression
 
Ex: http://www.arretsurinfo.ch

J’ai bien connu Dario Fo à Rome. C’était en 1974. Des affichettes placardées sur la Piazza Navona annonçaient son spectacle le soir même. Fo était un artiste déjà fort célèbre ; sa critique politique et sa défense des militants accusés de terrorisme, dérangeaient le système. Après un long et tortueux périple, où j’ai cru ne jamais arriver, j’ai fini par trouver le quartier pauvre de la banlieue romaine où Dario Fo se produisait. La salle, était bondée, en délire. Son spectacle comique, enthousiasmant, tenait de la Commedia dell’Arte et du meeting politique. Il y avait un climat de radicalisation gauche droite de quasi guerre civile en Italie. C’était les sombres « années de plomb ». Les années Gladio pour ceux qui connaissent l’histoire. A la sortie de ce spectacle si revigorant, le cercle qui entourait Fo m’a approchée. Stupéfait d’apprendre que je venais de Suisse pour atterrir en ce lieu perdu, Fo m’invita à se joindre aux acteurs de sa troupe et amis. Assise à l’arrière du véhicule je découvris que les amis qui accompagnaient Dario Fo assuraient sa protection armés de bâtons. Son épouse, l’actrice Franca Rame avait été séquestrée et violentée pour son engagement politique quelques mois plus tôt par un groupe néo-fasciste. Le souvenir de cette nuit romaine d’un Dario Fo accueillant, généreux, exubérant, préparant lui-même le diner, en riant, est resté gravé dans ma mémoire. [Silvia Cattori].
 
 


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Remettons les choses à plat : la loi [pour limiter] les écoutes téléphoniques, la réforme du Sénat, les interventions sur la RAI, l’article 18 [du statut du Travailleur] annulé par le Jobs Act(*) (que c’est moche cette expression, Jobs Act), autant de choses qui, si elles étaient arrivées il y a quinze ans sous le règne du Seigneur d’Arcore (Silvio Berlusconi, NdT) auraient – et ont effectivement – rempli les rues de manifestants, et les pages des journaux. Mais alors, que s’est-il passé, que nous est-il arrivé, pour que s’abatte un silence aussi effrayant ? Pour que se produisent cet assoupissement paradoxal, cette anesthésie générale. Vous rappelez-vous cette vieille fable, « Le joueur de flute » ? Un joueur de flûte enchante les rats de la ville et les conduit au fleuve où ils se noient, libérant ainsi la cité. Mais comme les gens de la ville … ne tiennent pas parole et ne le paient pas, lui se venge et avec sa flûte il enchante cette fois les enfants de la cité et les emmène avec lui.Voilà, la même chose s’est produite avec les journalistes qui  devraient être les premiers à avoir conscience de l’importance de l’information : à force de jouer de la flûte, ils ont endormi trop de gens ! Mais ce n’est pas seulement le problème de la presse écrite. Nous avons aujourd’hui une classe d’intellectuels qui a en grande partie oublié d’utiliser le tambour, un instrument formidable pour réveiller les enfants ahuris. La plupart se taisent, ils n’ont plus de dignité et donc ne s’indignent plus. C’est cela qui est terrible et incroyable : le manque d’indignation. Cela dépasse de loin la trahison du clergé ! Tous pensent la même chose : mais pourquoi donc devrais-je m’exposer ? Peut-être qu’un jour j’aurai besoin de quelque chose, d’une faveur, d’un coup de main de celui que je suis en train de critiquer.

Tout se joue sur la peur du chantage, sur la possibilité d’en tirer un avantage pour soi. Ceux qui font l’information et l’opinion ont compris cela : il faut rester dans le jeu. Si tu te mets à critiquer, ou même à faire des remarques ou des réflexions gênantes, tu es purement et simplement  éliminé. Désormais le pli est pris : on aligne sur le tableau le nom de ceux qui se sont « mal comportés ». Celui dont la tête dépasse des rangs est jeté dehors. Et par « dehors » j’entends, mis totalement hors-jeu.

Les conséquences de cette pensée, non pas « unique » mais asservie, conformiste, et opportuniste sont terribles : les anticorps disparaissent peu à peu. Cela crée potentiellement une société d’ineptes, de lèches-culs. Il suffit de regarder les parlementaires qui expliquent leur volte-face par la vieille excuse « J’ai une famille moi », un refrain si souvent entendu du temps du Fascisme. Je vois clairement aujourd’hui un encerclement de la liberté d’expression, et les personnes qui ont le courage de s’exprimer sont marginalisées. Depuis toujours le pouvoir veut faire taire les voix dissidentes : mais dans un système sain, d’habitude il trouve une limite en ceux qui s’opposent à lui. Les intellectuels, un temps, guidaient l’opinion publique. Mais aujourd’hui, qui ose relever la tête ?

Dario Fo, Prix Nobel de littérature
26 sept. 2015 (version imprimée)

Traduction : Christophe/Fatto Quotidiano

Notes de traduction :

(*) Jobs Act : Loi italienne mise en place par le gouvernement de Matteo Renzi réformant en profondeur le marché du travail

Source: FattoQuotidiano.fr

URL: Arret sur info

"Canto XIII - Canto 13" by Ezra Pound (read by Tom O'Bedlam)

"Canto XIII - Canto 13" by Ezra Pound (read by Tom O'Bedlam)

Kung is Confucius who presents an ideal social order based on ethical principles "good is right" rather than on political realism "might is right". You notice that present day society - particularly in dealings between nations - works on the basis of political realism with only the pretence of ethical principles. The rich and the powerful have the best weapons. the best lawyers and can withstand deprivation the longest, so they manage to win. There's a good exposition of the kung-fu philiosophy of government here:
http://www.friesian.com/confuci.htm

One of the sayings I like best - although it's really Taoism, but Kung could easily have said it too - "The wise man does everything while appearing to do nothing" We all take too much action. Often the best thing to do is nothing.

You can read more about Ezra Pound's cantos and radical ideas here:
http://en.wikipedia.org/wiki/The_Cantos

Alès - Nimes, samedi 31 octobre : réunion avec Philippe Milliau

Alès - Nimes, samedi 31 octobre : réunion avec Philippe Milliau

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mardi, 20 octobre 2015

AFFAIRE VOLKSWAGEN L'Europe est le dindon de la farce

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AFFAIRE VOLKSWAGEN
L'Europe est le dindon de la farce

Michel Gay
Ex: http://metamag.fr 

Onze millions de voitures Volkswagen ont été équipées d'un logiciel informatique pour truquer les émissions de dioxyde d'azote.


Cependant, avant de renoncer aux Volkswagen diésels, ou de les modifier pour les mettre aux normes… américaines, il faudrait réfléchir aux conséquences environnementales et financières. Les ingénieurs automobiles allemands ne sont pas des incapables, malgré ce que laissent parfois entendre la curée médiatique. Haro sur le baudet Volkswagen ! Cela arrange tellement de concurrents… américains.


Toutes les voitures sont pilotées par des programmes informatiques qui fonctionnent en optimisant en permanence les paramètres d'émission. Ils sont indispensables pour trouver le bon compromis entre la consommation de carburant et les performances du véhicule. 


Ces logiciels appelés "defeat devices", ce qui signifie "systèmes de neutralisation" et non "logiciels tricheurs", sont autorisés et peuvent désactiver provisoirement le système antipollution pour un fonctionnement optimal du moteur. Le fameux logiciel installé sur les véhicules Volkswagen était certes programmé pour réduire la consommation de carburant en circulation normale mais aussi, hélas, pour réussir les tests antipollution au banc d'essai. 


Pour faire des moteurs efficaces, il faut augmenter le taux de combustion du carburant dans les cylindres. Les petits moteurs diesels les plus efficients relâchent donc moins d'hydrocarbures mal brûlés (fumée noire). Ils ont un meilleur couple (c'est-à-dire la force pour accélérer), consomment moins, émettent moins de dioxyde et de monoxyde de carbone (CO2 et CO), mais aussi plus de dioxyde d'azote (NO2). Ce sont les lois de la chimie.


Volkswagen sait fabriquer des petits moteurs diesels puissants produisant peu de CO2 et de CO. Mais ils produisent davantage de NO2 que les gros moteurs diesels, plus polluants par ailleurs. Pour se conformer aux normes américaines protectionnistes destinées à favoriser leurs propres gros moteurs diesels, la "tricherie" des ingénieurs de Volkswagen a consisté à programmer leur logiciel pour que le moteur fonctionne différemment pendant les tests et sur les routes. D'un point de vue environnemental, "ça tient la route"…


Cependant, l'affaire est grave parce que c'est malhonnête, même si ces normes américaines sont écologiquement "injustes". L'action Volkswagen a perdu un tiers de sa valeur, le président Martin Winterkorn a démissionné, et l'industrie allemande est salie par cette affaire.


Ce tour de passe-passe a permis la commercialisation aux Etats-Unis de 500 000 voitures qui dépassent les normes américaines d'émission de dioxyde d'azote par un facteur allant de cinq à trente-cinq, alors que ces mêmes véhicules sont dans les normes quand il s'agit de l'Europe. Les normes européennes seraient-elles laxistes ? Non. Ce sont les normes américaines qui sont impossibles à respecter pour les petits moteurs. Aucune autre marque que Volkswagen ne proposait de voitures diesels à quatre cylindres aux Etats-Unis. On sait maintenant comment Volkswagen réalisait ce "prodige". Ces normes américaines "absurdes" (sauf pour leur propre industrie) obligent les Américains à acheter des modèles diesels puissants et à forte consommation munis d'un dispositif "antidioxyde d'azote" ! Il n'y a en effet qu'à partir d'une certaine consommation de carburant qu'il devient rentable pour l'automobiliste de disposer d'un tel système. La différence de consommation (et donc de coût) doit être importante entre le diesel et l'essence, pour amortir l'investissement supplémentaire d'environ 1500 euros par voiture, ainsi que les coûts des recharges régulières. 


Ainsi, la technologie « AdBlue » injecte de l'urée dans les gaz d'échappement pour réduire les émissions de dioxyde d'azote,… mais pas ceux des autres gaz. Ce système est installé sur les camions, tracteurs, et sur les voitures diesels à grosses cylindrées. Le taux de conversion en azote et en eau est de 85 %, et même de 98 % sur certains moteurs .


Ces normes américaines n'ont pas été fixées pour protéger l'environnement, mais pour nuire à l'ascension du groupe européen Volkswagen aux États-Unis, qui est passé au rang de premier constructeur mondial en juillet 2015, et dont la spécialité est justement… les petits moteurs diesels.

 
Aujourd'hui, les autorités américaines se frottent les mains en parvenant à imposer à Volkswagen une amende record, qui peut monter jusqu'à 18 milliards de dollars. Et les Européens s'indignent à l'unissons du comportement de ce constructeur, sans réaliser qu'ils sont les dindons de la farce, car pour pouvoir respecter les normes américaines, il faudrait polluer davantage et… acheter américain !
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La Turchia, il PKK e lo Stato Islamico

Il conflitto siriano e l’avanzata dello Stato Islamico premono ormai anche sulla Turchia di Erdoğan condizionando sempre più i suoi orientamenti geopolitici. Le posizioni turche sono dipese, e continuano a dipendere, da un’attenta valutazione delle proprie priorità strategiche dovendosi destreggiare tra due minacce altrettanto pericolose per i propri interessi vitali. Se con un occhio i centri decisionali turchi guardano infatti al terrorismo di matrice jihadista, con l’altro non possono ignorare la minaccia decennale proveniente dalle ambizioni curde. Il dilemma sembra dunque essere quello tra il combattere lo Stato Islamico, favorendo in questo modo la causa curda, o declassare la minaccia jihadista al secondo posto concentrandosi sulla trentennale lotta contro i curdi. Tale dubbio strategico sembra aver infettato i centri decisionali turchi almeno fino all’estate del 2015 quando il Partito per la Giustizia e lo Sviluppo (AKP) di Erdoğan ha dovuto affrontare anche una crisi interna legata alla perdita della maggioranza la quale ha necessariamente condizionato le scelte di politica estera.

La di per sé difficile gestione della tregua1 firmata nel 2013 tra Ankara e il PKK è stata progressivamente messa in crisi da due eventi fondamentali, uno esterno alla Turchia e l’altro relativo agli equilibri politici interni, i quali intersecandosi hanno reso sempre più difficili i rapporti tra Ankara e la minoranza curda fino a sfociare nei fatti di Suruc del 20 luglio.2

Il fattore esterno riguarda, come è logico intuire, la guerra in Siria. Proprio quest’ultima ha rafforzato il ruolo dell’Unità di protezione del popolo (YPG), braccio armato del Partito dell’Unione Democratica (PYD), partito indipendentista curdo vicino al PKK fondato nel 2003 nel nord della Siria. L’YPG ha sostanzialmente preso la guida delle operazioni di terra contro lo Stato Islamico in Siria, appoggiato da una coalizione internazionale refrattaria ad intervenire direttamente. Più la guerra in Siria prendeva forma e i curdi consolidavano le proprie posizioni, tanto più le tensioni tra Ankara e i curdi si esacerbavano. Da un lato, le accuse dei curdi nei confronti di Ankara si sono fatte più pesanti e pressanti, arrivando ad accusare i vertici turchi di aver fatto il doppio gioco appoggiando i jihadisti in funzione anticurda; dall’altro, quanto più l’YPG si presentava come il principale braccio armato di terra nella guerra contro lo Stato Islamico, tanto più la preoccupazione di Ankara diventava percepibile fino a raggiungere il suo punto massimo quando l’YPG ha proclamato la nascita dello Stato curdo vicino al confine meridionale della Turchia. Unendo i territori che da Kobane arrivano a Qamishli, il gruppo siriano curdo si è garantito una continuità territoriale la quale rappresenta, de facto, un primo tassello per la realizzazione del grande sogno trentennale curdo. Agli occhi di Ankara una simile entità politico-territoriale, situata per di più lungo i propri confini, non è tollerabile in quanto rappresenta chiaramente un pericoloso polo di attrazione per i curdi che vivono nella Penisola Anatolica.

La situazione così creatasi ha messo Ankara in una posizione scomoda costringendola ad una certa ambivalenza di intenti. Se, infatti, la Turchia non può di certo dichiarare esplicitamente guerra ai curdi, gli unici a farsi carico della lotta contro lo Stato Islamico sul terreno, è tuttavia altrettanto vero che la Turchia non può neanche impegnarsi in una guerra su larga scala contro lo Stato islamico poiché potrebbe essere l’unico vero freno alla costituzione di uno stato curdo al confine con la Turchia. In questo delicato scenario si inseriscono anche i rapporti tra la Turchia di Erdoğan e la coalizione internazionale anti-Stato Islamico capitanata dagli USA.

Fin dal 2014 gli USA hanno cercato l’appoggio della Turchia, considerandola il vero pivot militare nella strategia di indebolimento dello Stato Islamico. Pur di ottenere il sostegno turco e soprattutto le basi militari turche da cui attaccare le postazioni dello Stato Islamico, gli USA sembrano aver ceduto sulla possibilità che Ankara continui, senza troppe proteste da parte della comunità internazionale, la sua guerra su due fronti. La base militare di Incirlik sembra essere stata dunque barattata idealmente con una sorta di “chiudere gli occhi” in riferimento alla reale strategia di Ankara e materialmente con l’accettazione della richiesta turca di una No-fly zone nel nord della Siria. La No-Fly Zone, lunga 90 km e profonda circa 50, consentirebbe alla Turchia di raggiungere due principali obiettivi: da un lato ridurre la potenza militare di Assad, unico in campo a detenere una forza militare aerea, e dall’altro la zona cuscinetto così creata eviterebbe l’ulteriore avanzata dei miliziani curdi siriani dell’YPG volta a ricongiungere nuovi cantoni alla striscia di territorio già controllata. Sebbene celata dietro ragioni umanitarie legate soprattutto alla questione dei profughi siriani, la No-fly Zone permetterebbe, infine, alla Turchia di avere maggiore peso politico nel momento in cui si dovrà ricostruire la nuova Siria.

La delicata partita che si gioca tra i curdi e la Turchia di Erdoğan potrà, come è logico intuire, rafforzare, piuttosto che indebolire, le posizioni dello Stato Islamico. Quest’ultimo uscirebbe, in definitiva, come il grande vincitore nello scontro tra la Turchia e i curdi, traendo enormi vantaggi da un rinnovato clima di instabilità nelle regioni della Turchia a maggioranza curda. Lo Stato Islamico, infatti, direttamente minacciato sul terreno dall’YPG, vedrebbe in un simile scenario una dispersione delle forze nemiche curde su più fronti e soprattutto un rallentamento dei rifornimenti che giungono ai curdi siriani.

La Turchia non può attaccare lo Stato Islamico per non favorire il PKK, né dichiarare guerra ai Curdi che contengono l’espansione di ISIS. Ma il grande vincitore dello scontro tra Turchi e Curdi non potrà che essere lo Stato Islamico

Passando invece alle questioni interne, le elezioni parlamentari del 7 giugno e il risultato elettorale ottenuto dal HDP3 hanno significato per Erdoğan la fine, o perlomeno una battuta d’arresto non prevista, del suo sogno di modificare la costituzione così da trasformare la Turchia in un regime presidenzialista puro. Dopo aver sabotato la formazione di un governo di coalizione, il Presidente Erdoğan ha annunciato nuove elezioni anticipate per il prossimo primo novembre. Il presidente turco spera, dopo lo stop di giugno, di poter ottenere il massimo rendimento dalla delicata congiuntura, internazionale e nazionale, che si è venuta a creare.

In particolare, Erdoğan sembra voler sfruttare la difficile situazione esistente tra le varie anime del movimento indipendentista curdo al fine di poter recuperare i voti necessari per ottenere la maggioranza. Benché vi sia, infatti, una base comune tra l’HDP, il PKK e i gruppi curdi siriani, in realtà le tensioni tra tutte queste diverse fazioni non sono meno pericolose di quelle esistenti in generale tra i curdi e i turchi. Il PKK rischia di essere emarginato dai successi dell’YPG siriano ma anche di essere considerato un fattore meramente destabilizzante se paragonato al più pacifico HDP; la tenuta di quest’ultimo, reo, secondo i gruppi più estremisti, di aver mediato la tregua del 2013, è invece messa in pericolo dalla crescente instabilità nelle regioni a maggioranza curda a causa della ripresa della lotta da parte del PKK. In sostanza, la situazione creatasi pare fare il gioco di Erdoğan in quanto sembra potersi prospettare un possibile indebolimento dell’HDP e un conseguente recupero per l’AKP dei voti persi a giugno. Ma il partito di Erdoğan sta cercando di attingere voti anche da un altro bacino elettorale: il vero obiettivo degli F16 schierati contro lo Stato Islamico e le postazioni curde sembrerebbe essere in realtà, non tanto l’annientamento militare dei terroristi, quanto il recupero dei voti dei nazionalisti turchi persi dall’AKP a favore dell’MHP, il partito ultranazionalista turco. Occorre sottolineare a tal riguardo che in Turchia una forte maggioranza dell’opinione pubblica vede nel PKK una minaccia alla sicurezza superiore rispetto a quella proveniente dallo Stato Islamico.

La ripresa della lotta armata del PKK e gli F-16 schierati in Siria dovrebbero garantire a Erdoğan il recupero di voti nazionalisti e, con essi, della maggioranza parlamentare necessaria a modificare la Costituzione e introdurre in Turchia un sistema presidenziale puro.

La Turchia, insomma, è chiaramente schierata su due fronti: se da un lato attacca lo Stato Islamico, dall’altro non perde di vista la minaccia curda che si fa sempre più pressante. I curdi, infatti, difficilmente si lasceranno sfuggire l’occasione, oggi concreta più che mai, di realizzare il sogno di un Kurdistan unito e indipendente. L’impressione è dunque che Erdoğan stia sfruttando la situazione in Siria a proprio vantaggio in funzione anticurda sia all’esterno, contro la formazione di uno stato curdo unito, sia all’interno, contro lo straordinario risultato elettorale raggiunto dall’HDP. Gli effetti sull’intero contesto regionale di questo “secondo fronte” di guerra, sempre più caldo e carico di incognite a livello interno, non possono essere trascurati. Emblematico in questo senso il tragico attentato che ha avuto luogo ad Ankara il 10 ottobre 2015. La situazione regionale, già fortemente precaria e instabile, è ora esposta ad un ulteriore pericolo di escalation. È infatti evidente che nello scontro tra Turchia e PKK sia in gioco non soltanto l’evolversi di una guerra civile iniziata nel 1984 quanto piuttosto il futuro stesso della lotta contro lo Stato Islamico.

NOTE:

1È sicuramente innegabile che i limiti del cessate il fuoco del 2013 fossero già evidenti prima che la situazione siriana provocasse nuove tensioni. Una delle condizioni della tregua era che i miliziani del PKK abbandonassero la Turchia stabilendosi in Iraq; in cambio il governo turco avrebbe dovuto portare avanti alcune riforme costituzionali e provvedere ad una sorta di amnistia. L’esecuzione di questi passaggi è avvenuta lentamente e tra la sfiducia reciproca delle parti; di fatto non tutti i miliziani si sono ritirati dal territorio turco e l’amnistia non è mai stata promulgata così come non sono mai state portate avanti le riforme politiche richieste dai curdi. Inoltre, PKK e governo di Ankara, non hanno mai cessato di scambiarsi accuse reciproche di violazione degli accordi.
2 Il 20 luglio la città di Suruc, città al confine con la Siria a maggioranza curda, è stata scossa da un attacco suicida. L’attentato è stato apparentemente organizzato dallo Stato Islamico ma i curdi hanno accusato il governo turco di aver supportato i jihadisti. L’accusa è ormai sollevata dai curdi da mesi; l’attentato a Suruc non è stato altro, infatti, che la scintilla che ha dato il via formale a quel processo di accuse e recriminazioni reciproche tra il PKK e Ankara che fino all’estate del 2015 era spesso comparso soltanto fra le righe. I concitati eventi che ne sono seguiti, la risposta armata del PKK a Ceylanpinar e le successive contromosse turche, hanno definitivamente posto fine al cessate il fuoco provvisorio firmato da Ankara e dal PKK nel 2013.
3 Il PHD, il partito che si batte ormai da anni per l’uguaglianza dei diritti politici della minoranza curda, ha raggiunto il 13% nelle elezioni, superando quindi la soglia di sbarramento del 10% pensata proprio per evitare l’entrata in parlamento dei partiti filo-curdi.

La polyphonie du monde

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La polyphonie du monde

par Jean-François Gautier

Ex: http://www.institut-iliade.com

Intervention de Jean-François Gautier, docteur en philosophie, musicologue et étiopathe, lors du 2e colloque de l’Institut Iliade, Paris, Maison de la Chimie, 25 avril 2015.

La musique savante européenne est d’essence polyphonique. Cela signifie qu’elle conjugue au cours d’une même durée – d’exposition, ou d’écoute – plusieurs états sensibles superposés. Elle est la seule, dans l’ensemble des traditions musicales de la planète, à être ainsi construite. Elle retrouve en cela l’esprit du polythéisme antique, ressaisi à partir du XIII° siècle, et secondé par la mise au net d’une écriture solfégique des sons très précise.

L’antiquité hellénique distinguait neuf muses, autant de manières d’inspirer ou de styliser la profération des textes selon la matière traitée. Clio, avant de devenir la muse de l’Histoire, était celle qui inspirait l’épopée, narrée selon un certain type de mélodie et un certain type de rythme ; Érato inspirait la poésie amoureuse ; Euterpe prônait un autre type de poésie, à danser celle-là, avec d’autres mélodies et d’autres rythmes ; le domaine de Calliope était celui du « bien dire » ; celui de Thalie, le pastoral ; etc. Mais en ces temps-là, il n’était pas question de polyphonie.

On trouve un peu partout sur la planète des formes d’expression à deux ou trois voix, que l’on pourrait qualifier de polyphonies naïves, mais que la musicologie préfère qualifier d’hétérophonies. Il y a des hétérophonies corses, ou sardes ; il en existe aussi en Islande, en Géorgie, et dans le fond celtique qui, avec les cornemuses, superpose une basse constante et des variations mélodiques dans les aigus. Dans tous les cas, il s’agit de voix parallèles, sans guère d’autonomie et, d’une séquence à l’autre de la musique, elles sont reprises à l’identique comme dans les cantiques ou les chansons à versets et refrains : les différentes voix superposées y reviennent inchangées, répétées à l’infini, selon la quantité de paroles à chanter.

La « révolution polyphonique », une création monastique

La polyphonie qui naît dans le chantier de Notre-Dame de Paris à la fin du XIIe siècle et au début du XIIIe siècle est d’essence toute différente. Elle suppose qu’ait été au préalable résolu un problème technique autour duquel tournent les pratiques monastiques depuis la fin du IXe siècle, et que l’on peut résumer ainsi : tout son est caractérisé par sa hauteur, sa durée, son timbre et son intensité ; mais comment écrire – c’est-à-dire comment transmettre – les deux premières caractéristiques, hauteur et durée, pour qu’elles puissent être reprises par d’autres que soi, à la seule lecture, autrement qu’en faisant travailler la mémoire ?

Deux chantres en activité dans Notre-Dame en construction, Léonin et Pérotin, résolvent progressivement ce double problème, en utilisant des lignes superposées (les futures portées) pour repérer des hauteurs de sons, et différentes formes de notes (les futures rondes, blanches, noires, croches, etc.) pour indiquer leurs durées. Ce faisant, ils libèrent la mémoire de l’apprentissage par cœur du répertoire ecclésiastique ; mais ils se donnent surtout les moyens d’écrire des chants à plusieurs voix étagées. La rénovation de la musique européenne est là, dans la capacité qu’elle acquiert de rédiger des architectures à plusieurs parties, exactement comme la peinture pouvait réaliser des scènes à plusieurs éléments, paysages, personnages, animaux, etc.

Il est à noter que ce souci d’écrire plusieurs voix superposées anime les musiciens au moment où, dans une civilisation encore marquée par des féodalités individualistes, jalouses de leurs indépendances, apparaît une idéologie politique qui va permettre d’unifier celles-ci. C’est le retour du vieux modèle trifonctionnel indo-européen, qui vise à faire coexister pacifiquement les fonctions sociales de ceux qui prient (oratores), qui se battent (bellatores) ou qui travaillent et produisent (laboratores). Un monde rénové apparaît, qui adopte la polyphonie comme sa manière propre de se réunir et de chanter.

De l’exercice spirituel à l’autonomie artistique

A partir de cette époque, deux types de musiques vont être pratiqués. Dans les monastères, ceux des réseaux de Cluny et de Cîteaux, la musique est celle de la cantillation grégorienne à une voix, ou à deux voix parallèles. Cette musique-là ne vise pas une émotion esthétique comprise pour elle-même. Il s’agit plutôt d’une forme d’exercice spirituel, de travail du souffle et de la voix, permettant de progresser, de note d’appui (arsis) en note de repos (thésis), vers la contemplation du mystère théologal (incarnation, ou rédemption) qui est la vérité non de la musique mais du texte chanté.

Dans le chantier de Notre-Dame de Paris, la musique à plusieurs voix devient quant à elle autonome par rapport au texte. Plus que servir une vérité préalable, le compositeur est surtout préoccupé par la compatibilité mélodique et rythmique des chants proférés ensemble, qui participent de la même architecture. Les polyphonies nouvelles s’accordent en effet à l’agencement du vaisseau basilical, avec des montées et des descentes de voix, parallèles ou non, articulées autour de notes-pivots équivalant à des clefs de voûte, tandis que d’autres voix dessinent des arcades, des transepts, des claires-voies et toute autre figure magnifiant la nef en construction tout autant que la communauté diverse réunie à l’office.

Les travaux de Pérotin et de Léonin forment la matière d’un Magnus Liber Organi (« Grand Livre de chants ») dont des copies circulent à partir de 1215-1220 dans tous les grands chantiers gothiques de France et de Flandres (Senlis, Laon, Soissons, Amiens, Mons, Louvain, Beauvais, etc.). L’école franco-flamande prospère ainsi, puis exporte ses techniques en Europe centrale et du Nord. Celles-ci présentent le double avantage de libérer la mémoire d’un apprentissage difficile, surtout dans les chants à plusieurs voix, et conséquemment d’étendre indéfiniment le répertoire, au moins auprès de ceux qui, d’une part, auront appris à écrire les notes, et d’autre part à les lire.

Des chantiers de Notre-Dame à l’opéra

L’école va ensuite essaimer vers l’Italie, restée à l’écart du mouvement gothique. Johannes Ciconia (v.1340-1411), un temps chanoine à Liège où il naquit, adapte les rigueurs de l’ars nova à la courbe mélodique italienne, tant à Padoue qu’à Florence ou à Venise. Son successeur Guillaume Dufay (v.1400-1474), né dans le Cambrésis, voyage lui aussi en Italie, attaché à la chapelle papale de Rome, puis à Florence et à Bologne avant de revenir à Cambrai. Il laisse une douzaine de Messes à trois ou quatre voix, dont une sur un thème de chanson profane, l’Homme armé, grand succès du XVe siècle, qui resservira dans toute l’Europe pour une quarantaine de Messes après la sienne, jusqu’au XVIIe siècle.

 

DufayBinchois.jpgJean de Vaerwere, dit Johannes Tinctoris, né en 1435 à Nivelles, dans le Brabant wallon, affine en 1477 le règles de l’écriture à plusieurs voix dans un remarquable traité de contrepoint, Liber de arte contrapuncti, suivi de trois autres traités tous publiés en Italie, qui vont servir de référence. Son successeur picard Josquin des Prés, qui mourra à Condé-sur-l’Escault en 1541, passera lui aussi par Milan, la Sixtine romaine et Ferrare. La délocalisation franco-flamande est totale. D’Andrea Gabrieli (Venise) à Palestrina (Rome) en passant par Ingenieri (Crémone) ou Monteverdi (Mantoue), tous les grands maîtres italiens sont formés par des Nordiques.

L’art polyphonique construit avec eux, et pour l’oreille, un espace de pluralités audibles ensemble, même si l’auditeur ne les perçoit pas les unes les autres comme distinctement différentes. L’apport de cet art nouveau est décisif dans l’esthétique continentale. En même temps que des érudits comme Pic de la Mirandole ou Marcile Ficin diffusent par des traductions et des adaptations les grands écrits de l’antiquité polythéiste, les musiciens s’apprennent à bâtir des partitions dans lesquelles, comme sur l’Olympe, les voix divergentes ne sont pas tenues pour contradictoires mais, au contraire, conjuguées avec plaisir.

Cet art des voix combinées se double en Italie d’un art instrumental autonome, qui acquiert une liberté que l’école franco-flamande n’avait pas connue. Bientôt, ce sont les maîtres italiens qui vont initier leurs confrères européens aux nouvelles formes instrumentales et vocales développées dans la péninsule. Notamment l’opéra, un nouvel art théâtral et chanté (Orfeo, 1607) qui va parler en italien deux siècles durant dans toute l’Europe, même sur les scènes londoniennes.

De l’extension de « l’art des pluriels » à la césure contemporaine

L’art des pluriels conjugués ne cesse de plaire. L’Orfeo de Monteverdi (1607) dit en même temps bios et thanatos, la vie et la mort. La cantate BWV 60 de Bach (1723) chante de concert les deux motifs opposés de la crainte (Fucht) et de l’espérance (Hoffnung). La Symphonie Fantastique (1830) de Berlioz dit dans le même mouvement un Dies Irae et une ronde de Sabbat de sorcières. Désir (Eros) et Discorde (Eris) dominent le Tristan (1865) de Wagner. Dans la Mer (1905), Debussy combine des rythmes de houles, de vagues, de crêtes et d’écumes qui semblaient incompatibles. Tout ce polythématisme musical porte vers les sens l’émotion jamais résolue de la même énigme antique, celle de l’essentialité des contraires. Quelque chose comme Dionysos et Apollon racontés ensemble, tant ils sont inséparables. Ou Clio, Euterpe, Érato et Calliope conversant en chœur, sans tomber dans la cacophonie.

Le XXe siècle, après Ravel et Poulenc, inaugure une césure brutale d’avec cette tradition. La technique dite « dodécaphonique » prônée par nombre d’écoles modernes vise la maîtrise dogmatique de l’écriture plus que l’art des sensations sollicitées chez l’auditeur. Comme pour les installations en peinture ou les performances en sculpture, ou pour la mise en fonction d’une machine à laver, il devient bientôt indispensable de disposer au concert d’un mode d’emploi des œuvres. D’où le recours des mélomanes à une muséographie insensée, qui réactualise sans fin les œuvres du passé faute de disposer d’une actualité continuatrice de la vocation historique et artistique de l’Europe musicale.

Jean-François Gautier

Divide and Conquer: The Globalist Pathway to New World Order Tyranny from an International Perspective

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Divide and Conquer: The Globalist Pathway to New World Order Tyranny from an International Perspective

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Ex: http://www.lewrockwell.com

The idiom “divide and conquer” is said to have originated with the Latin maxim “divide et impera” meaning divide and rule. Julius Caesar used it in reference to defeating the Gauls during the Gaelic War. While its first usage in the English language began circa 1600, through the centuries it’s carried a commonly understood meaning. The retention of power by utilizing a deliberate strategy of causing those in subordinate positions to engage in conflicts with each other that weaken and keep them from any unified effort to remove the status quo force from power. This policy of maintaining control over subordinates or potential opponents by encouraging or causing dissent between them, thereby preventing them from uniting in opposition to pose any serious threat to the existing power structure is a very familiar story throughout history. It’s an age old formula having multiple applications, most commonly used in the political arena but also in the military, sociological and economic realm as well.

Machiavelli formulated the divide and conquer strategy as an axiom in his Art of War where the enemy can be forced to break up their forces or where the mutual trust between the opponent’s leader and his men can be sabotaged and broken. Economically in the corporate world it’s used to gain advantage by triggering smaller competitors to take business away from each other and in effect canceling each other out, leaving the larger corporation to move in to reap greater profits, an indirect way the bigger fish eat the littler fish. Business models also use it to successfully tackle a large project by breaking it down into smaller, more manageable components. Sociological application of the divide and conquer strategy involves causing discord and conflict amongst racial/ethnic groups, or exploiting class, religious, age or gender differences to divide and diminish power of various groups according to these sociological classifications.

History is ripe with examples of its successful implementation. One illustration of its sociological application was during the 17th century when the Virginia elite quelled a rash of uprisings from ex-indentured servant white men unified with black slaves by enacting race laws that elevated the rabble status of poor whites so far above the slaves that it effectively eliminated the threat of their ever joining forces in armed rebellion again. This divide and conquer stratagem was frequently repeated by European colonial powers typically pitting competitive tribal, ethnic and religious factions against each other to ensure they would not conspire revolt against the ruling imperialists. In Asia the British took full advantage of Moslems versus Hindus in India as well as creating conflict between Indians and Pakistanis. In the African colonies of Rwanda and Burundi Germany and Belgium created conflict between the Tutsis and Hutus that’s continued right into the genocidal 1990’s. For centuries the Rothschilds made it a family tradition funding both sides in a long series of wars in Europe and America guaranteeing them as the sole benefactors of waging war over the long haul.

This constant thematic thread of divide and conquer permeates the twentieth century on an epic, never before seen scale. The globalist-internationalists intentionally instigated both World War I and II as well as every major rise and fall of the stock market. The German militarization that led directly to WWI, the Bolshevik Revolution that violently evolved into both the Soviet and eventual Chinese Communist regimes along with Hitler’s rise to power (compliments of the likes of globalist George H.W. Bush’s father Prescott) were all examples of how the ruling elite directly funds and willfully creates conflict amongst competing powers, thereby covertly consolidating and expanding their own power base. Their heinous crimes against humanity for their own selfish gain resulted in the two most destructive, bloodiest conflicts in human history. And as such, the global elite also played a sinister yet crucial role financing the three most murderous dictators in human history – Mao Tse-tung, Josef Stalin and Adolph Hitler. And with all that blood on their hands, their thirst for more blood soaked power and control only continues with their call for both hard and soft kill methods to cull the human population from its present 7.3 billion people down to just half a billion.

As an outgrowth of World War II, the globalists devised the diabolical scheme of carving up the world by political ideology, promoting a relatively permanent, ready-made solution. The so called free world’s chief nemesis would be the Communist enemy. Thus, the despot Josef Stalin was intentionally allowed to seize vast amounts of the European continent. And so Eastern Europe as the Communist Iron Curtain was deliberately sacrificed as the West’s concession to Soviet Empire expansion and the convenience of a readymade enemy and the Cold War was born.

Fervent anti-Communist and noted New York-Hollywood writer, director and producer Cecil Fagan in the late 1960’s recorded The Illuminati and the Council on Foreign Relations:

The idea was that those who direct the overall conspiracy could use the differences in those two so-called ideologies [marxism/fascism/socialism/communism v. democracy/capitalism] to enable them [the Illuminati] to divide larger and larger portions of the human race into opposing camps so that they could be armed and then brainwashed into fighting and destroying each other.

Using these same divide and conquer tactics elsewhere in Asia, at the end of WWII the globalists using longtime Council on Foreign Relations (CFR) member and future Secretary of State Dean Rusk [1961-1969] to arbitrarily split Korea at the 38th parallel (a nation and people that for centuries had always been unified) into two separate enemy camps. South Korea remained under US control complete with an installed bloodthirsty dictator puppet while very similar to a cockfight the Soviets were grooming their Communist tyrant to the North. The ensuing cold war set the stage for yet more violence with each side vying to wage war to win back reunification from the other. Instead, the three year conflict dragged on finally grinding to a bloody stalemated halt after killing over a million Koreans along with plenty of dead Chinese (well over 100,000 Chinese estimate to 400,000 US estimate) fighting with Communist North Korea and about 36,000 dead Americans fighting as a UN coalition force alongside South Korea.The internationalists discreetly gave away American technology and large sums of cash to the Russians while Senator Joe McCarthy domestically led his Red Scare inquisition. To ensure this Communist scare really got off the ground guaranteeing the rise of the military industrial complex and more unstoppable war, the Rockefellers and their fellow Western globalists also saw fit to secretly finance and back Mao’s power grab taking control over China’s mainland, conveniently splitting the Chinese people into Red Communists while covertly undermining yet publicly supporting Chiang Kai-shek’s island retreat to Formosa (later Taiwan).

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And to this day the US maintains a strong military presence in South Korea despite sentiments voiced last year by South Korea indicating it desires reunification. But in this polarized geopolitical world compliments of the globalists’ re-installment of Cold War 2, NWO puppet Obama’s been busily militarizing East Asia in his feebly aggressive “pivotal” push toward military confrontation with the East. As a result, tensions are heating up with Beijing asserting its emerging leadership role in the region taken by the Washington neocons as a direct threat and challenge to Empire’s global hegemony.

Within a decade after the Korean War was over, the globalists were at it again replicating this same proven lethal formula fueling another cold war wedge in Asia, this time with the divided Vietnamese population. Again with the Communists in the North and another corrupt US supported puppet in the South, once the globalists got rid of Kennedy who’d vowed to return all US military advisors and thereby avoid war in Vietnam entirely, less than a year after JFK’s murder, co-conspirator Lyndon Johnson plunged the imperialistic Empire into its longest running war in US history under the pretense of yet another false flag lie in the Gulf of Tonkin in August 1964. Nine years later, three more million Southeast Asians lay dead along with 58,000 more Americans. But this time America suffered its first humiliating military defeat in its exhaustive warring history (at war 93% of the time).

But military defeat nor heavy loss of human life would ever phase psychopathic globalist-bankers always out to make their greedy killing feeding their imperialistic greed and Empire’s hegemonic control. After all, war profiteering in Asia had become an American pastime and big business for the globalists. At the turn of the twentieth century as the first Asian bloodbath ended, the Spanish American War witnessed the US military brutally slaughtering close to a million Filipinos (per Filipino historians). This level of violence was meant to send the chilling message to the Third World that nothing would stop US imperialism from having its way with lesser powered nations. By the way, the internationalist robber barons were behind the false flag excuse to start that war too. Media mogul Randolph Hearst knew yellow journalism – “Remember the Maine?” Fact: each and every war in the bloodiest century known to man was initiated by yet another premeditated globalist false flag event.

Unsurprisingly, pro-New World Order globalists’ true but largely hidden ideology has always leaned far closer to their supposed Communist totalitarian enemy than any real democracy. They’ve always been about killing off all competition for the sake of maintaining monopolized control of an anything but free market. They’ve used their secret fraternity to retain their global power into the fewest hands. And their lust for Third World exploitation, theft and violence is so insatiable that any foreign national leader who actually attempts to practice democratic principles directly benefiting and uplifting their native population is simply not tolerated and through the globalists’ secret private army the CIA that answers to no one in government, that leader is quickly assassinated and/or overthrown. Iran’s Prime Minister Mohammed Mossadegh in 1953 and Chile’s President Salvador Allende in 1973 are but two among many examples of international leaders who were violently cut short from continuing their noble work improving the economic lives of their people. Because they were loyal to their own citizens and nations and United States business interests were not given high enough priority, the CIA made sure they were eliminated from power.

Again straight out of organized crime’s playbook, the message to all nations on earth is either you play ball allowing the mighty US bully to come rape and pillage your country or your leader will suddenly be gone in a heartbeat. With near total impunity for more than 60 years the CIA’s been covertly deployed around the world engaging in state sponsored terrorism as the globalists’ mercenary death squad constantly violating every international law, UN Charter and Geneva Convention rule in order to subversively wreak havoc around the globe, again protected with complete impunity by US’ deep state exceptionalism.

Indeed there are very few regions on earth where US Empire has not actively supported or organized coup d’états or otherwise overthrown and/or assassinated foreign leaders and governments. One readily can see that the alphabetical shortlist that follows is actually very long:

Afghanistan, Albania, Angola, Argentina, Bolivia, Bosnia, Brazil, Cambodia, Chile, China, Colombia, Colorado, Congo, Cuba, Dominican Republic, Egypt, El Salvador, Germany, Greece, Grenada, Guam, Guatemala, Haiti, Hawaii, Honduras, Indonesia, Iran, Iraq, Korea, Kuwait, Laos, Lebanon, Liberia, Libya, Macedonia, Mexico, Nicaragua, Oman, Pakistan, Panama, Philippines, Puerto Rico, Russia, Samoa, Saudi Arabia, Somalia, South Dakota, Sudan, Syria, Turkey, Uruguay, USSR, Ukraine, Venezuela, Vietnam, Virgin Islands, Yemen, Yugoslavia and Zaire

And the list above doesn’t even include assassinations committed by government insiders inside the US of such prominent American leaders as JFK, Malcolm X, Martin Luther King and RFK. With thousands of murderous hitmen posing as federal agents undoubtedly never serving even one day in prison for committing so much murder, mayhem and chaos over so many years on such a colossal global scale, it’s mind boggling to even fathom how their sins go unpunished. Speaking of getting away with murder, despite the CIA getting caught red-handed committing unlawful acts of torture (euphemistically called enhanced interrogation techniques) on a regular basis during the Bush-Cheney years, Obama refused to prosecute because he more than likely allowed it to continue on his watch. So says the imprisoned CIA officer turned whistleblower John Kiriakou who ended up doing serious time because he did the right thing courageously exposing the widespread inhumane practice while the perpetrators got away with their crimes. But then consistent with history, good deeds go punished and evil ones don’t.

Despite each US president paying lip service to both domestic and international law explicitly prohibiting political assassination, the exceptional Empire-crime syndicate’s track record proves that through the CIA the US government regularly engages in tampering with other nation’s sovereignty to the extent that coups de tats, murders, at least 50 attempted murders and 600 assassination plots of foreign leaders in the last 50 years are commonplace. The divide and conquer strategy is easily met by separating another sovereign nation from its deposed leader, thus conquering and subjugating both the people and the next US installed handpicked puppet. The two examples Shah of Iran and General Pinochet as selected past US puppets were both infamous tyrants and war criminals guilty of viciously killing thousands of their own people. But since birds of the same criminal ilk flock together, they gave the predatory US vultures everything they wanted and demanded.

While war criminal-globalist with the rock star status Henry Kissinger was being selected as Nobel Peace Prize winner, similar to Obama years later, Kissinger was busily orchestrating Allende’s death on Chile’s own 9/11. Bottom line reality, globalist-led US Empire neither encourages nor permits independence and prosperity to reign in any nation, especially ones endowed with a wealth of natural resources that must be milked, mined and stolen by the elite.

Active membership in the globalist dominated Council on Foreign Relations or any number of other globalist organizations like the Bilderbergers, Trilateral Commission, Yale’s Skull and Bones Society automatically places you at the head of the class as a prime mover and shaker of world events and developments. Since 1921 CFR globalists have remained a permanent, very visible fixture in Washington operating at the power pyramid pinnacle within all branches of the federal government, over-stacked especially in the executive and legislative branches. Over the last century most US presidents and nearly all heads of their State, Defense, Treasury and Justice Departments as well as the key Congressional powerbrokers have all been CFR plants pushing relentlessly toward their New World Order.

Famed American historian, John Kennedy’s award winning biographer, confidant and globalist Arthur Schlesinger Jr. in 1995 remarked in the CFR publication Foreign Affairs, “We are not going to achieve a New World Order without paying for it in blood as well as words and money.”

With a bloody full century behind them of blatant dividing, conquering and destroying other peoples and nations at will, at the start of this century the geopolitical stage was already set for globalists to step up their despicable low-bar standards by sinking even lower, committing unprecedented, unthinkable acts of evil. Since 9/11 they’ve been turning to their tried and true divide and conquer methodology at an accelerated clip paving the way to their endgame scenario – a New World Order complete with a one world government and a cashless, micro-chipped feudalistic society. At this late stage in their game, 2015 so far has been the year they’re smelling blood and closing in for the kill.

divide-and-conquer-avvvvv.jpgFor many years the US Empire has been employed to do the global elite’s dirty bidding. After using Osama bin Laden’s al Qaeda originally to defeat an overextended Soviet Empire in the world’s empire graveyard Afghanistan throughout the 1980’s, forcing the breakup of the Soviet Union nearly a quarter century ago, the US Empire then used its clout as the world’s only superpower to ensure that Russia and China would never challenge US hegemony and full spectrum dominance again. The globalists proceeded on an ambitious worldwide quest to increase dominance and control by embarking on an agenda to destabilize the entire world. Though the US has focused its most destructive power on the Middle East and North Africa, the sheer madness of destabilization has spread deeper into the sub-Saharan African continent as well.

Their favorite method of achieving this objective involves employing their divide and conquer strategy that’s embodied in the imperialistic operational term “balkanizing.” It most accurately describes the Modus Operandi by which the elite’s quest to global destabilization has been accomplished. But as Pebe Escobar aptly says, ”Empire of Chaos isn’t working out too well for them.” For all its destructive power to destroy other nations, the US appears to also be self-imploding. Of course that’s what empires do, just like the sun, they rise and they fall, and currently the sun’s fast setting on the American Empire.

This presentation aims to address the cold hard reality that it’s clearly no accident but purely by globalist design that as the US powers-that-be so zealously and willfully export their most dubious, most skilled commodity – bombing other nations around the world into oblivion – the global elite also desires to simultaneously bring down America as the most powerful country on earth. The modern roots to this tragic tale with such a seemingly sad ending for so many is conspicuously embedded in plain sight in the not so distant past.

Fresh off the cold war with the Soviet breakup, in the 1990’s globalist Bill Clinton used NATO’s dirty bombs to soften the resistance for Osama’s US mercenary band of al Qaeda terrorists that had been hired to move Afghan heroin from the Balkans into the West while killing demonized Serbs in Bosnia and Kosovo. The end result was the systematic destruction of the former Yugoslavia, balkanizing the country by breaking it up into a half dozen separate ineffectual pieces as failed nation-state puppets for US transnationals to divvy up their predatory claims with first dibs reserved for US military expansion. Thus, the US quickly installed yet more killer machine airfields and military bases (near a thousand dot the Empire occupied planet) as part of a strategy to seal off Russia’s borderland nations, quickly turning them into anti-Russian, pro-NATO vassal enclaves. Next came the proliferation of installing warhead missiles aimed directly at Moscow from such close doorstep vantage points as Poland and Romania with the strategic goal of stretching them into Central Asia. As suicidal insanity, currently the neocons are both prepping and pressing US-NATO for a preemptive nuke strike against Russia.

The location hub of Eastern Europe in Russia’s backyard has always served empires well for nearby military incursions into the Middle East and Central Asia. US military bases in Croatia, Romania and Bulgaria along with the strategic Eurasian gateway ally Turkey offered the necessary precursor launching pad for the neocons’ Project for the New American Century’s (PNAC) post-9/11 US invasion-occupation-destabilization-regime change-failed state endgame war agenda scenario across the Middle East and North Africa.

The major players in the international crime cabal government occupying Washington when not at their home away from home Tel Aviv, that infamous neocon Bush-Cheney gang holding so many dual US-Israeli citizenships as both the 9/11 and war-on-terror architects (in cahoots of course with Israeli Mossad and the Saudi royals) are clearly responsible for carrying out the bloodiest, most ambitious and diabolical false flag in history on 9/11. Their Project for the New American Century from a couple years earlier prior to 9/11 was the blueprinted plot laying bare their new century’s aggressive foreign policy-on-steroids. Under the false pretext of their war on terror, they’ve engaged in multiple regime changes (their plan called for seven in five years per General Wesley Clark) after executing their “new Pearl Harbor event,” they’ve consistently employed their divide and conquer strategy to destabilize, weaken and destroy targeted Muslim nations throughout the Middle East and North Africa. And those very same treasonous Washington neocons holding dual US-Israeli citizenship who pulled off the 9/11 coup are incredibly still driver-seated in power still plundering the globe today. But make no mistake, all along they’ve been receiving their marching orders directly from the globalists in charge, representing the 1% wealthiest people on earth that own more than the rest of us 7 plus billion combined!

divide-and-conquer-how-to-control-a-nation.jpgThe growing list of US victimized nations-turned-war-ravaged failed states include Iraq, Afghanistan, Somalia, Libya, Syria, Yemen, Sudan, Central African Republic, Congo, Ukraine and a few others we likely still don’t know. By using oil rich, corrupt Muslim monarchy Gulf states as their co-conspiring vassals – namely Saudi Arabia, Qatar, United Arab Emirates, Kuwait and Jordan along with Turkey, together creating the scourge of well-funded, well-trained, well-armed and well-supplied proxy mercenary terrorists ISIS, the US-Israeli-NATO alliance controlled by the globalists have – again by design – pitted Muslim nation against Muslim nation, Shiites against Sunnis, Western white Christians against Muslims worldwide. And that’s not even counting the thousands of Muslim family members who’ve lost relatives due to US war and drone strike transgressions over the last decade and a half that’s acting as an ideal recruiting station for Islamic extremism. Undoubtedly many vowing to avenge the death of their loved ones are now fighting against the US as ISIS jihadists. But then that feeds right into the globalist strategy to keep fresh angry recruits fighting their manufactured war of terror.

As if this tragic mess created in the Middle East and North Africa isn’t enough for the bloodthirsty globalists, in 2014 enter Hillary and Soros’ NGO-led coup in Ukraine and the globalists with one illicit stroke reignited Cold War 2 that currently has the Western world on the brink of triggering a possible nuclear war against the powerful Eastern alliance of Russia-China-Iran. By their shameless demonic design, the globalists’ deceitfully delivered war of terror with its $6 trillion price tag and counting has bankrupted the globalist-created Ponzi scheme of a house of cards economy, made our only planet the most armed and dangerous in recorded history, and is now rapidly pushing humans toward yet another world war and/or human-induced mass extinction that might well spell the end of all life on earth. With the stakes never higher, the lethal culmination of their divide and conquer strategy being fulfilled through this century’s escalating events and developments are unfolding upon us now at breakneck speed.

At the behest of Israel, the US seized the opportunity for more dividing and conquering by “balkanizing” the entire MENA region into weakened failed states for superpower’s global hegemony and further blood-for-oil plundering. Subsequently Iraq has been partitioned off by ethnic-sectarian divide reserved for more manageably designated Sunni, Shiite and Kurd states. Of course the destabilizing presence of ISIS invading Iraq in June 2014 seizing an undefended Mosul conveniently allowed the US excuse to reinstall its military posts back in Iraq, something the then quickly deposed Maliki had obstinately refused when US military departed Iraq in December 2011. But two weeks ago this Middle East quagmire by globalist design compliments of US Empire of Chaos just got jolted by Putin’s game-changing wakeup call at the UN.

Until Putin’s recent no nonsense interventions to start snuffing out ISIS in Syria where Obama for over a year was playing his pretend game to “hunt them down,” the determined US agenda for over four years had been to regime change Assad, destabilize and balkanize Syria a small nation into weaker factions so the oil-gas pipeline war against Russia could be won on the way to claiming the final grand prize in the region – taking down Iran as Israel’s and hence Empire’s foremost thorn in its side. Just months before the US-P5-Iran nuke agreement, the CFR’s Foreign Policy was still frothing at the mouth calling for an Iran regime change.

The same globalist/US design to destabilize through balkanization is either in process or been deployed in Libya, Yemen, Ukraine, Pakistan, Congo, Sudan, the South Caucasus,Myanmar, Thailand and other places where Black Ops go that we don’t know. But regardless of where, we do know America’s destabilizing agenda has everything to do with its transparently futile attempt to cut off, isolate and weaken renewed cold war adversaries Russia and China as well as nemesis Iran. With US Special Operations Forces secretly deployed in 135 nations around the world, terrorism-r-us comes in the form of a destabilizing meat cleaver gone global. After all, the US Empire of Chaos is carving up yet more of the geopolitics chessboard using divide and conquer tactics straight out of its favorite Machiavellian playbook “the art of war.”

divide-and-conquer-thats-how-they-work_std.original.jpgAnother alarming consequence of this NWO agenda that’s never been more glaringly obvious is the out of control refugee migration crisis presently spreading throughout Europe. Unfortunately by globalist design the failed foreign policy of Western governments spearheaded by the United States Empire has also led directly to this manufactured human crisis. The neocon plan to destroy the Middle East and North Africa through prolonged military occupation, continued air strike bombing and forever war spilling blood into its second decade along with the fabrication of the fake enemy ISIS has singlehandedly created the migration crisis in Europe.

But with Obama’s open door policy operating for nearly seven years now along the southern US-Mexican boundary line, last summer’s 50,000 kids from Central America converging at the border fueled the immigration crisis that was capturing all the headlines in America. A similar policy in the Western Hemisphere concocted a long fake war on drugs that’s been maintained by an illicitly covert US-Latin American crime cabal. Washington has been in partnership with the Latin American drug cartels, their criminal gangs and their national governments when not staging coups. Recall the numerous failed attempts in Venezuela and the one Obama and Hillary pulled off in 2009 when they overthrew another democratically elected leader in Honduras. Obama is simply following orders from the globalists to carry out a border policy that’s allowing millions of illegal aliens to enter the United States. The refugee migration crisis in both America and Europe is part of the globalist divide and conquer agenda, specifically designed to create racial tensions and conflicts between the native populations and the new arrivals. It also conveniently provides the perfect cover for yet more false flag terrorism in both the US and Europe.

Too many ignorant distressed Americans and Europeans latch onto the old blame the victim game, increasingly resenting and scapegoating darker-skinned outsiders as the mistaken cause of all their perceived problems such as lack of jobs they insist illegals are stealing and paying high taxes to support a welfare state the illegals are allege to be abusing. Obviously this globalist mixing of races and religions is causing mutual distrust, enflaming racial discrimination and open hostilities triggering massive protests and an alarming rise of racially motivated hate crimes across both North America and Europe.

A sizeable portion of the largely white Westerner holds the foreign migrant population in total contempt for forever literally changing the complexion and national and cultural identity of their homeland. Europeans are justified in their complaints citing wealthy Middle Eastern nations like Israel, Saudi Arabia and other oil rich Gulf states that have largely caused the crisis are adamantly refusing to take in any refugees. To take some of the political heat off, the Saudis just pledged Jordan that’s overrun with Syrian refugees $10 billion. As dire conditions unfold, many Europeans’ concerns are legitimate but as the crisis grows, so are people’s intolerance and anger. Yet too many out of ignorance and kneejerk reactivity may simply be giving the globalist culprits another free pass despite the elite’s premeditated agenda to spawn this ongoing deepening mess carrying  untold heavy long term consequences.

Last year globalist Peter Sutherland, former BP CEO, non-executive chairman of Goldman Sachs International and active Bilderberger and Trilateral Commission member, speaking before the British House of Lords, candidly disclosed the globalist plan a full year ahead of today’s full blown crisis:  

The European Union should do its best to undermine the homogeneity of its member states, because the future prosperity of many EU states depends on them becoming multicultural, [adding]… migration is a crucial dynamic for economic growth in some EU nations however difficult it may be to explain this to the citizens of those states.

The ruling elite intentionally pursued a horribly violent, criminally inhumane policy that knowingly would create dire conditions in war ravaged nations that would ensure that hordes of fleeing, displaced outsiders flood into nearby nations and eventually begin spilling over into Western countries to specifically create the racial and religious divide using the deceptively benign excuse of “multiculturalism.” In turn, the elite can exploit a new source of cheap slave labor that results in bringing down wages across the boards for workers. The globalist agenda is all about raising profits at the expense of human beings, inducing conflict, crisis and civil unrest amongst different population groups that in turn only opens the door for increased government oppression. This self-feeding, circular dynamic of the Hegelian dialectic combined with the divide and conquer strategy simultaneously moves nations closer toward the ultimate globalist agenda of a one world government. Enter the final diabolical piece to this horror show, the so called “free trade” agreements TPP and TTIP that will totally undermine and completely destroy whatever national sovereignty is left and their sweet dream becomes our nightmare come true.

Only by becoming aware of the pervasive grip that globalists wield in promoting their emerging New World Order can we citizens of the world come together to make every effort to thwart the elite’s sinister design. A good start is crushing the trade agreements. The Trans-Pacific Partnership was recently agreed upon by the twelve trade ministers representing the nations involved. Within about four months it will reach US Congress for the all-important vote to ratify or not. Fortunately numerous organizations have long been admirably and actively opposing the trade agreements and will welcome all the help and support we can give them. Since they’ve been toiling away in the trenches and already accomplished some remarkable results, let’s learn from their experience and knowledge so that we can cohesively come together to produce optimal results. Citizens from their respective countries need to mobilize as activists and ensure their voice is heard by their governing representatives. Together we must and will stop these Trojan horse enemies dead in their tracks.

Regarding a strategy to best deal with the existing and coming migration crisis and its array of adjunctive issues, the same committed drive and collective resolve we take to generating constructive action to defeat the trade agreements, we must also bring to responding to this formidable humanitarian crisis as well. Attempting to resolve the complex, multi-tiered issues and challenges facing all citizens, we will need to work in close partnership together with an ever-cognizant awareness as much as we humanly can to transcend the negative, powerfully divisive forces intended to divide, weaken and even break us. We need to come together as open-minded problem solvers recognizing that what we face isn’t a refugee problem or an immigrant problem, nor an outsider vs. insider problem, nor a “him or me” problem. What we collectively face is a shared human problem not of our making that requires a meeting of open, overlapping minds and values. We’ll need to think creatively outside the box both practically and judiciously, as much as possible always with humanitarian understanding and compassion.

Finally, we will need to interface and work with those at all levels of our governing bodies, exercising patience and tolerance when encountering negativity, incompetent bureaucracy and the systemic dysfunction so pervasive in institutional settings. Finally, many of the individuals we encounter hold positions aligned with the elite diametrically opposed to working in our best interests. Again, approach the challenge of finding solutions to our human problems, knowing where there is a will, especially goodwill, it’s always possible there is also a way.

Les rentiers de la gloire, de Copeau

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Les rentiers de la gloire, de Copeau

Francis Richard
Resp. Ressources humaines
Ex: http://www.lesobservateurs.ch

rentiers10100707420L.jpgLe titre du dernier livre de la collection des Insoumis, éditée par Les Belles Lettres, fait inévitablement penser, à une lettre près, au titre en français du célèbre film de Stanley Kubrick. Il donne déjà le ton de ce volume, celui d'un pamphlet assumé.

L'auteur, énarque et haut fonctionnaire, a pris pour pseudonyme le nom du héros du livre Un bonheur insoutenable, d'Ira Levin. Ce héros, Copeau, se rebelle contre le monde parfait dans lequel il est né et où un ordinateur contrôle tout.

Qui sont Les rentiers de la gloire? Les politiciens. Copeau les connaît bien pour les observer de l'intérieur du système depuis quinze ans. Au nom de quoi les politiciens interviennent-ils? De l'intérêt général. Le gros mot est lâché.

Qu'est-ce que l'intérêt général? Un prétexte "pour justifier leur action, ce qui leur permet d'attenter impunément à la liberté et à la propriété d'autrui". Car ce qu'ils appellent intérêt général, si on l'examine de près, n'est jamais "qu'un intérêt particulier, ou l'intérêt d'une portion de la population".

En réalité l'intérêt général n'existe pas. Et les politiciens n'ont en fait qu'un but, leur réélection. Et pour cela, que doivent-ils faire? Plaire à suffisamment d'électeurs pour atteindre ce but. Comment leur plaire? En leur faisant des promesses.

Les politiciens ne produisent donc rien d'autre que des biens collectifs "qui ne sont pourtant pas nécessairement demandés par toute la population, mais au moins par certaines catégories de citoyens".  Et en échange, ces citoyens-là, qui constituent leur clientèle, votent pour eux.

Les biens collectifs en question doivent séduire une majorité d'électeurs. Pour être persuasifs, les politiciens doivent être démagogues et leur faire croire qu'ils sont leurs bienfaiteurs avec... leur propre argent. Parce que les politiciens ne produisent pas de richesses, ils en confisquent aux uns pour les donner aux autres, et en gardent une partie pour eux.

Les politiciens pratiquent une seule vertu, qui n'en est pas une au sens ordinaire, la vertu politique. Car, pour faire fortune politique, il leur faut être habiles, rusés, roublards. Ils ne peuvent pas être honnêtes, puisqu'ils sont immanquablement amenés à faire des promesses intenables, c'est-à-dire à mentir, effrontément:

"Mentir, c'est souvent promettre n'importe quoi, n'importe comment et à n'importe qui. Mais c'est aussi parfois masquer les faits, les arranger, mentir par omission, pour ne pas dire manipuler les électeurs."

Les politiciens sont-ils moralement irréprochables?

- "La corruption fait partie intégrante de leur mode de fonctionnement courant." (voir, par exemple, Andreotti, Berlusconi etc.)

- "Le népotisme est chez eux une seconde nature." (voir, par exemple, Jean Sarkozy, Amin Khiari, Salomé Peillon etc.)

Les politiciens essaient de faire croire qu'ils savent mieux que les autres ce qui est bien pour eux: ils seraient infaillibles; ils seraient capables de changer non seulement le monde mais l'homme.

Les politiciens ont "un surmoi puissant", "un moi très développé". Ils sont valorisés par leur entourage pour ce qu'ils font. Résultat:

- Les politiciens sont volontiers caractériels, bornés, impatients;

- Ils croient tellement en leur bonne étoile qu'ils en deviennent arrogants;

- Ils se croient tout-puissants, au point de vouloir "disposer d'autrui corps et âme".

Pour compléter le tableau, Copeau ajoute que les politiciens sont évidemment dotés d'une grande intelligence. Ils ont été aux études et sortent tous des plus grands moules de la République, l'ENA, l'X et Normale Sup:

"Mais ceux qui méprisent l'homme, qui en font un moyen au service de leurs desseins plus ou moins avouables, ne seront jamais de grands hommes."

Copeau n'affirme rien gratuitement. A partir de faits et de traits observés chez les politiciens, parfois connus du grand public, il donne les exemples emblématiques et détaillés de cinq personnes qui exercent ce métier lucratif de politicien:

- Edouard, "qui a fait de la politique son métier, son privilège, et qui n'a, aussi loin que l'on puisse aller, jamais exercé de véritable métier, même dans l'administration";

- Olivier, un pur qui considère que "son devoir à lui, sa vocation même, consiste à contribuer à créer une société nouvelle pour un homme nouveau";

- André, un maire qui "est plutôt du genre à promettre tout et n'importe quoi, à n'importe qui";

- Loik, qui, pour trouver des financements, "n'hésite pas, parfois, à prendre des libertés avec les règles de la probité" et qui "pratique le clientélisme comme d'autres la peinture ou la sculpture";

- Cécile, qui, pour s'enrichir, se sert des armes du privilège - "un privilège suppose quelqu'un pour en jouir et quelqu'un pour le payer" - et du passe-droit - "elle adore la sirène deux-tons de son chauffeur".

Copeau conclut qu'il faut "se protéger de l'influence néfaste des élus":

"Nous ne cherchons pas de bons maîtres, ni à être de bons maîtres.

Nous ne voulons simplement pas d'esclaves."

Parmi les nombreuses citations qui émaillent ce pamphlet, toutes bienvenues (de Jules Verne, de Frédéric Bastiat, d'Ayn Rand, du Cardinal de Retz ou de George Bernard Shaw) il en est une qu'il me plaît de citer à mon tour:

"L'enfant croit au Père Noël. L'adulte non. L'adulte ne croit pas au Père Noël; il vote."

Pierre Desproges

Francis Richard, 16 octobre 2015

Publication commune Lesobservateurs.ch et Le blog de Francis Richard

Les rentiers de la gloire, Copeau, 92 pages, Les Belles Lettres

Xavier Raufer: Mondialisation criminelle, la menace occultée


Xavier Raufer: Mondialisation criminelle, la menace occultée

par webtele-libre

Xavier Raufer au Cercle Aristote pour échanger avec nous sur la mondialisation criminelle. http://cerclearistote.com/

XXe Table Ronde de Terre & Peuple

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lundi, 19 octobre 2015

Wordt 'Wir schaffen das' opgevat als 'wir schaffen Deutschland ab'?

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Wordt 'Wir schaffen das' opgevat als 'wir schaffen Deutschland ab'?

Dirk Rochtus
Doceert Internationale Politiek en Duitse Geschiedenis aan KU Leuven/Campus Antwerpen. Voorzitter Archief, Documentatie en Onderzoekscentrum voor het Vlaams-nationalisme.

Ex: http://www.knack.be

De vluchtelingencrisis splijt Duitsland en zijn regering, schrijft Dirk Rochtus. 'Partijleden vragen de 'onttroning' van Angela Merkel en roepen ze dat ze 'wir schaffen das' niet meer kunnen horen.'

Hoe honderdduizenden vluchtelingen uit door oorlog en ellende geteisterde gebieden opvangen? Hoe hen leren omgaan met de waarden van een pluralistische en open samenleving? Zo luiden de kernvragen waarmee de vluchtelingencrisis Europa opzadelt.

De eerste vraag is van praktische aard. Hoe slaagt de staat erin zo vele havelozen onderdak en levensmiddelen en eventueel werk te verschaffen?

De tweede vraag raakt aan de ideologische grondslagen van ons samenlevingsmodel.

Hoe slaagt de Europese Unie er als waardegemeenschap in mensen met een andere culturele achtergrond en met een andere levenskijk te integreren in haar lidstaten? Het discours van de politici in België draait vooral om de praktische noden die vervuld moeten worden. In Duitsland, dat sowieso het leeuwendeel van de vluchtelingen opvangt, gaat het daarenboven ook om het toekomstige gezicht van het eigen land.

De 'Willkommenskultur' van bondskanselier Angela Merkel roept de vraag op of en hoe de vluchtelingencrisis Duitsland - en bij uitbreiding Europa - zal veranderen. Het is dus een discussie die ook ons aangaat, maar hier in de openbaarheid van de politieke arena nog niet wordt gevoerd, behalve dan in de krochten van de sociale media.

Aardig land

angela_merkel.jpgDe controverse zet in Duitsland niet alleen links tegen rechts op, maar snijdt ook doorheen de christendemocratische familie die bestaat uit de CDU van bondskanselier Angela Merkel en haar Beierse zusterpartij CSU van Horst Seehofer.

De deelstaat Beieren kreunt onder de last van de 100.000 vluchtelingen die er alleen al in september aangekomen zijn en elke dag stromen er nog duizenden toe. De massale toestroom wakkert niet alleen de vraag aan over hoe de opvang vorm moet krijgen, maar ook over hoe de omgang van de vluchtelingen en asielzoekers met de waarden van hun nieuwe heimat er zal uitzien.

De Beierse minister-president Seehofer vreest voor een 'grandioses Scheitern' (grandioos falen) van Duitsland en Europa omdat er geen concept schuilgaat achter de aanpak van de vluchtelingencrisis. Bondskanselier Merkel zegt dan weer 'dann ist das nicht mein Land' als ze zich als Duitse zou moeten verontschuldigen omdat ze in noodsituaties 'een vriendelijk gezicht' toont.

De Duitsers hebben een traditie in het nadenken over hoe hun land er zou moeten uitzien. Na de val van het Derde Rijk beseften ze dat ze moesten gaan voor 'een Europees Duitsland in plaats van een Duits Europa.'

De schuldgevoelens omwille van de misdaden van de nationaalsocialisten maakten dat velen in de naoorlogse generaties zich schaamden over de eigen natie. Een weerklank ervan vinden we bijvoorbeeld in de banner 'links - nicht deutsch' van het socialistische dagblad Neues Deutschland. Vandaag de dag is Duitsland het machtigste land in Europa, maar zo wil het niet overkomen. De Duitse elites in politiek, economie en het intellectuele leven zijn als de dood voor het verwijt dat de Bondsrepubliek de Europese Unie (EU) zou domineren. Het deed hen dan ook deugd dat de wereld Duitsland plotseling een aardig land vond omdat Merkel genereus honderdduizenden vluchtelingen welkom heette.

Verdwijning

Analisten vragen zich af wat Merkel bezield heeft om met de zin 'wir schaffen das' Duitsland te veranderen in een magneet voor talloze ontredderde mensen uit 'failed states' in het Midden-Oosten, Centraal-Azië en Afrika.

Gaat de vergelijking op met de DDR-functionaris Günter Schabowski die op 9 november 1989 tijdens een persconferentie over de inwerkingtreding van een nieuwe reisregeling voor DDR-burgers met de woorden 'sofort, unverzüglich' (dadelijk, onverwijld) de Muur deed vallen.

Waren Schabowski noch Merkel zich bewust van de gevolgen die hun woorden zouden hebben? Die van Schabowski leidden uiteindelijk tot het verdwijnen van de DDR. Zullen die van Merkel op hun beurt de verdwijning van Duitsland in de hand werken? Bij heel wat delen van de bevolking leeft de vrees dat 'wir schaffen das' opgevat moet worden als 'wir schaffen Deutschland ab'.

Horst Seehofer vormt de spreekbuis van die vrees en van dat ongenoegen. Zijn partij, de CSU, heeft zich in haar waardenpatroon altijd al wat conservatiever opgesteld dan de CDU. Als regionale partij mag de CSU dan wel op de eerste plaats de belangen van de 'Freistaat' Beieren behartigen, ze is als het erop aankomt ook verdediger van een Duitsland dat ingebed is in een christelijk geïnspireerd Europa.

Tegenspraak

De strijd van Seehofer tegen Merkels 'Willkommenskultur' wordt dan ook gevoerd tegen de door conservatieven gevreesde 'Nationsvergessenheit', het opgeven van de eigen natie en identiteit. Seehofer vindt daarbij ook gehoor bij politici en leden van fractiepartner CDU. Meer dan 126 CDU-mandatarissen ondertekenden een 'Brandbrief' aan Merkel waarin ze erop wezen dat 'de meerderheid van de vluchtelingen [stamt] uit landen waarvan de overheersende maatschappijbeelden duidelijk afwijken van onze Westerse waarden.'

Ze hebben het er in die brief ook over dat de mensen die hier in Europa aankomen nog zullen vertrouwd moeten gemaakt worden met de grote principes van de democratische rechtsstaat zoals vrijheid van mening, gelijkheid van man en vrouw en het vreedzaam naast elkaar bestaan van godsdiensten.

Partijleden vroegen de 'onttroning' van Merkel en riepen ze dat ze 'wir schaffen das' niet meer kunnen horen

Op een fractievergadering van CDU en CSU afgelopen dinsdag moest Merkel ook zware kritiek en tegenspraak doorstaan. CSU-politicus Hans-Peter Uhl zei zelfs dat de regering wel eens weggestemd zou kunnen worden. Hij moet recente enquêtes voor ogen hebben gehad die aantonen dat de CDU verliezen lijdt en de populariteit van Merkel daalt. Het moeilijkste moment in haar carrière maakte Merkel afgelopen week mee tijdens een debat voor 'de basis' in de Oost-Duitse deelstaat Saksen. In een woelige zaal eisten gewone partijleden de 'onttroning' van Merkel en riepen ze dat ze de zin 'wir schaffen das' niet meer kunnen horen.

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Standvastig

Binnen de eigen regering stuiten de christendemocraten ook op kritiek van de SPD, hun sociaaldemocratische coalitiepartner, op de inrichting van transitzones aan de grens waar vluchtelingen zouden verblijven tot het duidelijk is of hun asielaanvraag wordt aanvaard.

Minister van Justitie Heiko Maas (SPD) noemde ze zelfs 'massakampen in niemandsland'. Is de positie van Merkel nu bedreigd zowel vanuit de CDU/CSU als vanuit de SPD? De kanselier doet wat een gehaaide politicus of politica in tijden van crisis moet doen: ze blijft rustig en standvastig. Er zijn ook geen politici te ontwaren die haar aan de top van de Duitse christendemocratie en aan het roer van het staatsschip zouden kunnen vervangen.

Norbert Lammert (CDU), de voorzitter van de Bondsdag, wil de 'twee Duitslanden' - dat van Merkel en van Seehofer - bijeenhouden. Uiteraard moeten de vluchtelingen zich aanpassen aan onze 'Leitkultur' als geheel van de waarden van een pluralistische maatschappij, zei hij, maar ook degenen onder de politici en burgers die zich bezorgder dan andere tonen over de crisis laten geen twijfel bestaan over 'hun loyaliteit aan de bondskanselier'.

Wit voetje

Ook al heeft de Bondsdag donderdag een strengere asielwet gestemd waarmee de regering de onrust in de bevolking hoopt te temperen en schreeuwt de oppositie moord en brand, toch heeft Merkel zelf een wit voetje bij de Groenen.

Konstantin von Notz (Grüne) betuigde Merkel zijn 'respect' voor haar houding in de vluchtelingencrisis. Dit opent bij komende Bondsdagverkiezingen vooruitzichten voor zwart-groen zoals het kleurenpalet van een coalitie van Duitse christendemocraten en Groenen heet en waarover in het verleden al werd gespeculeerd.

Of de CSU zoiets zal willen meedragen, is nog de vraag. In zo een coalitie zullen de Beierse christendemocraten misschien niet willen meegaan, laat staan of ze in zo een Duitsland willen leven.

 

L’exceptionnelle résistance suisse au cœur de l’Europe

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L’exceptionnelle résistance suisse au cœur de l’Europe
 
Tous les moyens de pression sont bons pour tenter de sanctuariser ce dernier îlot de résistance au cœur de l’Europe.
 
Docteur en droit, journaliste et essayiste
 
Ex: http://www.bvoltaire.fr 
 

Ce 18 octobre se tiennent les élections fédérales en Suisse, à l’issue desquelles seront renouvelés les 200 sièges du Conseil national et, pour le premier tour de l’élection, les 45 des 46 sièges du Conseil des États. Le Conseil national, équivalent de l’Assemblée nationale française, représente la population suisse, les 26 cantons suisses étant, quant à eux, représentés par le Conseil des États, sorte de Bundesrat à l’allemande. Une votation importante pour les Suisses.

Notre inénarrable et parfois insupportable quotidien vespéral de référence, Le Monde, ne s’y est, ainsi, guère trompé qui, dans son édition du 16 octobre, vilipende avec la condescendance qui sied aux médiacrates endogames les « discours grandiloquents », les « idées simples », la « xénophobie assumée », le « marketing agressif » de Christoph Blocher, « le chef de file populiste » du premier parti de Suisse, l’Union démocratique du centre (UDC).

Il est vrai que lors des dernières élections fédérales de 2011, cette dernière y avait conservé 54 des 200 sièges du Conseil national (contre 62 aux élections de 2007) et 5 au Conseil des Etats. Pis : l’UDC, en la personne de Jürg Stahl (élu du canton de Zurich), y occupe la seconde vice-présidence au Conseil national. Même si moins d’un Suisse sur deux semble concerné par le scrutin, de ce côté-ci des Alpes, en revanche, notamment vers la rive gauche de la Seine, on fait mine de s’y intéresser par habitude pavlovienne de l’anathème.

Car les sondages prophétisent l’UDC gagnante avec près de 28 %, devant un Parti socialiste résilient à moins de 20 %, tandis que les libéraux du PLR et les catholiques du PDC se maintiendraient, l’enjeu étant, pour ces formations, d’occuper LE siège supplémentaire au sein du Conseil fédéral (instance exécutive de la Confédération), à l’occasion des élections du 9 décembre prochain. L’UDC paraît même en faire son principal cheval de bataille, au point qu’elle menace de sacrifier le Zurichois Ueli Maurer (ministre de la Défense et de la Protection des populations) et de se retirer sur l’Aventin d’une opposition inédite au sein de cette institution feutrée qui a coutume de réélire ses conseillers.

On le voit, tous les moyens de pression sont bons pour tenter de sanctuariser ce dernier îlot de résistance au cœur de l’Europe. Du bouleversement des institutions par un chantage politique au lancement d’un nouveau référendum contre la révision de la loi sur l’asile qui prévoirait, notamment, l’assistance gratuite d’avocats pour les immigrants ainsi que des pouvoirs d’expropriation accrus, au profit de la Confédération, en vue de la construction de centres d’asile dans les communes. Alors que le secrétariat d’État aux Migrations (SEM) s’attend à 29.000 demandes d’asile d’ici la fin de l’année, il y a urgence impérieuse à sauver les libertés helvètes, patrimoine immémorial au fondement de l’identité suisse.

Élu emblématique de la Confédération, sorte de Guillaume Tell moderne, le charismatique Oskar Freysinger notait fort justement que « la Suisse est l’épine dans le pied des mondialistes, le village d’irréductibles qui résistent, le dernier pays véritablement libre d’Europe » (Nouvelle revue d’histoire, n° 78, mai-juin 2015). Précieuse idiosyncrasie.

Turkey: Slow-Motion Crash

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Turkey: Slow-Motion Crash

Turkey, once a pillar of Mideast stability, looks increasingly like a slow-motion truck crash.   What makes this crisis so tragic is that not very long ago Turkey was entering a new age of social harmony and economic development.

Today, both are up in smoke as this week’s bloody bombing in Ankara that killed 99 people showed.  America’s ham-handed policies in the Mideast have set the entire region ablaze from Syria to South Sudan and Libya.  Turkey sits right on top of the huge mess, licked by the flames of nationalist and political conflagrations and now beset by 2 million Syrian refugees.

As Saddam Hussein predicted, George W. Bush’s invasions of Afghanistan and Iraq opened the gates of hell.  Attempts by Washington to overthrow Syria’s Alawite regime – a natural US ally –  have destroyed large parts of that once lovely nation and produced the worst human disaster  since the ethnic cleansing of Palestinians in the late 1940’s and 1967.

Washington’s bull-in-a-China-shop behavior in the fragile Mideast came just as the Turkish government of Recep Erdogan had presided over a decade of stunning economic growth for Turkey,  pushed the intrusive armed forces back to their barracks, and achieved friendly relations with neighbors.  No Turkish leader in modern history had achieved so much.

Equally important,  the Erdogan government was on the verge of making a final accommodation with Turkey’s always restive Kurds – up to 20% of the population of 75 million – that would have recognized many new rights of the “people of the mountains.”

This was a huge achievement. I covered the bloody guerilla war on eastern Anatolia between Turkey’s police and armed forces, and tough Kurdish guerillas of the Marxist-Stalinist PKK movement.  By 1990, some 40,000 had died in the fighting that showed no hope of resolution.

Thanks to patient diplomacy and difficult concessions,  PM Erdogan’s Islamist –Lite AK Party managed to reach tentative peace accords with the PKK and its jailed leader, Abdullah Ocalan in spite of fierce resistance from Turkey’s generals, violent semi-fascist nationalist groups and equally dangerous leftist revolutionaries.

Peace with the Kurds went down the drain when the US intensified the war in Syria and began openly arming and financing Syria’s and Iraq’s Kurds.   Various Kurdish groups became involved in the Syria fighting against the Assad regime in Damascus and against the Islamic State – which had been created by Saudi Arabia and the CIA to attack Shia regimes.  Turkey struck back,  and the war with the Kurds resumed.  A decade of patient work kaput.

Turkey’s prime minister – and now president – Erdogan had led his nation since 2003 with hardly a misstep.   Then came two disastrous decisions.  First, Erdogan dared criticize Israel for its brutal treatment of Palestinians and killing of nine Turks on a naval rescue mission to Gaza.   America’s media, led by the pro-Israel Wall Street Journal, New York Times and Fox News have made Erdogan a prime target for savage criticism.

Second, for murky reasons, Erdogan developed a hatred for Syria’s leader, Bashar Assad, and allowed Turkey to serve as a  conduit and primary supply base for all sorts of anti-Assad rebels, most notably the so-called Islamic State.  Most Turks were opposed to getting involved in the Syrian quagmire.  Doing so unleashed the Kurdish genii  and alienated neighbor Russia.

Turkey’s blunder into the Syrian War has enraged the restive military, which has long sought to oust Erdogan and return the nation to Ataturkism, the far-right political creed of  Turkey’s anti-Muslim oligarchs, urban and academic elite.  Now, Turkey’s long repressed violent leftists are stirring trouble in the cities.  Fear is growing that Turkey might return to its pre-Erdogan days of bombings, street violence, and assassinations – all against a background of hyperinflation, soaring unemployment and hostile relations with its neighbors.

One hears rumbles of a Turkish conflict with Armenia over its conflict with Turkish ally, Azerbaijan.  Greece is nervous and moving closer to Israel. Oil and gas finds in the eastern Mediterranean are heightening tensions.

With the biggest and best armed forces in the region save Israel, Turkey may yet intervene in Syria – which used, before 1918, to be part of the Ottoman Empire.

The US often accuses Erdogan of wanting to be an Ottoman Sultan, yet is pushing him to use his army in Syria.

Crise des migrants. L'Allemagne visée par l'Amérique

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Crise des migrants. L'Allemagne visée par l'Amérique

par Jean Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

Nous avons précédemment rappelé une devise affichée par l'Otan depuis de longues années: "Les Etats-Unis dans l'Otan, la Russie en dehors et l'Allemagne en dessous". Cette consigne rejoint celle répétée régulièrement par Georges Friedman et Zbigniew Brzezinski qui malgré ses 89 ans continue à prodiguer ses bons conseils concernant l'urgence à détruire la Russie. " L'Amérique doit s'appuyer sur l'Allemagne si celle-ci continue à servir ses intérêts. Mais elle la doit la détruire si elle recherche son indépendance, risquant ainsi de donner des cartes à la Russie".
 
Or les offensives américaines contre l'Allemagne, jugée trop indépendante, notamment dans la crise ukrainienne provoquée par l'Otan (Le format "Normandie "excluant un représentant des USA), semblent se préciser. Nous pourrions même dire qu'elles se précisent et vont sans doute augmenter à l'avenir. Un premier indice a été apporté par l'offensive américaine contre Volkswagen, dont les succès industriels menaçaient une Amérique desindustrialisée. Certes, la firme allemande a eu tort de tenter de dissimuler les taux d'émissions de ses moteurs diesel, mais s'il s'était agi d'une entreprise américaine polluante, aurait-elle subi la même offensive? Qu'attendent les associations américaines si attentives à la santé des citoyens américains pour s'interroger sur les taux d'émission de polluants divers par les centrales américaines à charbon? Ou sur le danger des OGM prodigués à tout va par Monsanto ?

Mais divers indices laissent penser que l'offensive américaine contre l'Allemagne a pris une forme bien plus grave: provoquer des flux de migrants que l'Allemagne, malgré toute la bonne volonté déployée par Angela Merkel, ne pourrait pas absorber. Même le patronat allemand, qui avait initialement accueilli avec faveur cette arrivée de main-d'oeuvre à bas prix, commence à émettre des mises en garde.

Ce n'est évidemment pas le gouvernement américain lui-même qui est intervenu pour encourager les migrations. Ce fut toute une série d'ONG apparemment financées par l'Amérique (la CIA?) qui firent le travail, non seulement dans les pays d'origine mais dans les pays d'accueil. Un article d'Alexandre Latsa donne d'intéressantes informations à cet égard. Certes Latsa écrit de Moscou mais il n'a jamais été accusé, autant que nous sachions, de désinformation. Le thème a été repris à mots plus couverts par un article plus récent du Spiegel. Nous donnons les références de ces deux articles ci-dessous.

Inutile de préciser que Washington, dans cette offensive pour déstabiliser l'Allemagne, et l'Europe par la même occasion, est très aidé par la Turquie d'Erdogan. Erdogan pourrait ainsi se venger de n'avoir pas été accueilli à bras ouvert par l'Union européenne, malgré les fortes pressions exercées à l'époque par l'Amérique sur l'Europe en ce sens.

* Alexandre Latsa.  Vague de migrants en Europe: vers la piste américaine?
http://fr.sputniknews.com/points_de_vue/20150924/1018382147.html

*Le Spiegel Merkel under fire

http://www.spiegel.de/international/germany/merkel-under-fire-from-political-allies-in-refugee-crisis-a-1057066.html

Jean Paul Baquiast

Hervé Juvin : Le mur de l'Ouest n'est pas tombé


Hervé Juvin : Le mur de l'Ouest n'est pas tombé

par webtele-libre

Hervé Juvin en conférence au Cercle Aristote le 15 juin 2015 pour la sortie de son ouvrage : Le mur de l'Ouest n'est pas tombé.
Retrouvez-nous sur www.cerclearistote.com

Albion’s Hidden Numina - The Land of the Green Man

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Albion’s Hidden Numina
The Land of the Green Man

Carolyne Larrington
The Land of the Green Man: A Journey Through the Supernatural Landscapes of the British Isles
London: I. B. Tauris, 2015

Is Britain the most mystical of all countries? It certainly seems that way to me, but then I’m irreparably biased. Whilst every human culture has its own folklore, the magic seems more potent, more alive, when it’s our own. “The myth is not my own, I had it from my mother,” as Coomaraswamy (quoting Euripides) would have it. Carolyne Larrington’s new book, The Land of the Green Man, will appeal to anyone who, like me, has an unquenchable thirst for tales of the supernatural inhabitants of the isles of Albion.

Perhaps my only reservations about this book are its cover and title. Stumbling across it in a bookshop, the serious student of folklore might assume that it’s just another new age effort seeking to stitch together a few disparate tales into an overarching and unwarranted key to all mythologies. This would be a great shame as The Land of the Green Man is a fascinating discussion of a living tradition of folklore which is based on sound scholarship. As a scholar of Medieval Literature, Larrington is well placed to bring an academic perspective to these matters. In fact, I was previously aware of Caroline Larrington from her English translation of the Poetic Edda although I have always found that translation to be too academic for my tastes. It certainly doesn’t stand up to reading aloud as well as Henry Bellows’ old-fashioned but rhetorically fine-tuned translation. But it does demonstrate Larrington’s immersion in the sort of mythological matrix that often underlies folk traditions. Her ear for the rhythms and structures embedded in folklore is finely attuned and it lends an authoritative depth of understanding to her various interpretations of ballads, fairy tales, and local stories.

The book is divided into six chapters, each of which deals with a particular thematic concern: “The Land Over Time,” “Lust and Love,” “Death and Loss,” “Gain and Lack,” “The Beast and the Human,” and “Continuity and Change.” Often, books that attempt to compile together folkloric material will group it together by county or town, like Westwood and Simpson’s The Lore of the Land. Steve Roud’s The English Year structures the material according to its place in the calendar. Inevitably, I always end up consulting The Lore of the Land for the areas that I am familiar with and I always read The English Year during the first few days of January when I remember that I own it. By eschewing the gazateer/ritual year approach Larrington has written a book that benefits from a coherent narrative flow.

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The approach throughout is to introduce a topic through a few relevant stories and then to tease out those aspects that are relevant to the chapter’s subject. Other examples of similar motifs are then brought to the discussion. So, in the chapter on “Lust and Love,” the ballads of “Thomas the Rhymer,” “Tam Lin,” and “The Elfin-Knight” are recounted and discussed and the threads discovered there are traced through Hayao Miyazaki’s animation, Spirited Away, Christina Rossetti, Harry Potter, and Susanna Clarke’s novel Jonathan Strange and Mr Norrell.

Larrington’s interpretations of the inner meanings of folkloric material do tend to veer towards what we might call the materialistic. That is, she approaches each chapter looking for a sociological or ideological understanding of the material at hand (as the chapter titles indicate). But there are two things that prevent this from being a dull, reductionist reading of the folklore.

The first is that she has a terrific understanding of the inner meanings of folk tales. For instance, she discusses the multiple occasions when the elfish denizens of the Otherworld distort what people see by applying magical ointment to their eyes, or by other methods. Typically, this is to hide their true nature as Otherworldly creatures and to make them appear as human. Inevitably, at some point the magic stops working, and the elf is seen for what he really is. When Larrington then says that the restoration of correct vision is, “a proxy for a loss of innocence, a fall into knowledge and desire which has irreversible consequences,” this does not feel like a forced interpretation of the texts. Instead, it comes across as something that emerges naturally from multiple stories; it is not distorted or over-emphasized in order to support a pre-existing ideological position. The conclusions are allowed to arise from the material.

The second thing that elevates the book is Larrington’s consistent understanding that folklore is a living and evolving tradition, not simply a matter for archiving. This leads to some very interesting connections being made between the archaic material and contemporary culture. Perhaps unsurprisingly, Larrington discusses Alan Garner and Susan Cooper’s use of myth and folklore in their novels, and the work of J. R. R. Tolkien, but some of the other references are less expected. In the chapter on “Death and Loss,” she discusses not only the BBC’s Sherlock, but also Nick Drake and the glam rock band The Darkness. Lest it be thought that these references are casually thrown in to widen the appeal of the book, it is worth emphasizing that Larrington always relates them to specific folkloric material (the three examples above are all to do with black dogs: Baskerville, Black-Eyed Dog, and Black Shuck respectively).

This approach leads to some really lively discussions and throws up a few surprising notions. In a section on house-elves, Larrington discusses Dobby, the house-elf from J. K. Rowling’s Harry Potter books. In these books, the house-elves work as slaves, without any payment, just as traditional house-elves do. But in Harry Potter, Hermione decides that they need to be liberated. They are, “classic victims of false consciousness, as Marx might have put it” (p. 147). Hermione’s efforts are apparently unsuccessful because the house-elves have no desire to change their ways. “Hermione’s idealism is that of the liberal do-gooder. In failing to consult the house-elf constituency she alienates those whom she is trying to help: the classic dilemma of the intelligentsia trying to persuade the workers of what’s good for them . . . Dobby’s failure to engage his fellow elves in revolutionary struggle . . . hints at Rowling’s cynicism about the politics of the left” (p. 148). This is not the sort of thing I was expecting from Land of the Green Man, but it’s a wonderful analysis, and it gives a good sense of the work’s scope.

At the end of the book, Larrington discusses the history of the Green Man himself, pointing out that he has no real folkloric associations. But, she argues, this does not necessarily matter, because the twentieth century “creation” of the Green Man as an ancient vegetation god answers some of that century’s anxieties: “It’s hard to read the expression in his face; if he’s smiling it’s an enigmatic smile, hidden among the foliage. Neither kindly nor welcoming, his stare suggests a countryside that has become deeply alienated from the modern human” (p. 232). And it’s in this understanding that Land of the Green Man differs from many other books on folklore. Larrington is too much of a scholar to try to pretend that the Green Man is an authentically ancient symbol of the woodland but she is also too receptive to the power of living symbols to deny that he is, in some sense, “real.” Unlike most other writers on the subject, Larrington seems to understand that new gods can, and must, be born.

The Land of the Green Man is an essential read for anyone interested in the wyrd history of Albion. Carolyne Larrington does an admirable and convincing job of demonstrating that whilst this story has had a varied and strange past, it is continuing to progress towards a numinous future.

Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

URL to article: http://www.counter-currents.com/2015/10/the-land-of-the-green-man/

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[1] Image: http://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2015/10/GreenMan.jpg

[2] The Land of the Green Man: A Journey Through the Supernatural Landscapes of the British Isles: http://www.amazon.com/gp/product/1780769911/ref=as_li_tl?ie=UTF8&camp=1789&creative=390957&creativeASIN=1780769911&linkCode=as2&tag=thesavdevarc-20&linkId=ODNF6ULM7TBG6VIH

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Jean-Yves Le Gallou à Lyon!

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dimanche, 18 octobre 2015

La boursouflure de l’art dit contemporain est d’origine psycho-patho-sociologique

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«La boursouflure de l’art dit contemporain est d’origine psycho-patho-sociologique»...

Entretien avec Nicole Esterolle

Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com

Nous reproduisons ci-dessous un entretien avec Nicole Esterolle, cueilli sur Le Comptoir et consacré à l'art dit contemporain. Nicole Esterolle a récemment publié un essai intitulé La bouffonnerie de l'art contemporain (Jean-Cyrille Godefroy, 2015).

Après plusieurs années de chroniques féroces témoignant d’une saine pédagogie de l’humour orienté contre l’art contemporain, sa coterie, ses codes et ses inepties, Nicole Esterolle faisait paraitre à la fin du printemps l’essai La Bouffonnerie de l’art contemporain. Nous l’avons donc interrogée, pour compléter ou synthétiser le propos de ce très recommandable essai qui, qu’on en accepte le propos ou qu’on le trouve excessif, a le mérite d’engager au débat sur l’art d’aujourd’hui. Un art qui, en particulier en France, semble ressembler à une institutionnalisation des positions et attitudes qui furent autrefois les audaces des avant-gardes et n’apparaissent aujourd’hui que comme un académisme stérilisant.

Dénoncer l’art contemporain : pourquoi ?

Le Comptoir : Afin d’éviter tout malentendu, commençons par un éclairage. Vous avez exprimé votre intérêt pour de nombreux artistes présents, dont les noms sont cités çà et là dans votre livre et vos chroniques. Quand vous parlez d’art contemporain, de quoi parlez-vous au juste ?

Nicole Esterolle : Il y a des centaines d’artistes d’aujourd’hui – donc contemporains – que je connais, dont j’aime le travail et que je défends sous ma vraie identité. Il m’est arrivé en effet d’en citer quelques-uns dans mes chroniques de Nicole. Ces artistes-là sont ceux de l’intériorité sensible, de la mise en forme, du savoir-peindre et/ou dessiner, du plaisir de l’inattendu, du mystère : tous les ingrédients qui constituent pour moi la vraie substance artistique.

Et puis il y a l’aberration historique des dits “contemporains”, c’est-à-dire ceux qui se sont attribués abusivement ce qualificatif ; ceux pour qui  « les attitudes sont bêtement devenues formes »[i] ; ceux de la posture, de l’extériorité spectaculaire ; ceux de la subversion et du non-sens convenus et subventionnés ; ceux de la « processualité discursive »[ii] ; ceux de la rhétorique de plus en plus délirante ; ceux dont l’énormité du discours pallie le vide intérieur, mais surtout génère de la médiatisation, du buzz, de la visibilité et du pognon au bout de l’embrouille.

Je me fais volontiers l’avocat du Diable, reprenant un propos qui est facilement énoncé : « Si ça ne vous plaît pas, vous n’avez qu’à pas vous en mêler ! Personne ne vous force ! » Si vous ne l’appréciez pas, pourquoi vous opposez-vous alors à l’art contemporain ?

italic-magazine-lart_contemporain_est-il_beau_.jpgDifficile d’ignorer l’occupant. Impossible d’accepter cette métastase imbécile et envahissante qui tue l’art et les artistes et occulte la vraie création actuelle. Cette boursouflure de l’art dit contemporain est d’origine psycho-patho-sociologique et est systémique. Le Diable est d’origine mécanique… et, en l’occurrence, d’une mécanique d’ordre bureaucratique et financier où fonctionnaires, professeurs, critiques d’art et spéculateurs jouent à être plus stupides les uns que les autres pour mieux servir les appareils de pouvoir et d’argent dont ils sont les rouages. Il faut flinguer la crétinerie qui met l’art en danger, mais aussi l’humanité.

Parler de l’art contemporain pour l’encenser ou le dénoncer conduit nécessairement à Marcel Duchamp et au dadaïsme. Leur héritage matriciel est fréquemment la cible des critiques, et l’on a pu lire ces dernières années de très brillants écrits critiques sur Duchamp et son héritage, notamment d’Alain Boton ou de Jean-Pierre Cramoisan. Or, l’art abstrait – Kandinsky, Malevitch, Mondrian en premier lieu – a le premier ouvert la voie à l’arbitraire (de l’artiste et du “critique”) en imposant le discours comme préalable ou partie intégrante de l’œuvre, discours souvent proportionnel à la pauvreté formelle. Dès lors, si l’on veut être cohérent, ne faut-il pas interroger, voire dénoncer aussi l’art abstrait ?

Art abstrait, art figuratif : je ne vois pas pourquoi opposer l’un à l’autre quand l’un comme l’autre peuvent contenir ce qui m’intéresse, c’est-à-dire la qualité sensible, la poésie, une lumière, un mystère. Non, s’en prendre à l’art abstrait serait une grave erreur. Comment ne pas aimer Serge Poliakoff par exemple et tant d’autres ? Mais, il vrai que les Vassily Kandinsky, Kazimir Malevitch, Piet Mondrian sont, pour moi, des “abstraits” sans émotion et qui, à cause de cela, ont été les précurseurs de ce que je déteste : la rupture gratuite, l’intellectualité décérébrée, le manque d’inventivité formelle, la posture, le système, le pathos, le discours d’emballage du vide. Entre une aquarelle de Joan Miró pleine de sincérité, de nécessité intérieure et une de Kandinsky, pur exercice formel sans contenu, il y a une différence fondamentale.

Si l’art abstrait, en soi, n’est pas à l’origine de la calamité “art contemporain”, le surréalisme et le dadaïsme non plus. Car chez les dadaïstes, il y avait d’abord de la mise en forme poétique… et ensuite de la provocation “déconstructive”, qui s’appuyait sur une création préalable. Sauf que Marcel Duchamp s’est glissé parmi eux pour en faire une habile déconstruction et un foutage de gueule systématique, qui a pu ensuite être récupéré par les génies de la comm’ que sont les acteurs de l’art dit contemporain. Je ne pense pas, au contraire d’Alain Boton, qu’il y ait une énigme ou un message caché dans l’ “œuvre” maigrelette de ce vieux dandy farceur gigolo rigolo de Duchamp, ni de signification particulière. Du rien, simplement… mais bien emballé. Une belle mystification qui fonctionne encore.

Qu’est l’art contemporain et comment fonctionne-t-il ?

Reproche commun : “vous critiquez beaucoup… Mais vous ne proposez rien !” Vous énoncez, par exemple, que la bureaucratie a détruit « les bons mécanismes de reconnaissance ou de légitimation qui ont fait notre patrimoine artistique ». Quels pourraient être alors de sains mécanismes de reconnaissance et de légitimation ? Quelles solutions alternatives suggérez-vous (voire existent déjà) ? Que vous semble devoir être le rôle de l’État ?

Effectivement, parmi les nombreuses réactions que j’ai pu recevoir après la sortie de mon livre, il y a celle-ci qui est assez fréquente : « Bon, je suis d’accord avec vous pour fustiger un système globalement détestable, mais faut-il pour autant jeter le bébé avec l’eau du bain ? Au lieu de détruire, ne pourriez-vous pas essayer d’être constructive ? Et puis, c’est bien beau de vouloir la fin d’un système, mais que proposez-vous à la place ? »

Il est vrai que si la réponse à ces questions était inscrite dans mes textes, elle n’était sans doute pas assez explicite. Je vais donc essayer d’être plus claire et, pour ce faire, je dirai ceci : quand vous tentez de stopper les ravages d’une logique ou d’une mécanique incontrôlable et décérébrée, qui écrase et casse tout dans le paysage de l’art, ça n’est pas pour mettre autre chose à sa place, c’est simplement pour arrêter le carnage et faire en sorte que la nature reprenne ses droits. Quand une personne s’est fait enlever un énorme fibrome qui empoisonnait sa vie, elle ne demande pas au chirurgien de lui mettre autre chose à la place, non, ce qu’elle souhaite c’est revivre normalement et librement. Quand on dit qu’il faut arrêter l’usage des engrais, pesticides, etc., qui tuent les sols, ça n’est pas pour qu’ils soient remplacés par d’autres poisons,  c’est pour permettent aux micro-organismes vivants, à la flore et à la faune de se reconstituer naturellement. Hé bien, dans le domaine de l’art, je pense que c’est la même chose. S’il faut absolument se débarrasser au plus vite de ce bulldozer bureaucratico-financier institutionnel stupide et dévastateur qui sévit depuis quatre décennies, ce n’est pas pour le remplacer. C’est simplement pour que toutes les floraisons artistiques puissent à nouveau s’épanouir naturellement et librement dans toute leur diversité.

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J’ai l’impression que l’essentiel des voix critiques contre l’art contemporain est constitué de personnes de 60 ans et plus. Quid de la relève ? Voyez-vous émerger des voix critiques du côté des jeunes intellectuels et artistes ?

Non , non ! Ça c’est une impression, il y a des quantités de formidables jeunes artistes qui sont victimes de l’idéologie dévastatrice “art contemporain”, bien plus que de plus-de-60-ans, pour la bonne raison qu’il y a davantage de bons artistes aujourd’hui, qu’il n’y en avait voilà quarante ans.

Comment peut-on expliquer l’adhésion à l’art contemporain – qui semble profiter essentiellement à une classe privilégiée de bourgeois petits et grands – de la part de personnes qui n’en tirent aucun bénéfice professionnel ou financier ? Je pense en particulier aux médiateurs, stagiaires, étudiants en arts plastiques qui deviendront, plus tard, des artistes galériens. Je pense aussi aux “amateurs” et critiques qui ne vivent pas cette passion. Comment expliquez-vous ce phénomène ? Par ailleurs, tandis qu’on a souvent lu qu’il constituait un nouvel académisme, vous êtes plus précise et qualifiez l’art contemporain d’“art néolibéral” et d’“art de classe” : quelle est sa fonction idéologique, selon vous ?

Il y a un travail urgent à faire là-dessus de la part des sociologues. C’est à eux d’analyser et de démonter le phénomène, qui n’est d’ailleurs pas très compliqué à comprendre. Mais c’est encore un sujet tabou qui attirerait des ennuis de carrière à ceux parmi les jeunes sociologues qui le choisiraient comme sujet de thèse, tout comme les sociologues en Union soviétique risquaient le goulag. L’art contemporain, c’est un marqueur tribal ou communautariste ; c’est un signe d’appartenance de classe ; c’est l’expression d’une puissance intellectuelle et sociale. C’est bête comme chou ! Pas besoin d’être sociologue pour comprendre ça. Mais n’empêche : ils devraient s’emparer de la question s’ils étaient un peu plus libres et courageux.

Le cas “Pinault/Aillagon/Versailles”[iii] a mis, quoique trop discrètement sans doute, en évidence un cas de confusion entre intérêts privés et publics. Le malaise est-il systémique ou bien ce cas est-il exceptionnel ?

Il y aurait des centaines d’exemples à citer, car le conflit d’intérêt, la collusion privé-public, le mélange des genres, font partie du jeu et sont consubstantiels à l’art contemporain. Le cas de l’art contemporain pourrait être très vite réglé par des moyens juridiques et les cours des Comptes nationale et régionales, mais voilà : il existe une sorte de dérogation tacite à la loi dans ce domaine de non-sens et de non-droit. Ahurissante, cette histoire d’Aillagon, ex-directeur du centre Pompidou, ex-Ministre de la Culture, puis employé par le ploutocrate Pinault à sa fondation de Venise, puis directeur du Château de Versailles et qui met ce patrimoine public à disposition des appareils financiers du spéculateur Pinault pour la survalorisation des produits Koons, Mukakami, McCarthy, etc. Dans aucun autre domaine et en aucun autre pays on pourrait envisager ça ! Mais c’est ça l’exception culturelle française que l’on doit à cette vieille saucisse botoxée de Jack Lang qui sévit encore.

L’art contemporain et le monde politique

Les personnalités du monde politique, a priori, ne bénéficient pas de l’art contemporain de façon directe. Il semble qu’il y ait, au mieux, une sorte de distance (on pense n’avoir pas les clefs pour comprendre et l’on cède au chantage intellectuel d’une certaine “gauche” libérale-libertaire parisienne), au pire, une arrogante ignorance (Fleur Pellerin et son tweet sur l’art dégénéré est en ceci symptomatique). Vous écrivez : « […] c’est que soviétisme et ultra-libéralisme deviennent, de fait, les alliés objectifs d’un troisième réjouissant partenaire […” : le Front national ». Pouvez-vous expliciter ? Et pouvez-vous nous dire quel est, selon vous, le rapport entre monde politique et monde de l’art contemporain ?

conversation-piece-munoz_483.jpgL’art contemporain de type français est un effet pervers de la bonne intention culturelle du socialisme mitterrandien des années 80. L’enfer est pavé de bonnes intentions merdiques, qui se retournent sur elles-mêmes puisqu’elles elles n’ont pas assez de contenu et de rigueur morale et intellectuelle. En fait la gauche culturelle a créé un appareil qui s’est mis à la remorque du grand libéralisme, de telle sorte qu’aujourd’hui le système en place allie les vertus du soviétisme et celle du capitalisme le plus débridé : c’est un comble !

En fait, l’art contemporain n’a pas de couleur ni d’odeur politique. Il est a-politique comme il est a-artistique. Il est le produit d’une logique d’appareil, et pour cela, insaisissable comme un cambouis visqueux par les élus qui s’en méfient comme de la peste, qui bottent en touche, qui ont peur de passer pour des ringards quand ils en parlent et qui laisse ça aux “spécialistes” de leur services. L’art contemporain terrifie le politique et c’est ainsi que les petits potentats locaux et nationaux de l’art contemporain font ce qu’ils veulent dans une impunité totale et dans une foire d’empoigne où l’on ne sait plus qui dirige, qui est le subalterne de qui, etc. Même le Front de Gauche, qui devrait pourtant s’emparer du sujet de cet art business, fruit de la non-régulation des flux financiers, n’en dit rien. Même les écolos, qui devraient se saisir de la question de la non-durabilité de cet art, la ferment prudemment. Et cette prudence née de la peur de faire le jeu du FN offre un boulevard justement pour ce même FN. Et c’est là qu’interviennent les hurlements à l’hitlérisme des ayatollahs du politiquement correct des Inrocks, Politis, Libé, Art Press, de la vieille gauche caviar culturocrate, burénienne[iv] et duchampiste, pour une alliance objective avec le FN que ces crétins prétendent combattre. Fachos contre fachos : même combat contre l’art et la liberté, d’une stupidité à pleurer. Honte d’être le contemporain de ces abrutis !

Que pouvez-vous nous dire sur l’état de connaissance du sujet de la part des décideurs politiques ?

J’envoie régulièrement des parties de ma chronique aux 800 parlementaires de ce pays. Je n’ai jamais eu la moindre réponse. Mais je ne crois pas qu’ils s’en foutent pour autant. Je crois qu’ils n’en pensent pas moins, mais savent qu’ils n’ont pas encore les moyens de faire bouger les choses ou de mettre cela en débat à l’Assemblée. Ils n’osent même pas encore s’informer et essayer de comprendre ce dont ils sont les manipulés. Mais je pense qu’ils ne vont pas tarder à dire qu’ils en ont marre d’être pris pour des cons par tous ces pédants théoriciens d’un art d’État qui a disqualifié l’art français, exterminé 95% des artistes et ridiculisé la France sur la scène artistique internationale.

Vous – et d’autres critiques de l’art contemporain, parfois de gauche d’ailleurs – avez été renvoyé à la “réaction” ou au “fascisme”, procédé de malhonnêteté intellectuelle qui semble surtout protéger des intérêts individuels et financiers, de classe et de champ social. Qui s’efforce d’escamoter le débat et pourquoi, selon vous ?

Oui, ce qui est stupéfiant, c’est de voir cet art officiel, émanation de la gauche culturelle languienne, fabriquer du produit financier spéculatif, collaborer avec le “grand capital”, comme disait feu Georges Marchais, et néanmoins, traiter de fachos ceux qui critiquent leur action, même quand ils sont de gauche. Jamais on avait, dans l’histoire de l’art, atteint un tel niveau de bêtise ! (Toutes considérations d’ordre esthétique mises à part, car là est un autre sujet…)

Quelles seraient les pistes, voire les solutions, pour assainir le monde de l’art ? Un désengagement de l’État ? Un meilleur accompagnement État ? De quel type ?

Dans un premier temps il faudrait que l’État cesse immédiatement tout soutien dirigé à la création artistique. Qu’il restitue aux régions l’entière autonomie de leurs politiques culturelles (ce que certains présidents de régions demandent déjà). Il faudrait aussi que le politique réfléchisse à la possibilité d’inventer de nouveaux moyens d’accompagnement de la création, qui ne soient pas directifs, d’inventer des instances d’évaluation et d’expertise intelligentes, indépendantes, et proches des réalités.

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Histoire de ne pas en rester à une lecture uniquement négative et critique, pouvez-vous nous parler d’artistes présents qui vous semblent relégués et méconnus à cause du système financio-bureaucratique de l’art contemporain ? Qui vous semble mériter d’être connu, exposé, acheté – et pourquoi ?

Il y en a des centaines, des milliers qui sont ignorés, méprisés par les nervis patentés des FRAC, des DRAC et autres MAC[v], tous qualifiés pour leur inaptitude, leur cécité, leur incompétence foncière et leur totale incompréhension de l’art. Et c’est bien cette volaille rhétoricienne, théoricienne, caquetante à tout va (et surtout en anglais, langue du grand marché spéculatif) qui non seulement n’achètent pas les bons artistes pour les FRAC, mais dissuade le public de les acheter, les municipalités de les exposer. Et c’est bien aussi cette même volaille aussi prétentieuse que décérébrée, qui empêche que le Centre Pompidou rende hommage à de grands artistes comme Paul Rebeyrolle, Antonio Segui, Vladimir Veličković, Jean Rustin, Pat Andrea, Marc Giai Miniet, Abraham Hadad et tellement d’autres. Quel gâchis !

Nicolle Esterolle, propos recueillis par Domenico Joze (Le Comptoir, 7 octobre 2015)

Notes :

[i] Référence à l’exposition organisée en 1969 à la Kunsthalle de Berne par le commissaire d’exposition suisse Harald Szeemann (1933-2005), « Quand les attitudes deviennent formes : vivez dans votre tête », date importante de l’art conceptuel (Joseph Kosuth, Hanne Darboven, Lawrence Weiner, etc.) et de l’art minimal (Sol LeWitt, Carl Andre, etc.).
[ii] Délibérément pompeuse et d’usage ironique, l’expression “processualité discursive” renvoie à la notion d’art processuel où le processus créatif prend le pas, en tant qu’œuvre, sur l’objet créé, comme l’explique Pauline Chevalier, maître de conférences en esthétique à l’université de Franche-Comté : « Le processus – processus de création, processus d’altération des matériaux, de développement de l’image filmé, de déploiement des gestes dansés ou d’une musique sérielle – œuvre comme une expérience primant sur l’objet et ouvrant vers la conjonction de temporalités distinctes, celle de l’atelier et celle de l’espace d’exposition ».
[iii] Ami intime de François Pinault, huitième fortune de France en 2015, Jean-Jacques Aillagon a été Ministre de la Culture de 2002 à 2004, avant de devenir administrateur délégué et directeur du Palazzo Grassi, fondation d’art contemporain sise à Venise et appartenant à M. Pinault. Nommé président de l’Établissement public du musée et du domaine national de Versailles en juin 2007 par le Président Nicolas Sarkozy, ami de François Pinault, il exerce cette charge jusqu’en octobre 2011. Durant ce dernier mandat, il ouvre Versailles à l’art contemporain : Jeff Koons (2008-2009), Xavier Veilhan (2009), Takashi Murakami (2010) et Bernard Venet (2011), tous ayant un lien avec M. Pinault… par ailleurs détenteur des salles de ventes Sotheby’s. Comme le résumait Philippe Rillon sur son blog La Peau de l’ours en 2010 : « Il s’agit bien sûr de valorisation financière: c’est très bon pour LVMH, qui emploie Murakami à mettre sa griffe sur les sacs Louis Vuitton ; c’est aussi excellent pour la Galerie Perrotin qui diffuse les produits du japonais, ceux de Xavier Veilhan et de quelques autres artistes entrepreneurs… et pas mal non plus pour les intérêts de Monsieur Pinault qui valorise ainsi ses avoirs en collection… Sans oublier que cette valorisation financière renforce les réseaux d’influences auxquels participe tout ce beau monde ».
[iv] Il s’agit d’une référence à l’une des cibles favorites de Nicole Esterolle : le plasticien Daniel Buren, l’un des noms les plus symptomatiques de l’art contemporain français. Millionnaire aujourd’hui, il fait carrière depuis la fin des années 60 sur une proposition plastique d’une extrême pauvreté : des bandes alternées de 8,7 cm, l’une blanche, l’autre noir ou d’une même couleur, formule qu’il a déclinée depuis lors sous de nombreuses formes (sur verre, sur bâche, sur toile, en musée, en extérieur, etc.). Son travail le plus célèbre, ce sont Les Deux plateaux, plus connu sous le nom de « colonnes de Buren », situé dans la cour d’honneur du Palais-Royal de Paris.
[v] FRAC : Fonds régional d’art contemporain. DRAC : Direction régionale d’art contemporain. MAC : Musée d’art contemporain. Ces diverses institutions étatiques sont, en principe, dédiées à la diffusion et au soutien de la création contemporaine. Dans les faits, les choix opaques réalisés, l’existence d’un milieu à forte endogamie et une politique délibérée d’écartement de tout un pan de la création présente (en premier lieu : la sculpture et la peinture figuratives, qui représentent la portion congrue des acquisitions) en font des outils de diffusion d’une certaine “idéologie” ou d’une certaine “orthodoxie” de ce qu’est la création aujourd’hui, bénéficiant de lourds financements publics et d’un travail de propagande à renfort, notamment, de visites scolaires.

 

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Syrie – Un nouvel axe Moscou-Pékin

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Syrie – Un nouvel axe Moscou-Pékin

Michel Garroté
Politologue, blogueur
Ex: http://www.lesobservateurs.ch

En mai dernier, le Parti islamique du Turkestan (TIP), organisation djihadiste des musulmans ouïghours du Turkestan oriental, le Xinjiang, situé en Chie occidentale, a publié une vidéo montrant le rôle de ce groupe dans la bataille pour s’emparer de la ville syrienne Jisr Al-Shughur. En outre, divers médias ont évoqué le rôle de la Chine, aux côtés de la Russie, dans le conflit syrien (concernant ces deux événements, voir les nombreux liens vers sources en bas de page).

Dans ce contexte, sur lepoint.fr, Caroline Galactéros écrit notamment, le jeudi 15 octobre 2015 (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Les Chinois tirent parti du mouvement russe en le rejoignant dans une démonstration de puissance et de contre-influence inédite vis-à-vis de Washington. Pékin affiche aussi sa détermination à éradiquer à la racine la menace séparatiste ouïghour, comme les Russes le font vis-à-vis du Caucase avec les Tchétchènes. Leur porte-avions Liaoning est désormais à Tartous, porteur de chasseurs bombardiers J15, d'un millier d'hommes et d'hélicoptères d'attaque. Il y a retrouvé le sous-marin géant russe Dimitri Donskoi, doté de 20 missiles intercontinentaux (200 têtes nucléaires, portée 10 000 kilomètres) et le croiseur lance-missiles Moskva. La Méditerranée orientale est donc sanctuarisée.

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Djihadistes de l'EI: parmi eux, des Ouighours, citoyens chinois

Caroline Galactéros : Un déploiement de puissance qui vise une démonstration d'ordre stratégique, bien au-delà de la Syrie et même du Moyen-Orient. En déployant des vaisseaux de guerre dissuasifs au propre et au figuré, en tirant depuis la Caspienne des missiles de croisière Kalibr, Moscou (et Pékin) démontrent non seulement leur renaissance militaire, mais adressent à Washington un avertissement tangible : l'Eurasie n'est plus sous contrôle américain. L'axe Moscou-Pékin, avec leurs clientèles associées en cours de consolidation, consacre la montée en puissance d'un challenger sécuritaire à l'Otan : l'organisation de Shanghaï.

Caroline Galactéros : Le leadership américain sur l'Orient a vécu. À cet égard, la centralisation de la coordination opérationnelle entre la Russie, l'Iran, l'Irak, la Syrie, et le Hezbollah de manière plus informelle, que certains appellent « l'axe 4+1 », marque une convergence d'intérêts sans équivoque, même si chacun conserve son propre agenda et ses arrière-pensées. Le gouvernement irakien vient d'ailleurs de donner à Moscou l'usage de sa base al Taqadum de Habanniyah, à 75 kilomètres de Bagdad, qui permet d'ouvrir un corridor aux avions russes vers la Syrie, mais pourrait aussi servir de base pour des missions russes de bombardement au nord de l'Irak même.

Caroline Galactéros : L'installation de la Russie comme acteur majeur au Moyen-Orient, arrière-cour américaine traditionnelle, est aussi une « réponse du berger à la bergère » aux actions diverses de déstabilisation américaines et occidentales dans sa propre arrière-cour : ex-satellites soviétiques mais surtout Ukraine, Géorgie, et désormais Azerbaïdjan qui subit de croissantes pressions américaines. La Russie sera donc au cœur de tout accord politique futur, pour le garantir ou le compromettre si elle n'y trouve pas son compte. Les États-Unis et leurs alliés, qui ne peuvent plus s'opposer à l'offensive russe, en sont réduits à jouer désormais Moscou contre Téhéran, probablement en marchandant avec les uns ou les autres la levée des sanctions en échange d'un affaiblissement de leur alliance de circonstance en Syrie et en Irak.

Caroline Galactéros : Moscou réalise un rêve vieux de cinq siècles, celui d'une puissance militaire russe durable en Méditerranée, mais surtout poursuit une ambition majeure : celle d'un monopole russe des routes et de la distribution de gaz vers l'Europe via la démonétisation énergétique de l'Ukraine par le nord, avec notamment la bénédiction allemande, et le contrôle de la concurrence iranienne ou qatarie qui pourrait emprunter les pipelines du nord de la Syrie. La Méditerranée orientale regorge de gaz et les enjeux énergétiques en arrière-plan de ces grandes manœuvres ne doivent pas être oubliés car, comme toujours, les grilles de lecture économiques du conflit, soigneusement éludées par les acteurs, sont en fait premières.

 

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Caroline Galactéros : Si l'on prend un peu plus de recul encore, on voit se confirmer le basculement du focus stratégique américain vers la mer de Chine orientale. Le président Obama, qui ne peut « être au four et au moulin » militairement parlant, paraît contraint de laisser faire les Russes au Moyen-Orient pour pouvoir redéployer sa flotte en Asie et venir au secours de ses protégés locaux qui s'inquiètent des ambitions de plus en plus tangibles de Pékin de faire de la mer de Chine sa mare nostrum, conclut Caroline Galactéros, le jeudi 15 octobre 2015, sur lepoint.fr (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).

Michel Garroté

http://www.memrijttm.org/jaysh-al-fath-affiliated-group-exhorts-westerners-foreign-fighters-to-come-to-syria.html#_edn2

http://www.express.co.uk/news/world/610286/China-preparing-to-team-up-with-Russia-in-Syria-Boost-for-Putin-in-battle-against-ISIS

http://english.alarabiya.net/en/views/news/middle-east/2015/10/06/Are-the-Chinese-coming-to-Syria-.html

https://www.facebook.com/SCOCooperation?fref=nf

http://lainfo.es/en/2015/10/06/china-could-join-russias-action-against-terrorism-in-syria/

http://english.farsnews.com/newstext.aspx?nn=13940706000731

http://www.debka.com/article/24926/Chinese-warplanes-to-join-Russian-air-strikes-in-Syria-Russia-gains-Iraqi-air-bas

http://www.europe-israel.org/2015/10/syrie-des-enfants-ouighours-chinois-apprennent-a-combattre-dans-les-camps-dentrainement-de-letat-islamique/

http://www.lepoint.fr/invites-du-point/caroline-galacteros/galacteros-syrie-les-enjeux-caches-de-l-intervention-russe-15-10-2015-1973777_2425.php

   

Le nouveau numéro du magazine Terre et peuple est sorti

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Guerras híbridas, nuevo instrumento de EE.UU.

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Guerras híbridas, nuevo instrumento de EE.UU.

Andrew Korybko

 
Ex: http://blogdelviejotopo.blogspot.com

Referencia documental 

Presentamos una reseña del libro Guerras Híbridas: una aproximación adaptativa indirecta al cambio de régimen (Hybrid Wars: The Indirect Adaptive Approach to Regime Change), de Andrew Korybko, co-editado en Moscú (24 de agosto de 2015) por la Universidad de la Amistad de los Pueblos de Rusia y por el Instituto de Investigación y Predicciones Estratégicas. La reseña está publicada en inglés en orientalreview.org. En portugués la tenéis traducida en resistir.info Para descargar el libro completo en pdf pincha en este enlace (en inglés).
 
Original en inglés: "Publication. Hybrid Wars: The Indirect Adaptive Approach to Regime Change", Oriental Review, orientalreview.org/press-release/
Traducción al castellano: Vigne. La traducción se ha realizado desde la versión en portugués publicada por resistir.info en agosto de 2015, cotejándola parcialmente con el texto en inglés.
Fuente de esta traducción: blogdelviejotopo.blogspot.com.es, 15-10-2015.
Uso de esta traducción: licencia CC BY-SA. Reproducir ficha documental del principio, conservando los enlaces (hipervínculos) que figuran (tanto a este blog como a la fuente en inglés).
Negrita, cursivas y apéndice final: son añadidos nuestros.



Guerras híbridas, nuevo instrumento de EE.UU.

Andrew Korybko, analista de política internacional y periodista del Sputnik, acaba de publicar su primer libro: Guerras Híbridas: una aproximación adaptativa indirecta al cambio de régimen (Hybrid Wars: The Indirect Adaptive Approach to Regime Change). El trabajo fue revisado por la Academia Diplomática de Rusia y publicada con el apoyo de la Universidad de la Amistad de los Pueblos de Rusia, donde el autor es miembro del consejo de expertos del Instituto de Investigación y Predicciones Estratégicas. Su trabajo detallado prueba que las revoluciones de colores son una nueva forma de guerra engendrada por EE.UU., siendo todo orientado - desde su constitución organizativa a la aplicación geopolítica - por estrategias estadounidenses. Pero a diferencia de otros investigadores anteriores que abordaron el tema, Andrew lleva su trabajo más allá y utiliza los últimos ejemplos recientes de la guerra en Siria y del EuroMaidan para argumentar que EE.UU. está desplegando un segundo paso, más peligroso, en su caja de herramientas para cambios de régimen.

Las guerras híbridas, como el autor las clasifica, se producen cuando EE.UU. combina sus estrategias de la revolución de color y la guerra no convencional con el fin de crear un conjunto unificado de herramientas para llevar a cabo un cambio de régimen en determinados estados. Cuando un intento de revolución de color fracasa, como desgraciadamente para EE.UU. ocurrió en Siria en 2011, el plan de sustitución es implementar una guerra no convencional aplicada directamente sobre la infraestructura social y los métodos organizativos anteriores. En el caso de EuroMaidan, Andrew cita nuevas fuentes occidentales como Newsweek, The Guardian y Reuters que nos recuerdan a todos que en los días inmediatamente anteriores al final exitoso del golpe de Estado, Ucrania Occidental se encontraba en rebelión a gran escala contra el gobierno central y el escenario estaba preparado para una guerra no convencional del tipo sirio en el corazón de Europa del Este. Si no hubiera sido por el derrocamiento repentino del presidente Yanukovich, EE.UU. estaba dispuesto a llevar al país por el camino del escenario sirio, lo que habría sido su segunda aplicación plena de la guerra híbrida.
 
La investigación revolucionaria de Andrew muestra esencialmente que fue EE.UU., no Rusia, quien inició el recurso de guerras híbridas y que, teniendo en cuenta sus resultados probados, es irresponsable llamar "guerra híbrida" a la presunta participación de Rusia en la crisis de Ucrania. De hecho, EE.UU. está muy por delante de cualquier otro país en la práctica de este nuevo método de guerra, ya que ningún otro estado intentó una revolución de color hasta el presente, y mucho menos llevar a cabo una guerra no convencional cuando sus planes iniciales para el cambio de régimen fracasan. Aunque muchos piensan que estos hechos son espontáneos y casuales, Andrew documenta cómo las guerras híbridas no sólo son creadas desde el comienzo por EE.UU., sino que además son activadas específicamente en áreas geoestratégicamente ventajosas para la promoción de sus políticas unilaterales.
 
Así, Andrew no sólo describe la esencia misma de las guerras híbridas, sino que en la parte final de su libro ofrece previsiones de lo que cree que puede suceder a continuación. Se introduce el concepto pionero del Arco de color, una línea contigua de estados que se extienden desde Hungría a Kirguistán y donde el desarrollo de guerras híbridas dañaría más gravemente los intereses nacionales de Rusia. Esta es la primera vez que las revoluciones de colores se analizaron a través de un prisma de geopolítica y deja al descubierto una manera completamente diferente de ver el uso de esta arma. Este nuevo paradigma es absolutamente esencial para entender el nuevo enfoque estadounidense para un cambio de régimen y la forma, tanto física como la geopolítica, que se espera que tome en los próximos años.

El libro Guerras Híbridas: una aproximación adaptativa indirecta al cambio de régimen,  está disponible en edición de bolsillo de la Universidad de la Amistad de los Pueblos en Moscú. Dado que Andrew ofrece su trabajo de forma gratuita, pide gentilmente a los lectores que estén satisfechos con el libro que consideren la posibilidad de dar un donativo destinado a apoyar las iniciativas de ayuda y socorro a las víctimas directas de las guerras híbridas estadounidenses en Siria y Ucrania. El autor espera que esta generosidad en forma de donativos pueda servir de ayuda a quienes padecen el sufrimiento infligido en sus países por las guerras híbridas estadounidenses. Se puede contactar con el autor a través de su correo electrónico: korybko.e@my.mgimo.ru
 
 
Reseña de Oriental Review

NOTA DEL BLOG. Puedes descargar en pdf el libro Hybrid Wars: The Indirect AdaptiveApproach to Regime Change, pulsando en el hipervínculo del título (almacenado en el archivo del blog en Dropbox).

Se recomiendan dos lecturas suplementarias para entender mejor el tema de esta entrada (además del apéndice que sigue):

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Acerca del concepto de guerra híbrida


Se nos dice que la guerra híbrida toma elementos de la guerra convencional (entre Estados) y la guerra asimétrica (entre un ejército regular y una guerrilla), con utilización de paramilitares, terrorismo, insurgencia urbana, guerra cibernética, la piratería, la inmigración ilegal, la corrupción, los conflictos étnicos y religiosos, las mafias criminales a gran escala, etc. Las definiciones que podéis encontrar son bastante confusas todas. Valga como ejemplo una muy conocida en círculos militares del espacio OTAN, expresada por Fleming en 2011 en The Hybrid Threat Concept (citado por García Guindo y otros, 2015: 9):

“Un actor de guerra híbrida se caracteriza por poseer un mando y control descentralizado, por ejecutar actividades militares y no militares distribuidas, por combinar acciones tradicionales, irregulares, terroristas y métodos criminales disruptivos, por explotar las condiciones ambientales operativas complejas, y por operar con la intención de sacrificar el tiempo y el espacio con el fin de lograr una decisión por desgaste”.
Como podéis ver, es bastante ambiguo y difuso. De hecho, es preciso tener muy en cuenta que aquello a lo que se refiere el concepto de guerra híbrida no es ni mucho menos una realidad nueva. Incluso, Frank Hoffman, considerado como uno de los "padrinos" del término, al hablar del concepto se remonta a las guerras del Peloponeso en el mundo griego antiguo (Sánchez García, 2012: 14 y ss.). La mayor parte de las guerras de guerrillas del s. XX entrarían perfectamente en este concepto. De ahí que incluso muchos expertos militares del establishment consideran que la terminología es inncesaria y otros dudan seriamente de que nos encontremos ante un fenómeno nuevo (Sánchez García, 2012: 14). En un informe de 2010 de la GAO (United States Goverment Accountability Office), se expresaba que el término híbrido y otros conceptos relacionados apenas eran una forma "de describir la creciente complejidad del conflicto asimétrico" (Sánchez García, 2012: 17), pero no un término que aludiese a una nueva forma de guerra.

El término y su definición aparece explícitamente por primera vez en un artículo de Mattis y Hoffman, titulado "Future Warfare: The Rise of Hybrid Wars", publicado en 2005 en la revista Proceedings (García Guindo y otros, 2015: 4). Su uso mayoritariamente está localizado en las instituciones y espacios de propaganda que forman el entramado militar de EE.UU. y países de la OTAN, junto con Israel. Esto nos da una pista del sesgo claramente ideológico que conlleva el término, al formar parte de la retórica propagandística de legitimación y justificación del imperialismo occidental; en otras palabras, estamos ante una categoría conceptual básicamente ideológica, una forma de hablar que sirve para expresar la visión de los problemas internacionales según el discurso oficial del Pentágono y sus aliados. 

En tanto que recurso retórico con el que la ideología dominante se refiere a los enemigos del imperialismo estadounidense y aliados europeos (a los que hay que sumar a Israel), su utilización aporta poco o nada a una perspectiva crítica. ¿Quiénes serían los agentes de estas "nuevas" guerras híbridas, según sus teóricos? Pues resulta significativo que el ejemplo más recurrente sea el de Hezbollah, organización política libanesa apoyada por Irán que surge en 1982 como respuesta de autodefensa a la invasión que Israel llevó a cabo en Líbano; recordemos que los medios sistémicos establecen una sinonimia entre Hezbollah e Irán, de manera que cuando se acusa de guerra híbrida a la organización libanesa, en realidad se está culpando por extensión a Irán.


El siguiente "enemigo" que practica una supuesta guerra híbrida es, ¡como no!, Rusia. Cuando en un artículo de El País (la gran hoja parroquial de la política exterior estaodunidense en España) se explicaba el concepto en un artículo ("La guerra híbrida del siglo XXI"), tajantemente el diario de PRISA afirmaba: la guerra híbrida "es la guerra de Putin", sosteniendo que la OTAN debe responder "a la guerra híbrida de Rusia" (¡toda una llamada a la guerra!). No es preciso recordar que el ejemplo utilizado por los medios occidentales para acusar a Rusia de hace guerra híbrida, es el caso de Ucrania.


En otras palabras, el término de guerra híbrida más que constituir un concepto operativo desde el punto de vista de la teoría militar, es un item ideológico utilizado para referirse a los enemigos del Imperio y aliados de éste, para hacer alusión al carácter maligno del nuevo "eje del mal". Esto se refleja con nitidez en trabajos como los de Pindják (2014), Bowers (2014) y otros documentos mencionados en fuentes y referencias al final de esta entrada (el artículo citado de Revista de la OTAN, resulta especialmente significativo).


La respuesta rusa a este uso conceptual supone un cambian de actores, como revela esta entrada del blog. Lo que viene a decirnos Andrew Korybko con su libro y el autor de la reseña, es que de existir la guerra híbrida tal como la definen los medios de propaganda occidentales, desde luego sería la que llevan a cabo EE.UU. y sus aliados de la OTAN e Israel, no Rusia. El caso de Ucrania resulta paradigmático, ya que la guerra híbrida es precisamente lo que la UE y EE.UU. han llevado a cabo en Ucrania, antes y después del golpe de estado neofascista preparado por las fontanerías de los principales gallos del corral de la OTAN.

Por este motivo empieza a ser frecuente que los medios rusos hablen también de guerra híbrida

En mi opinión personal, sin gustarme el concepto, tal como se viene definiendo el término, los mejores ejemplos serían las primaveras árabes, la desestabilización de Ucrania que condujo al golpe de estado liderado por los neonazis y la creación de una guerra en Siria con fuerzas yihadistas mercenarias. En esto coincido con Andrew Korybko, el autor del libro. Podríamos añadir también el caso de Venezuela y toda la estrategia de desestabilización encaminada a forzar un cambio político en el país y a poner fin al proceso bolivariano.


La paradoja del concepto, es que siendo los medios de propaganda occidentales quienes más lo manejan, viene a significar una realidad que caracteriza lo que es el actual imperialismo del bloque atlantista. El artículo de Luque Guerrero (2015) en Mundo Obrero, centrado en el caso de Ucrania, es un buen ejemplo de cómo se está contestando desde la izquierda el uso del concepto que hace la propaganda sistémica, dándole la vuelta y mostrando cómo precisamente quien practica la guerra híbrida es el eje atlantista. 


El último artículo de Mikel Itulain (2015), "Gladio Hoy", de forma muy didáctica hace referencia a prácticas terroristas de desestabilización patrocinadas por la OTAN y que entrarían de lleno en este concepto de guerra híbrida contemplado de forma real y no imaginaria. Es un artículo interesante porque viene a subrayar lo que estamos diciendo: a pesar de la propaganda de los medios sistémicos, la guerra híbrida viene a caracterizar lo que es el intervencionismo militar y paramilitar y/o terrorista por parte de EE.UU. y sus socios.



Fuentes y referencias