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jeudi, 01 décembre 2011

Zwölf Thesen zur Skandalokratie

Zwölf Thesen zur Skandalokratie

Felix MENZEL

Ex: http://www.sezession.de/

Vor lauter Skandalen und medialen Ausnahmezuständen (Sarrazin, Guttenberg, Stuttgart 21, Fukushima, Döner-Morde) können wir kaum noch erkennen, was heutzutage wirklich wichtig ist und wo die Entscheidungen für die Zukunft fallen. Dies hat Methode; ja mehr noch: Diese Skandalokratie hat sich als ein neues Herrschaftssystem etabliert. Für meinen Vortrag in Stuttgart in der letzten Woche habe ich dazu zwölf Thesen formuliert, die ich auch an dieser Stelle vorstellen möchte.

  1. In kollektiv traumatisierten Nationen werden Skandale besonders energisch diskutiert und verlangen von den politischen Eliten außerordentliche Konsequenzen. Symptomatisch sind zudem kollektive Gesten der Buße. Nationen mit einem gesunden Selbstbewußtsein neigen hingegen dazu, die Skandale maßvoll zu sanktionieren oder sie sogar auszusitzen.
  2. Der Skandal ist ein Makroritual in den Medien (mehr dazu hier), das dazu dient, die „Gesellschaft“ auf ein neues Leitthema einzustimmen und auf politische Veränderungen vorzubereiten. Mit dem Makroritual wird die Moralität dieses Vorgehens legitimiert und festgelegt, wer zur politischen Öffentlichkeit dazugehört und wer nicht.
  3. Die Enthüllung von Skandalen läuft heute in den Massenmedien quasi in Echtzeit ab und produziert so Gerüchte und Spekulationen am laufenden Band. Personalfragen sind dabei immer wichtiger als die Sache selbst. Im Internetzeitalter ist dabei im Vorteil, wer anonym denunziert. Angreifbar ist, wer mit seinem Gesicht und Namen für kantige Positionen einsteht.
  4. Diese Enthüllungen in Echtzeit setzen die Politik unter enormen Handlungsdruck, den es ansonsten in der Konsensdemokratie nicht gibt. Politische Konsequenzen werden deshalb meistens bereits dann gezogen, wenn die Ermittlungen bzw. die Aufklärung des Skandals noch nicht abgeschlossen sind. Es ist also zum Zeitpunkt der politischen Beschlüsse noch unklar, was nur ein öffentliches Gerücht ist und was der Wahrheit entspricht.
  5. Wir leben in einer entpolitisierten, entideologisierten Konsensdemokratie, die sich von den Ursprüngen des Parlamentarismus entfernt hat und kontroverse Debatten nicht mehr kennt. Doch diese Konsensdemokratie kennt einen Modus, mit Hilfe dessen sich alle Parteien auf ein neues Ziel einschießen können. Dies ist der Skandal, der einen Ausnahmezustand konstituiert, in dem sofortige politische Kehrtwenden durchgesetzt werden können.
  6. Diese Herrschaft des Skandals (Skandalokratie) gefährdet den Rechtsstaat und setzt ihn zuweilen außer Kraft. In der Skandalokratie fällt die „Rechts-Ordnung“ auseinander. Das Recht wird notfalls suspendiert, um die alte Ordnung zu bestätigen oder eine neue auf den Weg zu bringen. Dazu braucht es Legitimitätsverfahren, die über den Legalitätsglauben hinausgehen.
  7. Sobald die Skandale keine Einzelfälle mehr sind, sondern vielmehr einer den nächsten jagt, befinden wir uns in einem permanenten Ausnahmezustand, der medial geschaffen wurde. In diesem geht es zwar nicht um die nackte Existenz, sehr wohl aber um tief sitzende Existenzängste.
  8. Diese Existenzängste werden gebändigt, indem die Öffentlichkeit ein Normalitätsversprechen abgibt. Dieses lautet: Nur wenn jetzt endlich durchgegriffen wird, könnt ihr weiter in Wohlstand, Frieden und Sicherheit leben. Massengesellschaften brauchen ein genaues Bild von Normalität und scheuen Diskontinuitäten. Dies begünstigt ein lineares Geschichtsbild.
  9. Große Skandale lassen Verschwörungstheorien entstehen.
  10. Das Krisenmanagement in allen wesentlichen Politikfeldern ist in Deutschland desaströs. Aus diesem Grund suchen sich die Eliten emotional besetzte Felder, wo sie besser punkten können.
  11. Die Skandalokratie verdrängt in der öffentlichen Wahrnehmung die eigentlichen Herausforderungen unserer Zeit und ist damit eine Debattenverhinderungskultur. Es findet ein Informations-Overkill bei gleichzeitigem Totschweigen der Hintergründe und Ursachen von Problemen statt. Souverän ist folglich, wer mediale Ausnahmezustände auslösen und steuern kann und wem es gelingt, im normalen Tagesgeschäft politische Entscheidungen und Debatten zu verhindern.
  12. Unsere Wahrnehmung ist so sehr von Boulevardisierung, Personalisierung, Ritualisierung, Beschleunigung der Neuigkeiten sowie Virtualisierung bzw. Anonymisierung geprägt, daß diese eigentlichen Herausforderungen nur auf die Agenda kommen, wenn jemand sie skandalös thematisiert. Neben moralischen Verfehlungen und tatsächlichen Straftaten reicht in traumatisierten Nationen häufig bereits eine direkte Schilderung der Wirklichkeit.

Entretien avec Enrique Ravello (PxC) sur les élections espagnoles

Entretien avec Enrique Ravello (PxC) sur les élections espagnoles
 
Ex: http://fr.novopress.info/
 
Dimanche, les élections législatives espagnoles ont vu la victoire écrasante des conservateurs sur les socialistes, au pouvoir depuis 2004 (ils avaient à l’époque profité de façon inattendue des attentats du 11 mars 2004).

Outre cette victoire de la droite, le parti identitaire catalan Plataforma per Catalunya (PxC) a confirmé sa laborieuse percée politique, qui s’affirme élection après élection. Cette année, PxC avait présenté des listes dans les quatre provinces de Catalogne (Barcelona, Tarragona, Lérida, Gerona). Les identitaires catalans n’ont pas encore réussi à décrocher un siège de député (il leur aurait fallu obtenir 3% des suffrages dans la province de Barcelone, mais PxC est resté scotché à 2%). Cependant c’est la première fois depuis longtemps qu’une formation identitaire ou nationaliste pouvait espérer décrocher un siège. Et devrait être en mesure de le faire lors des prochains scrutins.

Pour faire le point sur la situation politique en Espagne et l’avenir du mouvement identitaire outre-Pyrénées, nous avons rencontré Enrique Ravello, responsable des affaires extérieures de Plataforma per Catalunya.

 

 

Quel est votre sentiment sur les résultats de votre mouvement aux élections législatives ?

 

Nous obtenons 60.000 voix sur l’ensemble de la Catalogne (59781 pour être précis), dont 52985 dans la province de Barcelone (soit 2,02% des voix à Barcelone). Nous avons beaucoup travaillé et progressé dans la banlieue de Barcelone, mais la capitale catalane nécessite encore du temps pour que nous y progressions de façon suffisante pour obtenir un siège de député dans la province.

 

Nous sommes un mouvement jeune, il nous a donc manqué encore quelques années de travail et un peu de couverture médiatique, mais pour la prochaine fois cela devrait être la bonne !

 

En comparaison, les autres partis espagnols de tendance nationaliste ont obtenu des scores extrêmement faibles, aucun d’entre eux ne rassemblant plus de 10.000 voix sur l’ensemble du territoire espagnol, alors que nous en rassemblons 60.000 sur la seule Catalogne.

 

En conclusion, nous aurions bien évidemment préféré faire un peu plus et entrer au Parlement espagnol, mais ce n’est vraiment pas un mauvais résultat pour nous.

 

Pouvez-vous nous décrire rapidement l’histoire de votre mouvement, ses orientations politiques ? Comment conciliez-vous votre régionalisme catalan avec l’Espagne ?

 

Plataforma per Catalunya a vu le jour en 2001, lorsque Josep Anglada décida de se présenter aux municipales dans sa ville, Vic (ville de 40.000 habitants près de Barcelone), avec pour slogan « pour un meilleur contrôle de l’immigration, améliorons la sécurité de la ville ». En 2001, l’Espagne vivait en pleine démagogie immigrationiste, et autant les conservateurs du Parti Populaire que les socialistes du PSOE clamaient les bienfaits de la légalisation massive des immigrés qui « contribuaient au développement économique du pays » et « s’intégraient très bien dans notre société ». Anglada fut l’un des premiers à remarquer que ce n’était pas le cas, et aujourd’hui ce sont ces mêmes conservateurs et socialistes qui veulent se rapprocher de notre discours anti-immigration devant le chaos généré par la légalisation de millions d’étrangers dans notre pays.

 

En 2002, Plataforma per Catalunya a effectué sa première percée médiatique, après avoir rassemblé de nombreux manifestants contre la construction d’une mosquée à Premia de Mar, que nous avons réussi à stopper.

 

Rappelons qu’en 1996, l’Espagne comptait 1% de population étrangère (quasiment tous venus de l’Europe du nord, vivant ici leur retraite et étant parfaitement acceptés par la population espagnole). Aujourd’hui, nous avons 14% d’étrangers en Espagne, légalisés de nombreuses façons, et provenant de divers pays du Tiers Monde.

 

Aux élections locales de 2003, cinq conseillers municipaux ont été élus et la presse commence à parler de « l’effet Anglada ». En 2007, le nombre de conseillers municipaux s’élève à 17. Cette même année, des délégations du Vlaams Belang et de la Lega Nord participent au 5ème congrès du parti, marquant l’intégration de PxC au réseau des partis identitaires européens.

 

En novembre 2010 ont eu lieu les élections au Parlement catalan : Plataforma per Catalunya a obtenu 2,6% des votes, il ne nous a manqué que quelques milliers de voix pour atteindre les 3% nécessaires pour obtenir une représentation au Parlement catalan. Au printemps suivant, en mai 2011, PxC a rencontré le succès aux élections locales, en obtenant 67 élus.

 

Concernant les relations entre notre défense de la Catalogne au sein de l’Espagne notre position est claire : nous plaidons la défense et la promotion maximales de la langue, de la culture et de l’identité catalanes, par là nous demandons également un maximum d’autonomie, tout en restant au sein de l’Etat espagnol et en faisant preuve de solidarité et de coopération avec les autres populations (basque, castillane, gallique) qui composent notre Etat historique.

 

Il faut savoir que le processus de formation de l’Espagne est assez différent de celui de la France, qui est depuis toujours beaucoup plus centralisée. Durant l’Espagne des rois catholiques, on ne parlait que le catalan en Catalogne, et le castillan ne commença à être introduit qu’à partir de 1714 et Philippe V, premier Bourbon à régner en Espagne. Jusqu’alors, la Catalogne avait gardé sa langue, ses lois et son autonomie et cela ne l’empêche pas de se sentir pleinement espagnole, tout comme la Castille.

 

En ce sens, Plaraforma per Catalunya est pour réactualiser la forme traditionnelle selon laquelle l’Espagne fut organisée durant des siècles, qui n’était pas celle de l’assimilation à un modèle central unique, mais l’intégration harmonieuse de tous les territoires et peuples qui composent l’Espagne dans le plus grand respect et la promotion de ses identités respectives.

 

Les medias parlent de votre projet de créer un parti national, avec d’autres « Plataforma ». Pourriez-vous nous en dire plus ?

 

Lors de notre prochain congrès, nous annoncerons la création de ce parti national avec un nouvel acronyme et avec une action dans tout le territoire espagnol. Ce parti aura des délégations dans chacune des communautés autonomes (régions) espagnoles, où il pourra agir sous un acronyme général et, comme cela est le cas en Catalogne, avec l’acronyme de cette communauté (région). En Catalogne, nous continuerons donc à rester Plataforma per Catalunya.

 

Le parti national continuera à avoir une structure unique d’organisation et de direction, et sera dirigé par l’actuel président et comité exécutif de Plataforma per Catalunya, qui logiquement iront investir des personnes d’autres lieux en Espagne.

 

Nous ferons une présentation médiatique au courant de l’année à venir. Nous sommes totalement assurés que ce parti sera la force identitaire de référence pour tous nos amis européens.

 

 Lors de votre campagne, vous avez reçu le soutien de partis populistes et nationalistes comme le Vlaams Belang, le FPÖ ou la Lega Nord. En France, vous avez des contacts avec plusieurs structures. Quelle est votre stratégie au niveau européen ?

 

Avant toute chose, nous souhaitons exprimer notre gratitude envers le FPÖ et le Vlaams Belang, pour tout l’appui logistique, politique, personnel de toute sorte qu’ils nous ont donné durant ces dernières années.

 

Nous entretenons avec ces deux mouvements d’étroites relations officielles, et ils sont notre référence pour toute alliance et discussions au niveau européen. Nous tenons aussi à signaler que nous avons une relation fluide avec la Lega Nord, dont nous savons qu’elle va être plus étroite encore dans un futur proche.

 

Interview d’Enrique Ravello (PxC) après les élections espagnoles [vidéo]

Représentants de la Lega Nord au dernier congrès de PxC

 

Notre stratégie européenne est simple. Nous pensons que la coordination et la collaboration entre tous les mouvements identitaires européens est une nécessité absolue par ce que nous voulons éviter la déliquescence de notre continent et répondre à la menace mortelle que rencontre notre civilisation millénaire : l’immigration, la mondialisation, l’islamisation, la régression démographique, la colonisation par des millions d’immigrés installés sur notre territoire, la soumission de notre économies aux marchés financiers internationaux sont des dangers d’une telle dimension à laquelle seule une réponse coordonnée de toutes les forces identitaires européennes peuvent faire face.

 

Mais soyons clairs : nous ne pouvons pas subordonner les intérêts de l’Europe au bénéfice des pouvoirs atlantistes pilotés par Washington au nom d’une soi-disant « lutte contre l’Islam », qui est un sophisme de la propagande du système, comme on a pu le constater récemment en Libye.

 

 L’Espagne fait partie des pays en situation délicate en ce qui concerne sa dette publique. Quelles en sont selon vous les causes, et quelles solutions préconisez-vous ? Etes-vous partisan, comme Marine Le Pen, d’une sortie de l’euro ?

 

Le niveau de la dette de l’Espagne est intolérable, comme pour tous les pays de notre environnement (y compris les Etats-Unis), nous sommes arrivés à un niveau de dette que nous ne sommes plus en mesure de dominer.

 

Cette situation est une conséquence d’une des plus grandes erreurs de la classe politique occidentale : penser à court terme et privilégier l’intérêt du parti à celui de la communauté nationale. C’est ainsi que les politiques se sont endettés (ou plus exactement nous ont endetté) de manière irresponsable, uniquement pour obtenir les faveurs de l’électorat et réussir leur réélection, sans se soucier des proportions que prenait la dette.

 

Eh bien, le moment du remboursement arrive désormais, et il n’y a plus d’argent pour le faire. Dans ces circonstances, le pire est que les banques qui ont prêté cet argent ne veulent pas seulement être remboursées mais veulent aussi obtenir la subordination intégrale du pouvoir politique au pouvoir économique, avec pour conséquence le sacrifice de l’Etat-providence pour les intérêts des marchés financiers internationaux. Un désastre, avec des coupables connus : les hommes politiques libéraux et socio-démocrates.

 

Dans ce contexte, à court terme, il faut générer urgemment des excédents budgétaires aptes à réduire progressivement la dette. Mais il faudra pour cela obligatoirement encadrer le paiement des intérêts de la dette, et imposer à l’avenir des limites légales aux conditions d’endettement.

 

Dans le même temps, il faut taxer l’hyper-classe et l’Empire bancaire, notamment les bénéfices bancaires et les transactions financières internationales, et éliminer tous les paradis fiscaux et autres stratégies de défiscalisation (résidences et nationalités de « convenance ») qui sont la base de l’évasion fiscale. Le remboursement de la dette ne peut pas se faire que sur le seul dos de la classe moyenne !

 

Bien que l’Euro ait appauvri l’économie espagnole, une sortie unilatérale ne serait pas possible, et en ce moment cela générerait plus de problèmes que de solutions pour l’Espagne. Le problème de l’Euro, c’est qu’il n’est soumis au contrôle d’aucun pouvoir public, sinon à celui de la Banque Centrale Européenne, une entité financière indépendante et sans responsabilité ni légitimité politique ou démocratique. C’est cet aspect que nous reprochons à l’UE, qui est hélas une institution technocratique et mondialiste, c’est pour cela que nous disons non à l’Europe des banquiers et des technocrates, mais nous dirons toujours oui à l’Europe des peuples et des nations, à cette Europe que nous voulons construire autrement.

 

Par ailleurs, nous sommes en accord avec les déclarations de Marine Le Pen demandant une sortie de la France de l’OTAN, une politique de défense indépendante des Etats-Unis, et un rapprochement stratégique avec la Russie. Cela pourrait modifier l’équilibre international actuel et permettre d’en finir avec l’hégémonie des Etats-Unis sur la scène mondiale.

 

 Comment expliquez-vous qu’en dehors de votre mouvement, les autres partis nationalistes en Espagne réalisent des scores incroyablement faibles ?

 

Il me semble difficile de critiquer le travail des autres partis nationalistes, ce sont eux qui doivent établir une autocritique, qui doit être basée sur un seule mot d’ordre : rénovation et capacité de communication avec les électeurs.

 

Plataforma per Catalunya a réussi parce que nous avons su aborder les problèmes contemporains (immigration, islamisation, mondialisation, finance internationale) et présenter nos solutions sans les interférer avec des considérations passéistes. Beaucoup de partis nationalistes espagnols ont trop de tabous sur les identités régionales et continuent de s’arcbouter sur une conception centraliste de l’Etat espagnol.

 

Je ne suis pas là pour décider à leur place, mais je crois que tant qu’ils ne rompront pas avec les références centralistes du passé, ils ne pourront pas escompter de se développer. C’est d’autant plus regrettable que ces mouvements disposent de personnes de grande valeur.

 

Cependant, nous sommes convaincus que lorsque nous aurons fait l’annonce de notre parti national, nous serons un catalyseur pour tous ceux qui veulent avec nous renouveler et faire avancer les idées identitaires et sociales.

 

 Propos recueillis par Philippe Derricks

vendredi, 25 novembre 2011

Enric Ravello: “Los petrodólares financian mezquitas que predican la intolerancia”

Enric Ravello: “Los petrodólares financian mezquitas que predican la intolerancia”

 

gfp-er.jpgSeguimos con nuestras particulares entrevistas relacionadas con la política internacional. Hoy tenemos el placer de colgar la entrevista que le hemos hecho a Enric Ravello, responsable de los asuntos internacionales del partido Plataforma X Catalunya. Pese a tener una agenda muy apretada, agradecemos al señor Ravello su predisposición a colaborar con nuestro blog.

PREGUNTA: Países como Guinea Ecuatorial o Venezuela cada año nos suministran petróleo a cambio de apoyar a los gobiernos de Obiang y Chávez. ¿Ven ustedes este hecho como algo aceptable?

RESPUESTA: La salida a esta situación pasa por tomar la iniciativa en materia energética y por buscar subministradores  estables con los que se pueda establecer un marco de cooperación global en el que el subministro energético sea una variable estratégica más. En este sentido volvemos a señalar la falta de visión y de capacidad de la diplomacia española. Hoy hay una apuesta clara para Europa y es la del petróleo y el gas ruso.

P: Ahora que Palestina ha entrado en la UNESCO, cada vez tiene más cerca la independencia total. ¿Su partido apoya o no la soberanía del estado palestino y por qué?

R: Nosotros apoyamos la existencia de un Estado palestino, que recientemente ha sido reconocido también por el Parlamento catalán. La creación de un Estado palestino es condición necesaria para alcanzar una paz duradera en la zona, que sólo será viable si se termina con la injusticia histórica hacia el pueblo palestino. El mayor peligro para la estabilidad en Oriente Medio es el crecimiento del fanatismo religioso, y nos referimos tanto al extremismo musulmán como al judío.

 

P: Parece que China se ha convertido en la superpotencia que sustituye a la URSS en la nueva carrera por la hegemonía mundial. ¿Qué opinión le merece a su partido este país? ¿Condenan ustedes su nula preocupación por los derechos humanos?

R: La irrupción de potencias como China muestra que estamos muy lejos del “Fin de la Historia” que anunció precipitadamente Francis Fukuyama. China, como una de las superpotencias del siglo XXI ejerce una acción expansiva global. Financieramente compra deuda europea y norteamericana con lo que se asegura una presión sobre los mercados y sobre todo una capacidad política para evitar que estos países impongan cualquier tipo de barrera arancelaria a sus productos. Desde el punto de vista industrial, el control político y social de la población por parte del gobierno chino les permite producir a precios y coste contra los que nadie puede competir, a no ser por las barreras arancelarias que citaba más arriba y que su “estrategia financiera” hacen imposibles de aplicar. Desde el punto de vista demográfico, es alarmante, las cuotas de inmigrantes chinos en Europa occidental se disparan año tras año. Nos preocupa enormemente.

Pero para oponerse a esta expansión china es necesario algo de lo que carecen los actuales dirigentes políticos españoles y europeos: Pensar y hacer una política de largo plazo.

P: Con respecto a Cuba, ¿Qué posición mantiene su partido con el gobierno de los Castro? 

R: Nuestro partido tiene una opinión muy negativa de la dictadura marxista que ha arrastrado a Cuba a la ruina y a la miseria. La imposición de modelos socio-económicos caducos y esclerotizados han llevado a la población cubana a una situación insostenible. Deseamos que el pueblo cubano pueda decidir lo antes posible sobre su futuro. Dicho lo cual, queremos añadir que el bloqueo y la actitud de los Estados Unidos hacia Cuba nos parecen intolerables, y dejar bien claro que Cuba debe evitar que su salida del comunismo signifique ponerse de rodillas ante los Estados Unidos.

P: ¿Qué opina su partido de que actualmente la política económica nacional esté sujeta a las decisiones de París o Berlín?

R: La situación es peor que la que describe en su pregunta. Las decisiones no las toman París o Berlín, sino lo que ahora se llaman eufemísticamente “mercados internacionales” y que no es más que la alta finanza especulativa situada en los centros bursátiles y financieros de todo el mundo, la misma que nos ha llevado a la actual crisis económica.

Sarkozy ha traicionado a la V República francesa, su política exterior ha dejado de ser autónoma y ha apostado por vincularse a los Estados Unidos, es un hecho objetivo y que ha tenido graves consecuencias para Europa, también en el aspecto económico. Por su parte, Angela Merkel alterna una política propia (llamémosla germano-europea) con otra proatlantista.  Sarkozy ha destrozado lo que supuso de avance y consolidación de un eje europeo, la sinergia Kohl-Mitterrand, esperemos que esa tendencia se recupere alguna vez. En ese caso las decisiones Berlín-París serían mucho más beneficiosas para el conjunto de la UE.

P: Una de las cuestiones de más trascendencia en estos últimos años de la política exterior española es el posicionamiento a favor o en contra del Sáhara Libre. ¿Están ustedes a favor o en contra y por qué?

 
R: El proceso de descolonización del Sáhara fue caótico e improvisado. La situación necesita una revisión en la que estén implicadas las potencias de la zona, Marruecos, Argelia, el Frente Polisario y España como antigua potencia colonial, que tenga el visto bueno de la ONU y que pase necesariamente por la expresión mediante referéndum de los saharauis a decidir libremente sobre su futuro. Un Sáhara independiente, con el que se tendrían que establecer las mejores relaciones diplomáticas, tendría implicaciones geopolíticas positivas para España.  Su proximidad a Canarias y a la zona pesquera vital convierten a esta zona en un área de interés básico. Una buena relación entre España y Sahara serviría de contrapeso a la constante acción hostil que desarrolla Marruecos contra nuestro Estado.
En ese sentido una política exterior española pasaría por el establecimiento de lazos estrechos con los países de la Europa mediterránea (Italia, Francia y Grecia) para liderar la política de la UE en esta zona tan sensible y de tanta importancia geopolítica en el inmediato futuro. Además este eje euromediterráneo no debería conformase con tener una posición subordinada en la dirección de la UE, sino debe ser un complemento activo del eje carolingio (franco-alemán) en la creación de un espacio europeo cada vez más compacto y con mayor presencia en la escena internacional.

P: El Consejo Nacional de Transición libio ha declarado su intención de basar la nueva constitución en la Sharia. Además en Túnez y posiblemente en Egipto los islamistas moderados han o van a ganar las elecciones. ¿Qué opinión le merece a su partido todos estos hechos?

20-21.JPGR: Es una constante contrastada que la llamada “primavera árabe” se ha constituido sobre la alianza política de dos elementos que a priori podrían parecer no compaginables: los liberales occidentalistas y los islamistas moderados y no tan moderados. Hay un tercer factor que ha tenido un protagonismo destacado en la extensión de estas revoluciones árabes la cadena televisiva Al-Yazira, que es mayoritariamente de capital saudí, catarí e israelí.

Otra constante de estas revoluciones es que han derrotado a gobiernos que mantenían una política de cierta colaboración con Europa en materia energética y de control de la inmigración, es curioso ver cómo por ejemplo a Marruecos no ha llegado este “viento de libertad”. Mucho nos tememos que los nuevos gobiernos den un giro a esta situación y el Mediterráneo se convierte en una zona de inestabilidad creciente y con tendencia al enfrentamiento entre ambas orillas, algo que entra dentro dela estrategia del Choque de las civilizaciones del Pentágono.

Todo esto demuestra una vez más la falacia del pretendido antiislamismo de los Estados Unidos pues precisamente la política de Washington en Oriente Medio consiste en usar a los islamistas para derrocar a los regímenes árabes laicos como Irak o la propia Libia.

De todas formas hay que estar atentos al papel que juega en la zona la emergente potencia turca, en tensión creciente con Estados Unidos y con Israel por la hegemonía en el mundo árabe-islámico. La reciente visita de Erdogan a El Cairo hay que entenderla en este sentido. Turquía está en una nueva y diferente pase de sus relaciones internacionales y el neo-otomomanismo de su ministro de Asuntos Exteriores, Ahmet Davotoglu, será un factor de creciente importancia.

P: Si su partido ganase las elecciones, ¿Qué posición tomaría con respecto a Gibraltar?

R: El primer objetivo en esta cuestión debería ser iniciar un proceso gradual y negociado con Londres para terminar con la situación colonial de ese territorio. A su  vez, España debe actuar de forma clara y enérgica para que Gibraltar deje de ser un punto oscuro en el tráfico de drogas y de evasión de capitales.

Como partido catalán debemos recordar que si Gibraltar pasó a manos británicas como consecuencia del Tratado de Utrecht tras nuestra Guerra de Sucesión, algo similar ocurrió con los territorios catalanes y españoles de Perpiñán y la Cerdanya, que fueron incorporados a Francia y sometidos a una política de asimilación y despersonalización. España no puede olvidar definitivamente esa cuestión y debe apoyar una política cultural de vinculación de esos territorios con Cataluña, como parte histórica de Cataluña y de España que fueron.

P: ¿Impulsará su partido las cumbres iberaomericanas como un auténtico foro de los países de habla hispana y portuguesa?

R: Sin duda. Iberoamérica se está convirtiendo cada vez más en un bloque geopolítico de creciente importancia económica, energética (recordemos el reciente descubrimiento de petróleo en el sur de Argentina) y política.

El acercamiento entre Buenos Aires y Brasilia y la llegada a varios países de la zona de gobiernos que podríamos llamar nacionalistas de izquierda, hará que Sudamérica tienda a tener voz propia y unificada en la escena internacional. España, como parte fundamental del bloque europeo, debería tiene un papel crucial para establecer relaciones de amistad y cooperación entre nuestro bloque geopolítico europeo y el bloque geopolítico sudamericano. Lograrlo podría modificar la relaciones de poder e influencia en el equilibrio geopolítico mundial.

P: ¿Le parece correcto que los Estados Unidos aun mantengan bases militares en territorio español?

R: Nos oponemos  abiertamente a la presencia de bases norteamericanas en territorio español y europeo pedimos la desmantelación de las mismas. Estados Unidos y Europa están en una dinámica de progresiva divergencia, los intereses económicos y políticos respectivos no sólo no coinciden sino que son cada vez más contrapuestos.  Europa sólo podrá ser un actor internacional de peso y defender su posición en la escena internacional, con una política exterior y militar propia, en este sentido abogamos por la creación de una Organización militar de Defensa exclusivamente europea al margen de los Estados Unidos,  y en consecuencia la desmantelación de las bases norteamericanas en España y en Europa occidental, donde la única presencia militar de fuerzas militares debe ser la propia.

P: ¿Qué opina usted de la política de inmigración de Sarkozy, que ha obligado a miles de gitanos a abandonar Francia?

R: Que es una pantomima y una farsa. La pseudoexpulsión de gitanos rumanos de Francia fue un brindis al sol y una medida cara al electorado que Sarkozy consiguió arrancar a Jean Marie Le Pen en las últimas elecciones presidenciales y que necesitará mantener a toda costa si pretende ser reelegido como Presidente de Francia en la primavera de 2012. Esos gitanos rumanos son una pequeña anécdota del gravísimo problema real que supone la avalancha migratoria y la sumersión demográfica en Francia. Sarkozy sabía perfectamente que esos gitanos de pasaporte rumano podrían volver a Francia en pocos meses –como así ha sido- en función de su ciudadanía comunitaria.

En cuanto al problema real de la inmigración en Francia, es decir los millones de árabes, subsaharianos, asiáticos instalados en el país vecino y que con los actuales ritmos de crecimiento demográficos pueden subvertir la composición étnica de la República francesa en pocos años; la política de Sarkozy ha sido de puro continuismo con la de los gobiernos anteriores, es decir:  suicida.

P: ¿Qué opina de que la OTAN actúe en los conflictos armados internos? ¿Considera que en el caso libio se ha actuado para proteger al pueblo o que ha sido un ataque a un Estado soberano con intereses ocultos?

R: Que la OTAN actúe y ataque unilateralmente a cualquier Estado soberano nos parece lo que es: un atropello a la legalidad internacional.   Con la coartada de imponer un supuesta democracia que sólo existe en la imaginación de los estrategas del Pentágono y de Wall Street, los Estados Unidos han desencadenado absurdas guerras en Oriente Medio cuyo único objetivo era el control por parte de EE UU de zonas estratégicas desde el punto de vista energético y el control de las comunicaciones y rutas comerciales euroasiáticas que siguen pasando por la antigua Ruta de la Seda por la que fluyen el petróleo y el gas. También hay que señalar la importancia que tienen el control de esta ruta en el narcotráfico a escala mundial.

P: Cómo ve su partido que países islamistas conservadores como Catar o Arabia Saudí se estén convirtiendo en los máximos inversores en España?

R: Con inquietante y creciente preocupación.  Arabia Saudí y Catar son dos regímenes islamistas-wahabitas dictatoriales que  niegan los derechos de la mujer. Son tiranías corruptas, su dinero no debe ser bienvenido en España ni en ningún país europeo.

Además sus inversiones están dentro de la lógica del expansionismo islamista que defienden mantienen y financian el gobierno saudí y el qatarí. Es intolerable que se permita que esos petrodólares sirvan para financiar mezquitas en España donde se predica el odio y la intolerancia islamista. España debería hacer como Noruega e impedir con las medidas legislativas oportunas, que ninguna mezquita sea financiada con dinero saudí.

Por lo llamativo y lo visible es vergonzoso ver cómo nuestro fútbol se vende a los intereses de estos tiranos. Que el Santiago Bernabeu vaya a llamarse el Arena, y que el Barça lleve la camiseta de la Fundación Qatar, son algo más que anécdotas, son el síntoma de la facilidad y la profundidad con el que penetra el capital wahabita en España, y eso tendrá consecuencias nefastas en los próximos años.

Hay que señalar que Arabia Saudí y Catar, precisamente los dos grandes aliados de Estados Unidos en la zona,  son los dos únicos países árabes en los que no está permitido ningún otro culto público que no sea el islámico.

lundi, 21 novembre 2011

La chute de Berlusconi annonce la liquidation de l’ENI

 

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Filippo GHIRA:

La chute de Berlusconi annonce la liquidation de l’ENI

Washington et Londres veulent que l’Italie n’ait plus ni politique énergétique propre ni souveraineté nationale

(...) Notre pays est un pays frontière, un pont entre l’Europe et l’Afrique du Nord: depuis 1945, il a cherché, sans vraiment réussir, à reprendre pied en Afrique et à se tailler un espace autonome dans toute l’aire méditerranéenne. Bettino Craxi, par exemple, avait réussi à renouer des contacts assez étroits avec les pays du Maghreb et avec la Palestine de Yasser Arafat. Même si l’Italie est restée fidèle à l’Alliance atlantique —elle ne pouvait pas faire autrement— elle a tout de même défié les Etats-Unis à l’occasion de la prise du navire Achille Lauro et lors de l’affaire Sigonella, revendiquant fièrement sa souveraineté nationale (...). Berlusconi a accueilli dans son parti bon nombre de cadres de l’ancien PSI de Craxi, ce qui avait fini par générer une approche similiaire des rapports italo-arabes. Berlusconi avait ainsi réussi à restabiliser les rapports entre l’Italie et la Libye de Khadafi, mais si on peut juger ridicule ou embarrassante la performance de l’an passé sur la Piazza di Siena. L’Italie avait récemment pris acte du fait que la Libye, qui fut une colonie italienne, est un pays voisin avec lequel il faut avoir —quasi physiologiquement— des rapports très amicaux, qui vont bien au-delà de simples fournitures de gaz ou de pétrole. Ce n’est donc pas un hasard si ce furent nos propres services militaires (le SID) qui aidèrent Khadafi à prendre le pouvoir en 1969; ce n’est pas un hasard non plus si ce sont d’autres services italiens (le SISMI) qui ont plusieurs fois sauvé le Colonel de plusieurs tentatives de coup d’Etat, successivement soutenus par l’Egypte, les Etats-Unis ou Israël.

La récente révolution libyenne a été, en réalité une révolte financée par Washington, Londres et Paris. La fin de Khadafi, qui en a été la conséquence, a certainement été pour Berlusconi une sorte d’avertissement. Depuis la chute du Tunisien Ben Ali, que le SISMI avait aidé à monter au pouvoir, à la suite d’une intrigue de palais, le message est donc bien clair: l’italie n’a plus aucun appui sur son flanc méridional; il ne lui reste plus que la seule Russie. Et ce n’est donc pas un hasard non plus si Poutine lui-même et Gazprom, à la remorque de l’ENI, sont entrés en force en Libye pour y développer la production de gaz et de pétrole. Les tandems italo-libyen et italo-russe, consolidés par Berlusconi, ont permis de forger des liens qui risquent d’être réduits à néant, avec le nouveau gouvernement technocratique de l’Italie qui sera plus orienté dans un sens “atlantiste” et “nord-européen”.

Les liens, y compris les liens personnels, que Berlusconi avait réussi à tisser avec Poutine, ne doivent pas être simplement banalisés sous prétexte qu’ils concernent la vie privée des deux hommes d’Etat. En réalité, Berlusconi favorisait la pénétration d’ENI et d’ENEL en Russie car il se rendait parfaitement compte qu’il fallait à tout prix renforcer des liens avec le premier pays au monde disposant encore de gisements jusqu’ici inexploités de gaz et de pétrole. Cette position économico-politique était partagée par Prodi qui avait accompagné à Moscou les dirigeants de l’ENI pour aller y signer des contrats de fourniture de gaz, valables jusqu’en 2040. On y avait également signé un contrat ENEL visant l’acquisition de l’OGK-5, une des premiers groupes énergétiques nationaux.

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Autre initiative de Berlusconi et de l’ENI, qui fut très peu appréciée par Londres et par Washington: celle de torpiller la réalisation du fameux gazoduc “atlantiste”, Nabucco, que cherchaient à nous imposer les Etats-Unis pour pouvoir encercler la Russie par le Sud. Ce gazoduc, incroyable mais vrai, recevait de solides financements de l’UE. Cette initiative, patronnée par les Américains, entendait faire transiter par la Turquie et la Géorgie le gaz de l’Azerbaïdjan, pour l’acheminer ensuite vers la bifurcation de Baumgarten en Autriche, où arrivent plusieurs gazoducs russes. Berlusconi et l’ENI, au contraire, soutenaient le gazoduc “South Stream” qui part de la Russie, traverse la Mer Noire pour arriver en Bulgarie et passer par la Grèce et se diriger ensuite vers l’Italie et l’Autriche. Cette entreprise peut franchement être qualifiée d’ “eurasiatique”, d’autant plus qu’elle bénéficie d’une forte participation allemande. Mais elle est peu appréciée par les Britanniques et les Américains. Ces deux pays ne peuvent accepter qu’une nation européenne, quelle qu’elle soit, puisse normaliser des rapports trop étroits avec la Russie sur le plan énergétique, alors qu’un rapport énergétique avec la Russie est assurément plus “physiologique” que tous ceux que veulent nous imposer les Etats-Unis avec les pays arabes producteurs de pétrole qui sont leurs satellites.

La Grande-Bretagne, elle, a toujours voulu se maintenir en Méditerranée. Elle profite aujourd’hui de l’attaque de l’OTAN contre la Libye pour y revenir en force. Pour s’y asseoir encore plus solidement, elle oeuvre contre Berlusconi et contre l’ENI via les gnomes de la City. Les spéculations financières auxquelles celle-ci s’adonne, en parfaite syntonie avec Wall Street, ont fait le siège de notre pays dans le but de jeter le doute sur sa solvabilité et obliger ainsi le gouvernement en place à revoir complètement ses programmes financiers futurs. Simultanément, ces spéculations ont pour objectif de faire passer l’idée que le gouvernement en place est trop faible, s’est disqualifié, et s’avère dès lors incapable d’assainir les comptes publics et de redonner confiance au monde de la finance. Tout cela n’est que la raison apparente de la crise italienne. En réalité, nous faisons face à la tentative  —qui réussira probablement vu que c’est Mario Monti qui remplacera sans doute Berlusconi— de parachever le processus commencé en 1992 avec la fameuse Croisière du Britannia.

Le 2 juin 1992, jour de la Fête de la République, alors que la campagne “Mani pulite” (= “Mains propres”) battait son plein et donnait d’ores et déjà l’impression que la Démocratie Chrétienne (DC) et le PSI, piliers du système politique en place à l’époque, seraient bientôt balayés, une impressionnante brochette de managers des entreprises à participation étatique accepte de s’embarquer sur le yacht royal britannique pour une croisière d’un seul jour. Au cours de cette croisière, organisée par “British Invisible”, une société qui promeut les produits “made in Britain”, on explique aux managers des entreprises d’Etat  italiennes qu’il est nécessaire de privatiser. A bord, nous trouvions Mario Draghi, à l’époque directeur général du Trésor: ce fut lui qui géra par la suite les privatisations; entretemps, il prononça un discours d’introduction et fut le premier à partir. La suite des événements prouva qu’il ne s’est pas agi d’une simple conférence sur les privatisations, qui n’avait d’autres but que d’être prononcée: en automne de la même année, la City spécule contre la lire italienne qui doit être dévaluée de 30%, ce qui permettait de vendre plus aisément diverses entreprises publiques. Par la suite, avec les gouvernements Prodi, D’Alema et Amato, 70% des parts de l’ENI et de l’ENEL sont jetés sur le marché, prévoyant du même coup que 30% de la masse restante, c’est-à-dire 21% du total, seraient offerts aux investisseurs internationaux, c’est-à-dire anglo-américains, ceux-là mêmes qui cherchent aujourd’hui à mettre la main sur les 30% restants de l’ENI. Le gouvernement Monti sera très probablement fort heureux de les vendre, en prétextant de pouvoir ainsi diminuer la dette publique. On peut aussi imaginer que le gouvernement Monti bénéficiera de l’appui de Fini, le postfasciste devenu philo-atlantiste, ainsi que de celui de Casini, qui représente l’héritage de la DC au sein du monde politique italien d’aujourd’hui. Cette démocratie chrétienne s’était toujours opposée à la politique autonome de l’ENI au temps d’Enrico Mattei qui, lui, voulait assurer l’indépendance énergétique et préserver la souveraineté nationale de l’Italie.

Filippo GHIRA.

( f.ghira@rinascita.eu ).

(article paru dans “Rinascita”, Rome, 12 novembre 2011; http://rinascita.eu ).

mercredi, 16 novembre 2011

Europe: la diplomatie de l'insulte

Europe: la diplomatie de l'insulte

Ex: http://lesmoutonsenrages.fr/

Le Premier ministre britannique David Cameron a appelé le président français Nicolas Sarkozy « un nain caché » dans le cadre d’une blague dite à un journaliste. La chancelière allemande Angela Merkel a qualifié Sarkozy de »M. Bean « , tandis que Sarkozy la surnomme  » La Boche « ,. Le Premier ministre espagnol José Zapatero est jugé  «trop rose» en raison de la forte proportion de femmes dans son gouvernement , a déclaré le Premier ministre italien Silvio Berlusconi. Et l’opinion de M. Berlusconi sur l’euro? « Un désastre », a t-il dit, qui nous a « tous bousillé »


Entre le "nain" et la "Boche": la diplomatie de l’insulte

« Est-il si surprenant qu’un accord entre dirigeants européens soit si difficile à atteindre ? » Bloomberg Businessweek a sa petite idée sur la question : « Il n’est qu’à jeter un œil sur ce qu’ils disent les uns des autres ».

« Le nain », « Mr Bean », « la Boche »… En matière de diplomatie européenne, les amabilités fusent. Pour faire le tour de la question, Businessweek publie une savoureuse infographie représentant sept responsables européens (Angela Merkel, Georges Papandreou, Nicolas Sarkozy, José Luis Rodriguez Zapatero, Jean-Claude Juncker, David Cameron et Silvio Berlusconi) et les vacheries qu’ils se sont envoyées au visage (ou plus fréquemment dans le dos). Valeur ajoutée non négligeable : des éléments de contexte permettent de comprendre les circonstances dans lesquelles ces piques ont été prononcées.

On se souvient de cette petite phrase de Sarkozy à propos de Zapatero rapportée par Libération« Il n’est peut-être pas très intelligent ». Devant un journaliste du Daily Telegraph, qui rapporte l’anecdote, le premier ministre britannique David Cameron avait quant à lui traité en 2009 le président français de « hidden dwarf » (littéralement « nain caché », mais qu’on traduira librement par « nain de jardin »). Plus magnanime, Angela Merkel surnomme notre président « Mr Bean », qui, en retour, l’appelle plus platement « La Boche ».

Mais c’est sur la carrière d’un autre acteur réputé pour son énergie que Mme Merkel s’est penchée pour décrypter le comportement de son homologue hexagonal : Louis de Funès. En 2008, un article du journal allemand Der Spielgel rapportait que son mari lui a acheté récemment un lecteur de DVD : « Maintenant, elle peut voir les films de Louis de Funès. Le comportement des Français intéresse beaucoup Merkel depuis l’entrée en fonction de Nicolas Sarkozy. »

Le Post.fr avait à l’époque reproduit le passage en langue originale :

Dans un entretien au JDD, un journaliste du quotidien allemand allait plus loin dans la comparaison entre les deux grands hommes : « Nous avons dit dans Der Spiegel que le mari d’Angela Merkel aurait offert à sa femme pour Noël des vidéos de Louis de Funès pour la préparer à sa prochaine rencontre avec le chef d’Etat français ».

Mais à en croire Arnaud Leparmentier, journaliste au Monde, c’est Nicolas Sarkozy qui demeure le champion toutes catégories des blagues vachardes. « Lorsque nous nous téléphonons entre dirigeants européens et que nous en venons à parler de Nicolas Sarkozy, nous nous disons : ‘Tu me dis les méchancetés qu’il a dites sur moi, ou c’est moi qui commence ?’, raconte un membre du Conseil européen« , rapporte-t-il sur son blog.

Illustration de cette « so french » courtoisie incarnée par notre cher leader : pendant ses déjeuners avec des responsables européens, Nicolas Sarkozy n’aurait de cesse de répéter à propos d’Angela Merkel : « Elle dit qu’elle est au régime… et se ressert de fromage ».

Un trop rare "moment de tendresse" (AP/Jesco Denzel)

Businessweek a tout de même déniché un rare « moment de tendresse » dans ce monde de brutes : le jour où Mme Merkel a offert un ours en peluche à M. Sarkozy pour la naissance de sa petite fille, Giulia. Un instant de grâce aussitôt gâché par un « geste d’incivilité » du président français, incapable de résister à la sonnerie de son téléphone et déballant son présent d’une main tout en discutant avec un tiers, souligne Businessweek.

En réalité, Nicolas Sarkozy était en train de joindre sa femme, Carla bruni-Sarkozy, pour lui faire part de l’attention de la chancelière allemande, à qui il a ensuite passé le combiné. Il s’agissait donc d’un vrai « moment de tendresse », et non d’une énième goujaterie…

Source Le Monde

lundi, 14 novembre 2011

Les Suisses ne badinent pas!

LES SUISSES NE BADINENT PAS  

Remarquez la propreté de l'affiche pas de tag

                  

Krantenkoppen - November 2011 (1)

Krantenkoppen
 
November 2011 (1)
 
LE VAUCLUSE SORT DE L'EURO!
‎"Chacun pourra échanger ses euros contre des roues qui se présentent sous forme de billets de 1, 2, 5, 10, 20 et 50 tout juste sortis de 2 imprimeries de Pernes":
http://www.laprovence.com/article/economie-a-la-une/le-vaucluse-sort-de-leuro
 
 
UNASUR WIL ZUID-AMERIKAANS RUIMTEVAARTAGENTSCHAP OPRICHTEN:
‎"Bedoeling is zo snel mogelijk toegang te krijgen tot de ruimte, met een lanceerplatform en satellieten die in Zuid-Amerika worden gemaakt", verklaarde de (...) vergadering van de ministers van Defensie uit de UNASUR-landen:
http://www.demorgen.be/dm/nl/990/Buitenland/article/detail/1347130/2011/11/12/UNASUR-wil-Zuid-Amerikaans-ruimtevaartagentschap-oprichten.dhtml
 
 
AN EXAMPLE OF FOOD SOVEREIGNTY IN VENEZUELA:
‎"The cooperative started with 100% government support and now it is 80% self managed. The aim is to be fully self funded and then to help others. They wish to be an example for others to follow by raising consciousness that as campesinos, they can do it themselves":
http://americanfront.info/2011/11/11/a-example-of-food-sovereignty-in-venezuela/
 
 
BREIVIK'S '2083':
‎"The writer of 2083, too, is pro-Jew (so long as they are free of multicultural taint and pass his muster as right-wing Zionists), pro-gay, violently anti-Muslim and anti-Communist. His nearest analogue is Pim Fortuyn, the assassinated Dutch far-right Judeophile and gay politician. Breivik marched with the English Defence League (EDL), a British group set apart by its strongly pro-Jewish, anti-Muslim militancy":
http://openrevolt.info/2011/10/30/breiviks-2083/
 
 
'LIBYAN LIBERATION FRONT' FORMED TO RESIST US-NATO PUPPET REGIME:
‎"In the region known as the Sahel, former officials, operatives and supporters of the Gaddafi government are meeting on a daily basis to chart the next phase of the struggle to reclaim their nation":
http://panafricannews.blogspot.com/2011/11/libyan-liberation-front-formed-to.html
 
 
FRANSE INMENGING IN LIBIË WAS VAN EEN ANDERE ORDE DAN SARKOZY LIET UITSCHIJNEN:
"[Uit het boek] blijkt dat de zaken in Libië op het terrein enigzins anders verliepen dan men ons wilde doen geloven. Zo schrijft BHL dat:
1. Frankrijk niet één, maar verschillende wapenleveringen aan de Libische rebellen deed. Dat gebeurde via een omweg naar Qatar.
2. Frankrijk wel degelijk grondtroepen leverde. ‘Fransen die Arabisch praten, we hebben er jullie een aantal gestuurd en er komen er nog. Om hoeveel manschappen het gaat, is niet belangrijk,’ zei de Franse president Nicolas Sarkozy op 16 april tegen een diplomaat.
3. Hijzelf aan Sarkozy vroeg ‘om 300 elitetroepen naar Libië te sturen, samen met Engeland.’ Een verzoek waaraan volgens de filosoof 'gedeeltelijk' werd voldaan.
4. Tot aan het einde van de oorlog de gealliëerden een strategisch doelwit hebben gespaard: de privé-vertrek- en landingspiste van kolonel Gaddafi. Waarom? Ze wilden hem een uitweg bieden en hem tevens laten verstaan dat eens die piste gebombardeerd werd, het einde nabij was.
5. De Fransen een belangrijke rol speelden bij de val van Tripoli. Nadat op 17 augustus wapens waren gearriveerd via Misrata werd de Libische hoofdstad 4 dagen later ingenomen, dankzij de tussenkomst van Franse elitetroepen en manschappen uit de Emiraten en het Verenigd Koninkrijk. Hoe dat in zijn werk ging, schrijft BHL niet."
 
 
AL 30 JAAR SPRAKE VAN 'IRAANSE NUCLEAIRE DREIGING':
"Kort nadat West-Duitse ingenieurs de niet-afgewerkte reactor van Bushehr hadden bezocht, luidde het in 1984 volgens West-Duitse inlinchtingendiensten dat Iran 'de eindfase betrad' van de productie van een kernbom. De Amerikaanse senator A...lan Cranston zei dat Teheran 7 jaar verwijderd was van het maken van een atoombom.
In 1992 kwam een eerste waarschuwing uit Israël van toenmalig parlementslid - nu premier - Benjamin Netanyahu. Datzelfde jaar sprongen de VS voor het eerst op de kar toen een taskforce van het Huis van Afgevaardigden zei dat er '98% kans was dat Iran al alle (of virtueel alle) componenten had voor 2 of 3 operationele kernbommen'."
 
 
WITH PHILIP BLOND, AGE-OLD 'DISTRIBUTISM' GAINS NEW TRACTION:
"Distributism, a theory that argues that both capitalism and government are out of control:
What we are creating in our society is a new model of serfdom (...). The rhetoric of free markets has not produced free markets; it has produced closed markets and the nation's 'social capital' is declining, leaving behind isolated individuals and fractured families who must depend on Washington for support.
With a flurry of charts, Blond graphically demonstrated the breakdown of both social norms and the family unit -- and the growth of government to address those ills -- as well as the dominance of corporations and the rich in the current economy."
 
 
ISRAEL UND LIBYEN/ AFRIKA SOLL AUF 'KAMPF DER KULTUREN' VORBEREITET WERDEN:
"Der Yinon-Plan ist ein israelischer Strategieplan zur Garantie der israelischen Überlegenheit (...). Er fordert und drängt darauf, dass Israel seine geopolitische Umgebung über eine Balkanisierung des Nahen und Mittleren Ostens und der ar...abischen Staaten in kleinere und schwächere staatliche Gebilde umgestalten müsse.
Israelische Strategieexperten sahen den Irak als die größte strategische Herausforderung seitens eines arabischen Staates an. Aus diesem Grunde stand der Irak im Zentrum der Balkanisierung des Nahen und Mittleren Ostens und der arabischen Welt. Auf der Grundlage der Konzepte des Yinon-Plans haben israelische Strategen die Aufteilung des Irak in einen kurdischen Staat und 2 arabische – einen schiitischen und 1 sunnitischen – Staaten gefordert. Den ersten Schritt zur Umsetzung dieser Pläne bildete der Krieg zwischen dem Irak und dem Iran, der schon im Yinon-Plan (...) erörtert worden war.
Die Zeitschrift The Atlantic und das amerikanische Armed Forces Journal veröffentlichten beide 2006 weitverbreitete Karten, die sich an den Konzepten des Yinon-Plans orientierten. Neben einem dreigeteilten Irak, den auch der sogenannte »Biden-Plan« des heutigen amerikanischen Vizepräsidenten Joe Biden vorsah, setzte sich der Yinon-Plan auch für eine Aufteilung des Libanon, Ägyptens und Syriens ein. Auch die Zersplitterung des Iran, der Türkei, Somalias und Pakistans passt in das Konzept dieser Politik. Darüber hinaus befürwortet der Yinon-Plan eine Auflösung [der existierenden staatlichen Strukturen] Nordafrikas, die, so prognostiziert er, von Ägypten ausgehen und dann auf den Sudan, Libyen und den Rest der Region übergreifen werde."
 
 
5000 HOMMES DES FORCES SPECIALES AVAIENT ETE DEPLOYEES EN LIBYE:
‎"Les Qatariens sont arrivés avec des valises remplies d’argent, ce qui leur permit de retourner des tribus":
 
 
QATAR ADMITS IT HAD BOOTS ON THE GROUND IN LIBYA:
‎"Qatar revealed for the first time on Wednesday that hundreds of its soldiers had joined Libyan rebel forces on the ground as they battled troops of veteran leader Muammar Qaddafi":
http://www.alarabiya.net/articles/2011/10/26/173833.html
 
 
LIBYE: LE QATAR REVELE LA PARTICIPATION DE CENTAINES DE SES SOLDATS: 
‎"Des centaines de soldats du Qatar ont participé aux opérations militaires aux côtés des rebelles en Libye, a révélé mercredi le chef d'état-major qatari, le général Hamad ben Ali al-Attiya. (...) Nous assurions la liaison entre les rebelles et l'Otan, a-t-il ajouté en marge d'une réunion à Doha des chefs d'état-major des pays engagés militairement en Libye":
http://www.romandie.com/news/n/_Libye_le_Qatar_revele_la_participation_de_centaines_de_ses_soldats261020111210.asp
 
 
VAN LIBIË NAAR GUATEMALA: WIE HET VERLEDEN KENT, BEGRIJPT HET HEDEN BETER:
‎"Zal het nu ook 50 jaar duren voor we erkennen dat de Franse inlichtingendiensten en de CIA betrokken waren bij de organisatie van de 'volksopstand' in Benghazi? Zal het ook 50 jaar duren voor we erkennen dat er geen sprake was van massale slachtpartijen voor de bombardementen van de NAVO begonnen? Zal het ten slotte 50 jaar duren voor de media erkennen dat ze zich ook voor deze oorlog gewillig hebben laten gebruiken, voor de massale slachtpartijen door de rebellen worden erkend en vervolgd?":
http://www.dewereldmorgen.be/artikels/2011/10/26/van-libie-naar-guatemala-wie-het-verleden-kent-begrijpt-het-heden-beter
 
 
BELARUS PREPARES FOR GLOBALIST AGGRESSION:
‎"The Belarusian government has announced the creation of a new citizen army of up to 120.000 people. President Lukashenko told reporters in Grodno: 'If we ever have to be at war, we are men, we have to protect our homes, families, our land. It is our duty'."
http://americanfront.info/2011/11/06/belarus-prepares-for-globalist-aggression/
 
 
PERON ON THE DEATH OF CHE:
‎"Today (...) a hero fell, the most extraordinary young man to give his life to the revolution in Latin America, Comandante Ernesto Che Guevara. His death breaks my heart because he was one of us, perhaps better than us all, an example of selfless behavior, the spirit of sacrifice and renunciation. The strong belief in the righteousness of the cause he embraced, gave him the strength and courage, courage that today elevated him to the status of hero and martyr":
http://openrevolt.info/2011/11/04/peron-on-che/ 
 
 
‎03-11-2011: HUGE SYRIAN DEMONSTRATION IN DAMASCUS:
In support of Syrian President Bashar Al-Assad with speech by an Italian delegation of 'Coordinamento Progetto Eurasia':
http://www.youtube.com/watch?v=KaH1Za_PI9U
 
 
DES MUSULMANS MANIFESTENT CONTRA LA CHRISTIANOPHOBIE EN FRANCE:
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=i9dunOXRWdQ
 
 
VS MOET LUCHTMACHTBASIS IN KIRGIZIË IN 2014 SLUITEN:
‎"De VS moeten in 2014 hun militaire basis in Kirgizië, die van strategisch belang is voor de Amerikaanse operaties in Afghanistan, verlaten. (...) Op de basis passeren elke maand tienduizenden militairen die in Afghanistan actief zijn":
http://www.demorgen.be/dm/nl/990/Buitenland/article/detail/1342149/2011/11/01/VS-moet-luchtmachtbasis-in-Kirgizie-in-2014-sluiten.dhtml
 
 
5.000 SCHAPEN PALMEN MADRID IN:
‎"Spaanse herders zijn zondag met grote kuddes schapen door het centrum van Madrid getrokken ter verdediging van eeuwenoude weide-, migratie- en veedrijversrechten. Die rechten worden bedreigd door stedelijke wildgroei en kunstmatige grenzen":
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20111030_036
 

jeudi, 13 octobre 2011

« Sarkozy sous BHL » : une grenade dégoupillée dans la cour de l'Elysée !

« Sarkozy sous BHL » : une grenade dégoupillée dans la cour de l'Elysée !

Interview de Roland Dumas et Jacques Vergès

Propos recueillis par Gilles Munier

Il y a quelque chose de pourri au royaume de France ! On attendait les révélations de Saif al-islam sur le financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy par la Libye... À la place, on a eu droit, sur le même sujet, à la relance de l'affaire Bettencourt, le scandale politico-fiscal de la principale actionnaire de la société L'Oréal, puis à un déluge de révélations sur la remise de valises de billets en provenance de présidents africains, par l'entremise de l'avocat de la Françafrique Robert Bourgi (l'un des dénonciateurs, qui reconnaît avoir porté des valises) à des hommes politiques français, toutes tendances confondues. Dans cette atmosphère de fin de règne, on lira avec délectation le pamphlet de Jacques Vergès et Roland Dumas qui connaissent bien les dessous crapuleux du renversement du colonel Kadhafi. Un pamphlet à lire d'une traite*. 

Afrique Asie : « Sarkozy sous BHL », le pamphlet que vous venez de publier, est une volée de bois vert contre le pouvoir de l'argent en politique. Pouvoir et argent ont toujours cohabité, sauf peut-être dans certains pays socialistes. Qu'apporte de nouveau la présidence Sarkozy dans ce domaine ? 

Roland Dumas : Le pouvoir de l'argent a toujours existé. Au travers des siècles. Dans tous les régimes. Il est triste de voir une grande démocratie ou « prétendue telle » comme la République française, être en proie à un phénomène aujourd'hui décuplé. 

Les révélations qui sortent chaque jour sont édifiantes à ce sujet mais la « France Afrique » n'est pas simplement un problème d'argent et de valises de billets. C'est aussi une méthode qui nous ramène des siècles en arrière et qui repose sur des actions militaires, en bref, sur le colonialisme : « Un régime vous déplaît, on le change, on en installe un autre ». Peut-on dire que c'est là le progrès ? 

Jacques Vergès : Ce que la présidence Sarkozy apporte de nouveau dans les relations entre pouvoir et argent est l'hypertrophie du rôle de l'argent sale et de la corruption qui s'ensuit, faisant de la République française une République bananière. Ses relations avec les pays africains et arabes ne se font plus à travers des diplomates mais à travers des affairistes douteux. 

Afrique Asie : Vous vous en prenez à « Lévy d'Arabie »... BHL. Est-ce la première fois, sous la République, qu'un intellectuel détient publiquement un tel pouvoir? Peut-on comparer son influence à celle de Jacques Attali sur François Mitterrand ou de Marie-France Garaud sur Georges Pompidou puis Jacques Chirac ? 

Jacques Vergès : On ne peut comparer les rôles discrets de M. Attali auprès du président Mitterrand ou de Madame Garaud auprès de Georges Pompidou avec le rôle de M. Lévy auprès de Sarkozy qui est un rôle de décideur. Le président Sarkozy entérine les conciliabules de M. Lévy avec des émissaires libyens dans les hôtels parisiens. 

Roland Dumas : C'est sans doute la première fois qu'un intellectuel aussi médiocre que M. Bernard-Henry Lévy joue un rôle aussi important dans la République. On ne peut le comparer ni à Jacques Attali qui était une institution dans la République ou à Marie-France Garaud qui disposait d'une relation personnelle avec Georges Pompidou. La situation insolite de M. BHL ne relève ni d'un cas ni d'un autre. Il n'est rien dans la République. Il s'impose. Il virevolte. Il joue les « mouches du coche ». 

Afrique Asie : En Libye, le CNT occupe Tripoli. Qu'en est-il de la plainte que vous comptiez déposer accusant Nicolas Sarkozy de crime de guerre ? 

Jacques Vergès : Cette plainte attend que M. Sarkozy ne soit plus à même d'empêcher cette plainte de suivre son cours. 

Afrique Asie : Après la Libye, Sarkozy menace la Syrie et l'Iran. Où s'arrêtera-t-il ? 

Jacques Vergès : M. Sarkozy est irresponsable, il est capable désormais de toutes les folies à moins que le peuple français ne lui passe une camisole de force auparavant. 

Roland Dumas : C'est cela qui nous inquiète. Les menaces contre la Syrie sont précises. Elles sont sérieuses. Les menaces contre l'Iran existent. On a l'impression que tout est fait pour embraser le Proche-Orient. A quoi cela correspond-il ? On peut se le demander. Je ne peux séparer la situation actuelle de ce qui se passe à l'ONU au sujet des Palestiniens. 

L'humanité se déshonore en laissant tomber le peuple palestinien qui est raisonnable, paisible et ne demande pour lui que ce que les israéliens ont obtenu pour eux-mêmes. 

Afrique Asie : Après le renversement de Saddam Hussein, de Laurent Gbagbo et du colonel Kadhafi, ne sommes-nous pas en définitive en train d'assister à un retour accéléré du colonialisme ? 

Roland Dumas : Tout à fait. Nous assistons à un retour, non seulement accéléré mais amplifié, démultiplié du colonialisme avec des moyens énormes. Saura-t-on un jour le coût des campagnes de l'Afghanistan et de la Libye ? Le peuple français a le droit de savoir. Au moment où tout le monde s'agite autour de la crise, n'est-il pas raisonnable de poser la question du coût de guerres inutiles et monstrueuses ? 

Jacques Vergès : C'est évident que la politique de M. Sarkozy marque un retour du colonialisme à un moment où la France et l'Occident en général n'en ont plus les moyens. Il peut renverser les gouvernements mais ne peut assurer l'ordre ensuite. 

Afrique Asie : Pensez-vous que l'Algérie soit sur la liste des « pays à casser » ? 

Roland Dumas : Pourquoi pas. Le contentieux entre la France et l'Algérie est durable. Quand vous imaginez que les Français n'ont pas encore souscrit à la proposition de négociations avec l'Algérie sur un contrat d'amitié, parce que trop de blessures sont encore saignantes... Tout est à craindre pour l'Algérie, mais ce sera pour M. Sarkozy un autre « morceau »...

Notes

* Lire « Bonnes feuilles » dans Afrique Asie d'octobre 2011 

** « Sarkozy sous BHL », par Roland Dumas et Jacques Vergès (Ed. Pierre-Guillaume de Roux) - 126 pages - 13,90 euros 

Source Afrique Asie via Vox NR cliquez ici et NDP Ile-de-France cliquez là

 

Krantenkoppen - Oktober 2011 (3)

Krantenkoppen
 
Oktober 2011 (3)
 
PUTIN'S RETURN MARKS RUSSIA'S GEOSTRATEGIC SHIFT:
‎"That Russian President Dmitry Medvedev and Prime Minister Vladimir Putin plan to switch positions in March is being portrayed by the international press in terms of personal relations between the 2 men. (...) Reducing Russian policy to these 2 figures is a ploy by the corporate media to hide what is really at stake: the recovery of Russia’s energy sovereignty and its military rapprochement with (...) China":
http://www.voltairenet.org/Putin-s-return-marks-Russia-s
 
 
NEXT STOP IS PAKISTAN:
‎"Washington’s priority is seizing Pakistan’s nuclear booty (....). The only obstacle remaining was to create an environment acceptable to world public opinion that would justify a multinational intervention in Pakistan. Over the past year and a half, Washington has been attempting to do just that through a crescendo of uninterrupted provocations":
http://www.voltairenet.org/Next-Stop-is-Pakistan
 
 
LES BANQUES PROGRAMMENT LA CRISE POUR GAGNER AVEC ELLE:
‎"C’est une guerre entre factions, qui ne se définissent pas nécessairement par des limites géographiques. Il y a une ligne de banques étatuniennes et britanniques d’un côté, qui se disputent les affaires avec les principales banques européennes de l’autre. Mais en même temps il y a une grande banque française plus liée aux capitaux anglo-américains, et d’autres nord-américaines liées au capital européen":
http://www.legrandsoir.info/les-banques-programment-la-crise-pour-gagner-avec-elle-pagina-12.
 
 
DEXIA EN HET WERELDWIJDE PIRAMIDESPEL:
‎"De bibliografie van Charles Ponzi zou standaardlectuur moeten zijn, want een Ponzischema of piramidespel is tot een kunst verheven in de huidige westerse wereld. Een schema waarbij de beloften groter zijn dan de mogelijkheden. (...) Charles Ponzi zou een verdiende winnaar van de Nobelprijs economie zijn, nu het ook postuum kan, want de wereld is een Ponzi-economie geworden.
Het banksysteem zoals het zich in de afgelopen 30 jaar heeft ontwikkeld, is daar een voorbeel...d van. Een groot piramidespel gebaseerd op onhoudbare beloften. Een groeiende massa kredieten verleend aan gezinnen, bedrijven en landen. Het Grote Ponzischema is steeds op zoek naar de volgende gezonde balans om zijn niet aflatende vraatzucht naar goed geld te stillen. In Angelsaksische landen werden de gezinsbalansen vergiftigd. Toen dit potentieel was opgebruikt, ging Ponzi globaal. Verpakt met een strikje werden de schulden aangeboden in onaangetaste sparende landen. Deze Ponzi had veel handlangers nodig maar vond die gemakkelijk in de sector, mits het schuiven van wat penningen. De overheden knepen een oogje toe, misleid door de 'economische groei' van MegaPonzi, tenminste volgens hun statistici. (...)
Dexia is maar een episode in dit verhaal, maar wel erg een exemplarische. De opgebouwde piramide van wankele beloften, dubieuze kwaliteit en gestolde hebzucht werd deskundig opgebouwd door een groot aantal architecten in het afgelopen decennium. Nu wordt de staat en de centrale bank gevraagd dit vergif tot zich te nemen. Meer nog, er is zelfs geen schroom om het toxische aan de burgers en de centrale bank te laten, en te vragen om mede-eigenaar te mogen blijven van het gezonde
":
http://www.demorgen.be/dm/nl/2461/De-Gedachte/article/detail/1329656/2011/10/06/Dexia-en-het-wereldwijde-piramidespel.dhtml
 
 
CHE GUEVARA EN HET SOCIALISME VAN DE 21ste EEUW:
‎"Na de overwinning was [Che Guevara] één van de belangrijkste architecten van de nieuwe uit te bouwen socialistische economie. Hij deed heel wat grondig en theoretisch studiewerk en ging daarbij in debat met toenmalige marxistische topeconomen. (...)
Guevara herinterpreteerde Marx op een verfrissende wijze vanuit de traditie en strijdervaringen van Latijns-Amerika en wees daarbij op het belang van het bewustzijn, de ethiek en de cultuur voor de uitbouw van het socialisme. Hij schuwde het debat niet en gaf een scherpe kritische analyse van het ‘reëel bestaand socialisme’ en dat op een moment dat Cuba sterk was aangewezen op de Sovjet-Unie voor militaire en economische steun. Hij rebelleerde tegen het gevaar van de bureaucratie en sluipende kapitalistische elementen in de economie. Hij pleitte voor een sterke en bewuste betrokkenheid van de arbeider in het productieproces en opteerde voor een echte en effectieve basisdemocratie":
http://www.dewereldmorgen.be/artikels/2011/06/14/che-guevara-en-het-socialisme-van-de-21ste-eeuw
 
 
THOMAS SANKARA: DE AFRIKAANSE CHE STIERF OP 15 OKTOBER 1987:
‎"Afrika zou onbekwaam zijn om verantwoordelijke leiders voort te brengen. (...)Tenminste, dat is wat de massamedia van de oude koloniale mogendheden je willen wijsmaken. (...)
[Sankara] heeft nooit een kans gekregen om zich te bewijzen. Daar is maar één reden voor: het rijke Westen hield niet van het programma waar Sankara en consoorten voor stonden. Ze dienden de belangen van de vroegere kolonisatoren niet. De komende 15 oktober zullen de Europese massamedia geen hoofdartikels verspillen aan Thomas Sankara, misschien een paar lijnen op de achterpagina's met enkele neerbuigende commentaren. Voor miljoenen Afrikanen blijft Sankara echter onverminderd een held, de Afrikaanse 'Che'.
Dat er geen verantwoordelijk Afrikaans leiderschap zou bestaan, is een mythe. Dat het Westen verantwoordelijk Afrikaans leiderschap heeft genekt, is een realiteit."
":
http://www.dewereldmorgen.be/artikels/2011/10/10/thomas-sankara-de-afrikaanse-che-stierf-op-15-oktober-1987
 
 
GADDAFI'S MESSAGE: "DONT'T GIVE UP!"
‎"All the people in Libya, all true Libyans will never surrender to the invaders and the colonizers. We will fight for our freedom and we are willing to sacrifice more. (...) I call on all Libyan people to go out and march in their millions in every square, in every city, in every village. Go peacefully and go with pride. Be courageous, rise up, go forth! Forward! Go to the streets and raise our Green Flag to the skies.
Even if there comes a time when you don’t hear my voice anymore, don’t stop fighting. Don’t panic. Don’t give up. Keep fighting for your freedom till victory arrives!":
http://americanfront.info/2011/10/10/gaddafis-message-dont-give-up/
 
 
RAMPZALIGE HUMANITAIRE SITUATIE IN LIBIE:
‎"In Tripoli gaan de gevechten tussen de rebellen, die gesteund worden door de NAVO, en strijders (...) van Kolonel Kadaffi door. Er is een massale staking uitgebroken en er vinden massaal arrestaties plaats.
In Sirte heerst een totale humane catastrofe. Er zijn zeker 4.000 burgers gedood door de bombardementen. Het Groene Verzet houdt de CIA en Al Qaida-strijders, die door het Westen rebellen worden genoemd, buiten. (...) Er is een enorm gebrek aan voedsel en medicijnen, terwijl er zich 150.000 burgers in Sirte bevinden. Honderden rebellen kwamen om bij de aanvallen op Sirte":
http://nicodegeit.wordpress.com/2011/10/10/rampzalige-humanitaire-situatie-in-libie/
 
 
SIRTE: 200 DEAD FOR 1 MINUTE TV VICTORY:
‎"A massive storm on Sirte resulted in the brief occupation of a University Campus and Hospital in the South Eastern Suburbs. After the battle raged back and forth all day, a massive counter attack that left 200 TNC-fighters dead and countless wounded was enough for Mahmud Jibril, who is pulling the fighters (...) out of the battle":
http://nsnbc.wordpress.com/2011/10/10/sirte-200-dead-for-1-minute-tv-victory-jibril-withdraws-tnc-fighters-from-sirte/
 
 
LES RAISONS DU GENOCIDE DE SYRTE:
‎"Syrt (...) est située à proximité du (...) principal champ pétrolifère de la Libye. Ras Lanouf est à proximité aussi et, c’est la plus grande raffinerie de pétrole du pays (220 000 barils/jour) soit les 2 tiers de la capacité de raffinage de la Libye. Là se situe en réalité le coeur de la guerre, la reprise du fonctionnement en toute sécurité de cette raffinerie":
http://allainjules.com/2011/10/10/libye-les-raisons-du-genocide-de-syrte/
 
 
LIBIE: LOYALISTEN WINNEN OVERAL TERREIN:
‎"De rebellen zijn op verschillende plaatsen onderling slaags geraakt. Onbevestigde berichten komen binnen over de mogelijke dood van rebellenleider Bel Haj.
In Misrata vechten de rebellen onderling over een lading wapens. (...) De rebellen die vanuit het oosten Sirte probeerden binnen te dringen, werden teruggedreven de woestijn in. Zeker 300 rebellen kwamen daarbij om het leven en er werden 9 tanks vernietigd. Veel wapens werden buitgemaakt op de rebellen. De rebellen aan het oostfront in Sirte werden door loyalisten in de rug aangevallen waardoor onrust onder de rebellen ontstond.
In Zawijah, waar de groene vlag wappert, arriveerde versterking uit Bani Walid":
http://nicodegeit.wordpress.com/2011/10/09/libie-loyalisten-winnen-overal-terrein/
 
 
YOUTUBE VERWIJDERT FILMPJES OORLOGSMISDADEN NAVO:
‎"De NAVO doet veel moeite om te voorkomen dat berichten rond oorlogsmisdaden die door hen worden begaan naar buiten komen. Alle voorzieningen om te communiceren vanuit het oorlogsgebied worden door de NAVO structureel gebombardeerd of op andere wijze verstoord. Berichten die toch naar buiten komen worden alsnog gecensureerd door internetbedrijven als Youtube":
http://nicodegeit.wordpress.com/2011/10/07/youtube-verwijdert-filmpjes-oorlogsmisdaden-navo/
 
 
FRANSE KATHOLIEKEN WOEDEND OVER EERBETOON AAN LESBISCHE FILOSOFE:
"Tot woede van demonstranten die haar achteraf uitjouwden, heeft de universiteit Bordeaux-III 'Michel de Montaigne' woensdag de Amerikaanse filosofe, lesbienne en joodse feministe Judith Butler geëerd (...) tot doctor honoris causa (...). Butler heeft het eredoctoraat te danken aan haar gender-studies":
http://www.katholieknieuwsblad.nl/nieuws/item/1098-franse-katholieken-woedend-over-eerbewijs-aan-lesbische-filosofe.html
 
 
CHAVEZ WIL NIEUW KARTEL VAN 4 OF 5 OLIESUPERMACHTEN:
‎"Chavez wil een kartel van 4 of 5 oliesupermachten oprichten dat parallel opereert naast de Opec. (...) Volgens Chavez zijn zowel Rusland als Venezuela 2 van ‘s werelds superproducenten en kan zo’n superkartel naast de Opec bestaan. (...) Venezuela (...) is ‘s werelds op 7 na grootste olieproducent (...) [wiens] bewezen reserves met 300 miljard vaten nu groter zijn dan die van Saoedi-Arabië":
http://www.express.be/sectors/nl/energy/chavez-wil-nieuw-kartel-van-4-of-5-oliesupermachten/153854.htm
 
 
DE AMERIKAANSE NACHTMERRIE: HELFT VS LEEFT VAN STAATSSSTEUN:
[In] het eerste kwartaal van 2010 (...) bleek dat 48,5 % van de [Amerikaanse] bevolking in een gezin leeft dat door de staat geholpen wordt":
http://www.demorgen.be/dm/nl/990/Buitenland/article/detail/1330075/2011/10/06/De-Amerikaanse-nachtmerrie-helft-VS-leeft-van-staatssteun.dhtml
 

mardi, 11 octobre 2011

Thilo Sarrazin im Interview mit dem österreichischen »Kurier«

Thilo Sarrazin im Interview mit dem österreichischen »Kurier«: »Wo man recht hat, muss man es sagen können.«

Laura Küchler

 

Anlässlich des Jahresjubiläums von Deutschland schafft sich ab hat der ehemalige Bundesbankvorstand und Ex-Berliner Finanzsenator Thilo Sarrazin dem österreichischen Kurier ein sehr detailliertes Interview über die demografische Situation Deutschlands und die Nachteile von ungesteuerter Einwanderung gegeben. Er hatte durch seine aus Sicht der Mainstream-Medien provokant formulierten Thesen eine längst überfällige Debatte in Deutschland angestoßen, deren Gegenstand zunächst die Migrationssituation in unserem Land war. Durch die empörten Reaktionen der politischen Klasse auf seine Aussagen einerseits und die im Gegenzug überdimensionale Zustimmung und Sympathie der Bevölkerung andererseits hatte sich diese Debatte ausgeweitet auf die Frage nach Meinungs- und Redefreiheit in unserem Land.

 

Dass Sarrazins Thesen und Feststellungen nicht einfach unter den Tisch gekehrt werden können, belegen schon die Verkaufszahlen seines Buches: Allein im September vergangenen Jahres verkaufte er über 800.000 Exemplare. Mittlerweile ist Deutschland schafft sich ab 1,3 Millionen Mal über die Ladentheken der Buchhandlungen gegangen. Der Bestseller wird ein Longseller, was die enorme Bedeutung des Buches belegt und immer wieder erneut bestätigt. Im Interview mit dem österreichischen Kurier ist unter anderem die derzeitige Schuldenkrise in der Europäischen Union ein Thema.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/deutschland/laura-kuechler/thilo-sarrazin-im-interview-mit-dem-oesterreichischen-kurier-wo-man-recht-hat-muss-man-es-sagen.html

dimanche, 09 octobre 2011

Toward a North American New Right

Toward a North American New Right

By Greg Johnson

Ex: http://www.counter-currents.com/

 

Author’s Note:

This is the Editor’s Preface to North American New Right, vol. 1, which will be published in November.

To plant a field or build a house, one must first clear a space. The same is true of an intellectual movement. North American New Right was created as a space for dialogue in which a new intellectual movement, a North American New Right, might emerge.

North American New Right began on June 11, 2010, as an online journal, the “blog” of Counter-Currents Publishing (http://www.counter-currents.com). But from the very beginning, North American New Right was also conceived as a print publication, an annual volume that would showcase the best of the online journal and provide a more readable format for appreciating our longer, more involved pieces. With this, the first volume of North American New Right, that project has now come to fruition.

The North American New Right is a “metapolitical” movement modeled on the European New Right, but adapted to the realities of North America. The goal of the North American New Right is to lay the metapolitical foundations for the emergence of a White Republic (or republics) in North America.

This project is motivated by consciousness of an existential threat. European peoples, both in our mother continent and scattered around the globe, now live under a cultural, political, and economic system that has set our race on the path to cultural decadence and demographic decline. If these trends are not reversed, whites will disappear as a distinct race. The incomparable light we bring to the world will be extinguished, and the greatness of our achievements will be preserved only in fragments, like the scraps of literature, shards of pottery, and shattered artworks that survived the wreck of pagan antiquity.

We aim to halt that process here in North America, but we also wish to learn from and contribute to the struggle of our comrades for white homelands around the globe.

“Metapolitics” refers to what comes before the political, i.e., the foundations of politics, including both (1) political ideas, i.e., the intellectual case for a particular political order, and (2) a concrete community that embodies those ideas in the present and will serve as the seed of a new political order to emerge in the future. As a journal of ideas, North American New Right naturally focuses on the intellectual dimension of metapolitics, which centers around three issues: identity, morality, and practicality.

If we are to defend the idea of a White Republic, we have to answer the question of identity: Who are we? Once we know who we are, we still have to answer the moral question: Is it right to create a society for our people alone? Finally, even if a White Republic is moral, we have to deal with the question of practicality: Is a White Republic even possible?

Identity

Questions of identity include such topics as: existing European regional and national identities; the problem of identity in European colonial societies where the blending of European stocks is almost universal; the inadequacy of abstract, propositional forms of identity; the problem of petty nationalism; the deep roots of a common European identity, including biological race, European history and prehistory, and the cultural diffusions revealed by comparative linguistics and mythology; the Traditionalism of René Guénon and Julius Evola; concepts of collective destiny; causes for collective pride and guilt, i.e., the strengths and weaknesses of our people; and the relationship of the North American New Right to the Western political, philosophical, and cultural tradition.

A corollary of the question of who we are is the question of who we are not, the question of “the others,” which subsumes unavoidable debates regarding the Jewish question. In an ideal world, it would be possible to be for oneself without being against anybody else. But as Carl Schmitt so cogently argues, in the real world, the political realm is constituted by the distinction between friend and enemy, which is rooted in the potential for existential conflicts between peoples.

On the other hand, we need to know who we are before we can deal with the question of who we are not. It is not possible to create political movements based merely on opposition to other groups while avoiding any discussion of our own identity as “divisive.” Thus the project of the North American New Right is to deal forthrightly with the questions of who we are not, but only within the larger context of the positive questions of who we are. Who and what we are for has logical and practical priority over who and what we are against.

Morality  

In my view, the key moral question is whether it is right to prefer one’s own kin over others. Whites, and only whites, have become convinced that it is wrong to prefer our people over other ethnic groups. Strict ethnic impartiality would not, however, be destructive of our race if all other races abided by the same principle. But unfortunately, they do not. All other groups not only are allowed to appeal to ethnic solidarity, they are encouraged and rewarded to do so. This puts whites at a systematic disadvantage in dealing with other groups, a disadvantage that over time would be sufficient to dispossess whites of our own homelands.

But our situation is actually far worse, for many whites have not adopted mere impartiality in dealing with other ethnic groups. Instead, they actually prefer other groups to their own. They are practitioners of what Guillaume Faye calls “ethnomasochism” and “xenophilia.” Such attitudes, of course, can only accelerate white dispossession.

And when whites no longer control homelands of our own, our destiny as a race will pass into the hands of other groups, many of which have deep historical grudges against us. We will, in effect, be a conquered people, and we will share the fates of conquered peoples, most of whom disappear from the pages of history.

Note that the question of ethnic partiality is not the issue of moral “univeralism.” Partiality to one’s own people is a completely universalizable principle. So is ethnic impartiality. So are ethnomasochism and xenophilia. The reason that ethnic impartiality and ethnomasochism/xenophilia are destructive to whites is simply that they are not practiced universally and reciprocally.

Another moral issue is the question of utopia. Whites are willing to maintain racially destructive moral attitudes like ethnic impartiality or ethnomasochism/xenophilia because they believe that they are making sacrifices to bring about a better world, a world without ethnic enmity and conflict. We have to destroy this illusion before it destroys us. We need to establish the enmity and conflict are ineradicable. They are normal, natural, and a challenge to our improvement, not something that can go away.

But we also need to advance our own, more realistic vision of utopia:  a peaceful world in which the causes of quarrel are not eliminated, but simply managed. Ethnic diversity in and of itself need not cause conflicts. Ethnic strife is, however, inevitable when diverse groups try to occupy the same living spaces. Therefore, the best way to avoid ethnic hatred and conflict is universal nationalism, i.e., giving every distinct people a country or countries of its own. A durable foundation for world peace is the recognition that all peoples have an interest in preserving the principle of national self-determination. (There is also a common interest in preserving our planetary environment.)

Dreams & Reality

Before the White Republic can become a reality, it must first be a fantasy, a dream, a vision of a possible world. But to become a reality, a vision must also be realistic. So the North American New Right has the dual task of cultivating dreamers and realists.

To cultivate the dreamers, we have a strong focus on the arts. Art is an indispensable tool of propagating political ideals, for it can reach more people, and stir them more deeply, than mere prose. But more fundamentally than that, our ideals and programs themselves are also the products of the artistic imagination.

To encourage contemporary artists, we seek to place them in contact with our tradition. Many of the greatest artists of the last century were men of the right, and one does not have to go back too far in history before the principles we defend were the common sense of virtually every great creative genius. We also seek to offer contemporary artists constructive criticism, publicity, and opportunities to network and collaborate.

To cultivate realism, we explore the questions of whether a White Republic is even feasible and how we might get there from here. These questions can be approached from two distinct though complimentary angles: the theoretical and the historical. Philosophy and the human sciences can tell us a good deal about what is possible and impossible, likely or unlikely. They seek to move from the possible to the actual. History, by contrast, moves from the actual to the possible. If something has happened, it is ipso facto possible.

The examples of the Irish and the Spanish, for example, show us that European peoples who have been conquered and colonized for centuries can preserve their identities and reconquer their homelands. More recent history also gives us examples of how large, multinational, multiracial empires have collapsed, allowing their constituent nations to free themselves and create ethnically homogeneous states. History thus provides us with a vast store of examples and analogies that can help us shape our ideas and guide them toward realization.

Theory & Practice[1]

To achieve our political aims, the North American New Right must understand the proper relationship of social theory to social change, metapolitics to politics, theory to practice. We must avoid drifting either into inactive intellectualism or unintelligent and therefore pointless and destructive activism.

Guillaume Faye’s Archeofuturism[2] offers many important lessons for our project. Chapter 1, “An Assessment of the Nouvelle Droite,” is Faye’s settling of accounts with the French New Right. In the late 1970s and early 1980s, Faye was a leading thinker and polemicist of the French New Right before quitting in disillusionment. In 1998, after 12 years, he returned to the battle of ideas with Archeofuturism, which begins with an explanation of his departure and return.

In the 1970s and 1980s, the Nouvelle Droite, led by Alain de Benoist, was a highly visible and influential intellectual movement. The Nouvelle Droite published books and periodicals like Nouvelle École and Éléments; it sponsored lectures, conferences, and debates; it engaged the intellectual and cultural mainstreams. The Nouvelle Droite did more than receive coverage in the mainstream press, it often set the terms of debates to which the mainstream responded.

The Nouvelle Droite was deep; it was highbrow; it was radical; it was relevant; and, above all, it was exciting. It was based on the axiom that ideas shape the world. Bad ideas are destroying it, and only better ideas will save it. It had the right ideas, and it was increasingly influential. Its metapolitical strategy was a “Gramscianism” of the Right, i.e., an attempt to shape the ideas and ultimately the actions of the elites—academics, journalists, businessmen, politicians, etc.—as envisioned in the writings of Italian Marxist Antonio Gramsci.

However, according to Faye, as the 1980s came to a close, the Nouvelle Droite became less influential: “Regrettably, it has turned into an ideological ghetto. It no longer sees itself as a powerhouse for the diffusion of energies with the ultimate aim of acquiring power, but rather as a publishing enterprise that also organizes conferences but has limited ambitions” (pp. 24–25). The causes of this decline were based partly on objective conditions, partly on the movement’s own weaknesses.

Two of Faye’s points seem particularly relevant here. I should note that even if these points do not turn out to be entirely fair to the Nouvelle Droite, they still contain universal truths that are applicable to our project in North America.

(1) The rise of the Front National of Jean-Marie Le Pen caused a decline in the visibility and influence of the Nouvelle Droite, whereas one would have thought that the Front National’s good fortunes would have magnified those of the Nouvelle Droite. After all, the two movements share much in common, and there can be little doubt that the Nouvelle Droite influenced the Front National and brought new people into its orbit.

Faye claims, however, that there are many “airlocks” that seal off the different circles of the French Right. Faye claims that the Nouvelle Droite never really tried to engage the Front National, because its members fundamentally misunderstood Gramsci. Gramsci’s cultural battle was organically connected with the economic and political struggles of the Italian Communist Party.

The Nouvelle Droite, however, treated the battle as entirely cultural and intellectual. Thus they were not really Gramscians. They were actually followers of Augustin Cochin’s theory of the role of intellectual salons in paving the way for the French Revolution.[3] Under the autocracy of the old regime, of course, one could ignore party and electoral politics. But after 1789, one cannot.

The North American New Right aims to change the political landscape. To do that, we must influence people who have power, or who can attain it. That means we must engage with organized political parties and movements. No, in the end, white people are not going to vote ourselves out of the present mess. But we are not in the endgame yet, and it may be possible to influence policy through the existing system. Moreover, there are other ways that parties attain power besides voting. Just look at the Bolsheviks.

We know that the present system is unsustainable, and although we cannot predict when and how it will collapse, we know that collapse will come. It is far more likely that whites can turn a collapse to our benefit if we already have functioning political organizations that aim at becoming the nucleus of a new society. Yet we will not have functioning political organizations unless we engage the presently existing political institutions, corrupt, sclerotic, and boring though they may be.

(2) Even though the Nouvelle Droite did not engage with organized politics, it was organized according to “an outdated ‘apparatus logic’ of the type to be found in political parties, which was not appropriate for a movement and school of thought, as well as journalistic or editorial policy, and which led cadres to flee on account of ‘problems with the apparatus’” (p. 27). By an “apparatus logic,” Faye seems to mean a hierarchical organization in which an intellectual and editorial “party line” is promulgated.

Although Faye does not say so, the inability of the Nouvelle Droite to interface with the Front National may in fact be based on the fact that they shared the same structure and thus naturally perceived each other as rivals promulgating slightly different “party lines” and competing for the adherence of the same public. If this is true, then the North American New Right can avoid this problem by configuring itself not as a hierarchical apparatus with a party line but as a lateral network that cultivates dialogue on a common set of questions from a plurality of different viewpoints.

A Pluralistic Movement

The North American New Right is an intellectual movement with a political agenda, but it is not a hierarchical intellectual sect or a political party. Instead, it is a network of independent authors and activists. We do not have a rigorous and detailed party line, but we do share certain basic premises, questions, and aims. These leave a great deal of latitude for interpretation and application. But that is good.

As an intellectual movement, we embrace a diversity of opinions and encourage civil debate. We believe that this is the best way to attract talented and creative people who will advance our agenda. We also believe that debating diverse perspectives on these issues is the best way to arrive at the truth, or a workable approximation of it.

We collaborate where collaboration is possible. Where differences exist, we seek to build consensus through dialogue and debate. Where differences persist, we agree to disagree and either change the subject or part ways. Because we are a loose network, we can overlap and interface with any number of hierarchical organizations without competing with them.

Just as the North American New Right rejects “apparatus logic,” we also reject “representation logic.” Because we are a pluralistic movement, there is no presumption that a given author speaks for me or any other authors who are published here. Every author speaks only for him- or herself.

This is important to understand, because part of every issue of North American New Right will be devoted to translations of articles from European New Right thinkers whose positions and aims differ from one another and also from those of the North American New Right. These works are offered for discussion and debate. In their breadth, depth, and originality, they are also exemplars of the kind of work we wish to cultivate in North America.

Even though the North American New Right is a metapolitical movement, and everything we do bears in some way on politics, there will be times when the connections will seem remote and tenuous. Thus we will surely be mocked as pointy-headed, ivory-tower intellectuals or apolitical dandies, poseurs, and wankers. That’s fine. A vibrant and effective intellectual movement has to be exciting to intellectuals, and intellectuals get excited by the oddest things. Besides, the bullet-headed pragmatists who see no value in any ideas that cannot contribute to an immediate change in poll numbers tend to give up or sell out anyway.

What does that mean for the editorial policy of Counter-Currents Publishing and the journal North American New Right? It means, first of all, that those of you who share our concerns but may be holding back because you imagine you diverge from an unstated party line can relax. There is no party line beyond the questions and concerns outlined above. Second, it means that we encourage civil debate and commentary on our articles, interviews, and reviews, including this one. We welcome the challenge.

Notes

1. The rest of this article is adapted from an earlier piece, Greg Johnson, “Theory and Practice,” Counter-Currents/North American New Right, September 30, 2010,  http://www.counter-currents.com/2010/09/theory-practice/ [2]

2. Guillaume Faye, Archeofuturism: European Visions of the Post-Catastrophic Age, trans. Sergio Knipe (Arktos Media, 2010).

3. For an excellent introduction to Cochin, see F. Roger Devlin, “From Salon to Guillotine: Augustin Cochin’s Organizing the Revolution,” The Occidental Quarterly, vol. 8, no. 2 (Summer 2008): 63–90.

 


Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

URL to article: http://www.counter-currents.com/2011/09/toward-a-north-american-new-right/

vendredi, 30 septembre 2011

Défendre la démocratie directe

« Défendre la démocratie directe - Sur quelques arguments antidémocratiques des élites suisses » de Antoine Chollet

Recension d'Yvan Blot

Ex: http://www.polemia.com/

Ce petit livre est fort intéressant. L’auteur est un enseignant de gauche français installé en Suisse qui constate que les nouveaux ennemis de la démocratie directe sont à gauche. En effet, une campagne a lieu actuellement en Suisse pour « encadrer » la démocratie directe accusée de menacer les droits de l’homme ! On reproche à celle-ci les résultats des référendums contre l’adhésion de la Suisse à l’Union européenne, sur l’interdiction de construire des minarets, sur l’expulsion automatique des criminels étrangers notamment. Le premier parti de Suisse, de Christophe Blocher, l’Union démocratique du Centre, vient de lancer une nouvelle initiative populaire pour faire un référendum contre « l’immigration de masse » : l’affiche est sortie et représente des bottes noires en marche en train d’écraser un drapeau suisse : l’image, disponible sur internet est saisissante !

L’auteur ne partage pas du tout les idées de l’Union démocratique du Centre mais néanmoins s’insurge contre les tentatives de réduire les droits politiques des Suisses !

Il note que la démocratie représentative est une escroquerie qui ne permet pas au peuple de s’exprimer. Pour lui, la Révolution française qui a mis en place ces démocraties est un échec complet. Il n’y a de démocratie que directe comme en Suisse. Si les résultats des référendums sont de droite c’est que la Suisse est conservatrice mais ce n’est pas une raison pour donner le pouvoir à des oligarques en supprimant la démocratie directe. Dommage que l’auteur ne cite pas le Liechtenstein où la démocratie directe coexiste fort bien avec la monarchie !

Il fait observer que les arguments des intellectuels de gauche suisse contre la démocratie directe (qui sont aussi ceux des oligarques de droite) peuvent se ramener à quatre :

  1. le citoyen est trop ignorant ;
  2. le référendum ne doit pas remettre en cause les textes « sacrés » des droits de l’homme ;
  3. L’Etat seul a une politique cohérente grâce à la raison des fonctionnaires ; le peuple ne doit pas interférer car il est irrationnel ;
  4. L’ordre est la valeur suprême et il faut donc éviter tout conflit ; la démocratie directe est une occasion de soulever des problèmes tabous qui vont créer des conflits.

Pour l’auteur, ces quatre arguments ne sont pas valides.

  1. Le citoyen n’a pas toujours la connaissance théorique des sujets comme le fonctionnaire mais il n’est pas ignorant : il a la connaissance vécue, existentielle, des problèmes qui le concernent. C’est pourquoi il a un certain bon sens et apporte des informations que les experts ignorent. C’était déjà le point de vue d’Aristote (dont l’auteur se réclame). Il ne faut donc pas donner le monopole des décisions publiques aux seuls « experts ». Que sait de l’immigration sauvage ou de l’insécurité un expert qui vit dans les beaux quartiers ?
  2. Rejeter l’autorité du peuple pour modifier les « textes sacrés » des prétendues démocraties revient à placer le juge au-dessus du citoyen, y compris comme pouvoir constituant. Cela revient aussi à considérer les juges ou experts juristes internationaux comme souverains au-dessus du citoyen. L’auteur estime que ce serait une grave erreur de retirer au citoyen sa responsabilité en le mettant sous la tutelle d’un juge, pire, d’un juge international qui interprétera de façon arbitraire les déclarations des droits de l’homme qui sont des documents flous, donc dangereuses pour les libertés.
  3. Le prétendu Etat cohérent est sous la pression constante des intérêts organisés. Le bien commun qui n’est en général pas organisé passe donc après les intérêts particuliers : c’est ce que l’on voit tous les jours. Un bon exemple est l’Islande : les députés et le gouvernement voulaient faire payer le peuple islandais pour les fautes des banquiers islandais endettés auprès de pays étrangers. Par référendum, le peuple islandais a refusé d’être taxé pour payer les fautes de ses banquiers, et il a eu raison !
  4. La liberté repose sur la possibilité d’avoir des conflits. Etouffer le conflit par la censure ne crée pas un ordre authentique mais un fossé croissant entre le pays réel et le pays légal. La démocratie directe, en mettant au jour certains conflits, rétablit la liberté d’expression et redonne de la légitimité au pouvoir.

L’auteur montre que la démocratie directe améliore les décisions publiques en apportant l’information vécue des citoyens ; elle maintient la responsabilité de chaque individu au lieu de le mettre sous la tutelle du juge ; elle redonne sa chance au bien commun d’être entendu ; et elle rétablit une certaine liberté d’expression. Elle est donc indispensable dans un Etat qui prétend respecter les libertés et défendre le bien commun.

Yvan Blot
21/09/2011

Antoine Chollet, Défendre la démocratie directe ; sur quelques arguments antidémocratiques des élites suisses, éditeur : Presses polytechniques et universitaires romandes, collection Le savoir suisse, mai 2011, 122 pages

Correspondance Polémia – 25/09/2011

„Türken genießen keine Minderheitenrechte“

„Türken genießen keine Minderheitenrechte“

Ex: http://www.zurzeit.at/

Professor Karl Albrecht Schachtschneider über rechtliche Probleme durch einen möglichen Beitritt der Türkei zur EU

Herr Professor Schachtschneider, immer wieder ist ein baldiger EU-Beitritt der Türkei im Gespräch. Was sind Ihrer Ansicht nach die möglichen Folgen eines EU-Beitritts der Türkei?

Karl Albrecht Schachtschneider: Der Beitritt der Türkei würde die Europäische Union weiter wirtschaftlich überfordern, denn obwohl die Türkei ja durchaus einen gewissen wirtschaftlichen Aufstieg erlebt, ist sie doch immer noch ein sehr armes Land und es würden nicht nur viele Türken in die europäischen Länder kommen, insbesondere nach Deutschland und Österreich, sondern sie würden auch die überzogenen Sozialleistungen in der Europäischen Union in Anspruch nehmen können. Das wird im Wesentlichen eine Sozialwanderung sein, eine Sozialmigration, die für uns nicht mehr zu verkraften ist.

Ganz davon abgesehen, würde es die Zahl der Muslime in der Europäischen Union erheblich erhöhen und damit die islamische Gefahr für Europa verstärken.

Bestehen zusätzlich zu den wirtschaftlichen auch ernsthafte rechtliche Bedenken gegen einen EU-Beitritt?

Schachtschneider: Im Prinzip ist durch die Kopenhagener Kriterien der Weg zu einem EU-Beitritt für die Türkei geebnet, wenn sie die Bedingungen der Kriterien erfüllt. Damit ist aber noch kein Anspruch begründet, auch wirklich Mitglied zu werden. Das verlangt vor allem die politische Entscheidung aller 27 Mitgliedsstaaten. Alle EU-Staaten müssen dem Beitritt der Türken zustimmen.

Darüber hinaus müssen auch die europäischen Organe ihre Zustimmung erklären, hier im Wesentlichen das Europäische Parlament und der Rat. Jeder Mitgliedstaat der Europäischen Union ist frei darin, die Aufnahme der Türkei zu befürworten oder abzulehnen. Die Verlobung durch den Kopenhagener Beschluß ist nicht schon die Eheschließung. Eine Verlobung muß nicht zur Ehe führen und sollte es in diesem Fall auch nicht! Rechtlich muß auch über den Europa-Begriff diskutiert werden, bevor eine Aufnahme der Türkei möglich ist. Die Türkei gehört mit einem ganz kleinen Teil, zu Europa. Die Türkei ist ein Teil Asiens. Die EU will Europa miteinander verbinden, aber nicht die ganze Welt, auch nicht den Nahen Osten mit Israel und die nordafrikanischen Staaten, wie das propagiert wird.

Herr Professor, wie bewerten Sie den Einfluß und die rechtliche Stellung des Islam in Mitteleuropa derzeit?

Schachtschneider: Der Einfluß des Islam in Mitteleuropa ist tatsächlich sehr groß. Er ist vor allem durch das Mißverständnis der sogenannten Religionsfreiheit so groß geworden. Dem Islam sind durch dieses Mißverständnis die Tore weit geöffnet.

Das Hauptproblem ist, daß es diese Religionsfreiheit, nämlich zu leben und zu handeln, wie es die Religion gebietet, so das Verständnis des Bundesverfassungsgerichts Deutschlands, gar nicht gibt. In keinem Menschenrechtskatalog, in keinem Grundrechtskatalog ist eine solche Freiheit geschützt. Geregelt ist vielmehr eine Glaubensfreiheit. Diese Glaubensfreiheit kann man keinem Menschen nehmen. Eine Bekenntnisfreiheit – die gerne als „Bekennensfreiheit“ mißverstanden wird, nämlich daß man durch sein Leben und Handeln seine Religion bekennen kann, ein solches Grundrecht gibt es nicht.

Bekenntnisfreiheit heißt, daß man das jeweilige Glaubensbekenntnis frei wählen kann. Etwa das katholische oder das protestantische oder auch ein anderes Bekenntnis, wie auch eine andere Weltanschauung. Das kann einem niemand nehmen, das sind innere Glaubensfragen, Gedankendinge. Aber das Grundrecht der ungestörten Religionsausübung im täglichen Handeln ist scharf eingeschränkt durch den Vorrang der staatlichen Gesetze. Jedenfalls in Deutschland. Das wird in Österreich nicht anders ein. Die Säkularisierung des Politischen ist die Bedingung des Religionspluralismus. Das Politische hat den klaren Vorrang vor dem Religiösen und es gibt kein Grundrecht, die Politik einer Religion zu unterwerfen oder die Politik an der eigenen Religion auszurichten, etwa gar eine Theokratie aufzubauen. Ein solches Grundrecht ist nirgends gewährleistet und würde die entscheidende Errungenschaft Europas aufheben, nämlich die Säkularität des Politischen und des Religiösen. Und jedermann weiß, daß der Islam die Säkularität nicht akzeptiert. Der Islam ist ein politisches System, daß eben auch religiös begründet ist. Aus diesem Grunde halte ich den Islam mit unseren Verfassungstexten und unseren Verfassungen für nicht vereinbar, keinesfalls mit der freiheitlichen demokratischen Grundordnung. Ich habe das in meinem Buch, „Grenzen der Religionsfreiheit am Beispiel des Islam“, näher dargelegt.

Was halten Sie von den Forderungen von Ministerpräsident Recep Erdogan nach umfassenden Minderheitenrechten der türkischen Einwanderer in Deutschland?

Schachtschneider: Auch die Türken, die in Deutschland leben, die Muslime in Deutschland, mögen ihren Glauben haben und mögen ihr Bekenntnis haben. Sie können aber nicht besondere Rechte beanspruchen.

Für sie gelten die allgemeinen Gesetze, die für alle Menschen in einem Rechtssystem gemacht sind. Auch die Muslime müssen sich diesen Gesetzen fügen. Irgendeine Privilegierung einer Bevölkerungsgruppe wegen der Religion kommt nicht in Frage, genausowenig übrigens für Katholiken und Protestanten oder allen anderen Religionen. So stark ist das vermeintliche Grundrecht der Religionsfreiheit eben nicht, weil es ein solches Grundrecht überhaupt nicht gibt. Die Religionsausübung wird freilich im Rahmen der allgemeinen Gesetze geschützt und gefördert. Politische Sonderrechte geben die Religionsgrundrechte nicht her, nicht einmal das Recht, religiös orientiert zu wählen, um die Politik auf die eigene Religion auszurichten. Bei den Wahlen geht es um die allgemeine Freiheit, die durch die Gesetze verwirklicht werden soll.

Derartige Minderheitenrechte sind also grundsätzlich abzulehnen. Es sind den Türken und Muslimen aber auch keine Volksgruppenminderheitenrechte einzuräumen, wie sie etwa die Dänen in Schleswig-Hohlstein oder andere anerkannte Minderheiten haben. Die Türken und Muslime gibt es überall in Deutschland und sie sind inzwischen ein Teil der Bevölkerung geworden und müssen sich somit auch den Gesetzen Deutschlands und Österreichs unterwerfen. Da gibt es keinerlei Zweifel!

Das Gespräch führte Matthias Hellner.

jeudi, 29 septembre 2011

Propositions pour une nouvelle dynamique européenne

Intervention du Professeur Dussouy à l'Université de Rentrée 2011

Professeur à l'Université Montesquieu - Bordeaux IV, Gérard Dussouy est l'auteur de nombreux ouvrages dont « Les théories de la mondialité ». Voici la synthèse de son intervention lors de l'université de rentrée du Bloc identitaire.

Propositions pour une nouvelle dynamique européenne

De la nécessité de l'Etat européen et d'un changement de paradigme


Gérard Dussouy


Les coups de tonnerre d’août 2008 puis d’août 2011 marquent l’aggravation d’une crise latente aux États-Unis et en Europe.

Dans le Vieux Continent, elle est la conséquence de deux facteurs majeurs et corrélés :

- la gestion catastrophique des finances publiques depuis plusieurs décennies, qui a pris la forme d’une politique d’endettement. Afin, principalement, de faire face à des dépenses sociales et à des dépenses de fonctionnement de l’État de plus en plus lourdes. On peut considérer qu’en la matière le dernier Premier ministre responsable de sa tâche fut Raymond Barre entre 1976 et 1981. Ce qui fait déjà un bail...

- l’adoption depuis le début des années 90, sous la pression des deux puissances anglo-saxonnes, du paradigme ultralibéral qui a mis en marche le rouleau compresseur de la mondialisation. Lequel détruit le travail et les ressources qu’il génère dans les sociétés les plus avancées.

Tant et si bien que la crise actuelle est moins conjoncturelle (spéculation sur les subprimes et sur les dettes souveraines) qu’elle n’est structurelle.

Compte tenu des niveaux d’endettement des États européens et de leur incapacité (sauf l’Allemagne et les Pays-Bas parmi les économies qui comptent) à réaliser des excédents commerciaux, tout laisse à penser, en effet, que la crise marque le début d’un épisode historique de longue durée (20 à 30 ans) qui va être marqué par l’austérité ou la stagnation. Et très plausiblement, à plus ou moins long terme, par un effondrement, tellement il existe d’indices qui permettent de parler de « syndrome romain » pour caractériser la situation globale de chacune des nations européennes.

Question qui se pose aujourd’hui : elle est moins de savoir comment éviter la dépression économique et le chaos, sachant que les gouvernements européens ne sont pas décidés à mettre en cause le paradigme ultralibéral, et qu’ils vont poursuivre dans les mêmes errements, mais de savoir comment en sortir avant que ne se soit produite une détérioration dramatique des sociétés européennes.

La solution n’est certainement pas dans le repli national, dans un chacun pour soi qui ouvrirait la guerre des monnaies en Europe au seul profit des États-Unis et des spéculateurs (ce pourquoi on a justement créé d’abord le système monétaire européen puis l’Euro), et qui s’avérerait des plus pénalisants en raison de l’interdépendance des économies européennes (à lui seul le commerce intra-européen représente presque 20% du commerce mondial).

Elle est au contraire dans la relance ou dans le lancement du projet d’unification et d’autonomisation de l’Europe.

Soit, enfin, l’édification d’un État européen disposant d’une masse critique et d’une autonomie de décision suffisantes pour garantir les intérêts et les identités des peuples européens qui voudront bien participer à sa construction.

Soit, concomitamment, un changement de paradigme afin que la conduite de l’Europe soit en prise avec la réalité du monde. Laquelle n’est pas celle du « doux commerce » et de la prospérité partagée, ni celle de l’harmonie du monde dans le cosmopolitisme. A la logique dogmatique et suicidaire de l’ultralibéralisme multilatéral, il s’agit d’opposer le paradigme pragmatique du néomercantilisme régionalisé qui vise à l’organisation d’échanges régulés (grâce à un protectionnisme souple et adapté) entre les grandes zones économiques disparates de la planète.

Qui peut porter un tel projet ?

Ni, bien entendu, ceux qui adhèrent à l’idéologie dominante, mondialiste, soit qu’ils y trouvent leur intérêt, soit qu’ils sont inhibés ou résignés.

Ni par ceux qui s’imaginent pouvoir résister seuls à la tectonique géopolitique du monde et qui s’accrochent à une souveraineté fictive.

Seul, par conséquent, un mouvement ou un parti d’avant-garde, reprenant à son compte l’utopie des Pères Fondateurs mais porteur aussi des réponses rationnelles aux défis qui assaillent la vieille Europe. Il serait susceptible de fédérer les mouvements populaires qui ont déjà commencé à se manifester à travers le continent et qui ne manqueront pas de s’amplifier dans la longue dépression qui l’attend.

1-Crise systémique et marginalisation de l’Europe.

Pour se convaincre du besoin d’un État européen, fédéral cela va de soi, identitaire et néomercantiliste, il faut bien prendre la mesure de la crise systémique, quasi-existentielle, dans laquelle entrent les nations européennes, et prendre conscience de la nouvelle configuration géopolitique mondiale qui « provincialise » ou marginalise les États européens.


1.1 La crise multidimensionnelle des nations européennes.

A différents degrés ces dernières sont marquées par le « syndrome romain » parce qu’elles sont en crise sur tous les plans (démographique, économique, symbolique et culturel) au point qu’elles sont menacées par un déclin irrémédiable.

Crise financière et monétaire : la plus immédiate, celle sur laquelle les médias insistent. Marquée par les crises bancaires et celle de la zone euro. Elle révèle et elle relève d’une crise structurelle : la crise de l’endettement, celle des dettes souveraines (Europe) et souveraines et ménagères (États-Unis).

Crise économique et sociale : outre les effets induits attendus de la première sur l’économie réelle (crise des liquidités, du crédit), celle-ci est surtout la conséquence de la désindustrialisation, de la concurrence des pays à bas salaires qui affecte maintenant jusqu’à l’agriculture (malgré les échecs de l’OMC) et l’artisanat. Elle explique le problème gravissime de l’emploi, en particulier chez les jeunes (France, Italie, Espagne notamment), la paupérisation en marche, et l’aggravation très nette des inégalités sociales. Au fond, mais à une autre échelle, c’est le scenario qu’a connu le Royaume Uni au cours du 20° siècle, où le triomphe de la City a occulté longtemps la pauvreté et la dégradation des conditions de vie des classes populaires urbaines.

Crise démographique. Sans doute la plus grave parce qu’elle menace tout l’édifice économique et social, qu’elle va poser le problème des rapports intergénérationnels (question des retraites quand il n’y aura plus bientôt qu’un seul actif pour quatre non-actifs contre deux, cinquante ans plus tôt). Tandis qu’au plan international, et on le constate déjà, l’Europe va avoir à gérer la lourde pression des déséquilibres démographiques qui caractérisent ses confins africains (Méditerranée) et asiatiques (de la Turquie à la Sibérie).

Crise sociétale. Crise consécutive à ce qu’un politologue a appelé pudiquement « le repeuplement » de l’Europe par des populations allogènes, non européennes, et qui se traduit par l’installation du communautarisme, la fragmentation du territoire en espaces ségrégatifs. Et pour finir, pour marquer l’analogie avec Rome, la mise en cause du « culte de l’empereur », c’est à dire des symboles et des normes de la République ou de toute autre tradition politique nationale.

1.2 La marginalisation des puissances européennes.

La mondialisation engendre un changement radical de la géopolitique mondiale qui s’explique par trois mutations de la puissance.

Transformation de la puissance. En se gardant bien de tenir pour obsolètes la puissance militaire et la coercition, il faut remarquer que deux autres formes de la puissance sont devenues déterminantes. La puissance économique, bien évidemment, tant dans sa dimension matérielle que financière. Or, tout le monde sait ce qu’il en est aujourd’hui, avec la montée de la Chine, mais aussi l’affirmation depuis quelques décennies de certains grands féodaux transnationaux, tels les fonds de pension. Et, la puissance productive, c’est à dire la capacité d’une nation, d’une société ou d’une religion à produire des normes, des valeurs, et au final, à imposer sa vision du monde. Elle a partie liée avec l’économie, les médias (formatage des esprits) et avec la démographie. Du temps de l’hégémonie américaine, les Occidentaux (et la Commission européenne y croit encore) ont pensé, grâce à cette puissance productive, pouvoir homogénéiser le monde selon leurs règles, le modeler à leur guise. Ils se heurtent aujourd’hui à celle du monde confucéen comme à celle de l’Islam.

Transition de la puissance.C’est le phénomène des puissances émergentes qui viennent concurrencer les puissances installées, pouvant contester leur leadership. Cette transition peut être un moment dangereux dans l’histoire, comme ce fut le cas à la fin du 19° siècle, quand l’Angleterre accepta mal l’émergence de la puissance allemande.

Translation de la puissance. Une nouvelle carte du monde, centrée sur le Nord Pacifique, est en train de se dessiner. C’est la traduction de la montée en puissance de l’Asie Orientale (Chine, Inde, Corée du Sud qui ont rejoint le Japon dans un même espace de croissance très loin encore de son plein régime) et de la formation du duopole, plus ou moins contraint, Chine-USA. En tout état de cause, cela signifie aussi la marginalisation des nations européennes, figées dans leurs ethnocentrismes.

2- La seule réponse possible : l’État européen (fédéral, identitaire et néomercantiliste).

Un nouveau monde s’organise dans lequel chacun des États européens se trouve structurellement dépassé. Et, bien entendu, aucun d’entre eux n’est en mesure, à lui seul ou de façon isolée, d’infléchir la course de l’Histoire, et tout simplement, de s’affranchir des contraintes d’un système économique mondial qui est la cause de ses déboires sociaux et sociétaux.


La nécessité d’un centre unique de décision en Europe est devenue une évidence. Les tribulations de la gouvernance intergouvernementale, toujours en retard d’une bataille, incapable d’anticiper sur les événements et les crises, comme on peut le constater tous les jours, en sont les meilleures preuves. Comment avoir une prise de décision efficace, comment arrêter une stratégie dans un domaine ou dans un autre, quand il faut l’accord de 27 gouvernements et la ratification de 27 parlements ? Comment être alors pris au sérieux par les États-Unis, qui, soit dit au passage, se sont toujours réjouis de cette situation, ou par la Chine, ce monolithe de 1,3 milliard d’hommes ?

La construction de l’Europe politique, sous la forme d’un État digne de ce nom, en panne depuis plusieurs décennies, est de première urgence. Elle est le préalable à la résolution des difficultés de tous ordres qui attendent les peuples européens, et dans un premier temps, à la pérennisation de la zone euro dont l’avenir est, comme l’a écrit un économiste, soit la fédéralisation, soit l’éclatement.

Cette perspective pose d’emblée deux questions :

1. Les frontières. L’Europe a des frontières qui sont fonction de sa géographie et de sa civilisation. Elle est l’affaire des seuls Européens qui ont leurs identités respectives et qui se partagent entre plusieurs cultures, mais qui sont issus du même substrat historique et civilisationnel. Dès lors, l’Atlantique, la Méditerranée, la Mer Noire (bien que Constantinople qui fut un haut lieu de la civilisation européenne appartienne à un autre monde et semble perdue à jamais), et le Caucase apparaissent comme ses frontières naturelles. A l’Est, l’Europe pourrait un jour atteindre le Pacifique si la Russie décidait de la rejoindre. Ce qui est hautement souhaitable pour des raisons géostratégiques et de sécurité énergétique et minérale.

2. L’hétérogénéité économique et sociale qui pose des problèmes au sein même de la zone euro (divergence commerciale entre l’Allemagne et quatre autres partenaires d’un côté, et tous les autres de l’autre) et entre la moitié occidentale et la moitié orientale de l’Union européenne (disparités régionales fortes en termes de niveaux de vie et de coûts de production). D’où une absence de cohésion, malgré la politique communautaire du même nom, qui affecte les perceptions qu’ont les Européens les uns des autres, et par conséquent leurs relations mutuelles.

Afin de résoudre ce dernier problème, en même temps que toutes les difficultés économiques entrevues et à venir, et ce qui est impossible dans une Europe exposée à la concurrence de pays où les coûts de production sont dérisoires, un changement de régime et de politique économiques s’impose. Il s’agit de retrouver les moyens d’une croissance endogène, d’arrêter la déflation salariale et de créer des emplois, faute de quoi les peuples européens vont s’appauvrir et les dettes ne seront jamais remboursées. Une relance de type keynésien est envisageable, mais à l’échelle européenne et dans le cadre d’une économie autocentrée (d’où une réticence pour la « règle d’or » si elle concerne aussi les dépenses d’investissement) pour qu’elle ne profite pas qu’aux exportations des pays extra-européens.

Une croissance plus endogène passe par la dénonciation du multilatéralisme libéral en vigueur, celui qui entend liquider toutes les barrières douanières quelles que soient les disparités sociales des partenaires. Concevable à l’échelle d’un grand espace, comme le continent européen (surtout avec la Russie comprise), elle n’implique pas pour autant le recours à un protectionnisme systématique (à la Jules Méline), mais le remplacement du multilatéralisme, à la façon OMC, par le rétablissement de certaines taxes et par des accords bilatéraux interzones. C’est cette régulation du marché international par le politique, au titre des intérêts européens, économiques et sociaux mais d’autre nature aussi, que l’on peut qualifier de néomercantiliste.

La recherche de la cohésion de l’État européen, compte tenu de la grande diversité culturelle et linguistique des populations du continent, ne peut se concevoir que dans une structure fédérative et décentralisée. La question est : à quel niveau, national ou régional. L’opinion majoritaire serait en faveur d’une fédération d’États (États-Unis d’Europe). Celle-ci aurait le défaut de conserver les fortes disparités politiques existantes entre des unités de dimension très inégale. Et par conséquent d’entretenir les reflexes nationalistes. Un fédéralisme régional (soit en gros la transposition du modèle fédéral allemand à l’Europe) serait plus pertinent, surtout en envisageant la possibilité de confédérations régionales culturelles pour traiter de certaines questions comme celle de l’éducation et de l’enseignement, ou du développement.

La reprise de la construction politique de l’Europe, si elle a lieu, nécessitera que l’on innove sur bien des plans, car l’entreprise est complexe. Par exemple, au niveau de la communication, si difficile entre les peuples européens et sans doute à l’origine de l’indifférence qu’ils éprouvent les uns envers les autres, comme le montrent plusieurs enquêtes, il faudra bien, un jour, enseigner, parallèlement à la langue maternelle, une langue commune. Laquelle ne saurait être l’Anglais, devenue la langue de la mondialisation.

Enfin, quant à cette nouvelle et éventuelle marche vers l’unité de l’Europe, ses modalités et ses étapes dépendront de l’Histoire qui reste à écrire.

3-Une prise de conscience, un parti d’avant-garde.

En tout état de cause, la réécriture de leur Histoire, dont ils ont perdu la maîtrise, par les Européens, dépendra de la prise de conscience ou non de leur communauté de destin par les peuples européens. Car l’alternative est entre la prise en charge commune de leur avenir, ce qui implique des révisions assez déchirantes, mais ce qui est possible à l’occasion d’une crise de longue durée, et leur dépérissement ou leur dissolution dans un magma planétaire dominé par deux ou trois États géants et un oligopole financier.


Dans l’immédiat, les turbulences engendrées par la mondialisation sont assez fortes pour soulever des mouvements populaires et entraîner des votes populistes à travers l’Europe. Il reste à mobiliser une véritable opinion publique européenne, sur la base des intérêts communs (défense du niveau de vie, de l’emploi, des identités, etc.), et dans l’objectif d’imposer aux différents gouvernements et à la Commission européenne le changement de paradigme indispensable. A savoir le rejet de l’idéologie libérale mondialiste en faveur de la sauvegarde pragmatique des intérêts légitimes des populations de l’Europe.

Sans doute pour y parvenir, faudrait-il l’émergence d’un parti d’avant-garde, sorte de préfiguration de la nouvelle Europe. Supranational, il serait susceptible de fédérer les forces contestataires qui se lèvent pour créer une nouvelle dynamique européenne, à partir d’un projet de réappropriation démocratique et fédérative du destin des peuples du continent. Les prochaines échéances électorales, en particulier celles de 2014, pourraient en être le point de départ.

Gérard Dussouy, septembre 2011

Die türkischen Drohungen gegen die EU sind eine Farce

Mit zweierlei Maß

Die türkischen Drohungen gegen die EU sind eine Farce

Von Andreas Mölzer

Ex: http://www.zurzeit.at/

Wenn die deutsche Bundeskanzlerin Merkel angesichts des Staatsbesuchs des türkischen Staatspräsidenten Gül öffentlich eine EU-Vollmitgliedschaft der Türkei als „nicht gewollt“ bezeichnet, dann ist dies einerseits vollinhaltlich zu unterstützen, es muß andererseits aber auch Konsequenzen nach sich ziehen. Ich erwarte mir daher, daß sich Frau Merkel im Rahmen des nächsten EU-Gipfels für einen Abbruch der Beitrittsverhandlungen mit der Türkei stark macht. Alles andere wäre Wählertäuschung!

Daß die Türkei nicht EU-reif ist, wird nicht nur alljährlich in den Fortschrittsberichten der EU-Kommission bestätigt, es zeigt sich immer wieder auch in den türkischen Drohungen gegenüber der EU.

Erst vor ein paar Tagen hat ein türkischer Minister angekündigt, im Falle der Übernahme des Ratsvorsitzes durch Zypern im zweiten Halbjahr 2012 die diplomatischen Beziehungen mit der EU einzufrieren. Dies ist im Lichte der Tatsache, daß die Türkei alljährlich Milliarden an Steuergeldern im Rahmen der sog. Heranführungshilfe erhält, mehr als ein Hohn.

Das übersteigerte türkische Selbstbewußtsein macht sich in letzter Zeit immer häufiger in Aussagen zu außenpolitischen Themen und diversen Auftritten türkischer Repräsentanten im Ausland bemerkbar.

So meinte der türkische Präsident Abdullah Gül im Rahmen seines Berlinbesuchs zu Beginn dieser Woche ernsthaft, Deutschland – das mehr Türken als jedes andere westeuropäische Land aufgenommen hat – betreibe eine rechtswidrige Ausländerpolitik. Dies zeugt vom fehlenden wertfreien Urteilsvermögen des Herrn Gül.

Die wirtschaftlich aufstrebende Türkei sieht sich immer mehr als kommende Großmacht im Nahen Osten und wendet sich zunehmend von Europa ab. Während eine stärkere politische Zusammenarbeit von beiden Seiten offenbar nicht wirklich gewollt ist, sollte man daher umgehend die Verhandlungen auf eine privilegierte Partnerschaft mit wirtschaftlichem Fokus ausrichten.

Krantenkoppen - September 2011 (4)

Krantenkoppen
September 2011 (4)
LAUNCH OF 'JEWISH NEWS ONE' SATELLIETE CHANNEL:
‎"The world of satellite news channels made room on September 21, 2011 for the first Jewish station of this type: Jewish News One.
JN1 is based in Brussels, with studios in Tel Aviv, New York and Kiev":
http://www.voltairenet.org/Launch-of-Jewish-News-One
 
 
HOE DEXIA 5.500 FRANSE STEDEN EN GEMEENTEN RUINEERDE:
‎"Dexia is door 6 Franse gemeentebesturen aangeklaagd vanwege het verlenen van kredieten onder dusdanige voorwaarden dat de terugbetaling ervan onmogelijk wordt":
 
 
KRIJTLIJNEN VOOR REDDING VAN DE EUROZONE LEKKEN UIT:
‎1. 50% van de Griekse overheidsschuld zal worden afgeschreven.
2. Het Europese noodfonds EFSF wordt opgetrokken (van 440 miljard euro) tot 2.000 miljard euro vandaag.
3. Er komt een groot reddingsplan voor noodlijdende Europese banken.
 
 
SUR LES CHEMINS DE LA SYRIE CHRETIENNE: 
 
 
LIBYE - LES DERNIERES NOUVELLES DU FRONT (25/09/2011):
‎"Les soldats du CNT ont connu la journée la plus meurtrière de leur existence avec 1000 tués":
http://allainjules.com/2011/09/25/libye-les-dernieres-nouvelles-du-front-25092011/
 
 
OCCUPY WALL-STREET: POLITIE-INTIMIDATIE ESCALEERT:
‎"Door de nervositeit over de bezetting van een plein in het financiële hart van New York tegen de desastreuze gevolgen van kapitalisme (...) neemt ook de driestheid van het politieoptreden (...) toe":
http://www.dewereldmorgen.be/artikels/2011/09/21/occupywallstreet-politie-intimidatie-escaleert
 
 
HET THUISFRONT VAN DE WAR ON TERROR. DOCUMENTAIRES OVER DE CRIMINALISERING VAN ACTIVISME IN DE VS:
‎"De documentaires proberen het grote publiek wakker te maken voor verontrustende tendensen sinds 9/11. Ze wijzen op de controlerende, manipulatieve en repressieve kantjes van Vadertje Staat, die de individuele rechten en vrijheden waar Amerikaanse burgers zo op gesteld zijn, zonder verpinken onder de mat van terrorismebestrijding veegt":
http://www.dewereldmorgen.be/artikels/2011/09/25/het-thuisfront-van-de-war-terror-documentaires-over-de-criminalisering-van-activ
 
 
LIBYE: LE DRAPEAU VERT FLOTTE SUR BENGHAZI: 
Kadhaffi's green flague flies again above Benghazi and several parts of Cyrenaica!
http://aymard.wordpress.com/2011/09/23/libye-le-drapeau-vert-flotte-sur-benghazi/
 
 
WADAH KHANFAR, AL-JAZEERA ET LE TRIOMPHE DE LA PROPAGANDE TELEVISUELLE:
‎"Al-Jazeera a été conçu par 2 personnalités franco-israéliennes, les frères David et Jean Frydman":
http://www.voltairenet.org/Wadah-Khanfar-Al-Jazeera-et-le
 
 
BAAS AL-JAZEERA STAPT OP OM BANDEN MET VS:
‎"[Het] bleek dat Khanfar de berichtgeving op Al-Jazeera bijstuurde op verzoek van de Verenigde Staten. (...) Hij zou constant in contact hebben gestaan met de militaire inlichtingendiensten van de VS":
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20110921_057
 
 
RUSSIA AND KAZAKHSTAN TO SET UP JOINT AIR-DEFENSE SYSTEM:
‎"We already have such bilateral regional air-defense systems with Belarus and Armenia and in future we are planning to build a similar air-defense system with Kazakhstan":
http://en.rian.ru/russia/20110922/167030358.html
 
 
DIETER GRAUMANN BLAMIERT DIE JUDEN:
"Der kirchenfeindliche Präsident des ‘Zentralrats der Juden in Deutschland’ hatte vor dem Papst einen Wutanfall":
http://kreuz.net/article.13922.html
 
 
EEN GOED GEZIN IS HET HALVE WERK:
‎"Wie nu de fiscale behandeling van gezinnen met alleenverdieners ziet, zou bijna gaan denken dat het hier om een slechte samenlevingsvorm gaat, die ontmoedigd moet worden. Het tegendeel is waar. Juist in deze gezinnen (...) groeit de basis voor een stabiele en sterke samenleving":
http://www.katholieknieuwsblad.nl/opinie/item/1031-een-goed-gezin-is-het-halve-werk.html
 
 
DE STEM VAN DE ONDERDRUKTE PALESTIJNEN:
‎"De Palestijnse priester Jamal Khader was vorige week in Nederland voor een conferentie over het Kairosdocument, waarvan hij een van de opstellers is: 'Jullie in West-Europa reageren vanuit jullie schuldgevoel over de Holocaust'.":
http://www.katholieknieuwsblad.nl/nieuws/item/1033-de-stem-van-de-onderdrukte-palestijnen.html
 
 
VS BOUWEN GEHEIME DRONEBASES IN AFRIKA:
‎"Drones zijn onbemande vliegtuigjes met raketten. (...) Er zou een basis gebouwd worden in Ethiopië en een op de Seychellen":
http://www.demorgen.be/dm/nl/990/Buitenland/article/detail/1322087/2011/09/21/VS-bouwen-geheime-dronebasissen-in-Afrika.dhtml
 
 
HONGARIJE NEEMT OMSTREDEN HYPOTHEEKWET AAN:
De Hongaren steken deze keer hun middenvinger op tegen het internationale financiele systeem: 
http://www.tijd.be/nieuws/politiek_-_economie_europa/Hongarije_neemt_omstreden_hypotheekwet_aan.9105926-3140.art?ckc=1
 
 
KARDINAAL VINGT-TROIS PLEIT VOOR ANDERE LEVENSSTIJL:
"Wij moeten onze manier van consumeren herdenken. De economische crisis is niet slechts een randfenomeen van een goed functionerend systeem. Wij moeten een oplossing vinden voor structurele vragen. Daarbij moeten wij ons ook durven afvragen welke houding de mens aanneemt ten aanzien van geld of een economie die op toenemende groei is gericht.”:

mercredi, 28 septembre 2011

Sarrazin warnt vor ungesteuerter Einwanderung in den Sozialstaat

Sarrazin warnt vor ungesteuerter Einwanderung in den Sozialstaat

Ex: http://www.jungefreiheit.de/

Thilo Sarrazin warnt einmal mehr vor ungesteuerter Einwanderung in den Sozialstaat Foto: JF

BERLIN. Der frühere Berliner Finanzsenator Thilo Sarrazin (SPD) hat vor der für 2014 geplanten Öffnung des deutschen Arbeitsmarktes für Rumänen und Bulgaren gewarnt. In Berlin gebe es gegenwärtig einen starken Zustrom von rumänischen Roma und bulgarischen Türken, die dadurch alle ein dauerhaftes Aufenthaltsrecht und Anspruch auf deutsche Sozialhilfe erhielten, sagte Sarrazin der österreichischen Tageszeitung Kurier. „Es wird nicht funktionieren, die wachsenden Lasten von demographischer Alterung plus weiterhin ungesteuerter Einwanderung in den deutschen Sozialstaat durch mehr Belastung der sogenannten Reichen zu finanzieren.“

Gleichzeitig widersprach Sarrazin Forderungen seitens der Wirtschaft nach mehr Zuwanderung aus Gründen des Facharbeitermangels. „Es gibt einen Facharbeitermangel, aber 40 Prozent der Türken in Deutschland haben keine Berufsausbildung. Durch die Art des Zuzugs in den sechziger und siebziger Jahren haben wir die Probleme, die wir heute mit dem Facharbeitermangel haben, großenteils erst geschaffen“, stellte der frühere Bundesbankvorstand klar.

Die Deutschen hätten auf die Zeugung eigener Kinder verzichtet und wenig bildungsbereite muslimische Einwanderer hereingelassen. „Deutsche, die gar nicht geboren wurden, können natürlich weder Facharbeiter noch Ingenieure werden“, betonte Sarrazin.

Keine Sozialleistungen für Einwanderer in den ersten zehn Jahren

Um der negativen Entwicklung ernsthaft gegenzusteuern brauche es vielmehr eine Reihe von gesetzlichen Änderungen. So dürften Zuwanderer für die ersten zehn Jahre keine Sozialtransfers bekommen. Ein Aufenthaltsrecht sollten nur diejenigen erhalten, „die auf Dauer in Deutschland einen qualifizierten Beitrag leisten können und wollen“ und Sozial- und Familienleistungen müßten von ausreichenden Sprachkenntnissen und dem Bemühen um Integration abhängig gemacht werden.

Muslimischen Einwanderern müsse der Staat zudem deutlich machen: „Irgendwann werdet ihr Deutsche, auch wenn ihr natürlich weiterhin türkisch kochen und in die Moschee gehen könnt, und wenn ihr das nicht wollt, geht ihr besser zurück.“ Umfragen zeigten laut Sarrazin, daß über 60 Prozent der Türken in Deutschland nicht oder nicht gut Deutsch sprächen, und ein Drittel sofort Deutschland verlassen würde, wenn es keine Sozialhilfe gäbe.

Zu der Frage, ob Berlins Regierender Bürgermeister Klaus Wowereit (SPD) ein geeigneter Kanzlerkandidat wäre, wollte sich der frühere SPD-Politiker nicht äußern. Insgesamt habe die SPD bei der Wahl zum Abgeordnetenhaus vor einer Woche aber leicht verloren. „Überall dort übrigens, wo die SPD auch türkischstämmige Kandidaten im Zuge des integrationspolitischen Mainstreams aufgestellt hat – piep, piep, piep, wir haben uns alle lieb –, hat sie überdurchschnittlich verloren“, sagte Sarrazin. In Neukölln habe die SPD mit Heinz Buschkowski, der ähnliche die Thesen und Analysen vertrete, trotz des dortigen hohen Einwandereranteils dazugewonnen. (krk) 

> Institut für Staatspolitik: Ein Jahr nach Sarrazin. Eine Debatte und ihre Folgen 

jeudi, 22 septembre 2011

Philippe MILLIAU: Le localisme face à l'ordre mondial et à la destruction de la terre

Philippe MILLIAU: Le localisme face à l'ordre mondial et à la destruction de la terre

mercredi, 21 septembre 2011

José Javier Esparza - 'El libro negro de la izquierda española'

 

PD entrevista a José Javier Esparza - 'El libro negro de la izquierda española' - 17 mayo 2011

La révolte des intellectuels contre le Système

La révolte des intellectuels contre le Système

par Andrea MASSARI

La dissidence des intellectuels a précédé la chute de l’Union Soviétique. La révolte des intellectuels contemporains pourrait bien annoncer la chute de l’empire cosmopolite. Certes, les oligarques du Système sont puissants : ils possèdent l’argent et contrôlent les médias classiques. Mais le pouvoir de ces oligarques est triplement menacé : par la révolte populiste, par la révolte numérique mais aussi par la révolte des intellectuels. Philosophes, anthropologues, économistes, géopoliticiens, géographes et sociologues sont de plus en plus nombreux à contester le désordre établi. À l’écart d’une actualité hollywoodienne, Andrea Massari nous propose de prendre un peu de hauteur… Explications (Polémia).

Les philosophes à la quête du sens

 

Dans les années 1950, la majorité des philosophes étaient marxistes; ils sont devenus droits-de-l’hommistes dans les années 1970 – 1980. Aujourd’hui, beaucoup de philosophes sont des critiques acerbes de la modernité et portent souvent la parole d’un retour à la tradition. C’est le cas de Jean-François Mattéi, auteur de La Barbarie intérieure et du Procès de l’Europe. C’est le cas de Philippe Nemo, auteur de La Régression intellectuelle de la France. Chantal Delsol dénonce, elle, L’Âge du Renoncement. Et avec une grande rage littéraire l’écrivain Richard Millet dénonce La Fatigue du sens et l’horizontalité du monde. Un pamphlet philosophique éloigné de toute bien-pensance et frappé du sceau de la radicalité.

 

Le grand retour des frontières

 

Dans la novlangue contemporaine le mot frontières était devenu tabou : on n’en parlait pas, si ce n’est pour les… supprimer. Régis Debray a brisé le tabou en publiant un Éloge des frontières. L’éloge des frontières, c’est aussi le fil rouge du livre fulgurant d’Hervé Juvin : Le Renversement du monde. L’économiste et anthropologue rejoint ainsi le philosophe. L’un et l’autre chez Gallimard.

 

La réhabilitation du protectionnisme

 

Face à la grande menace industrielle, le vieux gaulliste Jean-Noël Jeanneney avait publié, en 1978, Pour un nouveau protectionnisme. En forme de chant de cygne car depuis la fin des années 1970, c’est le libre-échange qui donne le tempo. Parvenant même à faire censurer le Prix Nobel Maurice Allais. Cette époque de censure est révolue : des économistes osent aujourd’hui s’afficher protectionnistes : Jacques Sapir et Jean-Luc Gréau ont rejoint Gérard Dussouy, théoricien de la mondialité, et Alain Chauvet (Un autre monde : Protectionnisme contre prédation).

 

Sociologues et géographes portent un regard critique sur l’immigration

 

Le géographe Christophe Guilly a jeté un pavé dans la mare avec ses Fractures françaises. Il y montre l’ampleur des fractures ethniques. Fractures ethniques qui ne sont pas forcément sociales : car on est plus riche (monétairement parlant, en tout cas) en Seine-Saint–Denis que dans la Creuse. De son côté, Malika Sorel tient Le langage de vérité [sur] Immigration, Intégration. Dans les mêmes perspectives que Michèle Tribalat (de l’I.N.E.D.) dans Les Yeux grands fermés (L’Immigration en France) ou Hugues Lagrange dans Le déni des cultures.

 

Le grand retour de la géopolitique

 

Chaque année le festival de géopolitique de Grenoble, organisé par Pascal Gauchon et Jean-Marc Huissoud, marque le retour des intellectuels vers les préoccupations de puissance : Aymeric Chauprade, auteur de Chronique du choc des civilisations, peut y croiser Pascal Boniface, auteur de Atlas du monde global et pourfendeur des Intellectuels faussaires. Hors champ, on ne saurait oublier le général Desportes, ancien directeur de l’École de guerre et critique des guerres américaines. Ni Alain Soral, qui ne veut pas seulement Comprendre l’empire mais le combattre. Ni Christian Harbulot, théoricien de la guerre économique. Ni François-Bernard Huyghe, lumineux médiologue.

 

Le dévoilement de l’art « contemporain »

 

L’art « contemporain » a plus… d’un siècle. Il est plus que… centenaire ! Il est né dans les années 1890 et trône dans les musées depuis L’Urinoir de Duchamp en 1917 ! Mais les critiques de l’art « contemporain » sont de plus en plus nombreuses et acerbes. Jean-Philippe Domecq annonce que « l’art du contemporain est terminé ». Ces Artistes sans art sont aussi critiqués par Jean Clair, académicien et ancien directeur du Musée Picasso, dans L’hiver de la culture et Dialogue avec les morts. Sans oublier les charges argumentées d’Aude de Kerros (L’art caché), de Christine Sourgins (Les mirages de l’art contemporain), de Jean-Louis Harouel (La grande falsification de l’art contemporain) ou d’Alain Paucard (Manuel de résistance à l’art contemporain).

 

La dénonciation des oligarchies

 

Il y a dix ans, les « oligarques » désignaient des dirigeants russes plus ou moins mafieux qui s’enrichissaient sur les ruines de l’ex-Union soviétique. Aujourd’hui, la critique des oligarchies a franchi le mur de l’ex-« Rideau de fer ». Apôtre de la démocratie directe, Yvan Blot publie L’Oligarchie au pouvoir. Il se trouve en compagnie d’Alain Cotta dénonçant Le Règne des oligarchies et d’Hervé Kempf qui publie, au Seuil, L’Oligarchie, ça suffit, vive la démocratie. Et le libéral Vincent Bénard, directeur de l’Institut Hayek, dénonce les « oligarchismes ». Un point de vue que reprend d’une autre manière, l’anthropologue Paul Jorion dans Le Capitalisme à l’agonie. Ainsi cinq auteurs, partant de cinq points de vue différents, convergent dans la même critique. À la place des oligarques, on s’inquiéterait !

 

Les neurosciences contre la télévision et les pédagogies nouvelles

 

Des milliers d’études scientifiques ont établi la malfaisance de la télévision sur la santé (obésité, maladies cardio-vasculaires) et le développement intellectuel en particulier des jeunes enfants. Avec TV lobotomie, Michel Desmurget en fait un point sans concession, frappant au cœur l’instrument central de contrôle des esprits.

 

Les neurosciences offrent aussi des arguments décisifs contre les pédagogies dites « nouvelles » dont les ravages dans l’éducation sont constamment dénoncés, notamment par Laurent Lafforgue, médaille Fields.

 

Un bouillonnement fécond

 

Ce qui est frappant dans ce nouveau paysage intellectuel, c’est la diversité de ceux qui le composent. Il y a les établis et les marginaux : ceux qui ont pignon sur rue chez Gallimard et au Seuil, et ceux qui publient leurs livres à la limite de l’auto-édition. Qu’importe, les uns et les autres rencontrent le succès grâce à Amazon notamment.

 

Il y a ceux qui viennent des rives de la gauche et du marxisme et ceux qui s’assument réactionnaires. Il y a des libéraux lucides et des lecteurs de Krisis. Il y a des catholiques, des laïcs et des panthéistes. Il y a ceux qui sortent de trente ans de bien-pensance et ceux qui luttent depuis trente ans contre la bien-pensance. Il y a aussi tous ceux qui viennent de nulle part mais qui respectent les faits.

 

Le pouvoir des oligarques et l’ordre politiquement correct (mondialiste, « antiraciste », libre-échangiste, en rupture avec les traditions) sont placés sous un triple feu : les mouvements populistes, la bloguosphère dissidente et les intellectuels en rupture. Gageons que les événements qui viennent les feront converger !

 

Andrea Massari

 

D’abord mis en ligne sur Polémia, le 7 juillet 2011.

Article printed from Europe Maxima: http://www.europemaxima.com

dimanche, 11 septembre 2011

The Meaning of European National Populism

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The Meaning of European National Populism

By Francis Alexander

Ex: http://www.counter-currents.com/

In the last decade, and especially the last few years, parties called “far-right” by the mainstream media and “national populist” by their members, have enjoyed considerable electoral successes.

This has occurred primarily in France, Scandinavia, Austria, Switzerland, Belgium, and the Netherlands. No such breakthroughs have been seen in Britain, Germany, or Spain. These parties have in several cases participated in coalition governments, but only as junior partners unable to truly dominate the political agenda.

Their growth has clearly been driven by popular anger at official attitudes towards mass immigration, national identity, and the EU (as well as certain economic issues such as bailouts, foreign aid, and globalization).

While paleoconservatives tend to embrace these parties, most racialists regard them with suspicion because of their admission of non-whites, their attitudes towards Jewry, their focus on Islam, and their appeal to liberal principles against it.

Ideologically, these parties have both liberal and New Right elements. The liberal rhetoric is quite well known, even infamous, on the right. Thus the Sweden Democrats claim their party’s principles are based upon the Universal Declaration of Human Rights (a UN document). Marine Le Pen claims to defend French state secularism against Islamification. Geert Wilders demands “no tolerance for the intolerant” and positions himself as the truest defender of liberalism, gays, women, etc.

The influence of the New Right is less well known but is present in some, if not all movements. Thus Fillip Dewinter of Vlaams Belang describes non-white immigration to Europe as colonization. Both he and Le Pen speak of European rather than Western Civilization, a distinction not often found outside the New Right. Dewinter goes so far as to speak of its superiority. This is all the sort of terminology used by Guillaume Faye. Similarly Le Pen denounces globalism and the EU as totalitarian. Denouncing liberalism, or in this case liberal institutions and practices, as totalitarian is straight out of the Alain de Benoist playbook. Similarly, the pro-Russian orientation of the Front National and other parties  can be regarded as evidence of New Right influences.

These liberal and anti-liberal themes exist in state of tension in these parties’ discourses. But the liberal element is in fact less objectionable than one might think.

Consider the fact that when whites begin to awaken in the United States, they will first do so by demanding a seat at the multicultural table. Something analogous to this has already happened in Europe, but with the appeal being to liberal nostrums other than multiculturalism, which is strongly attacked.

Europeans have already begun taking their own side.

As the demographic situation worsens and the number of Europeans enraged by it increases, the populists will grow in strength. Having established their credibility with the electorate, they will soon be able to use more explicitly ethnocentric and less liberal rhetoric without fear of marginalization.

We mentioned that they oppose multiculturalism. It is certainly a good thing that Europeans have not been reduced to demanding inclusion into multiculturalism. But what the populists propose instead, namely assimilation, is just as bad.

The only real alternative to “multiculturalism” (meaning multiracialism) is not assimilation, but mass deportation, also known as repatriation, expulsion, banishment, or even ethnic cleansing. This is a drastic measure that we know to be necessary, but it is perceived as unnecessary, not to mention cruel and unusual, by most people. In short, it is unpopular, and we are referring to populist parties, with all the drawbacks that entails.

If implemented, however, it would be popular. The economic, cultural, and even psychological benefits would be very great, not to mention addressing the existential threat our people currently faces.

Ultimately the only question that truly matters about these parties is whether or not, given the opportunity, they would expel all non-white communities from their respective nations. I think they will, regardless of what they say now. The popular demand for such measures will be orders of magnitude greater than it is now.

Furthermore, let us assume for a moment, as has been alleged, that the leaders of these parties have sold out their people to the elite and care only for gaining and retaining office. Even if this is true (and for the most part we can only guess about these politicians’ true attitudes), they would still have selfish reasons to pursue this policy.

One can take it for granted that national populists will never receive significant support from non-whites. They cannot out pander the panderers-in-chief, i.e., the center left parties, and for obvious reasons, anti-immigration nationalism is unappealing to immigrants and their descendants (although there are some bizarre exceptions). It therefore follows that eliminating this irreconcilable portion of the electorate from the voting rolls will increase nationalists’ prospects of re-election.

A similar consideration may well lead to either quiet support or only token opposition from center-right parties that face the same dilemma that US Republicans currently face. This dilemma is of course, the hostility of the large welfare-dependent colored populations towards their beloved free market economic nostrums, i.e., the only thing that truly matters to these bourgeois conservatives.

One should also bear in mind that if national populists are ever elected to real power, it is because the people are sufficiently angry to accept radical measures. They will have a mandate to eliminate the ethnic chaos. Anything other than deportation will not fulfill that mandate and will result in nothing but a slower but continuous growth in the non-white population, thus in ultimate political defeat.

Finally, we must turn to the manner in which these movements identify friends and enemies. This concerns Europe, Jewry, Islam, and other non-whites.

Their basic stance towards the EU is one of hostility, combined with a demand for withdrawal from it. While they are correct to oppose the present EU, they are incorrect to oppose the idea of Pan-European government. This, however, is a problem that can wait until they are in a position to shape foreign policy. Advocacy of a European Imperium or Euro-Siberia is something better done at diplomatic conferences than on the campaign trail, as it is simply too esoteric to be compatible with populism. If foreign policy can wait, then winning power is rightly their first priority.

As to their stance on that most controversial issue, the Jewish question, aside from the anomalous Geert Wilders, we can rule out sincere philo-Semitism as a motive for their abandoning anti-Semitic rhetoric and adopting a pro-Israel stance.

As Kevin MacDonald has pointed out, Jews have not offered any significant support to the national populist parties. The explanation for their Zionist rhetoric lies largely in providing an alibi to voters skittish of anything regarding the Third Reich.

One might add that that it also ensures that the full hysterical force of the Jewish community is not unleashed against them. Remember when Jörg Haider (known for his sympathetic references to the Third Reich), joined the Austrian government, causing a minor international crisis with Austria facing diplomatic sanctions? Nothing of this kind has happened since.

It is difficult to say for certain whether the leaders of these parties know the truth about the Jews, but I suspect that they do. After all they have personal experience of antifa attacks, demonization from the controlled media, exclusionary electoral pacts, etc. They are obviously capable of deducing who is behind these actions, not to mention who lobbies the hardest for open borders and the abolition of national identities.

One therefore has good reason to think that if non-whites were ever expelled from Europe, the Jews would be next on the list. This would only be a short step further, and has been the fate of their people since antiquity, although for it to happen on a pan-European scale would be historically unprecedented. It is therefore quite possible that the national populists will, to a certain extent, “sneak up on the Jews,” due to the latter’s generally passive and sullen reactions to attempts at “outreach,” the fact that their influence is more limited than in the US, as well as Islamic anti-Semitic sentiments. These confusions may prove paralyzing for the Jews.

More precisely, the national populists will only challenge organized Jewry when they are strong enough to do so and win. Deception is part of politics. Who would not forgive their present Zionist rhetoric, were they to actually end up expelling the Jews?

As to the Muslims, it is much more simple. They are Europe’s oldest enemy, the largest, and most cohesive and culturally alien immigrant group. Going after them is simply good politics, especially given their anti-liberal and religious rather than ethno-racial identity.

As to the other non-whites and the future problems they will pose, this is a good point to emphasize a crucial point I have been trying to make, namely the difference between electoral campaigns and policy. As things stand now, European racialists are in a bind, as Negroes and Orientals have not yet caused the same degree of popular outrage as the bellicose Muslims. When that changes as Europe becomes more like the US, i.e., with around 40 million Negroes rather than 4 to 8 and a more “market-dominant” Oriental population, then attitudes change will too. They are populists, thus their motto about the people could well be, “I am their leader, so I must follow them.”

This is fine for now, but when the time of crisis arrives, nationalist leaders must be willing to show real leadership and lead from the front. This means political courage, in addition to the obvious cunning and stoicism in the face of intimidation that they already show. If they have all this, then their chances of prevailing over the gutless pseudo-leaders of Europe are very good. One cannot look at the current European economic crisis and see anything other than desperation, cowardice, impotence, and blinkered incompetence among the so-called leaders of Europe.

Certainly, the electoral rhetoric of these parties is disagreeable to racialists in many ways. But they have not yet had the chance to truly control policy. If gaining that opportunity is possible, then a rather heretical electoral campaign does not matter. Words matter less than deeds, and the national populist parties’ willingness to act has not yet been truly tested. What the populists say about non-Muslim non-whites is less important than what they do about them.

So despite the generally negative value we can attribute to current national populist discourses, one can nonetheless take away several positives from the whole phenomenon. First of all, Europeans have begun to take their own side. Secondly, nationalists have for the first time in generations established themselves as a credible political force and a real part of European political life

This latter point is crucial, because when Europe’s demographic situation begins to worsen, there will be a plausible alternative to the system parties and an outlets for Europe’s rage. A skinhead groupsucule is simply not organizationally capable of harnessing that popular rage like these ever-so-professional and apparently bourgeois parties are.

When this happens, these parties’ stances will harden rather than soften. The anti-white ideology is already on the retreat, and system politicians such as Merkel, Cameron, and Sarkozy are only playing catch-up in denouncing multiculturalism.

Much has been gained and nothing really lost. As to the ideological heresies, they are not immutable, and campaign rhetoric costs nothing. One can only hope that because Europeans have begun taking their own side, nationalist leaders will be soon be strong enough to speak the truth more clearly, and be benefited rather than be harmed by it.


Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

mardi, 30 août 2011

Krantenkoppen - Augustus 2011 (4)

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Krantenkoppen
 
Augustus 2011 (4)
 
SOMALIE: MERCI, MAIS NOUS AVONS DEJA AMPLEMENT DONNE ...:
"Au moment où une intense campagne vise à préparer les esprits à une intervention, il est impératif de donner les clés du problème somalien":
http://bernardlugan.blogspot.com/2011/07/somalie-merci-mais-nous-avons-deja.html
 
 
NON A UNE PENSEE UNIQUE NEOCONSERVATRICE ET PRO-ISRAELIENNE!
"Le pluralisme de la presse et la liberté d’expression sont certainement plus grands ici a Beyrouth qu’à Paris": http://www.geostrategie.com/990/richard-labeviere-non-a-une-pensee-unique-neoconservatrice-et-pro-israelienne/
 
 
MON CHEMIN DE DAMAS (PAR CHRISTIAN BOUCHET):
"Du 3 au 12 août dernier, j’ai séjourné en Syrie. Alors que les agences de presse occidentales présentent ce pays comme en proie à une répression féroce et à une guerre civile larvée, je n’y ai rien vu de tel":
http://www.voxnr.com/cc/a_la_une/EFEFulAAFplzsmppaQ.shtml
 
 
NOAM CHOMSKY:"ACADEMISCHE VRIJHEID IN LEVENSGEVAAR  DOOR AGRESSIE VAN DE GROTE BEDRIJVEN":
"Als de VS hetzelfde systeem voor gezondheidszorg zou hebben als andere geïndustrialiseerde landen, dan zou er niet alleen geen deficit zijn, er zou zelfs een overschot zijn":
http://www.dewereldmorgen.be/artikels/2011/08/10/noam-chomsky-academische-vrijheid-in-levensgevaar-door-agressie-van-de-grote-bed
 
 
WAAR IS HET BANKENDEBAT?
"Met dank aan een toezichthouder die de eigen status liet afhangen van het mondiale marktaandeel van haar kampioenen en in ruil voor groei veel door de vingers zag (...), heeft de crisis ons pakweg 27% van ons jaarinkomen gekost":
http://www.ftm.nl/followleader/waar-is-het-bankendebat.aspx
 
 
DE 6 CRISISEN VAN ONZE TIJD:
"Eigenlijk moeten we spreken van meerdere crisissen, die allemaal samen nog lang zullen doorwegen":
http://www.demorgen.be/dm/nl/2461/De-Gedachte/article/detail/1307247/2011/08/20/De-zes-crisissen-van-onze-tijd.dhtml
 
 
CHAVEZ WITHDRAWS GOLD RESERVE FROM TROUBLED AMERICAN AND EUROPEAN BANKS:
 
 
GEVANGEN IN JE WOONKREDIET:
"Als klant heb je eigenlijk geen keuze meer. Het is voorwaarden aanvaarden of geen betaalbare lening krijgen":
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=MH3E8K8U
 

lundi, 29 août 2011

Krantenkoppen - Augustus 2011 (3)

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Krantenkoppen
 
Augustus 2011 - 3
 
LA BIELORUSSIE ASSIEGIEE:
"Des camps de formation informatique financés par les USA accueillent des militants dits de la “société civile” – c’est-à-dire, de l’opposition – en provenance de pays dont les gouvernements ne sont pas appréciés des USA. Le but affiché en est la 'démocratique', ou plus exactement, les révolutions de couleur et le changement de régime":
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=25959
 
 
COLORED REVOLUTIONS AND 'REGIME CHANGE': WASHINGTON ATTEMPTS TO DESTABILIZE BELARUS:
"Belarus has developped gradually into a strong socially-oriented market economy with the highest growth rate in the CIS even during its current financial troubles (according to the CIS Interstate Statistical Committee, between January and... April 2011 Belarusian industry grew 12.9% year-on-year), while still maintaining its free health care, job protection, social services, retirement programs, low unemployment, state-subsidized housing and utilities, and high level of education. This is one reason why the country is naturally in the line of fire of the West, whose bankrupt governments are now obsessively telling their citizens that “there is no alternative”: we must drastically decrease or kill pensions and other social programs, fire government employees, flexibilize the work force, privatize education, health care, infrastructure and everything possible, etc. etc.

Located just next door to crisis-stricken Europe, Belarus is more than a thorn in its side; it is living proof that European and American neoliberal propaganda is only lies."
 
 
IRAN READY TO SEND PEACEKEEPERS TO UK:
“If the UN General Assembly approves, the Basij Organization is ready to send Ashura and al-Zahra brigades to Liverpool and Birmingham as peacekeepers to monitor observation of human rights laws and deter use of force”:
http://www.presstv.ir/detail/193467.html
 
 
AHMADINEDJAD ROEPT VN-VEILIGHEIDSRAAD OP TE HANDELEN TEGEN ENGELSE RELLEN:
"De Iraanse president Mahmud Ahmadinejad veroordeelt het brute gedrag van de Britse politie tegen de relschoppers. (...) Ahmadinejad vraagt de Veiligheidsraad van de Verenigde Naties om in te grijpen. Libië eist dan weer het ontslag van de Britse premier Cameron":
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20110810_085
 
 
WIE WORDT HIER EIGENLIJK GERED?
"In de tijd der subprimehypotheken werden ratingbureaus betaald door de bedrijven waarover zij hun beoordelingen gaven. Nu dat marktsegment verdwenen was, begonnen ratingbureaus obligaties van nationale staten, en daarmee ook de nationale staten zelf, te beoordelen. Interessant was dat de beoordeelde entiteiten zelf geen opdracht hadden gegeven ... ":
http://www.ftm.nl/followleader/wie-wordt-hier-eigenlijk-gered.aspx
 
 
HET WESTEN BESTAAT NIET MEER:
"Amerika is niet langer een westerse natie. Het is omgevormd tot een land waarin het overheidsapparaat onherroepelijk in handen is van de elite":
http://www.express.be/joker/nl/brainflame/het-westen-bestaat-niet-meer/150529.htm
 
 
TSCHECHISCHER PRASIDENT: DIE HOMOS HABEN KEIN RECHT AUF BEWUNDERUNG:
"Die Botschafter einiger EU-Staaten und der USA haben den am Samstag in Prag beginnenden Homo-Greuel „Prague Pride“ öffentlich unterstützt. Das führte beim tschechischen Präsidenten Václav Klaus und Außenminister Karel von Schwarzenberg zu Irritationen":
http://www.kreuz.net/article.13689.html
 
 
THE FORECLOSER:
"Bank of America wilde het stel uit dat huis zetten tijdens alle foreclosures, maar (...) dat was raar, want het stel had 't huis indertijd zonder hypotheek gewoon met cash betaald":
http://www.thedailyshow.com/watch/mon-august-8-2011/the-forecloser
 
 
GADDAFI SPEECH II (1th July 2011):
Moammar Gaddafi: "Compare your European demonstrations to the demonstrations of Libya. Your people don't carry your pictures, they are against you."
http://www.youtube.com/watch?v=F4AR54BZWwU
 
 
HET MORELE EN POLITIEKE DILEMMA VAN WILDERS EN ZIJN POLITIEKE PARTIJ:
"Wilders het voortdurend heeft over massa-immigratie en de islamisering van Europa, die op geen enkele manier zijn te bewijzen. Wilders weet dit dondersgoed. Het gaat Wilders ook niet om de feiten of statistische aantallen, maar om het in stand houden van een spook dat niet bestaat":
http://www.wijblijvenhier.nl/6902/het-morele-en-politieke-dilemma-van-wilders-en-zijn-politieke-partij/
 
 
IJSLAND STAP DICHTER BIJ EERSTE INTERNET-GRONDWET VAN WERELD:
"Een groep burgers heeft aan de IJslandse parlementsvoorzitter een blauwdruk voor een nieuwe grondwet voorgelegd. De blauwdruk werd uitgetekend met de hulp van honderden andere burgers":
http://www.express.be/sectors/nl/interactive/ijsland-stap-dichter-bij-eerste-internet-grondwet-van-wereld/150173.htm
 
 
AMERIKAANS PLATTELAND WORDT GROOT SPOOKGEBIED:
"Door een gebrek aan investeringen die voor nieuwe tewerkstelling zouden kunnen zorgen, dreigen grote gebieden van de Great Plains en Appalachia, samen met regio's van Arkansas, Mississippi en het noorden van Texas met een gigantische ontvolking geconfronteerd te worden":
http://www.express.be/business/nl/economy/amerikaans-platteland-wordt-groot-spookgebied/150181.htm
 
 
NACH OSLO-ANSCHLAGEN: INNEMINISTER FRIEDRICH WILL ANONYMITAT IM NETZ VERBIETEN:
 

mardi, 23 août 2011

The German Death Wish

The German Death Wish

Frank Ellis reviews German’s huge best seller.

Ex: http://www.amren.com/

Thilo Sarrazin, Germany Consigns Itself to Oblivion: How We Are Putting Our Country at Risk, Deutsche Verlags-Anstalt, München, 2010, 410 pp. (in German, with German title: Deutschland schafft sich ab: Wie wir unser Land aufs Spiel setzen) €22.99.

Like all Western nations, Germany suffers from waves of immigrants who clearly have no intention of integrating, and from a duplicitous political class that harries its citizens to accept what they instinctively know is wrong. At the same time, because of the Nazi period, the pressure on Germans to conform to the United Nations-sponsored ideology of multiculturalism has been immense. Many Germans themselves treat any assertion of national German pride as a manifestation of neo-Nazi tendencies, as something hideously offensive and shameful.

Germany Consigns Itself to Oblivion, by Thilo Sarrazin

It is this specifically German context that makes the publication of Thilo Sarrazin’s book so remarkable. It is all the more remarkable for having been written by one of Germany’s top technocrats, a person at the very heart of the administrative establishment. Clearly, Mr. Sarrazin, who was until last September 30 on the executive board of the Deutsche Bundesbank, has had enough. He instinctively grasps the truth of Solzhenitsyn’s eleventh commandment: “Thou shall not live by the Lie.” The fact that Mr. Sarrazin’s book has become a best seller in Germany and attracted enormous support may well have prompted Angela Merkel, the German Chancellor, publicly to admit in October that multiculturalism has utterly failed in Germany. Indeed, it has, and not just in Germany.

The title of Mr. Sarrazin’s book has generally been translated as Germany is Abolishing Itself or Germany is Doing Away With Itself. I believe a translation of the German verb abschaffen that does justice to the implications of the book’s themes would be Germany Consigns Itself to Oblivion, or even Germany Commits Suicide or Germany’s Death Wish.

Mr. Sarrazin’s avalanche of evidence and professional analyses left me in no doubt that the suicide diagnosis is accurate. The author underlines the rather obvious but easily forgotten point that Germany is Germany “by virtue of its inhabitants and their living intellectual as well as their cultural traditions. Without the people it would merely be a geographical term.” The same, of course, is true of England, Denmark, China, or Zimbabwe. Mr. Sarrazin notes that for decades it has not been possible to talk about the preservation of Germany, since the left-wing media denounce such talk as Nazi, racist, and xenophobic. Mr. Sarrazin destroys the silence.

Like the highly trained member of the German technocracy that he is, Mr. Sarrazin presents thoroughly researched arguments. Each chapter addresses some aspect of the immigrant problem — poverty, fertility, declining mean IQ and educational standards, spiralling welfare payments, left-wing and intellectual cowardice, the relentless Islamification of Germany — providing the reader with a series of brilliantly written mini-monographs. The whole leads inexorably to his synthesis and the work’s devastating conclusions. Germany Consigns itself to Oblivion is a masterly display of erudition and logical exposition.

Thilo Sarrazin
Thilo Sarrazin discussing his book.

To begin with, Germans, especially high-IQ women, are not having enough children, and the population of indigenous Germans is dropping below replacement rate. This is not, however, a justification for immigration: “[T]he natural population decrease in one country or group of countries may not serve as the basis morally and politically to justify immigration or seizure of land. The territorial principle is an inviolable component of state sovereignty and respect for it serves to maintain peace.”

Mass immigration from the Third World, primarily Turkey, the Middle East and Africa, will not solve the problem of Germany’s aging population because the country’s economic future lies in its human and intellectual capital. Mr. Sarrazin cites studies by Richard Lynn, Tatu Vanhanen, and others that show the average intelligence of people from these areas is well below the European average. He goes on to note that “the three immigrant groups with the greatest lack of education and the highest social costs [Turks, Middle Easterners, and Africans] are also those who are reproducing themselves the most.”

Very few Turks who came to Germany as workers ever returned home. Instead, their families joined them from Turkey, and this has created a huge, hostile underclass. Mr. Sarrazin calls the entire guest worker program “a gigantic error.” He notes that some of the problems Muslims bring are: Below average employment, above average dependence on welfare and handouts, above average fertility, segregation with a tendency to create parallel societies, above average religious participation with an attraction to fundamentalist Islam, and above average criminality and participation in terrorism.

One of the classic features of the black, white, or any underclass is addiction to television. It is the international underclass’s narcotic.

Mr. Sarrazin notes that Germany’s generous, typically European welfare state is cracking under the strain of millions of jobless Third-World immigrants. He nevertheless insists that those who cannot feed themselves and their progeny “should and must be helped.” But what happens when their numbers rise to the point that the means to clothe and feed the poor can no longer be found? The honest answer is that human beings who engage in reckless personal breeding experiments should be free to suffer the consequences, but this is farther than Mr. Sarrazin is prepared to go.

In any case, immigrants who live in parallel societies, courtesy of German and European taxpayers, and who have no intention of integrating cannot be considered fellow citizens. They are aliens who, in my view, do not meet the conditions laid down by Mr. Sarrazin for taxpayer charity. Furthermore, Mr. Sarrazin’s arguments in favor of welfare for foreigners living in Germany are the moral basis for massive transfers of German and European wealth to the Third World. It is common to claim that the starving and diseased in Somalia or Haiti — or wherever the latest Third-World disaster happens to be — are fellow citizens of the world and thus entitled to our money. This is what prompts the demented do-goodery of multimillionaire celebrities and pop stars who want other people’s taxes to subsidize reckless breeding everywhere.

German Turks
“German” Turks wave their flag.

In any case, as Mr. Sarrazin points out, attitudes towards poverty are driven by emotion rather than analysis. He notes that “the poverty risk threshold in Germany today is higher than the average net income of Germans at the high point of the economic miracle at the start of the sixties.” Mr. Sarrazin has even tested his theories about the largesse of the German welfare system. Before he wrote Germany Consigns Itself to Oblivion, he and his wife famously demonstrated that it is possible to live well and healthily on the money provided by the German welfare system. The publicity surrounding this experiment resulted in a television program, and a cameraman told Mr. Sarrazin he had been instructed not to film the apartments of welfare recipients because they were full of electronic gadgets.

Mr. Sarrazin identifies three reasons why any challenge to welfare provokes so much emotion. First, the recipients themselves like the system. Second, hordes of researchers and bureaucrats depend on it for their jobs. Third, if it is possible to live adequately on welfare but those on it do not, it is their own fault rather than some existential catastrophe. It is this last point that triggers the most rage and aggression.

Mr. Sarrazin describes the effects of Germany’s generous welfare, quoting one account of the chaos of life of an immigrant Turkish family that concludes with the observation, “And the flat screen television is always on, always.” It seems that one of the classic features of the black, white, or any underclass is addiction to television. It is the international underclass’s constant narcotic.

Turkish apartments in Germany
Even Turks on welfare watch Turkish
TV with their dish antennas.

Mr. Sarrazin also writes about a small German town where the population of 300 Turks is derived from just two families. One of them boasts, “We don’t need the Germans.” Mr. Sarrazin also mentions Neukölln, one of the boroughs of Berlin, which is just one of many areas where immigrants have displaced the indigenous population. “A German going through these districts would feel like a foreigner in his own country,” he notes, an experience now available to the citizens of virtually any white country.

As in other European countries, the mainstream media ignore immigrant crime or fail to name or describe the criminals, because to do so would show that the perpetrators are immigrants. “Who is actually helped when facts in the public domain are suppressed ...?” asks Mr. Sarrizin. “Certainly neither the truth nor clear analysis or integration.”

Mr. Sarrazin concludes his book with two scenarios: nightmare and salvation. In the nightmare scenario he looks ahead to the end of the 21st century. He sees a Germany that is no longer German. Rampant welfare spending and the failure to control Third-World immigration have effectively turned Germany into a Muslim state. Germany’s famous churches, including Cologne cathedral, have been converted into mosques. There are demands for a new German flag, one with a crescent and star.

Salvation, if it is still possible, comes from the populist right-wing parties all across Europe. Immigration controls are tightened, educational standards rise, and high-IQ women start having more children. The migrant quarters in the big cities shrink and far less Turkish and Arabic is heard on the streets. Germany has been brought back from the brink.

What makes Germany Consigns itself to Oblivion so valuable is Mr. Sarrazin’s fearless, rational honesty. Germans reading this book must experience something similar to that of a Russian reading a samizdat version of Solzhenitsyn’s Gulag Archipelago during the Cold War: an exhilarating experience that only the honest search for truth can deliver. I salute Mr. Sarrazin for his moral courage and intellectual acumen; and God bless his great nation in the struggle to save itself from oblivion.

Editor’s note: Germany Consigns itself to Oblivion was published in Germany in August 2010. It immediately shot to the top of the sales chart at Amazon.de, and dropped to number two only in late December. At that time it had 441 reader reviews, of which 73 percent were five stars, and 13 percent were four stars. Let us hope its enormous success will be the first step back from the brink.

Frank Ellis is an expert in Russian and Slavonic studies who took early retirement from Leeds University in 2006 after publicly stating he believed there is a substantial genetic contribution to racial differences in average intelligence. AR

vendredi, 12 août 2011

Im Labyrinth einer destruktiven Politik

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Im Labyrinth einer destruktiven Politik

Der  Weg des geringsten Widerstandes  soll, unter Umgehung heißer Eisen und Tabus bei gleichzeitigem Respekt vor Geßlerhüten, schnurstracks in eine Regierungsbeteiligung führen. So weit, so bekannt. Die Eliminierung störrischer, vorlauter Querdenker ist dabei nicht zu vermeiden. Was ab jetzt angesagt scheint, ist eine allgemeine Entrümpelungsaktion von „braunem Ruß“ (Strache), deren innere, weitreichende Dramatik sich schon einmal unter anderer Führung gezeigt hat. Die nationalen Gehege von blauäugigen Störenfrieds zu lichten, also da weiterzumachen, wo ein anderer begonnen hat, ist aber nur logische Konsequenz, wenn derselbe Verblichene und dessen Politikverständnis auch sonst als Originalvorlage dient.                                                            

Neben der vermeintlichen Intelligenz im Berater-„Look“ tragen nun auch altgediente Liberale  im Hintergrund, sobald vor die Kamera gebeten, zur Befeuerung der nun einmal angefachten Unruhe bei. Oder zur Verwirrung. Vor allem dann, wenn von deren Seite (in Absprache mit wem immer) diskriminierende Begriffe als beliebige Keule eingesetzt werden, ohne das Diskriminierende dem werten Publikum näher erläutert zu haben, womit der Sache der Deutschösterreicher in einem konkreten Fall ein Bärendienst erwiesen wird.                                                                                                                           

Jenen  unverzeihlichen Fehler hatte ja schon Haider begangen. Eben diesen wiederholte der angesehene nationalliberale Ex-Politiker Wilhelm Brauneder, als er, auf den Abgeordneten Königshofer angesprochen meinte, jetzt sei Schluß mit der Deutschtümelei.* Inwiefern hat das mit dem aktuellen Fall zu tun und was heißt das heutzutage?  Wer ist sonst noch gemeint?  Herr Professor, bitte  um Aufklärung!

Eine andere Art der schrecklichen Vereinfachung besteht darin, daß man bald jeden, dessen persönliche Meinung oder  politisches Verhalten nicht gefällt, als Hasser denunziert. So wurde derselbe von der Partei ausgeschlossene freiheitliche Abgeordnete Königshofer von einer Gratiszeitung als „Hass-Politiker“ bezeichnet. Weil er etwas  grob vereinfacht auf den wunden Punkt gebracht hat und sich ein gefälschtes politisches Bewußtsein nicht aufnötigen  lassen will?  Doch nicht jeder, der die eine oder andere Aussage dieses Tiroler Abgeordneten als wenig passend empfindet, muß  deshalb schon die schnelle Abservierung desselben begrüßen.                                                                                                                           

Die Meinungsfreiheit, die jetzt von vielen einem „Kameraden“   (als solcher galt Königshofer ja bis vor kurzem) verwehrt wird, nehmen dieselben als Nationalliberale oder Freiheitliche für sich selbst sehr wohl in Anspruch. Das gilt seit jeher ebenso für  den „geläuterten“  Parteiobmann, der,  unter Berufung auf Voltaire, die Meinungsfreiheit für sich reklamiert und  selbst schon Vereinfachungen à la Königshofer  von sich gegeben hat. Ohne derzeit vielleicht zu bedenken, daß  jetzt der Esel gemeint sein könnte, während man mit anderen auf einen unerwünscht gewordenen „Sack“ eindrischt.                                          

Könnte im Übrigen in der  besagten Causa, und da in einem ganz bestimmten Punkt,  nicht gelten, was ein Freund aus England so formuliert: „… bei ethisch begründeten Themen kann Parteidisziplin nicht eingefordert werden“?

Bei der ganzen Angelegenheit geht ja außerdem völlig unter, daß die größten und aktivsten Hasser ja als solche kaum Beachtung finden. Gemeint sind natürlich nicht die immer wieder zitierten und vorgeführten islamistischen „Haßprediger“. Weit gefehlt, denn jene. die  ich meine, gebärden sich eher  heuchlerisch, demokratisch maskiert oder umgeben sich mit einem gutmenschlichen Heiligenschein. Und sind somit die gefährlichsten.                     

In der Tat, wie müssen doch die quasi unantastbare politische Elite dieser Tage und die heuchelnden und hetzenden Medien wie auch die käuflichen  Intellektuellen ihr Volk, ihre Kultur, ihre Sprache und Tradition bloß hassen, daß sie alles was ihren Vorfahren einmal hoch und heilig war, bewußt, und wie es scheint manchmal mit Genuß,  dem Untergang preisgeben? Ja so hassen, daß sie selbst angesichts eines Geburtendefizits  die Tötung ungeborenen Lebens als Fortschritt begreifen und das zunehmende Multikulti-Chaos als Bereicherung empfinden.                                                                                                             

Und das eben bereits zwischen Sizilien und dem Nordkap, wobei es den Anschein hat, als ob die Millionen deshalb  frustrierten, verunsicherten und empörten noch leisen Stimmen von Zeit zu Zeit in einer einzigen Person, wie dieser „Verrückte“  in Oslo es sein könnte, sich zu einer einzigen unüberhörbaren zuspitzten.                                                       

Interessanterweise meint ausgerechnet der EU-Abgeordnete Mölzer, es wäre „schäbig“ wollte man den Förderern der Islamisierung und der multikulturellen Gesellschaft die Schuld an der Tragödie von Oslo zuschieben. Sehr vorausschauend allerdings, schließlich möchte  man selbst einmal einer Regierung angehören.                                                           

Man sollte Bilder nicht übermäßig strapazieren. Aber wenn Volkes Recht und Stimme weiter ignoriert werden, könnte einer populistischen Welle noch eine radikaldemokratische, wenn nicht gar mörderische Umwälzung oder Revolution folgen. Ob das undenkbar sei, ist nicht die Frage. Sondern: ob die Politik weiter darauf hin zusteuert und ob wir, als Volk,  es uns dann noch gefallen lassen.

*Der Deutschtümelei  bezichtigte man assimilierte Nichtdeutsche der Monarchie, die ihr angenommenes Deutschtum besonders oder  in fanatischer Art und Weise  hervorhoben.