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vendredi, 23 octobre 2015

Endiguer le totalitarisme occidental

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Endiguer le totalitarisme occidental
 
Auran Derien
Ex: http://metamag.fr

Le magazine Forbes propose une compilation à l’échelle internationale de milliardaires ,actionnaires d’entreprises, sans jamais chercher à comprendre qu’il a cessé de fasciner les populations. Il nous affirme que, cette année, il a recensé 1 826 milliardaires, cumulant 7 050 milliards de dollars de capitaux et provenant de cent pays différents. Mais les journalistes du magazine nous donnent plutôt envie de rire tant ce classement est inadéquat pour comprendre le pouvoir installé en Occident.


Les différents types de capitalistes


La plupart des "riches" recensés n’ont aucune importance dans le fonctionnement du régime totalitaire Occidental. Mme Bettencourt, âgée de 92 ans, ne prend aucune décision même si toute la famille n’agit pas ainsi. Les vrais responsables sont planqués derrière des fonds financiers, des banques, le tout installé dans des paradis fiscaux. Eux seuls sèment l’inhumanité depuis le XIXème siècle. La revue Forbes cite Bernard Arnault et François Pinault parmi les milliardaires français. Ne sont-ils pas les représentants du paradigme du néant ? En 1981, ces hommes sont allés se prosterner devant les financiers de wall street, comme d’autres voyageaient à Moscou. La France mitterrandienne, dès 1983, s’est couchée devant les financiers globalitaires. La femme du défunt Président a expliqué à Paris-Match que son mari savait. Il lui a dit qu’un cartel bancaire décidait de tout et qu’il ne pouvait rien faire…..Arnault et Pinault sont entrés volontairement dans cette dialectique du maître et de l’esclave. On les fait passer pour de grands entrepreneurs alors qu’ils sont des marionnettes placées pour servir les intérêts des financiers globalitaires. 

La loi des plus crapuleux : jusqu’à quand ?


La lente évolution du monde en faveur des trafiquants transnationaux a atteint un niveau qui permet à l’oligarchie de rire de la démocratie et des élections. Le crime économique organisé contrôle les États européens. La situation privilégiée de la finance est un indice clair de l’impossibilité de réformer quoi que ce soit. Ils ont d’ailleurs décidé d’en finir avec les restes de traditions européennes afin que leur règne dure pour mille ans, en submergeant le continent de trombes ethniques venues du vaste monde. 


Les rencontres prévues à l’ONU en cette fin de mois de septembre devraient à la fois faire apparaître le poids de l’axe de l’inhumanité et l’axe de la résistance, dont la Chine et la Russie montrent la voie malgré leurs difficultés actuelles. D’un côté les criminels en col blanc de la finance avec leurs laquais politiques (les clowns des Etats européens notamment) et la cohorte de prédicateurs médiatiques. Depuis sa création, l’ONU favorise la loi de la jungle. Grâce au règne des “Al Capone associés”, la planète est devenue une immense poubelle dont les victimes sont les derniers hommes préoccupés de beauté et d’harmonie, ceux qui, avec le détachement des grands esprits, ont proposé art, architecture, musique et dont le paradigme reste la pensée polythéiste conservée dans des œuvres qui permettront peut-être un jour une nouvelle renaissance.


La guerre, obsession des raclures occidentales


Le pouvoir économique "globalitaire" n’a pas de structures légales pour agir sur le pouvoir politique. Tout est affaire de lobbying et de commissions informelles où se désignent les chargés de mission. Ce pouvoir global ne défend que les intérêts de ses membres. L’ONU, le FMI et autres institutions sont la vitrine qui assure la continuité de la main-mise mondiale des « autoproclamés ». Les véritables décisions sont prises dans le secret, face à face, comme dans toute mafia. La concentration des décideurs mondiaux à l’ONU cette fin de mois de septembre sera donc l’occasion de vérifier qui se prosterne devant qui. Espérons que la Russie et la Chine endigueront cette propagande vomitive sur les bienfaits de l’invasion de l’Europe ainsi que les coassements sur les merveilles de la crasse intellectuelle répandue par les gérants de la bigoterie capitalo-carnavalesque. 


On ne sait si la Russie et la Chine vont se décider un jour à reprendre la démarche du tribunal Russell lors de la guerre du Vietnam, lequel condamna les USA pour crime d’agression, ou encore l’initiative “world tribunal on Irak”. L’assaut des banques et autres entreprises multinationales contre les peuples et leurs États, la soumission de politiciens aux associations anglo-américaines afin de s’enrichir en assassinant leur propre peuple, …tout concourt à devoir faire passer en jugement les organisations privées responsables et coupables de conflits meurtriers. 

L’axe de la résistance : faire condamner les conspirateurs


ll importe de construire, en marge de l’ONU, une structure de mise en accusation des crimes de l’oligarchie anglo-américaine. Les guerres de destruction massive des peuples et des cultures, les agressions permanentes contre la paix et la sécurité, en Afrique, en Syrie, en Ukraine, sont dues à la pénétration des structures politiques par des entreprises multinationales qui se préoccupent principalement de s’enrichir. Les banques notamment conspirent pour s'emparer des États, violant les garanties constitutionnelles. Un petit poisson comme le Macro(-o)n en France est un bon exemple de l'individu chargé de mettre le feu au profit des institutions financières sans oublier le rôle de diverses ONG, celui d’associations parallèles à l’État qui répandent la terreur intellectuelle et favorisent la propagande belliciste. Le tout débouche sur l’éradication de civils, de villes, de régimes légitimes et la hausse de la valeur des actions pour les entreprises concernées. Le plan est parfaitement lisible et se déroule sous nos yeux. Les banques et multinationales anglo-américaines se sont emparées des États occidentaux qu’elles utilisent pour déclencher des guerres civiles où il s’agit de payer un tribut à ces firmes, ou des guerres d’agression contre des tiers innocents (ruine de pays comme la Grèce par exemple). La planète ne pourra améliorer son niveau de coopération entre peuples tant que ces responsables ne seront pas sanctionnés. Espérons que les représentants de l’axe de la résistance sauront s’engager dans cette voie dès cette année.


 

Héroïne: la poudre afghane à la trace

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Héroïne: la poudre afghane à la trace

Auteur : Philippe Broussard et Boris Thiolay 
Ex: http://zejournal.mobi

L’héroïne, spécialité du pays, emprunte diverses routes d’exportation. Vers les Balkans, vers la Russie... Mais la grande nouveauté tient à la place prise par l’Afrique, devenue une plaque tournante du trafic.

Les narcotrafiquants détestent les frontières mais sont experts en géographie. Ainsi, les filières qui orchestrent le commerce de l’héroïne afghane ont l’art de diversifier les voies et les moyens d’exportation. Actuellement, elles empruntent trois routes principales, révélatrices de l’ampleur planétaire de ce business.

La route de l’Ouest

C’est la plus ancienne, celle qui épouse en partie le tracé de la mythique route de la Soie en direction de l’Occident. En chemin, l’héroïne passe d’abord par l’Iran. Ce pays est un lieu de consommation important (1,3 million de toxicomanes, selon les autorités locales) où les petites mains du trafic risquent gros : parmi elles, 2000 Afghans y seraient actuellement emprisonnés. L’héroïne non consommée sur le territoire iranien peut ensuite être acheminée vers l’Egypte ou les pays d’Afrique du Nord. Mais l’essentiel des cargaisons pénètre en Europe via la Turquie puis les Balkans (Grèce et Bulgarie).

Si les trafiquants turcs ont longtemps orchestré cette phase européenne du "business", ils ont cédé du terrain, ces dix dernières années, aux mafias albanophones (Kosovo et Albanie). D’après le commissaire français Matthieu Pittaco, de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS), ces organisations jouent un rôle déterminant dans la diffusion des chargements destinés à l’Europe du Nord (Allemagne, Belgique, Pays-Bas). Leurs réseaux s’appuient notamment sur la présence d’une importante diaspora albanophone dans ces pays. L’enjeu commercial est alléchant pour les trafiquants : l’Europe compterait actuellement 1,3 million de consommateurs.

La route du Nord

Cette route-là, plus récente que la première, permet d’acheminer la drogue afghane à travers l’Asie centrale (Ouzbékistan, Kirghizistan, Kazakhstan...). Sa principale destination : la Russie, où l’héroïne est un fléau national. Plus de 2 millions de personnes en sont dépendantes, 30 000 en meurent chaque année. Parmi elles, beaucoup d’anciens soldats revenus d’Afghanistan dans les années 1980. Les mesures prises par Vladimir Poutine lui-même n’ont pas permis de briser les filières. Les dernières informations en provenance d’Afghanistan n’incitent pas à l’optimisme : les talibans font le siège de la ville de Kunduz (300 000 habitants), zone clef du trafic et verrou d’accès au Tadjikistan [On peut dès lors se poser des questions sur la "bavure" américaine qui a touché la présence de MSF dans cette ville, NDLR].

La route du Sud

La moitié de la production afghane transiterait par le Pakistan voisin. Une partie est consommée sur place – à moins de 1 euro le shoot –, le reste poursuit son chemin par des circuits complexes en direction de l’est (Inde, Extrême-Orient) ou de l’Afrique. Depuis quelques années, d’importantes saisies effectuées dans l’océan Indien, à proximité des côtes orientales du continent africain, ont démontré l’émergence de cette "route du sud". Ainsi, en mai et juin derniers, les forces navales de la coalition internationale Task Force 150 ont récupéré 1,5 tonne d’héroïne à bord de sept bateaux au large de la Tanzanie. Valeur estimée à la revente en Europe : 400 millions d’euros.

poppy-field-afghanistan.jpgLes anglophones surnomment cette voie d’exportation "the smack track" en argot américain, "la piste de l’héro". En fait, il s’agit d’un ensemble de routes aériennes et maritimes reliant le Pakistan et l’Iran, d’un côté, aux pays du Golfe et à l’Afrique de l’Est, de l’autre. Seule une partie de la drogue est destinée à la consommation régionale, estimée à quelque 2,6 tonnes d’héroïne pure. "Les zones de transit finissent toujours par devenir des lieux de consommation, explique Olivier Maguet, de Médecins du monde. Les narcos ont besoin d’intermédiaires locaux, qui peuvent être rémunérés en nature. Ces derniers cherchent alors à attirer de nouveaux consommateurs et à créer un marché sur place."

La voie aérienne, la plus courte et la plus rapide, n'est pas la plus sûre: les aéroports disposent de moyens de détection plus systématiques et plus performants que les ports. Ainsi, les saisies se sont multipliées ces derniers temps dans le "hub" aéroportuaire des Emirats arabes unis (EAU), où transitent d'importants volumes de fret aérien, ainsi qu'au Qatar ou au Kenya. 

Mais la très grande majorité des cargaisons d'héroïne parvient en Afrique par voie maritime. Principaux points de départ: le port de Karachi, au Pakistan, et la côte sud de l'Iran, dans la région du Makran. La "came" traverse l'océan Indien cachée dans des conteneurs à bord de cargos ou sur des boutres, des caboteurs traditionnels à coque en bois. Ces bateaux, appelés dhows en arabe, sillonnent la mer Rouge et l'océan Indien. La plus grosse saisie effectuée sur un boutre date d'avril 2014: en plein océan, une frégate de la coalition navale internationale arraisonne un bateau faisant route entre le Pakistan et la Tanzanie.  

A bord, 1032 kilos d'héroïne, dont la pureté avoisine les 60%. Une prise dont la valeur s'élèverait à plusieurs centaines de millions d'euros sur le marché européen. Au total, en 2014, près de 4 tonnes de cette drogue ont été interceptées par les navires de surveillance, soit le double de l'année précédente. Mais quelles quantités échappent aux contrôles? Plusieurs dizaines de tonnes, assurément. 

Une fois débarquées sur le continent africain, les cargaisons sont stockées dans des entrepôts, fragmentées et reconditionnées en plus petites unités, souvent de 10 à 20 kilos. Puis la marchandise reprend sa route par rebonds successifs. Pour une part par voie aérienne, vers d'autres pays africains ou l'Europe. "Les vols d'est en ouest d'Ethiopian Airlines, d'Emirates Airline et d'Etihad Airways [EAU], par exemple, sont très surveillés", relève un bon connaisseur des filières.  

La drogue circule aussi par la route. Soit vers l'Afrique centrale, via l'Ouganda. Soit vers le sud, à travers le Malawi et le Mozambique. Etape suivante: l'Afrique du Sud, où le port industriel de Durban fait office de carrefour. Une partie des stupéfiants poursuit alors son voyage en bateau, en contournant le cap de Bonne-Espérance; l'autre emprunte les vols internationaux à destination de l'Europe. 

"L'Afrique tout entière est devenue une cible prioritaire pour les trafiquants d'héroïne, tant pour le transit que pour la consommation locale", souligne Pierre Lapaque, représentant pour l'Afrique centrale et de l'Ouest de l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC). "Le marché européen est saturé, poursuit cet ancien commissaire de police français, aujourd'hui en poste à Dakar, au Sénégal. Le continent africain, lui, va voir sa population, déjà très jeune [40% des habitants ont moins de 15 ans], doubler d'ici à 2050. Une véritable classe moyenne, de plusieurs centaines de millions de personnes, est en train d'émerger. Avec leur approche commerciale du crime, les narcos veulent mettre la main sur ce secteur très alléchant."

L'Afrique intéresse désormais les trafiquants d'héroïne, tant pour le transit que pour la consommation locale. Ici, un "fumoir", au Kenya.

Ce scénario touche de plein fouet l'ouest du continent. En quelques années, les saisies d'héroïne et d'autres opiacés y ont largement augmenté. Avec un épicentre: le Nigeria, dont les gangs contrôlent la réception et le "reroutage" des produits dans la région. Au-de là de Lagos, tous les grands ports du golfe de Guinée sont concernés, de Cotonou (Bénin) à Lomé (Togo) et Abidjan (Côte d'Ivoire). Faute de moyens de contrôle suffisants, et sur fond de corruption endémique, des colis de 20 à 100 kilos d'héroïne dissimulés dans un conteneur de 20 tonnes se faufilent sans peine entre les mailles du filet. 

Une fois à terre, l'essentiel de la drogue prend la direction du nord, pour être acheminée vers les rives de la Méditerranée, puis l'Europe. Comme la cocaïne ou les méthamphétamines, l'héroïne emprunte alors les traditionnelles routes caravanières à travers l'immensité sahélo-saharienne. Certains tronçons - via Tombouctou et Gao, dans le nord du Mali, Agadez, au Niger, Sebha dans le sud-ouest de la Libye - sont contrôlés par des mouvements armés, notamment des groupes "hybrides", où narcos et djihadistes s'associent, voire se confondent.

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"Les trafiquants vendent à prix cassés pour appâter les clients"

Mais la grande révolution, en Afrique de l'Ouest, est l'apparition, en moins de cinq ans, d'une consommation locale d'héroïne. Historiquement, cette drogue n'y trouvait pas de clientèle, l'injection restait un "tabou" culturel. Les verrous ont sauté, à cause d'une surabondance de l'offre et des prix faibles. "Les trafiquants vendent à prix cassés pour appâter les clients, poursuit Pierre Lapaque, de l'ONUDC.  

Puis, quand il y a assez d'usagers accros, ils augmentent les tarifs." Dans l'agglomération de Dakar (2 millions d'habitants), le nombre de consommateurs était quasi insignifiant au début de cette décennie. Aujourd'hui, environ 2000 utilisateurs de seringues s'injectant des médicaments détournés ou de l'héroïne sont recensés dans la capitale sénégalaise. 

La Côte d'Ivoire, elle aussi, est touchée. En 2014, une mission de Médecins du monde à Abidjan a dénombré de 5000 à 6000 personnes fréquentant des "fumoirs", ces endroits où sont consommés - surtout par inhalation et sous forme de pipes fumées - crack, cocaïne et héroïne. Ces lieux ouverts, sous un pont ou au coeur d'un bidonville, sont tenus par un chef, le "Baba", et ses adjoints. Sur place, une dose d'héro à fumer coûte 1000 francs CFA (1,50 euro). Le phénomène gagne toutes les villes du pays et ignore les frontières. A Bamako (Mali), où l'héroïne est désormais présente, ces mêmes 1000 francs CFA suffisent aux besoins quotidiens d'un "addict".


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jeudi, 22 octobre 2015

Michel Houellebecq’s Submission

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Michel Houellebecq’s Submission

Michel Houellebecq
Submission: A Novel
Trans. Lorin Stein
London: Heinemann, 2015

Submission.jpgMichel Houellebecq is one of the finest novelists living today. His most recent novel, Submission, is now out in English. It confirms my long-held suspicion that Houellebecq is a man of the Right, whether or not he admits it to us, or even to himself.

Houellebecq has long been one of the most savage critics of liberal decadence and cant. But Submission reveals that he is also a student of far Right literature, showing a broad familiarity with demographics, eugenics, Traditionalism, European nationalism, distributism, biological race and sex differences, Identitarianism (which he calls “Indigenous Europeanism” in the book), and the critics of Islam.

 [3]Submission (a translation of “Islam”) tells of a Muslim takeover in France in 2022. The National Front and a fictional Muslim Brotherhood party make it into the runoff in the French national election. On election day, they are neck and neck. Ballot boxes are stolen, invalidating the entire vote. Another vote is scheduled for the following Sunday, but in the meantime, the conservative and Socialist parties join the Muslims in a “Republican Front” to keep Marine Le Pen out of power. Once installed, the Muslim Brotherhood institutes sweeping educational, economic, and foreign policy reforms designed to make Muslim hegemony permanent. Belgium is the next to fall, but all of Europe is doomed due to the political and economic integration of the Muslim world into the European Union.

Houellebecq’s scenario is highly unlikely, at least in the time-frame he specifies. But lack of realism does not prevent science fiction from being an instructive mirror for modern society, and the same is true of Submission, which is less about Islam than about the weaknesses of modern France — and of its would-be defenders on the radical Right — that make them susceptible to a Muslim takeover. Although millions will read this book, I believe that its chosen audience are the intellectuals and activists of the nationalist Right. Houellebecq wants us to succeed. He wants us to save Western civilization. But he does not think we are quite up to the task, so he offers some sage advice.

The End of Democracy

 [4]The first lesson of Submission concerns the political process. The Left and the center-Right are both committed to dissolving France into Europe and then into global “humanity.” They are more opposed to French nationalism than to Islam, even though Islam represents a repudiation of their liberal and Republican values. They hate the National Front, and the nation it represents, more than they love themselves and their values. Therefore, out of suicidal spite, they would be willing to put France under a Muslim regime.

But wouldn’t the Left and center-Right wake up eventually and resist as the Muslims began to implement their program? Houellebecq thinks not. The Left would be unable to protest because Islam is a sacred non-white, non-European “other,” and the Right would be unable to protest because they are bourgeois cowards who follow the lead of the Left. The fact that both groups fear Muslim violence does not help either. (None of them fear Right-wing violence, however.)

But if liberal democracy is a sordid, pusillanimous sham which is willing to deliver the nation and itself to destruction, then why is the National Front seemingly committed to democratic legitimacy? Putting a Muslim party in power is not politics as usual, in which power circulates between different branches of the same elite. It is the emergence of a new elite with a radical revolutionary agenda. Islam aims at irreversible change, hence it punishes apostasy with death. It is not just a flavor of liberal democracy that can be installed by a minor tantrum of the voters and then reversed on whim at the next election.

If this is how democracy ends, then why is the Right unwilling to end democracy in order to save the nation? Houellebecq sets up a scenario in which the only salvation of France would be a Right-wing revolution or military coup, followed by both massive ethnic cleansing and an épuration of the ruling classes, including “the soixante-huitards, those progressive mummified corpses — extinct in the wider world — who managed to hang on in the citadels of the media, still cursing the evils of the times and the toxic atmosphere of the country” (p. 126).

It goes without saying that the Muslims are willing to kill and die to get their way, but the Right, apparently, is not. In Submission, as in Jean Raspail’s The Camp of the Saints, even the most martial and patriotic French are so rotted with humanitarian cant and cowardice that they allow their country to be destroyed rather than use force to preserve it. I refuse to believe that the French Right is quite that decadent and that Marine Le Pen or her successor would allow a great nation with a venerable tradition of revolutions, coups, and dictatorships to perish out of cuckservative good sportsmanship.

Why are young Rightists not entering the French army and police forces? Why are they not opening private security firms? If none of this had occurred to the leaders of the National Front and the Identitarians, it has now. If so, perhaps Houellebecq will some day be remembered as the Rousseau of the next (and final) French Revolution.

Post-Democratic Legitimacy

The next lesson of Submission concerns how to legitimate a post-democratic society. And make no mistake: even though the form of elections might be maintained, the Muslim Brotherhood would never allow itself to be voted out of power. Specifically, how would the Muslim Brotherhood neutralize its most committed enemies on the far Right, the traditionalist Catholics, the Identitarians, and the National Front? Simple: by instituting reforms that they wanted all along.

The Muslim Brotherhood is in no hurry to impose sharia law. The French may not fight for nation and freedom, but they will fight for alcohol and cigarettes. Christians and Jews will not be persecuted. The Muslims realize that the future belongs to the population that has more children and passes on their values to them. The native French population is shrinking. In a few generations, they will be virtually extinct, and those who remain will be powerless to resist sharia law. So all the Muslim Brotherhood has to do is wait.

In the meantime, they are content to reform the educational system, one of the bastions of the Left. Muslims are given the option of a completely Muslim education. Co-education is abolished. Female teachers are pensioned off. Schooling is mandatory until only the age of 12. Vocational training and apprenticeships are encouraged. Higher education is privatized. The public universities are Islamized with huge influxes of petrodollars. Non-Muslim male faculty and all female faculty are given early retirements with full pensions.

In the economic realm, the Muslim Brotherhood eliminates unemployment by giving incentives to women to leave the workplace and return to family life. Small, family-owned businesses are encouraged through adopting Catholic distributist policies. Welfare spending is slashed dramatically, forcing people to work in good times and to depend on their families and religious communities in hard times.

sub.jpgIn the social realm, the patriarchal family is reestablished as the norm. Women are encouraged to choose families over careers. Sexual modesty in dress, behavior, advertising, and popular culture is rapidly adopted. Oh, and Muslim men are allowed up to four wives.

Crime, which is mostly Muslim crime to begin with, plummets, perhaps because they feel that France is now their country and they no longer wish to trash it.

Now, dear reader, ask yourself: wouldn’t you wallow in Schadenfreude to see the Leftist academics, feminists, and welfare scroungers get theirs? Wouldn’t you rejoice at such pro-family reforms? And that’s the problem.

In the long run, under Muslim rule, France will disappear, and the only force that could prevent it is the far Right. But the far Right, like every other group, has a majority of short-sighted people and a minority of far-sighted ones. The far-sighted can only mobilize the short-sighted based on their present discontents. Drain the sources of discontent, and the far-Right constituency will grow complacent. And without followers, the leadership will be powerless.

The far Right is also a coalition of people with varying complaints. Only a minority are true racial nationalists who realize that to be French, one must be white. A black can be a French citizen, speak French, eat French food, and be a Roman Catholic. Thus citizenship, language, culture, and religion are not essential to being French. But whiteness is.

Many Rightists do not see this, however. They are broad-brush anti-modernists and reactionaries; traditionalists with a large or small “T”; anti-feminists, masculinists, and “Men Going their Own Way”; or devotees of dead or dying religions and deposed dynasties. Such vague and anachronistic yearnings will never be fully satisfied anyway. There will never be another king Clovis, who will re-Christianize France. So many of these people would be quite happy to live under a moderate Muslim regime which is traditional, patriarchal, hierarchical, and appeals to transcendent values.

After all, we have ample evidence of impotent Rightists being willing to accept vague approximations to their values and submerge their reservations, as long as the approximation is better organized and more active than the Right, which isn’t hard. Thus in America, I have seen actual National Socialists converted into fervent enthusiasts for Ron Paul, Vladimir Putin, Alexander Dugin, Catholicism, Orthodox Christianity, Traditionalism — anything, really, as long as it appears to be a sizable and well-organized opposition to the existing establishment. You know very well what such weak reeds would do when confronted with an actual Muslim regime. After all, opposing Islam would be “anti-traditional.”

There are many lessons for White Nationalists here. First, never let a Muslim regime come to power. Instead, prevent that — and gain power for ourselves — by any means necessary. Second, we must work relentlessly to focus our people on the paramount importance of race and not to fall for approximations and half-measures. Third, once we have power, we should not be in any hurry. All we need to do is hold onto power — which means postponing more radical reforms for a later date — and be content to set social processes in motion that will in the long-term lead to the sort of society we want. Focus on education and the family. Be kind to workers and small businessmen. Encourage the white population to grow and the non-white population to emigrate [6]. Deliver prosperity, security, and peace to our constituents. And then wait.

The Jewish Question

Now you may be wondering where the Jews fit into this. As Guillaume Durocher points out [7], Houellebecq hints at the importance of Jewish power, but in his narrative, Jews have no agency whatsoever. They simply slouch off to Jerusalem when the Muslim Brotherhood comes to power. In France today, however, Jews are a formidable political force, and Muslims are far weaker than their numbers would predict. Indeed, Jews have played a dominant role in encouraging Muslim immigration and empowerment, and in stigmatizing French resistance. Perhaps Houellebecq thinks that Islam will turn out to be another golem that turns on its Jewish masters. Maybe he wishes to focus specifically on the susceptibility of the French to Muslim domination. Or perhaps he thinks that Jews can be persuaded to change sides, which strikes me as extremely naive [8].

Surrender and Collaboration 

The next lesson of Submission concerns the psychology of surrender and collaboration. The main character of Submission is François, a 44-year-old professor of 19-century French literature in Paris. (He is a specialist on Joris-Karl Huysmans.) François is an only child (of course), the offspring of two selfish baby-boomers (divorced, of course) of the type that Houellebecq so masterfully skewers in his other books. He has had no contact with his parents in years, and he learns of their deaths only after the fact.

François is obsessed with sex (of course, since this is a Houellebecq novel). He has never married (of course). Instead, he has a series of transient relationships with young female students, who always seem to be the ones who break it off (of course), perhaps to show how strong they are.

François’ intellectual life is as empty as his personal one. The author of a brilliant dissertation, he has published one book, been promoted to full Professor, and now whiles away his time with petty academic politics.

Although a student of French literature, François knows very little about France. He seems utterly cut off from any sense of national identity. Left to his own devices, he eats nothing but Oriental, Middle Eastern, and Indian food, generally of the frozen or take-out varieties. (Let that sink in for a minute. How could any self-respecting Frenchman eat shwarma?) He lives in Paris’ Chinatown. He envies his Jewish soon-to-be-ex-girlfriend’s tribal identity, ruefully remarking that, “There is no Israel for me.” (Yes, but who made it so?)

François is also a chain-smoker and a massive alcoholic, although these hardly distinguish him from other European men today.

Desperately unhappy, François tries to follow Huysmans’ path into the Catholic Church, hoping it will provide a ready-made, all-encompassing meaning for his life. But it does not take. At one shrine, he has a quasi-mystical experience, but he interprets it as hypoglycemia. On another attempt, at a monastery, he flees after three days from the cold, discipline, deprivation, and forced sociability back to his solitude, cynicism, and cigarettes. Christianity demands sincere commitment, which François cannot give, and it offers very few creature comforts, which he cannot give up.

Naturally, François’ utter self-absorption goes along with political passivity. He barely took notice of politics until his country was torn away from him, and then he did absolutely nothing to fight it. When he hears of the possibility of a civil war, he wonders only if the deluge can be postponed till after his death. The very idea of fighting or dying for France would never have crossed his mind. But men who care about nothing higher than comfort and security, no matter how clever and civilized they may be, are no match for men who are willing to kill or die for higher values, no matter how stupid and primitive they may be.

After the Muslim takeover, François is forced into early retirement at full pension. But then he is slowly reeled back in by Robert Rediger, the Belgian-born convert to Islam who is put in charge of the educational system. First, at Rediger’s instigation, François is invited to edit an edition of Huysmans for the prestigious French publisher Pléiade. Then Rediger invites him to a reception, where they meet. At the reception, Redinger invites François to his home for a conversation, where Rediger reveals that he is recruiting distinguished scholars from the old system for the new Islamic University of Paris-Sorbonne. All François need do is convert to Islam, which he does.

Why does François convert to Islam rather than Catholicism? One reason is that Christianity is a feminine religion that inspires contempt, and Islam is a masculine religion that inspires admiration. But the main reason seems to be the fringe benefits. Christianity offered him swooning and self-denial. Islam offered him self-assertion and material advancement: a job at the Sorbonne, a huge salary, a house in a fashionable part of Paris, and most importantly, a cure for his sexual frustration and loneliness. Rediger offers him three wives, for starters: young, nubile, submissive Muslim girls to share his bed and bear his children.

Why does Houellebecq center his narrative on an academic? Because this novel is a thought experiment. Academia is the stronghold of the Left, which is still the strongest metapolitical force in our society, and if Islam can break its resistance, it can break anything else. Houellebecq realizes that academic males are pretty much all sexually frustrated wimps, dorks, and slobs: beta males oppressed by strong womyn in both their professional and personal lives. He believes they would welcome a regime that forces modesty in dress and advertisements, so they are not constantly tormented with sexual thoughts; a regime that restores male dominance in the workplace and bedroom; a regime that suppresses feminism and encourages female submission. Being married to four modern Western women sounds like hell on earth, but Islam might make polygamy quite workable. Houellebecq supports something I have long suspected: fundamentalist religions appeal to beta males as a way of controlling women. (“Jesus wants you to make me a sandwich, dear.”)

Polygamy, of course, is not the white way. But Rightists need to take note. Feminism is probably the greatest source of misery for men, women, and especially children today. White Nationalism is all about restoring the biological integrity of our race. That means not just creating homogeneously white living spaces for the reproduction and rearing of our kind, but also restoring traditional (and biological) sex roles: men as protectors and providers, women as mothers and nurturers. If we can promise to restore stable and loving families and homogeneous, high-trust communities, we can drain the swamps in which Leftists breed. After all, how many Leftists do you know who are lonely, dysfunctional, socially alienated products of broken families and communities?

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Beware the Traditionalists

The most interesting character in Submission is Robert Rediger, the Education then Foreign Minister of the new regime. He is a master of persuasion who knows that academics suffer above all from sexual frustration and unrequited vanity. He is a master of religious apologetic, meaning that he is an exceedingly clever liar. He claims that the Koran is a great poem of praise for creation, when it is closer to gangsta rap both as poetry and edification. He claims that polygamy is eugenic, which it might be if Muslims didn’t marry blacks and their own first cousins.

Rediger is a large, masculine man, which makes him an unusual academic. But this comes as no surprise when we learn his history. As a young man in Belgium, Rediger was an ardent Right-wing nationalist. But he was never a racist or fascist, mind you. Just a broad-brush reactionary anti-modernist who wrote a dissertation on Nietzsche and René Guénon, anti-modernist thinkers with radically incompatible premises. This does not, however, prevent Rediger from shifting from one perspective to another whenever it suits him. Nietzsche destroyed Christianity for Rediger, and Guénon offered him a way into Islam, a religion he sees as more compatible with masculine and vitalist impulses.

The lesson here is obvious: if racial integrity is not paramount, then Traditionalism is a vector of Islamization. A demythologization of Traditionalism has long been on my agenda, and Houellebecq has convinced me to step up the timetable. Such an argument has two prongs. First, as I argued in my review of Jan Assmann’s Moses the Egyptian [11], the Traditionalist thesis of the transcendent unity of religions is actually heretical according to the Abrahamic faiths, Judaism, Christianity, and Islam, which reject all other religions as false. Second, the Traditionalists are well aware of this problem. Thus their assertion that the Abrahamic faiths are compatible with Traditionalism is merely an attempt to trick their adherents into tolerating esoteric paganism. (Arguing this thesis would require a reading of Ibn Tufayl’s Hayy Ibn Yaqzan [12] and Guénon’s Initiation and Spiritual Realization [13] and Perspectives on Initiation [14].)

There is no Allah, and Muhammad was not his prophet. Therefore, whatever power Islam possesses is grounded in nature. If there is an overall lesson to Submission, it is that if our civilization falls out of harmony with nature and ceases to pass on its genes and values, it will be replaced by a civilization — no matter how backward and primitive — that is capable of doing so. And European man will disappear in a tide of fast-breeding, savage Sand People.

The Left and center-Right are deferential to Islam because they are decadent and devitalized. They sense its greater vitality, including its potential for violence. These people want to be subjugated, because no tyranny is worse than the fate of the atomized individual floating in the void of liberal, consumerist modernity. Liberal democracy and capitalism supply every human need, except to believe, belong, and obey. If our race is to be saved, then White Nationalists need to bring our societies back into harmony with nature. Whites must be forced to submit to our own nature, or we will end up submitting to aliens. And to do that, White Nationalists need to become an even more formidably vital — and intimidating — force than Islam. Clearly we’ve got work to do.

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[2] Submission: A Novel: http://www.amazon.com/gp/product/0374271577/ref=as_li_tl?ie=UTF8&camp=1789&creative=390957&creativeASIN=0374271577&linkCode=as2&tag=thesavdevarc-20&linkId=VLLJIFMJN4TEPYU4

[3] Image: https://secure.counter-currents.com/wp-content/uploads/2015/10/soumission1.jpg

[4] Image: https://secure.counter-currents.com/wp-content/uploads/2015/10/German.jpg

[5] Image: https://secure.counter-currents.com/wp-content/uploads/2015/10/behodolas.jpg

[6] the non-white population to emigrate: http://www.counter-currents.com/2014/06/the-slow-cleanse/

[7] Guillaume Durocher points out: http://www.counter-currents.com/2015/02/michel-houellebecq-soumission/

[8] extremely naive: http://www.counter-currents.com/2012/10/innocence-of-muslims-guilt-of-jews-interests-of-whites/

[9] Image: https://secure.counter-currents.com/wp-content/uploads/2015/10/MichelHouellebecq.jpg

[10] Image: https://secure.counter-currents.com/wp-content/uploads/2015/01/Muslimprotest.jpg

[11] review of Jan Assmann’s Moses the Egyptian: http://www.counter-currents.com/2014/06/moses-the-egyptian/

[12] Hayy Ibn Yaqzan: http://www.amazon.com/gp/product/0226303101/ref=as_li_tl?ie=UTF8&camp=1789&creative=390957&creativeASIN=0226303101&linkCode=as2&tag=thesavdevarc-20&linkId=XL5RYZLX7G5KXBBF

[13] Initiation and Spiritual Realization: http://www.amazon.com/gp/product/0900588357/ref=as_li_tl?ie=UTF8&camp=1789&creative=390957&creativeASIN=0900588357&linkCode=as2&tag=thesavdevarc-20&linkId=C5HBSFW6UIKXH5QZ

[14] Perspectives on Initiation: http://www.amazon.com/gp/product/0900588322/ref=as_li_tl?ie=UTF8&camp=1789&creative=390957&creativeASIN=0900588322&linkCode=as2&tag=thesavdevarc-20&linkId=SE4EDVIZOTNFDGO4

«Migrants»: la grande reculade d’Angela Merkel

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«Migrants»: la grande reculade d’Angela Merkel
 
Angela Merkel doit désormais affronter à la fois la fronde de ses alliés droitiers du CDU dont l’ADN n’est pas spécialement multiculturel, prendre garde à ce PEGIDA qui n’en finit plus de grimper dans les sondages et ronronner devant un président turc dont on ne sait plus trop quoi bien à quel jeu il joue.
 
Journaliste, écrivain
Ex: http://bvoltaire.fr 
 

Angela Merkel, c’est un peu une Martine Aubry à l’allemande, avec la même tête d’infirmière qui battrait ses malades ; la même bondieuserie aussi : un père pasteur pour la première et un autre quotidiennement assidu à la messe pour la seconde. Sauf qu’Angela, elle, a un peu mieux réussi son parcours politique que Martine. Jusqu’à aujourd’hui, nonobstant.

Ainsi, le grand show des réfugiés, traité par nos médias comme une resucée d’Holiday on Ice version barcasses. À ce qu’il nous fut prétendu, c’était le grand transport amoureux. Bras grands ouverts aux… aux on ne sait plus trop quoi, « migrants », « réfugiés », « clandestins », « fouteurs de bousin » en puissance ?

Pour madame le chancelier, l’urgence était de lutter contre l’extrême droite, un peu comme madame le maire de Lille. D’où cette déclaration foutrement virile, pour une dame à la beauté si fragile : « Les citoyens ne devraient pas suivre ceux qui descendent dans la rue remplis de haine et d’hostilité envers les autres… » Fort bien, mais à ce détail près (voir nos éditions précédentes) que 30 % du gros million de « migrants » en question ne parlent pas un traître mot d’arabe ; ce qui signifie qu’ils viennent de partout, sauf de cet Orient mis à feu et à sang, par Daech certes, mais également par les guerres aussi idiotes que criminelles menées par l’Occident.

Dans les 70 % restants, plus de la moitié sont de forts gaillards, célibataires et parfaitement en âge de se battre contre la « barbarie islamiste ». Du coup, l’opinion publique allemande paraît se retourner, tant les nouveaux arrivants ne leur semblent pas précisément être enfants de Woodstock. Du coup aussi, et ce, de manière des plus logiques, un mouvement tel que PEGIDA (acronyme de patriotes européens contre l’islamisation de l’Occident) recommence à avoir le vent en poupe.

Ce qui oblige la même Angela Merkel à aller mendier une médiation turque à Ankara, capitale d’un pays dans lequel il vrai que déjà plus de deux millions de « réfugiés migrants » aimeraient bien aller se refaire la cerise en Allemagne, pays du presque plein-emploi.

« Presque », la nuance est de taille, sachant que l’Allemagne est forte d’une fécondité à peu près aussi vaillante que celle des derniers Pygmées et que la dondon en question demeure à ce jour sans enfants. Il faut donc de nouveaux travailleurs afin de faire tourner la puissante machine industrielle d’outre-Rhin, qu’ils soient plus ou moins qualifiés ou pas. L’immigration, armée de réserve du grand patronat, l’affaire n’est pas neuve depuis Karl Marx.

De manière plus symbolique, mais médiatiquement fort efficace – au moins durant les premiers jours – de la grande feria berlinoise : solder une bonne fois pour toutes la sulfureuse réputation allemande, eu égard aux zeures-les-plus-sombres-de notre-histoire…

Sur le papier, le bidule était programmé pour fonctionner. Dans la réalité, c’est une tout autre histoire. Car Angela Merkel doit désormais affronter à la fois la fronde de ses alliés droitiers du CDU dont l’ADN n’est pas spécialement multiculturel, prendre garde à ce PEGIDA qui n’en finit plus de grimper dans les sondages et ronronner devant un président turc dont on ne sait plus trop quoi bien à quel jeu il joue, si ce n’est à un jeu de c… !

Alexandre Adler, du communisme au néo-conservatisme atlantiste, une présence ubiquitaire

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Alexandre Adler, du communisme au néo-conservatisme atlantiste, une présence ubiquitaire
Ex: http://www.ojim.fr
« Adler est hypermnésique. Il enregistre tout ce qu’il lit. Il est doté d’une mémoire phénoménale. Tous ceux qui l’ont côtoyé ont pu le vérifier. Problème : Alexandre profite de ses talents oratoires et de la véritable bibliothèque logée dans son cerveau, pour souvent raconter des histoires. » Pascal Boniface, Les intellectuels faussaires.

Alexandre Adler est né le 23 septembre 1950 à Paris. Véritable caméléon politique, Alexandre Adler a été tour à tour, communiste, socialiste puis néo-conservateur à la sauce « bushiste », favorable à la guerre en Afghanistan (2001) et en Irak (2003), partisan du oui au référendum de 2005 sur la constitution européenne et soutien de Nicolas Sarkozy en 2007. Tout au long de sa brillante carrière, Alexandre Adler se trouve proche de la cause israélienne dans les médias.

Cousin de l’ancien premier ministre roumain Petre Roman (1989 à 1991), lui-même fils de Walter Roman (Weiländer) membre éminent du Komintern à partir des années 1930. D’origine juive allemande et russe, sa famille maternelle, Bauer, réside en Turquie depuis le début du XXème siècle et échappe ainsi aux persécutions nazies. En revanche, tous les membres de sa famille paternelle, à l’exception de son père Emeric, sont morts en déportation. Sa filiation paternelle est une filiation de Cohen, et de rabbins. Son père Emeric Adler, décédé en 2003 à l’âge de 95 ans, était ingénieur constructeur des voies ferrées dans l’Empire ottoman et a combattu avec les Brigades internationales pendant la guerre d’Espagne puis a servi dans la Légion Étrangère entre 1939 et 1945. La langue maternelle d’Alexandre Adler est l’allemand. De parents laïcs et socialistes, il ne reçoit aucune éducation religieuse. Il étudiera en profondeur le judaïsme à l’âge adulte.

Alexandre Adler est marié à Blandine Kriegel, philosophe et historienne, fille du résistant, puis dirigeant communiste, Maurice Kriegel-Valrimont.

Il a été fait officier de l’ordre national du Mérite par Jacques Chirac en même temps que le directeur général du Conseil Représentatif des Institutions Juives de France (CRIF), Haim Musicant.

Formation

Alexandre Adler est reçu cacique (premier) à l’École normale supérieure. Il est ensuite reçu à l’agrégation d’histoire.

Universitaire spécialiste de l’Union soviétique et de l’Europe de l’Est, il enseigne successivement à l’université Paris-VIII, et est détaché par la suite auprès de l’enseignement militaire supérieur, notamment au Collège interarmées de défense jusqu’en 2000.

Depuis 2009, Alexandre Adler est le directeur scientifique de la chaire de géopolitique de l’université Paris-Dauphine créée en novembre 2009. La chaire comprend un volet enseignement et un volet recherche portant notamment sur les points suivants : mondialisation et gouvernance, géopolitique, énergie et matières premières et politique européenne.

Parcours professionnel

1982 à 1992 : il suit les affaires soviétiques à Libération, avec un bref passage en 1983 – 1984 au quotidien, Le Matin de Paris.

1992 à 2002 : prend la direction de Courrier international. Il sera successivement rédacteur en chef, puis directeur éditorial.

Parallèlement, il collabore deux ans au magazine Le Point, deux ans à l‘Express, où il tient une chronique de politique internationale, et enfin cinq ans au Monde comme conseiller proche de Jean-Marie Colombani.

1993 à 1995 : chroniqueur à Europe 1.

1994 à 2003 : il présente l’émission « Les mercredis de l’Histoire » sur Arte.

1995 à 1996 : chroniqueur sur RTL spécialisé dans la politique étrangère.

2001 : Il rejoint l’équipe rédactionnelle de Tribune juive.

2002 : Il rejoint Le Figaro en novembre 2002 en tant que « conseiller rédactionnel et éditorial ». Membre du comité éditorial du Figaro.

2002 : Il participe au lancement de l’ « Observatoire du monde juif », revue communautaire. Dirigé par Shmuel Trigano, le comité éditorial comprend, Marc Knobel, permanent du Centre Simon Wiesenthal, Nelly Hansson et Frédéric Encel.

Depuis septembre 2002, il présente chaque matin une chronique dans Les Matins de France Culture, chronique abandonnée en 2011.

1998 : il réalise une série de chroniques historiques de 13 minutes sur le XXème siècle, intitulée « Histoire de comprendre », initialement réalisée pour La Cinquième. Alexandre Adler a aussi collaboré à TV5Monde et à Direct 8, la chaîne de la TNT appartenant à Vincent Bolloré depuis revendue à Canal et renommée D8 (Le Monde d’Adler, présenté avec Mikaël Guedj).

Parcours militant

1965 : adhère à la SFIO pendant la campagne présidentielle de François Mitterrand.

1968 à 1980 : il quitte le Parti socialiste pour le PCF. Il entretient également des rapports très étroits avec le Parti communiste italien à son apogée, ainsi qu’avec plusieurs de ses dirigeants dont Pietro Ingrao, Bruno Trentin, Giorgio Napolitano et, tout à la fin de sa vie, Enrico Berlinguer.

Il aura été dans ces années professeur à l’École Centrale du Parti et rédacteur en chef adjoint de la revue La Pensée. Il est le co-auteur d’un ouvrage (très modérément) critique sur l’Union soviétique, L’URSS et nous, paru en 1978. Il collabore aux Cahiers de l’Institut Maurice Thorez.

Après la rupture de l’union de la gauche, il démissionne du Parti communiste en 1980 et participe à la contestation externe aux côtés de son beau-père Maurice Kriegel-Valrimont et de l’ancien secrétaire de la Fédération de Paris, Henri Fiszbin. Il signe en 1981, l’appel, avec 71 autres communistes critiques, à voter pour le candidat de gauche au second tour contre « le repli ouvriériste et sectaire » du PCF.

1984 : Aux élections européennes, il soutient la liste des communistes dissidents d’Henri Fiszbin. Il est recruté par le Parti socialiste pour travailler à sa commission de politique extérieure. Il rejoint presqu’au même moment le mouvement des Transcourants créé par François Hollande et Jean-Pierre Jouyet. Après 1988, il s’éloigne du Parti socialiste, tout en restant proche de Jean-Pierre Chevènement et de Philippe Séguin, dont il souhaite le rapprochement. Membre du club Phares et Balises de Régis Debray et Max Gallo, il soutient aux côtés de Philippe Séguin, la candidature de Jacques Chirac en 1995 et à nouveau en 2002. Proche de Jacques Chirac sur un plan personnel, il n’en a pas moins pris nettement position en faveur de la politique générale de George W. Bush au Moyen-Orient.

aladocvz-4eL._SX3.jpgPublications

  • L’URSS et nous, Éditions sociales, 1978.
  • L’Internationale et le genre humain, avec Jean Rony, Paris, Mazarine, 1980.
  • Pour l’amour du peuple : un officier de la Stasi parle, Albin Michel, 1999.
  • Le Communisme, PUF, coll. « Que sais-je ? », 2001.
  • Au fil des jours cruels : 1992-2002 – Chroniques, Grasset, 2003.
  • J’ai vu finir le monde ancien, Grasset, 2002 (prix du livre politique 2003).
  • L’Odyssée américaine, Grasset, 2004.
  • Comment sera le monde en 2020 ?Mapping the Global Future, (Le rapport de la CIA), National Intelligence Council, 2005.
  • Rendez-vous avec l’Islam, Grasset, 2005.
  • Sociétés secrètes, Grasset, 2007.
  • Comment sera le monde en 2025 ? (Le nouveau rapport de la CIA), Robert Laffont, 2009.
  • Le monde est un enfant qui joue, Grasset, 2009.
  • Berlin 9 novembre 1989 : la chute, XO Éditions, 2009.
  • Le Big bang et après ? avec Marc Fumaroli, Blandine Kriegel et Trinh Xuan Thuan, Albin Michel, 2010
  • Comment rester vénal en étant gros, malade et bientôt mort : visions de l’Est, Editions EHT, 2010.
  • Le Peuple-monde : destins d’Israël, Albin Michel, 2011.
  • Le Monde après Ben Laden, Grasset, 2011.
  • Où va l’Amérique d’Obama ?, avec Hervé de Carmoy, PUF, Paris, 2011.
  • Le Roman du siècle rouge, avec Vladimir Fédorovski, éditions du Rocher, 2012.
  • Le Jour où l’histoire a recommencé, Grasset, 2012

Collaborations

Alexandre Adler est un invité régulier des institutions communautaires juives. Ses collaborations sont trop nombreuses pour être toutes recensées.

Septembre 2012 : Invité par le Cercle Bernard Lazare sur le thème « Ce qui nous attend en 5773 ! »

Juin 2012 : Conférencier à la chambre de Commerce France-Israël (CCFI) de Paris

Avril 2012 : Participant à la soirée de soutien à Israël organisé à l’occasion du congrès des Amis d’Israël. Cette soirée était due à l’initiative des Groupes parlementaires d’amitié France Israël à l’Assemblée et au Sénat, avec le soutien d’organisations amies d’Israël (CRIF, ELNET, European Friends of Israel, Fondation France Israël et Association France Israël).

Mars 2012 : Invité du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) Marseille Provence et des loges B’naï B’rith pour parler de son dernier ouvrage « le Peuple-Monde, destins d’Israël »

Février 2012 : Participe avec 11 autres intellectuels « français venus d’horizon divers » au livre du Grand Rabbin de France, « N’oublions pas de penser la France», de Gilles Bernheim.

Février 2012 : Participe au 5ème salon du livre de l’antiracisme et de la diversité organisé par la LICRA.

Novembre 2011 : Participe à la 11ème Journée du Livre d’Histoire et de Recherche Juives organisée par le Fonds social juif unifié (FSJU).

Novembre 2011 : Intervenant à la convention nationale « Demain les juifs de France » du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) à la table ronde « Un point de vue “juif” est-il légitime sur tout ? » avec Judith Cohen-Solal, Méir Waintrater, Yonatan Arfi.

Juin 2011 : Invité à la soirée organisée par la Radio Communauté Juive (RCJ) .

Mai 2011 : Lors de la 63ème Yom Haatzmaout au Centre communautaire de Paris, il participe à la table ronde « Israël face à la tempête du monde arabe ».

Avril 2008 : Participe à la conférence sur le thème « L’homme peut-il vivre heureux sans spiritualité ? » organisée par François Stifani, Grand Maître de la Loge Nationale Francaise (GLNF) à Clermont-Ferrand.

Novembre 2007 : Conférencier à la première convention nationale du CRIF consacrée au thème « Être juif en France en 2007, les nouveaux enjeux. »

Juillet 2006 : Participant à la première Université d’été du B’nai B’rith de France à Lyon à la table ronde : « Le citoyen juif et la Cité » avec Nicole Guedj, ancien ministre ; Alain Finkielkraut, philosophe ; Frédéric Encel, professeur à l’E.N.A, docteur en géopolitique et animée par Yves Azeroual, journaliste à Tribune Juive.

Janvier 2003 : A l’appel de l’Union des Etudiants Juifs de France (UEJF), des Fils et filles des déportés juifs de France, du B’nai B’rith, de Shalom Archav, et de la Ligue contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Licra), il participe à la manifestation devant le campus de Jussieu, à Paris, pour dénoncer une motion de l’université Paris-VI appelant à la remise en cause des accords de coopération entre l’Union européenne et Israël. Parmi les autres participants on trouve Bernard-Henri Lévy, Alain Finkielkraut, le député (UMP) de Paris Pierre Lellouche, Yassir Fichtali, président de l’Union nationale des étudiants de France (UNEF), et l’avocat Arno Klarsfeld.

Juin 2002 : Devant la loge Villard de Honnecourt (Grande Loge Nationale Française), il planche sur le thème « Les Trois religions monothéistes après le 11 septembre 2001 ».

Ce qu’il gagne

En 2004, il confiait gagner comme « conseiller éditorial 60 000 francs mensuels au Figaro (“excusez-moi, je parle en francs”), chroniqueur matinal à France Culture pour 25 000 francs, essayiste à succès et conférencier worldwide, il confesse à l’américaine un impressionnant total brut mensuel de 120 000 francs (18 300 euros) ».

Il l’a dit

« La situation pour Israël est difficile mais pas compromise, sa marge de manœuvre est mince quoi qu’il en soit, Israël est au cœur d’un incendie dont les déclencheurs sont les Sunnites et les Chiites, la Syrie ou l’Iran, seul perturbateur de la paix mondiale…Pour une fois nous sommes spectateurs d’une situation » « Alexandre Adler dans la cité phocéenne » CRIF, 06 mars 2012

« Nous sommes un grand Peuple mais aussi un petit Peuple, nous sommes capables de faire de belles choses, mais l’image que nous donnons n’est pas toujours celle que nous voulons donner, néanmoins n’avons pas à rougir de ce que nous sommes, gardons la tête haute ». Ibid.

« Où en est la Tunisie ? … un tel scrutin (celui du 30 octobre 2009 où Zine El-Abidine Ben Ali remporte l’élection présidentielle avec 89% des voix) suscite évidemment les critiques les plus acerbes et les mises en cause les plus radicales…Pourtant, il n’y a dans ces élections aucun élément qui devrait enflammer les esprits, si l’on a bien entête la situation géopolitique de la Tunise, les acquis démocratiques de sa société et surtout la nature des ennemis qui guettent son éventuelle faiblesse » (Chronique du 31 octobre 2009, citée par Médiacritique(s), n° 1, octobre 2011.

« En exposant le Hezbollah en première ligne, Ahmadinejad a joué sa dernière carte et a permis un début de déblocage à Téhéran. Si telle est bien l’évolution qui se dessine, il suffira qu’Israël maintienne sa pression militaire tout en faisant savoir au Hezbollah que l’État hébreu n’aurait rien contre la présence de ce parti dans un gouvernement d’union à Beyrouth, et la voie serait libre à l’extermination “pacifique” du dernier petit noyau intégriste chiite qui s’oppose à l’inexorable courant dominant du chiisme, retrouvant les voies orientales de la liberté politique, et de la liberté tout court. » « Petit et grand Hezbollah » – Le Figaro, 15 octobre 2007

« (la Tunisie) qui, seule, présente aujourd’hui dans la région, un modèle de société civile véritablement pré démocratique … avec … des libertés encore inexistantes ailleurs. Celle d’aller et de venir, de créer son entreprise sans être accablé par une parafiscalité politique écrasante » – Le Figaro, 23 mars 2005

« Non, à tout prendre, je préfère que les Frères musulmans soient cooptés par les militaires égyptiens qui gardent l’essentiel du pouvoir plutôt que de les voir gagner des élections libres, instituant un Tariq Ramadan comme ministre de la Culture. Je soutiens donc le maintien des dictatures les plus éclairées possibles – voire pas éclairées du tout – en Egypte et en Arabie saoudite plutôt que l’application, dans ces régions du monde, des principes démocratiques qui, dans l’immédiat, ne seraient que porteurs de désordres et de violences. » – Le Figaro, 6 septembre 2004

« La guerre [entre l’Irak et les Etats-Unis en 2003] n’aura peut-être tout simplement pas lieu. Cette conviction que nous avons repose sur une observation minutieuse de certains faits, sur certaines hypothèses que tout le monde ne partage pas, mais aussi sur des intuitions et des appréciations psychologiques, qui, elles, pourront s’avérer erronées (…) la volonté d’utiliser des armes de destruction massive par Al-Qaïda est incontestable, tout comme l’est l’existence d’arsenaux de ce genre au Moyen-Orient, notamment en Irak autrefois. Les Américains ont donc voulu éviter la mise en contact et la collusion de ces deux idéologies meurtrières, probablement un peu avant que les problèmes ne se posent réellement. Et je ne peux pas leur donner totalement tort. » – Le Figaro, 8 mars 2003

« La Grèce pourrait être forcée après des émeutes, essentiellement étudiantes (…), de créer un gouvernement d’union nationale. On aurait ainsi la dictature bienfaisante de 90% des électeurs grecs contre le peuple grec lui-même. Évidemment cette formule a de quoi choquer, elle n’est pas définitive. Mais en tout cas, elle est nécessaire car l’exemple grec peut faire tâche d’huile, et il faut vaincre aujourd’hui les corporatismes. » Source : arretsurimages.net

alad226220868g.jpg« J’ai été élevé dans l’idée communiste. Pas du communisme soft. Mon père était laïc agressif. Je suis revenu au judaïsme traditionnel. J’ai fait tout un chemin. Je suis allé à la synagogue libérale israélite. J’ai commencé à m’intéresser à Israël, j’ai commencé à m’intéresser à l’histoire juive. Finalement les liens affectifs culturels profonds me relient au peuple juif, à l’ensemble du peuple juif. J’ai fait tout un chemin qu’on peut appeler de retour même si j’aime pas cette expression bondieusarde. Autrement dit, je me suis rendu compte que mes liens affectif me reliaient à l’ensemble du peuple juif. (…) Je m’intéresse aux marranes, aux juifs cachés, aux disciples de Sabbatai Tsevi, aux tribus perdus… je trouve qu’il y a quelque chose de poignant que même dans des circonstances extraordinaires, le judaïsme se soit préservé. » Conférence sur le thème « Judaïsme normatif et judaïsme vivant » organisé par Beit Haverim (« groupe juif gay et lesbien de France ») Source : beit-haverim.com

« La bataille pour le “oui” sera dans ces conditions évidemment la grande bataille pour la liberté de notre continent, et je l’espère la grande défaite de tous ces altermondialistes qui ont tout à la fois la candeur et l’impudence de se déclarer “antilibéraux”, disons simplement ennemis de la liberté. » – Le Figaro, 20 octobre 2004

« Ce que les violences agitatoires des illuminés communautaristes de Seattle et de Prague révèlent comme un symptôme grossissant c’est la mise en place à l’échelle planétaire d’un front anti-mondialiste qui rappelle trait pour trait le front anti-libéral de la Révolution conservatrice née de la crise européenne des années 1872-1896. » – Le Monde, 23 novembre 2000

Sa nébuleuse

Membre du conseil d’administration de l’Union libérale israélite de France (ULIF)

Conseiller de l’ancien président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), Roger Cukierman, et membre du bureau exécutif.

Membre l’Appel unifié juif de France.

Appartient à la loge La Lyre de Salomon de la Grande Loge nationale de France (GLNF) en 2000. Selon Alexandre Adler, « la GLNF est beaucoup moins à droite que vous semblez l’imaginer. La sensibilité de la plupart de ses membres sur les grandes questions de société est très ouverte. Ils sont anti-FN, antiracistes, favorables à l’avortement et à l’égalité hommes femmes… Ce sont des gens comme eux qui ont préparé l’avènement de Sarkozy.» « Les nouveaux francs-maçons » – Le Point, 24 janvier 2008

Membre du club « Le Siècle »

Membre du Bilderberg

Il est un des rares journalistes à participer à la session européenne de la Trilatérale en 1995, et se rend avec son épouse aux week-ends de la filiale française de l’Aspen-Institute.

Ils ont dit

« Il se défend vigoureusement d’“utiliser les journaux pour faire de l’agitation sioniste”. La preuve, il milite pour l’entrée de la Turquie en Europe. Il croit même à l’évolution positive de l’Islam, même s’il combat sa “détermination à faire l’histoire”. Pour le reste, il fonce dans le tas. Il garde en tête un vieux dicton yiddish de sa mère : “Quand on te crache à la figure, il ne faut pas dire qu’il pleut.” Ainsi témoigne-t-il en justice contre le producteur de France Inter Daniel Mermet, une “sombre brute”, accusé d’avoir laissé s’exprimer complaisamment un auditeur antisémite sur la boîte vocale de l’émission Là-bas si j’y suis. Il assure ne vouloir bâillonner personne. Juste profiter de l’arène pour “défendre les siens” dans ce “climat de pogroms encouragé par des prédicateurs”. Il vomit tout ce qui ressemble de près ou de loin à la gauche morale. Attac, les 35 heures, le “bobotisme culturel”, les Drac, la “complaisance égalitaire”… Il déteste le “débraillé de gauche”, les moustaches généreuses de José Bové : “Je n’aime pas les Pierre Poujade qui se font passer pour des Mahatma Gandhi, surtout quand cela se termine par de l’antijudaïsme ordinaire », dit-il à Paris Match.” « Surrégime » – Libération, 19 juin 2004

« “Il ne voit l’histoire que du côté du manche”, résume bien Philippe Thureau d’Angin, son ex-collègue, directeur de Courrier international. “Du côté des pouvoirs, jamais du côté des peuples. C’est drôle pour un ancien marxiste, non ?” Ibid.

« Notre zapping éventuel est sans espoir. Chez les experts en légitimation, les cumuls et les “relations d’interconnaissance” sont de règle : disposer d’une tribune garantit presque qu’on s’en verra proposer une autre. (…) Alors directeur éditorial de Courrier international, Alexandre Adler avait également rejoint cette station (Europe1) peu après son arrivée au Point, puis à L’Express, mais avant de passer au Monde, puis au Figaro, et alors qu’Arte lui avait déjà confié la charge d’une émission hebdomadaire. Depuis, Alexandre Adler dispose aussi d’une chaire radiophonique dans le journal du matin de France Culture. N’ayant pas plus le temps de se déplacer jusqu’au studio qu’il n’a celui de vérifier toutes les informations – ou intuitions – de ses éditoriaux, il dégoise depuis son domicile ». Serge Halimi, Les nouveaux chiens de garde. Nouvelle édition actualisée (2005) et augmentée.

« Autre singularité française, la France, en seconde position derrière les États-Unis, représente, en la matière, le plus important vivier de transfuges du militantisme révolutionnaire vers le néo-conservatisme contemporain. Un vivier constitué essentiellement par la nouvelle génération politique de la « gauche extrême mutante ». Le signal avait été donné à l’époque de la guerre froide soviéto-américaine (1945-1990) par Annie Kriegel, éditorialiste vedette du journal de la grande bourgeoisie française « Le Figaro », qui est ainsi passée de l’Ultra-stalinisme à l’Ultra-sionisme, sans le moindre sas de décompression. Son neveu par alliance, Alexandre Adler, empruntera le même cheminement intellectuel, vingt ans plus tard, allant jusqu’à lui succéder à son poste au sein du même journal, payant son dû en forgeant le concept de « fascislamisme », comme équivalent contemporain, dans l’ordre de la stigmatisation, de l’expression « Juif bolchevique » de l’époque de la guerre froide. » « De l’endogamie entre Média et Politique en France » (oumma.com)

« … que ce personnage dispose d’une surface médiatique démesurée compte tenu de ses compétences approximatives, de ses connaissances sélectives, de ses ignorances opportunes et … de ses obsessions, voilà qui pose davantage problème. Une surface médiatique proportionnée à l’ampleur d’une imposture » (Médiacritique(s), n°1, Octobre 2011). Voir également la rubrique « Les facéties d’Alexandre Adler » (acrimed.org)

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Contre le chaos migratoire...

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Contre le chaos migratoire...

L'analyse sans concession d'un groupe de hauts fonctionnaires

Groupe Plessis*
Ex: http://metamag.fr
La crise migratoire qui se déroule sous nos yeux, pour spectaculaire qu'elle soit, n'est que la manifestation renouvelée de l'incapacité de nos gouvernants à mettre en œuvre et assumer des politiques de maîtrise durable des flux de population qui franchissent nos frontières. Pourtant, il n'y a pas de fatalité en la matière.

Cette impuissance, assortie d'un discours médiatique moralisateur, est en décalage croissant avec les aspirations de la population qui, en butte aux désordres causés par une immigration incontrôlée depuis plusieurs décennies et inquiète des menaces terroristes, recherche protection et sécurité. Il est d'ailleurs frappant de constater que le formidable battage médiatique actuel, qui confine au harcèlement, ne convainc plus guère les Français

L'accueil des migrants: un irresponsable appel d'air

Le phénomène migratoire, qui s'est accéléré avec l'effondrement des États libyen et syrien, va encore s'amplifier à la suite du formidable appel d'air que constitue l'accueil, nolens volens, de centaines de milliers de nouveaux migrants en Europe occidentale. Les déclarations du gouvernement, qui évoque l'accueil « provisoire » de seulement 24 000 « réfugiés » alors même qu'aucun contrôle transfrontalier des flux n'est possible et que les retours sont bien improbables, n'ont pour seul mérite que de confirmer l'adage selon lequel, lorsque les événements vous échappent, il faut feindre d'en être l'organisateur. En l'état actuel des choses, il est bien évident que le Gouvernement n'a ni la volonté, ni surtout les moyens, de contrôler efficacement nos 3 000 km de frontières terrestres métropolitaines, sans parler des frontières maritimes.

Une générosité de façade

La générosité affichée par nos dirigeants, et par nombre de dirigeants européens, n'est que le masque de l'impuissance. Derrière cette façade, on enrichit des trafiquants impitoyables ( la traite des êtres humains rapporterait désormais plus que le trafic de drogue ), on pousse des malheureux à prendre des risques insensés sur des embarcations de fortune ; on valide la stratégie de Daech de purification éthnico-religieuse, sans parler de la déstabilisation sans doute volontaire de l'Occident par l'arrivée en masse de populations de culture musulmane, sans même parler des probabilités d'infiltration d'éléments terroristes. Ajoutons que l'on vide les pays du Sud de leurs éléments les plus qualifiés et les plus dynamiques. Avec bonne conscience, les dirigeants européens se livrent à une véritable spoliation de l'avenir de ces pays, tout en imposant à leurs propres peuples de se perdre dans une bien aventureuse « dilution dans l'universel », pour reprendre l'expression d'Aimé Césaire.

« Rien n'est meurtrier comme la lâcheté ; rien n'est humain comme la fermeté. » écrivait Charles Péguy. Face aux menaces actuelles qui engagent notre responsabilité collective vis-à-vis des générations futures, il est temps d'être humains et fermes.

Une action ferme pour résoudre la crise de l'asile

Résoudre la crise de l'asile, c'est d'abord s'attaquer aux causes et définir une stratégie claire au Proche-Orient, conforme à nos intérêts: un rapprochement avec l'Iran, une concertation avec la Russie, une politique plus pragmatique à l'égard du régime de Damas.

S'agissant de populations déplacées par la guerre, la priorité est d'aider matériellement ces populations au plus près de leur pays d'origine, les pays d'accueil, en particulier le Liban, et les organisations humanitaires. Au moment même où les migrants syriens sont au cœur de l'actualité, le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et le Programme alimentaire mondial (PAM) ne disposent pas des moyens nécessaires pour héberger et nourrir les déplacés. Il est aussi inacceptable que des pays proches, qui ne sont pas pour rien dans la guerre civile syrienne, et qui ne manquent pas d'abondantes liquidités, le Qatar ou l'Arabie saoudite, se montrent si peu accueillants. On s'étonnera aussi du rôle joué par la Turquie qui n'aide guère l'Europe .

Lutter contre les réseaux de passeurs et délocaliser la demande d'asile

La deuxième priorité est de s'attaquer à l'économie même des passeurs. A cet égard, l'exemple australien est éloquent: aucune arrivée illégale par bateau n'est tolérée, les bateaux sont raccompagnés soit vers leur lieu de départ, soit vers des centres de rétention extraterritoriaux, mis à disposition par des pays riverains et où les demandes d'asiles sont traitées. Le résultat est sans appel: aucun mort en mer à déplorer depuis 18 mois. 

Il est parfaitement envisageable, pour l'Europe ou, à défaut, pour la France seule, de reproduire ce dispositif en concluant des accords (assortis d'une aide financière) avec des pays du Sud de la Méditerranée pour la création de ces centres. L'action de la Marine serait alors réorientée vers le raccompagnement des embarcations et de leurs passagers en direction de ces centres et vers la traque des passeurs qui est désormais un enjeu de sécurité nationale. Un dispositif européen similaire pourrait également être envisagé pour les demandeurs d'asile empruntant la route terrestre des Balkans. Ne seraient alors admises en France que les personnes s'étant effectivement vues octroyer le statut de réfugié au sens de la Convention de Genève ou de la Constitution. Ce système aurait donc le mérite d'éviter d'introduire en France des demandeurs d'asile dont fort peu répondent aux critères (70 % de déboutés malgré une procédure très favorable aux demandeurs) mais qu'il est ensuite extrêmement difficile d'éloigner (moins de 5% des déboutés).

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Recentrer l'asile au profit des rares authentiques réfugiés

S'agissant des demandes d'asile déposées en France, le dispositif actuel, largement détourné au profit d'une immigration économique ou sociale et dévoyé par des manœuvres dilatoires et des fraudes de toutes sortes, doit impérativement être revu au profit d'une procédure extrêmement rapide, non créatrice de droit, sous contrôle étroit des autorités et suivie d'une expulsion rapide des déboutés, sans possibilité de solliciter, sinon dans le pays d'origine, un autre titre de séjour.

Un discours de vérité sur l'immigration

Cette crise d'une ampleur exceptionnelle appelle un retournement de paradigme qui passe par un changement de discours sur l'immigration. Il est temps d'admettre que, contrairement à certaines idées reçues, la France n'a pas besoin d'une immigration supplémentaire. Et si les beaux esprits le contestent, il n'est que de demander son avis au peuple de France par référendum. Notre taux de chômage élevé, l'immense besoin en formation de nos jeunes inactifs peu qualifiés montrent bien que le pays n'a aucunement besoin d'un apport extérieur de main-d'œuvre, à l'exception de quelques travailleurs particulièrement qualifiés.

Certains secteurs d'activité emploient massivement une main-d'œuvre étrangère, souvent illégale ( BTP, restauration …). Mais est-ce à la collectivité d'assumer cette charge pour que ces entreprises emploient à moindres frais? L'immigration a d'ailleurs un coût: poids croissant sur le système de santé, sur la protection sociale, sur la politique de logement, sur les établissements scolaires, sans parler des déséquilibres sociaux, ethniques et culturels qu'elle provoque sur de nombreux territoires. Mais le coût principal de cette immigration non choisie est probablement la défiance qu'elle fait naître entre un peuple de France inquiet pour son identité et ses dirigeants qui y semblent indifférents.

La France peut bien sûr accueillir des personnes par souci d'humanité ou parce qu'elles manifestent un attachement sincère à notre pays, mais il s'agit bien là d'une faveur et non d'un droit, d'un choix et non d'une obligation.

Une politique migratoire souveraine

- Pour un contrôle démocratique sur la politique d'immigration: remettre au cœur de nos politiques la souveraineté nationale devrait conduire à fixer un quota annuel, voté par le Parlement, en fonction des besoins et des capacités d'accueil du pays. Le principe d'un tel vote devra être solennellement inscrit dans la Constitution, par voie de référendum. Sa mise en œuvre impliquerait un changement radical dans les pratiques de l'administration qui devrait, sous contrainte, mener une politique active de sélection et de priorisation des candidats.

- Simplifier le droit des étrangers: le code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile devrait être considérablement simplifié (plus de 1 000 pages en édition courante!), les délais et nombre de recours drastiquement réduits.

- Inciter au départ les étrangers inactifs légalement présents dont il faut rappeler qu'ils n'ont pas nécessairement vocation à rester sur notre territoire. Ainsi les allocations auxquelles ils ont droit (chômage notamment) pourraient-elles leur être versées dans leur pays: une chance de réinsertion leur serait ainsi donnée ; le poids sur nos services sociaux en serait allégé et ces fonds contribueraient au développement des pays d'origine.

- Faciliter l'éloignement forcé: en 2014, les vrais éloignements, c'est-à-dire les éloignements forcés hors de l'espace Schengen, n'ont concerné que 6 500 étrangers, chiffre dérisoire au regard des enjeux de l'immigration clandestine. Une simplification drastique des procédures et des recours est nécessaire. De même, tout statut doit être refusé aux étrangers en situation irrégulière. Cela passe par la suppression de l'AME et du droit à une scolarisation en milieu ordinaire: les enfants, qui ont d'ailleurs le plus souvent besoin d'un parcours spécifique, seraient pris en charge dans des structures ad hoc, dans l'attente d'un éloignement. Cela passe aussi par un enregistrement sérieux des entrées et des sorties des étrangers afin de rechercher, pour contrôle et expulsion, ceux restant illégalement sur le territoire.

- Réviser en profondeur l'accord de Schengen afin de permettre un contrôle réel de l'immigration irrégulière aux frontières nationales: le contrôle aux frontières de l'espace Schengen est un leurre. Sans doute faut-il fixer un principe: franchir illégalement les frontières de l'Union ne crée aucun droit. Sans doute aussi faut-il passer à un système à deux niveaux, c'est-à-dire tout à la fois revenir à un contrôle ciblé mais durable des frontières nationales, qui passe par la constitution d'un véritable corps de garde-frontières, et qui permettra également de faire face aux vastes mouvements de populations intra-communautaires en provenance de Roumanie et de Bulgarie, et commencer à construire un véritable dispositif collectif de contrôle des frontières extérieures. Dans cette attente, doivent être envisagées par la France une mise en œuvre des clauses de sauvegarde prévues par la convention, et sans doute une sortie temporaire du système. Contrairement à ce qui est parfois affirmé, l'expérience hongroise montre que le contrôle des frontières nationales, lorsqu'il est au service d'une politique volontaire, reste un moyen très efficace pour enrayer les flux migratoires clandestins.

- Sortir de l'angélisme dans la coopération avec les pays d'origine: il n'est pas de contrôle efficace de l'immigration à moyen terme sans une coopération bien comprise avec les pays d'origine que l'on doit inciter à s'engager contre les filières de trafic d'êtres humains, engagement auquel devraient être strictement conditionnées les aides bilatérales et européennes. L'immigration est aussi un drame du désespoir et du déracinement. Il est de la responsabilité des nations européennes d'aider aussi ces pays à trouver la voie d'un développement économique et social qui permettent à leurs populations d'envisager un avenir sur place.

-Enfin, briser l'outil d'encouragement aux migrations non maîtrisées que représente l'espoir de régularisation. D'exceptionnelles, les régularisations sont devenues, notamment sous la pression d'associations, une modalité banale d'admission au séjour en France et constituent un puissant incitatif à l'entrée et au séjour irréguliers. Dès lors, pourquoi ne pas inscrire dans la Constitution, via un référendum, que les régularisations d'étrangers en situation irrégulière sont interdites?

*Plessis est le pseudonyme d'un groupe de hauts fonctionnaires qui proposent des solutions concrètes à la crise des migrants

mercredi, 21 octobre 2015

S'il est bien un domaine où les inégalités sociales se creusent, c'est celui du vocabulaire

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Pauvre vocabulaire!
 
S'il est bien un domaine où les inégalités sociales se creusent, c'est celui du vocabulaire. "Maman nous a préparé un goûter délicieux, aux odeurs alléchantes" contre "Maman a fait un gato, CT trop bon".
 
Mère au foyer et professeur à la maison, membre du SIEL
Ex: http://www.bvoltaire.fr 
 

« On estime à 10 % la part de la population maîtrisant seulement 400 à 500 mots. Le linguiste Alain Bentolila pointe les lacunes de la formation des enseignants dans ce domaine » (Le Figaro, 16 octobre 2015).

Alain Bentolila fait partie de ces spécialistes de l’enseignement qui ont cru de toutes leurs forces dans les nouvelles pédagogies. Pas si neuves que cela puisque, depuis les années 70, elles sont l’unique méthode en vigueur dans l’Éducation nationale malgré la sacro-sainte liberté pédagogique. En 1944, le plan Langevin-Wallon a commencé peu à peu à les imposer, Paul Langevin et Henri Wallon, inspecteurs communistes de surcroît, étant appelés par le Général à participer à la reconstruction de la France et à lui offrir un ambitieux projet d’instruction. Voilà donc résumée très brièvement l’histoire de la prolétarisation de l’enseignement.

Interrogé sur Europe 1 au lendemain des crimes de Mohammed Mehra, Marc Le Bris, instituteur et directeur d’école, avait dit à propos du terroriste, instruit à l’école de la République depuis sa plus tendre enfance : « Quand on a appris à lire, écrire, raisonner, on ne prend pas une kalachnikov pour régler ses problèmes. »

Oui, mais voilà, pour raisonner, prendre de la hauteur, développer son humanité, il faut des mots. Le français, à la différence de l’anglais, est une langue philosophique. Il suffit de voir qu’entre le chocolat que vous aimez et celui qui partage votre vie, que vous aimez également, votre amour n’est pas de même nature. En anglais, on like ou on love. Le siège de votre pensée, votre esprit, doit être nourri pour y développer une pensée autonome et juste. La richesse et la précision de notre vocabulaire ne sont pas reçues en héritage à la naissance et si le petit d’homme dispose de toutes les facultés pour engranger les mots, il ne les fabriquera pas de lui-même. C’est pendant l’enfance qu’il emmagasinera la majorité d’entre eux. Et puisque c’est à l’école qu’il passe le plus clair de son temps, c’est bien l’école qui doit lui assurer cet enrichissement. Grande est la déception des professeurs de sciences de nos collèges devant des classes entières incapables de faire la différence entre une hypothèse et le problème. En éducation civique, la distinction incivilité/crime n’est pas toujours évidente. Parlerons-nous des plus démunis qui confondent justice avec coups ? Car quand on n’a plus les mots, il reste la force.

Cette leçon de vocabulaire qui fait défaut commençait dans les petites classes par l’observation des tableaux de scènes de la vie courante : le repas, le marché, les moissons, les saisons, les loisirs. Tout ce qui intéresse la vie quotidienne y passait et, à travers l’observation du réel, les enfants étaient conduits à développer, préciser puis apprendre les termes techniques qui leur manquaient. Le vocabulaire plus soutenu était enrichi par la littérature, les poésies hebdomadaires de Prévert, Verlaine, Hugo, La Fontaine. Une petite recherche des poésies apprises en primaire pourrait vous édifier et vous en resterez cois.

S’il est bien un domaine où les inégalités sociales se creusent, c’est celui du vocabulaire. Face à celui qui aura été conduit au théâtre, aura visité des ateliers, des musées, se tiendra cet ancien élève d’une école publique au nord de Paris dont le professeur des écoles de cours préparatoire a choisi de se passer de manuel pour enseigner la langue de Rabelais avec Twitter en 140 signes. « Maman nous a préparé un goûter délicieux, aux odeurs alléchantes » contre « Maman a fait un gato, CT trop bon ».

La pince de la "global invasion"

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DES IDÉES ET DES HOMMES
 
LA PINCE DE LA «GLOBAL-INVASION»

Auran Derien
Ex: http://metamag.fr
La globalisation ou « global-invasion » s’installe sur toute la planète en utilisant une technique de destruction efficace, la méthode synarchique. Le pouvoir économique mondial ne se cache plus - ou quasiment plus - pour montrer qu’il organise les conflits entre Peuples, Nations, Etats, qu’il est derrière les réformes éducatives destinées à abrutir, les mouvements culturels qui aliènent, le financement des armées légales, les manifestations de marginaux destructeurs, la violence des délinquants et la drogue.
 
La dévastation de toute tradition politique spécifique, la souillure de toute religion traditionnelle lui permet de bâtir - sur les ruines dont il est coupable - des organisations en col blanc avec la guillotine juridique des droits de l’homme pour couper la tête de tous ceux qui s’opposent. Pour les autres, la distraction éphémère de la société du spectacle, les émotions médiatiques scientifiquement organisées façonnent le nouvel homo sapiens, la bête humaine qui sommeille dans chaque primate et jaillit lorsqu’il renonce à son biotope. La global-invasion augmente chaque jour sa tyrannie planétaire. 

Partout, des ruines 

Les observations abondent tant en Afrique qu’en Orient. Que reste-t-il de ces anciennes Nations plus ou moins bien organisées que furent la Libye, la Syrie, le Yémen, l’Irak, l’Afghanistan ? Des factions, des groupuscules, entretenus, stimulés par l’Occident, se disputant férocement des bouts de territoire, générant en même temps des effets de tsunami populationnel. De gigantesques hordes se jettent sur l’Europe, chaque jour plus effacée, plus salie, plus regrettée aussi par ceux qui, à travers le monde, furent autrefois bien éduqués. Les conflits religieux et ethniques sont déjà le lot quotidien des européens subsistants, de sorte que le chaos et les ruines forment désormais l’essentiel de ce qui fut autrefois un havre de culture et de civilisation. 

Toutes les régions du monde ne sont pas affectées au même degré par la généralisation de la conflictivité. Mais cela ne signifie pas que le modèle général de la destruction mis en œuvre en soit absent. Il s’agit de simples nuances.

Le pouvoir terrorise les élites. Les politiciens et les penseurs représentatifs ont l’angoisse de regarder la réalité. Ils ne veulent pas observer le fonds tragique et obscurantiste de la global-invasion. Spengler l’avait déjà signalé il y a un siècle : la décadence vient aussi de cette peur de regarder en face la réalité immonde et tragique. Pour se voiler le regard, les pantins politiques et intellectuels adoptent un humanitarisme allégé qui illusionne sur l’égalité et la solidarité de tous les bipèdes. Le clou de la nigologie béate se trouve dans l’œcuménisme des sectes qui voudraient survivre de manière “suave” , faisant oublier qu’elles sont la cause de l’inhumanité.
 
Ces illusions humanitaires se répandent à grands coups de propagande, la propagande au marteau dans une main et la XVIIème chambre dans l’autre. Les Eglises qui n’ont rien d’intéressant à dire sur le monde actuel s’engouffrent dans ce galimatias grâce auquel elles espèrent briller encore un peu. Par exemple, les jésuites ayant pris le pouvoir au Vatican donnent le “la” des discours officiels et officieux, ainsi que celui des variantes, de la théologie de la libération aux traditionnalistes, le tout devant déboucher sur le même brouet universaliste, bonasse, social et évident. Le tragique est donc mis au rencart, la vieille lune du progrès et des lendemains qui chantent glisse lentement du bolchévisme au globalisme avec les mêmes conséquences, l’inhumanité. 

L’Amérique Latine, un laboratoire de la global-invasion

Depuis 15 ans, à peu près, des gouvernements patriotes ont émergé en Amérique Latine. Leurs noms raisonnent comme la petite musique de l’Aurore, lorsque celle-ci, en naissant, chasse les ténèbres. Chavez, Morales, Correa, Da Silva, les Kirchner, tous ont abandonné les directives criminelles imposées par les organismes globalitaires. Ils ont préféré favoriser une meilleure répartition des biens, sans remettre en cause toutefois le système criminel occidental qui vole les peuples et détruit les Nations. Ce n’était pas possible à leur échelle, comme ne semble pas avoir été à leur portée une évolution positive de l’éducation, de celle qui serait capable de fournir à la jeunesse les armes conceptuelles et le niveau de préparation par lequel ils pourraient voir clairement le sens de l’évolution programmée par les affidés de la global-invasion. Ces pays d’Amérique Latine sont restés dans le giron de la nigologie des droits de l’homme et rejouèrent la comédie de la révolution culturelle malgré une évolution négative de l’État, perdant peu à peu ses pouvoirs et prérogatives.
 
On ne saurait se plaindre des modestes résultats que ces élites ont obtenus. Toutefois, chacun a pu constater à quel point leurs politiques furent concomitantes d’une conjoncture favorable avec la hausse des prix des matières premières qu’ils vendaient. Il est probable que cette prospérité tirée par des circonstances indépendantes de leur volonté atteigne sa fin. La finance mondiale a fait chuter la valeur de ces ressources.
 
Dans ce panorama, les sectes monothéistes gardent à l’heure actuelle toute leur fonction pour aliéner la jeunesse. Après l’expérience du chaos généré par la théologie de la libération et les guérillas qui permirent à la global-invasion d’installer des tyrannies militaires qui liquidèrent les patriotes et non les révolutionnaires internationalistes, l’expérience acquise dans la manipulation de la jeunesse est désormais ouvertement mise au service de la finance globalitaire. Les visites du pape en Equateur, Bolivie, Paraguay puis à Cuba et aux Etats-Unis ont eu la fonction classique de rassembler des “pauvres”, des groupes ethniques, tous plutôt marginaux par rapport aux obsessions de profit des firmes extractrices de leurs richesses, de les lancer contre l’État et sa préoccupation du bien commun, plutôt que contre leurs bourreaux des multinationales. C’est d’ailleurs à Cuba que, dans les années 70, se menait à bien l’entente religion-révolution puisque les adolescents allaient y acquérir leur formation militaire. 

La pince fonctionne donc à merveille en Amérique Latine. D’un côté des pays qui rencontrent des difficultés depuis que les prix des matières premières baissent. De l’autre, des cagots monothéistes qui poussent la population à la révolte contre l’État, justement parce qu’il s’écarte de la vassalité à l’égard de l’empire US. Situation de pince qui fonctionne parfaitement au Brésil, en Equateur, en Bolivie….

Les Églises et les oligarques d’un côté, les organismes internationaux de l’autre, la pince est efficace pour aplatir toute rébellion envers l’axe de l’inhumanité. D’un côté la terreur bancaire et ses armes : spéculation sans limites sur les prix de tous les types d’actifs, sorties de capitaux, taux d’intérêt manipulés, notations de dettes fantaisistes, corruption, etc. ; en même temps, dénonciation de cela auprès de la population. De l’autre, la mobilisation des marginaux, des pauvres, des immigrés, du “prolétariat interne et externe” contre l’Etat, comme l’avait expliqué Toynbee. Il en résulte l’impossibilité de consolider un Etat indépendant et autonome. 

En occident, monothéisme et mondialisme vont de pair. Les brutes bigotes s’affirment race supérieure, chargées du bien, etc. mais mettent le monde en esclavage à travers la relation économique puis, au-delà, installent l’inhumanité en traitant toute personne comme une marchandise. Le monothéisme et le mondialisme sont bien l’incarnation de l’inhumanité.

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mardi, 20 octobre 2015

AFFAIRE VOLKSWAGEN L'Europe est le dindon de la farce

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AFFAIRE VOLKSWAGEN
L'Europe est le dindon de la farce

Michel Gay
Ex: http://metamag.fr 

Onze millions de voitures Volkswagen ont été équipées d'un logiciel informatique pour truquer les émissions de dioxyde d'azote.


Cependant, avant de renoncer aux Volkswagen diésels, ou de les modifier pour les mettre aux normes… américaines, il faudrait réfléchir aux conséquences environnementales et financières. Les ingénieurs automobiles allemands ne sont pas des incapables, malgré ce que laissent parfois entendre la curée médiatique. Haro sur le baudet Volkswagen ! Cela arrange tellement de concurrents… américains.


Toutes les voitures sont pilotées par des programmes informatiques qui fonctionnent en optimisant en permanence les paramètres d'émission. Ils sont indispensables pour trouver le bon compromis entre la consommation de carburant et les performances du véhicule. 


Ces logiciels appelés "defeat devices", ce qui signifie "systèmes de neutralisation" et non "logiciels tricheurs", sont autorisés et peuvent désactiver provisoirement le système antipollution pour un fonctionnement optimal du moteur. Le fameux logiciel installé sur les véhicules Volkswagen était certes programmé pour réduire la consommation de carburant en circulation normale mais aussi, hélas, pour réussir les tests antipollution au banc d'essai. 


Pour faire des moteurs efficaces, il faut augmenter le taux de combustion du carburant dans les cylindres. Les petits moteurs diesels les plus efficients relâchent donc moins d'hydrocarbures mal brûlés (fumée noire). Ils ont un meilleur couple (c'est-à-dire la force pour accélérer), consomment moins, émettent moins de dioxyde et de monoxyde de carbone (CO2 et CO), mais aussi plus de dioxyde d'azote (NO2). Ce sont les lois de la chimie.


Volkswagen sait fabriquer des petits moteurs diesels puissants produisant peu de CO2 et de CO. Mais ils produisent davantage de NO2 que les gros moteurs diesels, plus polluants par ailleurs. Pour se conformer aux normes américaines protectionnistes destinées à favoriser leurs propres gros moteurs diesels, la "tricherie" des ingénieurs de Volkswagen a consisté à programmer leur logiciel pour que le moteur fonctionne différemment pendant les tests et sur les routes. D'un point de vue environnemental, "ça tient la route"…


Cependant, l'affaire est grave parce que c'est malhonnête, même si ces normes américaines sont écologiquement "injustes". L'action Volkswagen a perdu un tiers de sa valeur, le président Martin Winterkorn a démissionné, et l'industrie allemande est salie par cette affaire.


Ce tour de passe-passe a permis la commercialisation aux Etats-Unis de 500 000 voitures qui dépassent les normes américaines d'émission de dioxyde d'azote par un facteur allant de cinq à trente-cinq, alors que ces mêmes véhicules sont dans les normes quand il s'agit de l'Europe. Les normes européennes seraient-elles laxistes ? Non. Ce sont les normes américaines qui sont impossibles à respecter pour les petits moteurs. Aucune autre marque que Volkswagen ne proposait de voitures diesels à quatre cylindres aux Etats-Unis. On sait maintenant comment Volkswagen réalisait ce "prodige". Ces normes américaines "absurdes" (sauf pour leur propre industrie) obligent les Américains à acheter des modèles diesels puissants et à forte consommation munis d'un dispositif "antidioxyde d'azote" ! Il n'y a en effet qu'à partir d'une certaine consommation de carburant qu'il devient rentable pour l'automobiliste de disposer d'un tel système. La différence de consommation (et donc de coût) doit être importante entre le diesel et l'essence, pour amortir l'investissement supplémentaire d'environ 1500 euros par voiture, ainsi que les coûts des recharges régulières. 


Ainsi, la technologie « AdBlue » injecte de l'urée dans les gaz d'échappement pour réduire les émissions de dioxyde d'azote,… mais pas ceux des autres gaz. Ce système est installé sur les camions, tracteurs, et sur les voitures diesels à grosses cylindrées. Le taux de conversion en azote et en eau est de 85 %, et même de 98 % sur certains moteurs .


Ces normes américaines n'ont pas été fixées pour protéger l'environnement, mais pour nuire à l'ascension du groupe européen Volkswagen aux États-Unis, qui est passé au rang de premier constructeur mondial en juillet 2015, et dont la spécialité est justement… les petits moteurs diesels.

 
Aujourd'hui, les autorités américaines se frottent les mains en parvenant à imposer à Volkswagen une amende record, qui peut monter jusqu'à 18 milliards de dollars. Et les Européens s'indignent à l'unissons du comportement de ce constructeur, sans réaliser qu'ils sont les dindons de la farce, car pour pouvoir respecter les normes américaines, il faudrait polluer davantage et… acheter américain !
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Xavier Raufer: Mondialisation criminelle, la menace occultée


Xavier Raufer: Mondialisation criminelle, la menace occultée

par webtele-libre

Xavier Raufer au Cercle Aristote pour échanger avec nous sur la mondialisation criminelle. http://cerclearistote.com/

Divide and Conquer: The Globalist Pathway to New World Order Tyranny from an International Perspective

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Divide and Conquer: The Globalist Pathway to New World Order Tyranny from an International Perspective

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Ex: http://www.lewrockwell.com

The idiom “divide and conquer” is said to have originated with the Latin maxim “divide et impera” meaning divide and rule. Julius Caesar used it in reference to defeating the Gauls during the Gaelic War. While its first usage in the English language began circa 1600, through the centuries it’s carried a commonly understood meaning. The retention of power by utilizing a deliberate strategy of causing those in subordinate positions to engage in conflicts with each other that weaken and keep them from any unified effort to remove the status quo force from power. This policy of maintaining control over subordinates or potential opponents by encouraging or causing dissent between them, thereby preventing them from uniting in opposition to pose any serious threat to the existing power structure is a very familiar story throughout history. It’s an age old formula having multiple applications, most commonly used in the political arena but also in the military, sociological and economic realm as well.

Machiavelli formulated the divide and conquer strategy as an axiom in his Art of War where the enemy can be forced to break up their forces or where the mutual trust between the opponent’s leader and his men can be sabotaged and broken. Economically in the corporate world it’s used to gain advantage by triggering smaller competitors to take business away from each other and in effect canceling each other out, leaving the larger corporation to move in to reap greater profits, an indirect way the bigger fish eat the littler fish. Business models also use it to successfully tackle a large project by breaking it down into smaller, more manageable components. Sociological application of the divide and conquer strategy involves causing discord and conflict amongst racial/ethnic groups, or exploiting class, religious, age or gender differences to divide and diminish power of various groups according to these sociological classifications.

History is ripe with examples of its successful implementation. One illustration of its sociological application was during the 17th century when the Virginia elite quelled a rash of uprisings from ex-indentured servant white men unified with black slaves by enacting race laws that elevated the rabble status of poor whites so far above the slaves that it effectively eliminated the threat of their ever joining forces in armed rebellion again. This divide and conquer stratagem was frequently repeated by European colonial powers typically pitting competitive tribal, ethnic and religious factions against each other to ensure they would not conspire revolt against the ruling imperialists. In Asia the British took full advantage of Moslems versus Hindus in India as well as creating conflict between Indians and Pakistanis. In the African colonies of Rwanda and Burundi Germany and Belgium created conflict between the Tutsis and Hutus that’s continued right into the genocidal 1990’s. For centuries the Rothschilds made it a family tradition funding both sides in a long series of wars in Europe and America guaranteeing them as the sole benefactors of waging war over the long haul.

This constant thematic thread of divide and conquer permeates the twentieth century on an epic, never before seen scale. The globalist-internationalists intentionally instigated both World War I and II as well as every major rise and fall of the stock market. The German militarization that led directly to WWI, the Bolshevik Revolution that violently evolved into both the Soviet and eventual Chinese Communist regimes along with Hitler’s rise to power (compliments of the likes of globalist George H.W. Bush’s father Prescott) were all examples of how the ruling elite directly funds and willfully creates conflict amongst competing powers, thereby covertly consolidating and expanding their own power base. Their heinous crimes against humanity for their own selfish gain resulted in the two most destructive, bloodiest conflicts in human history. And as such, the global elite also played a sinister yet crucial role financing the three most murderous dictators in human history – Mao Tse-tung, Josef Stalin and Adolph Hitler. And with all that blood on their hands, their thirst for more blood soaked power and control only continues with their call for both hard and soft kill methods to cull the human population from its present 7.3 billion people down to just half a billion.

As an outgrowth of World War II, the globalists devised the diabolical scheme of carving up the world by political ideology, promoting a relatively permanent, ready-made solution. The so called free world’s chief nemesis would be the Communist enemy. Thus, the despot Josef Stalin was intentionally allowed to seize vast amounts of the European continent. And so Eastern Europe as the Communist Iron Curtain was deliberately sacrificed as the West’s concession to Soviet Empire expansion and the convenience of a readymade enemy and the Cold War was born.

Fervent anti-Communist and noted New York-Hollywood writer, director and producer Cecil Fagan in the late 1960’s recorded The Illuminati and the Council on Foreign Relations:

The idea was that those who direct the overall conspiracy could use the differences in those two so-called ideologies [marxism/fascism/socialism/communism v. democracy/capitalism] to enable them [the Illuminati] to divide larger and larger portions of the human race into opposing camps so that they could be armed and then brainwashed into fighting and destroying each other.

Using these same divide and conquer tactics elsewhere in Asia, at the end of WWII the globalists using longtime Council on Foreign Relations (CFR) member and future Secretary of State Dean Rusk [1961-1969] to arbitrarily split Korea at the 38th parallel (a nation and people that for centuries had always been unified) into two separate enemy camps. South Korea remained under US control complete with an installed bloodthirsty dictator puppet while very similar to a cockfight the Soviets were grooming their Communist tyrant to the North. The ensuing cold war set the stage for yet more violence with each side vying to wage war to win back reunification from the other. Instead, the three year conflict dragged on finally grinding to a bloody stalemated halt after killing over a million Koreans along with plenty of dead Chinese (well over 100,000 Chinese estimate to 400,000 US estimate) fighting with Communist North Korea and about 36,000 dead Americans fighting as a UN coalition force alongside South Korea.The internationalists discreetly gave away American technology and large sums of cash to the Russians while Senator Joe McCarthy domestically led his Red Scare inquisition. To ensure this Communist scare really got off the ground guaranteeing the rise of the military industrial complex and more unstoppable war, the Rockefellers and their fellow Western globalists also saw fit to secretly finance and back Mao’s power grab taking control over China’s mainland, conveniently splitting the Chinese people into Red Communists while covertly undermining yet publicly supporting Chiang Kai-shek’s island retreat to Formosa (later Taiwan).

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And to this day the US maintains a strong military presence in South Korea despite sentiments voiced last year by South Korea indicating it desires reunification. But in this polarized geopolitical world compliments of the globalists’ re-installment of Cold War 2, NWO puppet Obama’s been busily militarizing East Asia in his feebly aggressive “pivotal” push toward military confrontation with the East. As a result, tensions are heating up with Beijing asserting its emerging leadership role in the region taken by the Washington neocons as a direct threat and challenge to Empire’s global hegemony.

Within a decade after the Korean War was over, the globalists were at it again replicating this same proven lethal formula fueling another cold war wedge in Asia, this time with the divided Vietnamese population. Again with the Communists in the North and another corrupt US supported puppet in the South, once the globalists got rid of Kennedy who’d vowed to return all US military advisors and thereby avoid war in Vietnam entirely, less than a year after JFK’s murder, co-conspirator Lyndon Johnson plunged the imperialistic Empire into its longest running war in US history under the pretense of yet another false flag lie in the Gulf of Tonkin in August 1964. Nine years later, three more million Southeast Asians lay dead along with 58,000 more Americans. But this time America suffered its first humiliating military defeat in its exhaustive warring history (at war 93% of the time).

But military defeat nor heavy loss of human life would ever phase psychopathic globalist-bankers always out to make their greedy killing feeding their imperialistic greed and Empire’s hegemonic control. After all, war profiteering in Asia had become an American pastime and big business for the globalists. At the turn of the twentieth century as the first Asian bloodbath ended, the Spanish American War witnessed the US military brutally slaughtering close to a million Filipinos (per Filipino historians). This level of violence was meant to send the chilling message to the Third World that nothing would stop US imperialism from having its way with lesser powered nations. By the way, the internationalist robber barons were behind the false flag excuse to start that war too. Media mogul Randolph Hearst knew yellow journalism – “Remember the Maine?” Fact: each and every war in the bloodiest century known to man was initiated by yet another premeditated globalist false flag event.

Unsurprisingly, pro-New World Order globalists’ true but largely hidden ideology has always leaned far closer to their supposed Communist totalitarian enemy than any real democracy. They’ve always been about killing off all competition for the sake of maintaining monopolized control of an anything but free market. They’ve used their secret fraternity to retain their global power into the fewest hands. And their lust for Third World exploitation, theft and violence is so insatiable that any foreign national leader who actually attempts to practice democratic principles directly benefiting and uplifting their native population is simply not tolerated and through the globalists’ secret private army the CIA that answers to no one in government, that leader is quickly assassinated and/or overthrown. Iran’s Prime Minister Mohammed Mossadegh in 1953 and Chile’s President Salvador Allende in 1973 are but two among many examples of international leaders who were violently cut short from continuing their noble work improving the economic lives of their people. Because they were loyal to their own citizens and nations and United States business interests were not given high enough priority, the CIA made sure they were eliminated from power.

Again straight out of organized crime’s playbook, the message to all nations on earth is either you play ball allowing the mighty US bully to come rape and pillage your country or your leader will suddenly be gone in a heartbeat. With near total impunity for more than 60 years the CIA’s been covertly deployed around the world engaging in state sponsored terrorism as the globalists’ mercenary death squad constantly violating every international law, UN Charter and Geneva Convention rule in order to subversively wreak havoc around the globe, again protected with complete impunity by US’ deep state exceptionalism.

Indeed there are very few regions on earth where US Empire has not actively supported or organized coup d’états or otherwise overthrown and/or assassinated foreign leaders and governments. One readily can see that the alphabetical shortlist that follows is actually very long:

Afghanistan, Albania, Angola, Argentina, Bolivia, Bosnia, Brazil, Cambodia, Chile, China, Colombia, Colorado, Congo, Cuba, Dominican Republic, Egypt, El Salvador, Germany, Greece, Grenada, Guam, Guatemala, Haiti, Hawaii, Honduras, Indonesia, Iran, Iraq, Korea, Kuwait, Laos, Lebanon, Liberia, Libya, Macedonia, Mexico, Nicaragua, Oman, Pakistan, Panama, Philippines, Puerto Rico, Russia, Samoa, Saudi Arabia, Somalia, South Dakota, Sudan, Syria, Turkey, Uruguay, USSR, Ukraine, Venezuela, Vietnam, Virgin Islands, Yemen, Yugoslavia and Zaire

And the list above doesn’t even include assassinations committed by government insiders inside the US of such prominent American leaders as JFK, Malcolm X, Martin Luther King and RFK. With thousands of murderous hitmen posing as federal agents undoubtedly never serving even one day in prison for committing so much murder, mayhem and chaos over so many years on such a colossal global scale, it’s mind boggling to even fathom how their sins go unpunished. Speaking of getting away with murder, despite the CIA getting caught red-handed committing unlawful acts of torture (euphemistically called enhanced interrogation techniques) on a regular basis during the Bush-Cheney years, Obama refused to prosecute because he more than likely allowed it to continue on his watch. So says the imprisoned CIA officer turned whistleblower John Kiriakou who ended up doing serious time because he did the right thing courageously exposing the widespread inhumane practice while the perpetrators got away with their crimes. But then consistent with history, good deeds go punished and evil ones don’t.

Despite each US president paying lip service to both domestic and international law explicitly prohibiting political assassination, the exceptional Empire-crime syndicate’s track record proves that through the CIA the US government regularly engages in tampering with other nation’s sovereignty to the extent that coups de tats, murders, at least 50 attempted murders and 600 assassination plots of foreign leaders in the last 50 years are commonplace. The divide and conquer strategy is easily met by separating another sovereign nation from its deposed leader, thus conquering and subjugating both the people and the next US installed handpicked puppet. The two examples Shah of Iran and General Pinochet as selected past US puppets were both infamous tyrants and war criminals guilty of viciously killing thousands of their own people. But since birds of the same criminal ilk flock together, they gave the predatory US vultures everything they wanted and demanded.

While war criminal-globalist with the rock star status Henry Kissinger was being selected as Nobel Peace Prize winner, similar to Obama years later, Kissinger was busily orchestrating Allende’s death on Chile’s own 9/11. Bottom line reality, globalist-led US Empire neither encourages nor permits independence and prosperity to reign in any nation, especially ones endowed with a wealth of natural resources that must be milked, mined and stolen by the elite.

Active membership in the globalist dominated Council on Foreign Relations or any number of other globalist organizations like the Bilderbergers, Trilateral Commission, Yale’s Skull and Bones Society automatically places you at the head of the class as a prime mover and shaker of world events and developments. Since 1921 CFR globalists have remained a permanent, very visible fixture in Washington operating at the power pyramid pinnacle within all branches of the federal government, over-stacked especially in the executive and legislative branches. Over the last century most US presidents and nearly all heads of their State, Defense, Treasury and Justice Departments as well as the key Congressional powerbrokers have all been CFR plants pushing relentlessly toward their New World Order.

Famed American historian, John Kennedy’s award winning biographer, confidant and globalist Arthur Schlesinger Jr. in 1995 remarked in the CFR publication Foreign Affairs, “We are not going to achieve a New World Order without paying for it in blood as well as words and money.”

With a bloody full century behind them of blatant dividing, conquering and destroying other peoples and nations at will, at the start of this century the geopolitical stage was already set for globalists to step up their despicable low-bar standards by sinking even lower, committing unprecedented, unthinkable acts of evil. Since 9/11 they’ve been turning to their tried and true divide and conquer methodology at an accelerated clip paving the way to their endgame scenario – a New World Order complete with a one world government and a cashless, micro-chipped feudalistic society. At this late stage in their game, 2015 so far has been the year they’re smelling blood and closing in for the kill.

divide-and-conquer-avvvvv.jpgFor many years the US Empire has been employed to do the global elite’s dirty bidding. After using Osama bin Laden’s al Qaeda originally to defeat an overextended Soviet Empire in the world’s empire graveyard Afghanistan throughout the 1980’s, forcing the breakup of the Soviet Union nearly a quarter century ago, the US Empire then used its clout as the world’s only superpower to ensure that Russia and China would never challenge US hegemony and full spectrum dominance again. The globalists proceeded on an ambitious worldwide quest to increase dominance and control by embarking on an agenda to destabilize the entire world. Though the US has focused its most destructive power on the Middle East and North Africa, the sheer madness of destabilization has spread deeper into the sub-Saharan African continent as well.

Their favorite method of achieving this objective involves employing their divide and conquer strategy that’s embodied in the imperialistic operational term “balkanizing.” It most accurately describes the Modus Operandi by which the elite’s quest to global destabilization has been accomplished. But as Pebe Escobar aptly says, ”Empire of Chaos isn’t working out too well for them.” For all its destructive power to destroy other nations, the US appears to also be self-imploding. Of course that’s what empires do, just like the sun, they rise and they fall, and currently the sun’s fast setting on the American Empire.

This presentation aims to address the cold hard reality that it’s clearly no accident but purely by globalist design that as the US powers-that-be so zealously and willfully export their most dubious, most skilled commodity – bombing other nations around the world into oblivion – the global elite also desires to simultaneously bring down America as the most powerful country on earth. The modern roots to this tragic tale with such a seemingly sad ending for so many is conspicuously embedded in plain sight in the not so distant past.

Fresh off the cold war with the Soviet breakup, in the 1990’s globalist Bill Clinton used NATO’s dirty bombs to soften the resistance for Osama’s US mercenary band of al Qaeda terrorists that had been hired to move Afghan heroin from the Balkans into the West while killing demonized Serbs in Bosnia and Kosovo. The end result was the systematic destruction of the former Yugoslavia, balkanizing the country by breaking it up into a half dozen separate ineffectual pieces as failed nation-state puppets for US transnationals to divvy up their predatory claims with first dibs reserved for US military expansion. Thus, the US quickly installed yet more killer machine airfields and military bases (near a thousand dot the Empire occupied planet) as part of a strategy to seal off Russia’s borderland nations, quickly turning them into anti-Russian, pro-NATO vassal enclaves. Next came the proliferation of installing warhead missiles aimed directly at Moscow from such close doorstep vantage points as Poland and Romania with the strategic goal of stretching them into Central Asia. As suicidal insanity, currently the neocons are both prepping and pressing US-NATO for a preemptive nuke strike against Russia.

The location hub of Eastern Europe in Russia’s backyard has always served empires well for nearby military incursions into the Middle East and Central Asia. US military bases in Croatia, Romania and Bulgaria along with the strategic Eurasian gateway ally Turkey offered the necessary precursor launching pad for the neocons’ Project for the New American Century’s (PNAC) post-9/11 US invasion-occupation-destabilization-regime change-failed state endgame war agenda scenario across the Middle East and North Africa.

The major players in the international crime cabal government occupying Washington when not at their home away from home Tel Aviv, that infamous neocon Bush-Cheney gang holding so many dual US-Israeli citizenships as both the 9/11 and war-on-terror architects (in cahoots of course with Israeli Mossad and the Saudi royals) are clearly responsible for carrying out the bloodiest, most ambitious and diabolical false flag in history on 9/11. Their Project for the New American Century from a couple years earlier prior to 9/11 was the blueprinted plot laying bare their new century’s aggressive foreign policy-on-steroids. Under the false pretext of their war on terror, they’ve engaged in multiple regime changes (their plan called for seven in five years per General Wesley Clark) after executing their “new Pearl Harbor event,” they’ve consistently employed their divide and conquer strategy to destabilize, weaken and destroy targeted Muslim nations throughout the Middle East and North Africa. And those very same treasonous Washington neocons holding dual US-Israeli citizenship who pulled off the 9/11 coup are incredibly still driver-seated in power still plundering the globe today. But make no mistake, all along they’ve been receiving their marching orders directly from the globalists in charge, representing the 1% wealthiest people on earth that own more than the rest of us 7 plus billion combined!

divide-and-conquer-how-to-control-a-nation.jpgThe growing list of US victimized nations-turned-war-ravaged failed states include Iraq, Afghanistan, Somalia, Libya, Syria, Yemen, Sudan, Central African Republic, Congo, Ukraine and a few others we likely still don’t know. By using oil rich, corrupt Muslim monarchy Gulf states as their co-conspiring vassals – namely Saudi Arabia, Qatar, United Arab Emirates, Kuwait and Jordan along with Turkey, together creating the scourge of well-funded, well-trained, well-armed and well-supplied proxy mercenary terrorists ISIS, the US-Israeli-NATO alliance controlled by the globalists have – again by design – pitted Muslim nation against Muslim nation, Shiites against Sunnis, Western white Christians against Muslims worldwide. And that’s not even counting the thousands of Muslim family members who’ve lost relatives due to US war and drone strike transgressions over the last decade and a half that’s acting as an ideal recruiting station for Islamic extremism. Undoubtedly many vowing to avenge the death of their loved ones are now fighting against the US as ISIS jihadists. But then that feeds right into the globalist strategy to keep fresh angry recruits fighting their manufactured war of terror.

As if this tragic mess created in the Middle East and North Africa isn’t enough for the bloodthirsty globalists, in 2014 enter Hillary and Soros’ NGO-led coup in Ukraine and the globalists with one illicit stroke reignited Cold War 2 that currently has the Western world on the brink of triggering a possible nuclear war against the powerful Eastern alliance of Russia-China-Iran. By their shameless demonic design, the globalists’ deceitfully delivered war of terror with its $6 trillion price tag and counting has bankrupted the globalist-created Ponzi scheme of a house of cards economy, made our only planet the most armed and dangerous in recorded history, and is now rapidly pushing humans toward yet another world war and/or human-induced mass extinction that might well spell the end of all life on earth. With the stakes never higher, the lethal culmination of their divide and conquer strategy being fulfilled through this century’s escalating events and developments are unfolding upon us now at breakneck speed.

At the behest of Israel, the US seized the opportunity for more dividing and conquering by “balkanizing” the entire MENA region into weakened failed states for superpower’s global hegemony and further blood-for-oil plundering. Subsequently Iraq has been partitioned off by ethnic-sectarian divide reserved for more manageably designated Sunni, Shiite and Kurd states. Of course the destabilizing presence of ISIS invading Iraq in June 2014 seizing an undefended Mosul conveniently allowed the US excuse to reinstall its military posts back in Iraq, something the then quickly deposed Maliki had obstinately refused when US military departed Iraq in December 2011. But two weeks ago this Middle East quagmire by globalist design compliments of US Empire of Chaos just got jolted by Putin’s game-changing wakeup call at the UN.

Until Putin’s recent no nonsense interventions to start snuffing out ISIS in Syria where Obama for over a year was playing his pretend game to “hunt them down,” the determined US agenda for over four years had been to regime change Assad, destabilize and balkanize Syria a small nation into weaker factions so the oil-gas pipeline war against Russia could be won on the way to claiming the final grand prize in the region – taking down Iran as Israel’s and hence Empire’s foremost thorn in its side. Just months before the US-P5-Iran nuke agreement, the CFR’s Foreign Policy was still frothing at the mouth calling for an Iran regime change.

The same globalist/US design to destabilize through balkanization is either in process or been deployed in Libya, Yemen, Ukraine, Pakistan, Congo, Sudan, the South Caucasus,Myanmar, Thailand and other places where Black Ops go that we don’t know. But regardless of where, we do know America’s destabilizing agenda has everything to do with its transparently futile attempt to cut off, isolate and weaken renewed cold war adversaries Russia and China as well as nemesis Iran. With US Special Operations Forces secretly deployed in 135 nations around the world, terrorism-r-us comes in the form of a destabilizing meat cleaver gone global. After all, the US Empire of Chaos is carving up yet more of the geopolitics chessboard using divide and conquer tactics straight out of its favorite Machiavellian playbook “the art of war.”

divide-and-conquer-thats-how-they-work_std.original.jpgAnother alarming consequence of this NWO agenda that’s never been more glaringly obvious is the out of control refugee migration crisis presently spreading throughout Europe. Unfortunately by globalist design the failed foreign policy of Western governments spearheaded by the United States Empire has also led directly to this manufactured human crisis. The neocon plan to destroy the Middle East and North Africa through prolonged military occupation, continued air strike bombing and forever war spilling blood into its second decade along with the fabrication of the fake enemy ISIS has singlehandedly created the migration crisis in Europe.

But with Obama’s open door policy operating for nearly seven years now along the southern US-Mexican boundary line, last summer’s 50,000 kids from Central America converging at the border fueled the immigration crisis that was capturing all the headlines in America. A similar policy in the Western Hemisphere concocted a long fake war on drugs that’s been maintained by an illicitly covert US-Latin American crime cabal. Washington has been in partnership with the Latin American drug cartels, their criminal gangs and their national governments when not staging coups. Recall the numerous failed attempts in Venezuela and the one Obama and Hillary pulled off in 2009 when they overthrew another democratically elected leader in Honduras. Obama is simply following orders from the globalists to carry out a border policy that’s allowing millions of illegal aliens to enter the United States. The refugee migration crisis in both America and Europe is part of the globalist divide and conquer agenda, specifically designed to create racial tensions and conflicts between the native populations and the new arrivals. It also conveniently provides the perfect cover for yet more false flag terrorism in both the US and Europe.

Too many ignorant distressed Americans and Europeans latch onto the old blame the victim game, increasingly resenting and scapegoating darker-skinned outsiders as the mistaken cause of all their perceived problems such as lack of jobs they insist illegals are stealing and paying high taxes to support a welfare state the illegals are allege to be abusing. Obviously this globalist mixing of races and religions is causing mutual distrust, enflaming racial discrimination and open hostilities triggering massive protests and an alarming rise of racially motivated hate crimes across both North America and Europe.

A sizeable portion of the largely white Westerner holds the foreign migrant population in total contempt for forever literally changing the complexion and national and cultural identity of their homeland. Europeans are justified in their complaints citing wealthy Middle Eastern nations like Israel, Saudi Arabia and other oil rich Gulf states that have largely caused the crisis are adamantly refusing to take in any refugees. To take some of the political heat off, the Saudis just pledged Jordan that’s overrun with Syrian refugees $10 billion. As dire conditions unfold, many Europeans’ concerns are legitimate but as the crisis grows, so are people’s intolerance and anger. Yet too many out of ignorance and kneejerk reactivity may simply be giving the globalist culprits another free pass despite the elite’s premeditated agenda to spawn this ongoing deepening mess carrying  untold heavy long term consequences.

Last year globalist Peter Sutherland, former BP CEO, non-executive chairman of Goldman Sachs International and active Bilderberger and Trilateral Commission member, speaking before the British House of Lords, candidly disclosed the globalist plan a full year ahead of today’s full blown crisis:  

The European Union should do its best to undermine the homogeneity of its member states, because the future prosperity of many EU states depends on them becoming multicultural, [adding]… migration is a crucial dynamic for economic growth in some EU nations however difficult it may be to explain this to the citizens of those states.

The ruling elite intentionally pursued a horribly violent, criminally inhumane policy that knowingly would create dire conditions in war ravaged nations that would ensure that hordes of fleeing, displaced outsiders flood into nearby nations and eventually begin spilling over into Western countries to specifically create the racial and religious divide using the deceptively benign excuse of “multiculturalism.” In turn, the elite can exploit a new source of cheap slave labor that results in bringing down wages across the boards for workers. The globalist agenda is all about raising profits at the expense of human beings, inducing conflict, crisis and civil unrest amongst different population groups that in turn only opens the door for increased government oppression. This self-feeding, circular dynamic of the Hegelian dialectic combined with the divide and conquer strategy simultaneously moves nations closer toward the ultimate globalist agenda of a one world government. Enter the final diabolical piece to this horror show, the so called “free trade” agreements TPP and TTIP that will totally undermine and completely destroy whatever national sovereignty is left and their sweet dream becomes our nightmare come true.

Only by becoming aware of the pervasive grip that globalists wield in promoting their emerging New World Order can we citizens of the world come together to make every effort to thwart the elite’s sinister design. A good start is crushing the trade agreements. The Trans-Pacific Partnership was recently agreed upon by the twelve trade ministers representing the nations involved. Within about four months it will reach US Congress for the all-important vote to ratify or not. Fortunately numerous organizations have long been admirably and actively opposing the trade agreements and will welcome all the help and support we can give them. Since they’ve been toiling away in the trenches and already accomplished some remarkable results, let’s learn from their experience and knowledge so that we can cohesively come together to produce optimal results. Citizens from their respective countries need to mobilize as activists and ensure their voice is heard by their governing representatives. Together we must and will stop these Trojan horse enemies dead in their tracks.

Regarding a strategy to best deal with the existing and coming migration crisis and its array of adjunctive issues, the same committed drive and collective resolve we take to generating constructive action to defeat the trade agreements, we must also bring to responding to this formidable humanitarian crisis as well. Attempting to resolve the complex, multi-tiered issues and challenges facing all citizens, we will need to work in close partnership together with an ever-cognizant awareness as much as we humanly can to transcend the negative, powerfully divisive forces intended to divide, weaken and even break us. We need to come together as open-minded problem solvers recognizing that what we face isn’t a refugee problem or an immigrant problem, nor an outsider vs. insider problem, nor a “him or me” problem. What we collectively face is a shared human problem not of our making that requires a meeting of open, overlapping minds and values. We’ll need to think creatively outside the box both practically and judiciously, as much as possible always with humanitarian understanding and compassion.

Finally, we will need to interface and work with those at all levels of our governing bodies, exercising patience and tolerance when encountering negativity, incompetent bureaucracy and the systemic dysfunction so pervasive in institutional settings. Finally, many of the individuals we encounter hold positions aligned with the elite diametrically opposed to working in our best interests. Again, approach the challenge of finding solutions to our human problems, knowing where there is a will, especially goodwill, it’s always possible there is also a way.

lundi, 19 octobre 2015

L’exceptionnelle résistance suisse au cœur de l’Europe

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L’exceptionnelle résistance suisse au cœur de l’Europe
 
Tous les moyens de pression sont bons pour tenter de sanctuariser ce dernier îlot de résistance au cœur de l’Europe.
 
Docteur en droit, journaliste et essayiste
 
Ex: http://www.bvoltaire.fr 
 

Ce 18 octobre se tiennent les élections fédérales en Suisse, à l’issue desquelles seront renouvelés les 200 sièges du Conseil national et, pour le premier tour de l’élection, les 45 des 46 sièges du Conseil des États. Le Conseil national, équivalent de l’Assemblée nationale française, représente la population suisse, les 26 cantons suisses étant, quant à eux, représentés par le Conseil des États, sorte de Bundesrat à l’allemande. Une votation importante pour les Suisses.

Notre inénarrable et parfois insupportable quotidien vespéral de référence, Le Monde, ne s’y est, ainsi, guère trompé qui, dans son édition du 16 octobre, vilipende avec la condescendance qui sied aux médiacrates endogames les « discours grandiloquents », les « idées simples », la « xénophobie assumée », le « marketing agressif » de Christoph Blocher, « le chef de file populiste » du premier parti de Suisse, l’Union démocratique du centre (UDC).

Il est vrai que lors des dernières élections fédérales de 2011, cette dernière y avait conservé 54 des 200 sièges du Conseil national (contre 62 aux élections de 2007) et 5 au Conseil des Etats. Pis : l’UDC, en la personne de Jürg Stahl (élu du canton de Zurich), y occupe la seconde vice-présidence au Conseil national. Même si moins d’un Suisse sur deux semble concerné par le scrutin, de ce côté-ci des Alpes, en revanche, notamment vers la rive gauche de la Seine, on fait mine de s’y intéresser par habitude pavlovienne de l’anathème.

Car les sondages prophétisent l’UDC gagnante avec près de 28 %, devant un Parti socialiste résilient à moins de 20 %, tandis que les libéraux du PLR et les catholiques du PDC se maintiendraient, l’enjeu étant, pour ces formations, d’occuper LE siège supplémentaire au sein du Conseil fédéral (instance exécutive de la Confédération), à l’occasion des élections du 9 décembre prochain. L’UDC paraît même en faire son principal cheval de bataille, au point qu’elle menace de sacrifier le Zurichois Ueli Maurer (ministre de la Défense et de la Protection des populations) et de se retirer sur l’Aventin d’une opposition inédite au sein de cette institution feutrée qui a coutume de réélire ses conseillers.

On le voit, tous les moyens de pression sont bons pour tenter de sanctuariser ce dernier îlot de résistance au cœur de l’Europe. Du bouleversement des institutions par un chantage politique au lancement d’un nouveau référendum contre la révision de la loi sur l’asile qui prévoirait, notamment, l’assistance gratuite d’avocats pour les immigrants ainsi que des pouvoirs d’expropriation accrus, au profit de la Confédération, en vue de la construction de centres d’asile dans les communes. Alors que le secrétariat d’État aux Migrations (SEM) s’attend à 29.000 demandes d’asile d’ici la fin de l’année, il y a urgence impérieuse à sauver les libertés helvètes, patrimoine immémorial au fondement de l’identité suisse.

Élu emblématique de la Confédération, sorte de Guillaume Tell moderne, le charismatique Oskar Freysinger notait fort justement que « la Suisse est l’épine dans le pied des mondialistes, le village d’irréductibles qui résistent, le dernier pays véritablement libre d’Europe » (Nouvelle revue d’histoire, n° 78, mai-juin 2015). Précieuse idiosyncrasie.

dimanche, 18 octobre 2015

Syrie – Un nouvel axe Moscou-Pékin

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Syrie – Un nouvel axe Moscou-Pékin

Michel Garroté
Politologue, blogueur
Ex: http://www.lesobservateurs.ch

En mai dernier, le Parti islamique du Turkestan (TIP), organisation djihadiste des musulmans ouïghours du Turkestan oriental, le Xinjiang, situé en Chie occidentale, a publié une vidéo montrant le rôle de ce groupe dans la bataille pour s’emparer de la ville syrienne Jisr Al-Shughur. En outre, divers médias ont évoqué le rôle de la Chine, aux côtés de la Russie, dans le conflit syrien (concernant ces deux événements, voir les nombreux liens vers sources en bas de page).

Dans ce contexte, sur lepoint.fr, Caroline Galactéros écrit notamment, le jeudi 15 octobre 2015 (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Les Chinois tirent parti du mouvement russe en le rejoignant dans une démonstration de puissance et de contre-influence inédite vis-à-vis de Washington. Pékin affiche aussi sa détermination à éradiquer à la racine la menace séparatiste ouïghour, comme les Russes le font vis-à-vis du Caucase avec les Tchétchènes. Leur porte-avions Liaoning est désormais à Tartous, porteur de chasseurs bombardiers J15, d'un millier d'hommes et d'hélicoptères d'attaque. Il y a retrouvé le sous-marin géant russe Dimitri Donskoi, doté de 20 missiles intercontinentaux (200 têtes nucléaires, portée 10 000 kilomètres) et le croiseur lance-missiles Moskva. La Méditerranée orientale est donc sanctuarisée.

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Djihadistes de l'EI: parmi eux, des Ouighours, citoyens chinois

Caroline Galactéros : Un déploiement de puissance qui vise une démonstration d'ordre stratégique, bien au-delà de la Syrie et même du Moyen-Orient. En déployant des vaisseaux de guerre dissuasifs au propre et au figuré, en tirant depuis la Caspienne des missiles de croisière Kalibr, Moscou (et Pékin) démontrent non seulement leur renaissance militaire, mais adressent à Washington un avertissement tangible : l'Eurasie n'est plus sous contrôle américain. L'axe Moscou-Pékin, avec leurs clientèles associées en cours de consolidation, consacre la montée en puissance d'un challenger sécuritaire à l'Otan : l'organisation de Shanghaï.

Caroline Galactéros : Le leadership américain sur l'Orient a vécu. À cet égard, la centralisation de la coordination opérationnelle entre la Russie, l'Iran, l'Irak, la Syrie, et le Hezbollah de manière plus informelle, que certains appellent « l'axe 4+1 », marque une convergence d'intérêts sans équivoque, même si chacun conserve son propre agenda et ses arrière-pensées. Le gouvernement irakien vient d'ailleurs de donner à Moscou l'usage de sa base al Taqadum de Habanniyah, à 75 kilomètres de Bagdad, qui permet d'ouvrir un corridor aux avions russes vers la Syrie, mais pourrait aussi servir de base pour des missions russes de bombardement au nord de l'Irak même.

Caroline Galactéros : L'installation de la Russie comme acteur majeur au Moyen-Orient, arrière-cour américaine traditionnelle, est aussi une « réponse du berger à la bergère » aux actions diverses de déstabilisation américaines et occidentales dans sa propre arrière-cour : ex-satellites soviétiques mais surtout Ukraine, Géorgie, et désormais Azerbaïdjan qui subit de croissantes pressions américaines. La Russie sera donc au cœur de tout accord politique futur, pour le garantir ou le compromettre si elle n'y trouve pas son compte. Les États-Unis et leurs alliés, qui ne peuvent plus s'opposer à l'offensive russe, en sont réduits à jouer désormais Moscou contre Téhéran, probablement en marchandant avec les uns ou les autres la levée des sanctions en échange d'un affaiblissement de leur alliance de circonstance en Syrie et en Irak.

Caroline Galactéros : Moscou réalise un rêve vieux de cinq siècles, celui d'une puissance militaire russe durable en Méditerranée, mais surtout poursuit une ambition majeure : celle d'un monopole russe des routes et de la distribution de gaz vers l'Europe via la démonétisation énergétique de l'Ukraine par le nord, avec notamment la bénédiction allemande, et le contrôle de la concurrence iranienne ou qatarie qui pourrait emprunter les pipelines du nord de la Syrie. La Méditerranée orientale regorge de gaz et les enjeux énergétiques en arrière-plan de ces grandes manœuvres ne doivent pas être oubliés car, comme toujours, les grilles de lecture économiques du conflit, soigneusement éludées par les acteurs, sont en fait premières.

 

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Caroline Galactéros : Si l'on prend un peu plus de recul encore, on voit se confirmer le basculement du focus stratégique américain vers la mer de Chine orientale. Le président Obama, qui ne peut « être au four et au moulin » militairement parlant, paraît contraint de laisser faire les Russes au Moyen-Orient pour pouvoir redéployer sa flotte en Asie et venir au secours de ses protégés locaux qui s'inquiètent des ambitions de plus en plus tangibles de Pékin de faire de la mer de Chine sa mare nostrum, conclut Caroline Galactéros, le jeudi 15 octobre 2015, sur lepoint.fr (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).

Michel Garroté

http://www.memrijttm.org/jaysh-al-fath-affiliated-group-exhorts-westerners-foreign-fighters-to-come-to-syria.html#_edn2

http://www.express.co.uk/news/world/610286/China-preparing-to-team-up-with-Russia-in-Syria-Boost-for-Putin-in-battle-against-ISIS

http://english.alarabiya.net/en/views/news/middle-east/2015/10/06/Are-the-Chinese-coming-to-Syria-.html

https://www.facebook.com/SCOCooperation?fref=nf

http://lainfo.es/en/2015/10/06/china-could-join-russias-action-against-terrorism-in-syria/

http://english.farsnews.com/newstext.aspx?nn=13940706000731

http://www.debka.com/article/24926/Chinese-warplanes-to-join-Russian-air-strikes-in-Syria-Russia-gains-Iraqi-air-bas

http://www.europe-israel.org/2015/10/syrie-des-enfants-ouighours-chinois-apprennent-a-combattre-dans-les-camps-dentrainement-de-letat-islamique/

http://www.lepoint.fr/invites-du-point/caroline-galacteros/galacteros-syrie-les-enjeux-caches-de-l-intervention-russe-15-10-2015-1973777_2425.php

   

samedi, 17 octobre 2015

L'Allemagne face à l’immigration

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L'Allemagne face à l’immigration

Albert Leimgruber
Rédacteur en chef  Voix Libre
Ex: http://www.lesobservateurs.ch
 

« Merkel ! Merkel ! Deutschland ! Deutschland ! », Qui ne les a pas entendus, ces paroles scandées par des milliers de migrants en route vers leur « terre promise », l’Allemagne ? Ils seraient déjà plus de 700’000 à avoir trouvé un accueil outre-Rhin, et d’ici la fin de l’année, ils seraient près d’un million. Mais la politique d’accueil allemande a atteint ses limites.

Le rapport de l’Allemagne face à l’immigration est compliqué. Le poids de l’Histoire rend compliqué voire impossible la critique d’une immigration illimitée sans passer pour un partisan de l’extrême-droite. Des voix comme l’ancien président de la Banque centrale allemande Thilo Sarazin, économiste renommé et membre du parti socialiste, qui ont mis en garde contre les conséquences néfastes d’une immigration massive, ont immédiatement été qualifiés par les médias et les politiciens de « fascisantes », « extrémistes » voire « xénophobes ».

Pourtant, Son livre « L'Allemagne disparaît »  (Deutschland schafft sich ab) est le livre politique le plus vendu de la décennie en Allemagne. Il semblerait donc qu’un nombre croissant d’Allemands ne soutienne pas la politique d’ouverture illimitée et inconditionnelle défendue par la chancelière Angela Merkel.

Critiques à gauche…

De plus en plus de voix critiques se lèvent, et celles-ci ne proviennent pas exclusivement de la droite. Ainsi, le magazine politique Compact, dont le rédacteur en chef Jürgen Elsässer est un ancien communiste qui se dit encore et toujours homme de gauche, est l’un des magazines les plus fermes envers la politique migratoire officielle. Elsässer tire à boulet rouges sur la vision multiculturelle prônée par les politiciens et les médias allemands. Il critique et attaque directement la chancelière Angela Merkel (« Mutti Multikulti ») et le président de la république Joachim Gauck (« Onkel Asyl »). Elsässer n’a pas le monopole de la critique de gauche contre une politique migratoire trop attractive. D’autres acteurs critiquent le système allemand qui favorise une immigration de main d’œuvre bon marché. La députée au Bundestag Sara Wagenknecht du parti « Die Linke » (le mouvement politique qui fait la suite du parti unique de la RDA) n’est pas non plus avare en critiques envers un système qui créé un attrait pour les plus démunis.

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… à droite…

A droite de l’échiquier politique, Angela Merkel se trouve confrontée à une contestation interne à son propre camp. Horst Seehofer, ministre de la Bavière et membre du CSU (le pendant bavarois de la CDU de Angela Merkel) exige la fermeture définitive des frontières et l’introduction de contrôles systématique aux douanes. De plus, la critique de l’immigration incontrôlée fait partie du programme d’un nouveau parti, l’AfD (« Alternative für Deutschland ») qui fut fondé en 2014 et qui compte déjà des représentants au parlement européen et qui à obtenu plus de 10% des voix dans deux régions allemandes. Une force politique qui peut sérieusement mettre en péril l’avenir de la dominance CDU/CSU. Il est fort probable que ce parti aura encore plus de succès à l’avenir, malgré une récente sécession au sein même du mouvement.

… et au sein de la population

Si 2015 s’avère déjà être l’année de tous les records en matière d’immigration, la fin de l’année 2014 a déjà vu se développer un mouvement de contestation massif dans plusieurs grandes villes allemandes. Le mouvement PEGIDA (acronyme pour patriotes européens contre l’islamisation de l’occident) a pris une ampleur qui a dépassé ses organisateurs, surpris les observateurs et inquiété les politiciens. Et c’est ce mouvement populaire, qui regroupe des personnes de tous les milieux sociaux politiques qui indique le plus clairement un revirement de l’opinion publique allemande.

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Rapidement décrié comme extrémiste et xénophobe, PEGIDA a connu une forte affluence fin 2014. Le 5 janvier 2015, environ 40'000 personnes ont manifesté à Dresde. Puis, après les attentats de Charlie Hebdo, et une pression médiatique importante contre ce mouvement, PEGIDA connut un net recul d’affluents, recul qui prit fin en septembre 2015.

Paradoxalement, ce n’est ni l’opinion publique, ni le monde politique et encore moins les médias qui ont remis en question la politique migratoire allemande ; c’est la situation qui devenait tout simplement incontrôlable. Les messages de bienvenue prononcés par Mme. Merkel et M. Gauck ont créé un afflux de migrants tellement important que le système ne parvient plus à le gérer. Des communes de quelques centaines d’habitants se voient attribués plusieurs centaines de réfugiés. La prise en charge dans les centres d’accueil n’est pas satisfaisante. La logistique ne suit plus. A force de trop vouloir d’immigration, le système s’est effondré. Peu de temps après avoir annoncé l’accueil de tout réfugié qui le demandait, Angela Merkel s’est vu contrainte de fermer les frontières de l’Allemagne. Un comble. Mais une leçon importante pour tous les européens.

Car les premiers responsables de l’immigration massive ne sont pas les migrants, ni même les Etats d’où ils fuient. Les premiers responsables sont les politiciens européens qui leur promettent un accueil généreux. Cette attitude provoque un appel d’air qui pousse des millions de personnes (qu’elles soient réellement menacées ou non) à fuir leur misère pour tenter de reconstruire une vie meilleure en Europe. De ce fait, les politiciens européens sont les premiers responsables du développement de l’industrie des passeurs et des tragédies humaines que l’on observe quotidiennement en méditerranée.

Que faire ?

Il est évident que l’on ne peut pas empêcher l’immigration. Mais celle-ci peut néanmoins être directement influencée par la politique européenne. Dans un premier temps, il est important de baisser l’attractivité de l’Europe en réduisant les prestations et en ajustant les conditions d’admission. C’est la seule voie pour réduire l’afflux de migrants. Il est donc nécessaire de distinguer les réfugiés des migrants économiques et de renvoyer systématiquement ces derniers dans leur pays d’origine. Il est possible d’utiliser l’aide au développement comme moyen de pression, en la liant à la collaboration lors de la reprise des migrants non admis. Il est également nécessaire de venir en aide aux réfugiés fuyant la guerre, comme c’est le cas en Syrie. L’Europe doit travailler en coopération étroite avec les pays avoisinant le conflit (Turquie, Liban, Jordanie) afin de les soulager, d’augmenter l’efficacité de l’aide et d’empêcher les abus lors des demandes d’asile.

Si l’Europe n’entreprend rien, l’immigration continuera d’augmenter et les conséquences seront des tensions sociales croissantes. Personne ne veut cela, il est donc grand temps de revenir à la raison et d’écouter un peu plus les craintes justifiées de la population.

Albert Leimgruber, 15 octobre 2015

Au secours: les intellectuels reviennent... par la droite!

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Au secours: les intellectuels reviennent... par la droite!

par François-Bernard Huyghe

Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com

Vous pouvez découvrir ci-dessous un point de vue de François-Bernard Huyghe, cueilli sur son blog, Huyghe.fr, et consacré à l'assaut des intellectuels dits "réacs" contre la doxa politico-médiatique et son refus du réel...

Réac attaque

Les intellectuels reviennent et par la droite. Ou plus exactement, pendant que la gendarmerie de la pensée (Libé, télé & co.) s'épuise à constater les dérapages et franchissements de ligne rouge, quiconque a le malheur de commettre un livre d'un peu de portée se voit aussitôt soupçonné de faire partie du complot réac. Comme si penser c'était désormais regretter. Dès 2002, la première alarme fut tirée par le livre de Lindenberg "Le rappel à l'ordre" : il s'inquiétait du succès d'une intelligentsia odieuse à ses yeux - Gauchet, Finkielkraut, Besançon, Houellebecq, Ferry, Muray, Lévy, Taguieff, Nora et d'autres. Il étaient coupables de nostalgie identitaire, de déclinisme. Ils présentaient les symptôme contagieux des phobies qui nous ont fait tant de mal - refus de l'évolution des mœurs, des droits de l'homme, du métissage, etc..

Treize ans plus tard, il suffit d'ouvrir n'importe quel hebdomadaire pour voir combien font débat chaque nouveau livre ou nouvelle déclaration des inévitables Debray, Onfray, Houellebecq, Finkielkraut, Michéa, Zemmour, sans oublier Renaud Camus, Elisabeth Lévy, Richard Millet, Olivier Todd, Christophe Guilluy, etc. ( gens dont nous convenons volontiers qu'ils ne pensent pas la même chose). Ils risquent le tribunal, du type ONPC où l'on commence par vous dire que vous êtes partout, que vous dominez le débat et que vous ne cessez de vous exprimer avant de vous reprocher la moindre ligne et de vous intimer de vous repentir. Et si possible de vous taire. Ou alors pour votre salut et repentance, vous devriez faire quelque opuscule propre à édifier les masses, tenir des propos antiracistes et pro-européens, exalter la mondialisation et la modernité, chanter l'Autre et le changement. Nous expliquer en somme que le monde tel qu'il est est le moins mauvais possible, employer votre énergie à une cause enfin courageuse et anticonformiste comme lutter contre le réchauffement climatique, Poutine, le Front National, la France crispée et le populisme, devenir de vrais rebelles, quoi!


Pour ne prendre qu'un exemple, au cours des deux dernières semaines Onfray, Debray, Finkielkraut ont chacun fait la couverture d'un des principaux hebdomadaires. Ce sont de longs dossiers qui aideront le lecteur cadre à décider s'il doit croquer dans la pomme : d'un côté ces gens là disent des choses que l'on comprend. Leurs fulminations contre la bien-pensance ont un côté Bad Boys bien séduisant. De l'autre, il ne faudrait quand même pas faire le jeu de l'innommable et la blonde est en embuscade... On a moins hésité avant de goûter son premier joint.


À chaque époque l'évolution des idées dominantes, montée et le déclin des représentations hégémoniques - se développe dans un rapport complexe. Il se joue entre la situation des producteurs d'idées, leurs organisations collectives, la forme des moyens de transmission, les groupes d'influence ou les détenteurs d'autorité, la doxa populaire et -il faut quand même le rappeler- la situation objective. Nous n'avons pas la place d'en traiter ici, mais il nous semble qu'il y a au moins deux phénomènes majeurs sur lesquels nous reviendrons:


L'alliance qui s'esquisse entre la haute intelligentsia (producteur de thèses et idées générales) et le peuple ou du moins les tendances de l'opinion populaire. Elle se constitue autour d'un accord pour nommer un réel que refusent les politiquement corrects (basse intelligentsia, commentateurs médiatiques, classes urbaines assez matériellement protégées pour être soucieuses des "valeurs"). En clair, le conflit oppose ceux qui osent et ceux qui refusent d'aborder les sujets tabous - identité, effondrement de l'éducation, danger islamiste, existence d'ennemis, souveraineté, nation, peuple, culture et mœurs, continuité historique - autrement que comme des fantasmes répugnants nés des "peurs". Ceux qui s'inquiètent d'une permanence du tragique contre les partisans de ce qu'il faut bien nommer l'orde établi. Selon eux, ses principes seraient excellents, le triomphe historique inéluctable et il conviendrait seulement de corriger les excès et dérives avec un peu plus du même : plus de libéralisme, de gestion, de tolérance et d'ouverture, de gouvernance, d'Europe, de technologie et de vivre ensemble. À certains égards, cette bataille se fait à flancs renversés. Les positions entre pessimistes critiques s'attaquant aux élites et aux dominations idéologiques d'une part et, d'autre part universalistes moraux et bons gestionnaires ont été comme échangées entre "réacs" et "progressistes".


Le retrait des seconds sur des positions purement défensives voire répressives (on n'a pas le droit de dire que..., on sait où cela nous mène). Une hégémonie idéologique peut-elle survivre en n'expliquant rien, en ne promettant rien, mais en se contentant de dire que ses ennemis sont méchants ? La criminalisation de la critique et le recours au tabou nous semblent plutôt être les armes du suicide idéologique. C'est, en tout, cas une question sur laquelle nous reviendrons ici.

François-Bernard Huyghe (Huyghe.fr, 8 octobre 2015)

vendredi, 16 octobre 2015

Billige Arbeitskräfte und viel Konsum

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Billige Arbeitskräfte und viel Konsum

Dax-Konzerne hoffen, von der Masseneinwanderung zu profitieren – Die Kosten sollen andere tragen

Sverre Gutschmidt
Ex: http://www.preussische-allgemeine.de

Dax-Konzerne verkünden ein neues Wirtschaftswunder durch Zuwanderer. Die Bundespolitik verschiebt Renten und Steuern, um das Wunder zu erzwingen.


Parteipolitik, Wirtschaft und Wissenschaft scheinen dieser Tage einig wie selten: Die Zuwanderung nach Deutschland biete wirtschaftliche Chancen. Handwerkskammern hoffen auf nicht akademisierten Nachwuchs, Großkonzerne bekunden, genau die Menschen, die jetzt kommen, zu suchen. Der Bausektor darf mit einem Aufschwung rechnen: Zuwanderung erfordere völlig neues Denken am Wohnungsmarkt, sagen die Systemforscher des Pestel-Instituts. Jährlich würden dank Zuwanderung 400000 zusätzliche Wohnungen in Deutschland gebraucht. Die Forscher, die sonst Kommunen und Firmen beraten, sagen immerhin, woher der Aufschwung kommen soll: Der Staat, also der Steuerzahler, solle jährlich 6,4 Milliarden Euro zum Bau entsprechender Wohnungen bereithalten, empfiehlt ein aktuelles Papier des Instituts.


An der Frage, ob Zuwanderung den Deutschen einen selbst tragenden volkswirtschaftlichen Aufschwung oder ein politisches Konjunkturprogramm der besonderen Art beschert, haben Politik wie Wirtschaft erkennbar kein Interesse. Daimler-Chef Dieter Zetsche verglich auf der Internationalen Automobil-Ausstellung (IAA) die Aufnahme von 800000 Menschen mit dem Aufschwung der Nachkriegsjahre: „Aber im besten Fall kann es auch eine Grundlage für das nächste deutsche Wirtschaftswunder werden – so wie die Millionen von Gastarbeitern in den 50er und 60er Jahren ganz wesentlich zum Aufschwung der Bundesrepublik beigetragen haben.“ Wer alles zurückgelassen habe, sei hoch motiviert: „Genau solche Menschen suchen wir bei Mercedes und überall in unserem Land.“


Das sind zu erwartende Profite, die auf dem Ausmaß der Verzweiflung anderer beruhen und der wahren Größenordnung der Veränderung doch stets hinterherhinken. Vizekanzler Sigmar Gabriel rechnet bereits mit einer Million Menschen, die dieses Jahr ankommen. Dass die Kriegsflüchtlinge unter den „Neuan­kömm­lingen“ not­gedrungen kom­men und schwer mit Gastarbeitern vergleichbar sind, blenden die Wortführer des neuen Wunders aus. Der Post-Vorstandsvorsitz Frank Appel spricht sich ebenfalls für mehr Hilfen für Zuwanderer aus. Auf dem Hintergrund jüngster Streiks in seinem Konzern, bei denen es um angemessene Bezahlung ging, bekommt solche Fürsprache einen fahlen Beigeschmack. Mehr Hilfe fordern auch Porsche-Chef Matthias Müller und Klaus Engel, Vorstandsvorsitzender des Chemiekonzerns Evonik.


Jedes denkbare Argument kommt gerade recht: Das allherbstlich ritualhaft diskutierte Thema Lehrstellen macht Zetsche zum Zeugen seines Wirtschaftswunders: 40000 Lehrstellen drohten dieses Jahr unbesetzt zu bleiben. Daher gelte für „Flüchtlinge“: „Wer an die Zukunft denkt, wird sie nicht abweisen.“ Deutsche Wirtschaftslenker und Politiker sprechen kaum mehr vom Ende des Krieges in Syrien, auch nicht von der Zukunft jenes Landes und seiner jungen Generation. Der bei den freidemokratischen Forderungen nach Steuererleichterungen unnachgiebige Finanzminister Wolfgang Schäuble stellt für 2016 sechs Milliarden Euro diskussionslos für Zuwanderung bereit. Sparen will er bei anderen Ressorts. Politik und Wirtschaft handeln dabei als Bündnis. Große, weltweit auftretende Konzerne haben sich einen ethischen Handlungsrahmen zugelegt, den sie in ihre Strategie einbauen. Diese Unternehmerverantwortung (Corporate Social Responsibility) macht sich auf dem Hintergrund der aktuell diskutierten Summen wie ein Feigenblatt aus. 2013 gab Daimler 60 Millionen Euro für nicht profitorientierte Organisationen, Sponsoring und Sozialprojekte zusammen aus. Diese Verantwortung drängt aber Konzerne weiter in die Moralfalle.


Zahlen soll der Bürger. So sieht es das renommierte arbeitgebernahe Münchner Ifo-Institut. Es regt auf dem Hintergrund der Zuwanderung an, die Deutschen sollten die Rente mit 63 aufgeben, was zusätzliche Milliardenbeträge freisetze, um den Zustrom zu finanzieren. Eine Neuverschuldung oder Steuererhöhungen lehnt das Institut wegen schädlicher Folgen für die Wirtschaft ab. Die Deutschen sollen lieber länger in die Sozialkassen einzahlen. Der Ifo-Finanzwissenschaftler Niklas Potrafke sagte, aufgrund des demografischen Wandels müssten „alle ein bisschen länger arbeiten“. Durch einen späteren Rentenbeginn ließe sich viel Geld in kurzer Zeit sparen.


Die Politik arbeitet daran, das neue Wirtschaftswunder durch massive vorherige Investitionen zu erzwingen. Arbeitsministerin Andrea Nahles will Flüchtlinge mit dem Einsatz von 600 Millionen bis 1,1 Milliarden Euro in den Arbeitsmarkt integrieren. Nahles gab auch bekannt, dass nicht einmal jeder Zehnte die Voraussetzungen erfülle, direkt in Arbeit und Ausbildung zu starten. Hohe Investitionen in (Vor-)Bildung und Integration sind also unumgänglich. Sie stehen im Widerspruch zu Erwartungen eines Wirtschaftswunders durch „Neuankömmlinge“. Die Bundespolitik schiebt Zweifel beiseite. Schon ventilieren Arbeitgeber die Auflösung des Mindestlohns – nur für Zuwanderer.    

Sverre Gutschmidt

jeudi, 15 octobre 2015

Uli Windisch: conférence sur les sites de la Réinformation et la pollution médiatique

Uli Windisch: conférence sur les sites de la Réinformation et la pollution médiatique (vidéo)

Uli Windisch
Rédacteur responsable
Ex: http://www.lesobservateurs.ch

Uli Windisch était l’invité d’une section « Ecologie » du PLR, Parti politique libéral radical du Valais romand, à Martigny, le samedi 10 octobre 2015. Il était invité à répondre au projet de cette section qui souhaite « prendre très prochainement des mesures légales et médiatiques pour se défendre contre la virulence des attaques des faux médias » ! U. Windisch s’est élevé de manière ferme et virulente contre cette tentative de museler les sites de la Réinformation et a invité cette section à s’unir plutôt à ces derniers contre la bien-pensance médiatique et certaines pollutions médiatiques présentes dans les médias traditionnels. Il a invité aussi à participer à la lutte contre le paysage médiatique suisse du service dit public qui est monopolistique à un point que l’on ne trouve dans aucun pays démocratique.
L’urgence consiste à créer un paysage médiatique suisse réellement pluraliste et donc à soutenir plutôt qu’à condamner les sites de la Réinformation qui, eux cherchent concrètement et quotidiennement à contribuer à ce pluralisme, sans aide étatique aucune. Légiférer reviendrait à museler, pour ne pas dire à interdire ces sites, et donc à réduire encore davantage le pluralisme médiatique suisse. Il s’agit d’un problème politique capital car une véritable guerre est en cours contre les sites de la Réinformation soutenue largement par tous les médias traditionnels qui ne supportent pas d’être critiqués et d’être subitement face à une concurrence de qualité et libérée du politiquement correct. La tendance est à assimiler tous les réseaux sociaux, les sites d’information et les commentaires des lecteurs à une image négative, voire carrément dangereuse! La conférence a aussi consisté à oeuvrer pour un changement de cette image en montrant sur la base d’une longue expérience la nécessité vitale de cette Réinformation, même s’il existe de la pollution médiatique partout et pas seulement sur le WEB. Le citoyen n’est pas un imbécile culturel et sait parfaitement trier le bon grain de livraie.Il est même scandaleux de vouloir décider à sa place ce qui est bon ou mauvais. C’est le prendre pour un idiot, ce qui ne devrait pas être le cas pour un grand parti politique national.

Précisions:

07:52 "Les citoyens ne sont pas des idiots."
13:15 "Il y a eu sur 23'000 articles, 2, 3 imprécisions."
13:24 "Ce que nous disons est toujours vérifié."
14:07 "Il y a un manque clair et net de pluralité dans les médias suisses romands."
21:40 "La télévision romande a truqué des reportages sur la Syrie pour diaboliser Bachar El-Assad."
22:22 "C'est la Russie qui défend nos valeurs essentielles."

Pourquoi le suicide de la Turquie?

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Pourquoi le suicide de la Turquie?

par Jean-Paul Baquiast

Ex: http://www;europesolidaire.eu

On peut se demander par quelle pathologie sociale un peuple de 77 millions d'habitants, jouissant de potentialités qui pourraient faire envie à la plupart des Etats européens, se laisse emporter par des réflexes venus du fond des âges, dont on pensait qu'avec Ataturk et surtout depuis les dernières années, quand il postulait l'entrée dans l'Union européenne, il avait commencé à se débarrasser.

La question se pose plus particulièrement à l'égard des 15 à 20% de turcs occidentalisés qui auraient parfaitement leur place dans l'Union européenne, et qui se laissent entrainer comme les autres au désastre.


Lors d'un séjour au Japon le 7 octobre, suivant un passage en France et en Belgique, le président Recep Tayyip Erdogan avait affirmé qu'il était préparé à se confronter avec la Russie, non seulement au sujet de violations supposées de son espace aérien, mais concernant l'intervention russe en Syrie, coupable de soutenir Bashar al Assad dans sa lutte contre l'Etat islamique (EI). Erdogan aurait ce faisant, a-t-il dit, le plein soutien des Etats-Unis et de l'Otan. Entre les lignes, on pouvait lire qu'il était ainsi prêt à provoquer un affrontement entre les deux plus grandes puissances nucléaires mondiales.

Mais dans quels buts? Les attentats ayant frappé des manifestants pro-kurdes du parti Démocratique du Peuple (HDP), les 10 et 11 octobre peuvent peut-être suggérer quelques réponses. Il a été peu observé par la presse internationale que la police turque avait dès après les attentats puis lors des défilés de deuil ultérieur , attaqué aux gaz lacrymogènes les militants du HDP. De même le premier ministre intérimaire Ahmet Davutoglu avait interdit tout reportage sur ces attentats, ce qui ne fut d'ailleurs pas observé.

Manifestement, pour Erdogan, l'ennemi à combattre sont les Kurdes. C'est d'ailleurs contre eux en Syrie qu'il réserve ses frappes aérienne, ménageant soigneusement les combattants de l'EI.  Il a été dit que ce faisant, il espère rallier les éléments turcs les plus conservateurs en vue de redonner une majorité absolue à son parti, l'AKP, aux prochaines élections du 1er novembre. Mais faire porter à Erdogan, autocrate mégalomane, la responsabilité du désastre menaçant aujourd'hui la Turquie, ne suffit pas. Ni Erdogan, ni son parti l'AKP, représentant les intérêts des riches industriels simultanément avec ceux des musulmans les plus arriérés, ne suffit pas. Il faut voir dans tout ceci la main, non comme l'on disait jadis de Moscou, mais de l'Amérique.

La main de l'Amérique

Là encore, comme dans d'autres parties du monde, notamment en Ukraine, la responsabilité de cette descente aux enfers repose essentiellement sur la politique américaine. On dira qu'il est facile de faire des Etats-Unis la cause de tous les maux qui accablent l'Europe et le Proche -Orient. Cependant, il est difficile de nier que depuis la fin de la seconde guerre mondiale, l'Empire américain avait décidé de lutter par tous les moyens, hors l'affrontement atomique, contre l'URSS d'abord, la Russie ensuite.

Ce furent d'abord la création de l'Union européenne puis de l'Otan, utilisées comme bastion avancés pour contenir puis faire reculer la Russie. Ce fut plus récemment l'embrigadement de la Turquie dans cette lutte. Si celle-ci, avec sa position géographique et ses richesses potentielles, avait rejoint la couronne d'Etats musulmans plus ou moins sensibles à l'influence de Moscou, une bonne part de la ceinture de sécurité, potentiellement offensive, dont l'Amérique avait réussi à entourer la Russie s'effondrait.

Pour cela la diplomatie, l'armée et la CIA firent tout ce qu'elles pouvaient pour soutenir en Turquie des archaïsmes dont la plupart des Etats européens avaient réussi à se débarrasser: illusion de pouvoir créer un Etat islamique turc lointain successeur de l'Empire ottoman, refus d'une fédéralisation entre l'Etat turc et le Kurdistan turc, maintien de l'influence d'un islam rétrograde, anti féministe et anti-ouverture, acceptation de la domination au plan gouvernemental de partis directement représentants des maffias, répression de la minorité sociologique moderne proche de l'Europe à tous égards...Ajoutons que sous la pression américaine la Turquie avait du renoncer à servir de "hub" au gazoduc proposé par la Russie, prématurément nommé Turkishstream.

Plus récemment, l'Amérique avait quasiment obligé la Turquie à servir de base arrière à l'Etat islamique (EI) lorsqu'il lui était devenu impossible de financer ouvertement celui-ci. Ceci au moment où les Kurdes du Parti de l'Union Démocratique, le PYD - le parti kurde syrien, qui administre le Kurdistan syrien depuis trois ans et qui est proche du Parti des Travailleurs du Kurdistan, le PKK en Turquie - combattaient l'EI à Kobané.

Les Etats-Unis acceptèrent de laisser faire les bombardements turcs contre les positions kurdes en Syrie au moment où ils avaient prétendu inclure la Turquie dans la coalition d'Etats arabes initialisée par Obama et prétendant frapper l'EI en Irak et en Syrie. Dans le même temps, la Turquie était implicitement encouragée à faire passer renforts en matériels et combattants djihadistes destinés à l'EI, par sa frontière plus que poreuse avec la Syrie. Il y a tout lieu aussi de penser qu'elle a été incitée à abriter plus de 2 millions de réfugiés, non pas en vue de sauver ces derniers, mais d'en faire à terme la source de flux de migrants destinés à déstabiliser ceux des Etats européens qui montraient, telle l'Allemagne et la France dans la formation dite « Normandie », des velléités de rapprochement avec la Russie.

Quant aux causes précises des derniers attentats, elles demeureront sans doute toujours ignorées, même si certains groupes manipulés les revendiquaient dans quelques jours. Disons que les manifestants démocratiques à Ankara, il est vrai petite minorité pourchassée, en butte elle-même à des attentas fomentés par le régime, comme l'est Selahattin Demirtas, co-dirigeant du HDP, tiennent clairement Erdogan et ceux qu'ils appellent sa clique de tueurs en série, responsables d'avoir provoqué l'attentat. Ceci afin que les forces conservatrices, effrayées , se rapprochent de l'AKP, le parti « islamo-conservateur » d'Erdogan, notamment lors des élections du 1er novembre, ou mieux encore, afin que ces élections soient reportées indéfiniment.

Comment, a dit Demirtas, admettre qu'un Etat tel que l'Etat turc, disposant d'un réseau d'informateurs considérable (ndlr. directement informés du reste par la CIA et la NSA), n'ait pas eu vent de la préparation d'un attentat de cette ampleur. Aucun orateur du HDP, non plus qu'à ce jour du PKK, n'est allé cependant jusqu'à mettre en cause, comme nous le faisons ici, sinon directement, du moins indirectement, la responsabilité de Washington. Une certaine prudence reste nécessaire en Turquie.

Notes

Pour mieux s'informer sur la Turquie et sur le Kurdistan turc, on lira les articles de Wikipedia, qui semblent à première vue très objectifs

Jean Paul Baquiast

Les « droits-de-l’hommiste » institutionnels en guerre à propos de la Syrie

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Les « droits-de-l’hommiste » institutionnels en guerre à propos de la Syrie

Eva Bartlett

Ex: http://www.info-palestine.eu


Je compile ci-dessous les personnes et les groupes « défenseurs des Droits de l’Homme » les plus connus : beaucoup, voire la plupart, sont liés au Département d’État US et à des criminels comme George Soros.

Comme l’écrivait Rick Sterling dans son article « Humanitaires en guerre à propos de la Syrie » (mars 2015) :

… « Une campagne de soutien massive est en cours pour soutenir l’intervention étrangère en Syrie. L’objectif est de préparer l’opinion publique à une No Fly Zone (zone d’exclusion aérienne) contrôlée par le Etats-Unis et d’autres puissances militaires. C’est ainsi qu’avait commencé l’invasion de l’Irak. C’est de manière identique qu’on avait préparé le public à l’attaque aérienne US/OTAN contre la Libye.

Les résultats du « changement de régime » en Irak et en Libye ont été un désastre. Les deux actions ont considérablement réduit la sécurité, la santé, l’éducation et le niveau de vie des populations, elles ont créé l’anarchie et le désordre et ont déclenché une explosion de violence et de sectarisme dans la région. A présent les organisations Occident/OTAN/Israël et puissances du Golfe, soutenues par les principales organisation humanitaires qui préconisent l’intervention, veulent faire pareil en Syrie ».

Les acteurs :

« Avaaz est une organisation de cyberlobbying fondée en 2007 par Jeremy Heimans (maintenant PDG de Purpose) et d’autres personnes. Le financement de départ a été fourni par la fondation de George Soros. Ils ont joué un rôle important dans la promotion de politiques étrangères néolibérales conformes à la ligne du Département d’Etat américain. Avaaz a très activement promu une No Fly Zone en Libye. Ils sont en train de promouvoir très activement la même chose en Syrie. On trouvera des études sérieuses qui montrent ce qu’Avaaz est en réalité ici.

Les titres en donnent déjà une bonne idée : ’Mensonges : La communication des œuvres de charité dans la ligne de mire’, ’Syrie : Avaaz, Purpose et l’art de vendre la haine au profit de l’Empire", "Avaaz : des souteneurs impérialistes au service du militarisme’. Avaaz justifie son appel à une No Fly Zone en s’appuyant en partie sur les ’Casques blancs’. Compte tenu des interconnexions étroites entre Avaaz et Purpose, ils doivent savoir que les Casques blancs sont une création médiatique. Ce qui met en cause leur sincérité.

« Avaaz est la dénomination opérationnelle du ’Global Engagement and Organizing Fund,’ une organisation non lucrative légalement enregistrée en 2006. Avaaz a été fondé par Res Publica, décrit comme un groupe de défense citoyenne international, et Moveon.org ’une cybercommunauté pionnière en matière de défense de l’internet aux Etats-Unis’. L’éminence grise derrière Avaaz, Res Publica, dans le domaine public, comprend essentiellement trois individus-clé : Tom Perriello, député (2008-2010) pro-guerre étatsunien, qui se décrit comme entrepreneur social, Ricken Patel, conseiller des plus puissantes entités de la planète associé de longue date de Perriello, et Tom Pravda, membre du corps diplomatique britannique servant comme conseiller au Département d’État américain …

En plus des dons reçus de la Open Society Institute, Avaaz a publiquement cité le Open Society Institute comme leur fondateur partenaire. On trouve cet aveu du fondateur Ricken Patel sur leur site . Le Open Society Institute (rebaptisé en 2011 ’Open Society Foundations’) est une fondation privée de bienfaisance fondée par George Soros, qui en demeure président. L’argumentaire d’Avaaz en Lybie (à présent annihilée) et maintenant en Syrie est en belle concordance avec les positions au sein de l’administration étatsunienne, positions défendues par des criminels de guerre style Hillary Clinton [qui avait dit en riant, à propos de Mouammar Kadhafi : ’We came. We saw. He died’].

« L’horrible gant d’acier de la guerre donne gentiment la becquée au public sous un gant de velours très noir – celui d’Avaaz », écrit Cory Morningstar dans  Imperialist Pimps of Militarism, Protectors of the Oligarchy.

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Amnesty International (AI) : AI prend de l’argent à la fois à des gouvernements et à des sociétés privées dont la plus fameuse, Open Society, est dirigée par le criminel financier condamné George Soros (son Open Society finance également Human Rights Watch et une myriade d’autres défenseurs « des droits de l’homme »). Suzanne Nossel , directrice d’AI-USA, par exemple, vient directement du Département d’État américain. Le site web d’AI mentionne précisément le rôle de Nossel derrière les résolution onusiennes, soutenues par le Département d’État, relatives à l’Iran, la Syrie, la Libye et la Côte d’Ivoire. Les « contributions » de Nossel consistaient tout simplement à déguiser l’agression militaire pure et dure et la poursuite de l’hégémonie économico-financière mondiale sous le couvert de défense de « droits de l’homme ».

hih0521252.jpg–Hand in Hand for Syria (HiH) : Le site web de la Commission britannique sur les activités caritatives précise que HiH existe pour « la promotion de la santé ou pour sauver des vies ». Mais jusqu’en juillet 2014 la bannière Facebook du co-fondateur et président Faddy Sahloul disait : « Nous traînerons Assad en justice ; peu importe combien de vies cela prendra, peu importe combien de catastrophes cela fera ». L’image a été retirée peu après avoir été commentée publiquement.

L’équipe dirigeante de HiH compte aussi le Dr Rola Hallam, l’un des deux médecins que l’on voit dans ’Saving Syria’s Children’. Le 30 août 2013, le lendemain du rapport initial de la BBC sur la prétendue attaque aux bombes incendiaires d’Alep, le Dr Hallam faisait une apparition dans le programme Newsnight BBC pour exprimer son profond désappointement devant le rejet par le Parlement d’une frappes militaire contre la Syrie. Le père du Dr Hallam est le Dr Mousa al-Kurdi. Selo un article de 2013 par le Dr Saleyha Ahsan – l’autre médecin HiH dans ‘Saving Syria’s Children’, le Dr al-Kurdi est »politiquement impliqué avec le Conseil National Syrien ».

–Human Rights Watch (HRW) : « HRW fait partie intégrante de la machine de propagande occidentale . Il met en place l’histoire des conflits, récits qui sont solidifiés à force de répétitions et qui finissent par être considérés comme des faits incontestés. En outre, le langage qu’utilise HRW, loin de relever de choix stylistiques, vise délibérément à obscurcir la réalité de zones de guerre au service de l’Empire. C’est le cas indubitablement pour le conflit israélo-palestinien où les actions israéliennes ne sont jamais des crimes de guerre incontestés, alors que les palestiniens en sont. Cela vaut également pour l’Ukraine. C’est vrai aussi pour la Libye, la Syrie et le Venezuela, pays où HRW a joué un rôle critique en construisant des récits dans l’intérêt de ses mécènes de la finance ou de l’entreprise - sans même parler de l’agenda de politique étrangère des Etats-Unis.

En Libye comme en Syrie, HRW a joué une rôle critique de propagandiste auprès du public occidental contre les gouvernements de ces pays, en justifiant l’attaque impérialiste contre eux. Au lieu de simplement « collecter les faits », HRW bricole une narration complètement déformée et dans bien des cas extrêmement malhonnête et factuellement fausse, récit qui a étayé le cas pour « l’intervention » en Syrie, comme pour la Libye. HRW est indéniablement un appendice de la politique étrangère US. A bien des égards elle est un membre « soft power » de la puissance stratégique des Etats-Unis, un outil de délégitimation, de diabolisation voire de déstabilisation de pays qui ne jouent pas dans la cour des Etats-Unis.

KR_j0GBTQp.png–Ken Roth : “Kenneth Roth, Directeur de HRW s’est beaucoup fait entendre soutenir une guerre à large échelle contre la Syrie au nom de l’humanitaire. Roth a appelé de manière répétée à une intervention contre le gouvernement légal de Syrie, il a récemment twitté des déclarations telles que : « Comme Sarajevo, le massacre du marché de Douma pourrait-il enfin forcer Assad à cesser de cibler des civils ? » (@KenRoth, 16 août). Ce qu’implique cette déclaration est très clair : il faudrait une intervention militaire comme la guerre US-OTAN en Yougoslavie puis en Serbie, afin de stopper le « massacre » de civils. Notons que ce tweet a été posté peu d’heures après l’annonce de l’incident à Douma, bien avant la moindre enquête.

Roth et par extension son organisation HRW, achèvent de discréditer ce qu’ils peuvent avoir eu d’impartialité, avec des tweets aussi ineptes que « Les tueries du marché de Douma montrent comment Assad choisit de mener cette guerre : délibérément contre les civils » (@KenRoth, 16 août), une allégation manifestement orientée et extrêmement peu fondée. Roth ne pouvait avoir connaissance ni de l’identité des morts ni des motifs du gouvernement syrien quand il a posté son tweet, le jour même de l’attaque. Il s’avère ici n’être guère mieux qu’un valet de l’impérialisme, un foudre de guerre travesti en défenseur des droits de l’homme ».

« La semaine dernière, nous avons trouvé que le directeur de HRW, Ken Roth utilisait une image des destructions à Gaza causées par Israël pour accuser le gouvernement syrien d’usage indiscriminé de « barils de bombes ». Nous écrivions : « C’est au moins la troisième fois que HRW se sert d’images faussement attribuées pour illustrer des ennemis actuels de l’impérialisme étatsunien comme ayant causé les dégâts que l’empire US lui-même et/ou ses amis ont causés. Ce n’est pas de la simple partialité. C’est une fraude délibérée. »

–Médecins Sans Frontières (MsF) : Est entièrement financé par les mêmes intérêts économico-financiers derrière la politique étrangère commune de Wall Street et de Londres, y compris le changement de régime en Syrie et en Iran. Le rapport annuel 2010 de MsF indique comme donateurs financiers : Goldman Sachs, Wells Fargo, Citigroup, Google, Microsoft, Bloomberg, Mitt Romney’s Bain Capital et une multitude d’autres intérêts économico-financiers. MsF compte des banquiers dans son comité consultatif, comme Elizabeth Beshel Robinson de Goldman Sachs. Ce qui complique davantage les prétentions à « l’indépendance » et à « l’assistance », c’est le fait que leurs installations médicales se trouvent dans des régions de Syrie tenues par des terroristes, en particulier le long de la frontière nord de la Syrie avec la Turquie, membre de l’OTAN.

Dans un interview avec NPR , Stephen Cornish de MsF a révélé la nature de l’engagement de son organisation dans le conflit syrien. Il explique que l’aide est envoyée à des régions hors du contrôle gouvernemental et qu’en fait son organisation met en place ses infrastructures dans ces zones-là. En d’autres termes, l’organisation financée par Wall Street fournit un soutien aux militants armés et financés par l’Occident et ses alliés régionaux, dont la plupart s’avèrent être des combattants étrangers, affiliés ou appartenant directement à al-Qaïda et à son aile politique de facto, la Confrérie musulmane. Cette prétendue organisation d’« aide internationale » n’est dans la pratique qu’un autre rouage de la machine militaire occulte visant la Syrie et elle fait service en tant que bataillon militaire.

–Physicians for Human Rights (PHR) : « Ils font des déclarations hardies mais quelquefois inexactes. Un communiqué de presse récent de PHR a pour titre : « Une nouvelle carte montre que les forces gouvernementales attaquent délibérément le système médical syrien ». C’est habile et impressionnant mais c’est inexact. Par exemple, l’une des attaques les plus dramatiques contre un hôpital syrien a été l’attaque-suicide de l’hôpital al-Kindi à Alep. Et pourtant la carte indique cette attaque comme ayant été perpétrée par des « forces gouvernementales ». On peut regarder la vidéo rebelle de 3’ sur l’attaque-suicide : elle ne laisse aucun doute sur la responsabilité.

–PURPOSE Inc. : « Il s’agit d’une entreprise internationale de relations publiques. Son PDG est Jeremy Heimans, un co-fondateur d’Avaaz. Son président est Kevin Steinberg, ancien PDG du Forum Economique Mondial USA (antithèse du Forum Social Mondial). Leur site web décrit leur objectif : « Purpose construit et accélère les mouvements pour s’attaquer aux principaux problèmes du monde ». En l’occurrence le « problème » c’est la répugnance à prendre en main l’espace aérien et terrestre de la Syrie. Moyennant des honoraires considérables, « Purpose » va leurrer le public et abattre cette répugnance. Dans ce but, Purpose a créé "La Campagne Syrienne".


JH3854353_a258ef01b0_z.jpg« Purpose Inc. » (et ses cofondateurs) est un favori des sites web de la haute finance comme The Economist et Forbes et il vend ses services de consultance et ses campagnes de marques et de marketing à Google, Audi, the American Civil Liberties Union (ACLU), The Bill and Melinda Gates Foundation ainsi qu’à beaucoup d’autres, dont les sociétés et les institutions les plus puissantes dans le monde. En 2012 il a réuni 3 millions de dollars de la part d’investisseurs. La Ford Foundation, qui a donné une subvention au bras non lucratif de Purpose, considère qu’il est en passe de devenir « l’une des plus remarquables organisations sociales de l’avenir ». Comme bien d’autres fondations telles que Rockefeller ( qui a d’abord incubé 1Sky , fusionné avec 350.org http://350.org/fr/ en 2011), Purpose sert aussi « d’incubateur de mouvements sociaux ».

–« The Syria Campaign » : A débuté au printemps 2014. The Syria Campaign est gérée par Anna Nolan, qui a grandi en Irlande du Nord est n’a manifestement jamais mis un pied en Syrie. En plus de promouvoir les Casques Blancs, Syria Campaign promeut une nouvelles campagne médiatique intitulée « Planet Syria ». Elle attire émotivement l’attention du monde sur la Syrie - effort à peine voilé pour pousser à une intervention étrangère et à la guerre. Selon leur site web, The Syria Campaign a obtenu des fonds de départ de la Fondation Ayman Asfari, un milliardaire enrichi dans l’industrie des services pétroliers et gaziers. Un de leurs premiers efforts fut de travailler à empêcher toute publicité et toute information sur les élections présidentielles de juin 2014 en Syrie. Dans cette optique, ’The Syria Campaign’ a fait pression sur Facebook pour que la firme retire toute annonce ou publicité concernant ces élections. Depuis, The Syria Campaign a réussi à s’imposer dans les médias et à créer une mythologie autour de leur bébé, les Casques Blancs, en utilisant toutes sortes de réseaux sociaux et de médias traditionnels. Les campagnes ne sont pratiquement pas fondées sur les faits. Par exemple, l’élection syrienne a été rejetée par eux et John Kerry - mais prise au sérieux par des millions de Syriens ».

- Les Casques Blancs (CB)/ Défense civile syrienne : C’est une nouvelle organisation dont on a beaucoup parlé comme sauveteurs travaillant en Syrie. En réalité CB est un projet créé par la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. L’entraînement de civils en Turquie a été supervisé par l’ancien officier britannique et actuel entrepreneur James Le Mesurier. La promotion du programme est faite par “The Syria Campaign” soutenue par la fondation du milliardaire Ayman Asfari. Il s’agit clairement d’un projet de ralations publiques. CB travaille dans les zones d’Alep et d’Idlib contrôlées par Nusra (al-Qaïda). Leur fonction première est la propagande. Ils diabolisent le gouvernement Assad et encouragent une intervention étrangère directe. Un de leurs dirigeants a récemment écrit un éditorial dans le Washington Post. Les CB sont également très actifs sur les réseaux sociaux, présents sur Twitter Facebook, etc. Selon leur site web, le contact CB est l’adresse mail de Syria Campaign, ce qui souligne leur relation.

sohrYouTube300x250.jpg–The SOHR (Syrian Observatory for Human Rights) (SOHR) : En réalité ce SOHR a été dévoilé il y a longtemps comme étant une absurde couverture de propagande opérée par Rami Abdul Rahman depuis sa maison dans la campagne anglaise. Selon un article de Reuters intitulé « Coventry, domicile improbable pour un éminent activiste syrien », Abdul Rahman admet être membre d’une prétendue « opposition syrienne » visant l’éviction du président Bashar Al Assad. On ne peut imaginer source d’information moins fiable, plus compromise et plus partiale, mais ces deux dernières années, son « Observatoire » a servi de source d’information unique pour l’incessant torrent de propagande émanant des médias occidentaux. Le New York Times lui aussi a révélé pour la première fois que l’opération d’ Abdul Rahman est effectivement financée par l’Union Européenne et par « un pays européen » - qu’il refuse de nommer. Abdul Rahman a un accès direct au ministre britannique des Affaires Etrangères William Hague, et il est prouvé qu’il l’a rencontré en personne à de multiples reprises au Bureau des Affaires Etrangères et du Commonwealth à Londres.


* Eva Bartlett est une journaliste (notamment pour Inter Press Services, Global Research, Russia Today, Electronic Intifada) et activiste canadienne, longtemps basée en Cisjordanie et à Gaza (notamment pendant les attaques israéliennes de 2008-2009 et novembre 2012). Elle tient le blog "In Gaza".

Lire également :

- Pourquoi les USA ont-ils ignoré les prédictions sur la Syrie ?
- Syrie : La pétition d’Avaaz n’est qu’une escroquerie et une œuvre de désinformation

mercredi, 14 octobre 2015

Is the European Union a U.S. Puppet?

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Is the European Union a U.S. Puppet?

The architects of the European Union argue that their construction is an unprecedented achievement following the fratricidal conflicts of the World Wars. Indeed, never before have sovereign nation-states freely consented to forming such a trade bloc and currency union. Furthermore, advocates of European integration argue that the Union’s common citizenship, promotion of regional identity, and open internal borders have softened the harsh lines between national identities. Many Identitarians have welcomed these aspects of the EU as a healthy manifestation of “implicit whiteness.”[1]

The EU, however, has more often been an object of contempt for most nationalists as impotent or as a destructive emanation of American power.[2] Indeed, for them the EU is not a manifestation of European sovereignty, but is rather an enforcer of the blank-slatist and globalist ideology which is leading to the physical replacement and reduction to minorityhood of indigenous Europeans in their own homelands. In this article I hope to shed light on this complex problem, disentangling the American role and indigenous European agency in the emergence of the EU as a decidedly “liberal” project.

The Traditional Critique: An Americano-Globalist Project

USA-UE-W-161x300.jpgThe traditional nationalist critique of existing European integration is that, far from reflecting European identity and interests, the project is a fundamentally anti-European one based on globalist ideology and American power.

This critique would cite the interwar Austro-Japanese writer Count Richard Nikolaus von Coudenhove-Kalergi, who argued that European unity would pave the way for the genocide of the indigenous peoples of Europe through universal miscegenation and the creation of the “Eurasian-Negroid race of the future, similar in its appearance to the Ancient Egyptians.” This would be an Endlösung to the racial question, so to speak.[3] Coudenhove-Kalergi specifically praised Jews for their leading role as “a spiritual nobility of Europe.” These feverish speculations were not merely those of a marginal, alienated half-caste, given that Coudenhove-Kalergi was formally recognized for his decades of activism by being awarded the first Charlemagne Prize by the city of Aachen in 1950, the official honor for mainstream Europeanism.

The nationalist critique could further cite the French cognac salesman and CIA-funded political operator Jean Monnet, no doubt the most influential postwar advocate of European integration and the first president of the European Coal and Steel Community. Monnet was not only clearly an expression of American and corporate power – European unity as the destruction of borders restraining international capitalism and getting the West Europeans in marching order for eventual war with the Soviet Union – but also saw the “European Community” as a mere intermediary step to a kind of global government.[4]

Nationalists would further argue that the European Union has used its power to undermine the homogeneity and sovereignty of European nations. In particular, the EU’s so-called “European values” are based on an anti-national and neoliberal ideology, hell bent on promoting blank-slatist and politically-correct censorship legislation, tearing down national borders, deracinating national bourgeoisies, and making states beholden to financial markets under the euphemistic label “market discipline.” The most symbolically shocking recent example of this has been the big Western European states’ decision during the current migrant crisis to impose a redistribution of Afro-Islamic settlers across Europe, including against unwilling and innocent Central European nations.

The EU’s geopolitical impact in this respect is undeniable. There are strong economic incentives for poorer nations to join the “European club,” with carrots such as access to the Common Market, funding from the EU budget (with net transfers of up to 2 percent of GDP), and unlimited immigration opportunities to the wealthier countries. These promises, which can be considered a form of bribery, have had a considerable effect in undermining nationalist regimes in southern Europe and Russian influence in Serbia, Moldova, and Ukraine.

French Attempts to “Turn” the European Project

The European Union however cannot simply be reduced to an American emanation, if only because European politicians – and in particular French ones – have sought to turn it into a genuinely independent power. This was evident in President Charles de Gaulle’s push for an almost non-aligned foreign policy based on cooperation with the Third World, rapprochement with West Germany, and emancipation of Europe from the United States of America.

In practice however, the General failed to pry the insecure West Germans from the United States and the achievements for Europe were singularly modest: The exclusion of Great Britain – considered to be an American Trojan horse – from the European Economic Community, the securing of substantial mostly German-funded subsidies for French farming under the Common Agricultural Policy, the maintenance of moderate tariffs at about 0.5 percent of GDP,[5] and the blocking of any further “Atlanticist” integration with the veto. De Gaulle was clearly more successful in securing some narrow French interests rather than broader European ones.[6]

De Gaulle’s failure is indeed humbling. Francis Parkey Yockey no doubt said more in a passing comment on the ambiguities of the General’s career and his brand of French nationalism than many hundreds of pages of official Gaullist hagiography: “De Gaulle wants more: he wants to be equal to the masters who created him and blew him up like a rubber balloon.”[7]

Later, President François Mitterrand would go further than ever in pushing for European integration – above all the creation of a common currency, the euro – in a kind of grand experiment meant to finally and really establish a European sovereignty, make Franco-German war impossible, and emancipate Europe from the “exorbitant privilege” of the U.S. dollar.[8] This was a rare example of visionary, almost transcendental politics, at least by the standards of these otherwise lifeless bourgeois regimes concerned with no more than money-chasing (although, characteristically, this materialistic ambition largely reduced “European unity” to . . . money, and was based on the lie that this would increase GDP, and hence, lead to more money). The French also persistently pushed to create a “Europe de la défense” as a rival to NATO in the 1990s, but in practice this rather nebulous concept amounted to a few, mostly minor, EU military operations and more-or-less inspired multilateral military-industrial projects.

Thus, many of the specifics of European integration were not designed by the Americans, notably on agricultural and monetary[9] policies, but rather reflected Franco-German compromise. More broadly the project is also one of Europe’s indigenous national bourgeoisies seeking to rationalize relations between their capitalist economies.

Apologists of the European Union then argue that it is a genuinely independent power. This has often been grossly exaggerated, no doubt in a crude attempt to legitimize the entity and dull Europeans’ awareness of their rapid and programmed decline in power and influence around the world.[10] Nonetheless, there is truth to the EU’s claims of economic power as a trade bloc, wherever there is consensus. This has arguably given Europeans certain advantages of scale not available to their smallish nation-states. American and Asian companies must respect the Common Market’s regulations (consumer, health, environmental . . .). Brussels directly negotiates trade agreements with other capitals (notably with Washington[11]), conducts anti-dumping/anti-subsidy investigations against China, and imposes sanctions against Russia. Finally, even the largest multinationals (Google, Goldman Sachs . . .) may fear the injunctions and potential multi-billion euro fines of the European Commission’s Competition authorities.

Most significantly, the EU has occasionally used its power against U.S. interests. In 2001, the European Commission blocked the merger of GE and Honeywell, two American firms, to prevent an aerospace oligopoly. The firms respected this ruling, despite the fact that U.S. authorities had approved the merger, so as to not be excluded from the European market. In 2002, the EU retaliated against U.S. tariffs on steel, leading the Bush Administration to back down the following year. What’s more, the euro has emerged as a rival reserve currency to the U.S. dollar[12] and has been used as a trading currency by various anti-American regimes – such as Cuba, North Korea, and Syria – instead of the dollar. The EU is also financing Galileo, a satellite navigation project meant to give Europeans strategic autonomy from America’s Global Positioning System. The European Union is then not wholly American in its origins and has taken some, albeit modest, anti-American actions.

“The small, miserable Europe of today”

On the whole however, we would have to admit that the European Union’s achievements as a Weltmacht, especially with regard to independence from the U.S., are a very thin gruel indeed. In practice, the EU’s theoretical status as “soft economic superpower” (if that is not already a contradiction in terms) is mitigated by the fact that the participating nation-states are ultimately sovereign, insofar as they have armies and administrations, and so could in principle withdraw or disobey at any time.

The European Union then functions somewhat like the United States did under the Articles of Confederation, the German Confederation, or the Polish-Lithuanian Commonwealth under the liberum veto. No consensus – because a foreign power (the U.S., China, Russia . . .) bribes or intimidates a national government to provide a veto or because of any national unilateral action – and the thing falls into irrelevance or outright collapse. One wonders what Carl Schmitt would have made of all this . . .

A rather miserly form of “power” indeed. Belgian Rexist leader and Volksführer der Wallonen Léon Degrelle’s assessment [2] from the 1970s appears as relevant as ever: “The small, miserable Europe of today, of this impoverished Common Market, cannot give happiness to men.” Again a National Socialist critique, in a single sentence, gets to the heart of a problem and cuts through so much of the turgid theological prose to be found in “EU studies.”

What’s more, the singular attempt to create a kind of European sovereignty, the euro, has thus far proved a continuous embarrassment and at times even an existential problem. In practice, while the European Central Bank is in some respects a worthy rival to the U.S. Federal Reserve, the Eurozone ultimately has thus far increased Europeans’ dependency on financial markets and vulnerability to speculation by Wall Street, the City of London, and others. The Eurozone has neither the solidary community of a nation nor the power and responsibility of a state. Instead, there is a kind of perpetual leaderless chaos and constant recrimination between peoples. An anti-Führerprinzip and anti-Volksgemeinschaft, if you will. This is indeed a startling illustration of the power and relevance of the nation-state.

America: Forger of “European” Consensus

The European Union – often termed an usine à gaz – is then little more than an enabler and reflection of consensus among its nation-states. But what shapes the cultural and political consensus in Europe? It is obvious that, above all, cultural and political consensus in Europe, insofar as these exist, has been largely shaped by American military, cultural, and diplomatic power. This is evident both historically and up to the present day.

Eurmerica [3]

The Transatlantic Market . . . “Help!!!”

Above all, it is the United States – in alliance with Joseph Stalin to whom Franklin Roosevelt gave half of Europe at Yalta –  which destroyed the native French and German governments during the Second World War and imposed bourgeois and anti-nationalist regimes. The Gaullo-Communist coalition won the “Franco-French civil war” against the French State of Vichy on the back of Anglo-American bombing and invasion, purging the Right in France. The Allies “reeducated” the Germans towards anti-Nazism and self-hatred through a systematic campaign of total war against the German people (including incineration of hundreds of thousands of innocent civilians, the ethnic cleansing of 9 million Germans, the mass rape of German women, systematic political persecution of National Socialists and historical revisionists, and ongoing military occupation). The corrupt French Fourth Republic and the traumatized German Federal Republic, both born from the loins of a corrupted America, founded the European Communities on a particular anti-national and Atlanticist basis at the instigation of U.S.-funded agents like Jean Monnet and in the shadow of the Soviet threat.

In fact, the immediate postwar regimes of Europe – while formally “antiracist” – only fully lost their ethnic consciousness over many years.[13] This reflected the steady rise of the blank-slatist, individualist-egalitarian, and multiculturalist Left, on the back of the ’60s cultural revolution and  American cultural power. This modern liberalism is a kind of auto-immune disorder: Europeans’ otherwise healthy instinct to purge “the bad,” necessary in any society, is channeled against those very people, patriots, who would preserve the organic integrity of their societies. This ideology – whatever weight one ascribes in its origins to indigenous French and American liberal trends or to Jewish cultural power[14] – has metastasized and achieved a certain autonomy in the European Union, and in particular in the Western states, as synonymous with the fameux “European values.”

The United States is, depressing as this may be, the single biggest contributor to “cultural consensus” among European nations today, through the profound influence in both elite and mass culture of Hollywood, the Ivy Leagues, pop music, prestigious print publications, and so on. Common European culture today stems not from our Greco-Roman and Indo-European myths, not from Christian religion and the churches, not even from our Renaissance and Enlightenment philosophy, but from the lowest American culture, produced by a notoriously deceitful elite. Nor is our common culture provided by Europe’s official multilateral cultural projects like the Franco-German TV channel Arte and the channel Euronews, which have markedly limited audiences. The steady, and now almost complete, rise of English as the European lingua franca, however useful the language of Shakespeare might otherwise be, has also furthered Anglo-American cultural hegemony.

Indeed, the center-left Jewish historian Tony Judt has observed that the Shoah has emerged as the central focal point of historical remembrance in Western European nations:

Far from reflecting upon the problem of evil in the years that followed the end of World War II, most Europeans turned their heads resolutely away from it. [. . .] Today, the Shoah is a universal reference. The history of the Final Solution, or Nazism, or World War II is a required course in high school curriculums everywhere. Indeed, there are schools in the US and even Britain where such a course may be the only topic in modern European history that a child ever studies. There are now countless records and retellings and studies of the wartime extermination of the Jews of Europe: local monographs, philosophical essays, sociological and psychological investigations, memoirs, fictions, feature films, archives of interviews, and much else. Hannah Arendt’s prophecy would seem to have come true: the history of the problem of evil has become a fundamental theme of European intellectual life.[15]

This centrality – which not coincidentally serves to stigmatize European ethno-nationalisms everywhere and apologize for Jewish ethno-nationalism in Israel and Jewish privilege in general – unquestionably reflects both American victory in the Second World War and the influence of American culture, rather than indigenous European trends.

Finally, the United States shapes the political consensus in the European Union through its unparalleled diplomatic power. Washington thus can typically block any major joint European action against American or Israeli interests (see the divided European reaction over the 2003 Iraq War and the failure to pass significant EU sanctions against Israel). What’s more, to the extent Europeans do adopt a common foreign policy, this tends to be shepherded by Washington and thus serve American geopolitical imperatives (e.g. the still-existing project of Turkish EU membership and the EU sanctions against Iran and Russia).

Conclusion: Towards a European Europe

The European Union then is not a counterweight to American power and, on the contrary, substantially reflects a European political consensus shaped by the United States. All that said, the history of the EU makes me rather optimistic about the prospects for our Continent if only the American Empire’s influence could be eliminated and we could become psychologically and culturally sovereign. Then Europeans would actually start thinking about their survival, rather than dully going along with their decline on the back of Hollywoodian propaganda and the false sense of security provided by NATO.

Europe alone, I dare to hope, would be able to forge a new cultural consensus[16] which would allow us to flourish again. We can easily imagine a new Europe in which our nations would organize to defend their sovereignty, notably in the economic sphere, to create cultural projects promoting European civilization and pride (a retooled Arte), to create a genuine European spiritual and cultural elite (a reformed Erasmus student exchange program going beyond an academic pretext for drunkenness abroad), and to use the European ingenuity of Airbus to defend our southern borders rather than those of corrupt Arab oligarchs [4]. Yes, the European is a creative breed and, once he identifies a problem, few are so idealistic and ingenious in reaching solutions.

Notes

1. See Guillaume Durocher, “Is the EU ‘racist’?: Implicitly White Themes in EU Ideology & Propaganda,” North American New Right,  July 2, 2015. http://www.counter-currents.com/2015/07/is-the-eu-racist/ [5]

2. This theme has been most successfully popularized in France by the anti-EU and anti-American nationalist François Asselineau, who leads the Union Populaire Républicaine. Asselineau has also sought to portray the EU as a kind of crypto-Nazi construct on the grounds that Walter Hallstein, the first president of the European Commission, was a “Nazi lawyer” under the Third Reich . . . See also Guillaume Durocher, “Is the EU ‘fascist’?,” North American New Right, June 15, 2015. http://www.counter-currents.com/2015/06/is-the-eu-fascist/ [6]

3. Another prominent miscegenationist theory was that of Mexican thinker and politician José Vasconcelos who called for the creation of la Raza Cósmica, a kind of a super-race composed of the best of European, African, and Asian blood. Vasconcelos believed that European blood would be more prominent in such a race. This theory can be considered a mystical rationalization for Mexico as a failed nation and continues to lend its name to the National Council of La Raza, the leading Hispanic ethnic lobby. See also Matt Parrot, “Cosmic America,” North American New Right, December 13, 2010. http://www.counter-currents.com/2010/12/cosmic-america/ [7]

4. Monnet’s American connections and the wider context of the heady days of postwar European federalism are discussed in detail in Richard J. Aldrich, “OSS, CIA and European unity: The American committee on United Europe, 1948-60,” Diplomacy & Statecraft, 8:1, March 1, 1997, 184-227. http://www2.warwick.ac.uk/fac/soc/pais/people/aldrich/publications/oss_cia_united_europe_eec_eu.pdf [8]

5. Gabriele Cipriani, “Financing the EU Budget: Moving Forwards or Backwards,” Centre for European Policy Studies (2014), 5. http://www.ceps.eu/system/files/Financing%20the%20EU%20budget_Final_Colour.pdf [9]

6. In this respect, we can also cite French semi-withdrawal from NATO, eviction of U.S. troops from French soil, and the creation of an independent French strategic nuclear deterrent (the force de frappe) – that at least France might survive the eventual Soviet-American nuclear war.

7. Francis Parkey Yockey, “The World in Flames: An Estimate of the World Situation,” February 1961. http://www.counter-currents.com/2011/07/the-world-in-flames-an-estimate-of-the-world-situation/ [10]

8. Discussed at length in Guillaume Durocher, “François Mitterrand: European Statesman, anti-American, & Judeophobe,” North American New Right, August 18, 2015. http://www.counter-currents.com/2015/08/francois-mitterrand/ [11]

9. Indeed, elite American economic commentators – whom we have to observe are largely Jewish – were overwhelmingly skeptical and even bemused by the Eurozone project, which we might deem to be yet another example of typically goyishe impractical idealism.

10. The postwar founders of the European Communities had incredible “federalist” pretensions despite an almost total lack of sovereign powers, their resources being reduced to the good will of national governments, U.S. support, and a secretariat in Brussels. Unbelievably overstated claims of the EU’s power and influence as a Weltmacht have been made in recent years, typically by Atlanticist pundits and professors who know they will be rewarded for going with the grain and flattering Eurocratic pretensions. See for example, Mark Leonard, Why Europe Will Run the Twenty-First Century (Public Affairs, 2006) and Andrew Moravcsik, “Europe, the Second Superpower,” Current History, March 10. https://www.princeton.edu/~amoravcs/library/current_history.pdf [12]

11. Namely with the famous Transatlantic Trade and Investment Partnership (TTIP), formerly known as TAFTA, which has attracted opposition from a wide array of leftists and nationalists, seeming to revive an old undercurrent of anti-Americanism in Europe for whom the U.S. is synonymous with unbridled corporate power and capitalist materialism. This same undercurrent has driven opposition to genetically-modified organisms (GMOs) and the “investment firm” Goldman Sachs. Incidentally, in one of his more inspired moments, Bernard-Henri Lévi argued that Danish opposition to  Goldman Sachs was “anti-Semitic” and indeed has argued that anti-Americanism in general is “anti-Semitic” . . .

12. The euro is today a distant second to the U.S. dollar as reserve currency, but nonetheless far ahead of any other.

13. In particular, President de Gaulle privately justified the abandonment of French Algeria on ethno-nationalist grounds, arguing that France could never assimilate tens of millions of Arabs. He remarked that Frenchmen and Arabs would never mix: “Try to integrate oil and vinegar.”

In West Germany, postwar leaders encouraged ethnic German immigration (Aussiedler) back to the fatherland and were highly skeptical of Turkish immigration, with Chancellor Helmut Kohl even having a proposal of halving the Turkish population in Germany through remigration. See Guillaume Durocher, “Merkel’s Betrayal: From the Ethno-National Principle to Afro-Islamized Germany,” The Occidental Observer, September 16, 2015. http://www.theoccidentalobserver.net/2015/09/merkels-betrayal-from-the-ethno-national-principle-to-an-afro-islamic-germany-part-1/ [13]

14. See the pioneering work of Professor Kevin B. MacDonald: The Culture of Critique: An Evolutionary Analysis of Jewish Involvement in Twentieth-Century Intellectual and Political Movements (1st books library: 2002) and “Understanding Jewish Influence I: Background Traits for Jewish Activism.” http://www.kevinmacdonald.net/understandji-1.htm [14]

15. Tony Judt, “The ‘Problem of Evil’ in Postwar Europe,” The New York Review of Books, February 14, 2008.  http://www.nybooks.com/articles/archives/2008/feb/14/the-problem-of-evil-in-postwar-europe/ [15]

16. Incidentally, there is a precedent in European Christendom, which created a cultural consensus among European elites across nations and states. This was a powerful factor of unity, especially against Muslim invasions, whatever one thinks of the wider problems and long-term effects of Christian doctrine.

 

 

 

Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

 

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[1] Image: http://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2015/10/USA-UE-W.jpg

[2] Léon Degrelle’s assessment: http://www.counter-currents.com/2015/06/for-our-part-we-dreamed-of-something-great/

[3] Image: http://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2015/10/Eurmerica-e1444667159371.jpg

[4] corrupt Arab oligarchs: http://www.unz.com/isteve/germans-build-anti-arab-fence-for-arabs/

[5] http://www.counter-currents.com/2015/07/is-the-eu-racist/: http://www.counter-currents.com/2015/07/is-the-eu-racist/

[6] http://www.counter-currents.com/2015/06/is-the-eu-fascist/: http://www.counter-currents.com/2015/06/is-the-eu-fascist/

[7] http://www.counter-currents.com/2010/12/cosmic-america/: http://www.counter-currents.com/2010/12/cosmic-america/

[8] http://www2.warwick.ac.uk/fac/soc/pais/people/aldrich/publications/oss_cia_united_europe_eec_eu.pdf: http://www2.warwick.ac.uk/fac/soc/pais/people/aldrich/publications/oss_cia_united_europe_eec_eu.pdf

[9] http://www.ceps.eu/system/files/Financing%20the%20EU%20budget_Final_Colour.pdf: http://www.ceps.eu/system/files/Financing%20the%20EU%20budget_Final_Colour.pdf

[10] http://www.counter-currents.com/2011/07/the-world-in-flames-an-estimate-of-the-world-situation/: http://www.counter-currents.com/2011/07/the-world-in-flames-an-estimate-of-the-world-situation/

[11] http://www.counter-currents.com/2015/08/francois-mitterrand/: http://www.counter-currents.com/2015/08/francois-mitterrand/

[12] https://www.princeton.edu/~amoravcs/library/current_history.pdf: https://www.princeton.edu/~amoravcs/library/current_history.pdf

[13] http://www.theoccidentalobserver.net/2015/09/merkels-betrayal-from-the-ethno-national-principle-to-an-afro-islamic-germany-part-1/: http://www.theoccidentalobserver.net/2015/09/merkels-betrayal-from-the-ethno-national-principle-to-an-afro-islamic-germany-part-1/

[14] http://www.kevinmacdonald.net/understandji-1.htm: http://www.kevinmacdonald.net/understandji-1.htm

[15] http://www.nybooks.com/articles/archives/2008/feb/14/the-problem-of-evil-in-postwar-europe/: http://www.nybooks.com/articles/archives/2008/feb/14/the-problem-of-evil-in-postwar-europe/

 

 

 

lundi, 12 octobre 2015

Threat of Terrorism in Central Asia

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Author: Sofia Pale

Threat of Terrorism in Central Asia

Following the speech of Russian President, Vladimir Putin, which he delivered before the General UN Assembly on September 28, 2015, and the latest developments in Syria it evoked, global mass media engaged in a heated debate over the topic of international terrorism, which is associated these days with the activities of militants of the Islamic State (ISIS). It should be noted that Russia has a well-grounded reason to have concerns over this issue, as it directly involves the integrity of Russia’s eastern border it shares with the post-Soviet states of Central Asia.

Central Asia is a vast region, which includes Afghanistan, Mongolia, the northern regions of Iran, India and Pakistan, the western outreaches of China as well as part of the southern outskirts of Russia and five former Soviet republics: Kazakhstan, Kyrgyzstan, Tajikistan, Turkmenistan, and Uzbekistan. Since any upheaval in the post-Soviet region of Central Asia would inevitably affect Russia, it is no surprise that this sub-region is regarded as vital as far as Russian strategic interests are concerned. This is why Russia’s geopolitical rivals (the US and the member countries of NATO, which often benefit from destabilization of the situation in the post-Soviet Central Asia) strive to spread their influence to that region.

According to experts, radical movements in the post-Soviet republics of Central Asia are apparently being funded and managed by some international powers. For example, since the beginning of the 21st century, the authorities of Uzbekistan and Kyrgyzstan had to deal with the Islamic Movement of Uzbekistan. Today this terrorist group, considered to be one of the most notorious, is seen as a threat to all countries of the Central Asia region. Originally, its objective was to achieve the separation of the Fergana valley from Uzbekistan, Kyrgyzstan, and Tajikistan and to form an independent Islamic state in its territory. The Fergana valley is a densely populated district with a high unemployment rate, which makes it a perfect “breeding ground” for all sorts of radical organizations and the recruitment of new supporters. If the initial militants’ agenda involved just the establishment of an independent state in the Fergana valley, today they harbor an even more ambitious plan: they want it to become a part of the Islamic Caliphate, which is supposed to include the entire territory of the Middle East and the Caucasus.

In August 2015, the Islamic Movement of Uzbekistan integrated into ISIS. This organization is proving to be more and more influential in the region and it is continually expanding, taking other smaller militant groups originating from the countries of Central Asia under its wing.

The threat it poses is so intense that on October 1, 2015 Tajikistan’s border patrol guarding the border with Afghanistan was put on full combat alert after Taliban militants, who are members of these terrorist organizations, stormed and seized the city of Kunduz.

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In recent years, there was a noticeable upsurge in the activities of the agents of international terrorist organizations in Kazakhstan. They recruit and train militants. There are militant bases in the territory of the country, where they plot acts of sabotage against neighboring states. Citizens of Kazakhstan participated in the acts of terrorism in Uzbekistan and Kyrgyzstan.

To add insult to injury, those who come from the former Soviet republics of Central Asia fight in Syria and Iraq in the ranks of ISIS. Outlook for the future is rather grim since the worst consequence of this situation for the countries of Central Asia is that sooner or later militants will return to their home countries, and the chances are high that having gained experience in war, they would engage in terrorist activities at home.

The threat of terrorism in the post-Soviet republics of Central Asia is exacerbated due to the wide support the radical Islamic movements receive from the local population, who are being “brainwashed” through the massive extremist propaganda. In Russia, this situation is perceived as potentially dangerous because propaganda campaigns are also being conducted among the Muslims residing in the Russian territory. According to some sources, a substantial number of militants originating from Central Asia and currently fighting in the ranks of terrorists in the Middle East were recruited in the Russian Federation, while temporary living in its territory as migrant workers. Adverse living conditions, low wages and discontent with the government in their home countries contribute to the recruiters’ success.

Therefore, the worst-case scenario for Russia (in the context of activities of terrorist organizations) would be the flaring up of armed conflicts, which, causing a stream of refugees to cross Russian borders, would put the country’s stability at risk and disrupt the established trade and political relations with its eastern neighbors.

Should that happen, all those, who fear a “strong Russia,” including the US, would be reaping the fruits. Some facts (and there are plenty) suggest that the US and NATO intelligence agencies were involved in the establishment of some of the most aggressive terrorist organizations. Evidently, there are occasions when geopolitical interests of the US require for “the dirty work” to be done by somebody else, and Islamic terrorists are perfect candidates for this role. It happened more than once that the US, striving to spread its influence to some region, would extend its support to the local extremist and terrorist organizations to overthrow the disfavored regime with their hands.

There are grounds to believe that the West is worried about the growing affinity between Russia and China and could potentially use tension in Central Asia to undermine the positions of the two countries and increase own influence in the region. As it has already been mentioned, Russia would be greatly troubled should a military conflict be sparked in the region. It would also hit China, especially, if the Uighur separatists from the Xinjiang Uyghur Autonomous Region of the People’s Republic of China (more than 15 million people live there, out of which 60% are of Turkic origin and practice Islam) would become active. The US and its NATO allies can (should the circumstances be suitable) promote extremism in the region to reinforce their influence and exert pressure on Russia and China.

What differentiates the contemporary approach of the US intelligence services in their dealing with terrorist groups from the methodology they used to apply in the past is that today terrorists are supposed to be liquidated after they complete their task. But the confidence of western intelligence services in that they can keep terrorists under control is profoundly erroneous. As the Russian President pointed out in his speech at the General UN Assembly, “…those, who flirt with terrorists, deal with cruel but not stupid people who also have their own ambitions and know how to implement them. The Islamic State did not come out of a clear blue sky: it was initially nurtured as an instrument against disfavored secular regimes.”

The threat to the global security is also heightened by the fact that even when NATO and the US publicly declare an uncompromising war on terrorism, they still continue pursuing their own geopolitical interests, and this notion was demonstrated in Iraq and Afghanistan.

By now, ISIS has developed into such a powerful force that it would take joint efforts of all countries to counter it.

Speaking before the General Assembly of UN, Vladimir Putin once again appealed to all countries (and, first of all, the countries of the western hemisphere) to put their ambitions aside and join Russia and its partners in their struggle against the common threat. Will the West accept this invitation or not? It is obvious that if the US and the countries of NATO do not reconsider their positions, terrorism will not be eradicated any time soon.

Sofia Pale, Ph.D. Candidate of Historical Sciences, Researcher with the Center for South-East Asia, Australia and Oceania of Institute of Oriental Studies of the Russian Academy of Sciences, exclusively for the online magazine “New Eastern Outlook”.
First appeared: http://journal-neo.org/2015/10/10/threat-of-terrorism-in-central-asia/

dimanche, 11 octobre 2015

Islamism, Violence, & Global Theocracy

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Islamism, Violence, & Global Theocracy

k9067.gifRoxanne L. Euben and Muhammad Qasim Zaman, eds.
Princeton Readings in Islamist Thought: Texts and Contexts from al-Banna to Bin Laden [2]
Princeton: Princeton University Press, 2009

There is a tendency among people concerned one way or another with Islam to resort to various cherry-picked Quranic teachings and quotes in order to demonstrate that Islam is either “good” or “bad.” But just as the Bible cannot provide a complete picture of what the Catholic Church practices today and why it does so, the Quran cannot provide a complete picture of the contemporary practice of Islam. For this we need to turn to the writings and teachings of more recent serious Islamic thinkers, in particular those of the Islamist variety.[1] It is they who have set the political philosophical tone of contemporary Islam. Upon familiarizing oneself with this body of literature, one realizes that the problem of Muslims in white societies is far greater than most people even realize.

As more and more Muslims invade the West, there is a greater need to understand them as they are now. A knowledge of early Islamic history is necessary and valuable but it cannot serve as one’s main source of critique. Nor, for that matter, can footage of brown hordes rampaging across white lands provide us with anything deeper than visceral disgust, however justified and strategically animating that feeling may be. Knowing that Muhammad was a pedophile and watching the latest videos of “refugees” angrily tossing away non-halal food donations and complaining about bad internet connections still leaves a vast historical middle ground of highly relevant and often untapped knowledge. Within this historical space, the 20th century is the most important focal point because it is during this time that Islam became the highly politicized force with which we are currently dealing.[2]

Understanding Islamism is not, in fact, particularly hard. There has only been a relatively small number of influential Islamist intellectuals and they, more often than not, simply stole their ideas from European philosophers and placed them in an Islamic context. However, these few intellectuals have been so influential in the past century or so within the ever-encroaching Islamic world that it is well worth becoming acquainted with them. An excellent way to do this is with the book Princeton Readings in Islamist Thought, a collection of various Islamist texts, edited and with introductions by Roxanne Euben, a political scientist at Wellesley College, and Muhammad Qasim Zaman, a professor of Near Eastern studies at Princeton University.

The book begins with an introduction that is typical of modern academic writing on any controversial subject. It gives the reader an impression of the current intellectual climate as much as it does of the subject matter itself. For example, the editors attempt to “situate” Islamism (p.5). When an academic proclaims his desire to “situate” anything, the critical reader should be especially alert because it usually means that the author is about to whitewash his subject, drowning it in contemporary dogma and intellectual fashion. Unsurprisingly, Drs. Euben and Zaman do just that. For example, they state at one point in a section entitled “Islamism and Violence,” that the “fact that some Islamist thinkers sanctify violent struggle . . . does not mean, of course, that all those who advocate or engage in jihad endorse violence” (p. 45). This is followed by: “. . . for true believers, jihad is no less than an enactment of a divine imperative to remake the foundations of collective life. In this respect, Islamist views of jihad can be seen as part of a long-standing association between violence and political foundings upon which no particular culture or historical epoch has a monopoly” (pp. 45-46). Such a condescendingly childish qualification would not need to be made in a university press publication on most other subjects. Even so, one must question their logic. If “true believers” associate jihad with the violence of “political foundings” does that not mean that Islamism is, at its very core, violent? Wouldn’t an Islamist who explicitly opposed all violent jihad (if one could be found) then cease to be an Islamist? Despite such efforts at careerist diplomacy, the texts that make up the bulk of the book make quite clear that violent jihad is not only a major concern of Islamist thought generally but that it is the central political concern. To be sure, the editorial content is not without merit but, for our purposes, the value of this book is in the Islamist texts themselves.

Princeton Readings in Islamist Thought is organized into five parts. The first part, entitled “Islamism: An Emergent Worldview,” deals with early Islamist thinkers who rose to prominence during the various anti-colonial struggles across the Muslim world in the early to mid-20th century: Hasan al-Banna (1906-1949), an Egyptian who formed the Muslim Brotherhood; Sayyid Abu’l-a’la Mawdudi (1903-1979), an Indian/Pakistani Muslim who founded the Jam’at-i Islami; Sayyid Abu’l-Hasan ‘Ali Nadwi (1914-1999), an Indian Muslim member of the Tablighi Jama’at; and Sayyid Qutb (1906-1966), an Egyptian member of the Muslim Brotherhood who has since been referred to by Jewish journalist Paul Berman as “The Philosopher of Islamic Terror” (p. 129).[3] The work of these men has had a tremendous impact on the Muslim world, setting in place what would be common themes within Islamist thought in the years to follow. The most important conceptual development common to these early Islamists, one that essentially frames all others, is the idea of Islam as a world system, a complete and perfect global theocracy. This is the key to understanding all that follows and to realizing the true extent of the Muslim threat.

Traditionally, the ulama (Muslim religious scholars) tended to separate religion from politics. Under colonial rule, this became an increasingly unsatisfactory position for many Muslims, and new politically-oriented Islamist thinkers began to gain prominence in the Muslim world. It seemed obvious to them that the political was inseparable from the religious. Indeed, as the political is an inescapable phenomenon of any human community, Muslims were duty-bound to steer politics in an Islamic direction. Thus the Quran became not only a religious text but a political program for the colonial and post-colonial Muslim world. In the words of Mr. Banna: “No regime in the world will supply the renascent nation with what it requires in the way of institutions, principles, objectives, and sensibilities to the same extent that Islam supplies every one of its renascent nations” (pp. 59-60). Mr. Qutb goes even further when he states that Muslims must “assume the leadership of humankind” (p. 138). This is, quite obviously, distinctly political language. The notions of an Islamic “regime” and Muslim “leadership” were exciting and appealingly modern to disaffected Muslims, who were, in this period, often torn between the obvious material benefits of white modernity, the anti-imperialism of Marxism, and the somewhat old-fashioned and tame, but deeply ingrained and comfortable, Islam of the ulama.

By the late colonial period of the 20th century, not only was the West physically dominating Muslim lands but, certainly in the eyes of the Islamists, it was also culturally dominating them. Much has been written about the psychological effects of colonialism on the colonized — the retreat into fantasies of past glory, the tension between the longing for Western material success and the desire for cultural sovereignty among the subordinated autochthonous populations — but nowhere is this more clear than in the Muslim world at this time. The reconciliation of the stagnation of Islamic civilization with the obvious technological, scientific, and economic superiority of the West was of utmost importance to those trying to build an Islamic global empire. If Islam was correct in all ways — as it had to be for believers — then why were Muslim lands under foreign rule and why were Muslims being outpaced in every single measure of material and organizational success? There were two possible answers: “bad Muslims” or the notion that the West was lacking some spiritual truth that only Islam could provide.

In order to begin the process of realizing the Islamic world system, a newly energized and committed Muslim had to be created. This was the primary project of Mr. Mawdudi, who perhaps more than any other, made a compelling case for this new breed. A learned man, deeply knowledgeable of Islam as well as European philosophy, he devoted his life to promulgating a radical Islamic faith through personal spiritual transformation, which would, he believed, necessarily lead to political activism. The future required first a revamping of the individual’s relation to his faith. The degraded state of the Islamic world was at root the result of what he perceived as a collective historical drift away from Islamic truth. He explained Muslim cultural degeneration in terms familiar to post-colonialists: “Political slavery gave birth to an inferiority complex, and the resultant intellectual serfdom eventually swept the entire Muslim world off its feet. . . The ultimate consequence of this evil situation was that when Muslims woke up again to the call of progress, they were incapable of looking at things except through the colored glasses of Western thought” (pp. 86-87). This inferiority complex caused them to doubt their own value, leading them to gradually succumb to the insidiousness of foreign cultural norms, a phenomenon that crossed class and educational barriers. Indeed, for Mr. Mawdudi, the Muslim elites, especially the ulama, were largely to blame and remained a special target for him throughout his life. They had failed to tend to their flock, failed to live by and enforce shari’a law, and for this the entire Muslim world was now suffering.

Mr. Qutb tended to emphasize what he saw as the spiritual bankruptcy of the West in his efforts to counter its painfully clear material dominance. For him, the West was superior only in superficial areas of human existence. In his last book Signposts Along the Road, published in 1964 and excerpted in this reader, he wrote: “It is not easy to disregard such achievements and blame those who invented them, especially as the so-called Islamic world is almost devoid of such accomplishments. Yet in spite of all these considerations, it is still essential to “revive” Islam” (p. 138). He goes on to say:

. . . we must clearly understand — in exact terms — this umma’s [the greater Muslim community] qualifications for the leadership of humankind. The Muslim community now is not capable — nor required — to present evidence of extraordinary material achievements in order for humankind to bow down before its supremacy and appoint it to world leadership . . . To assume the leadership of humankind, then, it is essential to have a quality other than material creativity. This is none other than the “faith” and “way of life,” which both enable humanity to preserve the fruits of material progress and fulfill the needs of human nature. This faith and program must then be actualized in a human collectivity — that is, a Muslim society (p. 138).

The qualifications possessed by the Muslim community, according to Islamists, are simply the complete acceptance of, and obedience to, the divine law contained in the Quran, the necessarily perfect plan for the entirety of humanity.[4]

For Islamists, anything that is not explicitly Islamic is, to use Mr. Mawdudi’s term, “un-Islam.” They believe that all who deviate from their interpretation of the basic tenets of Islam, including other Muslims, are enemies. Islam is the word of God and the word of God cannot be challenged except by evil men. In a Hegelian sense, Islam is the end of history — a state of perfection for which no antithesis can rationally exist. The enemies of Islam are the enemies of man, of history, of the universe itself. Indeed, to hold this rigid position and not believe in the validity of violent jihad would require conceptual contortions and obfuscations the likes of which are usually absent outside of the Judaized world.

It is true that jihad is not necessarily violent. The word only means “struggle.” And the word “struggle” connotes as many things for Muslims as it does for anyone else. However, in the context of the larger Islamist worldview and, crucially, in the words of the Islamists themselves it is quite clear that opinions on the use of violence range only from “acceptable in certain situations” to “required.” We see this train of thought developing in early Islamist writings. It is again worth quoting the “philosopher of terror,” Mr. Qutb, at length:

Jihad is essential for the Islamic message if it is to be taken seriously as a declaration of the liberation of man, because it cannot confine itself to theoretical and philosophical arguments. It must confront existing situations with effective means, whether the land of Islam is secure or under threat from neighboring powers. As Islam works for peace, it is not satisfied with a cheap peace that applies only to the area where people of the Muslim faith happen to live. Islam aims to achieve the sort of peace that ensures that all submission is made to God, and none of them take others for their lord (p. 150).

And here is Mr. Nadwi on jihad:

There can be nothing more noble for a Muslim than the earning of God’s pleasure through complete submission to His will. For this, a long and sustained inner struggle is required against the false deities that may lay claim to his spiritual allegiance, as well as against all those whims and desires that may try to lure him away from goodness and piety. When this has been attained, it becomes his moral responsibility to exert himself for the improvement of his fellow beings and the establishment of Divine sovereignty over the world around him (pp. 112-13).

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The concept of jihad as an amalgamation of personal internal struggle and collective political struggle was a marked shift in understanding. This shift was to be further refined by the next generation of Islamists.

The second part of the book, “Remaking the Islamic State,” deals with this second generation: Ayatollah Ruhollah Khomeini (1902-1989), the very well-known leader of the Iranian Revolution; Muhammad Baqir al-Sadr (1934-1980), the Iraqi Shi’i leader who was executed by Saddam Hussein and whose name will forever remain etched in the minds of many in the name of Sadr City, the infamous Shi’a slum in Baghdad; Hasan al-Turabi (1932- ), the Sudanese religious leader; and Yusuf al-Qaradwi (1926- ), an Egyptian with close ties to the Muslim Brotherhood. By the time these men appeared on the scene, the basic Islamist positions — “revivalist” spiritual reform and collective political struggle towards an Islamic empire — had been set. It was now up to them to continue the work towards Islamic global dominance and doing this required a bit of intellectual and political finesse.

Earlier Islamist thinkers had rejected nationalism as a politically and spiritually limiting Western construct. The nation-state was not a social unit that concerned them because the larger Muslim community itself was not limited to particular nations, and the desired Islamic world system was necessarily supranational. Still, practical politics had to be taken into account and so Islamists worked within national political parameters even while ultimately rejecting the concept. Mr. Khomeini argued that:

No one can say it is no longer necessary to defend the frontiers and the territorial integrity of the Islamic homeland. . . Any person who claims that the formation of an Islamic government is not necessary implicitly denies the necessity for the implementation of Islamic law, the universality and comprehensiveness of that law, and the eternal validity of the faith itself (p. 165).

Dr. Turabi clarified this seemingly un-Islamist position:

. . . an Islamic state is not a nationalistic state because allegiance is owed to God and thereby to the community of all believers . . . [the Islamic state] would work toward the eventual unity of the umma and beyond. Ultimately there is nothing final even about the so-called Muslim world or Muslim nation, because Islam is open to humanity, is universal . . . The state is only the political dimension of the collective endeavor of Muslims (pp. 214-15).

The efficacy of 20th century nationalist movements in overcoming colonialism coupled with the unavoidable reality of the global state system forced these Islamists to be realistic in ways that the earlier generation had often resisted. The nation-state began to be seen as a manageable, albeit ultimately temporary, political unit through which to accomplish their long-term goals. By accepting the usefulness of national politics, Islamists began to think realistically about how their states were to be organized. Questions of law, democracy, and economics had to be dealt with more explicitly than they had been previously. There is a great deal of information in this volume regarding the Islamist vision of the state but the important general point is that, for Islamists, the state is a mere stepping stone on the path to global theocracy.

The third part of the book, entitled “Islamism and Gender,” contains writings by various Islamists on the role of women in Islamic societies: Murtaza Mutahhari (1920-1979), a key figure in the Iranian Revolution; Zaynab al-Ghazali (1917-2005), an Egyptian woman, characterized by the editors as Islamism’s “largely unsung mother” (p. 275); and Nadia Yassine (1958- ), “the highly visible if unofficial spokeswoman for the most popular Islamist group in Morocco, Jama’at al-‘Adl wa-l-Ihsan” (p. 302). Unless one is living in a Muslim society or is a student of feminism, these chapters offer little in the way of intellectual stimulation. Mr. Mutahhari spends much time articulating the difference between equality and identicalness and Miss Ghazali describes her work alongside the Muslim Brotherhood and her fond memories of spending time group-reading and group-studying the Quran. There is little here of interest for the New Rightist reader. But if any have ever wondered whether or not there were social justice warriors in Islamist circles, Miss Yassine provides the answer in stilted, tedious prose. She writes: “. . . reviving the Islamic faith consists in denouncing the rerouting of history by regimes that have imposed patriarchy and autocracy on our societies” (p. 314). And: “Our reading of the sacred texts is at odds with the ossifying ideology built up over the course of time by a body of exegetes who sapped all dynamic from Islamic Law” (p. 315). She also defends the hijab in similar style: “When a woman wears the Islamic scarf, she reclaims her spirituality, reconquers the public sphere (because the Islamic scarf is a projection of the private sphere within the public space), and finally makes a political declaration of dissidence against the established order, be it national or international” (pp. 316-17).

The fourth part of the book is entitled “Violence, Action, and Jihad.” It includes writings by Muhammad ‘abd al-Salam Faraj (1954-1982), an Egyptian electrical engineer and member of the Jama’at al-Jihad, the group that assassinated Egyptian president Anwar al-Sadat in 1981, as well as by ‘Umar ‘abd al’Rahman (1938- ), an Egyptian sheik involved with the 1993 bombing of the World Trade Center in New York and the assassination of Rabbi Meir Kahane. Also included is the Hamas charter, writings by Muhammad Husayn Fadlallah (1935- ), an Iraqi religious scholar based in Lebanon who has been referred to as the “spiritual leader of the Hizbullah” (p. 390), as well as a Taliban rule book and an interview with a Taliban leader.

As the section title would indicate, the concept of jihad is dealt with in more detail here. Every page contains some insight into exactly how important it is to Islamists. Mr. Faraj, dealing with those who suggest that jihad does not have to be violent, responds that this type of person “is not interested in Islam or is a coward who does not wish to stand up for the Rule of God with firmness” (p. 330). He rejects entryism, propaganda, scholarship, traditional politics, and, interestingly, emigration. All of these things he argues are a move away from God and only serve to prolong the existence of the “pagan state.” This position directly reflects the attitudes of earlier Islamists but there is a greater sense of urgency in his writings, something common among the more recent generation of Islamists. Simply put, violence is essential. Commenting on a Quranic verse in which Muhammad states that if his followers fight the infidel “God will punish them . . . will humiliate them and aid you against them, and will bring healing to the breasts of people who are believers” (p. 335), Mr. Faraj writes that “a Muslim has first of all the duty to execute the command to fight with his hands” (p. 335). Over the course of Islamic history there have been various religious scholars who tried to dampen the obvious inherent violence in such famous Quranic passages as the “Verse of the Sword,” arguing that jihad was primarily an internal struggle of the soul, but Mr. Faraj accuses them — in common Islamist fashion — of belonging to the category of “bad Muslims.”[5] He writes: “The only reason for inventing this tradition is to reduce the value of fighting with the sword, so as to distract the Muslims from fighting the infidels and the hypocrites” (p. 342). And he even offers advice to young, aspiring jihadists: “Know that when jihad is an individual duty, there is no (need to) ask permission of (your) parents to leave to wage jihad . . .” (p. 341).

20120627_islamist_koran_terrorist.jpgMr. ‘Abd al-Rahman holds similar positions. He writes: “The very existence of a threat to the social order is in itself justification for the overthrow of the regime” (p. 350). It is important to bear in mind that the word “regime” is not qualified. The “regime” could thus be any regime under which Muslims live. One must always keep in mind the basic fact that Islamists are intent on world domination, on implementing theocracy wherever they reside, even when it seems as if they are engaged in purely nationalist struggle, as is the case with Hamas, an organization that devotes itself to the Palestinian cause and freely uses nationalist rhetoric. Article 5 of the Hamas Charter states:

The historical dimension of the Islamic Resistance Movement originates from its adoption of Islam as a system of life. It reaches far back to the birth of the Islamic Message and to the Pious Predecessors. Therefore, Allah is its goal, the Messenger its leader, and the Qu’ran its constitution. . . As for its geographic dimension, it is wherever Muslims — those who adopt Islam as a system of life — are found, in any region on the face of the earth . . . (p. 367)

In Article 8, these notions are reiterated in more dramatic fashion with an addendum stating that jihad is Hamas’s “methodology” and that death “for the sake of Allah is its most coveted desire” (p. 369). One might support the Palestinian cause as a legitimate nationalist movement, but when understood in the grand Islamist context, the language used by Hamas clearly indicates that it has much in common with the transnational ideology preached by earlier Islamists. There is absolutely nothing in Islamist literature to indicate that, once political sovereignty has been acquired, the Islamists will content themselves with local rule. Indeed, the opposite is the case.

This fourth section also contains a reprint of an interview with Mr. Fadlallah which, while also dealing with jihad, contains some interesting commentary on Islamist ethics that reveals the deep similarity between Muslim and Jewish thought. The rupture between endogenous and exogenous ethics is made readily apparent. He states:

A negative value may be transformed into a positive value if it serves the public good. Lying is wrong. However, if speaking the truth means betraying one’s umma, then telling the truth would be wrong and lying would be right. Speaking ill of someone behind his back is wrong, but when doing so means warning others of his vices so as to help them avoid problems that could arise from contact with him, it could be a duty. When the welfare of mankind is served by a negative value, it is transformed into a positive value (p. 398).

Concerned as he is with ethics, however foreign to white Western minds his version may be, he does see a difference between, for example, the September 11th attacks and blowing up Jewish civilians in Israel. He argues that the World Trade Center attack was unjustified because most Americans “are generally uninterested in their country’s foreign policy” and so ignorant Americans are not legitimate targets. Israelis, however, consider Palestinian deaths part of the cost of war, and so Palestinians are justified in killing Israeli civilians. The logic is not quite sound, but he, perhaps unwittingly, reveals his true position a bit later. It becomes clear as the interview progresses that Mr. Fadlallah simply believes that the World Trade Center attacks did not benefit the Islamist cause — which, as it so happens, turns out to be the main reason why he condemns it. He states that “what happened has opened wide the gates of the world to America, making the whole world subject to it. . . . This is why I say to those who think that such acts can be justified for the sake of the larger goal, that no larger goal can be achieved using such methods, which can actually bring about the opposite outcome” (p. 406).

The fourth part of the book ends with a short discussion of the Taliban, including a reprint of a Taliban laheya (program or rule book). Most of it is just basic run-of-the-mill paramilitary organizational strategy. But it is humorous at times. Some of the more comical rules include: “Taliban may not use jihad equipment or property for personal use” (p. 415); “Mujahidin are not allowed to take young boys with no facial hair into the battlefield or into their private quarters” (p. 416); “Anyone who works as a teacher for the current puppet regime must receive a warning. If he nevertheless refuses to give up his job, he must be beaten. If the teacher still continues to instruct contrary to the principles of Islam, the district commander or a group leader must kill him” (p. 417). In an interview with Taliban leader Mullah Sabir regarding the release of the above referenced laheya, he is asked about the efficacy of and reason behind the Taliban campaign of suicide bombings. He responds by saying that the “suicide bombings are a tactic with which we drive the enemy to panic. Without this miracle weapon [italics mine] we would never accomplish our goal of reconquering all of Afghanistan” (p. 420).

In the fifth and final part of the book, “Globalizing Jihad,” the editors include Usama Bin Laden’s (1957-2011) “Declaration of War Against the Americans Occupying the Land of the Two Holy Places” and the final instructions to the World Trade Center attackers written by Muhammad ‘Ata al-Sayyid (1968-2001). Mr. Bin Laden’s writing hits all of the major points covered by previous Islamists: the failure of the ulama to adequately enforce Islamic law; the duty of Muslims to wage jihad; the tremendous Zionist problem; a healthy dose of post-colonial rhetoric; a smattering of historical anecdotes interspersed with Quranic verses; and the communal unity of all Muslims across the globe. Like Mr. Faraj, he too believes that the children are the future. He writes of the new generation of radical Muslim youths: “Those youths know that their reward in fighting you, the United States, is double the reward for fighting someone not from the People of the Book [Jews and Christians]. They have no intent other than to enter Paradise by killing you. An infidel and enemy of God like you cannot be in the same hell with his righteous executioner. . . The youths you call cowards are competing among themselves to fight and kill you” (p. 453). He adds: “Terrorizing you, while you are carrying arms on our land, is a legitimate and moral duty” (p. 457). And before ending with a prayer to Allah, he writes: “O you [soldiers] of Allah, ride and march on. This is the time of hardship, so be tough. And know that your gathering and cooperation to liberate the sanctuaries of Islam is the right step toward unifying the word of the umma under the banner of ‘No God but Allah’” (p. 458). One could argue that Mr. Bin Laden is the quintessential Islamist, not only in terms of face and name recognition, but in terms of ideological and political comprehensiveness.

One of the problems in dealing with Islamism is that it contains ideas that are, to varying degrees, appealing to racially-aware whites, particularly those in the New Right: tribal loyalty, social conservatism, the willingness to make sacrifices for a greater cause, and the fearless combating of Jewish political and cultural hegemony. Admirable and appealing as these qualities may be to whites who desire the awakening of similar qualities in their own people, they are precisely the qualities that make Islamism (and any Muslim presence in white lands) such a tremendous practical threat to whites. There are those who argue that Islam is a problem that can be contained, that it can act to foil Jewish influence, that because some of their values overlap with those of the New Right they are natural allies. These beliefs are, however, terribly misguided and naive. There can be no compromise with those who desire to remake one’s civilization by force, to assert their ideological dominance in every facet of human existence, and who preach universalist ideas that would contribute to the destruction of the white race.

Much like the Jew, the Islamist hides in plain sight. Under the nauseatingly ubiquitous protecting veil of tolerance, humanitarianism, and anti-racism, these enemies conspire against whites while enjoying — and developing ravenous appetites for — the benefits of white civilization. If given the chance to be implemented, their theocratic “end of history” would spell the end of our history. The texts in this book make this crystal clear.

Notes 

1. Though I believe that the term “Islamist” is, in part, a way to shield Islam itself from criticism, it is commonly used and accepted and for the sake of ease I will use it here.

2. There will be no discussion here of Jewish influence on Middle Eastern politics and its role in Muslim political radicalization, not because I feel it is irrelevant–quite the contrary–but because it is outside the scope of this review.

3. Paul Berman, “The Philosopher of Islamic Terror,” New York Times, March 23, 2003, http://www.nytimes.com/2003/03/23/magazine/the-philosopher-of-islamic-terror.html [3] (accessed September 28, 2015).

4. Mr. Mawdudi, quoted in a different source, makes the universality of Islam even more clear:

This powerful law which governs and controls all that comprises the Universe, from the largest stars to the tiniest particle in the earth, is made and enacted by the Great Governor, whom the whole Creation obeys. The universe, therefore, literally, follows the religion of Islam, as Islam signifies nothing but obedience and submission to God, the Lord of the Universe. The sun, the moon, and the stars are thus all ‘Muslims’. The earth is also Muslim, and so are air, water, and heat. Trees, stones and animals are all “Muslims.”

Sayyid Abu’l-a-la Mawdudi, quoted in: Eran Lerman, “Mawdudi’s Concept of Islam.” Middle Eastern Studies Vol.17, No.4 (Oct.,1981): 497.

5. The Verse of the Sword: “Then when the sacred months have slipped away, slay the polytheists wherever ye find them, seize them, beset them, lie in ambush for them everywhere.” Q 9:5 (p. 337).

Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

URL to article: http://www.counter-currents.com/2015/10/islamism-violence-and-global-theocracy/

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[1] Image: http://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2015/10/Islamism.gif

[2] Princeton Readings in Islamist Thought: Texts and Contexts from al-Banna to Bin Laden: http://www.amazon.com/gp/product/0691135886/ref=as_li_tl?ie=UTF8&camp=1789&creative=390957&creativeASIN=0691135886&linkCode=as2&tag=thesavdevarc-20&linkId=QWOVADBH7BCEBHHZ

[3] http://www.nytimes.com/2003/03/23/magazine/the-philosopher-of-islamic-terror.html: http://www.nytimes.com/2003/03/23/magazine/the-philosopher-of-islamic-terror.html

La politique russe est la seule intelligente

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La politique russe est la seule intelligente

par Guillaume Faye

Ex: http://www.gfaye.com

La politique étrangère de Vladimir Poutine, appliquée par Sergueï Lavrov (ministre des Affaires étrangères de la F.R.), est la seule à être constante et cohérente. Elle contraste avec les choix occidentaux. Dans l’actuel chaos guerrier du Moyen-Orient, face à la barbarie islamique, la Russie mène une politique fondée sur trois axes : 1) l’élimination du ”califat” totalitaire de l’EI Dae’ch qui exporte le terrorisme et le djihad partout dans le monde ; 2) le rétablissement d’un État syrien sur de nouvelles bases ; 3) la protection des chrétiens d’Orient, ou ce qu’il en reste. La différence fondamentale entre la politique de Vladimir Poutine et celle de ses homologues occidentaux est qu’elle possède un axe et un projet. 

Washington est plus anti-russe qu’anti-islamiste…

L’arrivée de militaires et de matériels russes en Syrie et les interventions aériennes de Moscou suscitent l’ « inquiétude » des Etats-Unis. À juste titre, les Russes (comme des membres de l’état-major français) mettent en doute l’efficacité et surtout les objectifs de la coalition menée par Washington contre Dae’ch. Le Pentagone ne fournit volontairement aucun renseignement fiable à ses alliés pour les frappes aériennes (au point que la France a dû décider, après une nouvelle volte-face, de faire des vols de reconnaissance au dessus de la Syrie et d’aller y faire des bombardements, par ailleurs désordonnés et inutiles), des gesticulations qui n’ont aucune efficacité, comme le confirment les conquêtes territoriales de l’État islamique. Tout se passe comme si les Américains, sous la direction d’un Obama qui joue un double jeu, ne voulaient pas réellement détruire Dae’ch.

Disons les choses comme elles sont : Washington et le Pentagone, dans cette stratégie catastrophique dont ils ont le secret depuis longtemps dans la région, veulent d’abord éliminer le régime de Bachar el-Assad allié des Russes. La stratégie anti-russe et anti-Poutine (et non pas anti islamiste) prime sur toutes les autres, comme on l’a vu en Ukraine. Il s’agit d’expulser les Russes de Syrie et notamment de leur base navale de Tartous, la seule qu’ils possèdent en Méditerranée, ce qui est inadmissible pour les gouvernants américains.

Le Pentagone a dépensé 500 millions de dollars pour former des troupes syriennes ”alternatives”, rebelles luttant contre Bachar el-Assad : ce fut un fiasco total. Les armes US et les combattants sont passés aux islamistes ! L’échec, l’impuissance et l’improvisation des Occidentaux au Proche-Orient contraste avec l’efficacité de l’engagement russe. Poutine s’est engouffré dans la brèche de ce désordre américano-occidental. La présence russe en Syrie date des années 60.

Les chancelleries occidentales accusent le Kremlin de n’avoir comme seul objectif que le sauvetage du régime d’Assad en frappant les ”rebelles” et non pas de vouloir éradiquer Dae’ch. C’est stupide car l’aviation de Moscou frappe aussi Dae’ch qui a, ne l’oublions pas, incorporé dans ses rangs des milliers de musulmans caucasiens russes qui constituent un danger terroriste pour la Russie. Et surtout, lesdits ”rebelles” (Front Al-Nosra, proche d’Al-Qaida ou l’organisation Ahrar Al-Sham) que ciblent Moscou sont des milices terroristes islamiques au même titre que Dae’ch, qui ont – scandale international soigneusement dissimulé – été armées, entrainées, financées par la CIA ! 

Voilà pourquoi l’influent sénateur russophobe John Mac Cain s’est montré furieux contre les « provocations de Poutine » qui osait bombarder les protégés de Washington. Il faut retourner l’argument et dire : la ”coalition” aérienne  dirigée par les USA depuis une base de l’US Air Force près de Doha, au Qatar, n’a pas pour but principal la destruction de L’EI Dae’ch mais l’éradication du régime de Bachar el-Assad. Projet partagé par l’inconsistant M. Hollande. Ce qui aboutirait automatiquement à la création d’un État islamique fanatique en Syrie, d’où disparaitraient les derniers chrétiens.  

Objectifs géostratégiques de la Russie

Quels sont les objectifs de Moscou ? Le premier est la destruction de l’État islamique Dae’ch, d’autant que ce dernier incorpore des contingents caucasiens très nombreux qui peuvent revenir frapper la Russie. Le second est de contester la catastrophique hégémonie unilatérale américaine (déclinante) qui viole les règles de l’ONU sous prétexte de bons sentiments. Le troisième est de rétablir un monde multipolaire respectueux du droit international dans lequel la Russie retrouverait sa place de grande puissance mais non pas de puissance hégémonique, (leader of the world) ce qui a toujours été impossible dans l’histoire de l’humanité. Ce que les stratèges de Washington n’ont jamais compris. 

En proposant à la tribune de l’ONU une coalition mondiale contre Dae’ch, seule solution viable, Vladimir Poutine a été accusé par l’administration US et par tous les lobbies russophobes français et occidentaux de soutenir le ”criminel de guerre” Bachar el-Assad et de vouloir implanter un impérialisme russe au Levant. On a aussi accusé Poutine d’être un tyran qui soutiendrait un de ses amis tyran, Assad. Ces arguments relèvent d’une russophobie obsessionnelle, inopérante en politique. 

Les Russes ont bien joué contre les Américains, ce qui rend furieux ces derniers, dont la stratégie est versatile et impuissante. D’abord en 2013, en proposant et en initiant la destruction des armes chimiques de Bachar el-Assad, la diplomatie russe a tué dans l’œuf les promesses de bombardement des présidents Obama et Hollande. Moscou a démontré au monde que Washington avait perdu la main : importante revanche sur l’humiliation des années 90 Eltsine post-communistes. En renforçant sa présence militaire en Syrie et en proposant d’organiser une coalition contre Dae’ch, la Russie de Poutine humilie les USA et leur coupe l’herbe sous le pied. ”La Russie est de retour” : ce message de Poutine est d’autant plus crédible que les hôtes de la Maison Blanche, de la famille Bush à Obama (et bien avant…) n’ont jamais été capables de jouer leur rôle imaginaire de ”gendarmes du monde”. Ils ont créé le désordre à chacune de leurs interventions. On le voit dans la dramatique situation de l’Afghanistan et de l’Irak aujourd’hui.

Poutine dans les pas de Churchill et de De Gaulle?

La politique étrangère russe vise au contraire à réinstaurer une stabilité géopolitique mondiale. Le gouvernement chancelant de Bachar el–Assad n’est pas une solution à terme. Mais éliminer d’un coup cet autocrate, comme on l’a fait avec Ben Ali, Kadhafi, Saddam Hussein et Moubarak  reviendrait à augmenter encore le chaos actuel et le djihad mondial. La solution, comme l’a dit Poutine, est d’abord de battre militairement et d’éradiquer Dae’ch et ses alliés (éteindre l’incendie) et ensuite de résoudre le problème du régime syrien.

Dans son discours à l’ONU, Vladimir Poutine a comparé la lutte contre la barbarie de Dae’ch à la coalition contre Hitler. Ni Churchill ni De Gaulle n’aimaient l’autocrate communiste Staline, mais ils furent obligés de s’allier avec lui pour combattre le nazisme, l’ennemi principal. M. Poutine fait le même raisonnement avec le régime syrien : il faut d’abord abattre Dae’ch avec l’aide de Bachar el-Assad, et ensuite, on discutera.

Les frappes aériennes russes depuis le 29 septembre (Moscou a positionné 28 chasseurs-bombardiers Sukhoï) visent les milices islamistes et Dae’ch qui menacent Damas et la zone côtière syrienne où est la base navale de Tartous. Les Russes ont parfaitement compris que si Damas et cette zone tombaient aux mains des islamistes, ce serait une énorme catastrophe géopolitique, la Syrie devenant alors leur butin. Immédiatement beaucoup de médias et de gouvernements occidentaux ont accusé les Russes de ne chercher qu’à protéger le régime d’Assad contre les ”rebelles”, prétendus ”démocratiques” et de pas frapper Dae’ch. C’est un mensonge : les milices ”rebelles” (armées et financées par les gouvernements occidentaux, voir plus haut) et Dae’ch sont objectivement complices. Les Russes ne visent qu’à empêcher la pieuvre islamiste (Dae’ch et les ”rebelles”) de s’emparer du cœur de la Syrie.     

Ivan Rioufol  souligne «  le choix des États–Unis et de la France de rallier la Russie à reculons pour affronter l’EI en Syrie par des raids aériens » (Le Figaro, 02/10/2015). Il ajoute : « le retour en force de Vladimir Poutine, imperméable aux subtilités du ”soft power ”, signe l’échec de la stratégie de Barack Obama et de François Hollande. Leur humiliation se devine dans la mise en scène de leur défiance sur l’efficacité des premières frappes de Moscou. Cette réaction, puérile, est celle des leaders occidentaux ayant perdu la face pour s’être montrés incapables de désigner l’islamisme comme leur ennemi prioritaire. Non seulement le Syrien Bachar el-Assad, bête noire d’Obama et Hollande, est consolidé, mais c’est l’ancien ”kagébiste” qui prend la tête de la lutte contre le totalitarisme et de la défense des chrétiens d’Orient. Les démocraties sont à la remorque ». C’est le moins qu’on puisse dire…

Ancienne membre du Conseil de sécurité national américain et responsable de la stratégie au ”Center for a New American Security”, Mme Julianne Smith, qui exprime la position officielle de Washington, a déclaré le 1er octobre que « la Russie ne résoudra pas le conflit en Syrie ». CQFD. Elle reflète la frustration américaine devant le retour en force de Moscou dans le concert international mais elle avoue aussi une volte-face de la diplomatie américaine – et de la diplomatie française qui lui obéit : «  il faut laisser Assad en place pour le moment, le temps qu’on se mette d’accord sur la suite et une sortie de pouvoir honorable pour lui ». Autrement dit : les Russes avaient raison. Intéressant de l’avouer…     

Indispensable alliance avec la Russie

Les frappes aériennes françaises en Syrie, soi-disant ”indépendantes” des Américains”, contre des ”camps d’entrainement de terroristes djihadistes” de Dae’ch au nom d’une ”légitime défense” n’auront aucune efficacité militaire. C’est une gesticulation  de M. Hollande, à usage électoral interne. Il veut se vendre (marketing politicien) en vue de la prochaine élection présidentielle de 2017 comme ”petit De Gaulle”. C’est assez pathétique…Il n’est pris au sérieux ni par les Américains ni par les Russes.  

Comme l’écrit Frédéric Pons (Valeurs actuelles, 01–07/10/2015) : « Au Moyen-Orient, l’Amérique avance en tête du cortège des ”aveugles”. Sa responsabilité dans le chaos actuel est écrasante. Elle fit naître les Talibans, Al-Qaïda et détruisit tant de pays, de la Libye à l’Irak, aidée par ses alliés soumis jusqu’à l’absurde. En Syrie, notre ennemi est–il Assad ou les islamistes ? » Bon sens.

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Jean-Pierre Chevènement l’a reconnu : « l’élimination d’Assad ouvrirait les portes de Damas à Dae’ch ». Avec lucidité, d’accord avec les analyses de Poutine et de Lavrov, Chevènement estime que les frappes de la ”coalition internationale” dirigées par les É-U sont inopérantes et que les ”alliés” modérés n’existent pas. Les Russes sont les seuls à avoir compris le problème en bombardant à la fois l’ ”Armée de la conquête”, al-Nosra (émanation d’Al-Qaida) et l’EI Dae’ch, trois têtes de la même structure islamiste terroriste.  

Pour éradiquer efficacement Dae’ch, il faudrait, évidemment, dans l’absolu, s’allier aux Russes et leur donner des gages, c’est-à-dire lever les sanctions absurdes contre la Russie, prises sur ordres américains. Renaud Girard suggère  (Le Figaro, 22/09/2015) : « suivons la politique de nos intérêts et suspendons les sanctions commerciales contre la Russie. Faisons-le, sans demander leur avis aux Américains. Attendons de recueillir les fruits d’un geste diplomatique aussi fort que celui d’une suspension unilatérale des sanctions. […] A-t-on imposé la moindre sanction à l’Amérique pour avoir envahi illégalement l’Irak, en mars 2003 ? » Vœux pieux. MM. Hollande et Fabius qui ont fait le choix de l’obéissance à l’Otan, à l’UE et aux USA, ignorent que les alliances franco-russes ont toujours été égalitaires et que les alliances avec les USA (politiques, militaires, commerciales) ont toujours été d’allégeance. Les gouvernants européens sont les seuls responsables de leur double soumission à Washington (1) et à l’islam invasif, deux forces conjointes.

La Russie, relevée, régénérée, redevenue grâce à M. Poutine une puissance internationale et non plus régionale – en dépit de ses faiblesses économiques volontairement accentuées par les sanctions occidentales bien peu légales – s’impose comme une force de stabilité. Les accords de Minsk (sur la question ukrainienne) ont été parfaitement respectés par Moscou. Bien sûr, la Russie n’est pas parfaite. Mais qui l’est ? Et de quel droit nous mêlons-nous de son niveau de ”démocratie” et de ”droit-de-l’hommisme” intérieurs alors que nous tolérons tout, y compris l’esclavagisme, dans les monarchies autocratiques de la péninsule arabique ? La Russie est une grande puissance qui est notre premier allié naturel. La considérer comme un ennemi potentiel, un danger, une menace est une erreur d’analyse extrêmement grave.

Note:

(1) Mes critiques n’ont jamais visé les Américains en tant que tels, comme nation, mais la politique étrangère de l’oligarchie de Washington qui, depuis le début de ce siècle, est d’abord nuisible aux USA eux-mêmes.   

Articles connexes:

samedi, 10 octobre 2015

Le nouveau suicide allemand

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Le nouveau suicide allemand

par Philippe Simonnot

Ex: http://www.ndf.fr

A propos de l’entretien de Markus Kerber avec Ernst Nolte [1]

On ose espérer que cet entretien entre les deux éminents citoyens allemands n’est pas le dernier. Car, après avoir pris connaissance des réponses que fait le célèbre historien Ernst Nolte aux intéressantes questions du professeur Markus Kerber, on serait très curieux de savoir ce qu’il pense des récents développements de ce que l’on pourrait appeler le nouveau suicide de l’Allemagne, c’est-à-dire la porte grande-ouverte par Mme Merkel, ne serait-ce que le temps d’un week-end, à des centaines de milliers de migrant. Au cours de cet entretien, en effet, Nolte se livre à un petit calcul statistique en ces termes : « Parmi un millier d’immigrés, probablement 999 sont des gens paisibles et capables d’intégration. Mais on doit supposer que, parmi eux, il y a au moins un fanatique pour mille, qu’on a du mal à repérer par son origine. Sur un million d’immigrants, vous auriez donc déjà mille fanatiques qui pourraient profiter de la compréhension et de la sympathie envers les autres croyants »[2]. Eh bien ! Le million nous y sommes grâce à la follement généreuse Chancelière, et l’Allemagne va donc importer en quelques semaines un millier de fanatiques supplémentaires. « Or, nous dit, Ernst Nolte, cela suffit amplement à une islamisation radicale »[3].

On n’emploie pas ici le terme de suicide au hasard. Ne serait-ce que parce qu’il émane de la bouche même d’Ernst Nolte évoquant les « tendances suicidaires de l’Occident »[4]. L’historien s’imagine « facilement » que, dans nos sociétés, disparaîtra complètement ce qui existe encore sous forme de liens traditionnels. « Par exemple, confie-t-il, le mariage disparaîtra et sera remplacé par des partenariats temporaires ». Comment ne pas évoquer ici l’introduction du « mariage pour tous » qui aboutit en fait à une dissolution de cette institution millénaire de l’Europe. Le résultat, Nolte le déduit lui-même : « Ce qui était encore inimaginable il y a quelques temps – à savoir qu’un grand nombre d’individus en Occident se rangent du côté de l’islam et s’y convertissent – deviendra réalité. » Dans le même paragraphe, on est passé du facilement imaginable à l’inimaginable devenu réel !

Markus Kerber s’interroge par ailleurs sur la « renonciation volontaire » de son pays à la force armée. Et se demande ce qu’il devrait se passer pour que l’Allemagne y recoure ? Ernst Nolte de répondre : « L’expérience de l’affirmation et de l’effondrement du très militariste Troisième Reich s’est enracinée profondément et durablement en Allemagne. Cette expérience est tellement forte que la comparaison avec d’autres Etats qui ne l’ont pas subie est impossible. Voilà pourquoi je dirais : si jamais en Allemagne notre relation avec le militaire devenait comparable à celle qui prévaut en France et en Angleterre, on pourrait dire, ‘ça y est’. Mais pour l’instant rien ne se passe. ». Kerber insiste pour dire que les dirigeants allemands actuels s’abritent dans l’ombre de ce passé pour échapper à ce qui pourrait les déranger le plus : une pris de décision militaire (une question très schmittienne), mais son interlocuteur se dérobe : pour lui, il ne s’agit pas d’un simple prétexte.[5] Du reste, il semble toujours hanté par l’ombre d’Hitler. Le nom maudit est prononcé par lui pas moins de six fois – ce qui est beaucoup pour ces quelques pages.

Si l’on ne peut défendre ses frontières, ne reste-t-il pas à les ouvrir largement ?

La question du déclin démographique allemand est évidemment présente ici, même si elle n’est ni explicitée, ni hélas ! questionnée. Kerber fait très justement allusion, cependant, aux travaux de Gunnar Heinsohn qui estime que la guerre n’est plus faisable en Occident tout simplement parce qu’il n’y a plus assez de jeunes hommes[6]. Par contre, l’islam en regorge… Mais cette surabondance de jeunes hommes « agressifs et belliqueux » n’inquiète pas Ernst Nolte puisque, selon lui, ils ne disposent pas de capacités techniques suffisantes. Là, Nolte se trompe. Paul Valéry a dit quelque part, au début du 20ème siècle que nous avons commis la folie de rendre les forces proportionnelles aux masses – je cite de mémoire. Quelle que soit l’avance technique de l’Occident, elle ne pourra rien contre la force du nombre.

L’Europe, soit dit en passant, aurait pu conserver le contrôle entier de la Méditerranée, au moins dans sa partie occidentale – qui n’en rêve aujourd’hui ? – si la France avait accepté de partager l’Afrique du Nord avec l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne, l’Angleterre et les autres pays européens, au lieu de la garder pour elle toute seule, obnubilée qu’elle était par l’humiliation de 1870 – alors qu’elle était incapable de conserver cette rive de la Méditerranée du fait de sa démographie, anémiée à l’époque. Les seuls Européens qui aient jamais accepté de s’appeler européens, ce sont précisément les colons nord-africains, parce que, précisément, ils venaient de toute l’Europe. Mais ils étaient déjà en trop petit nombre pour faire jeu égal avec les masses arabes qui ne cessaient de grossir – en partie grâce à la « civilisation » qu’ils leur apportaient ! Certes, le suicide de l’Europe ne date pas d’aujourd’hui.

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Le terme de suicide apparaît dans le propre questionnement de Kerber, et cette fois concernant directement l’Allemagne : « le manque de confiance en soi, l’absence de fierté nationale, ou ce qu’on peut appeler de façon plus dure le ‘suicide allemand’ »[7] Aujourd’hui, encore, ajouterais-je, les Allemands se ressentent coupables même des crimes que leurs pères n’ont pas commis – j’en trouve la démonstration dans le très faible écho qu’a eu mon petit livre sur les Origines de la Première guerre mondiale que les Editions Europolis ont bien voulu publier et traduire en allemand[8], où je crois avoir prouvé que la France est pleinement responsable de cette immense tragédie et a tout fait pour falsifier son histoire. Le magnifique accueil que le peuple allemand offre au réfugiés – accueil qui, peut-on prévoir, sera sans lendemain – ne relève-t-elle pas elle aussi de cette culpabilité pour un passé qui ne passe pas ?

En réponse à l’interrogation de Markus Kerber sur le suicide de son pays, Ernst Nolte se prend à rêver : « si les musulmans assimilés éprouvent un beau jour pour ce que l’histoire allemande a de beau et de grand, disons la classique de Weimar, plus de compréhension, plus d’affection, plus d’amour que la population allemande de souche, et bien, le problème de l’immigration sera résolu. » Néanmoins, ajoute-t-il immédiatement, j’ai du mal à imaginer que la grande masse des musulmans évoluera dans ce sens. »

Ernst Nolte, semble-t-il, a en tête le modèle d’intégration des juifs allemands jusqu’à l’arrivée du nazisme au pouvoir. Pour beaucoup d’entre eux, l’Allemagne du 19ème et du début du 20ème siècle était devenue une sorte de nouvel Israël (la plupart des juifs allemands étaient anti-sionistes). On a même pu dire, du temps de l’Empire wilhelmien, que seuls les juifs étaient allemands, les autres citoyens étant d’abord Bavarois, Hessois, Saxons, Brandebourgeois, Rhénans, etc… Pendant la Première guerre mondiale, les Munichois accusaient le Grand Etat-Major d’avoir toujours réservé aux troupes bavaroises les secteurs les plus dangereux. « Plutôt mourir Bavarois que pourrir Prussien ! » s’était écrié un député de Munich au Reichstag. Jamais un juif allemand ne se serait permis une telle apostrophe. Mais l’arrivée massive des Juifs de l’Est par centaines de milliers fuyant les pogroms russes a profondément déséquilibré et finalement détruit une relation judéo-allemande qu’on avait pourtant qualifiée de « symbiose »[9].

On oublie très souvent, en effet, de mentionner dans les débats sur ce sujet, l’incidence d’une immigration, quand elle est massive et inopinée (c’était le cas des migrations de la fin du 19ème siècle comme c’est le cas de celles d’aujourd’hui), sur les étrangers déjà naturalisés, assimilés ou en voie d’assimilation.

Nous disposons ici de multiples témoignages en Allemagne comme dans d’autres pays touchés par ce type de mouvements de population. On n’en citerai ici qu’un, à la fois éloquent et poignant, celui de Jacques Helbronner, qui se trouvait être président du Consistoire israélite français en 1940. Issu d’une vieille famille juive d’Alsace, Helbronner était le modèle du juif français, grand serviteur de l’Etat et fervent patriote. A l’automne 1940, après la promulgation de l’ignominieux statut des Juif concocté à Vichy, Helbronner adresse à Pétain une « Note sur la question juive en France » qui mérite ici d’être longuement citée :

« Dès la fin du 19ème siècle, rappelle Helbronner au chef de l’Etat français, un danger apparaissait aux yeux des Français israélites qui ne voyaient pas sans inquiétude les gouvernements qui se succédaient ouvrir, aux étrangers persécutés dans leur pays, les frontières de la France et leur donner des facilités de plus en plus grandes pour accéder à la nationalité française. Or, dans ces réfugiés chassés de leur pays par un nationalisme ombrageux, les Juifs constituaient la majeure partie de ceux qui se réfugiaient en France […] L’invasion [sic] a pris des proportions de plus en plus inquiétantes au fur et à mesure du développement et des conquêtes du nazisme en Europe. Malgré les avertissements du judaïsme français, les gouvernements de la France n’ont rien fait (au contraire), pour parer au danger. La réaction contre l’invasion [sic] des étrangers s’est traduite par un normal antisémitisme [sic] dont les victimes sont aujourd’hui les vieilles familles françaises de religion israélite ». De fait, Helbronner sera déporté avec sa femme […] le 20 novembre 1943 au Camp de Drancy, puis à Auschwitz où l’un et l’autre meurent le 23 novembre 1943 le jour de leur arrivée.

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Si l’on replace juifs par musulmans, ce texte redevient d’une brûlante actualité – d’autant plus brûlante qu’à l’époque d’Helbronner, l’« invasion » en France ne concernait que quelques milliers d’émigrés juifs, alors qu’aujourd’hui il s’agit pour l’Allemagne de centaines de milliers de musulmans. Ce changement massif d’échelle indique qu’aucune « solution finale » n’est concevable, si jamais elle l’a été, sauf par des fous criminels. Sans compter que l’islam n’a pas le même amour pour la culture européenne que le judaïsme de cette époque.

Nul n’est prophète en son pays (Genèse 21, 8-21 ; Marc 6, 1-6), et Ernst Nolte se garde bien de prophétiser. Tout au long de cet entretien, il laisse ouvert l’avenir avec une louable prudence. On attendait peut-être plus d’audace de la part de celui qui avait déclenché en 1986 une véritable tempête médiatique en Allemagne autour de la fameuse Historikerstreit, pour avoir fait des horreurs nazies une suite – pas seulement chronologique – de la terreur stalinienne. Mais son analyse nous permet de nous attendre avec plus de lucidité encore à la nouvelle tragédie sanglante qui s’annonce pour l’Allemagne, et donc pour l’Europe.

Voici donc quelques réflexions qu’inspire au débotté la lecture de l’entretien de Markus Kerber avec Ernst Nolte – publié avec l’élégance qui caractérise les Editions Europolis.

Philippe Simonnot

Notes :
1. Ich bin kein Prophet / Je ne suis pas un prophète, Un entretien avec Ernst Nolte sur l’Islam et l’Europe, Préface de Dominique Bourel, Editions Europolis.
2. P. 30
3. Ibidem.
4. P. 18
5. P. 23
6. Heinsohn a écrit en mars 2006 dans le Wall Street Journal un article qui traitait déjà de ces thèmes, et qui a été traduit en français par Objectif-Info.com : « Ce sont les bébés qui gagnent les guerres »
7. P. 29
8. Non, L’Allemagne n’était pas coupable, Notes sur les Origines de la Première guerre mondiale, Editions Europolis (2014)
9. J’ai étudié ce point dans Juifs et Allemands : Préhistoire du génocide (Éd. PUF, 1999)

The Impulsiveness of US Power

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The Impulsiveness of US Power

By

PaulCraigRoberts.org

& http://www.lewrockwell.com

Washington’s impulsive use of power is a danger to America and to the world. Arrogant Washington politicians and crazed neoconservatives are screaming that the US must shoot down Russian aircraft that are operating against the US-supplied forces that have brought death and destruction to Syria, unleashing millions of refugees on Europe, in Washington’s effort to overthrow the Syrian government.

Even my former CSIS colleague, Zbigniew Brzezinski, normally a sensible if sometimes misguided person, has written in the Financial Times that Washington should deliver an ultimatum to Russia to “cease and desist from military actions that directly affect American assets.” By “American assets,” Brzezinski means the jihadist forces that Washington has sicced on Syria.

Brzezinski’s claim that “Russia must work with, not against, the US in Syria” is false. The fact of the matter is that “the US must work with, not against Russia in Syria,” as Russia controls the situation, is in accordance with international law, and is doing the right thing.

Ash Carter, the US Secretary for War, repeats Brzezinski’s demand. He declared that Washington is not prepared to cooperate with Russia’s “tragically flawed” and “mistaken strategy” that frustrates Washington’s illegal attempt to overthrow the Syrian government with military violence.

Washington’s position is that only Washington decides and that Washington intends to unleash yet more chaos on the world in the hope that it reaches Russia.

I guess no one in hubristic and arrogant Washington was listening when Putin said in hisUN speech on September 28: “We can no longer tolerate the state of affairs in the world.”

The intolerable state of affairs is the chaos that Washington has brought to the Middle East, chaos that threatens to expand into all countries with Muslim populations, and chaos from which millions of refugees are flooding into Europe.

Not satisfied with threatening Russia with war, Washington is preparing to send US Navy ships inside the 12-nautical-mile territorial limit of islands created by China’s land reclamation project. The Navy Times reports that three Pentagon officials have said on background that “approval of the mission is imminent.”

So here we have the US government gratuitously and provocatively threatening two nuclear powers. The Washington warmongers try to pretend that land reclamation is “an act of regional aggression” and that Washington is just upholding international law by protecting “freedom of navigation.”

By “freedom of navigation,” Washington means Washington’s ability to control all sea lanes.After all of Washington’s violations of international law and war crimes during the last 14 years, Washington’s claim to be protecting international law is hilarious.

Lt. Gen. Michael Flynn, a former director of the US Defense Intelligence Agency, the Pentagon’s intelligence organization, said that Washington needs to understand that “Russia also has foreign policy; Russia also has a national security strategy” and stop crossing Russia’s “red lines.” Gen. Flynn thus joins with Patrick J. Buchanan as two voices of sense and sensibility in Washington. Together they stand against the arrogance and hubris that will destroy us.