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dimanche, 15 mars 2015

La Russie, amie d'une Europe authentique

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La Russie, amie d'une Europe authentique

par Thomas Ferrier

Ex: http://thomasferrier.hautetfort.com

La guerre civile ukrainienne, l’annexion de la Crimée et le récent assassinat de l’opposant libéral Boris Nemtsov, amènent les media occidentaux à considérer la Russie de Poutine comme une menace pour la paix en Europe. Selon une inversion accusatoire classique, un article du journal Le Monde du 23 février affirme même que la Russie considérerait l’Union Européenne « comme son ennemie ».

Que reproche-t-on réellement à Poutine ? De braver les interdits de la police de la pensée. De remettre en cause les dogmes d’un Occident sur le déclin. D’avoir redonné à la Russie ses lettres de noblesse, alors qu’elle était affaiblie et même avilie du temps d’Eltsine. Poutine en effet n’est pas un partisan déclaré d’une « gay pride » moscovite mais il préfère relancer la natalité du peuple russe, qui était auparavant au plus bas. S’il n’est pas nationaliste, désavouant les excès de la droite radicale, il est néanmoins patriote.

Gorbatchev a été abusé. S’il a eu raison de redonner leur liberté aux pays d’Europe centrale et orientale, s’il a été utile pour libérer la Russie d’une dictature nocive, les USA en revanche n’ont pas joué le jeu. Ils n’ont jamais traité la (nouvelle) Russie comme un partenaire respectable, à traiter avec correction. Pendant qu’Eltsine assistait impuissant ou complice au démantèlement du pays, engraissant les oligarques comme d’autres engraissent les oies, un par un, les pays d’Europe centrale adhéraient à l’OTAN, une organisation née pour enrayer le communisme et qui n’avait donc plus lieu d’exister après 1991.

Poutine a été choisi en 1999 par Eltsine mais sans avoir encore révélé qui il était. Il a tenu sa parole, protégeant la famille de l’ancien président de poursuites sans doute justifiées. En revanche, il a démantelé le système Eltsine, traquant sans répit les « marchands du temple ». Berezovski dut s’exiler et Khodorkovski finit en prison. Poutine a eu le temps d’analyser les causes du déclin de son pays et nommer les coupables. Au pouvoir, il va donc les combattre sans ménagement. D’un point de vue russe, ces gens ont trahi leur patrie.

Poutine a parfaitement compris que la Russie était une nation d’Europe et a maintenu la ligne de la « maison commune européenne » au moins jusqu’à 2005. Il a tendu la main à l’Union Européenne qui jamais n’a eu le courage de la saisir, préférant être la vassale des USA. S’il a obtenu difficilement l’abandon de la mise en place de bases américaines anti-missiles aux frontières du pays, il n’a pas pu enrayer la stratégie américaine contre son pays et n’a pas réussi à convaincre les autres Européens de se désolidariser de cette puissance qui a mis le continent sous diktat.

La stratégie russe consiste donc à neutraliser les vassaux de l’Amérique qui vivent à ses frontières, y compris par des actions militaires. La Transnistrie, l’Ossétie du nord et l’Abkhazie et maintenant le Donbass ukrainien, empêchent Moldavie, Géorgie ou Ukraine de rejoindre l’OTAN. L’adhésion à l’Union Européenne, dans la mesure où cette dernière ne se place pas en adversaire, ne le dérange pas. C’est une réponse impopulaire aux yeux de la communauté internationale et cause de conflits gelés. Il est trop facile d’en accuser la Russie. C’est bien parce qu’elle est victime d’une stratégie russophobe d’encerclement, pensée par les technocrates de Washington, républicains comme démocrates, qu’elle est contrainte de répondre comme elle le peut et sans bénéficier des appuis nécessaires pour éviter de jouer un « mauvais rôle ».

La balle est clairement dans le camp de l’Union Européenne. C’est à celle de décider si elle veut continuer à payer les pots cassés d’une stratégie atlantiste ou si elle est prête à prendre son destin en mains. La politique qu’elle mène est contraire à ses intérêts et surtout à ceux des peuples. Elle est vectrice de mondialisme lorsqu’elle devrait au contraire être un rempart.

Les USA n’ont peur que d’une chose, que l’Union Européenne et la Russie convergent et travaillent de concert pour l’intérêt des Européens. Ils favorisent donc en son sein tous les germes de décadence, promouvant toutes formes de communautarisme, et sont un soutien sans réserve d’une immigration massive indigeste et mettant en danger les valeurs les plus ancestrales de la civilisation européenne.

Or la Russie semble renoncer à cette espérance d’une Europe se libérant de ce joug et préfère se tourner par défaut vers l’Asie. Elle commet là une erreur majeure. Son avenir est européen et ne peut qu’être européen. Son salut est en elle et en nous, comme le nôtre d’ailleurs. Elle choisit d’encourager les passions centrifuges de l’Union Européenne au lieu d’encourager son unité, de peur que cette unité se fasse contre elle.

Mais les vrais européistes savent que la Russie a toujours été le rempart de l’Europe face à l’Asie avide de ses richesses. Et ils savent désormais que la Russie est aussi le rempart de l’Europe contre une Amérique qui nie ses racines européennes et se retourne contre la maison-mère, trahissant dans le même temps le peuple américain fondateur, de souche européenne, minoritaire sur son propre sol dans quelques décennies.

Les libéraux-atlantistes, dans et en dehors de la Russie, sont des ennemis déclarés de notre civilisation et de leur propre peuple. Les gouvernements d’Europe orientale qui tapent sur la Russie se trompent d’ennemis. Et les nationalistes ukrainiens, passéistes, bafouent les principes mêmes qu’ils devraient chérir, oubliant qu’ils sont des Slaves et (donc) des Européens et pas des Occidentaux. La Russie n’est pas l’ennemie de l’Europe, elle est une composante de l’Europe. Les Russes sont nos frères, comme le sont pour eux et pour nous les Ukrainiens. Mais la Russie attend que les Européens envoient à leur tour les bons signaux et redeviennent maîtres chez eux, dans tous les sens du terme.

L’alliance euro-russe, le ralliement de la Russie au projet d’unification politique du continent européen, voilà la seule ligne que devraient défendre de véritables Européens, d’âme et de sang, de cœur et de raison. En n’oubliant pas que les spéculateurs qui ont attaqué la Grèce et par ce biais la zone euro ne roulaient pas pour Moscou mais pour Washington. En n’oubliant pas qu’une Europe unie de l’Islande à la Russie sera et de loin la première puissance mondiale, détrônant les USA. En n’oubliant pas que la grande Europe sera capable de faire entendre sa voix, et ainsi de protéger concrètement son identité contre toutes les agressions, internes et externes, du mondialisme.

Si l’avenir de la Russie est européen, l’avenir de l’Europe est dans l’amitié avec la Russie, même « poutinienne ». Nous pourrons donner des leçons à Vladimir Poutine quand nous aurons su nous doter de vrais dirigeants et entreprendre les réformes indispensables pour notre salut. Et je ne doute pas qu’alors les Russes sauront nous encourager. Mais n’attendons pas d’eux qu’ils fassent le travail pour nous.

L’Europe avec la Russie, la Russie dans l’Europe !

Thomas FERRIER (PSUNE)

BHL, ce Raspoutine du pauvre

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BHL, ce Raspoutine du pauvre
 
La récente polémique qui a opposé Michel Onfray et Manuel Valls ne nous a pas épargné une énième allusion à l’inénarrable Bernard-Henri Lévy.
 
Essayiste
Ex: http://www.bvoltaire.fr
 

La récente polémique qui a opposé Michel Onfray et Manuel Valls, si elle a permis que soit mieux connu le nom d’Alain de Benoist – à défaut de son œuvre -, ne nous a pas épargné une énième allusion à l’inénarrable Bernard-Henri Lévy. Cet homme, paraît-il philosophe, dont personne ne goûte ni les livres ni l’imperturbable arrogance de la mise en scène permanente de sa propre vie, est néanmoins parvenu à avoir l’oreille des puissants sans que la chose ne soit explicable rationnellement. Ministre des Affaires étrangères bis sous Nicolas Sarkozy, meneur à ce titre de l’intervention en Libye, désormais doctrinaire quasi officiel du régime socialiste à qui il dicte la conduite politique à tenir, BHL impose et les puissants disposent.

On repense dès lors à Raspoutine qui, durant le règne du tsar Nicolas II, parvint à convaincre la famille impériale qu’il avait non seulement la capacité mais également la volonté de lui venir en aide. D’abord aux bénéfices du tsarévitch Alexis, atteint d’hémophilie, de qui il améliora la santé au point que la mère de l’enfant malade, l’impératrice Alexandra Feodorovna Romanova, vit en lui un saint dont il ne fallait plus se séparer. Puis le guérisseur devint un conseiller, capable d’influencer des décisions régaliennes de Nicolas II, à la grande incompréhension des responsables civils et militaires du régime qui ne comprendront jamais que ce Sibérien hirsute venu de nulle part, ignorant des questions politiques et militaires, ait pu « hypnotiser » l’empereur.

Lire aussi : BHL, du balai !

Si Raspoutine a pu exercer cette incroyable influence, c’est que le couple impérial avait montré les meilleures dispositions. L’impératrice, d’une grande piété et mère apeurée d’un enfant entre la vie et la mort, a trouvé dans ce guérisseur un refuge à toutes ses espérances. Il s’agit de savoir quels arguments BHL a mis en avant pour que les dirigeants de la France aient vu en lui leur source d’inspiration politique et idéologique.

Bernard-Henri Lévy partage avec Raspoutine d’être un conseiller illégitime, c’est-à-dire usant des possibilités d’un prestige acquis sur un malentendu – pour ne pas dire une esbroufe -, afin d’occuper une place où il n’a rien à faire ; là aussi à la grande incompréhension des témoins qui, même s’ils se taisent, ne comprennent pas l’incroyable pouvoir d’un BHL sur une caste politique hypnotisée et docile. Puisque ce pouvoir de séduction ne peut être expliqué ni par ses succès de librairie ni par sa popularité, qui sont pourtant des critères décisifs de nos jours, comment BHL « tient-il » ces dirigeants ? L’impératrice de Russie craignait qu’éloigner Raspoutine, ou ne pas l’écouter, les prive de la protection de Dieu et que de grands malheurs s’ensuivent. Contre quelles déconvenues nos dirigeants se protègent-ils en s’inclinant si pieusement devant la sainte parole de BHL, ce Raspoutine du pauvre ?

samedi, 14 mars 2015

El futuro de Eurasia: prolegómenos para la integración geopolítica del continente


Por Leonid Savin

Ex: http://www.elespiadigital.com

El comienzo del siglo XXI no ha sido tan color de rosa como fue descrito por los futurólogos y planificado por los políticos: una crisis financiera mundial, los problemas dentro de la zona euro, el “pantano” para las tropas estadounidenses en Irak y Afganistán, los conflictos armados en Europa Central, Norte de África y el Medio Oriente, una serie de revoluciones de color en el espacio post-soviético, y disturbios en las capitales de Europa Occidental. Se diría que con la tecnología moderna, la herencia histórica y el acuerdo convencional sobre los derechos humanos, Europa ya ha definido su futuro y, si no está siguiendo lo planificado, por lo menos está manteniendo las políticas regulatorias en el ámbito de su competencia. Sin embargo, los desarrollos actuales indican que todo resultó ser más complicado. El mundo ha entrado en una zona de turbulencia geopolítica, con procesos en varios niveles, nuevos retos y respuestas asimétricas.

Además de la vieja dicotomía entre conservadores y progresistas, surgen en Europa nuevas tendencias políticas que intentan repensar su europeidad y priorizar el futuro desarrollo y la supervivencia. Variantes en relación al tema del futuro de la OTAN y la planificación de la defensa conjunta con los EEUU, fluyen desde cumbres marginales y anti-globalización como desde un fondo político intelectual, lo que demuestra la inutilidad de ejecutar la política de antiguos vectores.

La situación es tal que el debate contemporáneo en torno al futuro de Europa, el destino de Rusia y de otros países del continente, no puede considerarse por separado. De la investigación etimológica al replanteamiento pragmático del viejo Lebensraum (incluyendo la dependencia de recursos) – de una forma u otra, la superpoblada orilla de Eurasia desde Gibraltar hasta el mar de Barents está volviendo su mirada hacia el Este.

En cierta época, los conceptos de “Europa” y “Asia” se limitaron al mundo helenístico y a los países vecinos, dentro de un paradigma que asignó significados particulares. La expansión del Imperio Romano, la era de la gran migración y la difusión del cristianismo, cambiaron la estructura política de la parte occidental del continente euroasiático. Mientras esta región se sumergió en un frenesí feudal, un nuevo imperio se formó en las fronteras orientales. La Horda de Genghis Khan logró en un tiempo extraordinariamente corto unir por la fuerza kanatos, reinos y principados, extendiéndose a través de miles de kilómetros, mostrando un nuevo modelo de Estado, de diplomacia y de tácticas militares. La importancia histórica del proyecto mongol es simplemente asombrosa. Nadie más, ni antes ni después, fue capaz de crear tal vasto Imperio. Mientras tanto, hay claros marcadores geopolíticos de este fenómeno. Historiadores europeos modernos han señalado que la Rus había frustrado la oleada de nómadas de Asia hacia Occidente, salvando así a Europa de una inminente desaparición. Interpretaciones completamente diferentes se expresaron en relación con el destino de Rusia. Aunque la escuela soviética de pensamiento insistió en la existencia del yugo mongol-tártaro, la escuela histórico-filosófica euroasianista refuta tales supuestos, con el apoyo de elementos de hecho. De acuerdo con la teoría del cambio de los imperios, la Rus tomó la batuta de las hordas ya fragmentadas, en gran medida tomando prestados sus mecanismos de construcción del Estado, necesario para una mayor expansión.

Aunque anteriormente hubiera “campañas contra los cismáticos” y otros obstáculos (como en todas partes), la primera confrontación total de Oriente y Occidente comenzó con la “era de Gutenberg” [1]. La imprenta, originalmente concebida con el fin de ayudar a difundir la Palabra de Dios, no sólo dio lugar a un efecto contrario (porque la difusión de la Biblia socavó la autoridad de la Iglesia Católica), sino también a la aparición de las primeras instituciones de la guerra de la información. Mientras que las primeras embajadas de Europa occidental viajaron para comerciar con Moscú, la población local fue sometida a un adoctrinamiento, recurriendo a las metáforas del Antiguo testamento y creando una imagen poco favorecedora de los gobernantes de Rusia y de su pueblo.

Sin embargo, la primera ola de globalización que termina con el descubrimiento de América, apareció como el comienzo de una nueva era global. Al mismo tiempo, Europa, desgarrada por guerras y contradicciones, trasladó parte de su teatro de operaciones de combate a los territorios de los nuevos espacios abiertos, inaugurando así el comienzo de nuevos procesos civilizatorios.

Todavía había muchos episodios de comprensión mutua entre Rusia y Europa en una serie de cuestiones, sin embargo, con el inicio del siglo XX, la modernidad alcanzó todo su potencial, y tres ideologías principales saltaron a la arena: el marxismo con el postulado de la la lucha de clases; el corporativismo estatal con una perspectiva nacional, que se convirtió en el nacionalsocialismo y el fascismo; y el liberalismo. Las tres tendencias ideológicas no eran ajenas a las cuestiones territoriales, nacionales y de recursos, pero parece que la escuela geopolítica anglosajona deliberadamente ha demonizado a Rusia. Ellos hicieron de Rusia, conceptualmente, no sólo un Heartland, sino también una fuente de inestabilidad, de donde se originó el “tierra de vándalos” a imagen de los hunos, los turcos y los mongoles, que atacaron los alrededores del mundo romano [2]. A estas alturas, con la memoria histórica ya debilitada, después del colapso del Imperio Austro-Húngaro pocos estuvieron interesados en la historia del pueblo húngaro, que venía desde más allá de los Urales, y otros temas fueron pasados por alto. ¿Quién recuerda ahora a los ávaros, que una vez penetraron en el territorio de la actual Alemania y, de hecho, crearon Baviera (y ahora el tipo antropológico de la población de esta tierra federal es marcadamente diferente del de los sajones o de Westfalia), o de los eslavos, presidiendo el área del actual Berlín? ¿Y recuerdan en los círculos políticos polacos las ideas de un destacado dramaturgo y escritor, Stanisław Witkiewicz, quien en la década de 1930 expresó en su metáfora artística la ansiedad asociada a la amenaza de la migración desde China? [3]

Aunque estas observaciones pueden parecer insignificantes, son todos eslabones de una cultura estratégica de uno u otro estado con su pueblo, de alguna manera realizados en la geopolítica popular.

Turquificar Alemania, africanizar Francia, indianizar el Reino Unido, magrebizar Italia y España, y un número aún no determinado de chinos, vietnamitas y otras diásporas asiáticas en cada país de la UE, en la dinámica geopolítica, puede conducir a resultados muy impredecibles [4]. Mas la rápida islamización de los países europeos en el contexto de un declive demográfico de la población nativa. El estado de ánimo actual en algunos países de la UE, en particular entre los nuevos miembros, muestra claramente que a la gente no le gustan los proyectos de etno-globalización en su tierra natal, al menos en su forma presente [5]. Característicamente, el principal vector de la migración actual pasa por el eje Norte-Sur, no por el eje Este-Oeste, donde la frontera sanitaria artificial todavía juega el papel de parachoques disuasorio.

La guerra fría no sólo condujo a la división en dos bandos, sino también a la aparición de una nueva terminología. En Occidente hay una cristalización final de la filosofía política, conocida como atlantismo. Un político británico, John Williams, amplía este término calificándolo como teología atlantista [6]. Afirma que, como cualquier teología, el atlantismo se basa en el mito de que, en última instancia, los intereses geopolíticos y geoestratégicos de Europa y Estados Unidos son inseparables. Al mismo tiempo, Williams cree que las relaciones entre los EEUU, Europa y Rusia durante la Guerra Fría son también otro mito, que se tradujo en una crisis de identidad propia.

La sustitución por el neo-atlantismo (el neologismo nació en Italia en la década de 1950) [7] como definición de las nuevas relaciones entre los miembros de la comunidad atlántica, tampoco duró mucho y está perdiendo rápidamente su sustancia interna. Así como con las instituciones de la democracia, resulta obvio que va a declinar. En este sentido, cabe señalar que el término “déficit democrático” ha surgido en Europa en 1977 para definir la incapacidad de los países miembros de la UE para abordar las cuestiones relacionadas con las necesidades de los ciudadanos europeos [8].

En este contexto, viendo a los Estados Unidos como su sucesor geopolítico, la Europa unida debe reconocer que no estaba en condiciones de hacer frente al programa de “Melting Pot“, y digerir todos los inmigrantes de sus antiguas colonias, junto con la nueva fuerza laboral de la migración continua.

El cuadro de la Europa pos-Guerra Fría fue transformado por la admisión de nuevos miembros en la UE. El factor mar Báltico-Negro fue añadido al factor dominante Atlántico-Mediterráneo, y los países de esta región se vieron obligados a enfrentarse a una serie de cuestiones: la adaptación del sistema jurídico, las instituciones políticas y civiles, la economía; tratando de preservar su memoria y sus tradiciones históricas nacionales al mismo tiempo. Junto con esta expansión geográfica fue posible la aparición de un discurso sobre el nuevo eje geopolítico, en cierta medida compitiendo con el viejo eje [9]. La cuestión de la centralidad para definir la nueva Europa (el término de Friedrich Naumann “Middle Europa“) también siguió siendo reinterpretada. Se propusieron definiciones tales como “MidiEurope“, “Dimidial Europa” y “Viscalian Europa“, que se basan en los términos latinos correspondientes [10]. Éstas definiciones se superponen con los conceptos existentes de Euroregiones, basados en el modelo de cuenca (el área de las cuencas del Mosa-Rin, las tierras bajas del Danubio). Una escuela geopolítica alemana sobre Eurafrica sonó de nuevo, sin embargo, bajo la influencia de los intereses franceses – creando así el fantasma de la Unión Mediterránea, que no pudo llegar a buen puerto debido al bloqueo alemán a la posibilidad de este proyecto. Del mismo modo, en las nuevas versiones posmodernas y tecno-políticas (con la energía y el componente de la comunicación) fue revivido el proyecto de Mezhmorye (“entre los mares” Báltico y Negro), del geógrafo y cartógrafo polaco Eugeniusz Romer, el prototipo que a su vez sirvió para la idea de Jagiellonian (Gran Lituania). Junto con los atractivos respecto a la comunicación (la adaptación de la ruta “desde los varegos a los griegos” en un nuevo guión), este modelo geopolítico tuvo un componente étnico-nacional, se asumió que la identidad cultural báltico-eslava serviría como una base adicional para la ejecución de este proyecto. Pero las preguntas acerca de la pertenencia a un tipo de civilización [11], a veces llamada el mundo occidental-cristiano o el super-ethnos europeo-occidental, condujo al descubrimiento de algunas contradicciones profundamente arraigadas en función de factores históricos o etno-políticos, que también tienen un componente pragmático que se expresa en la estructura de las fronteras y los puntos de vista sobre la asignación de los recursos. Frente la presión de los antiguos miembros de la UE para la homogeneización del espacio económico, que se refleja sobre todo en el hecho de que las empresas transnacionales han tenido acceso a los recursos nacionales, los Estados del eje mar Báltico-Negro estaban interesados en medidas proteccionistas contra un efecto tan unilateral de globalización.

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Podemos decir que los intentos iniciales para establecer una Unión de cooperación regional, junto con los componentes históricos, hasta cierto punto han servido como base para la remodelación de este proyecto en un plano estratégico diferente, más amplio, que afecta a los intereses de las grandes potencias – continental (Euroasiática) y atlantista (mundialista). No es casualidad que cierto número de investigadores comenzaran a comparar el modelo del eje mar Báltico-Negro con una frontera sanitaria, como la que se formó después del Tratado de Versalles al final de la Primera Guerra Mundial. Un proyecto geopolítico, indirectamente asociado con tales ideas, llamado GUUAM (Georgia, Ucrania, Uzbekistán, Azerbaiyán y Moldavia), que no tuvo ningún verdadero desarrollo y fue concebido como un proyecto de los países occidentales (incluyendo los EEUU) para crear una barrera artificial entre la Rusia moderna y la UE.

Podemos recordar otra serie de proyectos, ni siquiera realizados, como Chimerica o Сhindia, pero a juzgar por la posición de la futura integración de Rusia y Europa, que en teoría es el proyecto más grande e importante que podría cambiar el orden mundial, es necesario hacer algunas observaciones preliminares. La alianza llamada Eurosiberia ya era considerada como una opción de futuro. La necesidad de convergencia fue destacada por Jean Thiriart, quien soñaba con un imperio desde Dublín hasta Vladivostok (no obstante, prediciendo la caída de la URSS).

Los opositores intransigentes a la amistad y la cooperación con Rusia apuntan a los precedentes históricos y a la imprevisibilidad del gobierno ruso. En realidad, Europa vió muchos más conflictos históricos. Incluso después de los Acuerdos de Helsinki, una guerra civil estalló en el corazón mismo de Europa – la de Yugoslavia, que tuvo consecuencias de largo alcance, incluyendo el reconocimiento de Kosovo. El movimiento moderado de los secesionistas y el separatismo radical en España, el Reino Unido y Bélgica continúa hasta nuestros días. Y quien vigile de cerca la crónica de los acontecimientos internacionales, encontrará fácilmente que los EEUU es el más impredecible: la promesa de no ampliar la OTAN hacia el Este en la década de 1990 y de permanecer en Kirguistán sólo durante dos años en la base de Manas (y en muchas otras, incluso en los países de la UE), fueron promesas vacías. Y si en este tipo de cuestiones de principio no existe ninguna garantía de que Washington no vaya a engañar de nuevo, ¿cómo es posible además trabajar con un socio tan fiable?

Ahora estamos en el siguiente punto de bifurcación, cuando existe una oportunidad de hacer un breve alto en el camino y repensar los procesos asociados a los patrimonios territoriales, los estados nacionales, los agravios históricos, etc., para crear una nueva estrategia común, adecuada para todos los actores de Eurasia. Por supuesto, el término puede tener varios significados semánticos. Por ejemplo, la India, China y el sudeste asiático son aglomeraciones demasiado específicas incluso para las antiguas repúblicas soviéticas. Y los primeros euroasianistas imaginaron Eurasia como Rusia, y no como Europa más Asia, considerándolo un mundo único. Sin embargo, Eduard Suess, en su obra fundamental “The Face of the Earth” [12], utiliza el concepto de Eurasia apuntando la arbitrariedad de los límites entre Europa y Asia, y que las fronteras no son sólo una herramienta de separación, sino también un fenómeno social complejo que une a las naciones y a los pueblos.

Quizás muchos señalarán un tipo muy diferente de conciencia de los pueblos y países desde Chukotka hasta el Atlántico, pero ¿sobre qué base los pueblos de Europa construirán juntos una existencia colectiva si ya hay tantas contradicciones en la UE? En nuestra opinión, para crear una plataforma geopolítica compartida que pueda satisfacer a todos, o al menos a la mayoría de las fuerzas, los desacreditados conceptos de democracia y liberalismo, y el populismo social de izquierda de partidos y líderes particulares, que son una nueva versión de la consigna de los francmasones – “libertad, igualdad, fraternidad” -, son poco adecuados. ¿Qué nueva idea debería unir y satisfacer a todos los pueblos de Eurasia?

El fundador del movimiento eurasiático, el geógrafo Petr Savitsky, propuso un modelo de ideocracia que se caracteriza por una visión del mundo compartida, y por la buena voluntad de las élites gobernantes en servir a la única idea rectora que representa “el beneficio del colectivo de los pueblos que habitan este particular mundo autárquico”[13]. Esta es una muy buena definición, y si este mundo se interpreta como el espacio del continente euroasiático, hay muchos puntos en común y perspectivas para una realización creativa.

Además, el común destino continental es el elemento vinculante que apunta las condiciones geopolíticas comunes. No es coincidencia que Hitler tratara de llegar hasta los Urales, lo cual habla acerca de la integridad de la plataforma del Este europeo, no obstante, incluso los Urales no son ya una barrera, y el extremo Oriente está más “europeizado” que algunas ciudades en las inmediaciones de Moscú. Las comunicaciones modernas y los centros de transporte crearon un mosaico geopolítico polifacético de un mismo cuadro. Y si antes del siglo XX todavía era posible hablar de un “obstáculo eurasiático”, en referencia a la extensión de las tierras del Imperio Ruso, a las eternamente congeladas latitudes del norte, y a la carencia de acceso a los mares cálidos, separados por Persia y la India, ahora todo eso es facilitado por los proyectos de infraestructura de transportes, las nuevas tecnologías y la comprensión de los principios de autarquía económica propuestos por Friedrich List.

Hace mucho tiempo llegó un momento en el que, a partir de pequeños grupos construidos sobre el principio de la autosuficiencia, fue necesario trasladarse a las zonas de “topogénesis” (o el lugar de desarrollo, el término propuesto por Peter Savitsky para explicar el conjunto de factores geográficos, étnicos, económicos, históricos y otros, que representan un todo) [14], y Grandes Espacios de Carl Schmitt. Dado el sistema político internacional contemporáneo de múlti-capas y multi-nivel, tal proyecto es factible.

Si bien no vamos a hablar sobre el futuro de la política migratoria (aunque Rusia tiene una gran cantidad de territorios no desarrollados que, como antes, pueden ser poblados por extranjeros – Catalina la Grande dio tierra a los alemanes; los kurdos, los serbios y otros pueblos encontraron refugio en Rusia), este delicado asunto debería ser resuelto con cuidado y gradualmente.

Aún así, hay que sacar algunas conclusiones relacionadas con la posibilidad de crear una configuración supranacional unificada.

La UE debería reconocer su dependencia constante de los recursos energéticos rusos. El “North Stream” ya había conectado Rusia con Alemania. El “South Stream” finalmente cerrará la dirección del Mar Negro. Todos los pragmatistas entienden que la idea de “Nabucco” es desequilibrada y motivada políticamente. Las tecnologías verdes resuelven el problema sólo parcialmente. Además de la energía, hay otros recursos naturales, incluyendo el agua, los minerales, los bosques, etc. Rusia ocupa una sexta parte de la tierra y posee el máximo inventario de estos recursos. Por supuesto, con las políticas posmodernas actuales y los procesos de globalización, uno puede ser dueño de la tierra de manera extraterritorial, pero en el caso de Rusia, al menos en el corto plazo, eso no es posible. Sólo las inversiones mutuas y los proyectos de integración (comenzando con la cancelación del régimen de visados), pueden abrir el acceso real a la gestión de estos recursos en nombre de los intereses comunes.

Es una cuestión de voluntad política. Sólo los fuertes pueden crear una formación tan gigantesca. Hagamos que esto sea una voluntad colectiva, aunque debemos actuar con decisión y audacia. Llámelo una autodeterminación geopolítica de todos los participantes del proceso.

Es posible que, junto con los procesos globales, nuevos horizontes conducirán a la creación de una nueva clase (relativamente hablando), y darán lugar a la superación de la dicotomía derecha-izquierda en algunos sistemas políticos. En el período de entreguerras en Europa hubo intentos de poner en práctica iniciativas interesantes bautizadas como “la tercera vía”. Es posible que en el proceso de diseño político una nueva teoría política sea creada [15].

¿Cómo continuará la discusión política, social, económica, de defensa y sobre muchos otros temas? Sólo podemos decir que es necesario un “multiálogo” [16] como herramienta para la comunicación interestatal y para la comunicación internacional, en el proceso de producción de las normas y las instituciones necesarias.

A pesar del proceso de creación de la Unión Euroasiática, como Vladimir Putin dijo en octubre de 2011 hablando de la participación de la UE en la construcción de Eurasia, tal proyecto está aún, al margen del discurso de grupos intelectuales independientes, sólo en el esfera de la imaginación. Pero, como escribió un famoso teórico estadounidense del comunitarismo, Michael Walzer, incluso un estado es invisible, y para que aparezca, debe ser imaginado, debe dársele un carácter, y luego, personificarlo y hacerlo visible. La imaginación, según Albert Einstein, es mejor que el conocimiento, por lo tanto, la configuración emergente de Eurasia es el retorno de un sueño para todos los pueblos del continente, que serán capaces de poner en práctica gradualmente en la realidad. Y el conocimiento existente (incluyendo la experiencia negativa), y la tecnología deberían ser instrumentos para esta Gran Empresa Geopolítica.

Notas:

[1] Marshall McLuhan. The Gutenberg Galaxy. The Making of Typographic Man. University of Toronto Press, 1962.

[2] J. Mackinder Halford. The Geographical Pivot of History, Geographical Journal, London, 1904.

[3] Stanislaw Witkiewicz. Nienasycenie. Powiesc, t. 1-2, Warsz., 1957.

[4] La cuestión del etnocentrismo en un estado nacional, es decir, la división entre “nosotros” y “ellos”, se planteaba a menudo en el discurso ideológico, reflejándose, por ejemplo, en una “caza de brujas”, y en una política nacional. Sin embargo, incluso en una sociedad homogénea en términos culturales y étnicos, siempre habrá algunos mecanismos invisibles que empujan a la violencia mutua. El filósofo francés René Girard propone apartarse del modelo de “etnocentrismo” y buscar la causa dentro de la sociedad, que durante la historia del mundo siempre ha necesitado un chivo expiatorio. Para obtener más información, consulte René Girard. La violencia et le Sacre. Grasset y Fasquelle, 1972.

[5] La prueba de esto es el fracaso del proyecto de la multiculturalidad, lo que fue reconocido por Angela Merkel y Nicolas Sarkozy.

[6] John Williams, Atlanticism: The Achilles’ Heel of European Security, Self-Identity and Collective Will. http://www.redpepper.org.uk/atlanticism/

[7] Pietro Pirani. “The Way We Were”: Continuity and Change in Italian Political culture. 5, 2008. http://www.psa.ac.uk/journals/pdf/5/2008/Pirani.pdf

[8] Laffen, B. “Democracy and the European Union’, in Cram, L., Dinan, D. and Nugent, N. (eds.)

-Developments in the European Union, London: Macmillan Press Ltd., 1999, p. 334

[9] Leonid Savin. And the geopolitics of regional risks, Geopolitics No. 10

[10] Drynochkin A.V. Eastern Europe as an element of system of global markets. M: Olita, 2004. p. 11.

[11] Hay que señalar que no existe una clara interpretación del término “civilización”.

[12] Suess, Eduard. Das Antlitz der Erde. Wien, 1885.

[13] N.S. Trubetskoy. Acerca de la idea de un estado ideocrático, Eurasian chronicle. Issue XI. Paris, 1935. pp. 29-37.

[14] Peter Savitsky. The Continent Of Eurasia. – M.: Agraffe, 1997.

[15] Alain de Benoist propone llamar a una futura teoría que trascienda el marco del marxismo, el liberalismo y el fascismo, el Nuevo Nomos de la Tierra, y el profesor Alexander Dugin llama a tal ideología la Cuarta Teoría Política.

[16] Duke R. Gaming: The Future Language. N. Y.: Sage Publications, 1974.

(Traducción Página Transversal)

China en Rusland lanceren in herfst anti-dollar alliantie

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China en Rusland lanceren in herfst anti-dollar alliantie

Rusland blijft Amerikaanse staatsobligaties dumpen

Het Amerikaanse dollar imperium loop op zijn einde.

Inzet: Enorm reclamebord in Bangkok, waar de Bank of China adverteert met ‘RMB (renminbi): De Nieuwe Keus – De Wereld Munt.’

Het einde van het Amerikaanse dollar imperium is een grote stap dichterbij gekomen nu na Rusland ook China een alternatief lanceert voor het door Amerika gedomineerde wereldwijde SWIFT betalingssysteem. Rusland werd hiertoe gedwongen door de Westerse sancties in verband met de situatie in Oekraïne. China is er echter op uit om op termijn de dollar als wereld reservemunt van de troon te stoten, en adverteert daar zelfs openlijk mee (3). Als in september of oktober het Chinese alternatief van start gaat en een succes wordt, dan dreigt een spoedige instorting van de Verenigde Staten als supermacht.

De al jaren dreigende ontkoppeling van de opkomende BRICS-landen (Brazilië, Rusland, India, China,  Zuid Afrika) met de dollar wordt in het Westen nog altijd niet echt serieus genomen. Inmiddels blijkt dit proces al veel verder gevorderd te zijn dan ooit voor mogelijk werd gehouden.

Rusland lanceert alternatief en dumpt Amerikaanse staatsobligaties

Na uitgesloten te zijn van het internationale SWIFT betalingssysteem, een sanctie als gevolg van de –zoals onze lezers weten niet bestaande- Russische militaire acties in Oekraïne, lanceerde het Kremlin een alternatief waar meteen al 91 kredietinstellingen bij aangesloten werden. Tegelijkertijd dumpten de Russen een record hoeveelheid Amerikaanse schatkistpapieren, alleen al in december 2014 voor een bedrag van $ 22 miljard, maar liefst 20% van hun totaal (2).

Het Westen deed nogal lacherig over Ruslands alternatief voor SWIFT, want wat zou dat systeem voor zin hebben als andere landen er geen gebruik van zouden maken? Mocht dat onverhoopt wél gebeuren, dan zou de status van de dollar ernstig worden ondermijnd.

Chinezen lanceren in herfst CIPS

Nu blijkt dat het ‘onverwachte’ gevolg een Chinese navolging van de Russische stap is. Ook de Chinezen lanceren nu hun eigen internationale betalingssysteem: CIPS (China International Payment System), dat grensoverschrijdende transacties in yuan (renminbi) gaat regelen. Dit systeem zal mogelijk al in september of oktober actief worden.

De Westerse provocaties in Oekraïne hebben dus niet alleen Rusland, maar ook China er versneld toe aangezet stappen te ondernemen om de dollar los te laten. Eerder besloten Moskou en Peking al om een deel van hun onderlinge (olie)handel in de eigen valuta te gaan afrekenen.

Rol yuan in wereldhandel groeit snel

In november 2014 haalde de Chinese munt de Canadese en Australische dollar in en kwam het in de top-5 van internationaal meeste gebruikte valuta terecht. Tot nu toe moeten grensoverschrijdende yuan-transacties via zogenaamde clearing banken worden afgehandeld, maar met het nieuwe CIPS is die tussenstap niet langer nodig.

Omdat China de VS als grootste economie ter wereld aan het inhalen is, zal met CIPS steeds meer internationale handel niet langer in dollars, maar in yuans worden afgerekend. In december vorig jaar steeg het aantal wereldwijde betalingen met de Chinese munt al met 20,3% ten opzichte van een jaar eerder.

Rusland en China ‘gedwongen’ door regering Obama

‘Gesteld kan worden dat als het inderdaad een briljante tactische zet van de regering Obama was om Rusland –en door geopolitieke verwantschap ook China- uit het door de VS gecontroleerde monetaire transactie mechanisme te zetten en daarmee de twee grootste uitdagers van de Amerikaanse wereldwijde dominantie in hun eigen –of gezamenlijke- betalingssysteem te dwingen - wel, gefeliciteerd dan: dat is gelukt,’ wordt op de onafhankelijke financieel-economische website Zero Hedge sarcastisch geconcludeerd. (1)

Xander

(1) Zero Hedge
(2) Zero Hedge
(3) Zero Hedge

vendredi, 13 mars 2015

World War Two, a View From Different Eyes

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World War Two, a View From Different Eyes

By

Ex: http://www.lewrockwell.com

I have in the past written much about the Second World War, from Pearl Harbor to the dropping of the bombs on Hiroshima and Nagasaki; from Roosevelt’s manipulations to get the US into the war to the forced migrations of millions of Germans and other Europeans after the war.  While much of this was based on work from revisionist historians (even Herbert Hoover!), most of the authors on which my posts were based were from the United States or otherwise affiliated with the victorious side.

I am now beginning to go through another history of the war, this one by a German revisionist historian.  The book is entitled “1939 – The War That Had Many Fathers,” by Gerd Schultze-Rhonhof.

About the author:

Schultze-Rhonhof was born in Weimar. He entered military service in 1959 a few years after the Bundeswehr was founded. When he retired in 1996, he was Territorial Commander-in-chief in charge of Lower Saxony and Bremen and held the rank of Generalmajor (Major General).

The book is quite controversial, even (or especially) in Germany:

In his book “Der Krieg, der viele Väter hatte” [The War that had many Fathers], he argues that Adolf Hitler had not wanted to risk war right until September 1939. Thus, Schultze-Rhonhof especially blames Poland for the outbreak of World War II as a result the rejection of German willingness of negotiations. Besides, also Great Britain, France, the United States and the Soviet Union had taken their part in the outbreak of the war because they had driven Poland into the war.

It should be noted that the author does not seem to be introducing a book that exonerates Hitler.  He suggests that the war had many fathers – not just one.  This is certainly an uncontroversial suggestion to anyone with even a moderate understanding of the roots of the war.

From my past reading, it is quite clear that the US, Great Britain, and France did, in fact, push Poland into war and did cause Poland to not negotiate with Hitler and Germany, for example from “Freedom Betrayed,” by Herbert Hoover:

Further American activities were disclosed after the Germans had invaded Poland in September 1939 and seized the Polish Foreign Office records.  The Germans released a mass of documents which certainly indicated that the American Ambassador to France, William C. Bullitt, who could only act on Mr. Roosevelt’s authority, had made a profusion of oral assurances to officials of Poland and France which they could only interpret as a promise of assistance of some kind of force from the United States.

Hoover documents his conversations with US Ambassador to Britain, Joseph Kennedy, during the run-up to the war.  Hoover met with Kennedy in May, 1945.  According to Kennedy:

…Roosevelt and Bullitt were the major factors in the British making their guarantees to Poland and becoming involved in the war.  Kennedy said that Bullitt, under instructions from Roosevelt, was constantly urging the Poles not to make terms with the Germans and that he Kennedy, under instructions from Roosevelt, was constantly urging the British to make guarantees to the Poles.

He said that after Chamberlain had given these guarantees, Chamberlain told him (Kennedy) that he hoped the Americans and the Jews would now be satisfied but that he (Chamberlain) felt that he had signed the doom of civilization.

Kennedy said that if it had not been for Roosevelt the British would not have made this most gigantic blunder in history.

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Further from the Polish Ambassador Potocki to the Polish Foreign Office, dated two months before the British guarantee to Poland, in which he summarizes his conversations with U.S. Ambassador Bullitt:

…2) the war preparations of the United States on land, sea, and air, which will proceed in an accelerated tempo and will cost the colossal sum of $1,250,000,000.  3) the definite opinion of the President that France and Britain should abandon all policy of compromise with the totalitarian countries and should not enter into any discussion with them which might be directed towards any territorial changes.  4) a moral assurance that the United States is abandoning the policy of isolation and is ready, in case of war, to participate actively on the side of Great Britain and France, placing all its resources, financial and in raw materials, at their disposal.

So I find no reason on this basis to take exception with Schultze-Ronhof.

Others apparently criticize the author for ignoring certain other well-known sources, for example:

Well-known sources revealing Hitler’s will to war (for instance the Halder War Diary) are ignored or doubted.

Overall, the response to the author’s work was not favorable:

Schultze-Rhonhofs writings on the origins of World War II have not been accepted as accurate by professional historians. His claim that Hitler had been against a war with Poland goes against the conventional opinion in historical research and academic teaching. Schultze-Rhonhofs book has been reviewed by important German newspapers as Die Welt and Frankfurter Allgemeine Zeitung. Both articles assessed it as “myth-creating” and “abstruse”.

In other words, a good candidate for a revisionist view of the war from the German perspective!  As with every historical work – mainstream or revisionist – there are certain to be gems of truth to be discovered.  Just as I have found items of significant note in books generally acceptable to the mainstream – despite my cynical bent – I expect there will be worthwhile tidbits buried within this book.

I will begin with two, both found in the preface written by the author.  First, the author suggests that the victors of the Second World War imposed on Germany the requirement that documents be made consistent with, and in the future all official versions of the history of the war align with the official, desired version as told by the victorious powers:

It was baffling for me to find in the German literature that the early historiography after the war was obviously drawn up under the effect of legal requirements which gave to German research a quite definite direction.  In the Transition Treaty (Überleitungsvertrag) of 1954, Article 7 (1), it is bindingly laid down that “all judgments (Urteile) from the Nuremberg Trials “remain valid and effective in every regard according to German law and are to be treated accordingly by German courts and authorities.”  Included, as an integral part, in the text of the judgments of the main Nuremberg Trial of 1946 is an exactly 200 pages long account of the German war and pre-war history from the perspective of the Soviets, the Americans, the British and the French….this account of “German history” from the victors’ perspective was recognized by the (German) Federal Government as “in all respects valid and effective” (rechtswirksam und rechtskräftig) and thus binding for German courts and authorities. (Pages 12-13)

I find nothing terribly shocking in this claim. Victorious governments have chosen to ensure that history is written as they want it to be written.  They do so in their own countries – why not do so in the defeated nations as well?  Allied leaders made such statements regularly in any case, stating that the Germans, blamed for causing both major wars, must be cleansed of their lust for war.  Where better to start than with the history?

Certainly, and understandably, the Allies implemented a policy of denazification.  It also seems that they went further (from Wikipedia):

After World War II, the Allied powers (Soviet Union, France, Britain, and the USA) ensured that Nazi ideology was eliminated from the curriculum. They installed educational systems in their respective occupation zones that reflected their own ideas.

The author states something similar:

Included among these authorities [bound to respect German history from the victors’ perspective] are the regional ministers of culture who examine and authorize the contents of the school history textbooks.

The effect of this treaty is still in force.  The author describes that the Transition Treaty was replaced in 1990 by a new Two-Plus-Four Treaty, with this entire clause inserted intact.  (Page 13)  This treaty allowed for the reunification of East and West Germany:

The Treaty on the Final Settlement With Respect to Germany, German: Vertrag über die abschließende Regelung in bezug auf Deutschland (or the Two Plus Four Agreement, German: Zwei-plus-Vier-Vertrag; short: German Treaty) was negotiated in 1990 between the Federal Republic of Germany and the German Democratic Republic (the titular “Two”), and the Four Powers which occupied Germany at the end of World War II in Europe: France, the Soviet Union, the United Kingdom, and the United States of America. In the treaty the Four Powers renounced all rights they held in Germany, allowing a united Germany to become fully sovereign the following year.

While all rights might have been renounced, many conditions were included in the treaty, including conditions regarding the size and scope of the German military, for example.

The second interesting bit of information I found in the preface regards the first threats of war between Poland and Germany.  The author claims that it was Poland that first made threats regarding the port city of Danzig:

It was pronounced in March 1939 by the Polish Ambassador in Berlin, even before Hitler gave the command to the Wehrmacht’s High Command to prepare for war against Poland. (Page 12)

This is an interesting point.  To my recollection, nothing is directly mentioned of this in Hoover’s book, although a hint might be found in the warning from Beck to von Moltke:

[Hitler] now turned his attention to Poland.  On March 21, 1939, less than a week after his armies had rolled into Prague, he made a demand upon Poland for the annexation of Danzig, the return of other Germans in Polish territory, and restrictions of the Polish Corridor to the Baltic.

On March 25, the Polish Government replied, denying Hitler’s claims and refusing any consequential concessions.  Three days later, Foreign Minister Beck of Poland warned H. A. von Moltke, the German Ambassador in Warsaw, against any German action involving Danzig. (Page 128)

From Patrick Buchanan’s book, “Churchill, Hitler, and the Unnecessary War,” is a further clue – perhaps a somewhat corroborating bit of evidence.  As an aside, Buchanan describes the guarantee to Poland as a “fatal blunder,” “the most fateful British declaration of the twentieth century.”

Buchanan writes of a secret directive from Hitler:

… [On] March 25, Hitler had issued a secret directive to his army commander in chief: “The Feuhrer does not wish to solve the Danzig question by force.  He does not wish to drive Poland into the arms of Britain by this.”  Hitler did not want war with Poland, he wanted an alliance with Poland. (Page 254)

Buchanan attributes this quote to a book by Simon Newman, “March 1939: The British Guarantee to Poland,” page 184.

From “Perpetual War for Perpetual Peace,” Edited By Harry Elmer Barnes

In this new and exalted mood Chamberlain moved rapidly in the direction of a momentous pledge to Poland.  In March, 1939, Hitler was exerting strong pressure upon Poland in favor of concessions which seemed quite reasonable. He wished to incorporate Danzig within the Reich (after confirming Polish economic privileges in the city) and desired permission to construct an extra-territorial motor road across the Corridor.  In 1933 President Roosevelt had spoken of the possibility of a German elevated railway across the Corridor. But, in 1939, the Polish Foreign Minister refused to grant these concessions, and war clouds gathered along the Polish horizon.

Following the German and Soviet invasion, no help from Britain or France materialized:

Poland was betrayed by both Britain and France and her own statesmen were too stupid to understand the simplest lessons in Realpolitik.

So, perhaps, there is some truth in the claim by Schultze-Rhonhof.

I will continue to write on this book.  From my reading so far, there are several topics worth further exploration.

Reprinted with permission from Bionic Mosquito.

L'Empire du Chaos s'installe en Europe: l' État islamique en Ukraine

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L'Empire du Chaos s'installe en Europe: l' État islamique en Ukraine

Auteur : Justin Raimondo
Traduction Claude Saker Francophone
Ex: http://zejournal.mobi

Kiev et les djihadistes: une sombre alliance

Alors que nous combattons l’État islamique, l’EI, alias ISIS, en Irak et en Syrie, et que les responsables américains soulignent le prétendu danger d’une attaque sur le territoire américain, Washington et le Califat se battent du même côté en Ukraine. Dans une remarquable série d’articles dans l’Intercept, Marcin Mamon s’est penché sur un aspect du conflit en Ukraine auquel personne d’autre n’a fait attention: le rôle joué par le Bataillon Doudaïev, «une force de combat des islamistes radicaux composée de Tchétchènes, mais incluant également des combattants de tout le Caucase ainsi que quelques Ukrainiens».

Les clés des organisations clandestines islamistes en Ukraine ont été remises à Mamon par un contact à Istanbul,Khalid, qui commande la branche ISIS locale. «Nos frères sont là», a-t-il dit à Mamon, et le journaliste s’est rendu en Ukraine où il a été mis en rapport avec un contact nommé Ruslan, qui l’a conduit au camp clandestin de Munayev.

Portant le nom du premier président de la Tchétchénie séparatiste, Djokhar Doudaïev, le bataillon Doudaïev était commandé par Isa Munayev, récemment tué dans l’est de l’Ukraine. Imprégnés d’une haine fanatique des Russes, qui soutiennent les rebelles de l’Est, les hommes de Munayev estiment également qu’ils paient une dette, puisque les bataillons du Secteur Droit ultra-nationaliste qui aujourd’hui luttent pour Kiev ont apparemment aidé les Tchétchènes dans le passé. Le Secteur Droit est un groupe paramilitaire ouvertement néo-fasciste qui a fourni une grande partie des forces qui ont rendu possible le coup d’État contre Viktor Ianoukovitch, l’ancien président ukrainien. Organisés en différents bataillons, dont la célèbre Brigade Azov, ils idolâtrent les collaborateurs nazis de la Seconde Guerre mondiale, qui ont combattu les troupes soviétiques: les ultra-nationalistes ont été accusés d’avoir commis desatrocités dans le Donbass, ainsi que de terroriser leurs adversaires politiques sur le front intérieur. D’après Mamon, ils ont également été impliqués dans la lutte contre les Russes dans la lointaine Tchétchénie, où l’ancien gros bonnet du Secteur Droit Oleksandr Muzychko a combattu aux côtés de Munayev et des frères contre les Russes.

Comme Ruslan l’a dit à Mamon:

« Je suis ici aujourd’hui parce que mon frère, Isa, nous a appelés et a dit: ‹Il est temps de rembourser votre dette. Il fut un temps où les frères de l’Ukraine sont venus [en Tchétchénie] et se sont battus contre l’ennemi commun, l’agresseur, l’occupant.›. »

A côté de cette solennelle éthique du guerrier, une autre raison probable du soutien de l’EI à Kiev est l’accès à des cibles occidentales, données ainsi aux terroristes. Comme Mamon l’indique:

«L’Ukraine est en train de devenir une étape importante pour les frères comme Ruslan. En Ukraine, vous pouvez acheter un passeport et une nouvelle identité. Pour 15 000 dollars, un combattant reçoit un nouveau nom et un document juridique attestant de sa citoyenneté ukrainienne. L’Ukraine ne fait pas partie de l’Union européenne, mais c’est une voie facile pour l’immigration vers l’Ouest. Les Ukrainiens ont peu de difficultés à obtenir des visas pour la Pologne voisine, où ils peuvent travailler sur les chantiers et dans les restaurants, comblant le vide laissé par les millions de Polonais qui sont partis à la recherche de travail au Royaume-Uni et en Allemagne. »

On nous dit que l’EI prévoit des attaques terroristes en Europe, et que les forces de sécurité sont occupées à recenser tous les suspects du continent; pourtant voici ce trou béant dans les défenses de l’Ouest, par où les frères s’infiltrent tranquillement, sans que les médias occidentaux en rendent compte. En coopération avec des groupes ultra-nationalistes comme le Secteur Droit, qui ont également créé leurs bataillons semi-autonomes, les islamistes d’Ukraine, brandissant des passeports ukrainiens, ont ouvert une passerelle vers l’Ouest.

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Les demandes faites à Washington de commencer à fournir des armes létales au régime ukrainien font maintenant partie du débat de politique étrangère à Washington, avec les habituels suspects exhortant l’administration à ouvrir le robinet d’armement. Pourtant, les Ukrainiens disent qu’ils obtiennent déjà une aide létale de pays qu’ils refusent d’identifier, selon le membre officiel du Conseil de sécurité nationale ukrainienne Oleg Gladovsky:

«[L’aide provient] d’endroits où nous n’avons aucune influence et où il n’y a pas de tollé public à ce sujet (que nous avons nous-mêmes contribué à créer dans certains endroits, malheureusement). C’est de ces pays que nous sommes en train de recevoir de l’aide létale.»

Alors d’où vient cette aide?

«Dans l’est de l’Ukraine, écrit Mamon, le drapeau vert du djihad flotte sur certaines bases des bataillons privés.» Mais comment ces groupes de combat sont-ils privés?

L’armée ukrainienne en loques, composée de conscrits peu motivés et mal armés, ne fait pas le poids contre les séparatistes, qui se battent sur leur propre territoire contre un envahisseur. Le régime de Kiev dépend de ces arméesprivées pour fournir une colonne vertébrale à sa force de combat, et il semble y avoir une relation symbiotique difficile entre l’armée ukrainienne régulière et ces volontaires, avec une approche non interventionniste adoptée par Kiev pour ces derniers . Si le régime ukrainien reconnait ouvertement aujourd’hui obtenir de l’aide de pays non nommés, il est normal de se poser la question: le Bataillon Doudaïev obtient-il une aide directe à partir des mêmes sources que celles qui équipent en armes les rebelles islamistes radicaux de Syrie – le Qatar, le Koweït, les Émirats arabes unis et les Saoudiens?

Comme les rebelles modérés syriens financés et soutenus par les Etats-Unis rejoignent l’EI en masse, le réseau djihadiste international étend ses tentacules en Ukraine pour reprendre le combat au nom de leurs frères.

L’un des principaux liens entre les factions ultra-nationalistes ukrainiennes et les islamistes était Oleksandr Muzychko, qui a combattu aux côtés du chef terroriste tchétchène Chamil Bassaïev – le cerveau derrière le massacre de l’école de Beslan – dans les guerres de Tchétchénie. L’année dernière, Muzychko a été tué dans une fusillade avec les policiers ukrainiens. Mais avant de disparaître, il était le visage public très évident du mouvement ultra-nationaliste d’Ukraine.

Dans une vidéo devenue virale, Muzychko et un groupe de ses compagnons du commando Secteur Droit sont entrés dans le bureau du procureur de la ville de Rivne, dans le nord-ouest de l’Ukraine, et ont giflé le procureur coupable de ne pas faire son travail à la satisfaction de Muzychko. Il a également fait irruption dans une réunion du conseil de la ville de Rivne, brandissant un fusil, et déclarant que le Secteur Droit ne désarmerait jamais. Alors que les autorités ont sans aucun doute trouvé les singeries de Muzychko ennuyeuses, ce genre de chose est normal dans la nouvelle Ukraine. Et il est probable que c’est son implication clandestine avec l’EI, bien plus que ses pitreries publiques, qui a provoqué la colère des autorités: elles lui ont tendu une embuscade et l’ont abattu le 24 mars de l’année dernière. Son implication avec la cellule EI en Ukraine est-elle devenue de plus en plus évidente, même pour ceux en Occident qui s’étaient contentés de regarder de l’autre côté?

Que les autorités de Kiev travaillent avec un avant-poste de l’EI est implicite dans toute l’article de Mamon: quand ce dernier s’est rendu au campement de Munayev en compagnie de Ruslan, ils n’ont eu aucune difficulté aux points de contrôle de l’armée ukrainienne, où la possibilité de percevoir des pots de vin ne faisait aucun doute, et ils sont passés à travers. Tout au long de l’article de Mamon nous entendons Munayev se plaindre de la pauvreté: le Bataillon Doudaïev, nous dit-on, doit dépendre d’activités criminelles pour financer le djihad. Pourtant, un oligarque mineur, nommé Dima leur remet 20 000 dollars, et il est question de vendre au marché noir de l’ambre à des «acheteurs du golfe Persique, y compris de riches cheikhs» – peut-être les mêmes riches donateurs qui ont si généreusement financé l’EI.

Les liens entre le régime de Kiev et l’enclave de l’EI en Ukraine sont nombreux, et seulement à demi cachés. Lorsque Mamon est arrivé au camp de Munayev, il a été accueilli par une voiture blindée qui, nous dit-on, a été donnée par Ihor Kolomoisky, l’un des hommes les plus riches d’Ukraine, récemment nommé gouverneur de Dniepropetrovsk. Kolomoisky, malgré son héritage juif, n’a aucun scrupule à s’allier à des groupes ouvertement antisémites comme le Secteur Droit, dont il a financé les bataillons: comme les djihadistes affiliés à l’EI, auxquels il a offert une voiture blindée, il ne pense qu’à la lutte contre Vladimir Poutine, qu’il méprise.

Une autre indication de l’alliance EI-Kiev est l’évasion d’Adam Osmaev, commandant-adjoint du Bataillon Doudaïev, d’une prison ukrainienne où il purgeait une peine pour avoir fomenté l’assassinat de Poutine. Après le coup d’état à Kiev, Munayev et ses compagnons ont fait sortir Osmaev de prison: quand ils ont été confrontés à la police ukrainienne à un barrage, ils ont été mystérieusement autorisés à passer. Comme le rapporte Mamon:

«Après une impasse dramatique, les Ukrainiens ont permis aux Tchétchènes de filer. (Il n’y a pas moyen de confirmer le récit de Ruslan, mais à l’automne 2014, le tribunal d’Odessa a soudainement déclaré qu’Osmaev avait suffisamment purgé sa peine et il a été libéré.) Osmaev et Munayev sont revenus à Kiev, et le bataillon Doudaïev a été créé.»

«De temps en temps, écrit Mamon, Munayev rencontre des représentants du Service de sécurité ukrainien, connu sous le nom de SBU.»

Le Bataillon Doudaïev compte environ 500 combattants, mais il y a aussi d’autres brigades djihadistes en Ukraine, organisées dans le Bataillon Sheikh Mansour, qui s’est détaché du Bataillon Doudaïev et «est basé à proximité de Marioupol, dans le sud-est de l’Ukraine», ainsi que deux autres groupes composés des Tatars de Crimée, comptant chacun environ 500 djihadistes.

Comme l’aide des États-Unis coule à flot en Ukraine, dans quelle mesure va-t-elle retomber sur ces alliés de l’EI – et quelle sera son utilisation future? Si John McCain et Lindsey Graham arrivent à leurs fins, les armes américaines vont bientôt se trouver dans les mains de ces terroristes, dont il est sûr que le djihad contre les Russes se tournera vers l’Ouest et frappera les capitales de l’Europe.

C’est un retour de flamme avec une vengeance: nous créons nos propres ennemis, et leur donnons les armes pour nous faire du mal, alors même que nous affirmons notre besoin d’une surveillance universelle pour les combattre. Les savants fous formulant la politique étrangère américaine sont en train de créer une armée de monstres de Frankenstein – qui ne manqueront pas d’attaquer leurs créateurs bercés d’illusions.


- Source : Justin Raimondo-Traduction Claude Saker Francophone

jeudi, 12 mars 2015

Le monde anglo-saxon en guerre contre l’Europe?

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Le monde anglo-saxon en guerre contre l’Europe?

Auteur : Alexandre Latsa
Ex: http://zejournal.mobi

Les accords de Minsk ont fait ressurgir une vérité oubliée un peu trop vite : les États européens ont un rôle fondamental et incontournable quand il faut gérer une crise sur ce continent.

Paris et Berlin se sont en effet bien gardés d’inviter Washington et Bruxelles, c’est-à-dire l’Otan et l’UE, à ces négociations de Minsk, destinées à avancer vers un accord de paix, dans cette guerre civile qui se déroule en Ukraine.

Ironie de l’histoire : la Biélorussie, régulièrement taxée de « dernière dictature d’Europe », a accueilli une rencontre ayant permis aux puissances continentales de bloquer les velléités guerrières anglo-saxonnes.

Prises entre l’enclume des faucons ukrainiens et le marteau de leurs sponsors américains, les élites ukrainiennes, qui auraient naïvement cru à la fable de leur intégration fraternelle au sein de la communauté euro-atlantique, doivent désormais déchanter.

Les rêves d’adhésion immédiate à l’Union Européenne et à l’OTAN sont partis en fumée, et le pays est maintenant très proche de la faillite. Le divorce avec la Russie sur le modèle géorgien se fait au prix d’une guerre contre le monde russe et donc quasi-directement contre la Russie. Dans le même temps, les oligarques qui ont pris le pouvoir en Ukraine après les événements de la place Maïdan ont mis les nations européennes face à une situation très complexe.

Du côté de l’Europe de l’ouest, on essaie de croire à la paix en Ukraine et de rester optimistes, mais une scission apparaît de plus en plus nettement. D’une part, se profile un axe qui recherche la paix et d’autre part un groupe qui souhaite un affrontement plus direct avec Moscou.

L’axe anglo-saxon, fauteur de guerre ?

Dans ce groupe, quatre acteurs principaux.

Il y a d’abord l’Angleterre, dont le ministre de la Défense Michael Fallon affirme que Moscou fait planer un « véritable danger » sur les pays baltes. Quant à l’ex-ministre britannique de la Défense Liam Fox, il martèle que les forces de l’OTAN doivent « offrir aux Ukrainiens les capacités nécessaires pour se défendre » et notamment des « armes antichars sophistiquées » car la Russie menacerait de dominer l’Europe. Même son de cloche pour l’ancien responsable des services secrets russes qui affirme que la Russie représente une « menace en tant qu’État » pour l’Angleterre.

Il y a le Canada, l’un des acteurs étrangers les plus actifs durant le Maïdan, fait rarement mis en lumière par les médias français, qui vient d’être clairement appelé à l’aide par les autorités ukrainiennes qui affirment se préparer à une « guerre d’envergure » contre la Russie. Et au passage, sans aucun doute, à balayer d’un revers de main les accords de Minsk.

Washington menace de son côté la Russie de sanctions d‘une extrême gravité en l’accusant de faire entrer des chars en Ukraine, ce que pourtant François Hollande lui même dément. Fort de ce mythe médiatique, Washington étudie même la possibilité de livrer des armes à l’Ukraine afin de torpiller la fragile tentative de « quintuple entente continentale » arrachée à Minsk pendant la nuit du 11 au 12 février.

Enfin il y a l’OTAN, dont le commandant adjoint de l’Alliance atlantique en Europe, le général Adrian Bradshaw, vient d’affirmer, tout comme l’ex-secrétaire général de l’Otan Anders Fogh Rasmussen, que la Russie pourrait être tentée d’envahir des pays membres du bloc. Grace à la crise ukrainienne, l’Alliance se redonne une raison d’exister et peut utiliser ses satellites en Europe (Pologne, États baltes…) pour constituer un cordon "Otanien" entre Paris, Berlin et Moscou. La crise en Ukraine a donc permis en quelque sorte l’apparition d’un projet de mur américain, qui remplacerait le mur de Berlin.

L’Europe face à ses contradictions historiques et systémiques

Un commentateur objectif et raisonnable pourrait se demander ce qu’un axe non-européen et maritime « Otan-Washington-Londres-Ottawa » peut apporter à une crise ne concernant que des puissances continentales européennes ou péri-européennes. Il pourrait avec étonnement constater que cet « axe du bien » a été exclu des négociations vers la paix mises en place par l’axe « Paris-Berlin-Moscou ». Il y a pourtant des explications à cela.

À la fin du second conflit mondial, l’Europe a confié sa défense aux États-Unis pour se protéger du péril soviétique. Lors de la disparition de ce danger, les Européens n’ont pas fait l’effort de créer un système de défense indépendant. L’OTAN a poursuivi son expansion vers l’est du continent, pays par pays. Dans cette organisation, la suprématie américaine coule de source.

La jurisprudence De Gaulle n’a pas fait tache d’huile, tandis que Berlin s’est montré incapable de s’affirmer en leader de la puissance militaire européenne. L’Allemagne se contentait de prendre le leadership économique d’une construction européenne ayant transformé les pays de l’union en sujets de ce nouveau Reich puissant économiquement, mais sans défense autonome.

Une Allemagne désormais prise en tenaille entre sa tendance naturelle à l’expansion vers l’Est (militaire en 1940, économique en 2000) et le risque d’une guerre ouverte dans laquelle elle serait la grande perdante, à cause de sa position économique dominante. Enfin, et peut être surtout, l’UE n’a toujours pas clairement défini ses frontières, ses limites civilisationnelles et par conséquent la limite territoriale et géographique de son expansion.

La Russie et les frontières du monde russe

L’Europe se retrouve face à une Russie en pleine mutation. Parallèlement au redressement économique spectaculaire qu’il a connu, le pays vit une mutation qui est de nature géopolitique. On l’imaginait devenir une puissance européenne ou quasi-européenne au début des années 2000 ; depuis quelques années, on constate au sein des élites russes une tendance géopolitique "eurasiatique" qui s’est beaucoup affirmée et qui tend à devenir dominante.

Ce changement de cap a logiquement entraîné une reconfiguration systémique et permanente tant de la politique étrangère russe, que de la gestion de ses marches (son étranger proche) et de la relation avec sa zone d’influence propre : le fameux « monde russe » que l’on peut qualifier « d’étranger intérieur », une notion difficile à comprendre pour les occidentaux.

Avec moins de 9 habitants au kilomètre carré, la Russie n’est pas un État nation européen comme les autres. Certaines frontières sont très éloignées du centre politique, et d’autres n’ont pas, en Russie, une signification identitaire aussi forte qu’en Europe occidentale. Cette réalité explique l’obsession russe d’avoir marches stables. L’existence de populations situées « hors » des frontières administratives de l’Etat russe actuel, mais se considérant comme appartenant au monde russe, complique encore les choses, que l’on pense par exemple aux Ossètes, aux populations russophones du Donbass ou à une partie de la population de la Moldavie.

Quel avenir pour l’Ukraine entre Washington, Moscou et l’Europe ?

Le retour de la Russie en tant qu’acteur géopolitique indépendant et autonome, ayant ses propres intérêts et les moyens de les défendre, est un élément clairement déstabilisant pour l’agenda américain en Eurasie et en Europe. Mais cette nouvelle donne place également l’Europe face à des choix stratégiques. L’affaire ukrainienne le démontre, en contraignant l’Europe à naviguer entre l’unilatéralisme de Washington et ses intérêts propres. Ces derniers n’allant pas du tout dans le sens d’une guerre sur le continent et contre la Russie, avec laquelle l’interaction commerciale, politique et économique est croissante depuis une quinzaine d’années.

Les Américains et les Européens ont globalement deux visions et des intérêts diamétralement opposés quant à l’avenir de leur relation avec l’Ukraine.

Pour Washington, l’Ukraine est un pion stratégique fondamental du fait de sa position géographique. Une fois l’Ukraine affranchie de l’influence de Moscou, elle pourrait se transformer en satellite docile, à l’extrémité est du continent, pour introduire l’OTAN en Eurasie, en commençant par la mer noire, et ainsi refouler la Russie vers l’Est. Le plus loin possible du « mur de Washington ».

L’Ukraine ne revêt en revanche aucun intérêt stratégique fondamental pour Paris ou Berlin, ni sur le plan militaire, ni sur le plan sécuritaire. Sur le plan économique, le pays peut représenter un marché potentiel pour certains produits européens, et pourrait devenir une source importante de main d’œuvre bon marché pour l’Allemagne. Sous cet angle, du reste, l’opération ukrainienne permet aux Etats-Unis de donner des gages économiques à leur allié allemand en Europe ; du moins tant que Berlin ne se permet pas de s’octroyer une quelconque liberté sur le plan militaire ou sécuritaire. Ceci explique en partie l’effroi qui a saisi Washington, Berlin et la soi-disant « nouvelle Europe » sous tutelle militaire américaine et sous domination économique allemande lorsque les Français ont esquissé la vente de navires Mistral, alors que dans le même temps l’Allemagne procède elle à des entraînements militaires avec des reproductions des mitrailleuses en bois en raison de la faiblesse de son budget militaire.

Si la paix revient en Ukraine, ce qui semble improbable, il faudra rebâtir, avec tous ces intérêts divergents, un système viable de relations Europe-Ukraine-Russie.

On imagine mal comment il pourrait pacifiquement s’esquisser sans que l’Ukraine ne redevienne ce que sa géographie et son histoire lui imposent d’être : un pont naturel entre la Russie d’un côté, et l’Europe centrale et occidentale de l’autre et surtout un tampon suffisamment étendu pour éviter au monde euro-occidental et au monde eurasien bien des heurts, et bien des affrontements.

Je dis improbable que la paix ne revienne car une question bien plus inquiétante se profile à l’horizon, question que les dirigeants occidentaux semblent ne pas vouloir se poser : l’Ukraine en tant qu’État existe-t-elle encore ?


- Source : Alexandre Latsa

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The Kiev-ISIS Alliance

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The Kiev-ISIS Alliance

Militants with links to ISIS fight for Kiev in East Ukraine as part of 'Dzhokhar Dudayev battalion'

 
Ex: http://russia-insider.com

This article originally appeared at Antiwar.com


While we’re fighting the Islamic State, a.k.a. ISIS, in Iraq and Syria, and American officials tout the alleged danger of an attack on the US homeland, in Ukraine Washington and the Caliphate are fighting on the same side. A remarkable series of articles by Marcin Mamon in The Intercept has documented an aspect of the Ukraine conflict that no one else has paid any attention to: the role played by the "Dudayev Battalion," a fighting force of radical Islamists consisting of Chechens, but also including fighters from throughout the Caucasus as well as some Ukrainains.

The keys to Ukranie’s Islamist underground were handed to Mamon by a contact in Istanbul, "Khalid," who commands the ISIS branch there. "Our brothers are there," he told Mamon, and the reporter traveled to Ukraine where he was put in touch with a contact named Ruslan, who led him to Munayev’s clandestine camp.

Named after the first "president" of breakaway Chechnya, Dzhokhar Dudaev, the Dudayev Battalion was commanded by Isa Munayev, recently killed in a east Ukraine. Imbued with a fanatical hatred of the Russians, who are backing the rebels in the east, Munayev’s men also feel they are paying back a debt, since the ultra-nationalist Right Sector battalions now fighting for Kiev apparently helped the Chechens in the past. Right Sector is an openly neo-fascist paramilitary group which provided much of the muscle that made the coup against Viktor Yanukovych, former Ukrainian president, possible. Organized into various battalions, including the notorious Azov Brigade, they idolize the World War II collaborators with the Nazis, who fought Soviet troops: the ultra-nationalists have been accused of carrying out atrocities in the Donbass, as well as terrorizing their political opponents on the home front. According to Mamon, they also have been involved in fighting the Russians in far-off Chechnya, where former Right Sector bigwig Oleksandr Muzychko fought alongside Munayev and "the brothers" against the Russians. As Ruslan told Mamon:

"I am here today because my brother, Isa, called us and said, ‘It’s time to repay your debt. There was a time when the brothers from Ukraine came [to Chechnya] and fought against the common enemy, the aggressor, the occupier."

Aside from this solemn warrior ethic, another likely reason for ISIS support to Kiev is the access this gives the terrorists to Western targets. As Mamon puts it:

"Ukraine is now becoming an important stop-off point for the brothers, like Ruslan. In Ukraine, you can buy a passport and a new identity. For $15,000, a fighter receives a new name and a legal document attesting to Ukrainian citizenship. Ukraine doesn’t belong to the European Union, but it’s an easy pathway for immigration to the West. Ukrainians have few difficulties obtaining visas to neighboring Poland, where they can work on construction sites and in restaurants, filling the gap left by the millions of Poles who have left in search of work in the United Kingdom and Germany."

We are told that ISIS is planning terrorist attacks in Europe, and security forces are busy rounding up suspects all across the continent – and yet here is this gaping hole in the West’s defenses, where "the brothers" are quietly infiltrating without much notice in the Western media. In cooperation with ultra-nationalist groups like Right Sector, which have also formed their semiautonomous battalions, the Islamists of Ukraine, brandishing Ukrainian passports, have opened a gateway to the West.

Demands that Washington start giving lethal aid to the Ukrainian regime are now part of the foreign policy debate in Washington, with the usual suspects urging the administration to open the weapons spigot. Yet the Ukrainians are saying they’re already getting lethal aid from countries they refuse to identify, according to Ukrainian national security council official Oleg Gladovsky:

"[The aid is coming from] places where we have no influence and where there’s no public uproar about it (which we ourselves have helped created in some places, unfortunately). It’s from these countries that we’re now receiving lethal aid."

So where is this aid coming from?

"In eastern Ukraine," writes Mamon, "the green flag of jihad flies over some of the private battalions’ bases." But how "private" are these fighting groups?

The tatterdemalion Ukrainian army, consisting of poorly-motivated and poorly-armedconscripts, is a poor match for the separatists, who are fighting on their home turf against an invader. The Kiev regime is dependent on these "private" armies to provide the backbone of its fighting force, and there appears to be an uneasy symbiotic relationship between the regular Ukrainian army and these volunteers, with a hands-off approach taken by Kiev to the latter. If the Ukrainian regime is now openly acknowledging getting aid from unnamed countries, it’s fair to ask: is the Dudayev Battalion getting direct aid from the same sources supplying Syria’s radical Islamist rebels with arms – Qatar, Kuwait, the United Arab Emirates, and the Saudis?

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As the US-funded-and –supported Syrian "moderate" rebels defect to ISIS in droves, the international jihadist network is extending its tentacles into Ukraine to take up the fight on behalf of their "brothers."

One of the key links between the Ukrainian ultra-nationalist factions and the Islamists was Oleksandr Muzychko, who fought alongside Chechen terrorist leader Shamil Basayev – the mastermind behind the Beslan school massacre – in the Chechen wars. Last year Muzychko was killed in a shoot-out with Ukrainian police, but before he went down he was the very visible public face of Ukraine’s ultra-nationalist movement.

In a video that went viral, Muzychko and a group of his fellow Right Sector stormtroopers entered the state prosecutor’s office in the city of Rivne, in northwestern Ukraine, and slapped the prosecutor around for not doing his job to Muzychko’s satisfaction. He also broke into a meeting of the Rivne city council, brandishing a gun, and declaring Right Sector would never disarm. While the authorities no doubt found Muzychko’s antics annoying, this sort of thing is "normal" in the new Ukraine, and it’s likely his involvement with the ISIS underground, rather than his public antics, brought down the ire of the authorities, who ambushed and shot him down on March 24 of last year. Was his involvement with the ISIS cell in Ukraine was becoming increasingly obvious, even to those in the West who had been content to look the other way?

That the Kiev authorities are working with the ISIS outpost is implied throughout Mamon’s piece: as Mamon made his way Munayev’s encampment in the company of Ruslan, they had no trouble at Ukrainian army checkpoints, where the opportunity to collect bribes was foregone and they were waved right through. Throughout Mamon’s piece we hear Munayev’s complaints of poverty: the Dudayev Battalion, we are told, must depend on criminal activities to finance their jihad. Yet one minor oligarch, named "Dima," hands them $20,000, and there is talk of selling black market amber to "buyers in the Persian Gulf, including wealthy sheikhs" – perhaps the same wealthy donors who have so generously funded ISIS.

The links between the Kiev regime and the ISIS enclave in Ukraine are numerous, and only half-hidden. When Mamon arrived at Munayev’s camp, he was met by an armored car that, we are told, was donated by Ihor Kolomoisky, one of the richest men in Ukraine who was recently appointed governor of Dnipropetrovsk. Kolomoisky, despite his Jewish heritage, has no compunctions about allying himself with openly anti-Semitic groups like Right Sector, whose battalions he has financed: like the ISIS-affiliated jihadists he gifted with an armored car, all he cares about is the fight against Vladimir Putin, whom he despises.

Another indication of the ISIS-Kiev alliance is the escape of Adam Osmayev, deputy commander of the Dudayev Battalion, from a Ukrainian jail, where he had been serving a sentence for plotting Putin’s assassination. After the coup in Kiev, Munayev and his fellow fighters broke Osmayev out of prison: when they were confronted by Ukrainian police at a checkpoint, they were mysteriously allowed to pass. As Mamonreports:

"After a dramatic standoff, the Ukrainians allowed the Chechens to go free. (There is no way to confirm Ruslan’s account, but in the fall of 2014, the Odessa court suddenly declared that Osmayev had fulfilled enough of his sentence and had been set free). Osmayev and Munayev came back to Kiev, and the Dudayev battalion was created."

"From time to time," writes Mamon, "Munayev met with representatives of the Ukrainian Security Service, known as the SBU."

The Dudayev Battalion numbers around 500 fighters, but there are also other jihadist brigades in Ukraine, organized into "the Sheikh Mansour battalion, which broke off from the Dudayev battalion" and "is based close to Mariupol, in the southeast of Ukraine," as well as two other groups composed of Crimean Tatars, each consisting of about 500 jihadists.

As US aid flows into Ukraine, how much of it will trickle down to these allies of ISIS – and to what future use will it be put? If John McCain and Lindsey Graham have their way, US arms will soon find their way into the hands of these terrorists, whose jihad against the Russians is bound to turn westward and strike at the capitals of Europe.

This is blowback with a vengeance: we are creating our own enemies, and giving them the weapons to harm us, even as we claim the need for universal surveillance in order to fight them. The mad scientists formulating US foreign policy are raising an army of Frankenstein monsters – who are sure to come after their deluded creators.

mardi, 10 mars 2015

Les Etats-Unis en Europe. De quoi je me mêle?

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Les Etats-Unis en Europe. De quoi je me mêle?

Peter Eisner

Ex: http://thomasferrier.hautetfort.com

Nous ne sommes vraiment pas en Europe. Nous avons toujours l’OTAN et, derrière l’OTAN, les Etats-Unis d’Amérique qui gouvernent notre politique dite « étrangère », laquelle est, bien souvent, la politique interne à l’Europe. Ce sont eux qui ont décidé de la manière dont allait se disloquer la Yougoslavie, avec des conséquences terribles pour cette région. Il est vrai que les Européens ont commencé par manquer à leur devoir, à commencer par les Allemands qui se sont empressés de reconnaître la Croatie, en ne convoquant pas une conférence pour organiser pacifiquement ce démembrement. Ce sont donc les Etats-Unis qui ont décidé des bons et des méchants, avec les bons Bosniaques musulmans qui pouvaient se permettre de bombarder le marché de Sarajevo pour en accuser les Serbes et les bons Croates qui ont chassé de leur terre les Serbes de la Krajina. Cela nous le savions depuis longtemps.

Nous pensions que l’Europe, nulle sur le plan des relations internationales, gérait un peu mieux son économie. Le problème de la dette grecque lui incombe ; ce sont les citoyens des autres pays européens qui paieront. Or qui faisait la loi en Grèce jusqu’aux dernières élections ? C’était une « troïka » représentant le FMI, la BCE et la commission. Le FMI est une instance internationale. Qu’a-t-il donc à faire dans nos problèmes ? A la rigueur il pourrait prêter à l’Europe qui prêterait à la Grèce ; mais il prête directement. Quant à la BCE, elle est indépendante. Il reste la commission, qui est à l’Europe ce que les fermiers généraux étaient à notre ancien régime. Où sont les représentants du peuple européen ? Le nouveau pouvoir grec a raison de ne plus vouloir de cette troïka. En revanche cela ne change rien pour lui sur le fond. Jusqu’ici nous n’avions que les conséquences d’une gestion lamentable des problèmes par des dirigeants européens incapables, en Grèce et ailleurs. Or voici que survient un fait nouveau. Monsieur Obama se permet de porter un jugement positif sur les demandes grecques. De quoi je me mêle ?

Ces derniers jours, la situation dans l’Ukraine orientale a appelé une initiative d’Angela Merkel et de François Hollande. L’idée n’était pas mauvaise, mais elle faisait suite à des déclarations belliqueuses en provenance des Etats-Unis, qui leur faisaient peur. Etait-ce un éclair de lucidité ? On peut en douter. Dans cette affaire il y a quelque chose qui cloche, indépendamment de tout jugement sur les responsabilités respectives des Ukrainiens et des Russes. Dans quel esprit nos deux chefs d’état sont-ils venus à Minsk ? Comme médiateurs ? Si c’était le cas, il fallait au moins respecter les apparences. Pourquoi les occidentaux se concertent-ils toujours avec Porochenko avant de parler à Poutine ? Pourquoi ce même Porochenko a-t-il été invité, après les accords de Minsk, à Bruxelles ? Ou alors ils veulent imposer leurs vues à la Russie. Pourquoi pas ? Mais, dans un tel cas, il leur est inutile de s’encombrer d’Ukrainiens qui ne peuvent que les gêner par leur intransigeance.

Il faut dire que les journalistes ne font pas preuve non plus d’une impartialité ne serait-ce qu’apparente. C’est ainsi que Vladimir Poutine, président élu comme les autres et juste plus populaire chez lui que ces autres, est qualifié de « maître du Kremlin » ? Pourquoi ne parle-t-on pas du maître (de la maîtresse ?) du Bundestag, du maître de l’Elysée ?

Il y a cependant bien pire. On a vu Biden donner des leçons et proférer des menaces. C’est son droit. Cependant quand il dit qu’il donnera des armes à l’Ukraine en cas d’échec, sans se soucier du responsable de l’échec, il pousse Porochenko à chercher cet échec. Sans doute l’échec n’a-t-il pas été total dans la mesure où les deux grands « européens » voulaient annoncer une issue positive à leurs opinions nationales. Mais on voit aujourd’hui Porochenko annoncer que le cessez le feu a peu de chances d’être respecté. Comment le sait-il ? Parce qu’il ne le fera pas respecter ? Or, si les accords ne sont pas suivis d’effet, on sanctionnera la Russie, sans chercher le responsable. D’ailleurs ces sanctions ne seront levées que si les tensions diminuent. On ne cherche pas non plus à savoir qui pourrait l’empêcher.

Il y a deux explications possibles. Ou bien les dirigeants de l’UE veulent se faire bien voir de la Pologne et des Etats-Unis. Ou alors ils cajolent Porochenko parce qu’ils veulent le lâcher. Peut-être est-ce un peu les deux. Ou alors ce ne serait qu’une nouvelle version du politiquement correct. Quand on est du « bon » côté, quand on œuvre pour la « bonne » cause, alors tout est permis. Les Anglo-Saxons savent très bien faire. Les américains ne savent-ils pas truquer les preuves quand ils croient avoir la justice pour eux ?

Dans cette ambiance, il est très étonnant que quelques politiciens et commentateurs se soient mis à tenir un discours différent de celui des dirigeants et des médias. C’est ainsi que, dans le journal Le Monde, François Fillon a écrit que les Etats-Unis s’étaient disqualifiés dans le différend entre Russes et Ukrainiens. C’est ainsi que, dans L’Express, Christian Makarian écrit que « notre incompréhension [de la Russie] révèle notre fainéantise intellectuelle, ce voluptueux sentiment de supériorité ». Il conclut magistralement ainsi : « on réagit [face à Vladimir Poutine qui exploite les déficiences molles du commerce] par la réduction du commerce. Or on ne peut lui répliquer que par une idée plus haute, plus vaste de l’Europe ». Dans le même journal, Jacques Attali, qu’on connaît plutôt comme un insupportable mondialiste, voit plus loin : « la Russie doit être notre alliée ». Le croissant de nos ennemis va « du Nigeria à la Tchétchénie, en passant par le Mali, la Syrie, l’Irak, l’Afghanistan et une partie du Pakistan ». Il décrit en même temps les vrais ennemis d’Israël. Surtout il n’y met pas l’Iran, qu’il ne résume pas à quelques dirigeants aboyeurs, ni même les Chiites. Il semblerait qu’il ait enfin compris.

Peter EISNER (PSUNE/LBTF)

Prof. M. Elchardus: «L’histoire de l’immigration en Belgique est une accumulation de terribles erreurs»

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«L’histoire de l’immigration en Belgique est une accumulation de terribles erreurs»

Interview du Professeur Mark Elchardus (Bruxelles) par Joel De Ceulaer

Ex: http://www.lesobservateurs.ch

Pour le sociologue bruxellois de la VUB, Mark Elchardus, "l'histoire de l'immigration de ce pays est une accumulation de terribles erreurs". "Pour commencer, on pensait que la culture et la religion n'entraient pas en ligne de compte dans l'intégration. La seconde bêtise est d'avoir cru que ces personnes repartiraient dans leur pays d'origine".

On pensait vraiment que les immigrés repartiraient dans leur pays d'origine?

Mark Elchardus : "C'est ce que pensaient les hommes politiques. Ensuite il y a eu le regroupement familial. Une idée qui partait d'une bonne intention, mais qui a rendu l'immigration non maîtrisable. Et les gens qui s'en plaignaient étaient considérés comme racistes. Ce dernier point est la plus grande stupidité de toutes : comme l'extrême droite signalait les problèmes et déterminait le débat, les autres partis ont réagi en disant le contraire. L'étranger est devenu une victime universelle.

Est-ce vraiment le cas? Depuis plus de vingt ans, on parle surtout des problèmes de la société multiculturelle.

"Je ne trouve pas. On ne s'est jamais adressé aux musulmans de notre société comme à des citoyens à part entière. À l'époque, j'avais réalisé une étude qui démontrait qu'un jeune musulman sur deux est antisémite. Pensez-vous que quelqu'un se soit demandé comment y remédier ? Personne. On pense naïvement que si on intègre ces personnes sur le plan socio-économique, tout rentrera dans l'ordre et on mettra fin au problème de l'exercice du culte radical. C'est particulièrement paternaliste comme approche.

Comment ça?

Le radicalisme est influencé par le fondamentalisme religieux, pas par l'exclusion socio-économique. Il est insensé de penser que tous les musulmans deviendront laïques s'ils ne se sentent plus exclus".

Alors la criminologue Marion Van San a raison ?

"Je pense qu'elle a raison, oui. Et tous les sociologues sérieux le savent".

Récemment elle a prétendu dans le quotidien De Standaard qu'une meilleure intégration facilite la radicalisation. Est-ce exact ?

"Si par intégration, elle veut dire intégration socio-économique, elle n'a pas tout à fait tort. Aux Pays-Bas, on voit que les plus jeunes générations se radicalisent de plus en plus. C'est la raison pour laquelle je pense qu'il faut d'abord s'intégrer culturellement pour ensuite s'intégrer sur le plan socio-économique. Ne vous méprenez pas : je ne dis pas qu'il n'y a pas de problème d'intégration socio-économique. Il faut oser regarder les choses face. Selon les chiffres de l'étude à laquelle je travaille, 84% des non-musulmans âgés de 25 à 35 ans ont un boulot. Parmi les musulmans, le chiffre tombe à 43%".

D'où vient cette différence ?

"Il y a deux facteurs qui entrent en ligne de compte. Il y a beaucoup plus de femmes au foyer qui ne vont pas travailler à cause d'un niveau d'éducation peu élevé et les normes de genre qui plaident contre la participation au marché du travail. De plus, si le taux de chômage est particulièrement élevé, c'est probablement suite à la discrimination.

Probablement? Pourquoi êtes-vous si prudent? Ce fait a été prouvé récemment, avec cette histoire de titres-services.

"Tout indique effectivement que la discrimination existe. Mais on ne peut jamais mesurer précisément l'importance de ce facteur comparé à d'autres. On a beau tourner le problème dans tous les sens, mais apprendre des textes sacrés par coeur et afficher un comportement ritualiste n'est pas la meilleure préparation à une participation à l'économie moderne.

Source en néerlandais (trad. Anne Lauewert, 7 mars 2015)

„Energieunion“: Die EU erklärt Russland den Energiekrieg

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„Energieunion“: Die EU erklärt Russland den Energiekrieg
 
Ex: http://www.unzensuriert.at

US-Konzerne wie Halliburton setzen auf den umweltgefährdenden Abbau von Schiefergas, Europa könnte durch die "Energieunion" ihr neuer Absatzmarkt werden
Foto: Joshua Doubek/ Wikimedia (CC BY-SA 3.0)

Die EU-Kommission will, dass die Mitgliedstaaten energiepolitisch viel enger kooperieren. Die Rede ist von gemeinsamen Verhandlungen mit Lieferanten. Die Strom- und Gaspreise für die Kunden sollen dadurch günstiger werden, lautet das Versprechen. Derzeit ist die in den letzten Wochen kräftig beworbene „Europäische Energieunion“ zwar noch ohne praktische Auswirkung, wie der Energieexperte Fritz Binder-Krieglstein im Interview mit der Neuen Freien Zeitung erklärt. Denn in den EU-Vertrag, der den Nationalstaaten die Entscheidungshoheit über ihre Energiepolitik gibt, greifen die Pläne nicht ein – noch nicht.

Vorstellung der Ziele in Washington

Doch die Ziele, die EU-Politiker mit der Energieunion verfolgen, sind hoch gesteckt und haben nicht zwingend etwas mit Umwelt- oder Konsumentenschutz zu tun. Der Spanier Miguel Arias Cañete, EU-Kommissar für Energie, ließ bereits unmissverständlich wissen, wohin die Reise gehen soll. Die tatsächlichen Ziele erklärte er jedoch nicht den europäischen Bürgern, sondern den Zuhörern einer Grundsatzrede, die Cañete am 4. Februar 2015 in Washington hielt, und zwar beim „Atlantic Council“ – einer Denkfabrik, die sich folgendes zum Ziel gesetzt hat:

Förderung "konstruktiver US-Führerschaft" und US-amerikanischen Engagements in internationalen Angelegenheiten auf Basis der zentralen Rolle der atlantischen Gemeinschaft bei der Bewältigung der internationalen Herausforderungen des 21. Jahrhunderts.

Vorsitzender des Atlantic Council war Chuck Hagel, ehe er im Jahr 2013 zum US-Verteigungsminister berufen wurde, der er bis 12. Februar 2015 blieb. Und mit US-Kriegspolitik hängt auch die EU-Energieunion eng zusammen, wie Kommissar Cañete in seiner Rede unumwunden zugab:

And finally on Ukraine. Our cooperation here has been immense. From reform measures in Ukraine, to sanctions against Russia. From reverse gas flow from Slovakia to Ukraine, to integration of South East Europe in the EU's energy market. All have been driven by EU-US cooperation.

Together then, we already have achieved so much, but we could still achieve so much more.

The best way to do this is through our trans-Atlantic market - the world's largest trade and investment zone.

Russisches Gas soll aus Europa gedrängt werden

Das Ziel ist klar: Russland soll als Lieferant aus dem europäischen Markt gedrängt werden. Dies wurde dort natürlich längst erkannt, wie nicht nur der Abbruch des Pipeline-Projekts "South Stream" durch Präsident Putin nach wiederholten Provokationen durch die EU zeigt. Laut dem russischen Energieexperten Sergej Kondratjew versucht die EU-Kommission, die europäischen Verbraucher in einem Pool zu vereinigen, in dem für jeden gleiche Bedingungen geschaffen werden werden. Bei Gazprom liege der Preisunterschied für europäische Abnehmer zwischen 20 und 30 Prozent, so der Experte gegenüber der rusisschen Nachrichtenagentur Sputnik. Gazprom verhandle daher bereits über eine massive Ausweitung seiner Gaslieferungen nach China.

Nachdem die strategischen Pläne zur Energieunion keine nennenswerten Änderungen im Energiemix – Stichwort „Energiewende“ – vorsehen, muss das Gas also künftig von woanders importiert werden. Hier kommt der von Canete bereits angesprochene „transatlantische Markt ins Spiel“. In Washington sagte der Energie-Kommissar weiter:

Energy needs to be a key part of Trans-Atlantic Trade and Investment Partnership discussions. Our trans-Atlantic energy approach needs to be embedded in this new agreement, we need detailed provisions and promote common standards for the energy sector, and we need gas to be traded freely across the Atlantic.

Gas müsse also frei über den Atlantik gehandelt werden – als Teil des umstrittenen TTIP-Abkommens. Für die FPÖ, deren Umwelt- und Energiesprecher Norbert Hofer die EU-Pläne massiv ablehnt, steht fest, um welche Art von Gas es sich dabei handeln muss, nämlich um das durch Fracking gewonnene Schiefergas. Der Abbauboom der letzten Jahre hat die USA als Energieproduzent an Bedeutung gewinnen lassen. Im Interview mit FPÖ-TV sagt Hofer:

In Wirklichkeit versucht man über diese Energieunion, Gas aus den USA nach Europa zu transportieren, TTIP auch hier mit einfließen zu lassen, und man sagt den Menschen die Unwahrheit.

Offensichtlich sei von beiden Seiten des Atlantiks über die Köpfe der Bevölkerung hinweg bereits alles auspaktiert, so Hofer. Der Verdacht liegt nahe, denn der Vizepräsident der EU-Kommission, der Slowake Maroš Šefčovič, träumt bereits vom freien Energiefluss durch Europa, als wär er die fünfte EU-Grundfreiheit.
 

lundi, 09 mars 2015

Westliche Medien überschlagen sich mit Anti-Russland-Berichterstattung

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Westliche Medien überschlagen sich mit Anti-Russland-Berichterstattung
 
Ex: http://www.unzensuriert.at

Westliche Medien scheuen momentan vor keiner Propaganda gegen Russland zurück.

Dass westliche Medien in den letzten Jahren zusehends politisch gesteuert, gekauft, und teilweise auch hetzerisch berichten, dürfte den meisten Bürgern bereits aufgefallen sein. Nicht umsonst verlieren nahezu alle großen Tageszeitungen dieser Welt massenhaft Leserschaft, während unabhängige Medien regen zulauf verzeichnen. Den Gipfel der einseitigen Berichterstattung erreichte die sogenannte „Systempresse“ aber mit dem Ukrainekonflikt. Aktuell wird gegen Russland und Putin gehetzt, als gebe es kein morgen, gleichzeitig wird immer offener ein militärisches Eingreifen in den Konflikt gefordert.

Ukraine: Russland in Kritik, USA-Engagement verschwiegen

Gerne macht man Russland für jegliche jetzige Zustände in der Ukraine verantwortlich. Den von den USA finanzierten und mitinitiierten Putsch gegen eine demokratisch gewählte Regierung feierte man als „Revolution des Volkes“. Auch die militärischen Aktivitäten der USA in der Ukraine, von Söldnern bis hin zu geheimen Waffenlieferungen, werden von den Medien konsequent verschwiegen. Ebenso das Interesse amerikanischer Konzerne an ressourcenreichen Gebieten in der Ostukraine.

Aber auch in die russische Innenpolitik mischen sich westliche Medien massiv ein, etwa wenn man behauptet, der erst kürzlich geschehene Mord an dem Oppositionspolitiker Boris Nemtsov, welcher in den 1990er Jahren das letzte Mal politisch relevant war, wäre vom Kreml höchstpersönlich ausgegangen. Viel mehr deutet alles auf eine gezielte Ermordung hin, um Massenproteste in Moskau, ähnlich denen in Kiew, zu forcieren und Russland von innen heraus zu destabilisieren. Ein US-Regierungssprecher höchstpersönlich bestätigte die Doktrin, innere Unruhe in Russland, etwa durch Sanktionen, zu forcieren.

Auch bezeichnen westliche Medien die Regierung Putins gerne als „faschistisches Regime“, während in der Ukraine Neonazis in der Regierung sitzen und nationalistische Kampfverbände Jagd auf russischsprachige Bürger machen. Auch diese Fakten finden keine Erwähnung. Kriegsverbrechen bleiben ebenso unerwähnt, wie Korruption und Geldverschwendung von Seiten der ukrainischen Regierung. Nebenbei fließen aktuell Beträge in Millionenhöhe von Seiten der EU in das Nicht-EU-Mitglied.  

Deutsche Medien federführend

Federführend in der europäischen Anti-Russland-Propaganda sind neben den britischen auch die deutschen Medien. Zeitungen wie der Spiegel, die Welt oder die Frankfurter Allgemeine Zeitung würden sich nichts sehnlicher als ein militärisches Eingreifen der EU und der USA in der Ukraine wünschen, ließt man nur einige der Artikel genauer. Wenn die Waffenruhe in der Ostukraine gebrochen wird, sind meist prorussische Separatisten dafür verantwortlich. Dass primär ukrainische Militärs immer wieder gegen diese verstoßen und sogar Wohnviertel gezielt angreifen, findet nicht den Weg in die Berichterstattung. Selbst ein britischer BBC-Reporter musste am eigenen Leib erfahren, dass er vom ukrainischen Militär während der Waffenruhe beschossen wurde. Lieber berichten Medien in Europa von „Putins Tigern“, welche in einer chinesischen Provinz Ziegen reißen.

Viele Medien sind sich auch nicht zu schade, in regelmäßigen Abständen „Prominente“ russische Persönlichkeiten oder Exilpolitiker zu interviewen beziehungsweise zu zitieren, um dabei deren Anti-Putin-Haltung herauszustreichen, aktuell etwa die österreichische Presse. Auf die negativen Auswirkungen der Russland-Sanktionen für Europas Wirtschaft etwa wird bei genannten Zeitungen hingegen selten bis gar nicht referiert.

Würden zudem die regelmäßigen Reden des russischen Präsidenten Wladimir Putin an die Nation korrekt von den westlichen Medien zitiert und übernommen werden, gebe es keinen Grund mehr, gegen dessen Politik zu opponieren. Viele Dinge würden sich von selbst erklären. 

Les trois visages du mondialisme politique

Les trois visages du mondialisme politique

Peter Eisner

Ex: http://thomasferrier.hautetfort.com

mondiali59564282.jpgEn politique, le mondialisme est la traduction d’une pensée universaliste, qui s’attache à nier tous les particularismes. Cependant cette pensée est déguisée, la plupart du temps, sous des dénominations qui semblent s’y opposer. Nous en décrirons trois versions. Il se trouve qu’en France, plus encore qu’ailleurs, ces trois versions recouvrent la totalité des formations politiques ayant pignon sur rue, qu’elles soient représentées ou non dans les assemblées. Ainsi toute la politique accueillie dans les médias est-elle d’inspiration mondialiste.

Il y a d’abord l’universalisme assumé. Par exception celui-ci n’a pas besoin de déguisement. Mais il n’est représenté qu’à la marge et rarement identifié. Son modèle serait celui d’un état mondial. Jusqu’ici aucun projet précis n’a été élaboré dans ce sens. Comme des pays tels que l’Inde ou la Chine, à la fois homogènes et très peuplés, n’ont aucune chance d’entrer dans un tel schéma, un état mondial ne peut être envisagé qu’autour d’une sorte d’Eurafrique, laquelle pourrait voir le jour quand l’Europe serait suffisamment africanisée. Le choix d’une religion universelle se porterait évidemment vers l’Islam.

Les tenants de cet universalisme assumé sont à chercher du côté d’une certaine extrême gauche antisioniste, celle qui se cache, par exemple, derrière le bouffon Dieudonné. Ils ont deux pays principaux comme bêtes noires, qui sont la Russie et Israël. Ce dernier s’oppose, par nature, au projet universaliste.

S’il n’existe ni projet cohérent, ni formation explicite pour le porter, cet universalisme imprègne, malgré tout, le monde occidental. On retrouve sa philosophie dans les organisations non gouvernementales, ou dans l’alter mondialisme. Surtout le monde politique et médiatique ne peut s’y opposer, puisqu’en en partageant les principes. Par exemple, on a institué un devoir de repentance envers les peuples ayant subi la colonisation ou souffert de l’esclavage, lequel doit moins à la recherche de la vérité quant aux responsabilités qu’à la soumission au poids démographique de ces peuples dans cet état mondial virtuel.

Il y a, à l’opposé, l’universalisme impérialiste. Ce dernier est paradoxal puisqu’il se définit dans le cadre d’un état tel qu’il en existe aujourd’hui, de la France par exemple. C’est autrement qu’on le dénomme, parlant de nationalisme ou de souverainisme. Des partis comme le Front national ou UKip en sont des exemples.

Le paradoxe vient de la cohabitation entre une vision universaliste d’une part et la prétendue défense d’un état-nation de l’autre. Cela ne semble pas gêner ses défenseurs. C’est ainsi qu’on « définit » la France par des valeurs universelles, absurdité s’il en est pourtant.

Le fait que la France et le Royaume Uni soient deux pays concernés par cette version du mondialisme ne doit rien au hasard. Ce sont deux pays ayant eu un empire colonial, qui se sont senti une vocation à diriger le monde comme leur propre empire, et qui en conservent la nostalgie.

De nos jours, l’universalisme mondialiste est porté par un autre pays, les Etats-Unis d’Amérique. Ces derniers veulent toujours régenter le monde, y faire notamment régner une « démocratie » conforme à leur modèle, comme Jules Ferry parlait de la responsabilité des races supérieures envers les races inférieures. Le racisme suprématiste n’est pas absent de cette vision, mais celui-là personne ne le dénonce.

Entre les deux, il y a l’universalisme prétendument européen. Cette version est née de la volonté d’en finir avec les états-nations identitaires de la vieille Europe, accusés d’être responsables des guerres que le continent a connues. On a donc saisi l’occasion de la « construction européenne », dont la conséquence la plus visible a été de retirer aux démocraties nationales une partie de leur pouvoir, au bénéfice d’une superstructure non étatique, l’actuelle Union "Européenne".

Certains, peut-être plus lucides que d’autres, ont compris que l’Europe était le cadre naturel d’une véritable nation, ce dont, précisément, ils ne voulaient pas. Aussi ont-ils réussi à empêcher que la construction ne parvienne à son terme, qui serait la création d’un Etat européen souverain.

A part quelques symboles, comme l’hymne et le drapeau, et quelques réalisations utiles, comme la monnaie unique et l’union bancaire, l’actuelle Union "Européenne" est tout sauf européenne. Dans le conflit en Ukraine, ceux que l'on appelle "pro-européens" prennent directement leurs ordres de Washington. De façon générale, les dirigeants de l’Union s’appuient sur l’organisation militaire de l’OTAN, sur le FMI et sur la banque mondiale. Ils s’apprêtent à instaurer une zone de libre échange avec les Etats-Unis.

Il y a, entre les trois versions, quelque chose de remarquable. C’est leur parfaite complémentarité. Les impérialistes peuvent critiquer, à juste titre, l’échec de l’Europe des prétendus "européistes", lesquels peuvent leur renvoyer à la figure ces valeurs universelles que tous partagent. Et les universalistes assumés n’ont qu’à se féliciter de voir les autres travailler pour eux.

Rares sont ceux qui, comme Eric Zemmour ou Alain Finkelkraut, ne tombent pas dans le piège mondialiste. Malheureusement ceux-là n’ont pas vu que la seule façon de s’en protéger était d’assumer le cadre européen, en oubliant le cadre dit national. Si l’Union européenne peut être critiquée avec autant de pertinence, c’est bien parce que l’Europe est le cadre où la vision universaliste est la plus déplacée.

Peter EISNER (PSUNE/LBTF)

dimanche, 08 mars 2015

“Djihadisation” de la crise ukrainienne

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“Djihadisation” de la crise ukrainienne
Ex: http://www.dedefensa.org

Il y a un pattern de la folie des psychologies occidentaliste-américaniste opérationnalisée par la médiocrité des esprits en une politique d’une bêtise proche de la perfection par son mécanisme répétitif et convulsif. Dans la crise ukrainienne, nous sommes au terme de ce pattern avec l’intrusion assez significative pour être appréciée comme structurelle des djihadistes islamistes, évidemment du côté de Kiev qui siphonne tous les déchets et ordures du désordre de la déstructuration-dissolution du bloc BAO.

• Commençons par le côté le plus léger de la bêtise arrogante et sûre d’elle des médias télévisés d’information US, – référence en la matière, – et CNN pour le cas, – référence des références, ajoutant la maladresse technique à l’inculture et à l’ignorance. L’incident indique symboliquement et selon une fatalité de l’inversion cette intrusion de l’islamisme dans la crise ukrainienne, au travers du penchant à la caricature extrême et fascinée pour le président Poutine. Cette historiette, rapporté par Sputnik.News le 27 février 2015 aurait pu figurer dans le bestiaire de la “haine-fascination” du bloc BAO pour Poutine, la maladresse de CNN largement inspirée par l’inculture pouvant être alors considérée comme un de ces “actes manqués” qu’affectionne la psychanalyse, transposé dans le domaine de la technique d’intendance de communication... Il s’agit de la substitution de l’illustration d’une nouvelle sur Jihadi Jonh (l’exécuteur de l’État islamique du journaliste James Foley, identifié comme Mohamed Emwazi, ayant vécu au Royaume-Uni et largement poussé vers l’extrémisme par le harassement sécuritaire des services idoines britanniques)...

«La CNN a affiché une image de Vladimir Poutine lors d'une information consacrée à l'identification du membre de l'EI ayant décapité le journaliste US James Foley. La chaîne de TV américaine CNN s'est excusée après avoir accompagné d'une image de Vladimir Poutine une information consacrée à l'identification du bourreau de l'Etat islamique. “En raison d'une défaillance du serveur vidéo, une photo de Vladimir Poutine préparée pour une autre info est apparue lors d'un bulletin d'informations. Nous présentons nos excuses pour cette erreur”, a indiqué la chaîne dans un communiqué. [...] En novembre 2014, la chaîne a[vait] “confondu” Barack Obama et Oussama ben Laden dans un sous-titre qui accompagnait une information sur les attaques ayant visé le soldat Robert O'Neill après qu'il eut affirmé avoir abattu le chef d'Al-Qaïda.»

• Tout cela pour nous conduire à la situation en Ukraine où il apparaît désormais assuré que les djihadistes islamistes, plus ou moins et plutôt beaucoup plus que moins connectés à l’État Islamiste (IE, ou ISIS/Daesh), se trouvent à l’œuvre en nombre respectable, parmi les diverses unités constituées mais absolument autonomes qui se battent du côté de Kiev contre les séparatistes de novorussia. On trouve donc un front néonazi-islamiste particulièrement significatif de l’esprit du temps, côté civilisation. C’est The Intercept, le site de Glenn Greenwald, qui donne une série de deux textes, extrêmement documentés, produits d’un reportage de Marcin Mamon sur place, en Ukraine (tous deux le 26 février 2015, sur le phénomène en général, et le 26 février 2015 sur l’aspect particulier de la mort du chef tchétchène Isa Munayev).

Il s’agit essentiellement de groupes de terroristes islamistes tchétchènes qui sont déjà sur place depuis un certain temps, venus sous l’impulsion du chef terroriste tchétchène Isa Munayev, abattu dans les combats ukrainiens Le 1er février. (1) Ces combattants sont directement liés à l’EI/ISIS/Daesh, témoignant de l’extension du nouveau phénomène terroriste né de la politique de déstructuration organisée selon une ligne aboutissant au nihilisme du désordre, principalement de la part des USA avec leurs alliés divers et exotiques (Israël, Qatar, Arabie), pour accoucher de ce que les dirigeants-Système désignent aujourd’hui comme la première menace contre la stabilité du bloc BAO selon un processus d’inversion complète désormais bien rôdé dans son automatisme échappant à tout contrôle organisé. Les lignes d’introduction du premier texte de Mamon ne laissent aucun doute sur cette parenté qui fait comprendre que l’Ukraine est effectivement entrée dans la zone d’action intensive du terrorisme islamiste, – bien entendu, du côté de Kiev.

«“Our brothers are there,” Khalid said when he heard I was going to Ukraine. “Buy a local SIM card when you get there, send me the number and then wait for someone to call you.” Khalid, who uses a pseudonym, leads the Islamic State’s underground branch in Istanbul. He came from Syria to help control the flood of volunteers arriving in Turkey from all over the world, wanting to join the global jihad. Now, he wanted to put me in touch with Rizvan, a “brother” fighting with Muslims in Ukraine.

»The “brothers” are members of ISIS and other underground Islamic organizations, men who have abandoned their own countries and cities. Often using pseudonyms and fake identities, they are working and fighting in the Middle East, Africa and the Caucasus, slipping across borders without visas. Some are fighting to create a new Caliphate — heaven on earth. Others — like Chechens, Kurds and Dagestanis — say they are fighting for freedom, independence and self-determination. They are on every continent, and in almost every country, and now they are in Ukraine, too.»

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• Le 27 février 2015, toujours sur The Intercept, Glenn Greenwald donne la mesure de l’importance que le groupe de journalistes du site accorde à ce témoignage sur le déploiement des terroristes de l’IE en Ukraine. Greenwald commence par rendre compte du témoignage au Congrès d’un de ses vieux “ennemis intimes”, le directeur du renseignement national James Clapper affirmant la nécessité de l’envoi d’armes aux forces de Kiev ; cela, en posant la question désormais sempiternelle, notamment à la lumière de l’expérience syrienne et catastrophique : “Qui, exactement, allons-nous armer ?” Greenwald rappelle effectivement l’expérience syrienne, avec les flots d’armes destinées aux rebelles syriens anti-Assad, dits-modérés et convenables, et terminant dans les mains des extrémistes et des forces de l’EI. Il développe ensuite la description de la profusion de combattants néonazis et d’extrême-droite en Ukraine, à qui nombre de ces armes parviendront, et étend évidemment cette logique à la composante structurelle fondamentale nouvelle des terroristes islamistes, largement documentée par les textes de Mamon.

«A similar dynamic [as the one in Syria] is at play in Russia and Ukraine. Yesterday, Obama’s top national security official, Director of National Intelligence James Clapper, told a Senate Committee “that he supports arming Ukrainian forces against Russian-backed separatists,” as the Washington Post put it. The U.S. has already provided “non-lethal” aid to Ukrainian forces, and Obama has said he is now considering arming them. Who, exactly, would that empower?

«Russian President Vladimir Putin has long said that the Ukrainian coup of last year, and the subsequent regime in Kiev, is driven by ultra-nationalists, fascists, and even neo-Nazi factions. The Russian TV outlet RT also frequently refers to “the active role far-right groups have played on the pro-government side in Ukraine since the violent coup of the last year.” For that reason, anyone pointing out that arming the regime in Kiev would strengthen fascists and neo-Nazis is instantly accused of being a Putin propagandist: exactly like those arguing that the best anti-Assad fighters were al-Qaeda-affiliated were accused of being Assad propagandists (until that became the official position of the US Government). U.S. media accounts invariably depict the conflict in Ukraine as a noble struggle waged by the freedom-loving, pro-west democrats in Kiev against the oppressive, aggressive “Russian-backed” separatists in the east. But just as was true in Syria: while some involved in the Ukrainian coup were ordinary Ukrainians fighting against a corrupt and oppressive regime, these claims about the fascist thugs leading the fight for the Kiev government are actually true...»

Suit un long exposé rassemblant nombre de témoignages, de preuves évidentes, d’évidences aveuglantes, etc., sur l’importance et le rôle majeur que jouent ces forces néonazies quasiment incontrôlées, sinon par des oligarques eux-mêmes incontrôlés et dont l’autorité sur ces groupes ressemble d’ailleurs, plutôt, à une complicité où le financier (l’oligarque) n’a de poids que dans la mesure où il reste le financier, et se révèle finalement, dans le rapport de forces, aussi bien prisonnier de ces groupes que pseudo-inspirateur. Ayant terminé cet exposé largement documenté, Greenwald introduit le constat sur la présence des djihadistes, renvoyant aux articles de Mamon («The Intercept yesterday published reporting from Marcin Mamon on the role jihadists are playing in the conflict on behalf of the government»), pour finalement poser la question mille fois recommencée désormais dans toutes les aventures pathologiques du bloc BAO/des USA : «Now that Obama’s leading national security official is expressly calling for the arming of those forces, it is vital that the true nature of America’s allies in this conflict be understood.»

Il y a deux facteurs à considérer dans ces diverses interventions. D’abord, l’irruption de The Intercept, avec la caution appuyée de Glenn Greenwald et de son immense notoriété, dans la crise ukrainienne. Après un effacement de quelques mois, nous saluions le 16 janvier 2015 le “retour” de Greenwald dans un sujet de grande audience, – la crise-“Charlie” en France. A côté de cela, Greenwald/The Intercept s’étaient montrés assez modestes par rapport à la crise ukrainienne. Cela tenait notamment, à notre sens, à une position générale qui affecte plus ou moins les antiSystème de gauche sensibles à l’humanitarisme et aux “valeurs” qui vont avec, donc malgré tout sensible aux argumentaires du Système qui relève de l’affectivisme (ex-“affectivité”), redoutablement efficace. Cela tient à cette simple équivalence : s’engager comme il est naturel pour un antiSystème contre le cirque de Kiev, c’est objectivement se placer du côté de Poutine, et beaucoup dans la gauche antiSystème sont sensibles à l’image de diabolisation qui a été construite autour du président russe.

On a avait déjà ressenti cela, d’une façon évidemment beaucoup plus atténuée, lors de l’affaire Snowden où le groupe Greenwald avait joué un rôle majeur. Snowden ayant obtenu le droit d’asile en Russie, son soutien intensif impliquait là aussi qu’on se rangeât peu ou prou du côté de Poutine. De ce point de vue il y eut donc une certaine gêne, celle qu’on a décrite, mais qui n’interféra guère pour ce cas à cause du soutien massif apporté à Snowden qui primait sur tout le reste. Dans la crise ukrainienne, l’implication (du groupe Greenwald) était moins évidente et il y eut jusqu’à l’évolution actuelle une retenue beaucoup plus marquée que dans le cas précédent. Mais avec la documentation de l’intrusion du facteur islamiste/EI où le groupe Greenwald joue un rôle important, cette retenue s’atténue et il y a de fortes chances qu’elle continuera à s’atténuer considérablement, à la mesure de l’importance de l’engagement des islamistes qui ira en grandissant.

C’est un point important dans la mesure où le groupe Greenwald dispose toujours d’un très grand crédit et d’une influence à mesure, notamment dans l’intelligentsia occidentale. On avait déjà proposé cette interprétation lors du “retour” du groupe après les avatars de son incorporation dans le système FirstLook.org de Pierre Omidyar. C’était également pour la crise-“Charlie”, le 16 janvier 2015, et nous proposions ceci pour ce qui concerne la probable influence de cette évolution : «Plus encore, l’intervention de Greenwald donne également une caution internationale au constat encore plus important que la crise-Charlie déchire directement une classe occupant une place fondamentale dans la bataille, – la classe réunissant le monde intellectuel, le complexe médiatique avec presse-Système et réseaux antiSystème, le showbiz et ses diverses ramifications.» Cette fois, l’intervention dans la crise ukrainienne du groupe Greenwald interfère directement dans les positions de la classe intellectuelle américaniste-occidentaliste, dans ces positions qui sont absolument exacerbées jusqu’au paroxysme à cause du déterminisme narrativiste. C’est nécessairement, par le jeu des engagements et des oppositions, la dénonciation absolument hystérique à la position russe qui est indirectement attaquée, et Greenwald lui-même se trouvant dans ce cas nettement plus impliqué que dans les circonstances précédentes qui ont été rappelées du côté de Poutine.

Il faut dire que l’enjeu est de taille, – et c’est évidemment en venir au second point de ce commentaire. Certes, ce n’est pas la première fois qu’on signale, d’une façon plus ou moins documentée un certain engagement islamiste (tchétchène), ou des rumeurs d’engagement islamiste du côté de Kiev, dans la crise ukrainienne. Mais cette fois, l’engagement est minutieusement documenté ; il est clairement et directement connecté à l’État Islamiste/ISIS/Daesh et il est largement et minutieusement placé dans la logique opérationnelle de la catastrophe syrienne où l’action initiale a accouché du monstre EI que toutes les directions politiques du bloc BAO désignent et dénoncent désormais comme la principale menace.

Si cette nouvelle situation se confirme et si l’intrusion islamique est de plus en plus documentée comme c’est probable maintenant qu’elle est débusquée et mise en évidence du côté de la communication, c’est un facteur nouveau de très grande importance dans la problématique de la crise ukrainienne qui implique une quasi-intégration en devenir avec la crise du Moyen-Orient, renforçant encore l’aspect du cœur brûlant de la Grande Crise qu’est l’Ukraine. L’on comprend que ce facteur nouveau va contribuer à brouiller les cartes, à entraver d’une façon peut-être décisive l’effort constant du Système pour continuer à définir cette crise en termes manichéens (noir-blanc, méchants-gentils, etc.). Pour les pays européens, déjà confrontés dans un état d’esprit d’hyper-réaction sécuritaire et d’extrême activisme de communication à ce qui est perçu comme la conséquence (terrorisme) du développement de l’EI au Moyen-Orient, l’intrusion de ce facteur dans la crise ukrainienne représente un nouveau motif d’alarme d’une puissance considérable. Bien entendu, cette situation porte une contradiction encore plus insupportable que celle qui est apparue en Syrie, – à cause de la proximité géographique et des conditions déjà suspectes de nombre d’éléments du régime de Kiev : le soutien apporté à l’UE à un régime qui emploie des forces qui menacent directement, dans l’esprit des dirigeants européens, la sécurité et l’équilibre des pays dont ils ont la charge. La même contradiction, avec en plus l’aspect de la grogne transatlantique actuelle, marque la possible initiative de livraison d’armes US à l’Ukraine, dont une certaine partie parviendrait aux djihadistes d’Ukraine.

Note

(1) Mise à jour le 3 mars 2015. Dans le texte original, nous avions erronément mentionné la mort au combat de Munayev à “l'automne dernier”. En fait, l'affaire est beaucoup plus récente et participe directement de cette question de la présence djiadiste dans les combats en Ukraine : Munayev a été tué le 1er février, lors de la bataille de Debaltsevo.

Presseschau - März 2015 KULTUR / ZEITGEIST

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Presseschau - März 2015

KULTUR / UMWELT / ZEITGEIST / SONSTIGES
70 Jahre Bombenkrieg
Berlin bleibt die Hauptstadt der Narben
Vor 70 Jahren fielen Bomben auf Berlin. Die Erinnerung darf nicht sterben. Sie muss persönlich sein und in der Stadt sichtbar. Was hat meine Oma erlebt? Was hat mein Opa getan? Auch wenn die Generation Weizsäcker stirbt, werden diese Fragen bleiben. Ein Kommentar.
 
Bilder vom Wandel
Alles nur Fassade
Deutsche Einheit zementiert: Auf einer Reise durch den Osten entdeckte der Fotograf Stefan Koppelkamm 1990 Gebäude, die sowohl den Krieg als auch die Bauwut der SED-Oberen überstanden haben. Zehn Jahre später fotografierte er die Häuser noch einmal - ein Vergleich mit unerwarteten Kontrasten.
 
Humboldtforum in Berlin
Investor will Schinkels Bauakademie wiederaufbauen
 
Nürnberg im September 1947
 
Kairos-Preis für Eike Roswag
Alfred-Toepfer-Stiftung ehrt Architekten: Der Architekt Eike Roswag ist bekannt für nachhaltiges Bauen, weit über Deutschlands Grenzen hinaus. Jetzt hat er den Kairos-Preis der Alfred-Toepfer-Stiftung erhalten.
 
(Zu den Ursprüngen der modernen Architektur…)
Loos, der pädophile Straftäter: Was die Protokolle verraten
http://diepresse.com/home/zeitgeschichte/4655244/Loos-der-paedophile-Straftaeter_Was-die-Protokolle-verraten
 
Ein Hoch auf das Giebeldach
 
Künstliche Befruchtung
Großbritannien erlaubt Drei-Eltern-Babys
 
Österreich debattiert gendergerechte Steinigungen
 
(Sprachpolizei, Steuergeldverschwendung)
Der Unfug der „Studierendenwerke“
 
Schweden zensiert Vogelnamen
 
(Kaum deutsch im Radio)
Keine Helene-Fischer-Quote
 
Spracherkennung: Samsung hört Privatgespräche ab
 
Houellebecqs Roman „Unterwerfung“ – endlich ein paar Gedanken dazu
 
Sibylle Berg: Der Tag, als meine Frau einen Mann fand.
 
Réflexions générales sur le concept d’ "Eurasie"
 
Online-Attacken
Internet-Gang raubt Banken eine Milliarde Dollar
 
Bedingungsloses Grundeinkommen
Macht Geld faul?
Ein Internetprojekt entfacht die Debatte über das bedingungslose Grundeinkommen neu. von Verena Friederike Hasel
 
Die Soviet Story
 
(Napoleon I.)
Er war wieder da (II)
 
Libera Germania
Die Zerstörung Deutschlands und ihre Ursachen im Vergleich zur Schweiz
 
(Jahn-Schule in Berlin wird umbenannt)
Schwer vermittelbar
von Matthias Bäkermann
 
Der größte Apfel der Welt
Wann wird Apple zu groß für die Politik?
 
Plastik-Abfall gefährlicher als Klimawandel
Die Welt versinkt im Müll
 
Playmobil-Luther nach 72 Stunden ausverkauft
 
(andere Länder, bessere Sitten)
Singapur Deutschen droht Prügel wegen Graffiti
In Singapur wird Sachbeschädigung rabiat bestraft: Zwei deutschen Sprayern droht nach der Verunstaltung einer U-Bahn die Prügelstrafe.
 
(Ein "Grüner" für mehr Shopping…)
Tübingen: Oberbürgermeister wirbt für Sonntagsöffnung der Geschäfte
 
Missionar
Kolumbien: US-Bürger wegen Vorwurf der Zusammenarbeit mit Farc-Rebellen verhaftet
 
Rabbi filmte nackte Frauen mit versteckter Kamera
 
Gesundes Saunieren: Dafür kann ich mich erwärmen
von Tim Hollstein
 
Ewig jung sein wollen macht unglücklich
Wir neigen dazu, unserer Jugend nachzuhängen. Aber kann man sich zeitlebens dagegen wehren, erwachsen zu werden? Nein, sagt die Philosophin Susan Neiman – und sieht das als Chance zum wahren Glück.
 

samedi, 07 mars 2015

Presseschau - März 2015 - LINKE / RECHTE

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Presseschau - März 2015
LINKE / KAMPF GEGEN RECHTS / ANTIFASCHISMUS / RECHTE
 
Politologe: Deutschland ist nach links gerückt
 
(dazu)
Propagandaerfolg
von Michael Paulwitz
 
Gibt es einen Linksextremismus der Mitte?
 
Das Omen für 2016: Die Ditfurth-Mehrheit im Römer
Nach linker Diffamierung Spaltung der Koalition und neue Fronten
 
Bunte Hetzmitte
Die gewöhnliche Seele hat sich durchgesetzt
von Thorsten Hinz
 
Sezession-Sonderheft Pegida
 
Aus Angst vor Pegida
Evangelische Kirche und SPD sagen Diskussionsrunde ab
 
Wegen Islamkritik
Bremer Pastoren demonstrieren gegen Amtsbruder
 
(Noch ein Pfaffe mit Einwanderungs-Indoktrination…)
Das war’s. Diesmal: Ich als Bürgerin mit Migrationshintergrund. Ich als irrational Ängstliche.
 
LEGIDA, 30. Januar – zweite Rede in Leipzig
 
LEGIDA und wir (I): Linke Gewalt am 30. Januar
 
Legida, die Dritte: Nebeneindrücke
 
Frankfurt
Sechs Festnahmen
Pegida: Rangeleien und Wurfgeschosse
 
(Zur Organisation und Strategie der von oben gedeckten "Antifa")
Vom Vorbürgerkrieg zum Bürger(vor)krieg
 
Justiz
Gute Demo, böse Demo
von Markus Scheffer
 
Demonstrationen gegen Pegida
Gegner bewerfen Islamkritiker mit Flaschen
Die originale Pegida-Demonstration hat es nach der Selbstdemontage der Veranstalter am Montag nicht gegeben. Dafür aber einige kleinere Ableger – und jede Menge Gegendemonstranten. In Frankfurt wurde es hitzig.
 
Zwei Römer-Reden wider den Parteienblock
Die Debatte um Pegida und Anti-Pegida in Frankfurt
 
(Immer noch aktuell)
Chaoten oder Heilsbringer? Danke, liebe Antifa!
Sie gelten als Krawallmacher, Störenfriede, Chaoten. Dabei ermöglichen sie uns ein Leben, in dem Rechtsextreme die Rolle spielen, die ihnen zusteht: Nämlich keine. Zur Verteidigung einer viel gescholtenen Subkultur.
 
(Die Schäfchen sollen wieder eingefangen werden)
Sigmar Gabriel
„Es gibt ein demokratisches Recht darauf, rechts zu sein“
 
(Zu Pegida)
Kein Ende, nur Anfang
 
Überlegungen zur Organisationsstruktur
Laien, Frust und Selbstformung
 
(Eine etwas andere linke Position)
Bund gegen Anpassung
Der Verrat der PEGIDA
ist die Quittung Eurer Kommunismus-Allergie
 
Wien
Interview: Die Gründe für den Rücktritt von PEGIDA-Sprecher Nagel
 
PEGIDA, 9. 2. – Rede in Dresden
 
Pegida schrumpft / Jagdszenen in Leipzig
 
Proteste in Sachsen: Leipzig untersagt Legida-Demonstration
 
Legida-Verbot
Leipziger Einerlei
von Michael Paulwitz
 
Gericht bestätigt Demonstrationsverbot für Legida
 
(Zitat: "Schiewer zeigt sich am Sonntag erleichtert. `Ich war erst schockiert´, sagt sie dem Tagesspiegel. `Von der heute-show hätte ich das nicht erwartet.´"…doch, von der "heute-show" ist alles zu erwarten)
ZDF-Satire zu AfD
"heute-show" macht aus Linker eine Rechtsextremistin
 
Debatte um Finanzierung von Anti-Pegida-Demonstration
 
Das PEGIDA-Lied von Friedrich Baunack
 
Frankfurt
Pegida in Frankfurt Gewalt in Frankfurt: Anti-Pegida-Protest eskaliert
Wieder kam es zu Gewalt: Mehr als 600 Anti-Pegida-Demonstranten waren in Frankfurt auf der Straße. Die Polizei musste mit Pfefferspray vorgehen.
 
Ludwigshafen
Mehr als 130 Festnahmen bei linker Demonstration
 
(Antisemitismus also fast nur ein Problem von "Rechtsextremisten"?)
Politik
Über 10 000 Straftaten von Rechtsextremen
 
(Video zur Gewalt gegen den Akademikerball in Wien)
FPÖ-TV-Magazin 05.02.2014 - Linke Anschläge auf die Meinungsfreiheit
 
Wien
Nach Akademikerball: Wieder linker Anschlag auf Teutonia
 
Thüringen
AfD fordert, linkem Straftäter Zivilcouragepreis abzuerkennen
 
Linke und Autonome
Illegale Silvester-Demo: Linken-Abgeordnete Nagel und Böhme marschieren an der Spitze mit
 
Berlin
Linksextremisten zünden Autos von Wachfirmen an
 
EINWANDERUNG / MULTIKULTURELLE GESELLSCHAFT
 
Grüne fordern "große Tore" für Zuwanderer
 
Ostdeutsche Ministerpräsidenten wünschen sich mehr Zuwanderung
 
Fraktionschef Oppermann
SPD will mehr Einwanderung aus Osteuropa und der Türkei
 
Zuwanderung
Weshalb Deutschland Muslime braucht und Pegida nicht
 
(Instrumentalisierung des Gedenkens an Bombenopfer)
Jahrestag der Bombardierung
Pforzheimer OB mahnt zu mehr Verständnis für Flüchtlinge
 
Kritik an Kirchenasyl: Empörung über Innenminister
 
Kirchen gewähren immer häufiger Asyl
 
Kirchengemeinden stehen nicht über dem Gesetz
von Michael Paulwitz
 
Kommentar zur Asylproblematik
„Wir wollen …“, „Wir werden …“, „Wir müssen …“
von Felix Krautkrämer
 
Felix Menzels Einwanderungskritik
 
Wer bereichert hier eigentlich wen? – Die neue IfS-Studie
 
Ökonom Paul Collier plädiert für eine völlig neue Migrationspolitik
 
(Im Gegensatz zu anderen erhält er wohl schon aus politischer Rücksichtnahme kein Asyl)
EuGH-Urteil zu US-Deserteur
Kaum Hoffnung auf Asyl in Deutschland
 
Ärzte-Präsident Montgomery fordert anonymen Krankenschein für Behandlung von Flüchtlingen
 
Endlich: Die Frankfurter CDU kapituliert bedingungslos
Ablehnung des moderaten Burka-Antrags opfert die Glaubwürdigkeit
 
Ernst Nolte
Der Islam: So! Oder so?
Zwei Möglichkeiten der Zurückgebliebenheit
 
Getötete Studentin
Tugce A. und Sanel M. beleidigten sich aufs Heftigste
 
(Hintergründe zur Tatnacht)
Freunde von Sanel M. melden sich zu Wort
„Besoffen, aber ein guter Junge“
 
Was wurde eigentlich aus… dem Fall Tuğçe Albayrak?
 
Religion
Hitzige Debatte um gesonderte Bäderzeiten für Muslime
 
Video
Abdul - Solidarität mit Olaf Latzel !! Wacht auf, Christen! Christenverfolgung in Deutschland
 
NRW beschlagnahmt Olper Familienferienstätte für Flüchtlinge
 
Sylt: Bürgermeisterin Reiber beschlagnahmt Wohnhaus für Flüchtlinge
 
Karnevalsumzug in Braunschweig wegen Anschlagsgefahr abgesagt
 
Terrordrohung in Braunschweig
Absage von Karnevalsumzug: Pistorius stellt sich vor Moslems
 
(Dazu ein Kommentar)
Kommentar zum islamistischen Terror
Nichts hat mit gar nichts zu tun
 
(Zu Heiko Maas und dem neuen Antisemitismus)
Meinung
Es ist der Islam, Dummkopf!
von Felix Krautkrämer
 
Asyl in Radeburg: Das beste gehofft – das Schlimmste trat ein
 
Unbegleitete Nordafrikaner
Kriminelle Asylbewerber halten Bremen in Atem
 
Linie 1: »Einige Kollegen haben Angst«
Gießen. Bei der Busanbindung der Hessischen Erstaufnahmeeinrichtung für Flüchtlinge im früheren US-Depot gibt es nach wie vor Probleme. So wurde jetzt bekannt, dass Busfahrer auf der Linie 1 von Fahrgästen, die an der Rödgener Straße zusteigen, beleidigt und bedroht werden.
 
(Algerier unter sich. Zum Leidwesen eifriger "Antifaschisten")
Kassel
Attacke mit abgebrochener Glasflasche
Polizei zu Blutbad in Straßenbahn: Es war kein Nazi-Angriff
 
(Nordafrikaner in Frankfurt)
Angriff auf einen 61-jährigen Rödelheimer
 
“Bunte” Straßenschlachten in Salzburg
 
Straßenkämpfe halten Salzburger Polizei in Atem
 
(Vermutlich also nur ein Versehen…)
Urteil zu Brandanschlag auf Synagoge
„Keine antisemitische Tat“
Drei Palästinenser werden vom Amtsgericht Wuppertal zu Bewährungsstrafen verurteilt. Sie hatten Brandsätze auf eine Synagoge geworfen.
 
Britische Regierung übernimmt
Rotherhamer Vergewaltigungsskandal weitet sich aus
 
Nach Angriff auf Radfahrer in Berlin-Mitte
Polizei veröffentlicht Fotos des Prügel-Fahrers
 
Fachbach
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Ökonom Paul Collier plädiert für eine völlig neue Migrationspolitik

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Ökonom Paul Collier plädiert für eine völlig neue Migrationspolitik

Ex: http://www.unzensuriert.at

Die dringenden Probleme Europas können nicht durch Migration gelöst werden, so Oxford-Professor Paul Collier.
Foto: UNU-WIDER/flickr (CC BY 2.0)

Der angesehene britische Ökonom Paul Collier warnt in einem Interview mit der deutschen Zeitung Die Zeit vor einer komplett verfehlten Migrationspolitik Europas. Der Oxford-Professor versteht das Misstrauen der Bevölkerung gegenüber Migranten und warnt vor falschen Tabus in der Gesellschaft.

Politik ignorierte Migrationsdebatte

Collier kritisiert in dem Interview vor allem die fehlende Migrationspolitik in vielen Staaten Europas. Es wurde jahrzehntelang verabsäumt, das Thema in der Mitte der Gesellschaft, abseits jeglicher Radikalisierung zu thematisieren. Diskussionen, ob Migration gut oder schlecht sei, hält der Professor für verkürzt und nicht zielführend. Die Lebenssituation veränderte sich für viele Einheimische durch die massenhafte Zuwanderung derart rasch, dass dieses Phänomen wiederum berechtigte Ängste schürte. Die Politik müsse eher der Frage nachgehen, wieviel Migration sowohl für Ziel- als auch Herkunftsländer am besten sei.

Soziale, nicht ökonomische Folgen bei Zuwanderung beachten

Dass immer mehr Forscher durch ökonomische Studien belegen wollen, ob sich Zuwanderung rechnet oder nicht, lehnt Collier ebenfalls ab. Wichtiger seien die sozialen Folgen für die Gesellschaften. Nimmt die Einwanderung überhand, führe dies automatisch zu Spannungen und negativen Begleiterscheinungen. Denn in einer zu pluralistischen Gesellschaft sei es erwiesenermaßen schwieriger, gegenseitiges Vertrauen und Kooperation aufzubauen, insbesondere mit dem Blick auf Sozialsysteme, welche auf diesen Faktoren beruhen. Aufgabe der Politik sei es, einen gesellschaftlichen Diskurs über das Maß an Einwanderung zu leiten.

Demographieprobleme nicht durch Einwanderung zu lösen

Eine weitere Aufgabe der Politik sei es, zuerst die Probleme der niedrigen Geburtenraten und deren Ursachen im Land anzugehen, anstatt diese durch Migration lösen zu wollen. Dadurch verhindere man auch die wirtschaftliche Entwicklung der Staaten, aus welchen die Migranten kommen, da sie dort irgendwann fehlen.

Eine konsequente Einwanderungspolitik sei somit wichtiger als je zuvor, denn gerade die Menschen in ärmeren Ländern wünschen sich heutzutage nichts sehnlicher, als in den „reichen Westen“ zu emigrieren. Anfangen müsste Europa laut Collier mit einer strengeren Selektion bei den Asylverfahren und einer Auslagerung dieser in die Orte der Abreise und nicht der Ankunft. 

vendredi, 06 mars 2015

L'américanité ou l'Europe...

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L'américanité ou l'Europe...

Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com

Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Diego Fusaro, cueilli sur le site du Cercle Aristote et consacré à la domination qu'exerce les États-Unis sur l'Europe. Professeur d'histoire de la philosophie à l'université de Milan et déjà auteur d'une dizaine d'essais, Diego Fusaro est considéré comme le principal disciple de Costanzo Preve, mort en 2013.

L'américanité ou l'Europe

Après la disparition des systèmes socialistes sous les décombres du Mur de Berlin (9 novembre 1989), et l’élimination subséquente de toute alternative politique digne de ce nom, l’ancien dilemme de Novalis « L’Europe ou la chrétienté » (de l’ouvrage du même titre) s’est  reconfiguré sous les traits d’une alternative perverse et macabre : celle de « l’américanité ou l’Europe ».

La puissance sortie victorieuse de la Guerre froide a depuis lors renforcé ce processus délétère d’américanisation intégrale du « Vieux Continent », déjà entamé à partir de 1945. Cela s’est manifesté notamment dans la culture, non seulement celle de masse, avec l’américanisation de la musique populaire, mais aussi la culture scolaire, qui a subi toute une restructuration capitalistique de son logiciel, et qui s’est dès lors vu de plus en plus façonner sur le modèle entrepreneurial, selon la logique « dettes/crédits », faisant ainsi des professeurs des managers, et des étudiants des apprentis-consommateurs. Cela s’est également manifesté dans les politiques sociales, au travers de la démolition du système européen d’assistanat.

De fait, dans l’histoire récente de l’Europe, de la chute du Mur jusqu’à l’implosion de l’Union soviétique (peut-être la plus grande tragicomédie géopolitique du XXe siècle), plusieurs événements successifs sont venus alimenter un plus vaste processus de substitution paradigmatique du modèle américain, fondé sur un capitalisme dépourvu de toute base éthique, au modèle européen, qui s’était lui constitué en haute lutte comme équilibre entre le capitalisme, le Welfare state et de solides fondations axiologiques. Aujourd’hui, on voit l’Europe devenir de plus en plus un protectorat américain, les États européens étant aux États-Unis ce qu’étaient les satellites du pacte de Varsovie vis-à-vis de l’URSS et de sa ligne de conduite marxiste.

Dernière manifestation en date de ce scénario scandaleux, la stupeur déclenchée il y a quelques temps lors des révélations sur les pratiques obscènes d’espionnage des États-Unis à l’égard de leurs prétendus « alliés » (dans les faits leurs subordonnés).  Mais en réalité, pourquoi tant de stupeur ? Est-ce une nouveauté que cette absence de relation inter pares  entre les États européens et les États-Unis ? Qu’y a-t-il d’exceptionnel à cela ? Fallait-il s’attendre à ce que l’Empire du Bien traitât l’Italie, l’Allemagne, et l’Espagne comme des États libres et égaux à lui ?

La « Quatrième Guerre mondiale » [1] (selon le concept de Costanzo Preve, sur la séquence historique qui s’étend de 1991 à nos jours) a vu la puissance américaine systématiquement entrer en lutte contre les forces qui résistaient à sa domination ; et, aussi bien avec l’Irak en 1991 qu’avec la Libye en 2011, l’on a vu à chaque fois ses soi-disant « alliés » se retrouver acculés à servir leur maître en prenant activement part à ses agressions impérialistes. L’on songe ici à ce que Carl Schmitt écrivait déjà en son temps dans La notion de politique (1927) : « Si, sous forme de sentence ou de quelque autre manière, un peuple se laisse prescrire par un étranger l’hostis (l’ennemi) qui doit être le sien, contre lequel il lui est permis ou interdit de combattre, c’est qu’alors il n’est plus un peuple politiquement libre, mais un peuple satellisé ou subordonné à un autre système politique ». Ces mots sont à l’image de l’Europe actuelle.

Il apparaît chaque jour plus évident que cet État sorti vainqueur de la Guerre froide, qui œuvre aujourd’hui à la stigmatisation de toute contre-puissance se refusant à subir sa domination et sa vision du monde (elle se voit alors immédiatement condamnée comme rogue State, « État voyou »), repose sur une culture impérialiste foncièrement incompatible avec la perspective d’un véritable rapport à l’Autre : qu’elle le présente sous les traits du « terrorisme » ou de la « dictature », ou qu’elle le range avec mépris dans le champ du « Rest of the world », dans tous les cas, elle se refuse a priori à lui accorder la moindre légitimité. Cette règle n’épargne pas les États Européens : dans l’horizon de l’idéologie impériale américaine, ces derniers ont le droit d’exister tout au plus comme protectorat de la Mère-Patrie.

A cette caractéristique, que l’on retrouve dans presque toutes les formes d’impérialisme de l’Histoire, doit être rajoutée une autre : le facteur explicatif majeur que constitue en soi la prégnance aux États-Unis du protestantisme puritain d’origine vétérotestamentaire. Telle est l’idéologie qui alimente la « monarchie universelle » [2] américaine : sous sa caution, les Américains tendent naturellement à se concevoir comme le « Peuple élu », si ce n’est même comme la seule nation digne de ce nom, entraînant par là des conséquences désastreuses sur la vie internationale.

« America stands as the world’s indispensable nation », pouvait-on entendre dans le discours de Bill Clinton du 20 janvier 1997. Si l’Amérique est la seule nation indispensable au monde, alors toutes les autres ne sont plus bonnes à exister que comme ses colonies, au mieux ses subordonnées.

Porte-drapeau d’une « Special mission » qui lui aurait été assignée par Dieu, « l’Empire du Bien » étiquette immédiatement comme « terroristes » toutes les formes de résistance que peuvent lui opposer les peuples opprimés ou les États (de l’Iran à Cuba, en passant par la Corée du Nord jusqu’au Venezuela),  qui, malgré des contradictions internes parfois très lourdes, ne se plient pas au diktat de la mondialisation capitaliste. Par leur positionnement géostratégique courageux, ces derniers rappellent ainsi aux Européens que résister est encore possible (pour prendre à-rebours le titre du peu glorieux best-seller de Walter Sitti : Résister ne sert à rien).

Dans une opposition revendiquée aux chantres du Politiquement correct et à nos éternels « repentis », toujours prompts à discréditer comme pure nostalgie la récupération des catégories de pensée à même de déceler les contradictions de notre temps, la revivification de la critique de l’impérialisme est aujourd’hui d’une importance vitale. Face aux stratégies manipulatoires de la propagande officielle, capable de déclarer à son gré telle ou telle perspective critique comme complètement dépassée, l’impérialisme est aujourd’hui plus vivant que jamais – et que, par son pouvoir d’adaptation, il se soit métamorphosé sous un nouveau visage, compatible avec l’idéologie mondialiste, n’y change rien – ; face à lui, la tendance à le disqualifier comme une catégorie politique désuète  révèle une volonté mal cachée d’anesthésier toute critique en faisant passer pour mort l’objet pourtant bien vivant sur lequel elle est censée s’exercer.

Comme Voltaire en son temps, nous n’aurons de cesse de le répéter : il ne pourra y avoir de démocratie en Europe tant que son territoire sera sous l’emprise de bases militaires états-uniennes. Il ne pourra y avoir d’Europe sans souveraineté géopolitique. Il ne pourra y avoir d’Europe démocratique d’États libres et égaux tant que le « Vieux Continent » continuera d’exister comme simple protectorat d’une monarchie universelle, ou simple pion de l’Eurocratie en place. S’étonner qu’une telle affaire d’espionnage ait pu avoir lieu est un privilège de vierges effarouchées. Il faut, au contraire, s’appliquer à éliminer à la racine les conditions qui rendent possibles des scandales comme celui-ci.

Diego Fusaro (Cercle Aristote, 26 février 2015)

Notes :

Texte original en italien : Diego Fusaro, « Americanità o Europa », Lo Spiffero, Pubblicato Lunedì 08 Luglio 2013.

[1] Constanzo Preve, La Quatrième Guerre mondiale, éd. Astrée, 2008, trad. 2013. Disponible sur : http://www.editions-astree.fr/BC/Bon_de_commande_Preve.pdf

[2] On se réfère ici à l’« Universal monarchie » mentionnée par Kant dans son Projet de paix perpétuelle (1795)

Presseschau - März 2015 - INNENPOLITISCHES

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Presseschau - März 2015
 
INNENPOLITISCHES / GESELLSCHAFT / VERGANGENHEITSPOLITIK
 
Rente
Es gibt Geschenke!
Das deutsche Rentensystem ist verbrecherisch. von Derek Scally
 
Verrat der Politik und Lügenpresse am Deutschen Volke - Prof. Dr. Schachtschneider im Gespräch
 
Netflix statt ARD
Regierungsgutachter wollen Rundfunkbeitrag abschaffen
 
(Zum Fall Irmer)
Schwarze Säuberung
Kommentar von Michael Paulwitz
 
(Zitat: "Der Parlamentarische Geschäftsführer der Unionsfraktion, Michael Grosse-Brömer warnte dagegen davor, zu große Hürden aufzubauen. `Ich finde, wir haben zu wenig Wechsel von der Politik in die Wirtschaft und umgekehrt.´ Sie könnten die `häufig gestörte Kommunikationsebene zwischen Politik und Wirtschaft durchaus in Schwung bringen und beleben´."
…. Na dann, ein Prosit auf die Lobbywirtschaft…)
Katherina Reiche wechselt zum VKU
Ein Jobangebot mit „Geschmäckle“
 
Alternative Partei statt Alternative für Deutschland
Die Entscheidung von Bremen
 
(Der "krude Konservatismus" der AfD ist schuld…)
Geringe Wahlbeteiligung
Kommentar: Es läuft etwas sehr schief
 
Wahlerfolg der AfD
Alte Ressentiments statt neuer Ideen
 
Die AfD in Hamburg bleibt weit unter ihren Möglichkeiten
Der Lucke-Henkel-Kruse-Kurs belebt nur die FDP
 
Wie ich 294 Stunden dachte, AfD-Mitglied zu sein
 
"Neue Rechte" in Sachsen-Anhalt
AfD-Chef Lucke stoppt Aufnahme von Rechten
 
Der Fall Edathy
Unappetitlicher Fall SPD
von Michael Paulwitz
 
V-Leute sollen Verbrechen begehen dürfen
 
Luftangriff 1945
Dresden streicht Kranzniederlegung für Bombenopfer
 
Bombardierung Dresdens: Grüne beklagen „Opfermythos“
 
70. Jahrestag der Bombenangriffe
Dresden war ein Kriegsverbrechen
von Malte Lehming
 
Angriff auf Dresden
„Ich bedauere die Zerstörung aufrichtig“
Der Luftangriff auf Dresden war zwar militärisch sinnvoll, moralisch aber zu verurteilen. Zu diesem Schluß gelangte der britische Historiker Frederick Taylor. Im Gespräch mit der JUNGEN FREIHEIT verteidigt Taylor seine Thesen, die in Großbritannien und Deutschland kontrovers diskutiert werden. Das Interview führte JF-Redakteur Moritz Schwarz.
 
Luftkrieg
Die Propaganda der einstigen Gegner lebt
von Horst Boog
 
(Zu Gaucks Dresdner Rede)
Instrumentalisierte Verantwortung
 
Ausstellung zum Holocaust
Keiner kennt den Namen Mengele
Der jüdische Fotograf Rafael Herlich führt junge Muslime durch seine Ausstellung. Was bedeutet die deutsche Geschichte für Migrantenkinder?

The BRICS Plus Germany

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What Are They Really Up To?

The BRICS Plus Germany

by PEPE ESCOBAR
Ex: http://www.counterpunch.org

Winston Churchill once said, “I feel lonely without a war.” He also badly missed the loss of empire. Churchill’s successor – the ‘Empire of Chaos’ – now faces the same quandary. Some wars – as in Ukraine, by proxy – are not going so well.

And the loss of empire increasingly manifests itself in myriad moves by selected players aiming towards a multipolar world.

So no wonder US ‘Think Tankland’ is going bonkers, releasing wacky CIA-tinted “forecasts” where Russia is bound to disintegrate, and China is turning into a communist dictatorship. So much (imperial) wishful thinking, so little time to prolong hegemony.

The acronym that all these “forecasts” dare not reveal is BRICS (Brazil, Russia, India, China, and South Africa). BRICS is worse than the plague as far as the ‘Masters of the Universe’ that really control the current – rigged – world system are concerned. True, the BRICS are facing multiple problems. Brazil at the moment is totally paralyzed; a long, complex, self-defeating process, now coupled with intimations of regime change by local ‘Empire of Chaos’ minions. It will take time, but Brazil will rebound.

That leaves the “RIC” – Russia, India and China – in BRICS as the key drivers of change. For all their interlocking discrepancies, they all agree they don’t need to challenge the hegemon directly while aiming for a new multipolar order.

The BRICS New Development Bank (NDB) – a key alternative to the IMF enabling developing nations to get rid of the US dollar as a reserve currency – will be operative by the end of this year. The NDB will finance infrastructure and sustainable development projects not only in the BRICS nations but other developing nations. Forget about the Western-controlled World Bank, whose capital and lending capacity are never increased by the so-called Western “powers.” The NDB will be an open institution. BRICS nations will keep 55 percent of the voting power, and outside their domain no country will be allowed more than 7 percent of votes. But crucially, developing nations may also become partners and receive loans.

Damn those communists

A tripartite entente cordiale is also in the making. Indian Prime Minister Narendra Modi will be in China next May – and ‘Chindia’ will certainly engage in a breakthrough concerning their bitter territorial disputes. As much as Delhi has a lot to benefit from China’s massive capital investment and exports, Beijing wants to profit from India’s vast market and technology savvy. In parallel, Beijing has already volunteered economic help to Russia – if Moscow asks for it – on top of their evolving strategic partnership.

The US “pivoting to Asia” – launched at the Pentagon – is all dressed up with no place to go. Bullying Southeast Asia, South Asia and, for that matter, East Asia as a whole into becoming mere ‘Empire of Chaos’ vassals – and on top of it confronting China – was always a non-starter. Not to mention believing in the fairy tale of a remilitarized Japan able to “contain” China.

Isolating the “communist dictatorship” won’t fly. Just watch, for instance, the imminent high-speed rail link between Kunming, in Yunnan province, and Singapore, traversing a key chunk of a Southeast Asia which for Washington would never qualify to be more than a bunch of client states. The emerging 21st century Asia is all about interconnection; and the inexorable sun in this galaxy is China.

As China has embarked in an extremely complex tweaking of its economic development model, as I outlined here, China’s monopoly of low-end manufacturing – its previous industrial base – is migrating across the developing world, especially around the Indian Ocean basin. Good news for the Global South – and that includes everyone from African nations such as Kenya and Tanzania to parts of Southeast Asia and Latin America.

Of course the ‘Empire of Chaos’, business-wise, won’t be thrown out of Asia. But its days as an Asian hegemon, or a geopolitical Mob offering “protection”, are over.

The Chinese remix of Go West, Young Man – in fact go everywhere – started as early as 1999. Of the top 10 biggest container ports in the world, no less than 7 are in China (the others are Singapore, Rotterdam, and Pusan in South Korea). As far as the 12th Chinese 5-year plan – whose last year is 2015 – is concerned, most of the goals of the seven technology areas China wanted to be in the leading positions have been achieved, and in some cases even superseded.

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The Bank of China will increasingly let the yuan move more freely against the US dollar. It will be dumping a lot of US dollars every once in a while. The 20-year old US dollar peg will gradually fade. The biggest trading nation on the planet, and the second largest economy simply cannot be anchored to a single currency. And Beijing knows very well how a dollar peg magnifies any external shocks to the Chinese economy.

Sykes-Picot is us

A parallel process in Southwest Asia will also be developing; the dismantling of the nation-state in the Middle East – as in remixing the Sykes-Picot agreement of a hundred years ago. What a stark contrast to the return of the nation-state in Europe.

There have been rumblings that the remixed Sykes is Obama and the remixed Picot is Putin. Not really. It’s the ‘Empire of Chaos’ that is actually acting as the new Sykes-Picot, directly and indirectly reconfiguring the “Greater Middle East.” Former NATO capo Gen. Wesley Clark has recently “revealed” what everyone already knew; the ISIS/ISIL/Daesh fake Caliphate is financed by “close allies of the United States,” as in Saudi Arabia, Qatar, Turkey and Israel. Compare that with Israeli Defense Minister Moshe Yaalon admitting that ISIS “does not represent a threat to Israeli interests.” Daesh does the unraveling of Sykes-Picot for the US.

The ‘Empire of Chaos’ actively sought the disintegration of Iraq, Syria and especially Libya. And now, leading the House of Saud, “our” bastard in charge King Salman is none other than the former, choice jihad recruiter for Abdul Rasul Sayyaf, the Afghan Salafist who was the brains behind both Osama bin Laden and alleged 9/11 mastermind Khalid Sheikh Mohammad.

This is classic ‘Empire of Chaos’ in motion (exceptionalists don’t do nation building, just nation splintering). And there will be plenty of nasty, nation-shattering sequels, from the Central Asian stans to Xinjiang in China, not to mention festering, Ukraine, a.k.a Nulandistan.

Parts of Af-Pak could well turn into a branch of ISIS/ISIL/Daesh right on the borders of Russia, India, China, and Iran. From an ‘Empire of Chaos’ perspective, this potential bloodbath in the “Eurasian Balkans” – to quote eminent Russophobe Dr. Zbig “Grand Chessboard” Brzezinski – is the famous “offer you can’t refuse.”

Russia and China, meanwhile, will keep betting on Eurasian integration; strengthening the Shanghai Cooperation Organization (SCO) and their own internal coordination inside the BRICS; and using plenty of intel resources to go after The Caliph’s goons.

And as much as the Obama administration may be desperate for a final nuclear deal with Iran, Russia and China got to Tehran first. China’s Foreign Minister Wang Yi was in Tehran two weeks ago; stressing Iran is one of China’s “foreign policy priorities” and of great “strategic importance.” Sooner rather than later Iran will be a member of the SCO. China already does plenty of roaring trade with Iran, and so does Russia, selling weapons and building nuclear plants.

Berlin-Moscow-Beijing?

And then there’s the German question.

Germany now exports 50 percent of its GDP. It used to be only 24 percent in 1990. For the past 10 years, half of German growth depended on exports. Translation: this is a giant economy that badly needs global markets to keep expanding. An ailing EU, by definition, does not fit the bill.

German exports are changing their recipient address. Only 40 percent – and going down – now goes to the EU; the real growth is in Asia. So Germany, in practice, is moving away from the eurozone. That does not entail Germany breaking up the euro; that would be interpreted as a nasty betrayal of the much-lauded “European project.”

What the trade picture unveils is the reason for Germany’s hardball with Greece: either you surrender, completely, or you leave the euro. What Germany wants is to keep a partnership with France and dominate Eastern Europe as an economic satellite, relying on Poland. So expect Greece, Spain, Portugal and Italy to face a German wall of intransigence. So much for European “integration,” it works as long as Germany dictates all the rules.

The spanner in the works is that the double fiasco Greece + Ukraine has been exposing. Berlin as an extremely flawed European hegemon – and that’s quite an understatement. Berlin suddenly woke up to the real, nightmarish possibility of a full blown, American-instigated war in Europe’s eastern borderlands against Russia. No wonder Angela Merkel had to fly to Moscow in a hurry.

Moscow – diplomatically – was the winner. And Russia won again when Turkey – fed up with trying to join the EU and being constantly blocked by, who else, Germany and France – decided to pivot to Eurasia for good, ignoring NATO and amplifying relations with both Russia and China.

That happened in the framework of a major ‘Pipelineistan’ game-changer. After Moscow cleverly negotiated the realignment of South Stream towards Turk Stream, right up to the Greek border, Putin and Greek Prime Minister Tsipras also agreed to a pipeline extension from the Turkish border across Greece to southern Europe. So Gazprom will be firmly implanted not only in Turkey but also Greece, which in itself will become mightily strategic in European ‘Pipelineistan’.

So Germany, sooner or later, must answer a categorical imperative – how to keep running massive trade surpluses while dumping their euro trade partners. The only possible answer is more trade with Russia, China and East Asia. It will take quite a while, and there will be many bumps on the road, but a Berlin-Moscow-Beijing trade/commercial axis – or the “RC” in BRICS meet Germany – is all but inevitable.

And no, you won’t read that in any wacky US ‘Think Tankland’ “forecast.”

Pepe Escobar is the author of Globalistan: How the Globalized World is Dissolving into Liquid War (Nimble Books, 2007), Red Zone Blues: a snapshot of Baghdad during the surge and Obama does Globalistan (Nimble Books, 2009).  His latest book is Empire of ChaosHe may be reached at pepeasia@yahoo.com. This piece first appeared in RT.

Gibt es einen Linksextremismus der Mitte?

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Gibt es einen Linksextremismus der Mitte?

Martin Lichtmesz

Ex: http://www.sezession.de

Klaus_Schroeder.jpgDie Publikation der Studie [2] des an der FU Berlin tätigen Politikwissenschaftlers Klaus Schroeder (Photo) über die „demokratiegefährdenden Potenziale des Linksextremismus“ hat mich ebenso positiv überrascht wie ihre bereitwillige Rezeption in den Medien.

Schroeder stellt darin das in den letzten Jahren insbesondere von der Friedrich-Ebert-Stiftung verbreitete Bild [3]vom angeblich rechtsdrehenden „Extremismus der Mitte“ mehr oder weniger auf den Kopf – und damit die Wirklichkeit auf die Füße.

Die Junge Freiheit [4] berichtete:

Die deutsche Gesellschaft hat sich nach Ansicht des Politikwissenschaftlers Klaus Schroeder nach links verschoben. „Generell ist die Gesellschaft nach links gerückt und die Parteien auch“, sagte Schroeder im Interview mit Zeit Online. Allerdings nicht so weit, daß man von „linksradikal oder linksextrem“ sprechen könne.

Es gebe einen gewissen Zeitgeist, der mit Willy Brandt schon einmal nach links gerückt sei und mit Helmut Kohl dann eher nach rechts. „Und jetzt mit Merkel eben deutlich nach links. Die Leute denken dann zwar links, wählen aber trotzdem Merkel“, erläuterte der Politikwissenschaftler.

Zu dem Ergebnis kommt Schroeder aufgrund der Ergebnisse seiner jüngsten Untersuchung „Gegen Staat und Kapital – für die Revolution“. Demnach sind linksextreme Ansichten in der Gesellschaft weiter verbreitet, als bislang angenommen. So teile etwa jeder sechste Deutsche linksradikale oder linksextreme Positionen, jeder fünfte plädiere sogar für eine Revolution.

Das „linksextremistische Personenpotential“ in der Bevölkerung liegt laut der Studie bei 17 Prozent und ist in Mittedeutschland mit 28 Prozent wesentlich stärker verbreitet als im Westen (14 Prozent). Ein geschlossenes linksextremes Welt- und Gesellschaftsbild wiesen deutschlandweit etwa vier Prozent der für die Untersuchung Befragten auf.

Die Ergebnisse der Studie selbst sind für kritische Beobachter der buntesdeutschen Republik freilich alles andere als überraschend. Frank Böckelmann [5] brachte die Lage in seinem Buch „Jargon der Weltoffenheit“ [6] mit aphoristischer Verknappung auf den Punkt:

Wer sich als „links“ tauft, kündigt an, noch hartnäckiger fordern zu wollen, was alle anderen ebenfalls fordern.

Rufen wir uns den Hintergrund des Schlagwortes vom „Extremismus der Mitte“ noch einmal ins Gedächtnis. Manfred Kleine-Hartlage definiert ihn in seinem grandiosen neuen Buch „Die Sprache der BRD“ [7] folgendermaßen:

Die Phrase vom »Extremismus der Mitte« bzw. vom Rechtsextremismus, der »in der Mitte der Gesellschaft« angekommen sei, spiegelt, wenn auch in demagogischer Verzerrung, den objektiven Sachverhalt wieder, daß die gesellschaftlichen Machteliten und die ihnen zuarbeitenden linken Ideologen die Mehrheit des Volkes gegen sich haben. Dies nicht etwa deshalb, weil dieses Volk nach rechts gewandert wäre (wie sie glauben machen möchten), sondern weil sie selbst immer weiter nach links gerückt sind, Ideologien vertreten, die noch vor dreißig Jahren als linksradikale Spinnerei galten, jede Bindung ans Volk verloren haben und immer offener eine von utopistischen Wahnideen befeuerte Destruktionspolitik betreiben, die darauf abzielt, nicht weniger den Nationalstaat, die Völker, die Familie und die Religion aus der Welt zu schaffen, und da eine solche Politik mit verfassungskonformen Mitteln nicht durchsetzbar und mit einer demokratischen Verfassung nicht vereinbar ist, müssen am Ende auch die Meinungsfreiheit, die Rechtsstaatlichkeit und die Demokratie dran glauben.

Wir haben es mit der Herrschaft von Menschen zu tun, die das Ziel der vollständigen Umwertung aller Werte und der Umwälzung der Grundlagen von Staat und Gesellschaft verfolgen. Da viele dieser Leute für sich in Anspruch nehmen, die politische Mitte zu verkörpern, gewinnt das Schlagwort vom »Extremismus der Mitte« einen von seinen Erfindern durchaus nicht intendierten ironischen Doppelsinn.

 Perspektivisch gesehen sind die diametralen Bewertungen der „Mitte“ durch die Friedrich-Ebert-Stiftung und Klaus Schroeders also durchaus kongruent. Weitgehend handelt es sich hier um Definitionsfragen. Daß die Linke in hohem Maße die „kulturelle Hegemonie“ innehat, zeigt sich schon allein daran, daß der Begriff „links“ für die Mehrheit der Gesellschaft per se positiv, der Begriff „rechts“ per se negativ besetzt ist.

Diese Vorstellung hat sich inzwischen subkutan derart flächendeckend durchgesetzt, daß sie kaum mehr als ein Konstrukt mit bestimmten Prämissen wahrgenommen wird. Ein Beispiel wäre etwa die Titelseite des aktuellen Profils [8](9/2015), auf der zu lesen ist:

Tsipras, Iglesias, Faymann: Ehrlich links oder verlogen populistisch?

Dies impliziert wie selbstverständlich einen Gegensatz zwischen „ehrlich links“ einerseits und „verlogen“, „populistisch“ oder „verlogen populistisch“ andererseits. Umgekehrt würde keine Zeitung schreiben: „Farage, Gauland, Le Pen, Strache: Ehrlich rechts oder verlogen populistisch?“, weil ja „rechts“ zumeist ohnehin mit „verlogen“, „populistisch“ und Schlimmerem gleichgesetzt wird.

Begriffe, die auf der Linken gemünzt und geprägt worden sind, bestimmen heute die politischen Diskurse, derart, daß selbst Widerspruch gegen linke Politik kaum außerhalb des gesetzten Begriffrahmens formuliert werden kann. Also gibt es auch hier einen klaren Feldvorteil der Linken.

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Vermutlich wäre es ein leichtes, bei vielen Befragten, deren Antworten andernorts als Beispiele für eine Rechtsverschiebung der Mitte gewertet werden, ebensoviele, wenn nicht mehr, linke Vorstellungen und Überzeugungen vorzufinden. Ich würde sogar soweit gehen zu sagen, daß alle Welt heute mehr oder weniger zu einem gewissen Grade „links“ ist, sogar diejenigen, die sich für „rechts“ oder „konservativ“ halten.

Die Effektivität der einschlägigen Schlagworte, selbst der dümmsten und hohlsten, verblüfft mich immer wieder. Sie funktionieren inzwischen wie Knöpfe auf einem Automaten, ohne Verzögerung, Reflektion, unter Ausschluß jeglicher Rationalität. Wann auch immer jemand, sei es auch nur andeutungsweise oder moderat-relativierend, sei es polemisch oder argumentativ gut begründet, es wagt, seine Stimme gegen den einschläfernden Sound des gängigen Jargons zu erheben, kann er mit mathematischer Zuverlässigkeit mit Horden von Widerspruchsrobotern rechnen, die sich ihm mit dem Slogan „XY ist bunt! Wir leben Vielfalt!“ entgegenstellen (ein aktuelles Beispiel siehe hier). [9]

Roboter [10]

Auch an dieser Stelle kann ich es mir nicht verbeißen, Kleine-Hartlage ausgiebig zu zitieren:

Kaum jemand hätte sich wohl vor zwanzig Jahren vorstellen können, welche Karriere einmal das Wort »bunt« machen würde: Wer in der meistbenutzte Suchmaschine nach »bunt« sucht, stößt nicht etwa auf die Beschreibung von Kindergeburtstagsfeiern, sondern überwiegend auf Webseiten, die einen politischen Anspruch erheben, dabei aber reichlich stereotyp (in jedem Fall aber alles andere als bunt) daherkommen: unter anderem »München ist bunt«, »Weiden ist bunt«, »Bad Nenndorf ist bunt«, »Gräfenberg ist bunt«, »Vorpommern ist bunt« – und damit sich auch ja niemand falsche Vorstellungen macht, was unter der erwünschten »Buntheit« zu verstehen ist, folgen Vokabeln, von denen viele in diesem Wörterbuch [7] vertreten sind: »Weltoffen, demokratisch, bunt«, »Gesicht zeigen«, »Bündnis gegen Rechtsextremismus«, »Gräfenberger Menschenrechts- und Demokratieerklärung« (ein bißchen Größenwahn darf auch dabei sein). Den Initiatoren scheint nicht aufzufallen oder es scheint sie nicht zu interessieren, daß ein Land, in dem der Wille zur »Buntheit« den zum Überleben verdrängt,
nicht überleben wird… (…)

Das Schlagwort ist wohl auch deshalb so wirkmächtig, weil es auf rationaler Ebene kaum satisfaktionsfähig ist. Mit Gehirnen, die von infantilen Affekten betäubt sind, läßt sich nicht ernsthaft debattieren. Daher ist Kleine-Hartlages Schlußfolgerung hart, aber ohne Zweifel zutreffend:

Ein Staat, in dem bis hin zum Bundespräsidenten alle vermeintlich seriösen Meinungsmultiplikatoren in stereotyper Weise eine solch kindische Kitschsprache sprechen, ist zum Tode verurteilt. [11]

Es gibt eine Vielzahl von Begriffen linker Provenienz, natürlich auch anspruchsvollere, die ähnlich wirken, und die ebensowenig hinterfragt werden. Böckelmann [6] nennt unter anderem: „Weltoffenheit“, „Emanzipation“, „Selbstbestimmung“, „Gleichstellung“, „Toleranz“ und „Vielfalt“.

Andere Schlagworte werden mit bestimmten Deutungen oder Wertungen belegt, die keineswegs selbstverständlich sind. „Iuvenal“, einer der Stammautoren von pi-news, versuchte unlängst, Begriffe wie“Sozialstaat“, „Europäische Einheit“ oder „Flüchtlinge“ kritisch abzuklopfen (siehe hier [12] und hier [13]).

Auch die deutsche Ausgabe der Huffington Post – ein inzwischen internationalisiertes Flaggschiff der US-amerikanischen Linksliberalen – hat Schroeders Studie emphatisch aufgegriffen [14] und nennt „fünf Gründe“, warum „die Gefahr von links genauso groß ist wie die von rechts“ und man daher über die extreme Linke nicht schweigen dürfe:

1. Die Zahl linksmotivierter Straf- und Gewalttaten steigt

Die Zahl linksextremistischer Straftaten ist laut der FU-Studie allein zwischen 2012 und 2013 um 2500 auf insgesamt 8.637 [15] gestiegen. Damit nahm auch die Zahl der linksextremistisch motivierten Gewalttaten zu – und zwar um 26,7 Prozent.

In der öffentlichen Wahrnehmung würden diese Gewalttaten quantitativ unterschätzt, da der Verfassungsschutz zwischen links und linksextrem motivierten Straf- und Gewalttaten unterscheide und links-motivierte Taten in der Statistik außen vor ließe, heißt es in der Berliner Studie.

2. Es gibt mehr linksextreme als rechtsextremistische Anhänger

Der Verfassungsschutz stuft der Studie zufolge 27.700 Menschen in Deutschland als potentiell linksextrem ein. Diese Zahl liegt weit über der Zahl der offiziell ermittelten Anhänger rechtsextremistischer Gruppierungen [16] – denen stehen 21.700 nahe. Bei einem Drittel der als linksextrem eingestuften Personen sehen die Verfassungsschützer Gewaltbereitschaft.

3. Linksextremisten stehen unter dem Schutz des gesamten linken Milieus

Die mediale Aufmerksamkeit richtet sich eher auf den rechten und islamistischen Extremismus. Linksextreme Aktivitäten rücken eher in den Hintergrund. Darüber hinaus verschwimmen die Grenzen „zwischen extremen, aber demokratischen Linken, so dass alle Linksextremisten unter dem Schutz des gesamten linken Milieus stehen“, schreiben die FU-Forscher.

4. Viele Inhalte linksextremen Denkens sind in der Mehrheitsbevölkerung angekommen

Linksextreme Einstellungen beschränken sich nicht auf die linke Szene, sondern haben zum Teil längst Eingang in die „Mehrheitsgesellschaft“ gefunden, warnen die Forscher weiter. Viele Versatzstücke linksextremen Denkens finden sich im politischen Mainstream [17], ohne dass diese gleich als linksextrem assoziiert werden, erklärt der Mitautor der Studie, Klaus Schröder, in einem Interview mit der „Zeit“.

(…)
5. Linksextremismus birgt demokratiegefährdendes Potenzial

Linksextreme Gruppen und Personen propagieren offen ihr Ziel, die bürgerliche Gesellschaft und den bürgerlichen Staat zu zerschlagen und an seine Stelle eine „neue, anarchistische oder kommunistische Gesellschaftsordnung“ errichten zu wollen. Sie sind also nicht nur „antikapitalistisch, sondern auch demokratiefeindlich eingestellt“, heißt es in der FU-Studie.

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Das bestätigt und wiederholt eine Kritik, die von konservativer Seite, etwa in der Jungen Freiheit, seit Jahren geäußert wird. Die Schlußfolgerung der Autorin verwischt die Spuren allerdings wieder ein wenig:

In keinem Fall ist der Rechtsextremismus zu verharmlosen, aber ebenso wenig darf hier mit zweierlei Maß gemessen werden. Linksextremismus ist genauso gefährlich wie Rechtsextremismus. Es bringt nichts, wenn man sich auf dem linken Auge blind stellt, Gewalt ist Gewalt.

Die aufgelisteten „fünf Punkte“ zeigen doch eher, daß von einer „genauso großen“ Gefahr keine Rede sein kann. Linksextreme Gruppen sind den rechtsextremen Pendants nicht nur zahlenmäßig weit überlegen – die letzteren genießen keinerlei Unterstützung durch den politisch-medialen Mainstream, der sie vielmehr als das „absolut Andere“, „Böse“ und zu Bekämpfende behandelt, während die Linksextremen allenfalls als schlimme Kinder der eigentlich „guten Sache“ gelten. „Links“ und „rechts“ werden mit krass divergierenden Maßstäben gemessen.

Wie gesagt, bin ich überrascht, derlei in der Zeit und der Huffington Post zu lesen – derart, daß ich mich unablässig frage, wo nun der Haken an der Sache ist. Bislang konnte ich ihn nicht finden.

 


 

Article printed from Sezession im Netz: http://www.sezession.de

 

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[1] Image: http://www.sezession.de/48659/gibt-es-einen-linksextremismus-der-mitte.html/dein-kampf

[2] Studie: http://www.fu-berlin.de/presse/informationen/fup/2015/fup_15_044-studie-linksextremismus/index.html

[3] Friedrich-Ebert-Stiftung verbreitete Bild : http://www.fes-gegen-rechtsextremismus.de/pdf_12/mitte-im-umbruch_www.pdf

[4] Junge Freiheit: http://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2015/politologe-deutschland-ist-nach-links-gerueckt/

[5] Frank Böckelmann: http://www.sezession.de/45316/der-jargon-der-demokratie-ein-gespraech-mit-frank-boeckelmann.html

[6] „Jargon der Weltoffenheit“: http://antaios.de/buecher-anderer-verlage/aus-dem-aktuellen-prospekt/1468/jargon-der-weltoffenheit

[7] „Die Sprache der BRD“: http://antaios.de/gesamtverzeichnis-antaios/einzeltitel/3854/die-sprache-der-brd.-131-unwoerter-und-ihre-politische-bedeutung

[8] Profils : http://www.profil.at/home/inhalt-profil

[9] l siehe hier).: http://jungefreiheit.de/debatte/streiflicht/2015/zeit-fuer-eine-reformation/

[10] Image: http://www.sezession.de/48659/gibt-es-einen-linksextremismus-der-mitte.html/roboter

[11] zum Tode verurteilt.: https://www.youtube.com/watch?v=mT-uiqM6Vqo

[12] hier: http://www.pi-news.net/2015/02/gegen-den-strich-denken/

[13] hier: http://www.pi-news.net/2015/02/gegen-den-strich-denken-teil-2/

[14] emphatisch aufgegriffen: http://www.huffingtonpost.de/2015/02/26/linksextremismus-linke-gefahr_n_6752454.html?ncid=fcbklnkdehpmg00000002

[15] ist laut der FU-Studie allein zwischen 2012 und 2013 um 2500 auf insgesamt 8.637: http://www.verfassungsschutz.de/de/arbeitsfelder/af-linksextremismus/zahlen-und-fakten-linksextremismus/zuf-li-2013-straftaten.html

[16] rechtsextremistischer Gruppierungen: http://www.verfassungsschutz.de/de/arbeitsfelder/af-rechtsextremismus/zahlen-und-fakten-rechtsextremismus/zuf-re-2013-gewalt-gesamt.html

[17] Versatzstücke linksextremen Denkens finden sich im politischen Mainstream: http://www.zeit.de/gesellschaft/zeitgeschehen/2015-02/demokratie-linksextremismus-studie-klaus-schroeder-fu-berlin-interview

 

jeudi, 05 mars 2015

Voor een Europees leger!

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VOOR EEN EUROPEES LEGER, STOP DE NAVO-OORLOGSMACHINE

nsv-betoging-2015.jpgDe Europese Unie en de NAVO worden tegenwoordig als de grootste vredesprojecten aller tijden beschouwd. Niets is meer ironisch. De Belgische staat is nog nooit in zoveel oorlogen verwikkeld geraakt als sinds haar toetreden tot de NAVO. Al haar oorlogen voor deze toetreding waren zuiver defensief, terwijl België inmiddels een ware agressor is geworden. Enkel al de laatste 20 jaren heeft België unilateraal de oorlog verklaard aan Joegoslavië, Servië, Afghanistan en Libië. Daarnaast heeft ze als NAVO-lidstaat indirect de oorlog(-en) van de VS met Irak gefaciliteerd.
Als NAVO-lid is België tevens medeverantwoordelijk voor de subversieve werking van de NAVO die regeringen destabiliseerde in Tunesië, Algerije, Libië, Egypte en Syrië. De (burger-)doden waar België dus mede voor verantwoordelijk is zijn ondertussen opgelopen tot: Afghanistan 20.000, Syrië 282.000, Libië 25.000, Oekraïne 3500, …

De Verenigde Staten zouden nooit buitenlandse invloed toestaan in hun achterland. Als Europa moeten we dan ook duidelijk maken dat de Amerikaanse destabilisering van Rusland en het Midden-Oosten wel meer dan één brug te ver is. Stabiliteit en welvaart zijn immers een hoofdvoorwaarde voor de vriendschappelijke betrekkingen en handelssamenwerking die we met onze buurregio’s horen te onderhouden.

NSV! wenst zich dan ook niet te associëren met het NAVO-bloedvergieten. NSV! wil een onafhankelijk Europa dat opkomt voor haar eigen belangen. Wij pleiten dan ook voor een alternatief Europees militair samenwerkingsverband om de buitenlandse en militaire belangen van onze Europese beschavingsgemeenschap te dienen en te vrijwaren.

Dit Europees samenwerkingsverband kan geen onderdeel uitmaken van de huidige Europese unie, die allerminst de belangen van de Europese volkeren behartigt. Daarom pleit de NSV! dan ook voor een allesomvattend alternatief samenwerkingsverband, met een eigen leger als onderdeel hiervan. Daarnaast eisen we een onmiddellijke uitstap uit de NAVO en de terugtrekking van alle Amerikaanse bezettingstroepen (64166 waarvan 1211 in België) uit Europa. De NSV! vindt de ontbinding van de NAVO noodzakelijk voor vrede in Europa en in de rest van de wereld.

Bussen vanuit:

- Aalst
- Antwerpen
- Kortrijk
- Leuven
- Mechelen
- Roeselare
- Sint-Niklaas

Inschrijven via info@nsv.be voor precieze opstapplaats & -uur.

Presseschau - Aussenpolitik - März 2015

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Presseschau - März 2015
 
AUßENPOLITISCHES
 
Studie zu globaler Kreditlast: Die Welt versinkt in Schulden
 
Die Gold-Verschwörung
Einst war das edle Metall die Sicherheit ganzer Völker. Ein von Amerika ausgehendes Komplott der Hochfinanz droht dies zu zerstören.
 
Nobelpreisträger und streitbarer Geist
Star-Ökonom Paul Krugman: "Der Euro ist wohl nicht zu retten"
 
Einen "Grexit" gab es schon 1908
Alles bereits dagewesen: Kurz vor dem Ersten Weltkrieg ignorierte Griechenland die Regeln der damaligen Lateinischen Münzunion und blähte die Geldmenge auf. Das führte mit zum Scheitern des Projekts.
 
Griechenland
Die Stunde der Euro-Scharlatane
von Michael Paulwitz
 
Stilkritik zu Yanis Varoufakis
Die Attitüde des Ministers
 
Moody's senkt Rating
Die Zweifel an Griechenland wachsen
 
Die Griechen-Pleite naht
So sieht Europa nach dem Grexit aus
 
Fünfmal schlimmer als die Griechen
Staatspleite
Von der Rekordverschuldung in sieben Jahren zur Erholung: Island kann als Inspiration dienen
 
Gauck: EU-Staaten sollen „eigene Interessen zurückzustellen“
 
Schulden werden vertuscht
Top-Ökonom Sinn: Europas Pleite-Staaten werden jetzt bei den Schulden tricksen
 
HSBC
Swiss-Leaks
Rotlichtkönige, Adel und ein Fußballprofi
 
„Swiss Leaks“
Politiker und Prominente unter Verdacht
Die Genfer Niederlassung der britischen Großbank HSBC hat offenbar jahrelang Schwarzgeld in Milliardenhöhe für Steuerhinterzieher und andere Kriminelle gehortet. Das geht einem Bericht zufolge aus vertraulichen Unterlagen hervor.
 
Geldpolitik
Droht bald ein Bargeldverbot?
 
Osteuropa: Nato kündigt stärkere Truppenpräsenz an
 
Krieg in Europa?
Sechs Gründe, warum der Ukraine-Konflikt so gefährlich ist wie nie
 
Donezker Republik plant „Gipfel nicht anerkannter Staaten“
 
Donezker Separatisten träumen von einer Allianz mit Texas
 
NSA-Ausschuß: Britischer Geheimdienst droht Deutschland
 
Angriff auf Veranstaltung mit Mohammed-Zeichner
Ein Toter in Kopenhagen - "Akt des Terrors"
 
Attentatsserie: Die Anschläge in Kopenhagen - das ist passiert
 
Kopenhagen: Polizei stellt Identität des mutmaßlichen Attentäters fest
 
Anschläge in Kopenhagen
Mutmaßlicher Schütze wütend auf Israel
 
Nach Schändung von Friedhof
Frankreichs Regierungschef ruft Juden zum Bleiben auf
 
Anschläge und Grabschändungen
Die neue Angst der Juden in Europa
Wie in einer rasenden Spirale häufen sich die Anschläge und Angriffe auf Juden und jüdische Einrichtungen in Europa. Der französische Innenminister bittet die Juden zu bleiben. Israel bereitet sich dennoch auf eine Einwanderungswelle vor.
 
(Zensur droht)
Frankreich plant härtere Strafen für Volksverhetzung
 
(Reaktion auf Mohammed-Karikaturen)
Karikaturenwettbewerb angekündigt
Iran verleiht Preis für Holocaust-Verhöhnung
 
Für englische Gesetze nur englische Stimmen
Nach den Schotten sollen nun auch die Engländer mehr Selbstbestimmung erhalten.
 
Schottland gegen England: Das Match ist nicht entschieden
Die schottische Frage drängt schon wieder mit aller Wucht ins Rampenlicht.
 
(Kriminelle Machenschaften)
Geheimdienste unterwandern SIM- und Kreditkarten
 
USA
FBI-Direktor gesteht rassistische Vorurteile bei der Polizei ein
Viele Polizisten reagierten anders auf einen Schwarzen als auf einen Weißen, gab James Comey in einer Rede zu. Er forderte mehr Respekt vor allem für junge Männer.
 
IS ermordet jordanischen Piloten: Das Grauen
Eine Kolumne von Jakob Augstein
Der Tod des jordanischen Piloten Moaz al-Kassasbeh hat die Welt in Schrecken versetzt. Was für ein Verbrechen! Barbarisch? Ja. Unmenschlich? Leider nein. Wir alle sind Lehrmeister des Grauens.
 
Libyen: IS-Milizen auf dem Vormarsch
 
Afghanistan
Deutscher KSK-Kämpfer rechnet ab: "Die verheizen uns!"
 
Kritik an US-Außenpolitik
Clint Eastwood: „Manche Kulturen brauchen einen Diktator“
 
Studie der spanischen Polizei
Bis zu 100.000 Dschihadisten aus Europa
 

How Washington will fan the flames of chaos in Central Asia

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Three fronts for Russia: How Washington will fan the flames of chaos in Central Asia

by Ivan Lizan for Odnako

Source: http://www.odnako.org/blogs/tri-fronta-dlya-rossii-kak-vashington-razduet-plamya-haosa-v-sredney-azii/

Translated by Robin
Ex: http://www.vineyardsaker.blogspot.com

U.S. Gen. “Ben” Hodges’ statement that within four or five years Russia could develop the capability to wage war simultaneously on three fronts is not only an acknowledgment of the Russian Federation’s growing military potential but also a promise that Washington will obligingly ensure that all three fronts are right on the borders of the Russian Federation.

In the context of China’s inevitable rise and the soon-to-worsen financial crisis, with the concomitant bursting of asset bubbles, the only way for the United States to maintain its global hegemony is to weaken its opponents. And the only way to achieve that goal is to trigger chaos in the republics bordering Russia.

That is why Russia will inevitably enter a period of conflicts and crises on its borders.

And so the first front in fact already exists in the Ukraine, the second will most likely be between Armenia and Azerbaijan over Nagorno-Karabakh, and the third, of course, will be opened in Central Asia.

If the war in Ukraine leads to millions of refugees, tens of thousands of deaths, and the destruction of cities, defrosting the Karabakh conflict will completely undermine Russia’s entire foreign policy in the Caucasus.

Every city in Central Asia is under threat of explosions and attacks. So far this “up-and-coming front” has attracted the least media coverage – Novorossiya dominates on national television channels, in newspapers, and on websites –, but this theater of war could become one of the most complex after the conflict in the Ukraine.

A subsidiary of the Caliphate under Russia’s belly

The indisputable trend in Afghanistan – and the key source of instability in the region – is to an alliance between the Taliban and the Islamic State. Even so, the formation of their union is in its early days, references to it are scarce and fragmentary, and the true scale of the activities of the IS emissaries is unclear, like an iceberg whose tip barely shows above the surface of the water.

But it has been established that IS agitators are active in Pakistan and in Afghanistan’s southern provinces, which are controlled by the Taliban. But, in this case, the first victim of chaos in Afghanistan is Pakistan, which at the insistence of, and with help from, the United States nurtured the Taliban in the 1980s. That project has taken on a life of its own and is a recurring nightmare for Islamabad, which has decided to establish a friendlier relationship China and Russia. This trend can be seen in the Taliban’s attacks on Pakistani schools, whose teachers now have the right to carry guns, regular arrests of terrorists in the major cities, and the start of activities in support of tribes hostile to the Taliban in the north.

The latest legislative development in Pakistan is a constitutional amendment to expand military court jurisdiction [over civilians]. Throughout the country, terrorists, Islamists and their sympathizers are being detained. In the northwest alone, more than 8,000 arrests have been made, including members of the clergy. Religious organizations have been banned and IS emissaries are being caught.

Since the Americans do not like putting all their eggs in one basket, they will provide support to the government in Kabul, which will allow them to remain in the country legitimately, and at the same time to the Taliban, which is transforming itself into IS. The outcome will be a state of chaos in which the Americans will not formally take part; instead, they will sit back on their military bases, waiting to see who wins. And then Washington will provide assistance to the victor. Note that its security services have been supporting the Taliban for a long time and quite effectively: some of the official security forces and police in Afghanistan are former Taliban and Mujahideen.

Method of destruction

The first way to destabilize Central Asia is to create problems on the borders, along with the threat that Mujahideen will penetrate the region. The testing of the neighbours has already started; problems have arisen in Turkmenistan, which has even had to ask Kabul to hold large-scale military operations in the border provinces. Tajikistan has forced the Taliban to negotiate the release of the border guards it abducted, and the Tajik border service reports that there is a large group of Mujahideen on its borders.

In general, all the countries bordering Afghanistan have stepped up their border security.

The second way is to send Islamists behind the lines. The process has already begun: the number of extremists in Tajikistan alone grew three-fold last year; however, even though they are being caught, it obviously will not be feasible to catch all of them. Furthermore, the situation is aggravated by the return of migrant workers from Russia, which will expand the recruiting base. If the stream of remittances from Russia dries up, the outcome may be popular discontent and managed riots.

Kyrgyz expert Kadir Malikov reports that $70 million has been allocated to the IS military group Maverenahr, which includes representatives of all the Central Asian republics, to carry out acts of terrorism in the region. Special emphasis is placed on the Fergana Valley as the heart of Central Asia.

Another point of vulnerability is Kyrgyzstan’s parliamentary elections, scheduled for this fall. The initiation of a new set of color revolutions will lead to chaos and the disintegration of countries.

Self-supporting wars

Waging war is expensive, so the destabilization of the region must be self-supporting or at least profitable for the U.S. military-industrial complex. And in this area Washington has had some success: it has given Uzbekistan 328 armored vehicles that Kiev had requested for its war with Novorossiya. At first glance, the deal isn’t profitable because the machines were a gift, but in reality Uzbekistan will be tied to U.S. spare parts and ammunition. Washington made a similar decision on the transfer of equipment and weapons to Islamabad.

But the United States has not been successful in its attempts to impose its weapons systems on India: the Indians have not signed any contracts, and Obama was shown Russian military hardware when he attended a military parade.

Thus the United States is drawing the countries in the region into war with its own protégés – the Taliban and Islamic State – and at the same time is supplying its enemies with weapons.

***

So 2015 will be marked by preparations for widespread destabilization in Central Asia and the transformation of AfPak into an Islamic State subsidiary on the borders of Russia, India, China, and Iran. The start of full-scale war, which will inevitably follow once chaos engulfs the region, will lead to a bloodbath in the “Eurasian Balkans,” automatically involving more than a third of the world’s population and almost all the United States’ geopolitical rivals. It’s an opportunity Washington will find too good to miss.

Russia’s response to this challenge has to be multifaceted: involving the region in the process of Eurasian integration, providing military, economic, and political assistance, working closely with its allies in the Shanghai Cooperation Organization and the BRICS, strengthening the Pakistani army, and of course assisting with the capture of the bearded servants of the Caliphate.

But the most important response should be the accelerated modernization of its armed forces as well as those of its allies and efforts to strengthen the Collective Security Treaty Organization and give it the right to circumvent the highly inefficient United Nations.

The region is extremely important: if Ukraine is a fuse of war, then Central Asia is a munitions depot. If it blows up, half the continent will be hit.

 

mercredi, 04 mars 2015

Today's news on http://www.atimes.com

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Today's news on http://www.atimes.com

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Tackling Tehran: Netanyahu vs Obama
As negotiations over Iran's nuclear program continued in Europe, Israeli Premier Netanyahu told US Congress he feared the White House was close to striking a "very bad" deal. The absence of dozens of Democrats and the cheers that greeted his warnings of a "nuclear tinderbox" demonstrated the divisive nature of the issue in Washington. - James Reinl (Mar 4, '15)

Obama's nuclear squeeze
Netanyahu's address to the US Congress will have no effect on the future modalities of US-Iran nuclear negotiations. But if he can nudge Congress not to relax sanctions on Iran, even after a nuclear deal, then Tehran might retaliate by reversing some agreed upon issues of those intricate negotiations. - Ehsan Ahrari (Mar 4, '15)

Iran squashes IS, US seeks cover
An operation by Iraqi government forces to recapture Tikrit, north of Baghdad, from Islamic State militants, has resulted in fierce fighting around the town, seen as the spiritual heartland of Saddam Hussein's Ba'athist regime. This hugely important development has three dimensions. - M K Bhadrakumar (Mar 4,'15)

Israeli ex-generals condemn Netanyahu
In an unprecedented move, 200 veterans of the Israeli security services have accused Prime Minister Benjamin Netanyahu of being a “danger” to Israel, their protest coming on the even of his visit to address a joint meeting of the US Congress against the wishes of the White House. - Jonathan Cook (Mar 2, '15)


The Middle East and perpetual war
There is a popular idea in Washington, DC, that the United States ought to be doing more to quash the Islamic State: if we don't, they will send terrorists to plague our lives. Previously, the canard was that we had to intervene in the Middle East to protect the flow of oil to the West. So why in fact are we there? The only answer is: "Israel". - Leon Anderson (Mar 2, '15)



A Chechen role in Nemtsov murder?
For many in Russia and the West, the Kremlin is inevitably the prime suspect in the assassination of opposition leader Boris Nemtsov. But the possibility of a Chechen connection should not be dismissed out of hand, given Nemtsov's repeated criticism of Chechen Republic head Ramzan Kadyrov. (Mar 4, '15)

Obama, Shell, and the Arctic Ocean's fate
Despite the glut of new American oil on the market (and falling oil prices), not to mention a recent bow to preservation of the Arctic, the Obama administration stands at the edge of once again green-lighting a foray by oil giant Shell into Arctic waters. - Subhankar Banerjee (Mar 4, '15)


Germany's future lies East
Germany, sooner or later, must answer a categorical imperative - how to keep running massive trade surpluses while dumping its euro trade partners. The only possible answer is more trade with Russia, China and East Asia. It will take quite a while, but a Berlin-Moscow-Beijing commercial axis is all but inevitable. - Pepe Escobar (Mar 3, '15)