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mercredi, 08 mai 2013

Dans l’Hexagone de François Hollande

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Dans l’Hexagone de François Hollande

par Georges FELTIN-TRACOL

Dans l’Hexagone de François Hollande, il ne fait pas bon être opposant. Ce triste constat se vérifiait déjà au temps de l’atlantiste Nicolas Sarközy. À cette époque oubliée par quelques demeurés droitards sans cervelle, ni mémoire, désormais fans d’une véritable imposture appelée la « Droite forte », C.R.S. et gendarmes arrêtaient avec une violence certaine les manifestants hostiles aux pièces de théâtre blasphématoires, en particulier la pièce de Romeo Castellucci, Sur le concept du visage du fils de Dieu. Des manifestants courageux tentèrent d’interrompre certaines représentations et se firent arrêter. Prévenus d’entraves de manière concertée à la liberté d’expression, par voies de fait, destruction ou dégradation et violence, ces victimes du politiquement correct risquent d’après l’article 431 – 1 du Code pénal  45 000 € d’amende et trois ans d’emprisonnement. Qu’en pensent Amnesty International, la Ligue internationale des droits de l’homme et Human Rights Watch si prompts en général à dénoncer les législations iranienne, russe et bélarussienne ?

Pigiste à l’hebdomadaire bourgeois mondialiste Charlie Hebdo, Sigolène Vinson rapporte que « leur action se doublait d’actes subversifs constituant à balancer des poules puantes ou à souffler dans des sifflets à roulette (1) ». De vrais actes terroristes… « À l’audience, la présidente rappelle les termes de la commission rogatoire, faisant état de propos tenus par les manifestants : “ Le Seigneur vous pardonne ” “ Allez au diable ”, etc. (2) ». De pareils mots bafouent vraiment la sacro-sainte (sic !) laïcité républicaine et la dignité de policiers guère habitués à de telles « injures » probablement plus scandaleuses que les insultes proférées par la racaille des banlieues de l’immigration…

Ce « deux poids deux mesures » est une caractéristique constante de la part des pseudo-autorités ripoublicaines. Alors que quatre militants de Génération Identitaire pâtissent de conditions draconiennes inacceptables de contrôle judiciaire parce qu’ils ont osé organiser l’occupation pacifique du chantier de la future grande mosquée de Poitiers, les FemHaine qui investissent, seins nus, la nef de Notre-Dame de Paris, beuglent leur joie à l’abdication de Benoît XVI et saccagent les nouvelles cloches, n’ont qu’un simple contrôle d’identité…

Ces faits ne sont pas isolés; ils se répandent plutôt. Le 18 octobre 2012, le président d’Entraide-Solidarité, François Maris, fut placé en garde à vue pendant dix-sept heures. Pourquoi ? Parce qu’il défendait un couple de harkis à Gorniès dans l’Hérault. Les gendarmes l’accusèrent d’« installation en réunion sans autorisation d’un mobil-home » (un délit puni de six mois de prison !), et de… « génocide » ! Vite conscients de l’absurdité des accusations, les pandores enquêtèrent alors sur le « vol d’une banderole » ! Puis, comprenant que l’objet du délit avait été récupéré dans une décharge, ces Sherlock Holmes de bas-étage retinrent finalement une banale « installation d’une habitation légère en un lieu non autorisé».

Le Régime aime terroriser. Outre des pressions psychologiques et sociales sur l’entourage de ses proies, il n’hésite pas à instrumentaliser le fisc contre ceux qui lui tiennent tête. Suite à un redressement fiscal, l’humoriste Dieudonné a été condamné à une amende d’un million d’euros. On cherche ainsi à museler les grandes gueules. À leur faire peur aussi. Le 18 novembre 2012, les FemHaine agressaient les paisibles manifestants de Civitas qui, voyant l’inaction des policiers, réagirent avec vigueur. Or, raconte Aurélien, l’une des victimes de ces hystériques, « le mercredi 28 novembre à six heures précise, j’ai été réveillé par les forces de l’ordre (le S.I.T. [Service d'investigation transversale, une unité de la police nationale hexagonale chargée des enquêtes pour motif politique] plus précisément) qui m’ont menotté dans mon lit, une arme à feu braquée sur ma tempe. J’ai ensuite fait quarante-huit heures de garde à vue et quinze heures de dépôt (une sorte de prison sous le tribunal de Paris) et je suis désormais sous contrôle judiciaire avec interdiction de sortir du territoire Français, et l’obligation de pointer tous les quinze jours au commissariat de ma ville, tant que le jugement ne sera pas rendu. J’ai un travail, je n’avais pas de casier judiciaire, j’ai été traité comme un terroriste, alors que c’est nous qui avons été agressés ! Il y a eu quatre autres interpellés ce même jour… […] Nous risquons 45 000 € d’amende et trois ans de prison, sans compter les dommages et intérêts (3) ».

L’action policière contre des personnes solvables et honnêtes a atteint son point culminant au moment des démonstrations de force de la « Manif pour tous ». Suite à des manœuvres provocatrices d’agents infiltrés parmi les manifestants, le 24 mars 2013, des enfants ont été gazés par les lacrymogènes des forces du « désordre » établi ! Conditionné à s’élever à la seconde près contre les soi-disant violences policières à l’Est ou ailleurs dans le monde, le Parlement européen, cette pétaudière inutile, a gardé un silence éloquent et n’a nullement protesté contre la centaine d’interpellations et les six gardes à vue ! La République a maintenant ses prisonniers politiques.

Quant aux prisonniers d’opinion, après l’historien dissident Vincent Reynouard, voici le président de l’Œuvre française, Yvan Benedetti, et le responsable des Jeunesses nationalistes, Alexandre Gabriac, d’être poursuivis pour des motifs futiles par une justice devenue par enchantement d’une rare intransigeance. Incapables d’empêcher les « nouvelles attaques de diligence » dans le R.E.R. D en Île-de-France ou des T.E.R. en Provence – Alpes – Côte d’Azur ou l’épidémie de kalachnikovite aiguë dans les quartiers marseillais, le Pouvoir préfère réprimer les « factieux ». Il faut dire que les risques sont souvent bien moindres face aux familles, aux jeunes gens sympathiques et aux « veilleurs » que devant la voyoucratie des banlieues lourdement armée.

Les responsables du désordre public légal ont en effet reçu des consignes précises, iniques et grotesques. Le 1er avril dernier, venu depuis l’Aisne pour passer quelques jours dans la capitale avec son épouse et leurs six enfants, Franck Talleu est arrêté par les agents du parc du Luxembourg, conduit une heure au poste et poursuivi par le ministère public. Qu’a donc commis cet honorable père de famille ? A-t-il agressé une personne âgée qui promenait son chien sous le contrôle vigilant des pervenches des caniveaux ? Entraîné ses enfants dans une salle de shoot ou bien payé son séjour parisien grâce au compte singapourien de Jérôme Cahuzac ? Non, Franck Talleu a fait pire. Il portait, ce jour-là, un maillot de corps sans slogan, ni inscription, de la « Manif pour tous ». Il a d’abord été verbalisé pour « port d’une tenue contraire aux bonnes mœurs ». On hallucine ! Voilà pourquoi la Gay Pride ne passe jamais par ces jardins… Devant l’énormité du motif, le procès-verbal a ensuite été modifié (4). Fort de ce précédent incroyable, les gendarmes ont ensuite réprimé une douzaine de personnes au même endroit pour le port de maillots semblables. « Interpellés, emmenés au poste, écrit Delphine de Mallevoüe, certains ont été fouillés et ont subi un interrogatoire de une à deux heures, avant de recevoir un P.V. [pour] organisation d’une manifestation ludique sans autorisation spéciale [ou] gêne à la tranquillité des promeneurs par affichage ostentatoire d’éléments relatifs à une manifestation interdite (5) ». Ces zélés fonctionnaires auraient-ils ainsi agi devant les solides gaillards des Jeunesses nationalistes, de Génération Identitaire, du Renouveau français ou du G.U.D. ?

Une telle entrave à la liberté d’expression réelle (on n’est pas dans un théâtre subventionné !) est somme tout cohérente venant d’un Système mortifère qui proscrit le voile intégral musulman. La police du vêtement et des tenues va de pair avec le flicage de la pensée. La peste du politiquement correct contamine tout. En raison d’un risque supposé de troubles à l’ordre public (toujours la même rengaine), la journée régionale de Synthèse nationale dans le Nord a été interdite, Synthèse nationale devant même payer un millier d’euros au maire U.M.P. de Marcq-en-Barœul. Fort heureusement, l’équipe nordiste a pu trouver une autre salle, ailleurs, et la réunion prévue du 28 avril s’est bien tenue. Elle a été un succès. Le fait est révélateur qu’il est maintenant difficile pour les résistants au Nouvel Ordre mondial d’organiser des réunions publiques et de trouver des salles.

Sous le prétexte fallacieux de maintenir la « légalité républicaine », le Régime entend frapper fort afin de contenir, voire d’étouffer, tout mouvement protestataire durable. Dans la nuit du 14 au 15 avril, soixante-sept « campeurs illégaux », les « veilleurs », âgés de 18 à 25 ans, ont été raflés et placés en garde à vue. Stéphane Kovacs évoque des gardes à vue de quarante-quatre heures ! Outre « la fouille – intégrale -, la prise d’empreintes, les photos de face et de profil, “ comme des criminels ” (6) », ces nouveaux prisonniers politiques « ont dû se soumettre à des tests A.D.N. et seront inscrits au fichier (7) ». Or le fichage génétique ne concernait à l’origine que les affaires de terrorisme et les crimes sexuels. « La Manif pour tous n’est pas du tout appréciée en haut lieu… » avance Amicie, une étudiante de 25 ans interpellée qui a eu droit à une confidence de policier (8). Sur la même place près du Palais-Bourbon se tiennent régulièrement des manifestations d’étrangers clandestins sous l’œil placide des policiers. « Les délinquants sont ici ceux qui ont le front de s’opposer au Pouvoir pour des raisons de conviction », écrit la philosophe Chantal Delsol (9). Taubira adore tellement les délinquants qu’elle en crée de nouveaux…

Les exactions policières témoignent de l’étroite connivence de l’appareil d’État aux mains de l’hyper-classe mondialiste avec les racailles allogènes des banlieues annoncée en son temps par Éric Werner qui voit son hypothèse validée. La protection des sites officiels implique pour l’heure « moins de sécurisation des cités et plus de mission pour protéger les palais nationaux (10) », affirme un officier des forces mobiles.

Un an après l’élection du « capitaine de pédalo (heureuse expression de Jean-Luc Mélenchon) » « Flamby le Pépère », une ambiance de fin de règne s’installe dans la population. Des comités de hués de ministres se lèvent partout dans le pays. Certes, les conditions de 1992 quand les membres du gouvernement socialiste ne pouvaient plus circuler ne sont pas encore réunies. En outre, parier sur une convergence des luttes entre les opposants de l’Ayraultport à Notre-Dame des Landes, la colère sociale incitée par la fermeture massive d’entreprises et l’Accord national interprofessionnel (A.N.I.) qui nie les droits des salariés, et le combat sociétal contre le mensonger « Mariage pour tous » relève de l’impossibilité tactique, faute d’investissements militants tangibles dans le syndicalisme et l’action écolo-agricole. Les tensions actuelles traduisent néanmoins un ras-le-bol patent du pays réel. Son réveil pourrait à terme provoquer un anti-Mai 68 ou un contre-4 Septembre 1870. On comprend que pour les hiérarques faillis du Pouvoir, la répression, c’est maintenant !

Georges Feltin-Tracol

Notes

1 : dans Charlie Hebdo, 6 février 2013.

2 : Idem.

3 : entretien d’Aurélien avec Laurent Bayard, La Voix de la Russie, 13 décembre 2012.

4 : La contravention porte sur « organisation d’une manifestation ludique dans le jardin du Luxembourg sans autorisation spéciale », dans Emmanuel Ratier, Faits & Documents, du 15 au 30 avril 2013, p. 9.

5 : dans Le Figaro, 9 avril 2013.

6 : Stéphane Kovacs, dans Le Figaro, 24 avril 2013.

7 : Stéphane Kovacs et Jean-Marc Leclerc, dans Le Figaro, 16 avril 2013.

8 : Stéphane Kovacs, dans Le Figaro, 24 avril 2013.

9 : dans Le Figaro, 25 avril 2013.

10 : cité par Jean-Marc Leclerc, dans Le Figaro, 16 avril 2013.


Article printed from Europe Maxima: http://www.europemaxima.com

URL to article: http://www.europemaxima.com/?p=3118

mardi, 07 mai 2013

Caroline Fourest: féministe virile et journaliste engagée

Caroline Fourest: féministe virile et journaliste engagée

par Michel Lhomme

Ex: http://metamag.fr/

Le 17 janvier 2013 dans les salons d’honneur du ministère de la Culture, rue de Valois, la journaliste Caroline Fourest, ancienne présidente du Centre gay et lesbien (CGLB) s’est vue remettre par Aurélie Filippetti, ministre de la culture, les insignes de Chevalier de l’ordre national des Arts et Lettres, une distinction censée honorer “les personnes qui se sont distinguées par leur création dans le domaine artistique ou littéraire ou par la contribution qu’elles ont apportée au rayonnement des arts et des lettres en France et dans le monde”.
 
 
Chevalier de l’ordre national des Arts et Lettres
 
En 1998, Caroline Fourest coécrit, avec Fiammetta Venner, « Le guide des sponsors du FN »(Editions Raymond Castells). Utilisant de nombreuses sources écrites (publications proches du Front national, documents officiels), le livre dressera notamment la liste des nombreuses entreprises ayant financé le parti.
 
 
En 1999, elle publie, à nouveau avec Fiammetta Venner, « Les Anti-PACS ou la dernière croisade homophobe », (Ed Prochoix) une enquête sur les mouvements anti-PACS, leurs liens avec la droite catholique radicale et Christine Boutin.
 
 
En septembre 2008, profitant du voyage du Pape Benoît XVI, Caroline Fourest renoue avec son sujet de prédilection et enquête, en compagnie de Fiammetta Venner, « sur les réseaux intégristes catholiques » (Les nouveaux soldats du pape, Panama, Ed Panama).
 
Passée à l’audiovisuel, elle réalise une enquête sur « Les Réseaux de l’extrême », diffusée en quatre parties et en en prime time par « France 5 ».
 
Un auteur décrié
 
Caroline Fourest a été lauréate du prix National de la laïcité (2005), du prix du Livre politique (2006), du prix Jean Zay (2006), du Prix Condorcet-Aron (2008), du prix Adrien Duvand de l’Académie des sciences morales et politiques (2009) et du Prix de la licra(2010).
En 2008 André Waroch dans « France Terminus » évoquait Caroline Fourest en parlant du « quart-monde de la pensée ». Pascal Boniface, directeur de l’Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS) la traitait quant à lui de « sérial-menteuse ».
 
Qui est Caroline Fourest ?

Caroline Fourest est née en 1975 à Aix-en-Provence. Après des études dans un collège privé catholique, elle s’installe à Paris à 14 ans. C’est durant son adolescence qu’elle découvre son homosexualité. Elle vit aujourd’hui en couple avec l’essayiste et politologue Fiammetta Venner, de quatre ans son aînée.  Elle est diplômée de l’École des Hautes Études en Sciences sociales et titulaire d’un DESS en sciences politiques obtenu à l’Université de la Sorbonne.
 
 
Pour « Le Monde » du 12 mai 2006, cette « militante se réclame d’un féminisme radical et libertaire » et se retrouve dans «tout ce qui est minoritaire ». Après avoir dénoncé presque exclusivement l’extrême-droite et l’intégrisme chrétien pendant plus de dix ans, Caroline Fourest surprit son monde en dénonçant, en 2006, dans deux livres, « Frère Tariq » ( Ed Grasset) et « La tentation obscurantiste »,(Ed Grasset) un islamisme radical intellectuel. Dans « Frère Tariq », Caroline Fourest propose une interprétation du discours de Tariq Ramadan, à partir de lectures et d'écoutes de ses livres et cassettes. Selon elle, Tariq Ramadan tient une sorte de «double discours», relativement libéral lorsqu'il s'exprime dans les médias et fondamentaliste et réactionnaire quand il s'exprime devant ses partisans musulmans. Tariq Ramadan affirmera qu'elle multiplie les approximations, les erreurs historiques et les mensonges.

Aujourd’hui en France, il y a une « orwellisation » de la pensée. Caroline Fourest y participe à sa façon. La meilleure arme à opposer restera toujours le bon sens, la vérité, et la connaissance.

lundi, 06 mai 2013

Loi Taubira : Vote sous pression du « grand capital »

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Loi Taubira : Vote sous pression du « grand capital »

Ex: http://linformationnationaliste.hautetfort.com/

 

Le débat sur le mariage homosexuel qui a accaparé l’actualité au cours des derniers mois tend à apparaître comme un débat franco-français lié à l’affrontement des partis et des sensibilités propres à l’Hexagone et l’outre-mer français. Il a pourtant une dimension internationale déterminante. Il n’est même, d’un certain point de vue, que l’un des champs de bataille dans une guerre non déclarée qui fait rage dans une grande partie du monde, pas seulement occidental.

En même temps que les parlementaires français débattent de la loi Taubira, en effet, le mariage unisexe fait la une aux États-Unis avec le recours auprès de la Cour suprême contre l’État de Californie qui a interdit le « mariage gay » par référendum (et un autre recours, le cas Wilson, tendant à faire reconnaître un « mariage » lesbien conclu au Canada).

Si la Cour suprême annule la décision de l’État de Californie comme contraire aux droits de l’homme, le mariage homosexuel qui, jusqu’ici, n’avait été admis que par neuf États sur 50 [1], deviendrait obligatoire sur tout le territoire de l’union. La décision de la Cour suprême est attendue pour la fin juin.

 Le business gay

Une des dimensions de cette bataille particulièrement âpre est l’intervention massive des plus grandes sociétés américaine en faveur du mariage homosexuel. 278 d’entre elles ont signé un mémoire déposé à la Cour suprême en tant qu’amici curiae (une procédure propre aux États-Unis, qui permet à des tiers, « amis de la Cour », de donner leur avis dans une affaire) lui demandant instamment d’admettre cette revendication.

Parmi les signataires, rien que du beau linge : Apple, Bain & Co, Bank of New York Mellon, Black Rods, CBS, Facebook, Goldan Sachs, Jet Blue, Johnson & Johnson, Starbuck, Twitter, Viacom, Walt Disney. Tous les secteurs sont représentés mais d’abord la banque et la communication.

Ce mouvement des grandes sociétés en faveur du mariage homosexuel se fonde sur l’idée que le reconnaître serait « bon pour le business ». Il est, au dire d’observateurs, un fait nouveau, illustrant l’emprise croissante de la culture « gay » sur l’Amérique des affaires.

La bataille qui fait rage outre-Atlantique va jusqu’à des campagnes de boycott commercial par l’un ou l’autre des camps. Que dirait Disney si les familles nombreuses qui peuplent notre Manif pour tous boycottaient Disneyland ?

Relativement discret dans son premier mandat, le président Obama est aujourd’hui ouvertement engagé du côté des partisans du mariage homosexuel.

Socialisme et grand capital

On peut mettre l’engagement d’une partie du business américain en parallèle avec l’aide que reçoit de sociétés comme Microsoft ou Ernst &Young, la Fondation Terra Nova, proche du Parti socialiste et ardente promotrice des réformes sociétales.

Un rapport récent de cette fondation avait attiré l’attention en 2011 car il proposait que le Parti socialiste prenne définitivement ses distances avec ses appuis historiques, classe ouvrière ou fonctionnaires, pour se tourner vers « une nouvelle alliance des diplômés, des jeunes, des minorités , des femmes, des urbains et des non-catholiques, tous supposés tournés vers l’avenir et adeptes du libéralisme culturel ».

De ce côté de l’Atlantique, la fondation socialiste n’effraye pas non plus le grand capital : Areva, Air France, Casino, EADS, Suez, Sanofi, Vivendi lui apportent leur soutien.

On s’est interrogé sur le financement des femens, ces jeunes femmes venues d’Ukraine pour perturber les manifestations anti-mariage unisexe en France. Il semblerait que pour une jeune femme de ce pays encore très pauvre, où le taux chômage est élevé, la condition des femmes très difficile (notamment en raison de l’alcoolisme, générateur de brutalités), il y aurait d’autres priorités que la condition des homosexuels en France (si tant est que sa promotion aille de pair avec la cause féministe, ce qui reste à prouver).

D’autant que vivre à Paris coûte cher. Mais elles y recevraient pour ce faire un salaire représentant trois fois le salaire moyen ukrainien !

Qui paye ? Parmi les financeurs possibles de ce mouvement, on cite le nom de George Soros, le milliardaire américain dont la Fondation pour une société ouverte s’attache à promouvoir la démocratie et surtout les idées libertaires en Europe de l’Est. Elle a pris pour cible depuis quelques années, le régime de Poutine, encore trop attaché à son gré aux valeurs chrétiennes et patriotiques.

Le Parti socialiste entretient, quant à lui, des liens suivis avec la galaxie du parti démocrate américain, en particulier la National endowment for democracy, fondation chargée de promouvoir à travers le monde la vision américaine « libérale » de la démocratie.

La France sous surveillance

C’est dire que ce qui se passe en France en matière de droits des homosexuels est observé attentivement par des forces internationales aussi puissantes que vigilantes. Pierre Berger, qui a osé dire : « Louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l’usine, quelle différence ? » et dont on connaît l’engagement en faveur des LGBT, est, sur ces sujets, pleinement en phase avec George Soros.

Ces forces, largement relayées à la commission de Bruxelles, ne séparent pas ce qui est libéral de ce qui est libertaire. La France était, à leurs yeux, en retard sur les deux plans. Elles attendaient du gouvernement Hollande qu’il « modernise » la France sur le double plan social et sociétal.

Sur le plan social, il s’agissait de remette en cause une législation protectrice héritée d’un siècle de politique social-démocrate, Le projet de loi « sur la sécurisation de l’emploi » est un pas dans ce sens mais jugé encore trop timide.  Sur le plan sociétal, on attendait bien sûr de lui qu’il fasse adopter à la France le mariage dit « gay ».

Pressé par ces puissants mentors, Hollande, ces derniers mois, a paru un peu mou sur l’un et l’autre dossier. Il ne serait pas étonnant qu’on l’ait mis en demeure de faire rapidement ses preuves, ne serait-ce que pour améliorer son image internationale désastreuse.

François Hollande a pris la décision, immédiatement après le vote du Sénat, d’accélérer le passage en force de la loi Taubira. On a d’abord pensé qu’il voulait par-là se débarrasser vite d’une question épineuse. Mais cette accélération est en phase avec le calendrier mondial de la question.

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Suspecte précipitation

N’en déplaise à ceux pour qui la France n’est plus qu’un pays de second rang sans influence, l’adoption du mariage homosexuel chez nous pourrait avoir un impact sur les décisions attendues de la Cour suprême. Si la loi n’avait été votée qu’à l’automne, comme il en avait d’abord été question, elle serait, à cet égard, venue trop tard.

Si dans le courant de cet été l’adoption de la loi française se conjuguait avec une décision de la Cour suprême favorable au lobby « gay », l’équilibre mondial basculerait de manière décisive en sa faveur. Jusqu’ici en effet, contrairement à ce que prétend la propagande homosexuelle, seuls de petits ou moyens pays, au total 11 sur 200[2], avaient adopté cette forme de mariage ; les grandes puissances étaient toutes réticentes.

L’adjonction à la liste de deux pays comme le États-Unis et la France serait une victoire emblématique pour les partisans de la révolution libertaire ; la phase suivante, la destruction définitive du mariage pourrait être rapidement engagée.

Mais nous savons qu’en France, la décision ultime est désormais entre les mains du Conseil constitutionnel. Nous voyons par tout ce contexte combien sa responsabilité est lourde.

Abandon du mariage gay en Colombie

En Colombie, une proposition de loi autorisant le mariage entre personnes du même sexe vient d’être abandonnée mercredi 24 avril. Le Sénat a repoussé très largement ce texte qui ne pourra pas être transmis à la Chambre des députés, où il aurait dû être validé en dernier ressort. Bogota avait adopté le principe des unions civiles entre homosexuels en 2011. La Cour constitutionnelle avait fixé au parlement un délai pour décider ou non d’étendre cette législation aux mariages.

Notes :

[1] Plus le district fédéral de Columbia (ville de  Washington) et trois tribus indiennes.

[2] Sept monarchies : les Pays-Bas, la Belgique, le Danemark, la Norvège, la Suède, l’Espagne, le Canada et quatre républiques : l’Islande, le Portugal, l’Afrique du Sud et l’Argentine, à quoi s’ajoutent certains États des États-Unis, du Mexique et du Brésil (qui sont aussi des États unis).

Liberté Politique  http://fortune.fdesouche.com

mercredi, 01 mai 2013

The Third Political Theory

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The Third Political Theory

By Michael O'Meara 

Ex: http://www.counter-currents.com/

“We will march to fight for Holy Russia/
And spill as one our blood for her.”
—White Army song

The “Third Political Theory” (3PT) is what Alexander Dugin, in The Fourth Political Theory [2] (2012), calls Fascism and National Socialism.[1]

According to Dugin, National Socialist Germany and Fascist Italy were not just militarily, but ideologically defeated in the Second European Civil War (193945)—victims of “‘homicide’, or perhaps ‘suicide’.” Thereafter, these two national anti-liberal ideologies allegedly “overcome by history” ceased to address the great challenges facing European man. Then, with Communism’s fall in 1989/91, the second major anti-liberal “theory” opposing the Judeo-financial forces of Anglo-American liberalism collapsed. Today’s anti-liberal struggle, Dugin concludes, requires an ideology that has not “been destroyed and disappeared off the face of the earth.”

There is nothing in The Fourth Political Theory likely to please the Correctorate—which is, perhaps, reason for reading it. Nevertheless, Dugin’s effort to develop a compelling new “theory” appropriate to the global anti-system resistance must be judged (I’ll not be the first to say) a “failure”—an interesting failure, admittedly, but one also constituting a possible snare for the anti-system opposition, especially in its misleading treatment of 3PT and its implications for the anti-system resistance.

***

In early 1992, not long after the Soviet collapse, Alain de Benoist, the Paris-based leader of the French “New Right” (who was then just discovering le facteur Russie), was invited by Alexander Dugin to meet in Moscow. Though elements within the Correctorate immediately raised the specter of a “red-brown alliance”[2] (which apparently caused Benoist to keep his distance) and though petty differences continued to divide them, Dugin was eventually accepted as a kindred, anti-liberal spirit, sharing, as he does, the New Right’s Traditionalism (Evola), political theology (Schmitt), Heideggerian ontology, anti-Americanism, and tellurocratic geopolitics (Haushofer). In recent years, their differences seem to have succumbed to all that link their closely related projects.

Dugin has since become a prominent fixture in the NR constellation, sharing the heavens with Benoist. This prominence is entirely deserved, for the gifted Dugin (something of a one-man think tank) is conversant in all the major European languages, erudite in the anti-liberal and esoteric heritage the NR rescued from the postwar Memory Hole, and, above all, an uncompromising, metapolitically-prolific opponent of the United States, “the citadel of world liberalism” and thus the principal source of evil in our time.

The exact nature of Dugin’s project (embracing various elements shared by Europe’s anti-system opposition) has, though, never been entirely clear when viewed from afar. This seems due less to the many bad English translations of his early articles or the numerous conflicting interpretations that can be found of his work—than to a remarkable political itinerary (possible only in the last sovereign white nation on earth) that took him from the political fringes to the heights of power: an itinerary that began with his membership in the ultra-nationalist and anti-Semitic Pamyet Party in the late 1980s, followed by the post-Soviet Communist Party of Gennady Zyuganov, next the National Bolshevik Party and certain other Eurasianist formations, then the Orthodox-monarchist Rodina bloc, and, for the last decade, after achieving national prominence as a “public intellectual,” an occasional adviser to Vladimir Putin and the Russian Duma.

These formations and capacities, each respectable, together raise certain obvious questions about the nature of a political project that spans such a wide spectrum of belief and blends such an eclectic mix of seemingly incompatible ideas (Evolean Traditionalism, NR thought [already a pot-pourri des idées divergentes], Eurasianism, inter alia) into a worldview suitable to the post-Soviet Russian state.

Arktos’ nicely translated and edited publication is such a publishing event precisely because it gives the Anglophone world its first book-length exposure to Dugin’s thought and thus a clearer view of his NR project.

***

Though still difficult to pigeonhole, I’ve become increasingly critical of Dugin over the years, mainly on account of his Eurasianism—which is not a National Bolshevism in the German sense (of allying Russia and Europe and hence overcoming the narcissistic differences dividing the Greco-Slavic East from the Romano-Germanic West), but rather something of a prospective state ideology inclusive of the Jews, Muslims, and Turks occupying Russian lands—more concerned thus with geopolitical than ethno-civilizational (state power rather than Russian) hegemony—and hence something potentially anti-cultural. This threat is underscored by Dugin’s formal allegiance to the ethnopluralist, multiculturalist, and communitarian principles (spin-offs of the Western universalism he formally opposes) that are key components of Benoist’s culturally-relativist “pluriversum.”[3]

Though unintended, these principles shared by Dugin and Benoist cannot but endanger Europeans, for they legitimize Islam’s colonization of their historic lands, just as they risk turning European Russians into a Turkic-Slavic or Asian people, and thus away from the destiny they share with other Europeans (the “Boreans”: the white or Indo-European peoples of the North).

In his talk at Identitär Idé IV, Dugin the ethnopluralist even toyed with the Left-wing fiction that “race” (as a scientific or zoological concept) is a “social construct” (in spite of his Evolean Tradionalism, which acknowledges the significance of “race” in both its physical and spiritual sense).[4] His position here, though it wavers at times, is like Benoist’s in slighting the racial fundament of what Saint-Loup called the patrie charnelle—the genetic and territorial heritage without which Europeans cease to be who they are.[5]

Dugin, of course, is correct in dismissing “race” as a key social determinant. The white man’s impending demise is spiritual, not biological, in origin. (This, incidentally, is why an American White Nationalism that appeals mainly to race is already a failed project.) Spirit is always primary and the materialist or biological basis of human existence is simply a vehicle of the spirit.

But however “insignificant” as a determinant, race is nevertheless indispensable—in the sense that man’s world is impossible without it. For man is a living, blood-infused being: change his blood (race) and you change his spirit. As it is with being and Being, there is no spirit without blood—the blood distinct to man’s “being-t/here” (Dasein). This doesn’t mean that blood explains or determines anything (at least directly), only that the genetic heritage cannot be dispensed with, without dispensing with the very condition (the “thrownness and facticity”) of human being. Not to see that race, stock, and kinship is an inextricable facet of being is not to see the necessarily embodied nature of Dasein. In fact, Dugin’s is not Heidegger’s Dasein, but an “idealism” (like his Traditionalism).

Dugin’s concessions via Benoist to the miscegenating principles of globalist cosmopolitanism, along with his Turko- and Islamophilia, are evident not just in a Eurasianism that mixes white and yellow, Christian and Islamic peoples in a single polity (instead of promoting the cultural homogeneity characteristic of the West European lands of the High Culture), but also in his stance on the former Faye-Benoist debate on ethnonationalism and communitarianism.

Guillaume Faye is no Vestal Virgin[6], admittedly, but on the decisive issues—race, culture, immigration, Islam—he has stood against the system’s ethnocidal forces for the sake of European Europe, while Dugin, again like Benoist (who in 2000 publicly denounced Faye as a “racist,” just as the French state had launched a judicial assault on him for inciting “racial hatred”), has repeatedly sought an accommodation with the anti-white forces (which probably accounts for a certain Third-World/Islamic interest in 4PT).

In The Fourth Political Theory, Dugin depicts Benoist as a fellow toiler in 4PT and explicitly identifies him with his project. This follows Benoist’s similar public affiliation with 4PT in Moscow in 2009.[7] In spite of their lingering differences, this collaboration between the Paris and Moscow New Rights in recent years seems aimed at giving their related brands of NR discourse (rechristened 4PT) a larger, more consequential audience. (But here I speculate, given that I no longer read their publications.)

Cui bono? For the “political soldier” (who, Dugin believes, is obsolete), for the white ethnonationalist, and, I suspect, for the Russian nationalist, Dugin’s affinity with Benoist, along with his anti-racist opposition to Faye, must set off alarms, signaling, as it does, Dugin’s allegiance to the most communitarian and ethnopluralist—i.e., the most politically correct and demographically compromising—of the NR tendencies.

***

The Fourth Political Theory is full of insightful discussions of 1PT (liberalism) and 2PT (Communism), which is another reason for reading it, but, strangely, there is almost no discussion, except in passim, of 3PT (Fascism/National Socialism)—perhaps because this “theory” was itself a negation of theory—and thus a negation, among other things, of the “modernism” Dugin rather simplistically attributes to it.

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Just as questionably, he treats National Socialism and Fascism, though obviously different, as closely related tendencies, while at the same time ignoring their common roots in an earlier history of anti-liberal resistance. He similarly neglects the post-1945 extensions of this supposedly moribund “theory,” refusing to accept that 3PT did not die after the war and, more important, that the historical forces which once made it a power in the world (the destruction of meaning and the social-economic dislocations that come with excessive liberalization: think today’s “globalization”) are presently creating conditions conducive to another mass, “fascist”-style, anti-liberal insurgence.[8]

For Dugin, 3PT—let’s call it “fascism” (lower case)—is understood in a way not unlike that of the Communist International following its Popular Front turn (1934). In endeavoring then to rally the democratic plutocracies to a collective-security alliance with the Soviet Union against insurgent Germany, the Comintern used “fascism” as a generic term to describe a multitude of movements, allegedly in cahoots with the most reactionary and militaristic factions of Big Capital, but having little else in common other than their anti-liberal or anti-Communist defense of the nation or the nation’s tradition.

Not just Italian Fascists and German National Socialists, but the KKK and Republicans in the US, Franquistas and Falangists in Spain, the “leagues” and others in France, Catholic Rexists in Belgium, Orthodox Iron Guardists in Romania, and virtually every tendency of the interwar period opposing the nihilistic devastations of “democratic capitalism,” Soviet Communism, or Jewish chicanery ended up tagged as “fascist.” Conceptually, this “fascism” was so vacuously defined that “cognitive control over entry criteria into the class was all-but-lost,” as the term evolved into a form of liberal or Left-wing exclusion—like the term “racism.”

After 1945, both the Left and the Academy continued to follow the Comintern line, using the term “fascism” to describe everything or everyone who might oppose 1PT or 2PT in the name of some tradition or rooted identity (what Dugin calls “Dasein”). There’s nothing “scientific” (i.e., rigorous) here, for the term is expressly used to demonize whomever or whatever opposes the forces of capitalist or Communist subversion—usually because the arguments and claims justifying their practices cannot withstand rational scrutiny, even in their own courts. That Dugin uses the term in the same way suggests something about his own assessment of European anti-liberalism.

***

The second major problem with Dugin’s treatment of 3PT (specifically Fascism and National Socialism) is that he fails to acknowledge that these “ideologies” originated not ex nihilo in the 1920s and ’30s, but from a half-century long movement that had emerged in opposition to similar modernizing forces propelled by Jewish and speculative interests profiting from liberalism’s ongoing economization of European life. Not seeing or stressing the social-historical crucible out of which 3PT emerged causes him to miss the larger counter-modernist intent of its “Third Way.”

3PT struggles against liberal modernity, already beyond Left and Right, first stepped onto the historical stage in the late 19th century, as elements from the revolutionary anti-liberal wing of the labor movement joined elements from the revolutionary anti-liberal wing of the nationalist movement to resist liberalism’s Hebraic (i.e., usurious) model of state and society—a model which turns the nation into a market, caters to cosmopolitans, and denies it a history and destiny.[10]

In this sense, German National Socialism and Italian Fascism represented continuations of these earlier socialist and nationalist expressions of anti-liberalism, being sui generis mainly in embodying the specific spirit and tenure of their age.

Like our court historians, Dugin cannot define “fascism,” except vacuously. Indeed, it can only be defined vacuously given that “fascism” was an ideological deception, for there was only one Fascism and numerous distinct and particularistic forms of 3PT: anti-liberalism, anti-capitalism, anti-Communism, anti-modernization, anti-Semitism, ultranationalism, etc.—sometimes overlapping with one another, sometimes not—but, in most cases, defending their collective Dasein in terms of a specific land and people.

In a similar stroke, Dugin ignores the historical circumstances that brought Italian Fascism and German National Socialism to power: the profound material and psychological dislocations of the 1914–18 war and the devastating economic crisis that followed in the ’30s. If more attention were paid to this aspect of his subject, he might have noticed that since the crisis of 2008, economic stagnation, predatory confiscations by the Robber Barons, and the hollowing out of European institutions, preeminently the state, have created conditions in which another mass form of 3PT may arise to challenge the ethnocidal forces in command of state and society.

If this should occur, the Third Political Theory (the “anti-liberal” and hence anti-system “ideology”), which arose in rebellion against liberal modernity and corporate capitalism in the 1890s, and was called “fascism” in the 1920s and ’30s, is likely to assume what earlier were the unforeseeable forms of identitarianism, goldendawnism, casapoundism, and whatever other revolutionary nationalist tendency that presently fights the liberal devastation of European life in the name not necessarily of “race,” “state,” or theory (as Dugin has it), but in that of the traditions defining Europeans as a people (i.e., as Dasein and Mitsein—concepts, via Martin Heidgegger, native to 3PT).[10]

Not coincidentally, the tendencies that today represent 3PT are as distinct and different as the “fascisms” of the interwar period, though each belongs to the same epochal rebellion against liberal modernization that was defeated in 1945 and is only now, and still hesitantly, beginning to reassert something of its former oppositional significance.

Anti-liberals are nevertheless indebted to Dugin for giving them the term “3PT”—because they can now refrain (when being forthright) from describing or thinking of themselves as “fascists” (who, to repeat, were part of something born of an earlier European struggle against the rising forces of Jewish modernity)[11] and therefore ought, more accurately, to be seen as expressions of this larger historical movement (3PT), which has had many different manifestations, most of which converged in resisting the ethnocidal forces associated with capitalism, Communism, or the Jews. Beyond that, there was little ideological similarity (“theory”).

However 3PT is characterized—as “fascist” or as a larger anti-liberal movement—it continues to speak to the present world situation, for unlike the timid imputations of 4PT and the apoliteia lingering in its antecedents, it has an indisputable record of fighting the dark legions of the Antichrist—not for the sake of a theory, but for certain primordial identities rooted in blood and spirit, kin and countrymen. Indeed, if Europeans are to survive the 21st century, it seems likely that they will have to fight for something of greater “mythic” significance than the self-effacing, bloodless, theoretical tenets of 4PT.

As it was with Fascism and National Socialism in their time, 3PT in our time is also likely to reject the established political arenas and manifest itself “extra-institutionally”—against the Troika (IMF-ECB-EC) and its Masonic Parliaments, Money Changers, and Judeo-Americanists—as it resists liberalism’s nation-destroying effects and, more generally, the usurious system the US imposed on defeated Europe in 1945.

In the new political arenas it will create (analogous to 2PT’s Soviets), 3PT’s appeal will not be to a party, a theory, or a metaphysical abstraction (Dasein), but to the “sovereign people” (diminished as his term may be in the “society of the spectacle”)—as it (3PT) rallies the opposition against an unreformable system threatening Europeans with extinction.

And like its earlier manifestations, today’s 3PT struggle will create a counter-hegemony anticipating a future in which Europeans are again free to pursue the destiny born of their Gothic “kings and emperors.” It will not promote an “affirmative action” program for international relations or seek to ensure the communitarian integrity of the alien populations occupying their lands.

***

The third and most significant problem in Dugin’s treatment of 3PT lies in ignoring its postwar extensions and thus in failing to recognize those aspects of postwar “fascist” thought relevant to the current situation, especially now that it has shed its earlier petty-state nationalism, bourgeois (“vertical”) racism, and anti-Slavism.

Dugin and Benoist are both extraordinarily creative forces, from whom much can be learned, but ideologically the project of these “free-floating intellectuals” are closer in spirit to Britain’s “Traditionalist” Prince Charles than to such postwar 3PT figures as the American Vabanquespieler, Francis Parker Yockey, whose so-called “postwar fascism” took the theory and practice of 3PT to a point not yet attained by 4PT or NR thought.

Yockey would know nothing of Dugin’s postmodernity, but by the early 1950s, based on European aesthetic (i.e., Spenglerian) rather than scientific objective criteria and thus with a sort of postmodernism avant la lettre, he had worked out a prescient understanding of what lay ahead, offering both an analysis and a means of fighting whatever postmodern form Satan’s Synagogue might assume.[12] It’s hardly coincidentally that the postwar anti-liberal resistance starts—and culminates—with him.

troiPyr84471870_o.pngA revolutionary imperial struggle against the Atlanticist Leviathan (aka the NWO)—the struggle to which Yockey gave his life—revolves around the formation of a Euro-Russian federation to fight the thalassocratic powers: les Anglos-Saxons incarnating the Protestant ethic and the spirit of capitalism—England and America—whose hedonist dictatorship of “creative destruction” was not the invention of maniacal Jews, but entirely homegrown, given that it was born at Runnymede; came of age with Henry VIII’s sacrileges, which turned Christianity into a religion of capitalism (Protestantism); and triumphed with the Whig Oligarchy that has dominated the Western world since 1789, when its Continental ideologues overthrew the French monarchy, representing a “Catholic” and regalian modernity.[13]

By 1952, Yockey understood that both the liberation and destiny of Europe were henceforth linked to Russia—the sole world power capable of resisting the satanic counter-civilization geopolitically aligned along the Washington-London-Tel Aviv axis.[14]

Resisting the Leviathan, the movement stretching from Yockey, Saint-Loup, René Binet, and others in the 1940s and 50s, to Jean Mabire, François Duprat, and Jean Thiriart in the ’60s and early ’70s, and to the current generation of revolutionary nationalist, identitarian, and other “Third Way” or anti-system tendencies awakened by the golden dawn[15]—attests (I would think) to the continuing vitality of this allegedly moribund “theory,” especially compared to the deedless metapolitics of NR or 4PT discourse.

In contrast to 4PT, there beats at the heart of 3PT the spirit not of theory but of practice. The great 3PT tribunes all followed Pisacane in their conviction that “ideas spring from deeds and not the other way around.” What always is (and has been) most lacking is not ideas, but men to realize them. There are, as such, no metapolitics without politics.

Privileging Evola’s royal way to Guénon’s sacerdotal, the 3PT resistance distinguishes itself today by fighting for socialism against the Left, for nationalism against the Right, and for Europe’s “difference” against the multi-racialist ideologues of 4PT.

***

After 1945, 3PT’s POWs were exiled to the margins of European society. It is from there, accordingly, that the final assault on the liberal center is being prepared. For the propagandists of the deed—intent on ridding Europe of her usurers and alien interlopers, and thus of resuming her destiny—Dugin’s theory is a detour from the Euro-Russian Imperium offering the one possibility of creating not the utopia of 4PT multipolarity or replicating the vileness of US unipolarity, but of establishing a peaceful world order based on Borean principles. 

Notes 

1. Alexander Dugin, The Fourth Political Theory, trans. M. Sleboda and M. Millerman (London: Arktos, 2012).

2. Thierry Wolton, Rouge-Brun: Le mal du siècle (Paris: Lattès, 1999).

3. Michael O’Meara, “Benoist’s Pluriversum: An Ethnonationalist Critique,” The Occidental Quarterly 5: 3 (Fall 2005); http://toqonline.com/archives/v5n3/53-mo-pluriversum.pdf [3]. Also Michael O’Meara,”Community of Destiny or Community of Tribes?,” Ab Aeterno n. 2 (March 2010); http://www.counter-currents.com/2010/08/community-of-destiny-or-community-of-tribes/ [4].

4. Dugin’s Identitär Idé IV talk is at http://www.youtube.com/watch?v=7X-o_ndhSVA [5]. On race and Traditionalism, see Julius Evola, Éléments pour une éducation raciale, trans. G. Boulanger (Puiseaux: Pardès, 1984 [1941]); also Frithjof Schuon, Castes and Races, trans. M. Pallis and M. Matheson (Bedfont, UK: 1982 [1959]).

5. Saint-Loup, “Une Europe des patries charnelles,” Défense de l’Occident, n. 136 (March 1976).

6. Michael O’Meara, Guillaume Faye and the Battle of Europe (London: Arktos, 2013).

7. http://www.evrazia.tv/content/alien-die-bienua-o-chietviertoi-politichieskoi-tieorii [6].

8. George Friedman, “Europe, Unemployment and Instability” (March 5, 2013), http://www.stratfor.com/weekly/europe-unemployment-and-instability [7].

9. Karlheinz Weissmann, Der Nationale Sozialismus: Ideologie und Bewegung 1890–1933 (Munich: Herbig, 1998); Zeev Sternhell, La Droite révolutionnaire 1885–1914: Les origines françaises de fascisme (Paris: Seuil, 1978); Arnaud Imatz, Par-delà droite et gauche: Histoire de la grande peur récurrente des bien-pensants (Paris: Godefroy de Bouillon, 2002).

10. Pace Dugin, Martin Heidegger remained a proponent of 3PT, evident in his National Socialist critique of Hitler’s regime; see his “second magnum opus,” Contributions to Philosophy (From Enowning), trans. P. Emad and K. Maly (Bloomington: Indiana University Press, 1999 [1936-38/1989]).

11. On the essentially “Jewish” character of “modernity,” see Yuri Slezkine, The Jewish Century (Princeton: Princeton University Press, 2004).

12. Francis Parker Yockey, The Proclamation of London (Shamley Green, UK: The Palingenesis Project, 2012 [1949]); Francis Parker Yockey, “The Prague Treason Trial: What Is Behind the Hanging of Eleven Jews in Prague” (1952), http://www.counter-currents.com/tag/the-prague-treason-trial/ [8].

13. E. Michael Jones, The Jewish Revolutionary Spirit and Its Impact on World History (South Bend, Ind.: Fidelity Press, 2008); Steve Pincus, 1688: The First Modern Revolution (New Haven & London: Yale University Press, 2009).

14. Desmond Fennell, Uncertain Dawn: Hiroshima and the Beginning of Post-Western Civilisation (Dublin: Sanas, 1996).

15. Nicolas Lebourg, Le Monde vu de la plus extrême droite: Du fascisme au nationalisme-révolutionnaire (Perpignan: Presses Universitaires de Perpignan, 2010).

 


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[7] http://www.stratfor.com/weekly/europe-unemployment-and-instability: http://www.stratfor.com/weekly/europe-unemployment-and-instability

[8] http://www.counter-currents.com/tag/the-prague-treason-trial/: http://www.counter-currents.com/tag/the-prague-treason-trial/

mardi, 30 avril 2013

Kampf gegen Rechts als Ablenkungsstrategie?

Universität Wien, Hörsaal 28: Kürzlich ein Gespräch darüber, wie Nationalismen und extreme Rechte in Europas wirksam zu bekämpfen wären. Wieder einmal. Eingeladen hatten u.a. transform! europe und die Fleischerei.* Wobei Letztere, aus zeitgeschichtlicher Perspektive gesehen, eine für ein kommunistisches Projekt erstaunlich mutig-anzügliche „Geschäftsaufschrift“ vorzuweisen hat.                                                                                        

Doch allem Anschein zum Trotz wurde es eine eher beschauliche, beinahe nostalgisch anmutende linke Veranstaltung bei der zwar, anders als vor Jahrzehnten in demselben Hörsaal, keinesfalls aufgeregt über die rechte Gefahr doziert wurde, aber bei der auch keine einen nachhaltigen Erfolg versprechende Strategie zur Verhinderung eines weiteren rechten Vormarsches zum Vorschein kam. Politische Programme allein werden nicht genügen.                                                                                                                                               

Die Einsicht ist wohl da, daß die derzeitigen gesellschaftlichen und ökonomischen Bedingungen vor allem dem Rechtspopulismus in die Hände spielten. Aber, frage ich mich, wie wollen da Linke ohne scheuklappenfreie Kenntnisnahme jener auch einer überstrapazierten Gleichheitsidee geschuldeten Ursachen überhaupt gegensteuern?

Gewiß, noch ist nicht aller Tage Abend. Und man scheint mancherorts die Dinge in gewisser Hinsicht doch etwas anders zu sehen als vor Jahrzehnten, aber, da durch Dogmen anscheinend immer noch gehemmt, noch nicht weit genug. Man kommt wohl, wie bei vielen Rechten auch, zu bereits allgemein gültigen Erkenntnissen, aber dann doch aus dem vorher erwähnten Hinderungsgrund in wichtigen Fragen, etwa jener der Immigration, vorerst noch zu gegensätzlichen Folgerungen und wenig zukunftstauglichenLösungsvorschlägen.                                                                                                                    

Immerhin ließe sich bereits eine wesentliche gemeinsame Erkenntnis linker wie auch rechter revolutionär gestimmter Systemoppositionellen in der Aussage der linken griechischen Syriza-Partei: „Das vorherrschende Wirtschafts- und Gesellschaftssystem hat versagt und es ist Zeit, es abzulösen!“ durchaus zusammenfassen. Denn daß die heutige Wettbewerbsgesellschaft eines finanzgesteuerten Wirtschaftsmodells gegen unsere Grundbedürfnisse verstoße, unsere Lebensgrundlagen gefährde und daß die organisierte Massengewalt diesem Gesellschaftsmodell eigen sei, werden immer mehr linke wie rechte „Empörte“ so sehen wollen und können.

Dabei kommen die Anleitungen zu mehr als nur Empörung von den Konzernen selbst : Wenn es, zum Beispiel, etwa von Nestle-Seite heißt, genmanipulierte Lebensmittel seien eine unbedenkliche Sache seien, Wasser kein Menschenrecht, das daher auch von Privaten, also Konzernen, kontrolliert werden sollte, dann wäre auch diese Anmaßung bzw. Bedrohung doch ein Ansatz für eine ideologienübergreifende gemeinsame Abwehr konzerntypischer Gelüste. Und darüberhinaus zu neuen Ufern.                                       

Vorausgesetzt, es setzt sich einmal die Einsicht durch, daß weder klassische linke Modelle noch solche rechter Bauart längerfristig eine Antwort auf die drängenden Probleme des 21. Jahrhunderts geben können. Aber radikal sollte die Antwort schon sein, müßte sie sein, soll ein Natur und Umwelt gefährdendes, völkermordendes System, im günstigeren Fall basisdemokratisch, überwunden werden. Ein betrügerisches System, daß über Schulden-Anhäufung ein Heer von Lohnsklaven schafft und ohne Gewissensbisse mit Hilfe von Politikdarstellern permanente Arbeitslosigkeit und wachsende Armut in Kauf nimmt. Nicht zuletzt Kriege.

Eine vielen nationalen Rechten in eigener Sache ähnlich distanzierungsscheue gewisse Linke arbeitet also an strategischen Perspektiven für ein anderes Europa. „muß“ sich aber ständig mit dem Kampf gegen „extreme“ Rechte, wo, zugegebenermaßen, weltanschaulich wie gesellschaftspolitisch noch oder schon wieder einiges im Argen liegt, beschäftigen. Wobei die Abgrenzungsbemühungen sowohl da wie dort schon pathologische Züge annehmen.                                                                                                                                        

Aber auch hier sollte gelten: manches, was gut gemeint ist, ist oft das Gegenteil von demselben, und alles, was übertrieben wird, wie u. a. die Gleichheit, schadet dem Anliegen dahinter. Im Übrigen würde, und das beiderseits der ideologischen Frontlinie, ein etwas realistischeres Menschenbild und ein selbstkritischerer Blick in die Denkwürdigkeiten der immer noch nahen Vergangenheit solches vermeiden helfen.                                                   

So weit scheint man aber dann noch nicht zu sein, und damit zusammen hängt, links wie rechts, eine – aus soziologischer und politischer Sichtweise – jede gute oder gar gemeinsame Initiative störende oder eine solche verhindernde Fragmentierung des Empörungslagers. Womit, unter Beibehaltung des antiquierten Links-Rechts-Schemas, vorerst gesichert bleibt, daß die multinationalen Machthaber, die gewiß bis zum letzten Cent kämpfen werden, weiter ihrem eigentlich menschenverachtendem Monopoly-Spiel frönen können.                                                                                                                             

Aber irgendwann, vermutlich in absehbarer Zeit, nähern wir uns, national wie global, dem berühmten „Point of no return“. Was dann? Werden wir es uns dann noch immer leisten können, in Steinzeitmanier oder jener der dreißiger Jahre gegenseitig an die sprichwörtliche Gurgel zu fahren? Den dann klammheimlich lachenden Dritten kann ich mir heute schon lebhaft vorstellen.

*Neben der gebürtigen Österreicherin Elisabeth Gauthier (Espace Marx, Paris), dem Schweden Mathias Wag (Zentrum für marxistische Studien, Stockholm) und dem ehemaligen Vorsitzenden der KPÖ und jetzigen Koordinator von „transform!“ (25 versch. linke Zeitschriften und „Denkfabriken“) kam in diesem von Eva Brenner (Fleischerei) moderiertem Gespräch auch Hais Triandafillidou (Syriza-Abgeordnete aus Athen) zu Wort. Die junge Dame, besser Deutsch sprechend als so mancher österreichische Politiker, vermittelte ein authentisches Lagebild ihrer Heimat, das, obzwar aus marxistischer Sicht, durchaus glaubwürdig schien. Das Programm von Syriza mutet übrigens über weite Passagen durchaus nationalrevolutionär an.

vendredi, 26 avril 2013

‘La République’ is zwaar ziek

 
‘La République’ is zwaar ziek
 
door Francis Van den Eynde

Ex: Nieuwsbrief Deltastichting, Nr. 70, April 2013

 

Het gaat de Zuid-Europese landen niet voor de wind. Italië kreunt onder een politieke crisis  wat uiteraard  niet bevorderlijk is voor het treffen van maatregelen om iets te doen aan de barslechte economische situatie waarin dat land verkeert. Spanje is er nog erger aan toe , de conservatieve regering  heeft er te kampen met een aantal financiële schandalen waarbij een aantal van haar ministers betrokken zijn en als kers op de taart kwam het nieuws dat een ‘infante’ (de titel van een dochter van de Spaanse koning) van medeplichtigheid aan een ernstige fraude wordt verdacht. Aan de situatie in Griekenland hoeven we zelfs geen woorden meer te verspillen maar misschien wel aan die in Frankrijk. Een land dat weliswaar noordelijker ligt maar blijkbaar toch nog zuidelijk genoeg om ernstig aangetast te zijn door de epidemie die rond de Middellandse Zee heerst.

Het zou kunnen te wijten zijn aan het feit dat ‘links’ er de jongste presidentsverkiezingen heeft gewonnen, maar wij hebben de indruk dat de media bij ons net iets te weinig aandacht aan de dag leggen voor wat zich op dat vlak bij onze zuiderburen voordoet. De tegengestelde politieke ideologische geledingen zijn er nochtans allemaal in hetzelfde bedje ziek.

Rechts…

Laat ons zoals dit in een democratie altijd zou moeten gebeuren, voorrang aan de oppositie geven. Die wordt op dit ogenblik in Frankrijk vertegenwoordigd door wat doorgaans Rechts genoemd wordt. Toegevend aan onze conservatieve ingesteldheid  zullen we de dames eerst aan de beurt laten:


Christine Lagarde: nu de grote baas van het IMF in vervanging van DSK. Ze was nog niet zo lang geleden  onder Sarkozy  minister van Financiën. Er loopt tegen haar een gerechtelijk onderzoek omdat ze in die laatste hoedanigheid in het voordeel van zakenman Bernard Tapie een zeer hoge en te gunstige minnelijke schikking zou afgedwongen hebben.

Jacques Chirac: voormalig president van de republiek veroordeeld omdat hij, toen hij burgemeester van Parijs was, een dertigtal partijvrienden aan een nepbaan bij de stedelijke overheid had geholpen.

Jean Tiberi: ook een ex burgemeester van Parijs , veroordeeld wegens het vervalsen van kiezerslijsten.

Philippe Courroye: deze magistraat kreeg zelf problemen met het gerecht omdat hij op onwettige wijze journalisten van Le Monde had laten afluisteren toen deze begonnen te wroeten in de zaak Bettencourt waarbij zijn vriend Sarkozy betrokken was.

Last but not least Nicolas Sarkozy: tot voor kort president van Frankrijk, is alles behalve onbesproken. Hij werd door het gerecht in verdenking gesteld omdat hij misbruik gemaakt zou hebben van de geestelijke zwakte van Liliane Bettancourt om van deze miljardaire illegaal geld voor zijn presidentiële campagne te bekomen. Hij zou bovendien diezelfde campagne gedeeltelijk door Kadhafi hebben laten financieren. Toen hij nog minister van Begroting was, zou hij er ook nog in geslaagd zijn een groot gedeelte van het commissiegeld dat in het zwart ontvangen werd m.b.t. de verkoop van duikboten aan Pakistan, af te leiden naar de kas voor de presidentsverkiezingen van zijn toenmalige Eerste Minister Edouard Balladur.
De voorzitster van het IMF, twee voormalige staatshoofden en twee ex burgemeesters van de hoofdstad die allemaal uit één en dezelfde rechtse partij komen en stuk voor stuk of veroordeeld werden of door het gerecht vervolgd worden, geef toe banaal is het niet. ‘Il faut le faire’ zoals ze ginder zeggen.

En Links.

Wees echter gerust:  Links weert zich en laat zich ook op dat vlak niet zo maar voorbijsteken. Oordeel zelf:

Martine Aubry: Eerste Secretaris van de PS en socialistisch burgemeester van Rijsel (de derde grootste stad van Frankrijk) wordt door het gerecht vervolgd i.v.m. een asbestschandaal dat aan heel wat mensen het leven zou hebben gekost. Er bestaan bovendien sterke aanwijzingen dat zij  de uitslag  liet vervalsen van de verkiezingen tot Eerste Partijsecretaris waarbij ze het tegen Segolène Royal haalde.


Dominique Strauss-Khan: een schatrijke ‘socialist’ die bovendien getrouwd is met Anne Sinclair, een van de rijkste erfgenamen van Frankrijk en prototype van  wat ‘ la gauche caviar’ genoemd wordt. Het koppel was eigenaar van een huis in Washington , een appartement in Manhattan en een ander op de place des Vosges in Parijs (in le Quartier du Marais, een van de duurste plekken in de Lichtstad). DSK was de voorzitter van het IMF en de gedoodverfde presidentskandidaat van de PS, tot hij in New-York  aangehouden werd wegens seksuele aanranding van een kamermeisje van het Sofitel.  Zijn naam valt ook nog regelmatig in een onderzoek m.b.t. een zaak van prostitutie en pooierij in het Rijselse.

Jérôme  Cahuzac: minister van Begroting in de regering Hollande. Toen hij geconfronteerd werd met onthullingen i.v.m.  buitenlandse bankrekeningen ontkende hij dit aanvankelijk met klem en dit zowel tegenover de president als het parlement en de media. Een tijdje later gaf hij echter toe dat hij een bedrag van 600.000  euro  bij een Zwitserse bank had staan.

Pierre Moscovici: minister van Financiën van de regering Hollande. Hij ligt zwaar onder vuur omdat er ernstige redenen zijn  om te geloven dat hij vanuit die functie geprobeerd heeft de zaak van de buitenlandse rekening van zijn vriend Cahuzak toe te dekken.

Jean –Jaques Augier : de penningmeester van de presidentiële campagne van de socialist Hollande. Zijn naam komt voor op de pas uitgelekte wereldlijst van belastingfraudeurs. Hij is immers de eigenaar van twee offshorebedrijven die hij op de beruchte Kaaiman eilanden heeft opgericht.
Geef toe: de score van Links is op zijn minst even indrukwekkend als die van Rechts.

Een toemaatje Rechts van Rechts

De realiteit haalt de fictie in. Om zijn rekening in een Zwitserse bank te openen heeft de socialistische ex-minister  Cahuzac destijds beroep gedaan op advocaat Philippe Péninque van het Front National, een goede vriend van Marine Le Pen. Op zichzelf heeft deze man niets onwettig gedaan maar het blijft toch zeer bizar.


Zou er na dit alles nog een Fransman zijn die zijn lach zal kunnne bedwingen wanneer hij nog eens een politicus met een trillende stem en een traan in de ogen hoort gewag maken van ‘Les Valeurs Républicaines’?
 
Francis Van den Eynde

jeudi, 25 avril 2013

La radicalité contre la dictature des minorités !...

La radicalité contre la dictature des minorités !...

 

Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Jean-Yves Le Gallou, cueilli sur Polémia et consacré au mouvement populaire et à sa nécessaire radicalisation s'il veut pouvoir ébranler les minorités qui nous gouvernent...

Jean-Yves Le Gallou dirige la fondation Polémia et a récemment publié aux éditions Via Romana un essai percutant intitulé La tyrannie médiatique.

 

La radicalité contre la dictature des minorités

Chaud, chaud, chaud ! Le printemps sera chaud. Car les majorités se révoltent contre la dictature des minorités.

Minorités sexuelles

Il y a, selon l’INSEE, 100.000 couples homosexuels en France, soit 0,3% de la population ; et 10.000 enfants – 0,003% de la population – vivent au domicile de ces couples homosexuels. Une minorité de ces minorités réclame qu’on change des règles multimillénaires pour les adapter à leur situation individuelle ou à leurs caprices. Il est normal que cela suscite une forte exaspération des majorités ! En vérité les homosexuels devraient être reconnaissants aux familles traditionnelles qui défilent contre la dénaturation du mariage : ce sont leurs enfants qui paieront leurs retraites…

Minorités associatives subventionnées 

Les associations LGBT, minorité agissante de la minorité revendicative des minorités sexuelles, veulent régenter le débat public. Au nom de la lutte contre une prétendue « homophobie », il s’agit d’interdire toute prise de position jugée politiquement incorrecte ; en fait, d’empêcher toute critique du mariage homosexualiste à l’image de ce qu’ont réussi les associations « antiracistes » censurant tout débat sur l’immigration. Le tout avec l’argent des contribuables. C’est insupportable au pays de Voltaire.

Minorités ethniques et religieuses

Elles cherchent à imposer dans l’espace public comme dans l’espace privé leurs exigences vestimentaires et leurs interdits alimentaires : refus du porc, abattage hallal pour tous – ce qui suscite la réaction des amis des bêtes et de la France profonde. C’est à Guéret, dans la Creuse, qu’on se mobilise contre la construction d’un abattoir hallal voulu au nom de médiocres intérêts commerciaux, quoique contraire à la loi européenne, aux traditions françaises et à la sécurité sanitaire.

Minorités financières

Elles imposent des réglementations conformes à leurs intérêts mais non à l’intérêt général. Quand les banques, les grandes entreprises et les hyper-riches échappent à l’impôt (tout en bénéficiant des infrastructures techniques, des services publics et des systèmes de protection sociale des Etats), ce sont les classes moyennes qui payent. Ces classes moyennes sont doublement victimes : des excès de l’Etat-providence qu’ils payent mais aussi de la finance-providence qui échappe à l’impôt.

Minorités médiatiques

Moins de 50.000 journalistes, qui informent de moins en moins et qui conditionnent de plus en plus ; qui ne cherchent pas à distinguer l’exact de l’inexact, ni le vrai du faux, mais qui prétendent dire où est le « bien », où le « mal », en louant les « gentils » et en dénonçant les « méchants ». Avec un grand sens de l’à-propos, les personnes manifestant le 28 mars devant France Télévision, protégée par les forces de l’ordre, criaient : « CRS, retourne-toi, la racaille est derrière toi ! » Sans commentaire.

Minorités parlementaires

Moins de 1.000 personnes prétendent avoir le monopole de la fabrication de la loi sans tenir compte du peuple. C’est, certes, la logique de la démocratie représentative mais celle-ci est, hélas, de moins en moins représentative :

-En raison des lois et du calendrier électoral, une partie importante de l’opinion n’est pas représentée ; et les socialistes qui ont, à eux seuls, la majorité de l’Assemblée nationale n’ont recueilli que 16% des électeurs inscrits, lors du premier tour des élections législatives de juin 2012. Un peu court comme majorité pour transformer un homme en femme !

-Le Sénat a voté le projet de loi Taubira à la sauvette. Une loi dont la garde des Sceaux a dit qu’elle portait un « changement de civilisation » mais dont, faute de scrutin public, on ne sait pas individuellement qui l’a votée et qui l’a refusée. Un formidable déni de démocratie voulu par tous les groupes politiques de la majorité comme de l’opposition. Une belle manœuvre qui permet de faire adopter la loi, qui autorise les sénateurs à se faire passer pour « progressistes » auprès des médias parisiens tout en leur permettant individuellement de dire à leurs électeurs d’outre-mer ou des campagnes françaises qu’ils n’ont pas approuvé le « mariage gay ». Belle manœuvre, vraiment, mais qui indigne à juste titre les adversaires de la loi Taubira et tous les démocrates sincères.

-Plus généralement, les hommes politiques les plus en vue représentent de moins en moins leurs électeurs car ce sont des médiagogues, des hommes et des femmes qui cherchent à plaire aux médias plus qu’au peuple, à coups de surenchère politiquement correcte. Telle est la principale cause du discrédit de la démocratie représentative.

Or toutes ces minorités se tiennent et se soutiennent. C’est contre elles que la révolte gronde. Moins d’un an après l’élection de François Hollande la probabilité d’une crise politique majeure est devant nous : la dissolution de l’Assemblée nationale ou la démission du président de la République ne changeraient pas grand-chose. Ce qu’il faut c’est rendre la parole au peuple. Par le référendum d’initiative populaire national et local. A partir de la demande de 500.000 électeurs au plan national et ce sans censure prétendument constitutionnelle. A partir de 7,5% des électeurs au niveau local, sous la seule réserve qu’il s’agisse d’une délibération locale. Bien sûr, ceci devrait s’accompagner d’un rétablissement de la liberté d’expression, de l’arrêt des subventions aux grands lobbys politiquement corrects et du retour au pluralisme des médias.

Le printemps français doit trouver un débouché politique autour de thèmes forts : référendum et démocratie directe ; liberté d’expression et pluralisme des médias ; dénonciation de la dictature des minorités et respect de la majorité populaire. Quant aux manifestants ils ne doivent pas avoir peur de la radicalité car seule la radicalité s’attaque aux racines du mal et propose un ressourcement créateur.

 Jean-Yves Le Gallou (Polémia, 14 avril 2013)

dimanche, 21 avril 2013

Manifeste pour une nouvelle dissidence

Manifeste pour une nouvelle dissidence

 

Contre la loi Taubira, la France des invisibles s’est réveillée. Et multiplie les actions de protestation contre la dictature des minorités et du politiquement correct. C’est le temps de la « Nouvelle dissidence ». Un manifeste de janvier 2010 que Polémia rediffuse.

————————————–

— La grande oppression —

La France et les nations européennes ne vivent plus dans une démocratie mais dans une après-démocratie où l’alternance n’est qu’une illusion. Ce n’est plus le peuple qui détient le pouvoir, c’est une classe d’oligarques. Les grands dirigeants financiers, médiatiques, culturels et politiques s’y côtoient. Ils imposent une idéologie dominante devenue idéologie unique.

1. L’idéologie unique enferme la pensée et l’opinion dans un carré carcéral dont les quatre côtés sont :

– le libre-échangisme économique voulu par les grands oligopoles mondiaux que sont les transnationales ;

– l’antiracisme, négateur des réalités ethniques et culturelles, qui culpabilise les défenseurs de l’identité française et de la civilisation européenne ;

– l’antitradition et l’inversion des valeurs qui bouleversent une expérience multimillénaire et le socle familial ;

– la vision marchande et mercurienne du monde et l’arraisonnement utilitaire de la vie, de la nature, de la culture.

L’idéologie unique assujettit durablement les Français et les Européens aux Anglo-Saxons : empêcher la constitution d’une Europe-puissance est d’ailleurs l’une de ses fonctions.

2. L’idéologie unique impose un despotisme mou à travers quatre logiques totalitaires :

– le novlangue, les médias-mensonges et les grandes peurs qui s’imposent par la tyrannie médiatique : quiconque s’écarte des vérités officielles est condamné au silence et/ou à la diabolisation ;

– la normalisation des règles et des comportements édictés :

• par les bureaucraties nationales, européennes (l’UERSS) et mondiales sous l’influence des grands groupes de pression (lobbies) ;

• par les grands cabinets de conseil internationaux (les Big Four).

– la théocratie des droits de l’homme qui assujettit les peuples à travers la Cour européenne des droits de l’homme qui interprète dans le sens de la pensée unique la Convention européenne des droits de l’homme ;

– la répression de Big Brother qui condamne les crimes contre la pensée grâce aux lois liberticides.

3. Cette idéologie unique a ses gagnants et ses perdants.

Du côté des gagnants, la superclasse mondiale (SCM), trente millions de cosmocrates qui ont plus de points communs entre eux qu’avec le peuple dont ils sont issus. Du côté des gagnants aussi, les pays émergents – la Chine notamment – et les bénéficiaires de l’immigration : migrants accédant aux régimes sociaux des pays développés ; employeurs tirant les salaires à la baisse. Du côté des gagnants toujours, les minorités ethniques et sexuelles bénéficiant d’un statut valorisé et de la discrimination positive.

Du côté des perdants, les anciens pays développés dont la puissance s’affaiblit, l’indépendance se rétrécit et la richesse s’amenuise et, en leur sein, les classes moyennes et les classes populaires dont la force de travail est exploitée par les transnationales et mise en concurrence avec celle des pays émergents et celle des migrants. Du côté des perdants toujours, les familles européennes dont le modèle de vie est dévalorisé et dont les difficultés à se loger et à trouver de bonnes écoles pour leurs enfants sont amplifiées par l’africanisation et l’islamisation.

La majorité invisible, les autochtones, les Français de souche sont les victimes de la situation. Ils souffrent de discrimination négative et subissent un processus de domestication. Ils ont perdu leur souveraineté, ils n’ont pas la possibilité de s’exprimer utilement par référendum. Les hommes politiques qui les gouvernent ne sont pas des hommes d’Etat mais des médiagogues qui gèrent leur carrière en flattant les médias et en se soumettant à l’idéologie unique. Face à l’inacceptable, il faut trouver la voie d’une nouvelle dissidence.

 

— La nouvelle dissidence —

Le système dominant repose sur le déni de cohérence et le déni de réalité. Vers la fin de l’Union soviétique, ceux qui voyaient la situation en face et osaient la dévoiler étaient qualifiés de dissidents : ils avaient pour arme le samizdat, c’est-à-dire la ronéo et l’anonymat. Les dissidents du mondialisme ont, eux, à leur disposition Internet et le pseudonymat, c’est-à-dire un outil subversif – la réinfosphère – infiniment plus puissant. Le rôle de la réinfosphère est de conscientiser l’opinion.

1. Première attitude de la dissidence : la réinformation est une gymnastique de l’esprit et de l’âme.

Elle consiste à chercher à se faire sa propre opinion pour échapper au conformisme et à la pensée perroquet. La réinformation consiste à chercher à connaître la réalité du monde à partir d’une expérience directe plutôt qu’à partir des écrans. Et, pour le recours aux écrans, à bannir autant que faire se peut les programmes de télévision au profit de la vidéo ou de la radio à la demande, et bien sûr des sites alternatifs de la réinfosphère.

2. La deuxième attitude de la dissidence consiste à libérer les esprits du formatage de l’idéologie unique.

Libérer les esprits du formatage de l’idéologie unique c’est émanciper les intelligences et les cœurs du politiquement correct, de l’économiquement correct, de l’historiquement correct, du moralement correct, du religieusement correct, de l’artistiquement correct. Face à la dictature de l’émotion conditionnée, il faut retrouver la voie de la raison et les grandes règles de l’esprit européen : en dehors des dogmes religieux, ne peut être dit vrai que ce qui peut être librement réfutable. Toute vérité officielle doit être passée au crible du doute.

3. La troisième attitude de la dissidence, c’est la force de l’âme.

L’âme puise son énergie dans les racines de la civilisation européenne et chrétienne et se ressource dans un imaginaire millénaire et/ou dans la foi religieuse. Tout ce qui donne à l’homme une vérité intérieure et le libère des pressions de l’urgence et de la contingence le rend plus fort. Il s’agit ici de refuser de se laisser contaminer par les émotions préfabriquées de l’extérieur pour mieux se réapproprier ses propres émotions : celles qui sont liées à sa terre, à son peuple, à sa langue, à son histoire, à sa religion. Bref, se relier aux émotions de sa famille, de sa lignée, de son clan, de ses coreligionnaires.

4. La quatrième attitude de la dissidence, c’est le comportement dissident, c’est agir différemment.

La dissidence, ce n’est pas seulement réfléchir. C’est aussi agir autrement :

– face au mondialisme économique, faire jouer le localisme, la préférence locale, la préférence nationale, la préférence européenne, le patriotisme économique ;

face au déracinement pratiquer une écologie humaine et prochaine : reprendre le contact avec son territoire de vie et la nature qui l’entoure ; accepter comme des contraintes bienfaisantes les lois de la géographie et du climat ;

face à la société marchande, se méfier des grands oligopoles de distribution ;

– face au cosmopolitisme et à l’antiracisme, défendre son identité : choisir l’école de ses enfants ; s’inscrire dans une logique d’enracinement dans ses choix esthétiques et culturels ; préférer l’art caché au financial art ; face au globish pratiquer et respecter la langue française ; face à la volonté de métissage des oligarques, cultiver le « nous » (le Sinn fein des Irlandais) ; face à la mémoire imposée par les maîtres du discours, préférer le souvenir qui renvoie à une réalité charnelle historique : la transmission familiale des événements tels qu’ils ont été réellement vécus par sa lignée.

5. La cinquième attitude de la dissidence, c’est l’intervention dans la vie de la cité et plutôt à la périphérie qu’au centre.

La dissidence, ce n’est pas un exil intérieur, c’est une étape vers la reconstruction d’un projet communautaire, c’est l’intervention dans la vie de la cité, là où cela peut être efficace, c’est-à-dire plutôt à la périphérie qu’au centre, plutôt dans la vie locale que dans la vie nationale.

La dissidence, c’est susciter des actions identitaires ou y participer :

– contre l’islamisation ou l’africanisation de son quartier ;

– contre l’imposition du globish dans son entreprise ou son administration.

Car « les libertés ne sont pas autre chose que des résistances » (Royer-Collard).

La dissidence, c’est aussi agir pour défendre un héritage que l’on aime : pour la protection d’un site ou d’un paysage, d’un monument, d’une église ou d’un musée, éléments de l’identité française et de la civilisation européenne.

La démocratie directe spontanée, l’organisation parajuridique de pétitions et de référendums locaux sont à cet égard de bons moyens d’action.

6. La sixième attitude la dissidence, c’est faire savoir.

Faire, faire savoir et, grâce à Internet, rendre publiques et visibles des actions frappées d’ostracisme par la tyrannie médiatique.

Agir, c’est aussi se faire entendre des élus, notamment locaux, pour que la pression du peuple compense la pression du Système.

7. La septième attitude de la dissidence, c’est participer à la mobilisation de forces immenses mais endormies : les majorités invisibles mais opprimées.

Ces communautés majoritaires économiquement, socialement et culturellement sont rendues invisibles par les oligarchies dirigeantes et les politiques de « diversité » qu’elles mettent en œuvre à l’encontre des majorités.

Ces majorités opprimées sont :

– les classes moyennes et les classes populaires sacrifiées aux intérêts de la finance, et mises en concurrence avec le monde entier sur le marché du travail ;

– les petites et moyennes entreprises victimes du fiscalisme et des oligopoles mondiaux ;

– les familles menacées par la théorie du genre et la culture de mort ;

– les chrétiens et les laïcs, les uns et les autres concernés par l’occupation de l’espace public par l’islamisation ;

– et, bien sûr, les jeunes mâles blancs (JMB) (expression d’Anne Lauvergeon) objets de toutes les culpabilisations et cumulant contre eux toutes les discriminations (comme jeunes, comme hommes, comme Blancs). Les jeunes hommes blancs (JMB) ont vocation à sortir la vieille Europe de sa dormition.

Il y a dans tous ces groupes, pour peu qu’ils prennent conscience de leur force, tous les ingrédients d’une révolte susceptible de porter une vague de populisme, courant d’opinion qu’il faut assumer sans complexe.

8. Vers la révolte du peuple ?

Allant bien au-delà de l’exil intérieur, la dissidence prend de l’ampleur, sur Internet mais aussi sur les réseaux sociaux et sur les réseaux territoriaux. La réappropriation de son environnement géographique et humain est une exigence croissante. De même que la prise de conscience par le peuple qu’il a un ennemi : la superclasse mondiale et les maîtres du discours qui la servent.

Avant-garde d’un mouvement qui va en s’approfondissant, le comportement dissident se nourrit d’une prise de conscience des méfaits du Système mondialiste dominant. Et cette prise de conscience conduit à renouer avec le génie français et l’identité européenne : recherche de la vérité, recours aux arts figuratifs, respect des traditions, goût de la liberté, défense de la langue et des patries charnelles.

La dissidence libère les esprits et forge les âmes : elle est l’étape préalable à la révolte du peuple.

Après s’être intéressée au novlangue, La Fondation Polémia présente, cette fois, Cinq cents mots pour la dissidence

Source : Polémia – première diffusion : 25/01/2010, seconde diffusion : 18 avril 2013

Crédit photo : DR.

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vendredi, 19 avril 2013

Peillon, prédicateur de la religion révolutionnaire

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Peillon, prédicateur de la religion révolutionnaire

Voici ce que Vincent Peillon écrivait dans La Révolution française n’est pas terminée, 2008, le Seuil :

« La révolution française est l’irruption dans le temps de quelque chose qui n’appartient pas au temps, c’est un commencement absolu, c’est la présence et l’incarnation d’un sens, d’une régénération et d’une expiation du peuple français. 1789, l’année sans pareille, est celle de l’engendrement par un brusque saut de l’histoire d’un homme nouveau. La révolution est un événement méta-historique, c’est-à-dire un événement religieux. La révolution implique l’oubli total de ce qui précède la révolution. Et donc l’école a un rôle fondamental, puisque l’école doit dépouiller l’enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l’élever jusqu’à devenir citoyen. Et c’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle église avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la loi

Et, le 2 septembre dernier, dans le Journal du dimanche, répondant à la journaliste Adeline Fleury : « Le point de départ de la laïcité c’est le respect absolu de la liberté de conscience. Pour donner la liberté du choix, il faut être capable d’arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel… »

Et c’est à l’homme qui veut user de tant de violence révolutionnaire contre nos enfants, celui qui veut les « dépouiller » de toutes leurs racines, celui qui se vante de les « arracher » à leur famille, que M. Hollande, en Président « normal » a confié leur éducation !

Anne Lys

jeudi, 18 avril 2013

“They’re All Rotten!”

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“They’re All Rotten!”

By Dominique Venner

Translated by Greg Johnson

Ex: http://www.counter-currents.com/

This exclamation is probably a bit simplistic, but it sums up the feeling of revulsion spreading today throughout the fair country of France. When taxes were being raised to benefit various electoral constituencies, explosive revelations about the corruption of the minister in charge forced back the increase. This lovely scandal added to the rising anger of a large segment of the public against a clear intent to destroy them, as evidenced by mass immigration policy or the legalization of gay marriage.

Corruption and embezzlement by people in power, the politicians or officials of a bloated administration, is nothing new. Whole libraries have been devoted to the scandals of the successive republics. However, the Fifth Republic has broken all records since it was founded by General de Gaulle, a man of integrity who loved to be surrounded by rogues. It is not just that the temptations became more numerous, fueled by new financial powers granted to elected officials and huge windfalls to administrations, unions, and associations for this or that. No, there was something else.

The reasons for public corruption are manifold. Some are historical. I happen to remember that in the purge trials in the High Court, after 1945, against the ministers of the French State, otherwise known as the Vichy regime, it was impossible to identify a single case of enrichment through fraud or corruption, despite the strenuous efforts of investigators.[1] The men who held power then were certainly criticized in many ways, but, in general, they were imbued with a sense of almost military duty to their country trapped in a situation of extreme distress. No doubt they also knew they were being watched by the large surveillance corps established by the State. The idea of ​​duty then evaporated in many of their successors, who without doubt profited from the real or supposed dangers they faced during the war years.

But, since I wish to invoke the mindset, i.e. the “representations” that we all know exist and determine our behavior, we must surely dig deeper.

Europe since earliest antiquity has always been ruled by the idea that each individual is inseparable from his community, clan, tribe, people, city, empire, to which he is linked by a bond more sacred than life itself. This unquestioned belief, of which the Iliad offers the oldest and most poetic expression, took various forms. Think of the worship of ancestors for whom the city owed its existence, or the loyalty to the prince who was its visible expression.

The first threat was introduced by the individualism of early Christianity. The idea of ​​a personal god emancipated men from the hitherto unquestioned authority of ethnic gods of the city. Yet the Church itself reimposed the idea that the individual will could not order things as it pleased.

Yet the seed of a spiritual revolution had been sown. It reappeared unexpectedly in the religious individualism of the Reformation. In the following century, the rationalist idea of absolute individualism was developed forcefully by Descartes (“I think, therefore, I am”). The philosopher also made central the biblical idea of ​​man as the master and possessor of nature. No doubt, in Cartesian thought, man was subject to the laws of God, but God set a very bad example. Unlike the ancient gods, He was not dependent on a natural order anterior and superior to him. He was the single all-powerful and arbitrary creator of all things, of life and nature itself, according to His sole discretion. If this God was a creator free of all limits, then why not man, who is made his image, as well?

Set in motion by the scientific revolution of the 17th and 18th centuries, this idea has no known limits. In it lies what we call “modernity.” This idea assumes that man is his own creator and he can recreate the world as he pleases. There is no other principle than the will and pleasure of each individual. Consequently, the legitimacy of a society no longer depends on its compliance with the eternal laws of the ethnos. It depends only on the momentary consent of individual wills. In other words, society is legitimate only as a contract resulting from a free agreement between parties who are pursuing their own advantage.[2]

If self-interest is the sole basis of the social compact, there is nothing to prevent us from satisfying our interests and appetites, including by filling our pockets if the opportunity is offered by our position. All the more so, given that market society, through advertising, tells us that we are obligated to enjoy ourselves, indeed, that we exist only to enjoy ourselves.

Still, despite this individualistic and materialistic logic, we have long maintained communal ties of birth and fatherland and all the obligations these imply. These ties have been progressively destroyed across Europe in the decades following World War II, while the triumphant consumer society arrived from the United States. Like other European countries, France has gradually ceased to be a nation (based on nationality, common birth) to become an aggregate of individuals united by their pleasures or the ideas they have of their interests. The former obligation to “serve” has been replaced by the general temptation to “serve oneself.” This is the logical consequence of the principle that founds society solely on human rights, thus on each individual’s interests.

And now, before our eyes, this repulsive logic faces a revolt from the depths. We are witnessing the unexpected awakening of all those who, through atavistic reflexes, feel deep down that unquestionable ancestry is what make a clan, a people, or a nation.

Notes

1. See my Histoire de la Collaboration [History of the Collaboration] (Paris: Pygmalion, 2002).

2. Rousseau understood that this was the fault of the social contract. He sought to remedy it by justifying the use of force to compel the reluctant to submit to a problematic “general will.”

Source: http://www.dominiquevenner.fr/2013/04/tous-pourris/ [2]


Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

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mardi, 02 avril 2013

Soral, de Marx à Maurras

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Soral, de Marx à Maurras

par Stéphane Blanchonnet

article d'abord paru sur a-rebours.fr puis repris dans L'AF2000

Ex: http://a-rebours.ouvaton.org/

« J’ai juré de vous émouvoir, d’amitié ou de colère, qu’importe ! » Cette formule de Bernanos, Alain Soral aurait pu la mettre en exergue de chacune de ses œuvres. Aucun de ses essais ne peut en effet laisser indifférent le lecteur de bonne volonté et tous ont contribué, d'une manière ou d'une autre, à entretenir la grande peur des bien pensants !
La publication récente chez Blanche et Kontre-Kulture, sous le titre de Chroniques d'avant-guerre, d'un recueil de ses articles parus dans le bimensuel Flash entre 2008 et 2011 ne fait pas exception à la règle. On y retrouve avec plaisir son talent de pamphlétaire, son flair de sociologue de terrain, son aisance à manier le concept, à faire bouger les lignes et à prendre le réel dans les mailles d'une dialectique qui n'hésite pas à s'inspirer des traditions intellectuelles les plus diverses.

L'art du boxeur

La forme brève qui est ici imposée par le genre du recueil d'articles n'est pas dépaysante pour le lecteur familier de Soral dont les ouvrages, même les plus construits, comme le roboratif Comprendre l'Empire, paru en 2011, se présentent généralement sous la forme d'une succession de textes brefs qui épuisent en quelque sorte leur sujet à la manière du boxeur enchaînant les directs, les crochets et les uppercuts pour mettre KO son adversaire.
La spécificité de ces Chroniques d'avant-guerre n'est donc pas à proprement parler la forme mais plutôt la composition générale. Là où des ouvrages comme Sociologie du dragueur ou Comprendre l'Empire (qui de l'aveu de l'auteur aurait pu s'intituler Sociologie de la domination) rassemblent les textes courts dont ils sont composés dans une progression logique en sept ou huit parties, les Chroniques d'avant-guerre progressent, elles, au fil de l'actualité des deux années et quelques mois de collaboration d'Alain Soral à Flash. Si l'impression de cohérence est moindre que dans Comprendre l'Empire, on prend un réel plaisir à revivre les événements grands ou petits de cette période. Le fait d'être parfois en désaccord avec l'auteur sur telle analyse de circonstance ou de ne pas épouser tous ses goûts et dégoûts ne nuit en rien à ce plaisir. Alain Soral a d'ailleurs lui-même l'honnêteté de montrer ses propres évolutions sur des sujets comme les printemps arabes ou sur des personnalités comme Jean-Luc Mélenchon ou Éric Zemmour. Sur ce dernier, nous appelons pour notre part de nos vœux une réconciliation entre les deux talentueux essayistes et polémistes. Sur le fond, et au-delà du cas particulier des Chroniques d'Avant-guerre, le principal intérêt de la lecture d'Alain Soral réside dans sa capacité à produire des axes à la fois politiques et stratégiques toujours cohérents, souvent audacieux, à travers lesquels, il va pouvoir donner une intelligibilité aux événements.

Gauche du travail, droite des valeurs

Le premier de ces axes est bien résumé par le slogan de son association Egalité et Réconciliation : « Gauche du travail, droite des valeurs ». A la manière de Christopher Lasch, de Jean-Claude Michéa, et à la suite de son maître en marxisme Michel Clousclard, Soral dénonce la collusion entre les libéraux et les libertaires, entre la droite et la gauche du capital comme dirait cet autre marxiste original qu'est Francis Cousin ; la gauche sociétale, soixante-huitarde, en fait libérale, ne faisant que s'acharner à détruire les reliquats de la société pré-capitaliste (« mettre une claque à sa grand-mère » selon l'expression de Marx) au nom d'un progressisme qu'elle partage avec la droite libérale, la droite des affaires, la droite du commerce ; la fonction objective de cette gauche étant de briser les moyens de résister au système que sont les solidarités traditionnelles comme la famille, la communauté, la nation. L'acharnement actuel du PS et des Verts à liquider le mariage civil en est une bonne illustration. Face à cette alliance des deux rives du libéralisme, Soral appelle à une unité militante de la gauche réellement sociale et de la droite contre-révolutionnaire. De Marx à Maurras en quelque sorte. Rappelons au passage que ce dernier écrivait qu'« un socialisme libéré de ses éléments démocratiques et cosmopolites peut aller au nationalisme comme un gant bien fait à une belle main. »


Le second axe soralien est une ligne de crête un peu comparable à celle sur laquelle s'était installé Maurras entre 1940 et 1944 quand il critiquait à la fois le camp des « Ya » et le camp des « Yes ». Elle consiste aujourd'hui à dénoncer la politique d'immigration voulue par le patronat et les libéraux de gauche comme de droite, autant d'un point de vue marxiste (l'armée de réserve du capital, la pression à la baisse sur les salaires, la destruction de l'esprit de solidarité et de lutte du prolétariat autochtone) que du point de vue de la défense de l'identité nationale, tout en refusant absolument toute forme d'islamophobie, et même en tendant la main aux musulmans. La thèse de Soral et de son mouvement est la suivante : il y a beaucoup de musulmans en France, une bonne partie d'entre eux a la nationalité française. Il est dans l'intérêt des Français de souche de s'entendre avec la partie la plus saine de cette population. Pour cela, il faut combattre énergiquement tout ce qui peut s'opposer à cette réconciliation : l'islamophobie laïciste de la gauche, l'islamophobie xénophobe de la droite, la poursuite de la politique immigrationniste, principale pourvoyeuse du racisme que ses propres promoteurs prétendent hypocritement combattre, la repentance coloniale permanente, qui entretient la haine entre les communautés et qu'il faudrait remplacer par une valorisation de notre histoire commune, les tentatives de puissances étrangères de financer ou de manipuler la population musulmane de France, le refus par la République de reconnaître la dimension catholique traditionnelle de la civilisation française, préalable pourtant indispensable à une discussion sur la place de l'Islam en France.

Tout pouvoir est une conspiration permanente

Un troisième axe est actuellement développé par Alain Soral qui n'est pas sans rapport avec le précédent. Il s'agit cette fois d'une synthèse entre Marx et l'école traditionaliste de René Guénon et Julius Evola. Sensible aux convergences entre son analyse marxiste de l'économie, en particulier de la crise financière que nous traversons, et les analyses de l'école traditionaliste comme de certains maîtres spirituels musulmans contemporains, Soral semble orienter sa réflexion vers une lecture plus spiritualiste, voire plus eschatologique des événements. Cette veine plus récente dans son œuvre, mais qui est associée à un souci chez lui beaucoup plus ancien de toujours chercher à débusquer les hommes et les intérêts derrière les idées, souci en lui-même très utile du point de vue méthodologique, peut parfois le conduire à s'intéresser à une lecture conspirationniste de l'Histoire, illustrée il est vrai par des personnalités éminentes, mais sur laquelle nous avons pour notre part quelques réserves. Cela dit, comme l'écrivait Balzac : « tout pouvoir est une conspiration permanente. » Il faudrait en effet être bien naïf pour imaginer que le monde fonctionne sur le seul mode du pilotage automatique ! Les analyses développées par Soral mais aussi par Michel Drac ou Aymeric Chauprade sur les stratégies conduites au niveau de l'Etat profond américain par les conseillers du Prince, néo-conservateurs ou autres, qui gravitent dans les sphères dirigeantes de l'Empire, sont d'ailleurs du plus grand intérêt pour comprendre la géopolitique du monde contemporain.


Pour finir, nous ne pouvons qu'encourager nos lecteurs, quelles que soient leurs réticences à l'égard de l'un ou l'autre des axes de la pensée soralienne, que nous avons tenté de résumer brièvement, à se faire une idée par eux-même en lisant ces textes qui présentent une forme toujours attrayante et une réflexion toujours stimulante. Ils y goûteront un climat intellectuel qui n'est pas sans rappeler celui des premiers années de l'Action française.

Stéphane BLANCHONNET

dimanche, 31 mars 2013

Du Droit à la désobéissance

Déclaration : Du Droit à la désobéissance

Ex: http://la-dissidence.org/

 

Considérant le scrutin présidentiel des 22 Avril et 6 Mai 2012, nous estimons son caractère non-démocratique pour les raisons suivantes :

- La majorité des candidats défendant une ligne de fond identique, les différences entre eux n’étant objectivement que marginales ;
- Le temps de parole ainsi alloué ne permettant pas l’expression pluraliste des idées ;
Le système inique des 500 parrainages favorisant exclusivement les grandes formations politiques ;
/

Considérant le scrutin législatif des 10 et 17 Mai 2012, nous estimons son caractère non-démocratique pour les raisons suivantes :

- Le mode scrutin non-proportionnel, permettant les combinaisons politiciennes et partisanes au détriment de l’expression de la volonté populaire (Europe Ecologie- Les Verts a recueilli 2,21% aux présidentielles, et a 17 députés ; le Front National a recueilli 17,90% aux présidentielles, et n’a que 2 députés).
L’importance d’une abstention record, de 44,59% des inscrits. La majorité présidentielle (PS, FdG, Verts, DvG) issue du scrutin et qui entend donc légiférer pour les 5 ans à venir, ne reccueille donc finalement que 27,17% des suffrages des inscrits, n’ayant ainsi aucune légitimité populaire ;
/
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Considérant enfin le fonctionnement intégralement dévoyé de la Vème République , et le non-respect de la décision populaire exprimée lors du référendum de 2005.
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Nous déclarons la « République Française » illégitime.

Les lois, décrets, et taxes émanant de cette entité ne sauraient donc s’appliquer au Peuple de France.
En conséquence, et pour les raisons susmentionnées, nous décrétons la désobéissance comme Droit s’étendant à l’ensemble des Français.
Nous enjoignons les forces de l’ordre à prendre acte de cette dissidence, et à respecter ce Droit élémentaire et légitime .
/
Nous considérons dorénavant cette désobéissance comme Droit et Devoir, constitutif de notre dissidence politique.
Nous ne reconnaissons plus, par conséquent, le statut de « citoyen ».
/
 
Déclaration commune
 
 

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samedi, 30 mars 2013

Jean-Claude Michéa : « Pourquoi j'ai rompu avec la gauche»...

Jean-Claude Michéa : « Pourquoi j'ai rompu avec la gauche»...

Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com/

Nous reproduisons ci-dessous un entretien avec Jean-Claude Michéa, cueilli sur le site de l'hebdomadaire Marianne et consacré à son dernier livre Les mystères de la gauche, publié aux éditions Climats. 

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Jean-Claude Michéa : « Pourquoi j'ai rompu avec la gauche»

Marianne : Vous estimez urgent d'abandonner le nom de «gauche», de changer de signifiant pour désigner les forces politiques qui prendraient à nouveau en compte les intérêts de la classe ouvrière... Un nom ne peut-il pourtant ressusciter par-delà ses blessures historiques, ses échecs, ses encombrements passés ? Le problème est d'ailleurs exactement le même pour le mot «socialisme», qui après avoir qualifié l'entraide ouvrière chez un Pierre Leroux s'est mis, tout à fait a contrario, à désigner dans les années 80 les turlupinades d'un Jack Lang. Ne pourrait-on voir dans ce désir d'abolir un nom de l'histoire comme un écho déplaisant de cet esprit de la table rase que vous dénoncez sans relâche par ailleurs ? 

Jean-Claude Michéa : Si j'en suis venu - à la suite, entre autres, de Cornelius Castoriadis et de Christopher Lasch - à remettre en question le fonctionnement, devenu aujourd'hui mystificateur, du vieux clivage gauche-droite, c'est simplement dans la mesure où le compromis historique forgé, au lendemain de l'affaire Dreyfus, entre le mouvement ouvrier socialiste et la gauche libérale et républicaine (ce «parti du mouvement» dont le parti radical et la franc-maçonnerie voltairienne constituaient, à l'époque, l'aile marchante) me semble désormais avoir épuisé toutes ses vertus positives. A l'origine, en effet, il s'agissait seulement de nouer une alliance défensive contre cet ennemi commun qu'incarnait alors la toute-puissante «réaction». Autrement dit, un ensemble hétéroclite de forces essentiellement précapitalistes qui espéraient encore pouvoir restaurer tout ou partie de l'Ancien Régime et, notamment, la domination sans partage de l'Eglise catholique sur les institutions et les âmes. Or cette droite réactionnaire, cléricale et monarchiste a été définitivement balayée en 1945 et ses derniers vestiges en Mai 68 (ce qu'on appelle de nos jours la «droite» ne désigne généralement plus, en effet, que les partisans du libéralisme économique de Friedrich Hayek et de Milton Friedman). Privé de son ennemi constitutif et des cibles précises qu'il incarnait (comme, la famille patriarcale ou l'«alliance du trône et de l'autel») le «parti du mouvement» se trouvait dès lors condamné, s'il voulait conserver son identité initiale, à prolonger indéfiniment son travail de «modernisation» intégrale du monde d'avant (ce qui explique que, de nos jours, «être de gauche» ne signifie plus que la seule aptitude à devancer fièrement tous les mouvements qui travaillent la société capitaliste moderne, qu'ils soient ou non conformes à l'intérêt du peuple, ou même au simple bon sens). Or, si les premiers socialistes partageaient bien avec cette gauche libérale et républicaine le refus de toutes les institutions oppressives et inégalitaires de l'Ancien Régime, ils n'entendaient nullement abolir l'ensemble des solidarités populaires traditionnelles ni donc s'attaquer aux fondements mêmes du «lien social» (car c'est bien ce qui doit inéluctablement arriver lorsqu'on prétend fonder une «société» moderne - dans l'ignorance de toutes les données de l'anthropologie et de la psychologie - sur la seule base de l'accord privé entre des individus supposés «indépendants par nature»). La critique socialiste des effets atomisants et humainement destructeurs de la croyance libérale selon laquelle le marché et le droit ab-strait pourraient constituer, selon les mots de Jean-Baptiste Say, un «ciment social» suffisant (Engels écrivait, dès 1843, que la conséquence ultime de cette logique serait, un jour, de «dissoudre la famille») devenait dès lors clairement incompatible avec ce culte du «mouvement» comme fin en soi, dont Eduard Bernstein avait formulé le principe dès la fin du XIXe siècle en proclamant que «le but final n'est rien» et que «le mouvement est tout». Pour liquider cette alliance désormais privée d'objet avec les partisans du socialisme et récupérer ainsi son indépendance originelle, il ne manquait donc plus à la «nouvelle» gauche que d'imposer médiatiquement l'idée que toute critique de l'économie de marché ou de l'idéologie des droits de l'homme (ce «pompeux catalogue des droits de l'homme» que Marx opposait, dans le Capital, à l'idée d'une modeste «Magna Carta» susceptible de protéger réellement les seules libertés individuelles et collectives fondamentales) devait nécessairement conduire au «goulag» et au «totalitarisme». Mission accomplie dès la fin des années 70 par cette «nouvelle philosophie» devenue, à présent, la théologie officielle de la société du spectacle. Dans ces conditions, je persiste à penser qu'il est devenu aujourd'hui politiquement inefficace, voire dangereux, de continuer à placer un programme de sortie progressive du capitalisme sous le signe exclusif d'un mouvement idéologique dont la mission émancipatrice a pris fin, pour l'essentiel, le jour où la droite réactionnaire, monarchiste et cléricale a définitivement disparu du paysage politique. Le socialisme est, par définition, incompatible avec l'exploitation capitaliste. La gauche, hélas, non. Et si tant de travailleurs - indépendants ou salariés - votent désormais à droite, ou surtout ne votent plus, c'est bien souvent parce qu'ils ont perçu intuitivement cette triste vérité. 

Vous rappelez très bien dans les Mystères de la gauche les nombreux crimes commis par la gauche libérale contre le peuple, et notamment le fait que les deux répressions ouvrières les plus sanglantes du XIXe siècle sont à mettre à son compte. Mais aujourd'hui, tout de même, depuis que l'inventaire critique de la gauche culturelle mitterrandienne s'est banalisé, ne peut-on admettre que les socialistes ont changé ? Un certain nombre de prises de conscience importantes ont eu lieu. Celle, par exemple, du long abandon de la classe ouvrière est récente, mais elle est réelle. Sur les questions de sécurité également, on ne peut pas davantage dire qu'un Manuel Valls incarne une gauche permissive et angéliste. Or on a parfois l'impression à vous lire que la gauche, par principe, ne pourra jamais se réformer... Est-ce votre sentiment définitif ? 

J.-C.M. : Ce qui me frappe plutôt, c'est que les choses se passent exactement comme je l'avais prévu. Dès lors, en effet, que la gauche et la droite s'accordent pour considérer l'économie capitaliste comme l'horizon indépassable de notre temps (ce n'est pas un hasard si Christine Lagarde a été nommée à la tête du FMI pour y poursuivre la même politique que DSK), il était inévitable que la gauche - une fois revenue au pouvoir dans le cadre soigneusement verrouillé de l'«alternative unique» - cherche à masquer électoralement cette complicité idéologique sous le rideau fumigène des seules questions «sociétales». De là le désolant spectacle actuel. Alors que le système capitaliste mondial se dirige tranquillement vers l'iceberg, nous assistons à une foire d'empoigne surréaliste entre ceux qui ont pour unique mission de défendre toutes les implications anthropologiques et culturelles de ce système et ceux qui doivent faire semblant de s'y opposer (le postulat philosophique commun à tous ces libéraux étant, bien entendu, le droit absolu pour chacun de faire ce qu'il veut de son corps et de son argent). Mais je n'ai là aucun mérite. C'est Guy Debord qui annonçait, il y a vingt ans déjà, que les développements à venir du capitalisme moderne trouveraient nécessairement leur alibi idéologique majeur dans la lutte contre «le racisme, l'antimodernisme et l'homophobie» (d'où, ajoutait-il, ce «néomoralisme indigné que simulent les actuels moutons de l'intelligentsia»). Quant aux postures martiales d'un Manuel Valls, elles ne constituent qu'un effet de communication. La véritable position de gauche sur ces questions reste bien évidemment celle de cette ancienne groupie de Bernard Tapie et d'Edouard Balladur qu'est Christiane Taubira. 

Contrairement à d'autres, ce qui vous tient aujourd'hui encore éloigné de la «gauche de la gauche», des altermondialistes et autres mouvements d'indignés, ce n'est pas l'invocation d'un passé totalitaire dont ces lointains petits cousins des communistes seraient encore comptables... C'est au contraire le fond libéral de ces mouvements : l'individu isolé manifestant pour le droit à rester un individu isolé, c'est ainsi que vous les décrivez. N'y a-t-il cependant aucune de ces luttes, aucun de ces mouvements avec lequel vous vous soyez senti en affinité ces dernières années ? 

J.-C.M. : Si l'on admet que le capitalisme est devenu un fait social total - inséparable, à ce titre, d'une culture et d'un mode de vie spécifiques -, il est clair que les critiques les plus lucides et les plus radicales de cette nouvelle civilisation sont à chercher du côté des partisans de la «décroissance». En entendant par là, naturellement, non pas une «croissance négative» ou une austérité généralisée (comme voudraient le faire croire, par exemple, Laurence Parisot ou Najat Vallaud-Belkacem), mais la nécessaire remise en question d'un mode de vie quotidien aliénant, fondé - disait Marx - sur l'unique nécessité de «produire pour produire et d'accumuler pour accumuler». Mode de vie forcément privé de tout sens humain réel, inégalitaire (puisque la logique de l'accumulation du capital conduit inévitablement à concentrer la richesse à un pôle de la société mondiale et l'austérité, voire la misère, à l'autre pôle) et, de toute façon, impossible à universaliser sans contradiction dans un monde dont les ressources naturelles sont, par définition, limitées (on sait, en effet, qu'il faudrait déjà plusieurs planètes pour étendre à l'humanité tout entière le niveau de vie actuel de l'Américain moyen). J'observe avec intérêt que ces idées de bon sens - bien que toujours présentées de façon mensongère et caricaturale par la propagande médiatique et ses économistes à gages - commencent à être comprises par un public toujours plus large. Souhaitons seulement qu'il ne soit pas déjà trop tard. Rien ne garantit, en effet, que l'effondrement, à terme inéluctable, du nouvel Empire romain mondialisé donnera naissance à une société décente plutôt qu'à un monde barbare, policier et mafieux. 

Vous réaffirmez dans ce livre votre foi en l'idée que le peuple serait dépositaire d'une common decency [«décence ordinaire», l'expression est de George Orwell] avec lesquelles les «élites» libérales auraient toujours davantage rompu. Mais croyez-vous sincèrement que ce soit aujourd'hui l'attachement aux valeurs morales qui définisse «le petit peuple de droite», ainsi que vous l'écrivez ici ? Le désossage des structures sociales traditionnelles, ajouté à la déchristianisation et à l'impact des flux médiatiques dont vous décrivez ici les effets culturellement catastrophiques, a également touché de plein fouet ces classes-là. N'y a-t-il donc pas là quelque illusion - tout à fait noble, mais bel et bien inopérante - à les envisager ainsi comme le seul vivier possible d'un réarmement moral et politique ? 

J.-C.M. : S'il n'y avait pas, parmi les classes populaires qui votent pour les partis de droite, un attachement encore massif à l'idée orwellienne qu'il y a «des choses qui ne se font pas», on ne comprendrait pas pourquoi les dirigeants de ces partis sont en permanence contraints de simuler, voire de surjouer de façon grotesque, leur propre adhésion sans faille aux valeurs de la décence ordinaire. Alors même qu'ils sont intimement convaincus, pour reprendre les propos récents de l'idéologue libéral Philippe Manière, que seul l'«appât du gain» peut soutenir «moralement» la dynamique du capital (sous ce rapport, il est certainement plus dur d'être un politicien de droite qu'un politicien de gauche). C'est d'ailleurs ce qui explique que le petit peuple de droite soit structurellement condamné au désespoir politique (d'où son penchant logique, à partir d'un certain seuil de désillusion, pour le vote d'«extrême droite»). Comme l'écrivait le critique radical américain Thomas Franck, ce petit peuple vote pour le candidat de droite en croyant que lui seul pourra remettre un peu d'ordre et de décence dans cette société sans âme et, au final, il se retrouve toujours avec la seule privatisation de l'électricité ! Cela dit, vous avez raison. La logique de l'individualisme libéral, en sapant continuellement toutes les formes de solidarité populaire encore existantes, détruit forcément du même coup l'ensemble des conditions morales qui rendent possible la révolte anticapitaliste. C'est ce qui explique que le temps joue de plus en plus, à présent, contre la liberté et le bonheur réels des individus et des peuples. Le contraire exact, en somme, de la thèse défendue par les fanatiques de la religion du progrès. 

Jean-Claude Michéa, propos recueillis par Aude Ancelin (Marianne, 12 mars 2013)

mercredi, 27 mars 2013

L’éveil d’une Grande Armée

L’éveil d’une Grande Armée

par Dominique Venner

 
 
L’éveil d’une Grande Armée – par Dominique Venner


Le 24 mars 2013, en interdisant les Champs Élysées à l’immense manifestation des familles françaises contre le mariage gay, le pouvoir a commis une erreur. Les centaines de milliers de manifestants (1 million 400 000 selon les organisateurs) confinés sur l’avenue de la Grande Armée ont vu dans ce nom un symbole : ils se sont sentis comme la « grande armée » des familles françaises qui se lève contre la « loi Taubira » destructrice de notre civilisation !

 
 
 
On peut détruire une civilisation en un instant, d’un trait de plume. Les Français savent cela pour l’avoir éprouvé plusieurs fois dans leur histoire depuis 1789. Ils savent aussi par expérience qu’il faut plusieurs siècles pour rebâtir une civilisation.

 
Mme Taubira (élue indépendantiste de la Gouadeloupe) est contestée au sein de son propre cabinet ministériel, comme l’avait été Mme Rachida Dati, autre gadget exotique du président précédant. C’est un signe des temps de décadence que de nommer à un ministère aussi symbolique que celui de la Justice des personnes si peu concernées par l’identité française et européenne, que leur intention affichée est de la bouleverser.

 
Après la manifestation du 13 janvier (1 million de participants « blancs de blanc », dont beaucoup de femmes et d’enfants), la manifestation du 24 mars a réuni plus de participants encore et toujours aussi blancs. Elle a même débordé largement sur l’avenue Foch et occupé finalement une partie des Champs-Elysées en fin de soirée, au cours d’un « sit-in » à la barbe des CRS impuissants.

 
Il faudrait être aveugle pour ne pas voir dans cette mobilisation sa réalité : une calme révolte de masse contre la destruction de la famille, pilier ultime de notre civilisation européenne. Tout enfant a le droit de savoir d’où il vient, quel est son père et quelle est sa mère. Il n’est pas inutile de rappeler que, très symboliquement, voici 33 siècles, la guerre de Troie avait été provoquée pour faire respecter l’union du roi achéen Ménélas et de son épouse Hélène, enlevée par un prince troyen. Tous les rois de la fédération achéenne avaient fait serment de protéger le mariage d’Hélène et de Mélénas. Aussi s’unirent-ils pour ramener Hélène à son foyer. Et leur guerre eut pour conclusion la destruction de Troie. Elle fut aussi le prétexte de l’Iliade, poème fondateur de notre civilisation.

 
La première grande manifestation du 13 janvier s’était déroulée dans une atmosphère plutôt ludique. Les privilégiés qui nous gouvernent ont traité par le mépris l’appel qui leur était ainsi adressé par cette imposante manifestation contre la loi Taubira.  Et pourtant, aucun parti politique dans la France d’aujourd’hui n’aurait pu réunir un million de manifestants dans Paris. Il y avait là matière à réflexion.

 
C’est pourquoi la seconde manifestation du 24 mars, regroupant une nouvelle fois des familles entières, de jeunes mères et leurs enfants, a été plus tendue que la première. Les aveugles repus qui nous gouvernent, prendront sans doute exemples sur leurs devanciers soviétiques pour traiter avec le même mépris cette indignation populaire qu’ils ne contrôlent pas.

 
Ils commettront là une nouvelle faute. Quand l’indignation mobilise de telles masses, des familles entières, des femmes et de jeunes mères en charge d’enfants, c’est le signe que se trouve transgressée au-delà du supportable une part sacrée de la nation. Il est dangereux de provoquer la révolte des mères !

 
Dominique Venner
sur

mardi, 26 mars 2013

François Hollande, jusqu'ici tout va bien...

François Hollande, jusqu'ici tout va bien... jusqu'ici tout va bien...jusqu'ici tout va bien...jusqu'a la chute finale

Ex: http://malvox.over-blog.com/

Pour paraphraser la bande annonce du célèbre film la haine(LIEN), ou il est dit qu'un homme se jette d'un immeuble de 50 étage en se répétant pour se rassurer : jusqu'ici tout va bien, jusqu'au moment ou il  s'écrase par terre, l'important n'est pas la chute mais l'atterrissage.

Et bien, il va falloir que les socialistes et particulièrement François hollande et son acolyte Hayrault (portant bien mal un tel nom) préparent leur atterrissage forcé en pleine réalité.

Réalité sociale et réalité face au désastre que les  bisounours de gauche on créer en 40 de pouvoir.

Pouvoir qu'ils ont eu en 81 et qu'ils n'ont jamais réellement lâché. L'important pour comprendre un pays comme la France est de savoir que ceux qui dirigent le pays sont en coulisse et non  les pantins affable "vu a la télé".

Leur idéologie libéral libertaire, néo-soixanthuitarde teinté d'obsessions immigrationnistes et d'obsession sexuel tel la pédophilie et l'unisexualité (dixit j.Attali récemment) (LIEN), mêlé de fariboles sociétale qui éclatent au grand jour  en ce moment, va bien finir par achever ce grand pays qu'a été la France (la grande nation comme on l'appelait autrefois dans toute l'Europe) .

Déjà, le président par hasard, aussi nommé tout mou premier a (peut être) comprit que pour retarder la chute finale il fallait habiller sa présidence d' un camouflage sociétal du plus bel effet.

Avec l'aide des journaleux habituel (a 90% de gauche je vous rappel) chose fut faite, et brillamment réussi.

On ne parle plus des lors dans les gazettes bien pensantes que de mariage gay (je ne suis pas contre, mais je m'en fous) et maintenant de GPA.

Les journalopes traitant de fasciste tous ceux qui osent ne pas penser comme les demi dieux de la modernitude que sont les paroissiens de gauche.

Hérétiques on vous dit!!! sortez les bûchers.

Après La guerre au Mali, la théorie folle-dingue du genre, le cirque du mariage gay, voila la GPA puis la PMA, et plus tard  ils trouveront encore un rideau de fumée, la pédophilie peut  être, puisqu'il existe un lobby pedo au PS et que ça les obsèdent, mais plus vraisemblablement  le vote des immigrés.

Vote des immigrés qui leur permettra d'être élus quasiment indéfiniment (c'est le but ).

Tout cet étalage de bondieuserie de gauche pour faire oublier l'incompétence grave ainsi que les renoncements et  échecs du gouvernement Hollande/Hayrault.

entre autre (et d'autres sont a venir, n'en doutons pas) :

  - l'abandon de la séparation de l'activité finance et banque de détail qui a ravi le secteur bancaire

  - le tour de cochon d'Arcelor Mittal

  - l'arrêt du cumul des mandats, si lucratifs pour nos députés et sénateurs

  - la délinquance qui ravage le pays (dont tous les chiffres officiels sont manipulés), impossible a juguler par des mesures bisounoursiennes et sciemment niée.

  - les entreprises qui ferment pour plaire aux actionnaires et qui partent après avoir empochées les subventions (non remboursables)

  - la France-Afrique (ou a fric) qui ne prendra jamais fin, il faut être naïf pour croire que la guerre au mali est faite par pur humanisme, alors que la pays regorge d'uranium, d'or de diamants, de terres rare, dans des sites non exploités.

(lien)   et (LIEN)

  - La modulation de l'impôt sur les sociétés en fonction de la taille des entreprises, abandonnée comme un chien sur une aire d'autoroute en juillet.

  - le doublement du plafond du livret A, qui ne sera finalement relevé que de 56%, avec une diminution du taux de 2,25 a 1,75!!

  -  une hémorragie d'entreprises qui ferment et font faillite.

  -  l' incapacité chronique de la gauche a juguler les dépenses pharaoniques de l'état et des collectivités.  

  -  l'incapacité a lutter contre le chômage, qui officieusement doit bien atteindre 5ou 6 millions de citoyens et non 3.

etc...etc la liste peut devenir aussi longue qu'une section  d'autoroute.

La chute est longue, l'agonie du gouvernement peut  se prolonger au delà du raisonnable, une euthanasie du gouvernement Hollande devra être pratiquée. Qui osera la faire, le peuple? Non, le peuple français en votant pour tout-mou-premier a montré qu'il était un indéfectible rêveur, stupide naïf et romantique.

Le peuple français s'écrasera au sol comme un étron fumant, main dans la main avec la gauche.

Ou alors peut être que grâce un coup du destin, dont seul un dieu grec a le secret, ou dans un  triste éclair de lucidité, François Hollande démissionnera,  le poids des échecs  faisant ployer ses frêles épaules de calinours.

On peut rêver, on est français.

 hollande chute finale

                        venez admirer la chute d'icare-hollande, l'homme qui voulut atteindre le soleil

samedi, 23 mars 2013

Nouvelles pressions européennes sur la Hongrie

Nouvelles pressions européennes sur la Hongrie

La Commission européenne, le Conseil de l’Europe et les États-Unis exercent de nouvelles pressions sur ce petit État d’Europe centrale de 10 millions d’habitants dirigé par le gouvernement conservateur du Fidesz, le parti du premier ministre Viktor Orbán. Début mars, José Manuel Barroso a fait part dans une conversation téléphonique avec le premier ministre hongrois de ses « craintes » que les nouvelles modifications de la constitution hongroise puissent être contraires aux règles européennes et aux principes démocratiques. La chancelière allemande Angela Merkel a de son côté appelé le gouvernement hongrois à user de manière responsable de la majorité des deux tiers dont il dispose au Parlement.

Pour Viktor Orbán, les objections des institutions européennes pourraient être discutées si elles s’appuyaient réellement sur des points concrets, ce qui n’est pas le cas selon lui. Et si le 12 mars les leaders de certains groupes politiques du Parlement européen ont demandé à la Commission européenne de contrôler si les modifications de la constitution hongroise ne portaient pas atteinte aux règles de la démocratie et de l’État de droit, Martin Schulz, le président socialiste du Parlement européen, a dû reconnaître qu’il n’y avait pas de preuves suffisantes pour affirmer aujourd’hui que la Hongrie ne respectait pas les valeurs démocratiques inscrites dans les traités de l’UE.

Va-t-on avoir un remake des attaques politiques et médiatiques qui s’étaient déchaînées début 2012 au moment de l’entrée en vigueur de la nouvelle constitution hongroise ? Une nouvelle constitution remplaçant tardivement une constitution datant de l’époque stalinienne et rafistolée au fil des années depuis la chute du communisme.

Les modifications adoptées le 11 mars par le Parlement hongrois permettent au Parlement de décider à quelles organisations l’État hongrois reconnaît le statut d’Église (il existe aujourd’hui environ 300 Églises en Hongrie, le Parlement prévoit de réduire ce nombre à 30). Elles interdisent les campagnes électorales dans les médias commerciaux et elles autorisent les collectivités locales à sanctionner les personnes sans domicile fixe qui dorment et laissent leurs affaires dans certains lieux publics. Pour le gouvernement hongrois, les centres d’accueil ont suffisamment de place pour accueillir toutes ces personnes et personne n’est obligé de dormir dans la rue, et il s’agit de contraindre les collectivités locales à fournir un toit aux personnes qui n’en ont pas. Une autre modification permettra d’obliger les étudiants à travailler en Hongrie pendant une durée au moins deux fois égale à celle de leurs études ou à rembourser la moitié du coût de leurs études.

Ces modifications de la constitution hongroise doivent permettre au Fidesz de contourner des décisions récentes de la Cour constitutionnelle hongroise qui avaient déclaré inconstitutionnelles des lois du Parlement allant dans le même sens. Une des modifications de la constitution adoptées cette année interdit d’ailleurs à cette Cour constitutionnelle de s’appuyer sur sa jurisprudence antérieure à l’entrée en vigueur de la nouvelle constitution de 2012.

Si la Hongrie est régulièrement attaquée par les élites politico-médiatiques européennes, c’est aussi parce que le gouvernement du Fidesz, qui dispose avec sa majorité des deux tiers d’un mandat pour modifier la constitution comme il l’entend et qui reste très populaire auprès des Hongrois, mène une politique hors-norme : impôt sur le revenu linéaire à 16% pour tous les citoyens, impôt sur les bénéfices des PME à 10 %, des réductions d’effectifs importantes dans l’administration, des allocations familiales indépendantes des revenus mais moins d’aides sociales pour les plus pauvres, la mention de Dieu et des racines chrétiennes de la Hongrie dans la nouvelle constitution, la définition dans la constitution du mariage comme l’union d’un homme et d’une femme et aussi la mention du droit à la vie de la conception à la mort naturelle. Autre motif de critique, si le gouvernement Orbán a retardé l’âge de la retraite pour tous, il l’a avancé pour les juges pour se débarrasser plus vite des magistrats formés à l’époque communiste. Dans les pays de l’ancien bloc de l’Est, la présence de ces magistrats habitués à prendre leurs ordres auprès du pouvoir en place et à rendre des verdicts très politiques reste un sérieux obstacle à une vraie démocratie. Ce problème a été mis en évidence à l’occasion d’un récent scandale judiciaire en Pologne.

Cependant, malgré le feu des critiques, la politique du parti conservateur hongrois semble porter ses fruits : chômage en baisse, natalité en hausse, réduction du déficit budgétaire en dessous de la barre des 3 %… Une situation qui contraste avec ce qui se passe dans les pays qui appliquent les plans de rigueur européens, ceci alors que la situation économique et budgétaire héritée des socialistes en 2010 était véritablement catastrophique et que la Hongrie était alors dans une situation nettement plus défavorable que l’Espagne, pour ne citer que l’exemple d’un pays qui applique à la lettre les recommandations européennes et dont le gouvernement « de droite » a choisi de trahir ses électeurs en renonçant à ses valeurs et en entérinant la révolution sociale du gouvernement Zapatero, notamment le « mariage » et l’adoption pour les homosexuels.

En 2012, la Hongrie s’est même payé le luxe de refuser l’aide du FMI, considérant ses conditions comme inacceptables et nuisibles pour le pays.

mardi, 19 mars 2013

La Hongrie se donne une constitution taillée pour défendre les valeurs nationales

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Andrea PERRONE:

La Hongrie se donne une constitution taillée pour défendre les valeurs nationales

 

Le président hongrois Janos Ader a signé l’amendement de la Charte Constitutionnelle qui vise à consolider l’unité de la patrie

 

Le président hongrois Janos Ader a annoncé qu’il signera l’amendement modifiant la Constitution en dépit des avertissements lancés par la Commission Européenne, les Etats-Unis et les associations et ONG qui défendent soi-disant les droits de l’homme, qui tous, estiment que cet amendement contient des “risques” pour la démocratie en pays magyar; sans doute, l’UE et les Etats-Unis, flanqués de leurs ONG subversives, préfèrent-ils une Hongrie entièrement dominée par les grands oligopoles, par les banques et les technocrates, à la solde des usuriers internationaux et refusent-ils une Constitution qui soit réellement au service du peuple hongrois. Eurocrates, Américains et ONG ne veulent apparemment pas comprendre qu’une Charte Constitutionnelle de ce type permet de défendre la souveraineté monétaire et les valeurs nationales magyares. Lundi 11 mars 2013, le Parlement, entièrement contrôlé par la majorité parlementaire, démocratiquement élue par le peuple hongrois et surtout représentée par le parti Fidesz du premier ministre Viktor Orban, a approuvé l’amendement contesté 1) qui limite notamment le pouvoir de la Cour Constitutionnelle, en annule toutes les sentences énoncées avant l’entrée en vigueur de la nouvelle Constitution au début de l’année 2012, 2) qui favorise toutes les normes permettant la sauvegarde des institutions d’enseignement supérieur, 3) qui maintient le contrôle des pouvoirs publics sur les personnes sans domicile fixe, ainsi que sur les lois électorales et 4) qui défend la famille traditionnelle.

 

Dans une déclaration affichée sur son site officiel, le Président Ader, proche d’Orban, a expliqué que sa signature relève d’une obligation inscrite dans la Constitution selon laquelle le Président est obligé de signer la Charte et ses modifications endéans les cinq jours, après son dépôt. Et Ader commente: “C’est le seul choix que m’offre la Constitution, en phase avec mon serment, avec les normes actuelles et avec les sentences de la Cour constitutionnelle au cours de ces vingt dernières années”. “Etre démocrate signifie suivre les règles d’un Etat légal en toutes circonstances”, a-t-il encore précisé. “C’est, sans équivoque, mon devoir constitutionnel de signer et de déclarer que cet amendement à la Constitution fait désormais loi”, même après “avoir lu des arguments intelligents dans la presse politique et dans les avis de bon nombre d’experts indignés”, hostiles à la réforme, a ajouté Ader, vu que la question cruciale soulevée par l’amendement concerne “l’unité nationale”, indépendamment du fait que “cela me plaise ou non”. Poursuivant son raisonnement, Ader précise: “le Président de la République ne doit pas simplement agir au-dessus de la politique des partis, il doit toujours se placer aux côtés de la politique nationale, en tous moments et en toutes occasions”.

 

Mais les opposants à cet amendement ne manquent pas, y compris en Hongrie. Le lundi 11 mars 2013, des milliers de personnes ont manifesté devant les bureaux d’Ader, l’exhortant à ne pas signer l’amendement. Les adversaires de cet amendement, dont l’ancien Président Lazslo Solyom, prétendent que le Président peut renvoyer un texte en sa qualité de garant du fonctionnement démocratique de l’Etat. Le gouvernement Orban, pour sa part, observe que son ample mandat parlementaire l’autorise à réformer une Constitution vieillie, vestige du régime communiste du passé, contrôlé par feue l’Union Soviétique.

 

Le Parlement hongrois en 2011 avait approuvé une nouvelle Constitution mais il avait été obligé de la modifier à cause des avertissements que ne cessaient de lancer les technocrates de Bruxelles et à cause des réticences de la Cour Constitutionnelle sur des questions comme l’indépendance de la Banque centrale hongroise, de l’indépendance de la magistrature ou d’autres institutions. Ces affrontements politiques avaient favorisé les attaques des spéculateurs internationaux contre le forin hongrois sur les marchés boursiers. Le gouvernement a été obligé de demander un prêt au FMI qui a certes promis une “aide” mais en échange de toute une kyrielle de contraintes très pesantes pour Budapest. Mardi 19 mars 2013, Olli Rehn, Commissaire européen des affaires économiques et monétaires, sera en Hongrie pour rencontrer le premier ministre Orban et le ministre des affaires économiques Mihaly Varga. On ne connait pas encore l’ordre du jour de la rencontre et on ne sait pas encore si le quatrième amendement à la Constitution hongroise sera évoqué ou non, alors que c’est précisément cet amendement-là qui a déclenché une avalanche de critiques de la part des Etats-Unis, de la Commission Européenne et du Conseil de l’Europe, toutes instances préoccupées de voir que le gouvernement hongrois, lui, défend au moins la souveraineté et l’indépendance nationales face aux potentats politiques et économiques téléguidés par les technocrates européens et internationaux. En somme, nous avons affaire là à des ingérences indues, perpétrées par une puissance d’au-delà de l’Océan et par des technocrates qui se permettent de s’immiscer dans les affaires intérieures d’un Etat souverain.

 

Andrea Perrone.

(article paru sur le site de “Rinascita”, 15 mars 2013; http://www.rinascita.eu/ ).

Populisme & populistes

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Populisme & populistes

Ex: http://nouvellelanguefrancaise.hautetfort.com/

Chaque jour, des intellos de Sciences Po ou des media ou des Hautes Etudes, intellos au QI de grenouilles voulant se faire plus grosses qu’un troupeau de bœufs et persuadés d’être d’un sang supérieur, dissertent du populisme sans jamais définir le mot populisme.

Populisme ni populiste ne sont pas enregistrés dans les différentes éditions du Dictionnaire de l’Académie française (de 1694 à 1935), ni dans le Dictionnaire de la Langue française de Littré publié dans la seconde moitié du XIXe siècle. Ce sont des mots modernes. La première attestation de populisme date de 1912 dans l’ouvrage intitulé La Russie moderne et le nom populiste est attesté en 1907 au sens de « membre d’un parti prônant en Russie des thèses de type socialiste ». En 1929, populiste est en usage pour qualifier des romanciers qui refusent de représenter des bourgeois ou des aristocrates et qui, pour atteindre cet objectif, situent l’action de leurs romans dans les milieux populaires, au sens ancien de ces deux mots, et non dans le sens euphémique où Besancenot de Pellepoix entend aujourd’hui quartiers populaires (comprendre « islamisés »). Le populisme est une « école littéraire qui décrit avec réalisme, dans des romans, la vie des milieux populaires » (Trésor de la Langue française 1971-94). En 1937, le prix du roman populiste a été décerné en 1937 à Sartre Jean-Paul pour La Nausée, grand populiste s’il en fut. Dans ces mots et dans ce qu’ils désignent ou ce qu’ils signifient, il n’y a rien qui mérite le pilori, le gibet ou la potence, qui sont pourtant promis à ceux à qui le crime de populisme est imputé.

Pour ce qui est de l’histoire, populisme et populiste sont des mots russes. Ils ont été fabriqués en Russie dans les années 1860 pour désigner un « mouvement politico-social qui voulait entraîner l’ensemble de la paysannerie, du peuple, dans la lutte contre le pouvoir tsariste ». Les populistes étaient souvent des jeunes gens, issus de très bonnes familles et ayant fait de vraies études, qui voulaient en finir avec l’apartheid russe. Pour cela, ils allaient vers le peuple et apprenaient à lire et à écrire aux moujiks, aux portefaix, aux manœuvres, aux domestiques. Il y a dans les romans de Tolstoï des populistes qui sont éminemment généreux et qui sacrifient leur destin social au bien-être du peuple. Le comte Tolstoï lui-même, cet écrivain de génie, était de toute évidence populiste. Or, à partir du moment où Lénine et les bolcheviks ont réussi leur coup d’Etat, ils ont fait des populistes leurs ennemis et les ont donc éliminés, les thèses de ces nouveaux Satan effaçant la lutte des classes. De fait, populisme et populiste sont devenus en URSS des mots suintant la haine que les tyrans vouent au peuple ; et comme ils étaient des mots de haine en URSS, ils le sont devenus tout naturellement en France, où sociologues, vigilants, intellos de tout poil ont avalisé, le doigt sur la couture du pantalon, l’oukase du Parti Communiste de l’Union soviétique.

Dans le Trésor de la langue française (1971-94) qui est aussi, hélas, le trésor de la langue des engagés, le populisme est par extension « tout mouvement, toute doctrine faisant appel exclusivement ou préférentiellement au peuple en tant qu’entité indifférenciée ». Cette entité indifférenciée n’est pas de la langue française, mais de la logorrhée idéologico-politique engagée et enragée. Pour en entendre le sens, il faut la décrypter. Tenir le peuple pour une « entité indifférenciée » n’est un mal que pour les marxistes. C’est que, dans indifférencié, les classes sont niées et que la lutte des classes est impossible avec une « entité » de ce type. Les exemples cités attestent que populisme est défini à partir de la détestable idée que les marxistes se font du peuple : « le populisme est dénoncé comme l’idéologie du « petit producteur » utopiste et réactionnaire ; il nie la lutte de classes et substitue au matérialisme historique et dialectique une sociologie subjectiviste ». Ce charabia est dans le Trésor de la Langue française, que ses auteurs transforment, dès que l’occasion s’en présente, en encyclopédie soviétique, c’est-à-dire en monument de la Bêtise à la gloire de la stupidité marxiste. Extrait d’un ouvrage intitulé Marxisme (1982), il est reproduit tel quel, sans rire ni ironie, ce qui fait de nos glorieux lexicographes nationaux, CNRS et tutti quanti, les perroquets de l’idéologie soviétique.

Aujourd’hui, en mars 2013, ceux qui sont accusés de populisme (donc de fascisme, de racisme, d’anticommunisme, de xénophobie, d’islamophobie, etc.) sont italiens. Or qu’observe-t-on ? Les élus du « Mouvement 5 étoiles » sont jeunes ; ils sont âgés en moyenne de 37 ans ; ils ont de dix à quinze ans de moins en moyenne que les élus du camarade PCI Bersani et du Commissaire politique Monti ; ils sont tous ou quasiment tous diplômés de l’enseignement supérieur (92% d’entre eux sont Bac + 5) ; près de 40% d’entre eux sont des femmes ; c’est leur premier mandat ; ils ont refusé de passer à la télé. Ces élus et ceux qui les ont élus sont jeunes, instruits, cultivés, majoritairement des femmes, « modernes » sur tous les plans ; et ce sont eux qui sont accusés, contre toute réalité, de « populisme ». L’accusation n’a aucun fondement : elle vaut les « fascistes » ou les « sales youpins » éructés par les communistes et les nazis (et inversement) de naguère. Populisme n’est plus que le « Vade retro Satanas » des nantis, assoiffés de pouvoir et d’argent, qui s’accrochent avec l’énergie des morts-de-faim à leurs rentes de situation.

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mercredi, 13 mars 2013

Sortie aujourd'hui en France du livre de Thilo Sarrazin

Sortie aujourd'hui en France du livre de Thilo Sarrazin qui fit scandale outre-Rhin...

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Ce livre, sorti en Allemagne fin 2010 sous le titre « L’Allemagne court à sa perte », suscita un véritable tollé d’indignation au sein de la bobocratie d’outre-Rhin qui n’avait plus de mots assez forts pour hurler son courroux.

Certes, l’auteur, Thilo Sarrazin, ne pouvait pas être soupçonné de quelconques sympathies d’extrême droite puisque son CV pouvait suffire à lui seul à lui assurer la bienveillance de la bien-pensance institutionnalisée. Economiste réputé, il était en effet membre du directoire de la Banque fédérale allemande et adhérent du Parti social-démocrate… Que du clean !

Et pourtant, abondance de brevets de bonne conduite n’interdit pas clairvoyance subite… Ainsi, dans son livre, Thilo Sarrazin s’insurge à la fois contre la dénatalité catastrophique qui tue le peuple allemand et contre l’immigration musulmane qui ronge la civilisation européenne. Cet ouvrage révolta les chiens de garde de la pensée unique, ce dont nous ne nous plaindrons pas… surtout lorsque l’on sait qu’il fut vendu à plus de 2 millions d’exemplaires dans son pays ce qui correspond à un record exceptionnel.

Souhaitons que l’édition française remporte un même succès !

L'Allemagne disparait, Thilo Sarrazin, Les Editions du Toucan, 520 pages, 25,00 €, sortie 13 mars 2013.

mardi, 12 mars 2013

ITALIA: LA URNAS DICEN NO A LOS MUNDIALISTAS DE BRUSELAS

ITALIA: LA URNAS DICEN NO A LOS MUNDIALISTAS DE BRUSELAS

 


 
 

Ex: http://enricravello.blogspot.com/

Los italianos han manifestado un claro y rotundo rechazo a las políticas de austeridad dictadas por los  llamados  mercados y a la finanza mundialista. El Golpe de Estado que llevó a Mario Monti a la presidencia del gobierno en noviembre de 2011, ha sido desactivado en las urnas. De nada ha servido  las llamadas a votarle por parte de los poderes fuertes, de Goldman Sach, del BCE, de Angela Merkel, del propio Barack Obama y del mismo Vaticano, donde fue el único candidato recibido en audiencia por el papa.
El conjunto de lista que se oponían abiertamente  a la política de Mario Monti sobrepasan el 65% de los votos. Los resultados son inequívocos en este aspecto. Monti, y sus política de austeridad dictadas por la troika internacionalista sufren un varapalo tremendo e irreversible. Vale la pena señalar que en su derrota, Monti arrastra a Gianfranco Fini, que  se había presentado en coalición junto a él y no logra renovar su acta de diputado. Es el fin de este oscuro personaje metido a transformistas político, que terminó con el MSI, después con AN y que hoy es sólo una sombra tortuosa y fracasada.
 
El importante resultado obtenido por quien todos los medios de comunicación coinciden en señalar como el “enemigo absoluto”, Silvio  Berlusconi, presentado   como el desestabilizador de la Europa de Bruselas, y  –sin duda por ese motivo– votado otra vez de forma insospechada para la prensa oficial por millones de italianos. Berlusconi volvía a presentarse en coalición con la Lega Nord, otra formación que  que sufre un constante acoso mediático y que ha demostrado ser capaz de remontar la crisis interna por la que atravesó el año pasado.
 
La victoria electoral ha sido para el centro izquierda, de Pier Luigi Bersani, pero ha sido por tan escaso margen de votos y tan por debajo de las expectativas de su PD (Partido Democrático) que ha tenido el amargo sabor de las victorias pírricas.  La izquierda italiana sigue con serias dificultades para poder presentar un mensaje creíble y movilizador en la clase trabajadora. Seguramente su apoyo a la política de Monti ha tenido mucho que ver en esto.
 
Grillo un Uomo qualunque
 
Sin duda uno de los grandes  vencedores de esta contienda ha sido el cómico  Beppe Grillo y su supuesto movimiento anti-política. Mucho nos tememos que esa operación política, apoyada con simpatía por los mass media, sea una elaborada válvula de escape para evitar cualquier reacción realmente sólida y coherente frente a la pluto-partitocracia.  Una válvula de escape cuya función primordial sea desactivar ese descontento social de carga transgresora y llevarlo –una vez domesticado– de vuelta al juego político convencional.  El primer indicio de lo que decimos, lo tenemos hoy mismo en el anuncio oficioso de una posible coalición a la “siciliana” entre PD y Grillo “para sacar a Italia del caos”.  
 
Grillo nos recuerda de lejos a aquel movimiento italiano que se llamó Uomo Qualunque, que en los años 40 se hizo con un voto popular gracias a su crítica al sistema, pero no fue capaz de pasar de la protesta a la propuesta y su final fue tan rápido como su ascenso.
 
Quizás Grillo no sea sólo eso, si no algo peor, su pertenencia y ligazón con los Rothschild es la peor de las señales.
 
Lega Nord
 
Los identitarios de la Lega Nord, se recuperan de la profunda crisis que supuso el “asunto Bossi”, y la pérdida de credibilidad que ese feo asunto les generó.
 
La Lega fundamentó su campaña en lograr un digno resultado a nivel nacional, y hacer una fuerte apuesta en las elecciones regionales lombardas que se celebraban el mismo día. El objetivo está doblemente cumplido. 
 
Roberto Maroni, el nuevo líder de la Lega Nord, logra ganar los comicios lombardos y será el próximo presidente de Lombardía, con el apoyo del PDL.  En el Congreso y el Senado la Lega logra una media del 4.5% en el conjunto de toda Italia, un buen resultado considerando que sólo se presenta en el norte del país y que hace poco más de un año los analistas la daban por muerta políticamente. Nada de eso, la Lega ha mostrado su fortaleza y el gobierno de Lombardía le asegura una proyección importante en próximos comicios, empezando por las europeas de 2014.
 
Área nacionalista: división y desconcierto
 
Las opciones nacionalistas y sociales  han presentado un grado de división. Incapaces de llenar el espacio de protesta que en otros lugares de Europa está llenando opciones como  Amanecer Dorado o Jobbik, d’Italia fue fundados hace apenas dos meses, por los antiguos ministros del ejecutivo italiano y que  en Italia lo ha hecho precisamente la candidatura de Grillo.
 
Como señala Gabriele Adinolfi en sus análisis sobre los resultados electorales italianos, el antiguo MSI logró mantener una media de votos del 6-6.5% durante cuatro décadas, era la respuesta nacionalista a la ineptitud de la Primera República italiana.  En 2013 los que podemos considerar “herederos” de aquel movimiento se han presentado en seis listas diferentes, amén de los ex miembros del MSI que iban en las candidaturas del PDL de Berlusconi. Esas 6 listas han logrado estos resultados
 
Fratelli d´Italia                                  666.035 votos 1.95% (9 diputados)
El mejor resultado de este conjunto de partidos. Giorgia Meloni y Ignazio La Russa, ambos provenientes del MSI-AN-PDL
La Destra                            219.816votos 0.64% (0 diputados)
Futuro & Libertà (Fini)  159.429 votos 0.26% (0 diputados)
Forza Nuova                      89.826 votos 0.26% (0 diputados)
Casapound Italia             47.691votos 0.14% (0 diputados)
Fiamma Tricolore           44.753 votos 0.13% (0 diputados)
 
Un total del 3.58%. Si a ellos sumamos los que han votado directamente a Berlusconi e incluso a  Grillo tendemos ese 6-6.5% pero ahora dividido y sin la menor incidencia de política. El mismo y eterno problema; falta de realismo y madurez.
 
La UE mantendrá su presión
 
No hay que ser ilusos y dejarse llevar por unas primeras impresiones. Pensar que el sistema político-financiero no tiene recursos para revertir esta situación y seguir dictando la política italiana no es realista.
La UE ya dijo el día después de saberse los resultados que Italia mantendrá su política de austeridad. Por supuesto es algo más que un “consejo”. ¿Quién lo ejecutará? Estaremos a la espera de la evolución de los acontecimientos durante las próximas semanas.
 
 
Enric Ravello
Secretario de relaciones nacionales e internacionales de PxC PxL.

samedi, 02 mars 2013

Das Verhältnis von Demokraten und Republikanern

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Das Verhältnis von Demokraten und Republikanern

Eine Nachlese zu den Wahlen in den USA

 
Von Lothar Höbelt

Ex: http://www.genius.co.at/

Die Berichterstattung der österreichischen Medien über US-Wahlen zu verfolgen, ist stets instruktiv. Denn sie ist hervorragend dazu geeignet, dem Leser ein gewisses Gefühl dafür zu vermitteln, wie es auf der anderen Seite des Atlantik zugegangen sein muss, wenn dort allerlei dämliche Klischees über Waldheim oder Haider verbreitet wurden. Wobei es in beiden Fällen natürlich wenig verwunderlich ist, dass linksgestrickte Journalisten an diesen Etüden ihre Freude haben, sondern dass es leider immer wieder auch Konservative gibt, die auf derlei Tatarennachrichten hereinfallen.

Von einer Niederlage der Republikaner bei den jüngsten Wahlen kann man gerade nach europäischen Kriterien kaum sprechen: Sie haben die Mehrheit im Repräsentantenhaus gehalten und bei den Präsidentschaftswahlen den Abstand auf Obama halbiert (von 7,3 % auf 3,7 %). Allem Anschein nach war der Sieg Obamas gerade in den entscheidenden Staaten nie in Gefahr, der Mobilisierungseffekt eines angeblichen Kopf-an-Kopf-Rennens hingegen durchaus willkommen.[1] Zweifelsohne stellte die Flutkatastrophe in den letzten Tagen vor der Wahl die Opposition vor ein Dilemma (ähnlich wie 2002 bei Stoiber in der BRD), dürfte aber wohl doch nicht entscheidend gewesen sein.

In grundsätzlichen Fragen, was z.B. die Fragen der Gesundheitsreform oder generell das Verhältnis von Staat und Wirtschaft betrifft, steht eine Mehrheit der Bevölkerung den Auffassungen der Republikaner näher als denen der Demokraten. Dennoch wäre ein Sieg über den Amtsinhaber eine Abweichung von der Norm gewesen, wie sie seit über hundert Jahren mit der Ausnahme des Jahres 1932 – als an der Talsohle der Weltwirtschaftskrise Franklin D. Roosevelt den Republikaner Hoover besiegte – immer nur dann vorgekommen ist, wenn das Antreten eines populären dritten Kandidaten den Amtsinhaber in einen Zweifrontenkrieg verwickelte, so z. B. Ross Perot 1992 gegen George Bush sen. oder Anderson 1980 gegen Jimmy Carter. Auch Gore verlor 2000 nicht zuletzt wegen der knapp über 1 % für den Grünen Ralph Nader, die ihm in der Endabrechnung fehlten.

Geändert hat sich die Ausgangsposition seit dem Jahre 2000 allerdings in einer Beziehung: Damals errang George Bush jr. mit einer Minderheit der Wählerstimmen die Mehrheit der Wahlmännerstimmen. Inzwischen hat sich die Wahlarithmetik zugunsten der Demokraten verschoben: Bei einem Gleichstand der Stimmen hätten die Republikaner zwar Florida, Ohio und vielleicht Virginia dazugewonnen, wären mit 266 zu 272 (oder ohne Virginia sogar nur 253 zu 285) im Wahlmännerkollegium aber immer noch in der Minderheit geblieben. Genauso hätte das Ergebnis bei einem Stimmengleichstand auch schon 2008 ausgesehen. Diese Konstanz der Resultate in den Einzelstaaten kann auch als Indiz dafür gelten, dass die amerikanische Politik nach den Umwälzungen, dem „re-alignment“ der sechziger bis neunziger Jahre zu einer neuen Stabilität gefunden hat. Der Bewegungskrieg ist in einen Stellungskrieg übergegangen.

Eine Art von Europäisierung der US-Innenpolitik

Regional haben die beiden Parteien inzwischen nahezu die Plätze getauscht: Der bis zu den sechziger Jahren von den Demokraten nahezu in der Art eines Ein-Parteien-Systems dominierte Süden wird inzwischen (bis auf das Umland von Washington und Miami) eindeutig von den Republikanern beherrscht, die umgekehrt ihre letzten Rückzugsgebiete im Nordosten verloren haben, und die Westküste, vor allem Reagans (und Schwarzeneggers) Kalifornien.

Galt noch in den achtziger und neunziger Jahren das Rennen in vielen Staaten als offen (vor allem, wenn die Demokraten einen Südstaatler aufstellten, wie Carter oder Clinton), so hat sich die Anzahl dieser „swing states“ seit der Jahrtausendwende radikal verringert: Es geht im Wesentlichen immer um Florida, Ohio und Virginia, welche die Republikaner gewinnen müssen, um insgesamt zu gewinnen, dazu mindestens einen von zwei oder drei kleineren Staaten im Westen (New Mexico, Colorado oder Nevada). Im Rest des Landes liegen die Verhältnisse ziemlich klar: Es wäre für beide Seiten verlorene Liebesmüh, dort größere Anstrengungen zu unternehmen. Obamas Wahlkampfmanager haben es verstanden, gerade in den entscheidenden Staaten gezielt gewisse Wählergruppen anzusprechen. Die Republikaner hingegen erzielen immer größere Mehrheiten im Süden oder Westen, wo sie ihnen aber keine zusätzlichen Wahlmännerstimmen einbringen.

Ethnien und Einkommen

Romney hat im Vergleich zu 2008 den Vorsprung bei weißen Männern noch ausgebaut, und zwar auf 62 %. Schwarze Frauen votierten dagegen zu 96 % für Obama. Auch bei der Jugend hat Romney aufgeholt, ist dafür aber – was vielfach als Alarmsignal gewertet wurde – bei Hispanics und Asiaten von rund einem Drittel auf ca. ein Viertel der Stimmen zurückgefallen. Interessant ist die Verteilung nach Einkommensgruppen: Obama führt erwartungsgemäß mit fast zwei zu eins beim ärmsten Fünftel der Bevölkerung. Zwischen Mittelklasse (bis zu einem Jahreseinkommen von 200.000 Dollar, auf österreichische Verhältnisse umgerechnet also einem Monatseinkommen von ca. 12.000 Euro brutto pro Familie) und Oberschicht (7 % der Wähler) besteht jedoch kein signifikanter statistischer Unterschied mehr. Man könnte diesen Trend zu einer vergleichsweise linksbürgerlichen Haltung gerade der oberen Einkommens- und Bildungsschichten auch als einen Schritt auf dem Weg zu einer „Europäisierung“ der amerikanischen Politik bezeichnen.

Ähnlich gelagert, aber mit unterschiedlichen Themen besetzt ist ein Dilemma, das europäischen Mitte-Rechts-Parteien nur zu geläufig ist. In Europa vermögen die traditionellen bürgerlichen Standardparteien christdemokratischer Provenienz meist nur dann ausreichende Mehrheiten hinter sich zu vergattern, wenn sie auch die so genannten rechtspopulistischen Bewegungen mit ins Boot holen. (Das einzige große Land, das keine solche Bewegung aufweist, nämlich die BRD, weist daher auch – selbst bei den für Merkel erfolgreichen letzten Bundestagswahlen – eine strukturell linke Mehrheit auf.)

Probleme der Einwanderung

In Amerika ist die Zuwanderungsproblematik anders gelagert: Natürlich gibt es eine solche Debatte, doch die ca. 13 % Schwarzen in den USA, die in erster Linie als Problemgruppe wahrgenommen werden, sind ja eben gerade nicht das Resultat rezenter Immigration, sondern des Sklavenhandels des 18. Jahrhunderts. Die Asiaten (mit allerdings nur 3 % der Bevölkerung) sind eine wirtschaftlich höchst erfolgreiche Gruppe mit tendenziell konservativer Ausrichtung. Die eigentlichen Immigranten, die Hispanics (10 %), meist Mexikaner, stehen auf dem Arbeitsmarkt wiederum oft in einem gewissen Konkurrenzverhältnis zu den Schwarzen.

Pointiert gesagt, besteht die Attraktivität des Multi-Kulti-Angebots für die USA weniger in ideologischen Vorgaben, sondern mehr darin, die schwer zu überwindende Polarisierung zwischen Weiß und Schwarz, wie sie sich eben auch im Wahlverhalten niederschlägt, zu relativieren. Oder anders ausgedrückt: Hispanics nehmen als politische Zielgruppe in den USA ungefähr jene Stellung ein, wie Zuwanderer mit christlich-europäischem Hintergrund (z. B. Kroaten oder Serben) in Österreich. Hispanics spielen eine große Rolle in den beiden größten Staaten: Kalifornien und Texas – doch die sind beide parteipolitisch in festen Händen; zunehmend umworben sind die Hispanics in den swing-states Florida (wo es sich vielfach um Kubaner handelt) und New Mexico (wo es sich z.T. nicht um Einwanderer handelt, sondern um Nachfahren der Spanier, die schon lange vor den Angelsachsen dorthin kamen).

Die religiöse Rechte

Den rechtspopulistischen – und in gewissem Sinne identitären – Faktor stellt in den USA vielmehr die sogenannte religiöse Rechte der freikirchlichen oder „wiedergeborenen“ Protestanten dar, die laut Demoskopie zwischen 25 und 35 % der Wähler umfasst. Dieser Prozentsatz reicht in der Regel aus, die Vorwahlen der Republikaner zu dominieren, nicht aber, Mehrheiten im Lande insgesamt zu gewinnen, auch wenn zwischen dem religiösen Engagement und der marktwirtschaftlichen Einstellung in den USA weniger Barrieren bestehen als im tendenziell antikapitalistisch geprägten katholisch-christlichsozialen Milieu Europas. Die „beherrschenden Höhen“ der Wirtschaft und die „starken Bataillone“ der „Fundamentalisten“ unter einen Hut zu bringen, ist dennoch alles andere als einfach.

Die „Tea Party“-Bewegung stellt inhaltlich und intellektuell eine Verbreiterung der oft einseitig auf die Abtreibungsfrage ausgerichteten religiösen Rechten dar, wirkt dafür allerdings vielfach sozial exklusiver. (Ein Kuriosum stellt es dar, dass über die Abtreibungsfrage, den Lackmus-Test der religiösen Rechten, ohnehin nie in der Legislative entschieden wurde, sondern immer nur in der Judikatur.) Obamas Erfolg beruhte schon 2008 nicht zuletzt darauf, ein ähnliches Dilemma vermieden zu haben: Für den linken, so genannten „Regenbogen“-Flügel der Demokraten genügte allein schon die Aussicht, erstmals einen Schwarzen zum Präsidenten zu wählen; der Kandidat selbst konnte sich im Wahlkampf daher erstaunlich moderat und vertrauenserweckend geben.

Ein Problem im Sinne eines Zielkonflikts stellt für die Republikaner hingegen als Legat der Bush-Jahre die Versuchung dar, über die Außenpolitik die Patriotismus-Karte ins Spiel zu bringen, obwohl sie zur Vorstellung des Rückbaues des Interventionsstaates im Widerspruch steht und obwohl Außenpolitik nur für 5 % der Amerikaner im Wahlkampf eine wichtige Rolle spielte. In diesem Sinn sind auch einige der Überspanntheiten, wie sie z. B. über Präventivschläge gegen den Iran verbreitet wurden, vielleicht weniger ernst zu nehmen und mehr als Verbeugung vor spezifischen Lobbies gedacht denn als tatsächliche Handlungsanleitung.

Der leise Wahlkampf im Internet

Eine letzte Bemerkung hat sich auch die Wahlkampftechnik verdient: Das Internet als Medium gilt in Europa vielfach als Geheimwaffe der Außenseiter bzw. der „schweigenden Mehrheit“, die in den Medien unterrepräsentiert ist und sich hier ein Ventil zu verschaffen vermag. Die USA haben vorexerziert, dass sich dieses Medium durchaus auch gezielt zum Einsatz durch die Profis eignet. Viele Botschaften eignen sich nämlich nicht oder nur schlecht dazu, flächendeckend über TV-Diskussionen oder Parteitage verbreitet zu werden, weil sie zuviel Widerspruch auslösen. Traditionelle Wahlkampfveranstaltungen haben eben immer auch den Nachteil, auch den Gegner zu mobilisieren, der im Idealfall ja gar nicht merken soll, dass hier überhaupt ein Wahlkampf stattfindet.

Bei einer Wahlbeteiligung von 50–60 % geht es darum, die eigenen Anhänger zu den Urnen zu rufen, die Gegner aber in Ruhe schlafen zu lassen. Dafür bietet sich – die entsprechenden, z. B. durch Fragebögen gewonnenen Unterlagen vorausgesetzt – ein Wahlkampfstil an, der gezielt gewisse Wählergruppen mit eigens auf sie zugeschnittenen Mails und Botschaften versorgt, die noch dazu den Anschein erwecken, nicht von den Parteien zu stammen, sondern von Interessensverbänden oder „besorgten Bürgern“. Auch die Kosten für diese arbeitsintensiven Operationen können von „Political Action Committees“ getragen werden, die weniger Beschränkungen unterworfen sind als die Wahlkampfbüros selbst.

Parteien in europäischen Ländern nützen diese amerikanischen Erfahrungen bereits für ihre eigenen Wahlkämpfe.

Anmerkung

[1] Vgl. dazu Sieglinde Rosenberger / Gilg Seeber, Kopf an Kopf – Meinungsforschung im Medienwahlkampf, Czernin Verlag, Wien 2003. Buchbesprechung in den Genius-Lesestücken Folge 2/2004, Seite 125.

Bearbeitungsstand: Montag, 28. Jänner 2013

vendredi, 01 mars 2013

L’ipocrisia “antirazzista”

L’ipocrisia “antirazzista”

di Enrico Galoppini

Ex: http://www.europeanphoenix.it/

Considerando la questione del “degrado” di una determinata società umana, se da un lato è necessario prendere in considerazione quei comportamenti che, dilagando e sembrando sempre più “normali”, fanno precipitare gli uomini che la compongono negli abissi del loro fallimentare edonismo, dall’altro non bisogna tralasciare quei concetti e quelle convinzioni che informano le menti dei medesimi soggetti. La capacità di suggestione di queste “idee” è infatti tale che sono proprio queste, una volta penetrate al posto di quelle sane e rette, ispirate dall’Alto, a condizionare le scelte e le azioni degli uomini di un preciso tempo e luogo. Una società, da che era retta da principi e valori effettivamente “universali”, finisce per rotolare lungo una china che conduce ad un piano esattamente inverso, quello in cui dominano principi e valori “particolari”, ispirati invece dal Maligno, che stuzzica con le sue ‘arti’ la nostra provvidenziale facoltà di “libero arbitrio”.

L’attuale situazione delle cosiddette “società moderne” o “occidentali” è quella appena descritta sinteticamente: teoria e pratica, pensiero ed azione, agiscono in maniera consequenziale e solidale nel dare forma ad una modalità del “vivere insieme” e del corrispondente tipo umano mai visti prima, tanto che viene da ipotizzare che nel breve volgere di tempo tutta l’umanità, tranne le eccezioni rappresentate da chi si terrà saldo ai principi “universali”, finirà per essere schiava del proprio ego, del “satana interiore”, con una “società globale” che glorificherà un “umano” ridotto ad un simulacro disanimato di quello che avrebbe potuto essere ben altro, ovvero “vicario di Dio sulla terra”.

Ma per non tradire se stesso e il compito assegnatogli, l’uomo deve darsi una scala di priorità, al culmine della quale vi è l’intellettualità pura (che niente ha a che spartire con l’intellettualismo moderno, mero sfoggio di una “anarchica” facoltà razionale), che coincide con la Conoscenza, ovvero con l’Amore, che implica l’identità tra il conoscente e il conosciuto e la “vittoria sulla morte”. Ad un livello subordinato, con la sua importanza relativa, vi è il piano della morale, che riguarda le interrelazioni tra gli uomini, la quale finché i principi non vengono obliati e contestati resta relativamente stabile nel tempo.

Ora, se c’è un segno tangibile del decadimento del nostro vivere civile e dell’attacco che viene portato al “carattere” della nostra popolazione, quindi di ciascuno di noi, è l’insistenza con cui, attraverso i mezzi di persuasione di massa (media, spettacolo, letteratura ecc.) e le istituzioni educative viene introdotto un moralismo – degenerazione ipertrofica del piano della morale - sempre più asfissiante e dilagante.

Lo si vede plasticamente nella vicenda del cosiddetto “razzismo negli stadi”.

Recentemente, un noto calciatore nero[1], nel bel mezzo di una partita, stufo di sentirsi beccare ed insultare da parte della tifoseria avversaria, ha preso la palla in mano per scagliarla con un’energica pedata al loro indirizzo, abbandonando subito dopo il campo.

Immediatamente, all’unisono, e senza eccezioni (il che è sempre sospetto perché denota una completa uniformazione che spontaneamente non esiste), si sono tutti messi, in vario modo e grado, a dargli ragione, lagnandosi e dolendosi per il “razzismo negli stadi” che, a loro dire, infesterebbe gli stadi di calcio (e l’intera società italiana!).

Si tratta di un episodio marginale, certo, che però rende il polso della situazione del livello di conformismo moralistico che sta imponendosi  in Italia e in tutti quei paesi sottoposti ad una cura da cavallo mirata a snaturarne il carattere, da quello che era, mediterraneo, incline alla focosità e alla platealità, nel bene e nel male, a quello puritano e “moderato” d’importazione d’oltremanica e d’oltreoceano, caratterizzato da una repressione ipocrita di tutti quegli istinti che comunque l’uomo ha in sé e che, in una maniera “ritualizzata” quale può essere una partita di calcio o una “festa” paesana, è positivo che si sfoghino, per non provocare poi danni peggiori di quelli che si vorrebbe prevenire e contenere con tutti questi controlli e divieti.

Ma alla base di tutta questa vera e propria isteria sul “razzismo”, negli stadi e fuori, c’è un fatto: dobbiamo, per forza o per amore, accettare la “società multietnica”.

Ricordo distintamente, nei primi anni Novanta (un vero spartiacque tra un “prima” e un “dopo”, non a caso inaugurati dallo spettacolo “moralizzatore” di “Mani Pulite”), schiere d’improvvisati pedagoghi indottrinarci con le fantastiche e meravigliose prospettive di un’Italia che “ormai” – assicuravano - “è un paese multietnico”. Attenzione, nei primi anni Novanta, l’Italia non era affatto “multietnica”, ma tutto quel lavaggio del cervello – nel quale s’inscrisse anche un’insostenibile Miss Italia originaria di Santo Domingo! – puntava a far percepire come una condizione acquisita ed ineluttabile una prescrizione, anzi una vera e propria imposizione: “multiculturalizzatevi”!

È da quegli anni che ci è stato imposto di gioire acriticamente per il “multietnico”, e per la sua premessa, l’immigrazione di massa, come se, senza bisogno di alcuna dimostrazione, solo per la “magia delle parole” tipica dell’ipocrisia moralistica, fosse di per sé “positiva” una società in cui devono convivere le popolazioni le più diverse, per mentalità, usi, costumi ecc.

“Multietnico è bello”, e stop, senza possibilità di replica.

 


 

Addirittura, per non permettere a nessuno di fiatare e, soprattutto, di utilizzare questo tema in politica, sempre nello stesso torno di tempo venne imposta in fretta e furia la Legge Mancino/Modigliani, quella che sanziona implacabilmente ogni dichiarazione (o supposta tale) di “superiorità etnica e religiosa”. Eppure, all’epoca, non c’erano né la “società multietnica” né i “razzisti” da colpire con l’apposita legge, fatti salvi piccoli gruppetti che fisiologicamente occupano i residuali spazi “a destra della destra” e, per la verità, un piccolo ma preveggente sodalizio, il Fronte Nazionale, che per un breve periodo, prima del suo scioglimento coatto proprio a causa della suddetta legge, aveva fatto della sensibilizzazione sui problemi derivanti dalla “società multietnica” (o “multirazziale”, come riportavano i suoi scritti) il suo unico cavallo di battaglia. C’era anche, ad onor del vero, una Lega Nord non ancora poltronizzata e ridotta a più miti consigli (vedasi il recente e continuo bersagliamento giudiziario), la quale, però, se la prendeva a livello propagandistico più che altro coi “terun”.

Ma non c’era, con tutta evidenza, alcuna “emergenza razzismo”… C’era, piuttosto, la volontà, da parte delle élite dominanti (alta finanza e “sette”[2] mondialiste, con tutto il resto, “intellettuali” compresi, che va al carro dei loro impulsi), di modificare profondamente il volto delle nostre società, sul modello del “melting pot” anglosassone, utilizzando la leva della “immigrazione di massa” di cui, lo sbarco rocambolesco di migliaia di albanesi che si lanciavano in mare da un piroscafo, rimarrà sempre un’immagine-simbolo.

Nessun pedagogo della domenica ha mai però dimostrato che “multietnico è bello”. Semplicemente perché è indimostrabile, avendo piuttosto a che fare con un approccio moralistico, con quel che si vuol far digerire per forza a colpi di ricatti morali, di pressioni, di perentorie minacce di esclusione dal consesso delle “persone civili”.

Intendiamoci, come ho già avuto modo di scrivere su “Eurasia”[3], la questione immigratoria, quand’è affrontata estrapolandola dal contesto, prendendosela perciò solo con un anello della catena, per giunta il più debole, diventa la prateria sulla quale scorazzano tutti i demagoghi e i vigliacchi di questo mondo, che strillano, minacciano e talvolta esagerano, ma poi non fanno assolutamente nulla, anche quando andrebbe fatto (si pensi a certi quartieri di alcune città italiane), e, colmo dell’imbecillità e della malafede, se la prendono proprio con quegli aspetti dell’immigrazione che maggiormente andrebbero esaltati, come l’attaccamento alle proprie tradizioni e alla religione: l’islamofobo che getta carrettate di letame sul terreno sul quale sorgerà una moschea non ha capito nulla di quello che critica a vanvera e di quello che dice di voler difendere. Lì, più che di “razzismo” da sventolare in faccia agli allocchi “progressisti” di tutte le risme, bisognerebbe parlare chiaro e tondo di “occidentalismo” e “modernismo”, perché non c’è nulla di più “moderno” che dell’odio verso la religione e la “tradizione”.

Ma tornando alla questione del “razzismo”, prima di chiudere il cerchio tornando all’episodio calcistico che ha dato lo spunto per queste considerazioni, c’è da rilevare un altro fatto assurdo, dato per acquisito senza che nessuno osi fiatare, sempre per paura d’essere linciato moralmente, il che la dice lunga sulla “libertà” che vige in questa società che si loda e s’imbroda di continuo come “aperta”, “tollerante” ecc.

Il costante panegirico del “meticciato” e della “mescolanza”, entrato anche nel mondo della “cultura”, dove più una cosa è “ibrida” e più esalta, non viene mai messo in discussione, eppure, di per sé, non si tratta di concetti dei più elevati. Da sempre, infatti, “puro” è sinonimo di “pulito”, di “incorrotto”, e non è possibile che tutti quelli che sono venuti prima di noi si siano sbagliati. Ha sempre valso il principio per cui la “forma” è tutto, è principio d’ordine, anche per una società, poiché l’“informe”, il non definito, corrisponde al caos, da cui deriva ogni sciagura. Ma oggi, sembra che i “moderni” non vogliano più stare entro alcuna “forma”, declamando invece le lodi dell’“informale”, e quindi del “meticciato”, in ogni campo e a tutti i livelli, come se avessero timore, se non un vero e proprio orrore, di tutto ciò che ha una sua “identità” definita.

Ci dev’essere un “odio di sé” dietro tutto quest’atteggiamento unilaterale, frutto d’una “educazione” pluridecennale al centro della quale sta - colpa di una scuola e una “cultura” in mano a scellerati ed invertebrati senza amor patrio - una costante damnatio memoriae per tutto quel che siamo stati ed abbiamo realizzato in passato.

Eppure, in giro per il mondo, non sono tutti così “antirazzisti” come dovremmo essere noi “pedagogizzati”. Ma queste cose le può sapere solo chi ha viaggiato, chi ha potuto osservare, confrontare, valutare e, perché no, apprezzare anche l’alta considerazione che, rispetto agli “altri”, hanno parecchi popoli nel mondo. Senza che per questo ci si debba mettere a giudicarli male per il loro atteggiamento “discriminatorio” e “altezzoso”. Se vado in casa d’altri so che devo entrarci rispettoso e in punta di piedi, senza per ciò approvare tutto, ma nemmeno per ergermi a supremo tribunale di quello che probabilmente non potrò mai capire appieno.

C’è dell’altro: il senso dell’ospitalità verso lo “straniero” (parola ormai proibita!) e della dignità che ci piace costatare in molti popoli extraeuropei non viene certo dall’iperspazio, e tantomeno da un corso accelerato di “antirazzismo”. Deriva da una corretta valutazione di sé, dal sapere quel che si vale, fino a considerarsi (terribile sacrilegio!) “il centro del mondo”. Così, da quella “posizione di forza”, si può aprire le porte al forestiero ed accoglierlo volentieri e degnamente.


 

Qui, al contrario, è tutto un autoflagellarsi, un piangere sui propri “crimini”. Un plaudire masochistico alla Legge Mancino e un invocare ancor più draconiane pene per “i razzisti”.

Così, a parte la spocchia del “ricco” (o di chi si crede tale) verso il “povero”, che è in fondo il “razzismo” moderno ridotto all’osso[4], non c’è una “civiltà”, un “carattere” a sostenere noialtri quando ci troviamo di fronte chi viene da fuori.

Di qui sorgono due tipi di reazione: una, minoritaria, è quella dei cosiddetti “naziskin” e dei gruppetti “identitaristi” (i quali hanno un’idea della “identità” esageratamente ingessata); l’altra, maggioritaria, è quella del “progressista”, di quello che vede la comunità come un mero esito contrattuale e non un dato naturale frutto d’una lenta “civilizzazione” che non può permettersi lo tsunami dell’immigrazione di massa. Per quest’ultimo tipo, che è quello che fa danni nelle scuole, nelle istituzioni e nella “cultura”, “tutto il mondo è paese”, tranne che il suo quartiere, radical chic, bello tranquillo e assolutamente immacolato dal punto di vista “multietnico”, mentre i babbei che pendono dalle sue labbra (se è un “intellettuale”) o che lo votano (se è un “politico”) abitano in quartieri il più delle volte oltre i limiti del degrado, nei quali può essere persino pericoloso girare dopo l’imbrunire.

Ma come scrivevo nel summenzionato articolo per “Eurasia”, al di là di tutto il chiacchiericcio sulla “integrazione” e il “diverso”, c’è un motivo preciso per cui alta finanza e “progressismo” si danno la mano sulla questione immigratoria e la “società multietnica”[5]: si tratta di sfruttare più che si può l’essere umano, usando la leva economico-finanziaria, inducendo masse ad emigrare con ogni meschino e spregevole mezzo e forzando a “vivere insieme”, in una sorta d’esperimento, gente che non ha nulla a che spartire se non le meravigliose, sovente illusorie, “opportunità economiche” di un Paese. La “patria” in questo modo diventa un PIL, o uno “spread”, o la “disoccupazione” e gli “assegni familiari” da percepire, ma gli imbonitori delle “nuove forme di cittadinanza” sembrano non rendersene conto: continuano a cantare la loro filastrocca ad un pubblico senza più capacità critica, aduso solo ad annuire e a dare la caccia al “razzista”, che potrebbe sempre annidarsi ovunque, dal lavoro alla scuola, e persino in casa!

Di tutto ciò, certamente, sorridono i giovanotti miliardari che tirano calci a un pallone, e soprattutto coloro che tirano le fila d’un baraccone che ha smesso da tempo d’essere qualcosa che ha a che fare col sano agonismo, per il quale ci si può anche misuratamente appassionare.

Il calcio, almeno da quando lo conosco, è sempre stato una valvola di sfogo per gente dei ceti sociali bassi, o medio-bassi, gli altolocati preferendo per la maggior parte altri sport. Quel tipo di persone ha un’esigenza da soddisfare, a causa del tipo di vita che conduce (quanto per propria colpa, non è qui il punto): deve sfogarsi. E questo lo sa bene chi gli apparecchiato il giocattolo.

Ma non lo comprenderanno mai gli “educatori” in servizio permanente effettivo. Che dotati dell’esclusiva della “fabbricazione delle opinioni”, si scatenano in teorizzazioni una più irreale dell’altra, come se loro fossero alieni da ogni “passione” o “esagerazione”, postulando un essere umano cloroformizzato, tra l’ameba e lo zombie, che non esiste se non nelle loro fantasie perverse.

O forse è proprio un obiettivo preciso quello che viene perseguito con tanta tenacia: costringere l’uomo in una camicia di forza, in una gabbia moralistica che alla fine lo faccia impazzire, facendogli commettere azioni molto più gravi di un insulto ad un calciatore nero o alla tifoseria avversaria.

Ma non c’è scampo nella società del “moralisticamente corretto”: una volta che, compresso e represso in ogni modo, quest’uomo compiutamente “moralizzato” e perciò “democratico” e “moderno”, avrà sterminato la sua famiglia oppure sbudellato un automobilista per una mancata precedenza, dovrà sorbirsi l’ennesima predica da parte dei soliti “educatori”, inamovibili e senza possibilità d’essere contraddetti nella loro torre d’avorio dei media e della “cultura”, inabbordabile da chiunque non sia stato dotato del bollino di “democratico antirazzista”.

Tutto questo fa molto pena, per come si riduce l’uomo quando si mette a cazzottare con la sua indole naturale. Certo, non è un bello spettacolo vedere una turba stravolta lanciare insulti all’indirizzo di qualcuno, solo per “stare meglio”. Ma questo “qualcuno” non può fare quello che casca dal pero, ignaro del contesto in cui vive (e piuttosto bene, direi): quello del “mondo dello sport”, in cui circolano cifre da capogiro e dove non si può pretendere che, in uno stadio di calcio, la massa ci vada in pelliccia e col monocolo; e quello della “società multietnica”, con la rabbia che alimenta presso i ceti sociali più bassi, gli stessi che rimpolpano le tifoserie, e nella quale un privilegiato come un calciatore (nero o non nero) può anche sorvolare su qualche parola di troppo, ché tutti gli altri sopportano di peggio.

 


[1] “Di colore” lo lasciamo volentieri agli schiavisti anglosassoni, che dopo aver rovinato l’Africa deportandone milioni di suoi figli, si sono pure inventati, come se bastasse una parola a ripulirsi la coscienza e la reputazione, il vago e pudico “colored”, che ovviamente non poteva non entrare nel vocabolario di noi italiani, subalterni e in costante “imbarazzo” per la sola radice cubica delle malefatte di questi campioni d’ipocrisia.

[2] Qui si usa il termine “setta” con riferimento a tutte quelle organizzazioni, religiose, culturali e politiche, che auspicano e lavorano, convergendo spontaneamente, per instaurare una “Repubblica universale”, un “Nuovo ordine mondiale”. La “setta”, in questo senso, può anche avere un miliardo di simpatizzanti, più o meno coscienti dell’azione dei suoi dirigenti, non essendo qui in questione il numero esiguo di affiliati che caratterizza quel che comunemente viene definito “setta”.

[3] Il fondamentale carattere economico del “problema immigratorio”, “Eurasia” 1/2006, pp. 119-122.

[4] Non esiste infatti “razzismo” verso gli svizzeri, gli austriaci o gli svedesi, ma verso i romeni sì, perché visti come “poveri”, anche se più vicini a noi culturalmente!

[5] Come del resto su tutta la linea: si faccia caso che mentre le Femen si spogliano in Piazza San Pietro esibendo la scritta “In Gay We Trust”, tutti i bancomat della Città del Vaticano sono stati bloccati dalle “autorità bancarie” italiane, imbeccate da quelle europee, giustificando tale inaudito provvedimento con la “scarsa trasparenza” dello IOR! Come se le altre banche fossero delle mammolette… Cfr. M. Blondet, Il Vaticano “non può né vendere né comprare”, “Effedieffe.com”, 15 gennaio 2013.

00:05 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : racisme, anti-racisme, politique, problèmes contemporains | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

jeudi, 28 février 2013

Italie : le populisme terrasse l’Europe

Italie : le populisme terrasse l’Europe

L’incroyable retour de la momie Berlusconi

Jean Bonnevey
Ex: http://metamag.org/
Le grand perdant des élections italiennes, c’est la gouvernance  bureaucratique européenne terrassée par la révolte populiste. Quand on additionne le rejet de Bruxelles des votes Berlusconi et Grillo, il y a une majorité en Italie. Elle est populiste et anti européenne.
 

Un système électoral qui donne 55% des sièges à la coalition arrivée en tête
 
Cela est confirmé par l’effondrement du «  professore »  idole des médias et des milieux économiques européens. Monti est ko technique avec moins de 10 % des suffrages. L’ancien président du conseil, l’homme qui, en tant que proconsul européen, imposait aux italiens une austérité de soumission a été  balayé par son peuple. Un désaveu total et cinglant. Il y a 6 mois, il était favori. Il entraine dans sa déroute les ralliés, le démocrate-chrétien Casini et l’ancien bras droit du « Cavaliere » Gianfranco Fini. Pour «Il Giornale», très proche de  Berlusconi « c’est le juste châtiment électoral des traitres ».
 
Le même journal titre sur le «  Miracle Berlusconi ». On ne peut lui donner tort. En quelques semaines de campagne, celui que l’on disait discrédité et enterré à jamais est sorti de son tombeau et remonté de près de 15 points. Son alliance de centre droit et de droite  est deuxième derrière le centre gauche. C’est le triomphe des «  bouffonne », se lamentait un élu de la gauche sur une des nombreuses télés italiennes. Il englobait dans le même dénigrement le comique de profession Pépé Grillo et Silvio Berlusconi.
 

Borsani à la recherche d'une majorité de gouvernement
 
Il faut bien sûr aller au-delà sur les enseignements d’un vote qui va s’avérer sans doute inutile pour l’Italie mais décisif pour l’Europe. Berlusconi bloque toute majorité au sénat, rendant le pays ingouvernable. Le centre gauche de Bersani a la victoire amère malgré sa majorité à l’assemblée . Il lui sera quasi impossible de gouverner et de former un gouvernement stable. Cette victoire à la Pyrrhus, la gauche la doit certes à la remontée de Berlusconi mais surtout à l’émergence du mouvement « 5 étoiles », celui du rejet total des politiques, qui devient la troisième force du pays. Il arrive même en tête en tant que parti hors toute coalition.
 
Le tremblement de terre Peppe Grillo
 
Prime a la gauche arrivée en tête mais bien moins largement que prévu à la chambre des députés, jeu égal gauche-droite au sénat , percée de l’ amuseur contestataire et chute des européistes, tout cela débouche sur une Italie ingouvernable. L’euro va être à nouveau sous pression, car l’économie italienne  n’est pas celle de la Grèce. Les bourses repartent à la baisse. Berlusconi ne fait plus rire les financiers des quartiers chics et la presse bien-pensante. L’incroyable retour de la momie que même ses partisans n’espéraient plus reste certainement une exception italienne.
 

Gianfranco Fini : la fin d'un parcours, de Mussolini à Monti
 
Certains de nos lecteurs trouvaient que nous avions eu tort d’estimer que sa petite phrase positive sur Mussolini n’allait pas lui porter tort. Nous maintenons cette opinion. D’ailleurs un mouvement très droitier, inexistant il y a quelques semaines, « Fratelli d’Italia » fait parallèlement son entrée dans les chambres législatives. On se demande même parfois ce qui peut vraiment porter tort à Berlusconi, cette caricature dans laquelle cependant tant d’italiens se retrouvent et s’assument.
 
Quelques titres et commentaires de la presse, à chaud, pour confirmer les grands enseignements:
 
« Les échos » : L'Italie face à une impasse politique majeure. 
La percée de Berlusconi et de Grillo bouleverse le Sénat italien où aucune majorité claire ne s'impose. De nouvelles élections pourraient être nécessaires. Le "Cavaliere" brouille les cartes des législatives. Le score de son parti, Il « Popolo della Liberta », rend impossible la formation d'une coalition capable de gouverner l'Italie. Mario Monti n'a pas réussi à constituer une troisième force.
 
« Libération » : Une Italie ingouvernable sort des urnes
«Vaffanculo» la stabilité gouvernementale ? A l’issue des élections législatives, marquées par le spectaculaire résultat du mouvement populiste « Cinq Etoiles » (M5S) de l’humoriste Beppe Grillo, aucune majorité nette ne semblait se dégager hier soir à Rome.

« Le Figaro » : L’incertitude en Italie déstabilise Wall Street
La Bourse de New York a signé sa plus mauvaise séance depuis le début de l’année, craignant une situation politique instable en Italie et nerveuse à l’approche d’une date butoire cruciale pour le budget américain vendredi.
 
« Le Monde » : Sans majorité claire au Sénat, l'Italie ingouvernable
L'Italie s'est enfoncée dans une impasse lundi, avec une Chambre des députés à gauche et un Sénat sans majorité, à l'issue d'élections marquées par le boom de l'ex-comique Beppe Grillo et scrutées par des partenaires inquiets pour la troisième économie de la zone euro.
 
François Hollande  doit regretter sa petite phrase annonçant que la crise de l’Europe était derrière nous. Le vote italien change tout. La révolte des urnes contre l’austérité imposée s’étend. L’Europe de Bruxelles est désavouée par le peuple de la 3ème puissance économique du continent et par un pays  fondateur du marché commun. Il serait temps d’en tirer les leçons.
 

mercredi, 27 février 2013

Courte analyse des élections italiennes

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Courte analyse des élections italiennes

Ex: http://aucoeurdunationalisme.blogspot.com/

Gabriele Adinolfi, directeur de l’Institut Polaris, est un témoin privilégié de la vie politique italienne. Il nous livre ici ses premières impressions au lendemain des élections qui viennent de se dérouler dans son pays.

Gabriele Adinolfi, pouvez-vous nous livrer vos premières impressions sur les résultats des élections italiennes ?

Un premier constat plutôt rassurant, les Italiens n'ont pas voté pour la Trilatérale, ni pour la BCE, ni pour la Goldman&Sachs.

Le Parlement qui vient d'être renouvellé a obtenu une majorité de centre-gauche grâce à la “prime à la majorté” prévue par la loi élèctorale italienne qui donne un nombre important de députés supplémentaires à la coalition arrivée en tête, en l’occurence celle de centre gauche. Toutefois, cette coalition gagnante dépasse Berlusconi seulement de 80.000 voix.

Constatons aussi que le Mouvement 5 étoiles de l'acteur populiste Beppe Grillo est devenu le premier parti italien avec 8.689.168 de voix (25,55%) élisant ainsi 108 députés.

Enfin, la coalition de Mario Monti, l’euro-technocrate centriste intronisé par Bruxelles l’an passé, dépasse à peine les 10% et compte en tout 45 élus. L'ancien patron du Mouvement social italien (MSI), Gianfranco Fini, qui soutenait la coalition de Monti, est tout simplement éliminé.

Les électeurs opposés au gouvernement euro-technocrate, toutes listes confondues, dépassent donc les 65%.

Au Sénat aucune majorité n'est mathématiquement possible.

L'Italie se présente comme impossible de gouverner. Alors, que faire ?

Voter à nouveau ? Impensable pour l'establishment car Grillo et Berlusconi renforceraient encore leur audience.

Mais nous avons deux jeux possibles auxquels il est licite de s'attendre.
 

Photomontage élections Italie.jpg


Soit une nouvelle coalition centredroite/centregauche avec un téchnicien comme premier ministre (Giuliano Amato c'est le plus pobable), soit une coalition nationale autour d'un personnage qui donne l'impression de répresenter le renouveau et la société civile. Il s'agit de Matteo Renzi, le jeune maire de Florence appartenant au Parti democrate mais très aprécié par la droite modérée. C’est un chrétien de gauche bon teint, fils, semble-t-il, d'un grand maître de la franc-maçonnerie. Il serait l'homme parfait pour pousuivre la politique des grands capitaux spéculatifs en la rendant “populaire”. Nous verrons bien.

Une chose est sûre : c'est que la volonté des électeurs italiens, qui rejettent clairement la politique des sacrifices dictée par les usuriers, ne sera pas respectée.

Et les nationalistes, ils semblent être les grands perdants de ces élections ?

Il est intéressant aussi d’analyser le suicide des nationalistes qui, une fois qu'ils ont cru possible de pouvoir s’émanciper de la tutelle de Berlusconi, ont démontré leur incapacité à exister réellement.

Rappelons que le MSI, avant de rentrer dans une majorité gouvernementale, pendant quarante-huit ans, de 1946 à 1994, avait toujours ressemblé des scores oscillant entre le 5 et 9%. Habitualement son score était en moyenne de 6,5%.

Cette fois-ci les “missinis” (nom donnés aux militants du MSI – NDLR) se sont presentés en sept formations différentes. Fratelli d'Italia et La Destra ont appuyé Berlusconi. Une composante du MSI est restée dans le Peuple des Libertés de Berlusconi. D'autres, avec Fini, ont soutenu Monti avec la liste Futuro e Libertà. Trois autres listes y sont allées de manière autonome : Forza Nuova, Casapound Italia et Fiamma Tricolore.

Et voici le scores :

Fratelli d'Italia, 666.035 voix (1,95%)

La Destra, 219.816 voix (0,64%)

Futuro & Libertà (G. Fini), 159.429 voix (0,46%)

Forza Nuova, 89.826 voix (0,26%)

Casapound Italia, 47.691 voix (0,14%)

Fiamma Tricolore, 44.753 voix (0,13%)

Le total est de 1.317.376 voix éparpillées donnant un pourcentage global de 3,58%. Il faudra ajouter à cela les voix passées directement à Berlusconi et celles qui sont allées à Grillo pour retrouver, mais dispersés, les scores passés du MSI (6% - 6,5%).

Fratelli d'Italia obtient 9 députés, les autres cinq formations n'élisent personne. Des anciens “missinis” seront èlus sur les listes du PdL ; on ne sait pas encore qui et combien, mais il s'agira seulement d'une patrouille.

Rien à faire, il y a une malédiction, les nationalistes n'arrivent jamais, nulle part, même dans des conditions des plus favorables, à avoir une vraie maturité politique et à être enfin efficaces.

Gabriele Adinolfi http://www.voxnr.com

source : Synthèse nationale :: lien

mardi, 26 février 2013

Le Système entre le clown et l’ex-comique

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Le Système entre le clown et l’ex-comique

Ex: http://www.dedefensa.org/

L’Italie nous la fait en grand, nous donnant sa version de la fameuse “résilience” que les regroupements antiSystème sont capables d’opposer au Système. Les élections de dimanche ont montré la capacité imaginative de l’Italie, surtout au niveau de la psychologie et de l’inconscient-antiSystème dans le cours et la répartition des votes, organisant des résultats qui montrent trois niveaux de blocage…

• Le premier niveau, le plus pompeux et le plus pompeusement humiliant pour le Système, c’est le sinistre résultat du très sérieux et compétent mister Monti, l’homme de l’Union européenne et de Goldman Sachs réunis (plus Bilderberg, Coca-Cola, etc.). Sa “coalition” (lui-même, des libéraux excellemment “free-marketistes”, quelques chrétiens démocrates épars, des ex-néofascites en vadrouille) donne autour de 10%. L’austère Monti n’est pas mécontent de son résultat qu’on qualifierait effectivement d’“austère” : «Its failure was the price of the tax increases and unpopular reforms that Monti's administration imposed after taking office in November 2011. Monti insisted he was content with the result, having created a programme that had presented voters with a “realistic” way forward for the country. “Ours is a satisfying result,” he told a press conference.» (Guardian du 26 février 2012.)

• Le second niveau est la réapparition du clown Berlusconi, devenu jusqu’à son départ précédent l’horreur politique selon le Système : appliquant jusqu’à la nausée les mœurs les plus grossiers du Système mais en les noyant jusqu’à la suffocation d’une avalanche de frasques diverses commentées d’un cynisme sans frein et rigolard, le tout donnant l’effet de ridiculiser le Système, – et un effet d’inversion assez original par conséquent… Il est pourtant de retour, avec suffisamment de puissance électorale pour bloquer le fonctionnement normal du Système, qui serait de bidouiller une sorte de coalition-Système un peu moins “austère” que Monti, mais faisant l’affaire. La haine de la gauche-Système (“centre-gauche” pour les dames) pour Berlusconi devrait faire l’affaire pour perpétuer le blocage de ce point de vue (impossibilité de faire un gouvernement ou faire un gouvernement-équilibriste tombant à la première mesure impopulaire). Les rapports entre les deux seront en effet très serrés. Selon AFP du 25 février 2013 :

«Quant à Silvio Berlusconi, parti sous les huées en novembre 2011 en laissant une Italie au bord de l’asphyxie financière, il a opéré une remontée spectaculaire en promettant d’abaisser les impôts et même de rembourser une taxe foncière impopulaire rétablie par Monti.

»La coalition de gauche de Pier Luigi Bersani, donnée à 30,3% selon des résultats partiels sur les trois quarts des sièges, devrait pouvoir s’adjuger la majorité des sièges à la Chambre, grâce à un système qui accorde 54% des fauteuils à la formation arrivant en tête. Mais au Sénat, où la prime de majorité est accordée par région, les résultats partiels prévoient le centre gauche très loin de la majorité absolue des 158 sièges. Les dernières estimations du journal La Repubblica lui donnait 104/105 sièges, l’alliance de droite de Silvio Berlusconi étant en tête avec 113/123 sièges, mais sans possibilité de constituer une majorité. “C’est sûr que s’il y a une majorité à la Chambre et une autre au Sénat, il n’y a pas de gouvernement”, a constaté avec dépit Stefano Fassina, l’économiste du Parti démocrate, assailli de questions au QG de campagne du PD.»

• Le troisième niveau de blocage est ce que AFP désigne élégamment de «boom du mouvement de l’ex-comique Beppe Grillo». On ignore si Beppe est un “ex-comique” (pourquoi “ex-” ?) mais sa performance donne un effet du plus haut comique presque de génie lorsqu’on l’observe d’un peu haut, par rapport aux ambitions “austères” et sérieuses du Système. Beppe est la star de l’élection, et même cinq fois star s’il le faut avec son Movimento 5 Stelle, ou “Mouvement 5 étoiles” (M5E, ou M5S en dialecte anglo-saxon rejoignant la superbe langue italienne dans ce cas). M5S/M5E obtiendrait «plus de 23,5 % au Sénat et plus de 25,5 % à la Chambre des députés, devenant ainsi le principal parti d'Italie devant le Parti démocrate». AFP note donc sobrement à ce propos :

«L’Italie semblait se diriger lundi soir vers une impasse, avec une Chambre des députés à gauche et un Sénat sans majorité, à l’issue d’élections marquées par le boom du mouvement de l’ex-comique Beppe Grillo. “Vote choc qui nous donne un Parlement bloqué”, probablement pas de majorité, titrait sur son site le Corriere della Sera, journal de l’establishment italien, reflétant les inquiétudes des partenaires de la troisième économie de la zone euro. Seul véritable vainqueur du scrutin Beppe Grillo et son Mouvement 5 Etoiles, décrié comme “populiste” par ses adversaires, a su séduire en surfant sur le rejet de la classe politique et la rage contre l’austérité. Selon des résultats encore partiels, il obtiendrait entre 24 et 25% dans chacune des deux chambres, devenant le deuxième parti politique italien, derrière le Parti démocrate, la première force de gauche.»

• Trois niveaux de blocage, c’est beaucoup, et cela nous promet du sport. Les constats généraux sont absolument dépités et extrêmement préoccupés. La Bourse, comme on disait dans l’entre-deux guerres, est mal dans sa peau et les cours mesurent le malaise avec la chute habituelle… Dans tous les cas, rien à faire, c’est Beppe qui occupe le centre de la scène des commentaires… Selon le Guardian :

«Neither right nor left had an outright majority in the upper house, where the balance will be held by Beppe Grillo's Five Star Movement (M5S). Grillo has ruled out supporting either side in his drive to sweep away Italy's existing political parties and the cronyistic culture they support – a sentiment he appeared to reiterate after the countby insisting the M5S was not planning on “any stitch-ups, big or small” and lambasting Berlusconi's voters for committing “a crime against the galaxy”.

»In an audio message broadcast live online, Grillo said that, after his movement's “exceptional’ results, the mainstream parties were “finished, and they know it”. “We've started a war of generations … They've been there for 25 to 30 years and they've led this country to catastrophe,” he said. “We will be an extraordinary force … We will be 110 inside [the parliament] and several million outside.”»

• Tous les commentateurs-Système, c’est-à-dire les commentateurs sérieux, mettent en évidence combien tous les dirigeants-Système de type européen vont être “horrifies” par ces élections italiennes et, notamment, selon la dialectique du borborygme-Système standard, par “la montée du populisme” (sacré Beppe). The Independent du 26 février 2013 résume le tout par trois scenarios, graduellement de plus en plus pessimistes, le troisième étant, selon le quotidien londonien, le plus probable avec de très rapides nouvelles élections (Beppe, lui, voudrait un referendum, ou bien songe-t-il à une deuxième “marche sur Rome” après la première, réussie, de ce dimanche) : «The centre left wins the lower house but fails to form a coalition needed to pass legislation through the Senate. Last night, this outcome was looking increasingly likely as the Democratic Party failed to make inroads to the “swing-state” regions of Lombardy, Veneto and Campania. Such a lame-duck administration might limp on for a few months but fresh elections would be virtually certain - and financial instability in Italy and beyond, a very real danger.»

Tout cela, on le comprend, est parfaitement et remarquablement antiSystème. Il ne s’agit pas de distribuer des prix de vertu, car le fait antiSystème par définition relatif et volage n’a rien à voir avec la vertu, sinon celle, absolument “révolutionnaire” (seul cas où ce mot désuet a encore un sens), de se trouver dans une position antiSystème dans une circonstance essentielle. C’est le cas du clown (Berlusconi), qui fait assez pour empêcher un gouvernement stable ou pour l’interdire, et c’est le cas de l’ex-comique comme ils l’appellent, qui applique là-dessus une ébouriffante victoire aussitôt diabolisée comme “populiste”. La pauvreté du langage-Système pour discréditer ceux qui se dressent en position antiSystème, involontairement ou volontairement, conjoncturellement ou structurellement, est révélatrice de l’essoufflement de la chose (le Système), épuisée par sa transformations presque d’ordre transsexuelle, de la dynamique de la surpuissance en dynamique d’autodestruction. (Surtout quand les deux se combinent et ajoutent leurs effets au profit nécessairement de la dynamique de l’autodestruction puisque, seule des deux, elle a un but. Ainsi, le Système effectuant sa mue transsexuelle se révèle-t-il comme hermaphrodite, résolvant le dilemme “sociétal” du mariage gay.)

Maintenant, certes, que faire ? Normalement, l’artillerie lourde va être déployée et déchaînée, prioritairement contre Beppe. Les munitions ne manquent pas : “populiste”, on l’a dit, mais aussi “fasciste” (pourquoi pas ?), “gaucho-anarchiste” (par souci de pluralité), “nihiliste” (après tout…), et ainsi de suite. (On n’ira pas jusqu’à le traiter de “comique”, mais quoi….) Les thèses vont également fleurir, du côté des commentateurs qui se rêvent antiSystème, pour débusquer les ruses du Système : l’ex-comique sera donc “provocateur” et “manipulateur”, ou bien “provocateur manipulé”, ou bien (ceci équivalant à cela et à cela) une sorte de remake des “années de plomb”, version comique, avec les agitations des réseaux Gladio et autres qu’il pourrait par conséquent déclencher… Il ne manquerait plus, en effet, que certains rêveurs imaginent l’intervention de l’armée pour mettre de l’ordre dans tout cela : c’est alors qu’on n’aurait pas fini de rire de leur “désordre créateur”.

En attendant, contentons-nous d’en rajouter, dans le sens de notre estime extrême pour les voies surprenantes et exotiques que prend la “résilience” de la résistance antiSystème. Il faut dire que la stupidité abyssale des politiques sectorielles et oppressives qu’impose la politique-Système aux robots qui l’opérationnalisent en toute austérité et en col-cravate sans cravate, est une aide puissante à ce phénomène qu’on aurait tendance à qualifier de la formule immortelle de Mao des “Cent Fleurs”, – cette floraison dans tous les sens des événements qui s’instituent eux-mêmes en une posture antiSystème si réjouissante et efficace, cette floraison qui ne cesse de se renouveler, qui ne cesse de pratiquer le contrepied contre les poussées surpuissantes-autodestructrices du Système. Cet épisode nous rappelle les vertus de la démocratie, qui nous vient de la sagesse grecque lorsqu’elle est bien appliquée, et la gloire de l’Italie, qui nous vient de la grandeur romaine lorsqu’elle est bien manipulée : la modernité n’a donc pas complètement détruit l’essence de ces deux grands Moments des temps antiques.

…Mais où tout cela mène-t-il ? s’exclame-t-on. Il est vrai que le programme de Beppe et de ses cinq étoiles ne manquent pas de charme ni d’esprit d’à-propos, dans tous les cas pour le moment et en espérant qu’il le conservera : ne rien faire et tout bloquer. C’est effectivement la leçon que nous tirions de cette belle résilience antiSystème en général, le 9 novembre 2012 : surtout, ne pas espérer savoir ni connaître ce qui va sortir de tout cela, mais au contraire comprendre que n’en rien connaître et n’en rien savoir c'est le signe de la sagesse même ; autrement dit :

«La dynamique à l’œuvre ne construit pas un monde meilleur selon la dialectique de communication du Système qui ajoute et agite toujours ce hochet des “lendemains qui chantent” à l’intérieur de ses propres limites ; elle se contente de résister et de faire jaillir de cette résistance une dynamique nécessairement structurante. Ce mouvement est évidemment et nécessairement imperceptible à la conscience présente, et il n’a de sens que dans une perspective qui dépasse le Système. C’est une situation qui aura son utilité fondamentale lorsque d’autres événements interviendront, alors que d’autres évènements que nous n’identifions pas encore formellement sont d’ores et déjà à l’œuvre, dont l’effet indirect se traduit par le caractère de plus en plus erratique, de plus en plus nihiliste et de plus en plus destructeur d’elle-même, de la politique-Système.»