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samedi, 19 juin 2010

Israele impietantata in Iraq

Israele impiantata in Iraq

di Gilles Munier

Fonte: eurasia [scheda fonte]


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Israele impiantata in Iraq

Israele ha capito subito che gli Stati Uniti avrebbero perso la guerra in Iraq, e che i progetti di stabilire relazioni diplomatiche e la promessa della riapertura dell’oleodotto Kirkuk-Haifa fatte da Ahmed Chalabi, erano illusori. Ariel Sharon ha deciso, secondo il giornalista investigativo Seymour Hersh, di rafforzare la presenza israeliana nel Kurdistan iracheno affinché il Mossad stabilisca reti che si estendono per tutto il resto del paese e tra i curdi dei paesi vicini, a prescindere dal risultato del conflitto.
Programma di assassinii

La partecipazione di Israele alla coalizione occidentale che ha invaso l’Iraq è tutt’altro che trascurabile, ma rimane quasi un segreto. Gli Stati Uniti non tengono conto a ciò di cui i media parlano, per paura di interferire con i loro alleati arabi e di dare credibilità a loro avversari che denunciano il “complotto sionista-americano” in Medio Oriente.

Gli israeliani non sono presenti solo con l’uniforme degli Stati Uniti con cui, sotto la copertura della doppia cittadinanza, intervengono dal 2003 come specialisti nella guerra urbana a Fort Bragg, Carolina del Nord; il centro delle Forze Speciali. Qui è stata istituita la famosa task force 121 che, con i peshmerga del PUK (Talabani), catturò il presidente Saddam Hussein. Il suo leader, il generale Boykin, si vedeva un crociato contro l’Islam, “religione satanica”. Fu allora che Benjamin Netanyahu incontrò al King David Hotel di Gerusalemme, i fanatici cristiano-sionisti per dichiarare l’Iraq “Terra di Missione” … Nel dicembre 2003, un ufficiale dell’intelligence statunitense, citato da The Guardian temeva che la “cooperazione su vasta scala” con Israele deragliasse, in particolare con il “programma di omicidi in via di concettualizzazione“, cioè la formazione di squadroni della morte. Non bisognò neppure attendere molto perché il primo scandalo scoppiasse. Nel marzo 2004, si diffuse la voce che gli israeliani torturavano i prigionieri di Abu Graib, anche mettendo in pratica l’esperienza acquisita per piegare la resistenza in Palestina. Sulla BBC, il generale Janis Karpinski, la dimessa direttrice del carcere tagliò corto con le smentite ufficiali, confermando la loro presenza nella prigione.

La cooperazione israelo-statunitense non si sviluppò solo sul terreno della liquidazione extragiudiziale di 310 scienziati iracheni, tra aprile 2003 e ottobre 2004, ma anche in Israele, imparando dalle battaglie di Falluja, il Corpo dei genieri dell’Esercito USA costruì, nel Negev, un centro di addestramento per i marines diretti in Iraq e in Afghanistan. Il campo, chiamato Baladia City, è situato vicino alla base segreta di Tze’elim, che è la replica a grandezza naturale di una città mediorientale, con i soldati israeliani di lingua araba che giocano il ruolo di civili e combattenti nemici. … Secondo il Marines Corps Time, assomiglia a Beit Jbeil, il centro della resistenza di Hezbollah all’esercito israeliano, nel 2006…
Gli “uomini d’affari” del Mossad

Nell’agosto 2003, l’Istituto israeliano per l’esportazione organizzò a Tel Aviv una conferenza per consigliare agli imprenditori d’agire come subappaltatori di imprese giordane o turche, ottenendo l’approvazione del Consiglio di governo iracheno. Molto rapidamente emersero in Iraq dei prodotti sotto false etichette. L’attacco da parte di Ansar al-Islam, nel marzo 2004, alla società di import-export Al-Rafidayn, copertura del Mossad a Kirkuk, ha convinto gli “imprenditori” israeliani che era meglio reclutare nuovi agenti senza allontanarsi dal Kurdistan, ma ciò non ha impedito il progredire degli scambi economici israelo-iracheni. Nel giugno 2004, il quotidiano economico israeliano Globes stimava in due milioni di dollari le esportazioni in Iraq, per quell’anno. Nel 2008, il sito web Roads to Iraq contava 210 imprese israeliane che partecipavano, occultate, al mercato iracheno. Il loro numero è aumentato nel 2009, dopo la soppressione, da parte del governo di Nouri al-Maliki, del documento di boicottaggio d’Israele, richiesto dalle aziende straniere che operano in Iraq, una vera manna per gli agenti reclutatori del Mossad.

Fonte: Afrique Asie Giugno 2010

Traduzione di Alessandro Lattanzio

vendredi, 18 juin 2010

Douteuse provocation ou scandaleuse récupération, qu'importe!

saupinard.jpgDOUTEUSE PROVOCATION OU SCANDALEUSE RÉCUPÉRATION, QU'IMPORTE !

Chronique hebdomadaire de Philippe Randa

Si le but des organisateurs de l’Apéro “Saucisson et Pinard à la Goutte-d’or”, ce quartier parisien au taux de population immigrée largement – euphémisme ! – au-dessus de la moyenne nationale, était de faire du “buzz” comme on dit désormais, c’est gagné. Depuis quelques jours et à l’approche du fatidique rendez-vous, les medias, effrayés par l’ampleur annoncée du nombre des participants, s’en sont fait l’écho quotidiennement. Quant à son interdiction par la Préfecture de police, c’est à l’évidence le point d’orgue de ce “coup” incontestablement réussit.

Certains jugeaient qu’une telle initiative est du plus parfait mauvais gout, au niveau des provocations de militants homosexuels venant sur les parvis des églises s’embrasser goûlument tout en se tripotant ce qui ne leur sert généralement guère pour se reproduire…

D’autres s’indignaient de son insupportable récupération partisane.

Ainsi du ban et de l’arrière-ban de la gauche extrême et militante – Parti de Gauche au PCF, en passant par les Verts-Europe Écologie, le NPA, RESF, la LDH, Alternative libertaire, La Maison Verte, la Gauche unitaire, Action antifasciste – bref de tous les habituels brailleurs contre la supposée resurgence d’une “lueur immense et rouge” qui fascina voilà plus de quatre-vingt ans l’écrivain Robert Brasillach et continue depuis lors de hanter leurs existences tout autant que celle de leurs grands-parents.

Ainsi de la Nouvelle droite Populaire qui s’est fendue d’un long communiqué rageur pour dénoncer au contraire “cette initiative (plutôt sympathique, mais) récupérée par toutes sortes d’organisations post socialistes qui découvrent aujourd’hui, après avoir craché pendant plus de vingt ans sur le mouvement nationaliste, que l’immigration est un problème pour notre pays. Certes, il n’est jamais trop tard pour ouvrir les yeux et se rendre compte que l’eau est mouillée et chacun a bien sûr droit à l’erreur. Mais ce qui est insupportable, c’est lorsque ces gens se permettent de nous donner des leçons (…) il est logique que les forces du Système tentent de récupérer cette légitime et salvatrice réaction de notre peuple.”

Quoi qu’il en soit, personne n’aura plus besoin de se déplacer – au risque d’incidents probables avec des “autochtones” locaux – pour que la France entière soit interpellée quant aux réalités ethnico-religieuses de certains lieux de son territoire national, si tant est qu’il puisse encore y avoir une citoyenne ou un citoyen distrait qui ne l’aurait pas remarqué… Entre autre la réquisition illégale par des musulmans de la voie publique pour organiser la prière du vendredi, comme dénoncée à juste titre par Marine Le Pen, vice-présidente exécutive du Front National, qui n’a pas manqué de condamner l’interdiction de cet Apéro “saucisson-pinard” à Paris auquel son mouvement ne s’était toutefois pas associé.

Certes, cet Apéro “saucisson-pinard”, officiellement à la seule initiative d’une habitante exaspérée du XVIIIe arrondissement parisien, fut néanmoins quasi-simutanément soutenu par plusieurs mouvements d’une droite identitaire habituellement qualifiée d’extrême.

Mais elle le fut également, et quasi-immédiatement, par d’autres associations qui ne le sont pas, voire pas du tout, tel Riposte laïque… qui se présente comme un groupe de gauche antireligieux dont le combat laïque est une telle priorité qu’il ne cherche “donc pas à la cloisonner dans le seul camp de la gauche”…

Et un des collaborateurs de son journal en ligne (www.ripostelaique.com) Maxime Lépante, se présentant comme “spécialiste de l’islamisation de La Goutte d’or”, a accordé un long entretien à l’hebdomadaire Minute (n°2464, 9 juin 2010) parce que celui-ci, précise-t-il, est “le troisième media à (s’)intéresser au scandale des prières musulmanes illégales dans les rues de Paris et ailleurs et qu’aucun des principaux medias français ne se préoccupe de cette affaire.”

Nul doute que ce ne soit plus le cas à l’avenir, puisque “sur Facebook, le projet d’Apéro “pinard-saucisson” fait des petits à Toulouse, Lyon, Bruxelles ou Londres. Plusieurs centaines de membres s’y sont déjà agrégés”, indiquait hier le quotidien Libération.

Alors, au-delà de l’opinion que l’on peut avoir de l’opportunité d’une telle initiative, force est de constater qu’elle a permis de fissurer l’insupportable ligne de fraction droite/gauche de la politique française.

Les sévères garde-chiourmes d’une démocratie de plus en plus totalitaire parviendront-ils à colmater cette fissure, riche d’espoirs politiques ? N’est-il déjà pas trop tard ?

En attendant, buvons-un coup ! Et même deux ! Ce qui est pris ne sera plus à prendre.

Le saucisson est-il anticonstitutionnel?

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Le saucisson est-il anticonstitutionnel ?

La provocation à la Goutte d’Or, c’est tous les vendredis

Elisabeth LEVY

Ex: http://www.causeur.fr/

Je ne connais pas les groupes qui ont appelé vendredi à un “apéro saucisson et pinard” dans le quartier de la Goutte d’or, et je ne doute pas que parmi eux se trouvent des gens avec qui je n’ai aucune envie de festoyer parce qu’ils ont de la France une vision étroitement ethnique, voire raciale. Mais je suis sûr que pas mal d’autres gens, en particulier des habitants du quartier, seraient tentés par ces festivités si on ne nous rabâchait pas depuis quelques jours qu’il s’agit d’une provocation islamophobe d’extrême droite. Cette manifestation qui susciterait l’enthousiasme si elle s’appelait “fête des voisins” et se déroulait à Boboland peut en effet séduire pour des raisons honorables qui n’ont rien à voir avec le racisme et tout avec le souci de neutralité de l’espace public, ce qui est l’exacte définition de la laïcité.

L’alcool, c’est le racisme, sa prohibition la tolérance

Dans les médias, on nous explique avec gourmandise qu’un groupe s’est créé sur Facebook pour appeler à un “apéro géant halal et thé à la menthe”. Voilà en apparence une magnifique réponse du berger à la bergère. Sauf qu’à l’exception de quelques cinglés, personne ne s’offusque parce que quelqu’un ne boit pas d’alcool ou ne mange pas de porc, alors que pratiquer ces deux activités, traditionnelles sinon anodines pour un grand nombre de nos concitoyens, est considéré comme insultant par une autre partie de nos concitoyens. À ma connaissance, aucun élève ne s’est fait casser la figure parce qu’il jeunait pendant le Ramadan. Il faut en conclure que manger du porc est un signe d’intolérance quand ne pas en manger et s’offusquer parce que d’autres en mangent prouve à quel point on aime toutes les cultures. Ou encore que boire est un acte raciste et qu’interdire aux autres de le faire est une manifestation de tolérance.

Oublions, par charité républicaine, l’ânerie proférée par Jean-Luc Mélenchon qui a repéré dans l’affiche appelant au saucissonnage un rappel de l’insigne de la SS : soit l’estimable Jean-Luc avait bu des breuvages que l’islam réprouve, soit il a peur de s’aliéner le vote de musulmans s’estimant stigmatisés par le rejet de cet islam ostentatoire qu’ils affirment pourtant rejeter. Comme j’aime bien Jean-Luc Mélenchon et que je le tiens pour un authentique républicain, je préfère penser qu’il avait, exceptionnellement, forcé un peu sur la bouteille – ou que sa vue baisse. Quant à Bertrand Delanoë, il a vertement condamné les saucissonneurs, rappelant que “l’expression du racisme et de l’intolérance n’avait pas sa place à Paris”. Ceux qui prient dans la rue, empêchant ceux qui ne prient pas de circuler et de picoler, sont évidemment les apôtres de la tolérance et de l’antiracisme. Pour le maire de Paris, le fait que cet apéro-saucisson coïncide avec la date du match Algérie-Angleterre est une circonstance aggravante : peut-être conviendrait-il de mettre en berne tous les drapeaux tricolores qui pourraient apparaître comme autant de provocations si l’Algérie perdait. De ce point de vue, nous devrions être rassurés : si j’en crois mes amis initiés, il y a de fortes chances pour que l’Algérie et la France soient éliminées en même temps. Reste à savoir quels drapeaux nous brûlerons tous ensemble pour manifester notre amour du sport et de la fraternité.

Qui sont les provocateurs ?

À en croire Le Point.fr, “cette manifestation centrée sur la consommation de viande de porc et l’alcool, exclut de fait les participants de confession juive ou musulmane”. J’ignorais que la charia et la halakha étaient devenues des lois de la Républiques et que les Français musulmans et juifs étaient désormais obligés de se conformer aux préceptes de leur religion. On attend avec impatience que la HALDE exige que les bars cessent de servir de l’alcool afin de n’exclure personne – à part les alcooliques, bien sûr.

Ce qui donne envie de hurler dans la présentation de cette affaire d’apéro, c’est que personne ne dit que si provocation il y a – et il y a -, elle répond à une provocation plus grande encore, persistante depuis des mois mais, il est vrai, dûment autorisée par la Préfecture de police : l’organisation de la prière musulmane du vendredi à ciel ouvert, des milliers de fidèles occupant plusieurs rues du quartier. Qu’ils bloquent la circulation est certes fâcheux mais en vérité véniel à côté de l’insulte faite aux mœurs de notre République – et ce serait aussi scandaleux s’il s’agissait d’une autre religion. Il faut d’ailleurs saluer le recteur Dalil Boubakeur qui a appelé les fidèles à venir prier à la Mosquée de Paris – monument éminemment parisien au demeurant et qui témoigne de la présence d’un islam respectueux de la laïcité qui a toute sa place en France.

Apéro interdit, prière autorisée ?

Il ne s’agit pas d’être candide. Les saucissonneurs associés ont certainement des arrière-pensées politiques, et pas des plus ragoûtantes. Mais ce n’est pas en recouvrant le réel d’un voile de bons sentiments qu’on le fera disparaître. Que ces prières publiques soient dénoncées par des gens peu sympathiques voire infréquentables, ne change rien au fait qu’elles sont inacceptables. La France qui a connu une quasi-guerre civile pour sortir le christianisme de l’espace public devrait maintenant accepter que l’islam s’y déploie ? La Préfecture de Police, qui a reçu les organisateurs de cet apéro du 18 juin et ceux du contre-apéro hallal annoncé, a décidé, certainement avec d’excellentes raisons d’ordre public, de tout interdire. Tout sauf, semble-t-il, la prière (à moins que pour calmer le jeu, on ne demande aux prieurs de se faire oublier pour une semaine).

En vrai, peu me chaut que l’on interdise cet apéro auquel je n’irai pas parce qu’on ne boit pas des coups avec n’importe qui. En revanche, j’aimerais savoir ce qu’on attend pour interdire ces prières sur la voie publique. Il faudra surtout expliquer aux Français de tous bords et de toutes origines qu’inquiète l’affirmation d’un islam militant et identitaire, que dans leur pays, on a le droit de prier en public, mais pas de manger du porc. La bonne nouvelle, c’est qu’on pourra jouer à l’antifascisme quand l’extrême droite raflera la mise parce qu’une fois de plus, on lui aura laissé, selon l’expression d’Alain Finkielkraut, le monopole du réel.

Gutmenschen-Propaganda

meolzer340x.jpgGutmenschen-Propaganda

Die EU-„Grundrechte-Agentur“ diffamiert die Europäer

Ex: http://www.andreas-moelzer.at/

Vergangene Woche wurde der neue Jahresbericht der EU-„Grundrechte-Agentur“ vorgestellt. In dem 174seitigen Bericht erfährt der Leser, daß Europa ein Hort von Rassismus und Fremdenfeindlichkeit sei und Zuwanderer sowie Randgruppen wie Homosexuelle systematisch diskriminiert würden. Offen bleibt freilich die Frage, warum jährlich Abertausende aus der Dritten Welt nach Europa strömen, wo hier doch die Gäste aus aller Herren Länder angeblich so schlecht behandelt werden.

So werden etwa Beispiele wie Stellenanzeigen, mit denen Bewerber mit „deutscher Muttersprache“ gesucht werden, als Beispiele für „Diskriminierung“ angeführt. Oder Deutschland wird an den Pranger gestellt, weil acht Bundesländer moslemischen Lehrerinnen verbieten, während des Unterrichts ihr Kopftuch zu tragen. Dadurch würden sie gezwungen, so die Behauptung, zwischen ihrer Anstellung und ihren religiösen Überzeugungen wählen zu müssen. Aber auch die Lage illegaler Zuwanderer, die hier zum Zwecke der Rückkehr in ihre Heimatländer festgehalten werden, treibt den am Wiener Schwarzenbergplatz residierenden Gutmenschen die Sorgenfalten ins Gesicht.

Keine Beachtung schenkt die „Grundrechte-Agentur“ der Entstehung von Parallelgesellschaften in unzähligen europäischen Großstädten sowie dem immer ärger werdenden Problem der Ausländergewalt. Kein Wunder, schließlich passen diese durch die ungezügelte Massenzuwanderung hervorgerufenen Mißstände nicht ins Bild einer multikulturellen Idylle, die nur durch die bösen Einheimischen, die an ihrer angestammten nationalen Identität festhalten wollen, gestört wird. Da wird schon lieber ein Loblied auf das Ausländerwahlrecht auf kommunaler Ebene gesungen und die Bevorzugung von Zuwanderern im öffentlichen Dienst als „beispielhaft“ angepriesen.

Somit steht fest, daß es nicht die Aufgabe der „Grundrechte-Agentur“ ist, etwa die in Europa von den Dogmen der politischen Korrektheit bedrohte Meinungs- und Pressefreiheit zu verteidigen. Ganz im Gegenteil, diese für die Bürger vollkommen unnütze EU-Einrichtung ist selbst eine Speerspitze linkslinker Moral- und Tugendwächter und soll dem Aufgehen der europäischen Völker in einer multikulturellen Gesellschaft propagandistisch den Boden bereiten. Um nicht noch mehr Schaden anzurichten, ist die „Grundrechte-Agentur“ daher zu schließen. Immerhin würden sich die europäischen Steuerzahler dadurch allein in den beiden Folgejahren 42 Millionen Euro ersparen.

[24/10;14]

jeudi, 17 juin 2010

La Chine achète de la dette américaine

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La Chine achète de la dette américaine

L’article ci-dessous est tiré du site Boursorama. A lui seul, il confirme que les agences de notation US dégradent la note de certains pays européens dans le seul but de favoriser la vente des obligations US aux Chinois… Si la note de certains pays européens est dégradée, la fiabilité de ces Etats est considérée comme moindre. Cela renforce la crédibilité des USA et facilite l’écoulement de sa dette. Vous constaterez que la crise de l’euro est survenue au moment même où les chinois réduisaient leurs achats de dettes US… (Lionel Franc, T&P-Wallonie).

La Chine a renforcé sa participation à la dette des Etats-Unis pour le deuxième mois consécutif en avril en la portant à un total de 900,2 milliards de dollars (732,7 milliards d'euros), avec l'achat de 5 milliards de dollars (44,1 milliards d'euros) supplémentaires de bons du Trésor, a annoncé mardi le gouvernement américain.

Le département du Trésor précise que la participation étrangère dans sa dette est passée de 72,8 à 3.960 milliards de dollars (de 59,3 à 3.223 milliards d'euros).

L'achat des titres par la Chine devrait lever certaines inquiétudes concernant l'éventualité d'une hausse du coût du crédit pour les Etats-Unis faute d'investissement étranger suffisant dans la dette. C'est une bonne nouvelle pour le pays, qui a enregistré un déficit fédéral historique de 1.400 milliards de dollars l'an dernier, chiffre qui devrait rester supérieur à 1.000 milliards en 2010 et 2011.

Les doutes des marchés financiers quant à la solvabilité de pays européens comme la Grèce, renforcés lundi par la dégradation par l'agence Moody's de la note de la dette d'Athènes en catégorie spéculative, incitent les investisseurs à se reporter sur les titres du Trésor américain.

La Chine est le premier détenteur étranger de titres du Trésor américain. Ses investissements de mars et avril succèdent à six mois de réduction ou de stabilité de la participation chinoise.

Le Japon, créancier N°2, a également investi dans des titres du Trésor en avril, de même que la Grande-Bretagne et des pays producteurs de pétrole. AP

st/v390

    

Sarrazin: Deutschland wird dümmer

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Sarrazin: Deutschland wird dümmer

Ex: http://www.jungefreiheit.de/

BERLIN. Das Bildungsniveau in Deutschland wird wegen der Einwanderung sinken. Dies prognostizierte Bundesbank-Vorstand Thilo Sarrazin am Donnerstag auf einer Veranstaltung der südhessischen Unternehmerverbände.

„Wir werden auf natürlichem Wege durchschnittlich dümmer“, sagte Sarrazin mit Blick auf in Deutschland lebende Zuwanderer mit geringerer Bildung vor allem aus der Türkei, dem Nahen und Mittleren Osten sowie Afrika.

Da Intelligenz maßgeblich von Eltern an die Kinder verebt werde und diese Einwanderergruppen durchschnittlich mehr Nachwuchs bekämen, sei die Entwicklung nach unten absehbar, so Sarrazin.

Scharfe Kritik von Claudia Roth

In seinem Vortrag kritisierte der ehemalige Berliner Finanzsenator auch das niedrige Niveau deutscher Grundschulen. Viele Kinder lernten nicht mehr richtig schreiben oder rechnen, wobei auch da gelte: „Was Hänschen nicht lernt, lernt Hans nimmermehr.“

Grünen-Chefin Claudia Roth kritisierte Sarrazins Äußerungen scharf und forderte Konsequenzen.

„Ich frage mich, wie lange die Bundesbank einen solchen Brandstifter und Rechtspopulisten noch an ihrer Spitze dulden will. Auch die SPD muß sich fragen lassen, ob und wie lange sie Thilo Sarrazin noch in den eigenen Reihen akzeptiert”, sagte Roth der Leipziger Volkszeitung.

„Mit seinen unsäglichen rassistischen Äußerungen hat Thilo Sarrazin einen neuen Tiefpunkt erreicht. Für die Bundesbank als eine der wichtigsten öffentlichen Institutionen in diesem Land ist ein Führungsmitglied mit dieser Geisteshaltung untragbar.” (vo)

La Turchia progetta un mercato comune con Siria, Libano e Giordania

La Turchia progetta un mercato comune con Siria, Libano e Giordania

di Carlo M. Miele

Fonte: osservatorioiraq [scheda fonte]



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Con la prospettiva di una membership europea che si va allontanando sempre di più, la Turchia inizia a pensare concretamente a un’alternativa nel mondo arabo.


Si spiega anche così il progetto di un mercato comune nella regione, annunciato ieri a Istanbul nel corso del meeting arabo-turco.

Da parte turca il progetto – preannunciato qualche mese fa – punta a rilanciare il volume dei commerci con il mondo arabo, fermo a circa 25 miliardi di euro per anno.

Nonostante lo sviluppo registrato dall’economia della repubblica kemalista negli ultimi anni, infatti, i commerci con la regione rappresentano solo una piccola parte degli scambi che avvengono invece con l’Europa, che resta il principale partner commerciale della Turchia.

Il problema dovrebbe essere superato con la zona di libero scambio, che inizialmente dovrebbe comprendere la Siria, il Libano e la Giordania, oltre alla stessa Turchia.

Tra i quattro paesi dovrebbero essere stabilite delle facilitazioni anche in materia di visti.

Leadership turca     


Col nuovo progetto la Turchia intende rilanciare anche il proprio ruolo economico nella regione, dopo essere riuscita a rilanciare quello diplomatico.

Del resto, come hanno sottolineato diversi analisti citati dalla Bbc, il connubio tra politica estera ed economia sta diventando una caratteristica della gestione del governo guidato da Recep Tayyip Erdogan, che nei sue frequenti viaggi ufficiali all’estero si fa sempre accompagnare da un una importante delegazione di imprenditori.

In passato il governo guidato dal Partito di giustizia e sviluppo (Akp, di ispirazione islamica) ha sostenuto con forza il processo di adesione della Turchia alla Ue, che – ribadisce Erdogan – resta tuttora la priorità nell’agenda politica turca.

Tuttavia, poco è stato fatto dall’ottobre 2005 (quando sono stati avviati i negoziati tra le due parti) a oggi. I rapporti tra Ankara e Bruxelles si sono anzi raffreddati, a causa della volontà turca di non riconoscere Cipro e in seguito agli ostacoli posti da alcuni membri chiave dell’Unione, come Francia e Germania.

In questo lasso di tempo, la Turchia ha cominciato a guardare con sempre più insistenza a Oriente e al mondo arabo e musulmano. E l’idea di creare una zona di libero scambio con i vicini regionali assomiglia tanto alla ricerca di un’alternativa.

Christen als Freiwild

padovese.jpgChristen als Freiwild

Der EU ist die Lage der Christen in der Türkei gleichgültig

Von Andreas Mölzer

Ex: http://zurzeit.at/

Vergangene Woche wurde der Vorsitzende der türkischen Bischofskonferenz, der aus Italien stammende Erzbischof Luigi Padovese, brutal ermordet. Diese Untat als Einzelfall abzutun, wäre vollkommen verfehlt. So wurde beispielsweise 2006 ein katholischer Priester in der Stadt Trabzon an der Schwarzmeerküste auf offener Straße umgebracht, und ein Jahr später wurden in Mittelanatolien drei Mitglieder einer evangelikalen Freikirche Opfer eines grauenhaften Verbrechens. Anscheinend besteht in breiten Teilen der türkischen Bevölkerung ein Haß gegen Christen, der sich jederzeit in einem Mord entladen kann

Überhaupt müssen in der Türkei Christen ein Leben als Bürger zweiter Klasse führen. Die Religionsausübung in diesem nach außen hin laizistischen Staat wird ihnen so schwer wie möglich gemacht, das Priesterseminar der orthodoxen Kirche ist bereits seit Jahrzehnten geschlossen, und Kirchenbesitz wird – sofern er überhaupt noch vorhanden ist – von den türkischen Behörden mit fadenscheinigen juristischen Argumenten zu enteignen versucht.

Genauso skandalös wie die Diskriminierung der Christen ist freilich die Tatsache, daß die Europäische Union zu den Vorgängen in dem kleinasiatischen Land schweigt. Somit stellt sich die Frage, wieviele Christen noch ihr Leben lassen müssen, damit Brüssel endlich erkennt, daß die Türkei kein europäisches Land ist und es offenbar auch nicht sein will. Und ebenso stellt sich die Frage, warum die sogenannte EU-Wertegemeinschaft, die sich sonst so um die angebliche Diskriminierung von Moslems in Europa sorgt, die Beitrittsverhandlungen mit Ankara nicht schon längst abgebrochen hat.

Die Antwort ist einfach: Dem EU-Polit-Establishment ist das Schicksal der Anhänger Jesu Christi in der Türkei schlichtweg egal. Bekanntlich will die Europäische Union kein „Christenklub“ sein, und das geistige Fundament Europas, welches das christliche Abendland ist, soll durch einen aus Wirtschaftsinteressen und Gutmenschlichkeit bestehenden Unterbau ersetzt werden. In dieses Konzept paßt nur allzugut, daß die Türkei trotz ihrer kulturhistorischen Verankerung im Morgenland um jeden Preis in die EU aufgenommen werden soll. Daß Europa und seinen historisch gewachsenen Völkern damit ein denkbar schlechter Dienst erwiesen wird, liegt auf der Hand: Denn Europa soll seiner Identität, seiner Unverwechselbarkeit und Einzigartigkeit und damit auch seiner Zukunft beraubt werden.

00:20 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : turquie, catholicisme, proche-orient, méditerranée | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Le FMI attaque l'Europe

Le FMI attaque l’Europe

Ex: http://fortune.fdesouche.com/

Le FMI ne tarit pas de critiques envers l’Europe. Laxiste, dépensière, il est temps de la « réformer. » Entendez par là baisser les prestations sociales, privatiser les services publics, démanteler le droit du travail. Les États-Unis qui pilotent le FMI et le milieu des affaires qui est aux commandes de l’économie pressent l’Europe de se dépouiller au plus vite de ses protections sociales. Que signifie l’arrivée du FMI sur la scène européenne ? Quel sont ses résultats passés ? Quel rôle jouent les États-Unis dans ce processus ? Éléments de réponse.

Le FMI qui a un bilan totalement désastreux dans les pays pauvres (voir les documentaires présentés ici) étend en ce moment sa politique à l’Europe. Depuis la fin des accords de Bretton Woods, cette institution pilotée par les États-Unis (majoritaires en voix) a systématiquement prôné la privatisation et la suppression des politiques sociales (fin des remboursements des frais de santé, fin des services publics etc.)

Si les peuples ne se défendent pas de façon concertée, il est probable que l’irruption du FMI sur la scène européenne ne signe le début d’un processus de tiers-mondisation du continent.

Il n’a jamais été présenté un éventail de remèdes disponibles à chaque pays selon sa situation propre, comme cela se pratiquait à la Banque Mondiale avant 1973. Ce sont toujours les mêmes recettes qui sont appliquées sans distinction et présentées comme une panacée par le FMI.

C’est ce que dénonce Joseph Stiglitz, prix nobel d’économie et ancien économiste en chef à la Banque Mondiale dans La Grande Désillusion. Selon lui, si la Banque Mondiale a conservé une tendance à poser un diagnostic un peu personnalisé sur chaque pays, le FMI se montre fondamentaliste dans l’application des politiques néolibérales, ces dernières étant considérées comme le seul remède possible quel que soit le mal. Un dogme impossible à remettre en question à l’intérieur de l’institution, personne n’accepte d’entrer dans une telle réflexion. A cet égard, il faut bien constater que le néolibéralisme est une idéologie. Certains l’ont nommé TINA, There Is No Alternative, en référence à la maxime de Margaret Tatcher, toujours répétée depuis.

De fait, les populations sont toujours ressorties appauvries de ces cures d’austérité, et cela a parfois été jusqu’à les priver de ressources vitales. Ainsi au Ghana au début des années 2000, la privatisation de la compagnie nationale de distribution de l’eau, suite à un ajustement structurel, a contraint de nombreux villageois à devoir choisir entre boire de l’eau potable et manger. L’entreprise nouvellement en charge de la distribution avait doublé les prix, voire triplé ou quadruplé selon les villes.

A la même époque, la privatisation de l’eau en Bolivie créait des manifestations monstres, forçant le gouvernement à reculer.

Aujourd’hui c’est au Honduras que l’on poursuit le genre de programme, après que les États-Unis et l’élite locale aient renversé illégalement le président Zelaya, trop à gauche selon eux.

Ces quelques exemples se retrouvent dans de nombreux autres pays, et pour toutes sortes de denrées et de secteurs d’activité. Il faut étudier les conséquences de ces politiques sur les populations si l’on veut évaluer correctement l’action du FMI. Systématiquement, l’élite locale s’est enrichie tandis que le peuple s’est appauvri. Cette politique est criminelle lorsqu’elle prive des citoyens de soins, d’eau potable, de nourriture, ou d’éducation.

Le FMI ou la Banque Mondiale ne posent jamais comme condition à leurs prêts : améliorer la redistribution des richesses pour soulager la pauvreté. Il s’agit toujours d’incriminer l’État pour taxer la population au profit d’entreprises derrière lesquelles se trouvent de riches notables locaux ou occidentaux. Le transfert de richesse s’opère des pauvres vers les riches.

La vente des actifs d’un pays (souvent à prix bradé, voir par exemple le cas de l’Argentine sous Carlos Menem) et les coupes budgétaires améliore temporairement l’état des finances publiques. Au lieu d’encourager le pays à se libérer d’une dette souvent asphyxiante (de 20 à 35% du budget de l’État pour dette remboursée plusieurs fois par le jeu des intérêts), les institutions de Bretton Woods conviennent immédiatement d’un nouveau prêt (voir par exemple le cas de l’Ouganda traité ici)… Et l’argent prêté par le FMI doit être utilisé suivant les conditions fixées par l’organisme international « américain«  : constructions de centrales électriques, de routes, de barrages etc… Tout l’argent retourne ainsi aux pays prêteurs du Nord, dans la poche des entreprises qui réalisent ces constructions. Ces projets gonflent les chiffres de l’investissement, du PIB, de la croissance, et profitent à l’élite riche. On parle de succès, les journaux de droite utilisent ces résultats comme argument en faveur de la politique néolibérale du FMI. Mais la population majoritairement pauvre s’est appauvrie comme le montrent tous les indicateurs de pauvreté et de mesure de l’inégalité, qui explosent depuis trente ans. Mieux, le pays concerné se retrouve à nouveau lié par une dette qu’il faudra rembourser et dont il faudra payer les intérêts : les pays donateurs gagnent une seconde fois, et le pays pauvre perd toute indépendance. C’est ce système que l’on nomme parfois « néocolonialisme. »

Comme exemple de cette politique néocoloniale on peut citer par exemple le cas d’Haïti. La dictature des Duvalier coopérait avec les programmes américains, faute de quoi elle aurait été renversée comme l’a été Aristide ou comme ailleurs Allende, Roldos, Torrijos… Ainsi dès 1984, le FMI a obligé Port-au-Prince à supprimer toutes ses barrières douanières et à démanteler les rares et derniers services publics de l’île. Les produits agricoles américains, dont le riz, ont envahi le pays et ont jeté une grande partie de la paysannerie dans la pauvreté.

Ceux-ci sont venus se réfugier dans les villes, où les entreprises américaines ont installé des ateliers textiles à bas coup, les « Sweap Shops. » Les haïtiens y travaillent douze heures par jour pour un salaire dérisoire, même au regard du coup de la vie local (28 cent de l’heure chez Disney par exemple). A cet effet, Clinton a créé au début des années 90 une zone franche permettant aux entreprises américaines de rapatrier leur production sans payer de frais de douane. Techniquement c’est comme si cette zone franche faisait partie du territoire américain, droit du travail et salaires mis à part. Haïti qui produisant 90% de sa nourriture il y a trente ans en importe aujourd’hui 55%. En outre l’argent du FMI, utilisé en fonction des intérêts américains aux conditions dictées par le FMI, devra être remboursé par une population exsangue.

Selon John Perkins, qui a exercé pendant 15 ans le métier de « tueur économique » pour le compte du gouvernement américain et de multinationales, le FMI propose volontairement des prêts impossibles à rembourser de manière à tenir les pays sous le contrôle des États-Unis. C’est une stratégie adoptée et perfectionnée depuis plus de 50 ans pour dominer le monde par l’arme économique. Toujours selon lui, les États-Unis travaillent ainsi consciemment à élargir et maintenir un Empire, à l’image des autres empires déclarés de l’Histoire, comme jadis la France, l’Angleterre, Rome ou la Grèce… Mais ce dernier instille cette nouveauté qu’il parvient à ses fins en ne se saisissant de l’arme militaire qu’en dernier recours, la guerre économique et la corruption des élites nationales apportant d’assez bons résultats.

Selon Noam Chomsky, cette stratégie est née en réponse à la démocratie et aux mouvements sociaux d’après-guerre, qui sont parvenus à faire pression sur les politiques gouvernementales. La populations des États-Unis n’accepterait pas la manière dont se comporte son gouvernement si la question lui était posée ouvertement. Cela a forcé l’élite à opérer de façon détournée, soit par l’entremise d’entreprises privées (voir John Perkins), soit par des opérations militaires clandestines comme l’assassinat de syndicalistes en Amérique du Sud, ou le financement de groupes armés (Exemple des « Contras » au Nicaragua).

Dès les années 20, Edward Bernays théorisa dans son ouvrage Propaganda les techniques de manipulation de l’opinion. Les « relations publiques, » la « communication » et la presse ont servi de relais à une désinformation de masse. Ces nouveaux attributs du pouvoir se sont développées et affinés durant tout le XXème siècle, permettant à l’élite politico-économique de perpétuer sa domination sur le monde occidental et sur le monde entier ; la chute de l’Empire stalinien ayant ouvert l’ère unipolaire que nous connaissont aujourd’hui et au sein de laquelle aucune force n’est encore en mesure de faire contre-poids. Ce que l’on nomme généralement « mondialisation, » à ce titre, n’est pas autre chose que l’expansion de l’Empire américain, le FMI étant une arme parmi d’autres.

A l’heure où le FMI et les États-Unis s’intéressent de près aux affaires internes de l’Europe, il est essentiel de savoir à qui l’on a à faire. Le jeudi 10 juin, le Figaro nous rappelait dans ses pages saumon (p18 et 19) que les ministres des finances des pays européens ont accepté l’obligation de soumettre leur budgets nationaux à un examen préalable devant les instances européennes. L’examen devrait avoir lieu au printemps, ce qui laisserait le temps de faire d’éventuelles corrections. C’est une nouvelle délégation de pouvoir vers les institutions non démocratiques de l’Union. Le FMI, lui, trouve ces mesures trop timorées et il presse l’Europe de créer une autorité commune qui soit chargée de déterminer le niveau de déficit budgétaire admissible pays par pays. Il réclame également que chaque pays membre adopte des règles internes contraignantes qui forcent à limiter le déficit. Ainsi, la stimulation keynésienne de l’économie par l’investissement public est en train de devenir de facto une politique interdite en Europe. La formule « There Is No Alternative » semble avoir de beaux jours devant elle.

Le Figaro nous apprenait encore le 10 juin que la Maison blanche fait pression pour que l’Espagne adopte son plan de rigueur. Les États-Unis, affublés d’un déficit abyssal, à la tête d’une économie à bout de souffle ont urgemment besoin d’énergie pour perpétuer leur non négociable « way of life, » que seul le dollar-référence protège de l’effondrement. L’Europe sera-t-elle l’ultime richesse à venir alimenter la machine américaine ?

Agoravox

mercredi, 16 juin 2010

Presseschau - Juni 2010 / 03

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Presseschau

Juni 2010 / 03

Einige Links. Bei Interesse anklicken...

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Der britische Militärhistoriker Basil Liddell Hart (1895–1970) über das Verhalten deutscher Soldaten im Zweiten Weltkrieg:

(...) Es war eine überraschende Erscheinung des nächsten Krieges, daß sich die deutsche Armee in bezug auf menschliches Verhalten einen besseren Ruf erwarb als 1870 und 1914 (…) Dadurch wurden in den eroberten und besetzten Ländern sogar die grausamen Taten der Gestapo und die Brutalitäten der SS-Verbände ausgeglichen. Reiste man nach dem Krieg durch die befreiten Länder, so hörte man allenthalben das Lob der deutschen Soldaten – und nur zu oft wenig freundliche Betrachtungen über das Verhalten der Befreiertruppen. Es hatte sogar den Anschein, daß der durch die Besatzung bewirkte enge und lange Kontakt eher ein besseres Verständnis zwischen den einfachen Leuten beider Seiten gebracht hatte als Vertiefung von überkommenem Vorurteil und Haß. Die Annäherung zwischen Franzosen und Deutschen ist das bemerkenswerteste Ergebnis davon gewesen.

(Basil Liddell Hart: Lebenserinnerungen, 1. Auflage, Düsseldorf und Wien 1966, S. 143 f.)

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Kommentar
Herr Erdogan, es reicht!
Das Erstaunlichste an der andauernden Gaza-Krise ist die Tatsache, daß die Türkei bisher kaum in die Kritik geraten ist.Dabei ist Ankara maßgeblich an der Entstehung dieser Krise beteiligt und betreibt eine gefährliche Eskalation, die vor allem den Radikalen in die Hände spielt. Der türkische Premier Recep Tayyip Erdogan hatte die umstrittene Flottille mit „Hilfsgütern“ für Gaza ja früh zu einer Art nationalen Mission gemacht.Und das, obwohl die türkische Regierung genau weiß, daß die Hauptorganisatorin, die IHH, unter dem Mantel der Wohltätigkeitsorganisation auch internationale Dschihadisten unterstützte. Das war an sich schon ein unfreundlicher Akt gegenüber einem früheren Verbündeten.
Von Clemens Wergin
http://www.welt.de/die-welt/politik/article7964091/Herr-Erdogan-es-reicht.html
http://www.welt.de/debatte/kommentare/article7958801/Die-Tuerkei-ueberschreitet-rote-Linien.html

Haßrede
Ahmadinedschad hetzt in Istanbul gegen Israel
Irans Präsident hat Israel beispielloser Verbrechen beschuldigt und den Untergang des Landes prophezeit. Die Zuhörer sollen begeistert gewesen sein.
http://www.welt.de/politik/ausland/article7952173/Ahmadinedschad-hetzt-in-Istanbul-gegen-Israel.html

Knesset-Abgeordnete Soabi
„Sie haßt unser Land“
Aus Jerusalem berichtet Ulrike Putz
Hunderte fordern ihren Tod, der Innenminister will ihr die Staatsangehörigkeit entziehen: Die israelisch-arabische Knesset-Abgeordnete Hanin Soabi wird daheim angefeindet, weil sie im Hilfskonvoi für Gaza mitgefahren ist. Sie spricht von Hexenjagd – und fürchtet um ihr Leben.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,699223,00.html

Ex-CIA Officer Philip Giraldi:
Jewish lobby has 'absolute control' in US foreign policy
http://presstv.com/detail.aspx?id=128024

Über Giraldi:
http://en.wikipedia.org/wiki/Philip_Giraldi

Recht vernünftig, was Adenauer zu dem Thema zu sagen hatte ...
Konrad Adenauer bei Günter Gaus im deutschen Fernsehen 1965 über „die Macht der Juden ... insbesondere in Amerika“
http://www.youtube.com/watch?v=9CaaQywraXw

Afghanistan
Bundeswehr-Soldat bei Anschlag schwer verletzt
Erneut kam es zu einem Anschlag auf deutsche Soldaten in Afghanistan. Ein US-Rettungshubschrauber flog einen der Männer aus der Unruhezone. Er wurde notoperiert, schwebt aber offenbar nicht in Lebensgefahr.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,700387,00.html

Türkei: Mörder des Bischofs rief „Allah ist groß“
Istanbul – Nach der Ermordung des apostolischen Vikars für Anatolien, Bischof Luigi Padovese, kommen nun erschütternde Details über seine letzten Minuten zutage.Demnach schnitt ihm der Täter von hinten den Hals durch, mit dem Ruf „Allahu Akbar“ (Gott ist groß). Auf Anfrage dieser Zeitung sagte der apostolische Vikar in Istanbul, Bischof Louis Pelatre, man habe keinerlei Hinweis auf einen politischen oder religiösen Hintergrund. [Bemerkenswertes Zitat WELT-Online: „Da er auch später im Gerichtssaal zweimal laut einen muslimischen Gebetsruf herausschrie, kann es sein, daß der Mann unter tiefen psychischen Störungen leidet.“ (!!)]
http://www.welt.de/die-welt/politik/article7916359/Tuerkei-Moerder-des-Bischofs-rief-Allah-ist-gross.html

Christen-Haß? Deshalb wurde Bischof Padovese wirklich ermordet
http://www.bild.de/BILD/news/2010/06/04/christen-hass-in-tuerkei/deshalb-wurde-padovese-wirklich-ermordet.html

Padovese wollte Papst vor möglichem Attentat schützen
http://www.kath.net/detail.php?id=26997

Bischof Padovese wurde fast vollständig geköpft
Neue Details beunruhigen christliche Minderheiten
http://www.zenit.org/rssgerman-20756

Franzosen befürworten Anschluß der Wallonie
PARIS. Die Mehrheit der Franzosen wäre bereit, den frankophonen Teil Belgiens samt Eupen-Malmedy zu übernehmen. Hintergrund ist der drohende Staatszerfall Belgiens.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M533db04c02d.0.html

Südafrika:
Massenpanik in Fußballstadion
http://www.tagesschau.de/multimedia/sendung/ts19820.html


Sparplan
Schwarz-Gelb stutzt den Sozialstaat
80 Milliarden Euro will die Bundesregierung in den kommenden vier Jahren einsparen und so die Wende in der Schuldenkrise schaffen. Soziales, Wirtschaft, Bundeswehr – viele Bereiche sind betroffen. SPIEGEL ONLINE gibt den Überblick über das schwarz-gelbe Kürzkonzept.
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,699255,00.html

Direktwahl
CSU: Bürger sollen Bundespräsidenten wählen
In der CSU wird die Direktwahl des Bundespräsidenten erwogen. Er sei zunehmend ein Bürgerpräsident und sollte vom Volk gewählt werden.
http://www.welt.de/politik/deutschland/article7925467/CSU-Buerger-sollen-Bundespraesidenten-waehlen.html

Joachim Gauck
„Freiheit ist anstrengend, denn man muß wählen“
Seine Nominierung sieht Präsidentschaftskandidat Gauck als Signal der Öffnung. Ein Gespräch über Chancen, Diktatur, Demokratie und Esel.
http://www.welt.de/politik/article7922299/Freiheit-ist-anstrengend-denn-man-muss-waehlen.html

Drittklassig
Von Thorsten Hinz
Es war ein Abgang in Unehren, den sich Horst Köhler mit seinem überhasteten und schwach begründeten Ausscheiden aus dem Amt des Bundespräsidenten bereitet hat. Der Vorwurf, er habe einer verfassungswidrigen Kanonenbootpolitik das Wort geredet, war so dumm, daß er ihn leicht hätte widerlegen können: durch eine Präzisierung seiner Interview-Äußerung oder durch Ignorieren.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M58acddc74bc.0.html

Regierungskrise
Merkel ruft Schwarz-Gelb zur Ordnung
Das Vertrauen der Deutschen in Schwarz-Gelb und die Kanzlerin ist erschüttert – angeschlagen versucht Angela Merkel, die Lage unter Kontrolle zu bekommen. Sie ruft die Koalition per Interview zur Ruhe und zum Kampf um die Herzen der Bürger. Doch tatsächlich kündigt sich schon neuer Streit an.
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,700385,00.html

Kritik an schwarz-gelbem Kürzungsplan
Käßmann ruft zu Widerstand gegen Sparpaket auf
Opposition und Gewerkschaften machen mobil, Teile der Union rebellieren gegen Merkels Sparpaket – nun droht der Kanzlerin neuer Ärger: Margot Käßmann, früher oberste Protestantin des Landes, fordert die Kirchen zum Widerstand gegen die Streichung des Elterngeldes für Hartz-IV-Empfänger auf.
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,699426,00.html

Parlamentswahl
In den Niederlanden zeichnet sich ein Rechtsruck ab
Nach ersten Prognosen zum Wahlausgang liegen Liberale und Sozialdemokraten Kopf an Kopf. Schon jetzt aber gibt es einen Sieger: den Rechtspopulisten Wilders.
http://www.welt.de/politik/ausland/article7975091/In-den-Niederlanden-zeichnet-sich-ein-Rechtsruck-ab.html

Triumph für Islamkritiker Geert Wilders
DEN HAAG. Der Islamkritiker Geert Wilders ist mit seiner „Partei für die Freiheit” (PVV) als drittstärkste Kraft aus den Parlamentswahlen in den Niederlanden hervorgegangen.
Die PVV erhält mit 24 Sitzen mehr als die bisher regierenden Christdemokraten, die 21 statt wie bisher 41 Abgeordnete stellt. Die Rechtsliberalen haben sich knapp gegen die Sozialdemokraten mit 31 zu 30 Sitzen durchgesetzt.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5998caea81b.0.html

Wenn der westliche Wähler politisch nicht mehr weiter weiß, flüchtet er in die Spaßgesellschaft ...
Island
Komiker der Spaßpartei wird Bürgermeister von Reykjavík
http://www.welt.de/die-welt/politik/article7934344/Komiker-der-Spasspartei-wird-Buergermeister-von-Reykjav-k.html
http://www.focus.de/politik/ausland/island-spasspartei-stellt-buergermeister_aid_515982.html

Island
Ein Narr für Island
Der Komiker Jón Gnarr will Bürgermeister von Reykjavík werden. Seinen Wählern verspricht er offene Korruption
http://www.zeit.de/2010/22/WOS-Island-Spasspartei

Zehnjähriger hält Haß-Predigten für Ku Klux Klan
http://magazine.web.de/de/themen/nachrichten/panorama/10566662-Zehnjaehriger-predigt-fuer-Ku-Klux-Klan.html

„Report Mainz“: Angriffe auf Politiker- und Parteibüros nehmen stark zu
Rechtsextremismus-Forscher: „Beginn einer terroristischen Struktur“
http://www.presseportal.de/pm/75892/1626680/swr_das_erste

Der sogenannte Feminismus
Von Fabian Schmidt-Ahmad
Eine der seltsamsten Erscheinungen der Gegenwart ist die Leugnung des Unterschieds der Geschlechter: Mann und Frau seien von Natur aus gleich, nur durch gesellschaftliche Konvention werde etwas „typisch“ Männliches oder Weibliches herausgebildet, so heißt es.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5f60766ccdf.0.html

Berlin: CDU-Politiker kritisiert Hissen der Regenbogenflagge
BERLIN. Die Anordnung des Berliner Polizeipräsidenten Dieter Glietsch, während des Christopher-Street-Day die Regenbogenflagge am Polizeipräsidium hissen zu lassen, ist bei der CDU auf Kritik gestoßen.
„Wenn der Polizeipräsident keine anderen Sorgen hat, scheint in der Stadt ja alles in Ordnung zu sein“, sagte der innenpolitische Sprecher der CDU im Berliner Abgeordnetenhaus, Robbin Juhnke, der JUNGEN FREIHEIT. Die Anordnung sei einfach nur „albern“.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M55cdf5720de.0.html

Explosion bei Sparpaket-Protest
Sprengsatz-Attacke in Berlin schockiert Polizei
Von Julia Jüttner
„Das ist eine neue Qualität“: Bei einer Demonstration gegen das Sparpaket haben Krawallmacher [man könnte sie auch „Linksextremisten“ nennen] in Berlin einen verbotenen, aufgerüsteten Böller auf Polizisten geworfen. Auf einem Video ist die enorme Wucht der Explosion zu sehen – zwei Beamte erlitten schwere Brand- und Fleischverletzungen.
http://www.spiegel.de/panorama/justiz/0,1518,700392,00.html

Linkspartei: Gauck verharmlost „Hitler-Faschismus“
BERLIN. Die stellvertretende Linkspartei-Chefin Katja Kipping hat die Nominierung Joachim Gaucks für das Amt des Bundespräsidenten scharf kritisiert. „Herr Gauck vertritt in der Öffentlichkeit immer wieder eine Position, die auf eine Gleichstellung von Links und Rechts hinausläuft“, sagte sie sich in einem Gespräch mit der „Frankfurter Allgemeinen Zeitung“. Dies sei eine „Verharmlosung des Hitler-Faschismus“.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M58e001f423f.0.html

Angriff
Linke wirft Gauck NS-Verharmlosung vor
Die Linkspartei schießt immer schärfer gegen den Ex-Stasi-Aufklärer Joachim Gauck. Parteivize Katja Kipping bezichtigt ihn, das NS-Regime zu verharmlosen.
http://www.focus.de/politik/deutschland/angriff-linke-wirft-gauck-ns-verharmlosung-vor_aid_517969.html

Linker Patriotismus?
http://www.sezession.de/15560/linker-patriotismus.html

Pathologisch ...
„Ihr habt den Krieg verloren“
Neonazi-Demo in der Wetterau aufgelöst
http://www.fr-online.de/frankfurt_und_hessen/nachrichten/hessen/2738911_Ihr-habt-den-Krieg-verloren-Neonazi-Demo-in-der-Wetterau-aufgeloest.html

„Wer jetzt noch abhaut, wird erschossen“
Vier Ost-Spitzel gegen 25 CIA-Späher: Am 11. Juni 1985 fand in Potsdam der größte Agentenaustausch des Kalten Krieges statt. Eberhard Fätkenheuer war dabei. Auf einestages erzählt er vom Leben als Spion, der Enttarnung durch die Stasi – und den dramatischen Stunden vor der Freilassung.
http://einestages.spiegel.de/static/authoralbumbackground/10221/_wer_jetzt_noch_abhaut_wird_erschossen.html

Babenhausen
Landrat Klaus Peter Schellhaas besucht mit Landespolitikern den jüdischen Friedhof in Babenhausen
„Politisches Bewußtsein schärfen“
http://www.op-online.de/nachrichten/babenhausen/politisches-bewusstsein-schaerfen-800815.html

Hamburg
Radfahrer verprügelt: 42jähriger auf Intensivstation
Betrunkene Jugendliche prügeln einen Mann in einer Harburger Unterführung krankenhausreif. Vieles erinnert an den „20-Cent-Fall“.
Hamburg. Es war reine Willkür. Zwei betrunkene Jugendliche haben gestern einen 42 Jahre alten Mann in einem Harburger Fußgängertunnel vom Rad gestoßen und anschließend mit Schlägen und Tritten schwer verletzt. Mutige Zeugen gingen schließlich dazwischen und verhinderten wahrscheinlich Schlimmeres. Die 17 und 18 Jahre alten Täter kamen nicht weit. Die Polizei nahm sie fest.
Das Duo hatte vor der Tat reichlich getrunken. Bei der späteren Überprüfung wurde festgestellt, daß der 17jährige Mesut S. 1,33 Promille Alkohol im Blut hatte. Bei seinem Komplizen Zana D., 18, wurde ein Wert von 3,18 Promille gemessen. Da die Täter nicht freiwillig in eine Blutprobenentnahme eingewilligt hatten, ordnete ein Richter diese noch in der Nacht an.
http://www.abendblatt.de/hamburg/polizeimeldungen/article1522157/Radfahrer-verpruegelt-42-Jaehriger-auf-Intensivstation.html

Brutal-Attacke
Brutal zugerichtet, nur weil er half
Thilo B. wollte einer Frau helfen, die von 4 Männern bedrängt wurde – und überlebte nur durch Glück.
Blutergüsse unter den Augen, aufgeplatzte Lippen, Nase gebrochen, Platzwunde am Kopf, zwei abgebrochene Zähne. So übel wurde Thilo B. (24) zugerichtet, weil er einer Frau helfen wollte, die von vier Männern bedrängt wurde. Er ging dazwischen – sie prügelten ihn bewußtlos!
Die brutale Tat erinnert erschreckend an die beiden Münchner S-Bahn-Schläger, die im September vorigen Jahres einen 50jährigen Manager zu Tode prügelten. Auch er wollte nur helfen, als er sah, wie die Täter vier Teenager bedrohten.
Thilo hat zum Glück überlebt. Die brutale Szene wird ihm aber nicht mehr aus dem Kopf gehen. Der Braumeister-Student (2. Semester) aus Wedding war Freitag abend mit ein paar Freunden im Mauerpark, danach wollte er nach Hause. Gegen 4.45 Uhr stand er auf dem U-Bahnsteig Voltastraße. „Vier kräftige Kerle standen um ein Mädel herum, zogen den Kreis enger. Es wirkte ängstlich“, beschreibt der junge Mann den Moment, in dem er sich entschied, einzuschreiten. Was dann geschah, weiß Thilo B. nicht mehr. „Ich bin irgendwann auf dem Boden aufgewacht, hatte schlimme Schmerzen, überall war Blut“, erklärt er.
Thilo schleppte sich die Treppe hinauf zur Brunnenstraße. Dort halfen ihm Passanten, brachten ihn ins Krankenhaus.
„Der erste Schlag muß mich zu Boden gebracht haben“, so Thilo B. Danach hat das Quartett offenbar auf ihn eingetreten. Auf seiner Stirn ist noch ein Schuhabdruck zu sehen. Kommende Woche muß der junge Mann an Nase und Lippe operiert werden.
Die Polizei ermittelt wegen schwerer Körperverletzung, wertet die Aufzeichnungen der Überwachungskameras aus. „Wir suchen dringend Zeugen“, sagt ein Behördensprecher. Die Fahndung nach den Tätern läuft.
Thilo B. bereut seine Zivilcourage nicht: „Das gehört sich doch so. Ich hoffe nur, daß die junge Frau flüchten konnte. Ansonsten war alles umsonst.“ Allerdings: „Beim nächsten Mal rufe ich lieber gleich die Polizei …“
http://www.bz-berlin.de/tatorte/brutal-zugerichtet-nur-weil-er-half-article870204.html

Hamburg
Plastiktüte mit Leichenteilen in Harburg gefunden
Grausiger Fund in der Nähe des Bahnhofes Hamburg-Harburg: Ein Passant hat am Dienstag in einem Gebüsch hinter einem Parkhaus in der Poststraße eine blaue Plastiktüte mit Leichenteilen gefunden. Die Identität des Opfers ist noch unklar, es soll sich um einen Mann handeln. Die Mordkommission ermittelt. Eine Hundertschaft der Polizei suchte die Umgebung ab, außerdem waren Leichenspürhunde im Einsatz. Ergebnisse der kriminaltechnischen Untersuchung sollen frühestens heute nachmittag vorliegen.
Nur wenige Meter von dem Fundort der Leichenteile entfernt war am Dienstagmorgen gegen 5.30 Uhr ein 53jähriger schwer verletzt aufgefunden worden. Mitarbeiter einer Reinigungsfirma endeckten den Mann in einem Gebüsch auf dem Bahnhofsvorplatz an der Hannoverschen Straße. Das Opfer wurde mit Stichverletzungen in Hals und Oberkörper in ein Krankenhaus gebracht und notoperiert. Der 53jährige Türke aus dem niedersächsischen Buchholz, der früher selbst zum Reinigungspersonal des Bahnhofes gehört haben soll, schwebt in Lebensgefahr.
Die Hintergründe der Tat sind noch unklar. „Es gibt keine Hinweise auf den Täter“, sagte ein Polizeisprecher. Die Ermittler stellten am Tatort Videoaufzeichnungen von Überwachungskameras und weiteres Beweismaterial sicher – darunter auch ein Messer. Ob es sich dabei um die Tatwaffe handelt, muß eine Untersuchung klären. Die Beamten riefen Zeugen auf, sich bei der Polizei unter der Telefonnummer 040/4286 56789 zu melden. Derzeit prüft die Polizei, ob es einen Zusammenhang zwischen der Tat und dem Leichenfund gibt. Der 53jährige wohnte mit einem drei Jahre jüngeren Mann zusammen, der seit Ende Mai vermißt wird.
http://www.ndr.de/nachrichten/hamburg/harburg118.html

Mord auf Friedhof: Verdächtiger schweigt beharrlich
Ein unter Mordverdacht stehender alkohol- und drogenabhängiger Obdachloser schweigt zum Vorwurf, am Freitagabend eine Rentnerin in Linsengericht erschlagen zu haben. Die Ermittler werten derzeit die gesicherten Spuren aus.
Nach dem Fund einer nackten Frauenleiche auf einem Friedhof in Linsengericht im Main-Kinzig-Kreis schweigt der in Untersuchungshaft sitzende Tatverdächtige beharrlich. Der 28 Jahre alte Deutsch-Marokkaner habe sich zu den Vorwürfen, eine 67 Jahre alte Rentnerin am Freitagabend ermordet zu haben, noch nicht geäußert, sagte ein Sprecher der Polizei in Offenbach.
http://www.faz.net/s/Rub8D05117E1AC946F5BB438374CCC294CC/Doc~E4864D473D3E7458BBBD7C97EFBEC1907~ATpl~Ecommon~Scontent.html

Brüssel
Iraner erschoß Richterin und Justizdiener wegen Mietstreits
http://www.tt.com/csp/cms/sites/tt/Nachrichten/800885-2/iraner-erschoss-richterin-und-justizdiener-wegen-mietstreits.csp

Prozeßbeginn um Bluttat in der Krämerstraße
HANAU Eines steht fest: Es war der Ehemann, der die damals 38jährige Homma N. Ende Januar mit 21 Messerstichen in der Wohnung in der Schlüchterner Krämerstraße tötete. Vor dem Hanauer Landgericht wird nun darüber befunden, ob dies vorsätzlich geschah oder nicht.
http://www.fuldaerzeitung.de/newsroom/kinzigtal/Kinzigtal-Prozessbeginn-um-Bluttat-in-der-Kraemerstrasse%3Bart40,301653
http://www.fr-online.de/frankfurt_und_hessen/nachrichten/hanau/2739663_Landgericht-Hanau-Anklage-sieht-Ehrenmord.html

Zum Hintergrund:
Schlüchtern
40jähriger ersticht offenbar seine Ehefrau
http://www.fuldaerzeitung.de/newsroom/kinzigtal/Kinzigtal-40-Jaehriger-ersticht-offenbar-seine-Ehefrau;art40,233803

Offenbach
Trauergäste prügeln sich
Offenbach - Bei einer Trauerfeier mit rund 200 Gästen sind am Sonntagabend in Offenbach die Fäuste geflogen.
Einige Gäste fingen in der Gaststätte in der Goethestraße einen Streit an, der schnell in eine Schlägerei ausartete, berichtete die Polizei am Montag. Ein 37 Jahre alter Mann wurde dabei verletzt. Auch große Teile des Gasthaus- Mobiliars gingen zu Bruch. Warum die Trauergäste sich prügelten und worum es dabei ging, war zunächst völlig unklar. Die Polizei hat Ermittlungen aufgenommen.
[In der Online-Ausgabe ohne jeden Hinweis, in der Printausgabe aber konnte man lesen, daß es sich um Roma handelte und die Polizei mit rund 30 Streifenwagen im Einsatz war. Anzeige hat interessanterweise nicht einmal der Wirt des völlig demolierten Lokals gestellt. Er hat sicherlich Geld heimlich zugesteckt bekommen.]
http://www.op-online.de/nachrichten/offenbach/trauergaeste-pruegel-offenbach-794223.html

Wulff will buntere Republik
Der niedersächsische Christian Wulff ist „sehr, sehr zuversichtlich“, daß er als Kandidat von CDU/CSU und FDP bei der Wahl des Bundespräsidenten am 30. Juni im ersten Wahlgang eine breite Mehrheit erhält. Das sagte der CDU-Politiker in der ARD-Sendung „Farbe bekennen“. Sein Motiv, sich zur Wahl zu stellen, erklärte Wulff damit, daß er „nicht diesen unbedingten Willen zur Macht“ habe. Seinen Gegenkandidaten Joachim Gauck bezeichnete er als beeindruckende Persönlichkeit.
Als Bundespräsident wolle er für die Zukunft Anstöße für dieses Land geben, sagte Wulff. Sein Thema sei Zukunft. „Da kommen gewaltige Herausforderungen auf uns zu.“ Wulff nannte die demographische Entwicklung der Gesellschaft und die gemeinsamen Werte. Die Frage, ob die Berufung einer ostdeutschen Ministerin und einer Muslimin in sein Kabinett richtungweisend sei, bejahte Wulff. „Ich weiß, wir werden ein Land werden müssen, das bunter und vielfältiger ist. Gerade vor dem Hintergrund des demographischen Wandels werden wir niemanden mehr links liegenlassen dürfen. Wir brauchen die Integration der Migranten, der ausländisch-stämmigen in unserem Land.“ Die Entstehung von Parallelgesellschaften müsse vermieden werden.
http://www.tagesschau.de/inland/wulff160.html

Grüne: Kein „deutsches Volk“ mehr in Eidesformel
Der taufrisch in den nordrhein-westfälischen Landtag gewählte Grünen-Abgeordnete Arif Ünal (Foto) hat gestern direkt zu Beginn der konstituierenden Sitzung des neu gewählten Landtages die Katze aus dem Sack gelassen. Der seit 30 Jahren in Deutschland lebende Ünal möchte in Zukunft bei der Eidesformel anstatt „Zum Wohle des deutschen Volkes“ lieber „Zum Wohle der Bevölkerung in NRW“ sagen – den zwei Millionen Migranten in NRW zuliebe.
http://www.pi-news.net/2010/06/gruene-kein-deutsches-volk-mehr-in-eidesformel/

NRW: Deutschlandfahnen für Polizisten verboten
Nicht nur das „deutsche Volk“ soll in NRW abgeschafft werden, jetzt werden in NRW Polizisten schon im Vorfeld der Fußball-WM Deutschlandfahnen verboten! In Sachsen-Anhalt hingegen sind sie erlaubt. Man achte auf die Begründung. Wer könnte sich wohl in NRW durch deutsche Fahnen in Deutschland provoziert fühlen?
http://www.pi-news.net/2010/06/nrw-deutschlandfahnen-fuer-polizisten-verboten/

Firma verbietet Mitarbeitern St.-Georgs-Fahne
Nicht nur in Deutschland gibt es für einzelne Berufsgruppen während der Fußball-WM ein Fahnenverbot, sondern auch im stark bereicherten Großbritannien. In Manchester ist es laut einer Meldung von „Daily Mail“ mehr als 1.200 Mitarbeitern einer Wohnungsbaugesellschaft untersagt worden, ihre Autos mit Englandfahnen zu schmücken – aus Angst, es könnte als rassistisch angesehen werden.
http://www.pi-news.net/2010/06/firma-verbietet-mitarbeitern-st-georgs-fahne/

Einwanderer-Schelte
Sarrazin erklärt die Verdummung der Deutschen
Nächster Aufschlag Thilo Sarrazin: „Wir werden auf natürlichem Wege durchschnittlich dümmer“, diagnostiziert der Bundesbank-Vorstand – und liefert die Begründung gleich mit. Schuld sind nach seiner Logik die Einwanderer.
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,700031,00.html

Das Merkel über Sarrazin ...
„Dumm und nicht weiterführend“!
Merkel mahnt Pöbel-Sarrazin
Nach den Pöbel-Attacken von Bundesbank-Vorstand Thilo Sarrazin (65) schaltet sich auch Bundeskanzlerin Angela Merkel (55, CDU) ein und nennt seine Äußerungen „dumm“. Sarrazin hatte Migranten vorgeworfen, verantwortlich für eine Verdummung Deutschlands zu sein.
Es sei zwar richtig, „daß die Bildungsabschlüsse von Schülern mit Migrationshintergrund verbessert werden müssen und der wichtigste Schlüssel dabei die Beherrschung der deutschen Sprache ist“, so die Kanzlerin. „Aber wenn wir genau das fördern und fordern, dann haben diejenigen, die zu uns kommen und in unserem Land leben wollen, große Chancen und bereichern uns alle.“
http://www.bild.de/BILD/politik/2010/06/12/thilo-sarrazin-kanzlerin-angela-merkel/mahnt-nach-peobel-attacke-dumm-und-nicht-weiterfuehrend.html

Dadurch, daß man es immer wieder behauptet, wird das Diskriminierungsgerede nicht wahrer ...
Ungerechtes Schulsystem
Nur jedes zehnte Einwandererkind macht Abitur
Abitur und hinterher ein Studium, noch immer gelingt das Einwandererkindern nur selten. Ihre Chancen an Schulen und Unis sind deutlich schlechter als die von Kindern deutscher Eltern. Das sei „Talentverschwendung“, heißt es in einer neuen Studie zur [angeblichen] Benachteiligung von Migranten.
http://www.spiegel.de/schulspiegel/wissen/0,1518,699702,00.html

Berliner Stadtschloß
„Ich kämpfe!“
Martin Klesmann
Wilhelm von Boddien, 68, ist Geschäftsführer des Fördervereins, der seit bald 20 Jahren Spenden für den Wiederaufbau des Stadtschlosses sammelt.
http://www.berlinonline.de/berliner-zeitung/archiv/.bin/dump.fcgi/2010/0608/berlin/0050/index.html

Kommentar zum Stadtschloß
Zu wenig Leidenschaft
Jahrelang wurde um das Ob und Wie beim Wiederaufbau des Berliner Schlosses gerungen, nun ist das Projekt bemerkenswert schnell auf Eis gelegt worden. Die Entscheidung fiel leicht – weil das Stadtschloß die Bevölkerung kaltgelassen hat.
http://www.ksta.de/html/artikel/1273823381579.shtml

Verschobener Schloßaufbau
Unwürdiges Spiel mit Ulbrichts Liegewiese
Milliarden stellt die schwarz-gelbe Regierung zur Rettung von Euro und Banken zur Verfügung, doch ausgerechnet beim Schloß-Neubau in Berlin will die Koalition jetzt sparen. So macht sich eine bürgerliche Regierung zum Erfüllungsgehilfen der früheren DDR-Herrscher.
http://www.spiegel.de/kultur/gesellschaft/0,1518,699112,00.html

Sparpläne
Ramsauer will Schloßbau schon 2013 bauen
http://www.morgenpost.de/berlin-aktuell/article1321717/Ramsauer-will-Schlossbau-schon-2013-bauen.html

Moderne Sehnsucht nach gestern
Wenige Architekten trauen sich, traditionell zu bauen. Dabei ist das derzeit gefragt. Von Verbänden werden sie jedoch ausgegrenzt
http://www.welt.de/die-welt/wirtschaft/article7843658/Moderne-Sehnsucht-nach-gestern-Moderne-Sehnsucht-nach-gestern.html

Offenbach
Vermeintliche Ordnungsbeamte lassen serbische Flagge abhängen ;-)))
Wieviel Fahne ist erlaubt?
http://www.op-online.de/nachrichten/offenbach/viel-fahne-erlaubt-800791.html

Das gefährliche Erbe von Saloglu
Nach dem Zerfall der Sowjetunion sprengte die russische Armee bei ihrem Abzug in Aserbaidshan eine riesige Munitionsbasis
Tief im aserbaidshanischen Binnenland liegt die Ortschaft Saloglu. Draußen auf den Feldern, etwas abseits des kleinen Dorfes, lauern bis heute tödliche Gefahren.
http://www.neues-deutschland.de/artikel/172450.das-gefaehrliche-erbe-von-saloglu.html

Mais, Mais, Mais
Die deutsche Landschaft verändert sich rasant. Weil immer mehr Energiepflanzen angebaut werden, gibt es kaum noch Brachland – mit dramatischen Folgen für die Tiere. Nur dem Wildschwein kommt der Wandel zugute.
http://www.welt.de/die-welt/vermischtes/article7964199/Mais-Mais-Mais.html

Schavan wirbt für Gen-Pflanzen gegen Hungersnot
http://www.proplanta.de/Agrar-Nachrichten/Agrarpolitik/Schavan-wirbt-fuer-Gen-Pflanzen-gegen-Hungersnot_article1276065741.html

Die Drohkulisse der Untergangspropheten ist weg
Die Propheten der Klimakatastrophe haben ein Problem: Die Südseeinseln versinken doch nicht. Doch manche haben Angst um die Angst.
http://www.welt.de/debatte/article7920320/Die-Drohkulisse-der-Untergangspropheten-ist-weg.html

Auch Haushalte ohne Fernseher zahlen künftig GEZ-Gebühren
http://www.welt.de/die-welt/wirtschaft/article7981549/Auch-Haushalte-ohne-Fernseher-zahlen-kuenftig-GEZ-Gebuehren.html

Kritik an Rundfunkgebühren-Reform
http://www.welt.de/newsticker/dpa_nt/infoline_nt/boulevard_nt/article7991377/Kritik-an-Rundfunkgebuehren-Reform.html

Medien
Rufe nach Abschaffung der GEZ werden lauter
http://www.focus.de/kultur/kino_tv/medien-rufe-nach-abschaffung-der-gez-werden-lauter_aid_516935.html

Elektronische Tanzmusik für einen Sommerabend ...
Etnica – trip tonite [1996]
http://www.youtube.com/watch?v=7V4H7EMDJUo

Perché Russia e Cina hanno votato le sanzioni all'Iran

Perché Russia e Cina hanno votato le sanzioni all’Iran

di Daniele Scalea

Fonte: eurasia [scheda fonte]


Perché Russia e Cina hanno votato le sanzioni all’Iràn

1. Mercoledì 9 giugno il Consiglio di Sicurezza dell’ONU ha imposto nuove sanzioni all’Iràn per il suo programma nucleare. Molti analisti sono rimasti sorpresi dal voto favorevole di Russia e Cina alle sanzioni, sebbene si tratti della quarta tornata di misure prese contro l’Iràn, e tutte avallate da Mosca e Pechino. A stupire è stato soprattutto che tali sanzioni facessero seguito ad un accordo concluso da Tehrān con la Turchia e il Brasile, per evitare l’arricchimento dell’uranio sul suolo iraniano senza privare il paese persiano della tecnologia atomica. In realtà, proprio quest’accordo ha costituito una delle principali motivazioni per cui Russia e Cina hanno accolto le nuove sanzioni.

2. L’accordo turco-iraniano mediato dal presidente brasiliano Lula prevede che nel corso dell’anno l’Iràn consegni 1200 kg d’uranio a basso arricchimento (ossia composto per meno del 20% dall’isotopo 235U, che può essere sottoposto a fissione nucleare; nel caso iraniano parliamo di uranio al 3,5%) alla Turchia, ricevendone in cambio 120 kg di combustibile nucleare arricchito al 19,5%; tale combustibile sarebbe destinato al Centro di Ricerca Nucleare di Tehrān, che lavora alla sviluppo d’isotopi a scopo medico. Dall’isotopo 235U, infatti, si può estrarre il molibdeno-99, da cui si ottiene il tecnezio-99m, usato nell’85% dei procedimenti diagnostici di medicina nucleare. Attualmente il 95% della produzione mondiale di molibdeno-99 avviene in sei reattori dislocati rispettivamente in Canada, Belgio, Olanda, Francia, Germania e Sudafrica, i quali utilizzano uranio-235 fornito prevalentemente dagli USA. Gli Stati Uniti d’America, col 4,5% della popolazione mondiale, impiegano il 40% della produzione globale di molibdeno-99, mentre l’Iràn, dove si trovano l’1% degli abitanti della Terra, ne impiega lo 0,25% della produzione totale. Fino al 2007 l’Iràn importava tutto il molibdeno-99 di cui abbisogna: da allora riesce a produrlo autonomamente, ma solo grazie a scorte di combustibile nucleare che risalgono ai primi anni ‘90 (fornite dall’Argentina) e che sono destinate ad esaurirsi nel giro di qualche mese. Gl’Iraniani si sono dichiarati disposti ad acquistare sul mercato internazionale nuovo LEU al 19,5%, ma hanno finora incontrato il veto degli USA, che pretendono in cambio una rinuncia completa al programma nazionale d’arricchimento dell’uranio (che pure è un diritto garantito dal Trattato di Non Proliferazione Nucleare, di cui la Repubblica Islamica è una firmataria). Rimangono perciò poche alternative: una rinuncia iraniana a produrre isotopi medici, tornando ad acquistarli dall’estero (l’opzione più gradita a Washington, ma giudicata inaccettabile da Tehrān); l’arricchimento dell’uranio al 19,5% da parte dell’Iràn (l’eventualità temuta dagli Atlantici, e non ancora tecnicamente sperimentata dai persiani); lo scambio di LEU al 3,5% con combustibile al 19,5%, proprio come previsto dal recente accordo con la Turchia (la soluzione di compromesso che, in teoria, dovrebbe accontentare tutti).

Val la pena notare che: i 1200 kg d’uranio a basso arricchimento (LEU secondo l’acronimo inglese) che l’Iràn consegnerebbe alla Turchia costituiscono più della metà delle sue scorte totali d’uranio; il LEU iraniano raggiunge al momento il 3,5% d’arricchimento, ancora ben lontano dalla soglia del 20% oltre il quale si realizza l’uranio ad alto arricchimento (HEU); per realizzare armi atomiche minimamente efficienti servono grosse quantità di uranio altamente arricchito (anche 90%).

3. L’accordo Turchia-Brasile-Iràn ricalca una precedente bozza negoziale proposta proprio dall’Agenzia Internazionale per l’Energia Atomica (AIEA) dell’ONU ed avallata dalle grandi potenze, USA compresi. Tale bozza d’accordo prevedeva che l’Iràn consegnasse i 1200 kg di LEU alla Russia: quest’ultima li avrebbe arricchiti al 19,5% e girati alla Francia, la quale li avrebbe incorporati in combustibile nucleare e consegnati all’Iràn. L’accordo era stato accettato con riserva da Tehrān: gl’Iraniani volevano infatti che lo scambio avvenisse simultaneamente e sul territorio iraniano, mentre le grandi potenze pretendevano che lo scambio fosse sequenziale (prima l’uranio iraniano alla Russia, e solo dopo il completamento del processo d’arricchimento il combustibile francese all’Iràn). La diffidenza iraniana derivava da precisi trascorsi negativi avuti con Parigi e Mosca.

Negli anni ‘70 l’Iràn investì circa 1 miliardo di dollari in Eurodif, un consorzio basato in Francia per l’arricchimento dell’uranio. Dopo la Rivoluzione Islamica del 1979, Parigi non solo si è rifiutata di consegnare l’uranio arricchito a Tehrān, ma per giunta si è tenuta i soldi pagati dagl’Iraniani. Con la Russia è successo qualcosa di simile. Nel dicembre 2005 fu siglato un contratto per la fornitura di missili terra-aria S-300 dalla Russia all’Iràn, ma da allora Mosca ha sempre addotto generiche e poco credibili scuse pur di non onorare l’impegno preso. Da qui il comprensibile timore dell’Iràn che, una volta consegnate le proprie scorte di LEU a Russia e Francia, questi due paesi possano rimangiarsi la parola data e non dare la contropartita pattuita.

Grazie alla mediazione di Lula da Silva, si è raggiunto l’accordo che in linea teorica permetterebbe di superare quest’ostacolo: agl’inaffidabili Russi e Francesi si sostituirebbero i Turchi, che godono della fiducia iraniana.

4. L’accordo a tre Iràn-Turchia-Brasile ha subito suscitato una reazione di difesa nel “concerto” delle grandi potenze vincitrici della Seconda Guerra Mondiale, ossia quelle dotate di seggio permanente e diritto di veto al Consiglio di Sicurezza dell’ONU: USA, Francia, Gran Bretagna, Russia e Cina. Questi cinque paesi hanno fin dall’inizio preso in mano la gestione del dossier nucleare iraniano, ammettendo al proprio fianco la sola Germania (il cosiddetto sistema “5+1”). L’iniziativa di Brasile e Turchia è stata immediatamente percepita come un’intrusione di nuove potenze emergenti nell’egemonia diplomatica delle potenze tradizionali. Non a caso, al Consiglio di Sicurezza i “cinque grandi” hanno fatto causa comune, votando all’unisono per sanzioni contro l’Iràn, trovando la scontata opposizione di Brasile e Turchia e l’astensione del piccolo Libano, conteso tra la sfera d’influenza siro-iraniana e quella saudita-nordamericana. La spaccatura dei “cinque grandi” in due fronti (gli Atlantici da una parte, Cina e Russia dall’altra) si è momentaneamente ricomposta per ribadire la propria posizione privilegiata nel panorama diplomatico internazionale. Non a caso Lula e Erdoğan hanno criticato la deliberazione del Consiglio di Sicurezza affermando che ne indebolisce l’autorità. Lo strapotere diplomatico dei vincitori della Seconda Guerra Mondiale appare ormai anacronistico, ma le nuove grandi potenze emergenti (non solo Brasile e Turchia, ma anche Germania, India e Giappone) non sono ancora abbastanza solide ed unite per abbatterne l’egemonia. Tuttavia, pure i “cinque grandi” da anni lavorano ad una riforma del Consiglio di Sicurezza, palese segnale che loro stessi si sono accorti di come la sistemazione attuale sia insostenibile sul lungo periodo.

5. La Russia, che fino a pochi mesi fa appariva la principale protettrice dell’Iràn, aveva delle motivazioni aggiuntive per votare la nuova tornata di sanzioni. La prima è affermare il proprio ruolo di potenza mediatrice nel Vicino Oriente.

Durante la Guerra Fredda il Vicino Oriente era quella che i geopolitici moderni definiscono una shatterbelt, ossia un teatro regionale in cui le rivalità interne coinvolgono i competitori globali. Nello scontro tra paesi arabi e paesi non arabi (Israele, Turchia e Iràn) s’inserirono le due potenze mondiali, l’URSS coi primi e gli USA coi secondi. La posizione regionale di Mosca, che dovette essere costruita ex novo negli anni ‘50 e ‘60 (prima il Vicino Oriente era un condominio franco-anglosassone), s’indebolì tuttavia molto presto col passaggio dell’Egitto e di altri paesi arabi nel campo atlantico. Il crollo dell’URSS ha portato negli anni ‘90 ad una completa esclusione dei Russi dalla regione, tant’è vero che per oltre un decennio Washington è stata arbitra indiscussa degli equilibri locali.

Negli ultimi anni, tuttavia, il prestigio statunitense nel Vicino Oriente è stato minato da tre fattori: l’eccessiva accondiscendenza verso Israele, che non conferisce credibilità alcuna al preteso ruolo di “mediatore”; la maldestra decisione strategica di liquidare l’Iràq baathista aprendo la via all’influenza iraniana, che ha preoccupato i paesi arabi del Golfo; le difficoltà militari incontrate nel paese mesopotamico.

Il Cremlino cerca d’avvantaggiarsi delle difficoltà di Washington, ma non si sente pronto ad avviare un nuovo bipolarismo regionale, facendosi tutore d’una delle due fazioni che si vanno configurando nel Vicino Oriente (da un lato Iràn, Siria ed alcuni movimenti palestinesi, libanesi ed iracheni; dall’altro Israele ed i restanti paesi arabi, spalleggiati dagli USA). I Russi si sono perciò limitati a dare una discreta assistenza alla Siria e all’Iràn per ristabilire un maggiore equilibrio delle forze in campo, e quindi cercare d’inserirsi come potenza mediatrice neutrale. Ciò richiede però due cose: Mosca non deve apparire troppo schierata (e perciò accondiscendere di tanto in tanto alle richieste d’Israele); nessun’altra potenza deve cercare d’inserirsi nel medesimo ruolo equilibratore. Quest’ultimo fattore crea qualche incomprensione tra Mosca e Ankara, pur in un quadro di marcata distensione ed avvicinamento. Anche la Turchia, infatti, nel momento in cui sostiene Iràn e Siria cerca anche di porsi come protettrice dei paesi arabi, in un’ottica definita spesso “neo-ottomana”. Di fatto, Ankara vorrebbe diventare il polo regionale, che unisca tutti i paesi del Vicino Oriente sulla base dell’esclusione d’uno solo: Israele. Potrebbe trattarsi solo d’un caso, ma lo sgarbo russo alla Turchia rappresentato dalle sanzioni all’Iràn segue di poche settimane il più sanguinoso oltraggio sionista alla dirigenza anatolica, ossia l’attacco alla Freedom Flotilla.

Mosca deve fare attenzione a non discendere lungo una china pericolosa. L’amicizia turca è fondamentale per la geostrategia russa, perché il paese anatolico può, potenzialmente, minarne l’influenza nei Balcani, nel Mar Nero, nel Caucaso e nell’Asia Centrale, ed anche in Europa se si pone come fulcro energetico alternativo. Al contrario, collaborando con esso Mosca può più facilmente proiettarsi nel Vicino Oriente. Fortunatamente per i Russi, al momento non ci sono segnali che indichino nulla più d’una contingente incomprensione coi Turchi, in un quadro di crescente amicizia e collaborazione.

6. D’altro canto, in Russia c’è sempre stato un acceso dibattito sulle relazioni da instaurare con l’Iràn. Mentre alcuni settori vorrebbero stringere una vera e propria alleanza in funzione anti-statunitense, altri – che per ora hanno il sopravvento – si mostrano più cauti. Per costoro la situazione attuale, di contrasto latente ma non bellico tra l’Iràn e il Patto Atlantico, è la più proficua per la Russia. E non solo perché permette ai Russi di concludere eccellenti contratti col paese persiano sfruttandone il semi-isolamento.

L’Iràn possiede le seconde maggiori riserve di gas naturali al mondo, seconde solo a quelle della Russia. Tuttavia, consuma quasi tutta la produzione per soddisfare il proprio fabbisogno interno, sicché è appena il ventinovesimo esportatore mondiale. Potenzialmente, un Iràn dotato di energia nucleare e non più ai ferri corti con gli Atlantici potrebbe cominciare ad esportare ingenti quantità di gas naturale in Europa, magari tramite il Nabucco (che parte da Erzurum, non molto distante dal confine iraniano), e quindi porsi come competitore della stessa Russia. Ma finché i rapporti tra queste due entità si mantengono tesi, Mosca non rischia nulla, e può invece cercare di convincere l’Iràn a vendere il gas all’India e quest’ultima ad acquistarlo, lasciando così intatta la leva energetica che la Russia possiede nei confronti dell’Europa.

7. Proprio l’energia è uno dei capisaldi della nuova politica estera russa. Mosca vuole mantenere ed anzi rinsaldare il proprio ruolo di perno energetico mondiale, o quanto meno eurasiatico. In tale scenario rientrano proprio gli accordi di cooperazione nucleare con l’India, la Turchia e l’Iràn. Come già riferito, l’accordo mediato da Lula non faceva altro che sostituire la Turchia alla Russia nel medesimo ruolo di fornitore del combustibile nucleare all’Iràn. Mosca non ha gradito e si è messa di traverso, facendo così capire chiaramente che qualsiasi accordo futuro dovrà coinvolgerla in prima persona.

8. Del resto, tra Russia e Iràn non è la fine della relazione. Il loro rapporto di collaborazione proseguirà, anche se – almeno nei prossimi mesi – con maggiore freddezza. I Russi promettono di aprire la centrale di Bushehr in agosto. Col voto favorevole alle sanzioni e col rifiuto di ammettere l’Iràn all’Organizzazione per la Cooperazione di Shanghai hanno voluto chiarire a Tehrān di non accettare ruoli da comprimari, ma di voler condurre le danze essi stessi. Mosca vorrebbe instaurare con l’Iràn un rapporto “ineguale”, com’è quello con la Siria: da un lato il tutore, dall’altro il protetto. È comprensibile, ma i Russi non dovrebbero mai dimenticare che l’Iràn è una vera e propria potenza regionale emergente, di ben altra pasta rispetto alla Siria. Le relazioni con Tehrān andranno modulate su basi differenti, oppure finiranno con l’essere conflittuali, a tutto vantaggio di Washington che prenderebbe due piccioni con una fava, mettendo una contro l’altra due potenze rivali.

9. Va infine tenuto conto della probabilità di un “voto di scambio”. Il Cremlino avrà chiesto qualche contropartita alla Casa Bianca in cambio del proprio assenso alle sanzioni, e la più plausibile è un rallentamento del programma di scudo anti-missili balistici portato avanti dagli USA. Evidentemente Mosca non si sente ancora pronta ad ingaggiare una nuova corsa agli armamenti con Washington, e perciò cerca di rimandarla il più possibile con ogni mezzo.

10. La Cina, dal canto suo, aveva molte meno ragioni per avallare la nuova tornata di sanzioni, e proprio per tale motivo è stata l’ultima ad accettarle e, secondo alcune voci, molto più della Russia avrebbe lavorato per ammorbidirle. Probabilmente, Pechino ha voluto evitare l’isolamento e continuare a muoversi in accordo con Mosca sul dossier iraniano: rimanendo sola contro tutti la propria capacità contrattuale nella questione si sarebbe alquanto indebolita.

11. Pechino e Mosca hanno modellato le sanzioni di modo da non compromettere i propri interessi economici in Iràn. Gli USA ed alcuni paesi europei faranno il resto, varando sanzioni unilaterali aggiuntive. In tal modo, il peso economico di Cina e Russia in Iràn andrà rafforzandosi ulteriormente nei prossimi mesi, a maggiore detrimento di quel che resta degli operatori europei.

12. In definitiva, l’assenso russo e cinese alle nuove sanzioni contro l’Iràn s’inserisce nel complesso ed intricato quadro delle interazioni tra le grandi potenze, un gioco diplomatico che prevede ambiguità ed apparenti voltafaccia, soprattutto da parte di quei paesi non abbastanza forti da mostrarsi intransigenti su ogni questione, di grande o piccolo conto (una possibilità oggi appannaggio solo degli USA). Tuttavia, lo scenario di medio e lungo termine non è destinato a mutare. Russia e Cina operano per scalzare l’influenza statunitense anche dal Vicino Oriente, e l’accordo con gli Atlantici verrà meno già nelle prossime settimane, quando questi ultimi cercheranno di varare sanzioni unilaterali che colpiscano anche quelle compagnie di paesi terzi che fanno affari con Tehrān. Perciò Russia e Cina continueranno ad essere per l’Iràn, se non gli amici più sinceri, di sicuro quelli più utili e potenti.


* Daniele Scalea è redattore di “Eurasia” e autore de La sfida totale. Equilibri e strategie nel grande gioco delle potenze mondiali (Fuoco, Roma 2010)


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mardi, 15 juin 2010

Les législatives belges du 13 juin 2010

Communiqué du “Mouvement Identitaire Démocratique” (MID)

 

Les législatives belges du 13 juin 2010

 

be-bart-de-wever-8804_1217964616.jpgLe lendemain des législatives belges du 13 juin 2010, les manchettes des journaux étrangers, en vente à Bruxelles, comme “El Pais” (Espagne) et le “Corriere della sera” (Italie), annonçaient la victoire de la NVA de Bart de Wever et pronostiquaient la séparation entre Flamands et Wallons et la fin de la Belgique, chanson  que l’on entend au moins depuis trois décennies. Et comme d’habitude, pleins feux sur la Flandre et ses velléités autonomistes, confédéralistes ou indépendantistes. Mais pas un mot sur la consolidation du vote socialiste en Wallonie, qui ouvre, dans les circonstances actuelles marquées par une avancée sans précédent du nationalisme flamand, des perspectives de coalition totalement inhabituelles.

 

Pour expliquer clairement les enjeux de la campagne électorale qui vient de s’achever, il faut revenir aux résultats du scrutin de 2007, où l’on trouvera tous les prémisses de la crise d’aujourd’hui. Il y a trois ans, la victoire avait été emportée haut la main par le cartel formé par les démocrates-chrétiens flamands (Cd&V) et les nationalistes modérés de la NVA (que l’on distinguait alors des “maximalistes” du Vlaams Belang). Ce cartel voulait un élargissement du fédéralisme belge, c’est-à-dire des dévolutions supplémentaires, notamment en matières fiscales, avec, pour la Wallonie, un sérieux risque à la clé: celui de réduire la manne des fameux “transferts” de solidarité fédérale, où, la Flandre, devenue plus riche depuis l’effondrement des vieilles structures industrielles de la Wallonie, verse une partie de ses impôts pour soutenir un tissu économique défaillant dans le sud du pays et plus particulièrement dans l’ancien sillon Sambre-et-Meuse, hyperindustrialisé à ses époques de gloire et de prospérité.

 

Contre Leterme: front du refus et lynchage médiatique

 

En 2007, l’établissement francophone avait opposé un non catégorique à cette volonté flamande de dévolution, largement exprimée par les urnes. Le porte-voix de ce refus tranché avait été la présidente des démocrates chrétiens francophones, Joëlle Milquet, qui a rapidement glané le sobriquet de “Madame Non” dans toute la presse flamande. La victoire du cartel et le non de Milquet avaient provoqué une crise de longue durée dans le royaume, empêchant Yves Leterme, président du Cd&V, de former un gouvernement. Il avait été obligé de lâcher Bart De Wever et donc de dissoudre ce fameux cartel qui lui avait donné la victoire et lui avait permis de reconquérir les très nombreux sièges perdus par les démocrates chrétiens depuis la crise de la dioxine en 1999, face aux libéraux de Verhofstadt. Seule l’alliance avec les nationalistes de la NVA avait permis aux démocrates chrétiens de revenir aux affaires. Ensuite, toutes les tentatives de Leterme de trouver un modus vivendi avec l’établissement s’étaient soldées par un échec, tandis que la presse francophone se livrait contre lui à un véritable lynchage médiatique, où sa personne était posée comme l’idiot parfait, le chévrier d’arrière-province (Leterme possède une chèvre comme Mitterrand possédait une ânesse), l’abruti total qui ne connaissait pas l’hymne national belge, l’accro du portable qui pianotait sur son mini-clavier pendant le Te Deum de la fête nationale, etc. Tous les coups avaient été permis et tous les coups avaient été portés. L’établissement francophone et les démocrates-chrétiens de Wallonie et de Bruxelles, habituels interlocuteurs privilégiés de leurs homologues de Flandre, avaient clairement signifié à Leterme qu’ils ne voulaient pas de son “confédéralisme”, de son alliance avec la NVA et qu’ils n’étaient pas “demandeurs en matière de réformes institutionnelles” (c’est-à-dire qu’ils ne voulaient aucune démarche en direction d’un confédéralisme ou de dévolutions supplémentaires).

 

En Flandre, cette manière de procéder, cet acharnement féroce, ont laissé des traces profondes dans les sentiments populaires qui se traduisent avant tout par un ressentiment sourd à l’égard de l’établissement. Celui-ci s’est développé en silence dans les masses, dans les chaumières, sans que cela ne transparaisse dans la presse ou dans les débats publics: le peuple ruminait, ressassait et préparait sa vengeance. Nous avions dit un jour, en commentant cette crise: “Leterme et De Wever seront un jour plébiscités”, tant les campagnes de dénigrement et de calomnies à leur encontre étaient perçues dans le bon peuple comme profondément injustes. Ce plébiscite vient d’avoir lieu mais ce n’est pas Leterme qui en a été le bénéficiaire mais son partenaire mineur de 2007, Bart De Wever, chef de file de la NVA. Même si Leterme conserve des scores très honorables dans les bastions ouest-flamands dont il est issu (Ypres, Courtrai). Un journal flamand avait reproduit les paroles d’un badaud auquel Leterme avait serré la pince lors d’une tournée électorale sur un marché dominical en Flandre occidentale: “Gij had nondedju harder op tafel moeten kloppen in Brussel” (T’aurais dû, non de D., taper plus fort sur la table à Bruxelles). Leterme avait été jugé par “la langue du peuple sur la place du marché”, comme dit Mikhail Bakhtine, l’exégète russe de Rabelais: un brave garçon mais pas assez énergique. De Wever, après une campagne très bien ficelée, a été perçu par l’électorat flamand comme celui qui allait vraiment taper du poing sur les tables à Bruxelles et faire passer les réformes institutionnelles et le confédéralisme auquel il aspirait. Du coup, son parti, aux scores modestes et partenaire mineur du défunt cartel, est devenu, et de loin, le premier parti de Flandre. Judoka professionnel et député d’Ostende, Jean-Marie de Decker, leader de la LDD  —un parti populiste sans connotations nationalistes, qui avait, lors des élections précédentes, coulé tous les propos de café de commerce en un programme politicien (à défaut d’être politique)—  a remarqué avec pertinence qu’un tel glissement de terrain n’avait jamais été vu en Belgique depuis 1830, année de la naissance du royaume. Les trois partis traditionnels (démocrates-chrétiens, libéraux et socialistes) ont tous perdu des plumes devant un challengeur nationaliste flamand.

 

L’imbroglio de BHV

 

La chute du gouvernement Leterme est due à la question dite de “BHV”, incompréhensible pour les observateurs internationaux, qui évitent de l’évoquer de peur de s’emmêler les pinceaux mais au risque de ne pas faire comprendre le problème à leurs lecteurs ou auditeurs. Les lettres B, H et V, désignent les noms de trois communes ou villes voisines dans l’ancienne province du Brabant, Bruxelles, Hal(le) et Vilvo(o)rde, constituant un seul arrondissement judiciaire dans le royaume et une unique circonscription électorale. L’objectif des partis flamands avait été de scinder cet arrondissement en séparant les 19 communes qui forment la Région bruxelloise, des cantons de Hal(le) et Vilvo(o)rde, inclus dans la province du Brabant flamand, donc dans la Région flamande. La Région bruxelloise aurait formé un arrondissement judiciaire limité aux dix-neuf communes qui la constituent, de même qu’une circonscription électorale détachée de Hal(le) et Vilvo(o)rde, sans qu’il n’y ait plus chevauchement d’une circonscription et d’un arrondissement judiciaire sur deux régions différentes.

BHV.gif

Sur la carte: en vert, les 19 communes de la Région bruxelloise -

En beige, les communes des cantons de Halle et de Vilvoorde (Brabant flamand, Région Flandre)

 

Pour comprendre cet imbroglio, une brève leçon d’histoire s’impose: en 1963, les représentants des deux communautés linguistiques majeures composant le royaume de Belgique décident de tracer une frontière linguistique entre les régions néerlandophone et francophone (et aussi entre les cantons germanophones et la Wallonie francophone), impliquant l’unilinguisme administratif dans chacune des régions, comme l’a toujours demandé le mouvement wallon dans ses revendications (la Flandre était moins demanderesse, à l’époque, que la Wallonie, qui venait d’être secouée en décembre 1960 et janvier 1961 par une vague d’émeutes sociales, menées par l’aile ultra et régionaliste du syndicalisme socialiste, dont le chef de file avait été André Renard; celui-ci prétendait que la Wallonie devait bénéficier d’une autonomie par rapport à la Flandre, afin de pouvoir parfaire son socialisme particulier sans devoir demander des comptes à une majorité parlementaire flamande aux Chambres siégeant à Bruxelles). Le long de cette frontière, voulue tout à la fois par les nationalistes flamands et par les renardistes wallons, et autour des 19 communes de l’agglomération bruxelloise, les minorités (flamandes ici, francophones là, germanophones ailleurs) reçoivent des “facilités administratives”, consistant, pour l’essentiel, à obtenir de l’administration tous documents dans leur langue maternelle. Les “facilités” constituent donc un expédiant pragmatique. Six communes autour de l’agglomération bruxelloise bénéficient de ces “facilités” (Wemmel, Wezembeek-Oppem, Kraainem, Rhode-Saint-Genèse/Sint-Genesius-Rode, Drogenbos et Linkebeek), tout en faisant partie de l’entité de Halle-Vilvoorde, incluse plus tard dans la province du Brabant flamand.

 

La Périphérie bruxelloise: une situation née de l’exode urbain

 

A la suite de l’institutionalisation de cette frontière linguistique en 1963, la Belgique entame un long processus de fédéralisation qui durera près de trente ans, impliquant notamment la séparation de la province de Brabant, auparavant bilingue et incluant l’agglomération bruxelloise, en deux nouvelles entités provinciales: le Brabant wallon et le Brabant flamand. Le Brabant wallon fait partie de la Région wallonne. La Brabant flamand de la région flamande. Les cantons de Halle et de Vilvoorde appartiennent au Brabant flamand, tout en étant rattachés à l’arrondissement judiciaire de Bruxelles, devenue région à part entière. Ce rattachement constitue bien entendu une anomalie dans la logique communautaire du fédéralisme belge. Bon nombre de natifs des dix-neuf communes bruxelloises ont aimé, au cours de l’exode urbain vers les zones semi-rurales de la “périphérie”, se fixer dans ces cantons limitrophes de l’agglomération bruxelloise. On travaillait en ville et on épargnait pour se construire une maison dans la “ceinture verte” et flamande autour de la grande ville encombrée. L’idéal du Belge moyen est celui de Ruskin, le concepteur anglais des cités-jardins. C’est dans un tel cadre qu’il veut vivre avec sa famille et couler des jours heureux. Vivre dans un appartement sans jardin où dans un clapier typique des années 60 est jugé dégradant, ne symbolise aucunement le bonheur et l’art de vivre. Au cours de son histoire, Bruxelles a imposé le français à tous les ressortissants des provinces belges venus s’installer dans la capitale, les flamandes comme les wallonnes, si bien que ce sont de nouveaux habitants francophones ou francophonisés qui arrivent par vagues successives dans la “ceinture verte”. Les habitants autochtones et néerlandaophones de ces communes du Brabant flamand parlent d’ “olievlek”, de “tache d’huile” qui se répand au départ de Bruxelles, urbanise d’anciens villages ruraux pittoresques. Depuis une dizaine d’années, ils sont, de surcroît, animés par la crainte panique de voir arriver des ressortissants issus des diverses vagues migratoires non européennes, installées dans les anciens quartiers populaires de la capitale belge, quartiers qui deviennent, pour eux aussi, exigus.

 

Néerlandophones et Francophones vont donc se heurter de front dans les six communes dites “à facilités” et partout dans les cantons de Halle et de Vilvoorde, où l’exode urbain tente de créer des niches ou des cités dortoirs, sans prise réelle sur la vie quotidienne des habitants autochtones des communes périphériques et surtout sans intérêt pour elle; absence d’intérêt prise pour de l’arrogance et de la grossièreté par les Flamands de cette “ceinture verte”, vexés d’être considérés comme des “natives” résiduaires, des aborigènes en voie de disparition, auxquels on n’adresse pas la parole. L’objectivité nous oblige tout de même à signaler que des ressentiments similaires ont animé ou animent encore les autochtones du Brabant wallon, subissant aussi les  effets de  la “tache d’huile”: seulement leurs sentiments ne sont pas instrumentalisables politiquement comme le sont tous les clivages d’ordre linguistique en Belgique. “BHV” devient ainsi un enjeu politique majeur. Et le cheval de bataille des militants de la francophonie, dont l’inénarrable Olivier Maingain, animé par une francolâtrie pathologique qui va jusqu’à étonner les citoyens français eux-mêmes qui restent pantois devant sa virulence et se montrent généralement plus prompts à reconnaître les ressorts de l’identité flamande. Maingain et ses compagnons de combat vont agiter le spectre de la “minorisation des francophones” dans les six communes et dans tout le reste de la “périphérie” et accuser le monde politique flamand d’empêcher la fusion de ces six communes et d’autres zones des cantons de Halle et de Vilvoorde au sein de la Région de Bruxelles-Capitale.

 

Scinder BHV pour désengorger les tribunaux de Bruxelles

 

Le ton va monter, s’envenimer, tant et si bien que le sycophante Maingain n’hésitera pas à se poser, selon les clichés habituels et éculés, comme un résistant face au “nazisme” intrinsèque d’une méchante Flandre posée comme le fer de lance d’un nouveau pangermanisme (mais sans avoir derrière elle ni un Bismarck ni les uhlans de Guillaume II ni les Panzerdivisionen de Guderian). Angela Merkel est pacifique et timorée: elle ignore tout des arcanes de la politique belge ou des ressorts du pangermanisme, dont tous les adeptes sont morts et enterrés depuis longtemps sauf dans les délires de Papy Maingaingain (qui fait de la résistance). Le maximaliste Bart Laeremans, juriste et député du Vlaams Belang, dans une lettre ouverte aux Francophones de Bruxelles et de sa périphérie, a rappelé fort oppotunément que le problème de BHV n’en était pas un, sauf pour le FDF de Maingaingain: les partis flamands veulent tout simplement scinder l’arrondissement judiciaire de BHV parce que les tribunaux bruxellois sont engorgés et ne peuvent plus maîtriser l’arriéré judiciaire. Cette scission, d’ordre purement pragmatique, va donc dans l’intérêt des Bruxellois et des habitants de la périphérie (H & V). Il ne s’agit nullement, précise le maximaliste flamingant Laeremans, de supprimer les “facilités” ni d’empêcher les Francophones de constituer des listes électorales particulières et de se faire élire au Parlement flamand ou dans toute autre instance représentative. Les craintes de Maingain et de ses acolytes ne portent pas en réalité sur les dangers qui guetteraient la démocratie dans les communes de l’entité BHV. Si l’arrondissement de BHV est scindé, Maingain et ses amis ne pourraient plus récolter de voix dans les communes de la périphérie bruxelloise; celles-ci iraient à d’autres francophones, sur des listes parallèles se présentant en Région flamande et, du coup, le poids politique de Papy Maingaingain en Région bruxelloise se réduirait comme une peau de chagrin. C’est donc pour des raisons personnelles et purement électoralistes, pour une cuisine politicienne produisant un très mauvais graillon, que lutte Maingain et non pas pour défendre la démocratie ou la francophonie. Les édiles bruxelloises, se targuant de francophonisme, veulent aussi faire main basse sur les recettes fiscales des communes mieux nanties de la périphérie pour les précipiter dans le tonneau des Danaïdes qu’est le budget de la Région de Bruxelles-Capitale.

 

Le problème réel, à nos yeux, n’est donc pas linguistique mais fiscal. Et on s’étonne que ni la NVA ni le Vlaams Belang ni les autres partis flamands ne l’ont évoqué dans les polémiques et débats politiques. Les taxes sont plus lourdes en Régions bruxelloise et wallonne qu’en Région flamande, notamment l’impôt sur les successions. Dans la périphérie et dans l’arrondissement de Halle-Vilvoorde tout entier, les générations précédentes, autochtones ou émanations de la  “tache d’huile”, ont fait bâtir une quantité impressionnante d’immeubles, constituant leur patrimoine familial, fruit de leurs économies et surtout de leur labeur. Ces francophones, venus dans la périphérie suite au phénomène sociologique de l’exode urbain, courent un risque énorme, si leurs communes sont rattachées à la Région bruxelloise, comme le veulent Maigain et ses séides: celui de voir s’éroder considérablement la valeur de leur patrimoine immobilier, qui, en cas de “bruxellisation”, serait ponctionnée par une “rage taxatoire”destinée à renflouer une Région artificielle, sans poumon extérieur et largement déficitaire, vu le chômage de masse qui y sévit, frappant en premier lieu une jeunesse issue des deuxième, troisième voire quatrième générations d’immigrés non européens, majoritairement musulmans, pour laquelle on avait prévu de généreuses mesures d’intégration qui ont, hélas, toutes fait faillite. Le mal de vivre, la drogue, l’oisivité, l’intégrisme islamiste, le refus de s’adapter aux moeurs d’une civilisation industrielle, le débranchange social par la cyberdépendance, le désorientement, le tiraillement de ces adolescents et adolescentes entre les “paradis artificiels” de la société de consommation et les injonctions sévères de la famille maghrébine ou turque traditionnelle, etc. rendent une jeunesse majoritairement issue de l’immigration (mais pas uniquement) totalement inadaptée au marché du travail à Bruxelles. Les ponctions fiscales sur le patrimoine meuble et immeuble des ex-Bruxellois partis vers la périphérie serviraient à financer les mesures sociales palliatives, destinées à maintenir ces masses juvéniles en un état d’assistanat permanent: on sait qu’il faut construire des logements sociaux, des prisons (eh, oui), l’engagement de policiers supplémentaires, de matériels pour l’appareil répressif, etc., toutes dépenses non prévues et non destinées aux zones périphériques, toutes dépenses qui seront engagées au détriment de projets plus séduisants, plus humanitaires, dans les secteurs de la culture, de l’éducation ou de la médecine. Les discours sur la francophonie masquent un projet de racket inouï et inédit: on oublie de le dire, y compris et surtout dans les cénacles nationalistes flamands, où sévit aussi l’irréalisme politicien. D’où l’absence de toute séduction à l’endroit des Francophones de la périphérie dont la plupart n’ont rien à faire du francophonisme politicien.

 

Le sort de Neder-Over-Heembeek

 

L’exemple le plus patent de ce qui attend la périphérie, en cas d’annexion à la Capitale sous la houlette de Maigain, a été observé dans une zone moins dense de la Commune de Bruxelles-Ville, dans le quartier, encore fort vert, de Neder-Over-Heembeek, ancienne commune rurale et excentrée, annexée au coeur historique de Bruxelles, il y a plusieurs décennies. Sur le territoire de Neder-Over-Heembeek, le pouvoir socialiste de Bruxelles-Ville a fait édifier d’affreux HLM en bordure des maisonnettes coquettes de “souchiens” débonnaires, heureux de vivre de manière idyllique dans ce quartier aux aspects encore semi-ruraux. Ces HLM étaient destinés à désengorger les vieux quartiers du centre historique de Bruxelles, qui, lui, est en voie de “gentrification”, où fonctionnaires européens, eurocrates, lobbyistes, branchés, faux ou vrais artistes ou pontes du secteur tertiaire se paient de vieux appartements luxueux et cherchent à houspiller les familles allochtones, peu séduites par le spectacle, finalement assez  décadent, de cette nouvelle faune de modernistes, de célibataires et de festivistes, qui a les  faveurs de la presse, au contraire des familles normales, des centaines de milliers de gens qui ont un boulot utile. Inutile de préciser que ce désengorgement du centre de la Ville concerne des populations non “souchiennes”. Si demain les six “communes à facilités” sont annexées à la Région bruxelloise, elles subiront inmanquablement le sort de Neder-Over-Heembeek, qui avait suscité un tollé chez les autochtones locaux, un tollé que la presse aux ordres s’était bien abstenue de répercuter... Ces braves autochtones n’ont plus qu’à vendre au rabais leurs maisonnettes et à se replier dans des appartements plus exigus ou à émigrer vers des communes plus lointaines du Brabant wallon, sans liaisons faciles avec la capitale. Voilà à quoi menerait la politique du sycophante Maingain...

 

Une bonne partie des citoyens des six communes à facilité, aveuglée par les discours toniturants sur la défense de la “démocratie” (celle des prébendes et des entourloupettes politciennes) et de la “francophonie”, a encore voté pour le MR libéral (“Mouvement Réformateur”), qui constitue un cartel avec le FDF (“Front des Francophones”), le parti de Maingain. La majeure partie des habitants de Halle et de Vilvoorde a toutefois voté pour la NVA de Bart De Wever, la peur aux tripes de voir arriver une nouvelle “tache d’huile”, une nouvelle vague de Bruxellois, allochtones cette fois, ou de devoir payer des taxes pharamineuses pour financer leur insertion ou leur non insertion. L’affaire de BHV n’est pas une affaire de constructivisme institutionnel, de bricolage juridique, de complots  pangermanistes ou de cogitations politiciennes oiseuses mais touche directement le citoyen dans les problèmes de sa vie quotidienne, dans les problèmes de la gestion de son patrimoine. Problèmes que les discours politiciens n’ont pas pris en compte ou ont escamotés...

 

Ouvrir un chantier pour un socialisme nouveau en Wallonie?

 

La Flandre, c’est désormais évident, souhaite mettre un terme aux transferts vers la Wallonie, ou les réduire au minimum requis par la solidarité fédérale ou contraindre les décideurs wallons à des investissements productifs pour une Wallonie qui n’est quand même pas sans atouts, malgré son plus grand éloignement de la mer et des ports. La Wallonie est proche de la Rhénanie et de l’espace mosellan, que ce soit celui du Palatinat allemand ou du Duché de Lorraine, annexé à la France et laissé pour compte par l’Hexagone. La Flandre de Bart de Wever met peut-être la Wallonie au pied du mur: ou elle se maintient vaille que vaille dans son socialisme d’assistanat, en quémandant l’argent des transferts ou des subsides européens, ou elle annonce qu’elle va créer un socialisme réellement travailliste, solidaire et local, correspondant à l’idéal humain que représente l’oeuvre sculpturale de Constantin Meunier ou qu’envisageait peut-être André Renard, figure emblématique de la Wallonie du début des années 60. Un tel chantier, fort intéressant, pourrait s’ouvrir. La Flandre est animée par un souci pragmatique et non par un nationalisme caricatural comme l’établissement essaie de le faire croire à la presse étrangère.

 

Quid de l’avenir de la Belgique après le raz-de-marée de la NVA, dimanche 13 juin 2010? Il y a deux risques: 1) la récupération de Bart De Wever qui, de croquemitaine de l’établissement, deviendrait en un tourne-main, par un formidable et incroyable tour de passe-passe politicien, son faire-valoir en Flandre; 2) le blocage et une crise plus longue encore que celle de 2007-2008.

 

Dans le premier cas, l’établissement “chevaucherait le Tigre” du nationalisme flamand et parierait pour le tandem De Wever/Di Rupo (le chef de file des socialistes wallons), autant dire alors qu’il parierait pour le mariage de l’eau et du feu. Mais les avances faites par Caroline Gennez (présidente des socialistes flamands) et par Di Rupo himself à De Wever ont été entendus, et bien entendus urbi et orbi, pour que l’on puisse confirmer cette hypothèse, impensable même quelques jours avant le scrutin. De Wever représente le refus populaire flamand des transferts vers la Wallonie. Di Rupo représente l’établissement dans sa faction socialiste, pilier du monarchisme belge en dépit des anciennes velléités républicaines des gauches, qui est contraint d’accepter les transferts pour que survive le pouvoir socialiste en Wallonie, ainsi que l’assistanat qu’il implique dans certaines sous-régions. Pour parfaire cette alliance de l’eau et du feu, on formerait un bloc comprenant la NVA, le PS wallon, le SP.a (socialistes flamands), le CdH (démocrates chrétiens francophones de Joëlle Milquet) et peut-être les partis écologistes des deux communautés linguistiques, vu qu’ils n’ont pas perdu de plumes lors du scrutin de dimanche dernier. La présence du Cd&N n’est pas nécessaire dans ce bloc, sauf peut-être sa composante syndicaliste démocrate chrétienne (l’ACV), mécontente toutefois de voir la NVA emporter le morceau. D’un côté, nous aurions un “pôle wallon de l’Olivier” (comme en Italie), avec les gauches (CdH, PS et Ecolos) dans toutes leurs variantes, et de l’autre, un bloc flamand plus composite comprenant les mêmes ingrédiens idéologico-politiques que l’Olivier wallon, plus la NVA, désormais incontournable mais au risque de devenir pure décoration au sein même du système belge que rejette la plupart de ses militants.

 

Dans le second cas, celui d’un blocage définitif, De Wever percevrait, avant de forger une alliance avec les socialistes de Flandre et de Wallonie, le risque de voir partir sa base nationaliste. Celle-là même qui vient d’abandonner Leterme et les maximalistes du Vlaams Belang, dégoûté qu’elle était du “cordon sanitaire” imposé à ce parti et ne permettant pas à ses élus de participer à des majorités, à quelqu’échelon que ce soit du pouvoir politique. En cas de réticence de De Wever, annonce le journal satiririque bruxellois, “Père Ubu/Pan”, “la lune de miel se muera bien vite en lune de fiel”. Pour éviter de voir son électorat déserter la NVA, comme il a déserté Leterme ou le Vlaams Belang, De Wever pourra tenter de mettre la barre très haut, provoquant à nouveau le refus des autres: les Wallons et les Bruxellois pourront toujours se replier sur l’Olivier à leurs niveaux régionaux respectifs, tandis qu’en Flandre ni la NVA seule ni l’Olivier ne peuvent gouverner sans l’apport de partenaires au sein d’une coalition: aucun panachage politique n’atteint les 50%. De Wever risque alors de subir un “cordon sanitaire” comme ses adversaires du Vlaams Belang dans le camp nationaliste flamand.

 

Vers une déception de l’électorat?

 

Si un tel “cordon sanitaire” s’installe autour de la NVA, la déception de l’électorat composite de ce parti nationaliste modéré sera immense et on risque alors de voir, lors du prochain scrutin, ces masses de voix revenir au Vlaams Belang, qui prétendra incarner une radicalité nationaliste pure, vierge de toute compromission avec l’établissement. Or ce sont en fait les compromis à la belge, où personne ne trouve jamais pleine satisfaction, que l’électeur flamand a rejeté pour plus de 40% (voix de la NVA et du Vlaams Belang confondues). Dans les compromis et les bricolages politiciens, aucun électorat, de quelque parti que ce soit, ne trouve satisfaction: en Wallonie, on a dit hier, et on dira demain, que la Flandre, avec son vote nationaliste, conservateur, clérical ou confédéraliste, empêche l’éclosion d’un “projet socialiste original” dans le sud francophone du pays. En Flandre, on rétorquera que les problèmes structurels du pays flamand, dont le chômage en forte croissance depuis la crise, ne pourront jamais être résolus par l’apport fiscal flamand si les transferts se perpétuent. Les transfers empêchent de fait de récolter les fonds nécessaires à créer de nouveaux emplois en Flandre, suite aux vagues de licenciements qui ont accompagné la crise depuis qu’elle a éclaté à l’automne 2008.

 

L’absence de gouvernement n’est pas un problème pour tout le monde...

 

Le royaume d’Albert II risque donc de se retrouver sans gouvernement pendant longtemps. Le Belge, écrivait avant guerre l’essayiste et journaliste nationaliste et monarchiste Fernand Neuray, est un anarchiste né qui ne hisse jamais l’intérêt général au-dessus de ses intérêts sectoriels. Et de fait, l’absence d’un gouvernement, destiné à assurer l’intérêt général, du moins en théorie, obligera les uns et les autres à gouverner le pays par l’expédiant des “affaires courantes”, ce qui aura pour effet de mettre au frigo d’importantes questions politiques, institutionnelles, sociales, judicaires et internationales. Les véritables maîtres du pays s’en frotteront les mains: les secteurs bancaires et énergétiques, inféodés à la France, auront les coudées franches pour commettre tous les abus imaginables car le politique sera mis hors jeu et ne pourra imposer ni limites ni balises. D’où aucune régulation dans le sens d’une justice sociale et d’une adaptation des tarifs d’assurance, des frais bancaires et des factures énergétiques aux salaires réels des citoyens ne sera possible, a fortiori si ces salaires devront être réajustés, crise grecque oblige.

 

L’avenir n’est donc pas rose parce que la crise européenne et la crise subséquente de l’euro, fragilisé par les événements de Grèce et par les risques similaires que courent le Portugal, l’Espagne, l’Italie, l’Irlande et la Belgique, nous rappellent que tous devraient tourner leurs regards vers leur environnement européen, afin de créer des ponts transrégionaux, de dépasser les nationalismes conflictuels et de faire face aux manoeuvres des ennemis de l’Europe, prêts à profiter de toutes ses faiblesses.

 

 

Lancinante rupture avec l'Occident

Lancinante rupture avec l'occident

20090103_DNA017062.jpgUn agréable périple familial dans notre cher Hexagone, — on n'écrit plus la Doulce France, — m'a permis de suivre, l'actualité grâce aux quotidiens régionaux. Et durant la semaine écoulée, ils évoquaient les péripéties consécutives à la participation de quelques Français à l'opération turque de solidarité avec Gaza.

Le mercredi 2 juin, on pouvait lire et partager l'inquiétude du grand quotidien de Touraine "la Nouvelle République". Gros titre en première page : "Gaza : sans nouvelles des huit Français".

Le vendredi 4 juin "La République des Pyrénées" donnait quelques rassurantes précisions : "Six Français de retour". Tout est bien qui finit bien. Il s'agit de cinq membres du "Comité de bienfaisance et de secours aux Palestiniens" (CBSP) : Salah Berbagui, Mounia Cherif et Miloud Zenasni débarqués à Roissy vers 16 h 45 d'un vol de la compagnie Turkish Airlines, en provenance d'Istanbul puis de Ahmed Oumimoun et Mouloud Bouzidi. Le sixième, Thomas Sommer-Houdeville appartient à la "Campagne civile internationale pour la protection du peuple palestinien" (CCIPPP).

Enfin le samedi 5 juin, le grand quotidien de Marseille "La Provence" (1) saluait le retour chez lui et les déclarations de l'enfant du pays Miloud Zenasni. Notons cependant que ces nouvelles, les seules supposées informer le lecteur de ce qui se passe à l'Etranger apparaissent seulement en page 32 rubrique "Méditerranée-Monde", l'Europe n'existant pas.

Ne nous attardons pas aux évaluations d'origine américaine à propos du Comité de bienfaisance et de secours aux Palestiniens (CBSP). La CIA ose prétendre depuis août 2003 que cette organisation doit être considérée comme "entité terroriste" car elle "apporte son soutien au Hamas et forme son réseau de collecte de fonds en Europe".

En même temps, et comme je m'y attendais un peu, ma modeste chronique du 2 juin a déclenché un certain nombre de réactions . Or, elles répondent à ce que je n'ai pas écrit. Comme elles se montrent outrancières, se veulent insultantes et/ou tombent sous le coup de la loi (2), et puisque, par ailleurs, elles n'apportent aucune information je ne les installe pas sur ce site.

Je ne cherche même pas à croiser le fer, renvoyant simplement mes lecteurs habituels à ce que cette chronique exprime effectivement.

Et je me contenterais aujourd'hui de préciser certains contours de mon propos personnel, soulignant d'abord quelques réalités.

Les deux questions les plus importantes à mes yeux, dans cette affaire, ne résultent ni des gens qui hurlent avec les loups, ce que je m'efforce de ne jamais faire, ni de ceux qui se disent "pour" avec la peau des autres mais des faits objectifs nouveaux ou confirmés.

Première constatation : la politique extérieure européenne n'existe toujours pas. Lady Ashton reste strictement inconsistante et on peut croire qu'elle a été choisie pour remplir cette mission, qu'elle accepte. Chacun de nos pays persiste dans un repli matérialiste sur lui-même, faussement confortable. On refuse de voir les dangers qui s'accumulent dans le monde, qui justifieraient le renforcement des moyens et de l'esprit de défense. Nos soldats sont engagés en Afghanistan dans une guerre. Les dirigeants et commentateurs parisiens agréés paraissent s'en moquer. L'héroïsme, le devoir, la croisade n'appartiennent pas à leur registre. Ils évoquent seulement les morts et les blessés, comme s'il s'agissait de statistiques des accidents de la route. Cela dit tout.

Deuxième fait majeur : la rupture de l'alliance turco israélienne.

Il ne s'agit ni de louer ici ni de stigmatiser quiconque. Observons.

Contrairement ce que deux ou trois correspondants semblent croire, je ne cherche d'ailleurs à développer aucun sentiment particulièrement hostile à la Turquie. Militant d'abord pour l'exactitude, je me contente de considérer que l'Europe ne saurait intégrer cette nation dans le projet que représente au départ son "Union" (3). Et d'autre part je préfère la voir s'occuper du Proche Orient que du sud est européen.

Je souligne d'autre part qu'il est un peu extravagant, quand même, qu'à la fois, ce pays occupe illégalement un territoire européen à Chypre, qu'il refuse de reconnaître le génocide arménien, et prétende, en même temps, s'ériger en défenseur du droit des peuples.

Son alliance stratégique avec Israël date des années 1950 et non des années 1990 comme on le lit souvent. À Ankara, les équipes actuellement au pouvoir semblent, depuis 2003, souhaiter la rupture entre les deux vieux partenaires et désirer renforcer leur position aux côtés du monde arabe. La tradition kémaliste cherchait à s'en séparer radicalement. Cela révolutionne donc à terme toute la région. Rappelons que jusqu'ici l'OTAN tenait la Turquie pour son très précieux, loyal et fidèle allié. Les Israéliens se trouveront dans l'obligation de changer, eux aussi, leurs orientations. Ils ne pourront plus faire, comme par le passé, l'apologie systématique outrancière de leur ancien ami désormais infidèle. Sans aller jusqu'à une repentance publique, contraire à leur esprit traditionnel de "peuple à la nuque raide", ils devront peut-être revenir sur certains paradigmes.

Doit-on sérieusement se féliciter que la Turquie aurait "retrouvé une âme", comme le dit un de mes contradicteurs anonymes, plus logique que d'autres ?

Quand d'ailleurs l'aurait-elle perdue ?

Ce qui me passionnerait ce serait de voir l'Europe retrouver son âme !

Et sans recourir à de tels hyperbolismes il s'agit de savoir, pour les citoyens et les contribuables français, à quoi tend concrètement la politique de la France. Lorsque l'on constate les soutiens matériels, les subventions et les encouragements que la république accorde au développement des communautarismes et de l'islamisme sur le territoire de l'Hexagone on se doute bien qu'il ne s'agit pas pour elle de les combattre vraiment sur la scène internationale.

Seuls et sans moyens bien considérables des policiers intelligents et courageux mènent une lutte acharnée et efficace, quoique discrète, contre le terrorisme : combien de temps les "braves gens" dormiront-ils en paix grâce à eux ?

Certes on peut prends acte de la logique idéaliste de ceux qui "voudraient que le monde vive dans la paix et la justice" : on la comprend, mais on ne doit aucunement succomber à ce doux rêve messianique. La paix ne se définit raisonnablement que par l'intervalle séparant deux conflits. Votre serviteur souhaite seulement que l'armée de son pays puisse repousser "les Barbares qui veulent la guerre". J'admire beaucoup, j'ose l'avouer, la pacifique nation suisse de se préparer constamment à affronter des conflits dont, par là même, elle écarte l'hypothèse. Ces Gaulois ont bien retenu la devise de l'Empire romain : "si tu veux la paix, prépare-toi à la guerre".
JG Malliarakis

Apostilles
  1. Ce titre est lui-même issu de l'absorption du "Méridional la France", bien connu des amis de l'Algérie française, par le "Provençal" de Gaston Deferre.
  2. Pour situer la hauteur du débat, je note qu'un correspondant anonyme osant lui-même se présenter comme "Grec", me targue d'être "un juif de Salonique", et non un "Grec orthodoxe". Je dois dire que le trait m'amuse. Il appelle de ma part les précisions suivantes. Les Thessaloniciens israélites portent le plus souvent des noms d'apparence espagnole (Daninos, Moreno, etc.). Ils parlaient autrefois le judéo-espagnol ou ladino. Ils sont considérés comme les descendants des Juifs expulsés d'Espagne en 1492. Leurs ancêtres ont été accueillis et protégés par les Sultans. Aucun Grec n'imaginerait que mon patronyme, typiquement crétois, puisse se rattacher à cette histoire. D'ailleurs je constate que les organismes de bienfaisance juifs qui utilisent volontiers des fichiers onomastiques ne me sollicitent pas. Enfin, quoique partageant chaque année la joie pascale et recevant les vœux du métropolite grec orthodoxe de Paris, je ne ressortis pas de sa juridiction ecclésiastique, appartenant à la "communauté orthodoxe française de la Sainte Trinité" au sein de laquelle cohabitent pacifiquement toutes les opinions politiques françaises.
  3. C'est le propos de mon livre sur "La Question turque et l'Europe"
Vous pouvez entendre l'enregistrement de cette chronique
sur le site de
Lumière 101

lundi, 14 juin 2010

Apokalypse Now: Die Wahrheit über die Bohrinsel-Katastrophe

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Apokalypse Now: Die Wahrheit über die Bohrinsel-Katastrophe

Gerhard Wisnewski

Ex: http://info.kopp-verlag.de/

Niedlich, das kleine Rohr am Meeresgrund, aus dem seit Wochen das Öl sprudelt – nicht wahr? Nur: Warum schaffen es die Ingenieure ums Verrecken nicht, das Ding zu schließen? Warum konnte man nicht einfach eine Glocke mit einer Leitung am oberen Ende draufsetzen und das Öl abpumpen? Ganz einfach: Weil die offene Leitung gar nicht das Problem ist. In Wirklichkeit strömt das Öl direkt aus dem Meeresboden. Und diesen »Krater« kann möglicherweise niemand schließen. Was bedeuten kann, dass die Ölquelle noch Jahre sprudelt – bis sie leer ist und große Teile der Umwelt tot sind. Doch lesen Sie selbst …

Wie ein Schwarm riesiger, fetter Schnaken sitzen die rund 4.000 Ölbohrinseln im Golf von Mexiko auf dem Wasser. Mit ihren ellenlangen dünnen und verletzlichen Rüsseln saugen sie in bis zu 2.400 Metern Tiefe eine hochbrisante Flüssigkeit aus gewaltigen Reservoiren unter dem Meeresboden. Hier, in weiteren Tausenden Metern Tiefe, schwappen seit ewigen Zeiten langsam riesige Blasen aus Gas, Öl und Ölschlamm hin und her, bis sie irgendwo eine »Höhle« beziehungsweise ein Reservoir gefunden haben, in dem sie sich sammeln. Nach diesen Reservoiren bohren die »Schnaken« wie Moskitos nach Blutgefäßen und setzen dabei ihr Leben aufs Spiel, wie man an dem Unfall der Deepwater-Horizon-Bohrinsel sieht.

Denn der Kampf mit diesen Naturgewalten gleicht einem Ritt auf dem Vulkan. Die unterseeischen Ölreservoire stehen häufig unter einem gewaltigen Druck. Ein Reservoir zu öffnen, ohne dabei in die Luft zu fliegen, ist ein kitzliges Unterfangen, das im Wesentlichen mit einem ausgeklügelten Druckmanagement im Bohrloch und -kanal bewältigt wird. Und nichts fürchtet der Ölingenieur so sehr wie das totale Versagen dieses Managements, nämlich den »Blowout« – Sie wissen schon: Das nette Klischee von dem Bohrturm mit der sprudelnden Ölquelle, um die begeisterte Menschen tanzen.

In Wirklichkeit ist der Blowout eine Katastrophe. Seit jeher wurden dabei Menschenleben, Anlagen und die Umwelt zerstört. Wobei man einen Blowout an Land allerdings relativ schnell in den Griff bekommen kann – und natürlich auch muss. Alles andere wäre eine Katastrophe von apokalyptischen Ausmaßen.

Schießt das Öl mit einem zu hohen Druck durch den Rüssel der »Schnake« nach oben, kann es sich im Prinzip seinen Weg bis nach oben bahnen und die Schnake umbringen – wie eben am 20. April 2010 im Golf von Mexiko geschehen. Zwar gibt es jede Menge trickreicher Sicherungen, die genau das verhindern sollen und es in 99,9 Prozent der Fälle auch tun – zum Beispiel das Blowout-Ventil (Blowout Preventer): Eine pfiffige Erfindung, die den Blowouts im Prinzip ein Ende machte oder sie zumindest auf fast null reduzierte. Aber das »fast« ist in diesem Fall genau das Problem. Wo ein »fast« normalerweise ausreicht, ist das bei einem Unterwasser-Blowout im tiefen Wasser anders. Dieser darf ganz einfach nicht passieren.

 

Das Gespenst des Blowouts

Schon vor 13 Jahren machten sich Fachleute erhebliche Sorgen um einen sogenannten »sustained deepwater-Blowout« (anhaltenden Tiefwasser-Ölausbruch), und zwar nirgendwo anders als im Golf von Mexiko. »Weltweit wird in immer tieferem Wasser nach Öl gebohrt. Ein bedeutender Tiefwasser-Bohrboom findet im Golf von Mexiko statt«, schrieb am 1. Januar 1997 das Offshore Magazin. Bisherige Unterwasser-Blowouts seien häufig durch »natural well bridging« geschlossen worden: Das heißt, durch ein Zusammenbrechen des Ozeanbodens wurde das Bohrloch zugeschüttet. Aber diese erste Hoffnung hat sich im Macondo-Ölfeld schon mal nicht erfüllt. Stattdessen wurde daraus ein »sustained deepwater-blowout«, dessen Folgen laut Offshore Magazin »schwerwiegend« wären. Denn: Wie ein »Ultratiefwasser-Blowout« zu bekämpfen wäre, davon hat man keine Ahnung. »Die Möglichkeiten, einen Ultratiefwasser-Blowout zu kontrollieren, sind sehr begrenzt«, so das Offshore-Magazin. Und das ist schlimm. Denn mit »Ultratiefwasser« waren in diesem Artikel nur 300 Meter Wassertiefe gemeint. Die Deepwater Horizon bohrte aber in der fünffachen Wassertiefe, nämlich in 1.500 Metern!

Zwar erwischte es auch schon andere Bohrinseln im Golf von Mexiko: Am 3. Juni 1979 zum Beispiel ereilte ein Blowout die Ölbohrinsel Sedco 135F, woraufhin zuerst 30.000 Barrel, dann 20.000 Barrel und schließlich 10.000 Barrel pro Tag austraten (1 Barrel = 159 Liter) – und zwar zehn Monate lang. Erst dann – also nach fast einem Jahr – gelang es, den Ausbruch zu stoppen. Das Bohrloch von Sedco 135F befand sich in lediglich 50 Metern Wassertiefe. Noch fast 20 Jahre später machte man sich Gedanken, was wohl passieren würde, wenn so etwas in 300 Metern Wassertiefe passieren würde, wie der Artikel im Offshore-Magazin aus dem Jahr 1997 zeigt. Nun sind wir bei 1.500 Metern.

Die eigentliche Katastrophe

Bei dem Unfall der Deepwater Horizon geht es nicht um einen Tanker, wie durch entsprechende Vergleiche dauernd nahegelegt wird. Hier geht es im Prinzip um Reservoire, aus denen Tanker gespeist werden. BP-Sprecher schätzten den Inhalt der nun weitgehend unkontrolliert sprudelnden Macondo-Lagerstätte auf 50 Millionen Barrel, andere Experten auf 100 Millionen. Also irgendetwas zwischen 15 und 30 Supertankern. Vielleicht aber auch sehr viel mehr.

Aktuelle Schätzungen von der Deepwater-Horizon-Bohrstelle gehen von 10.000 bis 84.000 Barrel austretendem Öl pro Tag aus. Und da sind wir auch schon bei des Pudels Kern: Wieso »Schätzungen«? Hat man eine Ölleitung mit einem gegebenen Durchmesser und einer messbaren Durchflussgeschwindigkeit, kann man die austretende Menge pro Zeiteinheit doch fast auf den Liter genau berechnen! Hier geht das aber nicht. Und nicht nur das: Die Schätzungen weichen auch gravierend voneinander ab – warum? Und schließlich erklärte der mit der Bewältigung der Krise beauftragte Admiral Thad Allen, es sei sogar »völlig unmöglich, eine genaue Schätzung abzugeben«. Warum?

Die Antwort kann nur heißen, dass es erstens wirklich mehrere Lecks gibt und dass diese zweitens nicht definierbar sind – und damit die Austrittsmenge nicht berechenbar ist. Warum nicht? Ganz einfach: Weil es sich nicht um technische Lecks nach Art der gern gezeigten gebrochenen Ölleitung handelt, sondern weil das Öl aus dem Seeboden selbst austritt. Und weil ein solches Ereignis niemand kontrollieren kann, ist das die eigentliche Katastrophe.

Wie kann so etwas passieren? Ganz einfach: Indem der kilometertiefe Bohrkanal, der vom Seeboden aus senkrecht in die Tiefe führt, zusammenbricht und das von unten heraufschießende Öl seitlich in den Meeresboden austritt.

 

Ein erhellendes Gespräch

Am 7. Juni 2010 spielte sich zwischen der MSNBC-Reporterin Andrea Mitchell und dem sehr gut informierten US-Senator Bill Nelson aus Florida folgender Dialog ab:

Nelson: Andrea, wir werden hier zurzeit mit etwas Neuem konfrontiert, und zwar sind das Berichte, wonach das Öl aus dem Ozeanboden sickert …, was darauf hinweisen würde, falls es stimmt, dass die Umfassung des Bohrloches selbst perforiert ist … unter dem Meeresgrund. Also sehen Sie, dass die Probleme mit dem, womit wir hier konfrontiert sind, schlicht enorm sein könnten.

Mitchell: Damit ich es besser verstehe: Wenn das stimmt, dass es aus dem Meeresboden heraustritt, würde nicht einmal eine Entlastungsbohrung eine endgültige Lösung darstellen, um das zu schließen? Das bedeutet, dass wir es mit Öl zu tun haben, das aus zahlreichen Stellen am Meeresboden nach oben sprudelt?

Nelson: Das ist möglich. Es sei denn, Sie bekommen die Entlastungsbohrung tief genug hinunter, unterhalb von der Stelle, an welcher der Bohrkanal gebrochen ist.

 

Ich bin kein Freund von angeblich globalen Katastrophen. Die meisten werden nur benutzt, um eine weltweite Diktatur zu errichten. Man erkennt das auch daran, dass sie ganz unbefangen propagiert werden: Ozonloch, Klimakatastrophe, Asteroideneinschlag, und wie sie alle heißen. Sie werden auch deswegen unbekümmert propagiert, weil die Politik keine Angst vor ihnen haben muss. Weil sie Fiktion sind, können sie auch nie aus dem Ruder laufen. Gefahrlos kann sich der Politiker daher als Retter aufspielen, weil die angeblich tödliche Gefahr, vor der er uns retten will, ohnehin nicht existiert. Die wirklich drohenden globalen Katastrophen werden dagegen nicht propagiert, jedenfalls nicht in ihrer wirklichen Dimension, eben weil man sie möglicherweise oder wahrscheinlich nicht in den Griff bekommen kann.

 

Schlimmstenfalls wird das Öl jahrelang sprudeln

Ganz anders als beispielsweise bei der Klimakatastrophe werden beim Blowout des Macondo-Ölfeldes keine Szenarien veröffentlicht. Vergeblich wartet man hierzulande auf bunte Computersimulationen und Prognosen, wie sich die Katastrophe weiterentwickeln könnte. Umsonst hofft man auf Internationale »Panels« und Krisensitzungen von »Wissenschaftlern«. Penibel wird ausschließlich über den Ist-Zustand berichtet. Nanu – so kennen wir sie doch gar nicht, unsere Medien und Politiker?!

Im schlimmsten Fall wird das Öl jahrelang sprudeln und wie ein Sandstrahlgebläse zusammen mit Felsen, Sand und Geröll einen immer größeren Trichter am Meeresboden auswaschen. Das Öl umrundet die Florida-Landzunge und mündet in den Golfstrom. Über die Azoren- und Atlantik-Strömungen erreicht es Europa und Nordafrika. Die wenigen Forscher, die sich mit der Frage beschäftigen, rechnen angeblich mit einer globalen Verbreitungszeit von 18 Monaten. Ein mir bekannter Offshore-Experte und Ingenieur bestätigte: »Das kann apokalyptische Ausmaße annehmen.«

Das Öl ist aber nicht das einzige Problem. Es gibt noch eine weitere Eskalationsstufe. Indem der Trichter immer tiefer ausgewaschen und -geschliffen wird, wird gleichzeitig die Decke zwischen dem auslaufenden Ölreservoir und dem Meeresboden immer dünner. Die immer dünnere Decke wird mit dem Druck des Meerwassers beaufschlagt, bis sie bricht. Durch das Absacken des Meeresbodens entsteht an der Oberfläche eine Welle, die sich an den ohnehin bereits geschädigten Küsten Mexikos und Floridas zu einem Tsunami aufbaut. Und zwar zu einem giftigen Tsunami aus Wasser, Öl und Ölschlämmen. Wobei das keine Prognose ist, sondern das, was auf dem Spiel steht. Und daraus erklärt sich auch die Verzweiflung, mit der BP-Verantwortliche jetzt russische Experten um Hilfe gebeten haben.

Die Wahrheit ist: Die Deepwater-Horizon-Katastrophe könnte ein schwerer Schlag für die USA werden, und zwar wirtschaftlich und ökologisch. Vielleicht sogar für den Planeten.

 

Livestreams von den BP-Unterwasserrobotern finden Sie unter:

http://www.bp.com/genericarticle.do?categoryId=9033572&contentId=7062605

dimanche, 13 juin 2010

Ölpest im Golf von Mexiko: eine "Halliburton"-Connection

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Ölpest im Golf von Mexiko: eine »Halliburton«-Connection

F. William Engdahl

Ex: http://info.kopp-verlag.de/

Am 20. April starben bei einer Explosion der von der Ölgesellschaft BP betriebenen Bohrinsel »Deepwater Horizon« vor der Küste von Louisiana im Golf von Mexiko elf Menschen, wenig später sank überraschend die gesamte Bohrinsel. Durch das Unglück wurde die bislang größte Ölpest der Geschichte ausgelöst – wahrscheinlich um Größenordnungen schlimmer, als bei der Havarie der »Exxon Valdez« 1989 – und noch ist sie nicht unter Kontrolle. BP beteuert, die Sicherheitsvorkehrungen seien ausreichend gewesen, der Fehler müsse an anderer Stelle liegen. Eine genauere Untersuchung fördert hingegen einige sehr bezeichnende Dinge im Zusammenhang mit der Ölpest zutage.

Bemerkenswert ist zunächst einmal die Doppelzüngigkeit von BP, eine der Großen Vier angloamerikanischen Ölgesellschaften, die zusammen mit Goldman Sachs und den Wall-Street-Banken de facto den gesamten weltweiten Ölmarkt beherrschen. Der Chef von BP-Amerika, Lamar McKay, verteidigte zunächst öffentlich im US-Fernsehen die Sicherheitsvorkehrungen seines Unternehmens und erklärte, der »Ausfall eines einzelnen Bauteils« habe zu der massiven Ölpest an der Golfküste geführt. Laut einem Sprecher habe es sich von dem von McKay erwähnten defekten Bauteil, welches das Desaster verursacht habe, um einen Bohrlochschieber, einen sogenannten Blow-Out-Preventer, gehandelt.

Während also der BP-Chef erklärt, verantwortlich sei ein defekter Blow-Out-Preventer, ein Bauteil bei einer Ölplattform, das im Falle einer Explosion oder eines anderen Unfalls das Austreten des Öls verhindern soll, sprach Salvin, der offizielle Unternehmenssprecher von BP, davon, die Ursache der Explosion sei ungeklärt und betonte: »Wir schließen nichts aus.«

Könnte es sein, dass es bei der schlimmsten Ölpest der Geschichte einen politisch brisanten Hintergrund gibt?

Es stellt sich nämlich heraus, dass die BP – vormals British Petroleum, ein Unternehmen mit engen Verbindungen zum ehemaligen britischen Premierminister Tony Blair, das diesen 2003 darin bestärkt hatte, George W. Bushs Irakkrieg zu unterstützen – seit Jahren mit den amerikanischen Aufsichtsbehörden im Streit liegt, und zwar genau hinsichtlich der Frage, wie viele Sicherheitsstufen erforderlich sind, um einen Unfall bei einer Tiefseebohrung wie in diesem Fall zu verhindern.

In einem Brief an das US-Innenministerium, das für die Aufsicht über Ölbohrungen vor der amerikanischen Küste verantwortlich ist, erhob BP 2009 Einwände gegen neue Bestimmungen, die die Regierung zur Verbesserung der Sicherheitsstandards auf Ölplattformen vorgeschlagen hatte. BP schrieb damals an die US-Regierung: »Wir sind der Ansicht, dass die derzeitige Sicherheits- und Umweltstatistik der Ölindustrie beweist, dass die freiwilligen Programme … auch weiterhin erfolgreich sind.« Was wohl so viel heißen sollte wie: »Vertrauen Sie uns …«

BPs dubiose Geschichte seit dem Ersten Weltkrieg

Wie ich in meinem Buch Mit der Ölwaffe zur Weltmacht darlege, durchziehen Intrigen, Bestechung und kriminelle Machenschaften die gesamte Geschichte von BP.

Als die britische Elite im Jahre 1914 die Entwicklung in Gang setzte, die direkt zum Ersten Weltkrieg führte, hatte das Unternehmen die Hand im Spiel. Das Deutsche Reich und die deutsche Industrie zusammen mit der Deutschen Bank standen kurz vor der Vollendung des ambitioniertesten Eisenbahn-Infrastrukturprojekts der damaligen Welt – einer Eisenbahn-Verbindung von Berlin nach Bagdad.

Die britische Royal Navy, deren Marineminister ein junger Politiker namens Winston Churchill war, betrachtete diese Bagdad-Bahn, die 2003 von amerikanischen und britischen Bomben endgültig zerstört worden ist, als tödliche Bedrohung für Großbritanniens neue Ölquellen in Persien (Iran) und Kuwait. BP war ursprünglich unter dem Namen Anglo-Persian Oil Company als staatliches britisches Unternehmen gegründet worden. Churchill hatte die Marine soeben vom Kohlebetrieb auf die effizientere und leichtere Ölbefeuerung umgestellt, London betrachtete die Bagdad-Bahn als Bedrohung für die »nationale Sicherheit« des Empires.

In den 1950er-Jahren überredete die BP den US-Geheimdienst CIA, sich an einem Putsch zum Sturz des demokratisch gewählten iranischen Premierministers Mohammed Mossadegh, der BP im Iran verstaatlicht hatte, zu beteiligen. BP ist auch die wichtigste Ölgesellschaft bei dem Ölprojekt Kaspisches Meer–Baku. Dieses Projekt ist wesentlicher Bestandteil der amerikanisch-britischen Strategie, die Vorherrschaft russischer Pipelines in den ehemals zur Sowjetunion gehörenden zentralasiatischen Republiken durch den Bau der neuen westlichen Pipeline Baku–Tiflis–Ceyhan zu brechen. Um zu gewährleisten, dass diese Pipeline ausschließlich über Territorien von anti-russischen Staaten verläuft, inszenierte der US-Geheimdienst 2003 in Tiflis einen Regimewechsel, die sogenannte Rosen-Revolution. Dadurch wurde Washingtons Marionette Michail Saakaschwili an die Macht gebracht, der zuvor versprochen hatte, Georgien in die NATO zu führen – eine echte Provokation für Moskau und die Sicherheit Russlands. Georgien bedeutete für Washington und London die einzige Option, die nicht unter potenziellem Einfluss Russlands stand, sofern ein neues amerikafreundliches Regime errichtet werden konnte.

2008 stiegen Öl-Futures auf den Rekordpreis von 147 Dollar pro Barrel, bevor sie im Gefolge der Nachrichten über einen weltweiten Finanz-Tsunami nach dem Bankrott der Investmentbank Lehman Brothers im September 2008 wieder abstürzten. Nach Aussagen gut informierter Händler am Ölmarkt war BP zusammen mit Goldman Sachs hinter den Kulissen maßgeblich an der Manipulation des Ölpreises auf 147 Dollar beteiligt, um den britischen und den Wall-Street-Banken sowie auch BP einen massiven finanziellen Gewinn zu verschaffen, während sich der Finanzkrach weiter verschärfte.

Spielt Halliburton eine Rolle?

Der wahre Grund dafür, dass eine ganze Ölbohrinsel gesunken ist – immerhin ein riesiges, hochentwickeltes Ingenieurs-Bauwerk von der Größe eines Häuserblocks in einer Großstadt – ist noch nicht ermittelt, doch inzwischen ist ein höchst beunruhigendes Element bekannt geworden, nämlich, welche Rolle die Halliburton Corp., eines der korruptesten Unternehmen auf der ganzen Welt, bei der ganzen Sache spielt. Die Firma Halliburton, die noch bis vor Kurzem ihren Hauptsitz in George Bushs Heimatstaat Texas hatte, ist der größte Öl-Dienstleister der Welt und eines der größten Bauunternehmen weltweit. Ermittler der US-Regierung werfen Halliburton vor, Milliarden Dollars, welche die Firma ab 2003 für den Wiederaufbau des Irak erhalten hatte, »verloren« zu haben.

Ermittler, die die mögliche Ursache der massiven Ölpest im Golf von Mexiko untersuchten, konzentrieren sich auf die Rolle der Firma Halliburton, die dafür verantwortlich war, die Rohre unter Wasser einzubetonieren. Die Firma hat bestätigt, das Zementieren des Bohrlochs und der Rohre sei 20 Stunden vor der Explosion am 20. April abgeschlossen worden.

Am vergangenen Freitag haben die Abgeordneten Henry A. Waxman, Vorsitzender des Ausschusses für Energie und Handel im US-Repräsentantenhaus, und Bart Stupak, Vorsitzender des Unterausschusses für Aufsicht und Untersuchungen, in einem an David J. Lesar, den Vorstandsvorsitzenden von Halliburton, gerichteten Brief verlangt, Vertreter von Halliburton sollten bis zum 7. Mai sämtliche Dokumente bezüglich »der Möglichkeit oder des Risikos einer Explosion oder eines Ausbruchs auf der Bohrinsel Deepwater Horizon sowie den Status, die Adäquatheit, Überwachung und Inspektion der Zementierungsarbeiten« offenlegen.

Halliburton nennt es »verfrüht und unverantwortlich, über spezifische Ursachen zu spekulieren«. Vier Angestellte des Unternehmen waren zum Zeitpunkt des Unglücks auf der Bohrinsel stationiert.

»Halliburton hatte die Zementierungsarbeiten an der letzten Bohrlochauskleidung plangemäß beendet«, hieß es in einer äußerst vage formulierten Antwort. »Gemäß der anerkannten Praxis der Branche … wurden Test durchgeführt, die Unversehrtheit der Bohrlochauskleidung bestätigten.«

Seit der Explosion sind mehr als zwei Dutzend Sammelklagen gegen BP, gegen den Eigentümer der Bohrinsel Transocean Ltd. und gegen Halliburton eingereicht worden. BP »übernimmt die volle Verantwortung« für die Ölpest, man werde die Betroffenen angemessen entschädigen, teilte das Unternehmen mit.

Als es im August 2009 in der Timor-See vor Australien zu einem großen sogenannten Blowout kam, wurde Halliburton mangelnde Sorgfalt bei den Betonierungsarbeiten vorgeworfen. Eine entsprechende Untersuchung vor Ort ist noch im Gang.

Nach Ansicht von Experten verweist die zeitliche Nähe der Zementierungsarbeiten durch Halliburton zu der Explosion – nur ca. 20 Stunden danach – und die früheren Zementierungs-Probleme bei anderen Blowouts »auf die Firma als möglichen Schuldigen«. Der ehemalige Ölingenieur Robert MacKenzie erklärt: »Es ist wahrscheinlich, dass das Ausströmen des Gases an die Oberfläche etwas mit dem Zement zu tun hatte.« Genau dieses Gas hat wohl zu der gewaltigen Explosion geführt, die die Plattform zum Sinken brachte.

Auch die Regierung Obama verhält sich merkwürdig

Immer häufiger wird kritisiert, die Regierung Obama hätte gemeinsam mit BP mehr zur Eindämmung der Katastrophe unternehmen müssen. Um der offenen Kritik zu begegnen, sie habe zu spät adäquat reagiert, schickte die Obama-Regierung am Sonntag zwei Kabinettsmitglieder in die Sonntag-Talkshows im Fernsehen. Heimatschutzministerin Janet Napolitano sagte in Fox News Sunday, die Regierung habe »alle Mann an Deck« beordert, um die Ölpest zu bekämpfen. Was das allerdings konkret bedeutet, darüber äußerte sie sich nicht.

BP hatte im Februar 2009 bei der US-Regierung einen Plan zur Erkundung und eine Analyse der Auswirkungen auf die Umwelt eingereicht und dabei versichert, man könne ein Katastrophenszenario, ein »worst case scenario«, am Bohrort beherrschen. Als »worst case scenario« wurde in dem Dokument das Austreten von 162.000 Barrel pro Tag bei einem unkontrollierten Blowout bezeichnet – das sind etwa 25 Millionen Liter pro Tag. Derzeit treten deutlich mehr als 200.000 Barrel täglich aus. Wenn das Öl den Golfstrom erreicht und zu den Stränden Floridas wandert – und sich vielleicht sogar um die Südspitze des Bundesstaats herum auf die Ostküste ausbreitet –, dann droht nach Ansicht von Experten eine ökologische und ökonomische Katastrophe epischen Ausmaßes. Anwohner der Küstenregionen Louisianas beklagen sich bereits, BP behindere die Schutzmaßnahmen.

Öl an der Oberfläche ist nur ein Teil des Problems. Professor Ed Overton von der Louisiana State University, Chef des Risiko-Einschätzungs-Teams für den Fall einer Ölpest, befürchtet, das in das Bohrloch eingeführte Rohr könnte völlig einbrechen. Wenn das geschähe, gäbe es keine Warnung, die resultierende Springquelle könnte noch weit verheerender sein. »Wenn so etwas passiert, dann macht es KRABUMM … Wenn das Ding einbricht, dann haben wir einen wirklich großen Schlag.«

BP verweigert Angaben darüber, wie viel Öl sich unter der Plattform befindet, dies sei Firmengeheimnis. Immerhin wurde angedeutet, es seien mindestens »einige zehn Millionen Barrel«.

Obama hat alle neuen Probebohrungen vor der Küste einstweilen gestoppt, sofern die Bohrinseln nicht über neuartige Sicherheitsvorkehrungen verfügen, die eine neue Katastrophe verhindern.

Als wolle er der wachsenden Kritik begegnen, hat der Sprecher des Weißen Hauses, Robert Gibbs, einen Blog mit dem Titel Die Reaktion auf die Ölpest eingerichtet, in dem er beschreibt, was die Regierung seit der Explosion Tag für Tag unternommen hat, dabei fallen immer wieder Worte wie »sofort« oder »schnell«. Es wird behauptet, Obama hätte »schon sehr früh« alle zuständigen Behörden angewiesen, sämtliche verfügbaren Ressourcen auf das Unglück und die Ermittlung der Ursachen zu richten. Aha. Weitere Informationen folgen.

vendredi, 11 juin 2010

Triumph für Islamkritiker Geert Wilders

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Triumph für Islamkritiker Geert Wilders

Ex: http://www.jungefreiheit.de/

DEN HAAG. Der Islamkritiker Geert Wilders ist mit seiner „Partei für die Freiheit” (PVV) als drittstärkste Kraft aus den Parlamentswahlen in den Niederlanden hervorgegangen.

Die PVV erhält mit 24 Sitzen mehr als die bisher regierenden Christdemokraten, die 21 statt wie bisher 41 Abgeordnete stellt. Die Rechtsliberalen haben sich knapp gegen die Sozialdemokraten mit 31 zu 30 Sitzen durchgesetzt.

Rechtsregierung möglich

Wilders kündigte bereits an, sich an der anstehenden Kabinettsbildung beteiligen zu wollen: „Wir wollen regieren.“ Glückwünsche zum PVV-Wahlerfolg kamen bereits vom Spitzenkandidaten der Rechtsliberalen, Mark Rutte. Auch der sozialdemokratische Spitzenkandidat Job Cohen gratulierte Wilders zu seinem Wahlerfolg: „Wir haben den gewaltigen Zuwachs der PVV zu respektieren.“

Rein rechnerisch könnten die Rechtsliberalen zusammen mit der PVV und den Christdemokraten eine Mehrheitsregierung mit 76 Parlamentssitzen bilden. Der christdemokratische Ministerpräsident Jan Peter Balkende hat als Konsequenz aus der verheerenden Wahlniederlage das Amt des Parteivorsitzenden niedergelegt. Auch wolle er kein Parlamentsmandat wahrnehmen.

Rutte hatte vor dem Hintergrund der Finanzkrise seine Partei mit einem ehrgeizigen Sparprogramm zuletzt in den Umfragen nach vorne gebracht. Er wäre der erste liberale Ministerpräsident der Niederlande seit dem Ersten Weltkrieg. (FA)

jeudi, 10 juin 2010

Schweiz lässt Volksinitiative für Ausweisung krimineller Ausländer zu

Schweiz läßt Volksinitiative für Ausweisung krimineller Ausländer zu

Ex: http://www.jungefreiheit.de/

svp-plakat.jpgBERN. Die von der Schweizer Volkspartei (SVP) getragene Initiative für die Ausschaffung krimineller Ausländer ist für gültig erklärt worden. Dies hat der Nationalrat am Mittwoch entschieden. Gleichzeitig brachte das Schweizer Parlament aber eine alternative Gegeninitiative ein.

Der SVP-Gesetzesentwurf sieht die automatische Ausweisung von Ausländern bei schweren Straftaten oder Erschleichung von Sozialleistungen vor. Wörtlich heißt es hier:

„Sie (die Ausländer) verlieren unabhängig von ihrem ausländerrechtlichen Status ihr Aufenthaltsrecht sowie alle Rechtsansprüche auf Aufenthalt in der Schweiz, wenn sie wegen eines vorsätzlichen Tötungsdelikts, wegen einer Vergewaltigung oder eines anderen schweren Sexualdelikts, wegen eines anderen Gewaltdelikts wie Raub, wegen Menschenhandels, Drogenhandels oder eines Einbruchsdelikts rechtskräftig verurteilt worden sind oder mißbräuchlich Leistungen der Sozialversicherungen oder der Sozialhilfe bezogen haben.“

Alternativ-Vorschlag öffnet Mißbrauch „Tür und Tor“

Kritiker machen völkerrechtliche Vorbehalte gegen diesen Gesetzesentwurf geltend. Der Alternativ-Vorschlag, der unter anderem von der Freisinnigen Partei (FDP)und den Christdemokraten (CVP) getragen wird, sieht entsprechend ausdrückliche Verweise auf das Völkerrecht vor, sowie das Gebot, das „Anliegen der Integraton“ zu berücksichtigen.

Die Ausschaffungsinitiative sieht damit allerdings „Tür und Tor“ geöffnet, um künftig Ausweisungen doch noch verhindern zu können: „Solche Formulierungen eröffnen unzählige Möglichkeiten für Rekurse und Beschwerden. Den Gerichten sind kaum mehr Grenzen gesetzt, zugunsten der auszuschaffenden Sträflinge zu urteilen“, heißt es in einer Stellungnahme der SVP.

Sozialdemokraten (SP) und Grüne im Nationalrat hätten die Ausschaffungsinitiative am liebsten für ungültig erklärt. (FA)

La Turquie s'éloigne de l'Occident, comme le reste du monde

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La Turquie s’éloigne de l’Occident, comme le reste du monde

La Turquie et toutes les nations émergentes, rendues confiantes par leurs succès économiques, s’émancipent d’une tutelle occidentale moralisatrice de plus en plus mal supportée, écrit l’éditorialiste Semih Idiz, dans le quotidien turc Hürriyet.

 

Le best-seller de Fareed Zakaria titré « Le monde post-américain et l’essor du reste du monde » est une lecture fascinante, un livre prémonitoire. La question de l’Iran s’inscrit parfaitement dans cette perspective. Le problème va bien au delà des actuelles ambitions nucléaires de Téhéran. Cette affaire est en train de se transformer en une impasse qui dessine une nouvelle division du monde.

Cette division peut être caractérisée ainsi : « L’Occident et le Reste du monde », pour reprendre l’expression de Zakaria. Le développement de pays comme l’Inde, la Chine, le Brésil et la Russie – en d’autres termes « le Reste » – dessine un nouveau paysage mondial qui ne répond pas aux vœux de l’Occident.

La Turquie, qui connait également une croissance rapide, montre des tendances plus en plus marquées en direction du « Reste », et moins vers « l’Occident ». Ceci est interprété comme par certains, en Europe et aux États-Unis, comme une « islamisation de la politique étrangère turque », mais cette évolution pointe vers quelque chose de bien plus significatif.

L’émergence de ce nouvel ordre mondial ne constitue bien évidemment pas une surprise. Il était prévu par ceux qui sont suffisamment compétents pour en déceler les signes avant-coureurs. Nombre d’historiens occidentaux, d’économistes, et des chercheurs en sciences humaines ont décrit ce processus depuis un certain temps.

Quelques noms viennent immédiatement à l’esprit, notamment ceux de Walter Laqueur (« Les derniers jours de l’Europe : une épitaphe pour le vieux continent »), Joseph E. Stiglitz (« La Grande Désillusion »), et Zakaria, mentionné ci-dessus.

Même un Timothy Garton Ash, apparemment optimiste dans « Monde Libre : l’Amérique, l’Europe et le futur inattendu de l’Occident », décrit ce qui se adviendra si le lien de transatlantique n’est pas renforcé dans toutes ses dimensions, ce qui est bien sûr plus facile à dire qu’à faire, comme l’admet l’auteur.

Dans le même temps, l’anti-occidentalisme en général et particulièrement l’anti-américanisme deviennent de plus en plus palpable chez les Turcs. Rester partisan de l’orientation occidentale de la Turquie dans ce climat devient un défi pour une élite minoritaire. Mais l’éloignement de la Turquie des États-Unis et de l’Europe n’est pas quelque chose qui inquiète les Turcs dans leur majorité.

Cette attitude à l’égard de l’Occident n’est à l’évidence pas spécifique aux Turcs. De la Russie à l’Inde, de la Chine à l’Afrique, on assiste à une réaction croissante et forte contre l’Occident. Certains parlent d’un retour de bâton « post-colonial. »

Roberto Fao, un doctorant à l’Université d’Harvard qui a écrit pour le Financial Times, a travaillé à la Banque Mondiale et été consultant pour des projets gouvernementaux, propose des vues intéressantes sur la question.

Dans une tribune publiée par EUobserver.com le 25 mai, M. Fao affirme que les Européens doivent aujourd’hui « se demander pourquoi ils provoquent si peu de respect dans le monde. » Il cite Kishore Mahbubani, le doyen de la Lee Kwan Yew School of International Affairs de Singapour, qui soutient que l’Europe ne comprend pas à « quel point elle devient peu pertinente pour le reste du monde. »

M. Fao rappelle également que Richard Haas, le président du Council on Foreign Relations, a déclaré publiquement « adieu à l’Europe en tant que puissance de haut rang. » M. Fao ne croit cependant pas que l’on puisse négliger cette situation, en n’y voyant qu’une simple « jalousie » de la part des non-européens.

« Au contraire », écrit-il, « j’y discerne une vérité plus dérangeante. Les pays du monde entier ne supportent plus depuis longtemps l’ingérence et les leçons de morale de l’Occident, et ont acquis assez de confiance pour parler haut face à une Europe dont l’influence mondiale n’est plus considérée comme assurée ».

Dans son livre, Zakaria parle de la même « confiance » que des nations ont gagnée face aux États-Unis, avec quelques raisons pour ce faire.

« Les plus grandes tours, les plus grands barrages, les films à succès, et les téléphones mobiles les plus sophistiqués sont tous réalisés désormais à l’extérieur de l’Europe et les États-Unis », note-t-il, en ajoutant que « les pays qui manquaient par le passé de confiance politique et de fierté nationale les acquièrent. »

A la suite du monde bipolaire, le monde unipolaire semble lui aussi en train de s’effondrer, donnant naissance à un monde multipolaire où les possibilités de « l’Occident » sont en déclin, tandis que celles du « Reste » augmentent progressivement.

De fait, si l’Iran doit bien sûr être empêché d’obtenir une arme nucléaire – tout comme Israël et tous les autres devraient être obligés de mettre fin à leurs programmes et d’abandonner leurs stocks d’armes nucléaires existants – l’enjeu va bien au-delà.

Il s’agit d’un nouvel ordre qui va exiger des réponses très différentes à ce que nous connaissons aujourd’hui, si l’on veut que les problèmes brûlants ne mènent pas à des affrontements dont personne ne sortira gagnant au bout du compte.

Article original en anglais : Hürriyet (Turquie)

Traduction française : ContreInfo

mercredi, 09 juin 2010

Presseschau - Juni 2010 / 02

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Presseschau

Juni 2010 / 02

Einige Links. Bei Interesse anklicken...

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Wolfgang Venohr in seiner Stauffenberg-Biographie über die heute gängige Bewertung des deutschen Heeres des Jahres 1940:

Nach dem II. Weltkrieg ist es – bis auf den heutigen Tag – Mode geworden, über das deutsche Heer des Jahres 1940 herabsetzend, jedenfalls negativ zu sprechen. Eine überwältigende, „seelenlose“ und barbarische Kriegsmaschinerie Hitlers sei damals über das schwache Westeuropa hereingebrochen. Der genagelte Marschtritt deutscher Infanteriekolonnen auf dem Pariser Pflaster (14. Juni 1940: Einnahme von Paris) erweckt noch heute Assoziationen an die Horden Attilas und Dschingis Khans.
Nichts könnte verkehrter sein als eine solche Betrachtungsweise. Daß die deutsche „Kriegsmaschinerie“ den Westeuropäern zahlenmäßig und materiell keineswegs überlegen war, ist schon aus dem Kräftevergleich [auf den vorhergehenden Seiten; M.S.] deutlich geworden. In Belgien und Frankreich siegte nicht die Übermacht, sondern es triumphierte eine geniale Operationsidee („Sichelschnitt“), die auf die Generäle Manstein und Guderian sowie auf Adolf Hitler persönlich zurückzuführen war. Aber vor allem triumphierte die Intelligenz und die Kühnheit der deutschen Soldaten und Offiziere. Es war eine junge Armee, die nach Westen stürmte, deren seelische Motivation, deren geistige Disziplin alles in den Schatten stellte, was es zuvor gegeben hatte.
Anders wären ja die überwältigenden Erfolge gar nicht zu erklären. „Phantastisch“ nannte William Shirer, ein amerikanischer Korrespondent in Berlin, der ein geschworener Deutschenhasser war, die Moral der deutschen Soldaten. Er folgte dem Vormarsch der deutschen Verbände in Frankreich und schrieb: „Ich erinnere mich an eine Pionierkompanie, die unter feindlichem Feuer eine Pontonbrücke über die Schelde schlagen sollte. Die Männer ruhten am Waldrand und lasen die neueste Nummer der Soldatenzeitung ‚Westfront‘.
Ich habe nie Männer gesehen, die so nonchalant in eine Schlacht gingen, obwohl einige von ihnen sie nicht überleben würden.“ Diese „phantastische“ Moral der deutschen Soldaten war ohne Zweifel eine Frucht preußischer Militärtraditionen, aber auch nationalsozialistischer Erziehungsdoktrinen. Der Gedanke der Volksgemeinschaft, für den Stauffenberg so enthusiastisch entflammt war, hatte voll auf die Wehrmacht durchgeschlagen. Niemals früher oder später hat es eine so vorbildliche Kameradschaft zwischen Offizier und Mann gegeben wie in der deutschen Wehrmacht des II. Weltkriegs. Nicht seelenlose Roboter marschierten nach Frankreich hinein, sondern junge Soldaten, die sich im Recht glaubten, die gegen die arroganten Sieger von Versailles zogen. Der britische Historiker Alistaire Horne entwarf von ihnen ein treffendes Bild, das sich mit den dokumentarischen Aufnahmen der Wochenschauen deckt:

„In jenen Tagen bot sich auf den Hauptstraßen hinter den Panzern überall das gleiche Bild: Auf der einen Seite die endlosen Kolonnen niedergeschlagener französischer Gefangener, die nach Osten zogen, auf der anderen Seite die Kompanien und Bataillone junger Deutscher; barhäuptig und die Ärmel aufgerollt, sangen sie ‚Sollte ich einst liegen auf blutdurchtränktem Feld‘ oder das alte ‚Siegreich wollen wir Frankreich schlagen‘ – und sie marschierten, marschierten und marschierten.“

Sollte Stauffenberg auf diese Truppe nicht stolz sein dürfen? Zogen diese Kompanien und Bataillone nicht über die alten blutdurchtränkten Schlachtfelder des I. Weltkriegs, auf denen die Väter im vierjährigen Stellungskrieg verblutet waren, um nach einundzwanzig Jahren die Schande und das Unglück, die Beleidigung und die Demütigung von Versailles für immer auszulöschen? Sollte er sich nicht von der Begeisterung seiner Kameraden, seines Volkes anstecken lassen? Sein späterer Freund, Henning von Tresckow, der entschiedenste Widersacher Adolf Hitlers im Jahre 1943, schrieb damals, nach dem Ende des Frankreichfeldzugs:

„Wir gehen voller Zuversicht an unsere neuen Aufgaben. Aller Kleinmut, dessen ich mich schuldig bekenne, ist angesichts unserer ungeheuren Erfolge verflogen ... So wird alles weiter gut werden und hoffentlich ein guter Frieden folgen.“

Genau das war auch Stauffenbergs Hoffnung, als er seiner Erwartung Ausdruck gab, daß nun „die Politik“ wieder das Wort haben werde. Jedermann im Heer wie im Volk war in diesen hellen Sommertagen des Jahres 1940 davon überzeugt, daß der Führer nun einen Weg finden werde, aus diesem Krieg herauszukommen und einen „guten Frieden“ zu schließen. (...)

(Wolfgang Venohr: Stauffenberg – Symbol des Widerstands. Eine politische Biographie, 3., überarbeitete und ergänzte Neuauflage, München 2000, S. 115 ff.)

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Das Buch ist momentan leider fast vergriffen. Hier kann man es noch bestellen:

JF-Buchdienst
http://www.jf-buchdienst.de/product_info.php/info/p16996_Wolfgang-Venohr--br-Stauffenberg.html

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Okinawa
Japan lenkt im Streit um US-Stützpunkt ein
Tokio (dpa) – Im Streit um einen US-Militärstützpunkt auf der südjapanischen Insel Okinawa hat die Regierung in Tokio ihre Forderung nach einer Verlegung aus Okinawa aufgegeben.
Angesichts der gegenwärtigen Lage auf der benachbarten koreanischen Halbinsel habe er entschieden, daß einer „soliden Beziehung“ zum Sicherheitspartner USA auf Basis gegenseitigen Vertrauens „größte Wichtigkeit“ zukomme, sagte Regierungschef Yukio Hatoyama am Montag in Tokio. Er hatte den Menschen auf Okinawa während des Wahlkampfes Hoffnungen gemacht, daß die Helikopter-Basis Futemma aus Okinawa oder ganz aus Japan verschwinden wird. Hatoyama entschuldigte sich bei einem Besuch Okinawas für die Kehrtwende.
http://www.zeit.de/newsticker/2010/5/24/iptc-bdt-20100524-62-24935354xml

Boykott im Westjordanland
Wie die Palästinenser jüdische Siedler mürbe machen wollen
Aus Dschenin berichtet Ulrike Putz
Mit dem Boykott ihrer Produkte wollen die Palästinenser im Westjordanland den israelischen Siedlern die Lebensgrundlage entziehen. Die Kampagne zeigt Erfolg, sogar europäische Supermarkt-Ketten reagieren darauf. Knesset-Abgeordnete planen Rache-Aktionen.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,696557,00.html

Viele Tote und Verletzte
Blutiger Angriff Israels auf Gaza-Hilfsflotte
Ein israelisches Elitekommando hat am frühen Morgen Schiffe der „Solidaritätsflotte“ für den Gaza-Streifen attackiert. Bei der Militäraktion wurden laut einem TV-Bericht bis zu 16 Menschen getötet. Die Türkei berief eine Krisensitzung des Kabinetts ein, ein israelischer Minister äußerte „Bedauern für die Toten“.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,697642,00.html

Israelische Militäraktion
Konvoi-Angriff führt zu diplomatischem Desaster
Von Yassin Musharbash
Botschafter einbestellt, gemeinsame Manöver abgesagt – und zahlreiche Protestnoten aus aller Welt: Der tödliche Angriff von Israels Marine auf einen Schiffskonvoi mit Ziel Gaza-Streifen ist der diplomatische Katastrophenfall für die Regierung Netanjahu.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,697768,00.html

Angriff auf Gaza-Konvoi
„Wir sind alle Palästinenser!“
Von Daniel Steinvorth, Istanbul
Fassungslosigkeit und Wut in der Türkei: Die Organisatoren des Hilfskonvois fordern Konsequenzen gegen den „Piratenstaat“ Israel, ihre Anhänger tragen die Wut auf die Straße und versuchen, in das israelische Generalkonsulat einzudringen.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,697788,00.html

Ein schöner, ausgewogener Kommentar ...
Attacke auf Gaza-Flottille
Unrecht eines Rechtsstaats
Ein Kommentar von Christoph Schult, Jerusalem
Die Welt reagiert entsetzt: Mindestens 15 Menschen kommen um, als israelisches Militär einen propalästinensischen Schiffskonvoi stoppt und stürmt. Eine menschliche Katastrophe – und eine politische dazu: So baut Israel seinen Gegnern eine Bühne.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,697774,00.html

Israelische Militäraktion
„Schade, daß wir nicht alle Schiffe versenkt haben“
Aus Aschdod berichtet Ulrike Putz
Mehrere Tote, Dutzende Verletzte – Israels Angriff auf sechs Schiffe mit Ziel Gaza-Streifen sorgt weltweit für Entsetzen. Doch dort will man von einem Fehlschlag nichts wissen. Schuld seien die Aktivisten an Bord, sie hätten die Marinesoldaten angegriffen. Öffentliche Selbstkritik üben nur wenige.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,697862,00.html

Krieg der Bilder: Video zeigt Attacken von „Friedensaktivisten“
http://www.spiegel.de/video/video-1068224.html

„20 Leute warfen mich vom Deck“
Der Offizier, der den Einsatz auf die „Mavi Marmara“ leitete, schildert gegenüber ynet-news seine Erlebnisse beim Betreten des Schiffs, das schwerer bewaffnet war, als die Soldaten vermutet hatten (Bilder zu den Waffen finden Sie hier): „Ich zog meine Waffe, als ich sah, daß einer mit einem Messer auf mich zukam und feuerte einen Schuß ab. Dann stürmten 20 weitere Leute von allen Seiten auf mich ein und warfen mich auf das untere Deck.“
http://www.pi-news.net/2010/06/20-leute-warfen-mich-vom-deck/

Türkische Terrorhilfe im Mäntelchen des Friedens
Während gegenwärtig im Hafen von Ashdod die 10.000 Tonnen Schiffsladung des „Hilfskonvois“ untersucht werden, sollen sich bereits die nächsten „Hilfsschiffe“ auf dem Weg nach Gaza befinden. Die Welt wimmelt nur so von „Helfern“, wenn es gegen Israel (und die Juden) geht. Kaum jemand kümmert sich darum, welche Zwecke der türkische Ministerpräsident Erdogan, der von einem neuen osmanischen Großreich träumt, verfolgt und welche Leute sich hinter der türkischen Internationalen Humanitären Hilfsorganisation IHH (Insani Yardim Vakfi) verbergen.
http://www.pi-news.net/2010/06/tuerkische-terrorhilfe-im-maentelchen-des-friedens/#more-138828

Die dubiosen Passagiere der Hilfsflotte für Gaza
Schwere Vorwürfe gegen die humanitäre Organisation an Bord der Hilfsflottille für Gaza. Angeblich haben Aktivisten Kontakte zu den Taliban.
http://www.welt.de/politik/ausland/article7872108/Die-dubiosen-Passagiere-der-Hilfsflotte-fuer-Gaza.html

Hier eine etwas andere Sicht. Man darf gespannt sein ...
Angriff auf Gaza-Konvoi
Israels zweifelhafter Krieg der Bilder
Aus Aschdod berichtet Ulrike Putz
Armeevideos und Soldaten, die von einem Lynchmob sprechen: Israel versucht mit allen Mitteln zu beweisen, daß die Gewalt auf den Gaza-Hilfsschiffen von den Aktivisten an Bord ausging. Doch der Kampf um die Deutungshoheit der blutigen Aktion offenbart Schwächen.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,698092,00.html

Israelis kritisieren Verhalten ihrer Soldaten
Was genau geschah, als Israels Armee das türkische Schiff „Mavi Marmara“ übernahm, ist unklar. Die Kritik in Israel ist groß.
http://www.welt.de/politik/ausland/article7874307/Israelis-kritisieren-Verhalten-ihrer-Soldaten.html

Lesenswerte Demographie-Diskussion im Thiazi-Forum ...
Der Deutsche Bevölkerungsaustausch – Daten und Fakten einer Katastrophe
[Besonders beachtenswert sind wie so oft die Beiträge von „Agrippa“!]
http://forum.thiazi.net/showthread.php?t=167593

Überraschung in Berlin
Bundespräsident Köhler tritt zurück
Das hat es in der Geschichte der Bundesrepublik noch nie gegeben: Der Bundespräsident ist mit sofortiger Wirkung zurückgetreten. Als Grund nannte Horst Köhler die Kritik an seinen Äußerungen zum Afghanistan-Einsatz – er vermisse den Respekt vor seinem Amt.
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,697781,00.html

Köhlers Rücktritt
http://www.youtube.com/watch?v=oIHaY9yGL3o

Abgang Köhler
Von Karlheinz Weißmann
Die Tendenz der Urteile ist einhellig: bestenfalls „Tragik“, schlimmstenfalls „Fahnenflucht“. Das Maß an menschelndem Verständnis blieb gering, auch wenn die Bundeskanzlerin den Entschluß Horst Köhlers natürlich „ein Stück weit“ nachvollziehen kann und „irgendwie“ jeder das Recht hat, seine eigenen Entscheidungen zu fällen, selbst wenn das Land die wichtigste Bewährungsprobe seiner Geschichte bestehen muß.
http://www.sezession.de/15278/abgang-koehler.html

Die „Welt“ wußte anscheinend schon einen Tag früher Bescheid ... ;-)
Lena Meyer-Landrut soll auf Horst Köhler folgen
Wahnsinn: Nach dem Sieg beim Eurovision Song Contest warten ganz neue Aufgaben auf Hoffnungsträgerin Lena Meyer-Landrut.
http://www.welt.de/satire/article7854143/Lena-Meyer-Landrut-soll-auf-Horst-Koehler-folgen.html

Zunächst sah es aus, als würden wir vom Regen in die Traufe kommen ...
Nachfolge-Debatte
SPD bringt Käßmann ins Spiel
Der Rücktritt von Horst Köhler ist erst wenige Stunden alt – da beginnt bereits die Diskussion über mögliche Nachfolger. Die SPD hat die frühere EKD-Vorsitzende Margot Käßmann als mögliche Nachfolgerin im Amt des Bundespräsidenten genannt. Auch andere Namen sind schon gefallen.
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,697837,00.html

Rücktritt des Bundespräsidenten
Merkel warnte Köhler vor schwerer Krise für Deutschland
Am Tag nach Horst Köhlers Rücktritt ist die Nachfolgedebatte voll entbrannt – und immer mehr Details über den Ablauf kommen ans Licht: In einem Gespräch versuchte Kanzlerin Merkel den Bundespräsidenten umzustimmen. Sie wählte dabei nach SPIEGEL-ONLINE-Informationen ungewohnt drastische Worte.
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,697903,00.html

Christian Wulff soll Köhler-Nachfolger werden
BERLIN. Niedersachsens Ministerpräsident Christian Wulff (CDU) wird von der schwarz-gelben Koalition ins Schloß Bellevue geschickt. Dies gaben die Vorsitzenden der drei Regierungsparteien, Bundeskanzlerin Angela Merkel (CDU), Bayerns Ministerpräsident Horst Seehofer (CSU) sowie Außenminister Guido Westerwelle (FDP) am Donnerstagabend offiziell bekannt.
Wulff hatte zuletzt für Schlagzeilen gesorgt, in dem er die türkisch-stämmige Aygül Özkan als Sozialministerin in sein Kabinett berief. Zuvor hatte er bereits eine Öffnung der CDU gegenüber dem Islam gefordert.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5a69dd5251a.0.html

Bundespräsidentenkandidat
SPD und Grüne schicken Gauck ins Rennen
Von Florian Gathmann und Veit Medick
SPD und Grüne treten mit Joachim Gauck als Bundespräsidenten-Kandidat an. Der ehemalige Chef der Stasi-Unterlagen-Behörde wird parteiübergreifend geschätzt, könnte so auch ein paar schwarz-gelbe Stimmen holen. Für die Linke ist Gauck nicht akzeptabel – sie will nun einen eigenen Kandidaten aufstellen.
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,698614,00.html

Bundespräsidenten-Kür
Oppositionskandidat Gauck spaltet Schwarz-Gelb
Im Regierungslager wächst der Unmut über die Nominierung Wulffs für die Wahl zum Bundespräsidenten. Zahlreiche FDP-Politiker sympathisieren inzwischen offen mit Joachim Gauck. „Es gibt keinen Freibrief für einen Kandidaten“, droht ein sächsischer Liberaler im SPIEGEL. [Gut so. Gauck wäre mit Sicherheit die bessere Wahl ...]
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,698898,00.html#ref=top
http://www.bild.de/BILD/politik/2010/06/04/praesidenten-duell-wackelt-wulffs-mehrheit/kopf-an-kopf-rennen-der-kandidaten.html

EZB kauft Griechenbonds
Ärger über „französisches Komplott“
Der Kauf griechischer Staatsanleihen durch die EZB sorgt nach einem Magazinbericht für starke Irritationen in der Bundesbank. Vor allem französische Banken befreiten nun ihre Bilanzen von den Problempapieren, während deutsche Banken ihre Schuldtitel nicht verkaufen dürfen. Ökonomen wittern ein „französisches Komplott“.
http://www.manager-magazin.de/unternehmen/artikel/0,2828,697607,00.html

Minister Brüderle: Ersparnisse sind sicher
Hamburg/Berlin (dpa) – Bundeswirtschaftsminister Rainer Brüderle (FDP) hat sich gegen Befürchtungen gewandt, die Euro-Krise gefährde die Ersparnisse der Bürger. „Die Ersparnisse sind sicher, der Euro bleibt stabil“, sagte Brüderle dem „Hamburger Abendblatt“.
http://www.zeit.de/newsticker/2010/5/29/iptc-bdt-20100529-89-24987784xml

Eva Herman spricht wieder Nachrichten
http://info.kopp-verlag.de/video.html?videoid=42
http://www.bild.de/BILD/unterhaltung/TV/2010/06/05/eva-herman/ex-tagesschau-sprecherin-spricht-wieder-nachrichten.html

Schlierer dementiert Gerüchte über Zusammenschluß mit Pro NRW
BERLIN. Der Vorsitzende der Republikaner, Rolf Schlierer, hat Gerüchte über eine mögliche Fusion seiner Partei mit der Bürgerbewegung Pro NRW zurückgewiesen. Derartige Behauptungen seien „Schwachsinn“, sagte Schlierer der JUNGEN FREIHEIT.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M57ca65713ac.0.html

NPD und DVU verhandeln über Fusion
BERLIN. NPD und DVU wollen sich zu einer Partei zusammenschließen. Dies bestätigte NPD-Chef Udo Voigt gegenüber der JUNGEN FREIHEIT. „Wir arbeiten auf eine Fusion unserer beiden Parteien hin“, sagte Voigt am Mittwoch. „Damit würde zusammenwachsen, was zusammengehört“.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5afe5152b78.0.html

Hessen
Verfahren eingestellt
Plakat-Aktion der NPD ohne Folgen
http://www.fr-online.de/frankfurt_und_hessen/nachrichten/hessen/2709191_Verfahren-eingestellt-Plakat-Aktion-der-NPD-ohne-Folgen.html

Junge Union Göppingens
CDU stellt sich hinter „AK Hitler“
In Baden-Württemberg sorgt ein Kreisverband der Jungen Union mit stramm rechten Parolen für Wirbel. Die örtliche CDU lehnt eine Distanzierung ab.
http://www.taz.de/1/politik/deutschland/artikel/1/cdu-stellt-sich-hinter-ak-hitler/

„Die Leute sind toleranter geworden“
Die Kanzlerin bemüht sich ja, sagt Heiner Geißler. Aber die Menschen in Deutschland plagen andere Sorgen, als Angela Merkel so denkt
http://www.freitag.de/politik/1022-die-leute-sind-toleranter-geworden

Folter-Drohung
Kindsmörder Gäfgen erzielt Teilerfolg in letzter Instanz
Von Barbara Hans
Magnus Gäfgen entführte und tötete einen Bankierssohn, gestand die Tat unter Androhung von Folter, wurde zu lebenlanger Haft verurteilt – und gerierte sich als Justizopfer. Jetzt beendete der Europäische Gerichtshof für Menschenrechte den juristischen Kampf mit einem Teilerfolg für den Kindsmörder.
http://www.spiegel.de/panorama/justiz/0,1518,697194,00.html

Europäischer Gerichtshof für Menschenrechte verurteilt Deutschland
http://www.bild.de/BILD/news/2010/06/02/verurteilter-kinder-moerder-magnus-gaefgen/schmerzensgeld-vom-staat.html
http://www.tagesschau.de/multimedia/sendung/ts19738.html

Sonderrecht gegen Neonazis?
Über Meinungsfreiheit und Konsensbedarf in Deutschland
Von Horst Meier
http://www.online-merkur.de/seiten/lp201006bju.htm

„Antifa“ immer stärker am Durchdrehen...
Nazis in der Feuerwehr: Braunmelder soll helfen
Region Rhein-Main – Während in Nordhessen schon einige Feuerwehren mit Nazis überlaufen sein sollen, droht die rechte Welle nun auch ins Rhein-Main-Gebiet zu schwappen. Um eine Ausbreitung zu verhindern, hat die hessische Jugendfeuerwehr jetzt den Braunmelder im Internet eingeführt. Von Christian Reinartz
http://www.extratipp.com/nachrichten/regionales/rhein-main/nazis-feuerwehr-braunmelder-soll-helfen-782074.html

Feuerwehr und Rechtsextreme
Braune Brandschützer
http://www.fr-online.de/frankfurt_und_hessen/nachrichten/hessen/2671457_Feuerwehr-und-Rechtsextreme-Braune-Brandschuetzer.html

Vater und Mutter abgeschafft ...
Mutter wird amtlich durch „das Elter“ ersetzt
In Bern wird jetzt mit der Abschaffung der Diskriminierung ernst gemacht
http://www.medrum.de/?q=content/mutter-wird-amtlich-durch-das-elter-ersetzt

Frankreich verurteilt Schändung deutscher Soldatengräber
PARIS. Das französische Außenministerium hat die Schändung deutscher Soldatengräber im Elsaß „aufs schärfste“ verurteilt. Die Schuldigen der „unwürdigen Tat“ müßten gefunden und bestraft werden, sagte ein Sprecher des französischen Ministeriums für auswärtige und europäische Angelegenheiten: „Durch ihr Handeln haben sie sich selbst entehrt.“
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5f9617beb81.0.html

Historikerstreit in Israel
„Wir haben kein Recht auf dieses Land“
Aus Tel Aviv berichtet Ulrike Putz
Existiert das jüdische Volk überhaupt? Ist die Diaspora bloß eine Legende, die den Anspruch auf das historische Palästina begründen soll? Mit gewagten Thesen stellt der israelische Historiker Schlomo Sand das Selbstverständnis vieler Juden in Frage – seine Kollegen protestieren empört.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,697365,00.html

Britische Bombenflieger bekommen Denkmal
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M50644530bc2.0.html

US-Kriegsflugzeuge machen Menschenjagden
- gegen deutsche Jagdflugzeuge (legal)
- gegen unbefestigte Dörfer (gegen das Kriegsvölkerrecht)
- gegen einzelne Objekte und Fahrzeuge auf Landstraßen (gegen das Kriegsvölkerrecht)
- gegen deutsche Feldflugplätze (legal)
Titel mit unterlegter Jetztzeit-Musik „World War 2 Dog Fight – Breath“
http://www.youtube.com/watch?v=UR_9s-aFnIs&feature=related

Ein weiteres, ähnliches Video wurde von youtube zensiert:
P47 gun cam footage (with soundtrack!!!)307,701 views
Rndmsfree

Und ein weiteres Video gleichen Inhalts
„Dogfight“ soll wohl bedeuten, daß man dem deutschen Gegner die Menschenwürde als „Hund“ abspricht:
http://www.youtube.com/watch?v=3YMg9Kq9VRU&feature=related

US-Farbaufnahmen vom Somer 1944
Normandie und Paris
Gefallene und kriegsgefangene deutsche Soldaten, die als Schutzschilder mißbraucht werden (bei 09:15 sieht man die Mißhandlung eines deutschen Offiziers; dem US-Proleten, der dem deutschen Offizier seinen Helm auf den Kopf schlägt, verliert dabei nicht nur seinen Anstand, sondern auch offensichtliches Beutegut, an seinem Helm befestigt)
http://www.youtube.com/watch?v=lvZCDfhoNxA&feature=fvw

Die deutschen Kriegsgefangenen werden verhöhnt, daß sie „gut gefüttert“ („well fed“) nach Hause kämen. Keine Rede von Hunderttausenden Deutschen, die man auf den Rheinwiesenlagern ohne Unterkünfte, Medizin und Nahrung völkerrechtswidrig darben und verrecken ließ!
Die von den Westalliierten zerbombten französischen Städte und Dörfer werden dargestellt, als ob „die Nazis“ sie selbst zerstört hätten. Wie perfide!

Marienburg: Gerichtsmediziner gehen nicht von Massaker aus
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5ae848a5098.0.html

Noch einmal im Original ...
Tschechische Morde an Sudetendeutschen:
http://www.ct24.cz/domaci/89000-zabijeni-po-cesku-drasticke-zabery-vrazdeni-nemeckych-civilistu/

27 May 2010 – PRAG. Ein Dokumentarfilm über ein Massaker an Deutschen im Mai 1945 in Prag sorgt in Tschechien derzeit für Aufsehen. In der vom tschechischen Fernsehen ausgestrahlten Dokumentation „Töten auf tschechische Art“ des Regisseurs David Vondráèek wird die Ermordung deutscher Zivilisten nach dem Ende des Zweiten Weltkrieges behandelt.
Ein Prager Außenbezirk am 10.Mai 1945: Dutzende deutscher Zivilisten werden an ein freies Feld getrieben, müssen am Graben Aufstellung nehmen und werden von hinten erschossen. Denjenigen, die nicht gleich tot in den Graben fallen, fährt ein Lastauto über Köpfe und Leiber.
Die meiste Zeit in dem einstündigen Dokument nimmt der Fall Postelberg ein.
In dem nordböhmischen Städtchen waren fast 800 Deutsche zusammengetrieben und bestialisch umgebracht worden. Die beiden Hauptverantwortlichen für das „größte Massaker zwischen dem Ende des Zweiten Weltkrieges und Sebrenica“, wie es in dem Film heißt, wurden nie zur Verantwortung gezogen, weil ein Straffreistellungsgesetz des Prager Parlaments aus dem Mai 1946 alle Verbrechen an Deutschen amnestierte. Die Namen der beiden Haupttäter kennt man jedoch inzwischen. Sie wurden fast 65 Jahre später in aufwendigen polizeilichen Untersuchungen ermittelt. Der ermittelnde Beamte war über das Geschehen erschüttert, sprach von einem Genozid, den er von tschechischer Seite nie für möglich gehalten habe.
http://www.youtube.com/watch?v=23gPonzAWZM

Dazu einige Kommentare von Betrachtern des Videos:

1.) Sie wurden nicht ermordet, weil sie Nazis waren, die Frauen, Kinder und alte Menschen, sondern weil sie DEUTSCHE waren. Weil sie Deutsche waren, die seit Jahrhunderten dort ihre Heimat hatten. Unter den Opfern waren auch zahlreiche deutsche Kommunisten, die dem Naziterror entkommen konnten, und nun wehrlos dem mörderischen Terror ihrer tschechischen Nachbarn ausgeliefert waren.

2.) Auf SpiegelTVDigital gibts eine Serie, da werden nur Bilder aus dem Leben im Dritten Reich gezeigt, ohne Kommentar und mit düsterer Musik untertmalt, damit die richtige, Entschuldigung, GEWOLLTE Stimmung aufkommt. Bei den Bildern in der Doku hier braucht man keine Musik, die Bilder sprechen für sich ...

3.) Grausam! Aber in Deutschland wird das im Fernsehen nicht zu sehen sein. Es könnte zu nicht gewollten Reaktionen kommen, denke ich. Wir werden uns weiterhin mit der täglichen Dosis Hitler im TV begnügen müssen.

4.) Schnell sichern, bevor es andere löschen lassen ...
Besten dank für den historisch-wertvollen clip.

5.) Ich verstehe nicht, weshalb das ein Skandal sein soll. Solche Morde haben Deutsche Tausende Male begangen. Eine gerechte Strafe! Und immer noch zu Mild!

Die größte Frechheit ist jedoch diese verkürzte Form (mit der Tochter des Filmers, die heute noch an der Mord-Straße wohnt) auf BILD.de mit den wohlbekannten bundesrepublikanischen Geschichtslügen à la Guido Knopp, daß
a) die Sudetendeutschen nicht seit Jahrhunderten angestammte einheimische Zivilbevölkerung dieser Gegend waren, sondern angeblich nur seit Hitler in beschlagnahmte zuvor tschechische Häuser einquartiert waren und
b) die Morde an den Sudetendeutschen nur eine Rache für die deutsche Besatzung des Kunststaates Tschechoslowakei gewesen wäre
http://www.youtube.com/watch?v=ZKh-pl9-95Q

Gedenktafel erinnert an Massaker vom Juni 1945 in Postelberg
http://www.tagesschau.de/multimedia/sendung/ts19770.html

Ausgezeichneter Artikel aus der JF ...
„Wenn ich dich abknalle, kräht kein Hahn nach dir“
Von Hinrich Rohbohm
„Als wir um halb fünf ankamen, war es schon hell und wir konnten die Gemordeten im Grab liegen sehen. Die Soldaten entsicherten ihre Maschinenpistolen, zogen einen Kreis um uns und trieben uns unter Fluchen und Kolbenstößen – da wir beim Anblick der Toten naturgemäß entsetzt zurückgetaumelt waren – ins Grab hinein. In diesem Augenblick hörte ich ganz deutlich wieder das furchtbare Jammern der vergewaltigten Mädchen, empfahl meine Seele Gott, durchbrach den Mördergürtel, indem ich einen von den Henkern über den Haufen rannte und lief davon.“
Mit diesen Worten beschrieb Egon Putz in einer Sonderausgabe des Heimatbriefes Saazerland, wie er in den frühen Morgenstunden des 27. Mai 1945 unter dramatischen und zugleich glücklichen Umständen den Todeskommandos der tschechischen Volksmiliz, der Narodni Vybor, entkam. Die Schreie der Sterbenden in der bereits mit Leichen gefüllten Hinrichtungsstätte noch in den Ohren, die von einer MG-Salve getroffene Hand blutend.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5c181533647.0.html

Polen freiwillig in Wehrmacht und SS ?
http://polskaweb.eu/polen-in-hitlers-armeen-8745873665.html

Interview Jan Delay: „Cola war früher verboten“
http://www.neue-oz.de/preexport_startseite/20100528-Interview-Jan-Delay.html

Als Streifenpolizist in Neukölln
Einen Vorgeschmack auf die Zukunft des Landes gibt uns der „Tagesspiegel“. Heute sind es vielleicht nur Neukölln, Kreuzberg und Wedding. Morgen ist es die ganze Stadt. Was sich schon heute deutsche Polizisten wie der 57jährige Hauptkommissar Karlheinz Gaertner von halbstarken Arabern gefallen lassen müssen, spottet jeder Beschreibung. Es nennt sich Bereicherung, und das müssen wir aushalten.
http://www.pi-news.net/2010/06/als-streifenpolizist-in-neukoelln/#more-138886

Was ein Polizist auf Streife in Neukölln erlebt
Provoziert, beschimpft und getreten: Ein Streifenbeamter erzählt vom alltäglichen Ärger auf den Straßen Neuköllns.
http://www.tagesspiegel.de/berlin/polizei-justiz/was-ein-polizist-auf-streife-in-neukoelln-erlebt/1849118.html;jsessionid=8D48F72257DDC9F829C0B55FC0221DB3

Clint Eastwood und der Abtritt des weißen Mannes
Von Martin Lichtmesz
http://www.sezession.de/15155/clint-eastwood-und-der-abtritt-des-weissen-mannes.html

Südafrika in Skandinavien
Von Martin Lichtmesz
Auch ich möchte an dieser Stelle nochmal Werbung für die neue, wichtige Studie des IfS über Südafrika machen. Wer daraus keine historische und politische Lektion zu lernen imstande ist, dem ist nicht mehr helfen. Denn es geht hier natürlich nicht um Landes- und Geschichtskunde, die „nice to know“ ist, sondern um Dinge, die das Schicksal des Westens insgesamt betreffen.
Denn Südafrika ist die Zukunft, unsere europäische Zukunft. Dabei sollten wir uns bewußt werden, daß dieser Prozeß an allen Ecken und Enden des europäischen Kontinents eingesetzt hat: Es wird bald nirgends mehr, in keinem einzigen Land Europas, eine Zuflucht oder freie Zonen geben, in der sich nicht diesselben Probleme, Szenarien und Städtebilder zeigen. Mit der Globalisierung des Multikulturalismus wird auch der Rassismus globalisiert, zum ubiquitären Problem gemacht.
Daß ich hier nicht übertreibe, mag ein Artikel zeigen, der ursprünglich in der linken norwegischen Zeitung „Klassekampen“ erschienen ist, und auf den ich hier in einer englischen Übersetzung gestoßen bin.
http://www.sezession.de/15335/suedafrika-in-skandinavien.html

Europäische Frauen und wie die Fremden mit ihnen umgehen
Ein französisches Mädchen in seinem Heimatland. Es will sich nicht von einem Schwarzafrikaner „dumm anmachen“ lassen, das sind die Folgen ...
http://forum.thiazi.net/showthread.php?t=174984

Kulturbereicherung à la francaise
http://www.youtube.com/watch?v=I6cGTJroKGA

Vergewaltigte Koma-Patientin
Polizei jagt Deutschlands perversesten Pfleger!
Daniel Erick Mvogo (35) vergewaltigte in einem Caritas-Pflegeheim im Limburgerhof (Rheinland-Pfalz) Wachkoma-Patientin Beatrix R. (40) und schwängerte die wehrlose Frau.
Das Baby der Pfälzerin wurde im 6. Monat abgetrieben, weil ihre Schwangerschaft viel zu spät bemerkt wurde.
Der gebürtige Kameruner wurde von den Behörden durch einen DNA-Test überführt, doch seither fehlt jede Spur von Mvogo.
http://www.bild.de/BILD/news/2010/05/21/koma-patientin/mit-diesem-fahndungsfoto-jagt-die-polizei-deutschlands-perversesten-pfleger.html

14jährige mit Messer bedroht und ausgeraubt
Opfer wurde verletzt
Duisburg-Fahrn – Am Freitag, den 28.05.2010 gegen 21.30 Uhr befuhr in Duisburg-Fahrn ein 14jähriges Mädchen mit ihrem Fahrrad vom Rheinufer kommend die Aldenrader Straße.
In Höhe der dortigen „Star“-Tankstelle wurde ihr von drei an der Bushaltestelle stehenden Jugendlichen der Weg versperrt.
Zwei der offensichtlich alkoholisierten Täter bedrohten sie mit einem Schweizer Messer, einer Eisenstange und einer abgebrochenen Bierflasche, mit der die Geschädigte zudem leicht an der Hand verletzt wurde.
Sie forderten zunächst die Herausgabe von Bargeld, nachdem das Mädchen angab kein Bargeld zu haben, sollte sie ihr Handy herausgeben, das ihr von einem der Jugendlichen aus der Hand gerissen wurde.
Während der Tatausführung kamen weitere 5 Jugendliche, die offensichtlich mit den Tätern bekannt waren, hinzu. Aus dieser Gruppe wurde die Geschädigte zudem wegen ihres asiatischen Aussehens beleidigt und mit Bier übergossen.
Täterbeschreibung:
1. ca. 15-17 Jahre alt, etwa 170 cm groß, schlanke Figur, dunkle gegeelte Haare, bekleidet mit gelber Adidas-Jacke und Jeans; (Täter mit abgebrochener Bierflasche);
2. ca. 15-17 Jahre alt, korpulent, schwarze kurze Haare; bekleidet unter anderem mit einem hellblauem Poloshirt; (Täter mit Messer);
3. ca. 17 Jahre alt, 180 cm groß, normale Figur, schwarze kurze Haare, bekleidet mit einem hellblauen Pullover und schwarzer Adidas Jacke; (Täter mit Eisenstange);
Die Jugendlichen sprachen während der Tat untereinander in türkischer Sprache.
http://www.polizei-nrw.de/presseportal/behoerden/duisburg/article/meldung-100529-071432-72-694.html

Frankfurt
Männer verletzen schlafenden Mann mit Tritten
http://www.bild.de/BILD/regional/frankfurt/dpa/2010/05/30/maenner-verletzen-schlafenden-mann-mit-tritten.html
http://www.fnp.de/fnp/region/lokales/schlafenden-gegen-den-kopf-getreten_rmn01.c.7762155.de.html

Prügel nach Unfall – Offenbach
[Man ahnt, welche durch die Lande ziehende Volksgruppe sich hinter dem Begriff „Großfamilie“ versteckt ...]
http://www.presseportal.de/polizeipresse/pm/43561/1624454/polizeipraesidium_suedosthessen_offenbach
Hier wurde dann sogar noch der Hinweis auf die „Großfamilie“ gestrichen. Es sind jetzt nur noch eine unbestimmte Anzahl „Angehöriger“ ...
http://www.primavera24.de/lokalnachrichten/rhein-main-gebiet/3720-senior-faehrt-in-offenbach-kind-an-familie-geht-auf-ihn-los.html

Migrantentümelei des Freiburger Gemeinderats verursacht Zigeuner-Invasion
http://www.deutscher-standpunkt.com/archives/796

Wer soll integriert werden und was tun mit jenen, die nicht integrationsfähig sind? Ein paar Ansätze zum Thema.
http://forum.thiazi.net/showthread.php?t=174814

Schweizer Ausschaffungsinitiative gültig
Die Ausschaffungsinitiative ist gültig. Das hat der Nationalrat entschieden. Er lehnt die Initiative aber ab, und er unterbreitet dem Volk einen Gegenvorschlag.
http://www.nzz.ch/nachrichten/schweiz/ausschaffungsinitiative_gueltig_1.5863015.html

Muslimischer Geistlicher im Zwielicht
Vorzeige-Imam mit seltsamen Verbindungen
Von Andrea Brandt und Conny Neumann
Deutsche Politiker schätzen den muslimischen Geistlichen Benjamin Idriz als liberalen Hoffnungsträger. Doch mitgeschnittene Telefonate sollen seine Nähe zu Extremisten belegen. Zudem genoß der 37jährige eine zweifelhafte Ausbildung.
http://www.spiegel.de/panorama/gesellschaft/0,1518,696630,00.html

„Je religiöser, desto gewaltbereiter“
http://www.n-tv.de/politik/Machokultur-unter-Muslimen-article907123.html

Dietzenbach
Jugendliche prahlen mit Raubüberfall
http://www.fr-online.de/frankfurt_und_hessen/nachrichten/bad_homburg/2695403_Dietzenbach-Neu-Anspach-Jugendliche-prahlen-mit-Raubueberfall.html

Mannheim: Schüler Union gegen Islam-Unterricht
http://www.morgenweb.de/region/rhein_neckar_ticker/Mannheimer_Morgen/8780_Mannheim:_Sch%C3%BCler_Union_gegen_Islam-Unterricht.html

Richterin Kirsten Heisig
Die brutale Wahrheit über Berlins Jugendgewalt
Bereits Grundschüler erpressen Gleichaltrige, Behörden reagieren oft hilflos
http://www.berlinonline.de/berliner-kurier/berlin/die_brutale_wahrheit_ueber_berlins_jugendgewalt/297184.php

Deutsche Spieler weigern sich, Nationalhymne zu singen
BERLIN. In der deutschen Fußballnationalmannschaft gibt es offenbar Streit um die Nationalhymne. Wie die Bild-Zeitung berichtet, weigern sich mehrere Spieler ausländischer Herkunft die dritte Strophe des Deutschlandliedes mitzusingen. Zu ihnen gehören laut dem Blatt Lukas Podolski, Piotr Trochowski, Mesut Özil, Serdar Tasci, Sami Khedira, Jerome Boateng und Dennis Aogo.
Der ehemalige Nationaltrainer Franz Beckenbauer forderte nun gegenüber der Bild, daß alle Spieler der Nationalmannschaft die Hymne vor Spielbeginn mitsingen sollten. Bundestrainer Jogi Löw lehnt dies jedoch ab.
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5d9b54d2e0a.0.html

Löw gegen Beckenbauer
Der Hymnen-Streit
BILD.de sagt, welcher Spieler singt und wer schweigt
http://www.bild.de/BILD/sport/fussball-wm-2010-suedafrika/2010/06/02/hymnen-streit-mit-franz-beckenbauer/jogi-loew-ich-zwinge-keinen-zum-singen.html

Neue Erziehungsstudie
Die Kinderglücksformel
Von Barbara Hans
Gute Erziehung ist nicht zwangsläufig eine Geldfrage: Das belegt eine neue Studie zur Lebenssituation von Kindern in Deutschland. Ob die Kleinen glücklich sind, hängt weder vom Einkommen der Eltern noch von persönlichen Freiheiten ab – sondern von den Grenzen, die man ihnen setzt.
http://www.spiegel.de/panorama/gesellschaft/0,1518,698100,00.html

Architekt Albert Speer
„Die Geschichtslosigkeit ist schuld an der Baumisere“
http://www.spiegel.de/kultur/gesellschaft/0,1518,695219,00.html

Umweltdesaster im Golf von Mexiko
Ölteppich driftet in den Atlantik
Von Axel Bojanowski
Die Ölpest wird wohl nicht auf den Golf von Mexiko beschränkt bleiben: Computersimulationen zufolge treibt der Teppich in den Atlantik. Auch der Ostküste der USA droht ein Desaster – von dort driftet das Öl Richtung Europa.
http://www.spiegel.de/wissenschaft/natur/0,1518,698722,00.html

Chinas größter Strom
Jangtse-Fluß ist älter als gedacht
Das Alter des längsten Flusses in China muß offenbar korrigiert werden: Der Jangtse ist mehr als 40 Millionen Jahre älter als bisher vermutet. Gesteine zeigen, daß es sehr lange dauerte, bis der Strom markante Schluchten in die Landschaft gefräst hat.
http://www.spiegel.de/wissenschaft/natur/0,1518,698728,00.html

„Unzüchtige Frauenkleidung“
Indonesische Provinz verbietet Hosen
http://www.spiegel.de/panorama/gesellschaft/0,1518,697600,00.html

Le terrorisme, l'Etat et la mafia

Le terrorisme, l’État et la mafia

Article placé par Frédéric Courvoisier (Genève)

Ex: http://www.mecanopolis.org/

Alors que, sur de nombreux sites et forums « spécialisés », les indices et rumeurs d’une « attaque terroriste » de grande ampleur s’intensifient depuis quelques semaines, il nous apparait utile, sinon même urgent, de replacer ce texte qui fut à l’origine de l’élaboration de notre site.

anton

« La société qui s’annonce démocratique semble être admise partout comme étant la réalisation d’une perfection fragile. De sorte qu’elle ne doit plus être exposée à des attaques, puisqu’elle est fragile ; et du reste n’est plus attaquable, puisque parfaite comme jamais société ne fut.
Cette démocratie si parfaite fabrique elle-même son inconcevable ennemi : le terrorisme. L’histoire du terrorisme est écrite par l’État, elle est donc éducative. Les populations ne peuvent certes pas savoir qui se cache derrière le terrorisme, mais elles peuvent toujours en savoir assez pour être persuadées que, par rapport à ce terrorisme, tout le reste devra leur sembler plutôt acceptable, en tout cas plus rationnel et plus démocratique. »
Guy Debord, Commentaires sur la société du spectacle, 1988


L’exaltation idéologique peut conduire à toutes sortes de crimes, et l’héroïsme individuel comme les assassinats en série appartiennent à toutes les sociétés humaines. Ces sortes de passions ont contribué depuis toujours à construire l’histoire de l’humanité à travers ses guerres, ses révolutions, ses contre-révolutions. On ne peut donc être surpris qu’un mitrailleur, un kamikaze ou un martyre commettent des actes dont les résultats politiques seront exactement opposés à ceux qu’ils prétendent rechercher, car ces individus ne sont pas ceux qui négocient sur le marché des armes, organisent des complots, effectuent minutieusement des opérations secrètes sans se faire connaître ni appréhendés avant l’heure du crime.

Quoiqu’elle veuille s’en donner l’allure, l’action terroriste ne choisit pas au hasard ses périodes d’activités, ni selon son bon plaisir ses victimes. On constate inévitablement une strate périphérique de petits terroristes islamistes, dont il est toujours aisé de manipuler la foi ou le désir de vengeance, et qui est, momentanément, tolérée comme un vivier dans lequel on peut toujours pécher à la commande quelques coupables à montrer sur un plateau : mais la « force de frappe » déterminante des interventions centrales ne peut-être composée que de professionnels ; ce que confirme chaque détails de leur style.

L’incompétence proclamée de la police et des services de renseignements, leurs mea-culpa récurrent, les raisons invoquées de leurs échecs, fondées sur l’insuffisance dramatique de crédits ou de coordination, ne devraient convaincre personne : la tâche la première et la plus évidente d’un service de renseignements est de faire savoir qu’il n’existe pas ou, du moins, qu’il est très incompétent, et qu’il n’y a pas lieu de tenir compte de son existence tout à fait secondaire. Pourtant, ces services sont mieux équipés techniquement aujourd’hui qu’ils ne l’ont jamais été.

Tout individu notoirement ennemi de l’organisation sociale ou politique de son pays, et, d’avantage encore, tout groupe d’individus contraint de se déclarer dans cette catégorie est connu de plusieurs services de renseignements. De tels groupes sont constamment sous surveillance. Leurs communications internes et externes sont connues. Ils sont rapidement infiltrés par un ou plusieurs agents, parfois au plus haut niveau de décision, et dans ce cas aisément manipulable. Cette sorte de surveillance implique que n’importe quel attentat terroriste ait été pour le moins permis par les services chargés de la surveillance du groupe qui le revendique, parfois encore facilité ou aidé techniquement lorsque son exécution exige des moyens hors d’atteinte des terroristes, ou même franchement décidé et organisé par ces services eux-mêmes. Une telle complaisance est ici tout à fait logique, eu égard aux effets politiques et aux réactions prévisibles de ces attentats criminels.

Le siècle dernier, l’histoire du terrorisme a démontré qu’il s’agit toujours, pour une faction politique, de manipuler des groupes terroristes en vue de provoquer un revirement avantageux de l’opinion publique dont le but peut être de renforcer des dispositifs policiers pour contrer une agitation sociale, présente ou prévisible, ou de déclancher une opération militaire offensive, et son cortège d’intérêts économiques, à laquelle s’oppose la majorité de la nation.

Etat et Mafia

On se trompe chaque fois que l’on veut expliquer quelque chose en opposant la Mafia à l’Etat : ils ne sont jamais en rivalité. La théorie vérifie avec efficacité ce que toutes les rumeurs de la vie pratique avaient trop facilement montré. La Mafia n’est pas étrangère dans ce monde ; elle y est parfaitement chez elle, elle règne en fait comme le parfait modèle de toutes les entreprises commerciales avancées.

La Mafia est apparue en Sicile au début du XIXe siècle, avec l’essor du capitalisme moderne. Pour imposer son pouvoir, elle a du convaincre brutalement les populations d’accepter sa protection et son gouvernement occulte en échange de leur soumission, c’est-à-dire un système d’imposition directe et indirecte (sur toutes les transactions commerciales) lui permettant de financer son fonctionnement et son expansion. Pour cela, elle a organisé et exécuté systématiquement des attentats terroristes contre les individus et les entreprises qui refusaient sa tutelle et sa justice. C’était donc la même officine qui organisait la protection contre les attentats et les attentats pour organiser sa protection. Le recours à une autre justice que la sienne était sévèrement réprimé, de même que toute révélation intempestive sur son fonctionnement et ses opérations.

Malgré ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas la Mafia qui a subvertit l’Etat moderne, mais ce sont les Etats qui ont concocté et utilisé les méthodes de la Mafia. Tout Etat moderne contraint de défendre son existence contre des populations qui mettent en doute sa légitimité est amené à utiliser à leur encontre les méthodes les plus éprouvées de la Mafia, et à leur imposer ce choix : terrorisme ou protection de l’Etat.

Mais il n’y a rien de nouveau à tout cela. Thucydide écrivait déjà, 400 ans avant Jésus-Christ, dans « La guerre du Péloponnèse » : « Qui plus est, ceux qui y prenaient la parole étaient du complot et les discours qu’ils prononçaient avaient été soumis au préalable à l’examen de leurs amis. Aucune opposition ne se manifestait parmi le reste des citoyens, qu’effrayait le nombre des conjurés. Lorsque que quelqu’un essayait malgré tout des les contredire, on trouvait aussitôt un moyen commode des les faire mourir. Les meurtriers n’étaient pas recherchés et aucune poursuite n’était engagée contre ceux qu’on soupçonnait. Le peuple ne réagissait pas et les gens étaient tellement terrorisés qu’ils s’estimaient heureux, même en restant muet, d’échapper aux violences. Croyant les conjurés bien plus nombreux qu’ils n’étaient, ils avaient le sentiment d’une impuissance complète. La ville était trop grande et ils ne se connaissaient pas assez les uns les autres, pour qu’il leur fût possible de découvrir ce qu’il en était vraiment. Dans ces conditions, si indigné qu’on fût, on ne pouvait confier ses griefs à personne. On devait donc renoncer à engager une action contre les coupables, car il eût fallut pour cela s’adresser soit à un inconnu, soit à une personne de connaissance en qui on n’avait pas confiance. Dans le parti démocratique, les relations personnelles étaient partout empreintes de méfiance, et l’on se demandait toujours si celui auquel on avait à faire n’était pas de connivence avec les conjurés ».

Aujourd’hui, les manipulations générales en faveur de l’ordre établi sont devenues si denses qu’elles s’étalent presque au grand jour. Pourtant, les véritables influences restent cachée, et les intentions ultimes ne peuvent qu’être assez difficilement soupçonnée, presque jamais comprises.

Notre monde démocratique qui, jusqu’il y a peu, allait de succès en succès, et s’était persuadé qu’il était aimé, a du renoncer depuis lors à ces rêves ; il n’est aujourd’hui plus que l’arme idéologique du projet mondialiste.

Mecanopolis

mardi, 08 juin 2010

Un général américain annonce de nouvelles guerres

Un général américain annonce de nouvelles guerres pour les « dix années qui viennent »

Lors de la visite du président fantoche de l’Afghanistan, Hamid Karzaï, qui s’est déroulée du 10 au 14 mai dernier à Washington, des attachés militaires français ont rapporté une surprenante déclaration du général James Cartwright, l’adjoint du patron des armées US :  les forces armées américaines vont s’engager dans de nouvelles guerres.

cartwright

Depuis plusieurs semaines, en prévision de l’accueil réservé à Karzaï au Département d’État, au Pentagone et à la Maison-Blanche, Obama avait interdit à ses ministres, à ses chefs militaires et à ses diplomates de se livrer à la moindre critique de son hôte. Oubliées, les incartades de Karzaï, qui avait accusé l’ambassadeur américain à Kaboul d’avoir voulu le faire battre à l’élection présidentielle. Passées par pertes et profits, les déclarations publique du chef afghan, qui récemment encore menaçait de « rejoindre les talibans» si les Américains continuaient à se comportent en « occupant ». Et surtout, plus question de voir, dans la presse, un commentaire sur la corruption du clan Karzaï et ses relations avec les trafiquants d’opium.

Cela n’aura néanmoins pas suffit à réduire au silence certains membres du Pentagone. Passionnés de statistiques, ces bavards ont sélectionnés, pour leurs chefs, plusieurs chiffres déprimants sur cette guerre lointaine.

Recrudescence des opérations de la résistance afghane

Selon le dernier numéro du Canard Enchainé, dont les sources seraient des attachés militaires français, en mars dernier les services américains ont recensé 40 attaques de la résistance par jour, et , mieux encore, il faudra s’attendre à enregistrer, au total, 21′000 agressions de ce genre à la fin 2010.

Autre information révélée par l’hebdomadaire : l’offensive dirigée par le général McChrystal dans le Helmand serait loin d’être un « franc succès » : les talibans continuent de contrôler cette zone proche du Pakistan. Voilà qui n’augure rien de bon à quelques semaines de la « grande offensive » dans la région de Kandahar, ou des commandos américains ont déjà détecté la présence de jeunes insurgés, qui ont rasé leur barbe et sont porteur d’armes modernes.

Des guerres pour les dix prochaines années

Le Canard Enchainé, rapporte surtout une surprenante déclaration du général James Cartwright, l’adjoint du patron des armées US. Le 13 mai, au Centre des études stratégiques, il s’est autorisé à prédire l’avenir devant un auditoire médusé : « Pendant les dix années qui viennent, les forces armés américaines resteront engagées dans le même genre de conflit qu’elles ont connu en Irak et en Afghanistan »

Faudra-t-il que Sarkozy, ou son successeur, accepte d’envoyer des Français participer à de nouvelles guerres américaines ? Les nombreux candidats à la future élection présidentielle de 2012 devraient y réfléchir. Les électeurs aussi.

Agata Kovacs, pour Mecanopolis

Krisen-Vernebelung

Claus M. Wolfschlag / http://www.sezession.de/ :

Krisen-Vernebelung

krise.jpgDie heraufziehende Wirtschaftskrise, die auch eine Systemkrise werden wird, bringt Bewegung in die politische Szenerie. Leute im eigenen Bekanntenkreis, denen bis vor kurzem keine noch so gewichtig vorgetragene Warnung das Wässerchen ihrer Gewißheit vom ewigen Wohlstand und sicheren Fortbestand unserer Gesellschaftsform, vom „unumkehrbaren“ Prozeß der EU-Einigung trüben konnte, fangen auf einmal an, nachdenklich zu werden.

Von drohenden Aufständen und Bürgerkrieg ist auf einmal die Rede, und daß alles noch so unheimlich ruhig sei hier und erst recht in Griechenland. Ein anderes Zeichen für die beginnende Unruhe sind die hektischen Reformversuche und wirr wirkenden Ideen aus dem Bereich der alten Nomenklatura, mit denen man die überkommenen Zustände zu retten versucht.

In den Niederlanden sind nun Vertreter der linksliberalen Führungseliten mit dem Vorschlag vorgeprescht, sämtliche Drogen zu legalisieren, also nicht nur Cannabis, sondern auch den Verkauf von Kokain und Heroin zu erlauben. Dies ist eine ohnehin alte Position in der kontroversen Diskussion vom Umgang mit den harten Drogen. So vertreten Linksliberale eher die Auffassung, diese Drogen zu legalisieren, um dadurch der Mafia den Boden zu entziehen, zugleich sauberen Stoff unter die Konsumenten zu bringen, der weniger Krankheitsrisiken birgt, und durch eine den Herstellungskosten angemessene Preispolitik die Beschaffungskriminalität und soziale Verelendung Süchtiger zu verhindern.

Konservative hingegen befürchten tendenziell mit einer Legalisierung ein Anwachsen der Sucht nach harten Drogen, gerade unter Jugendlichen, die nun weitaus leichter angefixt werden, also den Weg in den Einstieg finden können – mit allen Folgen auch für das Sozialgefüge und die Wirtschaftsleistung des Landes. Von der seelischen Verfassung der Menschen ganz abgesehen.

In den Niederlanden hat der Vorstoß allerdings einen aktuellen Aufhänger. Die Linksliberalen erklären, daß sie sich von einer Legalisierung mit einhergehender Besteuerung der Drogen ein sattes Mehr an staatlichen Einnahmen versprechen. Statt 15 Milliarden Euro jährlich durch die Schäden der Beschaffungskriminalität und die aufwendige Drogenfahndung zu verlieren, würde der Staat nun ein finanzielles Plus aus dem Konsum von Kokain und Heroin ziehen.

Das ist natürlich eine moralisch heikle Position. Der Staat verdient an der Sucht seiner Bürger. Doch steht diese nicht in der Tradition staatlicher Doppelmoral, auch hierzulande? Einerseits verbietet der Staat das Rauchen innerhalb von Gaststättenräumlichkeiten (ein Verbot, das zumindest für kleinere Eckbars, die existentiell bedroht waren, wieder gelockert wurde), andererseits fährt er satte Gewinne aus der Tabaksteuer ein. Ähnliches gilt für die Steuer auf alkoholische Getränke, während es im Gegenzug immer mal wieder politische Vorstöße gibt, deren Werbung weitgehend zu verbieten. Man könnte auch die Mineralölsteuer anführen, die keinesfalls vorrangig für ökologische Ausgleichsprojekte verwendet wird.

Fazit: Der Staat verdient kräftig mit an den Sünden, die von der Politik offiziell und oft so gerne – und manchmal ausgesprochen penetrant – angemahnt werden. Insofern wäre eine – natürlich „kritisch“ und „aufklärerisch“ begleitete – Drogenfreigabe bei gleichzeitiger Besteuerung eine logische Konsequenz.

Doch der niederländische Vorstoß könnte noch einen dritten Grund neben der Suche nach Finanzquellen und der Hoffnung auf Verwirklichung alter linksliberaler Positionen haben. Drogen lenken ab. Sie beeinträchtigen das Denken, das klare Erkennen der Wirklichkeit und das Reagieren darauf. Wer im Heroinrausch den Abend auf der Couch vergammelt, stellt keine unbequemen Fragen mehr, er sorgt sich nicht um seine Zukunft, er entwickelt keine politische Aktivität, die den herrschenden Eliten bedrohlich werden könnte. Ein Schuß nur, und die Verhältnisse bekommen eine rosarote Farbe. Was kann den Linksliberalen lieber sein? Schließlich mühen sich ihre Vertreter in den Interviews und Talkshows der TV-Kanäle fast täglich damit ab, gerade diesen Eindruck bei den glotzenden Zuschauern zu hinterlassen: „Es wird schon, lehnt Euch zurück, Schmetterlinge werden Eure Nasenspitzen kitzeln, wenn der nächste Aufschwung kommt…“ Doch die Droge Fernsehen könnte langsam ihre Wirkung verlieren. Warum dann nicht härtere Bandagen zulassen?

Das erinnert ein wenig an ein Motiv in Joss Whedons Science-Fiction-Action-Film „Serenity – Flucht in neue Welten“ (2005). Eine Regierung hat darin an der Bevölkerung eine drogenähnliche Substanz namens Pax (lat. Friede) getestet, mit der die Planetenbewohner beruhigt und soziale Aggressionen unterdrückt werden sollten. Bei den meisten Leuten funktierte das Experiment offenbar. Sie hörten mit allen Aktivitäten des täglichen Lebens auf, vergaßen sogar die Nahrungsaufnahme, und verhungerten einfach. Bei einer Minderheit allerdings führte das Ganze zum Gegenteil. Sie wurden so etwas wie U-Bahn-Messerstecher im Dauerrausch.

Der Rausch, die Vernebelung trifft auch auf ein weit verbreitetes Bedürfnis in unserer hiesigen Bevölkerung. Die Ablenkung, die Verdrängung scheint seit jeher ein allgemeingültiges Verhaltensmuster. Das Absacken beim Feierabendbier auf der Couch, die Fußballübertragungen und Fernsehserien, die ewig gleichen täglichen Spaziergänge mit dem Hund, dem wir Fürsorge entgegenbringen wollen und mit dem wir Liebe simulieren, die unendliche Musikkulisse in den Bekleidungsläden, die „Promi“-Geschwätzigkeit in den Boulevardmedien, das Handy-Display, der zur Routine gewordene Smalltalk mit den immer gleichen Denkschablonen. All diese unbewußt vollzogenen Handlungen können doch so hervorragend der Ablenkung von uns dienen, unseren Seelen, unseren Lebensumständen. Nur nicht nachdenken, nur nicht weiterentwickeln, scheint die Devise. Und all dies dient dadurch auch denjenigen, die daran verdienen. Die harten Drogen wären demnach nur noch die Spitze des Eisbergs jener riesigen abstumpfenden Entertainmentbeschallung, die in unsere Leben hineinwirkt und der wir uns auch gar nicht vollends entziehen können oder wollen.

El acuerdo Iràn-Brasil-Turquia: un desafio a la prepotencia de EE.UU e Israel

El acuerdo Irán-Brasil-Turquía: Un desafío a la prepotencia de EE.UU. e Israel

Consortium News/ICH
BRASIL DICE QUE EL ACUERDO CIERRA EL CAMINO A NUEVAS SANCIONES PARA IRÁN
Puede que los tiempos estén cambiando –por lo menos un poco– y que EE.UU. e Israel ya no puedan dictar al resto del mundo cómo hay que manejar las crisis en Oriente Próximo, aunque la secretaria de Estado Hillary Clinton y sus amigos neoconservadores en el Congreso y en los medios estadounidenses han tardado en darse cuenta. Tal vez piensan que siguen controlando la situación, que siguen siendo los listos que menosprecian a advenedizos como los dirigentes de Turquía y Brasil que tuvieron la audacia de ignorar las advertencias de EE.UU. y siguieron recurriendo a la diplomacia para prevenir una posible nueva guerra, ésta respecto a Irán.

 

El lunes, el primer ministro turco Recep Tayyip Erdogan y el presidente brasileño Luiz Inacio Lula da Silva anunciaron su éxito al persuadir a Irán para que envíe aproximadamente un 50% de su uranio poco enriquecido a Turquía a cambio de uranio más enriquecido para su utilización en aplicaciones médicas pacíficas.

El acuerdo tripartito es análogo a otro planteado a Irán por países occidentales el 1 de octubre de 2009, que obtuvo la aprobación iraní en principio pero que luego fracasó.

El que el anuncio conjunto del lunes haya sorprendido a los funcionarios estadounidenses denota una actitud pretenciosa propia de una torre de marfil frente a un mundo que cambia rápidamente a su alrededor, como los antiguos imperialistas británicos desconcertados por una oleada de anticolonialismo en el Raj [administración colonial de India, N. del T.] o algún otro dominio del Imperio.

Significativamente, los funcionarios de EE.UU. y sus acólitos en los Medios Corporativos Aduladores (o MCA) no pudieron creer que Brasil y Turquía se atreverían a impulsar un acuerdo con Irán al que se opusieran Clinton y el presidente Barack Obama.

Sin embargo existían señales de que esos poderes regionales ascendentes ya no estaban dispuestos a comportarse como niños obedientes mientras EE.UU. e Israel tratan de tomarle el pelo al mundo para conducirlo a una nueva confrontación en Oriente Próximo.

Hacer frente a Israel

En marzo, el primer ministro israelí Benjamin Netanyahu se sintió tan molesto con la defensa del diálogo con Irán por parte del presidente Lula da Silva que dio un severo sermón al recién llegado de Sudamérica. Pero el presidente brasileño no cedió.

Lula da Silva se mostró crecientemente preocupado de que, a falta de una diplomacia rápida y ágil, Israel probablemente seguiría la escalada de sanciones con un ataque contra Irán. Sin andarse con rodeos, Lula da Silva dijo:

“No podemos permitir que suceda en Irán lo que pasó en Iraq. Antes de cualquier sanción, debemos realizar todos los esfuerzos posibles para tratar de lograr la paz en Oriente Próximo.”

Erdogan de Turquía tuvo su propia confrontación con un dirigente israelí poco después del ataque contra Gaza desde el 17 de diciembre de 2008 hasta el 18 de enero de 2009, en el que murieron unos 1.400 habitantes de Gaza y 14 israelíes.

El 29 de enero de 2009, el presidente turco participó con el presidente israelí Shimon Peres en un pequeño panel moderado por David Ignatius del Washington Post en el Foro Económico Mundial en Davos, Suiza.

Erdogan no pudo tolerar la resonante y apasionada defensa de la ofensiva de Gaza de Peres. Erdogan describió Gaza como “prisión al aire libre” y acusó a Peres de hablar fuerte para ocultar su “culpa”. Después de que Ignatius otorgó a Peres el doble del tiempo que a Erdogan, este último se enfureció, e insistió en responder al discurso de Peres.

El minuto y medio final, capturado por la cámara de la BBC, muestra a Erdogan apartando el brazo estirado de Ignatius, mientras éste trata de interrumpirlo con ruegos como: “Realmente tenemos que llevar a la gente a la cena”. Erdogan continúa, se refiere al “Sexto Mandamiento –no matarás-”, y agrega: “Estamos hablando de asesinatos” en Gaza. Luego alude a una barbarie “que va mucho más allá de lo aceptable,” y abandona la sala anunciando que no volverá a ir a Davos.

El gobierno brasileño también condenó el bombardeo de Gaza por Israel como “una reacción desproporcionada”. Expresó su preocupación de que la violencia en la región había afectado sobre todo a la población civil.

La declaración de Brasil se hizo el 24 de enero de 2009, sólo cinco días antes de la enérgica crítica de Erdogan ante el intento del presidente israelí de defender el ataque. Tal vez fue el momento en el que se plantó la semilla que germinó y creció en un esfuerzo decidido de actuar enérgicamente para impedir otro sangriento estallido de hostilidades.

Es lo que Erdogan hizo, con la colaboración de Lula da Silva. Los dos dirigentes regionales insistieron en un nuevo enfoque multilateral para impedir una potencial crisis en Oriente Próximo, en lugar de simplemente aceptar la toma de decisiones en Washington, guiado por los intereses de Israel.

Así que pónganse al día, muchachos y muchachas en la Casa Blanca y en Foggy Bottom [Barrio de Washington en el que se encuentra la sede del Departamento de Estado, N. del T.]. El mundo ha cambiado; ya no tenéis la última palabra.

En última instancia podríais incluso agradecer que hayan aparecido algunos adultos prescientes, que se colocaron a la altura de las circunstancias, y desactivaron una situación muy volátil de la que nadie –repito, nadie– habría sacado provecho.

Argumentos falaces para un cambio de régimen

Incluso se podría haber pensado que la idea de que Irán entregue cerca de la mitad de su uranio poco enriquecido se vería como algo bueno para Israel, disminuyendo posiblemente los temores israelíes de que Irán podría obtener la bomba en un futuro previsible.

Desde todo punto de vista, la entrega de la mitad del uranio de Irán debería reducir esas preocupaciones, pero NO parece que la bomba sea la preocupación primordial de Israel. Evidentemente, a pesar de la retórica, Israel y sus partidarios en Washington no ven la actual disputa por el programa nuclear de Irán como una “amenaza existencial”.

Más bien la ven como otra excelente oportunidad para imponer un “cambio de régimen” a un país considerado uno de los adversarios de Israel, como Iraq bajo Sadam Hussein. Como en el caso de Iraq, el argumento para la intervención es la acusación de que Irán quiere un arma nuclear, un arma de destrucción masiva que podría compartir con terroristas.

El hecho de que Irán, como Iraq, ha desmentido que esté construyendo una bomba nuclear –o que no haya información verosímil que pruebe que Irán esté mintiendo (un Cálculo Nacional de Inteligencia de EE.UU. expresó en 2007 su confianza en que Irán había detenido tales empeños cuatro años antes)– es normalmente descartado por EE.UU. y sus MCA.

En su lugar se vuelve a utilizar la aterradora noción de que Irán con armas nucleares podría de alguna manera compartirlas con al-Qaida o algún otro grupo terrorista para volver a atemorizar al público estadounidense. (Se hace caso omiso del hecho de que Irán no tiene vínculos con al-Qaida, que es suní mientras Irán es chií, tal como el secular Sadam Hussein desdeñaba al grupo terrorista.)

No obstante, antes en este año, la secretaria de Estado Clinton, al responder a una pregunta después de un discurso en Doha, Qatar, dejó escapar una parte de esa realidad: que Irán “no amenaza directamente a EE.UU., pero amenaza directamente a muchos de nuestros amigos, aliados, y socios” –léase Israel, como el primero y principal de los amigos.

A Clinton también le gustaría que usáramos la gimnasia mental requerida para aceptar el argumento israelí de que si Irán construyera de alguna manera una sola bomba con el resto de su uranio (presumiblemente después de refinarlo al nivel de 90% requerido para un arma nuclear cuando Irán ha tenido problemas tecnológicos a niveles mucho más bajos), se plantearía una amenaza inaceptable para Israel, que posee entre 200 y 300 armas nucleares junto con los misiles y bombarderos necesarios para lanzarlas.

Pero si no se trata realmente de la remota posibilidad de que Irán construya una bomba nuclear y quiera cometer un suicidio nacional al utilizarla, ¿qué está verdaderamente en juego? La conclusión obvia es que el intento de infundir miedo respecto a armas nucleares iraníes es la última justificación para imponer un “cambio de régimen” en Irán.

Los orígenes de ese objetivo se remontan por lo menos al discurso del “eje del mal” del presidente George W. Bush en 2002, pero tiene un precedente anterior. En 1996, destacados neoconservadores estadounidenses, incluyendo a Richard Perle y Douglas Feith, prepararon un documento radical de estrategia para Netanyahu que planteaba un nuevo enfoque para garantizar la seguridad de Israel, mediante la eliminación o neutralización de regímenes musulmanes hostiles en la región.

Llamado “Cortar por lo sano: Una nueva estrategia para asegurar el país [Israel]”, el plan preveía abandonar las negociaciones de “tierra por paz” y en su lugar “restablecer el principio de la acción preventiva”, comenzando por el derrocamiento de Sadam Hussein y enfrentando a continuación a otros enemigos regionales en Siria, el Líbano e Irán.

Sin embargo, para lograr un objetivo tan ambicioso –con la ayuda necesaria del dinero y el poderío militar estadounidenses– había que presentar como insensatas o imposibles las negociaciones tradicionales de paz y exacerbar las tensiones.

Obviamente, con el presidente Bush en la Casa Blanca y con el público en EE.UU. indignado por los ataques del 11-S, se abrieron nuevas posibilidades –y Sadam Hussein, el primer objetivo para “asegurar el área”, fue eliminado por la invasión de Iraq dirigida por EE.UU-

Pero la Guerra de Iraq no se desarrolló con la facilidad esperada, y las intenciones del presidente Obama de revivir el proceso de paz de Oriente Próximo y de entablar negociaciones con Irán emergieron como nuevos obstáculos para el plan. Se hizo importante mostrar lo ingenuo que era el joven presidente ante la imposibilidad de negociar con Irán.

Saboteando un acuerdo

Muchas personas influyentes en Washington se espantaron el 1 de octubre pasado cuando Teherán aceptó enviar al extranjero 1.200 kilos (entonces cerca de un 75% del total en Irán) de uranio poco enriquecido para convertirlos en combustible para un pequeño reactor que realiza investigación médica.

El negociador nuclear jefe de Irán, Saeed Jalili, presentó el acuerdo “en principio” de Teherán en una reunión en Ginebra de miembros del Consejo de Seguridad de la ONU, más Alemania, presidida por Javier Solana de la Unión Europea.

Incluso el New York Times reconoció que esto, “si sucede, representaría un logro importante para Occidente, reduciendo la capacidad de Irán de producir rápidamente un arma nuclear, y logrando más tiempo para que fructifiquen las negociaciones”.

La sabiduría convencional presentada actualmente en los MCA pretende que Teherán echó marcha atrás respecto al acuerdo. Es verdad; pero es sólo la mitad de la historia, un caso que destaca cómo, en el conjunto de prioridades de Israel, lo más importante es el cambio de régimen en Irán.

El intercambio de uranio tuvo el apoyo inicial del presidente de Irán Mahmud Ahmadineyad. Y una reunión de seguimiento se programó para el 19 de octubre en el Organismo Internacional de Energía Atómica (OIEA) en Viena.

Sin embargo el acuerdo fue rápidamente criticado por grupos de la oposición de Irán, incluido el “Movimiento Verde” dirigido por el candidato presidencial derrotado Mir Hossein Mousavi, quien ha tenido vínculos con los neoconservadores estadounidenses y con Israel desde los días de Irán-Contra en los años ochenta, cuando era el primer ministro y colaboró en los acuerdos secretos de armas.

Sorprendentemente fue la oposición política de Mousavi, favorecida por EE.UU., la que dirigió el ataque contra el acuerdo nuclear, calificándolo de afrenta a la soberanía de Irán y sugiriendo que Ahmadineyad no era suficientemente duro.

Luego, el 18 de octubre, un grupo terrorista llamado Jundallah, actuando con información extraordinariamente exacta, detonó un coche bomba en una reunión de altos comandantes de los Guardias Revolucionarios iraquíes y de dirigentes tribales en la provincia de Sistan-Baluchistán en el sudeste de Irán. Un coche repleto de Guardias también fue atacado.

Un brigadier general que era comandante adjunto de las fuerzas terrestres de los Guardias Revolucionarios, el brigadier que comandaba el área fronteriza de Sistan-Baluchistán y otros tres comandantes de brigada resultaron muertos en el ataque; docenas de oficiales militares y civiles resultaron muertos o heridos.

Jundallah reivindicó los atentados, que tuvieron lugar después de años de ataques contra Guardias Revolucionarios y policías iraníes, incluyendo un intento de emboscada de la caravana de automóviles del presidente Ahmadineyad en 2005.

Teherán afirma que Jundallah está apoyado por EE.UU., Gran Bretaña e Israel, y el agente en retiro de operaciones de la CIA en Oriente Próximo, Robert Baer, ha identificado a Jundallah como uno de los grupos “terroristas buenos” que gozan de ayuda de EE.UU.

Creo que no es coincidencia que el ataque del 18 de octubre –el más sangriento en Irán desde la guerra de 1980 hasta 1988 con Iraq– haya tenido lugar un día antes de que las conversaciones nucleares debían reanudarse en la OIEA en Viena para dar seguimiento al logro del 1 de octubre. Era seguro que los asesinatos aumentarían las sospechas de Irán sobre la sinceridad de EE.UU.

Era de esperar que los Guardias Revolucionarios fueran directamente a su jefe, el Supremo Líder Ali Jamenei y argumentaran que el atentado y el ataque en la ruta demostraban que no se podía confiar en Occidente.

Jamenei publicó una declaración el 19 de octubre condenando a los terroristas, a los que acusó de estar “apoyados por las agencias de espionaje de ciertas potencias arrogantes.”

El comandante de las fuerzas terrestres de los Guardias, quien perdió a su adjunto en el ataque, dijo que los terroristas fueron “entrenados por EE.UU. y Gran Bretaña en algunos países vecinos”, y el comandante en jefe de los Guardias Revolucionarios amenazó con represalias.

El ataque fue una noticia importante en Irán, pero no en EE.UU., donde los MCA relegaron rápidamente el incidente al gran agujero negro de la memoria estadounidense. Los MCA también comenzaron a tratar la cólera resultante de Irán por lo que consideraba como actos de terrorismo, y su creciente sensibilidad ante el cruce de sus fronteras por extranjeros, como un esfuerzo por intimidar a grupos “pro democracia” apoyados por Occidente.

A pesar de todo, Irán envía una delegación

A pesar del ataque de Jundallah y de las críticas de los grupos opositores, una delegación técnica iraní de bajo nivel fue a Viena a la reunión del 19 de octubre, pero el principal negociador nuclear de Irán, Saeed Jalili, no participó.

Los iraníes cuestionaron la fiabilidad de las potencias occidentales y presentaron objeciones a algunos detalles, como dónde tendría lugar la transferencia. Los iraníes plantearon propuestas alternativas que parecían dignas de consideración, como que se hiciera la transferencia del uranio en territorio iraní o en algún otro sitio neutral.

El gobierno de Obama, bajo creciente presión interior sobre la necesidad de mostrarse más duro con Irán, descartó directamente las contrapropuestas de Irán, al parecer por instigación del jefe de gabinete de la Casa Blanca, Rahm Emanuel, y del emisario regional neoconservador Dennis Ross.

Ambos funcionarios parecieron opuestos a emprender cualquier paso que pudiera disminuir entre los estadounidenses la impresión de que Ahmadineyad fuera otra cosa que un perro rabioso que debía sacrificarse, el nuevo sujeto más detestado (reemplazando al difunto Sadam Hussein, ahorcado por el gobierno instalado por EE.UU. en Iraq).

Ante todo eso, Lula da Silva y Erdogan vieron la semejanza entre el afán de Washington de una escalada de la confrontación con Irán y el modo en que EE.UU. había conducido al mundo, paso a paso, hacia la invasión de Iraq (completada con la misma cobertura ampliamente sesgada de los principales medios noticiosos estadounidenses.)

Con la esperanza de impedir un resultado semejante, los dos dirigentes recuperaron la iniciativa de transferencia de uranio del 1 de octubre y lograron que Teherán aceptara condiciones similares el lunes pasado. Especificaban el envío de 1.200 kilos de uranio poco enriquecido de Irán al extranjero a cambio de barras nucleares que no servirían para producir un arma.

Sin embargo, en lugar de apoyar la concesión iraní al menos como un paso en la dirección adecuada, los responsables de EE.UU. trataron de sabotearla, presionando en su lugar por más sanciones. Los MCA hicieron su parte al insistir en que el acuerdo no era más que otro truco iraní que dejaría a Irán con suficiente uranio para crear en teoría una bomba nuclear.

Un editorial en el Washington Post del martes, con el título “Mal acuerdo,” concluyó triste e ilusionadamente: “Es posible que Teherán eche marcha atrás incluso respecto a los términos que ofreció a Brasil y Turquía –caso en el cual esos países se verían obligados a apoyar sanciones de la ONU.”

El miércoles, un editorial del New York Times dio retóricamente unas palmaditas en la cabeza a los dirigentes de Brasil y Turquía, como si fueran campesinos perdidos en el mundo urbano de la diplomacia dura. El Times escribió: “Brasil y Turquía… están ansiosos de tener mayores roles internacionales. Y están ansiosos de evitar un conflicto con Irán. Respetamos esos deseos. Pero como tantos otros, fueron engañados por Teherán”.

En lugar de seguir adelante con el acuerdo de transferencia de uranio, Brasil y Turquía deberían “sumarse a los otros protagonistas importantes y votar por la resolución del Consejo de Seguridad”, dijo el Times. “Incluso, antes de eso, debieran volver a Teherán y presionar a los mulás para que lleguen a un compromiso creíble y comiencen negociaciones serias.”

Centro en sanciones

Tanto el Times como el Post han aplaudido la actual búsqueda por el gobierno de Obama de sanciones económicas más duras contra Irán –y el martes, consiguieron algo que provocó su entusiasmo.

“Hemos llegado a acuerdo sobre un borrador contundente [resolución de sanciones] con la cooperación tanto de Rusia como de China,” dijo la secretaria Clinton al Comité de Relaciones Exteriores del Senado, dejando claro que veía la oportunidad de las sanciones como una respuesta al acuerdo Irán-Brasil-Turquía.

“Este anuncio es una respuesta tan convincente a los esfuerzos emprendidos en Teherán durante los últimos días como cualquier otra que pudiésemos suministrar,” declaró.

A su portavoz, Philip J. Crowley, le quedó la tarea de explicar la implicación obvia de que Washington estaba utilizando las nuevas sanciones para sabotear el plan de transferir fuera del país la mitad del uranio enriquecido de Irán.

Pregunta: “¿Pero usted dice que apoya y aprecia [el acuerdo Irán-Brasil-Turquía], pero no piensa que lo obstaculiza de alguna manera? Quiero decir que, ahora, al introducir la resolución el día después del acuerdo, usted prácticamente asegura una reacción negativa de Irán.”

Otra pregunta: “¿Por qué, en realidad, si usted piensa que este acuerdo Brasil-Turquía-Irán no es serio y no tiene mucho optimismo en que vaya a progresar y que Irán seguirá mostrando que no es serio en cuanto a sus ambiciones nucleares, por qué no espera simplemente que sea así y entonces obtendría una resolución más dura e incluso Brasil y Turquía votarían por ella porque Irán los habría humillado y avergonzado? ¿Por qué no espera simplemente para ver cómo resulta?”

Una pregunta más: “La impresión que queda, sin embargo, es que el mensaje –seguro que es un mensaje para Irán, pero hay también un mensaje para Turquía y Brasil, y es básicamente: salgan de la arena, hay muchachos y muchachas grandes en el juego y no necesitamos que se metan. ¿No aceptan eso?”

Casi me da pena el pobre P.J. Crowley, que hizo todo lo posible por hacer la cuadratura de éste y otros círculos. Sus respuestas carecían de candor, pero reflejaban una extraña capacidad de adherirse a un punto clave; es decir, que la “verdadera clave”, el “tema primordial” es el continuo enriquecimiento de uranio por Irán. Lo dijo, en palabras idénticas o similares al menos 17 veces.

Es algo curioso, en el mejor de los casos, que en este momento el Departamento de Estado haya decidido citar ese único punto como algo espectacular. El acuerdo ofrecido a Teherán el 1 de octubre pasado tampoco requería que renunciara al enriquecimiento.

Y el énfasis actual en la no observación de resoluciones del Consejo de Seguridad –que habían sido exigidas por EE.UU. y sus aliados– recuerda misteriosamente la estrategia para llevar al mundo hacia la invasión de Iraq en 2003.

Crowley dijo que el gobierno no piensa en “un itinerario en particular” para someter a votación una resolución, y dijo que “tardará lo que sea”. Agregó que el presidente Obama “presentó un objetivo de que esto se termine a finales de esta primavera” –aproximadamente dentro de un mes.

Contrainiciativa

A pesar de los esfuerzos de los círculos oficiales de Washington y los formadores de opinión neoconservadores para desbaratar el plan Irán-Brasil-Turquía, todavía parece mantenerse vivo, por lo menos de momento.

Funcionarios iraníes han dicho que enviarán una carta confirmando el acuerdo a la OIEA dentro de una semana. Dentro de un mes, Irán podría embarcar 1.200 kilos de su uranio poco enriquecido a Turquía.

Dentro de un año, Rusia y Francia producirían 120 kilos de uranio enriquecido a 20% para utilizarlo en la reposición de combustible para un reactor de investigación en Teherán que produce isótopos con el fin de tratar a pacientes de cáncer.

En cuanto a la afirmación de Clinton de que China, así como Rusia, forma parte de un consenso sobre el borrador de resolución del Consejo de Seguridad, el tiempo lo dirá.

Se duda en particular de la firmeza de la participación china. El lunes, responsables chinos saludaron la propuesta Irán-Brasil-Turquía y dijeron que debe explorarse a fondo. Funcionarios rusos también sugirieron que se debería dar una oportunidad al nuevo plan de transferencia.

Las propuestas de nuevas sanciones tampoco van tan lejos como deseaban algunos partidarios de la línea dura en EE.UU. e Israel. Por ejemplo, no incluyen un embargo de gasolina y otros productos refinados del petróleo, un paso duro que algunos neoconservadores esperaban que llevara a Irán al caos económico y político como preludio para un “cambio de régimen”.

En su lugar, la propuesta de nuevas sanciones especifica inspecciones de barcos iraníes sospechosos de entrar a puertos internacionales con tecnología o armas relacionadas con el tema nuclear. Algunos analistas dudan de que esta provisión tenga mucho efecto práctico sobre Irán.

Israel consultará con Washington antes de emitir una respuesta oficial, pero funcionarios israelíes han dicho a la prensa que el acuerdo de transferencia es un “truco” y que Irán ha “manipulado” a Turquía y Brasil.

Existen todos los motivos del mundo para creer que Israel buscará exhaustivamente una manera de sabotear el acuerdo, pero no está claro que los instrumentos diplomáticos usuales funcionen en esta etapa. Queda, claro está, la posibilidad de que Israel se juegue el todo por el todo y lance un ataque militar preventivo contra las instalaciones nucleares de Irán.

Mientras tanto es seguro que el primer ministro israelí Netanyahu aplicará toda la presión que pueda sobre Obama.

Como antiguo analista de la CIA, espero que Obama tenga la sangre fría necesaria para ordenar un Cálculo Nacional de Inteligencia especial por la vía rápida sobre las implicaciones del acuerdo Irán-Brasil-Turquía para los intereses nacionales de EE.UU. y los de los países de Oriente Próximo.

Obama necesita una evaluación sin adornos de las posibles ventajas del acuerdo (y sus potenciales aspectos negativos) como contrapeso para el cabildeo favorable a Israel que inevitablemente influye en la Casa Blanca y el Departamento de Estado.

* * *

Ray McGovern trabaja con Tell the Word, el brazo editor de la ecuménica Iglesia del Salvador en Washington, DC. Fue analista de la CIA durante 27 años y ahora sirve en el Grupo de Dirección de Profesionales Veteranos de la Inteligencia por la Cordura (VIPS).

Este artículo fue publicado primero en ConsortiumNews.com

Fuente: http://www.informationclearinghouse.info/article25492.htm

lundi, 07 juin 2010

Il terrorisme sud asiatico, sotto l'ombra della CIA

Il terrorismo sud asiatico, sotto l'ombra della Cia

di Alessandro Cisilin

Fonte: il Fatto Quotidiano

Talebani, movimenti tribali, narcotrafficanti, immigrati caucasici e sauditi affiliati di Al Qa’ida, indipendentisti del Kashmir, fondamentalisti indù, naxaliti, Tigri tamil. La mappa del terrorismo nell’Asia del Sud descrive un’inquietante continuità nell’intero asse tra le colline afgane dello Waziristan fino al Bangladesh, passando per le valli dell’Indo e del Gange a ridosso dell’Himalaia, e poi giù a Sud nelle foreste del Deccan, e ancor più giù col separatismo induista nello Shri Lanka.

Il territorio che è forse la culla più antica della civiltà globale è oggi l’epicentro di movimenti di guerriglia di vario orientamento religioso e politico, non senza significativi legami con attori occidentali. Situazioni apparentemente non paragonabili tra loro se non nell’ampiezza delle fondamenta storiche e delle persone coinvolte. Sono decine di migliaia i militanti in ciascuna delle entità citate, formati in centinaia di centri di addestramento. E, a prescindere dall’ideologia che ne istituisce i diversi collanti, sono quasi sempre mobilitati da obiettivi materiali.

terror_deesIl nodo irrisolto delle rivendicazioni di frontiera tra India e Pakistan. Il controllo del territorio e dei traffici di droga e armi nelle colline tra Afganistan e Pakistan. Il cosiddetto “corridoio rosso” delle foreste tra il Bengala e il Sudest dell’India, rivendicato dai maoisti alleati dalle tribù locali, contro le mire del governo e delle multinazionali del ferro. Che si tratti di Maometto o Krishna, Shiva o Mao, l’oggetto della ribellione trova sempre riscontro in tensioni politico-territoriali decennali, se non addirittura secolari.

Le responsabuilità del divisivo retaggio coloniale britannico rappresentano un dato scontato presso gli storici.

Meno evidente è il riprodursi di ambigue presenze europee e americane dietro ai sempre più frequenti fatti di sangue, a cominciare dai servizi d’intelligence. L’esempio recente più clamoroso è quello del 49nne David Coleman Headley, statunitense che all’anagrafe di Islamabad risulta Daood Gilani.

Si trova in una prigione degli Stati Uniti con l’accusa di aver architettato l’assalto a Mumbai nel 2008 e l’attentato a Pune tre mesi fa, costati la vita complessivamente a oltre duecento persone, in circostanze a tutt’oggi largamente misteriose, a cominciare dal movente - se non nell’esito di aver rallentato la ripresa del dialogo di pace indo-pakistano.

La matrice degli attacchi era islamica, si è detto e documentato, ma la vittima più illustre è stato il capo dell’antiterrorismo di Delhi Hemant Karkare, che stava indagando sui servizi deviati e il fondamentalismo indù.

E le stranezze continuano con la stessa storia personale di Headley, che non è quella dell’invasato islamico, bensì di un ex collaboratore della Drug Enforcement Agency per l’Asia del Sud, nonché, si sospetta, della Cia. Un doppiogiochista come troppi nell’area, del quale l’India ha chiesto invano l’estradizione. E che non ha potuto finora neppure interrogare.


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Les non-dits de la crise économique et financière

Les non-dits de la crise économique et financière

La critique des banquiers et des spéculateurs est juste. Mais elle ne suffit pas à expliquer l’ampleur de la crise économique et financière.

Ex: http://fortune.fdesouche.com/

La réalité est la suivante :

Les consommateurs et les rentiers contre les producteurs

Nous assistons à l’agonie d’un système qui s’est imposé depuis trente ans. Un système favorable aux consommateurs, aux assistés et aux rentiers, mais profondément pénalisant pour les producteurs et les forces vives des pays développés.

Consommateurs assistés et rentiers y bénéficient de la pression à la baisse sur les salaires et sur les coûts, que permet la mondialisation. Mais les producteurs eux en souffrent, chaque travailleur français se trouve ainsi en concurrence avec un travailleur du reste du monde.

Pour les produits importables, les biens manufacturés et les services informatiques, l’ouvrier français se trouve en concurrence avec l’ouvrier polonais, roumain ou chinois. Quant à l’informaticien ou à l’ingénieur, il peut voir son travail délocalisé au Maroc, en Inde ou en Chine.

Cette dévalorisation des salaires est vraie aussi pour le bâtiment, la restauration et les services mais, cette fois, c’est l’immigration qui amène sur place une main-d’œuvre – certes coûteuse pour la société, mais – bon marché pour les employeurs.

Les forces vives – les actifs et les ménages de 25 à 50 ans – sont les plus pénalisées par le phénomène, qui conduit à la déflation de leurs salaires et l’impression (justifiée) de déclassement par rapport à la situation de leurs parents.

A contrario, les bénéficiaires de ce phénomène sont aux deux bouts de chaîne : les assistés et les rentiers. La part des revenus de capital n’a pas cessé de croître depuis trente ans. Et il ne s’agit pas là seulement des primes des banquiers et des courtiers, mais aussi des revenus des épargnants. C’est aussi l’ancien cadre d’entreprise qui bénéficie d’un fonds de pension (« la retraite par capitalisation »), ou « la veuve de Carpentras » qui a souscrit une assurance-vie rémunératrice.

Seuls les gagnants du système financier mondial se sont fait entendre jusqu’ici

Le système financier mondialisé a donc ses gagnants et ses perdants. Mais seuls les « gagnants » se sont fait entendre. Car la superclasse mondiale (SCM), qui veut l’extension indéfinie de la sphère du marché et le libre échange économique généralisé, contrôle les grands médias ; un seul exemple suffit à illustrer ce fait : cinq banques, dont la sulfureuse Goldman Sachs, siègent au conseil d’administration de Bouygues, propriétaire de TF1 !

Quant aux autres gagnants du système, les assistés et les rentiers, ils représentent des masses électorales importantes. Ainsi les classes âgées, bénéficiaires des rentes, représentent souvent plus de la moitié des votants, dans les pays européens de l’Ouest.

C’est pour cela que, quelle que soit leur étiquette superficielle (socialiste, social-démocrate, libéraux, chrétiens démocrates, conservateurs), les dirigeants politiques ont servi le système mondialisé : il leur garantissait l’accès aux médias et faisait suffisamment de bénéficiaires parmi leurs électeurs pour paraître durable.

Les limites de la destruction du travail autochtone

Mais nous arrivons au bout du processus, parce que la destruction du travail autochtone crée des déficits de plus en plus graves :

  • Déficits publics faramineux (jusqu’au 1/3 des budgets des Etats) ;
  • Endettement public difficilement comblable : près d’un an, voire davantage, du produit intérieur brut (PIB) ;
  • Déficits commerciaux considérables, conduisant à vendre le patrimoine des entreprises ou des Etats à des acteurs étrangers ;
  • Et, dans le même temps, colonisation de fait d’une partie du territoire national, par une immigration qui s’assimile de moins en moins.

Depuis trente ans, avec la complaisance des électeurs, il est vrai soumis à une propagande d’une puissance sans précédent dans l’Histoire (ni Hitler ni Staline n’ont bénéficié de la télévision), la France et les pays européens bradent leur patrimoine et s’endettent. Mais cette fois, la fin de partie approche.

Polémia

(Les liens insérés dans l’article, l’ont été par la rédaction de Fortune)