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vendredi, 18 février 2011

Schweres Zerwürfnis zwischen den USA und Saudi-Arabien: Abdullah steht zu Mubarak und wendet sich Teheran zu

Schweres Zerwürfnis zwischen den USA und Saudi-Arabien: Abdullah steht zu Mubarak und wendet sich Teheran zu

Redaktion

 

Wie Quellen aus dem Nahen Osten berichten, gehört das Gespräch zwischen US-Präsident Barack Obama und dem saudischen König Abdullah vom Dienstag, dem 10. Februar, zu den heftigsten Gesprächen, die ein amerikanischer Präsident jemals mit einem arabischen Herrscher führte. Die Auswirkungen der ägyptischen Krise hatten den saudischen König dermaßen verärgert, dass er einen überraschenden Herzanfall erlitt. Gerüchte seines Todes erschütterten die weltweiten Finanz- und Erdölmärkte, wurden aber von einem Berater der Königsfamilie dementiert. Andere Quellen berichten, er habe bereits in der Vergangenheit Herzanfälle erlitten.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/red...

 

 

jeudi, 17 février 2011

LEAP: fin 2011 - Chute du "Mur des pétrodollars" et choc monétaro-pétrolier majeur pour les Etats-Unis

LEAP : fin 2011 - Chute du «Mur des pétro-dollars» et choc monétaro-pétrolier majeur pour les Etats-Unis

Communiqué public du Laboratoire Européen d’Anticipation Politique (LEAP), du 15 février 2011

Ex: http://fortune.fdesouche.com/


 

Avec ce numéro 52 du GEAB, notre équipe célèbre deux anniversaires importants en terme d’anticipation. C’est en effet en Février 2006, il y a donc cinq ans exactement, que le GEAB N°2 a rencontré brusquement un succès mondial en annonçant le prochain « Déclenchement d’une crise mondiale majeure » caractérisée notamment par « La fin de l’Occident tel qu’on le connaît depuis 1945 ». Et c’est il y a deux ans exactement, en Février 2009, qu’avec le GEAB N°32, LEAP/E2020 anticipait le début de la phase de dislocation géopolitique mondiale pour la fin de cette même année.

Dans les deux cas, il est important de noter que l’intérêt indéniable suscité par ces anticipations au niveau international, mesurable notamment aux millions de lecteurs des communiqués publics concernés, n’a eu d’équivalent que le silence des principaux médias sur ces mêmes analyses et l’opposition farouche (sur Internet) de la très grande majorité des experts et spécialistes économiques, financiers ou géopolitiques.

Taux de chômage officiel (décembre 2010) - Source : BMGBullion, janvier 2011

Pourtant, en ce début 2011, plus grand monde ne doute que nous sommes bien engagés dans un processus d’ampleur historique qui voit le monde d’après 1945 s’effondrer sous nos yeux, Etats-Unis en tête, tandis que la communauté internationale se disloque chaque jour un peu plus, tout comme le tissu social et économique de la plupart des pays de la planète (1).

Mais cette évidence actuelle n’a bien entendu pas empêché « décideurs et experts » (2), en 2006, d’être certains qu’il n’y avait aucun risque de crise importante à l’horizon ; et, en 2009, qu’il était absurde d’imaginer le moindre risque de dislocation de l’ordre mondial en place et encore moins de l’ordre social. Hélas, aujourd’hui, la capacité intellectuelle de ces élites à faire face aux changements en cours ne semble pas s’être améliorée puisque les mêmes « décideurs et experts » n’imaginaient pas possible il y a seulement deux mois que la Tunisie, puis l’Egypte puissent voir leurs régimes être renversés prochainement.

Gouvernements et institutions internationales aveugles (3), experts et médias dépassés (4), … les élites occidentales, et leurs clones des différentes régions du monde, continuent à s’enfoncer sur les « holzweg » de l’Histoire, ces chemins forestiers qui ne mènent nulle part, ou plus exactement comme le soulignait Heidegger, qui ne mènent quelque part que si on a l’humilité d’être constamment à l’écoute de la forêt et de ses signaux (5).

Néanmoins, alors que les signaux deviennent de vraies sirènes d’alerte, nos élites semblent décider à tout faire pour les ignorer. Prenons un exemple très récent : la comparaison des évènements affectant le monde arabe avec la Chute du Mur de Berlin. Notre équipe a été très intéressée de constater que cette image que nous utilisons depuis 2006 pour aider à comprendre le processus en cours de désintégration de la puissance des Etats-Unis, est désormais reprise allègrement par des dirigeants politiques (Angela Merkel en-tête (6)) et des experts en tout genre.

Pourtant, à ce jour, ceux-là même qui font cette comparaison semblent s’interdire de poursuivre leur cheminement intellectuel jusqu’au bout, jusqu’au moment où il débouche sur une compréhension de la dynamique des évènements. Ils se contentent de décrire, sans analyser.

Taux de chômage par pays dans le monde arabe et en Iran - Source : Le Temps, 11 février 2011

Or ce « mur » qui s’effondre a bien été construit par quelqu’un, ou quelque chose, et dans un but précis.

Le « Mur de Berlin » avait été construit par le régime est-allemand, dans le contexte plus général du « Rideau de Fer », voulu par l’URSS, pour séparer le plus hermétiquement possible le bloc communiste de l’Occident. Et cela visait essentiellement à éviter toute remise en cause du pouvoir détenu par le parti unique dans chaque pays communiste afin de perpétuer le contrôle par Moscou des pays européens de l’Est ; en échange, Moscou assurait soutien sans faille et prébendes en tout genre aux dirigeants des pays d’Europe de l’Est.

L’effondrement du « Mur de Berlin », remettant en cause ces monopoles de pouvoir et donc les objectifs qu’ils servaient, a ainsi provoqué en quelques mois la chute successive de tous les régimes communistes d’Europe de l’Est pour se terminer deux ans plus tard par la dissolution de l’URSS et la fin de soixante-dix ans de pouvoir absolu du parti communiste russe.

Alors, si c’est aussi un « mur » qui est en train de tomber sous nos yeux dans le monde arabe, pour pouvoir espérer anticiper la suite des évènements, il est essentiel de pouvoir répondre à ces questions : qui l’a construit ? Dans quel but ? Et les réponses ne sont pas si difficiles à trouver pour qui ceux qui ne regardent pas l’actualité avec des œillères idéologiques :

  • ce « mur » a été construit par chacun des dictateurs (ou régimes) arabes de la région afin de s’assurer du maintien de leur monopole sur le pouvoir et les richesses du pays, en évitant tout risque de remise en cause de leur parti unique ou de leur légitimité dynastique (pour les royaumes). En ce sens, il y a très peu de différence entre les cliques au pouvoir dans les pays arabes et celles qui dirigeaient les pays communistes.
  • ce « mur » s’intégrait dans le dispositif plus général mis en place par Washington pour préserver son accès préférentiel (et en Dollars US) aux ressources pétrolières de la région et préserver les intérêts d’Israël. L’intégration poussée de l’appareil militaire et sécuritaire de ces pays (sauf la Syrie et la Lybie) avec le dispositif de défense des Etats-Unis assur(ait) un soutien américain sans faille et permet(tait) aux dirigeants arabes concernés de bénéficier de prébendes en tout genre sans risque de remise en cause par des forces intérieures ou extérieures.

Ainsi, en réfléchissant un peu plus à sa comparaison avec la Chute du Mur de Berlin lors de la Conférence sur la Sécurité de Munich, la chancelière allemande aurait pu se tourner vers sa voisine de débat, la Secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton, et lui demander : « Ne pensez-vous pas que les évènements actuels en Tunisie et en Egypte sont les premiers signes de la chute de tous les régimes qui dépendent de Washington pour leur survie ? Et qu’ils peuvent en particulier conduire à un effondrement rapide du système d’approvisionnement en pétrole des Etats-Unis tel qu’il a été mis en place il y a des décennies ? Et donc du système global de facturation du pétrole et du rôle central du Dollar en la matière ? (7) ».

Pendant que l’audience de la Conférence sur la Sécurité de Munich se serait soudain rendu compte qu’ils débattaient enfin de quelque chose de sérieux (8), Angela Merkel aurait pu ajouter : « Et concernant Israël, ne pensez-vous pas que cette chute de « mur » va impliquer très vite la nécessité de reconsidérer toute la politique américano-israélienne dans la région ? (9) ». Et là, miracle, la Conférence sur la Sécurité de Munich aurait repris pied dans le XXIe siècle et le débat euro-américain pouvait se ressourcer dans le monde réel au lieu de divaguer dans la virtualité transatlantique et la lutte contre le terrorisme.

Hélas, comme nous le savons tous, cet échange n’a pas eu lieu. Et les divagations de nos dirigeants risquent donc de continuer avec comme conséquence d’accentuer les chocs de l’année 2011 et de son caractère impitoyable comme anticipé dans le GEAB N°51.

Performance annuelle relative de 40 classes d'actifs (en %, valorisation en dollars US) (en vert : gain / en rouge : perte) - Source : Chris Martenson, 04 février 2011

Pourtant, LEAP/E2020 est convaincu que les évènements actuels dans le monde arabe, dont nous avions correctement anticipé les mécanismes, sont avant tout la traduction régionale des tendances de fond de la crise systémique globale, et en particulier de la dislocation géopolitique mondiale (10). A ce titre, ils sont les prémisses de chocs majeurs dans les trimestres à venir.

Nous estimons en particulier que la fin 2011 sera marquée par ce que notre équipe appelle la « Chute du Mur des pétro-dollars » (11) qui génèrera immédiatement un choc monétaro-pétrolier majeur pour les Etats-Unis.

C’est d’ailleurs l’un des sujets principaux de ce GEAB N°52 avec l’anticipation plus générale de l’évolution du monde arabe (y compris un indicateur précis du risque-pays dans la région). D’autre part notre équipe analyse l’accélération en cours du processus d’émergence de l’Euroland et ses conséquences pour l’Euro et la situation en Europe. Enfin, nous présentons nos recommandations concernant tous ces évènements.

———————

Notes :

(1) Même le FMI, à l’imagination pourtant peu développée, évoque désormais le spectre de guerres civiles à travers toute la planète comme le rapporte le Telegraph du 1er février 2011 ; tandis que The Onion du 24 janvier 2011 s’exerce avec succès à l’humour noir dans un article étonnant, mais révélateur de l’ambiance actuelle, qui évoque la désignation par la Fondation du Patrimoine Mondial, sponsorisée par Goldman Sachs, du « Fossé entre riches et pauvres de la planète » comme étant la 8° Merveille du Monde du fait de son ampleur désormais sans équivalent.

(2) Nous mettons des guillemets car à notre avis un décideur qui ne prévoit rien et un expert qui ne sait rien sont en fait des imposteurs.

(3) La CIA et le gouvernement français fournissent deux illustrations exemplaires de cette tendance générale : ils n’ont rien vu venir en Tunisie et en Egypte, alors même que les uns dépensent des dizaines de milliards de Dollars par an pour espionner le monde arabe et que les autres se promenaient au plus haut niveau (Premier Ministre et Ministre des Affaires étrangères) au cœur des pays concernés. La simple lecture de nos anticipations de 2008 (GEAB N°26) sur le sujet aurait pourtant pu les mettre sur la piste puisque ce sont exactement les tendances décrites alors qui ont abouti aux évènements tunisiens et égyptiens de ces dernières semaines. Comme le résume brutalement le Spiegel du 03 février 2011, « La révolution, ça n’est pas bon pour les affaires » … surtout quand on a rien vu venir pourrait-on ajouter.

(4) En la matière, les investisseurs et les acteurs économiques qui se sont contentés de ces analyses se retrouvent aujourd’hui dans des difficultés sérieuses puisque les « El Dorado » promus à coup de reportages et de commentaires « éclairés » se sont transformées brutalement en piège à capitaux, en zones instables, en prévisions incertaines. Les « fantastiques avantages compétitifs » sont quant à eux devenus en une nuit ou presque des « risques pays insupportables ». Délocalisation, sous-traitance, tourisme, construction d’infrastructures, … pour l’ensemble de ces activités, c’est en effet tout le contexte social, légal, économique, monétaire et financier des pays concernés qui est projeté dans l’inconnu.

(5) Petite remarque philosophique et méthodologique : sans aucune préméditation, notre équipe s’inscrit ici à nouveau dans une approche très franco-allemande puisque notre travail d’anticipation s’appuie non seulement sur cette notion d’ « écoute » et de dévoilement de réalité chère à Heidegger, mais également sur l’approche défendue par Descartes, à savoir, la définition d’une méthode rationnelle. Voilà d’ailleurs une synthèse qui devrait inspirer ceux qui actuellement travaillent à définir les futures caractéristiques de la gouvernance de l’Euroland. Pour en savoir plus sur cette question du « chemin » chez Heidegger et Descartes, on peut lire utilement cette page du site Digressions. Et pour mieux comprendre la méthode utilisée par LEAP/E2020 et tenter de l’appliquer vous-même directement, nous vous recommandons le Manuel d’Anticipation Politique publié aux éditions Anticipolis.

(6) Source : Bundeskanzlerin, 10 février 2011

(7) On assiste déjà à des mouvements d’ampleur autour du pétrole puisque les Etats-Unis s’apprêtent à abandonner leur propre indice WTI du cours du pétrole pour se rallier à l’indice européen Brent auquel l’Arabie saoudite s’est déjà convertie en 2009 en abandonnant le WTI. La divergence des cours entre les deux indices a culminé avec la crise égyptienne. Nous revenons sur la question pétrolière dans un autre chapitre de ce numéro du GEAB. Source : Bloomberg 10 février 2011

(8) Cette conférence, à l’instar du Forum de Davos, a un air délicieusement rétro. Les organisateurs et les participants semblent ne pas avoir réalisé que le monde auquel ils appartiennent a disparu, que leurs débats n’intéressent en fait plus personne dans le monde « réel » et que les nombreuses heures d’émissions qui leurs sont consacrées sur les chaines de télévision internationales sont la mesure inverse du très petit nombre de spectateurs qui les regardent. Avec plus de 1.500 participants américains et britanniques contre 58 latino-américains et moins de 500 asiatiques, Davos incarne indéniablement le forum typique du « monde d’avant la crise », confirmé par sa signature linguistique, le monolinguisme anglophone (même sur son site web). Monolinguisme ou multilinguisme constitue d’ailleurs selon LEAP/E2020 un premier critère très simple d’évaluation pour savoir si un projet ou une organisation à vocation internationale appartient plutôt au monde d’avant la crise ou au contraire est déjà en partie adaptée au monde d’après.

(9) A ce sujet, il faut lire le remarquable éditorial de Larry Derfner dans le Jerusalem Post du 09 février 2011.

(10) Washington a ainsi fait preuve d’une impréparation absolue, puis d’une indécision évidente, confirmant non seulement la fin de tout leadership américain au niveau international mais l’accélération d’un processus de paralysie du pouvoir central américain. Pour comprendre l’importance du phénomène, il faut garder en mémoire que l’Egypte est l’un des pays au monde qui est le plus directement financé et encadré par les Etats-Unis depuis la fin des années 1970. D’ailleurs, le New York Times du 12 février 2011 résume très bien la situation, tout en essayant de la présenter comme une stratégie alors qu’elle n’est qu’une absence de stratégie, en décrivant la gestion de la crise par Barack Obama comme étant du « straddle », une technique boursière consistant à essayer de se couvrir des deux côtés quand on sent qu’un événement important va arriver mais qu’on a aucune idée du sens qu’il va prendre. Au passage, l’article illustre le clivage entre « anciens » et « modernes » que cette crise a fait émerger au cœur du pouvoir US. Mais, nous revenons plus en détail sur tous ces aspects et leurs conséquences dans une autre partie de ce GEAB.

(11) Qui est un segment stratégiquement essentiel du « Mur Dollar », comme le « Mur de Berlin » l’était pour l’ensemble du « Rideau de Fer ».

Laboratoire Européen d’Anticipation Politique

Teilung Ägyptens: Droht ein militärisches Eingreifen der USA, Israels oder der NATO?

 

Teilung Ägyptens: Droht ein militärisches Eingreifen der USA, Israels oder der NATO?

Mahdi Darius Nazemroaya

 

Die Proteste in Tunesien haben in der arabischen Welt einen Domino-Effekt ausgelöst. Das größte arabische Land, Ägypten, ist durch die weitverbreiteten Proteste, die auf den Sturz des Mubarak-Regimes in Kairo abzielen, wie elektrisiert. Es stellt sich die Frage, welche Folgen könnte dies haben? Werden die Vereinigten Staaten, Israel und die NATO einfach nur zuschauen, wie das ägyptische Volk eine freie Regierung einsetzt?

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/mah...

 

 

mercredi, 16 février 2011

"Egypte" zorgt voor Amerikaans-Saoedische ruzie

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"Egypte" zorgt voor Amerikaans-Saoedische ruzie

       
WASHINGTON 10/02 (DPA/BELGA) = De crisis in Egypte heeft volgens de Britse
krant The Times van donderdag voor spanningen gezorgd tussen de
Verenigde Staten en hun Saoedische bondgenoten. Koning Abdullah van
Saoedi-Arabië zou president Barack Obama in een telefoongesprek er
uitdrukkelijk voor gewaarschuwd, een prompte regimewissel in Egypte te
eisen. Volgens de krant, die diplomaten in Riyad aanhaalt, vond het
gesprek in een verhitte stemming plaats. 

Het gesprek dateert van enkele dagen na het begin van de volksopstand.
Abdullah dreigde ermee, zich achter de Egyptische dictator te
scharen. De Saoedische koning waarschuwde Obama, Moebarak niet te
vernederen en hem een eervolle exit aan te bieden. 

Ook de Amerikaanse dreiging, de jaarlijkse (militaire) hulp van
anderhalf miljard dollar aan Egypte bij gebrek aan "democratische
hervormingen" in te houden, lokte kritiek van de Saoedische vorst uit.
Mocht Washington overgaan tot financiëlec sancties, dan zou Riyad met
het geld over de brug komen, waarschuwde Abdullah. 

De door de krant aangehaalde diplomaten hebben het over de
ernstigste beuk tussen beide landen sinds de oliecrisis van begin de jaren
zeventig. Het regime van Abdullah wordt, net als dat van Moebarak,
vaak bestempeld als "gematigd" omdat de dictaturen een pro-Westerse
houding hebben. MAE/

The Multicultural Mystique

The Multicultural Mystique, by Harriet E. Baber

The Multicultural Mystique: The Liberal Case Against Diversity
by Harriet E. Baber
Prometheus Books, 246 pages, $27.

This book caught my eye because it contains some of the most insightful and honest critique of multiculturalism I have ever read. On the other hand, its “solution” is to remove culture from the picture entirely, which is so brain-dead I have trouble respecting the book.

Onward to the good, however: this book gives us a working definition of each type of multiculturalism, albeit with hokey postmodern-style metaphors. The kind the author rails against is “salad bowl” multiculturalism, where members of different ethnic groups move to a new land and then stay segregated by ethnicity. The kind the author endorses is assimilation, or everyone giving up on their source culture and joining the new culture. Difficulty: the author admits that such a culture doesn’t exist, and just about goes far enough to admit that diversity kills it, but then launches on a praiseful tirade in favor of individualism and having no higher cultural goals.

The justification used for this course of action comes right out of the early 1990s. Baber distinguishes between “salient,” or components of our social identity, and non-salient attributes to individuals, like ethnicity. No attempt is made to address populations as organic wholes; in fact, that heresy against deconstruction is considered outside the realm of intelligent discourse. Her point is that majority cultures like indigenous whites in Europe and America do not have to notice their race (you can find this sentiment in any publication on “white privilege”) but that anyone else must.

For white Americans, ethnic identification is largely a matter of choice, since whiteness in the United States and Europe is nonsalient and, as it were, transparent. This is, indeed, the fundamental characteristic of “white privilege”: to be white is, in an important sense, to lack racial identity, to be “just regular” as regards race. (10)

At this point, her liberal thinking takes a turn toward the semi-Randian. Having expectations of culture imposed upon you, she says, limits your ability to be individualistic and to make individualistic choices because your ethnic group will enforce them upon you and if they don’t, society at large will project them on you. She uses delightful examples like overachieving black kids getting dinged for “acting white,” or clueless white people politely asking random black people to explain Kwanzaa.

However, ultimately her solution is a dumbed-down modern form of colonialism: import the people to your country, integrate them into your culture, and in a few generations they will have lost whatever origins they had. It is colonial because as she frequency points out, non-majority-ish populations get imported as cheap labor, with the hope and guess that they will depart when the wages go:

The worry that mass immigration will make receiving countries “too diverse” or that it will “thin out” their cultures is a sham. The fear is that immigrants will not remain sufficiently “diverse” to accept second-class jobs, do harsh jobs for low pay, and conveniently disappear when their labor is not needed. (233)

This passage shows the book in microcosm: insightful analysis that reveals the attitudes of Americans toward their imported diverse labor pool, coupled with editorializing that considers a few out of the many factors and plays fast and loose with the concept of ethnicity in contrast to culture.

Profundity and the same old boilerplate wrapped together in an easy package? It’s kind of like honor students who own that one Iron Maiden album so they can, you know, let loose and walk on the wild side every tenth Saturday night. If you write for the liberal establishment, you have to smother any dose of shock with a heaping helping of familiar territory.

Another example:

The relevant moral questions are: to what extent does the cultural self-affirmation of some members of a group have consequences for other members of the group and are those consequences so significant as to override rights to free speech, religious freedom, and self-expression? These rights are not absolute. (165)

Baber hones in on the central issue of modern time, which is whether our individualism is absolute, and comes down in favor of the absolute — without presenting an argument for it. Assumptions exist, and personal histories, but we’re not seeing a cause-effect reason for these assumptions. However, the question needed to be asked, and it’s better in print from a liberal source than from a conservative one which would immediately be dismissed by anyone left of center.

In this chapter, I also address the important question, rarely discussed, of when, if ever, ethnic diversity ends. Do multiculturalists imagine that the salad bowl is forever and that ethnic minorities will maintain distinct cultural identities in perpetuity without coalescing? It is hard to see how such an arrangement could be maintained without the establishment of a virtual millet system of semiautonomous communities maintaining their own schools, institutions, and, perhaps, systems of personal law with the approval and support of the state. (11)

These are very important questions. Baber does not ask what happens when the “majority” population the United States and Europe is in fact worldwide a minority population, and a wealthy one, which means that many more of them want to move here than there are members of the “majority” group. Do they get bred out? Do they have a right to exist as well? You won’t find that in this book.

The Multicultural Mystique may be fun because it is such a mixed bag. Baber brings up the important issues; she then explains them away with stock-in-trade liberal platitudes. Because the liberal modus operandi is to take an individualist position, and passive aggressively react to any assertion of a different viewpoint as if it were straight out of a hostile nation’s propaganda broadcast, she does what most political writers tend to do, which is cherry-pick sources. Why consider multiple factors, when there’s one you need? Why mention the breadth of an issue, when you can take data out of context and imply its relevance? A good deal of the arguments in this book conclude with her asserting an example that might support them, and as if that proof were evident, ending the paragraph.

In style, the book resembles much of the other popular literature from our philosophy departments. Its strength is that it makes its points clearly; its weakness is that it deconstructs so much that the entire document is not a strawman attack, but a strawman discussion, with theoretical beings existing in vacuums without time, place or context batting each other around using absolute concepts like individual rights. Much of it reeks of a lonely white woman alone in a Starbuck’s, writing from a stack of The Atlantic magazines and what she can find with Google, and not bothering to edit for circularity. Around we go again and again; fifty to a hundred pages could have dropped from this book with no loss in meaning.

For all of its faults and biases, however, The Multicultural Mystique won me over because it kicks open the door on several important issues: Assimilate or respect culture? We know this path will destroy culture and replace it with individual desire, right? No one is thinking past the immediate; most people who support diversity do so for low-cost lawn care and social identity points. And last but not least, what is the goal here? Do we want culture, or not, and if not, why? Many of these questions arise from the reading of the book and are not embedded in it, which makes it doubly impressive as a conversation starter.

Your average person will not find this book compelling because it is, without exception, and indulgently so, written in the “philosophical” style of lots of flavor-words for concepts, plenty of comma-separated phrases, with allusions to terms trending in academia. However, for those who are interested in this issue which since 1865 has dominated American and European politics, The Multicultural Mystique provides a good place to start your open-minded research by seeing what the best of the liberal side have to say.

You can find this book on Amazon for $27.

mardi, 15 février 2011

Rivoluzione d'Egitto - Distruzione creativa per un "Grande Medio Oriente"?

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Rivoluzione d’Egitto – Distruzione creativa per un “Grande Medio Oriente”?

 

Fonte: http://globalresearch.ca/PrintArticle.php?articleId=23131 [1]

Velocemente sulla scia del cambiamento di regime in Tunisia, s’è alzato il movimento di protesta popolare lanciato il 25 gennaio contro l’ordine radicato di Hosni Mubarak in Egitto. Contrariamente all’impressione coltivata con cura secondo cui l’Amministrazione Obama sta cercando di mantenere l’attuale regime di Mubarak, Washington, infatti, sta orchestrando i cambiamenti di regime egiziano e regionali, dalla Siria allo Yemen, alla Giordania e ben oltre, in un processo cui alcuni si riferiscono come “distruzione creativa”.

Il modello per tale cambiamento di regime sotto copertura è stata sviluppata dal Pentagono, dalle agenzie di intelligence degli Stati Uniti e dai vari think-tank come la RAND Corporation. nel corso di decenni, a partire dalla destabilizzazione del maggio 1968 della Presidenza de Gaulle in Francia. Questa è la prima volta dal cambiamento di regime sostenuto dagli USA in Europa orientale, circa due decenni fa, che Washington aveva avviato con operazioni simultanee in molti paesi di una regione. Si tratta di una strategia che nasce dalla disperazione e certo non è senza rischi significativi per il Pentagono e per l’agenda a lungo termine di Wall Street. Cosa ne risulterà per i popoli della regione e per il mondo, non è ancora chiaro.

Eppure, mentre il risultato finale della sfida delle proteste di piazza al Cairo e in tutto l’Egitto e il mondo islamico non è chiaro, le grandi linee di una strategia occulta degli Stati Uniti sono già chiare.

Nessuno può mettere in discussione le motivare genuine rimostranze di milioni di persone scese per le strade, a rischiare la vita. Nessuno può difendere le atrocità del regime di Mubarak e la tortura e la repressione del dissenso. Nessuno può contestare l’aumento esplosivo dei prezzi alimentari, ad opera degli speculatori di materie prime di Chicago e Wall Street, e la conversione dei terreni agricoli americani per la folle coltivazione del mais per l’etanolo combustibile, che ha fatto schizzare i prezzi del grano. L’Egitto è il più grande importatore di grano al mondo, in gran parte dagli Stati Uniti. I futures del grano di Chicago sono aumentati di uno sbalorditivo 74% tra giugno e novembre 2010, portando ad un inflazione dei prezzi alimentari egiziani di circa il 30%, nonostante i sussidi governativi.

Ciò che è largamente ignorato da CNN, BBC e altri media occidentali, nella loro copertura degli eventi in Egitto, è il fatto che tutto qualsiasi siano i suoi eccessi interni, l’egiziano Mubarak costituisce un ostacolo rilevante all’interno della regione, alla maggiore agenda degli Stati Uniti.

Dire dei rapporti tra Obama e Mubarak sono stati congelati fin dall’inizio non è esagerato. Mubarak è stato fermamente contrario alle politiche di Obama sull’Iran e su come trattare il suo programma nucleare, sulle politiche di Obama verso gli Stati del Golfo Persico, la Siria e il Libano, nonché verso i palestinesi. [1] E’ stato una spina formidabile ai grandi ordini del giorno di Washington per l’intera regione, il progetto di Washington del Grande Medio Oriente, recentemente riproposta col meno inquietante titolo di “Nuovo Medio Oriente”.

Reale come i fattori che stanno spingendo milioni in piazza in tutto il Nord Africa e il Medio Oriente, ciò che non può essere ignorato è il fatto che Washington sta decidendo i tempi e come li vede, cercando di plasmare il risultato finale in un cambiamento di regime globale destabilizzazione tutto il mondo islamico. Il giorno delle straordinariamente ben coordinate manifestazioni popolari che chiedevano a Mubarak le dimissioni, i membri chiave del comando militare egiziano, incluso il capo di Stato Maggiore Gen. Sami Hafez Enan, erano tutti a Washington in qualità di ospiti del Pentagono. Neutralizzando opportunamente la forza decisiva dell’esercito nel fermare la protesta anti-Mubarak, crescente nei primi giorni critici [2].

La strategia era in vari dossier del Dipartimento di Stato e del Pentagono da almeno un decennio o più. Dopo che George W. Bush ha dichiarato la Guerra al Terrore, nel 2001, ciò è stato chiamato programma per il Grande Medio Oriente. Oggi è noto come il meno minaccioso titolo di progetto per il “Nuovo Medio Oriente“. Si tratta di una strategia per spezzare gli Stati della regione dal Marocco all’Afghanistan, la regione definita dall’amico di David Rockefeller, Samuel Huntington nel suo infame saggio Lo Scontro di Civiltà apparso su Foreign Affairs.

Egitto in ascesa?

Lo scenario attuale per l’Egitto del Pentagono si legge come uno spettacolo Hollywoodiano di Cecil B. DeMille, solo che questo ha un cast di milioni di giovani ben addestrati fanatici di Twitter, reti di operatori della Fratellanza musulmana, che operano con militari addestrati dagli USA. Nel ruolo di protagonista della nuova produzione, al momento, non è altro che un premio Nobel della Pace che convenientemente appare tirare tutti i fili dell’opposizione all’ancien régime, in quello che appare come una transizione senza problemi in un Egitto di nuovo sottoposto a un auto-proclamata rivoluzione liberal-democratica.

Alcuni retroscena sugli attori sul terreno sono utili, prima di guardare a ciò che sul piano strategico a lungo termine di Washington, potrebbe accadere al mondo islamico dal Nord Africa al Golfo Persico e, infine, alle popolazioni islamiche dell’Asia centrale, ai confini di Cina e Russia.

Le ‘rivoluzioni‘ soft di Washington

Le proteste che hanno portato al brusco licenziamento dell’intero governo egiziano da parte del Presidente Mubarak, sulla scia del panico per la fuga dalla Tunisia di Ben Ali, verso un esilio saudita, non sono affatto “spontanee“, come la Casa Bianca di Obama, il Dipartimento di Stato della Clinton, o CNN, BBC e altri media importanti dell’Occidente pretendono siano.

Sono stati organizzati nello stile high-tech elettronico ucraino, con grandi reti di giovani collegato tramite internet a Mohammed ElBaradei e ai torbidi e clandestini Fratelli Musulmani, i cui legami con servizi segreti e alla massoneria britannici e statunitensi, sono ampiamente indicati. [3]

A questo punto il movimento anti-Mubarak sembra tutt’altro che una minaccia per l’influenza statunitense nella regione, anzi. Ha tutte le impronte di un altro cambio di regime appoggiato dagli USA, sul modello delle rivoluzioni a colori del 2003-2004 in Georgia e in Ucraina, e della fallita Rivoluzione verde contro l’Iran di Ahmadinejad, nel 2009.

La richiesta di uno sciopero generale egiziano e del giorno della rabbia del 25 gennaio, che ha scatenato le proteste di massa che esigono le dimissioni di Mubarak, sono state lanciate da una organizzazione basata su Facebook e che si fa chiamare Movimento 6 aprile. Le proteste erano così consistenti e ben organizzate che hanno costretto Mubarak a chiedere al suo governo di dimettersi e di nominare un nuovo vice-presidente, il generale Omar Suleiman, ex ministro dell’Intelligence.

Il 6 aprile è guidato da un tale Ahmed Maher Ibrahim, un ingegnere civile di 29 anni, che ha configurato il sito di Facebook per sostenere l’appello ai lavoratori per lo sciopero del 6 aprile 2008.

Secondo il New York Times, dal 2009 circa 800.000 Egiziani, la maggior parte giovani, erano già allora membri di Facebook o Twitter. In un’intervista con la Carnegie Endowment di Washington, il capo del movimento 6 aprile Maher, ha dichiarato: “Essendo il primo movimento giovanile in Egitto ad avere l’uso delle modalità di comunicazione basate su Internet come Facebook e Twitter, ci proponiamo di promuovere la democrazia, incoraggiando il coinvolgimento del pubblico nel processo politico.”[4]

Maher ha inoltre annunciato che il suo Movimento 6 aprile sostiene l’ex capo dell’Agenzia internazionale per l’energia atomica (AIEA) delle Nazioni Unite, capo e dichiarato candidato presidenziale egiziano, ElBaradei assieme alla coalizione di ElBaradei, l’Associazione Nazionale per il Cambiamento (NAC). Il NAC include tra gli altri George Ishak, leader del Movimento Kefaya, e Mohamed Saad El-Katatni, presidente del controverso blocco parlamentare Ikhwan o Fratelli Musulmani [5].

Oggi Kefaya è al centro degli attuali avvenimenti egiziani. Non lontano, sullo sfondo vi sono i più discreti Fratelli Musulmani.

ElBaradei, a questo punto viene proiettato come figura centrale in un futuro cambiamento democratico parlamentare egiziano. Curiosamente, anche se egli non ha vissuto in Egitto negli ultimi 30 anni, ha avuto l’appoggio di ogni parte immaginabile dello spettro politico egiziano che va dai comunisti ai Fratelli Musulmani, da Kefaya ai giovani attivisti del 6 aprile.[6] A giudicare dal comportamento calmo che presenta ElBaradei in questi giorni verso gli intervistatori CNN, anche lui ha probabilmente il sostegno dei principali generali egiziani contrari al dominio di Mubarak per qualche motivo, così come di alcune persone molto influenti a Washington.

Kefaya è al centro delle mobilitazioni delle manifestazioni di protesta egiziane che supportano la candidatura di ElBaradei. Kefaya di traduce “basta!

Curiosamente, i progettisti della National Endowment for Democracy (NED) di Washington [7] e delle ONG connesse alla rivoluzione colorate, sono apparentemente prive di creatività riguardo degli accattivanti nuovi nomi per la loro Color Revolution egiziana. Nel novembre 2003 per al loro Rivoluzione delle Rose in Georgia, le ONG finanziate avevano scelto una parola attraente, Kmara! Al fine di identificare il movimento giovanile per il cambiamento di regime. Kmara!, anche in georgiano significa “basta!”

Come Kefaya, Kmara in Georgia è stata costruita da consiglieri del NED finanziati da Washington e di altri gruppi come la mal denominata Albert Einstein Institution di Gene Sharp, che utilizza ciò che Sharp aveva una volta identificato come “la non-violenza come metodo di guerra.” [8]

Le diverse reti giovanili in Georgia come in Kefaya sono stati accuratamente addestrate come libera e decentrata rete di cellule, evitando deliberatamente una organizzazione centrale che poteva essere distrutto portando il movimento ad una battuta d’arresto. La formazione degli attivisti alle tecniche di resistenza non-violenta venne fatta in impianti sportivi, facendola apparire innocua. Gli attivisti erano stati assegnati a corsi di formazione in marketing politico, relazioni con i media, tecniche di mobilitazione e reclutamento.

Il nome formale di Kefaya è Movimento egiziano per il cambiamento. E’ stato fondata nel 2004 selezionando intellettuali egiziani presso Abu’ l-Ala Madi, leader del partito Al-Wasat, un partito creato dai Fratelli Musulmani [9]. Kefaya è stato creato come movimento di coalizione unito solo dall’appello per la fine del dominio di Mubarak.

Kefaya come parte dell’amorfo Movimento 6 aprile, ha capitalizzato subito i nuovi media sociali e la tecnologia digitale come suoi principali mezzi di mobilitazione. In particolare, i blog politici, che postano senza censure videoclip e immagini fotografiche su youtube, sono molto abilmente e professionalmente utilizzati. In un raduna già effettuato nel dicembre 2009, Kefaya aveva annunciato il sostegno alla candidatura di Mohammed ElBaradei per le elezioni egiziane del 2011 [10].

RAND e Kefaya

Non di meno un centro di riflessione della dirigenza della difesa statunitense, quale la RAND Corporation, ha condotto uno studio dettagliato su Kefaya. Lo studio su Kefaya come la RAND nota, è stato “promosso da Ufficio del Segretario della Difesa, Stati Maggiori riuniti, Comandi Operativi Unificati, Dipartimento della Marina Militare, Corpo dei Marines, organismi della difesa, e la la comunità d’intelligence della difesa“. [11]

Un gruppetto di simpatici signori e donne più democraticamente orientati difficilmente potrebbe essere trovato.

Nella loro relazione del 2008 al Pentagono, i ricercatori della RAND ha rilevato quanto segue in relazione a Kefaya dell’Egitto:

Gli Stati Uniti hanno professato un interesse a una maggiore democratizzazione nel mondo arabo, in particolare dopo gli attentati del settembre 2001 da parte di terroristi provenienti da Arabia Saudita, Emirati Arabi Uniti, Egitto e Libano. Questo interesse fa parte di uno sforzo per ridurre dei destabilizzanti violenza politica e terrorismo. In qualità di presidente, George W. Bush ha sottolineato in un discorso del 2003 al National Endowment for Democracy, “Finché il Medio Oriente rimane un luogo dove la libertà non fiorisce, rimarrà un luogo di stagnazione, risentimento e violenza pronta all’esportazione” (The White House, 2003). Gli Stati Uniti hanno utilizzato mezzi diversi per perseguire la democratizzazione, compreso un intervento militare che, anche se è stato lanciato per altri motivi, ha avuto l’installazione di un governo democratico come uno dei suoi obiettivi finali. Tuttavia, i movimenti di riforma indigeni sono nella posizione migliore per far avanzare la democratizzazione del proprio paese.“[12]

I ricercatori della RAND hanno speso anni per perfezionare le tecniche di cambio di regime non convenzionale sotto il nome di “brulichio“, un metodo di diffondere masse folli di gioventù collegata per via digitale e attuare forme di protesta mordi-e-fuggi, muovendosi come sciami di api [13].

Washington e la scuderia di ONG dei “diritti umani“, della “democrazia” e “non violenza” che sovrintende, negli ultimi dieci anni o più, ha sempre più fatto affidamento su sofisticati movimenti di protesta indigena locale spontanei e che si “autoalimentano“, per creare un cambiamento di regime filo-Washington e far progredire l’agenda globale della Full Spectrum Dominance del Pentagono. Così lo studio della RAND afferma, nelle sue raccomandazioni conclusive del Pentagono, che Kefaya:

Il governo degli Stati Uniti già sostiene gli sforzi di riforma attraverso organizzazioni come l’Agenzia statunitense per lo sviluppo internazionale e il United Nations Development Programme. Data la corrente opposizione popolare contraria agli Stati Uniti nella regione, il sostegno degli Stati Uniti alle iniziative di riforma è meglio effettuato attraverso organizzazioni non governative e istituzioni senza scopo di lucro.“[14]

Lo studio del 2008 della RAND era ancora più concreto sul futuro sostegno degli Stati Uniti al governo egiziano e gli altri movimenti di “riforma“:

“Il governo degli Stati Uniti dovrebbe incoraggiare le organizzazioni non governative offrendo una formazione ai riformatori, tra cui una guida per la costruzione della coalizione e come trattare le differenze interne nel perseguimento delle riforme democratiche. Istituzioni accademiche (o anche organizzazioni non governative associate a partiti politici statunitensi, come l’International Republican Institute o il National Democratic Institute for International Affairs) potrebbero effettuare tale formazione, equipaggiando i leader delle riforme, nel conciliare le loro divergenze in modo pacifico e democratico.

In quarto luogo, gli Stati Uniti dovrebbero aiutare i riformatori ad ottenere e utilizzare le tecnologie dell’informazione, magari offrendo incentivi alle società statunitensi per investire nelle infrastrutture delle comunicazioni e nelle tecnologie dell’informazione regionali. aziende tecnologiche dell’informazione USA potrebbero anche contribuire a garantire che i siti dei riformatori possano rimanere in funzionamento, e potrebbero investire in tecnologie come l’anonymizer, che potrebbero offrire qualche riparo dal controllo del governo. Questo potrebbe essere raggiunto anche con l’impiego di tecnologie di sicurezza per impedire ai regimi di sabotare i siti web dei riformatori.“[15]

Come la loro monografia su Kefaya afferma, è stata preparata nel 2008 dalla “RAND National Security Research – Divisione per di iniziativa strategica alternativa”, patrocinata dal Rapid Reaction Technology Office presso l’Ufficio del Sottosegretario alla Difesa per l’acquisizione, la tecnologia e la logistica.

La iniziativa strategica alternativa, proprio per sottolineare il punto, comprende “la ricerca su un uso creativo dei media, della radicalizzazione dei giovani, dell’impegno civile per arginare la violenza settaria, la fornitura di servizi sociali per mobilitare settori danneggiati delle popolazioni indigene e, tema di questo volume, i movimenti alternativi.”[16]

Nel maggio del 2009 poco prima del viaggio al Cairo di Obama per incontrare Mubarak, la segretaria di Stato statunitense Hillary Clinton ha ospitato una serie di giovani attivisti egiziani a Washington, sotto gli auspici della Freedom House, un’altra ONG dei “diritti umani” con sede a Washington e una lunga storia di coinvolgimento in cambi di regime sponsorizzati dagli USA, dalla Serbia alla Georgia all’Ucraina e ad altre rivoluzioni colorate. Clinton e l’assistente al Segretario di Stato per gli Affari del Vicino Oriente, Jeffrey Feltman, hanno incontrato sedici attivisti al termine di una ‘visita‘ di due mesi organizzata dal programma New Generation della Freedom House [17].

Freedom House e la ONG dei cambi di regime, finanziata dal governo di Washington, National Endowment for Democracy (NED), sono al centro delle rivolte che ora attraversano il mondo islamico. Esse si adattano al contesto geografico di ciò che George W. Bush ha proclamato, dopo il 2001, come il suo Progetto di Grande Medio Oriente per portare la “democrazia” e una riforma economica “liberale e per il libero mercato” nei paesi islamici, dall’Afghanistan al Marocco. Quando Washington parla di introdurre la “riforma liberale del libero mercato” la gente dovrebbe guardare fuori. E’ poco più di un codice per portare quelle economie sotto il giogo del sistema del dollaro, e di tutto ciò che esso comporta.

La NED di Washington fa parte di un’agenda più grande

Se facciamo un elenco dei paesi della regione che sono sottoposti a movimenti di protesta di massa dagli eventi tunisino ed egiziano, e li riportiamo su una mappa, troviamo una quasi perfetta convergenza tra i paesi oggi coinvolti nelle proteste e la mappa originale del progetto di Washington per un Grande Medio Oriente che fu per prima presentato durante la presidenza di George W. Bush, dopo il 2001.

La NED di Washington era tranquillamente impegnata nella preparazione di un ondata di destabilizzazioni dei regimi in tutto il Nord Africa e Medio Oriente, dopo l’invasione militare degli Stati Uniti, nel 2001-2003, di Afghanistan e Iraq. L’elenco dei luoghi dove la NED è attiva, è rivelatore. Il suo sito web elenca Tunisia, Egitto, Giordania, Kuwait, Libia, Siria, Yemen e Sudan e, curiosamente, Israele. Casualmente questi paesi sono quasi tutti soggetti oggi a “spontanee” insurrezioni popolari per un cambio di regime.

L’International Republican Institute e il National Democratic Institute for International Affairs citati dal documento della RAND su Kefaya sono organizzazioni affiliate alla National Endowment for Democracy, di Washington e finanziata dal Congresso USA.

La NED è l’agenzia di coordinamento di Washington per la destabilizzazione e il cambiamento dei regimi. E’ attiva dal Tibet all’Ucraina, dal Venezuela alla Tunisia, dal Marocco al Kuwait nel ridisegnare il mondo dopo il crollo dell’Unione Sovietica, in quello che George HW Bush, in un discorso del 1991 al Congresso, proclamò trionfalmente essere l’alba di un Nuovo Ordine Mondiale. [18] Mentre l’architetto e primo capo del NED, Allen Weinstein ha detto al Washington Post nel 1991 che, “molto di quello che facciamo oggi è stato fatto di nascosto 25 anni fa dalla CIA“. [19]

Il Consiglio di Amministrazione della NED comprende o ha incluso, l’ex Segretario alla Difesa e vice capo della CIA, Frank Carlucci del Carlyle Group, il generale in pensione della NATO Wesley Clark; il neo-conservatore Warhawk Zalmay Khalilzad, che fu architetto dell’invasione afghana di George W. Bush e più tardi ambasciatore in Afghanistan, nonché nell’occupato Iraq. Un altro membro del consiglio della NED, Vin Weber, ha co-presieduto una task force indipendente importante sulla politica degli Stati Uniti verso le riforme nel mondo arabo, con l’ex Segretaria di Stato statunitense Madeleine Albright, e fu uno dei membri fondatori dell’ultra-aggressivo think-tank Progetto per un Nuovo Secolo Americano con Dick Cheney e Don Rumsfeld, che auspicava un forzato cambio di regime in Iraq, già nel 1998 [20].

La NED si suppone sia una fondazione privata, non governativa, senza scopo di lucro, ma riceve uno stanziamento annuale per i suoi lavori internazionali dal Congresso degli Stati Uniti. Il National Endowment for Democracy dipende dal contribuente statunitense per il finanziamento, ma perché la NED non è un ente governativo, non è soggetta alla normale supervisione del Congresso.

Il denaro della NED è incanalato ai paesi di destinazione attraverso quattro “basi centrali“, il National Democratic Institute for International Affairs, legato al Partito Democratico, l’International Republican Institute legato al Partito Repubblicano, l’American Center for International Labor Solidarity legata alla federazione del lavoro statunitense AFL-CIO e al Dipartimento di Stato statunitense, e il Center for International Private Enterprise legato alla liberista libero Camera di Commercio statunitense.

La defunta analista politica Barbara Conry aveva osservato che, “La NED ha approfittato del suo presunto status privato per influenzare le elezioni all’estero, attività che è oltre la portata dell’AID o della USIA, e sarebbe altrimenti possibile solo attraverso una operazione segreta della CIA. Tali attività, si può anche notare, sarebbero illegali per dei gruppi esteri che operassero negli Stati Uniti.”[21]

Significativamente la NED dettaglia i suoi vari attuali progetti nei paesi islamici, tra cui oltre all’Egitto, Tunisia, Yemen, Giordania, Algeria, Marocco, Kuwait, Libano, Libia, Siria, Iran e Afghanistan. In breve, la maggior parte dei paesi che attualmente sentono gli effetti del terremoto delle proteste per una riforma radicale in tutto il Medio Oriente e il Nord Africa, è un obiettivo della NED [22].

Nel 2005 il presidente statunitense George W. Bush ha pronunciato un discorso alla NED. In un lungo discorso incoerente che equiparava il “radicalismo islamico“, con il malvagio comunismo, quale nuovo nemico, e usando un termine più volutamente morbido di “più vasto Medio Oriente” invece di Grande Medio Oriente, che aveva suscitato molto disturbo nel mondo islamico, Bush aveva dichiarato,

Il quinto elemento della nostra strategia nella guerra al terrore è quello di negare future reclute ai militanti, sostituendo l’odio e il risentimento con la democrazia e la speranza attraverso un più vasto Medio Oriente. Si tratta di un lungo e difficile progetto, ma non c’è nessuna alternativa ad esso. Il nostro futuro e il futuro di quella regione sono collegate. Se il più vasto Medio Oriente viene lasciato crescere nell’amarezza, se i paesi rimangono in miseria, mentre i radicali suscitano il risentimento di milioni, allora quella parte del mondo sarà una fonte infinita di conflitto e pericoli montanti, per la nostra generazione e per quella successiva. Se i popoli di quella regione potranno scegliere il proprio destino, e far avanzare la loro energia, con la partecipazione di uomini e donne liberi, gli estremisti saranno marginalizzati, e il flusso del radicalismo violento verso il resto del mondo sarà rallentato, e alla fine finito… Stiamo incoraggiando i nostri amici in Medio Oriente, compreso l’Egitto e l’Arabia Saudita, a prendere la strada delle riforme, per rafforzare la propria società nella lotta contro il terrorismo, rispettando i diritti e le scelte del proprio popolo. Appoggiamo i dissidenti e gli esiliati contro i regimi oppressivi, perché sappiamo che i dissidenti di oggi saranno i leader democratici di domani… “[23]

Il Progetto degli Stati Uniti per un ‘Grande Medio Oriente’

La diffusione di operazioni di cambio di regime di Washington dalla Tunisia al Sudan, dallo Yemen all’Egitto e la Siria, sono assai ben visti, nel contesto della lunga strategia del Pentagono e del Dipartimento di Stato verso l’intero mondo islamico da Kabul in Afghanistan, a Rabat in Marocco.

I rozzi lineamenti della strategia di Washington, in parte basata sulle sue riuscite operazioni di cambio regime nell’ex Patto di Varsavia, il blocco comunista dell’Europa orientale, sono state elaborate dall’ex consulente del Pentagono e neo-conservatore Richard Perle, e poi dall’assistente di Bush Douglas Feith, in un Libro bianco elaborato per l’allora nuovo regime del Likud israeliano di Benjamin Netanyahu, nel 1996.

Tale raccomandazione politica è stata intitolata Un taglio netto: Una nuova strategia per assicurare il Reame. Fu la prima che uno scritto del think-tank Washington chiedeva apertamente la rimozione di Saddam Hussein in Iraq, un atteggiamento militare aggressivo nei confronti dei palestinesi, di colpire la Siria e gli obiettivi siriani in Libano. [24] Secondo quanto riferito, il governo Netanyahu in quel momento seppellì la relazione di Perle Feith, in quanto troppo rischioso.

Con gli eventi dell’11 settembre 2001 e il ritorno a Washington degli ultrafalchi neoconservatori del gruppo di Perle, l’amministrazione Bush diede priorità assoluta alla versione allargata del piano di Feith-Perle, chiamandolo Progetto per un Grande Medio Oriente. Feith fu nominato da Bush Sottosegretario della Difesa.

Dietro la facciata delle annunciate riforme democratiche dei regimi autocratici in tutta la regione, il Grande Medio Oriente era ed è un progetto per estendere il controllo militare degli Stati Uniti e spezzare le economie stataliste in tutto l’arco degli stati dal Marocco fino ai confini della Cina e della Russia.

Nel maggio 2003, prima che le macerie del bombardamento statunitense di Baghdad fossero tolte, George W. Bush, un presidente che non sarà ricordato come un grande amico della democrazia, proclamò la politica di “diffondere la democrazia” in tutta la regione ed aveva esplicitamente sottolineato cosa ciò significava: “La creazione del Medio Oriente come area di libero scambio con gli Stati Uniti entro un decennio.” [25]

Prima del Summit dei G8 del giugno 2004 a Sea Island, Georgia, Washington aveva pubblicato un documento di lavoro, “G8-Greater Middle East Partnership“. Sotto la sezione intitolata opportunità economiche vi era un drammatico appello di Washington per “una trasformazione economica simile, in grandezza, a quella intrapresa dai paesi ex comunisti dell’Europa centrale e orientale”.

Il documento statunitense aveva detto che la chiave di ciò era il rafforzamento del settore privato come strada per la prosperità e la democrazia. E sosteneva, in modo fuorviante, che ciò sarebbe stato fatto attraverso il miracolo della microfinanza, come il documento chiariva, “solo 100 milioni di dollari all’anno per cinque anni saranno creerebbero 1.2 milioni di imprenditori (750.000 dei quali donne), uscendo dalla povertà, attraverso prestiti di 400 dollari a ciascuno.”[26] (Et Voilà, ecco il perché del nobel a Muahmmad Yunus, ideatore della microfinanza per i poveracci… NdT)

Il piano statunitense prevedeva l’acquisizione di banche regionali e finanziarie da parte delle nuove istituzioni apparentemente internazionale ma, come la Banca Mondiale e il FMI, di fatto controllate da Washington, tra cui il WTO. L’obiettivo del progetto a lungo termine di Washington, è quello di controllare completamente il petrolio, controllare completamente i flussi di entrate dal petrolio, controllare completamente le intere economie della regione, dal Marocco fino ai confini della Cina, e tutto ciò che sta in mezzo. E’ un progetto ardito quanto è disperata.

Una volta che il documento del G8 degli Stati Uniti era trapelato nel 2004, su Al-Hayat, l’opposizione ad essa si diffuse in tutta la regione, con una grande protesta per la definizione statunitense del Grande Medio Oriente. Un articolo del francese Le Monde Diplomatique di aprile 2004, aveva osservato che “oltre ai paesi arabi, si estende a Afghanistan, Iran, Pakistan, Turchia e Israele, il cui unico comune denominatore è che si trovano nella zona in cui l’ostilità verso gli Stati Uniti è più forte, in cui il fondamentalismo islamico nella sua forma anti-occidentale è più diffuso.”[27] Va notato che la NED è attiva anche all’interno di Israele, con un certo numero di programmi.

In particolare, nel 2004 vi è stata la veemente opposizione da due leader del Medio Oriente, l’egiziano Hosni Mubarak e il re dell’Arabia Saudita, che hanno costretto i fanatici ideologi dell’amministrazione Bush a mettere temporaneamente il progetto per il Grande Medio Oriente nel dimenticatoio.

Funzionerà?

In questo scritto non è chiaro quale sia il risultato cui porterà finale delle ultime teleguidate destabilizzazioni USA in tutto il mondo islamico. Non è chiaro quale sarà il risultato per Washington e i sostenitori di un Nuovo Ordine Mondiale dominato dagli USA. La loro agenda è chiaramente sia la creazione del Grande Medio Oriente sotto la presa salda degli Stati Uniti, come un maggior controllo dei futuri flussi di capitali e flussi di energia verso Cina, Russia e Unione Europea, che potrebbero portare, uno di questi giorni, all’idea di allontanarsi da questo ordine statunitense.

Essa ha enormi implicazioni potenziali per il futuro di Israele. Come un commentatore statunitense ha ammesso, “Il calcolo israeliano di oggi è che se ‘Mubarak se ne va’ (che di solito viene indicato con ‘Se gli USA permettono che Mubarak vada via’), l’Egitto andrà via. Se va via la Tunisia (stessa storia), anche il Marocco e l’Algeria andranno. La Turchia è già andata (per la quale gli israeliani devono solo incolpare se stessi). La Siria è andata (in parte perché Israele ha voluto escluderla dall’accesso all’acqua del mare di Galilea). Gaza è andata ad Hamas e l’Autorità palestinese potrebbe presto pure andarsene (con Hamas?). Lasciando Israele tra le rovine della politica del dominio militare della regione.” [28]

La strategia di Washington di “distruzione creativa“, sta chiaramente causando notti insonni non solo nel mondo islamico, ma anche a Tel Aviv, e infine da ora anche a Pechino e a Mosca e in tutta l’Asia centrale.


* F. William Engdahl è autore di Full Spectrum Dominance: Totalitarian Democracy in the New World Order. Il suo libro A Century of War: Anglo-American Oil Politics and the New World Order è stato appena ristampato in una nuova edizione. È membro del Comitato Scientifico di “Eurasia”.



Note

[1] DEBKA, Mubarak believes a US-backed Egyptian military faction plotted his ouster, February 4, 2011, www.debka.com/weekly/480/. DEBKA Debka è aperto circa i sua buoni legami con l’intelligence e le agenzie di sicurezza di Israele. Mentre i suoi scritti devono essere letti con questo in mente, alcuni rapporti che pubblica spesso inducono a interessanti ulteriori indagini.

[2] Ibid.

[3] The Center for Grassroots Oversight, 1954-1970: CIA and the Muslim Brotherhood ally to oppose Egyptian President Nasser, www.historycommons.org/context.jsp?item=western_support_for_islamic_militancy_202700&scale=0. Secondo il defunto Miles Copeland, un funzionario della CIA di stanza in Egitto durante il periodo di Nasser, la CIA si alleò con i Fratelli Musulmani che si opponevano al regime laico di Nasser, così come all’opposizione dell’ideologia nazionalista alla fratellanza pan-islamica.

[4] Jijo Jacob, What is Egypt’s April 6 Movement?, 1 Febbraio 2011, http://www.ibtimes.com/articles/107387/20110201/what-is-egypt-s-april-6-movement.htm

[5] Ibidem.

[6] Janine Zacharia, Opposition groups rally around Mohamed ElBaradei, Washington Post, 31 gennaio 2011, http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2011/01/31/AR2011013103470_2.html?sid=ST2011013003319.

[7] National Endowment for Democracy, Middle East and North Africa Program Highlights 2009, in http://www.ned.org/where-we-work/middle-east-and-northern-africa/middle-east-and-north-africa-highlights.

[8] Amitabh Pal, Gene Sharp: The Progressive Interview, The Progressive, 1 marzo 2007.

[9] Emmanuel Sivan, Why Radical Muslims Aren’t Taking over Governments, Middle East Quarterly, December 1997, pp. 3-9

[10] Carnegie Endowment, The Egyptian Movement for Change (Kifaya), http://egyptelections.carnegieendowment.org/2010/09/22/the-egyptian-movement-for-change-kifaya

[11] Nadia Oweidat, et al, The Kefaya Movement: A Case Study of a Grassroots Reform Initiative, Prepared for the Office of the Secretary of Defense, Santa Monica, Ca., RAND_778.pdf, 2008, p. iv.

[12] Ibidem.

[13] Per altre discussioni dettagliate sulle tecniche del “brulichio” della RAND: F. William Engdahl, Full Spectrum Dominance: Totalitarian Democracy in the New World Order, edition.engdahl, 2009, pp. 34-41.

[14] Nadia Oweidat et al, op. cit., p. 48.

[15] Ibid., p. 50.

[16] Ibid., p. iii.

[17] Michel Chossudovsky, The Protest Movement in Egypt: “Dictators” do not Dictate, They Obey Orders, 29 gennaio 2011, http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=22993

[18] George Herbert Walker Bush, State of the Union Address to Congress, 29 gennaio 1991. Nel discorso, Bush a un certo punto ha dichiarato con aria trionfante di celebrazione del collasso dell’Unione Sovietica, “Ciò che è in gioco è più di un paese piccolo, è una grande idea, un nuovo ordine mondiale …

[19] Allen Weinstein, quoted in David Ignatius, Openness is the Secret to Democracy , Washington Post National Weekly Edition, 30 Settembrw 1991, pp. 24-25.

[20] National Endowment for Democracy, Board of Directors, http://www.ned.org/about/board

[21] Barbara Conry, Loose Cannon: The National Endowment for Democracy , Cato Foreign Policy Briefing No. 27, 8 Novembre 1993, http://www.cato.org/pubs/fpbriefs/fpb-027.html.

[22] National Endowment for Democracy, 2009 Annual Report, Middle East and North Africa, http://www.ned.org/publications/annual-reports/2009-annual-report.

[23] George W. Bush, Speech at the National Endowment for Democracy, Washington, DC, 6 ottobre 2005, http://www.presidentialrhetoric.com/speeches/10.06.05.html.

[24] Richard Perle, Douglas Feith et al, A Clean Break: A New Strategy for Securing the Realm , 1996, Washington and Tel Aviv, The Institute for Advanced Strategic and Political Studies, www.iasps.org/strat1.htm

[25] George W. Bush, Remarks by the President in Commencement Address at the University of South Carolina, White House, 9 Maggio 2003.

[26] Gilbert Achcar, Fantasy of a Region that Doesn’t Exist: Greater Middle East, the US plan, Le Monde Diplomatique, 4 Aprile 2004, http://mondediplo.com/2004/04/04world

[27] Ibid.

[28] William Pfaff, American-Israel Policy Tested by Arab Uprisings, http://www.truthdig.com/report/item/american-israeli_policy_tested_by_arab_uprisings_20110201/


Traduzione di Alessandro Lattanzio

lundi, 14 février 2011

Notschalter: Die Regierung Obama fürchtet in den USA Aufstände wie in Ägypten

Notschalter: Die Regierung Obama fürchtet in den USA Aufstände wie in Ägypten

Steve Watson

Die Regierung Obama ist derzeit bemüht, schnell einen Gesetzentwurf passieren zu lassen, der dem Präsidenten praktisch einen Notschalter für das Internet in den USA an die Hand gibt, während die ägyptischen Behörden gleichzeitig dafür kritisiert werden, das Internet abzuschalten, um der sich anbahnenden Revolution gegen Hosni Mubarak etwas den Wind aus den Segeln zu nehmen. Der Grund dafür liegt auf der Hand: Die Regierung fürchtet, es könnte in den USA zu ähnlichen Protesten wie in Ägypten kommen und will in der Lage sein, gegebenenfalls den Zugang zum Internet sperren zu können.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/ste...

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vendredi, 11 février 2011

Ägypten vor Militärputsch: Amerikanische Kriegsschiffe im Suezkanal

Ägypten vor Militärputsch: Amerikanische Kriegsschiffe im Suezkanal

Redaktion

Ägypten steht vor dem wirtschaftlichen Zusammenbruch. Die Lage ist so angespannt, dass eine Machtübernahme des Militärs nicht länger als Bedrohung, sondern als einzige Hoffnung gesehen wird, das Land vor einem wirtschaftlichen Kollaps zu bewahren. Ein amerikanischer Marineverband mit sechs Kriegsschiffen und einem Hubschrauberträger ist in den Suezkanal eingelaufen.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/red...

Pierre Vial: Obama et la Turquie (avril 2009)

Pierre Vial : Obama et la Turquie (avril 2009)


samedi, 05 février 2011

WikiLeaks, die CIA und die amerikanische Regierung

WikiLeaks, die CIA und die amerikanische Regierung

Webster G. Tarpley

Weltweit wächst die Erkenntnis, dass das absurde Theater von WikiLeaks und Julian Assange keineswegs authentisch, sondern vielmehr eine Psychokriegs-Operation ist. WikiLeaks und sein Chef sind die klassische Form von »Limited Hangout« oder partieller Selbstenthüllung, eine Art von reißerischem Striptease, bei der eine Frontorganisation sorgfältig ausgewählte, oft genug auch getürkte Dokumente veröffentlicht, die ihr vom Geheimdienst überlassen werden, und zwar in der Absicht, nicht etwa der CIA, Großbritannien oder den Israelis Schaden zuzufügen, sondern vielmehr klassischen Vertretern auf der »Feindesliste« der CIA wie beispielsweise Putin, Berlusconi, Karzai, Gaddafi oder Rodriguez de Kirchner. In Tunesien haben von WikiLeaks veröffentlichte Dokumente, in denen sich abfällig über Ex-Präsident Ben Ali geäußert wurde, der CIA in Langley schon zu einem unverhofften Gewinn verholfen, indem sie zum eher seltenen Sturz einer etablierten arabischen Regierung geführt haben.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/web...

Gerhoch Reisegger: 9/11 - Das Lügengebäude fällt!

Gerhoch Reisegger:

9/11 - Das Lügengebäude fällt !

jeudi, 03 février 2011

Die Rolle der CIA in Ägypten: wer ist Omar Suleiman?

Die Rolle der CIA in Ägypten: wer ist Omar Suleiman?

Redaktion

 

Omar Suleiman ist eine der Personen, die derzeit als mögliche Alternative für die Nachfolge des ägyptischen Präsidenten Hosni Mubarak ins Spiel gebracht werden. Nachdem Mubarak am 28. Januar sein Kabinett entlassen hatte, ernannte er Suleiman zum Vizepräsidenten. Doch wer ist dieser Omar Suleiman?

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/red...

 

 

L'antiamericanismo di Evola

L’antiamericanismo di Evola non è pregiudizio, ma parte d’una visione coerente del mondo

di Francesco Lamendola

Fonte: Arianna Editrice [scheda fonte]

 
civilta-americana-193x300.jpgRecentemente la Fondazione Julius Evola ha curato la seconda edizione (dopo quella del 1983) dell’antologia di testi evoliani dedicati alla civiltà statunitense, a cura di Alberto Lombardo, intitolata «Civiltà americana».

Si tratta di una raccolta di quattordici scritti, apparsi fra il 1930 e il 1968, ossia da prima dello scoppio della seconda guerra mondiale a pochi anni prima della scomparsa del filosofo, avvenuta nel 1974. Il primo testo è il celebre «Noi antimoderni»; l’ultimo s’intitola «Suggestione negra». Fra i più significativi, come appare già dai rispettivi titoli, «”Libertà dal bisogno” e umanità bovina» (del 1952) e «Difendersi dall’America» (del 1957).
  
Molto è stato detto e scritto sull’antiamericanismo di Evola, nonché sulla circostanza, invero eloquente, che la sua produzione su questo tema è perfino più abbonante di quella dedicata all’anticomunismo; per cui riteniamo che questa ripubblicazione di una serie di scritti evoliani, dispersi su svariate riviste oggi in gran parte introvabili, sia di per sé una operazione culturale meritoria e di alto profilo.
  
Coglie perfettamente nel segno Alberto Lombardo allorché osserva che tutta la discussione in merito è sostanzialmente viziata dal fatto che americanismo e antiamericanismo, nel panorama politico e culturale italiano (ed europeo), hanno finito per assurgere al ruolo di bandiere di due co0ntrapposte - ma non opposte - visioni del mondo, che neppure la fine della Guerra Fredda, in apparenza, è riuscita a comporre o a rendere obsolete.
  
E questo per la buona ragione che tanto gli americanisti quanto gli antiamericanisti continuano a muoversi entrambi sul medesimo terreno culturale, proprio della modernità intesa in senso puramente quantitativo: democrazia, capitalismo, egualitarismo, cultura dei diritti, scuola di massa, dominio di una vociante “opinione pubblica” che non si rende conto di essere strumentalizzata, dietro la maschera della demagogia più sfrenata, da una rete occulta di “poter forti” di matrice finanziaria ed economica.
  
In questo senso, ha ancora ragione Lombardo quando osserva che l’antiamericanismo superficiale e viscerale di casa nostra non è affatto una alternativa ai valori, se così vogliamo chiamarli, rappresentato dalla civiltà americana, perché, in ultima analisi, si riduce ad un americanismo purgato dai fast-food di McDonald’s e dalla Coca-Cola.
La vera alternativa all’americanismo non è, pertanto, una modernità che vorrebbe accettare tutto il regno del quantitativo, rappresentato allo spirito americano, ma senza i suoi simboli più vistosi e appariscenti, per non dire più chiassosi e volgari; ma un lucido, ragionato rifiuto di tutto l’universo spirituale (o piuttosto anti-spirituale) sotteso a quella civiltà. 
  
Diversamente, l’antiamericanismo nostrano si riduce a quella misera cosa che in realtà è: una servile accettazione della sua essenza profonda, pretendendo però di nascondere alla vista - ipocritamente - certe forme esteriori.
  
Osserva, infatti, Antonio Lombardo a questo proposito (op. cit., 16-18):

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«L’antiamericanismo, che un autore apprezzato dagli americani nostrani ha definito “una malattia psicologica”, non è sufficiente ad accostare Evola al movimento no/new global o ad altre correnti di pensiero. In Evola l’avversione al modello di civiltà propugnato dagli Stati Uniti non è un pregiudizio, come vorrebbe Massimo Teodori, ma parte da un’autentica visione del mondo e della storia. Già in due capostipiti della rivoluzione conservatrice tedesca, Oswald Spengler e Arthur Moeller van der Bruck, vi è una critica all’occidentalismo di marca anglosassone che è il risultato di un’analisi storica e geopolitica; analoghe posizioni si trovano in Johann von Leers e in Carl Schmitt. Vi è, soprattutto, il richiamo alla tradizione politica europea e la teorizzazione di una sua rinascita n forme nuove. Al contrario, tanto nei laudatori dell’americanismo che nei suoi detrattori, si osserva un’attitudine prona e remissiva che altro non è che una forma di disfattismo o di incoscienza. Anche i più accalorati antiamericani infatti non dubitano della validità dei dogmi  egualitari, della sacralità della democrazia, dell’importanza del meticciato come mezzo per abbattere le costrizioni di un modo che ha ancora troppe differenze.  Entrambi, americanofili e americanofobi, sognano un mondo on più ricchezza diffusa meno frontiere e più libertà di scambi e movimenti, con la peculiare variante della presenza, o meno, delle catene dei McDonald’so della Coca-Cola.

La recente elezione negli Stati Uniti del primo Presidente di colore della storia avrebbe certo dato lo spunto a Evola per qualche articolo, non tanto per la persona considerata in se stessa (Barack Obama), quanto per il valore simbolico e sintomatico del fato. Non vi è alcun dubbio che vedesse nella componente di colore della popolazione nordamericana la componente più tipica dello “spirito americano”: “L’America è ‘negrizzata’ in termini non semplicemente demografici, ma altresì di civiltà e di sensibilità,, quindi anche quando non esistono che scarse relazioni col sangue negro” (in “Il popolo italiano”, 12 luglio 1957). Evola avrebbe indubbiamente interpretato questo fatto come una conferma della degenerazione spirituale american, tanto più considerando che è stata una maggioranza bianca ad eleggere un presidente negro.
  
Comunque non è paradossale che proprio in America, a partire dagli anni Novantadel secolo corso, Evola abbia goduto di una marginale ma non del tutto trascurabile fortuna, dovuta soprattutto alla traduzione delle sue opere principali da parte della casa editrice Inner Traditions, oltre che ala presentazione del pensiero evoliano (in termini assai diversi) da parte di Thomas Sheehan, Richard Drake e Joscelyn Godwin. Ed è piuttosto significativo che in internet, dove il nome di Evola compare in centinaia di migliaia di pagine in tutte le lingue, uno dei primi testi integralmente tradotti e disponibili i inglese (così come in altre lingue) sia stato proprio il volumetto “Civiltà americana”.
  
A ben vedere, infatti, l’autentica opposizione al modello americano è proprio quella teorizzata da Evola, che punta al primato della qualità sulla quantità, dello spirito sulla materia dell’organicità sull’individualismo e della politica sull’economia. Però, così come la Tecnica è per sua natura universale, lo sono anche il modello economico capitalistico e l’ideologia egualitaria. Storicamente, laddove un’idea particolare si oppone ad una universale, la prima è destinata a venire travolta. Il messaggio fondamentale di Evola è proprio quello di interpretare e vivere i valori tradizionali in una prospettiva più che storica, assolutizzarli: solo con ciò potranno essere opposti a quelli dominanti, indipendentemente a ogni effettiva speranza pratica.»
Quello che non può trovarci d’accordo, nel pensiero di Evola sulla civiltà americana, è, d’altra parte, il suo atteggiamento nei confronti della questione degli afroamericani, che risente di un biologismo estraneo, a ben guardare, alle stesse motivazioni ideali del pensiero del filosofo e che si presta ad una lettura in chiave francamente e inaccettabilmente razzista.
  
Se la questione si riducesse ad un fatto puramente biologico, allora l’unico (ed ultimo) uomo politico europeo apertamente evoliano sarebbe Berlusconi, con la sua mediocrissima battuta sull’«abbronzatura» di Barack Obama. 
  
Invece, per le stesse ragioni per cui non è accettabile una critica all’americanismo che ne lasci intatte le base ideologiche e si fermi ad alcuni simboli e funzioni materiali, del pari ci sembra non sia accettabile una lettura in chiave razzista della questione afroamericana. 
  
Al contrario, ci sembra che proprio la sorte dei due gruppi umani che più hanno sofferto della intrinseca malignità dello “spirito americano”, sempre camuffata dietro una roboante enfasi retorica, i neri vittime della schiavitù e gli indiani vittime della “pulizia etnica”, dovrebbe essere vista come un perenne monito contro le sirene di quella ideologia che proclama diritti e libertà per tutti, ma non esita a spazzar via con le bombe al napalm chiunque osi attraversarle il cammino, come si vede, anche ai nostri giorni, per esempio, in Iraq e in Afghanistan.
  
Occorre demistificare l’intrinseca ipocrisia del “sogno americano” e la brutalità, eretta a sistema, dello “spirito della frontiera”, entrambe versioni rivedute e corrette di quel “destino manifesto” che ha fatto del nazionalismo statunitense la molla di una feroce volontà di sopraffazione a livello planetario, realizzata attraverso le immani distruzioni di due guerre mondiali, l’uso spregiudicato dei bombardamenti a tappeto e delle bombe atomiche, la cinica dottrina della “guerra preventiva” e la regia occulta delle lobbies politiche e finanziarie che hanno i loro centri nevralgici non solo a New York, ma anche a Londra e Gerusalemme.
  
E che il pensiero di Evola non sia immune da una certa vena razzista, lo dimostrano le pagine dedicate alla questione dell’apartheid nell’Africa australe; ove ad alcune osservazioni giuste e condivisibili, si intrecciano altre, che dovrebbero ripugnare non diciamo ad una coscienza cristiana - ed Evola è stato, infatti, un pensatore dichiaratamente pagano -, ma anche a quel tanto di coscienza morale che l’umanità ha comunque elaborato sotto l’influsso del Cristianesimo, anche senza rendersene conto o magari, come nel caso dell’Illuminismo, in antitesi ad esso e in aperta polemica contro di esso.
Queste riflessioni ci riconducono anche al discorso sulla posizione di Evola di fronte all’alternativa fra capitalismo di matrice americana e comunismo di modello sovietico. Per lui, si tratta di una falsa alternativa, e questa è la ragione per la quale rifiuta di farsi arruolare, sotto ricatto, nelle file degli “americanisti”. Capitalismo e comunismo non sono alternativi, proprio come, per Nietzsche, non lo sono liberalismo e marxismo: al contrario, si tratta di ideologie simmetriche e complementari, frutto, entrambe, della degenerazione quantitativa della modernità e dell’avvento di una concezione materialista, economicista, radicalmente laicista e avversa all’idea stessa del sacro, della gerarchia, del primato spirituale.
Alberto Lombardo osserva che, quando un’idea particolare si scontra con una universale, finisce per essere travolta. Come è stato fatto notare da diversi studiosi, la forza dell’americanismo sembra consistere proprio nel suo apparente universalismo; che, ad esempio, rende simili a penose battaglie di retroguardia gli sforzi della Francia di preservare la propria identità linguistica e culturale, dato che una strategia rigida soccombe sempre davanti ad una elastica.
Ebbene, si tratta di mostrare che il re è in mutande e cioè che l’americanismo, lungi dall’essere quella ideologia universalistica che cerca di apparire, è, in effetti, la più compiutamente particolaristica e la più ottusamente nazionalistica fra tutte quelle finora apparse durante il processo della modernità: l’ultimo e più abnorme frutto di una parabola degenerativa e non già il primo di un’epoca nuova e di un mondo nuovo.
Del resto, la cosa è evidente anche a livello puramente numerico. Estendere il “sogno americano” all’umanità intera, ad esempio a quei due miliardi e mezzo di Cinesi e di Indiani che bussano energicamente per sedere anch’essi alla tavola del capitalismo trionfante, prima che venga sparecchiata, è cosa semplicemente impossibile, e gli Stati Uniti saranno disposti a qualunque cosa pur di opporvisi. 
A quel punto, però, dovranno gettare la maschera e tutto il mondo potrà vedere che l’americanismo altro non è ce un meschino nazionalismo elevato all’ennesimo potenza e che, per oltrepassare le sue mendaci promesse, occorre ripensare radicalmente il posto dell’uomo nel mondo, il ruolo dell’economia e della tecnica, e soprattutto la dimensione trascendente dell’anima, che la cultura materialista e liberale ha voluto rinnegare e che ha cerato in ogni modo di estinguere.
Molto di più che una questione puramente politica, dunque: ma una vera e propria rifondazione dei valori ideali e perenni dello spirito umano.
In questo senso, ci sembra che la rilettura degli scritti di Evola sulla civiltà americana, nonché del saggio introduttivo di Alberto Lombardo, possa costituire un utile laboratorio di riflessioni e una autentica miniera di spunti critici per chi voglia porsi in maniera consapevole, e al tempo stesso propositiva, nei confronti della sempre più allarmante deriva nichilista di questa nostra tarda modernità.

 

 


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mercredi, 02 février 2011

De esoterische dimensies van het dollarbiljet

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De esoterische dimensies van het dollarbiljet

(samenvatting van een lezing door Joseph Campbell)

OneDollar_NovusOrdoSeclorum[1].jpgIk nodig u uit om eens goed naar het bekende dollarbiljet te kijken. De interessantste kant is niet die waarop George Washington staat, maar de kant waarop het grootzegel van de Verenigde Staten is weergegeven.

De (gewoonlijk verborgen) voorzijde van het grootzegel toont links een beeld van de interpretatie door de Founding Fathers (de grondleggers van de Verenigde Staten) van de Bron der Openbaringen. De afgeplatte top van de piramide wordt bekroond door de Driehoek van het Licht met het alziende oog van God. Het geeft de geestelijke macht weer die de schepping van materie beveelt. Het oog geeft aan het ‘openen van het oog’ door Jahweh of door Brahma, waarmee Hij de fysieke wereld schiep. Dit verwijst naar het oog dat de eerste wereld openbaarde (in ons huidige wetenschappelijke taalgebruik zouden wij ‘big bang’ zeggen). De Latijnse tekst Annuit Coeptis laat zich vertalen als ‘Het ondersteunt ons streven’. Het is interessant om te zien dat het Latijn hier geslachtsneutraal is en daardoor niet noodzakelijk een ‘mannelijke’ God bedoelt. De andere tekst, Novus Ordo Seclorum, betekent ‘De Nieuwe Orde der Eeuwen’.

De andere kant van het zegel (de officieel zichtbare kant) geeft de Bron der Handelingen weer, gesymboliseerd door de Arend – het symbool van Zeus, de enige vogel die in de zon kon kijken. Deze arend heeft dertien pijlen (symbool van macht) in zijn linkerklauw en een olijftak (symbool van vrede) in zijn rechterklauw.


Het getal 13, het getal van de transformatie, geeft op ook voor niet-ingewijden begrijpelijke wijze het aantal staten weer die oor spronkelijk de Verenigde Staten vormden. Maar het moet hier ook begrepen worden in zijn esoterische betekenis, gegeven het buitengewoon grote aantal keren dat dit getal in de figuur is opgenomen. Er wordt niet minder dan zeven keer naar het getal 13 verwezen! Dit zijn: het aantal rijen stenen van de piramide, het aantal sterren, het aantal blaadjes op de olijftak, het aantal pijlen in de klauw, het aantal letters in annuit coeptis en het aantal letters in de rest van de figuur (inclusief de Romaanse letters voor het jaartal), dat 26 (2 x 13) bedraagt.


Het verkrijgen van het juiste aantal letters vereiste het toepassen van een ‘spelfout’ in de Latijnse tekst (seclorum in plaats van seculorum). De spreiding van de 13 sterren boven de arend vormt een ‘Zegel van Salomo’ (ook ‘Ster van David’ genoemd) en is bedoeld om ons nog een paar hints te geven. Die zespuntige ster is inderdaad een van de rijkste kabbalistische en alchimistische symbolen. Moeten we nog verdergaan om onze stelling te bewijzen dat, zelfs in de tegenwoordige volledig seculaire wereld, het muntbiljet dat het meest in de wereld wordt gebruikt doordrenkt is van aanzienlijke ‘mysterieuze heilige eigenschappen’?

Het kan fascinerend zijn om het volgende geheim te ontdekken dat onze gedachten ondersteunt. Liberia bijvoorbeeld geeft zijn wettig betaalmiddel uit met de beeltenissen van kapitein James T. Kirk en kapitein Jean-Luc Picard van het ruimteschip Enterprise, en betaalt daarvoor royalty’s aan Viacom, de eigenaar van het handelsmerk Star Trek.41 Tot voor kort was het mode om bankgebouwen op tempels te laten lijken, compleet met eerbied vereisende interieurs. Zelfs de eerste internetbank, de First Security National Bank, met alleen maar een internetadres en geen fysieke vestiging, voelde de noodzaak om zich aan deze gewoonte te onderwerpen door een imitatiebankgebouw in Griekse stijl als symbool voor haar eerste webpagina te gebruiken.

Centrale bankiers in het bijzonder verhullen nog steeds hun activiteiten in priesterlijke mysteries. Een hoorzitting voor de voorzitter van de Federal Reserve in het congres kent evenveel rituelen en bestudeerde dubbelzinnigheid als de orakels van de priesters van Apollo in Delphi in het oude Griekenland. Twee citaten geven dit perfect weer. Het eerste is mijn favoriete kwinkslag van Alan Greenspan: ‘Als u mij hebt begrepen, heb ik mijzelf níét duidelijk uitgedrukt.’ De ander komt van William Greider, in zijn bestseller over de Federal Reserve met de toepasselijke naam ‘Secrets of the Temple’: ‘Evenmin als de tempel antwoordde de Fed aan het volk, maar zij sprak voor hen. Haar uitspraken werden gegoten in een geheimzinnige taal die de mensen niet konden begrijpen, maar haar stem, wisten zij, was machtig en belangrijk.’42


Maar er zit méér achter het mysterie van het geld dan alleen een weerspiegeling van het sterk gevestigde conservatisme van de financiële wereld.



http://aardnoot.nl/Het_geld_van_de_toekomst/De_geschieden...

00:10 Publié dans Economie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ésoterisme, dollar, etats-unis, monaie, devise | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

mardi, 01 février 2011

Egypte: Israël roept Washington en Europa op om Moebarak te steunen

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Egypte: Israël roept Washington en Europa op om Moebarak te steunen
       
JERUZALEM 31/01 (AFP) = Israël heeft de Verenigde Staten en de Europese landen in een vertrouwelijke boodschap opgeroepen om het Egyptische regime van Hosni Moebarak te steunen. Dat meldt de krant Haaretz maandag.

In de boodschap onderstrepen de Israeliërs dat het in het belang van het Westen en van het hele Midden-Oosten is om de stabiliteit van het regime in Egypte te bewaren en dat er bijgevolg voorzichtiger moet worden omgesprongen met openlijke kritiek op president Moebarak. Volgens de krant is de oproep een vingerwijzing aan het adres van Washington en de Europese landen die hun steun aan het regime hebben
opgezegd. 

Een woordvoerder van de Israëlische premier Benjamin Netanyahu wilde de oproep niet bevestigen of ontkennen.

Tot hiertoe hield Israël zich eerder op de vlakte ten opzichte van de golf van protest in Egypte. Netanyahu zou aan zijn ministers de opdracht hebben gegeven om zich te onthouden van commentaar. Zelf verklaarde hij zondag enkel dat Israël de vrede met Egypte in stand wil houden. "Er is nu al meer dan drie decennia lang vrede met Egypte. Ons doel is om dat zo te houden", luidde het. SVR/WDM/

America should follow Switzerland on Immigration

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America Should Follow Switzerland on Immigration

December 30, 2010

OK. Let’s start the new year with a politically incorrect column by telling it like it is, for a change. During the last week of November, in Portland Oregon, the F.B.I. arrested a Somali born U.S. resident as he was about to blow up a Christmas tree lighting ceremony in a public square full of mothers and children. Although the authorities were aware of it and had provided the would-be multiple murderer with phony bombs of mass destruction, my question is why was this Somali sub-human in the United States in the first place, and why had he obtained American residence? For once, the F.B. I. acted intelligently. As defense lawyers in cases involving sting operations often accuse the F.B.I. of entrapment, the undercover agents had offered the sub-human – his surname is Mohamud, what else? -  several nonfatal ways to serve his blood lust, like prayer, for example, but he insisted he wanted to kill Americans, and what better place to find the old fashioned Anglo-Saxon type than in Portland, Oregon.

Worse, his family and friends are all over here, and during the next few years we will hear from them what a normal young man Mohamud is, and how well he did in high school. It’s all seditious rubbish, but the liberal media will make sure that by the time the government gets a conviction – if it does – Mohamud will be looked at as someone young led astray by the internet. Led astray by the teachings paid for by Saudi Arabia would be closer to the mark, but the Saudis have oil, hence they are sacrosanct. In fact, we have to kiss their ass even if their money is responsible for Muslim terrorism around the world.

“Isn’t it time our Congressmen and Senators did something about allowing white Europeans in rather than African and Middle Eastern criminals?”

Militant Muslim web sites are now blamed for radicalizing Muslims in America, so my question is why are they allowed to exist? Surely if the government can intercept signals the world over, militant sites should be outlawed on the penalty of life in prison. In September 2009, a 19-year-old Jordanian was arrested after placing a fake bomb at a 60-story Dallas skyscraper. The same month another Muslim was charged with placing a bomb at the federal building in Springfield, Ill. And, in October, a naturalized American Muslim was charged with plotting to bomb the Washington subway. Not to mention the Pakistani, also a naturalized American, who tried to bomb Times Square with a car bomb that failed to detonate.

Which brings me to my original question: Why are Somalis – among the most militant – in particular and Muslims in general allowed to immigrate over here? During the 1990’s a very pretty, well- educated 24-year-old English girl whose finances I had guaranteed was refused a multiple visa for no apparent reason. She had no record and came from a privileged background. When I asked who interviewed her she told me a black female and a Hispanic male. They were almost hostile while turning her visa application down. You don’t have to read between the lines, dear readers. She was white and a Christian, and white Christians are no longer welcome in the United States. It’s as simple as that.

My own wife, on a European passport was harassed by officials at Kennedy airport for absolutely no reason, while our two dogs remained in their cages for hours howling for her to take delivery. Incidentally, my wife is white and a Catholic. She was allowed one telephone call, like a common criminal. There was no apology after her papers were found to be in perfect order.

No wonder 47 percent of Americans think our best days are behind us. Blacks and Hispanics have organized themselves and have been appointed by the powers that be to jobs which arbitrarily select who comes in and who stays out. The only New York Times columnist worth reading, Nicholas Kristof, recently wrote about a prostitution ring in Manhattan comprised solely by Chinese and some Koreans who force young women from mainland China to immigrate to America under the promises of lucrative jobs, then force them into prostitution through fear, torture and threats to their families back home. And as everyone knows, in Texas, all the trafficking of women is controlled by mostly Hispanic immigrants, many of them illegals. Seventy percent of trafficked prostitutes in the U.S. are from Central America, and to the last unfortunate one, controlled by Hispanic pimps.

So I ask again. Are we going to end up like France, Belgium, Britain and Holland, where Muslim immigrants are assigned to live on welfare among their own kind, making those sections no-go areas ? Our jails are full of African-Americans, who at least have every right to commit their crimes in America as their ancestors were forcibly brought to these shores. Must we then bring more Africans over here? More Somali militants? More Yemenis? More Saudi “students”? More Chinese pimps? Isn’t it time our Congressmen and Senators did something about allowing white Europeans in rather than African and Middle Eastern criminals? In Switzerland, where I reside, the Left is seething over a new referendum which will force the expulsion of Swiss naturalized citizens or residents if convicted of a serious crime. Now that is what I call a real country. Switzerland has its citizens’ welfare at heart. Let’s copy Switzerland for a change.

Il fascismo in America

Il fascismo in America

Autore: Luca Leonello Rimbotti

Ex: http://www.centrostudilaruna.it/

La recente morte dello storico americano John Patrick Diggins ci offre il destro per alcune considerazioni circa l’argomento del suo studio più noto in Italia, L’America, Mussolini e il fascismo, ormai fuori commercio da anni, in quanto pubblicato da Laterza nel lontano 1982, ma originariamente uscito dieci anni prima col titolo Mussolini and Fascism: The View from America, a cura dell’Università di Princeton. Quello di Diggins è un libro famoso, tradotto in molte lingue, ed è stato un po’ l’apripista della scarna bibliografia sui rapporti tra USA e Italia fascista e sull’attività delle organizzazioni del PNF nella repubblica stellata. Ai tempi fecero scandalo, nel provinciale antifascismo nostrano, alcune riflessioni di Diggins sulla generale simpatia mostrata in America per l’avvento al potere di Mussolini, in virtù della sua politica sociale e, soprattutto, in virtù del suo rivoluzionario disegno antropologico di mutare gli Italiani da turba di straccioni emigranti, facili al coltello e al crimine – di cui negli USA si aveva sin dall’Ottocento una sprezzante opinione, venata di non secondarie inflessioni razziste – finalmente in un popolo serio, moderno e disciplinato.

Diggins, che è stato un rinomato studioso dei movimenti politici e in particolare del ruolo degli intellettuali nelle moderne dinamiche della società di massa, ribaltò decennali pregiudizi che in America avevano, sin dai primi flussi migratori, bollato l’Italiano come un delinquente mafioso, e operò di conserva un aggiustamento delle posizioni. Scrisse che «la maggioranza degli Americani approvarono il Fascismo in base alle loro inclinazioni e ai loro bisogni»: ne apprezzarono il lato di movimento di “rinascita nazionale”. E formulò l’originale prospettiva di un Mussolini visto come un “eroe americano”: l’uomo che dal nulla era riuscito a pervenire a un disegno di riedificazione politica che parve esaltante alla mentalità americana, adusa a premiare lo sforzo bagnato dal successo, l’efficientismo e la tenacia dei propositi dell’individuo d’eccezione. Per una volta, era dunque l’Italia che si dimostrava il “Paese delle occasioni”.

Era, questo, ciò che Diggins ha chiamato «il lato oscuro delle valutazioni politiche americane», implicando la storica immaturità ideologica di quel popolo, versato a superficiali simpatie piuttosto che ad approfonditi scandagli di cultura politica. Bisogna pur dire che, come molto spesso accadde all’estero (ma per la verità non solo all’estero), e soprattutto negli anni Venti, l’accoglienza favorevole che venne riservata al Fascismo al suo avvento e per parecchi anni a seguire, si presentò negli Stati Uniti, più che un filo-fascismo, un filo-mussolinismo. Era la figura carismatica dell’uomo d’ordine, del giovane politico decisionista e innovatore, che colpiva gli immaginari anglosassoni, più di quanto non fosse l’ideologia nazionalpopolare che ne animava le scelte, per lo più ignorata nei suoi risvolti, a parte una generica curiosità per il corporativismo. Le simpatie raccolte da Mussolini in quel mondo – pensiamo solo a Churchill o a Franklin Delano Roosevelt – le diremmo per lo più a-fasciste e prive di connotati ideologici, se non per l’aspetto, certo non secondario, del robusto anti-comunismo impersonato dal Duce.

Paradigmatico, in questo senso, è quanto scritto da Diggins, quando riportava autorevoli giudizi di studiosi dell’Università di New York circa un Mussolini visto come «l’uomo della tradizione con il quale Aristotele, San Tommaso o Machiavelli si sarebbero senza imbarazzo trovati a loro agio». Del resto, come giustamente ha ricordato Renzo Santinon in I Fasci italiani all’estero (Settimo Sigillo), il terreno era già stato in precedenza preparato ad esempio da Marinetti, che «seminando il futurismo nel continente americano, aprì negli anni Venti la strada a una lettura avanguardistica ed entusiasmante del fascismo». Poi, a queste iniziali simpatie si aggiunse nel decennio seguente l’importante episodio del grande successo mediatico e d’opinione ottenuto negli USA da Italo Balbo, a seguito delle sue straordinarie imprese aviatorie. L’eccezionale prestigio riservato al trasvolatore fu sancito da un trionfale corteo per le vie di New York, con l’intitolazione di strade e targhe celebrative all’ex-capo squadrista. Tutto questo funzionò certamente da volano per nuovi consensi al Regime fascista, destinati a scemare soltanto a seguito della guerra etiopica (gli Stati Uniti, su sobillazione inglese, parteciparono alle sanzioni anti-italiane votate dalla Società delle Nazioni, di cui pure non facevano parte), volgendosi poi in crescente ostilità solo dopo l’intervento militare del 1940.

Ma, prima, ci fu tutto un lungo intreccio di rapporti tra America e Italia fascista. In cui non mancarono le luci e le ombre. Se la luce era essenzialmente la figura di Mussolini e in specie la sua politica sociale – segnatamente quella relativa alla bonifica delle terre paludose, che riscosse in America larga eco -, le ombre erano date dalla presenza dell’attivismo fascista di base negli Stati Uniti. Qui, spesso, risuonarono antichi pregiudizi anti-italiani duri a morire. Su questo terreno, il fuoriuscitismo antifascista lavorò sporco e a fondo. Sulla scorta di talune predicazioni marcatamente di parte – pensiamo a Salvemini, che a lungo saturò le Università americane con la sua propaganda ideologica basata sul risentimento – si volle ricreare anche su suolo americano la storica diffamazione basata sul binomio Fascismo-violenza. Un’ostinata campagna falsificatoria si ingegnò di sospingere l’opinione pubblica di quel Paese, ingenuamente portata a dare credibilità al bluff (allora come oggi), verso una preconcetta diffidenza nei confronti dei Fasci, sorti a quelle latitutidini sin da 1921. Fu allora facile mischiare le carte e fare del militante fascista italo-americano nulla più che una nuova versione del mafioso o del picchiatore da bassifondi. E questo, nonostante che le cronache dell’epoca riportassero sì di scontri tra Italo-americani fascisti e antifascisti, ma non mancando per altro di precisare che spesso erano proprio i fascisti a rimanere vittime della violenza e dell’odio: nel 1927, per dire, a New York vennero uccisi i fascisti Nicola Amoroso e Michele D’Ambrosoli, oppure, nel 1932, venne assassinato il fascista Salvatore Arena a Staten Island. Non si ha invece notizia di gravi fatti di sangue di parte fascista.

Il fascismo italo-americano era organizzato. E anche bene. Già nel 1925 c’erano novanta Fasci e migliaia di iscritti nelle città americane, riuniti nella Fascist League of North America guidata da Ignazio Thaon di Revel, che per motivi politici cessò di operare nel 1929. Il coordinamento tra i Fasci fu opera di Giuseppe Bastianini, primo segretario dei Fasci Italiani all’Estero e personaggio ingiustamente demonizzato per le sue origini “movimentiste” (era stato Ardito e vicesegretario del PNF a ventiquattro anni), favorevole allo sviluppo dello squadrismo tra gli italofoni d’oltreoceano. Un ambiente in cui si distinse Domenico Trombetta, singolare figura di organizzatore e animatore, esponente del radicalismo fascista newyorchese, direttore del periodico fascista “Il Grido della Stirpe”, assai diffuso tra gli Italiani e attorno al quale si catalizzò l’idea del volontariato di milizia, a difesa dell’italianità tra i milioni di nostri immigrati negli Stati Uniti. Questo ambiente rimase attivo anche quando, negli anni Trenta, Mussolini, per non urtare la sensibilità americana allarmata dalle campagne antifasciste, per gestire l’immagine del Regime preferì puntare sui normali canali diplomatici anziché sull’attivismo di base. Eppure, anche nel nuovo contesto, diciamo così più istituzionale, il Fascismo dimostrò di essere ben vivo tra gli Italo-americani, tanto da esprimere, persino verso la fine del decennio, una militanza a tutto campo – comprese trasmissioni radiofoniche di propaganda da una stazione di Boston –, ben rappresentato dall’American Union of Fascists di Paul Castorina, in rapporti amichevoli con i fascisti inglesi di Oswald Mosley e con la Canadian Union of Fascists, e dal pre-fascista Ordine dei Figli d’Italia in America, la principale associazione comunitaria italo-americana, che proprio nei tardi anni Trenta si identificò strettamente col Regime italiano, condividendone anche i più recenti indirizzi di politica razziale. Messi in sordina i Fasci per motivi di opportunità politica, una fitta rete di associazioni culturali, di attivisti, animatori di eventi comunitari, ma specialmente di giornali e stampa periodica, fece sì che il Fascismo, fino agli anni a ridosso della guerra, fosse di gran lunga la scelta politica che godeva dei maggiori consensi tra gli Italiani residenti negli USA. Un caso tipico fu l’arruolamento di un migliaio di volontari italo-americani nella Legione degli Italiani all’Estero, comandata in Africa Orientale dal Console della Milizia Piero Parini. E nella sola New York, negli anni Trenta, funzionavano non meno di cinquanta circoli fascisti, i cui membri indossavano la camicia nera e divulgavano assiduamente l’Idea.

Talune di queste dinamiche, e soprattutto quella relativa alla polemica tra istituzioni diplomatiche e Fasci politici, sono state rivisitate nel 2000 da Stefano Luconi in La diplomazia parallela. Il regime fascista e la mobilitazione degli Italo-americani (Franco Angeli), che ha segnalato proprio il ruolo centrale della comunità italo-americana filo-fascista come fattore politico di sostegno al governo di Roma, strumento di pressione economica, d’opinione e anche politica nei confronti di Washington. Una realtà che vedeva le ragioni politiche del Fascismo appoggiate non già dalla teppa dei portuali o dei picciotti del sottoproletariato italiano del New England, ma proprio all’opposto dalla vasta quota di Italiani che in America riportarono un solido successo personale, andando a costituire quel segmento sociale nazionalista, politicamente maturo ed etnicamente solidarista, sul quale non a torto Mussolini faceva conto per avere buona stampa negli Stati Uniti.

Per concludere brevemente l’argomento, vogliamo solo dire che, nonostante il seminale studio di Diggins abbia riportato larga fama, insegnando a molti come si fa storiografia senza confonderla con le opinioni personali, ancora oggi ci si imbatte in spiacevoli casi di ottusa faziosità. Chi si desse la pena di dare uno sguardo a quanto scrive ad esempio Matteo Pretelli sul sito “Iperstoria” gestito dal Dipartimento di Storia dell’Università di Verona e dal locale Istituto Storico della Resistenza, sotto il titolo Fascismo, violenza e malavita all’estero. Il caso degli Stati Uniti d’America, potrebbe pensare che Diggins abbia predicato nel deserto. Il solerte accademico italiano – che ci assicurano Lecteur presso l’Università di Melbourne – si danna l’anima per dimostrare i legami tra Fascismo italo-americano e criminalità mafiosa. Nessuno nega che da qualche parte ci sia stato un mascalzone che abusava della camicia nera. Ogni rivoluzione ha avuto la sua feccia, e il Fascismo molto meno di altre. Ma vorremmo segnalare al propagandista in parola che la malavita vera, quella gestita dai grandi criminali mafiosi, dimostrò di non stare dalla parte del Fascismo, bensì da quella dell’antifascismo. Basta sfogliare il libro di Alfio Caruso Arrivano i nostri pubblicato nel 2004 da Longanesi, in cui si dimostra in che misura la lobby di massoni e mafiosi di vertice preparò lo sbarco americano in Sicilia nel 1943. Lì non fu il caso di teppistelli: l’intero apparato della criminalità mafiosa organizzata, estirpata manu militari dal Fascismo nel 1928, si ripresentò compatto in veste di mortale nemico del Fascismo. E fu la volta di Genco Russo, Calogero Vizzini, Lucky Luciano… insomma la “cupola” al completo, ritornata al potere in Sicilia sotto bandiera a stelle e strisce e garantita dal capofila del legame tra mafia e governance americana: quel Charles Poletti che gettò le basi della repubblica italiana “democratica”, antifascista, ma soprattutto mafiosa, che gode ancora oggi ottima salute.

* * *

Tratto da Linea del 6 febbraio 2009.

lundi, 31 janvier 2011

Militaire topman NAVO: het tij is gekeerd in Afghanistan

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Militaire topman Navo: het tij is gekeerd in Afghanistan

       
BRUSSEL 27/01 (BELGA) = Het hoofd van het militair comité bij de NAVO, de admiraal Giampaolo Di Paola, heeft donderdag alles uit de kast gehaald om te onderstrepen dat de internationale troepenmacht in Afghanistan de bovenhand gehaald heeft op de Taliban. "Ik geloof oprecht dat het tij gekeerd is", benadrukte hij na een ontmoeting van de NAVO-stafchefs. De Italiaan schuwde zelfs een vergelijking met de Tweede Wereldoorlog niet.

Tijdens een NAVO-top eind vorig jaar beslisten de NAVO-leiders om de macht in Afghanistan tegen 2014 volledig aan de Afghaanse autoriteiten over te dragen. Deze lente nog moet die evolutie zich al in enkele provincies voltrekken. Niet alle waarnemers geloven echter dat
de Afghaanse veiligheidstroepen daar klaar voor zullen zijn. 

"Het zal niet makkelijk zijn. Het wordt echt geen wandeling door het park, maar de situatie gaat wel degelijk vooruit", onderstreepte Di Paola. Om ook de twijfelaars over de streep te trekken, trok hij vervolgens een vergelijking met de Tweede Wereldoorlog. Zo was de  lucht in 1942 nog "erg donker" voor de geallieerden en werd ook nadien nog hevig gevochten, maar de eindoverwinning werd wel degelijk binnengehaald.

Vraag blijft echter of een vergelijking met het Vietnam van 1957 niet beter opgaat. De eigen veiligheidstroepen vielen toen in nauwelijks enkele weken volledig uit mekaar, waarop een jarenlange uitzichtloze oorlog volgde. "Die parallel gaat niet op", oordeelde admiraal Di Paola. De grote internationale inzet en de intensieve opleiding van Afghaanse troepen maken volgens hem het verschil. KNS/RBR/

samedi, 29 janvier 2011

D. H. Lawrence on America

D. H. Lawrence on America

Derek HAWTHORNE

Ex: http://www.counter-currents.com/

LAW1.jpgI have contributed several essays to Counter-Currents dealing with D. H. Lawrence’s critique of modernity. Those essays might lead the reader to believe that Lawrence treats modernity as a universal ideology or worldview that could be found anywhere.

However, in many of his writings Lawrence treats modernity as, in effect, a spiritual disease that specifically afflicts white, northern Europeans. Everything I have said in other essays about the modern overemphasis on the “spiritual sympathetic centres” and how we starve the “lower centres” in favor of the upper, or how love and benevolence are our undoing, Lawrence usually frames in explicitly racial terms. Modernity, in other words, is the condition of white, Northern European peoples, the peoples who initiated modernity in the first place.

In a letter from October 8, 1924, when he was living in New Mexico, Lawrence writes: “I loathe winter. They gas about the Nordic races, over here, but I believe they’re dead, dead, dead. I hate all that comes from the north.” Like Nietzsche, Lawrence does not lament the “death” (or decline) of the Nordic races. He merely observes it. Nor, generally speaking, does he fall into the common error of romanticizing other races. (However, he does on occasion contrast “northern” to “southern” culture, usually to the detriment of the former.)

In Women in Love, Gerald Crich represents the white race in general; his life is an allegory of what Lawrence believes is wrong with the “northern people,” and his death symbolizes what Lawrence regarded as their degeneration. Early in the novel, Gudrun Brangwen reacts to him:

There was something northern about him that magnetised her. In his clear northern flesh and his fair hair was a glisten like sunshine refracted through crystals of ice. And he looked so new, unbroached, pure as an arctic thing. . . . “His totem is the wolf,” she repeated to herself.

Later in the novel, Birkin reflects on Gerald: “He was one of these strange white wonderful demons of the north, fulfilled in the destructive frost mystery. And was he fated to pass away in this knowledge, this one process of frost-knowledge, death by perfect cold?”

Like Gerald’s, the end of the white race shall be an ice death: a death brought about by cold ideals and abstractions; a cutting off from the source, from the life mystery. “The white races, having the Arctic north behind them, the vast abstraction of ice and snow, would fulfill a mystery of ice-destructive knowledge, snow-abstract annihilation.” It is a self-destruction, just as Gerald’s death is self-destruction.

The Great Death Continent

Though the process of snow-abstract annihilation began in Northern Europe, for Lawrence the “epicenter” of the process has shifted to North America. Lawrence’s most dramatic statement of this occurs in one of his last books, The Plumed Serpent, in a passage so important that I shall quote it at length:

Was that the clue to America, she sometimes wondered. Was it the great death-continent, the continent that destroyed again what the other continents had built up? The continent whose spirit of place fought purely to pick the eyes out of the face of God? Was that America? . . .

And did this account for the great drift to the New World, the drift of spent souls passing over to the side of godless democracy, energetic negation? The negation which is the life-breath of materialism.—And would the great negative pull of the Americas at last break the heart of the world? . . .

White men had had a soul, and lost it. The pivot of fire had been quenched in them, and their lives had started to spin in the reversed direction, widdershins [counterclockwise]. That reversed look which is in the eyes of so many white people, the look of nullity, and life wheeling in the reversed direction. Widdershins. . . .

And all the efforts of white men to bring the soul of the dark men of Mexico into final clenched being has resulted in nothing but the collapse of the white men. Against the soft, dark flow of the Indian the white man at last collapses, with his god and his energy he collapses. In attempting to convert the dark man to the white man’s way of life, the white man has fallen helplessly down the hole he wanted to fill up. Seeking to save another man’s soul, the white man lost his own, and collapsed upon himself.

There is much to digest in this passage. Lawrence is suggesting that America (by which he means North America, including Mexico and Canada) acts as a vast engine of negation, wiping away or adulterating all human characteristics and all human distinctions that are “natural,” and doing so in the name of the Ideals of democracy and materialism (i.e., commerce).

Second, Lawrence is suggesting that the soul of the “dark man” is fundamentally different from that of the white man (a point he makes again and again in the Mexican writings) and that the white man’s soul has not been shifted to the “upper centres,” or knocked widdershins and out of touch with the life mystery. Therefore, all the efforts by the white man to “civilize” the dark man are in vain and it is the latter that will in fact win the day, because in some primal sense he is “stronger.” America, in short, is the continent of nihilism; the lead actor in the final drama of white, western civilization, the Ragnarok.

One of Lawrence’s heresies is to believe in essential national and racial characters. Culture, for Lawrence, flows from natural differences between human beings—and this means that humans are not fundamentally malleable and interchangeable; certain cultures simply cannot be fitted to certain people. Nevertheless, Lawrence does not believe in any doctrine of racial superiority. (The references that Lawrence makes from time to time to an “Aryan race” and, more narrowly, to the “Nordic” type may raise eyebrows today, but such terminology was common for the time.)

The Studies in Classical American Literature

Much of Studies in Classical American Literature (1923) is devoted to developing these points. This book—one of Lawrence’s most entertaining—is misleadingly titled for it is really not so much about American literature as it is about America itself. Note that in the quote above from The Plumed Serpent Lawrence refers to America as the continent “whose spirit of place fought purely to pick the eyes out of the face of God.”

The first essay in Studies is entitled “The Spirit of Place,” Lawrence explains this term as follows:

Every continent has its own great spirit of place. Every people is polarized in some particular locality, which is home, the homeland. Different places on the face of the earth have different vital effluence, different vibration, different chemical exhalation, different polarity with different stars; call it what you like. But the spirit of place is a great reality.

America’s spirit of place, Lawrence tell us, is one which draws men who want to “get away” and to be masterless. It is the land of those drawn to a kind of negative freedom: not the freedom actually to be something, but, in essence, the freedom to not have to be anything at all, and especially not to be subject to another’s will. But as Hegel recognized this negative freedom—freedom to say no—does not translate into any positive sort of freedom at all. True freedom, Lawrence states, only comes about through finding something you “positively want to be.” Americans, on the other hand, “have always been shouting about the things they are not. Unless, of course, they are millionaires, made or in the making.”

The spirit of America, for Lawrence, thus begins to resemble very much the spirit of Gudrun Brangwen in Women in Love: negation; a fierce desire really to be nothing at all. This is American “freedom.” America is the land where the white race has gone to die, and to literally kill all its old forms: its traditions, customs, blood-ties, myths and folktales, morality, religion, high culture, even its memory of its past.

America is the land where men have come to free themselves of everything in life that is unchosen, especially when the unchosen is the natural. Again, there is a break from the primal self or true unconscious and a shift to life lived entirely from the Ideal “upper centres.” Lawrence writes, “The American has got to destroy. It is his destiny. It is his destiny to destroy the whole corpus of the white psyche, the white consciousness. And he’s got to do it secretly. As the growing of a dragon-fly inside a chrysalis or cocoon destroys the larva grub, secretly.”

The self-destruction of the white man takes place secretly, marching under the banner of the Ideal. America is the land where all the old forms are destroyed in the name of “Freedom,” “Democracy,” and, above all else, “Progress”:

Destroy! Destroy! Destroy! Hums the under-consciousness [of Americans]. Love and produce! Love and produce! cackles the upper-consciousness. And the world hears only the Love-and-produce cackle. Refuses to hear the hum of destruction underneath. Until such time as it will have to hear.

The cause of Liberty in Europe, Lawrence tells us, was something vital and life-giving. But he detects in American icons like Abraham Lincoln and Woodrow Wilson something strident, cold, and life-killing in their appeals to Democracy. American democracy, Lawrence claims, is at root a kind of “self-murder”; that is, when it is not “murdering somebody else.”

Lawrence’s analyses of American literature basically consist in showing how these American tendencies play themselves out in authors like Franklin, Hawthorne, Poe, Melville, Whitman, and others. Whitman—an author with whom Lawrence had a love-hate relationship—gets by far the roughest treatment:

ONE DIRECTION! toots Walt in the car, whizzing along [in] it. . . .

ONE DIRECTION! whoops America, and sets off also in an automobile.

ALLNESS! shrieks Walt at a cross-road, going whizz over an unwary Red Indian.

ONE IDENTITY! chants democratic En Masse, pelting behind in motor-cars, oblivious of the corpses under the wheels.

law2.jpgIt is Lawrence’s analysis of Melville’s Moby Dick, however, that is perhaps his most incisive. He sees in this simple story an encapsulation of the American spirit, the American thanatos itself. Here is Lawrence summing up his interpretation:

What then is Moby Dick? He is the deepest blood-being of the white race; he is our deepest blood-nature.

And he is hunted, hunted, hunted by the maniacal fanaticism of our white mental consciousness. We want to hunt him down. To subject him to our will. And in this maniacal conscious hunt of ourselves we get dark races and pale to help us, red, yellow, and black, east and west, Quaker and fire-worshipper, we get them all to help us in this ghastly maniacal hunt which is our doom and our suicide.

The last phallic being of the white man. Hunted into the death of the upper consciousness and the ideal will. Our blood-self subjected to our will. Our blood-consciousness sapped by a parasitic mental or ideal consciousness.

When a people loses a sense of blood-relatedness, what basis is there for community? American community is not based on blood ties, shared history, shared religion, or shared culture: it is based on ideology. He who professes the American creed is an American—he who does not is an outcast.

The American creed is based principally on a belief in freedom, equality, and Progress. For Lawrence, the first of these is (in its American form) empty, and the other two are a lie. American equality is a lie because in fact people are not equal, and virtually everyone realizes this in their heart of hearts.

American ethics requires, however, that everyone pay lip service to the idea that no one is, or can be, fundamentally better than anyone else. This is one of the country’s core beliefs. In fact, Lawrence points out that this is so fundamental to being an American that Americans are terrified lest they somehow let on to their fellow countryman that they really don’t believe that everyone is equal, or that all opinions are equally valid and valuable. They are afraid of seeming “judgmental,” and they parrot an absurd relativism in order to be seen by others as “tolerant.” Lawrence writes of America, “I have never been in a country where the individual has such an abject fear of his fellow countrymen. Because, as I say, they are free to lynch the moment he shows he is not one of them.”

Essentially the same point was made by Alexis de Tocqueville. In his Democracy in America, Tocqueville includes a section titled “The Power Exercised by the Majority in America over Thought,” and writes as follows:

I know no country in which, speaking generally, there is less independence of mind and true freedom of discussion than in America. . . . In America the majority has enclosed thought within a formidable fence. A writer is free inside that area, but woe to the man who goes beyond it. . . . Before he goes into print, he believes he has supporters; but he feels that he has them no more once he stands revealed to all, for those who condemn him express their views loudly, while those who think as he does, but without his courage, retreat into silence as if ashamed of having told the truth. . . . Hence the majority lives in a state of perpetual self-adoration; only strangers or experience may be able to bring certain truths to the Americans’ attention. (Alexis de Tocqueville, Democracy in America, trans. George Lawrence [New York: Doubleday, 1969], 254–55)

A creedal state such as America is as intolerant as a creedal religion. A Jew who does not believe in the Exodus story does not cease thereby to be a Jew, since being Jewish is an ethnic as well as a religious identification. Similarly, Hinduism (another ethnic religion) tolerates and subsumes a vast number of doctrines and differences of emphasis. (It is even possible, in a certain sense, to be an atheist Hindu.) Christianity and Islam, however, are creedal religions and therefore much less tolerant of doctrinal deviations. One can stop being a Christian or a Muslim—immediately—by believing or not believing certain things.

America early on divided itself into ethnic communities—the English, the Germans, the Irish, etc. A genuine spirit of community existed within these groups, in virtue of their blood ties and shared history, culture, and religion. But gradually these communities mixed and lost their unique identities. The creed of “Americanism” was the only thing that then arose as something that was supposed to bind people together. But since Americanism consists mostly of the recognition of negative liberties, how effective could it be at creating community? The result is that Americans became increasingly alienated from each other.

In his Preface to Edward Dahlberg’s Bottom Dogs (1929) Lawrence speaks of the breakdown in America of “blood-sympathy” and argues that it is responsible for a seldom-discussed facet of the American character, one which Europeans find particularly strange and amusing: the American pre-occupation with hygiene and super-cleanliness:

Once the blood-sympathy breaks . . . human beings become secretly intensely repulsive to one another, physically, and sympathetic only mentally and spiritually. The secret physical repulsion between people is responsible for the perfection of American “plumbing,” American sanitation, and American kitchens, utterly white-enamelled and antiseptic. It is revealed in the awful advertisements such as those about “halitosis,” or bad breath. It is responsible for the American nausea at coughing, spitting, or any of those things. The American townships don’t mind hideous litter of tin cans and broken rubbish. But they go crazy at the sight of human excrement.

With the blood-sympathy broken, Americans seek as much as possible to isolate themselves from their fellow citizens, who they fear and find repulsive. In his essay “Men Must Work and Women as Well,” Lawrence writes presciently of how technology serves to abstract us from human relationships: “The film, the radio, the gramophone were all invented because physical effort and physical contact have become repulsive to us.”

The radio and the gramophone brought individuals and families indoors and isolated them in their individual dwellings. No longer did they sit on their front porches and converse with their neighbors. The rise of the automobile contributed to this as well. Front porches were built for the cleaner, slower paced horse-and-buggy days. Sitting on the front porch was no longer so attractive when it meant being subjected to the noise and exhaust of automobiles whizzing by. Architecture began to reflect this change in the early part of the twentieth century, with designs for new houses sometimes eliminating the front porch altogether, and often with entrances concealed from view.

In the early days of the radio and the gramophone, only some families owned them, and they would often invite the neighbors in to listen to the gramophone or to the radio. This was also the case in the early days of television. But as these technologies became cheaper, just about every family acquired them and instead of facilitating social interaction they came to positively inhibit it. One can see this same phenomenon playing itself out in an even more radical way in the age of personal computers. It is now quite common for many Americans to live almost completely isolated lives, interacting with others via the Internet and carrying on “virtual relationships.”

Progressively, the lives of Americans became denuded of most of the features that have made life worth living throughout human history: community, extended family relations, participation in rituals, customs, traditions, remembrance of the past through shared stories, and the transmission of folk wisdom through myths, fables, and songs. The lives of most Americans became entirely dominated by the concerns of what Hegel called bürgerliche Gesellschaft, or “bourgeois society”: the realm of commerce.

“Getting ahead” becomes the primary concern in life, and all else—all the products of High Culture and most of the simple pleasures of life—become distractions, impracticalities. In his essay “Europe v. America,” Lawrence writes that “the American grips himself, at the very sources of his consciousness, in a grip of care: and then, to so much of the rest of life, is indifferent. Whereas the European hasn’t got so much care in him, so he cares much more for life and living.”

This is the secret to much of the inadequacy that Americans still feel when in Europe or in European company. Partly it is the (usually correct) sense that Europeans are better educated. But it is also the sense that these people have mastered the art of life. Life for most Americans is a problem to be solved, something we will eventually be able to do better than the Old World, thanks to the marriage of commerce and science.

Hence the tendency of Americans to believe anything that is asserted by scientists and medical men, no matter how ridiculous and ill-founded, and to distrust all that comes from tradition and “the past.” As witness the bizarre American reliance on “self-help books” and “how-to” manuals, even on such subjects as making friends or raising children. Americans are aware that these things were done in the past, without manuals, but believe that “experts” can teach us how to do them better than they have ever been done before.

While we wait for science to tell us how to live, life slips by. As Lawrence writes in a letter, “They can’t trust life until they can control it. So much for them—cowards! You can have the Land of the Free, as much as I know of it.”

Perhaps Lawrence’s most eloquent and succinct summation of the difference between the New World and the Old comes is the following line from “Europe v. America”: “The Europeans still have a vague idea that the universe is greater than they are, and isn’t going to change very radically, not for all the telling of all men put together.”

With life narrowed to the concerns of “getting ahead,” and natural human sympathies submerged or obliterated, Americans began to see each other more and more merely as objects: as consumers, or competitors, or employees, or bosses, but seldom as flesh and blood human beings. Thus we find the terrible American record of exploitation of the workers; frauds committed against the consumers, often at the expense of their health or even their lives; the devastation of communities wrought by the dumping of industrial waste; and the dumping of armies of workers in massive “layoffs.”

Heidegger was right: in its disregard for human life, American capitalism reveals itself as metaphysically identical to communism. And like communism, it tramples human life in the name of Progress. In its paper-thin idealism, its inhumanity, its self-destructiveness, and in its uncertainty of exactly what it is or should be, America is Women in Love’s Gerald Crich made real on a vast scale. Or, rather, Gerald Crich—coupled with the nihilism of Gudrun Brangwen—is the spirit of America. (Remember, those two are a couple: they complement one another. See my essay on Women in Love.)

The spirit of America—at once nihilism and “benevolent” idealism—can be seen very clearly in how it has treated other peoples both on its own soil and abroad. Earlier we saw in The Plumed Serpent Lawrence commenting on the white man’s attempt to “civilize” the “dark men.” Why do Americans feel that they must bend others to their way of life? American universalism leads to the belief that inside every foreigner is an American just screaming to get out.

Americans are like fresh converts to a religion, who feel that they have to convert all their friends—subconsciously in order to reassure themselves that they have made a sound choice. Americans have given up so much that was once thought to be essential to life and to community—so they simply must be right; others must find their way the most desirable way. If they do not, then they are ignorant and don’t know what’s good for them; or their governments have prevented them from seeing the truth.

Americans have been converting foreigners into Americans for a long time now, through exporting their consumer culture (irresistibly appealing to the baser elements in all peoples), and through less peaceable means.

On their own soil, white Americans have also tried to convert the “dark man” to Americanism. In his essay “Certain Americans and an Englishman,”  Lawrence speaks of Americans trying to turn the Red Man into a “wage earner.” This can be done, up to a point, but at the price of the Red Man sacrificing his soul. But ultimately Lawrence believes there can be no true harmony between different races, because they are so different, and that the attempts of white men to create “multicultural societies” will end in the destruction of the whites (an outcome he does not particularly lament).

Writing of Hector St. John de Crèvecouer in Studies, Lawrence states that he only wanted to know the Red Man in his head, abstractly because “he must have suspected that the moment he saw as the savages saw, all his fraternity and equality would go up in smoke, and his ideal world of pure sweet goodness along with it.” Later on in Studies, Lawrence writes that “The Red Man and the White Man are not blood-brothers: even when they are most friendly. When they are most friendly, it is as a rule the one betraying his race-spirit to the other.”

Lawrence’s views on America are apocalyptic. He sees no hope for the country, and seems to believe that it will drag the rest of the white world down with it. What, then, are we to make of these extreme views? Much of what Lawrence has to say about the emptiness of American ideals, and the emptiness of American lives, presages arguments that would be made by numerous social critics years later, especially in the 1950s and 1960s. I am thinking of such writers as Erich Fromm, Wilhelm Reich, Christopher Lasch, and Daniel Bell. Much of what he has to say would strike any Leftist as uncontroversial.

But once again Lawrence shows himself to be a kind of political hybrid, for his remarks on race, his opposition to the ideal of equality, and his opposition to multiculturalism seem to put him, by today’s standards, on the extreme right. Of course, contrary to what many Leftists might think, simply to point this out does not serve to refute Lawrence. Nor is it entirely convincing to accuse him of inconsistency: perhaps it is today’s Leftists and Rightists who are confused. And there is some plausibility to this suggestion.

For example, leftists today advocate both multiculturalism and “diversity,” which they tend to equate. But it is hard to see how the latter can be preserved if the former is achieved. In other words, inevitably a multicultural society would lead to the blending of peoples and the blending and watering-down of cultures, thus potentially destroying diversity rather than maintaining it. Lawrence challenges us to critique our own views, and to question their consistency—and their sanity.

There is no easy, ready-to-hand answer to Lawrence’s charges—about America in particular, or modernity in general. They strike at the heart of what is believed by most people in the West today. Whatever else one may say about his views, it is striking how their capacity to shock and to challenge us has only increased over the years.

mardi, 25 janvier 2011

La guerre de la pistache

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La guerre de la pistache

9 décembre, 2010 - Ex.: http://www.knowckers.org/ 

Il n’y pas que le pétrole qui attise les tensions entre les États-Unis et l’Iran, il y a également la pistache. En effet cette petite noix verte, consommé surtout durant l’été dans des glaces ou durant des apéritifs par des millions de personnes dans le monde, fait l’objet depuis plus de 30 ans de tensions entre Téhéran et Washington.
Depuis la chute du Shah d’Iran en 1979, les États-Unis livrent une bataille sans merci contre l’Iran au sujet de la pistache.
A la suite de la révolution islamique en 1979, les américains décident de mettre l’Iran sous embargo et se retrouvent alors sans pistaches. Mais quelques décennies plus tôt un botaniste américain avait extirpé en contrebande plusieurs kilos de pistache de la Perse, Iran actuel. L’état Californien décide alors de commencer à produire ses propres ressources de pistache. La terre californienne s’avère très fertile pour l’exploitation de la pistache.
L’Iran réussi tout de même à conserver sa position de leader mondial en termes de production de pistache. Ce marché bénéficie principalement à l’ancien président Hachemi Rafsandjani, avec des revenues estimés à plus de 700 millions de dollars. En 2008, la production américaine parvient presque à égaler  celle de l’Iran.
Mais, il s’avère que l’enjeu principal concernant le marché de la pistache se situe en Israël. En effet le pays est le plus gros consommateur de pistache au monde. De plus les importations de pistache en Israël proviennent de son voisin iranien.
Washington, allié d’Israël, a alors sommé Tel-Aviv de stopper ses importations de pistache originaire d’Iran, au nom du respect des sanctions prises par l’ONU contre la république islamique. Tout porte à croire que cette menace des États-Unis est prise au sérieux par Israël. Le montant de l’aide américaine à l’état hébreu étant de 1,5 milliards de dollars annuel. Israël prive donc l’Iran d’un marché de plusieurs milliards de dollars qui constitue sa troisième source de revenus après les tapis et le pétrole qui restent en tête.
Le marché iranien de la pistache qui voit également ses importations diminuer en Europe à cause des règles imposées par Bruxelles et l’ONU, peut tout de même espérer une hausse de ses ventes avec de nouveaux marchés comme la Chine et l’Inde.

Arthur Liger

Source:
http://faostat.fao.org
http://www.lepoint.fr/science/la-guerre-de-la-pistache-05-08-2010-1224434_25.php
http://www.iran-resist.org/article4559
http://www.jeuneafrique.com/Article/LIN02127liranehcats0/...
http://www.rfi.fr/actufr/articles/010/article_3956.asp

Viel Blut für wenig Öl

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Viel Blut für wenig Öl

 Absurde Folge des Irakkriegs: Peking bekommt Zugriff auf irakisches Öl – Lange Gesichter in Washington

Ex.: http://www.preussische-allgemeine.de/

Außer Spesen nichts gewesen – das ist angesichts von mehr als 4400 eigenen Gefallenen noch eine milde Umschreibung der Bilanz des Irakkrieges aus US-amerikanischer Sicht. Nicht nur die islamistische Propaganda auf der ganzen Welt und das Regime in Teheran wurden gestärkt. Peking, der neue Hauptrivale Washingtons, bekam Zugriff auf Ölressourcen am Golf.

Es ist eine späte Ohrfeige für Amerikas Ex-Präsident George W. Bush: Mit dem Politiker und Hassprediger des Irak, Muktada al-Sadr, zieht dieser Tage ein erklärter und einflussreicher Erzfeind der Vereinigten Staaten in die irakische Regierung ein. Im Klartext bedeutet das, al-Sadr mit seinen engen Beziehungen zum Nachbarn Iran, wo er bis zu seiner im Irak gefeierten Rückkehr vor wenigen Tagen vier Jahre im Exil gelebt hat, wird alles daran setzen, dass die USA im Zweistromland keinen Fuß mehr auf den Boden bekommen.
Das Ziel des von Bush 2003 mit falschen Anschuldigungen angezettelten Golfkrieges, die großen Öl-Ressourcen des Landes militärisch zumindest vor einem Zugriff Dritter zu sichern, kann also nicht erreicht werden. Zudem wollte Bush verhindern, dass Saddams Gedanke, das Ölgeschäft vom Dollar abzukoppeln und auch auf den Euro zu stützen, Wirklichkeit werden konnte. Es gab Experten, die einen Wertverlust des Dollars von mehr als einem Drittel erwartet hatten, falls der Irak und weitere Ölnationen diesen Schritt gewagt hätten.
Auch die Zusammenarbeit der US-Ölmultis und der britischen BP mit den Militärs schon bei den Kriegsvorbereitungen hatte in diesem „Monopoly“ nichts genutzt. Von den angeblichen Massenvernichtungswaffen Saddams wurde nicht ein einziges Stück gefunden. Außer Milliarden-Spesen und noch höheren Schulden bei den Chinesen ist also nichts gewesen.
Die westlichen Multis rechneten nach dem Sturz Saddams schon für 2008 mit dem ganzen Kuchen. Die amerikanischen Truppen gehen, die amerikanischen Firmen kommen, so wurde damals erwaret. Doch diese Hoffnung platzte wie eine Seifenblase: Die feierliche Unterzeichnung der entsprechenden Vorverträge war bereits für Anfang Juni 2008 vorgesehen. Doch es kam anders. Ölminister Hussein al Scharistan verstand sich nicht als Glied einer Marionettenregierung an den Fäden des Weißen Hauses und ließ den Deal platzen, weil die Konzerne auf Öllieferungen als Bezahlung pochten. Scharistan kurz und bündig: „Wir teilen unser Öl nicht.“
Ironischerweise ist es nun die Volksrepublik China, deren Öl-Manager sich im Irak einnisten. Für den Iran war der Sturz Husseins in dem zu rund 60 Prozent von Schiiten bewohnten Irak in politischer Hinsicht wie ein Lottogewinn. Doch in wirtschaftlicher Hinsicht, darüber sind sich die Strategen des Ölbusiness einig, ist China der eigentliche Gewinner der amerikanischen Invasion. Die staatliche China National Petroleum Corporation (CNPC) der Volksrepublik war der erste Nutznießer der Post-Saddam-Epoche. Auch die malaysische Petronas  sowie Koreaner und British Petroleum erhielten Zuschläge. Die russischen Konzerne Lukoil und Gazprom sowie die norwegische Stat-oil ergatterten sich nach dem Abzug der US-Truppen den fettesten Happen, West Quarna, das größte Ölfeld des Irak. 15 weitere ausländische Bieter, darunter schon 2009 die italienische ENI, 2010 Shell und Angolas Sonangol, kamen zum Zug.
US-Firmen rangieren unter ferner liefen. Eine Bohrung wird Exxon Mobil niederbringen, Occidental ist an einem Konsortium beteiligt. Die bereits erschlossenen Felder werden von zwei Staatsunternehmen bewirtschaftet. 
Der Welt zweitgrößte und weltweit operierende Servicegesellschaft im Ölgeschäft, die US-amerikanische Halliburton Company im texanischen Huston, hatte schon fünf Monate vor dem Irakkrieg mit Vizepräsident Dick Cheney einen streng geheim gehaltenen Handel abgeschlossen. Die Vereinbarung wurde in den USA als „Sweetheart-Deal“ bezeichnet. Cheney war wegen einer fünfjährigen Amtszeit als „Chef Executive“ der Firma eng mit Halliburton verbandelt. Demnach war vorgesehen, dass das Unternehmen über seine Tochterfirma Kellog, Brown & Root die komplette Kontrolle über die irakischen Ölfelder erhalten sollte. Durch einen geschickten Schachzug im Zusammenwirken mit der italienischen ENI konnte sich Halliburton in die neue Ölfeldverteilung einklemmen. Sie wird bei 20 Bohrungen im wichtigen Ölfeld Zubair im Südirak ihr Wissen einbringen. Es ist, wie Experten konstatieren, ein Multi-Millionen-Deal. Ein weiteres Abkommen wurde mit der holländischen Shell für die 15 Quellen des Majnoon-Feld geschlossen – Wert des Kontrakts: 150 Millionen Dollar. Die 1919 gegründete Gesellschaft operiert in 70 Ländern und hat etwa 55000 Beschäftigte.
Die seinerzeitige Geheimabsprache mit Cheney liefert im übrigen ein zusätzliches Argument für die Absichten der Bush-Regierung, die Ölfelder mit Gewalt an sich zu bringen und dies notfalls mit einem Lügenkomplott von der Uno absegnen zu lassen.
Die USA, die sich nach dem Sieg im kurzen Golfkrieg ein mehr oder weniger uneingeschränktes Schalten und Walten erhofft hatten, um sich im Nahen Osten „das Herzblut der modernen Wirtschaft“ zu sichern, sind schon deswegen verschnupft, weil die jetzt vergebenen Lizenzen keine Gewinnbeteiligung, sondern nur einen Bonus je gepumpten Fasses vorsehen. Das ist ihnen zu wenig. Derzeit liegt die Fördermenge bei 2,3 Millionen Fass pro Tag – weniger als zu Zeiten des gestürzten Diktators Saddam Hussein. Sie soll baldmöglichst auf zwölf Millionen steigen. Nach Saudi Arabien und Kanada steht der Irak mit geschätzten 137 Milliarden Barrel an dritter Stelle bei den erkundeten Ölreserven.
 

Joachim Feyerabend

 

Veröffentlicht am 12.01.2011

Le langage agressif d'un ambassadeur américain à l'égard de la France

Le langage agressif d’un ambassadeur américain à l’égard de la France

18 janvier, 2011 - Ex: http://www.knowckers.org/ 

Les États-Unis commencent à manifester une certaine nervosité à l’égard de la position européenne sur les Organismes Génétiquement Modifiés. Dans un télégramme daté du 19 décembre 2007 destiné au Département d’Etat à Washington, Craig Stapleton, ambassadeur américain à Paris, évoque la position française sur les Organismes Génétiquement Modifiés dans le cadre des discussions sur le Grenelle de l’environnement Grenelle qui venait de s’achever. Le Canard Enchaîné a sorti l’affaire le 12 janvier 2011, d’après les fuites organisées par Wikileaks.


Plusieurs éléments ressortent de l’analyse de ce télégramme diplomatique américain.


Selon Craig Stapleton, la France joue  avec l’Italie, l’Autriche et même la Commission, un rôle majeur dans la campagne anti OGM en Europe. Un des résultats concrets du Grenelle de l’environnement est l’interdiction du MON-810 (seul OGM autorisé en France). Cette décision serait vécue comme une catastrophe pour les intérêts de la firme multinationale nord-américaine Monsanto. Pour ne pas en rester là, l’ambassadeur américain suggère de frapper l’Union Européenne en se concentrant principalement sur les leaders du mouvement (c’est à dire la France).


Les mots de l’ambassadeur sont sans nuances : causer des dommages à travers toute l’Europe puisqu’il s’agit d’une responsabilité collective, mais en se focalisant sur les coupables. Les attaques contre l’UE doivent être menées de manière discrètes (on pense à des opérations d’information et d’influence). La liste des représailles doit être graduée  et avoir des effets durables à long terme. Cette idée d’attaquer la France et l’Union Européenne aurait été soufflée par un syndicat agricole français. Et l’ambassadeur de rajouter : en fait, les partisans des biotechnologies en France (incluant jusqu’à un syndicat agricole) nous ont dit que la seule solution pour faire changer d’avis la France était de déclencher des représailles.


Cette fuite est révélatrice du climat de tension concurrentielle qui règne autour de la commercialisation mondiale et des OGM et de la pénétration de ces produits sur le marché européen. Elle met en évidence les contradictions d’une partie des acteurs économiques français de ce secteur qui ne savent plus à quel saint se vouer pour entre r eux aussi sur ce marché porteur. Il est clair que l’absence de stratégie de puissance de la France sur cet enjeu abordé principalement par le politique sous l’angle du principe de précaution  facilite toutes les manœuvres des puissances concurrentes qui cherchent à appuyer l’action de leurs entreprises.

dimanche, 23 janvier 2011

Il pugilato visto da Jack London

Il pugilato visto da Jack London

di Michele De Feudis

Fonte: secolo d'italia

jack-london.jpg«E mentre la moglie si stringeva a lui, Tom King cercò di ridere di cuore. Lanciò uno sguardo alla stanza nuda, alle spalle di lei: era tutto quel che possedeva al mondo, più un affitto arretrato, una moglie, due bambini. E ora stava per lasciare tutto e uscir fuori, nella notte, in cerca di cibo per la sua femmina e i suoi cuccioli, non come un operaio moderno che si reca alla macchina, ma nel vecchio modo primigenio, eroico, animale: combattendo per il cibo».
Il pugilato raccontato da Jack London, con raffinate pennellate, intrise di richiami a suggestioni politiche e sociali, consente di riscoprire l'anima popolare e autentica della "noble art". La classica faccia da pugile (pp. 117, euro 10, Mattioli 1885) è una chicca per appassionati del mondo dei guantoni ma allo stesso tempo costituisce una lettura essenziale per comprendere le ragioni profonde che sottendono lo spirito di sacrificio e l'agonismo di un atleta. E tra queste c'è anche la fame, o la fuga dalla indigenza o dall'emarginazione, caratteristiche che delineano assonanze tra le biografie di campioni del calcio come l'argentino Diego Armando Maradona con Antonio Cassano, ed emerge dalle storie complicate e piene di colpi di scena tipici di anime fragili. Basterebbe osservare le immagini arcaiche del ritorno alle radici praticato dal brasiliano Adriano, attaccante finora senza fortuna nella Roma, quando ritorna nelle favelas in cui è cresciuto. Questa carica dirompente assurge ad archetipo proprio nell'austero mondo del pugilato, nel quale domina la legge del sacrificio e degli allenamenti inflessibili; dove Iron Mike, al secolo Mike Tyson, si è costruito la fama di picchiatore in un quartiere malfamato della Grande Mela, Brownsville, mettendo al tappeto a soli undici anni un ragazzo più grande, reo di aver staccato la testa ad un povero piccione...
London fu l'apripista di una serie di autori che erano stati pugili-dilettanti, da Ernest Hemingway a Norman Mailer fino a F.X. Toole, che ha scritto Million Dollar Baby, da cui Clint Eastwood ha poi tratto la sceneggiatura dell'omonimo e riuscitissimo film (nel 2004).
L'opera dello scrittore vagabondo americano raccoglie due brevi storie di boxe, La bistecca e Il messicano, narrazioni sorprendenti per l'umanità non artificiale che sottende gli incontri sul ring, i ritratti delle anime dei combattenti appaiono a tutto tondo, con le pulsioni più animali legate all'istinto di sopravvivenza e le serenità di riconoscere il valore dell'avversario, vincente o perdente che sia, alla fine della dura contesa. London, romanziere dallo stile di vita bohèmien, era stato in gioventù un pugile dilettante, poi pregevole cronista di sport. La penna era arrivata dopo aver tentato fortuna nei più svariati ambiti lavorativi: era stato strillone di giornali, cacciatore di foche, corrispondente di guerra, agente assicurativo, contadino e cercatore d'oro. Ne La bistecca l'anziano pugile Tom King è costretto per sbarcare il lunario a sfidare il giovane Sandel. Vorrebbe alimentarsi come si deve durante gli allenamenti, ma non ha denaro, i bottegai non gli fanno più credito mentre avrebbe desiderato addentare una fetta di carne: il denaro come variabile nelle dinamiche di classe diventa rivelatore delle venature socialisteggianti di London. Le medesime coordinate appaiono ancora più evidenti ne Il messicano, dove è l'ansia rivoluzionaria a spingere lo smilzo Rivera sul ring: deve reperire cinquemila dollari per acquistare fucili, indispensabili alla lotta armata. Il miraggio della conquista di una lauta borsa contro un avversario di grido, Danny Ward, appare l'unico mezzo per assicurarsi le risorse economiche necessarie alla Giunta rivoluzionaria. «Le ginocchia gli tremavano, ansimava per lo sfinimento. Davanti ai suoi occhi, tra nausea e vertigini, le facce odiate ondeggiavano avanti ed indietro. Allora ricordò che ogni faccia era un fucile. E i fucili adesso erano i suoi. La Rivoluzione poteva andare avanti».
championnat-de-boxe.jpgRoberto Perrone, scrittore e firma del Corriere della Sera ha definito così il pugilato: «Non si tratta solo di darsi cazzotti. E' una metafora della vita. Devi ballare e menare, essere leggero nei movimenti e pesante nel pugno. Devi scappare ma anche avere coraggio. Hai paura e non ce l'hai. Mi sa tanto di vita vera, di palestre di periferia. Spesso, a guardare certi pugili che vengono da paesi dell'Est o del Sud del mondo, mi rendo conto che è ancora il solo modo per dare alla propria vita una certa dignità. Questo è tragico e al tempo stesso sublime". Tutto questo si ritrova nelle pagine dedicate a questa disciplina dall'autore de Il richiamo della foresta, come spiega Mario Maffi: «Ora, proprio nella capacità di superare le contraddizioni individuali e di andare oltre le dinamiche isolate, personali o collettive, di un momento, di un tempo o di un luogo, per restituirci invece, potentemente e limpidamente, istantanee e affreschi di tensioni sociali e culturali diffuse e ricoorenti, proprio qui risiede il continuo fascino della scrittura di London. Perché, in fondo e ancora una volta, come succede nelle narrazioni mitiche e leggendarie, e con tante opere di quell'epoca convulsa, "de te fabula narratur": è di te (è di noi) che si parla in queste storie».

 


Tante altre notizie su www.ariannaeditrice.it

Jack London: The Protean Writer Who Mixed Racism with Socialism

The Protean writer who mixed racism with socialism : Jack London

Instauration

Ex: http://www.counter-currents.com/

jack_london.jpg“There never was a good biography of a good novelist,” F. Scott Fitzgerald once observed. “He is too many people, if he’s any good.” This dictum holds particularly true in the case of Jack London (1876–1916). For biographers and critics as well, he is the most elusive of subjects. As a person, as a writer, and most of all as a man of ideas, he continually takes on different and sharply contrasting forms.

For nearly half of his short, turbulent and adventurous life he was a member of the Socialist Party. He wrote books and articles championing Socialist principles. He liked to end his letters with “Yours for the revolution.” Twice he ran as a Socialist for mayor of his hometown Oakland (he came nowhere near victory). Once, when serving as president of the Intercollegiate Socialist Society, he spoke with menacing rhetoric of an imminent violent revolution at Harvard and Yale. Long revered as a patron saint of the left, he was for years the most widely read American author in the Soviet Union.

His best-known Socialist work is The Iron Heel (1907). Set in a future America, the novel expounds Marxist theory and vividly portrays the bloody suppression of a workers’ revolt by a Bilderbergerish cabal of plutocrats called the Oligarchy. Predictably, Iiberal-minority critics praise the book as a prophetic vision of the evils of twentieth-century fascism. Just as predictably, they deplore the shadowy presence of London the hereditarian. To him the book’s slum proletarians, “the people of the abyss,” are “the refuse and the scum of life,” a stock irredeemably inferior to the plutocrats and the Socialist elite who are the heroes and heroines of the novel.

London was usually much more explicit about the genetic coloring of his Socialism. He once horrified some fellow party members by declaring: “What the Devil! I am first of all a white man and only then a Socialist!” And he wrote a friend, “Socialism is not an ideal system devised for the happiness of all men. It is devised so as to give more strength to [Northern European] races so that they may survive and inherit the earth to the extinction of the lesser, weaker races.”

London became a Socialist because first-hand experience — he once worked 14-hour days in a cannery for ten cents an hour — had made him an enemy of economic injustice. But Socialist theory was just one of the three strong intellectual currents of the time that shaped his world view and found expression in his writing. He was also drawn, by his instinctive belief in the primacy of the self, to the ideas of Nietzsche, Schopenhauer, and Max Stirner. The third, probably the most profound influence on his thinking, was Darwinism and Herbert Spencer’s application of it to philosophy and ethics. This doctrine was for London an essential key to the pattern of existence.

The contradictions’ between such divergent sources, writes London’s most recent biographer, Andrew Sinclair (Jack, 1977), “suited his divided nature. . . .  Jack was most a Socialist when he was depressed. . . . When he felt confident, he decided that the survival of the self and the race determined all human behavior.”

We cannot judge to what extent it is fair to describe London’s thinking in terms of manic-depressive psychology. But it is certainly true that throughout his work the writer gravitates from one theoretical matrix to another. For example, in describing his own climb to eminence, either in autobiography or in thinly disguised fiction (notably in the 1909 novel Martin Eden), he casts himself variously as a social underdog victimized by class barriers, as a man of indomitable will, and as a biological specimen superbly fitted for survival.

However he depicted it, his rise was an impressive story. He fought his way up from poverty, educated himself, served a grueling literary apprenticeship, and virtually by main force became a popular, well-paid and influential writer. Glorying in his hard-won status, he established himself in baronial (and un-Socialist) fashion on a sprawling California ranch and labored to maintain his lifestyle by grinding out an average of three books a year.

By instinct and by conviction, London was a literary naturalist-one of a new breed of writers who focused on the harsh, deterministic forces shaping nature and human society. Working at the top of his form, he had an enormous gift for graphically dramatizing primal conflict, and several of his books are classics of their kind. The most famous of these are two novels: The Call of the Wild (1903), in which the canine hero, Buck, learns “the law of the club and fang” in the Yukon; and The Sea-Wolf (1904), a complex and compelling portrait of a sealer captain who is a proto-superman.

Unfortunately, London is not at his best when he makes racial themes central in his fiction. The material, like most of his work, has raw power and vitality. But the modern reader will also find it full of operatic melodrama, stereotyped characters, and Kiplingesque assumptions about the imperial mission of the Anglo-Saxons. (Kipling was a major influence on London’s style and many of his attitudes.)

However, one of London’s themes, racial displacement, is more relevant now than when he wrote. It is the theme of his novel The Valley of the Moon (1913), a sympathetic study of poor, landless Anglo-Saxon Americans in California. They have lost the land to exploiters of their own kind, to more energetic immigrants, and through their own improvidence. They are “the white folks that failed.” Their salvation, London says, lies in returning

with new dedication to the land that is their birthright. His prescription, simplistic as it is, merits respect as a pioneering attempt. And we should note that it has been followed in recent years by a small but significant number of Majority members, people who for various reasons have gone back to the land to start over again.

The innate superiority of Anglo Saxon stock to all others is an article of faith in The Valley of the Moon and in London’s work generally. He was himself of Welsh descent on his mother’s side, English on the side of his presumptive father, a vagabond jack of-all-trades who never married London’s mother and never admitted his paternity.

Racial displacement on a larger scale is foreseen in The Mutiny of the Elsinore (1914). The hero-narrator, obviously London’s persona, is a playwright on an ocean voyage whose atavistic instincts help him crush a mutiny of his genetic inferiors But even as he exults in his victory, he judges it as all for naught in the long historical pull; and throughout the novel he delivers twilight-of-the-gods valedictories to his own kind, the blond, “white-skinned, blue-eyed Aryan.” Born to roam over the world and govern and command it, the paleface Aryan “perishes because of the too-white light he encounters” The brunette races “will inherit the earth, not because of their capacity for mastery and government, but because of their skin-pigmentation which enables their tissues to resist the ravages of the sun.”

This strange hypothesis the writer got from The Effects of Tropical Light on White Men, a book by a Major Woodruff. It was a theory which had been made horribly real for London by the nightmarish skin disease he had contracted on a cruise in the Solomon Islands.

London’s racial pessimism was reinforced by the decline in his fortunes in the last years of his life and by World War I, which he viewed as an orgy of racial fratricide But the writer who once had a heroine make the sensible observation that “white men shouldn’t go around killing each other” was outvoted by the inveterate Anglo-Saxon, and he became an advocate of American intervention on the side of England against Germany (One reason he left the SociaIist Party in 1916 was to protest its neutralist position. Another was his growing dissatisfaction with its dogma. “Liberty, freedom, and independence,” he wrote in his letter of resignation, “are royal things that cannot be presented to, nor thrust upon, races or classes.”)

Given to treating his increasing numbers of ailments, including alcoholism, with morphine and arsenic compounds, he died in 1916 of a self-administered drug overdose. Whether it was accidental or deliberate has never been determined

It is easy enough in retrospect to point out the flaws in London’s racial thinking. But the point to be stressed is that he knew, through his instinct and reason, how primary a factor race is, and he is one of the very few writers in this century who deals forthrightly with the fundamental role of racial dynamics m human affairs.

Like Proteus, London assumes different forms the Darwinian, the Socialist, the self-styled Nietzschean “blond beast,” the man of letters, the man of action, the “sailor on horseback” of his projected autobiography, and the major American author He is also reminiscent of the sea god in that he was something of a prophet. For example, the writer of such works as The Call of the Wild can be considered, to use biographer Sinclair’s words, “the prophet of the correspondences between beasts and men,” and a forerunner of Lorenz and E. O. Wilson.

Sinclair goes on to observe that London’s varied prophetic gifts make him “curiously modern as a thinker, despite the dark corridors of his racial beliefs.” Those of us who have made empirical journeys through our own “dark corridors,” will conclude that in this territory too London IS “curiously modern” and prophetic.

Instauration, vol. 3, no. 8 (June 1978), 5, 17, online: http://www.instaurationonline.com/pdf-files/Instauration-...

samedi, 22 janvier 2011

Vaarwel Amerika !

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Wereldorde -  De zon komt op in het Oosten

Vaarwel Amerika

Door: Marcel Hulspas & Jan-Hein Strop

Ex: http://www.depers.nl/

Zestig jaar lang was Europa militair en economisch nauw verbonden met de Verenigde Staten. Die verbintenis heeft haar tijd gehad. Europa moet de VS loslaten. Het liefst zo snel mogelijk.

Toen Winston Churchill in 1941 de Amerikaanse president Roosevelt ontmoette, om Amerikaanse steun te vragen in de strijd tegen Hitler-Duitsland, zou hij tegen Roosevelt hebben gezegd: ‘Give us the tools and we’ll finish the job.’ En dat is wat Roosevelt deed. Washington redde het failliete Groot-Brittannië en de VS werden ‘het arsenaal van de democratie’. Direct na de oorlog vormde het Amerikaanse leger de enige garantie tegen een Russische bezetting, en dankzij de miljarden dollars uit het Marshallplan kon West-Europa zich daarna economisch herstellen. Europa is de VS buitengewoon veel verschuldigd.

Maar nu, zestig jaar later, wordt het hoog tijd dat Europa de Verenigde Staten vaarwel zegt. Dat we de blik niet langer westwaarts richten, maar oostwaarts. De VS kampen met ernstige problemen, in binnen- en buitenland, in de economie én in de politiek. De American Century loopt ten einde. En als Europa wil overleven, moet het de banden snel verbreken, of in ieder geval veel losser maken.

Amerika’s grootste probleem is een intern probleem. Het alom geroemde regeringssysteem functioneert al geruime tijd niet meer. De volstrekt vergiftigde partijpolitieke tegenstellingen zorgen ervoor dat het Congres en het Witte Huis elkaar al zo’n twintig jaar voor de voeten lopen, en niet in staat zijn om hoogst noodzakelijke wetgeving door te voeren. Het landsbestuur gaat kapot aan partijpolitieke tegenstellingen.

Onoplosbaar probleem nummer één is het begrotingstekort van 1.300 miljard dollar, waardoor de staatsschuld in moordend tempo toeneemt. Minister Clinton van Buitenlandse Zaken bestempelde het begrotingsprobleem als ‘de grootste bedreiging voor de nationale veiligheid’, maar een weg uit het financiële moeras is verder weg dan ooit.

Keihard bezuinigen: not

Waar landen als Ierland, Griekenland en Portugal in staat zijn tot rigoureuze bezuinigingen, tegen alle publieke verontwaardiging in, staat het machtigste land ter wereld machteloos. De Congressional Budget Office voorspelt dat de rentelasten, bij voortzetting van het huidige beleid, tot 2020 zullen verdriedubbelen. De renteafdracht, als percentage van de belastinginkomsten, neemt toe van 9 procent nu tot 20 procent in 2020 en tot 58 procent in 2040.

Er blijft zo weinig geld over voor beleid, zodat één ding onvermijdelijk is: keihard bezuinigen. Maar snijden in populaire programma’s als Medicare, Medicaid en Social Security is net zo moeilijk als het terugdringen van het heilig verklaarde wapenbezit. Wat defensie betreft (naar schatting 700 miljard per jaar, en stijgende) bleek een uiterst bescheiden voorstel van minister Gates van Defensie om de stijging een beetje in te tomen al voldoende voor heftig verzet.

Extra belastingen om het tekort aan te pakken staan gelijk aan politieke zelfmoord. Sterker, de Republikeinen zijn vast van plan om het begrotingstekort in stand te houden. Onder de oude begrotingsregels (‘pay-as-you-go’) was een toename van bestedingen alleen toegestaan als er tegelijkertijd voor hetzelfde bedrag gesneden werd of extra inkomsten werden gegenereerd.

Maar vorige week, bij het aantreden van het nieuwe Huis van Afgevaardigden, heeft de Republikeinse meerderheid nieuwe begrotingsregels ingesteld, die een uitzondering maken voor het verlagen van de belastingen. Tax cuts mogen dus eindeloos gefinancierd worden zonder te bezuinigen. Hiermee hoopt de partij de belastingverlaging voor de allerrijksten, die in december tijdelijk is verlengd, straks permanent te kunnen maken. Met de tijdelijke verlaging wordt in vijf jaar al 900 miljard dollar toegevoegd aan het tekort.

Normaal gesproken wordt fiscaal onverantwoordelijke politiek bestraft met oplopende rentes op staatsobligaties. Maar de VS genieten al zestig jaar het privilege dat ze ’s werelds reservemunt drukken, en dat ze de geldpersen onbeperkt kunnen laten draaien. Daarmee koopt de Amerikaanse Centrale Bank haar eigen staatsobligaties op om de rente laag te houden, en verder (maar dat zal het nooit toegeven) zorgt dat drukken ervoor dat de waarde van de dollar daalt, wat de VS weer competitief maken op de wereldmarkt. Zo moet de Amerikaanse economie uit het slop worden getrokken. En snel.

Het experimentele monetaire beleid jaagt de wereld schrik aan. Veel landen, en vooral China, zitten met enorme dollarreserves (2,8 biljoen dollar) en zijn bang dat die reserves straks niets meer waard zijn. Als de dollar ineenzakt vóórdat de Amerikaanse economie opkrabbelt, brokkelt hun vertrouwen in de Amerikaanse kredietwaardigheid in hoog tempo af. Als dat gebeurt, is de grootste Amerikaanse crisis aller tijden een feit: de VS krijgen hun schulden alleen nog gefinancierd door nog meer dollars te drukken. Hyperinflatie is het waarschijnlijke gevolg.

De aandelenmarkten vinden het prachtig. Dat er met goedkoop geld een groot risico is op nieuwe bubbels, maakt politici niets uit: hun campagnekassen lopen vol, nu op Wall Street de bankiers zich met hun hoge bonussen weer suf lachen. Amerika gelooft nog steeds in het cowboy-kapitalisme, met zijn boom-bust-cyclus, in leven op krediet.

Europa heeft pakweg dertig jaar in die mallemolen meegedraaid. Het wordt tijd om eruit te stappen.

Wijsheid uit het Oosten

We moeten uit de buurt blijven van die onvermijdelijke crash. En dat kan. De huidige crisis is al een puur westerse crisis. Het zijn de westerse economieën die stagneren. Elders groeit de economie onstuimig door. Wereldwijd groeide de economie in 2010 met 7 procent. Europa kan daar bij aansluiten. Nobelprijswinnaar Joseph Stieglitz noemde het ‘bizar’ dat de wereld nog steeds denkt in dollars. ‘Dat zou het al zijn als de VS hun economie op orde hadden. Maar nu dat niet zo is, is die situatie absurd.’ Lang hoeft dat niet te duren. Als Europa zijn interne financiële problemen heeft opgelost, wordt de euro een aantrekkelijk alternatief. Dan moet Europa die kans ook grijpen.

De Chinezen zijn behoedzame spelers op de financiële wereldmarkt. Ze beschikken over voldoende dollars om de VS op de knieën te dwingen, maar zullen er alles aan doen om een handelsoorlog te voorkomen. Maar je hoeft geen rocket scientist te zijn om te zien waar deze groeiende reus zijn groeikansen ziet. Over twintig jaar zijn niet de VS, maar is China de grootste economie ter wereld. De opkomende landen als China, India, Rusland en Brazilië zijn gezamenlijk nu al economisch machtiger dan het Westen. En de EU is op dit moment China’s grootste afzetmarkt.

Omgekeerd wordt China voor de EU als exportland steeds belangrijker. Een kwart van de Rotterdamse haven is nu al in gebruik voor de Chinese im- en export. China is dus zeer gebaat bij Europese stabiliteit, en Peking heeft diepe zakken gevuld met dollars, die voor de stabilisatie van de euro kunnen zorgen. Zij heeft beloofd met die enorme dollarreserves de eurozone bij te staan, door staatsschulden van landen als Griekenland, Spanje en Portugal op te kopen. Daarmee koopt China politieke invloed en belangen in industrieën. Japan heeft zich vorige week overigens ook bereid getoond de eurozone met serieuze bedragen te helpen.

Het Oosten heeft vertrouwen in Europa. Wat nog ontbreekt, is Europees vertrouwen in het Oosten. In de VS worden Chinese investeerders bijna het land uitgejaagd; hier in Europa worden ze met enig wantrouwen gadegeslagen. Ten onrechte. Ze zijn onze grote kans om aan de omarming van de wankele Amerikaanse reus te ontsnappen. En dat moet. Voordat dat land in de greep komt van een permanente politieke én financiële crisis.

Er is een andere uitstekende reden om zo snel mogelijk aan die Amerikaanse greep te ontkomen: energie. Ooit was Europa net zo verslaafd aan Arabische olie als de VS. Toen liepen de geopolitieke belangen parallel. Maar dat doen ze allang niet meer. Amerikanen zijn nog steeds verslaafd aan Arabische olie, en daaraan zal in de komende decennia weinig veranderen. Terwijl Europa het niet alleen veel zuiniger aan doet, maar ook dringend op zoek is naar alternatieven. Europa moet wel. Het heeft altijd voorrang gegeven aan een misschien minder spectaculaire, maar in ieder geval stabiele economische groei.

Dat vereist stabiele energieprijzen. Maar dankzij Amerikaanse militaire interventies is het Midden-Oosten één grote brandhaard, en is olie uit het Midden-Oosten buitengewoon onaantrekkelijk geworden. De voortdurende conflicten in de regio, en het daardoor oplaaiende terrorisme, zullen de VS hoogstwaarschijnlijk verleiden tot nieuwe militaire avonturen, zoals een aanval op Iran. Avonturen die de regio alleen maar nóg instabieler zullen maken. En dat zal de leverantie alleen maar nog onbetrouwbaarder maken.

Rusland

Maar er is ook een kans dat de VS zich de komende jaren juist terug zullen trekken uit de internationale politieke arena (zie kader.) Dat is goed nieuws voor het Midden-Oosten (met uitzondering van Saoedi-Arabië en Israël) en belangrijk nieuws voor de opkomende industriestaten, die op eigen kracht hun economische belangen zullen moeten gaan beschermen. Europa is geen militaire grootmacht en moet dat ook niet worden. Maar als het zijn welvaart wil behouden, zal het in dit spel een hoofdrol moeten spelen. Alweer een reden om verder te kijken dan het oude, atlantische bondgenootschap

Inzet van het beleid is een duurzaam evenwicht. Wat Europa nodig heeft, is een slimme combinatie van energieleveranciers en van energiebronnen: duurzame energiebronnen (nucleair, zon, wind, biomassa) én het flexibele, schone aardgas. Dat laatste betekent een nauwere band met Rusland. Nu al zijn er innige banden tussen Nederland en het Russische Gazprom. Gasunie neemt deel in Nordstream, de gaspijpleiding door de Oostzee. Als het om energie gaat, hebben we allang voor het Oosten gekozen. Daar groeit een compleet nieuwe markt, met compleet andere spelers. China heeft recent een overeenkomst gesloten voor de levering van Russisch gas. Ook hier gaan de belangen steeds meer parallel lopen.

Een nieuwe wereldorde

De American Century spoedt naar zijn einde. Het land is economisch in het slop geraakt en politiek volstrekt verlamd. Iedereen roept er om hervormingen, om nieuw elan, om eenheid. En al die idealen zijn verder weg dan ooit. Het land staat voor een ongekende zware, dubbele crisis. Europa moet te allen tijde voorkomen dat het daarin wordt meegesleurd. Het zal zo snel mogelijk aansluiting moeten zoeken bij de opkomende industrielanden.

Diezelfde landen zijn dringend op zoek naar een nieuwe economische wereldorde. Een systeem waarbinnen de ooit almachtige Verenigde Staten een bescheidener rol spelen, en waarin diezelfde VS niet meer in staat zullen zijn de wereldeconomie hun wil op te leggen. Economisch en financieel is de basis voor die nieuwe orde al gelegd. China wil zijn krachten bundelen met de nieuwe spelers, met energiegigant Rusland én met het rijke, gistende Europa.

Alles en iedereen staat klaar voor de Grote Sprong Oostwaarts. Iedereen, alleen de politiek huivert. We mogen hopen dat Europa zijn kans ziet, en benut, voordat het zinkende schip Amerika ons naar beneden trekt.