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jeudi, 19 mai 2011

Affaire Strauss-Kahn: garder la tête froide

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Communiqué du « Mouvement Identitaire démocratique » (M.I.D.) – Namur, le 19 mai 2011

 

L’affaire Strauss-Kahn : garder la tête froide et chercher les raisons de ce scandale

 

Depuis quelques jours, les ondes, l’internet et la Galaxie Gutenberg déversent un flot d’informations et de spéculations sur l’affaire Strauss-Kahn. Quel est le vrai, quel est le faux dans tout ce pandémonium à connotations graveleuses ? Si c’est vrai, si le récit de la femme de chambre du Sofitel new-yorkais s’avère finalement exact, le malheureux Strauss-Kahn passera à la postérité, dans les notules des encyclopédies, pour un être grossier et indélicat. L’incident du Sofitel, vrai ou faux, véridique ou fabriqué, est une énième preuve supplémentaire que le monde moderne est celui de la vulgarité : la presse ne fonctionne qu’à coup de scandales provoqués par des escapades ou des bévues sexuelles marquées par le gâchis et la hâte, sans une romance qui pardonnerait tout, comme dans le cas de l’affaire Clinton/Lewinski ; et cette sexualité brutale et rapide est d’autant moins acceptable qu’elle provient surtout de représentants d’instances dirigeantes, qui ne relèvent ni du savoir souverain ni de la fonction guerrière, ni d’un monastère véhiculant le savoir traditionnel ni d’une université héritière du bon savoir profane, ni d’un ordre chevaleresque ni d’une institution militaire prestigieuse mais de la banalité économique et de l’usurocratie bancaire. Si l’incident est vrai, on pourra jaser et dire que bon nombre de hauts pontes de la finance ne sont finalement que de tristes goujats, d’infréquentables rustauds, généralement incultes, dont les agissements ne peuvent générer qu’un monde affreux, qu’une sinistre cacocratie.

 

Si au contraire l’incident du Sofitel est un montage (typiquement américain dans la mesure où ce type de cabbale n’est possible que dans une société marquée profondément par le puritanisme —en Italie, la récente affaire Berlusconi n’a pas fait trop de vagues, les Italiens riant sous cape des mésaventures du « Cavaliere » avec une jeune et belle prostituée marocaine), cela ne changera peut-être rien sur le fond : tout détenteur d’un quelconque pouvoir, qui doit celui-ci à l’économie et à l’usure, relève de la pire des bassesses d’âme. L’incident aura simplement fait tomber le masque. Mais si l’on retient la thèse du montage, on doit se mettre à poser des questions. La première de celles-ci est relative au mobile, à la pulsion qui aurait poussé le président du FMI à culbuter la soubrette new-yorkaise sur la couche luxueuse de sa belle suite. Dans la position de Strauss-Kahn, aurait-on fait pareil ? Se serait-on conduit comme un puceau fébrile, trop empressé à consommer sa première dose de stupre ? Ou comme un ivrogne qui ne se tient plus, harponnant de la meuf, bandant mal dans son délire tout en éructant et en titubant ? Non, évidemment. Strauss-Kahn avait suffisamment d’argent à sa disposition pour commander, si d’aventure il était en manque d’amours vénaux, auprès d’une mère maquerelle, qu’on peut imaginer gérante d’une maison de luxe, une demoiselle sculpturale et marmoréenne mais de petite vertu qui aurait décidé, un jour, de monnayer ses charmes et ses techniques érotiques et érogènes pour se constituer un petit pactole afin d’ouvrir, dans une prochaine vie future, un restaurant à Miami ou en un autre lieu de villégiature car ce genre de « plan de vie » est assez banal dans le milieu de la prostitution. Quitte à déguiser cette demoiselle en soubrette, à la munir d’un plumeau, à la faire évoluer dans la suite les gambettes galbées, engoncées dans des bas résilles retenus par d’affriolants porte-jarretelles, et à débouler, nu comme un lombric, de sa salle de bain pour la prendre à la hussarde. Ç’aurait été une opération commerciale, sans plus, dans la vaste industrie du stupre, vieille comme le monde. L’accusation, la description des faits, l’anonymat de la plaignante paraissent donc bizarres, sans aucun témoin autre que la soubrette supposée avoir été violentée par un vieux coquin indélicat. Doit-on rappeler aussi que soubrettes, serveuses de bar ou autres barmaids d’établissements plus ou moins convenables risquent à tout moment de subir assaut similaire, sans pour autant être consentantes, et que si elles ne veulent pas prendre ce risque, eh bien, elles n’ont plus qu’à changer de métier. On ne devient pas maître nageur quand on est hydrophobe ni sapeur-pompier quand on est pyrophobe.

 

Les prisons devraient regorger d’indélicats, en tous points du globe, si tous les amateurs trop empressés de la bagatelle, tous les jean-foutre incapables de débiter un bon baratin, devaient finir menottés devant une juge new-yorkaise. Quand on a la position de Strauss-Kahn, généralement, on s’adresse, nous venons de le dire, à des professionnelles ou, si tel n’est pas le cas, l’incident est classé sans suite moyennant compensation sonnante et trébuchante. C’est tout aussi vrai chez le commun des mortels, même si la réconciliation se borne à une omelette aux champignons dans le snack du coin ou à un petit vin blanc bu sous les tonelles. Si Strauss-Kahn a été amené dans un sordide cachot new-yorkais comme un vulgaire poivrot afro-américain du Bronx, c’est qu’il a fauté contre les maîtres du monde, dont il était mais n’est plus, dont il a visiblement été chassé du club : sa descente aux enfers, dans un univers privé de toute métaphysique, commence donc dans la cellule d’un commissariat de Manhattan. Si ce scandale éclate, c’est parce qu’on veut ruiner sa carrière ultérieure : tant au FMI que dans le cadre local de la politique française. Peut-on étayer une telle thèse ?

 

On se souviendra d’un article anonyme, paru initialement dans un hebdomadaire munichois en septembre dernier (cf. http://euro-synergies.hautetfort.com/ ),  où le journaliste avertissait clairement les Européens : les Etats-Unis entendent dominer de manière absolue le FMI. Pour y parvenir, il faut qu’ils réussissent, par intrigues et par pression, à diminuer le nombre de sièges européens et à les remplacer par des sièges réservés d’avance à certains « pays émergents », ceux qui sont fidèles à l’alliance américaine et seront de bonnes petites marionnettes qui entérineront sans regimber les volontés des maîtres occultes de la finance US. Ensuite, si l’on pouvait affirmer naguère que Strauss-Kahn était bel et bien le candidat idéal des instances mondialistes pour accéder à la présidence française en 2012, ce n’est plus entièrement le cas : Sarközy a donné des gages. Il a réintroduit de plein pied la France dans l’OTAN en trahissant la politique gaullienne que son parti devait logiquement défendre par esprit de continuité. Ensuite, très récemment, le petit Sarközy est parti en guerre contre la Libye de Kadhafi, sanctionnant de la sorte un Axe Washington/Londres/Paris au détriment des politiques traditionnelles de la Cinquième République, privilégiant l’axe carolingien franco-allemand et une politique de détente avec Moscou (voire une politique non atlantiste en Amérique latine et en Inde). La France n’a donc plus besoin d’un président socialiste et financier, figure habituellement garante de l’alliance américaine ; le faux gaulliste et vrai droitier libéral Sarközy suffit : inutile de le déboulonner.

 

Ensuite, un FMI, sans présidence européenne, est un risque pour l’ensemble de notre continent, pour la zone euro. On chuchote en coulisse que Strauss-Kahn ne voulait pas abandonner la Grèce à son triste sort, qu’il souhaitait un nouveau plan de sauvetage des pays fragilisés, comme l’Irlande et le Portugal, voire l’Espagne, l’Italie et la Belgique (voir l’article d’Andrea Perrone dans le quotidien romain Rinascita du 13 mai 2011, « FMI : Italia e Belgio a rischio contagio »). Perrone : « L’objectif mal dissimulé [des spéculations] n’est finalement ni l’Italie ni la Belgique en particulier mais l’ensemble des Etats qui ont adopté l’euro comme monnaie de référence commune. Au-delà de tout jugement que l’on pourrait porter contre la monnaie unique ou contre sa banque centrale européenne émettrice ou contre le fait que les Etats, en l’acceptant, ont cédé leur souveraineté en même temps que celle de leurs banques centrales nationales, cette monnaie unique, mal aimée, est toujours perçue avec aversion profonde à Londres et à Washington, parce que Britanniques et Américains craignent de voir progressivement s’estomper le rôle historique de leurs propres monnaies (la livre sterling et le dollar). Dès lors, frapper un Etat comme l’Italie, qui est la troisième ou la quatrième puissance économique en Europe, reviendrait à provoquer une fissure profonde dans l’architecture de la monnaie commune. La même conclusion peut être posée en ce qui concerne la Belgique, pays où se sont établies quelques-unes des plus importantes institutions de l’UE et qui est, tout comme l’Italie, un des membres fondateurs de l’Union ». Comme on le sait depuis toujours, le plan américain est de torpiller l’euro, en s’attaquant d’abord à ses franges les plus faibles avant de passer à une offensive de plus vaste envergure. La raison de cette fixation hostile à l’euro provient du risque patent de voir celui-ci devenir la monnaie universelle de rechange au détriment du dollar. Le plan de sauvetage de l’euro, concocté par Strauss-Kahn et ses affidés, qui voulaient faire de cette initiative leur image de marque pour les présidentielles françaises, a conduit très probablement à la damnation du personnage, par le truchement d’un vague scandale sexuel, où le ridicule, bien mis en exergue par les instruments de la société du spectacle, a tué plus sûrement que n’importe quelle balle de 9 mm. Un journal russe ne titrait-il pas que le sort de la Grèce avait basculé à cause d’une femme de chambre new-yorkaise ? Cyniquement parlant : la vertu, en apparence outragée, de cette brave femme vaut-elle que l’on sacrifie tout un pays européen de onze millions d’habitants, sacrifice qui est sans nul doute le prélude du sacrifice des Portugais, des Irlandais et des autres candidats à la faillite étatique ? Ne vaudrait-il pas mieux que DSK, s’il est bien coupable de cette insupportable gaminerie, file à la femme de chambre new-yorkaise, qu’il aurait alors bel et bien harcelée, assez de flouze pour se payer une belle baraque dans un endroit idyllique, où se retirer après une bonne vie de labeur ? La Grèce vaut bien cette petite hypocrisie…

 

Ensuite, comme le signale le quotidien parisien Le Figaro du 17 mai, la politique américaine, au sein du FMI, veut promouvoir, au détriment des sièges européens, les « pays dits émergents ». En soi, l’idée est acceptable et négociable mais, en l’occurrence, de quels pays émergents s’agit-il ? De pays proches du BRIC ou du Groupe de Shanghai ? Nenni ! Il s’agit de Singapour, de la Turquie et de l’Afrique du Sud. Singapour appartient bien, en tant que Cité-Etat, à la sphère traditionnelle du libéralisme le plus pur et le plus dur, le plus exigent et le plus exploiteur. La Turquie est un pays certes émergent mais encore bien fragile : et un président turc du FMI, successeur de DSK, ne favoriserait-il pas le processus d’adhésion d’Ankara qui, s’il se concrétise, précipitera toute l’Europe dans un marasme indescriptible en ruinant les systèmes de sécurité sociale par une immigration débridée et en ruinant la politique agricole commune en pompant la majeure partie des subsides eurocratiques de la PAC au détriment de pays agricoles centre-européens et méditerranéens. Quant à l’Afrique du Sud, sa position est actuellement ambiguë : la fin du mandelisme a signifié un recul de l’influence britannique et américaine, sans pour autant l’annuler, et l’avènement du nouveau pouvoir, dominé par l’ethnie zouloue, a rapproché l’Afrique du Sud du BRIC, si bien qu’on a pu parler de l’émergence d’un « Groupe BRICSA ». Les Etats-Unis ne chercheraient-ils pas à troquer une présidence sud-africaine du FMI contre un arrêt de toutes les tentatives de Pretoria d’adhérer au BRIC/BRICSA ?

 

L’affaire Strauss-Kahn ne doit donc pas être vue sous le seul angle du graveleux. Les « services » savent que cela marche chez les gogos, qui ne vont voir que le seul scandale sexuel car on alimentera bien la machine médiatique à fabriquer du spectacle.

 

Pour l’Europe, les vicissitudes du FMI post-strauss-kahnien doivent éveiller la vigilance, quel que soit le successeur du nouveau taulard de Rikers Island. L’Europe doit garder et consolider sa place au sein de cette institution financière internationale et critiquer sévèrement la clause qui stipule qu’il faut 85% des voix pour concrétiser une décision : les Etats-Unis détiennent 16,74%  des suffrages… Une belle, très belle, minorité de blocage, que l’hyperpuissance s’est aménagé à toutes fins utiles. Qu’il faille laisser de la place aux pays émergents est un fait. Oui donc à tous ces pays qui montent. Mais il s’agit de ne pas donner des voix, ou des suppléments de voix ou de sièges, à n’importe quel pays émergent : il faut qu’ils expriment une volonté d’alternance réelle sur l’échiquier international qui aille dans le sens de nos intérêts européens, ainsi que de ceux du Mercosur ibéro-américain ou du Groupe BRIC. Nous ne pensons pas que ce soit le cas de la Turquie ou de Singapour…

 

L’après-DKS doit avoir le souci du salut de la Grèce, du Portugal et de l’Irlande, voire de l’Espagne ou du prochain adhérant, la Croatie. Par conséquent, nous devons souverainement décider d’infléchir les flux touristiques vers ces seuls pays européens et mettre un holà clair et net à tous les flux qui drainent des devises vers d’autres destinations comme la Tunisie, fragilisée par le système au moyen d’une fausse révolution populaire, de l’Egypte, où il arrive que des cinglés canardent nos touristes à la kalachnikov, de la Turquie, parce que les discours successifs d’Erdogan à Cologne (2008) et à Düsseldorf (2011) équivalent à une véritable déclaration de guerre à l’Europe, de même que la menace, proférée tour à tour par Erdogan et Davutoglu, de faire jouer les réseaux mafieux turcs sur nos territoires, ou encore vers la République Dominicaine car ce n’est pas à nous, Européens, d’aller financer des Etats marionnettes ou des républiques bananières situés dans l’arrière-cour caraïbe des Etats-Unis.

 

En France, il n’y a pas lieu de croire, pensons-nous, à une manœuvre machiavélique émanant de l’UMP sarköziste. Dans le camp socialiste, la disparition de Strauss-Kahn portera vraisemblablement Martine Aubry à la candidature présidentielle l’an prochain. Elle représente peut-être un certain paléo-socialisme mais, à coup sûr, une option nettement moins « festiviste » que sa collègue malchanceuse de 2007, Ségolène Royale. Quoi qu’il en soit, comme tous les pays d’Europe, la France est mal barrée. Un humoriste triste, un de ces pessimistes avisés qui forment le terreau du populisme, toujours grincheux mais souvent pertinent, disait au comptoir d’un bistrot bruxellois, la voix désabusée, à la veille des élections présidentielles de 2007 : « Pauvre France, la voilà sommée de choisir entre un connard et une connasse ! ». C’est cru. C’est vert. Mais c’est la vox populi, proche de la vox dei. Avec un DSK, qui serait revenu du FMI auréolé de gloire et de prestige, ce type d’humour grinçant n’aurait sans doute pas fonctionné. Mais DSK aurait-il mené une politique régalienne et souveraine ? Peut-on, dans le chef d’un type comme lui, passer du mondialisme financier à l’étatisme de gaullienne mémoire ? Nous ne le croyons pas. DSK aurait été un gestionnaire de la succursale France. Sans grands renforts de régalisme. Quant aux Grecs, Portugais et Irlandais, ils auraient peut-être été sauvés de la faillite imminente, mais par un fameux remède de cheval… Il est, dans tous les cas de figure, malsain d’avoir un homme de finance plutôt qu’un zoon politikon à la barre d’une vieille puissance du Vieux Monde.

 

Mais l’affaire DSK appelle encore d’autres remarques. Et elles interpellent la notion même de « modèle américain ». Au-delà des mésaventures réelles ou imaginaires de DSK. Nous, Européens, ne sommes pas exempts de défauts. En pleine décadence, dépourvus de toute aura de souveraineté, nous sombrons dans la déchéance, en cumulant anciens et nouveaux défauts. Mais face aux Etats-Unis nous représentons encore et toujours une plus grande profondeur temporelle (et historique). En droit, dans toute procédure, nous avons des règles, loin d’être parfaites, mais des règles plus pondérées, plus réfléchies, que celles qu’appliquent les Américains. Chez nous, avant d’incarcérer une personne, un juge d’instruction instruit à charge et à décharge, même si certains abus (surtout en France) ont profondément nui à l’image de marque du juge d’instruction au cours de cette dernière décennie. L’Europe, si elle veut être souveraine et digne de son passé de gloire, se doit de défendre ses citoyens partout sur la planète : elle ne devrait pas autoriser des gouvernements ou des systèmes judiciaires imparfaits, qui ne sont pas en adéquation avec ses propres principes et ses propres pratiques, à incarcérer des personnalités européennes ou de simples quidams, sans que n’ait été, au préalable, appliquées les règles en vigueur en Europe. Le système judiciaire américain est primitif, grossier, violent et répressif outre mesure (à côté de lui le IIIe Reich, tant décrié, était, avant-guerre du moins, un modèle d’humanisme). On y enferme gugusses et gonzesses pour des peccadilles : il y a plus de deux millions de détenus aux States ! Ce sont des proportions dignes du goulag soviétique, avec tout juste une retouche : la tunique pénitentiaire orange —ça fait plus joli et plus moderne—  que portent les détenus enchaînés en file qui exécutent quelques besognes d’utilité publique le long des routes. L’Europe doit tout faire, diplomatiquement, pour soustraire ses propres citoyens aux affres d’une machine judiciaire aussi primitive. Il y a des précédents récents dont on peut s’inspirer : rappelons-nous cette jeune fille au pair, sujette britannique, qui avait été condamnée sous les projecteurs des médias –avec le sensationnel spectaculaire que pose « une vierge perverse et infanticide »—   à une peine de prison équivalent à la perpétuité, sans preuves tangibles, par des jurés sans formation intellectuelle satisfaisante, sans capacités réelles de réflexion et de recul, aux cervelles lessivées par le battage médiatique. Les protestations vigoureuses du gouvernement britannique ont obligé les Etats-Unis à revoir le procès et à acquitter la jeune fille. Ce procès de la fille au pair, tous les procès à connotations sexuelles dans un pays au puritanisme pathologique montrent bel et bien que les Etats-Unis, qui se targuent depuis Jimmy Carter d’être le fer de lance idéologique et militaire des droits de l’homme sur la planète, n’ont en fait aucune légitimité à se positionner de la sorte. Ils sont un pays du déni permanent du droit et de la justice ou, pire, de la mesure et de la décence. La fille au pair et Guantanamo sont là pour le prouver.

 

Pourquoi la France n’imite-t-elle pas l’intransigeance britannique en ce domaine? Parce qu’elle croit à la culpabilité de DSK qui a commis en fait ce que l’on est sûrement en train de commettre, en ce moment même, mille fois sur le territoire de l’Hexagone, sans même parler des viols collectifs et des tournantes, qu’on dissimule pieusement sous le voile de la bien-pensance politiquement correcte ? La France ne produit qu’un étrange silence, que force embarras. Sarközy profite sans doute de l’aubaine : son concurrent putatif est à l’ombre à Rikers Island. Les concurrents socialistes de DSK jubilent sans doute eux aussi in petto pour les mêmes raisons. 

 

Concluons : si les allégations de la femme de chambre new-yorkaise s’avèrent exactes in fine, alors soit, le spectacle de l’arrestation de DSK ne serait que le salaire mérité d’un goujat et d’un indélicat, incapable de demander une relation de type érotique avec un charmant sourire, un bouquet de fleur, une coupe de crémant d’Alsace ou une promenade le long d’un lac. Mais, en l’occurrence, le goujat présumé avait les moyens de se payer une professionnelle pour une petite séance de priapisme. En tenant compte de cette possibilité, si l’agression brutale, reprochée à DSK, a été vraie, elle relèverait plutôt de la psychiatrie que de la justice. Ça arrive qu’un ponte au faîte de sa gloire pète les plombs, a les nerfs en pelote et cherche un exutoire qui, en fin de compte, le couvre de ridicule. Papy DSK est peut-être fatigué : il déconne, il débloque. Il y a bien un psychiatre pour se pencher sur son cas, finalement assez banal. Ou bien cette crise de priapisme et cette brutalité proviendraient-elles, on ne sait jamais, d’une poudre de perlimpinpin subrepticement versée dans son café du matin… Notre anthropologie, dérivée de celle de Carl Schmitt, est pessimiste. Nous savons que l’homme est pécheur, surtout sur le plan sexuel. C’est la raison pour laquelle, dans les pays où cette tradition de pessimisme anthropologique demeure plus ou moins vivace, nous avons toujours été capables de formater les peines, de les inscrire dans de justes proportions. C’est encore plus vrai dans les pays méditerranéens, dont la France.

 

Mais si les déclarations de la soubrette du Sofitel finissaient par apparaître comme de la pure fiction, alors la thèse du complot gagnerait diantrement en plausibilité. En France, on fait tomber ses concurrents politiques en fabriquant des scandales financiers ou en montant en épingle des affaires de corruption (voir Dominique de Villepin). Jamais avec des histoires de cul ou de bite. Sinon les prisons devraient refuser du monde. Donc l’hypothèse la plus probable, en cas de complot, serait celle d’une cabbale menée au sein ou en marge du FMI. Et donc menée au départ du territoire des Etats-Unis, par des services privés ou publics américains. DSK, revenu de son cul de basse fosse en ruminant une juste vengeance, pourrait alors s’adresser à un magistrat français pour qu’il fasse mener enquête, quitte à lancer des mandats d’arrêt internationaux contre les acteurs de cette sotie, y compris les procureurs et magistrats new-yorkais qui ne doivent pas avoir ignoré, le cas échéant, la nature manipulatoire de l’affaire et le caractère mensonger de la dénonciation. Le mandat international condamnerait ces tristes personnalités à demeurer à vie sur le territoire de leurs chers States car ils risqueraient alors d’être embastillés : ils se révéleraient alors indignes de fouler au pied le sol sacré de notre Europe, terre de culture sublime où les praticiens d’une justice de lynch et de posse n’ont pas leur place. Car ils sont vraiment indignes du monde civilisé : le puritanisme, qu’il soit celui des Pèlerins du Mayflower et de leurs descendants, ou celui des Wahhabites ou des Salafistes, est une calamité pour la terre entière, l’indice d’un déni total de culture et de civilisation. Le monde serait plus heureux et plus joyeux si ces gens n’existaient pas.

 

Communiqué du Mouvement Identitaire Démocratique – 19 mai 2011.    

mardi, 17 mai 2011

Informatie-oorlog: De VSA dulden geen pluralisme

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Informatie-oorlog: De VSA dulden geen pluralisme

Ex: http://www.kasper-gent.org/

Op 3 maart 2011 pleitte minister van buitenlandse zaken van de VSA Hillary Clinton voor meer overheidssteun om het Amerikaanse mediabeleid te versterken. Dit was dringend nodig, stelde ze, omdat de VSA “de informatie-oorlog aan het verliezen zijn”:

“We are in an information war and we are losing that war. Al Jazeera is winning, the Chinese have opened a global multi-language television network, the Russians have opened up an English-language network. I’ve seen it in a few countries, and it is quite instructive, …

Hillary Clinton verwijst hier respectievelijk naar Al-Jazeera English (het Arabische medianetwerk), CCTV-9 (Chinese Central TV) en Russia Today (RT.com). Hoewel nog geen tien jaar oud, hebben ze de monopolie van CNN en BBC kunnen ondergraven. Nu moeten CNN en BBC heel wat concurrentie dulden van medianetwerken die geen enkele band hebben met het Westen.

Al-Jazeera en RT.com laten dit ook duidelijk blijken in hun nieuwsgaring, die op een heel verfrissende wijze (alvast voor de gemiddelde Westerling) bericht over de globale gebeurtenissen. Zo was het RT.com die ons op de hoogte hield van de massale vakbondsprotesten te Wisconsin terwijl de Amerikaanse media deden alsof er niets gebeurde of hun neus bloedde.[1] Al Jazeera was op zijn beurt het enige nieuwskanaal dat sprak over de burgerslachtoffers in de Irak-oorlog terwijl CNN hen daarvoor bekritiseerde en zich afvroeg waarom het nodig was hierover te berichten.[2]

Niet alleen bekijken ze de gebeurtenissen via een andere invalshoek, ze zijn vaak in staat om qua professionaliteit en nieuwskwaliteit de Westerse media te overtreffen. Zo ontketende RT.com een mediaschandaal in 2009 toen ze konden bewijzen dat de CNN in hun berichtgeving over de oorlog in Zuid-Ossetië de beelden om de bombardementen van de stad Gori door het Russische leger te illustreren, werden opgenomen in Tskhinvali, die werd bestookt door het Georgische leger. Eén van hun cameramannen mocht exclusief getuigen dat de CNN hier zwaar in de fout was gegaan.[3] Het deed de geloofwaardigheid van hun berichtgeving geen deugd.

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Een ander recent voorbeeld is de berichtgeving over de Noord-Afrikaanse en Arabische opstanden, waarin duidelijk bleek dat Al-Jazeera in staat was om een veel bredere kijk weer te geven op de gebeurtenissen. Terwijl de CNN bijvoorbeeld het moest doen met journalisten in CaÏro en analyses vanuit hun veilige studio’s, wist Al-Jazeera meerdere journalisten over het gehele land te verspreiden, die zoveel mogelijk live beelden verzamelden, gecombineerd met tal van reportages met de oppositie zelf. CNN moest dan ook vaak Al-Jazeera citeren in hun nieuwsberichten en Hilary Clinton zelf stelde vast dat Al-Jazeera “echt nieuws” is, in vergelijking met de Amerikaanse nieuwsdiensten:

“Viewership of Al Jazeera is going up in the United States because it’s real news,” Clinton said. “You may not agree with it, but you feel like you’re getting real news around the clock instead of a million commercials and, you know, arguments between talking heads and the kind of stuff that we do on our news which, you know, is not particularly informative to us, let alone foreigners.”

De cijfers liegen er niet om. Sinds 2009 daalt het aantal kijkers voor de CNN drastisch. In maart 2010 verloor men zelfs de helft van de kijkers in vergelijking met verleden jaar. Vooral Fox News profiteert hiervan. In het laatste kwartaal van 2010 werd deze evolutie verder gezet en had de CNN minder kijkers dan 10 jaar geleden.

Dat deze kijkers niet overwegen om over te schakelen naar of Al-Jazeera, is omdat deze quasi geen kabeltoegang krijgt. De meeste Amerikaanse kijkers moeten Al-Jazeera dan ook volgen via het internet. Momenteel zijn er tussen Al-Jazeera en Comcast (de grootste kabeldistributeur van de VSA) om dit probleem aan te pakken. RT.com daarentegen kan al in de VSA bekeken worden,

Maar de VSA slaan terug. Recent aanvaardde de BBC World Service, die door de economische crisis moet lijden onder draconische besparingen, geld van de American State Department om uit de kosten te geraken. Dat dit betekent dat de VSA nu ook (mee) bepaalt wat al dan niet mag uitgezonden worden op de BBC, kan zelfs het kleinste kind inzien.

Natuurlijk bestaat er geen 100% objectieve overheidsmedia (zo werden zowel CNN als Al-Jazeera gehekeld voor hun “even bevooroordeelde berichtgeving”[4]) en de waarheid ligt hoogstwaarschijnlijk ergens tussenin. Toch is het toenemende pluralisme in de nieuwsvergaring een verademing. Dat Hillary Clinton er alles aan wil doen om enkel het Amerikaanse standpunt over de gebeurtenissen in deze wereld te laten gelden, is een zeer spijtige zaak maar niet verbazingwekkend.

Geschreven door Erik Langerock

 


Bronnen:

http://rt.com/news/cnn-blamed-for-using-misleading-war-video/
http://www.fair.org/index.php?page=1587

http://insidecablenews.wordpress.com/2011/01/30/al-jazeeras-cnn-and-abc-moments/
http://www.wnd.com/?pageId=38747
http://www.salon.com/news/politics/war_room/2011/01/28/cable_news_egypt
http://www.guardian.co.uk/media/2002/feb/02/usnews.afghanistan
http://rt.com/news/information-war-media-us/
http://rt.com/news/bbc-us-state-department/

 

[1]
[1] Zie artikel “Vakbondsprotest doodgezwegen” in ons Winternummer

[2]
[2] http://www.fair.org/index.php?page=1587

[3]
[3] http://rt.com/news/cnn-blamed-for-using-misleading-war-video/

[4]
[4] http://www.wnd.com/?pageId=38747

dimanche, 15 mai 2011

Obama, le Pakistan, Ben Laden: des manoeuvres tortueuses...

Obama, le Pakistan, Ben Laden : des manoeuvres tortueuses...

Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com/

Nous reproduisons ci-dessous une analyse de Jean-Paul Baquiast, publiée sur son site Europe solidaire, à propos de l'opération "Ben Laden" et de ses développements stratégico-médiatiques.

 

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Obama, le Pakistan, Ben Laden

Des nuages de fumées de plus en plus opaques continuent à être émis par les Etats-Unis pour camoufler aux yeux du monde les manoeuvres tortueuses impliquant les relations entre l'administration fédérale, le lobby militaro-industriel, le Pakistan, nombre d'autres protagonistes moins importants et dont l'affaire Ben Laden représente la partie émergée.

Nous avons dans un article précédent parlé d'enfumage, principalement dirigé contre ceux qui dans le monde entier ont le tort de chercher à comprendre le dessous des cartes. L'enfumage continue plus que jamais mais on peut regretter que Barack Obama, présenté à l'intérieur et à l'extérieur comme un parangon de bonne foi, en soit l'instrument sinon l'instigateur principal.

Il suffit de jeter un coup d'oeil sur les éditorialistes non alignés de la presse américaine pour se rendre compte que plus personne sauf les naïfs invétérés ne croit en Amérique au récit héroïque présenté par Obama lui-même en annonçant le coup de mains ayant permis de supprimer Ben Laden. Existait-il encore un personnage de ce nom doté du curriculum vitae que le renseignement américain lui avait inventé. Dans l'affirmative, à supposer qu'un Ben Laden très diminué ait survécu en se cachant à Abbottabad, près d'Islamabad, comment croire que tant le Pakistan que l'Amérique aient pu l'ignorer jusqu'à ces derniers jours. Mais s'ils ne l'ignoraient pas, pourquoi faisaient-ils comme s'ils l'ignoraient et pourquoi, subitement, manifestement de connivence, l'ont-ils fait disparaître un beau jour.

L'hypothèse la plus répandue, dans les médias américains non conformistes, est que le Pentagone, la CIA et Obama, les trois grands protagonistes de cette aventure, ont eu besoin du « mythe Ben Laden » pour justifier ces dernières années, non seulement une mobilisation permanente de type sécuritaire qualifiée de « global war on terror » mais l'occupation de l'Afghanistan. Il s'est cependant trouvé que le coût de la guerre, comme ses résultats de plus en plus désastreux, obligent Obama à précipiter le retrait. Mais devant l'hostilité de la CIA représentée par son omniprésent directeur Léon Panetta, comme plus généralement de celle du lobby militaire représenté par le Pentagone, qui n'auraient pas accepté un départ pur et simple, le trio a été obligé d'inventer un éclatant fait d'armes qui rendra dans les semaines à venir ce retrait beaucoup plus acceptable. L'économie budgétaire en résultant, comme sa nouvelle aura de chef de guerre, permettra ainsi à Barack Obama d'aborder se réélection dans de bien meilleurs conditions qu'auparavant. Il saura en compensation mettre un frein aux propositions de réduction du budget militaire qui continuent à circuler dans certains cercles démocrates. 

Il semble que Panetta ait été convaincu d'accepter ce deal. En tant que sympathisant démocrate, il devrait en principe « rouler pour Obama », que ce soit aujourd'hui ou demain. Mais la CIA se garde des biscuits si l'on peut dire. Elle vient d'annoncer que Ben Laden, loin d'être un grand malade inoffensif comme le prétendaient les conspirationnistes, préparait de nouveaux attentats sur le sol américain. La CIA dispose surtout de l' « immense » réserve des documents saisis sur les ordinateurs et disques durs de Ben Laden, qu'elle sera la seule à déchiffrer. Elle pourra donc annoncer au monde exactement ce qu'elle voudra pour justifier les politiques futures du Pentagone – Pentagone dont assez normalement Panetta devrait prendre la tête en remplacement de Robert Gates apparemment disqualifié. Il s'ensuit que la liberté d'action future de Barack Obama sera nécessairement très contrainte par les révélations que les militaires et les gens du renseignement jugeront bon de faire (nous allions dire d'inventer) à partir de tous les documents qu'ils analyseront.


Quant au Pakistan, bien malin, même à Washington, qui pourrait dire ce qu'il veut vraiment, compte tenu des diverses factions qui se disputent le gouvernement, dont l'ISI et l'armée ne sont pas les moindres. On peut penser que ces dernières années, il avait intérêt lui-aussi à encourager le mythe Ben Laden, peut-être en accord secret avec la CIA. Il ne pouvait pas cependant laisser supposer qu'en fonction de cet accord il protégeait directement ledit Ben Laden, aux yeux par exemple de l'Inde.

Mais aujourd'hui, plus que les survivances d'El Qaida, aujourd'hui, ce sont les Talibans qui importent aux yeux du Pakistan. Il semble que le départ américain étant désormais programmé, il lui est devenu impératif de s'entendre avec eux pour que l'Afghanistan à ses frontières occidentales continue à lui assurer un potentiel back-up à l'égard de l'Inde. Or Ben Laden n'était en rien apprécié par les Talibans, qui y voyaient plutôt semble-t-il une émanation de l'Arabie saoudite.


Certes, orchestrée par la classe politique unanime - et pas seulement par l'opposition -, la colère monte au Pakistan. Elle éclabousse à la fois les responsables du gouvernement civil et le tout puissant appareil militaire. On leur reproche indifféremment leur dissimulation ou leur aveuglement. Mais on peut penser qu'une fois sorti du guêpier que représentait la présence de Ben Laden, ces deux forces dirigeantes s'entendront à nouveau pour continuer à ménager l'Amérique tout en jouant divers double-jeux avec les gouvernements de la région.

Ce que nous continuons pour notre compte à trouver affligeant, c'est la candeur avec laquelle les Européens admettent le récit héroïque présenté par Obama lui-même, alors que, comme nous l'avons indiqué, un nombre croissant de ses compatriotes refusent dorénavant de le laisser duper.

Jean-Paul Baquiast (Europe solidaire, 9 mai 2011)

 

Der Mythos von Abbottabad

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Der Mythos von Abbottabad

Michael WIESBERG

Ex: http://ww.jungefreiheit.de/

Es ist Zeit, aus der medial verabreichten Jubel-Narkose in der Causa Osama bin Laden (OBL) aufzuwachen und den Verstand wieder einzuschalten. An dieser Stelle möchte ich ein wenig Starthilfe in Form von offenen Fragen und Gedankenspielen geben, die sich im Hinblick auf die Tötung des „Terrorfürsten“ aufdrängen, die in westlichen Medien als Heldenstück der US-Navy-Seals beziehungsweise als Ausdruck der Entschlossenheit von US-Präsident Obama verklärt worden ist.

Bilal-Stadt, der nordöstliche Vorort von Abbottabad und OBL letzter Aufenthaltsort, zirka 50 Kilometer Luftlinie von Islamabad entfernt, hat einen Militärbezirk, was unter anderem die Anwesenheit von Sicherheitspersonal und Geheimdienstmitarbeitern impliziert. Ibn Ladens Haus befand sich etwa 500 Meter entfernt von der pakistanischen Militärakademie Kakul. Fremde, die keinen militärischen Hintergrund haben, müssen hier über kurz oder lang auffallen. Überdies bot sich keine direkte Fluchtmöglichkeit in Richtung derjenigen Gebiete Afghanistans, die von der Taliban kontrolliert werden. Warum ist Ibn Laden samt Familie gerade hier untergetaucht?

Was passierte mit den Leichen der Familienangehörigen?

Neben Ibn Laden sollen weitere Personen umgekommen sein, angeblich auch ein Sohn Ibn Ladens. Was ist aus ihren Leichen geworden beziehungsweise wo sind diese Leichen? Warum hielt sich OBL ausgerechnet in einem auffälligen, „festungsartig“ ausgebauten Wohnkomplex auf, der die umliegenden, deutlich kleineren Häuser klar überragte? Naheliegend wäre es gewesen, eines der unauffälligen kleineren Häuser auszuwählen.

Die letzten Guantánamo-Dokumente, die via Wikileaks veröffentlicht worden sind, enthüllen, daß US-Geheimdienste seit längerem wußten, daß sich OBL und seine Familie oder Teile seiner Familie in Abbottabad aufhalten. Wurde das Kommandounternehmen vorzeitig vom Zaun gebrochen, um zu verhindern, daß Ibn Laden nach Bekanntwerden dieser Dokumente den Standort wechselt? Zur Erinnerung: Der Libyer Abu al-Libi, ein El-Kaida-Kurier, wurde am 2. Mai des Jahres 2005 in der nahe Abbottabad gelegenen Stadt Mardan verhaftet. Im Januar 2011 stellten Fahnder Umar Patek, einen der Planer des Attentats im Jahr 2002 auf der indonesischen Ferieninsel Bali, in Abbottabad. Abbottabad erfreute sich offensichtlich in El-Kaida-Kreisen einer gewissen Beliebtheit.

FBI-Fahndungsliste führt die Vorgänge von 9/11 nicht auf

Warum wird immer wieder behauptet, OBL sei der Drahtzieher der Anschläge vom 11. September 2001 gewesen, obwohl er laut FBI wegen dieser Anschläge gar nicht gesucht wurde? Laut Fahndungsliste des FBI – Danke an Rainer Rupp, das er darauf in der Jungen Welt erneut aufmerksam gemacht hat – wurde er wegen der Anschläge auf die US-Botschaften in Nairobi und Daressalam gesucht, nicht aber wegen der Vorgänge im Zusammenhang mit 9/11.

Wie bei den Anschlägen am 11. September 2001 wurde auch diesmal die Erhebung von wichtigen Beweismitteln verunmöglicht. Eine Obduktion der Leiche OBL beziehungsweise eine eindeutige Identifikation seiner Person durch unabhängige Experten konnte nicht stattfinden. Die digitale „Daten-Goldader“, die OBL angeblich hinterlassen haben soll, eröffnet den USA neue Optionen, dort zu intervenieren, wo diese es gerade für angezeigt halten. Diese Daten könnten der Generalschlüssel für einen „Krieg gegen den Terror“ werden, der alle Konventionen hinter sich läßt. Abbottabad wäre vor diesem Hintergrund zwar das Ende der Ära OBL, bedeutet möglicherweise aber den Auftakt für eine neue Ära des Antiterrorkrieges, mit dem die USA seit der Präsidentschaft von George W. Bush ihre geostrategische Interessen zu bemänteln suchen.

El Kaida, so eine der letzten Meldungen, soll in einem Posting in „islamistischen Internetforen“ bestätigt haben, daß die militärische Operation zur Tötung von OBL am Sonntag erfolgreich gewesen sei und hilft dem Weißen Haus damit, bösartige Verschwörungstheorien zu entkräften. Wie hilfreich! Bezeichnend bleibt das, was ein Sprecher des Weißen Hauses anmerkte, nämlich daß El Kaida damit nur das „Offensichtliche“ anerkenne. Auf die Frage nach weiteren Details der Operation erklärte er, es sei „extrem wichtig“ [!], daß er darüber nichts mehr sage. Dieser Sprecher wird seine Gründe dafür haben, warum er „darüber“ lieber nichts mehr sagt ...

Michael Wiesberg, 1959 in Kiel geboren, Studium der Evangelischen Theologie und Geschichte, arbeitet als Lektor und als freier Journalist. Letzte Buchveröffentlichung: Botho Strauß. Dichter der Gegenaufklärung, Dresden 2002.

En la muerte de Bin Laden

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En la muerte de Bin Laden

Ex: http://infokrisis.blogia.com/

Info-krisis.- El 2 de mayo han matado a Bin Laden. Peor fue lo del parque de Monteleón ese mismo día en 1808. De alguna manera se tenía que acabar con la historia improbable de un terrorista que durante 10 años ha mantenido en jaque a los servicios de inteligencia y a las policías de todo el mundo. Y lo he hecho un triste 2 de mayo. Hay algunas reflexiones que se me ocurre en este momento.

*     *     *

Las cosas han cambiado mucho en los últimos 10 años. En 2001, cuando Bush utilizó los dos mil y pico muertos de las Torres Gemelas como excusa para emprender dos guerras coloniales, los EEUU todavía aspiraban a ser “la ciudad en la colina”, el país modelo de virtudes con su “destino manifiesto”, recompensado por Dios con la hegemonía mundial. Al menos eso se creía en el “cinturón de la Biblia” y entre los cristianos “renacidos”. Y con mucho más fundamento lo creían también los cerebros neoconservadores que, como el “primo de Zumosol” querían enseñar a diestro y siniestro como se mantiene una “voluntad de imperio” (con minúsculas) rentable para los negocios.

Pero de 2001 a 2011 han ocurrido muchas cosas: el ascenso de China y de los países emergentes, la gran crisis económica de 2007, la recomposición de Rusia, las revueltas árabes, el empantanamiento en Irak y Afganistán y, sobre todo, una deuda interna que supera el 14% del PIB norteamericano y que no hay forma de disminuir, han hecho que cada vez más se tambalee la posición de los EEUU tanto en el exterior como incluso en el interior.

Por otra parte, los idus de la crisis han llegado, pero no han pasado. Y en la Casa  Blanca, hoy se respira un ambiente ligeramente más realista: los EEUU tienen los días contados como potencia hegemónica mundial. De hecho, si hoy no se han declarado en quiebra es gracias a las inyecciones diarias de fondos en las Bolsas norteamericanas, fondos que vienen de China, petrodólares, euros, libras esterlinas, etc. Obama parece el hombre que si logra mantenerse otros cuatro años en el poder tendrá el triste honor de certificar la quiebra del “imperio norteamericano” y ser su enterrador oficial. Esa quiebra es hoy irreversible y los EEUU como todo imperio morirá por su poder hipertrófico y su gigantismo.

Pero, además, incluso la única oposición digna de tal nombre que tiene Obama, el Tea Party, ya no cree siquiera en el “terrorismo internacional”. Para ellos, la verdadera amenaza es el “comunismo”. Allí se entiende por “comunismo” lo que aquí quiere decir “socialismo” y allí lo que aquí se considera “socialdemocracia” es llamado también “comunismo”. Por eso no puede extrañarnos que el Tea Party (véase el artículo http://info-krisis.blogspot.com/2011/03/el-ultimo-grito-de-la-derecha.html) se manifieste incrédulo ante el “terrorismo internacional” y haya introducido un giro en los sectores neoconservadores norteamericanos: el “enemigo” no es ya el “fundamentalismo islámico”, sino el “comunismo” porque “ya está en el poder con Obama”. ¿La prueba? La miserable reforma de la sanidad norteamericana considerada como iniciativa “socialista”. El “enemigo” ya no es el “terrorismo internacional” sino el “comunismo anidado dentro de la administración gracias a Obama.

Si Al-Qaeda sirvió para que ese mastuerzo analfabestia que fue Bush pudiera prestigiarse a costa de ejercer como “master and commander” y si utilizó los extraños ataques del 11-S para declarar sus dos guerras de conquista que han enriquecido extraordinariamente a sus amigos del complejo militar-petrolero-industrial y han sumido un poco más a los EEUU en el pozo sin fondo del déficit, a Obama, ni Bin Laden, ni Al-Qaeda le servían absolutamente para nada. Además no eran cosa suya. Era necesario, pues, dar el carpetazo final, a la primera oportunidad. Y esta se ha presentado el 2 de mayo de 2011.

Poco importa quién ha muerto en Pakistán, si es que ha muerto alguien, y poco importa si es el auténtico Bin Laden o un actor, o un muñeco de goma. Siempre quedará la duda. Lo han hecho de tal manera que ya en los momentos de escribir estas líneas se especulan con tres o cuatro versiones diferentes de la “operación”, contradictorias entre sí. ¿A quién se le ocurre “enterrar el cadáver en el mar”? ¿Tanto cuesta meterlo en el pasapuré? ¿Y qué me dicen de la menos truculenta cremación que siempre permite esparcir las cenizas sin dejar rastros? Aunque lo normal hubiera sido que habiendo cometido atentados –presuntamente– en medio mundo, el cadáver fuera presentado a la “comunidad internacional” para que ésta pudiera determinar que, efectivamente, se trataba de aquel que los Seals pretendían que se trataba y que el ADN recogido correspondía al del cadáver.

Los EEUU han llevado el desenlace del Caso Bin Laden tan mal como construyeron al personaje. Si éste ha podido pasar como fundador de una extraña “franquicia” terrorista ello ha sido posible gracias a la credulidad de una población anestesiada y por la presión psicológica de unos medios de comunicación en su mayoría acríticos. El Caos Bin Laden coleará durante años y las versiones que aparecerán sobre su muerte serán tan misteriosas como todo lo que ha rodeado al personaje desde hace 20 años.

*     *     *

Había prisa en los últimos tiempos en pasar la página Bin-Laden. De un lado porque en los últimos 20 días, el presidente Obama está asaeteado por quienes dudan si nació en el corazón de África o si nació en Haway. Este era un buen momento para borrar a Bin Laden en la seguridad de que esta noticia taparía a cualquier otra, y acallaría las dudas sobre el presidente.

De otro lado, algo está pasando desde hace seis meses en el mundo árabe cuya importancia aún no puede valorarse, pero, en cualquier caso no conviene dejar atrás una pieza como Bin Laden a través del cual ya no se puede explicar nada: porque en ninguna de estas revueltas árabes ha aparecido Al-Qaeda, ni franquiciado alguno. Y si eso es así –y así es, porque de haber sido otra cosa los medios lo hubieran alardeado en portada y a grandes titulares– es evidente que el fundamentalismo islámico, aún existiendo, no tiene nada que ver con una Al Qaeda que nadie sabe dónde está.

Si Al Qaeda existiera, su presencia habría sido notable en las revueltas árabes. No lo ha sido. Al Qaeda es el gran ausente de las convulsiones árabes, simplemente porque no tiene entidad real, ni probablemente la haya tenido nunca más allá de unas docenas de islamistas chalados y sin dos dedos de frente dispuestos a ser manipulados o a llevar la reivindicación de un atentado y pensar que lo han cometido (hoy mismo El País –aprovechando- recordaba que las pistas del 11-S pasan por España… algo que ningún tribunal ha conseguido demostrar jamás).

Y, ahora, cuando están emergiendo nuevos gobiernos en el mundo árabe lo peligroso para EEUU sería seguir fomentando el antiislamismo que emana sin esfuerzo de la presencia hasta hace unas horas de Bin Laden en la foto de los 10 hombres más buscados en aquel país.

*     *     *

Por todo esto era un buen momento para eliminarlo: los norteamericanos reforzaban su confianza en un presidente que medio año después de su elección ya había caído en picado y sigue sin remontar; las “primaveras árabes” exigían que las baterías se apuntaran hacia otra parte. Y, por lo demás, el horno económico no está para bollos: EEUU tiene que emprender la retirada de Irak este verano y la de Afganistán en breve, a pesar de que hoy la situación sea mucho más inestable en ambos países que hace una década. Hace quince días ni siquiera había dinero para pagar a los funcionarios de Washington (y los marines son considerados funcionarios). Ahora, con la “misión cumplida” (Bin Laden muerto), los EEUU pueden hacer más presentable su retirada de Irak y la futura de Afganistán.

Por todo eso era preciso que Bin Laden –un hallazgo para las “operaciones psicológicas” del Pentágono que ya no tenía lugar ni en la nueva línea de la administración norteamericana, ni siquiera en el acervo doctrinal de la oposición conservadora del Tea Party–, desapareciera para siempre, rindiendo un último servicio a la Casa Blanca. Y lo ha hecho un 2 de mayo. Lo dicho, peor fue lo del parque de Monteleón. Y además fue de verdad…

© Ernest Milà – infokrisis – infokrisis@yahoo.eshttp://infokrisis.blogia.comhttp://info-krisis.blogspot.com – Prohibida la reproducción de este texto sin indicar origen

samedi, 14 mai 2011

Wer war Osama bin Laden?

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Wer war Osama bin Laden?

Prof. Michel Chossudovsky

Der im Folgenden wiedergegebene Artikel »Wer ist Osama bin Laden?« wurde am 11. September 2001 entworfen. Am Abend des 12. September 2001 wurde er erstmalig auf der Global-Research-Internetseite veröffentlicht. Seit 2001 wurde er von zahllosen Internetseiten übernommen. Der ursprüngliche Eintrag gehört zu den am meisten gelesenen Internetartikeln im Zusammenhang mit al-Qaida.

Nur wenige Stunden nach den Terroranschlägen auf das World Trade Center und das Pentagon kam die Regierung Bush ohne stichhaltige Beweise zu dem Schluss: »Osama bin Laden und seineOrganisation al-Qaida sind die Hauptverdächtigen«. CIA-Direktor George Tenet erklärte, bin Laden sei in der Lage, »mehrere Anschläge mit nur geringer oder gar keiner Vorwarnung« zu planen. Außenminister Colin Powell bezeichnete die Anschläge als einen »kriegerischen Akt«, und Präsident Bush machte in einer am Abend vom Fernsehen ausgestrahlten Rede an die Nation deutlich, er unterscheide »nicht zwischen den Terroristen, die diese Verbrechen begehen, und denjenigen, die ihnen Unterschlupf gewähren«. Der frühere CIA-Direktor James Woolsey bezog sich explizit auf »staatliche Unterstützung«, was die Komplizenschaft eines oder mehrerer Staaten nahelegte. Und der frühere Nationale Sicherheitsberater Lawrence Eagleburger formulierte: »Meiner Ansicht nach werden wir beweisen, dass wir schreckliche Vergeltung üben, wenn wir so wie jetzt angegriffen werden.«

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/enthuellungen/pr...

 

 

vendredi, 13 mai 2011

Gefangennehemen und töten

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Gefangennehmen und töten (»capture and kill«) – eine Präsidentenorder im Widerspruch zum Menschenrecht

Wolfgang Effenberger

Nachdem US-Präsident Barack Obama mit seiner Außenministerin Hillary Clinton und weiteren Mitarbeitern am späten Sonntagabend des 2. Mai die Operation im pakistanischen Abbottabad live verfolgt hatte, trat Obama eloquent vor die Kameras und den Teleprompter. Über zehn Minuten verkündete er in einer wortgewandten und bilderreichen Rede die Tötung des Staatsfeindes Nr. 1 – des seit 1998 gesuchten Chefs des islamistischen Terrornetzwerks Al-Kaida, Osama bin Laden. Zuletzt waren 25 Millionen Dollar Kopfgeld auf ihn ausgesetzt.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/wolfgang-effenberger/gefangennehmen-und-toeten-capture-and-kill-eine-praesidentenorder-im-widerspruch-zum-menschenr.html

A Clash of Victimologies

A Clash of Victimologies

 

In recent days, a video has been circulating online depicting the savage beating of a customer at a Baltimore McDonald’s by two teenaged African-American females. Richard linked to it in one of his recent posts. Here it is again. The victim of the beating appears to be a Caucasian female. After repeatedly taking some rather brutal blows, the victim is shown apparently going into a seizure. Loose hair that had apparently been torn from her head (or wig) is shown on the floor near the victim. The employees of the McDonald’s in question apparently stood by and did nothing to assist the victim. The only effort at intervention was made by an elderly white female customer. The incident was filmed by a McDonald’s employee by the name of Vernon Hackett whom we are told has subsequently been dismissed from his position.

It has since been revealed that the victim was a 22-year-old transgender woman by the name of Chrissy Lee Polis. (For those unfamiliar with PC terminology, a “transgender woman” is roughly defined as a former “he” turned “she” in terms of self-identification though not necessarily surgical alteration.) It also turns out that Chrissy Lee Polis is an epileptic, which likely explains the onset of a seizure during the attack. The probable motivation for the attack was the two perpetrators having taken offense to the fact that Polis was attempting to use the women’s restroom. For a time, the video was being circulated in some white nationalist circles as a chilling example of a brutal crime being inflicted on a white person by ghetto blacks (which it clearly was). Upon the revelation of the victim’s proclaimed “gender identity,” some in the white nationalist milieu indicated their inclination to withdraw or scale back their sympathy. But clearly this was a horrific and despicable crime, regardless of the racial or sexual identities of either the victim or the perpetrator. Predictably, gay rights and “sexual minority” organizations have demanded that this incident be investigated and prosecuted as a hate crime.

Of course, what is interesting about this case is not merely that a violent crime occurred. Murders, assaults, robberies, and rapes are routine daily occurrences. Nor do the racial or sexual identities of either the victim or the perpetrators make this crime particularly unique. The fact that the crime occurred at a McDonald’s is no big news either. Someone was shot to death at a McDonald’s a few blocks from my residence some years ago. If Chrissy Lee Polis had been just another “normal” white person, this case would be getting scarcely any attention at all. There might be a few posts on various paleoconservative, white nationalist or alternative right websites about the hypocrisy of a mainstream media that turns hate crimes against racial or sexual minorities into front page news and national scandals whose memory lingers for years (the Matthew Shepard case, for instance) but ignores comparable crimes committed by minorities against whites (for example, how many Americans have ever even heard of the Wichita Massacre?). But that would be about it.

If she had not been a sexual minority, the victimization of Chrissy Lee Polis would not likely be receiving the attention of the Huffington Post, Daily Kos, San Francisco Chronicle, and other representatives of leftist opinion. Nor would she be receiving the attention of London’s Daily Mail, the Australian, the India Times, or other outlets of the international press. It is unlikely that she would be getting the recognition of even neocon mouthpieces like Lucianne.Com. Even the “movement conservative” press generally had little to say about the events in Wichita at the time of their occurrence. Nor would her attackers be facing the prospect of having hate crimes charges brought against them. In fact, the crime would likely be just another among countless routine criminal assaults reported to local police departments, though if Chrissy Lee Polis’ attackers had been skinheads or stereotypical “white trash” types rather than equally stereotypical “ghetto” types it is likely her case would be receiving much more attention than it currently is.

What we have here is an example of the “clash of victimologies” that is likely to become more evident as political correctness becomes ever more institutionally entrenched and as the realities of demographic transformation become ever more difficult to ignore. If indeed the two girls who perpetrated this are prosecuted for a hate crime against a transgendered woman, tensions between the organized African-American lobby and the organized “LGBT” lobby are bound to escalate. It is the standard political line of Sharpton-esque race hustlers and demagogues that virtually every black criminal, no matter how obvious the offender’s guilt or how malicious the offender’s actions, is somehow a victim of racism, social injustice, white privilege, this, that, or the other thing. The most obvious and celebrated case of this type was the elevation of O.J. Simpson, a wealthy celebrity with a lengthy history of severe domestic violence who became a cold-blooded double murderer, into an ostensible civil rights martyr, as though he were some poor black kid railroaded for a petty burglary by racist cops and unable to afford a competent defense attorney.

It will be interesting to observe to what degree the self-appointed spokesmen for African-Americans call for solidarity with the two teenaged hooliganettes, make excuses for them, attempt to absolve them of responsibility for their actions, or attribute their legal status to racism. Perhaps they will try to make the issue go away by simply ignoring it. However the high priests of the civil rights industry respond to this situation, this incident is bound to raise doubts in the minds of many “LGBT” people about who their political friends actually are. After all, a transgendered woman who attempted to wander into the women’s restroom in a McDonald’s located in some stuffy white bread suburb might get some funny looks, maybe some teasing. At worst, some shocked little old lady or concerned soccer mom might summon a couple of patrol cops who in their bewilderment would go about their usual routine of asking for ID, running a name check, issuing a warning, and cracking jokes as they drove off in the squad car. No doubt the recipient of such treatment would consider herself harassed and embarrassed, but it hardly compares with being a victim of aggravated assault bordering on attempted murder. No doubt many from the “LGBT” community might begin to recognize that “victim” status does not necessarily translate into “tolerance," and subsequently start to wonder if replacing the traditional European-American majority with Third World immigrants would be in their best interests, given that the majority of immigrants originate from countries where “sexual minorities” are not exactly honored.

This incident has created an interesting dilemma for the Left. Which class of official victim groups are they going to side with on this one? The Battle of McDonald’s provides an illustration of why, I believe, the Left as it is presently constituted will fail in the long run, whatever its present level of institutional influence and however much it may be able to endure for a few more decades. The Left will eventually self-destruct because its core tenets are self-contradictory and cannot be sustained in real world social practice. The Left’s core constituent groups: racial minorities, immigrants, the LGBT community, feminists, “secular humanists,” the black and Hispanic underclass, wealthy Jews, etc. have interests that are ultimately incompatible with one another. As the Left becomes more powerful in the short run, as the realities imposed by mass immigration become more apparent, and the tensions between the official victim groups begin to surface to an ever greater extent, the coalition of the officially oppressed will begin to self-cannibalize. Each interest group within the victimology paradigm will begin to battle each other for the “More Oppressed Than Thou” championship title. This will be the death blow for PC. It’s only a matter of time.

 

 
Keith Preston

Keith Preston

Keith Preston is the chief editor of AttacktheSystem.com and holds graduate degrees in history and sociology. He was awarded the 2008 Chris R. Tame Memorial Prize by the United Kingdom's Libertarian Alliance for his essay, "Free Enterprise: The Antidote to Corporate Plutocracy."

mardi, 10 mai 2011

Riad friert umfangreiches Rüstungsgeschäft mit den USA ein

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Riad friert umfangreiches Rüstungsgeschäft mit den USA ein – die Kluft zwischen Saudi-Arabien und den Amerikanern vertieft sich

 

Redaktion

Das 60jährige Bündnis zwischen den Vereinigten Staaten und Saudi-Arabien hat gewiss schon viele Höhen und Tiefen erlebt, aber bisher war die Stimmung noch nie so eisig wie gegenwärtig, was die strategische Position Amerikas auf der arabischen Halbinsel und dem Persischen Golf ernsthaft gefährdet. Als der amerikanische Verteidigungsminister Robert Gates am Mittwoch in der saudischen Hauptstadt eintraf, hatte sich die Lage schon so weit zugespitzt, dass mit einem Erfolg seiner Mission, die Beziehungen zu kitten, nicht mehr zu rechnen war. Sein Gespräch mit König Abdullah verlief vernichtend.

Mehr : http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/redaktion/riad-friert-umfangreiches-ruestungsgeschaeft-mit-den-usa-ein-die-kluft-zwischen-saudi-arabien-und-.html

John McCain and Hillary Clinton über Gaddafi (2009)

John McCain und Hillary Clinton 2009: Libyen ist »ein wichtiger Verbündeter im Krieg gegen den Terror«, Gaddafi ist ein »Friedensstifter in Afrika«

Manlio Dinucci

Senator John McCain, der bei den letzten amerikanischen Präsidentschaftswahlen als republikanischer Kandidat angetreten war, hielt sich am vergangenen Freitag (22. April) in Bengasi auf, von wo er Washington dazu aufrief, den Übergangsrat als legitime Regierung Libyens anzuerkennen, um sie beim Sturz Gaddafis zu unterstützen. Er hat ein nur kurzes Gedächtnis. Vor knapp 20 Monaten, am 14. August 2009, war derselbe McCain in Tripolis mit Muammar al-Gaddafi zusammengetroffen und hatte ihn als »Friedensstifter in Afrika« gepriesen.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/drucken.html;jsessionid=6DA934D65DA8B382A9101368A9502A9D?id=3333

lundi, 09 mai 2011

Soft Power - der kulturelle Krieg der USA gegen Russland - 1991-2010

 

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Soft Power – der kulturelle Krieg der USA gegen Russland, 1991–2010

 

Die neue Strategie und ihre Zentren

von Peter Bachmaier

In den letzten zwei Jahrzehnten hat eine Umorientierung des amerikanischen strategischen Denkens stattgefunden: Der Krieg wird nicht mehr rein militärisch definiert, sondern findet auch mit nicht militärischen, informativen und psychologischen Methoden statt, die man als «psychologische Kriegführung» [psychological warfare] oder «kulturellen Krieg» bezeichnet. Diese Methoden haben eine lange Vorgeschichte. Der amerikanische Militärstratege Liddell Hart entwickelte bereits vor dem Zweiten Weltkrieg die Strategie der indirekten Einwirkung [the strategy of indirect approach].1 Während des Zweiten Weltkriegs wandten die  amerikanischen und britischen Streitkräfte die «psychologische Kriegführung» gegen Deutschland an, die nachher zur Umerziehung [re-education] des deutschen Volkes eingesetzt wurde. Nach dem Ende des Krieges gründeten die CIA und das Verteidigungsministerium nach dem Vorbild des Tavistock Institute of Human Relations, eines spezialisierten Instituts für den psychologischen Krieg in England, Denkfabriken [think tanks] wie die RAND Corporation, das Hudson Institute von Herman Kahn, und andere, die in erster Linie gegen die Sowjetunion gerichtet waren.

Die Methoden in diesen Zentren wurden von einer Reihe von sozialwissenschaftlichen Instituten entwickelt. Die amerikanischen empirischen Sozialwissenschaften, d.h. Soziologie, Politikwissenschaft, Psychologie, Anthro­pologie, Kommunikationswissenschaft [communication studies] u.ä. entstanden in ihrer gegenwärtigen Form durch die Initiative und Finanzierung militärischer und nachrichtendienstlicher Agenturen in den 40er und 50er Jahren.2 Eine weitere Quelle waren die grossen Stiftungen wie die Carnegie Corporation, die Ford Foundation und die Rocke­feller Foundation. Es waren berühmte wissenschaftliche Zentren wie die New School for Social Research in New York, das ­Bureau of Applied Social Research in Princeton (von Paul Lazarsfeld geleitet), das Institut für Sozialforschung (geleitet von Max Horkheimer und Theodor W. Adorno, das 1949 nach Frankfurt zurückkehrte), das Center for International Studies (CENIS) am Massachusetts Institute of Technology, aber auch das von Michael Murphy und Gregory Bateson gegründete alternative Esalen Institut in Kalifornien – ein Zentrum der Gegenkultur, das auch an der Organisation des Woodstock-Festivals 1968 beteiligt war –, die diese Aufträge erhielten. Insbesondere die führenden Institute der Kommunikationswissenschaften waren durch die Programme für psychologische Kriegführung geprägt.
Diese Institute gaben Zeitschriften wie das Public Opinion Quaterly (POQ), die American Sociological Review, die American Political Science Review u.ä. heraus. An diesen Instituten arbeiteten Experten, meist Emigranten aus Deutschland und Österreich, die sich später grosse Namen in der Wissenschaft erwarben wie Paul Lazarsfeld, Oskar Morgenstern, Leo Loewenthal, Herbert Marcuse, Walter Lippmann, Harold Lasswell, Gabriel Almond, Daniel Lerner, Daniel Bell, Robert Merton u.v.a. Es waren dieselben Experten und Institute, die auch für die Umerziehung des Volkes in Deutschland verantwortlich waren. Einige dieser Projekte waren auch mit der Vorbereitung der Kulturrevolution der sechziger Jahre mit ihren Begleiterscheinungen Rockmusik, Drogenkultur und Sexuelle Revolution beschäftigt.
In besonderer Weise waren natürlich die «Soviet Studies» von der Regierung abhängig. Das Russian Research Project in Harvard, geleitet von Raymond Bauer und Alex Inkeles, war ein gemeinsames Unternehmen der CIA, der U.S. Airforce und der Carnegie Corporation. Das Institut veröffentlichte 1956 eine Studie mit dem Titel «How the Soviet System Works», die ein Standard-Lesebuch in Soviet Studies wurde.3 Zur psychologischen Kriegführung gehörten auch Radiosendungen der CIA nach Osteuropa, «eines der billigsten, sichersten und effektivsten Werkzeuge der U.S.-Aussenpolitik», wie Jean Kirkpatrick später erklärte, nämlich die Voice of America. RIAS Berlin, Radio Free Europe und Radio Liberty, die bis heute auf russisch und in den Sprachen der GUS senden.4 Diese Sender unterstanden dem Kongress für kulturelle Freiheit, der 1950 mit 400 Mitarbeitern in Paris von der CIA gegründet worden war.5
Der Sieg über die Sowjetunion wurde vor allem mit Hilfe dieser nicht militärischen Methoden erreicht. Die Strategie, die als Ziel keine Koexistenz mit der Sowjetunion, sondern eine «Demontage» des sowjetischen Systems vorsah, wurde von der Reagan-Administration 1982 ausgearbeitet.6 Der Plan umfasste sieben strategische Initiativen, darunter als Punkt 4: Psychologischer Krieg, gerichtet auf die Erzeugung von Angst, Unsicherheit, Verlust der Orientierung sowohl bei der Nomenklatura als auch bei der Bevölkerung.7 Dieser Krieg wurde nicht nur gegen den Kommunismus, sondern gegen Russland geführt, wie die direkten Aussagen Brzezinskis bezeugen: «Wir haben die UdSSR zerstört, wir werden auch Russland zerstören.» «Russland ist überhaupt ein überflüssiger Staat.» «Die Orthodoxie ist der Hauptfeind Amerikas. Russland ist ein besiegtes Land. Es wird aufgeteilt und unter Vormundschaft gestellt werden.»8
Im Jahr 1990 prägte Joseph Nye, ein Mitarbeiter des Council on Foreign Relations und Verbündeter von Zbigniew Brzezinski, für diese Methoden den Begriff «Soft Power» oder «Smart Power», der auf dieselbe Wurzel wie das «Social Engineering» zurückgeht.9 Er veröffentlichte im Jahre 2005 sein Buch «Soft Power: The Means to Success to World Politics», in dem er den Vorschlag machte, Amerika müsse durch seine Kultur und seine politischen Ideale attraktiv werden. Das Center for Strategic and International Studies in Washington, eine neokonservative Denkfabrik, in dessen Aufsichtsrat Henry Kissinger und Zbigniew Brzezinski sitzen, gründete 2006 eine Commission on Smart Power, von Joseph Nye und Richard Armitage geleitet, die 2009 ein Memorandum «A Smarter, More Secure America» vorlegt e, die das Ziel verfolgte, Amerikas Einfluss in der Welt mit «weichen» Methoden zu verstärken.10

Erste erfolgreiche Anwendung der neuen Strategie: die Perestrojka

Zum ersten Mal wurden diese neuen Methoden als Strategie in der Perestrojka eingesetzt, als Michail Gorbatschow an die Macht kam. Die Perestrojka hatte ihre positiven Seiten, sie stellte die Meinungs- und Bewegungsfreiheit wieder her, aber sie war auch eine massive Einflussnahme des Westens.11 Innerhalb des Zentralkomitees der KPdSU und der Nomenklatura bildete sich eine Gruppe, die auf die Positionen des Westens überging und das westliche neoliberale System einführen wollte.
Der eigentliche Architekt der Perestrojka war Alexander Jakowlew, seit 1985 Sekretär des ZK der KPdSU für Ideologie, der in den 50er Jahren in Washington studiert hatte und seit damals ein überzeugter Anhänger des Neoliberalismus war, wie er mir bei einem Gespräch in Wien am 9. November 2004 erklärte. Zu seinem Netzwerk gehörten Leute wie Jegor Gajdar, Grigorij Jawlinskij, Boris Nemzow, Viktor Tschernomyrdin, German Gref und Anatolij Tschubajs. Jakowlew schuf mit ihnen in der UdSSR eine fünfte ­Kolonne des Westens, die bis heute im Hintergrund die Fäden zieht. Auch Boris Jelzin war ein Mann der Amerikaner, der im September 1989 auf Einladung des Esalen-Instituts in Kalifornien, das seit 1979 ein amerikanisch-sowjetisches Austauschprogramm unterhielt, bei einem Besuch in Washington direkt im amerikanischen Kongress angeworben wurde und 1991 mit ihrer Hilfe die Macht übernehmen konnte.12
Gorbatschow wurde durch Vermittlung von George Soros zum Mitglied der Trilateralen Kommission, die im Jänner 1989 in Moskau eine Konferenz abhielt, an der auch Henry Kissinger und Valéry Giscard d’Estaing teilnahmen.

Westliche Organisationen zur kulturellen Beeinflussung in Russland

In der Zeit der Perestrojka wurden auch die Logen und ihre Vorfeldorganisationen wieder zugelassen.13 Auf Ersuchen Kissingers erlaubte Gorbatschow im Mai 1989 die Gründung der B’nai Brith Loge in Moskau. Seit damals wurden in Russland etwa 500 Logen durch die Grosslogen von England, Frankreich, Amerika u.a. gegründet. Gleichzeitig wurden aber für Politiker, Unternehmer und Angehörige der freien Berufe, die keine Beziehung zu den Ritualen hatten, aber die Prinzipien der Logen teilten, offenere Organisationen, Klubs, Komitees und Stiftungen geschaffen. Es gibt einige tausend Logenmitglieder in Russland, die sich an den Ritualen beteiligen, aber darüber hinaus gibt es zehnmal so viele Mitglieder der «maçonnerie blanche», die keine Rituale benützen, aber die Prinzipien akzeptieren und von Logenbrüdern geleitet werden. Solche Organisationen sind der Klub Magisterium, der Rotaryklub, der Lionsklub, die Soros-Stiftung u.v.a. Diese Mitglieder halten sich für eine Elite, die besondere Rechte hat zu regieren.14
Um die Literaturszene zu kontrollieren, wurde das russische PEN-Zentrum gegründet, eine weitere Vorfeldorganisation. Zu seinen Mitgliedern gehörten bekannte Schriftsteller und Dichter wie Bella Achmadulina, Anatolij Pristawkin, Jewgenij Jewtuschenko, Wassilij Aksjonow und Viktor Jerofejew.
Die Stiftung «Offene Gesellschaft» von George Soros, bereits 1988 in Moskau gegründet, war in den 90er Jahren der mächtigste Mechanismus der Destabilisierung und Zerstörung in den Händen der Hintergrundmächte. Soros richtete seine Tätigkeit auf die Änderung der Weltanschauung der Menschen im neoliberalen Geist, die Durchsetzung des American way of life und die Ausbildung von jungen Russen in den USA. Mit den Mitteln der Soros-Stiftung wurden die wichtigsten russischen Zeitschriften finanziert und für die Unterstützung der Literatur spezielle Preise vergeben.15  
Im Rahmen seines Programms gab die Stiftung Lehrbücher heraus, in denen die russische Geschichte im neoliberalen, kosmo­politischen Sinne dargestellt wurde. Im September 1993, während das Parlament beschossen wurde, hatte ich Gelegenheit, an einer Preisverleihung im russischen Bildungsministerium teilzunehmen. George Soros verteilte Preise an die Autoren russischer Lehrbücher für ­Geschichte und Literatur, und der russische Bildungsminister Jewgenij Tkatschenko erklärte, was das Ziel der neuen Schulbücher war: «Es geht darum, die russische Mentalität zu zerstören.»
Die Programme von Soros waren im kulturellen Bereich so vielfältig, dass praktisch der gesamte nichtstaatliche Sektor von der Finanzierung durch die «Offene Gesellschaft» abhing. Das Institut für die Wissenschaften vom Menschen (IWM), 1983 in Wien gegründet und ebenfalls von Soros unterstützt, förderte die Reform des Bildungswesens und der Universitäten in Russland und den postsozialistischen Ländern. Allein zwischen 1997 und 2000 vergab die Stiftung 22 000 Stipendien in der Höhe von 125 Millionen Dollar.16
Ein weiterer amerikanischer Think tank ist die Nationale Stiftung für Demokratie (NED), 1982 von Reagan gegründet, die ihrerseits wieder die Institute der Demokratischen und der Republikanischen Partei der USA und ihre Büros in Moskau finanziert. Sie unterstützt vor allem private Medien und prowestliche politische Parteien und Bewegungen. Das Budget der NED wird vom Kongress der USA als Unterstützung für das State Department beschlossen. Dem Vorstand gehören prominente Politiker an wie John Negroponte, Otto Reich, Elliot Abrams. Die NED ist die Fortsetzung der Operationen der CIA mit anderen Mitteln. Die NED finanzierte u.a. folgende russische Organisationen (2005): Gesellschaft «Memorial» für historische Bildung und den Schutz der Menschenrechte, Moskauer Helsinkigruppe, das Sacharowmuseum, Mütter Tschetscheniens für den Frieden, die Gesellschaft für russisch-tschetschenische Freundschaft, das Tschetschenische Komitee der nationalen Rettung (in einem Jahr insgesamt 45 Organisationen).17
Das Moskauer Carnegie-Zentrum wurde 1993 als Abteilung der Carnegie-Stiftung für internationalen Frieden, errichtet 1910 von Andrew Carnegie als unabhängiges Forschungszentrum für internationale Beziehungen, gegründet. Die Spezialisten des Moskauer Zentrums befassen sich mit den wichtigsten Fragen der Innen- und Aussenpolitik Russlands. Es gibt eine Sammlung von Informationen über die problematischen Punkte der Entwicklung des Landes. Das Zentrum publiziert Sammelbände, Monographien, Periodika und Nachschlagewerke sowie eine Vierteljahreszeitschrift «Pro et contra», die Serie «Working Papers» und führt regelmässig Vorträge und Konferenzen durch. Die Stiftung wird von grossen Firmen wie BP, General Motors, Ford, Mott sowie von Soros, Rockefeller, dem Pentagon, dem State Department und dem britischen Aussenministerium finanziert. Die Direktorin war bisher Rose Goettemoeller, frühere Mitarbeiterin der RAND Corporation, die derzeit stellvertretende Aussenministerin der USA ist.
Die Vertreter der russischen Geschäftswelt im Aufsichtsrat sind Pjotr Awen, Sergej Karaganow, Boris Nemzow, Grigorij Jawlinskij und Jewgenij Jasin, der Präsident der Moskauer Wirtschaftsuniversität. Führende Mitarbeiter sind Dmitrij Trenin, der auch für Radio Free Europe und Radio Liberty arbeitet, und Lilija Schewzowa, die beide regelmässig in den Westen eingeladen werden, um dort zu erklären, dass Russland die demokratischen Freiheiten einschränkt. Die Forschungen des Zentrums werden von der politischen Klasse Russlands und auch des Westens umfangreich benützt. Die Arbeit des Moskauer Zentrums wird von der Zentrale in Washington durch ein «Russland- und Eurasien-Programm» unterstützt.18
Die Stiftung Freedom House, 1941 auf Initiative von Eleanor Roosevelt gegründet, entstand aus dem Kampf gegen den Isolationismus in den USA. Offizielles Ziel war der Kampf gegen den Nationalsozialismus und Kommunismus, heute wird sie von Soros und der Regierung der USA finanziert. In den 90er Jahren gründete Freedom House Büros in fast allen GUS-Staaten und das Amerikanische Komitee für Frieden in Tschetschenien (Mitglieder: Brzezinski, Alexander Haig, James Woolsey – früherer CIA-Chef). Das bekannteste Projekt ist heute «Freiheit in der Welt», das seit 1972 jährlich alle Staaten der Welt analysiert, wo sie in «freie», «teilweise freie» und «unfreie» eingeteilt werden.19
Im Jahr 1992 wurde die russische Filiale der Rockefeller-Stiftung Planned Parenthood Federation in Moskau und 52 weiteren russischen Städten gegründet. Die Stiftung machte den Versuch, das Fach «Sexualkunde», das in Wirklichkeit die Auflösung der Familie und die Erziehung eines neuen Menschen zum Ziel hat, in allen russischen Schulen einzuführen. Dazu kam es jedoch nicht, da die Beamten des Bildungsministeriums, die Lehrer, die Eltern und die orthodoxe Kirche Widerstand leisteten und das Projekt auf einer Konferenz der Russischen Akademie für Bildungswesen im Jahr 1997 abgelehnt wurde.20
Die Nichtregierungsorganisationen (NGOs) gelten im Westen als die Bausteine der Zivilgesellschaft. Im Falle Russlands haben sie nichts mit dem Aufbau einer direkten Demokratie zu tun, sondern sind Agenturen, die vom Westen finanziert und gesteuert werden.

Die westliche Einflussnahme auf das Bildungswesen und die Medien

Ein wichtiges langfristiges Ziel der westlichen Einflussnahme ist das Bildungs- und Hochschulwesen. Zunächst wurden nach der Wende von 1991 mit Hilfe westlicher Berater der Zentralismus und die marxistische Ideologie aufgelöst. Das Bildungsgesetz von 1992 und die Verfassung der Russischen Föderation von 1993 schrieben eine tiefgreifende Umorientierung des Bildungswesens im Zeichen eines neoliberal-demokratischen Paradigmas nach westlichem Vorbild fest. Es umfasste den Einbau marktwirtschaftlicher Elemente im Bildungswesen und den Aufbau einer Zivilgesellschaft.21
Die Vergabe von westlichen Krediten an das Bildungswesen war an die Erfüllung der Vorgaben gebunden. Auf diese Weise wurde das Bildungswesen im Sinn des neoliberalen Systems umgestaltet. Ein nichtstaatlicher Sektor mit teuren Privatschulen etablierte sich. Die privaten höheren und Hochschulen waren gewinnorientiert und verlangten Schul- und Studiengebühren. Durch die PISA-Studien der OECD wurde das Bildungswesen auf die Wirtschaft ausgerichtet. Viele Schulen in ländlichen Gebieten, die nicht mehr «rentabel» waren, wurden geschlossen. Viele Kinder gehen nicht mehr in die Schule oder schliessen sie nicht ab. Im Jahr 2000 gingen nach einem Unesco-Bericht 1,5 Millionen Kinder in Russland nicht in die Schule. Der Drogenkonsum der Schüler, der früher unbekannt war, breitete sich aus.22
Am bedeutendsten war die Reform des Hochschulwesens, das gleich nach der Wende von Weltbank und Internationalem Währungsfonds evaluiert wurde, die dann ein Programm für eine Umstrukturierung nach angloamerikanischem Vorbild ausarbeiteten. Im Jahr 2004 wurde die Bologna-Deklaration gesetzlich beschlossen: d.h. der Übergang zum vierjährigen Bakkalaureat und zum anschliessenden zweijährigen Magisterstudium sowie eine Präsidialverfassung mit Hochschulräten, in denen Vertreter der Wirtschaft sitzen. Viele russische Bildungsexperten sehen darin eine Zerstörung der Tradition der russischen Universität, weil der Bildungsprozess auf die Weitergabe von Informationen reduziert wird. Von den etwa 1000 Hochschulen und Universitäten in Russ­land sind heute 40% privat, viele davon vom Westen errichtet, an denen eine neue Elite herangebildet wird.23
Ein weiterer Sektor, der vom Westen mit grosser Aufmerksamkeit verfolgt wird, sind die Medien, die nach 1991 die grösste Wandlung durchgemacht haben. Sie wurden durch die neoliberalen Reformen nach 1991 privatisiert und von Oligarchen oder vom Ausland übernommen. Viele Fernsehstationen, Zeitungen und Zeitschriften erhielten ausländische Eigentümer wie die News Corporation von Rupert Murdoch, die heute die Zeitung «Vedomosti», die führende Finanzzeitung Russ­lands gemeinsam mit der «Financial Times» herausgibt und die News Outdoor Group, die grösste Werbeagentur, die in etwa 100 Städten Russlands aktiv ist, besitzt. Die Bertelsmann AG, die über das grösste europäische Fernsehunternehmen RTL verfügt, betreibt in Russland den landesweiten Sender Ren TV.24 Die Bertelsmann-Stiftung, 1977 von Reinhard Mohn gegründet, eine der mächtigsten Denkfabriken der EU, arbeitet mit der Gorbatschow-Stiftung zusammen, die ihren Sitz in Moskau hat, aber auch eine Zweigstelle in Deutschland und in den USA unterhält.
Die Medien waren unter Jelzin fast vollständig in den Händen der neuen Oligarchie, die wiederum mit den westlichen Finanzzentren verbunden ist. Gusinskij besass den gröss­ten Fernsehsender NTW, und Boris Beresowskij kontrollierte die Zeitungen. Als Putin begann, den russischen Staat wieder zu stabilisieren, stellte sich als vordringlichste Aufgabe die Kontrolle der Medien, weil die Regierung sonst gestürzt worden wäre.
Zur Amerikanisierung muss man last not least die Alltagskultur rechnen, die mit Rockkonzerten, Internet, Privatfernsehen, Kino­palästen, Discotheken, Musik-CDs, DVDs, Comics, Werbung und Mode fast dieselbe wie im Westen ist.
 Das Ziel der amerikanischen Strategie ist der Transfer des westlichen Wertesystems auf die russische Gesellschaft. Der russische Staat soll entideologisiert werden. In der Verfassung von 1993 wurde die staatliche Ideologie als Kennzeichen des Totalitarismus desavouiert und im Art. 13 verboten.25
Die offizielle sowjetische Ideologie beruhte auf einer materialistischen Philosophie, aber hatte Elemente einer nationalen Idee und war die Klammer, die den Staat zusammenhielt. Durch dieses Verbot wurde der Staat der Wertorientierungen der nationalen Idee beraubt. Die geistige Leere wird heute durch die westliche Populärkultur ausgefüllt.
Die kulturelle Offensive der USA hat das Ziel, in Russland eine multikulturelle, d.h. kosmopolitische, pluralistische und säkulare Gesellschaft zu schaffen, in der die einheitliche russische Nationalkultur aufgelöst ist. Das Volk, die Gemeinschaft der Bürger mit einer gemeinsamen Geschichte und Kultur, soll in eine multinationale Bevölkerung umgewandelt werden.

Der Widerstand des russischen Staates und der Intelligenzia

Das unter Staatspräsident Wladimir Wladimirowitsch Putin seit dem Jahr 2000 durchgesetzte Staatskonzept, insbesondere die Forderung nach einem starken Staat, beinhaltete eine teilweise Rezentralisierung, den Übergang von einem multinationalen zu einem nationalrussisch geprägten Staatsverständnis sowie die Tendenz, der russisch-orthodoxen Kirche und Religion eine Sonderstellung im Staat einzuräumen.
Im April 2001 übernahm der staatliche Energiekonzern Gasprom die Kontrolle über den Fernsehsender NTW. Die Tageszeitung «Sewodnja» (Heute) wurde eingestellt, der Chefredakteur des Wochenmagazins gekündigt. Boris Beresowskis Fernsehsender TW-6 wurde im Jänner 2002 geschlossen und Beresowski emigrierte nach England.
Im September 2003 wollte der Ölmagnat Michail Chodorkowski die liberale Wochenzeitung Moskowskije Nowosti übernehmen, um die liberalen Oppositionsparteien «Union rechter Kräfte» und «Jabloko» im bevorstehenden Wahlkampf zu unterstützen. Dieses politische Engagement war ein wichtiger Grund für die Verhaftung Chodorkowskis im Oktober 2003. Diese Massnahmen waren notwendig, weil es der Oligarchie sonst gelungen wäre, mit Hilfe der Medienmacht die Regierung selbst unter ihre Kontrolle zu bringen. Die drei wichtigsten Fernsehsender – ORT, Rossija und NTW – sowie ein bedeutender Teil der Druckmedien werden heute durch staatliche Konzerne (Gasprom und Wneschtorgbank) oder durch den Staat direkt (RTR) kontrolliert.
Der Oligarch Wladimir Potanin kontrolliert aber weiterhin die Tageszeitungen «Izwestija» und «Komsomolskaja Prawda». Derzeit gelten die «Nowaja Gaseta» (unter Kontrolle des Oligarchen Alexander Lebedew und des  ehemaligen sowjetischen Präsidenten Gorbatschow) und die Tageszeitung «Wedomosti» (ein Projekt des «Wall Street Journal» und der «Financial Times») als von der Regierung unabhängige Medien.26 Seit dem Jahr 1993 wurden in Russland gemäss einer Statistik 214 Journalisten ermordet, darunter 201 Journalisten in der Jelzin-Ära und 13 seit dem Amtsantritt Putins, darunter aber die meisten in seiner ersten Amtszeit, während es in der zweiten Amtzeit nur mehr drei waren.27
Die nationale Doktrin für Bildung 1999 und die Konzeption 2001 führten im inhaltlich-ideologischen Bereich das nationalpatriotische Gedankengut wieder ein. Eine Hinwendung zu Werten der Zarenzeit traf mit dem Postulat zusammen, die Vorzüge des Bildungssystems der Sowjetunion zu erhalten. Eine Sonderstellung haben die von der russisch-orthodoxen Kirche getragenen Privatschulen und Geistlichen Akademien inne, die seit 2007 staatlich anerkannt sind. In den Lehrprogrammen der Schulen wurden neue Gegenstände wie seit 1999 die obligatorische Vorbereitung auf den Wehrdienst und seit 2007 das Schulfach «Grundlagen der orthodoxen Kultur» eingeführt.28
Zum kulturellen Krieg gehört auch die Kampagne der westlichen Medien gegen Russland, die seit zehn Jahren, vor allem aber seit der Verhaftung Chodorkowskijs 2003 geführt wird unter dem Schlagwort «Russland auf dem Weg zurück zum Sowjetsystem!» Ein weiteres Beispiel ist die sogenannte Verfolgung progressiver Künstler, die darin bestehen soll, dass blasphemische und pornographische Werke aus öffentlichen Ausstellungen entfernt wurden. Es handelte sich in der Regel um Provokationen westlich finanzierter NGOs. Das Sacharow-Zentrum, das sich die Durchsetzung der offenen Gesellschaft zum Ziel setzt, organisierte 2003 eine Ausstellung «Vorsicht! Religion», auf der auch blasphemische antichristliche Exponate ausgestellt waren. Daraufhin forderte die Duma die Staatsanwaltschaft auf, gegen die Leitung des Zentrums tätig zu werden. 2005 wurden die Organisatoren zu einer Geldstrafe verurteilt.
Im Jahr 2005 führte die Regierung einen neuen Staatsfeiertag am 4. November ein, in der Nähe des alten Feiertags der Oktober­revolution am 7. November. Diesmal sollte aber der Sieg über die polnischen Invasionstruppen im Jahre 1612 gefeiert werden. Im Jahr 2006 wurde ein neues Gesetz über die Nichtregierungsorganisationen verabschiedet, nach dem sich alle neu registrieren mussten und die ausländische Finanzierung genauer kontrolliert wurde. Anfang 2008 wurden alle regionalen Büros des British Council mit Ausnahme des Moskauer Büros geschlossen, weil man dem Council antirussische Tätigkeit vorwarf.29
Im Unterschied zu der Zeit der ­Perestrojka und der Jelzin-Ära ist die russische Intelligenzia seit dem Nato-Angriff auf Jugoslawien 1999 nicht mehr neoliberal, sondern nationalpatriotisch eingestellt. Die Schriftsteller, Künstler, Filmschaffenden und Theaterleute sind heute Patrioten und werden vom Kreml unterstützt. Die Regierung kontrolliert auch die politische Berichterstattung der Medien, vor allem im Fernsehen, etwas weniger in den Zeitungen.
Die Hauptfigur der Traditionalisten war früher Alexander Solschenizyn, dem aber seine ungenügende Kritik des Westens vorgeworfen wurde. Die führende Gruppe sind heute die «Bodenständigen» [po venniki], sie sind christlich-orthodox, aber sehen die sowjetische Periode in der Tradition der russischen Geschichte. Ihre Ideologen sind Dorfschriftsteller wie Walentin Rasputin, Wassilij Below und Wiktor Astafjew. In den Zeitschriften «Nasch sowremennik», «Moskwa» und «Molodaja gwardija» wurde seit den 70er und 80er Jahren die patriotische Ideologie ausgearbeitet.
Die «Stiftung der historischen Perspektive», die von der ehemaligen Duma-Abgeordneten Natalia Narotschnizkaja geleitet wird, vertritt ein patriotisches und christliches Programm, verfügt über die Schriftenreihe «Zvenja», die Internetzeitschrift «Stoletie» und organisiert Vorträge und Tagungen. Die nationalpatriotische Intelligenz diskutiert eine grundsätzliche Änderung des Systems, die einen starken Staat und eine Schliessung der Grenzen vorsieht. Die Verbände der Kulturschaffenden wie der Schriftstellerverband, der Künstlerverband, der Verband der Filmschaffenden verfügen über Kulturhäuser, Galerien, Kinozentren und Zeitschriften und organisieren ein dichtes Programm von Veranstaltungen. Es gibt in Moskau 150 Theater, Opernhäuser und Konzertsäle, die überwiegend klassische Stücke aufführen. Regietheater, abstrakte Kunst und atonale Musik sind ein Minderheitenprogramm.30
Österreich und Deutschland werden positiv gesehen, man sieht vor allem die alte deutsche Kultur, man hat ein Bild davon, das aus der Vergangenheit kommt, aber man weiss nicht wirklich, was in Deutschland heute vor sich geht. Alexander Solschenizyn hat immer gehofft, Deutschland werde eine Art Brücke zwischen Russland und dem Rest der Welt sein, weil sich Deutschland und Russland gegenseitig zueinander hingezogen fühlen.31 Die deutschen Medien zeichnen aber ein verzerrtes Bild von Russ­land: dass Russland auf dem Weg zurück zum Sowjetsystem ist und die neoliberalen Intellektuellen einen verzweifelten Abwehrkampf führen. Als Beispiel präsentiert man den Pornoschriftsteller Viktor Jerofejew, der von der Hamburger «Zeit» nach Deutschland eingeladen wurde.32 Die entscheidende Frage ist heute in Russland aber nicht, ob es wieder eine kommunistische Diktatur wird, sondern ob es eine «Diktatur des Relativismus» nach westlichem Vorbild oder eine christliche Gesellschaft wird.33

Die religiöse Erneuerung

Der entscheidende Widerstand gegen die Verwestlichung kommt heute von der orthodoxen Kirche, die antimodernistisch und traditionalistisch eingestellt ist. Die Orthodoxie tritt für traditionelle Werte wie Ehe, Familie und Mutterschaft ein und lehnt die Homosexualität ab. Die Kirchen sind voll, überwiegend mit jungen und jüngeren Menschen. Die Jugend bekennt sich mehrheitlich zur Orthodoxie, d.h. zum Christentum, und heiratet wieder in der Kirche. Es gibt wieder 100 Millionen Gläubige, 30 000 Priester und 600 Klöster. Die Geistliche Akademie in Sergijew Possad ist voll, es gibt vier Bewerbungen für einen Platz. Es gibt eine orthodoxe Radiostation, einen Verlag, eine Reihe von Zeitschriften, Militärgeistliche in der Armee sowie eine Spitals- und Gefängnisseelsorge, und in den Schulen wurde de facto Religion als Unterrichtsfach zum ersten Mal seit 1917 wieder eingeführt. Nach den Umfragen bezeichnen sich 70% der Russen als religiös.34
Im Jahr 2007 beschlossen die russisch-orthodoxe Kirche und der Vatikan, Gespräche aufzunehmen, um ihre langjährigen Differenzen zu beseitigen. Erzbischof Ilarion, Leiter des Aussenamts des Patriarchats, früher russisch-orthodoxer Bischof von Wien, sagte dazu: «Wir sind Bündnispartner und stehen vor der gleichen Herausforderung: einem aggressiven Säkularismus.»35
Die Orthodoxie wird in Russland als die «Religion der Mehrheit» bezeichnet. Am 4. November, dem Tag der Nationalen Einheit in Russland, konnte ich eine ungewöhnliche Prozession auf dem Roten Platz beobachten. Der Patriarch ging in der ersten Reihe, die Spitzen des Islams, der jüdischen Gemeinde und der Buddhisten in der zweiten. Das war als sichtbares Symbol gedacht: «Der Patriarch ist das Oberhaupt der vorherrschenden Religion. Er eint die Gläubigen und fördert die Zusammenarbeit der Religionsgemeinschaften. Der Patriarch ist der geistige Führer des ganzen Volkes, nicht nur der orthodoxen Gläubigen.»36

Schlussfolgerungen

Russland ist heute in einer Krise, die zunächst im Finanz- und Währungssystem zum Ausdruck kommt, aber genauso den Kulturbereich erfasst, ja sogar dort ihre tiefere Ursache hat, die darin besteht,  dass pluralistische säkulare Gesellschaft den Menschen keine wirkliche Gemeinschaft, keine Weltanschauung und keinen Sinn gibt.
Russland braucht nicht die «materialistische und egoistische Kultur» der gegenwärtigen westlichen Gesellschaft, sondern eine universelle nationale Ideologie, die alle Seiten des Lebens des Volkes erfasst, das Land entwickelt und alles abwehrt, was die Existenz des Volkes bedroht.37
Die «Neufassung» [reset] der russisch-amerikanischen Beziehungen seit zwei Jahren ändert jedoch nichts an der langfristigen antirussischen Ausrichtung der amerikanischen Politik und hindert die CIA nicht daran, wieder aktiver in Russland zu werden. Auch Hillary Clinton betonte nach dem Besuch Obamas in Moskau, dass die USA am Konzept des absoluten Weltführers festhalten. Russland wird daher früher oder später vor der Wahl stehen, entweder einen souveränen Staat aufzubauen, der die Grenzen schliesst und die Unterminierung seiner Kultur abwehrt, oder zu kapitulieren und eine Provinz des Westens zu werden. •

Dr. Peter Bachmaier, geb. 1940 in Wien, Studium in Graz, Belgrad und Moskau, 1972–2005 Mitarbeiter des Österreichischen Ost- und Südosteuropa-Instituts, seit 2006 Sekretär des Bulgarischen Forschungsinstituts in Österreich, 2009 dreimonatiger Forschungsaufenthalt in Moskau. Vortrag, gehalten auf dem Kongress «Mut zur Ethik» in Feldkirch, 3. September 2010.

1 Basil Liddell Hart, Strategy: The Indirect Approach, 1. Aufl. 1929, 2. Aufl. 1954.
2 Christopher Simpson, Science of Coercion: Communication Research and Psychological Warfare, 1945–1960, New York, Oxford U.P. 1994, p. 4.
3 Simpson, Science of Coercion, p. 87.
4 A. Ross Johnson, R. Eugene Parta, Cold War Broadcasting: Impact on the Soviet Union and Eastern Europe, Woodrow Wilson International Center, Washington 2010.
5 Frances Stonor Saunders, Who Paid the Piper? The CIA and the Cultural Cold War, London 1999, dt. Ausgabe: Wer die Zeche zahlt … Der CIA und die Kultur im Kalten Krieg, Berlin 2001; Simpson, Science of Coercion, p. 68.
6 Peter Schweizer, Victory: The Reagan Administration’s Secret Strategy That Hastened the Collapse of the Soviet Union, New York 1994.
7 S.G. Kara-Murza, A.A. Aleksandrov, M.A. Muraškin, S.A. Telegin, Revolucii na eksport [Revolutionen für den Export], Moskva, 2006.
8 Zitiert nach: V.I.Jakunin, V.Bagdasarjan, S.S.Sulakšin, Novye technologii bor’by s rossijskoj gosudarstvennost’ju [Neue Technologien des Kampfes gegen den russischen Staat], Moskva, 2009, str. 50.
9  oseph Nye, Bound to Lead: the Changing Nature of American Power, Basic Books 1990; Joseph Nye, Transformational Leadership and U.S. Grand Strategy, Foreign Affairs, vol. 85, No. 4, July/August 2006, pp. 139–148.
10 Richard Armitage, Joseph S. Nye, A Smarter, More Secure America, CSIS Commission on Smart Power, 2009.
11 Peter Schweizer, Victory: The Reagan Administrations’s Secret Strategy That Hastened the Collapse oft he Soviet Union, New York 1994.
12 Das steht in der offiziellen Jelzin-Biographie von Wladimir Solowjow, Elena Klepikowa, Der Präsident. Boris Jelzin. Eine politische Biographie, Berlin 1992. Nach der Anhörung Jelzins in einem Ausschuss des Kongresses sagte David Rockefeller: «Das ist unser Mann!»
13 O. A. Platonov, Rossija pod vlast’ju masonov [Russ­land unter der Macht der Freimaurer], Moskva 2000, S. 35.
14 Platonov, Rossija, str. 3.
15 Platonov, Rossija, str. 15.
16 Jakunin, Novye techologii, S. 81.
17 Jakunin, Novye technologii, S. 90.
18 Jakunin, Novye technologii, S. 94f.
19 Jakunin, Novye technologii, S. 92.
20 www.pravda.ru 03.19.2008.
21 Gerlind Schmidt, Russische Föderation, in: Hans Döbert, Wolfgang Hörner, Botho von Kopp, Lutz R. Reuter (Hrsg.), Die Bildungssysteme Europas, Hohengehren 2010 ( = Grundlagen der Schulpädagogik, Bd. 46, 3. Aufl.), S. 619.
22 Schmidt, Russische Föderation, S. 635.
23 Schmidt, Russische Föderation, S. 632.
24 Pierre Hillard, Bertelsmann – un empire des médias et une fondation au service du mondialisme, Paris 2009, p. 27.
25 «In der Russischen Föderation ist die ideologische Vielfalt anerkannt. Keine Ideologie darf als staatliche oder verbindliche festgelegt werden.» Art. 13 der Verfassung der Russischen Föderation, Dezember 1993.
26 A. Cernych, Mir sovremennych media [Die Welt der gegenwärtigen Medien], Moskva 2007.
27 Roland Haug, Die Kreml AG, Hohenheim 2007.
28 Schmidt, Russische Föderation, S. 639.
29 Das Feindbild Westen im heutigen Russland, Stiftung Wissenschaft und Politik, Berlin 2008.
30 Vladimir Malachov, Sovremennyj russkij nacionalizm [Der gegenwärtige russische Nationalismus], in: Vitalij Kurennoj, Mysljaškaja Rossija: Kartografija sovremennych intellektual’nych napravlenij [Das denkende Russland: Kartographie der gegenwärtigen intellektuellen Richtungen], Moskva 2006, str. 141 ff.
31  nterview mit Alexander Solschenizyn, Der Spiegel Nr. 30, 23.07. 2007; Marc Stegherr, Alexander Solschenizyn, Kirchliche Umschau, Nr. 10, Oktober 2008.
32 Nikolaj Plotnikov, Russkie intellektualy v Germanii [Russische Intellektuelle in Deutschland], in: Kurennoj, Mysljaškaja Rossija, a.a.O., str. 328.
33 Westen ohne Werte? Gespräch mit Natalja Alexejewna Narotschnizkaja, Direktorin des russischen Instituts für Demokratie und Zusammenarbeit in Paris, Frankfurter Allgemeine Zeitung, Nr. 51, 29.02.2008.
34 Jakunin, Novye technologii, str. 196ff.   
35 Interview in: Der Spiegel.
36 Der Spiegel, Nr. 51, 14.12.2009.
37 Papst Benedikt XVI. Enzyklika «Spe salvi», Rom 2007, in der er von einer «Diktatur des Relativismus» spricht; Jakunin, Novye technologii, str. 174f.

 

 

«Zukunftwerkstätten» in Russland

Im Juli 2010 fand in Jekaterinburg die 21. deutsch-russische Zukunftswerkstatt mit etwa 40 Teilnehmern im Rahmen des Petersburger Dialogs zwischen Deutschland und Russland statt. Diese Seminare, zu denen junge russische Führungskräfte eingeladen werden, wurden im September 2004 von der Deutschen Gesellschaft für Aussenpolitik begründet, die die erste «Zukunftswerkstatt» mit dem Thema «Deutschland und Russland in der globalen Welt» in den Räumen des Bertelsmann-Verlags Gruner und Jahr in Hamburg organisierte. Das Ziel der Seminare, die heute von der Körber-Stiftung unterstützt werden, ist die Aufarbeitung der kommunistischen Vergangenheit und die Verbreitung der Idee der demokratischen Zivilgesellschaft. Die deutschen Vortragenden erklären den jungen Russen, dass eine strategische Partnerschaft mit Russland nur auf der Basis gemeinsamer westlicher Werte möglich wäre. Sie geben ihnen den Rat, das imperiale Erbe Russlands zu beseitigen und sich den Spielregeln der Globalisierung zu unterwerfen.
Die Deutschen sagen den Russen, dass sie in Deutschland seit den 60er Jahren die Auseinandersetzung mit dem Krieg und dem Nationalsozialismus geführt und die Vergangenheit aufgearbeitet hätten, und werfen den Russen vor, mit der Erinnerung an den Sieg im Zweiten Weltkrieg an die sowjetische Identität anzuknüpfen und nicht bereit zu sein, den Totalitarismus umfassend aufzuarbeiten, womit sie eine weitere Demokratisierung der Gesellschaft verhindern würden. Die russischen Teilnehmer antworten, dass sich 1991 ein Bruch in ihrem historischen Bewusstsein vollzog, der zum Zerfall der fundamentalen Werte in der Gesellschaft führte. Die Russen sind bisher nicht bereit, sich vollständig «von der Vergangenheit zu lösen» und die «universalen Werte» zu akzeptieren.

Quelle: Newsletter, DGAP, 20.7.2010

dimanche, 08 mai 2011

The Usury States of America

The Usury States of America

Prof. Warren and Bill Maher

jeudi, 05 mai 2011

Macabre pas de danse américain

MACABRE PAS DE DANSE AMÉRICAIN

Chronique hebdomadaire de Philippe Randa

ben-laden-lara-croft.jpgDécidément, l’époque est à la suspicion tout azimut. La mort d’Oussama ben Laden n’échappe pas à la règle. Complotistes contre anti-complotistes, une nouvelle fois. Il est néanmoins certain que la décision du président Barack Obama de ne pas diffuser de photos du cadavre du fondateur des réseaux terroristes Al-quaida renforce les querelles à la fois sur les circonstances de son exécution… et sur la réalité de celle-ci. À part les déclarations sur fond d’affirmation péremptoire des autorités américains, rien ne prouve en effet qu’il s’agisse bien de l’ennemi mondial numéro 1. Un cadavre dont on s’est débarrassé immédiatement, pas de photos, rien… La parole yankee, à prendre ou à laisser.
Contentons-nous en donc et attendons-nous à ce qu’Oussama ben Laden réapparaisse ici ou là… Que ce soit le vrai ou un imposteur, la version officielle de sa mort fera de toute manière désormais hausser les épaules de ses ennemis. La presse, dans sa quasi-unanimité, a tranché en ne remettant pas en cause la réalité de sa mort. Car si les journalistes le disent…
Mais il faut bien alimenter les colonnes et presser l’événement tant que faire se peut pour en tirer tout le profit possible. Alors, cette presse s’interroge tout de même… Est-il judicieux ou non de ne pas diffuser de photos ? Est-il judicieux d’avoir immergé sa dépouille en haute mer ? Cette gestion de l’immédiat après-Ben Laden est-elle la meilleure ? Et les images de ces foules américaines en train de danser de joie à l’annonce de sa mort ne vont-elles pas déclencher de terribles représailles de ses partisans contre les soldats de l’Oncle Sam engagés en Afghanistan ou en Irak, ou contre les ressortissants américains à travers toute la planète ?
À se demander si Ben Laden ne se révélera pas plus dangereux encore mort – ou présumé tel – que vivant.
Quoiqu’il en soit, personne ne semble interpellé par le fait qu’un homme, déclaré ennemi mondial numéro 1, pourchassé en tout cas officiellement par la quasi-totalité des nations, à une époque où les systèmes d’espionnage par satellite permettent de détecter le moindre mouvement d’orteil d’un individu – fut-ce le petit, voire même de virtualiser virtuellement celui d’un cul-de-jatte – et pour lequel le FBI offrait la bagatelle de 25 millions de dollars pour tout renseignement permettant sa capture, a pu défier ainsi, durant dix années, l’hyper-puissance américaine ? Qu’il aurait même pu leur glisser entre les doigt, une fois de plus, car il s’en est fallu de quelques heures, paraît-il…
De trois choses l’une : ou le leader d’Al-Quaida mérite amplement d’avoir été considéré comme l’ennemi mondial numéro 1, car il n’était vraiment pas le premier branquignol du terorrisme venu… Soit toute l’Affaire Ben Laden est une vaste imposture – sanglante, certes, mais imposture quand même – des États-Unis pour justifier leurs impérialisme… Soit il serait temps de considérer l’hyper-puissance yankee comme relevant d’un passé révolu.
La liesse des foules américaines retransmise sur les écrans du Monde entier apparaîtra alors comme un des dernier pas de danse d’un peuple dont l’avenir s’annonce plutôt comme une danse macabre…


© Philippe Randa, écrivain et éditeur (www.dualpha.com), est également rédacteur en chef adjoint de Flash Magazine (www.flashmagazine.fr). Ses chroniques sont libres de reproduction à la seule condition que soit indiquée leurs origines.

Visitez le site www.philipperanda.com : chaque semaine, la tribune libre d’un invité… Tout savoir sur Peter et Philippe Randa (leurs entretiens, leurs livres…)

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mardi, 12 avril 2011

Das Rivkin-Projekt: Wie der Globalismus den Multikulturalismus zur Unterwanderung souveräner Nationen benutzt

 

rivkin.jpg

Das Rivkin-Projekt: Wie der Globalismus den Multikulturalismus zur Unterwanderung souveräner Nationen benutzt – Teil 1 von 3

 

Von Kerry Bolton, übersetzt von Deep Roots.

Ex: http://flordman.wordpress.com/

Das Original The Rivkin Project: How Globalism Uses Multiculturalism to Subvert Sovereign Nations, Part 1 erschien am 14. März 2011 bei Counter-Currents Publishing/North American New Right.

Von 19. bis 22. Oktober 2010 lud Charles Rivkin, US-Botschafter in Frankreich, eine aus 29 Mitgliedern bestehende Delegation des Pacific Council on International Policy (PCIP) zu einer Konferenz nach Frankreich ein, deren Hauptzweck die Diskussion arabischer und islamischer Beziehungen in Frankreich war. [1] Das Treffen war Teil einer weitreichenden subversiven Agenda zur Verwandlung des gesamten Charakters von Frankreich und insbesondere des Bewußtseins der französischen Jugend, was die Benutzung von Frankreichs moslemischer Jugend in einer typisch manipulativen globalistischen Strategie hinter der üblichen Fassade von „Menschenrechten“ und „Gleichheit“ einschließt.

Globalistische Delegation in der US-Botschaft

Der Bericht der PCIP sagt über die Konferenz:

… Die Delegation konzentrierte sich weiters auf drei Schlüsselthemen. Erstens untersuchte die Gruppe französisch-moslemische Fragen in Frankreich durch Austausch mit Dr. Bassama Kodmani, dem Direktor des Arabischen Reforminstituts, und Miss Rachida Dati, dem ersten weiblichen französischen Kabinettsmitglied von nordafrikanischer Herkunft und gegenwärtig Bürgermeisterin des 7. Arrondissements in Paris. Eine Exkursion zur Großen Moschee von Paris und ein Treffen mit dem dortigen Direktor der Theologie und dem Rektor boten zusätzliche Einsichten. Zweitens, Treffen mit Mr. Jean-Noel Porier, dem Vizepräsidenten für Auswärtige Angelegenheiten von AREVA (einer höchst innovativen französischen Energiefirma) und mit Mr. Brice Lalonde, dem Klimaverhandler und ehemaligen Umweltminister, hoben Fragen der Energie- und Nuklearpolitik und der Unterschiede zwischen der US- und der französischen Politik auf diesen Gebieten hervor. Und schließlich erforschte die Delegation die Verbindungen zwischen den Medien und der Kultur in Kalifornien (Hollywood) und Frankreich im Zuge von Treffen im Louvre, im Musee D’Orsay und bei FRANCE 24 – dem in Paris ansässigen Kanal für internationale Nachrichten und aktuelle Angelegenheiten. [2]

Das vorrangige Interesse schien Fragen von multikultureller Dimension gegolten zu haben, einschließlich nicht nur arabischer und islamischer Beziehungen in Frankreich, sondern vielleicht langfristig noch wichtiger einer Diskussion über die Wirkung von Hollywoods „Kultur“ auf die Franzosen.

Die USA haben seit langem ein Doppelspiel betrieben, indem sie als eines der primären Elemente ihres Strategems der fabrizierten permanenten Krisen nach dem Kalten Krieg „Terrorismus von islamischer Natur bekämpft“ haben, während sie den „radikalen Islam“ für ihre eigenen Zwecke nutzten, wofür es folgende wohlbekannte Beispiele gibt:

1) die Unterstützung von Bin Laden im Krieg gegen Rußland in Afghanistan,

2) die Unterstützung von Saddam Hussein im Krieg gegen den Iran,

3) die Unterstützung der Kosovarischen Befreiungsarmee [UCK] bei der Beseitigung der serbischen Souveränität über den mineralreichen Kosovo, wobei die UCK wundersamerweise von einer laut US-Außenministerium „terroristischen Organisation“ in „Freiheitskämpfer“ verwandelt wurde.

Wenn US-Globalisten als Freunde von Moslems posieren, sollten letztere beim Dinieren mit dem Großen Shaitan einen äußerst langen Löffel verwenden.

Was ist der Pacific Council on International Policy?

Der PCIP, dessen Mitglied Rivkin ist, wurde 1995 als regionales Anhängsel der allgegenwärtigen Denkfabrik Council on Foreign Relations (CFR) gegründet [3], hat sein Hauptquartier in Los Angeles, aber mit “Mitgliedern und Aktivitäten an der gesamten Westküste der Vereinigten Staaten und international.” Firmenspenden kommen unter anderem von:

Carnegie Corporation of New York
Chicago Council on Foreign Relations
City National Bank
The Ford Foundation
Bill and Melinda Gates Foundation
The William & Flora Hewlett Foundation
Rockefeller Brothers Fund
The Rockefeller Foundation
United States Institute of Peace [4]

Der PCIP ist daher noch ein weiterer großer Teilnehmer an dem globalistischen Netzwerk, das Hunderte von üblicherweise miteinander verbundenen Organisationen, Lobbies, „Zivilgesellschafts“-Gruppen, NGOs und Denkfabriken umfaßt, im Verein mit Banken und anderen Konzernen. Wie üblich gibt es eine auffällige Präsenz von Rockefeller-Interessen.

Warum Frankreich?

Frankreich ist dem US-Globalismus seit langem ein Dorn im Auge gewesen wegen seines sturen Festhaltens an französischen Interessen überall auf der Welt anstelle jener der fabrizierten „Weltgemeinschaft“, obwohl das Sarkozy-Regime eine Ausnahme ist. Jedoch ist Frankreich einer der wenigen verbliebenen Staaten in Westeuropa mit einem starken Nationalbewußtsein. Der beste Weg zur Zerstörung jeglicher solcher Gefühle – die sich nur zu oft auf die Politik übertragen – besteht darin, Vorstellungen von Volkstum und Nationalität durch Förderung von „Multikulturalismus“ zu schwächen.

War es nur Zufall, daß die Studentenrevolte von 1968, die aus kindischsten Gründen ausgelöst wurde, zu einer Zeit geschah, in der sowohl die CIA sehr aktiv bei der Finanzierung von Studentengruppen überall auf der Welt war als auch Präsident de Gaulle den USA in Sachen Außenpolitik ein Maximum an Ärger machte? De Gaulle tat wenig, um mit Amerikas Nachkriegsplänen mitzuspielen. Er entzog Frankreich dem NATO-Kommando, und während des Zweiten Weltkriegs mißtrauten ihm die USA. [5]

Von besonderem Interesse ist de Gaulles Befürwortung eines geeinten Europas, um der US-Hegemonie entgegenzuwirken. [6] 1959 sagte er in Straßburg: „Ja, es ist Europa, vom Atlantik bis zum Ural, es ist das ganze Europa, welches das Schicksal der Welt bestimmen wird.“ Die Aussage implizierte eine Kooperation zwischen einem zukünftigen Europa und der UdSSR. 1967 erklärte er ein Waffenembargo gegen Israel und freundete sich mit der arabischen Welt an. Dies ist die Art von Vermächtnis, das die Globalisten fürchten.

Mit den Kaspereien von Sarkozy und steigenden Spannungen mit der unzufriedenen moslemischen Jugend könnte im Zuge einer Gegenreaktion ein kompromißlos antiglobalistisches, „xenophobes“ Regime an die Macht kommen. Was wäre nun im heutigen Kontext ein besserer Weg, den französischen Nationalismus und jedes Potential zu dessen Wiederbelebung als antiglobalistische Kraft zu untergraben, als Frankreichs große, unassimilierte islamische Komponente zu benutzen, genauso wie die bolschewistische Revolution in bedeutendem Ausmaß von den unzufriedenen Minderheiten des russischen Reiches unternommen wurde?

Interessant ist auch Wichtigkeit, die diese Delegation dem Einfluß Hollywoods auf die französische Kultur beimaß. Dies mag auf den ersten Blick als seltsames Anliegen erscheinen. Jedoch ist Hollywood als das wirtschaftliche Symbol der globalistischen kulturellen Auswüchse ein wichtiger Faktor bei der Globalisierung, in etwas, das auf einen kulturellen Weltkrieg hinausläuft. Letztendlich ist es nicht das Ziel des Globalismus, das Überleben ethnischer Kulturen und Identitäten zu fördern, sondern vielmehr, diese in einen großen Schmelztiegel des globalen Konsumismus zu tauchen, jedes Individuum aus seiner Identität und seinem Erbe zu reißen und diese durch das globale Einkaufszentrum und das „globale Dorf“ zu ersetzen. Daher sollte man den Multikulturalismus als die Antithese dessen sehen, wofür er gehalten wird.

Weit davon entfernt, daß die globalen Konzerne den sogenannten Multikulturalismus im Sinne der Sicherstellung der Existenz einer Vielzahl von Kulturen fördern wollten, wie der Begriff andeutet, ist er also im Gegenteil ein Teil eines dialektischen Prozesses, im Zuge dessen unter der Fassade von Idealen Völker von sehr unterschiedlichem Erbe wie Bauern auf einem Schachbrett über die Welt verschoben werden, mit dem Ziel, kulturell spezifische Nationen niederzureißen. Es ist ein Beispiel für Orwell’sches „doublethink.“ [7]

Es ist bemerkenswert, daß die Anstifter der “samtenen Revolutionen”, die nun durch Nordafrika fegen und bis in den Iran reichen, großteils „säkularisierte“ junge Leute ohne starke traditionalistische Wurzeln sind. In ähnlicher Weise besteht der beste Weg zur Lösung von Frankreichs ethnischen Konflikten und zur Sicherstellung, daß Frankreich nicht wieder hervortritt, um sich US-/globalistischen Interessen entgegenzustellen, in der dialektischen Schaffung einer neuen kulturellen Synthese, bei der es weder eine französische noch eine islamische Kultur gibt, sondern eine globalistische, jugendbasierte Kultur unter dem Banner von „Menschenrechten“ und „Gleichheit“, die von Hollywood, MTV, dem Cyberspace, McDonald’s und Pepsi genährt wird.

Daß dies mehr als eine Hypothese ist, wird von der Art angedeutet, in der die säkularen Jugendrevolten, die nun in Nordafrika stattfinden, von einer Allianz aus Konzerninteressen hervorgebracht wurden, gesponsert vom US-Außenministerium und allerlei NGOs wie Freedom House. [8] Die nordafrikanischen „Revolutionäre“, die Regime stürzen, sind genau die Art von „Moslem“, die die Globalisten bevorzugen, erfüllt von der Cyber-Konsumentenmentalität.

Was also haben Rivkin und das US-Außenministerium in Frankreich vor, daß sie so interessiert wären am Platz Hollywoods und der Moslems in dem Land?

Anmerkungen:

1. “2010 France Country Dialogue,” PCIP,  http://www.pacificcouncil.org/page.aspx?pid=583

2. “2010 France Country Dialogue,” ibid.

3. “Gegründet 1995 in Partnerschaft mit dem Council on Foreign Relations,” PCIP, Governance, http://www.pacificcouncil.org/page.aspx?pid=373

4. Finanzierung durch Firmen und Stiftungen: http://www.pacificcouncil.org/page.aspx?pid=513

5. S. Berthon, Allies At War (London: Collins, 2001), S. 21.

6. A. Crawley, De Gaulle (London: The Literary Guild, 1969), S. 439.

7. “Die Macht, zwei widersprüchliche Glaubensvorstellungen gleichzeitig im Kopf zu haben und sie beide zu akzeptieren . . .” George Orwell, Nineteen Eighty-Four (London: Martin Secker and Warburg, 1949), Teil 1, Kaph. 3, S. 32.

8. K. R. Bolton, “Twitters of the World Unite! The Digital New-New Left as Controlled Opposition,” Part 1, Part 2, Part 3, and Part 4. Tony Cartalucci, “Google’s Revolution Factory – Alliance of Youth Movements: Color Revolution 2.0,” Global Research, February 23, 2011, http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=23283

Das Rivkin-Projekt: Wie der Globalismus den Multikulturalismus zur Unterwanderung souveräner Nationen benutzt – Teil 2 von 3

Das Rivkin-Projekt zur Unterwanderung der französischen Jugend

Als der US-Botschafter Charles Rivkin im Jahr 2010 eine Delegation von anderen Mitgliedern des Pacific Council on International Policy nach Frankreich einlud, hatte er ein Programm zur Amerikanisierung Frankreichs umrissen, das hauptsächlich die Benutzung der moslemischen Minderheiten und die Indoktrinierung der französischen Jugend mit globalistischen Idealen im Sinne der Konzerne umfaßte. Das dabei beschworene Schlagwort war das historische Engagement Frankreichs und Amerikas für die „Gleichheit.“

WikiLeaks veröffentlichte das „vertrauliche Programm“. Es trägt den Titel „Minority Engagement Strategy.“ [1] Hier umreißt Rivkin ein Programm, das eine schamlose Einmischung in die inneren Angelegenheiten einer souveränen Nation ist und in einem tieferen Sinne die Änderung der Einstellungen von Generationen moslemischer und französischer Jugendlicher anstrebt, sodaß sie zu einer neuen globalistischen Synthese verschmelzen, oder zu dem, was man eine neue Menschheit nennen könnte: Homo oeconomicus, oder was der Finanzanalyst G. Pascal Zachary „das globale Ich“ nennt [2], um zu verwirklichen, was Rivkin als das „nationale Interesse“ der USA beschreibt.

Rivkin beginnt, indem er sagt, daß seine Botschaft eine „Minority Engagement Strategy“ geschaffen hat, die sich primär an die Moslems in Frankreich richtet. Rivkin erklärt als Teil des Programms: „Wir werden auch die Bemühungen verschiedener Abteilungen der Botschaft integrieren, auf einflußreiche Führer unter unserem primären Publikum abzielen und sowohl materielle als auch immaterielle Indikatoren des Erfolgs unserer Strategie bewerten.“ [3]

Rivkin ist zuversichtlich, daß Frankreichs Geschichte des ideologischen Liberalismus „uns gut dienlich sein wird, wenn wir die hier umrissene Strategie umsetzen… bei der wir Druck auf Frankreich ausüben…“ Beachten Sie die Redewendung „Druck auf Frankreich ausüben.“ Amerikas globale Agenda wird von Rivkin mit seinem Plan der Umwandlung Frankreichs in ein „blühendes, integratives französisches Staatswesen, das uns bei der Förderung unserer Interessen an der Ausweitung von Demokratie und zunehmender weltweiter Stabilität helfen wird“ in Verbindung gebracht. Das Programm wird sich auf die „Eliten“ der französischen und der moslemischen Gemeinschaften fokussieren, aber auch eine massive Propagandakampagne umfassen, die sich an die „allgemeine Bevölkerung“ mit Schwerpunkt auf der Jugend richtet.

Auf hoher Ebene werden US-Offizielle französische Offizielle in die Defensive drängen. Zu dem Programm gehört auch die Neudefinierung der französischen Geschichte in den Lehrplänen der Schulen, um der Rolle der nicht-französischen Minderheiten in der französischen Geschichte Aufmerksamkeit zu schenken. Es bedeutet, daß die Pepsi/MTV-Generation von Amerikanern neue Definitionen der französischen Kultur formulieren und neue Seiten der französischen Geschichte schreiben werden, die mit globalistischen Agendas übereinstimmen sollen. Zu diesem Zweck „…werden wir unsere Arbeit mit französischen Museen und Lehrern fortsetzen und intensivieren, um den in französischen Schulen unterrichteten Lehrstoff in Geschichte zu reformieren.“

„Taktik Nummer drei“ trägt den Titel „Aggressive Öffentlichkeitsarbeit unter der Jugend starten.“ Wie in anderen Staaten, die vom US-Außenministerium und dessen Verbündeten im Soros-Netzwerk, Freedom House, Movement.org, National Endowment for Democracy, Solidarity Center [4] und so weiter ins Visier genommen wurden, stehen unzufriedene junge Leute im Fokus der Veränderungen. Führend in diesen Bemühungen, zielt die „Inter-Agency Outreach Initiative“ des Botschafters darauf ab, „eine positive Dynamik in der französischen Jugend zu erzeugen, die zu einer größeren Unterstützung für US-Ziele und Werte führt.“ Können die Absichten noch klarer ausgedrückt werden? Es ist kulturelle und politische Amerikanisierung.

Hier können wir am leichtesten an der Heuchelei vorbei deutlich sehen, was hinter der Strategie steckt: eine Generation zu formen, „die zu größerer Unterstützung für US-Ziele und Werte führt.“ Diese „US-Ziele und Werte“ wird man den Franzosen als französische Werte verkaufen, auf der Grundlage der bourgeoisen Ideale von 1789, mit denen die französische Ideologie sowohl der Linken wie der Rechten weiterhin belastet ist. Man wird sie zu glauben lehren, daß sie französische Traditionen aufrecht erhalten, statt als Agenten von Veränderungen gemäß „amerikanischen Werten“ zu handeln: den Werten des globalen Dorfes und des globalen Einkaufszentrums. Ein weitreichendes Programm, das eine Vielzahl von Indoktrinierungsmethoden umfaßt, wird umrissen:

Zur Erreichung dieser Ziele werden wir die bereits vorhandenen expansiven Programme für öffentliche Diplomatie ausbauen und kreative zusätzliche Mittel zur Beeinflussung der Jugend Frankreichs entwickeln, neue Medien, Firmenpartnerschaften, landesweite Wettbewerbe, zielgerichtete Veranstaltungen für Öffentlichkeitsarbeit und speziell eingeladene US-Gäste einsetzen. [5]

Das Programm, das sich an die Jugend in Frankreich richtet, ist ähnlich dem, das sich an die Jugend richtete, welche die Vorhut der „samtenen Revolutionen“ von Osteuropa bis Nordafrika bildete. Potentielle Führer werden vom US-Außenministerium in Frankreich aufgenommen und dazu herangezüchtet werden, eine Rolle im zukünftigen Frankreich nach amerikanischem Design zu spielen:

Wir werden auch neue Hilfsmittel entwickeln, um zukünftige französische Führer zu identifizieren, von ihnen zu lernen und sie zu beeinflussen.

Während wir die Ausbildung und die Austauschgelegenheiten für Frankreichs Jugend erweitern, werden wir weiterhin absolut sicherstellen, daß der Austausch, den wir unterstützen, integrationsorientiert ist.

Wir werden auf existierenden Jugendnetzwerken in Frankreich aufbauen und neue im Cyberspace schaffen, die Frankreichs zukünftige Führer in einem Forum miteinander verbinden, deren Werte wir zu formen helfen – Werte der Integration, des gegenseitigen Respekts und offenen Dialogs. [6]

Hier befürwortet Rivkin etwas, das über die Beeinflussung von Moslems in Frankreich hinausgeht. Er sagt, daß ein bedeutender Teil des Programms sich auf die Kultivierung der französischen Jugend, der potentiellen Führer, nach amerikanischen Idealen unter der Fassade französischer Ideale richten wird. Das US-Außenministerium und seine Verbündeten unter den Konzernen und NGOs beabsichtigen, „ihre Werte zu formen.“ Das globalistische Programm für Frankreich wird deutlich genug als Umerziehung der französischen Jugend bezeichnet. Man möchte meinen, daß dies die wichtigste Rolle der französischen Regierung, der katholischen Kirche und der Familie ist, insbesondere der beiden letzteren. Amerikanische Bürokraten und ihre aus verschiedenen Berufen rekrutierten dümmlichen Kumpane sollen neue „französischen Werte“ formulieren.

Wie in den Staaten, die für „samtene Revolutionen“ ausersehen sind, besteht ein Teil der Strategie in der Abgrenzung des politischen Handlungsrahmens. Wie Hillary Clinton neulich hinsichtlich der Art von Staat gesagt hat, die vom US-Establishment nach Gaddafi erwartet wird, sollte das neue Libyen eine umfassende Demokratie sein, offen für alle Meinungen, solange diese Meinungen eine Verpflichtung zur „Gleichheit“ und „Demokratie“ umfassen, in anderen Worten, es muß eine neue Verteilung der Freiheit in Libyen geben, solange diese Freiheit nicht über Amerikas Definition derselben hinausgeht. Und falls jemand die Grenzen der akzeptablen Demokratie übertritt, stehen Amerikas Bomber in Bereitschaft. Im Kontext mit Frankreich jedoch ist klar, daß die Grenzziehung der französischen Politik gemäß den globalistischen Diktaten keine Elemente sogenannter „Xenophobie“ (sic) einschließen darf, wozu im heutigen Kontext eine Rückkehr zur großen Politik der Ära de Gaulles gehören würde. Daher besagt „Taktik 5“:

Fünftens werden wir unser Projekt fortsetzen, die besten Praktiken mit jungen Führern in allen Bereichen zu teilen, einschließlich junger politischer Führer aller moderaten Parteien, sodaß sie die Hilfsmittel und die Beratung haben, um vorwärts zu kommen. Wir werden Schulungs- und Austauschprogramme schaffen oder unterstützen, die Schulen, Gruppen der Zivilgesellschaft, Bloggern, politischen Beratern und Lokalpolitikern den nachhaltigen Wert der breiten Integration beibringen. [7]

Rivkin umreißt ein Programm zur Ausbildung von Frankreichs zukünftigen politischen und zivilen Führern. Während die Programme der von der US-Regierung unterstützten NGOs wie National Endowment for Democracy – ursprünglich bestimmt zur Entwicklung ganzer Programme und Strategien für politische Parteien in „Entwicklungsdemokratien“ wie den Staaten des ehemaligen Sowjetblocks – mit einem fehlenden Erbe liberal-demokratischer Parteipolitik begründet werden können, kann dieselbe Begründung kaum verwendet werden, um Amerikas Einmischung in Frankreichs Parteipolitik zu rechtfertigen.

Rivkin sagt, daß zu diesem Zweck 1000 amerikanische Englischlehrer, die an französischen Schulen arbeiten, die notwendigen Propagandamaterialien erhalten werden, um ihren französischen Schülern die erwünschten Ideale einzuimpfen: „Wir werden auch dem Netzwerk von über 1000 amerikanischen Universitätsstudenten, die jedes Jahr an französischen Schulen Englisch unterrichten, die Mittel liefern, Toleranz zu lehren.“

Das breit gefächerte Programm wird von der „Minority Working Group“ im „Tandem“ mit der „Youth Outreach Initiative“ koordiniert werden. Eines der Probleme, die von der Gruppe überwacht werden, wird die „Verringerung der öffentlichen Unterstützung für fremdenfeindliche politische Parteien und Plattformen“ sein. Das soll sicherstellen, daß das Programm wie beabsichtigt den Erfolg jeder „extremen“ oder „fremdenfeindlichen“ Partei blockiert, die die Globalisierung herausfordern könnte.

Rivkin verdeutlicht die subversive Natur des Programms, wenn er sagt: „Während wir niemals das Verdienst für diese positiven Entwicklungen beanspruchen könnten, so werden wir doch unsere Anstrengungen auf die Ausführung von Aktivitäten wie oben beschrieben konzentrieren, die die Bewegung in die richtige Richtung anstoßen, drängen und anregen.“

Was wäre die Reaktion, wenn die französische Regierung über ihre Botschaft in Washington ein Programm zur radikalen Umwandlung der USA in Übereinstimmung mit „französischen nationalen Interessen“ unternehmen und mit Schwerpunkt auf der Jugend mittels einer „aggressiven Öffentlichkeitsarbeit“ „französische Ideale“ unter dem Deckmantel „amerikanischer Ideale über Menschenrechte“ einimpfen würde? Was wäre die Reaktion der US-Regierung, wenn sie herausfinden würde, daß die französische Regierung die Einstellungen der Afroamerikaner, Indianer und Latinos zu beeinflussen versuchte? Was wäre die offizielle US-Reaktion, wenn man herausfinden würde, daß französische Sprachlehrer in amerikanischen Schulen und Colleges versuchen, amerikanischen Schülern Ideale im Dienste französischer Interessen einzuimpfen?

Die hypothetische Reaktion kann man von der US-Reaktion auf die „Sowjetverschwörung“ ableiten, als Komitees des Senates und Kongresses eingerichtet wurden, um gegen jeden zu ermitteln, der auch nur vage mit der USA in Verbindung stand. Was ist also anders? Die USA betreiben eine subversive Strategie im Interesse ihrer globalistischen Konzernelite anstatt im Interesse der UdSSR oder des Kommunismus. Es ist nicht so, als ob die USA viel kulturelles Erbe hätte, das sie irgendeiner europäischen Nation, ganz zu schweigen von Frankreich, als Inbegriff des guten Geschmacks und der künstlerischen Verfeinerung präsentieren könnte, nach dem man eine nationale Identität konstruieren könnte. In dieser Sache ist es ein Fall von Dekonstruktion.

Anmerkungen:

1. C. Rivkin, “Minority Engagement Report,” US Embassy, Paris, http://www.wikileaks.fi/cable/2010/01/10PARIS58.html

2. G. Pascal Zachary, The Global Me: Why Nations will succeed or Fail in the Next Generation (New South Wales, Australia: Allen and Unwin, 2000).

3. Rivkin.

4. K. R. Bolton, “The Globalist Web of Subversion,” Foreign Policy Journal, February 7, 2011, http://www.foreignpolicyjournal.com/2011/02/07/the-globalist-web-of-subversion/

5. Rivkin.

6. Rivkin.

7. Rivkin.

Das Rivkin-Projekt: Wie der Globalismus den Multikulturalismus zur Unterwanderung souveräner Nationen benutzt – Teil 3 von 3

Die Rolle des Multikulturalismus in der globalistischen Agenda

Viele schändliche Ziele sind unter dem Banner des Multikulturalismus und Schlagworten wie „Gleichheit“ und „Menschenrechte“ erzwungen worden. So wie „Demokratie“ in der ganzen jüngeren Geschichte zur Rechtfertigung der Bombardierung von Staaten benutzt worden ist, dienen diese Schlagworte oft als Rhetorik zur Vortäuschung guter Absichten, während sie die Ziele derjenigen verbergen, die von wenig, wenn überhaupt von irgendetwas anderem als Macht und Habgier motiviert sind.

Man könnte an die Art denken, wie das Thema der Uitlanders agitiert wurde, um den Anglo-Burenkrieg zum Zwecke der Beschaffung von Südafrikas Mineralreichtum zugunsten von Cecil Rhodes, Alfred Beit et al zu rechtfertigen.

Ein ähnliches Thema wurde in unserer eigenen Zeit unter dem Namen der „Bekämpfung der Apartheid“ wiederbelebt, und während die Welt über die Machtübernahme durch den ANC jubelte, bestand die Wirklichkeit darin, daß die Afrikaner kein Jota materiell davon profitierten, sondern die parastaatlichen oder staatlichen Unternehmen privatisiert wurden, sodaß sie an den globalen Kapitalismus verkauft werden konnten. Als der Patriarch des südafrikanischen Kapitalismus, Harry Oppenheimer, dessen Familie ein traditioneller Feind der Afrikaaner [= Buren; d. Ü.] war, im Jahr 2000 starb, lobte Nelson Mandela ihn so: „Sein Beitrag zur Errichtung einer Partnerschaft zwischen Großunternehmen und der neuen demokratischen Regierung in dieser ersten Periode demokratischer Herrschaft kann nicht zu sehr geschätzt werden.“ [1]

Die „Demokratie”, die Oppenheimer und andere Plutokraten im Tandem mit dem ANC in Südafrika schufen, ist die Freiheit des globalen Kapitalismus zur Ausbeutung des Landes. Mandela sagte 1996 über das Ergebnis dieses „langen Marsches zur Freiheit“:  “Die Privatisierung ist die fundamentale Politik des ANC und wird das auch bleiben.“ [2] Als Kommentar zur Privatisierung der gemeindeeigenen Wasserversorgung von Johannesburg, die jetzt dem französischen Konzern Suez Lyonnaise Eaux untersteht, gab der ANC Erklärungen heraus, die erklärten: „Eskom ist eine der vielen in Regierungsbesitz befindlichen ‚Parastaatlichen’, die während der Apartheid geschaffen wurden und deren Privatisierung die demokratisch gewählte Regierung in Angriff genommen hat, um Geld aufzutreiben.“ [3] Es ist in Südafrika dasselbe Ergebnis, wie es durch die “Befreiung” der kosovarischen Mineralvorkommen im Namen der “Demokratie” und im Namen der Rechte von Moslems unter serbischer Herrschaft erreicht wurde, während andere, unter ihrer eigenen Herrschaft befindliche Moslems von den USA und ihren Verbündeten in die Unterwerfung gebombt wurden.

Die Ziele des globalen Kapitalismus

Die Natur des globalistischen Kapitalismus ist besonders stichhaltig von Noam Chomsky erläutert worden:

Sehen Sie, der Kapitalismus ist nicht grundsätzlich rassistisch – er kann den Rassismus für seine Zwecke ausnutzen, aber der Rassismus ist ihm nicht eingebaut. Der Kapitalismus will im Grunde, daß die Menschen austauschbare Zahnräder sind, und Unterschiede zwischen ihnen, wie zum Beispiel auf Basis der Rasse, haben üblicherweise keine Funktion für ihn. Ich meine, sie mögen eine Zeitlang eine Funktion haben, zum Beispiel wenn man eine super-ausgebeutete Arbeiterschaft oder dergleichen will, aber diese Situationen sind irgendwie anomal. Langfristig kann man erwarten, daß der Kapitalismus antirassistisch ist – einfach weil er anti-menschlich ist. Und Rasse ist eigentlich eine menschliche Eigenschaft – es gibt keinen Grund, warum sie eine negative Eigenschaft sein sollte, aber sie ist eine menschliche Eigenschaft. Daher beeinträchtigen auf Rasse beruhende Identifikationen das grundsätzliche Ideal, daß die Menschen als Konsumenten und Produzenten austauschbar sein sollten, austauschbare Zahnräder, die all den Müll kaufen, der produziert wird – das ist ihre letztendliche Funktion, und alle anderen Eigenschaften, die sie haben könnten, sind irgendwie irrelevant und gewöhnlich ein Ärgernis. [4]

Die Aussage von Chomsky drückt die Situation in ihrer Gänze stichhaltig aus.

Frankreich als Soziallabor für die Globalisierung

Die Rivkin-Offensive ist das letzte in einer langen Reihe von Programmen zur Untergrabung der französischen Identität. Frankreich ist ein Paradox, das die kosmopolitischen Werte der bourgeoisen Revolution von 1789 mit sturem Traditionalismus und Nationalismus kombiniert, den die Globalisten „Xenophobie“ nennen. Er manifestiert sich selbst im Kleinen wie bei der gesetzlichen Verpflichtung für französische Beamte und Politiker, mit ausländischen Medien nur französisch zu sprechen, ungeachtet ihrer Kenntnisse irgendeiner anderen Sprache, oder im verbreiteten Widerstand gegen McDonald’s und Disney World.

Wie ein Großteil der restlichen Welt führt Frankreich jedoch auf der Verliererseite einen Kulturkampf gegen die Globalisierung. Jeff Steiners Kolumne „American in France“ bezieht sich auf die Art, wie die Franzosen einst Widerstand gegen die Eröffnung amerikanischer Fast-Food-Franchises als „Teil einer amerikanischen Kulturinvasion“ leisteten. Steiner schreibt:

… Dies schein Vergangenheit zu sein, da McDonald’s so sehr ein Teil der französischen Kultur geworden ist, daß es nicht mehr als amerikanischer Import gesehen wird, sondern als gänzlich französisch. Kurz, McDonald’s ist den Franzosen ans Herz gewachsen wie in so vielen anderen Ländern.

Ich bin in einigen McDonalds in Frankreich gewesen, und außer einem in Straßburg, das von außen wie im traditionellen elsässischen Stil erbaut aussieht, sehen alle McDonalds in Frankreich, die ich gesehen habe, nicht anders aus als ihre amerikanischen Gegenstücke.

Ja, es gibt welche, die McDo immer noch als Symbol der Amerikanisierung Frankreichs verfluchen (sie sind jetzt eine sehr kleine Gruppe und werden großteils ignoriert) und die es auch als ein Zeichen dafür sehen, daß Frankreich seine kulinarische Einzigartigkeit verliert. Das Menü in einem französischen McDonald’s ist fast eine exakte Kopie dessen, was man in jedem McDonald’s in den Vereinigten Staaten finden würde. Es ist mir als etwas seltsam aufgefallen, daß ich wie in den Vereinigten Staaten bestellen konnte, das heißt auf Englisch, mit gelegentlich eingestreuten französischen Vorwörtern.

Ehrlich gesagt, die Franzosen, die bei McDonald’s essen, sind dort genauso zu Hause, wie es irgendein Amerikaner sein könnte. [5]

Dieses scheinbar triviale Beispiel ist tatsächlich von immenser Wichtigkeit, indem es zeigt, wie eine Kultur, die so stark ist wie die Frankreichs – das bis vor kurzem eine immens stolze Nation war – unterliegen kann, besonders unter dem Eindruck des Marketings gegenüber jungen Leuten. Es ist eine Fallstudie par excellence für die Standardisierung, die die amerikanische Konzernkultur nach sich zieht. Es ist das, was die globalistische Elite im Weltmaßstab wünscht, bis hin zu dem, was man ißt.

Es ist bemerkenswert, daß die Vorhut des Widerstands gegen McDonald’s von den Bauern kam, einem traditionalistischen Segment von Europas Bevölkerung, das zunehmend anomal und unter dem globalistische Regime zur ausgestorbenen Spezies wird, während die Landwirtschaft den Agro-Konzernen weicht.

Angesichts Frankreichs Status in Europa und seiner historischen Tendenz, seine Souveränität  angesichts von US-Interessen aufrecht zu erhalten – sogar noch vor recht kurzer Zeit mit seiner Opposition gegen den Krieg im Irak – bleibt Frankreich einer der wenigen Stolpersteine des Globalismus in Europa. Eine zusätzliche Sorge ist die, daß die Franzosen ihre sture „Xenophobie“ in die Wahllokale mitnehmen und eine strikt antiglobalistische Partei wählen werden, wie es sich im Auf und Ab der Wahlerfolge der Front National widerspiegelt, die sowohl die Globalisierung als auch die Privatisierung ablehnt.

Dies ist ein Hauptgrund für Rivkins weitreichendes subversives und interventionistisches Programm zur Assimilierung der Moslems in die französische Gesellschaft, welches das französische Bewußtsein in Richtung von deutlich mehr Kosmopolitentum verwandeln würde. Die Absicht wird in Rivkins Botschaftsdokumenten deutlich genug, in denen es heißt, daß die Botschaft die Auswirkungen des „Outreach“-Programmes auf die „Abnahme der öffentlichen Unterstützung für fremdenfeindliche politische Parteien und Plattformen“ überwachen wird.

Im Widerspruch zur „Xenophobie“ Frankreichs zeigt die Studie „Global Research“ [6] von R. J. Barnett und R. E. Müller über die globalen Konzerne, die auf Interviews mit Konzernmanagern beruht, daß die französische Wirtschaftselite seit langem die Grundlagen der französischen Tradition zu untergraben bestrebt war. Jacques Maisonrouge, Präsident der IBM World Trade Corporation, „weist gern darauf hin, daß ‚Nieder mit den Grenzen’, ein revolutionäres Studentenschlagwort der Pariser Universitätserhebung von 1968 – an der einige seiner Kinder beteiligt waren – auch ein willkommenes Schlagwort von IBM ist.“ [7] Maisonrouge sagte, daß die „Welt-Manager” (wie Barnett und Müller die Konzern-Führungskräfte nennen) glauben, daß sie die Welt „kleiner und homogener“ machen. [8] Maisonrouge beschrieb in zustimmender Weise die globalen Konzernmanager als „die de-tribalisierten internationalen Karrieremänner.“ [9] Es ist diese „Detribalisierung“, welche die Basis einer „Weltkonsumkultur“ ist, die für die effizientere Schaffung einer Weltwirtschaft gefordert wird.

Paris ist bereits ein kosmopolitisches Zentrum und daher ideal als Prototyp für die „globale Stadt“ der Zukunft. In den 1970ern bereiteten Howard Perlmutter und Hasan Ozakhan vom Wharton School of Finance Worldwide Institutions Program einen Plan für eine „globale Stadt.“ Für diesen Zweck wurde Paris ausgewählt. Professor Perlmutter war ein Berater globaler Konzerne. Sein Plan wurde von der Planungsbehörde der französischen Regierung in Auftrag gegeben. Perlmutter sagte voraus, daß die Städte während der 1980er zu „globalen Städten“ werden würden.

Für Paris erforderte dies, „weniger französisch zu werden“ und eine „Entnationalisierung“ durchzumachen. Dies, sagte er, erfordert eine „psycho-kulturelle Veränderung des Bildes hinsichtlich des traditionellen Eindrucks der ‚Xenophobie’, die die Franzosen auszustrahlen scheinen.“ Die Parallelen zum gegenwärtigen Rivkin-Programm sind offensichtlich. Perlmutter schlug vor, daß der beste Weg zur Beseitigung von Frankreichs Nationalismus die Einführung des Multikulturalismus wäre. Er befürwortete „die Globalisierung kultureller Veranstaltungen“ wie internationaler Rock-Festivals als Gegenmittel gegen die „übermäßig nationale und manchmal nationalistische Kultur.“ [10]

Die Untergrabung von Frankreichs „übermäßig nationaler und manchmal nationalistischer Kultur“ ist der Grund, warum Rivkin stärkere Verbindungen zwischen Hollywood und der französischen Kulturindustrie zu pflegen suchte. [11] Rivkin kennt den Wert der Unterhaltung bei der Umwandlung der Einstellungen, besonders unter den Jungen. Nachdem er bei Salomon Brothers als Finanzanalyst gearbeitet hatte, trat Rivkin 1988 als Direktor für strategische Planung in die Jim Henson Company ein. Zwei Jahre später wurde er zum Vizepräsidenten der Firma ernannt.

Die Jim Henson Company produziert die „Sesamstraße“, deren putzige kleine Muppets den Knirpsen eine wohlkalkulierte globalistische Agenda aufdrängen. Lawrence Balter, Professor der angewandten Psychologie an der New York University, schrieb, daß die „Sesamstraße“ die Kinder mit einem breiten Spektrum von Ideen, Informationen und Erfahrungen über vielfältige Themen wie Tod, kulturellen Stolz, Rassenbeziehungen, Menschen mit Behinderungen, Ehe, Schwangerschaft und sogar Weltraumforschung bekannt machte.“ Die Serie sollte die erste sein, die Bildungsforscher mittels Gründung einer Forschungsabteilung beschäftigte. [12] „Sesamstraße“ hat Finanzierung von der Ford Foundation, der Carnegie Corporation und dem US-Erziehungsministerium erhalten. Von beiläufigem Interesse ist, daß die Carnegie Corporation und die Ford Foundation auch Förderer des Pacific Council on International Policy sind.

Schaffung des Weltkonsumenten

Wie Chomsky hingewiesen hat, sieht der globale Kapitalismus die Menschheit als austauschbare Zahnräder im Produktions- und Konsumkreislauf. Den Konzernen zufolge ist der Gipfel der menschlichen Evolution die Verwandlung in „detribalisierte internationale Karrieremenschen.“ Laut dem Finanzanalysten G. Pascal Zachary stellen diese wurzellosen Kosmopoliten eine „informelle globale Aristokratie“ dar, die von den Konzernen überall auf der Welt rekrutiert wird und total von ihren Firmen und „wenig von der breiteren Öffentlichkeit“ abhängig ist, eine neue Klasse, unbehindert von nationalen, kulturellen oder ethnischen Bindungen. [13]

Barnett und Müller zitierten John J. Powers von Pfizer mit der Aussage, daß die globalen Konzerne „Agenten des Wandels sind; sozial, ökonomisch und kulturell.“ [14] Sie sagten, daß die globalen Führungskräfte „irrationalen Nationalismus“ als Behinderung des „freien Flusses von Finanzkapital, Technologie und Gütern in globalem Maßstab“ sehen. Ein entscheidender Aspekt des Nationalismus sind „Unterschiede in psychologischen und kulturellen Einstellungen, die die Aufgabe der Homogenisierung der Erde zu einer integrierten Einheit komplizieren… Kultureller Nationalismus ist auch ein Problem, weil er das Konzept des globalen Einkaufszentrums bedroht.“ [15]

Dieser „kulturelle Nationalismus“ wird von Rivkin und allen anderen Parteigängern des Globalismus als „Xenophobie“ gesehen, außer wenn diese „Xenophobie“ für ein militärisches Abenteuer eingespannt werden kann, falls Bestechungen, Embargos und Drohungen einen zugeknöpften Staat nicht auf Linie bringen, wie in den Fällen von Serbien, Irak und vielleicht bald Libyen. Dann werden die amerikanische globalistische Elite und ihre Verbündeten zu „Patrioten.“

Barnett und Müller zitieren A. W. Clausen, als dieser die Bank of Amerika leitete, mit der Aussage, daß nationale, kulturelle und rassische Unterschiede „Vermarktungsprobleme“ erzeugen, und mit der Klage, daß es „so etwas wie einen einheitlichen globalen Markt nicht gibt.“ [16] Harry Heltzer, Generaldirektor von 3M, sagte, daß globale Konzerne eine „mächtige Stimme für den Weltfrieden sind, weil ihre Loyalität keiner Nation, Sprache, Rasse oder Religion gehört, sondern den besseren Hoffnungen der Menschheit, daß die Völker der Welt im gemeinsamen wirtschaftlichen Streben vereinigt sein mögen.“ [17]

Diese „besseren Hoffnungen der Menschheit“, die man anderswo als Habgier, Geiz und Mammonverehrung kennt, haben die Erde geplündert, globales wirtschaftliches Ungleichgewicht verursacht und funktionieren mittels Wucher, der in besseren Zeiten als Sünde betrachtet wurde. Diese „besseren Hoffnungen“ gemäß der Wertung der Konzerne haben mehr Kriege verursacht als jeder „xenophobe“ Diktator, üblicherweise im Namen von „Weltfrieden“ und „Demokratie“.

Die Rivkin-Doktrin für Frankreich – die laut dem durchgesickerten Dokument in subtiler Weise umgesetzt werden muß – ist ein weitreichendes subversives Programm zur Umwandlung besonders der Jungen in globale Klone bar jeder kulturellen Identität, während es in der Art des Orwell’schen „doublethink“ unter dem Namen des „Multikulturalismus“ voranschreitet.

Anmerkungen:

1. “Mandela honours ‘monumental’ Oppenheimer”, The Star, South Africa, August 21, 2000, http://www.iol.co.za/index.php?set_id=1&click_id=13&art_id=ct20000821001004683O150279 (27. September 2009).

2. Lynda Loxton, “Mandela: We are going to privatise,” The Saturday Star, 25. Mai 1996, S.1.

3. Tägliche Nachrichtenaussendung des ANC, 27. Juni 2001. Siehe auch “Eskom,” ANC Daily News Briefing, 20. Juni 2001, 70.84.171.10/~etools/newsbrief/2001/news0621.txt

4. Noam Chomsky, Understanding Power: The Indispensable Chomsky (New York: The New York Press, 2002), S. 88–89.

5. J. Steiner, “American in France: Culture: McDonalds in France, http://www.americansinfrance.net/culture/mcdonalds_in_france.cfm

6. R. J. Barnett und R. E. Müller, Global Reach: The Power of the Multinational Corporations (New York: Simon and Schuster, 1974).

7. Global Reach, S. 19. Zwecks Aktualisierung wegen Maisonrouge siehe: IBM, http://www-03.ibm.com/ibm/history/exhibits/builders/builders_maisonrouge.html

8. Global Reach, S. 62.

9. Global Reach, ebd.

10. Global Reach, S. 113–14.

11. “2010 France Country Dialogue,” PCIP, op. cit.

12. L. Balter, Parenthood in America: An Encyclopaedia, Vol. 1 (ABC-CLIO, 2000), S. 556.

13. G. Pascal Zachary, The Global Me (New South Wales: Allen & Unwin, 2000).

14. Global Reach, S. 31.

15. Global Reach, S. 58.

16. Global Reach, ebd.

17. Global Reach, S. 106.

Orwell 2011: Amerika auf dem Weg in einen allgegenwärtigen Überwachungsstaat

Orwell 2011: Amerika auf dem Weg in einen allgegenwärtigen Überwachungsstaat – Biometrie, Gesichtserkennung und »computergestützte Identifikation«

Tom Burghardt

2006 enthüllte der frühere AT&T-Techniker Marc Klein, dass die großen amerikanischen Telekommunikationskonzerne mit der Regierung kooperierten, um amerikanische Bürgerinnen und Bürger auszuspionieren. Seither hat kein Bericht auf den Punkt gebracht, dass wir uns einer furchteinflößenden Phalanx unsichtbarer Gegner gegenübersehen: den Sicherheits- und Nachrichtendienstfirmen, die die dunkle Seite des Nationalen Sicherheitsstaates ausmachen.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/tom-burghardt/orwell-2-11-amerika-auf-dem-weg-in-einen-allgegenwaertigen-ueberwachungsstaat-biometrie-gesichts.html

samedi, 09 avril 2011

Enthüllt: So menschenverachtend ist US-Präsident Oboma

Enthüllt: So menschenverachtend ist US-Präsident Barack Obama

Udo Ulfkotte

Der amerikanische Präsident Obama ist selbst bei seinen ehemaligen Anhängern schon lange in Ungnade gefallen. Die anfängliche Euphorie ist der Ernüchterung gewichen. Wenn die Amerikaner in den nächsten Tagen allerdings erst einmal mitbekommen werden, wie die Obama-Regierung den Einmarsch saudischer Truppen und die brutale »chinesische Lösung« gegen die Demonstranten in Bahrain abgesegnet hat, dann dürften dem Friedensnobelpreisträger Obama wohl auch noch die letzten Sympathien abhanden kommen.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/udo-ulfkotte/enthuellt-so-menschenverachtend-ist-us-praesident-barack-obama.html

L'Africom e la sua funzione strategica nel Continente africano

L’Africom e la sua funzione strategica nel Continente africano

di Giacomo Guarini


Fonte: eurasia [scheda fonte]


L’Africom e la sua funzione strategica nel Continente africano

Negli ultimi mesi l’US Africa Command (AFRICOM) è tornato a far parlare di sé sulle pagine dei giornali in due particolari occasioni.

La prima di queste risale a dicembre ed ha ad oggetto le rivelazioni da parte di Wikileaks di note dell’ambasciatore USA in Italia, Ronald Spogli, in merito all’istituzione di sotto-comandi AFRICOM presso basi italiane (1).
La seconda è ancora più recente e riguarda l’attuazione della risoluzione O.N.U. 1973 in Libia: sul comando delle operazioni vi è stato un passaggio di responsabilità dall’AFRICOM alla NATO, anche se l’AFRICOM continuerà ad avere importanti ruoli nelle operazioni, come dichiarato in una recente intervista (2)  dal generale Carter F. Ham, responsabile del Comando africano.

L’AFRICOM nasce come autonomo Comando del Dipartimento della Difesa USA nel 2008. Scopo dichiarato è il rafforzamento della partnership militare con i Paesi dell’area africana, al fine di contrastare il terrorismo internazionale e garantire la pace e la sicurezza continentale, nell’interesse comune delle popolazioni africane e degli Stati Uniti.

Dalle opinioni di analisti e politici USA emerge dopo l’11 settembre la preoccupazione per il fattore Africa, come possibile centro di nascita e sviluppo di realtà legate al terrorismo internazionale. La sicurezza interna degli USA non è in realtà né l’unico né evidentemente il maggiore elemento di preoccupazione dell’establishment americano: diventa infatti sempre più delicato il problema della garanzia di acquisizione delle risorse africane.

Indicava J. Peter Pham (3) nel 2008, fra le priorità strategiche degli USA in Africa, “la protezione dell’accesso agli idrocarburi ed altre risorse strategiche di cui l’Africa dispone in abbondanza” e “la garanzia che nessun’altra parte interessata, compresi Cina, India, Giappone e Russia, ottenga monopoli o trattamenti differenziati” (4) e questo anche in previsione della grande crescita della domanda di energia africana da parte degli USA nel breve-medio periodo.

Una rapida panoramica dei principali scenari di coinvolgimento del Comando  conferma l’importanza dello stesso come strumento tanto di controllo strategico di spazi e risorse, quanto di contenimento dell’affermazione in Africa di altri attori globali, Cina in primis.

Si noterà inoltre che le aree nelle quali l’AFRICOM opera maggiormente erano già oggetto di attività strategico-militare USA prima ancora dell’istituzione del Comando africano, nel 2008. Quest’ultimo ha in effetti permesso un più efficace coordinamento e consolidamento della presenza militare statunitense ma, se si volesse idealmente indicare la data di inizio di una politica militare ‘pervasiva’ degli USA in Africa, si dovrebbe tornare indietro all’11 Settembre, come già accennato. Fino agli anni ’90, infatti, le attività militari che hanno coinvolto direttamente gli USA nel continente sono state poche e di scarso rilievo, fatta eccezione per l’intervento  contro la Libia del 1986; è invece proprio con la dichiarazione di guerra al terrorismo globale, fatta sotto l’allora presidenza Bush, che le cose cambiano.

Nel novembre 2002 viene istituita la Pan-Sahel Initiative (PSI), finalizzata all’eradicazione di realtà terroristiche nella regione sub-sahariana e basata sulla collaborazione con Mali, Mauritania Niger e Chad. Nel 2004 tale progetto verrà sostituito dalla Trans-Saharan Counterterrorism Initiative (TSCTI), la quale prevederà un consistente allargamento dei Paesi interessati al progetto; la responsabilità delle operazioni di addestramento e supporto delle forze militari della regione passerà dal US European Command (EUCOM) all’AFRICOM nel 2008, per concretizzarsi nell’Operation Enduring Freedom Trans Sahara che attualmente coinvolge gli eserciti di 10 Stati (5) in una regione tanto instabile quanto ricca di risorse.

Sempre nel novembre 2002, parallelamente all’Initiative nel Sahel, gli USA istituiscono la Combined Joint Task Force per il Corno d’Africa (CJTF-HOA) e l’anno successivo si insediano definitivamente nella base militare di  Camp Lemonnier (Gibuti). La posizione della base è di grande rilevanza strategica per il controllo dell’entroterra africano orientale e delle vie marittime del Mar Rosso e dell’Oceano Indiano, passando per il Golfo di Aden, nonché per la vicinanza con la penisola arabica. Anche la CJTF-HOA è passata nel 2008 sotto il Comando AFRICOM; in precedenza la responsabilità era del United States Central Command (USCENTCOM).

Passando al lato opposto del continente, vediamo che un’area di grande sensibilità per gli interessi USA è il Golfo di Guinea, per le enormi riserve di idrocarburi dei Paesi che ivi si affacciano. E’ per questo che la sicurezza marittima dell’area è stata oggetto di grande attenzione (6) da parte del Comando africano sin dalla sua costituzione.

Arriviamo poi alla regione dei Grandi Laghi; anche qui rileva la preoccupazione USA per il controllo degli equilibri regionali, la quale è dimostrata dall’organizzazione di grandi esercitazioni militari congiunte con i Paesi della regione (7) e dai tentativi di sconfiggere i ribelli del Lord Resistance Army ed eradicare la loro presenza dal nord dell’Uganda. Alla fine dell’anno appena trascorso i paesi dell’area hanno approvato le strategie proposte dagli USA a tale scopo, in occasione della Conferenza Internazionale sulla Regione dei Grandi Laghi, discutendo anche del massiccio sfruttamento illegale delle ingenti risorse dell’area (8).

Durante questi suoi pochi anni di vita, è sorto un vivo dibattito sul Comando africano e la sua presenza nel continente. Si constata l’atteggiamento quantomeno ambiguo e timoroso dei Paesi africani, anche quelli più vicini agli USA, nei confronti della nuova presenza militare; un segno tangibile di simili prevenzioni è dato dal fatto che l’AFRICOM ha ancora la sua sede in Europa, a Stoccarda, e le grandi potenze continentali come Algeria, Nigeria, Sudafrica hanno preannunciato il loro fermo rifiuto all’installazione della sede centrale entro i propri confini.

Numerosi analisti africani guardano con preoccupazione ad una simile presenza nel loro continente, percepita come un ritorno alle trascorse esperienze coloniali che vanificherebbe gli sforzi compiuti nell’ultimo secolo per l’autodeterminazione (9) e che ricorderebbe i tempi della Conferenza di Berlino del 1884 (10). D’altronde, anche gli analisti statunitensi convinti promotori del progetto AFRICOM, come il già citato J. Peter Pham, riconoscono le difficoltà derivanti dalla percezione di un rinnovato pericolo colonialista (11).

Un’interessante chiave di lettura geopolitica del ruolo dell’AFRICOM è offerta nel lavoro di tesi di dottorato di uno studente ugandese, ripreso dal sito di informazione panafricana All Africa(12). Lo studio vede l’azione degli USA e dei suoi alleati occidentali come finalizzata ad indebolire i sistemi politici interni dei Paesi africani per ottenere il controllo delle risorse. L’azione dell’AFRICOM viene inquadrata nell’ambito delle strategie delineate da Samuel Huntington, in particolare nel suo saggio Next pattern of conflict, secondo quella che da alcuni è stata definita la ‘militarizzazione della globalizzazione’.

Si è fatto cenno alla crescente influenza cinese nel continente africano e al fatto che la stessa AFRICOM venga vista, come accennato, in funzione di contrasto alle ambizioni di Pechino. La penetrazione cinese negli ultimi anni si è dimostrata molto efficace; Pechino ha saputo prevalere sugli altri competitori globali grazie alle sue politiche molto convenienti per gli stessi Paesi africani e basate sull’erogazione di credito a condizioni vantaggiose, su importanti investimenti nelle infrastrutture e nello sviluppo tecnologico, e sulla non-ingerenza negli affari interni degli Stati. Il Presidente del Senegal ha avuto modo di dichiarare recentemente: “in meno di 10 anni di cooperazione con la Cina, l’Africa ha ottenuto 1000 volte più di quanto ha avuto in 400 anni di relazioni, di chiacchiere e dolori con l’Europa” (13). L’espressione colorita sintetizza probabilmente un pensiero condiviso da molti leader africani.

Gli USA dal canto loro hanno spesso fatto leva su istituzioni internazionali quali l’F.M.I. per contrastare l’avanzata del Dragone (14) e da questo punto di vista l’AFRICOM avrebbe le medesime finalità, avvalendosi strumentalmente della potenza militare statunitense.

In conclusione riportiamo la lettura che del Comando Africano fa uno stratega cinese, membro dell’Accademia di Scienze Militari: “Geograficamente, l’Africa è affiancata dall’Eurasia, con la sua parte settentrionale  ubicata nel punto di congiunzione dei continenti asiatico, europeo ed africano. L’attuale dislocazione militare statunitense globale si concentra su di un’instabile “zona ad arco” dal Caucaso, Asia centrale e meridionale, sino alla penisola coreana, e così il continente africano è usato come solida base per sostenere la strategia globale statunitense. Quindi, l’AFRICOM facilita l’avanzata degli Stati Uniti nel continente africano, il controllo del continente eurasiatico, e la conquista del timone dell’intero globo” (15). Un’analisi che converge con quella di Tiberio Graziani, direttore della rivista Eurasia, il quale legge la penetrazione statunitense in Africa come diretta non solo al controllo e al sicuro approvvigionamento delle risorse, ma anche ad una politica perturbativa delle relazioni sud-sud (il cui consolidamento è evidentemente fonte di non poche preoccupazioni a Washington) ed infine alla disposizione di “un ampio spazio di manovra, da cui rilanciare il proprio peso militare sul piano globale al fine di contendere alle potenze asiatiche il primato mondiale” (16).

Vedremo allora quale sarà la sorte del continente africano nei decenni a venire e se questi riuscirà ad affermarsi come soggetto, più che come oggetto, della competizione globale. Sembra evidente che attualmente l’unica via alla sua emancipazione è data dalla leva potenziale dei progressivi fenomeni di integrazione sud-sud succitati, laddove invece una realtà come AFRICOM non potrà che costituire ulteriore ipoteca all’autodeterminazione e allo sviluppo dell’Africa. E molti africani sembrano consapevoli di questo.

1)   Giulio Todescan, “I segreti della base Usa di Vicenza finiscono su Wikileaks”, “Corriere del Veneto”, 4 dicembre 2010
2) Trascrizione dell’intervista reperibile sul sito ufficiale dell’AFRICOM al seguente indirizzo: http://www.africom.mil/getArticle.asp?art=6311&
3) Consigliere dei Dipartimenti di Stato e della Difesa USA.
4) Pham J. Peter, Strategic Interests, World Defense Review, 5 febbraio 2009.
5) Algeria, Burkina Faso, Marocco, Tunisia, Chad, Mali, Mauritania, Niger, Nigeria, e Senegal. http://www.africom.mil/oef-ts.asp
6) Maritime Security in Africa, U.S. AFRICOM Public Affairs Office, 7 febbraio 2008.
7) Kevin J. Kelley, Uganda: Big U.S. Military Exercise for Northern Region, Global Research, 12 ottobre 2009.
8 ) Elias Mbao, Great Lakes Bloc Backs U.S. Kony Strategy, All Africa, 16 Dicembre 2010.
9) Tichaona Nhamoyebonde, Africom – Latest U.S. Bid to Recolonise the Continent, Global Research, 9 gennaio 2010.
10) Itai Muchena, Germany – Hotbed of imperialism, The Herald, 7 aprile 2010.
11) V. nota n. 4.
12) Julius Barigaba, Oil, Minerals and the Militarisation of Globalisation, All Africa, 22 Marzo 2010.
13) v. Luca Alfieri, La politica estera della Cina in Africa e nel resto del mondo, Eurobull, 30 ottobre 2009.
14)  Renaud Viviene et alii, L’ipocrita ingerenza del FMI e della Banca mondiale nella Repubblica democratica del Congo, Voltairenet, 19 ottobre 2009.
15) Lin Zhiyuan, U.S. moves to step up military infiltration in Africa, People’s Daily, 26 febbraio 2007.
16) Tiberio Graziani, L’Africa nel sistema multipolare, Eurasia, 3/2009, Settembre-Dicembre.


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vendredi, 08 avril 2011

Verfassungsrechtliche Probleme im Zusammenhang mit dem Krieg gegen Libyen

Verfassungsrechtliche Probleme im Zusammenhang mit dem Krieg gegen Libyen

Ron Paul

In der vergangenen Woche zog die Regierung Obama die Vereinigten Staaten in einen Krieg gegen Libyen hinein, ohne sich damit aufzuhalten, den Kongress zuvor zu informieren und, was noch schwerer wiegt, ohne eine von der Verfassung gebotene Kriegserklärung [des Kongresses] abzuwarten. Inmitten unserer tiefen Wirtschaftskrise hat uns dieses Unglück bereits Hunderte Millionen Dollar gekostet, und wir können sicher sein, dass der endgültige Preis noch um ein Vielfaches höher ausfallen wird.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/ron-paul/verfassungsrechtliche-probleme-im-zusammenhang-mit-dem-krieg-gegen-libyen.html

 

 

mercredi, 06 avril 2011

Lo scenario libico di Obama per la Libia

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Lo scenario libico di Obama per la Libia

di Nil Nikandrov

Fonte: Come Don Chisciotte [scheda fonte]

   
    
La visita di Barack Obama in America Latina (Brasile, Cile e El Salvador) dal 19 al 23 Marzo prosegue tra gli attuali eventi profondamente drammatici in Libia e nei suoi dintorni.
L’azione militare della coalizione Occidentale nei confronti del “Regime sanguinario di Gheddafi” sta diventando sempre più violenta. L’avvio di un intervento di terra è solo questione di tempo.

L’ostentato ordine di Obama di attaccare la Libia, impartito al 42esimo minuto della conversazione riservata con la sua controparte brasiliana Dilma Rousseff ha dimostrato un episodio ancor più scioccante del soggiorno del leader statunitense in America Latina. Un consigliere Statunitense del Presidente si è avvicinato ad Obama a dispetto di tutti gli standards di protocollo diplomatici e gli ha consegnato un foglio. Il Presidente degli Stati Uniti gli ha dato uno sguardo, ha preso un telefono cellulare dal suo consigliere e ha detto con voce ferma “Procedete!”. Il Presidente Afro – Americano ovviamente ha cercato di impressionare Dilma con la sua risoluzione, e di dimostrarle che ci sono momenti in cui la diplomazia e le buone maniere vengono messe da parte.



L ’Ambasciatore brasiliano alle Nazioni Unite si è astenuto durante il Consiglio di Sicurezza dal votare la risoluzione sulla Libia. Dilma Rousseff sembra essere più flessibile riguardo le relazioni bilaterali rispetto al suo predecessore Luiz Inacio Lula da Silva. Lula disse che era interessato a sviluppare relazioni con gli Stati Uniti, ma spesso sosterrebbe Chavez. Questa volta, anche Lula – l’unico dei quattro precedenti Presidenti brasiliani ad esser stati invitati a partecipare alla cena ufficiale con Obama, ha declinato l’invito. Ma Dilma agisce diversamente. Lei  ha parlato chiaro, vorrebbe la rimozione delle barriere doganali per i beni Brasiliani, come ad esempio l’etanolo, carne di maiale, succo d’arancia, cotone e acciaio. Il Brasile necessita anche dell’appoggio degli Stati Uniti per ottenere lo status di membro permanente nel Consiglio di Sicurezza ONU. Questi sono chiaramente interessi di vasta portata, ma il Brasile è disponibile ad un negoziato, annoverando anche un cambiamento di posizione riguardo l’accordo del così detto “Problema Chavez”.

I report televisivi sugli sviluppi in Libia sono trasmessi in America Latina seguendo programmi specifici negli studi televisivi statunitensi. Le incursioni aeree della NATO contro le strutture militari, gli attacchi con missili da crociera sul governo di Jamahirya e sulle sedi del partito, la caccia a Gheddafi attraverso l’uso di droni – tutto ciò si alterna con reports sulla visita di Obama in Sud America. I Presidenti ospiti e padroni di casa a Brasilia, Santiago del Cile e San Salvador, hanno stretto mani, pronunciato discorsi cordiali, si sono profusi in inchini, per dimostrare che l’America Latina è presumibilmente disinteressata (non poi del tutto) a ciò che sta accadendo sull’altro lato del globo, - in Libia.

I Presidenti della cricca di Washington in America Latina approvano puntualmente l’uso della forza da parte degli Stati Uniti contro coloro i quali “non sono con noi”. I Presidenti di Messico, Honduras, Costa Rica, Panama, Colombia, Perù e Paraguay, hanno espresso il loro sostegno all’attuale azione militare contro la Libia. I Presidenti di El Salvador e Cile, Mauricio Funes e Sebastian Pinera sono partners affidabili di Washington, sempre pronti ad allinearsi con Barack Obama.

Tuttavia i paesi dell’Alleanza Bolivariana per le Americhe, - Venezuela, Bolivia, Nicaragua, Ecuador e, chiaramente Cuba, si rendono conto fin troppo bene della ragione di fondo degli eventi in Libia. E la ragione è il petrolio. Fidel Castro predisse che la guerra era inevitabile molto tempo prima che venisse lanciata l’operazione “Alba dell’Odissea”. Le risoluzioni 1970 e 1973 del Consiglio di Sicurezza ONU  sono una dimostrazione di disprezzo nei confronti di qualsiasi misura di legge internazionale. Coloro i quali non erano d’accordo venivano “polverizzati”, come presunto da Hugo Chavez. Stiamo assistendo alla progressiva attuazione del piano della globalizzazione per creare un “caos controllato” con il pretesto di interferire nelle questioni interne di quei paesi che hanno una “nota negativa”. L’obiettivo finale del progetto è l’annichilimento di coloro che si oppongono allo stile di globalizzazione americano. Ora è la Libia ad essere sotto attacco, ma il prossimo della lista è l’Iran. Questa sembra essere un’operazione sistematica di ripulitura contro quei paesi che collaborarono con la Russia, per garantire un accerchiamento strategico di quest’ultima.

Recentemente Hugo Chavez ha fatto diverse dichiarazioni circa gli eventi in Libia. Dice di esser sicuro che la coalizione Occidentale abbia attaccato il paese Arabo per impossessarsi delle sue più ricche riserve petrolifere e per distruggere fisicamente Gheddafi. “Sfortunatamente, ha detto Chavez, le Nazioni Unite sostengono la guerra nonostante ciò sia in conflitto con i principi fondamentali dell’Organizzazione”. Rivolgendosi ai latino – americani durante la sua trasmissione “Ciao, Presidente!” ha risposto a questa domanda “Chi ha dato a questi paesi , - Stati Uniti, Francia ecc. Il diritto di bombardare la Libia? Sono stati già segnalati civili uccisi durante le incursioni aeree. Questo è ovvio essendo la Libia bombardata dal mare, con 300 o 400 bombe e proiettili che colpiscono case e ospedali. Questa è un’operazione militare crudele che non riuscirà a distinguere tra innocenti e colpevoli. Chiediamo che l’attacco venga interrotto!”.

Le dichiarazioni di Hugo Chavez sono state condivise dalle sue controparti Boliviana, Ecuadoriana e Nicaraguense. Daniel Ortega ha esortato i paesi della coalizione Occidentale “a tornare in loro e dimostrare comprensione verso la proposta di Gheddafi di avviare un dialogo”. Per Ortega è ovvio, come anche per Chavez, che l’obiettivo principale degli aggressori è quello di impossessarsi delle ricchezze petrolio e gas della Libia: “Gli aggressori sono in gara tra loro per chi dovrà essere il primo ad occupare la Libia”. Il Presidente della Bolivia, Evo Morales, ha denunciato l’azione militare occidentale e ha garantito che tutti i colpevoli stranieri della morte di cittadini Libici  “verrebbero identificati e processati”. Rivolgendosi ai giornalisti, Morales ha detto “Ancora non sappiamo la completa verità riguardo ciò che sta realmente accadendo in Libia, perciò i mass media dovrebbero continuamente battersi per ottenere informazioni imparziali”.

Il sentimento anti-americano sta crescendo rapidamente alla luce degli eventi in Libia. Solo due o tre settimane fa, l’Ambasciatore Statunitente in Brasile, Thomas Shannon ha chiesto di usare Piazza Cinelandia, nella centrale Rio De Janeiro, per il discorso pubblico di Barack Obama a 30 000 Brasiliani. Il Presidente degli Stati Uniti cerca di imitare, anche se in sua assenza, Hugo Chavez, per verificare se potesse risultare altrettanto popolare in America Latina. Ma le aspettative statunitensi hanno dimostrato avere vita breve, e l’Ambasciata ha dovuto cancellare il discorso previsto. E’ diventato difficile garantire la sicurezza personale di Obama. I Brasiliani si sono indignati così tanto per il bombardamento della Libia che i responsabili della sicurezza del leader Americano avevano tutte le ragioni di aspettarsi problemi. Il breve slogan “Obama, vai a casa!” è diventato piuttosto popolare in Brasile. Nonostante ciò Barack Obama ha parlato al Teatro Municipale di Rio ad un pubblico decisamente più ristretto di 2000 ospiti selezionati, di cui ufficiali di sicurezza degli Stati Uniti, diplomatici  e ufficiali di polizia costituivano più della metà.

Le proteste contro gli attacchi anti –libici sono state riportate da tutte le nazioni Latino- Americane. 42 partiti del centrosinistra si sono riuniti in un seminario internazionale in Messico per adottare una dichiarazione sulla Libia. Alcuni di coloro che hanno firmato sono membri di partiti al potere, come ad esempio il Movimento per il Socialismo della Bolivia, il Fronte Ampio dell’Uruguay, il Partito dei Lavoratori del Brasile, il fronte Farabundo Martì per la Liberazione Nazionale di El Salvador ecc. Una manifestazione è stata organizzata a Santiago del Cile sotto lo slogan “Per la Pace, contro la Guerra”. Ulteriori proteste si preparano in Cile per denunciare la visita “dell’aggressore Obama”. La sicurezza è stata rafforzata nelle ambasciate degli Stati Uniti nelle nazioni del Centro e Sud America. Gli ufficiali statunitensi temono rappresaglie dai sostenitori radicali di Gheddafi. Varie generazioni di rivoluzionari Latino – Americani sono state educate sulla base del principale lavoro teoretico di Gheddafi- il suo Libro Verde.

Tra questi rivoluzionari c’è William Izarra del Venezuela un cospiratore ufficiale in pensione che ha viaggiato in Libia molto tempo prima che il tenente colonnello Hugo Chavez emerse sulla scena politica del Venezuela. Veterano dell’esercito, Izarra è ora responsabile del Centro per la formazione ideologica del Partito Socialista del Venezuela. Un “Communiquè” è stato divulgato a nome del Centro, affermando questo, in particolare: “Stiamo dando l’allarme a causa dell’attuazione dei piani di invasione militare della Libia  da parte degli Stati Uniti e della NATO. Devastante al punto da poter avere delle conseguenze sulla gente della Libia e creare un traumatizzante stereotipo della percezione di una guerra di “quarta generazione” in Africa, Asia e America Latina.

Il “Communiquè” incita affinché vengano aumentati gli sforzi della propaganda a supporto della Libia, e per condannare “l’asse” degli alleati Stati Uniti – Canada – Unione Europea- Lega Araba. Izarra non ha alcun dubbio che l’attacco nei confronti della Libia accrescerà i processi di destabilizzazione in Venezuela e provocherà movimenti attivi degli oppositori di Chavez nel 2011 e 2012, nella corsa alle elezioni presidenziali. Il piano sicuramente conterà su azioni concordate da parte di forze esterne (Stati Uniti) e interne (l’opposizione, “La Quinta Colonna”, “Chavismo senza Chavez”) che cercano di impedire che il leader venezuelano possa concorrere alle future elezioni presidenziali.


Fonte:  www.strategic-culture.org
Link: http://www.strategic-culture.org/news/2011/03/22/obama-libyan-scenario-for-venezuela.html


Traduzione per www.comedonchisciotte.org a cura di MADDALENA IESUE’


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dimanche, 03 avril 2011

Obama et la guerre

 

Obama et la guerre

par Jean-Gilles MALLIARAKIS

ex: http://www.insolent.fr/

samedi, 02 avril 2011

Waffenlieferungen für Al Qaida Kämfer in Libyen

USA im Netz der Lügen: Waffenlieferungen für Al Qaida Kämpfer in Libyen

Udo Ulfkotte

Seit vielen Monaten hören wir nichts mehr vom angeblich gefährlichsten Mann der Welt: Usama Bin Laden. Die Naturkatastrophen in Pakistan, Australien, Neuseeland und Japan sowie die revolutionären Umwälzungen in arabischen und nordafrikanischen Staaten haben unsere Aufmerksamkeit abgelenkt. Mitunter gab es Terrorwarnungen in westlichen Staaten, die sich dann als blinder Alarm herausgestellt haben. In diesen Tagen gibt es erstaunlicherweise keine Terrorwarnung. Dabei haben gleich drei westliche Geheimdienste die Spuren Bin Ladens zum ersten Mal seit dessen Flucht aus den Tora-Bora-Höhlen Ende 2001 wieder aufgenommen. Dieses Mal gibt es keine Pressemitteilungen. Dieses Mal ist alles anders. Dieses Mal verbündet sich Bin Laden mit einer Gruppe, die bei den Revolutionen in der arabischen Welt wie ein Phönix aus der Asche steigt. Und dieses Mal will der amerikanische Präsident Obama Bin Ladens Kämpfer sogar mit direkten Waffenlieferungen unterstützen. Ein Scherz? Eine wilde Verschwörungstheorie? Nein - keineswegs. Prüfen Sie es einfach per Mausklick nach. Dann werden Sie schnell erkennen, wie uns Politiker an der Nase herumführen und was Sie von der Entwicklung in Libyen zu halten haben.

Updaten vom 26. März 2011 um 19.40 Uhr: Inzwischen wurde bekannt, dass Al-Qaida-Kämpfer in Libyen mehr als hundert Boden-Luft-Raketen aus Munitionsdepots der Regierungstruppen erbeutet haben, mit denen man vom Boden aus mühelos zivile Flugzeuge abschießen kann. Diese sollen sie mittlerweile außer Landes gebracht haben.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/udo-ulfkotte/usa-im-netz-der-luegen-neues-zu-bin-laden-was-uns-erstaunlicherweise-verschwiegen-wird.html

vendredi, 01 avril 2011

Obamas "Schweinebucht" in Libyen: Imperialistische Aggression verletzt UN-Charta

Obamas »Schweinebucht« in Libyen: Imperialistische Aggression verletzt UN-Charta

Webster G. Tarpley

Am 19. März starteten amerikanische und britische Marschflugkörper gemeinsam mit französischen und anderen NATO-Kampffliegern die Operation Odyssey Dawn oder Operation Ellamy, einen neoimperialistischen Luftangriff unter einem vorgetäuschten humanitären Vorwand, gegen den souveränen Staat Libyen. Und Samstagnacht Ortszeit feuerten amerikanische Marineeinheiten im Mittelmeer im Einklang mit der Resolution 1973 des UN-Sicherheitsrates 112 Marschflugkörper auf Ziele, die nach Behauptung des Pentagons zum libyschen Luftverteidigungssystem gehörten. Aber Mohammed al-Zawi, Generalsekretär des libyschen Parlaments, erklärte auf einer Pressekonferenz in Tripolis, dieser »barbarische Angriff« und diese »grausame Aggression« habe neben militärischen Zielen auch Wohnsiedlungen und Bürogebäude getroffen. In die Krankenhäuser von Tripolis und Misurata seien viele zivile Opfer eingeliefert worden. Zawi warf den ausländischen Mächten vor, eine Rebellenführung zu unterstützen, zu der auch bekannte terroristische Elemente gehörten. Die libysche Regierung wiederholte ihre Forderung an die UN, eine internationale Beobachtergruppe nach Libyen zu schicken, um über die Ereignisse dort objektiv zu berichten.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/webster-g-tarpley/obamas-schweinebucht-in-libyen-imperialistische-aggression-verletzt-un-charta.html

jeudi, 31 mars 2011

Seit wann erlaubt die UNO-Charta den Amerikanern, ihren Staatsbankrott mit noch mehr Krieg zu lösen?

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Seit wann erlaubt die Uno-Charta den Amerikanern, ihren Staatsbankrott mit noch mehr Krieg zu lösen?

von Prof. Michel Chossudovsky

Ex: http://www.zeit-fragen.ch/

Die USA und die Nato unterstützen einen bewaffneten Aufstand im Osten Libyens und rechtfertigen dies als «humanitäre Intervention».
Dies ist nicht eine gewaltfreie Protestbewegung wie in Ägypten oder Tunesien. Die Bedingungen in Libyen sind grundsätzlich anders. Der bewaffnete Aufstand im Osten Libyens wird direkt von ausländischen Mächten unterstützt. Die Aufständischen in Bengasi hissten sofort die rot-schwarz-grüne Flagge mit dem Halbmond und dem Stern – die Flagge der Monarchie unter König Idris. Sie symbolisiert die Herrschaft der früheren Kolonialmächte.1
Militärberater und Sondereinheiten der USA und der Nato befinden sich bereits vor Ort. Der Plan war, die Operation mit den Protestbewegungen in den benachbarten arabischen Staaten zusammenfallen zu lassen. Die Öffentlichkeit wurde glauben gemacht, die Proteste hätten spontan von Tunesien und Ägypten auf Libyen übergegriffen.
Die Regierung Obama hilft in Abstimmung mit ihren Alliierten einem bewaffneten Aufstand, und zwar einen versuchten Staatsstreich: «Die Regierung Obama steht bereit, den Libyern ‹Unterstützung jeglicher Art› zu gewähren, um Muammar al Gaddafi zu vertreiben», erklärte die amerikanische Aussenministerin Hillary Clinton am 27. Februar. «Wir knüpfen gerade Kontakte zu vielen unterschiedlichen Libyern, die versuchen, sich im Osten zu organisieren, und wenn sich die Revolution nach Westen ausbreitet, auch dort. Ich denke, es ist noch viel zu früh, um zu sagen, was dabei herauskommt, aber wir werden bereit sein, jede Art von Unterstützung zu gewähren, die von den USA gewünscht wird.»
In den östlichen Landesteilen, in denen die Rebellion Mitte des Vormonats begann, bemüht man sich um die Bildung einer provisorischen Regierung.
Die USA, erklärte Clinton weiter, drohten dem Gaddafi-Regime mit weiteren Massnahmen, aber ohne zu sagen, worum es sich dabei handelt und wann sie angekündigt werden.
Laut [dem früheren republikanischen Präsidentschaftskandidaten und Senator] John McCain sollten die USA «die provisorische Regierung anerkennen, die man bereits zu bilden versucht …». Ähnlich äusserte sich auch Senator Joseph Lieberman, der «handfeste Unterstützung, die Einrichtung einer Flugverbotszone, die Anerkennung der revolutionären Regierung, eine Bürgerregierung und deren Unterstützung durch humanitäre Massnahmen» forderte, «und ich würde sie auch mit Waffen versorgen».2

 Die geplante Invasion

Die USA und die Nato erwägen derzeit eine militärische Intervention unter einem «humanitären Mandat».
«Die USA verlegen Marine- und Luftwaffeneinheiten in die Region», um «das ganze Spektrum an Optionen einer Konfrontation mit Libyen vorzubereiten: Diese Ankündigung machte der Pentagon-Sprecher Oberst Dave Lapan am 1. März. Dann sagte er: «Präsident Obama hat das Militär gebeten, sich auf diese Optionen vorzubereiten, da sich die Lage in Libyen verschlechtere.»3
Das Ziel hinter der «Operation Libya» ist aber nicht, demokratische Verhältnisse zu schaffen, sondern sich der Erdölreserven Libyens zu bemächtigen, die staatseigene National Oil Corporation (NOC) zu destabilisieren und letztendlich die Erdölindustrie des Landes zu privatisieren. Vor allem sollen die Kontrolle und der Besitz des libyschen Erdölreichtums in ausländische Hand übergehen. Die National Oil Corporation nimmt unter den weltweit 100 führenden Erdölkonzernen den 25. Platz ein. Die NOC nimmt den 25. Platz unter den weltweit führenden 100 Unternehmen ein.4
Libyen gehört mit etwa 3,5 Prozent der weltweiten Erdölreserven, mehr als zweimal so viel wie die amerikanischen Lagerstätten, zu den führenden Erdöllieferanten.
Die geplante Invasion Libyens, die bereits im Gange ist, ist Teil des umfassenderen «Kampfs um Erdöl». Praktisch 80 Prozent der libyschen Erdölreserven befinden sich im Sirte-Becken in Ostlibyen.
Die strategischen Einschätzungen hinter «Operation Libya» erinnern an frühere Militäroperationen der USA und der Nato in Jugoslawien und im Irak. In Jugoslawien lösten amerikanische und Nato-Kräfte einen Bürgerkrieg aus. Dahinter stand die Absicht, politische und ethnische Spaltungen loszutreten, die dann letztendlich zur Aufspaltung des gesamten Landes führten. Dieses Ziel wurde unter anderem durch die verdeckte Finanzierung und Ausbildung bewaffneter paramilitärischer Einheiten zunächst in Bosnien (bosnisch-moslemische Armee, 1991–1995) und anschliessend in Kosovo (Befreiungsarmee des Kosovo, UÇK, 1998–1999) erreicht. Sowohl in Bosnien als auch in Kosovo wurde gezielte Medien-Desinformation (darunter Lügen und Fälschungen) eingesetzt, um die von den USA und der EU verbreitete Behauptung, die Regierung in Belgrad habe Kriegsverbrechen begangen, zu untermauern. Damit wurde eine militärische Intervention aus humanitären Gründen  gerechtfertigt.
Ausgerechnet die «Operation Yugoslavia» wird nun als Vorbild von amerikanischen Aussenpolitikern herangezogen: Senator Lieberman verglich «die Lage in Libyen mit den Ereignissen auf dem Balkan in den 90er Jahren des vergangenen Jahrhunderts», als er sagte, die USA hätten interveniert, um einen Völkermord an den Bosniern aufzuhalten. «Zuerst lieferten wir ihnen Waffen, damit sie sich selbst verteidigen konnten. Das, denke ich, sollten wir auch in Libyen machen.»5
Das strategische Szenario besteht darin, auf die Bildung einer Übergangsregierung  in der abtrünnigen Provinz und ihre internationale Anerkennung zu drängen, was letztendlich zu einer Spaltung des Landes führen würde.
An der Umsetzung dieser Option wird schon gearbeitet. Die Invasion Libyens hat bereits begonnen.
«Hunderte amerikanische, britische und französische Militärberater sind in der Kyrenaika, der abtrünnigen östlichen Provinz Libyens, eingetroffen […] Die Berater, unter ihnen auch Mitglieder von Nachrichtendiensten, wurden am Donnerstag, dem 24. Februar, in den Küstenstädten Bengasi und Tobruk von Kriegsschiffen und Flugkörperschnellbooten aus abgesetzt.»6
Sondereinsatzkräfte der USA und ihrer Verbündeten befinden sich bereits vor Ort und liefern den Rebellen verdeckte Unterstützung. Öffentlich wurde dies, als britische SAS-Sonderkommandos in der Region um Bengasi verhaftet wurden. Sie operierten als Militärberater der Oppositionskräfte:
«Für acht Angehörige einer britischen Spezialeinheit, die sich auf einer geheimen Mission befanden, um britische Diplomaten mit führenden Oppositionellen gegen Oberst Muammar Gaddafi in Kontakt zu bringen, endete der Einsatz mit einer Demütigung, als sie von Aufständischen in Ostlibyen festgenommen wurden», berichtete die Sunday Times am 6. März 2011. Die Männer, bewaffnet aber in Zivilkleidung, behaupteten, sie sollten sich über die Bedürfnisse der Opposition informieren und ihnen Hilfe anbieten.»7
Die SAS-Angehörigen wurden verhaftet, als sie eine britische «diplomatische Mission» begleiteten, die illegal in das Land eingereist war (zweifellos von einem britischen Kriegsschiff aus), um mit führenden Vertretern der Aufständischen zu sprechen. Das britische Aussenministerium bestätigte, dass «eine kleine Gruppe britischer Diplomaten nach Ostlibyen entsandt worden sei, um Kontakte zu den Oppositionellen, die die Unterstützung der Aufständischen geniessen, zu knüpfen.»8
Diese Berichte bestätigen nicht nur die militärische Intervention des Westens (darunter einige hundert Angehörige von Spezialeinheiten), sondern machen auch deutlich, dass die Aufständischen die illegale Anwesenheit ausländischer Truppen auf libyschem Boden strikt ablehnen:
«Der SAS-Einsatz hat die libyschen Oppositionellen verärgert. Sie befahlen, die Soldaten sollten in einem Militärstützpunkt eingesperrt werden. Die Gegner Gaddafis befürchten, dieser könne alle Beweise für eine westliche militärische Einmischung ausnutzen, um eine patriotische Unterstützung für sein Regime wachzurufen.»9
Bei dem verhafteten britischen «Diplomaten», der von sieben SAS-Angehörigen begleitet wurde, handelte es sich um einen Mitarbeiter des britischen Geheimdienstes MI-6.10
Inzwischen bestätigen Stellungnahmen der USA und der Nato auch Waffenlieferungen an die oppositionellen Kräfte. Bisher nicht bestätigte Hinweise zeigen, dass den Aufständischen bereits vor den Angriffen [der libyschen Armee] Waffen geliefert wurden. Mit hoher Wahrscheinlichkeit befanden sich Militär- und Geheimdienstberater der USA und der Nato schon vor den Unruhen im Land. Nach dem selben Muster wurde in Kosovo vorgegangen: Sondereinheiten unterstützten und bildeten die UÇK in den Monaten vor den Luftangriffen 1999 und der anschliessenden Invasion Jugoslawiens aus.
Nach jüngsten Berichten konnten die libyschen Regierungseinheiten allerdings einige von den Rebellen kontrollierte Positionen zurückerobern:
«Die Grossoffensive der Pro-Gaddafi-Kräfte, die [am 4. März begann und] das Ziel verfolgt, die wichtigsten Städte und Erdölzentren den Aufständischen wieder zu entreissen, führte [am 5. März] zur Rückeroberung der wichtigen Stadt Sawija und der meisten der wichtigen Erdölstädte rund um den Golf von Sirte. In Washington und London erlitt die Forderung nach einem militärischen Eingreifen einen Dämpfer, als man erkannte, dass die nachrichtendienstlichen Erkenntnisse vor Ort über beide Seiten des libyschen Konflikts zu lückenhaft war, um als Grundlage für Entscheidungen zu dienen.»11
Die Oppositionsbewegung ist über die Frage einer ausländischen Einmischung stark gespalten. Dabei stehen sich die Graswurzelbewegungen einerseits und die von den USA unterstützten «Führer» des bewaffneten Aufstandes andererseits gegenüber, wobei letztere ein militärisches Eingreifen aus «humanitären Gründen» befürworten. Die Mehrheit der libyschen Bevölkerung, sowohl Gefolgsleute wie Gegner des Regimes, lehnen jede Einmischung von aussen ab.

Desinformation durch die Medien

Die weitreichenden strategischen Ziele, die der vorgeschlagenen Invasion zugrunde liegen, werden in der Berichterstattung der Medien nicht erwähnt. Nach den Vorgaben einer arglistigen Medienkampagne, in der Nachrichten und Meldungen buchstäblich ohne bezug auf die realen Ereignisse vor Ort fabriziert werden, ist ein Grossteil der internationalen «veröffentlichten Meinung» auf eine unbedingte Unterstützung einer militärischen Einmischung aus humanitären Erwägungen eingeschwenkt.
Diese Invasion wird in den Planungsstäben des Pentagon bereits ausgearbeitet. Sie soll ungeachtet der Forderungen der libyschen Bevölkerung durchgezogen werden, einschliesslich der Gegner des Regimes, die ihre Ablehnung einer militärischen Einmischung – als Verletzung der Souveränität ihrer Nation – deutlich gemacht haben.

Einsatz der Marine und der Luftwaffe

Sollte es zu dieser militärischen Intervention kommen, wäre die Folge ein offener Krieg, der als «Blitzkrieg» geführt werden soll, was Luftangriffe auf militärische und zivile Ziele einschliesst. In dieser Hinsicht drohte der Kommandeur des amerikanischen Zentralkommandos (Uscentcom), General James Mattis, unverhohlen, die Einrichtung einer «Flugverbotszone» schliesse praktisch umfassende Luftangriffe ein, die sich auch gegen die libysche Luftverteidigung richte:
«Es würde sich um eine Militäroperation handeln – es ginge nicht nur darum, den Menschen zu sagen, sie sollten keine Flugzeuge mehr benutzen. Man muss die Luftverteidigungskapazitäten zerschlagen, um eine Flugverbotszone einzurichten, da darf man sich keine Illusionen machen.»12
Massive Seestreitkräfte der USA und ihrer Verbündeten wurden vor der libyschen Küste eingesetzt. Das Pentagon verlegt weitere Kriegsschiffe ins Mittelmeer. Der Flugzeugträger «USS Enterprise» hatte bereits wenige Tage nach den ersten Unruhen den Suez-Kanal passiert. Auch die amphibischen Kriegsschiffe «USS Ponce» und  «USS Kearsarge» wurden in das Mittelmeer verlegt.
Ferner wurden 400 Marineinfanteristen «im Vorfeld ihres Einsatzes auf Kriegsschiffen vor der libyschen Küste» auf die griechische Insel Kreta verlegt.13
Mittlerweile haben auch Deutschland, Frankreich, England, Kanada und Italien damit begonnen, Kriegsschiffe vor der libyschen Küste einzusetzen. Deutschland hat den Einsatz dreier Kriegsschiffe unter dem Vorwand, bei der Evakuierung von Flüchtlingen an der libysch-tunesischen Grenze helfen zu wollen, angeordnet. «Frankreich schickt seinen Hubschrauberträger «Mistral», der nach Angaben des Verteidigungsministeriums die Evakuierung einiger tausend Ägypter unterstützen soll.»14
Kanada entsendet seine Fregatte «HMCS Charlotttown».
Auch die 17. Luftflotte der USA (mit Namen US Air Force Africa, die auf dem amerikanischen Luftwaffenstützpunkt in Ramstein in Deutschland stationiert ist) soll bei der Evakuierung der Flüchtlinge helfen. Andere Luftwaffenstützpunkte der USA und der Nato in England, Italien, Frankreich und dem Nahen und Mittleren Osten sind ebenfalls einsatzbereit. •

1 siehe Manilio Dinucci, Libya – When historical memeory is erased, Global Research, 28. Februar 2011
2 «Clinton: US Ready to Aid to Libyan Opposition», Associated Press, 27. Februar 2011
3 Manlio Dinucci, «Preparing for ‹Operation Libya›: The Pentagon is ‹Repositioning› its Naval and Air Forces …», in: Global Research, 3. März 2011, Hervorhebungen durch den Verfasser
4 The Energy Intelligence ranks NOC 25 among the world’s Top 100 companies,  Libyaonline.com
5 «Clinton: US Ready to Aid to Libyan Opposition», Associated Press, 27. Februar 2011
6 DEBKAfile, «Amerikanische Militärberater in Kyrenaika eingetroffen», 25. Februar 2011
7 «Top UK commandos captured by rebel forces in Libya», in: Indian Express, 6. März 2011,
Hervorhebung durch den Verfasser
8 «UK diplomatic team leaves Libya», in: World – CBC News, 6. März 2011
9 Reuters, 6. März 2011
10 The Sun, 7. März 2011
11 «Qaddafi pushes rebels back. Obama names
Libya intel panel», in: DEBKAfile, 5. März 2011
12 «U.S. general warns no-fly zone could lead to all-out war in Libya», in: Mail Online, 5. März 2011, Hervorhebung durch den Verfasser
13 «‹Operation Libya›»: US Marines on Crete for Libyan deployment», in: Times of Malta, 3. März 2011
14 «Towards the Coasts of Libya: US, French and British Warships Enter the Mediterranean», in: Agenzia Giornalistica Italia, 3. März 2011.


Quelle: Michel Chossudovsky, Insurrection and Military Intervention: The US-Nato Attempted Coup d’Etat in Libya?, 7. März 2011, http://globalresearch.ca/PrintArticle.php?articleId=23548   
(Übersetzung Zeit-Fragen)

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Depuis quand la Charte de l'ONU permet-elle aux USA de résoudre leur problème de faillite d'Etat en menant une nouvelle guerre?

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Depuis quand la Charte de l’ONU permet-elle aux USA de résoudre leur problème de faillite d’Etat en menant une nouvelle guerre?

 

par Michel Chossudovsky, Canada

Ex: http://www.horizons-et-debats.ch/

Il ne s’agit pas d’un mouvement de protestation non violent comme ceux de l’Egypte et de la Tunisie. Les conditions en Libye sont fondamentalement différentes. L’insurrection armée dans l’est de la Libye est directement soutenue par des puissances étrangères. Les insurgés à Benghazi ont immédiatement hissé la bannière rouge, noire et verte avec le croissant et l’étoile: le drapeau de la monarchie du roi Idris, symbolisant le règne des anciennes puissances coloniales.1Les conseillers militaires et les Forces spéciales des Etats-Unis et de l’OTAN sont déjà sur le terrain. L’opération a été planifiée pour coïncider avec les manifestations dans les pays arabes voisins. On a fait croire à l’opinion publique que le mouvement de protestation s’est étendu spontanément de la Tunisie à l’Egypte et ensuite à la Libye.L’administration Obama en consultation avec ses alliés assiste une rébellion armée, à savoir, une tentative de coup d’Etat:«L’administration Obama reste prête à offrir ‹tout type d’assistance› au Libyens cherchant à déloger Mouammar Kadhafi», a affirmé la secrétaire d’Etat Hillary ­Clinton [le 27 février]. «Nous avons contacté de nombreux Libyens de différents horizons qui tentent de s’organiser à l’est et à l’ouest, à mesure que la révolution avance également dans cette direction. Je crois qu’il est trop tôt pour dire comment cela va se dérouler, mais les Etats-Unis seront prêts et préparés à offrir tout type d’assistance souhaitée.» Dans la partie Est du pays, là où la rébellion a débuté au milieu du mois, les efforts visant à former un gouvernement provisoire sont en branle.» Clinton a affirmé que les Etats-Unis menacent de prendre d’autres mesures contre le gouvernement de Kadhafi, mais n’a pas mentionné leur nature ou quand elles seraient annoncées.Les Etats-Unis devraient «reconnaître le gouvernement provisoire que l’on est en train de mettre sur pied [...]» [John McCain]Le sénateur Joseph Lieberman s’est exprimé en des termes similaires, préconisant «un appui tangible, [une] zone d’exclusion aérienne, la reconnaissance d’un gouvernement révolutionnaire, le gouvernement des citoyens, ainsi qu’un appui sous forme d’aide humanitaire et d’armes».2

L’invasion planifiée

Une intervention militaire est maintenant envisagée par les forces des Etats-Unis et de l’OTAN en vertu d’un «mandat humanitaire».«Les Etats-Unis sont en train de repositionner leurs forces navales et aériennes dans la région» pour préparer «leur gamme complète d’options» à l’égard de la Libye: c’est ce qu’annonce hier (mardi 1er mars) le porte-parole du Pentagone, colonel de marines Dave Lapan. Il a ainsi dit que «c’est le président Obama qui a demandé aux militaires de préparer ces options», car la situation en Libye empire.3 Le véritable objectif de l’«Opération Libye» n’est pas d’instaurer la démocratie mais de prendre possession des réserves de pétrole du pays, de déstabiliser la Compagnie pétrolière nationale de Libye (CPN ou NOC en anglais) et de privatiser tôt ou tard l’industrie pétrolière du pays, c’est-à-dire transférer le contrôle et la propriété de la richesse pétrolière libyenne dans des mains étran­gères. La CPN est au 25e rang des 100 compagnies pétrolières les plus importantes.4 La Libye est l’une des plus impor­tantes économies pétrolières au monde, avec approximativement 3,5% des réserves mondiales de pétrole, plus du double de celles des Etats-Unis. L’invasion planifiée de la Libye, laquelle est déjà en cours, fait partie de la plus vaste «bataille du pétrole». Près de 80% des ré­serves pétrolières de la Libye se situent dans le bassin du golfe de Syrte dans l’est du pays. Les hypothèses stratégiques derrière l’«Opération Libye» évoquent les engagements militaires des Etats-Unis et de l’OTAN en Yougoslavie et en Irak.En Yougoslavie, les forces des Etats-Unis et de l’OTAN ont déclenché une guerre civile. Le but était de créer des divisions ethniques et politiques, lesquelles ont finalement mené à l’éclatement d’un pays entier. Cet objectif a été atteint par la formation et le financement clandestin d’organisations paramilitaires armées, d’abord en Bosnie (Armée bosniaque, 1991–95) puis au Kosovo (Armée de Libération du Kosovo (ALK), 1998–1999). La désinformation médiatique (incluant des mensonges purs et simples et des fabrications) a été utilisée à la fois au Kosovo et en Bosnie pour appuyer les affirmations des Etats-Unis et de l’Union européenne voulant que le gouvernement de Belgrade ait commis des atrocités, justifiant ainsi une intervention militaire pour des raisons humanitaires.Ironiquement, l’«Opération Yougoslavie» est maintenant sur les lèvres des responsables de la politique étrangère des Etats-Unis: le sénateur Lieberman a «comparé la situation en Libye aux événements dans les Balkans dans les années 1990 lorsqu’il a dit: les Etats-Unis «sont intervenus pour arrêter un génocide à l’endroit des bosniaques. Et ce que nous avons fait en premier lieu a été de leur fournir des armes pour qu’ils se défendent. Je crois que c’est ce que nous devrions faire en Libye».5 Le scénario stratégique consisterait à faire des pressions en faveur de la formation et de la reconnaissance d’un gouvernement intérimaire dans la province sécessionniste dans le but de faire éclater le pays tôt ou tard.Cette option est déjà en cours. L’invasion de la Libye a déjà débuté.«Des centaines de conseillers militaires étasuniens, britanniques et français sont arrivés en Cyrénaïque, la province séparatiste de l’est de la Libye [...] Les conseillers, incluant des agents du renseignement, sont débarqués des navires de guerre et des bateaux lance-missiles dans les villes côtières de Benghazi et Tobrouk.»6 Les Etats-Unis et les Forces spé­ciales alliées sont sur le terrain dans l’est de la Libye et fournissent un appui clandestin aux re­belles. Cela a été admis lorsque des commandos des Forces spéciales SAS britanniques ont été arrêtés dans la région de Benghazi. Ils agissaient à titre de conseillers militaires pour les forces de l’opposition:«Le Sunday Times révèle aujourd’hui qu’alors qu’ils étaient en mission secrète pour mettre des diplomates britanniques en contact avec des opposants majeurs du colonel Mouammar Kadhafi en Libye, huit commandos des Forces spéciales britanniques ont été humiliés après avoir été détenus par des forces rebelles dans l’est de la Libye.Les hommes, armés, mais en tenue civile, ont affirmé qu’ils étaient là pour vérifier les besoins de l’opposition et offrir de l’aide.»7 Les forces SAS ont été arrêtées alors ­qu’elles escortaient une «mission diplomatique» britannique entrée au pays illégalement (sans aucun doute à bord d’un navire de guerre britannique) pour discuter avec les chefs de la rébellion. Le Foreign Office britannique a admis qu’«une petite équipe diplomatique britannique [avait été] envoyée dans l’est de la Libye pour prendre contact avec l’opposition soutenue par des rebelles».8 Ironiquement, les reportages confirment non seulement une intervention militaire occidentale (comprenant des centaines de forces spéciales), ils reconnaissent également que la rébellion était fermement opposée à la présence illégale de troupes étrangères en sol libyen:«L’intervention des SAS a irrité les opposants libyens qui ont ordonné que les soldats soient enfermés sur une base militaire. Les opposants de Kadhafi craignent qu’il utilise toute preuve d’interférence militaire occidentale pour former un appui patriotique en faveur de son régime.»9 Le «diplomate» britannique capturé avec sept soldats des Forces spéciales était un membre du service de renseignement britannique, un agent du MI6, en «mission secrète».10 Des armes sont fournies aux forces de l’opposition et cela est confirmé par des déclarations des Etats-Unis et de l’OTAN. Malgré l’absence de preuves établies à ce jour, des signes indiquent que des armes ont été livrées aux insurgés avant l’attaque contre la rébellion. Selon toute probabilité, des conseillers militaires et du renseignement des Etats-Unis et de l’OTAN étaient également sur le terrain avant l’insurrection. C’est le modèle appliqué autrefois au Kosovo: des forces spéciales ont entraîné et soutenu l’Armée de libération du Kosovo (ALK) dans les mois précédant la campagne de bombardement et l’invasion de la Yougoslavie en 1999.Toutefois, alors que les événements se déroulent, les forces du gouvernement libyen ont repris le contrôle des lieux détenus par les rebelles:«L’importante offensive lancée par les forces pro-Kadhafi [le 4 mars] pour arracher des mains des rebelles le contrôle des villes et des centres pétroliers les plus importants de la Libye leur a permis de reprendre la ville clé de Zawiya [le 5 mars] et la plupart des villes pétrolières autour du golfe de Syrte. A Londres et Washington, des pourparlers d’intervention militaire aux côtés de l’opposition libyenne ont été mis en sourdine lorsque l’on a réalisé que le renseignement sur le terrain, des deux côtés du conflit, était trop sommaire pour servir de base à la prise de décision.»11 Le mouvement d’opposition est fortement divisé sur la question d’une intervention étrangère.Il y a division entre le mouvement populaire et les «chefs» de l’insurrection armée appuyée par les Etats-Unis et favorisant une intervention militaire étrangère «pour des raisons humanitaires».La majorité des Libyens, à la fois les opposants et les partisans du régime, sont fermement opposés à toute forme d’intervention extérieure.

Désinformation médiatique

Les objectifs stratégiques plus vastes sous-jacents à l’invasion proposée de la Lybie ne sont pas mentionnés par les médias. A la suite d’une campagne médiatique trompeuse, où les nouvelles ont littéralement été fabriquées sans que l’on rapporte ce qui se passait sur le terrain, un large secteur de l’opinion publique internationale a accordé son appui inflexible à une intervention pour des raisons humanitaires.L’invasion est sur la planche à dessin du Pentagone. On prévoit la mettre en œuvre sans tenir compte des demandes de la population libyenne, y compris les opposants du régime qui ont exprimé leur aversion pour une intervention militaire étrangère dérogeant à la souveraineté de la nation.

Déploiement de forces navales et aériennes

Si l’intervention militaire était mise à exécution, elle entraînerait une guerre totale, une blitzkrieg, impliquant le bombardement de cibles militaires et civiles.A cet égard, le commandant du Commandement central étasunien (USCENTCOM), le général James Mattis, a suggéré que l’implantation d’une «zone d’exclusion aérienne» impliquerait de facto une campagne de bombardement extrême ciblant entre autres le système de défense antiaérienne libyen:«Il s’agirait d’une opération militaire. Il ne suffirait pas de dire aux gens de ne pas piloter d’avion. Il faudrait éliminer la capacité de défense antiaérienne afin d’établir une zone d’exclusion aérienne, donc il ne faut se faire d’illusions.»12 Une puissance navale massive des Etats-Unis et des alliés a été déployée le long de la ligne de côte libyenne.Le Pentagone envoie ses navires de guerre vers la Méditerranée. Le porte-avions USS Enterprise avait pour sa part transité par le canal de Suez dans les jours qui ont suivi l’insurrection. (www.enterprise.navy.mil) Les navires d’assaut amphibies des Etats-Unis, l’USS Ponce et l’USS Kearsarge, ont également été déployés en Méditerranée.Quatre cents Marines étasuniens ont été envoyés sur l’île de Crète en Grèce «avant d’être déployés sur des navires de guerre partant pour la Libye.13 Pendant ce temps, l’Allemagne, la France, la Grande-Bretagne, le Canada et l’Italie sont en train de déployer des navires de guerre le long de la côte libyenne.L’Allemagne a déployé trois navires de combat en prétextant aider à l’évacuation de réfugiés à la frontière entre la Libye et la Tunisie. «La France a décidé d’envoyer le Mistral, son porte-hélicoptères, lequel, selon le ministère de la Défense, contribuera à évacuer des milliers d’Egyptiens.»14  Le Canada a envoyé la frégate de la Marine NCSM Charlottetown. Entre-temps, la 17e Force aérienne étasunienne dénommée US Air Force Africa, située sur la base aérienne de Ramstein en Allemagne, aide à l’évacuation de réfugiés. Les ­forces aériennes des Etats-Unis et de l’OTAN en Grande-Bretagne, en Italie, en France et au Moyen-Orient sont en attente. •

Article original en anglais: Insurrection and Military Intervention: The US-NATO Attempted Coup d’Etat in Libya?, publié le 7 mars 2011. globalresearch.ca/PrintArticle.php (Traduit par Julie Lévesque pour Mondialisation.ca)

1     Voir Manlio Dinucci,  La Libye dans le grand jeu du nouveau partage de l’Afrique, 25/2/11

2     Clinton: US ready to aid to Libyan opposition - Associated, Press, 27/2/11

3    Manlio Dinucci, Opération Libye en préparation, Le Pentagone «repositionne» les forces navales et terrestres, Mondialisation.ca, 2/3/11

4    The Energy Intelligence ranks NOC 25 among the world’s Top 100 companies. - Libyaonline.com

5    Clinton: US ready to aid to Libyan opposition - Associated, Press, 27/2/11

6    DEBKAfile, US military advisers in Cyrenaica, 25/2/11

7    Top UK commandos captured by rebel forces in Libya: Report, Indian Express, 6/3/11

8    U.K. diplomatic team leaves Libya - World - CBC News, 6/3/11.

9    Reuters, 6/3/11

10    The Sun, 7/3/11

11    Debkafile, Qaddafi pushes rebels back. Obama names Libya intel panel, 5/3/11

12    U.S. general warns no-fly zone could lead to all-out war in Libya, Mail Online, 5/3/11

13    «Operation Libya»: US Marines on Crete for Libyan deployment, Times of Malta, 3/3/11

14    Towards the Coasts of Libya: US, French and British Warships Enter the Mediterranean, Agenzia Giornalistica Italia, 3/3/11

jeudi, 24 mars 2011

Feminism & the Destruction of the West

Feminism & the Destruction of the West:
Steve Moxon’s The Woman Racket

Richard HOSTE

Ex: http://counter-currents.com/

Steve Moxon
The Woman Racket: The New Science Explaining How the Sexes Relate at Work, at Play and in Society
Charlottesville, Va.: Imprint Academic, 2008

womanracket.jpgMost of my readers would agree that the West’s modern political correctness regarding race and gender is an insult to the intelligence of anyone who has given any thought to human nature and its evolutionary source. So the triumph of the PC ideology needs an explanation. With regards to feminism, Steve Moxon thinks he has an answer. In The Woman Racket, he looks to evolutionary psychology to shed light on our prejudices and documents how they lead to misperceptions about the sexes and how that in turn leads to failed policy.

The Hatred of the Beta Male

First, there was asexual reproduction. One day, mother nature brought two proto-gametes together, and they (how?) ended up mixing. This process gave an advantage to the offspring by diluting replication errors (the majority of mutations are harmful). The two gametes were not exactly the same size and by natural selection eventually became polarized. The larger ones, being less numerous and harder to produce, became the “limiting factor” in reproduction. The proto-sperms, on the other hand, became numerous, competitive with one another for proto-eggs and “cheaper.”

This far-fetched story of the origins of sex explains gender differences. Little boys, like little sperm in abiogenesis, wrestle and compete in sports. As adults, mating with a female that has unfit genes costs less (or did, before the government or at least culture stepped in) than the equivalent mistake would for a female so they are less picky sexually. Eggs are expensive, sperm is cheap. That’s why we’re most horrified when women and children, the most genetically valuable, are killed in war.

The story gets even more interesting than that. For the species to survive, nature still wants those with the best genes to reproduce. Since the male world is where competition is, males have a wider distribution of talents. In numerous traits, the male bell curve has wider tails while females are clustered near the middle. People want the males who are at the bottom, or even the vast majority that aren’t alpha, out of the gene pool, and we have a subconscious contempt for them. Cultural norms enforce this hierarchy. There’s a Saturday Night Live skit where the difference between a man who gets a date and one who gets charged with sexual harassment is looks and charm. The male hierarchy is rigorously enforced by both sexes. This “good of the species (or at least race)” explanation goes further than Dawkins’s more simplistic selfish gene model in explaining why for example humans are so ready to submit to hierarchies even against their interests. The result is that while just about any woman can be sure to find male attention somewhere, there is no such consolation for low-ranking males.

Moxon challenges conventional wisdom that says it is women that are and have been historically disadvantaged. He wonders why men being the only ones allowed to engage in work, which for most of history was much more hellacious than the worst jobs today, is seen as an advantage. And even if being able to work is an advantage, up until the present era it was necessary for one person to stay home to manage the household. This is nature’s division of labor and the basis of primate life. In pre-historic times things were even worse for men. In some groups of hunter-gatherers 50% or more would be killed in violent combat while all women who were healthy enough could expect to survive to adulthood.

To ask whether men or women are “advantaged” is as meaningless as wondering if infants are advantaged relative to their grandparents. The sexes live in different worlds, and each is happier living a life more congruent with its respective nature. Trying to bridge them has been a disaster. In Britain the percentage of women engaged in full-time permanent work is no greater than it was 150 years ago. Moxon provides evidence that this is due to women’s choices rather than discrimination. In fact, in 1996 Riach and Rich sent out similar résumés to employers with only the sex of the applicant being different. ‘Emma’ got four times as many job offers as ‘Phillip.’ Women being less inclined to work is predicted from an evolutionary perspective. Since a woman’s mate value is based on her youth and beauty rather than status, working for any reason beyond getting the bare essentials for life is pointless.

Perception and Reality: Rape and Domestic Violence

There are two chapters in this book at the start of which the author makes extraordinary claims. The reader is eventually shocked to find that the evidence is there. First, false claims of rape are at least as common as the real thing. The Home Office in England investigated rape claims in 1999 and found that 45% were false charges; the woman retracted completely. This is only a low end number of rape charges that are false, since one would have to think that not every woman who lied eventually admitted it. Investigations in the UK, New Zealand, and the US show that police officers with experiences in rape cases believe that 50-80% of claims are false. Compare the media attention given to women who are raped compared to men who are wrongly convicted.

Studies show that the number of rapes in US male prisons dwarfs all cases on the outside. Yet, it’s a joke in our society, and some even see it as criminals getting their just desserts. It’s really a grotesque thing to laugh at, considering the AIDS epidemic in US prisons making a stint of any duration in jail a possible death sentence. Evolutionary psychology tells us why male rape is funny while a person making a joke about female rape is banished from respectable society. A man who rapes a woman is violating the rules of the male hierarchy by gaining a mate that his genes don’t merit, and our nature makes this objectionable to us.

The second shocking claim is that the majority of instances of domestic violence, even the serious stuff, is female on male. Men who aren’t psychopaths have a natural aversion to hitting women, while women have no aversion to hitting men. They can do so knowing that the man won’t hit back and that when the cops come they’ll be the ones believed no matter what. The cultural Marxists and feminists use our natural favoritism towards women to make men into an oppressor class. Reality says that so-called violence towards women isn’t part of some “patriarchy,” but largely a myth.

The War on the Family

Feminists demand “equality” only when it’s convenient for women. They complain about the lack of women CEOs and political leaders but never about the lack of female mechanics or plumbers. Women demand equal pay but after divorce should get 50% of what the man earns. All that aside, the government’s intrusion into family life in the name of feminism has been the greatest disaster of all. Moxon focuses on his native England but the same story could be told of any Western country.

In 2007, former Labor minister for welfare reform Frank Field calculated that a woman with two children working 16 hours a week for minimum wage receives after tax credit as much as she would if she was living with a man and they worked 116 hours a week between them. With these kinds of incentives for reckless and irresponsible behavior it’s not a wonder why the number of out-of-wedlock births in Western societies has multiplied in the last few decades but why most white children still end up in two parent households. Moxon says that human nature can’t be changed, but he’s too optimistic. Harpending and Cochran’s The 10,000 Year Explosion: How Civilization Accelerated Human Evolution shows us that evolution in civilized societies can happen very quickly. Each generation of Westerners is going to be less intelligent, less responsible, and less moral the longer the welfare state and feminism survive.

Family courts show the same bias against men that the rest of modern political life does. Women initiate 80-90% of divorces (with the financial incentives no doubt playing a part in the decision), but men are assumed to be the guilty party. The latter are responsible for paying child support but have no guarantee of seeing their own children. All of a sudden, equality goes out the window, and men are required to be providers for women who no longer want them. Judges have even ruled that men may be forced to pay for children that aren’t even theirs. In the US a man can at least get a prenuptial agreement, but in England they aren’t even enforceable in court. It bears repeating: after reading The Woman Racket and investigating feminism’s influence on the law and culture the reader won’t wonder why the modern family has been breaking apart but how it even survives at all.

Another White Man’s Disease

Moxon’s theory of women being favored, like many things, makes sense in the Western world but not universally. He says about Middle Eastern culture

The very different experience of Muslim and Hebraic cultures–where social practices are derived primarily from canonical text rather than the codification of biological imperatives–is the exception that proves the rule. Indeed a plausible argument could be made that the ‘patriarchal’ moral and legal codes deriving from the ‘religions of the book’ are an attempt to redress the imbalance revealed by the practice of ‘natural’ societies.

But doesn’t that seem backwards? Wouldn’t we expect that culture and religion would work with a group’s nature instead of “fixing imbalances?” Kevin MacDonald makes the case in his paper “What Makes Western Culture Unique?” that inherent racial differences are reflected in and reinforced by religious and cultural practices. Like with the question of race and IQ, it is more reasonable to assume differences than similarity in the kinds of societies we expect different groups to create. I wonder if Moxon really believes that Afghans or Saudis are inherently just as likely to fall for “The Woman Racket” and adopt society destroying feminism as Swedes are.

Racial differences can also help explain why no group of whites has reacted to incentives for irresponsibility the way black Americans have. In 2007 the black out-of-wedlock birth rate hit an all-time high of 72%. Africans are not only looser sexually but have different ideas about the obligations of men and women. Steve Sailer writes that in the West “feminists complain that men lock women out of the world of work. But in Africa, men have always ceded most of the world of work to women.” We see the same thing with regards to out-of-wedlock birth rate to a lesser extent with America’s growing Latino population. East Asians may have birth rates as low as the West, but you still don’t see Western style feminism or rampant anti-men discrimination. We all share certain qualities going back to the primordial ooze, but different environments have had plenty of time to tweak our differences since then. While there are pluses and minuses to each system, feminism seems to be like racial masochism: a curse that only affects whites.

Moxon may have been smart to avoid the racial issue here. For a mainstream book you have to pick your battles. It’s easier to get people to accept gender differences than it is to accept ones having to do with race. After all, many of us don’t have much contact with other races but we all have at least some experience with the opposite sex. We don’t know what the future holds but what’s certain is that the current system can’t last. With the IQ and productivity of nations falling due to immigration and differential birthrates and the rapid spread of inferior genes due to relaxation of selection and government subsidies the question isn’t if the collapse is coming but how soon.

Originally published at HBD Books, June 3, 2009.

00:10 Publié dans Livre, Sociologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : livre, sociologie, féminisme, etats-unis, steve moxon | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook