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dimanche, 08 décembre 2013

'Israël en Saudi Arabië ontwikkelen super-Stuxnet virus tegen Iran'

'Israël en Saudi Arabië ontwikkelen super-Stuxnet virus tegen Iran'

Iraanse official: Obama heeft ons tot nieuwe strategische partner gemaakt

Ex: http://xandernieuws.punt.nl


De Iraanse kerncentrale in Bushehr was 3 jaar geleden één van de doelen van het Amerikaans-Israëlische Stuxnet virus.

Volgens het Iraanse persbureau Fars werken de inlichtingendiensten van Israël en Saudi Arabië samen aan een nieuwe, nog schadelijkere variant van het Stuxnet computervirus, dat in 2010 grote delen van het Iraanse nucleaire programma wist te ontregelen. Een Iraanse official wist te melden dat president Obama deze keer niet meedoet met de cyberoorlog, omdat hij van koers is veranderd en besloten heeft om Iran tot zijn nieuwe strategische partner in het Midden Oosten te maken.

Algemeen wordt aangenomen dat het originele Stuxnet-virus ruim 3 jaar geleden werd ontwikkeld door Israël en de VS. Als recente berichten kloppen, zou dit virus nog altijd de ronde doen en zowel een Russische kerncentrale als het Internationale Ruimtestation hebben bereikt.

In drie jaar tijd zijn de machtsverhoudingen op de wereld flink verschoven. Wie had ooit kunnen denken dat de Verenigde Staten, dat net als Israël jarenlang dreigde met militair ingrijpen, een radicale ommezwaai zou maken, en dat de inlichtingendiensten van Israël en Saudi Arabië zouden gaan samenwerken.

Saudi"s zien deal met Iran als 'westers verraad'

Dat is althans wat Fars beweert. Prins Bandar bin Sultan, hoofd van de Saudische inlichtingendienst, en Tamir Pardo, leider van de Israëlische Mossad, zouden op 24 november -kort na het tekenen van de interim overeenkomst met Iran- samen met hun beste cyberoorlogspecialisten in Wenen bij elkaar zijn gekomen om een virus te ontwerpen, dat erger is dan Stuxnet en dat de software van het Iraanse nucleaire programma moet gaan vernietigen.

Het project werd in gang gezet nadat de 5+1 machten hun handtekening onder het voorlopige akkoord met Iran zetten, dat door de Israëliërs een 'historische fout' en door de Saudiërs zelfs 'Westers verraad' werd genoemd.

Publiek geheime ontmoetingen

Dezelfde Iraanse bron 'onthulde' dat prins Bandar en Tamir Pardo elkaar meerdere malen hebben ontmoet in de Jordaanse havenstad Aqaba. Toen dit een publiek geheim werd, zou de Saudische kroonprins Salman bin Abdulaziz prins Bandar hebben gewaarschuwd dat de nauwe samenwerking met de Mossad het koninklijke huis toch zorgen baarde.

De bron wist ook te melden dat prins Bandar in het geheim naar Israël reisde, precies op het moment dat de Franse president Francois Hollande op 17 en 18 november op bezoek was in de Joodse staat. Bandar zou samen met de Israëliërs en Fransen hebben overlegd over hoe het Iraanse nucleaire programma alsnog een halt toe kan worden geroepen.

Diplomatiek schaakspel

Om diplomatiek tegenwicht te bieden, stuurde Iran minister van Buitenlandse Zaken Javad Zarif naar enkele Arabische Golfstaten, maar niet naar Saudi Arabië. Door prins Bandars samenwerking met de Mossad te benadrukken, hoopt men in Teheran de interne machtsstrijd over de troonsopvolging in Riyad verder aan te wakkeren. De Iraanse mullahs maken zich namelijk grote zorgen over de samenwerking van het land met Israël.

De 'onthulling' van deze samenwerking moet tegelijkertijd de interne oppositie in Teheran overtuigen hun verzet tegen de deal met de 5+1 machten op te geven. Iran zou, bijvoorbeeld als het weigert de afspraken met het Westen na te komen, anders alsnog alleen tegenover Israël en Saudi Arabië kan komen te staan.

Israëlische defensiespecialisten merken op dat de onthullingen wel door de Russische media, maar niet door de Westerse werden overgenomen. Dit zou kunnen duiden op een nauwe samenwerking tussen de Iraanse en Russische inlichtingendiensten.

 

Xander

(1) DEBKA

dimanche, 24 novembre 2013

Notes sur le désordre “apolaire” du Moyen-Orient

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Notes sur le désordre “apolaire” du Moyen-Orient

Ex: http://www.dedefensa.org

L’étrange “politique” américaniste au Moyen-Orient, que certains voient comme un spectacle de “folies-bouffe” (ce 7 novembre 2013), d’autres comme une quête dérisoire et sans fin de l’«America’s Top Diplomat [Kerry] Lost in Space» (voir le 3 novembre 2013, sur TomDispatch.com), conduit à un désordre considérable que certains acteurs mieux organisés songeraient à réorganiser.

De là s’explique l’entêtement considérable du site DEBKAFiles à construire, nouvelle exclusive après nouvelle exclusive, l’impression d’une sérieuse entreprise de réorganisation de la région de la part de la Russie, à laquelle Israël, incontestable pays favori du même DEBKAFiles, ne serait pas indifférent. D’où, selon une logique développée par la même source, cette rencontre Poutine-Netanyahou du 20 novembre à Moscou, annoncée le 5 novembre un peu avant que John Kerry, le “Top Diplomat Lost in Space” ait posé un pied, le gauche ou le droit, sur le sol israélien. La nouvelle de cette rencontre n’a guère suscité de commentaires ni de supputations dans la presse-Système des pays du bloc BAO, à peine son annonce ici et là, ce qui est peut-être un indice de son importance. Ainsi en est-il également (discrétion) de la visite de Lavrov et du ministre russe de la défense russe au Caire, mardi et mercredi prochain.

Note sur un “fil rouge” à suivre avec des pincettes

Si nous citons DEBKAFiles avec toutes ses casseroles des liens avec la propagande et “les services” israéliens, c’est avec les considérables réserves d’usage, maintes fois mentionnées, avec à boire et à manger, avec fort peu à boire (source claire) et beaucoup à manger (débris troubles et stagnants) ... L’expression «se dit d’un liquide, vin, bouillon, café, etc., trouble et épais» et, au figuré, «se dit d’une question qui présente deux sens, d’une affaire qui peut réussir ou ne pas réussir, d’un ouvrage où il y a du bon et du mauvais».

Il faut donc séparer le bon grain de l’ivraie (autre expression, marquant décidément combien cette sorte de situation est courante) ; c’est notre tâche et une tâche délicate, où l’intuition prend le pas sur la connaissance. Si nous citons DEBKAFiles (bis), un peu comme un fil rouge de cette Notes d’analyse, c’est parce qu’il faut reconnaître au site israélien qu’il a beaucoup insisté et “révélé” sur des événements qui commencent à se concrétiser, et notamment (voir ci-dessous), le cas du rapprochement vers une coopération stratégique et militaire, – ce qui n’est pas rien en fait de bouleversement, – de la Russie et de l’Égypte.

Judo Bandar-Poutine

Il y a plusieurs volets, plusieurs orientations, certains diraient “plusieurs pistes” dans cette supputation que constituent ces Notes d’analyse, mais la logique répond à un grand événement qui est celui d’une nouvelle “grande absence”, qui est la politique en pleine dissolution des USA au Moyen-Orient. Le premier signe déjà lointain, entretemps considérablement brouillé par divers événements où l’habileté bien connue mais un peu trop réduite à la tactique de manigance de Prince Bandar-le-diabolique, remonte à la rencontre extrêmement secrète de ce dernier avec Poutine, à la fin juillet. Rarement rencontre “secrète” n’aura reçu autant d’attention et de célébrité, autant d’interprétations, autant d’appréciations impératives et en divers sens contraires.

Le 24 août 2013, nous donnions notre appréciation de cet événement “secret” en signalant au moins un point d’accord, qui aurait été l’idée que la Russie envisage de vendre des armes à l’Égypte (Bandar parlant alors au nom des Saoudiens qui soutiennent financièrement l’Égypte depuis l’intervention des militaires et la chute de Morsi donnent aux Égyptiens une aide financière puissante, supérieure à $10 milliards). Ces échanges de vue se faisaient sur fond de mésentente grandissante entre les USA et l’Égypte, et un sentiment anti-US grandissant en Égypte, – la chose s’étant confirmée depuis par des mesures de restrictions de l’aide militaire US à l’Égypte. Le reste de l’entretien “secret” est plus incertain, voire franchement antagoniste, avec des menaces voilées de Bandar (qui s’en délectaient) à l’intention des Russes et des réactions furieuses de Poutine.

(Un conseiller de Poutine qui se trouvait, avec quelques autres, dans l’antichambre de cette rencontre en tête-à-tête [plus les interprètes] qui dura quatre heures, a fait quelques confidences à quelques amis. Il vit sortir de l’entretien un Poutine manifestement furieux, presque rouge de colère, et un Bandar avec une expression presque triomphante et certainement sardonique. Dans la perspectives qu’on connaît désormais, on fera de ces précisions d’humeur un témoignage des caractères respectifs plus qu’une mesure des résultats de la rencontre. C’est vrai qu’il y eut des mots de Bandar qui ressemblait à des menaces adressées à la Russie [le passage sur le terrorisme tchétchène et les JO de Sotchi], et Poutine n’aime pas qu’on traite la Russie comme une vulgaire Syrie ; peut-être la colère de Poutine, personnage que les gazettes anglo-saxonnes nous décrivent comme “très physique”, vint-elle de son regret qu’il n’y ait pas eu un complément à l’entretien du type rencontre de judo.)

Lavrov au Caire

Nous restons sur cette question des relations Russie-Égypte et des armes russes ... Après diverses affirmations officieuses à cet égard et dans le sens évoqué plus haut, dès le courant août (voir le 19 août 2013), notamment très péremptoires de la part de DEBKAFiles, l’idée a pris une tournure très officielles depuis hier (Novosti, le 8 novembre 2013), et une allure-turbo avec l’annonce de la visite des ministres russes de la défense et des affaires étrangères la semaine prochaine (les 12-13 novembre) pour la négociation de contrat d’armements russes modernes portant sur $4 milliards.

«“We are ready to negotiate with the Egyptian side the possibility of deliveries of new weaponry as well as repairing equipment supplied in Soviet times,” the Rosoboronexport official told RIA Novosti. He said such new deliveries would depend on Egypt’s ability to pay for them. But he noted, “Moscow is ready to discuss with Cairo a possible loan to that country.” [...]

«Russian Foreign Ministry spokesman Alexander Lukashevich said earlier Friday that Russian Defense Minister Sergei Shoigu and Foreign Minister Sergei Lavrov will meet with their Egyptian counterparts during their visit to Egypt on November 13-14. The Russian delegation will include the first deputy director of the Federal Service on Military-Technical Cooperation, Andrei Boitsov, and Rosoboronexport officials. “The upcoming visit will help us to outline the prospects of our [defense] cooperation,” the Rosoboronexport source said...»

Sur cette question des armements russes pour l’Egypte, DEBKAFiles frappait fort, le 29 octobre 2013, en écrivant que les Egyptiens, qui recevaient ce jour-là au Caire le chef d’état-major adjoint russe et chef du GRU, le général Kondrachov, voudraient effectivement beaucoup d’armes russes, dont des missiles balistiques de théâtre à portée moyenne (2 000 kilomètres), des SS-25. («[The Egyptians] told the Russian general that Moscow’s good faith in seeking to build a new military relationship between the two governments would be tested by its willingness to meet this Egyptian requirement. They are most likely after the brand-new SS-25 road-mobile ICBM which has a range of 2,000 km., which the Russians tested earlier this month.») Le 4 novembre 2013, DEBKAFiles remet cela en annonçant que les Russes demanderaient aux Égyptiens la disposition d’une port de relâche qui serait presque une base en Égypte pour leur flotte en Méditerranée (Alexandrie et Port-SaÏd étant parmi les options envisagées). Le site israélien ne manque pas de répéter ce qu’il martèle régulièrement, savoir que tout cela est soutenu, non plus encore, encouragé et même machiné par les Saoudiens de Riyad, comme vu plus haut dans le chef franc et ouvert de prince Bandar : «As DEBKAfile reported earlier, Saudi Arabia engineered the Russian-Egyptian rapprochement with a view to bringing Russian military advisers back to Egypt for the first time since they were thrown out in 1972. Moscow was designated as major arms supplier to the Egyptian army in lieu of Washington.»

Passons donc, puisqu’on nous y invite, à l’Arabie Saoudite.

Fureurs saoudiennes

Depuis près de deux mois, depuis l’attaque US avortée contre la Syrie, l’Arabie tempête. Il y a d’abord le volet opérationnel et stratégique agressif : prendre en mains les affaires, et suppléer à l’inconsistance et à la dissolution de la politique US, contre la Syrie, mais aussi contre la “machination“ US du rapprochement avec l’Iran. Il y a ensuite et surtout la dénonciation extraordinaire des USA par l’Arabie. La fureur anti-US de l’Arabie s’est étalée publiquement à partir de la mi-octobre. La “crise syrienne” (guillemets nécessaire) est ainsi devenue “la crise autour de la Syrie” avec le considérable appendice iranien. Essayons, non pas d’y voir plus clair, mais simplement de dérouler quelques nouvelles qui, mises à bout à bout, rendent un son charmant de désordre chaotique ou de chaos désordonné, c’est selon. Là-dessus, rien n’empêche de construire de grandes prospectives concernant cette région, ce n’est pas Prince Bandar qui démentira.

La colère, voire le mépris furieux des Saoudiens vis-à-vis de leurs tuteurs et alliés de plus de deux tiers de siècle s’est affichée et s’affiche sans la moindre retenue. Le 24 octobre, le service BBC Monitoring Middle East a diffusé une traduction d’un article du Elaph News Website, site réputé comme influent et bien informé pour l’Arabie Saoudite et les pays du Golfe. Il y a d’abord les remarques extrêmement acerbes, et publiques, de Prince Turki al-Fayçal, membre de la famille royale, ancien chef du renseignement saoudien, ancien ambassadeur du royaume à Londres et à Washington... «Prince Turki al-Faysal made scathing critical remarks of Obama’s policies in Syria and described them as “worthy of lamentation.” [...] Prince Turki described Obama`s policies in Syria as “lamentable” and mocked the US-Russian agreement on getting rid of the chemical weapons of Al-Asad`s government. [...] [Turki] said: “The present drama on the international control of the chemical arsenal of Bashar al-Asad will be comical, if not blatantly ridiculous, and it aims at giving the chance to Mr Obama to back down (on carrying out military strikes) and also help Al-Asad to slaughter his people.”»

Le même texte, après avoir détaillé divers aspects de la situation saoudienne en fonction de sa brouille, ou supposée avec les USA, conclut à partir d’une source saoudienne présentée comme très sûre et de très haut niveau : «The Saudi source said: “All the options are on the table now, and certainly there will be some impact.” He added that no more coordination with the United States will take place concerning the war in Syria where Saudi Arabia provides opposition groups fighting Al-Asad with weapons and money.»

L’idylle Tel Aviv-Ryhad

On sait que cette querelle entre l’Arabie et les USA a été présentée avec le complément d’un rapprochement stratégique remarquable entre les Saoudiens et Israël. Des informations officieuses ont déjà cité des visites de Prince Bandar en Israël et, dans l’autre sens, des déploiement de certains militaires israéliens, notamment en Arabie (voir notre texte du 19 octobre 2013). Le climat de la communication est à mesure ... Un commentaire israélien typique de cette situation est celui de Ariel Kahane, dans Ma’ariv du 25 octobre 2013 : «The rift between the US and its allies in the Middle East on the Iranian issue is widening. For the first time in the region’s history, the Arab countries are forming a united front with Israel against the more lenient position being taken by the Obama administration.» Il y a beaucoup d’écho aux déclarations de la ministre israélienne Tzipi Livni lors d’un récent colloque (voir Gulf News [Reuters], le 25 octobre 2013 : «Israelis, Saudis speaking same language on Iran, says Tzipi Livni. There is a need to cooperate with those who perceive Iran as a threat, says minister...»).

DEBKAFiles s’intéresse évidemment beaucoup à cette querelle entre USA et Arabie, d’autant plus qu’il y a cet élément de proximité de circonstance de l’Arabie avec Israël. Le 25 octobre, le site, dans son domaine payant, affirmait que les Saoudiens avaient décidé de livrer des armes avancées (missiles) antichars et antiaériennes rapprochées, du type que les pays du bloc BAO, et surtout les USA, ont officiellement prohibé de crainte qu’elles ne tombent dans les mains des extrémistes. La décision est aussi bien opérationnelle (en faveur des rebelles syriens) que politique (en défiance des USA). Le rapport de DEBKAFiles annonçait notamment  : «The US media suddenly discovered Tuesday Oct. 22 that Saudi Arabia had a serious bone to pick with US President Barack Obamaover his Middle East policies, a pivotal development which DEBKA has been carefully tracking in the four months since the first major falling-out occurred over Egypt’s military coup. [...] The Saudis had meanwhile gone into action. That same Tuesday, DEBKA's intelligence sources in the Gulf disclose, a small summit met quietly in Riyadh of likeminded Mideast and Gulf heads of state to determine how and from what territory heavy weapons systems would be put in the hands of the Syrian rebel militias backed by Saudi intelligence. They decided that those militias must be given enough anti-aircraft and anti-tank missiles to stand up to Assad’s army – a direct challenge to the Obama administration’s resolve to keep out of rebel hands the heavy hardware capable of contending with Bashar Assad’s tanks and air force.»

L’Amérique qui-n’a-rien-à-craindre

Pour autant, la partie US et le bloc BAO, du côté des commentateurs, ne s’affolent nullement. Ce point de vue du type “pas de panique, la situation est sous contrôle” est appuyé sur les certitudes occidentales et surtout anglo-saxonne, d’une hégémonie continue et de la situation, pour les alliés-vassaux, de ne pouvoir rien faire d’important sans le soutien anglo-saxon. C’est ce que notait Karen Elliott House, dans le Wall Street Journal du 24 octobre 2013 ; elle parlait, pour qualifier la position de l’Arabie, d’une situation où leur propre survivance continue à dépendre de leurs protecteurs de déjà plus d’un demi-siècle : «Sadly for the Saudis, there is no alternative protector, which means the two countries will continue to share an interest, however strained, in combating terrorism and securing stability in the Persian Gulf.» On peut trouver la même analyse, par exemple, chez Shashank Joshi, du Royal United Services Institute (RUSI) britannique, rapporté par Bloomsberg.News le 23 octobre 2013.

Certains vont même jusqu’à rassurer Washington sur l’excellence de sa “politique” en l’assurant que l’Arabie et ses amis du Golfe, avec leur soi-disant politique indépendante, vont rapidement se trouver devant le monstre qu’ils ont contribué à créer : un al Qaïda gonflé aux stéroïdes du Golfe, se retournant contre le Golfe. C’est le cas de David Andrew Weinberg, Senior Fellow à la Foundation for Defense of Democracies (un think tank de tendance néoconservatrice, semble-t-il), sur CNN le 25 novembre 2013...

«Some observers are bullishly optimistic about the foreign policies of America’s Gulf allies, suggesting Saudi Arabia backs “the least Islamist component of the rebellion” and Qatar’s young new emir is displaying a more “mature” foreign policy that seeks to avoid controversy in places like Syria. However, there is worrying news coming from Syria’s Raqqa Province, now controlled by the al Qaeda affiliate Islamic State of Iraq and the Levant (ISIL). Hateful books described by several different sources as the area’s new academic curriculum,reportedly originate from Saudi Arabia.»

Alerte terrorisée

Tous ces avis sont relatifs dans la mesure où ils parlent d’une “politique” des USA au Moyen-Orient. On sait l’état de la chose. Par contre, là où ils n’ont pas nécessairement tort, même si par inadvertance peut-être, dans l’évaluation des situations et la perception des différents acteurs, c’est pour ce qui concerne la “politique extérieure” de l’Arabie/des pays du Golfe. On peut même prendre l’avis de Weinberg et remarquer qu’il rejoint des appréhensions de DEBKAFiles, pourtant dans le camp opposé pour ce cas puisque favorable in fine à la “politique” saoudienne de la saison, à la fois anti-iranienne et anti-US, donc proche d’Israël, – mais tout ce beau monde se trouvant, à cause de leur autre “politique“ syrienne anti-Assad, effectivement en train de fabriquer un monstre.

Donc, le 26 octobre 2013, DEBKAFiles sonne l’alarme, pour Israël, pour le Liban, pour la Jordanie, pour l’Égypte, enfin pour l’Arabie Saoudite, voire pour l’Irak et le Yemen (sans parler de la Syrie), etc. Soudain, l’on fait état d’une monstrueuse extension des effectifs et des capacités d’al Qaïda à partir du “centre” syrien, et cela malgré que les activités des divers pays cités comme étant menacés aient contribué, au moins indirectement, à cette expansion en affrontant le régime syrien d’Assad. (On notera dans cette citation qu’il est même question d’un apport de djihadistes du Caucase, ce qui nous amène à nous interroger à propos des affirmations bombastiques de prince Bandar face à Poutine fin juillet, sur sa capacité à faire faire ce qu’il veut aux terroristes islamistes du même Caucase...)

«The alarm in the Israeli and Jordanian high commands over Al Qaeda’s looming encroachments is shared by Saudi Arabia, whose intelligence services now estimate that Al Qaeda and its multiple branches have massed some 6,000 fighting activists in Syria – 12 percent of them Saudi nationals. Since more are pouring into the country all the time, intelligence experts in Riyadh calculate that the current number will double itself in the next six months. And that will not be the end: the 12,000 jihadists concentrated in Syria by next spring may have multiplied to 15-18,000 by the winter of 2014. Most of them are streaming in from across the Muslim world including the Russian Caucasian.

»Saudi Intelligence chief Prince Bandar bin Sultan, who is in charge of the Saudi effort in Syria, has warned that Riyadh cannot afford to have al Qaeda hanging massively over its front, back and side doors – in Syria, Iraq, Yemen and Egyptian Sinai, and threatening to overrun Lebanon and Jordan. A jihadi victory in Syria would boost al Qaeda in Iraq on its northern border.

»Israel is in the same position...»

Perspectives iranienne et syrienne

... Tout cela nous conduit à minimiser considérablement le tohu-bohu considérable fait autour de la fronde saoudienne, menaçant de partir en guerre au côté d’un Israël qui ne sait plus exactement qui attaquer en premier. Quant à une alliance israélo-saoudienne pour ramener l’Iran “à l’âge de pierre”, selon la délicieuse recette du général LeMay en mal d’attaque aérienne, on peut s’autoriser quelque scepticisme, – entre Israël qui ne contrôle plus ses propres drones destinés à réduire la défense anti-aérienne iranienne (voir le 19 octobre 2013), et l’Arabie qui attaque à coups de $milliards et de djihadistes qui lui reviennent en boomerang “gonflé aux stéroïdes”. Il y a bien les annonces spectaculaires jusqu’au surréalisme d’une Arabie saoudite devenant nucléaire avant l’Iran, grâce à l’achat d’une bombe pakistanaise, resucée d’un vieux canard relancé par la BBC (le 6 novembre 2013) et dont profite DEBKAFiles pour étoffer ses scoops parfois très fantasyland ; le doute est de rigueur, comme chaque fois lorsqu’une narrative veut nous convaincre que l’Arabie a des muscles et aura l’audace de s’en servir. Comme dit la chanson : «Che sera, sera...»

En attendant, les négociations sur l’Iran, comme on le sait, ont avancé. Prêtes d’être bouclées ce 9 novembre, dans tous les cas pour ce qui est d’un accord intermédiaire, bloquées par la France posant en extrémiste de type neocon et défenderesse des intérêts israéliens selon ses étranges et nouvelles habitudes de politique extérieure correspondantes à une situation intérieure en complète dissolution, on espère que leur reprise, le 20 novembre, permettra effectivement un tel accord. (Voir Russia Today le 9 décembre 2013.) A côté de cela, l’autre point chaud qui faillit, lui aussi (puisqu’on a souvent parlé de guerre mondiale à propos de l’Iran), nous précipiter fin août dans une “Troisième Guerre mondiale” terriblement usée à force de n’avoir pas servi, dito la Syrie, se replie dans les violences coutumières et les amertumes des rebelles, entre ceux de ces rebelles qui croient qu’Assad va gagner (Antiwar.com le 9 novembre 2013) et ceux des rebelles qui espèrent qu’Assad l’emportera, plutôt que les extrémistes djihadistes (Buzzfeed, le 8 novembre 2013). Bien entendu, la perspective de Genève-II continue comme d’habitude à s’éloigner au plus l’on s’en rapproche, et DEBKAFiles clame bien fort (le 6 novembre 2013), se référant à de nouvelles perspectives où la rencontre Poutine-Netanyahou tient une place majeure : «Geneva II cancelled: Moscow I is the big coming event...»

... Si nous sommes si courts sur ces deux chapitres, si importants puisqu’ils ont monopolisé l’essentiel de la tension au Moyen-Orient depuis sept et trois ans, et ’attention officielle par conséquent, c’est parce que notre sentiment est que nous serons très vite en voie de découvrir, si leurs tendances actuelles se poursuivent, qu’ils sont moins importants en eux-mêmes que par les tensions centrifuges et indirectes considérables qu’ils ont suscitées. Ces deux énormes crises ont été suscitées par des montages, par des narrative, essentiellement de fabrication garantie bloc BAO comprenant Israël certes (à peu près dans la proportion, pour la paternité des narrative, de 99% contre 1% en faveur du bloc, pour prendre le rapport favori de notre Système triomphant). Ces deux crises sont, pour leur ampleur et leur expansion, l’expression des phantasmes, des paranoïas, de la “fuite en avant” mâtinée d’hybris grossière, enfin de l’auto-terrorisation des directions politiques du Système attentives aux agitations des basse-cours provinciales de leurs capitales respectives. Leurs issues, si issues il y a et si c’est dans le sens qui se dessine, ne constitueraient pas un bouleversement mais un règlement géopolitique dans une époque qui n’évolue que sous la dynamique du système de la communication. Pour prendre la perspective la plus optimiste, on dirait qu’un accord avec l’Iran ne ferait pas de l’Iran le pays hégémonique et conquérant du Moyen-Orient, parce que l’Iran, qui a une diplomatie avisée et principielle, ne mange pas de ce pain-là ; et un tel accord ne créerait pas un axe Washington-Téhéran, parce que les USA ne peuvent faire d’axe avec personne et qu’ils ont l’esprit ailleurs, complètement ailleurs, c’est-à-dire en plein effacement...

Le changement profond de ce bouleversement tourbillonnant et vibrionnaire actuel se trouve, à notre sens, dans deux orientations respectivement d’influence et de désordre, qui, toutes les deux, dépendent dans leur expansion, moins de la géopolitique que de la communication.

Le triomphe méthodologique russe

Certes, on peut parler dans l’évolution générale de la situation du Moyen-Orient d’un “triomphe russe” dans la méthodologie, obtenu avec un sang-froid remarquable et sans agitation excessive malgré des situations qu’on percevait parfois comme très pressantes, et justement ce sang-froid et cette absence d’agitation ayant projeté une perception à la fois de fermeté de comportement, de sûreté de jugement, de solidité de situation, de retenue de l’ambition. A peu près tout le contraire des USA, qui ont congénitalement un comportement erratique, un jugement changeant, une situation totalement incertaine et des ambitions grotesques de réaffirmation constante d’une hégémonie en pleine dissolution, et ainsi les USA qui ne cessent de s’éclipser de plus en plus rapidement, comme on s’efface, des restes de leur position “impériale”. Ainsi les Russes apparaissent-ils comme une “borne de stabilité” (plutôt que l’expression trop structurée de “pôle de stabilité”, – voir plus loin), dont la proximité n’est pas vraiment dangereuse, au contraire de l’instabilité US qui risquerait à chaque moment de vous emporter. (Même des acteurs devenus secondaires à cause de leur propre comportement erratique, reconnaissent cela, comme la Turquie, qui resserre ses liens aussi bien avec l’Iran qu’avec la Russie, selon cette même logique qu’on décrit ici.)

Les cas les plus remarquables concernent les deux pays les plus instables ou les plus extrêmes dans leurs positions vis-à-vis des USA et vis-à-vis des tensions en cours. D’un côté, beaucoup sinon tout semble opposer, dans nombre de circonstances, Israël et l’Arabie Saoudite d’une part, la Russie de l’autre. Il y a des occurrences où l’on pourrait même envisager qu’ils s’opposent directement dans des situations d’affrontement (la Syrie). Pourtant, la tendance inverse semble devoir trouver une possibilité de s’exprimer, voire de gagner du terrain si l’on accepte certaines interprétation, – , savoir que, pour ces deux pays, une proximité avec la Russie présente de nombreux avantages de situation, – sans qu’il soit question d’“alliance”, de “tutorat”, etc., de quelque façon que ce soit. Ainsi, et pour prendre le cas précis vu plus haut, un mouvement se dessine-t-il pour envisager que la Russie puisse constituer, en échange d’avantages stratégiques, une sorte de soutien extérieur à l’Égypte, pour tenter d’éviter à ce pays de sombrer dans une instabilité meurtrière ou suicidaire. C’est favoriser, dans le chef d’une Arabie anti-Assad, deux pays qui sont ouvertement (Russie) ou discrètement (Égypte) pro-Assad.

On peut certes parler d’un “retour triomphal” des Russes, dans la possibilité de telles perspectives, par rapport aux décennies qui viennent de s’écouler. Mais il s’agit plus d’une situation à la fois méthodologique et sanitaire qui s’imposerait devant les dégâts causés à la structuration de la région durant ces dernières années. La Russie, plus qu’une ambition, plus encore que ses intérêts, représente une référence, voire une influence principielle dont tout le monde sent la force stabilisatrice. Bien entendu, le comportement erratique et incontrôlé des pays du bloc BAO a grandement servi à mettre cette vertu en évidence.

... Mais pourtant triomphe le monde apolaire

Pour autant, nous retenons notre plume en évoquant cette perspective, cette hypothèse de développement, du moins dans toutes ses conséquences. Le côté sombre, inéluctable de la situation, c’est le désordre qui s’est installé, qui a proliféré, qui a transgressé les frontières, qui a infesté les psychologies, imprégné les esprits et orienté les pensées, et que plus rien ne semble pouvoir écarter tant il est devenu naturel aux événements. Il n’y a pas de responsabilité directe pour cette évolution, on veut dire pas un seul acteur, pas une seule politique à mettre en accusation principalement mais les divers outils, accélérateurs, fomenteurs que constituent divers acteurs et leurs politiques, d’une tendance générale et irrésistible. Certains sont des exécutants zélés certes, mais ils suivent plus qu’ils ne provoquent même s’ils contribuent à la préparation des événements.

D’une certaine façon, il y a un besoin de stabilisation des crises impliquant les acteurs étatiques (Iran, Syrie) parce que le désordre prend le dessus partout, que ce soit celui de l’expansion du terrorisme semi-idéologique et d’une exaltation nihiliste, et de plus en plus semi-mafieux ; que ce soit le désordre des pays du bloc BAO qui commence à se plonger dans sa crise interne générale (NSA et le reste) après les aventures extérieures couronnées d’échecs et de déstabilisation de ces dernières années, et eux-mêmes, ces pays, outils majeurs de la déstabilisation que l’on décrit ici et acteurs majeurs du processus d’autodestruction ; que ce soit le désordre d’acteurs incertains et passant d’une position extrême à une autre position extrême (Israël, Arabie) ; que ce soit le désordre des situations internes elles-mêmes, qu’on supposerait stabilisées en fonction des développements politiques généraux (voir l’extraordinaire reportage de Andre Vltchek dans CounterPunch, le 14 octobre 2013, sur le désespoir, l’amertume, la haine anarchiste régnant en Égypte). Ainsi, la phase actuelle où l’on perçoit la possibilité du règlement de grandes crises d’axes jusqu’alors déstabilisateurs, où l’acteur principiel prend la place centrale, n'est en rien synonyme d’apaisement, et certainement pas de restructuration ; tout au contraire, la déstructuration subsiste, et la dissolution intervient dans certains cas. Simplement, et somme toute fort logiquement, il y a de moins en moins de cohérence, de logique politique justement dans cette évolution.

D’une certaine façon, il s’agit, expression appropriée tombée miraculeusement par rapport à la politique française totalement invertie de la bouche du ministre Fabius lors d’une récente conférence à Science Po, de la découverte angoissée d’un monde apolaire (ou bien “zéropolaire”, mais nous préférons nettement la précédente, et la conservons) ; après les épisodes unipolaire et multipolaire, un monde “sans pôle”, qui a perdu toute forme et toute cohésion... Un monde de toutes les opportunités de crises et de tensions souvent surgies par surprise... Un monde de tempêtes, sans vent dominant et où tous les vents prétendent dominer dans une surenchère de souffles furieux, où la tempête lève de tous les côtés.

mardi, 19 novembre 2013

'Israël en Saudi Arabië werken samen aan plan voor aanval op Iran'

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'Israël en Saudi Arabië werken samen aan plan voor aanval op Iran'
 
Ex: http://xandernieuws.punt.nl

Ook Frankrijk, Verenigde Arabische Emiraten en Egypte sluiten zich aan

Israëlische F-16's zouden inmiddels toestemming hebben om via het luchtruim van Saudi Arabië naar Iran te vliegen.

Volgens de Britse Sunday Times werken de Israëlische Mossad en Saudische officials samen aan een plan om Iran aan te vallen, als beide landen vinden dat de deal die binnenkort met de islamitische republiek wordt gesloten het nucleaire (wapen)programma van het land niet voldoende inperkt. De Saudi's zouden 'woedend' zijn op de Amerikaanse regering Obama, vanwege de grote concessies die de VS aan Iran wil doen.

Zowel in Jeruzalem als in Riyadh, normaal gesproken bepaald geen vrienden van elkaar, zijn de regeringen buitengewoon ontevreden en bezorgd over het conceptplan dat de 5+1 machten onder leiding van de VS aan Iran hebben aangeboden. Volgens dat plan mag Iran alle 'hardware' behouden die nodig is om kernwapens te produceren, en hoeft het land een deel van het omstreden nucleaire programma enkel te bevriezen.

Volgens de Times hebben de Israëliërs inmiddels toestemming gekregen om het Saudische luchtruim te gebruiken voor een eventuele militaire aanval op Iran. Daarnaast zou Saudi Arabië drones, reddingshelikopters en tankvliegtuigen ter beschikking willen stellen.

'Saudi's woedend'

'Zodra de Genese overeenkomst is getekend, zal de militaire optie terug op tafel zijn,' aldus de bron. 'De Saudi's zijn woedend, en zijn bereid Israël alle hulp te geven die het nodig heeft.'

Premier Netanyahu zei gisteren in een interview met de Franse krant Le Figaro dat er een 'gelijkgestemde gezindheid' is tussen Israël en de 'leidinggevende landen in de Arabische wereld' aangaande de kwestie Iran. 'In de moderne tijd is dit één van de weinige gevallen, zo niet de eerste, die ik me kan herinneren.'

'Nucleair kruitvat'

'We vinden allemaal dat het Iran niet moet worden toegestaan de capaciteiten te hebben om kernwapens te bouwen,' vervolgde Netanyahu. 'We vinden allemaal dat de internationale gemeenschap een hardere opstelling moet innemen. We vinden allemaal dat als Iran kernwapens krijgt, dit tot een nucleaire wapenwedloop in het Midden Oosten kan leiden, waardoor de regio een nucleair kruitvat wordt.'

Een Iran met kernwapens is volgens de Israëlische premier de meest gevaarlijke ontwikkeling sinds het midden van de 20e eeuw. 'Er staat onvoorstelbaar veel op het spel,' benadrukte hij. 'Als Israël en de Arabieren het met elkaar eens zijn, zou de wereld op moeten letten.'

'Wij wonen hier. Wij weten het nodige over deze regio. Wij weten heel veel over Iran en hun plannen. Het is de moeite waard om aandacht te schenken aan wat wij zeggen.'

Front Frankrijk-Israël-Arabische landen

De Franse president Francois Hollande is vandaag in Israël voor overleg met Netanyahu over de ontstane situatie. Over het algemeen wordt aangenomen dat de Fransen vorig weekend hun veto over de deal met Iran hebben uitgesproken. Dat heeft vermoedelijk te maken met de traditioneel goede banden tussen Frankrijk, Saudi Arabië en de Verenigde Arabische Emiraten. (1)

Eerder deze week stuurde Israël een vertrouwelijk document naar het Witte Huis, waarin Obama erop werd gewezen dat zijn strategie de Iraanse bom juist sneller dichterbij brengt. Grootste geschilpunt is de 'bevriezing' van de uraniumverrijking. In het Amerikaanse voorstel mag Iran alle centrifuges behouden, waardoor het land deze op ieder moment weer kan aanzetten, waarna het slechts enkele weken duurt voordat er kernwapens kunnen worden geproduceerd (2).

Er lijkt dus een breed front, bestaande uit Frankrijk, Saudi Arabië, de Verenigde Arabische Emiraten, Israël en ook Egypte te ontstaan tegen het Amerikaanse voorstel. Daar waar Obama een militaire aanval definitief in de prullenbak lijkt te hebben gegooid, lijkt die wat betreft het Franse-Israëlische-Arabische blok juist om die reden een reële optie geworden. (3)

Xander

(1) Jerusalem Post
(2) DEBKA
(3) DEBKA

Zie ook o.a.:

14-11: Senatoren comité VS: Kerry anti-Israël, lokt kernoorlog met Iran uit
13-11: Israëlische minister waarschuwt voor islamitische kernaanval op Rome
11-11: VS probeert anti-Iranfront Israël-Arabische Golfstaten-Europa uit elkaar te spelen
09-11: Grootste ruzie ooit: Israël beschuldigt VS van misleiding over deal met Iran
08-11: Iraanse staatstelevisie zendt gesimuleerde aanval op Israël uit (/ Iran wordt definitief kernmacht... - Netanyahu: Akkoord is historische fout)
07-11: Breuk Israël en VS over Iran; Kremlin geeft Iraans kernwapenprogramma toe

vendredi, 15 novembre 2013

VS probeert anti-Iranfront Israël-Arabische Golfstaten-Europa uit elkaar te spelen

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VS probeert anti-Iranfront Israël-Arabische Golfstaten-Europa uit elkaar te spelen

Zelfs Rusland erkent dat Amerikaans voorstel slecht is - Bijna bankroet Iran vreest volksopstand

Ex: http://xandernieuws.punt.nl

De deal met Iran was in kannen in kruiken, totdat de Verenigde Staten plotseling onverwachte, forse tegenstand ondervonden van de Fransen, die de hakken in het zand zetten en weigerden akkoord te gaan. Parijs, dat ook namens de Britten sprak, vond de Israëliërs, Saudiërs en Golfarabieren aan zijn zijde. In plaats van dat de VS het unieke front, waarin zowel Israël als de Arabische Golfstaten met één stem spreken, serieus neemt, probeert het Witte Huis hen echter uit elkaar te spelen door uitsluitend Israël de schuld te geven van de niet getekende overeenkomst met Iran, en minister Kerry naar de Verenigde Arabische Emiraten te sturen, om hen alsnog aan Obama's kant te krijgen.

Kerry is vandaag in Abu Dhabi, waar hij na aankomst verklaarde dat 'president Obama een man van zijn woord is. Hij zei in een VN toespraak dat de VS niet zal toestaan dat Iran een kernwapen krijgt. Dat is ons beleid, waar we ons aan houden.'

Zijn woorden konden de Arabieren niet overtuigen. Zij herinneren zich nog goed de verzekering dat Obama niet zou toestaan dat er chemische wapens in Syrië zouden worden gebruikt, en militair zou ingrijpen. Tot hun grote woede kwam Obama hier echter op terug, en sloot een deal met Rusland. Ook verwerpen ze de conceptovereenkomst tussen het Washington en Teheran.

Obama probeert Israël te isoleren

De regering Obama ziet zich geconfronteerd met een breed front dat weigert akkoord te gaan met het intact laten van Irans capaciteiten om binnen zeer korte tijd kernwapens te bouwen. Door vrijwel uitsluitend de Israëlische premier Benyamin Netanyahu op de korrel te nemen en als schuldige van het ophouden van de deal aan te wijzen (3), proberen Obama en Kerry de Joodse staat te isoleren en het front uit elkaar te spelen.

Netanyahu reageerde door erop te wijzen dat Israël beslist niet alleen staat met zijn verzet tegen Amerika, en dat hij in nauw contact staat met de Europese machten en de Arabieren. 'De wereld zou er aandacht aan moeten geven als Israël en de Arabieren met één stem spreken,' zei de premier. 'Dat gebeurt niet vaak.'

Ondanks nederlaag weigert Witte Huis voorstel te wijzigen

Het Witte Huis is echter niet van plan het voorstel te wijzigen, ondanks het feit dat de Russische minister van Buitenlandse Zaken op de conferentie geen enkel commentaar gaf op de positie van de Amerikanen, en leden van de Russische delegatie off-the-record toegaven dat de voorgestelde deal tussen de VS en Iran slecht is.

Diplomatieke bronnen in Washington geven toe dat het front Jeruzalem-Parijs-Riyadh de regering Obama een nederlaag heeft toegebracht. Een official wees op de ongekende gezamenlijke inspanning die Israëliërs, Arabieren en Europeanen leverden bij het mobiliseren van individuele Amerikaanse Congresleden en Senatoren, om zich tegen de deal uit te spreken. Tevens weerspreken deze bronnen de bewering van het Witte Huis, dat de Iraniërs zich als eersten terugtrokken van het tekenen van het conceptakkoord.

Beschuldigende vinger richting EU-buitenlandchef Ashton

Tijdens het drukke overleg in Washington om te bepalen hoe de onderhandelingen met Iran gered kunnen worden, werden beschuldigende vingers gewezen naar de voorzitters in Genève, onderminister van Buitenlandse Zaken Wendy Sherman, en EU-buitenland'chef' Catherine Ashton. Zij zouden de Iraanse minister van Buitenlandse Zaken Javad Zarif op het laatste moment hebben toegestaan nog wijzigingen in het conceptakkoord aan te brengen.

Toen Kerry vervolgens in Genève arriveerde en het gewijzigde voorstel las, begreep hij dat dit voor de Israëliërs, Arabieren en Europeanen onacceptabel zou zijn. Daarom trapte hij zelf op de rem door de voorbereidingen voor de ondertekening van de overeenkomst stop te zetten, en te zeggen dat er verder onderhandeld moet worden.

Bijna bankroet Iran vreest volksopstand

De Iraniërs gaan er nog altijd vanuit dat de deal gewoon zal doorgaan. Zoals we al eerder schreven is IAEA-directeur Yukiya Amanon vandaag in Teheran voor de ondertekening van een gezamenlijke verklaring, waarin Iran het atoomagentschap van de VN toestemming geeft om inspecties te verrichten in onder andere de in aanbouw zijnde zwaarwaterreactor in Arak, en de uraniummijn in Gachin. (1)

Wel verzochten de Iraanse president Hassan Rouhani en minister van BuZa Javad Zarif gisteren een spoedontmoeting met opperleider Ayatollah Ali Khamenei. Nog in Genève belde Zarif de president op, om hem te waarschuwen dat er een flexibelere opstelling nodig was om de deal niet te laten mislukken.

Teheran had er op gerekend dat de overeenkomst zou worden getekend en de sancties zouden worden verlicht, want die hebben het land financieel en economisch op de rand van de afgrond gebracht.

De Amerikaanse regering heeft Iran een pakket verlichtingen ter waarde van bijna $ 20 miljard aangeboden, inclusief het vrijgeven van $ 3 miljard van de $ 50 miljard aan bevroren tegoeden bij Westerse banken. Die miljarden zijn dringend nodig, want Teheran heeft vrijwel geen geld meer in kas, en vreest dat de almaar erger wordende economische crisis zal leiden tot gewelddadige protesten, en misschien zelfs wel een volksopstand tegen het regime. (2)

Xander

(1) DEBKA
(2) DEBKA

(3) Ynet News

Zie ook o.a.:

09-11: Grootste ruzie ooit: Israël beschuldigt VS van misleiding over deal met Iran
08-11: Iraanse staatstelevisie zendt gesimuleerde aanval op Israël uit (/ Iran wordt definitief kernmacht... - Netanyahu: Akkoord is historische fout)
07-11: Breuk Israël en VS over Iran; Kremlin geeft Iraans kernwapenprogramma toe

dimanche, 27 octobre 2013

On the Military Alliance of Israel and Saudi Arabia against Iran

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On the Military Alliance of Israel and Saudi Arabia against Iran

Nikolai BOBKIN

Ex: http://www.strategic-culture.org

 
Saudi Arabia's ministry of defense has placed an order with the U.S. for the delivery of high-tech cruise missiles and aerial bombs totaling 6.8 billion dollars. It is expected that the contract will be signed within a month after the request is approved by Congress. In the opinion of the Pentagon's Defense Security Cooperation Agency (DSCA), the arms shipment will not change the military balance in the region and does not create a threat to neighboring states. But is that true? Now, when Israel and Saudi Arabia are discussing the possibility of a military alliance against Iran, this deal looks like military reinforcement of this Arab-Israeli alliance, the likelihood of whose creation is becoming more realistic…

Tel Aviv and Riyadh perceived the U.S. refusal to make a military strike against Syria and President Obama's first steps toward normalizing relations with Tehran as the White House's commencement of a new stage in transforming the geopolitical structure of the Middle East. The Saudi royal family, displeased with Obama's course, responded to Washington asymmetrically by challenging the United Nations. The Kingdom of Saudi Arabia (KSA) became the first state to reject a seat on the UN Security Council, complaining about the council's activities. Riyadh is displeased that Bashar al-Asad still remains in power, there has been no success in resolving the Palestinian-Israeli conflict, and furthermore, in the opinion of Saudi diplomats, the UN has not made enough effort to make the Middle East a zone free of weapons of mass destruction (in reference to Iran's nuclear program). 

The Russian Ministry of Foreign Affairs called the Saudi demarche «strange». It is quite obvious that the reproaches against the Security Council in the context of the Syrian crisis have an anti-Russian orientation. Previously Russia and China blocked Security Council resolutions to toughen sanctions against Syria three times. Arab UN members do not hide their perplexity at Saudi Arabia's rejection of this honored status either, and urge Riyadh to reconsider, at least in order to provide the Arab world with representation in the Security Council. Saudi leaders, however, claim that «the manner, the mechanisms of action and double standards existing in the Security Council prevent it from performing its duties and assuming its responsibilities toward preserving international peace and security as required.» That is the monarchy's reaction to the UN not acting on Saudi Arabia's calls to military intervention in the Syrian conflict and resolution of the Iranian nuclear problem using military force.

Riyadh has more than once declared its claims to dominance in the Middle Eastern region. It has now come to the point where in the days of the Syrian standoff the Saudi government proposed to Barack Obama that the U.S. pay for a military operation against Syria, as if they were talking about the services of a hired killer. The White House's refusal to take punitive military measures against the Syrian government was deeply disappointing to the Arab sheikhs. Washington was criticized for its inability to follow through on its own threats. 

Dissatisfaction with Obama's policy was made even plainer in Saudi assessments of the first signs of a thaw in Iranian-American relations. Riyadh has come to the conclusion that the U.S. and Iran are secretly planning a strategic alliance aimed at weakening Saudi influence. There is nothing unexpected in the fact that rapprochement with Iran could serve America's regional interests. The Americans themselves believe that a means of controlling the Middle East such that no one country can become the absolute military leader and lay claim to the role of a regional superpower is advantageous to the U.S. The classic way to reach this goal is to support the balance of powers while preserving constant tension in the relations between rival states, in this case Saudi Arabia and Iran. 

Many years of a one-sided orientation toward Saudi Arabia in the Islamic world has caused the U.S. to lose influence among Shiites, while Sunni Islam, which is under Saudi influence, has taken an anti-American course. Not only does Riyadh finance foreign military intervention in Syria, but Saudi intelligence supports Sunnite terrorist groups in countries from Algeria to Pakistan, including the Taliban movement which is now fighting against the Americans in Afghanistan. Further unconditional friendship with Riyadh has become dangerous for the U.S., and the conjecture that Washington's foreign policy will soon cease to serve the interests of Saudi Arabia is looking more and more justified. 

Of course, a rapprochement between Washington and Tehran is no guarantee that the position of the U.S. in the world of Shiite Islam will be substantially stronger, but there exists a chance that anti-American sentiment in a number of countries in the «Greater Middle East», such as Iraq, Lebanon, Syria, Bahrain and Afghanistan, will be reduced. Furthermore, the «reset» of relations with Iran would allow the United States to avoid the risk of being drawn into a war to protect Saudi Arabia through alliance obligations. Nevertheless, Washington still allows for the possibility of «closing» Iran's nuclear dossier by force through making strikes against Iranian nuclear infrastructure sites. Israel categorically insists on this scenario. Saudi Arabia does not hide its interest in the military destruction of the IRI's nuclear sites either. 

Tel Aviv has declared that it is prepared to conduct an independent operation against the IRI. Directing strikes against Iran through the territory of the KSA is one of the main options being considered by the Israeli military. Besides enmity toward Iran, Israel and Saudi Arabia share the common goal of overthrowing the regime in Syria, Tel Aviv and Riyadh are united in supporting the military government in Egypt, and they have also found common ground with regard to the unacceptability of an increase in the geopolitical role of their common rival Turkey. Information about secret negotiations between Israel and Saudi Arabia stopped being sensational years ago. Despite U.S. plans, the world could become a witness to the appearance of a seemingly unlikely Arab-Israeli alliance which would lay claim to the role of a «collective superpower» in the region. 

This autumn has in general brought chaos to the ranks of America's allies. The plans for U.S. military action in Syria was not supported by its most loyal ally, Great Britain; the great majority of NATO countries refused to take part in this venture; the leaders of many other allied countries have shrunk from solidarity with President Obama; and now longstanding Middle Eastern partners are acting independently on the issue of war with Iran.

Examples of Israeli independent action are becoming numerous. Over a quarter of a century ago, in 1981, Israel destroyed Iraq's Osirak nuclear reactor not long before its commissioning. The Reagan administration officially condemned this attack at the time, but the Israelis consider it one of their most successful military operations. In 2007 Israel made air strikes against the alleged al-Kibar reactor which the Syrians were building in a desert area in the eastern part of the country and about which the IAEA supposedly did not know in order to demonstrate its resolve to destroy nuclear sites in neighboring countries in the early stages. At that time the Bush administration was divided in its assessment of this attack, but many high-ranking politicians in the U.S. feel that the raid was premature. In May of this year Israel made a strike against Damascus' airport, as well as several missile bases in Syria. The true goal of the Israeli air strikes against Syrian military sites was to test the possibility of flying over this Arab country to make a strike against Iranian nuclear sites. Tel Aviv is conducting such rehearsals for the beginning of war without a backward glance at the reaction of the global community. The UN has not reacted properly to a single recent Israeli military action in Syria. 

Saudi Arabia, unlike Israel, is now making its public debut as a subverter of UN authority for the first time, but the royal family has been preparing to start out on this dangerous path for many years, closely tying its foreign policy activities to support for international terrorist organizations. No one speaks of the moral principles of Saudi diplomacy anymore, so Saudi Arabia's agreeing to provide the Israelis a military corridor may be considered participation in strikes against Iran. 

Temporary basing of aircraft at Saudi air bases is also involved. Transport planes of the Israeli air force have already been seen in Saudi Arabia unloading ammunition, which in the case of war with Iran it will be convenient to have right there nearby. And it will be even better for Israel if the Saudi military pays for the cruise missiles and aerial bombs for these purposes and ships them from the U.S. itself. This is the main reason for the KSA Defense Department's new almost 7-billion-dollar order. 90% of the deliverables are ammunition for American-built fighter planes, which are standard in the air forces of both Israel and Saudi Arabia. By approving this contract, the U.S. Congress will be giving the green light to the dangerous plans of Tel Aviv and Riyadh, and the American troops in the Persian Gulf will be drawn into the dangerous scheme of two out-of-control allies.

 
Tags: Al Qaeda Gulf Cooperation Council Iran Israel Saudi Arabia US

 

jeudi, 10 octobre 2013

Arabische landen en Israël proberen samen toenadering VS tot Iran te stoppen

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Arabische landen en Israël proberen samen toenadering VS tot Iran te stoppen

Iraanse generaal: Obama heeft zich overgegeven

Na 5 jaar dreigen met militair ingrijpen kampt de Israëlische premier Netanyahu (hier tijdens zijn VN-toespraak eerder deze week) met een geloofwaardigheidsprobleem. Inzet: in Iran wordt Obama als krijgsgevangene van generaal Soleimani afgebeeld.

Het op het laatste moment annuleren van een ogenschijnlijk zekere Amerikaanse aanval op Syrië was een forse streep door de rekening van Saudi Arabië, de Arabische Golfstaten en Israël. De Arabieren en Israëliërs hebben dan ook de bijna onwaarschijnlijke stap gezet hun diplomatieke krachten te bundelen, om te voorkomen dat president Obama zijn toenadering tot Iran doorzet en definitief het omstreden Iraanse nucleaire programma accepteert.

Briljante Putin voorkomt oorlog

De landen op het Arabische schiereiland zijn aartsvijanden van Iran. Hetzelfde geldt voor de Joodse staat Israël. Omdat Syrië de krachtigste bondgenoot van de islamitische Republiek is, en beide landen samen de shi'itische terreurbeweging Hezbollah in Libanon steunen, lobbyden zowel de (soennitische, salafistische en wahabistische) Arabieren als de Israëliërs in Washington voor een militaire aanval op het regime van de Syrische president Assad.

De Russische president Vladimir Putin gooide echter roet in het eten met een voorstel dat best briljant mag worden genoemd. Mede door zijn eigen 'rode lijn', het gebruik van chemische wapens, zat Obama behoorlijk in de knel en kon hij, ondanks het massale verzet van het Congres en de Amerikaanse bevolking, weinig anders dan marineschepen en vliegtuigen bevelen zich gereed te maken voor de aanval op Syrië. Plotseling bood Putin hem echter een uitweg door Syrië over te halen akkoord te gaan met het vernietigen van het chemische wapenarsenaal. (3)

Wereld opgelucht, Israël en Arabieren niet blij

De wereld haalde opgelucht adem, zeker omdat veel analisten en Midden Oosten experts hadden voorspeld dat een aanval op Syrië wel eens een nieuwe grote regionale oorlog zou kunnen veroorzaken, en mogelijk zelfs de Derde Wereldoorlog. Zo'n omvangrijk militair conflict zou de genadeklap betekenen voor de toch al zeer wankele wereldeconomie.

De Arabieren en Israëliërs laten het er echter niet bij zitten, zeker niet nu president Obama tot hun afgrijzen openlijk toenadering zoekt tot Iran, en bereid lijkt om het omstreden nucleaire programma van het land te accepteren. Voor de duidelijkheid: het gaat niet om Irans recht op kernenergie, zoals de mullahs in Teheran voortdurend beweren. Zoals we onlangs opnieuw uitlegden is de uraniumverrijking tot 20%, wat bevestigd wordt door zowel het IAEA als Iraanse officials, totaal onnodig voor kernenergie, en dient -na verdere verrijking- enkel voor de productie van kernwapens.

Iran ontkende jarenlang uraniumverrijking

Wat de rest van de wereld gemakshalve ook vergeet is dat Iran jarenlang heeft ontkend dat het uranium verrijkte. Pas toen Westerse satellieten en inlichtingendiensten harde, onontkenbare bewijzen leverden, erkenden de leiders in Teheran plotseling dat ze in het geheim toch verrijkingsfabrieken hadden gebouwd, al haastten ze zich te verklaren dat deze enkel voor vreedzame doeleinden zouden worden gebruikt.

De huidige president Hassan Rouhani was 6 jaar geleden, toen nog hoofdonderhandelaar namens de islamitische Republiek, openlijk trots op het misleiden van het Westen, dat hij jarenlang aan het lijntje had weten te houden met de bewering dat Iran geen uranium verrijkte, terwijl er ondertussen op geheime locaties duizenden verrijkingscentrifuges werden geïnstalleerd.

Tellen we hier de regelmatige oorlogszuchtige taal van Iraanse militaire en geestelijke officials aan het adres van de Arabische Golfstaten en Israël bij op, dan wekt het geen verbazing dat de meeste landen in het Midden Oosten nauwelijks vertrouwen hebben in de plotselinge, zogenaamd goede bedoelingen van Iran.

Unieke samenwerking Arabische landen en Israël

Medewerkers van de Israëlische premier Netanyahu maakten gisteren bekend dat hoge officials uit Saudi Arabië en andere Arabische Golfstaten in Israël hebben overlegd over een gezamenlijke strategie, waarmee voorkomen moet worden dat Obama zijn softe benadering van Iran doorzet.

Nog nooit eerder vond er in de Joodse staat op zo'n hoog niveau overleg over samenwerking plaats tussen de Arabieren en Israëliërs, normaal gesproken vijanden van elkaar. Het is des te meer een overduidelijk signaal dat de Arabische oliestaten en Israël zeer ontevreden zijn over het wispelturige en onberekenbare beleid van president Obama.

Zorgen in Europa over nieuwe koers VS

Zelfs in het doorgaans zo passieve en timide Europa groeien de zorgen over Amerika's toenadering tot Iran. Duitse en Franse diplomaten drongen bij Israël zelfs op een harde opstelling aan, hopende dat Obama hiermee zou kunnen worden afgeremd. In sommige Europese landen dringt langzaam het besef door dat Obama hen slechts heeft gebruikt voor de jarenlange onderhandelingen met Iran, en hen nu laat vallen voor directe overeenkomsten met de theocratische leiders in Teheran.

Premier Netanyahu hield tijdens zijn recente VN-toespraak dan ook vast aan zijn eis dat Iran zijn nucleaire programma moet ontmantelen, en onderstreepte bovendien dat Israël nog steeds bereid is desnoods alleen in te grijpen. Ondanks het feit dat Iran hier de spot mee dreef -tenslotte dreigt Netanyahu hier al jaren mee, en heeft hij nog altijd niets gedaan-, zijn de shi'itische leiders wel degelijk bevreesd voor Israëls militaire macht.

Netanyahu's invloed in Washington tanende

Netanyahu's ferme taal was mogelijk nog meer aan het adres van het Witte Huis gericht. De Amerikaanse ambassadeur voor Israël, Dan Shapiro, was zichtbaar niet blij met de openlijke poging van de Israëlische premier om Obama's nieuwe Iranstrategie te dwarsbomen. De premier van de Joodse staat beseft echter dat hij Obama hoogstwaarschijnlijk niet van zijn nieuwe koers zal kunnen doen afzien, en verwacht dan ook dat de sancties tegen Iran -die het land op de rand van de afgrond hebben gebracht- binnenkort zullen worden verlicht.

De Israëlische leider ziet zich nu gesteld voor de lastige taak zijn tanende geloofwaardigheid, het gevolg van vijf jaar lang dreigen maar in werkelijkheid niets doen, te repareren. Of dat hem gaat lukken is maar de vraag, want nu het islamitische regime in Teheran tot de conclusie is gekomen dat een Amerikaanse aanval definitief van de baan is, vermoedt men dat ook Israël feitelijk heeft afgezien van militair ingrijpen. De komende tijd zal Iran dus proberen om de kloof tussen Israël en de VS verder te vergroten. (1)

Obama afgebeeld als krijgsgevangene van Iraanse generaal

De verzoenende taal van Obama tijdens zijn VN-toespraak vorige week wordt in Iran als een Amerikaanse nederlaag opgevat. De Iraanse Quds strijdkrachten publiceerden een foto van Obama in uniform, met zijn handen boven zijn hoofd als een krijgsgevangene. Boven hem het gezicht van de commandant van de Quds strijdkrachten, generaal Qasem Soleimani. De tekst op de afbeelding: 'In de niet al te verre toekomst - Eén Qasem Soleimani is genoeg voor al de vijanden van dit land.'

Bovendien voegde Seyed Hosseini, lid van de parlementaire commissie voor Nationale Veiligheid en Buitenlands Beleid, daar aan toe dat Iran weliswaar instemt met het Non-Proliferatieverdrag, maar nooit het aanvullende protocol zal ondertekenen. Dat betekent dat het IAEA geen toestemming krijgt om ter plekke te verifiëren of Iran zich inderdaad aan de regels houdt. Hosseini onderstreepte tevens dat Teheran geen enkele opschorting van het nucleaire programma zal accepteren.

Iran toont nieuwe raketten

Generaal Yahya Safavi, voormalig hoofdcommandant van de Revolutionaire Garde en thans speciaal adviseur van opperleider Ayatollah Khamenei, zei dat Amerika eindelijk begrijpt dat het 'niet op kan tegen het machtige Iran. Natuurlijk zal Iran agressief zijn eisen aan Amerika blijven stellen.'

Enkele weken geleden toonde het islamitische regime tijdens een militaire parade vol trots 30 nieuwe ballistische raketten met een bereik van 2000 kilometer. Deze raketten kunnen -behalve natuurlijk Israël- heel het Midden Oosten bereiken, en ook de Europese hoofdsteden Athene, Boekarest en Moskou. De Iraanse leiders verklaarden vol bravoure dat de Iraanse militaire kracht de machtsbalans in het Midden Oosten en zelfs de wereld zal veranderen. (2)

Hoog explosief kruitvat

De hele regio is hoe dan ook één groot hoogexplosief kruitvat, waar verschillende (wereld)machten een complex geopolitiek schaakspel tegen elkaar spelen, waarvan de uitkomst ongewis is - behalve dat eigenlijk alle analisten verwachten dat vroeg of laat de vlam in de pan zal slaan. Eén van de belangrijkste, in de media vrijwel onbelichte beweegreden is de controle over olie en gas, en daarmee over energie en miljardeninkomsten (zie linken onderaan voor meer uitleg). Voorlopig lijkt het blok Rusland-Iran-Irak-Syrië-Hezbollah de eerste slag te hebben gewonnen van het blok VS-Europa-Saudi Arabië-Golfstaten-Turkije-Israël.


Xander

(1) DEBKA
(2) World Net Daily
(3) KOPP

Zie ook o.a.:

01-10: Iran heeft nog voor drie maanden geld en staat op instorten
29-09: 'Israël wordt uitgelokt tot nieuwe preventieve aanval in Syrië'
26-09: CIA-klokkenluider: VS levert rechtstreeks wapens aan Al-Qaeda
25-09: Iraanse president Rohani openlijk trots op misleiden Westen
20-09: Turkije erkent leveren wapens aan Al-Qaeda en wil oorlog tegen Syrië
20-09: Deal Amerika-Rusland over Syrische chemische wapens wankelt (/ Obama schrapt wet die leveren wapens aan Al-Qaeda verbiedt)
15-09: Syrische rebellen passen Nazi-methoden toe bij afdwingen Sharia (/ Rebellen woedend dat VS geen oorlog tegen Assad begint)
14-09: Inlichtingen-insider: Mogelijk alsnog oorlog tegen Syrië door enorme false-flag aanslag
08-09: (/ Uitvoerig bewijs dat chemische aanval een provocatie van door Turkije en Saudi Arabië gesteunde oppositie was
06-09: VS, Rusland en China bereid tot oorlog over Syrië om controle over gas en olie (/ 'Rusland valt Saudi Arabië aan als Amerika ingrijpt in Syrië')
02-09: (/ Saudi Arabië en Golfstaten eisen massale aanval op Syrië)
02-08: Nieuwe president Iran: Israël is wond die verwijderd moet worden
31-08: 'Binnenkort mega false-flag om publiek van oorlog te overtuigen'
27-08: Inlichtingen insider: Derde Wereldoorlog begint in Syrië
30-07: 9e Mahdi Conferentie: Iran waarschuwt dat Armageddon nabij is
05-06: Gatestone Instituut: VS helpt herstel Turks-Ottomaans Rijk

2012:
27-11: IAEA ontdekt schema's voor krachtige Iraanse kernbom
09-10: Overgelopen topofficial Iran bevestigt vergevorderd kernwapenprogramma
09-07: Ayatollah Khamenei: Iran moet zich voorbereiden op 'het einde der tijden'
22-05: Stafchef Iraanse strijdkrachten herhaalt hoofddoel: Totale vernietiging Israël
16-05: Ayatollah Khamenei tegen oud premier Spanje: Iran wil oorlog met Israël en VS
25-04: Iran bereidt zich voor op 'laatste 6 maanden': kernoorlog en komst Mahdi

mercredi, 09 octobre 2013

Israël regrette déjà Ahmadinejad

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Israël regrette déjà Ahmadinejad
 
Rohani pas assez méchant pour diaboliser l’Iran


Jean Bonnevey
Ex: http://metamag.fr
 
Ah que le méchant Iran était pratique du temps du diable révisionniste Ahmadinejad ! Le très conciliant Rouhani trompe peut-être son monde mais il complique la tache d’Israël. C’était évident à l’Onu avec un Netanyahu  soupçonneux, agressif  mais isolé.

Une trop grande agressivité de la part du Premier ministre israélien risque même, dans le nouveau contexte, d’attirer l'attention sur le fait qu'Israël, contrairement à l'Iran, n'est signataire ni du Traité de Non-prolifération ni, comme maintenant la Syrie, de la convention sur les armes chimiques. Tout de même qui le rappelle ? Qui s’en inquiète ? L'Iran n'est plus dirigé par un Président élu à l'occasion d'élections contestées, une contestation très médiatisée et pas innocente cependant, de surcroît négationniste de la Shoah et appelant régulièrement à la disparition de l'État d'Israël. Certes on a assimilé  disparition   à destruction  de manière abusive mais le président iranien était dans un raisonnement rigide,  condamné par les pays occidentaux et qui favorisait les déclarations alarmistes d’Israël.

Le nouveau Président iranien a été élu dès le premier tour, à la surprise générale, tant des observateurs iraniens qu'étrangers, par plus de 70% du corps électoral. Personne cependant n’a souligné que l’Hitler de Téhéran ne s’était pas représenté jouant le jeu de la constitution  et acceptant le plus démocratiquement du monde le verdict des urnes. Ces élections ont été saluées par l'ensemble de la communauté internationale dont le Président Obama qui n'a pas manqué de féliciter, de vive voix, le président Rouhani lors de leur échange téléphonique.
 
Par ailleurs, avant et pendant son déplacement à New York, Rouhani s'est employé à se distinguer radicalement de son prédécesseur. Avant de prendre l'avion, il a ainsi libéré des prisonniers politiques, retiré le dossier du nucléaire des mains du très dogmatique Conseil National de Sécurité afin de le confier à son ministre des affaires étrangères, Javad Zarif, remplacé l'ambassadeur d'Iran à l'AIEA et congédié le responsable de l'Administration nucléaire désigné par le Président sortant.

Une fois à New York, il a séduit les membres du conseil de sécurité par son discours modéré amenant même le très hostile Laurent Fabius à reconnaître que tant le ton que le discours iraniens avaient indiscutablement changé par rapport au passé. Est venu ensuite la rencontre avec François Hollande, une première depuis la rencontre de Jacques Chirac et l'ancien Président Khatami en 2006.

Sur le podium de l'assemblée générale de l'Onu, le 27 décembre dernier, Rouhani s'est même abstenu de faire mention, ne serait-ce que du nom d'Israël, avant de reconnaître l'Holocauste lors d'un entretien avec CNN le lendemain. Certains en Israël commencent à trouver que la mariée est trop belle et que cela cache quelque chose. Mais pour le moment ce discours et inaudible. Le premier ministre israélien, embarrassé par le retour de la diplomatie entre Washington et Téhéran a réclamé à la tribune des Nations Unies que les sanctions contre l'Iran soient maintenues et menacé d'agir seul. 

L'an dernier à la même tribune, Benyamin Netanyahu avait tracé une ligne rouge sur un croquis de bombe atomique iranienne pour montrer la nécessité d'agir vite avant que l'Iran ne devienne une puissance nucléaire. Pour le Premier ministre israélien, Hassan Rohani est "un loyal serviteur du régime", pas plus fiable que son prédécesseur Mahmoud Ahmadinejad, qui se livrait à de violentes diatribes anti-israéliennes à la tribune de l'ONU. Il faut "se concentrer sur les actions de l'Iran", a-t-il estimé, et en attendant il faut "maintenir la pression".  Un discours solitaire face à un Iran qui marque des points en tout cas face aux autres pays. Le loup est peut être déguisé en mouton, mais comme tout le monde veut voir un mouton ça marche.

Et c’est ainsi que Rouhani dessine un mouton, après le départ du grand méchant loup Ahmadinejad.

samedi, 18 mai 2013

Syrie : Israël joue avec le feu islamiste

Syrie : Israël joue avec le feu islamiste

Ils sont nombreux les « idiots utiles » des fous d’Allah


Jean Bonnevey
Ex: http://metamag.fr/

Il est évident que Tel Aviv s’inquiète à juste titre de l’implication de l’Iran dans le conflit syrien et d’un éventuel renforcement du Hezbollah libanais. Il n’en reste pas moins que son intervention militaire directe dans cette guerre civile la transforme en déflagration régionale. Israël prend des risques et joue avec le feu. A quoi servirait d’affaiblir les chiites radicaux du Liban si la conséquence est la prise du pouvoir à Damas par des sunnites fanatiques et proches de la mouvance Al-Qaïda. On pourrait reprendre la formule « ni Allal, ni casher » adaptée de celle de Churchill sur la destruction de l’Allemagne nazie renforçant la menace soviétique « on a tué le mauvais cochon ».
 

Une intervention contestable
 
"Selon un nouveau bilan, au moins 42 soldats ont été tués et le sort d'une centaine d'autres est inconnu à la suite du raid israélien", a déclaré Rami Abdel Rahmane, directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Un premier bilan faisait état de 15 morts. Selon Rami Abdel Rahmane, les trois sites visés par les Israéliens "comptent 150 hommes, mais on ignore si tous s'y trouvaient lors du raid". Les autorités syriennes n'ont, jusqu'à présent, donné aucun bilan officiel, mais le ministère des Affaires étrangères dans une lettre à l'ONU avait affirmé que "cette agression avait causé des morts et des blessés et des destructions graves dans ces positions et dans des régions civiles proches". L’opposition syrienne  s’inquiète donc elle aussi de l’intervention israélienne.
 
Le retour des armes chimiques
 
La Commission d’enquête internationale indépendante sur la Syrie, mandatée par l’ONU, a affirmé lundi qu’elle «n’avait pas obtenu de résultats permettant de conclure que des armes chimiques ont été utilisées par les parties au conflit». «En conséquence et à ce jour la Commission n’est pas en mesure de commenter davantage ces allégations», ajoute un communiqué qui apparaît comme un désaveu des déclarations dimanche à la presse d’un de ses membres, le procureur suisse Carla del Ponte, qui a parlé d’usage de gaz sarin par les rebelles.
 

Général iranien Ahmad-Reza Pourdastan

Del Ponte, qui dans ses précédents mandats, notamment en tant que procureur du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY), s’était faite remarquer par des déclarations radicales aux médias, avait affirmé dimanche soir à la chaîne de télévision publique suisse du Tessin, avoir vu un rapport sur «des témoignages recueillis concernant l’utilisation d’armes chimiques, en particulier de gaz neurotoxique, par les opposants et non par le gouvernement».
L’idole des traqueurs de criminel de guerre ne devient plus crédible quand elle témoigne en défaveur des «  gentils auto-proclamés ». Y aurait-il une justice internationale elle aussi politisée ?
 

Carla Del Ponte et Rami Abdel Rahmane
 
Pour Damas, les raids israéliens prouvent que les rebelles sont «les outils d’Israël à l’intérieur» du pays. Et «la communauté internationale doit savoir que la situation dans la région est devenue plus dangereuse après l’agression», a déclaré le ministre de l’Information Omrane al-Zohbi. «Le gouvernement syrien confirme que cette agression ouvre largement la porte à toutes les possibilités», a-t-il ajouté. La télévision syrienne a annoncé en soirée que «les missiles étaient prêts pour frapper des cibles précises en cas de violation», sans plus de précisions.
 
Dans sa lettre à l’ONU, Damas a accusé l’État hébreu d’appuyer les rebelles, notamment le Front Al-Nosra, branche syrienne d’Al-Qaïda. De son côté, l’Armée syrienne libre (ASL, rebelles) a estimé que ses opérations n’étaient «pas liées aux raids israéliens ou à autre chose» tandis que la Coalition de l’opposition a condamné le raid israélien mais accusé le régime d’être responsable de l’affaiblissement de l’armée qu’il utilise «contre la population». L’Iran a aussitôt répliqué par la voix du commandant de l’armée de terre, le général Ahmad-Reza Pourdastan, qui s’est dit prêt à «entraîner» l’armée syrienne.
 
Il n’y a pas qu’Israël bien sûr qui joue avec le feu.

mercredi, 08 mai 2013

'Alliantie Israël met Arabische Golfstaten, Jordanië en Turkije in de maak'

'Alliantie Israël met Arabische Golfstaten, Jordanië en Turkije in de maak'

Ex: http://xandernieuws.punt.nl/

Wordt dit het in de Bijbel voorzegde 'verbond met de dood' dat de laatste eindtijdoorlog zal inluiden?


De ondertekening van de Camp David vredesakkoorden in 1979. Zal dit verbond binnenkort worden 'versterkt' met andere Arabische/islamitische landen?

Volgens een artikel in de Sunday Times probeert het Witte Huis achter de schermen een nieuwe defensie alliantie in het Midden Oosten te vormen waar behalve Israël ook Saudi Arabië, Jordanië, Turkije en de Verenigde Arabische Emiraten aan deel zouden moeten nemen. Het doel van het verbond is om een nucleair bewapend Iran in bedwang te houden, en niet militair te confronteren. Strategie analist Mark Langfan heeft het al over de MEATO, de Middle East Alliance Treaty Organization.

Russia Today bericht dat de Joodse staat samen met de genoemde 'gematigde' Soennitische islamitische staten een front wil vormen om een met kernwapens bewapend Iran in bedwang te houden. Israël en de Arabische landen zouden onder andere informatie van elkaars radar- en antiraketsystemen gaan delen. In het voorstel moet Jordanië beschermd gaan worden door Israëls Arrow lange-afstands afweerraketten.

Diplomaten spreken van een '4+1' voorstel waar de Verenigde Staten een bemiddelende rol in spelen. Een official van het Turkse ministerie van Buitenlandse Zaken verklaarde echter dat het 'manipulatieve bericht niets van doen heeft met de realiteit.'

Midden Oosten versie van de NAVO

Israël en Amerika hebben jarenlang volgehouden dat een nucleair bewapend Iran onacceptabel is. Voormalige hoge Israëlische veiligheidsofficials, waaronder oud Mossad directeur Meir Dagan, verzetten zich echter met hand en tand tegen een militaire aanval op de Iraanse kerninstallaties. Het nieuws zou dan ook een signaal kunnen zijn dat Israël en de VS besloten hebben het -al dan niet toekomstige- bestaan van Iraanse kernwapens te accepteren.

Het is onduidelijk of en wanneer dit bericht bevestigd wordt. Strategie analist Mark Langfan neemt het in ieder geval heel serieus. 'De MEATO is geboren. De Middle East Alliance Treaty Organization is gecreëerd op de puinhopen van de val van (de Egyptische president) Hosni Mubarak.' (1)

Bijbel voorzegt verbond Israël met 'de dood'

We berichtten de laatste maanden al vaker dat er geruchten en aanwijzingen zijn voor een baanbrekend akkoord tussen Israël en diverse islamitische landen. Het is niet ondenkbaar dat ook Egypte hier deel van zal uitmaken. De profeet Jesaja voorzegde duizenden jaren geleden dat zo'n verbond er in de eindtijd inderdaad gaat komen:

'Omdat u zegt: Wij hebben een verbond gesloten met de dood, en met het rijk van de dood zijn wij een verdrag aangegaan, wanneer de alles wegspoelende gesel voorbijtrekt komt hij niet bij ons, want van de leugen hebben wij ons toevluchtsoord gemaakt en in het bedrog hebben wij ons verborgen,... Dan zal uw verbond met de dood tenietgedaan worden, uw verdrag met het rijk van de dood zal geen stand houden. Trekt de alles wegspoelende gesel voorbij, dan zult u door hem afgeranseld worden.' (Jes.28;15+18)

De tot het christendom bekeerde voormalige Palestijnse terrorist Walid Shoebat zegt al jaren dat de uitleg van dit vers duidelijk is: Israël zal (met o.a. Turkije) een vredesverdrag sluiten -mogelijk in Egypte-, een 'verbond met de dood' dat wellicht een bevestiging '('versterking' genoemd door de profeet Daniël) en uitbreiding zal zijn van de bestaande Camp David akkoorden tussen Egypte en Israël en de vrede met Jordanië. Dit nieuwe verdrag zal voor Israël echter op een compleet drama uitlopen:

'Wee jullie, koppige kinderen -spreekt de Heer- die plannen uitvoeren tegen mijn wil (NBG/SV: 'niet van mijn Geest'), verdragen sluiten tegen mijn zin en zo zonde op zonde stapelen; die zonder mij te raadplegen op weg gaan naar Egypte, om te schuilen in de vesting van de farao en bescherming te zoeken in de schaduw van Egypte.' (Jes.30:1-2)

Turken zullen Israël aanvallen

Vanaf het moment dat de Turken Israël zover krijgen een nieuw of versterkt vredesverdrag te sluiten, waarschijnlijk met steun en deelname van Amerika en andere islamitische landen en wellicht ook de EU, zullen er volgens de profeet Daniël slechts 3,5 jaar voorbij gaan voordat de Turken Jeruzalem zullen aanvallen en zullen bezetten. 'Maar dan zal de G-d van Israël de stad (en het volk) redden van deze gesel (het Tweede Paasfeest),' aldus Shoebat.

In zijn visioen (of droom) zag Daniël het laatste wereldrijk, het rijk van de Antichrist: het opnieuw opgerichte Ottomaanse Rijk, het rijk van 'het beest' dat zal herstellen van zijn dodelijk wond, opgelopen in 1917 toen de Turken zonder slag of stoot werden verdreven uit Jeruzalem. Het Tweede Paasfeest, de definitieve verlossing van Israël door de komst van de Messias, zal volgens Shoebat worden ingeluid door de totale vernietiging van dit in de maak zijnde Turks-islamistische imperium.Xander

(1) Arutz 7

Zie ook o.a.:

29-03: Door profeet Daniël voorzegd vredesverdrag met Israël nabij
23-03: Turkse minister BuZa: Wij zullen weer heersen van Sarajevo tot Damascus
21-03: Jordaanse koning waarschuwt het Westen voor Turkse premier Erdogan
12-03: Duitse geheime dienst: Turkije werkt al jaren aan kernwapens

mercredi, 17 avril 2013

Sur la “réconciliation” israélo-turque

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“M.”/” ’t Pallieterke”:

Les effets d’une réconciliation froide

 

Sur la “réconciliation” israélo-turque

 

Israël et la Turquie ne sont pas encore franchement réconciliés. Mais un premier pas a été fait. Il y plus intéressant à faire que de commenter inlassablement les excuses de Netanyahu à son collègue turc Erdogan: chercher à savoir quelle est la motivation exacte de cette démarche. L’instabilité en Syrie, disent la plupart des observateurs, ce qui est peut-être vrai mais réduit considérablement le rôle que joue dans ce scénario le Président américain Obama, architecte silencieux de ce glissement diplomatique au Proche-Orient.

 

“Une semaine fantastique pour Erdogan” annonçait le “tweet” de Javier Solana, jadis secrétaire général de l’OTAN, avant qu’il ne devienne le “Haut représentant” de tout et du contraire de tout au sommet de l’UE. Deux événements expliquent cet enthousiasme de Solana pour Erdogan. D’abord, le cessez-le-feu accepté par les Kurdes, ensuite les premiers pas vers une normalisation des rapports turco-israéliens.

 

Les choses ne tournaient pas rond depuis quelques années déjà entre la Turquie et Israël. On se rappellera surtout la tentative des quelques “activistes” turcs en 2010 qui, à bord du bateau “Mavi Marmara”, avaient tenté d’atteindre la Bande de Gaza. Lors d’un raid israélien contre ce bâtiment, neuf citoyens turcs avaient été tués. Ankara avait immédiatement rompu toutes ses relations diplomatiques avec l’Etat hébreu. Les Turcs avaient exigé trois conditions pour re-normaliser les relations: des excuses, le paiement de compensations et l’assouplissement du blocus imposé à Gaza. Aujourd’hui, semble-t-il, les deux premières conditions ont été remplies. Quant à l’avenir de Gaza, les choses sont beaucoup plus floues.

 

S’il fallait croire certains témoins, le moment où cette réconciliation s’est amorcée fut le départ du Président Obama après sa première visite à Israël. Quelques minutes avant d’embarquer, Obama aurait mis son téléphone portable dans les mains de Benjamin Netanyahu: son collègue turc Erdogan était au bout du fil. Netanyahu a alors exprimé des excuses, lesquelles ont été acceptées par Erdogan. Un peu plus tard, Obama a participé à la suite de la conversation. Ainsi, le Président américain, après une visite peu ambitieuse et sans beaucoup de relief à Israël, a pu engranger un succès diplomatique. La réconciliation n’est sans doute pas complète entre les deux principaux alliés des Etats-Unis dans la région mais un premier pas, important, a été posé.

 

Maître Obama, Notaire

 

On aurait tort de croire que tout est réglé. Le chemin à parcourir est encore long et ardu. Les positions turques vis-à-vis de la question palestinienne demeurent tranchées. Il y a quelques mois, Erdogan décrivait encore le sionisme comme un “crime contre l’humanité”. Peu après ces déclarations fracassantes, Ankara prétendait que les mots d’Erdogan avaient été mal interprétés. Cette rectification n’était rien de plus qu’un petit édulcorant diplomatique.

 

Un diplomate nous déclarait: “Rien que la personnalité d’Erdogan, avec ses discours virulents, rend l’idée d’une normalisation définitive impossible”. Bon nombre d’observateurs partagent ce point de vue. Mais il y a aussi des arguments objectifs non niables qui plaident pour un rapprochement israélo-turc: les événements récents en Egypte et la découverte de ressources gazières dans le bassin oriental de la Méditerranée. Même lorsque les relations entre les deux pays étaient au plus bas, Turcs et Israéliens s’achetaient des armes en quantité relativement importantes. Quant au reste, les litiges jettent pour l’instant une ombre lourde sur les relations entre les deux alliés des Etats-Unis.

 

Mis à part le “truc” utilisé pour obtenir les excuses de Netanyahu, Obama s’est montré le véritable architecte de la réconciliation. Cependant, mettons un bémol a cet enthousiasme: les bouillants “fans” du président américain surestiment son rôle. A côté des discours officiels, il y a les réalités. Avant tout, la Syrie. Benjamin Netanyahu, pour expliquer aux membres de son parti, aux likoudistes et à ses électeurs, qu’il se soit excusé, a avancé l’argument que “la situation en Syrie s’aggrave d’heure en heure”. Ankara prétend que ce n’est pas la Syrie qui a poussé Netanyahu à exprimer ses excuses mais a fait aussi comprendre “que vu que nous nous trouvons maintenant dans un processus de normalisation, nous allons échanger des informations sur ce dossier syrien”. Mais il y a mieux: l’idée de poser un “pipeline” entre la Turquie et Israël devient soudainement plus plausible. Si Obama n’a pas été le principal artisan de la réconciliation, comme le voudraient ses thuriféraires, il en a certainement été le témoin et le notaire. Plusieurs sources diplomatiques confirment que la situation en Syrie a contraint Netanyahu à avaler l’amer cachet des excuses, sans doute une première pour l’Etat hébreu. L’idée que le Hizbollah ou des milices liées à Al-Qaeda puissent se procurer des armes chimiques est un cauchemar pour Israël. Donc pour sortir de l’isolement, il faut que Tel Aviv retrouve des relations diplomatiques stables avec la Turquie: ce serait là un facteur essentiel pour éloigner de l’horizon ce scénario apocalyptique d’islamistes armés de missiles chimico-bactériologiques et pour participer à toutes les initiatives qui rendraient ce cauchemar impossible.

 

Chypre

 

Mais n’oublions pas Chypre. N’évoquons pas, ici, les banques cypriotes et les contacts douteux entre elles et les milieux de l’UE & Co. Au cours de ces dernières années, Chypre (c’est-à-dire la partie grecque et indépendante de l’île et non pas la partie septentrionale de celle-ci occupée par l’armée turque) a misé sur Israël, a renforcé ses liens avec l’Etat hébreu. Comme les relations turco-israéliennes étaient rompues, ces initiatives cypriotes ont connu un certain succès. Comme les Turcs sont les occupants illégitimes d’une partie de l’île, les Chypriotes grecs se sont dit: les ennemis de nos emmenis pourraient peut-être devenir nos amis... Mais que se passera-t-il si les relations turco-israéliennes s’améliorent, du moins sur le plan économique? Nicosie sera sans doute contrainte, alors, de négocier avec son ennemi héréditaire turc. Chypre avait essayé d’obtenir toutes sortes d’avantages grâce à des relations quelque peu privilégiées avec Israël, pour pouvoir contourner la Turquie: c’était une politique réaliste et réalisable, mais aujourd’hui, vu le rapprochement israélo-turc, elle risque bien de ne pas enregistrer le succès escompté ni de s’inscrire dans la durée. Il suffit d’un petit changement de donne pour modifier de fond en comble un contexte politique qui évoluait vers de nouvelles stabilités.

 

“M.”/” ’t Pallieterke”.

Article paru dans “ ’t Pallieterke”, Anvers, 3 avril 2013.

lundi, 01 avril 2013

L’engagement d’Obama au Moyen-Orient

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L’engagement d’Obama au Moyen-Orient

L’art de la guerre

 
Double engagement répété par Obama dans sa visite en Israël. L’alliance toujours plus forte des USA avec l’Etat israélien, confirmée par le fait que « nos militaires et nos services de renseignement coopèrent plus étroitement que jamais ». Ceci est indubitable. La création d’ « un état palestinien indépendant et souverain ». Ceci est faux. L’ « Etat palestinien » auquel on pense à Washington ressemble beaucoup à une « réserve indienne » : il y a quatre mois, aux Nations Unies, les Usa ont même voté avec Israël contre la reconnaissance de la Palestine en tant qu’ « Etat observateur non membre ». Mais se déclarer favorables à un Etat palestinien accrédite l’idée que les Etats-Unis sont engagés, comme jamais, pour la paix et la démocratie au Moyen-Orient. Obama a en outre joué le médiateur de paix entre la Turquie et Israël : Netanyahu a téléphoné à Erdogan pour s’excuser des « erreurs opérationnelles » commises dans l’attaque contre la Freedom Flotilla qui transportait les pacifistes à Gaza. Excuses immédiatement acceptées : sur les tombes des pacifistes tués par les Israéliens il sera maintenant inscrit « mort le 31 mai 2010 par une erreur opérationnelle ».

Après ses rencontres en Israël, Obama a fait escale à Amman, en réaffirmant « l’engagement des Etats-Unis pour la sécurité de la Jordanie », mise en danger par la « violence qui filtre à travers la frontière avec la Syrie ». Il reste à voir, cependant, dans quelle direction. Comme informe le Guardian, des instructeurs étasuniens, aidés par des collègues français et britanniques, entraînent en Jordanie les « rebelles » qui sont infiltrés en Syrie. Le cercle se resserre ainsi autour de la Syrie, avec une opération sous direction Usa/Otan menée à travers la Turquie et Israël (à présent réconciliés) et la Jordanie. Et, pour l’estocade finale,  le casus belli est prêt : le lancement d’un missile à tête chimique, qui a provoqué la mort de plusieurs dizaines de personnes dans la zone d’Alep.

A Jérusalem, Obama a exprimé sa solidarité avec « la préoccupation croissante d’Israël pour les armes chimiques de la Syrie voisine », en avertissant que, si l’enquête trouvait les preuves que ce sont les militaires syriens qui ont utilisé l’arme chimique, cela « changera les règles du jeu ». En d’autres termes, c’est une menace d’intervention « préventive » USA/Otan en Syrie, au motif de bloquer l’arsenal chimique avant qu’il ne soit utilisé. Si de telles «preuves » émergeaient, cela voudrait dire que le gouvernement syrien a décidé d’utiliser un missile à tête chimique contre ses propres soldats et civils loyaux au gouvernement (la quasi-totalité des victimes), pour fournir aux Usa et à l’Otan, sur un plateau d’argent, la justification pour attaquer et envahir la Syrie. En attendant, en même temps que des dollars et des armes, Washington a déjà fourni aux « rebelles » le futur premier ministre : Ghassan Hitto, citoyen étasunien d’origine syrienne. Un executive[1] texan dans la technologie d’information, choisi formellement par les « rebelles ».

Qu’est-ce qu’Obama devrait faire d’autre pour la paix et la démocratie au Moyen-Orient ?

Edition de mardi 26 mars 2013 de il manifesto

http://www.ilmanifesto.it/area-abbonati/in-edicola/manip2n1/20130326/manip2pg/14/manip2pz/337945/

Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

 


[1] Executive, en anglais dans le texte, est le mot qui revient absolument invariablement dans les présentations anglophones du nouveau premier ministre syrien déniché au Texas par l’administration étasunienne (et « alliés ») : mot générique qui en dit long non seulement sur le flou entourant ce que Monsieur Hitto a fait jusque là mais aussi sur l’arrogance et le mépris de cette même administration (et « alliés ») qui ne ressent aucune nécessité à donner le moindre vernis de crédibilité à ses larbins. L’analyse précise du langage de l’empire, en deçà et au-delà de ses effets d’annonce, donne des clés essentielles pour une analyse non moins précise de la situation géopolitique. NdT pour la version française.

Articles Par : Manlio Dinucci
 

Sur le même sujet:

 

lundi, 18 février 2013

Israël: rien de nouveau sous le soleil!

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Bernhard TOMASCHITZ:

Israël: rien de nouveau sous le soleil!

Les élections pour la Knesset ont certes donné une nouvelle composition au parlement israélien mais la politique dure à l’égard des Palestiniens se maintiendra inexorablement

Benjamin Netanyahou est resté premier ministre en Israël après les élections du 22 janvier dernier.Ce n’est pas étonnant car tous prévoyaient, avant le verdict des urnes, la victoire de la coalition regroupant son parti, le Likoud, et les nationalistes de “Israel Beitanu” (Notre Maison Israël), menés par l’ancien ministre des affaires étrangères Avigor Liebermann. Ce qui est plus surprenant toutefois, ce sont les mauvais résultats de cette coalition: elle n’obtient que 31 sièges à la Knesset, soit onze de moins que lors de la législation précédente.

La seconde surprise nous a été fournie par Yair Lapid du parti libéral “Il y a un avenir”. Cet ancien modérateur de débats à la télévision avait lancé un mouvement nouveau et vient de glaner d’un coup 19 mandats, ce qui lui donne la deuxième place, avant le parti travailliste (15 sièges). La quatrième place est désormais occupée par Naftali Bennet, leader d’un mouvement ultra-sioniste, “Foyer Juif”, qui a obtenu douze sièges. Dans la nouvelle assemblée du Knesset, où plus de dix partis sont représentés, les droites, toutes nuances confondues, disposent de 61 mandats, ce qui ne leur donne qu’un très faible avantage: un seul siège en plus de la majorité sur les 120 sièges que compte le parlement israélien.

On ne sait pas encore trop bien à quoi ressemblera le nouveau gouvernement israélien. Mais une chose est sûre: la politique qui sera suivie dans l’avenir ne sera guère différente, surtout face aux Palestiniens. Lors de la campagne électorale, la thématique du “processus de paix” n’a été évoquée que de manière fort marginale, tandis que les problèmes sociaux qui frappent très durement la classe moyenne israélienne (coût de la vie sans cesse croissant, diminution drastique de l’offre en logements bon marché, fossé de plus en plus profond entre riches et pauvres, etc.) ont été à l’avant-plan. Lapid va devoir trouver des solutions, car c’est lui le candidat qui avait, plus que tout autre candidat, soulevé les problèmes sociaux pendant la campagne électorale; il n’exclut pas de former une coalition avec Netanyahou.

L’ancien et nouveau premier ministre poursuivra donc sa politique intransigeante face aux Palestiniens et, au pire, la durcira encore davantage. Pendant la campagne électorale, il avait donné son assentiment à la construction, illégale aux yeux du droit international, de colonies juives sur la rive occidentale du Jourdain, toujours occupée par l’armée israélienne. Dans un entretien accordé au quotidien “Maariv”, un journaliste lui demandait s’il pouvait promettre qu’aucune de ces colonies ne serait dissoute pendant les quatre ans à venir: Netanyahou a répondu sans hésitation et sans circonlocutions inutiles: “oui”. Cette affirmation impavide n’a pas trop rapporté de voix à Netanyahou, comme le montrent les succès de Bennet, jadis l’un de ses plus proches collaborateurs. Bennet a surtout engrangé des voix auprès des colons; pire: dans douze colonies juives de Cisjordanie, le Likoud a obtenu moins de voix qu’il n’a eu de membres jadis. Un membre du Likoud, Barak Herscowitz s’en plaint: “Depuis des années déjà, ce problème existe: les colons adhèrent au Likoud mais ne votent pas pour lui. Ce qu’il font n’est pas illégal mais ils prennent avantage d’une faille du système pour gagner en puissance et en influence en Israël”.

Pour que les électeurs traditionnels du Likoud ne passent pas en masse au “Foyer Juif” de Bennet ou à d’autres formations ultra-sionistes, Netanyahou sera obligé de pratiquer une politique très dure à l’endroit des Palestiniens. Par ricochet, ce durcissement prévisible entraînera de nouvelles tensions dans les relations, déjà fort refroidies, entre les Etats-Unis d’Obama et Israël. Washington, en effet, insiste pour que reprennent les négociations de paix entre Palestiniens et Israéliens et réclame à Tel Aviv qu’il soit mis fin à la construction de colonies en Cisjordanie, afin de créer de bonnes conditions pour un dialogue. L’Américain Robert Serry, coordinateur extraordinaire du processus de paix au Proche-Orient: “Si Israël prend au sérieux la solution dite des deux Etats, il doit reconnaître les effets négatifs d’une poursuite des constructions de colonies. Le sérieux des positions palestiniennes se manifestera si les Palestiniens s’abstiendront de lancer des actions à l’échelle internationale (ndlr: cet automne, la Palestine aura un statut d’observateur à l’ONU) quand commenceront les négociations”.

Mais Netanyahou, un faucon partisan de la ligne dure, ne cédera pas aux désirs de Washington. Finalement, la colonisation du territoire cisjordanien par les colons sionistes est un fait accompli. Les murs et les barrages routiers israéliens ont transformé le territoire palestinien en un tapis mité. Dans plus de 200 colonies vivent plus de 300.000 citoyens israéliens dans un pays qui, finalement, demeure occupé. Une organisation israélienne qui défend les droits de l’homme et qui s’appelle “B’Tselem” (= “Centre israélien d’information sur les droits de l’homme dans les territoires occupés”) ne ménage pas ses critiques à l’encontre de l’”unique démocratie” du Proche Orient: “Le grand nombre de colonies constitue une atteinte aux droits fondamentaux des Palestiniens, y compris au droit à la propriété, à l’égalité, à un niveau de vie convenable et à la liberté de circulation. Les conséquences désastreuses entrainées par la modification de la carte géographique de la Cisjordanie, perpétrée par les autorités israéliennes, empêchent les Palestiniens de jouir de leur droit à l’auto-détermination et de vivre dans un Etat palestinien viable”.

Ensuite, l’association “B’Tselem” reproche aux forces d’occupation israéliennes d’avoir créé en Cisjordanie un “régime de division et de discrimination”, sous lequel existent deux systèmes de droit différents pour un même territoire. Il y a donc un système pour les colons, “ce qui entraîne de facto l’annexion de leurs colonies à Israël et accordent aux colons les droits civiques d’un Etat démocratique”.

L’autre système repose , selon l’association israélienne “B’Tselem”, sur le droit militaire, ce qui fait que les Palestiniens “se voient privés de leurs droits et de toute possibilité d’exercer une quelconque action dans la mise en forme du pays, dans lequel ils vivent”. La critique de “B’Tselem” va même plus loin: “Sous un tel régime, des centaines de milliers de dunam (= 1000 m2) de terrains ont été volés, alors qu’ils étaient habités par des Palestiniens. Ces terrains ont été utilisés pour établir des dizaines de colonies qui ont été peuplées de centaines de milliers de citoyens israéliens”.

Au vu d’une telle politique d’apartheid, qui foule aux pieds le droit des gens, il est évident qu’Israël ne cherche  pas la paix et ne  veut pas d’un Etat palestinien indépendant. Au cours de ces vingt dernières années, le nombre de colons a triplé, ce qui signifie que les bulldozers israéliens sont toujours au travail en Cisjordanie, quelle que soit la situation politique, peu importe donc si le gouvernement de Tel Aviv  a une étiquette de gauche ou une étiquette de droite.

Bernhard TOMASCHITZ.

(article paru  dans “zur Zeit”, Vienne, Nr. 5/2013; http://www.zurzeit.at/ ).

mercredi, 13 février 2013

Le Qatar démasqué

Le Qatar démasqué

Financement de la droite israélienne, soutien au terrorisme, déstabilisation des pays arabes et … achat de la Coupe du Monde

Ex: http://mediabenews.wordpress.com/


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Selon l’ancienne chef de la diplomatie israélienne, l’Emirat a financé les campagnes du Likoud, du Premier ministre Benjamin Netanyahu, et Israël Beïtenou du ministre des Affaires étrangères, Avigdor Liebermann.

Qui sème la «révolution», récolte le chaos. L’Emirat du Qatar, véritable parrain des pseudos «printemps arabes», vient d’être piégé par ses propres manigances. Ce minuscule Etat, qui aurait pu s’appeler «Al Jazeera» – cette chaîne de télévision qui continue d’attiser le feu de la discorde dans les pays arabes – ne recule devant rien. Il est même prêt à s’allier avec le diable et à sacrifier les causes nobles pour s’arroger le leadership du Monde arabe.

Après le scandale de l’«achat» de la Coupe du Monde 2022, révélé il y a moins d’une semaine par le magazine France Football, c’est au tour de l’ancienne ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni, de jeter un autre pavé dans la mare, en soulevant littéralement le «Kamis» de l’émir du Qatar. S’exprimant sur une chaîne de télévision israélienne, juste après les législatives emportées par le Likoud de Benyamin Netanyahu, l’«amie» de Cheikha Moza, a affirmé sur un plateau de télévision, en Israël, que le Qatar a financé, lors des dernières élections législatives, les campagnes du Likoud du Premier ministre, Benjamin Netanyahu, et Israël Beïtenou du ministre des Affaires étrangères, Avigdor Liebermann.

Les deux responsables israéliens auraient empoché, respectivement 3 millions et 2,5 millions de dollars. Selon la responsable du parti Kadima, certains hauts responsables «commettent une grave erreur, car nous apparaissons dans le monde comme des voleurs de grand chemin». Pour elle, «le Qatar est un pays ami et je suis personnellement très amie avec Madame Moza, mais il s’agit de notre Etat et de notre démocratie qu’il ne faut pas discréditer dans le monde». Le plus curieux dans tout cela, est que les deux formations sont connues pour leur hostilité au Monde arabe. D’autant plus qu’elles prônent une intense vague de colonisation, tout en s’opposant à la création d’un Etat palestinien indépendant. Quelle en est donc la contrepartie? Selon des sources concordantes, Doha aurait obtenu des deux partis d’extrême droite israélienne, la création, sous réserve de leur élection, d’une fédération jordano-palestinienne, présidée par le mouvement Hamas. Un vieux «projet» remis au goût du jour, à la faveur de l’éclatement du Monde arabe.

Ce qui est d’autant plus curieux c’est le fait que les autorités qataries n’ont pas réagi aux déclarations de Livni, alors que du côté de la presse occidentale, c’est le silence radio. L’objectif est donc, somme toute, clair: il s’agit pour l’Occident de faire de l’Emirat du Qatar un sous-traitant de ses desseins de déstabilisation et d’atomisation du Monde arabe. Leur principal objectif est la mise en oeuvre du projet du Grand Moyen-Orient, revu et corrigé, par l’installation, de petits États théocratiques, sans objectifs, ni assise démocratique.

De fait, la «bombe» lâchée par Livni, confirme les grands soupçons qui pèsent sur cet émirat de moins de 500.000 habitants, devenu ces derniers temps le financier de la mort de l’Occident dans les quatre coins du monde, notamment dans le monde arabo-musulman. Ce qui se passe aujourd’hui en Egypte, en Tunisie, en Libye, en Syrie… et même dans le Sahel, répond à un plan de déstabilisation prédéfini pour plonger ces pays dans les ténèbres du Moyen âge, avec des fetwas «grassement» financées par l’Emirat de Cheikh Hamad.

Sur un autre chapitre, et en plus des révélations de France Football concernant les «magouilles» ayant présidé à l’octroi de l’organisation de la Coupe du Monde 2022 au Qatar, le journal français, Le Canard enchaîné a révélé, il y a six mois, documents à l’appui, que le Qatar finance le Mujao et autres groupes terroristes au nord du Mali. Comme il l’a également fait en Libye en soutenant les rebelles islamistes qui continuent de mettre le pays à feu et à sang. L’émir Hamad n’a-t-il pas déclaré en personne que le Qatar finance les rebelles syriens et tous les mercenaires islamistes qui viennent de tous les pays arabes combattre en Syrie. Ainsi, et au lieu de venir à la rescousse des populations palestiniennes, notamment ces enfants de Ghaza victimes des raids meurtriers israéliens, le Qatar apporte son soutien à l’extrême droite israélienne, celle-là même qui affiche sa haine viscérale aux Arabes et à la création d’un Etat palestinien indépendant.

D’ailleurs, la visite du cheikh Hamad Bin Khalifa à Ghaza, quelques jours avant le raid israélien, a été mal perçue par le mouvement Fatah. «Cette visite n’est pas la bienvenue, parce qu’elle vise à consacrer la division et la séparation entre la Cisjordanie et la bande de Ghaza.»

Cette visite ne sert que l’entité sioniste selon le Fplp, qui rappelle que «le sang des milliers d’enfants syriens, libyens et yéménites versé à cause des fonds et des médias qataris ne permettra pas à ce visiteur de redorer son blason». Ce qui a conforté le deal relevé par Tzipi Livni, concernant la création d’une fédération jordano-palestinienne. Les masques sont tombés.

Source : lexpressiondz

jeudi, 20 décembre 2012

Brzeziński: USA werden Israel nicht wie ein »dummer Esel« hinterhertrotten

Brzeziński: USA werden Israel nicht wie ein »dummer Esel« hinterhertrotten

Redaktion

Der führende amerikanische Geopolitiker Zbigniew Brzezinński hat die Versuche Israels, mit seinem Drängen auf einen Krieg gegen den Iran die amerikanische nationale Sicherheitspolitik massiv zu beeinflussen, scharf zurückgewiesen. Washington werde Tel Aviv nicht blind folgen, sollte sich Israel für ein einseitiges militärisches Vorgehen gegen den Iran entscheiden, erklärte er.

Weiter sagte Brzeziński, er rate Präsident Barack Obama davon ab, ein militärisches Vorgehen gegen den Iran zu unterstützen, wenn Israel einen Krieg begönne. Diese Bemerkungen fielen auf einer Konferenz des National Iranian American Council (NIAC) und der Vereinigung für Rüstungskontrollmaßnahmen (ACA).

Sollte Israel den Iran angreifen, bevor dieser die von den USA gezogenen »roten Linien« überschritten habe, besteht aus Sicht Brzezińskis für die USA keine »unmittelbare Verpflichtung, wie ein dummer Esel den Israelis hinterher zu trotten, was auch immer sie tun«. »Sollten sie einfach aufgrund der Annahme, die USA würden automatisch in diesen Krieg mit hineingezogen, einen Krieg beginnen, ist es meiner Ansicht nach eine Freundschaftspflicht, deutlich zu machen: ›Ihr werdet niemals für uns Entscheidungen treffen, die wichtige nationale Interessen berühren‹«, sagte er weiter. »Meiner Überzeugung nach haben die USA jedes Recht, ihre nationale Sicherheitspolitik selbst zu bestimmen. Dieser Auffassung würden sicherlich die meisten Amerikaner zustimmen. Und daher ist es wichtig, diesen Punkt in aller Deutlichkeit herauszustellen, und dies gilt in besonderem Maße, wenn wir uns ausdrücklich und verbindlich der israelischen Sicherheit verpflichtet fühlen.«

 

samedi, 01 décembre 2012

Wenn Opfer zu Tätern werden

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Wenn Opfer zu Tätern werden

Seit meiner Jugend bin ich nicht nur meinem Volk auf das engste verbunden, sondern habe mich nachweislich immer wieder für unterdrückte und  ihrer Freiheit beraubte Völker eingesetzt. Es ist mir deshalb in Zeiten der Desinformation und des Hochverrats, vor allem auch angesichts des Leids eines Volkes, ein Anliegen, den israelisch-palästinensischen Konflikt betreffend, einiges klarzustellen, aber auch verständlicher zu machen.

So wird im Zusammenhang mit den letzten israelischen „Vergeltungsangriffen“ nicht nur von zionistischer Seite stets der Standardsatz, „Israel habe ein Recht auf Selbstverteidigung“ propagiert. Dem wäre nicht zu widersprechen, ginge es nur um eine angemessene Verteidigung der Grenzen von 1967.  Aber der jüdische Staat beansprucht weiteres besetztes, also geraubtes Land, auf dem aber allein den Palästinensern das Recht zur Selbstverteidigung zustünde und auch zusteht.

Die palästinensische Bevölkerung im Gaza-Streifen, auf engstem Raum wie in einem KZ zusammengepfercht, leidet seit Jahren unter widrigsten Lebensbedingungen. Es fehlt, dank israelischer Blockade,  immer wieder an Strom, Trinkwasser, Medikamenten, Brennstoff und Lebensmitteln.                                                                                                        

Daß Israel seit Jahren den Friedensprozess im Nahen Osten blockiert, wird von den Freunden Israels derart abgetan, in dem man die Palästinenser zu den einzigen Schuldigen erklärt.

Im Gaza-Krieg 2008 starben durch israelische Angriffe mehr als ein Tausend Palästinenser, darunter 400 hundert palästinensische Frauen und Kinder gewesen sein sollen. Auch in dem letzten Konflikt war wieder die Zivilbevölkerung, darunter Säuglinge (auch diese Terroristen?), die Hauptleidtragende. 161 Palästinenser wurden getötet, mehr als 800 verwundet. Große Teile der Infrastruktur, darunter ein Krankenhaus und ein Kindergarten, wurde zerstört.                                                                                                                                                             Von ausgewogener „Vergeltung“ kann keine Rede sein, denn die durch palästinensische Angriffe zu Tode gekommen Israelis kann man wahrscheinlich an einer oder  beiden Händen abzählen, und der materielle Schaden auf israelischem und auf dem von israelischen Siedlern besetzten Gebiet ist im Vergleich zu dem in Gaza angerichteten eher unbedeutend. Auch das weiß alle Welt.

Was uns die Medien und die meisten Politiker aber verschweigen, ist die Vorgeschichte des israelischen Angriffs. Zuvor hatte nämlich Ägypten bereits einen Waffenstillstand zwischen Hamas und Israel ausgehandelt gehabt. Doch 48 Stunden danach schaltete Israels Armee durch einen gezielten Schlag den militärischen Strategen der Hamas, Ahmed al-Jabaari, aus.                                                                                                                                                       Nebenbei bemerkt, jenen Mann, der die Freilassung eines israelischen Soldaten bewirkt hatte  und für eine lang anhaltende Waffenruhe eingetreten ist. Israelischen  Regierungsvertretern zufolge ein „schlauer taktischer Schachzug“, denn damit habe man die  Hamas provoziert. Und so nahmen die Dinge ihren Lauf.

Nun mag man mehrere Gründe und noch mehr Argumente zur Rechtfertigung der verbrecherischen Politik der  israelischen Führung vorbringen, aber eines sollte dabei, auch wenn es nicht als Entschuldigung dienen kann, vielleicht nicht ganz außer acht gelassen werden: die psychologische Seite.

Der jüdisch-britische Labour-Abgeordnete Gerald Kaufmann, der sogar ein Waffenembargo gegen Israel forderte, meint, die Israelis würde an dem Opfer-Syndrom leiden und seien zu „Victimizers, das heißt, zu Strafenden geworden, und die Palästinenser seien eben (Anm.: statt der Deutschen) ihre Ersatz-Opfer .                                                  

„Meine Großmutter (Anm.:wohl in Anspielung an den Holocaust) will nicht als Schutzschild dazu mißbraucht werden, um palästinensische Großmütter in Gaza zu töten, meinte Kaufmann.

In dieselbe Kerbe schlägt auch der in London im „Exil“ lebende Israeli Gilad Atzmon, Israel-Kritiker und Jazz-Musiker, wenn er im Falle der  überzogenen israelischen Reaktionen gegenüber den Palästinensern von einer „psychologischen Kompensation“ spricht.                                                                                                                                              

Atzmon meint damit, auch in gewisser Andeutung, „wenn die wahren Täter schon lange tot und vergessen sind, mag dafür als leicht zu besiegender oder zu schlagender Ersatz eine andere Gruppe oder anderes Volk herhalten“.                                                                                                                                                            William Manson, auf Psychologie und Psychiatrie spezialisierter Autor, will ähnliche Beweggründe auch bei der ehemaligen sich erst spät als Jüdin „geouteten“  Ex-US-Außenministerin Albright ausgemacht haben. Dies allerdings im Zusammenhang mit dem Irak-Krieg und dem Jugoslawien-Konflikt.                                                                                  

In dem einen Fall soll sie erklärt haben, die durch die US-Sanktionen getöteten irakischen Kinder (Anm.: eine halbe Million!) seien die Sache „wert“ gewesen, in dem anderen trat sie für  eine unbarmherzige Bombardierung Serbiens ein.

Offensichtlich scheint bei manchen Völkern das Bedürfnis nach  Rache sogar Generationen danach präsent zu sein, zumindest solange bis man dieses an einem passenden Ersatz gestillt hat. Ob nicht nur im aktuellen Falle auch endgültig, wird der weitere Verlauf  der Geschichte zeigen.

Bleibt vorerst die Ungewißheit, ob die Israelis bzw. deren menschenverachtende Politik aktiv unterstützende Juden anderswo  einmal sich so einsichtig zeigen werden wie die ehemalige Präsidentin der Bosnischen Serbischen Republik, Biljana Plavsic, es vor dem Haager Tribunal sein wollte. Sie meinte: „In unserer Zwangsneurose, nie wieder Opfer werden zu wollen, wurden wir selbst zu Tätern“. Die zu bewundern, wie mancherorts geschieht, jeden Menschenfreund oder freiheitsliebenden Politiker ein Greuel sein sollte.

jeudi, 15 novembre 2012

Syrie : Erdogan/Netanyahu, même combat ?

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Syrie : Erdogan/Netanyahu, même combat ?

Louis DENGHIEN
 
 

Lundi, des chars israéliens ont riposté à la chute d’un obus de mortier syrien sur le Golan occupé. Ces tirs israéliens, apparemment les troisièmes en 48 heures, n’auraient fait aucune victime, alors que selon des sources militaires  le précédent incident aurait touché une position d’artillerie syrienne.

Des obus politiques

Quoiqu’il en soit, on a l’impression que Tel-Aviv  marche dans les pas d’Ankara. Il nous semble d’ailleurs que Netanyahu est dans la même démarche qu’Erdogan : ses obus sont politiques, au sens de la politique intérieure. Au moment où la tension repart sur la frontière de Gaza, le tandem Netanyahu/Barak se veut le défenseur intransigeant de la sécurité israélienne, et en ce qui concerne le Golan, le message (les obus) est destiné autant à l’opinion israélienne (sollicitée d’ici deux ou trois mois pour des législatives anticipées) qu’à Bachar al-Assad. Et, tout comme son alter ego (et allié objectif) Erdogan, Netanyahu ne veut pas la guerre, mais sauver ou maintenir la face, diplomatiquement et politiquement. C’est bien pourquoi, comme sur la frontière turque, les obus n’annoncent aucune opération militaire majeure. Le fait est que ni Damas ni Tel-Aviv n’ont intérêt à un embrasement en l’état actuel des choses.

Cette évidence n’empêche pas certains analystes français – tendance idéologie dominante – de parler de provocation et de stratégie de la tension de la part du pouvoir syrien : ce dernier, en mauvaise posture intérieure, tenterait d’effrayer ses voisins par un esquisse ou une menace d’extension du conflit. Ca conforte la thèse mainstream, un peu fatiguée mais irremplaçable pour notre caste médiatique, du caractère dangereux et diabolique du pouvoir syrien. Mais ça ne correspond pas à la réalité.

Soldats syriens dans un quartier d’Alep, photographiés le 12 novembre : ceux-là, et aussi la grande majorité des Syriens, ne sont pas touchés par la propagande de l’OSDH et de l’AFP, qui mouline à vide depuis des mois…

Triple échec militaire, diplomatique et politique de l’opposition

D’abord, le dit pouvoir n’est pas aux abois :

-Militairement, il a contenu partout les soi-disant offensives de la rébellion : à Alep et Maarat al-Numan, par exemple, il continue de regagner du terrain, ce que reconnait d’ailleurs l’article de l’AFP de ce mardi matin ; et, faisant fi des gesticulations d’Erdogan, il poursuit ses opérations dans le secteur frontalier nord-est, bombardant notamment le poste-frontalier de Rass al-Ain.

À Damas, les scribes de l’OSDH et de l’AFP ont bien du mal à entretenir la fiction d’une nouvelle bataille, en transformant des attentats à la bombe, des assassinats ciblés et des incursions et tirs de mortiers sporadiques à Tadamone, à Harasta et dans la périphérie sud de la capitale en une nouvelle offensive décisive de la rébellion. On ne prend pas Damas avec quelques centaines de desperados, quand plusieurs milliers ont échoué en juillet/août dernier.

Il est vrai que le patron de l’OSDH Rami Abdel Rahmane (marchand de jeans à Coventry dans le civil) est plein de ressources, et trouve presque toujours quelque chose pour relancer sa machine propagandiste. Ainsi, voici quelques jours, il annonçait la « prise » de trois nouvelles villes frontalières par les milices kurdes. Tout est dans les mots : d’abord, il faut vraiment beaucoup agrandir une carte satellite de le Syrie pour qu’apparaissent enfin les « villes » en question : Ar Darbasiyah et Amouda sont en fait de petites bourgades effectivement situées sur la frontière turque, à quelques kilomètres à l’ouest de la ville (une vraie ville, elle), de Qamichli, capitale de fait du « Kurdistan syrien« . Ensuite, rien de nouveau sous le soleil : on sait bien que Damas a négocié un retrait de cette région au profit des milices du PYD kurde-syrien, qui s’opposent très concrètement, à Alep et dans plusieurs secteurs frontaliers avec la Turquie, aux opérations de l’ASL et des islamistes. L’armée et l’administration de Damas restant présentes dans les grandes villes d’ar-Raqqah et d’al-Hassake, et continuant à mener des opérations en certains ponts de cette frontière nord-orientale, notamment dans le secteur de Tal al-Abyad, poste-frontière situé à une cinquantaine de kilomètres au nord d’ar-Raqqah, ou encore, on vient de le voir, à Rass al-Aïn.

Ca ne veut pas dire que la montée en puissance du PYD, allié au PKK, ne pose pas de problème ou de question à l’unité de la Syrie, mais c’est un problème qui doit être négocié après que sera atteint l’objectif prioritaire : l’éradication de la rébellion « atlanto-islamiste ».

Au-delà du « buzz » propagandiste quotidien, on en revint toujours à cette « vérité structurelle » : tout simplement, les distorsions, exagérations et mensonges peuvent fournir à la grande presse française – apparemment la meilleure cliente de l’OSDH – sa ration quotidienne (encore que bien anémiée depuis des semaines) de titres sensationnels et pro-opposition, ils n’en sont pas moins impuissants à transformer la réalité. Et la réalité, c’est que les bandes armes ne peuvent atteindre aucun objectif majeur, ni le conserver quand par hasard ils l’ont atteint ; tout au plus peuvent-ils s’accrocher, au prix de pertes sensibles, à leurs positions : on le voit sur les deux principaux front du moment, à Alep et à Maarat al-Numan, où ils reculent « irrésistiblement » et subissent des saignées.

-Diplomatiquement, la situation du gouvernement syrien n’est pas aussi mauvaise que le disent (et le rêvent) les haut-parleurs – syriens et occidentaux – de l’opposition : la nouvelle Coalition nationale de l’opposition (englobant et maquillant un CNS démonétisé) a sans surprise été reconnue par les divers émirs et roitelets du Golfe, ainsi que par les Américains et leurs principaux suiveurs européens. Mais la Ligue arabe n’a pu, elle, masquer des dissensions à ce sujet : l’Algérie et l’Irak ont exprimé des « réserves » sur la légitimité de cette opposition repeinte à grands frais par le Qatar ; et l’on sait que d’autres pays arabes, comme le Liban, la Mauritanie, voire Oman et le Yémen, sont eux aussi réservés quant à la politique syrienne de la Ligue, quoique plus discrètement. Et que le Qatar et l’Arabie séoudite n’ont pu empêcher Morsi, en Égypte,de se rapprocher de l’Iran.

Et, de toute façon, les gesticulations de Doha n’impressionnent pas la Russie qui a tout de suite demandé à la nouvelle structure de négocier avec Bachar, ce qu’elle a aussitôt refusé.

-Enfin, et on serait tenté de dire surtout, l’opposition radicale a perdu politiquement en Syrie : son radicalisme religieux, sa dimension étrangère, son indifférence nihiliste aux dégâts qu’elle cause partout où elle est en situation de le faire, lui ont aliéné une bonne part de ses  soutiens populaires initiaux. Même des opposants déterminés au régime ont commencé à entrevoir que les bandes armées (la vraie opposition de terrain depuis longtemps) ne sont plus dans une stratégie de révolution, mais de djihad et de terrorisme : sous l’empire des faits, le nihilisme et le fanatisme religieux ont remplacé le projet politique, si tant est qu’il ait jamais fait l’objet d’un consensus entre l’opposition exilée et les différents groupes armés.

Tout cet article pour dire, ou plutôt pour redire, que, en dépit de tout ce qui peut être dit ou écrit par les nomenklaturistes des médias français, l’opposition syrienne manipulée par les émirs et les néoconservateurs transatlantiques est dans une impasse totale. Et qu’elle ne peut que continuer à mener, mécaniquement, qu’une guerre de déclarations, d’annonces et de non événements, en parallèle avec la guerre d’attentats et de coups de mains de ses « troupes » sur le terrain. Les soldats syriens, la majorité du peuple syrien , et bien sûr le gouvernement syrien se moquent des communiqués de l’OSDH, des articles de l’AFP et même des gesticulations diplomatiques de l’Occident.

Louis Denghien sur Infosyrie

jeudi, 11 octobre 2012

Aux USA on a déjà prévu un Moyen Orient sans Israël

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Aux USA on a déjà prévu un Moyen Orient sans Israël !!!

par Mireille DELAMARE

Ex: http://www.polemia.com/    

Un article étonnant qui mérite, bien sûr, investigations et vérifications. Prélevé sur le site iranien francophone IRIB, publié en pleine campagne électorale américaine, il prévoit des changements stratégiques et géopolitiques insoupçonnables. « Alors que Paris, Londres, Berlin prennent stupidement leurs désirs pour des réalités et planifient l’après-Assad en Syrie, à Washington on a déjà envisagé l’après-Israël dans un rapport intitulé : " Preparing For A Post Israel Middle East " (se préparer pour un Moyen-Orient post-Israël). » De quoi s’agit-il ?
Géopolitique fiction, canular, argument purement électoral, intox ? Le rapport, sinon sérieux, semble authentique si l’on tient compte des fonctions très officielles de ses auteurs. A les en croire, « la disparition du régime judéo-sioniste est sérieusement envisagée à Washington et pas seulement à Téhéran. »
Polémia

IRIB – Alors que Paris, Londres, Berlin prennent stupidement leurs désirs pour des réalités et planifient l’après-Assad en Syrie, à Washington on a déjà envisagé l’après-Israël dans un rapport intitulé : « Preparing For A Post Israel Middle East » (se préparer pour un Moyen-Orient post-Israël). Cette analyse de 82 pages a été réalisée à la demande de la communauté du renseignement américain regroupant pas moins de 16 agences dont le budget annuel dépasse les 70 milliards de dollars. Preuve donc que la disparition du régime sioniste est sérieusement envisagée à Washington et pas seulement à Téhéran.

Ce document « Preparing For A Post Israel Middle East » conclut que les intérêts nationaux américains et israéliens divergent fondamentalement. Les auteurs de ce rapport affirment qu’Israël est actuellement la plus grande menace pour les intérêts nationaux américains car sa nature et ses actions empêchent des relations normales entre les Etats-Unis et les pays arabes et musulmans et dans une mesure croissante avec la communauté internationale.

Cette étude a [donc] été réalisée à la demande de la communauté du renseignement américain comprenant 16 agences avec un budget annuel de 70 milliards de dollars. Cette communauté du renseignement comprend les départements de la marine, de l’armée de terre, de l’armée de l’air, des corps de Marines, des garde-côtes, le ministère de la défense et agence de renseignement, les départements de l’Energie, de la sécurité intérieure, l’Etat, le Trésor, l’agence de lutte anti-drogue, le FBI, l’agence de sécurité nationale, l’agence de renseignement géo spécial, l’agence de reconnaissance nationale et la CIA.

Parmi les conclusions de ce rapport on trouve :

 

  • Israël, compte tenu de son occupation brutale [et] sa bellicosité, ne peut pas être sauvé, tout comme le régime d’Apartheid de l’Afrique du Sud n’a pu l’être alors même qu’Israël a été le seul pays « occidental » à entretenir des relations diplomatiques jusqu’en 1987 avec l’Afrique du Sud et a été le dernier pays à se joindre à la campagne de boycott avant que le régime ne s’effondre ;
  • la direction israélienne est de plus en plus éloignée des réalités politiques, militaires [et] économiques du Moyen-Orient en accroissant son soutien aux 700.000 colons illégaux vivant en Cisjordanie occupée ;
  • le gouvernement de coalition post-travailliste Likoud est profondément complice et influencé par le pouvoir politique et financier des colons et devra faire face à de plus en plus de soulèvements civils domestiques avec lesquels le gouvernement américain ne doit pas s’associer ou s’impliquer ;
  • le Printemps arabe et le réveil islamique a, dans une large mesure, libéré une grande partie des 1,2 milliard d’Arabes et Musulmans pour lutter contre ce qu’une très grande majorité considère comme une occupation européenne illégale, immorale et insoutenable de la Palestine et de la population indigène  ;
  • le pouvoir arabe et musulman qui s’étend rapidement dans la région comme en témoignent le Printemps arabe, le réveil islamique et la montée en puissance de l’Iran, se fait simultanément – bien que préexistant – avec le déclin de la puissance et de l’influence américaines, et le soutien des Etats-Unis à un Israël belliqueux et oppressif devient impossible à défendre ou  à concrétiser compte tenu des intérêts nationaux américains comprenant la normalisation des relations avec les 57 pays islamiques ;
  • l’énorme ingérence d’Israël dans les affaires intérieures des Etats-Unis par l’espionnage et des transferts illégaux d’armes : cela comprend le soutien à plus de 60 « organisations majeures » et approximativement 7.500 fonctionnaires américains qui obéissent aux diktats d’Israël et cherchent à intimider les médias et les organisations gouvernementales ; cela ne devrait plus être toléré ;
  • le gouvernement américain n’a plus les ressources financières ni le soutien populaire pour continuer à financer Israël. Ce n’est plus envisageable d’ajouter aux plus de 3 mille milliards de dollars d’aide directe ou indirecte d’argent des contribuables versés à Israël depuis 1967, ces derniers s’opposant à ce que l’armée américaine continue de s’impliquer au Moyen-Orient. L’opinion publique américaine ne soutient plus le financement et les guerres étatsuniennes largement perçues comme illégales pour le compte d’Israël. Cette opinion est de plus en plus partagée en Europe, en Asie et au sein de l’opinion publique internationale ;
  • les infrastructures d’occupation ségrégationniste d’Israël sont la preuve d’une discrimination légalisée et de systèmes de justice de plus en plus séparés et inégaux qui ne doivent plus être directement ou indirectement financés par les contribuables américains ou ignorés par les gouvernements des Etat-Unis ;
  • Israël a échoué comme Etat démocratique autoproclamé et le soutien financier et politique américain ne changera pas sa dérive comme Etat paria international ;
  • les colons juifs manifestent de plus en plus un violent racisme rampant en Cisjordanie soutenu par le gouvernement israélien devenu leur protecteur et leur partenaire ;
  • de plus en plus de juifs américains sont contre le sionisme et les pratiques israéliennes, inclus les assassinats et les brutalités à l’encontre des Palestiniens vivant sous occupation, les considérant comme des violations flagrantes du droit américain et international et cela soulève des questions au sein de la communauté juive américaine, eu égard à la responsabilité de protéger (R2P) (1) des civils innocents vivant sous occupation ;
  • l’opposition internationale à un régime de plus en plus d’Apartheid se fait l’écho de la défense des valeurs humanitaires américaines ou des attentes américaines dans le cadre de des relations bilatérales avec les 193 pays membres de l’ONU.

Le rapport se termine en préconisant d’éviter des alliances rapprochées auxquelles s’oppose la majeure partie du monde entier et qui condamnent les citoyens américains à en supporter les conséquences.

A l’évidence Israël va se précipiter sur ce rapport bientôt publié pour faire pression sur les deux candidats à la présidentielle américaine, Obama et Romney, pour voir qui des deux en minimisera le plus les conclusions, s’engageant même à le ranger au placard en promettant d’accroître l’aide financière et militaire à l’entité coloniale judéo-sioniste fossoyeuse de l’Empire américain.

Mireille Delmarre
IRIB (iran French Radio)
3/09/2012

Note de la rédaction : voir http://en.wikipedia.org/wiki/Responsibility_to_protect

Correspondance Polémia – 25/09/2012

samedi, 06 octobre 2012

Shlomo Sand: Comment le peuple juif fut inventé

Shlomo Sand:

Comment le peuple juif fut inventé

 

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lundi, 24 septembre 2012

Hamas wechselt die Seite

hamas.jpgHamas wechselt die Seite

http://sachedesvolkes.wordpress.com/


In den letzten Monaten hat die islamische Widerstandsbewegung der Palästinenser, die Hamas-Organisationen, einen Front- und Seitenwechseln vollzogen. Ismail Hanija, der politische Führungskopf der Hamas, machte bei einem Besuch in Ägypten deutlich, dass die Hamas sich in Syrien-Konflikt auf die Seite der von Katar, Saudi Arabien, der Türkei, der EU und den USA finanzierten salafistischen „Rebellen“ stellt.  Dies hat nun vor allem damit zu tun, dass die Hamas nun von der arabischen Golfreaktion finanziell unterstützt wird, die ihrerseits als bester Verbündeter des US-Imperialismus in der Region zu gelten hat. Damit hat sich die Hamas auch von den alten Partnern Syrien und Iran abge wendet.
 
Der reaktionären Wende der Hamas folgte die Versöhnung mit der säkularen Fatah-Organisation und die von der Hamas-Führung in Aussicht gestellte Bereitschaft den bewaffneten Kampf gegen das israelische Besatzer-und Aggressionsregime einzustellen. Am Ende dieses Prozesses könnte eine Anerkennung Israels durch den palästinensischen Ableger der Muslimbruderschaft stehen.
 
Hanija sprach vor einigen Wochen bei seinem Besuch in Kairo, wie ein Politiker der US-Administration oder der bundesrepublikanischen Regierung. „Ich möchte allen Nationen des Arabischen Frühlings und dem heldenhaften Volk Syriens, das für Freiheit, Demokratie und Reformen kämpft, Respekt zollen“, so Hanija. Dies hätte nun so auch von Sarkozy, Hillary Clinton, Westerwelle oder Angela Merkel stammen können. Seine Zuhörerschaft, die sowohl aus ägyptischen Muslimbrüdern und Salafisten bestand, äußerte sich dabei vor allem Lautstark gegen die Assad-Regierung in Syrien, den Iran und die schiitische Hisbollah im Libanon. In Ägypten hat sich nun im übrigen eine Zweckpartnerschaft aus Muslimbrüdern und Salfisten herauskristalisiert. Der aussichtseiche Präsidentschaftskandidat der Muslimbrüder wird von den Salafisten mitgetragen.
 
Die Hamas baut nun vor allem auf gute Beziehungen zu den Muslimbürdern in Ägypten, die bereits den Segen der US-Administration erhielten, zu der Golfreaktion in Katar, aber auch zu der ägyptischen Junta, die eng mit dem israelischen Geheimdienst verbunden ist. In der britischen Tagespresse konnte man zu dieser „Wende“ folgendes nachlesen: „Dass er  (Hanija) diese Rede in Kairo hielt, deutet stark darauf hin, dass die Hamas gewillt ist, ihre alten Beziehungen zu beenden und dafür in Kauf zu nehmen, dass Teheran ihnen die Gelder streicht. Stattdessen wollen sie sich offenbar mit dem aufstrebenden Machtfaktor in der arabischen Welt, der ägyptischen Moslembruderschaft, arrangieren. („Telegraph“, März 2012).
 
Zudem hat die Hamas ihre Auslandsvertretung nun von Syrien nach Katar verlegt. Weitere Außenstellen wurden in Jordanien und Ägypten eröffnet. Katar spielte und spielt eine Hauptrolle der westlichen Aggression gegen Syrien und Libyen, finanziert und bewaffnet in den genannten Ländern die salafistischen NATO-„Rebellen“. Katar hatte jüngst der Hamas in Gaza ein Hilfspaket in Höhe von etwa 250 Millionen US-Dollar zugesichert.
 
Syrien hatte die Hamas unterstützt, da man ebenfalls eine sogenannte „Zweistaatenlösung“ ablehnte, die nur Israel, den Palästinensern aber gar nichts nützen würde. Die Hamas konnte von syrischer Seite mit finanzieller und logistischer Hilfe rechnen. Zuvor hatte Syrien den radikalen Flügel der PLO unterstützt, der den von Arafat begangenen Verrat an dem palästinensischen Volk nicht mittrug. Darüber hinaus unterstützt Syrien auch die nationalmarxistische Volksfront zur Befreiung Palästinas.
 
In Israel selbst gibt es unterschiedliche Bewertungen des Hamas-Frontwechsels. Die eher liberale Tageszeitung „Haaretz“ bewertete die Hamas-Wendung als „Schwächung der antiisraelischen Achse“, während rechte Zionisten und die radikale Siedlerbewegung darin eher eine Schwächung der Position Israels sehen. Auf Seiten der israelischen Rechten glaubt man eine geheime Komplizenschaft von EU, Obama-Administration und „arabischen Frühling“, dessen Ziel die Schwächung oder gar „Zerstörung“ Israels sei. Daß Verhältnis zwischen dem rechtskonservativen Regierungschef Netanjahu und Barak Obama gilt als höchst angespannt. Der EU und den USA werfen israelische Regierungskreise „Verrat“ an dem zionistischen Verbündeten vor.
 
Der Hamas geht es nun um die Anerkennung durch die EU und USA. Darum ist man auch bereit die Position gegenüber dem israelischen Besatzer aufzuweichen. Khaled Meshaal, der scheidende Führer der Hamas, kündigte gegenüber der Fatah-Organisation an, seine Organisation sei bereit den bewaffneten Kampf gegen den zionistischen Staat einzustellen. Anerkennend berichtete die US-Presse: „Noch während in Katar über die Vereinigung (zwischen Hamas und Fatah) verhandelt wurde, war der Premierminister von Gaza, Hamas-Mitglied Ismail Hanija, auf einer Tour durch die reichen Golfstaaten Katar, Bahrain und Kuwait. Er klang mehr wie ein Vorstandschef als ein Hetzer gegen Israel, als er sich mit den Herrschern der Golfstaaten und Investorengruppen traf und über Hilfsgelder für das geplagte Gaza verhandelte.“ (Boston Globe)
 
Hanija unterstützte bei seiner Reisetour, einen der engsten und brutalsten Verbündeten des US-Imperialismus, König Hamad von Bahrain. In Bahrain rebelliert die große Mehrheit der Bevölkerung seit Monaten gegen das proamerikanische und feudalistische Regime. Bahrain besitzt eine mehrheitlich schiitische Regierung. Die Revolte wird aber auch von der großen Mehrheit der Sunniten unterstützt. Hanija aber erklärte seine Unterstützung für das Hamad-Regime: „Bahrain ist eine rote Linie, auf der es keine Kompromisse geben kann, weil es ein arabisch-islamischer Staat ist.“
 
Iranische Kommentatoren wussten die Hanija-Tour richtig einzuschätzen! Hasan Hanisadeh, einer der führenden Kommentatoren zu den Geschehnissen im arabischen Raum sprach von dem „Ende der Hamas“. Die Hamas „begibt sich auf die gleichen Pfade wie Yassir Arafat“, so Hanisadeh. Der Iran setzt nun vor allem auf die Organisation „Islamischer Dschihad“ in Gaza und im Westjordanland. Deren Unterstützung durch die Palästinenser ist in den letzten Monaten vor allem in Gaza enorm angestiegen. Der „Islamische Dschihad“ hat sich auch auf die Seite Syriens gestellt und bezeichnet den Bürgerkrieg in Syrien als eine von den USA gelenkte Aktion gegen die arabische Einheit. Die Hamas hatte zuletzt versucht militante Widerstandsaktionen der pro-iranischen Gotteskrieger auf Israel zu unterbinden, was aber nur deren Beliebtheit steigerte.
 
Somit stehen auf der eine Seite Fatah und Hamas, Golfreaktion und Westliche Wertegemeinschaft, während die antiimperialistischen Kräfte, also der Islamische Dschihad und die Volksfront zur Befreiung Palästinas von Syrien und dem Iran unterstützt werden.
 
Nun rächt es sich, dass die Hamas trotz der Verarmungswelle in den Palästinensergebieten niemals eine sozialrevolutionäre Alternative zu der kapitalistischen Wirtschaftsordnung formulieren konnte oder mochte. Die soziale Unzufriedenheit mit der Hamas in Gaza kann den Meinungsschwenk der Hamas wesentlich miterklären. Die Hamas verspricht sich durch das Zugehen auf wesentliche Kräfte der Westlichen Wertegemeinschaft von jener als Wahrer der imperialistischen Entwicklung in der Region anerkannt zu werden. In Libyen und Syrien setzen Washington, Paris, London und Berlin schließlich auf salafistische Kräfte, während man in Ägypten die Muslimbrüder als Gesprächspartner akzeptiert.

jeudi, 02 février 2012

Ilan Pappé, historien postsioniste: juge et vengeur

Markus BRANDSTETTER
Ilan Pappé, historien postsioniste: juge et vengeur

Ilan Pappe.jpgLe philosophe juif-allemand Theodor Lessing publiait en 1930 son fameux ouvrage “Der jüdische Selbsthass” (= “La haine de soi chez les Juifs”). Dans ce livre, il nommait le critique Karl Kraus et le désignait comme “l’exemple le plus patent de la haine de soi chez les Juifs” et aussi comme “le vengeur et le juge de notre temps”, dont il “comprenait profondément et sanctionnait” “la voie vers le combat”.

Ce sont là des mots qui attestent d’une admiration certaine, quoique pleine d’amertume, et d’une reconnaissance qui relève du défi: aujourd’hui, mutatis mutandis, ces mêmes paroles peuvent être dites de l’historien et publiciste Ilan Pappé. En effet, peu d’autres intellectuels israéliens provoquent autant la controverse que le fait Pappé. Les uns tiennent cet auteur du livre, aujourd’hui disponible en allemand, “Der Kampf um die akademische Freiheit in Israel” (= “Le combat pour la liberté académique en Israël”), pour un humaniste et un adepte de l’idéal des Lumières qui dévoile au grand jour la vérité, celle qui constate qu’Israël, en dépit de ses dissimulations et de ses maquillages, a bel et bien expulsé les Palestiniens par la violence en 1948-49. Pour d’autres, il est un vilain oiseau qui souille son propre nid, un prédicateur de marché et un idéologue qui n’hésite jamais à détourner la vérité si cela lui permet de jeter le discrédit sur Israël.

Le grand thème des recherches de Pappé est l’expulsion de près de 800.000 Palestiniens en 1948. Cette catastrophe, il la considère comme une “épuration ethnique” dans son ouvrage “The Ethnic Cleansing of Palestine” (= “L’épuration ethnique en Palestine”), qui était paru en 2006 et avait aussitôt soulevé et l’admiration et la polémique. En toute conscience, Pappé classe cette “épuration ethnique” de la Palestine dans le voisinage direct de la pratique génocidaire et du crime contre l’humanité. La polémique survient surtout parce que Pappé ne se borne pas à émettre une hypothèse de départ, qu’il confronte ensuite aux faits historiques; non, notre homme pose sa vérité dès le départ: les hommes politiques et les commandants militaires d’Israël, de même que les simples soldats et policiers, ont tous été, sans exception, des assassins et des criminels. Dans les travaux de Pappé tout ce qui est israélien est mauvais et méchant, tout ce qui est palestinien est inoffensif et bon.

Pappé n’a pas toujours eu une position aussi tranchée. Après ses études à Jérusalem et son doctorat à Oxford, cet intellectuel, né en 1954 à Haïfa, s’est fait un nom au sein du groupe dit des “nouveaux historiens”, aréopage regroupant des historiens israéliens qui, avec virulence, mettaient en doute les “mythes créateurs” de leur Etat. Tandis que les cinq autres membres du groupe finissaient tous par considérer que la fondation de l’Etat d’Israël participait d’un acte d’auto-affirmation du peuple juif au Proche Orient, dans un environnement hostile (justifiant plus ou moins l’expulsion par la violence des Arabes), Pappé a été le seul à attribuer à l’Etat hébreu en gestation des intentions malignes et cela, dès le départ.

Il a défendu ses positions de manière offensive et, de plus, veut les traduire dans l’orbe de la politique concrète. C’est la raison qui l’a poussé, en 1999, à se porter candidat aux élections de la Knesset sur les listes du Khadach socialiste. Il n’a pas été élu. Simultanément, il en appelait au boycott d’Israël, ce qui lui a coûté son capital de sympathie puis, en bout de course, ses chaires académiques. Mais ces persécutions ne sont pas venues à bout de l’entêtement de Pappé: il dirige aujourd’hui le “Centre Européen pour les Etudes Palestiniennes” à l’Université d’Exeter en Angleterre.

Markus BRANDSTETTER.
(article paru dans “Junge Freiheit”, Berlin, n°5/2012; http://www.jungefreiheit.de ).

mardi, 27 décembre 2011

Chypre et Israël vs Turquie : de l’eau dans le gaz... et le pétrole !

Chypre et Israël vs Turquie : de l’eau dans le gaz... et le pétrole !

Traduit par Laurelou Piguet - ex: http://mbm.hautetfort.com/
Sur la Toile :

 
Leviathan serait le plus important gisement de gaz naturel offshore de Méditerranée, avec 481 milliards de m3, soit 16% de la production annuelle mondiale. Situé dans la mer méditerranée, à 130km au large d’Haïfa, ce gisement fait l’objet d’un important contentieux territorial entre Israël, le Liban et Chypre, les frontières maritimes n’ayant jamais été clairement définies dans le secteur - d’autant que la République turque de Chypre du nord n’entend pas renoncer à sa part...

Mi septembre, la société américaine Noble Energy a commencé ses forages d’exploration à la recherche de gisements en gaz naturel ou en pétrole dans la Zone économique exclusive (ZEE) de la République de Chypre. Ankara a alors immédiatement réagi en annonçant l’accélération du processus de ses propres recherches en hydrocarbures au nord de Chypre.

Vers un accord entre la République de Chypre et Israël

Le gisement concerné par la prospection de Noble Energy ne couvre pas toute la ZEE chypriote, mais passe aussi par la ZEE israélienne. Il faudra donc envisager une exploitation partagée. Dans le cas présent, Chypre procède à des forages sur la plateforme Aphrodite pour savoir s’il y a vraiment un gisement à exploiter, en quelle quantité et quelle qualité. S’ils s’avèrent positifs, Chypre ne pourra pas penser à l’exploiter seule et devra conclure un accord avec Israël, comme prévu à l’article 2 de la Convention sur les ZEE entre deux pays. Selon les précédents internationaux en la matière, une telle action est généralement suivie d’un accord-cadre conclu entre les deux sociétés mandatées par les deux pays concernés.

Selon le gouvernement de Nicosie, l’accord Chypre-Israël pour une exploitation partagée du gisement est d’une exceptionnelle importance stratégique car l’accord bilatéral se doublerait d’un accord de défense. Ainsi, si la Turquie frappe les forages de Noble Egery sur la plateforme Aphrodite, c’est comme si elle frappait Israël au coeur de ses intérêts puisqu’Israël serait un État partenaire dans l’exploitation du gisement. Etant donné que cette première phase de forage sera suivie d’une seconde qui devrait avoir lieu début 2012, l’accord d’exploitation partagée, qui se trouve déjà à un stade avancé d’élaboration, dépendra logiquement des résultats des forages de recherches actuellement en cours et sa signature devrait intervenir après janvier 2012.

La contre offensive d’Ankara

Selon les sources diplomatiques, Ankara est parfaitement au courant d’un possible accord entre Chypre et Israël pour l’exploitation de ce gisement. Conscient de l’importance stratégique de ce projet, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdoğan a annoncé qu’Ankara avait décidé de procéder à des recherches sous-marines en accord avec les autorités de la partie turque de Chypre. Il a déclaré ne pas avoir l’intention de faire arrêter les forages au large de la partie grecque de l’île, mais de soutenir les recherches turques.

La Turquie a effectivement mis sur pied une mission d’exploration, escortée de navires militaires. La ministre gréco-chypriote des Affaires étrangères, Erato Kozakou-Markoulli, a minimisé le rôle et les capacités de cette mission. Il s’agit, selon elle, d’équipements obsolètes qui, s’ils avaient été opérationnels, n’auraient pas nécessité que la Turquie s’adjoigne l’aide d’une société norvégienne (qui a fourni un navire d’exploration à la demande de la Turquie il y a quelques mois).

Pour les autorités gréco-chypriotes, Ankara continue à jouer la carte du bras de fer. Ce qu’a démenti le vice-Président turc Bülent Arınç sur Euronews : « Nous n’avons ni l’intention ni le besoin de faire la guerre à qui que ce soit. J’espère que la partie adverse n’aura pas le front de forcer la Turquie à utiliser la force. Nous n’envoyons pas de bateaux militaires pour nous battre. Ils sont là pour protéger les recherches, mais ils sauront résister, en cas du moindre mouvement qui violerait le droit international. C’est un des moyens que nous aurons à utiliser pour défendre nos droits. »

Bülent Arınç a ensuite ajouté : « L’Union européenne doit se dépêcher de réparer une erreur, qui a été d’accepter le Sud de Chypre en son sein, comme si elle représentait toute l’île. C’est peut-être l’une des plus grandes erreurs historiques de l’UE. Si l’administration gréco-chypriote annonce qu’elle se lance dans ces activités au nom de toute l’île, alors l’UE devra y mettre fin. Il faut qu’elle dise aux Chypriotes grecs qu’ils n’en ont pas le droit. »

Un conflit qui se poursuit devant les Nations unies

À New York, au siège des Nations Unies, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdoğan et le Président turco-chypriote Derviş Eroğlu ont signé fin septembre un accord définissant le statut du plateau continental entre la Turquie et la partie nord de l’île, méprisant ainsi le droit international, les votes de l’Onu sur Chypre, l’inexistence, pour la communauté internationale, d’une entité gouvernementale reconnue dans la partie de l’île occupée par les Turcs, mais aussi le soutien international et varié à la République de Chypre [1] dans sa politique de prospection d’hydrocarbures.

Recep Tayyip Erdoğan a en outre précisé que les sociétés qui collaboreraient avec les Gréco-chypriotes à des recherches sous-marines d’hydrocarbures serait automatiquement exclues de tout appel d’offre en Turquie. Entre temps, Nicosie a vu le doigt d’Ankara dans la réaction exprimée par le Liban concernant les sondages opérés par la partie grecque de Chypre. Le ministre de l’énergie libanais a en effet déclaré que « l’accord entre Chypre et Israël pour ces recherches représente une menace pour ses relations avec le Liban ».

Mais Moscou a apporté son soutien à Nicosie dans sa démarche. « Notre position s’appuie sur le droit international et en particulier sur la convention de 1982 sur le droit de la mer », a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères. Les menaces turques contre Chypre ont aussi été au centre des discussions que le Président gréco-chypriote Christofias a eues avec le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki Mun, lequel a exprimé son inquiétude. Hillary Clinton a également répété le soutien des États-Unis à la politique énergétique de la République de Chypre.

lundi, 17 octobre 2011

La conquista statunitense dell’Africa: Il ruolo di Francia e Israele

La conquista statunitense dell’Africa: Il ruolo di Francia e Israele

 

Introduzione: l’”Operazione Gladio” Ieri e oggi …

Comincerò con lo scandalo dell’Operazione Gladio che culminò nell’omicidio dell’ex Primo Ministro italiano, Aldo Moro, che nel giorno del suo rapimento, doveva annunciare un governo di coalizione che includeva il Partito comunista italiano.


Un leader del Partito della Democrazia Cristiana a quel tempo, Francesco Cossiga, ammette nel documentario della BBC Timewatch del 1992 sull’Operazione Gladio, che aveva scelto di “sacrificare” Moro “per il bene della Repubblica.” Non diversamente dagli omicidi mirati cui il governo degli Stati Uniti si impegna in tutto il mondo, in cui qualcuno emette decisioni extra-giudiziarie su chi vive e chi muore. Nel documentario in tre parti, Cossiga afferma che la decisione ha fatto divenire i suoi capelli bianchi.
L’Operazione Gladio è il brutto racconto reale della decisione del governo degli Stati Uniti di assumere i membri dell’apparato statale di sicurezza di vari paesi europei, e in collaborazione con gli alleati, seminare il terrore tra cittadini innocenti, facendo esplodere stazioni ferroviarie, sparare sui clienti nei negozi, e persino uccidere agenti di polizia, al fine di convincere le popolazioni dell’Europa a rinunciare ai propri diritti, in cambio di alcune misure di sicurezza e di un maggiore potere dello stato.
Sì, l’Operazione Gladio, insieme con l’Operazione Northwoods e la politica statunitense verso la Libia, ci mostra che gli Stati Uniti sono disposti a creare gruppi terroristici per giustificare la lotta contro i terroristi! Purtroppo, questo è diventato il modus operandi del nostro governo in Afghanistan e Pakistan, Europa e Africa. E il governo degli Stati Uniti, dopo il 11/9/01, è diventato il “laboratorio di Gladio” delle politiche statali che stracciano le leggi degli Stati Uniti, fanno a brandelli il diritto e mente all’opinione pubblica.


L’inizio della fine dell’Operazione Gladio si è verificata quando l’esistenza del programma degli Stati Uniti venne rivelato. Tipicamente, invece di fermarsi su tale follia, gli europei si unirono alla creazione di molteplici altre “Operazioni Gladio“. Collocato in questo contesto, la seconda parte della serie in quattro parti di Mahdi Darius Nazemroaya che rivela come la politica degli Stati Uniti in Libia, sia proprio in linea con le azioni degli Stati Uniti nel passato. A mio parere, la Libia non sarà l’ultima occasione per tali attività illegali, a meno che non fermiamo il nostro governo.
Insieme al francese documentarista Julien Teil, Nazemroaya tesse lo scenario ‘incredibile-ma-vero’ dei presunti terroristi finanziati dagli US, ricercati dall’Interpol, e che divennero i protagonisti principali del genocidio della NATO che si svolge attualmente in Libia.

Cynthia McKinney, 1 ottobre 2011.

Cynthia McKinney è un ex membro del Congresso degli Stati Uniti, che è stata eletta in due diverso distretti federali della Georgia, per la Camera dei Rappresentanti USA, nel 1993-2003 e nel 2005-2007, come membro del Partito Democratico degli Stati Uniti. E’ stata anche la candidata alla presidenza, nel 2008, del partito dei Verdi. Mentre era al Congresso degli Stati Uniti, ha operato nella Commissione Finanze e Banche degli Stati Uniti, nel Comitato per la sicurezza nazionale degli Stati Uniti (in seguito ribattezzato Comitato sulle Forze Armate degli Stati Uniti), e nel comitato per gli affari esteri negli Stati Uniti (in seguito ribattezzato comitato sulle relazioni internazionali degli Stati Uniti). Ha anche operato  nella sottocommissione per le relazioni internazionali degli Stati Uniti sulle  operazioni internazionali e i diritti umani. McKinney ha  condotto due missioni in Libia e anche recentemente terminato un tour nazionale  negli Stati Uniti, sponsorizzata dalla Coalizione ANSWER, sulla campagna di bombardamenti della NATO in Libia.

Ordine dal Caos?


Una ripetizione del disordine e del pandemonio generato in Afghanistan è in cantiere per il continente africano. Gli Stati Uniti, con l’aiuto di Gran Bretagna, Pakistan e Arabia Saudita, hanno creato i brutali taliban e poi, alla fine, combattere una guerra contro i suoi alleati taliban. Allo stesso modo, in tutta l’Africa, gli Stati Uniti e i loro alleati, stanno creando una nuova serie di futuri nemici da combattere, ma dopo aver inizialmente lavorato con essi o utilizzandoli per seminare i semi del caos in Africa.
Washington ha letteralmente aiutato le insurrezioni con finanziamenti e progetti di cambiamento di regime in Africa. “Diritti umani” e “democratizzazione” sono utilizzati anche come  cortina fumogena del colonialismo e della guerra. I cosiddetti diritti umani e le organizzazioni umanitarie, sono ormai partner in questo progetto imperialista contro l’Africa.

Francia e Israele: sono le outsourcing di Washington  per le operazioni sporche in Africa?

 


L’Africa è solo un fronte internazionale per un sistema imperiale in espansione. I meccanismi di un vero e proprio sistema globale imperiale sono al lavoro in questo senso. Washington agisce attraverso la NATO e dei suoi alleati in Africa. Ognuno degli alleati e dei satelliti di Washington, ha un ruolo specifico da svolgere in questo sistema globale dell’impero. Tel Aviv ha svolto un ruolo molto attivo nel continente africano. Israele è stato uno dei principali sostenitori del Sud Africa durante il regime dell’apartheid. Tel Aviv ha anche aiutato a contrabbandare armi in Sudan e in Africa orientale, per balcanizzare quella grande nazione africana, contribuendo alla destabilizzazione dell’Africa orientale. Gli israeliani sono stati molto attivi in Kenya e Uganda. Israele è stato presente ovunque ci fossero conflitti, compresi quelli relativi ai diamanti insanguinati.


Israele sta ora lavorando con Washington per stabilire l’egemonia totale sul continente africano. Tel Aviv è attivamente coinvolto – attraverso i suoi legami commerciali e le operazioni di intelligence – per garantire i contatti e gli accordi richiesti da Washington per l’estensione dei suoi interessi in Africa. Uno dei principali obiettivi di Washington è interrompere lo sviluppo dell’influenza cinese in Africa. Israele e i think-tank israeliani, hanno anche svolto un ruolo importante nel plasmare il geo-stratagemma degli Stati Uniti in Africa.


La Francia, come un ex padrone coloniale e potenza in declino, invece, è sempre stata un rivale e concorrente di Washington nel continente africano. Con l’aumento dell’influenza di potenze non tradizionali in Africa, come la Repubblica popolare cinese, sia Washington che Parigi hanno previsto modalità di cooperazione. Sul più ampio palcoscenico globale, questo è anche evidente. Sia gli Stati Uniti che molte delle maggiori potenze dell’Unione europea, considerano la Cina e le altre potenze emergenti come una minaccia globale. Hanno deciso di porre fine alla loro rivalità e di lavorare insieme. Così, un accordo tra Washington e l’Unione europea è stato preso, portando ad alcune forme di integrazione politica. Questo consenso può anche essere stato prodotto dalla crescente influenza degli Stati Uniti in capitali europee. In ogni caso, è stato potenziato dall’inizio della presidenza di Nicolas Sarkozy, nel 2007.


Il presidente Sarkozy non ha perso tempo spingendo per la reintegrazione della struttura di comando militare francese in seno alla NATO. Le conseguenze di questa azione ha portato alla subordinazione dei militari francesi al Pentagono. Nel 1966, il presidente Charles de Gaulle trasse fuori dalla Nato le forze francesi e rimosse la Francia dalle strutture di comando militare della NATO, come mezzo per mantenere l’indipendenza francese. Nicolas Sarkozy ha invertito tutto ciò. Nel 2009, Sarkozy ha ordinato che la Francia si unisse alla struttura di comando militare integrato della NATO. Nel 2010, ha anche firmato un accordo per iniziare la fusione dei militari inglesi e francesi.
Nel continente africano, Parigi è un luogo speciale o di nicchia nel sistema dell’impero globale statunitense. Questo ruolo è quello di un gendarme regionale in Nord Africa, Africa occidentale, Africa centrale, e in tutti i paesi che erano ex colonie francesi. Il ruolo speciale della Francia, in altre parole, è dovuto alla sua storia e all’attuale, anche se calante, posizione della Francia in Africa, in particolare attraverso la “Françafrique.” L’Unione del Mediterraneo, che Sarkozy ha lanciato ufficialmente, è un esempio di questi interessi francesi in Nord Africa.


Il National Endowment for Democracy (NED) ha inoltre lavorato con la Federazione Internazionale dei Diritti Umani (Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme, FIDH) della Francia La FIDH è ben consolidata in Africa. Il NED ha essenzialmente esternalizzato verso il FIDH il suo lavoro nel manipolare e controllare i governi, i movimenti, le società e gli stati africani. E’ stata la FIDH e la Lega libico per i diritti umani (LLHR) affiliata, che hanno contribuito a orchestrare i vari pretesti per la guerra della NATO contro la Libia, approvata dal Consiglio di sicurezza attraverso dichiarazioni infondate e false.

Il National Endowment for Democracy e la sua Partnersip con la Federazione Internazionale dei Diritti Umani in Africa


In seguito all’elezione di Nicolas Sarkozy nel 2007 a leader della Repubblica francese, la Federazione Internazionale per i Diritti Umani (FIDH) ha iniziato a sviluppare una vera e propria partnership con il National Endowment for Democracy. Entrambe le organizzazioni sono anche partner in seno al Movimento Mondiale per la Democrazia. Carl Gershman, presidente del NED, si recò in Francia nel dicembre 2009 per incontrare la FIDH e approfondire la collaborazione tra le due organizzazioni, e anche per discutere dell’Africa. [1] Ha anche incontrato persone che sono sono considerati come lobbisti  pro-Israele in Francia.
La partnership tra la FIDH e la NED è per lo più basata in Africa e nel mondo arabo, dove si interseca. Queste partnership operano in una zona che comprende paesi come la Costa d’Avorio (Costa d’Avorio), il Niger, e la Repubblica Democratica del Congo. Il Nord Africa, che comprende la Libia e Algeria, è stata una determinata area focalizzata dalla FIDH, dove Washington, Parigi e la NATO hanno chiaramente grandi ambizioni.
La FIDH, che è direttamente coinvolta nel lancio della guerra contro la Libia, ha ricevuto anche finanziamenti diretti, sotto forma di sovvenzioni, dal National Endowment for Democracy per i suoi programmi in Africa. Nel 2010, una sovvenzione di 140.186 dollari del NED (Stati Uniti) è stata uno degli ultimi importi indicati dalla FIDH per il suo lavoro in Africa. [2] Il NED è stato anche uno dei primi firmatari, insieme con la Lega libica per i diritti umani (LLHR) e l’osservatorio delle Nazioni Unite, a chiedere l’intervento internazionale contro la Libia. [3]

AFRICOM e la strada post-9/11 verso la conquista dell’Africa

 


Nel 2002, il Pentagono ha iniziato importanti operazioni volte a controllare militarmente l’Africa. Questo ebbe la forma del Pan-Sahel Initiative, che è stata lanciata dal Comando europeo degli Stati Uniti (EUCOM) e dall’US Central Command (CENTCOM). Sotto la bandiera di questo progetto, l’esercito statunitense avrebbe addestrato le truppe di Mali, Ciad, Mauritania e Niger. I piani per stabilire la Pan-Sahel Initiative, tuttavia, risalgono al 2001, quando l’iniziativa per l’Africa fu effettivamente lanciata dopo i tragici eventi dell’11 settembre 2001 (9/11). Washington chiaramente pianificava delle azioni militari in Africa, che già comprendevano almeno tre paesi (Libia, Somalia e Sudan) identificati come bersagli nemici da attaccare, da parte del Pentagono e della Casa Bianca, secondo il Generale Wesley Clark.


Jacques Chirac, il presidente della Francia, al momento, ha cercato di opporre resistenza alla spinta degli Stati Uniti in Africa, rinvigorendo il ruolo della Germania in Africa, come mezzo per sostenere la Francia. Nel 2007, per la prima volta il vertice franco-africano aprì le sue porte anche alla partecipazione tedesca. [4] Tuttavia, Angela Merkel aveva idee diverse sulla direzione e la posizione che la partnership franco-tedesca dovrebbe prendere rispetto a Washington.
Nel 2001, lo slancio verso la creazione dell’Africa Command degli Stati Uniti (AFRICOM) era iniziato. AFRICOM, tuttavia, è stato ufficialmente autorizzato nel dicembre 2006, e la decisione di crearlo è stato annunciato alcuni mesi poco dopo, nel febbraio 2007. Fu nel 2007 che AFRICOM fu creato. E’ importante notare che questo slancio ricevette anche l’incoraggiamento di Israele, a causa degli interessi di Israele in Africa. L’Istituto di Alti Studi Strategici e Politici (IASPS), per esempio, è stata una delle organizzazioni israeliane che hanno sostenuto la creazione di AFRICOM. Sulla base del Pan-Sahel Initiative, la Trans-Saharan Counterterrorism Initiative (TSCTI) fu lanciata dal Pentagono nel 2005, sotto il comando del CENTCOM. Mali, Ciad, Mauritania e Niger furono ora raggiunti da Algeria, Mauritania, Marocco, Senegal, Nigeria e Tunisia, nel giro  della cooperazione militare africana con il Pentagono. Più tardi, la Trans-Saharan Counterterrorism Initiative svenne trasferita al comando di Africom, il 1° ottobre 2008, quando AFRICOM fu attivato.

Il Sahel e il Sahara: gli Stati Uniti adottano chiaramente i vecchi progetti coloniali della Francia in Africa

 


Combattere il terrorismo” e eseguire “missioni umanitarie“, sono solo facciate o cortine fumogene per Washington e i suoi alleati. Mentre gli obiettivi dichiarati del Pentagono sono combattere il terrorismo in Africa, gli obiettivi reali di Washington sono ristrutturare l’Africa e stabilire un ordine neo-coloniale. A questo proposito, Washington ha effettivamente adottato i progetti coloniali
 della Francia in Africa. Ciò include anche l’iniziativa inglese, italiana, statunitense e francese per dividere la Libia, dal 1943, così come l’iniziativa unilaterale francese per ridisegnare il Nord Africa. In questo schema, gli Stati Uniti e le sue coorti hanno intenzione di creare guerre etniche e odio settario tra i berberi, gli arabi ed altri in Nord Africa.


La mappa utilizzata da Washington per combattere il terrorismo sotto la Pan-Sahel Initiative la dice lunga. Il campo o area di attività dei terroristi, entro i confini di Algeria, Libia, Niger, Ciad, Mali e Mauritania, in base alla designazione di Washington, è molto simile ai confini o limiti del soggetto coloniale territoriale che la Francia ha cercato di sostenere in Africa, nel 1957. Parigi aveva progettato di sostenere questa entità africane nel Sahara occidentale e centrale, come dipartimento francese (provincia) direttamente legato alla Francia, insieme alla coste dell’Algeria.
Questa entità coloniale francese nel Sahara è stata nominata Organizzazione Comune delle Regioni del Sahara (Organisation commune des regions sahariennes, OCR). Comprendeva i confini interni dei paesi del Sahel e del Sahara di Mali, Niger, Ciad e Algeria. L’obiettivo francese era raccogliere e vincolare tutti i territori ricchi di risorse naturali di questi paesi in questa entità centrale, l’OCR, per il controllo e l’estrazione francesi. Le risorse in questo settore comprendono petrolio, gas e uranio. Eppure, i movimenti della resistenza in Africa, e in particolare la lotta per l’indipendenza algerina, ha inferto a Parigi un duro colpo. La Francia ha dovuto rinunciare alla sua ricerca e infine dissolvere la OCR nel 1962, a causa dell’indipendenza algerina e della presa di posizione anti-coloniale in Africa. A causa della spinta verso l’indipendenza in Africa, la Francia fu finalmente tagliato fuori dall’entroterra nel Sahara che voleva controllare.


Washington aveva chiaramente in mente questa zona ricca di energia e ricco di risorse, quando ha disegnato le aree dell’Africa che hanno bisogno di essere purificate dalle presunte cellule e bande terroristiche. L’Istituto Francese di Relazioni Internazionali (Institut français des relazioni internationals, IFRI), ha anche apertamente discusso  questo legame tra terroristi e zone ricche di energia, in un report del marzo 2011. [5] E’ in questo contesto che la fusione di interessi e le aziende franco-tedeschi e anglo-statunitensi, hanno consentito alla Francia di diventare parte integrante del sistema imperiale globale statunitense, con interessi comuni.

Regime Change in Libia e il National Endowment for Democracy: un nesso tra  terrorismo e diritti umani

 


Dal 2001, gli Stati Uniti si sono falsamente presentati come il campione contro il terrorismo. La Trans-Saharan Counterterrorism Initiative (TSCTI), che ha aperto le porte di AFRICOM in Africa, è stata giustificata come necessaria da Washington per combattere le organizzazioni come il Gruppo Salafita per la Predicazione e il Combattimento (GSPC) in Algeria, e il Gruppo combattente islamico libico (LIFG) in Libia. Eppure, Washington sta collaborando e utilizzando questi stessi gruppi in Libia, insieme con il Fronte Nazionale per la Salvezza della Libia e i Fratelli Musulmani, come soldati di fanteria e ascari. Inoltre, molte delle persone chiave libiche sono membri del National Endowment for Democracy (NED), e sono membri di questi gruppi, e hanno anche fatto parte di conferenze e progetti di lunga data, che spingevano a un cambiamento di regime in Libia.
Uno degli incontri chiave per stabilire quello che sarebbe diventato l’attuale Consiglio di transizione in Libia, ha avuto luogo nel 1994, quando il Centro per gli Studi Strategici e Internazionali (CSIS) ha organizzato una conferenza con Ashur Shamis e Aly (Ali) Abuzakuuk. Il titolo della conferenza del 1994 era “La Libia post-Gheddafi: prospettive e  promesse“. Nel 2005 un altro convegno con Shamis Ashur si tenne nella capitale britannica, Londra, dove si sarebbe costruita l’idea del cambiamento di regime in Libia. [6] Allora, chi sono questi esponenti dell’opposizione libica? Una serie di domande deve essere posta. Hanno legami con Washington nuovi o vecchi? Con chi sono associati? Inoltre, hanno avuto un sostegno di lunga data o no?


Ashur Shamis è uno dei membri fondatori del Fronte Nazionale per la Salvezza della Libia, che nel 1981 fu fondata nel Sudan. Era ricercato dall’Interpol e dalla polizia libica per anni. [7] Ahsur è anche indicato come il regista del National Endowment for Democracy nel Forum libico per lo sviluppo umano e politico. E’ anche il redattore della pagina web Akhbar, che è stato registrato come Akhbar Cultural Limited e collegato al NED. Ha inoltre partecipato a recenti conferenze chiave per il cambio di regime a Tripoli. Ciò includono la conferenza di Londra, tenuta dalla Chatham House nel 2011, che ha discusso i piani della NATO per l’invasione di Tripoli. [8]
Come Ashur, Aly Abuzaakouk è anch’egli membro del Fronte Nazionale per la Salvezza della Libia ed è legato al National Endowment for Democracy. E’ stato uno dei partecipanti chiave alla tavola rotonda tenuta per il Democracy Awards 2011 della NED. [9] Come Ashur, è ricercato dall’Interpol e opera come regista in occasione del Forum libico per lo sviluppo umano e politico. [10]
Vi è anche Noman Benotman, ex leader e fondatore del Gruppo combattente islamico libico (LIFG) e terrorista ricercato. È presentato come ex terrorista. Benotman ha convenientemente lasciato il Gruppo combattente islamico libico, a seguito degli attacchi dell’11 settembre 2001. Benotman non è solo un direttore del National Endowment for Democracy (NED) al Forum libico per lo sviluppo umano e politico, è anche legato alla rete al-Jazeera.


Non solo questi tre uomini vivevano senza problemi in Gran Bretagna, mentre erano ricercati dall’Interpol a causa del loro legame con il terrorismo o, nel caso di Abuzaakouk, per crimini legati alla droga e alla contraffazione, ma hanno anche ricevuto sovvenzioni dagli Stati Uniti. Hanno ricevuto borse dagli Stati Uniti, che ha formalizzato la loro appartenenza a diverse organizzazioni sponsorizzate dal NED, che hanno sostenuto l’ordine del giorno del cambio di regime in Libia. Questo ordine del giorno del cambio di regime è stato sostenuto anche da MI6 e CIA. Inoltre, i documenti legali che sono stati registrati dalla NED, per quanto riguarda questi individui, sono stati deliberatamente e illegalmente manomessi. L’identità di individui chiave è stata nascosta nella lista degli amministratori del NED. Così, documenti legali sono stati compilati in modo fraudolento per nascondere l’identità di un individuo con lo pseudonimo di “Beata Wozniak.” Perfino la data di nascita di Wozniak non è valida, apparendo come 1 gennaio, 1 (01/01/0001). E’ una persona che è stata membro del consiglio di tutte queste organizzazioni del NED. Viene indicata come regista e segretaria di Akbar, Transparency Libya Limited e diverse altre società britanniche.

La “Lunga Guerra” entra in Africa: la porta dell’Africa è stata aperta


L’avvento del terrorismo in Africa è parte di una deliberata strategia usata dagli Stati Uniti e dai loro alleati, tra cui la NATO. La strategia consiste nell’”aprire la porta del continente africano“, espandendo la cosiddetta “guerra globale al terrorismo.” Quest’ultimo fornisce una giustificazione all’obiettivo degli Stati Uniti di ampliare la propria presenza militare nel continente africano. E’ stata anche usata come pretesto per creare l’AFRICOM del Pentagono. L’US Africa Command (AFRICOM) è destinata a “gestire Africa” per conto di Washington. Consiste nel creare una versione africana della NATO, al fine di realizzare l’occupazione dell’Africa. A questo proposito, gli Stati Uniti e i loro alleati hanno già stabilito un budget per combattere le stesse organizzazioni terroristiche che hanno creato e sostenuto (anche con aiuti militari ed armi), attraverso la carta dell’Africa, dalla Somalia, Sudan, Libia, Mali a Mauritania, Niger, Algeria e Nigeria. I terroristi non solo combattono per gli USA sul terreno, ma tengono anche contatti con Washington ed agiscono come paravento attraverso le cosiddette organizzazioni per i diritti umani, che hanno il mandato di “promuovere la democrazia“. Sul terreno, questi stessi individui e organizzazioni sono utilizzati per destabilizzare i loro rispettivi paesi. Sono supportati anche a livello internazionale, da Washington, per lavorare attivamente al cambio di regime e all’intervento militare in nome dei diritti umani e della democrazia. La Libia ne è un chiaro esempio.

Mahdi Darius Nazemroaya è un  Sociologo e ricercatore associato al Centro per la Ricerca sulla Globalizzazione (CRG), di Montréal. E’ specializzato su Medio Oriente e Asia Centrale. E’ stato in Libia per oltre due mesi ed è stato anche un inviato speciale per Flashpoints, che è un programma di Berkeley, in California. Nazemroaya ha pubblicato questi articoli sulla Libia assieme ai colloqui con Cynthia McKinney trasmessi su Freedom Now, uno show trasmesso da KPFK, Los Angeles, California.

Julien Teil è un operatore video e documentarista investigativo  francese. E’ anche stato recentemente in Libia per circa un mese.

NOTE
[1] National Endowment for Democracy, “NED Strengths Democracy Ties with France,” 16 marzo 2010
[2] National Endowment for Democracy, “Africa Regional,” Agosto 2011
[3] United Nations Watch et al., “Urgent Appeal to Stop Atrocities in Libya: Sent by 70 NGOs to the US, EU, and UN,” 21 Febbraio 2011
[4] Ministry of European and Foreign Affairs (France), “XXIVème sommet Afrique-France,” Febbraio 2007
[5] Etienne de Durand, “Francs-tireurs et Centurions. Les ambiguïtés de l’héritage contre-insurrectionnel français,” Institut français des relations internationals, Marzo 2011
[6] The National Conference of the Libyan Opposition, “The National Accord: The National Conference of the Libyan Opposition, London, 26 giugno 2005“, 2005.
[7] Interpol Wanted Notice for Ashour Al-Shamis
[8] Foreign and Commonwealth Office (UK), “Chatam House event: the future of Libya”, Giugno 2011
[9] National Democracy for Democracy, “2011 Democracy Award Biographies”, Giugno 2011
[10] Interpol Wanted Notice for Ali Ramadan Abu Za Kouk

Traduzione di Alessandro Lattanzio – SitoAurora

jeudi, 06 octobre 2011

Israël et les exigences surréalistes du Pentagone

Israël et les exigences surréalistes du Pentagone

 
04/10/2011 - Ex:  www.dedefensa.org

     
Quelques remarques du nouveau secrétaire à la défense Leon Panetta, hier en route pour une visite en Israël (avant un passage à Bruxelles, pour une réunion des ministres de la défense de l’OTAN), ont douloureusement résonné dans les oreilles des dirigeants israéliens. En un mot, Panetta reproche à Israël son isolement actuel, à cause du “printemps arabe“ et tout ce qui s’ensuit, et recommande avec insistance à ce pays de reprendre les négociations avec les Palestiniens et de se réconcilier avec l’Egypte et la Turquie. Venant du Pentagone et des USA, cette recommandation peut sembler assez peu ordinaire, notamment à cause de la politique erratique et maladroite de Washington vis-à-vis des derniers événements, qui a constitué une des causes de l’isolement d’Israël, peut-être la cause fondamentale de cet isolement. Mais cette sorte de contradiction typiquement washingtonienne n’est ni la première, ni la dernière.
Le Guardian du 3 octobre 2011 fait rapport des déclarations de Panetta.
«In a blunt assessment made by Leon Panetta, the US defence secretary, as he was travelling to Israel, he said the ongoing upheaval in the Middle East made it critical for the Israelis to find ways to communicate with other nations in the region in order to have stability. “There's not much question in my mind that they maintain that [military] edge,” Panetta told reporters travelling with him. “But the question you have to ask: is it enough to maintain a military edge if you're isolating yourself in the diplomatic arena? Real security can only be achieved by both a strong diplomatic effort as well as a strong effort to project your military strength.”[…]
»The Pentagon chief said Israel risks eroding its own security if it does not reach out to its neighbours. “It's pretty clear that at this dramatic time in the Middle East, when there have been so many changes, that it is not a good situation for Israel to become increasingly isolated. And that's what's happening,” he said. Panetta said the most important thing was for Israel and its neighbours “to try to develop better relationships so in the very least they can communicate with each other rather than taking these issues to the Streets”.»
Les milieux les plus “durs” israéliens ont réagi avec amertume et vigueur aux propos de Panetta. Encore une fois, DEBKAFiles (le 3 octobre 2011) donne une bonne idée de ces réactions, surtout venues des milieux de la sécurité nationale. L’argumentation développée se fait en plusieurs points.
 
 
• Si Israël est isolé, ce qui est un fait indéniable, c’est parce que ce pays a suivi les recommandations de Washington (ce que DEBKAFiles a d’ailleurs souvent reproché à Netanyahou), en suivant la politique de Washington. D’ailleurs, observe justement DEBKAFiles, «The United States – and not just Israel – appears to be increasingly isolated in the Middle East with the resulting curtailment of its leeway for determining events.» En recommandant une ligne plutôt conciliante mais surtout hésitante et incertaine vis-à-vis du “printemps arabe”, – comme eux-mêmes faisaient, – les USA ont ôté à Israël l’argument de sa fermeté et de sa force sans rien gagner en échange, mais au contraire en paraissant faible et désorienté. DEBKAFiles cite en exemple, comme attitude exemplaire vis-à-vis du “printemps arabe”, la politique suivie par l’Arabie Saoudite, – extrêmement ferme.
DEBKAFiles va jusqu’à accuser les USA d’une complète hypocrisie, interprétant (un peu audacieusement) la phrase de Panetta «Real security can only be achieved by both a strong diplomatic effort as well as a strong effort to project your military strength» comme un reproche fait à Israël de n’avoir pas attaqué l’Iran pour avoir une position de force, alors que les USA empêchent Israël d’attaquer l’Iran depuis 2007. C’est une interprétation extrêmement sollicitée, qui marque surtout le reproche majeur de ces milieux extrémistes israéliens contre le gouvernement israélien de n’avoir pas réalisé cette opération.
• Le reproche majeur de l’hypocrisie et de l’incohérence US fait dans cette appréciation se trouve substantivée notamment dans la critique de l’actuelle politique US en Libye, en Syrie et en Egypte. Dans ces trois pays, les USA sont accusés par les Israéliens de soutenir les islamistes, ceux qui se trouvent chez les “rebelles” libyens, ceux qu’on trouve dans l’opposition syrienne anti-Assad, et les Frères Musulmans en Egypte que les USA voudraient voir participer au prochain gouvernement. Ce faisant, les USA affaiblissent et éloignent leurs “alliés naturels”, comme les militaires en Egypte, qui sont découragés par cette politique US de maintenir la “ligne Moubarak”.
• Enfin, il y a le reproche majeur d’avoir “assigné” à Erdogan et à la Turquie un rôle majeur d’influence dans les pays arabes, basé sur un antagonisme forcené contre Israël. («President Obama chose to assign Turkish Prime Minister Tayyip Erdogan the role of bridge to Muslim forces in the region.») De ce point de vue, selon cette perception israélienne, la Turquie remplacerait, dans les plans US, l’Iran qui polarisait jusqu’alors l’opposition anti-Israël. L’argument est faiblard, sinon complètement sollicitée : les USA ne peuvent à la fois être complètement isolés au Moyen-Orient, exactement comme Israël, et en même temps continuer à manipuler leurs pions comme s’ils dominaient le Moyen-Orient ; à cet égard, on jugera un peu court, sinon complètement déformé par la vindicte perceptible dans l'argumentation, l'affirmation concernant Erdogan, – lequel est tout ce qu'on veut sauf un “pion” dans les mains de quiconque, surtout des USA…
(On notera que dans une autre analyse, le 2 octobre 2011, DEBKAFiles rapporte que la marine turque effectue des manœuvres de pression et d’intimidation contre des navires marchands israéliens en Méditerranée orientale, près de Chypre. DEBKAFiles écrit que l’OTAN est très inquiète de la chose, ainsi que les USA. Le SACEUR de l’OTAN, l’amiral Stavridis s’est rendu en Isaël puis en Turquie, et a demandé aux Turcs qu’ils cessent cette politique de pression. DEBKAFiles note : «Turkish harassment of Israeli cargo vessels began after those interchanges, indicating that the Erdogan government has no intention of meeting exasperated US and NATO efforts to cool rising tensions in the eastern Mediterranean.» C’est au moins la démonstration de la très faible influence des USA sur la Turquie, ridiculisant l’affirmation ci-dessus qu’Erdogan est un pion des USA…)
Cet incident de l'intervention de Panetta, pris par les Israéliens activistes et extrémistes pour un double jeu hypocrite et cynique des USA, prouverait plutôt, à notre sens, que même les Israéliens n’ont pas vraiment perçu la façon dont fonctionne aujourd’hui le pouvoir aux USA. Il n’y a aucune ligne directrice, aucun “double jeu”, etc., notamment vis-à-vis de la situation au Moyen-Orient et du “printemps arabe”. On a pu avoir une belle démonstration de cette impuissance et de ce désordre complets, assortis de la fragmentation complète du pouvoir US. Devant l’ONU, Obama fait un discours, sur la question palestinienne, que Netanyahou aurait pu reprendre mot pour mot. Ce n’est pas de l’hypocrisie, c’est le plus complet cynisme qui règne, dans le chef d’un président réduit aux acquêts minables de la recherche d’un électorat pour une réélection bien compromise : Obama n’a fait ce discours que pour rassembler l’électorat juif aux USA, et les fortunes juives pour son soutien – absolument rien d’autre en fait de “pensée politique”. La “sortie” de Panetta, elle, concerne les intérêts du Pentagone, qui veut garder ses liens avec Israël mais qui veut aussi, aussi fortement et peut-être même plus, éviter une détérioration supplémentaire de ses liens avec ces deux pays qui étaient deux formidables points d’appui stratégiques de sa politique au Moyen-Orient : l’Egypte et la Turquie. Panetta demande donc l’impossible à Israël, dans une situation où les USA portent évidemment l’essentiel des responsabilités pour ce qui est des influences extérieures (on ne parle pas de la dynamique intérieure du “printemps arabe” qui est un facteur également essentiel et ne dépend certainement pas d’une hypothétique “politique US”) ; “l’impossible”, c’est-à-dire rester l’Israël dont le Pentagone a besoin, puissant et militairement dominateur au Moyen-Orient, et en même temps suffisamment arrangeant pour se réconcilier avec la Turquie et l’Egypte.
“Arrangeant” avec la Turquie, par exemple ? Panetta sait-il que pour se réconcilier avec la Turquie, Israël doit aller a Canossa et s’excuser platement auprès d’Erdogan, à propos de l’affaire de la “flottille de la liberté”, c’est-à-dire perdre la face par rapport à ses positions antérieures, – et perdre évidemment et complètement, du même coup, les pauvres restes de sa position de force au Moyen-Orient… Mais Panetta se fout de cette sorte de contradictions, puisqu’il obéit au Système, dans ce cas suivant les recommandations de la bureaucratie du Pentagone préoccupée de sa seule logique interne de puissance, sans soucis des vérités extérieures. De toutes les façons, les pressions US, c’est-à-dire du Pentagone, sur Israël, aboutissent à cette sorte d’impasse par contradiction directe. Le Pentagone veut conserver des positions de puissance qu’il n’a d’ores et déjà plus et, pour cela, fait porter le poids de cette contradiction sur ses alliés les plus privilégiés, disons sur ses “annexes extérieures” dont Israël est la plus évidente, en exigeant pour ce cas d’Israël qu’il rétablisse à lui seul la situation antérieure. La mission que Panetta assigne à Israël est donc complètement absurde et (bis repetitat) Panetta s’en fout puisque cet aspect-là de la logique des situations ne l’intéresse pas.
La même indifférence à la logique des situations, aux véritables intérêts et enjeux, pousse effectivement les USA à soutenir les islamistes, éventuellement en Syrie, en Libye et en Egypte, plongeant Israël dans l’horreur supplémentaire d’une contradiction qui détruit toute sa politique maximaliste développée depuis 9/11 et réduit à mesure sa “position de force” qu’il devrait pourtant conserver selon les “plans” (!) US. Washington répondrait éventuellement, s’il reconnaissait honnêtement sa contradiction politique, qu’il n’a pas le choix devant l’ampleur des dégâts et les pressions politiques, – ce qui, d’ailleurs, serait reconnaître sa déroute et son isolement dans la région. Israël reconnaîtrait alors qu’il se trouve désormais dans une situation où sa sécurité militaire et matérielle (la quincaillerie militaire, sur laquelle est basée toute sa politique de force) dépend d’une force militaro-politique (les USA) en complètes perdition et déroute, qui lance des initiatives désespérées dans tous les sens, sans ne tenir plus aucun compte des intérêts réels de ses “annexes”, dont Israël est le fleuron.
Curieuse dichotomie : dans la rhétorique, un soutien presque hystérique de Washington à Israël, aussi bien du pauvre président Obama que du Congrès plongé dans le désordre de son impuissance face aux questions les plus pressantes (économie, maintien de la cohésion intérieure). (Cela, avec l’habituelle aide financière venue d’une dette colossale et d’une monnaie réduite au papier sur lequel elle est imprimée, et l’obligation d’acheter la quincaillerie US.) Dans la vérité de la situation, une force de pression grandissante sur Israël pour une politique constituée d’axes absolument contradictoires, donc une politique impossible à appliquer. Le soutien de Washington à Israël tend à faire de plus en plus partie d’un univers qui n'a plus le moindre rapport, même fortuit, avec la vérité de la situation, tandis que le “printemps arabe”, lui, met en pleine lumière cette “vérité de la situation”. Israël est en train de mesurer combien le pouvoir d’influence (le lobbying à Washington) poussé à l’extrême, basé sur la corruption et la rhétorique terroriste, contient, à son terme, un double pervers qui contient peut-être, lui, les germes de sa perte.

vendredi, 16 septembre 2011

Türkei droht Israel mit Kriegsschiffen

Türkei droht Israel mit Kriegsschiffen

Ex: http://www.jungefreiheit.de/

 

ANKARA. Der Streit zwischen der Türkei und Israel spitzt sich weiter zu. Der türkische Ministerpräsident Recep Tayyip Erdogan (AKP) hat am Donnerstag angekündigt, sein Land werde „Hilfslieferungen“ in den Gaza-Streifen künftig militärisch sichern, berichtet die Nachrichtenagentur dpa.

Damit solle verhindert werden, daß die türkische „humanitäre Hilfe“ angegriffen wird, wie es bei der „Mavi Marmara“ geschehen sei, sagte der Ministerpräsident. Das Schiff wurde im Mai vergangenen Jahres von israelischen Soldaten geentert. Dabei waren neun türkische Aktivisten getötet und sieben israelische Sicherheitskräfte verletzt worden.

Zugleich machte Erdogan deutlich, die Türkei werde die „einseitige“ Rohstofförderung durch Israel im östlichen Mittelmeer unterbinden. Der Streit zwischen den beiden Ländern war in der vergangenen Woche eskaliert, nachdem ein UN-Bericht zwar die Militäraktion gegen die sogenannte „Gaza-Hilfsflotte“ verurteilte, die Blockade des Gaza-Streifens aber als legitim bezeichnete. Zudem hatte sich Israel geweigert, die türkische Forderung nach einer Entschuldigung für den Zwischenfall zu erfüllen. Die Türkei wies deswegen in der vergangenen Woche den israelischen Botschafter aus

Israel kündigt Gegenmaßnahmen an 

Als Reaktion erwägt Israels Außenminister Avigdor Lieberman von der rechten Partei „Unser Haus Israel“ offenbar ein Treffen mit armenischen und kurdischen Politikern, berichtet die israelische Zeitung Jediot Achronot. Dabei soll es auch um israelische Militärhilfe für die kurdische Arbeiterpartei PKK geben. „Wir werden einen Preis von Erdogan einfordern, der es ihm klar machen wird, daß es sich nicht lohnt, Israel vorführen zu wollen“, betonte Lieberman nach einer Meldung der dpa. (ho)

dimanche, 03 avril 2011

Le camp nationaliste en pleine confusion

Le camp nationaliste en pleine confusion

Ex: http://tpprovence.wordpress.com/ 

 

entonnoir.jpgLa confusion est actuellement grande dans le camp nationaliste en Europe. Il y a ceux qui, disons-le franchement, par antisémitisme ou par fascination femelle pour la puissance, se jettent dans les bras de l’islam. Il y a ceux qui, par haine de l’islam, se couchent devant Israël. Aucune de ces deux attitudes n’est digne d’un combattant nationaliste français et européen.

CEUX QUI SE COUCHENT DEVANT L’ISLAM

Nous avons déjà évoqué le cas du Père Lelong (dans le dernier numéro de Rivarol), qui tient des propos hallucinants de complaisance vis-à-vis du message du Coran. Les lignes qui suivent, concernant les collabos de l’islam s’inspirent largement de l’excellent texte de Pierre Vial, “Islamophiles”, paru dans la nouvelle livraison de sa revue Terre et Peuple (Terre et Peuple, BP 46, 69380 Lozanne, 7euros).

Que dit-il? «Une certaine extrême droite (qui, en général, n’aime pas qu’on l’appelle ainsi… on a ses pudeurs…) a les yeux de Chimène pour l’islam et ses adeptes.[…] Alain Soral, s’exprime ainsi au sujet des Afro-musulmans de la seconde (ou troisième) génération, désignés souvent dans la presse comme “Franco-Africains”: “C’est une chance pour eux d’être nés en France. Il faut que ces jeunes deviennent ces chances pour la France”». Propos qui rejoignent ceux que Jean-Marie Le Pen tenait à la tribune de l’Assemblée nationale, en 1958: «Il ne faut pas dire que l’Algérie a besoin de la France. Il faut dire que la France a besoin de l’Algérie. Nous avons besoin d’une jeunesse vigoureuse… etc.». Et Pierre Vial de relever cependant que certains réussissent le grand écart: leur sympathie à l’égard du monde musulman va de pair avec leur participation au FN mariniste, dont le fonds de commerce est l’hostilité à l’islam (attention, pas aux musulmans, qui peuvent devenir de bons Français s’ils adoptent «les valeurs de la République»…). Une figure de proue de l’intellectualisme, celui qui fut le pape de la Nouvelle Droite, Alain de Benoist (qui fréquente allègrement l’ambassade d’Iran), a marqué clairement son choix en ouvrant les colonnes de la revue Eléments (n°138, janvier 2011) à Franco Cardini.

Cardini déclare son «admiration pour la civilisation musulmane» et son «amour pour l’islam». Il se dit aujourd’hui «catholique traditionaliste» et affirme mépriser «la petite bourgeoisie italienne, conservatrice et philo fasciste». Après avoir porté la chemise noire lorsqu’il était membre du MSI, au temps où dans chaque permanence du MSI présidait un grand portrait du Duce, il a choisi, aujourd’hui, de s’intégrer dans le camp du politiquement correct, ce qui est certainement plus confortable. C’est, évidemment, son droit. A chacun ses goûts.

Mais ce qui est gênant, précise Pierre Vial, c’est qu’il se couvre d’un manteau académique pour justifier son islamophilie. Et, là, le bât blesse. Car, comme il l’écrit excellemment, celui qui nous est présenté dans Eléments comme «un des plus grands médiévistes contemporains»(sic) profère quelques énormités dont rougirait un étudiant en Histoire de première année. En utilisant au passage des termes déshonorants (pour leur auteur) pour s’attaquer, sans le citer (mais Alain de Benoist répare en note cet “oubli”), à Sylvain Gouguenheim, auteur d’Aristote au Mont Saint-Michel, qui a le tort, impardonnable aux yeux de Cardini, de rendre ridicule ce dernier qui déclare: «Sans la culture musulmane, la grande époque de la culture scolastique, des universités et des cathédrales serait impensable». Bref, sans l’islam l’Europe serait barbare… On pourrait se contenter de hausser les épaules. Mais on ne peut en rester là devant le caractère misérable des attaques de Cardini contre Gouguenheim «que, déclare Cardini, l’on a l’évidence convaincu de s’asseoir sur son honnêteté intellectuelle». Ce Gouguenheim qui ose ne pas partager l’admiration inconditionnelle de Cardini pour l’islam est, en conséquence, un malhonnête, un tricheur et un vendu.

Mais Pierre Vial nous propose de nous intéresser aux propos du «grand médiéviste» Cardini, histoire de rire un peu.

Nous allons prendre, dans l’ordre où elles apparaissent dans le cadre de son entretien publié par Eléments, quelques unes de ses assertions les plus fantaisistes.

Alain de Benoist lui rappelle sa définition des croisades: «Elles ont été selon toi un “pèlerinage armé” visant à soumettre la Terre sainte à l’autorité d’un certain nombre d’Etats chrétiens».

La réponse de Pierre Vial: «Pèlerinage armé»? Oui, mais pas seulement, comme l’écrit Jean Flori dans son plus récent ouvrage (La croix, la tiare et l’épée, Payot, 2010): «La croisade n’est pas seulement une guerre de reconquête entreprise contre les envahisseurs musulmans. C’est une guerre sainte». Par ailleurs il n’a jamais été question de «soumettre la Terre sainte» à l’autorité d’un certain nombre d’Etats chrétiens. Faut-il rappeler qu’aucun chef d’Etat européen ne participait à la première croisade? Quand certains souverains prirent la croix pour les croisades suivantes, ce n’était évidemment pas pour soumettre la Terre Sainte à leur autorité (ce que ni les autres souverains européens, ni la papauté… et ni le roi de Jérusalem n’auraient accepté!).

Qui sont les croisés? Des «guerriers voués à combattre comme mercenaires au service de l’empereur de Byzance» dit Cardini.

Pierre Vial réplique: c’est faux. Le canon2 du concile de Clermont (où le pape UrbainII a lancé son appel à la croisade) est sans ambiguïté: «Quiconque, mû par sa seule piété— et non pour gagner honneur ou argent— sera parti à Jérusalem pour libérer l’Eglise de Dieu, que ce voyage lui soit compté pour toute pénitence»; Il s’agit donc, écrit Jean Flori (op.cit.), «de libérer les chrétiens (l’Eglise de Dieu) de la domination musulmane.»

On sait quelle place tient Saladin, encore aujourd’hui, dans l’imaginaire musulman, en tant que conquérant champion de l’islam. Pour nous convaincre des bons rapports qui pouvaient exister au Moyen Age entre Européens et musulmans, Cardini déclare: «Dans la tradition du XIe-XIIesiècle, Saladin est devenu[…] le paradigme idéal de la magnanimité chevaleresque».

Pierre Vial exécute le pompeux personnage qu’est Cardini: tout d’abord, faire référence au XIesiècle pour parler de la réputation de Saladin soulève une légère difficulté, puisque celui-ci est né en 1137 et mort en 1193. Notre «grand médiéviste» semble quelque peu brouillé avec la chronologie, ce qui est toujours gênant pour quelqu’un qui veut être historien… Et la «magnanimité chevaleresque» de Saladin s’est peu manifestée à l’issue de la bataille de Hattin, désastreuse défaite de l’armée chrétienne en 1187, à l’issue de laquelle Saladin a fait égorger devant lui tous les Templiers survivants (sauf le maître Gérard deRidefort, renégat pour sauver sa peau).

Cardini fait appel, pour illustrer la compréhension entre islam et chrétienté au Moyen Age, au travail de traduction du Coran commandité par l’abbé de Cluny Pierre le Vénérable.

Réponse: il oublie— ou veut oublier… ou ne connaît pas— des textes de Pierre, comme le Contra Sectam Saracinorum et le De translatione Alcorani, où l’abbé désigne l’islam comme «cette erreur, supérieure à toutes les erreurs» et «cette secte impie et la vie exécrable de son fondateur».

Cardini: «Il n’existe aucune guerre, ni pour les chrétiens, ni pour les musulmans, dont les combattants sont sanctifiés pour la seule raison qu’ils y prennent part».

Réponse: appel à la croisade du pape UrbainII à Clermont (1095): «Tous ceux qui iront là-bas et qui viendraient à perdre la vie, que ce soit au cours de leur voyage par voie de terre ou de mer, ou bien en combattant les païens, obtiendront à cette heure la rémission de leurs péchés[…] Ils vont maintenant gagner des récompenses éternelles». Traité De laude novae militiae de Bernard deClairvaux, sur la mission du Templier: «La mort des païens fait sa gloire, parce qu’elle est la gloire du Christ; sa mort est triomphante».

Cardini: «La bataille de Poitiers fut une modeste escarmouche».

Affirmation absurde: «Qu’on le veuille ou non la victoire de Poitiers eut un grand retentissement dans tout l’Occident» (Pierre Riché, Les Carolingiens, Hachette, 1983). Riché, ancien professeur d’histoire médiévale à l’université de ParisX et directeur du Centre de recherches sur l’Antiquité tardive et le Haut Moyen Age, cite le témoignage d’un chrétien de Cordoue qui voit dans la bataille de Poitiers l’affrontement entre les Sarrasins et «les gens d’Europe». Riché commente: «Il a pris conscience de l’opposition qui existe entre deux mondes et deux civilisations».

Pour faire bonne mesure, Cardini passe du Moyen Age à aujourd’hui: «Les immigrés sont une ressource pour une Europe en pleine crise démographique». Pour ceux qui n’auraient pas compris dans quel camp, lui et Benoist se rangent…

En conclusion de son article, Pierre Vial signale un ouvrage récent qui est la meilleure réponse aux élucubrations d’un Cardini: Jacques Heers, L’islam cet inconnu, Ed. de Paris, 2011. Dans ce livre Heers, qui fut professeur à la Sorbonne, où il dirigeait le département d’études médiévales, règle son compte à l’image complaisamment véhiculée aujourd’hui par des islamophiles du type Cardini, à savoir celle d’un islam qui, avec sa “tolérance”, aurait apporté un «âge d’or» qui est, en fait un pur fantasme destiné à faire tomber les défenses immunitaires des Européens.

Il y a 65 ans, le grand Mufti de Jérusalem, haute autorité morale de l’islam, se rendait à Berlin faire allégeance à Adolf Hitler et encourageait la constitution des divisions de Waffen-ϟϟ musulmanes, bosniaques notamment. Les divisions Handschar et Skankerberg furent créées. La division Handschar faillit d’ailleurs d’être dissoute par Himmler, tant elle se signalait par la cruauté de ses comportements. Quand j’évoquais la fascination pour la puissance, qui entraîne avec perversité toutes les trahisons, tous les reniements, toutes les soumissions… Autres temps, même mœurs…

CEUX QUI SE COUCHENT DEVANT ISRAËL

Dans un récent article paru dans Rivarol, nous avions évoqué le pèlerinage de mouvements nationalistes européens en Israël. Des Flamands du Vlaams Belang, des Autrichiens du Fpoe, des Allemands… Ils y rencontrèrent les plus extrémistes des extrémistes sionistes, visitèrent des colonies et se rendirent à Vad Yashem. Leur objectif était d’acquérir, enfin, dans leurs pays respectifs, une respectabilité qui leur ouvrirait la porte des médias et qui leur offrirait le sésame de l’intégration au Système. Devenir des partis de gouvernement! Le rêve ! Il est assez fascinant d’analyser leur raisonnement. Ouvrir la porte des media? Est-ce à dire que les médias européens sont entre les mains des lobbys juifs? Est-ce à dire que c’est en Israël que se décide qui peut être un parti de gouvernement en Europe, et qui ne saurait l’être? Nous l’ignorions… Marine LePen cherche, elle aussi à se rendre en Israël. Elle aussi… Le Bloc Identitaire s’était déjà signalé, lors d’une réunion à Orange, par des propos particulièrement indignes, déclarant notamment qu’«ils rompaient avec l’antisémitisme du Front national»… Passons…

Le 7 mai, une grande manifestation contre l’islamisation de l’Europe aura lieu à Cologne, en Allemagne, en présence de représentants de nombreux mouvements nationalistes européens. J’ai déjà eu l’occasion d’évoquer ici l’action que mènent des agents israéliens, conscients ou inconscients, auprès des mouvements nationalistes en Europe. Certains tenteraient, d’après mes informations, de faire participer à cette manifestation une délégation israélienne, au nom d’une sorte de front commun “occidental” contre l’islamisation. Il va sans dire qu’il est absolument hors de question pour moi, et pour nombre de mes camarades européens, de défiler sous le drapeau israélien, avec une délégation israélienne… Notre combat pour la délivrance de la France et de l’Europe est ici, en France et en Europe. Il n’est ni en Afghanistan, ni en Iran, ni en Irak, et pas davantage en Palestine ou en Israël.

Robert Spieler, Rivarol, 25 mars 2011, n°2992.