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mercredi, 31 août 2011

Guerre raciale et implosion du système

Guerre raciale et implosion du système

Pierre Vial

Ex: http://tpprovence.wordpress.com/

Immeubles incendiés, magasins et centres commerciaux dévalisés et vandalisés, rues jonchées de débris, de carcasses noircies de bus, de voitures, de véhicules de police… Ces images de Londres, de Birmingham, de Bristol, de Liverpool ont fait, en boucle, le tour du monde par télévisions interposées. Elles évoquaient bien ce que la députée travailliste Diane Abbott a appelé « une zone de guerre » (théâtre, reconnaît Le Monde du 10 août, d’une « guérilla urbaine »).

Les media français ont tout de suite voulu donner le ton pour interpréter ces événements : c’est la faute de tensions sociales dues à la réduction des financements publics en faveur des plus démunis, c’est la faute du chômage et donc du désoeuvrement… et c’est la faute, bien sûr, de la police britannique (« les gaffes de la police » a titré le quotidien conservateur Daily Mail, tout aussi faux cul que les journaux français). Tout s’explique… et les casseurs cagoulés sont des « jeunes » ayant du vague à l’âme. Bien organisés, tout de même (on est donc loin de la réaction spontanée, épidermique, de hooligans), avec un système de liaison bien au point pour relancer les vagues d’assaut pendant plusieurs jours.

Mais que faisait le gouvernement ? Le premier ministre Cameron, le ministre de l’intérieur, le ministre des finances, le maire de Londres étaient…en vacances (Cameron en Italie). Les casseurs sont décidément bien mal élevés de choisir un moment pareil. Ils auraient pu attendre la rentrée.

Il est incontestable que le climat social détérioré par un libéralisme débridé a de quoi susciter bien des rancoeurs.  Mais celles-ci sont venues se greffer sur une volonté d’affrontement racial. La mort d’un délinquant antillais au cours d’une opération montée par  la police contre les gangs antillais a été le prétexte du déchaînement des émeutes. Le premier foyer d’insurrection a été le quartier de Tottenham, qualifié gentiment de « multiethnique » et dont la majorité de la population est d’origine antillaise. Celle-ci a voulu montrer – et elle a réussi – qu’elle pouvait se rendre maîtresse de la rue, en défiant un pouvoir et un ordre blancs. Même Le Monde, malgré ses a priori idéologiques, a reconnu au passage (9 août) qu’il s’agissait « du plus sérieux affrontement racial au Royaume-Uni depuis les troubles d’Oldham en 2001 » et qu’il y avait donc bel et bien « émeute raciale ».

Ce qui fait voler en éclat ce multiculturalisme, présenté pendant longtemps comme le modèle britannique de réponse aux tensions raciales et dont Cameron reconnaissait récemment (tout comme Angela Merckel pour l’Allemagne) qu’il était un échec. Il était basé sur la conviction irénique que des communautés raciales diverses pouvaient cohabiter harmonieusement sur un même territoire. Illusion due à des présupposés idéologiques qu’on retrouve tant à droite qu’à gauche chez des intellectuels qui refusent tout simplement le poids des réalités. Des réalités trop dérangeantes pour leur confort mental et qu’il faut donc nier obstinément. Jusqu’au jour où elles vous rattrapent…

Ce jour est arrivé pour beaucoup de Britanniques. Comme le reconnaît Libération (16 août) ils suivent les conseils figurant sur de grandes affiches placardées par la police ou les inscriptions peintes sur les panneaux de contreplaqué remplaçant les vitrines brisées des commerces : il faut repérer et dénoncer « les rats à capuche » (en Angleterre comme en France les délinquants immigrés aiment pouvoir se dissimuler le visage pour éviter d’être identifiés).  Surtout, des milices d’autodéfense se sont mises en place pour assurer ordre et sécurité dans les quartiers menacés. Pour pallier l’inefficacité d’une police paralysée par les tabous du politiquement correct (aveu d’un bobby publié par Le Monde du 12 août : « L’ordre était d’intervenir avec circonspection pour éviter les accusations de brutalité, de racisme »).

Le Système en place, miné par ses contradictions internes, est en train d’imploser, la guerre raciale montrant qu’elle est désormais sous-jacente dans nombre de pays européens. C’est donc bien en dénonçant sans répit les ravages du capitalisme libéral et en prêchant une conception réaliste, c’est à dire racialiste, de la société que nous pourrons contribuer à la libération mentale et à la volonté de résistance et de reconquête de  nos frères européens.

Pierre Vial

Amerikanische Cherokee-Indianer verbannen Schwarze

Multikulti-Kernschmelze: Amerikanische Cherokee-Indianer verbannen Schwarze

Udo Ulfkotte

Indianer genießen bei Multikulti-Fans und Anti-Rassisten großes Ansehen. Schließlich haben Weiße diese rassistisch verfolgt und dezimiert. So ist es denn kein Wunder, dass die deutschsprachigen Multikulti-Medien uns jetzt verschweigen, was der zweitgrößte amerikanische Indianerstamm gerade macht: Er verhält sich extrem rassistisch. Alle schwarzen Cherokee werden gerade brutal diskriminiert und rassistisch aus dem Stamm geworfen. Denn mit den Nachkommen von schwarzen Sklaven wollen die Cherokee künftig nichts mehr zu tun haben.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/enthuellungen/udo-ulfkotte/rassisten-schock-fuer-multikulti-fans-cherokee-indianer-verbannen-schwarze.html

 

 

Armin Mohler, l'homme qui nous désignait l'ennemi!

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Thorsten HINZ:

Armin Mohler, l’homme qui nous désignait l’ennemi

 

Le Dr. Karlheinz Weissmann vient de sortir de presse une biographie d’Armin Mohler, publiciste de la droite allemande et historien de la “révolution conservatrice”

 

Armin Mohler ne fut jamais l’homme des demies-teintes!

 

Qui donc Armin Mohler détestait-il? Les libéraux et les tièdes, les petits jardiniers amateurs qui gratouillent le bois mort qui encombre l’humus, c’est-à-dire les nouilles de droite, inoffensives parce que dépouvues de pertinence! Il détestait aussi tous ceux qui s’agrippaient aux concepts et aux tabous que définissait leur propre ennemi. Il considérait que les libéraux étaient bien plus subtils et plus dangereux que les communistes: pour reprendre un bon mot de son ami Robert Hepp: ils nous vantaient l’existence de cent portes de verre qu’ils nous définissaient comme l’Accès, le seul Accès, à la liberté, tout en taisant soigneusement le fait que 99 de ces portes demeuraient toujours fermées. La victoire totale des libéraux a hissé l’hypocrisie en principe ubiquitaire. Les gens sont désormais jugés selon les déclarations de principe qu’ils énoncent sans nécessairement y croire et non pas sur leurs actes et sur les idées qu’ils sont prêts à défendre.

 

Mohler était était un type “agonal”, un gars qui aimait la lutte: sa bouille carrée de Bâlois l’attestait. Avec la subtilité d’un pluvier qui capte les moindres variations du climat, Mohler repérait les courants souterrains de la politique et de la société. C’était un homme de forte sensibilité mais certainement pas un sentimental. Mohler pensait et écrivait clair quand il abordait la politique: ses mots étaient durs, tranchants, de véritables armes. Il était déjà un “conservateur moderne” ou un “néo-droitiste” avant que la notion n’apparaisse dans les médiats. En 1995, il s’était défini comme un “fasciste au sens où l’entendait José Antonio Primo de Rivera”. Mohler se référait ainsi —mais peu nombreux étaient ceux qui le savaient— au jeune fondateur de la Phalange espagnole, un homme intelligent et cultivé, assassiné par les gauches ibériques et récupéré ensuite par Franco.

 

Il manquait donc une biographie de ce doyen du conservatisme allemand d’après guerre, mort en 2003. Karlheinz Weissmann était l’homme appelé à combler cette lacune: il connait la personnalité de Mohler et son oeuvre; il est celui qui a actualisé l’ouvrage de référence de Mohler sur la révolution conservatrice.

 

Pour Mohler seuls comptaient le concret et le réel

 

La sensibilité toute particulière d’Armin Mohler s’est déployée dans le décor de la ville-frontière suisse de Bâle. Mohler en était natif. Il y avait vu le jour en 1920. En 1938, la lecture d’un livre le marque à jamais: c’est celui de Christoph Steding, “Das Reich und die Krankheit der europäischen Kultur” (“Le Reich et la pathologie de la culture européenne”). Pour Steding, l’Allemagne, jusqu’en 1933, avait couru le risque de subir une “neutralisation politique et spirituelle”, c’est-à-dire une “helvétisation de la pensée allemande”, ce qui aurait conduit à la perte de la souveraineté intérieure et extérieure; l’Allemagne aurait dérogé pour adopter le statut d’un “intermédiaire éclectique”. Les peuples qui tombent dans une telle déchéance sont “privés de destin” et tendent à ne plus produire que des “pharisiens nés”. On voit tout de suite que Steding était intellectuellement proche de Carl Schmitt. Quant à ce dernier, il a pris la peine de recenser personnellement le livre, publié à titre posthume, de cet auteur mort prématurément. Dans ce livre apparaissent certains des traits de pensée qui animeront Mohler, le caractériseront, tout au long de son existence.

 

L’Allemagne est devenue pour le jeune Mohler “la grande tentation”, tant et si bien qu’il franchit illégalement le frontière suisse en février 1942 “pour aider les Allemands à gagner la guerre”. Cet intermède allemand ne durera toutefois qu’une petite année. Mohler passa quelques mois à Berlin, avec le statut d’étudiant, et s’y occupa des auteurs de la “révolution conservatrice”, à propos desquels il rédigera sa célèbre thèse de doctorat, sous la houlette de Karl Jaspers. Mohler était un rebelle qui s’insurgeait contre la croyance au progrès et à la raison, une croyance qui estime que le monde doit à terme être tout compénétré de raison et que les éléments, qui constituent ce monde, peuvent être combinés les uns aux autres ou isolés les uns des autres à loisir, selon une logique purement arbitraire. Contre cette croyance et cette vision, Mohler voulait opposer les forces élémentaires de l’art et de la culture, de la nationalité et de l’histoire. Ce contre-mouvement, disait-il, et cela le distinguait des tenants de la “vieille droite”, ne visait pas la restauration d’un monde ancré dans le 19ème siècle, mais tenait expressément compte des nouvelles réalités.

 

Dans un chapitre, intitulé “Du nominalisme”, le Dr. Karlheinz Weissmann explicite les tentatives de Mohler, qui ne furent pas toujours probantes, de systématiser ses idées et ses vues. Il est clair que Mohler rejette toute forme d’universalisme car tout universalisme déduit le particulier d’un ordre spirituel sous-jacent et identitque pour tous, et noie les réalités dans une “mer morte d’abstractions”. Pour le nominaliste Mohler, les concepts avancés par les universalismes ne sont que des dénominations abstraites et arbitraires, inventées a poteriori, et qui n’ont pour effets que de répandre la confusion. Pour Mohler, seuls le concret et le particulier avaient de l’importance, soit le “réel”, qu’il cherchait à saisir par le biais d’images fortes, puissantes et organiques. Par conséquent, ses sympathies personnelles n’étaient pas déterminées par les idées politiques dont se réclamaient ses interlocuteurs mais tenaient d’abord compte de la valeur de l’esprit et du caractère qu’il percevait chez l’autre.

 

En 1950, Mohler devint le secrétaire d’Ernst Jünger. Ce ne fut pas une époque dépourvue de conflits. Après l’intermède de ce secrétariat, vinrent les années françaises de notre théoricien: il devint en effet le correspondant à Paris du “Tat” suisse et de l’hebdomadaire allemand “Die Zeit”. A partir de 1961, il fut le secrétaire, puis le directeur, de la “Fondation Siemens”. Dans le cadre de cette éminente fonction, il a essayé de contrer la dérive gauchisante de la République fédérale, en organisant des colloques de très haut niveau et en éditant des livres ou des publications remarquables. Parmi les nombreux livres que nous a laissés Mohler, “Nasenring” (= “L’anneau nasal”) est certainement le plus célèbre: il constitue une attaque en règle, qui vise à fustiger l’attitude que les Allemands ont prise vis-à-vis de leur propre histoire (la fameuse “Vergangenheitsbewältigung”). En 1969, Mohler écrivait dans l’hebdomadaire suisse “Weltwoche”: “Le ‘Républiquefédéralien’ est tout occupé, à la meilleure manière des méthodes ‘do-it-yourself’, à se faire la guerre à lui-même. Il n’y a pas que lui: tout le monde occidental semble avoir honte de descendre d’hommes de bonne trempe; tout un chacun voudrait devenir un névrosé car seul cet état, désormais, est considéré comme ‘humain’”.

 

En France, Mohler était un adepte critique de Charles de Gaulle. Il estimait que l’Europe des patries, proposée par le Général, aurait été capable de faire du Vieux Continent une “Troisième Force” entre les Etats-Unis et l’Union Soviétique. Dans les années 60, certaines ouvertures semblaient possibles pour Mohler: peut-être pourrait-il gagner en influence politique via le Président de la CSU bavaroise, Franz-Josef Strauss? Il entra à son service comme “nègre”. Ce fut un échec: Strauss, systématiquement, modifiait les ébauches de discours que Mohler avait truffées de références gaulliennes et les traduisait en un langage “atlantiste”. De la part de Strauss, était-ce de la faiblesse ou était-ce le regard sans illusions du pragmatique qui ne jure que par le “réalisable”? Quoi qu’il en soit, on perçoit ici l’un des conflits fondamentaux qui ont divisé les conservateurs après la guerre: la plupart des hommes de droite se contentaient d’une République fédérale sous protectorat américain (sans s’apercevoir qu’à long terme, ils provoquaient leur propre disparition), tandis que Mohler voulait une Allemagne européenne et libre.

 

Le conflit entre européistes et atlantistes provoqua également l’échec de la revue “Die Republik”, que l’éditeur Axel Springer voulait publier pour en faire le forum des hommes de droite hors partis et autres ancrages politiciens: Mohler décrit très bien cette péripétie dans “Nasenring”.

 

Il semble donc bien que ce soit sa qualité de Suisse qui l’ait sauvé de cette terrible affliction que constitue la perte d’imagination chez la plupart des conservateurs allemands de l’après-guerre. Par ailleurs, le camp de la droite établie a fini par le houspiller dans l’isolement. Caspar von Schrenck-Notzing lui a certes ouvert les colonnes de “Criticon”, qui furent pour lui une bonne tribune, mais les autres éditeurs de revues lui claquèrent successivement la porte au nez; malgré son titre de doctorat, il n’a pas davantage pu mener une carrière universitaire. La réunification n’a pas changé grand chose à sa situation: les avantages pour lui furent superficiels et éphémères.

 

La cadre historique, dans lequel nous nous débattions du temps de Mohler, et dans lequel s’est déployée sa carrière étonnante, freinée uniquement par des forces extérieures, aurait pu gagner quelques contours tranchés et précis. On peut discerner aujourd’hui la grandeur de Mohler. On devrait aussi pouvoir mesurer la tragédie qu’il a incarnée. Weissmann constate qu’il existait encore jusqu’au milieu des années 80 une certaine marge de manoeuvre pour la droite intellectuelle en Allemagne mais que cet espace potentiel s’est rétréci parce que la gauche n’a jamais accepté le dialogue ou n’a jamais rien voulu apprendre du réel. Le lecteur se demande alors spontanément: pourquoi la gauche aurait-elle donc dialogué puisque le rapport de force objectif était en sa faveur?

 

Weissmann a donc résussi un tour de force: il a écrit une véritable “biographie politique” d’Armin Mohler. Son livre deviendra un classique.

 

Thorsten HINZ.

(article paru dans “Junge Freiheit”, Berlin, n°31/32-2011; http://www.jugefreiheit.de/ ).

Brentano, el eslabon perdido de la filosofia contemporanea

Brentano, el eslabón perdido de la filosofía contemporánea

                                                                                                                    Alberto Buela (*)

 

Su vida y sus influencias [1]

 

ClemensBrentanok_1803.jpgFranz Clemens Brentano (1838-1917) es el filósofo alemán de ancestros italianos de la zona de Cuomo, que introduce la noción de intencionalidad en la filosofía contemporánea. Noción que deriva del concepto escolástico de “cogitativa” trabajado tanto por Tomás de Aquino como por Duns Escoto en la baja edad media. Lectores que, junto con Aristóteles, conocía Brentano casi a la perfección y que leía fluidamente en sus lenguas originales.

Se lo considera tanto el precursor de la fenomenología (sus trabajos sobre la intencionalidad de la conciencia)  como de las corrientes analíticas (sus trabajos sobre el lenguaje y los juicios), de la psicología profunda (sus trabajos sobre psicología experimental)  como de la axiología (sus trabajos sobre el juicio de preferencia).

Nació y se crió en el seno de una familia ilustre marcada por el romanticismo social. Su tío el poeta Clemens Maria Brentano(1778-1842) y su tía Bettina von Arnim(1785-1859) se encontraban entre los más importantes escritores del romanticismo alemán y su hermano,  Lujo Brentano, se convirtió en un experto en economía social. De su madre recibió una profunda fe y formación católicas. Estudió matemática, filosofía y teología en las universidades de Múnich, Würzburg, Berlín, y Münster. Siguió los cursos sobre Aristóteles de F. Trendelemburg Tras doctorarse con un estudio sobre Aristóteles en 1862,Sobre los múltiples sentidos del ente en Aristóteles, se ordenó sacerdote católico de la orden dominica en 1864. Dos años más tarde presentó en la Universidad de Würzburg, al norte de Baviera, su escrito de habilitación como catedrático, La psicología de Aristóteles, en especial su doctrina acerca del “nous poietikos”. En los años siguientes dedicó su atención a otras corrientes de filosofía, e iba creciendo su preocupación por la situación de la filosofía de aquella época en Alemania: un escenario en el que se contraponían el empirismo positivista y el neokantismo. En ese periodo estudió con profundidad a John Stuart Mill y publicó un libro sobre Auguste Comte y la filosofía positiva. La Universidad de Würzburg le nombró profesor extraordinario en 1872.

Sin embargo, en su interior se iban planteando problemas de otro género. Se cuestionaba algunos dogmas de la Iglesia católica, sobre todo el dogma de la Santísima Trinidad. Y después de que el Concilio Vaticano I de 1870 proclamara el dogma de la infalibilidad papal, Brentano decidió en 1873 abandonar su sacerdocio. Sin embargo, para no perjudicar más a los católicos alemanes —ya de suyo hostigados hasta  llegar a huir en masa al Volga ruso por la “Kulturkampf” de Bismarck [2]— renunció voluntariamente a su puesto de Würzburg, pero al mismo tiempo, se negó a unirse a los cismáticos “viejos católicos”. Pero sin embargo este alejamiento existencial de la Iglesia no supuso un alejamiento del pensamiento profundo de la Iglesia pues en varios de sus trabajos y en forma reiterada afirmó siempre que: «Hay una ciencia que nos instruye acerca del fundamento primero y último de todas las cosas, en tanto que nos lo permite reconocer en la divinidad. De muchas maneras, el mundo entero resulta iluminado y ensanchado a la mirada por esta verdad, y recibimos a través de ella las revelaciones más esenciales sobre nuestra propia esencia y destino. Por eso, este saber es en sí mismo, sobre todos los demás, valioso. (…) Llamamos a esta ciencia Sabiduría, Filosofía primera, Teología» (Cfr.: Religion und Philosophie, pp.72-73. citado por Sánchez-Migallón).

Se desempeñó luego como profesor en Viena durante veinte años (entre 1874 y 1894), con algunas interrupciones. Franz Brentano fue amigo de los espíritus más finos de la Viena de esos años, entre ellos Theodor Meynert, Josef Breuer, Theodor Gomperz (1832-1912). En 1880 se casó con Ida von Lieben, la hermana de Anna von Lieben, la futura paciente de Sigmund Freud. Indiferente a la comida y la vestimenta, jugaba al ajedrez con una pasión devoradora, y ponía de manifiesto un talento inaudito para los juegos de palabras más refinados, En 1879, con el seudónimo de Aenigmatis, publicó una compilación de adivinanzas que suscitó entusiasmo en los salones vieneses y dio lugar a numerosas imitaciones. Esto lo cuenta Freud en un libro suyo El chiste.

En la Universidad de Viena tuvo como alumnos a Sigmund Freud, Carl Stumpf y Edmund Husserl, Christian von Ehrenfels, introductor del término Gestalt (totalidad), y, discrepa y rechaza la idea del inconsciente descrita y utilizada por Freud. Fue un profesor carismático, Brentano ejerció una fuerte influencia en la obra de Edmund Husserl, Alois Meinong (1853-1921), fundador de la teoría del objeto,  Thomas Masaryk (1859-1937) KasimirTwardowski, de la escuela polaca de lógica y Marty Antón, entre otros, y por lo tanto juega un papel central en el desarrollo filosófico de la Europa central en principios del siglo XX. En 1873, el joven Sigmund Freud, estudiante en la Universidad de Viena, obtuvo su doctorado en filosofía bajo la dirección de Brentano.

El impulso de Brentano a la psicología cognitiva es consecuencia de su realismo. Su concepción de describir la conciencia en lugar de analizarla, dividiéndola en partes, como se hacía en su época, dio lugar a la fenomenología, que continuarían desarrollando Edmund Husserl (1859-1938), Max Scheler (1874-1928), Martín Heidegger (1889-1976), Maurice Merleau-Ponty (1908-1961), además de influenciar sobre el existencialismo de Jean-Paul Sartre (1905-1980) con su negación del inconsciente.

En 1895, después de la muerte de su esposa, dejó Austria decepcionado, en esta ocasión, publicó una serie de tres artículos en el periódico vienés Die Neue Freie Presse : Mis últimos votos por Austria, en la que destaca su posición filosófica, así como su enfoque de la psicología, pero también criticó duramente  la situación jurídica de los antiguos sacerdotes en Austria. In 1896 he settled down in Florence where he got married to Emilie Ruprecht in 1897. En 1896 se instaló en Florencia, donde se casó con Emilie Ruprecht en 1897. Vivió en Florencia casi ciego y, a causa de la primera guerra mundial, cuando Italia entra en guerra contra Alemania, se traslada a Zurich, donde muere en 1917.

Los trabajos que publicaron sus discípulos han sido los siguientes según el orden de su aparición: La doctrina de Jesús y su significación permanente; Psicología como ciencia empírica, Vol. III; Ensayos sobre el conocimiento, Sobre la existencia de Dios; Verdad y evidencia; Doctrina de las categorías, Fundamentación y construcción de la ética; Religión y filosofía, Doctrina del juicio correcto; Elementos de estética; Historia de la filosofía griega; La recusación de lo irreal; Investigaciones filosóficas acerca del espacio, del tiempo y el continuo; La doctrina de Aristóteles acerca del origen del espíritu humano; Historia de la filosofía medieval en el Occidente cristiano; Psicología descriptiva; Historia de la filosofía moderna, Sobre Aristóteles; Sobre “Conocimiento y error” de Ernst March.

 

Lineamientos de su pensamiento

 

Todo el mundo sabe, al menos el de la filosofía, que no se puede realizar tal actividad sino es en diálogo con algún clásico. Es que los clásicos son tales porque tienen respuestas para el presente.  Hay que tomar un maestro y a partir de él comenzar a filosofar. Brentano lo tuvo a Aristóteles, el que le había enseñado Federico Trendelenburg (1802-1872), el gran estudioso del Estagirita en la primera mitad de siglo XIX.

En su tesis doctoral, Sobre los múltiples significados del ente según Aristóteles, que tanto influenciara en Heidegger, distingue cuatro sentidos de “ente” en el Estagirita: el ente como ens per accidens o lo fortuito; el ente en el sentido de lo verdadero, con su correlato, lo no-ente en el sentido de lo falso; el ente en potencia y el ente en acto; y el ente que se distribuye según la sustancia y las figuras de las categorías. De esos cuatro significados, el veritativo abrirá en Brentano el estudio de la intencionalidad. Pero al que dedica con diferencia mayor extensión es al cuarto, el estudio de la sustancia y su modificación, esto es, a las diversas categorías. Esto se debe, en parte, a las discusiones de su tiempo en torno a la metafísica aristotélica. En ellas toma postura defendiendo principalmente dos tesis: primera, que entre los diferentes sentidos categoriales del ente se da una unidad de analogía, y que ésta significa unidad de referencia a un término común, la sustancia segunda, que precisamente esa unidad de referencia posibilita en el griego deducir las categorías según un principio.[3]

Investigó las cuestiones metafísicas mediante un análisis lógico-lingüístico, con lo que se distinguió tanto de los empiristas ingleses como del kantismo académico. Ejerciendo una gran influencia el algunos miembros del Círculo de Viena.

En 1874 publica su principal obra Psicología como ciencia empírica, de la que editará tres volúmenes, donde realiza su principal aporte a la historia de la filosofía, su concepto de intencionalidad de la conciencia que tendrá capital importancia para el desarrollo posterior de la fenomenología a través de Husserl y de Scheler.

Sólo lo psíquico es intencional, esto es, pone en relación la conciencia con un objeto. Esta llamada «tesis de Brentano», que hace de la intencionalidad la característica de lo psíquico, permite entender de un modo positivo, a diferencia de lo que no lograba la psicología de aquella época, los fenómenos de conciencia que Brentano distingue entre representaciones, juicios teóricos y  juicios prácticos o emotivos (sentimientos y voliciones).
Todo fenómeno de conciencia es o una representación de algo, que no forzosamente ha de ser un objeto exterior, o un juicio acerca de algo. Los juicios o son teóricos, y se refieren a la verdad y falsedad de las representaciones (juicios propiamente dichos), y su criterio es la evidencia y de ellos trata la epistemología y la lógica; o son prácticos, y se refieren a la bondad o a la maldad, la corrección o incorrección, al amor y al odio (fenómenos emotivos), y su criterio es la «preferencia», la valoración, o «lo mejor», y de ellos trata la ética. Al estudio de la intencionalidad de la conciencia lo llama psicología descriptiva o fenomenología.

En 1889 dicta su conferencia en Sociedad Jurídica de Viena “De la sanción natural de lo justo y lo moral” que aparece publicada luego con notas que duplican su extensión bajo el título de: El origen del conocimiento moral”, trabajo que publicado en castellano en 1927, del que dice Ortega y Gasset, director de la revista de Occidente que lo publica, “Este tratadito, de la más auténtica filosofía, constituye una de las joyas filosóficas que, como “El discurso del método” o la “Monadología”… Puede decirse que es la base donde se asienta la ética moderna de los valores”.

Comienza preguntándose por la sanción natural de lo justo y lo moral. Y hace corresponder lo bueno con lo verdadero y a la ética con la lógica. Así, lo verdadero se admite como verdadero en un juicio, mientras que lo bueno en un acto de amor. El criterio exclusivo de la verdad del juicio es cuando, éste, se presenta como evidente. Pero, paradójicamente, lo evidente, va a sostener siguiendo a Descartes, es el conocimiento sin juicio.

Lo bueno es el objeto y mi referencia puede ser errónea, de modo que mi actitud ante las cosas recibe la sanción de las cosas y no de mí. Lo bueno es algo intrínseco a los objetos amados.

Que yo tenga amor u odio a una cosa no prueba sin más que sea buena o mala. Es necesario que ese amor u odio sean justos. El amor puede ser justo o injusto, adecuado o inadecuado. La actitud adecuada ante una cosa buena es amarla y ante una cosa mala, el odiarla. “Decimos que algo es bueno cuando el modo de referencia que consiste en amarlo es el justo. Lo que sea amable con amor justo, lo digno de ser amado, es lo bueno en el más amplio sentido de la palabra»”.

Dos meses después el 27 de marzo de 1889 dicta su conferencia Sobre el concepto de verdad, ahora en la Sociedad filosófica de Viena. Esta conferencia es fundamental por varios motivos: a) muestra el carácter polémico de Brentano, tanto con el historiador de la filosofía Windelbang (1848-1915) por tergiversar a Kant,  como a Kant, “cuya filosofía es un error, que ha conducido a errores mayores y, finalmente, a un caos filosófico completo” (cómo no lo van a silenciar luego, en las universidades alemanas, al viejo Francisco). b) Nos da su opinión sin tapujos sobre Aristóteles diciendo: “Es el espíritu científico más poderoso que jamás haya tenido influencia sobre los destinos de la humanidad”. c) Muestra y demuestra que el concepto de verdad en Aristóteles “adecuación del intelecto y la cosa” ha sido adoptada tanto por Descartes como por Kant hasta llegar a él mismo. Pero que dicho concepto encierra un grave error y allí él va a proponer su teoría del juicio.

Diferencia entre juicios negativos y juicios afirmativos. Así en los juicios negativos “no hay dragones” no hay concordancia entre mi juicio y la cosa porque la cosa no existe. Mientras que en los juicios afirmativos cuando hay concordancia son verdaderos.

el ámbito en que es adecuado el juicio afirmativo es el de la existencia y el del juicio negativo, el de lo no existente”. Por lo tanto “un juicio es verdadero cuando afirma de algo que es, que es; y de algo que no es, niega que sea”.

En los juicios negativos la representación no tiene contenido real, mientras que la verdad de los juicios está condicionada por el existir o ser del la cosa (Sein des Dinges). Así, el ser de la cosa, la existencia es la que funda la verdad del juicio. El “ser del árbol” es lo que hace verdadero al juicio: “el árbol es”.

Y así lo afirma una y otra vez: “un juicio es verdadero cuando juzga apropiadamente un objeto, por consiguiente, cuando si es, se dice que es; y sino es, se dice que no es”.(in fine).

Y desengañado termina afirmando que: “Han transcurrido dos mil años desde que Aristóteles investigó los múltiples sentidos del ente, y es triste, pero cierto, que la mayoría no hayan sabido extraer ningún fruto de sus investigaciones”.

Su propuesta es, entonces, discriminar claramente en el juicio “el ser de la cosa” que es equivalente a ”la existencia”,  de “la cosa” también denominada por Brentano ”lo real”. Existir o existencia,  y ser real o realidad es la dupla de pares que expresan el “ser verdadero” y el “ser sustancial” respectivamente, que él se ocupó de estudiar en su primer trabajo sobre el ente en Aristóteles.

De modo tal que todo lo que es, es. Y se nos dice también en el sentido de lo verdadero. En una palabra el ser de la cosa se convierte con la verdadero, sin buscarlo Brentano retorna al viejo ens et verum convertuntur de la teoría de los transcendentales del ente.

Y así da sus dos últimos y más profundos consejos:  “Por último, no estaremos tentados nunca de confundir, como ha ocurrido cada vez más, el concepto de lo real y el de lo existente”. Y “podríamos extraer de nuestra investigación otra lección y grabarla en nuestras mentes para siempre…el medio definitivo y eficaz (para realizar un juicio verdadero) consiste siempre en una referencia a la intuición de lo individual de la que se derivan todos nuestros criterios generales”.

No podemos no recordar acá, por la coincidencia de los conceptos y consejos, aquella que nos dejara el primer metafísico argentino, Nimio de Anquín (1896-1979),: “Ir siembre a la búsqueda del ser singular en su discontinuidad fantasmagórica. Ir al encuentro con las cosas en su individuación y  potencial universalidad”.[4]

Franz Brentano es el verdadero fundador de la metafísica realista contemporánea que luego continuarán, con sus respectivas variantes,  Husserl, Scheler, Hartmann y Heidegger.

En el mismo siglo XIX, a propósito de la encíclica Aeterni Patris de 1879 se dará el florecimiento del tomismo, sostenedor también, pero de otro modo, de una metafísica realista.

Siempre nos ha llamado la atención que los mejores filósofos españoles del siglo XX se hayan prestado a ser traductores de los libros de Brentano: José Gáos de su Psicología, Manuel García Morente de su Origen del conocimiento moral, Xavier Zubiri de El provenir de la filosofía, Antonio Millán Puelles de Sobre la existencia de Dios. Y siempre nos ha llamado la atención que no se enseñara Brentano en la universidad.

El problema de Brentano es que ha sido “filosóficamente incorrecto”, pues realizó una crítica feroz y terminante a Kant y los kantianos y eso la universidad alemana no se lo perdonó. Realizó una crítica furibunda a la escuela escolástica católica y eso no se le perdonó. Incluso se levantaron invectivas denunciándolo, que al criticar el concepto de analogía del ser, adoptó él, el de equivocidad. Un siglo después, el erudito sobre Aristóteles, Pierre Aubenque, vino a negar en un libro memorable y reconocido universalmente, Le probleme de l´etre chez Aristote (1962) la presencia en los textos del Estagirita del concepto de analogía.(si detrás de esto no está la sombra de Brentano, que no valga).

Polemizó con Zeller, con Dilthey, con Herbart, con Sigwart. Criticó, como ya dijimos, a Kant, Descartes, Hume, Hegel, Aristóteles, y a Überweg. No dejó títere con cabeza. Sólo le faltó pelearse con Goethe. Fue criticado por Freud, que se portó con él como el zorro en el monte que con la cola borra las huellas por donde anda. Husserl no solo tomó y usufructuó el concepto de intencionalidad sino también el de “retención” que es copia exacta de concepto bentaniano de “asociación original”, pero eso quedó bien silenciado.

Filosóficamente, esta oposición por igual al idealismo kantiano y a la escolástica de su tiempo le valió el silencio de los manuales y la marginalización de su obra de las universidades. Quien quiera comprender en profundidad y conocer las líneas de tensión que corren debajo de las ideas de la filosofía del siglo XX, tiene que leer, forzosamente a Brentano, sino se quedará como la mayoría de los profesores de filosofía, en Babia.

El es el testigo irrenunciable de la ligazón profunda que existe en el desarrollo de la metafísica que va desde Aristóteles, pasa por Tomás de Aquino y Duns Escoto , sigue con él y termina en Heidegger. No al ñudo, el filósofo de Friburgo, realizó su tesis doctoral sobre La doctrina de las categorías y del significado pensando que era de Duns Escoto, cuando después se comprobó que el texto de la Gramática especulativa sobre el que trabajó, pertenecía a Thomas de Erfurt (fl.1325).

La invitación está hecha, seguro que algún buen profesor o algún inquieto investigador  recoge el guante.

 

 

Nota: Bibliografía de F. Brentano en castellano

Psicología (desde el punto de vista empírico), Revista de Occidente, Madrid, 1927

Sobre la existencia de Dios, Rialp, Madrid 1979.

Sobre el concepto de verdad, Ed. Complutense, Madrid, 1998

El origen del conocimiento moral, Revista de Occidente, Madrid 1927. (Tecnos, Madrid 2002).

Breve esbozo de una teoría general del conocimiento, Ed. Encuentro, Madrid 2001.

El porvenir de la filosofía, Revista de Occidente, Madrid 1936

Aristóteles y su cosmovisión, Labor, Barcelona 1951.

Sobre los múltiples significados del ente según Aristóteles, Ed. Encuentro, Madrid 2007

 

Razones del desaliento en filosofía, Ed. Encuentro, Madrid, 2010

 

Existen además, en castellano, trabajos de consulta valiosos sobre su filosofía como los debidos a los profesores Mario Ariel González Porta y  Sergio Sánchez-Migallón Granados.

 

 

 

(*) alberto.buela@gmail.com

arkegueta, aprendiz constante, mejor que filósofo

www.disenso.org



[1] Estos datos que pasamos nosotros y muchos más, se pueden encontrar en los buscadores de Internet, no así en los manuales al uso de la historia de la filosofía contemporánea, que, en general, escamotean la figura y los aportes de Brentano. O peor aún, lo limitan al lugar común de inventor de la intencionalidad de la conciencia. 

[2] La persecución que sufrieron los católicos alemanes bajo el gobierno de Bismarck (1871-1890) ha sido terrible. Más de un millón de ellos huyeron a Rusia donde los recibió el Zar con un convenio de estadía por cien años. Pasado el siglo muchos de esos “alemanes del Volga” vinieron a radicarse en la Argentina en la zona de Coronel Suárez, al sur oeste de la provincia de Buenos Aires. Duró tanto el hostigamiento a los católicos de parte de la Kulturkampf, que cuenta Heidegger (1889-1976), que su padre era el sacristán de la iglesia de San Martín de su pueblo natal,  y que los protestantes se la devolvieron, recién, un año antes de que él naciera.

[3] 80 años después, en 1942 publicó Nimio de Anquín en Argentina un trabajo definitivo sobre el tema Las dos concepciones del ente en Aristóteles, Ortodoxia Nº 1, pp.38-69, Buenos Aires, 1942, del que se han privado de leer hasta ahora los europeos. 40 años después, en 1982 con motivo de mi tesis doctoral en la Sorbona bajo la dirección de Pierre Aubenque, vi como éste gran erudito se arrastraba sobre las tintas del libro Z de la Metafísica de  Aristóteles, sin poder llegar a la suela de los zapatos de de Anquín.

[4] Anquín, Nimo de:  Ente y ser, Gredos, Madrid, 1962

mardi, 30 août 2011

Türkei: Regierung unterrichtet NATO über Kriegsvorbereitungen

Türkei: Regierung unterrichtet NATO über Kriegsvorbereitungen

Udo Ulfkotte

Vor wenigen Monaten noch begründeten viele EU-Politiker die Notwendigkeit der Aufnahme der Türkei in die EU mit dem großen Wirtschaftswachstum des Landes. Jetzt aber geht es mit der türkischen Wirtschaft steil bergab. Um das Volk abzulenken, bereitet die Regierung nun (für die Zeit nach dem Ende Gaddafis in Libyen) Krieg gegen das türkische Nachbarland Syrien vor. Die türkische Wirtschaft erlebt ein Desaster: Die Lira wurde seit Jahresbeginn gegenüber dem Euro um 25 Prozent abgewertet. Immer mehr junge Türken sind arbeitslos. 95 Prozent der Bevölkerung sind hoffnungslos überschuldet. Diplomaten berichten, dass mehr als 2 Millionen junge Türken nach Europa wollen. Mit dem Krieg gegen Syrien will man die Lage wieder in den Griff bekommen.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/udo-ulfkotte/tuerkei-regierung-unterrichtet-nato-ueber-kriegsvorbereitungen.html

Krantenkoppen - Augustus 2011 (4)

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Krantenkoppen
 
Augustus 2011 (4)
 
SOMALIE: MERCI, MAIS NOUS AVONS DEJA AMPLEMENT DONNE ...:
"Au moment où une intense campagne vise à préparer les esprits à une intervention, il est impératif de donner les clés du problème somalien":
http://bernardlugan.blogspot.com/2011/07/somalie-merci-mais-nous-avons-deja.html
 
 
NON A UNE PENSEE UNIQUE NEOCONSERVATRICE ET PRO-ISRAELIENNE!
"Le pluralisme de la presse et la liberté d’expression sont certainement plus grands ici a Beyrouth qu’à Paris": http://www.geostrategie.com/990/richard-labeviere-non-a-une-pensee-unique-neoconservatrice-et-pro-israelienne/
 
 
MON CHEMIN DE DAMAS (PAR CHRISTIAN BOUCHET):
"Du 3 au 12 août dernier, j’ai séjourné en Syrie. Alors que les agences de presse occidentales présentent ce pays comme en proie à une répression féroce et à une guerre civile larvée, je n’y ai rien vu de tel":
http://www.voxnr.com/cc/a_la_une/EFEFulAAFplzsmppaQ.shtml
 
 
NOAM CHOMSKY:"ACADEMISCHE VRIJHEID IN LEVENSGEVAAR  DOOR AGRESSIE VAN DE GROTE BEDRIJVEN":
"Als de VS hetzelfde systeem voor gezondheidszorg zou hebben als andere geïndustrialiseerde landen, dan zou er niet alleen geen deficit zijn, er zou zelfs een overschot zijn":
http://www.dewereldmorgen.be/artikels/2011/08/10/noam-chomsky-academische-vrijheid-in-levensgevaar-door-agressie-van-de-grote-bed
 
 
WAAR IS HET BANKENDEBAT?
"Met dank aan een toezichthouder die de eigen status liet afhangen van het mondiale marktaandeel van haar kampioenen en in ruil voor groei veel door de vingers zag (...), heeft de crisis ons pakweg 27% van ons jaarinkomen gekost":
http://www.ftm.nl/followleader/waar-is-het-bankendebat.aspx
 
 
DE 6 CRISISEN VAN ONZE TIJD:
"Eigenlijk moeten we spreken van meerdere crisissen, die allemaal samen nog lang zullen doorwegen":
http://www.demorgen.be/dm/nl/2461/De-Gedachte/article/detail/1307247/2011/08/20/De-zes-crisissen-van-onze-tijd.dhtml
 
 
CHAVEZ WITHDRAWS GOLD RESERVE FROM TROUBLED AMERICAN AND EUROPEAN BANKS:
 
 
GEVANGEN IN JE WOONKREDIET:
"Als klant heb je eigenlijk geen keuze meer. Het is voorwaarden aanvaarden of geen betaalbare lening krijgen":
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=MH3E8K8U
 

Hommage à Paul Jamin (1911-1995)

Picard/’t Pallieterke:

Hommage à Paul Jamin (1911-1995)

 

A l’occasion du centenaire de sa naissance

 

dupont.jpgL’un des derniers numéros du journal satirique bruxellois “Père Ubu/Pan” (11 août 2011) comprenait un encart fort intéressant: quatre pages consacrées à Paul Jamin (1911-1995), qui fut, pendant de longues décennies, le principal caricaturiste de “Pan” d’abord, de “Père Ubu” ensuite. Aujourd’hui les deux feuilles ont fusionné pour devenir “Ubu/Pan”, le seul hebdomadaire satirique de droite en Belgique francophone (et les critiques acerbes de cette feuille disent qu’elle est “islamophobe”). Paul Jamin a été indubitablement l’un des meilleurs caricaturiste dans la Belgique d’après guerre.

 

C’est parce qu’on célèbre le centième anniversaire de sa naissance qu’“Ubu/Pan” a voulu attirer l’attention de ses lecteurs. Jamin était natif de Liège. Sa biographie peut se lire en parallèle avec la période la plus effervescente de l’histoire au 20ème siècle. Jamin et sa famille émigrèrent assez tôt à Bruxelles. Au départ, il ne semblait pas prédestiné au dessin. A l’école, les résultats qu’il obtenait dans cette branche étaient au mieux “bons”. Jamin avait toutefois des talents cachés. Il avait à peine dix-sept ans quand il fut impliqué dans le lancement du supplément-jeunesse du quotidien catholique de droite “Le Vingtième Siècle”. Pour ceux qui connaissent bien l’univers de la bande dessinée, ce supplément-jeunesse, baptisé “Le Petit Vingtième”, est une référence. Car c’est dans cet encart que furent publiées les premières aventures de Tintin. Jamin et Georges Remi (alias “Hergé”) étaient tous deux des protégés du charismatique Abbé Norbert Wallez, patron du “Vingtième Siècle”. Le journal étaient d’obédience conservatrice et autoritariste, résolument catholique, et cultivait une sympathie certaine pour le régime de Benito Mussolini en Italie.

 

On ne doit pas sous-estimer l’influence de Paul Jamin sur “Le Petit Vingtième”. Trop d’analystes de cette époque font l’équation entre cet encart destiné à la jeunesse et Hergé mais il ne faut pas oublier que ce fut Jamin qui patronna la naissance de Quick et Flupke et fut l’inspirateur de leurs innombrables gags. Il y a plus à dire encore à ce propos: au moins un biographe d’Hergé signale, en conclusion, que c’est grâce à Jamin que des personnages comme les Dupont/Dupond n’ont pas disparu des aventures de Tintin. Hergé voulait les supprimer mais Jamin a pu le convaincre de ne pas le faire.

 

Bon élève de l’Abbé Wallez, Jamin n’était pas insensible au charme des idées d’Ordre Nouveau. On ne s’étonnera pas, dès lors, qu’en 1936, il ait abandonné “Le Petit Vingtième” pour rejoindre “Le Pays Réel”, le journal de combat de Rex et de son leader flamboyant, Léon Degrelle. Jamin et Degrelle sont alors devenus amis pour la vie. Jamin publia dans “Le Pays Réel” quantité de caricatures sous le pseudonyme de “Jam”. N’oublions pas que Rex, à ce moment-là, était un jeune mouvement politique encore très proche de l’aile droite du “pilier catholique” et de l’Action catholique. Ce n’est que lorsque le Cardinal Van Roey estima que c’était péché de voter pour les listes de Rex que le mouvement bascula dans la marginalité (“Il essaie de me crosser” disait Degrelle).

 

Mais Jamin est toujours resté fidèle à Degrelle. Y compris lorsque ce dernier s’est rapproché de l’occupant allemand pendant la seconde guerre mondiale. Jamin appartenait aux cercles d’Ordre Nouveau qui demeuraient “belgicains”. Dans le petit univers médiatique francophone de Belgique, ces groupes de la collaboration belgicaine ont été délibérément effacés des mémoires. Jamin, qui en faisait partie, estimait, tout comme le Roi Léopold III et son entourage d’ailleurs, que le salut pouvait venir d’une nouvelle Europe sous domination allemande. Aux yeux de Jamin, il fallait essayer de tirer le meilleur profit de cette situation. “Jam” ne se contenta pas dès lors du seul “Pays réel” mais dessina aussi ses caricatures mordantes pour “Le Soir” (alors sous contrôle allemand), pour “Le Nouveau Journal” (de Robert Poulet) et pour le “Brüsseler Zeitung”. On n’insistera jamais assez sur le fait que les collaborateurs du “Nouveau Journal” de Poulet étaient convaincus qu’ils plaidaient pour une “politique d’accomodement” avec les nationaux-socialistes, avec l’approbation du Palais de Laeken.

 

Après l’entrée des troups anglaises dans Bruxelles en septembre 1944, on n’a tenu compte d’aucune de ces nuances: Jamin fut arrêté et condamné à mort. Il échappa au peloton d’exécution mais ne fut libéré qu’en 1952. Il reprit une carrière de caricaturiste sous le pseudo d’”Alidor” dans les colonnes du journal satirique “Pan”. Tout comme dans “’t Pallieterke”, le journal satirique anversois, les figures politiques qu’étaient Achiel Van Acker, Paul-Henri Spaak, Théo Lefebvre et Gaston Eyskens constituaient les principales têtes de Turc. “Alidor” commit aussi des dessins pour le “Standaard”, “De Vlaamse Linie” et “Trends”. On ne peut affirmer avec certitude s’il a été engagé dans ces deux dernières publications par le Sénateur Lode Claes (Volksunie) qui avait son mot à dire dans chacune d’elles.

 

On remarquera que Jamin ornait toujours sa signature “Alidor” d’une petite couronne. C’est une allusion à Léopold III, prétend aujourd’hui “Ubu/Pan”. Alidor était un léopoldiste convaincu mais après la guerre et la question royale, il ressentait une réelle frustration: Léopold III, à ses yeux, avait laissé froidement tomber les hommes qui l’avaient soutenu.

 

Jamin n’a jamais pris ses distances par rapport à Léon Degrelle. Il allait régulièrement lui rendre visite dans son exil espagnol. Il faut encore mentionner que Jamin a quitté “Pan” en 1990 parce qu’il n’était pas d’accord avec le nouveau propriétaire de la feuille, Stéphane Jourdain. Au cours des dernières années de sa vie, Jamin a donc dessiné pour “Père Ubu”, un journal qu’il a fondé avec son ami Henri Vellut (qui, pendant la campagne des Dix-Huit Jours, en mai 1940, avait perdu un oeil). En 2010, quinze ans après sa mort, “Pan” et “Père Ubu” ont fusionné.

 

PICARD/ ’t Pallieterke.

(texte paru dans ’t Pallieterke, Anvers, 24 août 2011).

 

 

Prof. Buela: Sur l'accord franco-brésilien pour les sous-marins d'attaque

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Entretien avec le Professeur Alberto Buela sur l'accord franco-brésilien pour les sous-marins d'attaque

Ex: http://fr.novopress.info/

Buenos Aires (NOVOpress) – L’accord de coopération franco-brésilien pour la construction de sous-marins d’attaque est passé largement inaperçu et peu de commentateurs en ont pris la juste mesure. Nous avons interrogé le professeur Alberto Buela, un des rares spécialistes argentins de géopolitique, pour qu’il mette en perspective les ambitions navales du Brésil.

Novopress : vous êtes un spécialiste reconnu de la géopolitique et de la géostratégie du continent américain. Comment analysez-vous les ambitions maritimes du Brésil, mises en lumière par le récent accord franco-brésilien sur la construction de sous-marins d’attaque ?
 
Alberto Buela : Depuis toujours le Brésil ambitionne de se bâtir une sphère d’influence dans l’Atlantique sud, notamment en se constituant un corridor maritime entre ses côtes et l’Afrique occidentale, plus particulièrement (mais pas uniquement) en direction des pays de langue portugaise et française. Cet intérêt explique la forte présence diplomatique brésilienne dans ces pays qui contraste avec le peu d’intérêt manifesté par l’Argentine pour ce continent.

 

L’inspirateur de cette politique n’est pas un penseur d’aujourd’hui. De même que les Nord-Américains sont encore influencés par les théories d’Alfred Thayer Mahan (1840-1914), les Brésiliens n’ont pas oublié les écrits du penseur « intégrationniste » portugais Antonio Sardinha (1888-1925) dont l’ouvrage majeur A Aliança Peninsular défend la thèse de la transformation de l’Atlantique sud en « mare nostrum » d’une alliance ibero-américaine.

Quand le Brésil décide de se doter d’une flotte de sous-marins d’attaque, un des outils de la puissance souveraine les plus efficaces mais aussi les plus coûteux, le fait-il dans une perspective purement nationale ou cherche-t-il à devenir le champion des nations du cône sud du continent ?
 
Alberto Buela : ne vous laissez pas leurrer par le nom que les marchands d’armes lui donnent. Grâce à sa grande autonomie et à sa faible signature, le sous-marin d’attaque est avant tout une arme de dissuasion. Cette future flotte sous-marine brésilienne sera un argument solide pour asseoir la suprématie militaire de Brasilia en Amérique du sud et pour conserver la tête de file d’une communauté régionale de défense intégrant les nations du cône sud de l’Amérique.

 

En Argentine nous vivons depuis 2003 dans le cadre d’un régime social-démocrate qui a écarté avec horreur le conflit armé du champ des options permises au politique. Depuis cette date, les gouvernements successifs poursuivent une politique obstinée de démantèlement des Forces armées dans leurs trois composantes, Terre, Air et Mer.

Comment interprétez la collaboration entre le Brésil et l’Argentine dans le domaine de l’énergie nucléaire, plus particulièrement dans le domaine si avancé de la construction de chaudières nucléaires embarquées ?
 
Alberto Buela : au cours des années 1990, le Brésil était très en retard par rapport à l’Argentine dans les domaines de la recherche et de l’industrie nucléaires. Mon pays était aussi plus en avance dans la technique de construction de sous-marins grâce aux accords de coopération germano-argentins. Malheureusement, le gouvernement du président Menem a condamné les chantiers navals spécialisés Domecq García et il remis à plus tard le financement de la recherche nucléaire. Aujourd’hui, c’est le Brésil qui prend le relais en acceptant une coopération qui rend service aux deux pays, en valorisant la recherche argentine dans les réacteurs nucléaires de petites dimensions et en renforçant la capacité industrielle brésilienne.
 
Le tir de la fusée argentine Gradicom II est-il le signal d’une renaissance des Forces armées de votre pays ?
Alberto Buela : le tir du vecteur Gradicom II est un vieux projet ressorti des cartons. Cet essai réussi ne veut pas dire que la mise en quarantaine de l’armée touche à sa fin dans mon pays.
 
Quelle peut-être la réaction du Chili face à un éventuel rapprochement entre l’Argentine et le Brésil ?
 
Alberto Buela : le Chili s’est toujours méfié d’une possible alliance entre le Brésil et l’Argentine. Mais les circonstances ont changé depuis les affrontements entre nos trois pays au cours du XIXe siècle. Aujourd’hui le Chili a absolument besoin du corridor terrestre qui relie Santiago avec la région métropolitaine de Sao Paulo. Le « grand espace » que forment désormais les grandes nations du cône sud de l’Amérique impose sa dynamique aux nationalismes rances hérités du passé.
 
Comment voyez-vous les dix années à venir pour l’Atlantique sud ? Les Anglais ont-ils raison d’avoir peur ?

Alberto Buela : les Anglais possèdent une base puissante aux îles Malouines, dotée des équipements de détection les plus sophistiqués et d’avions de combat les plus modernes. Cette situation ne changera pas dans un avenir proche.

Entretien avec le Pr Alberto Buela sur l'accord franco-brésilien pour les sous-marins d'attaque

Le professeur Buela photographié pendant un entretien à Madrid en novembre 2008

En revanche, une communauté de destin des nations du sud du continent, renforcée par une force aéronavale conjointe argentine, brésilienne et chilienne, chargée d’assurer la défense régionale, change la donne. Elle encourage les autres nations à nous traiter avec davantage de respect, notamment les puissances qui pillent nos ressources maritimes.

Mais nous devons être réalistes. Tant que le Brésil et l’Argentine ne seront pas capables de montrer le chemin en constituant une force navale conjointe, les Anglais n’ont rien à craindre. En outre, tant que les Argentins resteront obnubilés par leurs problèmes internes et qu’ils n’accorderont pas à leur inimitié avec le Royaume Uni l’importance qu’elle mérite, Londres peut dormir sur ses deux oreilles.

Enfin, de la même manière que le Brésil et l’Argentine se rapprochent, dans l’hémisphère nord les Anglais cherchent à se rapprocher des Français pour compenser leur inéluctable affaiblissement. Nous devons donc prendre en compte non plus un affrontement qui opposerait les nations américaines à l’Angleterre, mais à une alliance franco-britannique. Alors, les données du jeu ne seront que plus complexes.

lundi, 29 août 2011

Germany's sovereignty was and is restricted by US and allies

 

Germany's sovereignty was and is restricted by US and allies

Krantenkoppen - Augustus 2011 (3)

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Krantenkoppen
 
Augustus 2011 - 3
 
LA BIELORUSSIE ASSIEGIEE:
"Des camps de formation informatique financés par les USA accueillent des militants dits de la “société civile” – c’est-à-dire, de l’opposition – en provenance de pays dont les gouvernements ne sont pas appréciés des USA. Le but affiché en est la 'démocratique', ou plus exactement, les révolutions de couleur et le changement de régime":
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=25959
 
 
COLORED REVOLUTIONS AND 'REGIME CHANGE': WASHINGTON ATTEMPTS TO DESTABILIZE BELARUS:
"Belarus has developped gradually into a strong socially-oriented market economy with the highest growth rate in the CIS even during its current financial troubles (according to the CIS Interstate Statistical Committee, between January and... April 2011 Belarusian industry grew 12.9% year-on-year), while still maintaining its free health care, job protection, social services, retirement programs, low unemployment, state-subsidized housing and utilities, and high level of education. This is one reason why the country is naturally in the line of fire of the West, whose bankrupt governments are now obsessively telling their citizens that “there is no alternative”: we must drastically decrease or kill pensions and other social programs, fire government employees, flexibilize the work force, privatize education, health care, infrastructure and everything possible, etc. etc.

Located just next door to crisis-stricken Europe, Belarus is more than a thorn in its side; it is living proof that European and American neoliberal propaganda is only lies."
 
 
IRAN READY TO SEND PEACEKEEPERS TO UK:
“If the UN General Assembly approves, the Basij Organization is ready to send Ashura and al-Zahra brigades to Liverpool and Birmingham as peacekeepers to monitor observation of human rights laws and deter use of force”:
http://www.presstv.ir/detail/193467.html
 
 
AHMADINEDJAD ROEPT VN-VEILIGHEIDSRAAD OP TE HANDELEN TEGEN ENGELSE RELLEN:
"De Iraanse president Mahmud Ahmadinejad veroordeelt het brute gedrag van de Britse politie tegen de relschoppers. (...) Ahmadinejad vraagt de Veiligheidsraad van de Verenigde Naties om in te grijpen. Libië eist dan weer het ontslag van de Britse premier Cameron":
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20110810_085
 
 
WIE WORDT HIER EIGENLIJK GERED?
"In de tijd der subprimehypotheken werden ratingbureaus betaald door de bedrijven waarover zij hun beoordelingen gaven. Nu dat marktsegment verdwenen was, begonnen ratingbureaus obligaties van nationale staten, en daarmee ook de nationale staten zelf, te beoordelen. Interessant was dat de beoordeelde entiteiten zelf geen opdracht hadden gegeven ... ":
http://www.ftm.nl/followleader/wie-wordt-hier-eigenlijk-gered.aspx
 
 
HET WESTEN BESTAAT NIET MEER:
"Amerika is niet langer een westerse natie. Het is omgevormd tot een land waarin het overheidsapparaat onherroepelijk in handen is van de elite":
http://www.express.be/joker/nl/brainflame/het-westen-bestaat-niet-meer/150529.htm
 
 
TSCHECHISCHER PRASIDENT: DIE HOMOS HABEN KEIN RECHT AUF BEWUNDERUNG:
"Die Botschafter einiger EU-Staaten und der USA haben den am Samstag in Prag beginnenden Homo-Greuel „Prague Pride“ öffentlich unterstützt. Das führte beim tschechischen Präsidenten Václav Klaus und Außenminister Karel von Schwarzenberg zu Irritationen":
http://www.kreuz.net/article.13689.html
 
 
THE FORECLOSER:
"Bank of America wilde het stel uit dat huis zetten tijdens alle foreclosures, maar (...) dat was raar, want het stel had 't huis indertijd zonder hypotheek gewoon met cash betaald":
http://www.thedailyshow.com/watch/mon-august-8-2011/the-forecloser
 
 
GADDAFI SPEECH II (1th July 2011):
Moammar Gaddafi: "Compare your European demonstrations to the demonstrations of Libya. Your people don't carry your pictures, they are against you."
http://www.youtube.com/watch?v=F4AR54BZWwU
 
 
HET MORELE EN POLITIEKE DILEMMA VAN WILDERS EN ZIJN POLITIEKE PARTIJ:
"Wilders het voortdurend heeft over massa-immigratie en de islamisering van Europa, die op geen enkele manier zijn te bewijzen. Wilders weet dit dondersgoed. Het gaat Wilders ook niet om de feiten of statistische aantallen, maar om het in stand houden van een spook dat niet bestaat":
http://www.wijblijvenhier.nl/6902/het-morele-en-politieke-dilemma-van-wilders-en-zijn-politieke-partij/
 
 
IJSLAND STAP DICHTER BIJ EERSTE INTERNET-GRONDWET VAN WERELD:
"Een groep burgers heeft aan de IJslandse parlementsvoorzitter een blauwdruk voor een nieuwe grondwet voorgelegd. De blauwdruk werd uitgetekend met de hulp van honderden andere burgers":
http://www.express.be/sectors/nl/interactive/ijsland-stap-dichter-bij-eerste-internet-grondwet-van-wereld/150173.htm
 
 
AMERIKAANS PLATTELAND WORDT GROOT SPOOKGEBIED:
"Door een gebrek aan investeringen die voor nieuwe tewerkstelling zouden kunnen zorgen, dreigen grote gebieden van de Great Plains en Appalachia, samen met regio's van Arkansas, Mississippi en het noorden van Texas met een gigantische ontvolking geconfronteerd te worden":
http://www.express.be/business/nl/economy/amerikaans-platteland-wordt-groot-spookgebied/150181.htm
 
 
NACH OSLO-ANSCHLAGEN: INNEMINISTER FRIEDRICH WILL ANONYMITAT IM NETZ VERBIETEN:
 

Août 1941: violation de la neutralité iranienne

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Anton SCHMITT:

Août 1941: violation de la neutralité iranienne

 

Tous ceux qui réfléchissent aujourd’hui aux positions politiques que prend l’Iran et s’en étonnent, devraient étudier l’histoire récente de ce grand pays du Moyen Orient qui, depuis près de deux siècles, n’a jamais cessé d’être le jouet de ses voisins et des grandes puissances mondiales. La haute considération dont bénéficie l’Allemagne en Iran —en dépit de la politique désastreuse actuellement suivie par la Chancelière Merkel— ne dérive pas d’un “antisémitisme foncier” que les médiats attribuent plutôt à tort à la population iranienne mais provient surtout du fait que l’Allemagne n’a jamais tenté de se soumettre l’Iran.

 

Les puissances qui se sont attaquées à la souveraineté iranienne sont la Grande-Bretagne, la Russie et les Etats-Unis, qui, tous, ont été des adversaires de l’Allemagne au cours des deux guerres mondiales.

 

Le 25 août 1941, à 4 h 30 du matin, les Soviétiques et les Britanniques amorcent les hostilités avec l’Iran. Quelques minutes auparavant, les ambassadeurs Simonov et Bullard avaient transmis une note qui annonçait la décision de  leurs gouvernements respectifs. Cette note évoquait l’amitié que Soviétiques et Britanniques éprouvaient à l’endroit du peuple iranien, qu’ils entendaient désormais libérer de l’influence des “agents allemands”.

 

Quelques jours auparavant, le gouvernement iranien, qui percevait la menace, avait, dans son désarroi, demandé l’aide des Etats-Unis. Franklin Delano Roosevelt répond à l’appel des Iraniens le 22 août 1941 en adoptant un ton incroyablement cynique: il prétend que les bruits circulant à propos d’une invasion de l’Iran, qui aurait été dûment planifiée par les Soviétiques et les Britanniques, sont dépouvus de véracité et qu’il n’a rien appris de semblables projets. En fait, Roosevelt s’exprimait exactement de la même manière que Walter Ulbricht, lorsqu’on lui posait des questions sur l’imminence de la construction du Mur de Berlin en 1961.

 

Comme Churchill avait contribué à décimer l’armée de terre britannique au cours des campagnes menées dans le Nord de la France, en Grèce et en Libye, les Britanniques ne pouvaient plus aligner que des troupes coloniales de seconde voire de tierce catégorie, recrutées surtout en Inde. Les Soviétiques n’éprouvaient pas les mêmes difficultés. La manière dont l’attaque contre l’Iran fut perpétrée démontre que les agresseurs ne faisaient pas grand cas du droit de la guerre. Tandis que la Wehrmacht allemande avait demandé, avant d’entamer les hostilités, aux Danois et aux Norvégiens de capituler, les Britanniques, eux, n’ont pas accordé la moindre chance aux Iraniens à Khorramshar; ils ont ouvert le feu sans faire le détail, détruisant les casernes où les soldats du Shah dormaient encore.

 

Suite à l’invasion, l’Iran fut partagé en plusieurs “zones”. Les Américains, accourus à l’aide, ont remplacé les Anglais et fourni, pour leur zone, des troupes d’occupation. Les Américains se sont mis aussitôt à construire des routes et des voies de chemin de fer. C’est ainsi que s’est constitué toute une logisitique permettant de fournir matériels et approvisionnements américains aux Soviétiques. Au cours des années 1942/1943, 23% des aides américaines à l’URSS de Staline passaient par l’Iran. L’issue de la bataille de Stalingrad en a indubitablement dépendu. Après la guerre, les occupants ont lourdement facturé à l’Iran la construction de ces infrastructures, qu’ils avaient entreprise pour le bénéfice de leur propre guerre.

 

Le Shah, père du dernier Empereur Pahlevi, avait été jugé trop récalcitrant: les occupants ont dès lors exigé son abdication, peu de temps après l’invasion. Son fils monte sur le trône. Les “agents allemands”, qui avaient servi de prétexte à l’agression, existaient réellement. Quelques rares représentants de la fameuse Division “Brandenburg” ont bien tenté d’organiser la résistance iranienne, mais leurs actions n’eurent guère d’effets sur le plan militaire. En 1944, le père du dernier Shah meurt dans son exil sud-africain. Après la fin des hostilités, les occupants ne s’empressent pas de partir. Les Soviétiques tentent, avec l’appui d’un parti communiste rigoureusement bien organisé, de prendre le pouvoir réel en Iran, selon le même scénario mis au point en Tchécoslovaquie et appliqué avec le succès que l’on sait dans ce pays d’Europe centrale. Les Britanniques, eux, se contentaient, d’exploiter les puits de pétrole iraniens.

 

Dans le passé, bon nombre de grandes puissances, lorsque surgissaient des conflits, n’éprouvèrent que peu de respect pour la souveraineté des Etats neutres. Lors de la première guerre mondiale, les grandes puissances n’ont pas hésité à bafouer les droits des puissances de moindre envergure. Cela ne concerne pas seulement la Belgique et le Luxembourg, dont la neutralité fut violée par l’Allemagne en 1914, mais aussi la Grèce que la France et la Grande-Bretagne contraignirent à accepter leurs conditions en 1916.

 

Anton SCHMITT.

(article publié dans “zur Zeit”, Vienne, n°34/2011; http://www.zurzeit.at/ ).

Quel "nationalisme" pour les années 90 et le XXIème siècle?

Quel «nationalisme» pour les

 

années 90 et le XXIème siècle ?

 

par Robert STEUCKERS

 

Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1991

 

Dans nos régions, nous avons coutume d'opposer deux formes de nationalisme, le nationalisme de culture (ou nationalisme populaire : volksnationalisme) et le nationalisme d'État (staatsnationalisme). Le nationalisme culturel/populaire tient compte essentiellement de l'ethnicité, en tant que matrice historique de valeurs précises qui ne sont pas transposables dans un autre humus. Le nationalisme d'État met l'ethnicité ou les ethnicités d'un territoire au service d'une machine administrative, bureaucratique ou militaire. Pour cette idéologie, l'ethnicité n'est pas perçue comme une matrice de valeurs mais comme une sorte de carburant que l'on brûlera pour faire avancer la machine. L'État, dans la perspective du staatsnationalisme, n'est pas une instance qui dynamise les forces émanant de la Volkheit mais un moloch qui les consomme et les détruit.

Les nationalismes culturels/populaires partent d'une vision plurielle de l'histoire, du monde et de la politique. Chaque peuple émet des valeurs qui correspondent aux défis que lui lance l'espace sur lequel il vit. Dans les zones intermédiaires, des peuples en contact avec deux grandes aires culturelles combinent les valeurs des uns et des autres en des synthèses tantôt harmonieuses tantôt malheureuses. Les nationalismes d'État arasent généralement les valeurs produites localement, réduisant la diversité du territoire à une logique unique, autoritaire et stérile.

 

Valoriser l'histoire, relativiser les institutions

 

Par tradition historique, noua sommes, depuis l'émergence des nationalismes vers l'époque de la révolution française, du côté des nationalismes culturels contre les nationalismes d'État. Mais au-delà des étiquettes désignant les diverses formes de nationalisme, noua adhérons, plus fondamentalement, à des systèmes de valeurs qui privilégient la diversité plutôt qu'à des systèmes d'action qui tentent de la réduire à des modèles simples, homogénéisés et, de ce fait même, stérilisés. Toute approche plurielle des facteurs historiques et politiques implique une relativisation des institutions établies ; celles-ci ne sont pas d'emblée jugées éternelles et indépassables. Elles sont perçues comme exerçant une fonction précise et doivent disparaître dès que cette fonction n'a plus d'utilité. Les approches homogénéisantes imposent un cadre institutionnel que l'on veut intangible. La vitalité populaire, par définition plurielle dans ses manifestations, déborde tôt ou tard ce cadre rigide. Deux scénarios sont alors possibles : a) les mercenaires au service du cadre répriment la vitalité populaire par violence ou b) le peuple met à bas les institutions devenues obsolètes et chasse ou exile les tenants têtus du vieil ordre.

Qu'en est-il de cette opposition entre pluralité et homogénéisation à la veille du XXIème siècle ? Il me semble inopportun de continuer à répéter tel quel les mots d'ordre et les slogans nés lors de l'opposition, au début du XIXème siècle, entre «nationalismes de culture» (Verlooy, Jahn, Arndt, Conscience, Hoffmann von Fallersleben) et «nationalismes d'État» (jacobinisme, bonapartisme). Pour continuer à exprimer notre opposition de principe aux stratégies d'homogénéisation, qui ont été celles du jacobinisme et du bonapartisme, noua devons choisir, aujourd'hui, un vocabulaire moderne, dérivé des sciences récentes (biocybernétique, informatique, physique etc.). En effet, les «nationalismes d'État» ont pour caractéristique d'avoir été forgés sur le modèle des sciences physiques mécanicistes du XVIIIème siècle. Les «nationalismes culturels», eux, ont voulu suggérer un modèle d'organisation politique calqué sur les principes des sciences biologiques émergentes (J.W. Ritter, Carus, Oken, etc.). Malgré les progrès énormes de ces sciences de la vie dans le monde de tous les jours, certains États (Belgique, France, Italie, URSS, Yougoslavie, «démocraties socialistes», Algérie, etc.) fonctionnent toujours selon des critères mécanicistes et demeurent innervés par des valeurs mécanicistes homogénéisantes.

 

Les leçons d’Alvin Toffler

 

Le nationalisme, ou tout autre idéologie, qui voudrait mettre un terme à cette anomalie, devra nécessairement être de nature offensive, porté par la volonté de briser définitivement les pouvoirs anciens. Il ne doit pas vouloir les consolider ni remettre en selle des modèles passés de nationalisme statolâtrique. La lecture du dernier livre d'un écrivain américain célèbre, Alvin Toffler, nous apparaît utile pour comprendre les enjeux des décennies à venir, décennies où les mouvements (nationalistes ou non) hostiles aux établissements devront percer sur la scène politique. Entendons-nous bien, ces mouvements, dans la mesure où ils sont hostiles aux formes figées héritées de l'ère mécaniciste/révolutionnaire, sont authentiquement «démocratiques» et «populistes» ; nous savons depuis les thèses de Roberto Michels que le socialisme a basculé dans l'oligarchisation de ses cadres. Nous savons aussi que ce processus d'oligarchisation a affecté le pilier démocrate-chrétien, désormais connecté à la mafia en Italie et partout éloigné du terreau populaire. Si bien que les élus socialistes ou démocrates-chrétiens eux-mêmes se rendent compte que les décisions sont prises, dans leurs partis, en coulisse et non plus dans les assemblées générales (les tripotages de Martens au sein de son propre parti en sont une belle illustration).

Ce phénomène d'oligarchisation, de gigantisme et de pyramidalisation suscite l'apparition de structures pachydermiques et monolithiques, incapables de capter les flux d'informations nouvelles qui émanent de la réalité quotidienne, de la Volkheit en tant que fait de vie. Je crois, avec Alvin Toffler, que ce hiatus prend des proportions de plus en plus grandes depuis le milieu des années 80 : c'est le cas chez nous, où le CVP s'effrite parce qu'il ne répond plus aux besoins des citoyens actifs et innovateurs ; c'est le cas en France, où les partis dits de la «bande des quatre» s'avèrent incapables de résoudre les problèmes réels auxquels la population est confrontée. Toffler nous parle de la nécessité de provoquer un «transfert des pouvoirs». Ceux-ci, à l'instar de ce qui s'est effectivement produit dans les firmes gigantesques d'Outre-Atlantique, devront passer, «des monolithes aux mosaïques». Les entreprises géantes ont constaté que les stratégies de concentration aboutissaient à l'impasse ; il a fallu inverser la vapeur et se décomposer en un grand nombre de petites unités à comptabilité autonome, opérationnellement déconcentrées. Autonomie qui les conduira inévitablement à prendre un envol propre, adapté aux circonstances dans lesquelles elles évoluent réellement. Les mondes politiques, surtout ceux qui participent de la logique homogénéisante jacobine, restent en deçà de cette évolution inéluctable : en d'autres termes, ils sont dépassés et contournés par les énergies qui se déploient au départ des diverses Volkheiten concrètes. Phénomène observable en Italie du Nord, où les régions ont pris l'initiative de dépasser le monolithe étatique romain, et ont créé des réseaux alpin et adriatique de relations interrégionales qui se passent fort bien des immixtions de l'État central. La Vénétie peut régler avec la Slovénie ou la Croatie des problèmes relatifs à la région adriatique et, demain, régler, sans passer par Rome, des problèmes alpins avec la Bavière, le Tyrol autrichien, la Lombardie ou le canton des Grisons. Ces régions se dégagent dès lors de la logique monolithique stato-nationale pour adopter une logique en mosaïque (pour reprendre le vocabulaire de Toffler), outrepassant, par suite, les niveaux hiérarchiques établis qui bloquent, freinent et ralentissent les flux de communications. Niveaux hiérarchiques qui deviennent ipso facto redondants. Par rapport aux monolithes, les mosaïques de Toffler sont toujours provisoires, réorientables tous azimuts et hyper-flexibles.

 

La «Troisième Vague»

 

Caractère provisoire, réorientabilité et hyper-flexibilité sont des nécessités postulées par les révolutions technologiques de ces vingt dernières années. L'ordinateur et le fax abolissent bon nombre de distances et autonomisent d'importantes quantités de travailleurs du secteur tertiaire. Or les structures politiques restent en deçà de cette évolution, donc en discordance avec la société. Toffler parle d'une «Troisième Vague» post-moderne qui s'oppose à la fois au traditionalisme des mouvements conservateurs (parfois religieux) et au modernisme homogénéisant. Aujourd'hui, tout nationalisme ou tout autre mouvement visant l'innovation doit être le porte-voix de cette «Troisième Vague» qui réclame une révision totale des institutions politiques établies. Basée sur un savoir à facettes multiples et non plus sur l'argent ou la tradition, la «Troisième Vague» peut trouver à s'alimenter au nationalisme de culture, dans le sens où ce type-là de nationalisme découle d'une logique plurielle, d'une logique qui accepte la pluralité. Les nationalismes d'État, constructeurs de molochs monolithiques, sont résolument, dans l'optique de Toffler, des figures de la «Seconde Vague», de l'«Âge usinier», ère qui a fonctionné par monologique concentrante ; preuve : devant les crises actuelles (écologie, enseignement, organisation du secteur de santé, transports en commun, urbanisme, etc.), produites par des étranglements, des goulots, dus au gigantisme et à l'éléphantiasis des structures datant de l'«âge usinier», les hommes politiques, qui ne sont plus au diapason, réagissent au coup par coup, c'est-à-dire exactement selon les critères de leur monologique homogénéisante, incapable de tenir compte d'un trop grand nombre de paramètres. Les structures mises en place par les nationalismes d'État sont lourdes et inefficaces (songeons à la RTT ou la poste), alors que les structures en mosaïques, créées par les firmes qui se sont déconcentrées ou par les régions nord-italiennes dans la nouvelle synergie adriatique/alpine, sont légères et performantes. Tout nationalisme ou autre mouvement innovateur doit donc savoir s'adresser, dès aujourd’hui, à ceux qui veulent déconcentrer, accélérer les communications et contourner les monolithes désormais inutiles et inefficaces.

 

Les «lents» et les «rapides»

 

Toffler nous parle du clivage le plus important actuellement : celui qui distingue les «lents» des «rapides». L'avenir proche appartient évidemment à ceux qui sont rapides, ceux qui peuvent prendre des décisions vite et bien, qui peuvent livrer des marchandises dans les délais les plus brefs. Les pays du Tiers-Monde appartiennent évidemment à la catégorie des «lents». Mais bon nombre de structures su sein même de nos sociétés «industrielles avancées» y appartiennent également. Prenons quelques exemples : l'entêtement de plusieurs strates de l'establishment belge à vouloir commercer avec le Zaïre, pays hyper-lent parce qu'hyper-corrompu (tel maître, tel valet, serait-on tenté de dire...) relève de la pure aberration, d'autant plus qu'il n'y a guère de profits à en tirer ou, uniquement, si le contribuable finance partiellement les transactions ou les «aides annexes». Quand Geene a voulu infléchir vers l'Indonésie, pays plus rapide (dont la balancé commerciale est positive !), les flux d'aides belges au tiers-monde, on a hurlé au flamingantisme, sous prétexte que l'Insulinde avait été colonie néerlandaise. Pour toute perspective nationaliste, les investissements doivent, comme le souligne aussi Toffler, opérer un retour au pays ou, au moins, se relocaliser en Europe. Deuxième exemple : certains rapports de la Commission des Communautés européennes signalent l'effroyable lenteur des télécommunications en Belgique (poste, RTT, chemin de fer, transports en commun urbains, etc.) et concluent que Bruxelles n'est pas la ville adéquate pour devenir la capitale de l'Europe de 1992, en dépit de tout ce que Martens, les banques de l'établissement, la Cour, etc. ont mis en œuvre pour en faire accepter le principe. Hélas pour ces «lents», il y a de fortes chances pour que Bonn ou Strasbourg emportent le morceau !

 

Partitocratie et apartheid

 

Des démonstrations qui précédent, il est facile de déduire quelques mots d'ordre pour l'action des mouvements innovateurs :

- lutte contre toutes les formes d'oligarchisation issues de la partitocratie ; ces oligarchisations ou pilarisations (verzuiling) sont des stratégies de monolithisation et d'exclusion de tous ceux qui n'adhérent pas à la philosophie de l'un ou l'autre pilier (zuil). Sachons rappeler à Paula d'Hondt que ce ne sont pas tant les immigrés qui sont des exclus dans notre société, qui seraient victimes d'un «apartheid», mais qu'une quantité impressionnante de fils et de filles de notre peuple ont été ou sont «exclus» ou «mal intégrés» à cause des vices de fonctionnement de la machine étatique belge. Ne pas pouvoir être fonctionnaire si l'on n'est pas membre d'un parti, ou devoir sauter plus d'obstacles pour le devenir, n'est-ce pas de l'«apartheid» ? Conclusion : lutter contre l'apartheid de fait qu'est la pilarisation et rapatrier progressivement les immigrés, après les avoir formés à exercer une fonction utile à leur peuple et pour éviter précisément qu'ils soient, à la longue, victimes d'un réel apartheid, n'est-ce pas plus logique et plus humain que ce qui est pratiqué actuellement à grands renforts de propagande ?

- abattre vite toutes les structures qui ne correspondent plus au niveau actuel des technologies ; un nationalisme de culture, parce qu'il parie sur les énergies inépuisables du peuple, n'est forcément pas passéiste.

- s'inscrire, notamment avec la Lombardie et la Catalogne, dans les stratégies interrégionales en mosaïques ; tout en sachant que l'obstacle demeure la France, dont le conseil constitutionnel vient de décider que le peuple corse n'existait pas ! Ne dialoguer en France qu'avec les régionalistes et renforcer par tous les moyens possibles le dégagement des régions de la tutelle parisienne. Solidarité grande-néerlandaise avec la région Nord-Pas-de-Calais et grande-germanique avec l'Alsace. Pour la Wallonie, si d'aventure elle se dégage de la tutelle socialiste et maçonnique (pro-jacobine), solidarité prioritaire avec les cantons romans de la région Nord-Pas-de-Calais et avec la Lorraine, en tant que régions originairement impériales et romanes à la fois (la Wallonie traditionnelle, fidèle à sa vocation impériale, a un devoir de solidarité avec les régions romanes de l'ancien Reich, la Reichsromanentum, victime des génocides perpétrés par Louis XIV en Lorraine et en Franche-Comté, où 50% de la population a été purement et simplement massacrée ; les énergies de la Wallonie post-socialiste devront se porter le long d'un axe Namur/Arlon/Metz/Nancy/Genève). Appui inconditionnel aux régionalismes corse, breton, occitan et basque, si possible de concert avec les Irlandais, les Catalans, les Lombards et les Piémontais. Forcer les Länder allemands à plus d'audace dans les stratégies de ce type.

- diplomatie orientée vers les «rapides». Ne plus perdre son temps avec le Zaïre ou d'autres États corrompus et inefficaces. Les relations avec ce pays ne sont entretenues que pour défendre des intérêts dépassés, que l'on camoufle souvent derrière un moralisme inepte.

- combattre toutes les lenteurs intérieures, même si nous ne souhaitons pas que Bruxelles devienne la capitale de l'Europe. Si les institutions européennes déménagent ailleurs, les projets de Martens s'effondreront et son régime autoritaire, appuyé notamment sur la Cour et non sanctionné par la base de son propre parti, capotera. L'effondrement du CVP, comme son tassement annoncé, permettra l'envol d'un néo-nationalisme futuriste, tablant sur la longue mémoire et sur la vitesse. Car l'une n'exclut pas l'autre. Un peuple qui garde sa mémoire intacte, sait que l'histoire suit des méandres souvent imprévus et sait aussi quelles réponses ses ancêtres ont apportées aux défis insoupçonnés de l'heure. La mémoire garantit toujours une réponse modulée et rapide aux défis qui se présentent. L'ordinateur n'est-il pas précisément un instrument performant parce qu'il est doté d'une mémoire ? Donc, le nationalisme culturel/populaire, plurilogique, est un bon logiciel. Gardons-le et sachons l'améliorer.

 

Robert STEUCKERS

Source : Alvin Toffler, Les Nouveaux Pouvoirs : Savoir, richesse et

 

violence à la veille du XXlème siècle, Fayard, 1991, 658 p., 149 FF.

 

Ce texte de R. Steuckers a d'abord été publié en langue néerlandaise dans la revue «RevoIte» (été 1991). Il entrait dans le cadre d'un débat sur le nationalisme en Flandre.

Rauschgift, Prostitution und Alkohol: Obama-Bewegung am Ende?

Rauschgift, Prostitution und Alkohol: Obama-Bewegung am Ende?

Udo Ulfkotte

Aus dem einstigen amerikanischen Hoffnungsträger Barack Obama ist eine tragische Witzfigur geworden. Immer mehr Amerikaner haben den Eindruck, dass Obama dem Land nur geschadet hat. Obama-Andenken liegen wie Blei in den Regalen. Und in »Yes, we can«-Clubs gibt es jetzt Razzien wegen Rauschgift, Prostitution und Alkohol.

 

 

 

Den Niedergang des amerikanischen Präsidenten Obama kann man nicht nur an den Ergebnissen von Umfragen ablesen. Viel deutlicher sieht man ihn an den Verkaufszahlen für Obama-Souvenirs in Washington. Die liegen dort jetzt wie Blei in den Regalen. Immer mehr Amerikaner schämen sich offenkundig, einst für diesen Menschen gestimmt zu haben. Schließlich ist Obama der Mann der gebrochenen Versprechen.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/enthuellungen/udo-ulfkotte/rauschgift-prostitution-und-alkohol-obama-am-abgrund.html

samedi, 27 août 2011

Sculpture de Hugo Elmqvist

Sculpture de Hugo Elmqvist
Artist Hugo Elmqvist - Bronze

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vendredi, 26 août 2011

Sculpture de Nils Hjalmar Mollerberg

Sculpture de Nils Hjalmar Mollerberg

Artist Nils Hjalmar Mollerberg - Bronze

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jeudi, 25 août 2011

Tableau de Félix De Boeck

Artist Felix De Boeck - Canvas

Tableau de Félix De Boeck

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I Quattro Pilastri dell'Anno

I Quattro Pilastri dell'Anno

Ex: http://aurhelio.blogspot.com/

 

In prossimità dell'equinozio di Autunno, riteniamo opportuno pubblicare questo articolo estratto dalla rivista "Solstitium" Anno IV numero 3-4 del Dicembre 1979. Esso, consente un approccio ciclico al senso del tempo e una riflessione sui ritmi cosmici. Una lettura imprescindibile per l'uomo di milizia


I quattro pilastri dell'anno sono i solstizi e gli equinozi. Essi formano la grande croce dell'anno o zodiacale, la cui braccia delimitano le stagioni. In scala ridotta corrispondono al giorno ed alle quattro fasi solari. Le quattro braccia dividono il cerchio zodiacale in quattro gruppi di segni, tre per ciascuno, che danno le caratteristiche delle rispettive stagioni. Ogni data segna l'inizio di un nuovo periodo, diverso dal precedente, in cui la luce del sole assume diversa forma e significato. Le quattro fasi si succedono regolarmente e tutto assume il senso di una rotazione costante attorno a un centro che fa da perno a tutto il movimento. Le quattro fasi dell'anno corrispondono ai quattro elementi ed il sole alla luce che li comprende e li trasfigura. Ogni periodo ha un riflesso esterno e uno interno, creando il presupposto di una stagione interiore che è nostro compito analizzare.

Il primo pilastro è il Solstizio d'inverno, data significativa in ogni tradizione, che segna astronomicamente l'inizio dell'inverno. Corrisponde alla posizione del Sole nel punto più basso dell'orizzonte ed alla maggiore disuguaglianza tra giorno e notte: qui la notte è più lunga del giorno. Il 22 dicembre segna la data ufficiale del calendario "astronomico" dell'anno.1 Da questo momento prende inizio la serie ascendente che porterà in avanti il giorno fino al futuro solstizio estivo, in cui i rapporti si invertiranno. Astrologicamente questa data segna il passaggio del Sole nel Capricorno (segno di Terra), a cui seguiranno l'Acquario e i Pesci. Nel simbolismo del giorno corrisponde invece al punto in cui il sole tocca il culmine della sua discesa: la Mezzanotte, in cui è opposto allo zenith meridiano.

Nell'antico Egitto, veniva simbolizzato nella forma di Khephra, lo scarabeo, chiara immagine dei sole occulto e sotterraneo.

Esotericamente2 questo momento è uno dei più importanti e significativi. Segna il punto preciso in cui l'esterno tace nel freddo e nel silenzio e l'interno vive di luce propria. II sole della coscienza è ora rivolto all'interno di sé e nella mezzanotte dell'anima tutto è pronto per una nuova rilevazione. E' in questo istante senza tempo che venivano eseguite le antiche cerimonie di iniziazione ai misteri dell'lo, nel profondo di grotte e caverne, a Mezzanotte in punto. Tramite esse una luce virtuale, occulta, veniva accesa nell'animo dell'adepto, che ora attendeva la nascita del proprio seme. E' in Inverno infatti che il seme, giacendo sotto la neve ed il gelo, dorme e matura i suoi frutti futuri. Ritualmente il nuovo periodo è rivolto alle opere della Terra: alla creazione cioè di basi e realtà concrete che facciano da perno ad ogni futura attività e alla coagulazione di precedenti iniziative. I tre segni invernali del Capricorno, dell'Acquario e dei Pesci suggeriscono un clima di freddezza, di silenzio e umidità che deve essere sciolto prima che il calore del sole porti con sé la Primavera.

Questo avviene il 21 marzo, il secondo pilastro annuale, data dell'Equinozio di Primavera o ascendente, in cui ciò che era sepolto torna adesso alla luce. Nel simbolismo segna il punto in cui il giorno eguaglia la notte: da questo momento essa sarà sempre più breve del giorno. Il sole della Mezzanotte precedente è ora sorto sull'orizzonte e il giorno è in equilibrio con la notte: è il Ra egizio, il sole occulto che ora diventa visibile. Nel piano zodiacale il Sole passa in Ariete (segno di Fuoco), a cui seguiranno il Toro ed i Gemelli.
II significato esoterico della Primavera è tutto nella luce che ora sorge. L'occulto si fa manifesto, la Terra si apre sotto la spinta del Fuoco e dà inizio alla vita. La luce interiore diventa ora visibile anche all'esterno, che si anima di vita propria. Il seme nascosto sorge dalla terra e tutta la natura si ricopre di verde e di fiori. La luce interiore si proietta all'esterno e dà vita al mondo,che ora viene vissuto come dotato di una propria interiorità. La natura già morta è ora animata da misteriosi significati che divengono chiaramente visibili alla coscienza. E' in questo periodo che venivano eseguiti dei riti di apertura cosmica verso il Creato, con lo scopo di ridurre quello che prima era separato dall'Essere, ma che ora tendeva a fondersi con lui. Sacre orgie e riti di fertilità avevano questo scopo, perché anche il sesso è spirituale.

Lo scopo era quello di riconoscersi nell'universo esterno, considerato come divino: Questo sei tu, secondo l'antica saggezza orientale. L'esterno e l'interno sono due facce di un'identica realtà, che li sovrasta. Ritualmente questo è il periodo del Fuoco, in cui si dà il via a iniziative di ogni genere, dato che anche la creatività personale è stimolata da questa fiamma che ora arde visibile. Si è spinti in ogni caso ad agire, a muoversi, a crescere, a fiorire, in un continuo avvicendarsi di impulsi, idee e sensazioni. E' noto come la Primavera influenzi l'eros animale e umano svegliando e moltiplicando i desideri. Meno noto è come esso, invece, vada al di là della semplice pulsione istintuale. II sesso è la Vita stessa e nell'adepto ai misteri della Luce esso si manifesta in altre forme ignote all'uomo comune. Il sesso cioè si svincola dal tendere al basso e sale, portato dalla fiamma che sorge, verso l'alto investendo idee, volontà e sentimenti di una nuova luce e fecondità. L'adepto cioè è fecondo in alto anziché in basso e il sesso diventa una via per la propria liberazione dai legami umani. La fiamma che sale, alimentata dall'Aria (i Gemelli) e sostenuta dalla Terra (il Toro), si innalza fino allo zenith dando inizio all'Estate.

Questa inizia il 22 giugno, giorno del Solstizio d'Estate e terzo pilastro annuale. Qui il giorno è più lungo della notte e l'anno e la luce sono al culmine. E' una data trionfale che segna la vittoria della luce sull'oscurità e il pieno sole meridiano. Corrisponde infatti all'ora del Mezzogiorno, in cui il sole è allo zenith e irradia al massimo luce e calore. Nel simbolismo egizio è Hathoor, il dio della luce meridiana e pienamente manifesta opposta a quella del Sole di Mezzanotte. Nella volta celeste il sole occupa ora il punto più alto e i suoi raggi arrivano perpendicolari alla luce terrestre. L'arco di luce è massimo e ricaccia la notte nella sua dimora oscura: ora tutto è in pieno sole e chiede di essere completamente manifestato. Astronomicamente il Sole entra nel Cancro (segno dell'Acqua), seguito dal Leone e dalla Vergine. Esotericamente questo periodo segna il momento in cui esterno e interno, Essere e Natura, sono perfettamente uniti e armonizzati, esaltati fino al massimo grado. L'Estate è il trionfo del sesso, della vita e delle opere intraprese. E' il periodo in cui il grano imbiondisce e viene mietuto, in cui sotto l'ardore del sole assume una tinta aurea, segno di perfezione e completamento. L'Estate porta con sé una corona d'oro, che l'adepto assume come segno di Vittoria sulla propria natura inferiore. E' il periodo in cui la materia è al Rosso e in cui i frutti attendono di essere colti dalla sua mano. Negli antichi riti questo periodo era una testimonianza di vittoria forse formava il supporto adatto di ogni cerimonia di incoronazione. Ritualmente l'Estate è il periodo dell'Acqua, in cui si procede a diffondere nel mondo quanto si è percepito e compreso in Primavera. Ora ogni cosa deve prendere corpo in attività che coinvolgano il mondo esterno e lo portino in sintonia con quanto vibra all'interno. Simile in questo all'acqua che si dilata e tende a unirsi con quanto lo circonda, comprendendo tutto in sé. Questo riflette l'antica idea dell'Unità e dell'inesistenza di ogni altro fuori di sé. La realtà esterna è illusione appunto perché si è incapaci di viverla come facente parte di sé stessi. Nell'assunzione positiva del mondo il senso del corpo si dilata e viene a comprendere nel suo ambito tutta la natura esterna e gli esseri che la popolano. Al limite la coscienza individuale si amplia fino a dissolversi in uno stato di coscienza cosmica che rappresenta la perfezione dell'Opera. E il Fuoco del Sole allo zenith provvede a fornirgli un aspetto attivo.
Facendo seguito al periodo estivo, l'Autunno avanza come un lento ripensamento. La fiamma della passione si riduce dando luogo ad un periodo di intensa riflessione, in cui il mondo esterno è filtrato attraverso lo schermo dei propri pensieri e si giudica quanto si è fatto. E' il 23 settembre, data dell'Equinozio d'Autunno o discendente e quarto pilastro dell'anno. La notte è ora di nuovo uguale al giorno, ma in forma diversa che in Primavera. La vita ora si ritira lentamente in se stessa e medita sul passato. Astrologicamente il Sole entra nella Bilancia (segno d'Aria), seguita dallo Scorpione e dal Sagittario. Nel giorno corrisponde all'ora del Tramonto, l'egizio Tum, in cui la luce si bilancia con l'oscurità e tende lentamente verso la morte. E' un'ora malinconica in cui i fantasmi passati risorgono e antiche e nuove idee affollano la mente, in cui si fa il bilancio sul proprio passato immediato e se ne tirano le somme. E' il periodo in cui si raccolgono i frutti e si semina il grano che nascerà nel nuovo anno. Esotericamente la luce dell'Essere si ritrae dall'esterno e tende a coagularsi nella propria origine spirituale, dando l'impressione come di una lenta morte che prende la natura interna ed esterna. E' in questo periodo che venivano praticati riti di astinenza e di purificazione, per liberarsi di tutto e iniziare il nuovo anno rinnovati interiormente. Di solito il periodo di astinenza precedeva immediatamente la data del Solstizio d'Inverno. La sera che va verso la notte è un'ora di purificazione in cui più forte deve splendere il Sole interno, ora non più oscurato dalla luce del giorno, e il crepuscolo fa da silenzioso ingresso. Ritualmente questo è il periodo dell'Aria: intelligenza e comprensione per quanto si è fatto e quanto si farà. La luce ora splende limpida nella propria mente e permette un giudizio obiettivo sui propri fatti e misfatti. Si può anche sorridere di sé, con paziente tolleranza, ma tutto ormai è dietro se stessi e va lasciato da parte.

E così torniamo verso l'inverno. Il cerchio zodiacale ha compiuto un nuovo giro e si appresta ad accendere i fuochi di quello che sarà l'inizio di un nuovo anno.

Nemo.

NOTE
1: I Solstizi, come gli Equinozi, corrispondono ad un particolare evento astronomico. Per convenzione si situano in alcuni giorni specifici sul calendario. amerò, a causa delle sei ore di scarto tra un anno e l'altro (la giurata di un anno è di 365 giorni e sei ore), si determina ogni quattro anni il giorno 29 di febbraio (anno bisestìle); di conseguenza la data in cui cadono i Solstizi e gli Equinozi non è sempre la stessa
ed in ogni caso l'orario differirà comunque dall'anno precedente.

2: Per esoterico, si intende l'insegnamento a una "conoscenza" (esoterica) che, per la sua particolare Natura e Forza, non è data alla portata di tutti. L'insegnamento tradizionale, dottrinario, che viene rivolto indistintamente, rispetto alla qualificazione del singolo, è chiamato essoterico;
l'insegnamento, che si rivolge a persone più qualificate ed in grado di essere sensibili e recettive verso alcuni messaggi, si dice esoterico. Vi è oltremodo da sottolineare che l'insegnamento esoterico non può essere compreso da colui che non ha già in sé le condizioni per il suo apprendimento.
 

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mercredi, 24 août 2011

Tableau de Constantin Meunier


Artist Constantin Emile Meunier - Canvas

Tableau de Constantin Meunier

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Geopolitics of Leviathan

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Geopolitics of Leviathan

By Edouard RIX

Ex: http://www.counter-currents.com/

Translated by Greg Johnson

“Nur Meer und Erde haben hier Gewicht.”
(Only sea and land matter here.)
—Goethe

This article is less concerned with geopolitics than with thalassopolitics, a neologism coined by professor Julien Freund “to call into question certain conceptions of geopolitics that privilege telluric phenomena over maritime phenomena.”

“World history is the history of the fight of maritime powers against continental powers and of continental powers against maritime powers” writes Carl Schmitt in Land and Sea.

In the Middle Ages, the cabbalists interpreted the history of the world as a combat between the powerful whale, Leviathan, and the no less powerful Behemoth, a land animal imagined as looking like an elephant or a bull. Behemoth tries to tear Leviathan with its defenses, its horns or its teeth, while Leviathan, for its part, tries to stop with its fins the mouth and the nose of the land animal to starve or suffocate it. A mythological allegory not unrelated to the blockade of a terrestrial power by a maritime power.

The “Sea Power” of Admiral Mahan

Around the turn of the 20th century, the American Alfred T. Mahan in The Influence of Sea Power upon History (1890), the German Friedrich Ratzel in Das Meer als quelle der Volkergrösse [The Sea as Source of National Greatness] (1900), and the British Halford John Mackinder in Britain and the British Seas (1902), attach a paramount importance to the sea as source of power of the nations.

Admiral, historian, and professor at the US Naval Academy, Alfred T. Mahan (1840–1914) is the most famous geopolitician of the sea, his work comprising twenty books and 137 articles. On the basis of the study of European History of the 17th and 18th centuries, he sought to show how maritime power (Sea Power) appeared determinative of the growth and prosperity of nations.

For him, the sea can act against the land, whereas the reverse is not true and, in the long run, the sea always ends up winning any fight against the land. Mahan is deeply persuaded that the control of the seas ensures the domination of the land, which he summarizes with the formula “the Empire of the sea is without any doubt the Empire of the world.” By thus affirming the intrinsic superiority of the maritime empires, he offers a theoretical justification to imperialism, the great expansionist movement of the years 1880–1914.

In The Problem of Asia, published in 1900, Mahan applies his geopolitical paradigm to Asia, insisting on the need for a coalition of maritime powers to contain the progression towards the open sea of the great terrestrial power of the time, Russia. Indeed, he stresses that its central position confers a great strategic advantage on the Russian Empire, because it can extend in all directions, and its internal lines cannot be crossed.

On the other hand—and here lies its principal weakness—its access to the sea is limited, Mahan seeing only three possible axes of expansion: toward Europe, to circumvent the Turkish blockade of the straits, toward the Persian Gulf, and toward the China Sea. This is why the admiral recommends damming up the Russian tellurocracy through the creation of a vast alliance of the maritime powers, thalassocracies, which would include the United States, Great Britain, Germany, and Japan, the Americans asserting themselves as the leaders of this new Holy Alliance.

Halford John Mackinder

Inspired by Admiral Mahan, the British academic Halford John Mackinder (1861–1947) also believed that the fundamental geopolitical reality is the opposition between continental powers and maritime powers. A fundamental idea run throughout his work: the permanent confrontation between the Heartland, i.e. the central-Asian steppe, and the World Island, the continental mass Asia-Africa-Europe.

In 1887, Mackinder delivered a short public speech to the Royal Geographical Society that marked his resounding debut on the geopolitical stage, declaring in particular “there are two types of conquerors today: land wolves and sea wolves.” Behind this allegorical and somewhat enigmatic utterance is the concrete reality of Anglo-Russian competition in Central Asia. In fact, Mackinder was obsessed by the safety of the British Empire vis-à-vis the rise of Germany and Russia. In 1902, in Britain and the British Seas, he noted the decline of Great Britain and concluded from it that she must “divide the burden” with the United States, which would take over sooner or later.

In his famous essay of 1904, “The Geographical Pivot of History,” he formulates his geopolitical theory. One can summarize it in two principal points: (1) Russia occupies the pivotal zone inaccessible to maritime power, from which it can undertake to conquer and control the Eurasian continental mass, (2) against Russia, maritime power, starting from its bastions (Great Britain, the United States, South Africa, Australia, and Japan) that are inaccessible to terrestrial power, encircles the latter and prohibits her from freely reaching the open sea.

Studying the “pre-Colombian” epoch, Mackinder contrasted the Slavs, who inhabited the forests, with the nomadic riders of the steppes. This semi-desert Asian steppe is the Heartland, surrounded by two densely populated crescents: the inner crescent, encompassing India, China, Japan, and Europe, which are territorially adjacent to the Heartland, and the outer crescent, made up of various islands. The inner crescent is regularly subject to the pressures of nomadic horsemen from the steppes of the Heartland.

Everything changed in the “Colombian” age, which saw the confrontation of two mobilities, that of England which began the conquest of the seas, and that of Russia which advanced gradually in Siberia. For the academic Mackinder, this double European expansion, maritime and continental, found its explanation in the opposition between Rome and Greece. Indeed, he affirms that the Germans were civilized and Christianized by the Roman, the Slavs by the Greeks, and that whereas the Romano-Germans conquered the oceans, the Slavs seized the steppes on horseback.

Mackinder made the separation between Byzantine and Western Empires in 395, exacerbated by the Great Schism between Byzantium and Rome in 1054, the nodal point of this opposition. He emphasized that after the fall of Constantinople to the Turks, Moscow proclaimed itself the new center of Orthodoxy (the Third Rome). According to him, in the 20th century, this religious antagonism will lead to an ideological antagonism, between Communism and capitalism: Russia, heiress of the Slavic country village community, the Mir, will choose Communism, the West, whose religious practice privileges individual salvation, for capitalism . . .

For Mackinder, the opposition Land/Sea is likely to lean in favor of the land and Russia. Mackinder noted that if the United Kingdom could send an army of 500,000 to South Africa at the time of the Boer Wars, a performance saluted by all the partisans of the maritime power, Russia at the same time had succeeded in an even more exceptional exploit by maintaining an equivalent number of soldiers in the Far East, thousands of kilometers of Moscow, thanks to the Trans-Siberian Railroad. With the railroad, the terrestrial power was henceforth able to deploy its forces as quickly as the oceanic power.

Enthralled by this revolution in land transportation, which would make it possible for Russia to develop an industrialized space that is autonomous from and closed to trade with the thalassocracies, Mackinder predicted the end of the “Colombian” age and concluded that the telluric power is superior, summarizing his thought in a striking aphorism: “Whoever holds continental Europe controls the Heartland. Whoever holds the Heartland controls the World Island.”

Indeed, any economic autonomy in central-Asian space leads automatically to a reorganization of the flow of trade, the inner crescent thus having an interest in developing its commercial relations with the center, the Heartland, to the detriment of the Anglo-Saxon thalassocracies. A few years later, in 1928, Stalin’s announcement of the implementation of the first Five Year Plan would reinforce the British thinker, who did not fail to stress that since the October Revolution, the Soviets built more than 70,000 kilometers of railways.

Shortly after the First World War, Mackinder published Democratic Ideals and Reality, a concise and dense work in which he recalls the importance of the Russian continental mass, that the thalassocracies can neither control from the seas nor invade completely. Thus, concretely, it is imperative to separate Germany from Russia by a “cordon sanitaire,” in order to prevent the union of the Eurasiatic continent. This prophylactic policy was pursued by Lord Curzon, who named Mackinder High Commissioner in “South Russia,” where a military mission assisted the White partisans of Anton Denikin and obtained from them the de facto recognition of the new Republic of Ukraine . . .

To make impossible the unification of Eurasia, Mackinder never ceased recommending the balkanization of Eastern Europe, the amputation from Russia of its Baltic and Ukrainian glacis, the “containment” of Russian forces in Asia so that they could not threaten Persia or India.

Notes

1. C. Schmitt, Terre et Mer (Paris: Le Labyrinthe, 1985), p. 23. [See the English translation available on this website here [2]. -- Trans.]

2. The names of Leviathan and Behemoth are borrowed from the Book of Job (chapters 40 and 41).

3. A. T. Mahan, The Problem of Asia and its Effect upon International Policies (London: Sampson Low-Marston, 1900), p. 63.

Source: Edouard Rix, Terre & Peuple, No. 46 (Winter Solstice 2010), pp. 39–41.

Online: http://tpprovence.wordpress.com/2011/07/07/geopolitique-du-leviathan/ [3]

Geopolitics of Leviathan, Part 2

Karl Haushofer’s Kontinentalblock 

 

KarlHaushofer.jpg

It was in Germany, under the decisive influence of Karl Haushofer (1869–1946), that geopoliticians, diplomats, and National Revolutionary and National Bolshevik theorists (the Jünger brothers, Ernst Niekisch, Karl-Otto Paetel) would oppose thalassocratic pretentions with greatest force.

A Bavarian artillery officer and professor at the War Academy, Karl Haushofer was sent to Japan in 1906 to reorganize the Imperial Army. During his return to Germany on the Trans-Siberian railroad, he became vividly aware of the continental vastness of Russian Eurasia. After the First World War, he earned a doctorate and became professor of geography in Munich, where connected with Rudolf Hess. In 1924, Haushofer founded the famous Zeitschrift für Geopolitik (Journal of Geopolitics). He was the direct intellectual heir to his compatriot Friedrich Ratzel and the Swede Rudolf Kjeller.

To begin, let us set aside the black legend of Haushofer as fanatical Hitlerist who used geopolitics to justify the territorial conquests of the Third Reich, a legend based in “American propaganda efforts,” according to Professor Jean Klein.[1] This diabolization will astonish only those who are ignorant of the anti-thalassocratic orientation of Haushofer’s geopolitics . . .

 

HaushoferWorld_Big.jpg

 

Haushofer wished to rise above petty nationalisms. Thus, beginning in 1931, in Geopolitik der Pan-Ideen (Geopolitics of Continental Ideas), he advocated the constitution of vast continental spaces as the only means to go beyond the territorial and economic weakness of traditional States. The first stage could be the sub-continental gatherings theorized in 1912 by the geographer E. Banse, who recommended 12 large civilizational regions: Europe, Greater Siberia (Russia included), Australia, the East Indies, Eastern Asia, the “Nigritie” (the “black lands,” i.e., Africa), Mongolia (with China, Indochina, and Indonesia), Greater California, the Andes, America (Atlantic North America), and Amazonia.

HaushoferPazifischen0187-01.jpgHaushofer’s radically continentalist and anti-thalassocratic thought came into focus in 1941, when he published Der Kontinentalblock-Mitteleuropa-Eurasien-Japan (The Continental Bloc Central Europe-Eurasia-Japan). Written after the Germano-Soviet pact, this work argued for a Germano-Italo-Soviet-Japanese alliance that would radically reorganize the Eurasian continental mass. He stressed that the permanent fear of the Anglo-Saxons is the emergence of a Berlin-Moscow-Tokyo axis, which would completely escape the influence of the commercial thalassocracies, which, he writes, practice the policy of the anaconda, which consists in gradually encircling and slowly suffocating its prey. But a unified Eurasia would be too large for the Anglo-American anaconda. Thanks to its gigantic mass, it could resist any blockade.

haushofer_raum_small.jpgThe idea of a tripartite alliance first occurred to the Japanese and Russians. At the time of the Russo-Japanese War of 1905, when the British and Japanese united against the Russians, some of the Japanese leadership—including Hayashi, their ambassador in London, Count Gato, Prince Ito, and Prime Minister Katsura—desired a Germano-Russo-Japanese pact against the English seizure of global sea traffic. The visionary Count Gato recommended a troika in which the central horse, the strongest one, flanked by two lighter and more nervous horses, Germany and Japan. In Russia, the Eurasian idea would be incarnated a few years later by the minister Sergei Witte, the creative genius of the Trans-Siberian Railroad who in 1915 advocated a separate peace with the Kaiser.

Needless to say, Haushofer disapproved of Hitler’s wars of conquest in the East, which went against his historical project of creating a Eurasian continental bloc.

The Anaconda Strategy of Spykman and Brzezinski

 

Route of the Trans-Siberian Railroad

The fundamental idea, posed by Mahan and Mackinder, to prohibit Russia’s access to the open sea, would be reformulated by Nicholas John Spykman (1893–1943), who insisted on the pressing need for controlling the maritime ring or Rimland, the littoral zone bordering the Heartland and which runs from Norway to Korea: “Whoever controls the maritime ring holds Eurasia; whoever holds Eurasia controls the destiny of the world.”[2]

Interpreting this maxim at that onset of the Cold War, the United States tried by a policy of “containment” of the USSR, to control the Rimland by means of a network of regional pacts: NATO in Europe, the Baghdad Pact then the Organization of the central treaty of the Middle East, SEATO and ANZUS in the Far East.

With the collapse of the Soviet bloc, one might have expected a strategic redeployment of the USA and a break with Mackinderite orthodoxy. But that was not to be. So much so that still today, the (semi-official) foreign policy adviser most heeded by President Obama proves to be a dedicated disciple of Mackinder: none other than Zbigniew Brzezinski, a friend of David Rockefeller, with whom he co-founded the Trilateral Commission in 1973, and Jimmy Carter’s National Security Advisor from 1977 to 1980. His major theoretical work, The Grand Chessboard, appeared in 1997, at the time of the wars in Yugoslavia undertaken mainly under his initiative, under the aegis of the Secretary of State Madeleine Albright.

Brzezinski’s strategic analysis cynically reprises Anglo-Saxon geopolitical doxa: Eurasia, which comprises half the planet’s population, constitutes the spatial center of world power. The key to control Eurasia is Central Asia. The key to control Central Asia is Uzbekistan. For this Russophobe of Polish origin, the objective of the American Grand Strategy must be to fight against a China-Russia alliance. Considering that the principal threat comes from Russia, he recommends its encirclement (the anaconda, always the anaconda) by the establishment of military bases, or, in the absence of friendly regimes in the former Soviet republics (Ukraine included), insisting in particular on the necessary utilization of Islamists. Paradoxically, it is in the name of the fight against these same Islamists that American forces were deployed Uzbekistan after September 11th, 2001 . . . Machiavelli is not dead!

Notes

1. Jean Klein, Karl Haushofer, De la géopolitique (Paris: Fayard, 1986).

2. N. Spykman, The Geography of the Peace (New York: Harcourt-Brace, 1944), p. 43.

Edouard Rix, Terre & Peuple, No. 46 (Winter Solstice 2010), pp. 39–41.


Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

URL to article: http://www.counter-currents.com/2011/08/geopolitics-of-leviathan-part-2/

mardi, 23 août 2011

Tableau de Léon Frédéric

 

Artist Baron Léon Frédéric - Canvas

Tableau de Léon Frédéric

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The German Death Wish

The German Death Wish

Frank Ellis reviews German’s huge best seller.

Ex: http://www.amren.com/

Thilo Sarrazin, Germany Consigns Itself to Oblivion: How We Are Putting Our Country at Risk, Deutsche Verlags-Anstalt, München, 2010, 410 pp. (in German, with German title: Deutschland schafft sich ab: Wie wir unser Land aufs Spiel setzen) €22.99.

Like all Western nations, Germany suffers from waves of immigrants who clearly have no intention of integrating, and from a duplicitous political class that harries its citizens to accept what they instinctively know is wrong. At the same time, because of the Nazi period, the pressure on Germans to conform to the United Nations-sponsored ideology of multiculturalism has been immense. Many Germans themselves treat any assertion of national German pride as a manifestation of neo-Nazi tendencies, as something hideously offensive and shameful.

Germany Consigns Itself to Oblivion, by Thilo Sarrazin

It is this specifically German context that makes the publication of Thilo Sarrazin’s book so remarkable. It is all the more remarkable for having been written by one of Germany’s top technocrats, a person at the very heart of the administrative establishment. Clearly, Mr. Sarrazin, who was until last September 30 on the executive board of the Deutsche Bundesbank, has had enough. He instinctively grasps the truth of Solzhenitsyn’s eleventh commandment: “Thou shall not live by the Lie.” The fact that Mr. Sarrazin’s book has become a best seller in Germany and attracted enormous support may well have prompted Angela Merkel, the German Chancellor, publicly to admit in October that multiculturalism has utterly failed in Germany. Indeed, it has, and not just in Germany.

The title of Mr. Sarrazin’s book has generally been translated as Germany is Abolishing Itself or Germany is Doing Away With Itself. I believe a translation of the German verb abschaffen that does justice to the implications of the book’s themes would be Germany Consigns Itself to Oblivion, or even Germany Commits Suicide or Germany’s Death Wish.

Mr. Sarrazin’s avalanche of evidence and professional analyses left me in no doubt that the suicide diagnosis is accurate. The author underlines the rather obvious but easily forgotten point that Germany is Germany “by virtue of its inhabitants and their living intellectual as well as their cultural traditions. Without the people it would merely be a geographical term.” The same, of course, is true of England, Denmark, China, or Zimbabwe. Mr. Sarrazin notes that for decades it has not been possible to talk about the preservation of Germany, since the left-wing media denounce such talk as Nazi, racist, and xenophobic. Mr. Sarrazin destroys the silence.

Like the highly trained member of the German technocracy that he is, Mr. Sarrazin presents thoroughly researched arguments. Each chapter addresses some aspect of the immigrant problem — poverty, fertility, declining mean IQ and educational standards, spiralling welfare payments, left-wing and intellectual cowardice, the relentless Islamification of Germany — providing the reader with a series of brilliantly written mini-monographs. The whole leads inexorably to his synthesis and the work’s devastating conclusions. Germany Consigns itself to Oblivion is a masterly display of erudition and logical exposition.

Thilo Sarrazin
Thilo Sarrazin discussing his book.

To begin with, Germans, especially high-IQ women, are not having enough children, and the population of indigenous Germans is dropping below replacement rate. This is not, however, a justification for immigration: “[T]he natural population decrease in one country or group of countries may not serve as the basis morally and politically to justify immigration or seizure of land. The territorial principle is an inviolable component of state sovereignty and respect for it serves to maintain peace.”

Mass immigration from the Third World, primarily Turkey, the Middle East and Africa, will not solve the problem of Germany’s aging population because the country’s economic future lies in its human and intellectual capital. Mr. Sarrazin cites studies by Richard Lynn, Tatu Vanhanen, and others that show the average intelligence of people from these areas is well below the European average. He goes on to note that “the three immigrant groups with the greatest lack of education and the highest social costs [Turks, Middle Easterners, and Africans] are also those who are reproducing themselves the most.”

Very few Turks who came to Germany as workers ever returned home. Instead, their families joined them from Turkey, and this has created a huge, hostile underclass. Mr. Sarrazin calls the entire guest worker program “a gigantic error.” He notes that some of the problems Muslims bring are: Below average employment, above average dependence on welfare and handouts, above average fertility, segregation with a tendency to create parallel societies, above average religious participation with an attraction to fundamentalist Islam, and above average criminality and participation in terrorism.

One of the classic features of the black, white, or any underclass is addiction to television. It is the international underclass’s narcotic.

Mr. Sarrazin notes that Germany’s generous, typically European welfare state is cracking under the strain of millions of jobless Third-World immigrants. He nevertheless insists that those who cannot feed themselves and their progeny “should and must be helped.” But what happens when their numbers rise to the point that the means to clothe and feed the poor can no longer be found? The honest answer is that human beings who engage in reckless personal breeding experiments should be free to suffer the consequences, but this is farther than Mr. Sarrazin is prepared to go.

In any case, immigrants who live in parallel societies, courtesy of German and European taxpayers, and who have no intention of integrating cannot be considered fellow citizens. They are aliens who, in my view, do not meet the conditions laid down by Mr. Sarrazin for taxpayer charity. Furthermore, Mr. Sarrazin’s arguments in favor of welfare for foreigners living in Germany are the moral basis for massive transfers of German and European wealth to the Third World. It is common to claim that the starving and diseased in Somalia or Haiti — or wherever the latest Third-World disaster happens to be — are fellow citizens of the world and thus entitled to our money. This is what prompts the demented do-goodery of multimillionaire celebrities and pop stars who want other people’s taxes to subsidize reckless breeding everywhere.

German Turks
“German” Turks wave their flag.

In any case, as Mr. Sarrazin points out, attitudes towards poverty are driven by emotion rather than analysis. He notes that “the poverty risk threshold in Germany today is higher than the average net income of Germans at the high point of the economic miracle at the start of the sixties.” Mr. Sarrazin has even tested his theories about the largesse of the German welfare system. Before he wrote Germany Consigns Itself to Oblivion, he and his wife famously demonstrated that it is possible to live well and healthily on the money provided by the German welfare system. The publicity surrounding this experiment resulted in a television program, and a cameraman told Mr. Sarrazin he had been instructed not to film the apartments of welfare recipients because they were full of electronic gadgets.

Mr. Sarrazin identifies three reasons why any challenge to welfare provokes so much emotion. First, the recipients themselves like the system. Second, hordes of researchers and bureaucrats depend on it for their jobs. Third, if it is possible to live adequately on welfare but those on it do not, it is their own fault rather than some existential catastrophe. It is this last point that triggers the most rage and aggression.

Mr. Sarrazin describes the effects of Germany’s generous welfare, quoting one account of the chaos of life of an immigrant Turkish family that concludes with the observation, “And the flat screen television is always on, always.” It seems that one of the classic features of the black, white, or any underclass is addiction to television. It is the international underclass’s constant narcotic.

Turkish apartments in Germany
Even Turks on welfare watch Turkish
TV with their dish antennas.

Mr. Sarrazin also writes about a small German town where the population of 300 Turks is derived from just two families. One of them boasts, “We don’t need the Germans.” Mr. Sarrazin also mentions Neukölln, one of the boroughs of Berlin, which is just one of many areas where immigrants have displaced the indigenous population. “A German going through these districts would feel like a foreigner in his own country,” he notes, an experience now available to the citizens of virtually any white country.

As in other European countries, the mainstream media ignore immigrant crime or fail to name or describe the criminals, because to do so would show that the perpetrators are immigrants. “Who is actually helped when facts in the public domain are suppressed ...?” asks Mr. Sarrizin. “Certainly neither the truth nor clear analysis or integration.”

Mr. Sarrazin concludes his book with two scenarios: nightmare and salvation. In the nightmare scenario he looks ahead to the end of the 21st century. He sees a Germany that is no longer German. Rampant welfare spending and the failure to control Third-World immigration have effectively turned Germany into a Muslim state. Germany’s famous churches, including Cologne cathedral, have been converted into mosques. There are demands for a new German flag, one with a crescent and star.

Salvation, if it is still possible, comes from the populist right-wing parties all across Europe. Immigration controls are tightened, educational standards rise, and high-IQ women start having more children. The migrant quarters in the big cities shrink and far less Turkish and Arabic is heard on the streets. Germany has been brought back from the brink.

What makes Germany Consigns itself to Oblivion so valuable is Mr. Sarrazin’s fearless, rational honesty. Germans reading this book must experience something similar to that of a Russian reading a samizdat version of Solzhenitsyn’s Gulag Archipelago during the Cold War: an exhilarating experience that only the honest search for truth can deliver. I salute Mr. Sarrazin for his moral courage and intellectual acumen; and God bless his great nation in the struggle to save itself from oblivion.

Editor’s note: Germany Consigns itself to Oblivion was published in Germany in August 2010. It immediately shot to the top of the sales chart at Amazon.de, and dropped to number two only in late December. At that time it had 441 reader reviews, of which 73 percent were five stars, and 13 percent were four stars. Let us hope its enormous success will be the first step back from the brink.

Frank Ellis is an expert in Russian and Slavonic studies who took early retirement from Leeds University in 2006 after publicly stating he believed there is a substantial genetic contribution to racial differences in average intelligence. AR

lundi, 22 août 2011

IRAN-USA: la grande parodie

IRAN – USA : la grande parodie

par Jean-Marc Desanti

Ex: http://leschevaliersnoirs.hautetfort.com/

«  Le pouvoir n'existe plus que comme parodie  »

(Jean Baudrillard )

 

Il n'existe pas entre états stables de tensions irréductibles car il n'y a pas entre gouvernements de relations établies «  une fois pour toutes  ». Les adversaires d'hier deviennent les amis d'aujourd'hui et les alliés de demain, parce que la nature même de tout pouvoir est de survivre en développant une politique prioritairement conforme à ses intérêts, c'est à dire, en termes moins élégants, de tout faire pour durer.

 

Les USA et l'Iran ont , officiellement, connu une amitié réciproque jusqu'à la chute du Shah, puis en apparence, depuis vingt ans, de violentes tensions qui semblaient se cumuler durant le conflitIran-Irak. En réalité l'administration américaine de Reagan misa très concrètement sur Téhéran en organisant des livraisons massives d'armes par l'intermédiaire d'Israël. Ce qu'on nomma « l'Irangate » apparaissait comme incompréhensible aux yeux de beaucoup de « spécialistes », l'explication était pourtant simple : Face au « matérialisme » soviétique l'islamisme était favorisé. En vendant des armes aux iraniens les États-Unis faisaient d'une pierre deux coups.

D'une part ils se servaient des profits engrangés pour soutenir « les contras » qui combattaient les Sandinistes soutenus par l'URSS au Nicaragua et d'autre part nourrissaient la lutte armée contre l'Irak, faisant plus de 500 000 morts, qui avait le soutien de Paris et de Moscou.

 

Puis, les évènements continuèrent à resserrer les liens très discrets mais très étroits entre Washington et Téhéran. En 1998, 70 000 hommes des forces terrestres et aériennes iraniennes, appartenant aux pasdaran (gardiens de la révolution) et aux bassidji (milices islamiques) se massèrent à une cinquantaine de kilomètres de la frontière afghane en menaçant d'intervenir pour écraser les talibans. C'est à cette époque que la Vevak ( services secrets iraniens ) établit des contacts avec le commandant Massoud. C'est à cette époque aussi que la Vevak et la CIA s'entendirent sur le plan de soutien et de secours aux forces de Massoud. Téhéran était, d'ailleurs, déjà engagé dans le conflit, ses avions ravitaillant en vivres et en armes depuis des mois l'Hazarajat, une région du centre de l'Afghanistan, tenue par les milices chiites hazaras, alliées de Massoud et que les talibans n'avaient pas encore conquises.

 

Aussi lorsque le premier décembre 2001 l'US Air Force commença les bombardements sur Tora Bora, elle put bénéficier de l'ouverture de l'espace aérien iranien pendant deux mois.

 

Mieux encore, en 2003, l'armée américaine est partie du Koweit vers Bagdad, via le désert de Nassiriyah, les brigades de l'organisation Badr avec leurs 15000 hommes ( réfugiés et transfuges chiites irakiens ayant combattu avec les iraniens pendant la guerre irano-irakienne ) étaient déjà entrées depuis la côte d'Al Imara et de Sa'd Algharbi pour protéger les arrières de l'armée américaine. C'est à ce moment-là aussi que les Iraniens proposèrent aux Etats-Unis le fameux accord 6+6 , les six pays frontaliers de l'Irak, plus les USA et les pays du Conseil de sécurité, plus l'Égypte... Ce qui fut appliqué, dans les faits, malgré les dénégations embarrassées des diplomates US.

 

Pour le Pentagone, les iraniens sont des gens censés avec lesquels on peut faire « de bonnes affaires », la réciproque est vraie.

 

Depuis une dizaine d'années, il n'est pas de mois où l'on n'annonce une attaque américano-israélienne ou israélienne ou américaine contre l'Iran. Les experts les plus avisés nous exposent avec précision le déroulement des opérations futures, escomptant bien qu'avec le temps , ils auront forcément un jour raison …

 

Mais il n'en est rien et pour cause.

 

Les américains ont pu, grâce au puissant allié chiite, pacifier l'Irak, c'est à dire morceler le pays en le laissant sous forte influence iranienne.

 

Les iraniens, toujours inquiets et en opposition face au monde arabe sunnite, ont réussi par Gi interposés à détruire Bagdad l'orgueilleuse et même, par ricochet, à s'introduire et à remporter de grandes victoires en imposant le Hezbollah dans le jeu compliqué entre le Liban, la Syrie et Israël.

 

Le reste, recette médiatique rabâchée de l'intox et de la peur, n'est qu'un rideau de fumée , des gesticulations à usage interne.

 

Le USA PATRIOT Act n'est-il pas indispensable au capitalisme d'état américain pour expliquer ses atteintes aux droits fondamentaux face à l'apocalypse d'un nucléaire iranien ?

 

De même la répression de toute opposition par les bassidji ne trouve-t-elle pas sa parfaite justification dans les manœuvres supposées destructrices du « grand Satan » ?

 

Mais observons, de plus près, les dernières trouvailles des deux présumés protagonistes.

 

On parle de plus en plus du PJAK, groupe révolutionnaires armé kurde créé en 2004, d'inspiration marxiste et féministe ( la moitié des combattants sont des femmes ).

 

Ce groupe perpétrerait des attentats à la frontière de l'Irak et de l'Iran.

Le 4 Février 2009, Barrack Obama décréta le PJAK , comme groupe international terroriste. Cet acte gouvernemental américain n'est-il pas un soutien direct au gouvernement iranien ?

 

Quel genre de conception est-ce ? Pourquoi le président américain prend-t-il cette décision et choisit-il de ne pas soutenir la démocratie et les droits des groupes minoritaires en Iran comme les Kurdes, les Azéris, les Assyriens, les Juifs ou les Arabes ? 

 

Le gouvernement américain sait pourtant bien que les droits des Kurdes n'ont pas été reconnus pendant un siècle. Comment se fait-il alors que le président Obama s'oppose aux droits fondamentaux tels que le respect de toute culture et le libre apprentissage de sa langue maternelle ?

 

Ce volontarisme politique soutient-il le gouvernement iranien pour lui permettre de continuer son « alliance » avec le Pentagone, et le gouvernements turc afin que la Turquie puisse rester membre de l'OTAN ? 

 

Le régime iranien craint-il les militants du PJAK parce qu'ils sont pour la démocratie ?

 

Il semble, curieusement, que l'administration Obama ne supporte pas la lutte pour la démocratie en Iran.

 

De même, elle montre une patience peu commune et une prudence inhabituelle dans ses commentaires, concernant les évènements sanglants en Syrie. Le peuple kurde qui a vécu en Syrie des milliers d'années, avant même l'arrivée des Arabes au Moyen-Orient, n'a pas obtenu la citoyenneté syrienne, et est le premier à payer le prix du sang aujourd'hui.

 

Est-ce donc la raison pour laquelle on laisse la répression durer et se renforcer encore ?

 

« Nous avons des rapports de nos frères à l'intérieur de l'appareil de sécurité iranien qui démontrent que des généraux turcs sont venus en Iran pour préparer l'écrasement du PJAK et faire porter, à l'organisation,la responsabilité d'actes terroristes réalisés par des provocateurs », a déclaré Amir Karimi, membre du Comité de coordination du PJAK. 

 

« Ce plan de terreur fait partie de leur tentative pour obtenir de l'Union européenne de rallier les États-Unis afin de répertorier le PJAK comme un groupe terroriste ».

 

Pendant ce temps, en Europe, le régime iranien a envoyé quelques tueurs à gages en l'Allemagne pour abattre le secrétaire général du PJAK, Rahman Haji Ahmadi. 

 

« La police allemande a appelé la semaine dernière Ahmadi pour l'avertir que trois tueurs iraniens, utilisant des passeports turcs, avaient emménagé dans un appartement près de l'endroit où il vit  », a déclaré le porte-parole du PJAK . « Ils lui ont demandé d'être prudent, mais ne lui ont offert aucune protection  ».

 

Comment comprendre de telles circonvolutions ?

 

Il nous suffit de regarder une carte du «  grand Moyen -Orient », projet US machiavélique déjà largement engagé.

 

Ainsi, si on y voit un Kurdistan « libre » avec pour capitale Kirkouk, où les kurdes représentaient les trois quarts de la population en 1897, avant d'être massacrés dès 1980 par le régime arabe d'Hussein, avec l'aide et la complicité des turcs et des iraniens, on observe aussi que l'Iran débarrassé au nord – ouest des kurdes, récupérerait, au sud-ouest, une vaste zone appelée «  états arabes chiites  », entourant le Koweït et ayant une frontière commune avec les «  territoires intérieurs saoudiens indépendants  », une partie de l'Arabie saoudite démembrée.

 Il est à craindre qu'une fois de plus, ayant toujours besoin de barbouzes pour leurs opérations très spéciales, la NSA, avec l'aide du MIT turc ( Millî İstihbarat Teşkilatı ) et de la Vevak n'ait encore créé, un nouveau Al Qaida ou une nouvelle UCK, manipulables à souhait, qu'elle agite , qui parfois lui échappe, mais qui donne l'impression, l'illusion fausse qu'il se passe « quelque chose » , que demain peut-être les rapports de force basculeront.

 

Mais tout est sous contrôle. Le logiciel suit sa progression. Tous les paramètres ont été rentrés, les hypothèses élaborées sont testées et corrigées en temps réel.

 

N'oublions pas, Oncle Sam ne sort de son grand chapeau que le meilleur scénario possible à ses yeux.

 

Pour les petits James Bond obéissants comme Oswald, Diem, Bakhtiar, Moro, Kabila ou Ben Laden , leurs destinées, nous le savons, est de finir truffés de plomb car les états ne s'opposent jamais. Il peut y avoir, seulement, des changements d'équipes, des rotations de mafias ( pour ceux qui transgressent les règles du Monopoly mondial ). On sort les « caves » de la salle de jeu pour ne garder que les « affranchis ».

 

Les états sont, ne l'oublions pas, le « game », le casino, la banque.

Le lieu où se décident les règles à suivre impérativement, les pauses, les clients qui gagnent un peu, les mensonges, les stratégies et les trahisons, bref ce qui fait que la banque ne perd jamais.

 

Jean-Marc DESANTI

 

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Articles de R. Steuckers sur "centrostudilaruna.it"

Articles de Robert Steuckers sur http://www.centrostudilaruna.it/

Life After the Collapse

Life After the Collapse

How whites will emerge from the rubble.

Guillaume Faye, Archeofuturism, Arktos Media, 2010, 249 pp., $22.95,
available from arktos.com, soft cover, (originally written in 1998)

Ex: http://www.amren.com/

Guillaume Faye is one of the most brilliant and provocative writers to emerge from the French New Right. He has written a great deal in his long and varied career, but Archeofuturism is his best-known and probably most important book. Written in 1998, only now has it been translated into English, thanks to the Arktos Media publishing group, which has made a number of New Right classics available to English-speakers.

Archeofuturism, by Guillaume Faye

Archeofuturism is hard to place on an American political spectrum. It is openly race-realist — “The ethnic question today is taboo, and hence crucial” — but has a revolutionary fervor that we associate with the left. Dr. Faye is passionately attached to the people and culture of Europe but wants completely to overthrow the current civilization. “The only strategy is all-out war,” he writes. “Compromise must be abolished.”

Archeofuturism is Dr. Faye’s blueprint for the future age that will succeed the cataclysms we are foolishly bringing upon ourselves. Much of it is fanciful, but Dr. Faye’s guesses about the future are never dull, and are based in a far more realistic understanding of history and human nature than the babblings of conventional “futurologists.”

The importance of race

Dr. Faye takes it for granted that race is real. “I insist on the importance of biological kinship to define peoples, and particularly the family of European peoples,” he writes. “The inherited characteristics of a people shape its culture and outlook.” This is why he so opposes “the current demographic colonization of Europe by Afro-Asiatic peoples, which is prudishly called ‘immigration’.” He asserts that Third-Worlders have none of the notions of brotherhood or “multi-culturalism” that hypnotize whites; they come with the intent to dominate. “One land, one people: this is what human nature requires,” he writes, noting that only whites pretend otherwise.

For Dr. Faye, the notion of the West is disappearing, eventually to be replaced by a northern coalition of whites facing waves of invasion: “The twenty-first century will witness global ethnic warfare and the legions of immigrants in Europe will serve as the ‘fifth column’ of an aggressive South.” He points out that all non-whites think in terms of race, “unlike Parisian intellectuals,” and that our rulers are digging their own graves just as surely as they are digging ours: “We shall be submerged by more vital, more youthful and less well-meaning peoples with the complicity of a delinquent bourgeoisie that — whatever it may do — will itself be swept away by the tide it has so heedlessly caused.”

Dr. Faye has nothing but contempt for the present era. The central dogma of the age is egalitarianism, he writes, and it survives only because of a blind faith in miracles. The dogma’s failures are evident everywhere; just as individuals vary enormously in their talents and abilities, so do the races and nations. Forcible equality is tyranny.

Dr. Faye is passionately attached to the people and culture of Europe but wants completely to overthrow the current civilization.

Dr. Faye also denounces what he calls “pathological altruism,” or the perpetual propping up of failed people and failed societies. Our rulers ignore the dysgenic effects of welfare and — even worse — tax their own people to feed Third-Worlders who long to dispossess the North. “Pathological altruism” is partly explained by what Dr. Faye calls “pathological individualism.” Because our rulers think only about the individual — and not about nation or race — they promote dysgenic policies at home and raise armies of overseas enemies who will march against their own children.

“Pathological individualism” is also behind such modern distractions as homosexual marriage. The government should not recognize unions that are by definition barren and have no role in perpetuating society. As Napoleon explained, concubines take no notice of the law and the law takes no notice of them. Dr. Faye thinks homosexuality should likewise be a private matter, of no interest to the pubic or the state.

Gay Times magazine

Homosexual marriage, however, is typical of the interests of Western governments because our rulers are incapable of grasping the questions that really matter. In Dr. Faye’s view, Western democracy is so cut off from reality, so amputated that he calls it “democtomy.” Only “pseudo dissent” is permitted, and Europeans prefer to ban political parties that actually challenge orthodoxy. In France, for example, the authorities call Jean-Marie Le Pen’s National Front “intolerant” because they want to ban it.

Dr. Faye argues that one of the goals of modern society is “to abolish thought in favor of spectacle” by promoting such things as professional sports. He can think of nothing more idiotic than paying money to watch people play games, and believes it is perverse to build up passionate attachments to outcomes that haven’t the slightest meaning or importance. Tennis champions or soccer players are nothing but performers, and their position in society should be no different from that of circus acrobats. Video games likewise clog the brain and prevent thought, which pleases our rulers because thought is dangerous. Dr. Faye also decries the disintegration of the family, the decline of education, and the replacement of culture with audio-visual pap.

Only radical, revolutionary acts, writes Dr. Faye, can destroy modernity. Unfortunately, Europeans are so domesticated they will never abolish egalitarianism and build a vigorous, self-conscious Europe. Instead, their infantilized world will be pulled down around them by “convergent catastrophes” that Dr. Faye predicted (writing in 1998) would strike between the years 2010 and 2020.

Disaster upon disaster

Among these, of course, are colonization by the South, which will lead to the collapse of multi-racial societies (which only whites have encouraged to take root in their midst). As Christianity continues to disintegrate in the face of Islam, Europe will face the prospect of “imperial theocratic totalitarianism.” At the same time, the West will be saddled with millions of old people with only a few young workers — or hostile Third-World immigrants — to support them.

The South is creating disasters of its own as non-whites try to mimic whites. Any Third-World attempt at democracy, for example, “leads to tragic consequences because of intellectual incompatibilities when it is forcefully imposed upon the cultures of the South.” Africans, for example, have lost their traditional societies and are incapable of replacing them with anything that is not squalid and cruel.

illegal immigrants in France
Illegal immigrants in France.

Dr. Faye laughs at anyone who thinks science will save us. He predicts plagues of drug-resistant diseases and, most catastrophically, exhaustion of the planet. The earth will run out of energy, he writes, adding that the notion that people would constantly get richer was a delusional spasm that lasted only 100 years. Dr. Faye roundly dismisses the fantasy of 7 billion people, all living like 20th-century Americans.

Cascading catastrophes will mean financial panic, global recession, plummeting world GNP, race war, and mass die offs. Europeans who survive will live by different principles: the principles of archeofuturism. Dr. Faye believes that what emerges from the rubble is the society Europeans would build deliberately if they were sane, but it will instead be forced on them by catastrophes of their own making. He hopes his book will guide the thinking of those who survive to lay the foundations.

Archaic, not conservative

 
 

After the crash, “most of humanity would revert to a pre-technological subsistence economy based on agriculture and the crafts.” An overexploited earth will permit no higher level of material existence. How will society be ordered? Dr. Faye rejects “conservatism,” or nostalgia for an older order: “We should avoid being backward-looking, concerned with restoration and reaction, for it is the last few centuries that have spawned the pox that is now devouring us.” Instead, he predicts the emergence of “archaic” values, that is to say, “answers that stretch back into the mists of time.”

People will live in hierarchical, inegalitarian communities that bind members to a common destiny. Atomized individualism will be impossible because there will be no government handouts, and people will depend on each other for survival. There will be distinct castes, in which the warrior caste will have great prestige. Duties will come before rights, infractions will be severely punished, sex roles will be clearly defined, and marriages will be unions of entire families rather than contracts between individuals. Dr. Faye conceives governance as something like that of the Germanic tribes, or Athens of the fourth century BC.

Unlike today’s system, which falsely promises that anyone can be “a scientist or a prince” — and which only causes envy and resentment — hierarchy will be ingrained but accepted. Free of “individualistic hubris,” even the humble will take pride in their limited contribution.

Dr. Faye insists that these societies will not be inferior to our own; just different. Dr. Faye imagines mystic initiations, rites of passage, and fervent forms of religion in what he calls “the new Middle Ages.” He sees most people as poorer but much more attached to their communities, and happier than people of today.

Not all people will live this way, however. Advanced technology will not have completely disappeared. A small elite will enjoy its benefits, and will live in material abundance. Just what the relations between the elite and the masses will be, Dr. Faye does not make clear, but he seems to think the elite will run things kindly through an aristocracy that renews itself through talent rather than heredity. The masses, in turn, will be satisfied with their lot, barely conscious of the gilded lives led by their betters.

The elites will, in fact, live in a world of “hyperscience” — the futurism of archeofuturism — unfettered by today’s “pseudo-ethical obstacles.” Nuclear power will proliferate, and Dr. Faye believes genetic science will unleash dramatic eugenic breakthroughs. He even imagines useful crossbreeds between humans and animals, and cloned organ banks. None of this will be available to the unscientific masses, so the gaps between the two worlds will grow ever larger.

A new world order

Guillaume Faye
Dr. Faye speaking at the 2006 American
Renaissance
conference.

Dr. Faye’s prescriptions for Europe are part of his post-catastrophe scenario, but could conceivably come about without a world-wide crash. He predicts the establishment of Eurosiberia or the United States of Europe, which would be home to the “folk whose natural and historical territory — whose fortress, I would say — extends from Brest to the Bering Strait.” He believes that in the face of Islam and Third-World immigration, whites are uniting within their common homeland and around their common culture, just as the Greeks did when the Persians invaded. He does not expect Eurosiberia to be entirely exclusive, however: “We can accommodate guests, but not invaders.”

Like many thinkers on the European right, Dr. Faye thinks the nation state is finished. Europeans will have deeper attachments to regions, which will have great autonomy in matters of culture, education, and language. In the meantime, he urges support for the European Union. Dr. Faye recognizes that this is a risky strategy, given the stifling, aggressively egalitarian nature of EU institutions. He nevertheless thinks they will become the framework of his beloved Eurosiberia when the collapse shatters egalitarianism and the belief in miracles on which it depends.

Eurosiberia will be just one of perhaps four or five autarkic blocs that Dr. Faye predicts will emerge. All will be racially more or less homogeneous, with the possible exception of the North American Union. Dr. Faye seems to believe that if anyone can make a success of multi-racialism, it is the Americans, but he is not sanguine about that either. The blocs — all with a large pre-technological populations and small elites — will not have much contact with each other, and there will certainly be no foreign aid.

Always entertaining

Clearly, Dr. Faye does not hesitate to make bold predictions, and his speculations are always entertaining. Whether anything he predicts will actually happen is anyone’s guess, but he is unquestionably right about two things: the central role race will play and the impotence of today’s Western ideologies. Whether one accepts his conception of archaism or not, there is no doubt that Islam and the Third World have the spirit of conquest and absolutism that once characterized Christianity and the West. Muslims are famously willing to die for their faith, and non-whites are famously ready to riot for whatever they want. Whites are famously willing to make endless concessions in the name of “human rights” to people who have nothing but contempt for anyone else’s “human rights.” As the game is played today, it is an abysmally unequal contest.

 

Let us hope it will not take “convergent catastrophes” to jolt whites out of their suicidal softness, but if it does, let the catastrophes come soon. The longer that day is put off, the larger the Third-World “fifth column” will grow, and the more desperate will be the struggle for European survival. AR

dimanche, 21 août 2011

Articles de Jean Haudry sur "centrostudilaruna"

00:05 Publié dans Traditions | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean haudry, traditions, indo-européens | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook