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jeudi, 02 octobre 2014

Bon anniversaire Brigitte

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Bon anniversaire Brigitte

Le billet de Patrick Parment

Ex: http://synthesenationale.hautetfort.com

Cessons deux minutes dʼêtre sérieux et soyons futiles. Renvoyons les socialos-umpéistes dans les eaux fangeuses où se roule comme des porcs tout ce petit personnel qui sous Louis XIV nʼaurait tout juste été bon qu’à porter les sceaux dans les couloirs de Versailles pour que nous pissions en paix.

Non, l’événement du jour, c’est l’anniversaire de Brigitte Bardot. Quatre-vingt balais au compteur et une pugnacité jamais démentie. Non seulement la dame pense – et plutôt bien – mais encore elle pense tout haut ce que l’ensemble des Gaulois tait en général. Par lâcheté ? Allez savoir. Elle l’écrit même, ce qui lui vaut quelques ennuis avec la justice. Mais elle s’en fout ! Bon, d’accord, de temps en temps, avec ses animaux, elle nous gonfle, mais j’ai pris le parti depuis longtemps de tout lui pardonner. Il n’y a qu’une Bardot et... des millions de ploucs. Il faut tout pardonner à BB parce que les hommes de ma génération se sont quand même bien astiqués le poireau en fantasmant sur son corps de rêve. Elle a vraiment incarné la beauté dans ce qu’elle a de plus violent et de plus bestial.

BB, c’est tout de même autre chose que toutes ces pétasses qui se trémoussent dans des films sans intérêt tournés en général par des imbéciles, la fesse triste et le sein pendant... quand il y en a. Je parle, bien sûr, du cinéma français (Anémone et sa tête d’autruche, Casta, sa niaiserie et ses dents de travers ! pour ne citer qu’elles). Toutes ces petites connes n’inspirent aux foules qu’un sentiment de pitié, pas même une érection.

Tandis que Bardot, on se précipitait, et on aurait même payé pour remplacer Jean Gabin dans je ne sais quel navet ! Sortez vos DVD et regardez Babette s’en va en guerre, vous m’en direz des nouvelles. Bardot, c’est de la gonzesse, de la vraie, comme on les aime. Gainsbourg, qui était loin d’être un sot et qui avait du talent, ne s’y était pas trompé. Il était tombé dans le panneau, avant d’épouser sa planche à pain, et lui avait concocté des chansons qui prouvaient qu’il était soudain passé de la bandaison ordinaire au priapisme incontrôlé.

Bardot chantant, c’est tout d’un coup le technicolor qui jaillit dans votre vie, au risque de coller une torgnolle à votre bourgeoise dès fois qu’elle aurait l’audace de vous faire une crise de jalousie. Et puis Bardot, c’est le symbole d’une France qu’on a aimé, presque insouciante, avec ses clochers et ses curés en soutane, ses facteurs à vélo, ses gardes- champêtres roulant le tambour. Tout ça n’est pas de la nostalgie mais des images que nous renvoie Brigitte Bardot qui incarna une certaine image de la beauté française.

Bon anniversaire, Madame.

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samedi, 24 mai 2014

Noé, un film qui déplaît aux monothéistes

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Noé, un film qui déplaît aux monothéistes

Ex: http://thomasferrier.hautetfort.com

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L'explication vient du fait que le realisateur et scénariste Darren Aronofsky (à qui on doit le très bon "Black Swan" et "Requiem for a Dream"), voulant sortir de l'image des habituels "pepla" bibliques en carton-pâte et papier-mâché, a fait le choix de se démarquer en donnant au film un côté paradoxalement plus druidique, voire hindou, que biblique, quitte à prendre quelques libertés avec le récit biblique de la Genèse.

Par sa dimension tant esthétique que philosophique, le film évoque en effet davantage le Seigneur des Anneaux de Peter Jackson qu'un film biblique. À commencer par des paysages dont les vallées et collines verdoyantes nous rappellent l'Irlande ou l'Écosse que le désert biblique (le film a en fait été tourné en Islande, d'où la présence aussi de paysages volcaniques).

Deux lignées humaines s' affrontent. Faut-il y voir déjà là un polygénisme qui ne dit pas son nom ? Celle corrompue, qui est issue de Caïn, dix générations après son géniteur, est cruelle, violente, épuise les ressources naturelles, et mange de la viande. Les ressources épuisées, leur bétail tué, elle va même jusqu'à recourir au cannibalisme, qui rappelons-le est considéré comme l'horreur absolue dans moult croyances, y compris le paganisme (se souvenir d'Atrée maudit des dieux avec toute sa lignée, pour avoir goûté à la chair humaine).

Bref, elle fait penser aux Orcs et Huru-kaïs de Tolkien. À ceci près - et c'est là le pari intéressant de Darren Aronofsky - qu'ils sont en outre les plus fidèles gardiens de l'orthodoxie monothéiste stricte et absolutiste, et de la soumission totale à un dieu unique. Faut-il y voir un pic adressé au rigorisme islamique, à certains haredim ou encore à certaines églises protestantes américaines ?

Celle d'Abel à laquelle appartient Noé (campé par un Russel Crowe qui n'a pas perdu son coté héroïque désintéressé de Gladiator, Robin des Bois ou Man of Steel), est agro-pastorale, et volontiers panthéiste. Son grand-père Mathusalem (joué par un Anthony Hopkins malicieux et joueur) fait penser par la sagesse qui émane de lui à une sorte de Gandalf (Seigneur des Anneaux là-encore) ou de Yoda par son coté facétieux. Et même, en usant à plusieurs moments clé, de sortilèges, il nous rappelle l'enchanteur Myrddin (Merlin). Bref on comprend pourquoi il n'a pas plu à certains fous-furieux de l'islam, ces derniers dont l'Egypte, l'Arabie Saoudite, le Pakistan, l'Iran, ayant prononcé des fatwas interdisant le visionnage de l'oeuvre. Quant au Vatican, il s' est montré très "réservé", comme d'habitude, comme il l'avait fait pour la Trilogie du Seigneur des Anneaux, ou pour Avatar...

En somme un film qui pourra plaire à un public de sensibilité païenne ou paganisante, que ce public soit européen, indien, voire judéo-païen ("cananéen").

Bruno MARCIUS (LBTF/PSUNE)

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dimanche, 11 mai 2014

Tout le monde il est gentil, tout le monde il est raciste

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Tout le monde il est gentil, tout le monde il est raciste

«Qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu»

Le film qui fait rire jaune l’idéologie antiraciste


Jean Ansar
Ex: http://metamag.fr
 
Il y a toujours eu des divorces profonds entre la critique et le public de cinéma. La critique qui représente toujours l’idéologie dominante se prend pour le guide intellectuel du public. Elle aime les films prétentieux, engagés et donneurs de leçon. Elle raffole des films afghans qui font 45 entrées. Le public, lui, aime le cinéma spectacle de divertissement ou intelligent ce qui est souvent le contraire d’ailleurs d’intellectuel.

C’est pourquoi la critique des pères la pudeur et des nouveaux dévots et bigotes de l’antiracisme idéologique a mal accueilli tout au début le film de Philippe de Chauveron avec un Christian Clavier désopilant, fin dans son jeu et dont c’est le grand retour. Mais la France, elle, se tord de rire sans complexes ni retenus. La critique s’incline, mais tente de détourner le sens du film, de le politiser et même de l’instrumentaliser.
 
En fait, ce film prouve que l’on peut rire à gorge déployé d’un racisme bon enfant à la française. C’est le premier point et c’est le plus important. Les Verneuil, petits bourgeois catholiques de province, ont 4 filles. Les 3 premières épousent coup sur coup un arabe, un juif et un chinois. La petite dernière, elle, une révélation d’une beauté à la française, s’éprend  enfin d’un catholique comme papa et maman, seulement il est noir. Cela fait beaucoup et c’est pour cela que l’on rit de bon cœur. D’autant plus que papa et maman ne se sentent pas racistes. Papa est gaulliste et ils font du racisme comme monsieur Jourdain fait de la prose. Pourtant ils sont sympathiques. Certains passages sont même émouvants. Cela ne peut pas passer pour une certaine gauche. Surtout que dans ce film, tout le monde il est gentil mais tout le monde il est raciste. Le Chinois par rapport à l’arabe et au juif et l’arabe par rapport au juif et au chinois et  le juif par rapport à l’arabe et au chinois et les 3 par rapport au noir.

Quand au père du jeune ivoirien, pas immigré lui, il est encore plus raciste que le papa français et assume son racisme anti-blanc, ce qui n’empêchera pas les deux pères, la veille du mariage, de devenir les meilleurs amis du monde. Ce film est objectivement une réussite. Il est cependant trompeur.

La France dépeinte n’existe plus 

Ce racisme sans conséquences n’est plus d’actualité. C’est une France où l’on accueille l’autre avec méfiance et bienveillance mais où l’autre ne tente pas d‘imposer, de dominer. On est très loin des « racailles » de banlieue même si elles sont présentes, car le jeune algérien marié à une fille Verneuil est avocat et on le voit défendre, commis d’office, ceux qu’il qualifie de « capuches sans cerveaux ». Une France avec une diversité marginale et exotique et pas, comme c’est le cas, une diversité de peuplement et de substitution  de populations et de mode de vie. La comédie est exploitée par les antiracistes politiques pour prouver que le pays a changé et que finalement, il faut accepter dans la bonne humeur d’être tous des Verneuil, des familles «Benneton » comme le dit, lors d’une messe, un  habitant de la localité.

Comme Intouchables, autre immense succès populaire, le long métrage de Philippe de Chauveron pourrait être interprété comme la métaphore d'une France vieillissante et rance qui aurait besoin des enfants de l'immigration pour se régénérer. Mais il est beaucoup plus « non politiquement correct ». Ce ton  fait que ce film avec ses formules hilarantes serait impossible aux Usa.

Dans le Figaro, Alexandre Devecchio voit bien ce qui fait peur à l’idéologie dominante. « Le film dit, sur le ton de la comédie, ce qu'Eric Zemmour et Alain Finkielkraut ne peuvent plus exprimer sans déclencher les foudres des justiciers auto-proclamés de l'antiracisme? Et si l'impressionnant succès du film était justement dû à son absence de tabou ? Le réalisateur nie avoir voulu réaliser un film politique. Mais derrière son apparent formatage, Qu'est-ce qu'on fait au bon Dieu? est peut-être la comédie la plus anticonformiste jamais produite par TF1. » Certains seraient déjà d’ailleurs dans le collimateur des censeurs auto proclamés.

De son coté  Le Monde constate. « Le film de Philippe de Chauveron, fait actuellement exploser tous les compteurs du box-office français. Accueil critique ? Inexistant, aucune projection de presse n’ayant précédé sa sortie. Bouche-à-oreille ? Exceptionnel, à tel point que les deux plus gros succès du cinéma français, Intouchables (19,44 millions d’entrées) et même Bienvenue chez les Ch’tis (20,48 millions) ne paraissent pas hors d’atteinte. Visible sur Internet, l’efficace bande-annonce laisse présager le pire : 1,58 min de clichés raciaux ou racistes, on ne sait trop, en tous genres. Quel est donc ce film qui fait salle comble aussi bien à Paris qu’en régions ? Un ersatz cinématographique des thèmes chers au Front national ? L’affaire est plus compliquée. »

Ils ne pensent qu’à ça le front national. Le film participerait à la banalisation de ses thèmes. C’est un peu vrai, il permet de ne pas se sentir coupable de penser comme Clavier. Et ils craignent au Monde ce succès populaire. « Curieux film, laissant présager le pire dans sa première moitié, que l’on finit parfois par trouver drôle, y compris à son corps défendant. Derrière le message de tolérance qu’il entend délivrer – vive la différence, vive les mariages mixtes – se profile pourtant quelque chose de plus ambigu, une manière, certes comique mais tout de même, de vouloir banaliser sinon le racisme, du moins les propos racistes. »

En France on rit encore de bon cœur du racisme bon enfant des identités diverses et des clichés qui ont la vie dure. La critique est mal à l’aise, le public raffole… une fois de plus les fausses élites ne comprennent rien au peuple et veulent lui imposer ses choix et ses goûts… en vain. Le racisme de la prétention des fausses élites est en échec et lui ne fait plus rire personne depuis longtemps.

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jeudi, 24 avril 2014

300. Naissance d’une nation

300. Naissance d’une nation

par Thomas Ferrier

Ex: http://thomasferrier.hautetfort.com

 

300 La naissance d'un empire  FRenchLa suite attendue du film « 300 » de Zach Snyder, intitulée « l’Avènement d’un Empire » (Rise of an Empire), est récemment sortie sur nos écrans. A la musique, Tyler Bates a cédé la place à Junkie XL, qui nous propose une bande originale brillante, finissant en apothéose en mêlant  son dernier morceau à une mélodie de Black Sabbath.

Comme dans le premier film, c’est un récit qui nous est proposé, jusqu’à l’extrême fin. La reine spartiate Gorgo raconte ainsi la vie de Thémistocle, le héros athénien du film, jusqu’à ce que ses troupes interviennent d’une manière décisive à Salamine. Les nombreuses invraisemblances et les libertés prises avec l’histoire sont ainsi justifiées. Il faut les admettre pour profiter pleinement du message optimiste du film.

L’ouverture avec un Xerxès décapitant Léonidas mort correspond au récit traditionnel. Quant à la « naissance » du dieu-roi, concept contraire à la tradition zoroastrienne, grande oubliée du film, la jeunesse de Xerxès, assistant impuissant au parcours d’une flèche de Thémistocle perforant l’armure de Darius, son père, est narrée, ainsi que la manipulation dont il est la victime par Artémise, jouée par Eva Green, mégère inapprivoisée avide de sang vengeur.

A l’incendie de Sardes par les Athéniens, qui sera le véritable déclencheur de la guerre avec les Perses, le scénariste a préféré « accuser » Thémistocle, personnage tragique, à la fois responsable des malheurs de son peuple et vainqueur ultime de ses ennemis.

A la grandeur sobre et un peu égoïste de Léonidas dans le premier film, Thémistocle est un idéaliste, rêvant d’une Grèce rassemblée et même d’une nation grecque. Le voici émule avant l’heure d’Isocrate. Son discours sur la nécessaire unité de la Grèce au-delà des querelles de cités rappelle celui des véritables européistes, partisans d’une Europe-Nation. Gorgo est davantage souverainiste, estimant que Sparte a « assez donné », mais elle saura faire son devoir et venir en renfort. C’est ainsi que Spartiates et Athéniens unis écrasent la marine perse, tandis qu’Artémise meure dans les bras de son ennemi.

Et même le traître du premier film, le bossu Ephialtès, sert à sa manière la Grèce en invitant Xerxès à attaquer Thémistocle, alors qu’il sait que ce dernier a prévu un piège dans lequel les Perses vont s’engouffrer. Les Spartiates, à l’instar des Rohirrim menés par Gandalf dans « Les deux tours », arrivent à la rescousse, avec à leur tête une nouvelle Valkyrie, une Gorgo marchant l’épée dressée. Même si la Sparte historique traitait ses femmes avec une quasi égalité, on ne verrait pourtant jamais une femme au combat.

Si le message du premier film était celui opposant 300 Européens au monde entier, la dimension cosmopolite de l’armée perse a été adoucie. A l’exception d’un émissaire perse, vu dans le premier film, les généraux et soldats perses pourraient passer pour des Iraniens. En revanche, le message du second est offensif. Après la résistance, la reconquête. Certes, au bord de l’abîme, tout comme l’Europe ne s’unira qu’à proximité du tombeau, selon Nietzsche. La reconquête et l’unité. Tous les Grecs combattent désormais ensemble. Historiquement, c’est bien sûr faux. Thessaliens et Grecs d’Asie mineure étaient dans l’armée perse, et Thèbes jouait double jeu. La mort héroïque de Léonidas, habilement exploitée par Thémistocle, sert de mythe mobilisateur. La Grèce a eu ses martyrs. L'Europe n'a pas encore eu les siens.

Le message politique de Thémistocle, appliqué à la Grèce mais qui pourrait tout aussi bien l’être à l’Europe, est fort. La ruine d’Athènes, incendiée par Xerxès, est également un moment décisif du film. Bien que nous sachions que Salamine fut une victoire grecque, la dimension tragique de leur combat apparaît nettement. Monté sur un cheval de guerre qui saute de bâteau en bâteau comme s’il était Pégase, Thémistocle pourfend les ennemis de son épée, jusqu’à combattre et vaincre Artémise, tandis que Xerxès s’éloigne, sentant l’ombre de la défaite.

Le film est un hymne à l’unité de l’Europe, ce qui est bien surprenant pour une production américaine, au cœur même de l’assemblée d’Athènes. En pleine crise, la Grèce se retrouve à nouveau comme préfiguration de l’Europe de demain, qui reste à bâtir. Une Grèce qui lutte pour la démocratie autour d’Athènes, aidée d’une Sparte qui pourtant n’y croit guère. L’alliance d’Athènes et de Sparte, c’est l’alliance de l’Union Européenne et de la Russie face à un empire qui menace ses libertés, un empire qui a reçu l’aide de renégats (Artémise, Ephialtès) qui agissent contre leur propre peuple.

Thomas FERRIER (LBTF/PSUNE)

mercredi, 23 avril 2014

Hercule, un Jésus européen ?

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Hercule, un Jésus européen?

par Thomas Ferrier

Ex: http://thomasferrier.hautetfort.com

« Hercules, the legend begins » est enfin sorti sur les écrans français après avoir connu un terrible échec commercial, il y a deux mois, aux Etats-Unis. On pouvait donc craindre le pire, malgré une bande annonce des plus alléchantes. Après avoir vu ce film, que j’ai pour ma part beaucoup apprécié, je m’interroge sur le pourquoi de cette descente en flammes et de ce qui a déplu à la critique.

Bien sûr, dans cette Grèce du XIIIème siècle avant notre ère, il y a de nombreux anachronismes comme des combats de gladiateurs ou encore la conquête de l’Egypte. Si de beaux efforts graphiques ont été faits, on se trouve dans une Grèce de légende, à mi-chemin entre la Grèce mycénienne et la Grèce classique. Et de même, la légende du héros, avec les douze travaux, est absente ou malmenée, alors que de nouveaux éléments s’ajoutent, comme une rivalité entre Héraclès et son frère Iphiclès. Tout cela a pu surprendre un public habitué à ces classiques.

Et pourtant de nombreuses idées audacieuses se sont glissées dans ce film et le rendent passionnant. Ainsi, la vie d’Hercule s’apparente par certains aspects à celle de Jésus. De nombreux films américains, à l’instar de Man of Steel, la comparaison implicite est patente. Dans « Hercules », elle est voulue mais détournée. Alcmène s’unit à Zeus sans que le dieu apparaisse, se manifestant par une tempête accompagnée d’éclairs. Cela ne vous rappelle rien ? De même, Hercule est fouetté et attaché par les deux bras dans une scène rappelant la crucifixion. Mais il en sort vainqueur, brisant ses liens, et écrasant grâce à deux énormes blocs de pierre attachés par des chaînes à ses bras tous ses ennemis. Enfin, il devient concrètement roi à la fin de son aventure, ne se revendiquant pas simplement « roi de son peuple » mais roi véritable.

Bien sûr, ce « Jésus » aux muscles imposants mais sobres, à la pigmentation claire et aux cheveux blonds, n’a pas la même morale. Fils du maître de l’univers, dont il finit par accepter la paternité, Zeus en personne, il tue ses ennemis, jusqu’à son propre père adoptif, combat avec une férocité qui en ferait l’émule d’Arès, et semble quasi insensible à la douleur. Une scène le présente même recevant sur son épée la foudre de Zeus qu’il utilise ensuite comme une sorte de fouet électrique pour terrasser les combattants qui lui font face.

Par ailleurs, la « diversité » est réduite à sa plus petite expression, limitée à des mercenaires égyptiens, crédibles dans leur rôle. Les Grecs en revanche sont tous bien européens, avec des traits parfois nordiques. Il n’est pas question comme dans « Les Immortels » ou « Alexandre » de voir des afro-américains en armure ou jouant les Roxanes. En revanche, on retrouve davantage l’esprit de Troie, l’impiété en moins. En effet, cette fois les athées ont le mauvais rôle à l’instar du roi de Tirynthe Amphitryon. Hercule lui-même, qui ne croit pas dans l’existence des dieux pendant une bonne partie du film, finit par se revendiquer explicitement de la filiation de Zeus et la prouver. En outre, Hercules rappelle par certains côtés le premier Conan, puisque le héros est trahi et fait prisonnier, puis s’illustre dans des combats dans l’arène d’une grande intensité, bondissant tel un fauve pour fracasser le crâne d’un ennemi, mais il reste toujours chevaleresque, protégeant les femmes et les enfants.

A certains moments, le film semble même s’inspirer des traits guerriers qu’un Breker donnait à ses statues. Kellan Lutz n’est sans doute pas un acteur d’une expression théâtrale saisissante mais il est parfaitement dans son rôle. Si les douze travaux se résument à étrangler le lion de Némée, à vaincre de puissants ennemis mais qui demeurent humains, et à reconquérir sa cité, son caractère semi-divin, même si le personnage refuse tout hybris, est non seulement respecté mais amplifié. En ce sens, Hercule apparaît comme un Jésus païen et nordique, mais aussi un Jésus guerrier et vengeur, donc très loin bien sûr du Jésus chrétien. Fils de Dieu, sa morale est celle des Européens, une morale héroïque.

Toutefois, bien sûr, certains aspects modernes apparaissent, comme la relation romantique entre Hercule et Hébé, déesse de la jeunesse qu’il épousera après sa mort dans le mythe grec, et le triomphe de l’amour sur le mariage politique. C’est bien sûr anachronique. Mais « la légende d’Hercule » ne se veut pas un film historique.

Enfin, la morale est sauve puisque dans le film, Héra autorise Zeus à la tromper, alors que dans le mythe classique elle met le héros à l’épreuve par jalousie, afin de faire naître un sauveur. Zeus ne peut donc être « adultère ». Cela donne du sens au nom du héros, expliqué comme « le don d’Héra », alors qu’il signifie précisément « la gloire d’Héra », expression énigmatique quand on connaît la haine de la déesse envers le héros. Pour s’exprimer, Héra pratique l’enthousiasme sur une de ses prêtresses, habitant son corps pour transmettre ses messages. C’est conforme à la tradition religieuse grecque.

Les défauts du film sont mineurs par rapport à ses qualités, graphiques comme scénaristiques, mais ce qui a dû nécessairement déranger c’est qu’il est trop païen, trop européen, trop héroïque, qu’il singe le christianisme pour mieux s’y opposer. Le fils de Dieu est marié et a un enfant (à la fin du film). Le fils de Dieu n’accepte pas d’être emmené à la mort mais triomphe de ses bourreaux. Le fils de Dieu devient « roi des Grecs ». Enfin le fils de Dieu apparaît comme tel aux yeux de tous et n’est pas rejeté par son propre peuple. Ce film ne pouvait donc que déranger une société américaine qui va voir des films où Thor lance la foudre, où Léonidas et ses « 300 » combattent jusqu’à la mort avec une ironie mordante, mais qui reste très chrétienne, très puritaine et hypocrite.

Thomas FERRIER (LBTF/PSUNE)

mercredi, 16 avril 2014

Pasolini: Faschismus, Antifaschismus und Konsumgesellschaft

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Pier Paolo Pasolini: Faschismus, Antifaschismus und Konsumgesellschaft

Martin Lichtmesz 

Ex: http://www.sezession.de

Die April-Ausgabe von Jürgen Elsässers Magazin Compact bringt ein Dossier über „Querdenker jenseits von links und rechts“ mit Beiträgen über Alain Soral [2] und Pier Paolo Pasolini [3]. Besonders interessant ist ein erstmals auf Deutsch publiziertes Interview mit Pasolini aus dem Jahr 1974.

Die Leser seiner „Freibeuterschriften“ [4] werden mit seinen Gedanken zum „Totalitarismus der Konsumgesellschaft“, zur „falschen Toleranz“ und zum „Faschismus der Antifaschisten“ bereits vertraut sein; nichtsdestotrotz lesen sich seine Analysen auch nach 40 Jahren schockierend aktuell. trans Pier Paolo Pasolini: Faschismus, Antifaschismus und Konsumgesellschaft

Das Werk Pier Paolo Pasolinis übt seit gut zwei Jahrzehnten eine schier unerschöpfliche, widerspruchsgeladene Faszination auf mich aus. Er gehört zu jenen Autoren, die unmöglich auf einen einzigen Nenner zu bringen sind oder in eine Schublade passen. Im März hatte ich Gelegenheit, seinen Film „Das Evangelium nach Matthäus [5] (1964) auf der Leinwand zu sehen. Ein aufwühlender, einzigartiger Film, der ästhetisch tief in jahrtausendealten europäischen Traditionen wurzelt, das paradoxe Wunder eines von religiöser Wucht beseelten Werkes aus der Hand eines selbsterklärten Atheisten und Marxisten.

Derselbe Mann war auch imstande, die120 Tage von Sodom [6] des Marquis de Sade zu verfilmen, sein letzter, radikalster und am meisten mißverstandener Film. Ich bin mir sicher, daß der vom Christentum faszinierte Marxist Pasolini der Prophezeiung des katholischen „Reaktionärs“ Nicolás Gómez Dávila am Ende seines Lebens resigniert zugestimmt hätte: „Marx und die Evangelien werden verblassen. Die Zukunft gehört der Pornographie und Coca-Cola“.

Es war mitten in den „anni di piombo“, den „Jahren des Bleis“, in denen links- und rechtsterroristische Akte Italien erschütterten, als Pasolini konstatierte, daß der linke Antifaschismus auf ein Phantom der Vergangenheit fixiert sei, das ihn daran hindere, die „erste, wahre Revolution von rechts“ zu erkennen. Was er hiermit allerdings meinte – befangen in marxistischer Terminologie und zu einem linksintellektuellen Publikum sprechend – hat mit der politischen Rechten im eigentlichen Sinne oder im Sinne ihres Selbstverständnisses wenig bis gar nichts zu tun.

Im Gegenteil räumt diese „Revolution“, die in erster Linie eine technologische ist, die „überkommenen gesellschaftlichen Institutionen“ wie „Familie, Kultur, Sprache, Kirche“, mit deren Verteidigung die Rechte im allgemeinen assoziiert wird, radikal ab, um an ihre Stelle die Herrschaft des totalen Konsums zu setzen. Die Welt soll also in einen totalen Supermarkt verwandelt werden, um auf eine Formulierung von Houellebecq anzuspielen, der in vielerlei Hinsicht, etwa in der Kritik der sexuellen Permissivität, ein Erbe Pasolinis ist.

Die neue bürgerliche Herrschaft braucht nämlich Konsumenten mit einer ausschließlich pragmatischen und hedonistischen Mentalität; denn der Zyklus von Produktion und Konsum vollzieht sich am reibungslosesten in einer technizistischen und rein irdischen Welt.

Diese „Revolution“ bedeutet aber auch: Konformismus, Vermassung, Gleichmacherei, Sprachverlust, flächendeckende Medienindoktrination als Folgen, die Vernichtung der „verschiedenen Arten, ein Mensch zu sein“. Gemäß der marxistischen Terminologie setzte Pasolini hier den Begriff der „Bourgeoisie“ ein, die „das ganze Universum nach ihrem Bild umzugestalten“ sucht.

Alles, was auf dieser Welt vital ist und anders ist, soll entwurzelt und in einen konsumierenden „Bourgeois“ verwandelt werden: die süditalienischen Bauern ebenso wie das Lumpenproletariat der Vorstädte Roms, die neapolitanische Volkskultur ebenso wie die Menschen der Dritten Welt, für die Pasolini leidenschaftliche Sympathien hatte  – und in die er auch wohl gewisse, eher romantisch zu nennende Hoffnungen setzte. „Bourgeois“ meint im Wesentlichen, was „Tiqqun“ heute als „Bloom“ [7] bezeichnen.

Pasolini scheute sich nicht, diesen Prozeß als wahre „anthropologische Mutation“, ja als „Völkermord“ zu bezeichnen. Der alte Faschismus habe die „Seele des italienischen Volkes“ nicht einmal ankratzen können. Der neue, „hedonistische Faschismus“ dagegen zerstöre sie radikal, ebenso wie die anderer Völker und Kulturen. In einem meiner frühesten Artikel für die Junge Freiheit habe ich anläßlich des 30. Todestags Pasolinis auf diese Zusammenhänge hingewiesen [8], und auch auf die zum Teil verblüffende Nähe zu liberalismuskritischen Köpfen der Rechten, wie Armin Mohler, Ezra Pound oder Jean Cau.

Das ist ein Punkt, den viele Libertäre, mögen sie sich auch noch so sehr gegen Egalitarismus und Sozialismus stellen, nicht verstehen können. [9] Ein radikal entfesselter Markt, der keine Götter über sich anerkennt, ist noch effektiver in der Planierung der Kultur und der „Kulturen“ (wie Alain de Benoist sagen würde), als irgendein sozialistisches System. Und sein utopisches Endziel ähnelt demjenigen des Marxismus wie ein Ei dem anderen. Am Ende steht eine durchrationalisierte, durchökonomisierte, pazifizierte, post-historische, masseneudaimonistische Welt. Das ist auch eine Pointe der berühmten Rede des Fernsehmoguls [10] aus Sidney Lumets Film „Network“ (1976), ebenfalls aus der Feder eines marxistischen Autors (Paddy Chayevsky).

Der Schriftsteller Ulrich Schacht [11] formuliert es so – der „Kapitalist“ von heute sage:

„Konsumenten, aller Länder vereinigt euch!“ Die Erde muß planiert werden in ein gigantisches Kaufhaus. Der Mensch muß reduziert werden auf die Persönlichkeitsstruktur einer permanenten Produktions- und Konsumptionsmonade.

Die von Pasolini kritisierten Illusionen der Linken angesichts dieses Prozesses erinnern mich ein wenig an diejenigen unserer heutigen Libertären (die ungefähr für das stehen, was die Linke heute als „Neoliberalismus“ bezeichnet), zumindest in einem bestimmten prinzipiellen Sinn. Es sieht sozusagen die eine Partei nicht, daß sie nur die andere Backe der Zange spielt, und sie täuschen sich beide über die Natur der Zange. Pasolini schrieb 1973 über die Ausbreitung der Massenkultur:

Diese Lage der Dinge wird von der gesamten Linken akzeptiert; denn wer bei diesem Spiel nicht abseits stehen will, der hat keine andere Wahl, als es zu akzeptieren. Von daher rührt der allgemeine Optimismus der Linken, der energische Versuch, sich die von der technologischen Zivilisation geschaffene neue Welt anzueignen, die nichts mehr gemein hat, mit all dem, was davor war. Die Linksradikalen gehen in dieser Illusion noch einen Schritt weiter, indem sie dieser von der technologischen Zivilisation geschaffenen neuen Form der Geschichte geheimnisvolle Kräfte der Erlösung der Erneuerung zuschreiben.

Indem nämlich diese Entwicklung eine Explosion bewirken werde, die den letzten Funken „proletarischen Klassenbewußtseins“ entzünden und eine neue Welt möglich machen werde. Heute, mehrere Generationen später, haben sich hier die Akzente gewiß verschoben, gemäß einer siegreichen Tendenz, die wiederum von Pasolini an der Linken von 1968ff. kritisiert wurde. Wenn heute Linksradikale und Antifanten von Revolten und Aufständen träumen [12], dann sprechen hier in erster Linie verzogene, neurotisierte, wurzellose Bürgerskinder, Söhne und Töchter einer ultrapermissiven Konsum- und Wohlstandsgesellschaft, die allenfalls nach noch mehr Liberalisierung und nach noch mehr Staatsversorgung schreien.

Von einer „proletarischen“ Bewegung kann hier keine Rede sein, auch nicht von einem „Klassenbewußtsein“. All das ist unendlich weit von der asketischen Linken früherer Zeiten entfernt. Was nach dem Kladderadatsch kommen soll, bleibt unklar. Über die Diffusität des eigenen Anliegens täuscht man sich mit einer opiatartigen Fixierung auf das „faschistische“ Krokodil hinweg, wahrscheinlich noch versessener als zu Pasolinis Zeiten. Wenn diverse rechtsextreme Gruppen, die nur einen kleinen Bruchteil ihrer antifantischen Gegner ausmachen, in diesem Zirkus mitspielen, dann tun sie nichts weiter, als den Kult um ein Phantom aus dem Gruselkabinett der Weltgeschichte seitenverkehrt zu adaptieren.

Weiterhin werden außereuropäische Einwanderer (die entgegen den Hoffnungen Pasolinis auch nichts weiter wollen, als am westlichen Konsumkuchen mitzunaschen) in den Status eines quasi-geheiligten revolutionären Subjekts erhoben und „kulturmarxistische“ Agenden verfochten, die indessen auch von den Reichen und Mächtigen massiv gefördert werden. Warum zum Beispiel sowohl Jeff Bezos als auch Mark Zuckerberg und Lloyd Blankfein emsige Propagandisten der „gay marriage“ sind – darüber wird auch auf der Linken nicht genügend nachgedacht.

Was hätte nun wohl ein Pasolini, der aus seiner Homosexualität nie einen Hehl gemacht hat, zu der Verbürgerlichung der Homosexuellen und zu ihrer Instrumentalisierung im Kulturkampf des Kapitals gesagt? Was zur Entwertung der Ehe zu einem Konsumartikel für die narzißtische Laune einer Minderheit? [13]

Bevor ich zu den erstaunlichen Zitaten aus dem in Compact 3/2014 abgedruckten Interview mit Pasolini komme, will ich vorab folgende luzide Passage hervorheben, die wir uns gut merken sollten:

Ich würde nicht sagen, dass ein Lehrer, der von einem gewissen Linksextremismus angeregt ist und einem jungen Rechten sein Diplom nicht gibt, intolerant ist. Ich sage, dass er ein Terrorisierter ist. Oder ein Terrorist.

In der Tat: „Intoleranz“ ist letztlich eine zu harmlose und zu private Kategorie für diese Dinge. Wenn etwa Antifanten Autos unliebsamer Journalisten [14] anzünden oder die Wohnhäuser unliebsamer Politiker mit Farbbeutelmenetekeln [15] versehen, so sind das klare terroristische Akte, die der Einschüchterung, der Drohung und der Erzeugung von Angst und Druck dienen. Dasselbe beabsichtigen Antifajournalisten, die die Namen von meistens wehr- und machtlosen Menschen in einem verzerrten und verhetzenden Kontext „outen“, und sich dabei einen Dreck darum scheren, ob sie eine Karriere, eine Lebensgrundlage, eine Familie oder die Zukunftsaussichten eines jungen Menschen zerstören. „Google“ ist einer der besten Freunde ihrer Strategien – womit sich auch in diesem Punkt eine seltsame Allianz zwischen den Linksradikalen und den weltumspannenden meinungs- und bewußtseinsteuernden Monopolkraken ergibt.

Anfang der Sechziger Jahre hatte Pasolini, der als Skandalautor galt und diesen Ruf auch nach Kräften förderte, mehrere Hexenjagden und demütigende Diffamierungskampagnen seitens der damals noch mächtigen rechten und konservativen Presse erlitten. Er wurde mit rufschädigenden gerichtlichen Klagen überhäuft – unter anderem wurde ihm die Verführung Minderjähriger und die „Herabwürdigung religiöser Symbole“ zur Last gelegt. Es war wohl diese traumatische Erfahrung, die ihn für seine spätere Wahrnehmung der Ausgrenzungsmechanismen der heutigen Gesellschaft sensibilisierte. Er war in dieser Hinsicht unbestechlich. Auch nach der kulturellen Linkswende der Sechziger Jahre weigerte er sich, mit dem Strom zu schwimmen.

Aber ich habe gesagt, dass diese Ereignisse Terrorismus und nicht Intoleranz seien, weil für mich die wirkliche Intoleranz die der Konsumgesellschaft ist, die der von oben zugestandenen Freizügigkeit, die die wahre, schlimmste, hinterhältigste, kälteste und unerbittlichste Form der Intoleranz ist. Weil es eine Intoleranz ist, die die Maske der Toleranz trägt. Weil sie nicht wahr ist. Weil sie jedes Mal, wenn die Macht es nötig hat, widerruflich ist. Weil es der wahre Faschismus ist, aus dem sich der gekünstelte Antifaschismus ergibt: nutzlos, heuchlerisch, und im Grunde genommen vom Regime geschätzt.

Was Pasolini hier beschreibt, wird heute jeder am eigenen Leibe erfahren, der es wagt, sich auch nur einen Schritt weit vom Konsens der „politisch Korrekten“ zu entfernen. Und es handelt sich hierbei keineswegs bloß um den zufälligen Radau von „linken Spinnern“, wie einige Libertäre oder auch Konservative glauben, sondern es geht hier um eine Sache, die eine entscheidende systemische Rolle spielt.

Wichtig ist allerdings auch Pasolinis Beobachtung, daß diejenigen, die sich an diesem Spiel der Denunziation und Ausgrenzung beteiligen, zu einem guten Teil selbst Terrorisierte sind. Der Terror wird wie ein Stachel weitergegeben; darum gibt es bald niemanden, der ohne Stachel herumläuft. Wo der Stachel aber steckt, breiten sich auch Angst und Unsicherheit aus. So wird die Masse zur Konformität und zum Stillhalten erzogen.PPP 480x255 Pier Paolo Pasolini: Faschismus, Antifaschismus und Konsumgesellschaft [16]

Nun also Pasolini im Originalton. [3]

Es existiert heutzutage ein veralteter Antifaschismus, der im Grunde genommen lediglich einen guten Vorwand bildet, um ein reales Antifaschismuspatent verliehen zu bekommen. Es handelt sich um einen billigen Antifaschismus, dessen Gegenstand und Ziel ein archaischer Faschismus ist, den es nicht mehr gibt und den es niemals wieder geben wird. Gehen wir von Fascista, dem jüngsten Film von [Nico] Naldini aus. Dieser Film also, der sich mit der Frage nach den Beziehungen zwischen einem Führer und der Masse beschäftigt, zeigt sowohl den Führer, Mussolini, als auch jene Masse als zwei absolut veraltete Figuren. Ein Führer wie dieser ist heutzutage absolut undenkbar, nicht nur aufgrund der Belanglosigkeit und Irrationalität dessen, was er sagt, sondern auch, weil es in der modernen Welt überhaupt keinen Platz, keine Glaubwürdigkeit für ihn gäbe. Alleine das Fernsehen würde ihn schon erfolglos machen, ihn politisch zerstören. Die Methoden dieses Führers waren für Podien, für Kundgebungen vor „riesigen“ Menschenmassen geeignet, aber sie würden auf einem Bildschirm keineswegs funktionieren.

Das ist keine einfache Feststellung, oberflächlicher und rein technischer Art, sondern das Symbol einer totalen Veränderung unserer Art zu sein und zu kommunizieren. Das Gleiche gilt für die Menschenmenge, diese „riesige“ Menge. Es reicht, einen Blick auf diese Gesichter zu werfen, um zu sehen, dass „diese Menge“ nicht mehr existiert, dass sie begrabene Tote sind, unsere Ahnen. Das genügt, um zu verstehen, dass „dieser  Faschismus“ niemals wiederkehren wird. Deshalb ist ein guter Teil des heutigen Antifaschismus, oder zumindest des sogenannten Antifaschismus, entweder naiv und stupide oder ein bloßer Vorwand und unehrlich; tatsächlich bekämpft er ein totes und begrabenes, veraltetes Phänomen, das niemandem mehr Angst einjagen kann, oder er tut so, als ob er es bekämpfen würde. Alles in allem ist es ein durchaus bequemer und billiger Antifaschismus.

Ich bin zutiefst davon überzeugt, dass der wahre Faschismus das ist, was die Soziologen viel zu brav „die Konsumgesellschaft“ genannt haben, eine Definition, die harmlos und rein informativ erscheint. Es ist weder das eine noch das andere. Wenn man die Wirklichkeit gut beobachtet und wenn man vor allem in den Gegenständen, der Landschaft, dem Städtebau und insbesondere in den Menschen zu lesen weiß, sieht man, dass die Folgen dieser unbekümmerten Konsumgesellschaft selbst die Folgen einer Diktatur sind, eines eindeutigen Faschismus. In dem Film von Naldini sieht man, dass die jungen Leute untergeordnet waren und Uniform trugen… Aber es gibt einen Unterschied: Kaum hatten die jungen Leute von damals ihre Uniform wieder ausgezogen und sich auf den Weg aufs Land und zu ihren Feldern gemacht, wurden sie wieder ganz die Italiener, die sie vor fünfzig oder hundert Jahren, also vor dem Faschismus, gewesen waren.

Der Faschismus hatte aus ihnen Marionetten, Diener gemacht – sie vielleicht auch zum Teil überzeugt – aber er hatte sie nicht wirklich im Grunde ihrer Seele, in ihrer Art getroffen. Der neue Faschismus dagegen, die Konsumgesellschaft, hat die jungen Leute grundlegend verändert, sie an der intimsten Stelle getroffen,

(…)

Es gibt aber auch noch diese bedeutendere Tatsache: Der Faschismus, den die damaligen Menschen gekannt hatten, ich meine diejenigen, die Antifaschisten gewesen waren und zwanzig Jahre lang Erfahrungen mit Faschismus, Krieg, Widerstand gemacht hatten, dieser Faschismus war alles in allem ein besserer Faschismus als der heutige. Ich denke, dass zwanzig Jahre Faschismus nicht so viele Opfer forderten, wie es die letzten Jahre taten.

Furchtbare Ereignisse wie die Massaker von Mailand, Brescia, Bologna [Bombenanschläge Ende der 1960er und Anfang der 1970er Jahre] haben sich in jenen zwanzig Jahren nicht ereignet. Gewiss, es gab die Ermordung Mateottis [Giacomo Mateotti, sozialistischer Abgeordneter, 1924 von den Faschisten ermordet], es gab weitere Opfer auf beiden Seiten, aber Verbrechen von der Kraft, Gewalt, Bösartigkeit,  Unmenschlichkeit und eisigen Kälte wie jene seit dem 12. Dezember 1969 (Bombenanschlag in Mailand) hatte es in Italien noch nie gegeben.

Was diese genannten Massaker betrifft, so war Pasolini überzeugt, daß sie Inszenierungen einer „Strategie der Spannung“ (siehe übrigens auch hier [17] und hier [18]) waren:

Folgen wir den schwarzen Spuren. Ich habe diesbezüglich eine vielleicht etwas romantische Idee, die ich aber für wahr halte. Hier ist sie: Die Menschen an der Macht, und ich könnte sicherlich unverblümt Namen zitieren, ohne große Furcht, mich zu irren – sagen wir mal einige der Leute, die uns seit dreißig Jahren regieren –  organisierten zunächst die Strategie der antikommunistischen Spannung und dann, als sich die Furcht vor der Umwälzung von 1968 und der unmittelbaren kommunistischen Gefahr gelegt hatte, organisierten diese gleichen Menschen an der Macht die Strategie der antifaschistischen Spannung. Die Massaker wurden also von den gleichen Personen ausgeführt, sie haben zuerst das Massaker der Piazza Fontana [in Mailand, 1969] begangen und es den Linksextremisten angehängt, anschließend die Massaker von Brescia und Bologna und es den Faschisten angehängt,womit sie eilig versuchten, ihre antifaschistische Unschuld wiederzuerlangen, die sie nach der Volksabstimmungskampagne und nach der Volksabstimmung brauchten, um die Macht weiter verwalten zu können, als ob nichts gewesen wäre.

Wie kann man seine Konklusion auf heutige Verhältnisse anwenden?

Deshalb gibt es viel Hass, viele zutiefst schockierte Menschen und wenig, wenig Fähigkeit zu vergeben… Es ist nur so, dass dieser mal aufrichtige, dann wieder vollkommen unaufrichtige Hass ein falsches Objekt hat, nämlich die veralteten Faschisten, dabei müsste es die reale Macht sein.

Die „Antifaschisten“ von heute haben das immer noch nicht begriffen. Sie sind, konträr zu ihrem Selbstbild, nichts anderes als Spielfiguren und Handlanger dieser „realen Macht“.

Pasolini2 248x400 Pier Paolo Pasolini: Faschismus, Antifaschismus und Konsumgesellschaft [19]

Deutsche Erstübersetzung eines Interviews, geführt von Masimo Fini in L’Europeo, 26. Dezember 1974.  Aus der französischen Ausgabe der Freibeuterschriften (Écrits corsaires, Flammarion, 1976) übersetzt von Philippe Guichard. Vollständig lesen in der Printausgabe COMPACT 3/2014 – hier bestellen. [20]

Bilder: „Pasolini prossimo nostro“ (Giuseppe Bertolucci, 2006)

Article printed from Sezession im Netz: http://www.sezession.de

URL to article: http://www.sezession.de/44179/pier-paolo-pasolini-faschismus-antifaschismus-und-konsumgesellschaft.html

URLs in this post:

[1] Image: http://www.sezession.de/44179/pier-paolo-pasolini-faschismus-antifaschismus-und-konsumgesellschaft.html/pasolini_pier_1975_salo

[2] Alain Soral: http://www.sezession.de/37611/franzosischer-blatterwald-3-alain-soral-und-das-imperium.html

[3] Pier Paolo Pasolini: http://juergenelsaesser.wordpress.com/2014/03/22/der-alte-faschismus-und-der-heuchlerische-antifaschismus/

[4] „Freibeuterschriften“: http://jungefreiheit.de/service/archiv/?jf-archiv.de/

[5] „Das Evangelium nach Matthäus: http://www.youtube.com/watch?v=h7ewh5k5-gY

[6] 120 Tage von Sodom: https://www.youtube.com/watch?v=YpqTaxVBCzM

[7] „Tiqqun“ heute als „Bloom“: https://www.diaphanes.net/titel/theorie-vom-bloom-7

[8] auf diese Zusammenhänge hingewiesen: http://jungefreiheit.de/service/archiv/?jf-archiv.de/archiv05/200544102847.htm

[9] nicht verstehen können.: http://www.sezession.de/43950/amazon-vs-antaios-und-der-glaube-der-libertaeren.html

[10] berühmten Rede des Fernsehmoguls: https://www.youtube.com/watch?v=yuBe93FMiJc

[11] Der Schriftsteller Ulrich Schacht: https://www.youtube.com/watch?v=hgKCSv4ZvOs

[12] Revolten und Aufständen träumen: http://www.sezession.de/schlagwort/der-kommende-aufstand

[13] Ehe zu einem Konsumartikel für die narzißtische Laune einer Minderheit?: https://www.youtube.com/watch?v=YpqTaxVBCzM&feature=player_detailpage#t=4442

[14] Autos unliebsamer Journalisten: http://jungefreiheit.de/kultur/medien/2014/berlin-auto-von-konservativem-journalisten-niedergebrannt/

[15] Farbbeutelmenetekeln: http://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2014/linksextremisten-bedrohen-cdu-politiker-wansner/

[16] Image: http://www.sezession.de/44179/pier-paolo-pasolini-faschismus-antifaschismus-und-konsumgesellschaft.html/ppp

[17] hier: http://www.sezession.de/28908/du-bist-terrorist.html

[18] hier: http://www.sezession.de/28793/wer-sind-die-terroristen.html

[19] Image: http://www.sezession.de/44179/pier-paolo-pasolini-faschismus-antifaschismus-und-konsumgesellschaft.html/pasolini2

[20] Printausgabe COMPACT 3/2014 – hier bestellen.: http://www.compact-magazin.com/compact-maerz-2014/

[21] : http://www.kondylis.net/rezensionen/hansmartinlohmann.pdf

[22] : http://gutenberg.spiegel.de/buch/4951/3

[23] : http://www.metallized.it/public/articoli2/Blood_Axis_BA_1.jpg

[24] : http://

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lundi, 31 mars 2014

Ridley Scott et le rétrofuturisme

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« C’est un conservateur initiatique à l’anglaise
 comme je les aime ;
un homme de culture un rien sceptique,
mais épris d’aventures, de chevauchées
et de navigation »

Entretien avec Nicolas Bonnal, auteur de Ridley Scott et le rétrofuturisme (éditions Dualpha)

(propos recueillis par Fabrice Dutilleul)

Pourquoi ce livre sur un cinéaste si commercial ?

Ridley Scott est un créateur visuel, un réalisateur qui a beaucoup filmé et sur lequel il y a beaucoup à dire. Notre inconscient collectif depuis quarante ans a été façonné par lui. Pensez à Alien (quelle parabole sur nos sociétés !), Blade runner, Gladiateur ou Prométhée. Je pense en outre que le cinéma d’auteur n’a jamais eu grand-chose à dire, alors que les œuvres grand public ont deux ou trois niveaux de lecture. Blade runner aura obsédé ma génération par son aura visuelle, sa rêverie nietzschéenne, sa dystopie cruelle et ses conflits métaphoriques.

Qu’est-ce que le rétrofuturisme ?

Je l’ai évoqué dans mon livre publié en 2000 sur Internet, nouvelle voie initiatique. C’est l’idée qu’à l’ère des jeux vidéo, des réseaux, des labyrinthes, des codes secrets, la Bible, la Genèse, la mythologie, la culture archaïque ont plus à nous apprendre que notre culture littéraire bourgeoise. Cela rejoint la remarque de Kubrick que la littérature de fantaisie nous parle plus que le romanesque. Alien évoque ainsi le minotaure, Blade runner les anges rebelles, Prométhée les géants du ciel et tous les thèmes Illuminati. J’aime aussi la fascination de Ridley Scott pour l’histoire – pensez aux duellistes napoléoniens – et pour le passé mythique. Si son Gladiateur est un grand film musical, ses opus sur le Moyen Âge relèvent par contre de ce que j’ai nommé les épopées désabusées, des pensums.

Y a-t-il un grand Ridley Scott ?

En tant que grand moghol de la pub, il a une dimension luciférienne. Il éblouit et fait vendre. Il a créé le look Lady Gaga dans le très Illuminati Légende, il a enluminé Apple. C’est aussi un cinéaste « impérial », tant britannique qu’américain – mais moins que d’autres ou que son frère. D’un autre côté, c’est un conservateur initiatique à l’anglaise comme je les aime ; un homme de culture un rien sceptique, mais épris d’aventures, de chevauchées et de navigation. Son film d’apprentissage Lame de fond est un modèle de cinéma politiquement incorrect. Scott défend l’héroïsme et l’imaginaire dans la grande tradition européenne. En même temps, dans tous ses films de science-fiction, il nous a prévenus : nous sommes dévorés tout crus par les grandes corporations. C’est fait. Et quel artiste visuel !

Votre approche ?

Au fil de l’eau, pour le plaisir. J’ai commencé par une étude de son profil, de ses idées, de son esthétique. Ensuite les thèmes entremêlés de son cinéma touffu : la mythologie, l’androïde, l’ascension de la femme, l’épopée ratée. Enfin la conclusion : la référence au cinéma noir, c’est-à-dire l’idée que la civilisation moderne est un piège.

Votre film préféré ?

Le premier, Boy and Bicycle. Le cinéaste révèle tout sur lui. C’est une matrice, une vraie mine. A voir et écouter !

Ridley Scott et le rétrofuturisme de Nicolas Bonnal, 256 pages, 31 euros, éditions Dualpha, collection « Patrimoine du spectacle », dirigée par Philippe Randa.

BON DE COMMANDE

à renvoyer à : Francephi diffusion - Boite 37 - 16 bis rue d’Odessa - 75014 Paris - Tél. 09 52 95 13 34 - Fax. 09 57 95 13 34 – Mél. diffusion@francephi.com

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Je souhaite commander :

… ex de Ridley Scott et le cinéma rétrofuturiste (31 euros)

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vendredi, 29 novembre 2013

Taxi Driver

mercredi, 27 novembre 2013

Feminism versus Marriage

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Feminism versus Marriage in Virginia Van Upp’s Honeymoon in Bali (1939)

By Andrew Hamilton 

Ex: http://www.counter-currents.com

Feminism is a major destructive force. Anti-male, anti-family, and anti-white, it is today a key ideological pillar of the ruling class. It is therefore necessary to look to the past in an attempt to identify healthy folkways associated with male-female relationships, sex, marriage, and family.

A 1939 romantic comedy called Honeymoon in Bali (1939) starring Scottish (or part-Scottish) American actor Fred MacMurray and English-born half-Irish (father), half-French (mother) actress Madeleine Carroll (born Marie-Madeleine Bernadette O’Carroll), sheds light on the conflict between feminism and marriage in 1930s America from the perspective of a successful, high-level female executive, Hollywood screenwriter Virginia Van Upp, who lived the feminist dream.

MacMurray is best known as the dishonest insurance salesman in Double Indemnity (1944), the star of several 1960-era Disney comedies, and the affable, pipe smoking dad in the TV series My Three Sons (1960–1972). Madeleine Carroll’s romantic appeal can be seen to best advantage in two movie classics, Alfred Hitchcock’s The 39 Steps (1935) and The Prisoner of Zenda (1937).

Honeymoon in Bali bore the alternative titles Husbands or Lovers (in the UK) and My Love for Yours (on video). Prior to release the working title—revealingly—was Are Husbands Necessary? Paramount, the studio that produced the film, later used that title for an unrelated 1942 movie starring Ray Milland and Betty Field.

Bali was based on short stories by Grace Sartwell Mason [2] in the Saturday Evening Post and the novel Free Woman (1936) by New York City WASP writer Katharine Brush, whose work was often compared to that of F. Scott Fitzgerald. At her death at age 49 in 1952, the New York Times characterized Brush’s fiction as “entertaining, brittle, superficial and in revolt against sentimentality and other qualities of the Victorian period.”

The real force behind Honeymoon in Bali, however, was Paramount Pictures screenwriter Virginia Van Upp. Though little-known today, she was an influential behind-the-scenes figure in the Jewish movie colony. (The Chicago-born Van Upp was apparently of Dutch descent.)

Van Upp’s mother had been an editor and title writer for silent movie producer Thomas H. Ince, the son of English immigrants. Ince was a seminal figure in the history of motion pictures. A visionary who died at age 42, he pioneered the studio system and shaped the art, craft, and business of motion picture producing as much as D. W. Griffith did that of directing.

Virginia, who was born in 1902 and began as a child actress in silent films, worked her way up from script girl, cutter, reader, and casting director to screenwriter at Paramount in the mid-1930s. As executive producer of Columbia Pictures in the 1940s, she was second-in-command to Jewish studio boss Harry Cohn, which made her one of the most powerful women in Hollywood. The scriptwriter of Cover Girl (1944) and producer of Gilda (1946), she was responsible for making Rita Hayworth a star. According to Cohn’s biographer Bob Thomas, “Miss Van Upp did not want to assume the heavy duties of executive producer because she had a husband and daughter. But she succumbed to Cohn’s overwhelming persuasion.”

Besides her energy, talent, and work ethic, a major reason for Van Upp’s success was her instinctive grasp of the need for teamwork and compromise, meeting schedules and deadlines, turning a profit, and making a product people would pay to see—in other words, the nitty-gritty of getting things done in the real world, consistently turning out film after film that would entertain millions of viewers and eventually provide endless fodder for critics and academics to analyze. Many Hollywood writers and directors never entirely mastered this essential skill, as Van Upp’s uncredited cleaning up of director Orson Welles’ sloppy and over-budget The Lady from Shanghai (1948) demonstrated.

It is only because Bali undoubtedly reflected Van Upp’s sensibility about male-female relationships to a high degree that it is worth examining. Unfortunately, the film itself is unexceptional, even as entertainment. It is a routine Hollywood programmer, nothing more. Using the 1- to 4-star scale employed by Leonard Maltin’s Movie Guide, I rate it **1/2 (average). (The Movie Guide rates it ***—above average. Under its system, even that half-star is significant.)

That said, a black blogger, a former TV host on cable’s VH1, caught the movie by accident recently (I watched it because I knew Van Upp had written it) and had a response to it as strongly positive as mine was to Van Upp’s romantic comedy The Crystal Ball (1943). So colorblind and lacking in racial rancor was his review [4] that I thought the writer was white until I saw his picture beside the article after finishing it.

Van Upp first came to my attention after watching The Crystal Ball (I closely study movie credits), a much better Paramount romantic comedy she authored starring half-Jewish actress Paulette Goddard, Welshman Ray Milland (who had a colorful background as an expert marksman and rider in an elite unit of the British Army, the Household Cavalry, before becoming an actor), and English beauty Virginia Field, whose mother was a cousin of General Robert E. Lee.

To my mind, The Crystal Ball was exceptionally well-written and acted—very funny, highly enjoyable entertainment. I consider it better than many more famous romantic comedies of the period, including The Lady Eve and The Male Animal.

Honeymoon in Bali contains the usual quota of character conflicts. To cite one example, Carroll has a rival for MacMurray’s attention, a young woman played by Osa Massen, a light-hearted, “horribly rich” European Balinese girl who attempted suicide after MacMurray rejected her lovelorn advances when she was 17. I mistakenly assumed from Massen’s accent and appearance that she was German. In fact she was Danish. She was profiled in the book Strangers in Hollywood: The History of Scandinavian Actors in American Films from 1910 to World War II (1994).

However, the primary theme of the movie is the internal conflict Carroll experiences between her desire to continue her unfettered lifestyle and professional career as the successful manager of a Fifth Avenue department store in New York City, and her desire to marry a romantic stranger, a businessman from Bali (MacMurray).

Madeleine Carroll’s internal conflict between her desire for independence and the feeling that she should subordinate herself to a man (with the latter impulse ultimately winning out), parallels similar themes in the Broadway play and movie The Women (1939) by Clare Boothe Luce, about which I have previously [5] written. Luce, too, came down strongly on the side of marriage and family. (Interestingly, “family” there consisted merely of a husband, wife, and one biological child—a notably truncated conception of family. That story, like Van Upp’s, was really focused on the dyadic husband-wife relationship rather than family in the true sense.) Yet, like Van Upp, Luce maintained an independent professional life immeasurably superior to the vast majority of American men, making her something of a heroine among mainstream feminists.

I noted that the Norma Shearer character in The Women embodied Luce’s family-oriented values. I also said that only one other female in the cast came off sympathetically—Miriam Aarons, played in the movie by Paulette Goddard. Aarons was a somewhat hardboiled but independent-minded and sympathetic character with a Jewish name, but no discernible Jewish characteristics. (Luce was a shameless philo-Semite, which was enormously beneficial to her professionally, as I’m sure she knew perfectly well.)

What initially escaped me was that Aarons also represented Luce. Rather than establishing an internal conflict within a single character as Van Upp did in Bali, Luce split herself in two as it were, presenting her nurturing values in the form of Shearer’s character, and her harder-edged, feminist-oriented sensibility in the person of Aarons.

In Bali, Carroll’s conviction that career success and non-marriage represent the superior option are expressed throughout the film. She insists that she is perfectly happy and doesn’t want to get married. A disdainful running counterpoint to Carroll’s philosophy is provided by her second cousin and best friend, Smitty (actress Helen Broderick), a successful “old maid” novelist (as Carroll/Van Upp calls her).

After MacMurray responds to Carroll’s statement that she doesn’t believe in marriage by asserting that women “need the protection of a man,” she snorts, “The protection of a man! I know of more women taking care of no-good husbands and loafing brothers.”

In a key piece of dialogue she continues, “I earn a salary that makes most men’s look sick. I’m the boss. I have a charming apartment run by a competent maid, and I’m the boss there too. I have plenty of escorts—whenever I want them . . .” MacMurray: “I suppose you’re the boss there, too.” Carroll, ignoring him: “. . . and I haven’t a single encumbrance to worry me, and the most precious thing of all—absolute personal freedom. [Emphasis added.] Now for what reason under the sun do I need a husband?”

Are husbands necessary? Contemporary Italian-American TV producer Alison Martino relaxing at home. A baby boomer, her show business family/career background is similar to, if far less illustrious than, Van Upp’s. [6]

Are husbands necessary? Contemporary Italian-American TV producer Alison Martino relaxing at home. A baby boomer, her show business family/career background is similar to, if far less illustrious than, Van Upp’s.

The only “positive” she raises—in order to reject it—is “love,” averring, “I don’t intend to fall in love, either. Love muddles you up . . . it throws you.”

She’s referring to fleeting, evanescent romantic love, which is as rooted in egoism as are the other values she enumerates. Over time, it vanishes under the pressure of everyday life. There must be a stronger foundation than “love”—whatever it may be—to sustain a successful, long-term marriage and family.

Carroll informs her friend Smitty that MacMurray is “lazy, not very good-looking, makes $50 a week, and ruins my disposition. I’m as cross as a bear when I’m around him.” Of course, she’s already in love at that point. But outside of a romance novel or movie such as this, a marriage between two such different people who hardly know one another represents a crapshoot. Such a union requires romantic “love” to carry far more weight than it can possibly bear. MacMurray’s paltry “$50 a week” and “laziness” alone would eventually kill the deal.

Only a tiny portion of the story at the end actually takes place in Bali, an island province of Indonesia. The main setting is New York City. “Bali” functions as a delusive, exotic, Rousseauian-, Shangri-La-, Margaret Mead-style utopian backdrop signifying fantasy happiness someplace else.

Of course, factors other than Van Upp’s personal views impinged upon the story. For example, producers must have had an influence. The director, too, though in this case Van Upp was undoubtedly the primary auteur, not Edward H. Griffith, a competent but undistinguished director. An eagle eye on box office appeal would also have played a role. Finally, important elements of the tale must have been derived from the underlying stories by Mason and Brush. Nevertheless, everything was filtered through Van Upp’s sensibility. To the extent that the original stories were a factor, they nevertheless represented white women’s views also. At least partially representative of the population, they, like the movie, fed back into the populace, altering and shaping, consciously and unconsciously, the values and beliefs of readers and moviegoers.

In real life MacMurray was 31 and Madeleine Carroll 33 when the movie was made, so they were not spring chickens in terms of marriage or reproductive fitness. If Carroll’s character is assumed to be the same age as the actress—which is implied by her status and career accomplishments—the couple would have had to work fast in order to have two or three children before her fertility window closed [7]. A large family would have been out of the question. (In demographic terms, two children per couple represents replacement of themselves; it does not signify replacement of the population as a whole, much less population expansion, due to people who die young or otherwise fail to marry, reproduce, or have more than one child.)

While the film is laser-focused on landing a husband (thus, a male companion in the context of marriage), the idea of a traditional large family with many children, or any children at all, for that matter, is downplayed. The only child in the picture is a small orphan girl the couple eventually adopt—and she’s primarily consigned to the care of the help, both in New York and Bali.

Thus, the idea of “family” remains implicit at best. Indeed, it is probably subordinate to the idea of companionate marriage [8]. Even as they age, the two principals remain “young” and attractive and do not embrace, or advance into, the maturity, responsibility, and unglamorousness of motherhood and fatherhood. It is interesting that ’30s moviegoers readily accepted this extension of youth into relatively mature adulthood.

When Carroll first meets MacMurray and learns he is from Bali, she is deeply intrigued by the unusual sexual relationships this suggests. Much of their exchange on this subject is conveyed indirectly by subtle and sophisticated innuendo, including facial expressions.

Are Balinese girls really that pretty? she asks. Yes. There aren’t many white women out there, are there? No. Do you marry the Balinese girls? A flat “No,” accompanied by a decisive shake of the head. I suppose some of the (white) men . . . (have sex with the Balinese girls). Yes (indirectly). “Do you have a girl out there?”

MacMurray replies that he has five: one to do the cooking, one the housecleaning, one to care for his clothing . . . and one to dance for him. “But that’s only four,” she protests. He responds with a significant look. (The fifth is for sex.) This does not put Carroll off, but makes him more intriguing in her eyes. Later, after she abandons New York to follow MacMurray to Bali, narrowly averting his impending marriage to Osa Massen, she learns that he’s a decent chap after all—he only has one woman, an elderly Balinese servant who keeps house for him. But, of course, she didn’t know that when she abandoned career and country to pursue him.

This raises the interesting presence of a conspicuous alpha male/beta male distinction in Van Upp’s film.

MacMurray, of course, is the alpha male, a fact conveyed by a variety of different methods. From the outset he pursues Carroll aggressively, unabashed by her status, position, or superior wealth, yet somehow remaining aloof and seemingly indifferent to her at the same time. In a key scene, after pursuing her to the Bahamas when she flees his marriage proposal, he forces himself upon her, kissing her against her will as she struggles, saying, “You’re lying that you don’t love me. You’re afraid you’ll have to give up Morrissey’s and go back to being Miss Nobody. I’m only doing this because you don’t want me to. It’s the only way I know to hurt you, and it’s killing you, and I’m laughing,” before thrusting her contemptuously to the sand and departing. Keep in mind that this was written by a woman—indeed, a highly successful career woman. (A white conservative lady who saw the movie opined on her blog [9] that MacMurray’s character was “too aggressive.”)

lune-de-miel-a-bali-affiche_395642_26310.jpgThe beta rival for Carroll’s affection is Eric Sinclair, played by Welsh American singer-actor Allan Jones, a professional opera singer who has known Carroll for many years. His attitudes toward marriage are much different from MacMurray’s. He believes a woman can have marriage and a career both, as Carroll tells MacMurray while the three are returning to her apartment in Eric’s chauffeur-driven car. “He even believes,” she adds, “that if a [married] woman wanted to have her own apartment, and he [the husband] his own apartment . . .” her voice trailing off lamely because the words sound so foolish when spoken aloud. Eric thinks MacMurray’s view of marriage “sounds a bit barbaric.” (At another point in the film, though, he wonders, “What’s this guy got? What’s his technique?”) When MacMurray escorts Carroll to her door, she scolds him, saying, “That was rude of you, trying to hold my hand in another man’s car.”

When Carroll eventually proposes marriage to Eric under the mistaken impression that MacMurray has married rival Osa Massen, and Eric accepts (note the irony of the woman proposing to the man), she receives contrary advice from a plebeian window washer at Morrissey’s (Armenian actor Akim Tamiroff) whose counsel she sometimes heeds. Tamiroff is decisive in his preference for MacMurray over the highly cultured Eric:

“The first gentleman may be a fine gentleman, but he’s no gentleman for you. Your kind of a woman needs a guy, not a fine gentleman. The second one, he’s a guy. The first gentleman will let you be the boss, and a woman ain’t supposed to be the boss. Your kind of a woman needs a boss man.”

To top it off, Eric ultimately steps gallantly aside after he has won the lady’s hand (“He’s the nicest man I know,” Carroll praises him at one point) in order to facilitate MacMurray’s and Carroll’s hooking up.

Two religious passages play a key role in the plot.

First, MacMurray calls off his marriage to Massen at the last minute because of a chance remark by a priest the day before the wedding:

The Balinese never marry except for love, and once they are married only death parts them. Marriage is such a wonder to me. The thing that happens between a man and a woman to make them want no one on this earth but each other. It is a frightening thing, really, because it is their responsibility to keep that fragile bond intact and living. In every union there is a mystery, a certain invisible bond which must not be disturbed.

Marrying Massen, whom MacMurray does not love, would be a mistake because of the absence of this invisible bond. Apart from being right about the “fragile bond,” this is an overly romantic view of marriage.

Madeleine Carroll’s epiphany comes after she falls ill and is hospitalized in New York. The doctors couldn’t discover what was wrong with her. But finally “a wise man” informed her that long ago it was said that “It is not good for man to live alone”—and that this meant women, too. (Though not mentioned, this is a paraphrase of Genesis 2:18—I always pay attention to whether someone is quoting the Old or the New Testament, and how much from either.)

She confesses to MacMurray, “He said that however carefully a woman may have organized her life, that a husband and children were necessary to make her complete. It’s like going about with one arm . . . you’re missing something. But you don’t always know how important those things are until you’ve let them go by. Then you have to pay, any woman does, with an awful loneliness.” The unidentified wise man further explained that this loneliness had been lying in wait for Carroll for a long time, and closed in on her after MacMurray left, making her sick.

End of a Career

Van Upp’s departure from Columbia and moviemaking in 1947 was the result of an unspecified falling out with studio boss Harry Cohn, a legendary jerk. (Of Cohn’s impressively-attended funeral in 1958, comedian Red Skelton joked, “It proves what Harry always said: give the public what they want and they’ll come out for it.”)

Under Cohn Columbia was run like “a private police state,” which, Nineteen Eighty-Four-style, included listening devices concealed on every sound stage through which Cohn could, and did, secretly monitor conversations on any set at will. This kind of mentality and behavior obviously lifts one race far above others. It doesn’t require exceptional imagination to comprehend the immeasurable advantage and tremendous power conferred, particularly when combined with unscrupulousness and criminality. Yet whites will not grasp this and many other simple realities, no matter how much evidence they have about Communism, Zionism, or Jewish behavior generally. The victims in such cases are bound to lose unless they take adequate compensatory measures to protect themselves and then strike back.

According to Bob Thomas’ King Cohn: The Life and Times of Harry Cohn (1967), the producer was an admirer of Mussolini prior to the latter’s link-up with Hitler. Cohn met the dictator in Italy, where he received an award after releasing the successful and flattering documentary Mussolini Speaks (1933). (This has never been released on DVD. You can watch a 10-minute clip from the film here [10]. The narrator is radio newsman Lowell Thomas.) Bob Thomas includes a short chapter in his book entitled “A Visit to Il Duce, and How It Affected the Cohn Style.”

Cohn also maintained connections with organized crime, including Chicago’s John Roselli and Jewish gangster Abner “Longie” Zwillman. Like many Jews he used violence or the threat of violence to obtain and keep money and power. (It was mob money from Zwillman that enabled Cohn to buy out a partner during his early years, giving him full control of the studio.)

Married twice to white women, Cohn regularly demanded and received sexual favors from white actresses in exchange for employment. Like so many Hollywood executives of the time, he was a forerunner of today’s ubiquitous “adult film industry” pimp-pornographers.

With respect to Van Upp, Bob Thomas observed that Cohn “needed to find one area of vulnerability [in order to dominate and control her]. It wasn’t drinking. It wasn’t any secret in her personal life [note the Jew’s systematic probing for vulnerabilities and deliberate, callous exploitation of human frailties—another unflattering reason why the race is dominant]; she was happily married to a radio director, Ralph Nelson. [Nelson was her second husband; they had a daughter together, but divorced in 1949.] It wasn’t even money, the temptation with which Cohn had snared many a victim.”

Instead, he used his authority as studio head to attempt to extort sex from her. Van Upp spurned his unwelcome advances, convinced, according to Thomas, that Cohn was “a verbal rapist” who had no intention of going through with the affair. Even so, she demanded that her contract as executive producer include a clause prohibiting her boss from engaging in “verbal rape.” Appalled at how this would look, after a two-hour argument Cohn finally agreed to a handshake deal instead. (He had not lied to her in the past.) The issue never came up again.

By 1947 Van Upp had wearied of overseeing Columbia’s entire motion picture output and “felt the need to resume her marriage.” She therefore took an extended leave of absence, but by the time she returned, “Cohn’s need for her was over” (Thomas, King Cohn).

It is easy to see how the feminist/anti-feminist themes that dominate Honeymoon in Bali overlap with actual tensions in Van Upp’s life between her role as a highly successful businesswoman and her desire to be a wife and mother. Of course, such a desire was more widespread in Van Upp’s day than ours. Today such values have largely been eliminated from the white population, as many bizarre pronouncements by women, men, and authority figures make agonizingly clear. The economic prerequisites necessary for successful family formation so often emphasized by Benjamin Franklin also militate against the family, as do hostile laws and police behavior courtesy of the state.

 


Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

URL to article: http://www.counter-currents.com/2013/11/feminism-versus-marriage-in-virginia-van-upps-honeymoon-in-bali-1939/

URLs in this post:

[1] Image: http://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2013/11/Honeymoon_in_Bali_film_poster.jpg

[2] Grace Sartwell Mason: http://www.bradfordera.com/news/article_7e49db5a-d7f0-5949-8389-306e7beb5935.html

[3] Image: http://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2013/11/Virginia-Van-Upp-R.-with-Rita-Hayworth-Glenn-Ford.jpg

[4] his review: http://bobbyriverstv.blogspot.com/2013/08/fred-macmurray-gets-bali-high.html

[5] about which I have previously: http://www.counter-currents.com/2013/02/clare-boothe-luces-the-women-2/

[6] Image: http://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2013/11/TV-Producer-Alison-Martino-West-Hollywood-home1.jpg

[7] before her fertility window closed: http://www.counter-currents.com/2012/07/population-age-structure-fertility/

[8] companionate marriage: http://www.thefreedictionary.com/companionate+marriage

[9] opined on her blog: http://laurasmiscmusings.blogspot.com/2009/12/tonights-movie-honeymoon-in-bali-1939.html

[10] here: http://www.youtube.com/watch?v=O1ZJVgB8POg

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lundi, 25 novembre 2013

Dr. Alexander Jacob about Hans-Jürgen Syberberg

Dr. Alexander Jacob about Hans-Jürgen Syberberg's vision of European Culture

dimanche, 09 juin 2013

Mesrine : L’instinct de mort

Chronique de film:

Mesrine : L’instinct de mort / L’ennemi public n°1, des films de Jean-François Richet (France, 2008)

Ex: http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

 

mesrine1.jpgmesrine2.jpgLe « Grand Jacques »… Non, nous n’évoquerons pas ici Jacques Doriot mais un autre Jacques qui fut parfois nommé tel de par son singulier parcours criminel : Mesrine, l’homme qui fut, dans les années 1970, celui après qui couraient toutes les polices de France et fut alors désigné « ennemi public n°1 ». Il y a 5 ans, le cinéaste français Jean-François Richet consacra au légendaire bandit deux films de grande qualité dont nous allons parler maintenant. Ce n’est pas la première fois que Mesrine est honoré au cinéma (il l’a déjà été plusieurs fois) mais l’on constate que l’intérêt - la fascination ?-  est toujours vif envers certaines grandes figures du banditisme de ces années-là, pensons par exemple à Albert Spaggiari… Pourquoi ? Car dans notre époque morne et aseptisée, l’audace et les prises de risque qui furent réelles de la part de ces hommes qui détroussaient les riches et les banques font parfois que l’on a tendance à voir en eux de grands rebelles qui osaient décider de ce qu’était leur liberté et de s’opposer d’une certaine façon à la société de leur temps. Quoi qu’on pense de leur parcours, il laisse rarement indifférent.

 

L’Instinct de mort traite des débuts de Jacques Mesrine dans la criminalité tandis que L’ennemi public n°1 se base sur son parcours dans les années 1970. Du début des années 1960 à sa mort le 2 novembre 1979, ce sont donc la vingtaine d’années de carrière de Mesrine dans le banditisme qui sont ici évoquées en deux films durant, en tout, près de 4 heures. Malgré cette longueur, il est évident que tout ne pouvait être dit sur Mesrine mais les choix réalisés ont été heureux et les inévitables éléments de fiction accolés aux faits habilement choisis.

 

Jacques Mesrine, qui servit comme soldat durant la guerre d’Algérie, rentre en France en 1959. Originaire d’une famille bourgeoise de Clichy, il ne tarde pas à réaliser que la vie de monsieur-tout-le-monde n’est pas pour lui et intègre un groupe de truands plus ou moins affiliés à l’OAS avec qui il réalise ses premiers coups. Ceci n’est que le début d’une longue fresque criminelle où Mesrine va défrayer la chronique, tant en France qu’à l’étranger (au Canada notamment) et alterner avec différents complices, parfois hauts en couleurs eux aussi, attaques à main armée (sur des banques, maisons de haute couture, casinos…), kidnappings de riches personnages, périodes de prison et spectaculaires évasions d’établissements de haute sécurité (la Santé à Paris par exemple). Entretenant son image d’ « ennemi public n°1 », Mesrine écrit en prison mais surtout utilise la presse pour magnifier son personnage, faire différentes revendications et critiquer voire menacer le Système et son arsenal judicaire. Incapable de freiner ses ardeurs, il va même jusqu’à torturer et laisser pour mort un journaliste de Minute qui l’avait calomnié. Recherché, traqué par toutes les polices de France, il est froidement abattu le 2 novembre 1979 à Paris, porte de Clignancourt par les hommes du commissaire Broussard, qui lui courait après depuis des années.

 

Le scénario décrit plus haut suit donc Mesrine d’une manière chronologique en s’arrêtant évidemment sur les évènements les plus marquants de sa vie. Le personnage est quant à lui traité d’une manière assez objective à mon sens même si l’on sent bien une certaine sympathie pour lui de la part du réalisateur… Mesrine nous est montré comme un homme ne doutant jamais de lui-même ou de ses choix de vie : seule importe pour lui sa liberté d’action qu’il n’hésite jamais à défendre de la manière la plus violente possible. Extrêmement charismatique, il joue beaucoup de ce trait de personnalité envers les autres, en particulier les femmes, mais a des relations parfois difficiles avec ses associés effrayés par sa trop grande impulsivité. Assoiffé d’une liberté totale, il ne peut la conjuguer avec une vie dite normale, ce qui le pousse à des relations tendues avec ses proches, notamment ses parents ou la mère de ses enfants dont il ne s’occupa que très peu. Bon vivant, il aime les femmes, l’alcool, le jeu, la gastronomie mais surtout l’action. Cette action vaut pour elle-même et pour ce qu’elle rapporte tant sur le plan financier que médiatique. Comme il est dit plus haut, Mesrine soignait la mise en scène de son personnage et cherchait grandement la notoriété médiatique (elle ne se démentit pas pendant des années… et même encore aujourd’hui). 

 

 

mesrinep.jpg

 

Ce personnage haut en couleurs est joué à la perfection par un Vincent Cassel qui semble réellement habiter son personnage : mimiques, attitude générale, tout y est. Il est accompagné par de très bons seconds rôles, en particulier Gérard Depardieu campant Guido, un vieux truand aux sympathies OAS, et la jolie Ludivine Sagnier qui prend le rôle de Sylvia Jeanjacquot, dernière compagne du criminel. Et quant à Jean-François Richet, réalisateur connu pour ses sympathies d’extrême-gauche mais surtout pour le tristement célèbre Ma 6T va crack-er ? On trouvera à différents moments du film des indices sur les opinions de celui-ci, notamment dans les propos qu’il met dans la bouche de Guido ou du journaliste de Minute étant donné que ces hommes n’ont forcément pas ses idées… Toutefois, force est de constater que les délires politiques assez flous qu’a pu avoir Mesrine dans ses derniers mois sont habilement présentés pour ce qu’ils sont : des élucubrations peu sérieuses d’un truand voulant se muer en révolutionnaire d’extrême-gauche… Bref, hormis le très fin soupçon de politiquement correct que l’on trouvera en cherchant bien, Richet a réalisé avec ses deux Mesrine des films policiers de tradition française comme on savait les faire avant. Des films qui certes contiennent de l’action mais se basent avant tout sur les personnages et l’ambiance d’une France qui a bien changé. Il rejoint en cela Olivier Marchal qui a, lui aussi, réalisé de très bons films ces dernières années. Si le cinéma français actuel est plus que déplorable, il reste tout de même certains réalisateurs qui sauvent l’honneur, notamment dans le genre policier. Richet fait désormais partie de ceux-là.

Rüdiger

Note du C.N.C.: Toute reproduction éventuelle de ce contenu doit mentionner la source.

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lundi, 18 mars 2013

Werner Herzog’s Encounters at the End of the World

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Werner Herzog’s Encounters at the End of the World

By James Holbeyfield 

Ex: http://www.counter-currents.com/

Bavarian director Werner Herzog’s Antarctic odyssey Encounters at the End of the World [2] was released in 2008. It is not a work of fiction, with all the inspirational, mythological, and crystallizing power of high art; it is a documentary. It is not even, overtly at least, on the grandiose IMAXimal scale at the top of the funding ladder for conventional documentaries. But it is a film by Werner Herzog, and when a white man of Herzog’s artistic caliber has spoken, we do well to listen.

And on the very subject of Herzog’s speech, from the film’s start I was struck by the utter appropriateness of his physical voice, and I then realized that this had been true of his other films I have seen since he entered his “follow your fancy” phase of documentaries; movies that surely have the most favorable ratio of directorial talent to production budget of any in recent history.

Of course as an American, one is easy prey to certain variants of European-accented English; perceptions of discriminating taste in the received pronunciation of Oxbridge or perceptions of scientific precision in a German accent. But it was a real revelation to consider that, after three generations of blond, ice-cold, German-accented pure evil emanating from Hollywood, Herzog’s distinctly German harmonics and cadence seem to me a very appealing combination of soothing avuncularity and quiet passion.

Next, I was struck by the challenge to character that Antarctica must offer. The film opens with what seems the ultimate in gen-Y rootlessness: the gaping cargo hold of a US Air Force C-17 on wing from New Zealand to McMurdo. Travelers are snuggled under massive, lashed-down equipment like hipsters scattered about the summer decks of the Alaska State Ferry. But that must be deceptive; presumably one does not get to McMurdo, even as a janitor or barkeep, simply by buying a ticket. There must be some screening going on, probably explicit and definitely some implicit self-screening, involving the personality and character of the people who apply.

Once landed “in town,” Herzog wastes little time in showing disdain for the place. That is understandable; he must immediately have felt that he didn’t come to the end of the world to hang around its dreary, entirely artificial, service sector, necessary though dormitories, gyms, restaurants, cinema, fuel tank farms, watering holes and even an ATM are, in modern Antarctica as in modern everywhere. Still, Herzog recognized the unfairness of that attitude, and furthermore recognized a potential opportunity that he should be the last director on earth to lose; sprinkled through the film, he more than makes up for this disdain for the artificial quality of McMurdo, by inserting many neatly focused character vignettes that capture the “ultimate wanderer” nature of many McMurdo denizens.

Among them is Scott Rowland, a Colorado banker turned ice-bus driver, whose eight-ton vehicle is nicknamed “Ivan the Terra-bus.” There is William Jirsa, a linguist and computer analyst who ironically now finds himself in the one continent without native languages. And among several others, there is equipment operator and offbeat philosopher, Bulgarian Stefan Pashov, who interprets the particular role of the full-time travelers/part-time workers, the “cosmic dreamers” who are drawn to McMurdo, via a quote from Allan Watts. “Through our eyes, the universe is perceiving itself. Through our ears, the universe is listening to its harmonies. We are the witnesses through which the universe becomes conscious of its glory, of its magnificence.”

Most of the film is devoted to portraying slices, many of intoxicating visual richness, from various scientific projects in Antarctica, including studies of glaciology (“the iceberg I’m studying is not only larger than the one the Titanic hit, and larger than the Titanic itself, it’s larger than the country that built the Titanic”), seals, invertebrate ecology, a volcano, the South Pole, a neutrino detector, and yes, even a touching scene with some penguins, despite Herzog telling us, early on in the film, that he informed the National Science Foundation “I would not come up with another film on penguins.” (This last presumably referred to avoiding any accusations of trying to piggyback onto the blockbuster — for a documentary — March of the Penguins [3], first released in 2005.) And from what I have seen, most of the commentary on the film has been content to concentrate on its interesting science and visual wealth.

However, I think it is an inescapable conclusion that Herzog had an even larger theme in mind as this film came into being, one that would eventually determine its entire narrative direction. Not for nothing did Werner Herzog title this movie Encounters at the End of the World. To me, and evidently to Roger Ebert [4], to whom the film is dedicated, it is quite clear that, in addition to the obvious spatial meaning of his title, with Antarctica objectively existing at one end of our spinning planet, Herzog meant it temporally as well. In other words, Herzog recognizes that exploration and research on Earth’s last continent can be symbolic of, at the very least, the deceleration of human progress in the modern world, and perhaps of outright stagnation or even reversal. Werner Herzog definitely has some insight into Kali Yuga.

Herzog visits the remains of Shackleton’s ship, now a sort of museum. He alludes to the triumph of Amundsen and the tragedy of Scott in their epic race to the Pole. Though he does not find these Antarctic pioneers praiseworthy in every single respect, noting a degree of arrogance in the last-gasp imperialism of the contest, particularly for the Britons, Herzog is quite deliberate in distinguishing the achievements of these giants of the quite recent past to the pursuits of today’s continental Americans. To me, it is extremely telling that, to make the strongest contrast with the heroic achievements of the early Antarctic explorers directly, Herzog chose scenes, filmed in America, of a very fit and very chipper man, riding the tiger I suppose in his own way, by attaining literally hundreds of odd titles in the Guinness Book of World Records, including such novelties as Marmite eating and marathon somersaulting (his goal was to set at least one record on every continent, and that included Antarctica, thus the connection).

At this point it must be said, for white nationalist purposes at the very least, that this chipper man, born Keith Furman [5] in Brooklyn, is rather obviously a Jew; indeed so far as I can tell, the only Jew in the whole film. And I want to be clear that I do not concentrate on his Jewishness purely out of malice; in fact I can only wish I were as fit, motivated, and possessed of good habits as Mr. Furman appears to be, even if I would certainly wish any such assets on my part to lead in a quite different direction.

But I do feel two quite important points emerge from the fact of this Jewish presence. The lesser one is that it is impossible to believe that Werner Herzog, who has spent four decades in the movie industry after all, could have been completely blind as to the non-random ethnicity of this character. In investigating Antarctica, he pays high tribute to the spirit of the early explorers, explicitly Imperial European and implicitly Aryan as they were, and wishing to reach for the most striking possible contrast in post-modern heroics, a mere century after Scott and Amundsen, he settles on a Jewish holder of a world record in hula hoop racing while balancing a milk jug on the head [6]? No, no, it is quite impossible that Herzog was entirely unaware, that it was all fluke.

But regardless of the degree of intent on Herzog’s part, the larger point is that a Jew is, in fact, an excellent symbol for this particular species of last man. A Jew has to be content with somersaulting twelve miles on a rubberized track, a century after a team of Aryans has each man-hauled [7] hundreds of pounds on sledges, for ten hours a day over four months across crevassed Antarctic glaciers in weather down to forty degrees below and worse, without the benefit of modern fabrics and materials, only to die in the end so nobly that one does not wish to depress one’s comrades further and so tells them one is “just going outside [8] and may be some time”; as if to the park for a stroll. A Jew has to be content with building eyesores of the month [9] instead of the Hagia Sophia [10]. Content with filming Holes [11] instead of The Tree of Life [12]. Content with writing up a Portnoy instead of an Isabel Archer. Content with dreaming up theories of repressive mothers [13] instead of creating the evolutionary synthesis [14]. And on and on in like fashion.

One could try to argue that all this is cherry picking, sour versus sweet, except that the Jews have actually been proud of this unmitigated trash, and have convinced entire generations of the gullible that much of it represented the next big thing, the more advanced development in each field of endeavor; whereas in fact, to put the matter in Wagnerian terms, their accomplishments often are mere clumsy, ludicrous imitations of our own.

So where does this brand of nihilism lead us? Where did it lead Herzog? Not nearly as far as we would like, I’m sure. Still, I think there are a few messages. One is that we can never be certain about the future, and about the possibility of reaching for the stars. My own negativism inclines me toward Scott Locklin’s view [15] more than transhuman inevitability [16]. But Locklin and I could both be wrong. There may be more opportunities for future Amundsens and Edisons out there than we guess. Certainly I found the greatest boyish enthusiasm, ironically metaphysical, out of all the many enthusiastic white scientists portrayed in this film, to be that of the most cosmic one, physicist Peter Gorham, the neutrino researcher.

And even if it turns out such opportunities really are in decline, is that exactly the end of the world? You young white nationalists, some no doubt stewed in the internet for hours a day over almost as many years as I have been, some unwilling to travel with hipsters because they vote Democrat, and unwilling to join the Army because they die for Israel, and unwilling to roughneck the oil rigs because there they have no higher purpose; at least some of you should join these eccentrics of Werner Herzog.

So far as I could tell, again without going to foolish extremes, not one of some twenty people Herzog introduces us to by name in Antarctica is a Jew, although the jury is still out on Clive Oppenheimer, whose internet footprint does display at least a tendency to self-aggrandizement. Even brunette, accented Regina Eisert appears by googling to be German, though in the film she is wearing a snood over her hair reminiscent of those now worn by some married Orthodox Jewish women, but not so very long ago worn by white women throughout much of Europe.

The reason I’ve done this spot of googling is not so I can seethe inwardly over who is a Jew and who is not, but to demonstrate that, even at the service level, never mind the scientific level, never mind the level of a Shackleton, the cold natural beauty, the cool natural science, and the sheer adventure of Antarctica still make it the kind of place that calls to our people, and pretty much only our people. In contrast to this openness to experience, Furman’s visit to Antarctica consisted of 90 minutes pogo-sticking down a runway [17]. These people, adapted to the white brain instead of to a piece of this beautiful earth, truly know the price of every continent and the value of none.

So calling all suitable young Aryans! Some of you should apply for McMurdo, go work in Alaska, bide awhile in North Dakota or even Siberia. I have little doubt that most of Herzog’s Antarctic subjects would be Obama voters in America, but I’m saying that their actions are more implicitly Aryan than some of ours. And many of us are just as eccentric as they are, even if our eccentricity does not run to trying to save endangered languages or hitchhiking through Africa.

But if anyone does go, it would be well to shut up about whiteness for awhile. One has a better chance to be convincing later if one is first quiet and strong in such places, which are never for blowhards. Try to prove your character to yourself; it doesn’t have to be the character of Robert Falcon Scott, it just has to get better and tougher. And at the very least, you will have traveled, had some interesting experiences in unusual or difficult spots, and, if you need to earn a grubstake, it seems fair to say that barkeep pay in McMurdo must be a lot higher than in N’Awlins [18].

 


Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

URL to article: http://www.counter-currents.com/2013/03/werner-herzogs-encounters-at-the-end-of-the-world/

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[1] Image: http://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2013/03/encounters_at_the_end_of_the_world_2007_580x435_710896.jpg

[2] Encounters at the End of the World: http://www.amazon.com/gp/product/B001DWNUD8/ref=as_li_ss_tl?ie=UTF8&camp=1789&creative=390957&creativeASIN=B001DWNUD8&linkCode=as2&tag=countercurren-20

[3] March of the Penguins: http://www.amazon.com/gp/product/B000N3SSA8/ref=as_li_ss_tl?ie=UTF8&camp=1789&creative=390957&creativeASIN=B000N3SSA8&linkCode=as2&tag=countercurren-20

[4] Roger Ebert: http://rogerebert.suntimes.com/apps/pbcs.dll/article?AID=/20080707/PEOPLE/657811251

[5] Keith Furman: http://en.wikipedia.org/wiki/Ashrita_Furman

[6] hula hoop racing while balancing a milk jug on the head: http://www.ashrita.com/records/all_records

[7] man-hauled: http://artofmanliness.com/2012/04/22/what-the-race-to-the-south-pole-can-teach-you-about-how-to-achieve-your-goals/

[8] just going outside: http://www.englishclub.com/ref/esl/Quotes/Last_Words/I_am_just_going_outside_and_may_be_some_time._2690.htm

[9] eyesores of the month: http://www.dezeen.com/2011/11/17/dresden-museum-of-military-history-by-daniel-libeskind-more-images/

[10] Hagia Sophia: http://en.wikipedia.org/wiki/Hagia_Sophia

[11] Holes: http://3.bp.blogspot.com/_OyXJF_PLAKM/TT-J-wdleuI/AAAAAAAAAFc/NOIARFtXlZI/s1600/1999+boys+of+d+tent2.jpg

[12] The Tree of Life: http://www.twowaysthroughlife.com/

[13] theories of repressive mothers: http://en.wikipedia.org/wiki/Freud#Psychosexual_development

[14] evolutionary synthesis: http://en.wikipedia.org/wiki/Julian_Huxley

[15] Scott Locklin’s view: http://takimag.com/article/the_myth_of_technological_progress/print#axzz2M4aOvuQE

[16] transhuman inevitability: http://en.wikipedia.org/wiki/Ray_Kurzweil

[17] 90 minutes pogo-sticking down a runway: http://www.ashrita.com/records/record_descriptions/pogo_stick_jumping

[18] N’Awlins: http://www.youtube.com/watch?v=kXpwAOHJsxg

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dimanche, 17 mars 2013

La propagande hollywoodienne et la CIA

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La propagande hollywoodienne et la CIA

 
Ex: http://www.mondialisation.ca/

« L’une des tendances les plus répandues dans la culture occidentale au 21e siècle est presque devenue une obsession aux États-Unis : « l’histoire hollywoodienne ». Les studios privés de Los Angeles dépensent des centaines de millions de dollars pour confectionner sur mesure des événements historiques afin qu’ils conviennent au paradigme politique prédominant. » (Patrick Henningsen, Hollywood History: CIA Sponsored “Zero Dark Thirty”, Oscar for “Best Propaganda Picture”)

Black Hawk Dawn, Zero Dark Thirty et Argo, ne sont que quelques unes des productions récentes démontrant comment l’industrie cinématographique actuelle promeut la politique étrangère étasunienne. Le 7e art a toutefois été utilisé depuis le début de 20e siècle et la coopération d’Hollywood avec le département de la Défense, la CIA et d’autres agences gouvernementales n’est pas une nouvelle tendance.

En laissant Michelle Obama présenter l’Oscar du meilleur film, Argo de Ben Affleck, l’industrie a montré sa proximité avec Washington. Selon Soraya Sepahpour-Ulrich, Argo est un film de propagande occultant l’horrible vérité à propos de la crise des otages en Iran et conçu pour préparer l’opinion publique à une confrontation prochaine avec l’Iran.

« Ceux qui s’intéressent à la politique étrangère savent depuis longtemps qu’Hollywood reflète et promeut les politiques étasuniennes (déterminées par Israël et ses sympathisants). Ce fait a été rendu public lorsque Michelle Obama a annoncé le gagnant de l’Oscar du meilleur film, Argo, un film anti-iranien extrêmement propagandiste. Dans le faste et l’enthousiasme, Hollywood et la Maison-Blanche ont révélé leur pacte et envoyé leur message à temps pour les pourparlers relatifs au programme nucléaire iranien […]

Hollywood promeut depuis longtemps les politiques étasuniennes. En 1917, lors de l’entrée des États-Unis dans la Première Guerre mondiale, le Committee on Public Information (Comité sur l’information publique, CPI) a enrôlé l’industrie cinématographique étasunienne pour faire des films de formation et des longs métrages appuyant la “cause”. George Creel, président du CPI, croyait que les films avaient un rôle à jouer dans “la diffusion de l’évangile américaniste aux quatre coins du globe”.

Le pacte s’est fortifié durant la Seconde Guerre mondiale […] Hollywood contribuait en fournissant de la propagande. En retour, Washington a utilisé des subventions, des dispositions particulières du plan Marshall et son influence générale après la guerre pour forcer l’ouverture des marchés cinématographiques européens réfractaires […]

Alors qu’Hollywood et la Maison-Blanche s’empressent d’honorer Argo et son message propagandiste, ils occultent impudemment et délibérément un aspect crucial de cet événement “historique”. Le clinquant camoufle un fait important, soit que les étudiants iraniens ayant pris le contrôle de l’ambassade des États-Unis à Téhéran ont révélé au monde entier l’horrible secret d’Israël. Des documents classés “secrets” ont révélé les activités de LAKAM. Créé en 1960, LAKAM était un réseau israélien assigné à l’espionnage économique aux États-Unis et affecté à la “collecte de renseignement scientifique aux États-Unis pour le compte de l’industrie de la défense israélienne”. » (Soraya Sepahpour-Ulrich Oscar to Hollywood’s “Argo”: And the Winners are … the Pentagon and the Israel Lobby)

Pour un véritable compte rendu de la crise des otages en Iran, une opération clandestine de la CIA, Mondialisation.ca vous recommande la lecture d’un article de Harry V. Martin publié en 1995, The Real Iranian Hostage Story from the Files of Fara Mansoor et dont voici un extrait:

« Farah Mansour est un fugitif. Non, il n’a enfreint aucune loi aux États-Unis. Son crime est de connaître la vérité. Ce qu’il a à dire et les documents qu’il possède sont l’équivalent d’un arrêt de mort pour lui. Mansour est un Iranien ayant fait partie de l’establishment en Iran bien avant la crise des otages en 1979. Ses archives contredisent la soi-disant théorie de la “surprise d’octobre” voulant que l’équipe Ronald Reagan-George Bush ait payé les Iraniens pour qu’ils libèrent les 52 otages étasuniens seulement après les élections présidentielles de novembre 1980 […]

Détenant des milliers de documents pour appuyer sa version des faits, Mansour affirme que la “crise des otages” était un “outil de gestion” politique créé par la faction pro-Bush de la CIA et implanté à l’aide d’une alliance a priori avec les fondamentalistes islamiques de Khomeini. Il dit que l’opération avait deux objectifs :

  • Garder l’Iran intact et sans communistes en donnant le contrôle absolu à Khomeini
  • Déstabiliser l’administration Carter et mettre George Bush à la Maison-Blanche » (Harry V. Martin, The Real Iran Hostage Crisis: A CIA Covert Op)

Zero Dark Thirty est une autre œuvre de propagande du grand écran ayant soulevé un tollé plus tôt cette année. Le film exploite les événements affreux du 11-Septembre afin de présenter la torture comme un mal efficace et nécessaire :

« Zero Dark Thirty est troublant pour deux raisons. D’abord et avant tout le film laisse le spectateur avec la fausse impression que la torture a aidé la CIA à trouver la cachette de Ben Laden au Pakistan. Ensuite, il ignore à la fois l’illégalité et l’immoralité de l’utilisation de la torture comme technique d’interrogation.

Le thriller s’ouvre sur ces mots : « basé sur des témoignages d’événements réels ». Après nous avoir montré des séquences des horribles événements du 11-Septembre, le film passe à une longue représentation explicite de la torture. Le détenu, Ammar, est soumis à la simulation de noyade, mis dans des positions douloureuses, privé de sommeil et enfermé dans une petite boîte. En réaction à la torture, il divulgue le nom du messager qui mène finalement la CIA à l’endroit où se trouve Ben Laden et à son assassinat. C’est peut-être du bon cinéma, mais c’est inexact et trompeur. (Marjorie Cohn, “Zero Dark Thirty”: Torturing the Facts)

Plus tôt cette année les prix Golden Globe ont suscité les critiques de certains analystes dénonçant la macabre « célébration hollywoodienne de l’État policier » et avançant que le véritable gagnant des Golden Globe était le complexe militaro-industriel :

« Homeland a gagné les prix de meilleure série télévisée, du meilleur acteur et de la meilleure actrice. L’émission EST très divertissante et illustre certains défauts du système MIIC (complexe militaire, industriel et du renseignement).

Argo a reçu le prix du meilleur film et du meilleur réalisateur. Ben Affleck a fait l’éloge de la CIA, que son film glorifie.

Le prix de la meilleur actrice est allé à Jessica Chastain pour son rôle dans Zero Dark Thirty, un film vilipendé pour sa propagande sur l’utilisation de la torture […]

Le complexe militaire, industriel et du renseignement joue un rôle de plus en plus envahissant dans nos vies. Dans les prochaines années nous allons voir des films axés sur l’utilisation de la technologie des drones dans le milieu policier et de l’espionnage aux États-Unis. Nous voyons déjà des films montrant comment les espions peuvent violer tous les aspects de notre vie privée, des parties de nos vies les plus intimes. En faisant des films et des séries télévisées célébrant ces propagations cancéreuses de l’État policier, Hollywood et les grands studios normalisent les idées qu’ils nous présentent, en mentant au public en créant régulièrement des histoires frauduleuses pour camoufler la réalité. (Rob Kall cité dans Washington’s Blog, The CIA and Other Government Agencies Dominate Movies and Television)

Tous ces liens troublants qu’entretient Hollywood ont été examinés dans un article détaillé publié par Global Research en janvier 2009. Lights, Camera… Covert Action: The Deep Politics of Hollywood (Lumières, caméra… action clandestine : La politique profonde d’Hollywood). L’article énumère un grand nombre de films en partie scénarisés à des fins de propagande par le département de la Défense, la CIA et d’autres agences gouvernementales. Il est intéressant de noter que le réalisateur Ben Affleck, gagnant de l’Oscar du meilleur film cette année, a coopéré avec la CIA en 2002 alors qu’il était en vedette dans La Somme de toutes les peurs.

Les auteurs Matthew Alford et Robbie Graham expliquent que comparativement à la CIA, le département de la Défense « a une relation “ouverte“, mais peu publicisée avec Tinseltown, [laquelle], quoique moralement douteuse et peu affichée, est au moins du domaine publique ». Alford et Graham citent un rapport de la CIA révélant l’influence tentaculaire de l’agence, non seulement dans l’industrie du cinéma mais également dans les médias, « entretenant des liens avec des reporters de toutes les grandes agences de presse, tous les grands journaux, hebdomadaires et réseaux de télévision du pays ». Ce n’est qu’en 1996 que la CIA a annoncé qu’elle « collaborerait désormais ouvertement aux productions d’Hollywood, supposément à titre strictement “consultatif“ » :

« La décision de l’agence de travailler publiquement avec Hollywood a été précédée par le rapport de 1991, « Task Force Report on Greater CIA Openness » (Rapport du groupe de travail sur une plus grande ouverture de la CIA), compilé par le nouveau « Groupe de travail sur l’ouverture » créé par le directeur de la CIA Robert Gates. Ironiquement, ce rapport discutait secrètement de la possibilité que l’Agence devienne moins secrète. Le rapport reconnaît que la CIA “entretient actuellement des liens avec des reporters de toutes les grandes agences de presse, tous les grands journaux, hebdomadaires et réseaux de télévision du pays“. Les auteurs du rapport notent que cela les a aidé “à transformer des ‘échecs du renseignement’ en ‘succès’ et a contribué à l’exactitude de nombreuses histoires“. Le document révèle par ailleurs que la CIA a par le passé “persuadé des journalistes de retarder, changer, retenir ou même laisser tomber des histoires qui auraient pu avoir des conséquences néfastes sur des intérêts en matière de sécurité nationale […] »

L’auteur de romans d’espionnage Tom Clancy a joui d’une relation particulièrement étroite avec la CIA. En 1984, Clancy a été invité à Langley après avoir écrit Octobre rouge, adapté au cinéma dans les années 1990. L’agence l’a invité à nouveau lorsqu’il travaillait sur Jeux de guerre (1992) et les responsables de l’adaptation cinématographique ont eu à leur tour accès aux installations de Langley. Parmi les films récents, on compte La Somme de toutes les peurs (2002), illustrant la CIA repérant des terroristes faisant exploser une bombe nucléaire en sol étasunien. Pour cette production, le directeur de la CIA George Tenet a lui-même fait faire une visite guidée du quartier général de Langley. La vedette du film, Ben Affleck, a lui aussi consulté des analystes de l’Agence et Chase Brandon a agi à titre de conseiller sur le plateau de tournage.

Les véritable raisons pour lesquelles la CIA joue le rôle de “conseiller“ dans toutes ces productions sont mises en relief par un commentaire isolé du codirecteur du contentieux de la CIA Paul Kelbaugh. En 2007, lors d’un passage dans un collège en Virginie, il a donné une conférence sur les liens de la CIA avec Hollywood, à laquelle a assisté un journaliste local. Ce dernier (qui souhaite conserver l’anonymat) a écrit un compte-rendu de la conférence relatant les propos de Kelbaugh sur le thriller de 2003, La Recrue, avec Al Pacino. Le journaliste citait Kelbaugh qui disait qu’un agent de la CIA était sur le plateau pour toute la durée du tournage prétextant agir comme conseiller, mais que son vrai travail consistait à désorienter les réalisateurs […] Kelbaugh a nié catégoriquement avoir fait cette déclaration. (Matthew Alford and Robbie Graham, Lights, Camera… Covert Action: The Deep Politics of Hollywood)

Durant la Guerre froide, l’agent Luigi G. Luraschi du Psychological Strategy Board (Bureau de stratégie psychologique, PSB) de la CIA était un cadre de Paramount. Il « avait obtenu l’accord de plusieurs directeurs de la distribution pour que l’on infiltre subtilement des “nègres bien habillés” dans les films, dont un “digne majordome nègre” avec des répliques “indiquant qu’il est un homme libre” ». Le but de ces changements était « de freiner la capacité des Soviétiques à exploiter le bilan médiocre de leurs ennemis relativement aux relations raciales et servait à créer une impression particulièrement neutre des États-Unis, toujours embourbés à l’époque dans la ségrégation raciale ». (Ibid.)

Les plus récentes productions cinématographiques primées confirment que la vision manichéenne du monde mise de l’avant par le programme de la politique étrangère étasunienne n’a pas changé depuis la Guerre froide. L’alliance Hollywood-CIA se porte bien et présente encore les États-Unis comme le « leader du monde libre » combattant « le mal » dans le monde entier :

L’ancien agent de la CIA Bob Baer nous a confirmé que l’imbrication entre Hollywood et l’appareil de sécurité nationale est toujours aussi étroite : « Il y a une symbiose entre la CIA et Hollywood ». Les réunions de Sun Valley donnent du poids à ses déclarations. Lors de ces rencontres annuelles en Idaho, plusieurs centaines de grands noms des médias étasuniens, incluant tous les directeurs des grands studios d’Hollywood, se réunissent afin de discuter d’une stratégie médiatique commune pour l’année suivante. (Ibid.)

Mondialisation.ca offre à ses lecteurs une liste d’articles sur ce sujet.

Contrairement à l’industrie cinématographique hollywoodienne, Mondialisation.ca ne subit aucune influence de l’appareil étasunien du renseignement et travaille d’arrache pied pour vous offrir la vérité plutôt que de la fiction et de la propagande.

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Article original: Screen Propaganda, Hollywood and the CIA


SELECTION D’ARTICLES

En français :

Lalo Vespera, Zero Dark Thirty : Oscar de l’islamophobie radicale

Lalo Vespera, Zero Dark Thirty et masque de beauté

David Walsh, Démineurs, la cérémonie des oscars et la réhabilitation de la guerre en Irak

Samuel Blumenfeld, Le Pentagone et la CIA enrôlent Hollywood

Timothy Sexton, L’histoire d’Hollywood : la propagande pendant la deuxième guerre mondiale

Matthew Alford et Robbie Graham, La politique profonde de Hollywood

En anglais:

Patrick HenningsenHollywood History: CIA Sponsored “Zero Dark Thirty”, Oscar for “Best Propaganda Picture”)

Soraya Sepahpour-Ulrich Oscar to Hollywood’s “Argo”: And the Winners are … the Pentagon and the Israel Lobby

Harry V. Martin, The Real Iranian Hostage Story from the Files of Fara Mansoor

Rob Kall cited inWashington’s Blog, The CIA and Other Government Agencies Dominate Movies and Television

Marjorie Cohn, “Zero Dark Thirty”: Torturing the Facts

Matthew Alford and Robbie Graham, Lights, Camera… Covert Action: The Deep Politics of Hollywood

 

Youth Without Youth

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Youth Without Youth

By Trevor Lynch

Ex: http://www.counter-currents.com/

Youth Without Youth [2] (2007) is Francis Ford Coppola’s stunning film adaptation of a novella of the same name [3] by Mircea Eliade [4] (1907–1986), the Romanian scholar of comparative religion and Iron Guard sympathizer. I highly recommend this beautiful, mysterious, endlessly captivating movie. In style, it is classic; in substance, it is eternal.

Filmed on location in Romania, Switzerland, India, and Malta, Youth Without Youth looks, feels, and sounds like a European movie from the 1950s. The color is sumptuous and the cinematography astonishingly detailed, almost tactile. The pacing and editing are generally languid and sinuous, although they are often intercut with annoying, herky-jerky interludes, to farcical effect. The special effects date from the silent age and are entirely effective. The score [5] by Osvaldo Golijov (who describes himself as an East European Jew born in Argentina) is in the lush, late Romantic idiom, although it avails itself of Oriental and “modernist” styles when the film requires it.

Since this movie is long gone from the theaters, I have no compunction about summarizing the whole story. Youth Without Youth strikes me as a retelling of the Faust myth, particularly Goethe’s Faust. As in Faust, the main character is a scholar who late in life despairs that his life’s work is a failure but who is given miraculous gifts, including restored youth, by which he might continue his quest for knowledge.

Youth Without Youth begins in Piatra Neamț, Romania in 1938. Dominic Matei (played by Tim Roth), a former teacher in a provincial college or lycée, has just turned 70. He is experiencing the onset of senility and despairs of finishing his life’s work, an investigation into the origins of language and consciousness that has stalled before the dark abysses of prehistory. He decides to kill himself and chooses a particularly horrible death: strychnine.

He travels to Bucharest on Easter weekend to take the poison far from home, where nobody will know him. But as he approaches his final destination, he is caught in a sudden downpour and struck by lightning, which incinerates his clothes and burns every inch of his body.

Astonishingly, he is not killed. He is taken to a hospital, where he is bandaged from head to toe and watched over by doctors who fully expect him to die. But to everyone’s surprise, he slowly recovers, and when the bandages are removed, they find a man in his 30s. Dominic Matei has been miraculously regenerated. He also discovers that his memory and other mental faculties have not just been regenerated but enormously enhanced, eventually developing into powers of telepathy and telekinesis. He can learn other languages telepathically and “read” books simply by holding them for a few seconds and concentrating on them.

Furthermore, he encounters a “double”: an entity that looks exactly like him but who is wiser and more powerful and who can thus offer him guidance and protection. (The double first appears in mirrors and dreams before being seen in the real world. We learn that he is not an illusion when another character sees him as well.) The double functions as a guardian angel, a daimon, a spiritual guide. Perhaps he can do this because he is Dominic, but a Dominic whose powers are fully actualized. As an interlocutor, however, the double has a Mephistophelean quality, for he clearly rejects Dominic’s Western ethical humanism in favor of a Hindu-like non-dualism and transhumanism, and the double urges Dominic to do and accept things he finds abhorrent.

As with Faust, Dominic’s new form of existence can, apparently, be prolonged indefinitely under the right conditions. But as with Faust, it can also end. When Faust feels satisfaction, he dies, and his soul if forfeit. Dominic’s double tells him he is free to accept or reject his gift and free to use it for good or for evil.

Word of Dominic’s astonishing transformation spreads around the world. He is placed under constant surveillance by the Romanian Secret Police, who are in a heightened state of alert because they are doing battle with the Iron Guard. (Corneliu Codreanu had been arrested in April, 1938 and was murdered that November.) They even suspect that Dominic may be an Iron Guard leader hiding in the hospital under a false identity. (There is, of course, something autobiographical about the character of Dominic Matei, for Eliade too was a scholar of language and myth who was suspected, rightly, of Iron Guard connections. Eliade also wrote the novella in old age, when time is short and the mind is given to nostalgia and fantasies of regeneration.)

The Gestapo also take an interest in Dominic because he seems to confirm the theories of a German scientist, Dr. Joseph Rudolf, who hypothesizes that high voltage electrocution might spark the evolution of a higher form of humanity. Matei’s doctor and host, Professor Stanciulescu (Bruno Ganz), realizes Dominic’s powers when he sees two roses from his garden materialize in Dominic’s room with the help of the double. Thus the Professor refuses to allow the Germans to take Matei, citing medical grounds. They threaten to return with a German doctor who will do their bidding. Thus Stanciulescu arranges false papers so that Matei can leave Romania for Switzerland.

Coppola’s treatment of the Germans is one of the few places the movie rings false and silly. He seems to think that Romania was under German occupation in 1938 or ’39, which never happened. The Germans, of course, are portrayed as fanatics and martinets, and their leader even gives the Hitler salute to Professor Stanciulescu. I have not read the novella, but it is impossible to believe that such farcical inaccuracies are found in the original.

Dominic Matei spends the Second World War in neutral Switzerland, where he leads a life that is part Mircea Eliade, part James Bond. He continues his research into the origins of language and consciousness. He also develops new powers, including abilities to create false identities and beat the house in casinos, which is how he supports himself.

One night, Dominic is confronted in an alleyway by the Nazi scientist Dr. Rudolf. Rudolf explains to Dominic that he must return with him to Germany, because only with his help can Rudolf construct a bridge from man to superman, which is the only way that mankind can survive the coming nuclear apocalypse. Rudolf wishes to preserve the high culture of the West: music, art, philosophy, and science. He claims that Dominic was sent by some sort of providence to help save mankind. He promises to admit him to the godlike presence of Adolf Hitler. But Dominic refuses to cooperate with the Nazis. Rudolf pulls a gun and tries to abduct Dominic. When a female Romanian agent of the Gestapo tries to defend Dominic, Rudolf shoots her. The double, who evidently wants Dominic to go with Rudolf, tells him that he has no choice in the matter. But Dominic does have a choice: he telekinetically forces Rudolf to shoot himself, then he escapes.

 

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Dominic is also convinced that the Second World War will not be the last. He anticipates that mankind will be almost annihilated by nuclear warfare, and he fears that “post-historical man” will succumb to despair. Thus be begins to tape a record of his transformation, depositing the tapes in a bank vault. He hopes that they will somehow survive the end of history and be deciphered by men in the future, giving them hope that humanity might evolve. Of course he has no assurance that the tapes will survive, but believes it anyway, because without this belief, his life would have no meaning.

The second half of the movie begins in 1955, when Dominic encounters a young German woman on vacation in Switzerland (Alexandra Maria Lara). Her name is Veronica, but she is the very image of Laura, Dominic’s former fiancée, who a lifetime ago had broken off their engagement because he was too involved in his work. She then married another man and died in childbirth a year later. The double confirms that Veronica is the reincarnation of Laura. (She is roughly analogous to Gretchen in Goethe’s Faust.)

Veronica’s car is struck by lightning, and her companion is killed. When Dominic finds Veronica, she is speaking in an ancient Indian dialect and claims that her name is Rupini, a woman of the Kshatriya caste, a descendant of one of the first families to convert to Buddhism, who had left the world behind to meditate in a cave.

Veronica/Rupini becomes an international sensation, because she seemingly provides proof of reincarnation. (Veronica herself later suggests spirit possession as an alternative hypothesis.) Veronica/Rupini demonstrates knowledge that Veronica did not and could not have learned during her lifetime. Dominic becomes her caretaker. He summons leading orientalists to study her case, and eventually she is flown to India, where she finds Rupini’s cave, complete with her mortal remains. Then Rupini’s peronality disappears and Veronica’s re-emerges. She and Dominic fall in love. Veronica tires quickly of being a world celebrity, so she and Dominic flee India to a private villa on Malta.

On Malta, Dominic discovers he has to power to induce trances in which Veronica regresses to past lives, speaking Ancient Egyptian, then Akkadian and Sumerian, then unknown protolanguages which Dominic eagerly records and transcribes. He recognizes that Veronica might be the vehicle he needs to pierce the veil of prehistory and reach the origins of language and consciousness. The double confirms this.

But with each trance, Veronica becomes increasingly drained and begins to age rapidly. Dominic realizes that if he continues to induce regressions, she will wither and die, so he has to choose between Veronica and the completion of his life’s work. He tells Veronica that they must part. If they stay together, she will die. If they part, her youth and beauty will be restored.

In 1969, when he is 101 years old, Dominic sees Veronica and her two children get down from a train. Heartbroken, he surreptitiously photographs her. He returns to his home town in Romania. In the mirror of his hotel room, he has a conversation with his double. The double reveals that he is indeed the harbinger of a new race, which will arise from the electromagnetic pulse released by an approaching nuclear holocaust. Most of mankind will perish in the process, but a superhumanity will emerge. Disgusted at the sacrifice of man to create the superman, Dominic smashes the mirror, rejecting his gift. The double, gibbering some unknown language, disappears.

Dominic then goes to his old haunt, the Café Select, where he hallucinates an encounter with friends from the 1930s. During the conversation, he rapidly ages, then stumbles out into the night. The next morning, he is found frozen to death in the snow.

But the end is ambiguous, for at the very end of the film, we hear Veronica’s voice ask Dominic, “Where do you want me to put the third rose?” which then appears in his hand. So is Dominic Matei really dead? He has been all but dead before, remember. So is this just another start? Will he keep coming back until he learns his lesson and his mission is fulfilled? Or is he really dead, but under the protection of Veronica, like Faust whose soul is saved in the end by the intercession of the Eternal Feminine?

Youth Without Youth is a movie about transcending the human condition: backwards, toward the pre-human origins of language and consciousness, and forwards, toward the advent of the superhuman. Dominic Matei is given the power to do both.

He could have arrived at the origin of human language and consciousness through Veronica’s trances, but he was unwilling to sacrifice her to his quest for knowledge.

He is already superhuman, but he could choose to help prepare the way for superhumanity. He had a chance to assist Dr. Rudolf, but he rejected it because he thought that Hitler was the devil himself. In the end, he rejected his own superhumanity simply because he was repelled by the idea that superhumanity would emerge from the destruction of humanity.

In both cases, the path to transcendence of the human realm was blocked by Dominic’s humanistic ethics, the idea that every human being has a dignity or worth that forbids its sacrifice for higher values. Thus Youth Without Youth explores the same fundamental conflict that animates Christopher Nolan’s The Dark Knight Trilogy [6]: the ethic of egalitarian humanism versus the ethic of superhumanism, of the individuals who raise themselves above humanity either through a Nietzschean rejection of slave morality and a Heideggerian encounter with mortality and contingency (the Joker) or through the initiatory knowledge of the League of Shadows. (As I argue in my review [7] of The Dark Knight Rises, the two forms of superhumanism are compatible, but Nietzsche, Heidegger, and the Joker only grasp a small part of a much greater truth.)

Youth Without Youth is, in short, a deeply serious film: a feast for the intellect as well as the senses. A commercial and critical flop when it was released in 2007, Youth Without Youth is in truth one of Francis Ford Coppola’s finest films.

 


Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

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[1] Image: http://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2013/03/youth-without-youth.jpg

[2] Youth Without Youth: http://www.amazon.com/gp/product/B0014I4TR2/ref=as_li_ss_tl?ie=UTF8&camp=1789&creative=390957&creativeASIN=B0014I4TR2&linkCode=as2&tag=countercurren-20

[3] novella of the same name: http://www.amazon.com/gp/product/0226204154/ref=as_li_ss_tl?ie=UTF8&camp=1789&creative=390957&creativeASIN=0226204154&linkCode=as2&tag=countercurren-20

[4] Mircea Eliade: https://en.wikipedia.org/wiki/Eliade

[5] score: http://www.amazon.com/gp/product/B000WVPXD6/ref=as_li_ss_tl?ie=UTF8&camp=1789&creative=390957&creativeASIN=B000WVPXD6&linkCode=as2&tag=countercurren-20

[6] The Dark Knight Trilogy: http://www.counter-currents.com/tag/lynch-dark-knight/

[7] review: http://www.counter-currents.com/2012/07/the-dark-knight-rises/

dimanche, 03 mars 2013

Depardieu veut faire un film sur la Tchétchénie

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Depardieu veut faire un film sur la Tchétchénie


L'acteur, qui vient d'acquérir la nationalité russe, prend très à cœur son rôle d'«ambassadeur» d'une «nouvelle Russie». 
 
Gérard Depardieu ne parle pas encore russe mais semble pourtant prêt à tout faire pour devenir un citoyen modèle. Pour cela, l'acteur n'a pas peur de s'attaquer à un gros morceau de la politique ouralienne, la Tchétchénie. Il vient ainsi d'annoncer sa volonté de tourner un film sur cette région du Caucase qui fut secouée dans les années 1990 et 2000 par deux guerres entre indépendantistes et forces russes et aujourd'hui officiellement pacifiée. Mais la rébellion s'est islamisée et a gagné tout le Caucase russe où sont régulièrement commis des attentats contre les forces de l'ordre. 
 
L'idée a éclos au cours du gala organisé dimanche par le président tchétchène, Ramzan Kadyrov, pour célébrer la visite de Depardieu dans sa capitale. «Je veux tourner un film ici, montrer qu'on peut faire un grand film à Grozny», a affirmé Depardieu, selon le communiqué diffusé par la présidence tchétchène. Apparemment fasciné par le spectacle qui s'est joué sous ses yeux, la star a fait part de ses impressions: «Je suis sûr que ce sont des gens heureux qui vivent ici. Pour chanter et danser comme le font les Tchétchènes, il faut être vraiment heureux». Lui semblait l'être tout du moins comme en atteste cette vidéo extraite de la soirée.
 
Pas sûr que tout le monde partage son ressenti. Notamment les organisations de défense des droits de l'Homme qui accusent Kadyrov de couvrir de multiples exactions, enlèvements et assassinats attribués aux forces de l'ordre. 
 
Lundi, Depardieu a également été consacré citoyen d'honneur de la Tchétchénie et s'est vu offrir un appartement de cinq pièces, a indiqué M. Kadyrov sur sa page sur Instagram. 
 
Le Bolchoï plutôt que les César
 
À 64 ans, Gérard Depardieu ne fait donc aucune concession lorsqu'il revêt son nouveau rôle, celui d'ambassadeur de la culture russe. Vendredi, à défaut de participer à la soirée des César, l'acteur s'est rendu au Bolchoï, le théâtre de Moscou. Il y a notamment discuté d'un projet de série télévisée sur les héros russes avec le ministre de la culture Valdimir Medinski . «Beaucoup de choses ici sont liées aux noms de compositeurs, chanteurs, danseurs - Tchaïkovsky, Prokofiev, Nijinski», a commenté l'interprète d'Obélix, selon l'agence Itar-Tass. 
 
Le même soir, il s'est d'ailleurs auto-proclamé «ambassadeur» d'une «Russie nouvelle». Pour appuyer sa démarche, tous les détails sont soignés. Il vient ainsi d'être officiellement domicilié à Saranks, la capitale de la Mordovie. Le lieu exact de sa nouvelle adresse? Rue de la Démocratie.

Source

 

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dimanche, 17 février 2013

Le legioni romane sottomettono il grande schermo

Le legioni romane sottomettono il grande schermo

Ex: http://www.azionetradizionale.com/

(Il Giornale) – «L’’uomo è il più rapace di tutti gli animali», diceva Louis-Ferdinand Céline. È di certo così, ma, nella scala della rapacità, ci sono avvoltoi e ci sono aquile. Nella simbologia umana, i primi rappresentano istintività e parassitismo; le seconde, che non a caso vivono più in alto di tutti, raffigurano autorità, nobiltà, coraggio.
L’Impero romano, prima civiltà ad estendere il proprio dominio su tutto il mondo allora conosciuto, scelse appunto l’aquila come simbolo della autorità spirituale, e il fascio littorio come simbolo della legge. Da allora a oggi, l’aquila ha nei secoli rappresentato il simbolo della civiltà occidentale e della sua supremazia nel mondo.


The Eagle of the Ninth (L’aquila della Nona) è il titolo del film di Kevin Macdonald che arriverà il 9 settembre in Italia. Il romanzo omonimo di Rosemary Sutcliff, uscito nel 1954, da cui è tratto il film, ebbe un tale successo che l’autrice lo prolungò e ne fece una trilogia. Concepito come libro per ragazzi, oggi è considerato un classico. Il titolo si riferisce al vessillo della Nona Legione dell’esercito romano, che nel II secolo d.C. scomparve in Caledonia (l’attuale Scozia) ed è la storia di come il giovane Marcus Aquila (nomen omen) vent’anni dopo cerca di scoprire cosa era successo al condottiero della legione, suo padre Flavius Aquila, e ai suoi cinquemila uomini. Nella realtà storica, nulla si riuscì a sapere di questa legione che aveva osato avventurarsi oltre i confini del Vallo di Adriano, presumibilmente massacrata dalle feroci tribù barbariche che abitavano quelle terre inospitali. Nella fiction della Sutcliff invece, il centurione Marcus riesce nel suo intento: rintraccia i superstiti, combatte contro i barbari e recupera il simbolo sacro riscattando così la reputazione del padre.


Altri due film recenti si sono ispirati al romanzo della Sutcliff: L’ultima legione (The Last Legion) di Doug Lefler (2007) e Centurion di Neil Marshall (2010). The Eagle, peraltro girato nella stessa Scozia, senza dubbio ne rende lo spirito in maniera ammirevole.
Il film inizia con Marcus Aquila (Channing Tatum, che ha i perfetti tratti somatici del legionario) che arriva in Britannia, insidioso confine del mondo conosciuto, per mettersi al comando di una guarnigione indisciplinata. Il carismatico novizio si guadagna la riluttante ammirazione delle sue truppe, risvegliando il loro orgoglio e guidandole in battaglia contro gli indigeni ribelli. In uno di questi scontri (che il film rende con magistrale efficacia), dove Marcus e i suoi uomini formano una testuggine per affrontare i selvaggi britanni capeggiati da uno sciamano invasato, viene ferito gravemente. Nella seconda parte, il comandante legionario affronta una difficile guarigione in compagnia dell’anziano zio (il sempre brillante veterano Donald Sutherland), che compra per lui lo schiavo Esca (Jamie Bell), a cui Marcus aveva salvato la vita in un’arena gladiatoria. Decorato al valore ma considerato fisicamente inabile a continuare il servizio militare, offeso dagli insulti alla reputazione del padre da parte di presuntuosi politici romani, Marcus decide di scoprire cosa era successo alla Nona Legione in Caledonia, recuperare l’Aquila e riscattare il nome della famiglia. Accompagnato da Esca, si dirige oltre il Vallo di Adriano dove, prima di scoprire i segreti del passato, per sopravvivere i due saranno costretti a invertire i rispettivi ruoli di schiavo e padrone…
Unico difetto del film sono le scene finali, raffazzonate e facilone, in cui i due protagonisti restituiscono all’imperatore Adriano la sacra icona recuperata dalle barbare mani in cui era finita: la corte imperiale è ricreata in maniera superficiale e la figura di Adriano è resa in modo un po’ ridicolo. Peccato, perché per il resto il film è eccellente: ricostruzione storica ineccepibile, attori credibili, sceneggiatura (di Jeremy Brock) senza sbavature, fotografia (di Anthony Dod Mantle) superba. Soprattutto il regista Kevin MacDonald (The Last King of Scotland) sembra condividere e aderire a quelle virtù romane oggi così fuori moda come dovere, onore, pietà filiale. Un film dunque da non perdere, e che sarebbe piaciuto molto anche ai professori della Scuola di Mistica Fascista.

Valerio Zecchini

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dimanche, 04 novembre 2012

Sly le révélateur

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Sly le révélateur

par André WAROCH

Le succès colossal d’Expendables II est l’occasion de faire le bilan de la carrière de Sylvester Stallone, et d’essayer de comprendre l’évolution de son image telle qu’elle fut livrée, selon les époques, par les médias occidentaux et particulièrement français. Et de ce qu’elle révèle de la psychologie profonde de nos « élites », ces fameuses élites médiatiques « qui-nous-disent-ce-qu’on-doit-penser » et dont il serait plus exact de dire que leur fonction, plus subtile, est de nous signifier lesquelles de nos pensées peuvent être exposées au jugement public, et lesquelles doivent rester entre quatre murs. Puisque que c’est de ce contrôle idéologique et culturel impitoyable de la population, c’est de cette censure permanente de l’agora que découle, en fin de compte, leur domination politique.

Remontons jusqu’au milieu des années 80. Stallone semble être devenu le roi du monde. Coup sur coup, Rocky IV et Rambo II se sont installés au sommet du box-office planétaire. Toutes muscles dehors, l’acteur, bannière étoilée au vent, y affronte et terrasse les communistes, que ceux-ci soient russes ou vietnamiens. Ce patriotisme, sincère, naïf et assumé, qui trouve toujours un écho favorable dans l’Amérique profonde, va néanmoins lui mettre à dos cette classe médiatique. Sa carrière, à partir de là, va décliner irrémédiablement.

De plus, alors que la menace soviétique s’éloigne puis s’éteint, un pan essentiel de la culture de droite aux États-Unis s’effondre comme un Mur de Berlin virtuel. Les films de Sly (et accessoirement ceux de Chuck Norris, qui met sa carrière cinématographique en sommeil au début des années 90) apparaissent subitement appartenir à une autre époque, exalter un combat sans objet. Peu à peu, Schwarzenegger, plus calculateur, plus cynique, va s’imposer comme le nouveau roi des acteurs-athlètes, alternant savamment films d’action de facture « classique », œuvres de S.-F. ambitieuses, et comédies dans lesquelles il va, avec beaucoup d’à-propos, s’auto-parodier volontairement. Pendant ce temps, Stallone va s’entêter dans des films « de droite » qui vont marcher de moins en moins bien et attiser les quolibets.

Mais plus qu’aux États-Unis, c’est en France, alors, que le nom de Stallone commence à déclencher immanquablement des ricanements aussi mauvais que pavloviens. Car l’image qui s’impose alors de Sly est celle d’une « montagne de muscles sans cervelle ».

Il est inutile de chercher une quelconque origine « populaire » dans ce phénomène. De manière très cynique, on pourrait presque dire que, d’une certaine manière, le « peuple », dès cette époque, a disparu dans ce pays, remplacé par « l’opinion publique », c’est-à-dire l’agora censurée.

La haine que les élites médiatiques éprouvent pour l’idéologie dont Stallone est le vecteur, n’a que peu à voir, finalement, avec sa lutte contre le communisme soviétique avec lequel elles ont rompu depuis déjà longtemps. Il est, à ce titre, très intéressant d’examiner, vingt-cinq ans plus tard, le casting de stars d’Expendables II : Stallone, le véritable maître-d’œuvre du projet, est accompagné et secondé, dans l’ordre de leur notoriété, par Arnold Schwarzenegger, Bruce Willis, Jean-Claude Van Damme, Chuck Norris et Dolph Lundgren. On se croirait dans un congrès du Parti républicain. Si Norris et Willis ont toujours apporté à ce dernier leur soutien public, Schwarzenegger a carrément été élu gouverneur républicain de Californie. Quant à Stallone, s’il ne s’est jamais engagé officiellement pour tel ou tel parti, il suffit de voir le film Cobra réalisé en 1986, dans lequel il incarne un Dirty Harry bodybuildé, pour comprendre quel est son positionnement concernant ces questions clivantes à Hollywood que sont la peine de mort et la lutte contre le crime.

Cette sur-représentation d’acteurs de droite déclarés est absolument extraordinaire quand on connaît l’état politique du cinéma américain, dont les comédiens sont de gauche à 90 %, et fait de ce film une riposte à Ocean’s Eleven qui regroupait d’autres stars plus récentes, plus efféminées, plus bourgeoises, plus « intellectuelles », et ayant bien sur massivement soutenu, par la suite, l’élection du Messie Obama.

La seconde remarque concernant ces six noms est la suivante : trois d’entre eux sont européens.

Pour le formuler autrement : pour faire les films qu’ils avaient envie de faire, des films d’action, des films d’aventure, des films de S.-F., des films d’arts martiaux ou des films de guerre, le Suédois Lundgren, l’Autrichien Schwarzenegger et le Belge Van Damme ont ressenti le besoin impérieux de s’exiler aux États-Unis. Tout comme l’Anglais Ridley Scott, qui a réalisé en 2000, pour le compte des studios hollywoodiens, le film Gladiator, véritable plongée dans les racines romaines et antiques de l’Europe.

Je ne résiste pas au plaisir de citer un grand penseur de la dégénérescence de l’Europe, Guillaume Faye, dans son maître-livre L’archéofuturisme paru en 1998 :

« Le succès des superproductions hollywoodiennes s’explique par leur caractère imaginatif et épique, par leur rigorisme dramaturgique, l’ultra-professionnalisme de la production et de la distribution, une technicité parfaite… Ce qui rattrape largement la fréquente indigence des scénarios ou des bombardements de clichés infantiles et sirupeux. Hollywood fait du “ Jules Vernes filmé ”, et souvent avec des scénarios écrits par des Européens dégoûtés de l’absence de dynamisme de la production européenne.

Les Français et les Européens ont perdu le sens de l’épopée et de l’imagination. Qu’est-ce qui nous empêcherait de les retrouver ? Qui nous l’interdit ? Pourquoi aucun Européen n’a-t-il eu l’idée de traiter (à notre manière, sans doute plus intelligente, et tout autant dramaturgique) les thèmes de E.T., Jurassic Park,  d’Armageddon ou de Deep Impact, de Twister, de Titanic ? »

En France, le dernier à avoir pu rivaliser sur le terrain du film d’action avec les Américains a été Jean-Paul Belmondo. Entre 1975 et 1983, il a triomphé dans des films musclés, à grand spectacle, truffés de cascades. La question se pose alors de savoir pourquoi « Bébel » n’a pas eu d’héritier. Et au-delà du simple film d’action de « musclé », il faudrait parler évidemment, comme le souligne Guillaume Faye, de la fin du cinéma épique populaire en Europe, dont Belmondo était en fait une survivance.

En France, à quel genre de films sont consacrés aujourd’hui les plus gros budgets du cinéma ? À des comédies, Astérix et Taxi en tête, qui sont, en fait, des parodies des grands films épiques d’autrefois. Comme si les Français et les Européens n’étaient plus capables d’autre chose, quand ils essaient de sortir du cinéma intellectuel, nombriliste et pseudo-élitiste, que de dérision.

Alors pourquoi les Européens n’ont-t-ils pas pu faire Gladiator ? Et plus révélateur encore pour nous, pourquoi Christophe Lambert n’a-t-il pu incarner Vercingétorix que dans un film américain (même si celui-ci se révéla être un navet infâme) ? Vercingétorix, symbole du patriotisme français, qui tenta de repousser par les armes l’invasion étrangère ? Poser la question, c’est apporter la réponse.

Imaginons un film sur ce héros national tourné en France : à quoi pourrait-il ressembler, à part à une comédie grotesque tournant en ridicule les mythes nationaux (ce qu’a été Astérix) ?

Il y a bien une autre option, évidemment, c’est le film de repentance : les soldats gaulois, racistes et moustachus, se montreraient injustement cruels avec les immigrés italiens, mais le chef arverne, révolté, prendrait fait et cause pour les opprimés. Son homosexualité latente s’éveillerait ensuite à l’occasion d’une nuit d’amour avec un jeune éphèbe de Rome arraché des griffes des beaufs celtiques. La bataille finale d’Alésia montrerait tout de même Vercingétorix luttant contre l’ennemi étranger, mais accompagné de son nouveau fiancé ayant trahi la cause de César par amour, ainsi que de quelques Noirs et Arabes dont on expliquerait qu’ils ont traversé les mers pour défendre la liberté et le progressisme contre les fascistes romains, même si l’histoire officielle (de toute façon raciste) n’en garde pas trace.

Le retour fulgurant, avec les deux Expendables, de Sylvester Stallone et de ses collègues sur le devant de la scène, alors qu’on les croyait morts et enterrés depuis quinze ou vingt ans – mis à part Bruce Willis – ne peut pas être interprété idéologiquement : après tout, le film d’action ne s’est jamais arrêté aux États-Unis. Ce qui s’était essoufflé, c’est le sous-genre « héros musclé et surpuissant » qui avait été remplacé justement, entre autres, par la série des Die Hard avec Willis.

On voit bien, à la vision de ce film, ce qui peut unir entre eux ces acteurs  qui ont vraiment l’air de s’entendre comme larrons en foire : ils assument, sans aucun état d’âme, la violence inhérente au monde des hommes. On n’essaie pas de comprendre, encore moins d’excuser son ennemi : on l’anéantit. La rupture est alors inévitable entre ces « hommes de toujours », comme dirait Philippe Murray, et la nouvelle Europe des hommes d’après.

En 2005, Arnold Schwarzenegger, en tant que gouverneur de Californie, refuse de gracier un condamné à mort. Il est exécuté le lendemain. Alors, en Autriche, à Graz, ville natale de « Schwarzie », on s’insurge. Car, quelques années auparavant, on avait débaptisé le  stade de Graz-Liebenau pour lui donner le nom de la star. Éclairé sur sa véritable philosophie, le conseil municipal, soudain outré, s’apprête à voter une procédure pour de nouveau débaptiser l’enceinte, quand Schwarzenegger, de lui-même, retire à la ville le droit d’utiliser son patronyme. Le bâtiment reprend alors son ancienne appellation. Le conseil n’a pas suivi les recommandations de l’opposition des Verts, qui souhaitait donner au stade le nom du condamné à mort, Stanley Williams, chef de gang, condamné pour quatre homicides.

Les « élites » médiatiques européennes et américaines partagent peu ou prou la même idéologie, la même vision du monde, et se considèrent investies de la mission sacrée d’imposer cette vision à la planète entière, et d’abord en Occident, puisqu’elles y ont déjà pris le contrôle des canaux de communication. Aux États-Unis, toutefois, leur domination est entravée par le conservatisme très fort, et lui aussi d’essence religieuse, de la population de base. L’expression convenue des « élites déconnectées du peuple » est beaucoup plus pertinente s’agissant du cas américain que pour ce qui concerne l’Europe, où il ne s’agit que d’un argument démagogique servi par l’opposition pendant chaque campagne électorale. Si l’on veut bien reprendre cette expression au pied de la lettre, on pourrait même dire que c’est le contraire qui est vrai : les peuples européens n’ont jamais été autant connectés aux « élites », buvant ses paroles comme un nourrisson boirait le lait empoisonné d’une mère perverse. Ils n’ont jamais autant été privés de l’idéologie alternative et des ressorts psychologiques qui leur permettraient de se mobiliser et de s’organiser pour défendre leurs intérêts. Les peuples européens sont comme un fruit qu’on a pressé pour en vider tout le suc, tout le contenu vital.

Plus que toute autre chose, c’est le caractère immensément populaire des films et de la personnalité de Sylvester Stallone, qui, depuis trente ans, lui vaut la haine des « élites » occidentales.

André Waroch


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mardi, 18 septembre 2012

Olympia 1936

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Olympia 1936 - Die Olympischen Spiele 1936 in privaten Filmaufnahmen

 14,95 EUR

Bestellung/Order/Commande: http://www.polarfilm.de/
Art.Nr.: 7169

(incl. 19 % UST exkl. Versandkosten)

Die Olympischen Spiele des Jahres 1936 nehmen in der Sportgeschichte eine besondere Position ein. Bis heute wird ihre Deutung kontrovers diskutiert. Ausgetragen vom 6. bis 16. Februar in Garmisch-Partenkirchen und vom 1. bis 16. August in Berlin und Kiel (Segelwettbewerbe) waren sie die ersten Olympischen Spiele, die in einer Diktatur stattfanden.Ereignisse wie diese wecken Begehrlichkeiten: Durch große finanzielle undpersonelle Förderung versuchte das nationalsozialistische Regime seinevorgebliche Friedfertigkeit zu demonstrieren und das Renommee des DrittenReiches im Ausland zu verbessern.Zunächst von Boykottforderungen bedroht, erlebten sie einen Teilnehmer- und Zuschauerrekord mit zahlreichen sportlichen Höchstleistungen. In hohem Maße staatlich gefördert, wurden diese Olympischen Spiele zum bis dahin größten Sportfest der Welt. Unter den Zuschauern befanden sich auch zahlreiche Filmamateure, die im Gegensatz zu den Wochenschauen ohne besondere politische Intention nur für den privaten Gebrauch drehten. Ihre Filmaufnahmen, die einzigen, die keine staatliche Zensur durchlaufen mussten, sind daher einzigartige Zeitdokumente.Für die Dokumentation Olympia 1936 sind diese bisher nie öffentlich gezeigten Amateurfilme zum ersten Mal zu einer facettenreichen Dokumentation über die Olympischen Spiele des Jahres 1936 zusammengestellt worden.

Laufzeit: 126 Minuten
Bild: 4 : 3
Ton: Dolby Digital Stereo
Sprachen: Deutsch
Untertitel: keine
Regionalcode: PAL 0
EAN-Code: 4028032071696
FSK: ab 16 Jahren

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dimanche, 16 septembre 2012

Léon Trotski et le cinéma comme moyen de conditionnement de masse

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Nicolas BONNAL:

Léon Trotski et le cinéma comme moyen de conditionnement de masse (et de remplacement du christianisme)

 
 
En 1923, Trotski est encore au pouvoir en URSS. Il rédige un ensemble de textes sur la question du mode de vie : un de ces textes concernant l’utilisation du cinéma comme moyen de propagande et d’élimination de toute vie religieuse et chrétienne. Comme le cinéma a essentiellement servi à cette fonction au XXe siècle, avant que la télévision ne le remplace (la gluante demi-heure du Seigneur n’aura rien changé, sinon accéléré le processus), je préfère citer ce texte qui montre qu’un programme global de déchristianisation a été mis en oeuvre aussi bien dans le monde communiste que dans celui dit libre du libéralisme et de la démocratie. Cela ne fait que conformer les analyses de Kojève sur la Fin de l’Histoire et la création du petit dernier homme nietzschéen par-delà les frontières politico-stratégiques.
Trotski cherche donc à divertir et éduquer les masses. Il remarque l’intrusion du cinéma dans la vie quotidienne et son inutilisation par les Bolcheviks - on est avant le cuirassé Potemkine ! :
« Le désir de se distraire, de se divertir, de s’amuser et de rire est un désir légitime de la nature humaine... Actuellement, dans ce domaine, le cinématographe représente un instrument qui surpasse de loin tous les autres. Cette étonnante invention a pénétré la vie de l’humanité avec une rapidité encore jamais vue dans le passé. »
 
Le cinéma s’impose vite à ses yeux comme un moyen de dressage des masses - pardon, d’éducation ! Même le dessin animé a une fonction de dressage de l’enfance, comme le montre le monde de Walt Disney ou celui de Tex Avery aux USA. On peut aussi penser à Charlot ou au cinéma de Frank Capra, caricaturaux dans leurs ambitions éducatives et mimétiques.
 
« C’est un instrument qui s’offre à nous, le meilleur instrument de propagande, quelle qu’elle soit - technique, culturelle, antialcoolique, sanitaire, politique ; il permet une propagande accessible à tous, attirante, une propagande qui frappe l’imagination ; et de plus, c’est une source possible de revenus. »
La source possible de revenus a été bien exploitée du côté de Hollywood en tout cas, avec les plus grosses fortunes de l’époque ! Comme on sait, il règne une entente cordiale à l’époque entre l’URSS et l’Amérique de Roosevelt. Le cinéaste communiste et stalinien Eisenstein y sera reçu comme un roi quelques années plus tard. Je cite Eisenstein intentionnellement car il mêle subtilement dans son oeuvre le religieux (orthodoxe) et le cinématographe. Il le fait dans son chef d’oeuvre Alexandre Nevski et surtout dans Ivan le terrible. Ce n’est pas un hasard puisque l’un doit détrôner l’autre, après l’avoir vampirisé. Voici comment Trotski présente son affaire :
« Le cinématographe rivalise avec le bistrot, mais aussi avec l’Eglise. Et cette concurrence peut devenir fatale à l’Eglise si nous complétons la séparation de l’Eglise et de l’Etat socialiste par une union de l’Etat socialiste avec le cinématographe. »
 
Trotski a une vision politique et cynique de la religion, comme Hitler ou Napoléon, et sans doute bien d’autres politiciens : pour lui elle est un spectacle que l’on pourrait remplacer.
« On ne va pas du tout à l’église par esprit religieux, mais parce qu’il y fait clair, que c’est beau, qu’il y a du monde, qu’on y chante bien ; l’Eglise attire par toute une série d’appâts socio-esthétiques que n’offrent ni l’usine, ni la famille, ni la rue. La foi n’existe pas ou presque pas. En tout cas, il n’existe aucun respect de la hiérarchie ecclésiastique, aucune confiance dans la force magique du rite. On n’a pas non plus la volonté de briser avec tout cela. »
 
436px-leon_trotsky.jpgIl perçoit dans l’Eglise un ensemble de rites et de techniques dont on ferait bien de s’inspirer. C’est ce que font les gens du showbiz comme Coppola (les Baptêmes), les grandes messes ou bien sûr Madonna. Comme le rappelle Whoopi Goldberg dans Sister Act, les gens préfèrent aller à Las Vegas et payer que se rendre à la messe pour écouter gratis du chant sacré. The show is better ! Se voulant réaliste, Trotski ajoute :
« Le divertissement, la distraction jouent un énorme rôle dans les rites de l’Eglise. L’Eglise agit par des procédés théâtraux sur la vue, sur l’ouïe et sur l’odorat (l’encens !), et à travers eux - elle agit sur l’imagination. Chez l’homme, le besoin de spectacle, voir et entendre quelque chose d’inhabituel, de coloré, quelque chose qui sorte de la grisaille quotidienne -, est très grand, il est indéracinable, il le poursuit de l’enfance à la vieillesse. »
 
Optimiste pour l’avenir, Trotski estime que le cinéma remplacera l’Eglise et le reste parce qu’il offre un show plus riche et plus varié.
« Le cinématographe n’a pas besoin d’une hiérarchie diversifiée, ni de brocart, etc. ; il lui suffit d’un drap blanc pour faire naître une théâtralité beaucoup plus prenante que celle de l’église. A l’église on ne montre qu’un "acte", toujours le même d’ailleurs, tandis que le cinématographe montrera que dans le voisinage ou de l’autre côté de la rue, le même jour et à la même heure, se déroulent à la fois la Pâque païenne, juive et chrétienne. »
 
On comprend dès lors l’importance politique, psychologique, culturelle du cinéma comme moyen de dressage de masses et même des élites, puisqu’on a fait des westerns et des films de propagande des chefs d’oeuvre du genre humain et que l’on a créé le syndrome du film-culte souvent de genre satanique ou contrôle mental. Je pense aussi aux films catastrophes, éducateurs de masses en temps de crise (c’est-à-dire tout le temps) et aux films conspiratifs comme ceux de Tony Scott, qui vient de mourir d’une curieuse mort. Le réalisateur d’Ennemi d’Etat a tristement fini comme Daniel Gravotte, alias Sean Connery, jeté d’un pont dans l’Homme qui voulut être roi, mort éminemment pontife et symbolique. J’en profite pour rappeler la mort bizarre d’un certain nombre de cinéastes spécialistes du genre : Stanley Kubrick, Alan J.Pakula, Peter George (scénariste de Dr Folamour), les passionnants documentalistes Aaron Russo et Alan Francovitch. Le lecteur pourra se faire une idée en se penchent sur leur cas. Mais gare à la conspiration !
 
Je laisse encore une fois la parole à Trotski, ce grand homme et visionnaire inspirateur, si honteusement traité par le méchant Staline ! Pour beaucoup de gens à Hollywood ce fut d’ailleurs sa seule victime !
« Le cinématographe divertit, éduque, frappe l’imagination par l’image, et ôte l’envie d’entrer à l’église. Le cinématographe est un rival dangereux non seulement du bistrot, mais aussi de l’Eglise. Tel est l’instrument que nous devons maîtriser coûte que coûte!"
 

vendredi, 25 mai 2012

Hommage à Schoendoerffer...

Hommage à Schoendoerffer...

pierre schoendoerffer,michel marmin,bruno de cessole,jérôme leroy,marc charuel,françois bousquet,drieu la rochelle,alain de benoist,jean-françois gautier,claude debussy,willsdorff

Le numéro de mai 2012 de la revue Le spectacle du monde est en kiosque. 

Le dossier est consacré à un hommage au cinéaste Pierre Schoendoerffer, récemment décédé. On pourra y lire, notamment, des articles de Michel Marmin ("Le cinéaste des valeurs perdues"), de Bruno de Cessole ("L'heure des héros fatigués"), de Jérôme Leroy ("Willsdorf ou la gloire du sous-off"), de Marc Charuel ("Soldat de l'image") et de Philippe Franchini ("De l'Indochine au Vietnam"), ainsi qu'un entretien avec Jacques Perrin ("Pierre aura été un modèle pour beaucoup").

Hors dossier, on pourra aussi lire des articles de  François Bousquet ("Drieu dans la Pléiade", "Virginia Woolf au féminin") ou de Jean-François Gautier ("Claude Debussy, génie tutélaire"). Et on retrouvera aussi  les chroniques de Patrice de Plunkett et d'Eric Zemmour ("La fin des modérés").

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vendredi, 30 mars 2012

Hero

 

chine, traditions, asie, affaires asiatiques, héros, héroïsme, histoire, histoire chinoise, Zhang Yimou

Hero

http://www.youtube.com/watch?v=g9hXqSSsh5g

http://www.youtube.com/watch?v=PPINKme5Bh4

http://en.wikiquote.org/wiki/Hero_%282002_film%29

Politieke betekenis

Ondanks het feit dat de film gedeeltelijk is geïnspireerd door het succes van films zoals Crouching Tiger, Hidden Dragon, bleef eenzelfde succes uit. Dit komt voornamelijk door buitenlandse kritieken op het pro-totalitair en het pro-Chinees reünificale karakter van de film. Maar ook de toestemming, afgegeven door de Chinese regering voor het maken van deze film wordt bekritiseerd, wat duidt op het ontbreken van vrijheid van meningsuiting. De kritieken stellen dat de algehele betekenis van de film staat voor de triomf, veiligheid en stabiliteit boven vrijheid en mensenrechten. Het concept van 'alles onder de hemel' wordt gebruikt om de annexatie van gebieden zoals Tibet en Sinkiang door de Volksrepubliek China te rechtvaardigen en de reünificatie van Taiwan met China te promoten.

Verder wordt de toekomstige eerste keizer van China geportretteerd als een zeer sympathieke koning, terwijl keizer Qín Shǐ Huáng eeuwenlang door Confuciaanse filosofen werd gezien als een brute tiran. Een andere, veel minder sympathieke vertolking van keizer Qín Shǐ Huáng kan men zien in de door Chen Kaige geregisseerde film 荊柯刺秦王 (jīng kē cì qín wáng, The Emperor and the Assassin). Terwijl zijn regeerstijl als bruut wordt gezien, kijkt men tegenwoordig objectiever naar zijn daden, zoals het brengen van eenheid in de taal, gewichts- en lengte-eenheden, valuta en voor het opzetten van een nationaal transport netwerk.

Regisseur Zhāng Yìmóu vocht deze beweringen aan op het Filmfestival van Cannes van 1999. Fans van Zhāng Yìmóu en zijn film stellen dat de toestemming van de Chinese regering in niets verschilt van het leger van de V.S., dat steun gaf aan films, zoals Top Gun, waarin het leger van de V.S. in een positief licht werd gezet. Anderen stellen zelfs dat Zhāng Yìmóu in het geheel geen politieke intenties had bij het maken bij de film. Zhāng Yìmóu zelf zegt geen politieke intenties te hebben.


http://nl.wikipedia.org/wiki/Hero_%282002%29

lundi, 03 octobre 2011

A Prophecy for the Future of Europe

A Prophecy for the Future of Europe

By John Morgan

Ex: http://www.counter-currents.com/

 

The 2009 French film A Prophet, directed by Jacques Audiard, is one of the best prison/crime films (it contains elements of both) I have seen in a long time. In its gritty realism, it is a throwback to the greatest prison films of bygone eras. I’m thinking of classics like A Man Escaped, Escape from Alcatraz, Papillon, or even the 1985 Runaway Train.

These disappeared after the Tarantino age was ushered in with Reservoir Dogs and Pulp Fiction, and after that, prison and crime films, with their slick, fast-paced cinematography, jumbled morality and glamorous characters, came to resemble long music videos more than dramas. (The 2004 British film Layer Cake is a prime example of this type of film.)

A Prophet, however, shows criminals and prison life as I imagine they are really like: dirty, ugly and unpleasant, inhabited by people who have to be both brutal and cunning just to survive from one day to the next. In this sense, the film is a great success, and that alone would make it worth viewing. Many other people have sung its praises as well, and it won the Grand Prize at the Cannes Film Festival in 2009.

There is another layer to A Prophet, however, and that is primarily what I would like to discuss here. It is also the story of the rise of a criminal mastermind from nothingness to absolute power, similar to the paradigm we’ve seen before in The Godfather films and Scarface. Mixed with this is a none-too-subtle parable about the position of immigrants in France, and, by extension, Europe, in both the present and the future.

Alarm bells should immediately ring when Wikipedia quotes a French interview with director Audiard about the film in which he said that he was “creating icons, images for people who don’t have images in movies, like the Arabs in France,” even though he added to this that it “has nothing to do with [his] vision of society.” I’m sorry, Monsieur Audiard, but I don’t believe that you simply wanted to make a movie about Parisian criminals.

My discussion requires that I give a quick summary of the film’s plot, so if you haven’t seen the film and don’t want to know the story before doing so, turn back now. The film begins as 19-year-old Arab Malik El Djebena is being thrown into a prison in Paris. The prison is run by two gangs of inmates: one consisting of the Muslims; and the other, which is much more successful and wealthy, run by Cesar Luciani, a Corsican crime boss who is still running his empire from inside the prison, along with his Corsican cohorts.

Malik, weak and defenseless, is at first easy prey, and he is attacked and robbed by fellow Muslims shortly after his arrival. Typically, the Corsicans will have nothing to do with the Arabs, but an Arab prisoner arrives who they know intends to testify against them. Not having any allies in the Muslim section of the prison, they recruit Malik by offering to give him protection in exchange for murdering the witness.

Malik carries out the assassination, and thereafter becomes a servant to the Corsicans, who protect him but treat him with contempt and hold him at a distance. At the same time, the other Muslims regard Malik as a traitor for working with them, and as a result he is kept safe but isolated.

This situation continues for some time until most of the Corsicans are freed, leaving Cesar with only a handful of followers. After this he is forced to rely to a much greater extent on Malik, but gives him occasional, brutal reminders not to think that he can live without Cesar’s continued protection. Still, Malik’s life begins to improve considerably, and he is able to have many goods brought to his cell from the outside, including White prostitutes. Eventually, because of his good behavior in the eyes of the prison authorities, he is allowed to begin taking day-long leaves out of the prison, and Cesar uses him as a messenger to negotiate deals with his own bosses in Paris, becoming even more indispensable to him.

Meanwhile, Malik finally befriends one of the Muslim prisoners, Ryad, who finishes his sentence and helps Malik, in spite of Cesar’s threats, to set up a hashish smuggling operation which begins to win Malik contacts among the Muslim inmates. We later learn that Ryad is dying of cancer, but he continues to help Malik to build his network in return for Malik’s promise that he will care for Ryad’s wife and family after he dies.

Malik continues to become more and more important to Cesar’s operations, and simultaneously begins to win the respect of the Muslim gang leaders both inside and outside the prison, as they recognize that Malik occupies a unique position, being the only person to straddle both sides of the underworld. Things come to a climax when Cesar, suspecting that his Italian boss is plotting against him, asks Malik to arrange for the Don’s assassination during one of his leaves outside the prison.

Malik agrees, and initially the Arabs and the Corsicans plan to carry out the attack together, but the two groups despise each other and cannot cooperate. On the day of the attack, Malik deserts the Corsicans, and he and Ryad successfully carry out the hit on their own. Knowing that the remaining Corsicans in the prison will now turn on each other, Malik deliberately returns from his leave late and is thrown into solitary confinement – for forty days and forty nights. By the time he emerges, all of the Corsicans apart from Cesar himself have either been killed or sent to other prisons.

In the last part of the film, Malik is returned to the prison population, and we see him come out into the yard, which has traditionally been split between the Corsicans and the Muslims, only now, Cesar sits by himself. Malik is welcomed by the Muslims as their new leader, and he takes his place at the center of their group.

Cesar signals for Malik to come and speak with him, but Malik ignores him. Getting desperate, Cesar finally attempts to cross over to the Muslim side, but some of them stop him and beat him up before he can reach Malik. Realizing he has lost, Cesar staggers back to his side of the yard.

Shortly thereafter, Malik completes his sentence, and on the day he is released, he is met by Ryad’s wife and children. As he walks home with them, we see several vehicles pull up behind them, discreetly keeping their distance, and we realize that it is Malik’s new security detail. The film ends, the transfer of power now complete.

The subtext of this story should be easy to read without much analysis. If we view the prison as a microcosm of Europe, Cesar and the Corsicans represent the White European establishment, while Malik and the other Muslims represent the disenfranchised immigrants. Malik suffers repeated humiliation at the hands of the Whites, and even does their dirty work, but he is really just biding his time. He slowly builds his power base, and after he gains their trust, he uses it against them, and manages to displace them in the prison that formerly belonged to them.

There is even a giveaway line in the middle of the film, when Cesar remarks to Malik that at one time the Whites were in the majority in the prison, but that they are rapidly becoming outnumbered by the Muslims. Indeed, if present trends continue, the story of A Prophet is very likely going to be the story of Europe in the twenty-first century. Muslim immigrants will tolerate the system as long as they have to, but as soon as they have the strength and are in a position to do so, they will surely shove their hosts aside and suck whatever remains of Europe dry, leaving the descendants of the original inhabitants of Europe to simply watch and mourn while it happens – those who don’t switch sides, that is.

As Greg Johnson has expressed it, the new masters of Islamic Europe will be like teenagers who steal a car: they’ll take it for a joy ride, drive it until it crashes, and then move on to the next car. Why? Because, fundamentally, it’s not theirs. Why should they be concerned with what happens to the culture of Homer, Goethe, and Baudelaire?

While it is very possible that this tale was born from the imaginations of ethnomasochistic French liberals, I don’t find much in this parable with which to disagree. Whatever their motivations, the filmmakers have caught the essential truth of what is happening in Europe today.

It is worth noting that one of the measures of Malik’s success is his screwing of White whores, and there is also a quick shot of a White woman embracing a Black man on a Paris street during one of Malik’s leaves. The ability of non-Whites to dominate White women through sex, thus robbing us of future progeny which we can call our own, is among the trophies of their success, as we’ve been seeing for a long time in our own country.

And, interestingly, it is not any of the Muslims who deliver the death blow to the White power base in the prison. Rather, the Whites do themselves in, rather as we have seen continuously among the European nations over the past century. Non-Whites will just need to step in once the Whites have finished killing themselves off.

Similarly, in the film, the process begins when Cesar admits an outsider to serve his own purposes, believing that he can keep him under control, just as the elites of the United States and Europe began to admit non-White immigrants in large numbers out of economic expediency and with little thought that the future might bring something altogether different from what they imagined. So, again, I challenge Audiard’s claim that his film has nothing to say about European society. Furthermore, this film could easily be remade in America with a Latino in the main role, and the message would remain the same.

One criticism the film has received from some quarters is in its treatment of Islam, and in particular the references to Malik as a prophet. I myself, given the film’s title, had assumed that eventually, Malik was going to undergo some sort of religious awakening, but it never happens. At no point in the film does he evince any interest whatsoever in his Muslim heritage.

We get occasional glimpses of more devout Muslim inmates in the background, and at one point Malik brings some of his hashish profits to a mosque (only because he didn’t think it was worth the risk to keep it himself, we learn). On another occasion, high on heroin, he sees another inmate spinning in the style of the whirling dervishes and chanting the names of Allah, and imitates him, working himself into ecstasy. But it never goes beyond this, and Malik’s actions could hardly be described as those of a good Muslim.

Still, the film draws a number of deliberate parallels between Malik and the lives of the Prophets of Islam. Malik, we learn, is illiterate, just as Muhammad was. Malik is kept in solitary confinement for forty days and nights, just as Moses and Jesus had fasted and prayed for the same length of time in isolation before being granted divine revelations. Muhammad also received many revelations through dreams, and Malik himself has a dream of deer running across a road. When he is in a car driving through a forest with a Muslim gang leader, he recognizes the area from his dream and warns the driver seconds before he hits a deer, henceforth becoming known as “a prophet.”

But if he’s not a religious leader, in what way is Malik a prophet? Is it really just a tasteless joke, as some critics have claimed?

I would say no, and the reasons for this have to do with my own views on Muslim immigration into Europe, and not Muslim immigration into the United States, I hasten to add, which I do not view as a threat of the same order. Many Rightists conflate Muslim immigration into Europe and America as if they are the same thing, but the fact is, they are not. The truth is that Muslims in the United States comprise less than 1% of the population, while Hispanics account for over 16%, and they are coming into the country at a much faster rate, both legally and illegally, than Muslim immigrants are. This is beside the fact that the majority of Muslims in Europe are poor and uneducated, while Muslims generally come to the United States to receive education and enter the middle class. The situations are simply not comparable. So, personally, I think those who believe that we have to protect ourselves from shariah law before it overtakes America, and who are trying to pass legislation to this effect, are wasting their time. The threat of immigration to America is real, but comes from different sources.

As a traditionalist, I respect Islam in its genuine forms, primarily Sufism, as a manifestation of the supreme, metaphysical truth. Unlike many of my political colleagues, my own problem with Muslim immigration has little to do with the religion itself, and I think A Prophet successfully illustrates my own thoughts on the matter.

There are some traditionalists, particularly followers of the teachings of René Guénon or Frithjof Schuon who have converted to Islam themselves, who view Muslim immigration into Europe as a positive thing, since they believe that Europe, having lost its own sacred traditions, will be resacralized by being reintegrated into a spiritual culture, regardless of the fact that it is a foreign tradition.

Even Ahmed Huber, the Swiss German banker who, rather like Malik, occupied a unique place where the worlds of Islamic fundamentalism and the European Right met, contended that, eventually, Muslim immigration into Europe would give rise to a unique form of “European Islam.” Muslim scholars, including the Scots convert Shaykh Abdalqadir as-Sufi and the Swiss Egyptian Tariq Ramadan, have likewise predicted the rise of such a thing.

On the surface, this might seem like a good idea, since it is undeniable that Europe is in desperate need of a return to spirituality. Unlike Guénon or Schuon, however, I believe that a religion has to be connected to one’s racial and cultural makeup, and the mere fact of a system of beliefs being associated with the Primordial Tradition is insufficient by itself. A “European” Islam would remain as inherently anti-European, no matter how many concessions it makes, as Christianity has always been, and surely its impact would be just as destructive as the last attempt to alter the spiritual foundations of our people was.

However, even this is not the main issue for me. The fact is, as we see in A Prophet, the culture of the majority of Muslims in Europe is not the high-minded Sufi Islam of Martin Lings or Seyyed Hossein Nasr (two prominent contemporary traditionalists). Mostly, it does not even rise to the purely exoteric, black-and-white level of political Islamism.

The culture of Muslims in Europe is a ghetto culture, a culture of the lowest form of materialism, which is the only thing that can emerge from generation after generation of poverty, ignorance, resentment, and petty violence, all the while being encouraged in this by their cheerleaders among the ethnomasochistic liberal elites. It is no more “Islamic” in the true sense than the culture of urban Blacks in America is reflective of African culture.

There will be no restoration of spirituality or traditional values, European or Muslim. What I imagine would emerge from their triumph would be something like the city of Detroit over the past half-century, in which the underclass came to power only to set about stripping down and selling off anything of value with no thought for the future, quickly reducing the entire area into a depressing wasteland that is beyond recovery, and bearing only the faintest traces of having once been something better.

This is the true prophecy that Malik offers us: a vision of the brutal rise of a criminal-minded underclass which is interested in nothing but its own survival and material enrichment, and one which will have little regard for the welfare of its former overlords. I do not blame immigrant populations for being this way. They come to the West to seek a better life, which is only natural, and it cannot be denied that their lives here have been rough and humiliating.

However, we cannot let understanding of their plight to any degree lessen our resolve to protect what is rightfully ours. As John Michell once wrote, every people is given a space in which to realize itself. Europe, at least for the time being, still has its space, and the Muslims have theirs (apart from Palestine). There should be no shame in asserting ourselves, even though many of us, under the influence of negative and culture-destroying ideologies, have come to feel shame about it.

Therefore it remains to be seen if Europe will actually resign itself to having reached the end of its natural life cycle, or if it still retains enough vitality to bring about a restoration of some sort. But the hour is getting late, and there is much to be done. And Malik and his cohorts are already dreaming of their prophecy with their eyes wide open.


Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

URL to article: http://www.counter-currents.com/2011/09/a-prophecy-for-the-future-of-europe/

vendredi, 22 juillet 2011

Hollywood startet Massengehirnwäsche-Kampagne

Hollywood startet Massengehirnwäsche-Kampagne als Vorbereitung auf die nächste Freisetzung von biotechnisch hergestellten Viren

Ethan A. Huff

Die Unterhaltungsindustrie ist kein unbekanntes Wesen für staatliche Propagandafeldzüge, darin bilden die jüngsten Hollywoodfilme keine Ausnahme. Schon ein kurzer Blick auf den Trailer für den neuen Film Contagion lässt erkennen, dass es sich hier wohl eher um eine massive Gehirnwäsche-Kampagne handelt, die die Amerikaner psychologisch auf die nächste absichtliche Freisetzung eines biotechnisch hergestellten Virus vorbereiten – während die Zuschauer gleichzeitig auf subtile Weise darauf programmiert werden, die Vorstellung zu akzeptieren, im Falle eines Ausbruchs einer großen, verheerenden Seuche wäre eine Impfung die einzige Lösung.

 

 

Diese Taktik ist natürlich nichts Neues. Lässt man die Themen der großen Filme, die in den letzten Jahrzehnten auf den Markt gebracht wurden, noch einmal Revue passieren und vergleicht sie damit, was jeweils nicht viel später in der realen Welt geschah, dann zeigt sich mit geradezu gespenstischer Deutlichkeit, dass Hollywood eng mit den Absichten und Plänen der Kräfte verbunden ist, die heute die verschiedenen Regierungen der Welt, die US-Regierung nicht ausgenommen, in der Hand haben.

Viele – wenn nicht gar alle – Filme, die heute herauskommen, sind, so scheint es, nichts weiter als psychologische Manipulationsversuche, um entweder die Menschen geistig so abzustumpfen, dass sie eine bestimmte politische Agenda übernehmen, oder um ihr Denken buchstäblich für kommende Katastrophen zu konditionieren.

 

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/enthuellungen/ethan-a-huff/hollywood-startet-massengehirnwaesche-kampagne-als-vorbereitung-auf-die-naechste-freisetzung-von-bio.html

jeudi, 14 juillet 2011

Lars von Trier & the Men Among the Ruins

Lars von Trier & the Men Among the Ruins

By John Morgan 

Ex: http://www.counter-currents.com/

lars-von-trier.jpgThe flap caused in May 2011 at the Cannes Film Festival by Danish film director Lars von Trier is no doubt destined to share the same fate as other racial-toned public outbursts from celebrities in recent years, when the lies hiding the realities of modern life in the West are momentarily torn back so that the tensions lying underneath are savagely revealed. I am thinking, of course, of such incidents as the Michael Richards “nigger” incident at a comedy club in 2006 or Mel Gibson’s drunken “Jew” outburst to a policeman during the same year, among others.

Like all sensational news stories, they flare up briefly (but brightly) and then vanish without a trace into the enormous dustbin of forgotten tidbits of popular culture – until they are needed by some group to remind everyone of what an awful human being the perpetrator is. The celebrity in question apologizes profusely, supplicates himself and begs for forgiveness, and then usually does some sort of penance in terms of public service, religious counseling and/or rehab. We’re all well familiar with the drill by now.

Of course, other than the fact that they are committed by celebrities, there is nothing particularly significant about any of these incidents, especially considering that similar remarks are made by millions of ordinary people every day. And I myself don’t usually see much value in analyzing them for deeper significance. However, in the case of von Trier, I think it’s worth taking a closer look.

For those who don’t keep up with the doings of the European film world, von Trier was at Cannes in May to present his latest film, Melancholia. I have been unable to see it yet, but it’s an end-of-the-world story which apparently contains a lot of Wagner and influence from German Romanticism. Being an admirer of both, it certainly sounds worth viewing.I generally prefer von Trier’s earlier work, which was quite thoughtful and haunting, as opposed to his more recent films, which tend to delve too much into degeneracy and effects designed purely to shock the audience, and even outright pornography. Perhaps Melancholia will be an exception.

During a press conference, von Trier was asked about the influence of German Romanticism on the film, and he went off on a long and rambling digression [2] which included, among other topics, statements about his sympathy for Hitler and Albert Speer and during which he even claimed to be a Nazi. He also stated that he had “thought he was a Jew and then found out that he was a Nazi,” a reference to the fact that he had grown up believing that his father was a Jew only to be told as an adult that this man was not his actual father, and that his biological father was, in fact, a German Catholic. He was quick to disassociate himself from any perceptions of racist connotations in his remarks, saying that he had nothing against Jews (although he referred to Israelis as a “pain in the ass”).

The Festival, eager to prove its credentials within the ranks of the police of political correctness, overreacted as quickly as possible, declaring him persona non grata, despite ever-increasingly fawning apologies and retractions from von Trier in subsequent statements to the press. (Amusingly, he attempted to pass the whole thing off as his misunderstood “Danish sense of humor.”)

I do emphasize that von Trier’s remarks should not be taken at face value. This is not the first time that he has created a stir through outrageous behavior at Cannes, and it’s entirely possible that this was a publicity stunt to generate interest in the film that may or may not have backfired (von Trier has not seemed particularly upset by Cannes’ reaction). Even if his remarks were not preplanned, it’s unwise to read too much into off-the-cuff statements made by artists.

One is reminded that even Salvador Dali once praised Hitler as a “Surrealist innovator,” which caused him to be rejected by André Breton and the Surrealist establishment – not that it did much to hurt Dali’s reputation. Artists, by nature, understand the world in poetic terms, and through analogy or empathy with the extremes of existence. Thus to read any sort of genuine political conviction into von Trier’s words would be a serious mistake.

Still, when I read about the affair, I couldn’t help but to remember his one film – my personal favorite of all his works – that actually does deal with the subject of Nazism and Germany in considerable depth – his 1991 film Europa [3]. The film was initially renamed Zentropa for its North American release, to avoid having it confused with the Holocaust film Europa, Europa which was also in circulation at the time. Zentropa is the name von Trier continues to use for his own production company to the present.

(I should warn readers that my discussion requires that I describe certain elements of the plot, and if like me you prefer to not know the plot of a film prior to viewing it, then you might wish to do so before reading the rest of this essay.)

 

LvTEuropePoster.jpgEuropa is about a young American man born of German immigrants, Leopold Kessler, who travels to occupied Germany in late 1945, just a few months after the end of the war – an idealist and pacifist who, having deserted the American military during the conflict, now sees it as his mission to “show a little kindness to Germany” in order to “make the world a better place.”

His uncle reluctantly finds him a job as a sleeping car conductor for the Zentropa Railways, a venerable old company which, like the rest of industrialized Germany, suffered near-total devastation during the war, and which now struggles for acceptance by kowtowing to the victorious Allies. While working on the train, Leopold meets Zentropa’s heiress, Katharina Hartmann (Hartmann was the name of von Trier’s biological father), and they quickly fall in love, drawing Leopold into the heart of the ongoing conflict between the Germans and their American occupiers.

Europa is a brilliantly understated work. When one compares it to the clumsily obvious Hollywood films of today, it is a masterpiece of subtlety. Von Trier dared to set it in the same ruined landscape as two cinema classics which were actually made while the ruins of the Axis were still smoldering – Roberto Rossellini’s 1948 film Germany Year Zero, which is about a young boy trying to survive in the ruins of Berlin (there is even a passing reference to it when Europa’s unseen narrator, Max von Sydow, refers to 1946 as “Year One”), and Carol Reed and Orson Welles’ 1949 film The Third Man, which examines the criminal underworld of occupied Vienna. Even though Europa was made more than 40 years after these films, it holds its own and clearly draws from these predecessors.

As in Germany Year Zero and The Third Man, the particular events of the war and the Third Reich are never openly referenced or discussed – you will never hear the word “Hitler,” for instance – but they permeate every scene, so much a part of the background that they become as silent, yet omnipresent, as the camera itself.

In true noir fashion, Europa is filmed mostly in black-and-white, and every moment of the film takes place at night. The film was also unique for its time in that some scenes show color and black-and-white simultaneously, an effect achieved in the pre-digital 1991 through the use of back-projections.

For the purposes of this essay, however, I do not wish to focus on the film’s artistic brilliance and technique so much as its story. The plot hinges upon Leopold being unintentionally and meekly thrown into the middle of a conflict between the Werewolves, the American occupation forces, and the Hartmann family, which dutifully supported the Nazis during the war – including, we are told, in transporting Jews to the concentration camps – and is now attempting to ingratiate themselves with the occupiers.

Simultaneously, we get glimpses of the struggling German population, unconcerned with political matters as they simply try to find a way to survive in the devastated land. The results of Allied bombing are shown to have been truly horrific. Snow falls inside a church that has had its roof blown off. Nearly every wall in Germany seems to have holes blasted in it. It is the Germany of Savitri Devi’s Gold in the Furnace [5] and Defiance [6], which describe her experiences in Germany in the immediate post-war era, when life for ordinary Germans was a daily humiliation, and when the legacy of the National Socialist period was still fresh and German attitudes had not yet settled into the imitative political correctness that prevails there today.

The Werewolves were a paramilitary force developed during the final months of the Third Reich that was intended to fight the Allies from behind enemy lines, in uniform, as they advanced through Germany. They were named after a group of German guerrillas from the Thirty Years’ War in a novel of the same name by Hermann Löns.

In desperation, however, Propaganda Minister Goebbels began making radio broadcasts in which he claimed that the Werewolves were an underground insurgency comprised of ordinary Germans who would fight using guerilla tactics while blending in with the population. In fact, this was a myth, and while such claims succeeded in making the occupiers even more suspicious of the Germans than they otherwise might have been, most historians agree that the Werewolves never amounted to anything significant, and that they evaporated following Germany’s surrender. (According to the records of the Western Allies, not a single Allied soldier was killed as a result of enemy action following the surrender.)

Only one historian, Perry Biddiscombe, has written two books (Werwolf!: The History of the National Socialist Guerrilla Movement, 1944–1946 [7] and The Last Nazis: SS Werewolf Guerrilla Resistance in Europe 1944 [8] [8]1947 [8]) in which he shows evidence that elements of the Werewolves continued to create mischief for the Allies for several years after the war, although even he admits that this never amounted to a genuine threat. Biddiscombe does try to show, however, that the Werewolves represented the reemergence of a genuinely radical form of National Socialism which had been suppressed following their accession to power in 1933, and which also laid the groundwork for what would later become neo-Nazism.

The Werewolves depicted in Europa are those of Goebbels’ imagination. They seem to possess a nationwide network, and the Americans are clearly very worried about them. During the course of the film they carry out two spectacular attacks. The first is a highly fictionalized version of the assassination of Franz Oppenhoff, who was appointed by the Allies to be the mayor of Aachen following its occupation, although in reality he was killed by Werewolf operatives in March 1945, while the war was still going on, rather than in the aftermath, as shown here.

In another interesting twist, von Trier changes the mayor’s name to “Ravenstein,” implying that, rather like the Southern states which were forced to accept Black judges in the period following the Civil War, the Allies are attempting to humiliate the Germans by imposing Jewish political leaders upon them. Oppenhoff was actually not Jewish.

Leopold eventually learns that the woman he loves, Katharina, is also a Werewolf (as well as a practicing Catholic), and she becomes their mouthpiece in the film. She tells Leopold that the Werewolves are “only fighting for their country, as most of the world has been doing,” and describes how it was the humiliation of her father by the Americans that drove her to join them. Given the way that the American occupiers are shown, it’s difficult not to sympathize with her words.

American soldiers are seen throughout the film, although there is only one who we get to know in any detail: Colonel Harris, who is trying to save his friend Max Hartmann’s reputation as well as recruit Leopold into spying on the Werewolves. He is arrogant and contemptuous of the German people, as Americans are frequently viewed through European eyes, and brags about having “bombed [the Germans] to pieces.”

The Americans are shown dynamiting the dockyard cranes of I. G. Farben – ostensibly to prevent the return of German military might, but in reality simply to remove German competitors.  We see American soldiers breaking up a funeral and attempting to seize the coffin because it is in violation of curfew. We see the Americans administering the infamous Fragebogen (questionnaire), the test designed to determine how complicit with the Nazis a particular individual has been (or “to test the guilt of the country,” as Max von Sydow tells us), and which must be reviewed and approved by “a member of the resistance or a Jew” – not something that was historically true, as far as I know, but which von Trier adds to increase the sense of the humiliation being inflicted upon the defeated. (In a wonderful bit of irony, von Trier himself plays the Jew who is forced to review the Fragebogen for the Americans in order to be pardoned from a prison term for stealing food.)

While it cannot be said that the Werewolves are shown in a positive light, they certainly end up looking heroic in opposition to the Americans, who are repeatedly shown to be deeply sinister and cruel. Given the fact that the United States continues to maintain military bases in Germany even today, it appears that von Trier wishes his audience to view Germany – and, by extension, Europe, as the film’s title suggests – as a nation suffering colonial domination by America. As such, the Germany of Europa is symbolic of the fate of Europe since 1945, with the Nazis cast in the unlikely role of anti-imperialist resistance fighters (and this is precisely how Strasserites, the Left wing of the Nazi movement, always saw it). The implications of this are intriguing

America’s role in Europa is entirely in keeping with the views of Francis Parker Yockey, Julius Evola, Jean Thiriart, and later, the thinkers of the European New Right: Coca-Colonialism, in which Europe is being deprived of its independence and identity in order to be converted into an outlet for American economic interests. This, for me, is the most fascinating aspect of Europa. While Leftist opposition to American influence in Europe is a common trope, I can think of no other film which depicts it from a Right-wing perspective. In this sense, the film is entirely in keeping with an Identitarian or traditionalist worldview.

A particularly powerful scene follows the death of Ravenstein, when one of his assassins, a young boy, finds himself alone, holding a small pistol while he faces two American soldiers armed with rifles. A moment later, we hear the gunfire that kills him. For me, this is a poetic representation of traditional Europe’s fate in the post-war world – weak, and practically unarmed, trying to stand up single-handed to the enormity of American might.

Then there is the Hartmann family. Max Hartmann, the head of the family as well as of Zentropa itself, and a practicing Catholic, supported the Nazis during the Third Reich. He seems to remain unashamed of his past, but at the same time he recognizes the need to gain the support of the Americans, and as a result is forced to swallow his German pride.

This must have been the tragic plight of most Germans after the war, not wanting to believe that all of their sacrifice and struggle had been in vain but at the same time recognizing that they had been left at the mercy of their conquerors. Unfortunately, that has led to the tyranny of self-deprecation and ethnomasochism (to use Faye’s term) that dominates today, and which, as the great German film director Hans-Jürgen Syberberg has pointed out, has caused Germans to find themselves missing a past, since everything in their culture from before 1945 has been judged complicit in the crimes of the Nazis.

I would not view Europa as a call for the defense of the German identity, however, since von Trier also assumes a somewhat mocking tone in his portrayal of the Germans, who all exhibit a mania for duty, procedure, and precision which often crosses over into the ridiculous, as the common stereotype of the German character would have it. There is also a brief shot of Jewish inmates being transported to a concentration camp, as if to remind us not to sympathize too much with the Germans’ plight. Still, overall, the Germans, while occasionally seeming absurd and off-putting, are ultimately depicted sympathetically, especially in contrast with Leopold’s bumbling ignorance of the world around him.

This brings us to Leopold himself. Leopold wishes to remain aloof from everything apart from his own idealism. He has no sympathy for either the Nazis or the power games of the occupiers, but imagines that he can be a force for good, untouched by the corruption around him. Ultimately, he is destroyed by his own inability to take a side, and creates yet more devastation.

Leopold represents the type of American idealism which led to the public’s initial support for the Iraq War: he wishes to do good, and imagines that he can remain incorruptible, but simply ends up being used as a tool by powers he doesn’t understand, a situation made possible by his inability to understand the complexities of the world outside America. He is a victim of the “mental AIDS” described by Guillaume Faye in his book Why We Fight [9], embracing a forced optimism which blinds him to the existential threats all around him.

Yet Leopold’s primary problem is not his ignorance. As von Trier shows us, Leopold’s ultimate crime is that he is unwilling to take sides. In one scene, a Catholic priest tells Leopold that for God, the most important thing is that individuals fight wholeheartedly for a cause. When Leopold points out that, in war, this is a difficult position, since both sides believe equally in their cause, the priest responds that the only sin that God cannot forgive is the sin of the unbeliever, quoting the Bible to support his contention (Revelation 3:16: “So then because you are lukewarm, and neither cold nor hot, I will spew you out of my mouth.”).

This statement, undoubtedly stemming from von Trier’s own conversion to Catholicism, forms the underlying theme of the entire film: it is unbelief that is the real plague leading to the downfall of Europe and the West. Not just unbelief in the cause of defending the traditions of our people, but belief in the divine, which is an essential element of any genuine restoration of Western, or any other, culture. Belief is what links us to the transcendent, and allows us to view our lives in a context which goes beyond the petty and transient political squabbles of our day and the mere fulfillment of our material desires.

Without this perspective, like Leopold, we may be well-intentioned but are ultimately doomed to destruction. “It seems to me that you are the only criminal,” Katharina tells Leopold when he points out that he’s not working for the Americans or the Nazis. This is why, at the film’s conclusion, Leopold lashes out angrily against the world in what is actually his only independent action in the entire story, by exploding a bomb placed by the Werewolves on his train – not to further the Werewolves’ objectives, but simply out of selfish anger and frustration.  Ironically, he then brings about the very kind of destruction that he had sought to rectify in coming to Germany – as well as his own death.

If I were to summarize why Europa should be of interest to Rightists and traditionalists, it would be with this point: for the believers in Tradition to survive in the age of Kali-Yuga, or the age of degradation, we must wake up to how the materialistic powers-that-be wish to exploit us, and then embrace a belief which will empower us to resist the forces of nihilism that surround us. Otherwise, we will be complicit in it.

Europa is not primarily about Nazis versus Americans, or even about American cultural imperialism. It is a morality tale about a modern man struggling against nihilism, who loses. It is not enough to only engage in the temporary problems of our time, whether they be political or racial or whatever. We must also embrace the transcendent, the sacred, in some form, and it only with this power that we can withstand the continuing onslaught of the postmodern world, and find our ethical bearings in a world that is rapidly transforming all around us – and not for the better. The final shot of the film – of a drowned corpse floating past a partially-ruined city – is symbolic of European man today: the moving dead, dwelling in the ruined and occupied legacy of ancestors who were far greater than they.

I feel that I have only scratched the surface of Europa, which will surely yield even more depth under intense scrutiny, but my primary purpose in writing this is to encourage Counter-Currents readers to experience what has become a very rare thing – a genuinely European work of art, and one which reaffirms rather than undermines European identity and belief in the sacred, as opposed to Hollywood’s typical dreck and its present-day imitators in Europe.

Again, I do not believe that this film is proof positive that von Trier is a Nazi sympathizer, or even necessarily “of the Right,” but it seems clear that the outlook in this film makes some crucial points, whether inadvertently or not, and he must feel some of the same revulsion at the state of modern Europe that Identitarians and traditionalists do – even if he refuses to take a public stand against it.

Europa [3] has been released on DVD by the Criterion Collection, and is easily obtainable through Amazon.com [3] and other outlets.


Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

URL to article: http://www.counter-currents.com/2011/07/lars-von-trier-and-the-men-among-the-ruins/

URLs in this post:

[1] Image: http://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2011/07/Europa2.jpg

[2] long and rambling digression: http://www.youtube.com/watch?v=LayW8aq4GLw

[3] Europa: http://www.amazon.com/gp/product/B001GCATWK/ref=as_li_ss_tl?ie=UTF8&tag=countercurren-20&linkCode=as2&camp=217145&creative=399373&creativeASIN=B001GCATWK

[4] Image: http://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2011/07/Lars-Von-Trier21.jpg

[5] Gold in the Furnace: http://www.counter-currents.com/2010/06/gold-in-the-furnace/

[6] Defiance: http://www.counter-currents.com/2010/06/defiance/

[7] Werwolf!: The History of the National Socialist Guerrilla Movement, 1944–1946: http://www.amazon.com/gp/product/0802008623/ref=as_li_ss_tl?ie=UTF8&tag=countercurren-20&linkCode=as2&camp=217145&creative=399369&creativeASIN=0802008623

[8] The Last Nazis: SS Werewolf Guerrilla Resistance in Europe 1944: http://www.amazon.com/gp/product/0752429671/ref=as_li_ss_tl?ie=UTF8&tag=countercurren-20&linkCode=as2&camp=217145&creative=399373&creativeASIN=0752429671

[9] Why We Fight: http://www.amazon.com/gp/product/1907166181/ref=as_li_ss_tl?ie=UTF8&tag=countercurren-20&linkCode=as2&camp=217145&creative=399373&creativeASIN=1907166181

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mardi, 29 mars 2011

Battle of Waterloo - Charge of the British Heavy Cavalry

Battle of Waterloo - Charge of the British Heavy Cavalry

00:05 Publié dans Cinéma, Histoire, Militaria | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : waterloo, armées, batailles, histoire, cinéma, film | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook