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jeudi, 03 décembre 2015

Zbig, il se fait tard...

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Zbig, il se fait tard...

Ex: http://www.dedefensa.org

L’habitude a été, ces dernières années, de consulter quelques anciens hauts conseillers de sécurité nationale US de l’ère d’avant 9/11 et même d’avant la fin de la Guerre froide, pour y trouver chez eux quelque sagesse. Leurs conduites lorsqu’ils étaient “aux affaires” fut loin d’être irréprochable, mais semble, par rapport au standard actuel, un panthéon de sagesse. Ainsi “les vieilles canailles” apparurent souvent comme des “vieux sages”. Les “vieilles canailles” principales sont Henry Kissinger et Zbigniew (Zbig) Brzezinski ; ces deux dernières années, Kissinger s’est tenu un peu effacé tandis que Brzezinski s’est très largement mis en avant.

Avec l’Ukraine, Brzezinski s’est déchaîné, retrouvant son tempérament polonais bien loin du “vieux sage”. La Russie est (re)devenue l’ennemi n°1 et les conseils de Brzezinski poussaient largement dans le sens de l’affrontement entre les USA et la Russie, dans tous les cas jugeant irrémédiable le fossé entre les deux puissances et assurées les intentions expansionnistes de la Russie. Pour ce qui concerne l’intervention russe en Syrie, Brzezinski a d’abord recommandé aux USA de “résister” à la pénétration russe, si besoin en allant jusqu’à l’affrontement.

... Brusquement, tout change. Brzezinski irait jusqu’à dire que la destruction du Su-24 a remis toutes les choses en place, que Russie et USA sont sur le point de s’entendre et que “leurs intérêts sont plus proches que jamais”, que la Russie a avalé la couleuvre (la destruction du Su-24) sans réagir et qu’elle agit (en Syrie) “d’une façon plus modérée”, que la Turquie reste ferme. Toutes ces affirmations sont quotidiennement démenties par les évènements, autant opérationnels qu'avec les déclarations diverses des uns et des autres.

Brzezinski se fait-il vieux ? Ce n’est pas une hypothèse ni une question mais l’inéluctable marche du temps. Pourtant, rien ne montre chez lui une quelconque sénilité intellectuelle. L’âge intervient peut-être dans la principale explication que nous proposerions : la confusion d’un esprit dont la psychologie a fini par être grandement affaiblie par l’atmosphère délétère avec le maximalisme et le déterminisme-narrativiste de Washington , qui pense donc en fonction des influences de la “bulle” washingtonienne plus que des évènements. Dans ce cas, justement, Brzezinski tente de montrer qu’il n’en est pas le jouet. Sa position exposée ici dans une interview à Politico.com, contraire à l’analyse évidente de la politique comme de ses propres positions d’il y a un mois (alors que son analyse actuelle aurait pu se justifier il y a un mois !), représente une tentative stérile politiquement de sembler retrouver un peu de sa “sagesse” avec une posture du pseudo-réaliste recommandant une politique d’entente redonnant aux USA un statut de puissance qu’ils n’ont plus. (La seule information que nous apporte Brzezinski est, a contrario et contre son gré, que les USA sont vraiment très affaiblis.) L’interview est résumée en français dans un texte de Sputnik-français, le 30 novembre.

« Les intérêts russes et américains sont aujourd'hui proches comme jamais, estime l'ex-conseiller du président américain sur la sécurité nationale Zbigniew Brzezinski. Il suffit de donner la préférence à une politique plus modérée en Syrie, et les deux pays pourront non seulement régler la crise syrienne, mais également atteindre une paix stable dans leurs propres relations. Aucun d'entre eux, d'ailleurs, n'est intéressé à la confrontation, d'après M. Brzezinski cité par le journal Politico. Un mois auparavant, ce faucon de l'époque de la guerre froide appelait la Maison Blanche à faire preuve d'un “courage stratégique” face à la Russie, dont l'opération militaire en Syrie aide Bachar el-Assad à rester au pouvoir, ce qui nuit aux intérêts américains dans la région. Depuis que la Russie s'est mise à agir “d'une façon plus modérée”, il considère l'avenir des relations entre les deux pays avec bien plus d'optimisme.

» Les tensions entre la Russie et l'Occident “sont sérieuses, mais pas fatales”, estime M. Brzezinski. Et si le bon sens l'emporte, elles pourraient même s'avérer bienfaisantes, vue que les deux parties seraient obligées de négocier pour régler la crise syrienne et éviter des “conséquences encore plus destructives”. Selon lui, on est en droit d'espérer que le bon sens prévaudra. Le politologue constate que l'Occident a fait preuve de calme dans sa réaction à l'incident impliquant un bombardier russe Su-24 abattu par les forces aériennes turques. Pour leur part, les Russes, après avoir pris une grande respiration, ont fini par reconnaître que l'escalade ne servait à rien. Et la Turquie, qui se montre ferme et intransigeante, ne souhaite pas non plus que la crise s'aggrave, conclut Zbigniew Brzezinski. »

 

mardi, 01 décembre 2015

American Imperialism vs. the Identity of the World’s Peoples

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American Imperialism vs. the Identity of the World’s Peoples 1

This is the full text of my speech to the National Policy Institute on October 31, 2015.

By Keith Preston

I was very happy when I was asked to speak to this gathering on the topic of the conflict between American imperialism and European identity, and indeed the identity of virtually all of the world’s peoples.

I have been an outspoken critic of American imperialism for several decades now, and as someone who has his political origins on the far Left, for much of that time I was mostly concerned about the relationship between the United States and the underdeveloped world. However, after spending some time in Europe off and on for the past fifteen years, I’ve also come to realize that much of the criticism that can be voiced concerning the relationship between the United States and the underdeveloped world is also quite applicable to the relationship between the United States and Europe.

I will explain why that is in a moment, but first let me say that I consider American imperialism to be the bastard child of European colonialism, and it was child that grew up to be a monster that ended up eating its father. I will explain what I mean by that in a moment as well. But I also think a bit of historical perspective is necessary in order to fully understand this question.

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Two hundred years ago, most of the peoples around the world were still in the hunter and gatherer stage in terms of their level of social evolution. This is something that most contemporary people have no awareness of. It’s certainly something that my students are surprised to hear when I tell them about it. But during the thousands of years that civilization has existed, within the broader context of all of humanity, civilization has still been the exception rather than the rule, at least until very, very recently. While many of the criticisms of European colonialism that are frequently voiced are indeed quite legitimate in my view, it is also true that a major part of the legacy of European colonialism is that is brought the virtues of Western civilization to many other parts of the world. Now, I am not someone who thinks that white, Western civilization is all that there is and that everything else is garbage. That would be a totally ahistorical perspective, in my view. But I would argue that the legacy of European colonialism is comparable to the legacy of Alexander the Great, who brought the virtues of classical Greek civilization to what in the fourth century B.C. (or B.C.E. if we want to be PC about it, I guess I don’t need to worry about that here), but what in the fourth century B.C. was most of the known world.

When I say that American imperialism is the bastard child of European colonialism, what I mean by that is that on one hand America is very much a product of European colonialism. We Americans did get our start as British colonies, as we know. However, it is also true that during the middle part of the twentieth century, the Europeans happened to engage in a particularly fratricidal war, which was probably the most tragic episode in world history, and one of the long terms results of this war was that the old European colonial empires essentially came to an end because their European mother counties had largely been laid to waste during the course of the war.

Now, I have a longstanding debate with a number of friends who are conservatives in the American sense, that is, loyal Republicans who can’t enough of FOX News, we all know the kinds of folks I’m talking about, the kind of people who think that the America of the 1950s was the apex of human civilization. These mainstream conservative types are often a bit bewildered when I explain to them that the reason America achieved what amounted to world dominance in the postwar era is because all of its competitors had been wiped out in the war. All that was left was Communism, which was a severe aberration, and the Third World which was largely mired in a pre-industrial state. With economic and geopolitical competitors of that type, of course the United States achieved world dominance. And, in fact, the United States stepped in and essentially picked up where the older European colonial empires left off. During the Cold War period, many of the former European colonies in Asia and Africa became American clients, and along with the American puppet states in Latin America, which represented the United States’ traditional sphere of hegemony, all of these nations collectively became outposts of the American empire.

However, I would argue that American imperialism is different in character from European colonialism. European colonialism, in my view, was very much comparable to the old Roman empire of antiquity. The Roman Empire was certainly interested in exercising political, military, and economic hegemony over their subject peoples. However, the Roman Empire normally allowed its subject peoples to retain their own local cultures, traditions, religions, and ethnic identities. The Romans were mostly just concerned with collecting taxes and preventing rebellions, and not trying to transform their subject peoples in a fundamental way. Now, the subjects of the empire were expected to participate in the state cult of the emperor, but for most of the peoples of the Roman Empire this was not a problem since they were polytheists anyway. In fact, that’s what got the Christians into so much trouble with the Roman authorities. As monotheists, they could have only one god. The Jews were actually exempt from participation in the state cult, by the way, but the Romans refused to extend that privilege to the Christians as well. I guess they figured once was enough.

But as far as the difference between American imperialism and European colonialism is concerned, I think something I observed the first time I ever went to Europe illustrates this dichotomy quite well. When I first ventured to Europe, one of the first things that I noticed was how old everything was: the architecture, the designs of the streets and the sidewalks, the public buildings, the art, the museums. Yet everywhere in the midst of this very old European cultural experience, I saw signs of Americanization. I recall, for example, observing scenery where these very old cathedrals would be intermixed with signs advertising American fast food restaurants, like McDonald’s, or Burger King, or Kentucky Fried Chicken. As an American this was no big deal to me personally because I was already used to seeing this crass commercialism everywhere I went, but I recall thinking at the time that if I were a European I would be extremely offended by this form of cultural imperialism that was all around.

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I think this experience illustrates very well a crucial difference between American imperialism and more traditional forms of imperialism or colonialism. American imperialism has a quasi-religious quality to it in the sense that it is not just about to whom taxes get paid, but instead it is about changing the way that people live in a much wider sense, changing the way they think, and altering their identity in very fundamental ways. And I think this is true of American imperialism as it pertains to Europe as much as it pertains to other parts of the world. But we see examples of this everywhere. A friend of mine, a national-anarchist by the name of Welf Herfurth, tells the story of visiting Saigon in Vietnam, supposedly a Communist nation, and observing Vietnamese youngsters on the streets of Saigon trying to emulate the mannerisms of American rap singers. Today in Japan, for the first time ever, the Japanese are starting to have a problem with obesity. Now, when we think of the Japanese we normally don’t think about fat people. We think of healthy people who have traditionally enjoyed comparative long life expectancies because of their healthy diets of fish and rice. However, due to the importation of American fast food culture into Japan, the Japanese are now starting to experience problems with obesity and the health difficulties that result from this.

American imperialism is not merely about exercising political hegemony, it is about facilitating what is thought to be a moral transformation of other peoples and cultures. And as I said, I believe there is a quasi religious mentality associated with this kind of moral crusading. One thing that is distinctive about Christianity is that it teaches that temptation is just as great a sin as acting on temptation. For example, Christianity teaches that hating someone is as great a moral failure as murdering them, or that desiring another man’s wife is the same as actually adulterating the wife of another. Most ethical or religious philosophies teach that the essence of virtue is the process of overcoming temptation or refusing to give in temptation, not that merely experiencing temptation and succumbing to temptation are one and the same. I believe that the morality that drives the ideology of the contemporary Western world is a secularization of this kind of traditional Christian blurring of the distinction between thoughts and actual deeds. For example, it has always seemed to me that the real problem that liberals and leftists have with racism, or homopohia, or patriarchy, or whatever Ism or Archy or Phobia happens to be on the chopping block this week, is not necessarily any tangible or identifiable harms that are associated with these as much as the mere idea that someone, somewhere, somehow might think racist or homophobic thoughts. It is the impurity of their hearts and not the malevolence of their deeds that is somehow the real problem. The greatest fear of the Left is that someone might be hiding away in a broom closet thinking about racism.

This is the morality that I also believe guides the American Empire. In fact, when the Islamists refer to American imperialists as the modern Crusaders, I think they have a point, not necessarily in the way they mean it, but it is an apt analogy. As an illustration, in a speech delivered in Chicago in June of 2014, Hillary Clinton suggested that if she were to become President of the United States that feminist ideology would be a central component part of her approach to foreign policy, and we can only imagine where that will eventually lead. Earlier this year, we observed the spectacle of President Obama traveling to Kenya in order to lecture their president on gay rights. And, of course, we remember the uproar a few years ago when a number of political forces in the Western world were calling for a boycott of the 2014 Winter Olympics in Russia over Russia’s failure to, I don’t know, endorse gay marriage or whatever the problem was. In 1980, the United States under President Carter boycotted the Olympics in Moscow because of the Soviet Union’s invasion of the sovereign state of Afghanistan. Less than thirty-five years later, we saw Americans and others calling for a boycott of the Olympics in Russia in the name of gay rights, which I suppose says a great deal about the direction that the Western world has gone in during the past third of a century.

And we see that this liberal crusader mentality has produced disaster all over the world.

Recall, for example, the so-called “Freedom Agenda” of the former Bush administration, and that was part of the ideological rationale for the war in Iraq. I suppose we can gauge how well that worked out by observing what a paradise Iraq is today. Remember the military action against Libya in 2011, led by the Obama administration, and ostensibly under the pretext of defending human rights, which led to the creation of the failed state that Libya is today. Recall the so-called “Arab Spring” and the efforts of the United States to undermine secular governments in Arab nations, in the name of spreading democracy, which is supposedly something that all people everywhere want, irrespective of their history, culture, or traditions, I guess because Francis Fukuyama told us so, or whatever. But the real impact of the “Arab Spring,” as Mr. Putin recently pointed out, was the coming to power of Islamists in some countries and the growth of terrorist organizations in others. So we are able to plainly see that all of this crusading for democracy and human rights has actually led to a reduction of democracy and human rights, or at least a reduction in humans.

Now, aside from the loss of blood and treasure that has been generated by American military imperialism, we are also able to observe the loss of identity that is taking place because of American economic and cultural imperialism. In nation after nation around the world, American television, popular music, popular culture, fashion, media, fast food, and consumer culture are increasingly everywhere. It’s as if the ambition is for the entire planet to become one giant, universal Wal-Mart. And what is happening is that the unique identities of people all over the world are being eradicated.

There are essentially three kinds of identity that are acceptable according to the value system on which American imperialism is implicitly based. One of these is the identity of a subject to state. Notice that I didn’t say “citizen.” I said “subject.” There is the identity of the worker or the professional, whereby someone’s identity comes to be defined by their place in the economy. And there is the identity of the consumer, the role of the individual as a participant in the marketplace. No other form of identity is acceptable within the context of this particular paradigm. Not ethnicity, not nationality, not race, not culture, not religion, not history, not tradition, not community, not ancestry, not family, and apparently, not even gender. Instead, the ambition is to create masses of helots that function merely as deracinated, working, consuming, tax-paying, obedient drones without any connection to the past, no regard for the future, no folklore, no distinctiveness, and no serious aspirations. That is the vision that is implicit in the rhetoric and in the practice of the American Empire.

Now, the question that emerges from this critique of the American Empire and its impact on the identities of the world’s peoples is the matter how to go about building resistance. This question in turn raises some very fundamental geopolitical questions. I have a generally optimistic view because already we see significant pockets of resistance developing all over the world. I interpret present day international relations largely in terms of what I call “Team A” versus “Team B.” Team A is the dominant coalition with the framework of the international power elite, or the international plutocracy, or international capitalism, or whatever you want call it. This dominant coalition is what I call the Anglo-American-Zionist-Wahhabist axis consisting of the United States as the senior partner, along England, Israel, Saudi Arabia, the other Gulf States, and most of the member states of NATO and the European Union as junior partners.

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As far as the present day relationship between Europe and the United States is concerned, I’m inclined to think that it was ironically Mao tse-tung who had the best analysis of that. In the early 70s, Maoist China developed what they called the “three worlds theory,” which is not the same thing as the idea of the First, Second, and Third World that you found in Western political theory during the same period. Instead, the Maoist model argued that the world order of the time consisted of the First World, which was the United States and its satellites, including Western Europe, the Second World, which was the Soviet Union and its satellites, and the Third World of what they considered to be exploited nations. And I would suggest that a modified version of this theory is still applicable, with the modification being that the Second World has disappeared, and that most of the former Soviet satellites have become American satellites with Russia losing its superpower status.

And out of this situation is emerging what I call Team B. The foundation of Team B is what I refer as the triangular resistance, that is, three distinctive blocks of nations that are emerging in opposition to American imperialism. The most significant of these is the emergence of the so-called BRICS, that is, the economic alliance of Brazil, Russia, India, China, and South Africa. There is also what is called the Resistance Block in the Middle East, which consists of Iran, Syria, Hezbollah, a variety of Iraqi and Palestinian groups, the Houthi in Yemen. The third pattern of resistance consists of what I call “resistance nations” or resistance movements in Latin America that resist their own incorporation into the American Empire. This block also includes Brazil, Venezuela, Cuba, Ecuador, Bolivia, and Argentina with varying degrees of consistency, as well as the wider set of Latin American populist movements that these nations to some degree represent. In addition to these three blocks of resistance, there are also outliers like Belarus, North Korea, Zimbabwe, and the Kurdish independence movement that has recently emerged. There are also a variety of non-state actors around the world reflecting a wide range of identities that are resistant to incorporation into the American empire ands program of global liberal capitalist imperialism. So resistance is building everywhere even as the weaknesses of the American empire become increasingly obvious.

In particular, Russia, China, and Iran have emerged as bulwarks against U.S. imperialism, and we have in recent times seen a greater cooperation between these nations, for example, in the currency swap agreement between Russia and China, or the collaboration between Russia and Iran in the war against ISIS, and I have seen discussion recently concerning the possibility of Iran joining the BRICS alliance.

Ultimately, however, we also need an independent and self-assertive Europe. If I could give any advice to the European nations it would be to break out from underneath the American Empire, dissolve NATO, and claim self-determination for themselves, and this includes military self-determination as well as political, economic, and cultural self-determination. The United States is on its way to becoming a failed state, with a $19 trillion national debt, the largest national debt in world history, and a society where virtually all of its institutions are increasingly dysfunctional. This is not system that will go on forever. Those of us who are Americans should be preparing ourselves for a post-America. Meanwhile, the Europeans should, in my view, strive to reclaim their own heritage and destiny. Ultimately, however, the salvation of Europe is dependent upon the abolition of the American Empire.

Thank you for listening to me.

vendredi, 27 novembre 2015

Léo Strauss, maître à penser des néo-conservateurs criminels

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Léo Strauss, maître à penser des néo-conservateurs criminels

Auteur : RI
Ex: http://zejournal.mobi

Il y a consensus pour blâmer les instigateurs et les exécutants des guerres, révolutions, assassinats, bombardements, renversement des gouvernements et autres actes criminels qui ont ensanglanté des régions étendues de la planète, tout particulièrement depuis 2001, date charnière, qui a donné suite aux évènements du 11 Septembre de la même année.

Chacun y va de sa harangue, et désigne qui ceux-ci, qui ceux-là. À raison évidemment. L’empire du chaos est bien sûr omniprésent au cœur des désignés. Mais remontons un peu plus loin, au programme source, jusqu’à celui qui a concocté l’idéologie qui a déclenché en cascades tous ces crimes planétaires auxquels la Russie et Poutine s’efforcent de mettre fin aujourd’hui. La géostratégie mondiale menée par les pays puissants est fortement inspirée par les idéologies qui la sous-tend. Les politiques intérieures des états le sont également. Qui pourrait nier que l’idéologie socialiste et néo-libérale n’a pas d’impact sur la politique intérieure de la France ?

Certaines idéologies sont connues mondialement, avec leurs idéologues. On pense évidemment à Karl Marx par exemple, à l’idéologie fasciste, sioniste ou socialiste aussi. Mais d’autres idéologues, à peine connus du grand public et même des dissidents les plus affûtés, ont influencé directement des groupes puissants qui ont incité à semer guerres et destructions au cours des 15 à 20 dernières années. Léo Strauss a nourri directement les délires des néo-conservateurs américains qui ont, depuis leur fameux Project for a New American Century (PNAC de 1995), sous-tendu les politiques criminelles des Présidents américains, de George Bush à Obama, même si celui-ci s’en détourne encore trop timidement au cours de son deuxième mandat.

Il n’est pas surfait de craindre que ce qui se joue actuellement, en Syrie notamment, avec la Russie et Poutine, sera prolongé d’une guerre, ou bien non. Cette issue, qui pourrait s’avérer fatale même pour beaucoup d’entre nous, dépendra de la réponse américaine, et du résultat des luttes intestines au sein de son gouvernement et de son administration entre Américains patriotes et néo-conservateurs liberticides et hégémoniques, en grande partie, il faut bien le dire, inspirés par le sionisme fanatique aussi présent en Amérique qu’il l’est dans l’entité qui se fait appeler Israël.

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Léo Strauss, né en 1899 d’une famille de juifs orthodoxes des environs de Marbourg, en Allemagne, vécut aux Etats-Unis de 1938 jusqu’à sa mort, en 1973. Professeur de philosophie politique à l’université de Chicago de 1953 à 1973, Strauss a créé toute une génération d’idéologues et de politiciens qui, aujourd’hui, sont infiltrés dans le gouvernement américain et dans le milieu néo-conservateur, et qui ont eu une influence énorme sur le Président Bush et qui sont encore là avec Obama. Léo Strauss était idéologue. On sait que les idéologies sont souvent le substrat des stratégies politiques dangereuses. Le fascisme était l’idéologie de l’Allemagne nazie, le marxisme celle du stalinisme. Les nazis ont tué des dizaines de millions de gens. Le straussisme était l’idéologie des faucons de Bush et celle des faucons néolibéraux d’Obama. Bush, ignare à son arrivée à la Maison Blanche (il l’est resté jusqu’au bout), avait endossé cette idéologie de A à Z. Les dégâts considérables dans les pays Arabo-Musulmans qu’on connaît et qu’on déplore aujourd’hui sont directement à associer à l’influence néfaste de Léo Strauss.

J’emprunte à « solidarité et progrès » ainsi qu’à plusieurs journaux américains certaines révélations sur le mouvement straussien qui est organisé en réseaux aux États-Unis : le principal idéologue qui se réclame de Léo Strauss dans l’administration Bush est le vice-ministre de la Défense, Paul Wolfowitz, qui a étudié auprès d’Allan Bloom à l’université de Chicago. Depuis les années 70, il compte parmi ses collaborateurs Richard Perle, Steven Bryen et Elliot Abrams. On peut en citer un autre, l’ancien directeur de la CIA, James Woolsey, membre du « Defense Policy Board », et adjoint du Général Garner qui a dirigé le gouvernement irakien. Dans le domaine des médias, on peut citer John Podhoretz, rédacteur du New York Post et ancien éditeur du Weekly Standard, ainsi qu’Irving Kristol, éditeur de Public Interest, l’organe des néo-conservateurs, et collaborateur de l’American Entreprise Institute (A.E.I), lieu privilégié de Bush pour ses discours de propagande. Son fils William Kristol est un des idéologues du parti républicain. Citons encore Werner Dannhauser, un protégé personnel de Strauss qui a quitté le monde universitaire pour assurer la rédaction de Commentary, après le départ à la retraite de Norman Podhoretz, ainsi que deux autres membres de la rédaction du Weekly Standard, David Brook et Robert Kagan, le fils d’un professeur straussien de Yale, Donald Kagan.

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Dans le domaine du département de la justice, des straussiens inconditionnels sont le juge de la Cour suprême, Clarence Thomas, et l’ex ministre de la Justice, John Ashcroft. Pour ce qui est du gouvernement Bush à l’époque, on y trouve Lewis Libby, directeur de cabinet de l’ex vice-président Richard Cheney et ancien élève de Wolfowitz à l’université de Yale. Après le 11 septembre 2001, insatisfait des renseignements fournis par la CIA et l’intelligence militaire, Abram Shulsky fut nommé à la tête d’une unité de renseignements au sein de la bureaucratie civile du Pentagone, créée pour produire, au besoin inventer, tous les montages dont les faucons avaient besoin pour justifier la guerre contre l’Irak. Straussien convaincu, Shulsky anime encore aujourd’hui des débats sur la pensée du « maître ». Parmi les « penseurs » et stratèges, on compte l’auteur du Choc des civilisations, Samuel Huntington, ainsi que Francis Fukuyama et Allan Bloom, qui lui est décédé.

Alors qu’ils avaient été tenus totalement à l’écart du gouvernement américain pendant la présidence de Bill Clinton, les straussiens ne sont cependant pas restés inactifs. Outre l’élaboration de doctrines militaires, dont celles qui ont cours actuellement, ils ont notamment rédigé un document pour le gouvernement israélien (Clean Break), prévoyant la fin des accords d’Oslo. Plusieurs disciples de Strauss et de Bloom avaient d’ailleurs émigré en Israël où ils militaient contre la paix. L’Institute for Advanced Strategic and Political Studies (IASPS) a été créé à Washington et à Jérusalem en 1984, afin de promouvoir le libre-échange et explicitement, dès 1996, la pensée de Strauss.

Début 1997, William Kristol et Robert Kagan, deux « intellectuels dans la tradition de Strauss », ont lancé à Washington, en collaboration avec l’American Entreprise Institute, une organisation intitulée « Project for the New American Century », dont le but déclaré est de promouvoir la présence militaire américaine partout dans le monde, pour y tenir littéralement le rôle de « gendarme du globe », à commencer par l’Irak. Le 3 juin 1997, cette organisation a publié un acte de fondation, appelant à une nouvelle politique étrangère basée sur l’« hégémonie globale bienveillante » des Etats-Unis. Parmi les signataires de cette lettre : Elliot Abrams, William Bennett, Jeb Bush (frère du Président de l’époque), Dick Cheney, Francis Fukuyama, Lewis Libby, Norman Podhoretz, Donald Rumsfeld et Paul Wolfowitz.

Project for the New American Century

Maintenant que l’on connaît le nom des straussiens les plus influents de l’ex gouvernement Bush, et qu’il est aisé d’imaginer l’influence écrasante qu’ils ont eu et veulent encore avoir sur la politique américaine et le cours des évènements mondiaux, il nous reste à décrire les grandes lignes de l’idéologie de Léo Strauss.

Le philosophe, pour Léo Strauss, c’est l’homme rare, capable de supporter la vérité. Cette vérité, c’est qu’il n’y pas de Dieu, que l’univers n’a que faire de l’homme et de l’espèce humaine et que l’entièreté de l’histoire humaine n’est qu’une minuscule poussière insignifiante sur la croûte de l’univers, dont la naissance coïncide quasiment avec la disparition. Il n’existe ni moralité, ni bien ni mal, et toute discussion sur l’au-delà n’est que commérage. Mais évidemment, l’immense majorité de la population est si incapable de faire face à la vérité qu’elle appartient quasiment à une autre race, ce que Nietzsche appelait « le troupeau » ou encore « les esclaves ». Ils ont besoin d’un Dieu « père fouettard », de la crainte d’une punition après la vie, et de la fiction du bien et du mal. Sans ces illusions, ils deviendraient fous et se révolteraient, ce qui empêcherait toute forme d’ordre social. Puisque la nature humaine est ainsi faite et ne changera jamais, selon Strauss, ce sera toujours comme ça. C’est le surhomme ou « philosophe » qui fournit au troupeau les croyances religieuses, morales et autres, dont il a besoin, mais dont il sait très bien, lui, qu’elles sont erronées. En réalité, les « philosophes » n’utilisent ces manigances que pour plier la société à leurs propres intérêts. Par ailleurs, les philosophes font appel à toutes sortes de gens utiles, y compris les « gentlemen » qui sont formatés dans les connaissances publiques. On les dresse à croire à la religion, à la moralité, au patriotisme et à la chose publique et certains deviennent hauts fonctionnaires. Bien sûr, en plus de ces vertus, ils croient aussi aux philosophes qui leur ont enseigné toutes ces bonnes choses. Ces « gentlemen », qui deviennent des politiques, continueront à écouter à vie les conseils des philosophes. La gouvernance du monde par l’intermédiaire de ces golems implantés dans les gouvernements est ce que Strauss appelle le « Royaume secret » et pour beaucoup de ses élèves, c’est la mission de leur vie.

Ça vous semble du délire ? Ça l’est ! Imaginez vous que l’Amérique, le plus puissant pays au monde, était dirigée par un Président, George W. Bush, qui est tombé totalement et inconditionnellement sous l’influence de l’idéologie straussienne, décrite plus haut. Une trentaine de faucons de l’administration Bush sont pétris de cette idéologie, et la relève a été assurée aujourd’hui auprès d’Obama. Vous n’aurez aucun mal à établir la longue liste d’idéologues néo-conservateurs qui polluent encore au premier degré les politiques et inspirent les prétentions des Etats-Unis.

Les conséquences possibles de cette situation font frémir. Sans foi, ni loi, ni moralité, manipulant les autres, méprisant les masses, d’un racisme consommé, les straussiens américains ont commencé à étendre leur ombre malfaisante sur le monde. Le nôtre, dans lequel on vit, celui qui aura à souffrir de l’idéologie de Léo Strauss, qui n’a rien à envier au fascisme qui a noirci les plus belles pages de l’histoire du XX ème siècle. Mort en 1973, Léo Strauss aura marqué les premières années du XXI ème siècle et pourrait encore exercer son influence mortifère au cours des prochaines années.

Les relations entre les États-Unis et nos gouvernements qui se targuent d’être démocratiques risquent de tourner court, tant que l’idéologie straussienne dictera les politiques américaines, ce qui fut le cas à 100% avec George W. Bush et qui le reste encore trop avec Obama. D’ailleurs qu’en sera t-il avec le prochain Président, homme ou femme, aux Etats-Unis ? Une réponse qui aura un impact essentiel sur le reste du monde car cela dictera la politique extérieure américaine. D’un côté une idéologie barbare et archaïque, de l’autre des principes humanistes, religieux, moraux, sur lesquels sont fondés notre civilisation.

Il faut savoir nommer son ennemi, le désigner. On dit : les Américains mettent le monde à feu et à sang, comme si ce peuple de lui-même agissait de façon démoniaque. Ce ne sont pas les Américains qu’il faut blâmer, ce sont leurs gouvernements, directement influencés depuis les 15 à 20 dernières années par des groupes de pression puissants comme les néo-conservateurs, eux-mêmes nourris par des idéologies mortifères comme celle de Léo Strauss. On notera une fois de plus que la presque totalité de ces néo-conservateurs straussiens sont des binationaux, qui détiennent à la fois des passeports américains et israéliens. Serait-ce une coïncidence ?

Le néo-conservatisme straussien s’appuie sur six caractéristiques principales, qui se recoupent en grande partie :

– la volonté d’employer rapidement la force militaire ;

– un dédain pour les organisations multilatérales ;

– une faible tolérance pour la diplomatie ;

– une focalisation sur la protection d’Israël et donc un interventionnisme orienté et tronqué au Moyen-Orient ;

– une insistance sur la nécessité pour les États-Unis d’agir de manière unilatérale ;

– une tendance à percevoir le monde en termes binaires (bon/mauvais).

Ces caractéristiques, que vous reconnaîtrez de toute évidence, vous font-elles penser aux « Américains » ? C’est plutôt le néo-conservatisme straussien qu’il faut reconnaître et condamner. C’est là, in fine, que le mal absolu s’est logé, là d’où tout est parti, et qui est la source d’un chaos invraisemblable qui submerge la planète.

Algarath


- Source : RI

mardi, 24 novembre 2015

Now the truth emerges: how the US fuelled the rise of Isis in Syria and Iraq

The war on terror, that campaign without end launched 14 years ago by George Bush, is tying itself up in ever more grotesque contortions. On Monday the trial in London of a Swedish man, Bherlin Gildo, accused of terrorism in Syria, collapsed after it became clear British intelligence had been arming the same rebel groups the defendant was charged with supporting.

The prosecution abandoned the case, apparently to avoid embarrassing the intelligence services. The defence argued that going ahead with the trial would have been an “affront to justice” when there was plenty of evidence the British state was itself providing “extensive support” to the armed Syrian opposition.

That didn’t only include the “non-lethal assistance” boasted of by the government (including body armour and military vehicles), but training, logistical support and the secret supply of “arms on a massive scale”. Reports were cited that MI6 had cooperated with the CIA on a “rat line” of arms transfers from Libyan stockpiles to the Syrian rebels in 2012 after the fall of the Gaddafi regime.

Clearly, the absurdity of sending someone to prison for doing what ministers and their security officials were up to themselves became too much. But it’s only the latest of a string of such cases. Less fortunate was a London cab driver Anis Sardar, who was given a life sentence a fortnight earlier for taking part in 2007 in resistance to the occupation of Iraq by US and British forces. Armed opposition to illegal invasion and occupation clearly doesn’t constitute terrorism or murder on most definitions, including the Geneva convention.

But terrorism is now squarely in the eye of the beholder. And nowhere is that more so than in the Middle East, where today’s terrorists are tomorrow’s fighters against tyranny – and allies are enemies – often at the bewildering whim of a western policymaker’s conference call.

For the past year, US, British and other western forces have been back in Iraq, supposedly in the cause of destroying the hyper-sectarian terror group Islamic State (formerly known as al-Qaida in Iraq). This was after Isis overran huge chunks of Iraqi and Syrian territory and proclaimed a self-styled Islamic caliphate.

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The campaign isn’t going well. Last month, Isis rolled into the Iraqi city of Ramadi, while on the other side of the now nonexistent border its forces conquered the Syrian town of Palmyra. Al-Qaida’s official franchise, the Nusra Front, has also been making gains in Syria.

Some Iraqis complain that the US sat on its hands while all this was going on. The Americans insist they are trying to avoid civilian casualties, and claim significant successes. Privately, officials say they don’t want to be seen hammering Sunni strongholds in a sectarian war and risk upsetting their Sunni allies in the Gulf.

A revealing light on how we got here has now been shone by a recently declassified secret US intelligence report, written in August 2012, which uncannily predicts – and effectively welcomes – the prospect of a “Salafist principality” in eastern Syria and an al-Qaida-controlled Islamic state in Syria and Iraq. In stark contrast to western claims at the time, the Defense Intelligence Agency document identifies al-Qaida in Iraq (which became Isis) and fellow Salafists as the “major forces driving the insurgency in Syria” – and states that “western countries, the Gulf states and Turkey” were supporting the opposition’s efforts to take control of eastern Syria.

Raising the “possibility of establishing a declared or undeclared Salafist principality”, the Pentagon report goes on, “this is exactly what the supporting powers to the opposition want, in order to isolate the Syrian regime, which is considered the strategic depth of the Shia expansion (Iraq and Iran)”.

Which is pretty well exactly what happened two years later. The report isn’t a policy document. It’s heavily redacted and there are ambiguities in the language. But the implications are clear enough. A year into the Syrian rebellion, the US and its allies weren’t only supporting and arming an opposition they knew to be dominated by extreme sectarian groups; they were prepared to countenance the creation of some sort of “Islamic state” – despite the “grave danger” to Iraq’s unity – as a Sunni buffer to weaken Syria.

That doesn’t mean the US created Isis, of course, though some of its Gulf allies certainly played a role in it – as the US vice-president, Joe Biden, acknowledged last year. But there was no al-Qaida in Iraq until the US and Britain invaded. And the US has certainly exploited the existence of Isis against other forces in the region as part of a wider drive to maintain western control.

The calculus changed when Isis started beheading westerners and posting atrocities online, and the Gulf states are now backing other groups in the Syrian war, such as the Nusra Front. But this US and western habit of playing with jihadi groups, which then come back to bite them, goes back at least to the 1980s war against the Soviet Union in Afghanistan, which fostered the original al-Qaida under CIA tutelage.

It was recalibrated during the occupation of Iraq, when US forces led by General Petraeus sponsored an El Salvador-style dirty war of sectarian death squads to weaken the Iraqi resistance. And it was reprised in 2011 in the Nato-orchestrated war in Libya, where Isis last week took control of Gaddafi’s home town of Sirte.

In reality, US and western policy in the conflagration that is now the Middle East is in the classic mould of imperial divide-and-rule. American forces bomb one set of rebels while backing another in Syria, and mount what are effectively joint military operations with Iran against Isis in Iraq while supporting Saudi Arabia’s military campaign against Iranian-backed Houthi forces in Yemen. However confused US policy may often be, a weak, partitioned Iraq and Syria fit such an approach perfectly.

What’s clear is that Isis and its monstrosities won’t be defeated by the same powers that brought it to Iraq and Syria in the first place, or whose open and covert war-making has fostered it in the years since. Endless western military interventions in the Middle East have brought only destruction and division. It’s the people of the region who can cure this disease – not those who incubated the virus.

Tangled Threads of US False Narratives

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Tangled Threads of US False Narratives

Exclusive: Official Washington’s many false narratives about Russia and Syria have gotten so tangled that they have become a danger to the struggle against Sunni jihadist terrorism and conceivably a threat to the future of the planet, a risk that Robert Parry explores.

By Robert Parry

Ex: http://www.consortiumnews.com

One way to view Official Washington is to envision a giant bubble that serves as a hothouse for growing genetically modified “group thinks.” Most inhabitants of the bubble praise these creations as glorious and beyond reproach, but a few dissenters note how strange and dangerous these products are. Those critics, however, are then banished from the bubble, leaving behind an evermore concentrated consensus.

This process could be almost comical – as the many armchair warriors repeat What Everyone Knows to Be True as self-justifying proof that more and more wars and confrontations are needed – but the United States is the most powerful nation on earth and its fallacious “group thinks” are spreading a widening arc of chaos and death around the globe.

We even have presidential candidates, especially among the Republicans but including former Secretary of State Hillary Clinton, competing to out-bellicose each other, treating an invasion of Syria as the least one can do and some even bragging about how they might like to shoot down a few Russian warplanes.

Though President Barack Obama has dragged his heels regarding some of the more extreme proposals, he still falls in line with the “group think,” continuing to insist on “regime change” in Syria (President Bashar al-Assad “must go”), permitting the supply of sophisticated weapons to Sunni jihadists (including TOW anti-tank missiles to Ahrar ash-Sham, a jihadist group founded by Al Qaeda veterans and fighting alongside Al Qaeda’s Nusra Front), and allowing his staff to personally insult Russian President Vladimir Putin (having White House spokesman Josh Earnest in September demean Putin’s posture for sitting with his legs apart during a Kremlin meeting with Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu).

Not surprisingly, I guess, Earnest’s prissy disapproval of what is commonly called “man spread” didn’t extend to Netanyahu who adopted the same open-leg posture in the meeting with Putin on Sept. 21 and again in last week’s meeting with Obama, who – it should be noted – sat with his legs primly crossed.

This combination of tough talk, crude insults and reckless support of Al Qaeda-connected jihadis (“our guys”) apparently has become de rigueur in Official Washington, which remains dominated by the foreign policy ideology of neoconservatives, who established the goal of “regime change” in Iraq, Syria and Iran as early as 1996 and haven’t changed course since. [See Consortiumnews.com’s “How Neocons Destabilized Europe.”]

Shaping Narratives

Despite the catastrophic Iraq War – based on neocon-driven falsehoods about WMD and the complicit unthinking “group think” – the neocons retained their influence largely through an alliance with “liberal interventionists” and their combined domination of major Washington think tanks, from the American Enterprise Institute to the Brookings Institution, and the mainstream U.S. news media, including The Washington Post and The New York Times.

This power base has allowed the neocons to continue shaping Official Washington’s narratives regardless of what the actual facts are. For instance, a Post editorial on Thursday repeated the claim that Assad’s “atrocities” included use of chemical weapons, an apparent reference to the now largely discredited claim that Assad’s forces were responsible for a sarin gas attack outside Damascus on Aug. 21, 2013.

After the attack, there was a rush to judgment by the U.S. State Department blaming Assad’s troops and leading Secretary of State John Kerry to threaten retaliatory strikes against the Syrian military. But U.S. intelligence analysts refused to sign on to the hasty conclusions, contributing to President Obama’s last-minute decision to hold off on a bombing campaign and to accept Putin’s help in negotiating Assad’s surrender of all Syrian chemical weapons (though Assad still denied a role in the sarin attack).

Subsequently, much of the slapdash case for bombing Syria fell apart. As more evidence became available, it increasingly appeared that the sarin attack was a provocation by Sunni jihadists, possibly aided by Turkish intelligence, to trick the United States into destroying Assad’s military and thus clearing the way for a Sunni jihadist victory.

We now know that the likely beneficiaries of such a U.S. attack would have been Al Qaeda’s Nusra Front and the spinoff known as the Islamic State (also called ISIS, ISIL or Daesh). But the Obama administration never formally retracted its spurious sarin claims, thus allowing irresponsible media outlets, such as The Washington Post, to continue citing the outdated “group think.”

The same Post editorial denounced Assad for using “barrel bombs” against the Sunni rebels who are seeking to overthrow his secular government, which is viewed as the protector of Syria’s minorities – including Christians, Alawites and Shiites – who could face genocide if the Sunni extremists prevail.

Though this “barrel bomb” theme has become a favorite talking point of both the neocons and liberal “human rights” groups, it’s never been clear how these homemade explosive devices shoved out of helicopters are any more inhumane than the massive volumes of “shock and awe” ordnance, including 500-pound bombs, deployed by the U.S. military across the Middle East, killing not only targeted fighters but innocent civilians.

Nevertheless, the refrain “barrel bombs” is accepted across Official Washington as a worthy argument for launching devastating airstrikes against Syrian government targets, even if such attacks clear the way for Al Qaeda’s allies and offshoots gaining control of Damascus and unleashing even a worse humanitarian cataclysm. [See Consortiumnews.com’s “Obama’s Ludicrous ‘Barrel Bomb’ Theme.”]

False-Narrative Knots

But it is now almost impossible for Official Washington to disentangle itself from all the false narratives that the neocons and the liberal hawks have spun in support of their various “regime change” strategies. Plus, there are few people left inside the bubble who even recognize how false these narratives are.

So, the American people are left with the mainstream U.S. news media endlessly repeating storylines that are either completely false or highly exaggerated. For instance, we hear again and again that the Russians intervened in the Syrian conflict promising to strike only ISIS but then broke their word by attacking Al Qaeda’s Nusra Front and “our guys” in Sunni jihadist forces armed by Saudi Arabia, Qatar, Turkey and the CIA.

Though you hear this narrative everywhere in Official Washington, no one ever actually quotes Putin or another senior Russian official promising to strike only at ISIS. In all the quotes that I’ve seen, the Russians refer to attacking “terrorists,” including but not limited to ISIS.

Unless Official Washington no longer regards Al Qaeda as a terrorist organization – a trial balloon that some neocons have floated – then the Putin-lied narrative makes no sense, even though every Important Person Knows It to Be True, including Obama’s neocon-leaning Defense Secretary Ashton Carter.

The U.S. political and media big shots also mock the current Russian-Iranian proposal for first stabilizing Syria and then letting the Syrian people decide their own leadership through internationally observed democratic elections.

Okay, you might say, what’s wrong with letting the Syrian people go to the polls and pick their own leaders? But that just shows that you’re a Russian-Iranian “apologist” who doesn’t belong inside the bubble. The Right Answer is that “Assad Must Go!” whatever the Syrian people might think.

Or, as the snarky neocon editors of The Washington Post wrote on Thursday, “Mr. Putin duly dispatched his foreign minister to talks in Vienna last weekend on a Syrian political settlement. But Moscow and Tehran continue to push for terms that would leave Mr. Assad in power for 18 months or longer, while — in theory — a new constitution is drafted and elections organized. Even a U.S. proposal that Mr. Assad be excluded from the eventual elections was rejected, according to Iranian officials.”

In other words, the U.S. government doesn’t want the Syrian people to decide whether Assad should be kicked out, an odd and contradictory stance since President Obama keeps insisting that the vast majority of Syrians hate Assad. If that’s indeed the case, why not let free-and-fair elections prove the point? Or is Obama so enthralled by the neocon insistence of “regime change” for governments on Israel’s “hit list” that he doesn’t want to take the chance of the Syrian voters getting in the way?

Reality Tied Down

But truth and reality have become in Official Washington something like Gulliver being tied down by the Lilliputians. There are so many strands of lies and distortions that it’s impossible for sanity to rise up.

Another major factor in America’s crisis of false narratives relates to the demonizing of Russia and Putin, a process that dates back in earnest to 2013 when Putin helped Obama sidetrack the neocon dream of bombing Syria and then Putin compounded his offense by assisting Obama in getting Iran to constrain its nuclear program, which derailed another neocon dream to bomb-bomb-bomb Iran.

It became ominously clear to the neocons that this collaboration between the two presidents might even lead to joint pressure on Israel to finally reach a peace agreement with the Palestinians, a possibility that struck too close to the heart of neocon thinking which, for the past two decades, has favored using “regime change” in nearby countries to isolate and starve Lebanon’s Hezbollah and Palestinian groups, giving Israel a free hand to do whatever it wished.

So, this Obama-Putin relationship had to be blown up and the point of detonation was Ukraine on Russia’s border. Official Washington’s false narratives around the Ukraine crisis are now also central to neocon/liberal-hawk efforts to prevent meaningful coordination between Obama and Putin in countering ISIS and Al Qaeda in Syria and Iraq.

Inside Official Washington’s bubble, the crisis in Ukraine is routinely described as a simple case of Russian “aggression” against Ukraine, including an “invasion” of Crimea.

If you relied on The New York Times or The Washington Post or the major networks that repeat what the big newspapers say, you wouldn’t know there was a U.S.-backed coup in February 2014 that overthrew the elected Ukrainian government of Viktor Yanukovych, even after he agreed to a European compromise in which he surrendered many powers and accepted early elections.

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Instead of letting that agreement go forward, right-wing ultra-nationalists, including neo-Nazis operating inside the Maidan protests, overran government buildings in Kiev on Feb. 22, 2014, causing Yanukovych and other leaders to flee for their lives.

Behind the scenes, U.S. officials, such as neocon Assistant Secretary of State for European Affairs Victoria Nuland, had collaborated in the coup plans and celebrated the victory by Nuland’s handpicked leaders, including the post-coup Prime Minister Arseniy Yatsenyuk, whom she referred to in an earlier intercepted phone call as “Yats is the guy.”

Nor would you know that the people of Crimea had voted overwhelmingly for President Yanukovych and – after the coup – voted overwhelmingly to get out of the failed Ukrainian state and reunify with Russia.

The major U.S. news media twists that reality into a Russian “invasion” of Crimea even though it was the strangest “invasion” ever because there were no photos of Russian troops landing on the beaches or parachuting from the skies. What the Post and the Times routinely ignored was that Russian troops were already stationed inside Crimea as part of a basing agreement for the Russian fleet at Sevastopol. They didn’t need to “invade.”

And Crimea’s referendum showing 96 percent approval for reunification with Russia – though hastily arranged – was not the “sham” that the U.S. mainstream media claimed. Indeed, the outcome has been reinforced by various polls conducted by Western agencies since then.

The MH-17 Case

The demonization of Putin reached new heights after the July 17, 2014 shoot-down of Malaysia Airlines Flight 17 over eastern Ukraine killing all 298 people onboard. Although substantial evidence and logic point to elements of the Ukrainian military as responsible, Official Washington’s rush to judgment blamed ethnic Russian rebels for firing the missile and Putin for supposedly giving them a powerful Buk anti-aircraft missile system.

That twisted narrative often relied on restating the irrelevant point that the Buks are “Russian-made,” which was used to implicate Moscow but was meaningless since the Ukrainian military also possessed Buk missiles. The real question was who fired the missiles, not where they were made.

But the editors of the Post, the Times and the rest of the mainstream media think you are very stupid, so they keep emphasizing that the Buks are “Russian-made.” The more salient point is that U.S. intelligence with all its satellite and other capabilities was unable – both before and after the shoot-down – to find evidence that the Russians had given Buks to the rebels.

Since the Buk missiles are 16-feet-long and hauled around by slow-moving trucks, it is hard to believe that U.S. intelligence would not have spotted them given the intense surveillance then in effect over eastern Ukraine.

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A more likely scenario of the MH-17 shoot-down was that Ukraine moved several of its Buk batteries to the frontlines, possibly fearing a Russian airstrike, and the operators were on edge after a Ukrainian warplane was shot down along the border on July 16, 2014, by an air-to-air missile presumably fired by a Russian plane.

But – after rushing out a white paper five days after the tragedy pointing the finger at Moscow – the U.S. government has refused to provide any evidence or intelligence that might help pinpoint who fired the missile that brought down MH-17.

Despite this remarkable failure by the U.S. government to cooperate with the investigation, the mainstream U.S. media has found nothing suspicious about this dog not barking and continues to cite the MH-17 case as another reason to despise Putin.

How upside-down this “Everything Is Putin’s Fault” can be was displayed in a New York Times “news analysis” by Steven Erlanger and Peter Baker on Thursday when all the “fundamental disagreements” between Obama and Putin were blamed on Putin.

“Dividing them are the Russian annexation of Crimea and its meddling in eastern Ukraine, Moscow’s efforts to demonize Washington and undermine confidence in NATO’s commitment to collective defense, and the Kremlin’s support of President Bashar al-Assad of Syria,” Erlanger and Baker wrote.

Helping ISIS

This tangle of false narratives is now tripping up the prospects of a U.S.-French-Russian-Iranian alliance to take on the Islamic State, Al Qaeda and other Sunni jihadist forces seeking to overthrow Syria’s secular government.

The neocon Washington Post, in particular, has been venomous about this potential collaboration which – while possibly the best chance to finally resolve the horrific Syrian conflict – would torpedo the neocons’ long-held vision of imposed “regime change” in Syria.

In editorials, the Post’s neocon editors also have displayed a stunning lack of sympathy for the 224 Russian tourists and crew killed in what appears to have been a terrorist bombing of a chartered plane over the Sinai in Egypt.

On Nov. 7, instead of expressing solidarity, the Post’s editors ridiculed Putin and Egyptian President Abdel Fattah el-Sisi for not rushing to a judgment that it was an act of terrorism, instead insisting on first analyzing the evidence. The Post also mocked the two leaders for failing to vanquish the terrorists.

Or as the Post’s editors put it: “While Mr. Putin suspended Russian flights on [Nov. 6], his spokesman was still insisting there was no reason to conclude that there had been an act of terrorism. … While Western governments worried about protecting their citizens, the Sissi and Putin regimes were focused on defending themselves. …

“Both rulers have sold themselves as warriors courageously taking on the Islamic State and its affiliates; both are using that fight as a pretext to accomplish other ends, such as repressing peaceful domestic opponents and distracting attention from declining living standards. On the actual battlefield, both are failing.”

Given the outpouring of sympathy that the United States received after the 9/11 attacks and the condolences that flooded France over the past week, it is hard to imagine a more graceless reaction to a major terrorist attack against innocent Russians.

As for the Russian hesitancy to jump to conclusions earlier this month, that may have been partially wishful thinking but it surely is not an evil trait to await solid evidence before reaching a verdict. Even the Post’s editors admitted that U.S. officials noted that as of Nov. 7 there was “no conclusive evidence that the plane was bombed.”

But the Post couldn’t wait to link the terrorist attack to “Mr. Putin’s Syrian adventure” and hoped that it would inflict on Putin “a potentially grievous political wound.” The Post’s editors also piled on with the gratuitous claim that Russian officials “still deny the overwhelming evidence that a Russian anti-aircraft missile downed a Malaysian airliner over Ukraine last year.” (There it is again, the attempt to dupe Post readers with a reference to “a Russian anti-aircraft missile.”)

The Post seemed to take particular joy in the role of U.S. weapons killing Syrian and Iranian soldiers. On Thursday, the Post wrote, “Syrian and Iranian troops have lost scores of Russian-supplied tanks and armored vehicles to the rebels’ U.S.-made TOW missiles. Having failed to recapture significant territory, the Russian mission appears doomed to quagmire or even defeat in the absence of a diplomatic bailout.”

Upping the Ante

The neocons’ determination to demonize Putin has upped the ante, turning their Mideast obsession with “regime change” into a scheme for destabilizing Russia and forcing “regime change” in Moscow, setting the stage for a potential nuclear showdown that could end all life on the planet.

To listen to the rhetoric from most Republican candidates and Democratic frontrunner Hillary Clinton, it is not hard to envision how all the tough talk could take on a life of its own and lead to catastrophe. [See, for instance, Philip Giraldi’s review of the “war with Russia” rhetoric free-flowing on the campaign trail and around Official Washington.]

At this point, it may seem fruitless – even naïve – to suggest ways to pierce the various “group thinks” and the bubble that sustains them. But a counter-argument to the fake narratives is possible if some candidate seized on the principle of an informed electorate as vital to democracy.

An argument for empowering citizens with facts is one that transcends traditional partisan and ideological boundaries. Whether on the right, on the left or in the center, Americans don’t want to be treated like cattle being herded by propaganda or “strategic communication” or whatever the latest euphemism is for deception and manipulation.

So, a candidate could do the right thing and the smart thing by demanding the release of as much U.S. intelligence information to cut this Gordian knot of false narratives as possible. For instance, it is way past time to declassify the 28 pages from the congressional 9/11 report addressing alleged Saudi support for the hijackers. There also are surely more recent intelligence estimates on the funding of Al Qaeda’s affiliates and spin-offs, including ISIS.

If this information embarrasses some “allies” – such as Saudi Arabia, Qatar and Turkey – so be it. If this history makes some past or present U.S. president look bad, so be it. American elections are diminished, if not made meaningless, when there is no informed electorate.

A presidential candidate also could press President Obama to disclose what U.S. intelligence knows about other key turning points in the establishment of false narratives, such as what did CIA analysts conclude about the Aug. 21, 2013 sarin attack and what do they know about the July 17, 2014 shoot-down of MH-17.

The pattern of the U.S. government exploiting emotional moments to gain an edge in an “info-war” against some “enemy” and then going silent as more evidence comes in has become a direct threat to American democracy and – in regards to nuclear-armed Russia – possibly the planet.

Legitimate secrets, such as sources and methods, can be protected without becoming an all-purpose cloak to cover up whatever facts don’t fit with the desired propaganda narrative that is then used to whip the public into some mindless war frenzy.

However, at this point in the presidential campaign, no candidate is making transparency an issue. Yet, after the deceptions of the Iraq War – and with the prospects of another war based on misleading or selective information in Syria and potentially a nuclear showdown with Russia – it seems to me that the American people would respond positively to someone treating them with the respect deserving of citizens in a democratic Republic.

Investigative reporter Robert Parry broke many of the Iran-Contra stories for The Associated Press and Newsweek in the 1980s. You can buy his latest book, America’s Stolen Narrative, either in print here or as an e-book (from Amazon and barnesandnoble.com). You also can order Robert Parry’s trilogy on the Bush Family and its connections to various right-wing operatives for only $34. The trilogy includes America’s Stolen Narrative. For details on this offer, click here.

samedi, 21 novembre 2015

The Causes and Conditions That Led Up to ISIS

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The Causes and Conditions That Led Up to ISIS

By

Ex: http://www.lewrockwell.com

In Buddhism, it is taught that things do not simply happen. Causes and conditions lead up to them: This is because that is, and that is because this is. Even something like a hurricane doesn’t just happen; a series of weather causes and conditions leads up to it. This is a universal truth. The Bible tells us that whatsoever a person sows, so shall he reap. And: A man does not pick figs from thistles.

Here we are, once again, beating the war drum here in America. As if France doesn’t have their own military to pursue a military solution to the attacks in Paris. We’re not asking the right questions when it comes to ISIS. The question right now is, “What do we do about them?” The question that needs to be asked is, “What are the causes and conditions that led up to ISIS?” No, I’m not getting into some moral relativist diatribe about how “one man’s terrorist is another man’s freedom fighter” because that’s actually what the United States government does. That is one of the causes and conditions that led up to ISIS.

People have forgotten, this all began with the idea that someone besides Bashar al-Assad needed to run Syria. What’s more, no one wanted to wait for that to happen naturally or as a matter of socio-political evolution. No, it was decided that Assad needed to go sooner rather than later. Whose idea was this? The United States government. To that end, the U.S. began arming and training paramilitary entities that became ISIS eventually. There are several causes and conditions right there in a nutshell.

The United States never asked, “Who is a better person than Assad to lead Syria?” In fact, there was no person that stood up and declared himself to be the Syrian Thomas Jefferson. And hadn’t the U.S. falsely imagined such Jeffersons capable of manifesting in places such as Afghanistan and Iraq? Therefore, there were no causes and conditions that could lead up to anything but senseless violence since there was, in fact, no actual goal towards a better government or even a popular person/figure to rally behind. There was no manifesto, no drafted constitution, no socio-political ideal other than the ideal the United States claimed of “freedom”. Yes, well, “freedom” is a big word. What did that mean in Syria? Anyone know? No one can answer that question because it was the United States saying that. To the groups that the U.S. backed, it was a free-for-all to see who would be the last man standing and become the new boss (worse than the old boss) but the new boss America liked. Until it didn’t, as happened with Saddam Hussein.

So, if we’re going to go to war in Syria, what causes and conditions are coming into play? One only needs to look at what happened to Afghanistan and Iraq. Precariously propped up regimes built on a house of cards (actually, built upon a house of U.S. dollar bills) that is only a hop, skip, and a suicide bombing away from a coup d’état to install a guy that’ll make the Ayatollah Khomeini look like a hippie. People fail to understand that the United States cannot and will not ever “win” such a war no matter how many chairborne rangers mindlessly chant “USA, USA, USA!!” for a war they won’t have to go fight themselves. In fact, that mantra—USA, USA, USA!!!—is just the mantra of the cult of patriotism; the most dangerous religion on the planet. So far, Islamic suicide bombers are not capable of taking the entire planet with them. The United States government can, because we still have the biggest arsenal of nuclear weapons on the planet. Put that into your missile silo and smoke it. So to speak.

Syria is the latest installment in the Quagmire-Of-The-Month Club—-collect them all! I think a major ground war is already on the way, with the expensive shipping and handling fees attached. Again, there is no way to win a war in Syria, not the way the United States wants to “win” it. The causes and conditions created by a U.S. war in Syria are already in play and have been since we began arming terrorists. Those chickens will continue coming home to roost for quite some time. But let the U.S. go in there and decide it needed to occupy that country, er, excuse me, build a democracy over there. That insurgency born from resistance to the U.S. occupation will become an even bigger terrorist magnet than ISIS. The West will look back with fondness on the days they only had ISIS to deal with, rather than probably five to ten other highly-organized irregular armies. And all of them capable of crossing into Western nations undetected by Western dumb-giant intelligence agencies.

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The U.S. created an irregular army that was capable of defeating Syria’s modern professional army in battle. Oops, guess what? It was also capable of defeating Iraq’s army. The U.S. doesn’t realize that the ambitions of a group such as ISIS do not become immediately obvious. Nor do they advertise who they are. The U.S. thought it could manipulate the irregulars that became ISIS. In turn, the U.S. itself got manipulated. The U.S. then thought it could use ISIS anyway and after Assad was gone, get rid of ISIS with a few airstrikes. However, this turned out like the guy that gets a baby alligator as a pet. Before he knows it, it’s gotten huge and one day, eats his poodle. So he dumps it into a local pond and imagines he’s done. It gets bigger and bigger, preying on various animals in the pond. One day, the guy forgets he put the alligator there and goes for a midnight swim in the pond and ends up as a snack. When you do business with predators, see, they will always end up biting you in the keester one day.

That’s the gist of the tale. The U.S. engaged in business with predators in Syria. They were hunting Assad with the goal of taking Syria as their own territory. Classic predator action. They even marked their territory and the U.S. failed to read that. Therefore, if you are creating this pack of predators, what makes you think you can control them? These are velociraptors on tweek. These are causes and conditions that lead up to—what? Those predators deciding to attack you also. Oh, they can’t win? Guess again. They can slog along a quagmire for over a decade, with tremendous casualties all along the way. But the West? As soon as the West loses about a thousand soldiers, the people that chanted “USA, USA, USA!” will start breaking out all those anti-war slogans from the Sixties. Never underestimate predators. If any of these clowns had ever observed predators in the wild, they’d have never, ever, backed these Syrian “moderates” of a few years ago that we now call ISIS. They’d have gone home and never, ever, hiked that canyon again where those mountain lion tracks were spotted.

There you have it. Nothing will happen but more chaos, more senseless violence, and more futile military action until we address the causes and conditions that lead up to things such as ISIS. And what is the primary cause and condition? United States foreign policy.

vendredi, 20 novembre 2015

Bush savait que l’attaque terroriste de 2001 était imminente

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Politico rapporte que Bush savait que l’attaque terroriste de 2001 était imminente et qu’il voulait qu’elle ait lieu

Ex: http://www.arretsurinfo.ch

Un article extraordinaire de Politico du 12 novembre, intitulé « Les attaques vont être spectaculaires », révèle que le directeur de la CIA George Tenet, et que son chef de l’anti-terrorisme, Cofer Black, avaient prévenu la Maison Blanche, mais qu’on leur avait répondu : « Nous ne sommes pas tout à fait prêts à examiner cette question. Nous ne voulons pas lancer le compte à rebours. » Comme le journaliste de Politico, Chris Whipple, l’explique ensuite : « Traduction: ils ne veulent pas qu’un écrit montre qu’ils avaient été avertis. »

Ça ne pourrait pas être pire. Bush savait que ça allait arriver, mais n’a rien fait pour l’empêcher. Il n’a même pas essayé. En d’autres termes, sa seule vraie préoccupation, à l’époque, était que ce soit fait d’une manière telle qu’on ne puisse pas prouver qu’il le savait – pour qu’il puisse nier qu’il avait laissé consciemment cela se produire. Il a bien insisté là-dessus. Et c’est ce qu’il a fait, il a toujours nié sa participation.

Whipple écrit ensuite:

Le matin du 10 juillet, le chef du département de l’agence qui surveillait Al-Qaïda, Richard Blee, a fait irruption dans le bureau de Black. « Et il a dit :  Chef, ça y est. Le toit s’est écroulé, » raconte Black. « Les informations que nous avions réunies étaient absolument incontestables. Les sources se recoupaient. Et c’était en quelque sorte la goutte qui faisait déborder le vase. » Black et son adjoint se sont précipités dans le bureau du directeur pour informer Tenet. Ils sont tous tombé d’accord qu’il fallait organiser  une réunion d’urgence à la Maison Blanche.

Cette réunion a eu lieu à la Maison Blanche. Mais avec Condoleezza Rice, la conseillère à la sécurité nationale et l’amie personnelle de Bush, et pas avec Bush lui-même – la possibilité de nier était l’obsession de Bush, et agir de cette façon permettait de la préserver; si on apprenait un jour que cette réunion s’était tenue, Rice serait la seule personne à devoir se justifier. Elle protégeait le Président, qui ainsi n’aurait pas à rendre de comptes sur le fait qu’il avait permis l’attaque – si un jour on lui en demandait. En dépit de l’importance et de l’urgence du problème, Bush n’a pas jugé utile de venir en personne parler à Tenet et à Black, ni de les interroger.

Black et Tenet ont été stupéfaits de sa réponse. Black a dit Politico : « Je continue à ne rien y comprendre. Je veux dire, comment est-il possible d’avertir ses supérieurs autant de fois sans que rien ne se passe ? C’est un peu comme dans La Quatrième dimension.*»

Toutefois, lorsque la Maison Blanche avait dit: « Nous ne voulons pas lancer le compte à rebours, » la réponse à ce mystère était déjà claire, et Black et Tenet étaient tous les deux des gens intelligents; ils savaient ce que ça voulait dire, mais ils savaient aussi qu’ils se mettraient en danger s’ils venaient à dire publiquement: La Maison Blanche avait l’intention de faire une déclaration du genre, « Nous ne savions pas que ça allait se produire, » après les faits. Et c’est, bien sûr, exactement ce que la Maison Blanche a dit. Et elle continue à le dire : le successeur de Bush n’a aucun intérêt à changer de version ; le président Obama a lui-même menti au public, quand il a dit, par exemple, que les attaques du 21 août 2013 au gaz sarin en Syrie avaient été perpétrées par les forces de Bachar al-Assad, alors qu’elles l’avaient été par les forces qu’Obama soutenait – et il savait pertinemment que c’était elles qui l’avaient fait – ; ou quand il a dit que le renversement, en février 2014, du président ukrainien Viktor Yanoukovitch – démocratiquement élu (mais corrompu comme la quasi-totalité des derniers dirigeants ukrainiens) – était une révolution démocratique, et non pas un coup d’Etat américain que sa propre administration avait commencé à préparer au printemps 2013.

George W. Bush vient d’une famille de pétroliers, et toute l’opération a tourné autour du pétrole. Un autre copain de Bush était «Bandar Bush», le prince Bandar bin Sultan al-Saoud, le membre de la famille royale saoudienne qui était à l’époque ambassadeur du Royaume à Washington, mais qui, par la suite, est devenu le principal stratège international de la famille Saoud. Wikipedia, par exemple, dit de lui qu’« après la fin des tensions avec le Qatar sur l’approvisionnement de groupes rebelles [pour renverser Assad en Syrie], l’Arabie saoudite (sous la direction de Bandar) a détourné ses efforts de la Turquie pour les orienter vers la Jordanie en 2012 ; il a exercé des pressions financières sur la Jordanie pour pouvoir y développer des camps d’entraînement supervisés par son demi-frère et adjoint Salman bin Sultan. »

Le président Obama continue de protéger George W. Bush, et d’empêcher la famille Saoud d’être poursuivie pour être le principal bailleur de fonds des djihadistes (« terroristes »), en maintenant au secret dans une prison fédérale l’homme qui avait servi Oussama ben Laden en tant que comptable d’Al-Qaïda et collecteur de fonds ; il se rendait surtout en Arabie saoudite, la patrie des Sunnites, mais aussi dans d’autres royaumes arabes sunnites, pour recueillir des dons en espèces de plusieurs millions de dollars pour la cause d’Al-Qaïda du djihad mondial, du liquide provenant, entre autres, du prince Bandar bin Sultan lui-même. Le comptable / collecteur de fonds a dit qu’ils payaient de gros salaires à leurs combattants. C’était des mercenaires tout autant que des djihadistes. Le comptable / collecteur de fonds a également dit que « sans l’argent des Saoudiens, rien ne serait possible ». Le témoignage du comptable / collecteur de fonds a été requis dans une affaire judiciaire initiée par des membres de la famille de victimes du 11 septembre, et même le président américain n’a pas réussi à l’empêcher, ou alors il s’en est servi pour signifier subtilement au roi saoudien que nous, les États-Unis nous sommes le boss et que nous pouvons le faire tomber, si Obama décide de le faire. C’est seulement grâce à la collaboration des médias étasuniens que le secret du financement du mouvement de djihad international pourra désormais être gardé.

septny.jpgMais l’aristocratie américaine ne veut certainement pas que le Président, dont ils sont propriétaires, le fasse ; après tout, les Saoud leur ont toujours énormément rapporté. Comme Thalif Deen de Inter Press Service l’a rapporté le 9 novembre 2015, «Le gros contrat d’armement  d’environ 60 milliards de dollars d’armes avec l’Arabie Saoudite, est considéré comme le plus gros de toute l’histoire des États-Unis. Selon le Government Accountability Office (GAO.)**, l’organisme d’audit apolitique du Congrès des États-Unis, environ 40 milliards de dollars de transferts d’armes aux six pays du Golfe ont été autorisés entre 2005 et 2009, et l’Arabie saoudite et les Émirats Arabes Unis en ont été les plus gros bénéficiaires. « Les Saoud en achetaient plus que toutes les autres familles royales sunnites réunies, plus encore que les Thani qui contrôlent le Qatar. Ces deux pays et les Émirats arabes unis, tous des dictatures fondamentalistes sunnites, ont le plus contribué à faire tomber le leader chiite laïc de Syrie, Bachar al-Assad. L’aristocratie étasunienne a également et de longue date, le soutien de la famille Saoud pour réaliser son vieux rêve de prendre le contrôle de la Russie.

Le 9 octobre 2001, juste après le 11 septembre, Le New York Times a cité Bandar Bush:

« Ben Laden avait l’habitude de venir nous voir, quand l’Amérique, je dis bien l’Amérique, aidait nos frères moudjahidines en Afghanistan par l’intermédiaire de la CIA et de l’Arabie saoudite, pour se débarrasser des forces laïques communistes de l’Union soviétique », a déclaré le prince Bandar. « Oussama ben Laden est venu nous dire : « Merci. Merci d’avoir fait venir les Américains pour nous aider ».

Bien que le communisme soit arrivé à son terme, le gouvernement de la Russie est toujours laïc, et la Russie est un concurrent de plus en plus sérieux pour les dictateurs pétroliers sunnites fondamentalistes sur les marchés pétroliers et gaziers internationaux (en particulier le marché européen); ainsi donc, les dictatures djihadistes et les Etats-Unis font cause commune dans le but de remplacer le gouvernement de la Russie pour le plus grand profit des aristocraties de toutes ces nations.

Et, de plus, pour faire ce travail, les investisseurs de Lockheed Martin et d’autres fournisseurs du Pentagone tirent au passage un grand profit de la vente d’armement, etc.. Le président des Etats-Unis est leur meilleur démarcheur commercial. Dans la Stratégie sécurité nationale 2015*** du président Obama, le terme « agression ». revient 18 fois, dont 17 fois en référence à la Russie. Il s’agit là de la mission qu’Obama assigne au ministère de la «Défense» des États-Unis, car, bien sûr, les Etats-Unis ne pourraient jamais participer à une « agression » ; de fait, le terme « agression » n’est jamais appliqué aux États-Unis eux-mêmes. Par exemple, notre bombardement de la Libye pour se débarrasser de Mouammar Kadhafi, un allié de la Russie, était purement défensif, absolument conforme aux traditions du département de la « Défense » des États-Unis.

Voici un autre extrait de l’article du  NYT de 2001 sur Bandar Bush :

Il a reconnu que la cause d’une partie de la rage des milieux islamistes radicaux est économique, et que les droits de l’homme étaient un luxe que certains pays arabes ne pouvaient pas se permettre. « Nous voulons d’abord que la plupart des gens aient assez à manger. Si nous y arrivons, alors il sera temps de s’occuper de tous vos fantasmes, à vous les Américains, » a-t-il dit.

Le roi saoudien est la personne la plus riche du monde, et de loin : il possède le gouvernement saoudien qui détient Saudi Aramco qui possède des réserves de pétrole de 260 millions de barils, ce qui à 40 dollars du baril, équivaut à un trillion de dollars ; et ce n’est qu’un début. Il faut y ajouter la richesse personnelle de personnes comme le prince Bandar, ou le prince Al-Walid Bin Talal Bin Abdulaziz Al Saoud – ce dernier est parmi les principaux actionnaires à la fois de Rupert Murdoch News Corp. et de Citigroup (et d’autres grandes sociétés). Donc, pour ce roi mille fois milliardaire et ces princes milliardaires, les « droits de l’homme » sont un luxe que l’Arabie saoudite ne peut pas se permettre. »

Et voici quelque chose d’autre que Bandar Bush a déclaré au NYT:

« Dans une démocratie occidentale, si vous perdez le contact avec votre peuple, vous perdez les élections », a déclaré le prince Bandar. « Dans une monarchie, vous perdez votre tête. »

Résumons-nous : la raison pour laquelle le pote de Bush (et de la plus grande partie de l’aristocratie américaine), le prince Bandar, ne veut pas de la démocratie en Arabie Saoudite, c’est que c’est une monarchie et que tous les membres de la famille royale pourrait perdre leur tête si leur pays devenait démocratique. Ils veulent que «la plupart des gens aient à manger »  dans leur royaume, mais ils ne veulent pas de « tous vos fantasmes à vous, les Américains » Il leur faut d’abord construire des palais. Quand ils en auront assez (ce qui n’arrivera jamais), les Saoud laisseront les « droits de l’homme » entrer dans «leur» pays.

C’est aussi la raison pour laquelle chaque membre de la royauté doit contribuer généreusement aux fonds que les religieux saoudiens – le clergé le plus fondamentaliste de tous les pays à majorité musulmane – leur désignent comme étant saints, à savoir des groupes djihadistes comme Al-Qaïda et ISIS, qui ont pour objectif de propager leur religion dans le monde entier. Tout cela a son origine dans l’accord de 1744, que le clerc anti-chiite fanatique Muhammad ibn Abd al Wahhab et l’ambitieux chef de gang Muhammad ibn Saoud (le fondateur de l’Arabie saoudite) ont conclu, et qui a établi simultanément la nation saoudienne wahhabite et la secte wahhabite de l’Islam, qui ont une seule et même tête : les descendants de Saoud. Cet accord a été fort bien décrit dans le livre d’Helen Chapin Metz publié en 1992 au catalogue de la libraire du Congrès américain, Arabie Saoudite: une étude du pays. (C’est moi qui en souligne une phrase) :

Manquant de soutien politique en Huraymila [où il vivait], Muhammad ibn Abd al Wahhab est retourné à Uyaynah [la ville où il était né], où il a rallié à lui plusieurs dirigeants locaux. Uyaynah, cependant, était tout près de Al Hufuf, l’un des centres chiites duodécimains de l’est de l’Arabie, et ses dirigeants se sont naturellement alarmés du ton anti-chiite du message wahhabite. En partie en raison de leur influence, Muhammad ibn Abd al Wahhab a été obligé de quitter Uyaynah, et il est allé à Diriyah. Il avait auparavant pris contact avec Muhammad ibn Saoud, le chef de Diriyah à l’époque [à qui il avait insufflé sa haine des chiites], et deux des frères [de Saoud] qui l’avaient accompagné [Saoud] quand il [en accord avec les  enseignements Wahhabites de la haine des chiites] avait détruit des monuments funéraires [qui étaient sacrés pour les chiites] autour d’Uyaynah.

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En conséquence, lorsque Muhammad ibn Abd al Wahhab est arrivé à Ad Diriyah, les Al Saoud étaient prêts à le soutenir. En 1744, Muhammad ibn Saoud et Muhammad ibn Abd al Wahhab ont fait le serment musulman traditionnel de travailler ensemble à établir un État dirigé selon les principes islamiques. Jusqu’à cette époque, les Al Saoud avaient été considérés comme des chefs tribaux traditionnels dont le pouvoir était fondé sur une autorité ancienne, mais vague.

Muhammad ibn Abd al Wahhab a offert aux Al Saoud une mission religieuse clairement définie sur laquelle assoir leur autorité politique. Ce sentiment de mission religieuse imprègne toujours clairement l’idéologie politique de l’Arabie saoudite des années 1990.

Muhammad ibn Saoud a commencé sa mission à la tête d’une armée qui passait dans les villes et les villages du Najd pour éradiquer diverses pratiques populaires et chiites. La campagne a permis de rallier les villes et les tribus du Najd à la loi Al Saud-wahhabite. Dès 1765, les forces de Muhammad ibn Saoud avaient établi le wahhabisme – et avec lui l’autorité politique Al Saoud – sur la plus grande partie du Najd.

Donc: l’Arabie saoudite a été fondée sur la haine des musulmans chiites, et elle a été fondée sur un accord de 1744 entre un dignitaire fondamentaliste sunnite Wahhabite qui haïssait les Chiites, et Saoud, un chef de bande impitoyable, un accord aux termes duquel le clergé accorderait aux Saoud la sainte légitimité du Coran; et, en échange, les Saoud financeraient la propagation de la secte fanatique anti-chiite de Wahhab.

Tandis que l’aristocratie étasunienne veut, à tous prix, conquérir la Russie, l’aristocratie Saoudienne veut, à tous prix, conquérir l’Iran.

Voici ce que le prince saoudien Al-Walid ben Talal al-Saoud aurait dit à ce sujet le 27 octobre 2015, dans le journal Al Qabas du Koweït :

De mon point de vue, le litige du Moyen-Orient est une question de vie ou de mort pour le Royaume d’Arabie saoudite, et je sais que les Iraniens cherchent à renverser le régime saoudien en jouant la carte palestinienne, et donc, pour déjouer leur complot, l’Arabie Saoudite et Israël doivent renforcer leurs relations et former un front uni pour contrecarrer le programme ambitieux de Téhéran.

L’ennemi, pour les aristocrates saoudiens, n’est pas Israël; c’est l’Iran. Ils détestent les Iraniens, plus encore qu’ils ne détestent les Russes. En fait, Talal a également dit ce jour-là : « Je me rangerai aux côtés de la nation juive et de ses aspirations démocratiques si une Intifada palestinienne (un soulèvement) se déclenche. » Les Israéliens haïssaient les Iraniens autant que les Iraniens détestaient les Israéliens, et le Prince Talal accueillait les Israéliens dans sa mission de détruire l’Iran. Donc : les Saoud et Israël sont du même côté.

George W. Bush a continué la guerre de l’Amérique contre la Russie. Le 29 mars 2004, il a fièrement amené dans l’OTAN, le club militaire anti-russe, 7 nouveaux membres, qui étaient tous auparavant des alliés de la Russie au sein de l’URSS et du Pacte de Varsovie. Ces 7 pays sont: la Bulgarie, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie.

Barack Obama a poursuivi cette politique anti-russe, le 1er avril 2009, en ajoutant l’Albanie et la Croatie, puis en perpétrant un coup d’Etat en Ukraine qui a fait de ce pays un état fanatiquement anti-russe et anxieux d’adhérer à l’OTAN. Obama a également fait tuer le libyen pro-russe, Mouammar Kadhafi, et a fait attaquer le syrien pro-russe, Bachar al-Assad par les djihadistes armés par les familles royales d’Arabie saoudite et du Qatar.

L’ami des familles royales arabes, Oussama ben Laden, a finalement été sacrifié sur l’autel de l’objectif suprême de l’alliance américano-saoudienne, qui était d’éliminer le leader laïc pro-russe de l’Irak, Saddam Hussein, et d’engendrer (via le 11 septembre, etc.) l’hystérie collective qui a permis de faire passer des lois dictatoriales par le Congrès des États-Unis, et par de plus en plus de pays dans le reste de l’Empire américano-saoudien.

En outre, les industries militaires américaines se sont bien remises de l’effondrement boursier qui a précédé le 11 septembre, en grande partie grâce au succès de la campagne pour instiller la crainte de la Russie, à l’augmentation du terrorisme et à l’hystérie publique concomitante qui permet à un pays « démocratique » d’envahir et d’envahir encore pour tuer les combattants djihadistes que « nos amis » les Saoud et d’autres familles royales arabes sunnites financent.

Les Saoudiens sont actuellement très en colère contre Barack Obama pour avoir négocié sérieusement avec les Iraniens. Pour l’aristocratie américaine, la cible à détruire n’est pas l’Iran, mais la Russie. Obama représente l’aristocratie américaine, pas l’aristocratie saoudienne. Les aristocraties étasunienne et saoudienne n’ont pas les mêmes priorités.

Mais leur alliance a été très efficace. Peut-être que, lorsqu’il a surpris et même choqué sa CIA en lui répondant : « Nous ne sommes pas tout à fait prêt à examiner cette question. Nous ne voulons pas lancer le compte à rebours », George W. Bush avait déjà discuté en privé avec son pote Bandar Bush, de la manière d’atteindre les plus importants objectifs des aristocraties étasunienne et saoudienne ; et qu’ensemble ils ont mis sur pied ce plan, bien avant que la CIA n’en ait pris connaissance. Cela semble être l’explication la plus vraisemblable de la réponse énigmatique de Bush, le 10 juillet 2001.

Eric Zuesse | 18.11.2015

Historien d’investigation Eric Zuesse est l’auteur de They’re Not Even Close: The Democratic vs. Republican Economic Records, 1910-2010 et de CHRIST’S VENTRILOQUISTS: The Event that Created Christianity.

Notes :

* La Quatrième Dimension (The Twilight Zone) est une série télévisée américaine de science-fiction (Wikipedia)

** Le Government Accountability Office (GAO) est l’organisme d’audit, d’évaluation et d’investigation du Congrès des États-Unis chargé du contrôle des comptes publics du budget fédéral des États-Unis (Wikipedia).

*** https://share.america.gov/fr/la-strategie-de-securite-nat...

Article original: http://www.strategic-culture.org/news/2015/11/18/politico...

Traduction : Dominique Muselet

Source: http://arretsurinfo.ch/politico-rapporte-que-bush-savait-...

Michael T. Flynn: "Les USA ont délibérément soutenu les extrémistes en Syrie"

 

Michael T. Flynn (DIA):

"Les USA ont délibérément

soutenu les extrémistes en Syrie"

jeudi, 19 novembre 2015

"There's No Such Thing As ISIS"

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"There's No Such Thing As ISIS": Journalist Destroys West's Terror Narrative, Warns Of Crackdown On "Dissidents"

By

Zero Hedge & http://www.lewrockwell.com

On Saturday, the day after the massacre in France which turned the streets of Paris into a warzone and left some 130 civilians dead, Syrian President Bashar al-Assad had a message for the West.

While condemning the attacks and branding the perpetrators “savages”, he was also quick to note that Syria has been dealing with this brand of terrorism for nearly five years straight. In what amounted to an “I told you so” moment, Assad also said the following: “We said, don’t take what is happening in Syria lightly. Unfortunately, European officials did not listen.” 

Assad also took the opportunity to once again suggest that the West’s sponsorship of the regional powers who support (both explicitly and implicitly) Sunni extremism in Syria is the root cause of the problem although the language he used was a bit less harsh than that which he employed in September (presumably because he was trying not to inflame tensions less than 24 hours after the Paris massacre). Here’s what he said: “The question that is being asked throughout France today is, was France’s policy over the past five years the right one? The answer is no.”

Presumably, Assad was referencing the West’s support for the various militant groups seeking to oust his government. Those groups, including ISIS, have received money, guns, and training at various times from the CIA, from Turkey, from Saudi Arabia, and from Qatar. The situation on the ground is of course so fluid that it’s nearly impossible to keep track of where the guns, money, and fighters end up, meaning that even those observers who shun conspiracy theories would be hard pressed to contend that the US has not at least indirectly armed and trained ISIS. 

Perhaps the most overlooked passage in all of the leaked documents that have surfaced thus far is the following from a declassified Pentagon report dated August 2012 and obtained by Judicial Watch:

…there is the possibility of establishing a declared or undeclared Salafist Principality in eastern Syria (Hasaka and Der Zor), and this is exactly what the supporting powers to the opposition want, in order to isolate the Syrian regime, which is considered the strategic depth of the Shia expansion (Iraq and Iran).”

That’s it.

That’s the smoking gun and nobody seems to care.

The passage above clearly states that the US knew this was coming and viewed it as “exactly what the supporting powers to the opposition want” on the way to not only “isolating” Assad, but also to breaking Tehran’s Shiite crescent.

Although that’s such a critical excerpt, it has been habitually overlooked, and ironically, tragedies like that which occurred in Paris only serve to galvanize public opinion around an ideal rather than around the search for answers and that, is a dangerous, dangerous thing.

In that context and (importantly) in the context of French President Francois Hollande’s push to alter the French Constitution, we bring you the following interview with journalist Gearoid O’Colmain who pretty much blows apart the entire charade in the space of ten minutes.

“There is no such thing as ISIS. ISIS is a creation of the US, we know that from official sources of the US military themselves and declassified documents”…

Enjoy:

Political author Gearoid O Colmain discusses the Paris attacks with RT International

Reprinted with permission from Zero Hedge.

lundi, 16 novembre 2015

In Birmania è già scontro Cina – USA

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In Birmania è già scontro Cina – USA
La recente storica vittoria della Lega nazionale per la Democrazia di San Suu Kyi, a 25 anni dall’inizio della sua protesta non violenta regala già i primi nodi da sciogliere su questioni interne ed estere. Tra tutela dei diritti umani e politiche di vicinato, subito si apre un nuovo fronte sullo scontro egemonico Cina – Stati Uniti, entrambi interessati ad accaparrarsi una fetta di economia locale.
 
Ex: http://www.lintellettualedissidente.it
 

birm3.pngLa pomposità e il clima festoso con i quali vengono accolte notizie, definite epocali, come la vittoria di leader definiti democratici ed incensati dall’opinione pubblica come salvatori dei popoli, hanno accompagnato ancora una volta le vicissitudini tortuose del trionfo elettorale di Aung San Suu Kyi, storica cenerentola della ex-Birmania, oggi Myanmar, che dopo 15 anni di prigionia politica nella sua villa ed un Nobel per la Pace ha portato ad una vittoria schiacciante la Lega nazionale per la Democrazia, con un 70% che questa volta pare essere stato accordato dal Presidente Thein Sein il quale, insieme all’alleato politico Htay Oo, ha ammesso la schiacciante sconfitta riportata dal Partito dell’Unione per la solidarietà e lo sviluppo, maggioranza uscente. Insomma la democrazia ha vinto? Non lo sappiamo, e le ragioni sono tante e tali da non consentire a tutti gli addetti ai lavori di poter confermare la notabile ondata di entusiasmo che ha seguito l’ufficializzazione di questi risultati. Madre Suu, così come definita in patria, si trova di fronte all’impedimento costituzionale di potersi candidare a Presidente del Paese, in quanto imparentata con cittadini stranieri (vedova e madre di cittadini britannici). Ciò la configura quindi come una “burattinaia”, che detto così può sembrare dispregiativo, ma è quello che si accingerà ad essere, dovendo esprimere un candidato presidente per la terna dalla quale si sceglierà il prescelto, eventualmente destinato a seguire le direttive del partito, quindi di Suu Kyi. All’impedimento personale si somma ovviamente l’ingombrante ed imprescindibile influenza della giunta militare, la quale continua a mantenere il 25% dei seggi in parlamento, a designare un candidato presidente per la terna e a nominare i Ministri degli Interni, degli Affari di confine e della Difesa.

L’arma dell’ostilità verso il regime, dunque, non sarà la via di approccio per la paladina dei diritti umani, la quale, proprio a tal proposito, si trova costretta ad affrontare la faccenda legata al riconoscimento della minoranza islamica dei Rohingya, non riconosciuti cittadini birmani in quanto non identificati come gruppo etnico, soggetti a continue persecuzioni da parte dei nazionalisti buddhisti. La comunità internazionale chiede a Suu di adottare un atteggiamento meno pragmatico di quello dimostrato in precedenza, in quanto limitatasi a non prendere posizioni a riguardo tacendo sulla mattanza operata contro questi musulmani, azione costatagli critiche da parte del Dalai Lama tra gli altri. La mossa più importante, tuttavia, si gioca sullo scacchiere geopolitico internazionale: il bilanciamento dell’egemonia regionale del Sud-Est asiatico, che vede concorrere Cina e Stati Uniti su più fronti. Dopo il TPP pare essersi rafforzata la posizione statunitense nella regione, la quale si trova a vacillare a causa di una serie di rapporti in via di deterioramento con alcuni Paesi dell’area, che hanno ripreso i contatti con Pechino. È il caso di Taipei, forse l’ago della bilancia nella zona, che oggi si trova nuovamente a dialogare con la Repubblica Popolare Cinese – sebbene le relazioni commerciali fossero già da tempo di notevole entità. Anche Myanmar, con la “svolta democratica” delle ultime elezioni, torna a strizzare l’occhio a Pechino. Mentre gli ultimi governi si erano dimostrati maggiormente simpatizzanti per Washington, Suu Kyi pare intrattenere dei rapporti amichevoli con Xi Jinping e Li Keqiang, con i quali ha discusso della tutela degli interessi cinesi nel Paese. Yangon dunque potrebbe essere un nuovo terreno di scontro tra Cina e Stati Uniti, con le mire espansionistiche militari di Pechino, intenzionata ad estendere la sua influenza nel golfo del Bengala e Washington che, dopo la sottoscrizione della partnership del Pacifico non vedrebbe di buon occhio questa crescita del dragone. Resta solo da capire, quindi, se Myanmar sarà un Vietnam o meno per la Casa Bianca, che di sicuro tanto aveva puntato su una democratizzazione di Yangon, rischiando di regalare un vicino importante a Pechino.

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vendredi, 13 novembre 2015

Zo dreigt de NAVO binnen enkele jaren oorlog met Rusland te veroorzaken

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Zo dreigt de NAVO binnen enkele jaren oorlog met Rusland te veroorzaken
 
Ex: http://xandernieuws.punt.nl

Bevolking Europa en Amerika heeft niet veel tijd meer om WO-3 te voorkomen

Het is 2018. President Hillary Clinton (God verhoede het!) beschuldigt de Russen ervan haar ‘no fly zone’ boven Syrië te hebben geschonden. Damascus staat op het punt te vallen. Islamitische terreurgroepen die deels bewapend en gesteund worden door de VS bereiden een sloffensief voor om de hoofdstad in te nemen. Een Russisch gevechtsvliegtuig komt bijna in botsing met een Amerikaans toestel, dat de opdracht heeft de ‘gematigde’ moslimrebellen te beschermen. Ondertussen bereidt het door de CIA geïnstalleerde ultranationalistische regime in Kiev een aanval op de Krim voor met de bedoeling het schiereiland te ‘heroveren’. De aan de grenzen verzamelde troepen van Oost en West worden in hoogste staat van paraatheid gebracht...

Het Oekraïense leger heeft de afgelopen jaren grote hoeveelheden nieuwe wapens van de VS en Europa gekregen, en staat klaar voor een invasie van de Krim. Aan het front staat de neonazistische Azov Brigade, die het bevel heeft om de controle te nemen over Mariupol, dat in een door het Westen ‘illegaal’ verklaard volksreferendum voor aansluiting bij Rusland heeft gekozen.

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In Kaliningrad, de geïsoleerde Russische enclave tussen Polen, Litouwen en de Baltische Zee in, worden door de EU georganiseerde en gefinancierde demonstraties gehouden waarin de hereniging met Duitsland wordt geëist. Rusland, dat zich bedreigd voelt door de almaar groter wordende NAVO troepenmacht in de Baltische staten, stuurt een sterke legermacht naar zijn grenzen.

Terwijl president Clinton de nucleaire strijdkrachten in Duitsland, die zojuist zijn gemoderniseerd, in alarmfase brengt, kondigt president Vladimir Putin aan dat Rusland zich uit het INF verdrag, dat destijds door president Reagan werd ondertekend om de kernwapens voor de middellange afstand te beperken, terugtrekt. Door de hoog opgelopen spanningen wisselden Amerika en Rusland sinds 2016 al geen informatie meer over deze wapens met elkaar uit, waardoor beide partijen geen zicht meer op elkaars activiteiten hadden.

Dan pikt een NAVO radarstation in het oosten van Duitsland signalen op van wat mogelijk een squadron Russische gevechtsvliegtuigen is dat richting Kaliningrad vliegt. Het sinds vorig jaar actief geworden raketafweersysteem in Polen wordt geactiveerd. Terwijl in Europa een nieuwe wereldoorlog dreigt los te barsten, gaat bij Hillary Clinton midden in de nacht de rode telefoon rinkelen...

NAVO heeft Koude Oorlog tegen Rusland hervat

Gezien de hervatting van de Koude Oorlog in de afgelopen jaren is het bovenstaande scenario –of een variant daarvan- niet alleen heel goed mogelijk, maar zelfs bijna onvermijdelijk. Het INF verdrag dreigt inderdaad uit elkaar te vallen nu de NAVO steeds meer troepen en materieel naar de Russische grenzen transporteert, en het Kremlin weinig anders kan doen dan daar op reageren.

De Amerikaans-Europese staatsgreep in Oekraïne, Georgiës aanstaande toetreding tot de NAVO, het moderniseren van de Amerikaanse kernwapens in Duitsland, en de steeds extremer wordende anti-Russische propaganda in de Westerse media hebben in korte tijd het gevaar van een kernoorlog, waarvan we na de val van de Muur en het communisme dachten voorgoed te zijn verlost, doen oplaaien.

Beschuldigingen dat Rusland het INF verdrag reeds geschonden heeft zijn vooralsnog niet bewezen. Wèl bewezen is het verplaatsen van zware wapens door de NAVO naar de oostelijke grenzen, en het verdubbelen van de ‘snelle reactiemacht’ in Europa. Rusland kondigde vervolgens een modernisering van zijn kernwapens aan, maar loopt in dat opzicht nog altijd ver achter op de VS, omdat het weliswaar veel raketten heeft, maar veel minder lanceerplatforms om deze af te schieten.

Niet Rusland, maar Amerika brak met verdragen

Het was Amerika dat in 2002 eenzijdig het ABM (anti-ballistische raket) verdrag opzegde en deze verboden wapensystemen in twee Oost Europese landen stationeerde. Tegelijkertijd werd de NAVO -tegen alle eerdere beloften aan Moskou in- uitgebreid naar het Oosten, bijna tot aan ‘de poorten’ van de Russische hoofdstad. Het verdrag over de beperking van de gewapende strijdkrachten in Europa, dat in 1990 door de presidenten Bush sr. en Gorbachev werd ondertekend, werd eveneens door de VS gebroken toen er militaire bases in Roemenië en Bulgarije werden gebouwd.

Vijf jaar later trokken ook de Russen zich uit het ABM verdrag terug, daartoe gedwongen door de anti-raketsystemen die Amerika in Oost Europa opzette. Het Kremlin zag met argusogen hoe de Amerikanen stap voor stap Rusland omsingelden, niet alleen in Europa, maar ook in Centraal Azië. Zo werd ook in Oezbekistan een militaire basis gebouwd, en wordt een luchtmachtbasis in Kirgizië gebruikt voor de bevoorrading van Amerikaanse troepen in Afghanistan.

Mensenrechten – alleen als het uitkomt

Vragen over de slechte mensenrechtensituatie in Oezbekistan worden niet op prijs gesteld. Immers, Washington –en in zijn slaafse kielzog Brussel- brengt alleen mensenrechten ter sprake als Putin daarmee (valselijk) beschuldigd kan worden. Van de arrestatie en gevangenneming van talloze journalisten in bijvoorbeeld ‘bondgenoten’ Oekraïne en Turkije wordt zelden of nooit enige melding gemaakt, laat staan dat er tegen wordt geprotesteerd.

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Oorlogszuchtige presidentskandidaten

Deze Westerse politieke- en media hetze tegen Putin en Rusland wordt almaar heftiger. Hillary Clinton noemt de Russen een ‘bedreiging’ en is inderdaad voor het instellen van een Amerikaanse no-flyzone boven Syrië, wat onmiddellijk een confrontatie met Rusland –dat daar in tegenstelling tot de VS wèl op uitnodiging van de wettig gekozen Syrische regering opereert- zal veroorzaken.

De Republikeinse presidentskandidaat Marco Rubio vindt zelfs dat Russische vliegtuigen gewoon uit de lucht moeten worden geschoten, dat er nog meer ABM-systemen in Europa moeten worden opgezet, en dat Oekraïne lid moet worden van de NAVO. Gelukkig is er niet zoveel kans dat Rubio de Republikeinse genomineerde wordt en daarna tot president wordt gekozen, want hij zou met deze acties zonder twijfel een ‘hete’ oorlog met Rusland ontketenen.

Maar ook de andere kandidaten uiten zich in vergelijkbare oorlogszuchtige taal, met uitzondering van Rand Paul –die al helemaal geen kans maakt- en Donald Trump, die nog steeds mateloos populair is onder het volk, maar vanwege zijn anti-establishment houding en dito opvattingen gehaat wordt door bijna de hele Republikeinse top.

‘War on terror’ werd ‘war on Russia’

De spanningen tussen het Westen en Rusland zijn hoe dan ook tot een gevaarlijke hoogte opgelopen, die enkel te vergelijken is met het toppunt van de Koude Oorlog. Washington heeft de ‘war on terror’ ingeruild voor een politiek die duidelijk aanstuurt op een militaire confrontatie met Rusland. Daarbij hebben de Westerse plannenmakers de islam en tal van islamistische terreurgroepen tot hun bondgenoten gemaakt.

Bevolking moet in opstand komen

Helaas gaat het demoniseren van Putin door ‘onze’ politici en media nog altijd onverminderd door. Toch hopen we dat de gewone Europeanen en Amerikanen de eerlijke informatie die ze in de alternatieve media kunnen lezen aannemen en in opstand komen, voordat ‘onze’ leiders ons in al hun ‘wijsheid’ in weer een verwoestende oorlog storten, die tevens onze aandacht moet afleiden van andere gigantische problemen, zoals de onoplosbare Europese schuldencrisis en natuurlijk de massale immigratie van miljoenen moslims, die de stabiliteit, vrede en welvaart van onze samenleving in hoog tempo ondermijnt.

Niet veel tijd meer om WO-3 te voorkomen

De Derde Wereldoorlog is nog te voorkomen, maar er is niet veel tijd meer. De Amerikanen en Europeanen moeten massaal in opstand komen tegen de huidige gevestigde orde, en leiders aanstellen die een totaal ander beleid gaan volgen, zoals het onmiddellijk afsluiten van de grenzen, het herstellen van de soevereiniteit van de nationale parlementen door het opheffen van de EU en een terugkeer naar de EG, en het weghalen van alle extra troepen en wapensystemen bij de grenzen met Rusland, zodat er weer een ontspanning en toenadering tot het Kremlin mogelijk wordt, er gezamenlijk een oplossing voor Oekraïne en Syrië worden gevonden, en er wellicht zelfs een nieuwe tijd van samenwerking, voorspoed en welvaart voor alle volken in zowel Oost als West aanbreekt.

Eén ding is zeker: alles blijft niet ‘bij het oude’, alles wordt nooit meer zoals het was, zolang we totalitaire verraders zoals Obama, Merkel en Juncker aan het roer richting een inmiddels bijna niet meer te vermijden nieuwe wereldbrand laten staan.

Xander

(1) Zero Hedge

samedi, 07 novembre 2015

A New Biography Traces the Pathology of Allen Dulles and His Appalling Cabal

AS I READ The Devil’s Chessboard: Allen Dulles, the CIA, and the Rise of America’s Secret Government, a new book by Salon founder David Talbot, I couldn’t help thinking of an obscure corner of 1970s history: the Safari Club.

Dulles — the Princeton man and white shoe corporate lawyer who served as CIA director from 1953 to 1961, still the longest tenure in agency history — died in 1969 before the Safari Club was conceived. And nothing about it appears in The Devil’s ChessboardBut to understand the Safari Club is to understand Allen Dulles and his milieu.

Any normal person would likely hear the Safari Club saga as a frightening story of totally unaccountable power. But if there’s one thing to take away from The Devil’s Chessboard, it’s this: Allen Dulles would have seen it differently — as an inspiring tale of hope and redemption.

Because what the Safari Club demonstrates is that Dulles’ entire spooky world is beyond the reach of American democracy. Even the most energetic post-World War II attempt to rein it in was in the end as effective as trying to lasso mist. And today we’ve largely returned to the balance of power Dulles set up in the 1950s. As Jay Rockefeller said in 2007 when he was chairman of the Senate Intelligence Committee, “Don’t you understand the way intelligence works? Do you think that because I’m chairman of the Intelligence Committee that I just say ‘I want it, give it to me’? They control it. All of it. All of it. All the time.”

In February 2002, Saudi Prince Turki Al Faisal, head of Saudi intelligence from 1977 until September 1, 2001, traveled to Washington, D.C.

While there, Turki, who’d graduated from Georgetown University in the same class as Bill Clinton, delivered a speech at his alma mater that included an unexpected history lesson:

In 1976, after the Watergate matters took place here, your intelligence community was literally tied up by Congress. It could not do anything. It could not send spies, it could not write reports, and it could not pay money. In order to compensate for that, a group of countries got together in the hope of fighting communism and established what was called the Safari Club. The Safari Club included France, Egypt, Saudi Arabia, Morocco, and Iran … so, the Kingdom, with these countries, helped in some way, I believe, to keep the world safe when the United States was not able to do that. That, I think, is a secret that many of you don’t know.

Turki was not telling the whole truth. He was right that his Georgetown audience likely had never heard any of this before, but the Safari Club had been known across the Middle East for decades. After the Iranian revolution the new government gave Mohamed Hassanein Heikal, one of the most prominent journalists in the Arab world, permission to examine the Shah’s archives. There Heikal discovered the actual formal, written agreement between the members of the Safari Club, and wrote about it in a 1982 book called Iran: The Untold Story.

And the Safari Club was not simply the creation of the countries Turki mentioned — Americans were involved as well. It’s true the U.S. executive branch was somewhat hamstrung during the period between the post-Watergate investigations of the intelligence world and the end of the Carter administration. But the powerful individual Americans who felt themselves “literally tied up” by Congress — that is, unfairly restrained by the most democratic branch of the U.S. government — certainly did not consider the decisions of Congress to be the final word.

Whatever its funding sources, the evidence suggests the Safari Club was largely the initiative of these powerful Americans. According to Heikal, its real origin was when Henry Kissinger, then secretary of state, “talked a number of rich Arab oil countries into bankrolling operations against growing communist influence on their doorstep” in Africa. Alexandre de Marenches, a right-wing aristocrat who headed France’s version of the CIA, eagerly formalized the project and assumed operational leadership. But, Heikal writes, “The United States directed the whole operation,” and “giant U.S. and European corporations with vital interests in Africa” leant a hand. As John K. Cooley, the Christian Science Monitor’s longtime Mideast correspondent, put it, the setup strongly appealed to the U.S. executive branch: “Get others to do what you want done, while avoiding the onus or blame if the operation fails.”

This all seems like something Americans would like to know, especially since de Marenches may have extended his covert operations to the 1980 U.S. presidential election. In 1992, de Marenches’ biographer testified in a congressional investigation that the French spy told him that he had helped arrange an October 1980 meeting in Paris between William Casey, Ronald Reagan’s 1980 campaign manager, and the new Islamic Republic of Iran. The goal of such a meeting, of course, would have been to persuade Iran to keep its American hostages until after the next month’s election, thus denying Carter any last-minute, politically potent triumph.

Dulles-TIME.jpgDe Marenches and the Safari Club certainly had a clear motive to oust Carter: They blamed him for allowing one of their charter members, the Shah, to fall from power. But whether de Marenches’ claims were true or not, we do know that history unfolded exactly as he and the Safari Club would have wished. The hostages weren’t released until Reagan was inaugurated, Reagan appointed Casey director of the CIA, and from that point forward America’s intelligence “community” was back in business.

And yet normal citizens would have a hard time just finding out the Safari Club even existed, much less the outlines of its activities. It appears to have been mentioned just once by the New York Times, in a profile of a French spy novelist. It likewise has made only one appearance in the Washington Post, in a 2005 online chat in which a reader asked the Post’s former Middle East bureau chief Thomas Lippman, “Does the Safari Club, formed in the mid-70s, still exist?” Lippman responded: “I never heard of it, so I have no idea.”

So it’s really too bad Allen Dulles didn’t live to see the Safari Club.

The fallout from Watergate initially would have horrified him, with mere elected members of Congress placing restrictions on patricians like himself. But he then would have been thrilled to see the ingenuity with which his heirs escaped those bonds, and deeply satisfied that the club did its work while staying hidden from the prying eyes of History.

As Talbot points out, Dulles stated his worldview publicly and explicitly in 1938 during his only run for political office: “Democracy only works if the so-called intelligent people make it work. You can’t sit back and let democracy run itself.” Unsurprisingly, homilies like this did not carry him to victory. But so what? He went on to wield far greater power than most elected officials ever have. And while Dulles is the star of The Devil’s Chessboard, he’s surrounded by an enormous supporting cast.

As Talbot explains, “What I was really trying to do was a biography on the American power elite from World War II up to the 60s.” It’s a huge, sprawling book, and an amalgam of all the appalling things Dulles and his cohort definitely did, things the evidence suggests they probably did, and speculation about things they might plausibly have done. More than a biography, it’s a exploration of well-organized pathology.

It includes detailed reexaminations of Dulles’s most notorious failures, such as the Bay of Pigs in 1961 and the nightmarish mind control program MK-ULTRA, as well as his most notorious “successes,” the CIA’s overthrow of democratic governments in Iran in 1953 and in Guatemala in 1954. Talbot notes that an internal CIA account of the Iran coup fairly glowed with joy: “It was a day that never should have ended. For it carried with it such a sense of excitement, of satisfaction and of jubilation that it is doubtful whether any other can come up to it.” According to a participant in an Oval Office briefing for President Eisenhower, Dulles’s brother John Foster, then secretary of state, “seemed to be purring like a giant cat.”

But by this point these events are fairly well-known. Perhaps most compelling is Talbot’s in-depth look at Dulles’s lesser-known yet still extraordinarily sordid projects. As the Swiss director of the Office of Strategic Services during World War II, Dulles — whose law firm had represented German corporations and many U.S. corporations with German interests — quietly attempted to undermine Franklin D. Roosevelt’s demand that Germany surrender unconditionally, going so far as to order the rescue of an SS general surrounded by Italian partisans. Dulles also led the push to save Reinhard Gehlen, Nazi head of intelligence on the Eastern Front and a genuine monster, from any post-war justice. Dulles then made certain Gehlen and his spies received a cozy embrace from the CIA, and helped push him to the top of West Germany’s Federal Intelligence Service.

Also gruesome is the lurid story of how Jesus de Galindez, a lecturer at Columbia University, was kidnapped in Manhattan by U.S. government cutouts and delivered to Dominican Republic dictator Rafael Trujillo. Trujillo then had Galindez, whose exposés of corruption Trujillo feared, boiled alive and fed to sharks, and ordered the murder of the American pilot who’d flown Galindez there. All under the beneficent gaze of CIA Director Allen Dulles.

In a sense, however, all of The Devil’s Chessboard seems to exist to set the stage for the final chapters about the assassinations of John F. Kennedy and Robert Kennedy. In the first 500 pages you are convinced that Dulles would have had no moral qualms about killing any politician, including Americans. You learn Dulles had a lifetime of experience in arranging assassinations, and apparent ties to attempts to overthrow or murder French president Charles de Gaulle. And you discover the depth of his grudge against John F. Kennedy, who dismissed him and several of his key underlings after the Bay of Pigs.

But were JFK and possibly Robert Kennedy killed by conspiracies involving Dulles? That’s the conjecture of The Devil’s ChessboardThere’s no question Talbot has pulled together a lot of suggestive old information, and uncovered some that’s new. Furthermore, he certainly proves there was a great deal of reluctance on the part of journalists and politicians at the time to pull on even the most obvious threads. But 50 years later, I don’t think there’s any way to say much for sure on this subject, except that it’s pretty interesting. (Given humanity’s history of catastrophic slapstick, I’ve always enjoyed the theory that a Secret Service agent shot Kennedy accidentally.)

In the end, whatever the reality of Talbot’s most sensational claims, he unquestionably makes the case that — unless you believe we’re governed by shape-shifting space lizards — your darkest suspicions about how the world operates are likely an underestimate. Yes, there is an amorphous group of unelected corporate lawyers, bankers, and intelligence and military officials who form an American “deep state,” setting real limits on the rare politicians who ever try to get out of line. They do collaborate with and nurture their deep state counterparts in other countries, to whom they feel far more loyalty than their fellow citizens. The minions of the deep state hate and fear even the mildest moves towards democracy, and fight against it by any means available to them. They’re not all-powerful and don’t get exactly what they want, but on the issues that matter most they almost always win in the end. And while all this is mostly right there in the open, discernible by anyone who’s curious and has a library card, if you don’t go looking you will never hear a single word about it.

Moreover, it’s still right there in front of us today. Talbot recently argued, “The surveillance state that Snowden and others have exposed is very much a legacy of the Dulles past. I think Dulles would have been delighted by how technology and other developments have allowed the American security state to go much further than he went.”

Or as a staff member of the 1970s congressional investigation of Kennedy’s murder said in an interview with Talbot: “One CIA official told me, ‘So you’re from Congress — what the hell is that to us? You’ll be packed up and gone in a couple of years, and we’ll still be here.’” According to The Devil’s Chessboard, the Safari never ends.

Contact the author:

Jon Schwarz

jon.schwarz

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vendredi, 06 novembre 2015

The Punishment Society

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The Punishment Society

By

PaulCraigRoberts.org

Once upon a time, a dental or medical exam was an opportunity to read a book. No more. The TV blares. It was talking heads discussing whether a football player had been sufficiently punished. The offense was unclear. The question was whether the lashes were sufficient.

It brought to mind that punishment has become a primary feature of American, indeed Western, society. A baker in Colorado was punished because he would not bake a wedding cake for a homosexual marriage. A county or state clerk was punished because she would not issue a marriage license for a homosexual marriage. University professors are punished because they criticize Israel’s inhumane treatment of Palestinians. Whistleblowers are punished—despite their protection under federal law—for revealing crimes of the US government. And children are punished for being children.

But not by their parents. Police can slam children around and seriously injure them. But parents must not lay a hand on a child. If a child gets spanked, as everyone in my generation was, in comes the Child Protective Services Gestapo. The child is seized, put into “protective custody,” and the parents are arrested. The CPS Gestapo receives a federal bonus for every child that they seize, and they want the money.

About all parents can do today is to restrict TV or video game playing time. Even this is dicey, because the kids are taught at school to report abusive behavior of parents. For many kids being told what to do by parents is abusive behavior. Kids have learned that they can pay back parents for disciplining them by reporting the parents to teachers or by themselves calling CPS. Kids who retaliate in this socially approved manner do not realize that they run a high risk of ruining the lives of their parents as well as their own and ending up in foster care where the risk of sexual abuse is present.

As society has made it possible for kids to prevail over parents, the kids think this right also applies to teachers, school administrators, and School Resource Officers, psychopaths with police badges who maintain discipline with force and violence. The kids quickly discover,as Shakara discovered in her encounter with Ben Fields, that whereas parents are constrained from using corporal punishment, School Resource Officers are not. Shakara’s desk was overturned as she sat in it. She was slammed onto the floor, dragged across the floor and handcuffed. Any parent who did that would be facing jail time.

pilori.jpegSchools are no longer places of learning. They are places of punishment. Kids are punished for the most absurd reasons. Nothing more than behaving as a child brings on punishment. As Henry Giroux has written, schools have become places of control, repression, and punishment.

17,000 American public schools have a police presence. All common sense has long departed.Five and six year-olds who get into a shoving match are arrested and carried off in handcuffs. Police issue tickets and fines to students for what was ordinary behavior in my school days. Suspensions result as do police records that hamper a child’s prospect of success.

The violence that Ben Fields used against Shakara is routine. Mother Jones reports that a Louisville goon thug, Jonathan Hardin punched a 13-year old in the face for cutting into the cafeteria line and of holding another 13-year old in a chokehold until the student became unconscious. A dispute over cell phone use resulted in a Houston student being hit 18 times with a police weapon.

The police violence extends beyond the schools. Any American unfortunate enough to have a police encounter risks being tasered, beaten, arrested, and even murdered.

Protesters, war and otherwise, are beaten, tear gassed, arrested. The American police state is working hard to criminalize all criticism of itself. Violence has become the defining hallmark of the United States. It is even the basis of US foreign policy. In the 21st century millions of peoples have been killed and displaced by American violence against the world.

With our public schools and police forces working overtime to teach the children who will comprise the future generations that violence is the solution and submission is the only alternative, expect the United States to be unliveable at home and an even worse danger to the rest of the world.

Medienkrieg: Washington stockt Etat für Anti-Rußland-Propaganda auf

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Medienkrieg: Washington stockt Etat für Anti-Rußland-Propaganda auf

Ex: http://www.zuerst.de

Washington. In Syrien geben die USA zwar vor, gemeinsam mit Rußland die Terrormiiz “Islamischer Staat” (IS) bekämpfen zu wollen. Gleichzeitig unterläßt Washington aber nichts, um Rußland zu provozieren und unter Druck zu setzen, wie der anhaltende Konfrontationskurs der NATO in Europa zeigt.

Dazu paßt, daß Washington auch an der Medienfront aufrüstet. Jetzt hat der stellvertretende US-Beauftragte für Europa und Eurasien, Benjamin Ziff, in einer Sitzung des Senatsausschusses für auswärtige Angelegenheiten erklärt, daß die USA die Ausgaben für Informations- und Propagandaaktivitäten gegen Rußland auf 83 Millionen Dollar aufstocken werden. Natürlich geht es Ziff zufolge offiziell dabei nicht um “Propaganda”, sondern vielmehr um Gegenpropaganda.

Im neuen Finanzjahr 2016, das am 1. Oktober begonnen hat, werden die Ausgaben für “die Unterstützung der Zivilgesellschaft und der unabhängigen Medien in Eurasien und Süd-Ost-Europa” laut Ziff um 26 Prozent erhöht. Der neue Etat liegt dann bei stattlichen 83 Millionen US-Dollar. 2015 hatte Washington dafür noch 66 Millionen ausgegeben. Der Presse-Anteil lag dabei bei 16 Millionen Dollar, etwa vier Millionen Dollar waren für den Etat “Öffentliche Diplomatie” veranschlagt.

Ziff fügte bei seinem Bericht im Senatsausschuß ergänzend hinzu, daß mit den veranschlagten Geldern nicht nur im russischsprachigen “Informationsraum” gearbeitet wird, sondern zum Beispiel auch auf dem Westbalkan.

Erst kürzlich hatte die Bundesregierung in der Antwort auf eine Parlamentarische Anfrage der Bundestags-LINKEN Einzelheiten zur westlichen Medien- und Propaganda-Infrastruktur im osteuropäischen Aufmarschraum gegen Rußland bekanntgegeben. Demnach sei seit Anfang April eine “EU East Stratcom Task Force” aufgebaut worden, die aus Überlegungen “für ein spezielles Team für strategische Kommunikation in Richtung der Länder der Östlichen Partnerschaft und Rußland” hervorgegangen sei. Seit dem 1. September habe die Medien-“Task Force” ihre “volle Personalstärke erreicht und offiziell ihre Aufgaben übernommen”. Ihre Aufgabe sei es unter anderem, hatte die Bundesregierung in ihrer Antwort weiter erläutert, die “russischsprachigen Medien [zu] beobachten und zu analysieren, um ein besseres Bild von der Wahrnehmung der EU in der Östlichen Partnerschaft zu bekommen”.

Wie für den US-Diplomaten Benjamin Ziff steht auch bei diesem Projekt für die westliche Seite völlig außer Frage, daß die “Propaganda” aus Moskau kommt, während im Westen unabhängige, objektive Medien den Ton angeben. Die Informationen offizieller russischer Medien werden generell als “Desinformationsaktivitäten” und “Fehlinformationen” gewertet. (mü).

 

samedi, 31 octobre 2015

Should We Fight for the Spratlys?

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Should We Fight for the Spratlys?

By

Ex: http://www.lewrockwell.com

Trailed by two Chinese warships, the guided-missile destroyer USS Lassen sailed inside the 12-nautical-mile limit of Subi Reef, a man-made island China claims as her national territory.

Beijing protested. Says China: Subi Reef and the Spratly Island chain, in a South China Sea that carries half of the world’s seaborne trade, are as much ours as the Aleutians are yours.

Beijing’s claim to the Spratlys is being contested by Vietnam, Malaysia, Brunei, the Philippines and Taiwan. While Hanoi and Manila have occupied islets and built structures to back their claims, the Chinese have been more aggressive.

They have occupied rocks and reefs with troops, dredged and expanded them into artificial islands, fortified them, put up radars and are building air strips and harbors.

What the Chinese are about is easy to understand.

Having feasted and grown fat on trade surpluses with the United States, the Chinese are translating their economic strength into military power and a new strategic assertiveness.

They want to dominate East Asia and all the seas around it.

We have been told our warships are unwelcome in the Yellow Sea and the Taiwan Strait. Beijing also claims the Senkakus that Japan occupies, which are covered by our mutual security treaty.

And not only is the South China Sea one of the world’s crucial waterways, the fish within can feed nations and the floor below contains vast deposits of oil and gas.

Who owns the islands in the South China Sea owns the sea.

Moreover, our world has changed since Eisenhower threatened to use nuclear weapons to defend Taiwan and the offshore islands of Quemoy and Matsu — and since Bill Clinton sent two U.S. carrier battle groups through the Taiwan Strait.

Now we send a lone destroyer inside the 12-mile limit of a reef that, until recently, was under water at high tide.

What China is doing is easily understandable. She is emulating the United States as we emerged to become an imperial power.

After we drove Spain out of Cuba in 1898, we annexed Puerto Rico and the Hawaiian Islands, where America settlers had deposed the queen, took Wake and Guam, and annexed the Philippines. The subjugation of Filipino resistance required a three-year war and thousands of dead Marines.

And the reaction of President McKinley when he heard our Asian squadron had seized the islands:

“When we received the cable from Admiral Dewey telling of the taking of the Philippines I looked up their location on the globe. I could not have told where those darned islands were within 2,000 miles.”

In 1944, General MacArthur, whose father had crushed the Filipino resistance, retook the islands from the Japanese who had occupied them after Pearl Harbor.

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At the end of the Cold War, however, Manila ordered the United States to get out of Clark Air Force Base and Subic Bay naval base. We did as told. Now our Filipino friends want us back to confront China for them, as do the Vietnamese Communists in Hanoi.

Before we get ourselves into the middle of their dispute, before we find ourselves in an air war or naval clash with China, we ought to ask ourselves a few questions.

First, why is this our quarrel? We have no claim to any of the Spratly or Paracel Islands in the South China Sea. Yet, each of the claimants — Beijing, Taipei, Manila, Hanoi — seems to have maps going back decades and even centuries to support those claims.

Besides freedom of the seas, what is our vital interest here?

If these islands are Chinese territory, Beijing has the same right to build air and naval bases on them as we do in the Aleutians, Hawaii, Wake and Guam. What do we hope to accomplish by sailing U.S. warships into what China claims to be her territorial waters?

While the ships of the U.S. Seventh Fleet are superior to those of the Chinese navy, China has more submarines, destroyers, frigates and missile boats, plus a vast inventory of ground-based missiles that can target warships at great distances.

In an increasingly nationalist China, Xi Jinping could not survive a climbdown of China’s claims, or dismantlement of what Beijing has built in the South China Sea. President Xi no more appears to be a man to back down than does President Putin.

Continued U.S. overflights or naval intrusion into the territorial waters of Chinese-claimed islands are certain to result in a violent clash, as happened near Hainan Island in 2001.

Where would we go from there?

China today is in trouble. She is feared and distrusted by her neighbors; her economy has lost its dynamism; and the Communist Party is riven by purges and rampant corruption.

If we believe this will be the Second American Century, that time is on our side, that Chinese communism is a dead faith, we ought to avoid a clash and show our opposition to Beijing’s excesses, if need be, by imposing tariffs on all goods made in China.

China’s oligarchs will understand that message.

L'Amérique en guerre contre la Chine. Et de ce fait contre l'Europe?

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L'Amérique en guerre contre la Chine. Et de ce fait contre l'Europe?

par Jean-Paul Baquiast
Ex: http://www.europesolidaire.eu
 
La Chine a signé le 20 octobre une commande portant sur l'acquisition de 30 A330 et 100 A320 auprès d'Airbus pour un prix indicatif de 15,5 milliards d'euros, lors d'une visite de la chancelière allemande Angela Merkel . Ce voyage de deux jours de Mme Merkel intervient dans une période d'activité diplomatique intense entre Pékin et l'Europe, suivant un séjour très médiatisé du président chinois Xi Jinping au Royaume-Uni et à quelques jours d'une venue en Chine du président français François Hollande.
 
 
Celui-ci doit effectuer une visite d'Etat en Chine les 2 et 3 novembre à l'invitation de son homologue Xi Jinping, dans l'optique de la conférence de l'ONU COP21 qui se tiendra du 30 novembre au 11 décembre à Paris.  L'objectif en est de préparer le lancement avec le président Xi Jinping d'un appel pour le climat lors de cette conférence.

A l'occasion de ces deux visites, de nombreux contacts entre industriels de chacun des pays préciseront la volonté des Européens d'aider la Chine, sur sa demande, à sortir d'une économie exportatrice de main d'œuvre à bas coût et devenir une économie industrielle à haute valeur ajoutée, qui est celle de l'Allemagne et dans de nombreux secteurs de la France.

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Précédemment,le 22 octobre, lors de la visite au Royaume-Uni du président chinois Xi Jinping, 55 milliards d'euros d'accords commerciaux avaient été été signés. Rappelons également que la Grande Bretagne, suivie de la France et d'autres pays européens importants, avaient décidé de devenir membres fondateurs de la nouvelle Banque asiatique pour les investissements dans les infrastructures AIIB fondée par la Chine.

Ainsi voit-on progressivement et sans tapage diplomatique s'établir une convergence euro-asiatique, incluant nécessairement la Russie. Elle est dans la logique d'une alliance stratégique indispensable des deux continents, face aux risques divers qu'affronte la planète. Dans certains cercles, on emploie le terme de convergence euro-Brics.

Guerre en mer de Chine?


Dans le même temps cependant, bien évidemment sans aucun accord des Européens, les Etats-Unis précipitent des affrontements militaires entre eux et la Chine en Mer de Chine méridionale, que nous évoquons depuis plusieurs jours sur ce site. L'offensive américaine prend actuellement de plus en plus d'ampleur, avec le soutien du Japon et de l'Australie qui sont au plan diplomatique complètement inféodés à l'Amérique.

L'incursion d'un navire lance-missile américain , l'USS Lassen dans les eaux territoriales de l'archipel des Spratley, depuis longtemps revendiqué par la Chine et reconnu de fait comme une extension de son territoire maritime, (voir notre article http://www.europesolidaire.eu/article.php?article_id=1950&r_id=) se révèle comme prévu être le début d'une offensive de bien plus grande ampleur contre la Chine, dont il ne faut pas oublier qu'elle est une puissance nucléaire dotée récemment d'armements sophistiqués modernes en matière d'affrontements aéro-navals et de guerre électronique. Le secrétaire à la défense Ashton Carter vient de rappeler qu'en défense d'un Droit à la liberté de navigation que la Chine ne menace en aucune façon, les actions militaires, aériennes et navales américaines s'amplifieront dans les prochaines semaines.

L'US Navy a de fait positionné depuis plusieurs mois en Mer de Chine deux porte-avions nucléaires et leurs escortes, l'USS Theodore Roosevelt (image) et l'USS Ronald Reagan. Elle pourrait prochainement missionner l'un deux, sinon les deux, dans la suite de l'USS Lassen. Cette offensive contre la Chine, qui était depuis plusieurs années réclamée par des forces politiques en militaires américaines très influentes, avait été jusqu'ici tenue en bride par un Barack Obama préoccupé de ne pas laisser grandir l'influence russe en Europe et au Moyen-Orient. Mais devant les échecs rencontrés sur ces deux terrains, le lobby militaro-politique anti-chinois avait repris toute son influence au Congrès et à la Maison Blanche.

Que cherche l'Amérique? Pour le Pentagone, autant que l'on puisse en juger à la lecture des nombreux articles qu'il fait publier, l'objectif est de précipiter une véritable guerre contre la Chine avant que les mesures de Déni d'accès et de couverture sous marine destinées à protéger les côtes chinoises n'aient atteint leur plein effet.(voir notre article http://www.europesolidaire.eu/article.php?article_id=1948&r_id=) Cette guerre devrait déboucher sur ce que le Pentagone nomme une large «  AirSea Battle strategy » prenant la forme d'un assaut dévastateur, aérien et par missiles, sur les côtes chinoises et les grands centres industriels s'y trouvant. Cet assaut serait déclenché très rapidement si les Chinois tentaient de s'opposer par quelque moyen militaire que ce soit, fut-il symbolique,contre les intrusions aéro-navales américaines.

L'objectif de Washington est manifestement que, confronté à cette menace de destruction, la Chine rentre dans le giron américain, partageant avec la Japon, les Philippines et bien d'autres, le statut de semi-colonie. Alors, grâce notamment au Traité de libre échange transpacifique que l'Amérique vient d'imposer, la Chine ne pourrait plus refuser les bienfaits de la domination des intérêts transnationaux américains.

Londres, Berlin et Paris devront pour ce qui les concerne renoncer alors à toute autonomie diplomatique et économique à l'égard de la Chine. Ainsi les contrats envisagés par celle-ci avec, entre autres, Airbus, seront très sainement reconvertis en contrats avec Boeing . Celui ci pourra retrouver le monopole quasi absolu qu'il exerçait jusqu'ici dans le domaine du transport aérien chinois.

Jean Paul Baquiast

Affrontements militaires aux frontières de l'Empire américain

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Affrontements militaires aux frontières de l'Empire américain

par Jean-Paul Baquiast
Ex: http://www.europesolidaire.eu
 
Partons de l'hypothèse optimiste qu'aujourd'hui les grandes puissances mondiales, USA, Russie et Chine, ne s'affronteraient pas (sauf accident toujours possible) de façon délibérée avec des armes nucléaires dites stratégiques (Bombe H) car ce serait la fin, non seulement des belligérants mais du monde entier.

Pourrait en envisager par contre que dans de futurs conflits, soit entre elles, soit avec des voisins jugés agressifs, elles emploieraient des armes nucléaires tactiques? Celles-ci peuvent être à courte portée, constituées de charges limitées et donc susceptibles d'avoir des effets locaux. Leurs effets seraient désastreux pour les zones touchées mais ne devraient pas en principe conduire à un recours aux armes stratégiques.

Là aussi, on peut supposer que les grandes puissances évoquées ci-dessus, et même d'autres puissances moyennes dotées de l'arme atomique, comme l'Inde, le Pakistan ou Israël, hésiteraient d'avoir recours en première frappe à des armes nucléaires fussent-elles très peu puissantes. La raison en serait que dans ce cas, elles s'exposeraient à des frappes en représailles bien plus puissantes, pouvant leur provoquer chez elles des dégâts humains et matériels considérables.

Dans les deux cas, ces perspectives n'empêcheraient pas ces différentes puissances de renforcer et améliorer constamment leur arsenal nucléaire. Ceci serait une conséquence de l'effet dit de dissuasion: les belligérants potentiels sont découragés d'utiliser des armes atomiques s'ils savent risquer des ripostes en retour de même nature. C'est pour cette raison que jusqu'à ce jour, les arsenaux nucléaires et leurs vecteurs sont considérés comme ayant permis d'éviter les conflits autres que périphériques.

Les armes conventionnelles

Qu'en est-il de l'utilisation des armes non nucléaires dites conventionnelles? Il est bien connu que celles-ci sont constamment utilisées, non seulement par les puissances grandes ou petites, mais par tous les pays et mouvements susceptibles de s'en procurer. C'est pour cette raison que les grandes puissances, pour conserver leur primauté, s'efforcent en permanence de les améliorer. Il en est de même de tous les pays disposant d'industries militaires, comme parmi de nombreux autres Israël ou l'Iran. Cet effort d'amélioration porte sur tous les systèmes d'armes dont ces pays sont susceptibles de se doter et d'utiliser, terrestres, aériens et maritimes.

Nous avons noté dans des articles précédents que la Russie a récemment surpris le reste du monde à l'occasion de ses interventions en Syrie. Elle a montré qu'elle dispose désormais de missiles de croisières à longue portée et de systèmes permettant de désarmer les divers moyens de guerre électronique susceptibles d'emplois contre ses forces en cas de conflits; sonars, radars, systèmes de guidage et autres. Évidemment, les Etats susceptibles de voir employer contre leurs unités de tels moyens feront tout ce qu'ils pourront pour de doter de moyens équivalents et si possibles supérieurs.

Dans le cas précis des relations entre Russie et USA s'engagera ainsi une course aux armements conventionnels. Il n'est pas certain que la Russie la perde, compte tenu des réformes importantes apportées récemment par le nouveau pouvoir aux capacités de son CMI (Complexe militaro industriel) au moment où le CMI américain peine à de moderniser, comme le montre le désastre industriel et militaire qu'est l'affaire du JSF F35. Est-ce à dire que les forces des deux blocs, USA et Russie, n'hésiteraint pas à s'affronter en utilisant leurs armements conventionnelles? L'hypothèse n'est pas à exclure, mais elle paraît peu probable, compte tenu des risques d'escalade pouvant conduire à une guerre nucléaire.

Guerre dans le Pacifique et en mer de Chine

La situation de paix armée, aussi fragile qu'elle soit, s'étant établie entre les USA et la Russie, ainsi qu'entre leurs alliées en Europe, se retrouvera-t-elle aux frontières occidentale de l'Empire américain, c'est-à-dire dans le Pacifique? Cette partie du monde voit s'affronter dorénavant deux coalitions armées, l'une menée par les USA et comptant de nombreux alliés puissants, notamment le Japon. L'autre menée par la Chine, comptant certains alliés asiatiques et potentiellement l'appui de la Russie, également puissance sur le Pacifique.

Pourquoi y aurait-il rivalité voire guerre entre les USA et la Chine dans le Pacifique? Pourquoi pas des partages d'influences? Pour une raison simple. De tels partages ne peuvent pas résulter d'une réflexion rationnelle au sein des blocs. Chacun pousse à l'expansion et le cas échéant à la guerre, laquelle bénéficie aux CMI respectifs. Le partage ne peut que résulter d'une paix armée.

 

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Aujourd'hui, les USA semblent les mieux armés dans le Pacifique et en mer de Chine. La Chine a hérité de nombreuses faiblesses la rendant dépendante: nécessité d'accès aux routes de navigation, retard technologiques notamment en matière d'armements, facteurs internes tels que l'état sanitaire d'un bon quart de sa population. Néanmoins, elle a pris conscience de ces retards et s'efforce de les réduire. Autrement dit, elle ne se comporta pas comme l'ancien Empire impérial qui avait au 19e siècle pratiquement capitulé devant l'occident.

Pour être capable de peser dans la recherche d'un équilibre de paix armée, elle doit donc se doter d'un armement compétitif vis a vis des USA. Laissons à nouveau de côté le recours à l'arme nucléaire, au moins en première frappe, peu probable également de la part des USA car pouvant très vite mener à l'escalade. Il faut donc que la Chine perfectionne son armement conventionnel. Faute de temps et de moyens, elle ne peut pas le faire dans le domaine des grands porte-avions d'attaque. Non plus que dans le domaine des grands sous-marins nucléaires d'attaque. En termes de porte-avions, elle ne dispose que d'une seule unité, le Liaoning, actuellement utilisé pour des tâches de formation et de démonstration – comme la récente invitation faite à une délégation navale américaine le 21 octobre.

Il semble donc qu'elle se soit intéressée à la mise en place de sous-marins diesels dont les Russes ont développé une version très performance, ceux de la classe dite Kilo, dont ils ont concédé la licence à la Chine. La Chine a l'intention d'en construire dorénavant de nombreux exemplaires, complétant ceux de la classe Song, plus anciens. Pour une charge totale de 1800 tonnes,les Kilo embarquent 60 marins pouvant utiliser 6 tubes lance torpilles.

 

Opérant en « meutes » comme du temps de la Kriegsmarine, ils devraient pouvoir neutraliser un Carrier group. Encore faudrait-il que la Chine ait le temps et les moyens pour en construire un nombre suffisant, bien plus grand que la douzaine d'exemplaires dont elle dispose aujourd'hui.

Par ailleurs, comme la Russie, et sans doute avec la collaboration de celle-ci, la Chine a développé des missiles de croisière dernière génération capables d'être lancés à partir d'un sous-marin. Elle annonce également, comme la Russie, une gamme de systèmes évoluées de guidage ainsi que de systèmes de protection contre les moyens électroniques de l'adversaire. Il est difficile cependant de juger de l'état de maturité de ces systèmes, comme du nombre et de la rapidité de production prévisibles, car elle communique peu sur ces questions. Concernant les missiles, citons le missile antibunker DF15B, le missile DF-16, d'une portée de 1 000 kilomètres, et le missile antinavire DF-21D, d'une portée de 2 500 kilomètres, capable de transporter une ogive nucléaire.

Les futurs avions de 5e génération chinois, si l'on en croit les annonces, semblent par ailleurs pouvoir rivaliser, comme ceux des Russes, avec ceux des Américains. Le plus connu est le Chengdu J-20, développé par le constructeur Chengdu Aircraft Corp. D'autant plus que ceux-ci ont pris, avec le JSF F35, du fait d'erreurs incompréhensibles de leur CMI rappelé ci-dessus, un retard certain, se révélant actuellement en Syrie.

Ajoutons que sur le plan de l'armement terrestre, les Chinois, comme les Russes et peut-même davantage ont mis au point des systèmes évolués d'armement des fantassins, des blindés et de la guerre terrestre en réseau. Les Américains, d'ores et déjà, n'auraient aucune chance de réussir des opérations terrestres comme celles menées durant la guerre de Corée et au Vietnam.

Partages d'influence

Que conclure de ce qui précède au regard de l'escalade que mènent Américains et Japonais concernant la « liberté de navigation » autour des iles Senkaku et plus au sud,  des récifs désormais fortifiés du Cuateron Reef et du Johnson South Reef dans les iles Spratly. Pékin insiste sur le fait qu'il a des droits souverains sur quasiment l'ensemble de la mer de Chine méridionale, y compris près des côtes des Etats voisins, supposés être des alliés des Etats-Unis.

Aujourd'hui, si les USA y envoient des porte-avions d'attaque, comme ils ont annoncé vouloir le faire, les Chinois ne seraient pas sans doute en état de résister. Ils seraient donc obligés de laisser faire. Mais ceci pourrait ne pas durer très longtemps, avant qu'ils ne reviennent en force dans l'ensemble de la mer de Chine méridionale, et ceci avec des moyens militaires tels que les USA et leurs alliés ne pourraient pas s'y opposer de façon efficace, sauf à provoquer une guerre de grande ampleur, avec des milliers de morts de part et d'autre.

Alors il faudrait bien que des zones de partage d'influence faisant une large place à la Chine s'établissent en mer de Chine et plus généralement dans le Pacifique. Ceci serait alors un nouveau coup porté à la suprématie de l'Empire, cette fois-ci dans une partie du monde où ils se croyaient jusqu'ici les maîtres absolus.

Le concept de Brics, reposant sur une large alliance stratégique entre la Russie et la Chine, deviendrait une réalité indiscutable. Répétons le une nouvelle fois: que les Européens y réfléchissent et ne restent pas en dehors des Brics.

 

Jean Paul Baquiast

jeudi, 29 octobre 2015

The Gospel According to Kristol

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The Gospel According to Kristol

Having noticed that Bill Kristol has agreed with Billy Graham that Seventh Day Adventists are “great on New Testament doctrine,” I have to wonder how much canonical weight Bill’s judgment here would carry among Murdochites. (My friend Boyd Cathy has created this term for those whose minds are totally imprisoned in the synthetic world of the Murdoch media.) Now I can figure out why Kristol the Lesser has conferred his seal of approval on the Seventh Day Adventists. His least favorite Republican presidential contender, the Donald, has been lording it over Dr. Ben, a political competitor who, unlike the Presbyterian Trump, is a lowly Adventist. Trump’s comments on this subject seem hardly worth remembering, and for all I know, they may have been said jokingly. But Kristol decided to come to the defense of the candidate whom he’s hoping will knock out the hated Trump, not because Bill really wants a black Adventist surgeon named Ben Carson to become the GOP nominee but because he needs Carson to get rid of Trump. At that point he and the other neocons will push one of their paid lackeys, preferably Rubio, to the front of the line, providing they can do a number on Dr. Ben.

All of this should seem obvious to anyone who has been following the GOP presidential contest with open eyes. The problem is, authentic Murdochites would never accept the view that Bill Kristol is not speaking as an expert on the Bible.  Neocons for the adepts are experts on everything they deign to address, just as Marxists used to claim an extensive knowledge about everything because of their Marxist “science.” Allow me to mention that I’ve just finished an anthology of essays mostly on historical topics, which Northern Illinois University Press will be publishing after my book on fascism. Among those distortions and half-truths I engage in this volume, the bulk came from neoconservative journalists, typically misrepresented as “conservatives” or “libertarians.”  Friends ask me why I would waste my time dealing with these lightweights. The answer is simple: These lightweights get loads of publicity in the neoconservative and established leftist press; and whatever kooky stuff they write about the past or about the Bible or about anything else they “explain” to the rest of us, is widely treated as the alternative position to what the academic Left is saying. Unfortunately what these self-described scholars are peddling are not really alternative views but what the Left used to proclaim before it went on to even nuttier positions.

I for one wouldn’t care what these scribblers wrote if they weren’t reaching millions of people, at least some of whom have told me the following nonsense: There is no reason to write anything else on fascism because Jonah Goldberg has already treated this subject from a “conservative” point of view, and everyone who counts, including Ted Cruz and the New York Times Bestseller list, has recognized the brilliance and comprehensiveness of Jonah’s scholarship.  Or: the Germans and Austrians were entirely responsible for World War One because Victor Davis Hanson and Max Boot say so. What supposedly seals the case is that the Weekly Standard ran an article maintaining that Kaiser Bill planned to invade the US as soon as he finished off “democratic” England. Since most of this article was an attack on the “horrid” Germanophile H.L. Mencken, it was unclear whether Mencken was embroiled in the invasion or was simply ready to cheer it on.  Let’s not get into Lincoln and the American Civil War, subjects about which there is no significant difference between what the PC Left drums into our heads and what the “conservatives” are proposing as their non-alternative alternative. Tom DiLorenzo may have to devote the rest of his earthly existence to the “conservative” defenders of the “conservative” Lincoln, trying to change their obstinate minds. I shall gladly leave him this task.

In a less uniformly leftist and less ideologically leftist culture, I would not feel obliged to write my “revisions and dissents,” which is the provisional title of my anthology; nor would other non-leftist revisionist historians have to fight what usually looks like a combined leftist-neocon front on historical questions; nor would I find myself battling “conservative interpretations” of subjects like fascism prepared by culturally illiterate partisan Republicans. Even more depressing is the activity of the Murdoch media, which spits out instant historical interpretations that have no factual content but correspond to neoconservative prejudices or momentary GOP strategy.  Each time I encounter this nonsense my blood pressure goes through the roof. The new Authorized Version rarely deviates from what the establishment Left taught us in college and graduate school.  But back then one could easily extract alternative views from traditional conservatives, from libertarian authors like Murray Rothbard or from some traditional Marxist who had an interesting take on some historical development. Murdoch and his friends have been able to white out the discussion of alternative historical views from the non-authorized Right. And even worse, they duplicate what they pretend to oppose.

Of course on certain subjects they go their own way, particularly when it comes to the Middle East. I’ve no idea how Murdoch’s Jerusalem Post can pretend that no Palestinian was ever ethnically cleansed during the creation of the Israeli state. In a well-researched dossier, Israeli historian Ilan Pappe puts the figure for non-combatant Palestinians who were killed or driven from the present Israeli territory (excluding the West Bank) at about 800,000. One does not have to be an enemy of the Jewish state (and I am certainly not one) to recognize that Palestinians do have justified historical gripes. Furthermore, their territory was not a land waiting for a people when Jewish settlers arrived from Europe. On this historical point the neocons and their sponsors differ significantly from everyone else, and the rest of the Left may be closer to the truth here than the neoconservatives and establishment Republicans. Also on those very few issues on which “conservative” history now diverges from the opinions of the rest of the Left, the Old Right, or what’s left of one, may find itself closer to the official Left than it is to the faux conservatives.

lundi, 26 octobre 2015

Obama‘s Strategien im Mittleren Osten

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Obama‘s Strategien im Mittleren Osten
 
 
 
Ex: http://strategische-studien.com

US-Präsident Barack Obama verfolgt im Mittleren Osten zum gegenwärtigen Zeitpunkt eine sehr zurückhaltende Strategie, die teilweise durch diffuse Ziele bestimmt wird.[1] Dazu gehören vor allem die Beziehungen zum Iran. Während seine Administration durch den Nukleardeal mit dem Iran den engsten Verbündeten der USA im Mittleren Osten, das Königreich Saudi-Arabien, als Rivalen Teherans buchstäblich düpiert hat, unterstützen die Amerikaner bezüglich Logistik die Saudis bei ihren Angriffen auf die iranischen Verbündeten in Jemen, die Houthi. Gleichzeitig bekämpfen die USA im Irak beinahe Seite an Seite mit dem Iran und den schiitischen Milizen den Islamischen Staat (IS) durch Bombardierungen. In Syrien bombardieren die USA wiederum die Stellungen des IS, unterstützen aber durch Waffenlieferungen die sunnitische Opposition gegen den Alawiten Assad, der mit dem Iran eng verbündet ist und durch die Islamische Republik mit Beratern und Truppen unterstützt wird. Des Weiteren vermeidet offiziell die Obama-Administration jede Zusammenarbeit mit den Russen, deren Bombardierungen in Syrien primär auf die sunnitische Opposition gerichtet sind und weniger dem Islamischen Staat gelten. Bei ihren Bombardierungen in Syrien beschränken sich die USA auf den Einsatz ihrer Kampfflugzeuge und jener ihrer Alliierten gegen die Stellungen des Islamischen Staates.

Präsident Obama will unter keinen Umständen, dass die USA bei diesen Einsätzen Verluste erleiden. Deshalb werden auch keine Fliegerleitoffiziere zu den irakischen Truppen oder zu den kurdischen Verbündeten abkommandiert. Die Unterstützung der syrischen Kurden in ihrem Krieg gegen den IS wiederum liegt nicht im Interesse der Türkei, deren Luftwaffe nur sehr zurückhaltend Stellungen des IS im Irak angreift. Die Türkei selbst unterstützt die sunnitische Opposition gegen Assad. Ähnlich verhalten sich auch die Saudis, deren Kampfflugzeuge nur Ziele in Syrien angreifen. Auch Israel handelt nach dem Motto „der Feind meines Feindes ist mein Freund“, bombardiert Stellungen der schiitischen Hisbollah und auch der Armee Assads, aber nicht jene des IS.

Auf die Dauer dürften die USA mit dieser zwiespältigen und undurchsichtigen Strategie im Mittleren Osten, mit der nicht zwischen Feind und Alliierten unterschieden werden kann, scheitern. Obama oder sein Nachfolger wird in der Zukunft zwischen zwei Strategien mit eindeutigen Zielen wählen müssen. Wenn die USA weiterhin die geopolitische Lage im Mittleren Osten bestimmen wollen, müssen sie den Islamischen Staat durch einen massiven Einsatz von Bodentruppen im Irak vernichten. Mit dem Luftkrieg allein wird diese Organisation nicht besiegt werden können. Durch die Stationierung von 100‘000 bis 150‘000 Soldaten im Irak könnten die USA auch Russland zur Beendigung ihrer Unterstützung für Assad zwingen. Damit könnte vielleicht eine Voraussetzung für das Ende des Bürgerkrieges in Syrien erreicht werden.

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Die zweite Strategie wäre der totale Rückzug der USA aus dem Mittleren Osten. Angesichts der Tatsache, dass die USA nicht mehr von der Versorgung mit Erdöl aus dem Mittleren Osten abhängig sind, könnten sie einen solchen Rückzug ohne weiteres durchführen. Nach diesem Rückzug würden sie die Region sich selbst überlassen und damit den Konflikten zwischen den Regionalmächten Saudi-Arabien, Türkei und Iran sowie den Einmischungen Russlands ausliefern. Den Preis dafür würden die Bewohner Syriens und des Iraks zahlen. Europa hätte eine Nachbarregion, die sich in einem ständigen Kriegszustand befinden würde, und würde weiterhin durch Flüchtlinge aus der Region überschwemmt werden. Angesichts dieses Chaos würden die USA in der Welt aber jegliche Glaubwürdigkeit verlieren. Die Folge wäre eine Destabilisierung weiterer Regionen.

[1] Trofimov, Y., and PH. Shishkin, Clashing Agendas Fuel Rise of Islamic State, Regional rivalries in Middle East trump fighting extremist group, in: the Wall Street Journal, October 19, 2015, P. A1/A6.

dimanche, 25 octobre 2015

The Cost Germany Is Paying For Washington’s Wars

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The Cost Germany Is Paying For Washington’s Wars

I am unable to vett the accuracy of this report from a German hospital beyond the fact that this report was given over Czech TV. It coud be true or it could be anti-Muslim propaganda or some combination of the two.

Nevertheless, it is true in the sense that the sudden appearance of one million pennyless refugees in a European country, which are not of the vast size of the US and Canada, is destabilizing in many ways.

One can commiserate with the Germans and the refugees, but the Germans brought it on themselves. They permitted the Merkel government, which serves Washington and not Germany, to legitimize Washington’s illegal wars that brought Germany the refugees. The same is happening all over Europe and in the UK, where the British also sat on their butts and permitted Blair and Cameron to serve Washington instead of them.

Who is to say that the Europeans and British do not deserve the consequences of their own complicity in Washington’s gratuitous and illegal wars? Nothing more needs to be said.

The local German Press are not allowed to report on what is happening inside German Hospitals

The below letter is from a retired physician who had returned to work at a Munich area hospital where they needed an anaesthesiologist. She e-mailed the following letter to her friend in Prague. The letter has been read out on Czech TV but in Germany the issues mentioned in the letter are not being reported on by the German Press because they have been told to not write anything negative about the migrants. Merkel’s government fears that the German population will react badly to the truth, so like bad governments throughout history the truth is being suppressed. Despite this German’s are protesting in record numbers as they can see the negative effects of record migration in their own towns and cities but you will only find articles and photos describing the protests on New Media. Even international media seem to be going along with the Blackout on bad news about migrants in Germany.

“Yesterday, at the hospital we had a meeting about how the situation here and at the other Munich hospitals is unsustainable. Clinics cannot handle emergencies, so they are starting to send everything to the hospitals.

Many Muslims are refusing treatment by female staff and, we, women, are refusing to go among those animals, especially from Africa. Relations between the staff and migrants are going from bad to worse. Since last weekend, migrants going to the hospitals must be accompanied by police with K-9 units.

Many [Muslim] migrants have AIDS, syphilis, open TB and many exotic diseases that we, in Europe, do not know how to treat them. If they receive a prescription in the pharmacy, they learn they have to pay cash. This leads to unbelievable outbursts, especially when it is about drugs for the children. They abandon the children with pharmacy staff with the words: “So, cure them here yourselves!” So the police are not just guarding the clinics and hospitals, but also large pharmacies.

Truly we said openly: Where are all those who had welcomed in front of TV cameras, with signs at train stations?! Yes, for now, the border has been closed, but a million of them are already here and we will definitely not be able to get rid of them.

Until now, the number of unemployed in Germany was 2.2 million. Now it will be at least 3.5 million. Most of these people are completely unemployable. A bare minimum of them have any education. What is more, their women usually do not work at all. I estimate that one in ten is pregnant. Hundreds of thousands of them have brought along infants and little kids under six, many emaciated and neglected. If this continues and German re-opens its borders, I’m going home to the Czech Republic. Nobody can keep me here in this situation, not even double the salary than at home. I went to Germany, not to Africa or the Middle East.

Even the professor who heads our department told us how sad it makes him to see the cleaning woman, who for 800 Euros cleans every day for years, and then meets young men in the hallways who just wait with their hand outstretched, want everything for free, and when they don’t get it they throw a fit.

I really don’t need this! But I’m afraid that if I return, that at some point it will be the same in the Czech Republic. If the Germans, with their nature cannot handle this, there in Czechia it would be total chaos. Nobody who has not come in contact with them has no idea what kind of animals they are, especially the ones from Africa, and how Muslims act superior to our staff, regarding their religious accommodation.

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For now, the local hospital staff has not come down with the diseases they brought here, but, with so many hundreds of patients every day – this is just a question of time.

In a hospital near the Rhine, migrants attacked the staff with knives after they had handed over an 8-month-old on the brink of death, which they had dragged across half of Europe for three months. The child died in two days, despite having received top care at one of the best pediatric clinics in Germany. The physician had to undergo surgery and two nurses are laid up in the ICU. Nobody has been punished.

The local press is forbidden to write about it, so we know about it through email. What would have happened to a German if he had stabbed a doctor and nurses with a knife? Or if he had flung his own syphilis-infected urine into a nurse’s face and so threatened her with infection? At a minimum he’d go straight to jail and later to court. With these people – so far, nothing has happened.

And so I ask, where are all those greeters and receivers from the train stations? Sitting pretty at home, enjoying their non-profits and looking forward to more trains and their next batch of cash from acting like greeters at the stations. If it were up to me I would round up all these greeters and bring them here first to our hospital’s emergency ward, as attendants. Then, into one building with the migrants so they can look after them there themselves, without armed police, without police dogs who today are in every hospital here in Bavaria, and without medical help.

vendredi, 23 octobre 2015

Endiguer le totalitarisme occidental

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Endiguer le totalitarisme occidental
 
Auran Derien
Ex: http://metamag.fr

Le magazine Forbes propose une compilation à l’échelle internationale de milliardaires ,actionnaires d’entreprises, sans jamais chercher à comprendre qu’il a cessé de fasciner les populations. Il nous affirme que, cette année, il a recensé 1 826 milliardaires, cumulant 7 050 milliards de dollars de capitaux et provenant de cent pays différents. Mais les journalistes du magazine nous donnent plutôt envie de rire tant ce classement est inadéquat pour comprendre le pouvoir installé en Occident.


Les différents types de capitalistes


La plupart des "riches" recensés n’ont aucune importance dans le fonctionnement du régime totalitaire Occidental. Mme Bettencourt, âgée de 92 ans, ne prend aucune décision même si toute la famille n’agit pas ainsi. Les vrais responsables sont planqués derrière des fonds financiers, des banques, le tout installé dans des paradis fiscaux. Eux seuls sèment l’inhumanité depuis le XIXème siècle. La revue Forbes cite Bernard Arnault et François Pinault parmi les milliardaires français. Ne sont-ils pas les représentants du paradigme du néant ? En 1981, ces hommes sont allés se prosterner devant les financiers de wall street, comme d’autres voyageaient à Moscou. La France mitterrandienne, dès 1983, s’est couchée devant les financiers globalitaires. La femme du défunt Président a expliqué à Paris-Match que son mari savait. Il lui a dit qu’un cartel bancaire décidait de tout et qu’il ne pouvait rien faire…..Arnault et Pinault sont entrés volontairement dans cette dialectique du maître et de l’esclave. On les fait passer pour de grands entrepreneurs alors qu’ils sont des marionnettes placées pour servir les intérêts des financiers globalitaires. 

La loi des plus crapuleux : jusqu’à quand ?


La lente évolution du monde en faveur des trafiquants transnationaux a atteint un niveau qui permet à l’oligarchie de rire de la démocratie et des élections. Le crime économique organisé contrôle les États européens. La situation privilégiée de la finance est un indice clair de l’impossibilité de réformer quoi que ce soit. Ils ont d’ailleurs décidé d’en finir avec les restes de traditions européennes afin que leur règne dure pour mille ans, en submergeant le continent de trombes ethniques venues du vaste monde. 


Les rencontres prévues à l’ONU en cette fin de mois de septembre devraient à la fois faire apparaître le poids de l’axe de l’inhumanité et l’axe de la résistance, dont la Chine et la Russie montrent la voie malgré leurs difficultés actuelles. D’un côté les criminels en col blanc de la finance avec leurs laquais politiques (les clowns des Etats européens notamment) et la cohorte de prédicateurs médiatiques. Depuis sa création, l’ONU favorise la loi de la jungle. Grâce au règne des “Al Capone associés”, la planète est devenue une immense poubelle dont les victimes sont les derniers hommes préoccupés de beauté et d’harmonie, ceux qui, avec le détachement des grands esprits, ont proposé art, architecture, musique et dont le paradigme reste la pensée polythéiste conservée dans des œuvres qui permettront peut-être un jour une nouvelle renaissance.


La guerre, obsession des raclures occidentales


Le pouvoir économique "globalitaire" n’a pas de structures légales pour agir sur le pouvoir politique. Tout est affaire de lobbying et de commissions informelles où se désignent les chargés de mission. Ce pouvoir global ne défend que les intérêts de ses membres. L’ONU, le FMI et autres institutions sont la vitrine qui assure la continuité de la main-mise mondiale des « autoproclamés ». Les véritables décisions sont prises dans le secret, face à face, comme dans toute mafia. La concentration des décideurs mondiaux à l’ONU cette fin de mois de septembre sera donc l’occasion de vérifier qui se prosterne devant qui. Espérons que la Russie et la Chine endigueront cette propagande vomitive sur les bienfaits de l’invasion de l’Europe ainsi que les coassements sur les merveilles de la crasse intellectuelle répandue par les gérants de la bigoterie capitalo-carnavalesque. 


On ne sait si la Russie et la Chine vont se décider un jour à reprendre la démarche du tribunal Russell lors de la guerre du Vietnam, lequel condamna les USA pour crime d’agression, ou encore l’initiative “world tribunal on Irak”. L’assaut des banques et autres entreprises multinationales contre les peuples et leurs États, la soumission de politiciens aux associations anglo-américaines afin de s’enrichir en assassinant leur propre peuple, …tout concourt à devoir faire passer en jugement les organisations privées responsables et coupables de conflits meurtriers. 

L’axe de la résistance : faire condamner les conspirateurs


ll importe de construire, en marge de l’ONU, une structure de mise en accusation des crimes de l’oligarchie anglo-américaine. Les guerres de destruction massive des peuples et des cultures, les agressions permanentes contre la paix et la sécurité, en Afrique, en Syrie, en Ukraine, sont dues à la pénétration des structures politiques par des entreprises multinationales qui se préoccupent principalement de s’enrichir. Les banques notamment conspirent pour s'emparer des États, violant les garanties constitutionnelles. Un petit poisson comme le Macro(-o)n en France est un bon exemple de l'individu chargé de mettre le feu au profit des institutions financières sans oublier le rôle de diverses ONG, celui d’associations parallèles à l’État qui répandent la terreur intellectuelle et favorisent la propagande belliciste. Le tout débouche sur l’éradication de civils, de villes, de régimes légitimes et la hausse de la valeur des actions pour les entreprises concernées. Le plan est parfaitement lisible et se déroule sous nos yeux. Les banques et multinationales anglo-américaines se sont emparées des États occidentaux qu’elles utilisent pour déclencher des guerres civiles où il s’agit de payer un tribut à ces firmes, ou des guerres d’agression contre des tiers innocents (ruine de pays comme la Grèce par exemple). La planète ne pourra améliorer son niveau de coopération entre peuples tant que ces responsables ne seront pas sanctionnés. Espérons que les représentants de l’axe de la résistance sauront s’engager dans cette voie dès cette année.


 

Géopolitique. Le Web. Interprétation technique. Interprétation géopolitique

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Géopolitique. Le Web. Interprétation technique. Interprétation géopolitique

par Jean-Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

La domination américaine sur le monde était déjà forte après la seconde guerre mondiale à la suite de l'explosion industrielle ayant permis le succès de la guerre contre l'Allemagne. Elle s'était renforcée dès la mise en place de l'Union européenne, expressément voulue par l'Amérique pour servir de débouchés aux produits économiques et financiers de ses activités.
 
Mais elle se heurtait, notamment en Europe, à la survivance de ce que l'on avait défini en France comme l'esprit du Conseil National de la Résistance: reconnaissance du rôle des syndicats ouvriers, affirmation de droits sociaux et de droits dans le travail, se concrétisant sous le terme d'Etat-providence, renforcement du rôle de l'Etat dans la vie économique et sociale, prenant notamment la forme des nationalisations et du développement de services publics industriels et commerciaux.

Cette tradition que l'on peut qualifier de social-démocrate, s'était généralisé en Europe, y compris en Grande Bretagne sous le Labour, pourtant obligé de tenir compte dès la fin de la guerre du régime dit« special relationship » faisant du Royaume Uni une dépendance de l'Amérique. La social démocratie s'opposait, bien imparfaitement, aux exigences du capitalisme libéral. Celui-ci exige de soumettre toutes les activités économiques et social aux intérêts des actionnaires des entreprises privées. Ces entreprises, dans le domaine industriel et financier, avaient après la guerre pris la forme de quasi-monopoles américains cherchant à dominer l'ensemble du monde. Or le communisme en Russie, la social démocratie en Europe, faisaient obstacle, bien que de plus en plus faiblement, à cette entreprise de domination.

L'Amérique se devait d'inventer une révolution technologique dont elle se donnerait entièrement la maîtrise, et qu'elle pourrait imposer, au prétexte de nouveaux services rendus, à l'ensemble du monde. Mais les services rendus par cette révolution se devaient d'être marginaux en ce qui concernait le reste du monde. Ils devaient au contraire être entièrement mis au service des objectifs de domination américains. Cela aurait pu être le cas concernant la révolution du nucléaire. Mais très vite d'autres Etats, notamment la France de Charles de Gaulle, avaient décidé de réagir et de se doter de la bombe atomique.

La Silicon Valley

Ce fut donc dès les années 1970 la révolution informatique, suivie de celle des réseaux numériques et de l'Internet, le tout symbolisé par le terme de Silicon Valley. L'ensemble était conçu pour donner à la domination américaine de nouveaux domaines où s'imposer, cette fois-ci de façon inéluctable. Les autres Etats, en Europe notamment et même en Russie non communiste à ses débuts, ne furent pas assez avertis technologiquement ni indépendants politiquement pour favoriser chez eux le développement de Silicon Valley non américaines susceptibles de contrebalancer le poids des maîtres américains de la révolution numérique.

Cette révolution pris deux formes, toutes les deux dominées aujourd'hui encore et pratiquement sans contreparties par l'Amérique. La première fut l'informatique, celle des grands, petits et mini-ordinateurs. Elle est suffisamment connue, il est inutile d'y revenir ici. Ce que l'on connait moins pourtant sont les multiples formes que prend aujourd'hui l'informatique dans la vie sociale et celle des individus. Un rapport du Gartner Groupe en analyse les principales tendances pour 2017.

Il s'agit d'un véritable filet enserrant toutes les activités humaines, de la naissance au cimetière. Personne ne gouverne d'une façon centralisée la mise en place des éléments de ce filet. Néanmoins la source en est majoritairement dans la Silicon Valley, pour reprendre le terme utilisé ci-dessus. Il s'agit donc d'un élément majeur d'une domination américaine polymorphe et universelle. Actuellement, seule la Chine et marginalement la Russie entreprennent de s'en affranchir.

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La seconde domination américaine s'exerce dorénavant dans le champ des réseaux numériques, que l'on appelle pour simplifier le web. Nous l'avons également analysée ici depuis ses origines. Elle est désormais bien connue, notamment sous la forme de l'emprise qu'exerce dans la vie quotidienne le poids des grandes plateformes du web, dites GAFA, le terme désignant : Google, Apple, Facebook, Amazon. Mais des dizaines d'autres gravitent dans l'orbite de celles-ci.

Aux origines, ces firmes vivaient de la revente aux régies publicitaires des données personnelles qu'elles prélevaient sur leurs clients. Mais elles ont considérablement diversifié leurs activités, notamment dans les domaine de l'intelligence artificielle visant à devenir autonome. Comme personne ne l'ignore désormais, elles sont intimement liées aux agences de renseignement et de défense de l'Etat américain. Cela ne décourage pas leurs milliards d'utilisateurs qui continuent à leur convier leurs intérêts.

Deux ouvrages récents à lire

Cependant, si les activités de ces plate-formes sont à peu près connues du grand public, celui-ci ignore pratiquement les secrets de leurs techniques, recherches et activités nouvelles. Cette ignorance est partagée par les services publics et gouvernements censés dans certains cas exercer une tutelle sur elles afin de protéger certaines activités publiques et privées de leur pouvoir de plus en plus envahissant. Le domaine il est vrai est très technique, sous une apparente facilité d'accès.

En France, deux ouvrages récents ont tenté d'en déchiffre les arcanes. Il s'agit de « La Gouvernance par les nombres » (Fayard, 2015) d'Alain Supiot et de « A quoi rêvent les algorithmes » (Seuil 2015) de Dominique Cardon. Tous deux sont d'excellents connaisseurs des aspects nouveaux du web mondial et des nouvelles formes de contrôle s'y exerçant, notamment provenant des Etats-Unis, dont l'on a beaucoup parlé à l'occasion de la découverte de l'existence des Big Data.

Le premier est un gros ouvrage de près de 500 pages, le second ne dépasse pas la centaine de pages. Nous ne pouvons que recommander à nos lecteurs de les lire. Cependant, il faut savoir qu'ils sont tous les deux difficiles à comprendre pour un non professionnel. Les auteurs considèrent comme acquises des connaissances qui ne le sont pas, et ne prennent pas le temps de les expliquer. Ils font référence par ailleurs, et c'est tout leur mérite de scientifiques, à un nombre considérable d'auteurs que le lecteur ne pourra évidemment pas consulter. Si nous devions cependant conseiller la lecture d'un seul de ces deux livres, ce serait celle de « A quoi rêvent les algorithmes ».

Les deux auteurs n'évitent pas de situer leurs analyses dans une perspective géopolitique, marquée notamment par ce que nous nommons ici la domination américaine sur le monde. Néanmoins, ils restent très mesurés dans leurs criques et analyses. En explorant les sources américaines dites alternatives, il est possible de trouver des analyses beaucoup plus virulentes. Elles n'ont pratiquement pas d'équivalent en France.

Critique politique

Grâce à Rue89, relayée par le site Les Crises, on peut trouver ces jours-ci un exemple très parlant de telles analyses critiques, souvent virulentes, mais frappant juste. Il s'agit de celle de Evgeny Morozov chercheur et écrivain américain d'origine biélorusse, spécialiste des implications politiques et sociales du progrès technologique et du numérique .

Nous pouvons en retenir ici deux passages:

La Silicon Valley va au-delà de tout ce qu'on avait connu auparavant en termes d'impérialisme économique. La Silicon Valley dépasse largement ce qu'on considérait auparavant comme les paragons du néolibéralisme américain – McDonald's par exemple – car elle affecte tous les secteurs de notre vie.
C'est pourquoi il faut imaginer un projet politique qui rénove en fond notre conception de la politique et de l'économie, un projet qui intègre la question des infrastructures en garantissant leur indépendance par rapport aux Etats-Unis.
Mais si je suis pessimiste quant à l'avenir de l'Europe, c'est moins à cause de son impensée technologique que de l'absence flagrante d'esprit de rébellion qui l'anime aujourd'hui.

Ainsi que
.....
Il faut considérer la Silicon Valley comme un projet politique, et l'affronter en tant que tel. Malheureusement il n'existe pas d'alternative à Google qui puisse être fabriquée par Linux (lechampion des logiciels libres). La domination de Google ne provient pas seulement de sa part logicielle, mais aussi d'une infrastructure qui recueille et stocke les données, de capteurs et d'autres machines très matérielles. Une alternative ne peut pas seulement être logicielle, elle doit aussi être hardware.

Donc, à l'exception peut-être de la Chine, aucun Etat ne peut construire cette alternative à Google, ça ne peut être qu'un ensemble de pays.
Mais c'est un défi gigantesque parce qu'il comporte deux aspects :

- un aspect impérialiste : Facebook, Google, Apple, IBM sont très liés aux intérêts extérieurs des Etats-Unis. En son cœur même, la politique économique américaine dépend aujourd'hui de ces entreprises. Un réflexe d'ordre souverainiste se heurterait frontalement à ces intérêts et serait donc voué à l'échec car il n'existe aucun gouvernement aujourd'hui qui soit prêt à affronter les Etats-Unis ;

- un aspect philosophico-politique  : on a pris l'habitude de parler de « post-capitalisme » en parlant de l'idéologie de la Silicon Valley, mais on devrait parler de « post-sociale-démocratie ».

Car quand on regarde comment fonctionne Uber – sans embaucher, en n'assumant aucune des fonctions de protection minimale du travailleur –, quand on regarde les processus d'individualisation des assurances de santé – où revient à la charge de l'assuré de contrôler ses paramètres de santé –, on s'aperçoit à quel point le marché est seul juge.

L'Etat non seulement l'accepte, mais se contente de réguler. Est complètement oubliée la solidarité, qui est au fondement de la sociale-démocratie. Qui sait encore que dans le prix que nous payons un taxi, une part – minime certes – sert à subventionner le transport des malvoyants ? Vous imaginez imposer ça à Uber....

mardi, 20 octobre 2015

AFFAIRE VOLKSWAGEN L'Europe est le dindon de la farce

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AFFAIRE VOLKSWAGEN
L'Europe est le dindon de la farce

Michel Gay
Ex: http://metamag.fr 

Onze millions de voitures Volkswagen ont été équipées d'un logiciel informatique pour truquer les émissions de dioxyde d'azote.


Cependant, avant de renoncer aux Volkswagen diésels, ou de les modifier pour les mettre aux normes… américaines, il faudrait réfléchir aux conséquences environnementales et financières. Les ingénieurs automobiles allemands ne sont pas des incapables, malgré ce que laissent parfois entendre la curée médiatique. Haro sur le baudet Volkswagen ! Cela arrange tellement de concurrents… américains.


Toutes les voitures sont pilotées par des programmes informatiques qui fonctionnent en optimisant en permanence les paramètres d'émission. Ils sont indispensables pour trouver le bon compromis entre la consommation de carburant et les performances du véhicule. 


Ces logiciels appelés "defeat devices", ce qui signifie "systèmes de neutralisation" et non "logiciels tricheurs", sont autorisés et peuvent désactiver provisoirement le système antipollution pour un fonctionnement optimal du moteur. Le fameux logiciel installé sur les véhicules Volkswagen était certes programmé pour réduire la consommation de carburant en circulation normale mais aussi, hélas, pour réussir les tests antipollution au banc d'essai. 


Pour faire des moteurs efficaces, il faut augmenter le taux de combustion du carburant dans les cylindres. Les petits moteurs diesels les plus efficients relâchent donc moins d'hydrocarbures mal brûlés (fumée noire). Ils ont un meilleur couple (c'est-à-dire la force pour accélérer), consomment moins, émettent moins de dioxyde et de monoxyde de carbone (CO2 et CO), mais aussi plus de dioxyde d'azote (NO2). Ce sont les lois de la chimie.


Volkswagen sait fabriquer des petits moteurs diesels puissants produisant peu de CO2 et de CO. Mais ils produisent davantage de NO2 que les gros moteurs diesels, plus polluants par ailleurs. Pour se conformer aux normes américaines protectionnistes destinées à favoriser leurs propres gros moteurs diesels, la "tricherie" des ingénieurs de Volkswagen a consisté à programmer leur logiciel pour que le moteur fonctionne différemment pendant les tests et sur les routes. D'un point de vue environnemental, "ça tient la route"…


Cependant, l'affaire est grave parce que c'est malhonnête, même si ces normes américaines sont écologiquement "injustes". L'action Volkswagen a perdu un tiers de sa valeur, le président Martin Winterkorn a démissionné, et l'industrie allemande est salie par cette affaire.


Ce tour de passe-passe a permis la commercialisation aux Etats-Unis de 500 000 voitures qui dépassent les normes américaines d'émission de dioxyde d'azote par un facteur allant de cinq à trente-cinq, alors que ces mêmes véhicules sont dans les normes quand il s'agit de l'Europe. Les normes européennes seraient-elles laxistes ? Non. Ce sont les normes américaines qui sont impossibles à respecter pour les petits moteurs. Aucune autre marque que Volkswagen ne proposait de voitures diesels à quatre cylindres aux Etats-Unis. On sait maintenant comment Volkswagen réalisait ce "prodige". Ces normes américaines "absurdes" (sauf pour leur propre industrie) obligent les Américains à acheter des modèles diesels puissants et à forte consommation munis d'un dispositif "antidioxyde d'azote" ! Il n'y a en effet qu'à partir d'une certaine consommation de carburant qu'il devient rentable pour l'automobiliste de disposer d'un tel système. La différence de consommation (et donc de coût) doit être importante entre le diesel et l'essence, pour amortir l'investissement supplémentaire d'environ 1500 euros par voiture, ainsi que les coûts des recharges régulières. 


Ainsi, la technologie « AdBlue » injecte de l'urée dans les gaz d'échappement pour réduire les émissions de dioxyde d'azote,… mais pas ceux des autres gaz. Ce système est installé sur les camions, tracteurs, et sur les voitures diesels à grosses cylindrées. Le taux de conversion en azote et en eau est de 85 %, et même de 98 % sur certains moteurs .


Ces normes américaines n'ont pas été fixées pour protéger l'environnement, mais pour nuire à l'ascension du groupe européen Volkswagen aux États-Unis, qui est passé au rang de premier constructeur mondial en juillet 2015, et dont la spécialité est justement… les petits moteurs diesels.

 
Aujourd'hui, les autorités américaines se frottent les mains en parvenant à imposer à Volkswagen une amende record, qui peut monter jusqu'à 18 milliards de dollars. Et les Européens s'indignent à l'unissons du comportement de ce constructeur, sans réaliser qu'ils sont les dindons de la farce, car pour pouvoir respecter les normes américaines, il faudrait polluer davantage et… acheter américain !
.

lundi, 19 octobre 2015

Crise des migrants. L'Allemagne visée par l'Amérique

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Crise des migrants. L'Allemagne visée par l'Amérique

par Jean Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

Nous avons précédemment rappelé une devise affichée par l'Otan depuis de longues années: "Les Etats-Unis dans l'Otan, la Russie en dehors et l'Allemagne en dessous". Cette consigne rejoint celle répétée régulièrement par Georges Friedman et Zbigniew Brzezinski qui malgré ses 89 ans continue à prodiguer ses bons conseils concernant l'urgence à détruire la Russie. " L'Amérique doit s'appuyer sur l'Allemagne si celle-ci continue à servir ses intérêts. Mais elle la doit la détruire si elle recherche son indépendance, risquant ainsi de donner des cartes à la Russie".
 
Or les offensives américaines contre l'Allemagne, jugée trop indépendante, notamment dans la crise ukrainienne provoquée par l'Otan (Le format "Normandie "excluant un représentant des USA), semblent se préciser. Nous pourrions même dire qu'elles se précisent et vont sans doute augmenter à l'avenir. Un premier indice a été apporté par l'offensive américaine contre Volkswagen, dont les succès industriels menaçaient une Amérique desindustrialisée. Certes, la firme allemande a eu tort de tenter de dissimuler les taux d'émissions de ses moteurs diesel, mais s'il s'était agi d'une entreprise américaine polluante, aurait-elle subi la même offensive? Qu'attendent les associations américaines si attentives à la santé des citoyens américains pour s'interroger sur les taux d'émission de polluants divers par les centrales américaines à charbon? Ou sur le danger des OGM prodigués à tout va par Monsanto ?

Mais divers indices laissent penser que l'offensive américaine contre l'Allemagne a pris une forme bien plus grave: provoquer des flux de migrants que l'Allemagne, malgré toute la bonne volonté déployée par Angela Merkel, ne pourrait pas absorber. Même le patronat allemand, qui avait initialement accueilli avec faveur cette arrivée de main-d'oeuvre à bas prix, commence à émettre des mises en garde.

Ce n'est évidemment pas le gouvernement américain lui-même qui est intervenu pour encourager les migrations. Ce fut toute une série d'ONG apparemment financées par l'Amérique (la CIA?) qui firent le travail, non seulement dans les pays d'origine mais dans les pays d'accueil. Un article d'Alexandre Latsa donne d'intéressantes informations à cet égard. Certes Latsa écrit de Moscou mais il n'a jamais été accusé, autant que nous sachions, de désinformation. Le thème a été repris à mots plus couverts par un article plus récent du Spiegel. Nous donnons les références de ces deux articles ci-dessous.

Inutile de préciser que Washington, dans cette offensive pour déstabiliser l'Allemagne, et l'Europe par la même occasion, est très aidé par la Turquie d'Erdogan. Erdogan pourrait ainsi se venger de n'avoir pas été accueilli à bras ouvert par l'Union européenne, malgré les fortes pressions exercées à l'époque par l'Amérique sur l'Europe en ce sens.

* Alexandre Latsa.  Vague de migrants en Europe: vers la piste américaine?
http://fr.sputniknews.com/points_de_vue/20150924/1018382147.html

*Le Spiegel Merkel under fire

http://www.spiegel.de/international/germany/merkel-under-fire-from-political-allies-in-refugee-crisis-a-1057066.html

Jean Paul Baquiast

dimanche, 18 octobre 2015

Guerras híbridas, nuevo instrumento de EE.UU.

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Guerras híbridas, nuevo instrumento de EE.UU.

Andrew Korybko

 
Ex: http://blogdelviejotopo.blogspot.com

Referencia documental 

Presentamos una reseña del libro Guerras Híbridas: una aproximación adaptativa indirecta al cambio de régimen (Hybrid Wars: The Indirect Adaptive Approach to Regime Change), de Andrew Korybko, co-editado en Moscú (24 de agosto de 2015) por la Universidad de la Amistad de los Pueblos de Rusia y por el Instituto de Investigación y Predicciones Estratégicas. La reseña está publicada en inglés en orientalreview.org. En portugués la tenéis traducida en resistir.info Para descargar el libro completo en pdf pincha en este enlace (en inglés).
 
Original en inglés: "Publication. Hybrid Wars: The Indirect Adaptive Approach to Regime Change", Oriental Review, orientalreview.org/press-release/
Traducción al castellano: Vigne. La traducción se ha realizado desde la versión en portugués publicada por resistir.info en agosto de 2015, cotejándola parcialmente con el texto en inglés.
Fuente de esta traducción: blogdelviejotopo.blogspot.com.es, 15-10-2015.
Uso de esta traducción: licencia CC BY-SA. Reproducir ficha documental del principio, conservando los enlaces (hipervínculos) que figuran (tanto a este blog como a la fuente en inglés).
Negrita, cursivas y apéndice final: son añadidos nuestros.



Guerras híbridas, nuevo instrumento de EE.UU.

Andrew Korybko, analista de política internacional y periodista del Sputnik, acaba de publicar su primer libro: Guerras Híbridas: una aproximación adaptativa indirecta al cambio de régimen (Hybrid Wars: The Indirect Adaptive Approach to Regime Change). El trabajo fue revisado por la Academia Diplomática de Rusia y publicada con el apoyo de la Universidad de la Amistad de los Pueblos de Rusia, donde el autor es miembro del consejo de expertos del Instituto de Investigación y Predicciones Estratégicas. Su trabajo detallado prueba que las revoluciones de colores son una nueva forma de guerra engendrada por EE.UU., siendo todo orientado - desde su constitución organizativa a la aplicación geopolítica - por estrategias estadounidenses. Pero a diferencia de otros investigadores anteriores que abordaron el tema, Andrew lleva su trabajo más allá y utiliza los últimos ejemplos recientes de la guerra en Siria y del EuroMaidan para argumentar que EE.UU. está desplegando un segundo paso, más peligroso, en su caja de herramientas para cambios de régimen.

Las guerras híbridas, como el autor las clasifica, se producen cuando EE.UU. combina sus estrategias de la revolución de color y la guerra no convencional con el fin de crear un conjunto unificado de herramientas para llevar a cabo un cambio de régimen en determinados estados. Cuando un intento de revolución de color fracasa, como desgraciadamente para EE.UU. ocurrió en Siria en 2011, el plan de sustitución es implementar una guerra no convencional aplicada directamente sobre la infraestructura social y los métodos organizativos anteriores. En el caso de EuroMaidan, Andrew cita nuevas fuentes occidentales como Newsweek, The Guardian y Reuters que nos recuerdan a todos que en los días inmediatamente anteriores al final exitoso del golpe de Estado, Ucrania Occidental se encontraba en rebelión a gran escala contra el gobierno central y el escenario estaba preparado para una guerra no convencional del tipo sirio en el corazón de Europa del Este. Si no hubiera sido por el derrocamiento repentino del presidente Yanukovich, EE.UU. estaba dispuesto a llevar al país por el camino del escenario sirio, lo que habría sido su segunda aplicación plena de la guerra híbrida.
 
La investigación revolucionaria de Andrew muestra esencialmente que fue EE.UU., no Rusia, quien inició el recurso de guerras híbridas y que, teniendo en cuenta sus resultados probados, es irresponsable llamar "guerra híbrida" a la presunta participación de Rusia en la crisis de Ucrania. De hecho, EE.UU. está muy por delante de cualquier otro país en la práctica de este nuevo método de guerra, ya que ningún otro estado intentó una revolución de color hasta el presente, y mucho menos llevar a cabo una guerra no convencional cuando sus planes iniciales para el cambio de régimen fracasan. Aunque muchos piensan que estos hechos son espontáneos y casuales, Andrew documenta cómo las guerras híbridas no sólo son creadas desde el comienzo por EE.UU., sino que además son activadas específicamente en áreas geoestratégicamente ventajosas para la promoción de sus políticas unilaterales.
 
Así, Andrew no sólo describe la esencia misma de las guerras híbridas, sino que en la parte final de su libro ofrece previsiones de lo que cree que puede suceder a continuación. Se introduce el concepto pionero del Arco de color, una línea contigua de estados que se extienden desde Hungría a Kirguistán y donde el desarrollo de guerras híbridas dañaría más gravemente los intereses nacionales de Rusia. Esta es la primera vez que las revoluciones de colores se analizaron a través de un prisma de geopolítica y deja al descubierto una manera completamente diferente de ver el uso de esta arma. Este nuevo paradigma es absolutamente esencial para entender el nuevo enfoque estadounidense para un cambio de régimen y la forma, tanto física como la geopolítica, que se espera que tome en los próximos años.

El libro Guerras Híbridas: una aproximación adaptativa indirecta al cambio de régimen,  está disponible en edición de bolsillo de la Universidad de la Amistad de los Pueblos en Moscú. Dado que Andrew ofrece su trabajo de forma gratuita, pide gentilmente a los lectores que estén satisfechos con el libro que consideren la posibilidad de dar un donativo destinado a apoyar las iniciativas de ayuda y socorro a las víctimas directas de las guerras híbridas estadounidenses en Siria y Ucrania. El autor espera que esta generosidad en forma de donativos pueda servir de ayuda a quienes padecen el sufrimiento infligido en sus países por las guerras híbridas estadounidenses. Se puede contactar con el autor a través de su correo electrónico: korybko.e@my.mgimo.ru
 
 
Reseña de Oriental Review

NOTA DEL BLOG. Puedes descargar en pdf el libro Hybrid Wars: The Indirect AdaptiveApproach to Regime Change, pulsando en el hipervínculo del título (almacenado en el archivo del blog en Dropbox).

Se recomiendan dos lecturas suplementarias para entender mejor el tema de esta entrada (además del apéndice que sigue):

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Acerca del concepto de guerra híbrida


Se nos dice que la guerra híbrida toma elementos de la guerra convencional (entre Estados) y la guerra asimétrica (entre un ejército regular y una guerrilla), con utilización de paramilitares, terrorismo, insurgencia urbana, guerra cibernética, la piratería, la inmigración ilegal, la corrupción, los conflictos étnicos y religiosos, las mafias criminales a gran escala, etc. Las definiciones que podéis encontrar son bastante confusas todas. Valga como ejemplo una muy conocida en círculos militares del espacio OTAN, expresada por Fleming en 2011 en The Hybrid Threat Concept (citado por García Guindo y otros, 2015: 9):

“Un actor de guerra híbrida se caracteriza por poseer un mando y control descentralizado, por ejecutar actividades militares y no militares distribuidas, por combinar acciones tradicionales, irregulares, terroristas y métodos criminales disruptivos, por explotar las condiciones ambientales operativas complejas, y por operar con la intención de sacrificar el tiempo y el espacio con el fin de lograr una decisión por desgaste”.
Como podéis ver, es bastante ambiguo y difuso. De hecho, es preciso tener muy en cuenta que aquello a lo que se refiere el concepto de guerra híbrida no es ni mucho menos una realidad nueva. Incluso, Frank Hoffman, considerado como uno de los "padrinos" del término, al hablar del concepto se remonta a las guerras del Peloponeso en el mundo griego antiguo (Sánchez García, 2012: 14 y ss.). La mayor parte de las guerras de guerrillas del s. XX entrarían perfectamente en este concepto. De ahí que incluso muchos expertos militares del establishment consideran que la terminología es inncesaria y otros dudan seriamente de que nos encontremos ante un fenómeno nuevo (Sánchez García, 2012: 14). En un informe de 2010 de la GAO (United States Goverment Accountability Office), se expresaba que el término híbrido y otros conceptos relacionados apenas eran una forma "de describir la creciente complejidad del conflicto asimétrico" (Sánchez García, 2012: 17), pero no un término que aludiese a una nueva forma de guerra.

El término y su definición aparece explícitamente por primera vez en un artículo de Mattis y Hoffman, titulado "Future Warfare: The Rise of Hybrid Wars", publicado en 2005 en la revista Proceedings (García Guindo y otros, 2015: 4). Su uso mayoritariamente está localizado en las instituciones y espacios de propaganda que forman el entramado militar de EE.UU. y países de la OTAN, junto con Israel. Esto nos da una pista del sesgo claramente ideológico que conlleva el término, al formar parte de la retórica propagandística de legitimación y justificación del imperialismo occidental; en otras palabras, estamos ante una categoría conceptual básicamente ideológica, una forma de hablar que sirve para expresar la visión de los problemas internacionales según el discurso oficial del Pentágono y sus aliados. 

En tanto que recurso retórico con el que la ideología dominante se refiere a los enemigos del imperialismo estadounidense y aliados europeos (a los que hay que sumar a Israel), su utilización aporta poco o nada a una perspectiva crítica. ¿Quiénes serían los agentes de estas "nuevas" guerras híbridas, según sus teóricos? Pues resulta significativo que el ejemplo más recurrente sea el de Hezbollah, organización política libanesa apoyada por Irán que surge en 1982 como respuesta de autodefensa a la invasión que Israel llevó a cabo en Líbano; recordemos que los medios sistémicos establecen una sinonimia entre Hezbollah e Irán, de manera que cuando se acusa de guerra híbrida a la organización libanesa, en realidad se está culpando por extensión a Irán.


El siguiente "enemigo" que practica una supuesta guerra híbrida es, ¡como no!, Rusia. Cuando en un artículo de El País (la gran hoja parroquial de la política exterior estaodunidense en España) se explicaba el concepto en un artículo ("La guerra híbrida del siglo XXI"), tajantemente el diario de PRISA afirmaba: la guerra híbrida "es la guerra de Putin", sosteniendo que la OTAN debe responder "a la guerra híbrida de Rusia" (¡toda una llamada a la guerra!). No es preciso recordar que el ejemplo utilizado por los medios occidentales para acusar a Rusia de hace guerra híbrida, es el caso de Ucrania.


En otras palabras, el término de guerra híbrida más que constituir un concepto operativo desde el punto de vista de la teoría militar, es un item ideológico utilizado para referirse a los enemigos del Imperio y aliados de éste, para hacer alusión al carácter maligno del nuevo "eje del mal". Esto se refleja con nitidez en trabajos como los de Pindják (2014), Bowers (2014) y otros documentos mencionados en fuentes y referencias al final de esta entrada (el artículo citado de Revista de la OTAN, resulta especialmente significativo).


La respuesta rusa a este uso conceptual supone un cambian de actores, como revela esta entrada del blog. Lo que viene a decirnos Andrew Korybko con su libro y el autor de la reseña, es que de existir la guerra híbrida tal como la definen los medios de propaganda occidentales, desde luego sería la que llevan a cabo EE.UU. y sus aliados de la OTAN e Israel, no Rusia. El caso de Ucrania resulta paradigmático, ya que la guerra híbrida es precisamente lo que la UE y EE.UU. han llevado a cabo en Ucrania, antes y después del golpe de estado neofascista preparado por las fontanerías de los principales gallos del corral de la OTAN.

Por este motivo empieza a ser frecuente que los medios rusos hablen también de guerra híbrida

En mi opinión personal, sin gustarme el concepto, tal como se viene definiendo el término, los mejores ejemplos serían las primaveras árabes, la desestabilización de Ucrania que condujo al golpe de estado liderado por los neonazis y la creación de una guerra en Siria con fuerzas yihadistas mercenarias. En esto coincido con Andrew Korybko, el autor del libro. Podríamos añadir también el caso de Venezuela y toda la estrategia de desestabilización encaminada a forzar un cambio político en el país y a poner fin al proceso bolivariano.


La paradoja del concepto, es que siendo los medios de propaganda occidentales quienes más lo manejan, viene a significar una realidad que caracteriza lo que es el actual imperialismo del bloque atlantista. El artículo de Luque Guerrero (2015) en Mundo Obrero, centrado en el caso de Ucrania, es un buen ejemplo de cómo se está contestando desde la izquierda el uso del concepto que hace la propaganda sistémica, dándole la vuelta y mostrando cómo precisamente quien practica la guerra híbrida es el eje atlantista. 


El último artículo de Mikel Itulain (2015), "Gladio Hoy", de forma muy didáctica hace referencia a prácticas terroristas de desestabilización patrocinadas por la OTAN y que entrarían de lleno en este concepto de guerra híbrida contemplado de forma real y no imaginaria. Es un artículo interesante porque viene a subrayar lo que estamos diciendo: a pesar de la propaganda de los medios sistémicos, la guerra híbrida viene a caracterizar lo que es el intervencionismo militar y paramilitar y/o terrorista por parte de EE.UU. y sus socios.



Fuentes y referencias