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jeudi, 31 octobre 2024

Entretien avec Manuel Quesada, Ediciones EAS, pour Diario16

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Entretien avec Manuel Quesada, Ediciones EAS, pour Diario16

Source: https://euro-sinergias.blogspot.com/2024/10/entrevista-manuel-quesada-ediciones-eas.html

Manuel Quesada : « Nous représentons ce qui nous est propre culturellement en tant que développement archéofuturiste et avant-gardiste ».

Manuel Quesada, directeur de la maison d'édition EAS, nous a accordé une interview à l'occasion du dixième anniversaire de son entreprise. Comme le savent les lecteurs de Diario16+, la maison d'édition EAS nous permet de connaître des aspects historiques méconnus et, dans une certaine mesure, abandonnés par l'« académisme », ou des auteurs hautement qualifiés de la nouvelle droite mondiale que l'on ne trouve généralement pas dans les maisons d'édition plus « commerciales ». Ce fut un plaisir de discuter avec Manuel et de vous faire connaître un peu plus Editorial EAS.

D16. Editorial EAS a déjà dix ans, comment vous est venue l'idée de créer cette maison d'édition ?

L'idée est née il y a bien plus de dix ans, lorsque ma passion pour la lecture m'a fait voir les lacunes qui existaient dans le monde du livre. D'une part, il y avait des œuvres que je voulais lire mais c'était impossible, soit parce qu'elles étaient épuisées, soit parce qu'elles n'avaient pas été traduites dans notre langue. Cela signifiait que, pour ma formation intellectuelle et personnelle, il était impossible de les acquérir. D'autre part, et après avoir approfondi les lectures que j'ai trouvées sur mon chemin, j'ai détecté la distorsion que les secteurs de l'industrie éditoriale exercent sur les écrivains et les œuvres; il est chaque jour plus difficile de trouver un contenu sérieux qui s'adapte à la réalité de l'œuvre et de l'auteur, sans distorsions. La manipulation des textes et de leurs messages est de plus en plus évidente, et tant les médias que les réseaux sociaux encouragent cette distorsion sans limites. Des séries où l'on voit un Achille chauve et subsaharien, aux études sur l'indo-européanisme qui tentent d'imposer la thèse de la steppe en écartant les mouvements de peuples basés sur les constructions mégalithiques du nord et du nord-ouest de l'Europe, en passant par la manipulation en littérature, comme on le voit dans l'œuvre de Tolkien, et bien sûr, en terminant par l'éradication de la richesse des contes pour enfants en échangeant des archétypes de beauté dans des films tels que Blanche-Neige.

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Face à une telle situation, j'avais le choix entre deux voies: d'une part, continuer ma vie heureuse en m'adaptant aux lectures que je trouvais dans les librairies et en acceptant ce que « le monde offre », ou d'autre part, faire un pas en avant et développer un projet dont non seulement je bénéficierais en tant qu'individu, mais aussi, à long terme, beaucoup d'autres personnes qui, comme moi, demandaient également cette série de lectures, des personnes qui ont vu et voient qu'il y a de graves lacunes dans le monde du livre en particulier et dans la culture européenne en général, et qui aspirent donc à la recherche de la connaissance basée sur les principes du Kulturkampf, ou bataille culturelle, proposée par la maison d'édition EAS.

D16 : EAS est-elle une maison d'édition anti-establishment ?

Les éditions EAS ne peuvent en aucun cas être qualifiées d'anti-système, on ne pourra jamais dire que notre maison d'édition est « anti-quelque chose », car toute personne dont le travail vise à développer une bataille culturelle d'idées dans le domaine littéraire est un créateur, un créateur de culture, d'idées, de pensée, est libre, et la recherche du bien, de la vérité et de la beauté d'un point de vue littéraire ne peut jamais aller à l'encontre de ce qui ne va pas dans le même sens, mais en faveur de ce qui est pur et vrai, de l'essence européenne (puisque notre maison d'édition est un projet qui transcende les frontières nationales), de ce que l'Europe représente pour les Européens de souche et pour le monde: la culture propre comme développement et avant-garde archéofuturiste, exprimée par une plume qui transcende le temps.

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D16 : Quel est l'auteur que vous êtes le plus fier d'avoir édité?

Il est difficile de répondre à cette question en raison du nombre d'auteurs avec lesquels j'ai eu la chance de travailler.

Malgré tout, et puisque vous me demandez de me risquer à donner un nom, je vais le faire. Pour sa grande qualité littéraire, feu l'écrivain, poète, explorateur et diplomate chilien Miguel Serrano. Son œuvre littéraire est vaste et magnifique, digne du prix national de littérature, qu'il n'a jamais reçu dans son pays natal pour des raisons politiques. Neveu de Vicente Huidobro (père du créationnisme littéraire), il a eu une vie mouvementée qui l'a amené à se lier d'amitié avec de grandes personnalités comme Indira Gandhi, Nehru, le Dalaï Lama (ayant été le seul étranger à l'accueillir dans l'Himalaya lorsqu'il a échappé à l'invasion chinoise du Tibet), Hermann Hesse, Carl Gustav Jung,... Sa vie est fascinante: en tant qu'ambassadeur du Chili, il a eu l'occasion de rencontrer le maréchal Tito et la reine Élisabeth II, entre autres, et en tant qu'explorateur, il a été le premier civil chilien à poser le pied en Antarctique (1948).

Année après année, nous publions ses œuvres littéraires, et cette année nous venons de publier Elella, libro del amor mágico, qui, avec Las visitas de la reina de Saba (également publié par l'EAS), pourrait être considéré comme ses deux œuvres les plus importantes.

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D16 : Et quel est l'auteur qui vous échappe toujours ?

Tout d'abord, il faut savoir « où l'on se trouve sur la carte » (comme le disait un bon ami). Une maison d'édition comme la nôtre doit savoir ce qu'elle peut offrir et à qui elle peut l'offrir. Je n'irais pas jusqu'à proposer notre marque à des écrivains de l'envergure de Pérez-Reverte ou de Santiago Posteguillo ; sans aller plus loin, j'ai maintenu une relation de longue date avec Sánchez-Dragó (qui a acquis tous nos titres), mais nous ne lui avons jamais proposé de publier chez nous, car cela aurait été très prétentieux de notre part.

Cela dit, jusqu'à présent, aucun auteur ne nous a échappé et nous avons été particulièrement intéressés par la publication de ses livres. Certains résistent, comme l'ancien vice-chancelier autrichien H.-C. Strache, mais nous finissons toujours par nous entendre avec les auteurs et par publier les ouvrages.

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D16 : Grâce à des maisons d'édition comme la vôtre, nous pouvons lire des auteurs et des penseurs qui, autrement, n'atteindraient pas le marché espagnol.

Il y a effectivement un rejet médiatique, nous vivons dans une culture de l'annulation, tout ce qui n'est pas aligné sur la direction dictée par certains secteurs est dénigré et annulé, il n'est pas possible d'avancer sur certains chemins, et cela rend difficile la publication de livres libres en Europe.

D'autre part, nous vivons à « l'époque du principe d'Archimède », c'est-à-dire qu'il existe une réaction proportionnelle et inverse à ce qui est exercé dans la société, de sorte que, même si nous n'atteignons pas tout le public que nous voulons atteindre, une grande partie du public nous atteint par le biais de la recherche des œuvres que nous publions. En fin de compte, une certaine ligne stoïque qui survit dans l'individu et se retrouve en lui, de manière innée, à travers l'archétype collectif, éveille un intérêt particulier pour le contraire de ce que la post-modernité a à offrir.

En résumé: il faut être, persister, résister et ne jamais abandonner, rester ferme et inaltérable comme une pierre, couler avec les éléments que la postmodernité nous offre comme si nous étions de l'eau, et s'enraciner, croître et fructifier comme un arbre.

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D16. Vous exportez désormais vos livres en Amérique latine. Pensez-vous qu'ils y seront bien accueillis ?

Le problème en Amérique (puisque nous vendons également aux États-Unis) est le rapport salaire/prix. Le coût de la vie dans les pays hispanophones est très élevé et les salaires sont très bas. Petit à petit, nous allons nous développer sur ces marchés, mais c'est très difficile, à moins de prendre un engagement financier très fort.

D16 : Vous avez déjà atteint l'âge de dix ans, la prochaine étape est d'atteindre vingt-cinq ans, n'est-ce pas ?

Vous devez comprendre que Editorial EAS n'est pas particulièrement mon projet. Je peux dire que je le gère et le dirige, mais EAS appartient vraiment à chacun des lecteurs qui participent au développement de la maison d'édition en achetant nos ouvrages et en se délectant de l'illusion que nous essayons de partager avec eux dans chaque mise en page, conception de couverture, image, photographie,... Tout le travail qui se cache derrière chacun des livres que nous publions et que nous partageons avec les lecteurs permet à notre maison d'édition de continuer.

Cela dit, EAS continuera aussi longtemps que les lecteurs le voudront, ce projet est plus le leur que le nôtre.

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D16 : Combien d'offres de livres recevez-vous chaque année que vous devez refuser ? Entre nous, maintenant que personne ne nous lit, quelles sont les principales raisons de ce refus ?

MQ : Une question quelque peu humoristique, cher Santiago. Nous recevons en moyenne trois ou quatre demandes par semaine pour éditer des livres, nous en rejetons 90%, nous transmettons les 10% restants au studio et, dans le meilleur des cas, nous en acceptons 5%.

La raison pour laquelle nous en rejetons autant est très simple: il est trop fréquent que certains des écrivains qui nous contactent et nous envoient leurs manuscrits n'aient pas la courtoisie d'entrer dans notre site éditorial pour voir quel type d'ouvrages nous publions. Je ne pense pas qu'il soit juste d'attendre de nous que nous passions du temps à examiner leurs œuvres alors que ces auteurs ne prennent pas la moindre considération pour examiner notre site web, où vous pouvez clairement voir tous les sujets que nous couvrons, qui, comme vous le savez, sont principalement des essais. En ce qui concerne les manuscrits que nous examinons et qui sont rejetés, nous avons rencontré toutes sortes de situations, depuis l'impossibilité de parvenir à un accord commercial entre les deux parties, jusqu'au fait que l'auteur souhaite une édition à très court terme et que nous ne sommes pas en mesure de répondre à ses besoins, en passant par l'examen du texte et la constatation qu'il ne correspond pas à notre ligne éditoriale. Dans de tels cas, nous proposons généralement des alternatives aux auteurs et nous les orientons vers d'autres maisons d'édition qui pourraient éventuellement servir de plateforme pour la publication de leurs œuvres. Et nous savons que cela a été le cas.

En fin de compte, notre travail consiste également à conseiller les auteurs le mieux possible, à savoir comment s'engager avec l'auteur lorsque le projet est réalisable, à lui indiquer clairement que sa proposition dépasse nos capacités ou n'est pas conforme à la ligne éditoriale.

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D16. Au cours des deux dernières années, nous avons remarqué que l'EAS était présent à divers événements européens. Que pouvez-vous nous dire à ce sujet ?

Nos amis roumains de l'Institutul Conservator Mihai Eminescu m'ont invité à prendre la parole au Parlement roumain l'année dernière, et cette année, j'ai participé en tant qu'invité à l'événement qu'ils ont organisé au même endroit, J'y ai rencontré des écrivains, des journalistes, des chercheurs, des scientifiques et des hommes politiques du monde entier, et j'ai pu partager l'espace avec le scientifique Robert Malone, le cinéaste mexicain Eduardo Verastegui et l'activiste américaine Alveda King (nièce de Martin Luther King), entre autres... J'ai également participé à plusieurs reprises à des conférences et réunions au Parlement européen, j'ai été invité en tant qu'orateur par la fondation flamande Hertogfonds à Anvers, j'ai participé en tant qu'invité au congrès du réseau Patriots au Parlement flamand, où j'ai pu rencontrer de jeunes intellectuels de la plupart des pays d'Europe et des États-Unis. J'ai été invité à la conférence contre la mondialisation au Parlement slovaque et j'ai reçu une audience privée au Sejm en Pologne.

Nous avons même publié (en autoédition) en Flandre les ouvrages du premier vice-président du Parlement flamand, Filip Dewinter, et de l'écrivain Renaud Camus, Omvolking (= Le grand remplacement), et j'ai eu une importante réunion d'édition à Vienne avec l'ancien vice-chancelier d'Autriche H.-C. Strache.

En somme, des expériences enrichissantes, qui nous aident à grandir.

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jeudi, 29 août 2024

Le polémiqueur - Les cinq meilleurs livres d'Ernst Nolte

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Le polémiqueur - Les cinq meilleurs livres d'Ernst Nolte

Source: https://www.freilich-magazin.com/kultur/der-streitbare-die-fuenf-besten-buecher-von-ernst-nolte

"Antisémite", "fasciste", "incendiaire intellectuel" - les critiques adressées à l'historien et philosophe Ernst Nolte (1923-2016) n'avaient pas de vocables assez durs pour mettre le public en garde contre ses écrits et ses travaux. Devenu célèbre pour son examen critique du nazisme et son rôle dans la «querelle des historiens» des années 1980, Nolte a créé les outils historico-politiques d'une nouvelle génération de la droite libérale et conservatrice. Mike Gutsing, rédacteur du magazine Freilich, a rassemblé les ouvrages les plus importants pour nous en dire quelques mots.

par Mike Gutsing

Le fascisme à son époque (1963)

Le premier ouvrage d'Ernst Nolte est aujourd'hui encore considéré comme un classique. Il avait déjà travaillé sur Le fascisme à son époque alors qu'il enseignait l'allemand, le latin et le grec au lycée à la fin des années 1950 et s'en était servi comme thèse de doctorat. Avec Der Faschismus in seiner Epoche, Nolte adopte une méthode de travail qui marquera toute son œuvre scientifique et qui compte encore aujourd'hui de nombreux adeptes dans et hors du milieu universitaire. Il interprète le phénomène de l'État nazi à partir de lui-même, analyse sa compréhension de lui-même et en déduit les particularités idéologiques. Jusqu'alors, le terme n'était connu que comme une auto-désignation du mouvement politique de Mussolini et comme un terme de combat de la gauche d'après-guerre, grâce à Nolte, le « fascisme » est devenu un terme d'analyse scientifique.

Contrairement à l'interprétation qu'en font ses contemporains, Nolte bouscule les schémas de pensée existants. Il affirme que le fascisme a été une réaction à certaines circonstances et crises historiques, et tente de mettre en lumière les similitudes et les différences entre les différents mouvements fascistes. L'idée selon laquelle les différentes formes de fascisme européen étaient des réactions au communisme soviétique russe est centrale. C'est notamment cette thèse qui a valu à l'ouvrage, et donc à Ernst Nolte, d'être sévèrement critiqué par les historiens.

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L'Allemagne et la guerre froide (1974)

Près de trente ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, le monde était à nouveau sur le point de connaître une conflagration mondiale. Les puissances du bloc formé par les États-Unis d'Amérique et l'Union soviétique se sont réarmées après les efforts de détente des années 60 et se sont livrées à une course au monde jusqu'alors inédite. Dans son livre L'Allemagne et la guerre froide, Ernst Nolte a analysé comme personne d'autre les relations tendues entre les deux grandes puissances. Selon Nolte, le conflit mondial n'est pas seulement une lutte d'influence, de ressources et d'hégémonie, mais aussi un combat d'idéologies. Pour lui, les « démocraties occidentales » sont en concurrence permanente avec leurs alternatives, qui ont pris la forme du nazisme et du communisme au 20ème siècle.

Dans L'Allemagne et la guerre froide, Nolte étudie également les circonstances géopolitiques qui ont conduit à la division de l'Allemagne. En tant qu'historien, il était au cœur de l'actualité, la double décision de l'OTAN ayant donné à de nombreux Allemands de l'Ouest l'impression d'être devenus tout à coup la première tranchée de la guerre froide. Nolte établit également un parallèle avec Israël, une comparaison qui a suscité l'étonnement et parfois l'admiration de nombreux critiques contemporains pour sa méthode de travail.

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La guerre civile européenne (1987)

La fascination pour les pensées et les points de vue sous-jacents aux grandes évolutions du monde imprègne également l'œuvre la plus controversée de Nolte. Avec Der europäische Bürgerkrieg 1917-1945. Nationalsozialismus und Bolschewismus (La guerre civile européenne 1917-1945 - National-socialisme et bolchevisme ), il s'est propulsé au cœur de la querelle des historiens, exacerbée par le mouvement de 1968, sur la manière dont la recherche traite le national-socialisme. A sa critique centrale, selon laquelle l'historiographie de la RFA n'aurait pas dû adopter sans réflexion la perspective des puissances victorieuses, Ernst Nolte oppose dans ce livre un contraste en confrontant les deux adversaires de la « guerre civile ».

Avec sa thèse selon laquelle les camps de concentration nazis auraient été la réaction à l'archipel du Goulag des communistes, il fait tomber de son piédestal, selon de nombreux collègues, l'une des vaches sacrées de l'Allemagne d'après-guerre. Les recherches universitaires de Nolte sont perçues comme une attaque contre la souveraineté d'interprétation des intellectuels de la République fédérale d'Allemagne et interprétées comme une relativisation de l'Holocauste. Le conflit autour des déclarations de Nolte, souvent interprétées de manière délibérément erronée, continue d'assombrir le livre et son auteur. Il n'en reste pas moins un ouvrage de référence, non seulement pour les historiens spécialisés, mais aussi pour tous ceux qui souhaitent comprendre la pensée historique de Nolte.

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La pensée historique au XXe siècle (1991)

A propos de l'ouvrage publié au début des années 1990 , Geschichtsdenken im 20. Jahrhundert. De Max Weber à Hans Jonas, il y a peu à dire. Non pas parce que le livre est seulement faible en contenu ou même en qualité, mais parce qu'il semble à première vue être l'étape logique après les débats autour de son dernier grand ouvrage, La guerre civile européenne. Ses contemporains l'ont qualifié de « costume d'Arlequin assez abscons » que l'homme, alors âgé de 68 ans, avait revêtu. Pour Nolte, il s'agissait de trouver des personnes partageant les mêmes idées que lui, qu'il voulait à présent dénicher dans le passé après les avoir vainement recherchées dans le présent.

Les « penseurs de l'histoire », comme les appelle Nolte, sont une espèce rare d'intellectuels, même parmi les 39 grands penseurs de la fin du 19ème siècle et du 20ème siècle, qui n'est pas totalement révolu, ils ne sont qu'une poignée. Si vous souhaitez comprendre la pensée de Nolte, vous ne pouvez pas passer à côté de ce livre.

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Le troisième mouvement de résistance radicale : L'islamisme (2009)

Dans son œuvre tardive, Ernst Nolte a également cherché le point sensible. L'examen de l'islamisme, avec en toile de fond les attentats du 11 septembre 2001 et la guerre internationale contre la terreur, n'est pas vraiment extravagant. Pour lui, l'islamisme, troisième idéologie après le bolchevisme et le nazisme, s'oppose fondamentalement à la démocratie libérale. Nolte reste impassible dans cette évaluation, il considère que le système de valeurs occidental n'est pas moins menaçant pour l'existence des pays marqués par l'islam, comme c'est le cas dans l'autre sens.

Tout au long de sa vie, ses détracteurs ont reproché à Nolte de s'intéresser davantage aux idéologies qu'à la réalité. Mais c'est justement La troisième résistance radicale: l'islamisme qui nous montre que l'idéologie et la réalité ne forment pas un couple antagoniste. Dans ce livre, Ernst Nolte révèle une fois de plus une manière de penser au-delà des perspectives préconçues. Si ses résultats peuvent être contestables, la grande qualité de sa méthode de travail et la force d'innovation de sa pensée ne le sont pas.

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vendredi, 19 juillet 2024

Diego Fusaro: le vrai marxiste

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Diego Fusaro: le vrai marxiste

Carlos X. Blanco

Source: http://decadenciadeeuropa.blogspot.com/2024/06/diego-fusaro-el-verdadero-marxista.html

Diego Fusaro est né dans la ville de Turin en 1983. Le jeune Italien va acquérir une solide formation philosophique. À l'université de Turin et à l'université San Raffaele (Milan), il fait ses armes intellectuelles, notamment en philosophie de l'histoire et en histoire de la philosophie. En tant qu'Italien, Fusaro était un grand connaisseur de ses grands compatriotes qui l'ont précédé dans le travail philosophique (Gentile, Croce, Gramsci), bien que le maître le plus direct de tous, et celui avec lequel il a eu un contact personnel, ait été Costanzo Preve (1943-2013).

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L'influence du marxiste Preve sur Fusaro est énorme et le jeune Diego est sans aucun doute l'un de ses plus fidèles disciples. Ces dernières années, la maison d'édition Letras Inquietas a entrepris un intense travail de traduction et de diffusion de l'œuvre de Preve et de tous les autres auteurs qui, avec leur touche personnelle, sont proches de lui ou sont ses continuateurs (Denis Collin, Salvatore Bravo et Diego Fusaro lui-même). Il est difficile de définir cette empreinte, mais pour utiliser une expression très prévoyante, je la qualifierais d'« hérésie marxiste ». En effet, autrefois, était hérétique celui qui rompait avec l'Église officielle, qui s'opposait à ses dirigeants ou à ses interprètes suprêmes, ou qui proposait des interprétations absolument nouvelles et scandaleuses du dogme sanctionné. Le révélateur était « un hérétique au sein d'une hérésie », comme il l'a dit. Si le marxisme, ou plutôt l'œuvre de Marx, est une hérésie pour le dogme libéral-capitaliste, Preve et les Previens, y compris Fusaro, sont une hérésie pour la Sainte Église du « matérialisme » et du « progressisme ».

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En Italie, comme en Espagne et dans d'autres pays occidentaux, la gauche a fini par s'organiser comme une Église ou une Confrérie de la « pensée politiquement correcte ». La même virulence qu'ils mettent à attaquer ceux qui « devraient être les leurs », au moyen de procédures inquisitoriales (c'est aujourd'hui l'« antifascisme »), brille par son absence chez les confrères et les petites sœurs rouges lorsqu'il s'agit de s'attaquer au système libéral ; ils mettent de côté leur anticapitalisme pour courir après de prétendus « nouveaux droits » à étendre, tandis que les « anciens droits » (les droits fondamentaux) sont systématiquement violés au milieu de leur silence complice et de leur dissimulation. L'église de la gauche bien-pensante a condamné Preve et Fusaro au moment même où ils critiquaient le pire du système libéral, et au moment même où la (mauvaise) compagnie de ces deux penseurs était considérée comme interdite. Par exemple, la fréquentation occasionnelle d'Alain de Bneoist, co-créateur historique et fondamental de la soi-disant Nouvelle Droite, ou la fréquentation interdite du géopoliticien russe A. Dugin.

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L'attitude des nonnes et des inquisiteurs de la gauche bien-pensante est très frappante. Elle rappelle le « totalitarisme » franquiste de l'après-guerre: avant d'être fiché et surveillé par « la Secreta », le dissident pouvait être observé par de vieilles femmes derrière leurs rideaux, qui surveillaient nuit et jour les fréquentations d'un jeune qui rentrait tard et avait cent regards sur lui dans le quartier. Ceux qui traînaient avec les rouges étaient des rouges. Et puis, ici et maintenant, c'est la même chose : celui qui fréquente des « fascistes » est un fasciste. Il est dommage que la gauche bien-pensante soit incapable de voir que des auteurs comme de Benosit ont beaucoup plus à offrir dans leur critique du libéralisme et du capitalisme que la plupart des paroissiens du dogme gauchiste, quoi qu'ils entendent par « fasciste ». Quiconque a étudié les principaux leaders de la Nouvelle Droite sait parfaitement que les critiques de cette école de pensée du capitalisme financier occidental, de l'OTANisme, de l'UE comme instrument au service de l'OTAN, du colonialisme américain, de l'ingénierie sociale « woke », etc. coïncident davantage avec l'approche révolutionnaire de Marx, d'un vrai Marx, qu'avec l'œuvre néolibérale systémique de ceux qui se disent ses disciples et soutiennent l'aliénation capitaliste.

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Les derniers textes de Fusaro publiés dans Letras Inquietas, « Marx : penseur de l'individualité communautaire libre », et « Preve : la refondation du marxisme » (2024), servent à enregistrer ces dettes contractées avec l'« hérétique » Preve. Il y a d'autres textes dans la même maison d'édition qui peuvent familiariser le lecteur avec ce marxiste très spécial qu'est Fusaro, un marxiste très lu par les membres de la Nouvelle Droite, une école qui converge avec la Nouvelle Gauche hérétique, celle qui combat honnêtement et avec acidité le système de l'hégémon yankee et son impérialisme chaotique. Fusaro est un auteur « Contre le vent » (titre publié en 2022), qui ose combattre l'hégémonie de la pensée néo-libérale, dont les « sociétés ouvertes » grincent au contact de Platon et de Hegel, c'est-à-dire au contact de la philosophie elle-même. Dans « Éthique et économie » (2023), l'Italien nous présente ses études les plus profondes sur Hegel. Dans « La mort du travail » et « 100% Fusaro » (2021), il compile quelques-unes des critiques les plus acerbes de l'évolution déclinante de notre société, programmée pour faire de nous des parasites et des êtres sans intérêt,

Un auteur essentiel. Un auteur incontournable. Un géant de la pensée.

A consulter:
le blog de « Letras Inquietas ».

mercredi, 27 octobre 2021

Réflexions sur l'Europe, le déclin et le renouveau hespérialiste - Entretien avec David Engels

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Réflexions sur l'Europe, le déclin et le renouveau hespérialiste

Entretien avec David Engels

 
Cette vidéo est consacrée à la pensée de David Engels et à ses réflexions sur l’Europe. Dans cet entretien, David Engels revient sur trois de ses livres majeurs : « Le Déclin », « Que faire ? » et « Renovatio Europae ». L’entretien est donc divisé en trois parties, consacrées respectivement à ces trois livres. Après avoir exposé sa conception spenglérienne du déclin de la civilisation européenne, David Engels montre les actions à mener, individuelles et collectives, pour vivre avec ce déclin et œuvrer à un renouveau « hespérialiste » de la civilisation européenne, idée qu’il développe dans la troisième partie de l’entretien.
 
Sommaire :
 
00:00 Première partie – Le Déclin
21:15 Deuxième partie – Que faire ?
53:18 Troisième partie – Renovatio Europae
 
 
Pour suivre David Engels, son actualité et ses travaux :
 
- Sur son site personnel : https://www.davidengels.be/
- Sur le site de la « Oswald Spengler Society » : https://www.oswaldspenglersociety.com..
 
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Musique utilisée :
- Sergei Rachmaninov : Moment musicaux No.3, Andante cantabile in B minor
 

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jeudi, 29 juillet 2021

Auteurs libertariens: une bonne petite bibliographie

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Auteurs libertariens: une bonne petite bibliographie

par Nicolas Bonnal

Les intellectuels libertariens ont révisé toute leur histoire américaine. À l’heure de l’État profond devenu fou et rigolo, ce n’est pas une inutile affaire ; deuxièmement, ils se rapprochent du guénonisme (c’est très visible chez l’Allemand Hans Hoppe). La montée de l’État, de la bureaucratie, de la réglementation, de la fiscalisation suppose une dégénérescence métaphysique, celle que pressentaient d’ailleurs les taoïstes chinois il y a plus de deux mille ans, quand les empereurs (relisez René Grousset) organisaient déjà des Grands remplacements de population: un autre livre à écrire ! La réfutation taoïste de l’État providence fut il y a vingt ans mon premier texte posté sur le web, par Alain Dumait, aux 4 vérités.Tout est disponible gratuitement sur Mises.org. Vous donnez ce que vous voulez. Je ne sais pas si j’écrirai un livre de présentation de cette splendide école, qui se rattache à Tocqueville, Benjamin Contant, et Frédéric Bastiat. Raico n’aimait pas trop Hayek et il adorait ces penseurs français. Une grande partie des libéraux que j’ai connus dans les années quatre-vingt-dix ont fini néocons.

J’ai insisté surtout sur les travaux historiques, plus intéressants pour nous.

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On commence par Murray Rothbard, auteur du manifeste libertarien. Ses pages sur l’histoire diplomatique sont extraordinaires de culot, de bon sens et d’autorité. Il exonère Staline pour la Guerre Froide, comme Ralph Raico d’ailleurs ! On peut lire aussi son livre sulfureux sur Wall Street et les banques. Enfin, bien sûr, Rothbard irrépressible, où il défend sa conception de la culture et du cinéma, qui est la mienne ; et le film de Corneau Tous les matins du monde. Dans le même livre, Murray faisait la chasse aux chasseurs d’antisémites ! On n’a pas fini de rire ! C’était à propos des menaces et des insultes qui frappaient le pauvre Buchanan. Murray définit nûment la théorie de la conspiration « Ce qui s’oppose au mensonge des historiens officiels. »

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Ralph Raico est mort en 2016, raison de plus pour l’honorer cinq ans plus tard, ce maître. Son chef-d’œuvre concerne les grands leaders et les grandes guerres. Ces grands leaders sont tous des catastrophes car pour devenir un grand président, il faut la guerre, civile ou mondiale. Wilson, Lincoln, Roosevelt, etc. sont restés dans les mémoires grâce à leurs horreurs.

Lisez aussi le Raico sur les libéraux romantiques français.

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Shaffer Butler : Les magiciens d’Ozymandia, d’après le beau poème oublié de Shelley. Le ton est plus philosophique et traditionnel. Butler fait le commentaire de l’écroulement vaseux de la civilisation US et occidentale. C’est lui l’auteur du « test Hitler », d’où il ressort que « l’écolo antitabac, contrôleur de vitesse, végétarien et guerrier humanitaire Hitler est, quand il est présenté anonymement, plus populaire auprès des jeunes que Jefferson (esclavagiste, rebelle armé, contrebandier, planteur de tabac,…) »

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John Denson, Les reconsidérations sur la présidence. Livre collectif et splendide sur la montée du totalitarisme américain. Une contribution de l’universitaire Michael Levin, sur le président comme ingénieur social. Comment aussi on a saboté les études (un autre grand humaniste juif, Harold Bloom, en avait parlé), l’armée, tout au nom du PC.

Les coûts de la guerre, essai sur les victoires pyrrhiques de l’Amérique. Merveilleux ouvrage collectif. Édité encore par John Denson. Extraordinaire contribution de Rothbard sur les deux seules guerres justes (1776 et Sécession, côté sudiste bien sûr) et de Joseph Stromberg sur la guerre hispano-américaine de 1898, qui démarra avec un faux attentat et se termina par un génocide aux Philippines, puis la fondation de l’interventionnisme destructeur et presque calamiteux (Cuba, Corée, Vietnam, l’Amérique centrale…).

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La Guerre perpétuelle pour une paix perpétuelle par Harry Elmer Barnes. J’ai évoqué Frédéric Sanford sur la manière dont Roosevelt empêcha un règlement européen et antihitlérien à Munich. Sur ces sinistres affaires, lire et relire aussi Guido Preparata. Hitler, le monstre anglophile et utile pour la dominance anglo-saxonne dans ce monde…

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Le mythe de Roosevelt de John Flynn qui a vu la montée de l’ère managériale en même temps que James Burnham. Livre effarant par sa justesse. Lisez tout John Flynn, journaliste et héros de la guerre antisystème.

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Thomas Di Lorenzo : Lincoln, qui montre ce que tous les lecteurs de mémorialistes savaient : Lincoln détraqué, homme du business et des tarifs douaniers, fanatique étatique de la loi, et qui prépara sur les cendres du vieux sud (600 000 morts pour abolir un esclavage aboli partout ?) le nouveau désordre américain.

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Démocratie, le dieu qui a échoué, de l’Allemand Hans-Hermann Hoppe. Un régal pour les réacs.

 

samedi, 23 novembre 2019

A post-liberal reading list

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A post-liberal reading list

Why is a philosophy that's aligned with the way most people think struggling to go mainstream?

BY

Ex: https://unherd.com

The philosopher Isaiah Berlin said there were two sorts of freedom: negative and positive. Negative freedom is the freedom that comes by refusing all constraints. It is the freedom of not being pinned down, the freedom of the open road, the freedom of walking out from jail and having a world of possibilities before you.

By contrast, positive freedom is the sort of liberty that various forms of un-freedom make possible: the freedom expressed by your fingers dancing up a keyboard is made possible by years of disciplined practice; the freedom of running a marathon is made possible by years of not smoking or drinking or lazing about on the sofa. As the lonely commitment-phobic bachelor may someday come to realise, you can pay a very heavy price for choosing the wrong sort of freedom.

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Why won't Remainers talk about family?

By Giles Fraser

Liberalism is the politics of negative liberty. And it cuts Left and Right — broadly speaking, going Left on culture and Right on economics. On culture, it seeks to dismantle the cultural impediments to minority flourishing and emphasises the importance of individual choice. It is pro-gay and pro-choice. Many are comfortable with all this, but become distinctly less comfortable when words such as “family” and “motherhood” are considered to be a part of the whole apparatus of oppression and in need of deconstruction.

On economics, liberalism seeks to dismantle the barriers to free trade. With free-market capitalism, the human subject has broken free of the restrictive chains of tradition and religion, those of place and community, those of the family, even of one’s own biology. And with the inevitable forward march of globalisation; the collapse of restrictions on capital flows and financial deregulation; the disintegration of nation state borders, soon the values of the unencumbered self would stand victorious over the whole earth.

A few years after the collapse of the Berlin wall, Francis Fukuyama was so confident that Western liberal democracy had become the only show in town that he declared history to be over — and at its zenith stood the liberal subject triumphant.

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How motherhood put an end to my liberalism

By Mary Harrington

He spoke too soon. Whether history will record its crisis as the financial crash of 2008 or the Trump/Brexit revolts of 2016, liberalism is no longer as cocky as it used to be. Despite its many undoubted gains, liberalism is now recognised as coming with a heavy price tag. In the name of negative freedom, it hollowed out many of the conditions of human flourishing: the solidarity of community, the importance of place and roots, spirituality and religion, the family, the nation state.

Post-liberalism is the attempt to resurrect many of these ideas, not because it is hostile to freedom, but because it seeks to articulate a deeper sense of freedom: positive freedom.

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Call yourself post-liberal?

By Peter Franklin

The peculiar thing about post-liberalism is that even though it aligns with many (perhaps even the majority of) people in the West — Right-wing on culture, Left-wing on economics — few, if any, mainstream political parties have moved in to occupy this space. Gramsci could so easily have been talking about the present moment when he said that a political crisis “consists precisely in the fact that the old is dying and the new cannot be born”.

The following is an attempt to stake out something of an intellectual tradition for post-liberal thought, as it has expressed itself over the last 50 years or so. These are, for me, the top 10 texts that could help us consider the present moment in post-liberal terms.

1. After Virtue, by Alasdair MacIntyre

macintyrevirtue.jpgTop spot must go to Alasdair MacIntyre’s After Virtue (1981). A former Marxist turned Thomist, MacIntyre argued that the moral inheritance of the Enlightenment — the crucible of liberal values — was to strip human life of a sense of purpose or teleology. When morality is rendered merely a question of individual choice, the moral life becomes grounded in nothing other than subjective opinion. And on this flimsy basis, it has struggled to survive.

The choice we have before us, MacIntyre claimed, was Nietzsche or Aristotle (or St Benedict). He prophetically expresses the Gramscian moment as us waiting not for Godot but for a new “doubtless very different, St Benedict”. By which he means, the “construction of new forms of community within which the moral life could be sustained so that both morality and civility might survive the coming ages of barbarism and darkness”.

Another book worth reading alongside After Virtue would be John Gray’s Enlightenment’s Wake. Having been a J. S. Mill scholar for much of his academic life, Gray knows the enemy better than many of its proponents (Mill is a poster boy of classical liberalism). Given the preponderance of religiously minded people in the post-liberal quadrant, it is worth noting that atheists like Gray can equally flourish in this space.

2. Why Liberalism Failed, by Patrick Deneen

deneenlib.jpgSecond spot is shared by two very contrasting approaches, one from the Right and one from the Left. Patrick Deneen’s Why Liberalism Failed (2018) is a bracing attack on the borderlessness of the liberal self. It argues that what was designed to promote freedom instead undermined the very conditions — social, educational, religious — that made genuine freedom possible.

Deneen defends the importance of social institutions, from unions to churches to the family, that sustained human flourishing. And he points out that as human beings come to see themselves as fundamentally separate from each other, only the increasing power of the state can impose order on anarchy. Ironically, then, in the name of (negative) freedom, liberalism stimulates the state into greater acts of control.

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Liberalism: the other God that failed

By John Gray

By contrast, Nancy Fraser’s essay in American Affairs From Progressive Neoliberalism to Trump—and Beyond’ (2017)  carefully articulates how progressive liberalism came to form an alliance with neo-liberal economics, to create what she calls the progressive neo-liberalism of the Clintons and Blair.

Not only does she show how the populism that catapulted Trump into the White House was built upon a dissatisfaction with this alliance, but also, more philosophically, how Left and Right liberalism are brothers-in-arms — a fact that is currently most obviously expressed in the woke capitalism of Silicon Valley and Big Tech.

3. The Road to Somewhere, by David Goodhart

goodhartsomewhere.jpgThe Road to Somewhere by David Goodhart (2017) is credited with the introduction of the important terms ‘somewheres’ and ‘anywheres’ to distinguish between those who are bounded and rooted in place, and those who are mobile and rootless. Many smarted at this distinction, with its implication that those who have benefited from social mobility — or, at least, geographical mobility – have expressed some fundamental lack of loyalty to their community.

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It's a bad time for an illegal immigration amnesty

By David Goodhart

Theresa May’s well known comment: “If you believe you are a citizen of the world you are a citizen of nowhere” presses further on this sensitive spot. But there is little doubt Goodhart’s terminology illuminates a central aspect of the populist complaint against liberal politics. This book can be usefully paired with Simone Weil’s The Need for Roots, first published in English in 1952.

4. Hillbilly Elegy, by J. D. Vance

vanceelegy.jpgThe defence of these ‘somewheres’, often derided as small-town, small-minded ‘deplorables’ is vividly captured by J. D. Vance’s brilliant Hillbilly Ellegy (2016), a sympathetic portrait of his upbringing in the Ohio rustbelt.

Likewise, Christophe Guilluy, in his The Twilight of the Elites (2019), describes how France has been fundamentally divided between the economically successful metropolitan centres and the un-chic periphery — a distinction he uses to explain the whole gilets jaunes phenomenon.

Suggested reading
An elegy for the American Dream

By J. D. Vance

5. Red Tory, by Phillip Blond

In the UK, the post-liberal moment was anticipated by Phillip Blond in his Red Tory (2010) and later by the Blue Labour movement. In the old terms of Left and Right, both were seen as political cross-dressers. Both regard capitalism and socialism as equally flawed, preferring instead something more like an economics of distributivism, where economic activity is subordinate to human interest — see Hilaire Belloc’s The Servile State (1912). For a quick guide to Blue Labour you could do worse than listen to Maurice Glasman’s Confessions or read Adrian Pabst’s The Demons of Liberal Democracy (2019).

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6. Liberalism and the Limits of Justice, by Michael Sandel

Earlier philosophical attempts to expose the limits of liberal politics included the development of communitarianism, associated with thinkers like Charles Taylor and (his student) Michael Sandel. Sandel’s Liberalism and the Limits of Justice (1982) is a more difficult book than one might expect from Radio 4’s user-friendly ‘public philosopher’, but it is an important milestone in the tradition — not least in the way that Sandel takes on John Rawls, in many ways the master thinker of 20th century liberalism.

And, qua Rawls, a special mention here must go to Katrina Forrester’s recently published In the Shadow of Justice: Postwar Liberalism and the Remaking of Political Philosophy (2019). But for my money the two great books of this tradition are Taylor’s magisterial Sources of the Self (1989) and his brilliant little polemic The Ethics of Authenticity (1992).sandellimits.jpg

7. Theology and Social Theory by John Millbank

There is no doubt that post-liberalism — in contrast with many other 20th and  21st century ‘isms’ — has an influential and functioning theological wing. John Millbank’s Theology and Social Theory (1990) is a formidable statement of the argument. It is noteworthy that Phillip Blond began as a theology academic, Red Tory being in many ways an extension of the whole Radical Orthodoxy school that included people like Millbank and Rowan Williams.

Suggested reading
How beauty shapes our fates

By Phillip Blond

Within the church itself, it is Catholic social teaching, growing out of Pope Leo XIII’s Rerum Novarum (1891) and latterly expressed by Benedict XVI, that has proved to be especially influential. From Dorothy Day to Rod Dreher, it is not possible to capture the influence of Catholic social teaching in simple Left/Right terms. These are all Christian references, but pretty much all systems of religious belief carry both pre- and post-liberal convictions.millbanktheology.jpg

8. Why Love Matters, by Sue Gerhardt

Family life is often the entry point of former liberals into a more post-liberal sensibility. Having children often necessitates a certain rootedness, but also the lack of choice involved in who your children are or who your parents are exposes the limits of the liberal idea that we are all contractually related.

Why Love Matters: How Affection Shapes a Baby’s Brain (2004) by Sue Gerhardt is an important take on the science of early mother/child relationships. Pretty much anything by Donald Winnicott and John Bowlby on attachment would fit well under this category.

Suggested reading
Why liberal feminists don't care

By Mary Harringtongerhardtlove.jpg

9. The World Beyond Your Head, by Matthew Crawford

The tradition which follows up on John Ruskin’s emphasis on beauty also feeds into post-liberalism. Roger Scruton on architecture, Jane Jacobs on the importance of neighbourhoods, and increasingly those who try and capture something of the dignity and spirituality of work.

Matthew Crawford’s The World Beyond Your Head (2015) is a brilliant diagnosis of the way in which the liberal Kantian self finds it hard to concentrate in a world of perpetual distraction.

Suggested reading:
The rise of the hippie conservatives

By Freddie Sayers

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10. Prosperity without Growth, by Tim Jackson

Finally, the environment. Here, above all, the liberal idea of continuous and perpetual growth runs up against the distinctly post-liberal idea of the existence of limits. Tim Jackson’s Prosperity without Growth (2011) is of particular interest here. But the person I would read first is the Kentucky poet/farmer Wendell Berry. The World-Ending Fire (2019) is an astonishing collection of essays; The Unsettling of America: Culture and Agriculture (1977) is a work of genius.

This list is very much my own. Others will point to how much has been missed out. But if I were to design a kind of post-liberal curriculum, this is where I would start. In the UK, probably the most successful attempt to translate these ideas into some sort of political programme is that of the SDP’s New Declaration.

jacksongrowth.jpgBut despite the fact that many people exist within the quadrant it describes (Left on economics, Right on culture) it is still struggling to break through. It’s perhaps because it’s easier for the Right to break Left on economics than for the Left to break Right on culture — which is why the Conservative and Republican parties may be more amenable to this sort of thinking than their opponents. But even this is not a natural fit. Which brings us back to Gramsci. The old is dead. The new is yet to be born.

dimanche, 13 octobre 2019

Les livres de la dissidence française à Chișinău

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Les livres de la dissidence française à Chișinău

21 septembre 2019

 
Forum de Chișinău III. 21 septembre 2019.
Présentation de livres d'auteurs français traduits en roumain et édités par l'Université populaire.
 

mercredi, 11 septembre 2019

Mishima’s Life for Sale

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Mishima’s Life for Sale

Yukio Mishima
Life for Sale
Translated by Stephen Dodd
London: Penguin Books, 2019

This past year has seen three new English translations of novels by Yukio Mishima: The Frolic of the Beasts, Star, and now Life for Sale, a pulpy, stylish novel that offers an incisive satire of post-war Japanese society.

Mishima’s extensive output includes both high-brow literary and dramatic works (jun bungaku, or “pure literature”) and racy potboilers (taishu bungaku, or “popular literature”). Life for Sale belongs to the latter category and will introduce English readers to this lesser-known side of Mishima. Despite being a popular novel, though, it broaches serious themes that can also be found in Mishima’s more sophisticated works.

YM-life.jpg27-year-old Hanio Yamada, the protagonist, is a Tokyo-based copywriter who makes a decent living and leads a normal life. But his work leaves him unfulfilled. He later remarks that his job was “a kind of death: a daily grind in an over-lit, ridiculously modern office where everyone wore the latest suits and never got their hands dirty with proper work” (p. 67). One day, while reading the newspaper on the subway, he suddenly is struck by an overwhelming desire to die. That evening, he overdoses on sedatives.

When his suicide attempt fails, Hanio comes up with another idea. He places the following advertisement in the newspaper: “Life for Sale. Use me as you wish. I am a twenty-seven-year-old male. Discretion guaranteed. Will cause no bother at all” (p. 7). The advertisement sets in motion an exhilarating series of events involving adultery, murder, toxic beetles, a female “vampire,” a wasted heiress, poisonous carrots, espionage, and mobsters.

In one episode, Hanio is asked to provide services for a single mother who has already gone through a dozen boyfriends. It turns out that the woman has a taste for blood. Every night, she cuts Hanio with a knife and sucks on the wound. She occasionally takes Hanio on walks, keeping him bound to her with a golden chain. Hanio lives with the woman for a while, and her son remarks, rather poignantly, that the three of them could be a family. The scene calls to mind the modern Japanese practice of “renting” companions and family members.

By the end of the vampire gig, Hanio is severely ill and on the verge of death. Yet he is entirely indifferent to this fact: “The thought that his own life was about to cease cleansed his heart, the way peppermint cleanses the mouth” (p. 83). His existence is bland and meaningless, devoid of both “sadness and joy.”

When Hanio returns to his apartment to pick up his mail, he finds a letter from a former classmate admonishing him for the advertisement:

What on earth do you hope to attain by holding your life so cheaply? For an all too brief time before the war, we considered our lives worthy of sacrifice to the nation as honourable Japanese subjects. They called us common people “the nation’s treasure.” I take it you are in the business of converting your life into filthy lucre only because, in the world we inhabit, money reigns supreme. (p. 79)

With the little strength he has remaining, Hanio tears the letter into pieces.

Hanio survives the vampire episode by the skin of his teeth and wakes up in a hospital bed. He has scarcely recovered when two men burst into his room asking him to partake in a secret operation. After the ambassador of a certain “Country B” steals an emerald necklace containing a cipher key from the wife of the ambassador of “Country A” (strongly implied to be England), the latter ambassador has the idea of stealing the cipher key in the possession of the former. The ambassador of Country B is very fond of carrots, and it is suspected that his stash of carrots is of relevance. Three spies from Country A each steal a carrot, only to drop dead. All but a few of the ambassador’s carrots were laced with potassium cyanide, and only he knew which ones were not. It takes Hanio to state the obvious: any generic carrot would have done the trick, meaning that the spies’ deaths were in vain.

Like Hanio’s other adventures, it is the sort of hare-brained caper one would expect to find in manga. Perhaps Mishima is poking fun at the ineptitude of Western democracies, or Britain in particular. (I am reminded of how Himmler allegedly remarked after the Gestapo tricked MI6 into maintaining radio contact that “after a while it becomes boring to converse with such arrogant and foolish people.”)

After the carrot incident, Hanio decides to move and blurts out the first destination that comes to mind. He ends up moving in with a respectable older couple and their errant youngest child, Reiko. Reiko’s parents are traditionalists who treat him with “an almost inconceivable degree of old-fashioned courtesy” (p. 122). The father reads classical Chinese poetry and collects old artifacts, among them a scroll depicting the legend of the Peach Blossom Spring. Reiko, meanwhile, spends her days doing drugs and hanging out with hippies in Tokyo. She is in her thirties, but she acts like a young girl. Although her parents are traditionally-minded, they bend to her every whim and do not discipline her.

It is explained that Reiko’s would-be husband turned her down out of a mistaken belief that her father had syphilis. Bizarrely, Reiko has convinced herself that she inherited the disease and that she will die a slow and painful death. Her death wish (combined with her parents’ negligence) appears to be the cause of her self-destructive behavior. She dreams of losing her virginity to a young man who would be willing to risk death by sleeping with her. Yet her fantasies turn out to be rather domestic. She play-acts a scene in which she tells an imaginary son that his father will be coming home at 6:15, as he does everyday.

This reminds Hanio of his former life as a copywriter and suddenly causes him to realize that the scourge of the city is palpable even in the cloistered confines of the tea house in which he is staying: “Out there, restless nocturnal life continued to pulse. . . . Such was the hell that bared its fangs and whirled around Hanio and Reiko’s comfortable little tomb” (pp. 147-48).

Hanio makes his escape one night when Reiko takes him to the disco. At the end of the novel, he visits a police station and asks for protection from some mobsters who want him dead (long story). The police dismiss him as delusional and cast him out. He is left alone, gazing at the night sky.

Underneath the campy pulp-fiction tropes, Life for Sale is a sincere meditation on the meaningless and absurdity of modern urban life. Surrendering one’s life is the most convenient escape from such an existence. The only alternative is to identify a higher purpose and pursue it relentlessly—after the manner of Mishima himself.

 

Article printed from Counter-Currents Publishing: https://www.counter-currents.com

URL to article: https://www.counter-currents.com/2019/08/mishimas-life-for-sale/

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[1] Image: https://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2019/08/LifeForSale.jpg

lundi, 03 décembre 2018

Larges extraits de la revue de presse de Pierre Bérard (3 décembre 2018)

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Larges extraits de la revue de presse de Pierre Bérard (3 décembre 2018)

Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com

Au sommaire :

L’émission Répliques d’Alain Finkielkraut recevait le 24 novembre le philosophe et mathématicien François-Xavier Bellamy et Sylvain Tesson grand voyageur. Le thème de la discussion était : demeurer ou partir; quelle vision du monde à l’ère du mouvement perpétuel ? « Demeure », titre du dernier livre de Bellamy, n’est pas synonyme de passivité ou d’immobilité explique-t-il, et la politique consiste moins à transformer qu’à sauver dans ce monde ce qui mérite d'en être transmis tandis que Tesson reprenant Novalis et Nietzsche décrète que marcher c’est s’ouvrir à la pensée et à la poésie. Un échange sur les cimes :

 
Sur le site de l’Institut Illiade une bonne note de lecture à propos du livre de Rémi Soulié Racination paru aux éditions Pierre Guillaume de Roux. Dans cet ouvrage à la langue limpide nous cheminons en compagnie d’Heidegger, Hôlderlin, Barrès, Boutang et Novalis à l’écoute de la terre et des morts. Une ode à l’enracinement et au génie des lieux :
 
 
Le philosophe André Perrin qui avait publié des réflexions acérées et aux antipodes du politiquement correct dans Chroniques de la vie intellectuelle en France revient ici sur les confusions de Guillaume Erner (de France-culture) dont on ne sait si elles sont inspirées par la malveillance ou l’ignorance à propos de l’antisémitisme contemporain et de ses auteurs :
 
 
Jean-Marc_Jancovici_(cropped).jpegPour Jean-Marc Jancovici nous sommes la seule espèce à utiliser des ressources énergétiques extra-corporelles depuis l’invention du feu il y a 500000 ans. Partant du principe qu’il n’y a pas de vrai débat en France (comme ailleurs) sur les véritables enjeux de la  « transition énergétique » ( qui se résument pour l’essentiel à une devise de shadok : « quand on ne sait pas où l’on va, l’essentiel est d’y aller le plus vite possible » ), il s’efforce a contrario d’apporter ici d’authentiques arguments scientifiques à cette mutation considérable qui doit nous faire abandonner les sources d’énergie carbonée ou bien de périr à brève échéance. Cette conférence, condensé d’intelligence, au surplus très pédagogique, a été tenue à la fin de l’année dernière à la cité des sciences et de l’industrie:
 
 
Jean-Marc Jancovici et Yves Cochet débattent de l’hypothèse collapsologique. La décroissance, voulue ou non, est de toute évidence notre destin avec toutes les conséquences qu’elle implique, ici survolées à haute altitude. Comme le dit Yves Cochet, les seules solutions proposées pour l’heure par toutes les forces politiques sont : plus de croissance, plus de technologie, plus de marchés. Cette pure folie annonce une transition désastreuse,  à moins qu’elle ne soit prise en main par un pouvoir autoritaire pilotant une décroissance ordonnée comme le suggère Jancovici : 
 
 
Dans une tribune parue le 26 novembre dans Sud Ouest Matthieu Auzanneau et Jean-Marc Jancovici partent du principe que la sédition des gilets jaunes doit agir comme lancement d’alerte et proposent les mesures qu’imposeraient une véritable politique de transition énergétique. Aujourd’hui les gilets jaunes considèrent à raison que les taxes sur le carburant sont destinées à leur faire les poches puisque elles doivent rapporter l’an prochain 37 milliards d’euros contre 33 cette année et que sur ce total moins de 2 milliards d’euros seront consacrés à encourager la baisse de la consommation d’énergie. Ils rappellent que le financement très élevé des éoliennes et des panneaux photovoltaïques n’aide en rien à sortir des sources d’énergie fossile. Démonstration limpide et imparable :
 
 
Jobs-a-la-con_9498.jpgSur le livre consacré aux Bullshit Jobs (« jobs à la con ») de l’anthropologue David Graeber, Michel Drac livre une excellente analyse. Les bullshit jobs sont des emplois rémunérés totalement inutiles ou même néfastes dont le salarié lui-même ne parvient pas à justifier l’existence. Les exemples donnés atteignent des sommets d’absurdité et de grotesque. D’où la question : se pourrait-il que dans la fonction publique comme dans l’entreprise une grande partie des occupations rémunérées ne soient qu’un vaste théâtre d’ombres ? Drac donne les raisons pour lesquelles des travails qui ne servent rigoureusement à rien peuvent perdurer dans nos sociétés. Ces pseudo « métiers » représenteraient au bas mot 30% des emplois d’une société en quête, parait-il, de performance. Notre système socio-économique cautionne un immense gaspillage lié à notre conception du travail et génère beaucoup de souffrance et d'humiliation. 
Une ingénierie libérale propre à l’ère du techno-capitalisme, mise en place « parce que c’est notre projet… » :
 
 
Lors de son émission Répliques sur France-culture du 17 novembre Alain Finkielkraut recevait Paul Thibaud ancien directeur de la revue Esprit et Éric Zemmour pour débattre encore une fois de Pétain, de Gaulle et la France. 
À force de se prêter au jeu malsain des médias toujours à la recherche du bon client faisant le scoop et le buzz, Zemmour n’aurait-il pas tendance à ternir la richesse de son dernier ouvrage et des leçons qu’il contient ? :
 
 
discoursintimidant.jpgLaurent Fidès, ancien élève de l’École normale supérieure, a publié aux éditions du Toucan Face au discours intimidant; Essai sur le formatage des esprit à l’ère du mondialisme. Dans cette chronique il s’attaque aux nombreux mythes de l’idéologie progressiste et démonte les ressorts de la  domination culturelle « multiculturaliste, échangiste, déconstructiviste qui nous promet un monde sans frontière, sans différences, atomisé, peuple d’entités négociables et remplaçables ». Il constate par ailleurs qu’à la télévision on ne voit jamais ni Georges Feltin-Tracol ni Thomas Ferrier ni Olivier Rey ni Hervé Juvin… qui pourraient porter la contradiction à ces pensées obligatoires. Il s’en étonne, d’autant dit-il que le vent semble devoir tourner après des décennies de tyrannie idéologique :
 
 
Paul-François Paoli auteur de L’imposture du vivre-ensemble et tout récemment des Confessions d’un enfant du demi-siècle est interrogé par Tv-Libertés sur ce dernier ouvrage. Ancien gauchiste ayant traversé le chaos de toutes les modes intellectuelles des décennies passées, il se définit aujourd’hui comme un conservateur conséquent. Il pointe du doigt le rôle néfaste de certains intellectuels au premier desquels Jean-Paul Sartre « le plus démodé, le plus idéologue et le plus indigent ». Faisant état de l’écroulement de tous les « grands récits » il constate que le libéralisme n’a pu s'introduire en France que par le biais culturel de l’anthropologie libéral-libertaire. Il salue Houllebecq, Onfray (« phénomène gaulois ») et Alain de Benoist dont la revue Éléments serait selon ses dires la meilleure revue intellectuelle de notre temps :
 
 
Jean-Paul Brighelli possède un talent certain : celui de nous faire sourire des choses les plus graves. Ici il traite avec humour de la réception du dernier livre de Laurent Obertone, La France interdite par la presse de grand chemin qui use et abuse de clichés sociologiques pour opposer un déni officiel à tout ce que disent les vrais chiffres puisés dans l’appareil statistique gouvernemental :
 
 
mh_portrait.jpgContrairement à ce qu’enseigne trop souvent l’histoire officielle des États d’Afrique du Nord la conquête du Maghreb par les Arabes ne fut pas une promenade de santé. Elle se heurta à une vive résistance berbère (le peuple autochtone) et si l’islamisation fut rapide, l’arabisation se confronta à des échecs qui perdurent encore de nos jours. Sur ce sujet  Mouna Hachim, historienne, répond aux question de France-culture :
 


L’OJIM interroge Slobodan Despot à l’occasion du troisième anniversaire du lancement de L’Antipress devenu, entre-temps, Le Drone. Son objectif : « À la platitude, à l’absence de perspectives historique, culturelle, humaine de l’information de masse, opposer une chronique distanciée et libre - de cette liberté de pensée que donne la culture - de notre temps de trouble. » Pour la somme de 50 euros on peut souscrire un abonnement annuel. Pour ce faire s’adresse à < antipress.net > :
 
 
Excellente tribune de François Bousquet, rédacteur en chef d’Éléments, sur les gilets jaunes, nouveaux ploucs émissaires, dans Le Figaro :
 
 
Lettre de Jean-Claude Michéa au site des « amis de Bartleby » (site gascon décroissant) sur les gilets jaunes. Il en souligne l’inventivité populaire qu’il annonçait dans Les Mystères de la gauche et qui situe le mouvement à l’exact opposé de  Nuit Debout qui jouissait par ailleurs de la sympathie active des médias de propagande. Pour ce qui concerne les gilets jaunes il ajoute : « Ici, au contraire ce sont bien ceux d’en bas (tels que les analysait Christophe Guilluy - d’ailleurs curieusement absent, jusqu’ici, de tous les talk-shows télévisés, au profit, entre autres comiques, du réformiste sous-keynésien Besancenot) qui se révoltent, avec déjà suffisamment de conscience révolutionnaire pour refuser d’avoir encore à choisir entre exploiteurs de gauche et exploiteurs de droite… » Pour eux il n’a jamais été question ni de plan Marshall ni de plan banlieues  :
 
 
JSM-portrait.jpgDans une chronique de Figaro-vox  Jérôme Sainte Marie voit dans les « gilets jaunes » la convergence d’électorats populaires jusqu’ici opposés. Une jacquerie antifiscale qui unit des personnes aux origines variées mais de semblable statut économique, des travailleurs de la France périphérique ce qui explique que la France des métropoles en soit absente. Ce mouvement réalise d’une certaine manière une alliance « populiste » à l’italienne.  
Mais bien qu’il soit profondément politique le mouvement se veut non partisan, c’est là que réside sa principale faiblesse face au « bloc élitaire » outre le fait qu’il n’a aucune structure et aucune direction. Il n’empêche, Castaner veut voir en lui une fronde comparable à celle du 6 février 1934, tandis que son collègue Darmanin, épris de boisson à 100 euros la bouteille, parle de « peste brune ». L’emphase touche ici à la caricature. Si le ridicule tuait encore, ces deux là seraient en état de putréfaction avancée. Ce 27 novembre c’est Benjamin Griveaux qui ajoute sa pierre au bêtisier gouvernemental en déclarant sur France-info : « Quand des gens défilent sur les Champs en disant on est chez nous, ceux-là font partie de l’ultradroite ». On pourrait  répliquer à cet « any where » que quand un Français dit qu’il est chez lui à Paris il n’a pas tort. Et si ce n’est pas « chez lui », c’est chez qui ?  :
 
 
Gilets jaunes. Selon Jacques Sapir « nous sommes peut-être à la veille de quelque chose de bien plus important qu’une simple protestation contre les taxes ».
 
 
Par Michel Onfray, « Le message clair des gilets jaunes à BHL ». Dans le style limpide qui est sa marque de fabrique, le philosophe pamphlétaire cloue au pilori de ses contradictions successives l’intellectuel de plateau télévisé et affirme son soutien aux gilets jaunes (première occurence) et il parfait son analyse dans une deuxième occurence, vidéo celle là, où il montre que les médias, afin de discréditer les gilets jaunes, reprennent les éléments de langage complaisamment soufflés par le pouvoir pour énoncer de simples fariboles. Démonstration mordante :
 
 
 
CHhar.jpgEntretien d’Édouard Chanot avec Christian Harbulot, directeur de l’École de Guerre Économique  sur le pillage technologique de la France par les États Unis. Est mise en cause l’absence d’anticipation stratégique du coté français. 
Selon lui une politique d’indépendance et de puissance passe par une véritable rupture stratégique pour se ré-approprier notre destinée :
 
 
Dans le cadre de son émission Passé-Présent (sur Tv-Libertés) Philippe Conrad interroge Jean-Yves Le Gallou sur son livre manifeste Européen d’abord : Essai sur la préférence de civilisation (à partir de la trentième minute) :
 
 
Camille Galic tresse des lauriers au livre de Jean-Yves Le Gallou Européen d’abord (édition Via Romana) et ils sont largement mérités. Ouvrage vivifiant et mobilisateur, il se présente comme un manuel pour Européen désireux de survivre à la débâcle présente, un vade mecum pour se conduire en temps de détresse. D’ailleurs le livre ne se termine-t-il pas par une apostrophe pleine de la conviction qui anime son auteur : « le soleil reviendra »  : 
 
 
Nonobstant la cuistrerie dont font preuve certaines phrases de l’auteur (par exemple : « …venant fouetter la lourde atmosphère encharognée du cloaque putride de l’hygiénisme néopuritain qui nous sert… » qui gagnerait à plus de légèreté), le texte d’Aristide Leucate constitue une bonne synthèse de la pensée de Pier Paolo Pasolini concernant l’antifascisme de son époque et de toujours :
 
 
Dans le cadre de Géopragma, pôle français de géopolitique réaliste, Caroline Galactéros livre nombre d’éléments sur le dépeçage du journaliste saoudien Jamal Khasshoggi, un informateur de haut rang mêlé à de nombreuses affaires proche-orientales dans lesquelles trempent nombre de « services ». Nous sommes bien loin des afféteries pleurnichardes des médias français :
 
 
Conférence donnée par Wiktor Stoczkowski de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHSSS) sur le thème « L’antiracisme doit-il craindre la notion de race ? » Selon lui l’antiracisme construit depuis la seconde guerre mondiale sur un rejet « scientifique » de la diversité humaine est invalidé depuis une vingtaine d’années par les découvertes de la génomique qui réhabilitent le pluralisme racial de l’humanité. En bref, il n’est plus possible de superposer l’ordre des valeurs et l’ordre des faits et de faire cautionner un antiracisme non ratifié par la réalité par les sciences biologiques. Excellente analyse :
 
 
« Le monde d’en haut prétendument ouvert n’a jamais été plus refermé sur lui-même qu’aujourd’hui… Il est devenu prétentieux et arrogant ». Ainsi s’exprime Emmanuel Todd dans un entretien avec Thikerview. Pour lui si les élites pourrissent sur place, le petit peuple ne vaut guère mieux. Il s’inscrit ainsi en réalité contre une des thèses de Jean-Claude Michéa. Il exprime également sa conviction qu’avec Macron, la société va encaisser une baisse massive de son niveau de vie. Il critique également les médias tous alignés sur la représentation complètement faussée des élites. Pour lui ils sont les principaux producteurs de fake news.Todd rend compte aussi de sa russophilie et en explique la teneur par le niveau très supérieur des élites russes animées par une conscience historique qui fait défaut à l’oligarchie occidentale  : 
 
https://www.youtube.com/watch?time_continue=3172&v=6a...
 
Lecture de Rise and kill first de Ronen Bergman. Vidéo de 2h22 sur une histoire très informée du renseignement israélien par un journaliste éminent, lui-même israélien.
Michel Drac en tire de nombreuses leçons sur la mentalité juive et sur la force de son identité, fondatrice de l’efficacité de ses « services ». Remarquable synthèse :
 
 
Michel Pastoureau dans l’émission de Rt France de Frédéric Taddeï pour la sortie de son ouvrage Le loup : une histoire culturelle qui examine la représentation du loup dans l’imaginaire européen. Il revient incidemment sur les trois couleur de la symbolique indo-européenne : le noir, le rouge et le blanc :
 
 

vendredi, 18 mai 2018

Quatre émissions sur des livres fondamentaux en géopolitique à télécharger !

Quatre émissions sur des livres fondamentaux en géopolitique à télécharger ! 

Ex: https://mp3sunny.xyz 

 

  • La Recomposition Géopolitique Du Moyen Orient Elias Moutran mp3
    Livre La Recomposition Géopolitique du Moyen Orient Elias Moutran mp3
     192 Kbps  70.12 MB  00:53:17  179
     
  • Pierre Conesa Propagande De Guerre Cinéma Géopolitique Opinion Publique EN DIRECT mp3
    Livre Pierre Conesa Propagande De Guerre Cinéma Géopolitique Opinion Publique EN DIRECT mp3
     192 Kbps  137.73 MB  01:44:39  2K
     
  • Conférence Vers Un XXIe Siècle Américain Pascal BONIFACE mp3
    Livre Conférence Vers Un XXIe Siècle Américain Pascal BONIFACE mp3
     192 Kbps  75.74 MB  00:57:33  40
     
  • Ordre Mondial Conflits Et Géopolitique Avec Gérard Chaliand mp3
    Livre Ordre Mondial Conflits Et Géopolitique Avec Gérard Chaliand mp3
     192 Kbps  57.99 MB  00:44:04  223
     
  •  

dimanche, 13 mai 2018

Nouveautés aux Editions du Lore

Nouveautés aux Editions du Lore

Voici les liens vers les dernières parutions des Editions du Lore :

ethique-biologique-de-l-homme-blanc.jpg



http://www.ladiffusiondulore. fr/home/682-l-ethique- biologique-de-l-homme-blanc. html

solstices-histoire-et-actualite-ed-de-luxe.jpg



http://www.ladiffusiondulore. fr/home/679-les-solstices- histoire-et-actualite-ed-de- luxe.html

peuples-de-l-europe-ed-cuir-numerotee.jpg



http://www.ladiffusiondulore. fr/home/683-les-peuples-de-l- europe-ed-cuir-numerotee.html

dimanche, 18 février 2018

Trois ouvrages aux éditions du Lore

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Trois ouvrages aux éditions du Lore

Pour toute commande: www.diffusiondulore.fr

Nietzsche Hyberboréen ou l'école du Surhomme, par Olivier Meyer

76 pages, 14 euros.

« Regardons-nous en face. Nous sommes des Hyperboréens. »
Ce jugement de Nietzsche tiré de L’Antéchrist répond à la question posée dans Le Gai Savoir : « Que dit ta conscience ? - Tu dois devenir celui que tu es. »
Nietzsche a montré la voie. Il a surmonté, dans un effort surhumain, son héritage familial protestant, sa culture chrétienne, son environnement social, le confort petit-bourgeois, sa carrière universitaire, pour devenir lui-même, un bon Européen, un Hyperboréen. Le surhomme est en vous. N’attendez plus, sortez du troupeau et devenez ce que vous êtes.
Nietzsche Hyperboréen ou l’école du surhomme , inspiré de sa philosophie, constitue une véritable méthode du grand devenir nietzschéen. La décision est entre vos mains.
« L’homme est quelque chose qui doit être surmonté. Qu’avez-vous fait pour le surmonter ? »

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Les idées politiques de Henry de Monfreid à travers son oeuvre littéraire, par Jean-Louis Lenclos

162 pages, 24 euros.

Cet ouvrage inédit présente le mémoire universitaire de droit soutenu par Jean-Louis Lenclos en octobre 1977, sous la direction du Professeur De Lacharrière, à l’université de Parix X- Nanterre.

Lorsqu’on consultait les proches d’Henry de Monfreid, ils répondaient invariablement : « il n’avait pas d’idées politiques, cela ne l’intéressait pas ; c’était un Aventurier ! »

Contrairement à divers fantasmes colportés, Henry de Monfreid ne fut à aucun moment cet individu louche, dénué de sens moral et de scrupules que recouvre habituellement ce terme d’aventurier.

En se penchant méticuleusement sur son œuvre littéraire prolifique, ce livre explore les idées politiques bien tranchées d’Henry de Monfreid.

Certaines de ses idées sont à rapprocher des penseurs traditionalistes tels que Louis de Bonald ou Joseph de Maistre, mais aussi Nietzsche par certains aspects.

Par ailleurs, Henry de Monfreid semble acquis à l’idée de hiérarchisation des races humaines. Plus surprenant, il vécut une extase quasi-religieuse en la présence de Mussolini…

Cette étude très bien documentée vous fera découvrir les grandes lignes politiques d’un homme qui considérait l’homme comme une créature foncièrement mauvaise et qui n’eut de cesse de s’affranchir des servitudes humaines.

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L'Europe, pas le monde - Un appel à la lucidité, par Georges Feltin-Tracol

224 pages, 25 euros.

En trois quarts de siècle, le projet européen en partie formulé par les milieux non-conformistes de l’Entre-deux-guerres est devenu un cauchemar pour les peuples du Vieux Continent. Dans le cadre d’une mondialisation désormais illimitée, les sectateurs mondialistes de l’actuelle imposture européenne ne cachent même plus leur volonté d’intégrer au plus vite cet espace dans un ensemble planétaire global.

Cette terrible désillusion favorise le souverainisme national et les
revendications régionalistes. Faut-il pour autant rejeter toute idée européenne ?

Non, affirme Georges Feltin-Tracol qui en appelle à une salutaire lucidité.
Ancien animateur de la revue L’Esprit européen et collaborateur naguère à Éléments pour la civilisation européenne, ce Français d’Europe (ou Européen de France) considère que l’Europe n’est pas ouvert aux populations du monde entier, mais l’héritage des peuples boréens. Se détournant à la fois de l’État-nation dépassé, du mondialisme mortifère et d’un altermondialisme parodique, il envisage un autre défi continental, soucieux de la personnalité historique de ses cultures et susceptible d’assumer un destin de puissance géopolitique.

Contribution révolutionnaire pro-européenne à la grande guerre des idées, ce recueil d’articles, d’entretiens, de conférences et de recensions démontre la persistance d’un authentique esprit européen, surtout si de nouvelles chevaleries militantes surgies des communautés populaires enracinées relèvent le nouvel enjeu civilisationnel du XXIe siècle : maintenir la spécificité albo-européenne. Pendant que se prolonge l’éclipse de l’Europe, c’est dans la pénombre que s’esquissent quelques jalons fondamentaux d’une nouvelle Europe polaire, fière et solsticiale.

Né en 1970, collaborateur aux revues dissidentes Réfléchir & Agir et Synthèse nationale, rédacteur en chef et co-fondateur du site identitaire de langue française Europe Maxima, présent sur des sites Internet rebelles comme EuroLibertés, Georges Feltin-Tracol est aussi conférencier, chroniqueur radio et essayiste. Auteur, seul ou en collaboration, d’une dizaine d’ouvrages, il a publié en 2016 aux Éditions du Lore Éléments pour une pensée extrême.

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mardi, 13 février 2018

New Books at ARKTOS' Shop

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New Books at ARKTOS' Shop

Orders: https://arktos.com

Travels in Cultural Nihilism

Author(s): Stephen Pax Leonard

In 2015, the magnitude of the migration crisis was such that the future of Sweden, the country that had welcomed more migrants than any other country (on a per capita basis) and that is frequently described by the UN as the ‘best country to live in in the world’, looked less than certain. Its neighbour, Norway, began preparing for its collapse. And yet, the majority of Swedes approved apparently of the changes imposed on their model society.

The essays in this book attempt to deconstruct the ideology of this liberalist multiculturalism. However, the essays’ thematic focus reaches far beyond Sweden, addressing topics as diverse as political correctness, the psycho-cultural problem of groupthink, the threat of Islamism, infringements on the freedom of speech and the flawed democracy of a federalist Europe. What ties all the essays together is an urgent need for a new kind of green conservative thinking that can more effectively challenge the discourse of globalisation, the ideology of liberalism and that can prioritise the local over the global.

There is some evidence that the tide is beginning to change. In one of the most momentous events in living history, Britain voted to leave the European Union. Political parties that wish to preserve national sovereignty have gained in support. With the referendum result, Britain can perhaps begin to look ‘over the brow of the hill’ to a more independent, outward-looking and free future. But for countries like Germany and Sweden which struggle with a liberal guilt complex, it is not yet clear whether their people will break free from the liberalist ideology, and grasp once again basic common-sense. Or whether they will become in the name of ‘multiculturalism’, the new failed States of the European Continent.

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Titans are in Town

Author(s): Tomislav Sunic

Titans are in Town consists of a novella and cultural essays by Dr. Tomislav Sunic. In the novella and his essays, Sunic discusses the state of Europeans in their postmodern wasteland. Confronted by endless interracial chaos, Europe longs for the return of Titans. Based on Friedrich Georg Jünger’s seminal 1944 work Die Titanen, the dormant Titans represent the only salvation for slumbering Europeans. The Titans’ unexpected return from mid-earth will start a resumption of Europe’s greatness.

Sunic’s protagonist Held in his novella struggles to maintain his dignity amidst a dystopian landscape in which consumerism, alien migrants and a never-ending struggle against nobility of character are unceasing. Confronted by decay all around him, he fervently hopes for the return of Europe’s Titans as foretold by the ancient Greeks. They will augur an age in which Indo-European values are restored and degeneracy forever extinguished. These final days will reassert European mythos as superior to Judeo-Christian values. Held is an Everyman for the Current Year and his struggles are reflected in the experiences of today’s Europeans.

Dr. Sunic also includes essays concerning the current degradation present within contemporary education. Intended for curious students, he discusses such topics as literature and politics along with tragedy and mythos in ancient Europe and the modern West. Titans are in Town also offers a guide on what to read in order to better understand Europe’s ancient patrimony of myths and lore. Excavating through the rubble of high culture, Dr. Sunic capably depicts pathways towards real learning for young Europeans.

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World State of Emergency

Author(s): Jason Reza Jorjani

Apocalypse. In its original Greek sense, the word means “revelation.” Over the course of the next several decades, within the lifespan of a single generation, certain convergent advancements in technology will reveal something profound about human existence. Biotechnology, robotics, virtual reality, and the need to mine our Moon for energy past peak oil production, will converge in mutually reinforcing ways that shatter the fundamental framework of our societies.

It is not a question of incremental change. The technological apocalypse that we are entering is a Singularity that will bring about a qualitative transformation in our way of being. Modern socio-political systems such as universal human rights and liberal democracy are woefully inadequate for dealing with the challenges posed by these developments. The technological apocalypse represents a world state of emergency, which is my concept for a state of emergency of global scope that also demands the establishment of a world state.

An analysis of the internal incoherence of both universal human rights and liberal democracy, especially in light of the societal and geopolitical implications of these technologies, reveals that they are not proper political concepts for grounding this world state. Rather, the planetary emergency calls for worldwide socio-political unification on the basis of a deeply rooted tradition with maximal evolutionary potential. This living heritage that is to form the ethos or constitutional order of the world state is the Aryan or Indo-European tradition shared by the majority of Earth’s great nations — from Europe and the Americas, to Eurasia, Greater Iran, Hindu India, and the Buddhist East.

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Dissident Dispatches

Author(s): Andrew Fraser

An Alt-Right Guide to Christian Theology

Dissident Dispatches is about Christian theology. It also gives voice to the ethno-patriotic concerns now fuelling the growth of the secular Alt-Right movement. Both reject the ongoing spiritual degeneration and concomitant demographic displacement of every white European ethno-nation.

The author, Andrew Fraser, has studied and taught history and law at leading universities in Canada, the United States, and Australia. He was born a British subject when people of British stock still counted as one of Canada’s two “founding races”. Indeed, at that time, there was no such thing as a “Canadian citizen”.

A “late loyalist” in his own personal development, Fraser deplores the ethno-masochistic eagerness with which far-too-many other WASPs still spit upon the graves of their ancestors.

He recognizes, however, that it is not enough to mourn the loss of once-secure and legitimate ethno-religious identities. Nor will politics alone save us. Dissident Dispatches outlines the fundamental elements of the Christian ethno-theology sorely needed by the Alt-Right if it is to halt, much less reverse, the rising tide of colour.

Dissident Dispatches identifies the main currents in modern Christian theology responsible for the moral and spiritual collapse of both the Anglican Church and Christendom more generally.

Given the rusted-on secularism of the Alt-Right, the book offers a critical comparative analysis of the major alternatives to a Christian ethno-theology; namely, the political theology of popular sovereignty and the cornucopian civil religion of perpetual progress.

Across a wide range of issues in systematic and practical theology, in bible studies and church history, the essays collected here provide the basic ingredients for the counter-revolutionary theology of Christian nationhood needed in contemporary debates with Christian universalists and disingenuous white liberals.

The book counters the Christophobia endemic among neo-pagan white nationalists with an intellectually respectable Christian apologetic as well as a biblical hermeneutic informed by both “kinism” (aka covenantal creationism) and “preterism” (aka covenant eschatology).

But Dissident Dispatches is more than a theological treatise. It is also a personal memoir.

The author, Andrew Fraser, is a racially aware, former law professor who became a theology student at a divinity school in suburban Sydney, Australia. He discovered there a multiracial college community of professedly Christian teachers and students promoting the postmodern cult of the “Other”. There, to be Christian is to celebrate the fact that Australia, Canada, the United States, even England, are no longer “Anglo-Saxon countries”.

Following in the author’s footsteps from one class to another, the book provides insight into the academic and personal problems likely to face pro-white students engaging in politically-incorrect speech or behaviour in a divinity school anywhere in the white, English-speaking world.

The author has considerable personal experience on the receiving end of politically correct thought policing. Early on, Dissident Dispatches explores the background to the one-year suspension meted out to the author for “offending” faculty members and/or female and ethnic students by the allegedly racist, sexist, and anti-Semitic remarks made by him in classes and seminars.

Dissident Dispatches is the unplanned product of the culture shock experienced on all sides when an Alt-Right senior citizen cum cultural warrior decides to rattle his politically-correct bars by going to a theological college run by a church often confused with the Communist Party at prayer.

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Yockey: A Fascist Odyssey

Author(s): Kerry Bolton

Francis Parker Yockey, herald of Western resurgence, sought to apply the philosophy of Oswald Spengler to the problems of post-1945 Europe. Yockey’s ‘Cultural Vitalism’ provides an organic and enduring method of analysis for the life-course of Civilizations.

Yockey: A Fascist Odyssey is the first sympathetic, full-length biography of this enigmatic figure. It analyses Yockey in his historical context: a post-war Europe divided between American plutocracy and Russian Bolshevism; the Europe of scaffolds, ruined cities, and Cold War confrontations.

Drawing on FBI and other state files, hitherto unpublished archives, and numerous personal interviews with those involved, this biography introduces a wealth of new material. The Allied ‘war crimes trials’ and the Communist Prague trials, both of which Yockey personally observed; opinions on Yockey by Sir Oswald Mosley, Ivor Benson, Adrien Arcand, and other important thinkers; the founding and activities of Yockey’s European Liberation Front; the genesis and impact of Yockey’s greatest writings; profiles on Yockey’s colleagues and followers; the use of psychiatry as a political weapon against dissident Rightists; the background to Yockey’s arrest, trial, and suicide — these subjects, and many more, receive unique treatment in this comprehensive biography of a political visionary.

Foreword by Tomislav Sunic.

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vendredi, 08 septembre 2017

The 13 Books That Have Taught Me the Most About Manhood and Masculinity

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The 13 Books That Have Taught Me the Most About Manhood and Masculinity

By

The Art of Manliness 

In every time period, and all across the world, men have been very interested in the question of what it means to be a man. Some of their answers were learned intuitively by watching their peers and mentors, while other aspects of manliness were taught to them and imparted intentionally and explicitly.

In primitive times, the “secret knowledge” of manhood was passed down from elders to boys in elaborate coming-of-age ceremonies.

In ancient times, philosophers contemplated the virtues and qualities that constituted the attainment of arete — a word meaning “excellence” that was sometimes used interchangeably with andreia or “manliness.”

In our own times, men experience few knowledge-imparting rites of passage, and the meaning of manliness is not often discussed by present-day philosophers. Most unfortunately, the chains of intuitive manhood — the mentor relationships which offer a chance to learn manhood by example — are all too often severed or nonexistent.

As a result, many men are unsure of what it means to be a man — how they’re different from women, why they sometimes act the way they do, and what kinds of virtues and behaviors they need to cultivate in their lives in order to understand who they are, fulfill their potential, and live a satisfying life.

I know when I started the Art of Manliness back in 2008, I had only the foggiest idea of what exactly manliness meant. My ideas had mostly been picked up unconsciously from various streams of popular culture and absorbed without much examination.

In the last 8 years, I’ve dived headfirst into getting an education in the meaning and nature of manhood. I’ve read dozens of books on the biology, psychology, anthropology, and philosophy of masculinity, all in search of developing a multi-faceted answer to the big questions surrounding the male experience: What is manliness and where does it come from? Why is it that we associate aggression, risk-taking, and bravado with manhood? How did past cultures harness the traits of masculinity for good rather than evil?

Most of the books that I’ve read on the subject were okay, but a select few have done a masterful job of explaining the answers to these questions. Below you’ll find the ones I think are the best of the best. They’ve influenced how I approach the topic of manliness on the site immensely and have given me insights into my own life and place in the world. My series on honor, the 3 P’s of manhood, and male status relied heavily on research from these books, and they’re ones I have found myself returning to year after year — often re-reading them only to find new insights.

Some of the books focus on one aspect of manliness, like the evolutionary origins of male physical and psychological traits or how men behave in groups, while others take a big picture approach to looking at manliness as a cultural imperative or a set of virtues. I don’t agree with all the conclusions that most of the authors draw. And that’s okay. It’s good to have your ideas challenged and it’s still possible to get something out of a book even if you don’t end up agreeing with the author’s final thesis.

In a time where ideas about manliness are often fuzzy or contradictory, if they’re even discussed at all, these books give you insights into history, culture, and understanding more about who you are; they’ll help you discover a “secret knowledge” that’s largely been lost in the past several decades. If you’d like to further your understanding of what it means to be a man, give these books a read.

The Way of Men

way of men book cover jack donovan

Arguably the modern classic on masculinity. Jack Donovan works to strip away all the culturally/religiously relative definitions of manhood that exist in order to arrive at the very essentials of what makes men, men. He calls these essentials the “tactical virtues” and they include: strength, courage, mastery, and honor.

While the amoral nature of Donovan’s idea of masculinity may make some uncomfortable, that is in many ways its greatest strength. Whenever my thinking on manhood gets muddled by all the competing definitions and claims out there, I return to The Way of Men to get reacquainted with the very core of masculinity. It’s a short, accessible book, with pithy, muscular prose — there’s really no reason every man shouldn’t read it and consider its forceful and challenging ideas. Once you do, you can take Donovan’s vision of the foundation of masculinity and stop there, or you can add a moral/philosophical layer onto it. For that task, I’d recommend the next book.

Listen to my podcast interview with Jack Donovan.

The Code of Man: Love, Courage, Pride, Family, Country

code of man book cover waller newell

If the The Way of Men is the book on the biological/anthropological nature of manhood, The Code of Man is the book on the philosophical vision of manhood.

In The Code of Man, Dr. Waller R. Newell argues that modern men have lost touch with the values and virtues that have defined manliness for thousands of years. Consequently, many men (particularly young men) are lost, confused, and angry. Newell believes that the road to recovery is taken along the five paths to manliness: love, courage, pride, family, and country. Using Western writers and thinkers like Aristotle and Plato, Newell attempts to guide men down the path to achieving a “manly heart.”

Newell’s idea of honorable and virtuous manliness is aligned almost perfectly with the conception of manliness that we espouse on AoM. I’ve actually read this book again several times since my initial reading a few years ago and I still find it as stirring and as relevant as the first time I read it.

Listen to my podcast interview with Dr. Waller Newell.

Manhood in the Making: Cultural Concepts of Masculinity

manhood in the making book cover david gilmore

If you enjoyed our 3 P’s of Manhood series, then you’ll want to read the book that inspired it. Manhood in the Making is by far the most enlightening book on manhood I’ve ever read. In it, anthropologist David Gilmore shares the results of his cross-cultural study of manliness around the globe. Gilmore found that the concern for being manly and the idea of being a “real man,” is hardly a culturally-relative, social norm-based phenomenon, but instead has been shared by nearly every culture in the world, both past and present.

While every society’s idea of what constitutes a “real man” has been molded by their unique histories, environments, and dominant religious beliefs, Gilmore found that almost all them share three common imperatives or moral injunctions — what I call the 3 P’s of Manhood: a male who aspires to be a man must protect, procreate, and provide.

Despite being an academic book, Manhood in the Making is a fairly easy and enjoyable read. I couldn’t put it down after I started it and several times could sense a veritable light bulb going off above my head.

Is There Anything Good About Men? How Cultures Flourish by Exploiting Men

anything good about men book cover baumeister

In Is There Anything Good About Men?, eminent professor of psychology Roy F. Baumeister flips the feminist argument that it’s only women who have been oppressed and exploited from the beginning of time. Baumeister argues that, in many ways, men are the ones that society “exploits” (even if they accept their responsibilities willingly). He explores the fact that throughout history men have been seen as far more expendable than women; they’re the ones who went to war, took the dirty jobs, and sacrificed their lives to advance civilization.

That might seem like a controversial thesis to some, but Baumeister lays it out in a very sensible, straightforward, non-inflammatory, and ultimately hard-to-argue-with way. He uses studies from the growing fields of evolutionary psychology and sociobiology to explain why cultures have exploited men the way they have. And he explains how and why certain aspects of male and female behavior are hardwired and that these differences should be used to complement each other rather than as fodder in the gender wars.

The book is a really interesting read, but honestly, the article he wrote that became the book sums up his main points much more succinctly and for free!

Listen to my podcast interview with Dr. Roy R. Baumeister.

Men In Groups

men in groups book cover lionel tiger

You’ve probably heard the phrase “male bonding.” Well, this is the book where it originated from. In Men in Groups, anthropologist Lionel Tiger takes a look at the ingrained male propensity to form and act in gangs. Looking at primatology, sociobiology, and anthropology, Tiger highlights the fact that human males are very adept at forming male-only coalitions in order to dominate something — be it a competing tribe, a competing business, or even nature itself. He argues that this tendency for human males to organize in male-only coalitions is an evolved trait; similar male grouping patterns are seen in our closest primate relative, the chimpanzee. He goes on to describe how across cultures, males often bond with one another through competition amongst themselves and that this intra-group competition may be a way to prepare for inter-group competition with other teams/gangs.

Men in Groups was written in 1969 so a lot of the research in it is old and outdated. Even so, the main thesis of the book is still relevant today, and many modern sociologists and anthropologists have built on the initial work done by Tiger.

Also be sure to check out Tiger’s The Decline of Males for an interesting treatise on how the advent of birth control has impacted modern masculinity.

Listen to my podcast interview with Dr. Lionel Tiger.

Plato and the Hero: Courage, Manliness, and the Impersonal Good

plato and the hero book cover angela hobbs
 
I’m a classics guy, so the ancient Greeks and Romans inform a lot of my ideas about what manliness means, particularly how they equated manliness with living a life of virtue. One of the best books that I’ve come across on how the Greeks saw manliness as intwined with virtue is by professor of philosophy Angela Hobbs. In Plato and the Hero: Courage, Manliness, and the Impersonal Good, Hobbs goes into detail clarifying Greek concepts related to manliness, including andreia (courage), thumos (spiritedness), and time (honor). She hones in on Plato’s uneasiness with these wild, masculine, Homeric virtues and shows how part of his philosophy was an attempt to harness these virtues for the greater good of society.
 

The Professor in the Cage: Why Men Fight and Why We Like to Watch

professor in the cage book cover jonathan gottschall

Research shows that men are drawn to violence, be it the criminal or sporting kind. Why is that? In The Professor in the Cage, english professor Jonathan Gottschall takes us on a personal as well as interdisciplinary tour to answer that question.

Using his experience training to be an MMA fighter, as well as looking to research from biology, anthropology, and sociology, Gottschall argues that men are both made and conditioned to fight. We’ve got a fighting spirit inside of us that can be used for good or evil — simply depending on how this energy is directed. Gottschall does a great job tying together all the research about manhood and the male fighting instinct in an accessible, enlightening, and entertaining read. If you enjoyed our honor and manhood series, then you’ll certainly get a lot out of this book.

Listen to my podcast interview with Jonathan Gottschall. 

The Poetics of Manhood: Contest and Identity in a Cretan Mountain Village

poetics of manhood book cover michael herzfeld

While many of the books on this list concentrate on broad, general examinations of masculinity, The Poetics of Manhood brings the discussion down to earth and into the specifics. During the 1960s, anthropologist Michael Herzfeld lived among the people inhabiting a small, mountainous village on the island of Crete, observing their culture of masculinity. The resulting field study Herzfeld wrote up isn’t always the clearest or easiest read, but the book is chockfull of interesting tidbits on the nature of lived manhood, with insights on why men are drawn to meat, risk, competition, and improvisation. This is the book where the idea of “being a good man vs. being good at being a man” originates, though the Cretans used it in a slightly different way than it’s come to be understood in the modern manosphere.

The Hunting Hypothesis

hunting hypothesis book cover robert ardrey

In The Hunting Hypothesis, playwright and paleoanthropologist Robert Ardrey eloquently lays out the case that hunting is what made humans, humans. Not only did the meat from hunting increase the brain size of our early human ancestors, but hunting acted as a selection method for traits that we consider uniquely human. Ardrey argues that speech, large group co-operation, abstract thinking, and tool making can all trace their roots back to hunting. What’s more, he argues that men in particular were selected for hunting due to their larger stature, strength, and propensity for risk taking. While Ardrey’s theory was originally controversial when first published in 1976, it’s now accepted by many anthropologists, evolutionary biologists, and psychologists.

What I love most about this book is how absolutely fun it is to read. Ardrey’s talent as a playwright and screenwriter shine through in his work and he’s able to take complex ideas like paleoanthropology and make them accessible to the layman.

Another Ardrey book to check out that’s tangentially related to The Hunting Hypothesis is The Territorial ImperativeIn that book he takes a look at the human drive toward territoriality and the implications it has on property ownership and nation building. It doesn’t really get into the topic of gender differences or why men are the way they are like The Hunting Hypothesis does, but it’s still a fascinating and worthwhile read.

Heroes, Rogues, & Lovers: Testosterone and Behavior

heros rogues lovers testosterone book cover james dabs

We all know that testosterone is what makes men (generally) stronger and more aggressive than women, but how does this hormone affect other areas of a man’s life? In Heroes, Rogues, & Lovers: Testosterone and Behavior, cognitive psychologist James M. Dabbs (along with his wife Mary) highlight research showing testosterone’s effect on behavior in the workplace, in school, in the bedroom, and even in utero. This is one of the most fascinating and engaging books I’ve read. No other book out there tackles the topic of testosterone’s effect on human behavior like this one. If you want a more complete understanding of why men behave the way they do, pick up a copy.

Fighting for Life: Contest, Sexuality, and Consciousness

fighting for life book cover walter ong

Walter J. Ong was a Jesuit priest who spent his career as an academic studying and writing about how humanity’s transition from an oral to written culture changed human consciousness. In Fighting for Life Ong takes a look at how competition — particularly male competition — has shaped human consciousness. He focuses on how the male drive for competition influenced philosophers and academics from ancient Greece through the Enlightenment to create a learning environment that was agonistic  and competitive. Ong argues that after the Romantic Era, education became much more “feminized” and an emphasis on co-operation rather than competition began to pervade classrooms. Fighting for Life was originally published in 1981, but the insights Ong had have later been confirmed by researchers exploring how boys and girls learn differently. For example, check out Boys Adrift by Dr. Leonard Sax which highlights research showing that boys thrive academically when there’s an element of competition in the classroom.

Roman Honor: The Fire in the Bones

roman honor book cover carlin barton

Back in 2012, we published a series on the history and decline of traditional manly honor in the West. I thought I had turned over every rock when researching those posts, but a few months after we wrapped up the series, I came across Roman Honor: The Fire in the Bones by Carlin Barton, a professor of ancient history at the University of Massachusetts. I wish I had known about this book when I was researching and writing my series on honor. Roman Honor is the best book I’ve read on honor — bar none. Barton masterfully explores how honor shaped the lives of ancient Rome from the early days of the Republic and all the way through the fall of the empire. She shows how small, intimate groups are vital for honor to survive and how imperialism kills it. This book is a hard read, but it’s well worth the effort. The insights are so brilliant they’re almost startling, and even the footnotes are packed with fascinating asides.

Listen to my podcast interview with Dr. Carlin Barton.

Manvotionals: Timeless Wisdom and Advice on Living the 7 Manly Virtues

manvotionals book cover manly virtues brett mckay

I promise this isn’t a shameless plug (at least not entirely!); Manvotionals is an anthology of letters, speeches, quotes, etc., from history’s eminent men, so I can’t at all take credit for the wisdom contained therein! I can only say that putting together this collection really helped refine my vision and understanding of what I consider the 7 manly virtues: manliness (it’s a distinct virtue in and of itself), courage, industry, resolution, self-reliance, discipline, and honor (integrity). This is my favorite book we’ve ever put out, and I still return to it personally in order to revitalize my vision and aim for becoming the kind of man I want to be: one who maximizes his full potential in body, mind, and soul, effectively uses his abilities to fulfill his life’s purposes, and overcomes setbacks and challenges to make a difference and leave a real and lasting legacy.

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samedi, 22 octobre 2016

In de boekenkast van schrijver Chris Ceustermans

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In de boekenkast van schrijver Chris Ceustermans

Ex: http://www.doorbraak.be

Chris Ceustermans is auteur van De boekhandelaar en Koude oorlogsdromen en Doorbraak-columnist. Momenteel bereidt hij de biografie voor van schrijver Jean-Marie Berckmans. In een vorig leven werkte Ceustermans onder meer bij De Morgen en was lesgever en organisator voor diverse NGO’s. Hij blikt er even op terug. ‘Ik heb de journalistiek voor mijn ogen zien veranderen. Minder onderzoeksjournalistiek, meer oog voor spectaculaire dingen … Ik moest triviale artikels schrijven, ik voelde me er een beetje een “media worker”, om de term van Noam Chomsky te gebruiken.’ Ook de redactionele lijn van De Morgen en het politiek correcte denken zit hem soms dwars. Dit is iets waarover hij zich ook in de (Vlaamse) boekenwereld stoort en in dit gesprek verder zal aanhalen. Beginnen doen we met een door hem gekozen volgorde van auteurs en boeken die hem blijven fascineren.

ErasmusLaus.JPGLof der zotheid van Erasmus

‘Erasmus is een tragische figuur. Hij leefde in een tijd – begin zestiende eeuw – waarin alle zekerheden verdwenen. Hij zat geprangd tussen verwachtingen van groepen zoals de Kerk en zijn individuele kern. Dat gegeven is ook de rode draad door de door mij geselecteerde boeken. In zijn tijd was Erasmus het symbool van de verzoening tussen de lutheranen en de kerk van Rome. Hij trachtte ook binnen het denkkader van die christelijke godsdienst het schisma te overwinnen, iets wat uiteindelijk een misvatting bleek te zijn. Een aantal decennia later begon namelijk de Tachtigjarige Oorlog; iets wat hijzelf gelukkig niet meer heeft meegemaakt.’

‘Lof der zotheid is een beetje een buitenbeentje in zijn oeuvre. Voor zijn doen is het vrij literair. Heel veel belangrijke dingen, zoals de voortplanting, zouden zonder zotheid volgens Erasmus onmogelijk zijn. Het boek is bovendien nog actueel omdat het de illusies van de maakbaarheid van de wereld en de mens – een van mijn stokpaardjes – ondermijnt.’ 

Twee opvattingen van vrijheid van Isaiah Berlin

‘Voor mij is Berlin een van de grootste en meest inspirerende denkers van de twintigste eeuw. Meer dan ooit is hij actueel. Wat me het meest aanspreekt, is dat hij zowel binnen de Angelsaksische liberale traditie gepokt en gemazeld is, alsook een Russische afkomst en Joodse roots heeft en hoe al die factoren samen zijn rijke denken bepalen. Zoals Erasmus in zijn tijd probeerde te verzoenen, wilde Berlin bemiddelen tussen liberale en collectieve ideeën. Hij verdedigde zelfs de natiestaat als betekeniskader. “Het naakte, theoretische liberalisme is een illusie”, zegt Berlin. Het fascinerende aan Berlin is dat hij gelooft in een liberalisme dat ingebed is in een gemeenschap, met een eigen culturele identiteit. Er bestaat voor hem ook niet één goede manier van leven, maar vele. De samenleving is complex. Een monistisch wereldbeeld leidt voor hem alleen maar naar wreedheid en intolerantie. Hij is dus een genuanceerde denker.’

‘Berlin is eigenlijk een van de founding fathers van het communautarisme, een filosofisch-politieke school waarvan Charles Taylor en Michael Sandel enkele belangrijke denkers zijn. Deze stroming heeft invloed in Duitsland en Engeland. Ze tracht te kijken naar de mens zoals hij is en niet vanuit zuivere concepten. In Vlaanderen is ze jammer genoeg minder bekend. De cultuursector zet zich hier overigens ook categoriek af tegen zogezegd nationalistische partijen, wat ietwat vreemd is aangezien zulke partijen zich net zouden moeten bezighouden met cultuur. Ergens verwacht je dan een interessante dialoog, want cultuurmakers zijn toch ook bezig met betekenissen te creëren. Maar hier in Vlaanderen blijven die werelden nogal gescheiden.’

Baltische-zielen.jpgBaltische zielen van Jan Brokken

Brokken, een van de grootste Nederlandse schrijvers, balanceert tussen fictie en non-fictie. Dit boek, Baltische zielen, is een meesterwerk. Het geeft heel prachtig een niet in een aantal slogans te vatten werkelijkheid weer. Het is opgebouwd uit een aantal verhalen van bekende mensen die veel hebben bijgedragen aan de Europese cultuur. Brokken schetst portretten die tegelijk de ziel van een individu en van de geschiedenis tekenen: Hanna Arendt, Romain Gary, Mark Rothko, Avo Pärt … De Baltische staten hebben ook zoveel, onderdrukkende monistische invloeden ondergaan – het tsarisme, het communisme, het fascisme –  wat maakt dat Jan Brokken in Vilnius – de hoofdstad van Litouwen die begin twintigste eeuw nog een van de grootste Joodse hoofdsteden ter wereld was en meer dan 100.000 joden had – nu nog maar een klein groepje joden kan vinden. Het is een pijnlijke illustratie van hoe een samenleving kan verarmen door eenzijdige mensbeelden. De Baltische staten hebben zich van al die overheersingen – van de Duitsers, de nazi’s en de communistische Russen –  pas in de jaren negentig kunnen losrukken. Die overheersers hebben ook geprobeerd om die plaatselijke culturen er weg te vegen door immigratie van Russen. In sommige van die landen is inmiddels bijna de helft van de bevolking vandaag daardoor Russischtalig. Tegelijk mogen ze er hun taal officieel niet overal gebruiken. De Letten, Esten en Litouwers proberen na alles wat ze hebben meegemaakt hun eigen identiteit te beschermen en daardoor discrimineren ze weer andere groepen. Het is een pijnlijke illustratie van het cynisme van de geschiedenis. Baltische zielen is aangrijpend omdat het al die tegenstrijdigheden en gruwelijkheden van de geschiedenis blootlegt. Tegelijk toont Brokken de kracht van mensen en culturen om ondanks alles door te gaan. Bijvoorbeeld door het verhaal te brengen van een Joodse boekenwinkel die al die regimes heeft overleefd. De problemen zetten zich intussen verder, maar een zuivere oplossing bestaat niet. Het is dus altijd een beetje bricoleren.’

romain-gary-vert-jenny-tuin-een-heel-leven-voor-je-c.jpgEen heel leven voor zich van Romain Gary

‘Gary – geboren als Roman Capew – is eveneens getekend door die Baltische wereld die eigenlijk nooit normaliteit heeft gekend. Het is Vlaanderen in het kwadraat. Wij zijn ook vaak bezet geweest, maar het kan dus nog altijd erger. Gary zelf is gevlucht is voor de communisten. Op een bepaald moment begon Stalin Joden te wantrouwen. Hij werd paranoïde en dacht dat ze met zijn tegenstanders heulden. De communisten begonnen toen met het deporteren van joden uit de Baltische satellietstaten. Gary zelf en zijn Joodse moeder zijn dan gedeporteerd naar Rusland. Bijna niemand is teruggekeerd. Dankzij zijn moeder is hij toch kunnen ontsnappen; ze zijn dan naar Polen gevlucht. Daar kregen ze een vergunning om naar Nice te gaan. Toch kwam die verschrikkelijke terreur waarvoor ze waren gevlucht ook naar Frankrijk, door het nazisme tijdens de Tweede Wereldoorlog. Als jongeman besloot Gary hiertegen te strijden en sloot hij zich aan bij een Frans bataljon van de Britse Royal Airforce. Als navigator van een ‘vliegend fort’ werd hij toen uit de lucht geschoten. Op een miraculeuze wijze wist hij dan toch te overleven en tijdens zijn herstel begon hij te schrijven aan zijn levensverhaal: Education Européenne – let op de sarcastische titel ... Vrij snel kreeg hij weerklank als auteur en won hij de Prix Goncourt. Hij werd een societyfiguur. Zeker nadat hij trouwde met de Amerikaanse actrice Jean Seberg, zowat het sekssymbool van die tijd. Toch geraakte zijn carrière in het slop. Met de beweging van mei 1968 had Gary weinig op. Met zijn achtergrond gruwelde hij van linkse sympathieën. Ook literair geraakte hij op een zijspoor. Uit wanhoop, om zichzelf een nieuw leven te geven, heeft hij dan zijn mooiste boek geschreven: Een heel leven voor je. Het is in 1975 verschenen. Omdat hij zo passé was, bracht hij het uit onder de naam Emile Ajar. Zijn comeback was een enorm succes. Voor de tweede keer, zonder dat de buitenwereld wist dat Ajar dezelfde persoon als Romain Gary was, won hij opnieuw de Prix Goncourt – die je volgens het reglement eigenlijk maar eenmaal mag winnen. De ware identiteit van Emile Ajar werd pas bekend na de zelfmoord van Romain Gary.’

‘De roman gaat over de hechte vriendschap tussen een Arabisch jongetje en een Joodse prostituee op leeftijd. Het is een ode aan de verwarrende wereld waarin mensen niet in hokjes te steken zijn. Het is des te meer ontroerend omdat Madame Rosa, de prostituee, gebaseerd is op Gary’s eigen moeder. Wat ook heel mooi is: in de jaren zeventig is hij een consul van Frankrijk geworden in de VS. En zo is de droom van zijn moeder toch nog werkelijkheid geworden: die hield hem al vanaf hun vlucht uit Vilnius naar Polen voor dat hij ooit ambassadeur van Frankrijk zou worden.’

De wereld van gisteren van Stefan Zweig

‘Het is een magistraal boek waarin de ondergang van het negentiende-eeuwse Oostenrijkse keizerrijk en het cultuurleven van die tijd doorleefd beschreven wordt. Zweig, uit Wenen, was zoals Erasmus een kosmopoliet van de wereldvrede, verzoening en de kunst. Hij was ook bezig met het verspreiden van de poëzie van Emile Verhaeren in het Duitse taalgebied. In die zin voelde hij zich goed in de cultuurwereld van die tijd. Maar er waren toen al tekenen aan de wand door de opkomst van gewelddadige fracties van Duits-nationale herrieschoppers, eigenlijk voorlopers van de naziknokploegen. Zweig schreef dit boek vlak voor zijn zelfmoord in Brazilië, waar hij belandde tijdens zijn vlucht voor de nazi’s. Alles wat hij in zijn leven had opgebouwd had hij moeten achterlaten – ook zijn dromen. Dit boek beschrijft hoe je in een tijd heel wijs kan leven, kosmopoliet kan zijn en tegelijk ook blind kan zijn voor fanatisme dat de kop opsteekt. Het is dus ook een doorleefde waarschuwing. Na het lezen van dit boek voel je dat de democratie in een samenleving in elke tijd ontzettend fragiel is.’ 

utz.jpgUtz van Bruce Chatwin

‘Opnieuw zo’n schrijver die balanceert op de grens van fictie en non-fictie. Een absoluut pareltje. Utz is de naam van het hoofdpersonage, een onaangepast figuur tijdens het communistisch regime in het Praag na de Tweede Wereldoorlog. Hij is een Duitse afstammeling van een adellijke familie en dat was niet zo handig in die tijden. (lacht) Hij was ook een fanatieke verzamelaar van Meissen-porselein, Commedia dell’arte-figuurtjes, zijn enige grote passie. In een antimaterialistisch regime was zo’n privéverzameling natuurlijk niet vanzelfsprekend. Dit is dus opnieuw zo’n boek waarin een individu against all odds de eigen kern verdedigt. Dat is ook waar proza over gaat: hoe je het alledaagse leven probeert te overleven, terwijl men aan alle kanten zit te trekken om wat volgens jou belangrijk is toch te relativeren.’

Al te luide eenzaamheid van Bohumil Hrabal

‘Opnieuw een meesterwerk dat zich in Praag afspeelt. Het gaat ook over een outsider. De novelle is eigenlijk een lange, lyrische tirade. In een kelder van een papierverwerkend bedrijf maakt het vereenzaamde en vaak dronken hoofdpersonage met een papierpers conceptueel kunstige papierbalen van boeken die door het communisme zijn afgevoerd. Met een zekere elegantie geeft hij zo verboden boeken een laatste rustplaats en haalt hij er trots uit. Hij smokkelt boeken naar zijn appartement en stapelt die op het baldakijn boven zijn bed waardoor die hem vroeg of laat zullen verpletteren. Het leest als een delirium van iemand die hoorde te zwijgen en die toch zijn eigen stem laat horen, al is het maar via een kunstige en kleurrijke papierbaal.’

houell.jpgOnderworpen van Michel Houellebecq

‘Houellebecq duidt aan dat de fundamenten van dit soort Europa heel snel kunnen instorten. In die zin is hij de chroniqueur van de scheuren in de mentale Europese constructie. De scheur die Stefan Zweig eigenlijk op het einde van zijn leven pas wist vast te leggen. Onderworpen is zijn recentste boek, al vind ik het niet zijn beste. Elementaire deeltjes vind ik sterker. Onderworpen heeft soms iets uitleggerigs. Desondanks vind ik Houellebecq toch een van de weinige echt relevante West-Europese auteurs van deze tijd. Dit omdat hij wars van alle wenselijkheid zijn botten veegt aan hoe de wereld er zou moeten uitzien. Op zijn manier geeft hij weer wie volgens hem de mens is. Dat is volgens mij ook de enige bestaansreden van literatuur; anders kan je beter non-fictie schrijven. Als je fictie schrijft, vind ik niet dat je je te veel moet bezighouden met wat x of y ervan zal denken. Een goede roman zaait onrust, maar op een bevruchtende en inspirerende manier. Dat is een van de dingen die ik in proza zoek en ook mis in Vlaamse literatuur. Wat mij opvalt in het huidige Vlaamse literaire landschap is dat men heel veel gevoelige thema’s zoals – je kan het moeilijk anders noemen – de opkomst van een religieus fascisme bijna niet durft aan te raken. Er bestaat blijkbaar een grote angst om die hele onrustwekkende, pijnlijke wereld van vandaag te tekenen. Volgens mij hangt het ook samen met het politiek correcte denken waarvan de cultuurwereld een motor is in de plaats van een tegenstem. Veel Vlaamse auteurs schrijven met de handrem op om toch maar aanvaard te kunnen blijven.’

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vendredi, 06 mars 2015

Book Reviews from http://www.atimes.com

   

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Book Reviews from http://www.atimes.com

To read full review, click on title

  Pakistan's proclivity for war
The Warrior State: Pakistan in the Contemporary World
by T V Paul

Author T V Paul adds to the numerous unflattering descriptions of Pakistan with his depiction of a "warrior state" whose security forces have outgrown all other institutions and activities and where radical Islamization and its attendant obscurantism have been the consequences of state policy. His explanation for why this continues is elaborate and thought-provoking. - Ehsan Ahrari (Jul 28, '14)

 

  The US-Pakistan ties that bind
No Exit from Pakistan: America's Tortured Relationship with Islamabad by Daniel S Markey

The author argues that even as Pakistanis grow increasingly hostile to the United States', America's interests in South Asia, Central Asia and the Middle East mean that Washington can ill-afford to disengage from Pakistan. Maneuvers by the Obama administration such as managing anti-Americanism sentiment by keeping a lower profile ring true with the policy prescriptions presented, yet the book suffers in places from simplistic reasoning. - Majid Mahmood (Jun 20, '14)

 

  US stuck between dispensability and decline
Dispensable Nation: American Foreign Policy in Retreat
by Vali Nasr


While offering a harsh critique of the President Barack Obama's policies in Afghanistan, Pakistan, and across the Arab World, the author argues that the United States is not declining. This ignores that while the United States became an "indispensable nation" by implementing its stimulating post-World War II vision, it has failed since to develop a comparable vision for the future that is both realistic and doable.
- Ehsan M Ahrari (Jun 13, '14)

 

  A struggle against Israeli soft power
The Battle for Justice in Palestine by Ali Abunimah

The author believes the Palestinian struggle will benefit from a growing awareness of Israeli actions brought about by a "boycott, divestment, and sanctions movement" similar to that which increased international isolation of apartheid-era South Africa. One of the more interesting parts of the work is its exploration of how neoliberal economic patterns have been imposed on Palestine. - Jim Miles (Jun 6, '14)

 

  Re-imagining the caliphate
The Inevitable Caliphate? A History of the Struggle for Global Islamic Union, 1924 to the Present by Reza Pankhurst

A forceful and authoritative attempt at elevating debate over the Islamic caliphate beyond Western elitist perceptions of extremism and radicalization, this book offers a clear-sighted analysis of the movements that have placed the caliphate at center of their revivalist discourse. The book's biggest flaw is arguably the author's reductionist approach toward the potential constituency of the caliphate.
- Mahan Abedin (May 23, '14)

 

  Keeping peace with total war
To Make and Keep Peace Among Ourselves and With All Nations by Angelo M Codevilla

White Anglo-Saxon Protestant interpretations of history are central to the argument this book propounds: that the US needs constant, decisive warfare to ensure its own interests and security. While the thesis suffers because the author fails to recognize that a Washington focused on maintaining control doesn't share his populist values, it offers useful insights into the thinking of the American conservative right. - Jim Miles (May 16, '14)

 

  Shaking the pillars of Israel's history
The Idea of Israel - A History of Power and Knowledge by Ilan Pappe

This exploration of how Israel shaped a historic narrative to create a sense of nationhood and political direction recounts the attacks on historians in the 1990s who challenged the traditional Zionist discourse. The takeaway from this complex book is that issues surrounding the manipulation of victimhood have the potential to erode the foundations that the modern state is built on. - Jim Miles (May 2, '14)

 
 
 

samedi, 19 avril 2014

Les Cahiers du Cercle Proudhon

Pierre De Brague est l’auteur du mémoire en préface des Cahiers du Cercle Proudhon : “Le Cercle Proudhon ou l’existence d’une révolution conservatrice française”.
De 1911 à 1914, s’est tenu en France une des expériences politiques les plus intéressantes de l’Histoire des idées.
Cénacle de réflexion se revendiquant de la figure tutélaire de Pierre-Joseph Proudhon, principalement réuni autour d’Édouard Berth et de Georges Valois, respectivement sous l’égide de Georges Sorel et de Charles Maurras, le Cercle Proudhon se veut une union sacrée envers les institutions démocratiques, honnies en tant que bourgeoises, libérales, républicaines, parlementaristes et ploutocrates.
Combat de patriotes français issus de deux traditions antidémocratiques, de droite et de gauche, le Cercle Proudhon tente de concilier royalisme et syndicalisme révolutionnaire, Tradition et Révolution, nation et lutte des classes, dans un même attachement aux valeurs et aux vertus du travail, de la production, de la culture classique, de la virilité et de l’héroïsme.
Révolutionnaire contre les socialistes réformistes, et Contre-révolutionnaire vis-à-vis des modernistes républicains, le Cercle Proudhon se posait, comme en témoignent ses publications sous forme de Cahiers, en véritable alternative au libéralisme marchand, à l’exploitation du peuple et à la destruction de la nation.
Peu diffusé, en proie à ses contradictions, et détruit par l’éclatement de la Grande Guerre, la tentative du Cercle Proudhon est souvent occultée par l’histoire officielle ou présentée comme une expérimentation « préfasciste »…
L’étude de ses écrits et de ses composants nous pousse plutôt à tirer les espoirs et les limites d’une pareille expérience et d’envisager les idées et les actes de cette « révolution conservatrice française » comme un modèle et un honneur pour tous ceux qui se veulent conséquents sur le champ politique.

samedi, 26 octobre 2013

Reviews Ex: http://atimes.com

Reviews

Ex: http://atimes.com


  Crushed by the Chinese dream
Five Star Billionaire by Tash Aw

As this tale of five new arrivals in Shanghai unfolds, the narrative that gradually draws them together builds a picture of the city as a glittering, ruthless devourer of their cash - and fame-fueled dreams. While the book succeeds in showing how the modern "Chinese dream" is as illusory as its American counterpart, an overplaying of coincidences sees it descend into heavy-handed plot manipulation. - Kent Ewing (Oct 11, '13)

 

  How the West denied China's law
Legal Orientalism: China, the US and Modern Law by Teemu Ruskola

This important book traces the remarkable hold Orientalist views demonizing China as lawless still have on political and cultural narratives about China's laws and legal institutions. It argues that at a time the word needs more accurate knowledge of Chinese legal concepts, present-day reforms equating to a "self-Orientalism" make that unlikely. - Dinesh Sharma (Sep 27, '13)

 

  Military matters in Myanmar
Soldiers and Diplomacy in Burma by Renaud Egreteau and Larry Jagan. Strong Soldiers, Failed Revolution
by Yoshihiro Nakanishi

Outside focus on Myanmar's new civilian authorities and recent economic changes has helped the military, still the country's most powerful institution, to retreat into the shadows and to evade similar scrutiny. These two books help to shed light on that space, though both fall short of their objectives. - Bertil Lintner (Sep 20, '13)

 

  How oil poisoned Gulf governance
Collaborative Colonialism: The Political Economy of Oil in the Persian Gulf by Hossein Askari

Given the "collaborative colonialism" relationship between Western powers and Arab countries, with callous, often corrupt, regimes backed militarily in return for secure oil supplies, Askari sees little motivation for Gulf countries to improve governance despite increasingly restive populations. His suggestion of intergenerational oil funds as an alternative reflects a compassion for the region that runs throughout the book - Robert E Looney (Sep 13, '13)

 

  The dark heart of West's Iran obsession
A Dangerous Delusion: Why the West Is Wrong About Nuclear Iran by Peter Oborne and David Morrison

Using concise research, this work argues that Iran's readiness to accept monitoring and lack of weapons-grade uranium enrichment make a mockery of Western hype over a supposed nuclear program threatening the security of Israel and Gulf states. Its only questionable conclusion is that the US wants to prevent Iran from becoming a major Middle East power - bitter memories is one more likely explanation. - Peter Jenkins (Sep 6, '13)

 

  How colonial Britain divided to rule
Define and Rule: Native as Political Identity by Mahmood Mamdani

Following a series of revolts, the British Empire was forced to recalibrate its style of indirect rule. Instead of merely differentiating between conquerors and the conquered, it now drew lines between distinct political identities and between natives according to tribe. This work argues that this not only led to local administrations becoming racialized, it also helped create our modern preoccupation with defining and managing difference. - Piyush Mathur (Aug 2, '13)

 

  What China really wants
Wealth and Power: China’s Long March to the Twenty-First Century by Orville Schell and John Delur

Tracing Chinese history through the eyes of its most influential leaders, this work proposes that all but one were motivated by the simple pursuit of wealth, power or both. It was these objectives that led China to dabble in republicanism, anarchism or "whatever ism of the time", writes the authors. Now that the country is wealthy and powerful, they conclude, a constitutional society may just be possible. - George Gao (Jul 26, '13)


 

  How Jews navigated Bolshevik currents
Russian Jews Between the Reds and the Whites, 1917-1920 by Oleg Budnitskii

Western historians approaching the subject of Russian Jews during the Civil War are too often influenced by ideology - conservatives paint the Bolsheviks as anti-Semitic fascists, while leftists sketch out a pro-Jewish, progressive regime. This book succeeds in portraying a more accurate central path. Neither the Reds nor Whites favored ethnic-religious pogroms - but only because it was a politically expedient stance. - Dmitry Shlapentokh (Jul 12, '13)

 

  When will the dirty wars end?
Dirty Wars: The World Is a Battlefield by Rick Rowley and Jeremy Scahill

Using investigative reports, this film argues that from cover-ups of Afghan night-raid atrocities to extrajudicial assassinations, a globally extended US militarism is being used to prevent anything undermining the US image of dominance being projected overseas. If it weren't for journalism exposing dirty wars, knowledge of such abuses might never escape the affected hotspots.
- Steve Fake (Jun 14, '13)

 

  Orphan of the collective
The Elimination by Rithy Panh

Cambodian-born filmmaker Rithy Panh's brave account of life stripped bare by the Khmer Rouge is helped by the inclusion of interview exchanges with Duch, the death-camp warden sentenced to life in prison by a UN-backed tribunal. Yet Panh is at his best writing about his own survival as a teenaged orphan among an adopted collective of killers. - Joe Freeman (May 31, '13)

 

  Portraits of an identity crisis
Lens and the Guerrilla: Insurgency in India's Northeast by Rajeev Bhattacharyya
Che in Paona Bazaar: Tales of Exiles and Belonging from India's Northeast by Kishalay Bhattacharjee

Scores of local rebel groups are active in the seven states east of the narrow "Siliguri Neck" connecting the northeast with the rest of India, but the motivations and people behind these movements are understudied. By taking entirely different approaches to the problems of identity in the volatile region, two new books shine complementary light. - Bertil Lintner (May 10, '13)

 

  Banker tries bait and switch
Nothing Gained by Phillip Y Kim

When this tale of death and mystery in a crisis-hit US investment bank relates how a life built on arrogance, privilege and luck can rapidly unravel, it's a pleasure to watch high-fliers squirm. However, the would-be international business thriller pushes its most compelling characters offstage and offers unsatisfying substitutes. - Muhammad Cohen (Apr 26, '13)

 

  How humanitarians trumped neo-cons in Libya
Slouching Towards Sirte: NATO's War on Libya and Africa by Maximilian Forte

The succession of human-rights based scare stories used to justify Western intervention in Libya, from the looming bloodbath in Benghazi to the African mercenaries and the "mass rapes", underscore the colonial mentality of the liberal lynch mob who backed the invasion. While it's similar to the smoking gun deception over Iraq, at least the neo-cons never claimed to be kind. - Dan Glazebrook (Apr 25, '13)

 

  The Real North Korea
The Real North Korea: Life and Politics in the Failed Stalinist Utopia by Andrei Lankov

Andrei Lankov turns his critical eye on the North Korean system and attempts to do the impossible: describe a country that has spent considerable time and effort defying description. If anyone can have a shot at delivering the goods on the "real North Korea'', he is the man, and with a few exceptions, he does a very good job. - John Feffer (Apr 22, '13)

 

  Living (and dying) in the shadows
Hong Kong Noir by Feng Chi-shun

Gruesome tales from the minds of Hong Kong's most notorious serial killers and gangsters fascinate and appall in equal measure. While the 15 "factual" stories in the book sometimes mobilize the author's imagination, the squeamish detail in the former pathologist's writing will likely leave some readers cold. - Kent Ewing (Apr 19, '13)

 

  Searching the globe for China Inc
China's Silent Army: The Pioneers, Traders, Fixers and Workers Who Are Remaking the World in Beijing's Image by Juan Pablo Cardenal and Heriberto Araujo

As Chinese business expands overseas, it is increasingly important to understand how mainland companies and Beijing interact as the latter steers the economic juggernaut. This book unravels some aspects of how Chinese diplomacy and business cooperate to serve geopolitical goals, but it mistakenly implicates Chinese immigrants in search of a better life in the economic exploitation being orchestrated by their leaders. - Muhammad Cohen (Mar 22, '13)

 

  Judaism's ancient voice of reason
The Philosophy of Hebrew Scripture by Yoram Hazony

The Hebrew Bible has long been misinterpreted within the Christian framework of revelation, though Christian concepts such miracles and eternal life are conspicuously absent from core tenets of Judaism. This book sets out to remind readers that like the works of great Greek philosophers, ancient Hebrew scriptures are entirely products of universal reason. - Friedrich Hansen (Feb 8, '13)

 

  Judaism's ancient voice of reason
The Philosophy of Hebrew Scripture by Yoram Hazony

The Hebrew Bible has long been misinterpreted within the Christian framework of revelation, though Christian concepts such miracles and eternal life are conspicuously absent from core tenets of Judaism. This book sets out to remind readers that like the works of great Greek philosophers, ancient Hebrew scriptures are entirely products of universal reason. - Friedrich Hansen (Feb 8, '13)

 

  Huddled masses
Refugee Hotel (Voice of Witness) by Gabriele Stabile and Juliet Linderman

Striking photographs and moving personal accounts present a firsthand look at the confusion-filled first days of refugees in the United States. The stories of refugees from Bhutan, Myanmar, Burundi, Ethiopia, Iraq, and Somalia illustrate the variety of calamities that drive people to flee their home countries. - Renee Lott (Feb 1, '13)

 

  Can Asians be funny?
The Curious Diary of Mr Jam by Nury Vittachi

A endearing collection of Hong Kong humorist Nury Vittachi's observations on everything from global politics to family life, this "diary" of his alter-ego Mr Jam also sets out to prove that despite blacklisting by oppressive regimes, post-modern Asian vidushaks, or jesters, can indeed raise a smile. The author succeeds, it just takes a few too many pages to get there. - Kent Ewing (Jan 18, '13)

 

  Hirsute iconoclasts
Joseph Anton - A Memoir by Salman Rushdie.
Antifragile: Things That Gain From Disorder by Nassim Nicholas Taleb
Salman Rushdie's most recent book describes the lead-up to the infamous death sentence imposed on him by Ayatollah Khomeini, while Nassim Nicholas Taleb's provides background to his examinations of probability in finance. This makes the works seem incomparable, but both are brave accounts of presenting counter-logic to a prevailing consensus, and both explore the radical afterthought that comes from post-trauma. - Chan Akya (Dec 7, '12)

 

  A Wolfe loose as Miami meets Moscow
Back to Blood: A Novel by Tom Wolfe The return of Tom

Wolfe sees the "New Journalism" exponent expose a Russian oligarch in a plot to make hundreds of millions of dollars through donating fake art to a Miami art museum. While the romp through Russian art and Cuban-American montes veneris does get to the heart of the Cold War eventually, it's no triumph of investigative journalism, fictional or real.
- John Helmer (Nov 16, '12)

 

  Making Korea possible
Korea: The Impossible Country by Daniel Tudor South

Korea is far from being a dull place, and has much more to offer the visitor than kimchi and K-pop. From "neophilia" to Shamanism, Tudor reveals cultural and political concepts missed by less-informed Western observers while exploding the myth that this is a conservative and isolated country.
- James Pearson (Nov 2, '12)

 

  Curse of the donor
Aid Dependency in Cambodia: How Foreign Assistance Undermines Democracy by Sophal Ear

Billions of dollars in aid has poured into Cambodia over the past two decades, and while the economy has grown it is on shaky foundations, with real development languishing in a mire of corruption ruled over by a predatory elite. Modern Cambodia is a kleptocracy cum thugocracy, writes the author, and the international community, led by the UN, is its enabler. - Sebastian Strangio (Oct 26, '12)

 

  Tamerlane through Central Asian eyes
The Legendary Biographies of Tamerlane: Islam and Heroic Apocrypha in Central Asia by Ron Sela

This glimpse into how Central Asia's evolving view of the legendary 14th-century ruler Timur (Tamerlane) highlights how the region's impoverished societies for centuries held up Timur as a symbol of past greatness and promise of future glory. In post-Soviet discourse the cult of Timur was re-launched under Uzbekistan leader Islam Karimov - overlooking that Uzbeks were his sworn enemies. - Dmitry Shlapentokh (Oct 19, '12)

 

  A one-sided history
Modern China-Myanmar Relations: Dilemmas of Mutual Dependence by David I Steinberg and Hongwei Fan
Given the wide-ranging hypocrisy dominating the West's embrace of Myanmar's "normalization" and China's role in the transition, honest analysis of what is really going on in is scarce. While this book does little to fill the void, it does coherently outline China's economic aspirations in Myanmar and provide valuable data on cross-border trade. - Bertil Lintner (Oct 5, '12)

 

  Unity in diversity: NAM's nuclear politics
Nuclear Politics and the Non-Aligned Movement by William Potter and Gaukhar Mukhatzhanova

This book offers valuable insights into how in a post-9/11 revival the Non-Aligned Movement has shed its outdated image and create non-proliferation initiatives that have put Israel and its Western defenders on the back foot. While summizing well the complexity of NAM's nuclear politics, the authors fail to grasp how the International Atomic Energy Agency is manipulated by Western powers.
- Kaveh L Afrasiabi (Sep 28, '12)

 

  Chinese juggernaut
World.Wide.Web by Bertil Lintner

Seemingly insignificant stopovers by US diplomats in Asia-Pacific backwaters are one pointer to the expansion of Chinese interests in the region. The author has done an excellent job of tracing the country's increased role over the past three decades, but the absence of some developments means the work already seems dated.
- Kent Ewing (Sep 14, '12)

 

  The nudists and the diplomat's daughter
Midnight in Peking by Paul French

Written in a racy style that occasionally veers too close to parody, this is a fascinating look at the brutal slaying of a young Englishwoman in Beijing during the run-up to World War II. The victim herself now lies under the modern city's Second Ring Road, but the author has told her tragic story, and that of her bereaved father who never accepted the official investigation into the murder, vividly and expertly.
- Michael Rank (Aug 31, '12)

 

  The West, the Gulf and China: An oil-fueled triangle
China and the Persian Gulf, ed Bryce Wakefield and Susan L Levenstein

As China continues its rise, its vast energy requirements are increasing its influence in the Middle East, source of more than two-fifths of its crude oil. China has replaced the United States as Saudi Arabia's top export partner and Beijing is taking advantage of the West's demonization of Iran to do business in the Islamic Republic. Yet neither oil buyer can force the other out from the Persian Gulf. - Giorgio Cafiero(Aug 24, '12)

 

  Iran nuclear diplomacy: An insider's take
National Security and Nuclear Diplomacy,
by Hassan Rowhani

Hassan Rowhani, Iran's nuclear negotiator for 22 months during Mohammad Khatami's presidency, continues to influence the debate on how Tehran deals with the West. His book, detailing disagreements within the establishment, is recommended reading for anyone interested in understanding Iran's post-revolutionary politics and how a changing power structure has transformed decision-making from one-man rule to a collective enterprise. - Farideh Farhi (Aug 10, '12)
 

 

  Marketing guru chooses a tough sell
The End of Cheap China: Economic and Cultural Trends That Will Disrupt the World by Shaun Rein

No longer a mere source of cheap labor, China is becoming the world's most compelling consumer market. The author not only has stellar credentials to describe this new reality, and offer advice on how foreign business can cash in on it, he does so in a clear and highly readable style. It's his spin on politics that falls flat. - Muhammad Cohen (Aug 3, '12)  

 

  The 'real' story is the less obvious
Three Ways of Thought in Ancient China by Arthur Waley
Because they are familiar, to some degree, to Westerners, the book's treatment of Taoism and Confucianism may be of most interest to readers. Yet it was the third way of thought, "realism", that largely guided the evolution of China. - Dmitry Shlapentokh (Jul 20, '12)

 

  Living large in Hong Kong
Walking the Tycoons' Rope by Robert Wang

This autobiography by a lawyer who found success in the circles of Hong Kong's mega-rich, only to be brought down by that same world of greed and heartlessness, begins in a very different environment, of poverty and tragedy in the communist mainland. A fascinating look back at a city of dreams that no longer exists, the book is also timely, as resentment against the tycoon class grows in Hong Kong.
- Kent Ewing (Jul 13, '12)

 

  Internet under their thumb
Consent of the Networked: The Worldwide Struggle for Internet Freedom by Rebecca MacKinnon

United States-based companies happily profit from overseas Internet censorship - most notably in China, while at home Facebook, Google, and government officials exert feudal rule over cyberspace. MacKinnon draws on a rich history of classical liberal thought to explore the real threat to digital freedoms. - Geoffrey Cain (Jul 10, '12)

 

  China's take-off riddle
China Airborne by James Fallows

Fallows' work, nominally about China's ambitious commercial aviation sector, opens far broader issues vital to future international relations, such as how far Western partisanship and passivity contributed to China's momentum over the past 30 years when it should have provoked action and investment. - Benjamin Shobert (Jul 5, '12)

 

  Rationalizing US Middle East policy
The Arab Uprising: The Unfinished Revolutions of the New Middle East, by Marc Lynch

The range covered by Lynch in a work designed to reflect the recent complex and murky developments in the Middle East from Tunisia to Bahrain and Yemen, results in some essential reading for the student of the region. Yet he falls short in many ways, not least in his failings in considering socio-economic structures, the absence of an adequate theoretical framework, and an overly superficial grasp of United States involvement. - Kaveh L Afrasiabi (Jun 29, '12)

 

  Mindset of a mass murderer
Facing the Torturer: Inside the Mind of a War Criminal
by Francois Bizot


A searing personal account of the suffering the author endured as a prisoner of the Khmer Rouge in the early 1970s, this book delves deep into the mental makeup of his tormentor, the infamous "Comrade Duch". Haunted by his own ghosts over the circumstances of his release, Bizot explores why Duch, an evidently intelligent man, became a mass murderer. - Bertil Lintner (Jun 22, '12)

 

  A window into North Korea's art world
Exploring North Korean Arts edited by Rudiger Frank

This collection of essays on North Korean visual arts, literature and music offers invaluable historical and theoretical perspective on an art culture that's as kitsch as it is cynically propagandistic. Postage stamps of American soldiers being killed and paintings of waves, waterfalls and rivers predictably promote slavish devotion to the Kim cult. Its less clear what motivated philatelic depictions of the late Princess Diana.
- Michael Rank (Jun 15, '12)

 

  A drone-eat-drone world
Barely a decade after America's drone wars began, the unmanned hunter-killers are set to fill the global skies, with initial dreams of technological perfection giving way to the reality that as their use soars, so will the number of dead civilians on the ground. But drone warfare is here to stay, and will escalate as other nation's acquire more remotely controlled weaponized hardware. - Nick Turse (Jun 1, '12)

 

  Cherry-picking from China's success
What the US Can Learn from China by Ann Lee

This book forces the reader to confront China's growth in the midst of America's decline, drawing attention to the reasons US politics became too self-serving, too short-sighted and too partisan. The author doesn't argue the Chinese approach is flawless, but she does hold up China's single-minded fixation on economic growth and leadership process based on experience as examples US policymakers must consider. - Benjamin Shobert (May 18, '12)

 

  Mainstream political science masks Western clientelism
The Rise and Fall of Arab Presidents For Life
by Roger Owen

This study of repressive modes of governance in the Arab Middle East falls flat due to a failure to examine the West's historical role in perpetuating those authoritarian regimes. By whitewashing the legacy of interventionism, such works prevent a better understanding of how clientelism delayed democratization from below and kept the region a "subordinate sub-system" in global politics.
- Kaveh L Afrasiabi (May 11, '12)

 

  When heaven and earth shook in China
The Death of Mao: The Tangshan Earthquake and the Birth of the New China by James Palmer

As a devastating earthquake struck the Chinese city of Tangshan on a sweltering summer's night in July 1979, killing an estimated 650,000, a series of political events that would culminate in the Gang of Four's expulsion were starting in Beijing. Recounting days of despair and deceit that helped forge modern China, this insightful work suggests political reform did little for disaster management.
- Michael Rank (May 4, '12)

 

  Anti-India agenda costs Pakistan dearly
Pakistan on the Brink: The Future of America, Pakistan and Afghanistan by Ahmed Rashid

Offering bleak but compelling insights into how the Pakistani military elite's obsession with defeating India has crippled national development and destabilized Afghanistan, this work argues that as a war-weary Taliban approach the United States seeking peace, Pakistani intelligence will increasingly rely on the Haqqani network to further its quest for strategic depth. - Brian M Downing (Apr 27, '12)  

 

  Green lessons from India's past
Dharma and Ecology of Hindu Communities: Sustenance and Sustainability by Pankaj Jain

Green lessons from India's past Exploring how three historic Indian communities - the Swadhyayis, the Bishnois and the Bhils - became forerunners of a tree-hugging ethos of "dharmic ecology", the book offers insight into how Hinduism-inspired environmental methods and ethics in rural India are relevant to the entire planet. - Piyush Mathur (Apr 20, '12)

 

  Compelling case for Iraq war crime tribunal
The Age of Deception: Nuclear Diplomacy in Treacherous Times by Mohamed ElBaradei

The author, former head of the United Nations' nuclear watchdog, is so morally outraged by the blatant pulverization of a sovereign Middle East country (Iraq) by a Western superpower and its allies that he advises the Iraqis to demand war reparations. If for nothing else, this book is indispensable. Apart, that is, from the invaluable insights it offers into the ongoing crisis over Iran. - Kaveh L Afrasiabi (Apr 13, '12)

 

  Global tango tilts toward China
China Versus the West: The Global Power Shift of the 21st Century by Ivan Tselichtchev

Professor and TV talking head Ivan Tselichtchev assesses the heavyweight battle for global economic supremacy in his new book. Rather than a clash of civilizations and systems, his nuanced analysis suggests that everyone can wind up a winner. However, the West will need to play by China's rules. - Muhammad Cohen (Mar 30, '12)

 

  Two faces of Islamism in Afpak
An Enemy We Created: The Myth of the Taliban/Al Qaeda Merger in Afghanistan by Alex Strick Van Linschoten and Felix Kuehn

This study of the divergent origins and motivations of the Taliban and al-Qaeda argues that the United States mistakenly evaluated the Taliban's refusal to hand over Osama bin Laden in 2001 as proof of close links, coloring US policy for years. Al-Qaeda's international agenda was an anathema to the Taliban's nationalism, with shared suspicions of a Western conspiracy the only common thread. - Brian M Downing (Mar 23, '12)

 

  The power and the inglory
Power Struggle over Afghanistan by Kai Eide

As the United Nations' main envoy in Afghanistan from 2008 to 2010, the author had unique insight into the myriad problems in that country, and the hatchet job done on Hamid Karzai by the Obama administration. Somehow Eide came away from the experience still hopeful that the Afghan people will find a way out of the chaos. Still, after reading his book, it's hard to see how. - Nick Turse (Mar 16, '12)

 

  Meth madness in Hong Kong
Eating Smoke by Chris Thrall

This book works well as a portrait of a crystal-methamphetamine addict, not as a portrait of Hong Kong. The city is no longer what it was in the mid-1990s before the handover, the time of the English author's harrowing sojourn. What is captivating is his hellish depiction of his addiction and fall into a dangerous underworld. - Kent Ewing (Mar 9, '12)

 

  Women who shaped India
Sonia Gandhi: An Extraordinary Life, an Indian Destiny
by Rani Singh .

It began as a love story, and has culminated in a modern, transitional chapter of the Nehru-Gandhi dynasty. This cannily crafted biography stands as a narrative not only of the modern history of the planet's largest democracy, but also of the role of some of the most remarkable women the world has ever known, including Sonia's beloved mother-in-law, the late Indira Gandhi. - Dinesh Sharma (Mar 2, '12)

 

  BRIC by brick to the future
The Growth Map: Economic Opportunity in the BRICs and Beyond by Jim O'Neill.

Few economists saw their reputations survive intact after the global financial crisis. The pre- and post-crisis growth of China and other BRIC countries has, however, burnished the standing of Jim O'Neill, who now expands his search to identify the world's next growth centers. - Benjamin Shobert (Feb 24, '12)

 

  Love in a time of revolt
Love, Passion and Patriotism: Sexuality and the Philippine Propaganda Movement, 1882-1892
by Raquel A G Reyes

A number of young Filipinos, or rather the children of colonial Spaniards, educated in Spain in the 19th century were later venerated as national heroes after their ideas helped to spark the revolution of 1896. Yet these self-titled Ilustrados had an often overlooked human, if not haughty, side marked by serial affairs, duels, and deep male chauvinism. - George Amurao (Feb 17, '12)

 

  Decoding Obama's Iran policy
A Single Roll of the Dice: Obama's Diplomacy with Iran
by Trita Parsi

An intricate study of how President Barack Obama's Iran policy evolved, this book relates how campaign pledges to reach out crumbled under the weight of Israeli and Saudi pressure, and from disillusionment following Iran's 2009 election crackdown. The book reveals top Israeli officials' doubts that a nuclear strike will ever be launched, with Israel's aggressive stance based on maintaining its Palestinian territories and aura of invincibility. - Brian M Downing (Feb 10, '12)

 

  Playful lessons for North Korea's young leader
The Lily: Evolution, Play, and the Power of a Free Society
by Daniel Cloud
Princeton University political philosopher Daniel Cloud's gift to North Korea's new leader Kim Jong-eun could not have come at a better time. The book explains to the Young General, that by grasping evolutionary forces, free societies - as the Dao De Jing puts it - "accomplish everything by doing nothing." Something for Kim to ponder among his ambitious plans to join the "elite club of nations" this year. - Mark A DeWaever (Feb 6, '12)

 

  LeT: Terror incorporated
The Caliphate's Soldiers: The Lashkar-e-Tayyeba's Long War by Wilson John

With thousands of recruitment and training centers across Pakistan, funds pouring in from the Gulf and links from Nepal to Sri Lanka, Lashkar-e-Toiba has flourished since the Mumbai attacks of November 2008. Detailing LeT's growth into "the world's most powerful and resourceful terror consultancy firm" - including a Department of Martyrs - this book offers an excellent primer on LeT's global ambitions. - Surinder Kumar Sharma (Feb 3, '12)

 

  Obama, the Lone Ranger
Barack Obama in Hawaii and Indonesia: The Making of Global President by Dinesh Sharma

This book maps out how the cultural influences and global underpinnings of Barack Obama's diverse upbringing in Indonesia and Hawaii created the president America needed for the multipolar world of the 21st century. Written by a cultural psychologist, it uses anthropological, political and genealogical perspectives to argue that Obama's life journey has reflected the challenges America faces today. - Richard Kaplan (Jan 20, '12)

 

  How Imperial Russia wooed Asia
Russia's own Orient: The politics of identity and Oriental studies in the Imperial and early Soviet periods by Vera Tolz

When Russia launched Oriental studies amid its imperial decline, it sought to emulate the West. However, the glamorous image of the downtrodden at the time led minorities to be treated as equals rather than subjects, a wild contrast from the West's approach. Using a wealth of research this book outlines how this impacted positively on ethnic policy after the Bolshevik Revolution - until the regime needed to consolidate power. - Dmitry Shlapentokh (Jan 13, '12)

 

  Invisible walls in Xinjiang
The tree that bleeds: a Uighur town on the edge by Nick Holdstock

A snapshot of Xinjiang province's Yining city four years after deadly ethnic riots in 1997, this book provides insights into how fraught relations between Uyghurs and and Han Chinese were worsened by Beijing's divisive rules and policies, particularly in education. The separate dormitories, canteens and admissions described as the ethnicities "pretend the other doesn't exist" make recent violence easier to understand. - Michael Rank (Jan 6, '12)

 

  A future with China
China and the Credit Crisis: the Emergence of a New World Order by Giles Chance

The book explores the inter-connection between United States policy and China's participation in globalization. The presentation on what the current economic crisis means regarding the future of the US dollar and the necessary adjustment by the world's financial and regulatory systems to incorporate China's needs are balanced and satisfying. Yet the most important reason to read this work may be what it has to offer about how these troubled times will reshape US-China relations. - Benjamin A Shobert (Dec 21, '11)

INTERVIEW
Getting the dragon onboard
The Chinese may have an attitude whereby they want to exploit the rest of the world for their own benefit. They do not see themselves yet as a responsible leader of the world economy in a way we would like them to. The issue is how can we bring China to stand alongside Europe and America? So asks Giles Chance, author of China and the Credit Crisis in a conversation with Benjamin A Shobert. (Dec 21, '11)

 

  Angels and inquisitors
A Point in Time by David Horowitz For a quarter of a

century, Horowitz has told unpleasant truths about the political left where he spent the first half of his career before turning conservative some 30 years ago. He surpasses himself in this new essay, though, by telling unpleasant truths about the human condition. - David Goldman (Dec 21, '11)

 

  The Unraveling
The Unraveling: Pakistan in the Age of Jihad by John R Schmidt

With relations between Pakistan and the United States in cold storage, John R Schmidt, a senior US diplomat, sheds some light on the reasons. He argues that Islamabad's dual policy of supporting US military actions in Afghanistan while maintaining its connection with radical Islamic groups is understandable and the US must face up to the problem; advice unlikely to lead to a thaw any time soon. - Erico Yu (Dec 16, '11)

 

  Deconstructing Thomas Friedman
The Imperial Messenger: Thomas Friedman at Work by Belen Fernandez

Analyzing the work of influential New York Times columnist Thomas Friedman, this book finds flaws ranging from hypocrisy and racism to factual errors and skewed judgment. More frightening is how Friedman is found to represent a US media that's sacrificed its objectivity to US economic and political goals, with corporate profit taking precedent over human life in counsel on Iraq, Israel and Palestine. - Sandra Siagian (Dec 9, '11)

 

  Down the wrong path
9-11 by Noam Chomsky

Updated to cover Osama bin Laden's death, this prescient work on the September 11 attacks written in November 2001 chillingly predicts how expensive and bloody wars in Muslim countries would drain the American economy and kill thousands of civilians. Though a compelling indictment of an "imperial mentality" that's seen America abandon human-rights principals to pursue its goals, the book's dialogue format may frustrate some readers. - Christopher Bartlo (Dec 2, '11)

 

  Revelations of a secret war
The Secret Army: Chiang Kai-shek and the Drug Warlords of the Golden Triangle by Richard M Gibson and Wenhua Chen

While it's known that thousands of Chinese nationalists settled in north Thailand after the civil war, as seen in thriving Chinese villages like Mae Salong, this book reveals how the United States rebuilt and re-equipped the forces to fight Mao Zedong's China and later Thai communist insurgents. It also constructs how US involvement helped created the narcotics production hub that is today's Golden Triangle. - Bertil Lintner (Nov 18, '11)

 

  The incredible lightheadedness of being German
I Sleep in Hitler's Room: An American Jew Visits Germany by Tuvia Tenenbom

Tuvia Tenenbom comes off as a Jewish Hunter S Thompson, describing cringing encounters in Germany that strip away the veneer of sanity from his subjects. His peregrinations show that World War II and the Holocaust have left the Germans with a terminal case of post-traumatic stress disorder and aspirations for their national identity to be subsumed into Europe. To understand Germans, one has to learn their language and live with them - or read Tenenbom's book. - Spengler (Nov 15, '11)

 

  Harsh light on history
Breaking the Rules by Alexander Casella

An insider's account of the United Nations refugee agency's inner workings, this book sketches out a "humanitarian industry" run by politicians and bureaucrats more interested in securing their own paychecks and promotions than helping victims. Starting in post-unification Vietnam and traveling into the UN's dark heart, it rewards readers with a trove of insights and anecdotes about events that have shaped our time by someone who was right in the thick it it. - David Simmons (Nov 10, '11)

 

  A path not taken
The Ideal Man: The Tragedy of Jim Thompson and the American Way of War by Josh Kurlantzick

Rather than seeking answers to Jim Thompson's mysterious disappearance in 1967, this book examines how the American spy turned Thai silk magnate increasingly resented his idealized Thailand being swept away by the involvement of the United States in the region. As Thompson strolled into Malaysian hills never to return, his era of intrigue and opportunity was fading forever from Southeast Asia. - Sebastian Strangio (Nov 4, '11)

 

  A graveyard for US war strategies
The Wrong War: Grit, Strategy, And the Way Out of Afghanistan by Bing West
This cold hard look at United States' Afghan war strategies concludes that Washington's focus on nation-building rather than military supremacy since 2006 has reinvigorated the Taliban's influence. Through boots-on-the-ground chronicling, readers glimpse how US soldiers are battling bureaucracy as much as insurgents. However, its final argument - that Afghanizing counter-insurgency will turn the conflict - is problematic. - Geoffrey Sherwood (Oct 28, '11)

 

  The human face of World War I
To End All Wars: A Story of Loyalty and Rebellion, 1914-1918 by Adam Hochschild

An exploration of how World War I became so protracted and bloody, this book also retells how pacifists braved jail and lynchings to reject the carnage. By focusing on individuals like the vain generals who ordered a whole generation into deadly storms of steel, the author offers a timely reminder that blindness to war's realities leads to unparalleled loss. - Jim Ash (Oct 21, '11)

 

  Hidden eyes and ears
Spies for Nippon by Tony Matthews

Using recently declassified United States intercepts of World War II Japanese intelligence, this book offers a rare glimpse into how Tokyo ran diplomat spies in Axis-leaning "neutral" European capitals to track Allied troop movements across Asia and establish Latin American cells. Though lacking insight into individual spy operations, it holds compelling revelations on how cracking Japan's "Purple" code altered the war's course. - George Amurao (Oct 14, '11)

 

  US-China power imbalance threatens Asia
A Contest for Supremacy: China, America, and the Struggle for Mastery in Asia by Aaron L Friedberg

While arguing that a stark evaluation of Beijing's military strategy proves the United States has been overly optimistic in believing economic engagement would foster democracy, this book makes no alarmist predictions of China pursuing global hegemony. However, to alter deep-seated patterns of power politics drawing the countries toward conflict, the US needs to rebalance its China relationship by urgently addressing its own economic and political dysfunctions. - Benjamin A Shobert (Oct 7, '11)

 

  Before the darkness
Rangoon Journalist: Memoirs of Burma days 1940-1958 by J F Samaranayake

This gripping account of a journalist's life in 1940s-1950s Burma before press repression took hold covers the "gold rush", a time when media were more modern, outspoken and professional than any other in the region. Aside from offering a chilling glimpse into the descent into military rule, the book offers a valuable and rare account of the country's forgotten literary history. - Bertil Lintner (Sep 30, '11)

 

  Russia's tug-of-war with its Asian soul
Russian Orientalism: Asia in the Russian Mind from Peter the Great to the Emigration by David Schimmelpenninck

van der Oye
This book expertly details how pre-revolutionary Russia's view of "Asia" coincided with that of European Orientalists - even as Western intellectuals saw Russians as Asiatic successors to the Huns and Mongols. As study of Asia blossomed into a critical source of colonial know-how, belief in the potential of Eurasian symbiosis gradually gave way to suspicions and benign imperialism, mimicking present-day Russia's Asian outlook.

- Dmitry Shlapentokh (Sep 23, '11)

 

  Make babies or die
How Civilizations Die: (And Why Islam Is Dying Too) by David P Goldman

The author's demographics-mixed-with-religion dash through history displays the erudition and sarcasm that marks his writing on this site ("Spengler") and elsewhere. And demography may indeed be almost (sometimes fatal) destiny - but pessimism may blind Goldman to what is adaptation and survival. (Sep 23, '11)

 

  Lashkar-e-Toiba - safe at home
Storming the World Stage: The Story of Lashkar-e-Toiba by Stephen Tankel

A detailed study of Lashkar-e-Toiba's evolution from a relatively unknown group into the infamous militant organization that launched the 2008 Mumbai attacks, this book also covers how Pakistan's Inter-Services Intelligence nurtured LeT as an indispensable asset in its anti-Indian struggle. The author concludes that ISI's strong support of LeT leaves it unlikely to turn against Islamabad. - Brian M Downing (Sep 16, '11)

 

  Obama and Osama as archetypes
Barack Obama in Hawaii and Indonesia: The Making of a Global President by Dinesh Sharma

The ashes and the bellowing smoke of 9/11 metaphorically touched all corners of the Earth. They also touched the core of Barack Obama's identity as a would-be senator, global citizen and progressive thinker who knew the world had been pushed to a cataclysmic point and was determined to play a role in shaping events. Moreover, in the minds of millions, the Obama-Osama bin Laden binary opposition formed archetypes of good and evil. (Sep 9, '11)

 

  One final word?
On China by Henry Kissinger

Forty years ago, Henry Kissinger's masterful diplomacy helped clear a path for China's rise, though he could not have foreseen the threat that presents to the American psyche today. His belief that partnership is possible - yet conflict the easier path - stems from aged and experienced eyes, but exhortations to Americans to avoid a contest with China focus readers on a question he is easily the least qualified to answer. - Benjamin A Shobert (Sep 2, '11)

 

  War without end
Roads of Bones: The Epic Siege of Kohima 1944 by Fergal Keane

Almost forgotten, Kohima in the mountains of northeastern India was where British and British-Indian troops inflicted the Japanese Imperial Army's worst defeat and forced a retreat back into Burma (Myanmar). Keane's outstanding account of "Asia's Stalingrad" shows remarkable understanding of Japanese soldiers who fought and died, and has important contemporary value since it is often argued that in the hills of northern Myanmar and northeastern India, World War II never ended. - Bertil Lintner (Aug 26, '11)

 

  US smart power falters in information age
The Future of Power by Joseph S Nye Jr

This too United States-centric analysis of global power trends envisions major shifts towards non-state actors in the 21st century, with soft power increasingly important. While the author rejects that the US is in precipitous decline, he argues that in the age of social networks and information-sharing, leaders need to think of themselves in a circle rather than atop a mountain. - Shiran Shen (Aug 19, '11)

 

  In search of a way out
No Exit: North Korea, Nuclear Weapons, and International Security by Jonathan D Pollack

With the belief that the how and why of the North Korean nuclear impasse must begin with the country's system and its history, the author consults Cold War archives, interviews and technical history, among others, to weave together the evolution of the Hermit Kingdom and its nuclear program. It's a useful narrative with a detailed, beyond-the-Beltway overview.
- Shiran Shen (Aug 11, '11)

 

  J Street battles for Jewish hearts and minds
A New Voice for Israel: Fighting for the Survival of the Jewish Nation by Jeremy Ben-Ami

This manifesto of "pro-Israel, pro-peace" lobby J Street and memoir of leader Jeremy Ben-Ami lays out the group's strategy to steer United States policy on the Middle East towards favoring a two-state solution. While J Street is emerging as a strong voice, forces aligned against it - Christian Zionists, neo-conservative think-tanks and the Israel Lobby - exert a powerful grip on US foreign policy. - Mitchell Plitnick (Aug 5, '11)

 

  US rattled by Vietnam War skeletons
Matterhorn: A Novel of the Vietnam War by Karl Marlantes Girl by the Road at Night: A Novel of Vietnam by David Rabe Wandering Souls: Journeys with the Dead and the Living in Viet Nam by Wayne Karlin

This wave of Vietnam War literature features the familiar grunt prose, patrol drama and punji pits, alongside a new, ultimately inadequate attempt to empathize with the formerly faceless enemy. Yet exploration of the gaping holes left in Vietnamese families by the countless still missing does suggest soul-searching, while guilt over the thousands forced into prostitution recognizes that lives were not only destroyed by bombs and bullets. - Nick Turse (Jul 29, '11)

 

  The real AfPak deal
Inside al-Qaeda and the Taliban: Beyond Bin Laden and 9/11 by Syed Saleem Shahzad

Drawn from fearless reporting in the complex and deadly Pakistani tribal areas, this book outlines the grand strategy al-Qaeda plotted for AfPak before the United States even coined the term. Despite the book's revelations and vision, it's also the cracking narrative of one man armed only with a strong moral compass; a man murdered by his own state for searching out the truth. - Pepe Escobar (Jul 22, '11)

 

  Dispelling the myths of humanitarian aid
International Organizations and Civilian Protection by Sreeram Chaulia

Demolishing notions that humanitarian organizations from the United Nations and elsewhere risk all to protect civilians, the author draws on extensive experience in Sri Lanka and the Philippines to illustrate how donor and host-state pressures - as well as internal struggles - leave these organizations passively "building databases" and providing blankets while local activists fight to protect the innocent. - Sudha Ramachandran (Jul 15, '11)

 

  Fallacy of American cosmopolitan power
Cosmopolitan Power in International Relations by Giulio M Gallarotti

The notion of a world led by United States "cosmopolitanism" is undermined by the superpower's use of colossal hard and soft power to manufacture consensus. Far from holding a worldly, trans-national outlook, the US employs military and economic strength to safeguard its geopolitical interests and promote its ideology of expansionism. - Kaveh L Afrasiabi (Jul 8, '11)

 

  Asia on expressway to disaster
Consumptionomics: Asia's Role in Reshaping Capitalism and Saving the Planet by Chandran Nair

For the author, capitalism's deficiency remains its inability to acknowledge the natural resource limitations that confront most of the developing world. His solutions, like "economic activity being subservient to the vitality of resources" - will deeply trouble many in the West. However, questioning capitalism's longer-term implications makes sense for an Asian audience. - Benjamin A Shobert (Jul 1, '11)

 

  A black man from Kenya and
a white woman from Kansas

A Singular Woman: The Untold Story of Barack Obama's Mother by Janny Scott
The Obamas: The Untold Story of an African Family by Peter Firstbrook

While Barack Obama's Kansas-born mother was a trail-blazing globalist whose idealism gave the United States president access to the progressive soul of America, his intelligence, resourcefulness and ambition can be traced back several generations in his economist father's African bloodline. Obama's own books openly discuss his roots, but these works paint a clearer picture of his two guiding lights. - Dinesh Sharma (Jun 24, '11)

 

  Pomp and porn during the Qing Dynasty
Decadence Mandchoue. by Sir Edmund Trelawny Backhouse

In an erotic romp through the twilight years of the Qing Dynasty, these memoirs recount among other trysts the Victorian Orientalist author's subservient servicing of the Empress Dowager Cixi, then 69, and adventures with the eunuchs and catamites of Peking's bathhouses. Intermingled with fantastical imperial palace intrigue, the work has faced charges of fraudulence and obscenity; this belies its charm and historical significance. - Kent Ewing (Jun 17, '11)

 

  Moral war compass fails to point West
Moral Combat: A History of World War II by Michael Burleigh

This books succeeds perhaps too well in detailing just how repugnant the German and Japanese regimes were in World War II, and is especially strong on the Pacific theater, an area one-volume histories tend to neglect. Where it fails is in its resort to slippery tactics to avoid confronting the dirt that was on the Allies' hands. - Jim Ash (Jun 10, '11)

 

  Crisis of American international thought
Liberal Leviathan: The Origins, Crisis, and Transformation of the American World Order by G John Ikenberry

A liberal pro-United States bias permeating the book sees the US's resource-oriented military gambits and imperial behavior conveniently papered over and rising states dismissed as challengers to the global order. By presenting US power as benign, with no nefarious core-periphery or hegemonic dimensions, the author undermines his own views on the rapidly changing state of world affairs. - Kaveh L Afrasiabi (May 27, '11)

 

  War and taxes
Development Disparities in Northeast India by Rakhee Bhattacharya

In insurgent-run areas of northeast India the penalty for not paying "tax" is final: death. But as this book reveals, revenue collections systems put in place by rebels there are surprisingly sophisticated. By investigating exactly how the "taxation" takes place, the author offers an excellent glimpse into how other shadow insurgent economies are likely run elsewhere in Asia. - Bertil Lintner (May 20, '11)  

 

  Wages of peace
Cambodia's Curse: The modern history of a troubled land by Joel Brinkley

This searingly accurate depiction of how Western aid in post-Khmer Rouge Cambodia helped create the corrupt, impoverished and lawless state of today is undermined by its premise: that Cambodians will never rise up against bad leadership due to a "curse" of feudal subservience. History suggests internal rebellion is more likely to spark change than the weak-kneed efforts of foreign donors. - Sebastian Strangio (May 12, '11)

 

  When Attlee met Mao
Passport to Peking, A very British mission to Mao's China by Patrick Wright

This colorful account of British delegations sent to communist China in the 1950s intersperses valuable insights into the early Cold War period with a humorous culture clash as a typically eccentric English band led by prime minister Clement Attlee meets a rapidly transforming China. Beyond the gayety lies a fascinating account of a forgotten era. - Michael Rank (May 6, '11)

 

  Obama's hidden radical past
Radical-in-Chief: Barack Obama and the Untold Story of American Socialism, by Stanley Kurtz

Detailed organizational charts, histories, and smoking-gun documentation about the world of left-wing organizations in which Barack Obama circulated early in his career make this book required reading for anyone who wants to pierce the veil of a self-constructed enigma. It also shows the US president is not the man he claimed to be in the 2008 campaign. - Spengler (May 2, '11)

 

  Conservative reappraisal of the Afghan war
The Wrong War: Grit, Strategy, and the Way Out of Afghanistan by Bing West

The United States war effort in Afghanistan is failing, says this authoritative - and usually supportive - voice on US military affairs. While implacable Afghan resentment of foreigners is undermining the counter-insurgency, inter-ethnic divisions are killing "Afghanization". Throw in the financial crisis, an apathetic American public and the vague objectives of Washington's revolving-door leadership, and you have a recipe for quagmire - Brian M Downing (Apr 29, '11)

 

  The president as a public intellectual
Reading Obama by James Kloppenberg

James Kloppenberg's intellectual biography of Barack Obama finds the United States President 's political philosophy and style of politics owes a lot to the pragmatic tradition in American philosophy. That will disappoint those on the right who paint him as an extreme leftist radical. Missing from this otherwise outstanding analysis are the ideas the younger Obama acquired from his global travels. - Dinesh Sharma (Apr 21, '11)

 

  Seeing the forest for the leaves
Family of Fallen Leaves by Charles Waugh and Huy Lien
The Invention of Ecocide by David Zierler

These books take separate approaches to the United States' defoliation campaign in the Vietnam War. One focuses on US scientists who realized there were horrendous implications to using chemicals such as Agent Orange; the other tells heart-rending tales of birth defects, sickness and death inflicted on the Vietnamese. Neither fully captures the horrific impact of "ecocide" on an agrarian society. - Nick Turse (Apr 15, '11)

 

  The good old days
Reporter Forty Years Covering Asia by John McBeth

An absorbingly detailed account of the major stories that shook Southeast Asia during the 40 years the author was a reporter, from Thailand's five coups to the "secret war" in Laos and Cambodia's Khmer Rouge massacres. Evoking an era when journalists were cut from a different cloth, the book also recounts the death of one of Asia's most influential news magazines. - Robert Tilley (Apr 8, '11)

 

  Asians can't have it all
Consumptionomics: Asia's Role in Reshaping Capitalism and Saving the Planet by Chandran Nair

Western consumerism in the developing East will have an irreversible climate impact, according to Nair, who observes that climate change is an example of massive market failure, so the world can't rely on markets to fix it - authoritarianism is his preferred alternative. The challenge is finding an appealing alternative to steak and SUVs. - Muhammad Cohen (Apr 6, '11)

 

  Asians can't have it all
Consumptionomics: Asia's Role in Reshaping Capitalism and Saving the Planet by Chandran Nair

Western consumerism in the developing East will have an irreversible climate impact, according to Nair, who observes that climate change is an example of massive market failure, so the world can't rely on markets to fix it - authoritarianism is his preferred alternative. The challenge is finding an appealing alternative to steak and SUVs. - Muhammad Cohen (Apr 6, '11)

 

  The trouble with China's brands
The Brutal Truth About Asian Branding: And How to Break the Vicious Cycle by Joseph Baladi

China has failed to nurture compelling consumer brands and largely remains a factory for the West. Blaming the rigid confines of Confucian leadership and a lack of awareness that "brands fundamentally define people", this book argues that if China can't make the transition to home-grown brands, the process of globalization will falter. - Benjamin A Shobert (Apr 1, '11)

 

  The privatization of US foreign policy
Outsourcing War and Peace: Preserving Public Values in a World of Privatized Foreign Affairs by Laura A Dickinson

Since the Vietnam War, the United States has steadily shunted foreign policy responsibilities onto private contractors, with no hope now of closing the Pandora's box. This legal look into how privatization has seeped into the Pentagon and why serious abuses take place outlines how a flawed organizational and monitoring structure can be reformed to not threaten human rights and democratic accountability. - David Isenberg (Mar 25, '11)

 

  Davids in a world of Goliaths
Small Acts of Resistance: How Courage, Tenacity, and a Bit of Ingenuity Can Change the World by Steve Crawshaw and John Jackson

These heroic tales of non-violent, game-changing defiance by individuals or small groups in repressive states like Iran, Myanmar and communist Poland are a reminder that all authority, even at its very worst, exists only with the consent of those it commands. By illustrating the bravery of those facing imprisonment without trial, torture or extra-judicial murder just to enact change, the book makes a mockery of political apathy in the West. - Jim Ash (Mar 18, '11)

 

  Smoking out Vietnam War truths
Search and Destroy: The Story of an Armored Cavalry Squadron in Viet Namby Keith Nolan

As the United States marks 50 years since the start of the Vietnam War, revisionism is as rife as ever. This one-year account of an armored cavalry squadron, however, offers a clear-eyed appraisal of atrocities inflicted on the Vietnamese people as well as a three-dimensional, sensitive portrayal of the American troops that suffered bravely in the conflict. - Nick Turse (Mar 11, '11)

 

  Islam and democracy debate revisited
Democracy in Modern Iran: Islam, Culture, and Political Change by Ali Mirsepassi

This critique of political Islam's evolution in Iran attempts laboriously to apply Western philosophical and political perspectives to the issue, with an uncritical embrace of the opposition "Green" movement also apparent from the start. While there are useful chapters on Iranian intellectuals, the generalizations and borrowed terminologies undermine any serious exploration of Iran's part-theocratic, part-republican system. - Kaveh L Afrasiabi (Mar 4, '11)

 

  Oil poisoning humankind
Crude World: The Violent Twilight of Oil by Peter Maass

For the author, oil is a curse - from the moment it is extracted until the moment it is poured into the oversized gas tanks of sports utility vehicles. The book takes no pot-shots at companies, nations or people, instead using snapshots of badly affected counties to show that Peak Oil will be a blessing. - Jim Ash (Feb 25, '11)

 

  The lighter side of the Tibet issue
Waiting for the Dalai Lama: Stories from all sides of the Tibetan Debate by Annelie Rozeboom

Not a run-of-the-mill portrayal of the Free Tibet love camp, this book draws on an eclectic cast of characters to flesh out the debate, including a former serf and a nomad, a state oracle and a Tibetan Mao Zedong impersonator. While the author's ability to highlight the funny and bizarre ensures an easy read, this limits analysis of meaningful subjects such as evolving views towards the Chinese. - Dinah Gardner (Feb 18, '11)

 

  Unmasking British intelligence
MI6: The History of the Secret Intelligence Service 1909-1949 by Keith Jeffery

Tracing the history of the British Secret Intelligence Service (now known as MI6) from its birth in 1909 until the post-World War II years, this book focuses on the spy service's trailblazing founder, its emergence and early triumphs, and political battles the organization faced for its survival. Replete with detail, the work rehabilitates the SIS's contribution to the British war effort. - Mahan Abedin (Feb 11, '11)

 

  One man's Korean war
Yin Yang Tattoo by Ron McMillan

This novel follows the sexual and drunken exploits of Scottish photojournalist Alec Brodie as he is sucked into the shady attempt of a bankrupt South Korean chaebol to save itself through a corporate scam involving the Hermit Kingdom. As a work of expatriate escapism, the book is a great success. But as a cautionary tale it may fall a little short. - David Simmons (Feb 4, '11)

 

  The party principle

Red Capitalism: The Fragile Financial Foundation of China's Extraordinary Rise
by Carl E Walter and Fraser J T Howie

Is China headed for a fall? Can it cope with the crises its rapid growth and uneven development might spark? Walter and Howie attempt to answer these questions by focusing exclusively on the country's financial system. They conclude that China’s embrace of the free market is merely a ploy to keep the Communist Party predominant, and question whether this approach can work in the long term. - Reviewed by Benjamin A Shobert (Jan 28, '11)

 

  The neo-Renaissance man
How to Run the World: Charting a Course to the Next Renaissance by Parag Khanna

Khanna tells us that an informal network of committed individuals can end the new feudal age we toil in, and usher in the next Renaissance. The book bristles with good ideas, and Khanna's heart is in the right place. But he fails to explain how his vision will survive the plutocrats and Pentagonistas who currently run the world. - Pepe Escobar (Jan 21, '11)

 

  Not so special
The Eurasian Face by Kirsteen Zimmern

This photographic exploration of the Eurasian experience treads too lightly on a tumultuous history of discrimination, violence and stigma, dismissing the identity crisis many Eurasians still feel as an amusing reminiscence. While its subjects are young and old, and drawn from all walks of life, their shallow portraits make the reconciling of ethnicities sound far too easy. - Kent Ewing (Jan 14, '11)

 

  The last American Caesars
Dismantling the Empire: America's Last Best Hope by Chalmers Johnson
The late author's last book encapsulates his previous themes of how America's empire-building since World War II, epitomized by base-building sprees, stage-managed coup d'etats and illegal killings and torture, has filled a "pond of hatred" set to cause pernicious "blowback" and financial ruin. It offers little hope for the empire's future, predicting a hubris-fueled demise similar to that of Rome. - Jim Ash (Jan 7, '11)

 

  Reconfiguring the Middle East
Reset: Iran, Turkey and America's Future by Stephen Kinzer

The book argues the United States' morass in the Middle East could be improved by "reseting" relations with Turkey and Iran, who with their histories of popular democratic struggle are an ideal US "soul mate", while inching away from traditional ties with Saudi Arabia and Israel - relationships built on "dirty war" contracts and "Biblical traditions" that have hurt US interests. - Sreeram Chaulia (Dec 22, '10)

 

  The driving force behind empires
When Empire Meets Nationalism by Didier Chaudet, Florent Parmentier and Benoit Pelopidas

When Empire Meets Nationalism by Didier Chaudet, Florent Parmentier and Benoit Pelopidas The authors attempt to deconstruct the ideologies that inform foreign policy and the creation of empires, particularly in relation to the United States and Russia. This is an informative exercise, but overlooked are other important factors, such as economic policies. - Dmitry Shlapentokh (Dec 17, '10)

 

  Eastern promise
The Chinese Dream: The Rise of the World's Largest Middle Class and What It Means to You by Helen Wang

The author argues that the mainland's rising middle class is essential to the economic health of both China and the United States, as well as to China's future political liberalization. Underneath all this, her book also strikes a poignant note about America's lost optimism. - Benjamin A Shobert (Dec 10, '10)

 

  Myanmar's ageless ethnic question
The Shan of Burma: Memoirs of a Shan Exile by Chao Tzang Yawnghwe

The intensifying clashes between Karen rebels and government forces along Myanmar's border with Thailand make the re-release of this seminal account and overview of the Shan resistance all the more timely. Written by a late Shan activist and prince, the two-decade-old book's plea for a solution to the state's deadly ethnic divisions is equally powerful and relevant today. - Bertil Lintner (Dec 3, '10)



Book Reviews Archive

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jeudi, 11 octobre 2012

Rencontre avec les Editions du Rubicon

Rencontre avec les Editions du Rubicon, nouvel acteur de l’édition non-conforme

PARIS (NOVOpress) – Fondées en septembre 2012, les Editions du Rubicon sont une nouvelle maison d’édition non-conforme qui se propose de faire connaître au plus grand nombre des « ouvrages militants », notamment étrangers, susceptibles de nourrir le combat identitaire et patriote contemporain. NOVOpress a décidé d’en savoir plus sur cette courageuse et stimulante initiative. Entretien

NOVOpress : Vous venez de fonder les « Editions du Rubicon », pouvez-vous nous dire dans quel but et quelles en sont les spécificités ?
Pour répondre à votre première question, je citerais tout simplement les quelques lignes de présentation qui figurent sur notre site Internet (www.leseditionsdurubicon.com) : “Animée par un esprit libre et non conformiste, cette maison d’édition créée en 2012, vous fera découvrir au travers de ses réalisations présentes et à venir, l’univers du livre politique. En choisissant de mener à terme des projets éditoriaux de militants engagés, nous proposons à votre esprit de partir à l’assaut de ce monde vétuste et sans foi”.

 

Rencontre avec les Editions du Rubicon, nouvel acteur de l'édition non-conforme

NOVO : Pour votre première publication, vous avez choisi de présenter et de diffuser la traduction française du livre d’Adriano Scianca « Reprendersi tutto » ou, en français, « Casapound: une terrible beauté est née ». Pourquoi ce choix et quelle a été la genèse de ce projet ?
Nous avons découvert ce livre et rencontré son auteur lors d’une expédition militante du MAS (NDLR: Mouvement d’action sociale) en mai 2011 à Rome (Tana del Tigri 2011) chez nos camarades italiens. Nous avons rencontré en Adriano Sciancca un militant politique, responsable culturel de Casapound, qui par ses écrits nous permettait de comprendre l’identité profonde du mouvement et nous explicitait les fondements et principes sur lesquels CasaPound et son action politique se fondent. Nous avons été séduits par cette approche à la fois politique et philosophique. Il se dit beaucoup de choses en France sur Casapound. L’idée de pouvoir fournir au public francophone un véritable outil de compréhension de l’essence du phénomène italien s’est donc alors naturellement imposée.

NOVO : Le livre d’Adriano Scianca est assez « dense », on y trouve de nombreuses références philosophique et il aborde des aspects politiques et sociaux très spécifiquement « italiens », la traduction d’un tel ouvrage n’a pas dû être aisée. Avez-vous rencontré des difficultés particulières ?
Le livre d’Adriano Scianca est riche, c’est vrai. Riche d’enseignements, de concepts et surtout d’inspiration. Effectivement, il aborde un certain nombre d’éléments typiquement et spécifiquement italiens qu’il a fallu annoter, expliciter.

Les échanges réguliers avec l’auteur, l’aide des camarades français vivants à Rome et notre connaissance de la politique italienne nous ont permis de surmonter les difficultés de traduction, les spécificités de langages et le tropisme politique. Ainsi, nous avons agrémenté le texte de plus de 600 notes de bas de page. Nous avons également inséré un cahier photos en couleur de 24 pages qui permet d’illustrer qualitativement l’esthétique de Casapound (flyers, affiches, décorations intérieures des lieux de vie du mouvement, manifestations de rue, concerts, etc.)

En cela, cet ouvrage n’est pas à prendre comme un mode opératoire d’applicabilité, mais plutôt comme un outil de travail militant qui doit amener tout un chacun à repenser ses modalités d’action et de réflexion politiques en vue d’un ancrage dans le réel. Avec comme seul objectif, la victoire !

NOVO : Selon vous, que peut-apporter à un lecteur français la découverte de cet ouvrage présentant les « 40 concepts » qui fondent l’action du mouvement politique et social italien Casapound ?
Tout d’abord, la lecture de ce livre permettra au lecteur de mieux cerner le mouvement des fils de la Tortue, d’apprécier le sens et les raisons de leur développement mais également de « démystifier » Casapound et de soustraire la réalité de ce mouvement aux légendes qui courent sur lui dans les milieux français.

Ensuite, soyons clairs, l’Italie n’est pas la France. Ce livre n’est donc pas à prendre comme un manuel pratique de militance mais bien plutôt comme un outil de travail et de réflexion. La puissance de cet ouvrage réside dans le fait qu’Adriano a su mettre les mots sur les enjeux majeurs de notre monde et faire de ces mots des leviers d’action. En clair, ce livre doit amener chaque lecteur à reformuler, repenser les modalités, les fondements de l’action politique dans une perspective résolument positive, réaliste et avant-gardiste.

Plus largement, ce livre nous invite à entrer en rupture pour dépasser le paradigme militant habituel et entamer une réflexion globale sur les moyens d’action efficients qui s’offrent à nous.

NOVO : Pouvez-vous nous dire un mot de l’accueil et de la réception de ce livre en France ou est-ce encore trop tôt ?

Cet ouvrage répond à une véritable attente du public francophone. L’accueil qui lui a été fait est extrêmement positif sur le fond comme sur la forme. Nous avons annoncé la sortie du livre début septembre sur les ondes de Méridien Zéro, l’émission francophone de Radio Bandiera Nera. Nous avons également réalisé un film promotionnel diffusé sur internet (vous le trouverez sur notre site) qui nous a valu d’excellents retours.

NOVO : Pour finir, pouvez-vous évoquer vos futurs projets éditoriaux ?
Nous avons un certain nombre de projets éditoriaux en soute. Nous souhaitons développer des écrits politiques de réflexion et d’action. Des écrits incisifs, taillés pour l’époque de fer qui est la nôtre. Nous voulons proposer des armes adaptées au combat d’aujourd’hui. Cependant, il nous faut rester modeste car chaque livre engage le suivant. Donc pour le moment, nous nous consacrons à la diffusion du livre sur Casapound.

Les Editions du Rubicon
21 rue Fécamp
75012 Paris

contact@leseditionsdurubicon.com

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lundi, 14 mai 2012

Nolte, Nexus und Nasenring

Nolte, Nexus und Nasenring

von Thor v. Waldstein

Ex: http://www.sezession.de/

gerlich-nolte.jpgÜber die Späten Reflexionen und die Italienischen Schriften Ernst Noltes ist es zwischen Siegfried Gerlich, Thorsten Hinz und Stefan Scheil zu einer Debatte gekommen (Sezession 45 und Sezession 46). Sie hat deutlich gemacht, wie ambivalent der Blick auf das Werk des im 90. Lebensjahr stehenden Geschichtsdenkers sein kann. Das spricht nicht zuletzt für den Autor Nolte, dessen Feder es offensichtlich gelungen ist, geistige Attraktion für ganz unterschiedliche historische Denkansätze zu entfalten.

Dieser Befund deckt sich mit der Erfahrung des Verfassers dieser Zeilen, der fast jedes Werk Noltes gerade wegen dessen nüchtern-sezierendem Stil mit Gewinn gelesen hat, obwohl er die Anhänglichkeit Noltes zu dem »liberistischen Individuum« bzw. zu dem von diesem verkörperten »liberalen System« weder teilt noch versteht. Was aber bei jedem, der Nolte gerecht werden will, bleibt, ist der Respekt vor der souveränen Stoffbeherrschung, vor einer bewundernswürdigen Lebensleistung und vor der Unbeirrbarkeit, mit der Nolte die eigenen wissenschaftlichen Erkenntnisse und Thesen gegen das Meer der bundesdeutschen Anfeindungen spätestens seit dem Habermas-Skandal 1986 (dem sogenannten »Historikerstreit«) verteidigt hat.

Und damit sind wir schon bei dem, was bei dem »Sezession-Autorenstreit« vielleicht etwas zu kurz gekommen ist: nämlich der Erforschung der – eminent politischen – Frage, weswegen Ernst Nolte heute in der Bundesrepublik ein historiographischer Paria ist, der unter dem Verdacht des »Verfassungsfeindes« steht (Stefan Breuer) und dessen Werke wertfrei oder gar positiv zu zitieren der beste Weg sein dürfte, die eigene akademische Karriere gegen die Wand zu fahren. Hat diese Stigmatisierung allein mit mißliebigen wissenschaftlichen Erkenntnissen Noltes zu tun oder offenbart die Causa Nolte nicht vielmehr polit-psychologische Wirkmechanismen, die für das Verständnis des Staates, in dem wir leben, von nicht unmaßgeblicher Rolle sind? Hat Nolte mit seiner zentralen These von dem Kausalnexus zwischen Bolschewismus und Nationalsozialismus möglicherweise an Tabus der »Vergangenheitsbewältigung« gerüttelt, die in tieferen Bewußtseinsschichten der homines bundesrepublicanenses fest verankert sind?

Bekanntlich war es Armin Mohler, der sich 1968 – pikanterweise veranlaßt durch einen Auftrag der Bonner Ministerialbürokratie – erstmals gründlich mit dem Phänomen der Vergangenheitsbewältigung befaßte. 1989 widmete er sich demselben Thema erneut und legte im einzelnen dar, wie die Deutschen seit 1945 am Nasenring der Vergangenheitsbewältigung vorgeführt werden. Ausgangspunkt Mohlers war zunächst die Feststellung, daß es weder möglich noch wünschenswert sei, daß ein Volk seine Vergangenheit bewältige. Nicht nur jedem Individuum, sondern auch einem Volk sei ein Recht auf Vergessen zuzubilligen. Diejenigen, die gleichwohl die Maschinerie der unablässigen Vergangenheitsbewältigung in Gang gesetzt hätten, würden dies in der Absicht tun, sozialpsychologisch determinierte Komplexe heranzuzüchten, um diese anschließend in den Dienst bestimmter politischer Ziele zu stellen. Endstufe sei der entortete Deutsche, der angesichts der NS-Katastrophe nach und nach ein perverses Verhältnis zu den Traditionen seiner Vorfahren entwickle, und dessen Deutschsein man am Ende vor allem daran erkenne, daß er alles sein wolle: Europäer, Weltbürger, Pazifist usw. – nur kein Deutscher mehr. Damit erwies sich die Vergangenheitsbewältigung als konsequente Fortsetzung der nach 1945 von der US-amerikanischen Besatzungsmacht ins Werk gesetzten »Re-education«, also des »Versuchs, den deutschen Volkscharakter einschneidend zu ändern, auf daß die politische Rolle Deutschlands in Zukunft von außen kontrolliert werden könne« (Caspar von Schrenck-Notzing).

Man braucht keine besonders gute Beobachtungsgabe für die Feststellung, daß dieser Versuch einer »Charakterwäsche« der Deutschen heute als weitgehend gelungen angesehen werden kann. Der Prototyp des ferngesteuerten, von historischen Komplexen regelrecht aufgeblasenen Deutschen begegnet einem auf Schritt und Tritt. Es gibt keine Talk-Show, kein Lehrerzimmer, keine Redaktionsstube, keinen Seminarraum, wo man sich nicht laufend der zu Tode gerittenen Distanzierungsvokabel »Nazi« bedient, um die Kappung der historischen Entwicklungslinien Deutschlands als »demokratische Errungenschaft« zu feiern. Kurioserweise läßt sich der Bundesbürger durch dieses permanente »Strammstehen vor den politisierten, mythologisierten Begriffen« (Frank Lisson) nicht in seiner höchstpersönlichen Glückseligkeit stören, was Johannes Gross einmal zu der paradox-treffenden Bemerkung veranlaßte, »die Bundesrepublik Deutschland (sei) ein übelgelauntes Land, aber ihre Einwohner sind glücklich und zufrieden«.

1079598_3049332.jpgJenseits dieser privaten Partydauerstimmung, in der man die eigene Vita der Amüsementsteigerung widmet, weiß der Deutsche von heute aber sehr genau, wo und auf welche Schlüsselworte hin er auf Moll umzuschalten hat: beim Befassen mit dem Düsterdeutschland der Jahre vor Neunzehnhundert-Sie-wissen-schon. Gerät man auf diesem kontaminierten Gelände auch nur unter Verdacht, die geschichtspolitischen Dogmen nicht hinreichend verinnerlicht zu haben oder offenbart man gar Ermüdungserscheinungen bei dem Distanzierungsvolkssport Nummer eins, dem Einprügeln auf die herrlich toten »Nazis«, darf man sich nicht wundern, wenn man eines schönen Tages als »Rechtsextremist« o.ä. aufwacht. Diesem Umstand ist es zu verdanken, daß sich zwischenzeitlich die meisten NS-Forschungsfelder in politisch-psychologische »No-go-areas« verwandelt haben, in denen nicht Erkenntnisdrang, sondern penetranter Dogmatismus den (Buß-)Gang der Dinge bestimmt.

Der Nationalsozialismus ist daher weiter der zentrale »Negativ-Maßstab der politischen Erziehung« (Martin Broszat) und darf im Sinne derer, die sich der politischen (Ver-)Bildung von bald drei Generationen in Deutschland gewidmet haben und weiter zu widmen sich anschicken, gerade nicht historisiert werden. Gefragt ist moralisch-verschwommene Befindlichkeit, nicht wissenschaftlich-präzise Analyse. Auf diesem Terrain herrscht ein zivilreligiös aufgeladener Machtanspruch, der hinter Kant und die Aufklärung zurückfällt und der in der Geschichte der europäischen Neuzeit ohne Beispiel ist. Auf diesem, von Psycho-Pathologien beherrschten Feld ist »souverän …, wer über die Einhaltung von Tabus und Ritualen verfügt« (Frank Lisson).

Es geht also um Macht und nicht um Wahrheit, um Deutungshoheit und nicht um historische Erkenntnis, um Kampagnenfähigkeit und nicht um seriöse wissenschaftliche Methode. Es geht darum, jeglichen jenseits des aufoktroyierten Neusprechs liegenden, originären geistigen Denkansatz zu dem historischen Phänomen des Nationalsozialismus sofort zu skandalisieren und damit seiner Wirkung zu berauben.

Der seit 1986ff. in der Öffentlichkeit der Bundesrepublik Deutschland geführte »Streit um Nolte« ist also in seinem Kern keine historische Fachdiskussion, er ist – neben vielen anderen Beispielen dieser Art – ein besonders sig¬nifikanter Ausdruck eines gesteuerten Debatten¬ablaufs in einem unfreien Land. Noltes Nexus-Theorie ist den Politgewinnlern der deutschen historischen Tragödie 1914ff. ein Dorn im Auge, weil sie durch ihren actio-reactio-Ansatz das NS-Singularitätsdogma und den darauf aufbauenden Machtanspruch der Vergangenheitsbewältigung gefährdet.

Daß Lenin und erst recht Stalin keine russischen Dalai Lamas waren, wissen zwar alle; die Bedrohung Europas durch den bolschewistischen Ideologiestaat aus dem Osten muß aber aktiv beschwiegen werden, um den dialektischen Prozeß, von dem die Geschichte des Zweiten Dreißigjährigen Krieges 1914–1945 wie kaum eine andere Epoche zuvor bestimmt wurde, zu entkoppeln. Das dient zwar nicht dem historischen Verständnis, befördert aber den Tunnelblick auf die deutschen Untaten, mit dem sich auch im 21. Jahrhundert gute Geschäfte und konkrete Politik machen läßt.

Diese selektive, dauerpräsente Vergangenheit darf nicht vergehen. Sie stellt ein wichtiges Instrument dar, auf das auch morgen nicht verzichtet werden kann, soll die Bundesrepublik weiter als ein politisch desorientierter Staat erhalten bleiben, dem die Pflege der deutschen Neurosen wichtiger ist als die Gestaltung der deutschen Zukunft. Deswegen kann es nicht verwundern, daß eben dieses sozialpsychologische Neurosenfeld groteskerweise an Umfang und an Ansteckungskraft in dem Maße zunimmt, wie sich der zeitliche Abstand zum 8. Mai vergrößert.

Die seit bald 70 Jahren währende Dauerbesiegung des Zombies aus Braunau hat freilich ihren Preis: Es ist ein – von dem unablässig rotierenden Freizeit-, Unterhaltungs- und Urlaubskarussell nur mühsam zu übertönendes – Klima der Zukunftslosigkeit in Deutschland entstanden, das durch nichts besser gekennzeichnet wird als durch die Kinderlosigkeit eines Landes, in dem die Attribute deutsch und alt immer häufiger zusammenfallen. Manches spricht dafür, daß die ethnische Abwärtsspirale, in der sich die Deutschen heute befinden, viel zu tun hat mit der mentalen Todessehnsucht, von deren süßlichem Verwesungsduft das unablässige Rattern der Vergangenheitsbewältigungsmaschinerie umschleiert wird.

Die Abwicklung der Deutschen (demographische Implosion und »Umvolkung«) ist dabei nur die letzte Konsequenz eines Geschichtsbildes, das den (Auto-)Genozid der Deutschen seit ca. 1970 als gerechte Strafe für das Geschehen vor 1945 auffaßt. Schließlich kann das abstrakt-moralische Gebot, von deutschem Boden dürfe nie wieder Krieg ausgehen, am besten dadurch erfüllt werden, daß die Deutschen von eben diesem Boden ihrer Väter und Vorväter verschwinden, und zwar endgültig. Bei der Vergangenheitsbewältigung geht es somit um alles andere als um historische Erkenntnis oder um wissenschaftliche Seriosität, es geht um Zukunftsverhinderung, »um die Vernichtung alles dessen, was deutsch ist – was deutsch fühlt, deutsch denkt, sich deutsch verhält und deutsch aussieht« (Armin Mohler).

2261792492.jpgWer als junger Deutscher zu einem solch aberwitzigen »mourir pour Auschwitz« nicht bereit ist, wird gnadenlos mit der »Hitler-Scheiße« (Martin Walser) zugedeckt und läuft Gefahr, als »Heide der Gedenkreligion des Holokaust« (Peter Furth) über Nacht seine sozialen Beziehungen zu verlieren. Denn wer ein Tabu übertreten hat, wissen wir seit Freud, wird selbst tabu. Die dazu erforderliche braune Lava wurde und wird von den Niemöllers, Eschenburgs, Wehlers, Benz’, Knopps e tutti quanti seit Jahrzehnten am Blubbern gehalten. Ein Solitär wie Nolte, der – ganz ohne den Mundgeruch der Bewältigungstechnokraten – die historischen Abläufe 1917ff. nüchtern und mit luziden Zwischentönen analysiert, könnte bei diesem Simplifizierungsgeschäft nur stören.

Es spielt dann auch keine Rolle mehr, daß es gerade Nolte war, der, weil er Hitler verstanden und nicht zu »bewältigen« versucht hat, das geschichtsphilosophisch Einzigartige des NS-Judenmordes präzise herausgearbeitet hat (Der Europäische Bürgerkrieg, S. 514–517). Um die jüdischen Opfer des Nationalsozialismus – darunter eine große Zahl patriotischer Reichsdeutscher, für die das Deutschland des Jahres 2012 einen Alptraum dargestellt hätte – geht es den Matadoren der Vergangenheitsbewältigung ohnehin nicht. Ihr Andenken mißbrauchen sie genauso, wie sie jenes an die Männer schänden, die für das Land der Deutschen als Soldaten ihren Kopf hingehalten haben.

Das selektive Erinnern und das Nichtvergessenwollen erweist sich dabei als der sicherste Weg, eine Zukunft der Deutschen zu verhindern. Denn die Kraft zur geschichtlichen Existenz eines Volkes setzt stets voraus, daß es den Willen hat weiterzuleben. Und diesen Willen kann ein Volk nur dann behaupten, wenn man ihm ein Recht zubilligt, nicht nur mit anderen, sondern zuallererst mit sich selbst in Frieden zu leben. Das wiederum setzt voraus, daß Wunden verheilen und irgendwann ein mentaler Neuanfang stattfindet. Dieser ist indes nur denkbar, wenn zuvor der an allen Orten und zu allen Zeiten ausschlagende »Nazometer« (Harald Schmidt) endlich ausgeschaltet wird. Das Geheimnis der Versöhnung ist eben nicht die Erinnerung, schon gar nicht die sakralisierte und instrumentalisierte Erinnerung der heutigen Hüter unserer Vergangenheit, die sich anmaßen, noch die deutschen Jahrgänge 2000ff. nach dem Pawlowschen Taktstock der Vergangenheitsbewältigung tanzen zu lassen.

Deren Zweck erschöpft sich heute nicht nur in »der totalen Disqualifikation eines Volkes« (Hellmut Diwald); Ziel dieser 27. Januar-Kultur (ausgerechnet Mozarts Geburtstag!) ist es, das seelische Immunsystem der Deutschen – auch an den 364 übrigen Tagen des Jahres – so weit(er) zu zerstören, daß die Deutschen schließlich die ethnische Verabschiedung von ihrem eigenen Grund und Boden, die Zweite Vertreibung der Deutschen, die in vielen Stadtteilen deutscher Großstädte schon weit fortgeschritten ist, mindestens gleichgültig hinnehmen, wenn nicht gar als »Urteil« der Geschichte begrüßen.

Ein altes Kulturvolk Europas, dem die Menschheit in der Musik fast alles, in der neuzeitlichen Philosophie das wesentliche und in den Natur- und Geisteswissenschaften sehr viel zu verdanken hat, wäre dann verschwunden. Ob diese »Endlösung der deutschen Frage« (Robert Hepp) eintritt oder nicht, liegt nicht zuletzt an den Deutschen selbst, denen es freisteht, morgen den Nasenring abzulegen und das zu tun, was für jeden Kirgisen, jeden Katalanen und jeden Kurden selbstverständlich ist: nämlich als Volk frei über die eigene Zukunft zu bestimmen.

Literatur:
Siegfried Gerlich: Ernst Nolte. Profil eines Geschichtsdenker, Schnellroda 2010
Ernst Nolte: Späte Reflexionen, Wien 2011
Ernst Nolte: Italienische Schriften, Berlin 2011

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samedi, 21 avril 2012

How to read

 

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Ex: http://www.theoccidentalobserver.net/2012/04/how-to-read/#more-13624


How to read


Tom Sunic

It is far easier to reflect on the art of dating than on the art of reading. For a student in humanities the main concern must not be which author he needs to read and which one he needs to discard, but rather how to read and how to interpret the text. Before he flips open a book he must ask himself a question: Who will interpret this text? Over the last several decades the focus in the humanities has not been so much the substance of the author’s work, but rather the biased interpretation of his work. The egalitarian-multicultural “paradigm” in higher education still determines how an author is studied — and hence how he is being interpreted. Here is an example: Johan W. Goethe, the German classic writer of the late 18th and early 19th century had a glowing reception in literary circles in National–Socialist Germany, a glowing reception in the postwar Allied-occupied West Germany, and a glowing one during the same period of time in the Soviet-occupied East Germany. Each political regime interpreted Goethe’s texts in accordance with the dominant political ideas of the time. The same rule of (re)interpretation applies to all authors, regardless whether they are novelists, social scientists or legal scholars.

The Frankfurt School Program in Applied Brainwashing

For many White activists, or would-be college students in humanities, it is still hard to comprehend that since the fateful 1945 the academic program in the West has been subject to a drastic methodological overhaul, which in turn resulted in gigantic brainwashing of students. The steady removal of hundreds of politically incorrect titles from library shelves on the one hand and a radically new interpretation of the classics on the other, only added insult to injury. The notion of just vs. unjust, of beauty vs. ugliness, of crook vs. hero, of truth vs. lie, has been reversed, or rather, the meaning of those words changed in accordance with the dominant leftist-liberal aka “multicultural” teaching philosophy. Very early on, largely as a result of the Frankfurt School Program in Applied Brainwashing, the System managed to conflate the notion of academic integrity with the notion of “humanism.” Any attempt by critically minded professors to examine authors lying beyond the pale of the standard curriculum, was immediately branded as a criminal, fascist enterprise, worthy of penal sanctions, loss of tenure, and academic ostracism.

Today, the choice of appropriate literature by a humanities student, or for that matter by any White activist wishing to learn more about his cultural and racial heritage, is further aggravated by his often clumsy choice of methods. Yes, titans are in town — we know that — and there are only a few honest teachers left to teach the right ropes. Without teachers to guide them, many White nationalists are inclined to start gobbling up heavy literature on race, or they may immerse themselves in academic texts on Judaism, while neglecting the simple prose of their homegrown classics. For a young White student or an activist, the unguided plowing through difficult texts on race, without prior knowledge of some of the classics, will not produce sound results. Also, there may be a strong temptation to focus on racial differences, or even show anger at lower-IQ racial groups, or make tallies of WWII body counts. Sooner, rather than later, such an approach will get a White student into trouble.

The first step for a White student or an activist is to get acquainted with at least a few classics and chose a good roadmap when reading them. Only later on, when their message begins to sink in, will he be able to grasp the criminal motives of the main movers and shakers in the study of humanities in the university. For instance, in order to understand his instructor’s palaver about Karl Marx and his epoch, a student might be well advised to combine the instructor’s mandatory reading list with his own list of authors, such as novelists Charles Dickens or Honoré de Balzac. Both novelists lived during the same epoch as the sociologist Marx, yet both were far better in graphically describing the wretched conditions of workers in early capitalist France and England.

Naturally, Shakespeare always comes in handy, not just for those wishing to understand the timeless issue of human fickleness, treachery and vanity, but also for those wishing to get a first whiff of the world of Shylock and what Shylock thinks of himself and his chosen tribe:

Shylock: “I will buy with you, sell with you, talk with you, walk with you, and so following; but I will not eat with you,
drink with you, nor pray with you.”
(I, iii)

Shakespeare’s The Merchant of Venice is an important work of literature today for students wishing to grasp the language of modern banksters and the meanings of new financial fraud originating at Goldman Sachs, or when the Fed’s “Helicopter Ben” Bernanke preaches “quantitative easing” in order to con the masses into illusions about new job openings.  Endless promissory notes about monetary bonds between Antonio and Shylock did not work out, so Shylock demands from Antonio a pound of flesh cut out from his body. This must have been a Shakespearian form of “prime collateral.”  The same procedure is finding its mirror image today in “subprime collateral,” or in the grand total of student loan debt which has reached $1 trillion in the USA today.

Shylock:  You’ll ask me, why I rather choose to have
A weight of carrion flesh, than to receive
Three thousand ducats. I’ll not answer that. But say it is my humour. (IV,i).

And the list goes on. Reading the 18th-century French Enlightenment writer Voltaire and his passages on the religious intolerance of Jews and Christians is a much safer literature for starters than passing out Jew-baiting pamphlets, or yelling silly slogans “Sieg Heil!” or White Power!”  In any case, these infantile exclamations are precisely what the enemy’s big ears want to hear. Students must be also careful with Cliffs Notes, as they often hide an oblique meta-message by a stray leftist or pederast interpreter who is smart enough to tamper, or worse, reinterpret the text in accordance with his/her sick hormones. A case in point is Friedrich Nietzsche, the great anti-egalitarian Western thinker whose texts were successfully hijacked by leftist scholars after WWII. A word of advice: always look a the name of the publisher and the pedigree of the commentator, or the name of the preface writer before starting to read the text of a classic.

Plain old novels, dramas and poetry by classic Western writers often reflect better the climate of the socioeconomic and racial environment of a given epoch than heavy handed texts in sociology or ravings by a political science teacher. Only later on can the reading of novels be supplanted by the reading of scholarly works on the subjects of liberalism, race and multiculturalism. By then, a student will be already all pruned up and equipped with the necessary conceptual weaponry for the better comprehension of the horrible world he lives in. My suggestion: The course “Literature and Politics”—of course, in an ideal college environment—should be a standard undergrad 101 course in the study of humanities. The beauty of reading novels is that they provide good conceptual tools for the better understanding not just of the world as it once was, but also as it now is. 

Higher Education Fraud

Today’s courses in humanities all over the Western academia are mega-sessions in educational travesty and a waste of students’ time and money. Most college courses in the humanities are in criminal violation of the right of White student to critical thinking and free inquiry. Not that all contemporary professors in the humanities are bad. In fact most of them are just simple turncoats who toe the line of the dominant political myths and who will dump them once new political myths become trendy. More obsessed with their own egos than with the quality teaching, their classes must be structured along the mimicked verbiage on “the power of diversity.” There is no attempt to guide students through the rudimentary lessons of critical thinking; intellectual curiosity is completely left aside. The entire academic fauna — both in Europe and the USA — is made up of pathetic characters sporting fake smiles and indulging in promiscuous brownnosing of their superiors, with all of them being pathologically jealous of each other. Long ago, the so-called multiracial sensitivity training program turned the Western higher education into a grotesque entertainment industry, barring intelligent White students from any critical inquiry into the nature of the beliefs being foisted on them.

A half-decent White professor with a conservative background who wishes to bypass his compulsive neurosis of self-censorship must engage in the ritual of fawning upon the Jews. Or he must deliver occasional laudatory pep talks about the state of Israel. This is just about the only safe strategy to secure himself the miniscule perks available to “conservatives.”

On the opposite side of the teaching spectrum, for a high IQ White student, who possesses some vestiges of introspection, college courses represent emotional abuse — for which neither his teacher, nor the dean’s office, nor the upper government echelons are ever called to account. Such a situation cannot last forever.

In both Europe or the USA, the only way for a White student to survive the well-planned process of educational dumbing down and brainwashing is by setting up his own parallel niche of study in which he can read in peace the right literature. As long as he is in college he should play the game, bite the bullet, and put up with years of mental torture in an ambiance which bears the fraudulent logo of “the place of free academic research and free speech.”

In no way should a White college student ever attempt to wave revisionist literature in front of the noses of his classmates, or taunt his professor with a politically incorrect remark, let alone crack a racial joke in public. This will augur his immediate kiss of death and signal a violent foreclosure of his future professional life. Getting the degree must be his primary goal.

Just about the only advantage of going to college today is its protective symbolism of the degree. Surely, the termination of the prison-like 4-year college enclosure won’t deliver fame, money, or glory. But getting a BA, MA, or PhD and going against the academic consensus will eventually elicit tacit respect from the conformists (who must always show nothing but hatred in public). To be sure, a White student won’t learn a thing from his politically correct humanities professors, whose greatest intellectual achievements consist of working out the details of their pension plan rollovers.

White students and activists whose native tongue is English have an immense advantage over Whites in Europe. The best literature today in the humanities is available in English. Besides, US college libraries, including even small college libraries, are the best in the world. Why not take advantage of it? For a White would-be genius, or would-be writer from Russia, or Germany, or France, let alone for an intelligent young writer residing in some microscopic country in Central Europe, mastering all nuances of the English language is unavoidable if he has any intention of getting into the literary limelight. In any case most scholarly books on race, modernity, on liberal decadence, or on the Jewish question, are published in English. German self-consciousness was destroyed after WWII and along with it the German language, which, although being a very rich language, other than in Germany, is barely spoken in other parts of Europe. The gloire of France is passé and although there are good books published in French, especially in the field of the sociology of postmodernity, few White Americans or English nationalists will bother learning the French language. As a global lingua franca the American English has become the only and the best weapon for cultural battles on all fronts.

Dr. Tom Sunic (www.tomsunic.com) is a former professor, author and a board member of The American Third Position Party http://american3rdposition.com/

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mercredi, 30 novembre 2011

Neue Bücher bei Ares und Antaios

Neue Bücher bei Ares und Antaios

Antaios-Rundbrief 16/2011
Freitag, 25. November

Liebe Freunde,
Liebe Leser,

+ Vor einer Woche bereits ist in meinem Verlag neu erschienen: Europa verteidigen. Zehn Texte des norwegischen Bloggers Fjordman. Fjordman ist der Ansicht, daß es mittlerweile für unseren Kontinent nicht bloß um "Mehr oder Weniger" gehe, sondern um "Alles oder Nichts". Er argumentiert islamkritisch, liberalismuskritisch, multikultikritisch und zieht ein ebenso düsteres wie kämpferisches Fazit. Martin Lichtmesz und Manfred Kleine-Hartlage haben den Band zusammengestellt, die Übersetzungen bearbeitet und in Vor- und Nachworten den radikalen Ton Fjordmans erörtert und verteidigt:
Lesen Sie Fjordman! Mehr Informationen und eine Bestellmöglichkeit finden Sie hier.

 

+ Um Europa gimg es auch im "Schicksalsjahr 1683": Die Türken vor Wien heißt die historische Arbeit John Stoyes, die jüngst bei Ares erschienen ist. Das Buch gilt als Standardwerk zum Thema und ist nicht nur ins Deutsche, sondern in fünf weitere Sprachen übersetzt worden. Hervorzuheben ist der umfassende Bildteil. Mehr Informationen und eine Bestellmöglichkeit finden Sie hier.

+ Ausgemustert an der Universität Trier wurde vor einigen Wochen der israelische Militärhistoriker Martin van Creveld: Seine Thesen zu "Frauen und Militär" waren nicht gender-konform genug. Der Ares-Verlag hat nun eines der Standardwerke van Crevelds herausgebracht: Kriegs-Kultur. Warum wir kämpfen ist mehr als empfehlenswert und kann hier bestellt werden. Lieferbar ist auch noch van Crevelds Klassiker Kampfkraft.

+ Einen weiteren Kriegstitel hat Ares in seinem Herbstprogramm: Dirk W. Oetting untersucht, warum der Krieg gegen die Sowjetunion "kein Krieg wie im Westen" war. Verbrannte Erde heißt das Buch, das die Kriegsführung, die Ideologie, die Behandlung der Kriegsgefangenen, den Partisanenkrieg und den Umgang damit jeweils für beide Kriegsparteien untersucht und bewertet. Mehr Informationen und eine Bestellmöglichkeit finden Sie hier.

+ Wer vermutet, daß diese ganze Politik nebst Kriegen und Mißverständnissen nicht zuletzt das Werk von Einflüsterern, falschen Beratern und geheimen Gruppen sei, der kann zu Stephan Berndts Werk Hellseher und Astrologen im Dienste der Macht greifen und sich über die geheimen Einflüsse auf Politiker und Herrscher informieren. Mehr über diese "Macht hinter der Macht" finden Sie hier.

Wir liefern wie immer ab 75 Euro Bestellwert portofrei. Bestellungen sind auch telefonisch möglich bei Frau Drese (034632-90941).

Es grüßt
Götz Kubitschek
www.antaios.de

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dimanche, 24 juillet 2011

L. F. Céline: nouvelles parutions italienne et néerlandaise

Louis-Ferdinand Céline: nouvelles parutions italienne et néerlandaise

Ex: http://lepetitcelinien.blogspot.com/ 

 
Parution aux éditions Il Settimo Sigillo de lettres de Céline à la presse collaborationniste entre 1940 et 1944. Un choix d'Andréa Lombardi, préfacé par Stenio Solinas, traduit du français par Valeria Ferretti. http://lf-celine.blogspot.com

Presentiamo qui, per la prima volta in italiano, le discusse lettere e gli scritti di Louis-Ferdinand Céline alla stampa collaborazionista francese e apparse su “Je suis partout”, “Au Pilori”, “Germinal”, “La Gerbe”...
I temi toccati da Céline in queste lettere “maledette”, vanno dalla disfatta del 1940 e Vichy, gli ebrei, il razzismo, la guerra, la collaborazione franco-tedesca e gli intellettuali, alla polemica letteraria contro Proust, Cocteau e Peguy. Nel volume sono anche riprodotte le pagine originali delle ormai introvabili riviste e quotidiani dove apparvero gli scritti tradotti, mentre le appendici comprendono la risposta di Céline alle accuse della Procura francese, un ricordo di Céline scritto da Karl Epting, direttore dell’Istituto Tedesco di Parigi, un breve saggio sulla cultura politicizzata della Sinistra in quegli stessi anni e uno sui rapporti tra gli intellettuali francesi e tedeschi, e numerose fotografie.



Un livre de Nico Keuning paraît en néerlandais sur la période de l'exil danois, De laatste reis, De Deense jaren van Céline in ballingschap 1945 - 1951, aux éditions Aspekt.


Louis-Ferdinand Céline (1894-1961) heeft als soldaat, (onder zijn werkelijke naam Destouches), arts en schrijver een turbulent leven geleid. Als avonturier en gelukzoeker zocht hij zijn heil in Afrika en in zijn functie als hygiënist van de Volkenbond reisde hij onder andere naar Amerika, Engeland, Duitsland, Denemarken...

Met zijn roman Reis naar het einde van de nacht (1932) bracht hij een vernieuwing in de Europese literatuur teweeg. ‘Ik heb de emotie weer in de schrijftaal gebracht.’ In Nederland vond hij bewonderaars onder schrijvers als Gerard Reve en W.F. Hermans. Wellicht ook door zijn misantropie, paranoia en eigenzinnigheid. Eind jaren ’30 neemt zijn carrière een dramatische wen- ding als hij in antisemitische pamfletten openlijk sympathiseert met ideeën van het nationaal-socialisme en het Franse volk waarschuwt tegen de joden en de dreiging van een Tweede Wereldoorlog. Uit angst geëxecuteerd te worden, slaat Céline in juni 1944 op de vlucht.

De laatste reis laat een andere Céline zien: een schrijver in het plunje van een zwerver op de vlucht door Duitsland, ondergedoken in Kopenhagen, opge- sloten in de Vestre Fængsel, de gevangenis in Kopenhagen, onder huisarrest in Klarskovgaard op het Deense eiland Seeland. Een kankerende Céline, een hatende Céline een wanhopige Céline, maar vooral een schrijvende Céline. Tijdens zijn Deense ballingschap (1945-1951) schreef hij naast een aantal romans zo’n vierduizend brieven, waarvan honderden aan zijn advovaat Thorvald Mikkelsen die in een ministerie van Justitie de slepende rechtszaak uiteindelijk wist te winnen.

Nico Keuning bezoekt de adressen in Kopenhagen, Korsør en Klarskovgaard, komt in contact met Céline-kenners, vindt nieuwe documenten, ontdekt een ‘pleitrede’ van Céline uit 1946 en werpt een ander licht op de Deense jaren van zowel de persoon Destouches als de schrijver Céline, die nu vijftig jaar geleden, op 1 juli 1961 in Meudon overleed.

mercredi, 20 octobre 2010

Force et Honneur

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SOMMAIRE

 

1ère partie : des batailles…

         Préface de Jean-Pierre Papadacci

1.     Les Thermopyles par Christian Segré – 480 avant J.C.

2.     Marathon par Romain Lecap – 490 avant J.C.

3.     Issos par Quentin Hélène – 331 avant J.C.

4.     Gergovie par Joseph Maie Joly – 52 avant J.C.

5.     Zama par André Lama – 202 avant J.C.

6.     Teutoburger Wald par Pascal Lassalle – 9 après J.C.

7.     Tolbiac par Hubert Kohler – 496 après J.C.

8.     Les champs catalauniques par Arnaud Derville – 541 après J.C.

9.     La bataille de Toulouse et la bataille de Poitiers par Gilbert Sincyr – 732 après J.C.

10.  Hastings par Erik Fuchs – 1066 après J.C.

11.  La prise de Jérusalem par Pierre Vial – 1099 après J.C.

12.  Las Navas de Tolosa par Jean Kapel– 16 juillet 1212

13.  La bataille de Bouvines par Jean-Christophe Hartmann − 1215

14.  Tannenberg par Arthur Lorc’h − 1242

15.  Azincourt ou la mort de la chevalerie française par Jean Denègre – 25 octobre 1415

16.  La prise d'Orléans par Thierry Bouzard – 1429

17.  Le siège de Vienne par Philippe Conrad – 1529

18.  La bataille de Lépante par Robert Steuckers – 7 octobre 1571

19.  La bataille de Torfou par Arthur de Lascaux − 1793

20.  Austerlitz, la bataille des trois empereurs par Louis Samagne − 1805

21.  Camerone par Alain Sanders – 30 avril 1863

22.  Mourir pour Verdun par Philippe Fraimbois – 1916

23.  Le siège de l’Alvazar de Tolède par Olivier Grimaldi – 1936

24.  Stalingrad par Pierre Gilieth – 2 février 1943

25.  Le débarquement du commando Kieffer par Jean André − 1944

26.  La bataille de Berlin par Chris Chatelet – avril 1945

27.  Dien Bien Phu par Éric Fornal – 7 mai 1954

28.  L’insurrection de Budapest par Lajos Marton – octobre 1956

29.  La bataille d'Alger par François-Xavier Sidos– janvier à mars 1957

30.  Le siège de Sarajevo par Pierre-Henri Bunel – 1992 

 

2ème partie : et des hommes de guerre

1.     Général Yves Dervilles

2.     Colonel Jean Luciani

3.     Capitaine Dominique Boneli

4.     Jean Laraque

5.     Alexis Arette

6.     Roger Holeindre

7.     Aimé Trocmé

 

« C’est la guerre qui a fait des hommes et des temps ce qu’ils sont…Et toujours, si longtemps que la roue de la vie danse en nous sa ronde puissante, cette guerre sera l’essieu autour duquel elle vrombit. »

Ernst Jünger, La guerre notre mère

 

 « On ne se dérobe pas à la loi du combat, parce que c’est la loi de la vie. »

Pierre Drieu la Rochelle

 

 « L’avenir appartient à qui recueille et sème l’éternelle fleur du passé. »

Charles MAURRAS.

 

« La vie d’une grande nation n’est qu’un combat. Elle a ses jours d’épreuve.

Mais comme l’a dit Montaigne : l’adversité est une fournaise à recuire l’âme. »

Maxime WEYGAND

Le calendrier mémoriel de nos pères était, autrefois, parsemé de noms de saints, de soldats héroïques et aussi de grandes batailles. Ces noms,  gravés dans l’histoire des peuples, étaient toujours évocateurs : Ils constituaient une mémoire collective et  forgeaient  les identités nationales. Chaque  nation vénérait ses saints, exaltait ses héros et communiait dans le souvenir  de  ses grandes batailles. Le souvenir de celles-ci, gagnées ou perdues, était perpétué par des cérémonies patriotiques, véritables liturgies, qui cimentaient les peuples en reliant les vivants et les morts.

  Aujourd’hui,  ce culte de la mémoire, propre aux vieilles nations historiques, est contrôlé, contesté pour ne pas dire condamné car il dérange les tenants du nouvel ordre mondial. L’idéologie universaliste règne désormais en maîtresse, elle déforme, révise, détourne  le passé en attendant de le faire disparaître. C’est dans cet esprit que le bicentenaire de la victoire  d’Austerlitz a été  effacé, ignoré et  que  la commémoration du 90ième  anniversaire de la fin de la Première Guerre mondiale  a été transformée en promotion de l’union européenne et de son prétendu «  avenir radieux ». On  n’évoque plus les guerres que pour les condamner ou pour jeter l’opprobre sur les combattants. On  réhabilite les mutins, on glorifie les déserteurs, les traîtres, les objecteurs de conscience et on les offre en modèle. Les combats futurs ne se dérouleront plus que dans les stades ou dans les temples de la Bourse et les héros ne seront plus que des sportifs ou des traders. On nous promet un univers de paix et de prospérité qui  implique l’oubli de notre identité et  l’abandon de  notre nationalité : le monde n’est plus qu’un marché soumis à la religion du Veau d’Or  et notre avenir est assuré à jamais à condition d’en devenir les consommateurs.

  Beaucoup de ceux qui confondent rêves et réalités peuvent  se convertir aux utopies mondialistes  mais  nous, qui fûmes les enfants de Dien-Bien-Phu et de Budapest, nous refusons d’entrer dans ce marché de dupes. Nous savons que la vie  ne sera jamais un long fleuve tranquille.  Nous savons que nous sommes les héritiers de générations qui ont œuvré, souffert et parfois  sacrifié leur vie pour nous transmettre une patrie. Nous savons  que notre nationalité est un titre de propriété sur notre terre,  sur nos biens et  sur notre culture. Nous savons que  nous sommes des débiteurs et que nous avons le devoir de faire fructifier et de transmettre le patrimoine que nous avons reçu. Nous  savons qu’il  ne serait pas digne d’oublier les sacrifices de  nos anciens et encore moins de les stigmatiser ou de les renier. Enfin nous sommes convaincus que la nation reste la clef de voûte de l’ordre mondial. C’est pourquoi nous avons décidé de relater les grandes batailles qui ont marqué l’histoire des nations. Elles rappelleront à ceux qui l’oublient que la vie est avant tout un combat et que  notre premier  devoir est de rester fidèles à tous nos compatriotes qui, au cours des siècles, n’ont pas hésité  à donner leur vie pour assurer la pérennité de leur nation.

Jean-Pierre PAPADACCI.

Français d’Empire. 

jeudi, 09 septembre 2010

Deux ouvrages de V. D. Hanson en poche

GUERRES : Deux ouvrages de Victor Davis Hanson viennent de paraître au format poche

La guerre du Péloponnèse

 

Aucun conflit, dans l’Histoire, n’est aussi riche d’enseignements pour notre époque que la guerre du Péloponnèse  » : cette conviction est au cœur de l’enquête menée par l’historien Victor Davis Hanson sur la lutte qui opposa, il y a près de deux mille cinq cents ans, Sparte et Athènes. Car la guerre du Péloponnèse préfigure nombre de conflits modernes : ce fut un affrontement titanesque entre deux superpuissances et leurs alliés, une sorte de guerre mondiale à l’échelle de la Grèce ancienne ; ce fut aussi une sanglante guerre civile, puisqu’elle mit aux prises des hommes qui adoraient les mêmes dieux et parlaient la même langue ; ce fut surtout une guerre sale, qui inventa de nouvelles méthodes de terreur, bien éloignées du traditionnel combat d’hoplites. Sièges, coups de main, meurtres d’otages, massacres de civils et de prisonniers s’enchaînèrent pendant vingt-sept ans, jusqu’à la capitulation d’Athènes : la Grèce de l’âge d’or n’était plus. Pour raconter le premier conflit total de l’Histoire, ce livre, s’inspirant de Thucydide, nous fait toucher du doigt la chair même de la guerre : le sort d’Athènes livrée à une peste meurtrière, l’effroi d’assiégés mourant de faim, le recours à d’effroyables techniques militaires, le désespoir de généraux illustres comme la mort, loin de chez eux, d’humbles soldats paysans…

Carnage et culture

La supériorité militaire de l’Occident, depuis l’Antiquité, semble reposer sur une conception particulière de la guerre et de la mort. Car l’issue d’une guerre ne dépend pas toujours du nombre de combattants, de la connaissance du terrain, ou même de la stratégie des chefs militaires. À l’analyse tactique ou géopolitique, Victor Davis Hanson oppose une théorie quelque peu iconoclaste : la victoire, sur le champ de bataille, tient à la cristallisation de valeurs économiques, politiques et culturelles. Ce sont l’individualisme, la démocratie, le rationalisme et l’esprit d’entreprise qui firent plier, en maints endroits du monde, les armées ennemies. Ce fut encore l’Occident qui accoucha des conceptions les plus radicales et les plus meurtrières de la guerre : la guerre « juste » ou la guerre d’anéantissement, par exemple.

À travers le récit de neuf batailles décisives (Salamine, 480 avant J.-C. ; Gaugamèles, 331 avant J.-C. ; Cannes, 216 avant J.-C. ; Poitiers, 732 ; Tenochtitlan, 1520-1521 ; Lépante, 1571 ; Rorke’s Drift, 1879 ; Midway, 1942 et Tet, 1968), Victor Davis Hanson explore les multiples facettes d’une suprématie guerrière inégalée. Profondément polémique, cette histoire de la « supériorité » occidentale permet de lire en filigrane son envers te plus sombre : le cannibalisme politique et religieux des Européens au fil des siècles.

 

Source : Theatrum Belli [1]


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