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mercredi, 01 avril 2015

Jeudi 9 avril : conférence de Gabriele Adinolfi sur l'Europe...

Jeudi 9 avril : conférence de Gabriele Adinolfi sur l'Europe...

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Le général Breedlove et the Hybrid War

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Le général Breedlove et the Hybrid War

Ex: http://www.dedefensa.org

Au Brussels Forum du GMF évoqué par ailleurs (voir le 23 mars 2015 : «[L]a grande fête de l’atlantisme à la fois la plus pompeuse, la plus opulente, la plus indiscutable pour Bruxelles devenue ainsi, pour trois jours, la capitale de l’euroatlantisme...»), nous avons eu droit à un spectacle intéressant, et même instructif, – du moins, selon notre point de vue... Il est bon en effet, dans ce rendez-vous annuel d’une si haute tenue, d’introduire un général significatif, si possible de la puissante cohorte américaniste, pour bien marquer de quel côté se trouve la puissance et de quoi l’on parle exactement. Cette année, comme en 2014 d’ailleurs, c’était le général Breedlove, aviateur de l’USAF devenu pour un temps le commandant en chef suprême des forces alliés en Europe (SACEUR). Interrogé comme on s’attendait qu’il fut, Breedlove a donné des précisions absolument imprécises sur son attitude vis-à-vis de l’Ukraine, du style qui enfonce les portes ouvertes, du type-“toutes les options sont sur la table”, etc. ; envisageant la possibilité de livraisons d’armes tout en disant que cela risquait d’être déstabilisant, envisageant aussi “l’inaction” et disant que cela aussi risquerait d’être déstabilisant. Bref, aucun intérêt sinon la confirmation que Breedlove a bien appris sa leçon...

Passons à autre chose, qui est le cœur de notre sujet. Breedlove se trouvait, avec trois autres invités, placé devant le thème “future of conflict” (l’“avenir de la guerre” ou “le conflit du futur”, etc., les traductions, souvent avec des sens différents, ne manquent pas). Plutôt que s’aventurer dans le prévisionnisme qui ressemblerait aujourd’hui à une sorte de “complotisme du futur” tant les choses sont complexes, le général Breedlove a préféré nous parler simplement du présent, et d’ailleurs un présent qui s’est révélé avoir un passé. Il s’agit de “the Hybrid War”, ou “guerre hybride” comme on l’a aisément compris. (Certains ont aussi parlé de la “guerre furtive”, ou “Stealth war”, – mais laissons-les parler et revenons à l’expression officiellement admise.)

Le général Breedlove a donc exposé que la “guerre hybride”, à défaut d’être le conflit du futur, était certainement celui du présent ; et cette “guerre révolutionnaire” (du point de vue technique) n’est certainement pas nouvelle, nous confie-t-il encore. Effectivement, l’expression “guerre hybride” est employée, notamment, dès le 30 mars 2007, dans un rapport de la colonelle Margaret S. Bond, de la réserve de l’US Army, pour le US Army War College ; l’auteure ajoute que ce type de conflit est également désigné sous l’acronyme de DIME, ce que nous confirme Breedlove ... DIME emprunte, de manière très simple et explicite, les initiales des quatre moyens qui sont utilisés dans ce type de conflit, – Diplomatie, Information, Militaire, Économie. On dira aussitôt que cela non plus n’est pas très nouveau, même par rapport à 2007, que de tous les temps une guerre a recouru de diverses façons aux moyens de la diplomatie, de l’information, de la force militaire et de l’économie. Breedlove en convient d’ailleurs complètement, nous confirmant plus encore la “nouveauté” de cette “guerre révolutionnaire” qui n’a rien de nouveau...

«And frankly, to start off, to sort of demystify it, there is this feeling that it is something new and exciting or different. And it is different, but really, it is a collection of tools that we’ve seen in warfare before. We in the military like to use a simple model when we teach in our schools. We keep everything very simple. So we use a model called DIME, diplomatic, informational, military, and economics. So, as we dissect this hybrid war or this unconventional war that we see being waged today, the new things are how these tools that we have recognized from before are now put together and used in new ways to bring new kinds of pressure diplomatically to attack a capitol, to attack the credibility of the leadership of a nation, diplomatically to try to disassemble those support mechanisms for our capitol, those alliances, those agreements, and other nations that are a part of helping a capitol.»

Effectivement, ce qui constitue un aspect très particulier et sans doute révolutionnaire de la “guerre” dans le Donbass, c’est la façon dont on a usé des différents moyens («the new things are how these tools... are now put together and used in new ways»). Plus précisément, il s’agit sans aucun doute de l’extraordinaire importance prise par le moyen de l’information (c’est-à-dire la communication selon le cadre très large du système de la communication) par rapport, pour l’essentiel, au moyen de l’activité militaire, notamment dans le cas du débat sans fin sur l’intervention ou pas de l’armée russe en tant que telle dans le Donbass. L’intérêt est donc dans l’interconnexion entre le moyen de l’information (de la communication) et le moyen militaire. On s’attache à ce qu’en dit Breedlove dans cette intervention initiale dont on a déjà donné un extrait, où il expose les définitions des composants de l’acronyme DIME, et précisément, pour notre cas, les deux moyens de l’information (de la communication) et du militaire. (Comme on le lit, il dit fort peu de choses de l’aspect diplomatique qui est intervenu d’une façon conventionnelle et l’on laisse également l’aspect économique où rien de révolutionnaire n’est intervenu, mais plutôt une utilisation massive des moyens habituels de la guerre économique, des sanctions aux manipulations financières.)

«So, first, in a diplomatic way, to attack credibility and to try to separate a nation from its support mechanisms. Informationally, this is probably the most impressive new part of this hybrid war, all of the different tools to create a false narrative. We begin to talk about the speed and the power of a lie, how to get a false narrative out, and then how to sustain that false narrative through all of the new tools that are out there, the social media tools, the way that we can use the internet and purchasing and employing those informational tools that get this narrative out.

»Militarily, of course, the military tools are relatively unchanged, but how they are used or how they are hidden in their use, is the new part of this hybrid war. How do we recognize, how do we characterize and then how do we attribute this new employment of the military in a way that is built to bring about ambiguity? Employed to bring about ambiguity. And that ambiguity, then, to either be embraced by those who want to embrace it or attacked by those who see the subversiveness of it. And then, if that sort of unattributable use of the military doesn’t work, and the objectives are not being met, then a more overt use of the military.»

Le premier passage, qui concerne la section “guerre de la communication” (plutôt que “guerre de l’information”) est intéressant malgré sa brièveté, dans l’esprit même de la dialectique employée. Il n’est plus question de “désinformation”, de “mésinformation”, etc., qui sont des techniques employées par rapport à la réalité, mais bien de narrative en tant que telles qui sont effectivement, presque inconsciemment mais d’une manière extrêmement convaincante pour notre interprétation, présentées comme des objets ou des concepts en soi et non plus des méthodes. On voit bien que Breedlove s’attache moins à la question de la méthode pour influencer la perception de la réalité qu’au constat implicite qu’il doit exister des narrative, qui sont des objets en soi présentant d’une façon autonome une réalité complètement faussaire, des moyens accomplis et autonomes de la “guerre hybride”. Certes, l’emploi par Breedlove du qualificatif “faux” [false] s’adresse bien entendu dans sa position conformiste appuyée fermement sur sa psychologie de l’inculpabilité aux affirmations russes, à ce que lui, Breedlove, juge être leur narrative ; mais cet emploi prend finalement la résonnance d’une redondance inutile mais également extrêmement significative, lorsqu’il est correctement interprété.

La narrative selon Breedlove est un outil de la guerre, donc il n’a pas de nationalité, et dire que la narrative est false n’a pas grand sens puisque la narrative n’est pas construite en référence à la réalité, mais pour sa valeur propre comme outil d’influence sur la marche de la guerre. Implicitement, d’ailleurs, le discours de Breedlove impliquant cette indifférence de la narrative par rapport à la réalité et en faisant un outil essentiel indiquent que la technique est d’usage courant du côté US, car les USA n’ont aucunement l’habitude, par leur doctrine de masse et de force, de ne pas employer un outil de la guerre dès lors qu’ils en connaissent l’existence et peuvent en disposer, – ils utilisent tous les moyens, et puisque la narrative en est un reconnu par eux, ils l’utilisent donc nécessairement. C’est une attitude et une conception que ne partagent pas les Russes, qui, s’ils admettent qu’il existe des formes de “guerre hybride“, ne font pas de la narrative un moyen en soi, sans rapport avec la réalité. Pour eux, la réalité existe encore, et ils se soumettent donc à la logique de la “vérité de situation” ; nous soupçonnons bien entendu que ce n’est aucunement le cas du côté US. (Bien entendu, Breedlove, n’ayant guère d’intérêt pour l’existence d’une “vérité de situation”, n’imagine pas une seconde que puisse exister le phénomène du déteminisme-narrativiste. C’est dire implicitement qu’il y est d’autant plus enchaîné.)

L’autre aspect évoqué par Breedlove dans l’extrait cité, — l’aspect militaire, — est très intéressant surtout lorsqu’il est mis en rapport avec l’extrait sur le moyen de la communication (narrative). Dans cette partie, Breedlove revient exactement à ce qu’il nous disait il y a exactement un an, lors du précédent Brussels Forum, lorsqu’il décrivait l’extraordinaire insaisissabilité, pour les observateurs, des opérations russes qui aboutirent à détacher la Crimée du contrôle de Kiev, pour laisser s’organiser le référendum jusqu’à la sécession et au rattachement à la Russie (voir le 24 mars 2014). Il décrit l’activité du “moyen militaire” en répétant le même mot, – “ambiguïté”, – bien entendu en référence à cette expérience de la crise ukrainienne à partir de mars 2014 («How do we recognize, how do we characterize and then how do we attribute this new employment of the military in a way that is built to bring about ambiguity? Employed to bring about ambiguity. And that ambiguity, then, to either be embraced by those who want to embrace it or attacked by those who see the subversiveness of it»). Le problème qui apparaît alors est de savoir comment réconcilier ce fait même de l’ambiguïté de l’activité militaire, c’est-à-dire de l’extrême difficulté à l’impossibilité de l’identifier précisément, de la localiser, de la décrire et de la comprendre, avec le fait de la narrative qui, au contraire, prétend vous montre une réalité tranchée, claire et évidente de la responsabilité et de la fourberie de l’adversaire dans le chef de son activité militaire mise au grand jour, sans la moindre ambiguïté. Comment réconcilier cette “ambiguïté” dont tout montre que Breedlove l’a reconnue pour ce qui concerne l’activité des forces russes sur le théâtre général de cette crise, notamment en Crimée, avec ses propres diverses clameurs, dans les quatre ou cinq deniers mois, proclamant que des unités russes étaient engagées, qu’elles étaient en nombre important et précisés (quoique changeant d’une version à l’autre) ? D’un côté, on affirme que ce qui caractérise l’activité militaire, c’est l’impossibilité de la mesurer et de l’identifier exactement, de l’autre on proclame que cette activité militaire est massive, comme si on l’avait exactement mesurée et identifiée.

Ainsi peut-on déterminer la faiblesse de l’exposé de Breedlove, en ceci que son affirmation que la narrative est une arme de communication est une déclaration unilatérale. Effectivement, comme on l’a vu plus haut, les Russes n'ont jamais accepté cette définition et cette conception, affirmant qu’ils rendaient compte de la réalité des choses en affirmant n’être pas intervenus en unités régulières dans le Donbass, et donc affirmant de facto qu’il existait bien une “vérité de la situation”. Breedlove, lui, officialise le montage et l’usage de la narrative, impliquant que le côté US/BAO considère cette “arme” et l’utilise effectivement, ce qu’il montre et démontre a contrario et involontairement par le passage qui suit. A cet égard, on peut conclure que les élites-Système du bloc BAO, d’une façon ou d’une autre, sont emprisonnées au déteminisme-narrativiste de deux façons : d'une part au niveau du contenu des narrative qu’elles développent en se faisant croire à elles-mêmes qu’elles les contrôlent (aspect “technique” de cette “‘arme de guerre”), mais en croyant le plus souvent, ou en étant obligées de croire à leur contenu, et ainsi conduites à justifier de ce contenu jusqu’au terme de la logique ; d'autre part, au niveau de la méthodologie, par cette façon exposée par Breedlove de donner à la narrative un statut majeur dans la “guerre hybride” alors qu’elle n’y figure pas précisément dans l’arsenal russe. C’est, par un curieux raccourci, affirmer la réalité sinon la vérité d’une technique dont on explique par ailleurs qu’elle est toute entière bâtie sur la manipulation, le simulacre et le mensonge, – le très puissant, le surpuissant mensonge, comme arme-Système, auquel Breedlove rend un très étrange hommage en parlant de «...the speed and the power of a lie». On conviendra que cette extrême complication, ou cette extrême sophistication d’une pensée évidemment sophiste dans le sens très péjoratif du mot, rend particulièrement difficile, après les avoir perdues, d’espérer retrouver un jour une “vérité de situation”, sinon la réalité elle-même. C’est là la fondamentale et mortelle faiblesse du bloc BAO, enchaîné au Système et à sa politique de déstructuration et de dissolution, – ici poussée à l’extrême, déstructuration et dissolution de la réalité, alors que le champ d’action continue à être une crise ukrainienne bien réelle, elle...

mardi, 31 mars 2015

A320: Une autre version possible

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A320: Une autre version possible

Auteur : Aurora
Ex: http://zejournal.mobi

Il semble bien que le très puissant complexe militaro-industriel via différentes officines  et administrations ait atteint un tel degré de monstruosité et les politiques un tel degré d’aveuglement, de complicité ou de soumission que tout, vraiment tout, est imaginable.

Bien sûr, la facilité est de classer toute tentative de compréhension des événements dans le fourre-tout « complot », comme ça, on est sûr qu’une grande partie de la population ne se risquera pas à les suivre. Des fois qu’ils auraient l’air d’imbéciles… Et puis, la réalité est parfois plus terrorisante que l’illusion. Alors, on ferme les écoutilles, c’est plus confortable.

Ceci dit, l’article qui suit n’est pas pour moi forcément la vérité. Elle pourrait l’être ce qui n’est pas pareil.

A vous de voir.

Obama furieux par l’incident de l’A320 Germanwings, refuse de rencontrer les dirigeants de l’OTAN pour s’expliquer

« Un nouveau rapport publié par le Service de renseignements Russe ( SVR ) qui déclare aujourd’hui que le président Barack Obama est furieux que le Vol 9525 Germanwings  AIT ÉTÉ ABATTU, dans le sud de la France, pendant les «manœuvres» de l’OTAN, tuant 150 passagers. Barack Obama a scandaleusement refusé de rencontrer le commandant en chef de l’alliance occidentale, le secrétaire général, Jens Stoltenberg, malgré les demandes répétées de cellui-ci ».

Obama était également furieux du fait que deux ingénieurs du Pentagone faisaient partie des vicitimes du vol 9525 de Germanwings, des victimes specialisées dans les radars ou justement, peut-être spécialistes du système de défense High Energy Liquid Laser Area (HELLADS) qui sert actuellement secrètement, dans les operations de l’OTAN contre la Fédération de Russie. Cette catastrophe qui serait en fait un accident révélant de la sorte l’existence de cette arme mal controlée par les États-Unis et mettant en danger la sécurité des avions civils du monde entier.

« Le crash du vol 9525 de Germanwings est en rapport avec les manœuvres de l’OTAN sur l’Ukraine, le ministère de la Défense ( MoD ) avait précédemment rapporté l’échec d’un test de  » l’US Air Force et de son système de défense High Energy Liquid Laser Area (HELLADS) sur la base aérienne d’Aviano en Italie, dans une tentative d’abattre un avion porteur de type nucléaire de la Fédération de Russie. Le SVR a noté dans son rapport que le président Obama avait connaissance des dangers de ce test laser pour les vols de l’aviation civile lors des manœuvres au début du mois, après un test similaire qui avait presque causé la destruction de l’avion civil LH1172 Lufthansa en France, il y a deux semaines, et c’est exactement de cette façon que le vol 9525 Germanwings a été descend/abattu rapidement avant que les pilotes et les contrôleurs de vol puissent reprendre le contrôle de l’appareil.

Plus intéressant encore, dans le rapport du SVR, demeurent ce qu’il nomme la «couverture massive» des agences de renseignement occidentales visant à garder les citoyens dans l’ignorance de la vérité de ce qui est véritablement arrivé au vol 9525 Germanwings et de charger, de blâmer le copilote Andreas Lubitz.

L’opération de camouflage de la catastrophe du vol 9525 de Germanwings , selon ce rapport publié par le SVR, est menée par une unité spécialisée du Federal Bureau of Investigation (FBI) à la demande de l’Union Européenne qui, comme dans tous les incidents précédents de ce type, et sans connaître tous les faits, affirme avec force que l’accident est dû au terrorisme .

En revanche, les experts du SVR dans leur rapport, attestent d’une part de la certitude que l’avion n’a pas été abattu sous prétexte de terrorisme, les services de renseignement occidentaux, dirigés par le FBI, inondent de leur côté les médias avec des rapports indiquant que le co-pilote Lubitz, est en fait un terroriste … qui a bloqué le pilote à l’extérieur du cockpit, puis, qui a délibérément mis sur une trajectoire de collision le vol sur les montagnes françaises. »

Un beau scénario auquel tout le monde croit, même le député UMP Bernard Debré qui déclare au journal Le Point que « Le traitement du copilote est sans doute responsable du drame » alors qu’il n’en sait rien ; la Clinique en Allemagne n’a communiqué aucun élément, ni sur le service qui aurait accueilli le jeune pilote, ni sur son traitement, il aurait très bien pu être victime d’une maladie honteuse, on en saurait pas d’avantage, et peut-être que ce pilote que la propagande médiatique accuse pour dissimuler la vérité sur l’implication d’une arme secrète américaine, a tout fait pour sauver l’avion avec son commandant de bord. Cela nous indique également que nos dirigeants seraient complices et savent la vérité, autant F. Hollande qu’Angella Merkel et les autres et tout cela pour garder secrète l’implication et les erreurs des américains d’où la colère de M. Obama.

« De toutes les photos du site de la catastrophe du vol 9525 de Germanwings, qui montrent des milliers de fragments éparpillés sur une vaste zone de plusieurs centaines d’hectares, avec de nombreux ruisseaux et montagnes, sans un seul point d’impact identifiable, on peu naturellement venir à la conclusion logique que le vol 9525 Germanwings a explosé dans les airs, selon ce rapport, et l’objectif principal de la couverture des services de renseignements occidentaux est de distraire le public de ce qu’il voit, le forçant à se concentrer sur l’idée du jeune terroriste comme « bouc émissaire ».

« Cette tactique de l’enfumage est très bien connue des services de sécurité et de propagande, le rapport explique, qu’elle a été utilisé avec beaucoup de succès en 2001, concernant l’attaque du 11 Septembre sur le Pentagone, où le peuple américain a été « convaincu » qu’un avion détourné avait frappé le Pentagone de plein fouet, malgré les premiers rapports de CNN indiquant que cet attentat n’était pas couronnée de succès, alors que les images du trou dans le bâtiment démontrait la taille d’un missile de croisière, et non celle d’un avion de ligne ».

Malheureusement, conclut le rapport, les Occidentaux ne sauront jamais la vérité de ce qui est arrivé au vol 9525 de Germanwings , étant donné que leurs gouvernements connaissent les conséquences qui pourraient s’attendre si la vérité était connue ».

Ainsi se termine l’article, chacun en pensera ce qu’il voudra, nous avons là une autre version qui mérite que l’on s’y attarde.

Nous vivons une époque formi-diable…


- Source : Aurora

lundi, 30 mars 2015

Russia, Europe to Create Common Road Safety Space - GLONASS Union

  Ex: Strategic-Culture.org

Russia, Europe to Create Common Road Safety Space - GLONASS Union

glonass20logolo.jpegSputnik – The Russian-produced ERA-GLONASS emergency call system was commissioned in January and requires all new cars licensed in EEU founding nations Russia, Belarus and Kazakhstan be equipped with the device. In March 2018, all new cars sold in the European Union will be outfitted with emergency call technology eCall.

"The systems operating in the EEU countries will be harmonized with the European eCall [system] and, eventually, a common road safety space will be created to cover all of Eurasia – everybody is a winner," GLONASS Union Vice President for Strategic Development Evgeniy Belaynko told RIA Novosti.

Armenia and Kyrgyzstan, the other two EEU nations, are in talks to introduce the ERA-GLONASS accident response system.

The ERA-GLONASS system provides data to emergency responders from Russia"s Global Navigation Satellite System. It is designed to reduce emergency service arrival times by quickly pin-pointing incident sites. The system calls an emergency service number automatically if the on-board transponder signals an accident.

China will train its satellite navigation experts on Russian soil as part of a broader plan to expand cooperation on satellite navigation systems, a vice president for Russian non-profit partnership GLONASS Union told RIA Novosti.

"The Chinese are going to send specialists to us for training every year. A corresponding accord has already been reached," Evgeniy Belyanko, GLONASS Union Vice President for Strategic Development, said.

A source at the Russian space agency Roscosmos told RIA Novosti in February that Russia and China had signed a cooperation deal in the field of satellite navigation.

"We continue to work under the cooperation program. What needs to be done first is to harmonize the standards of emergency navigation systems in transport, before we get on to develop major projects and technology," Belyanko said.

He added the two nations had set up working groups and four subcommittees to discuss compatibility in their corresponding navigation systems.

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GLONASS, which stands for Global Navigation Satellite System, was launched in 1993. It is considered to be Russia's version of the US Global Positioning System (GPS).

Moscow leads with on-board emergency call systems that export the ERA-GLONASS technology standard, a senior official for Russian non-profit partnership GLONASS Union said.

"We have been the first to create a massive, reliable in-vehicle emergency system that spans the territory of the entire country, and we did it three years and three months before the European Union, developing a critically important technology," GLONASS Union Vice President for Strategic Development Evgeniy Belyanko said in an interview with RIA Novosti.

Beginning in March 2018, all new cars sold in the 28-nation European Union must be outfitted with emergency call technology eCall, according to new regulations. The Russian-made technology has been in use since the beginning of this year.

Belyanko said the United Nations is already using ERA-GLONASS technology as a template for its system requirements.

"Russian experts are the driving force behind this effort to set out unified rules. We have virtually started to export knowledge," Belyanko said.

ERA-GLONASS is a real-time satellite technology used in reporting traffic accidents. It calls the 112 emergency service number automatically in case of an accident. The communication takes under 20 seconds.

Rules that came into force in 2015 require cars licensed in the Customs Union, Russia, Belarus and Kazakhstan, to be equipped with ERA-GLONASS technology.

 

EEUU impone sanciones contra Alexander Dugin, la Unión Euroasiática de la Juventud, y dos de sus dirigentes

Los sancionados eurasistas son Alexander Dugin, Andrey Kovalenko, y Pavel Kanishchev, además de la Unión Euroasiática de la Juventud.

Las sanciones congelan los bienes de los señalados e impide a cualquier entidad financiera de Estados Unidos hacer negocios con los individuos o instituciones sancionados. Estas sanciones siguen los pasos de las acciones emprendidas por la Unión Europea y Canadá el pasado 16 de febrero, que fueron prorrogadas la semana pasada. Por otra parte, incluyen a Oleg Kozyura, jefe del Servicio Federal de Migración de Rusia en Sebastópol (Crimea), al que EE.UU.

EFE | ÚN.- Estados Unidos anunció hoy nuevas sanciones contra una entidad financiera rusa, una organización política, y catorce personas, entre ellos el ex primer ministro de Ucrania Mykola Azárov, por su papel en el conflicto en el este del país.

Las sanciones congelan los bienes de los señalados e impide a cualquier entidad financiera de Estados Unidos hacer negocios con los individuos o instituciones sancionados.

“Desde el inicio de esta crisis, hemos demostrado que vamos a imponer costos a los que violan la soberanía y la integridad territorial de Ucrania”, indicó el subsecretario interino para Terrorismo e Inteligencia Financiera del Departamento del Tesoro de EE.UU., Adam Szubin, en un comunicado.

Entre los sancionados también hay dos altos funcionarios del Gobierno del expresidente de Ucrania Víktor Yanukóvich.

Esos señalados son el ex primer viceministro Serhiy Arbuzov y la exministra de Salud Raisa Bogatyrova, que está siendo investigada por malversación de fondos estatales “a gran escala” y la transferencia ilegal de estos fondos fuera del país.

El Departamento del Tesoro indicó que los sancionados han sido incluidos en su “lista negra” por ser responsables o cómplices de “amenazar la paz, la seguridad, la estabilidad, la soberanía y la integridad territorial de Ucrania”.

El listado también incluye ocho a separatistas ucranianos y un pro-separatista ruso, así como la organización Unión Euroasiática de la Juventud, rama juvenil del ultranacionalista Movimiento Euroasiático ruso, a la que EE.UU. acusa de estar reclutando individuos con experiencia militar para combatir en Ucrania.

Se trata de Roman Lyagin, que sirvió como jefe de la Comisión Electoral Central de la autoproclamada República Popular de Donetsk; su ex “ministro de Defensa”, el comandante rebelde Serhii Zdriliuk; el ex “ministro de Seguridad”, Alexander Khodakovsky, y Alexandr Karaman, que ha ejercido varios cargos en el gobierno de esa región.

Figuran, además, Ekaterina Gubareva, ex “ministra de Exteriores”, de la autoproclamada República Popular de Donetsk; así como los líderes de la autoproclamada República Popular de Lugansk Sergei Abisov y Yuriy Ivakin.

Por otra parte, incluyen a Oleg Kozyura, jefe del Servicio Federal de Migración de Rusia en Sebastópol (Crimea), al que EE.UU. acusa de la expedición sistemática y rápida de pasaportes rusos a residentes en Crimea.

Además, también sancionó al Banco Comercial Nacional Ruso, al que el Tesoro acusa de trasladarse a la región ucraniana de Crimea después de que Moscú se anexionase ese territorio en 2014.

Estas sanciones siguen los pasos de las acciones emprendidas por la Unión Europea y Canadá el pasado 16 de febrero, que fueron prorrogadas la semana pasada.

“Si Rusia sigue apoyando la actividad desestabilizadora en Ucrania y viola los acuerdos y la puesta en práctica del plan de Minsk (para lograr una solución pacífica al conflicto), los costos sustanciales que ya enfrenta seguirán aumentando”, advirtió Szubin.

Fuente: Libreprensa

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Originales del Departamento del Tesoro de los EEUU:

Treasury Announces New Designations of Ukrainian Separatists and their Russian Supporters

3/11/2015

Action Targets Eight Ukrainian Separatists, a Russian Pro-Separatist Organization and Three of its Leaders, a Crimean Bank, and Three Former Yanukovych Officials

WASHINGTON – The United States supports the Minsk agreements and views them as the best means to a diplomatic resolution of the conflict in eastern Ukraine. The proof of Russia’s peaceful intentions in Ukraine would be in its full and unambiguous implementation of the September Minsk agreements and the February 12 Minsk Implementation Plan. Recent assaults by Russian-armed separatists, however, particularly those that have targeted Debaltseve and Mariupol – two cities that unquestionably lie outside of separatist-occupied territory according to the September 19 ceasefire line – constitute violations of the letter and spirit of the Minsk agreements.

eury-asianmission.jpgAs part of an ongoing effort to hold accountable those responsible for violations of Ukraine’s sovereignty and territorial integrity, the U.S. Department of the Treasury today imposed sanctions on eight Ukrainian separatists and one pro-separatist Russian entity and its leaders pursuant to E.O. 13660 for being responsible for or complicit in actions or policies that threaten the peace, security, stability, sovereignty, or territorial integrity of Ukraine, for being leaders of such entities, or for asserting governmental authority over a part or region of Ukraine without the authorization of the Government of Ukraine. Additionally, Treasury today designated and blocked the assets of one bank pursuant to E.O. 13685 for operating in the Crimea region of Ukraine, and three individuals pursuant to E.O. 13660 for the misappropriation of state assets of Ukraine. These sanctions follow similar action taken by the European Union and Canada on February 16. We continue to work to remain in lockstep with our international partners in our efforts to incentivize a diplomatic resolution to the crisis in Ukraine.

“From the start of this crisis, we have demonstrated that we will impose costs on those who violate the sovereignty and territorial integrity of Ukraine. That includes individuals, organizations, businesses, and the governments that support them,” said Acting Under Secretary for Terrorism and Financial Intelligence Adam J. Szubin. “If Russia continues to support destabilizing activity in Ukraine and violate the Minsk agreements and implementation plan, the already substantial costs it faces will continue to rise.”

Undermining Ukraine’s Sovereignty – Executive Order 13660

Roman Lyagin has served as the chairman of the Central Election Commission (CEC) and as minister of social and labor policy of the self-proclaimed Donetsk People’s Republic (DPR). In his role as CEC chairman, he helped organize a number of votes in the region that were denounced as illegal by the government of Ukraine in Kyiv, including a May 2014 “independence referendum” and a November 2014 election for leadership positions in the self-proclaimed DPR. In addition, Lyagin actively interfered with the internationally-recognized national Ukrainian elections by confiscating ballots and preventing voting in the May 2014 Ukrainian parliamentary elections and the October 2014 election for Ukraine’s President. He has been designated for having asserted governmental authority over a part or region of Ukraine without the authorization of the Government of Ukraine, and for having engaged in actions that have undermined democratic processes in Ukraine.

Yuriy Ivakin is being designated pursuant to E.O. 13660 for asserting governmental authority over a part or region of Ukraine without the authorization of the Government of Ukraine, and for being a leader of the self-proclaimed Luhansk People’s Republic (LPR), an entity whose property and interest in property are blocked by this order. Ivakin has led the ministry of internal affairs of the self-proclaimed LPR. In May 2014, Ivakin, accompanied by representatives of the self-proclaimed LPR, entered the regional directorate of the Ukrainian Ministry of Internal Affairs in Luhansk and declared himself the head of the regional directorate.

Aleksandr Karaman has held a number of leadership posts within the self-proclaimed DPR, including minister for social and labor policy, foreign minister, deputy prime minister, and deputy chairman of the council of ministers. Karaman is being designated for being a leader of the self-proclaimed DPR, and for threatening the peace, stability, sovereignty, and territorial integrity of Ukraine.

Oleksandr Khodakovskyy is being designated pursuant to E.O. 13660 for being responsible for or complicit in actions or policies that threaten the peace, security, stability, sovereignty, or territorial integrity of Ukraine, and for asserting governmental authority over a part or region of Ukraine without the authorization of the Government of Ukraine. Khodakovskyy is the former head of the self-proclaimed DPR security service, and is the chief of the Vostok Battalion, a unit of the DPR militia that engaged in fighting with the Ukrainian military at Donetsk Airport.

Senior “rebel commander” Serhii Zdriliuk served as an aide to Igor Girkin (a.k.a Igor Strelkov), former “defense minister” of the self-proclaimed DPR. Zdriliuk and Girkin were involved in the takeover of Ukraine’s Crimea region that led to Russia’s illegal annexation of the region in March 2014. He is being designated for actions that threaten the territorial integrity of Ukraine, and has acted on behalf of the self-proclaimed DPR. Girkin was designated in June 2014 pursuant to E.O. 13660.

The Eurasian Youth Union has actively recruited individuals with military and combat experience to fight on behalf of the self-proclaimed DPR and has stated that it has a covert presence in Ukraine. Aleksandr Dugin, Andrey Kovalenko, and Pavel Kanishchev are leaders of the Eurasian Youth Union. This group and its leaders are being designated for being responsible for or complicit in actions or policies that threaten the peace, security, stability, or sovereignty or territorial integrity of Ukraine.

Ekaterina Gubareva is being designated for being responsible for or complicit in actions or policies that threaten the peace, security, stability, sovereignty, or territorial integrity of Ukraine. Gubareva previously held the title of foreign minister of the self-proclaimed DPR, and has engaged in efforts to transfer funds from Russia to the DPR. She was a signatory to an October 2014 statement signed by self-proclaimed DPR and LPR leaders and representatives refusing to return to the Government of Ukraine control of the Ukrainian side of the international border with Russia.

Sergei Abisov was appointed minister of interior affairs of the self-proclaimed Republic of Crimea in May 2014. Abisov is being designated because he has asserted governmental authority over a part or region of Ukraine without the authorization of the Government of Ukraine.

Oleg Kozyura is the head of the Federal Migration Service of Russia in Sevastopol, Crimea, and is responsible for the systematic and expedited issuance of Russian passports for the residents of Crimea. As leader of the Federal Migration Service of Russia in Sevastopol, Kozyura facilitated the issuance of more than 260,000 Russian passports to the citizens of Sevastopol and other regions. Kozyura is being designated because he leads an entity that has, or whose members have, asserted governmental authority over a part of Ukraine without the authorization of the Government of Ukraine.

Crimean Bank – Executive Order 13685

eury-snovygeopolitiki_0.jpgRussian National Commercial Bank (RNCB) is being designated today pursuant to E.O. 13685 for operating in the Crimea region of Ukraine. RNCB had no presence in the Crimea region of Ukraine prior to its occupation and attempted annexation by Russia and Russian authorities have used the bank to facilitate its illegal efforts to incorporate Crimea into the Russian Federation. Following the annexation, RNCB bought or took over branches of retreating banks and now operates the largest banking network in Crimea.

Former Yanukovych Officials and Misappropriation of Ukrainian State Assets – Executive Order 13660

Mykola Azarov is the former Prime Minister of Ukraine. Azarov is being designated because he is responsible for the misappropriation of state assets of Ukraine.

Serhiy Arbuzov is the former First Deputy Prime Minister and former acting Prime Minister of Ukraine. He is being designated for acting on behalf of former Ukrainian President Viktor Yanukovych as First Deputy Prime Minister and as a member of Yanukovych’s inner circle. Arbuzov was a leading member of a group of Yanukovych political appointees responsible for key economic positions in the government.

Raisa Bohatyriova is the former Minister of Health of Ukraine. She is currently under investigation in Ukraine for the large-scale embezzlement of state funds and the illegal transfer of those funds outside the territory of Ukraine. She is being designated for the misappropriation of state assets of Ukraine.

All the individuals and entities designated today are blocked. Their property and interests in property within U.S. jurisdiction are frozen and U.S. persons are generally prohibited from doing business with them.

For identifying information on the individuals and entities named in this release, please click here.

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Fuente: ht tp://www.treasury.gov/press-center/press-releases/Pages/jl9993.aspx

Ukraine-related Designations
3/11/2015
OFFICE OF FOREIGN ASSETS CONTROL
Specially Designated Nationals List Update
The following individuals have been added to OFAC’s SDN List:

ABISOV, Sergei (a.k.a. ABISOV, Sergei Vadimovich); DOB 27 Nov 1967; POB Simferopol, Crimea, Ukraine (individual) [UKRAINE-EO13660].

ARBUZOV, Serhiy (a.k.a. ARBUZOV, Sergey G.; a.k.a. ARBUZOV, Serhiy Hennadiyovych); DOB 24 Mar 1976; POB Donetsk, Ukraine; Former First Deputy Prime Minister of Ukraine (individual) [UKRAINE-EO13660].

AZAROV, Mykola Yanovych (a.k.a. AZAROV, Mykola Nikolai Yanovych; a.k.a. PAKHLO, Nikolai Yanovich); DOB 17 Dec 1947; POB Kaluga, Russia; Former Prime Minister of Ukraine (individual) [UKRAINE-EO13660].

BOHATYRIOVA, Raisa Vasylivna (a.k.a. BOGATYRIOVA, Raisa; a.k.a. BOGATYROVA, Raisa; a.k.a. BOGATYRYOVA, Raisa; a.k.a. BOHATYREVA, Raisa; a.k.a. BOHATYROVA, Raisa; a.k.a. BOHATYRYOVA, Raisa; a.k.a. BOHATYRYOVA, Rayisa); DOB 06 Jan 1953; POB Bakal, Chelyabinsk, Russia (individual) [UKRAINE-EO13660].

DUGIN, Aleksandr (a.k.a. DUGIN, Aleksandr Gelyevich; a.k.a. DUGIN, Alexander Gelyevich); DOB 07 Jan 1962 (individual) [UKRAINE-EO13660].

GUBAREVA, Ekaterina (a.k.a. GUBAREVA, Yekaterina); DOB 05 Jul 1983 (individual) [UKRAINE-EO13660].

IVAKIN, Yuriy Vladimirovich (a.k.a. IVAKIN, Yurii); DOB 13 Aug 1954; POB Perevalsk, Ukraine (individual) [UKRAINE-EO13660].

KANISHCHEV, Pavel; DOB 1986 (individual) [UKRAINE-EO13660].

KARAMAN, Aleksandr (a.k.a. CARAMAN, Aleksandru; a.k.a. KARAMAN, Alexander; a.k.a. KARAMAN, Oleksandr); DOB 26 Jul 1956; POB Republic of Mordovia, Russia (individual) [UKRAINE-EO13660].

KHODAKOVSKYY, Oleksandr Sergeyevich (a.k.a. KHODAKOVSKIY, Aleksandr; a.k.a. KHODAKOVSKY, Alexander); DOB 18 Dec 1972; POB Donetsk, Ukraine (individual) [UKRAINE-EO13660].

KOVALENKO, Andrey; DOB 30 Dec 1985 (individual) [UKRAINE-EO13660].

KOZYURA, Oleg Grigorievich (a.k.a. KOZYURA, Oleg Grigoryevich); DOB 19 Dec 1962; POB Zaporozhye, Ukraine; Head of the Office of the Federal Migration Service in the City of Sevastopol (individual) [UKRAINE-EO13660].

LYAGIN, Roman (a.k.a. LIAGIN, Roman; a.k.a. LIAHIN, Roman; a.k.a. LYAHIN, Roman); DOB 30 May 1980; POB Donetsk, Ukraine (individual) [UKRAINE-EO13660].

ZDRILIUK, Serhii Anatoliyovych (a.k.a. ZDRILIUK, Serghiei; a.k.a. ZDRILYUK, Sergei; a.k.a. ZDRILYUK, Sergey; a.k.a. ZDRYLYUK, Serhiy); DOB 23 Jun 1972; POB Vinnytsia Region, Ukraine; nationality Ukraine; citizen Russia (individual) [UKRAINE-EO13660].

The following entities have been added to OFAC’s SDN List:

EURASIAN YOUTH UNION, Russia 3, Bagrationovskiy Proezd, House 7, Area 20 B, Office 405, Moscow 121087, Russia; Website http://rossia3.ru; Email Address esm@rossia3.ru [UKRAINE-EO13660].

RUSSIAN NATIONAL COMMERCIAL BANK (a.k.a. RNKB OAO; a.k.a. ROSSISKI NATSIONALNY KOMMERCHESKI BANK OTKRYTOE AKTSIONERNOE OBSHCHESTVO; a.k.a. “RNCB”), d. 9 korp. 5 ul.Krasnoproletarskaya, Moscow 127030, Russia; SWIFT/BIC RNCO RU MM; Website http://www.rncb.ru; Email Address rncb@rncb.ru; BIK (RU) 044525607; Registration ID 1027700381290 (Russia); Tax ID No. 7701105460 (Russia); Government Gazette Number 09610705 (Russia) [UKRAINE-EO13685].

Fuente: ht tp://www.treasury.gov/resource-center/sanctions/OFAC-Enforcement/Pages/20150311.aspx

Desde La Cuarta Teoría Política en español* queremos mostrar nuestro apoyo y reconocimiento a los camaradas sancionados por la mafia imperialista estadounidense y sus cipayos.

*Naturalmente, desde la Página Transversal nos unimos a ese apoyo y reconocimiento.

Fuente: La Cuarta Teoría en español

Russland setzt auf Währungsallianz mit China

Russland setzt auf Währungsallianz mit China

Ex: http://www.unzensuriert.at

 
Ein stabiler Wechselkurs von Dollar zu Yuan ist die Basis einer neuen Währungspolitik. Foto: Federal Reserve / Wikimedia (CC BY-SA 3.0)
 
Ein stabiler Wechselkurs von Dollar zu Yuan ist die Basis einer neuen Währungspolitik.
Foto: Federal Reserve / Wikimedia (CC BY-SA 3.0)

Einen weiteren Schritt in Richtung Abschaffung des US-Dollars als Weltwährung haben nun Moskau und Peking gestartet. Am vergangenen Dienstag gab Russland den Startschuss zum Handel sogenannter Yuan-Rubel-Futures. Mit diesen Futures-Kontrakten soll der Markt für das Währungspaar Chinesischer Yuan / Russischer Rubel im internationalen Wirtschaftskreislauf erschlossen werden. Basis ist der sprunghafte Umsatzanstieg des Handels an der Moskauer Börse in der chinesischen Yuan-Währung.

So explodierte der Handel um nicht weniger als 700 Prozent, d.h. auf 395 Milliarden Rubel, die in der chinesischen Währung gehandelt wurden. Und dies ging ausschließlich zu Lasten des US-Dollars. Wobei gleichzeitig der Wechselkurs zwischen US-Dollar und Yuan in den letzten Jahren sehr stabil war. Dies privilegiert den Yuan zusätzlich als eine der neuen Weltwährungen. 

Moskau: Währungssicherungselemente werden geschaffen

Laut Andrej Schemetow, dem Chef der Moskauer Börse, ist dies die Basis für die Etablierung einer vollständigen Palette von Yuan-Sicherungselementen beim internationalen Warenverkehr. Damit versucht mach die Spekulationsangriffe von Seiten der USA gegen den Rubel, die seit dem Ausbruch der Ukraine-Krise fortlaufend stattfinden, zu neutralisieren. Handelssanktionen und andere Instrumente des Westens gegen Moskau im Zuge des laufenden Wirtschaftskriegs verlieren so ihre Wirksamkeit.

Des Syriens demandent réparation à Fabius!

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Des Syriens demandent réparation à Fabius!

Source: Le Figaro

Des Syriens, dont des proches ont été victimes de rebelles, ont demandé mercredi au tribunal administratif de Paris une réparation symbolique d’un euro, « pour les fautes personnelles commises par le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, dans ses fonctions ». Sept civils syriens, cinq hommes et deux femmes, qui se présentent comme des proches de victimes de violences commises par les rebelles luttant contre le régime de Bachar al-Assad, sont à l’origine de cette procédure.

Laurent Fabius s’est montré en pointe dans le dossier syrien, au côté de la rébellion à qui la France a livré des armes, et il est visé pour plusieurs déclarations publiques. Le chef de la diplomatie avait ainsi estimé, en août 2012, que « Bachar el-Assad ne mériterait pas d’être sur terre » et, en décembre 2012, que »le Front al-Nosra fait du bon boulot », alors même que cette organisation djihadiste syrienne venait d’être classée terroriste par les États-Unis.

L’un des plaignants, Nawar Darwich, affirme que le village près de Lattaquié, dans lequel il s’était réfugié avec sa famille pour fuir des attentats ayant visé son quartier à Damas, avait été envahi à l’aube du 4 août 2013 par des « bandes armées appartenant aux groupes criminels » du groupe al-Nosra et de l’Armée syrienne libre qui ont massacré une quinzaine de membres de sa famille, dont ses parents et quatre de ses frères et sœurs.

Le rapporteur public a demandé le rejet de la demande des plaignants, estimant que la justice administrative était incompétente à l’égard des « actes de gouvernement ».

Le tribunal administratif a mis l’affaire en délibéré sous quinze jours. Les plaignants avaient déjà déposé une plainte contre Laurent Fabius devant la Cour de justice de la République, habilitée à juger les infractions des membres du gouvernement pendant leurs fonctions, mais la justice avait classé la procédure en janvier dernier.

Source: http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/12/10/97001-20141210FILWWW00263-des-syriens-demandent-reparation-a-fabius.php

samedi, 28 mars 2015

Il faut une «manifestation de solidarité, gauche et droite confondues» contre TTIP et TiSA

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Il faut une «manifestation de solidarité, gauche et droite confondues» contre TTIP et TiSA

Interview de la conseillère nationale Jacqueline Badran, PS/ZH

Ex: http://www.horizons-et-debat.ch

Horizons et débats: TTIP et TiSA sont des accords de libre-échange ayant de lourdes conséquences à long terme. Notre population est mal informée à ce sujet. Que doit-on savoir à propos de ces accords?

Jacqueline Badran: Le TTIP [Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement PTCI, ndt.] est un accord de libre-échange entre les Etats-Unis et l’UE, en dehors de l’OMC. TiSA [Accord sur le commerce des services, ndt.] est un accord de libre-échange ne réglant pas les échanges de marchandises, mais les prestations de services au plus large sens du terme. Cela se passe au sein de l’OMC mais non de manière multilatérale du fait que ce ne sont que les membres le souhaitant qui y participent. Cela constitue une différence essentielle.

Pourquoi en sait-on si peu à ce sujet?

Cela vient du fait que les négociations sont tenues secrètes. Dans le cadre du TTIP, c’est la Commission européenne qui le veut ainsi. Néanmoins, un certain nombre d’informations ont filtré. Toutefois, la Commission prétend disposer de vastes compétences lui permettant de mener ce genre de négociations. A la fin, il ne restera que le droit d’accepter ou de refuser cet accord.

Pourquoi en est-il ainsi?

Parce que le Parlement de l’Union européenne n’a pas de droit de proposition. Ce qui se passe au niveau de l’UE est en réalité parfaitement absurde et antidémocratique car ainsi elle s’affaiblit elle-même.

Quels sont les objectifs du TTIP?

Il s’agit en premier lieu de faciliter le libre-échange des biens et surtout d’accorder aux multinationales des droits excessivement étendus.

De quels droits s’agit-il? Quelles compétences veut-on accorder aux multinationales?

Par exemple le droit de déposer plainte en cas de pertes de bénéfices contre un Etat si ce dernier a pris des mesures législatives au détriment de la multinationale. On peut par exemple imaginer un moratoire concernant les OGM, des directives plus strictes dans le domaine de l’environnement ou l’augmentation de la protection des travailleurs. La multinationale peut alors déposer plainte pour pertes de profits. Autrement dit, on met une multinationale privée au même niveau que l’Etat.

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Quelles en sont les conséquences?

On cesse de légiférer. Si, en tant que législateur, on veut entreprendre une action pour mettre fin à un dysfonctionnement, il faudra réfléchir à deux fois quant aux conséquences pécuniaires engendrées car l’Etat sera tenu à l’indemnisation. C’est la fin de la démocratie, car les contraintes imposées ne permettent plus de prendre des décisions démocratiques. C’est le début d’une oligarchie des multinationales, le règne de quelques-uns. Il ne faut pas forcément être un adversaire des multinationales pour refuser cela tout à fait indépendamment du fait que l’on ait des conceptions de gauche ou de droite. C’est un retour à la féodalité, c’est-à-dire à l’époque précédant la révolution bourgeoise. On ne peut pas laisser faire cela.

Qu’y a-t-il derrière cette idée absurde, comme vous l’avez exprimé, que l’économie voire même des Etats entiers, soient transformés en une dictature des multinationales américaines?

Les Etats-Unis ont naturellement une vision impériale et mènent de ce fait une politique d’hégémonie. Au temps de la colonisation les Européens en faisaient de même mais cela fait sans doute partie du passé. Les pays européens ont pratiqué la décolonisation, plutôt mal que bien, mais ils l’ont menée à bout.

Et qu’en est-il des Etats-Unis?

Là, rien n’a changé. Par exemple, la juridiction extraterritoriale y est monnaie courante. On ne se préoccupe pas seulement de ce qui se passe sur son propre territoire, mais aussi ce qui se passe ailleurs. A cela il faut ajouter que les entreprises sont comprises différemment. On a parfois le sentiment qu’aux Etats-Unis l’Etat doit servir les multinationales.

Est-ce différent en Europe?

Oui, chez nous c’est encore différent, même si je dois constater qu’il y a eu relâchement au cours de la dernière décennie. Même chez nous, les multinationales veulent dicter leurs volontés quant aux impôts et aux conditions d’emplacement, sous menace de délocalisation. L’Europe est sur le meilleur chemin de suivre les traces des Etats-Unis.

Dans quels domaines les multinationales peuvent-elles déposer des plaintes?

Elles peuvent déposer plainte contre un Etat pour pertes de profits. L’Etat est soumis à l’obligation d’indemnisation. Si ce qui a filtré est vrai, alors les multinationales ont le droit d’action pénale et désignent elles-mêmes les juges. Il y aurait un tribunal arbitral composé d’avocats privés. Ce sont des juges qui ne sont ni élus ni légitimés. Les multinationales peuvent donc déposer plainte et parallèlement désigner les juges compétents. C’est incroyable. Qui peut bien inventer une chose pareille? C’est la fin de la démocratie, de l’Etat de droit et le début du règne des multinationales remplaçant les princes d’antan. Cela est totalement antidémocratique et extrêmement douteux par rapport à l’Etat de droit.

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Ici se pose aussi la question des «juges étrangers». Quel est votre point de vue?

Quand la droite parle de «juges étrangers» dans l’UE, il s’agit au moins de juges élus démocratiquement. Il s’agirait donc d’un processus que nous déciderions volontairement de façon bilatérale. Ceux qu’on peut par contre qualifier de «juges étrangers», ce sont les juges désignés par la partie plaignante. On atteint un sommet d’absurdité. Pour notre démocratie directe ce serait la fin de même que pour l’Etat de droit. Cela m’est impensable.

Comment réagissent les pays de l’UE à cette affaire?

En Allemagne, même les socialistes estiment que ce serait un bienfait pour le commerce d’exportation allemand. On calcule en pourcents de PIB supposés, au lieu de dire clairement: c’est inacceptable. Où est-ce que cela va aboutir? Le libre-échange en soi peut être une bonne chose, mais certainement pas à ce prix.

Il faudrait donc s’attendre à un grand débat dans les pays de l’UE?

Oui, mais cela tourne autour de la question de certaines lignes rouges qu’il faut déplacer: à savoir s’il est préférable de ne pas avoir de tribunal arbitral, mais tout de même les droits d’action, etc.

De quels droits d’action s’agit-il?

Ce sont des droits d’action concernant les investissements («investment dispute settlement»). Il s’agirait de «garantir les investissements». Mais en réalité, on investit rien. Ce qu’on veut, c’est vendre des poulets au chlore ou du maïs OGM. Cela n’a rien à voir avec des investissements classiques. Ce sont des réglementations comme celles imposées dans les pays en développement et les dictatures, dans le but de se prémunir contre des expropriations. On voulait éviter ainsi qu’une fabrique nouvellement construite puisse être nationalisée. On reprend ce procédé et on l’adopte à nos pays occidentaux civilisés, qui connaissent le droit et la démocratie et maîtrisent plus ou moins la corruption.

Pourquoi se met-on à négocier de tels accords?

A vrai dire, il est presque impensable que la Commission européenne se mette à négocier une chose pareille. Toutefois, cette même Commission a même proposé de privatiser l’eau, ce qui était tout aussi incompréhensible et inacceptable. Le pouvoir central de l’UE est libertaire à tel point que rien ne va plus, indépendamment du domaine. Il n’arrête pas de privatiser et libéraliser depuis des années. Tout doit être soumis à la logique de l’optimisation du capital. C’est mettre l’économie au-dessus de la politique. En réalité, c’est déjà le cas aujourd’hui, maintenant il s’agit de le consolider au niveau institutionnel.

Si la Suisse devait, à l’avenir, s’y associer, que cela signifierait-il pour le pays?

Il est évident que pour nous en Suisse cela reviendrait à enterrer de facto notre démocratie directe. Car avec chaque décision que nous voudrions prendre, nous devrions prendre en compte que nous sommes soumis à l’obligation d’indemnisation.

L’agriculture est également objet de négociations. Que cela signifierait-il?

Certes, nous avons une agriculture de haute qualité. Et cela nous coûte d’avoir d’autres processus de production et d’autres normes que l’UE. Déjà avec le principe du «Cassis de Dijon», le principe de l’équivalence, nous demandons à juste titre des «produits similaires». Nous exigeons que non seulement les produits soient similaires, mais aussi le processus de production. Donc, si nous laissons vivre de façon naturelle nos poules en leur accordant le plus possible de liberté de mouvement, mais que, par ailleurs, il y a les poules en batteries de l’UE, alors ce ne sont pas les mêmes poules. Nous sommes avec raison fiers de notre agriculture qui a de hautes normes de protection des animaux et de l’environnement. Avec ces accords, tout cela serait éliminé. Tout ce que nous avons décidé démocratiquement n’aurait plus aucune valeur. Voilà ce que nous devons empêcher.

Revenons-en à TiSA. A quoi doit s’attendre la Suisse?

Là, il s’agit de tout le domaine des services publics, tels les écoles, les hôpitaux, l’approvisionnement en eau, les infrastructures etc. qui sont à juste titre soumis chez nous à des règles bien précises. C’est une remise en question de notre service public.

Quelles en seraient les conséquences?

Si les fuites récentes disent la vérité – alors même que le Conseil fédéral prétend que les écoles et la santé ne seraient pas touchés –, il faudrait accorder à un prestataire privé, en l’occurrence une école privée, les mêmes subventions que celles dues à l’école publique.

Peut-on dans ce cas avoir confiance en le Conseil fédéral?

Je ne le crois pas. Quand le Conseil fédéral prétend qu’on ne touchera pas aux écoles, c’est de la tactique, du fait qu’il n’y aurait pour l’instant pas de succès. On attend donc 10 années pour mettre la population au pas et alors les lobbies exerceront une pression considérable. Par exemple de la part du groupe Hirslanden qui exerce actuellement déjà d’énormes pressions dans notre pays. En réalité, il s’agit d’une firme immobilière et rien de plus. La pression sera forte avec le slogan: «Le privé est bon, l’étatique est mauvais». Cela va totalement à l’encontre des fondements de notre Etat.

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Le service public serait donc atteint de plein fouet.

Oui, notre service public en entier qui forme le socle de notre modèle à succès. Dans notre pays, personne ne doit réaliser des bénéfices pour des biens fondamentaux dont nous avons besoin. Le bénéfice d’une institution revient à 100% à la population qui est également propriétaire, et non pas à un petit nombre de personnes. Ce n’est pas par hasard que l’eau, l’électricité, la santé, l’enseignement, les transports en commun, la sécurité et même les services bancaires font partie du bien public. Cela ne se trouve dans aucun autre pays du monde. Ces biens fondamentaux sont soumis depuis plusieurs siècles au principe du bien public et cela depuis la bataille de Morgarten (1315). Ce principe fondamental est un élément constitutif de la Suisse et de sa démocratie directe. C’est étroitement lié ensemble. TiSA permet de privatiser tout ce qui est d’intérêt général et de renchérir les services puisque les propriétaires privés exigent des bénéfices également sur tous les biens indispensables.

… et cela concernerait des domaines aussi sensibles que la santé et la formation …

Oui. Pourquoi devrai-je procurer un bénéfice à un hôpital du seul fait d’y avoir été traité? Pourquoi accorder un bénéfice pour la formation? Il n’y a aucune raison. C’est l’Etat qui prend cela en charge. C’est un de nos avantages essentiels, c’est un facteur de succès primordial de la Suisse. Regardons l’Angleterre où il faut débourser de grosses sommes pour une bonne école privée. Il en va de même aux Etats-Unis, en France et de plus en plus aussi en Allemagne. Là, nous sommes uniques en Suisse. Cette exclusivité est un aspect central de l’essence de notre pays, personne n’a le droit d’y toucher. Le modèle à succès que représente la Suisse réside dans son excellent service public pour lequel personne ne doit réaliser de bénéfices pour les biens de première nécessité. L’objectif à poursuivre est de pérenniser cette situation.
En résumé, on peut dire que ces deux accords interviennent profondément dans le système étatique suisse en réduisant considérablement l’indépendance du pays.
Ce serait la mort de notre indépendance. Cela est vrai pour tout Etat qui y participerait. Non – en réalité ce serait un suicide, consenti volontairement.

Que faire?

Moi, je serais très heureuse d’assister à une manifestation de solidarité gauche et droite confondues, car les conséquences seraient probablement encore pires qu’une adhésion à l’UE. Le PLR et économiesuisse prétendent déjà que nous en avons besoin, par exemple à cause du franc fort. Là, on abuse de la levée du taux plancher pour ses besoins politiques. Pour économiesuisse le libre-échange représente aujourd’hui encore la seule vérité. Ce qui manque, c’est toute considération critique en faveur d’un libre-échange sensé. Nous devons arriver à stopper ce développement allant à l’encontre de notre démocratie et de notre système étatique suisse.

Madame la Conseillère nationale, nous vous remercions pour cet entretien.    •

(Interview réalisée par Thomas Kaiser)

Why Washington Provides Neither Peace Nor Prosperity

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Daniel McAdams: Why Washington Provides Neither Peace Nor Prosperity

The Daily Bell

From the Bionic Mosquito

Today’s DB interview is with Daniel McAdams, from the Ron Paul Institute for Peace and Prosperity.  The interview offers a valuable reminder that war is the issue for all individuals concerned with libertarian, liberal, and free-market (e.g. Austrian) ideas.

I offer only a couple of quotes from the interview:

I view [the Institute’s] number one priority to be fighting war propaganda. Calling out the lies of the neocons and a lapdog mainstream media that walks lock-step with the US regime, regardless of which party is in power.

I am not aware of many organizations that do this regularly and continuously, as a matter of principle (of course, LRC and the Mises Institute come to mind).  Speaking out against war is an end unto itself, the single-most important work that can be done by those concerned with liberty and freedom.

[The Institute] hope[s] to expand our outreach this coming year to include small seminars, conferences, and eventually a foreign policy summer school modeled on the Mises Institute’s summer program in Austrian economics.

I applaud this effort; in addition to the summer program in Austrian economics at the Mises Institute, it seems to me that there is a need for two other such programs – the one mentioned by McAdams regarding foreign policy and another on revisionist history regarding war.  I guess these latter two may be combined, as understanding the lies of wars past offers a good foundation for developing sound foreign policy today.

Read the interview; support all voices against aggressive war.

From the Daily Bell

Daily Bell: Hello. Thanks for taking time to speak to us.

Daniel McAdams: Thank you. I have been a Daily Bell reader for years and what a thrill to be interviewed by the publication!

Daily Bell: Thank you. That’s a very kind compliment. You are executive director of the Ron Paul Institute. Give us a sense of the scope and priorities of the Institute? How is it doing? Is outreach going well?

Daniel McAdams: We came up with the concept around the time Dr. Paul called us all in to his congressional office in the midst of his last presidential run to inform us that he was retiring from Congress. It was a dramatic moment for all of us on his Washington staff, as we had worked together for more than a decade through some of the most difficult times. There was definitely the feeling of us being contra mundi on the Hill.

The idea of the Institute was to continue Dr. Paul’s outreach and education in the areas of foreign policy and civil liberties, with a special focus on how a peaceful foreign policy leads to real prosperity. “Peace, commerce, and honest friendship,” as it was said. Similarly, we felt it was important to shine the light on the nexus between the financial interests of the global elites and the promotion of war and destruction. Thus we criticize the Federal Reserve as the chief banker of the war machine.

We knew we could not compete financially with the big Beltway think tanks, whose budgets overflow with the profits of the military-industrial complex. But it is also true that it only takes a few motivated people to really make a difference. So we set out to make the case for uncompromising non-interventionism. Unlike the Beltway thinkers, we never wanted to serve up tedious policy prescriptions to PhD.’s or “global chessboard” geopolitical bloviators. We put together a top-notch “beyond Left/Right” board of advisors, drawn largely from the group of guest speakers at Dr. Paul’s famous Thursday policy lunches held in his congressional office.

The Institute’s intended audience is the millions worldwide who have had their eyes opened to non-interventionism and the importance of protecting civil liberties by Dr. Paul’s 40 years in public life, and particularly those who saw the light through his last two presidential campaigns. Of course we also want to reach the many who are on the verge of having their eyes opened! Our audience is the informed and interested average reader – preferably one with a sense of humor and appreciation for a bit of sarcasm here and there.

The current centerpiece of the Institute’s outreach efforts is our increasingly influential website, on which we feature Dr. Paul’s regular weekly column, the original writings of myself and my colleague Adam Dick, and a highly-curated collection of the best writing available drawing heavily from the work of our board members and associates. Our aim is to create a highly readable product that is thought-provoking, slightly edgy, and oftentimes cheeky especially when poking fun at the neocons. We have passed 110,000 Facebook followers and I am fascinated by the lively and well-informed debate among our readers when we post our articles there. Our original work is regularly republished by hundreds of news websites around the world. I appear regularly on television and radio programs worldwide, and I speak at various conferences and events.

We are the publisher of Ron Paul’s new book, which is in its final stage of preparation for release this spring. This is to be his first book dealing with foreign policy and war since 2007 and his first book since he retired from Congress in 2013. It is a great book and people are going to be very surprised by it!

We also will launch a couple of programs as we begin our third year in operation. First planned is a unique kind of fellowship program for young communicators. We would like to help train the next generation of critical thinkers in writing about foreign policy and civil liberties for our kind of audience.

Daily Bell: Give us some background on your relationship with Ron Paul. How did you first come to know him? What is it in particular that has led you to work with him some 14 years now?

Daniel McAdams: I first came to hear the name “Ron Paul” as I was sitting in my apartment in Budapest, Hungary at the end of the 1990s while the US was gearing up for war on Serbia. I had discovered Antiwar.com and Justin Raimondo’s writing through a then-popular conservative discussion website and I noticed Antiwar.com kept posting remarkably insightful columns on the Balkans by a US Congressman called Ron Paul. At the time I was making regular trips to the Balkans, writing about the impending disaster of US intervention there. I was amazed that someone back in the US really “got it” and from then on I always hoped to at least let him know how much I appreciated his work.

I had not given a great deal of thought to the concept of non-interventionism and in fact I had a fellowship at the time to do a book on how the US needed to start supporting the “good guys” overseas instead of the “reformed” commies that Clinton had been backing. It was through reading Dr. Paul and the other greats like Lew Rockwell and his group that I came to understand that the only logical solution to the problem of the post-Cold War era was to embrace non-interventionism as the guiding principle of US foreign policy. Nothing else made sense. So…I kind of wasted a year writing book! But of course it was not a waste at all, as I discovered the practicality of the non-interventionist perspective. It was not really theoretical to me. I came to realize that not only was it impossible for the US, thousands of miles away, to accurately pick the “good guys” to support overseas, it was immoral for them to attempt to do so.

Daily Bell: You recently moved your family and the Institute to Texas so you could office closer to Dr. Paul?

Daniel McAdams: Well, because we were never going to be a think tank in the Washington, D.C. sense of the word, it made very little sense to waste our time and very limited resources trying to influence those whose vested interests were in maintaining the US empire. It made much sense to decamp to where we could work more closely with Dr. Paul, operate more cheaply, and better connect with our intended audience.

Daily Bell: Give us a sense of the priorities of the Institute. With all the issues that need addressing these days, what’s most important, from the Institute’s perspective?

Daniel McAdams: There are numerous organizations that call themselves “antiwar” and many of them legitimately so. But opposing war once it has started is akin to buckling your seat belt after an auto accident. It’s too late! I view our number one priority to be fighting war propaganda. Calling out the lies of the neocons and a lapdog mainstream media that walks lock-step with the US regime, regardless of which party is in power. That is also where you are in the bulls-eye of the war-promoters. And it’s always the same. When Dr. Paul strongly opposed the war on Iraq – and especially the propaganda that lied us into that war – he was called an apologist for Saddam. These days when we point out that the US government has yet to show any evidence of the massive Russian invasion of Ukraine they claim took place over the past year, we are called “Putin’s mouthpiece.” You will notice that the war-promoters always seek to personalize their propaganda. It is always about Saddam and Gaddafi and Assad and Putin. They rely on creating a single demon upon which we are supposed to focus our daily two minutes of hate. Worst of all, so far it works.

Daily Bell: How did you become involved in the freedom movement generally? What made you go to work with Ron Paul initially?

Daniel McAdams: I am slightly wary of what are called “movements.” Too often they can devolve into restricting doctrines and even cultish tendencies. I prefer to focus on the principles and the issues. There are plenty of young people these days who are interested in Dr. Paul’s ideas. That is absolutely terrific and encouraging. But in my opinion, many of them need to read more and concentrate less on being “activists.” That is why we formed the Institute: to help ground the energy and activism in real knowledge of the issues. Nothing wins a debate better than a deep understanding of the current facts and also the antecedents.

My work with Dr. Paul began almost by accident. When I returned from Europe at the end of 1999, I was finally able to deliver to one of Dr. Paul’s staffers my message of thanks for all the excellent articles Dr. Paul had written about US policy in the Balkans. I was moping around Washington without work after being dismissed from a very unsuited think-tank job (long story) when out of a blue came a call from that very same Ron Paul staffer asking whether by chance I was looking for work! He had been planning to leave the office and he wanted to find a suitable possible replacement before he announced his intentions to Dr. Paul. It was a life-changing moment, to say the least.

Daily Bell: Give us some background into your own education and work before joining Dr. Paul.

Daniel McAdams: Well, ha ha, I was an English major at UC Berkeley in 1988. I had no idea what to do with that! It was a time of economic recession and so I did the absolutely logical thing in such circumstances: I went to graduate school! The only useful thing that came out of that for me was an internship in the State Department’s Bureau of Intelligence and Research, which taught me how to condense three weeks of reading classified and unclassified material into three sentences in the Secretary of State’s Morning Intelligence Summary. Brevity and clarity.

Daily Bell: You worked in eastern Europe. Tell us about that.

Daniel McAdams: While working on my masters in international relations in 1992 I had an offer to go to Budapest and help the local Gallup office set up a think tank to study the sociological aspects of the regime change in Hungary and eastern Europe. I was doing my thesis on the system change in Hungary so I thought it would be a good idea to break from academia and really get a feel for what was happening on the ground.

So along with my eager wife we left San Francisco for Budapest, where we remained for seven years. Faced with the realization that the Gallup job was more or less a farce and that I did not yet want to go home, I luckily landed a position as editorial page editor of the Budapest Sun, which was then owned by the current military writer for USA Today, Jim Michaels. Jim was a great friend and mentor and he helped me bridge the gap between my former academic writing and the real world of writing for real people.

Eventually I was invited to work with a group of Oxford intellectuals in the British Helsinki Human Rights Group, where I began traveling chiefly to the Balkans to monitor elections and political unrest. I was there for what I consider one of the prototype US-led regime change operations, in Albania in 1996. In my somewhat naïve state I was astonished that the US government was overthrowing a genuinely anti-communist and free-market leader, Sali Berisha, in favor of the barely reformed and still very thuggish former communist party. Surely there must be some mistake, I was convinced. Soon I realized that the US supported the “reformed” communists in east Europe not because they were secretly pro-commie, but rather because they sought above all control over these places. The communists were highly skilled in subverting their own national interests to the desires of a strong foreign power – and in getting rich in the process. Nationalists like Berisha, and Vladimir Meciar in Slovakia at the time, were simply not reliable for the US. Once I asked Berisha why he thought the US turned on him. He demurred slightly, but mentioned that he refused a US demand to use Albanian territory as a secret listening station for the unraveling situation in what was once Yugoslavia. He did not want to get involved in the affairs of other countries in the region. To the US, that was simply unacceptable.

As Albania fell apart with US assistance, I became aware that the US funded “NGOs” like the International Republican Institute were not at all as advertised back home. When the leader of the anti-communist opposition was murdered in broad daylight by a communist hit team, the IRI country representative told me in his office that he was glad the guy was murdered because he was too radically anti-communist. I realized then that the National Endowment for Democracy and the various cut-out groups it funds like IRI were actually enemies rather than champions of freedom and liberty.

Ironically, we were constantly attacked by the other Helsinki groups because we were the only one not funded by governments! According to them, only a government-funded human rights group could legitimately monitor the human rights actions of the governments that fund them! The “official” election monitoring organizations like the OSCE usually wrote their election report before the election had even taken place. They demanded openness from the governments they monitored but they would not even allow a legitimately credentialed monitoring organization like the British Helsinki Group to attend their briefings because we wrote critical things about their conclusions. This corruption contributed strongly to my transformation into a non-interventionist.

Daily Bell: You seem to have an affinity for supporting the progress of places like Ukraine. Do you have a familial connection – or is it a kind of professional preoccupation?

Daniel McAdams: I did have an academic interest in the region when I was in grad school, but working in Congress later required me to quickly get up to speed on wherever there was a trouble spot. So through the years I have focused on Iraq, Syria, Africa, and elsewhere. In Ukraine now there is the important matter of the possibility of a major world conflict breaking out. That does tend to focus the mind!

Daily Bell: What’s going on in Ukraine concerning the present crisis? Can you give us some background?

Daniel McAdams: The US has been meddling in Ukraine’s internal affairs since at least the early 2000s and the Orange Revolution, which was covertly and overtly funded and supported by the US government. As with all the enterprises of the neocons and interventionists it quickly came a cropper, with the population voting back in the fellow that the US had helped depose as soon as they next had the opportunity to do so. That fellow, Yanukovych, was finally dispensed with in the US-backed coup last February. The promised stability, democracy, and prosperity has, as in other US interventionist projects, come up somewhat short. The Libyans were supposed to have experienced nirvana once US and French planes bombed the country back to the stone age. Ditto the Syrians after US Ambassador Robert Ford set the regime change mechanism in motion. And the glorious Arab Spring? Ask the Yemenis and Tunisians how it’s all working out.

Daily Bell: Why is the West so determined to destabilize Ukraine, in your view?

Daniel McAdams: Destabilization is the effect more than the intent, I think. But as with most foreign policy actions there is a confluence of influences. Certainly the US oligarchs cannot wait to get their hands on Ukraine’s potential natural resource riches. We all know about vice president Biden’s son’s eager leap into the fray. And there is nothing like snapping up millions of acres of enormously productive farmland in a country whose economy has been obliterated. Of course the military-industrial complex has its own interests, as both NATO expansion and conflicts produce new customers whose purchases can be safely guaranteed by the US taxpayer. And the neocons who dominate both political parties are endlessly pursuing the Wolfowitz doctrine that no potential rival to US hegemony can be allowed to emerge. The plan is to encircle Russia and ultimately overthrow what they view as a non-cooperative regime. It is like little Albania writ large – demand total obedience. They are intoxicated by what they believe are their prior successful regime changes, and encouraged to pick off ever-larger targets. But of course their work is all coming apart. Even Serbia has seen recent protests against the government’s obsequiousness toward the US and EU.

Daily Bell: Is this an ongoing program? Could it end up in a military confrontation directly with Russia?

Daniel McAdams: The danger is great. Led by neocons like Assistant Secretary of State Victoria Nuland, Anthony Blinken, Susan Rice and so on, with the participation of foreign assets like NATO Secretary General Jens Stoltenberg, the US is determined to push Russia beyond its already-stated red-line. A quick review of recent NATO military exercises right on the Russian border lends evidence to the view that they are actually hoping to provoke a conflict. And the propagandized population, where the mainstream media is compliant beyond Pravda proportions, is convinced that Putin is a madman who must be stopped.

Daily Bell: What’s your opinion of Putin?

Daniel McAdams: He is a foreign politician. I am not a Russian citizen. And I am not crazy about any politician. To the extent he is a brake on the designs of the neocons for world domination, which I believe will lead to economic ruin and tyranny for my country, I suppose I welcome those perhaps unintended consequences. The same with the late Hugo Chavez, whose socialist policies I obviously did not endorse. But when he challenged US intervention in his country and the region – even standing up to a US-sponsored coup against him – he was even if inadvertently helping those of us who advocate peace and commerce rather than embargoes and war. We cannot afford a world empire and the pursuit of empire abroad historically goes hand-in-hand with lurching tyranny at home. A look at the state post-9/11 civil liberties in the US shows in what direction we are heading.

Daily Bell: Is Ukraine going to divide into two separate entities?

Daniel McAdams: That is not for us to decide. In principle, secession is a commendable pursuit. Our country was founded on secession. The Founders decided that they no longer wanted to be governed by the British crown so they seceded. If a group of people 6,000 miles away decide they want to be governed by a different group of people than they had been previously, it is hard to see why that is of any concern to the United States. But this hubristic idea that we are the one indispensable nation leads Americans to endlessly ask themselves and each other, “what are we going to do about…?” Plus the breaking up of large entities into smaller entities often leads to more freedom through more accountability. The ancient Catholic principle of subsidiarity was supposed to be at the core of the European experiment, but they seem to have abandoned that concept rather quickly.

Daily Bell: What about other countries in the area? Are things getting better or worse?

Daniel McAdams: There is a growing unrest particularly among central European countries who have relied on trade with Russia or on import of Russian gas. In Hungary particularly the US and EU are looking to isolate and likely eventually undermine the government of Viktor Orban. Orban had the gall to strike a deal with the Russians to upgrade a nuclear power plant without permission from Brussels and he stuck it to the international banksters. Likewise, the Czech Republic’s Zemen is thought to be unreliable due to his insufficient enthusiasm toward sanctions on Russia. Europe is Germany and Germany seems to be having a nervous breakdown, smacked around by an abusive spouse in Washington but unsure where to go for shelter.

Daily Bell: Russia is constantly accused of lying about its troops and about the “war.” Is it?

Daniel McAdams: I am certainly prepared to believe claims of a massive Russian invasion of Ukraine – they say more than 15,000 with the normal accompanying equipment. But because we have all lived through 2002 and the “mobile chemical labs” and “mushroom cloud” lies, it seems a safe course to hold out for some proof. How hard can it be in the age of the high-definition satellite to produce conclusive evidence of such a massive Russian invasion? It is very interesting to, on one hand hear the harrowing claim of Victoria Nuland in the Senate that the Crimeans are living through a “reign of terror” under Russian rule, while at the same time reading in such mainstream journals as Forbes that a June Gallup poll found that some 83 percent of Crimeans of all ethnicities thought the referendum to secede from Ukraine was legitimate. Asked whether life would be better for them after joining Russia, more than 73 percent said it would. And when a German poll asked whether the population agreed with the Russian “annexation” of Crimea 82 percent said “yes.” We are supposed to believe this is a “reign of terror”? Or that perhaps Gallup or the Germans are in the pay of Putin?

Ultimately it is of little concern to the United States if Russia is taking an interest in the spreading chaos next door. Do the neocons want us to believe the US would not take an interest if the Chinese overthrew the Mexican government and were holding massive military exercises in Tijuana?

Daily Bell: What are the plans for the Institute in the near future? Is foreign policy going to become a larger concern?

Daniel McAdams: We hope to expand our outreach this coming year to include small seminars, conferences, and eventually a foreign policy summer school modeled on the Mises Institute’s summer program in Austrian economics. But I believe our focus will remain to a large degree on producing the kinds of analysis and perspective you will find nowhere else. The neoconservatives have attacked us relentlessly, which I take as a badge of pride. The Washington Free Beacon, founded by Bill Kristol, has a regular panic attack about the Ron Paul Institute’s activities. This year we have been linked on the Drudge Report two or three times, which has greatly expanded our reach. I plan to keep growing our readership.

Daily Bell: How about yourself? Other plans? Additional personal or professional outreach?

Daniel McAdams: Lately I have been involved with helping Dr. Paul set up his Ron Paul Liberty Report. He is no longer associated with the Voices of Liberty and is working on launching his own regular Internet television program closer in line with his perspectives and drawing from our rich circle of brilliant friends and associates worldwide.

Daily Bell: How can people get involved with the Institute?

Daniel McAdams: I very much hope people will visit our website regularly at RonPaulInstitute.org. From there you can locate us on Facebook and Twitter. Dr. Paul is known for his frugality and if anyone is so kind as to provide us with financial support I can assure them it will be spent very carefully. We are a project of Dr. Paul’s FREE Foundation, a 501(c)3 organization, so donations are tax deductible.

Daily Bell: Any other points you’d like to make?

Daniel McAdams: Thank you so much for including me in your excellent interview series and best wishes.

Daily Bell: Thanks for your time.

Reprinted with permission from The Daily Bell.

Révélations sur les profonds liens financiers entre la Fondation Clinton et les oligarques ukrainiens

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Révélations sur les profonds liens financiers entre la Fondation Clinton et les oligarques ukrainiens

Auteur : Michael Krieger
Ex: http://zejournal.mobi

Incroyables Révélations sur les racines du problème Ukrainien ! Et ça, vous ne le lirez pas dans les médias mainstreams , qui le qualifieront sûrement de « théorie du complot » n’est ce pas, même si c’est donné (en partie) par le Wall Street Journal : demandez vous POURQUOI ! Ce n’est pas sérieux, les médias de masse ne sont plus crédibles : notre force et ce qui fait toute la différence (et elle est de taille), c’est que nous on ne travaille pour aucun intérêt privé, on ne recherche que la Vérité, en ces temps de tromperie universelle…

Révélations sur les profonds liens financiers entre la Fondation Clinton et les oligarques ukrainiens qui ont poussé à resserrer les liens avec l’Union Européenne.

Entre 2009 et 2013, y compris quand Mme Clinton était Secrétaire d’État, la Fondation Clinton a reçu au moins 8,6 millions de dollars de la fondation Victor Pinchuk, selon cette même fondation, basée à Kiev. Elle a été créée par M. Pinchuk dont la fortune provient d’une entreprise de fabrication de tuyaux. Il a effectué deux mandats comme membre élu du parlement ukrainien et est un partisan de liens plus étroits entre l’Ukraine et l’Union Européenne.

En 2008, M. Pinchuk a signé un engagement de 29 millions de dollars sur 5 ans à la Clinton Global Initiative, une aile de la fondation qui coordonne les projets caritatifs et les financements mais qui ne gère pas l’argent. L’engagement portait sur le financement d’un programme de formation des futurs dirigeants ukrainiens et de professionnels « pour moderniser l’Ukraine”, selon la Fondation Clinton. Plusieurs anciens sont les membres actuels du Parlement ukrainien. Les dons réellement versés jusqu’à présent s’élèvent à seulement 1,8 millions de dollars, selon un porte-parole de la Fondation Pinchuk, citant l’impact de la crise financière de 2008.

La Fondation Pinchuk a déclaré que ses dons étaient destinés à contribuer à ce que l’Ukraine devienne “un pays prospère, libre, moderne et basé sur les valeurs européennes”. Elle a déclaré que si M. Pinchuk faisait du lobbying au département d’Etat concernant l’Ukraine, “cela ne pourrait être considéré autrement que comme une bonne chose”. – extrait de l’article du Wall Street Journal : Clinton Charity Tapped Foreign Friends

La première fois que j’ai lu le titre de cet article, j’en ai fait peu de cas. En fait, j’ai presque failli l’ignorer pensant que c’était juste la copie d’un paragraphe précédent que j’avais souligné dans le journal : Hillary Clinton mise à nue partie 2 – la Fondation Clinton a reçu des millions de pays qui financent aussi ISIS.

Heureusement, j’ai décidé de jeter un coup d’oeil et ma mâchoire en est tombée. Bien que le Wall Street Journal n’ait pas insisté sur le lien, j’ai été stupéfait de voir que, de tous les oligarques liés à des gouvernements étrangers qui ont fait don à la Fondation Clinton alors qu’Hillary était Secrétaire d’État, l’Ukraine était en tête de liste.

J’ai trouvé cela étrange mais en poursuivant ma lecture j’ai eu peine à croire à quel point le contributeur principal était lié à l’actuel régime au pouvoir. Considérant qu’il s’agit aujourd’hui du point géopolitique le plus chaud sur la planète, beaucoup, beaucoup de questions restent à être posées.

 

Rappelons également certains des aspects les plus louches du nouveau gouvernement ukrainien en regardant un peu en arrière sur l’article Made in USA – comment le gouvernement ukrainien distribue la citoyenneté afin que des étrangers puissent diriger le pays. En voici quelques extraits :

Des allégations selon lesquelles le nouveau gouvernement en Ukraine et son parlement ne sont rien de plus que des marionnettes occidentales ont constamment circulé depuis le mois de février. Néanmoins, je pense qu’il est très important que la prise de contrôle soit désormais manifeste, indéniable et complètement déclarée. Rien ne prouve ce fait plus clairement que le récent et soudain octroi de la citoyenneté à trois étrangers afin qu’ils puissent occuper des postes de haut niveau au sein du gouvernement.

En haut de la liste est l’américaine Natalie Jaresko qui dirige le fond de capital-investissement Capital Horizon. Elle sera désormais le ministre des finances de l’Ukraine, et je doute fort qu’elle doive payer la taxe d’expatriation sur le revenu (un ensemble de lois pour les riches et puissants, une autre série de lois pour les paysans). Pour le Ministère de l’économie, c’est un banquier d’affaires lituanien, Aivaras Abromavicius, qui prendra les rênes. Le Ministre de la santé sera Alexander Kvitashvili de Géorgie.

Maintenant lisez l’extrait du WSJ qui suit :

La Fondation Clinton a renoncé aux dons de gouvernements étrangers lorsque Hillary Clinton était Secrétaire d’État. Un examen de ses déclarations montre que cela n’a pas empêché la Fondation de lever des millions de dollars d’étrangers ayant des liens avec leurs gouvernements d’origine.

Certains donateurs ont des liens directs avec des gouvernements étrangers. L’un est membre de la famille royale saoudienne. Un autre est un oligarque ukrainien et ancien parlementaire. D’autres sont des personnes ayant des liens étroits avec des gouvernements étrangers qui découlent de leurs activités commerciales privées. Leurs politiques d’intérêts déclarées varient des droits de l’homme jusqu’aux relations États-Unis-Cuba.

Tout compte fait, d’après les documents de la fondation, il y a eu plus d’une douzaine d’étrangers, fondations et entreprises grands donateurs de la Fondation Clinton dans les années suivant la période de 2009 où Mme Clinton était secrétariat d’État, donnant collectivement entre 34 et 68 millions de dollars. Certains donateurs ont également fourni un financement direct à des projets de bienfaisance parrainés par la Fondation, évalué par l’organisme à 60 millions de dollars.

Les bailleurs de fonds étrangers joints par le Wall Street Journal ont déclaré qu’ils ont contribué à la Fondation pour des raisons de bienfaisance, et non pour des raisons politiques.

L’ancien Président Bill Clinton a promis à l’administration Obama que la Fondation n’accepterait pas de dons de gouvernements étrangers tant que son épouse est Secrétaire d’État. L’accord n’impose pas de limites sur les dons de particuliers étrangers ou de sociétés.

Pendant l’activité de Mme Clinton au département d’Etat, M. Schoen, sondeur, était enregistré comme lobbyiste pour M. Pinchuk d’après des documents fédéraux. M. Schoen a déclaré avoir rencontré plusieurs fois, avec M. Pinchuk,  les aides Clinton y compris Melanne Verveer, une ukrainiene-américaine, ainsi qu’un ambassadeur itinérant du département d’Etat pour les questions autour de la place des femmes dans le monde. Le but, d’après M. Schoen, était d’encourager les Etats-Unis à faire pression sur le président ukrainien Viktor Yanukovych afin qu’il libère son prédécesseur alors emprisonné, Yulia Tymoshenko.

M. Schoen a ajouté que son lobbying était sans rapport avec les dons. “Nous ne tentions pas d’utiliser n’importe quel effet de levier ou toute connexion ou quelque chose du genre en relation avec la Fondation”, a-t-il dit.

S’il te plaît Schoen, ne me pisse pas sur la jambe en me disant qu’il pleut.

La Fondation Pinchuk a déclaré que ses dons étaient destinés à contribuer à ce que l’Ukraine devienne “un pays prospère, libre, moderne et basé sur les valeurs européennes”. Elle a déclaré que si M. Pinchuk faisait du lobbying au département d’Etat concernant l’Ukraine, “cela ne pourrait être considéré autrement que comme une bonne chose”.

Oui, bien sur, il suffit de jeter un bref coup d’oeil sur l’Ukraine pour constater à quel point ce fut une chose merveilleuse pour le pays.

Le Royaume d’Arabie Saoudite n’était pas autorisé à donner à la Fondation tant que Mme Clinton était au département d’Etat. Mais plusieurs hommes d’affaires saoudiens de premier plan ont donné des millions.

Victor Dahdaleh, un homme d’affaires de Londres dont la Fondation a contribué entre 1 et 5 millions de dollars, a des liens avec une société d’aluminium appartenant à l’état de Bahreïn. Il a été l’intermédiaire entre l’entreprise d’Etat Aluminium Bahrain B.S.C. et Alcoa World Alumina, qui est majoritairement détenue par Alcoa Inc. L’an dernier, il a été acquitté à Londres sous l’inculpation de corruption de fonctionnaires Bahreïnis afin d’obtenir des contrats pour la société Alcoa. L’an dernier aux États-Unis, la filiale d’Alcoa a plaidé coupable à des accusations de corruption, et le Ministère de la Justice a déclaré qu’une enquête sur la question reste ouverte.

Rilin Enterprises, filiale d’une société chinoise privée de construction, d’infrastructure et de société de gestion de port, a donné un gage de 2 millions de dollars à la Fondation. La société a été fondée et est dirigée par Wang Wenliang, membre du Congrès National du Peuple, l’ancien organe parlementaire de la Chine. M. Wang n’a pas répondu à notre demande pour un entretien au cours de la réunion annuelle plus tôt ce mois.

M. Wang est l’ancien fonctionnaire municipal de Dandong, une ville de 2,4 millions d’habitants dans la province de Liaoning, sur la frontière entre la Chine et la Corée du Nord. Sa société contrôle désormais le port de cette ville, une route commerciale importante en Corée du Nord.

La Fondation Clinton ignorait que M. Wang était un délégué à l’APN (NPC), selon un responsable de la Fondation.

Une des sociétés de M. Wang était un entrepreneur pour la nouvelle ambassade de Chine à Washington.

Dans une économie d’oligarques truquée et frauduleuse, c’est ce que nous appelons un gentil “retour de copinage”.

Eh bien, oui. C’est pourquoi les Etats-Unis sont « la meilleure “Democracie” que l’argent peut vous offrir : pour chaque dollar dépensé influençant la politique américaine, les sociétés obtiennent $760 en retour”.

Au pire, ce qui précède aide aussi à expliquer ce qui suit : la farce est totale : le fils de Joe Biden rejoint le conseil d’administration du plus grand producteur de gaz d’Ukraine.


- Source : Michael Krieger

War Raok n°42

wr42.pngWar Raok

SOMMAIRE N°42

Buhezegezh vreizh 

Editorial 

Buan ha Buan 

Écologie Europe

Pour une écologie authentique et traditionnelle 

Notre Europe

La Croatie : du communisme au mondialisme

Société

Quel avenir pour nos cimetières bretons ?

Hent an Dazont

Votre cahier de 4 pages en breton 

Politique

Réflexions sur l’actualité d’un trimestre écoulé

Résistance en Europe

Colloque Voorpost et Congrès Adsav ! 

Tribune libre

La notion de République 

Mémoire bretonne

Ces Bretons qui ne seront jamais honorés

Littérature bretonne

Contes et légendes de Bretagne,

la plus longue mémoire (4e partie)

Lip-e-bav

Emincé de boeuf en salade

Nature

Les animaux n’aiment pas les “amalgames”

Keleier ar Vro

Une profanation qui ne dit pas son nom

Courrier des lecteurs

Bretagne sacrée

Site WAR RAOK MOUEZH BREIZH : 

http://www.war-raok.eu  

Site SAUMONS DE BRETAGNE : http://saumonsdebretagne.hautetfort.com

 

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EDITORIAL

Histoire et tradition, la mémoire d’un peuple

par Padrig Montauzier

Alors que la Bretagne est chaque jour plus menacée dans son identité, que son histoire est chaque jour mise à mal, que sa mémoire est constamment salie, que sa culture se délite, que ses valeurs et traditions, dont elle est porteuse, se transmettent de plus en plus difficilement, pour toutes ces raisons le combat de notre émancipation se fait chaque jour plus pressant. Il est plus que jamais nécessaire de retourner aux sources de ce qui fit la grandeur de la Bretagne pour y puiser ce que la culture et la pensée bretonnes ont produit de meilleur. Il n’y a aucune nostalgie dans ces propos, aucun relent passéiste, juste une constatation de ce qu’est devenu mon pays depuis la perte de sa souveraineté. Il n’est pas question de ramener la Bretagne du XXIème siècle aux institutions passées. Je ne tombe pas plus dans le goût systématique du passé que dans l’adulation frénétique du futur. Chaque moment de l’Histoire contient les trois dimensions du temps que sont le passé, le présent et l’avenir. Il nous faut chercher dans le passé, des enseignements, des racines pour l’avenir. Le passé le plus lointain inspire le futur le plus puissant. Lorsque je parle de tradition, pour moi ce n’est pas ce qui est mort, c’est, au contraire, ce qui vit. C’est ce qui survit du passé dans le présent. Ne pas enseigner le passé est une grave erreur car il y a dans le passé une poésie dont nous avons besoin pour vivre. Faisons pénétrer dans les esprits cette juste idée que les choses d’autrefois ont eu leur raison d’être, qu’il y a des légitimités successives au cours de la vie d’un peuple. Ce n’est pas seulement à nos traditions, c’est à notre histoire, à notre culture que s’attaquent les ennemis de l’âme bretonne, et à cet égard, Messieurs les nihilistes et autres internationalistes, je doute que l’on trouve dans l’histoire un peuple qui, ayant été conquis et humilié par une France arrogante, ait fait le prodigieux effort pour conserver en lui jusqu’à la mémoire de son propre passé. L’histoire de la Bretagne n’est pas seulement un enchaînement de faits, une succession de dates, une alternative de prospérités et de revers… elle est une tradition. La Bretagne charrie avec elle une histoire particulière, une histoire singulière. Les Bretons ne sont pas destinés à faire nombre dans la foule obscure, leur idéal n’est pas de végéter comme une plante. Les Bretons ont une histoire millénaire. Une histoire, un vécu. Ils ont éprouvé tour à tour l’une et l’autre fortune et ressenti, peut être autant de douleurs que de joies. Ils ont connu l’ivresse de la victoire sur l’envahisseur franc mais également le deuil de la défaite. Nous devons sentir couler dans nos veines la mémoire de tout ce glorieux passé. Je plains les peuples qui n’ont pas d’histoire ! Il n’y a point de patrie sans une longue histoire nationale qui en soit ensemble le support, la justification, le principe de vie et de rajeunissement perpétuel. Les ennemis de l’identité bretonne, ceux qui s’acharnent à dilapider l’héritage du passé, d’en jeter comme au vent la poussière, s’ils n’ont pas nécessairement de nom, ont du moins un visage. Ce sont tous ceux qui veulent nier le passé de notre grande nation, annihiler les traditions d’un peuple et parmi celles-ci, plus que toutes autres, celles qui témoignent de l’âpreté des combats passés et de la force du lien sacral qui unit les unes aux autres les générations. Toucher à ces traditions, c’est toucher au patrimoine génétique de la Bretagne. C’est affaiblir ses défenses immunitaires. C’est en fait, prendre le risque d’affaiblir durablement la nation bretonne. C’est enfin  le risque d’anéantir la civilisation qu’elle porte et qui s’incarne en elle.  

En nous enracinant dans ce que la Bretagne a produit de meilleur, méditons sur ce qui fait sa singularité et définit sa place dans l’histoire et dans le monde. Nous aurons ainsi les clés pour comprendre le présent et préparer l’avenir.

Je crois en la Bretagne. Je crois en mon peuple. Cette utilité de croire est pour moi évidente. Cette obligation de croire est impérieuse et je ne peux m’y dérober. L’utilité de croire se fonde sur l’existence d’un besoin essentiel de notre nature. La croyance est le fondement de l’espérance… et on ne l’enlèvera pas au peuple breton.

Padrig MONTAUZIER.   

 

vendredi, 27 mars 2015

Naturalisation : non au « droit du sol » !

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Naturalisation: non au «droit du sol»!

Jacques-André Haury
Médecin, député Vert'libéral, Grand Conseil, Vaud
Ex: http://www.lesobservateurs.ch

Donnant suite à l’initiative de la socialiste Ada Marra, le Conseil national vient d’accepter une modification fondamentale de notre droit de la naturalisation.

Actuellement, la Constitution fédérale prévoit (art. 38) :

La Confédération règle l’acquisition de la nationalité et des droits de cité par filiation, par mariage ou par adoption.(…)

Le Conseil national propose la modification suivante :

La Confédération règle l’acquisition de la nationalité et des droits de cité par filiation, par mariage, par adoption ou par naissance en Suisse. (…)

En termes clairs, c’est l’introduction du « droit du sol » dans un pays qui ne connaît que le « droit du sang ».

Nos conseillers nationaux (de gauche comme de droite) ont beau tenter toutes les périphrases qu’ils veulent pour cacher cette réalité simple : ils proposent au peuple l’adoption du droit du sol. Il faudra que le peuple suisse dise NON.

On commencera par se demander quel mobile pousse des élus raisonnables à créer un problème là où il n’y en a pas. Je ne parle pas des socialistes, aveuglés par leur obsession de l’égalité, qui ne supportent pas les « discriminations » entre Suisses et étrangers. Mais des gens raisonnables, ces nombreux PLR et PDC qui ont soutenu ce texte.

La Suisse est un modèle reconnu dans le monde entier pour sa politique d’intégration. La naturalisation est accordée à des étrangers qui peuvent démontrer leur bonne intégration dans notre pays et leur volonté d’en devenir des citoyens à part entière : et cette pratique fait partie d’une politique d’intégration réussie. Rien, mais vraiment rien ne justifie que cette pratique soit abandonnée, au profit d’une naturalisation accordée au seul motif d’être né en Suisse. La France connaît le droit du sol : c’est un échec absolu, permettant le développement de vastes communautés totalement refermées sur elles-mêmes, mais qui pourtant disposent de tous les droits accordés aux Français.

Le problème, disent ces gens raisonnables, ce sont les étrangers de la troisième génération. Soit. Mais de deux choses l’une : ou bien ce sont des « Suisses » bien intégrés : il leur suffit de démontrer leur intégration, ce qui est chose facile, et ils obtiennent le sésame à croix blanche, car la nationalité est déjà facile pour tous les étrangers nés en Suisse. Ou bien ils ont été élevés par des parents (la deuxième génération) qui n’ont pas voulu faire la démarche (facilitée) de la naturalisation et ont élevé leurs enfants soit dans le mépris de la nationalité suisse, soit, pire encore, dans la haine à son égard. Et c’est à eux qu’ont offrirait un « droit du sol » !

Les observateurs voient bien que le peuple risque de ne pas emboiter le pas du Conseil national. Tant mieux. Changer fondamentalement la règle d’un système qui fonctionne pour le rapprocher des systèmes qui échouent, c’est une coquetterie d’élus désœuvrés. Le peuple suisse n’est pas désœuvré et il a mieux à faire !

Jacques-André Haury, 13 mars 2015

De pyrrhusoverwinning van SYRIZA

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De pyrrhusoverwinning van SYRIZA

Ex: http://www.solidarisme.be

“Als we nog één veldslag winnen, gaan we (eraan) ten onder!” Dat antwoordde de Griekse koning Pyrrhus in 279 v. Chr. na een zoveelste moeizame overwinning op de Romeinen. Vandaag ziet het ernaar uit dat Alexis Tsipras, de nieuwe Griekse premier, goed op weg is een nieuwe betekenis te geven aan het begrip dat sindsdien bekend staat als “pyrrhusoverwinning”.

De verkiezingsoverwinning van Tsipras lijkt wel de kroniek van een aangekondigde dood. Herinnert u zich nog dat hij eind januari met veel bombarie de samenwerking met de gehate Trojka (Europese Commissie, Europese Centrale Bank en Internationaal Monetair Fonds) opgezegde? Wel, amper een maand later, op 20 februari, had zijn minister van Financiën al een akkoord met diezelfde Trojka bereikt. Met andere woorden, de samenwerking is al hervat nog voor ze goed en wel was opgezegd. “We hebben een veldslag gewonnen, maar nog niet de oorlog”, zei Tsipras, van wie niet kan worden gezegd dat hij ook de eerlijkheid van Pyrrhus heeft. Als een verlenging van het bestaande(!) noodpakket al een gewonnen veldslag wordt genoemd, is het duidelijk dat Tsipras’ “oorlog” erin alleen in bestaat om Griekenland koste wat kost in de eurozone te houden.

Minister van Financiën Yanis Varoufakis noemde het akkoord dat hij had bereikt met de Trojka (in de hoedanigheid van de Eurogroep) “een kleine stap in de juiste richting”. Waaruit die (mars)richting dan wel bestaat? Toch niet de verkiezingsbeloften van het uiterst-linkse SYRIZA, waarvoor Tsipras en hijzelf verkozen zijn? De enige overwinning die ze op hun conto kunnen schrijven, bestaat erin dat de voorwaarden van het (bestaande) noodpakket versoepeld zijn en de Grieken een “alternatief” besparingsplan mogen opstellen. Daarmee vervallen onder meer de verplichting van de Trojka om de lonen en pensioenen te verlagen (maar dat betekent nog geen verhoging!) alsook die om de btw op voeding en geneesmiddelen te verhogen (maar dat betekent nog geen verlaging!). Met andere woorden: het was al slecht en het zal even slecht blijven. Er verandert gewoon niets. Het status-quo wordt verlengd. Griekenland blijft aan het kredietinfuus liggen en zal dat krediet met rente en sociale rampen dubbel en dik moeten terugbetalen.

Wel veranderd zijn de woorden “Trojka”, “memorandum” en “crediteurs”, die in de tekst van de Eurogroep werden geschrapt en vervangen door “instellingen”, “akkoord” en “partners”. Zo luidt het in de open brief van een ontgoochelde Manolis Glezos, Europees parlementslid voor Syriza en verzetsheld uit de Tweede Wereldoorlog (cf. “SYRIZA Begins to Crack: ‘Legendary’ SYRIZA MEP Apologises to the Greek People for Their Deception”, XA Ameriki, 23 februari 2015). De hele maskerade, een typisch staaltje van politiek-correcte taalmanipulatie, kan echter niet verhullen dat alvast een heleboel verkiezingsbeloften van Syriza niet ingelost zullen worden. Zo zal het minimumloon niet worden verhoogd tot 751 euro en evenmin de privatiseringsgolf van de vorige regering teruggedraaid. Zelfs nieuwe privatiseringen worden helemaal niet uitgesloten, hooguit zullen ze voortaan aan een uitvoerige beoordeling onderworpen worden. Dat was tot nog toe niet het geval in het door corruptie geplaagde Griekenland. Griekenland blijft dus een land onder Europese curatele, waar inspecteurs van de Trojka, excuseer, “instellingen” de besparingen zullen superviseren. Een land dat van zijn nationale soevereiniteit enkel nog de soevereine schuld overhoudt.

Het probleem met verkiezingen in Griekenland of elders is natuurlijk dat kiezers zich steeds weer blindstaren op beloftes van de burgerlijke partijen (die niet het volk als geheel, maar fracties van de burgerij vertegenwoordigen). Ze hebben meestal niet het flauwste benul van hoe die beloftes verwezenlijkt moeten worden. De verkiezingen zijn zelf ook een maskerade, omdat ze de illusie voeden dat de sociale hiërarchie zichzelf periodiek even opheft, kan worden geteld en opnieuw uitgevonden. Daar is natuurlijk niets van aan. SYRIZA is niet alleen op vlak van kiezersbedrog in hetzelfde bedje ziek als de andere partijen, maar ook dwaas als het oprecht geloofde dat verkiezingen genoeg zijn om een verandering van de machtsverhoudingen te bewerkstelligen. De sociale hiërarchie blijft immers wat ze is: een hiërarchie van geldgevers en geldnemers, schuldeisers en schuldenaars. Hét kiezersbedrog dat in de sterren geschreven stond, was natuurlijk de onmogelijke belofte van SYRIZA om Griekenland in de Eurozone te houden en tegelijk het door diezelfde Eurozone opgelegde besparingsbeleid af te wijzen. Gezien de trotskistische, internationalistische en eurocommunistische achtergronden van die partij hoeft dat niet te verbazen. Zo hielden Tsipras en ECB-voorzitter Mario Draghi in juni vorig jaar al topoverleg als “internationalisten” onder elkaar. Een andere ogenschijnlijke eigenaardigheid is dat Syriza banden zou hebben met het Institute for New Economic Thinking (INET) van George Soros, de superspeculant van joodse komaf die al langer protestbewegingen financiert in Oost- en nu dus ook Zuid-Europa (cf. “Wie sich George Soros als Euro-Retter inszeniert”, Wirtschaftswoche, 14 februari 2013).

Het moge duidelijk zijn dat SYRIZA zonder stappenplan aan zijn “revolutie” begonnen is. De eerste stap die de partij zou moeten zetten is natuurlijk uit de Eurozone treden en naar de drachme terugkeren. Die laatste kan dan tegen een voordelige wisselkoers (of zelfs meervoudige wisselkoers) de uitvoer aanzwengelen om de handelsbalans te versterken. De eerste stap naar een sociale revolutie is dus een nationale revolutie door een herbevestiging van de staat in zijn hoedanigheid van uitvoerende macht. De publieke opinie in de EU-landen, zelfs in Griekenland, is de afgelopen jaren echter zodanig bang gemaakt voor de mogelijke gevolgen van een euro-exit dat ze blind is geworden voor de rampzalige werkelijkheid van de euro in Griekenland zelf. Natuurlijk is uit Eurozone treden alleen niet genoeg, maar het is wel de eerste stap. Wie het geldwezen – en dus ook de kapitaalvorming en het kapitaalverkeer – op een andere leest wil schoeien kan dat immers niet doen zonder een eigen betaalmiddel en een eigen, liefst genationaliseerde nationale bank.

jeudi, 26 mars 2015

Au-delà de Bruxelles, un État européen souverain!

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Au-delà de Bruxelles, un État européen souverain!

par Georges FELTIN-TRACOL

C’est devenu une banalité d’affirmer que l’Union européenne va mal. La crise de sa monnaie unique, la mise en tutelle d’États membres, la multiplication de nouveaux traités supposés améliorer les précédents, leur ratification rapide hors de tout débat public, la généralisation de normes qui, comme dans l’hôtellerie, assassine les hôtels familiaux au profit de grandes chaînes hôtelières, l’ouverture imminente de négociations avec les États-Unis afin de constituer une aire transatlantique de libre-échange occidentale ruineuse pour les ultimes secteurs compétitifs européens, etc., renforcent chaque jour un peu plus la défiance légitime de populations désenchantées par une construction administrative qui aboutit au cauchemar.

 

Montrant par leur inaction coupable un comportement de nabots, les européistes officiels sont comme tétanisés par la montée en puissance dans les opinions publiques d’un très vigoureux sentiment eurosceptique quand il n’est pas carrément anti-européen. L’actuel projet européen court à son échec final. Faut-il s’en féliciter ? Certainement pas assure Gérard Dussouy, professeur émérite à l’Université de Bordeaux qui a consacré une grande partie de ses cours à traiter des relations internationales et de la géopolitique. À l’encontre de la tendance dominante, le professeur Dussouy s’oppose à la fois aux souverainistes nationaux et aux européistes officiels, car il propose que les peuples et les États d’Europe fassent un « saut décisif » et cofondent une République européenne souveraine.

 

Comme d’autres auteurs avant lui, Gérard Dussouy part du constat que le monde européen doit relever plusieurs défis vitaux. Il perçoit une « convergence des crises en Europe (p. 25) » et pense, contrairement aux optimistes béats qui estiment la crise de l’euro derrière nous, que « les prochaines décennies vont voir les crises s’accumuler; une crise pouvant cacher une autre (p. 25) ». Leur succession rapide risque de tuer l’Europe comme idée civilisationnelle.

 

Pour le professeur Dussouy, la plus inquiétante demeure l’effondrement démographique. « Avec le taux de natalité actuel, en 2050, l’Union européenne comptera entre 401 millions d’habitants et 470 millions (p. 27) ». Cette population sera généralement âgée du fait du vieillissement constaté. Or ce phénomène « sclérose l’économie du continent, et […] amoindrit l’esprit de défense des Européens (p. 26) ». Le Système veut compenser cette pénurie humaine par un « recours toujours plus grand à l’immigration extra-européenne [qui] apparaît alors comme la solution de facilité pour compenser la déflation démographique. Mais elle entraîne une forte hétérogénéisation des populations et une décohésion des peuples européens par l’inclusion inévitable de diasporas multiples qui finissent par constituer des communautés territorialisées (p. 26) ». Il en résulte une nette paupérisation des États européens et accélère leur instabilité intérieure.

 

Par ailleurs, la désindustrialisation va se poursuivre. Quant au  risque de banqueroute des États du Vieux Continent, son déclenchement provoquera à coup sûr une crise politique et sociétale de grande ampleur dont l’aboutissement logique serait une « nouvelle Guerre de Trente Ans » (expression de l’universitaire suisse Bernard Wicht). Ce bouleversement majeur signifierait la fin de l’exception historique européenne et donc son exclusion définitive. Déjà en raison du « renversement du monde » (Hervé Juvin), notre continent se retrouve en périphérie d’un nouveau monde dont le « centre de gravité […] [est] le Grand Océan, c’est-à-dire l’espace maritime formé par la réunion de l’océan Pacifique et de l’océan Indien (p. 63) ». En cours de marginalisation géographique, l’Union européenne peut rater, suite à de petits calculs politiciens, sa mutation tandis que s’affirment dans le même temps les États-continents. Or de tels ensembles sont les seuls capables d’encadrer une mondialisation déchaînée. L’auteur constate que « la marge de manœuvre de la politique économique de l’État-continent est d’autant plus grande qu’il dispose de grandes réserves de main d’œuvre, de personnels qualifiés, et d’un vaste marché intérieur. Il peut, selon le contexte, changer de politique commerciale (p. 65) ».

 

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Un « duopole américano-asiatique (p. 68) » est en train de se mettre en place, ce qui marque la fin de l’hégémonie unipolaire des États-Unis qui conservent néanmoins toute leur puissance militaro-technologique. L’auteur ne le mentionne pas, mais le déclin de l’attractivité européenne pourrait à terme les inviter à retirer leur « parapluie » militaire et nucléaire qui protègent pour l’heure leurs vassaux colonisés. Ceux-ci se retrouveraient alors désarmés face à de terribles menaces dont un islamisme à visée mondialiste et une submersion migratoire africaine.

 

Dans ces conditions – Gérard Dussouy évoque aussi la crise climatique génératrice de tensions probables et le spectre de la pénurie des ressources naturelles énergétiques (on suppose qu’il ignore les travaux des décroissantistes en faveur d’une révolution économique et sociale à rebours du mythe mortifère de la croissance) -, « les Européens, s’ils entendent être partie prenante au jeu multipolaire qui s’organise entre les États-Unis et les puissances asiatiques, n’ont d’autre choix que de se réunir dans un État continental (p. 94) ».

 

Cet État européen doit impérativement se donner des frontières précises qui nient enfin l’intention mondialiste – cosmopolite de certains chantres d’une construction européenne bâclée, néfaste et « économicocentrique ». Gérard Dussouy pense que la Turquie n’est pas destinée à rejoindre le concert européen. Ce cas réglé, « le problème des frontières de l’Europe est immédiatement résolu par la géographie. Car ses frontières sont naturelles : à l’Ouest, l’océan Atlantique; au Nord, l’océan Arctique; au Sud, la Méditerranée, la mer Noire et le Caucase. À l’Est, potentiellement l’océan Pacifique, bien que beaucoup d’Européens voient l’Europe s’arrêter à la frontière de la Russie (p. 113) ». L’auteur n’adhère pas à ce dernier point de vue. Il ne rejoint pas non plus la thèse pour laquelle la Russie serait une civilisation spécifique, eurasienne. Pour lui, « l’option eurasiste (la Russie comprise comme un entre-deux mondes et autarcique) est un leurre, destiné à faire réfléchir les Européens. Car, agrémentée d’une alliance avec le monde musulman, elle semble très hypothétique et particulièrement aventureuse (p. 116) ».

 

Considérant plutôt qu’il y a « une complémentarité géo-économique totale (p. 118) », Gérard Dussouy envisage « une alliance, puis une union, entre l’Union européenne et la Russie, […] vitales, à toutes les deux, pour peser ensemble sur la répartition des forces mondiales (p. 117) ». Mais cela suppose en amont l’existence d’un État européen viable, cohérent et puissant.

 

« Il n’existera jamais “ une Europe ”, puissance internationale garante de la survie des nations culturelles qu’elle englobe, tant que n’existera pas un État européen (p. 137). » L’auteur réclame une « révolution supranationale fédéraliste » afin de susciter une souveraineté politique propre à l’Europe. Pour y arriver, il faut garantir à cet espace continental une forte cohésion sociale et territoriale rendue effective grâce à « une grande politique de cohésion et d’aménagement du territoire européen (p. 124) ». Abandonnant le dogme libéral, cette politique ambitieuse couplée à « l’harmonisation des fiscalités, des rémunérations et des conditions de travail (p. 125) » réaliserait enfin « de grands couloirs de communication : autoroutes et TGV transeuropéens, grands axes de voies navigables (axes Rhin – Danube, Rhin – Vistule – Dniepr, avec des “ barreaux ” de liaison intermédiaires) (p. 125) ».

 

On ne doit cependant pas se méprendre. La République européenne de Gérard Dussouy n’est pas un État centralisateur. Si la présence de communautés étrangères extra-européennes doit se résorber par l’organisation de leur retour dans leurs pays d’origine, la « multiculturalité » enracinée européenne, véritable diversité polyphonique et polymorphique du continent, exige des autorités de la République continentale la promotion de « la formule du fédéralisme régional, parce qu’elle intègre et respecte cette multiculturalité, [qui] nous semble, dès lors, la plus adaptée pour faire vivre ensemble tous les peuples européens dans un même cadre politique (p. 111) ». Gérard Dussouy a bien compris que « le principal défi de l’État supranational est […] de réaliser l’intégration en fondant une culture politique partagée qui ne s’oppose pas aux cultures et aux histoires nationales, mais qui les transcende dans un même mouvement communautaire. Le ressort de celui-ci est la survivance, tout simplement (p. 142) ».

 

bdtheories_rel_inter_t2_L12.jpgHostile aux États-Unis d’Europe ou à une Europe intergouvernementale, l’auteur préconise un État européen, « fédération de régions (p. 148) ». Notons au passage qu’il méconnaît ou dévalorise le concept traditionnel d’Empire dont il fait un contresens évident. C’est regrettable, car son approche de la Res Publica europensis coïncide largement avec l’idée impériale européenne.

 

Favorable tant au plurilinguisme enraciné qu’au latin comme langue officielle de la République européenne, Gérard Dussouy soutient une fédération continentale de fédérations intermédiaires de régions qui se regroupaient suivant des affinités géographiques, culturelles, ethniques, linguistiques, voire économiques. Jugeant en outre que « l’unification complète et simultanée de toute l’Union européenne n’est pas concevable (p. 161) », il reprend les propositions de 1994 des conservateurs atlantistes allemands Karl Lammers et Wolfgang Schäuble, puis du gépolitologue Henri de Grossouvre en faveur d’« un “ noyau dur ” ou une “ Avant-garde ”, comprenant la France, l’Allemagne, la Belgique et le Luxembourg (p. 162) ». Il préférerait néanmoins que ce noyau dur se constitue à partir de la zone euro et de son fédéralisme budgétaire.

 

L’auteur observe finalement que « la France a toujours refusé les plans d’unification politique de l’Europe (p. 163) ». Afin de l’« européaniser », il entend la régionaliser grâce à une réforme administrative radicale. Il supprime les départements, réduit à quinze le nombre des régions au pourtour modifié (rattachement à la Bretagne de la Loire-Atlantique, unification de la Normandie, réunion des deux Bourgognes dont la Franche-Comté…), impose aux élus le mandat unique et limite l’hypercentralisation parisienne. Ces mesures osées permettraient à cette nouvelle France, dégagée d’un Outre-mer pesant, d’intégrer pleinement l’État souverain européen. Celui-ci développerait par conséquent non pas un soi-disant « patriotisme constitutionnel », mais plus vraisemblement un « patriotisme géographique (p. 176) ».

 

Promouvoir les régions autonomes d’une France libre dans une Europe indépendante et souveraine est une belle ambition. On comprend pourquoi Dominique Venner a accepté de préfacer de manière excellente ce livre.

 

Georges Feltin-Tracol

 

• Gérard Dussouy, Contre l’Europe de Bruxelles. Fonder un État européen, Tatamis, 2013, 187 p., 10 €.

Article printed from Europe Maxima: http://www.europemaxima.com

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La mise en place d’un système de propagande au niveau européen

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La mise en place d’un système de propagande au niveau européen

 

 

 

 

Il y a quelques mois, le média EUobserver signalait l’existence d’un document informel à l’initiative de la Grande-Bretagne, de la Lituanie, de l’Estonie et du Danemark, appelant à doter l’UE de moyens d’informations communs destinés à « déconstruire… la propagande hostile » que représenteraient les médias russes dans le cadre du conflit ukrainien. L’affrontement du bloc américano-occidental et de la Russie, a en effet permis de mettre à jour l’embrigadement des grands médias occidentaux sur les sujets géopolitiques et stratégiques et a permis à de nombreux citoyens européens à la recherche d’une information réaliste et factuelle de s’informer hors de la sphère d’influence américaine par le biais des grands médias russes, comme Russia Today, qui dispose maintenant d’une édition en langue française. La simple comparaison entre les informations déployées à l’intérieur du bloc OTAN et celles circulants hors de la sphère d’influence américano-occidentale, permet effectivement de prendre conscience de la propagande de guerre à l’oeuvre dans les médias européens et de leur manipulation de l’information.

Le document, probablement d’origine états-unienne, prévoyait donc la mise en place au niveau européen d’une « plate forme permanente au sein de laquelle l’UE et l’OTAN pourraient échanger leurs points de vue sur la communication stratégique » et appelait les producteurs médiatiques à « encourager les échanges entre les productions des différents pays (divertissements, films, documentaires) afin de fournir des alternatives compétitives à la production russe sur le marché européen de la télévision. »

Le conseil européen des 19 et 20 mars derniers, a adopté à cet effet une « feuille de route » concernant la mise en place des mesures préconisées par ce document, sous la supervision de la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini, dans le but « de superviser le nouveau programme d’envergure pour contrecarrer le travail des médias russes. »

Cette dernière a notamment déclaré le 19 janvier : “Nous travaillons sur la mise en place d’une stratégie de communication pour faire face à la propagande en langue russe“.

A cet effet, il est prévu de lancer un grand média en langue russe destiné à promouvoir la vision atlantiste dans la sphère d’influence de la Russie et à contrer Russia Today, sur le modèle des anciens médias opérés par la CIA du temps de la guerre froide, comme Radio Liberty ou Radio Free Europe. Le document, qui n’a pas été rendu public et serait classé « secret défense », mais dont certains éléments ont fuité, invite également les journalistes d’investigation à se rapprocher de structures telle que la European Endowment for Democracy, opérée par la CIA.

Russia Today, en tant que premier média international russe, est la cible privilégiée de cette campagne. En Grande-Bretagne, l’Office of communications, la structure de régulation des médias, a formulé en décembre un avertissement à Russia Today en menaçant de lui retirer sa licence si la chaîne ne tenait pas compte de ses remarques.

En début d’année, le rédacteur en chef du quotidien américain The Economist, Edward Lucas, a qualifié les employés de RT « d’excentriques et de propagandistes » et a appelé à leur boycott. Il a notamment affirmé : « Quiconque déposera son CV sur mon bureau et que je vois que cette personne a travaillé chez RT ou Sputnik ou quelque choses comme ça, alors ce CV sera jeté à la poubelle. Nous devons être capables d’humilier ces chaînes, ces personnes et les personnes qui les ont nommés, les producteurs qui les ont lancés et de les repousser en marge du monde des médias pour qu’on ne les considère plus comme de vrais journalistes ou de vraies chaînes mais comme des excentriques et des propagandistes. »

Un premier pas dans la mise en place d’une stratégie européenne de propagande de masse vient d’être effectué avec la signature d’une alliance entre sept grands quotidiens nationaux qui comprend Le Figaro, pour la France, La Republica pour l’Italie, El Pais pour l’Espagne, Le Soir pour la Belgique, La Tribune de Genève et Tages-Anzeiger pour la Suisse, et qui sera dirigée par Javier Moreno, ancien directeur de la rédaction d’El País. Les objectifs officiels sont « la mise en commun des compétences ainsi que la promotion du journalisme de qualité. »

Cette alliance a été nommée Leading European Newspaper Alliance  (LENA) et elle s’est donnée pour objectif opérationnel de mettre en place une « plateforme d’entraide entre éditeurs pour partager leurs expériences à l’ère numérique« , c’est à dire qu’elle proposera une plateforme de mutualisation des contenus. Cette mutualisation aura pour conséquence une réduction de la diversité éditoriale et une uniformisation des contenus à l’échelle européenne, ce qui facilitera l’imposition et la circulation de la propagande atlantiste à l’échelle du continent. L’objectif affiché est ainsi de « faire émerger une opinion publique en Europe« …

Guillaume Borel

Menaces sur les croisières en Méditerranée

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MENACES SUR LES CROISIÈRES EN MÉDITERRANÉE
 
Derrière les barbares, les barbaresques!

Jean Bonnevey
Ex: http://metamag.fr

Ce sont des croisiéristes à terre qui ont été attaqués en Tunisie. Mais comment ne pas se demander, si les croisières elle-même, en méditerranée notamment, ne seront pas bientôt des cibles. Cette hypothèse est de plus en plus évoquée par les spécialistes de la sécurité, même si elle n’est pas médiatisée pour ne pas provoquer d’affolement.


Ce sont des amiraux, ayant eu de hautes fonctions dans l'Otan, cités par Le Point, qui ont pointé du doigt la menace. «Si j'avais un yacht de plaisance et l'intention de naviguer cet été en Méditerranée, je serais inquiet pour ma sécurité», a ainsi déclaré l'amiral britannique Chris Parry. «Les côtes italiennes, les rivages européens les plus proches de la Libye, vont devenir des endroits à haut risque», a renchéri l'amiral américain Jim Stavridis. Pour lui, il n'y a aucune raison pour que la Méditerranée ne devienne pas, après l'océan Indien, le golfe de Guinée ou le détroit de Malacca, un nouveau terrain d'action pour la piraterie.


C’est vraie, il n’y a aucune raison, surtout finalement que ce ne serait que revenir à une situation antérieure. Retour possible donc à la case piraterie barbaresque. La prise d'esclaves serait simplement remplacée par la prise d’otages.


Barbaresque est un terme qui désignait les pirates opérant dans le bassin méditerranéen après la conquête musulmane. La durée de leur activité en mer Méditerranée est telle qu'elle peut être décrite depuis les premiers temps de l'Islam, alors associée à la conquête musulmane sur le continent européen, qui, une fois la péninsule ibérique prise, se prolonge par des incursions en Septimanie jusqu'à des prises de villes en Provence.


C'est par la seconde phase de l'ère coloniale que les puissances européennes vont mettre fin aux raids des pirates barbaresques, opérant depuis des cités de la côte sud de la Méditerranée, entre-temps passées sous domination ottomane.


Sur le plan géographique, le terme barbaresque correspond approximativement à l'aire du Maghreb actuel, connue sous le nom de côte des Barbaresques ; sur le plan historique, les siècles barbaresques recouvrent la période ottomane qui, pour l'Algérie par exemple, court de 1516, année de l'arrivée des frères Barberousse à Alger, à 1830 ; sur le plan démographique, le barbaresque désigne aussi bien les corsaires et marins originaires de cette aire géographique que les habitants du Maghreb.


Ce terme peu précis est péjoratif, à l'instar du terme sarrasin qui désignait aussi bien, au Moyen Âge européen, les Arabes que les Berbères d'Espagne. Il évoquait la réalité du sort très peu enviable fait aux chrétiens victimes de la traite des esclaves de Barbarie qui tombaient entre les mains des pirates lors des razzias et finissaient leur vie comme esclaves ou dans les bagnes d'Alger ou de Tunis. Un pan de l’esclavage peu mis en évidence, on se demande bien pourquoi ?


Au tout début du XVIème siècle, Khayr ad-Din Barberousse, amiral de l'Empire ottoman, est utilisé par François Ier dans sa lutte contre l'Italie Cependant, à la suite de l'échec de cette politique et de la Bataille de Lépante, les puissances européennes sont progressivement confrontées à l'impossibilité de naviguer en Méditerranée, soit à cause de rançonnement des marchandises, ou bien à cause de la prise d'esclaves, parfois rachetés.


Aussi, de nombreuses batailles navales ont lieu comme la Bataille du cap Celidonio en 1608 suivie d'une autre en 1616, la Bataille de Valona en 1638, le Bataille de Cherchell en 1665, la Bataille de Bougie en 1671. En France, Colbert entreprend de les combattre méthodiquement à partir de 1662.


Parallèlement, des ordres religieux comme les Trinitaires ou l'Ordre de Notre-Dame-de-la-Merci, déjà fondés depuis plusieurs siècles, tentent de racheter des esclaves chrétiens, aide qui s'intensifiera sous Louis XIV, libérant des centaines de prisonniers après parfois des décennies de captivité. Mais l'immense majorité reste captive: 600 000 à 1 000 000 au Maghreb sur la période 1530-1640.


Cette période prendra fin avec la prise de contrôle hégémonique des puissances européennes correspondant à la seconde phase de l'ère coloniale, au cours de laquelle ces pays installent sur les pays du Maghreb une tutelle coloniale. Associés à ces opérations militaires, les États-Unis connaissent deux épisodes de leur histoire militaire navale dénommés : "guerre de la côte des barbaresques" (Première guerre barbaresque), (1801–1805) et Seconde guerre barbaresque (1815). Ces opérations restent dans la mémoire comme un des premiers faits d'armes du corps des Marines.


Alors bien sûr pas d’amalgame…. Mais tout de même avec ce qui se passe, on a  le droit de se dire que la pax  européa imposée par la colonisation qui n’avait pas que des mauvais côtés, est aujourd’hui en danger et avec elle notre manière de vivre, ce qui inclut le tourisme et…. les croisières.


Le danger est réel …. Et le temps des barbaresques pirates musulmans n’est pas si ancien.

mercredi, 25 mars 2015

Le visage d'Eric Zemmour

par Julien Rochedy

Ex: http://www.rochedy.fr

Il faut regarder le visage d’Eric Zemmour de ces derniers jours pour comprendre que quelque chose s’est passé. Que quelque chose est passé. Sur lui, et aussi, par lui. Je me rappelle son visage lors de ses premières années en tant que star médiatique : Zemmour parvenait, en toutes circonstances, à conserver son air bon enfant, ses yeux rieurs et complices, y compris avec d’infâmes invités à qui il venait juste d’assener deux ou trois vérités. Zemmour, c’était le gentil mec, le sympathique, le seul qui pouvait faire rimer réactionnaire avec débonnaire, celui qui n’était pas d’accord avec la guimauve de la pensée télévisuelle, mais qui terminait toujours en riant, comme si, au final, tout cela n’était pas si grave. On a beaucoup glosé sur la judéité de Zemmour qui seule, semblait-il, le protégeait dans l’espace médiatique, compte tenu de tout ce qu’il pouvait y dire. On a beaucoup entendu que si Zemmour avait été un catholique blond aux yeux bleus d’un mètre quatre vingt, il eut été catalogué comme "nazi" et aussitôt exclu du PAF. Je crois que l’essentiel n’était pas là ; sa longévité, il la tenait plutôt de son côté accommodant, de son air bienveillant : il la tenait de son visage souriant.

N’importe quel personnage issu de son école de pensée (gaullo-bonapartiste, en somme : patriote), en face d’un BHL ou d’un Edwy Plenel, à l’écoute des mensonges des uns ou des naïvetés des autres, eut fini par sévèrement froncer les sourcils, par hausser la ton, par croiser les bras ou au contraire les déplier pour atteindre le nez de ceux d’en face. Pas Zemmour. Depuis 2003 qu’on le voit à la télévision jusqu’à aujourd’hui, jamais il ne fut grave, ou très rarement. On obtient tout avec une arme à la main disait Al Capone ; à la télévision, on obtient tout avec un sourire plaisant. Zemmour s’est battu des années contre la pensée moderne avec la meilleure des armes modernes, une arme féminine qui plus est : la gentillesse.

Grâce à elle, il est passé par toutes les mailles du filet, on l’a gardé, on l’a fait intervenir, on ne l’a pas vu venir, et au final, il les a tous battus. La société a changé, la gauche morale s’est écroulée – quelque chose s’est passé – Zemmour a triomphé chez les téléspectateurs. Et c’est alors que quelque chose s’est aussi passé sur le visage d’Eric Zemmour. Je le regarde depuis plus d’une semaine, tandis qu’il écume les plateaux télé pour la promotion de son livre Le suicide Français. Son visage s’est durci subitement, il ne sourit plus, ou moins, et il affronte avec une gravité nouvelle les attaques de tous les prêtres médiatiques qui sentent bien que c’est encore par aménité que Zemmour a parlé de suicide plutôt que de meurtre, sans quoi ils eussent tous été sur le banc des accusés. Le visage d’Eric Zemmour s’est transformé. Il parle désormais sans légèreté de la mort de ce qu’il aime passionnément, la France, son pays, son enfance, et ses rêves de maréchaux napoléoniens éclaboussant de gloire la grande nation. Il sait que tout cela est mort et n’a plus envie de le dire en riant pour faire plaisir aux Ruquier ou aux Domenach. Il parle désormais d’autorité, car il sait que les Français – je veux dire : ceux qu’il reste – sont avec lui et partagent, sinon ses vues, au moins son désarroi. Zemmour n’a plus à jouer désormais, il est devenu grave, plus sombre, plus solennel ; médiatiquement, il n’a plus de visage bon enfant ; c’est un homme maintenant. D’une certaine manière, ce visage est l’heuristique de l’époque dans laquelle nous sommes entrés, car le temps de la dérision est passé, révolu par la réalité dure et violente ; le tragique reprend peu à peu ses droits sur l’Histoire et le temps des hommes revient.

Zemmour, sans conteste, en est un.  

Bismarck’s system of continental alliances

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Bismarck’s system of continental alliances

By Srdja TRIFKOVIC (USA)
Ex: http://orientalreview.org

In an interview for the German news magazine Zuerst! (April 2015) Srdja Trifkovic considers the significance of Otto von Bismarck’s legacy, 200 years after his birth.

Dr. Trifkovic, how would Bismarck react if he could see today’s map of Europe?

Trifkovic: He would be initially shocked that the German eastern border now runs along the Oder and Neisse rivers. Otto von Bismarck was a true Prussian. In his view, cities such as Königsberg, Danzig or Breslau were more properly “German” than those in the Rhineland. His first impression therefore would be that Germany has “shifted” to the West, and that an important social and cultural aspect of his Germany has been lost. Once he’d overcome this initial shock, he would look at the map of Europe again in more detail. The considerable distance between Germany and Russia would probably amaze him. What in Bismarck’s time was the border between Germany and Russia is now a “Greater Poland” which did not exist at his time. And former provinces of the Russian Empire are now independent states: the three Baltic republics, Belarus and Ukraine. Bismarck would probably see this as an unwelcome “buffer zone” between Germany and Russia. He had always placed a great emphasis on a strong German-Russian alliance and would no doubt wonder how all this could happen. He would probably consider how to bring back to life such a continental partnership today. That would be a diplomatic challenge worthy of him: how to forge an alliance between Berlin and Moscow without the agitated smaller states in-between throwing their spanners into the works.

What would he advise Angela Merkel?

Trifkovic: He would probably tell her that even if you cannot have a close alliance with Russia, at least you should seek a better balance, i.e. more equidistant relations with Washington on the one hand and Moscow on the other. The concept of the Three Emperors’ League of 1881 is hardly possible today, but there are other options.

Security and the war in Ukraine would focus Bismarck’s attention…

Trifkovic: Merkel has adopted a very biased position on Ukraine, which Bismarck would have never done. He was always trying to cover his country from all flanks. In Ukraine we can clearly observe a crisis scenario made in Washington. Bismarck’s policy in the case of modern Ukraine would be for Berlin to act as a trusted and neutral arbiter of European politics, and not just as a trans-Atlantic outpost.

You said earlier that Germany since the time of Bismarck has shifted to the west. Do you mean this not only geographically?

Trifkovic: Even as a young man, as the Prussian envoy to the Bundestag in Frankfurt, Bismarck detested the predominantly western German liberals. At the same time, he later endeavored to ensure that Catholic Austria would be kept away from the nascent German Empire. Even at an early age we could discern Bismarck’s idea of Germany: a continental central power without strong Catholic elements and liberal ideas. He also knew that such a central European power must always be wary of the possibility of encirclement. Bismarck knew that he had to prevent France and Russia becoming partners.

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At all times the rapport with Russia appeared more important than that with France…

Trifkovic: Here is an oddity in Bismarck’s policy. After the 1870-71 war against France, the newly created German Empire annexed Alsace and Lorraine and thus ensured that there would be permanent tensions with a revanchist France. In real-political terms it should have been clear that any benefits of Alsace-Lorraine’s annexation would be outweighed by the disadvantages. French irredentism made her permanently inimical to Germany. No political overture to Paris was possible. The entire policy of the Third French Republic (1870-1940) was subsequently characterized by deep anti-German resentment.

As an American with Serb roots, you know East and West alike. Are there some differences in their approach to Otto von Bismarck?

Trifkovic: Apart from a few individuals in the scientific community, I am sorry to say that Otto von Bismarck is not adequately evaluated either in the West or in the East. On both sides, you will often encounter a flawed caricature of Bismarck as a bloodthirsty warmonger and nationalist who was ruthlessly pursuing Germany’s unification and whose path was paved with corpses. Nothing is further from the truth. The three wars that preceded unification were limited armed conflicts with clear and limited aims. Bismarck ended two of those wars without unnecessarily humiliating the defeated foe; France was an exception. The war against Austria in 1866 in particular showed that Bismarck’s only concern was to secure Prussia’s supremacy in German affairs. Only a few years later he concluded an alliance with Austria-Hungary. Let me repeat: Bismarck was not a brutal warmonger; he was a brilliant political realist who quickly grasped his advantages and his opponents’ weaknesses. Therein lies an irony that today’s moralists find difficult to explain: Bismarck was a cold calculator and his decisions were rarely subjected to ethical criteria – but the result of his Realpolitik was a relatively stable German state which under Bismarck’s chancellorship managed Europe’s adjustment to its rise without armed conflicts. Between 1871 and 1890, the German Empire was on the whole a stabilizing factor in Europe. During the Berlin Congress to end the Balkan crisis in 1878, Bismarck effectively presented himself as an honest broker, respected by all of Europe. However, with Bismarck’s departure in 1890, this period of the relaxation of European tensions and Germany’s stabilizing influence was over.

What changed after 1890 for Europe?

Trifkovic: After Bismarck there was no longer a steadfastly reliable Chancellor and the German policy lost its sureness of touch. Suddenly the neurotic spirit of the young Emperor, Wilhelm II, started prevailing, a feverish “we have-to-do-something” atmosphere. The massive naval program was initiated, while the Reinsurance Treaty with Russia was not renewed – and it was the cornerstone of Bismarck’s scenario to prevent a war in Europe. Initially the Czarist Empire urged the renewal of the bilateral agreement with Berlin. The Kaiser took the view that the Reich could be better protected by its own military buildup than through alliances. And suddenly, Bismarck’s nightmare came true. Since Russia abruptly found herself with no international allies, and the German-Russian relations cooled more and more, it approached France and arranged the military convention of 1892. In 1894 a firm alliance was signed. It was not ideological. The liberal, Masonic, secular and republican France was allied with the Orthodox Christian, deeply conservative, autocratic Russian Empire. And Germany was in the middle. Bismarck always dreaded this sort of two-front alliance, which laid the foundations of the blocs of belligerent powers in World War I. You can see some current parallels in the policy shift of 1890.

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In what way?

Trifkovic: The often neurotic policy of Berlin after Bismarck’s dismissal reminds one of the aggressive style of the likes of Victoria Nuland and John McCain today. Looking at Germany from 1890 to 1914, one sees striking parallels with today’s U.S. neoconservatives. The obsession with Russia as the enemy is one similarity. After Bismarck’s dismissal, Russia was depicted in the media of the German Empire in darkest colors, as backward, aggressive and dangerous. If we take today’s Western mainstream media – including those in Germany – this image has just been reinforced: the dangerous, backward, and aggressive Putin Empire.

Bismarck was not a German Neocon?

Trifkovic: (laughs) No, he was the exact opposite! He was not a dreamer, nor an ideologue. He did not want to go out into the world to bring Germanic blessings to others, if necessary by the force of arms. Bismarck was always a down-to-earth Prussian landowner. While Britain as a naval power opened up trading posts and founded colonies all over the world, and British garrisons were stationed all over in India or Africa, Bismarck’s Germany was created as a classic land-based continental power. I would even suggest that Bismarck himself had an aversion to the sea. Very reluctantly he was persuaded in the 1880’s to agree to the acquisition of the first protectorates for the German Reich. On the whole, Germany’s colonial program was economically questionable. What Germany was left with in the 1880’s was what the other major colonial powers had left behind, especially the United Kingdom. Bismarck knew that, and he saw that all the important straits and strategic points, such as the Cape of Good Hope, were under British control. In Germany the colonial question was mostly about “prestige” and “credibility” – and Bismarck the master politician had no time at all for such reasoning.

Bismarck also had a clear position on the Balkans. In 1876, he said in a speech that the German Empire in the Balkans had no interest “which would be worth the healthy bones of a single Pomeranian grenadier.” This seems to have changed, however: Today German soldiers are in Kosovo, the Federal Republic of Germany was the first country to recognize the independence of Slovenia and Croatia from Yugoslavia in 1991…

Trifkovic: Otto von Bismarck was always weary of tying Germany’s fate to that of Austria-Hungary. His decision to steer clear of the conflicts in the Balkans was sound. After Bismarck’s dismissal Germany saw the rise of anti-Russian and anti-Serbian propagandistic discourse which emulated that in Vienna. Incidentally, there is another quote by Bismarck which was truly prophetic. “Europe today is a powder keg and the leaders are like men smoking in an arsenal,” he warned. “A single spark will set off an explosion that will consume us all. I cannot tell you when that explosion will occur, but I can tell you where. Some damned foolish thing in the Balkans will set it off.” In relation to Serbia there are parallels to the current situation in Europe. In 1903 a dynastic change in Belgrade ended Austria-Hungary’s previous decisive influence in the small neighboring country. The house of Karadjordjevic oriented Serbia to the great Slav brother, to Russia. Vienna tried to stop that by subjecting Serbia to economic and political pressure. But out of this so-called “tariff war” Serbia actually emerged strengthened. We recognize the parallels to Russia today: one can compare the Vienna tariff war against Belgrade with the sanctions against Russia. Sanctions force a country to diversify its economy, thus making it more resistant. In Serbia it worked well a hundred years ago, in Russia it may work now. When Austria-Hungary annexed Bosnia and Herzegovina in 1908, there was a serious emergency and only Germany taking sides with Vienna ended the Bosnian crisis. In the end Germany picked up the tab: After the outbreak of World War I Austrian-Hungarian troops failed to defeat Serbia. They needed military assistance from Germany. Prussian Field Marshal August von Mackensen finally defeated Serbia, and proved to be a truly chivalrous opponent: “In the Serbs I have encountered the bravest soldiers of the Balkans,” he wrote in his diary. Later, in 1916, Mackensen erected a monument to the fallen Serbs in Belgrade with the inscription “Here lie the Serbian heroes.”

When we in Germany think of Bismarck today, we come back time and over again to the relationship with Russia … [Trifkovic: Indeed!] … Is it possible to summarize the relations as follows: If Germany and Russia get along, it is a blessing for Europe; if we go to war, the whole continent lies in ruins?

Trifkovic:  The only ones who are chronically terrified of a German-Russian understanding are invariably the maritime powers. In the 19th century the British tried to prevent the rise of an emerging superpower on the continent, such as a German-Russian alliance. Looking at the British Empire and its naval bases, one is struck by how the Eurasian heartland was effectively surrounded. Halford Mackinder formulated it memorably: “Who rules East Europe commands the Heartland; who rules the Heartland commands the World-Island; who rules the World-Island commands the world.” Dutch-American geo-strategist Nicholas J. Spykman developed Mackinder’s theory further. It is the “Rimland” – which surrounds the heartland – that is the key to controlling the land mass. Spykman is considered as a forerunner of the U.S. containment policy after the war.

Spykman was focused especially on the communist Soviet Union, not so much on Germany…

Trifkovic: He was concerned with controlling the “Heartland” quite independently of the dominant land power’s ideology. Spykman wrote in early 1943 that the Soviet Union from the Urals to the North Sea, from an American perspective, was no less unpleasant than Germany from the North Sea to the Urals. A continental power in Eurasia had to be curtailed or at least fragmented – that is exactly the continuity of the global maritime power’s strategy to this day.

On sanctions against Russia, and U.S.-EU disputes, Germany is in the middle. What would Chancellor Bismarck do today?

Trifkovic: He would swiftly end the sanctions regime against Russia because he’d see that Germany was paying a steep price for no tangible benefit. He would also seek to reduce the excessive U.S. influence on German policymaking. But Europe does not necessarily need a new Bismarck: as recently as 50 years ago we had several European politicians of stature and integrity. People like Charles de Gaulle or Konrad Adenauer had more character and substance than any of the current EU politicians. Europe in its current situation is in great need of them.

Source: Chronicles

Le rôle de la Russie comme puissance d’équilibre dans le monde

Le rôle de la Russie comme puissance d’équilibre dans le monde

La géopolitique comme vous le n'avez encore jamais découverte avec l'émission de Richard Haddad sur TV Libertés, Géopôles, qui en est à son second volet et consacrée cette fois-ci au rôle de la Russie comme puissance d’équilibre dans le monde.

Pour en débattre, deux invités :

Marc Rousset (diplômé H.E.C, Docteur ès Sciences Economiques, MBA Columbia University, AMP Harvard Business School, ayant occupé pendant 20 ans des fonctions de Directeur Général dans les groupes Aventis, Carrefour et Veolia)

et

Tancrède Besse (diplômé de Science Po, professeur d’histoire et aux préparations à Science Po, journaliste et entrepreneur).

Et si la France rejoignait l'Organisation de Shanghai?

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Et si la France rejoignait l'Organisation de Shanghai?

Auteur : Alexandre Latsa
Ex: http://zejournal.mobi

Dans un monde dont le centre de gravité se déplace de plus en plus rapidement vers l'Asie, et alors que la Chine est prête à assumer son statut de première puissance planétaire, la France pourrait prouver que l'Europe se souvient que son prolongement géographique naturel est l'Asie.

Environ 45 ans après la fin du cycle historique que constitua la « grande guerre mondiale de 30 ans » (1914-1945), la victoire de l'Amérique et du « monde libre » sur l'Union soviétique a sans doute été rendue possible par la diffusion globale de l'American way of life, très habilement diffusée via un outil de propagande redoutable et historiquement encore inégalé: Hollywood.

L'Amérique surfait aussi sur ses authentiques succès, et son image d'après-guerre était illustrée par un cliché plutôt juste: l'Américain du milieu des années 60 était l'homme le plus riche et le plus heureux du monde. Son mode de vie était envié et son avenir radieux semblait assuré, grâce au formidable essor économique de son pays. Si l'Amérique n'avait pas encore gagné militairement ni politiquement la guerre froide, elle avait déjà conquis les cœurs de la majorité des habitants de la planète, et pas seulement dans le monde occidental et européen.

La chute de l'Union soviétique semblait avoir ouvert un boulevard civilisationnel infini, qui aurait dû théoriquement permettre à la planète entière de devenir une copie de l'Amérique, au fur et à mesure que la domination de l'hyperpuissance se confirmait. Pourtant, le développement de cette politique de puissance et d'influence n'a pas toujours été très habile, et il a rencontré des difficultés imprévues.

Historiquement, cette hyper-extension de la puissance planétaire s'est pourtant accompagnée d'un affaiblissement de sa position dominante en tant que modèle. Elle n'a pu ni prévoir, ni empêcher l'extraordinaire essor de la Chine, et l'attentat du 11 septembre a bouleversé sa politique étrangère en l'engageant dans une lutte quasi-civilisationnelle contre l'islam radical.

Ce nouveau conflit de civilisations a brisé le rêve d'un monde dominé par le modèle américain. Comme symbole de la nouvelle Amérique, l'image du Californien heureux et souriant a laissé la place à l'image d'un Texan prétentieux et vindicatif appelant à utiliser l'armée américaine à tout bout de champ pour régler tous les problèmes de la planète.

La crise financière de 2008 a sans doute porté un coup fatal au « modèle américain pour le monde ». Derrière la façade reluisante des banques et du capitalisme triomphant, la crise des "subprimes" a dévoilé un monde d'usuriers et d'escroqueries à grande échelle, avec des faillites de banques et de fonds de retraite. Parallèlement à cette évolution, l'émergence de nouveaux acteurs régionaux s'accélère: le capitalisme libéral dont l'Amérique s'était servi pour dominer économiquement l'Ile-monde connaît de nouveaux développements dont le centre de gravité n'est plus en Amérique.

Pour la France, qui appartient à la civilisation européenne et actuellement au bloc politique, économique et militaire américano-centré, cette évolution pourrait être fondamentale et sans doute justifier que soit repensée notre politique extérieure.

Membre de l'Otan, possédant une forte communauté musulmane, la France est régulièrement impliquée, via des dispositifs techniques contraignants, aux velléités de la politique étrangère de Washington, surtout depuis qu'elle est redevenue un acteur de la coalition occidentale et de l'Otan.

Cette alliance d'un autre temps (celui de la guerre froide), dont la raison d'être est discutable puisque le pacte de Varsovie n'est plus, se cherche en permanence de nouveaux ennemis. Ceci permet à l'Amérique d'étendre de manière continue sa sphère d'influence et de domination économique, tout en mettant de plus en plus souvent ses membres et alliés en porte-à-faux avec un nombre croissant d'acteurs mondiaux.

Dans une logique gaullienne qui envisagerait un nouvel équilibre d'alliances tout en conservant une authentique souveraineté stratégique, la politique étrangère française pourrait envisager une voie diplomatique originale et se rapprocher de l'Organisation de la coopération de Shanghai (OCS).

Cette organisation, créée en 2001 par le tandem russo-chinois (déjà) et cinq autres membres fondateurs (Kazakhstan, Kirghizstan, Tadjikistan et Ouzbékistan) comprend à ce jour également cinq États observateurs (Afghanistan, Inde, Iran, Mongolie et Pakistan) et trois États partenaires de discussion: la Biélorussie, le Sri Lanka et la Turquie. Le sommet de l'OCS qui se tiendra cette année en Russie, au cœur de la région musulmane du Bachkortostan, pourrait voir l'Inde et le Pakistan obtenir le statut de membre complet, permettant ainsi à l'organisation de compter trois des BRIC.

Ce géant, assez méconnu en France, représente un cartel politique non-occidental de 37,5 millions de km² comprenant plus de 40% de la population mondiale et disposant de 20 % des ressources mondiales de pétrole, 38 % du gaz naturel, 40 % du charbon, et 50 % de l'uranium.

L'organisation, qui n'est pas une alliance militaire, se veut avant tout antiterroriste et axée sur la zone géographique eurasiatique, asiatique et pacifique. La France pourrait, en se rapprochant de l'OCS devenir la première puissance européenne membre stricto-sensu et ainsi conforter ses positions a trois niveaux différents:

1) Affirmer ses ambitions en Asie-Pacifique sans y laisser l'exclusivité à l'Amérique en tant que puissance occidentale.

2) Réitérer son statut de puissance continentale et euro-eurasiatique, prouvant ainsi que toutes les nations européennes ne sont pas mues par une unique dynamique atlantiste et tournée vers l'Ouest. Ce choix pourrait s'avérer doublement judicieux au moment où l'Eurasie semble se structurer, notamment avec l'Union eurasiatique.

3) Assurer une relation privilégiée avec la Russie au sein de ce dispositif et détruire ainsi la logique en cours qui tend à opposer, demain, ce bloc de Shanghai (russo-asiatique) au bloc de Washington (euro-américain), en évitant ainsi que ne réapparaisse une logique bipolaire similaire à celle que le monde a connu de 1945 à 1991.

Dans un monde dont le centre de gravité se déplace de plus en plus rapidement vers l'Asie, et alors que la Chine est prête à assumer son statut de première puissance planétaire, la France prouverait ainsi que l'Europe se souvient que son prolongement géographique naturel est l'Asie.

L'Hexagone a tout intérêt à en tenir compte pour « peser » dans le monde de demain, face aux géants qui écriront l'histoire au sein de la région Asie/Pacifique.


- Source : Alexandre Latsa

Berlín se distancia de Washington sobre Ucrania

Por Diana Rojas

Ex: http://www.elespiadigital.com

El gobierno alemán está mostrando su creciente indignación por lo que considera como “una peligrosa propaganda” norteamericana para sabotear el cese el fuego en Ucrania. Los alemanes y otros europeos están preocupados por los intentos de, entre otros, el comandante supremo aliado de la OTAN en Europa, Philip Breadlove,  y la secretaria adjunta del Departamento de Estado para Europa, Victoria Nuland, para exagerar la implicación rusa en el conflicto.

Responsables alemanes manifiestan, según el periódico norteamericano McClatchy, que los informes norteamericanos sobre la situación en Ucrania son totalmente inexactos o alegaciones sin confirmar. Cuando Breadlove afirmó que unos 40.000 soldados rusos se hallaban en la frontera preparando una invasión, fuentes de inteligencia europeas afirmaron que el número era de 20.000 y que no existía una intención de invadir.

Responsables europeos han rechazado también las afirmaciones de que unos 50 tanques rusos habían cruzado la frontera y señalaron que se trataba de un puñado de vehículos blindados y probablemente no militares en su origen.

Los informes alemanes señalan también una amplia diferencia en el número de rusos implicados en el conflicto del Donbass. Ellos estiman esta participación en unos 600, muy lejos de las cifras que ofrecen los comandantes norteamericanos de la OTAN y que rondan entre los 12.000 y los 20.000.

Sabotear esfuerzos de mediación alemanes

La revista alemana Der Spiegel se preguntó recientemente: “¿Quieren los norteamericanos sabotear los intentos de mediación europeos liderados por la canciller Merkel?” Esto en referencia al encuentro de Minsk entre Angela Merkel y el presidente francés, François Hollande, con el presidente ucraniano, Petro Porochenko, y su homólogo ruso, Vladimir Putin, para buscar un alto el fuego.

Esta disputa se produce en un momento en el que EEUU se dispone a enviar 75 millones de dólares en ayuda no letal a Ucrania, incluyendo 30 vehículos Humvee blindados y hasta 200 no blindados.

En las últimas semanas, la canciller alemana, Angela Merkel, parece frustrada con las propuestas que emanan del Congreso de EEUU y de partes de la Administración Obama para enviar armas a Ucrania, señalando que esto podría frustrar la oportunidad de hallar una solución diplomática y escalar la crisis.

Los responsables alemanes han advertido también que tras las visitas de políticos o militares estadounidenses a Kiev, los dirigentes ucranianos parecen más belicosos y optimistas sobre las perspectivas de que su Ejército pueda ganar el conflicto en el campo de batalla. “Nosotros tenemos luego que llevar a los ucranianos de vuelta a la mesa de negociaciones”, dijo un funcionario alemán.

Bob Lo, un experto sobre Rusia de la Chatham House de Londres, dijo que la disputa no es tanto sobre números sino sobre la forma en que el conflicto de Ucrania debe ser resuelto. Algunos responsables norteamericanos creen que sin una amenaza militar creíble las negociaciones de paz no tendrán éxito, mientras que los alemanes consideran que una amenaza de este tipo sólo serviría para escalar el conflicto.

Divergencia de intereses

Según el analista de la CIA Raymond McGovern se trata de la primera disputa seria entre Washington y Berlín desde la Segunda Guerra Mundial. Él señala que Alemania es capaz de enfrentarse políticamente a EEUU y tomar decisiones independientes por primera vez desde hace 70 años.

“Los alemanes han pasado de la adolescencia a la edad adulta y están dispuestos por primera vez en 70 años a hacer frente a EEUU y decirle: Nuestros intereses no coinciden con los vuestros. No queremos una guerra en Europa Central y tenemos la intención de evitarla”, indicó McGovern.

En realidad, esto demuestra la diferencia de intereses entre ambos países. La mitad del PIB alemán procede de las exportaciones y de ellas sólo el 40% va destinado ahora a la UE. Alemania busca y necesita los mercados de Asia, incluyendo países como Rusia, China e Irán, a los que ve como socios potenciales y no como rivales estratégicos, como hace EEUU.

Irritación norteamericana

Según Lo, numerosos funcionarios norteamericanos están insatisfechos de la política de Berlín y trabajan para hacer fracasar las iniciativas alemanes.

El ex director de la Agencia de Seguridad Nacional (NSA), Michael Hayden, declaró el 11 de marzo que la agencia nunca renunciará a espiar a los dirigentes alemanes sean cuales sean las consecuencias políticas. Hayden señala que la canciller alemana defiende ante todo los intereses alemanes y busca evitar una agravación de la situación en Ucrania, lo que Hayden parece lamentar.

Las revelaciones del ex agente de la CIA, Edward Snowden, sobre la actividad de los servicios secretos estadounidenses en Alemania provocaron un escándalo diplomático en el verano de 2013. La revista Der Spiegel señaló entonces que la NSA vigilaba 500 millones de conexiones telefónicas y de Internet en Alemania. En octubre de 2013, los medios anunciaron que Merkel estaba entre los espiados por los servicios de inteligencia estadounidenses. La canciller alemana ordenó entonces al servicio de inteligencia alemán BND y al Ministerio de Defensa reducir su cooperación con los estadounidenses.

mardi, 24 mars 2015

Exdirector de la CIA: "Se ha producido la mayor ruptura entre Alemania y EE.UU. desde la II Guerra Mundial"

Exdirector de la CIA: "Se ha producido la mayor ruptura entre Alemania y EE.UU. desde la II Guerra Mundial"

 

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Figuras como el exdirector de la CIA Michael Hayden no ocultan su malestar e intentan que Berlín rectifique su posición sobre el conflicto ucraniano porque los alemanes están actuando como adultos y no como siervos subordinados a la alianza de los 'cinco ojos' (EE.UU., Reino Unido, Canadá, Australia y Nueva Zelanda), sostiene el exoficial de la CIA Ray McGovern.

"La ruptura más significativa desde la Segunda Guerra Mundial entre Alemania y EE.UU. acaba de ocurrir", ha declarado el exoficial de la CIA Ray McGovern a RT. "Por primera vez en 70 años, los alemanes están saliendo de la adolescencia para entrar a la edad adulta; están dispuestos a hacer frente a EE.UU. y decirles 'mira, nuestros intereses no son los mismos que los vuestros, no queremos una guerra en Europa Central y vamos a evitarlo'", ha afirmado McGovern.

Asimismo, el exoficial ha revelado que el exdirector de la CIA está "muy instatisfecho estos días, especialmente con la actuación de la canciller alemana Angela Merkel porque ya no está actuando obedientemente al considerar en primer lugar los intereses de Alemania e impedir que empeore la situación en Ucrania".

"Hayden trata de decirle a Merkel y a todos los demás que están fuera de la alianza de los 'cinco ojos', que son ciudadanos secundarios y seguirán siéndolo mientras no obedezcan igual que lo hacen los otros cuatro (Reino Unido, Canadá, Australia y Nueva Zelanda)", ha advertido McGovern.

Renaud Camus nous lit un conte prémonitoire d’Andersen

Discours de Renaud Camus (écrivain et président du Parti de l’In-nocence) aux assises de la liberté d’expression à Rungis le 15 mars 2015

Renaud Camus nous lit un conte prémonitoire d’Andersen

J. Rochedy: pour un discours communautariste

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POUR UN DISCOURS COMMUNAUTARISTE
Julien Rochedy*
Ex: http://www.rochedy.fr

Pendant des années, je me suis convaincu que le meilleur message à porter était celui de l'assimilation. Plusieurs raisons m'y poussaient. D'abord, ce principe était abandonné par les autres, la gauche et la droite, lesquelles prirent le parti de l'intégration voire de « l'inclusion », c'est à dire autant de systèmes laissant aux personnes d'origine immigrée le privilège de conserver, sinon l'entièreté de leur culture, au moins la fierté de leurs origines et tout ce qui va avec. La nature ayant horreur du vide, il y avait là un principe on ne peut plus républicain à récupérer et à porter d'un point de vue politique. Ensuite, je pensais que ce principe correspondait particulièrement à, disons, l'âme française. La France étant une nation singulièrement culturelle, et les français n'ayant, par nature, presque aucune conscience ethnique (contrairement aux allemands, anglais et autres italiens), nous ne pouvions que demander aux habitants de France de respecter une culture majoritaire.

Ce message, me semblait-il, non seulement pouvait être entendu et apprécié par les français, mais il présentait de plus l'avantage – considérable – de ne pas prêter le flanc, ou très peu, aux accusations de racisme qui ont toujours plu sur le mouvement national. Je supposais aussi que l'arbre français était capable de supporter de nouvelles branches, et que, perdus pour perdus, le mieux qu'il nous restait à faire était de transformer un maximum de personnes d'origine immigrée en parfaits français « culturels », c'est à dire prenant en eux-mêmes, le plus qu'ils le pouvaient, une partie de notre héritage civilisationnel afin de le transmettre, eux-aussi. Ce discours de « l'assimilation », avec tous les avantages qu'il procurait, devint celui que choisit Marine Le Pen pour parler d'immigration. C'est toujours le sien aujourd'hui, et, en tant que l'un de ses portes-paroles pendant des années, je véhiculais avec lui dès qu'un micro ou un auditoire m'étaient offerts. 

Aujourd'hui, je dois le dire, je veux faire mon « coming-out » communautariste. Là encore, plusieurs raisons m'y poussent. 

D'abord, même si je tentais d'y penser le moins possible, je savais très bien qu'il est impossible d'assimiler dix à quinze millions de personnes. L'argument est banal mais il est valable : on peut assimiler des individus mais pas des peuples. A l'échelle de ces chiffres, nous avons à faire à des peuples, non plus à des individus ayant été transférés dans des familles d'accueil. Cela ne s'est jamais produit dans l'Histoire, et puisqu'elle est, pour nous, notre seule véritable école politique, nous ne voyons pas comment un tel exploit serait possible aujourd'hui, d'autant que les conditions, ne serait-ce que pour essayer, sont désormais les pires possibles. 


En effet, la puissance d'attraction de la culture et de la civilisation françaises a fortement diminué. Nous ne sommes hélas plus au 18ème ou 19ème siècle. Nous avons cédé face aux cultures anglo-saxonnes depuis déjà trop longtemps, et, tandis qu'un certain nombre de Français de souche n'ont déjà quasiment plus beaucoup d'attirance pour leur propre civilisation, on voudrait que des français de fraîche date devinssent des Jean Gabin et récitassent du Corneille ou du Racine ? Cela paraît hautement improbable. Et puisque de toute façon nous n'avons pas commencé, depuis trente ans, par l'assimilation, nous nous trouvons en face de gens déjà formés par leur propre culture. En somme, c'est déjà trop tard. Ajoutez à cela des cultures profondément différentes des cultures européennes, parce qu'africaines, musulmanes, etc, et vous vous retrouvez dans une situation impossible.  En définitive, désormais, l'assimilation relève du rêve ou de la gageure. Les communautés se forment déjà sur notre territoire, tout à fait naturellement. Un million de hussards noirs, sveltes et sévères, qui ressusciteraient, n'y pourraient rien. Et de toute façon, nous ne les avons pas. Le sort est donc jeté. Mais puisque nous parlons de « messages politiques », venons-en. Les plus malins du Front National ne croient pas plus à l'assimilation de quinze millions de personnes que moi, mais rétorquent habilement que ce discours reste le plus utile à tenir. Il rassure les français sur une vieille illusion de paix sociale garantie par une forte culture commune, et peut même agréger au mouvement des personnes d'origine immigrée qui aurait fait le choix personnel de s'assimiler parfaitement. Oui, ça peut marcher, et d'ailleurs, dans une certaine mesure, ça marche. Toutefois, je crois qu'il est possible que le Fn ait un coup d'avance en assumant une donnée qui sera la réalité incontestable de demain. En vérité, puisque le communautarisme tiendra lieu de système social dans la France – voire l'Occident tout entier – de demain, la question qu'il reste à trancher est celle de son application : sera-ce un communautarisme larvé et conflictuel ou au contraire ordonné ? 

Les intérêts politiques d'un tel discours seraient les suivants : 

Déjà, il serait plus proche des réalités et du possible. Alors certes, dans la « politique com », ce n'est plus vraiment l'essentiel, mais pour celui qui voudrait se préparer à exercer, effectivement, le pouvoir, intégrer à son logiciel la vérité et les éléments du possible n'est pas chose superfétatoire.Il réaliserait aussi l'équation assumée de ce qui est déjà, à savoir que le Front National est le parti des français, de ceux qui se ressentent et se respirent comme tel, et dont la plupart, qu'on le veuille ou non, ne sont pas d'origine immigrée. De plus, ce message serait loin de faire fuir les voix des personnes d'origine immigrée.

Je m'explique : j'ai été frappé de constater qu'un tel discours responsabilise et rassure les français musulmans ou simplement d'origines étrangères. Il ne leur somme pas de devenir de « parfaits français », ce qu'ils n'ont pas envie d'être, à de rares exceptions, mais leur permet de rester ce qu'ils sont, organisés, respectés, avec comme seules conditions d'honorer les lois du pays en n'étant pas à sa charge. En clair, il rehausserait le drapeau et l'Etat au dessus des communautés, lesquelles seraient, le plus possible, encouragées toutes à leur porter allégeance. Nous aurions là des français, tous rassurés dans leur manière de vivre, mais travaillant de concert pour leur bien propre. Alors certes, on va me dire que ce modèle est celui des Etats-Unis. Oui, c'est vrai. Là-bas, dans l'archétype, les communautés existent et vivent plus ou moins comme elles l'entendent, du moment qu'elles respectent les lois de l'Etat et soient capables de le servir dans une conscience rehaussée de servir quelque chose qui les dépasse et les garantit dans leurs modes de vie.

Ce n'est pas l'idéal, bien entendu. Mais nous n'avons plus quinze ans : l'idéal est derrière nous. Nous devons faire au mieux avec les conditions sociales qui sont les nôtres, et tant pis si celles-ci ressemblent désormais aux sociétés multiculturelles anglo-saxonnes. Ce n'est pas de notre faute si c'est ainsi. S'il n'en avait tenu qu'à nous, il n'y aurait pas eu d'immigration et tous ces problèmes ne se seraient jamais posés. De toute façon, quelle est l'alternative ? Entendu que quinze millions de personnes, sans doute vingt demain, ne deviendront jamais, tous, des auvergnats et des bretons classiques, il va bien falloir organiser un peu tout cela. Ne serait-ce que – parce que nous y tenons – pour conserver le type classique de l'auvergnat et du breton. Restes des solutions de guerre civile, de remigration massive ou de génocides, mais personne, en l'état, en raison et en morale, ne peut proposer de telles solutions. Dès lors, organiser en vue de la France des communautés qui de toute façon existent et existeront encore plus demain, semble la seule solution d'avenir à la fois pacifique et salutaire. Le reste n'est qu'illusions, anarchie et sang.

 PS : J'ajoute, pour ceux qui rêvent de "remigration", que celle ci ne pourrait être envisageable que dans un contexte de communautés clairement identifiées. Tous les exemples de mouvements de populations dans l'Histoire en témoignent.


*Source

lundi, 23 mars 2015

France, départementales: manipulation des sondages?

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DÉPARTEMENTALES : MANIPULATION DES SONDAGES CONTRE LE FN ?
 
Sarkozy va gagner le second tour, le FN remporter le premier

Raoul Fougax
Ex: http://metamag.fr

Le Front National est, dans les chiffres réels, le vainqueur du premier tour des départementales.Or, pendant toute la soirée électorale, les médias ont tenté de prouver le contraire.


Le Fn aurait été au-dessous de ses espérances et aurait perdu sa place de premier parti de France, un premier coup d’arrêt grâce à Manuel Valls ou à Nicolas Sarkozy, selon les commentateurs.
Comment une telle présentation, qui fait partie de la stratégie de barrage de l’idéologie médiatique, a-t-elle été rendue possible ? Tout simplement parce que le score du Fn à près de 26 % n’était pas celui prévu par les sondages entre 28 et 30 %. Depuis 15 jours, les politiques du système et leurs clones médiatiques ont joué sur ces chiffres pour faire peur aux électeurs. Cela n’a pas marché, mais cela  a permis d’agiter un leurre.


Il est probable que les sondeurs aient volontairement -ils sont aussi des organismes idéologiques- surestimer le Fn pour provoquer un effet déception. Cette hypothèse de manipulation est analysée de très près au Fn bien sûr mais pas seulement. Il y a des indices concordant dans ce sens. Ce sera sans doute un sujet dans les prochains jours. Il y a des questions à poser aux sondeurs sur leurs méthodes mais qui les posera ? Libération en tout cas note que les sondeurs ont été des alliés objectifs de l'Ump sans aller encore plus loin.


C’est le différentiel, connu à l’avance par le pouvoir, qui a permis à Manuel Valls de se lancer dans une campagne anti-Fn dont il espérait être le grand bénéficiaire. Les résultats du Ps au premier tour et le désastre annoncé au second font capoter cette stratégie, encore plus fragilisée par l'émergence d’une gauche à la gauche de la gauche. 


En ce qui concerne  le titre de premier parti de France, là encore la manipulation est évidente. On a tout regroupé pour  que le total de la Gauche soit presque au niveau du total de la Droite et que le Fn soit troisième.


Mais cela ne correspond à rien. Comment peut-on additionner les suffrages de ceux qui soutiennent la politique de Valls et de ceux qui veulent sa peau ? Quand à l'Ump, elle n’est premier parti de France qu’avec l’Udi et le Modem sans parler des divers droites dont certains candidats sont plus proches de Marine Le Pen que de Nicolas Sarkozy. Or, comme l'Udi et le Modem, sauf preuve du contraire, sont bien des partis, le Fn reste la premières formation de France, hors alliances électorales. C’est pourquoi la joie des médias audiovisuels a été de courte durée, car il a bien fallut ensuite parler des vrais chiffres qui confirment la poussée et l'implantation, du Fn. Le deuxième tour risque d’ailleurs, avec le ni-ni, de lui être plus favorable que prévu. 


On a désormais le chiffre définitif : il y aura 314 triangulaires au second tour et même une quadrangulaire en Haute-Vienne. Il y aura aussi 1536 duels.


Nicolas Sarkozy, lui, peut se frotter les mains. Au soir du second tour, il aura gagné et il aura donné à l'UMP une victoire électorale. Ce sera peut être le vrai départ d’un retour qui était pour le moment assez raté. Même si Alain Juppé explique que c’est sa stratégie d'ouverture au centre qui a finalement gagné – c’est vrai- mais celui qui a remporté la bataille, ce n’est pas le stratège Juppé mais le tacticien Sarkozy. 


Quand à Valls, il peut continuer à avoir peur. Valls, gardez vous à droite, Valls gardez vous à gauche !