vendredi, 13 février 2009
Mondialisme contre ethnonationalisme
Mondialisme contre ethnonationalisme
Trouvé sur: http://qc.novopress.info/
Debout devant le Siegessaule, le monument commémorant les victoires de la Prusse sur le Danemark, l’Autriche et la France durant les guerres qui ont vu naître le second Reich, Barack Obama s’est déclaré lui même, « citoyen du monde » et a parlé d’un « monde debout comme un seul homme ».
Les mondialistes ont applaudi. Et l’élection de ce fils d’une adolescente blanche venue du Kansas et d’un diplomate kenyan est considérée comme l’évènement qui nous a fait entrer dans un nouvel âge « post-racial ».
Nous trompons-nous ? À travers le monde, la plus puissante force du XXème siècle, l’ethnonationalisme - ce créateur et destructeur de nations et d’empires ; cet effort constant des peuples pour créer un Etat-nation où leur foi et leur culture sont dominantes et où leur race ou leur tribu occupent la première place - semble plus manifeste que jamais.
« Le vote reflète les divisions raciales » titrait le Washington Times à propos d’un fait se situant à Santa Cruz en Bolivie. L’article commençait ainsi :
« Le référendum bolivien pour approuver une nouvelle Constitution soutenue par le président de gauche Evo Morales reflète les division raciales entre les descendants des Indiens d’Amérique et ceux des Européens ».
Les provinces où les métis et les Européens sont majoritaires ont voté contre la Constitution. Mais il apparait que les tribus indiennes des montagnes occidentales du pays ont voté massivement pour elle, car celle-ci traite des droits des groupes ethniques.
En 2005 Morales a accédé au pouvoir en étant résolu à redistribuer à sa propre tribu, les Aymara ainsi qu’à d’autres « peuples indigènes » un pouvoir et une richesse qu’il estime avoir été volés par les Européens à leur arrivée, il y a 500 ans à l’époque de Christophe Colomb.
La victoire de Pizzaro sur l’empire Inca est sur le point d’être renversée.
Selon l’article 190 de la nouvelle Constitution, les 36 zones majoritairement indiennes de la Bolivie sont autorisées à « exercer leurs fonctions juridictionnelles selon leurs propres principes, valeurs, culture, normes et procédures ».
La loi tribale est en passe de devenir la loi provinciale et même la loi nationale.
Le gouverneur Mario Cossio de Tarija, qui a voté « non », assure que cette Constitution va créer un « régime totalitaire », contrôlé par une « bureaucratie ethnique ». Ce à quoi Morales réplique : « les Boliviens de souche qui habitent sur ces terres depuis des milliers d’années sont nombreux mais pauvres. Les Boliviens arrivés récemment sont peu nombreux mais riches ».
La Bolivie est en train de se balkaniser, se divisant et étant partagée selon des critères de tribu, de race et de classe. Salué par Hugo Chavez, la Bolivie de Morales n’est pas la seule région où les revendications ethniques, tribales ou raciales partent en guerre contre l’universalisme et le mondialisme.
Après une élection disputée au Kenya, les Kikyu (1) ont subi un nettoyage ethnique de la part des Luo. Au Zimbabwe, les fermiers blancs sont dépossédés de leurs terres à cause de leur lignage. Au Sri Lanka, la rébellion tamoule contre les dirigeants Sinhalese - afin de créer une nation tamoule, une guerre qui a fait des dizaines de milliers de victimes - paraît perdue, pour l’instant.
A l’époque de Vladimir Poutine, les Russes ont écrasé les Tchétchènes, se sont affrontés aux Estoniens au sujet des monuments militaires russes datant de l’époque soviétique, ont eu des différends avec l’Ukraine concernant la Crimée et ont saigné la Géorgie.
Pékin écrase les Ouïghours qui veulent créer leur propre Turkestan oriental et les Tibétains qui cherchent l’autonomie, en envoyant dans ces deux régions des flots de Chinois Hans. (1)
En Europe, les partis populistes anti-immigration, alarmés par la perte des identités nationales, gagnent en respectabilité et en pouvoir. Le Vlaams Belang, parti indépendantiste flamand est le plus grand parti au Parlement belge. Le Parti populaire (3) et le Parti de la liberté sont maintenant les deuxième et troisième formation politique d’Autriche. Le Parti populaire suisse (4) de Christoph Blocher est le plus fort à Berne. En France, le Front National a récemment humilié le gouvernement en récoltant la moitié des votes dans une banlieue de Marseille (5).
Tous sont des ethnonationalistes convaincus. Le diplomate anglais Sir Christopher Meyer a écrit : « Il est inutile de dire que le nationalisme et le tribalisme ethnique n’ont aucune place dans les relations internationales au XXIème siècle ».
Dans le même temps, des institutions internationales, comme les Nations-Unies, le FMI et l’Union Européenne ont perdu de leur prestige. Les Tchèques - dont le président Vaclav Klaus, considère l’U.E. comme une prison des nations - exercent actuellement la présidence de l’U.E. Quand la crise financière a frappé, les Irlandais, Anglais et Allemands se sont précipités pour renflouer leurs banques, tout comme les Américains qui ont sauvé Ford, Chrysler et General Motors laissant Hyundai, Honda et Toyota dans la tourmente.
Cela s’appelle du nationalisme économique.
L’étoile montante du cabinet d’Ehud Olmert, est Avigdor Lieberman. Ce que défend Lieberman, écrit l’American Prospect, c’est « un nettoyage ethnique : comme ce nom effrayant le suggère, le parti Yisrael Beiteinu (qui signifie : “Israël est notre maison”) pense que le million d’Arabes citoyens israéliens doit être expulsé ».
Barack Obama a gagné le vote Afro-américain avec un ratio de 97 % contre 3 % seulement pour John McCain et un ratio de 90 % contre 10 % pour Hillary Clinton durant les primaires démocrates. McCain n’a fait mieux que son prédécesseur George W. Bush uniquement dans les Appalaches, le berceau des descendants des Écossais et des Irlandais.
Dans son article paru dans Foreign Affairs et intitulé Eux et Nous : le pouvoir durable du nationalisme ethnique, Jerry Z. Muller résume ainsi sa thèse :
« Les Américains sous-estiment généralement le rôle du nationalisme ethnique en politique. Mais (…) cela correspond à de tenaces propensions de l’esprit humain. Ce nationalisme ethnique est galvanisé par la modernisation et de lui dépendront les politiques mondiales des générations à venir. Une fois que le nationalisme ethnique a capturé l’imagination des communutés dans une société multiethnique, la désagrégation ethnique ou la séparation est parfois la moins mauvais réponse possible ».
La désagrégation ou la séparation, dit-il.
Sommes-nous vraiment en présence dans une Amérique post-raciale, ou est-ce que notre Amérique multiculturelle et multiethnique est, elle aussi, destinée à se balkaniser et à exploser ?
Par Patrick J. Buchanan
Traduit de l’américain et annoté par G.W. Blakkheim pour Novopress France
(1) L’auteur veut sans doute parler des Kikuyu.
(2) Ethnie majoritaire en Chine.
(3) L’auteur veut sans doute parler du BZÖ ou « Alliance pour le futur (ou l’avenir) de l’Autriche ».
(4) En fait, l’Union démocratique du centre.
(5) Information non confirmée…
00:30 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mondialisme, globalisation, ethnicité, ethno-nationalisme, nationalisme, etats-unis, conservatisme | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Le déclin et la chute du droit international

Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 2002
Nikolaj-Klaus von KREITOR :
Le déclin et la chute du droit international
Les partitions de la Yougoslavie étaient en fait des vols de territoires, dissimulés et justifiés par le droit international. Les Etats-Unis, dans ce processus d'appropriation du territoire de ce pays souverain qu'était la Yougoslavie, ont commis, et commettent encore et toujours, un «délit d'ordre territorial».
Les références au droit international, noyau du discours habituel de Washington, ne sont rien d’autre que l’idéologie justifiant une expansion impérialiste. Le fait de justifier ces actes d'accroissement impérialiste flagrant par le droit international, fait du droit la servante prostituée de la politique. Carl Schmitt avait —ô combien— raison lorsqu’il écrivait: «Derrière la façade des normes générales du droit international, se cache, en réalité, le système de l’impérialisme anglo-saxon». Plus que jamais dans le passé, dans le “Nouvel Ordre Mondial”, derrière la façade du droit international, se cache, en réalité, le système de l’impérialisme américain.
Les Américains font de leur droit interne un droit international à leur dévotion
En fait, la doctrine américaine traditionnelle, comme on le voit dans le comportement international des Etats-Unis, montre que le droit international n’existe pas, que le fond du prétendu droit international est à peine un droit étatique externe, sujet à la puissance souveraine de l’Etat. Le droit interne de l’Etat a une priorité sans limite sur le droit international. Ce dernier est valable seulement dans la mesure où il fait partie du système légal interne, et c’est l’Etat seul qui détermine cette validité. La doctrine est bien explicitée par Dean Acheson qui dit : «La plupart des éléments juridiques dans ce que l’on appelle “droit international” est un corpus véhiculant une éthique, et il faut faire attention de ne pas confondre cette éthique avec le droit». Et Dean Acheson continue: «Tout simplement, le droit ne traite pas de ces questions concernant le pouvoir ultime —c'est-à-dire le pouvoir venant des sources de la souveraineté». [Dean Acheson (1963 Proceedings of the American Society of International Law 13, réimprimé chez Noyes E. Leech, Covey T. Oliver et Joseph Modeste Sweeney “The International Legal System” (The Foundation Press, Mineola, New-York, 1973) p. 105].
Les traités n'ont qu'un but : promouvoir les intérêts des Etats-Unis
La circulaire du département d’Etat, n°175, du 13 décembre 1955, réimprimée dans “50 Am. J. Intl. L. 784 (1956)”, citée comme élément de politique concrète, constate : «Les traités devraient être destinés à promouvoir les intérêts des Etats-Unis par le biais d’une action sécurisante entreprise par les gouvernements étrangers dans une optique jugée avantageuse pour les Etats-Unis. Les traités ne sont pas censés être utilisés comme moyen pour effectuer les changements sociaux internes ou pour essayer de contourner les procédures constitutionnelles établies en relation avec ce qui concerne principalement les affaires intérieures». Les traités ne devraient pas imposer d’obligations internationales aux Etats-Unis ou en aucun cas ne devraient interférer avec la législation interne des Etats-Unis. Et les Etats-Unis se définissent eux-mêmes comme étant les seuls juges à légiférer «en matière d’affaires intérieures». Ainsi, pour chacun des traités auxquels les Etats-Unis ont adhéré, le but était de contraindre les autres Etats à agir en faveur de la politique étrangère des Etats-Unis (William W. Bishop, Jr., International Law, Little, Brown and Company, Boston and Toronto, 1953, 1971, p. 101).
La Cour Suprême des Etats-Unis est arrivée à une conclusion semblable lors du cas précédent de la «Banque Nationale de Cuba vs. Sabbatino (1964)»: «La loi adoptée par la doctrine de l’Etat est applicable, même si le droit international a été violé».
Seule domine la volonté des Etats-Unis
Depuis les “corollaires” d'Olney (1895) et de Roosevelt (1904) à propos de la Doctrine Monroe, il n’existe pas de droit international en vigueur dans l’hémisphère occidental, mais seule domine la volonté des Etats-Unis, en tant que seul et omniprésent souverain dans l’hémisphère occidental. Les Etats-Unis ont décidé qu’ils sont les seuls créateurs de leur propre droit international pour leur propre espace impérial, défini dans l’espace par le périmètre de la Doctrine Monroe. Et ainsi le “Nouvel Ordre Mondial” est la base des prémisses du corollaire de Roosevelt, appliqué au monde dans son ensemble —c’est-à-dire la doctrine Albright, prononcée juste avant le début de la guerre d’agression contre la Yougoslavie, qui doit être perçue comme étant l'équivalent du corollaire de Roosevelt, cette fois pour le monde entier.
Dans cette conjoncture, il faut se rappeler la formulation de l’Amiral Stansfield Turner, alors directeur de la CIA, qui a défini la vraie finalité de la Guerre du Golfe; il est même allé plus loin en déclarant lors d’un programme de la chaîne CNN en juillet 1991: «Nous avons un objectif bien plus grand. Nous devons voir plus loin dès à présent. Voici un exemple : la situation entre les Nations Unies et l’Irak, où les Nations Unies s’imposent délibérément dans la souveraineté d’une nation souveraine… C’est maintenant un formidable précédent à utiliser dans tous les pays du monde…».
(cf. http://www.srpska-mreza.com/lirary/facts/kent.html)....
Le traité instituant l'OTAN est sans substance normative
Il a été souligné, à juste titre, dans le débat allemand, que l’OTAN est un «traité à roulettes»; il n’a aucune substance normative dans le droit international mais sert simplement les convenances de l’expansionnisme américain. Ainsi l’agression menée par les forces de l’OTAN contre la Yougoslavie était clairement une violation de la charte même de l’OTAN. Le concept de la «jurisprudence ambulatoire» ou des « lois sur roulettes» (ou traité omnibus) a été introduit par l’éminent juriste allemand Carl Schmitt pour qui cela signifiait la forme de l’approche décisionniste et volontariste des normes légales par le souverain. Et à l'évidence, la majeure partie de l'ancien droit international a été transformée par les Etats-Unis en «normes à roulettes», pour être complétée par une nouvelle substance selon les convenances de la volonté américaine d’expansionnisme. Ainsi, la substance normative même du droit international a disparu.
Par respect pour le droit international, il est important de se rappeler les quelques mots qu’a eus Lassa Oppenheim: «Un Droit des Nations peut exister à la seule condition qu’il y ait une stabilité, un équilibre des pouvoirs, entre les membres de la famille des Nations. Si les Puissances ne peuvent pas se surveiller mutuellement, aucune loi n’aura de force, vu qu’un Etat superpuissant tentera naturellement d’enfreindre la loi. Etant donné qu’il n’y a pas et qu’il ne peut jamais y avoir une autorité politique centrale au-dessus des Etats souverains, qui pourrait faire respecter la loi inhérente au Droit des Nations? Un équilibre du pouvoir doit empêcher tout membre de la famille des Nations de devenir omnipotent» (Lassa Oppenheim International Law. A Treatise, Longmans, Green, 1905-06, l, pp. 73-74).
Apparemment, dans le paysage unipolaire du “Nouvel Ordre Mondial”, aucune loi et norme du droit international ne fait force hormis ces normes et lois qui émanent de la volonté hégémonique des Etats-Unis. Par conséquent, le droit interne américain a effectivement remplacé les normes du droit international et ce qui est prétendument le droit international n'est plus rien d'autre qu'un éventail d'apparences qui dissimule, tant bien que mal, la volonté de l’impérialisme américain. Le droit international est devenu un déguisement de l’impérialisme américain.
Les Etats-Unis entendent modeler le monde à leur image
Bien que les Etats-Unis prétendent utiliser leur statut de superpuissance pour favoriser la stabilité générale et les droits universels, beaucoup d’observateurs internationaux n’y voient là qu’une vulgaire intention d’autosatisfaction en modelant le monde à leur propre image —et piétinant tout ce qui se met en travers de leur chemin, écrit Atman Trivedi dans le Foreign Policy Journal, révisant l’article du Professeur Etaju Thomas, publié dans la revue World Affairs (n°1, 1999): «Le Professeur Etaju Thomas, professeur de sciences politiques à l’Université de Marquette, montre tout particulièrement Washington du doigt parce que les Etats-Unis mènent une politique étrangère de «bombardements, de sanctions et de destruction d’Etat». Il soutient que la soi-disant doctrine Albright a donné aux Etats-Unis l’autorisation de se livrer à des «saccages expansionnistes» dans l’ex-Yougoslavie, en Irak et ailleurs, en commettant des agressions sans provocation. Selon Thomas, l’armée américaine pourrait, soutenue par la puissance des sanctions économiques ou des récompenses, transformer les Nations Unies en un appendice docile des Etats-Unis; les sanctions ont déjà donné la possibilité à Washington de tourner le droit international en farce. Les Serbes, par exemple, «ont plus de droit moral, politique et international sur le Kosovo que les Etats-Unis sur la Californie et le Texas». En outre, il note qu'un million à 1,7 million d’Irakiens innocents sont morts à la suite des sanctions «sponsorisées par l’Amérique», y compris plus d’un demi million d’enfants.
Que dire de plus? Dans le passé, le Ministre des Affaires étrangères allemand avait déclaré à l’égard de la doctrine américaine de Monroe que «par principe, aucune ingérence de la part des Etats européens dans les affaires du continent américain ne reste injustifiée à moins que les Etats d’Amérique, pour leur part, s’abstiennent également d’intervenir dans les affaires du continent européen». C’est un bon point de départ: une doctrine Monroe pour l’Europe comme réponse au “Nouvel Ordre Mondial” et aux ambitions totalitaires américaines d'exercer la Weltherrschaft. Ou comme l’avait un jour dit le Général De Gaulle: «Une Europe vraiment libre est une Europe libre de l’hégémonie américaine».
Les USA ne sont pas les gouverneurs du monde! Et jamais ils ne le seront!
Nikolaj-Klaus von KREITOR.
(http://disc.server.com/discussion.cgi?id=57779&articl... ; trad. franç. : LA).
00:05 Publié dans Droit / Constitutions | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : géopolitique, politique internationale, etats-unis, impérialisme, globalisation, droit international, droit des gens | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
jeudi, 12 février 2009
"Unternehmen Patentenraub" 1945
00:15 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : etats-unis, europe, allemagne, deuxième guerre mondiale, seconde guerre mondiale, brevets, technologie | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
samedi, 07 février 2009
Imperialismo
00:35 Publié dans Affiches | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : obama, bush, etats-unis, impérialisme, humour, caricature, affiche | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
jeudi, 05 février 2009
El control de los oceanos del mundo - ?Preludio para la guerra?

Traducido del inglés para Rebelión por Germán Leyens : Ex: http://www.rebelion.org/ |
Lanzada oficialmente el 31 de mayo de 2003, la PSI fue la más amplia aplicación de la proyección internacional del poder por parte de EE.UU. en la era posterior a la Guerra Fría, implicando como lo hace, nada menos que la capacidad de realizar vigilancia naval, interdicción [interdicción marítima, es la negación de acceso a puertos específicos a naves mercantes para la importación/exportación de mercancías a un país determinado o a varios países, N. del T.] y eventualmente acción militar desenfrenada en todos los océanos del mundo.
Después de y como suplemento para la Operación Libertad Duradera y sus seis áreas de responsabilidad desde el sur de Asia al Cuerno de África y del Océano Índico al Mar Caribe, la así llamada Operación Esfuerzo Activo, que colocó durante siete años todo el Mar Mediterráneo bajo su control, fue el preludio de la OTAN y prototipo para la Iniciativa de Seguridad contra la Proliferación. La PSI es una operación militar diseñada e implementada unilateralmente por Washington sin consulta previa con las naciones y pueblos de las áreas en cuestión.
Y como la Operación Libertad Duradera y la Operación Esfuerzo Activo, su autoproclamada misión es ilimitada en su alcance geográfico y en el alcance histórico.
La PSI fue anunciada con el supuesto objetivo de, según el siempre complaciente New York Times, “excluir materiales y contrabando nucleares.” Una norma suficientemente amplia como para incluir casi cualquier operación naval en cualquier sitio y con cualquier propósito real para el que Washington quiera emplearlo.
Y extender simplemente la presencia naval estadounidense y aliada y las capacidades de librar guerras a vías marítimas vitales y codiciadas, vías fluviales, regiones costeras, rutas de tránsito energéticas y militares y a cualesquiera mares en cualesquiera circunstancias en las que hacerlo cumpla con exigencias políticas y estratégicas existentes.
Fue, no obstante, puesta inmediatamente en paralelo con la amalgama manipulativa de Washington de armas de destrucción masiva con ‘terrorismo global’ como veremos más adelante.
En las alusiones predominantes de sus primeros días, el foco principal de la PSI fue Corea del Norte.
Después, Irán fue crecientemente identificado como justificación putativa para extenderla al Golfo Pérsico y, si EE.UU. y sus aliados pudiesen inventar algún método para llegar allí, el lago endorreico que es el Mar Caspio. Por cierto, el ex Secretario de Defensa Donald Misfield fue un ávido propugnador de lo que conceptuó como Guardia del Caspio.
El Mar Caspio es, claro está, una formación rodeada de tierra que no es accesible a las armadas, con la excepción de sus cinco Estados costeros.
Como será demostrado a continuación, la PSI no tardó en salir a la caza de “contrabando norcoreano” en los Mares Egeo y Negro, el Golfo Pérsico y el Mar del Sur de China, entre otros, aunque su mayor concentración sigue estando en Asia.
El mismo 22 de mayo de 2006, el artículo del New York Times, del que emana la cita anterior, también incluyó este apéndice revelador: “La iniciativa también involucra esfuerzos por limitar el financiamiento y transacciones comerciales sospechosas de Irán, Corea del Norte, Siria, Cuba y otros países.”
Los países mencionados son cuatro de los siete acusados por el gobierno de EE.UU. inmediatamente después de los ataques del 11-S de ser “Estados que apoyan el terrorismo,” es decir, Cuba, Irán, Iraq, Libia, Corea del Norte, Siria y Sudán.
Este autor escribió el 12 de septiembre de 2001, que de los siete Estados mencionados, sólo uno, Sudán, tuvo alguna conexión previa con Osama bin Laden, rota más de cinco años antes; que ninguno de ellos había reconocido el orden talibán en Afganistán (aunque los firmes aliados de EE.UU.: Pakistán, Arabia Saudí y los Emiratos Árabes Unidos sí lo habían reconocido, y los Emiratos sean la única nación árabe con un contingente militar en Afganistán para aumentar la ironía); y que tres de los siete países identificados – Irán, Iraq y Siria – habían sido víctimas del mismo extremismo al que se les acusaba de apoyar.
Los “apoyos estatales del terrorismo” fueron suplementados, y en la mayoría de los casos reemplazados, por la entonces Asesora de Seguridad Nacional, Condoleezza Rice, durante su audiencia de confirmación en el Senado como Secretaria de Estado en enero de 2005, cuando desveló la nueva lista de sentenciados, los “puestos avanzados de la tiranía:” Belarús, Cuba, Irán, Myanmar (Birmania), Corea del Norte y Zimbabue.
De las naciones mencionadas, algunas tienen sistemas parlamentarios multipartidarios: algunas son Estados de un solo partido; cinco tienen gobiernos seculares, una tiene un gobierno religioso. Desde el punto de vista de sus antecedentes religiosos: tres son predominantemente cristianas, dos budistas y una musulmana.
El único vínculo concebible que tienen en común es que cada una de ellas ha sido objeto de intensos e incesantes esfuerzos de EE.UU. y Occidente en general para aislarla localmente y estigmatizarla internacionalmente como preparativo por un proyectado “cambio de régimen.”
Y todas las seis tienen estrechas relaciones de Estado a Estado tanto con Rusia como con China.
Hay que suponer que un adversario, una ‘amenaza’ es necesitada en cada continente y región crítica, de modo que Europa tiene a Belarús; África a Zimbabue, Latinoamérica a Cuba; Oriente Próximo a Irán; y Asia, presumiblemente por su tamaño comparativo, a Myanmar y Corea del Norte.
Cuba, Irán y Corea del Norte son los únicos Estados que han pasado de ser “apoyos estatales del terrorismo” a “puestos avanzados de la tiranía.”
Si, como en el caso de las denominaciones urdidas antes mencionadas, la justificación inicial para la PSI fue suficientemente nebulosa como para servir cualquier intención y suficientemente maleable como para ajustarla al deseo de despliegues planificados contra nuevos adversarios por conveniencia, su evolución y extensión desmintieron su mito fundacional y revelaron las verdaderas intenciones de sus propugnadores.
Una breve cronología de la PSI desde su infancia y hasta su estado actual ilustrará que su campo de acción es mucho más amplio que la caza de carga que salga de, o vaya hacia, Corea del Norte,
A medida que la Iniciativa comenzaba a adquirir fuerza hacia su segundo año, el veterano periodista indio,
Siddharth Varadarajan subrayó el escepticismo, si no la sospecha, que despertó entre los principales poderes mundiales, y especialmente asiáticos.
“Más que instrumentos extra-legales para controlar la proliferación como la Iniciativa de Seguridad contra la Proliferación, Rusia y China subrayan la necesidad de sistemas legales multilaterales. Y anticipando que el programa de defensa de misiles de EE.UU. llevará muy pronto a la militarización del espacio, los dos países exigen una prohibición de toda carrera armamentista en el espacio exterior.” (The Hindu, 4 de julio de 2005)
Lo mencionado es una inspirada asociación y yuxtaposición de genuinas preocupaciones por la proliferación a versiones en gran parte ilusorias que sirven objetivos geopolíticos ocultos.
Es decir, EE.UU. regularmente frustra la oposición, por lo demás unánime, en Naciones Unidas a la militarización del espacio mientras agita el fantasma del contrabando en rincones del mundo frecuentemente oscuros que otras naciones, incluyendo las de la región correspondiente, no ven o por el cual no sienten preocupaciones.
Un importante periódico indio comentó sobre la PSI tres días antes de la cita mencionada que:
La PSI [Iniciativa de Seguridad contra la Proliferación] es una iniciativa multinacional dirigida por EE.UU. que involucra la interdicción de países de terceros países en alta mar. Aparte de su dudosa legalidad, la PSI menoscaba explícitamente un enfoque genuinamente multilateral y equilibrado del problema de la proliferación. Entre los principales países en Asia que se oponen a la PSI están China, Indonesia, Malasia e Irán." (The Hindu, 1 de julio de 2006)
El que dos de los cuatro países recién mencionados limiten con el Estrecho de Malaca que conecta el Océano Índico con el Océano Pacífico no es una coincidencia.
La importancia de ese Estrecho ha sido comentada por importantes dirigentes militares de EE.UU. en relación con el plan de EE.UU. de una armada de 1.000 barcos que examinaremos más adelante en este artículo.
Menos de un año después de la inauguración de la PSI, el primer ministro y ministro de defensa de Malasia de aquel entonces, Najib Razak, dijo de una manifestación regional de la PSI que “esto toca la cuestión de nuestra soberanía nacional.”
El Financial Times de Londres caracterizó la inquietud como sigue:
“Malasia e Indonesia se oponen a una propuesta de Washington de desplegar marines de EE.UU. con embarcaciones de alta velocidad para vigilar el Estrecho de Malaca, una de las rutas marítimas más activas del mundo… “La Iniciativa Marítima Regional de Seguridad fue desvelada durante el testimonio ante el Congreso de la semana pasada del almirante Thomas Fargo, jefe del Comando Pacífico de EE.UU. “La propuesta resulta de la Iniciativa de Seguridad contra la Proliferación (PSI)…
(Financial Times, 5 de abril de 2004)”
Casi dos años después el Ministro de Exteriores de Indonesia, Hassan Wirajuda, al rechazar la participación en la PSI, explicó la oposición de su nación:
“Si Indonesia se uniera a la iniciativa, EE.UU. y otros países grandes podrían realizar una interdicción para controlar si los barcos que pasan por las aguas llevan materiales vinculados a armas de destrucción masiva,” dijo [el Ministro de Exteriores Hassan Wirajuda] "Además, la iniciativa no se originó en un proceso multilateral, sino sólo por un grupo de naciones que tiene un objetivo común de realizar ciertas iniciativas,” dijo Wirajuda. “La iniciativa iba contra la convención de derecho internacional sobre la marina, la Convención de Naciones Unidas sobre la Ley sobre el Mar de 1982, subrayó Wirajuda." (Xinhua News Agency, 17 de marzo de 2006)
No tardó mucho antes de que se confirmaran las aprehensiones de Indonesia y Malasia.
En agosto de 2005, EE.UU., Gran Bretaña, Australia, Nueva Zelanda y Japón realizaron el Ejercicio Sable Profundo como parte de la Iniciativa de Seguridad contra la Proliferación desde la base Naval Changi de Singapur en el Mar del Sur de China.
La Agencia de Noticias Xinhua de China, hizo la siguiente descripción:
“El Ejercicio Sable Profundo (XDS)… involucra una dotación de unos 2.000 miembros de las fuerzas armadas, guardias costeras, aduanas y otras agencias de los 13 países de la PSI, incluidos Singapur, EE.UU., Gran Bretaña y Australia, así como de diez barcos y seis aviones de patrulla marítima.” (Xinhua News Agency, 15 de agosto de 2005)
Otra nación en el Lejano Oriente que se ha negado a sumarse al PSI, que ahora tiene 70 países afiliados, es Corea del Sur.
Teme que su vecino del norte interpretará un bloqueo naval unilateral de sus costas y un ataque por la fuerza y confiscación de sus barcos como lo que son – actos de guerra – y que podría resultar en una nueva guerra peninsular con todas las de la ley.
Hace tres años, los medios estatales norcoreanos presentaron precisamente una perspectiva semejante.
“Corea del Norte advirtió a Corea del Sur contra la provocación de una ‘guerra nuclear’ si se une a un ejercicio internacional dirigido por EE.UU. orientado a interceptar armas de destrucción masiva, informaron los medios estatales. “Corea del Sur dijo el mes que enviaría un equipo a ‘observar’ un ejercicio de la Iniciativa de Seguridad contra la Proliferación (PSI) dirigida por EE.UU., frente a Australia en abril.” “Minju Joson, el periódico publicado por el gobierno del Norte, también advirtió el sábado que la participación de Seúl en el ejercicio “impediría que las relaciones inter-coreanas se desarrollen favorablemente y implicaría… una guerra nuclear en la península coreana.” (Agence France-Presse, 12 de febrero de 2006)
Agence France-Presse de hoy informa sobre un ‘estudio’ del Consejo de Relaciones Exteriores [CFR] de EE.UU. que declara que “EE.UU. y sus aliados podrían tener que desplegar hasta 460.000 soldados a Corea del Norte para estabilizar el país si colapsa y estalla una insurgencia, dijo un estudio privado estadounidense del 28 de enero.”
La cantidad precisa de soldados estipulada sugiere que el análisis del CFR difícilmente puede ser sólo teórico.
Y menciona de modo bastante despreocupado, como de pasada, que:
“Corea del Norte linda con dos grandes potencias – China y Rusia – que tienen importantes intereses en juego en el futuro de la península. Es virtualmente seguro que se involucrarían activamente en cualquier crisis futura que tuviera que ver con Corea del Norte.’”
No se diga que EE.UU. no haya ignorado temerariamente la preocupación de Corea del Sur al presionar a Seúl al respecto.
La PSI es el componente naval internacional de un esfuerzo mucho mayor dominado por EE.UU. por expandir la dominación militar occidental en todo el mundo a través de la OTAN.
Un artículo llamado “EE.UU. quieren que Corea forje vínculos militares con la OTAN,” observó que:
“[Un responsable sudcoreano] dijo que Washington apunta a impedir la proliferación de armas de destrucción masiva por Corea del Norte aprovechando a la OTAN aparte de la PSI…” (Chosun Ilbo, 23 de noviembre de 2006)
En un despacho intitulado “El próximo gobierno puede considerar unirse a un programa de defensa de misiles de EE.UU.,” un periódico sudcoreano informó que:
“Corea del Sur se ha mostrado renuente a unirse a la PSI en el pasado por temor a incitar al Norte, aunque recientemente se informó que el Ministerio de Asuntos Exteriores y Comercio propuso al equipo de transición que se otorgue seria consideración al asunto.” (Hankyoreh, 21 de enero de 2008)
La PSI también ha sido aprovechada para apuntalar a otros componentes de la OTAN en Asia, incluidas Australia y Nueva Zelanda.
En abril de 2006, EE.UU., Australia, Gran Bretaña, Japón, Nueva Zelanda y Singapur realizaron un “ejercicio internacional contra el terror” de tres días de duración en el norte de Australia.
En julio del año pasado, un ejercicio similar fue realizado en Nueva Zelanda, que otrora se enorgullecía de su supuesta neutralidad, sobre el que un periódico local informó:
“En lo que será visto como otro paso en la ruptura de 20 años de suspensión total por EE.UU. de su participación conjunta en ejercicios militares rutinarios, sus militares estarán fuertemente representados en un contingente de más de 30 que llegarán a Auckland para el Ejercicio Maru. “El ejercicio… está siendo expandido como parte del compromiso de Nueva Zelanda con la Iniciativa de Seguridad contra la Proliferación.” (The Dominion Post, 22 de julio de 2008)
En el ínterin entre los ejercicios militares de la PSI australiano y neozelandés, un ejercicio de 41 naciones, Escudo Pacífico 07, fue realizado frente a Japón:
“Barcos y aviones de Australia, Gran Bretaña, Francia, Japón, Nueva Zelanda y EE.UU. fueron desplegados en el primer día del ejercicio de tres días en el Mar de Sagami frente a la Bahía de Tokio… bajo la Iniciativa de Seguridad contra la Proliferación presentada por el presidente de EE.UU.,
George W. Bush en 2003."
Como parte de la incorporación de India a la OTAN asiática y global, también ha sido proyectada su inclusión en la PSI.
Un comentario indio de 2007 señala:
“En los últimos años, Nueva Delhi parece estar haciendo lo imposible por acomodar los “intereses estratégicos” de Washington. Ejercicios militares conjuntos involucrando a los ejércitos de los dos países se han intensificado en su alcance y magnitud desde que comenzaron a mediados de los años noventa. “El deseo de Washington de cercar a China con una alianza favorable a EE.UU. es bien conocido. La dirigencia japonesa ha estado llamando a Nueva Delhi a sumarse a proyectos inspirados por Washington como ser la Iniciativa de Seguridad contra la Proliferación.” (Frontline, 14-27 de julio, 2007)
Y el mismo año Siddharth Varadarajan escribió:
“Aunque India sigue oponiéndose a la Iniciativa de Seguridad contra la Proliferación (PSI), los últimos dos ejercicios navales ‘Malabar’ han visto ejercicios relacionados con la PSI como ser la interdicción marítima y operaciones VBSS (visita, abordaje, busca, confiscación).” (The Hindu, 5 de julio de 2007)
La busca en todo el mundo, en permanente expansión, de “contrabando norcoreano” ha seguido un curioso camino desde el Océano Índico al Golfo Pérsico, el Mediterráneo y el Mar Negro.
En octubre de 2006, barcos de guerra de EE.UU., Gran Bretaña, Francia, Italia, Australia y Bahréin participaron en un ejercicio de la PSI frente a la costa iraní en el Golfo Pérsico.
El sucesor de John Bolton en el Departamento de Estado, Robert Joseph, había preparado antes el trabajo preliminar al haber “visitado recientemente a los vecinos de Irán: Bahréin, los Emiratos Árabes Unidos, Omán, Kuwait, Arabia Saudí y Qatar, aparte de Egipto, para discusiones sobre cómo manejar la amenaza desde Irán. Las consultas tuvieron que ver con el trabajo conjunto dentro del contexto de la Iniciativa de Seguridad contra la Proliferación…” (Departamento de Estado de EE.UU., 21 de abril de 2006)
Cinco meses antes del ejercicio en el Golfo Pérsico, EE.UU. dirigió Sol Anatolio-2006, un ejercicio naval multinacional frente a la costa mediterránea de Turquía.
Una fuente noticiosa italiana publicó el siguiente informe:
“Turquía recibirá un ejercicio militar conjunto con tropas de EE.UU. en el Mediterráneo oriental que comenzará el miércoles – una demostración de fuerza que tiene lugar mientras Washington aumenta la presión sobre Teherán por su programa nuclear. “Ostensiblemente como parte de la Iniciativa de Seguridad contra la Proliferación (PSI) contra Armas de Destrucción Masiva (ADM), funcionarios estadounidenses citados en el periódico New York Times describieron las maniobras como señal de la determinación de Washington de impedir que misiles y tecnología nuclear lleguen a Irán.” (ADN Kronos International, 23 de mayo de 2006)
Refiriéndose a la misma operación, el New York Times agregó que: “EE.UU. está tratando de persuadir a países amigos cerca del Golfo Pérsico, el Mar Arábigo y el Océano Índico para que participen en los ejercicios…” (New York Times, 22 de mayo de 2006)
Más hacia oeste, EE.UU. reclutó a Chipre para la PSI en abril de 2005.
En mayo del año pasado, EE.UU. y Polonia presidieron otra operación de la PSI, Escudo Adriático 08, con sede en Croacia, que incluyó la participación de Bosnia, Croacia, Italia, Montenegro y Eslovenia.
Siete meses después, el Congreso de EE.UU. elogió a Croacia – la misma de la tristemente célebre Operación Tormenta de 1995 dirigida por EE.UU. y con nostalgia persistente por los ustachás colaboracionistas con los nazis – con una resolución que expresa la certeza de EE.UU. de que “Croacia dará una contribución significativa a la OTAN y que ya ha enviado su contingente a Afganistán “como parte de la Fuerza Internacional de Ayuda a la Seguridad dirigida por la OTAN [y] Croacia “participa en la Iniciativa Internacional de Seguridad contra la Proliferación con naciones del mismo parecer de todo el mundo…”
(Hina, 15 de diciembre de 2005)
En la cumbre de la OTAN del año pasado en Rumania, Croacia fue invitada a unirse a la Alianza como miembro pleno y será enlistada como tal en la cumbre del 60 aniversario de la OTAN el 3 y 4 de abril.
Del mismo modo el testaferro estadounidense en Ucrania, Viktor Yushchenko, camino de la OTAN a los 2.400 kilómetros de frontera con Rusia, prometió hace un año que “Ucrania interactuará activamente con Estados miembro de la OTAN dentro de los nuevos mecanismos de cooperación en el cumplimiento y la implementación de tratados fundamentales relacionados con la seguridad internacional. En particular, nuestro Estado ha accedido a la Iniciativa de Seguridad contra la Proliferación…” (ForUm, 16 de enero de 2008).
Respecto al tema general de la relación de la PSI con la OTAN Global, estos pasajes de un discurso de 2005 del Secretario General Jaap de Hoop Scheffer en Japón aclararán las cosas:
“Queremos asegurar que una proporción mucho mayor de nuestras fuerzas militares están rápidamente disponibles para operaciones lejos de casa.”… “También comprendemos perfectamente que afrontar las amenazas globales de la actualidad requiere la cooperación internacional más amplia posible y por lo tanto estamos realzando las relaciones con nuestros países asociados en Europa, el Cáucaso, y Asia Central, y en el Norte de África y Oriente Próximo.” “Y como muchos Aliados de la OTAN, vosotros [Japón] sois también participantes activos en la Iniciativa de Seguridad contra la Proliferación…” (OTAN Internacional, 4 de abril de 2005.)
Lo que precede establece que, igual como en el caso del estacionamiento por Washington de instalaciones de interceptores de misiles con un potencial de primer ataque en una tercera posición en Europa Oriental, Corea del Norte e Irán son más pretexto que causa.
Y la implacable, persistente, estrategia subyacente es expandir y mantener despliegues militares globales para chantajes así como ataques.
Si la Operación Libertad Duradera – Afganistán – de EE.UU. apunta a asegurar entre otras tareas el control naval estadounidense y aliado sobre el Océano Índico; si la Operación Libertad Duradera – Filipinas – lleva el poder naval occidental al Sudeste Asiático; si la Operación Libertad Duradera – Cuerno de África – solidifica el control del Mar Arábigo, el Golfo de Adén y el Mar Rojo, con la reciente ayuda de la OTAN y la UE en Operación Atalanta; si la Operación Esfuerzo Activo de la OTAN controla toda la navegación hacia y a través del Mediterráneo, complementada por el bloqueo naval del Líbano – que pronto será copiado en Gaza - por Alemania y otras naciones de la OTAN; si todas esas operaciones aseguran la dominación de partes críticas de los océanos y mares del mundo, la Iniciativa de Seguridad contra la Proliferación es cada vez más la estructura global que los integra a todos.
Y por debajo de todo y apuntalando la PSI está lo que el actual Presidente del Estado Mayor Conjunto de las fuerzas armadas de EE.UU., Michael Mullen, llamó la Armada de Mil Barcos mientras desarrollaba su estrategia como Jefe de Operaciones Navales, en un artículo del 29 de octubre de 2006 en el Honolulu Advertiser.
La Armada de Mil Barcos, dijo Mullen: “[Es] una cooperación marítima global que une a fuerzas marítimas, operadores portuarios, fletadores comerciales, y agencias internacionales, gubernamentales y no gubernamentales para encarar inquietudes mutuas.”
El año siguiente la publicación de la Armada de EE.UU. Navy Newsstand resumió el asunto:
“El Vicealmirante John G. Morgan, Jr., jefe adjunto de Operaciones Navales para Informaciones, Planes y Estrategia y el Contraalmirante Michael C. Bachman, comandante del Comando de Sistemas de Guerra Espacial y Naval, explicaron que la Armada de Mil Barcos es una red de armadas internacionales asociadas que trabajarán juntas para crear una fuerza capaz de vigilar todos los mares. “Se aproxima una nueva era naval y estamos haciendo cosas apasionantes al prepararnos para ella,” dijo Morgan. “La Armada enfrenta un desafío… La Armada se desplaza y presenta al mundo la idea de una Armada de Mil Barcos para patrullar los mares.” “Esta idea de la Armada de Mil Barcos tiene que ver con una red marítima global, una inmensa red de coparticipación,” dijo Morgan. Es el mayor desafío que enfrentamos: una red de armadas integradas de muchos países con un objetivo común de patrullar los mares del mundo.”
00:47 Publié dans Géopolitique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, stratégie, marine, océans, thalassocratie, etats-unis | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
mardi, 03 février 2009
Iran: irrésistible ascension
« Iran. L'irrésistible ascension »
Par Robert Baer,
L’Iran, une superpuissance émergente
Paru au beau milieu de la campagne présidentielle aux Etats-Unis, le nouveau livre de Robert Baer invite les futurs dirigeants de Washington à opérer une profonde révision, pour ne pas dire une révolution de la stratégie américaine au Moyen-Orient. Cet ancien officier de renseignement de la CIA, spécialiste du Moyen-Orient et familier de ce terrain d’opérations depuis le début des années 1980, s’est illustré en publiant plusieurs ouvrages, devenus célèbres. Dans « Or noir et Maison blanche », il donne un éclairage inédit sur les réseaux de connivence entre Washington et Riyad. Dans « La chute de la CIA », il prononce un vibrant plaidoyer pour un retour aux fondamentaux du métier d’agent de renseignement, qui, selon lui, ne peut être qu’un guerrier armé d’une excellente connaissance de l’ennemi et non un post-adolescent jouant à la guerre par écran interposé… Le scénario du film « Syriana » (2006),de Stephen Gaghan, a été très largement tiré de ces deux ouvrages. D’ailleurs, le héros, joué par George Clooney, n’est autre que Robert Baer lui-même, affublé d’un pseudonyme… Sous le titre « The Devil We Know : Dealing with the New Iranian Superpower », Baer achève donc une sorte de trilogie. Il donne une analyse documentée du nouveau rapport de force régional, instauré par la présence militaire américaine en Irak depuis 2003. En conclusion, il propose d’ouvrir une nouvelle voie, pour le moins radicale si l’on s’en tient à la doctrine de l’ « Axe du Mal » jusqu’ici prévalente : l’Iran doit devenir l’autre partenaire de Washington au Moyen-Orient, l’autre pilier de la stratégie des Etats-Unis dans la région, en d’autres termes l’alter egogéostratégique de l’allié Israël…
A l’aune des doctrines géopolitiques américaines (Nicholas Spykman, puis Zbigniew Brzezinski), l’Iran, verrou stratégique du continent eurasiatique, constitue depuis la fin de la seconde guerre mondiale une pièce maîtresse sur le grand échiquier des jeux d’influence entre les grandes puissances. La révolution islamique de 1979 avait profondément ébranlé les cadres d’analyse et de prévision du Pentagone et de Langley, conduisant Washington à un rapprochement plus étroit que ce qui n’était vraiment souhaité avec l’Arabie Saoudite. Cette alliance américano-saoudienne a produit de coûteux dégâts collatéraux, en favorisant par exemple la constitution de puissants (et incontrôlables) réseaux de l’islam sunnite radical, armés par Washington et financés par Riyad, réseaux néanmoins indispensables - faute de pouvoir intervenir à partir du territoire iranien - pour faire la guerre contre l’URSS en Afghanistan. Pour Baer, ces expériences devraient logiquement conduire les Américains à renoncer à prendre appui dans le monde sunnite, qui ne compte aucun Etat qui soit à la fois viable et fiable, et se tourner vers le chef de file du monde chiite, l’Iran, seul Etat du Moyen-Orient (avec Israël) qui soit doté d’une véritable stratégie et qui ait remporté des victoires significatives au cours de ces trente dernières années. L’Iran « a déjà battu l’Amérique » en Irak - voisin arabe de l’Iran, dont la population est à 60% chiite - et tire le meilleur profit d’une situation de chaos qui lui permet « d’annexer une large portion de l’Irak sans tirer un seul coup de feu ». En occupant militairement l’Irak, « les Etats-Unis auront livré un autre pays arabe à l’Iran sur un plateau - un nouveau joyau pour sa couronne impériale ». L’observation de ce qui se passe à Bassorah (Basra), grande ville du sud de l’Irak, située à 550 km de Bagdad sur le Chatt-al-Arab - la voie d’eau qui relie le Tigre et l’Euphrate au Golfe persique - seul accès maritime du pays et principale voie d’exportation de son pétrole, permet à elle seule de saisir le « paradigme iranien de l’expansion ». Cette ville, qui constitue donc le « cœur de l’économie irakienne », « ne fait plus réellement partie de l’Irak », ne serait-ce que parce qu’aujourd’hui, à Bassorah, « la monnaie de référence est le toman iranien » et que dans toutes les provinces méridionales de l’Irak, dont Bassorah est la métropole, « la police, les services secrets, les hôpitaux, les universités et les organisations sociales (…) ne répondent pas aux autorités de Bagdad, mais aux partis politiques et autres groupes chiites soutenus par l’Iran ». Dès lors, il est envisageable que demain, « l’Iran détiendra de facto le pouvoir sur le pétrole irakien », ce qui lui conférera un poids accru au sein de l’OPEP et lui permettra de rivaliser encore davantage avec l’Arabie Saoudite, à laquelle l’Iran chiite dispute aussi la primauté au sein de l’islam et le contrôle des lieux saints de La Mecque…
C’est dans le très chaotique Liban du début des années 1980, où l’agent Baer a d’ailleurs connu sa première expérience du terrain moyen-oriental, que la jeune république islamique d’Iran a fourbi ses premières armes impériales. Soutenant et armant les milices chiites du Hezbollah, l’Iran a expérimenté et développé tout à la fois l’art de la guerre asymétrique et la stratégie d’instrumentalisation politique des minorités chiites. En 2000, l’ayatollah Khamenei, successeur de Khomeini en tant que Chef suprême - le véritable pouvoir exécutif de l’Iran - déclarait publiquement : « le Liban est la plus grande réussite de l’Iran en termes de politique étrangère ». En 2006, l’Iran remportait, par Hezbollah interposé, une victoire militaire aussi stupéfiante que décisive contre Israël, attestée en ces termes par le rapport de la commission Winograd, la commission d’enquête mandatée par le gouvernement israélien pour analyser la guerre de trente-quatre jours de 2006 : « une organisation semi-militaire de quelques milliers d’hommes a résisté, pendant plusieurs semaines, à l’armée la plus puissante du Moyen-Orient, qui jouissait d’une supériorité aérienne totale, d’une taille et d’avantages technologiques considérables ». Pour Baer, sa grande maîtrise de la guerre asymétrique, qui combine terrorisme et méthodes conventionnelles, met l’Iran à l’abri du besoin de l’arme atomique. Entretenu à dessein par le lobby pro-israélien, le spectre de la bombe iranienne devrait être rangé au rayon des fantasmes et autres accessoires idéologiques obsolètes qui, regrette vivement l’auteur, sont toujours de mise dans la réflexion géopolitique américaine, brouillant les pistes et désinformant les élites occidentales sur les réalités du Moyen-Orient. « Non seulement l’Amérique se bat encore comme en 1939-1945, mais elle considère le monde en termes d’idéologies du XIXe siècle - fascisme, communisme, libéralisme et démocratie (…) En rangeant l’Iran dans la catégorie des “islamofascistes“, nous commettons une erreur majeure ». Il convient de contrer l’opinion dominante en vertu de laquelle l’Iran, au demeurant « société fermée, profondément xénophobe et paranoïque », est en proie à un régime totalitaire. Baer explique que le président Ahmadinejad - dont les vaticinations négationnistes et la rhétorique anti-occidentale abreuvent le moulin de la diabolisation de l’Iran, thème fort prisé par les médias occidentaux - dispose d’un pouvoir très restreint. Le véritable pouvoir est placé entre les mains de l’ayatollah Khamenei, à la fois « ecclésiastique, médiateur, dictateur, commandant militaire et chef de la police », dont la « façon de gouverner tient plus du pape du XIIe siècle que du président américain ou d’un fasciste totalitaire à la Adolf Hitler ». En Iran, tout ce qui relève du pouvoir politique est secret, et l’a toujours été. Aucun des circuits de la prise de décision n’est véritablement connu, l’art consommé de la manipulation du secret étant considéré comme un attribut essentiel du politique. Le Prince, s’il n’est pas identifié clairement, existe bel et bien à Téhéran, mais il faudra, prévient Baer, se contenter de traiter avec ses émissaires, sans que cela ne mette en cause la confiance au cours des négociations et tractations. La maîtrise du secret s’accompagne de celle du double langage, qu’il faut apprendre à décrypter, dans la mesure où la scansion de slogans anti-occidentaux lors des fréquentes manifestations de rue se conjugue parfaitement avec une très grande connaissance, par les Iraniens, de la société occidentale par le biais d’internet et des séries télévisées, d’autant qu’il existe en Iran « ce qui n’existe dans aucun pays arabe : une véritable classe moyenne » … Baer cite fort opportunément les propos d’Amin, un ami iranien : « l’Iran est un pays sous le voile des apparences. Et ce voile, ce n’est pas les Iraniens qu’il aveugle (…) Les Américains voient le turban, pas le cerveau »...
L’administration Obama saura-t-elle, mieux que la précédente, considérer l’Iran dans son « irrésistible ascension » et en tenir compte? Tout semble indiquer que le nouveau locataire de la Maison blanche, loin d’écouter les conseils de Robert Baer, poursuivra la politique d’alliance inconditionnelle à Israël, dont l’offensive menée ces dernières semaines dans la bande de Gaza visait non seulement à frapper le Hamas, mais aussi à tester la capacité de Téhéran à « tenir ses troupes », c’est-à-dire à contrôler le Hezbollah libanais pour l’empêcher de voler au secours de son allié, le Hamas… Toutefois, le redéploiement annoncé de l’effort stratégique vers l’Afghanistan pourrait conduire les Etats-Unis à tenir compte de l’Empire iranien émergent. En effet, sur quel voisin de l’Afghanistan s’appuyer pour mener à bien une telle entreprise ? Sur le Pakistan, en voie d’effondrement ? Sur les anciennes républiques soviétiques d’Asie centrale, sans l’accord de la Russie, plus que jamais irritée par le déploiement du bouclier anti-missiles en Europe de l’Est ?... Robert Baer dégage quelques lignes de force utiles qui permettent d’envisager l’avenir à moyen terme et montrent toutes que la politique américaine actuelle aboutit à coup sûr à une impasse. Animé d’une irrépressible ambition impériale, l’Iran va s’imposer comme une incontournable puissance régionale. Au-delà de son implantation au Liban et en Irak, Téhéran va poursuivre sa stratégie d’instrumentalisation de l’islam chiite au Bahreïn. Ce petit archipel, seule monarchie du Golfe à majorité chiite, pourrait devenir la tête de pont d’une stratégie iranienne de contrôle du détroit d’Ormuz et, par ce biais, de l’ensemble du Golfe persique, une zone par laquelle transite plus de la moitié du pétrole importé par les pays de l’OCDE… L’Iran détient également certains atouts maîtres sur le terrain afghan et même au Pakistan, un pays où vit une forte minorité chiite (20% de la population). Il faut également rappeler que l’Azerbaïdjan, le voisin post-soviétique du nord, est lui aussi à majorité chiite. Mais toute stratégie d’influence iranienne dans ce pays pourrait mettre en péril l’équilibre interne de l’Iran lui-même, un « Empire multiethnique » où les Persans ne représentent que 51% de la population et les Turcs azéris 24%… Baer rappelle à ce sujet un fait majeur, souvent ignoré : les Turcs azéris constituent la grande majorité de la population de la capitale, Téhéran. S’il est une minorité transfrontalière qui fait l’objet de toutes les attentions de l’Iran, c’est bien la minorité kurde, à cheval sur les territoires de l’Irak, de l’Iran, de la Syrie et de la Turquie. Selon Baer, Téhéran mène une politique active d’instrumentalisation de la minorité kurde de Turquie en soutenant discrètement les bases arrière du PKK. La Turquie, ce « pilier oriental de l’OTAN » (George Bush) est d’ailleurs, selon l’auteur, la prochaine cible de l’Iran… Ce livre passionnant et stimulant recèle bien d’autres informations (notamment un utile glossaire) et réflexions intéressantes encore, notamment un chapitre tout à fait instructif sur la distinction entre les notions de martyr (chiite) et la pratique (sunnite) des kamikazes… Cet ouvrage est à lire et à méditer. Seule ombre au tableau, et elle est de taille : l’éditeur français n’a pas songé à faire figurer une carte ! Vaillants lecteurs, à vos atlas !
Antoine de Fixey
Polémia
27/01/09
Robert Baer, « Iran. L’irrésistible ascension », éd. Jean-Claude Lattès, (trad. Marie de Prémonville) 2008, 382 p.
Antoine de Fixey
00:48 Publié dans Géopolitique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire, iran, moyen orient, golfe persique, etats-unis, politique internationale, politique | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
lundi, 02 février 2009
Buy American-clausule Obama verontrust Europa
Buy American'-clausule Obama verontrust Europa
'Indien er een wet wordt goedgekeurd die de verkoop van Europese producten in de Verenigde Staten verbiedt, zullen we niet zomaar toekijken', zei de woordvoerder van eurocommissaris voor Handel Catherine Ashton donderdag.
Het Huis van Afgevaardigden in Washington schaarde zich woensdag achter Obama's plan, dat onder meer grootschalige investeringen in wegen, bruggen, scholen, overheidsgebouwen en andere infrastructuur behelst.
Het plan van de president bevat een aanzienlijke uitbreiding van de 'Buy American'-clausule, die het gebruik van ingevoerd ijzer en staal voor de meeste overheidsopdrachten zou verbieden. De projecten zijn samen tientallen miljarden dollars waard.
Andere producten
De Europese Commissie wacht met haar definitieve oordeel tot de goedkeuring van het plan in de Senaat. Daar zou men zich volgende week over de tekst buigen. Volgens Amerikaanse media gaan er zelfs stemmen op om het 'Buy American'-principe nog uit te breiden naar andere producten.
Grote Amerikaanse bedrijven als Boeing, General Electric en Caterpillar hebben zich tegen de clausule gekant. Ze vrezen Europese vergeldingsmaatregelen. Eurofer, de koepel van Europese ijzer- en staalproducenten, trok reeds aan de alarmbel.
Protectionisme
Ook secretaris-generaal John Monks van de Europese vakbondskoepel ETUC verwees donderdag naar het Amerikaanse plan. In een interventie voor het World Economic Forum in Davos waarschuwde de syndicale topman voor een nieuwe golf van protectionisme in Europa en in de wereld. Hij drong bij de Europese Commissie aan om stappen te ondernemen.
00:40 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : obama, etats-unis, amérique, europe, affaires européennes, union européenne, commerce international | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
samedi, 31 janvier 2009
Nouvelle contestation de la version officielle du 11 septembre 2001

Nouvelle contestation de la version officielle du 11 septembre 2001: professeur Aymeric Chauprade
Ex: http://www.toutsaufsarkozy.com/
Du côté de nos élites, un nouvel allié est venu rejoindre la part majoritaire, interloquée et indignée de l’humanité : le professeur de géopolitique au Collège Interarmées de Défense – sis à l’Ecole Militaire – Aymeric Chauprade, souverainiste opposé à tous les impérialismes, et auteur de Chronique du choc des civilisations (imprimé en décembre 2008 et sorti il y a trois jours) un ouvrage abondamment illustré avec 10 pages qui traitent de « la version officielle contestée » du 11 septembre 2001 (pp.14-24).
Il était déjà l’invité d’ Eric Laurent et de Thierry Garcin en 2007 pour un précédent maître ouvrage :
http://forum.reopen911.info/viewtopic.php?id=4277
Je recopie donc quelques passages de ce résumé aux termes soigneusement pesés (l’auteur est en effet chargé d’instruire notre élite militaire, et l’éditeur est réputé pour son sérieux). Parmi les références citées, quelques titres de journaux et de documentaires et quelques noms d’enquêteurs dans le corps du texte, et, à la fin, une courte liste de sites comprenant Complete911timeline (« donne une chronologie critique du 11 septembre et propose des milliers d’articles et de reportages « enterrés» par les grands médias » ), 911Truth.org, Scholarsfor9/11Truth (« rassemble plus de 200 experts et scientifiques »), Reopen911.info (« présente de nombreux articles et répertorie des vidéos, essentiellement américaines » ), et les récents ouvrages de Meyssan (L’effroyable imposture + Le Pentagate, 2007), Griffin (Le nouveau Pearl Harbor, 2006) et Tarpley (La Terreur fabriquée, 2006).
Encarts sur Ben Laden :
« (…) En 1996, Ben Laden déclare ouvertement la guerre aux Etats-Unis. Le Soudan, qui essaie de redorer son blason auprès de l’Occident, après avoir livré le terroriste Carlos aux Français, propose aux Américains de leur livrer Ben Laden. Etrangement, et probablement sous l’influence de la CIA, dont les connexions avec l’islamisme radical restent ambiguës et qui n’entend sans doute pas voir la justice américaine s’y intéresser de trop près, Washington décline deux fois de suite l’offre soudanaise ».
« La puissance financière de Ben Laden, des liens secrets probablement conservés avec quelques membres de sa nombreuse et riche famille et les liens importants de cette dernière avec le complexe pétrolier texan (dont la famille Bush ), ont contribué à alimenter la thèse d’une conjuration islamo-américaine, voire islamo-américano-sioniste après le 11 septembre 2001, thèse fondée sur l’idée de la convergence d’intérêts entre des djihadistes soucieux d’accélérer le réveil du monde islamique, des Américains intéressés par le pétrole irakien, et des Israéliens décidés à bouleverser les frontières du Moyen-Orient »
Sur le 11-9, plus précisément.
« Pourquoi les attaques du 11 septembre 2001 ont-elles constitué une accélération foudroyante du choc des civilisations ? Parce que le monde s’est divisé entre ceux qui pensent qu’un formidable attentat islamiste a déclenché une guerre contre l’Occident libéral et démocratique, et ceux qui pensent qu’un machiavélique complot américano-israélien a été le point de départ d’une guerre américaine contre le reste du monde. Une hypothèse qui ne manque pas d’arguments, à défaut de forcément convaincre »
« D’abord, les associations des familles de victime qualifient le texte officiel [rapport final de la commission nationale] de « rapport final de l’omission » ».
« Les théories qui remettent en cause la version officielle s’articulent autour de trois sujets distincts : les attentats contre le World Trade Center, l’attentat contre le Pentagone, l’ambiguïté du renseignement israélien ».
WTC : des tours minées ?
« L’incendie (…) ne peut être responsable de l’effondrement de bâtiments aux structures d’acier. Alors que le Meridian Plazza de Philadelphie, en 1991, a brûlé dix-neuf heures sans s’effondrer, les tours Sud et Nord se seraient respectivement écroulées au bout d’une heure et deux heures d’incendie, ceci quand le Scientific American (octobre 2001) affirme que rien n’a jamais été construit d’aussi solide que le WTC. L’incendie n’a pas été si violent que le prétend la Commission d’enquête, puisque, selon la FEMA (…) le kérosène s’est volatilisé dans l’explosion (…) Le test dit de Cardington atteste qu’un immeuble d’acier résiste à des températures très supérieures à celle de la combustion du kérosène. Le Fire Engineering Magazine, référence dans la science du feu, soutient qu’aucun bâtiment d’acier n’a jamais été détruit par le feu et que l’enquête sur le WTC ne fut qu’une « farce grossière » ».
« Plus troublant encore est le mystère du bâtiment 7 (…) brutalement désintégré à 17h30. Le « FEMA’s Report on the collapse » reconnaît prudemment que « les détails sur les incendies du bâtiment 7 et la façon dont ils ont provoqué l’effondrement sont inconnus ». Mystère qui débouche sur l’étrange M. Larry Silverstein, propriétaire du WTC seulement depuis le 24 juillet 2001 et qui s’était employé à remplacer le personnel d’entretien et de sécurité (…) il avait demandé aux pompiers de « tirer » le bâtiment 7 (terme qui désigne une démolition contrôlée) Or, comment les pompiers de New York, lesquels ne disposaient pas des personnels qualifiés dans le domaine de la démolition contrôlée, auraient-ils pu placer en moins de sept heures les explosifs aux bons endroits dans un bâtiment qui, selon la version officielle, brûlait, quand on sait qu’une implosion préparée demande au minimum deux semaines. Le bâtiment 7 n’était-il pas le centre de contrôle qui aurait servi à la démolition de l’ensemble ? Quelques mois plus tôt, le 23e étage avait été rénové dans le but d’en faire un centre de commande des situations d’urgence pour la mairie de New York. Cet étage (…) pouvait résister à des situations exceptionnelles (…) (et) offrait une vue idéale sur l’ensemble des bâtiments du WTC. Dans Painful Questions, Eric Hufschmid note que la trajectoire des deux avions semblait viser le bâtiment 7, comme si celui-ci émettait un signal d’autoguidage ».
« La thèse des explosifs est illustrée par un autre fait : une carte thermique des gravats du WTC fournie par la NASA montre que, cinq jours après les attentats, la température à l’intérieur des sous-sols du bâtiment 7 et de la tour Sud (où la chaleur est restée piégée) était encore supérieure à la température de fusion de l’acier. Seuls des explosifs comme le C4, qui porte la température à plus de 1600 °C peuvent expliquer la fusion des structures des sous-sols des tours ».
« Quant à l’école de pilotage de Venice (Floride), elle est pointée du doigt pour ses liens historiques avec la CIA ».
« Le matin du 11 septembre, plusieurs simulations militaires pouvant servir de couverture aux attaques eurent lieu (sous le contrôle du NORAD, de l’US Air Force et de la CIA) : il s’agissait de Northern Vigilance, exercice annuel de l’Air Force simulant une attaque russe, qui amena à déplacer les chasseurs patrouillant habituellement dans le Nord-Est vers le Canada et l’Alaska, les exercices Vigilant Warrior et Vigilant Guardian, simulant des détournements d’avions et l’injection de faux signaux d’avions sur les radars, et l’opération Northern Guardian, qui aurait affaibli la capacité de réponse de la base aérienne de Langley ».
LE PENTAGONE
« Les terroristes, qui provoquèrent la mort de plus de 2500 personnes dans le WTC, auraient-ils été assez stupides pour frapper la seule partie vide d’un bâtiment, le Pentagone, où travaillent habituellement 20 000 personnes ? L’aile touchée était en rénovation ; elle devait voir ses murs et fenêtres renforcés face à une attaque d’un missile de croisière ou d’un drone… Pour frapper cette aile en venant de la direction opposée, l’avion (si c’est le vol 11 77) a dû opérer un virage de 270° »
« Lorsque la navette Columbia a explosé à 65 km au-dessus du Texas en 2003, à la vitesse de 19 000 km/h, avec ses sept astronautes, on a retrouvé des lambeaux humains et des débris de l’appareil sur des centaines de kilomètres. Comment expliquer l’absence de débris significatifs et de morceaux de corps dans le cas du vol AA 77 ? (…) Où sont les 60 tonnes des moteurs, du fuselage, des sièges, des bagages et bien sûr des passagers ?. Le drone Global Hawk ressemble à un petit Boeing. Il est silencieux, vole à 18 000 m. d’altitude sans se faire repérer par les radars (les aiguilleurs ne le verraient donc pas venir ; or ils n’ont justement pas vu venir le vol AA 77) et son explosion laisserait, du fait qu’il est composé pour moitié de fibres de carbone et de résine, seulement 2 tonnes de débris. Avec lui, la pelouse du Pentagone ne serait jonchée que de quelques morceaux d’aluminium peu épais, et de fragments de moteur, à l’image de celui que l’on retrouve sur une photo et qui est bien trop petit pour appartenir à un 757.Officiellement, en décembre 2002, l’armée américaine déplorait la perte de deux Global Hawk en opérations, sans que l’on en connaisse la cause (source : Christopher Bolen, reporter)».
LE RENSEIGNEMENT ISRAELIEN
Le troisième volet de la « théorie du complot s’articule autour des arrestations de citoyens israéliens par le FBI juste après le 11 septembre. Le très officiel mémorandum de la Commission nationale sur les attaques terroristes du 11 septembre (rapport de la Commission du renseignement du Sénat américain), intitulé « La Surveillance israélienne des futurs pirates de l’air et des suspects du FBI dans les attaques du 11 septembre et son échec à donner aux Etats-Unis les avertissements nécessaires : le besoin d’une enquête publique » (publié le 15 septembre 2004), rapporte de nombreux faits qui ne peuvent qu’alimenter la polémique.
Que dit ce rapport du Sénat ? Des groupes israéliens (plus de 125 personnes), sous couvert d’espionnage dans le cadre de la DEA américaine (Drug Enforcement Agency), suivaient sur le sol américain les activités des islamistes. Ces « Israeli DEA Groups » se divisaient en cellules (New Jersey, Hollywood en Floride, etc.), toutes basées à proximité des cellules islamistes. Leurs moyens lourds d’écoute (notamment des communications de mobiles) font croire aux auteurs du rapport qu’ils disposaient très certainement des détails précis de l’opération terroriste en préparation. Le principal groupe israélien jouxtait à Hollywood le centre de commande des opérations terroristes (…) Le matin du 11 septembre, juste après le premier impact sur les tours jumelles, plusieurs membres de la cellule israélienne du New Jersey, écoutés par le FBI, se seraient réjouis au téléphone du succès de l’opération.
Le rapport souligne le décalage entre les avertissements vagues donnés par les Israéliens aux Américains dans la deuxième moitié d’août 2001 et la précision des informations dont disposaient certainement les groupes qui évoluaient sur le territoire américain et « tenaient à la culotte » les groupes islamistes ; il s’interroge sur le rôle de la CIA qui semblait protéger ces groupes israéliens et sur l’ambiguïté de la coopération du « renseignement extérieur » avec le FBI, lequel n’hésita pas à placer plusieurs de ces citoyens israéliens incriminés sur la liste des suspects du 11 septembre, au même titre que les islamistes. Mais ces Israéliens ne resteront pas longtemps aux Etats-Unis. Sans doute du fait des pressions de la CIA et de ses relations avec le Mossad, ils seront expulsés libres, vers Israël et l’on ne parlera plus de l’affaire des espions israéliens du 11 septembre, encore moins en France d’ailleurs qu’aux Etats-Unis (…) A cela s’ajoute l’ensemble des spéculations financières étranges, remarquées par la Commission des opérations de Bourse de New York (…) ».
OPERATION SOUS FAUX DRAPEAU ?
« Si l’on fait la synthèse de ces trois volets, chacun ébranlant fortement la thèse officielle, on voit alors s’esquisser une sorte de complot – pas nécessairement à un niveau gouvernemental ou présidentiel, mais associant obligatoirement des composantes du renseignement américain et (ou) israélien – se superposer au complot islamiste. Une conspiration chargée de réussir un attentat sous « faux drapeau » de façon à justifier des choix politiques américains forts. Al-Qaïda, dont la responsabilité dans le 11 septembre proprement dit n’a jamais vraiment été établie, ne serait dès lors que le réseau exécutant et le responsable visible de cette conspiration. Des avions pilotés à distance auraient été téléguidés sur des tours qui devaient s’effondrer sous l’effet de destructions contrôlées à l’explosif, orchestrées à partir du centre de contrôle du bâtiment 7. Le vol AA 77 aurait atterri sur une base militaire de l’Ohio où il aurait disparu avec ses passagers et il aurait été remplacé par un drone Global Hawk envoyé sur l’aile en réfection du Pentagone (…) »
« Les événements tragiques du 11 septembre auraient alors constitué le premier acte d’une sorte de coup d’Etat invisible limitant les libertés civiles (Patriot Act), et donnant des marges de manœuvre géopolitiques considérables tant à l’Amérique (Asie centrale, Irak, Iran, etc.) qu’à Israël (libéré des contraintes internationales sur la Palestine grâce au spectre du terrorisme international), ainsi que des perspectives économiques nouvelles au complexe militaro-industriel et à l’industrie pétrolière des Etats-Unis ».
« Dans une Amérique hantée par le souvenir de l’assassinat de Kennedy et par les ambiguïtés de l’attaque japonaise de Pearl Harbor, profondément marquée par la culture du complot (ses thrillers multiplient les scénarios de coup d’Etat invisible contre les vieilles libertés américaines), et où la CIA a de lourds antécédents en matière d’opérations sous « faux drapeau », la thèse du complot intérieur est-elle vraiment plus étonnante que la thèse officielle selon laquelle des gens peu expérimentés et non rompus aux techniques du renseignement auraient réussi une opération aussi extraordinaire ? Reste toutefois, pour les tenants de la thèse officielle, l’argument le plus fort : comment une telle conspiration n’a-t-elle pas pu être démasquée dans un pays où tant de contre-pouvoirs peuvent jouer et où tant d’hommes farouchement attachés à leurs libertés sont prêts à se dresser pour « tuer Liberty Valance », pour paraphraser le titre de l’un des plus célèbres westerns de John Ford ? ».
_______________
*Aymeric Chauprade, né le 13-01-1969, est un politologue renommé, mais de formation de base en Mathématiques. Il est docteur en Sciences politiques, Professeur au Collège Interarmées de Défense et Chercheur à l'Université René Descartes (Paris V). Il est directeur de collections aux Éditions Ellipses et auteur de plusieurs articles spécialisés et livres, dont "Introduction à l'analyse géopolitiques", "Dictionnaire de géopolitique" (en collaboration avec François Thural), etc.
Thèse soutenue en 2001 à la Faculté de droit de Paris V : La géopolitique : genèse d’une science politique , déterminants et modèles explicatifs . Dir. M. Jouve.
00:45 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : 11 septembre 2001, etats-unis, islamisme, terrorisme, ben laden, al qaeda | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
vendredi, 30 janvier 2009
Les Etats-Unis victimes de leur ignorance
LES ETATS-UNIS VICTIMES DE LEUR IGNORANCE
Par Unité Populaire, http://unitepopulaire.org/
« Il n'y a pas aux Etats-Unis le moindre débat pertinent sur l'une des puissances régionales les plus importantes du monde. Même une simple reconnaissance du fait que la Russie est effectivement une puissance régionale avec des intérêts nationaux légitimes serait déjà un exploit considérable. Admettre cette situation – qui existe indépendamment de la capacité des Etats-Unis à la reconnaître – ne signifie pas soutenir les politiques de la Russie ou, d'ailleurs, d'aimer les Russes. En fait, ces deux obstacles à un débat sérieux sur la Russie se renforcent mutuellement. Les meilleures universités des Etats-Unis et les think tanks de Washington se disputent les plus brillants esprits disponibles, américains et étrangers, en études régionales chinoises et arabes. C'est tout à fait approprié dans un pays aussi vaste et puissant que les Etats-Unis. La plupart des Américains doués de raison se refuseraient à réduire l'ensemble du monde arabe à une scène peuplée de chameaux et de harems, ou à limiter leur connaissance de la Chine aux baguettes et aux pandas. Mais s'agissant de la Russie, les Américains semblent savourer leur ignorance. La Guerre froide est terminée et la perspective d'un conflit avec l'URSS ne menace plus l'existence du genre humain. L'Amérique jubile carrément de ne pas songer un seul instant à la Russie.
Le résultat est une uniformité d'opinions mal informées parmi les penseurs de la politique étrangère au sein des partis démocrate et républicain. Si l'on examine les récentes déclarations des candidats à la présidence sur n'importe quel sujet ayant trait à la Russie, on constate qu'elles sont fondamentalement semblables. Trouver des nuances entre McCain et Obama sur la Russie est une quête aussi ésotérique que celle des revirements soviétiques à l'égard de l'Ouest dans les années 1970. … Les démocrates ont une mauvaise opinion de la Russie à cause de leurs idées préconçues, tandis que l'hostilité des républicains résulte d'une fossilisation idéologique remontant à la Guerre froide. Chez les démocrates, les diplomates et les spécialistes de la Russie ont souvent des origines est-européennes et les a priori qui vont avec. Ni les racines polonaises catholiques de Zbigniew Brzezinski, ni l'origine tchèque juive de Madeleine Albright ne font d'eux des juges impartiaux de la Russie. … Apparemment, la majorité des républicains qui accordaient parfois une pensée à la Russie ont été déçus que Mikhaïl Gorbatchev accepte le défi du président Reagan de laisser tomber le Mur de Berlin. Une génération plus tard, Oussama ben Laden et Al-Qaida servent d'exutoire à cette haine idéologique, mais cela ne paraît pas aussi amusant.
La situation qui en résulte est la preuve éclatante du principe selon lequel un débat éclairé produit une excellente politique. Etrangement pourtant, toute action russe, forcément considérée avec suspicion, ou inaction russe, perçue comme la confirmation que la Russie est un empire déchu, sera examinée à la loupe de l'ignorance volontaire. Quel que soit le vainqueur de l'élection présidentielle, les relations américano-russes oscilleront entre l'assoupissement et la dégradation permanente. »
Vladimir Berezansky, avocat américain spécialiste de la Russie, Le Temps, 13 octobre 2008
00:48 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : etats-unis, russie, politique internationale, politique | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
mercredi, 28 janvier 2009
Analyse van het Amerikaanse Paleoconservatisme
Analyse van het Amerikaanse Paleoconservatisme
De Amerikaanse rechterzijde komt in onze media praktisch uitsluitend als karikatuur in beeld. Hun echte standpunten verneem je zelden, maar iedereen meent vagelijk te weten dat het gaat om schietgrage cowboys, racisten die negerkerken in brand steken, en bijbelvaste huichelaars die hun maîtresse tot abortus dwingen terwijl ze zelf abortusdokters vermoorden. Zo schamper stelt de linkse pers hen voor, en een bepaalde nieuwrechtse pers doet daar niet voor onder. In werkelijkheid bestaat er rechts in de VS een intellectuele bedrijvigheid van hoog niveau.
De bezinning op fundamentele beginselen en het debat onderling en met de linkerzijde zijn bij de Amerikaanse conservatieven alleszins levendiger en dieper dan gebruikelijk is bij links, dat door zijn langdurige machtspositie moreel zelfgenoegzaam en mentaal vadsig geworden is, althans wat grondvragen betreft. Inzake taktieken om de eigen macht te versterken en de vijand uit te schakelen is links wel zeer vindingrijk; daarin is rechts dan weer verbeeldingloos, inert of gewoon te ontmoedigd. In dit artikel behandelen we de veruit interessantste behoudsgezinde stroming, die tegelijk erg pessimistisch is over de kans om wat dan ook te behouden in de concrete omstandigheden waarin het Amerikaanse volk zich bevindt: het paleoconservatisme.
Verzamelpunt anticommunisme
Na de Tweede Wereldoorlog vormde het anticommunisme het natuurlijke verzamelpunt voor allerlei conservatieve stromingen. Brandpunt was het weekblad National Review van William Buckley. Deze gaf het eerste nummer de ronkende opdrachtsverklaring mee: “To stand athwart history and yell ‘stop!’” Het blad steunde de koude-oorlogshaviken inzake Taiwan, Cuba en Vietnam. Tegelijk gaf het veel ruimte voor reflectie op grondvragen en historische kwesties die als illustratie van de conservatieve inzichten dienden. Het besteedde dus ook aandacht aan het christendom als bron van duurzame overtuigingen inzake de menselijke natuur en de daaruit voortvloeiende wetmatigheden van de samenleving.
In de jaren ’60 werd het conservatisme sterk in het defensief gedrukt, zowel door het beleid van de linkse presidenten John Kennedy (1961-63) en Lyndon Johnson (1963-68), met de zware verkiezingsnederlaag van de libertair-conservatieve Republikein Barry Goldwater in 1964 als teken des tijds; alsook door de opkomende culturele stromingen die men in Europa “mei ’68” pleegt te noemen. Maar ook de nominaal conservatieve presidenten Dwight Eisenhower (1953-60) en Richard Nixon (1969-74) stelden hen diep teleur. Zelfs op het punt van het anticommunisme bleken deze presidenten onbetrouwbaar: zo kon Fidel Castro maar aan de macht komen doordat Eisenhower de Cubaanse president Batista in de steek liet. Onder de door links verguisde president Nixon werd in feite een linkse revolutie doorgevoerd, met een forse uitbreiding van het federale overheidsapparaat en zijn greep op de samenleving.
Blikvangers van de linkse triomf waren de politiek van het “busing” (geforceerde rassenintegratie van scholen door het verplichte vervoer van blanke leerlingen naar zwarte scholen en vice versa) en de opheffing van het abortusverbod in de meeste deelstaten door het Hooggerechtshof in het vonnis Roe vs. Wade. Sindsdien is de opmars van links ook onder Republikeinse presidenten en meerderheden doorgegaan. De linkse pers heeft moord en brand geschreeuwd over de rechtse president Ronald Reagan (1981-88) en de Congresmeerderheid van Newt Gingrich (1994-96), maar behalve op financieel-economisch gebied hebben die periodes geen enkele echte “zwenking naar rechts” te zien gegeven.
Het neoconservatisme
In de loop van de jaren ’70, toen links wereldwijd zijn grootste expansie bereikte, verscheen uit onverwachte hoek een belangrijke tegenstroom. Zoals in Frankrijk een handvol gauchisten zich als nouveaux philosophes tegen het communisme gingen keren, zo bekeerden een aantal trotskistische intellectuelen in de VS zich tot een strijdbaar anticommunisme. Omdat de tenoren van deze beweging joden als Norman Podhoretz en Irving Kristol waren, en zij zich de jongste jaren zo ingezet hebben voor een havikpolitiek ten gunste van Israël (bommen op en embargo tegen Irak), zegt men vandaag soms dat het enkel een intern-joodse koerswijziging betrof: omdat de Sovjet-Unie onder Stalin en zijn opvolgers anti-joods geworden was, keerden de volgelingen van de stichter van het Rode Leger (Trotski) zich af van diens Oktoberrevolutie, met als concreet doel ondermeer het breken van de Sovjet-steun aan de Arabische zaak en het afdwingen van het recht van Sovjet-joden op emigratie naar Israël.
Die voorstelling van zaken is echter veel te eenzijdig. Het is gewoon een feit dat de neoconservatieven het onder de linkse hegemonie toch gedurfde engagement aangingen om allerlei toen als rechts verguisde thema’s tot de hunne te maken: de markteconomie, de steun aan anticommunistische frontlijnstaten, het inhouden van subsidies aan moderne nepcultuur en sociaal ondermijningswerk, de afwijzing van de neo-racistische “positieve discriminatie”, en de verdediging van het gezin. Zij hebben ook bij uitstek goed geïnformeerde kritieken geschreven op de linkerzijde, bv. Podhoretz rekent in zijn boek Ex-Friends (1999) af met het New Yorkse milieu van linkse intellectuelen.
Anders dan de linkse joden respecteren neoconservatieve joden als Mona Charen bovendien het christendom als dominante cultuurfactor, ondermeer als drager van gezinswaarden, gemeenschapszin en plichtsbesef, en ook als historisch het eerste mikpunt van het verfoeide communisme. De sympathie voor het christendom wordt natuurlijk wel vergemakkelijkt door het religieuze pro-zionisme van het Amerikaanse protestantisme; neo-conservatieve joden zijn immers feller pro-zionistisch dan hun linkse volksgenoten, die veelal seculier en niet zelden pro-Palestijns zijn. Bij hun oversteek naar het conservatieve kamp brachten de ex-trotskisten wel hun internationalistisch perspectief mee: Amerikaans patriotisme was voor hen geen waarde op zich, wel een instrument in dienst van republikeinse “waarden”, vergelijkbaar met het Verfassungspatriotismus dat Jürgen Habermas de Duitsers wil aanpraten.
Uiteraard is het neoconservatisme geen exclusief joodse beweging. De meeste klassiek rechtse prominenten in Washington, bv. de bekende commentator George Will, en Republikeinse partijtenoren als William Bennett, Jack Kemp en de Bush-dynastie behoren tot deze stroming. Vandaag bezetten de neoconservatieven in de publieke arena het grootste deel van het niet-linkse veld. Hun standpunten worden in de media vertolkt door de aloude doch meegeëvolueerde National Review, het eigen neoconservatieve blad Weekly Standard, en verder ondermeer de American Spectator, de Wall Street Journal, de Washington Times en de New York Post (uiteraard niet te verwarren met de linksliberale kanonnen New York Times en Washington Post). Overigens mogen in Europa ook de Britse bladen Daily Telegraph en Spectator tot de neoconservatieve stroming gerekend worden, samen met pro-Amerikaanse figuren als Frits Bolkestein of de nouveau philosophe André Glucksmann.
Onder Ronald Reagan deelden de neoconservatieven voor het eerst in de macht. Zij heroriënteerden het buitenlandse beleid naar een pro-actief engagement ten gunste van democratie en vrije markt overal ter wereld. Zij deden Reagan doorbijten in de Koude Oorlog tot de eindzege. Op binnenlands vlak was de periode-Reagan nogmaals een teleurstelling voor de klassieke conservatieven: de overheid bleef maar groeien ten nadele van het initiatief van het individu en de deelstaten, terwijl de discriminatie van de Euro-Amerikanen en de cultuur van de political correctness steeds verder om zich heen grepen.
De paleoconservatieve oppositie
De tegenstelling tussen nieuw en oud conservatisme kwam ook in alle scherpte aan het licht: de neoconservatieven zijn voor het ongebreidelde vrije verkeer van kapitaal en arbeid, daar waar de oude rechterzijde een selectief protectionisme en immigratiebeheersing voorstond. In belangrijke opzichten hadden de neoconservatieven, en met hen de Republikeinse partij, gebroken met alles waar de term “conservatief” tot dan toe voor stond. De reactie tegen deze koerswijziging, de terugkeer naar de conservatieve wortels, noemt men het oer- of paleo-conservatisme.
Onder politici is Patrick Buchanan allicht de bekendste vertegenwoordiger van deze stroming. Hij maakte naam als journalist en als persmedewerker van de presidenten Nixon en Reagan. In 1996 deed hij een opmerkelijke gooi naar de Republikeinse presidentskandidatuur, maar hij werd nipt verslagen door de beginselloze Bob Dole (die bv. meteen verklaarde dat hij zich niet gebonden achtte door het sterk christelijk gekleurde programma dat op de partijconventie goedgekeurd was). Hij verliet de partij uit onvrede met haar uitverkoop van alle conservatieve beginselen, vooral op gebeid van buitenlands beleid. In 2000 was hij kansloos presidentskandidaat voor de marginale Reform Party, overigens met een zwarte vrouw als running mate.
Vlaggenschip van het oerconservatisme in de media is sedert 1977 het maandblad Chronicles: a Magazine of American Culture, uitgegeven te Rockford, Illinois. Hoofdredacteur is dr. Thomas Fleming, classicus. Het blad besteedt veel aandacht aan thema’s als volkssoevereiniteit en de populistische traditie in de VS; vrije wapendracht zoals gegarandeerd door het Tweede Amendement bij de Grondwet; allerlei gevallen van machtsmisbruik door de federale regering; de eindeloze cataloog gevallen van verraad door de Republikeinse partij jegens haar kiezers en haar principes; de dwaze buitenlandse avonturen van de VS in Somalië en vooral Joegoslavië; het gerechtelijk activisme waarbij rechters door formeel de wet te herinterpreteren in feite de wet wijzigen en dus de wetgevende macht usurperen, steevast in progressistische zin; het culturele analfabetisme, ook bij conservatieven die hun eigen klassieken en beginselen amper kennen; de kritische doorlichting van linkse iconen zoals Martin Luther King; de verloedering van het onderwijs en de veelvormige strijd voor de ziel van het kind.
Belangrijk strijdpunt tegen de neoconservatieven is de buitenlandse politiek, waar de paleo’s een terugkeer bepleiten naar het non-interventionisme, de positie van rechts in de beide wereldoorlogen. Chronicles geeft ook veel ruimte aan debatten over kwesties waarover in eigen kring geen eensgezindheid bestaat, bijvoorbeeld tussen vrijhandel en protectionisme. Het eerste is een rechts standpunt uit de Koude Oorlog, toen elke staatsinterventie naar communisme rook, het tweede een rechts standpunt in het immigratie- en globaliseringsdebat.
Immigratie
Het blad zoekt geen aansluiting bij het blanke (of “Euro-Amerikaanse”) activisme. Fleming drijft er af en toe de spot mee en doet “blank” zijn af als een triestig soort vervang-identiteit. Dat zwarten na het verlies van hun talen en tradities door de slavernij alleen hun ras als identiteit behielden, kan men begrijpen, maar Euro-Amerikanen moeten zich volgens hem in de eerste plaats Kelt of Duitser of Italiaan voelen, katholiek of baptist of orthodox. Wel kant de redactie zich tegen de galopperende en grotendeels illegale inwijking uit de Derde Wereld, die de Amerikaanse samenleving onherkenbaar aan het veranderen zou zijn.
Een van de belangrijkste paleoconservatieve denkers over dit onderwerp was de vorig jaar overleden Chronicles-medewerker dr. Samuel Francis, destijds ontslagen bij de neoconservatieve Washington Times wegens zijn kritiek op de immigratie. Hij kaderde de pro-immigratie-politiek van de heersende klasse in zijn analyse van de machtsevolutie in de VS. Sedert het interbellum is de macht verschoven van de oude, voornamelijk Angelsaksische elites, die de grote bedrijven, banken, universiteiten en politieke partijen in handen hadden, naar een nieuwe klasse van technocraten die al deze instellingen zijn gaan beheren. Deze machtsverschuiving noemt men de managerial revolution. In ondermeer zijn boek Beautiful Losers analyseerde Francis de decennialange terugtocht van de conservatieven en van de Amerikaanse samenleving tout court onder druk van de opmars van de linksliberale nieuwe machthebbers. Deze toenemend transnationale overclass voert een strijd tegen de oude upper class en de bredere middle class, dragers van de nationale cultuur en de oude republiek, en steunt daarin ondermeer op de eveneens toenemend transnationale underclass.
Het oude linkse argument dat immigratie een wapen van het grootkapitaal is om de lonen en de macht van de arbeidersklasse te drukken, wordt hier verrijkt met analoge argumenten op cultureel en institutioneel gebeid. Inwijkelingen zijn niet vertrouwd met noch gehecht aan de cultuur en de instellingen van de Founding Fathers, en bemoeilijken dus hun verdediging tegen de mokerslagen van de post-religieuze, post-democratische, post-republikeinse, post-Amerikaanse overclass. Als antwoord moet de Amerikaanse rechterzijde “Middle America” mobiliseren: de “echte” Amerikanen, arbeiders en zelfstandigen evengoed als academici en werkgevers.
Paleoconservatieve auteurs beseffen dat zij zich vooral tot een blank publiek richten, maar betogen dat Amerikaanse blanken en zwarten een gemeenschappelijk belang hebben inzake immigratie. De sterkste groei in carrièrekansen en inkomen van de zwarten werd genoteerd in de jaren 1925-65, toen de immigratie minimaal gehouden werd. Net als de blanke midden- en arbeidersklasse zien de zwarten vandaag hun reëel inkomen dalen als gevolg van de hoge immigratie. In de zuidwestelijke staten zijn het vooral zwarten wier plaatsen op de arbeidsmarkt en in de goedkopere woonwijken door inwijkelingen ingenomen worden. Hier blijkt echter dat politieke massabewegingen zich minder op nuchtere inschatting van concrete belangen baseren dan op basalere tendenzen: het sterke (overigens door de overclass gestimuleerde) antiblanke racisme, dat soms nog “antiracisme” genoemd wordt, verhindert de zwarten om met de blanken gemene zaak te maken voor immigratiebeperkingen.
Francis en zijn medestanders beseffen echter dat de tijd dringt en zijn erg pessimistisch over de kansen van de Amerikanen om te verhinderen dat zij verpletterd zullen worden tussen de oppermachtige overclass en een snel groeiend proletariaat uit de Derde Wereld. Het demografische aspect van dat toekomstscenario is nader uitgewerkt door Pat Buchanan in zijn boek The Death of the West (2001).
Tegenover de doordachte maar ook enigszins voorspelbare analyse van andere immigratiecritici zorgt Thomas Fleming regelmatig voor verrassende standpunten inzake etnische kwesties. Toen zwarten in Los Angeles Koreaanse winkels aanvielen en enkelen door Koreaanse eigenaars neergeschoten werden, was Flemings commentaar: vele rechtsen juichen die flinke Koreaanse ondernemers toe die zich tegen zwart schorremorrie verdedigen, maar “wat ik daar zie zijn immigranten die geboren Amerikanen neerschieten”. Enerzijds plaatst hij artikels tegen de galopperende immigratie, anderzijds wijst hij tevreden op de versterking van het door de blanken verwaarloosde christendom dankzij Latino’s en Oost-Aziatische bekeerlingen.
Lincoln-revisionisme
De duidelijke afstand tot het eigenlijke racisme (dat in de VS een vitale gedachtenstroming is met vranke spreekbuizen als American Renaissance) kan Fleming en vrienden echter niet voor de classificatie als “racist” behoeden. Zijn onvergeeflijke zonde is dat hij regelmatig een forum geeft aan de League of the South en andere pleitbezorgers van de zuidelijke Confederatie (1861-65). Deze afscheuring van zuidelijke staten uit de (grondwettig als vrijwillig en opzegbaar opgevatte) Unie werd in de Amerikaanse Burgeroorlog door president Abraham Lincoln in het bloed gesmoord. Nu de vlag van de Confederatie onder Afrikaans-Amerikaanse druk overal uit openbare gebouwen en officiële emblemen verwijderd wordt, is haar herwaardering erg “fout”. De geschiedenis van de “Oorlog tussen de Staten” is door de overwinnaars geschreven, wordt in die versie langs alle (ook neoconservatieve) kanalen gepropageerd, en is dringend toe aan een vrijmoedige herziening.
Een belangrijk Lincoln-revisionist is Joseph Sobran, germanist en van 1972 tot 1993 redacteur bij de National Review, sindsdien zelfstandig syndicated columnist. Zijn columns in diverse papieren en elektronische media worden gebundeld in een eenmansmaandblad, Sobran’s, en op zijn webstek. Bij de presidentsverkiezingen van 2000 aanvaardde hij om de kandidaat-vice-president te worden voor Howard Phillips’ marginale Constitution Party, maar hij trok zich terug toen dit onverenigbaar bleek met zijn werk als onafhankelijk commentator.
Sobran behandelt vaak historische strijdpunten. Hij geniet bekendheid als pleitbezorger van de theorie dat de werken van William Shakespeare niet door de regisseur uit Stratford geschreven zijn, wel door Edward de Vere, graaf van Oxford (zie zijn boek Alias Shakespeare, 1997, voor een verleidelijke summa van de Oxfordiaanse argumentatie tegen de Stratfordianen). Hij neemt het regelmatig op tegen de wijdverbreide “zwarte legende” van de uitmoording van de indianen door de Spanjaarden (niet van grond ontbloot, wel nog steeds fel overdreven), en voor verguisde pausen als Pius IX, die de pauselijke staten verdedigde tegen het Italiaanse nationalisme. Tijdens de recente ophef rond paus Pius XII pleitte Sobran deze vrij van de nu populaire verdenking van nazi-collaboratie, ondermeer via uitvoerige citaten ten gunste van de oorlogspaus vanwege tal van joodse tijdgenoten.
Abraham Lincoln, de president die de burgeroorlog wilde en kreeg, is één van Sobran’s favoriete mikpunten. Sobran wijst erop dat de afschaffing van de slavernij niet (zoals de Lincoln-mythe het wil) de inzet van de oorlog was, en dat dit doel net als in Engeland en de noordelijke staten met andere middelen bereikt had kunnen worden. Met minutieus bronnenonderzoek sabelt hij de moderne beeldvorming over Lincoln als verlicht antiracist neer: de president was een fel voorstander van rassenscheiding en bepleitte kolonisering van West-Afrika en Midden-Amerika om er de negers naartoe te kunnen sturen. Men kan het zich vandaag nauwelijks voorstellen, maar velen waren toen uit racisme tegen de negerslavernij, die immers een vorm van interraciaal samen-leven was. Dat alles is echter niet de kern van Sobran’s kritiek op Lincoln.
Voor hem was de grote misdaad van Lincoln veeleer dat deze, zonder daartoe gemandateerd te zijn, het karakter van de republiek totaal veranderde. De Unie der Staten was in 1776 gecreëerd als een confederatie van soevereine staten, zoals de tekst van de Grondwet en alle documenten uit die periode bevestigen. Bv, in het verdrag van Parijs (1783) legden de Britten zich neer bij de onafhankelijkheid van de staten Massachusetts, Virginia, Pennsylvania enz, niet van enige Unie. Lincoln was echter een nationalist: hij geloofde dat de onafhankelijkheid de geboorte geweest was van “een nieuwe natie”, die natuurlijk in één staat behoorde te leven, net zoals men in die tijd in de Duitse staten naar een eengemaakt Duitsland streefde.
Het is hierom dat hij de afgescheiden zuidelijke staten tot een oorlog provoceerde, zodat hij tegen hun wil de eenheid van de Unie kon herstellen. Daarbij miskende hij het recht op afscheiding, dat in de stichtende unieverdragen erkend was. Verder stelde hij als feitelijk dictator allerlei ongrondwettige daden, zoals de willekeurige arrestatie van duizenden noordelijke oorlogstegenstanders, de ontbinding van het parlement van Maryland, en de vorming van de staat West-Virginia uit de uniegezinde districten van de afscheidende staat Virginia.
Waarom is dat stuk geschiedenis nu zo belangrijk voor een commentator bij de hedendaagse politiek? Lincoln bracht een beweging van machtsoverdracht richting Washington teweeg, en deze heeft zich sindsdien steeds verder doorgezet. Een vonnis als Roe vs. Wade was in Lincolns tijd ondenkbaar, zowel inhoudelijk (niemand las in de Grondwet ooit enig verbod op een abortusverbod) als formeel (niemand betwistte het recht van de staten om over abortus wetten te maken), maar het was wel een logische uitloper van Lincoln’s politiek van machtsconcentratie in Washington ten nadele van de staten.
Abortus
Twee verschillende lijnen van conservatief engagement vinden elkaar in het verzet tegen, of althans de machteloze verontwaardiging over, Roe vs. Wade. Enerzijds was er de morele afwijzing van abortus zelf, anderzijds de juridische afwijzing van de “usurpatie” van de soevereiniteit der deelstaten door het federale bestuursniveau. De Grondwet beschouwt immers de staten als soevereine eenheden en de federale unie slechts als een afgeleid bestuursniveau. De Unie (Presidentschap, Congres en Hooggerechtshof) heeft slechts enkele welomschreven bevoegdheden die de staten uitdrukkelijk overgedragen hebben; alle restbevoegdheden, inbegrepen het verbieden danwel toelaten van abortus, blijven automatisch bij de staten.
Europese VS-waarnemers maken dat onderscheid tussen religieus en grondwetloyalistisch argument vaak niet, maar de twee zijn radicaal verschillend. Sommige religieuze ijveraars vinden dat de federale overheid in alle deelstaten abortus zou moeten verbieden, want het ongeboren leven is hun wel een schending van de grondwettige bevoegdheidsverdeling tussen staten en federaal niveau waard. Sommige libertariërs zijn daarentegen pro vrije abortus maar willen de macht van Washington minimaal houden en dulden niet dat de soevereiniteit van de staten op dit punt door het federale niveau geüsurpeerd wordt.
De paleoconservatieven combineren de beide motieven als volgt. In ieder geval was Roe vs. Wade een schending van de soevereiniteit van de staten door Washington. Het komt aan de staten toe om abortus te verbieden dan wel toe te laten. En het is dus op het niveau van de staten, de dag dat hun soevereiniteit opnieuw erkend wordt, dat christenen zouden moeten ijveren voor het herstel van het abortusverbod. Dus: trouw aan christelijke principes doen de burgers er goed aan in hun staat abortus te verbieden, maar trouw aan de grondwet moeten zij niet verlangen dat Washington dit in hun plaats doet. Zelfredzaamheid is een aloud principe van de Amerikaanse rechterzijde.
Buitenlands beleid
De historische rol van links en rechts in de Amerikaanse buitenlandse politiek wordt zelden correct weergegeven. Zo heeft bij het publiek het idee post gevat dat het militair-industrieel complex vooral op rechtse politici steunt om de VS op het oorlogspad te krijgen of te houden. Dit is in flagrante tegenspraak met het feitelijke initiatief van linkse presidenten (Lincoln, Woodrow Wilson, Franklin Roosevelt, John Kennedy) in de bloedigste militaire avonturen van de VS. Het is juist ter rechterzijde dat het wantrouwen tegen buitenlandse interventies het sterkst is. Het linkse streven om de wereld beter te maken heeft vaak tot bloedige militaire avonturen geleid, bv. toen in de 19de eeuw de Britse linkerzijde militair-koloniale interventies in Afrika eiste en verkreeg om de slavenhandel de kop in te drukken. Terwijl in Somalië en de Balkan geen enkel Amerikaans belang op het spel stond, stuurde de linkse president Clinton er troepen naartoe. De (betrekkelijk) conservatieve president Bush senior daarentegen beperkte zijn campagne tegen Irak tot de bevrijding van Koeweit, hoewel er moreel wel iets te zeggen was voor het omverwerpen van Saddam Hoessein.
Soms waren die “morele” interventies ook wel wenselijk: de negerslaven zullen de Britten zeker dankbaar geweest zijn voor hun bevrijding, zoals de Britten op hun beurt Franklin Roosevelt dankbaar waren voor zijn pogingen om de VS in de oorlog tegen Hitler te krijgen, en zoals de Koerden de gebeurlijke uitschakeling van Saddam zouden toegejuicht hebben. Maar feit blijft dat deze idealistische bemoeizucht het militair-industrieel complex betere zaakjes bezorgde dan de bedaardere realpolitik die, grof veralgemenend, meer typisch is voor conservatieve regeringen.
Na de aanslagen op het World Trade Center en het Pentagon kregen we als Amerikaanse proteststem tegen de oorlogsplannen van president Bush jr. vooral de linkse intellectueel Noam Chomsky te horen. Nochtans is het vooral een bepaalde rechterzijde die sinds decennia het interventionisme en de imperiale allures van de VS-buitenlandpolitiek bekritiseert. De founding father George Washington waarschuwde reeds tegen verstrikking in buitenlandse conflicten. Deze terughoudendheid is gereactualiseerd door Pat Buchanan in het boek A Republic, not an Empire (1999).
In Chronicles wijst dr. Srdja Trifkovic, nochtans een criticus van de islam, op de oorlogszuchtige waanzin die zich na de moslimaanslagen op 11 september meester maakte van de politieke leiders. Bush’ defensie-adviseur Richard Perle bepleitte de “totale oorlog”, defensieminister Donald Rumsfeld was bereid “het ondenkbare te denken”, vice-president Dick Cheney zei dat de oorlog “50 jaar kan duren en 50 landen kan treffen”, en volgens president George Bush jr. is Amerika “door de geschiedenis geroepen” om “het kwaad” te bestrijden in een oorlog zonder voorzienbaar einde. Als echte conservatief bepleit Trifkovic nuchterheid en bescheidenheid. Hij vergelijkt Bush’ titanische hoogmoed en eigengerechtigheid met de toestand in Athene na de Griekse overwinning op het Perzische wereldrijk. Athene evolueerde toen van de leider in een coalitie van soevereine stadsstaten tot de dictator van een onwillig imperium en beschadigde daarmee de vrijheidsliefde die de basis van de Griekse strijdbaarheid gevormd had: “Het resultaat was dat Griekenland voorgoed als machtsfactor vernietigd werd. Amerika zal even zeker vernietigd worden indien zijn leiders verder de wereldhegemonie blijven nastreven.”
De geestdrift voor de oorlog tegen het terrorisme leidde bovendien tot een brede bereidheid om burgerlijke vrijheden in te leveren ten gunste van de “veiligheid”, dus de macht van het veiligheidsapparaat. Samuel Francis schetst het gevaar: “Vrijheid vergaat langzaam. Zij die ze hebben worden eraan gewend ze bij beetjes te verliezen. Zij krijgen meer of minder plausibele redenen gevoederd waarom ze de vrijheid eigenlijk niet nodig hebben totdat ze, net als de mensen in George Orwell’s ‘1984’, totaal vergeten zijn dat ze ze ooit hadden of zelfs vergeten wat vrijheid is.”
De paleoconservatieven sluiten dus aan bij het aloude “isolationisme” van de Amerikaanse rechterzijde. In de conservatieve geest van bescheidenheid en voorzichtigheid verwerpen zij de rol van de VS als wereldpolitieman, en wijzen zij op het roekeloze van de havikpolitiek. Het vooruitzicht van een nederlaag nog daargelaten, herinneren zij aan de ellende die zelfs een overwinning brengen kan. In 1917 waren Frankrijk en Groot-Brittannië rijp om op de Duits-Oostenrijkse vredesvoorstellen in te gaan, maar de Amerikaanse interventie sterkte hun oorlogswil en deed de oorlog verder duren, hetgeen leidde tot verdere verwoestingen, de Oktoberrevolutie en het Verdrag van Versailles, dat later de opkomst van het nazisme zou veroorzaken. De overwinning in de Tweede Wereldoorlog maakte van het communisme een wereldmacht die het VS-kamp tot een nucleaire wapenwedloop en talloze locale gewapende confrontaties dwong. Oorlog is de wieg van revoluties, zoals Lenin goed begreep, en dat is een goede reden voor conservatieven om er niet te lichtzinnig aan te beginnen.
Israël
Anders dan de racistische stroming houdt het paleoconservatisme zich niet bezig met polemiek tegen Israël. In ieder geval zijn joodse intellectuelen hier ruim vertegenwoordigd. In Chronicles heeft de Judaica-geleerde prof. Jacob Neusner regelmatig tegen de secularisering van de maatschappij en met name van de joodse gemeenschap gepleit, tegen de vervanging van God door zionisme en holocaust als fundamenten van het jodendom. Politoloog prof. Paul Gottfried levert belangrijke analyses van de recente en hedendaagse politieke stromingen, doorgaans wars van enige fixatie op specifiek joodse belangen, al mocht hij in Chronicles voor steun aan de harde lijn van Ariël Sjaron pleiten. Commentator Don Feder schreef na het overlijden van Enoch Powell een ware lofrede op deze Britse politicus die waarschuwde dat ongebreidelde immigratie tot een bloedbad zou leiden: “Powell zal de realisatie van zijn voorspelling niet meer beleven. Uw kinderen zullen dat geluk niet hebben.”
De paleoconservatieven bepleiten niet de afstemming van de VS-politiek op die van Israël, en dat is wel een radicaal verschil met de neoconservatieven. Zo heeft Norman Podhoretz in zijn blad Commentary zeer weinig geduld met kritiek op Israël en op de pro-Israëlische politiek van Washington, ook uit het conservatieve kamp. Critici van Israël heten er onmiddellijk antisemieten, een categorie waartoe zelfs George Orwell en Aleksandr Solzjenitsyn gerekend zijn, evenals joden die onvoldoende ijver voor het zionisme aan de dag leggen, zoals Bob Novak en Noam Chomsky.
In 1986 kwam Podhoretz openlijk in botsing met Joe Sobran, toen bij de National Review, wegens diens behandeling van de zaak-Pollard. De opgepakte Israëlische spion Jonathan Pollard vormde voor vele Amerikanen, en zeker voor de veiligheidsdiensten, het bewijs dat Israël toch niet die betrouwbare vriend van de VS was. Sobran had geconcludeerd dat de nationale belangen zelfs van bondgenoten in conflict kunnen komen, en dat de VS geval per geval moesten herbekijken waar en wanneer Israël steun verdiende, eerder dan deze cliëntstaat een blanco cheque te geven. De redactie van National Review bond in, liet Sobran geen columns over het Midden-Oosten meer schrijven, en dwong hem later tot ontslag. Sindsdien is Sobran in deze kringen de felste criticus van Israël en de VS-politiek ten gunste van dat land.
De aanslagen op 11 september bevestigden hem in zijn kritiek op het verregaand Amerikaans engagement voor de Israëlische belangen. Het kan immers moeilijk ontkend worden dat de VS juist omwille van hun steun aan Israël geviseerd worden. Anderzijds is deze steun slechts een uitloper van de sinds Lincoln uitdijende Amerikaanse verstrikking in internationale conflicten.
Sobran gaf dit als zijn eerste reactie op de aanslagen: “Amerikanen zien buitenlanders niet als echt, en beseffen niet hoe diep hun regering een deel van het mensenras tegen hen in het harnas jaagt. Wij zijn best aardige mensen die er meestal geen idee van hebben hoe bullebakkerig wij op vreemden overkomen. Tot nu hadden we geen ervaring opgedaan met wat de VS-regering anderen zo vaak aangedaan heeft. (…) Een juist begrip zou ons kunnen leren hoe we kunnen vermijden, vijanden te maken. Dit vermijden is de beste landsverdediging, beter dan één die met een budget van 300 miljard dollar het WTC niet kon verdedigen. De VS is nu een wereldrijk dat zichzelf als een universele weldoener beschouwt en verbaasd is wanneer buitenlanders dat anders zien. Vroegere rijken hadden niet deze begoocheling, tegelijk te kunnen heersen en geliefd te zijn.”
Religie
Van oudsher wil links via de politiek de wereld veranderen, terwijl rechts de rol van de politiek wil beperken. Bovendien beschouwt rechts de politiek als de bovenbouw van diepere culturele feiten, daar waar links de politiek als veruitwendiging van economische machtsverhoudingen ziet. De paleoconservatieve pers besteedt daarom veel aandacht aan bredere cultuurvraagstukken, ondermeer aan de verdediging van de religie tegen het secularisme en van de geloofsleer tegen allerlei slappe modetrends in de hedendaagse kerken.
De katholieke en orthodoxe tradities blijken de voorkeur te krijgen boven het protestantisme. Chronicles gaat regelmatig in op de fouten van de Evangelische herlevingsbewegingen met hun sentimenteel élan wars van alle ernstige doctrine. Bijvoorbeeld, de Evangelische frontorganisatie Promise Keepers wil de huwelijkstrouw bevorderen en verweeft daarbij nogal wat moderne pop-psychologie met de christelijke moraal. Zo moedigt zij mannen aan om veel met elkaar te praten over hun huwelijksleven, zelfs over hun bedgeheimen. Welnu, merkt Fleming op, het is evident onridderlijk om de oeh’s en aah’s van je geliefde vrouw te grabbel te gooien.
Traditionele religie heeft vooral dit voor op het simplistisch en geëxalteerd “Jesus loves you”-gedoe: zij kent een centrale plaats toe aan een leerstuk dat in de Bijbel niet ontwikkeld en daarom door bijbelvaste protestanten niet erkend wordt, namelijk de natuurwet. Deze notie, vooral ontwikkeld door Thomas van Aquino, verklaart waarom in de VS het katholicisme als conservatiever geldt dan het protestantisme. Zo getuigt Sobran: “Katholiek worden appelleerde aan mijn reactionaire instincten. De katholieke doctrine die mij het meest aantrok was de Natuurwet – een permanente morele wet, kenbaar los van de openbaring doch daarmee in overeenstemming, oud en eeuwig en weerstandig tegen elke moderne gril.” De natuurwet, kern van het blijvende, onberoerd door de “vooruitgang”, is de natuurlijke basis van het conservatisme.
Christelijke politiek, dat betekent voor de conservatieven, zowel neo’s als paleo’s, niet het vaag-linkse conformisme van de softies die zich alleen de Bergrede en het voorbeeld van de “eerste christenen” willen herinneren, met lichtzinnige besluiten van het type: “Christus was de eerste communist”. Wel het rijpere politieke inzicht van een Augustinus of een Thomas van Aquino, en de encyclieken van de pausen uit de moderne periode. Nu de meeste kerken met de dominante ideologische wind meedraaien, wijzen de conservatieven erop dat Christus dat niet deed, en dat hij in het vigerende linksliberale systeem evenzeer een teken van tegenspraak zou zijn als destijds.
De geloofsleer is echter één zaak, het beleid van de reëel bestaande kerken een heel andere. Niemand kan ernaast kijken dat praktisch alle kerken in de VS met de linkse opiniewind meegedraaid zijn. Sommigen engageren zich daarom binnen hun kerk voor de terugkeer naar de oude waarden, de Latijnse mis en dergelijke. Wijlen Sam Francis was in paleoconservatieve kringen een van de weinigen die de keuze voor het christendom zelf in vraag durfde stellen. Als politiek commentator hield hij zich buiten ideologische speculaties over de vraag of het evangelie in essentie links of rechts is. Hij stelde alleen vast dat het christendom eeuwenlang de westerse samenleving geschraagd heeft, maar dat het in de twintigste eeuw een factor van ontbinding en afbraak geworden is. Dat bracht hem dichter bij de racistische stroming, die religie vooral instrumenteel ziet: het christendom van de arbeidsethos, de grote gezinnen en de koloniale expansie was goed, maar het christendom dat bij Europeanen alle zelfrespect en zelfverdediging afkeurt, is gewoon schadelijk.
Het einde?
Toen Pat Buchanan in 1996 tijdens de Republikeinse voorverkiezingen goed scoorde, leek het uur van het paleoconservatisme aangebroken. Het partij-apparaat was echter niet verontrust. Toen hij de partij verliet en in de presidentsverkiezingen van 2000 amper 1% van de stemmen haalde, leek dit het failliet van het paleoconservatisme te bevestigen.
In bredere conservatieve kring bestaat inderdaad een sterk pessimisme over de mogelijkheid om “het land terug te nemen”. Randgroepen spreken al van separatisme als oplossing, redden wat er te redden valt in aparte staatjes. Sam Francis waarschuwde daartegen: het is energieverspilling en zal tot niets leiden behalve dan tot het fragmenteren en verspillen van energie en uiteindelijk tot demoralisering van teleurgestelde activisten. Wat wel nut heeft is een maatschappelijk separatisme, zelforganisatie buiten de structuren van het establishment. Voorbeeld bij uitstek is het snel aan populariteit winnende homeschooling: de opvoeding van je kinderen onttrekken aan de overheid, en het gezin (of een samenwerkende groep gezinnen) herstellen in de rol van opvoedingseenheid.
In november 2001 richtte Thomas Fleming zich in een bijzonder voorwoord aldus tot de Chronicles-lezer: “Er bestaat volstrekt geen kans dat de gewone Amerikanen ooit de macht zullen heroveren voor een voldoende lange tijd om het tij te keren tegen het multiculturalisme, positieve rassendiscriminatie of (…) de roep om verontschuldigingen en herstelbetalingen. De anti-Amerikanen in beide partijen hebben bovendien de Amerikaanse soevereiniteit vernietigd door hun verliefdheid op de economische en politieke globalisering. (…) Het feest is voorbij, het is tijd om het einde vast te stellen. De strijd voor de Amerikaanse toekomst daarentegen is pas begonnen. (…) De Amerikanen hebben nog vele opties, al is geen enkele daarvan een politieke. Sommigen zullen bij hun biertje zitten wenen, anderen zullen hun leven vergooien aan haat zoals de White Power-bewegingen. Maar enkelen zullen dapper genoeg zijn om de toekomst onder ogen te zien en te beseffen dat de Westerse mens dit allemaal al eens eerder meegemaakt heeft en erin geslaagd is om enkele kostbare dingen uit de ruïnes te redden.”
Vier conservatieve programmapunten
(geformuleerd door Joe Sobran in Sobran’s, 5/1999, p.12)
“Hoe zou een echte conservatieve agenda eruit zien? Zijn eerste doel op lange termijn zou zijn, de centrale regering in te perken tot haar grondwettelijke bevoegdheden – dus een heel aantal wetten afschaffen eerder dan er nieuwe op te stapelen. (…)
“Een tweede doel moet zijn, de individuele inkomensbelasting af te schaffen, die de enorme groei van de federale macht bekostigd heeft. Zulke belasting komt immers neer op ‘onvrijwillige dienstbaarheid’, verboden door het Dertiende Amendement – en even fout wanneer we onvrijwillig de staat dienen in plaats van een privé-meester.
“Ten derde moeten conservatieven ernaar streven om de regeringscontrole over het onderwijs af te schaffen. (…) Laïcistisch staatsonderwijs ontzegt kinderen godsdienstonderricht en religieuze moraal, en is het hoofdwapen van de moderne staat tegen de christelijke beschaving.
“Ten vierde moeten conservatieven het militarisme verwerpen. Uitgaven voor ‘landsverdediging’ overtreffen verre elke nood aan verdediging en zijn de hoofdreden waarom Amerikanen vandaag teveel belastingen betalen. Oorlog is ongrondwettig tenzij voor ‘de gemeenschappelijke verdediging van de Verenigde Staten’. Steun aan oorlog moet niet verward worden met patriottisme. Conservatieven moeten er niet voor terugschrikken om ‘isolationisten’ genoemd te worden – de linkse term voor de vaderlandslievende wereldbeschouwing van Washington en Jefferson, die buitenlandse avonturen genre de Joegoslavische oorlog verwierpen. Vriendschap met andere landen, ja. Militaire allianties, nee.
“Als dit alles verwezenlijkt kan worden, dan zullen de Amerikanen opnieuw de vrijheid genieten die voor hun voorouders een vanzelfsprekend geboorterecht was Alleen al het nastreven van zulke agenda zal gewone Amerikanen helpen om te denken zoals hun voorouders en zich te verzetten tegen inbreuken op hun vrijheid.”

00:20 Publié dans Théorie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : etats-unis, politique, conservatisme, paléo-conservatisme | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
mardi, 27 janvier 2009
Amerika, Irak en Afghanistan
Amerika, Irak en Afghanistan
Geplaatst door yvespernet op 24 januari 2009
Obama heeft steeds gezegd dat hij een grotere prioriteit aan Afghanistan zou geven, wat hij nu ook lijkt te doen. Zeker als we de laatste berichten lezen:
http://www.breitbart.com/article.php?id=CNG.f0535773d1a3f8152cda2b8c05239f06.571&show_article=1
Six more bodies were recovered from the rubble of an Al-Qaeda den hit by a suspected US missile, pushing the death toll in two separate strikes to 21, security officials said Saturday.
“Six bodies of local tribesmen were found in the rubble of the house which was destroyed in a US missile strike on Friday just outside the town of Mir Ali in North Waziristan district,” the official said. On Friday officials said eight people including five foreigners — Pakistani officials use the term “foreigners” to describe Al-Qaeda militants — died in the missile strike at the house of a pro-Taliban tribesman near Mir Ali.
http://www.breitbart.com/article.php?id=CNG.218ce0f638cd0dae6e3387b8ce74033a.4a1&show_article=1
Up to 20,000 US Marines could be deployed to Afghanistan after an expected Marine withdrawal from Iraq within six to eight months, Marine Commandant James Conway said Friday. “The time is right for Marines to leave Iraq,” the top Marine officer said, reflecting on the improved security situation there.
Niet dat de Amerikanen een duurzaam stabiel Irak achterlaten. Zij laten vooral een regering achter die erin geslaagd is om met geld en door het afstaan van haar macht aan lokale milities haar basis te verbreden. Vaak loop dit machtsverdeling ook totaal op een manier die allesbehalve degelijk is. Bv de beslissing van Iraaks premier Maliki om stammenraden op te richten die aan bagdad verantwoording afleggen, maar niet aan de lokale overheden. Tot zover de pogingen tot een federaal
Irak. Of die basis houdbaar is op lange termijn is nog maar de vraag. Het Leger van de Madhi van Muqtada al-Sadr bestaat nog steeds.
Maar de echte puinhoop is Afghanistan. Daar is de ondergang van de Taliban al meerdere keren voorspeld: “Afghan insurgents ‘on brink of defeat’ Missions by special forces and air strikes byunmanned drones have “decapitated” the Taliban and brought the war in Afghanistan to a “tipping point”, the commander of British forces has said. (http://www.telegraph.co.uk/news/newstopics/onthefrontline/2062440/Afghanistan’s-Taliban-insurgents-’on-brink-of-defeat’.html) ” Andere feiten spreken dat dan weer tegen: “KABUL: Taliban insurgents have mounted their most serious attacks in six years of fighting, an ambush on French troops Tuesday that killed 10 soldiers and wounded 21, according to military officials, and a complex attack Monday night on a U.S. military base with several suicide bombers. (http://www.iht.com/articles/2008/08/19/asia/afghan.php)“
President Karzai is de facto ook niet meer dan de burgemeester van Kabul, over de rest van Afghanistan regeert hij gewoon niet. Het Afghaanse politiesysteem is doordrenkt van corruptie, het leger is gedemoraliseerd en te klein en ook corrupt. Er zijn 70.000 Afghaanse soldaten op een bevolking van 32 miljoen, zeer weinig als je bedenkt dat het land de facto in een burgeroorlog zit. De Taliban opereren weer op ongeveer 75% van het Afghaanse grondgebied. Tenzij de Afghani zelf willen, zal Afghanistan geen vrede kennen. Pashtun, de grootste etnische groep met 42%, hebben reeds de troepen van Alexander bevochten en zijn een volk van krijgers. Noch Alexander, de Sovjets, de Timuriden, de Britten of welk volk dan ook heeft hen onder de knoet gekregen. Amerika zal hier ook niet in slagen.
Benieuwd hoe Obama dit wil gaan oplossen…
13:29 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : amérique, etats-unis, afghanistan, irak, moyen orient, géopolitique, stratégie | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
lundi, 26 janvier 2009
Obama: dernier président de l'hyperpuissance américaine?
Obama : dernier président de l'hyperpuissance américaine ?
http://www.polemia.com
L’élection d’Obama a été présentée comme un événement mondial majeur. Mais elle annonce sans doute davantage la fin de l’hyperpuissance américaine que son rebond.
Explications :
Une pyramide de dettes
La domination américaine repose sur sa puissance militaire, qui elle-même repose sur sa puissance économique. Or ce qui caractérise l’économie américaine aujourd’hui, c’est une pyramide de dettes et de déficits.
Le déficit budgétaire américain devrait atteindre en 2008/2009 (selon « Le Monde » du 9 janvier 2009) 1200 milliards de dollars, soit 8,2% du produit intérieur brut (PIB). Or le futur plan de relance d’Obama pourrait coûter jusqu’à 775 milliards de dollars supplémentaires, sur deux ans ; ce qui devrait porter le déficit budgétaire américain, en 2009, à 12% du PIB, ce qui est un chiffre exorbitant.
Ce surendettement public viendra créer une nouvelle bulle financière et empêchera le désendettement des Etats-Unis, dont la dette totale (ménages, entreprises, secteur financier, secteur public) atteignait déjà le niveau record de 360% du PIB en juin 2008 (selon « Le Monde » du 13 janvier 2008).
L’autre grand déficit américain est encore plus profond et plus spectaculaire : depuis la chute de l’Union soviétique, c'est-à-dire depuis 1990, la balance commerciale des Etats-Unis est déficitaire. Ce déficit s’est élevé en 2007 à 713 milliards de dollars soit 5,1% du PIB (source : US Bureau of Economic Analysis et US Bureau of Labor & Statistics).
D’un côté, le déclin des revenus financiers, de l’autre la politique gouvernementale de relance par la consommation (1000 dollars de bonus pour 85% des contribuables) risquent de retarder la purge nécessaire et donc de maintenir le besoin de financement de l’Amérique par le reste du monde : jusqu’à quand ? Alors même que la Chine qui finance les déficits américains commence à montrer des signes d’inquiétude.
(http://www.polemia.com/article.php?id=1836)
Un pays en voie de tiers-mondisation
L’identité américaine a été structurée par la culture WASP : White Anglo Saxon Protestant. Or les Américains de cette origine-là sont en passe d’être minoritaires. En 2007, sur 298 millions d’Américains seuls 196 millions sont « blancs non hispaniques » (européens et chrétiens et pas seulement anglo-saxons et protestants). Mais on dénombre aussi 37 millions de Noirs, 13 millions d’Asiatiques et 45 millions d’Hispaniques (catégorie linguistique et pas seulement ethnique).
Ce sont d’ailleurs ces minorités-là qui ont porté Obama au pouvoir. Mais elles éloignent l’Amérique du monde européen pour la rapprocher du tiers-monde, ce que redoutait le penseur conservateur Samuel Huntington, peu avant sa disparition (http://www.polemia.com/article.php?id=1392).
La montée de la pauvreté est un autre phénomène majeur de l’évolution américaine ; elle est liée notamment à la large ouverture des frontières à l’immigration voulue par l’hyperclasse mondiale pour abaisser le coût de la main-d’œuvre, notamment dans les services à la personne.
Le nombre de pauvres (défini selon des critères objectifs par l’administration américaine) qui a constamment baissé de 1945 à 1973 a repris sa progression depuis cette date, passant de 23 millions en 1973 à 38 millions en 2007, soit 12,5% de la population. Et l’ampleur de la récession à venir conduira probablement à faire progresser le nombre de pauvres jusqu’à 15% ou 18% de la population.
Deux phénomènes pèseront lourd : l’augmentation du chômage – plus de 2,6 millions de chômeurs de plus en 2008, chiffre record depuis 1945 (« Les Echos », 9 janvier 2008) ; l’augmentation du nombre des faillites personnelles liées à la crise immobilière.
Là aussi, la situation des Etats-Unis est notablement différente de celle des autres pays : le taux de grande pauvreté relative (personnes qui disposent de moins de 40% du revenu médian) s’élève à 11,4% aux Etats-Unis contre seulement 5,6% dans trente pays de l’OCDE et 2,8% en France.
(http://www.census.gov/prod/2008pubs/p60-235.pdf).
Une société hypercarcérale
Selon le ministère américain de la Justice, au 31 décembre 2007 il y avait 2.293.157 détenus aux Etats-Unis dans les prisons fédérales ou locales.
Les Etats-Unis ont ainsi un taux de détention qui approchait, en 2005, de 737 pour 100.000 habitants : taux supérieur à celui de la Chine, de la Russie (606) ou de l’Afrique du Sud (335).
http://www.statistiques-mondiales.com/taux_de_detention.htm
Ce chiffre s’explique notamment par la surdélinquance et la surdétention des Noirs américains. Le monde a applaudi à l’élection, à la tête des Etats-Unis, d’un « Noir » (en fait un métis se déclarant Noir dans les statistiques officielles). Mais ce phénomène politico-médiatique ne doit pas faire oublier qu’aux Etats-Unis :
– il y a davantage d’Afro-américains en prison qu’à l’université (source : UNESCO, courrier n°1, octobre 2002) ;
http://portal.unesco.org/fr/ev.php-URL_ID=6587&URL_DO...
– il y avait, fin 2007, 3138 hommes noirs purgeant une peine de prison après condamnation pour 100.000 hommes noirs ; en prenant en compte la prison préventive, de l’ordre de 4% des Afro-américains de sexe masculin vivent derrière les barreaux ;
http://www.ojp.usdoj.gov/bjs/prisons.htm#findings#findings
– en conséquence la probabilité pour un homme noir de passer un séjour en prison au cours de sa vie est de 28,5% (Sourcebook of Criminal Justice Statistics:http://www.albany.edu/sourcebook/1995/pdf/t62.pdf).
En fait la société multiraciale américaine, donnée en exemple au monde, est une société hypercarcérale. La prison est l’instrument de régulation de la « diversité ».
Les fragilités d’Obama
Obama hérite donc d’une situation précaire : un pays endetté, économiquement en récession, socialement en crise ; un pays qui ne parvient pas non plus à assurer une sécurité satisfaisante à sa population malgré le déploiement du premier système carcéral mondial.
La situation d’Obama est d’autant plus précaire qu’il dispose de peu de marges de manœuvre : il n’a été élu que sur la base d’importantes promesses :
– économiques, aux groupes de personnes qui ont financé sa campagne (Wall Street, l’immobilier et l’industrie automobile notamment) ;
– géopolitiques, au lobby israélien qui l’a médiatiquement ménagé ;
– sociales, à ses électeurs des catégories populaires.
Les marges de manœuvre d’Obama sont d’autant plus réduites que, issu de la machine démocrate de Chicago, il est vulnérable aux affaires :
– Richard Daley, le maire de Chicago, héritier de la dynastie Daley, l’a soutenu à ses débuts ;
– le gouverneur démocrate de l’Illinois, Blagojevich, a voulu vendre au plus offrant le siège de sénateur de Barack Obama rendu vacant par son élection à la présidence ;
– le futur secrétaire général de la Maison-Blanche, Rahm Emmanuel, a été mis en cause dans cette affaire par des écoutes du FBI ;
– « Tony » Rezko, ancien patron des logements sociaux de Chicago, aujourd’hui en prison pour malversations financières, a réalisé des transactions immobilières avec Obama ;
– Richardson, le gouverneur (hispanique) du Nouveau Mexique, qui avait été désigné par Obama comme secrétaire d’Etat au commerce, a dû renoncer à son poste en raison des accusations de corruption qui le frappent.
Rarement une administration américaine a débuté son mandat dans un tel climat d’affaires.
La question qui se pose est la suivante : Obama a-t-il bénéficié des puissants soutiens financiers et médiatiques qui lui ont permis d’être élu malgré ou à cause des faiblesses de son entourage ? En clair : n’a-t-il pas été choisi justement parce qu’il serait facile à « tenir » ? Obama ne court-il pas le risque, s’il s’éloignait trop des préoccupations de ses grands soutiens, de s’exposer à la procédure d’« impeachment » utilisée deux fois au cours des quarante dernières années ? Avec succès contre Nixon (Watergate), sans aboutir contre Clinton (Monicagate).
Obama, la fin d’un monde ?
Les médias français ont voulu voir dans l’élection d’Obama le début d’un monde nouveau.
Il se pourrait que ce soit plutôt la fin d’un monde ancien. Celui de l’exubérance irrationnelle. Exubérance irrationnelle de l’hyperpuissance américaine. Exubérance irrationnelle de la dette et de la finance de marché. Exubérance irrationnelle de l’idéologie antiraciste faisant d’un obscur politicien de Chicago une icône mondiale. Pour le meilleur ou pour le pire ?
Polémia a publié une vingtaine d’articles concernant le nouveau président des Etats-Unis Obama. Des lecteurs peuvent les consulter à partir de notre moteur de recherche en frappant « Obama ».
Polémia
00:41 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : obama, etats-unis, amérique, politique internationale, politique, géopolitique | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
dimanche, 25 janvier 2009
L'Amérique latine en rébellion
L'AMÉRIQUE LATINE EN RÉBELLION Quelle est aujourd'hui la situation de l'Amérique latine harcelée par le maccarthysme des Etats-Unis, en contexte de crise économique, sociale, politique et culturelle que traverse le monde entier ? Quel rôle jouent les nouveaux mouvements : néozapatistes mexicains, Sans Terre du Brésil, piqueteros argentins, communautés indigènes de Bolivie et d'Equateur ? ![]()
|
00:16 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : amérique du sud, amérique latine, amérique, etats-unis, mouvements révolutionnaires, anti-système, politique | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
samedi, 24 janvier 2009
Les "Millenarians" américains, principal soutien à Israël

Les “Millenarians” américains, principal soutien à Israël
Entretien avec Richard Melisch
Q.: Monsieur Melisch, les Etats-Unis pourront-ils se détacher bientôt de la tutelle du lobby pro-israélien?
RM: Il n’y a pas que le lobby pro-israélien qui influence depuis longtemps la politique proche-orientale des Etats-Unis. Cette politique est déterminée par des éléments bien plus radicaux, qui se définissent comme “sionistes chrétiens”. Ils résident principalement dans les états du sud-ouest des Etats-Unis; on les appelle également les “Millenarians”, un courant qui compte 55 millions d’âmes. Ce sont des protestants, venus au départ de toutes les factions du protestantisme comme les baptistes, les luthériens, les episcopaliens, etc., mais qui, à la différence de leurs coreligionnaires qui ne sont pas “millénariens”, sont fermement convaincus que Jésus Christ, en chair et en os, descendra des cieux pour atterrir à Jérusalem, non pas dans un futur lointain, mais très bientôt. A partir de Jérusalem, le Christ livrera la bataille d’Armageddon, où les méchants seront annihilés. Alors commencera son “Royaume de mille ans”. Cette croyance au retour charnel du Christ à Jérusalem implique, pour ces “sionistes chrétiens” et ces “millénariens”, que Washington doit soutenir les sionistes juifs de l’Etat d’Israël, afin que la “terre sainte” soit débarrassée de tous les “sombres terroristes”, agents du “Mal”, avant l’arrivée du Christ. George W. Bush est l’un de ces 55 millions de “Millenarians”.
Quoi qu’il en soit, le lobby pro-israélien et les zélotes chrétiens, interprètes fanatisés de l’Ancien Testament, excerceront encore leur influence pendant quelques années sur l’établissement politique américain, dominé depuis 1776 par les WASP (“White Anglo-Saxon Protestant”). Mais, inéluctablement, le “God’s own Country” ne pourra plus être sauvé: le plus grand danger qui le guette n’est pas une “arme de destruction massive”, iranienne ou autre, mais relève des fluctuations démographiques. Vu le développement démographique exponentiel que connaissent les minorités non-WASP, les Américains blancs ne seront plus, vers 2040, qu’un des trois grands groupes ethniques du pays, à égalité avec les “Hispanics” et les Afro-Américains. Rien qu’au cours de ces cinq dernières années, cinq états de l’Union ont subi une mutation ethnique, minorisant les Blancs et hissant un des deux autres grands groupes au statut de composante ethnique majoritaire.
Les rapports majorité/minorité vont donc changer tant dans les villes que dans les campagnes, tant au Sénat qu’au Congrès, où de nouvelles coalitions donneront le ton, en toute légitimité démocratique. Il est très peu probable qu’un “Congrès” américain, dominé par des “Hispanics” ou des Afro-Américains, accepte, dans le futur et indéfiniment, de payer les milliards de dollars annuels que versent les Etats-Unis à Israël. Cette évolution est déjà perceptible dans ses premières manifestations, encore jugées anodines: il y a trois ans, un député du Congrès s’est emparé du microphone et a tenu son discours en langue espagnole. Un grand silence règnait dans la salle. Personne n’a protesté.
(extrait d’un entretien accordé au DNZ, n°4/2009, Munich; trad. franç.: Robert Steuckers).
Les thématiques de l’entretien correspondent à celles développées par l’auteur dans son ouvrage de référence: “Der letzte Akt – Die Kriegserklärung der Globalisierer”, Hohenrain, Tübingen, 413 pages, 19,90 Euro.
| ||
![]() | ||
Über das Produkt
Rückentext:
| ||
![]() |
00:46 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : etats-unis, israël, millenarians, millénariens, sectes, protestantisme, christianisme | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Diez a desechar: las normas de Bush que Obama deberia eliminar

Los presidentes recién nombrados usan, a menudo, nuevas normas para encauzar su estrenada Administración. En eso sentido está actuando ahora Obama. Pero, si bien estos mandatos pueden dictarse unilateralmente, también pueden ser desechadas con igual facilidad. El pasado otoño, Slate recopiló una lista del las 10 órdenes ejecutivas firmadas por George W. Bush que el nuevo presidente debería desestimar rápidamente. Reproducimos la lista más abajo.
El presidente Barack Obama ha llegado con una pluma con superpoderes para firmar órdenes ejecutivas. Sin negociar con el Congreso para aprobar una ley, o sin siquiera pasar por el período de reflexión y comentarios que precede a una nueva ley federal, el nuevo residente de la Casa Blanca puede cambiar la música con la que bailan las agencias federales. Ahora él es el Ejecutivo y su función también pasa por ahí: por ejecutar decisiones. Se prevé que su mano zurda firme hoy la primera de sus órdenes ejecutivas: el cierre de la prisión en la base naval de Guantánamo.
¿Cuál es, entonces, el mayor daño que ha causado el presidente Bush él solito? Al reunir una lista de las 10 'mejores' (o peores) de entre las 262 órdenes ejecutivas de la Administración de Bush, hemos indagado en algunos objetivos familiares, como su iniciativa basada en la fe de malversación de fondos dedicados a la investigación sobre células madres. También nos damos cuenta de que algunos de los momentos de Bush de los que aquí nos quejamos no llegaron en forma de orden ejecutiva. La reciente tentativa de forzar a las clínicas de planificación familiar a certificar que sus empleados no tendrán que asistir con ningún procedimiento que consideren objetable, por ejemplo, tomó la forma de una ley federal. Lo mismo ocurrió con las decisiones de la Administración de dedicar franjas nuevas de terreno público para la tala de árboles y la minería.
También nos gustaría ver revocadas esas leyes, pero aquí hemos decidido ceñirnos a las órdenes ejecutivas por su reconfortante simplicidad. Si se las puede conjurar con un simple trazo de pluma, también se las puede hacer desaparecer rápidamente (los presidentes no muestran muchas renuencias a la hora de eliminar los dictados de sus predecesores). Aquí está nuestra elección de las nueve órdenes que más merecen la goma de borrar presidencial llegada en enero, más una décima sugerida por los lectores.
Nº 1: Destruir el acta sobre Archivos PresidencialesLo que dice la orden: Con la Orden Ejecutiva 13233, la Administración Bush intentó destruir el Acta sobre Archivos Presidenciales celebrada en 1978 para asegurar que los documentos internos de la rama ejecutiva sean públicos y se conviertan, generalmente, en parte del archivo histórico. La propia ley de 1978 era un compromiso a favor de la privacidad en algunos aspectos: los archivos presidenciales no se revelan hasta 12 años después de que la Administración haya abandonado el despacho, y las peticiones de éstos están sujetas a los límites impuestos por el Acta de Libertad de Información, lo que significa que los documentos clasificados permanecen en secreto. La orden de Bush, en esencia, desechaba totalmente este intento de transparencia. Tras meses de obstrucción al acceso a documentos de la era de Reagan, el ex Fiscal General Alberto Gonzales, redactó una orden que da al presidente en curso, o al presidente cuyos archivos se solicitan, el poder de revisar una petición de documentos, sin límite de tiempo. Si el presidente dice que no, hay que ir a juicio para conseguir los archivos.
Por qué debería desaparecer: La Asociación Histórica Americana odia esta orden por una buena razón: pone los intereses de un presidente en secreto (para evitar molestias, revelaciones inconvenientes o lo que sea), por encima del interés público por entender acontecimientos pasados de importancia nacional. En 2007, un juez federal acabó con parte de la Orden Ejecutiva 13233 por entrar en conflicto con el Acta sobre Archivos Presidenciales (que tiene primacía sobre una orden presidencial, ya que es una ley promulgada por el Congreso). Aún así, hay partes de la orden que aún tienen vigencia. El proyecto que había en el Congreso para desecharla entera se ha quedado estancado. Obama no debería esperar al Poder Judicial o a la Asamblea legislativa: debería revocar esta orden él mismo, como prueba de que, una docena de años después de que haya dejado el despacho, no tendrá miedo de una revisión de su paso por Casa Blanca.
Nº 2: Bloquear la investigación sobre Células MadreLo que dice la orden: En agosto de 2001, Bush promulgó una ley que limitaba los fondos federales destinados a la investigación sobre células madre de embriones a las colonias ya existentes de tales células. Cinco años después, expidió el primer veto de su presidencia para rechazar la legislación creada por un Congreso Republicano para atenuar esas restricciones. La orden ejecutiva, promulgada el mismo día en que vetó la legislación por segunda vez, fomenta la investigación para encontrar formas alternativas de crear células madre pluripotentes. La orden da directrices al Departamento de Salud y de Servicios Humanos para que den prioridad a las investigaciones que respeten las directivas previas de Bush y dediquen los recursos a encontrar otros medios de crear células madre humanas.
Por qué debería desaparecer: Apoyar medios alternativos de crear células madre es una buena idea, sólo que no a expensas de dejar de apoyar las fuentes de células madre más inmediatamente disponibles, que se encuentran entre las líneas más prometedoras de investigación médica hoy en día. Realmente, hay esperanzas de que el debate sobre la destrucción de embriones humanos para reunir estas valiosas células que sirven para que todo finalmente sea puesto en tela de juicio. Los investigadores han encontrado maneras de retrasar el reloj en células de la piel adultas, reprogramándolas como si fueran células embrionarias. Pero esto es un proceso truculento que implica insertar nuevos genes, y aún no es una alternativa suficientemente válida a las células madre embrionarias. Mientras tanto, la orden de Bush está desviando fondos dedicados a las investigaciones que podrían esquivar finalmente sus preocupaciones éticas; los científicos han cultivado con éxito células madre auténticas sin dañar el embrión naciente. Tanto McCain como Obama apoyaron la legislación que habría debilitado las restricciones a la investigación de Bush cuando fue presentado al Senado en 2006 y en 2007.
Nº 3: Esquivar la Convención de GinebraLo que dice la orden: Después de que el Tribunal Supremo cargase de nuevo contra los esfuerzos de la Administración de Bush para retener a los encarcelados en Guantánamo indefinidamente y sin cargos, surgieron dudas respecto a la legalidad del uso de las técnicas de coacción en interrogatorios por parte de la CIA (o de tortura, si pensáis que los ahogamientos simulados se pueden llamar así). Durante un tiempo, los excesos de la CIA en los interrogatorios se suspendieron. Pero entonces Bush promulgó la Orden Ejecutiva 13440 y los interrogadores volvieron a las andadas. La orden no es explícita respecto a las prácticas que permite (eso permanece clasificado), pero quizá pueda eludir aún la Convención de Ginebra contra los tratos humillantes y degradantes. Según The New York Times, el ahogamiento simulado está fuera de los límites, pero la privación de sueño puede no estarlo y la exposición al calor y frío extremos está permitida.
Por qué debería desaparecer: La Orden Ejecutiva 13440 parece una mejora de directivas previas para la CIA, como los memorandos del Departamento de Justicia escritos por John Yoo, que definían ajustadamente la tortura y las protecciones de Génova. (Según el nuevo libro sobre Cheney de Barton Gellman, la única técnica que Yoo rechazó en el campo legal fue la de enterrar vivo a un preso). Aún así, la orden ejecutiva deja la puerta abierta a técnicas que Estados Unidos no querría que se utilizaran contra sus soldados y esto es parte de los actos de la Administración de Bush que han dañado la autoridad moral de Estados Unidos en el extranjero. El historial de la Administración está tan deslustrado en este punto que el próximo presidente debería declarar que está acabando con esta orden, así podrá empezar de nuevo y aportar su propia política sobre los interrogatorios y la CIA.
Nº 4: Dar las llaves al vicepresidenteLo que dice la orden: En 1995, el entonces presidente Bill Clinton promulgó una orden que facilitaba la desclasificación de documentos y cientos de millones de páginas de información sobre la Casa Blanca se cayeron de los archivos. En 2003, la Administración Bush también tomó aquí partido, presentando una enmienda a la orden de Clinton para dar capacidad al vicepresidente para clasificar lo que quisiera. La Orden Ejecutiva 13292 otorga al vicepresidente el mismo poder que tiene el presidente para clasificar documentos.
Por qué debería desaparecer: La Orden Ejecutiva 13292 mata dos pájaros de un tiro. Aumenta el alcance del secreto y de los poderes de la vicepresidencia. Como argumenta Byron York en la Nacional Review, "desde el comienzo de la Administración, Dick Cheney ha favorecido medidas que permitían a la rama ejecutiva mantener más cosas en secreto. En marzo de 2003 el presidente le dio la autoridad de hacerlo". Esto recuerda los esfuerzos de Cheney para evitar que los Archivos e Historiales Nacionales respetaran las mismas reglas que la información clasificada del Gobierno ya que pertenecen al vicepresidente. Cheney es conocido por querer que su oficina fuera una caja cerrada. La Orden Ejecutiva 13292 parece haber sido escrita expresamente para él. Esperemos que el próximo vicepresidente no quiera también mantener sus secretos hasta este punto. Pero el jefe debería eliminar esta preocupación revocando esta orden.
Nº 5: Carta blanca en IrakLo que dice la orden: Promulgada dos meses después de la invasión de Irak, esta orden ofrece amplia protección legal para las corporaciones de Estados Unidos que comercien con petróleo iraquí. La directiva de Bush, justificada como un medio de proteger los beneficios del oro negro de la zona, anula todo tipo de procedimiento judicial relacionado con el petróleo iraquí o con el recién creado Fondo de Desarrollo para Irak. La orden ejecutiva también declara como emergencia nacional abordar la amenaza a una reconstrucción pacífica de Irak, lo que Bush ha renovado cada año desde entonces, siendo la última en mayo de 2008.
Por qué debería desaparecer: Esta directiva es la base para todas las posteriores órdenes que Bush ha mandado ejecutar sobre Irak (ver Nº 6, debajo), así que es el mejor punto para comenzar a replegar los abusos de autoridad relativos a la guerra. A la vista de las muchas preocupaciones por el 'amiguismo' y el despilfarro de los contratistas en Irak, está justificado quitarles la impunidad legal cuando hay petróleo de por medio. Algunos organismos de control temían en principio que la orden podría usarse para evitar que la gente litigase por responsabilidad civil contra compañías que trabajan en Irak. Eso no ha llegado a ocurrir hasta ahora (Tom Devine, el director legal del Proyecto de Responsabilidad Financiera del Gobierno, dice que no ha visto la orden aplicada en ningún caso legal). Aún así, dado que Estados Unidos estará probablemente en Irak durante, al menos, 16 meses, no es tarde para inyectarle un poco de responsabilidad financiera a la contratación. Como el Proyecto de Responsabilidad Financiera escribió en su día, "el alcance del mandato de la orden ejecutiva con respecto al libre albedrío está limitado sólo por la imaginación". La orden es exagerada también; la resolución de las Naciones Unidas que apareció a la misma vez, y que fue reverenciada entonces como una gran victoria diplomática para Estados Unidos y Reino Unido, contiene una inmunidad legal más limitada para el comercio del petróleo en Irak.
Nº 6: Perseguir a los agitadores en IrakLo que dice la orden: Esta orden concede a la Administración el poder de congelar los activos de un grupo de gente abstracto pero ampliamente definido que amenaza la estabilidad de Irak. La lista de gente en el punto de mira incluye a cualquiera que haya propagado (o ayudado a propagar) la violencia en Irak en un esfuerzo de desestabilizar la reconstrucción. Lo más inquietante es que también se aplica a cualquiera que presente un "riesgo significativo de cometer" un futuro acto de violencia con tal fin. La orden, que se aplica a cualquiera en Estados Unidos o en el extranjero bajo el domino de Estados Unidos, declara también que "cualquier conspiración constituida para violar cualquiera de las prohibiciones establecidas en esta orden está prohibida". La orden parece reconocer que podría entrar en conflicto con las protecciones constitucionales, pero entonces afirma que los objetivos de sus disposiciones no necesitan ser notificados con antelación de que sus activos sean congelados.
Por qué debería eliminarse: La Quinta Enmienda tiene unas cuantas cosas interesantes que decir sobre la confiscación de la propiedad sin el debido proceso (concretamente, no puede hacerse). Aunque ésta no es, ni con mucho, la primera vez que la Administración de Bush ha pisoteado los derechos constitucionales en nombre de la seguridad nacional, esta orden, interpretada en líneas generales, podría apuntar a los manifestantes contra la guerra en Estados Unidos. El entonces portavoz de la Casa Blanca Tony Snow dijo en aquel momento que su fin era apuntar a terroristas e insurgentes, pero el lenguaje de la orden es más vago. Esta Orden Ejecutiva atrajo condenas de todas las direcciones ideológicas, desde el defensor de los excombatientes de los Swift Boat Jerome Corsi, a la Unión Americana por las Libertades Civiles (ACLU). Uno no necesita ser un defensor de las libertades civiles para ver el peligro de las difusas definiciones de la orden o preguntarse, en primer lugar, para qué necesitamos esa orden. Extra: al mes siguiente, Bush promulgó una orden similar, centrándose en las personas problemáticas del Líbano y sus partidarios. Ésa también puede desaparecer.
Nº 7: Ojos y oídos puestos en las agenciasLo que dice la orden: Los presidentes recientes han dado muchas vueltas a cuánto control debería ejercer la Casa Blanca sobre la escritura de regulaciones federales, particularmente en áreas conflictivas como la política de medio ambiente. Como no sorprenderá a nadie, Bush se dejó caer del lado de la fuerte influencia de la Casa Blanca. Esta orden obliga a la designación de una persona en cada agencia federal como 'oficial de política regulatoria', con autoridad para vigilar el proceso de fabricación de leyes. Esto revisa en gran medida la orden ejecutiva de Bill Clinton de 1993 que concedía a las agencias mayor independencia regulativa respecto a la Casa Blanca (lo que anulaba dos de las órdenes ejecutivas de Reagan). Los defensores argumentan que es importante para la Administración el poder equilibrar la política regulatoria con los aspectos económicos y de negocios.
Por qué debería eliminarse: La Administración de Bush no ha mostrado reparos a la hora de interferir con las regulaciones federales, que normalmente eran asunto de los funcionarios, particularmente en el campo del medio ambiente, como los límites del ozono, según han señalado demócratas como el representante Henry Waxman, el presidente del Comité de Control y Reforma del Gobierno. Revocar la orden sería un paso para limpiar las agencias del hedor de las interferencias políticas. El nuevo presidente no debería mezclar desde el principio del proceso regulativo a las personas designadas políticamente con los funcionarios, requiriendo a un representante para supervisar cada agencia.
Nº 8: Dejar que los grupos religiosos decidan sobre la contrataciónLo que dice la orden: Además del par de órdenes ejecutivas de 2001 que animaban a los grupos religiosos a solicitar dinero federal para servicios sociales, la orden de Bush de diciembre de 2002 facilitaba que iglesias y sinagogas cogieran dinero dejándoles esquivar ciertas leyes antidiscriminación. Gracias a esta orden, los grupos basados en la fe pueden tomar fondos federales aunque rechacen contratar a gente que no profesa la misma fe que el grupo.
Por qué debería desaparecer: Como Timothy Noah señaló en Slate entonces, esto parece suficientemente sensible en un principio: "¿Por qué no se debería permitir a las organizaciones benéficas con fondos del gobierno que favorecieran a miembros de su propia religión a la hora de contratar, despedir y promover?" Pero aquí hay un par de problemas. El primero es que los grupos tienden a definir por ellos mismos quién se considera un buen baptista o un buen judío (¿qué pasa si deciden que alguien se queda fuera porque es gay, por ejemplo?). El segundo problema es que no está verdaderamente claro por qué las organizaciones benéficas católicas deberían poder contratar sólo a católicos para servir comida a los indigentes, si ese trabajo está siendo financiado por el Estado. En un debate en 'La Hora de las Noticias' con Jim Lehrer, Christopher Anders, de la Unión Americana por las Libertades Civiles (ACLU), formuló la orden así: "De lo que esto se trata es de crear un Derecho especial para algunas organizaciones que no quieren cumplir con las protección de los derechos civiles". James Towey, el entonces director de la Oficina de Iniciativas Comunitarias y Basadas en la Fe de la Casa Blanca, dijo "la pregunta es, '¿se pierde el derecho a contratar de acuerdo a sus creencias religiosas cuando se coge dinero federal?'" De cualquier forma en que se formule, la orden es una mala idea. Tanto John McCain como Barack Obama prometieron continuar con el financiamiento federal de los programas basados en la fe, pero Obama puntualizó que los grupos sociales que reciban el dinero no podrán contratar servicios sociales en base a la religión.
Nº 9: La panacea del combustible alternativoLo que dice la orden: Poco después de su discurso sobre el Estado de la Unión de 2007, en el que dedicó bastante tiempo a propuestas medioambientales, Bush firmó la Orden Ejecutiva 13423. Entre otras cosas, la orden obliga a las agencias federales a reducir en un 2% anual el uso de combustibles derivados del petróleo hasta 2015, mientras que han de incrementar el uso de combustibles alternativos en un 10% cada año. La orden también obliga a las agencias a reducir el consumo general de energía y comprar más vehículos híbridos.
Por qué debería desaparecer: En un primer vistazo, la directiva de Bush parece un paso en la dirección adecuada. Sin embargo, los dirigentes de California cuestionaron rápidamente la base ecológica de esta política. Producir combustibles alternativos, sostenían, puede resultar en un gran pico en las emisiones de gases invernadero, particularmente cuando se recoge petróleo de esquisto bituminoso y carbón. También hay dudas respecto a que la industria de los combustibles alternativos tenga la capacidad de cumplir los requisitos de la orden. Como publicó el Washington Post en un editorial, '¿De dónde pueden venir 20.000 galones de combustible alternativo?' Para complicar las cosas, el Tribunal Supremo promulgó dos meses después que la Agencia de Protección Medioambiental tiene autoridad para regular las emisiones de gases invernadero mediante el Acta de Aire Limpio, instando a Bush a promulgar otra orden ejecutiva que exigiera a varias agencias a definir líneas de acción para reducir las emisiones de los coches y camiones. La política energética responsable y robusta que debería estar en el primer lugar de la lista del próximo presidente (y del Congreso) necesitará metas realistas y una gran visión y entendimiento de los costes y beneficios de los combustibles alternativos.
Actualización del 3 de octubre de 2008La semana pasada, Slate recopiló las nueve órdenes ejecutivas más odiosas promulgadas por George W. Bush, que la nueva Administración debe rechazar y pidió a los lectores que dieran una décima. De las enviadas, la más popular, con diferencia, ha sido la Directiva Presidencial 51 sobre la Seguridad Nacional, el plan de la administración de Bush para mantener el funcionamiento del Gobierno en caso de una crisis catastrófica. La política no es técnicamente una orden ejecutiva, pero la pasaremos. La directiva presidencial sobre la seguridad nacional es una prima lo suficientemente cercana y muy merecedora de revocación.
Lo que dice la orden: La parte pública de la Directiva Presidencial 51 sobre la Seguridad Nacional concede una amplia autoridad al presidente en caso de emergencia, afirmando explícitamente que "el Presidente dirigirá las actividades del Gobierno Federal para asegurar el Gobierno constitucional". El resto de la orden es más bien burocrático, nombrando a un coordinador de la continuidad nacional y una agencia directiva, como cabezas para desarrollar sus propios planes.
Pero eso no es todo. La Casa Blanca no sólo ha clasificado la mayoría de los anexos de la directiva, sino que ha rechazado mostrarlos a los miembros del Congreso en comités importantes. Como informó el Oregonian, la Casa Blanca puso trabas a los esfuerzos por acceder a las partes clasificadas de la directiva del representante Peter DeFazio, un demócrata de Oregón y miembro del comité de seguridad de la patria
Por qué debería desaparecer: Un plan para emergencias nacionales parcialmente clasificado sólo dispara el sentimiento premonitorio de que la Casa Blanca ha estado reservándose cada vez más poderes con la excusa de la seguridad nacional. Como escribió Ron Rosenbaum en Slate cuando se publicó la directiva, la confidencialidad da lugar a todo tipo de miedos respecto a los planes de sucesión que no sean los que da la Constitución, del estilo de los que Ronald Reagan supuestamente puso en funcionamiento. Por supuesto, las emergencias catastróficas necesitan un liderazgo centralizado y fuerte tras la desgracia. Pero cualquier política responsable para un escenario así debería ser transparente y de corta vida, centrada en la rápida recuperación de los pesos y contrapesos en el Poder Ejecutivo.
(Traducción de SI)
00:40 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : obama, etats-unis, politique internationale, amérique, politique, géopolitique | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Obama y nosotros

A partir de ahora ya podemos escribir la expresión que los norteamericanos progresistas mas deseaban escribir "el ex-presidente G.W. Bush". ¿Pero, qué viene ahora? ¿Será revertida la onda derechista que se apropió de los Estados Unidos hace cuatro décadas?
Desde la victoria de Richard Nixon en 1968, en plena guerra de Vietnam y de las mayores movilizaciones populares por los derechos civiles y contra la guerra que la historia del país había conocido, movilizando lo que él llamó como "mayoría silenciosa", los EUA vivieron un profundo y prolongado giro a la derecha que dura ya 40 años, una verdadera contrarrevolución conservadora. Sus puntos mas álgidos fueron los 5 mandatos (20 años) de Reagan y Bush, padre e hijo, que no fueron radicalmente cortados por los tres mandatos demócratas de Carter y Clinton sino apenas amainados.
Se produjo en la sociedad norteamericana, con esa contrarrevolución conservadora, una profunda transformación desde los consensos en relación a los valores éticos e ideológico-políticos, pasando por la composición de los Tribunales de Justicia hasta la orientación de los grandes medios y los temas prioritarios de investigación, para llegar al privilegio de las escuelas religiosas. La sociedad en su totalidad giró hacia la derecha. El momento esencial fue la campaña reaganiana de criminalización del aborto.
Del derecho de la mujer a disponer de su cuerpo y decidir libremente sobre su vida, se pasó a considerar el aborto un supuesto crimen; los conservadores asumían la "defensa de la vida" contra aquellos que estarían promoviendo la muerte de inocentes. De allí en adelante, en prácticamente todos los grandes temas contemporáneos, se desplazó el eje hacia la derecha. Un momento importante fue protagonizado por Clinton, que firmó formalmente el fin del Estado de bienestar social.
Los dos mandatos de G.W. Bush representaron el auge de la hegemonía derechista bajo el patrocinio de los llamados neocons y fundado en la doctrina bushiana de guerra permanente. Se reivindicaba, de la forma más sectaria, la idea de la "misión predestinada" de los Estados Unidos de implantar las "democracias" por todo el mundo, pero ahora a punta de bayonetas, y se añadía la promoción de las doctrinas más reaccionarias en los medios, en las escuelas y en las iglesias.
Si Obama pretendiera llevar a cabo una ruptura de esta tendencia, uno o dos mandatos no serían suficientes, dado el enraizamiento que el pensamiento conservador ha conseguido en la sociedad norteamericana. Pensemos que a pesar de la multitud de factores a su favor (apoyo de menos de 10% de los votantes a Bush, recesión económica, problemas graves en las guerras de Irak y Afganistán, apoyo de los mayores periódicos, de formadores de opinión importantes como Oprah, de Hollywood, con un desempeño muy bueno en la campaña) aún así, Obama tuvo 52% contra 48% de McCain.
Detengámonos aquí, en el cambio que puede suponer para Brasil y América Latina el mandato de Obama. Como se puede ver en las propias declaraciones de Obama y de la sra. Clinton, muchos enfoques conservadores han cristalizado en las posiciones del gobierno nortemericano más allá del gobierno de Bush. Si Obama quisiera llevar a cabo el cambio que prometió y que lo hizo resultar electo en la política internacional, tendría que ir mucho mas lejos de las tímidas medidas que promete.
Tener una relación de diálogo con América Latina y el Caribe es, antes que nada, tener una relación de reciprocidad. Para normalizar las relaciones con Cuba no se plantea siquiera la retirada de la base naval de Guantánamo, ni tampoco la libertad de los 5 cubanos que hacían trabajo antiterrorista en los Estados Unidos y están condenados a penas altísimas sin ninguna justificación. Se debe acabar unilateralmente con el bloqueo norte-americano a Cuba, actitud unilateral y que tiene que ser terminada unilateralmente, con los dos países respetando los regímenes políticos escogidos por cada uno de los dos pueblos.
Reciprocidad significa también no inmiscuirse en los asuntos internos de ningún país del continente, sea Cuba, Venezuela, Bolivia, Ecuador, Brasil, Colombia, México, Nicaragua, Paraguay y todos los otros – como cuestión de principios. El continente no tolera más la actitud de los tutores, la que los embajadores de los Estados Unidos han tenido en relación a los países de nuestro continente y no estamos más dispuestos a aceptar eso. La expulsión reciente del embajador de los Estados Unidos de Bolivia fue resultado de la interferencia abierta y reiterada en la política boliviana, reuniéndose e incitando a la oposición golpista a seguir en ese camino. El escandaloso intento de golpe contra Hugo Chávez, presidente legítimamente electo y reconfirmado por el voto del pueblo venezolano, tuvo participación directa del gobierno de los Estados Unidos.
El tono de las declaraciones agresivas contra Venezuela, acusada de fomentar y financiar a las FARC, sin ninguna prueba concreta, no augura una actitud substancialmente diferente. Siglos de relación de arriba hacia abajo, creyendo que encarnan la libertad en el mundo, que siempre tienen razón – llevan a una postura petulante.
En el caso de América Latina, deben intentar construir un bloque ideal de alianzas, que les permita dividir el bloque progresista actual e intentar romper el aislamiento en que se encuentran sus aliados – México, Colombia, Perú. Para eso necesitan desesperadamente tratar de separar a Brasil del bloque de integración latinoamericana y lograr juntarlo a Chile. Una tarea muy difícil, pero de lo cual depende el éxito de los Estados Unidos en la región.
La impresión que se tiene es que Obama no tiene la más mínima idea de lo que es América Latina y mucho menos lo que ella es hoy. Repite los estribillos que los informes de sus asesores le dicen. Un viaje bastará para que se de cuenta de que las cosas no son tan simples como el primer encuentro – con el presidente mexicano, Calderón - le puede hacer creer.
Bush se va sin haber entendido nada, aislado y derrotado. En esto también la herencia de Obama no es nada leve.
Traducción: Insurrectasypunto
Texto en portugués: www.cartamaior.com.br
Texto en español: www.insurrectasypunto.org
00:35 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : obama, etats-unis, amérique, amérique latine, amérique du sud, bolivarisme, politique internationale | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
vendredi, 23 janvier 2009
La ultima mentira del regimen Bush

Diciendo combatir el terrorismo y arrogándose derechos preventivos globales, el Régimen Bush aterrorizó a su propio pueblo, destruyó la confianza, disminuyó la clase media, aumentó la pobreza y el suicidio, arremetió contra los demás poderes, denigró la Constitución, desfalcó las arcas fiscales, acabó con el sistema financiero – como lo conocíamos - debilitó sus fuerzas armadas y sentenció a muerte a miles, quizás millones de personas alrededor del planeta.
Con amenazas, descalificaciones y ataques personales a sus críticos, el Régimen Bush condujo un gobierno basado en la desinformación, verdades a media y mentiras puras. En Noviembre del 2007, mientras le buscaba un reemplazante a Rumsfeld, Bush continuaba insistiendo en que el Ministro de Defensa se quedaría en su puesto hasta el final de su presidencia. Días más tarde, después de anunciar la partida de Rumsfeld, Bush reconocía haber mentido. Riendo, Bush lo admitió: “La única forma de pasar a otra pregunta fue decirles esa (mentira) respuesta,” dijo.
Llegóß al gobierno anunciado ser un unificador, un conservador compasionado. Pero demostró con hechos reales ser todo lo contrario. Mientras rebajaba los impuestos a los ricos, la inoperancia y negligencia de un gobierno corrupto dejó un déficit fiscal de casi 700 billones de dólares (Al salir, Clinton dejo un saldo fiscal positivo de 100 billones.)
¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬
La dictadura del Ejecutivo
Aprovechándose de debilidades en la ley, Bush arremetió en contra del proceso legislativo al anexar declaraciones firmadas al final de los textos legislativos aprobadas por el Parlamento y que no fueron de su agrado. Son comentarios y agregados extras en donde el Presidente deja constancia de su oposición y su intento de ignorar dicha ley. Según el periódico Boston Globe, Bush “a reclamado su autoridad para sortear mas de 750 estatutos, que son preceptos incluidos en por lo menos 150 leyes o legislaciones.” (B.G. 04-05-06).
Utilizando y abusando de los “privilegios del Ejecutivo,” y neutralizando la autoridad del Congreso, Bush estableció un sistema presidencial dictatorial nunca antes visto. El establecimiento de la Presidencia, del Ejecutivo, como poder absoluto no solo ha subvertido la Constitución, también ha demostrado la fragilidad del sistema político de tres poderes – de vigilancia y de balances - establecido por los padres de la patria en 1789.
Los historiadores podrán recordar estos ocho años como la Era Bush, pero sería injusto acreditarle a George todas las acciones y consecuencias de su régimen.
El Presidente, tejano un tanto ingenuo, falto de carácter, inculto y hasta ordinario, que siempre ocultó sus notas universitarias para evitar la vergüenza de ser pésimo estudiante, fue a su vez gobernado por su cartel de Texas - un círculo impenetrable de leales amigos millonarios - por Karl Rove, su cerebro, y Dick Cheney y su secreta vise presidencia.
Hasta los últimos meses de su presidencia Bush trató de evitar aparecer en actividades sociales privadas con Cheney. Cuando los dos aparecían juntos la gente, naturalmente, cortejaba y reverenciaba a Cheney como el personaje más poderoso del Ejecutivo.
Y fue el propio Cheney quien abrió las puertas a un grupo más poderoso que el Judicial, el Legislativo y el mismo Ejecutivo. Cuando estableció la comisión secreta para determinar las políticas energéticas, las gigantes corporaciones se establecieron como un omnipotente Cuarto Poder, con entrada directa a la oficina de Cheney.
Al elegir al Presidente en el 2000, el Poder Judicial, la Corte Suprema (por un voto de 5 a 4), le despojo estos poderes del Parlamento. El Congreso ha quedado debilitado. Como nunca antes sus poderes han sucumbido al poder presidencial. El Congreso ya no declara guerras. Solo se necesita una orden presidencial o una resolución parlamentaria (no una declaración de guerra formal) para una misión militar y eso es suficiente para invadir países.
Con el Acta Patriótica del 2001 el Régimen se apropió de los deberes del poder Judicial, impuso el espionaje a los ciudadanos dándoles de pasada inmunidad a las grandes compañías de la comunicación que colaboran con el espionajes, como Verizon y AT&T entre otras.
La designación “combatiente enemigo” es suficiente para secuestrar y encarcelar a cualquiera, en Guantánamo o en las llamadas cárceles negras mantenidas por la CIA alrededor del mundo. Una vez mas el Ejecutivo – sin la intervención del Congreso - se arroga poderes para despojar a cualquiera de los derechos individuales tan básicos como el habeas corpus, el abogado, y el término inocente hasta que se pruebe culpabilidad. El Régimen canceló los acuerdos de la Convención de Ginebra para torturar y apremiar físicamente a sus prisioneros.
El estrepitoso final estremece a la tierra entera
Al país le costará generaciones enteras recuperar la seguridad, la confianza hacia su sistema económico y la autoridad moral, nacional e internacionalmente malograda por la Era de Bush. El Régimen Bush concluye con un estrepitoso final que estremece a la tierra entera. El legado republicano del libre albedrío esta socavando la médula misma del sistema capitalista estadounidense. El embate que casi acabó con Wall Street erosionó la confianza puesta en el llamado sueño americano y amenaza con el mismo fin del imperio.
Bajo el Régimen Bush la corrupción y libertinaje de las grandes corporaciones y compañías financieras alcanzó su máxima expresión asestando un duro golpe al sistema financiero nacional e internacional.
En septiembre del 2001, terroristas internacionales derribaron dos edificios, imponentes símbolos del capitalismo, 7 años más tarde, también en septiembre, especuladores terroristas nacionales acabaron con el capitalismo financiero como lo conocíamos.
Las grandes corporaciones y hasta el mercado de valores reinaron sin supervisión alguna. Un desembocado capitalismo premió a los ricos con suculentos descuentos impositivos e hizo vista gorda a los delitos, fraudes, errores y excesos de las corporaciones. El mismo capitalismo que suspende la ayuda social a madres solteras pobres pero que pone en dinero el equivalente a la mitad del presupuesto nacional para salvar a las grandes corporaciones.
Del sueño americano a la pesadilla de la incertidumbre.
Amparados en un Presidente que hizo sus primeros millones especulando con el precio del crudo (con el dinero de su papa, claro está), la descontrolada industria del petróleo acusó billones en ganancias, mientras los especuladores mantuvieron secuestrado el valor de la gasolina, aumentando los precios de los alimentos y de todos los artículos de primera necesidad.
El sistema democrático que Bush enarbolaba después de cada invasión, se ha convertido en un sistema oligárquico que llevó al país a la recesión y la incertidumbre ciudadana. Hoy, como nunca antes, los ciudadanos del sueño americano se enfrentan a la pesadilla de la inseguridad, del miedo y la incertidumbre.
Abarrotada en deudas, la clase media se encuentra a merced de un insaciable mercado y paga las consecuencias de un Régimen que privatiza asuntos que son del interés público, de un Régimen de beneficencia corporativa, que está en contra del control estatal pero que no escatima esfuerzos por socorrer a las grandes corporaciones, nacionalizando Wall Street con astronómicas sumas de dineros públicos.
El símbolo más importante del sueño americano y el sustento de la economía familiar - la casa propia - fue agraviado por un mercado especulativo y una industria inmobiliaria delirante de ganancias a toda costa, a cualquier consecuencia. El debacle inmobiliario que convirtió el sueño en pesadilla, continúa - con coletazos globales - desposeyendo a millones de sus casas.
Difícil tarea recobrar la confianza del concierto de naciones
La estrategia de seguridad nacional ideada por los neoconservadores (neocons) que llegaron a Washington con Bush, fue la guía ideológica que este siguió para el establecimiento de la superpotencia militar global. Cuando Bush la firmó en el 2002, esta estrategia se convirtió en política gubernamental, en la amenaza oficial al resto del mundo. Los EEUU se atribuyeron el derecho del ataque preventivo a cualquier nación.
Mucho antes de los ataques del once de septiembre de 2001, los neocons - la expresión ultra-derechista que asumió el control de la política exterior de Bush – ya habían previsto la necesidad de un nuevo Pearl Harbor para justificar un ataque (posiblemente Irak) que justificara la nueva posición de los EE.UU. en la dominación y control global. Los planes para invadir Irak fueron trazados bajo la presidencia de Bush padre.
En cinco años de ocupación, el Régimen Bush deja Irak con un sistema de gobierno incoherente, una sociedad dividida y diezmada por la violencia en donde emigrar es la única alternativa. Irak sufre un imparable éxodo que sobrepasa el diez por ciento de su población.
La democracia estadounidense, impuesta a la fuerza por el Régimen Bush, convirtió a Irak en un antro de corrupción. Las fuerzas militares privadas, los mercenarios, se las jugaron para ganar a cualquier precio los millonarios contratos del régimen.
De acuerdo a las estadísticas de la organización Transparencia Internacional, después de Somalia, Irak es uno de los países mas corrompidos del planeta, en donde los ministros se niegan a hacer públicos sus ingresos anuales y más de treinta funcionarios que investigan casos de corrupción han sido asesinados.
Al igual como espiaron las oficinas del gobierno de Irak, el Régimen Bush instaló aparatos electrónicos de espionajes en las oficinas de las delegaciones de países miembros de las Naciones Unidas. El desprestigiado proceso que llevó a la invasión a Irak le costó al país no solo la perdida de miles de vidas, sino también la pérdida de credibilidad, el aislamiento, el ostracismo del resto del mundo. Difícil tarea le tocará al próximo presidente para recobrar la confianza del concierto de naciones.
La última mentira del Régimen Bush
Bush está dejando la presidencia tal como la comenzó; encerrado en la misma burbuja en la que vivió aislado por los últimos ocho años.
Durantes estos últimos días, muy cerca del esperado final, los últimos tres sobrevivientes y tercos defensores del régimen, Dick Cheney, Condoleezza Rice y el propio Bush, se lanzaron en una ofensiva publicitaria para tratar de cambiar la imagen que el régimen ya tiene en la historia.
Los “tres amigos” destacaron los logros del Régimen en la guerra contra el terrorismo. Gracias al Régimen Bush el país y el mundo están mas seguros de la amenaza terrorista, dijeron.
El periodista investigador Eric Brewer le pregunta al secretario de prensa subrogante Scout Stanzel: el gobierno “se ha estado jactando sobre el éxito de la guerra en contra del terrorismo del Presidente, pero los datos de RAND Corporation, muestran que los índices del terrorismo global, medidos por el número de personas muertas por año, ha aumentado cinco veces durante la presidencia de Bush. Y según las estadísticas sobre terrorismo del mismo gobierno, 2007, con mas de 22 mil personas muertas alrededor del mundo, fue el peor año. ¿Considera el Presidente esos números un éxito? No fue necesario poner el subterfugio respondido por el funcionario. (www.rawstory.com. 10/01/09)
En entrevistas exclusivas con timoratos reporteros de televisión estos funcionaron trataron a toda costa de ubicarse en los primeros asientos del teatro de la historia. A última hora trataron inútilmente de cambiarle el tono a la historia y de encontrarle algún lugar “honroso” al Régimen.
Difícil tarea. Incluso con mentiras. Así es, se siguió mintiendo hasta el final. Al referirse a los últimos prisioneros de Guantánamo estos funcionarios aseguraron que los que quedan son los mas malos “lo peor de lo peor,” o como dijo Cheney en una entrevista radial el pasado martes: “…ahora lo que queda, esos son los incondicionales,” (New York Times. NYT. 18/01/09).
La última gran mentira del régimen fue desenmascarada el sábado pasado cuando silenciosamente el ciudadano de Afganistán Haji Bismullah, comprobado hombre totalmente inocente, fue enviado a su país en libertad después de seis años de cárcel y torturas.
De apoco se esta comprobando el hecho de que gran parte de los detenidos en Guantánamo son hombre inocentes encarcelados por una política de venganza a toda costa, de resultados inmediatos, del Régimen. Hasta la fecha, 24 casos de detenidos (el 10% de los 245 prisioneros) han sido expuestos como detenciones indebidas.
En su libro acusatorio de Bush y su presidencia, el fiscal y autor Vincent Bugliosi concluye: “…durante todo este mar de sangre y los alaridos y llantos que se escuchan desde ese pedazo de infierno creado por él en la tierra - increíblemente durante todo este tiempo - el se ríe, hace bromas, y disfruta cada día de su presidencia. Nos ha dicho voy a tener ‘un día perfecto. Laura y yo hemos tenido un año fabuloso, y la estamos pasando como nunca antes en nuestras vidas.’ … además de su trascendental criminalidad, Bush nos ha dado la foto perfecta de la repugnancia extrema, de un osado y vulgar grosero…” Vincent Bugliosi. El Juicio Contra George W. Bush por Asesinato / The Prosecution of George W. Bush for Murder. Vanguard Press (Mayo 26, 2008)
00:40 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : etats-unis, politique internationale, géopolitique, actualité, amérique | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
jeudi, 22 janvier 2009
Klassische Antike und amerikanische Identitätskonstruktion
Für die Konstitution des amerikanischen Selbstverständnisses im späten 18. und frühen 19. Jahrhundert spielten Griechenland und Rom eine bedeutsame Rolle. Inwieweit sich die junge Nation vor dem Horizont antiker Modelle politisch wie historisch zu verorten versuchte, offenbart gerade das Genre der Festreden (u. a. Fourth of July- und Washington-Gedenkreden), denen aufgrund ihrer Einbettung in eine kollektive Festkultur eine zentrale Funktion für die Identitätsstiftung zufällt. Dieses Genre wird hier erstmals systematisch aus rhetorischer und rezeptionsgeschichtlicher Perspektive untersucht.
Dabei treten zwei Verfahren der Vereinnahmung antiker Wissensbestände zutage. Während der exemplarische Antikerekurs genutzt wird, ein republikanisches Wertesystem zu vermitteln, dient der typologische Antikerekurs dazu, Amerika zur Erbin einer von der Antike kommenden Ziviltradition zu stilisieren. Die Festreden reflektieren zugleich zeitgenössische Geschichtsauffassungen, insofern sie das historia magistra vitae-Konzept und die progressive Geschichtsdeutung miteinander verknüpfen.
00:15 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : etats-unis, amérique, antiquité classique, anthropologie, ethnologie, philosophie, 18ème siècle | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
mercredi, 21 janvier 2009
Obama et la politique extérieure des Etats-Unis
OBAMA ET LA POLITIQUE EXTERIEURE AMERICAINE
Trouvé sur: http://unitepopulaire.org/
Obama est-il vraiment différent de son prédécesseur Georges W. Bush ? Quelques citations extraits de différents discours des Etats-Unis sur quelques grandes questions internationales pour se faire une idée :
sur la lutte anti-terroriste :
« Nous avons besoin de plus de soldats pour capturer Ben Laden et écraser Al Qaïda. »
sur la Russie :
« La Russie s’est engagée dans la spirale du mal. Il faut lui expliquer qu’on ne peut pas être une puissance du XXIe siècle et se comporter comme une dictature du XXe siècle. »
sur l’Amérique latine :
« Nous avons délaissé l’Amérique latine. Que l’on ne s’étonne pas de voir des gens comme Hugo Chavez combler le vide, parce que nous avons été négligents. »
sur l’Iran :
« Nous ne pouvons pas permettre à l’Iran de se doter de l’arme nucléaire. »
sur l’Europe de l’Est :
« La Géorgie et l’Ukraine doivent immédiatement être intégrées à l’OTAN. »
sur Israël :
« La sécurité d’Israël est sacro-sainte et non négociable. »
Eh bien, c’est une véritable révolution, cette nouvelle présidence…
09:55 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : obama, etats-unis, politique, politique internationale, géopolitique, américanisme, impérialisme | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
lundi, 19 janvier 2009
La "Nouvelle Revue d'Histoire" n°40 / USA: la fin du rêve?

08:21 Publié dans Revue | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : etats-unis, revue, histoire, américanisme, anti-américanisme | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
samedi, 17 janvier 2009
La notion d' "Etat manqué" chez Noam Chomsky

La notion d’ « Etat manqué » chez Noam Chomsky
Aux Etats-Unis nous trouvons d’autres façons de penser que la façon « officielle » de la Maison Blanche, du Pentagone, de Wall Street et des médias amis de l’élite au pouvoir comme Fox et CNN… La figure de proue de cette autre Amérique est un professeur d’université à la retraite, le linguiste Noam Chomsky qui, en 2005, avait été promu par les lecteurs du magazine américain « Foreign Policy » d’ « intellectuel contemporain le plus influent ». Dans ses écrits, nous découvrons une approche critique de la politique générale de la seule superpuissance encore en lice. Cette année est parue la traduction néerlandaise de son ouvrage le plus récent, « Mislukte Staten » (en français : « Les Etats manqués », dans la collection 10-18, n°4163). Aux Etats-Unis, on parle d’ « Etat manqué » lorsque l’Etat, dont question, constitue un danger potentiel pour les Etats-Unis. Noam Chomsky se demande si les Etats-Unis ne présentent pas eux-mêmes tous les symptômes d’un « Etat manqué ».

Dans la première partie de son ouvrage, notre auteur analyse comment les Etats-Unis foulent aux pieds le droit international et, dans la seconde partie, il traite des institutions démocratiques du pays. La partie la plus importante du livre concerne effectivement l’analyse de la démocratie, telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui aux Etats-Unis, et a pour titre : « Etendre la démocratie aux Etats-Unis ». Chomsky désigne les Etats-Unis comme une « démocratie stato-capitaliste ».
John Dewey, le principal des philosophes/sociologues américains du 20ème siècle, définissait la politique comme l’ombre que le « big business » jetait sur la société. Sa conclusion ? Rien ne changera tant que le pouvoir demeurera aux mains des dirigeants du monde des affaires, qui veulent du profit par le truchement d’un contrôle privé sur le système bancaire, sur l’immobilier et sur l’industrie. En plus, le monde des affaires renforce son pouvoir en mettant la main sur la presse, la publicité et la propagande. Selon Chomsky, le système politique actuel aux Etats-Unis est encore plus ou moins comparable à l’esquisse de départ, du moins sur le plan formel, mais les concepteurs initiaux de la démocratie américaine seraient tous atterrés de voir comment cette esquisse a évolué pour aboutir au « Zeitgeist » contemporain.
Il y a surtout un fait déroutant: le système juridique adapte le droit des personnes aux besoins des « entités collectives », c’est-à-dire des sociétés. Principe important dans le droit anglo-américain de l’entreprise : celle-ci doit exclusivement viser le profit matériel. Elle peuvent avoir des activités philanthropiques ou caritatives mais uniquement si celles-ci ont une influence positive sur leur image de marque et, donc, sur leurs profits. « Tout pas supplémentaire en cette direction apporte une entorse sérieuse aux principes libéraux classiques, à la démocratie et au fonctionnement du marché », écrit Chomsky.
Le penseur le plus significatif en ce domaine est un certain James Madison. Il affirmait que le pouvoir devait être entre les mains de « la richesse de la nation… des hommes les plus compétents ». « Ceux qui n’ont pas de propriété ne peuvent guère comprendre les droits de la propriété et des possédants. C’est pourquoi ils ne peuvent exercer aucun pouvoir sur ceux-ci. Les possédants doivent en conséquence avoir davantage de droits que les simples citoyens ». Le problème que soulève là Madison n’est pas nouveau. Loin s’en faut. Il remonte au premier des classiques de la science politique, à la « Politika » d’Aristote. Ce philosophe grec était un partisan de la démocratie, certes réduite aux hommes libres, exactement comme Madison deux mille ans après lui. Aristote reconnaît que cette forme de gestion de la Cité présente des lacunes. « Si la richesse est trop concentrée, les pauvres utilisent leur puissance, en tant que majorité, pour répartir plus équitablement la richesse. La où quelques-uns possèdent beaucoup et d’autres rien, surgit le danger d’une démocratie extrême . Et celle-ci ne reconnaît pas les droits des riches ». Aristote et Madison parlent du même problème mais tirent des conclusions différentes. Aristote entendait évoquer le développement d’un Etat de bien-être qui devait maintenir les inégalités dans des limites acceptables car, seulement de cette façon, disait-il, les riches conserveront l’estime de tous et leurs privilèges et possessions ne seront pas contestés.
« Bien que les luttes populaires à travers les siècles aient enregistré de nombreux succès pour la liberté et la démocratie, cette progression fut un chemin ardu. Et bien que la spirale soit normalement ascendante, le recul est parfois si important que la population est presque mise entièrement hors jeu par le biais de pseudo-élections comme celles, caricaturales, de 2000 et celles, encore pires, de 2004 », écrit Chomsky à la p. 231 de la version néerlandaise de son ouvrage. Aujourd’hui, les réactions négatives face à la politique du président George Bush junior et son équipe signalent que l’inquiétude des Américains et du monde est profonde, une inquiétude qui n’a eu que peu ou pas d’antécédents. Dans les revues scientifiques, on se demande si le système politique américain est encore viable à terme. Certains auteurs comparent le ministère de la justice sous Bush à celui des nazis, d’autres perçoivent un parallélisme entre la gestion par Bush et le Japon « fasciste ».
De même, les mesures prises aujourd’hui pour tenir le peuple américain en laisse rappellent de curieux souvenirs. Fritz Stern, un spécialiste de l’histoire allemande, écrivit naguère un livre intitulé : « Le déclin de l’Allemagne : de la civilisation à la barbarie ». Dans ce livre, Stern rappelle à ses lecteurs qu’il a lui-même, avec de nombreux autres, trouvé une terre d’asile aux Etats-Unis dans les années 30 du 20ème siècle. Aujourd’hui, cet ancien réfugié se fait de gros soucis quant à l’avenir des Etats-Unis. Selon Stern, personne ne peut ignorer le parallélisme entre l’époque révolue du nazisme et notre époque.
Fritz Stern évoque l’appel diabolique d’Hitler qui qualifiait sa mission de « divine » et se posait comme « le sauveur de l’Allemagne ». Ensuite, il évoque aussi le fait que Hitler a voulu faire de la politique une donnée pseudo-religieuse qui cadrait parfaitement avec la doctrine traditionnelle chrétienne. Stern nous exhorte à ne pas oublier que le déclin rapide de l’Allemagne a eu lieu précisément dans le pays de la science, de la philosophie et de l’art, dans un pays qui faisait la fierté de la civilisation occidentale. Avant que la propagande délirante des années de guerre n’ait fait son effet entre 1915 et 1918, les plus éminents représentants de la science politique aux Etats-Unis considéraient que l’Allemagne était un modèle exemplaire de démocratie. On ne doit pas oublier non plus que les nazis ont appris leurs techniques de propagande auprès des agences anglo-américaines, qui les avait testées et utilisées pour la première fois. Ils ont cherché refuge, en quelque sorte, dans des symboles simplistes et des slogans sommaires, qu’ils répétaient à satiété, parce qu’ils éveillaient des peurs et d’autres émotions de base, exactement comme les slogans publicitaires.
Joseph Goebbels insistait pour dire « qu’il utiliserait des méthodes publicitaires américaines pour vendre le national-socialisme ». Noam Chomsky : « Le ‘messianisme diabolique’ est bien l’ingrédient naturel des groupes dominants qui cherchent, bien décidés, à faire valoir leurs intérêts à court terme dans un éventail limité de secteurs-clés de la puissance politique ou pour viser la domination mondiale. Il faut être frappé de cécité pour ne pas comprendre que ce « messianisme diabolique » n’est pas le moteur de l’actuelle politique américaine. Les buts fixés par le gouvernement et les méthodes qu’il utilise se heurtent à la résistance de l’opinion publique. Voilà pourquoi il s’avère nécessaire de manipuler le public, de lui induire une attitude préconçue, par tous les moyens. Et Noam Chomsky conclut : « Les citoyens doivent s’engager au quotidien pour créer les bases d’une culture démocratique qui puisse fonctionner ou pour les réinventer. Une culture démocratique où le public a sa voix dans le concert politique. Non seulement dans l’arène politique elle-même mais aussi dans l’arène économique, si importante, justement là où on l’empêche par définition d’exprimer » (p. 290 de l’édition néerlandaise).
Dans ce livre, notre auteur décortique clairement, avec l’appui d’une bonne documentation, avec 34 pages de notes explicatives, l’actuelle politique de l’élite au pouvoir aux Etats-Unis. Sa lecture est un « must » pour tous ceux qui veulent faire connaissance avec « l’autre Amérique », avec ces penseurs et idéologues de la gauche progressiste américaine, actifs outre-Atlantique et influents dans les cercles de gauche du parti démocrate qui, malgré tout, ont contribué à la victoire de Barack Obama.
Miel DULLAERT.
(recension parue dans « Meervoud », Bruxelles, n°141, novembre 2008 ; trad.. franc. : Robert Steuckers).
Noam Chomsky, « Mislukte Staten – Machtmisbruik en de aanslag op de démocratie », traduction de Wim Van Verre, éd. EPO vzw, 335 pages, 2008.
00:25 Publié dans Théorie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : etats-unis, politologie, sciences politiques, politique, contestation, américanisme, amérique | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
dimanche, 11 janvier 2009
L'enigmatico silenzio di Obama
![]()
L’ENIGMATICO SILENZIO DI OBAMA |
http://www.eurasia-rivista.org/ |
di Daniel Luban Alcuni hanno ricordato una dichiarazione di Obama nella località Israeliana di Sderot: "Se qualcuno lanciasse razzi sulla mia casa, dove le mie due figlie dormono di notte, farei tutto ciò che posso per fermarlo". Nel 1999 suscitò una polemica quando apparve con Suha Arafat, coniuge dello scomparso leader palestinese Yasser Arafat, durante una riunione nella quale quest'ultimo criticò Israele. Hillary Clinton si è anche guadagnata l’appoggio del mondo arabo con gli sforzi del suo coniuge per promuovere la pace tra palestinesi e Israeliani durante gli ultimi anni della sua amministrazione. Ma da quando si è insediata in senato nel 2001, ha adottato una posizione più filo-Israeliana. Gli Analisti si chiedono se ciò ha prodotto un cambiamento nel suo modo di pensare in quanto senatrice del nordorientale Stato di New York, in cui esiste una Comunità ebraica enorme, nella sua maggioranza schiacciante partigiana delle politiche di Israele. Benché si considerasse Obama inizialmente simpatizzante delle preoccupazioni palestinesi ed era visto con sfiducia dai gruppi ebraici bellicisti, le sue nomine in politica estera sembrano mettere un'ombra su questo. Molti sospettano che condividerà gli stessi principi pro-Israeliani dell’amministrazione di Bush. |
00:45 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : obama, etats-unis, palestine, gaza, israël, proche orient, méditerranée | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
samedi, 10 janvier 2009
Regard éclairé d'un Américain sur l'Iran
REGARD ECLAIRE D’UN AMERICAIN SUR L’IRAN
trouvé sur: http://unitepopulaire.org
« L'important, c'est le pétrole. Nous autres, Américains, sommes beaucoup plus dépendants d'un pétrole bon marché que les Français. Or l'Iran pourrait très bien prendre le contrôle du golfe Persique en fermant le détroit d'Ormuz, et détruire en quelques minutes (grâce à ses batteries de missiles) les installations pétrolières saoudiennes. Il priverait donc très facilement le marché mondial de 17 milliards de barils. Il ne le fera pas, mais cette menace constitue une force de dissuasion qui empêche les Etats-Unis d'envahir ou d'attaquer le pays. De plus, 90% des habitants du Golfe sont chiites, et pour l'heure sont sensibles à l'influence de l'Iran.
Soyons lucides : les Arabes, qu'il s'agisse des Palestiniens, des Egyptiens ou des Jordaniens, ont mené contre Israël un combat complètement inefficace. Seul le Hezbollah chiite, soutenu par l'Iran, a pu faire reculer les Israéliens. Les Arabes sont donc forcés de se tourner vers l'Iran, qui devient ainsi un empire par procuration, et qui excelle dans ce rôle. Le peuple iranien est intelligent, et sa civilisation est millénaire. Il est sans aucun doute beaucoup plus ouvert à la modernité que les Arabes. C'est un pays stratégiquement très patient qui calcule ses coups à long terme face à un ennemi américain incapable de planifier son action plus d'une semaine à l'avance. La situation pourrait se résumer ainsi : l'Iran est le pays le plus stable, le plus influent et le plus puissant du Moyen- Orient, et les Etats-Unis devront, ou bien le combattre pendant les trente années à venir, ou bien parvenir à un accord de coexistence. (...)
C'est un empire hybride, fondé à la fois sur un armement ultramoderne et sur une stratégie de guérilla et de guerre asymétrique. (...) L'Iran est parvenu à convaincre les Arabes qu'il est le seul à combattre le colonialisme. Le secret de l'Iran, c'est d'accorder à ses alliés, Hezbollah compris, du pouvoir et du respect. Ses agents ont formé Hassan Nasrallah à ne pas recevoir d'ordres, mais à compter sur ses propres forces et à s'affirmer comme leader autonome. Et Nasrallah ne reviendra pas là-dessus. (...) Ce système de délégation de pouvoir ne se fonde ni sur l'argent ni sur la contrainte, mais sur une foi partagée. Tel est le message iranien : seul l'Iran est capable de mettre fin à la domination occidentale au Proche-Orient. L'Iran représente donc, ne serait-ce que par défaut, le seul espoir crédible. (...)
Les Américains font preuve d’un aveuglement délibéré, au même titre que celui qui a conduit à la crise des subprimes. Il relève d'un optimisme sans aucun fondement, qui a également présidé à l'invasion de l'Irak, que même le New-York Times soutenait. Cet aveuglement est également le fruit d'une ignorance de toute la civilisation iranienne, qu'on réduit à la seule personne d'Ahmadinejad. A la sortie de mon livre aux Etats-Unis, on m'a pris pour un fou ! Mais je persiste à penser qu'il faut admettre de considérer l'Iran comme un interlocuteur valable, sous peine de devoir lui livrer une guerre de trente ans, ce que les Etats-Unis ne peuvent certainement pas se permettre. Il faudrait mobiliser un million d'hommes et dépenser jusqu'au dernier dollar. Et au nom de quoi, cette guerre ? De la démocratie ? Du sionisme ? Ce serait pure folie. Le golfe Persique s'embraserait, le prix du pétrole atteindrait les 400 dollars le baril, et l'économie américaine serait sous un nouveau choc. (...)
Malgré ses points faibles, l’Iran est un pays capable de mobiliser un million d'hommes : soldats de l'armée régulière (d'une remarquable efficacité), gardiens de la révolution, sans compter les milices chiites à l'extérieur qui lui permettent d'intervenir par procuration. Et beaucoup d'Iraniens, même les étudiants hostiles au régime, approuvent la politique étrangère de leur gouvernement. (...)
A Washington sévit un lobby politico-médiatique qui agite toujours le même discours. On ne fait que brandir la menace de la bombe iranienne, d'un nouvel Holocauste, avec Ahmadinejad comme épouvantail. (...) Je ne crois pas plus à la bombe iranienne que je n'ai cru aux armes de destruction massive de Saddam Hussein ! C'est toujours la même propagande. La guerre d'Irak a au moins eu le mérite de faire comprendre qu'il est impossible, ne serait-ce qu'économiquement, de créer un empire néocolonial. Elle a entraîné une diminution du pouvoir réel et du prestige des Etats-Unis dans le monde. A cet égard, la crise financière peut influer dans le bon sens la politique étrangère de mon pays. Car si les Etats-Unis vivent dans l'illusion de disposer d'un argent et d'un pouvoir illimités, cela conduit toujours à la catastrophe. »
Robert Baer, ex-agent de la CIA, auteur de "Iran : l’Irrésistible Ascension", interviewé par Le Nouvel Observateur, 18 décembre 2008
00:40 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : etats-unis, iran, actualité, politique, géopolitique, moyen orient, asie | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
mardi, 06 janvier 2009
America indiolatina ed Eurasia: i pilastri del nuovo sistema multipolare
![]()
America indiolatina ed Eurasia: i pilastri del nuovo sistema multipolare |
Tiberio Graziani / http://www.eurasia-rivista.org |
L’avventurismo statunitense in Georgia e la profonda crisi economico-finanziaria che investe l’intero sistema occidentale hanno definitivamente evidenziato l’incapacità degli Stati Uniti di gestire l’attuale momento storico. I paradigmi interpretativi basati sulle dicotomie est-ovest, nord-sud, centro-periferia non sembrano più essere validi per delineare i prossimi scenari geopolitici. Una lettura continentale e multipolare delle alleanze e delle tensioni fra gli attori globali ci permette di individuare nell’America indiolatina e nell’Eurasia i pilastri del nuovo sistema internazionale. |
00:47 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : géopolitique, eurasisme, eurasie, amérique latine, russie, etats-unis, stratégie | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
jeudi, 01 janvier 2009
R.I.P. Samuel Huntington
R.I.P. Samuel Huntington
Gevonden op: http://yvespernet.wordpress.info
Op 24 december 2008 is Samuel Huntington overleden, autheur van o.a. het zeer bekende “Clash of Civilizations”. De man heeft bakken kritiek gekregen van de zogenaamde “hybridisation”-aanhangers (de mensen die geloven dat globalisme zal zorgen voor een beter verstaan van culturen en het opnemen van elementen uit andere culturen, zonder dat daarbij de eigen cultuur schade lijdt, cfr. Jan Nederveen Pieterse), maar na 11 september groeide zijn aanhang enorm.
Persoonlijk heb ik de man zijn visies leren kennen van zijn “Clash of Civilizations”, trouwens ook het eerste politieke werk dat ik kocht. Ik zat toen ergens in het vijfde middelbaar en kan gerust zeggen dat een deel van mijn politiek “bewustzijn” mede door dat boek is ontstaan. Of toch alvast de fascinatie om zoveel mogelijk te weten komen over de processen die ons dagelijks bestaan op een globale schaal bepalen. Niet dat Huntington altijd gelijk heeft gekregen in zijn voorspellingen, maar op vele vlakken had de man wel degelijk een punt.
Samuel Huntington (New York City, 18 april 1927 – Martha’s Vineyard, 24 december 2008); rust in vrede. Hieronder een korte bibliografie (los van Wikipedia geplukt)
- The Soldier and the State: The Theory and Politics of Civil-Military Relations (1957),
- The Common Defense: Strategic Programs in National Politics (1961),
- Political Order in Changing Societies (1968),
- The Crisis of Democracy: On the Governability of Democracies (1976),
- American Politics: The Promise of Disharmony (1981),
- The Third Wave: Democratization in the Late Twentieth Century (1991),
- The Clash of Civilizations and the Remaking of World Order (1996),
- Who Are We? The Challenges to America’s National Identity (2004)
00:15 Publié dans Hommages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : choc des civilisations, etats-unis, europe, théorie politique | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook