Summary
The Dark State
From a historical point of view
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par Thomas Ferrier
Ex: http://thomasferrier.hautetfort.com
Les élections législatives tchèques qui se sont déroulées les 20 et 21 octobre 2017 ont permis la victoire d’Andrej Babis, à la tête du mouvement ANO 2011, un candidat milliardaire représentant la droite libérale et qui a fait campagne notamment sur le refus d’accueillir des migrants. Babis, comparé par certains à un Berlusconi tchèque, a obtenu 29,64% des voix (+ 11 points) et 78 sièges (+31). Il n’a certes pas obtenu la majorité absolue, qui est de 101 sièges (sur 200) mais il est en mesure de bâtir une coalition autour de son mouvement.
Le parti civique démocratique (ODS), dirigé par Petr Fiala et connu pour ses positions plutôt eurosceptiques et conservatrices, avec 11,32% des voix (+ 3,6 points) et 25 sièges (+9), pourrait donner une majorité parlementaire à Babis dans le cadre d’une coalition, sachant que ce dernier a indiqué en revanche qu’aucune alliance avec l’extrême-droite, à savoir le Parti de la liberté et de la démocratie directe (SPD) de Tokio Okomura. Dans ce contexte, Babis s’opposera nécessairement au président français Macron et maintiendra certainement le soutien de son pays au groupe dit de Visegrad.
La volonté de renouvellement des électeurs s’est également exprimée par le succès du parti nationaliste SPD, qui obtient 10,64% et 22 sièges pour sa première élection législative, confortant les résultats des élections européennes. L’existence de ce parti, qui ne participera certes pas à une coalition au pouvoir, ne peut qu’encourager Babis à maintenir une ligne dure sur les questions migratoires. Les Pirates tchèques (Pirati), phénomène transnational aux succès en dents de scie, ayant quasiment disparu d’Allemagne après quelques succès mais ayant en revanche réussi en Islande à peser sur la politique nationale, entrent au parlement avec 10,8% des voix (+8,1 points) et 22 sièges.
L’émergence de ces nouveaux partis, en plus du succès de l’ANO de Babis, se fait au détriment des partis traditionnels. Les communistes, qui étaient encore bien représentés, tombent à 7,76% des voix (- 7,15 points) et 15 sièges (-18). Les sociaux-démocrates du CSSD avec 7,27% des voix (- 13,09 points) et 15 sièges (-35) sont littéralement laminés. Ces deux partis de gauche réunis perdent en tout près de 20 points, ce qui est considérable. La peur du laxisme migratoire prêté à la gauche a été déterminante pour expliquer son effondrement électoral.
Mais la droite classique, représentée par les démocrates-chrétiens et le mouvement TOP 09, ne s’en sort guère mieux. Le KDU-CSL (chrétien-démocrate) n’obtient que 5,8% (-0,8 points) et 10 sièges (-4) tandis que TOP 09 obtient 5,31% (-6,7 points) et 7 sièges (-19).
Enfin le mouvement modéré des « Maires et indépendantes », s’appuyant sur son enracinement local, obtient 5,18% des voix et fait rentrer au parlement 6 députés.
Les petites formations politiques sont également victimes du succès d’ANO et autres des formations émergentes. Avec 1,46% des voix (- 1,74), les Verts (Zeleni) perdent tout rôle politique, de même que le Parti des droits civiques, de gauche modérée, qui doit se contenter de 0,36% des voix (- 1,15). Ils subissent tous le rejet de leurs thématiques dans un contexte de forte angoisse identitaire.
Avec l’émergence du SPO, les autres partis de droite radicale, qui étaient nombreux à se présenter, sont marginalisés. Le mouvement Svobodni (« Parti des citoyens libres »), eurosceptique, tombe à 1,56% des voix (- 0,91). En revanche le mouvement Rozumni, eurosceptique, obtient 0,72% (+ 0,45). Enfin le mouvement des Réalistes (Realisti), là encore eurosceptique et anti-immigration, obtient 0,71% des voix.
Les formations encore plus dures, comme l’ultra-radical DSSS (Parti des travailleurs et de la justice sociale) avec 0,2% des voix (- 0,66), l’Ordre de la nation (RN-VU) avec 0,17%, comme le Bloc contre l’islamisation (0,1%) ou comme les Républicains de Miroslav Sladek (SPR-RSCMS) avec 0,19% des voix, sont maintenues à des scores dérisoires, sans parler du Front national tchèque (117 voix en tout) ou de « La nation ensemble » (300 voix). Mais toutes illustrent néanmoins la volonté tchèque de se préserver du globalisme.
25,7% des électeurs thèques ont voté pour des formations nationalistes ou souverainistes opposés à l’Union européenne comme à l’arrivée de migrants, ce qui est considérable. Certains des partis proposant une offre eurosceptique seront certainement associés au nouveau gouvernement autour de la figure d’Andrej Babis (ANO), qui est la seconde plus grande fortune du pays. Ce dernier n’entend pas se faire dicter sa politique par quiconque, et certainement pas par Bruxelles. Babis ne tombera certes pas dans l’euroscepticisme, pas davantage que Viktor Orban en Hongrie n’y a cédé, mais va accroître le pôle de résistance d’Europe médiane. Le succès autrichien de Sebastian Kurz devrait renforcer également ce pôle.
Il serait peut-être que les dirigeants d’Europe occidentale, et par conséquence les responsables de Bruxelles, comprennent que la politique qu’ils proposent est impopulaire et contraire à l’intérêt véritable des Européens. L’unité européenne ne sera possible qu’en trouvant un terrain d’entente, c’est-à-dire en refusant explicitement les « valeurs » du globalisme.
Thomas FERRIER (Le Parti des Européens)
17:06 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, politique, europe, affaires européennes, tchèquie, république tchèque, élections tchèques | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Une interview surréaliste. Le Figaro (article payant) raconte, dimanche 22 octobre, son entrevue avec Gérard Depardieu prévue pour évoquer la sortie prochaine de son nouveau livre, Monstre (Le Cherche-Midi). Problème : Gérard Depardieu avait envie de parler de tout sauf de son livre.
Le journaliste raconte avoir eu du mal à tenir son entretien, Gérard Depardieu passant d'un sujet à l'autre. L'acteur a notamment évoqué les raisons qui l'ont poussé à quitter la France et à devenir russe, en janvier 2013. "Contrairement à ce que disent les journalistes, ce n'est pas pour la fiscalité que je me suis barré. Non. Si c'était pour ça, je me serais barré bien avant ! Je payais plein pot, je ne me plaignais pas", a-t-il lancé, avant d'enchaîner :
Ce que je ne supporte pas, et c'est pour ça que ce pays m'emmerde, c'est de voir que les Français sont tristes comme la mort.
Gérard Depardieuau Figaro
Dans une longue tirade, l'acteur continue de critiquer les Français. "Ils n'osent même plus regarder leur terre puisqu'ils en ont honte. La France est un très beau pays, mais où les gens sont perdus", a affirmé la star de 68 ans, avant de conclure sur le sujet : "Nous avons dépassé Orwell : nous sommes dans La Faune de l'espace de Van Vogt, où plus personne ne comprend rien. Le suffrage universel, c'est fini : nous sommes dirigés par Apple et Zuckerberg."
05:18 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gérard depardieu, france, europe, affaires européennes | | del.icio.us | | Digg | Facebook
From a historical point of view
01:05 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : drogues, cia, états-unis, occident, politique internationale, géopolitique | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Ex: http://www.usa.forzanuova.info
In the modern world, and particularly in the “West”, we have slipped into a devastating pattern of deconstructionism. We’ve deconstructed with pseudo-intellectual lines of attack all of the traditional institutions and paradigms that have held our society together; gender, race, sexuality, religion – the list could potentially be perennial. Anything and everything that held together a people within a group identity has been deconstructed, thereby removing its inherent value and purpose.
Religion is perhaps the greatest example of this and certainly the battleground in which we first encountered the deconstructionist. With the advent of the modern era, with science and the values of enlightenment, we have “disproved” many previously held religious axioms. Most notably of course, and an example with which everyone is familiar, the belief in Darwin’s evolutionary theory as an antithesis of creationism. Once science can effectively disprove the opening chapter of the Holy Bible, the door has been wedged open for the great deconstructionist to begin extracting the value from the rest of the book.
Never mind the fact that the bible contains many lessons from which one might come to lead a better life; never mind the fact that much of the bible should be understood as metaphor as opposed to magic and miracles; once they can defeat one area in the field of battle, they will not stop until there remains no value in a concept.
Thus the Christian way of life was brought down in the west – and I lament this, despite practising a different faith myself. I lament the passing of this system due to the simultaneous loss of group identity it has caused as a side effect, or perhaps the former was a catalyst for the latter. Whatever the cause of the process, the action and reaction, the facts remain the same; the loss of group identity on a community and national level has occurred in direct proportion with the decline of religious faith.
The reason for this is quite simply. Our societies and communities, on a micro and macro level, were built around the Church. The Church was the focal point of the community, a place where one’s fellow kith and kin would gather at least once a week in unified faith. Every major event in our lives was in the domain of the Church; birth, marriage and even death. We celebrated Easter together, the Harvest together, Christmas and Lent and so on and so forth. Even social issues that have now been taken over by the state – with charity being the greatest example of this – were previously under the remit of the Church.
British society is a great example of this. For better or worse, the Church and faith in the Christian religion held society together, even offering legitimacy to the royals and morale for the armies. Whilst I am not a Christian and I believe that a different faith and ethics system is preferable, that’s just personal taste – the focus point of this discussion isn’t necessarily the particular religion, but the system of society that collective belief in a religion generally brings about; cooperation, a sense of belonging, goodwill to one’s neighbour, charity, asceticism.
Another example of this, and perhaps useful for a “compare and contrast” exercise, is the Islamic world. The Islamic world has soundly rejected atheism as a theory and has instead embraced a more traditionalist, more conservative approach to their faith, which in many cases has become almost reactionary as a response to Western-backed atheism. Whilst many of you may not agree with the values of Islam, not one of you can deny that their collective faith gives Muslims a strong sense of identity that many of us in the Western world sorely lack.
The great lie that the deconstructionists fed to us is that one can either be rational, or spiritual. These concepts are, to those who seek to remove the latter, absolutely mutually exclusive. The implication being that by entertaining a degree of spirituality one is by definition, lacking in a logical understanding of the world and their environment. This is false; very few theists claim that their religion should be practised like a child with blind faith in Santa. The belief in a “man in the sky” is not a prerequisite for theism – on the contrary, many theologists will confirm that one can be an ardent Christian without believing literally in the book of Genesis, for instance.
Yet this is how we’ve been taught to view such issues, in grossly absolutist terms that do a disservice to those who do follow a spiritual path. We are given a black and white interpretation that says you’re either with science – and by definition against religion – or against science – and by definition, stupid. The mockery directed at those who practise faith, that sometimes extends to borderline social ostracism, has been weaponised by the deconstructionists to deprive the collective of its identities.
The free-market also has a lot to answer for in this regard. The pressure by free-marketeers to loosen traditionally restricted trading hours, most notably the Sunday Trading Hours laws that have been introduced in the United Kingdom, have turned what used to be time for reflection, community, charity and family, into yet more time for materialist pursuits and mindless, atomised consumerism. In this way, a religiously traditional society is a great threat to the free-market, as it restricts the number of hours the giant capitalists have to make money.
More broadly, neo-liberal Western capitalism has been one of the driving forces behind the challenges to traditionally spiritual societies – hence why Islamic societies fight so vehemently against the doctrine. The proponents of such doctrines – ironically the “conservatives” who claim a Christian foundation – only have one belief system, one faith, and one God: capital. Money and only money is their raison d’etre. They live for no higher purpose, no greater collective mission and nothing other than the accumulation of capital – what a sad existence that must be!
But its effects on Western societies have been momentous. Many in Europe often claim Islam is the fastest growing religion in the continent and, of course, they’re not wrong, but one cannot overlook the fact that the atheistic are the fastest growing demographic more generally. And in any case, it is difficult to separate atheism from the umbrella term of “religious groups”, given their undying profession of eternal love for and their steadfast belief in capital – in a way, this in itself amounts to a religion. It certainly has characteristics of religion that they themselves overlook.
As we know, the belief in money and the accumulation of capital as the only notion to hold inherent value serves no greater purpose than to remove collective identities. Whether it be from the right, the neo-liberal capitalists, or from the left, the individualist social democrats, the prevailing political paradigm of our time is money above all, and identity below everything.
Thus it can be said that, rather than the irreligious being the fastest growing demographic in Western societies, it is in fact those bereft of collective identity who are truly prevailing. As I alluded to earlier on in this piece, I’m not a Christian, and nor do I believe that the rise of Islam is a good thing purely because it’s a religious doctrine combatting an irreligious doctrine. Rather an atheist West than a theist East – yet I can’t help feel somewhat envious of those in the Islamic world, for they have retained their belief in the spiritual and their comradeship of the collective.
Perhaps the West, as opposed to their perennial cycle of teaching foreigners liberal democracy, should take a step back and ask what lessons we could learn from them.
00:40 Publié dans Actualité, Philosophie, Théorie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, philosophie politique, néolibéralisme, philosophie, théorie politique, politologie, sciences politiques | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Ex: http://www.europemaxima.com
L’Accord économique et commercial global conclu entre le Canada et l’Union pseudo-européenne, plus connu sous ses initiales anglophones de CETA, est entré en vigueur le 21 septembre dernier alors que les parlements nationaux, voire les assemblées régionales, des États membres ne l’ont pas encore entériné. Le CETA s’appliquerait-il ainsi sans la moindre approbation légale ? La réponse est plus complexe dans les faits.La ratification de ce traité de libre-échange s’effectue en réalité en deux temps. Le 15 février dernier, le Parlement européen le ratifiait par 408 voix (venus des bancs socialistes, libéraux, centristes et conservateurs) contre 254 et 33 abstentions. Adopté, le traité s’applique dès à présent uniquement en ce qui concerne les compétences exclusives de l’Union dite européenne. Ce n’est qu’une ratification partielle, car les clauses portant sur les compétences partagées entre Bruxelles et les États membres (ou même leurs régions autonomes ou fédérées) ne peuvent pour l’instant entrer en vigueur, faute d’approbation parlementaire.
Il y a un an, en octobre 2016, la région Wallonie alors dirigée par les socialistes s’élevait contre ce traité pendant une semaine ! Puis, fidèles à leur couardise, les socialistes wallons capitulèrent en rase campagne. La procédure de ratification a dès à présent commencé avec l’acceptation du Congrès des députés d’Espagne, de la Croatie et de la Lettonie. Elle va continuer sans trop de résistances parlementaires. En effet, sur ce point précis, les quatre États du fameux Groupe de Visegrad (Pologne, Hongrie, Tchéquie, Slovaquie) n’éprouvent aucune réticence à entériner ce document de 2 344 pages.
Le CETA aurait dû susciter en France l’indignation non seulement des élus de l’« Hexagone asservi » du camarade Mélenchon, mais aussi la colère d’un Front national en proie à de vives querelles internes. Pour la circonstance, « marinistes », « philippotistes », « marionistes » et « jean-maristes » auraient pu se retrouver contre un traité abject qui va ruiner l’agriculture européenne, polluer notre alimentation et favoriser les firmes transnationales. Mais pour cela, il eût fallu à ce parti politique une authentique fibre sociale-identitaire. Encore une occasion ratée !
Georges Feltin-Tracol
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 49, diffusée sur Radio-Libertés, le 20 octobre 2017.
11:24 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Géopolitique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, géopolitique, europe, affaires européennes, politique internationale, canada, ceta, union européenne, traité transatlantique | | del.icio.us | | Digg | Facebook
par Jean-Paul Baquiast
Ex: http://www.europesolidaire.eu
Xi Jinping, dans son long exposé devant le 19e congrès, a esquissé l'avenir qu'il proposait à la Chine pour les 30 prochaines années. Elle deviendra:
- une société « modérément prospère » aux alentours de 2020,
- une nation profondément modernisée vers 2035,
- une nation socialiste riche et puissante vers 2050.
Il n'a pas précisé cependant, bien qu'il n'en ignore certainement rien, que la planète évoluera profondément pendant ce laps de temps. Même dans un scénario optimiste, cette évolution accumulera des problèmes que la Chine devra s'efforcer de résoudre, sans pour autant réussir à le faire totalement. Le sort de la Chine ne sera pas très différent à cet égard de celui des autres régions du monde. Mais les difficultés prendront des aspects spécifiques compte tenu de la situation géographique et géopolitique du pays.
L'on comprend que Xi n'ait pas abordé ces questions difficiles, mais elles étaient certainement en arrière-plan dans l'esprit des mieux informés des membres du congrès. Inévitablement, ils attendront du pouvoir que des discussions permettent sans attendre d'y réfléchir en commun et d'esquisser des projets de réponse.
Résumons sommairement pour notre part les problèmes que selon nous, la Chine devra affronter:
La croissance démographique dans les autres parties du monde
Alors que la Chine continuera à s'efforcer de contrôler sa natalité, l'Afrique actuellement peuplée de 2 milliards d'habitants, verra inexorablement sa population passer à 4 milliards à la fin du siècle. Ceci réduira sensiblement les perspectives d'émigration chinoise, fut-elle temporaire. D'autres pays asiatiques verront également leurs effectifs démographiques s'accroitre.
L'évolution sociétale
La Chine pourra-t-elle, vu le poids des traditions, assurer complément l'égalité entre les hommes et les femmes? Quelles classes ou couches sociétales supporteront le plus gros des efforts d'investissement? L'inégalité entre une petite minorité de riches et une écrasante majorité de pauvres s'atténuera-t-elle? Le gouvernement, lui-même inévitablement composé de représentants des riches, sera-t-il décidé à s'y attaquer de façon volontariste?
Les effets du réchauffement climatique
La Chine les subira de plein fouet: manque d'eau et désertification, réduction sensible du débit des grands fleuves himalayens qui resteront le poumon de la Chine, accroissement de la pollution due au vent et à la poussière...Comment et à quels coûts le pays y fera face?
L'accroissement des besoins en matières premières industrielles
La Chine n'est bien pourvue à cet égard que dans le domaine des terres rares. Comment et à quels coûts fera-t-elle face aux besoins?
L'accroissement des besoins énergétiques
La Chine manque de ressources en énergies fossiles, charbon, gaz et pétrole. Elle les doit les importer. Le recours aux énergies renouvelables et au nucléaire sera-t-il suffisant? La Chine investira massivement dans le solaire, mais ceci ne se fera pas sans dépenses considérables.
Au plan géopolitique et diplomatique
La Chine s'efforcera-t-elle d'améliorer ses relations potentiellement conflictuelles avec l'Inde, notamment dans le Tibet, ou avec le Pakistan.
Certains pays concernés par le développement de la BRI ( Belt and Road Initiative) subiront inévitablement une instabilité grandissante. Comment la Chine pourra-t-elle y remédier, afin que la BRI ne soit pas perturbée, sinon paralysée?
Comment évolueront les relations actuellement conflictuelles avec des pays ou régions islamistes? On citera en premier lieu les Ouïghours.
La Chine devra-t-elle faire face à un accroissement du terrorisme islamique, et comment?
11:19 Publié dans Actualité, Géopolitique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, géopolitique, politique internationale, chine, asie, affaires asiatiques, xi ping | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Des manifestations, des protestations et des pétitions en ligne sont apparues dans le monde entier pour défendre la lutte des Rohingyas expulsés du Myanmar. Ce qui est préoccupant, c’est que des forces politiques qui n’ont jamais défendu les droits des opprimés et n’ayant aucun intérêt à les défendre, y compris les régimes américain et saoudien, se sont joints à cet effort.
Alors qu’il menaçait la Corée, l’Iran et le Venezuela lors de son discours aux Nations Unies, le président américain Donald Trump a également exigé que le Conseil de sécurité des États-Unis prenne des mesures énergiques pour mettre fin à la violence contre la population rohingya du Myanmar.
Des représentants du gouvernement américain, dont l’ambassadeur des États-Unis auprès de l’ONU, Nikki Haley, le secrétaire d’État Rex Tillerson et le vice-président Mike Pence, ont appelé à une action immédiate et à l’acheminement d’une aide humanitaire aux Rohingyas.
Depuis que Washington et Riyad ont infligé une guerre meurtrière à des millions de personnes au Yémen, sans parler des autres parties du monde, les mouvements ouvriers et les forces anti-impérialistes du monde entier se demandent ce qui se cache derrière leur inquiétude soudaine pour un petit groupe ethnique d’Asie du Sud-Est. Cela pourrait-il avoir quelque chose à voir avec les manœuvres géopolitiques au Myanmar qui opposent la Chine aux États-Unis?
En tant qu’économie en plein essor dotée d’une planification centrale, d’une participation importante de l’État et de réserves de liquidités, la Chine est en mesure d’offrir un vaste développement des infrastructures. Le projet chinois One Belt One Road et d’autres plans économiques suscitent un grand intérêt (voir:http://lagazetteducitoyen.over-blog.com/2017/09/myanmar/b...).
La politique américaine est de plus en plus axée sur le sabotage de ces plans de développement avec une militarisation considérablement élargie et des guerres régionales. C’est la stratégie majeure du « Pivot vers l’Asie » du Pentagone. Un réseau occidental d’organisations non gouvernementales et d’extrémistes soutenus par les Saoudiens font parties du plan de déstabilisation.
Le Myanmar et les Rohingyas
Le Myanmar, anciennement appelé Birmanie, est un pays autrefois colonisé, sous-développé et extrêmement diversifié de 51 millions de personnes. Il compte 135 groupes ethniques distincts parmi ses huit nationalités.
Le Myanmar est un pays riche en ressources et stratégiquement important qui borde la Chine, le Bangladesh, l’Inde, la Thaïlande et le Laos. Il est stratégiquement important pour les banques de Wall Street et les décideurs américains car c’est un grand exportateur de gaz naturel et il est prévu d’en faire un nouveau fournisseur de pétrole.
Au Myanmar, le peuple rohingya est un groupe ethnique opprimé d’environ un million de personnes. La majorité des Rohingyas sont musulmans, bien qu’ils représentent moins de la moitié de la population musulmane du Myanmar qui est dispersée dans tout ce pays majoritairement bouddhiste.
Les Rohingyas sont considérés comme apatrides. Ils vivent dans l’État Rakhine situé dans la baie du Bengale et qui partage une longue frontière commune avec le Bangladesh.
Dans des articles sur le Myanmar et les Rohingyas, Reuters News (https://www.reuters.com/article/us-myanmar-rohingya/myanm..., publié le 16 décembre 2016), le Chicago Tribune (http://www.chicagotribune.com/news/nationworld/sns-bc-as–..., publié le 31 août 2017), le Wall Street Journal (https://www.wsj.com/articles/myanmar-conflict-puts-rebel-..., publié le 13 septembre 2017) et le Centre de réflexion sur les études stratégiques et internationales (https://www.csis.org/analysis/myanmar-and-its-rohingya-mu..., publié le 7 septembre 2017), ont tous rapporté le soutien saoudien à la lutte des Rohingyas.
Le groupe menant la résistance armée au Myanmar, connue sous le nom de Harakah al-Yaqin (HaY, mouvement de foi en arabe) et maintenant appelé l’Armée Rohingya pour le Salut de l’Arakan (ARSA), a son siège à La Mecque, en Arabie Saoudite. Ataullah abu Ammar Junjuni, ressortissant pakistanais qui vivait en Arabie saoudite, est le chef de l’ARSA. Ce groupe a mené une attaque coordonnée contre 30 postes militaires du Myanmar le 25 août dernier.
L’armée du Myanmar a répondu par une vague de contre-attaques répressives contre les Rohingyas, ce qui a poussé des dizaines de milliers de personnes à franchir la frontière.
Crimes américains et saoudiens au Yémen
Pendant ce temps, le royaume saoudien mène une guerre génocidaire contre le Yémen, imposant un blocus de nourriture et d’aide contre le pays le plus pauvre de l’Asie du Sud-Ouest. Cette guerre n’est possible qu’en utilisant des avions à réaction et des bombes fabriqués aux États-Unis. L’armée saoudienne ne peut pas piloter ses propres avions à réaction ou effectuer des bombardements sans l’aide directe et le ravitaillement en vol des États-Unis. En outre, le Pentagone effectue actuellement au moins une frappe secrète tous les deux jours au Yémen.
Le Yémen est en train de subir « la plus grave crise de la faim dans le monde », « causée par l’homme » et qui affame « toute une génération ». (Washington Post, 19 mai 2017). Selon les chiffres américains, plus de 7 millions de Yéménites soufrent de la famine.
L’Organisation mondiale de la santé a mis en garde contre « la pire épidémie de choléra du monde » au Yémen (CNN, 4 octobre). Les États-Unis ont dénombré 777,229 cas de choléra le 2 octobre denier, dont beaucoup parmi les enfants.
Les bombardements saoudiens des infrastructures d’assainissement et d’égouts dans ce pays appauvri sont la cause majeure de cette mortelle épidémie. Pourtant, cette crise désespérée n’était pas à l’ordre du jour de l’ONU et est à peine mentionnée dans les médias alors que les dirigeants du monde se sont rencontrés à New York en septembre. L’accent médiatique a été mis sur le discours de Trump promettant d’aider les Rohingyas.
Le Département d’État américain a promis de fournir « des abris d’urgence, la sécurité alimentaire, une assistance nutritionnelle, une assistance psychosociale, de l’eau, l’assainissement et l’hygiène, des moyens de subsistance, une inclusion sociale, des articles non alimentaires, une réduction des risques de catastrophe et de crise, le rétablissement des liens familiaux, et la protection aux plus de 400,000 personnes déplacées en Birmanie et au Bangladesh » (https://www.state.gov/r/pa/prs/ps/2017/09/274283.htm).
Rappelez-vous que l’armée américaine est engagée dans des bombardements, des attaques de drones, des assassinats ciblés et des sanctions causant la famine contre au moins huit pays musulmans: la Syrie, la Libye, le Yémen, l’Irak, l’Afghanistan, le Pakistan, la Somalie et le Soudan.
Le Royaume d’Arabie Saoudite n’accorde aucun droit aux peuples vivant à l’intérieur de ses frontières. Les communautés religieuses minoritaires et les millions de travailleurs immigrés, même après y avoir vécu pendant des générations, ne sont pas considérés comme des citoyens. Sa vaste richesse pétrolière appartient à une seule famille: la maison des Saoud.
L’Arabie saoudite a joué un rôle réactionnaire en finançant des groupes extrémistes, souvent avec le soutien discret des États-Unis, en Afghanistan, en Syrie et à travers le Moyen-Orient. De plus en plus en Asie du Sud-est, l’extrémisme politique et religieux influencé par l’Arabie Saoudite a un impact.
L’Arabie Saoudite dépense plus de 1 milliard de dollars pour financer 560 mosquées wahhabites et centres islamiques au Bangladesh, un pays frontalier du Myanmar. Cela signifie la création d’un nouveau centre de réaction dans presque tous les villages et villes du Bangladesh. Un financement similaire est en cours depuis longtemps en Inde et au Pakistan.
Le pivot vers l’Asie des États-Unis
Le soutien américain et saoudien aux Rohingyas musulmans sert la stratégie de « pivot vers l’Asie » des États-Unis. Pour les stratèges américains, c’est un moyen de bloquer l’influence chinoise dans une région stratégique.
Quatre-vingt pour cent du pétrole dont la Chine a besoin et une grande partie de son commerce passent par le détroit de Malacca – un point d’étranglement étroit entre l’Indonésie et Singapour – et dans la mer de Chine du Sud ou la situation est de plus en plus tendue. La flotte de combat américaine, composée de porte-avions, stationnée là-bas pourrait facilement bloquer cet important point de passage des ressources nécessaires.
Pour contrer les mesures agressives des États-Unis, les programmes de développement de la Chine visent à diversifier et à trouver des solutions autres qu’une confrontation directe avec la puissance militaire américaine.
La Chine construit un port en eau profonde, un parc industriel et des gazoducs et oléoducs à Kyauk Pyu, au Myanmar, dans le golfe du Bengale. Cela offrira à la Chine une voie alternative pour les importations d’énergie en provenance du Moyen-Orient qui évitera le détroit de Malacca. Le projet de construction de plusieurs milliards de dollars est également extrêmement bénéfique pour l’économie du Myanmar, contribuant ainsi au développement de ses gisements de gaz. L’intervention américaine et saoudienne dans l’escalade de la lutte contre les Rohingyas menace ce projet de développement.
Il n’y a pas de région dans le monde en développement, que ce soit en Asie, en Afrique ou en Amérique latine, où l’impérialisme américain, pourtant actuellement dans un stade de décrépitude, prévoit de contribuer au développement économique dont le besoin est criant. L’économie américaine est axée sur les super profits obtenus par la guerre, la vente d’armes et les onéreuses dettes. L’impérialisme américain ne peut continuer à dominer qu’en perturbant le développement de tout concurrent potentiel ou bloc économique de concurrents.
Tactiques de diviser pour régner
En soutenant consciemment et en enflammant les deux camps d’une lutte nationale, les cyniques puissances impérialistes occidentales emploient la vieille tactique de diviser pour mieux régner, ceci dans le but de dominer toute une région en devenant l’arbitre extérieur.
Les impérialistes américains ont fait cela lors de nombreuses crises internationales. En Irak, les États-Unis ont construit des bases dans la région kurde tout en prétendant soutenir l’unité de l’État irakien. Jouer sur cette division a renforcé l’implication ruineuse du Pentagone dans la région.
Aux Philippines, l’insurrection soudaine d’une population musulmane minoritaire sur l’île de Mindanao est devenue la dernière excuse des États-Unis pour offrir une formation conjointe et le stationnement de ses troupes là-bas.
Les camps de réfugiés du Myanmar au Bangladesh pourraient devenir des zones de recrutement et des bases d’intervention futures pour le groupe État islamique (ISIS), a déclaré Forbes, un magazine sur les finances des entreprises, le 11 juillet dernier.
Les plans du Pentagone pour une intervention élargie, coordonnée avec l’organisation et le financement saoudiens, peuvent être vus comme un avertissement par le Centre d’études stratégiques et internationales: « Il existe une préoccupation légitime comme quoi la violence attirera des forces extérieures. Maintenant que des milliers de combattants étrangers de l’Etat islamique sont à la recherche de nouvelles missions au-delà de l’Etat islamique en Syrie et en Irak, de nouvelles opportunités pour défendre les musulmans les intéresseront inévitablement »(https://www.csis.org/analysis/myanmar-and-its-rohingya-mu... publié le 7 septembre 2017).
Tous les pays de la région, y compris le Bangladesh, le Myanmar et la Chine, ont tout intérêt à une réconciliation pacifique avec le peuple rohingya. La région a besoin d’un développement coordonné, pas de l’énorme perturbation produite par la guerre.
Par Sara Flounders | workers.org | 10 octobre 2017
Article original en anglais: https://www.workers.org/2017/10/10/why-u-s-and-saudi-arab...
Traduit par La Gazette du Citoyen
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On Friday the 13th of October, 2017, President Trump gave a speech on the Joint Comprehensive Plan of Action (JCPOA) that Persians will forever remember as “the Arabian Gulf” speech. Seven months earlier, Secretary of State Rex Tillerson announced that the United States was initiating a “comprehensive review” of its Iran policy, including the JCPOA colloquially known as “the Iran nuclear deal.” About a month after Tillerson’s April 19th statement, the Secretary of State accompanied President Trump on a state visit to Saudi Arabia where the President addressed tens of Arab nations in a speech that identified Iran as the leading state sponsor of terrorism. This, despite the fact that Iran has never carried out an act of terrorism on American soil whereas, during his campaign, Donald Trump himself rightly identified Saudi Arabia as responsible for helping to plan and organize the 9/11 attacks. A comparison of the remarks of candidate Trump regarding Saudi Arabia to the policies of President Trump on Saudi Arabia is one of the clearest examples of Donald Trump’s hypocrisy and charlatanry. Another is his not having included the Saudis in his “Muslim ban” that does prevent Iranians from immigrating to the United States. The candidate who lambasted Hillary Clinton for taking money from Saudi Arabia went on to literally do a war dance with the Saudis, and to form a coalition with them against Iran. Several weeks after this trip to Saudi Arabia, Secretary of State Tillerson referred to the Persian Gulf as “the Arabian Gulf”.
During his Friday the 13th speech decertifying the JCPOA and laying out a strategy for regime change in Iran, President Trump echoed his Secretary of State when nearly six minutes into the twenty minute speech, he said that Iran “harasses American ships and threatens freedom of navigation in the Arabian Gulf and Red Sea.” Trump’s speech presented the outcome of the “comprehensive review” of Iran policy announced by Tillerson back in April. In summary, the new Iran policy includes renegotiating the nuclear deal to remove the time limits on the heavy restrictions of Iran’s nuclear energy program, to target Iran’s ballistic missile development, especially its efforts to acquire ICBMs, as well as measures not directly related to the nuclear program but targeting the regime, such as the imposition of crippling sanctions on the Islamic Revolutionary Guard Corps (IRGC), which “has hijacked large portions of Iran’s economy”, and finally, to support “regional allies”, i.e. Sunni Arab states, in confronting the Iranian military and paramilitary presence in Shiite-majority countries like Iraq, Syria, Lebanon, and Yemen.
For someone who has long been involved in the Iranian opposition to the Islamic Republic, and who was outraged by Obama Administration policies toward that regime, there were certainly elements of Trump’s speech that, on the face of it, seemed positive. These included his description of the regime as a tyranny that does not reflect the character and will of “a proud people”, a regime that has “raided the wealth of one of the world’s oldest and most vibrant nations.” Trump rightly condemned the Islamic Republic for brutally crushing the peaceful mass demonstrations of the summer and fall of 2009. He rightly chastised Obama for a nuclear deal that “threw Iran’s dictatorship a political and economic lifeline, providing urgently needed relief from the intense domestic pressure…” Indeed, Obama was penning secret letters to the Supreme Leader at the same time that the latter was ordering the murder and torture of young unarmed protestors whose chants included “Obama, Obama, either with us (the Iranian people) or with them (the Islamic regime)!” Trump’s evocative description of Obama’s perverse physical transfer of “huge piles” of cash to the Mullahs by airplane was particularly compelling.
There is, however, good reason to question the sincerity of the President when he claims that in his proposed policy of confronting the Islamic Republic, the United States government stands “in total solidarity with the Iranian regime’s longest suffering victims… The Iranian people [who] long to… reclaim their country’s proud history, its culture, its civilization…” The bare minimum of showing respect for the people of Iran’s millennial Persian civilizational heritage is to refer to the Persian Gulf by its proper name, which dates from the time of classical Greek geographers and has since been officially recognized by all major international organizations. Wanting to get under the skin of the Mullahs and threaten them is no excuse, since from the moment that they seized power in 1979, they have been Arabizers that tried to suppress Iran’s Persian identity. At one point they even wanted to bulldoze Persepolis and change Iran’s language to Arabic. President Trump’s use of the bogus term “Arabian Gulf” was bound to terribly offend the Persian people themselves. It reveals that the rest of his rhetoric about Persians being oppressed and victimized by the Islamic Republic was primarily for domestic consumption, preparing Americans for the “liberation” of yet another country.
Trump’s deployment of the phrase “Arabian Gulf” was no more accidental than Secretary of State Tillerson’s seven months earlier. It signals the true end game of the new Iran policy: the transformation of the Persian Gulf into the Arabian Gulf through targeting Iran’s nationwide Persian cultural identity by engineering ethnic separatism, reducing Iran to an impoverished rump state of ‘Persia’ surrounded by resource-rich “microstates” exploitatively controlled by Saudi Arabia and the rootless global capitalists whose cancerous Deep State has destroyed America’s moral compass. That Trump and Tillerson intend to pursue a war with this outcome was made clear in statements that Walid Phares volunteered to Fox News on October 13th during a preview and preliminary analysis of the President’s “Arabian Gulf” speech.
When asked about the nature of the new Iran policy that the President was about to announce, Phares explained, “The Pasdaran, the Iranian Revolutionary Guard, will be under the focus of [i.e. in the crosshairs of] our allies, and speaking of our allies, remember the President went to Riyadh. He met with 50 Arab and Muslim leaders. This is way different from what was the situation in the ‘90s. He has a much larger coalition. Even if the Europeans are going to be criticizing his position, he has a much larger bloc in the region to work with.” The Fox News anchor fails to ask Phares why he is jumping all the way back to the 1990s rather than drawing a contrast with Obama’s Iran policy. What does a “larger coalition” of Arab nations have to do with “the situation in the ‘90s”?
Phares is referring to the 1991 Persian Gulf War and the coalition of Arab nations that George H. W. Bush formed to demolish Iraq. Saudi Arabia was the backbone of this coalition, as it will be the linchpin of the “much larger bloc” of Sunni Arab states that Trump will lead in a war that shatters and devastates Iran. On Phares’ revealing analogy, the Revolutionary Guard’s forward positions in the Shiite crescent are akin to the Iraqi occupation of Kuwait. The difference is that the entirely predictable reaction of the Islamic Republic of Iran to being bombarded by Saudi-based missiles and air force jets is going to be a massive retaliation against Saudi Arabia and other Sunni-Arab sheikhdoms in the Persian Gulf, which will require American and allied Arab forces to put boots on the ground in Iran (at least in support for ethnic separatists and other terrorists) whereas Bush Senior’s coalition never marched to Baghdad. It is also predictable that, if attacked, the Islamic Republic will use Hezbollah to unleash asymmetrical warfare inside the United States on a scale that makes 9/11 look like a firecracker. Certainly, at that point, Congress will be intimidated into authorizing a full-scale American occupation of Iran.
I met Walid Phares and discussed Iran policy with him. Later on, I wrote him a very substantive letter warning the Trump Administration not to go down the Pro-Saudi path that it has since chosen to pursue with respect to regime change in Iran. This was the secret plan that Hillary Clinton had for dividing and conquering Iran, and the main reason that I and so many others within the Persian Renaissance movement supported Donald Trump was to make sure that it never actually became US foreign policy. The one thing that could turn the largely pro-American Persian people against the United States is American support for a Saudi-led Sunni Arab war against Iran. I was introduced to Walid Phares by Michael Bagley, the former intelligence director of the infamous Blackwater militia and founder of the Jellyfish intelligence agency.
During the summer of 2016, a certain individual contacted me. I’ll call him X. He praised Prometheus and Atlas to high heaven and said some things that I am not going to disclose because you will find them as hard to believe as I did before I was read into certain esoteric projects. Initially, I dismissed X as a nutcase and would rarely respond to him. Then he offered to concretely assist my efforts on the Persian front by putting me in touch with Michael Bagley, the President of Jellyfish, which he described as a private security and intelligence agency working with the Trump Team to prepare a new United States policy regarding Iran and the Islamic world. I was told that General Michael Flynn worked for Jellyfish, clandestinely of course, and I appreciated Flynn’s position on the Islamic threat. I figured that engaging with Michael Bagley would be an easy way to find out whether X was a crank or whether the other things he was telling me might be true.
Whereas some of what I later saw and heard while working with X and his other associates (there was a Y and Z) might have been smoke and mirrors, deliberately tailored to my personality profile and edgy techno-scientific interests, Michael at least turned out to be totally legit. His clients mostly consist of the chief executives of Fortune 500 companies, but I surmised that he had a special rapport with X and that the group X represents had some role in forming Jellyfish and mainly used it for their purposes – with the corporate consulting acting as a cash cow. I met with Michael months before the 2016 Presidential Election, again after Trump’s victory (which I was not surprised to see), as well as in the early days of the new administration. He would see President Trump on a regular basis, and he introduced me to others with even more access, including Walid Phares, who Michael described as the shadow Secretary of State. He said that Rex Tillerson was just supposed to be a front man, and that when I spoke to Walid I should assume that I am essentially speaking directly to President Trump. What really interested me was a proposal by Michael that I act as a liaison who provides media content produced by the Persian Renaissance Foundation to Jellyfish for broadcast into the Islamic Republic of Iran from a facility in Croatia.
Why Croatia? As X and I discussed, Croatia is a part of Iranian civilization. During Tito’s rule, which imposed a Slavic identity on all of Yugoslavia, scholars were actually prosecuted, imprisoned, and even tortured for researching and writing about the Iranian origin of the Croatian people. Specifically, they are part of the Scythian branch of Iranians – cousins of the Persians who rode deep into Europe. Widely known in Europe as “Alans”, they brought the Persian culture of chivalry and the Arthurian mythos to the West. On top of their Scythian ethnic roots, they were also a colonial territory of the Persian Empire under Darius – whose naval power, at its zenith, reached the Adriatic Sea. At least, that is how X pitched it to me. For all I know, Michael has never heard of the Scythians and the Balkans facility had absolutely nothing to do with Croatia’s heritage.
You see Michael’s interest in me was not limited to what we called “the Iran project.” At a meeting we had in Washington just before the Trump Administration came to power, Michael proposed to “take Richard [Spencer] out” and install me as the leader of the Alt-Right. By then, I had met Richard during NPI 2016 and, as someone whose fatal flaw is always wanting to see the best in people, I counter-proposed that Spencer was a reasonable guy who would accept direction from above if it meant that, through a figurehead other than himself, he could have access to the President. Steve Bannon was known to be a reader of Arktos books and Michael’s plan was to send me into the White House to cultivate a relationship with Bannon, and through him, to influence President Trump. My main reason for wanting to have such influence was to help determine Iran policy. Michael got at least one of my letters on this subject into the hands of the President. In it, on behalf of the Persian Renaissance, I explicitly warned Trump not to pursue a pro-Saudi or generally pro-Arab strategy for regime change in Iran. In retrospect, I suppose that through that letter the President and his policymakers also acquired some fairly substantive intelligence on our outlook, intentions, and capabilities.
Together with X and Michael, a plan was hammered out to secure my position as the leader of the Alt-Right by creating a corporate structure that unified the major institutions of the movement, in both North America and Europe, bringing Richard’s National Policy Institute think tank together with Daniel Friberg’s European Arktos publishing house, and the Red Ice Radio and Television network founded by Henrik Palmgren. A major investment would allow me to become a majority shareholder both in this new Alt-Right Corporation, and in its would-be subsidiary, Arktos Media, replacing Daniel Friberg as its CEO. When I expressed concern to Michael about what this plan would mean for my academic career, he replied, “What do you need an academic job for? You’ve been there and done that. Now it’s time for us to put some money in your pocket.” When a man who routinely does work on contract for Fortune 500 executives says something like that, it really does amount to an assurance that one will not be thrown under the bus (in the way that I now have been).
The funds for this investment into the Alt-Right Corporation, through yours truly, were going to be secured through a multi-billion dollar black budget for a classified project to be implemented by the Trump Administration. That project involved the construction of a vast constellation of “micro cities” in North Africa and Western Anatolia to contain the flow of migrants from the Islamic world into Europe, and to act as resettlement areas for illegal immigrants expelled from European countries. I was fully aware of the catastrophic damage that these migrants were doing to the social fabric of European countries: increasingly frequent acts of terror, molestation of women and children, and the spread of no-go zones where sharia law is enforced in European cities. So I can honestly say that I would have had no problem sleeping at night knowing that I was profiting from a project that would relocate these mostly military-aged Muslim men to places where they cannot volunteer to act as a fifth column for the Islamic State. Especially since I had been forced to helplessly witness ISIS destruction of the irreplaceable Iranian heritage in regions of northern Iraq and Syria that were once cultural centers of the Persian Empire. Not to mention the rape, enslavement, and genocide of Yazidi Kurds, crypto-Mithraists who are the purest remnant of ancient Iranian ethnicity.
As I have explained in previous pieces, the funding for a capital investment that would have established me as the majority shareholder of the Alt-Right Corporation never materialized. Now you can see why. Neo-Cons and Neo-Liberals at high levels conspired to ensure that President Trump never authorized the construction of what they considered glorified concentration camps, even though I was told by both Michael and X that the black budget funding for the “micro cities” had already been allocated.
Let me tell you what X did when I started writing him letters warning that I was losing control of my partners and influence over the direction of the corporation. I wrote that I would be forced to take drastic measures if he and Michael allowed me to be humiliated in front of them on account of hollow promises and repeated, false assurances that the obstacles had been cleared and the capital would finally reach us. This was Spring of 2017, before the current troubles in Venezuela. X sent me a nearly $1 billion itemized oil contract, to pass on to a top-notch petroleum engineer at one of the world’s largest oil companies and ask if they were willing to take it on. X confessed that his “Promethean pirates” were planning to overthrow the socialist government of Venezuela and that they needed to get into the oil industry there before doing so. The engineer came back and said his company was not capable of the project.
I am sorry to have to disclose these facts. However, in the wake of The New York Times libelous publication of the video footage of me that Patrik Hermansson (aka. ‘Erik Hellberg’) surreptitiously obtained and deceptively edited, I contacted both X and Michael and gave them a final opportunity to do right by me. After all, I would never have been in that pub with ‘Hellberg’ as an Alt-Right leader if Michael had not promised to fund our proposed corporatization of the movement. What is worse is that Mr. Hermansson was sent my way by people closely associated with X, who was a founder of The London Forum. X was the person who contacted Jez Turner and Stead Steadman to set up that talk for me, and also secured an invitation for my dear friend Shahin Nezhad, leader of the Persian Renaissance Foundation, to give a speech as well. This is significant because ‘Erik Hellberg’ first met and set his sights on me during that event.
There was something very peculiar about X’s involvement with bringing me to The London Forum. He did not attend the talk himself, complaining about the Antifa demonstrators who surrounded the venue (there were even police helicopters circling the high-rise building during my speech). However, at one point X was actually in the lobby of the conference hotel and he sent up a certain Potkin Azarmehr. This troubled Shahin and I, as well as our close associate Aria Salehi (a member of the Board of Trustees of the Persian Renaissance), because we had encountered Potkin a day or two earlier at a Persian Renaissance event in London. He was not there as a sympathetic audience member but as a person carrying out surveillance, sitting alone in the back of the room with a disapproving look on his face. Potkin did the same thing at The London Forum event where Shahin and I spoke. He came in, checked things out, reviewed the book stand, and then left grumbling about how we were a bunch of “Mosleyite Fascists.”
What was a leftist like Potkin doing at either event? Why is he an associate of X if the latter is a founder of The London Forum and someone claiming to help facilitate the aims of the Persian Renaissance – including by getting me into business with the Trump Administration through Michael and the Alt-Right? Potkin is rumored to be an asset of Scotland Yard, and to have connections to the Mojaheddin-e-Khalq (MKO, aka. MEK, or National Council of Resistance of Iran), Marxist-Islamists who are even worse than the Islamic Republic and who lost any shred of legitimacy they may have once had when they defected to Iraq with some Iranian tank divisions and sided with Saddam during the Iran-Iraq War. Late in the course of my work with X, another associate of his who had also been falsely promised funding, let me know that X had at one point worked for MI6.
What were Michael’s true intentions when he suggested that I enter the leadership of the Alt-Right? Well, I can report that not only did our “Iran project” go nowhere, it has since come to my attention that even though X kept encouraging the Pan-Iranist discourse of the Persian Renaissance in the private meetings that I had with him, Michael was being told by people in “the deep state” that our Pan-Iranism was at odds with the kind of regime change that they wanted to see in Iran. Apparently, so was our tough stance against Islam and our emphasis on Pre-Islamic Persian values. In fact, Donald Trump eventually hired an American convert to Islam to manage his new Iran policy! After this, those of us in the Iranian opposition participating in private White House discussions regarding regime change had to fill out a form stating that we are Muslim, even though millions of young people in Iran today – and certainly all of the most anti-regime people in the country – have left Islam, usually for some form of Neo-Zoroastrianism. This is reflected in the part of Trump’s Friday the 13th speech, where he says “We hope that our actions today will help bring about a future… where young children, American and Iranian, Muslim, Christian, and Jewish, can grow up in a world free from violence, hatred, and terror…” On account of the Persian Renaissance movement, the Abrahamic religions, including and especially Islam, are on their way out in Iran. Why would Trump not acknowledge the millions of Neo-Zoroastrians who are the most anti-regime and most pro-Western elements in contemporary Iranian society? Whose interests does this serve?
Why was I continually encouraged to present policies to the shadow Secretary of State, in person, and to the President of the United States, in writing, which Michael had already told X were unacceptable? How could this have been allowed to go on for so long that, on August 11th, the Persian Renaissance formed the Iranian United Front (Jebheyé Irângarâyân) unifying the most established patriotic political parties opposed to the Islamic Republic, including the Pan-Iranist Party, under the false assumption that the Trump Administration would give us a serious hearing? Perhaps because certain agencies wanted us to put all of our eggs in one basket, so that they could break them all at once.
As the youngest and most intellectual member of the new coalition, the one who named it Jebheyé Irângarâyân, and the person whose speech introduced it to the English-speaking world, tarring me in the pages of The New York Times and countless other media outlets that have echoed its libelous coverage of the doctored Antifa video, could potentially be used to destroy the whole coalition. On September 28th, the mainstream Persian media outlet Radio Zamaneh ran a hit piece on me even more libelous than that of The New York Times, titled “In America, an intellectual leader of Iranian Fascism has been dismissed from teaching.” The Persian Renaissance Foundation is referred to as an imperialistic “fascist” organization, and its fate is explicitly and irrevocably tied to mine. Hopefully, you are starting to get the picture.
What was done to me on September 19th was the outcome of a long-term plan, and it is not just about the destruction of my academic career. Administrators at NJIT are simply useful idiots. This is about the reorientation of the trajectory of geopolitics in the Middle East, the Caucasus, and Central Asia. It is about aborting a Renaissance of the Persian Empire, which could bring progress and prosperity back to the dark heart of what is now ‘the Islamic world.’ I have been the most passionately outspoken and philosophically sophisticated advocate of that Renaissance who also has deep ties to the United States of America, the country in which I was born and raised.
In fact, like Donald Trump, I was born in Queens and spent most of my life in Manhattan. Dad actually used to frequent the same neighborhood butcher as Donald’s father. My paternal ancestors include the Qajar monarchs, one of the longest reigning dynasties in Iran’s 3,000 year history, and my grandfather, Reza Qajar Jorjani, was a renowned patriotic public intellectual who helped to found the University of Tabriz – one of Reza Shah Pahlavi’s key instruments to guard against the secession of Azerbaijan and to restore its Persian cultural character after centuries of backward Turkicisation. When the Shah sent him from Tehran to Tabriz, after years in European cities such as Montpellier and Paris (with his best friend, Sadegh Hedayat), my grandfather’s orders were to wage a culture war to salvage and reinforce the Persian heritage of Tabriz. His wife, my recently deceased grandmother, Leila Dowlatshahi, hails from the family who were the regional governors of the Azerbaijan province of Persia in the Qajar period, including the northern part of Azerbaijan in the Caucasus, seized by the Russian Tsars in the mid-1800s and occupied by the Soviet Union until 1991. Her aunt, Esmat Dowlatshahi, became Reza Shah the Great’s wife, integrating our family into the Pahlavi Dynasty. God bless his soul, Mohammad Reza Shah Pahlavi, the “King of Kings and Light of the Aryans” (Shahanshah Aryamehr) whose “White Revolution” (1963–1978) endeavored to revive Persian Imperial glory, was my grandma’s cousin.
So the coming Persian War is particularly personal for me. I call it the Persian War because it is specifically a war being orchestrated against the Persian civilizational identity of Iran. As I explain in the speech where I introduced our nationalist opposition coalition to the English-speaking world, the conflation of “Iran” and “Persia” has in recent years been used to the opposite effect that this equivalence had in the West for most of history. Iran is shorthand for Eranshahr (Ancient Persian, Aryana Khashatra) or “Aryan Imperium”, which is how all Iranians, including the dominant Persians, always referred to the “Persian Empire.” Prior to 1935, Iran’s internationally recognized official name was “Persia.” Moreover, even after 1935, when Westerners referred to Iran as “Persia” they meant to suggest what has more recently been termed “Greater Iran” or the Persianate World, the Imperial sphere of influence from the borders of China to the Caucasus, from Northern India to Syria, wherein Persian (Parsi or Dari) has been a lingua franca for centuries and where people of many diverse ethnicities and religions (including huge Buddhist regions in Pre-Islamic times) were brought into a humanistic cultural, intellectual, and spiritual dialogue with one another through the Persian crown.
Today, at the behest of Arab oil sheikhs and transnational corporatists who want to loot Iran’s resources by dividing and conquering the country, “Persia” means the Persian ethnostate that would be left after fomenting Azeri, Kurdish, Ahwazi, and Balochi separatist revolts against the government of Iran. This rump state of “Persia” would have lost about 30% of Iran’s remaining territory (already a shadow of what it was only two centuries ago, let alone during the five great Persian Empires), and about 70% of vital resources such as oil and gas. Moreover, the Arab Republic of Al-Ahwaz (i.e. Iran’s Khuzestan province), Greater Azerbaijan, Greater Kurdistan, and Free Baluchistan, would have no deeply-rooted and rich civilizational heritage to serve as the backbone of nationalist resistance against exploitation of the oil and gas resources that belonged to Iran. Meanwhile, the rising tide – rather, the incipient tsunami – of patriotic sentiment based on the Persian Imperial heritage would be contained in a small and impoverished Persian ethnostate stretching from the Caspian Sea to the “Arabian Gulf”, rather than leading to the establishment of the sixth Persian Empire on the ruins of the Caliphate of Al-Qaeda (in Central Asia) and the Islamic State (in the Middle East).
I call it the coming Persian War because we, the Persians, will not go quietly into that good night. The Trump plan to divide and conquer Iran, working with Saudi Arabia and their paid agents amongst Iran’s ethnic minorities in resource-rich outer provinces, may succeed in the short term but it will eventually end in a catastrophic failure. Weimer Germany is the best analogy. Within a decade, a stoker will reignite the fire from out of those ashes. Except that we are not Germans. Through the Scythians (i.e. the Saxons) and the Alans, we lent the Germans and Goths our Faustian (i.e. Zoroastrian) genius and chivalric spirit but those northern Barbarians never understood the essence of our cosmopolitan humanism.
Al-Ahwaz and a Kurdish nation have nothing but Sunni fundamentalism and barbaric tribalism to offer the world, whereas our Persian civilizational heritage has not only held Iran together for centuries it has, repeatedly, offered all of humanity the best chance at forming a world order based on innovation, compassion, and social justice. Martin Heidegger rightly observed that “Language is the house of Being”, and there have been very few languages that became, for centuries, the lingua franca of many peoples other than those for whom it was a native language. These include Greek, Latin, Sanskrit, French, English, Russian – and Persian. We will rebuild our house of Being and defeat, at any cost, those who want to see it become a ruin inside of a ghetto.
Profiteers who are used to running ghettos want to ghettoize all of the great nations of Earth. They have been doing it to America for decades. But not to worry, after we have our own house in order we will also work to make America great again. The people of Emerson, Thoreau, and Whitman, the nation of Melville, William James, and Jackson Pollock deserves better than Donald Trump or any other chump who is ‘elected’ to be a mere tool of an unaccountable and totally corrupt Deep State apparatus, which has metastasized like a cancer throughout all of the organs of the United States government.
We, the Persians, do not hold the decent and hard-working American people responsible for: (1) CIA and CFR orchestration of the Islamist seizure of power in 1979; (2) that piece of CIA theater known as “the hostage crisis” that muddied Iran’s good name; (3) the solidification of the Islamic Republic through full US operational support for Saddam Hussein’s war of aggression from 1980–1988 at the cost of half a million Iranian lives; (4) destruction of irreplaceable Persian archeological treasures by Al-Qaeda, the Taliban, and ISIS, terrorist groups that the United States set up in our former provinces; (5) Obama’s facilitation of the mass murder and torture of the valiant youths who rose up in 2009; (6) Trump’s proposed war to create an “Arabian Gulf.”
We know that you do not really have a government “of the people, by the people, and for the people.” You are oppressed by a rogue dictatorship. Rest assured that after we liberate ourselves and secure our future, we will bring the ever-living fire of true freedom to your bountiful continent as we once brought it to Greece. Far be it from us to leave your resistance movement in the hands of the Alt-Right or comparable culturally impoverished and regressive reactionaries. We are coming to save you, America. So speaks the living spirit of Xerxes, King of Kings, Light of the Aryans...
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There is a plan to destroy Iran, a plan drawn up together with Saudi Arabia by those within the American military-industrial complex who consider the Saudis an ally of the United States. Hillary Clinton, who has extensive ties to Saudi financiers, certainly intended to implement this plan. Judging from the repeated references to Saudi Arabia in statements on Iran made by both the Secretary of Defense, General “Mad Dog” Mattis, and Secretary of State Rex Tillerson, it is beginning to look like this plan might move forward even though there appeared to be substantively different plans for Iran back when General Flynn and Steve Bannon were the leading members of Team Trump. Whether or not this Saudi plan succeeds will have a deep impact on the future of Westerners and others in the wider Indo-European world. The question of Iran’s immediate future probably has more profound implications for the long-term survival of the Aryan heritage than any other contemporary crisis.
Surrounded by a dozen artificial states that do not predate the European colonial machinations of the 18th and 19th centuries, Irân is the only real nation between China and India in the East and the sphere of declining European civilization to the West and North. Shorthand for Irânshahr or “Aryan Imperium”, the country’s 55% Persian majority never referred to Iran as “the Persian Empire.” The classical Greeks coined that term and it stuck in the West. It is dangerously misleading because, while the Persians have been the most culturally dominant ethno-linguistic group within Iranian Civilization (playing a role comparable to the Han within Chinese Civilization), the Kurds, Ossetians, Baluch, and others are both ethnically and linguistically Iranian even if they do not speak the Persian language (referred to as Pârsi or, wrongly, as Fârsi in Western Iran and as Dari or Tâjiki in Iranian Central Asia).
The conflation of “Iran” and “Persia” has, for a number of years now, been enlisted as part of a plot to further erode the territorial integrity of Iran by reducing it to a Persian rump state. While the rootless globalist conspirators plotting to frame “Iran” as a conceptual construct of Persian Imperialism are certainly driven by economic and strategic considerations, their ultimate goal is the erasure of the very idea of Iran or Iranshahr. They see the revival of this idea as perhaps the single greatest threat to their broader agenda, and since the total failure of the Islamic Reform Movement of 1997–2009, just such a revival has been at the heart of an ultra-nationalist cultural revolution known as the Iranian Renaissance.
This movement strives for a rebirth of the Pre-Islamic worldview of Iranian Civilization, seeing the so-called “golden age” of Islam as an afterglow or abortion of what might have been had Iran continued its developmental trajectory as an Aryan nation. After all, the vast majority of scientists and engineers who were forced to write in Arabic under the Caliphate were ethnic Iranians whose mother tongue was Persian. In every respect, from Science and Technology, to Literature, Music, Art, and Architecture, so-called ‘Islamic Civilization’ acted as a parasite misappropriating a truly glorious Iranian Civilization that was already 2,000 years old before the Arab–Muslim invasion imposed Islam, and the genocidal Mongols cemented it (by crushing the Persian insurgencies in Azerbaijan, on the Caspian coast, and in Khorasan).
The Iranian Renaissance is based on the revival of ancient principles and ideals, many of which Iran shares with Europe both through their common Caucasian ancestry and through extensive intercultural exchange. This included the deep penetration of the Iranian Alans, Scythians, and Sarmatians into the European continent, and their eventual integration with the Goths in “Goth-Alania” (Catalonia) and the Celts in “Erin” (a cognate of “Iran”). Their introduction of the culture of knightly chivalry (Javanmardi) and grail mysticism into Europe left as deep an impact on the “Faustian” ethos of the West as the “Promethean” (really, Zoroastrian) ideals of the worship of Wisdom and innovative industriousness, which were introduced to Greece through centuries of Persian colonization.
The civilizational barrier between Iran and Europe has been very porous – on both sides. After the Hellenization of Iran during the Alexandrian period, Europe was almost Persianized through the adoption of Mithraism as the state religion of Rome. Partly as a consequence of the machinations of the Parthian dynasty and their black ops Navy in the Mediterranean, this was imminent by the time Constantine institutionalized Christianity – probably as a bulwark against Iran.
So it should not come as a surprise that many of the core elements of the ethos of the Iranian Renaissance seem strikingly European: the reverence for Wisdom and the pursuit of knowledge above all else; consequently, also an emphasis on industrious innovation leading to a utopian beautification and perfection of this world; a cultivation of chivalrous free-spiritedness, charitable humanitarianism, and broadminded tolerance; a political order that is based on Natural Right, wherein slavery is considered unjust and strong women are greatly respected.
But one must remember that to the extent that Iranshahr extended far eastward into Asia, these values were once also characteristic of Eastern Aryan culture – especially Mahayana Buddhism, which was created by the Iranian Kushans. Iran colonized northern India five times and the entire Silk Route into what is now Northwestern China was populated by Caucasian-looking Iranians until Turkic and Mongol conquests in the 11th and 12th centuries.
While the Iranian Renaissance wants to “Make Iran Great Again” by reviving this Indo-European legacy, and even by territorially reconstituting what people in our movement call “Greater Iran” (Irâné Bozorg), rootless globalists, Arab oil sheikhs, and their Islamist collaborators in Turkey and Pakistan want to erase Iran from the map altogether. Evidently this is not lost on the hundreds of thousands of Iranian nationalists who gathered at the tomb of Cyrus the Great on October 29th 2016 to chant the slogan “We are Aryans, we don’t worship Arabs!” The slogan is as blatantly anti-Islamic as possible within the limits of the law in the Islamic Republic. The prophet Muhammad and Imam Ali were, of course, Arabs, so the point is quite clear. It is also clear who these young people consider their true messenger, since the other most widely chanted slogan was, “Our Aryan Cyrus, you are our honor!”
Since the brutally crushed uprising of 2009, almost all Iranians have rejected the Islamic Republic. Many of them, especially the youth, are convinced that Islam itself is the problem. They have clandestinely converted to a Neo-Zoroastrianism that is indistinguishable from Iranian ultra-nationalism. Zarathustra in a winged disc, symbolizing the evolutionary perfection of the soul, known as the “Farvahar” is everywhere: on pendants, rings, and even tattoos (despite the fact that tattoos, which were ubiquitous among the Scythians, were banned by orthodox Zoroastrianism). Now even key elements within the regime, especially the Revolutionary Guard, are reading treatises on “the political thought of Aryan Imperium” that are extremely critical of Islam while glorifying ancient Iran.
Meanwhile, the so-called ‘opposition’ in exile has been almost entirely corrupted and co-opted by those who wish to carve up what little is left of Iran. On the one hand you have the radical Leftists who actually handed Iran over to the Ayatollahs in 1979 before Khomeini turned on them, forcing those who escaped execution to go into exile. On the other hand you have the blindly loyal devotees of Crown Prince Reza Pahlavi, whose vision – or lack thereof – largely aligns with that of the leftists, at least insofar as it concerns the aims of the Globalists and Islamists.
Those in the Marxist and Maoist opposition to the Islamic Republic promote ethnic separatism, transplanting an anti-Colonialist discourse of “people’s liberation struggles” into an Iranian context where it does not belong. The Persians never lorded over anyone. We were humanitarian liberators. If anything, we were too humanitarian and too liberal.
Leftists speak of “the peoples of Iran” as if the Kurds and Baluch are not ethnically Iranian and as if a Turkic dialect were not imposed on the province of Azerbaijan, the Caucasian wellspring of Iran, by means of genocidal half-savage Asiatic conquerors. While claiming to be feminists and partisans of the proletarian revolution these leftists accept funding from Saudi Arabia, who wants to help them separate the partly Arabized oil-rich region of Khuzestan from Iran and turn it into the nation of Al-Ahwaz, with a considerable coastline on what they already refer to as “the Arabian Gulf.” Kurdistan, Azerbaijan, Al-Ahwaz, Baluchistan: these microstates, ostensibly born of leftist “liberation movements”, would be easy for rootless global capitalists to control. In at least two cases, Al-Ahwaz and ‘Free Baluchistan’, they would also be breeding grounds for the further spread of Islamist terrorism. Finally, they would leave the Persians divested of almost all of Iran’s oil and natural gas resources, and contain the rising tide of Aryan Identitarianism within a rump state of ‘Persia.’
The most well-armed and well-organized of these leftist groups is the Mojaheddin-e-Khalq (MEK), which also goes by the aliases People’s Mojaheddin of Iran (PMOI) and National Council of Resistance of Iran (NCRI). Their armed guerrillas essentially put Khomeini and the clerical establishment to power before being branded as heretics. Their response was to swear allegiance to Saddam Hussein and put at his disposal a few military units that defected during the Iran-Iraq War. This means that they de-facto accepted the Iraqi occupation of Khuzestan. Later, when they were forced to relocate to Iraqi Kurdistan, they made promises to the Kurds to support Kurdish secession from Iran. A whole host of prominent politicians in the United States and the European Union have been bribed into pledging their support for the group’s leader, Maryam Rajavi, including John McCain, Newt Gingrich, Rudy Giuliani, John Bolton, and the NeoCons.
The majority of the Iranian people view the MEK as traitors, and the fact that they are essentially a cult whose members – or captives – are as forcibly closed off from the outer world as North Koreans does not help either. While this means that they would never be able to effectively govern Iran, the MEK could be used as a catalytic agent of de-stabilization during a war against the Islamic Republic.
Here is where Crown Prince Reza Pahlavi comes in, together with his wing of the exiled Iranian ‘opposition.’ The globalist cabal and their Arab allies in the Persian Gulf (Saudi Arabia, Qatar, the UAE) intend to create a problem to which he is the solution. He is in their pocket.
At a CFR meeting in Dallas in early 2016, which I exposed in a notorious interview with the Sweden-based independent journalist Omid Dana of Roodast (“the Persian Alex Jones”), Reza Pahlavi mocked the allegedly “overblown nationalist rhetoric” about the genocidal Arab-Muslim Conquest of Iran. He referred to this incomparable historical tragedy as something that, if it happened at all, is unimportant because it happened long ago. Really, he sees it as an obstacle to good neighborly relations with the Arab states of “the Gulf”. Oh yes, in interviews with Arab media he has referred to the Forever Persian Gulf as “the Gulf” so as to appease his wealthy Arab benefactors. Reza Pahlavi has also allowed representatives in his official media outlets to repeatedly do the same. He has even used the term in a context that implies Iran might surrender several islands in “the Gulf” with a view to better neighborly relations. (As if his father’s relinquishing of Bahrain was not bad enough!)
In fact, he has suggested that Saudi Arabia and other inhumane Arab governments ought to invest in Iran’s economy to such an extent that Iran would be so dependent on them that waging war against these nations would become impossible. Relatedly, and very embarrassingly, the Crown Prince asserted that his future Iran should not have nuclear weapons because he would be afraid to sleep at night in his palace, since if Iran were to develop atomic arms other rival nations in the region would have the right to do so as well and would aim their missiles at Iran.
What is worse than all of this rhetoric is the Prince’s very concrete plan to put the question of a federalization of Iran to a popular vote or nationwide referendum. This is not merely a proposal. He meets with individuals and groups who are promoting separatism and the further territorial disintegration of Iran, with the first stage being “education in the mother tongue” (rather than Persian) and regional autonomy in the context of a federal system. At the same time, he denounced as “Fascists” the Iranian patriots who, at a risk of being imprisoned or killed, assembled at the tomb of Cyrus the Great on October 29th of last year and chanted the slogan, “We are Aryans, we don’t worship Arabs!” This, despite the fact that some of the same protestors also chanted slogans congratulating the Crown Prince on his birthday – a mistake that they will never make again. He even made remarks that suggestively mocked supporters of the Persian Imperial Tradition.
Reza Pahlavi takes every opportunity to make it clear his real ideals are “liberal democracy” and “universal human rights”, Western concepts that he uncritically embraces without the least understanding of the fundamental problems with them as compared to our aristocratic Iranian political philosophy – which influenced, and is much more in line with, substantial Western political theories such as those of Plato, Aristotle, and Nietzsche.
While his embrace of democracy and human rights extends to a popular vote on a federalization that leads to regional autonomy and eventually secession of numerous provinces, it apparently does not protect criticism of Islam. Also under influence from his neo-liberal Western handlers, and the leftist PC police in the West, and totally out of line with the popular sentiment among the Iranian youth, he has asserted that if Islam is to be insulted or if there is to be ‘Islamophobia’ in the future Iran, then it would be better for the Islamic Republic to remain in power. He has the gall to say this while branding his critics as agents of the Islamic Republic. When tens of prominent patriotic monarchists signed a “Last Warning” (Akharin Hoshdâr) statement to him in July of 2016, some of whom were his father’s closest advisors, he accused all of us of being agents of the Islamic Republic who falsified his claims and manufactured evidence (which was itself a patently false and slanderous claim).
We were not agents of the Islamic Republic, nor will we ever be shills of a Shi’a theocracy in its present form. But given the crisis that we face now, we need to consider a radical alternative to both the secessionist traitors in the Paris-based leftist opposition and the Shahs of Sunset in Los Angeles who are all too happy to have their Prince of Persia reign over the rump state that is left of Iran after “regime change.” I propose a grand bargain, a Bonapartist preemption of the coming reign of Terror.
Those who have followed my writings and interviews know that there is no harsher critic of Islam, in all its forms, than yours truly. I have not yet published my really serious and rigorous critiques of Islam, including and especially my deconstruction of the Shi’a doctrine. Nothing that I am about to propose changes the fact that I have every intention of doing so within the next few years.
Nevertheless, we are entering into what Carl Schmitt called a “state of emergency”. In this exceptional situation, wherein we are presented with an existential threat to Iran, it is important to recognize the difference between ontological or epistemological questions and the kind of friend-enemy distinction that is definitive for political thought in the proper and fundamental sense. Iranian nationalists have friends within the system of the Islamic Republic, and Lord knows we have plenty of enemies outside of it.
That young Revolutionary Guard (Pasdaran) officer from Mashaad who recites Hafez while patrolling the Iraqi border and waiting to be murdered by Kurdish separatists, but whose own mother is a Kurd, and who goes with his Persian father to worship at the shrine of Imam Reza while wearing a Farvahar around his neck, is not only a friend he is the brother of every true Iranian patriot. It was not the Pasdaran who shot and butchered young Iranians to put down the revolt of 2009, it was paramilitary thugs beholden to Supreme Leader Ali Khamenei – who is now on his deathbed.
We need to think about the future. The very heart and soul of Zarathustra’s teaching was his futurism, his emphasis on evolutionary innovation. If he were alive today, he certainly would not be a Zoroastrian. Frankly, even if he had been alive during the Sassanian Empire, he would not have been a Zoroastrian in any orthodox sense.
The Iranian Renaissance holds up the Sassanian period as the zenith of Iran’s history, “the climax before the dramatic decline.” But the two greatest heretics, from the standpoint of Zoroastrian Orthodoxy, had the backing of the Sassanian state. Shapur I was the patron of Mani, who created a syncretic world religion in which Gautama Buddha and the Gnostic Christ were seen as Saoshyants (Zoroastrian World Saviors) and the legitimate successors of Zarathustra. Manichaeism spread all the way to southern France in the West, where it sparked the Holy Inquisition as a reaction against it, and China in the East, where Mani was referred to as “the Buddha of Light” and his teaching influenced the development of Mahayana Buddhism. The libertine esotericist Mazdak, whose socialist revolution I would classify more as national-bolshevist than Communist, was given the full backing of the Sassanian Persian Emperor Kavad I. Even Khosrow Anushiravan, who crushed the Mazdakite movement, was not any kind of Orthodox Zoroastrian. He was a Neo-Platonist, who invited the remains of the Academy to take refuge at Iranian libraries and laboratories such as Gondeshapur after Justinian closed Europe’s last universities.
Moreover, the evolution of the Iranian spiritual tradition founded by Zarathustra did not end with the Islamic Conquest. The Iranian Renaissance condemns Mazdak unequivocally, and yet Babak Khorrdamdin is regarded as a hero of nationalist resistance to the Arabian Caliphate. But the Khorramdin partisans of Azerbaijan were Mazdakites! A clear line can be drawn from the Mazdakite movement, through the Khorramdin, and into esoteric Shi’a groups such as the Nizari Ismailis or Order of “Assassins” as they are widely known in the West. Fighting against both the Caliphate and the Crusaders simultaneously, there has never been a greater champion of Iranian freedom and independence than Hassan Sabbah. Nor did his brand of Shi’a esotericism decline with the Sevener or Ismaili sect.
There are still, in Iran today, putatively Shi’a clergy who owe more to Suhrawardi, via Mullah Sadra, than they do to anything that Imam Ali actually preached. By the time of the Sixth Imam, Ja’far al-Sadiq, the Shi’a faith was co-opted by Iranian partisans struggling against the Sunni Caliphate. The kind of Shi’a doctrine that some of Ayatollah Khomeini’s colleagues attempted to impose on Iran in 1979 represented a radical reconstruction of early Arab Shi’ism, not the kind of Shi’a esotericism that birthed the Safavid Dynasty. The latter allowed Iran to reemerge as a distinct political state set apart from, and against, the Sunni Ottoman Caliphate and a Mughal Empire that had also declined into Islamic fundamentalism after Akbar’s Persianate literature and philosophy proved an insufficient bulwark against this. Some of these Persianate Shi’a are at the highest levels in the power structure of the Islamic Republic. They need to be welcomed into the fold of Iranian nationalism, even into the fold of the Iranian Renaissance.
The Italian Renaissance reached back to Pagan Rome for the sake of a civilizational revitalization, but it did not abolish Christianity. Neither did Benito Mussolini when he adopted, as his explicit aim, a second Italian Renaissance and a revival of the Roman Empire. Rather, Il Duce recruited Roman Catholicism as a reliable ally in his valiant struggle against rootless capitalism, because he knew that Roman Catholics were “Roman” – even in Argentina.
Likewise, today, Shi’a are somehow culturally Iranian, even in Turkic northern Azerbaijan, Arabic-speaking Iraq and Bahrain, not to mention northwestern Afghanistan, where Persian remains the lingua franca. If Neo-Zoroastrians, both in Iran and in the parts of Kurdistan currently outside of Iran’s borders, were to ally with Persianate Shi’a it would do more than shore up Iran’s territorial integrity. It would establish a new Persian Empire, providing central Iran with numerous Shi’a buffer zones and forward positions while, on the basis of Iranian nationalism, also reincorporating areas that are ethno-linguistically Iranian but not Shi’a – such as greater Kurdistan and Tajikistan (including Samarkand and Bukhara).
What I am proposing is more than a military coup within the Islamic Republic. The label of “Bonapartist” is only partly accurate. We need a group of officers in the Pasdaran who recognize that Timocracy, as Plato called it, is only the second best form of government and that their rule will need to be legitimated by a philosopher king and a council of Magi with the intellect and depth of soul to use state power to forward the Iranian Renaissance that is already underway. Ironically, if we separate the political form of the Islamic Republic from its content – as a good Platonist would – the regime’s anti-democratic and illiberal core structures are strikingly Iranian. The Guardian Council (Shorâye Negahbân) is the Assembly of the Magi and the Guiding Jurisprudent (Velâyaté Faqih) is the Shâhanshâhé Dâdgar who has the farr – who is rightly guided by the divine glory of Wisdom. This should be no surprised since, after all, Ayatollah Khomeini borrowed these concepts from Al-Farabi, who is still, deep down, an Aryan.
The Pan-Iranist Party, with its origins in the National-Socialist Workers Party (SUMKA) of early 1940s Iran, is a key element in this stratagem. Famous for its very vocal parliamentary opposition to Mohammad Reza Shah Pahlavi’s relinquishing of Bahrain in 1971, the ultra-nationalist (i.e. to the Right of the Shah) loyal opposition of the Pahlavi regime could become the loyal opposition of the Islamic Republic if it were legalized after a coup d’état by those within the Revolutionary Guard who understand the value of Iranian nationalism in confronting the imminent existential threat to Iran.
Unlike all of the other opposition parties, the Pan-Iranist Party’s underground subsistence has been just barely tolerated by the Islamic Republic. Although it is technically illegal, and cannot field candidates in elections, the regime has not crushed it either – because there is no question about the party’s loyalty to Iran. The party has extensive connections to both the intellectual leadership of the Iranian Renaissance and the more patriotic members of the Shi’a clergy. If it were the only legal opposition party, all Iranian nationalists would vote for it and, within a single election cycle, or two at most, the Pan-Iranists would secure a majority in parliament. Their first piece of legislation ought to be something with great symbolic power and little chance of backlash from the remaining military-industrial complex of the Islamic Republic: the return to the Lion and Sun as Iran’s legitimate national flag (one of the Party’s stated goals).
The Lion and Sun epitomizes the ambiguity of Iranian identity. Shi’a claim that it is a zoomorphic representation of Imam Ali, “the Lion of God” (Assadollâh) and that the sword wielded by the lion is the Zulfaqâr. The Islamic Republic replaced the symbol because its fundamentalist founders knew this to be false. The Lion and Sun is an exceedingly ancient Aryan standard, which probably represents Mithras or the Sun rising into the zodiacal house of Leo.
Moreover, Neo-Zoroastrians are wrong to think that the curved sword is an Islamic addition (and consequently that it ought to be replaced by a straightened sword). Rather, the lion’s sword is the harpe, which was the symbol of the fifth grade of initiation in Mithraism, known as Perses. Perses was the son of Perseus, the progenitor of the Persian Aryans. He severs the Gorgon’s head with a harpe sword. Gorgons were sacred to the Scythians, the tribal rival of the Persians within the Iranian world. Perseus holding the severed head of Medusa is a symbol of his having seized her power (her Shakti) while remaining human (without turning to stone). But yeah, sure, it’s Imam Ali.
In the new Iran, Neo-Zoroastrians are going to need to tolerate the mass mourning rituals of Moharram and Ashura, after all their true origins are in the ancient Iranian mourning processions for the martyrdom of Siyâvosh. Meanwhile, Shi’a are going to have to put up with Farvahar-tattooed Neo-Zoroastrian women who have been so antagonized by the Islamic Republic that they want to jump naked over Châhâr-Shanbeh Suri bonfires lit by burning Korans.
Unlike under Reza Shah Pahlavi II, and the proposed Arab Republic of Al-Ahwaz, there will be no criminalization of ‘Islamophobia’ in nationalist Iran. Actually, the Shi’a component of the new regime will serve to legitimate Iran’s alliance with European nationalists fighting the fifth column of the new Sunni Calipahte in Paris, London, Munich, and Dearborn. The hydra’s heads are in Saudi Arabia, Turkey, and Pakistan. Mithra’s Lioness will sever these heads with her harpe. For the first time since the Fatamid Dynasty of the Assassins, Mecca and Medina will be governed by Shi’a mystics. Persians will celebrate at Persepolis.
There is no doubt about it. The time has come for Bonapartist Iran – the Aryan-Islamic, Religious-Nationalist assassin’s fortress of resistance against the rootless globalists, where, “No-thing is true, and everything is permitted.” We are left with only one question, “Who is the Persian Napoleon?”
03:19 Publié dans Actualité, Géopolitique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, géopolitique, politique internationale, iran, perse, tradition persane, jason reza jorjani | | del.icio.us | | Digg | Facebook
par Auran Derien
Ex: https://metamag.fr
Le site “les crises” a publié un document fort pertinent sur la tyrannie installée en Amérique Hispanique par des organisations essayant de se camoufler derrière les pensées de l’école néo-libérale.
Observer l’horreur créée par les dirigeants assassins de peuples qui dirigent ces think tank du réseau Atlas, ainsi que la sublime niaiserie des bedeaux qu’ils paient pour éructer des slogans de primates, expose la quintessence de l’inhumanité occidentale. La réalité nue et crue de ce monde nous aide à mieux comprendre ce que sont les dirigeants placés à la tête des États européens.
Un principe général : le trafiquant a toujours raison
Le réseau Atlas, en Amérique Hispanique, est très comparable aux réseaux de Young leaders européens financés par des dollars créés ex nihilo pour acheter des cerveaux vaniteux, auxquels on déblaie le chemin vers des postes de responsabilité sous condition – tirée de la nigologie biblique – qu’ils rendent au centuple, à leurs maîtres, les sommes que ceux-ci ont fait descendre du ciel pour eux.
Les think tank du réseau Atlas sont simultanément des sectes monothéistes et des associations de malfaiteurs. La croyance en quelques slogans y est fondamentale. Les chefs sont présentés comme purs, bons et justes, de sorte que tout leur est permis. Le crime contre les humains ayant une personnalité y est encouragé puisque seule la foi sauve et que de toutes façons tout est recouvert par la robe sans couture des vérités révélées.
Le réseau Atlas a pour fin de supprimer ce qui gêne le business. Le monde est trop complexe pour les têtes plates que l’on y recrute. Le concept de “public” doit être évacué. La philosophie est trop formatrice de pensée critique. Il ne doit rester que la supériorité a priori du trafiquant, cet escroc sublime qui incarne l’Être. Tous ceux qui ne trafiquent pas ne sont que des marchandises que l’on peut acheter, vendre, dépecer, etc. Donc, la où règne les voyous, en Argentine, au Brésil, en Colombie, au Honduras, etc. ce sont les pantins serviles du réseau Atlas qui tirent les ficelles.
La fin des universités et le retour des prédicateurs
Si l’éducation fut la grande aventure de l’Europe depuis les philosophes grecs, la naissance d’un esprit est désormais proscrite au profit de la fabrication d’esclaves. Les think tank de la congrégation Atlas remplissent cette nouvelle fonction de destruction massive de la pensée. Le stackanovisme intellectuel, accumulation de justifications mensongères, remplit la vie des penseurs à la petite semaine entassés dans des bureaux chics mais hantés par la haine et le mensonge. Atlas porte sur ses épaules la stupidité monothéiste, les vérités révélées dont la sottise désole et d’où l’esprit a été banni. Les milliers de jocrisses payés par cet empire du néant respectent non seulement les règles de la double morale chère aux vétérotestamentaires mais aussi l’inversion des valeurs.
Au Brésil, une canaille a été placée à la tête d’un groupe de cuistres caractérisé par sa haine du peuple mais qui a été nommé “Institut Mises” alors que Ludwig von Mises aurait refusé qu’une bande d’escrocs utilise son nom. L’esprit, sens des ensembles et non addition simpliste de trucs destinés à tromper s’est envolé et on ne sait quand il pourra souffler à nouveau.
Les centrales multimédias intégrent désormais les techniques d’intervention à sens unique dans les réseaux sociaux, comme on a pu l’observer depuis l’élection de Donald Trump. Le gang GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple), contrôlé par quelques fonds financiers, s’est transformé en une association d’assassins de la pensée et de prédicateurs. Le consistoire GAFA censure les humains qui pensent au lieu de croire. Seuls les groupuscules agités, contrôlés, financés par Atlas et compagnie ont le droit de pulluler en Amérique Hispanique où la pensée complexe disparaît au profit de la brutalité des multinationales et autres associations de malfaiteurs. Les nigauds au service d’Atlas sont d’ailleurs en admiration béate devant les criminels militaires chiliens ou argentins qui affirmaient lutter contre les bolchéviques alors qu’ils assassinaient leur peuple et son élite patriote pour complaire au pouvoir infâme installé à l’étranger mais qui payait en dollar. Car tout est là : être au service de la race supérieure des financiers est le seul patriotisme autorisé et approuvé…
Le cas de l’Argentine en est un exemple .
La privatisation signifie là-bas vendre des terres aux financiers amis, comme Benetton, la population locale étant incluse dans le lot. Après, un discours bien rôdé soutient qu’il n’existe pas de peuples autochtones, que chacun est un immigrant. En Argentine, les Mapuches seraient donc des étrangers, comme en Europe nous serions des nouveaux venus. Parallèlement, on fait disparaître les élites légitimes des peuples autochtones et on élimine la solidarité interne en envoyant par exemple des Mapuches de l’armée et de la police contre leur propre famille et, en France, en utilisant des “Versaillais”.
La continuité des méthodes révèle les auteurs de cette infâmie. En France, ils anônnent que les Européens sont des immigrés, et leurs élites disparaissent assassinées par les lois que font voter les professionnels de l’antiracisme. Ainsi le monde passe-t-il aux mains de financiers véreux et de congrégations multinationales .
12:34 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, globalisation, globalisme, mondialisme, mondialisation | | del.icio.us | | Digg | Facebook
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Kein Platz im Haushaltsausschuss?
Wie sich die Regierung schon jetzt auf eine AfD-Opposition vorbereitet
Es spricht alles dafür, dass die AfD in den Bundestag einziehen wird - als erste rechtspopulistische Partei in der Geschichte der Republik. Darauf muss sich nun auch der Haushaltsausschuss einstellen. Man will es den Rechtspopulisten nicht leicht machen.
http://www.stern.de/politik/deutschland/afd--die-regierun...
Gauland hat trotz Attacken standgehalten
https://irisnieland.wordpress.com/2017/09/22/gauland-hat-...
Thema: Gauland und Höcke
Weidel verlässt TV-Runde vorzeitig
http://www.n-tv.de/politik/Weidel-verlaesst-TV-Runde-vorz...
Alice Weidels Abgang : AfD inszeniert sich als Medienopfer
http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/medien/afd-politike...
(Kommentar zur Marietta Slomka-Klamotte…)
Eine kleine Erinnerung für Andreas Scheuer
http://www.achgut.com/artikel/herr_scheuer_entschuldigen_...
Alice Weidel: Stellungnahme zum verlassen der ZDF-Talkshow
https://www.youtube.com/watch?v=TucSa6s2HSY
Grüne und FDP auf Antifa-Kurs
http://www.achgut.com/artikel/gruene_und_fdp_auf_antifa_k...
Vorwurf: Versorgung von Genossen
Familienministerium schafft Hunderte neue Stellen
https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2017/familie...
Ursula von der Leyen : Entfernung von der Truppe
http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/debatten/warum-ursu...
Sexueller Missbrauch: Ex-SPD-Abgeordneter Linus Förster legt vor Gericht Geständnis ab
http://rtlnext.rtl.de/cms/sexueller-missbrauch-ex-spd-abg...
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/linus-foerster-...
Das vorläufige Ergebnis der Bundestagswahl 2017
http://www.focus.de/politik/praxistipps/wahlkreise-ausgez...
(Henryk Broder zu Merkels Wiederwahl)
Mutti die Vierte
https://www.youtube.com/watch?time_continue=419&v=Ens...
AfD im Bundestag oder: Was heute passiert ist
von Götz Kubitschek
https://sezession.de/57404/afd-im-bundestag-oder:-was-heu...
Blaue Hochburgen im Westen
Hoher Ausländeranteil, hohes AfD-Ergebnis
https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2017/hoher-a...
AfD nach der Wahl: Machtfragen, Richtungsdebatten, Strategiefindung
https://sezession.de/57402/afd-nach-der-wahl:-machtfragen...
AfD-Chefin Petry bricht mit neuer Fraktion
https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2017/afd-che...
Petrys Abgang
von Dieter Stein
https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2017/petrys-ab...
Reaktionen auf AfD-Einzug
„Die deutsche Nachkriegs-Demokratie hat ihre Unschuld verloren“
https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2017/die-deu...
„Welt“ will AfD-Wähler therapieren
Herr Dr. Poschardt bittet auf die Couch
http://www.pi-news.net/herr-dr-poschardt-bittet-auf-die-c...
(Michaela Engelmeier, SPD, zum AfD-Einzug…)
Die gedopte Meldung
https://unbesorgt.de/die-gedopte-meldung/
Merkeldämmerung
Pyrrhos lässt grüßen
http://www.pi-news.net/pyrrhos-laesst-gruessen/
Sie säte Wind und erntete Sturm
Eigentlich ist Angela Merkel abgewählt worden. Alle spüren das. Nur Angela Merkel nicht.
https://bazonline.ch/ausland/europa/sie-saete-wind-und-er...
(Zu Petrys Parteiaustritt)
Zum Scheitern verurteilt
von Jörg Kürschner
https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2017/zum-schei...
Nach Bundestagseinzug
Der AfD drohen stürmische Zeiten
von Thorsten Hinz
https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2017/der-afd-d...
(Die gesinnungsethische Logik des "Spiegel": Was Nahles sagt ist stets weniger schlimm, als wenn Gauland etwas sagt…)
"In die Fresse"-Zitat von Nahles Vorsicht vor dem Schredder
Die neue SPD-Fraktionschefin Nahles hat angekündigt, der Union "in die Fresse" hauen zu wollen. Ein Fehler. Aber mehr auch nicht. Die Debatte darüber offenbart einen erschreckenden Mangel an Komplexität.
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/andrea-nahles-u...
(Zu Gauland)
Sonntagsheld (31) – Wilde verwegene Jagd
https://sezession.de/57430/sonntagsheld-(31)-%E2%80%93-wi...
(Dazu: "Und Grünen-Sprecher Ludger Volmer tönte am Wahlabend: `Wir werden den Kanzler jagen.´")
17.10.1994
"Den Kanzler jagen"
http://www.spiegel.de/spiegel/print/d-13683714.html
(Die "Grünen")
Kommentar zu Jamaika
Die neuen Freunde der CSU
von Michael Paulwitz
https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2017/die-neuen...
Bundestagswahl 2017
Die Linke gewinnt – und verliert trotzdem
https://www.welt.de/politik/deutschland/article168987592/...
Keiner will mit der AfD
Stühlerücken im Bundestag
von Christian Vollradt
https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2017/stuehle...
Berlin
Hauptstadt des Verbrechens
https://www.youtube.com/watch?v=hvyIUrabBFQ
Türkischunterricht
SPD-Politikerin warnt vor Indoktrination durch türkischen Lehrplan
https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2017/spd-pol...
(Zitat: "Die bisher festgeschriebene finanzielle Förderung wächst mit dem Vertrag um 100.000 Euro auf 300 000 Euro pro Jahr.")
Hessen
Staatsvertrag mit Sinti und Roma
http://www.allgemeine-zeitung.de/politik/hessen/staatsver...
Herxheim
Bizarrer Streit um eine Kirchenglocke
https://irisnieland.wordpress.com/2017/09/14/bizarrer-str...
"Stolz" auf Wehrmachtsoldaten: Maas nennt Gauland einen "Rechtsextremen"
AfD-Spitzenkandidat Alexander Gauland hat massive Kritik ausgelöst mit der Forderung, wieder "stolz zu sein auf die Leistungen deutscher Soldaten in zwei Weltkriegen".
http://www.stern.de/news/-stolz--auf-wehrmachtsoldaten--m...
LINKE / KAMPF GEGEN RECHTS / ANTIFASCHISMUS / RECHTE
("Rote Hilfe")
Brandenburg
Landesregierung nimmt Mitglieder linksextremer Organisation in Schutz
https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2017/landesr...
G20-Krawalle
„Rote Flora“ gerät ins Visier der Staatsanwaltschaft
https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2017/rote-fl...
Rund 130 Objekte
Linksextreme finanzieren Unterkünfte über „Mietshäuser-Syndikat“
von Martina Meckelein
https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2017/linksex...
Bundestagswahl
Linken-Politikerin will Deutsche sterben sehen
https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2017/linken-...
(Bizarr)
Berlin-Wedding
Linkspartei sprüht für Werbespot Hakenkreuz
https://www.morgenpost.de/politik/bundestagswahl/article2...
Satire-Aktion
„Die Partei“ übernimmt 30 geheime Facebook-Gruppen der AfD
https://www.welt.de/politik/deutschland/article168266735/...
Nürnberg verbietet Auftritt von AfD-Spitzenkandidat Gauland
https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2017/nuernbe...
Wegen Gauland
Nürnberg wirft AfD aus der Meistersingerhalle
https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2017/nuernbe...
(Zahlt der SPD-Oberbürgermeister die Kosten dieses sinnlosen Rechtsstreits aus seiner eigenen Kasse?...)
Nürnberg
Streit um Meistersingerhalle: AfD siegt vor Gericht
https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2017/streit-...
Anti-„Dügida“-Protest
Gericht setzt öffentlichen Protestaufrufen von Amtsträgern Grenzen
https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2017/gericht...
(Ein weiterer Selbstdarsteller…)
Ebstorf
"Gezielte Provokation"
Bürgermeister hängt AfD-Plakat ab und zeigt sich selbst an
http://www.stern.de/politik/deutschland/ebstorf--buergerm...
Bürgermeister hängt AfD-Plakat wieder auf
https://www.ndr.de/nachrichten/niedersachsen/lueneburg_he...
(Der nächste Durchdreher…)
Bundesaußenminister
Gabriel: Mit der AfD ziehen Nazis in den Reichstag
https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2017/gabriel...
Kritik an Linkspartei
Twitter sperrt AfD-Abgeordneten Gläser
https://jungefreiheit.de/kultur/medien/2017/twitter-sperr...
Zweierlei Pfeifen
Von Thilo Sarrazin
http://www.achgut.com/artikel/zweierlei_pfeifen
Stuttgart
AfD-Team von Linksradikalen zusammengeschlagen
https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2017/afd-tea...
Nach linksextremen Attacken
Stuttgarter AfD-Kandidat stellt Wahlkampf ein
https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2017/stuttga...
Dresden
Wahlhelfer gewürgt und getreten
Mann greift AfD-Stand an - Helfer verletzt
https://www.merkur.de/politik/mann-attackiert-helfer-an-a...
(Nach der Bundestagswahl. Man beachte die gezeigten Banner)
Proteste in Berlin und Frankfurt am Main: Hunderte demonstrieren gegen AfD
https://www.youtube.com/watch?v=n5RYDpIdn0Q
(Michael Klonovsky zu den Protesten gegen die Wahl)
https://www.michael-klonovsky.de/acta-diurna/item/657-25-...
(An diesem Niveau stören sich Sozialdemokraten nicht…)
SPD-ler nennt AfD-Abgeordnete live im TV „rechtsradikale Arschlöcher“
http://www.journalistenwatch.com/2017/09/26/spd-ler-nennt...
München
„Yuppie-Schweine“ und „FCK NZS“
Unbekannte beschmieren 40 Häuser und Autos mit linken Parolen
https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2017/unbekan...
EINWANDERUNG / MULTIKULTURELLE GESELLSCHAFT
JF-TV
Europa schafft sich ab – Die Flüchtlingslüge 2017 Teil zwei
https://jungefreiheit.de/sonderthema/2017/europa-schafft-...
Leitbild der Friedrich-Ebert-Stiftung - Der Umbau von Deutschland
http://cicero.de/innenpolitik/leitbild-der-friedrichebert...
Dalai Lama fordert "Flüchtlinge sollen zurückkehren"
https://www.youtube.com/watch?time_continue=47&v=U4ex...
Alexander Gauland
„Recht auf politisches Asyl ist nicht zeitgemäß“
https://www.welt.de/politik/deutschland/article167985555/...
So rasant wird Deutschland zur Migrationsgesellschaft
https://www.welt.de/politik/deutschland/article167936280/...
Familiennachzug
Vertagter Ansturm
von Michael Paulwitz
https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2017/vertagter...
EU-Kommission schlägt freiwillige Aufnahme von Flüchtlingen vor
https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2017/eu-kommissi...
Grünen-Chefin erteilt Flüchtlingsobergrenze Absage
https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2017/gruenen...
Katholische Kirche
Hamburgs Erzbischof fordert erleichterten Familiennachzug
https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2017/hamburg...
„Christlicher Zehnt“
Ex-Flüchtlingschef Weise: Diskussion über Asylkosten ist „Kleingeisterei“
https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2017/ex-flue...
(Ruhrtriennale-Intendant Johan Simons)
Johan Simons: „Wir müssen noch offener sein”
Johan Simons hat die Ruhrtriennale politisch wie nie zuvor gemacht. Nach drei Jahren verabschiedet er sich nun als Intendant - mit einem politischen Aufruf.
http://www.fnp.de/nachrichten/kultur/Johan-Simons-Wir-mue...
Lafontaine kritisiert Flüchtlingspolitik der Linkspartei
https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2017/lafonta...
Nächster Halt: Vielfaltsrepublik Deutschland
von Felix Krautkrämer
https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2017/naechster...
Migrationsgipfel in Paris
"Das Ende wertegeleiteter Politik"
Claudia Roth (Grüne) hat den Migrationsgipfel in Paris kritisiert. Er habe nur zum Ziel gehabt, zu verhindern, dass Geflüchtete überhaupt nach Europa kämen, sagte die Bundestagsvizepräsidentin im Dlf. Fluchtursachen würden damit nicht bekämpft - diese Politik sei damit das Gegenteil einer verantwortlichen Flüchtlingspolitik.
http://www.deutschlandfunk.de/migrationsgipfel-in-paris-d...
Scheinehen
Per Heiratsschwindel zur Aufenthaltsgenehmigung
von Felix Krautkrämer
https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2017/per-hei...
Grüne
Göring-Eckardt: Keine Integration ohne Familiennachzug
https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2017/goering...
Volker Beck: Deutschland muss Rohingya-Flüchtlinge aufnehmen
http://www.volkerbeck.de/2017/09/05/deutschland-muss-rohi...
Afghanistan
Abschiebung auch wegen „schweren sexuellen Kindesmissbrauchs“
https://www.welt.de/politik/deutschland/article168624643/...
Aufnahmequote
Ungarn und Slowakei scheitern mit Klage gegen Umverteilung
https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2017/ungarn-und-...
Volksabstimmung in der Schweiz: Kanton Zürich stoppt Sozialhilfe für Flüchtlinge und Migranten
http://www.epochtimes.de/politik/welt/volksabstimmung-in-...
Trump senkt Flüchtlings-Obergrenze auf historischen Tiefstand
https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2017/trump-senkt...
Integrationsbeauftragte
Forderung nach Migrantenquote im Bundestag
https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2017/forderu...
Konstanz
Kurioser Prozess
Turban statt Motorradhelm? Sikh kämpft vor Gericht
https://www.tz.de/welt/turban-statt-motorradhelm-sikh-zie...
Flüchtlinge 300 Euro für Taxifahrt zum Sozialamt!
https://www.youtube.com/watch?v=2Wfnt3L3bi4
Die Flüchtlingskosten sind ein deutsches Tabuthema
Deutschland hat sich in der Aufnahme von Flüchtlingen äusserst grossherzig gezeigt. Wie es mit der «Willkommenskultur» weitergeht, ist jedoch ungewiss. Die Kosten drücken gewaltig.
https://www.nzz.ch/meinung/kommentare/die-fluechtlingskos...
Bahn
Wenn der Fahrgast statt der Fahrkarte das Messer zückt
https://www.welt.de/wirtschaft/article168807874/Wenn-der-...
Reisebericht aus der Landeshauptstadt Thüringens
Erfurt: Im Herzen dunkel
http://www.pi-news.net/erfurt-im-herzen-dunkel/
Brandenburg
Eingeschleuste Iraker untergetaucht
https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2017/eingesc...
Wien
In dieser europäischen Hauptstadt gibt es an Schulen mehr Muslime als Katholiken
https://www.tag24.de/nachrichten/wien-in-dieser-europaeis...
11.100 syrische Blanko-Pässe in den Händen des IS
https://www.welt.de/politik/deutschland/article168491911/...
Essen
Terrorschutz für Weihnachtsmarkt kostet 200.000 Euro
https://jungefreiheit.de/kultur/gesellschaft/2017/terrors...
Terrorbekämpfung
Zahl der Islamisten in Europa auf über 50.000 geschätzt
https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2017/zahl-der-is...
Chemnitz
Asyl-Ärger in Ebersdorf! Spielplatz wird zum Prügel- und Alki-Treff
https://www.tag24.de/nachrichten/chemnitz-ebersdorf-spiel...
Mülheim
Massenschlägerei im Zug nach „Essen Original“: Jetzt spricht eine Augenzeugin über die verstörenden Vorfälle
https://www.derwesten.de/staedte/muelheim/massenschlaeger...
Schulen in Sachsen-Anhalt beklagen Ausländergewalt
https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2017/schulen...
Gruppenvergewaltigung in Rimini
Dritter Tatverdächtiger festgenommen
http://www.stuttgarter-nachrichten.de/inhalt.gruppenverge...
Politiker fordert:
"Folter und Tod für die vier Rimini- Vergewaltiger"
http://www.krone.at/welt/folter-und-tod-fuer-die-vier-rim...
Hussein K.
Mord an Maria L.: Angeklagter gesteht falsche Altersangabe
https://jungefreiheit.de/kultur/gesellschaft/2017/mord-an...
Läuferin vergewaltigt
Leipzigs Oberbürgermeister kritisiert Polizei für Jogger-Ratschläge
https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2017/leipzig...
Leipzig
"Von Dresden alleingelassen"
Schlammschlacht zwischen Innenminister und Oberbürgermeister
http://www.lr-online.de/nachrichten/Tagesthemen-Von-Dresd...
Junge Joggerin in Riedering vergewaltigt - Verdächtiger gefasst
https://www.welt.de/vermischtes/article168516233/Junge-Jo...
München
Täter auf der Flucht
Auf dem Weg zur Disko: Münchnerin (28) vergewaltigt
https://www.merkur.de/lokales/muenchen/sendling-westpark-...
Sex-Attacken von Ausländern: Plus 70 Prozent
http://www.oe24.at/oesterreich/chronik/Sex-Attacken-von-A...
Herrmanns Schock-Zahlen: Fast 50 Prozent mehr Vergewaltigungen
https://www.merkur.de/bayern/fast-50-prozent-mehr-vergewa...
Dessau
Eritreer sollen Flaschensammlerin vergewaltigt haben
https://jungefreiheit.de/kultur/gesellschaft/2017/eritree...
Frankfurt
In diesem Jahr schon dreimal bedrängt
Sicherheitspolitikerin fühlt sich unsicher
http://www.fnp.de/lokales/frankfurt/Sicherheitspolitikeri...
Brutaler Überfall auf 39-Jährige
Mann zerrt Frau ins Gebüsch und vergewaltigt sie
http://www.mopo.de/umland/brutaler-ueberfall-auf-39-jaehr...
Niebüll: Phantombildveröffentlichung nach Vergewaltigung im Malmesbury Park
http://www.presseportal.de/blaulicht/pm/6313/3706742
18Jährige in Iserlohn vergewaltigt – Fahndung mit Phantombild
https://www.rundblick-unna.de/2017/08/17/18jaehrige-in-is...
Dortmund
20-Jähriger festgenommen Vergewaltigung in Diskothek - Polizei sucht Zeugen
https://www.ruhrnachrichten.de/staedte/dortmund/44141-Inn...
Landkreis München
Afghanen vergewaltigen 16-jähriges Mädchen auf offener Straße
https://www.welt.de/vermischtes/article168708906/Afghanen...
(Raubmord in Berlin)
60-Jährige aus Charlottenburg - Tote im Tiergarten: Tatverdächtiger in Polen festgenommen
https://www.rbb24.de/panorama/beitrag/2017/09/Tote-im-Tie...
http://www.epochtimes.de/politik/deutschland/berlin-tatve...
http://www.maz-online.de/Nachrichten/Kultur/Trauer-um-erm...
http://www.bz-berlin.de/berlin/mitte/hinter-dem-schleusen...
Erstochene 14-Jährige wohnte in Krisenzentrum
Die 14-jährige Afghanin, die in der Früh in Wien-Favoriten erstochen worden ist, hat zuletzt in einem Krisenzentrum des Jugendamts gewohnt. Sie habe sich zuhause „unter Druck“
gefühlt. Ihr 18-jähriger Bruder gestand die Tat.
http://wien.orf.at/news/stories/2866864/
(Libyer in Leipzig)
Polizei Leipzig entschuldigt sich für Pressemitteilung
https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2017/polizei...
Ungewöhnliches G20-Urteil
Richterin verschont Flaschenwerfer von Haftstrafe
http://amp.mopo.de/hamburg/g20/ungewoehnliches-g20-urteil...
Bandenkrieg in Ludwigsburg
Osmanen bedrohen Richter und Journalisten
http://www.stuttgarter-zeitung.de/inhalt.bandenkrieg-in-l...
KULTUR / UMWELT / ZEITGEIST / SONSTIGES
Kunstinstallation
Abbau des Bus-Monuments kostet Dresden fünfstellige Summe
https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2017/abbau-d...
Verein Gedächtnisstätte
Star-Architekt Albert Speer junior ist tot
https://www.welt.de/kultur/article168712060/Albert-Speer-...
Zeitreise
Diese Tram nimmt Sie mit in das Köln von 1900
https://www.welt.de/wirtschaft/article169205978/Diese-Tra...
Journalisten in Deutschland
Blinde Scheinwerfer
von Thorsten Hinz
https://jungefreiheit.de/kultur/2017/blinde-scheinwerfer/
ARD-Redakteure verdienen bis zu 9.900 Euro
https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2017/ard-red...
„Im Netz der Lügen“
TV-Journalist Imad Karim erhebt schwere Vorwürfe gegen ARD
https://jungefreiheit.de/kultur/medien/2017/tv-journalist...
Twitter-Chef: Wegen NetzDG könnten Meinungen verstummen
https://jungefreiheit.de/kultur/medien/2017/twitter-chef-...
Quasistaaten Google und Amazon
https://sezession.de/57385/quasistaaten-google-und-amazon
Thor v. Waldstein – Macht und Öffentlichkeit
https://www.youtube.com/watch?time_continue=2&v=jvHIt...
Friedrichshain-Kreuzberg
Berliner Bezirk startet Kampagne gegen „sexistische Werbung“
https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2017/berline...
(Zur Kritik des Feminismus)
Der kleine Unterschied
von Patrick Behringer -- Mit großem Interesse nahm ich vor wenigen Tagen zu Kenntnis, daß sich ein neues Projekt junger identitärer Studentinnen entwickelt, das sich aus rechter Perspektive Geschlechterfragen annimmt.
https://sezession.de/57386/der-kleine-unterschied
Bundesgerichtshof
Frau-zu-Mann-Transsexueller ist rechtlich Mutter seines Kindes
http://www.tagesspiegel.de/politik/bundesgerichtshof-frau...
(Zu Vergewaltigungen in Südafrika)
Sonntagsheld (29) – Mama Africa
https://sezession.de/57383/sonntagsheld-(29)-%E2%80%93%C2...
„Diversity“
Britischer „Rotes Kreuz“-Chef für mehr Vielfalt
https://jungefreiheit.de/politik/ausland/2017/britischer-...
Regenbogen-Aufkleber
„toom“-Baumärkte werben für Vielfalt
https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2017/toom-ba...
Lübeck
Politische Korrektheit
Ein Stück Othellotorte, bitte!
https://jungefreiheit.de/kultur/gesellschaft/2017/ein-stu...
Anstiftung zu identitärem Wirtschaften
https://sezession.de/57375/anstiftung-zu-identitaerem-wir...
Discounter unterwirft sich
Lidl entfernt Kruzifixe auf Verpackungsbildern
http://www.pi-news.net/lidl-entfernt-kruzifixe-auf-verpac...
Das »andere« Amerika
https://sezession.de/57380/das-%C2%BBandere%C2%AB-amerika
(Zur Medienbeeinflussung der Deutschen…)
Eine Antwort auf Thor v. Waldstein
von Michael Wiesberg
https://sezession.de/57400/eine-antwort-auf-thor-v.-walds...
Geschichtspolitik
Die Verkürzung der deutschen Geschichte
von Thorsten Hinz
https://jungefreiheit.de/debatte/kommentar/2017/die-verku...
Zorn und Terror
Dem indisch-britischen Schriftsteller Pankaj Mishra wurde 2014 der Leipziger Buchpreis zur Europäischen Verständigung verliehen, und er wird derzeit durch die Medien gereicht – das läßt Skepsis aufkommen.
https://sezession.de/57381/zorn-und-terror
(Das perfekte Abhör-Instrument)
"Alexa, wen soll ich wählen?"
Amazons Sprachassistentin hilft jetzt bei der Wahlentscheidung
http://www.horizont.net/tech/nachrichten/Alexa-wen-soll-i...
(Zur Erinnerung…)
Haushaltshelfer oder Superwanze? Das kann Amazon Echo
Amazon Echo soll auch in Deutschland Schaltzentrale fürs Zuhause werden. Wir zeigen, was der smarte Lautsprecher kann – und was nicht.
https://www.morgenpost.de/web-wissen/web-technik/article2...
Ikonisches Tier-Selfie
Finale im Affentheater
Ein Affe macht ein Selfie: Wer hat die Rechte an dem Bild? Der Mann, dem die Kamera gehört - oder der Affe? Der jahrelange Rechtsstreit ist nun entschieden, aber der Fotograf hat keine Freude mehr an seinem Beruf.
http://www.spiegel.de/netzwelt/web/affen-selfie-von-narut...
Kein Mist! Diese Möbel bestehen aus Kuhfladen!
https://www.stylebook.de/interior/wie-man-aus-kuhmist-moe...
Falsche Notrufe
Wenn Rettungskräfte vergebens ausrücken
http://www.n-tv.de/panorama/Wenn-Rettungskraefte-vergeben...
Goetheplakette
Frankfurt will Rapper Pelham auszeichnen
http://www.hessenschau.de/kultur/frankfurt-will-rapper-mo...
Melanie Halle - AfD-Song (Jennifer Rostock Konter)
https://www.youtube.com/watch?v=rHaBDpuzspw
Archäologie
Sensationeller Fund: Perlen und Gold in Haithabu
https://www.abendblatt.de/region/schleswig-holstein/artic...
Dokumentation 200 Jahre Preußen am Rhein
https://www.youtube.com/watch?v=r-kbGluUQc0
(Buch: Andreas Vonderach: Gab es Germanen?)
Herkunft, unverhandelbar
Bekanntlich hat die Desintegrationsbeauftragte der Bundesregierung, Aydan Özoğuz, im Mai dieses Jahres "festgestellt", »eine spezifisch deutsche Kultur [sei], jenseits der Sprache, schlicht nicht identifizierbar«. Soso.
https://sezession.de/57384/herkunft,-unverhandelbar
Carl Aderhold
Die Roten
https://antaios.de/buecher-anderer-verlage/aus-dem-aktuel...
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La Catalogne n’aura été indépendante que six secondes, histoire de ne pas perdre la face. Son président séparatiste a trouvé la faille : une indépendance politique unilatéralement proclamée mais pas d’indépendance juridique et ce, après un week-end où des centaines de milliers de Catalans et des millions d’Espagnols se sont levés et lui ont demandé de renoncer au nom d’une Hispanité enfin retrouvée mais pour combien de temps ?
‘‘Prou! Recuperem el seny” (“Assez! Retrouvons la raison”) avaient clamé dimanche les opposants catalans à la sécession pour défendre l’unité de la grande Espagne à l’issue d’une semaine d’émotion et d’angoisse dans tout le pays mais pas seulement, pour aussi toute l’Amérique latine, les Philippines, tout ce qui compte sur terre de restes du grand Empire. Le réveil dominical de “la majorité silencieuse” a bien été un tournant dans la crise.
Mariano Rajoy n’utilisera pas l’article 155 de la Constitution et encore moins l’article 156 (l’état de siège) permettant de retirer réellement et définitivement son autonomie à la région. On négociera encore l’unité de l’Espagne. Puigdemont a finalement cédé parce que le monde économique s’écartait des indépendantistes, plusieurs entreprises ayant décidé de déménager dès lundi leur siège social de la région qui représente 19% du PIB du pays espagnol, pour 16% de la population. Deux grandes banques, CaixaBank et Banco de Sabadell, ont initié ce mouvement suivi de prés par un des principaux groupes locaux du bâtiment.
Les événements allaient trop vite car le capitalisme libéral a pourtant besoin d’États-Nation affaiblis par le séparatisme. L’Europe des marchands et des juges, de la future démocratie procédurale et de la dictature administrative n’est pas encore tout à fait achevée. De fait, pour faire prospérer le business sans entrave, il faut absolument liquider toutes les communautés traditionnelles.
Depuis des années, la remise en cause de l’unité espagnole n’était pas seulement mue par le séparatisme politique mais elle touchait toute l’éducation, le folklore avec ses coutumes, ses danses, ses costumes et surtout sa corrida. Comme en France, il s’agissait de réécrire l’Histoire, de gommer l’esprit chevaleresque de la Phalange de José Antonio, d’oublier l’héroïsme de la Légion espagnole et plus que tout la ferveur doloriste mais ô combien sublime du catholicisme espagnol réduit, il y a déjà quelques années à des sauteries papales sur fond de house lors des Journées de la Jeunesse.
En France, on a cassé toute velléité de nationalisme par l’antiracisme idéologique et la conversion au nouveau monothéisme, ce que des intellectuels à la Edgar Morin déclarent depuis toujours alors qu’en Espagne ce fut par le séparatisme régional et autonomiste (comme en Belgique, en Italie, en Grande-Bretagne). Ainsi, l’Europe unie pour le commerce ne ressemblera pas à des Etats-Unis d’Europe puisqu’elle ne doit absolument pas être une puissance. Ce sera un espace neutre, dépolitisé, spectaculaire, marchand, touristique ou archéologique, l’espace désunie des tribus .
Lors d’un débat dit « d’urgence », après quatre jours de crise catalane, le vice président de l’Union européenne, Frans Timmermans avait appelé au dialogue. Un porte parole de la Commission avait répété le 6 octobre : « Il s’agit d’une affaire intérieure à l’Espagne ». Il est pourtant bien clair que ce souhait affiché de non ingérence et de dialogue de l’UE n’était rien d’autre qu’un coup de pouce indirect donné aux Catalans tout comme l’absence de positionnement scandaleux de la Conférence épiscopale espagnole à laquelle, en plus, on n’avait rien demandé.
Pour l’Espagne, la déclaration catalane n’est en réalité ni une victoire, ni une défaite mais la poursuite d’une faiblesse mortelle et suicidaire que les ennemis de l’hispanité continueront habilement d’exploiter. Mais un État purement constitutionnel, celui de 1978, peut-il encore continuer d’exister avec autant d’incertitude, de subterfuges, de négociations biaisées, de reculades permanentes ? La déclaration surréaliste mais fanatique d’une indépendance sans indépendance, d’une république en pleine monarchie, d’un « je m’en vais mais j’y reste ! » ( Me voy, pero quizá me quedo) ne durera pas longtemps mais encore faut-il que résonne de nouveau le poétique mot d’Espagne. Or comme pour la douce France, il s’agit partout de déclarer et de faire penser que l’Espagne ou la France n’existent pas, n’existent plus.
Plus rien dans le vocabulaire et l’histoire officielle, une « histoire mondiale de la France » écrivent nos nouveaux historiens, ne doit en effet rappeler la France ou l’Espagne. On nous demande peut-être aujourd’hui de défendre les Espagnols mais en réalité, on ne nous demande pas de défendre l’Espagne, si ce n’est un ordre juridique abstrait et sacro-saint, celui du “Grundgesetz” de la loi fondamentale à l’allemande c’est-à-dire un vulgaire papier écrit qui confond Souveraineté populaire et Constitutionalité. On a un peu honte de rappeler l’évidence mais l’Espagne n’est pas la Constitution. Ce n’est pas non plus la démocratie. Osons d’ailleurs ce parallèle européo-hispanique. L’Européen n’est pas une constitution, il est une race et un esprit.
C’est pourquoi d’ailleurs l’Europe continue et continuera selon le sacrifice de Dominique Venner d’exister malgré la paperasse de Bruxelles ou les tomes de lois indigestes de ses juristes serviles comme l’Espagne existe et existera toujours par delà ses constitutions.
Un grand, un immense empire, auprès duquel l’Union Européenne européenne voire l’ONU d’aujourd’hui ne sont qu’une sordide caricature. L’Espagne sans Constitution, c’est en effet l’Espagne de Charles Quint qui maintenait unifiée des territoires aussi divers que le Pérou, le duché de Milan, le royaume de Sicile, le comté de Flandres, la Colombie et sa propre péninsule, avec son ensemble pourtant bigarré de petits seigneurs, de privilèges, de communes libres, d’usages et de coutumes de toute sorte. Or, cet énorme territoire se gouvernait avec une armée minuscule et avec une bureaucratie qui à l’époque n’atteignait pas même la moitié du nombre de postes actuels d’un gouvernement autonome. Un ordre du palais Alcázar prenait alors des mois à parvenir à Mexico ou à Lima mais il était exécuté à la lettre.
Nonobstant, pour les néo-historiens “mécontemporains“, ces Espagnols n’étaient que des inquisiteurs ou des prêtres décadents qui cependant, avec seulement le Trône et l’Autel, maintenaient mieux l’unité de leur royaume que l’Union ou la monarchie des autonomies n’en est aujourd’hui capable .
Nonobstant, bien qu’il est été fomenté par une réécriture de l’Histoire tendancieuse et manipulée, nous ne pouvons nier le sentiment national qui s’est formé en Catalogne et qui est authentique. Il y a là toujours un esprit, quelque chose de vivant qui rugit dans les entrailles d’un nouveau patriotisme et qui feront que oui, les catalans ne seront sans doute plus jamais espagnols, à moins d’un vrai miracle mais il faut aussi comprendre que si cela est arrivé, c’est que durant quatre décennies, on a fait en sorte là-bas que le nom de l’Espagne lui-même soit tabou.
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par Nicolas Bonnal
Ex: http://www.dedefensa.org
On a parlé ici de la crise du tourisme en Amérique. Parlons de la crise de la civilisation en Amérique, cette nation indispensable qui crée un monde zombi à son image.
Il reste un cinéaste américain, Alexander Payne, qui nous conte à travers des films comme les Descendants, Schmidt ou Nebraska le désastre de la civilisation américaine. La matrice américaine entre les mains des oligarques a tué la civilisation américaine et l’a dévitalisée. Michael Snyder sur son blog ne cesse de nous donner semaine après semaine des nouvelles de cet effondrement physique de l’Amérique, cette Amérique représentée par les jeunes filles odieuses et monstrueuses comme la grosse Kardashian ou l’Ivanka Trump-Kushner.
Le néant US accompagne bien sûr une extension du domaine de la lutte, pour reprendre l’expression de Houellebecq. Car la matrice fait vivre de plus en plus mal les gens à l’intérieur, et elle fait souffrir ou extermine de plus en plus de peuples à l’extérieur, du monde musulman aux banlieues industrielles chinoises et bengalis (cinq euros par mois pour fabriquer des chemises vendues soixante chez Gap) en passant par la banlieue française. Comme dans un livre de Jack London que j’ai analysé récemment,l’oligarchie devient de plus en plus fasciste et dangereuse, car elle carbure moins à l’impérial qu’au prétexte humanitaire : réparation du monde (tikkun), lutte contre le nationalisme, le sous-développement, le terrorisme (sauf Daesh), l’islamisme, etc.
Jack London écrit dans le talon de fer : « La force motrice des oligarques est leur conviction de bien faire. » Les milliardaires éduquent ensuite leurs enfants et les rendent tout prêts à amender l’humanité, et à l’exterminer comme populiste quand elle ne veut pas être amendée !
Et s’il y a un cinéaste, il y a aussi un grand analyste du désastre US (qui est devenu le nôtre lors de notre passage à la globalisation), et qui se nomme Howard Kunstler. Je donne ici deux extraits de son dernier texte, qui résume son œuvre maîtresse, The Long Emergency (merci à Hervé pour la traduction).
Froidement Kunstler présente ainsi son pays :
« Je vis dans un coin de cette Amérique périphérique, où vous pouvez facilement lire les conditions de vie sur les murs : les rues principales vides, surtout quand la nuit tombe, les maisons sans soins et se dégradant d’année en année, les fermes abandonnées avec des granges qui tombent en ruine, les outils agricoles rouillant sous la pluie et les pâturages couverts de sumacs, ces chaînes nationales de magasins parasites, poussant comme des tumeurs aux abords de chaque ville. »
Ce pourrissement culturel créé par l’oligarchie avide et folle, les Wal-Mart, la multiplication des « détritus urbains » (Lewis Mumford) et la crétinisation médiatique crée une humanité à la hauteur :
« Vous pouvez le lire dans le corps des gens dans ces nouveaux centre-ville, c’est-à-dire le supermarché : des personnes prématurément vieilles, engraissées et rendues malades par la consommation de mauvaises nourritures, faites pour avoir l’air et avoir un goût irrésistible, aux pauvres qui s’enfoncent dans le désespoir, une consolation mortelle pour des vies remplies par des heures vides, occupées à regarder la trash-télé, des jeux informatiques addictifs et leurs propres mélodrames familiers conçus pour donner un sens narratif à des vies qui, autrement, ne comportent aucun événement ou effort. »
Tout programme télé me semble à moi aujourd’hui totalement insupportable. Il ne faut plus être tour à fait humain pour se gaver de télé. Evidemment cela rend ensuite la démarche plus dure à l’antisystème : comment peut-il expliquer le monde à un zombi nourri de l’arme de destruction massive qu’est la télévision ? Et l’on rencontre ce problème tous les jours. On est dans le classique de Don Siegel.
Une illustration donnée par Snyder a magnifiquement illustré l’involution américaine des années Eisenhower aux années Obama. On peut en dire autant du cinéma. Godard disait qu’il ne critiquait pas le cinéma américain contemporain parce qu’il était anti-américain, mais parce que ce cinéma est devenu mauvais. Où sont passés les Walsh, Ford et Minnelli d’antan ?
Il y a dix-sept ans j’avais publié un roman d’anticipation sur ce thème, les territoires protocolaires. C’est que la construction européenne avait facilité l’émergence d’une Europe déracinée et défigurée, présente déjà en France à l’époque de Pompidou : les grandes surfaces, les autoroutes, les zones de luxe, le pourrissement culturel par la télévision. Cet anéantissement de toute civilisation présent aussi au Maroc (agglomérations interminables autour de Tanger, aéroports, centres commerciaux, villas et immigration de luxe – gourbis et HLM pour les autochtones) se répand dans le monde comme un cancer. L’insensibilité des populations toujours plus hébétées (Baudrillard) par les médias accompagne ce phénomène. On cherche à en savoir plus sur le simulacre Kardashian (soixante millions de tweeter ; et je rappelle : un million de commentaires par chanson Gaga) que sur la prochaine guerre ou l’état de son âme.
Lorsque j’avais découvert et commenté – en 2012 – Howard Kunstler pour la presse russe, il était encore à la mode en Amérique, et prévoyait comme toujours une catastrophe énergétique (prévoir une catastrophe financière ou autre est devenu une usine à gaz), mais surtout il décrivait cette apocalyptique réalité – celle que Kunstler appelle le sprawling, la prolifération de cette géographie du nulle part qui s’étend partout et pourrit tout l’espace mondial (repensons à Guénon).
L’impérialisme américain devenu risible et hors de contrôle, mais impuissant aussi, ne doit pas nous faire oublier la vraie menace, celle du modèle économique et urbain. C’est par là que l’on devrait commencer les prochains combats qui nous guettent. Au lieu de prévoir des catastrophes imprévisibles, voir enfin ce désastre américain qui nous entoure et nous consume.
Le blues national – Le Saker Francophone
Nicolas Bonnal – les territoires protocolaires ; les grands auteurs et la théorie… (Kindle)
Kunstler, James Howard, The Geography of Nowhere (Simon and Schuster, 1994). Kunstler, James Howard, The Long Emergency (Atlantic Monthly Press, 2005).
Jack London – le talon de fer (ebooksgratuits.com)
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Die Bundesregierung und die ihr nachgeordneten Behörden haben die verfassungsmäßige und verpflichtende Rechtsgebundenheit ihres Handelns verlassen. Jörg Gebauer zeigt auf, wie die Regierung sich ein neues Volk, mithin einen neuen Souverän schafft, was letztlich einem Staatsstreich gleichkommt.
Der „Wissenschaftliche Dienst“ des Deutschen Bundestages hat im September 2017 ein höchst brisantes Gutachten erstellt, in welchem die Ereignisse Anfang September 2015 und in den Folgemonaten rechtlich gewürdigt wurden. Demnach hätte der Bundesinnenminister einen Erlass machen müssen, in welchem auf die humanitäre Ausnahmesituation hingewiesen worden wäre.
Dies wurde von mehreren Juristen, insbesondere Staatsrechtskollegen – an erster Stelle zu nennen wäre hier Joachim Nikolaus Steinhöfel – bereits 2015 und dann nochmals 2016 so reklamiert. Auch Ex-Verfassungsrichter Udo Di Fabio hatte hiernach in seinem Gutachten gefragt. Dieser Erlass – und das ist nun neu – wurde niemals geschrieben. Dabei hätte es dazu eine generelle Ermächtigung sogar im Gesetz gegeben. Hier liegt der objektive Rechts- und Verfassungsbruch.
Die Regierung und die ihr nachgeordneten Bundesbehörden haben demnach die verfassungsmäßige und verpflichtende Rechtsgebundenheit ihres Handelns verlassen. Prof. Dr. Di Fabio hielt rechtlich für denkbar, dass ein solcher Erlass vorübergehend nicht gemacht wird. Er kalkulierte dafür eine maximale Frist von ca. einem halben Jahr. Diese Frist war also im März 2016 abgelaufen.
Der verfassungswidrigen Äußerung der Bundeskanzlerin Angela Merkels, das Volk seien alle diejenigen, die hier leben, ging ein anderer staatsfeindlicher Tenor bei der Verwechslung der rechtlichen Stellung von Ein- und Ausreise voraus: Die Kanzlerin ist offensichtlich gespalten. Als ehemaliger Teil des FDJ-Kader denkt sie anscheinend, man könne Menschen – wie in der DDR – an der Ausreise hindern. Dies dokumentiert sich etwa in ihrer völkerrechtswidrigen Erwartungshaltung gegenüber der Türkei, wenn sie meint, diese dürfe Emigranten auf dem türkischen Staatsgebiet festsetzen und an der Ausreise hindern (sogenannter Türkei-EU-Deal).
Und übrigens: Warum es in diesem Punkte (dem Gefangennehmen von echten oder unechten „Flüchtlingen“, genauer von Menschen, die aus der Türkei emigrieren wollen) keinerlei Kritik von links gibt, demaskiert das gesamte links-liberale, bunte Establishment. Wohlbemerkt: Selbstverständlich soll es eine Eindämmung der Migration geben. Dies jedoch nicht durch Einsperren, sondern durch Aussperren der illegalen Zuwanderung (Immigration). Worin besteht nun aber die Gespaltenheit Merkels?
Im Gegensatz zu ihrer inneren Regimetreue als ehemalige hohe FDJ-Funktionärin steht ein anderes Moment – sagen wir besser: ein kurzer Moment ihrer Biographie. Denn als ehemalige Aktivistin beim Demokratischen Aufbruch (1989) hingegen denkt sie, ein jeder Mensch dürfe schließlich reisen, wohin er wolle, zum Beispiel nach Deutschland.
Merkel selber ist diejenige, die zwischen den beiden Komplexen a) hier Lebende (Bevölkerung) versus Staatsvolk sowie b) Einreise (Immigration) versus Ausreise (Emigration) die Verbindung herstellt. Dies wird in folgendem Ausspruch Merkels überdeutlich:
„Die Zeit der deutschen Einheit, die Zeit, als der Eiserne Vorhang fiel, die Zeit, als Europa zusammen gewachsen ist, war eine wunderbare Zeit. Und deshalb gibt es auch keinerlei Rechtfertigung, dass sich kleine Gruppen aus unserer Gesellschaft anmaßen zu definieren, wer das Volk ist. Das Volk ist jeder, der in diesem Lande lebt.“
Sie kann in ihrer Gespaltenheit (oder ihrem staatsrechtlichen Dilettantismus?) nicht unterscheiden zwischen einer Ausreise von deutschen Staatsbürgern und einer Einreise von Ausländern. Das Eine (Ausreise) ist das Recht eines jeden Menschen. Nicht nur im Jahre 1989. Das Andere (Einreise) kann hingegen vom jeweiligen Zielland, in welches ein Migrant einzureisen wünscht, souverän reglementiert werden.
Staats- und völkerrechtlich dürfen Ausreisen von Menschen (Emigration) niemals verhindert werden. Hingegen können Staaten sehr wohl immer die Einreise von Ausländern (Immigration) bis hin zum rigiden Verbot regeln. Dies nicht klar zu erkennen und zu befolgen, war seit September 2015 der Grundkonstruktionsfehler der deutschen Politik.
Prof. Dr. Richard Schröder (Theologe und Philosoph) führt dazu aus: „Zwischen Auswanderung und Einwanderung besteht eine Asymmetrie, die namentlich aufgrund der deutsch-deutschen Erfahrungen leicht übersehen wird. Es ist ein Menschenrecht, dass jeder (straf- und schuldenfreie) Einwohner sein Heimatland verlassen darf. Es gibt aber kein Menschenrecht auf Einwanderung, schon gar nicht in das Land meiner Wahl. Das heißt, der Staat darf seinen Bürgern das Weggehen nicht prinzipiell verbieten. Aber kein Staat ist gezwungen, jeden, der kommen will, aufzunehmen …
Die Dinge liegen beim Staatsgebiet so ähnlich wie bei der Wohnung. Niemand darf mich in meiner Wohnung einschließen. Aber ohne meine Erlaubnis darf sich niemand in meiner Wohnung niederlassen, er darf sie nicht einmal ohne meine Zustimmung betreten – außer Polizei und Feuerwehr. Das wäre Hausfriedensbruch.
„Menschenrecht“ heißt hier: das Recht auszuwandern, ist sozusagen jedem Menschen angeboren. Das Recht einzuwandern, muß dagegen verliehen werden von den Vertretern der dortigen Staatsbürger. Wem es verliehen werden darf und wem es verliehen werden muss, ergibt sich aus dem nationalen Recht und aus dem Völkerrecht …
Dem allen widersprach nur scheinbar die Erfahrung im geteilten Deutschland. Alle DDR-Bürger konnten sich ohne staatliche Genehmigung in der Bundesrepublik dauerhaft niederlassen, wenn sie sie erreicht hatten. Sie konnten sogar in ausländischen bundesdeutschen Vertretungen einen bundesdeutschen Pass bekommen und mit dem als Bundesbürger ausreisen, wenn die betroffenen Staaten das erlaubten, was bei den sozialistischen Staaten außer Jugoslawien nicht der Fall war.
Der Grund war nicht ein besonders großzügiges Einwanderungsrecht, sondern die Definition der deutschen Staatsbürgerschaft im Grundgesetz (Art. 116). Demnach waren auch die DDR-Bürger Deutsche im Sinne des Grundgesetzes, wogegen die DDR Sturm gelaufen ist. DDR-Bürger waren für die Bundesrepublik keine Ausländer und deshalb auch keine Einwanderer, wenn sie kamen. Nachdem die innerdeutsche Grenze gefallen und vollkommen verschwunden ist, denken viele, so solle es auch weltweit sein. Sie übersehen: die Türen einer Gefängniszelle werden von außen verschlossen und hindern am Weggehen. Wohnungstüren dagegen werden von innen verschlossen und hindern am Eindringen. Entsprechend gibt es auch zwei Arten von Mauern und Zäunen.“
Soweit Prof. Dr. Richard Schröder.
Es findet eine eklatante Fehlinterpretation des internationalen Rechts und des europäischen Staatsrechts statt. Diese resultiert aus purer Unkenntnis der westlichen Staatsphilosophie. Warum muss diese überhaupt berücksichtigt werden, nicht nur als Einwand sondern auch und gerade als Chance?
Von Seiten der staatsphilosophischen natürlichen Freiheit her betrachtet, ist jedem Menschen nämlich jederzeit die (endgültige oder vorübergehende) Ausreise zu gestatten. Dies darf kein internationaler Vertrag und erst recht nicht die UNO oder die EU verhindern. Hingegen gilt weiterhin unangefochten: Von Seiten der staatsphilosophischen republikanischen Freiheit (Rousseau) hat jeder Staat – und das ist international unbestritten – das Recht, die Einreise fremder Staatsbürger zu verhindern.
Nach traditioneller, klassisch-liberaler Staatstheorie braucht er hierfür keinerlei Begründung. Genau dies konstituiert einen Staat ja gerade, über sein Hoheitsgebiet souverän zu entscheiden. Daran ändert weder ein Staatenbund (oder ein Vertrag zwischen Staaten) noch Schengen und Dublin irgendetwas. Über eine Einreise nichtdeutscher Staatsbürger nach Deutschland (Immigration) entscheidet rechtlich nur Deutschland.
Deswegen trägt Merkel mit ihren verfassungswidrigen Handlungen und Äußerungen auch die Verantwortung für Terrorakte gegen Deutsche, wenn diese von illegal anwesenden Ausländern durchgeführt wurden. Das Verwischen der Unterschiede zwischen Einreise und Ausreise verletzt zudem den demokratischen Grundkonsens, weil solch Regierungshandeln die Maxime der klassisch liberalen Staatstheorie ignoriert. Diese Maxime stehen vor der Klammer unserer Verfassung. Dies hat der ursprüngliche Verfassungsgesetzgeber, der Parlamentarische Rat, 1949 ausdrücklich in seinen Beratungen protokolliert sowie in der Präambel des Grundgesetzes manifestiert mit der Formulierung: „Im Bewußtsein seiner Verantwortung vor den Menschen“.
Dieser verkürzte Term sollte bewusst die Staatsphilosophie von Hobbes über Montesquieu, John Locke und Rousseau bis Hegel als grundlegend, notwendig (jedoch nicht hinreichend) und unabdingbar zur Basis des modernen Verfassungsstaates machen. All dies scheint die Bundesregierung auszublenden oder schlichtweg nicht zu wissen.
Diese Unkenntnis und Ignoranz ist die Hauptursache für die aktuelle Staatskrise und die „Herrschaft des Unrechts“ (Wortlaut CSU-Vorstandsbeschluss): Die Bundeskanzlerin persönlich hat sich schuldig gemacht, indem sie uns und andere Menschen in Europa dieser Gefahr ausgesetzt hat. Ohne irgendeinen Grund lässt sie seit zwei Jahren zu, dass man in Deutschland einreisen (immigrieren) darf, ohne die gesetzlichen Kriterien zu erfüllen. So konnten Verbrecher hierhin gelangen und ihre Bombenanschläge vorbereiten sowie Terrorakte durchführen, damit aber dem eigenen Staatsvolk schweren Schaden zugefügt. Kein deutscher Kanzler hat seit 1949 solch eine Schuld auf sich geladen.
Zudem hat die aktuelle Bundeskanzlerin die seit Jahrzehnten konstruktive Außenpolitik Deutschlands und unsere gute Stellung in Europa erheblich beschädigt. Merkels Definition kreiert ein neues Volk, damit aber einen neuen Souverän. Da die Souveränität aber unteilbar ist und es denklogisch in einem Staatsgebiet nur einen Souverän geben kann, bedeutet das eine Auswechslung desselben. Die Regierung schafft sich demnach ein neues Volk.
Die Auswechslung des Souveräns ist die Beschreibung für einen Staatsstreich. Neben einer Revolution („von unten“) ist der Staatsstreich („von oben“) die fundamentalste Umwälzung der politischen Ordnung, die denkbar ist.
*
Zum Autor: Jörg Gebauer ist ausgebildeter Staatswissenschaftler (Magister in Politik, Jura und Soziologie). Daneben hat er Kriminologie, Volkswirtschaftslehre und Staatsphilosophie sowie Pädagogik studiert. Von 1979 bis 2014 war er Mitglied der SPD. Unter anderem gehörte er dem Juso-Bundesausschuss fünf Jahre lang an und war von Februar 1990 zuerst Mitglied der „Einsatzgruppe Deutsche Einheit“ und im direkten Anschluss daran Mitarbeiter des Deutschen Bundestages bis Juni 1992. Dort unter anderem tätig für den ehemaligen Staatsminister Hans-Jürgen Wischnewski („Ben Wisch“). Zuvor war er drei Jahre Angestellter der Johannes Gutenberg-Universität in Mainz. Seit 1992 ist Jörg Gebauer als Berater in der freien Wirtschaft tätig.
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11:13 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Droit / Constitutions | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : droit, immigration, réfugiés, actualité, allemagne, europe, affaires européennes, politique internationale | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Un communiqué du Comité Jean Parvulesco :
Un Colloque international se tiendra les 15 et 16 décembre prochains à Chisinau, capitale de la Moldavie.
Cet événement sera inauguré par le Président de la République Moldave, M. Igor Dodon et à l’occasion duquel sera offert un banquet officiel.
Le thème de ce colloque est «Quelle alternative au capitalisme au XXIe siècle?»
Seront présentes de nombreuses personnalités venues de tous les continents pour apporter leur pierre à la construction d’une véritable alternative au Système à tuer les peuples.
18:39 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Economie, Evénement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : économie, événement, économie alternative, chisinau, moldavie | | del.icio.us | | Digg | Facebook
par Thomas Ferrier
Ex: http://thomasferrier.hautetfort.com
Avec 31,36% (+ 7,37) des voix et 61 sièges (+14), l’ÖVP de Sebastian Kurz réussit son pari de renforcer sa formation politique et maintient le FPÖ de Hans-Christian Strache à bonne distance. Ce dernier, qui avait atteint parfois jusqu’à 37% des voix dans certains sondages, n’a cessé de reculer depuis l’ascension médiatique du ministre Kurz. Le FPÖ néanmoins obtient dans ce contexte 27,35% des voix (+ 6,85) et 53 sièges, ce qui est le meilleur résultat de son histoire, légèrement supérieur à celui obtenu par Jörg Haider en 2000.
Le SPÖ, à la différence de la SPD allemande voisine, ne s’effondre pas. Il obtient 26,75% des voix et 52 sièges, soit le même résultat qu’en 2013. Son électorat se maintient dans un contexte où les formations écologistes reculent de cinq points en tout.
La formation d’Alexander van der Bellen, président autrichien actuel, élu pour faire barrage au candidat du FPÖ Norbert Hofer, s’effondre avec 3,32% des voix (- 9.1) et perd toute représentation parlementaire (-24 sièges). Les Verts (Grüne) ont été victimes également de la concurrence d’une scission, le mouvement Pilz, du nom de son fondateur, qui obtient 4,13% des voix et 8 sièges.
Avec 4,96% des voix et 9 sièges, la liste NEOS, de centre-droit et en faveur de la construction européenne, maintient son résultat de 2013. Le fort tripartisme autrichien a empêché cette formation d’accroître son audience mais elle a su fidéliser son électorat.
Les autres formations politiques populistes sont réduites à la portion incongrue. La liste FLÖ issue d’une scission du FPÖ menée notamment par Barbara Rosenkranz obtient 0,18% des voix. La liste ultra-anti-européenne EUAUS, qui prône une sortie de l’Autriche de l’UE, 0,01%. Les communistes du KPÖ obtiennent 0,73% des voix (- 0,29), récupérant le vote gauchiste. Enfin la liste représentant les minorités musulmanes, liste pro-Erdogan, à savoir le NBZ, obtient 0,06% des voix soit à peine 2600 électeurs. C’est l’échec également pour la formation populiste GILT, qui n’obtient que 0,92% des voix. Les listes divers (Sonstige) sont donc laminées, perdant près de sept points en tout par rapport à 2013.
Le SPÖ a immédiatement proposé une alliance avec l’ÖVP mais Sebastian Kurz va devoir rapidement faire un choix déterminant. Ou bien il peut imiter Sarkozy, et après avoir tenu une ligne droitière pendant la campagne, faire l’ouverture à gauche une fois au pouvoir. Mais ce serait tactiquement maladroit, surtout en Autriche. Ou bien il peut proposer une coalition avec Strache et le FPÖ, au risque de susciter en Europe occidentale une campagne de dénigrement, et c’est probablement le choix qui sera le sien.
Pour le FPÖ, ce résultat est paradoxal. C’est certes son meilleur score mais il est très en-dessous des espérances que Strache pouvait avoir il y a encore quelques mois. Il a été incapable de freiner l’ascension de Kurz qui a su convaincre d’anciens électeurs ÖVP, tentés par le FPÖ, de retourner au bercail. Les perspectives de devenir chancelier s’évanouissent donc.
Si le FPÖ accepte de rejoindre une coalition autour de l’ÖVP, le risque est fort que le parti connaisse une hémorragie électorale à terme, comme cela avait été le cas en 2000. Mais si le FPÖ reste dans l’opposition, on lui reprochera de ne pas vouloir participer au pouvoir et de ne pas être un parti de gouvernement. Il est donc là encore probable que Strache accepte de rejoindre une coalition, à la condition d’obtenir au moins le ministère de l’intérieur.
Une coalition ÖVP/FPÖ avec Sebastian Kurz comme chancelier, est donc vraisemblable. Elle ne suscitera sans doute pas les cris d’orfraie de la coalition précédente ÖVP/FPÖ de 2000. Strache n’est pas Haider et il a su éviter tout le long de sa carrière à la tête du FPÖ les déclarations provocatrices qui inquiéteraient une partie notable de ses propres électeurs.
Thomas FERRIER (Le Parti des Européens)
16:43 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, europe, autriche, affaires européennes, politique, politique internationale, sebastian kurz, Övp, fpÖ | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Ex: http://www.counter-currents.com
Everything is going exactly according to plan. This is what super-villains always say, usually just before their plans are upset. (“Seize him, you fools! He’s getting away!”) So, I am may be tempting fate by saying such a thing, but actually I don’t think so. As of late it really does seem like something — Providence, the Invisible Hand, the Cunning of Reason, or what have you — has been at work behind the scenes, helping our cause. In truth, we don’t have a plan, but events are unfolding as if someone does, and as if that someone is smiling upon us (perhaps from atop his perch in Asgard).
None of this should be particularly surprising. After all, we have the truth on our side. And the truth is reality. No individual and no civilization can exist for long in revolt against reality. Reality always finds a way to thwart our denial and our delusions, and to call attention to itself over and over again — until finally we are compelled to listen. Aristotle said that “truth seems to be like the proverbial door, which no one can fail to hit.” Actually, truth is like the proverbial Mack truck which cannot fail to hit us, if we try denying it for very long.
Now, an important part of how this Providence/Cunning of Reason stuff works is that if there is a truth that needs to come out, or a major societal shift that needs to take place, whatever human actors do will tend to advance this. In other words, once we reach a certain set of conditions where the denial of truth is no longer viable, and the truth is just aching to get out, even those who oppose this process will wind up helping it along. Their actions, in short, have unintended consequences. We now see this playing out in a big way in how the Left is conducting itself, especially in its attempts to oppose us. Some of the ways this is happening are obvious, and have been commented on before; others are not so obvious.
The Left thinks it has scored some recent victories by “infiltrating” our private gatherings and reporting on them. This includes the London Forum and the Counter-Currents-sponsored Northwest Forum. As Greg Johnson has already pointed out, all these infiltrators succeeded in doing was proving that we say the same things in private that we do in public. (The claims of Leftists that we’ve been “exposed” are therefore especially comical.) Aside from this, what we are quoted as saying will probably attract more people than it will repulse. Of course, Leftists are constitutionally incapable of perceiving this. They think that our ideas are so self-evidently evil all they have to do is lay them bare. But to almost everyone who isn’t a committed Left-wing ideologue, at least some of our ideas seem . . . well . . . true.
For example, Greg Johnson was secretly recorded at the London Forum quoting someone saying that “while the survivors [of the Manchester Islamic terrorist attack] were still picking bloody bits of children from their hair, Britain’s leaders were rushing toward the nearest camera to profess their undying commitment to diversity.” This is actually an extraordinarily powerful observation, which would stir many people at least to say “you know, he’s got a point.” But, of course, Leftists cannot see this: they broadcast the comment to all the world, thinking it would be summarily rejected by all right-thinking people. Umm, not quite. Thank you, Leftists! If you had but one face I would kiss it (and then get a shot of penicillin).
But this infiltration has the potential to birth an even more important, and less obvious, unintended consequence (and this one is real Cunning of Reason stuff). After the infiltration of the Northwest Forum, the organizers have now decided to make these events public. Our movement already has annual or semi-annual conferences, such as AmRen and NPI. However, the vast majority of events are private, invitation-only affairs which rely on secrecy: vetting (sometimes none-too-successful-vetting, it seems), announcing the location at the last minute, etc. These infiltrations teach us that the way forward may be to end this practice, and make many of our events open to the public. This would make us more visible — more of a regular part of the social and political landscape.
The unintended consequence of Leftist infiltration would therefore be one that Leftists desperately want to avoid: our “normalization.” Publicly-held, New Right events would simply become a “regular thing.” Going (more) public would also require many participants in our events to face a tough choice. They would have to ask themselves whether they are willing to take the risk of being seen at a public event, or forgo attending altogether. More and more of our hitherto reclusive comrades, I believe, have reached a point where they are willing to say “fuck it” and show up anyway, regardless of the consequences. And as more of these public events begin popping up, and more people show up (if only out of curiosity) it will be harder and harder to penalize attendees in some fashion or other. Again, thanks Leftists.
To cite one specific case, Greg Johnson has hitherto been famously camera shy, due to his desire to follow the advice of Socrates and maintain as much as possible “a private life.” But Greg’s recent video exposure has forced him to confront the fact that maintaining a private life is now pretty much a lost cause — the Left (as well as some douchebags on “our side”) won’t allow it. And that’s very good for us. Greg has the best mind in the American New Right scene. Abandoning his former reclusiveness means that we will be seeing more of him: more public lectures and conference appearances, and possibly YouTube videos. Ironically, in “exposing” Greg the Left has . . . well . . . increased his exposure; it has freed him (or perhaps I should say “unleashed” him). This isn’t what the Left wanted — but, again, ideology has made them too stupid to see that they are cooperating in undermining themselves.
Then there are the growing number of “hit pieces” that have been published in recent months, targeting prominent members of our movement. These are stuffed to the gills with unintended consequences. As everyone knows by now, Mike Enoch was the subject of a recent exposé in The New Yorker. One gets the impression that the author probably tried hard to make Mike look bad — but, predictably, the article has the unintended consequence, to any unbiased reader, of making him look like rather a swell fellow. As one of my (very objective) correspondents put it: “One gets the impression that Enoch really is seeking for truth. There are also details like him taking care of his handicapped mischling brother, that make him look rather nice and caring. Also, he does not say anything bad about his (I assume soon-to-be-ex)-wife, which is usually the case with any divorce. In fact, his attachment to her comes through strongly. The overall picture is rather complex and a far cry from the usual villain caricatures.”
An even better example of the unintended consequences of Leftist exposés is the profile of the German Götz Kubitschek which appeared just before the Enoch piece in The New York Times. This is, without question, the most fair and objective article I think I have ever seen on a Right-wing figure. But I suspect that the (presumably Left-wing) reporter simply allows Kubitschek to speak for himself because he thinks that, again, our ideas are so self-evidently evil all one need do is report them accurately. This backfires in a very, very big way. Not only does Herr Kubitschek seem sweetly reasonable, we learn that he has seven children and a farm full of lovingly-tended goats and bunny rabbits. At one point, he absents himself from the interview to go and heal an ailing baby goat. The only way this could have been better for us is if Kubitschek had been depicted curing lepers or miracling bread into existence. Once again, the Left takes careful aim at its own foot and opens fire.
Mention must also be made of the Left’s attempts to censor us, de-platform us, ruin our lives and careers, etc. (I have already written an essay about how to deal with these dangers on a day-to-day basis.) Every time this happens — if it gets some exposure — the Left comes off looking more and more desperate, hateful, and intolerant. A reversal is taking place very, very quickly: the Left is positioning itself as the defensive, tyrannical Establishment, and simultaneously positioning us as the rebels, the true “liberal” advocates of freedom of thought, and as the new counter-culture. Thanks! Sensible, average people cannot help but see the hateful, censorious behavior of the Left as the last gasp of a dying ideology. In other words, at some level of their awareness they see this behavior and think “What’s wrong with these people? What are they trying to hide? What are they trying to compensate for?” This is not the behavior of people confident in the truth of their views — it is the behavior of cornered rats; of criminal types who know the jig is up; of moochers who’ve realized the free lunch is over with.
Needless to say, this also applies to the violence of the Left, especially when it is perpetrated by Antifa and Black Lives Matter. Decent, average folks deeply disapprove of lawlessness, and of violence used as a tool of oppression, especially when it is directed at the underdog (this is very deeply set in the American character). Thus, Trump very wisely appealed, as did Nixon in 1968, to “law and order.” This is very probably a major part of why he won. Since the election, of course, the Left has continued to oblige us by amping up the violence. In general, as has been pointed out by many, the general bat-shit-crazy antics of the Left since the election of Donald Trump have only been helping us. More and more people are fed up with Leftism, and getting more bold about saying so.
And we must add to this the fact that, in addition to violence and mischief of all sorts, the Left seems completely clueless about the fact that Americans in vast numbers have repudiated their policies — every one of which has been a disaster for the country, and for the electoral prospects of liberals. Just the other day the liberal-controlled Boy Scouts of America announced that it will accept girls, presumably including girls who think they are boys. But this is just an extension of the “gender madness” that seriously harmed Democrats in the last election. Now California seems poised to pass a law criminalizing the use of the wrong pronouns when dealing with “transgender” people (while simultaneously making it no longer a felony to deliberately infect someone with HIV).
It’s really like Leftists just can’t help themselves. And, indeed, they can’t. They are committed to a life-denying morality that, taken to its logical conclusion, destroys families, communities, and all the basic institutions of civilization. That includes liberal families, communities, and institutions. And the moral fanaticism of the Left requires them to carry their ideas to their logical conclusion — to the extreme. What we are seeing is the Left beginning to eat itself, in a dialectic that spells their doom. The Left cannot abandon the ideology in which it has invested so much — the ideology through which its overly-socialized adherents find their self-worth; the ideology through which its base of slave-types and defective oddballs seeks to revenge itself upon the strong and the healthy. The Left will only continue to double-down and become more insane, more extreme. And the result will be that it will destroy itself, and probably quicker than any of us think. It seems right on course to do this, and the signs are everywhere. We can help this along through our activities, but really the Left is doing all the heavy lifting for us.
Three cheers for unintended consequences!
This just in: An appearance by Martin Sellner and Martin Lichtmesz at the Frankfurt Book Fair made international news when they were accosted by Antifa. Result: 3,000 copies of Lichtmesz’s new book have sold! Thank you again, Leftists. We owe you so much!
15:51 Publié dans Actualité, Nouvelle Droite | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, allemagne, états-unis, gauche, antifa, götz kubitschek, nouvelle droite, nouvelle droite allemande, neue rechte | | del.icio.us | | Digg | Facebook
par Thomas Ferrier
Ex: http://thomasferrier.hautetfort.com
Toutes les identités d’Europe doivent être préservées et il n’y a aucune raison en soi que l’identité catalane soit écrasée par l’identité castillane. Elles ont toutes le même droit de perpétuer leur héritage/patrimoine et de le transmettre aux nouvelles générations. La France jacobine a écrasé les identités propres à son territoire en imposant le français, c’est-à-dire en réalité le francilien, la dialecte d’oïl de la région parisienne, siège du centralisme capétien puis républicain. Et de même le régime franquiste en Espagne a violemment réprimé les nationalismes catalan et basque.
Mais depuis les années 70, les provinces d’Espagne, comme la Catalogne, ont bénéficié d’une large autonomie. Ce ne sont pas les Espagnols qui mettent en danger l’identité catalane mais les prétendus indépendantistes catalans eux-mêmes, animés par une idéologie gauchiste qu’on peut retrouver chez Podemos, et qui les amènent à se faire les promoteurs d’une immigration immodérée, créant ainsi la seule menace réelle sur l’identité catalane.
En réalité, la pire chose qui pourrait arriver aux Catalans eux-mêmes serait que ces « indépendantistes » qui nient la parenté de culture entre Castillans et Catalans, et entre Européens en général, arrivent au pouvoir d’un Etat devenu indépendant, où ils distribueront la nationalité catalane à tout le monde, détruisant l’identité catalane qu’ils prétendent défendre.
Le gouvernement espagnol ne veut pas de l’indépendance catalane pour de bonnes et de mauvaises raisons. Sa façon d’affirmer son pouvoir ne paraît pas adéquate. Il aurait suffi de garantir les conditions démocratiques d’un référendum, que les indépendantistes auraient certainement perdu, pour désactiver leur action.
Les régionales ou indépendantistes de droite, notamment en Flandre, qui ont apporté leur soutien à l’indépendance catalane se trompent de combat. Les identitaires catalans font fausse route en acceptant que leurs pires adversaires en Catalogne réalisent cette indépendance à laquelle eux-aussi aspirent. Une responsable de SOM Catalans déclare ainsi qu’il n’y a « rien de commun entre l’Espagne et la Catalogne », ce qui est une absurdité d’un point de vue historique. Cette identitaire catalane revendique également la Catalogne française, mais aussi les Baléares et Valence.
Outre le combat commun pour la Reconquista, il y a le même héritage celte, romain et germanique (gothique), sans parler de l’héritage ibère plus ancien. Ce genre de déni me fait penser à celui des souverainistes français, qui considèrent que la France et les autres nations d’Europe n’ont rien en commun, alors que dans le même temps selon eux « tout le monde » peut devenir français.
Alors que le combat identitaire implique de se placer dans le cadre d’une Europe unie, nous retrouvons là les égarements nationalistes classiques. Faire de la Catalogne un État souverain de plus, quel intérêt ? Pour ne pas avoir à contribuer économiquement au reste de l’Espagne, alors même que la gouvernance catalane pratique l’assistanat généralisé ?
Il est indéniable que les États nationaux classiques sont incapables de protéger les Européens contre le mondialisme, mais si l’État espagnol en est incapable, que dire du futur État catalan ? Le cas de l’Écosse est différent puisque c’est parce qu’elle veut rester en Europe qu’elle envisage de se séparer du Royaume-Uni, mais pour y appliquer la même politique migratoire suicidaire, en pire.
Il ne faut pas un État de plus en Europe, mais un seul Etat pour l’Europe. En ce sens, Catalans et Espagnols resteront les citoyens d’un même ensemble, sans les contentieux historiques désormais ringardisés, qui s’appellera l’Europe. C’est dans l’unité politique du continent que se trouvent la réconciliation et la restauration des identités d’Europe menacées par le globalisme, qu’il soit libéral ou marxiste. Les défenseurs de l’indépendance catalane ont tort. Les partisans d’une Espagne unie aussi. Tous deux nient l’essentiel, la nécessité d’une Europe politique forte et unie qui n’a que faire de querelles de clochers sans intérêt, tant que les identités sont préservées.
C’est par l’Europe que l’identité catalane, comme l’identité castillane d’ailleurs, sera préservée. Il est donc impératif que les catalans identitaires laissent à cette extrême-gauche funeste ce fantasme d’une souveraineté de papier et œuvrent plutôt à l’émergence d’une Europe unie, respectueuse par subsidiarité des identités intra-européennes.
Thomas FERRIER (Le Parti des Européens)
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RS.
18:26 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, actualité, catalogne, espagne, europe, affaires européennes, robert steuckers, alberto buela | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Nous reproduisons ci-dessous un point de vue intéressant de Figaro Vox et consacré à la survie idéologique de la droite. est auditeur au Conseil d'Etat et maître de conférence à Sciences-Po. , cueilli sur
Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com
La gauche a assumé l'abandon du peuple, la droite doit assumer celui des élites
«Car il m'est apparu que l'homme était tout semblable à la citadelle. Il renverse les murs pour s'assurer la liberté, mais il n'est plus que forteresse démantelée et ouverte aux étoiles. Alors commence son angoisse qui est de n'être point» (Saint-Exupéry, Citadelle)
Ainsi en est-il de la scène politique française, structurée autour d'une seule et même idéologie, celle de la déconstruction permanente.
Cette idéologie promeut le progrès conçu non comme surgissement d'une volonté dans l'histoire, mais, s'appuyant sur le confort matériel, comme un projet d'émancipation de l'homme contre toutes les formes de limites, quels que soient le sens de ces limites et la finalité poursuivie par celui qui vise à s'en débarrasser.
Elle emprunte la méthode spécifique de la table rase, où l'histoire n'est plus faite de tâtonnements mais de certitudes aveugles en vue de soumettre la réalité réticente de la matière, tant dans le domaine scientifique (transhumanisme) que politique («arracher l'enfant des déterminismes de sa famille» de V. Peillon).
Après son stade moderne, qui fut celui des mouvements collectifs (nationalismes, communismes), cette idéologie sera, au XXIe siècle, celle de l'agitation individuelle.
L'individu devient unique source et finalité de la société ; la conscience même d'un bien commun disparaît derrière le relativisme de groupes multiples organisés par leurs intérêts particuliers, réduisant la communauté de destin en un vaste marché mondial visant à l'épanouissement narcissique (Christopher Lasch) dont le politique ne serait qu'un secteur d'industrie.
La scène politique française, entre consensus idéologique et fractures sociologiques, menace de dislocation la droite dite «de gouvernement».
Dans la plupart des pays occidentaux, l'hégémonie culturelle de cette idéologie a creusé un fossé aujourd'hui presque sociologiquement figé, entre ceux qui en bénéficient et ceux qui en sont frustrés.
Si le cœur de l'élite «de masse» (20-30% de la population selon C. Guilluy) a retiré les fruits de la mondialisation et de sa vision individualiste et libertaire (pour faire court, le droit de jouir sans entrave), la généralisation de la «société de marché» a percé les frontières des États et celles de tous les corps sociaux protecteurs - familles, écoles, entreprises - pour les atomiser en gagnants et en perdants.
Ces derniers, ceux qui ne «sont rien» (la France périphérique, soit les 2/3 de la population, toujours selon C. Guilluy), cherchent aujourd'hui à prendre leur revanche en se tournant, soit vers Marine Le Pen pour se décharger sur d'opportuns boucs émissaires (la finance, l'Europe, l'immigration), soit vers Jean-Luc Mélenchon promettant davantage d'utopies libératrices en surfant sur la colère du peuple (revenu universel, etc.).
Cette déconstruction des nations entre centres et périphéries se retrouve partout ailleurs: en Angleterre avec la cartographie du «Brexit» opposant la Greater London aux autres régions du pays, ou aux États-Unis, entre les central states et les coastal states.
Chez nous, la carte des électeurs du premier tour des présidentielles est éloquente (métropoles vs. France des villes moyennes).
La droite s'est historiquement contentée d'être le bon gestionnaire de cette idéologie depuis 1968, soit par
désintérêt (elle s'est jetée à corps perdu dans le mondialisme et l'économie), soit par dégoût (c'est la bourgeoisie plus conservatrice qui se tourne vers la politique de proximité et se replie sur son entourage proche).
Elle s'est contentée de se fondre dans le paysage dessiné par l'idéologie de la déconstruction en tentant d'y apporter un semblant d'ordre et de bonne gestion financière: le débat politique de la droite lors des législatives s'est ainsi résumé, après la grande désillusion des présidentielles, à une querelle comptable de chiffres et de mesures paramétriques (baisse de l'IR, etc.) sans vision aucune.
Le consensus idéologique ambiant n'a donc jamais été remis en question ; bien au contraire, le libéralisme traditionnel de la droite s'est laissé glisser vers la quête de la jouissance servile aux mains d'un État devenu simple gestionnaire.
Or, les laissés-pour-compte de la mondialisation montrent qu'ils ne se satisferont plus des promesses de la gauche et du vide intellectuel laissé à droite.
À l'heure du Brexit, de Trump, de Podemos, du mouvement des 5 étoiles et du FPÖ, la ligne de partage politique n'est plus entre une pensée de droite et une pensée de gauche, indépendantes l'une de l'autre.
Le clivage n'est plus idéologique: il menace de ne devenir que sociologique, entre les gagnants et les frustrés du libéralisme libertaire. Le risque est de voir une telle opposition, qui ne se situe plus sur le plan des idées, se traduire par la violence la plus brutale - déchaînement des frustrations et de l'accumulation des rancœurs, entretenues par le système médiatique.
Entre En Marche, qui rassemble, dans un discours de gestionnaire rassurant, jeunes diplômés, immigrés et cadres des métropoles mondialisées, et Jean-Luc Mélenchon ou Marine Le Pen, qui rivalisent d'irresponsabilités pour incarner la revanche des antisystèmes et des classes populaires, le «marché» électoral de la droite dite de gouvernement s'est, faute de discours cohérent, réduit comme peau de chagrin.
Pour survivre, la droite devra bâtir un discours autonome qui réinvestisse le champ du politique plutôt que celui du gestionnaire.
La recomposition actuelle du paysage politique français autour des deux extrêmes et l'apparition d'En Marche signeraient à terme l'avènement d'un grand parti centriste, majoritaire, mais traversé de courants profondément divergents et incohérents, constitué d'alliances de circonstances instables et ponctuelles rappelant les gouvernements de la IVe République.
Ce schéma risque de «satelliser» la droite en caution économique d'un programme qu'elle ne maîtriserait plus. Cependant, la faiblesse du score de MLP au premier tour des présidentielles, et les divisions internes du FN auquel les départs de Marion Maréchal-Le Pen et de Florian Philippot portent un coup, constituent une opportunité immense pour que la droite de gouvernement effectue, à l'occasion de ces prochaines années, le travail sur elle-même analogue à celui des conservateurs britanniques au milieu des années 2000 devant une gauche économiquement et sociétalement libérale, et des extrêmes qui prêchaient la révolution.
La gauche avait, en son temps, assumé l'abandon du peuple qui a tout perdu: la droite pourrait assumer celui des élites postmodernes qui ont tout gagné. L'urgence de la droite, face à son risque de dissolution, est de récupérer trois pôles: l'électorat populaire (attaché à des valeurs de responsabilité, d'autorité et percevant les ravages du libéralisme libertaire), l'électorat bourgeois des provinces et assimilé, souvent de culture catholique et sociale, et celui de la gauche dite «réac», chevènementiste.
Comme l'avait fait le think-tank Terra Nova dès 2011 en orientant cyniquement le PS vers l'électorat de la coalition des bobos et des minorités, il s'agirait ici pour la droite d'abandonner l'élite déracinée et déterritorialisée, qui aurait tout à perdre d'un changement de son discours, pour rassembler la bourgeoisie de province et les classes populaires dans une sorte de «Terra Nova inversé».
Ce Terra Nova inversé n'aurait pas pour objet de promettre une quelconque revanche, mais de proposer aux «perdants» économiques et culturels de porter un changement de paradigme.
Face à l'idéologie de la déconstruction qui rassemble pour mieux les déchirer les deux «camps» des gagnants et des perdants de la mondialisation libérale-libertaire, la droite doit bâtir un discours autonome et crédible.
Pour ce faire, elle refuserait de ne concevoir la nation que comme un agglomérat d'individus dont le politique n'aurait qu'à organiser l'interaction pour en maximiser l'épanouissement matériel ; et elle refuserait dans le même temps de promettre la «revanche» des classes populaires par des promesses intenables ou de verser dans le décroissantisme, marqueurs des deux extrêmes.
Refuser l'idéologie de la déconstruction, c'est à la fois refuser son matérialisme individualiste post-politique qui continue à atomiser la société en produisant des «gagnants» et des «perdants», et refuser sa méthode de la table rase surfant sur les fausses promesses et les colères stériles ; c'est assumer la nécessité pour toute société qui souhaite perdurer et vivre librement de protéger les trésors chèrement accumulés au fil des siècles.
C'est donc affirmer le besoin de transmission de notre culture, qui suppose un espace clos, un territoire, afin de générer la confiance et la fraternité nécessaires à l'existence d'une vie démocratique enracinée - d'une vraie démocratie, tout simplement.
Ce projet aurait à son cœur le rejet de l'émerveillement béat et des frustrations violentes, lui préférant l'enracinement dans le passé pour une projection vers l'avenir. Son maître-mot ne serait pas «construire», mais «grandir», y compris à partir du local, plus propice à l'élaboration apaisée de solutions concrètes aux véritables problèmes de fond.
La protection qu'il offrirait n'est pas refus du changement, d'où le rejet du mot-caricature de «conservatisme»: elle réhabiliterait l'idée que l'innovation n'est ni bonne, ni mauvaise, mais qu'il revient à notre volonté politique de la saisir comme une opportunité et de la maîtriser comme un danger.
C'est ainsi réhabiliter la place du politique, sa vocation à orienter plutôt qu'à accompagner les changements qui sont loin d'être inéluctables.
Ce serait donner envie aux Français de redécouvrir qu'ils peuvent encore, en tant que peuple, maîtriser les décisions qui ont trait à des sujets structurants pour notre avenir (écologie, transmission des savoirs et des valeurs, rapports à la mondialisation et au libre-échange, rapports à la technologie notamment quant à ses impacts éthiques et sociaux, etc.).
Ce serait donc leur permettre de reprendre goût à leur propre liberté politique.
«Un être humain a une racine par sa participation réelle, active et naturelle à l'existence d'une collectivité qui conserve vivant certains trésors du passé et certains pressentiments d'avenir», disait Simone Weil.
Cette refondation idéologique est à même de séduire l'électorat cible, mais aussi d'aller au-delà.
Pour les classes populaires ou moyennes, et la bourgeoisie dite de province, il s'agit de reconnaître la valeur d'une patrie en partage, ainsi que le capital immatériel que représente la «décence commune» dont parle George Orwell sans laquelle «l'unité politique n'est qu'une coquille vide» (M. De Jaeghere).
Mais c'est aussi un discours capable de rassembler d'abord les libéraux, au sens premier du terme - ceux qui aspirent à la protection des personnes contre l'arbitraire du pouvoir, ceux qui estiment qu'il appartient à chaque institution, Etat compris, de se cantonner à son rôle pertinent (notamment en matière économique),.
Mais aussi ceux qui reconnaissent que l'économie de marché ne fonctionne durablement - et n'est même historiquement apparue - que dans le cadre de communautés culturelles enracinées, assumant une certaine éthique, et structurées par des Etats-nations démocratiques.
Enfin, c'est un discours susceptible de séduire une partie de l'électorat préoccupé par la question sociale, en développant des politiques fondées sur la notion de responsabilité plutôt que sur l'humiliation d'un assistanat organisé: les Français veulent travailler et non vivre d'allocations ; ils veulent se sentir intégrés dans la société et pas sans cesse renvoyés à leurs origines par un discours victimaire et moralisateur.
Cette velléité de bâtir un nouveau parti de masse à droite, ni gestionnaire, ni démago, trouve de nombreux échos intellectuels et médiatiques, des anciennes gauche et droite: Finkielkraut, Brague, Debray, Gauchet, Onfray, Delsol, Polony.
A l'heure où ce combat culturel est mené avec brio, la droite, si elle ne veut pas disparaître, devra prendre le chemin de crête périlleux qui consiste à rejeter en bloc le confort d'une politique gestionnaire en s'affranchissant d'une idéologie qui lui aliène le nouveau cœur de son électorat putatif: les classes moyennes et populaires, et la bourgeoisie dite de province.
(Figaro Vox, 6 octobre 2017)
18:14 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, droite, mondialisme, actualité, europe, affaires européennes, élites mondialisées | | del.icio.us | | Digg | Facebook
22:46 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Entretiens | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean-michel vernochet, actualité, europe, france, affaires européennes, politique internationale | | del.icio.us | | Digg | Facebook
par Jean Paul Baquiast
Ex: http://europesolidaire.eu
Une explication serait que la décroissance en France est exigée par les intérêts financiers américains qui ont payé son élection. Cela rendra impossible un retour au modèle français ancien d'investissements publics, d'abord financés par la dette puis rentabilisés ensuite grâce aux activités nouvelles et revenus en découlant. C'est en fait grosso modo le modèle russe et chinois. Horresco referens.
La France actuelle ne peut le faire, corsetée qu'elle est par les contraintes de l'Union Européenne, elles-mêmes imposées par les intérêts financiers américains. Mais un Macron jouant la France et non Wall Street aurait pu imposer des dérogations aux réglementations européennes, en menaçant l'Union d'un Francexit. Ceci aurait été jouable aux yeux de l'opinion s'il avait exposé à celle-ci qu'en échange de nouveaux sacrifices momentanés destinés à financer des investissements publics productifs, elle aurait vite bénéficié d'une nouvelle croissance auto-financée.
Soit l'exemple des énergies renouvelables ou de l'espace, dans lesquels la France dispose de ressources potentielles non employées, et dans lesquels Macron ne mettra pas un euro, comme de bien entendu. Ses sponsors américains ne le permettraient pas. Pour eux, mieux vaut acheter du gaz de schiste d'outre-atlantique et financer Space X. Macron aurait pu et du, dans ces domaines comme dans d'autres sur lesquels il est inutile de s'attarder ici, établir d'ambitieux programmes d'investissements publics et privés. Il ne l'a pas fait et ne le fera jamais.
Malheureusement en France aucune voix parmi l'opposition au pouvoir actuel ne semble capable, ou désireuse, de tenir ce discours et proposer des alternatives. Si puissante sans doute est, même à gauche, à l'extrême-gauche ou au FN, la puissance de l'idéologie américano-européenne.
https://www.rt.com/op-edge/406124-rise-fall-emmanuel-macr...
15:08 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : états-unis, emmanuel macron, france, europe, affaires européennes, économie, wall street | | del.icio.us | | Digg | Facebook
14:56 Publié dans Actualité, Economie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, économie, crise, crise économique | | del.icio.us | | Digg | Facebook
‘Afrika onderontwikkeld dankzij grootschalige corruptie’
‘De échte vluchtelingen blijven achter en komen niet naar Europa’
‘Mythe dat de EU Afrikaanse mannen ongelimiteerde welvaart aanbiedt, moet worden gestopt’
Professor Ana Bono, erkend Afrika expert en samenwerkend met diverse universiteiten en instituten, inclusief het Italiaanse ministerie van Binnenlandse Zaken, tevens auteur van meer dan 1600 artikelen en boeken over continent, heeft in haar thuisland Italië opzien gebaard door het door de media, politiek en asielindustrie verspreide beeld van ‘arme Afrikanen die op de vlucht zijn voor oorlog en honger’ compleet van tafel te vegen. Volgens haar zijn er in Afrika meer dan voldoende middelen om de verwachte enorme bevolkingsgroei op te vangen, maar is het continent nog steeds arm en onderontwikkeld door grootschalige corruptie.
De enorme migrantenstroom uit Afrika kwam op gang nadat Amerika en de NAVO besloten om het stabiele en welvarende Libië naar het stenen tijdperk te bombarderen, waardoor een belangrijke buffer, Muammar Gadaffi, van het veld werd geruimd, zo stelt ook Bono. In Libië werkten zo’n 1 miljoen gastarbeiders, die na de instorting van het land meestal niet naar huis, maar naar Europa gingen.
Grootschalige corruptie houdt ontwikkeling Afrika tegen
De professor zegt dat de enorme bevolkingsgroei in Afrika ‘niet noodzakelijk onhoudbaar’ is. Het continent heeft een schat aan natuurlijke hulpbronnen, maar die worden door alle Afrikaanse overheden heel slecht beheerd, waardoor landen die rijk aan olie zijn toch geraffineerde producten zoals benzine moeten importeren. De grootste reden voor de armoede en puinhoop in Afrika is volgens haar de wijd verspreide corruptie; een klein clubje aan de top behoudt alle rijkdom voor zichzelf, en laat de bevolking stikken.
Ergste land in dit opzicht is Nigeria, waar ‘corruptie een manier van leven’ is. Het land is de grootste olie exporteur van Afrika en heeft de tweede economie van het continent, en bezit een potentieel enorme welvaart die voor het grijpen ligt.
Migranten zijn niet arm en vluchten niet voor oorlog
Voor bijna alle Afrikaanse migranten die naar Italië worden gehaald geldt ‘dat er in bijna al hun thuislanden, zoals Nigeria, Ghana, Kameroen, Senegal, Ivoorkust, Sierra Leone, Mali, etc. geen oorlog is. Toch zijn de meesten afkomstig uit deze landen. De échte vluchtelingen, die vertrekken vanwege oorlogen, komen niet naar Italië. De cijfers bewijzen dit. Het andere complete fake verhaaltje is dat deze jonge mannen van tussen de 18 en 35 arm zijn. Dat zijn ze absoluut niet.’
Op de vraag van de interviewer hoe ze zoiets kan zeggen, antwoordt ze: ‘Hoe definieer je de Afrikaanse standaard van ‘arm’ als je 5000 tot 8000 dollar of euro hebt om naar Italië te gaan (de gemiddelde prijs die mensensmokkelaars per persoon vragen)? Wat deze jonge mannen in werkelijkheid doen is een investering, doorgaans met geld van hun families, om een beter leven in West Europa te beginnen. Zo simpel is het.’
Sociale zekerheid Italiaanse burgers wordt afgebroken voor migranten
‘Het probleem is dat ze weliswaar het makkelijkst te bereiken, maar verkeerde land kiezen, Italië, dat kampt met ernstige jeugdwerkloosheid die voorlopig niet minder zal worden. Jaarlijks verlaten zo’n 100.000 Italianen in dezelfde leeftijdsgroep van 18 tot 35 het land omdat ze er geen fatsoenlijke baan kunnen vinden. En dan krijg je ieder jaar nog véél meer jonge Afrikanen binnen die op zoek zijn naar werk?’
‘Al die mensen moeten worden gevoed, gekleed, gehuisvest, en jarenlang gratis gezondheidszorg en rechterlijke steun worden gegeven. Dat betekent dat de Italiaanse sociale zekerheid miljard euro’s moet uitgeven, wat zal worden weggehaald bij de Italiaanse burgers en legale inwoners.’
Asielindustrie verdient miljarden
Uitzettingsbevelen van afgewezen asielzoekers hebben volgens professor Bono geen enkele zin, zijn ineffectief ‘en slaan feitelijk nergens op’, omdat die mensen eerst vaak jarenlang alles hebben gekregen, en dan nu ineens de boodschap krijgen dat ze weg moeten. ‘Maar waarheen? Is het zo moeilijk voor te stellen dat die mensen gewoon in Italië (/ Europa) blijven, ondanks de belachelijke waarschuwing die ze krijgen om te vertrekken?’ De meesten van hen zullen dus een andere –vaak illegale- bron van inkomsten zoeken.
Waarom gaat de massa import van zulke enorme aantallen Afrikaanse mannen dan nog steeds door, ondanks het feit dat de gemiddelde Italiaan inmiddels heel goed weet dat het ‘arme vluchtelingen’ verhaaltje één groot bedrog is? Bono wijst erop dat de asielindustrie* er miljarden aan verdient (*waaronder zogenaamde ‘hulp’organisaties, waar argelozen Europeanen nog giften aan geven ook!). Alleen al Italië geeft dit jaar meer dan € 4,5 miljard aan deze nieuwe industrie uit.
‘Afrikanen hebben hier geen toekomst’
De enige manier om de migrantentsunami te stoppen is door te beginnen aan Afrikanen duidelijk te maken dat Europa niet het continent vol ongelimiteerde welvaart is voor iedereen die het maar wil hebben. ‘Zolang jonge Afrikanen in hun hoofd vasthouden aan deze mythe, is er geen hoop dat we kunnen voorkomen dat ze hier komen en vervolgens ervaren dat ze geen baan krijgen, zonder hun gezinnen zitten, en zonder dat ze iets weten over onze manier van leven. Kort gezegd: dat ze hier geen toekomst hebben.’x
Xander
(1) GEFIRA via Zero Hedge
(2) Afbeelding: Getty Images (vrij voor redactioneel en niet-commercieel gebruik)
19:44 Publié dans Actualité, Affaires européennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : réfugiés, actualité, europe, italie, affaires européennes, méditerranée, politique internationale, lampedusa | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Le 30 novembre 1934, un jeune député madrilène déclarait devant le Parlement espagnol : « […] pour beaucoup, ce problème catalan est un simple artifice et pour d’autres ce n’est qu’une affaire de cupidité ; or ces deux attitudes sont parfaitement injustes et maladroites. La Catalogne, c’est beaucoup de choses à la fois, et beaucoup plus profondes qu’un simple peuple de marchands. La Catalogne, c’est un peuple profondément sentimental ; le problème de la Catalogne ce n’est pas un problème d’importation et d’exportation ; c’est un problème — très difficile —, un problème de sentiments ». Jordi Pujol, président de la Généralité de Catalogne pendant près d’un quart de siècle, dira un jour de l’auteur de ces propos qu’il est « un de ceux qui ont le mieux compris la Catalogne, et dans des circonstances très difficiles » (Tiempo, 22 décembre 1997, nº 816). Au grand scandale des gardiens de l’historiquement correct, il se référait alors à l’avocat fondateur de la Phalange Espagnole, José Antonio Primo de Rivera.
La question catalane est, aujourd’hui comme hier, avant tout historico-affective, ensuite politique, et enfin, économique. Depuis 1980 et surtout depuis 2010, chaque année, le 11 septembre, d’énormes foules se mobilisent en Catalogne pour se manifester en faveur de l’indépendance. La Diada Nacional de Catalunya, c’est la fête nationale commémorant la chute de Barcelone devant les troupes de Philippe V, petit-fils de Louis XIV, le 11 septembre 1714. En quarante ans, depuis la Transition démocratique, le problème catalan n’a pas cessé de s’aggraver. Près de 40 % de l’électorat catalan ne se satisfait plus aujourd’hui du Statut d’autonomie, qui avait pourtant été adopté en deux temps, d’abord en 1979, puis, à nouveau, avec des compétences accrues, lors du référendum de 2006 (73,9 % de voix favorables). La majorité de la classe politique catalane actuelle (union circonstancielle d’indépendantistes de droite et d’extrême gauche) considère l’Autonomie dont elle a bénéficié jusqu’ici comme très insuffisante. Non seulement le régionalisme, mais le fédéralisme sur le modèle de la Suisse, de l’Allemagne ou des États-Unis, sont pour elle des voies mortes et enterrées. Elle ne souhaite plus désormais qu’une chose, franchir le pas de l’indépendance.
Le référendum du 1er octobre 2017, organisé par les autorités catalanes en violation de la Constitution, loi fondamentale de la démocratie espagnole, a fait la démonstration de cette volonté sécessionniste. Une parodie de référendum, ouvertement anticonstitutionnelle, qui a été largement improvisée. Il n’y avait pas de listes électorales, des urnes étaient déposées dans la rue et les électeurs pouvaient voter plusieurs fois sans être vraiment contrôlés. Selon les autorités de la Generalitat, 90 % des votes ont été favorables à l’indépendance. La participation aurait été, selon les mêmes sources, de 42 % (2 200 000 personnes sur 5 300 000 appelées à voter). Si l’on retire les 10 % de non, c’est un peu moins de 38 à 40 % de l’électorat qui se serait ainsi prononcé en faveur de l’indépendance. Mais quoi qu’il en soit, après des décennies marquées à la fois par la pusillanimité du gouvernement central de Madrid et la pugnacité croissante des indépendantistes catalans, la sécession ne semble plus une hypothèse invraisemblable.
Comme tous les nationalismes, le nationalisme catalan puise sa force autant dans la conscience et la volonté d’être une communauté de destin que dans l’existence d’une langue, d’un territoire et d’un particularisme historico-culturel. Mais cela dit, l’histoire millénaire de la Catalogne et de sa langue est une clef de compréhension de son identité.
La province romaine d’Hispanie citérieure (moitié nord de la Péninsule ibérique) a été fondée en 195 av. J.-C. Elle était administrée à partir de Tarraco (la Tarragone actuelle), ville où les Wisigoths s’étaient installés en 410. À la fin du VIIIe siècle, après l’invasion musulmane, l’empire carolingien a fixé sa frontière politico-militaire dans la partie orientale des Pyrénées. C’était la fameuse Marche hispanique, organisée en comtés, avec notamment les comtés catalans de Pallars, Ribagorce, Urgell, Cerdagne, Barcelone, Gérone, Osona, Empúries et Roussillon. Au cours des siècles suivants, les comtes de Barcelone ont développé leur territoire par une série d’alliances matrimoniales, d’héritages et de conquêtes. En 1150, le comte Raimond-Berenger IV se marie avec Pétronille d’Aragon. Leur fils, Alphonse II, devient roi d’Aragon et comte de Barcelone. Une autre union dynastique a des conséquences capitales pour l’Espagne : le mariage de Ferdinand d’Aragon et d’Isabelle la Catholique, reine de Castille, en 1469, qui permet d’unifier le pays bien que chaque royaume conserve ses institutions et ses lois propres. Au XVIe siècle, la Catalogne a un vice-roi, l’archevêque de Tarragone, nommé par Charles Ier (Charles-Quint). Pour la première fois, le territoire est gouverné comme une région unifiée.
Au cours de la guerre de Trente Ans (1618-1648), les Français s’emparent du Roussillon. Pour faire face aux besoins de la guerre, le comte-duc d’Olivares, Premier ministre de Philippe IV, décide d’augmenter les impôts et de procéder à une levée de soldats catalans. Ces mesures soulèvent immédiatement l’hostilité des paysans et d’une partie des autorités catalanes. Les évêques de Vic et de Barcelone rejoignent leur capitale à la tête de 3000 paysans révoltés. Le 16 janvier 1641, le président de la Généralité, Pau Claris, proclame la République indépendante de Catalogne sous la protection du roi de France. Mais il hésite, se ravise, et le 23 du même mois soumet complètement la Catalogne à Louis XIII. Philippe IV la récupérera, mais sans le Roussillon, dix ans plus tard, lors du traité des Pyrénées (1659).
À la mort de Charles II, dit l’ensorcelé, dernier des Habsbourg, une guerre de succession éclate entre deux prétendants : Philippe V, de la maison des Bourbons (petit fils de Louis XIV) et l’Archiduc Charles d’Autriche (futur Charles VI, souverain du Saint Empire). La Castille et la Navarre se rangent résolument dans le camp de Philippe V, mais la Couronne d’Aragon, qui possède le territoire de la Catalogne, se prononce pour « Charles III ». Après plusieurs années de conflit (1701-1715), les Bourbons finissent par l’emporter. Au lendemain de sa victoire, Philippe V signe les Décrets de Nueva Planta (1707-1716), qui suivent le modèle français de centralisation de l’État et modifient profondément les institutions traditionnelles « des Espagnes » (les fors, les coutumes et les libertés civiles des royaumes de Castille, Aragon, Valence, Majorque et du Principat de Catalogne se voient limités et restreints).
Les premières dispositions légales contre la langue catalane sont adoptées aux XVIIIe et XIXe siècles par des réformistes francophiles, francs-maçons puis libéraux de gauche. Pour eux, le castillan doit être la langue modernisatrice de l’Espagne à l’image du français en France. La liste des personnalités de cette élite « ilustrada » est sans équivoque ; on y retrouve le comte d’Aranda, le comte de Floridablanca, Manuel Godoy, Manuel José Quintana, Mendizábal, Claudio Moyano, O’Donnell, Sagasta, ou Romanones.
En 1812, après l’invasion napoléonienne, la Catalogne est divisée en quatre départements et incorporée à l’Empire français. La population ne tarde pas à se rebeller comme dans le reste de l’Espagne et l’occupant est forcé de se retirer en 1814. L’Espagne sort exsangue de l’aventure napoléonienne. À nouveau en 1823, un contingent de l’armée française intervient (les « Cent mille fils de Saint-Louis »), mais cette fois avec l’accord de la Sainte-Alliance. Les guerres d’indépendance hispano-américaines (1810-1833) sonnent le glas de l’Empire hispanique. Construit sur le modèle libéral-jacobin français, l’État-nation qui le remplace ne parviendra jamais à se consolider durablement. Tout au long du XIXe siècle, les putschs militaro-libéraux se succèdent à bon rythme (pas moins de 33 coups d’État sur 35 sont « progressistes » de 1814 à 1884). À plusieurs reprises la guerre civile éclate. La Première Guerre carliste (1833-1840) oppose l’Espagne traditionnelle de l’infant Charles de Bourbon à l’Espagne libérale des partisans d’Isabelle II. La Catalogne se mobilise largement en faveur des carlistes. Elle fait le même choix lors de la Deuxième Guerre carliste (1846-1849) et son territoire est même le principal théâtre des opérations militaires.
À partir du second tiers du XIXe siècle, le mouvement culturel Renaixença commence à se développer. Il contribue à la survie des traditions et de la langue catalane. Il a le soutien de l’Église, par l’intermédiaire de l’évêque, écrivain, Torras y Bages et du prêtre, poète, Jacinto Verdaguer. Les normes du catalan moderne seront fixées plus tard, au début du XXe siècle, par le linguiste Pompeu Fabra.
Le catalanisme politique naît pour sa part dans les années 1880. Ses premières personnalités les plus notoires sont les fédéralistes républicains Francisco Pi y Margall (président de la 1re République espagnole, en 1873) et Valenti Almirall. Trois partis sont fondés en quelques années : La Lliga de Catalunya, en 1887, l’Unió Catalanista, en 1891 et la Lliga Regionalista d’Enric Prat de la Riba et Francesc Cambo, en 1901. L’idéologie de ces partis est régionaliste, conservatrice et interclassiste. Leur principal succès est l’obtention de la Mancommunauté de Catalogne en 1914. Cette institution fonctionne jusqu’en 1925. Elle regroupe les quatre provinces catalanes (Barcelone, Tarragone, Lérida et Gérone) et permet une certaine gestion politico-administrative commune.
1922 et 1931 voient la naissance de deux autres partis indépendantistes de centre gauche : Estat Català du militaire franc-maçon, Francesc Macià et Ezquerra Republicana de Frances Macià, Lluis Companys et Josep Tarradellas. À cette époque, les immigrés, qui sont attirés par la Catalogne industrielle, proviennent des classes populaires du sud de l’Espagne et sont farouchement antinationalistes. Ils sympathisent et militent surtout dans la CNT anarchiste, mais aussi dans la Fédération catalane du parti socialiste et considèrent le nationalisme catalan comme un mouvement bourgeois. Leurs descendants, d’origine principalement andalouse, constituent aujourd’hui une bonne partie de la population catalane.
Lors de l’avènement de la Seconde République espagnole (14 avril 1931), le président d’Ezquerra Republicana, Francesc Macià, proclame depuis le Palais de la Généralité de Catalogne : « La République catalane comme État intégrant la Fédération ibérique ». Un an et demi plus tard, le 9 septembre 1932, les Cortès espagnoles adoptent le premier Statut d’autonomie de la Catalogne. Désormais, un gouvernement et un parlement siègent à Barcelone. Mais en octobre 1934, lors du soulèvement socialiste, le président de la Généralité, Luis Companys, apporte son soutien aux révolutionnaires contre le gouvernement de la République dirigée par le leader du parti radical Alejandro Lerroux. À son tour, Companys affirme à partir du balcon de la Généralité : « le Gouvernement que je préside assume toutes les facultés du pouvoir en Catalogne et proclame l’État catalan dans la République fédérale espagnole ». Mais après l’échec de la révolution socialiste, le Statut d’autonomie est suspendu par le gouvernement de Madrid. Il ne sera rétabli qu’au lendemain des élections de février 1936 qui verront la victoire du Front Populaire.
Après la « Guerre d’Espagne » (1936-1939), sous la dictature de Franco (1939-1975), le nationalisme et le séparatisme catalans sont sévèrement réprimés. L’opposition nationaliste et séparatiste catalane est pratiquement absente pendant toute la durée du franquisme. La seule résistance sérieuse et menaçante pour le régime provient alors des anarchistes, des communistes et des nationalistes basques. Il ne faut pas non plus oublier que pendant la guerre civile une partie du catalanisme politique (notamment les membres de la Lliga Regionalista et de la Lliga Catalana de Francesc Cambo), a combattu résolument dans les rangs du camp national. Bon nombre de Catalans ont accueilli avec enthousiasme les troupes de Franco, à Barcelone, en janvier 1939. Parmi les vainqueurs, il y a des intellectuels et des artistes catalans prestigieux comme Josep Pla, Eugenio d’Ors, Salvador Dali, José Maria Sert, Fernando Valls Tabernerou ou Martín de Riquer. Pendant les premières années du régime franquiste, la langue catalane est réprimée et combattue « comme véhicule du séparatisme ». Mais à partir de 1944-1950, une certaine libéralisation culturelle permet l’enseignement de la philologie catalane, la publication de livres et les représentations théâtrales en catalan. La Catalogne sera l’une des régions d’Espagne qui bénéficiera le plus du « miracle économique espagnol » des années 1959-1973.
En 1978, la Constitution de l’Espagne démocratique généralise le principe autonomique. 17 communautés autonomes sont créées (avec deux villes autonomes, Ceuta et Melilla). La Catalogne est définie comme « nationalité » et la langue catalane est déclarée officielle au même titre que l’espagnol. Pendant vingt-huit ans (de 1980 à 2003 et de 2010 à 2015), la Catalogne est gouvernée par les nationalistes de Convergencia y Unio, une fédération de partis dont l’idéologie est libérale et démocrate-chrétienne. Une coalition de gauche (Parti socialiste, Verts et nationalistes d’Esquerra Republicana) ne parviendra à occuper le pouvoir que pendant sept ans.
Lors des dernières élections au parlement de Catalogne, en septembre 2015, les deux coalitions indépendantistes, qui encouragent le processus de sécession de l’Espagne et qui revendiquent la Catalogne française, Junts pel Si (Ensembles pour le oui), et Candidatura d’Unitat Popular, ont obtenu la majorité des sièges (respectivement 62 et 10 sur un total de 135 sièges). Le nationalisme radical est aujourd’hui incontestablement la force politique hégémonique de la Catalogne. Mais à l’avenir, il lui faudra gérer l’augmentation constante du nombre des immigrés étrangers (15 % de la population en particulier africaine) et la présence majoritaire de locuteurs d’espagnol (57 % de la population).
La Catalogne avec ou sans l’Espagne ? La réponse appartient théoriquement à l’ensemble du peuple espagnol et non pas au seul peuple catalan. La Constitution espagnole reconnaît et garantit le droit à l’autonomie des nationalités et des régions, mais elle précise qu’elle « a pour fondement l’unité indissoluble de la nation espagnole, patrie commune et indivisible de tous les Espagnols ». En dehors de la révolution, la seule voie possible de l’autodétermination est 1. que le Parlement catalan propose aux Cortès générales de réformer la Constitution et 2. que le peuple espagnol se prononce démocratiquement en dernière instance.
Cela dit, pratiquement, et de par la volonté de la classe politique espagnole, la réponse dépend aussi largement du bon vouloir des autorités de l’UE. « Les Kosovars ont montré le chemin à suivre », répètent inlassablement les indépendantistes catalans… Ils aiment aussi se comparer aux Irlandais réprimés par les Britanniques. Mais l’ironie de l’histoire, c’est que les Catalans n’ont jamais été les victimes d’un État jacobin centraliste et répressif, comme ils le prétendent ni « volés et condamnés à payer pour le reste de l’Espagne ». Bien au contraire, la Catalogne a toujours été l’une des régions les plus privilégiées de l’Espagne. Quant à la comparaison qu’aiment à faire les indépendantistes catalans entre les néolibéraux espagnols (conservateurs libéraux du PP et sociaux-libéraux du PSOE), tous mondialistes, atlantistes, multiculturalistes et europhiles, avec les « libéraux jacobins » et les « franquistes/fascistes » d’antan, c’est une vaste fumisterie.
Arnaud Imatz
19:27 Publié dans Actualité, Affaires européennes, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : catalogne, catalanisme, espagne, europe, affaires européennes, politique, politique internationale, arnaud imatz | | del.icio.us | | Digg | Facebook