Editorial
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lundi, 22 décembre 2014
Robert Stark interviews Paul Gottfried on Dugin & Neoconservatives
Robert Stark interviews Paul Gottfried on Dugin & Neoconservatives
Ex:
http://www.starktruthradio.com
Audio:
http://www.starktruthradio.com/?p=934
Paul Gottfried recently retired as Professor of Humanities at Elizabethtown College, PA. He is the author of After Liberalism, Multiculturalism and the Politics of Guilt and The Strange Death of Marxism His most recent book is Leo Strauss and the Conservative Movement in America.
Topics include:
Alexander Dugin and Martin Heidegger
The definition of Liberalism
The Eurasian school of thought
National Review’s Hit Piece on Dugin
How Neoconservatives attack their enemies such as Dugin as Fascist or Nazis
How Neoconservatives are a faction of the left
The Neoconservative View toward Russia
The Cold War and whether it was a mistake
The conflict with Russia in the Ukraine
Why Paleoconservatives tend to dislike Israel
Paul Gottfried’s upcoming book Fascism: The Career of a Concept
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jeudi, 18 décembre 2014
Suicide français: l’erreur de diagnostic de Zemmour
Suicide français: l’erreur de diagnostic de Zemmour
Dans son essai remarquable et qui a secoué l’oligarchie parce qu’il y défend le peuple avec insolence et brio contre une gauche cynique et désemparée, Éric Zemmour donne du déclin et du suicide français une percutante analyse dans les domaines métapolitiques et culturels. Son diagnostic est d’une lucidité impeccable, sauf sur un point majeur : il incrimine comme une des causes de la décadence le libéralisme, le consumérisme individualiste, la société marchande, la mondialisation économique….Bref, l’argent, le capitalisme, la fonction marchande etc. seraient sources d’occultation de la nation et de son histoire. Cette position, qui fut aussi longtemps la mienne, doit être sérieusement amendée. D’autre part, sur son analyse de Mai 68, E. Zemmour néglige certains points. Voici pourquoi. En dix arguments.
1) Cette erreur de jugement a été partagée aux Etats-Unis en leur temps par Christopher Lasch et Thorstein Veblen, acerbes critiques du consumérisme et de la marchandisation de la société. Elle est au fond d’origine épistémologique marxiste (Diamat, ”matérialisme dialectique”, dogme central marxiste) : l’économie serait l’infrastructure des comportements culturels. Ce qui est faux, c’est l’inverse. En réalité, le déclin des valeurs d’identité ethno-nationale, familiales, éducatives, etc. n’est pas corrélé à un régime économique ni à un niveau matériel de vie ; mais à un socle idéologique et culturel qui joue comme une infection virale à long terme. L’infrastructure des sociétés est mentale et non pas matérielle et économique.
2) Mai 68 qui a joué comme un accélérateur de tendances plus anciennes fut, certes, un mouvement libertaire, mais pas du tout ”libéral”. Je l’ai vécu de l’intérieur, je peux en parler. L’idéologie dominante de Mai 68 était néo-marxiste, adepte de l’École de Francfort, violemment anti-capitaliste, anti-marchande, anti entrepreneurs privés, pseudo prolétarienne, maoïste, léniniste et trotskiste dans ses fondamentaux culturels. Les deux piliers idéologiques de Mai 68 étaient : a) internationalisme et cosmopolitisme à tendances libertaires ”sociétales” et égalitaristes anti-sélectives ; b) idéologie socio-économique néo-marxiste avec modèle communiste dominant.
3) La France d’aujourd’hui est bien l’héritière de ces deux piliers de Mai 68 : a) cosmopolitisme déraciné ; b) socialisme étatisé avec puissantes corporations protégées. Le ”suicide français” provient du mélange des deux. Le ”bobo” (bourgeois bohème) est à la fois urbain cosmopolite déraciné libertaire et fonctionnarisé, apparatchik, privilégié. Le soixante-huitard n’a pas majoritairement, contrairement aux clichés, donné lieu à la figure du ”faiseur d’argent”, du money maker, mais plutôt à celle du petit bourgeois fonctionnaire de gauche, attaché à ses privilèges et adepte des idées de Terra Nova.
4) C’est une plaisanterie que de prétendre que la France est un pays rongé par le libéralisme et le capitalisme marchand. Zemmour est tenté par cette analyse. Tout au contraire, nous vivons dans un système économique socialisé et étatisé où plus de 50% de la richesse est accaparé et redistribué (mal) par un système bureaucratique qui détient le record de l’OCDE de la faiblesse du secteur marchand. Le déclin français ne provient pas du capitalisme (anémique) ou du consumérisme individualiste débridé, mais, au contraire, de l’égalitarisme, du réglementarisme, du fiscalisme, de la fuite des entrepreneurs, de la sclérose de l’État Providence pachydermique.
5) L’égalitarisme anti-sélectif qui ronge la société française, de l’Éducation nationale à la législation économique (discriminations positives, etc), est totalement incompatible avec toutes les valeurs du capitalisme libéral (je préférerais le terme ”entrepreneurial”) fondé sur les valeurs de méritocratie sélective, de hiérarchie naturelle, de compétition, de circulation des élites. Donc, de ”darwinisme social”, ce concept abhorré par tous les héritiers de Mai 68. On est loin des idées de Schumpeter.
6) La ”société marchande”, la ”marchandisation du monde ” (ou des rapports sociaux) sont des concepts intellectualistes hors sol. Ils ne correspondent à aucune réalité dans une société française fondée sur l’assistanat et les privilèges corporatistes ; non pas sur la recherche de l’enrichissement et du profit individuels, lourdement punis. Dans l’histoire comme sur la planète d’aujourd’hui, des sociétés et des États ont cultivé les valeurs marchandes sans oublier les autres. Et sans nullement entrer en décadence, comme nous. Diaboliser la performance économique, financière et marchande relève de l’hypocrisie.
7) L’esprit de Mai 68, égalitariste et néo-marxiste, déteste l’idée de concurrence, qui est, à l’inverse, le pilier de la vision ”libérale” de la société. Cette détestation produit un anti-élitisme, ou plus exactement l’instauration d’une oligarchie incompétente, sélectionnée selon des critères qui ne sont plus la réussite objective ou la méritocratie mais le système des castes, des communautés et des corporations privilégiées. Sans oublier une vision égalitariste et contre productive de la ”justice sociale” qui fait, par exemple, supprimer les bourses au mérite au profit des bourses de classe – et d’origine.
8) Les maux que dénonce avec justesse Éric Zemmour, comme l’immigration-colonisation incontrôlée, le laxisme judiciaire et policier face à la criminalité, l’abandon de l’enseignement de l’identité française (et européenne), l’idéologie androgyne du ”genre” et les délires du féminisme anti féminin, le torpillage de la famille, la xénophilie de l’idéologie dominante, l’oubli de la nation au profit d’une vision idéologique de la ”république”, etc. proviennent exclusivement d’un virus culturel et métapolitique. Une infection mentale qui n’a rien à voir avec le libéralisme, le capitalisme, le mondialisme, le consumérisme, etc.
9) Cette infection mentale, ce virus idéologique découlent en réalité de l’influence de l’École de Francfort néo-marxiste sur l’idéologie de Mai 68, actuellement au pouvoir (W.Reich, Th.Adorno, W. Benjamin, etc.) ainsi que de l’influence de la French Theory de la ”déconstruction”, elle aussi néo-marxiste : Althusser, Lacan, Foucault, Deleuze, Derrida, etc. Sartre et Beauvoir, compagnons de route du communisme, doivent aussi être cités. (1) Tout ce bourgeoisisme marxisé est la racine du suicide français, ou plutôt de la tentative de meurtre de la France par une idéologie minoritaire mais despotique. Cette guérilla culturelle fut autrement plus meurtrière que les manœuvres des banquiers mythiques à gros cigares.
10) Ce que déteste cette planète idéologique, qui a objectivement pris le pouvoir sur les esprits de l’oligarchie, c’est la notion d’identité française et européenne et donc tout ce qui fonde son ordre naturel social, familial, sexuel. Elle est animée par une sorte de post-trotskisme qui vise, avec haine, à détruire (”déconstruire”) l’idée de nation et ses fondements. Sans s’embarrasser de la terrifiante contradiction de son soutien objectif à l’islam dans nos murs, qui ne partage pourtant pas ses valeurs. Mais peu importe : le but obsessionnel de l’idéologie à l’œuvre dans le ”suicide français”, c’est (ethnomasochisme) la fin de nos traditions, de nos cultures et de notre civilisation. ”Du passé faisons table rase…afin que nous n’ayons plus d’avenir.”
Conclusion
Les idées mènent le monde plus que les infrastructures économiques. Ce qui a provoqué la maladie, ce ne sont pas, comme le suggère Zemmour, le libéralisme, la société marchande, l’individualisme consumériste, l’argent, les banques, la finance, le capitalisme, les spéculateurs (qu’il faut se garder d’encenser, évidemment) mais plutôt cette conjonction dramatique : un virus mental et idéologique qui atteint le cerveau de la France (le gauchisme) et une paralysie nerveuse et musculaire (le socialisme) qui atteint son corps. La guérison, nécessairement révolutionnaire, devra donc porter sur ces deux aspects.
Note:
(1) Simone de Beauvoir fut une des inspiratrices de la ”gender theory”. Son ami, J-P Sartre, devenu marxiste au moment de Mai 68, exemple même du pseudo-philosophe oublié, a commencé sa carrière à Paris, comme auteur dramatique, sous l’occupation allemande, sans se signaler par sa ”résistance“.
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mardi, 16 décembre 2014
Handboek Nieuw-Rechts eindelijk ook in het Nederlands beschikbaar!
Onze zusterorganisatie Identiteit was een tijdje geleden op het briljante idee gekomen het Engelstalig handboek van Tomislav Sunic over Nieuw-Rechts in het Nederlands te vertalen.
Het resultaat ligt eindelijk voor in boekvorm, en het mag gezien worden.
Reden genoeg dus om de uitgevers van "Nieuw Rechts: voor een andere politieke cultuur" even aan de tand te voelen naar de reden om dit fundamentele boek ook in het Nederlands uit te geven, en naar hun toekomstplannen.
Vanwaar kwam de idee om net dit boek te vertalen en uit te geven? Hoe kwam je op de naam van Tomislav Sunic?
Kan je in 5 woorden de inhoud van dit boek aan de lezers meegeven (mag natuurlijk iets langer zijn)?
Het boek heeft een overzicht van de verschillende politieke denkers die Nieuw-Rechts beïnvloed hebben. Het is in feite de doctoraatsverhandeling van Tomislav Sunic, die in boekvorm verschijnt. Oorspronkelijk uitgegeven in het Engels is het ondertussen vertaald in het Kroatisch, Spaans en Frans. En nu in het Nederlands.
Waarom zou de lezer van deze elektronische Nieuwsbrief dit boek zéker moeten aanschaffen?
Het boek schetst hoe NR zich niet zo gemakkelijk in de klassieke links/rechtsschaal laat indelen. Het boek schenkt aandacht aan de historische cycli (in contrast met vooruitgangsmythe), de heidense vorm van spiritualiteit, de visie op democratie en kapitalisme. Het is het ideale boek om Nieuw Rechts beter te situeren en te leren kennen. Het boek sluit af met het manifest van Nieuw Rechts
Welke andere projecten staan er op stapel? Wordt eraan gedacht om een echte NR-reeks op te zetten? Welke boeken en welke auteurs heb je in gedachten?
Het is hopelijk het eerste boek van een reeks. Er zijn concrete plannen om ook andere boeken in vertaling uit te geven. Wat zit er momenteel in de pijplijn? Alain de Benoist met Critiques/Théoriques, Evola… maar ook onbekend Engelstalig werk van Jan De Vries.
Hoe wordt het boek verspreid? De traditionele verspreidingskanalen? Sociale media? Waarom werken jullie niet met voorinschrijvingen?
We verspreiden ons boek zeker via de klassieke kanalen (meetings, Ijzerwake). Anderzijds zullen we ook via mailings het boek proberen aan de man te brengen. Voorinschrijvingen is iets dat we bij de volgende uitgaven zullen overwegen, maar daar moeten we eerst onze nieuwsbrief voor rondkrijgen.
Kostprijs € 18€ (+ 4€ verzendingskosten)
Een ideaal nieuwjaarscadeau.
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dimanche, 14 décembre 2014
Tekos Nr. 156
Tekos Nr. 156
INHOUDSOPGAVE
- Editoriaal
- Democratie en Tolerantie: Westerse kernwaarden
door Hans Verboven
- Hoe democratisch was Athene
door Harald Seubert - vertaling door Peter Logghe
- De armblankekwessie in Zuid-Afrika - Deel II
door Marcel Bas
- Nieuwe visies op het uitbreken van de Grote Oorlog
door Pieter Jan Verstraete
- De Conservatieve Revolutie in England
door Johannes Ludwig - Vertaald door Peter Logghe
- De minder zichtbare gebreken van de Belgische democratie
door Francis Van Den Eynde
- De groene hoek
door Guy de Maertelaere
- Schrijvers en Lezers
door Peter Logghe
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samedi, 13 décembre 2014
Lille, 27 juin 2014: Révolution conservatrice
ROBERT STEUCKERS
La révolution conservatrice allemande (extrait)
Lille, 27 juin 2014
(conférence prononcée avec une solide angine de poitrine; amusant de se revoir alors que l'on est là, à l'article de la mort, en présence de la Camarde, envoyée promener au nom de Heidegger, de Mohler, du "kaïros". Eugène Krampon a eu le mot qu'il fallait: "T'as failli faire comme Molière! Mourir sur scène! Quel artiste tu fais!).
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Rites païens du berceau à la tombe
Sortie aux Editions de la Fôret du premier tome d’une série de trois consacrée aux rites païens du berceau à la tombe.
Ce premier tome aborde les thèmes de la naissance et de l’enfance. Nombre de jeunes couples et parents identitaires pourront se reporter à ce livre, véritable bréviaire en la matière.
Prix: 16€ + frais de ports (2,10 € France uniquement et 4,15 € Europe)
Terre et Peuple - BP 38 - 04300 Forcalquier
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mercredi, 10 décembre 2014
Eurasisme et multipolarité
Eurasisme et multipolarité - Entretien avec Alexandre Douguine
Ex: http://www.levraipost.fr
Dans son dernier discours aux représentants de la nation russe, Vladimir Poutine a rappelé que l’union économique eurasienne va être opérationnelle en janvier 2015. Il est intéressant de revenir ici sur les fondements théoriques et géopolitiques possibles de cette union continentale qui nous est (...)
Dans son dernier discours aux représentants de la nation russe, Vladimir Poutine a rappelé que l’union économique eurasienne va être opérationnelle en janvier 2015.
Il est intéressant de revenir ici sur les fondements théoriques et géopolitiques possibles de cette union continentale qui nous est présentée comme une alternative au monopole et à l’hégémonie occidentale. Qu’en est-il en réalité ? Quelle place pour les français et les européens dans une telle alliance ? La Russie peut-elle être la figure de proue d’un nouveau non-alignement civilisationnel face au nouvel ordre mondial ? Voire dans le nouvel ordre mondial ?
Même si la théorisation de l’Eurasisme ne se superpose pas exactement aux froids enjeux à l’œuvre derrière l’union eurasiatique, en tant que théoricien majeur de l’Eurasisme contemporain, Alexandre Douguine est un interlocuteur majeur sur les questions relatives à l’unité continentale et à la multipolarité.
Nous avions eu l’occasion de rencontrer le professeur Alexandre Douguine le lendemain de sa conférence à Paris de mai 2013.
Cet entretien a été réalisé il y a plus d’un an dans cette période un peu spéciale pour les patriotes français qui allait du départ de Dominique Venner à la dernière grande "manif pour tous" de 2013. Nous publions aujourd’hui hui cet entretien plus que jamais d’actualité.
Nos remerciements à qui a permis cette rencontre et la réalisation de cette vidéo.
Les Non-Alignés.
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vendredi, 05 décembre 2014
Dr. Sunic: Voor een andere politieke cultuur
Voor een andere politieke cultuur
Dr. Sunic werd geboren in Zagreb (Kroatië). Hij studeerde in 1978 af aan de universiteit Zagreb als germanist en romanist. Van 1980 tot 1982 werkte hij in Algerije als tolk voor de Kroatische bouwfirma Ingra. Hij emigreerde naar de Verenigde Staten, waar hij eerst een masterdiploma behaalde aan de California State University (Sacramento). Daarna volgde een doctoraat in politieke wetenschappen aan de University of California, Santa Barbara.
Tijdens zijn studies in Amerika lobbyde hij actief voor Kroatische politieke gevangenen in communistisch Joegoslavië. Daarnaast schreef hij voor enkele buitenlandse Kroatische tijdschriften: het in Londen gevestigde Nova Hrvatska en in het Madrileense literaire tijschrift Hrvatska Revija. Van 1988 tot 1993 doceerde hij aan de California State University, de University of California en Juniata college in Pennsylvania. Tussen ’93 en 2001 was hij namens de Kroatische overheid actief op verschillende diplomatieke posten in Zagreb, Londen, Kopenhagen en Brussel.
Momenteel leeft hij met zijn gezin in Zagreb waar hij blijft werken als freelanceschrijver onder andere over communistisch totalitarisme en politieke semiologie (voor tijdschriften zoals Catholica, Chronicles, Elements…).
Nieuw Rechts. Voor een andere politieke cultuur
€18,00
Auteur: Tomislav Sunic
Uitgeverij: iD
Aantal pagina’s: 222
Verzending: 4 euro
OPGELET: Beschikbaar vanaf 1/12/2014
Om te bestellen:
http://pallieterke.net/product/nieuw-rechts-voor-een-andere-politieke-cultuur/
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mercredi, 03 décembre 2014
Modern education and the destruction of culture
Professor Tomislav Sunić
Modern education and the destruction of culture
Talk given at the Traditional Britain Conference 2014 - The Basis of Culture?
Hosted by The Traditional Britain Group.
Find out more http://www.traditionalbritain.org
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mardi, 02 décembre 2014
Authoritarianism, "Hate Speech" Legislation & Universalism
Authoritarianism, "Hate Speech" Legislation & Universalism: An Interview With Dr. Tomislav Sunic
Journalist Joshua Blakeney interviewed Dr. Tomislav Sunic, a former Croatian diplomat, professor and translator. They discussed comparisons between the authoritarianism of Communist Yugoslavia and the creeping authoritarianism in countries such as the US, France, Canada and Germany. Dr. Sunic compared the "hostile propaganda" laws which were invoked to prosecute his family members in Communist Yugoslavia with the Orwellian "Hate Speech" laws which exist in various Western jurisdictions.
They also discussed the interface between universalism and particularism in the formation of the philosophy and ideology of the New Right. The interview was conducted on June 12, 1014. Links of relevance include:
Website of Dr. Tomislav Sunic:
http://www.tomsunic.com
Articles by Tomislav Sunic
http://www.theoccidentalobserver.net/...
Website of Joshua Blakeney
http://www.joshuablakeney.info
Joshua Blakeney Interviews Kevin MacDonald:
https://www.youtube.com/watch?v=rdNus...
Book - Homo Americanus:
http://www.amazon.ca/Homo-Americanus-...
Book - Against Democracy and Equality:
http://www.amazon.ca/Against-Democrac...
00:05 Publié dans Actualité, Entretiens, Nouvelle Droite | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : censure, tomislav sunic, entretien, nouvelle droite | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Fractures périphériques
Fractures périphériques
par Georges FELTIN-TRACOL
La rentrée éditoriale 2014 assure à certains livres une belle renommée, de susciter des polémiques et de se vendre bien. Géographe de formation, auteur en 2010 de Fractures françaises qui annonçait la lente fragmentation de l’espace hexagonal, Christophe Guilluy offre son expertise socio-territoriale aux collectivités territoriales. Homme de terrain, il est à mille lieux de l’universitaire qu’il se refuse d’être et avec qui il a le bon sens de décliner tout débat. Cela n’a pas empêché un jury composé de Chantal Delsol, d’Éric Zémour, de l’académicien Jean Clair et des journalistes Bruno de Cessole, Jean Sévilla et François Taillandier, de lui décerner le Prix 2014 des Impertinents.
Plus court que son précédent ouvrage, La France périphérique en confirme et en approfondit les observations récoltées : la France est en train d’éclater parce que « la recomposition économique des grandes villes a entraîné une recomposition sociale de tous les territoires (p. 11) ». Les effets conjugués de la mondialisation et de la métropolisation des zones urbaines modifient à la fois la répartition territoriale et la société françaises. « Branko Milanovic, économiste de la Banque mondiale, montre qu’après vingt ans de globalisation, on assiste à un effondrement des classes moyennes des pays développés (p. 17). » Elles subissent de plein fouet une involution majeure. « En quelques décennies, l’économie des grandes villes s’est spécialisée vers les secteurs économiques les mieux intégrés à l’économie-monde et qui nécessitent le plus souvent l’emploi de personnel très qualifié (pp. 34 – 35) » si bien que « les nouvelles lignes de fracture se creusent d’abord entre des couches supérieures intégrées et des couches populaires (p. 75) ».
Postures et impostures hexagonales
En outre, « la mondialisation, fait économique et financier, est aussi une idéologie qui prône un “ individu-mobile ”, lequel ne se réfère plus ni à une classe sociale, ni à un territoire, ni à une histoire (p. 109) ». C’est donc fort logiquement que « dans le contexte de la mondialisation, la mobilité des hommes est perçue comme un fait global, une dynamique qui accompagne la logique libérale de circulation des capitaux et des marchandises (pp. 111 – 112) ». Or cette accessibilité au mouvement ne concerne qu’une minorité favorisée. La majorité se cantonne à une fixation contrainte sans comprendre que « la fin de la mobilité réactive mécaniquement les questions de la relocalisation et du réenracinement (p. 110) ». Un éloignement psychologique s’opère-t-il ? Difficile à dire. Certes, les études confirment qu’« après plusieurs décennies de recomposition des territoires, les catégories populaires vivent désormais sur les territoires les plus éloignés des zones d’emplois les plus actives et où le maillage en transports publics est le plus faible (p. 121) ». Les ménages populaires doivent par conséquent posséder deux véhicules et subir la hausse fiscale du prix des carburants, le flicage routier permanent et la perte de temps considérable dans les embouteillages, ce dont se moquent les bobos urbains à vélo, en rollers ou en trottinette. La faible mobilité des populations reléguées en périphérie s’accentue aussi en raison de l’impossibilité de vendre leurs biens immobiliers guère attractifs pour s’installer ensuite dans des zones urbaines prospères au loyer élevé. Christophe Guilluy remarque que « cette fracture territoriale dessine la confrontation à venir entre mobile et sédentaire. C’est cette France de la sédentarisation contrainte qui portera demain le modèle économique et politique alternatif (pp. 126 – 127) ».
Cette fragmentation réelle est occultée par des discours « républicains » illusoires. « La posture républicaine ne doit en effet pas tromper, la réalité est que nos classes dirigeantes sont pour l’essentiel acquises au modèle multiculturel et mondialisé (p. 9). » En outre, circonstance aggravante, « le nez collé aux banlieues, les classes dirigeantes n’ont pas vu que les nouvelles radicalités sociales et politiques ne viendraient pas des métropoles mondialisées, vitrines rassurantes de la mondialisation heureuse, mais de la “ France périphérique ”. Des territoires ruraux aux petites villes et des villes moyennes jusqu’aux DOM-TOM, ces territoires ont en commun d’être à l’écart des zones d’emplois les plus actives, des sites qui comptent dans la mondialisation (p. 13) ». Pourquoi ? Parce que cette « France périphérique » représente au moins 70 % de la population française concentrée dans les espaces ruraux, les petites villes, les villes moyennes et les zones périurbaines. L’auteur ne prétend pas verser dans l’habituelle et désuète dichotomie monde urbain/monde rural. « Nous sommes tous devenus urbains, que nous regardons le même journal télévisé et que nous fréquentons les mêmes grandes surfaces. L’opposition entre ville et campagne, entre urbain, périurbain et rural, ne dit plus rien des nouvelles dynamiques sociales. Les nouvelles fractures françaises ne recouvrent en rien une opposition entre une “ civilisation urbaine ” et une “ civilisation rurale ou campagnarde ”, en réalité la “ société des modes de vie ” s’est affranchie depuis longtemps de ce découpage suranné (p. 23) ».
Pour l’auteur, la « France périphérique » forme un « espace multiforme qui comprend les agglomérations plus modestes, notamment quelques capitales régionales, et surtout le réseau des villes petites et moyennes. Il comprend aussi l’ensemble des espaces ruraux et les communes multipolarisées (dépendantes en termes d’emploi de plusieurs pôles urbains) et les secteurs socialement fragilisés des couronnes périurbaines des 25 premières agglomérations (p. 27) ». Cette France « invisible » commence cependant à se manifester. Pis, elle « gronde (p. 51) », d’où la révolte des Bonnets rouges en Bretagne, la consolidation du vote Front national et le renforcement de l’abstention.
Christophe Guilluy contourne la vulgate consensuelle. Une féroce réalité impose maintenant sous la République une et indivisible trois France à terme antagonistes :
— un archipel métropolitain mondialisé peuplé de « bobos » progressistes qui se complaisent dans le libéralisme économique, la société ouverte, le multiculturalisme et les comportements libertaires marchands,
— un Hexagone maillé de banlieues de l’immigration nichées au cœur de la mondialisation libérale, mais dont les populations arrivantes gardent et célèbrent leurs valeurs traditionnelles,
— une France périphérique, populaire et déclassée constituée par des Français d’origine européenne relégués en zones rurales ou périurbaines en plein marasme économique.
Le futur cauchemar des métropoles
En examinant avec minutie les suffrages du FN depuis 2012, l’auteur démontre la polymorphie de ce vote qui ne recoupe pas ces trois Hexagones potentiellement conflictuels. Le « “ FN du Nord ” [s’inscrit dans] le contexte de la précarisation sociale (p. 63) » perceptible à Hénin-Beaumont, à Hayange et à Villiers-Cotterêts. Le « “ FN du Sud ” [bénéficie des] tensions identitaires (p. 64) », entre autochtones et immigrés, d’où les élections des députés Marion Maréchal – Le Pen dans le Vaucluse et Gilbert Collard dans le Gard, et des nouveaux sénateurs Stéphane Ravier dans les Bouches-du-Rhône, et David Rachline dans le Var. Quant au très jeune « “ FN de l’Ouest ” [il indique que] la “ France tranquille ” […] bascule (p. 66) ». Cet essor est à corréler avec de nouvelles dynamiques rurales, à savoir l’installation, plus ou moins lointaine, des ensembles urbains de ménages européens qui fuient une « volonté de créer une société multiculturelle dans laquelle “ l’homme nouveau ” ne reconnaîtrait aucune origine (p. 78) ». Il apparaît que, « plus encore que les banlieues, la France périphérique est le cauchemar des classes dirigeantes (p. 14) ».
En effet, « si les difficultés des banlieues sont réelles, elles sont d’abord liées à l’émergence d’une société multiculturelle et à la gestion des flux migratoires, mais en aucun cas aux retombées d’une économie mondialisée. Mieux, les banlieues sont des parties prenantes de cette économie. Pour l’essentiel situées au cœur des métropoles, elles sont parfaitement adaptées à la nouvelle donne économique et sociétale. Pourtant, depuis vingt ans, médias et politiques confondent la question des tensions culturelles et celles de l’intégration économique et sociale (pp. 13 – 14) ». Il en résulte « des banlieues intégrées et qui produisent des classes moyennes (p. 43) » d’origine immigrée : la « beurgeoisie » ainsi que d’autres heureux bénéficiaires, les commerçants asiatiques. « Miroir des dynamiques économiques et sociales, les métropoles viennent d’ailleurs conforter ce diagnostic. Vitrines de la mondialisation heureuse, ces dernières illustrent à merveille la société ouverte, déterritorialisée, où la mobilité des hommes et des marchandises est source de créations d’emplois, de richesses et de progrès social. Ces territoires produisent désormais l’essentiel des richesses françaises en générant près des deux tiers du PIB mondial. Le modèle “ libéral-mondialisé ” y est à son apogée (p. 8). » Il en découle par conséquent que « la gestion économique et sociale de la “ ville-monde ” passent inéluctablement par une adaptation aux normes économiques et sociales mondialisées, c’est sur ces territoires que l’on assiste à une mutation, voire à un effacement du modèle républicain. Politique de la ville, promotion d’un modèle communautariste, la gestion sociale de la ville-monde passe par une adaptation aux normes anglo-saxonnes. Globalement, et si on met de côté la question des émeutes urbaines, le modèle métropolitain est très efficace, il permet d’adopter en profondeur la société française aux normes du modèle économique et sociétal anglo-saxon et, par là même, d’opérer en douceur la refonte de l’État-providence (pp. 8 – 9) ». Dans ce contexte entièrement mouvant, hautement fluide, guère perçu par les banales certitudes médiatiques, « l’immigration apparaît non pas comme une solution économique pour les plus modestes mais d’abord comme une stratégie économique des catégories moyennes et supérieures qui ne se positionnent plus exclusivement sur un marché de l’emploi local mais international (p. 115) ». Serait-ce les signes avant-coureurs d’une guerre civile à venir ? À rebours de la doxa multiculturaliste (en fait monoculturelle de marché et multiraciste polémogène), Christophe Guilluy explique la fuite des classes populaires hors des métropoles par un refus tangible du conflit ethno-racial.
Ces stratégies d’évitement se retrouvent dans les métropoles parce que les catégories sociales et/ou privilégiées « sont aussi celles qui ont les moyens de la frontière avec l’autre, celles qui peuvent réaliser des choix résidentiels et scolaires qui leur permettent d’échapper au “ vivre véritablement ensemble ” (p. 138) ». Les populations périphériques ne cachent néanmoins pas leur rancœur envers l’État-providence dont les ultimes forces bénéficient en priorité aux primo-arrivants (les immigrés). Toutefois, elles pensent que « vivre ensemble séparé est aujourd’hui le prix à payer dans une société multiculturelle d’où la question sociale a été évacuée (p. 161) ». En revanche, « les représentations de la société française et du monde sont désormais irréconciliables, le consensus n’est plus envisageable (pp. 76 – 77) », d’autant « les catégories populaires, quelle que soit leur origine, savent que le rapport à l’autre est ambivalent : fraternel mais aussi conflictuel (p. 77) ».
Vers une géographie politique recomposée
Tout autant que géographiques, territoriales et sociologiques, les conséquences de cette séparation « à froid », silencieuse, indolore sont aussi électorales. « Le monde politique est aujourd’hui un champ de ruines (p. 71) ». Fort de ses analyses, Christophe Guilluy estime qu’« un parti = une sociologie + une géographie (p. 78) » au moment où « le champ politique n’est plus le lien du débat et de la confrontation des idées et des projets, mais une caisse de résonance de la rupture entre catégories populaires et, non seulement les élites, mais les catégories supérieures (p. 74) ».
Perdurent, hélas !, des légendes propagées par la caste journalistique. « Parce qu’ils [UMP et PS] sont les représentants historiques de la classe moyenne (actifs et/ou retraités issus de), les partis de gouvernement ont intérêt à faire vivre le mythe d’une classe moyenne majoritaire (p. 18) » alors qu’« en milieu populaire, la référence gauche – droite n’est plus opérante depuis au moins deux décennies (p. 72) ». Il est exact qu’« ouvriers, employés, femmes et hommes le plus souvent jeunes et actifs partagent désormais le même refus de la mondialisation et de la société multiculturelle (p. 87) ». Va-t-on cependant vers une révolution ? Il n’y croît pas. Mais, sur le terrain, « à bas bruit, une contre-société est en train de naître. Une contre-société qui contredit un modèle mondialisé “ hors sol ”; un meilleur des mondes, sans classes sociales, sans frontières, sans identité et sans conflits (pp. 130 – 131) ». « C’est sur ces territoires, par le bas, que la contre-société se structure en rompant peu à peu avec les représentations politiques et culturelles de la France d’hier (p. 11). » Comme quoi, le projet des B.A.D. (bases autonomes durables) dispose là d’un développement porteur considérable s’il est bien conduit, d’abord hors de toute publicité…
Cette lente et patiente rupture se répercute sur le plan électoral avec un « FN [qui bénéficie de] la dynamique des nouvelles classes populaires (p. 86) » à l’heure où il devient « inter-classiste » ou « post-classiste ». L’appréciation est à nuancer. Certes, « ce n’est pas le Front national qui est allé chercher les ouvriers, ce sont ces derniers qui ont utilisé le parti frontiste pour contester la mondialisation et s’inquiéter de l’intensification des flux migratoires (p. 79) ». L’auteur validerait-il la thèse du gaucho-lepénisme avancé dès 1995 par le politologue Pascal Perrineau ? Pas tout à fait, même s’il reconnaît « une “ sociologie de gauche ” qui contraint les dirigeants frontistes à abandonner un discours libéral pour défendre l’État-providence (p. 80) », car « les catégories populaires ne croient plus à la bipolarisation et n’adhèrent plus au projet d’une classe politique décrédibilisée par plusieurs décennies d’impuissance (p. 89) ».
On peut craindre que, dans ces conditions nouvelles, l’actuel programme social du néo-frontisme « mariniste » ne soit qu’un emballage populiste qui, à l’instar de nombreux précédents sud-américains, sera, une fois au pouvoir, renié pour mieux se conformer au Diktat de l’hyper-classe mondialiste et/ou jouir du faste des palais gouvernementaux tout en orchestrant une intense campagne sécuritaire de répression.
Christophe Guilluy prévoit-il le triomphe prochain du FN ? Nullement parce que « le vieillissement de la population demeure le rempart le plus efficace contre la montée du “ populisme ” (p. 91) ». En effet, « paradoxalement, c’est le vieillissement du corps électoral qui permet de maintenir artificiellement un système politique peu représentatif, les plus de 60 ans étant en effet ceux qui portent massivement leurs suffrages vers les partis de gouvernement (p. 72) ». La gérontocratie, stade suprême de la République hexagonale ? Eh oui ! « le socle électoral de la gauche est ainsi constitué d’une part de gagnants de la mondialisation (classes urbaines métropolitaines) et d’autre part de ceux qui en sont protégés (salariés de la fonction publique et une partie des retraités). De la même manière, l’UMP capte aussi une partie des gagnants de la mondialisation (catégories supérieures et aisées) et ceux qui en sont plus ou moins protégés (les retraités) (p. 80). » L’hétérogénéité des électorats du PS et de l’UMP prépare néanmoins des avenirs différents. Si « l’UMP [dispose d’]une dynamique démographique favorable (p. 84) », le PS peut disparaître, car c’« est le parti de la classe moyenne (p. 85) ». Par ailleurs, le PS se montre incapable de trancher entre des desseins contradictoires. « Le gauchisme culturel de la gauche bobos se heurte […] à l’attachement, d’ailleurs commun à l’ensemble des catégories populaires (d’origine française ou étrangère), des musulmans aux valeurs traditionnelles. Autrement dit, le projet sociétal de la gauche d’en haut s’oppose en tous points à celui de cet électorat de la gauche d’en bas (pp. 105 – 106). »
PS et UMP incarnent désormais deux pôles gémellaires autour desquelles s’agencent des majorités électorales momentanées. Il en ressort que « les stratégies électorales de Terra Nova pour le PS et de Patrick Buisson pour l’UMP apparaissent les plus pertinentes pour des partis désormais structurellement minoritaires dans un système tripartiste (p. 95) ». Les institutions de la Ve République s’adapteront-elles à cette nouvelle donne ?
Christophe Guilluy critique la réforme territoriale Hollande – Valls et s’élève contre la disparition programmée du département. Il conçoit plutôt cette collectivité comme le cadre adéquat d’« une France périphérique sédentaire et populaire (p. 121) ». On se surprend de lire en conclusion quelques allusions à une version atténuée de décroissance qui est en fait du localisme édulcoré. En tout cas, il est patent que « la question d’un modèle de développement économique alternatif sur ces territoires est désormais posée (p. 164) ». Cette contre-société en gestation partiellement dissidente et séparatiste évitera-t-elle tout antagonisme ? « Le risque est réel de voir les radicalités sociales et politiques se multiplier et le conflit monter vers une forme de “ guerre à basse tension ” (p. 179). » Et si la révolution de demain se lovait dès maintenant en périphérie des métropoles ?
Georges Feltin-Tracol
• Christophe Guilluy, La France périphérique. Comment on a sacrifié les classes populaires, Flammarion, Paris, 2014, 187 p., 18 €.
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dimanche, 30 novembre 2014
Vídeo: programa Disenso sobre “La nueva derecha francesa”
Alberto Buela conductor del programa entrevista a Tristán Mordel, periodista, escritor y director del Canal online TV Liberté en París, Francia. Desarrolla lo que es la nueva derecha francesa en la actualidad.
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vendredi, 28 novembre 2014
The European New Right & its Animus against Western Civ
The European New Right & its Animus against Western Civ
By Ricardo Duchesne
Ex: http://www.counter-currents.com
My knowledge of the European New Right (ENR) is very scarce, no more than a few short articles and three books: Guillaume Faye’s Why We Fight [2], Alexander Dugin’s Fourth Political Theory, and Pierre Krebs’ Fighting for the Essence, Western Ethnosuicide or European Renaissance? [3]. I found Faye’s metapolitical dictionary substantively insightful and Dugin’s dissection of liberalism penetrating.
But Krebs’ book finally clarified for me something about the ENR I had sensed but was not sure about: its belief that Western Civ stands for the rise of multiracial societies in Europe.
I noticed this animus against the West in Dugin’s book. In the case of Dugin it was more his identification of American Neoconservatism, or Mainstream Liberalism, with Western Civ as such, his rejection of Western rationalism, his condemnation of the idea of progress, his use of cultural Marxists and postmodernists (Franz Boas, Michel Foucault, Levi Strauss, Jean Baudrillard) to paint a picture of the West as the sickest, most destructive civilization in human history. Everything hateful about the world — consumerism, environmental despoliation, egalitarianism, plutocratic manipulation, erosion of ethnic and traditional differences — was explained by him as a direct product of the metaphysical orientation of the West.
In order to adequately understand the essence of liberalism, we must recognize that it is not accidental, that its appearance in the political and economic ideologies is based on fundamental processes, proceeding in all Western civilization. Liberalism is not only a part of that history, but its purest and most refined expression, its result (Fourth Political Theory, p. 140).
It is as if the West was from the beginning oriented towards our present-day pro-immigration regimen, driven by a rationalist logic dedicated to the reduction of cultural qualities to measurable quantities, by a will to a universal language for humanity based on mental constructs existing a priori in all humans, by an individualizing logic that seeks to free all concrete persons from any collective identities, and by a progressive view of history that ranks cultures in terms of how close they approximate the liberal-democratic aims of a West envisioned as the master culture led by a superior race. According to Dugin, the “very ideology of [Western] progress is racist in its structure.”
But I thought that these were the prejudices of a Russian nationalist, a keen defender of Putin’s foreign policies in the face of American Neocon wishes for control of former Soviet territories. But upon reading Pierre Krebs’ book a few days ago, I am starting to realize that opposition to the West (and, by direct necessity, opposition to almost the entire history of Europeans) is quite prominent among members of the ENR. I feel confident in making this generalization about the ENR, having read, additionally, some articles by and about Alain de Benoist, noticing right away that he too holds the West responsible for all the main maladies of our times: individualization, massification, desacralization, rationalization, and universalization. He traces the roots of these destructive trends to the Christian concept of equality and the Christian idea of progress, and then explains how these concepts were secularized in modern times. But my focus here will be on Krebs’ Fighting for the Essence, originally published in 1997.
[4]I will engage with Krebs’ ideas by citing passages from his books, and then offering my responses below. I view Krebs as an ideological friend with whom I have a major disagreement about the nature of the West. He offers an effective rhetorical critique of the relationship between the homogenization of humanity and the celebration of diversity through miscegenation.
The originality and the richness of the human heritages of this world are nourished by their differences and their deviations, which surprise and fascinate as soon as one passes from the culture of one people to another. These originalities can find protection, in turn, only in the homogeneous ethno-cultural space that is proper to them. The defenders of multiracialism are the primary destroyers, consciously or unconsciously, of this elementary right. (p. 89)
But the claim that the West has been the destroyer of racial identities is very simplistic and evinces a truncated understanding of the history of the most enriching and complex civilization. Krebs distinguishes an “authentic” West that is Greek, Faustian, and Indo-European from a “Judeo-Christian West that came after. But he condemns the West in its entirety once it became “Judeo-Christian.” And this argument is historically flawed, starting with the term “Judeo-Christian,” which is a recent invention reflecting trends that cannot be teleologically attributed to the ancient past. “Genuine tragedies in the world are not conflicts between right and wrong. They are conflicts between two rights,” Hegel once wrote as he contemplated the history of Europe. Individualization, universalization, rationalization, and desacralization were inescapably connected to the rise of this civilization to world supremacy. They are part-expression of the tumultuous temperament and directional psyche of Europeans. You can’t condemn these world-historical processes without condemning Europeans as a people. These processes were not, historically for the longest time, and, therefore, in and of themselves, anti-White.
Pierre Krebs:
In the first stage which corresponds to its political phase, the egalitarian lie first turned the democratic integrity of the state on its head by progressively emptying the Greek model of the ethno-cultural organic principles of the demos which it purely and simply replaced with the vagabond and cosmopolitan institution of the parliament. (p. 18)
RD: Krebs is saying that the Greek polis which evolved gradually from the seventh century BC onward, a radically new form of governance based on laws, offices, and direct participation by members of the polis or city-state, in contrast to a form of rule based on the personal powers of a despot and his entourage, was not only a civic political community based on laws equally binding on all members, but was consciously grouped according to a shared sense of ethnic identity. The representative parliaments that emerged later were merely based on the civic identity of the members of the state, their shared political rights and responsibilities, which anyone regardless of ethnic identity could lay a claim to as long as he was or became a political member of the respective state.
I have heard this claim expressed in New Right circles, how Christians with their idea that we all have equal souls in the eyes of God were responsible for our current obsession with harmonizing all races inside the West, or how Romans with the granting of citizenship during the third century AD to inhabitants in the Empire of any race, started a new trans-racial concept of citizenship. My view is the opposite: racially conscious political communities were created only after the Enlightenment. Europeans were the first people in history to develop a science of race. Humans are ethnocentric by nature in showing a preference for their own linguistic, tribal, and ancestral groups, but this is not the same as being racially aware and having the intellectual wherewithal to articulate a rational argument about the existence of different races. Racial awareness began during the sixteenth century as Europeans were coming into contact with peoples in the Americas, Africa, and Asia with very different bodily attributes and customs. It was during the Enlightenment, however, that Europeans began to develop a scientific theory of race.
The same philosophers who announced that human nature was uniform everywhere, and united mankind as a subject capable of enlightenment, argued “in text after text . . . in the works of Hume, Diderot, Montesquieu, Kant, and many lesser lights” that men “are not uniform but are divided up into sexes, races, national characters . . . and many other categories,” so observes Aaron Garret in a book chapter titled “Human Nature” in The Cambridge History of Eighteenth-Century Philosophy [5] (2006). Eighteenth century talk about “human nature” and the “unity of mankind” was less a political program for a universal civilization than a scientific program for the study of man in a way that was systematic in intent and universal in scope. Enlightenment thinkers were not calling for the unity of humanity, the sameness of races, other than for a “federation of the peoples of Europe.” Garrett is stereotypically liberal and thus writes of “the eighteenth century’s dubious contributions to the discussion of race,” but what matters is that Enlightenment thinkers did engage in the scientific study of races in light of the evidence and the knowledge at the time. Most Enlightenment thinkers rejected polygenecism and asserted the fundamental (species) equality of humankind, but they also came to the conclusion that humanity was divided into different races with very different biological traits, behavioral dispositions and mental aptitudes.
One cannot speak of the suicide of Europeans in a racial way without the very “rationalism” Krebs condemns, which is presupposed in the scientific study of races. The Greeks were not yet rational in their understanding of races. Their concept of civic membership did presuppose membership of traditional kinship or tribal groupings, but it did not presuppose racial membership.The Greeks developed a Pan-Hellenic identity during the first century BC in the course of the Persian Wars (490-479 BC), but this was a cultural identity, easily fractured in the years ahead by the endemic wars between the city-states.
By contrast, in the nineteenth century, the age of full-blown individualization, universalization, and massification, the field of racial studies emerged, and it was in light of these studies that the United States, Australia, and Canada instituted in the twentieth century “white only” immigration policies. These policies were implemented in liberal democratic societies and accepted by the majority of citizens.
Pierre Krebs:
“[I]n the American-style ‘carnival’ multiculturalism, it is in fact the naturally aristocratic soul of Europe, its deeply individualist style, its essentially rebellious, Faustian and Promethean spirit that the globalist vulgate is in the process of attacking. Behind its multicultural alibi, Europe is invited to change its mentality — and so its skin — so that its lively identity may be silenced.” (p. 24)
RD:
Americans have been pushing multiculturalism and immigration in Europe for decades, and if the term “Western Civilization” is taken to mean that European nations should become as the US and Canada were in the 1960s, with multiple European ethnicities converging as members of one nation, then I am opposed to it. But the settler nations of America, Canada, and Australia (and New Zealand) are European creations and altogether they should be viewed as members of a Pan-European world we can conveniently label “Western Civilization” as a way of identifying common traits and common historical experiences in and outside Europe in North America and Australia, in contrast to that of other civilizations.
My book Uniqueness of Western Civilization emphasizes the roots of this civilization in the aristocratic culture of Indo-Europeans and the Faustian personality of Europeans. But it seems to me Krebs is making a mistake in assuming that the Faustian soul of the West was gradually eroded with the adoption of what he calls “the monster of Judaeo-Christianity” (p. 22). As I briefly argued in a prior essay [6], citing Spengler’s words:
Christianity, too, became a thoroughly Faustian moral ethic. “It was not Christianity that transformed Faustian man, but Faustian man who transformed Christianity — and he not only made it a new religion but also gave it a new moral direction.”
I will address in Part II Krebs’ erroneous understanding of Christianity. The point I like to make now is that the forces pushing for multiracialism inside the West are still imbued with a Faustian moral imperative, even as they seek to destroy this soul and are themselves already intermixed, in this late hour, with alien morals. The words cited about from Spengler come from Chapter X, “Soul-Image and Life-Feeling: Buddhism, Stoicism, Socialism.” I may write an essay exclusively on this magnificent chapter in the future. In it, Spengler specifically addresses the “morale” of Faustian man in the last stage of the West when it is about to exhaust itself, but before writing about this stage in particular, he notes that, for the Faustian morale in general,
everything is direction, claim to power, will to affect the distant. Here Luther is completely at one with Nietzsche, Popes with Darwinians, Socialists with Jesuits; for one and all, the beginning of morale is a claim to general and permanent validity. It is a necessity of the Faustian soul that this should be so. He who thinks or teaches “otherwise” is sinful, a backslider, a foe, and he is fought down without mercy. You “shall,” the State “shall,” society “shall — this form of morale is to us self-evident, it represents the only real meaning that we can attach to the word. (p. 341)
On the surface, or perhaps in a way that requires disentanglement, the socialists of Spengler’s day appeared to have rejected the Faustian aggressive will for overcoming all resistances when they spoke softly at conferences and at the ballot box about
the ideals of ‘welfare,’ ‘freedom,’ ‘humanity,’ the doctrine of the ‘greatest happiness of the greatest number’.
But
[i]t is a shallow judgment, and one incapable of inwardly understanding history, that cannot distinguish the literary chatter of popular social-moralists and humanity-apostles from the deep ethical instincts of the West-European Civilization. (p. 351)
Krebs has an inverted understanding of the Faustian soul. He grasps the aggressive moral certainty of globalists against the heterogeneity of cultures and ethnicities, but attributes this drive to Judeo-Christianity, mainly on the basis of its monotheism and egalitarian impulses, while picturing the Faustian morality of Europeans as if it were inherently inclined toward a life without directionality, repetitive cycles, co-existence with other morals in the world, ecological harmony, and polytheism. Krebs misreads the Faustian will to power of the West; he wants Europeans to “return” to their pre-Christian pagan past. But the problem is, first, that our Indo-European ancestors were a uniquely expansionary and directional people exhibiting a glorious expansive drive since prehistoric times across the Old World, spreading their “Kurgan [7]” lifestyle across Asia and Europe, leading eventually to a situation in which Indo-European languages are spoken today by almost 3 billion native speakers, the largest number of any language family. The problem is also that the immense creativity of the ancient Greeks, Romans, Catholics, Protestants, and Moderns I have written about in previous essays was driven by this Faustian energy — before and after Christianity.
We are facing an enemy — both the Neocon assimilationists and the Left multiculturalists –possessed by a Faustian morale (intermixed with alien demonic motifs) dedicated to the destruction of European ethnic identity “without mercy” and in complete conviction of its ideals. We should not be surprised by this. But just because the proponents of European ethnic dissolution are Faustian it does not follow that this is what the West was always (since the inception of Christianity) inclined to do. The Faustian soul has expressed itself in multiple, conflicting ways throughout history. Europeans have been the most bellicose people in human history. They almost self-destructed in two world wars. Many other alternative outlooks were defeated or unable to gather sufficient support. Now we have a huge conflict opening up. In the Western world “life means struggling, overcoming, winning through” (343), and waging a successful political war against the prevailing Faustian ethic can only be accomplished with a Faustian ethnocentric morale.
Pierre Krebs:
Once the dangers have been perceived and the choices have been offered, we must then move to action, first refusing ‘compromise, weakness, and indulgence towards everything which, being derived from the Judaeo-Christian root, has infected our blood and our intelligence. Then secondly, return to our pagan Indo-European tradition without which ‘there will be no liberation and no true restoration, and conversion to the true values of spirit, power, hierarchy, and empire will not be possible.’ (p. 29)
RD:
The words cited by Krebs are from Julius Evola. Krebs sees how we are facing an ideology with which there can be no compromises, and yet he speaks of a “return to our pagan Indo-European tradition” without considering that this tradition welcomes the struggle for existence, overcoming limitations, mastering nature. Evola has a mythological understanding of European history, a preference for traditional cultures combined with an immense dislike for Western modernity. He writes of the “order of things” in traditional cultures without realizing that Faustian man refuses to be bounded by orders other than those he has subjected to rational investigation. I learned much from Evola’s Revolt Against the Modern World [8]; it offers fascinating ideas about the “higher world” of ancient cultures, how rulers, institutions, and laws were seen as divine in origin and how this divinity ensured spiritual stability with a clear sense of the proper ranking of classes and human activities, higher spiritual functions versus lower materialistic functions, giving purpose and meaning to life, uplifting everyone in the direction of the higher “invisible reality” and conferring a sacred dignity to leadership roles, rituals, and beliefs. His understanding of the meaning of “tradition” surpasses that of any sociologist.
But Evola is not a practical thinker in tune with the actualities of Western history, what is possible today in the modern world. Just as Spengler called for German conservatives to liberate themselves from Romantic, unrealistic goals based on “dead” programs, the New Right needs to accept and adapt to the realities of international finance, genetic engineering, and robotics. It must not let go of the Faustian ethos:
the Faustian technics, which with the full passion of the third dimension and, to sure, from the earliest days of the Gothic era thrusts itself upon Nature in order to hold sway over her (cited in Farrenkopf, p. 72).
Pierre Krebs:
. . . Judaeo-Christianity and its modern avatars, egalitarian democracy . . . and the mercantile ideologies of the Homo oeconomicus and all their variations. In fact, once the assumption that Europe and the West are synonymous, which was previously believed to be self-evident, has been turned on its head, the opposite idea becomes the rule: the West is then moved to the opposite pole as something absolutely alien, with the radical, exogenous character of a civilisation that must henceforth be perceived on the basis of the natural incompatibilities that separate it forever from the authentic European culture considered in all its aspects: ethnic, mental, and spiritual [ . . . ] Europe will be able to find itself, return to an obedience to its gods, purify the conscience of its being which has been adulterated for so long, and recreate in its liberated soul the vibrations of a forgotten transcendence and origin. (p. 39)
RD:
Homo oeconomicus was a unique creation of Europeans, authentic to them. Europeans were the first to develop a science of economics and to discover the laws behind the production and distribution of wealth. The first to separate analytically “economic man” and thereby understand the activities of this man without confounding these activities with religious and political motivations, and, in doing so, to apprehend the reality that a nation’s power is more efficiently sustained when a nation creates its own wealth through work rather that through conquest. This was another major step in redirecting the Faustian energies of European man into less destructive endeavors. This does not mean that one has to accept the principles of free market economics since there are other schools including the much neglected German school associated with the economics of Friedrich List’s National System of Political Economy (1841), which accepted the wealth-creating nature of capitalism based on the economic history and economic reality of nations.
The West is not alien to Europe but a creation of Europe’s incredible extension across the Atlantic in the modern era. Seeking a “return” to an “authentic” Europe of pagan gods, “transcendence and origin,” is Utopian. This Europe is nowhere to be found in the classical Greece Krebs cherishes. The ancient Greeks reinterpreted or limited the sphere of influence of their gods as they became self-conscious as distinctive personalities in possession of a faculty they called “mind” (in contradistinction to other bodily attributes and psychological drives) capable of self-grounding its own principles and criteria for truthful statements. The first step in the origins of self-awareness, or awareness of awareness, thinking about thinking, rather than thinking in terms of prescribed norms and mandated religious ordinances, came with the uniquely Indo-European fight to the death for the sake of pure prestige by aristocratic peers in the state of nature. I write about this in Chapter Eight of Uniqueness.
The liberation of Europe has to be grounded in its peculiar history rather than in some static “origin” disconnected from what came after.
Source: http://www.eurocanadian.ca/2014/09/the-european-new-right-and-its-animus.html [9]
Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com
URL to article: http://www.counter-currents.com/2014/11/the-european-new-right-and-its-animus-against-western-civ/
URLs in this post:
[1] Image: http://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2014/11/MichaelandDragon.jpg
[2] Why We Fight: http://www.arktos.com/guillaume-faye-why-we-fight.html
[3] Fighting for the Essence, Western Ethnosuicide or European Renaissance?: http://www.arktos.com/pierre-krebs-fighting-for-the-essence.html
[4] Image: http://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2012/02/PierreKrebs.jpg
[5] The Cambridge History of Eighteenth-Century Philosophy: http://www.amazon.com/Cambridge-History-Eighteenth-Century-Philosophy-Haakonssen/dp/0521418542
[6] prior essay: http://www.eurocanadian.ca/2014/09/oswald-spengler-and-faustian-soul-of_4.html
[7] Kurgan: http://en.wikipedia.org/wiki/Kurgan_hypothesis
[8] Revolt Against the Modern World: http://en.metapedia.org/wiki/Revolt_Against_the_Modern_World
[9] http://www.eurocanadian.ca/2014/09/the-european-new-right-and-its-animus.html: http://www.eurocanadian.ca/2014/09/the-european-new-right-and-its-animus.html
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jeudi, 27 novembre 2014
Obama régularise les clandestins
Obama régularise les clandestins. Pourquoi? Vers l’explosion des USA?
Passant par dessus l’avis du Congrès et utilisant la procédure du ”décret exécutif”, le président Obama vient de régulariser 5 millions de clandestins ”latinos”, originaires du Mexique et d’Amérique latine ; sur un total estimé (ou sous-estimé) de 11 millions de sans-papiers présents aux États-Unis. C’est la plus grande régularisation de toute l’histoire du pays, celles de Clinton et de Reagan ayant été beaucoup plus limitées. Un journal new-yorkais parle d’ « obamnestie ».
La vague hispanique
Après sa déroute aux élections législatives de mi-mandat le 4 novembre face aux Républicains hostiles à la régularisation des sans-papiers, Obama a décidé de passer en force. John Boehner, le chef de la majorité républicaine à la Chambre des représentants l’a accusé d’agir « en roi ou en empereur ». Joe Arpaio, un shérif du comté de Maricopa (Arizona) qui lutte depuis longtemps contre l’arrivée incessante des illégaux depuis le Mexique a lancé une procédure en justice contre le président. Les gouverneurs du Texas, Rick Perry, et du Wisconsin, Scott Walker, menacent de l’imiter.
Le Congrès pourrait aussi refuser les crédits que nécessiteront cette régularisation en provoquant un shutdown (”verrouillage”) budgétaire. Les partisans de cette régularisation de grande ampleur avancent un argument sophistique auquel il fallait penser : cela fera 5 millions de contribuables en plus, puisqu’ils ne travailleront plus au noir !
Cela fait longtemps que les États-Unis font face à une véritable invasion migratoire venue d’Amérique latine. Pourtant, ils essayent de se protéger beaucoup plus efficacement que l’Europe de Schengen par la construction d’un mur et l’organisation de patrouilles de nombreux garde-frontières, le long du Rio Grande. La population blanche du Midwest est de plus en plus inquiète de cette vague hispanique qui bouleverse l’équilibre démographique, racial et culturel de la région. Autant dire que la décision d’Obama apparaît comme une aggravation de la menace et une catastrophe. L’élue républicaine du Minnesota, Michelle Bachman a déclaré : « tout ce que nous allons récolter, ce sont des électeurs illettrés », en créant un scandale dans la sphère du politiquement correct, même dans son parti.
En effet, cette régularisation va avoir un effet d’attraction sur les millions d’autres candidats qui, au Mexique et en Amérique latine (voir venus d’ailleurs dans le monde !) ne rêvent que d’entrer illégalement aux Etats-Unis. Maintenant, ils peuvent espérer pénétrer d’abord et être régularisés ensuite, un jour. D’autant que, comme en Europe, les expulsions de clandestins, bien que plus sérieuses, ne touchent qu’une minorité. De plus, cette obamnestie risque évidemment d’avoir un effet en Europe et notamment en France où l’on pratique déjà des régularisations à petit flux continu et où l’on va être tenté par une opération massive de régularisation des fameux sans-papiers, tant choyés par l’oligarchie.
L’idéologie d’Obama
Que cherche Obama ? Passons sur les cuisines électorales internes : on prétend qu’il vise à diviser un peu plus le GOP (”Great Old Party”, le Parti républicain) déjà partagé sur l’immigration entre les opposants et ceux qui recherchent un électorat latino de tempérament conservateur, et aussi déstabilisé par le mouvement des Tea Party. Mais Obama ne se représentera pas, donc l’électoralisme ne l’intéresse pas. Sa démarche est peut-être idéologique. Mr. Obama n’est pas d’abord un politicien. Il a des idées derrière la tête, c’est un militant.
En effet, le premier président noir de l’histoire n’a jamais caché sa sympathie pour un modèle qui ne serait plus une ”Amérique blanche” mais un pays totalement multiracial et multiculturel. Historiquement, le melting pot (”creuset”) américain n’a jamais signifié la multiracialité mais la fusion dans une même nation d’immigrants de diverses origines européennes ; les Etats-Unis se pensant comme une nouvelle Europe, c’est-à-dire comme un pays tout de même globalement homogène d’un point de vue ethnoculturel. (1)
Or, nous assistons à un basculement capital : pour des raisons démographiques et migratoires, les États–Unis sont en train, au cours de ce début du XXIe siècle, de voir les ”Blancs” (terme légal outre-Atlantique) passer en dessous de la barre des 50%. Il se pourrait qu’Obama cherche tout simplement à accélérer le mouvement. Il suit ses convictions : ”déseuropéaniser” l’Amérique. En faire le creuset du monde entier. Lui-même étant d’origine mêlée, keynianne et anglo-saxonne, il projette sur ses conceptions politiques sa situation et sa psychologie personnelles. Une Amérique majoritairement ”blanche”, d’origine ethnique européenne, ne lui semble pas acceptable. En ce sens, il est en phase parfaite avec l’idéologie dominante dans tout l’Occident, de Saint-Germain-des-Prés à Yale. L’Amérique profonde de la low middle class (milieux populaires) ne partage pas cette vision des choses.
L’hypothèse de l’éclatement des États-Unis
Mais les mêmes lois produisant partout dans le monde les mêmes effets et les pays multiraciaux et multiculturels ayant tendance à verser dans l’instabilité, la division et le conflit endémiques (comme le remarquait déjà Aristote), le risque existe pour les Etats-Unis de connaître de grave troubles voire des partitions au cours de ce siècle. Les rêves de fusion et de métissage pacifiques n’existent que dans le cerveau des utopistes cosmopolites. Surtout en Amérique, espace continental aux dimensions immenses, où les métissages ne se pratiquent pas. Et où toutes les séparations sont possibles.
Ce qui peut donc se produire aux Etats-Unis où la cohabitation entre populations d’origines différentes risque d’échouer, de tourner au vinaigre, au conflit, c’est un éclatement et une partition territoriale. Déjà, dans tous les États du sud, de la Californie à la Floride, la population hispanique est en train de devenir majoritaire. Au Mexique, il y a même des mouvements nationalistes qui militent pour une récupération de ces États perdus au XIXe siècle.
L’hypothèse suivante est donc possible : après des troubles de haute ou de basse intensité, des États à majorité hispanique font sécession, ce qui ampute les É–U d’une partie du territoire fédéral. Dans la foulée, il est possible que se créent des enclaves afro-américaines semi-indépendantes. Des mégalopoles cosmopolites comme New-York ou Los Angeles pourront même accéder à un statut spécial.
Ce sera évidemment la fin de la superpuissance américaine qui n’aura été qu’une comète dans l’histoire – trois siècles. Ceux qui balayent cette hypothèse devraient se rappeler la fin de l’Empire romain millénaire : les installations ”contrôlées” de Barbares ont fini aux Ve et VIe siècles par déboucher sur le démantèlement, le dépeçage de la romanité au profit de royaumes indépendants. (2) Partout, l’histoire se répète au fil des siècles, sous des lumières différentes mais avec la même logique, implacable.
Bien sûr, la doctrine officielle est que les É-U vont paisiblement devenir une nation multi-ethnique, à la fois anglo-saxonne, hispanique et tout ce qu’on veut d’autre, tout en conservant son dynamisme. Un modèle pour l’Europe, en somme. C’est une hypothèse possible mais je ne parierai pas un dollar sur elle. Il y aura certainement des Européens qui pourront se réjouir de ce possible éclatement ethnique de l’Amérique. Qu’ils fassent bien attention : ce spectre menace aussi l’Europe et il y sera beaucoup plus grave qu’aux É–U. Eux, risquent une sécession d’États ”hispanisés” et nous, en première ligne, nous affrontons déjà bien pis et plus urgent : une installation expansive, dans tous nos territoires, de populations fondamentalement hostiles, une hostilité ancrée dans l’histoire. Il est facile de comprendre de qui je parle. Notre destin est à la fois différent et commun. Mais la perspective de la victoire n’est pas exclue.
(1) La thèse de l’identité européenne des É-U, consubstantielle à sa nature, est défendue par le think tank American Renaissance, présidé par Jared Taylor.
(2) Cf. Michel De Jaeghere, Les derniers jours, la fin de l’empire romain d’Occident, Les Belles Lettres. Paris, 2014.
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Dominique Venner, soldat politique
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mercredi, 19 novembre 2014
Georges Feltin-Tracol à la 8ème journée Nationaliste et Identitaire
Georges Feltin-Tracol à la 8ème journée Nationaliste et Identitaire
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mercredi, 12 novembre 2014
Sezession 62 - Oktober 2014
Sezession 62 - Oktober 2014
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The Revolutionary Conservative Critique of Oswald Spengler
The Revolutionary Conservative Critique of Oswald Spengler
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Oswald Spengler is by now well-known as one of the major thinkers of the German Conservative Revolution of the early 20th Century. In fact, he is frequently cited as having been one of the most determining intellectual influences on German Conservatism of the interwar period – along with Arthur Moeller van den Bruck and Ernst Jünger – to the point where his cultural pessimist philosophy is seen to be representative of Revolutionary Conservative views in general (although in reality most Revolutionary Conservatives held more optimistic views).[1]
To begin our discussion, we shall provide a brief overview of the major themes of Oswald Spengler’s philosophy.[2] According to Spengler, every High Culture has its own “soul” (this refers to the essential character of a Culture) and goes through predictable cycles of birth, growth, fulfillment, decline, and demise which resemble that of the life of a plant. To quote Spengler:
A Culture is born in the moment when a great soul awakens out of the proto-spirituality of ever-childish humanity, and detaches itself, a form from the formless, a bounded and mortal thing from the boundless and enduring. It blooms on the soil of an exactly-definable landscape, to which plant-wise it remains bound. It dies when the soul has actualized the full sum of its possibilities in the shape of peoples, languages, dogmas, arts, states, sciences, and reverts into the proto-soul.[3]
There is an important distinction in this theory between Kultur (“Culture”) and Zivilisation (“Civilization”). Kultur refers to the beginning phase of a High Culture which is marked by rural life, religiosity, vitality, will-to-power, and ascendant instincts, while Zivilisation refers to the later phase which is marked by urbanization, irreligion, purely rational intellect, mechanized life, and decadence. Although he acknowledged other High Cultures, Spengler focused particularly on three High Cultures which he distinguished and made comparisons between: the Magian, the Classical (Greco-Roman), and the present Western High Culture. He held the view that the West, which was in its later Zivilisation phase, would soon enter a final imperialistic and “Caesarist” stage – a stage which, according to Spengler, marks the final flash before the end of a High Culture.[4]
Perhaps Spengler’s most important contribution to the Conservative Revolution, however, was his theory of “Prussian Socialism,” which formed the basis of his view that conservatives and socialists should unite. In his work he argued that the Prussian character, which was the German character par excellence, was essentially socialist. For Spengler, true socialism was primarily a matter of ethics rather than economics. This ethical, Prussian socialism meant the development and practice of work ethic, discipline, obedience, a sense of duty to the greater good and the state, self-sacrifice, and the possibility of attaining any rank by talent. Prussian socialism was differentiated from Marxism and liberalism. Marxism was not true socialism because it was materialistic and based on class conflict, which stood in contrast with the Prussian ethics of the state. Also in contrast to Prussian socialism was liberalism and capitalism, which negated the idea of duty, practiced a “piracy principle,” and created the rule of money.[5]
Oswald Spengler’s theories of predictable culture cycles, of the separation between Kultur and Zivilisation, of the Western High Culture as being in a state of decline, and of a non-Marxist form of socialism, have all received a great deal of attention in early 20th Century Germany, and there is no doubt that they had influenced Right-wing thought at the time. However, it is often forgotten just how divergent the views of many Revolutionary Conservatives were from Spengler’s, even if they did study and draw from his theories, just as an overemphasis on Spenglerian theory in the Conservative Revolution has led many scholars to overlook the variety of other important influences on the German Right. Ironically, those who were influenced the most by Spengler – not only the German Revolutionary Conservatives, but also later the Traditionalists and the New Rightists – have mixed appreciation with critique. It is this reality which needs to be emphasized: the majority of Conservative intellectuals who have appreciated Spengler have simultaneously delivered the very significant message that Spengler’s philosophy needs to be viewed critically, and that as a whole it is not acceptable.
The most important critique of Spengler among the Revolutionary Conservative intellectuals was that made by Arthur Moeller van den Bruck.[6] Moeller agreed with certain basic ideas in Spengler’s work, including the division between Kultur and Zivilisation, with the idea of the decline of the Western Culture, and with his concept of socialism, which Moeller had already expressed in an earlier and somewhat different form in Der Preussische Stil (“The Prussian Style,” 1916).[7] However, Moeller resolutely rejected Spengler’s deterministic and fatalistic view of history, as well as the notion of destined culture cycles. Moeller asserted that history was essentially unpredictable and unfixed: “There is always a beginning (…) History is the story of that which is not calculated.”[8] Furthermore, he argued that history should not be seen as a “circle” (in Spengler’s manner) but rather a “spiral,” and a nation in decline could actually reverse its decline if certain psychological changes and events could take place within it.[9]
The most radical contradiction with Spengler made by Moeller van den Bruck was the rejection of Spengler’s cultural morphology, since Moeller believed that Germany could not even be classified as part of the “West,” but rather that it represented a distinct culture in its own right, one which even had more in common in spirit with Russia than with the “West,” and which was destined to rise while France and England fell.[10] However, we must note here that the notion that Germany is non-Western was not unique to Moeller, for Werner Sombart, Edgar Julius Jung, and Othmar Spann have all argued that Germans belonged to a very different cultural type from that of the Western nations, especially from the culture of the Anglo-Saxon world. For these authors, Germany represented a culture which was more oriented towards community, spirituality, and heroism, while the modern “West” was more oriented towards individualism, materialism, and capitalistic ethics. They further argued that any presence of Western characteristics in modern Germany was due to a recent poisoning of German culture by the West which the German people had a duty to overcome through sociocultural revolution.[11]
Another key intellectual of the German Conservative Revolution, Hans Freyer, also presented a critical analysis of Spenglerian philosophy.[12] Due to his view that that there is no certain and determined progress in history, Freyer agreed with Spengler’s rejection of the linear view of progress. Freyer’s philosophy of culture also emphasized cultural particularism and the disparity between peoples and cultures, which was why he agreed with Spengler in terms of the basic conception of cultures possessing a vital center and with the idea of each culture marking a particular kind of human being. Being a proponent of a community-oriented state socialism, Freyer found Spengler’s anti-individualist “Prussian socialism” to be agreeable. Throughout his works, Freyer had also discussed many of the same themes as Spengler – including the integrative function of war, hierarchies in society, the challenges of technological developments, cultural form and unity – but in a distinct manner oriented towards social theory.[13]
However, Freyer argued that the idea of historical (cultural) types and that cultures were the product of an essence which grew over time were already expressed in different forms long before Spengler in the works of Karl Lamprecht, Wilhelm Dilthey, and Hegel. It is also noteworthy that Freyer’s own sociology of cultural categories differed from Spengler’s morphology. In his earlier works, Freyer focused primarily on the nature of the cultures of particular peoples (Völker) rather than the broad High Cultures, whereas in his later works he stressed the interrelatedness of all the various European cultures across the millennia. Rejecting Spengler’s notion of cultures as being incommensurable, Freyer’s “history regarded modern Europe as composed of ‘layers’ of culture from the past, and Freyer was at pains to show that major historical cultures had grown by drawing upon the legacy of past cultures.”[14] Finally, rejecting Spengler’s historical determinism, Freyer had “warned his readers not to be ensnared by the powerful organic metaphors of the book [Der Untergang des Abendlandes] … The demands of the present and of the future could not be ‘deduced’ from insights into the patterns of culture … but were ultimately based on ‘the wager of action’ (das Wagnis der Tat).”[15]
Yet another important Conservative critique of Spengler was made by the Italian Perennial Traditionalist philosopher Julius Evola, who was himself influenced by the Conservative Revolution but developed a very distinct line of thought. In his The Path of Cinnabar, Evola showed appreciation for Spengler’s philosophy, particularly in regards to the criticism of the modern rationalist and mechanized Zivilisation of the “West” and with the complete rejection of the idea of progress.[16] Some scholars, such as H.T. Hansen, stress the influence of Spengler’s thought on Evola’s thought, but it is important to remember that Evola’s cultural views differed significantly from Spengler’s due to Evola’s focus on what he viewed as the shifting role of a metaphysical Perennial Tradition across history as opposed to historically determined cultures.[17]
In his critique, Evola pointed out that one of the major flaws in Spengler’s thought was that he “lacked any understanding of metaphysics and transcendence, which embody the essence of each genuine Kultur.”[18] Spengler could analyze the nature of Zivilisation very well, but his irreligious views caused him to have little understanding of the higher spiritual forces which deeply affected human life and the nature of cultures, without which one cannot clearly grasp the defining characteristic of Kultur. As Robert Steuckers has pointed out, Evola also found Spengler’s analysis of Classical and Eastern cultures to be very flawed, particularly as a result of the “irrationalist” philosophical influences on Spengler: “Evola thinks this vitalism leads Spengler to say ‘things that make one blush’ about Buddhism, Taoism, Stoicism, and Greco-Roman civilization (which, for Spengler, is merely a civilization of ‘corporeity’).”[19] Also problematic for Evola was “Spengler’s valorization of ‘Faustian man,’ a figure born in the Age of Discovery, the Renaissance and humanism; by this temporal determination, Faustian man is carried towards horizontality rather than towards verticality.”[20]
Finally, we must make a note of the more recent reception of Spenglerian philosophy in the European New Right and Identitarianism: Oswald Spengler’s works have been studied and critiqued by nearly all major New Right and Identitarian intellectuals, including especially Alain de Benoist, Dominique Venner, Pierre Krebs, Guillaume Faye, Julien Freund, and Tomislav Sunic. The New Right view of Spenglerian theory is unique, but is also very much reminiscent of Revolutionary Conservative critiques of Moeller van den Bruck and Hans Freyer. Like Spengler and many other thinkers, New Right intellectuals also critique the “ideology of progress,” although it is significant that, unlike Spengler, they do not do this to accept a notion of rigid cycles in history nor to reject the existence of any progress. Rather, the New Right critique aims to repudiate the unbalanced notion of linear and inevitable progress which depreciates all past culture in favor of the present, while still recognizing that some positive progress does exist, which it advocates reconciling with traditional culture to achieve a more balanced cultural order.[21] Furthermore, addressing Spengler’s historical determinism, Alain de Benoist has written that “from Eduard Spranger to Theodor W. Adorno, the principal reproach directed at Spengler evidently refers to his ‘fatalism’ and to his ‘determinism.’ The question is to know up to what point man is prisoner of his own history. Up to what point can one no longer change his course?”[22]
Like their Revolutionary Conservative precursors, New Rightists reject any fatalist and determinist notion of history, and do not believe that any people is doomed to inevitable decline; “Decadence is therefore not an inescapable phenomenon, as Spengler wrongly thought,” wrote Pierre Krebs, echoing the thoughts of other authors.[23] While the New Rightists accept Spengler’s idea of Western decline, they have posed Europe and the West as two antagonistic entities. According to this new cultural philosophy, the genuine European culture is represented by numerous traditions rooted in the most ancient European cultures, and must be posed as incompatible with the modern “West,” which is the cultural emanation of early modern liberalism, egalitarianism, and individualism.
The New Right may agree with Spengler that the “West” is undergoing decline, “but this original pessimism does not overshadow the purpose of the New Right: The West has encountered the ultimate phase of decadence, consequently we must definitively break with the Western civilization and recover the memory of a Europe liberated from the egalitarianisms…”[24] Thus, from the Identitarian perspective, the “West” is identified as a globalist and universalist entity which had harmed the identities of European and non-European peoples alike. In the same way that Revolutionary Conservatives had called for Germans to assert the rights and identity of their people in their time period, New Rightists call for the overcoming of the liberal, cosmopolitan Western Civilization to reassert the more profound cultural and spiritual identity of Europeans, based on the “regeneration of history” and a reference to their multi-form and multi-millennial heritage.
Lucian Tudor
Notes
[1] An example of such an assertion regarding cultural pessimism can be seen in “Part III. Three Major Expressions of Neo-Conservatism” in Klemens von Klemperer, Germany’s New Conservatism: Its History and Dilemma in the Twentieth Century (Princeton: Princeton University Press, 1968).
[2] To supplement our short summary of Spenglerian philosophy, we would like to note that one the best overviews of Spengler’s philosophy in English is Stephen M. Borthwick, “Historian of the Future: An Introduction to Oswald Spengler’s Life and Works for the Curious Passer-by and the Interested Student,” Institute for Oswald Spengler Studies, 2011, <https://sites.google.com/site/spenglerinstitute/Biography>.
[3] Oswald Spengler, The Decline of the West Vol. 1: Form and Actuality (New York: Alfred A. Knopf, 1926), p. 106.
[4] Ibid.
[5] See “Prussianism and Socialism” in Oswald Spengler, Selected Essays (Chicago: Gateway/Henry Regnery, 1967).
[6] For a good overview of Moeller’s thought, see Lucian Tudor, “Arthur Moeller van den Bruck: The Man & His Thought,” Counter-Currents Publishing, 17 August 2012, <http://www.counter-currents.com/2012/08/arthur-moeller-van-den-bruck-the-man-and-his-thought/>.
[7] See Fritz Stern, The Politics of Cultural Despair (Berkeley & Los Angeles: University of California Press, 1974), pp. 238-239, and Alain de Benoist, “Arthur Moeller van den Bruck,” Elementos: Revista de Metapolítica para una Civilización Europea No. 15 (11 June 2011), p. 30, 40-42. <http://issuu.com/sebastianjlorenz/docs/elementos_n__15>.
[8] Arthur Moeller van den Bruck as quoted in Benoist, “Arthur Moeller van den Bruck,” p. 41.
[9] Ibid., p. 41.
[10] Ibid., pp. 41-43.
[11] See Fritz K. Ringer, The Decline of the German Mandarins: The German Academic Community, 1890–1933 (Hanover: University Press of New England, 1990), pp. 183 ff.; John J. Haag, Othmar Spann and the Politics of “Totality”: Corporatism in Theory and Practice (Ph.D. Thesis, Rice University, 1969), pp. 24-26, 78, 111.; Alexander Jacob’s introduction and “Part I: The Intellectual Foundations of Politics” in Edgar Julius Jung, The Rule of the Inferiour, Vol. 1 (Lewiston, New York: Edwin Mellon Press, 1995).
[12] For a brief introduction to Freyer’s philosophy, see Lucian Tudor, “Hans Freyer: The Quest for Collective Meaning,” Counter-Currents Publishing, 22 February 2013, <http://www.counter-currents.com/2013/02/hans-freyer-the-quest-for-collective-meaning/>.
[13] See Jerry Z. Muller, The Other God That Failed: Hans Freyer and the Deradicalization of German Conservatism (Princeton: Princeton University Press, 1987), pp. 78-79, 120-121.
[14] Ibid., p. 335.
[15] Ibid., p. 79.
[16] See Julius Evola, The Path of Cinnabar (London: Integral Tradition Publishing, 2009), pp. 203-204.
[17] See H.T. Hansen, “Julius Evola’s Political Endeavors,” in Julius Evola, Men Among the Ruins: Postwar Reflections of a Radical Traditionalist (Rochester: Inner Traditions, 2002), pp. 15-17.
[18] Evola, Path of Cinnabar, p. 204.
[19] Robert Steuckers, “Evola & Spengler”, Counter-Currents Publishing, 20 September 2010, <http://www.counter-currents.com/2010/09/evola-spengler/> .
[20] Ibid.
[21] In a description that applies as much to the New Right as to the Eurasianists, Alexander Dugin wrote of a vision in which “the formal opposition between tradition and modernity is removed… the realities superseded by the period of Enlightenment obtain a legitimate place – these are religion, ethnos, empire, cult, legend, etc. In the same time, a technological breakthrough, economical development, social fairness, labour liberation, etc. are taken from the Modern” (See Alexander Dugin, “Multipolarism as an Open Project,” Journal of Eurasian Affairs Vol. 1, No. 1 (September 2013), pp. 12-13).
[22] Alain de Benoist, “Oswald Spengler,” Elementos: Revista de Metapolítica para una Civilización Europea No. 10 (15 April 2011), p. 13.<http://issuu.com/sebastianjlorenz/docs/elementos_n__10>.
[23] Pierre Krebs, Fighting for the Essence (London: Arktos, 2012), p. 34.
[24] Sebastian J. Lorenz, “El Decadentismo Occidental, desde la Konservative Revolution a la Nouvelle Droite,”Elementos No. 10, p. 5.
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lundi, 10 novembre 2014
Elementos 84: Julien Freund
ELEMENTOS Nº 84.
JULIEN FREUND: LO POLÍTICO EN ESENCIA
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dimanche, 09 novembre 2014
Elementos N°79, 80 y 81
¿FIN DE LA HISTORIA O DE LA CIVILIZACIÓN? HUNTINGTON Y FUKUYAMA (II)
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Sumario
Quién es Francis Fukuyama?, por Israel Sanmartín
Huntington, Fukuyama y el Eurasismo, por Alexander Dugin
Francis Fukuyama: una presentación, por Ramón Alcoberro
Kondylis, el anti-Fukuyama. La política planetaria tras la "Guerra Fría", por Armin Mohler
El neoconservadurismo en el final de la Guerra Fría: Fukuyama y Huntington, por Joan Antón Mellón y Joan Lara Amat y León
Las tesis de Fukuyama sobre el fin de la historia, por Andrés Huguet Polo
El “fin de la historia” como mito de la sociedad consumista/capitalista, por Pedro A. Honrubia Hurtado
El error antropológico de Fukuyama, por Alfredo Sáenz
Francis Fukuyama y la Hegemonía del Liberalismo: Desafíos a "El Fin de la Historia", por Graciano Gaillard
Fukuyama. Un réquiem por el neoconservadurismo, por Kenneth Anderson
Fukuyama y Huntington, en la picota, por Fernando Rodríguez Genovés
Francis Fukuyama: ¿el fin de la historia o de un fraude intelectual?, por Alberto J. Franzoia
El profesor Fukuyama y la enseñanza de la economía, por José F. Bellod Redondo
Un ejemplo de post-modernidad tecnológica: Francis Fukuyama, por Fernando R. García Hernández
¿El Fin de la Historia? Notas sobre el espejismo de Fukuyama, por Luis R. Oro Tapia
Trust: ¿qué tanta confianza conceder a Francis Fukuyama?, por Eduardo A. Bohórquez
Los motivos de la resistencia a la tesis del «Fin de la historia» en el sentido de Fukuyama, por Gustavo Bueno
ELEMENTOS Nº 80.
¿FIN DE LA HISTORIA O DE LA CIVILIZACIÓN? HUNTINGTON Y FUKUYAMA (I)
Descargar con scribd.com (pdf)
Descargar con google.com (pdf)
Sumario.-
El Nuevo Orden Mundial: entre Fukuyama y Huntington, por José Javier Esparza
De Fukuyama a Huntington o la legitimación del etnocidio, por Carlos Caballero
En torno a Samuel Huntington: algunas consideraciones sobre el Choque de Civilizaciones, por Fernando Cacho Canales y Jorge Riquelme Rivera
Una crítica político-antropológica al «choque de civilizaciones» de Samuel P. Huntington, por Anna Quintanas
Crítica al Choque de Civilizaciones de Huntington, por Alejandro Uribarri
Sam Huntington, por Rodolfo A. Díaz
Samuel Huntington, el penúltimo profeta, por Antonio Golmar
La teoría democrática de Huntington, por Roberto García Jurado
La dinámica de la civilización occidental: Huntington a debate, por Raimundo Otero Enríquez
Por qué se equivoca Huntington, por Ulrich Beck
Samuel Huntington, ¿el Spengler americano?, por Carlos Martínez-Cava
La guerra de civilizaciones: plan para extender la hegemonía estadounidense, por Thierry Meyssan
¿Choque de civilizaciones? Una revisión crítica de la teoría de Samuel Huntington, por Joan Manuel Cabezas
Samuel P. Huntington: un intelectual pragmático del “sueño americano”, por María Luisa Parraguez Kobek
ELEMENTOS Nº 79.
CONTRA OCCIDENTE: SALIR DEL SISTEMA OCCIDENTAL
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vendredi, 07 novembre 2014
Guillaume Faye aux asisses de la remigration
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De la Servitude universelle...
De la Servitude universelle...
Claude Bourrinet
Ex: http://synthesenationale.hautetfort.com
L'émergence, dans la France chloroformée par des lustres d'endoctrinement, de discours émollients, et de délires idéologiques, d'un mouvement contestataire protéiforme, qui se décline par des manifestations impressionnantes, des opérations spectaculaires de dénonciation, des actes de résistance, a encouragé la prise de parole de Français, longtemps tenus de se taire et de souffrir en silence.
George Feltin-Tracol est l'un de ceux-là. Il nous propose régulièrement des analyses pertinentes sur notre monde, passe au peigne fin, si l'on ose dire, la question du contrôle de la société par les puissances étatiques, financières, médiatiques, dont l'objectif est d'instaurer un État mondial de tonalité totalitaire. Son ouvrage, En Liberté surveillée, remarquablement documenté, se veut, en même temps, une chronique des prémisses d'une « mise au pas » de la société française par un régime qui n'a plus aucune espèce d'inhibition « démocratique ». Les résistances multiformes, que tout le monde a en mémoire, et qui témoignent de la richesse plurielle (terme adéquat, cette fois!) de la lutte populaire, par exemple les manifestations contre les spectacles blasphématoires « Piss Christ », « Golgota picnic », l'affaire de Tarnac, le « cas » Dieudonné, la « Manif pour tous », ont pour réponses les emprisonnements politiques, la censure, la brutale répression policière, les manipulations. La sphère politique est empoisonnée par l'idéologie nihiliste, les « nouvelles sacralités », qui suscitent des « phobies », lesquelles arment le bras de la « Justice », sans compter la vidéo-survillance, qui contrôle les routes et les rues, la novlangue, qui formate les consciences, l'endoctrinement scolaire, le néo-puritanisme, expression extrême de la clitocratie triomphante, dont l’égérie est la Suède, matrice du totalitarisme postmoderne dévirilisant, infantilisant, Grande Nursery dont Big Mother est la maquerelle fouettarde. Ces liens tressés par des Lilliputiens doctrinaires, liens dont le plus puissant, en ce moment, est incarné par le communautarisme, pendant symétrique d'un individualisme consumériste, sont destinés à étouffer notre identité... Ainsi cette entreprise liberticide évoque-t-elle la mise en place d'un despotisme nouveau, plus complexe, plus subtil, plus savant que les anciennes tyrannies, qui n'étaient que des ateliers artisanaux à côté de lui.
L'analyse ne se limite pas à une recension de notre servitude organisée, mais aussi à ses causes. La description de l' « État profond » est d'un intérêt capital : il s'agit en effet d'une « structure de gouvernement à la fois invisible et continue », qui gère réellement la société, tandis que les institutions apparentes, souvent élues, « représentatives », ne sont là que pour exécuter, ou amuser la galerie.
George Feltrin-Tracol, En liberté surveillée Réquisitoire contre un système liberticide, Éditions Les Bouquins de Synthèse nationale, 23€ - cliquez ici
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Table Ronde de T&P: Reconquête!
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jeudi, 06 novembre 2014
Coeur rebelle par fidélité
Coeur rebelle par fidélité
Dominique Venner rappelle que la guerre est aussi un lieu de fraternité
Ex: http://www.causeur.fr
« Tout homme porte en lui une tradition qui le fait ce qu’il est. Il lui appartient de la découvrir. La tradition est un choix, un murmure des temps anciens et du futur. Elle me dit qui je suis. Elle me dit que je suis de quelque part. » Ce murmure traverse le Cœur rebelle, il enfle quelquefois et se fait chant tragique pour raconter l’engagement, l’aventure, les combats et surtout la fraternité exigeante des hommes et celle, tragique, des peuples. Dans ses belles Réflexions sur les hommes à la guerre, le philosophe américain Jesse Glenn Gray distinguait l’amitié, sentiment ouvert et libre, de la fraternité, au caractère plus exclusif, qui se forge dans les conditions particulière de la caserne, de l’usine, de l’école, de la guerre et du front. Au-delà des engagements politiques radicaux dont il témoigne, le Cœur Rebelle dépeint le parcours d’un individu dont l’existence s’est intimement attachée à ce « grand moment lyrique » de la fraternité au combat.
« Heureusement que la guerre est si terrible, autrement nous finirions par trop l’aimer », disait le général sudiste Robert E. Lee. La tradition que Dominique Venner a découverte et portée en lui est celle du combat qu’il a aimé et passionnément recherché et qu’il n’a cessé d’éprouver à la lumière des amitiés et à l’épreuve des camaraderies. Récit d’un ancien combattant de l’Algérie rallié à l’OAS, d’un activiste politique radical et d’un essayiste ayant signé plus d’une cinquantaine d’ouvrages, le livre de Venner est un témoignage historique qui se lit à hauteur d’homme. Venner, guerrier appliqué, enrage que les peuples occidentaux « comme abrités dans un espace de bien-être, tandis qu’alentour le reste de l’univers est soumis à la violence, à la précarité, à la faim », aient pu croire que ce tribut de la violence guerrière n’était plus qu’une vague réminiscence des temps anciens. « Et pourtant, ce monde de boue et de sang est bien réel. C’est le monde habituel de l’histoire, amplifié par les nuisances modernes, la démographie vertigineuse, la puissance meurtrière surmultipliée des armements, en attendant les catastrophes nucléaires ou écologiques. »
Le Cœur Rebelle n’est pas un livre qui souffre l’inconstance. On le traverse d’une traite, sans lanterner, comme on se lance dans un coup de main. L’histoire que raconte Dominique Venner, c’est celle d’un jeune homme en quête d’aventures pendant soixante ans dans une France qui aime de moins en moins les aventuriers : « J’avais soif de vie et je me sentais périr d’ennui. À cela personne ne pouvait rien. » Peu étonnant pour le jeune homme qui a dévoré Jack London ou James Oliver Curtwood, qui s’est nourri des fresques épiques de Georges d’Esparbès ou Prosper Mérimée et s’est laissé griser par l’histoire de Sparte, la cité guerrière. Des grands auteurs de la droite littéraire, Dominique Venner dit simplement qu’il les a lus « pour ne pas paraître idiot dans les conversations entre initiés. Mais je ne peux pas dire qu’ils aient vraiment compté dans ma formation. » Plus tard viendront cependant Ernst Jünger, Julius Evola, Rainier Maria Rilke, Curzio Malaparte, Ernst Von Salomon ou Vladimir Illitch Lénine dont le titre de l’ouvrage Que faire ? pourrait résumer l’existence de Dominique Venner s’il était vraiment possible d’enfermer une vie entière dans une simple phrase. Le jeune amateur de grand large qui trouva un jour, caché dans un placard de sa grand-mère, un petit revolver devenu le symbole de la vie romanesque à laquelle il aspirait, fuit à quatorze ans à Marseille dans l’intention de s’engager dans la Légion Etrangère à Sidi Bel Abbes, en Algérie. Le billet est ruineux, il choisira donc la Corse, pour tenter de rallier la caserne d’Ajaccio. À sa descente du bateau, le fugueur est cueilli par la gendarmerie et renvoyé chez lui. L’Algérie attendra. Pas longtemps, car c’est peu dire que la guerre d’Algérie occupe une place centrale dans la vie de Dominique Venner et dans le Cœur Rebelle.
L’ouvrage de Dominique Venner est un témoignage difficile à accepter pour ceux pour qui estiment que l’histoire se décrit et s’écrit sur le mode binaire et simple du manichéisme idéologique et l’auteur a de plus le mauvais goût de refuser de se situer dans le registre de la déploration. Quand la conquête coloniale française a commencé en 1830, l’Algérie n’était encore qu’une vaste province éloignée d’un empire ottoman qui avait entamé sa longue agonie. Elle s’est forgée une conscience nationale à la faveur de la colonisation, nourrie des rêves universalistes des partisans de la civilisation du progrès et des appétits plus triviaux des décideurs économiques, puis est devenue une nation à l’issue d’une guerre sanglante au cours de laquelle chacun des adversaires a estimé qu’il se battait pour sa propre survie. « L’Histoire, écrit Hegel, n’est rien d’autre que l’autel où ont été sacrifiés le bonheur des peuples, la sagesse des Etats et la vertu des individus.[ La Raison dans l’histoire]» Dans la guerre d’Algérie de Dominique Venner, il n’y a pas de victime, pas de bourreaux et les seules vertus qui font foi sont celles des armes et de ceux qui les portent. « Quand s’affrontent les droits inconciliables de deux peuples, il n’y a pas de cause juste et injuste. Il n’y a que la guerre, arbitre impartial et froid pour décider entre deux forces, deux logiques, deux mondes. (…) Toute guerre comporte un vainqueur et un vaincu. En Algérie, nous avons été vaincus. »
Cinquante ans après la fin de la guerre d’Algérie, la France se console en biberonnant l’alcool douceâtre de la repentance et rêve qu’elle pourrait se fondre progressivement dans le néant confortable de la fin de l’histoire. L’Algérie, quant à elle, continue de se griser comme elle peut des souvenirs héroïques de la geste de l’indépendance pour oublier que ses dirigeants corrompus ne sont jamais parvenus à bâtir complétement une nation sur la terre du pays libéré. Le livre de Venner témoigne à sa façon de la fraternité hostile de deux peuples séparés et unis à jamais par une guerre qui forgea deux républiques et une génération de part et d’autre de la Méditerranée.
« A vingt ans, l’aventure de la guerre et des conjurations fut offerte à ceux de ma génération qui le voulurent. Peu y étaient préparés. Rares furent ceux qui purent changer cette occasion en destin. Au moins ceux-là ont-ils vraiment vécu, même et surtout ceux qui en moururent. » Pour Dominique Venner, l’Algérie fut l’expérience du feu, puis celle de la clandestinité avant de déterminer l’engagement politique et intellectuel, extrême et radical. « C’est alors, autour de ma vingtième année, que me furent révélées quelques vérités qui ont compté dans ma vie d’homme. » Le Cœur Rebelle confirme aussi, s’il était besoin, à quel point l’Algérie fut une étape cruciale dans l’évolution de la société française. Sur le plan militaire, elle a refondé les techniques de contre-insurrection, parmi lesquelles l’usage de la torture qui contribua à dresser l’opinion métropolitaine contre cette guerre sale. Mais c’est moins l’usage de la torture qui indigna d’ailleurs Dominique Venner que la politique de déportation menée systématiquement par l’Etat français à partir de 1956. « Elle a transformé des centaines de milliers de fellahs en clochards déracinés, enfermés dans des enceintes barbelées. »
Les méthodes utilisées au cours de la bataille d’Alger en 1957, qui furent détaillées avec précision dans le film La Bataille d’Alger en 1966, ont été réemployées depuis aussi bien par la CIA en Amérique du sud que par l’armée américaine sur différents théâtres d’opération et notamment en Irak, en suscitant également l’indignation de l’opinion internationale, quand furent révélés les sévices perpétrés dans la prison d’Abou Ghraib. Quant aux moyens mis en œuvre par le FLN en Algérie pour lutter contre l’armée française et s’assurer le soutien de la population par l’adhésion ou la terreur, ils furent utilisés de même manière par le GIA dans les années 90, au cours d’une guerre civile qui ne dit pas son nom et coûta la vie à près de cent mille personnes de 1991 à 2002. Les même moyens furent employés à l’encontre des troupes américaines en Irak après 2003 tandis qu’à l’opposé, les théories anti-insurrectionnelles mises en œuvre par David Petraeus en Afghanistan et en Irak ne différaient pas vraiment de celles présentées par le colonel Mathieu, alter ego de Bigeard, dans La Bataille d’Alger.
Pour une partie des partisans de l’Algérie française et des militaires français entrés dans la clandestinité, la fin de la guerre d’Algérie permit aussi d’appliquer à l’action politique une partie des techniques de subversion et d’actions ciblées apprises sur le champ de bataille. Dans les rangs de l’OAS on croise nombre d’anciens soldats mais aussi d’anciens résistants qui passent en vingt ans d’un champ de bataille à l’autre et de la lutte contre l’occupant à celle contre les fellaghas, puis à l’opposition armée contre l’Etat français et De Gaulle. Comme beaucoup d’anciens de l’Algérie ou de pieds noirs, Venner conserve son admiration pour le De Gaulle de 1940 mais n’a jamais pardonné à celui de l’indépendance même s’il a revu son jugement en revanche sur l’ennemi qu’il combattait en tant que soldat : « Il combattait pour conquérir une patrie, pour se donner une identité, pour édifier une nation. » Dominique Venner a conservé en revanche toute son animosité pour ceux qui à ses yeux furent les véritables artisans de la défaite : intellectuels et journalistes de la métropole, contempteurs d’une « guerre sale » qu’ils ne connaissaient ni ne comprenaient en rien. « Toute guerre est ‘propre’ pour celui qui croit à sa légitimité. Toute guerre est ‘sale’ pour celui qui s’est laissé détourner de son bon droit. Et celui-là, par avance, est vaincu. »
Pour les vaincus de l’Algérie qui n’ont pas accepté la défaite, le romantisme de la clandestinité a remplacé celui de la guerre. Sur fond de guerre froide et de règne gaullien, l’agitation idéologique et politique qui va déboucher sur le grand chambardement de 68 commence. Elle commence à droite pour Venner : « De 1961 à 1962, une fraction de la société française – une fraction seulement – était entrée en effervescence. (…) La dramatisation de l’action, la précipitation des événements, la succession des conspirations avortées agissaient comme une drogue. » Ce romantisme brutal qui se donne libre cours dans une France à peine remise de ses guerres coloniales n’est pas sans évoquer le roman qu’Alberto Garlini consacrait il y a quelques temps à l’Italie des années de plomb et de l’après 68, dans lequel Stefano, activiste d’extrême-droite, recourt à la violence « la violence comme antidote aux imperfections du ciel.1» L’aventure bien réelle de Dominique Venner s’est terminée le 21 mai 2013, devant l’autel de la cathédrale Notre-Dame de Paris, comme pour reprocher une dernière fois au ciel ses imperfections à travers le choix ultime de la mort volontaire et du blasphème le plus éclatant. De manière troublante, Dominique Venner concluait le Cœur Rebelle, publié initialement en 1994, en évoquant le suicide de François de Grossouvre, le 7 avril 1994, dans son bureau de l’Elysée, mais également celui d’Enver Pacha, en 1922, qui décida, abandonné de tous, de mourir au cours d’une dernière charge en montant seul à l’assaut d’un bataillon de bolcheviks arméniens. « Il n’y a que la mort, parfois, écrit Venner, pour donner un sens à une vie. » Dominique Venner soumit la sienne à un credo, forcément radical : « Je suis du pays où l’on fait ce que l’on doit parce qu’on se doit d’abord à soi-même. Voilà pourquoi je suis un cœur rebelle. Rebelle par fidélité. »
Le coeur rebelle, Dominique Venner, éditions Pierre-Guillaume de Roux.
*Photo: couverture de Le coeur rebelle
- Alberto Garlini. Les Noirs et les Rouges. Gallimard. Janvier 2014 ↩
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ERNST JÜNGER: DE HÉROES, TITANES Y DIOSES
ELEMENTOS Nº 78.
ERNST JÜNGER: DE HÉROES, TITANES Y DIOSES
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