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vendredi, 27 décembre 2013

Mali : un an après l’opération Serval

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Mali : un an après l’opération Serval

La France entre l’enclume sudiste et le marteau nordiste
Bernard Lugan*
Ex: http://metamag.fr

Le 27 novembre, et pour la première fois depuis le début de l’opération Serval, une manifestation anti-française s’est déroulée au Mali, à Bamako, aux cris de « A bas la France ». Ces Maliens bien peu « reconnaissants » de ce qui a été fait pour eux font à la France un reproche de fond : interdire à leur armée de se repositionner à Kidal, au cœur du pays touareg. Or, durant la campagne de l’Azawad, notamment lors des combats dans les Iforas, les forces françaises furent renseignées par les Touareg du MNLA contre la promesse de ne pas laisser l’armée malienne se repositionner à Kidal…

Culbutés par les Touareg, les militaires maliens qui se sont enfuis vers Bamako fin 2011-début 2012, veulent aujourd’hui profiter du bouclier français pour prendre leur revanche et réoccuper la totalité du territoire national, ce que les Touareg refusent. Le 30 novembre dernier, le MNLA, rejoint par le MAA ( Mouvement arabe de l’Azawad) et par le HCUA ( Haut conseil pour l’unité de l’Azawad) a d’ailleurs déclaré qu’il reprenait la guerre contre l’armée malienne. 

Nos forces vont donc se trouver prises entre deux feux. Comme en Côte d’Ivoire avec Laurent Gbagbo, ceux que nos éléments sauvèrent dans un premier temps, risquent donc de devenir des ennemis qui nous reprocheront de ne pas les laisser rétablir la souveraineté nationale sur l’ensemble du pays. Une aide salvatrice se transformera donc en entreprise néo-coloniale… et la France devra une fois de plus payer l’incohérence de sa politique ! 

Comme il fallait s’y attendre, et comme je n’ai cessé de le dire , le problème de fond n’a pas été réglé par l’Opération Serval car il n’est pas militaire. Il n’est pas davantage islamiste, le jihadisme n’étant que la surinfection d’une plaie ethnique millénaire. La question est ethno-politique car le sahel, monde contact entre les civilisations sédentaires des greniers au Sud, et l’univers du nomadisme au Nord, est un Rift racial le long duquel, et depuis la nuit des temps, sudistes et nordistes sont en rivalité pour le contrôle des zones intermédiaires situées entre le désert et les savanes.
 
Les élections ne résoudront donc évidemment pas cette réalité géo-ethnographique. Elles ne feront que confirmer la mathématique ethnique locale, l’ethno-mathématique selon ma formule qui me fut tellement reprochée par les butors de la bien-pensance universaliste, mais qui est désormais reprise par les plagiaires qui « pompent » littéralement mes analyses sans jamais me citer. 

Dans un communiqué en date du 14 novembre 2012, j’écrivais ainsi que l’intervention au Mali ne devait pas être construite comme une synthèse entre divers courants, à l’image de ce qui se fait lors des congrès du parti socialiste. Il fallait certes des objectifs militaires clairs -et l’armée française a parfaitement rempli sa mission à cet égard-, mais avant tout une vision politique cohérente et réaliste, à savoir la définition d’un nouvel équilibre entre le nord et le sud du pays. 
Après avoir bloqué les colonnes d’Ansar Eddine qui fonçaient sur Bamako, il fallait donc conditionner nos opérations de reconquête de Gao et de Tombouctou à l’acceptation par les autorités maliennes de l’impératif d’un changement constitutionnel qui aurait une fois pour toutes réglé le problème nord-sud.
 
Au lieu de cela, les cerveaux à nœud qui inspirent la politique africaine de la France sont restés englués dans leurs dogmes universalo-démocratiques, refusant de voir que les nordistes ne sont pas les sudistes, que les élections n’ont jamais réglé en profondeur les problèmes ethniques africains et qu’en définitive, nous n’avons fait que repousser le problème.
 
Mais qu’importe, puisque les militaires français sont sur place pour solder leurs continuelles erreurs…

*Bernard Lugan dirige et rédige L'Afrique réelle, revue internet.

RCA: la France est bien responsable...

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RCA, LA FRANCE EST BIEN RESPONSABLE

Reste à savoir de quoi ?

Michel Lhomme
Ex: http://metamag.fr

L'ambassadrice américaine à l'ONU Samantha Power a effectué une visite surprise en République Centrafricaine. Samantha Power est une diplomate américaine, spécialiste de la question du génocide dans les conflits du 20ème siècle, notamment en ex-Yougoslavie et au Rwanda. C'est un signal fort et même très fort des Etats-Unis, de plus en plus scandalisés par les violences interreligieuses qui ont déjà fait près d'un millier de morts dans un territoire normalement pré-carré de la France. Samantha Power est la plus importante responsable américaine à se rendre en République centrafricaine, où l'administration US a qualifié la situation de «pré-génocidaire». Elle a rencontré le président centrafricain de transition et ex-chef rebelle de la Séléka, Michel Djotodia et s'est entretenu avec les hauts dignitaires musulmans et chrétiens tous impliqués à titre divers dans les massacres.
 
« Les populations (centrafricaines) sont en très grand danger et nous avons tous la responsabilité de les éloigner de l'abîme», a-t-elle déclaré en préambule à son déplacement.  Sa visite intervient alors que Bangui, patrouillée par les militaires français et la force africaine, connait une relative normalisation même si de l'avis de tous, la situation reste fragile. "De graves violations des droits humains continuent d'être commises dans le nord du pays ainsi qu'à Bangui", s'est alarmée une organisation de défense des droits de l'homme, Human Rights Watch (HRW),pour qui « le risque de nouvelles violences généralisées est extrêmement élevé ».

La République Centrafricaine est plongée dans l'anarchie et le chaos depuis la prise du pouvoir en mars 2013 par la Séléka, coalition hétéroclite de groupes armés musulmans venus du nord du pays. Or, cette coalition, la France ne l'a-t-elle pas souhaitée puisqu'elle a lâché l'ancien président chrétien qui avait eu le malheur de se tourner vers la Chine ? Certes, la France fait le sale boulot comme elle le fait aussi au Mali, comme elle l'a fait en partie en Libye. Pourtant, pour Samantha Power, les Etats-Unis sont «reconnaissants envers les Français et les courageux soldats africains qui risquent leurs vies pour aider à protéger des civils» tout en ajoutant aussitôt que Washington fournit un soutien logistique à la Mission de maintien de la paix en Centrafrique (Misca) avec le transport aérien en cours de 850 soldats burundais vers la Centrafrique.
 
De la Fomac à la Misca ou comment cacher les paras...

Forte de 3.700 hommes, cette Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca), mandatée par l'ONU, a pris officiellement le relais de la Fomac déployée depuis 2008. Le drapeau de la Communauté des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) a été baissé et remplacé par celui de l'Union Africaine (UA). Ce transfert d'autorité marque l'élargissement de la force africaine, jusqu'à présent composée de contingents des pays voisins (Cameroun, Congo, RDC, Gabon, Tchad, Guinée Equatoriale) à d'autres pays du continent, tel que le Burundi. A terme, la Misca devrait compter environ 6.000 hommes pour mener à bien, au côté de l'armée française, sa difficile mission de rétablir la sécurité dans le pays.
 
De son côté, l'armée française a lancé le désarmement forcé des milices et groupes armés à Bangui. A ce jour, ce sont environ 7.000 combattants de l'ex-Séléka qui ont été désarmés et sont cantonnés dans leurs casernes à Bangui.. Après avoir désarmé en priorité les ex-Séléka, les soldats français visent maintenant les milices "anti-balaka", très présentes dans certains quartiers chrétiens. La France ne cesse de réaffirmer son "impartialité" sur le plan militaire. Or, la France avait bien en RCA choisi son camp par le lâchage prémédité de l'ancien président François Bozizé qu'elle n'a jamais volontairement aidé à prendre le contrôle du Nord du pays. En participant plus qu'activement au dynamitage de la Libye, la France n'a-t-elle pas par ailleurs rendue l'Afrique noire incontrôlable ? 

Tout l'été, les organisations non gouvernementales ont dénoncé les pillages et les atteintes aux droits de l'homme en RCA. Il était bien clair qu'un conflit à teneur confessionnelle se profilait en RCA. Les membres de la Séléka sont essentiellement de confession musulmane alors que la population centrafricaine est composée à 80 % de chrétiens. Le conflit devait cristalliser les sentiments d'appartenance religieux. A quoi a pu servir toute l’aide à l'éducation fournie par la France depuis des années à la RCA ? Quid des journées des droits de l'Homme à l'Alliance française ou des programmes humanistes du lycée français de Bangui ? Certes il existe en République centrafricaine, depuis de longue date, des conflits traditionnels, tant économiques que religieux, entre éleveurs nomades musulmans et paysans sédentaires chrétiens, pourtant, ce qui arrive reste inédit dans un pays où les populations jusqu'alors vivaient dans les mêmes quartiers et les mêmes villages. Ce sont  bien des religieux sunnites qui ont déferlé à leur façon, en 4X4, par petits groupes, armés et financés par le Qatar et l'Arabie Saoudite sur la RCA comme sur toute l'Afrique noire. 

Le problème de la RCA n'est pas un problème néocolonial comme les esprits chagrins voudraient nous le faire croire en raisonnant sur de vieux schémas dépassés, ceux de la Françafrique. Il pose la question des effacistes et des remplacistes français qu'ils soient solfériniens ou sarkozistes. Il pose la question de la dépendance politico-financière de la France à l'égard de Ryad et des monarchies du Golfe comme de la faiblesse de notre budget de défense et de nos finances tout court.

Les Tchadiens, chiens de guerre de la France et terreurs de la Centrafrique

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Les Tchadiens, chiens de guerre de la France et terreurs de la Centrafrique

Un écusson perturbe plus les médias que les massacres

Jean Bonnevey
Ex: http://metamag.fr

Les tchadiens de guerres en guerres  sont devenus les prussiens de l’Afrique noire. Les alliés préférés de Paris ont fait merveille au Mali. Ils pratiquent une guerre sans complexe mais non sans cruauté. Au Mali, ils n’ont pas hésité à affronter des musulmans comme eux, menaçant leur vision de l’islam et l’unité de leur pays indirectement.

En Centrafrique, c’est très différent et Paris a commis une très grave erreur. Se servir de soldats musulmans pour désarmer des milices musulmanes, c’est les mettre à la merci de la vengeance des populations chrétiennes ultra majoritaires.  Idriss Déby, le président tchadien est plus important dans la région que François Hollande. Le Tchad, menacé sur toutes ses frontières (Libye, Soudan, Nigeria et Cameroun) avec Boko Haram , redoute la poursuite de l'instabilité chez son voisin méridional, un glacis sur lequel il estime avoir un droit de regard. À la tête d'un pays qui s'affirme comme la puissance régionale émergente, le président du Tchad tire depuis longtemps les ficelles centrafricaines.

Le Tchad est présent, avec des conseillers, dans les hautes sphères du pouvoir mais aussi avec 7000 à 15 000 ressortissants à Bangui. De nombreux centrafricains originaires du nord du pays sont également désignés comme «Tchadiens». Ces «arabes» sont souvent des commerçants qui tiennent un large pan de l'économie centrafricaine, ou ce qu'il en reste. Un tiers des membres des ex-Séléka seraient des Tchadiens. Idriss Déby affirme en détenir la liste, par groupes et par régions. Parallèlement, les soldats tchadiens constituent le premier contingent de la Fomac, avec 650 hommes. «Seul contingent musulman de la force africaine, le rôle des Tchadiens est important pour garantir la protection des populations musulmanes», assure une source officielle française. Accusés de protéger les ex-Séléka, les soldats tchadiens sont haïs par nombre de centrafricains, majoritairement chrétiens. Notre stratégie est donc suicidaire et devrait rapidement retourner la population contre la France.

« Il faut que tous les Tchadiens partent ! On ne veut plus d’eux dans le pays ! Dehors les Tchadiens, traîtres, lâches, chiens ». Dans les rues de Bangui, la capitale centrafricaine, les habitants ne cachent pas leur hostilité au passage des soldats tchadiens de la force africaine. Ces soldats sont pourtant membres de la Misca, la Mission internationale de soutien à la Centrafrique, qui, appuyée par l’armée française déployée depuis le 7 décembre, a pour but de ramener l’ordre dans le pays, où les tensions inter religieuses s’accroissent. Mais les Tchadiens, qui viennent d'un pays majoritairement musulman, ne sont pas les bienvenus en République centrafricaine. On les accuse d’exactions et de massacres de chrétiens. On les accuse d'être proches des Seleka. La France aurait donc mis un loup dans le poulailler pour désarmer le renard. Pas de quoi rassurer les poules même avec la présence d’un coq français.

Enfin tout ça n’inquiète pas trop nos médias tétanisés hier par la découverte sur facebook d’une devise SS sur un insigne.  « Notre honneur s’appelle fidélité »  est une bien belle devise sauf qu’elle a été utilisée par l’armée d’élite des nazis. En conséquence, on assiste à la mobilisation de la sphère de la délation, répercutée par les journalistes presque aussi indignés par cet insigne que par les derniers propos volés de Dieudonné. La démocratie de la délation des déviants n’a pas la vie facile et les dénonciateurs bien pensants ne manquent pas de chair impure à livrer aux inquisiteurs de presse pour allumer les autodafés et les buchers audiovisuels.

L'état-major des armées a retiré immédiatement de son site la photo d'un soldat français déployé en Centrafrique qui arborait cet insigne qualifiant cette attitude d'"inadmissible" et ne reflétant "en rien la réalité dans les armées". Le militaire sera "immédiatement suspendu", dès qu'il aura été identifié, a déclaré à l'AFP le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l'état-major.
  
On respire en Centrafrique la situation reste sous contrôle…. En tout cas pour l’essentiel.

jeudi, 26 décembre 2013

Trancher la question ukrainienne

Trancher la question ukrainienne

par Guillaume Lenormand

Ex: http://cerclenonconforme.hautetfort.com

L’Ukraine a toujours été un territoire à enjeux. Aujourd’hui, c’est un champ de bataille décisif sur lequel s’affrontent l’Occident capitaliste et l’Alternative Russe. Comme en Syrie, il s’agit d’un affrontement pyramidal et multi scalaire (à plusieurs échelles) entre ces deux pôles de puissance.

- International : deux blocs face à face.

- National, concernant l’avenir de ce pays artificiel et divisé qu’est l’Ukraine.

- Communautaire et politique, au niveau de la myriade de groupes, de militants et de personnages individuels.

- Mais aussi symbolique, illustré par la destruction de la statue de Lénine par des militants agitant des drapeaux de l’Union Européenne. Nous assistons à tout cela depuis la France, en nous interrogeant. Sommes-nous concernés ? Oui, définitivement. Aussi concernés que des français maréchalistes ou communistes lisant les nouvelles de la bataille de Stalingrad. Dans une guerre mondiale, tout le monde est concerné. Nous devons juger, réagir et  nous positionner en temps que nationalistes français, tout simplement.

 Juger avec recul…

Nous n’avons aucune raison de haïr les ukrainiens. Au contraire, ils nous sont plutôt sympathiques, comme la majorité des slaves le sont pour les français. Les ukrainiens,  blancs et orthodoxes, sont encore largement préservés de la décadence culturelle et des invasions ethniques résultant du règne capitaliste que nous connaissons dans l’Ouest. Les ukrainiens sont courageux et rebelles : on pourrait s’étendre sur leur anarchisme si particulier durant la Révolution Bolchevique, sur leur lutte au côté de l’Allemagne National-socialiste contre Staline et sur la résistance des guérilleros de l’UPA jusque dans les années 60. Les Ukrainiens sont régulièrement martyrs : l’Holodomor (l’extermination stalinienne par la faim) l’esclavage, et aujourd’hui le dépeçage par les oligarques mafieux… Inutile de s’étendre sur la corruption du gouvernement ukrainien actuel ou sur ses lois anti-SDF complètement absurdes. La révolte et l’indignation d’une partie des ukrainiens a ses des raisons légitimes. Loin de nous l’idée de chanter les louanges du gouvernement Ianoukovitch. Au contraire, il faut réfléchir en connaissance de cause. Beaucoup d’ukrainiens ont vécu avec espoir l’écroulement de l’URSS, mais l’anarchie libérale qui s’est emparé de l’Est les a vite fait déchanter. Sur un autre plan, il est compréhensible que nombre d’ukrainiens se sentent étouffés par cette Russie gigantesque dans l’ombre de laquelle ils vivent. D’où la dimension identitaire très présente dans les émeutes de Kiev, identité arborée comme un fanion par les groupes nationalistes qui sont en tête des affrontements.

…mais en évitant le relativisme paralysant.

On dit avec raison que la définition d’une ligne politique commence par la délimitation entre l’ami et l’ennemi. Nous ne le cachons pas, nous sommes fermement positionnés du côté de l’Alternative Russe (pour des raisons que nous avons déjà largement commenté). Nous ne refusons pas de voir ses imperfections mais nous avons choisi notre camp. Nous, français, connaissons trop bien le poids de la dictature de l’Union Européenne pour vouloir autre chose que sa destruction complète et la reconquête de notre liberté nationale. Chaque nouveau pays gagné à l’Union Européenne prolonge un peu la durée de vie de cette entité vampirique. De surcroît, l’Union Européenne soumet automatiquement ses nouveaux esclaves à son régime mondialiste, autant sur le plan économique que moral ou culturel. Les gay-pride, les FEMEN ou les différentes plateformes militantes pour la  « liberté »  sont des instruments du soft-power européen dans son entreprise de conquête de l’Est et de réduction du dernier bastion blanc et libre. Ces instruments sont coordonnés par des réseaux de type OTPOR, organisateurs professionnels de « révolutions oranges », financés par George Soros et mandatés par la CIA. Nous avons pu le voir en Russie, en Serbie ou en Croatie. La guerre est ouverte et totale.

Les nationalistes ukrainiens, instruments de la mondialisation capitaliste.

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Il est triste, cruel et à la fois doucement ironique de retrouver en tête de ces manifestations ennemies des nationalistes. Certes, il s’y trouve aussi des SDF payés 1 euro de l’heure pour occuper la place, certes il y a divers partis démocrates. Mais l’image qui nous marque le plus, c’est celle de ces jeunes gens aux tempes rasées, masque sur la figure, brassard et drapeaux frappés de runes, gantés, armés de chaînes, et se mesurant courageusement à la police anti-émeute du gouvernement. Colère légitime, mais instrumentalisée cyniquement par les pires ennemis des Nations.

Nous mettions souvent en garde les nationalistes français contre de telles récupérations, et il est vrai que c’est notre obsession, mais les faits nous donnent raison. Tout le passif du nationalisme ukrainien le prédisposait à une telle erreur. Construit exclusivement sur l’anticommunisme rabique (compréhensible sous Staline peut-être), sans autre horizon que l’opposition systématique à l’Est et l’alignement sur l’Occident, et se nourrissant de romantisme plutôt que de réflexion politique. Depuis les années 50, ou l’OTAN armait les maquis de la RONA jusqu’en 2008, année ou l’on retrouve des combattants nationalistes ukrainiens affiliés à la même RONA… dans l’armée Georgienne, volontaires russophobes. Quelle ironie ! Ces antisémites de traditions, qui s’enorgueillissent des souvenirs du volontariat ukrainien dans la Waffen SS, et qui servent par anti-communisme/anti-russisme anachroniques, de fantassins gratuits à l’Union Européenne Sioniste. Voilà où mènent le romantisme, le fétichisme, et l’obsession anticommuniste dépassées. Voilà aussi où mène une vision exclusivement identitaire lorsqu’elle est dépourvue de lecture géopolitique ou économique. Ces militants néo-païens racialistes, judéophobes et partisans du retour à la terre, servent de chair à canon à ceux qui veulent imposer le mariage gay, l’espace Schengen, le marché libre avec son cortège d’immigration massive, et le soutien inconditionnel à Israël.

Ces gens-là prétendent troquer le rhume pour la lèpre…

Tranchons dans le vif.

L’Ukraine reste un assemblage de deux patries. L’une est la  périphérie de l’espace slave orthodoxe, grenier à blé de l’est, « petite Russie ». Une autre partie constitutive de l’Ukraine est vulnérable aux influences germaniques et considérée par l’Allemagne comme son pré carré (comme l’a été la Slovénie durant la désintégration de la Yougoslavie). Une large partie des ukrainiens, cosaques en tête, soutient la Russie et s’oppose à l’UE. En conséquent, l’Ukraine est vouée à la partition : la partie Ouest étant absorbée par l’espace germanique et l’Union Européenne, sa partie Est à rejoindre la Russie dont elle est une périphérie et qu’elle n’aurait jamais dû quitter. Une autre alternative, catastrophique pour nous, serait le triomphe de la révolution orange et l’absorption de l’Ukraine par l’UE. Il risque d’en résulter une véritable situation de guerre civile, comme en Yougoslavie dans les années 90. Les nationalistes français prendront-ils le train pour aller défendre l’Ouest (comme ils le firent en Croatie) ou s’engageront-ils dans la reconquête de l’Europe par l’Est ? Quoi qu’il en soit, les images qui nous parviennent de Kiev sont cruelles à nos cœurs.

On ne peut s’empêcher de les comparer avec notre souvenir des jeunes nationalistes français, qui en mai 2013, chargeaient avec vaillance les rangs des flics de l’UMPS, dispersant la racaille journalistique et appelant Poutine à l’aide devant l’ambassade de Russie. Les fanions noirs eurasiens côtoyaient les drapeaux rose et bleus de la Manif Pour Tous. Deux jeunesses, des combats radicalement antagonistes.

Le refus du « mariage » homobourgeois participait à une dynamique de réaction des peuples à la mort programmée par nos ennemis capitalistes, réveil glorieux qui a débuté en Russie, avec la réanimation de la Sainte Eglise Orthodoxe, réveil relayé par les Serbes, les Biélorusses, la fantastique résistance Syrienne, les victoires diplomatiques de l’Iran et jusqu’au Venezuela de Nicolas Maduro. Au contraire, le combat des nationalistes ukrainiens s’inscrit dans une logique anachronique, un folklore d’arrière-garde détourné cyniquement par les pires ennemis des peuples et des identités que la terre puisse porter .

Comme le dit si bien Aymeric Chauprade :

« Se tourner vers l’Union Européenne en 2013, c’est aussi absurde que d’en appeler à l’URSS en 1991. »

AUCUN SOUTIEN A LA SUBVERSION ORANGISTE EN UKRAINE !

A BAS L’UNION EUROPÉENNE CAPITALISTE!!!

Guillaume Lenormand pour le Cercle Non Conforme

Note du C.N.C.: Toute reproduction éventuelle de ce contenu doit mentionner la source.

RIP Mikhail Timofeyevich Kalashnikov

 

Internationally-renown small arms designer, Internationally-Russian military hero and inventor Mikhail Kalashnikov has died at 94 in his rifle’s home town of Izhevsk. His passage follows several years of heart trouble.

Kalashnikov’s most famous invention, the AK-47 rifle and the many guns that duplicate the design, is to-date the most successful firearm of all time, and likely will continue to be for many decades to come.

In that way he has achieved a little bit of immortality, joining the likes of Sam Colt, John Browning, Eugene Stoner, Hiram Maxim, John Garand, Richard Gatling, Benjamin Henry and the Mauser brothers.

While Kalashnikov has been given every ounce of credit due for his eponymous rifle, the design didn’t spring up in a single flash of genius. It took years of struggle and effort to invent the AK-47.

Kalashnikov was born in Kurya on Nov. 10, 1919, the 17th child of Timofel and Alexandra Kalashnikov, both well-to-do peasants. While from an early age he showed a predisposition towards machines and mechanics, he grew up hoping to be a poet and has in fact published half a dozen books of poetry later in his life. He never finished high school.

At the age of 11 Kalashnikov’s family was deported to Siberia and their property was confiscated by Stalin’s Dekulakization regime, where they lived in Nizhnyaya Mokhovaya on the Western Siberian Plain. There he and his father took up hunting to put food on the table. (Kalashnikov was from then on an active hunter into his 90s.)

After just a few years in Siberia Kalashnikov asked to leave his family in order to get a better education, hitchhiking 600 miles back to Kurya, his first home. There he worked to become a mechanic for a the Turkestan–Siberian Railway, where he would hone his engineering skills, until 1938 when he was drafted.

Given his aptitudes and smaller size, Kalashnikov was made a tanker and never stopped tinkering. In just three years he made a name for himself in the Red Army, having invented a Tokarev-TT stabilizer for shooting through tank slits, a tank engine runtime calculator and an inertia-driven tank shell counter to let tankers know how many shots they had remaining.

These inventions were so popular that the Russian forces would make them standard on all tanks. Not bad for a poet.

In June of 1941 he was called to Leningrad to complete and standardize his tank modifications for implementation military-wide. On his way to Leningrad he was hit by a shell during the October Battle of Bryansk, which tore through his shoulder.

From his hospital bed Kalashnikov continued to contribute to the Great Patriotic War, by working on plans for a new submachine gun after hearing so many wounded soldiers complain about the quality of their small arms.

kalashnikov-2.jpgWhen he was released from the hospital in April of 1942 he was immediately granted a six-month sick leave to continue his recovery. It was in that span that he traveled to the Matai depot to develop and prototype his submachine gun.

And it was a failure. The design was not accepted into service but his talent would not go unnoticed. His largely self-taught body of experience led him to build an entirely original sub-machine gun and it was his unorthodox approach to building small arms that got the attention of the Main Ordnance Directorate.

It was there in 1944 that Kalashnikov turned his efforts to the increasingly-popular and proven effective self-loading rifle. Chambered for the new 7.62x39mm cartridge, Kalashnikov developed a simplified version of the M1 Garand and submitted the rifle to the Red Army for evaluation.

It, too was rejected in favor of the Simonov Carbine, or SKS, which would become the standard infantry rifle for the Soviet Army.

Over the course of three more years Kalashnikov continued to toil over new designs that could be made easily, used easily and cost less than traditional machined steel firearms. In the end he wound up with a plan that cherry-picked many proven mechanisms and traits from existing, battle-proven designs and spun them into something altogether new.

In 1947 his plans for a new type of assault rifle were accepted and put into manufacturing. The simplicity of the design, the low cost of manufacturing, the stamped-steel construction and impressive overall reliability propelled the AK-47 into the winner’s circle and it would officially enter service in 1949.

Unofficially, the AK-47 was still a failure. It would be years before it would see use in numbers and for nearly the next decade the SKS remained the actual standard infantry rifle.

It wasn’t until 1956 that engineers at Izhevsk were able to develop the technology to reliably weld together an AK-47 rifle as designed. In its first seven years of manufacture, the AK-47 had a tremendous rejection rate. They cost too much to make in numbers, and the interim solution, using a milled receiver, while reliable, was also expensive.

While the AK-47 may be the most successful design in the world, the truth is that there weren’t a lot of actual AK-47s made. The design went through three revisions, stamped and milled, before Kalashnikov unveiled the AKM, which is what we really think of when we hear “AK-47.” It would be this rifle that would make Kalashnikov a household name.

 

Whatever they’re called, they’re Kalashnikov rifles. And even as the sun sets on the original and improved designs by Kalashnikov and the Russian Military gears for the adoption of the AK-12 — a new Russian rifle that for the first time in over 60 years, departs from the fundamental AK pattern — Kalashnikov will remain a cherished, household name, as the Russian Ministry of Defense has renamed their small arms manufacturers the Kalashnikov Concern.

Kalashnikov was one of the most decorated inventors of all time. He served his country for over 70 years.

He also invented a lawnmower.

Le « rapport sur l’Intégration » : texte raciste

front-de-gauche-marianne.jpgLe « rapport sur l’Intégration » : texte raciste

Guillaume Faye

Ex: http://www.gfaye.com

Remis au Premier ministre à sa demande, ce rapport effarant, rédigé en novlangue par des Trissotins, publié en ligne par Matignon et qui a créé le scandale  est en fait inspiré des idées du groupe de pression et de ”réflexion” gauchiste chic lié au PS Terra Nova. L’objectif est la destruction pure et simple de l’identité française. Il vise à substituer à l’assimilation et à l’intégration une forme de communautarisme où les Français de souche seraient objectivement infériorisés, sommés de s’adapter aux mœurs des nouveaux arrivants, et où il faudrait « assumer la dimension arabe-orientale de la France ».

 Inutile d’énumérer les axes politiques proposés par ce rapport ethnomasochiste et culpabiliste qui vise non seulement à défranciser, déseuropéaniser la société mais à accentuer encore la pression migratoire en instaurant une véritable préférence étrangère. 

Il est plus intéressant de s’attarder sur deux passages qui relèvent du sectarisme de la police de la pensée de gauche et de ce racisme implicite si souvent observé dans la vulgate antiraciste. Tout d’abord, il est recommandé d’interdire et de sanctionner judiciairement, notamment dans les médias, toute mention (« description stigmatisante ») de l’origine des personnes, notamment en cas de délit (1) (« nationalité, origine, couleur de peau, religion, culture… »). Cette interdiction est étendue aux « partis politiques et institutions publiques » dans bien d’autres circonstances. 

 Admirons la contradiction : l’origine ethno-culturelle est niée mais en même temps la France doit devenir « arabe-orientale ». Mais implicitement, le fait d’être qualifié par son nom et son prénom d’origine africaine ou arabe, par exemple, serait subrepticement une insulte. Inconsciemment, les auteurs (vieux gauchistes) du rapport  considèrent que de dire à/de quelqu’un qu’il est ”Arabe” est une « stigmatisation », un « délit de harcèlement racial ». Or, ne pas mentionner l’origine des gens, par pseudo-respect, c’est dévaloriser cette origine. On nage dans une contradiction totale, la bêtise raciste/antiraciste de cette gauche à la fois gouvernementale, soixante-huitarde et intellectuellement à gaz pauvre. (2)

Le second passage fait allusion à la ”race blanche”, alors qu’officiellement les races n’existent pas. Il est en effet proposé de ne plus se référer dans l’enseignement de l’histoire à « des figures incarnées qui demeurent très largement des grands hommes, mâles, blancs et hétérosexuels ». (3)  Évident racisme anti-Blancs et aversion contre les hétérosexuels de la part de personnes qui sont elles-mêmes majoritairement des Blancs hétérosexuels. Ça relève de la psychiatrie – ou de la psychanalyse.

Cette gauche antiraciste est complètement obsédée par l’idée de ”race”, comme les puritains étaient obsédés par l’idée de sexe. Le paradigme racial est obsessionnel dans la gauche ”antiraciste”. 

Une telle idéologie à la fois xénophile, pétrie de bêtise et/ou de mauvaises intentions, est la porte ouverte à la guerre civile ethnique, lot endémique du Maghreb et du Proche-Orient arabe, et de toute société hétérogène et pluri-ethnique.

Mais hélas, ce rapport tire en réalité la conclusion dramatique, cynique et souriante de quarante ans d’immigration incontrôlée, au terme de laquelle s’opère un bouleversement démographique, où toute ”intégration” ou ”assimilation” de minorités qui n’en sont plus est devenue une chimère et où le petit peuple de souche est prié par ses élites grasses et protégées (”socialistes”) de se plier à la loi des colonisateurs présentés comme des victimes, est sommé de se taire et de devenir Invisible. Devant l’histoire, les politiciens, parfaitement antidémocrates et antirépublicains, responsables de ce fait, devront répondre d’une tragédie annoncée.

Notes:

 

(1) C’est implicitement reconnaître l’origine immigrée très majoritaire de la criminalité.

(2) La pensée de gauche, intellectualiste et déconnectée du réel, héritière inconsciente en fait de l’idéalisme platonicien (auquel s’oppose le réalisme aristotélicien)  souffre moins de bêtise que de pathologie, d’origine psychologique. Vouloir construire un méta-monde contre la réalité, une utopie, c’est à dire, étymologiquement, un lieu qui n’existe nulle part, un rêve.  

(3) Il faudra donc trouver dans les figures de l’histoire de France des personnes de couleur, féminines, bisexuelles ou homosexuelles ? Vous en connaissez ?

mercredi, 25 décembre 2013

Konservatives Kroatien

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Konservatives Kroatien

von Boris Relja

Ex: http://www.blauenarzisse.de

Im Gegensatz zu Deutschland ist der Konservatismus in Kroatien äußerst vital. Jugendliche bekennen sich zu Nation und Glauben. Popgrößen feiern das Vaterland.

Als am ersten Dezember die kroatischen Wähler in einem Referendum über die verfassungsmäßige Verankerung der Definition der Ehe als Verbindung von Mann und Frau abstimmen durften, gelang dem konservativen Lager ein fulminanter Sieg. Fast 66 Prozent der Wähler stimmten für die Idee, die die Aktion „Im Namen der Familie“ vorlegen konnte. Beeindruckend ist auch, wie schnell es ihr gelang, Unterstützung zu finden, um die Volksabstimmung möglich zu machen: Innerhalb von drei Wochen wurden knapp 700.000 Unterschriften gesammelt.

Keine historischen Brüche

Die Frage, die sich einem aufdrängt, ist, warum es den Konservativen so leicht fällt, so schlagkräftig zu agieren und Kampagnen zum Erfolg zu führen. Der Blick in die Geschichte beantwortet diese Frage. Kroatien hat 1945 und ab 1968 eben keine kulturelle Zäsur erlebt wie Deutschland. Zunächst wurde das faschistische Regime der Ustascha, das rund 500.000 Menschen tötete, „künstlich“ durch Hitler und Mussolini eingesetzt. Es gab keine Wahlen, die Ustascha-​Bewegung wurde nicht vom Volk legitimiert. Das ist derart zwar auch nicht in Deutschland passiert. Schließlich wurden die Nationalsozialisten auch nicht in der letzten freien Reichstagswahl mit Mehrheit gewählt, aber doch von knapp 44% der Wählerschaft. Damit fällt eine zentrale Voraussetzung für einen Schuldkomplex in Kroatien weg.

Der Krieg brachte keine systematische Bombardierung und Zerstörung der Städte mit sich. Auch von Massenvergewaltigungen durch feindliche Soldaten blieb das kroatische Volk verschont. Die nationale und katholische Identität der Bevölkerung ist bis heute in großen Teilen ungebrochen.

Vielvölkerstaat Jugoslawien

Nach dem Ende des zweiten Weltkriegs war das Adrialand Teil des sozialistischen Jugoslawien unter Josip Tito. In diesem Vielvölkerstaat und Pulverfass dominierten die Serben politisch, ökonomisch und militärisch. So flossen die Gelder, die in Slowenien und Kroatien, den ökonomischen Zentren Jugoslawiens, erwirtschaftet wurden, größtenteils nach Belgrad. Die Serben hielten auch die meisten wichtigen Posten besetzt. Die Waffenarsenale befanden sich in serbischer Hand. Eine Konstellation, wie diese, war ideal, um die Bevölkerung in ihrem kulturellen und nationalen Bewusstsein aufzuladen und damit dem Konservativismus, der die kulturelle, nationale Tradition anspricht, ein Massenfundament zu verschaffen.

Damit bietet sich auch heute noch ein optimaler Nährboden für Kampagnen. Und das Referendum über die Ehe war nicht der letzte Versuch der Konservativen, um ihren politischen Anspruch durchzusetzen. Es ist bereits eine neue Unterschriftenaktion im Gange, um die Verwendung der Kyrillischen Schrift im öffentlichen Schrifttum und auf zweisprachigen Amtstafeln zu verbieten und damit die serbische Minderheit einzuschränken. Hintergrund ist, dass in letzter Zeit in verschiedenen Zusammenhängen der Name der Stadt Vukovar von Serben auf Kyrillisch propagiert wurde, was in Kroatien als ungeheure Provokation verstanden wird.

Ortsnamenstreit

Vukovar ist eine alte, barocke Stadt im Osten der Region Slawonien, an der Donau, der gemeinsamen Grenze mit Serbien. Sie wurde von serbischen Militärs im Unabhängkeitskrieg schwer zerstört und war einer der Hauptschauplätze von Kriegsverbrechen an der kroatischen Bevölkerung. So zeugt der zerstörte Wasserturm heute von Krieg und Leid. Er ist für die kroatische Bevölkerung ein Sinnbild, für die Opfer die sie bringen musste, um ihre nationale Unabhängigkeit zu erringen. Wenn also Angehörige der serbischen Minderheit Vukovar für sich beanspruchen, dann wird das als eine Verkehrung der Geschichte wahrgenommen und löst wütende Reaktionen aus. Diese Reaktionen bündeln sich in der Organisation nationaler Gruppen, die zu weiten Teilen aus Veteranen bestehen und die sich vorgenommen haben, einem Geschichtsrevisionismus aggressiv entgegenzutreten. Die Chancen für einen Erfolg stehen gut.

Es gibt aber auch Schattenseiten. So wurden in jüngster Zeit zweisprachige Amtstafeln gewaltsam zerstört. Ein Polizist prügelte einen Veteranen, den er bei einer solchen Aktion auf frischer Tat ertappt hatte krankenhausreif. Solche Vorfälle heizen die Stimmung auf und geben den Anti-​Kyrillisch-​Aktivisten zusätzlichen Sprengstoff. Die Mobilisierung findet über Facebook statt und erreicht damit ein weites Publikum, besonders unter der jüngeren Bevölkerung.

Die Heimat ist Pop

Jugendliche und relativ junge Erwachsene vertreten im Vergleich zu Deutschland sehr häufig nationale Standpunkte. Sie sind unbefangen. Sie kennen kein Büßergewand. Ihnen verleihen populäre Musiker wie Miroslav Škoro und Marko Perkovic „Thompson“ eine feurige, künstlerische Stimme. Thompson, der sich nach seinem im Krieg benutzten Gewehr benannt hat, macht Pop-​Rock-​Musik mit folkloristischen Elementen. Er gilt als gefragtester politischer Künstler. Zu jedem neuen Album findet eine groß angelegte Tournee in allen Landesteilen statt. Er tritt aber auch in Frankfurt, München und Stuttgart auf.

In seinen Liedtexten greift er die Themen Freiheit, Glauben und Patriotismus auf und kleidet sie in musikalische Ästhetik. Auf diese Weise gelingt es dem National-​Konservativismus besonders effektiv seine Inhalte zu transportieren. Er hat aber auch mit teils heftiger Gegenpropaganda zu kämpfen. So wird er gelegentlich als Faschist bezeichnet. Auf einem Konzert vor mehreren Jahren sang er ein Kriegslied aus der Ustascha-​Zeit, in dem die führenden Funktionäre und der Völkermord an den Serben verherrlicht werden. Das war äußerst dummer Ausrutscher, von dem er sich allerdings auch distanziert und dafür entschuldigt hat. Derartige Auswüchse sind unter den nationalen Aktivisten oft keine Überzeugung, sondern emotionale Überreaktionen.

Nicht nur politische Strömung, sondern breit akzeptierte Lebenseinstellung

Ein gefundenes Fressen war der Auftritt für seine Gegner auf der Seite der Serben und kroatischer Postkommunisten dennoch. Sie nehmen ihn bis heute zum Anlass, sämtliche Patriotismus als Faschismus zu stigmatisieren. Auch darauf reagiert der Künstler: „Heimatliebe nennen sie Faschismus /​so wie sie ihren Kommunismus schützen /​durschaubare Demagogie“ heißt es in einem Lied. Das erinnert an die große Nazi-​Keule, wie sie in Deutschland gerne geschwungen wird. Doch in Kroatien wirkt sie nicht und sie wird von den meisten Journalisten auch nicht benutzt. Vielmehr bietet man ihm Auftritte in Talks-​Shows und überträgt auch seine Konzerte im Fernsehen. Man hat keine Angst vor sozialer Ausgrenzung, weil klar ist, dass die Gesellschaft klar national positioniert ist. Sieht man also die gesellschaftliche Gesamtheit, bleibt Thompsons Beliebtheit und die des positiven nationalen Selbstbildes mit seiner starken katholischen Komponente ungebrochen.

Der große Vorteil des Konservativismus in Kroatien ist, dass er eben nicht einfach eine eigene politische Strömung, sondern in Fragen der Gesellschafts– und Geschichtspolitik breit akzeptiert ist. Diesen Zusammenhalt schaffen die historischen Sphären, die das ganze Volk betreffen. Von Jugoslawien, über den gemeinsamen „vaterländischen Krieg“ bis zur katholischen Tradition.

L’accord de libre échange transatlantique, outil d’influence supranationale et privatisé ?

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L’accord de libre échange transatlantique, outil d’influence supranationale et privatisé ?

Ex: http://www.knowckers.org

L’Europe serait elle en train de renoncer à sa souveraineté législative au profit du secteur privé? La question se pose à la suite de l’émergence d’un mécanisme de règlement des différends dans le mandat donné à la Commission européenne pour l’accord de partenariat transatlantique (APT).
Dans quelle mesure ce nouveau tribunal arbitral risque-t-il de fragiliser la stabilité juridique et la souveraineté des Etats signataires ?


L’UE relance les négociations dans le but de conclure un accord sans précédent de libre échange dit de « dernière génération ». Le traité prévoit un renforcement de la coopération commerciale par l’abaissement des barrières douanières (déjà très faibles puisqu’elles s’élèvent entre les Etats-Unis et l’UE à environ de 4% dans le cadre de l’OMC), mais plus ambitieux il vise également l’harmonisation normative, juridique et technique.


Le but est de faciliter la circulation des biens et des services entre l’UE et les USA intra/inter entreprises. Le problème est que ce type de traité vise explicitement le fond du droit (et ne sanctionne pas son application formelle comme au sein de l’OMC). L’autre singularité réside dans la qualité des parties à agir, désormais les multinationales peuvent engager la responsabilité des Etats (contournant  l’OMC où seuls les Etats s’affrontent). Le projet APT prévoit donc que toute entreprise ayant subit un préjudice (notamment financier et qui sera à déterminer) pourra à la suite d’un durcissement des règles juridiques saisir le tribunal arbitral pour demander réparation. De nombreux exemples viennent immédiatement à l’esprit tel que la suppression des permis d’exploration pour l’extraction du gaz de schiste par fracturation hydraulique. Les grandes entreprises gazo-pétrolières pourront-elles demander réparation à l’Etat Français? Par extension, les législations plus protectrices en matière environnementale ou touchant au droit du travail pourraient être remises en cause, a priori dans l’action législative mais aussi a posteriori en contraignant l’Etat à en réparer les conséquences. L’APT Europe-Etats Unis, selon le Corporate Europe Observatory,   « va ouvrir les vannes à des poursuites de plusieurs millions d’euros par de grandes entreprises qui contestent des politiques démocratiques visant à protéger l’environnement et la santé publique ».


Quoi qu’il en soit, cet arbitrage commercial pourrait être un important outil d’influence aux pouvoirs bien plus étendus que les mécanismes classiques. Il évite facilement le mécanisme onéreux et parfois incertain du lobbysme auprès des organes législatifs nationaux et communautaires. D’autre part, si l’accord est signé, seul l’Etat fédéral américain s’engage à le respecter : Quid des Etats fédérés alors qu’ils bénéficient d’une large liberté de légiférer dans de nombreux domaines ?


Il est incontournable d’encadrer la réalité transnationale des acteurs privés mais il reste plus que discutable de donner la compétence exclusive (et donc dessaisir les tribunaux nationaux) du règlement des conflits issus du traité, à un organe, par les décisions duquel, Etats comme investisseurs seront contrains. L’impact de cette justice supranationale sur la souveraineté des Etats signataires constitue aujourd’hui un réel sujet de préoccupation.


Il permettra peut être de redonner confiance aux investisseurs qui pourront récupérer les pertes à la suite d’une nouvelle législation, mais à quel prix ? Celui d’accepter d’engager directement la responsabilité de l’Etat sur le fondement de sa compétence la fondamentale : celle de légiférer démocratiquement et librement.

L’État PS et la tentation totalitaire

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L’État PS et la tentation totalitaire. Comment empêcher l’alternance ?

par Guillaume Faye

Ex: http://www.gfaye.com

Dans l’effarant rapport sur l’Intégration remis à Matignon et publié sur son site (voir le précédent article), on note la préconisation de mesures coercitives contre l’affirmation de l’identité française et l’instauration d’une police de la pensée et de l’expression. Ce rapport reflète la position de l’État PS. Dans la répression policière disproportionnée (avec incarcérations illégales et rapports de police truqués) de la ”Manif pour tous” et de l’inoffensif mouvement des ”Veilleurs”, l’État PS a montré le bout de son nez et donné un avant-goût de ses tentations totalitaires. En réalité, conformément à la tradition sectaire de l’extrême-gauche (qui domine idéologiquement le PS), la ”droite” n’est  pas légitime car elle représente le Mal (1). Eux, dans leur bonne conscience, illustrent le Bien et la Justice et sont donc seuls légitimes pour exercer le pouvoir. 

Se mêlent, comme toujours, à ces grands sentiments de moralisme fanatique, de bas calculs électoralistes à courte vue. Le personnel politicien de gauche, cohorte d’élus et d’apparatchiks, avec ses auxiliaires – innombrables associations subventionnées et intellectuels rémunérés – veut conserver ses prébendes. Comment empêcher l’alternance à droite et maintenir au pouvoir l’État PS, malgré son échec patent sur tous les fronts ? 

Un coup d’État à la Lénine étant impossible, la seule solution est de transformer le peuple, plus exactement l’électorat. D’où les naturalisations massives et toutes les mesures en faveur des immigrés, de l’islam, de l’accentuation de l’immigration de colonisation (2). Le dernier rapport sur l’Intégration était idéologiquement inspiré par le think tank gauchiste Terra Nova, tête chercheuse de l’État PS, pour envoyer un signal fort aux nouvelles populations. Il ne s’agissait pas d’une gaffe de plus de M. Ayrault. Une opération de communication politique très pensée. Message : l’État PS est le vôtre ; celui  de la ”défrancisation”, de l’islamisation tolérée, de l’arabisation et de l’africanisation en douceur. Les musulmans ont voté à une écrasante majorité pour Hollande ; la leçon a été retenue.

Le souci de la ”France” est très secondaire pour ne pas dire inexistant  dans l’appareil central ou périphérique du dispositif de l’État PS. Il est animé à la fois par une idéologie idéaliste, intolérante, utopique, bétonnée de bonne conscience (3) et par une avidité pour le pouvoir strictement matérialiste. Cette alchimie était présente dans tous les régimes communistes (et dans la révolution bolchévique, inspirée de 1793 et de la Commune), avec cette différence notable que lesdits régimes évitaient de dissoudre leur propre nation en organisant chez eux une colonisation de peuplement.  

 Le plus inquiétant, c’est que cette stratégie de l’État PS peut réussir. Pour des raisons démographiques et migratoires implacables (voir les analyses de Mme Tribalat), l’État PS compte sur un basculement progressif et arithmétique de l’électorat pour se maintenir au pouvoir. C’est pourquoi, avant les prochaines échéances électorales, il multiplie (et va multiplier) les mesures immigrationnistes et islamophiles les plus diverses. Il estime (marketing politique), selon les analyses de Terra Nova, qu’il vaut mieux créer un nouvel électorat allogène que de séduire un électorat populaire de souche en proie à une fuite d’eau. (4)

Le problème, c’est que cette finaude stratégie n’est qu’une tactique. (5) Il y a un risque de guerre civile ethnique au bout de ces mauvais calculs, d’autant plus que l’État PS, s’il réussit à se maintenir au pouvoir dans son projet anti-alternance devra affronter une crise sociale gravissime du fait de sa politique économique qui va dans le mur. Effet démultiplicateur. Il va y avoir du sport. Remarquez, d’un point de vue dialectique, c’est peut-être intéressant. Les prochaines années nous réservent des surprises.

Notes:

(1) C’est la racine même de la mentalité totalitaire : la légitimité contre la légalité.  Relire Robespierre et Lénine.

(2) L’élargissement de l’accès à l’AME (Aide médicale d’État) pour les clandestins (mesure par ailleurs anticonstitutionnelle car créant une légalisation de l’illégalité, cas unique au monde) ; la baisse drastique des expulsions d’illégaux même après décisions de justice ; la poursuite des régularisations et des naturalisations je vous laisse continuer la litanie.

(3) Idéologie à l’emballage libertaire et tolérant mais au contenu autoritariste et intolérant.

(4) Maîtresse à penser du PS, Terra Nova a recommandé de délaisser les Français de souche des classes populaires au profit des immigrés et de la bourgeoisie bobo-gauche. Cynique marketing politique. (cf. à ce propos ma brochure La nouvelle lutte des classes, Éd. du Lore).

(5) La stratégie vise le long terme et un théâtre d’opération global.  La tactique est limitée dans le temps et l’espace. L’État PS confond les deux. Il perdra parce que le rêve est sa loi et qu’il fait entrer le loup dans la bergerie.    

Rassegna Stampa (XII-13)

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Rassegna Stampa: articoli in primo piano

 

 

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mardi, 24 décembre 2013

Das US-amerikanische Rechtssystem ist mit der europäischen Auffassung von Rechtsstaatlichkeit nicht zu vergleichen

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Das US-amerikanische Rechtssystem ist mit der europäischen Auffassung von Rechtsstaatlichkeit nicht zu vergleichen

Interview mit Nationalrat Pirmin Schwander, SVP

Ex: http://www.zeit-fragen.ch

thk. Die Frage der staatlichen Souveränität stellt sich heute dringender denn je. Immer wieder versuchen die grossen Staaten, die kleinen unter Druck zu setzen und zu erpressen. Wenn man die Geschichte der Schweiz kennt, weiss man, dass solche Versuche nicht neu sind und dass es Widerstand braucht, damit der angeblich Mächtigere merkt, wo die Grenze ist. Die Schweiz hat das in der Geschichte oft bewiesen.
Das FATCA-Abkommen mit den USA ist genauso ein Unterdrückungsversuch, wie im Interview mit dem US-Amerikaner Jim Jatras deutlich wird. Wir sollen US-Recht übernehmen, was nichts, aber auch gar nichts mit unserer Rechtsauffassung zu tun hat, sondern Ausfluss US-amerikanischer Willkürherrschaft ist. Da das US-Rechtssystem nichts mit der europäischen bzw. Schweizer Rechtsauffassung und Rechtsprechung zu tun hat, ist es nicht zu akzeptieren, dass hier fremdes Recht in unser Recht übernommen wird.
Wenn in der Schweiz, und das ist der grosse Vorteil der direkten Demokratie, die politischen Vertreter völlig unberechtigterweise fast alles mitmachen, dann ist das Volk gefragt, seine Freiheit und Unabhängigkeit, letztlich die Souveränität unseres Staates zu verteidigen. Das Referendum gegen das FATCA-Abkommen ist genauso ein Teil dieses Widerstandes, den wir Bürger leisten können. Nationalrat Pirmin Schwander unterstützt das Referendum und erklärt Hintergründe dieses unsäglichen Abkommens.

Zeit-Fragen: Warum steht die Schweiz heute vor der Frage, fremdes Recht zu übernehmen? Warum hat das Parlament das nicht verhindert? In der Sommersession hat man doch noch ganz anders gestimmt.

Richtig. Wir haben im Nationalrat in der Sommersession das Steuerabkommen Schweiz–USA mit einer Mehrheit von 126 zu 67 Stimmen zurückgewiesen. Das heisst, wir haben das Abkommen abgelehnt und damit endgültig versenkt.

Worum ging es bei diesem Abkommen?

Bei diesem Abkommen ging es darum, befristet unser eigenes Recht, also Schweizer Recht, ausser Kraft zu setzen.

Das ist bei FATCA anders?

Ein paar Wochen später bekommen wir dann im Parlament die Vorlage des FATCA-Abkommens auf den Tisch. Im gleichen Rat wird dieses Abkommen mit einer grossen Mehrheit, ich glaube mit 112 zu 51, genehmigt, obwohl es viel weitreichender ist als das Steuerabkommen mit den USA und viel, viel tiefer in die staatliche Souveränität der Schweiz eingreift. FATCA bedeutet nichts anderes, als fremdes Recht in unserem Land, in unsere Rechtsprechung zu übernehmen und auch umzusetzen, und zwar unbefristet. Beim Steuerabkommen hätten wir das zwar auch getan, darum musste man es ablehnen, aber nur befristet und in einzelnen Fällen. Mit FATCA setzen wir fremdes Recht für eine unbestimmte Zeit um. Ob man diesen Beschluss je einmal aufheben wird, steht wie bei vielen anderen internationalen Verträgen in den Sternen.

Wie muss man diesen Vorgang verstehen?

Das ist für mich eine Art Doppelmoral, dass das gleiche Parlament einen befristeten und nur punktuell wirksamen Vertrag mit grossem Geschrei ablehnt, vielleicht um den USA eins auszuwischen oder vielleicht auch um ihnen die Stirn zu bieten, aber genau von diesen USA sind wir jetzt bereit, ein viel weitreichenderes und für unser Land und unsere Souveränität verheerendes Abkommen zu akzeptieren.

Welche Konsequenzen hat die Annahme von FATCA?

Neben der direkten Übernahme von FATCA, also Recht, was mit unserem schweizerischen Rechtssystem nicht das geringste zu tun hat, müssen wir auch allfällige Weiterentwicklungen akzeptieren und umsetzen. Alles, was die USA diktiert, müssen wir umsetzen, ohne auch nur einen Millimeter Mitsprache.

Gilt das Gegenrecht? Was bekommen wir dafür von den USA?

Nichts, man liefert den USA einen weitreichenden Einblick in die Daten nicht nur von US-Bürgern in der Schweiz, sondern auch von Schweizer Bürgern, die eine Verbindung in die USA haben.

Werden die USA von ihren Bürgern im eigenen Land dann ebenfalls diese Daten einfordern?

Es ist völlig offen, ob die USA FATCA im Land selbst umsetzen werden, aber wir liefern bis dann schon einmal alle Daten an die USA aus. Die gleiche Situation hatten wir bereits 2009. Auch hier haben wir das Ausliefern von Kundendaten umgesetzt, während die USA das im eigenen Land nicht getan haben.

Das ist ja absurd.

Ja, wir halten uns an die eigenen Beschlüsse und setzen das Recht zugunsten eines fremden Staates um, aber der Staat, der das von uns verlangt hat, setzt das bei sich im Land selbst nicht um. Eigentlich unglaublich.

Wie souverän ist ein Staat, wenn er hingeht und fremdes Recht umsetzt?

Diese Frage müsste man den USA stellen. Ich glaube kaum, dass sie das bei sich zulassen würden. Was sie von den anderen Staaten verlangen, ist ein weltweiter Machtanspruch. Ich glaube kaum, dass China oder Russland das je akzeptieren würden. Da muss erst einmal der Beweis erbracht werden, dass andere Grossmächte das akzeptieren.
Es kann nicht sein, dass die USA anderen Staaten diktieren, was sie zu tun und zu lassen haben. Das gleiche Recht hätten dann Russ­land und China auch, die somit auch in die staatliche Gesetzgebung anderer Länder eingreifen könnten. Würden wir das auch so einfach akzeptieren? Wohl kaum.

Das sind doch die immer wieder angeprangerten doppelten Standards.

Ja. Es wird völkerrechtlich immer wieder hochgehalten, die Souveränität eines jeden Staates werde garantiert. In der Realpolitik heisst das aber, die Grossen machen, was sie wollen, und die Kleinen werden erpresst und an den Pranger gestellt. Wo liegt da in bezug auf Rechtsstaatlichkeit und Demokratie noch der Unterschied zwischen Russland und den USA?

Wie meinen Sie das?

Mit unserer Demokratie und den dazugehörigen Volksrechten können wir unsere Demokratie mit derjenigen der USA überhaupt nicht vergleichen. Der US-amerikanische Rechtsstaat ist mit der europäischen Auffassung von Rechtsstaatlichkeit ohnehin nicht zu vergleichen. Wir haben ganz andere Vorstellungen von Recht und Rechtsprechung.

Der Aspekt wird häufig einfach ausgeblendet.

Man muss ja nicht meinen, wenn man mit den USA ein Abkommen schliesst, dann ist alles okay. Aber bei einem Freihandelsabkommen mit China oder mit Russland gibt es ein grosses Geschrei, wenn es um die USA geht, dann nicht.

Nein, dann sind die Verletzungen der Menschenrechte kein Thema.

Die Todesstrafe wird nur in China angeprangert, aber in den USA nicht. Offenbar ist das nicht das gleiche.

Mir ist unbegreiflich, warum sich unsere Linke immer wieder so USA-freundlich, um nicht zu sagen kapitalismusfreundlich, zeigt.

Ich habe den Eindruck, die Linke ist dabei, wenn man den Schweizer Banken ans Schienbein treten kann, ohne sich zu überlegen, wer da eigentlich tritt und warum.

Damit ist klar, dass dieses Abkommen nicht ratifiziert werden darf.

Ja, das müssen wir verhindern, wenn wir unsere Souveränität erhalten wollen.

Herr Nationalrat Schwander, vielen Dank für das Gespräch    •

Interview: Thomas Kaiser

Tom Sunić Interviews Jonathan Bowden

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Tom Sunić Interviews Jonathan Bowden

Ex: http://www.counter-currents.com

Editor’s Note:

The following text is a transcript by V. S. of Tomislav Sunić’s interview with Jonathan Bowden. Click here [2] to listen to the audio. A couple of words have been marked as unintelligible. If you can make them out, please post a comment below.

Tom Sunić: Good afternoon, ladies and gentlemen! Good afternoon, dear friends! 

This is your host, Tom Sunić, from Croatia and I’m very pleased again to have a good friend of mine and also a good guest. This is Jonathan Bowden. Hello, Jonathan! Can you hear me well?

Jonathan Bowden: Yes. Hello! Greetings from Britain!

Sunić: Listen, Jonathan, I’m very, very pleased to have you on my show for a variety of reasons. What I would like to do today is the following thing. In the first segment, I’d like you first to say a few words about yourself, about your background, and about your political background as well. Then in the second segment we’ll talk a little bit about your literary and artistic accomplishments.

But, let’s first start with yourself, Jonathan. Don’t be too shy. Just tell me what you’ve got, because you have heavy artillery. I’m very pleased indeed to have you on my show.

Bowden: Ha! Yes, well, I’d like to say hello to everyone who might be out there in the ether. I was born in England, in Kent, in the farther southeast of England, the so-called garden of England in 1962. So, I’m sort of 48 now. During almost the entirety of my educated life, liberal ideas of one sort or another, libertarian, center-Left, far-Left ideas have been hegemonic and dominant amongst most educated people in Britain and elsewhere.

It may come as sort of news to people, particularly in the United States, that there is really very little freedom of expression in Britain and in parts of Western Europe about certain key matters. It’s rather ironic because the rest of the world thinks that opinion is free here, and the Second European Civil War (what I call the Second World War) was fought for freedom of expression and so on. Whereas there’s no First Amendment right here, and there are many ways in which discussion is curtailed. I think that’s rather ironic because dictating a discussion indicates that you have something to suppress, when in actual fact most educated and artistic people in England and Britain now are vaguely liberal-minded or, at the very least, they go along with what is called a politically correct mindset.

Now, this has grown up over the last 40 to 50 years in this sort of cultural revolution of the 1960s in Britain and elsewhere across the West. You have a situation now where almost everybody who goes through tertiary and even higher secondary education comes out with a slightly identikit formulation, the same sort of views about certain core issues or the same belief that certain topics are unsayable or are off-limits, particularly about generic inequality, or biological differences between people, or inherent differences between male and female.

Another difference, particularly with American listeners, is the almost complete collapse of Christianity in England and Britain. We, of course, had a state semi-Protestant church for half a millennium called the Church of England. I was baptized in it, I was confirmed in it, as 30 million English people were. Yet, it is largely invisible and is kept alive by the residual liberals in its hierarchy and many of the immigrants from the Third World, via the British Empire, who were given the religion externally and, of course, who still believe in its precepts. You have the paradox that many of the immigrants who are Anglicans now and have come in from the outside are more socially conservative and come from more psychologically conservative cultures than the hierarchy of their own church. But that’s a minor cultural war increasingly on the margins of English life.

But it would be wrong to say that many Judeo-Christian assumptions have gone. They’ve been secularized and have taken a humanist form.

Sunić: I’m [unintelligible], so to speak. How did that affect your formative years? Let’s say 20, 30 years ago when to grammar school and afterwards when you went to university. Can you tell me something about that because, as I understand, the Left back then did not hold such a firm grip on cultural power.

Bowden: Yes, that’s contradictory. I was about 18 coming on 20 when Margaret Thatcher came to power in Britain, and it’s paradoxical that the liberal Left was not so entrenched in establishmentarian discourse then as now, the better part of 30 years on. However, the far Left, by which we mean a sort of Trotskyite, sort of ultra-Left, and sort of Leftish reaches of Communism, which looked down on the Communist Party of Great Britain which was to wind up in 1990 with the collapse of the Soviet Union that partly financed it. They had enormous power at least at the level of the street, by which I mean in campuses they had the power to break the windows of dons who had ideas that they disapproved of particularly in the biological sciences, but also in psychology and culture and elsewhere.

I joined the Conservative Party, which is the equivalent of the Republican Party in the United States, and center-Right Christian Democrat parties throughout Western Europe, when I was about 18. The interesting thing about the Conservative Party is that (1) it ceased to be culturally conservative in a metaphysical sense a long time ago, and (2) it has never understood the cultural struggle that the radical Left has waged inside European societies, which includes Britain and indeed the United States. Conservatism has never conserved anything for about 40 to 50 years, and because it allowed the arts and the media and the academy and much of the clerisy and intelligentsia to be completely penetrated by the ideas of their sworn enemies, you’ve ended up in Britain and elsewhere with this strange hybrid of a Left-wing capitalist society which is the norm across the West.

Sunić: How do you explain that? How were they able? You’re talking, of course, about the Leftists. How did they permeate and infiltrate into the mainstream opinion-making?

Bowden: I think there’s two ways. I think there’s an external or exterior strategy, and there’s an interior strategy. I think the exterior one is by pressure groups, by proselytization, by student militancy, by the militants of today who tone it down to become the dons of tomorrow.

But I think there’s also an internal element. I think many people internalize the idea that Right-wing values, elitist values, values of prior identity, values of belief in hierarchies, and so on were somehow wrong or vaguely immoral or amoral or non-permissible or, in a much more mercenary way, wouldn’t foster one’s career too much in the future. So, the moral uncertainty of certain people, even on the moderate Right, meant that they had partly internally collapsed in relation to a range of ideas.

I also think it’s important to understand that the Left understood that it had lost the battle over the economy several generations back, and since Gramsci in the latter part of the second decade of the twentieth century had been fighting various forms of cultural war primarily against conservative opponents who were increasingly mentally defenseless against them.

Unlike the moderate Left that’s always seen far-Left ideas shorn of Communist politics as a permissible ally, the moderate Right has always seen far-Right or radical Right ideas as part of the enemy mix or an area that they can’t go to. They have this paradox that there were certain very radical conservative, metaphysically and intellectually conservative dons in English life, Maurice Cowling at Cambridge about whom I’ve given a talk somewhere on the internet, and Professor Roger Scruton, who’s still alive. They’re known as deep blue or metaphysical conservatives. They’re the last of a dying breed, if you like. Even they were resistant to the idea of using far-Right ideas against the Left and the liberal Left on campus.

Sunić: Let me just clarify one thing, Jonathan, if you don’t mind. You remember Enoch Powell. You remember what he said, and he was a real promising politician, but nowadays he would be clearly dismissed as a Fascist, an ultra-Fascist. So, basically we’re talking about this semantic distortion (there’s that word that I keep repeating over and over again). What was considered quite decent, normal, mainstream Right in the UK or for that matter in continental Europe 30 years ago, now this is considered an extreme Right.

Bowden: Yes, that’s right. It’s as if you’ve had a shuffling to the Left in all areas, in religion, in the media, in the academy, in the arts, in the general clerisy, even in the sort semi-sciences, the humanistic sciences, and the social sciences, and even in the softer parts of the hard sciences. So, you’ve had a shift to the Left in all areas.

Enoch Powell is an interesting example. Like Nietzsche, who was given a university professorship when he was 24, Powell was given a professorship at the University of Sydney in Australia when he was 24 years of age. Powell could speak 10 European languages.

Sunić: Did you know him personally? Did you ever meet him?

Bowden: I met him towards the end of his life. Like a lot of allegedly dictatorial men, he was extraordinarily short. He used to stand on a box to address meetings. It was concealed behind the podium, you know. He came from quite a long line of sort of Napoleanesque men in various ways.

The irony is that Powell was in many respects an extremely Right-wing liberal. He was at the outermost cuff of the old Tory party. He was very much an economic liberal. Very anti-statist. Very anti-socialist. Some of his values were not far-Right at all, but would be close economically to people like Ludwig von Mises and Friedrich von Hayek and the Austrian school. Don’t forget the great reaction in Britain is against the post-war planned welfare state, deficit financing, and Keynesianism, so many fiscal conservatives looked to be in that sort of area and wouldn’t be regarded as radical Right at all.

In certain other areas, Powell was out of grain with what might be called a compassionate society. He was Minister of Health in the 1950s, and you may remember there was a scandal about birth defects with a drug called thalidomide, and he had to deal with that. Though he turned to Christianity in his middle life, the High Church, High Anglican, Anglo-Catholic type of Christianity a bit like T. S. Eliot the poet (and Powell was also a poet actually), early in his life he had been very strongly influenced by Nietzsche, and that certain intellectual implacability influenced Powell throughout his life.

Powell is most famous with the masses for speaking out against mass Third World immigration into Britain in the late 1960s, which catapulted him from obscure Tory ministerial ambition to be somebody that skinheads and football fans and the overwhelming mass of the population had heard of. He then became one of the most significant men in the country because he dared to speak about issues which virtually no one else in the establishment would.

Powell was an outsider in many ways, despite his intellectual accomplishments. He was seen as an outsider. He didn’t attain the leadership of the Conservative Party in and around 1970. He later advocated that people should vote Labour in order to get a referendum on membership of the European Union, the sort of putative federation that exists in this part of the world that Right-wing nativists and nationalistic people across Europe tend to oppose. Not all, but most of them do. He was an Ulster unionist, of course, which got him involved in radical Protestant type politics in relation to the sort of war that people have heard of in Northern Ireland.

But Powell was one of these figures that Britain has grown up in the last 100 years. Joseph Chamberlain at the beginning of the twentieth century, Sir Oswald Mosley in the middle of the twentieth century, and Enoch Powell at the end of the twentieth century who posited an alternative political trajectory for Britain. They were very radical men. They didn’t really have an allegiance to party, and there’s a nationalistic strand to all of them. Powell was a member of the Tory party, a member of the Ulster Unionist Party, he advocated voting Labour at times tactically. Mosley was a member of both the Tory and the Labour parties before he founded the New Party that then became the British Union of Fascists in the 1930s. Joseph Chamberlain began in the Liberal Party, then formed his own Liberal Unionist Party, then moved over to the Tories. The Liberal Unionists were probably proto-fascistic in the late years of the nineteenth century and the early years of the twentieth century.

Sunić: Excellent. Jonathan, how did it affect your own trajectory, if I can put it that way? Because you had at some point a couple of years ago quite a prominent role as a cultural advisor for Nick Griffin. I don’t want to get into those squabbles and what happened, but could you just give us a rough idea of to what extent Enoch Powell and then Tyndall affected your political trajectory, not intellectual so much?

Bowden: Yes, I mean, politically . . . In some ways the two are combined because the one thing I always thought about conservatism, even very Right-wing conservatism, is (Powell to one side) there’s great cultural aridness there. There’s a strong anti-intellectuality and philistinism in conservatism per se, particularly its British example. You know, philosophy is taught in France from the age of 6. But the British culture, particularly English culture, is strongly pragmatic, strongly non-heuristic, anti-conceptual, practical and pragmatic and utilitarian.

Margaret Thatcher was a scientist, and it showed in the politics, particularly the cultural policies of her government. When you bear in mind that she had as much power as Reagan had in the United States, particularly in the first term, and yet virtually nothing was done with this cultural power. There were a few items, a minor issue about homosexuality, so-called Section 28, and tacit support for White South Africa, but apart from these things, all other institutions, in particular the BBC, were left in the hands of her most ferocious opponents.

Sunić: You mean Leftists?

Bowden: Partly it’s an inability to see where your enemies are and know where they are, and it’s also the absence that many conservative politicians had of what you might call a complete civilizational discourse that led me to look at political tendencies further out, if you like.

Sunić: Sure. Jonathan, let me just focus for a while on your specific case. You are pretty much active. First with the BNP and now you’re the “chief intellectual leader” of the British New Right. So, could you give me some specific details about your political and intellectual trajectory over the last ten years?

Bowden: Yes, in the last twenty actually. In the early 1990s, I was in the accredited Right-wing group on the Right-wing of the Conservative Party, which then called itself the Conservative and Unionist Party, called the Monday Club, which went back to the 1960s and was created by the Marquess of Salisbury who, of course, is related to the aristocratic British Prime Minister Lord Salisbury 70 years before in the last years of the nineteenth century.

The Monday Club, of course, deliberately chose that name so that there would be no far-Right subliminal messages. They first had their meeting on a Monday, so they called themselves the Monday Club, the most neutral name in the world. The Monday Club was a significant organization in the 1970s. By the time I had joined it, it was well and truly dying.

I formed a metapolitical group of my own called Revolutionary Conservative at that time which lasted for a few years and I was also the deputy chairman of quite a notorious group, actually, called Western Goals, which was an extreme anti-Communist and Cold War group. I went through that Cold Warrior phase, if you like, on the Western side. Those groups were quite interesting because they did consist of people from the conservative Right and people from the far Right who rubbed shoulders with each other. It was a sort of reverse alliance of the Second World War, do you see what I mean? It was Right-wing conservatives and far Rightists against Communism.

The interesting thing about the World Anti-Communist League which was the organization that Western Goals was affiliated with was that it contained anti-Communists of every race and type right across the world. It had some very notorious affiliates in Latin America, in Asia, in Africa and that sort of thing.

General Singlaub who was head of the National Security Council under Jimmy Carter came across and gave us a talk once. I like these American generals very much as individuals, because they’re very brave men, But they were warriors and you had to wonder in your inner mind if they really knew what cause they were fighting for. John Singlaub had fought in ten wars across his lifetime. He’d fought for the American Empire, as even he called it privately, all his life. He was a fascinating man. So, just sort of artistically and intellectually and psychologically it’s interesting to meet some of these types who do sort of, partly, run the world. Carter sacked him, of course, because he accused Carter of being soft on Communism.

Then, after the Cold War was basically won, I moved slightly further out and became more and more enamored of cultural struggle. I was in a group called the Bloomsbury Forum, published a few things, and I had a little group of my own called the Spinning Top Club which was sort of a metapolitical group. It was largely a group of friends. Then I became increasingly involved in and around the edge of the British Nationalist Party. I was involved in a break-away tendency from that in some respects called the Freedom Party. Then, in 2003, I joined the BNP and became cultural officer for about four years thereafter. After that, I was in this tendency which I still am chairman of now called the New Right.

Sunić: Jonathan, let me ask you. I hope it’s not too personal of a question. Do you still have contacts with the BNP? Specifically, are you in touch with Nick Griffin?

Bowden: Well no, Griffin and I don’t really get on. But that doesn’t really matter. I still speak at their meetings. I still have some sort of residual cultural influence with them. Lots of people think I’m too Right-wing for the BNP, actually. It’s a great paradox, given that I seem to have started as a conservative. In my own mind, of course, my views have hardly changed. The perception of them has changed a great deal. But my views were always philosophically based and I’m a very unusual British Right-wing thinker in some ways.

Sunić: Very much so. In fact, I was going to point that out to our listeners today that you seem to combine this militant political activism just as much as you are skilled and very much adept at writing excellent pieces and also giving good lectures on Carlyle, on Nietzsche, on Jünger, and we’ll talk about this in our next segment.

But back a little bit to this political life of yours. So, I understand now you don’t have any specific official ties with the BNP, am I correct?

Bowden: That’s right. People announce me as sort of cultural officer and that sorts of thing, but that’s just something that to see at meetings, really. I’ve always seen my role as very similar to that of a Marxist intellectual in reverse. If you take the small parties of the British far-Left. The Left wing never goes anywhere but culturally has been very significant. Of course, you’ve got the Socialist Workers Party and militant Workers Revolutionary Party and these sorts of groups. They would have had Marxist academics and Marxist intellectuals who passed through them, who often weren’t members, who had cultural or metapolitical roles, sometimes critical of the narrow sectarian leadership of such parties, and so on. Intellectuals like the Greek Alex Callinicos in the Socialist Workers Party.

I see myself the other way around. I see myself as a Nietzschean, or sort of post-Nietzschean, who has been in various Right-wing political parties and groups attempting to educate people, attempting to culturalize them to various things, attempting to put things in a broader context, trying to get people to understand that it’s not just about immigration and leaving the European Union. Or, in an American context, it’s not just about the absence of gun control, states’ rights, immigration, who controls the media, and these sorts of issues.

The Right at its best should basically stand for the advance of Western civilization, and that means you have to know something about the civilization that you have to know something about the civilization that you’re attempting to push forward, if you see what I mean.

Sunić: Sure, by all means. We’ll definitely discuss more about cultural hegemony and about some of the artistic works by our friend, author Jonathan Bowden in the next segment. But, Jonathan, let’s get back a little bit to some of those technical issues. I understand there’s a New Right in Great Britain now. I know some people. Our common friend, Troy Southgate, and I understand there are more folks. Do you have some loose structure? Do you guys hold some meetings? Or what specifically is the goal of the British New Right including Troy Southgate? I’m sure you’re in touch with him.

Bowden: Yes, he’s the organizing secretary of the group. In some ways, the New Right is a bigger and better continuation of some of the smaller metapolitical groups I’ve mentioned in the last couple of minutes. It’s gone on for about four to five years now; it’s had about 26 through 30 meetings and a couple of dinners, five magazines. Now that this is very much the internet age, you can speak to 50 to 60 people in a room and tens of thousands of people, if they want, can see the thing or hear the thing later on the world wide web.

The term “New Right” confuses people, of course. It’s a relatively useful term. It’s not as intellectually and culturally coherent in the sense of de Benoist’s French New Right or Steuckers’ Belgian version. It’s a more eclectic group that consists of different and even Old Right tendencies, if truth be told.

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Sunić: I’m glad you pointed that out, because I had a discussion on a VoR show with Alain de Benoist about this conceptual problem as to how the New Right is being defined or interpreted or instrumentalized in the UK as opposed to France. This causes friction sometimes, definitely. Go ahead.

Bowden: Yes, it’s partly a Britishness, of course. Many British intellectuals, for example, are uncomfortable even with the word intellectual. So, British intellectual life when it takes a political form tends to be less purist and less sectarian. French and continental intellectuals love tiny little tendencies that are completely pure, and people who can’t stand it leave and form a trajectory of their own. Whereas our group tends to be more of a synthesis. It’s basically a generalized Right-wing philosophical circle which allows freedom of speech particularly in a culture where there is not freedom of speech about quite a lot of salient matters, and you have to be quite careful about the speech that you put forward even within this space.

Also, there’s a general premise. Even for a very ideological group, there’s a streak of English pragmatism to it.  It creates a greater space for people to put forward educated (I believe reasonably highly educated) inegalitarian views. Probably about 5% of it, in truth, would be consonant with GRECE and what they formulate. Probably intellectually, GRECE has had more influence in the United States than it has in Britain.

Sunić: Let me read a little paragraph of yours which I think is very fascinating and which serves almost like a framework for our discussion.

“Politics is just a sideline, you see. Artistic activity is what really matters. As Bill Hopkins once told me, one man sat writing alone in a room can alter the entire cosmos. It is the ability through a typewriter or whatever else to radically transform the consciousness of one’s kind. Cultural struggle is the most interesting diversion of all.”

This is what you said to Troy Southgate. Could you please comment a little bit on that, on cultural struggle, and how you see it exactly from this our contemporary perspective and from the British perspective?

Bowden: I think politics is limited in a way in this era. I think this is quite true when you look at the votes that radical Right parties past the accredited center-Right get. They come up. They go down. I suppose the party in Belgium, Vlaams Belang, once the Vlaams Blok, and Jean Marie Le Pen’s organization in the French fifth Republic, the Front National, have done the best on the Western side of the continent. But even they are partly peripheral, demonized, out of power, and very far away from even having a hand upon the hand that controls the tiller of their respective states.

I think one of the many reasons for this is that the entire culture, with the odd exception that maybe in relation to market economy performance in a liberal way, is stressing humanistic and egalitarian goals. The entire Zeitgeist is against you, or seems to be so. And, therefore, I think that you have to sit as Gramsci and other Leftists did 90 to 100 years ago and work out what can be done to push the culture back in a more organic, more traditional, more elitist, more hierarchical way, however you want to look at it.

Therefore, I think that cultural struggle, particularly in the arts (I think especially in the arts, because I see the arts as the dream space or the sub-consciousness, if you want to use that phrase, of the society.) I think it’s extraordinarily interesting and/or important, and it’s really my fundamental interest to see what can be done in that area.

Situationism is a theory that came out of Surrealism and influenced the Leftist events of May 1968 in Paris and America and elsewhere. Whether you can engage in what they call détournement,  the idea that you can turn around the specificity of the moment, and you can invert in many ways the cultural inversion of the last 40 to 50 years. Is it possible? Liberals would say, “Is it desirable?” But can it be done and in what ways can it be done?

I take an elitist view of culture. I believe that everything comes down from above, and I believe that the spirit is the brain of the mind and the mind dominates the body. But the mind, of course, is only a part of the body. I think rather like Hobbes the great English theorist 400 odd years ago against whom British cultural theory reacted. Hobbes was an authoritarian, an absolutist, a semi-elitist, a non-democrat, and even an atheist in a deeply religious age. So, he was quite a shocking combination. He appalled both the Royalists and the Cromwellians. I’m quite enamored of Hobbes, in a way, who of course is close to the English version of Machiavelli in his doctrine of statecraft.

Hobbes’ idea of the society that is organic and where the mind and the body are integrated influenced me a great deal. I think the contemporary West suffers from an extraordinary mind-body split. And the intelligentsia has gone off and talks to themselves and doesn’t connect to the bulk of people in Western societies at all. There is a degree to which I personally think that if you put into currency ideas and cultural forms which have a primal element, have a primordial element, have in some respect a pagan dimension, I think you can knit the mind and the body back together again.

I also think it’s very important, and something that political people nearly always miss, that rationalism is not enough. I think you move people at a level beneath the mind, physiologically and in terms of the emotions. In fact, the Right is more powerful when it appeals as much to the subconscious as much as the conscious mind. I think an enormous number of people, including the Right’s bitterest and harshest opponents, are slightly subconsciously attracted to it in spite of themselves. That’s why they can never stop talking about it, even from an oppositional perspective.

I do believe in cultural inversion, that you can get into sub-consciousness of the era that you’re in and begin to turn it around. I’m also very aware that movements of the ’20s and ’30s were based upon, in part, a Romantic counter-culture that stretches back to the 1870s if not before. The counter-culture as we perceive it is purely Leftist and comes from the 1960s. I agree with Ezra Pound that the artistic community is like the antennae of the civilization that they’re a part of and that they feel the tremors in the web or in the ether before anyone else. That’s why a lot of twentieth century art is about trauma and alienation and ugliness and neurosis, because that’s what the intelligentsia feel, and that’s what the artistic part of the intelligentsia feel.

I see Right-wing cultural formations everywhere, even though they wear other hats, even though they seem to be denouncing the Right. But you have to view these areas artistically and not completely in a linear or rational way.

Sunić: You mentioned Hobbes. So, how do you actually square away Hobbes now with our modern society?

Bowden: I think British and English theory reacted against Hobbes and English Enlightenment, Scottish Enlightenment thinking is a reaction against him. Hobbes is interesting because he’s so modern. He’s so ferocious and contemporary. It’s amazing to think it’s 400 years ago, but the climactic events of English history, certainly the internal violent events, are 400 years ago. We only ever had one Puritan revolutionary military dictator, and he’s 400 years ago. We’ve only ever had one republic, and that’s 400 years ago.

The elements of Hobbes that interest me are the closest to Machiavelli, but the idea of an organic society where mind and body are synchronized with each other. I think modern culture suffers from an enormous mind-body split, a Cartesian split. About 140-odd years ago, artists and intellectuals began creating totally for themselves and, if you like, divested themselves of the mass of the population and have been talking to themselves partly since. That’s partly a good thing, partly a very bad thing. I think if you can to knit the mind and body back together again in various subtle ways, great changes can occur, but they won’t be immediately obvious.

Artistic activity is extraordinarily important, and the arts are not really, although they appear to be,  from our point of view, completely in the hands of the enemy. I don’t always think that is the case if you view the arts in a different way. I think Rightist ideas, or let’s call them conceptually elitist notions, are ubiquitous even when they’re being traduced and denounced. I think that a different perspective on these sorts of things can lead to turn around. Inversion of the inversion and attacks upon liberal definitions of culture even from within what it’s saying.

But these are very complicated areas and, on the whole, political people have almost no time for this and I think don’t often understand the dynamics of the artistic space, which is why they’ve left it to people who are interested in these areas. And in this era and the one that precedes it, that’s congruent with their most significant opponents.

Sunić: Jonathan, let me ask you one thing which is quite conspicuous, that I come across in your writings quite often. This is elitism. I would certainly appreciate if you could define it a little bit. So, let me just read a sentence of yours.

“A man who possesses an idea or a spiritual truth is the equivalent of 50 men. Every pundit, tame journalist, academic, or mainstream politician is mouthing hand-me-down ideas from a philosopher of yesteryear.”

I just want to make clear that I understand that correctly. So, basically, as I understand, you both reject egalitarianism and economism but, at the same time, just in terms of conceptualizing objective reality, it seems to me that you sometimes use language which is a little bit too arcane, if I can put it modestly.

Bowden: Yes. That particular set of ideas comes in some ways from an artist and a writer who would be regarded as a Leftist: George Bernard Shaw. One of the things I’m interested in is the reclamation of certain people who were once regarded as Left-wing. I think that, although it’s a small amount of mileage, there is a tiny bit of mileage in these very elitist, extremely culturally knowledgeable people of 100 years ago and more who were on the Left then. People like H. G. Wells and George Bernard Shaw and some, but not all, of the Fabians here; people like Jack London, in a complicated way, in the United States at the same time.

Now, there is a complication with them because increasingly these figures—and Shaw was influenced by both Wagner and Nietzsche and this odd comingling of Marx and Wagner (an interesting synthesis, if you like)—and I personally think these figures are now too White, too Eurocentric, too knowledgeable about the classical world. I think they make the contemporary New Left quite uncomfortable. And there’s a certain energy to their criticism which can be made use of.

William Pierce of the National Alliance, of course, was heavily influenced by Man and Superman and by quite a few of Shaw’s more elitist and dissentient ideas.

Even though I am a pagan and a Nietzschean, even though I wonder if the supernatural actually exists in a factual sense rather than a metaphorical and an aesthetic one, I do believe that the ultimate truth is religious, and the ultimate truth is outside man, and we are not aware of what that ultimate truth may be, and the Western post-Socratic tradition is an opening out to the possibility of that, rather than the declamatory affirmation of what it is.

Sunić: Let me ask you a question. Are you a pagan? Are you a Christian? Are you a religious person? How would you define yourself, if I may ask you that?

Bowden: I would say I was a spiritual person more than I was a religious person. I believe in having what de Benoist calls a sense of the sacred. I am a pagan. I’ve attended pagan events. I am aware that metaphysically objectivist pagans, as I would call them, believe that Odin and Thor and Loki and all the others physically exist in another realm. I’m less certain about that. I don’t mind make-believe. But I personally don’t believe that’s the issue with religion. Religion, to me, deals with emotional rather than normative or factual or empirical truth. Emotional truth is far more powerful and is ultimately what draws the energy of civilizations together, what creates great ecstasies, what creates great waves of creation and destruction, what creates great civilizations and prepares for their fall.

Sunić: OK, Jonathan, where’s the spiritual? You’re talking about the emotional. How about the spiritual aspect?

Bowden: I personally think that the heightened creative energy that comes from emotionally-based rationality reaches the spiritual. But, for me, artistic activity is probably the nearest I get to belief. To me, it’s a form of religious belief.

Just take one example that convulsed contemporary culture quite recently in the United States and all over the world. I went to a Catholic school, but I went as a Protestant, and I’m not a Christian, retrospectively. But Mel Gibson’s film The Passion of the Christ, which had an enormous impact all over the world, to me is extraordinarily interesting and is a spiritual as well as a cultural event.

But primarily, it’s an artistic phenomenon of immense power whatever prior system one adheres to.

I don’t think the West has a prior system. I agree with Evola when he was asked, “What is your religion?” He said, “I’m a Catholic pagan.” And I think the West has a dialectic that’s both Christian and pagan fused together.

Sunić: Jonathan, I noticed in your artistic work and also in your prose an almost obsession, if I can put it that way, with the Gothic and the macabre. Why is that?

Bowden: Yes! Yes, I do love the macabre! I think that’s where part of the power in art is. I see politics and art in a slightly occultistic way.

If you attend a far-Right meeting, it’s not a conservative meeting, at all, but many of the views expressed are extremely conservative. I think that Left-wing people are rebels, conservative people are conformists and radically Right-wing people are rebellious conformists.

Sunić: Good point!

Bowden: In the occult, if you like, you have a destructive potentiality, which is the Left, and you have a concrete and stabilizing force, which is the Right, and yet the energy comes from the Left on to the Right to energize it and to reformulate the nature of civilization and its discourse. Therefore, I see, partly, the ultra Right as having certain energies which are drawn from the Left and are purified by the Right and then moves further out because there isn’t room elsewhere on the spectrum for them.

I see the Right as partly demonic, in the sense that Goethe meant, partly Mephistophelian. Although these are dangerous areas, of course, the primal cultural areas are dangerous. The reason that the far Right is vilified and demonized all over the Western world is because it represents the fundamentalist energies of its own culture.

Sunić: This is a fascinating statement of yours, but would you elaborate? Not just for the audience, but for myself as well. Go ahead.

Bowden: In the Islamic world and in the Arab world, you’ve got a lot of these corrupt elites and so on who are aligned with American and, indeed, Zionist power in a strange sort of way to keep Islamism down. And Islamism is seen as their own fundamentalism, their enemy within, the danger, the danger that people will turn to the most fundamentalist current within their society and civilization.

Now, looking at the Western world which is a civilization based upon inverted premises of the Islamic world. The West, in my view, is an anti-theocratic and open-minded civilization, but the idea that because of that we don’t believe in anything is utter nonsense. We have a fundamentalism of our own, and I think it’s the guilty conscience of most Western intellectuals, particularly liberal-minded people in the arts. An enormous number of Western artists and writers and intellectuals, even through reversal and antagonism, were attracted to fascism in the first 30 to 40 years of the twentieth century, and they were often attracted in an emotional way at a level deeper than reason, because they were attracted to the ur-discourses, the foundational and fundamentalist beliefs, classical and yet Romantic combined, of our own civilization.

It’s interesting to note, in relation to modernism for example, many of the early modernists—Eliot, Wyndham Lewis, Marinetti, Céline, Ezra Pound, and so on—were deeply attracted to the extreme Right. They were attracted because they saw in it fundamentalist cultural energies. It’s very interesting that late modernism has been taken up as the pet of the liberal establishment and completely denuded of nearly all of those energies, and it’s ended up in often decadent and squalid vistas that deconstruct almost everything the West is about and laughs whilst the process is going on.

And yet, even in that, I see a reaction against the foundational light, and I see the danger of European intellectuals being attracted to their fundamentalist discourses.

Often with culture you have to make things concrete. For example, take the book about cinema that was written by Lucien Rebatet [actually Robert Brasillach—Ed.] and Maurice Bardèche which influenced Truffaut. Now, Truffaut (half-Jewish director, of course) came to Britain to make his film in English, but the film is completely aesthetically French. French cinema is extremely distinct within Western cinematography. Every different from Anglo-American cinema. This is a film of Ray Bradbury’s science fiction book, Fahrenheit 451, where the books are burnt by firemen and nobody reads because books give people dangerous ideas. Now, the aesthetic of that film is deeply fascistic, and I believe it’s influenced by Rebatet, who knew Truffaut personally. Because fascist theorists in the ’30s, including ex-Communists, were obsessed with cinema.

Why were they obsessed with cinema? Because cinema is the mass art. It is the art of modernity. It appeals to the intellectual and it appeals to the man who’s got almost no mind at all because the images go straight on to his nervous system. It’s an organic form of art that can appeal from the professor at one end to the roadsweeper at the other. Of course, it is the fine art of the modern age. Modernism turned inside the mind because replication of external realities became photographic.

Cinema is the mass medium of modernity. It’s why I’ve made films. It’s also why Communism and fascism were obsessed with cinema and obsessed with control of it. It’s why Hitler wanted Fritz Lang to be head of German cinema after Metropolis in 1939.

Sunić: Excellent point. Jonathan, I know you’ve got an excellent website. I would certainly appreciate if you could just say aloud for our audience exactly the address of your website.

Bowden: It’s www.jonathanbowden.co.uk [The site is no longer online.—Ed.]

Sunić: That’s very easy. You’re everywhere. I see you on Wikipedia and everywhere. I certainly need to alert you, folks. Do listen to our friend, Jonathan. He’s an excellent speaker. I’m somewhat suspicious about your art though, your pictorial art. May I ask just a private question? Why do you actually sort of revel in those distorted figures, those oddly almost degenerate faces of yours? I mean you talk about chthonic art, this primeval feelings that you so often mention in your talks and in your artwork.

Bowden: It’s interesting. Partly because there are savage and ferocious forces in me, and I think you have to be truthful to them when you create. Probably the greatest artist in the Western tradition is Michelangelo. The greatest painter in the Western tradition is Botticelli. And yet, the one who appeals to me most emotionally is Hieronymus Bosch. Modernism is partly a diabolical form of art, and I’m not an aesthetic conservative. I’m partly revolutionary and conservative. On the whole, Left-wing people like my art and Right-wing people like the ideas contained in it but don’t like it. That’s simplistic, but it’s true. I think you have to paint what’s inside you.

The Christian tradition’s quite interesting here because the most aesthetically interesting parts of the Christian tradition are the Baroque magnificence of sort of heavenly ardor, the building on light or the principle of light, the almost Albigensian idea of light cascading upon itself. The Baroque. And the other potentiality is the demonic and the diabolical.

I mentioned Gibson’s film a moment or two ago, and in that film the devil is an androgynous woman. Many people, including certain ultra-Catholics who of course are close to Gibson conceptually, were rather put out by that. But in Christian tradition, because the diabolical can never be known by man, the artist is free to interpret it to a degree with his own imagination.

See, I think the imagination is incredibly powerful, and I think imagination moves people more than reason. I think the reason people are attracted to the radical Right, even though the forefront of their mind says they’re not, is the power that it has, and that power is negative as well as positive. It’s not just beauty. It’s beauty and ugliness combined, synthesized, and even stepped beyond.

So, I suppose my aesthetics are Nietzschean in a way. I’m a sort of Right-wing modern person in some ways. I would like the world to be different than what it is, obviously. But this is where I differ from Evola. Evola said there was three alternatives to modernity: suicide, being a Nietzschean or getting rid of it all and destroying it and returning to absolute Tradition based upon prior metaphysical realities. A part of me wouldn’t be opposed to that, like pagan poets like the American extremist Robinson Jeffers, for example. But at the same time, I think we’re in the modern world, and what you hope to do is turn its own energies in an elitist way.

One of the things that fascinates me is how under the surface images can be used. I once sat and watched the film 300. You know the Hollywood film which is in fact based on a Frank Miller graphic novel?

Sunić: I heard of it, but I didn’t see it.

Bowden: David Duke did an analysis of that film. That’s an anti-Persian, anti-Iranian film. It’s partly, if you want to look at it in this way, a neo-conservative film. If you know what I mean. And yet, if you turn the sound down and you look at it as a tableau of images. It’s sepia tints, which relates to early Renaissance paintings, people like Cimabue and Giotto. It’s images from Leni Riefenstahl. [Unintelligible] without any ideological overlay, just look at the aesthetics of the heroic! Not who we’re supposed to be against, not who we’re supposed to be for, but you just look at the physiological aesthetics of the thing. Images are very powerful and can create different mental states in people.

Goebbels wrote a novel when he was very young called Michael.

Sunić: I read it! Yes.

Bowden: It’s an Expressionist novel, and it’s a sort of Left-Right novel written when he was under the Strassers’ influence. Somebody once asked him, because he was regarded as a Catholic fundamentalist, “What is your view of God?” And he said, “My view of God is an eight-armed idol in darkness with flames around it, dancing girls, and human sacrifice.”

It’s almost Assyrian, isn’t it? And somebody said to him, “Well, my dear doctor, that’s not very Christian, is it?” And he said, “You mistake me, my friend. That is Christ.”

Sunić: Jonathan, well, this is a fascinating discussion that we’ve had and I hope to have you more often here on my show.

Folks, this was Jonathan Bowden, as I said you’ve got to check his website. He’s a great artist, and you can download his books. He’s a man who is quite familiar with Lovecraft. He probably knows him by heart, and Carlyle, but he is a man also of tremendous classical erudition. You can ask him about Marlowe and Shakespeare. He can talk for hours.

Jonathan, it was nice to have you here. We’ll have to go now. We’ll part company, but I hope to catch up with you soon in London. Thank you very much and bye for now!

Bowden: Thanks very much.

 

 


 

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[2] here: http://www.counter-currents.com/2013/12/tom-sunic-interviews-jonathan-bowden/

George Santayana

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150. Geburtstag George Santayana

Ex: http://www.sezession.de

(Text aus dem Band Vordenker [2] des Staatspolitischen Handbuchs, Schnellroda 2012.)

von Till Kinzel

Santayana war ein Denker sui generis, der verschiedene Denkströmungen zusammenbrachte, die man gemeinhin als inkompatibel betrachtet.

PT-AK480_BRLede_DV_20081217173514.jpgEr war z. B. Materialist und Atheist (Naturalist), schätzte aber die religiösen Traditionen des Katholizismus. Santayana kam während seines Studiums in Berlin in Berührung mit dem Werk Schopenhauers, über den er auch seine Dissertation schreiben wollte. Dies wurde ihm jedoch von seinem Doktorvater in den USA verwehrt. Die starken ästhetischen Interessen Santayanas wurden aber durch die Lektüre Schopenhauers gefördert – sein frühestes Werk, das sich auch gegen Kant richtete, unternahm bereits eine Verteidigung des Sinns für Schönheit (The Sense of Beauty, 1896).

Die akademische Karriere an der Harvard-Universität, wo u. a. T. S. Eliot [3] und Robert Frost zu seinen Studenten gehörten, gab er 1912 auf und siedelte nach Europa über. Seit den zwanziger Jahren lebte er nur noch in Italien. Politisch hatte Santayana, weil er Ordnung über Chaos stellte, situationsbedingt durchaus eine generelle Sympathie für das innenpolitische Ordnungskonzept des frühen italienischen Faschismus [4] (siehe dazu den wichtigen Brief vom 8. Dezember 1950 an Corliss Lamont). Er hielt aber Mussolini für einen schlechten Menschen und dessen kriegerische Außenpolitik für fatal. Santayana wandte sich grundsätzlich gegen die politischen Erscheinungsformen der modernen massenpolitischen Systeme, wozu seiner Meinung nach auch der Amerikanismus gehörte. Es erschien ihm dagegen wichtig, aristokratische Elemente in der Gesellschaft zu bewahren, die für ihn mit der Vernunft in der Gesellschaft unbedingt vereinbar waren, wie er in The Life of Reason (1905–06) erklärte.

Santayanas ambivalentes Verhältnis zur Religion läßt sich von seiner Ästhetik her aufschließen. Denn Santayana denkt zuerst über die Kunst nach, bevor er die Religion aus ihrer Nähe zur Kunst her genauer in den Blick nimmt. Dabei hat er zunächst ein starkes Gefühl für die Notwendigkeit einer »Apologie der Kunst«, die Santayana durch den Beweis liefern möchte, daß »die Kunst zum Leben der Vernunft gehört«. Diese Verteidigung der Kunst ist notwendig, weil die Kunst aufs engste mit etwas verbunden ist, das man Verzauberung nennen kann und eben deshalb auch gefährlich ist. Denn, so Santayana, »Berauschtheit ist eine traurige Angelegenheit, zumindest für einen Philosophen «. Es ist demnach für Santayana eine philosophische Notwendigkeit, sich mit der Kunst als einer potentiellen Rivalin der Philosophie auseinanderzusetzen. Santayanas ästhetische Präferenzen dienen ihm als Ausgangspunkt für eine Reflexion auf die »Ursachen und die Feinde des Schönen«, was wiederum zu der politischen Frage führt, im Schutze welcher Mächte das Schöne gedeihen kann und unter dem Einfluß welcher Kräfte esdahinwelkt. Positiv werden jene Einflüsse gewertet, die die Entfaltung von Möglichkeiten fördern, während die negativen Einflüsse feindselige Umstände hervorbringen.

Die Unterscheidung zwischen diesen beiden Formen im politischen Leben erweist sich als die zentrale Aufgabe der politischen Philosophie im Sinne Santayanas, die vor allem in seinem Werk Dominations and Powers (1951) niedergelegt ist. Santayana steht insofern in der Nachfolge Spinozas, als er die Geschicke der Menschheit unter der Perspektive der Ewigkeit, sub specie aeternitatis, betrachtet. Er dachte dabei auch intensiv über den Wandel der politischen Ereignisgeschichte und der politischen Systeme nach, die er mit einer gewissen Distanz beobachtete, was ihn deutlich von den auf klare praktische Ziele ausgerichteten modernen Philosophen unterschied. Er lehnte deshalb auch entschieden die Projektemacherei von modernen Propheten à la Ezra Pound [5] ab. Platonisch war Santayanas Einsicht, daß eine uneingeschränkte Ernsthaftigkeit in menschlichen Dingen immer unangebracht sei. Eine große literarische Darstellung seiner Weltanschauung jenseits von Tragödie und Komödie bietet Santayanas Bildungsroman The Last Puritan (Der letzte Puritaner, 1936).

Santayanas politische Philosophie gehört in die skeptisch-realistische Tradition von Aristoteles über Montaigne, Locke und Hume bis zu Oakeshott [6], die sich um ein Verständnis der Grundlagen einer freiheitlichen Politik bemühten. Auch wenn er Machiavellis Ansatz ablehnte, anerkannte er dessen genuine Einsichten in die Welt der Politik und lobte ihn dafür, daß er den Tatsachen ins Auge sah und sie freimütig zum Ausdruck brachte. Santayana teilte diese Sicht und sah selbst sehr scharfsichtig, welches Gefahrenpotential z. B. in jenen »sentimentalen Banditen « schlummert, die sich einem falsch verstandenen Humanitarismus verschreiben: »Er raubt und mordet nicht zu seinem eigenen Nutzen, sondern für die Größe seines Landes oder die Befreiung der Armen.«

Santayana stand dem Liberalismus sehr kritisch gegenüber, da dieser sich weigerte, alles das zur Kenntnis zu nehmen, was es über Politik und Kultur zur Kenntnis zu nehmen gebe. Die Liberalen erschienen nach Santayana auf der Bildfläche, wenn »eine Kultur ihre Kraft verausgabt hat und rasch absinkt«. Die Liberalen würden in ihrem Bestreben, die Kultur zu reformieren, unter einer spezifischen Blindheit leiden, da sie die (nichtliberalen) Grundbedingungen dessen, was sie wertschätzten, nämlich geistige und künstlerische Errungenschaften, nicht erfaßten.

Schriften: The Sense of Beauty, New York 1896; The Life of Reason, 2 Bde., London 1905–06; Scepticism and Animal Faith, New York 1923; Der letzte Puritaner, München 1936; Die Spanne meines Lebens, Hamburg 1950; Die Christus-Idee in den Evangelien, München 1951; The Letters of George Santayana, hrsg. v. Daniel Corey, New York 1955; Dominations and Powers. Reflections on Liberty, Society and Government, Clifton 1972; Interpretations of Poetry and Religion, Cambridge, Mass. 1989; The Essential Santayana. Selected Writings, hrsg. v. Martin A. Coleman, Bloomington 2009.

Literatur: Thomas L. Jeffers: Apprenticeships. The Bildungsroman from Goethe to Santayana, New York et al. 2005; Till Kinzel: The Tragedy and Comedy of Political Life in the Thought of George Santayana, in: Limbo 29 (2009); John McCormick: George Santayana. A Biography, New York 1987; Paul Arthur Schilpp (Hrsg.): The Philosophy of George Santayana, Evanston 1940; Irving Singer: George Santayana. Literary Philosopher, New Haven 2000.


Article printed from Sezession im Netz: http://www.sezession.de

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[2] Vordenker: http://antaios.de/detail/index/sArticle/1116/sCategory/9

[3] T. S. Eliot: http://www.sezession.de/40896/125-geburtstag-t-s-eliot.html

[4] frühen italienischen Faschismus: http://www.sezession.de/2339/faschismus-links.html

[5] Ezra Pound: http://www.sezession.de/3552/autorenportrait-ezra-pound.html

[6] Oakeshott: http://antaios.de/gesamtverzeichnis-antaios/restposten-/1148/michael-oakeshott.-philosoph-der-politik?c=12

H. Juvin: réponse au "Point"


Hervé Juvin:

«Néo-conservatisme» :

réponse au journal Le Point

lundi, 23 décembre 2013

Brasil rechaza los Boeing y elige los aviones caza suecos

El Gobierno de Brasil ha elegido al avión caza sueco Gripen NG para reforzar su Fuerza Aérea, según informaron el ministro de Defensa del país, Celso Amorim, y el comandante de la Fuerza Aérea, Junti Saito.
 

Los caza fabricados por el constructor sueco Saab fueron elegidos en una licitación abierta para adquirir 36 aviones de combate de última generación por unvolumen de 4.500 millones de dólares para sustituir los Mirage 2000.

Los aviones de Saab competían con los Rafale de la empresa francesa Dassault y con los FA-118 Súper Hornet de la estadounidense Boeing en una licitación lanzada en 2001, en el Gobierno del entonces presidente Fernando Henrique Cardoso (1995-2002), y que fue suspendida varias veces por problemas presupuestarios.

"Es un final sorprendente para la disputa" ya que el Gripen es "un avión criticado por ser menor que sus competidores y menos probado en combate", pero escogido por las FAB en su primer informe sobre la decisión, en 2009, indicó el diario 'Folha de São Paulo'.

"En la Fuerza Aérea, el Gripen siempre fue considerado favorito porque a pesar de tener muchos componentes estadounidenses es un proyecto a ser desarrollado en conjunto con Brasil", apuntó por su lado 'O Estado de São Paulo'.

El expresidente brasileño Luiz Inacio Lula da Silva llegó a anunciar en 2009 la compra de los aviones franceses, que fueron favoritos durante muchos años, aunque después dio marcha atrás y dejó la decisión para su sucesora Dilma Rousseff.

Uno de los principales requerimientos brasileños es la transferencia ilimitada de tecnología para poder fabricar los aviones y equipar la industria de defensa del país. Aunque las causas de la decisión no han sido reveladas, la noticia del rechazo de los aviones Boeing llega en pleno escándalo del espionaje de la NSA.

Why Neo-Isolationism Is Soaring

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Why Neo-Isolationism Is Soaring

By

Ex: http://www.lewrockwell.com

“Neo-isolationism is the direct product of foolish globalism. … Compared to people who thought they could run the universe, or at least the globe, I am neo-isolationist and proud of it.”

Those are not the words of an old America Firster, but the declaration of that icon of the liberal establishment Walter Lippmann in 1967, a year before he endorsed Richard Nixon.

In 1968, it was Nixon urging we stay the course in Vietnam, as Sens. Eugene McCarthy and Robert Kennedy were clamoring for retreat and swift withdrawal.

In 1972, it was Democratic nominee George McGovern who would run on the neo-isolationist slogan “Come Home, America!” and win the endorsement of the New York Times and Washington Post.

Today, neo-isolationism, bred of that “foolish globalism” of which Lippmann wrote, has made a comeback. For the first time since polling began in 1964, it is the dominant sentiment of the nation.

According to a new Pew poll, 52 percent of Americans believe “the U.S. should mind its own business internationally and let other countries get along the best they can on their own.” Only 38 percent disagree.

Asked if the United States should think less in “international terms but concentrate more on our national problems,” Americans agree by 80-16, or a ratio of 5-to-1.

As Max Fisher of the Washington Post writes, this sentiment manifest itself decisively in the uprising last summer against U.S. intervention in Syria. Red line or no red line, the people told Obama, we want no part of Syria’s civil war. It is not our war. Obama belatedly agreed.

The roots of the new isolationism are not difficult to discern. There is, first, the end of the Cold War, the liberation of the captive nations of Europe, the dissolution of our great adversary, the Soviet Empire, and the breakup of the Soviet Union. The Cold War, our war, was over. Time to come home.

The Bushes and Bill Clinton said no.

So we let the New World Order crowd have its run in the yard. We invaded Panama, intervened in Haiti and Mogadishu, launched Desert Storm to liberate Kuwait, bombed Serbia for 78 days to force it to surrender its cradle province of Kosovo.

Came then the blowback of 9/11, following which we had the Afghan war to overthrow the Taliban and create a new democracy in the Hindu Kush, the invasion and occupation of Iraq to strip Saddam Hussein of weapons of mass destruction he did not have, and the air war on Libya.

Others may celebrate the fruits of these wars but consider the costs:

A decade of bleeding with 8,000 U.S. dead, 40,000 wounded, $2 trillion sunk, Iraq and Libya disintegrating in tribal, civil and sectarian war, Afghanistan on the precipice, and al-Qaida no longer confined to Tora Bora but active in Pakistan, Libya, Iraq, Yemen and Syria.

While America was caught up in these wars, China swept past Britain, France, Germany and Japan to emerge as the second largest economy on earth. Using her $250-$300 billion annual trade surpluses with the United States, she has been locking up resources across Africa, Latin America, Australia and Asia.

Now Beijing has declared its own Monroe Doctrine to encompass the East and South China seas and all islands therein and to challenge the United States for hegemony over the Western Pacific.

Consider, now, what America was up to this past week.

Assistant Secretary of State Victoria Nuland was in Kiev, egging on protesters demanding the resignation of the elected president, should he choose a Russia-led customs union over the EU.

Will someone explain exactly what business it is of the United States which economic union Ukraine chooses to join, or not join?

Even as we are pushing Kiev toward the EU, conservative and populist parties are rising across Europe to get their countries out of the EU, including in Britain where the Tories are demanding a vote.

John (“We are all Georgians now!”) McCain was also in Kiev threatening sanctions if the government clears its main square of squatters the way we cleared Zuccotti Park of Occupy Wall Street.

The demand that Ukraine be gentle with its demonstrators was issued as the U.S. was lifting sanctions on Egypt’s army, which this year arrested President Mohammed Morsi, jailed thousands of Muslim Brotherhood, and mowed down hundreds in Cairo’s streets in an action John Kerry described as “restoring democracy.”

What hypocrites we must seem to the world.

Now, President and Mrs. Obama and Vice President Biden have, on the high moral ground that Russia has outlawed LBGT propaganda, declared they will not attend the Sochi winter Olympics.

Yet, are we not courting Iran? Did not Obama bow to the king of Saudi Arabia? When was the last time they had a gay pride parade in Riyadh, Tehran, Mecca or Qom?

How can a nation as polarized morally and paralyzed politically as ours lead the world? It cannot. The people sense what the elites cannot see.

The American Century is over. Time to restore the republic.

Cap vers le multiculturalisme...

Cap vers le multiculturalisme...

Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michèle Tribalat, cueilli sur Atlantico et consacré au multiculturalisme rampant, désormais favorisé par les autorités françaises et européennes...

Démographe, Michèle Tribalat a publié ces dernières années Les yeux grands fermés (Denoël, 2010) et Assimilation : la fin du modèle français (Editions du Toucan, 2013),  deux essais incisifs sur les choix politiques en matière de politique d'immigration.

 

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Intégration : les 5 rapports qui poussent la France sur la voie du multiculturalisme choisi sans le dire trop haut

Après le rapport Tuot, les rapports remis par cinq commissions (voir ici) chargées, sur des sujets spécifiques, de formuler les pistes de refondation de la politique d’intégration, permettent de se figurer enfin la déclinaison française du multiculturalisme pour lequel l’UE (et donc la France, discrètement) a opté lors du Conseil européen du 19 novembre 2004. Signalons, pour ne plus en reparler, le rapport sur l’habitat rendu illisible par le langage, la syntaxe et l’orthographe.

Le terme multiculturalisme n’est employé qu’une fois sur les 276 pages des cinq rapports, et encore à titre historique et anecdotique. C’est pourtant bien de multiculturalisme dont il s’agit dans ces rapports. Ces rapports nous expliquent que le terme intégration a servi de camouflage à une politique d’assimilation et que le Haut Conseil à l’intégration a été le lieu de ce camouflage. Or, rien n’est plus faux. La tendance républicaine récente, dont on fait grief au HCI, a plutôt contrasté avec d’autres plus anciennes. À sa création, lorsqu’il s’est agi de définir l’intégration, le HCI a en effet opté pour une définition multiculturaliste. L’intégration y est désignée comme "le processus spécifique par lequel il s'agit de susciter la participation active à la société nationale d'éléments variés et différents tout en acceptant la subsistance de spécificités culturelles, sociales et morales et en tenant pour vrai que l'ensemble s'enrichit de cette variété, de cette complexité". Cette définition, qui fait déjà de la diversité une valeur a priori, anticipait sur celle qui allait être adoptée dans toute l’UE, laquelle insiste elle aussi sur l’idée de processus à double sens. Pour avoir été membre du groupe statistique puis du HCI, je me souviens fort bien que la fermeté républicaine, jugée aujourd’hui synonyme d’intolérance, n’a pas toujours été de mise, comme on fait mine de le croire.

Ce n’est donc pas l’assimilation que ces rapports s’emploient à réfuter, tant l’usage de ce terme comme ses points d’application se sont raréfiés, mais l’intégration. L’idée en a été disqualifiée, nous explique-t-on par son usage à l’égard des descendants d’immigrés et par l’absence d’action à destination de la société dans son ensemble. « Il n’y a pas de spécificité intrinsèque aux populations vues comme “issues de l’immigration” si ce n’est justement que certaines d’entre elles sont vues et traitées comme toujours étrangères ». C’est le regard racialisant, ethnicisant, discriminant etc. de la société d’accueil qui justifie une politique globale visant à transformer ce regard et donc à réformer la partie dite « majoritaire » de cette société. Une incidente est nécessaire sur l’usage récent du qualificatif « majoritaire » dans les écrits scientifiques, notamment ceux de l’Ined, pour nommer ceux qui ne sont, comme le dit l’Insee, « ni immigrés ni enfants d’immigrés ». Sa vertu est de n’attribuer aucune qualité particulière à l’ensemble qu’il désigne et surtout pas l’avantage de l’ancienneté. Insister sur le caractère majoritaire d’une population la renvoie à une position qui ne s’explique que par son nombre, situation qui n’implique aucun ascendant autre que numérique, lequel n’est pas forcément appelé à perdurer. Aucun héritage collectif ne vient teinter l’appellation de « population majoritaire ». Tous les résidents sont équidistants puisqu’il s’agit de reconnaître « toutes les personnes qui résident en France » dans leur diversité, non pas pour la contribution qu’ils pourraient apporter à la société mais « pour ce qu’ils sont et simplement pour leur présence sur le territoire ». Cela suppose « une reconnaissance des personnes dans leur singularité, […] dans le respect des cadres sociétaux minimums communs » et une reconnaissance de la « légitimité des personnes à être ici chez elles, et comme elles sont ou se sentent être, et en conséquence une légitimité des acteurs et des organisations à agir sur les problèmes qui empêchent la normalisation des statuts sociopolitiques et la réalisation d’une égalité effective des droits et de traitement ».

La question que se posait déjà le HCI lorsqu’il avait lancé sa définition de l’intégration, à savoir comment faire tenir ensemble ce conglomérat d’individus et de groupes, les auteurs des rapports se la posent aussi. Le HCI voyait bien se profiler la contestation « du système de valeurs traditionnellement dominant dans notre pays ». Le HCI proposait ce qu’il appelait « le pari de l’intégration » selon lequel la contestation « du cadre global de référence français » serait surmontée par « l’adhésion à un minimum de valeurs communes », tolérance et respect des droits de l’homme. C’est aussi ce que proposent les rapports rendus récemment. Ils invitent les pouvoirs publics à « rompre avec une logique extensive de normalisation », en s’en tenant à un triptyque de valeurs (droits de l’homme, droits de l’enfant, laïcité « inclusive »), lequel peut être transposable à peu près dans toutes les démocraties du monde.

Puisqu’il n’y a ni héritage, ni culture, ni modes de vie à préserver côté « majoritaire », toute l’action politique doit être canalisée vers la lutte pour l’égalité et contre les discriminations de toutes sortes, y compris celles qui figurent dans nos textes de loi actuellement, comme la loi sur le voile à l’école ou l’exclusion des étrangers de la fonction publique. Le mal est si grand et si répandu que cette politique doit être « globale et systémique ». Les majoritaires baignent dans une société imbibée de pensées et attitudes racialisantes qui nécessitent des actions de formation qui leur feront voir la « diversité » sous son vrai jour. L’école est bien évidemment l’institution qui devrait se prêter le mieux à cette rénovation des mentalités, mais pas seulement. Nous sommes tous potentiellement visés : « ensemble des acteurs associatifs, culturels, collectifs, citoyens, acteurs institutionnels et élus ». Il faut ainsi « remettre à plat l’histoire de France » afin d’inscrire « chacun dans une histoire commune ». Pourquoi ne pas constituer un « nouveau “panthéon” pour une histoire plurielle », l’histoire enseignée se référant « à des figures incarnées qui demeurent très largement des “grands hommes” mâles, blancs et hétérosexuels » ? L’idée serait de mettre en place « un groupe de travail national composé notamment d’historiens, d’enseignants, d’élèves et de parents » chargé de « proposer une pluralité concrète de figures historiques […] et de faire des propositions en direction par exemple des éditeurs de manuels, de revues, etc. ». Les activités dites « culturelles » se prêteraient aussi fort bien à cette entreprise de reformatage idéologique. Il faudrait alors valoriser « dans tous les médias des “bonnes pratiques” où les forces vives d’un territoire s’allient pour créer avec les artistes et les habitants des récits locaux qui construisent de nouveaux imaginaires collectifs » déconstruisant ainsi « les clichés, les représentations et peurs de l’autre, inconnu ou étranger ».

Ces rapports empruntent à Bhikhu Parekh qui est tout sauf un multiculturaliste modéré, même au Royaume-Uni, puisqu’il avait proposé de remplacer le mot nation par communauté de communautés, de revisiter l’histoire du Royaume-Uni et, lui aussi, d’en finir avec le mot intégration. Ils s’inspirent aussi beaucoup des multiculturalistes québécois qui, pour se distinguer du multiculturalisme canadien, ont proposé l’interculturalisme québécois. Il faut promouvoir l’interculturel en faisant dialoguer les différentes cultures françaises, en développant les langues de France, le français n’étant que la langue dominante d’un pays plurilingue. « Il faut à la fois banaliser la pluralité des langues et encourager leur réappropriation potentielle par tous les élèves, en tant que véhicules donnant accès à des univers et rapports cognitifs constitutifs d’une pluralité de civilisations, qui font notre richesse, notre histoire et notre culture commune ». On notera la contradiction qu’il y a à demander à des enfants (compris dans « tous les élèves ») de se réapproprier des langues qu’ils n’ont jamais apprises. Ces rapports font également leur les fameux accommodements raisonnables dont les Québécois ne veulent plus guère, sans évidemment prononcer le mot qui fâche. On doit donc s’attendre, s’ils étaient entendus par le gouvernement, à une modification du cadre légal en profondeur pour contraindre aux « compromis normatifs ». C’est probablement sur les mêmes droits que ceux mobilisés au Québec que s’appuierait le nouveau cadre légal – « droit de l’égalité et celui de la liberté de pensée (opinion, religion…) » considérés comme « le socle minimum commun ».

Ce redressement idéologique devrait évidemment toucher le langage puisque « désigner dit-on c’est assigner, c’est stigmatiser ». Seule l’auto-désignation identitaire serait désormais acceptable. Il faut donc reconnaître la différence et en tenir compte plus que jamais sans jamais la nommer. Cela va être difficile. On espère que les formations recommandées pour réformer la société fourniront le glossaire et les exercices appropriés. L’un des rapports recommande de « revisiter tous les registres lexicaux utilisées au sein et par les institutions d’action publique tout comme par les médias et les partis politiques ». On se demande ce qu’il en sera de la recherche. Il prévoit la multiplication de chartes diverses, de recommandations en direction des médias et donc des journalistes et même le « recours à la sanction pour contraindre à la non désignation ». Désigner pourrait être assimilé à un harcèlement racial. On aura intérêt à se tenir à carreau si la rénovation politique annoncée voit le jour.

La connaissance elle-même est un enjeu important. Telle que ces rapports l’envisagent, elle serait à même de faciliter la reconnaissance. Il y faudrait pour cela une « vision actualisée » de l’immigration produite par des « connaissances actualisées ». Par actualisé, il faut entendre une mise au goût du jour. Une manière envisagée pour actualiser la connaissance serait par exemple de consacrer une journée à la commémoration des « apports de toutes les migrations à la société française ». Une autre serait de donner une prime aux documentaires et fictions « favorisant la diversité ». On envisage aussi des « ateliers-débats de philosophie » de la maternelle à la classe de seconde traitant du genre, de la religion, de l’identité, de l’altérité…

Cette nouvelle politique « qui nous pend au nez » si le Premier ministre prend au sérieux les cinq rapports qu’il a lui-même commandés – et pourquoi n’en serait-il pas ainsi puisqu’il a, avec ces rapports, « récidivé » alors qu’il était déjà en possession du rapport Tuot ? – pourrait s’appeler « inclusive » selon les recommandations de ce dernier. « L’inclusion est l’action d’inclure quelque chose dans un tout ainsi que le résultat de cette action. » Et c’est tout. Une politique inclusive vise donc uniquement à favoriser « l’accès du citoyen aux infrastructures et aux services sociaux, culturels et économiques, de même qu’au pouvoir ». Je suppose qu’il faut entendre, par citoyen, « citoyen potentiel » s’agissant des étrangers, même si, on l’a bien compris, plus rien ne devrait logiquement séparer l’étranger du Français en termes de droits. En plus d’une loi-cadre, chaque rapport a sa petite idée sur le nom des instances à placer auprès du Premier ministre, dont certaines seraient déclinées à l’échelon régional afin de mettre en place cette politique inclusive globale : Conseil de la cohésion sociale, Cour des comptes de l’égalité, Institut national pour le développement social, économique ou culturel des milieux populaires chargé de « mettre fin à l’assignation sociale par héritage ».

Cette politique serait distincte de la gestion des flux migratoires – qui, par souci de cohérence, devra rester bienveillante et respectueuse de la diversité - par le ministère de l’Intérieur, dont la réorganisation (décret du 12 juillet 2013) a déjà supprimé le terme d’intégration. Le SGII (Secrétariat général à l’immigration et à l’intégration) a été remplacé par la Direction des étrangers en France.

Pour conclure, il est cocasse de constater que les cinq missions mandatées par le Premier ministre qui n’ont que le pluralisme en bout de plume dans leurs écrits ne brillent guère par le pluralisme de leur composition et de leurs conclusions. Comme l’écrivait Kenan Malik dans la revue Prospect de mars 2006, « une des ironies qu’il y a à vivre dans une société plus diverse est que la préservation de cette diversité exige que nous laissions de moins en moins de place à la diversité des opinions. » Jean-Marc Ayrault semble avoir parfaitement intégré ce paradoxe.

Michèle Tribalat (Atlantico, 9 décembre 2013)

Pour une Europe-puissance dans un monde multipolaire !

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Pour une Europe-puissance dans un monde multipolaire !

Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par Aymeric Chauprade à Boulevard Voltaire et consacré à la question de l'Europe au sein du monde multipolaire...

Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com

«En 1991, après la chute de l’URSS, nous avons manqué une chance historique…»

Un monde bipolaire pouvait induire un possible choc des civilisations. Mais l’univers multipolaire qui s’annonce est-il forcément plus rassurant ?

Le monde bipolaire n’était pas le choc des civilisations, il était le choc de deux utopies mondialistes, le libéralisme et le socialisme planétaires, chacune adossée à la logique de puissance d’une nation motrice, les États-Unis et la Russie. Remarquez que la théorie du choc des civilisations a repris de l’actualité juste après l’écroulement de l’Union soviétique, avec Samuel Huntington, quand précisément les Américains, pour ne pas voir leur alliance otanienne connaître le même sort que le pacte de Varsovie, ont tenté de réveiller les représentations civilisationnelles.

Ce qui s’est passé à partir de 1991 est assez simple. Le projet unipolaire américain (l’Amérique-monde) s’est accéléré, et il lui a été offert d’un coup, par l’effondrement soviétique, des territoires immenses à intégrer dans l’OTAN, comme dans l’OMC. En opposition au projet unipolaire, les émergents importants – Russie, Chine, Turquie, Inde, Brésil – se sont mis à reconstruire leur puissance régionale et à marcher vers la puissance. Seuls les Européens sont interdits de « puissance » par l’Union européenne et donc incapables de préparer l’Europe-puissance dont nous aurions besoin pour affronter les défis à venir. Bien sûr que le monde multipolaire n’est pas plus rassurant que le monde bipolaire. Si nous voulons la paix, il faut en réalité l’équilibre des puissances. La bipolarité a reposé sur l’équilibre de la terreur. La multipolarité doit reposer sur l’équilibre de toutes les puissances, nucléaires ou conventionnelles.

Est-ce l’occasion pour l’Europe, non pas de retrouver son rôle dominant de naguère, mais au moins de reprendre la main sur l’échiquier mondial ?

En 1991, après l’écroulement de l’URSS, les Européens ont raté une chance historique. Ils pouvaient décider de s’émanciper des États-Unis (sans se fâcher avec eux, là n’est pas le but !) et construire une Europe-puissance. Mais avec le Royaume-Uni (le général de Gaulle avait vu juste) et une logique d’élargissement à l’Est (intégration horizontale) qui diluait tout effort d’intégration verticale, c’était impossible! Le triste bilan des 23 années qui suivent la fin de l’ère bipolaire, c’est que les Européens ont finalement abdiqué leur souveraineté non pour une « Europe-puissance », mais simplement pour s’arrimer aux USA et la dynamique d’élargissement de l’OTAN. Sur le continent eurasiatique il y a place pour trois blocs de puissance – l’Europe, la Russie et la Chine –, seulement les Américains n’en veulent surtout pas car ils perdraient alors la main sur l’histoire mondiale.

Ne serait-ce pas le moment, pour la France, de remettre à l’honneur ses vieilles alliances : Turquie, Amérique latine, monde arabe ?

L’échec géopolitique, économique, social de l’Union européenne doit nous imposer une remise en cause complète du cadre actuel, fondé sur le couple OTAN/UE. Nous devons retrouver notre souveraineté nationale et proposer à nos amis et partenaires européens d’en faire autant (ce qu’ils feront dès lors que nous le ferons), puis refonder le projet européen sur l’idée d’une Europe confédérale et d’un partenariat fort avec la Russie. Les Allemands peuvent ouvrir à la France l’Europe centrale et orientale, tandis que nous pouvons aider les Allemands à se développer outre-mer grâce à notre présence mondiale (nous avons le deuxième espace maritime mondial derrière les Américains, et une grande partie des ressources de demain est en mer). Un véritable protectionnisme européen doit être mis en place sur le plan économique. L’Europe de demain devra aussi avoir une véritable flotte européenne reposant d’abord sur l’alliance de trois puissantes marines – française, allemande et russe – qui ensemble pourront peser autant que la flotte états-unienne, nous assurer une présence maritime mondiale et assurer la sécurité de nos approvisionnements. Tant que nous dépendrons de la thalassocratie américaine, nous ne serons pas indépendants.

Contrairement à ce que l’on entend souvent, les souverainistes ne sont pas opposés à l’idée européenne, bien au contraire. Ils veulent simplement la refonder sur un authentique projet de civilisation (les racines chrétiennes de l’Europe, l’affirmation de nos identités) autant que de puissance (la puissance ne signifie pas l’agression !), tenant compte des réalités nationales et des complémentarités possibles entre nations européennes. La preuve même que l’Union européenne est en train de tuer la puissance européenne, c’est que tous les budgets de défense nationaux européens sont en train de s’effondrer sans qu’aucune défense européenne n’émerge en échange ! Il y a une règle simple dans la vie, c’est que si un système en place depuis maintenant plus de vingt ans a produit un effondrement identitaire, économique, social, géopolitique de l’Europe, c’est qu’il n’est pas bon et qu’il faut en changer sans plus tarder.

Aymeric Chauprade, propos recueillis par Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 11 décembre 2013)

RSA: la faillite de Nelson Mandela

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dimanche, 22 décembre 2013

Roberto de Moraes (1939 – 2010) In memoriam

Recordar um Amigo. Até sempre!

«De ano para ano tenho suportado, também, o sofrimento que Hölderlin atribui a Hyperionte: o sentimento de ser estrangeiro na própria pátria.”

Ernst Jünger

 
Ernst Jünger e Roberto de Moraes

L’Amérique Latine fait la leçon à l'Europe

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REMEDES ANTI-CRISE
 
L’Amérique Latine fait la leçon à l'Europe

Actualidad.rt *
Ex: http://metamag.fr

L’Europe devrait suivre l'exemple de l’Amérique Latine pour sa capacité à faire face à la crise économique, selon l'avis de divers économistes.  Au cours des deux derniers siècles, les anciennes colonies ont appris à utiliser habilement les instruments destinés à combattre la crise, tandis que les ex-colonisateurs n'ont fait qu'aggraver la crise économique.


C'est ce que pensent les économistes A. Vegh, de l'Université Johns Hopkins, et Guillermo Vuletin, de l'Institut Brookings, qui se sont demandé comment les économies de la Région avaient pu surmonter leurs difficultés passées. Pour répondre à cette question, ils ont étudié une série de collapsus économiques ainsi que leur durée moyenne et leur intensité.


Ces scientifiques ont noté une caractéristique intéressante : à partir de 1998, les crises en Amérique Latine sont devenues plus courtes et ont causé moins de dommages à l'économie, notamment au Brésil, au Chili et au Mexique. 


Après s'être livrés à l'analyse des politiques monétaires et fiscales, les économistes sont parvenus à la conclusion selon laquelle la réaction des gouvernements et des banques centrales a radicalement changé durant les 30-40 dernières années. 


L’Amérique Latine à l'avant-garde de l'économie


Au début les autorités ne faisaient pas preuve d'interventionnisme et avaient tendance à subir les cycles économiques. Cependant, à partir de 1998, de nombreux États ont modifié leur façon de répondre à la crise en prenant des mesures de nature à stimuler l'économie. C'est le cas du Brésil, du Chili et de la Colombie qui ont réduit leur taux d'intérêt pour répondre à la récente crise financière mondiale. 


Ces mêmes scientifiques soulignent que l’Amérique Latine a appris à réagir face à la crise avec plus d'efficacité que par le passé et avancent l'idée que les pays de la Région seront capables de surmonter sans heurt les dernières étapes de la politique de fléxibilisation quantitative de la Réserve Fédérale des États-Unis. 


On ne peut en dire autant de l'Europe qui est actuellement confrontée à de grands difficultés financières. La récession se faisait encore sentir au cours du premier trimestre de 2013 dans 7 pays de la zone euro, dans des proportions inconnues en Amérique Latine même à l'époque de Simon Bolivar : le PIB de la Grèce a baissé de 24 % depuis le début de la crise. 


Après avoir analysé les politiques budgétaires des gouvernements européens, les scientifiques sont parvenus à la conclusion que, pour répondre à la crise, les Européens se sont mis à appliquer des politiques procycliques. En d'autres termes, ils se sont mis à épargner, avec pour conséquence, une aggravation de la crise. 


Par conséquent, aux dires de ces experts, la politique fiscale procyclique menée durant la crise de la zone euro a, de fait, contribué dans certains pays à prolonger et à aggraver la crise actuelle ».


*Traduit de l'espagnol par Lucas Navarro

'Mobiele bendes' Oost-Europa massaal richting westen

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http://www.volkskrant.nl/vk/nl/

'Mobiele bendes' Oost-Europa massaal richting westen

Wil Thijsen

De georganiseerde criminaliteit stijgt in West-Europa en daalt fors in midden- en Oost-Europa. Die trend is zichtbaar sinds de verruiming van het interne Europese handelsverkeer en de uitbreiding van de Europese Unie. Dit constateert de politie in zowel West- als Oost-Europa.

'We exporteren niet alleen goederen, maar ook onze misdaad', zegt Agata Tonder-Nowak, hoofdonderzoekster georganiseerde misdaad van de landelijke politie in Warschau. Zo is het aantal autodiefstallen in Polen na de Schengen-akkoorden met bijna 77 procent gedaald. De sterkste afname deed zich voor in 2004, toen Polen lid werd van de Europese Unie.

Wisseltrucs

'Die daling gaat door', zei ze woensdag op een congres over grensoverschrijdende criminele bendes aan de Universiteit Utrecht. Ze noemt vier oorzaken: 'In West-Europese landen zijn meer luxegoederen te halen, de winsten zijn groter, de pakkans is klein en jullie straffen zijn laag.' Dezelfde trend geldt volgens haar voor ramkraken, overvallen, winkel- en huisinbraken, wisseltrucs, koperdiefstal en het in omloop brengen van vals geld.

Gestolen goederen worden doorgaans in het land van herkomst verkocht. Het gaat om bendes van 2 tot 25 mensen. Hun daden zijn goed voorbereid en doelgericht. Zij blijven  relatief kort in een West-Europees land en gaan dan weer naar huis.

Ook rechercheur Szonja Szabó van het Nationaal bureau voor onderzoek naar georganiseerde misdaad in Boedapest constateert dat veel criminaliteit uit Hongarije is verplaatst. Zij stelt dat mensenhandel door Hongaarse minderheden, zoals Roma, stijgt. De gevolgen zijn in West-Europa een toename van prostitutie, diefstal en misbruik van de sociale voorzieningen. Zij benadrukt dat deze groepen door armoede worden gedreven.

Volgens Frank van den Heuvel van de politie Rotterdam-Rijnmond komen de meeste 'mobiele bendes' uit Polen, Bulgarije, Roemenië en Litouwen. Uit de eerste drie landen komen ook veel migranten die gewoon werk zoeken, maar Litouwers komen vrijwel uitsluitend met criminele motieven, stelt hij. Alleen al in en rond Rotterdam is het aantal delicten door Litouwers toegenomen van 200 in 2007 tot ruim 2.300 dit jaar. Daarbij zou Litouwen fungeren als doorvoerland voor gestolen goederen naar Rusland en verder.

Voordelen

'Bij de opening van de grenzen is alleen stilgestaan bij de economische voordelen', zegt hoogleraar criminologie Dina Siegel. 'Er werd niet gekeken naar de veiligheid en daar is nog steeds amper onderzoek naar.'

In opdracht van de KLPD onderzoekt Siegel de motieven, sociale structuur en gevolgen van grensoverschrijdende bendes. Volgens Siegel blijven sommige bendes maar 24 uur in een land als Nederland, waardoor de pakkans gering is. Ook is de internationale samenwerking van de politie 'niet optimaal'.

Uit gesprekken met gedetineerde midden- en Oost-Europeanen zou blijken dat ze Nederlandse straffen niet alleen laag vinden, maar soms zelfs willen worden opgepakt om in de cel 'uit te rusten, hun gezondheid te verbeteren, af te kicken of om een tijdje uit de criminaliteit te zijn'.

The Rites of Manhood: Man’s Need for Ritual

The Rites of Manhood: Man’s Need for Ritual

by Brett & Kate McKay

Ex: http://www.artofmanliness.com

in A Man's Life, On Manhood

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Does modern life ever feel excruciatingly flat to you? A bleak landscape devoid of layers, rhythm, interest, texture?

Are you ever haunted by the question “Is this all there is?”

Have you ever looked at an old photo and felt that the scene held such an inexplicable richness that it seemed you could practically step right into it?

The barren flatness of modern life is rooted in many things, including mindless consumerism, the absence of significant challenges, and the lack of shared values and norms, or even shared taboos to rebel against. But what is the solution?

Many would be quick to say faith, or philosophy, or relationships. All good answers.

But what is it that vivifies beliefs to the extent they can transform your perspective not simply for an hour on Sunday, but also in the mundane moments throughout your week? What can move an understanding of abstract truths from your mind into your very sinews? What can transform superficial ties with others into deep and meaningful bonds?

The answer I would suggest is ritual.

Our modern world is nearly devoid of rituals – at least in the way we traditionally think of them. Those that remain – such as ones that revolve around the holidays – have largely lost their transformative power and are often endured more than enjoyed, participated in as an obligatory going through of the motions. Ritual has today become associated with that which is rote, empty, meaningless.

Yet every culture, in every part of the world, in every era has engaged in rituals, suggesting they are a fundamental part of the human condition. Rituals have even been called our most basic form of technology – they are a mechanism that can change things, solve problems, perform certain functions, and accomplish tangible results. Necessity is the mother of invention, and rituals were born out of the clear-eyed perspective that life is inherently difficult and that unadulterated reality can paradoxically feel incredibly unreal. Rituals have for eons been the tools humans have used to release and express emotion, build their personal identity and the identity of their tribe, bring order to chaos, orient themselves in time and space, effect real transformations, and bring layers of meaning and texture to their lives. When rituals are stripped from our existence, and this fundamental human longing goes unsatisfied, restlessness, apathy, alienation, boredom, rootlessness, and anomie are the result.

The Rites of Manhood

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In the coming year we plan to do in-depth posts on some of the rituals that have been most central to the meaning and making of manhood, such as rites of passage, initiations, and oaths. This week we will be laying the foundation for these posts in two articles; the first will set up a definition of ritual, and the second will explore the many ways rituals are so vital for a full and meaningful life.

Today we’ll provide a little context as to the nature of ritual and why it has largely disappeared from modern societies.

What Is Ritual?

greek

According to Catherine Bell, professor of ritual studies and author of the preeminent textbook on the subject, ritual has been traditionally defined as an action that lacks a “practical relationship between the means one chooses to achieve certain ends.” For example, shaking hands when you meet someone can be considered a ritual as there is no real reason why grabbing another’s hand and shaking for a second or two should lead to acquaintanceship. It is a culturally-relative gesture; we might very well greet each other with a pat on the shoulder or even no physical contact at all. As another example, washing your hands to clean them is not a ritual since there exists a clear practical relationship between your action and the desired result. But if a priest splashes water on his hands to “purify” them, that’s a ritual, since the water is largely symbolic and not really meant to rid the hands of bacteria.

Bell lists six attributes of rituals:

  • Formalism: This is a quality rooted in contrast and how restrictive or expressive the accepted code of behavior is for a given event/situation. For example a backyard picnic is very casual and will not feel like a ritual because there are few guidelines for how one may express oneself. A very formal dinner, on the other hand, has a more limited range of accepted behaviors and thus can feel quite ritual-like. Bell argues that while we sometimes see formality as stuffy, since it curbs more spontaneous expression, formalized activities are not “necessarily empty or trivial” and “can be aesthetically as well as politically compelling, invoking what one analyst describes as ‘a metaphoric range of considerable power, a simplicity and directness, a vitality and rhythm.’ The restriction of gestures and phrases to a small number that are practiced, perfected, and soon quite evocatively familiar can endow these formalized activities with great beauty and grace.”
  • Traditionalism. Rituals are often framed as activities that carry on values and behaviors that have been in place since an institution’s creation. This link to the past gives the ritual power and authority and provides the participant with a sense of continuity. The ritual may simply harken to those who came before, as when university graduates don the gowns that were once typical everyday classroom wear for scholars, or it may actually seek to recreate a founding event – as in the American celebration of Thanksgiving.
  • Disciplined invariance. Often seen as one of the most defining features of ritual, this attribute involves “a disciplined set of actions marked by precise repetition and physical control.” Think of soldiers marching in drill step or the sit/stand/kneel pattern followed by Catholics during the course of a Mass. Disciplined invariance suppresses “the significance of the personal and particular moment in favor of the timeless authority of the group, its doctrines, or its practices,” and “subordinates the individual and the contingent to a sense of the encompassing and the enduring.”
  • Rule-governance. Rituals are often governed by a set of rules. Both war and athletics are examples of activities that can be quite ritual-like when their rules regulate what is and is not acceptable. Rules can both check and channel certain tensions; for example, the game of football channels masculine aggression into a form of ritualized and controlled violence. On occasion the rules fail to sufficiently check the tension that is always bubbling right at the surface, as when a chaotic brawl breaks out amongst players. That the game reflects a similar submerged tension within society at large is part of why the audience finds the ritual so compelling.
  • Sacral symbolism. Ritual is able to take ordinary or “profane” objects, places, parts of the body, or images, and transform them into something special or sacred. “Their sacrality,” Bell writes, “is the way in which the object is more than the mere sum of its parts and points to something beyond itself, thereby evoking and expressing values and attitudes associated with larger, more abstract, and relatively transcendent ideas.” Thus something like incense can be a mere mixture of plants and oils designed to perfume a room, or, when swung from a censer, can represent the prayer of the faithful ascending into heaven.
  • Performance. Performance is a particular kind of action – one that is done for an audience. A ritual always has an intended audience, even if that audience is God or oneself. Tom F. Driver, a professor of theology, argues that “performance…means both doing and showing.” It is not a matter of “show-and-tell, but do-and-show.” Human are inherently actors, who wish to see themselves as characters in a larger narrative, and desire the kind of drama inherent in every timeless tale. Rituals function as narrative dramas and can satisfy and release this need. In the absence of ritual, people resort to doing their “showing” on social media and creating their own drama – often through toxic relationships or substances.

The more of these attributes a behavior/event/situation invokes, the more different from everyday life and ritual-like it will seem. The fewer of these attributes present, the more casual and ordinary it will feel.

For a more simple definition of ritual, here’s one that works: thought + action. A ritual consists of doing something in your mind (and often feeling something in your heart), while simultaneously connecting it to doing something with your body.

sacrifice

Rituals fall into a wide variety of categories. Theorist Ronald Grimes lists 16 of them:

  • Rites of passage
  • Marriage rites
  • Funerary rites
  • Festivals
  • Pilgrimage
  • Purification
  • Civil ceremonies
  • Rituals of exchange (as in worshipers making sacrifices to the gods in hope of receiving blessings from the divine)
  • Worship
  • Magic
  • Healing rites
  • Interaction rites
  • Meditation rites
  • Rites of inversion (rituals of reversal, where violating cultural norms is temporarily allowed, as in men dressing like women)
  • Sacrifice
  • Ritual drama

The important thing to understand about rituals is that they are not limited to very big, very formal events. Rituals can in fact be large or small, private or public, personal or social, religious or secular, uniting or dividing, conformist or rebellious. Funerals, weddings, presidential inaugurations, church services, baptisms, fraternal initiations, and tribal rites of passage are all rituals. Handshakes, dates, greetings and goodbyes, tattoos, table manners, your morning jog, and even singing the Happy Birthday song can be rituals as well.

Whither Ritual?

In many traditional societies, almost every aspect of life was ritualized. So why is there such a dearth of rituals in modern culture?

The embrace of ritual in the Western World was first weakened by two things: the Protestant Reformation’s movement against icons and ceremonialism and the Enlightenment’s emphasis on rationalism.

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Historian Peter Burke, argues “the Reformation was, among other things, a great debate, unparalleled in scale and intensity, about the meaning of ritual, its functions and its proper forms.” Many Protestants concluded that the kind of rituals the Catholic Church practiced gave too much emphasis to empty, outward forms, rather than one’s internal state of grace. They rejected the “magical efficacy” of rites to be able to do things like change bread and wine into the literal body and blood of Christ.

The magical efficacy of ritual was attacked from the other side by Enlightenment thinkers. As discussed above, ritual is inherently nonrational since there is no practical relationship between the action and the end result. It is not rational to think that painting one’s body before battle will offer protection, that a rite of passage can turn a boy into a man, or that smoking a peace pipe can seal a treaty. Thus, ritual began to be associated with the superstitions of primitive peoples.

Suspicion of ritual again grew after World War II, in the wake of the way in which ritual ceremonies had been used to solidify loyalty to the Nazi cause.

Cultural embrace of ritual then really began to unravel during the social movements of the 1960s, which emphasized free expression, personal freedom, and individual emotional fulfillment above all. Rituals — which prescribe certain disciplined behaviors in certain situations, and require a person to forfeit some of their individuality in service to the synchrony and identity of the group — constrain spontaneity and the ability to do whatever one pleases. Ritual thus came to be seen as too constraining and not sufficiently “authentic.”

For these reasons, the use of and participation in rituals has been greatly curtailed. Or perhaps as historian Peter Burke argues, we’ve just replaced old rituals with new ones: “If most people in industrial societies no longer go to church regularly or practice elaborate rituals of initiation, this does not mean that ritual has declined. All that has happened is the new types of rituals—political, sporting, musical, medical, academic and so on—have taken the place of the traditional ones.” But the new rituals – watching sports, attending music festivals, checking Facebook, shopping, visiting a strip club on your 18th birthday — are light on nourishment and do not satisfy. Traditional rituals provided a mechanism by which humans could channel and process that which was difficult to grapple with – death, maturation, aggression – allowing the participant to discover new truths about themselves and the world. New rituals, if they can even really be called such, attempt to deny anything ugly in life (lest that lead you to close your wallet) and present a shiny, glossy façade — “confetti culture” – that facilitates passive consumption and turning away from examining given assumptions.

In our next post, we will argue that despite the cultural disdain for ritual, it is a human art form and practice which should be revived. It is true that ritual can be used for good or for ill, yet its benefit is so great that fear of the bad should not lead us to throw out the baby with the bathwater. Even if a man sees no place for ritual in his faith, he can have great use for it in other areas in his life (indeed, if his faith is completely unritualized, he has all the more need for other kinds of rituals). We will argue that even the most rational man might make room in his life for some “magic,” and that while ritual may seem constraining, it can paradoxically be incredibly empowering and even liberating. How that might be so, is where we will turn next time.

____________

Sources:

Ritual: Perspectives and Dimensions by Catherine Bell

Liberating Rites: Understanding the Transformative Power of Ritual by Tom F. Driver

Le Mazdéisme et l’Avesta : à l’origine des tribus indo-européennes

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Le Mazdéisme et l’Avesta : à l’origine des tribus indo-européennes

« On vit apparaître
un si grand nombre d’analogies,
de points  identiques entre les dogmes, les mythes,
les légendes, les institutions religieuses
de l’Orient et de l’Occident,
que les recherches prirent aussitôt
une direction nouvelle et précise
»

(propos sélectionnés par Fabrice Dutilleul de la préface d’Émile Burnouf)

Qu’est-ce que l’Avesta ?

C’est l’ensemble des textes sacrés de la religion mazdéenne et forme le livre sacré, le code sacerdotal des zoroastriens. Il est parfois connu en Occident sous l’appellation erronée de Zend Avesta. Il est rédigé en plusieurs états de l’iranien ancien, désignés sous le nom d’avestique. Les parties les plus anciennes, celles des gathas, sont dans une langue aussi archaïque que celle du Rig Veda (sanskrit védique), le « gathique », les autres en avestique tardif. Le tout est écrit dans l’alphabet avestique.

Et qu’est-ce que le Mazdéisme ?

Le Mazdéisme originel remonte aux tribus indo-européennes des 2e et 1er millénaires avant JC. Il possède une étroite parenté avec l’ancienne religion indienne décrite dans les Veda. Le dieu suprême, Ahura Mazda ou Ormazd (Varuna, en Inde), est entouré de divinités, les Amesa Spenta. Cette religion est donc polythéiste. La société des hommes, quant à elle, est tripartite… Prêtres, guerriers et agriculteurs-éleveurs.

Que permet la persévérance de l’étude des religions ?

Que la science cherche depuis un siècle à en saisir l’unité. L’unité cherchée n’est pas cette fusion des églises qu’ont vainement discutée Leibniz et Bossuet ; c’est la communauté des dogmes primitifs d’où les diverses religions sont sorties ; c’est une unité historique.

Comment la science a-t-elle été conduite à cette recherche ?

Ce ne fut point par une théorie préconçue, par une rêverie ; ce fut par les faits euxmêmes. Tant qu’on n’eut pour matériaux que les doctrines chrétiennes, soit romaines, soit orthodoxes et, d’autre part, les anciennes mythologies grecques et latines, l’opposition entre elles parut si grande qu’on ne put pas les supposer issues d’un fonds commun. Mais lorsque, dans la seconde moitié du XVIIIe siècle et dans la première moitié du XIXe, on fut en possession des livres sacrés de l’Inde et de la Perse et qu’on put converser avec des Brahmanes et des Parsis, une révolution se fit dans la science. On vit apparaître un si grand nombre d’analogies, de points  identiques entre les dogmes, les mythes, les légendes, les institutions religieuses de l’Orient et de l’Occident, que les recherches prirent aussitôt une direction nouvelle et précise.

Plusieurs conceptions primordiales ont donné lieu à plusieurs groupes de religions

Le groupe aryen parut le plus important et, après lui, le groupe sémitique. Le premier comprenait l’Inde, la Perse avec la Médie, les anciens Pélasges avec les Grecs et les Latins, les Germains, les Celtes, les Scandinaves. Le second était représenté par les peuples de race sémitique, notamment par les Assyriens, les Hébreux et plus tard par les Arabes. On voit que cette division des dogmes répond presque exactement à celle des langues. Si dans l’avenir, les langues sont, par de nouvelles découvertes, ramenées à une origine commune, il pourra en être de même des religions. Jusqu’à présent, disonsle, rien ne fait prévoir un tel résultat. Constater des similitudes et une communauté d’origine entre plusieurs religions, ce n’est pas supprimer les différences. La science, prudente et sincère, ne supprime rien ; mais elle doit rendre raison de tous les faits constatés.

Le Mazdéisme. L’Avesta, Gaston-Eugène de Lafont, préface d’Émile Burnouf, éditions de L’Æncre, collection « Patrimoine des religions », dirigée par Philippe Randa, 238 pages, 26 euros

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samedi, 21 décembre 2013

Nouvbeau à Paris!

17:18 Publié dans Evénement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : librairie, librairie française | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook