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mardi, 28 janvier 2014

Soft power russe : relire d’abord Tchakhotine…

Soft power russe : relire d’abord Tchakhotine…

par Philippe Migault

Ex: http://cerclenonconforme.hautetfort.com

33969_2651874.jpgRien n’est plus fluide, plus insaisissable et plus puissant que cette influence diffuse que l’on nomme Soft power. Sans bruit, sans démonstration de force, elle pénètre les esprits, vainc par la conviction, d’autant plus redoutable qu’elle joue sur les registres de l’empathie, du débat d’idées, de la culture...


Il est de bon ton, depuis un an, d’évoquer sans cesse en France et ailleurs le Soft power russe.


Bien entendu ce dernier est présenté en « Occident » comme la nouvelle stratégie du Kremlin pour imposer sa supposée politique de puissance sur la scène internationale, dans la lignée du « bourrage de crâne » pratiqué autrefois par l’URSS vis-à-vis des opinions publiques européennes. Suscitant critiques et méfiance, le Soft power russe n’en est pourtant qu’aux prémices de son déploiement. De ce constat nous pouvons tirer une leçon : La Russie doit concevoir sa stratégie d’influence avec beaucoup de doigté et de professionnalisme afin de ne pas prêter le flanc aux attaques des agents d’influence adverses.

Il convient en premier lieu de définir quels seront les meilleurs agents de ce Soft power. Il est évident selon certains que le Soft power russe est déjà une réalité. Tant du point de vue culturel que scientifique, la Russie n’a plus à faire la preuve de son attractivité. Pourtant est-ce une forme efficace d’influence ? Il est permis d’en douter. Il suffit d’observer le cas français pour s’en convaincre. Le Français est une des langues les plus pratiquées au monde. La culture française, notre modèle de civilisation, de Voltaire à Chanel en passant par Versailles ou notre gastronomie constitue toujours un vrai potentiel de séduction et d’attractivité. Mais celui-ci s’adresse essentiellement aux élites étrangères, qui ont les moyens d’accéder à sa connaissance. Combien d’Américains du Middle West ou de Chinois du Shaanxi sont-ils capables de placer correctement la France sur une carte ou connaissent-ils Camus ? Bien peu. Il en va de même pour l’écrasante majorité de la population française et européenne vis-à-vis de Pouchkine, de Rachmaninov ou de Mendeleïev… Aux côtés de milliers d’amoureux de la culture russe, les masses ignorent tout de la Russie. Seule la culture américaine qui base son rayonnement sur le plaisir du plus grand nombre, les joies simples, le divertissement, est par essence populaire, voire populiste et conquiert les populations dans le monde entier.

Si la culture ne suffit pas, il faut lui adjoindre d’autres éléments civilisationnels et politiques afin de former un outil de Soft power efficient, efficience dont la pérennité nécessite un constant perfectionnement par l’agrégation de nouveaux arguments, de nouveaux idéaux...Nous connaissons ceux affichés par les Etats-Unis : Individualisme, liberté d’entreprendre, liberté de conscience, foi en l’avenir…le rêve américain. De quoi, sur le papier, séduire bien des esprits. Mais cela ne suffit pas nécessairement non plus. Le cas français le démontre une fois encore. Depuis deux siècles nous nous érigeons en champions des Droits de l’Homme et de certaines valeurs « universelles. » Or, indépendamment du fait qu’il n’a jamais pu être démontré, du point de vue du raisonnement philosophique, que de telles valeurs existent, force est de constater que les idéaux vantés par la France sont de plus en plus vécus dans le monde comme un néo-colonialisme moral. Il faut donc se méfier des valeurs qu’on met en avant. Celles-ci peuvent séduire comme provoquer un effet boomerang.

A cette aune la Russie, qui par la voix de Vladimir Poutine vient de se proclamer comme le défenseur des valeurs traditionnelles ou conservatrices, Dieu, la famille, la patrie…vise-t-elle juste ? Oui, dans la mesure où on assiste en Europe à une montée des partis aux discours identitaires, patriotiques, exaltant des idéaux identiques. Non, dans la mesure où elle va susciter le raidissement des « progressistes ». Immanquablement, l’offensive conservatrice de Moscou provoquera une contre-attaque virulente des médias « occidentaux » qui, pour la plupart, ne se reconnaissent nullement dans le modèle de société vanté par les autorités russes mais cultivent d’autres idéaux : Individualisme, matérialisme, hédonisme, insoumission aux autorités, quelle que soit leur nature. Promis au pilori le modèle russe, qu’on ne manquera pas de rapprocher du fameux « Orthodoxie, autocratie, génie national » d’Ouvarov, sera d’autant plus contesté qu’il est, aux yeux des leaders d’opinion « occidentaux » aussi contestable sur le fond qu’approximatif sur la forme.

Car il n’y a pas de secrets : Un Soft power efficace passe par une bonne communication. Or les autorités russes accusent de graves lacunes en la matière vis-à-vis de nos sociétés de l’image et des faux-semblants. On peut penser ce que l’on veut de Nadejda Tolokonnikova. On peut juger scandaleuse son action dans la cathédrale du Christ Sauveur. Mais il y a une chose qu’on ne saurait lui dénier : un incontestable talent en matière de communication vis-à-vis de sa vraie cible , les médias, notamment « occidentaux ». Sexy, souriante, « guerrière » au poing levé ou affichant sa moue boudeuse dans son Tee-Shirt « No pasaran », clin d’œil à tous les éléments de la gauche européenne, elle a tout compris des règles du marketing politique et de ce ton entre insolence et  indignation qui fait les stars à Paris ou à Londres. C’est à ce type de talent, celui de cette « classe créative », de ces « fils de pub » maîtrisant parfaitement les codes de notre société post-moderne, vide de réflexion mais avide de slogans, que l’on doit confier « l’habillage » politique du Soft power conservateur. A défaut celui-ci ne sera pas « vendeur ». Il sera « ringard » et inaudible. Pour convaincre « l’Occident », il faut d’abord relire Tchakhotine.

Philippe Migault

Source: Ria Novosti

France – Arabie saoudite: liaison dangereuse

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Aymeric Chauprade
 
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France – Arabie saoudite: liaison dangereuse

Ex: http://www.toutsaufsarkozy.com

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Au moment où les États-Unis et la Russie démontrent qu’une sortie de crise pacifique est possible à propos de l’Iran, Paris choisit de s’aligner sur les positions bellicistes de l’Arabie saoudite face à la Syrie et l’Iran.


Comment expliquer que la France qui, du général de Gaulle jusqu’à Jacques Chirac, avait maintenu séculairement notre tradition d’équilibre en politique étrangère, puisse aujourd’hui autant s’en écarter ?


L’Arabie saoudite est certes le premier producteur et exportateur de pétrole mais elle est, avant tout, le cœur « nucléaire » d’un islam rigoriste, conquérant et même terroriste. Longtemps allié des États-Unis aux côtés d’Israël pour détruire les régimes arabes modernisateurs, le royaume wahhabite est, partout dans le monde, la source première de la radicalisation de l’islam. Tant que l’État profond saoudien et ses services secrets séviront, aucun islam apaisé ne pourra l’emporter dans le monde musulman, aucune tradition locale ne pourra tempérer le Coran et aucune paix véritable ne sera possible entre le monde islamique et les autres civilisations. L’État saoudien est responsable de l’implosion syrienne et des 130 000 morts qui en résultent, des décapitations de chrétiens par les hordes salafistes, comme il est sans doute derrière l’attentat de Volgograd en Russie.


Est-ce donc avec ce pays qui coupe des mains d’enfants, réprime physiquement les homosexuels et réduit les femmes et les travailleurs immigrés à l’esclavage, que le « pays des droits de l’homme » entend refonder sa politique arabe au Moyen-Orient? J’ai toujours défendu la realpolitik et je ne ne suis pas un partisan de l’idéalisme en politique étrangère, mais il y a des limites au cynisme et au « court-termisme ». Or, avec l’Arabie saoudite, nous, Français, entrons en contradiction avec ce que nous sommes !


Nous avons, au minimum, 6 millions de musulmans qui vivent sur le territoire français, dont l’immense majorité est sunnite. Voulons-nous que l’enchevêtrement économique de la France et de l’Arabie saoudite favorise la radicalisation des Français musulmans ? On ne peut pas faire la guerre contre le fondamentalisme islamique, soutenu par l’Arabie saoudite et le Qatar, au Mali et jusqu’en Centrafrique, et prétendre, en même temps, faire de Riyad notre meilleur allié au Moyen-Orient. Notre politique étrangère ne peut s’asseoir sur ce paradoxe intenable alors que bien d’autres choix sont possibles, à commencer par un retour en Iran, un pays bien plus prometteur sur le plan économique et humain.


L’Iran a autant de pétrole (2e réserve mondiale) et bien plus de gaz (2e réserve mondiale) que l’Arabie saoudite ; c’est surtout un État multimillénaire solide qui se réformera quand l’Arabie saoudite, wahhabite dans ses fondements, ne pourra le faire. Avec la Russie, l’Iran est sans doute l’allié stratégique et énergétique naturel de l’Europe, sur le continent eurasiatique où la Chine de demain pèsera lourd.


Les États-Unis sont en train de se dégager en douceur de l’alliance avec l’Arabie saoudite et ce n’est pas un hasard si, au même moment, des voix (Congrès, justice) s’élèvent à Washington pour réexaminer les liens troubles entre Al-Qaïda et l’Arabie saoudite à propos du 11 septembre. Il n’est pas impossible que les Américains « gardent au chaud » quelques révélations qui pourraient s’avérer bien embarrassantes pour la France lorsque celle-ci se sera enfoncée plus profondément et imprudemment encore dans l’alliance saoudienne…

CHI MANOVRA I “MODERNISTI ISLAMICI”?

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CHI MANOVRA I “MODERNISTI ISLAMICI”?

Enrico Galoppini

Ex: http://www.eurasia-rivista.org

Per gentile concessione della rivista di studi afro-asiatici “Africana”, mettiamo a disposizione l’articolo di Enrico Galoppini Chi manovra i “modernisti islamici”? (XVII, 2012, pp. 141-148: http://www.giovanniarmillotta.it/africana/africana12.html [1]).

“Timbuctu è in mano agli integralisti islamici”: così titolavano giornali ed agenzie ai primi di luglio 2012, che riferivano di distruzioni di moschee e santuari da parte dei militanti di Ansâr ed-Dîn, i quali avevano preso il controllo della città santa del Mali.[1]

Qui non c’interessa entrare nel merito dello scontro tra questi e il governo, e tra i medesimi e i tuareg “laici”, fino a pochissimo tempo prima loro alleati. Ma una cosa va detta: senza l’eliminazione di Gheddafi, che non era affatto un “ateo”, questo pandemonio in Mali – che segue quello in atto in Libia, con protagonisti vittoriosi dalle analoghe ristrette vedute – non sarebbe stato possibile. Quindi se lo segnino bene tutti quelli che adesso piangono lacrime di coccodrillo, perché chi più chi meno hanno tutti lavorato per produrre questo capolavoro. E lasciamo pure perdere il fatto che Timbuctu è considerata “patrimonio mondiale dell’umanità” dall’Unesco, poiché l’importanza, il valore di una città, di un sito, e tanto meno di un luogo sacro, non viene certo data, come si vorrebbe far credere, dalla “certificazione” da parte di un’agenzia delle Nazioni Unite, che sappiamo per quali motivi sono state istituite: preparare il “governo unico mondiale” senza Dio, con tutte le conseguenze che ne derivano.

Detto questo, passiamo ad esaminare perché questi “fondamentalisti” infieriscono con particolare veemenza e furore su quei luoghi di culto islamici, e sottolineiamo islamici, che ospitano le spoglie di personaggi considerati “santi”, modelli di pietà e virtù dalla locale popolazione (e non solo), la quale – dopo averli seguiti finché erano in questo mondo – vi si reca in “visita” [2] per beneficiare della baraka che ne promana, delle sue “influenze spirituali” ed ottenere così una “intercessione” presso il Signore, e non certo per adorarli quali “dei”. [3]

Per prima cosa, al riguardo del “culto dei santi”, degli awliyâ’ [4] in Islam, vi è da dire che esso è completamente “islamico”, mentre tutti questi “modernisti”, “salafiti”, “wahhabiti” e chi più ne ha più ne metta lo ritengono “blasfemo”, da “idolatri”. La loro argomentazione principale è che per salvaguardare il principio del tawhîd (Unità ed Unicità divine: il Principio non può che essere uno e unico) bisogna evitare assolutamente tutto ciò che fa incorrere il musulmano nell’errore di “associazionismo” (shirk), ovvero quello di attribuire a Dio dei “pari”.

Ora, fin qui (la concezione “non duale”) siamo tutti d’accordo, tuttavia per ‘eccesso di zelo’ accade che questi calvinisti d’Arabia, a furia di togliere legittimità a tutto quel che può risultare un supporto, un sostegno intermedio, una ‘rampa di lancio’ per facilitare l’elevazione del credente sino al grado più alto,  quello della Realizzazione spirituale appannaggio solo degli “eletti”, finiscono per fare completamente “terra bruciata” lasciando le persone, ancorché animate da buone intenzioni, alla mercé della cosa più pericolosa che esista: il proprio metro di giudizio [5].

I “modernisti”, infatti, da cui derivano i “salafiti”, i “takfiri” eccetera, ritengono che ciascuno, nel proprio cammino di “conoscenza” (realizzare intimamente, con “certezza assoluta”, che tutto è Dio e che Dio è ovunque) debba fare affidamento solo sul proprio sforzo; che ogni essere umano in fondo sia “il maestro di  se stesso”. Tutt’al più riconoscono l’autorità di “sapienti” usciti da determinate scuole, tutti invariabilmente della loro ideologia. Ma guai a parlare di “santi”, di “realizzati”, di “maestri”: per loro non ne esistono, salvo poi prendersene di virtuali, “di carta”, televisivi, o peggio ancora su internet, e qui cade a pennello la selva di canali satellitari che rincitrulliscono chi crede che basti spaparanzarsi in poltrona a casa e sorbirsi il predicozzo di qualcheduno che “buca lo schermo” da uno studio televisivo per ritenere di avere una guida autorevole e, soprattutto, in contatto con le “entità” benefiche che abitano il “mondo dell’invisibile” (‘âlam al-ghayb).
Ora chiunque può comprendere che se si nega che vi possano essere uomini in grado di stabilire in vita, da quaggiù, una “connessione” di questo tipo, si nega implicitamente l’esistenza del “mondo dell’invisibile”, menzionato a chiare lettere dal Corano [6].

Per questi Savonarola dell’Islam, da dottrina completa e quindi vera nella misura in cui traduce in linguaggio intelligibile per gli uomini di un’epoca (quella del Kali Yuga) [7] i dati della metafisica (che per sua essenza è una), l’Islam si trasforma in “Islamismo”, in una “ideologia religiosa”. Un po’ come il Sionismo, che lungi dal rappresentare l’Ebraismo è nient’altro che una sua interpretazione ideologica che grazie all’azione concomitante di vari fattori ha preso completamente la scena al punto che sia i suoi fautori sia i suoi
detrattori lo identificano tout court con la tradizione ebraica. Con il moderno “fondamentalismo islamico” il discorso è analogo: si tratta né più né meno che di un’interpretazione ideologica dell’Islam, che ipso facto produce un’esiziale incomprensione di cosa sia davvero l’Islam, il quale diventa, agli occhi di chi non ne sa nulla (gli “occidentali”), comprensibilmente odioso e “barbaro” [8].

Siamo dunque di fronte ad una manifestazione di “riduzionismo”, ad una semplificazione risultante da una fondamentale incomprensione che, com’è tipico di chi ha compreso ben poco, si vuole imporre a tutti quanti. In pratica si riconosce che esiste la vetta della montagna e che bisogna arrivarci, ma sul percorso e, soprattutto, sul fatto che esistano delle “guide esperte”, si glissa allegramente. Si pensi un po’ a che fine farebbe uno sprovveduto ed improvvisato alpinista qualora decidesse di salire sulla vetta dell’Everest armato solo di cartine, diari di famosi scalatori e tutto il meglio dell’attrezzatura disponibile! Certo, alla fine  ciascuno fa le ‘sue’ esperienze, ed in questo il suo viaggio è ‘unico’, diverso da quello degli altri, mentre lo sforzo profuso non è invano (non è la stessa cosa farsi portare lassù con un elicottero!), ma la meta è la stessa per tutti e da lassù si vede lo stesso panorama: si domina il mondo e si comprende che cosa è il “reale”. Questi “modernisti”, invece, convintisi che non è possibile raggiungere la vetta della montagna preferiscono divorare biblioteche intere di saggi ed enciclopedie sull’alpinismo e l’arrampicata, gareggiando a chi ne sa di più, ma guardiamoci bene dal prenderli come “guide” perché al primo crepaccio, senza alcuna  esperienza, vi finirebbero dentro trascinandovi gli incauti compagni di cordata.

La ‘montagna’, poi, bisogna amarla, e non farne un argomento da “record”, come ha spiegato un’infinità di volte Reinhold Messner. L’analogia funziona anche qui: non si può sperare di ottenere “virtude e conoscenza” solo con la “testa”… Cosa resta dunque a chi fa della “conoscenza” solo una questione d’erudizione? Per di più brandendola come una scure all’indirizzo di “apostati” (kuffâr) di cui si ha bisogno come l’aria per fortificarsi nella convinzione d’avere sempre ragione? L’affidamento alle facoltà razionali.

Ne abbiamo una plastica rappresentazione nella questione della distruzione di una porta di un celebre mausoleo a Timbuctu, tenuta chiusa per decenni, o forse ancor di più. La tradizione locale riporta che l’apertura di quella porta sarebbe avvenuta solo “alla fine dei tempi”… Allora, gli aderenti a Ansâr ed-Dîn, in segno di sfida alla “creduloneria” locale, hanno abbattuto quella porta, e naturalmente non è successo “niente”… Al che avranno certamente gongolato pavoneggiandosi per questa vittoria sulla “superstizione”!

Essi, poveretti, non si rendono conto che il punto importante non che “non è successo nulla”. L’importante è invece che hanno sfondato quella porta, che hanno superato “il limite”. Così hanno, senza rendersene conto, “inverato la profezia”. Ma facendo affidamento sulle mere facoltà razionali dell’uomo – il che li rende indifesi di fronte allo psichismo inferiore – essi agiscono credendo di operare in un senso quando in realtà lavorano per forze intente a realizzare l’esatto contrario di ciò in cui credono. In pratica, essi ritengono di agire per “sfatare la profezia”, mentre sono proprio loro che la “realizzano”! Tutto ciò è terribilmente
perfetto ed inesorabile.

Fra l’altro la distruzione della porta di Timbuctu e di vari altri santuari in tutto il mondo islamico, significativi anche perché radicano l’Islam in un tessuto locale, esattamente come i santuari cattolici (e guarda caso i protestanti non ne hanno), è analoga alla demolizione dei “buddha di Bamyan” in Afghanistan ad opera dei Talebani. Come in quell’occasione, si parla di “scempio verso la cultura”, di intolleranza religiosa” e via discorrendo, senza cogliere il punto essenziale, ancor più semplice da individuare quando a cadere sotto la  furia dei “puritani islamici” sono santuari e luoghi di culto dell’Islam stesso.

Si tratta forse di ‘sigilli’, di opere di ‘protezione’ che finché sussistono impediscono la penetrazione (o la fuoriuscita) d’influenze dissolutrici? Lo sviluppo degli eventi, in tutto il mondo islamico, non tarderà a mostrarci se ci siamo sbagliati o meno…

Ma non è finita qui. Perché l’altra grande domanda che a questo punto dobbiamo porci è: chi manovra i “modernisti islamici”?

Segnaliamo subito un fatto curioso: da quando è cominciata la cosiddetta “Primavera araba” [9], i “militanti islamici” sono ridiventati improvvisamente “simpatici” [10], da che erano dipinti – fino ad un paio d’anni fa, quando Obama, novello Kennedy, “tese la mano all’Islam” col suo discorso del Cairo – come degli autentici mostri che minacciavano i cosiddetti “Paesi arabi moderati”.
Abbiamo spiegato nella prima parte di quest’articolo qual è la mentalità di questi “modernisti” e da che ‘pulpito’ – forse sarebbe meglio dire da che ‘abisso’ – giunge la loro ‘predica’. Abbiamo anche indicato in ogni forma di “modernismo” un fenomeno di riduzionismo, quindi di fondamentale incomprensione di che cosa siano le realtà spirituali, che sono per l’appunto “realtà”, di una concretezza diversa da quella delle cose ordinarie, ma non bei discorsi e né la sopravvalutata “erudizione” di cui si vantano troppi musulmani
odierni.

D’altra parte, se il buongiorno si vede dal mattino, sono da attendersi queste ed altre ‘imprese’, ben poco…‘edificanti’: quando i wahhabiti (che non sono sunniti!) [11] conquistarono per la prima volta Medina, nel XVIII secolo, non esitarono a distruggere persino la tomba del Profeta dell’Islam, e ancora oggi di fatto impediscono il regolare svolgimento degli atti di devozione, al suo cospetto, che milioni di fedeli anelano a compiere quando si recano in Arabia per il Pellegrinaggio (o la “visita”, la ‘umra) presso “la Casa di Allâh”.

La furia ‘iconoclasta’ di questi “puritani dell’Islam” (motivo per cui van d’accordo alla perfezione con l’Angloamerica) non accenna a placarsi, dall’Egitto alla Tunisia: nel primo, addirittura, in un delirio che non teme di sfociare nella buffoneria, vi è chi propone di demolire le piramidi, simboli del “paganesimo” [12]! E non poteva mancare la Libia, vittima predestinata dopo la destabilizzazione dei due Stati vicini, sempre in nome della “lotta alla superstizione” e di un “Islam autentico” dai tratti razionalistici che si sta diffondendo
purtroppo a macchia d’olio anche in Europa grazie all’azione di organizzazioni che, commettendo un pasticcio inescusabile, cercano, un po’ perché ci credono e un po’ perché sono dei furbacchioni, di presentarsi presso “istituzioni” compiacenti come i portabandiera di un assurdo ed improponibile connubio tra “Islam e democrazia”, peraltro sostenuto a livello accademico da una sfilza di “sociologi dell’Islam” uno più incompetente e in malafede dell’altro. E tutti uniti appassionatamente – gli uni protagonisti della “primavera”, gli altri incanalando il sapere universitario in un alveo rassicurante – al servizio della loro vera ‘madrepatria’: il “mondo moderno”, nel quale si trovano entrambi a loro agio e di cui la “democrazia” è il totem indiscutibile, tanto che – senza spiegare bene da dove ciò trarrebbe legittimità dottrinale – appena una “rivolta” va a buon segno i Freedom Fighters sotterrano l’ascia di guerra ed inaugurano la stagione dei ludi elettorali, mostrando felici ai media delle stesse cricche usurocratiche che hanno finanziato le “ribellioni” il pollice intriso d’inchiostro di chi finalmente s’è messo al collo il giogo della partitocrazia e del relativo governo dei peggiori.

In Libia, quelli che ‘qualcuno’ ha denominato “drogati” e “ratti della Nato”, dopo aver servito da truppe cammellate dei “liberatori”, si sono dunque dati alla loro attività preferita [13], che è quella di profanare ciò che è completamente fuori dalla loro portata intellettuale [14]. Essi si dedicano a maledire e distruggere ciò che non capiscono, perché come tutti gli ignoranti, adusi a semplificare, vanno fuori di testa al pensiero che esista qualche cosa in grado di sfuggirgli, che gli è completamente precluso. E, colmo del ridicolo, si pavoneggiano delle loro nefande azioni, facendo a gara a chi grida più a perdifiato Allâhu akbar (“Iddio è più grande”), come per dimostrare che siccome l’ira del santo di turno, dell’intimo di Dio (il walî), non s’è scaricata sugli autori del gesto, ciò significherebbe che tutta la devozione nei suoi confronti era decisamente mal riposta poiché il Signore non ha fatto nulla per difenderne il mausoleo, né ha ‘folgorato’ gli autori della distruzione. Sembra di vedere all’opera dei positivisti ottocenteschi, tanto queste ‘dimostrazioni’ sono puerili e demenziali [15]. Questo punto non verrà mai sottolineato abbastanza per comprendere la “decadenza islamica” rappresentata da queste tendenze “moderne”, che solo qualcuno a digiuno di che cosa sia la Tradizione può scambiare per “rinascita”.


Una delle ultime bravate di questo tipo nella “Libia liberata” (quella per intendersi, ripiombata sotto il tallone dell’usura e dei suoi “prestiti”, quella del nuovo sottosviluppo camuffato da “tradizione”, quella della svendita di tutti i settori strategici che configurano la sovranità di una nazione, quella di un tribalismo inconcludente) è stata la distruzione, da parte di una massa di pecoroni aizzati dal peggior tipo di ‘pretaglia’ che esista [16], della moschea-mausoleo di ‘abd as-Salâm al-Asmar [17], di cui esiste anche una sconcertante testimonianza filmata [18].

Questo luogo di culto e di devozione, che conteneva circa 5.000 volumi finiti in cenere (avranno controllato che non ci fossero opere di Ibn Taymiyya, il loro preferito!), non è l’unico finito sotto le grinfie di questa ciurmaglia fanatizzata. A Tripoli, come scimmie ammaestrate, hanno demolito a colpi di bulldozer [19] un altro importante luogo di devozione (islamico, sottolineiamolo ancora per chi avesse cominciato a pensare che questi “musulmani” ce l’hanno con dei non musulmani) [20]. Ma al santuario di Sîdî Ahmed az-Zarrûq [21], gli stessi invasati hanno superato se stessi, svignandosela con la salma del sant’uomo lì sepolto [22].

Le “autorità” sedicenti tali, giunte a Tripoli sul ‘tappeto volante’ della British Airways, prendono le distanze, ma è un film già visto, poiché anche in Italia nei primissimi anni post-“Liberazione” erano all’opera, con licenza di uccidere e devastare, bande di “puri dell’Idea resistenziale”, evidentemente lasciate fare su ordine del vero padrone, che non era certo il governicchio degli ex di “Radio Londra” e dei ‘villeggianti’ al “confino”, ma quello che aveva stabilito la subitanea eliminazione del capo del Fascismo e la sparizione della sua famosa cartella con documenti “compromettenti”.
A proposito di bulldozer, è interessante notare che quando Israele distrugge le proprietà palestinesi coi medesimi sbrigativi mezzi, si scatena giustamente un’unanime esecrazione da parte islamica, ma in questo caso, specialmente da parte dei ‘primaverandi’, felici delle loro ‘moschee dell’Ikea’ [23], non si erge la benché minima critica.
I leader religiosi di questi ultimi, inoltre, sono perennemente imbufaliti, lanciano anatemi a destra e a manca, puntano il dito sempre contro qualcuno, ma poi, quando arrivano le palanche di qualche “emiro”, come per incanto diventano mansueti come agnellini e disposti a tollerarne ogni marachella: pecunia non olet, specialmente se sa di petrolio.

Mi chiedo come ci si possa prendere a “guida spirituale” individui che non promanano alcun senso di pace, di fratellanza, di amore [24] nel vero senso della parola, pur nelle necessarie intransigenza ed adesione allo spirito vivificatore della lettera del Messaggio (Risâla), pena lo scadimento nello “spiritualismo” e nell’irrazionale, l’altro polo dello sfaldamento dell’autentica spiritualità (e con essa dell’uomo al quale è destinata), assieme al letteralismo razionalista di cui questi “duri e puri” sono la più recente manifestazione.

Mi chiedo anche dove vogliono arrivare quando avranno consegnato tutte le sponde meridionale ed orientale del Mediterraneo a costoro. Ci metteranno il terrore mediatico addosso per imbarcarci così in una nuova stagione dello “scontro di civiltà” a beneficio del divide et impera nel Mediterraneo? La Nato li aiuterà ad attaccarci e a colonizzarci qualora tentassimo di sbarazzarci dei nostri pluridecennali occupanti?
Eh sì, perché questi signori – a parte il pulcherrimo attentato dell’11/9 attribuito ad Osama bin Mossad – non sembrano affatto interessati a nuocere all’America e all’Inghilterra, che anzi ammirano in cuor loro e poi odiano perché l’ammirazione non è ricambiata, ma sono costantemente disposti a seminare morte e distruzione in tutti quei paesi che periodicamente l’Occidente individua come “il nemico” da distruggere: prima l’Afghanistan con la scusa del “comunismo ateo” (perché, l’Occidente non è “ateo”?), poi la Jugoslavia con la scusa della “pulizia etnica” (a senso unico), poi l’Algeria con la scusa del “pericolo fondamentalista” (da essi stessi alimentato per rovesciare un governo inviso!), poi la Cecenia con la scusa che comunque i russi sono sempre “comunisti” ed “ubriachi”, poi la “primavera araba” con la scusa delle “tirannie” (a geometria variabile)… E il prossimo obiettivo su commissione chi sarà? L’India perché
“adorano le vacche”? La Cina perché mangiano maiale con funghi e bambù? La Chiesa cattolica perché la Trinità è “pagana”? L’Iran e gli sciiti perché sono “eretici”? Insomma, la lista dei “cattivi” consegnata da qualche James Bond assieme alla valigetta coi dobloni è ancora lunga, e nemmeno alla fine si scorge il nome dell’Angloamerica. No, per loro, alla prova dei fatti, e non di qualche fanfaronata plateale che non costa nulla, il problema non sussiste.

Qualcuno piuttosto famoso tra i musulmani, l’Imam Khomeyni, certamente consapevole che l’Avversario è ben altro che un accidente del mondo, ebbe a definire l’America “il Grande Satana” e una certa concezione della sua medesima religione “l’Islam americano”. Si dice anche che l’astuzia più abile del Demonio sia quella di far credere che non esiste. Ecco, questi “modernisti islamici” non saranno arrivati a tanto, ma di sicuro lo scambiano di continuo con qualcun altro.

http://www.cese-m.eu/cesem/2014/01/chi-manovra-i-modernisti-islamici/[2]

 

NOTE

 

1. ROSSELLA BENEVENIA, Mali: integralisti distruggono entrata moschea a Timbuctu, “Ansa.it” 3 luglio 2012.

 

2. Il termine arabo per “visita” è ziyâra, dal verbo zâra/yazûru, che significa appunto “visitare”, utilizzato anche in senso più generale e meno “tecnico”.

 

3. Su tale importantissima pratica, riscontrabile in moltissime tradizioni, cfr. NELLY AMRI, Le corps du saint dans
l’hagiographie du Magherb médiéval, pubblicato il 5 settembre 2012 sul sito “al-Simsimah” (http://alsimsimah.blogspot.be/2012/09/le-corps-du-saint-dans-lhagiographie-du.html).

 

4. Sing. walî, da una radice che veicola il significato di “vicinanza”, “amicizia”, quindi di “governo per conto di” (in questo specifico caso, “per conto del Signore”).

 

5.Sulla questione della “liceità”, dal punto di vista islamico, della pratica della “visita” alle tombe dei santi e di tutto quel che vi attiene, un testo di riferimento è Rudûd wa munâqashât ‘alà mâ warada fî kutayyibât “ash-shirk wa
wasâ’iluhu ‘inda fuqahâ’ al-madhâhib al-arba‘a” [Repliche e discussioni riguardo ai libelli (della serie) su “L’associazionismo e i suoi strumenti presso i giurisperiti delle quattro scuole di diritto”], quello pubblicato dalla Idârat al-iftâ’ wa al-buhûth – Qism al-buhûth [Direzione delle fatwa e delle ricerche – Dipartimento per le ricerche] (senza riferimenti di luogo e data). Qui, per “associazionismo” s’intende quel che talvolta è tradotto malamente con
“politeismo”: tecnicamente, lo shirk consiste nell’associare, nella pratica e nel pensiero, altri “dei” all’Unico Dio; si tratta, in altre parole, della sanzione dell’errore in cui cade chi professa in qualsiasi modo una concezione dualista.

 

6. A partire dalla sûra II, v. 3.

 

7. Sulla dottrina dei “cicli cosmici”, una delle migliori opere disponibili è quella di GASTON GEORGEL, Le quattro età
dell’umanità, (trad. it.) Il Cerchio, Rimini 1982 (ed. orig. In francese Archè, Milano, 1975).

 

8. Qui per “occidentali” non s’intende coloro che abitano una determinata area del pianeta, bensì tutti quelli che
condividono, adeguandovi il loro modo di vita, la visione del mondo “moderna”, caratterizzata essenzialmente all’ateismo (che può camuffarsi in vari modi, tra i quali vi è il cosiddetto “laicismo”). “Occidentale”, pertanto, è
sinonimo di “moderno”.

 

9. Rimandiamo al nostro “Primavera araba” o “fine dei tempi”?, pubblicato su “Europeanphoenix.it” il 6 aprile 2011.

 

10. Lo sono stati già molte volte, all’epoca della guerra contro l’Urss in Afghanistan, durante lo smembramento della ex Jugoslavia, di nuovo in funzione anti-russa in teatri come la Cecenia, l’Ossezia, il Daghestan ecc.

 

11. MOHAMED OMAR, I sunniti sono oppressi in Arabia saudita, non in Siria, “Eurasia-rivista.org”, 13 agosto 2012.

 

12. Cfr. I salafiti: “Le piramidi vanno distrutte. Sono simboli pagani”, “Il Messaggero”, 13 luglio 2012  (http://www.ilmessaggero.it/primopiano/esteri/i_salafiti_le_piramidi_vanno_distrutte_sono_simboli_pagani/notizie/208009.shtml).

 

13. Cfr. Libia: attacchi ai mausolei, dal sito di “Euronews”, 26 agosto 2012.

 

14. Qui adottiamo la definizione di “intelletto” secondo la quale si tratta della conoscenza intuitiva, del cuore, non della mente.

 

15. Si potrebbe proporre un ardito accostamento. Quelli che si radunano sotto la croce e chiedono al Cristo, per tentarlo, perché, se è “veramente il Figlio di Dio”, non chiama una legione di angeli a salvarlo, è come se insinuassero: “Siccome non è stato mandato nessuno a salvarti, sei un ciarlatano! Non sei quello che affermi di essere!”.

 

16. Quella di casa a Londra che – tanto per citare un esempio della sua mostruosità – incita all’omicidio di altri musulmani (“deviati”, of course) per il solo fatto che non belano all’unisono secondo i dettami dell’“ideologia islamica” che intendono gabellare per Islam. Si veda quel che afferma lo “shaykh” libanese Omar Bakri, di stanza per lungo tempo proprio a Londra: http://www.youtube.com/watch?v=GIgnUuOC4RE&feature=youtu.be.

 

17. http://en.wikipedia.org/wiki/Abd_As-Salam_Al-Asmar.

 

18. http://www.youtube.com/watch?v=wnlRVKVuo7M&feature=youtu.be.

 

19. http://www.youtube.com/watch?v=wnlRVKVuo7M&feature=youtu.be.

 

20. Cfr. GINETTE HESS SKANDRANI, La nouvelle Libye démocratique, tribaliste, takfiriste, otanesque, oscurantiste…, “La voix de la Libye”, 26 agosto 2012 (http://lavoixdelalibye.com/?p=5574).

 

21.  Qui una biografia: http://alsimsimah.blogspot.it/search/label/Biographie%20de%20Sidi%20Ahmed%20Zarrouqq.

 

22. Shaykh Ahmad Zarroq’s grave has been desecrated in Libya, articolo del 26 agosto 2012, che segnala anche un filmato in cui un’autorità islamica residente in Canada denuncia in maniera molto chiara l’azione dei salafiti: http://www.youtube.com/user/ShaykhFaisalVideoBlo?feature=watch). Per giudicare il livello “intellettuale” di questi ‘picconatori islamici’, si veda quest’intervista, nella quale il custode della moschea-mausoleo di ‘Uthmân Bâshâ, in Libia, racconta alcuni aneddoti relativi al raid distruttivo di cui è stata oggetto: http://www.youtube.com/watch?v=xzwskvKyWqY.

 

23. Il riferimento è a luoghi di culto standardizzati, costruiti secondo uno stile inconfondibile, alieno rispetto alla storia e alle tradizioni del luogo, dai quali naturalmente sono banditi tutti gli elementi cosiddetti “superstiziosi”. I Balcani si sono riempiti, da una decina d’anni a questa parte, di moschee di questo tipo.

 

24 Cfr. ENRICO GALOPPINI, Solo un santo ci può salvare dalla “crisi”, “Europeanphoenix.it”, 22 dicembre 2011,  http://europeanphoenix.it/component/content/article/3-societa/206-solo-un-santo-ci-puo-salvare-dalla-crisi.

T. Sunic: Tragic Identity

Tomislav Sunic

Tragic Identity

lundi, 27 janvier 2014

La politique énergétique européenne

La politique énergétique européenne
Un désastre politique et financier

Michel Gay
Ex: http://metamag.fr

Depuis 10 ans, la politique énergétique de l'Europe est un désastre qui continue à s'amplifier. La première directive européenne de 2003 concernant les énergies renouvelables, dites "vertes" a été à l’origine de toutes les dérives.


Alors que la France avait mené depuis le Général de Gaulle une politique indépendante, responsable, cohérente, la Commission Européenne a décidé en 2001 d’imposer à chaque pays des directives motivées par des a priori idéologiques et ne tenant pas compte des spécificités de chaque pays.


 

Cette première directive de 2003, fixant un objectif de 21% de la consommation intérieure brute à partir des sources d'énergies renouvelables en 2010, a été une imposture. Sous la pression de l’Allemagne, de lobbies écologistes anti-nucléaires, très influents à Bruxelles, et de la passivité inadmissible des négociateurs français, le nucléaire a été volontairement éliminé des énergies non émettrices de gaz à effet de serre (GES), alors que l’objectif de la directive était principalement la lutte contre le réchauffement climatique.


L’Europe a gravement failli en excluant le nucléaire des énergies non émettrices de GES et elle est responsable de dizaines de milliards d’euros engloutis en pure perte. La directive dite des 3 x 20, qui lui a succédé en 2008, a été appliquée dans notre pays par la loi de programmation du 3 août 2009 issue du Grenelle de l’environnement. Cette loi prévoit en particulier que la part des énergies renouvelables sera portée à 23% en 2020 dans la consommation d'énergie finale. Elle a été votée à la quasi unanimité des députés. Les conséquences économiques, environnementales et sociétales pour notre pays sont désastreuses.


Des dizaines de milliards d’euros ont été engloutis en pure perte dans les éoliennes et les panneaux photovoltaïques. L’investissement devra être renouvelé trois fois par rapport au nucléaire compte tenu de la durée de vie de ces installations qui est au maximum de 20 ans. Ceci entraîne une augmentation du coût de l’électricité à la charge des consommateurs, et notamment des plus pauvres. Et pendant 20 ans, EDF a une obligation d'achat de l’électricité à des prix exorbitants. Cela entraîne aussi un accroissement des émissions de CO2 dues à l’intermittence qu'il faut compenser par des centrales à gaz ou à charbon comme en Allemagne en ce moment.

De plus, la fabrication des modules solaires se fait en Chine et nous achetons nos éoliennes au Danemark, à l'Allemagne et à l'Espagne. L’objectif de 5 GWc d'énergie solaire prévu en 2020 par le Grenelle de l’environnement sera atteint fin 2013, soit 6 ans plus tôt. Il aura coûté en investissement plus de 30 milliards d’euros qu’il faudra renouveler trois fois sur 60 ans alors que l’énergie produite, à peine 1% de la production totale, pouvait être produite par un réacteur nucléaire de 600 MW ( le tiers de la production de Fessenheim qui comprend deux réacteurs de 900 MW) pour un investissement de moins de deux milliards, soit 7 fois moins. Les consommateurs et les contribuables paieront plus de 1,5 milliards par an et ceci pendant 20 ans, soit une augmentation de la facture annuelle d’électricité d’une cinquantaine d’euros!


La directive européenne des 3 x 20 concernant l’efficacité énergétique faisant référence à l’énergie primaire conduit à pénaliser le recours à l’électricité pour le chauffage au profit du gaz, ce qui est une aberration. Un des objectifs de la directive européenne concernant la libéralisation des marchés de l’électricité est de déstabiliser le leader européen et même mondial de l'électricité, EDF. Toute politique énergétique responsable, doit être basée sur les deux objectifs prioritaires suivants :


1) L’indépendance énergétique, c'est-à-dire dire la diminution du recours aux énergies fossiles importées,

2) Le coût le plus bas possible de l’énergie. Le commissaire européen (M. Oettinger) semble enfin découvrir ces objectifs avec 10 ans de retard.

L’Europe doit elle intervenir ? La question est posée du rôle de l’Europe dans la politique énergétique. Il n'est pas indispensable d’avoir recours aux technocrates de Bruxelles pour prendre des décisions de bon sens. Plus de 90 % de notre électricité est produite sans émissions de CO2 grâce au nucléaire et aux barrages. La réduction des gaz à effet de serre n’est donc pas un objectif prioritaire dans la politique énergétique de la France qui est un des pays les plus vertueux au monde dans ce domaine. Il faut rappeler que notre pays représente 65 millions d’habitants de la planète sur plus de 7 milliards d’habitants dont la plupart se désintéressent totalement du réchauffement climatique. Il en découle les principales propositions suivantes :


1) Garantir une part d’au moins 75% de nucléaire pour continuer à bénéficier d'une production massive d'électricité à bon marché.

2) Prolonger la durée de vie du parc actuel jusqu’à 60 ans si possible.

3) Préparer le recours dés 2050 aux réacteurs de la génération 4 en lançant le plus rapidement possible la construction du réacteur ASTRID (600 MWe) prévue à Marcoule et intensifier aussi la recherche sur le cycle Thorium - Uranium 233.

4) Accroître le recours à l’électricité en remplacement des matières fossiles (dans l’industrie, le chauffage, les transports par le développement des voitures électriques, les liaisons ferroute,...

5) Stopper de toute urgence les aides accordées aux énergies éoliennes et surtout au panneaux photovoltaïques dont les coûts pour la nation se chiffrent à plusieurs milliardsd’euros dépensés en pure perte. Ces subventions inutiles ont atteint 3,6 Mds€ en 2011, 4,33 Mds€ en 2012 et la Commission de régulation de l'énergie  prévoit 5,1 Md€ en 2013.

6) Supprimer les obligations de rachat par EDF de l’électricité provenant de ces énergies à des prix scandaleusement élevés et dont le coût se répercute pendant 20 ans au niveau du consommateur et notamment des plus pauvres. Cette taxe qui va perdurer doit apparaître comme un impôt.

7) Modifier la norme aberrante RT 20124 qui pénalise le recours à l’électricité pour le chauffage au profit du gaz.

8) Mener une action incitative contre tous les gaspillages (y compris financiers dans certaines énergies renouvelables) par une politique de formation à l’école et d’information par les moyens audio visuels.

9) Poursuivre les actions décidées par la loi du 9 août 2009 concernant les rénovations thermiques des bâtiments et le transport.

10) Développer l‘utilisation de la biomasse pour la production électrique, le chauffage collectif, développer la filière du biogaz.

11) Supprimer ou modifier le principe de précaution, véritable frein à l’innovation et au progrès, que seuls l’Allemagne, la France et le Brésil ont inscrit dans leur constitution.

Dans le contexte actuel de mondialisation et de libéralisation de l’énergie imposé par l’Union européenne, il appartient à l’Etat, comme cela a été le cas pendant 60 ans, d’avoir la maîtrise de la politique énergétique du pays.


La politique européenne menée depuis plus de 10 ans, politique mise en oeuvre dans notre pays en 2012 avec le Grenelle de l’environnement, est une faute grave qui ne peut conduire qu'à un désastre encore plus grand pour la compétitivité de notre industrie, déjà si mal en point, et pour le niveau de vie des français. Il faut être conscient que les dégâts "acquis" par contrat devront être supportés par tous les français pendant prés de 20 ans.

Comme l’a écrit le 2 février 2012 le Président Giscard d'Estaing : "L'abandon de l'indépendance énergétique de la France serait plus qu'une faute, ce serait un crime".

Deutsche Russen in Sibirien

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Deutsche Russen in Sibirien

Ex: http://www.blauenarzisse.de

BN-​Gespräch. Alexander Geier ist Vorsitzender des Deutsch-​Russischen Hauses (DRH) im sibirischen Tomsk. Frank Marten sprach mit ihm über Geschichte, Gegenwart und Identität der Russlanddeutschen.

Blaue​Narzisse​.de: Herr Geier, spielen die deutschen Wurzeln bei den Russlanddeutschen heute überhaupt noch eine Rolle?

Diese Frage kann ich nicht eindeutig beantworten. Es gibt auf jeden Fall starke regionale Abweichungen. So hat sich die deutsche Sprache bei den Russlanddeutschen in Kasachstan wesentlich besser erhalten als bei den Russlanddeutschen in Sibirien. Die Gründe für diese Entwicklung kann ich jedoch selber nicht nennen. Ein positives Beispiel für Sibirien ist die Situation der Russlanddeutschen in Omsk. Denn bereits 1911 sind unter dem damaligen russischen Ministerpräsidenten Pjotr Stolypin (er stammte aus Dresden, Red.) zahlreiche Russlanddeutsche aus dem Wolgagebiet ausgewandert. Aus ökonomischen Gründen kamen sie in die Gegend um das sibirische Omsk.

Als was sehen sie sich? Als Russe, Deutscher oder als Synthese?

Diesbezüglich bin ich hin und hergerissen. Aufgrund meiner Erziehung und meiner Kindheit würde ich mich als Deutscher sehen. Obwohl meine Eltern in Russland lebten, genoss ich eine deutsche Erziehung. So las mir meine Großmutter stets deutsche Gedichte und Märchen vor.

Aber aufgrund meines Lebensschwerpunktes in Russland mit meinen vielen russischen Freunden bin ich auch Russe. Deshalb sind mir viele Deutsche bei meinen Besuchen in Deutschland fremd. Die Russlanddeutschen in Russland jedoch sehe ich als meine Landsmänner. Zusammenfassend kann ich sagen, dass ich mich als Deutscher, der in Russland lebt, fühle.

Was macht für sie eine spezifisch deutschrussische Kultur aus? Was unterscheidet sie von deutscher Kultur?

Die Basis für die Russlanddeutsche wurde vor mehr als 200 Jahren mit dem Erlass Katharina der Großen gelegt. So benutzen wir Russlanddeutsche Ausdrücke und Redewendungen, die heutzutage in Deutschland niemand mehr verwendet. Beispielsweise begrüßen sich einzelne Russlanddeutsche mit der Redewendung „Zeit bieten“. Wenn man in Deutschland sagt, „Das Leben geht vorbei“, sagen die Russlanddeutschen: „Nur der Buchel bleibt hinten“. Aufgrund dieser traditionellen Sprachweise sind auch die Handlungsweisen der Russlanddeutschen von traditionellen Intentionen geprägt.

Gibt es eine besondere „deutschrussische Mentalität”? Wie würden sie diese beschreiben?

Wie bereits erwähnt, sind die Russlanddeutschen traditioneller als die Deutschen in Deutschland. Der Vater wird stets als Patriarch der Familie wahrgenommen. Ich beispielsweise sieze meinen Vater, der nun mit meiner Mutter in Deutschland lebt. Die traditionelle Rollenverteilung innerhalb der Familie genießt bei den Russlanddeutschen immer noch einen hohen Stellenwert.

Ich kenne einen Mann, der russlanddeutsche Wurzeln hat, sich selbst jedoch als Angehöriger der russischen Ethnie sieht. Dieser zeichnet allerdings seit knapp 30 Jahren dreimal am Tag das Wetter auf und konnte den Projektteilnehmern die Wetterlage an einem bestimmten Tag vor sechs Jahren schildern. Dieses Beispiel zeigt, dass die meisten Russlanddeutschen aufgrund ihrer Liebe zur Ordnung und zur Sorgfalt im Herzen immer Deutsche geblieben sind.

Woher stammt Ihre Familie? Wie und wann kam diese nach Russland?

Meine Familie entstammt dem Dialekt nach aus dem Dreiländereck der heutigen Bundesländer Hessen, Rheinland-​Pfalz und Baden-​Württemberg. In das damalige Zarenreich ist die Familie nach dem Erlass Katharina der Großen ab 1763 übergesiedelt. Jedoch habe ich keine Angaben über den genauen Zeitpunkt.

Wie kamen Sie in das sibirische Tomsk?

Ich wuchs in Kasachstan auf und lebte dort bis zu meinem zwanzigsten Lebensjahr. Nach Sibirien ging ich in erster Linie aufgrund meines Studiums in Novosibirsk. Im Alter von 27 Jahren zog ich 1986 nach Tomsk. Sie war damals eine für Ausländer geschlossene Stadt.

Was machen Sie heute im DRH? Welche Aufgaben hat es?

Das DRH in Tomsk wurde 1993 gegründet und ist eine staatliche Institution. Wie der Name erahnen lässt, stehen bei uns die Russlanddeutschen im Fokus unserer Arbeit. Unser primäres Ziel ist die Erhaltung der russlanddeutschen Kultur und Sprache. In diesem Sinne führen wir viele Projekte durch, organisieren Sprachcamps und Austausche mit deutschen Schulen oder Institutionen. Im Mai 2013 tagte ein Deutsch-​Russisches Managertreffen bei uns in Tomsk. Daneben bieten wir selbstverständlich Sprachkurse in Deutsch an und haben sogar eine Tanzgruppe.

Wie werden die Russlanddeutschen von der Mehrheit der Russen wahrgenommen? Gibt es Probleme?

Im modernen Russland gibt es glücklicherweise keine Probleme oder Vorurteile gegenüber uns Russlanddeutschen. Dies war zur Zeit der Sowjetunion anders. Ich durfte beispielsweise niemals in die DDR reisen. Für die Mehrheit der Russlanddeutschen wurden die Hürden für einen Auslandsaufenthalt erheblich erhöht.

Funktioniert heute die Zusammenarbeit mit staatlichen Agenturen und Behörden?

Da das DRH eine staatliche Institution ist, pflegen wir natürlich Kontakte und Beziehungen zu anderen Agenturen und Behörden. Aufgrund dessen ist das DRH dem Kulturdepartement von Novosibirsk unterstellt. Wir finanzieren uns aus dem Regionalfond des Oblast (Einheit für einen größeren Verwaltungsbezirk, Red.) Tomsk.

Gibt es eine Zusammenarbeit mit deutschen Behörden, Organisationen bzw. Verbänden der Russlanddeutschen?

Natürlich existiert eine Zusammenarbeit. Allein aufgrund der Vielzahl von Russlanddeutschen in Deutschland pflegen wir zahlreiche Kontakte zu den verschiedenen Verbänden der Russlanddeutschen. Des weiteren gibt es Kontakte zum Deutschen Akademischen Austauschdienst e. V. (DAAD), dem Goethe-​Institut, der Robert-​Bosch Stiftung und dem Deutschen Generalkonsulat in Novosibirsk.

Herr Geier, vielen Dank für das Gespräch!

Anm. der Red.: Mit der Geschichte der Russlanddeutschen hat sich Fabian Flecken hier beschäftigt.

Le travail contre la finance apatride

Le travail contre la finance apatride

par Charles de Meyer

Ex: http://fortune.fdesouche.com

 

 

 

 

 

 

 

Dans un silence médiatique digne des plus grandes heures de l’autocensure politique, deux nouvelles impliquant les argentiers cosmopolites passés maîtres des décisions économiques mondiales ont été révélées cette semaine. La première concerne l’assouplissement des règles dites de Bâle III qui visaient à une meilleure réglementation des couvertures de risques par les grandes banques cosmopolites, la seconde mettait en cause les traders de la Deutsche Bank accusés d’avoir manipulé certains cours à Wall Street.

Ce  retour d’une finance cannibale alors que la commission européenne a du se résoudre à infliger 1,7 milliards d’euros d’amende aux grands groupes ayant manipulés les cours entre l’euro et le yen montre combien les argentiers de l’oligarchie sont devenus la clef de voute des systèmes de domination internationaux qui régissent les lois de production de l’élite et les contraintes assignées aux Peuples réduits à l’Etat de multitude afin d’empêcher toute reprise en main des détenteurs de la légitimité politique.

Dans une société liquéfiée par la dictature des rapports marchands érigés en modèle de l’organisation sociale restaurer ce pouvoir sur ses propres choix implique de trouver un médiat d’expression de sa résistance: le travail en tant que lieu mais aussi en tant qu’investissement de soi dans les limites de sa Nature peut devenir un ressort de l’opposition à la dégradation oligarchique du pouvoir.

La société marchandisée.

« Superficialité, incohérence, stérilité des idées et versatilité des attitudes sont donc, à l’évidence, les traits caractéristiques des directions politiques occidentales. Mais comment expliquer leur généralisation et leur persistance? » Cornelius Castoriadis in La crise des sociétés occidentales.

Quelques sachants  ont voulu nous présenter les vœux du pleutre de Tulle comme étant un virage impressionnant en faveur du social-libéralisme. Triste aveux des ignares qui avaient cru qu’Hollande et son régime s’attacheraient à combattre les forces de la finance dérégulée alors même que les socialistes français font parti de la clique ayant le plus œuvré pour la déconstruction des frontières et l’ensauvagement du capitalisme. De Pierre Bérégovoy à Pierre Moscovici, tous sont allés, dans le secret des cercles et des machins internationaux, dans le sens d’une dérégulation dont nous continuons de goûter les fruits pourris tombés  avec les tremblements de la crise financière en 2007.

Une excellente définition de la dérégulation est disponible dans le dictionnaire de Novlangue de la fondation Polémia: « dérégulation: mot marqueur désormais connoté positivement au sein de l’Union Européenne et destiné à traduire le fait que le domaine du marché ne cesse de s’étendre aux dépens de la souveraineté politique. »

Un pouvoir oligarchique tel que celui qui règne actuellement en France et dans force pays occidentaux doit suivre, tout en essayant de les contrôler, les évolutions des structures économiques, sociales ou démographiques et donc renouveler le personnel qui fait sa composition. Depuis les années 80 notre élite a l’adoration uniforme de quelques veaux ornementés comme le relativisme morale, le mondialisme, la haine des pouvoirs légitimes et la dictature de la mobilité opaque des capitaux. C’est en saisissant ce creuset idéologique commun, cet élément fédérateur des élites occidentales qu’on peut désigner la racine du mal emprisonnant les dispositifs politiques selon leurs strates nationales ou supranationales. Antonio Négri dans Traversées de l’Empire de résumer idéalement l’influence de ces déterminations sur les méthodes de l’oligarchie :  «  l’Empire est la seule forme à travers laquelle le capital et son régime néolibéral peuvent conserver et garantir leur ordre mondial. »

Néolibéral voilà un mot qui ennuie, qui dérange. Parmi les résistants, certains y voient une simplification grossière, une attaque contre le prisme d’engagement centré sur les libertés fondamentales. C’est préférer taire les torts d’un système hostile aux souverainetés et finalement aux libertés concrètes plutôt que d’engager parfois son modèle de pensée.

Il est maintenant indéniable que l’abandon des décisions aux forces du marché, que l’intérêt atomique comme aune de la décision rationnelle, que la réduction de l’Etat à une peau de chagrin ou encore que la compétition comme maîtresse de l’organisation n’ont fait que violer les consciences des individus et ont entaché les forces des Nations qui protégeaient et incarnaient le pays réel.

L’accord de libre échange entre l’Union Européenne et le Canada, celui en préparation avec les Etats-Unis, les règles ultra contraignantes d’une Organisation Mondiale du Commerce aux ordres des intérêt américains sont autant de rupture avec l’assentiment du pays réel, qui est l’unique garant de l’expression de la souveraineté populaire. Le philosophe Henri Hude de nous dire dans Ethique et politique :

On dit que les nations européennes ont besoin d’adapter leurs institutions politiques aux exigences de l’économie de  marchés. En réalité, elles ont besoin de démocratiser l’économie de marché aujourd’hui oligarchique, qui se traduit par la croissance continuelle du chômage, l’exagération des flux migratoires et la destruction de l’environnement. Car ces trois problèmes sont solidaires. Elles n’ont absolument pas à aligner leurs institutions politiques sur le fonctionnement de l’économie de marché oligarchique, ou alors autant dire qu’il faut supprimer les démocraties. Et on les supprime si on asservit les nations.

Le travail comme joug ou comme enrichissement collectif.

J’applaudis François lorsqu’il dit que les « lamentations qui dénoncent un monde barbare » sont contre-productives. Leur défaut est qu’elles nous font nous plaindre de ce qui nous arrive, nous obsédant sur nos bobos et nous détournant de l’aide à apporter aux autres. Mais ne confondons pas le pleurnichage nostalgique sur un passé idéalisé avec le cri d’alarme qui met en garde notre prochain lorsqu’il s’interdit d’avoir un avenir.

Le danger de l’Eglise est ce que les juristes appellent « non-assistance à personne en danger », la victime pouvant être une société, une civilisation, voire le genre humain. A tort ou à raison, on a reproché à Pie XII de s’être tu. Il se pourrait que l’Eglise soit aujourd’hui à peu près la seule à dénoncer des périls moins bruyants, mais qui pourraient être aussi graves à longue échéance. Rémi Brague, article dans le journal Le Monde le 27 septembre 2013

Les défenseurs de la Vie et de la dignité humaine demeurent cependant souvent penauds dans leurs propositions alternatives aux cadres conceptuels et politiques du néolibéralisme. Les uns confondent la victoire d’une oligarchie avec la liberté coordonné de l’ancien régime, niant dès lors les vertus remarquables des corporations, les autres restant abasourdis, fatalistes devant une sorte de sens de l’histoire contre lequel ils ne pourraient  combattre. Ne limitons pas le discours aux anathèmes contre les lâches, les rendus mais tentons de proposer une possibilité à chacun d’entre nous de combattre la logique de l’intérêt oligarchique-si bien résumée par Milton Friedman lorsqu’il affirmait que le seul rôle d’une entreprise était de « faire des profits »- dans son rapport quotidien au travail. Nous pourrions partir encore d’une intéressante définition proposée par le dictionnaire de Novlangue : « ressource humaine : mot marqueur: révélateur de l’estime portée à la personne humaine par la société marchande. » Or l’oligarchie n’a pas inventé la société marchandisée, au contraire, elle rejoue sans cesse l’échec du capitalisme sauvage du XIX ème siècle qui enfanta des guerres fratricides européennes, c’est Polanyi qui nous apprend dans la Grande Transformation combien la marchandisation de l’homme est son processus inéluctable et ne peut aboutir qu’à l’avilissement des organisations sociales.

Benoît XVI de préciser dans une exhortation d’avril 2011 combien la dignité du travailleur était le gage d’une société vertueuse:

Chers amis, le travail aide à être plus proches de Dieu et des autres. Jésus lui-même a été un travailleur, il a même passé une grande partie de sa vie terrestre à Nazareth, dans l’atelier de Joseph. L’évangéliste Matthieu rappelle que les gens parlaient de Jésus comme du « fils du charpentier » (Mt 13, 55) et à Terni, Jean-Paul II parla de l’ »Evangile du travail », en affirmant qu’il était « écrit surtout par le fait que le Fils de Dieu… en se faisant homme, a travaillé de ses mains. Plus encore, son travail, qui a été vraiment un travail physique, a occupé la plus grande part de sa vie sur cette terre, et il est ainsi entré dans l’œuvre de la rédemption de l’homme et du monde » (Discours aux ouvriers, Terni 19 mars 1981; cf. ibid.). Cela nous parle déjà de la dignité du travail, et même de la dignité spécifique du travail humain qui s’inscrit dans le mystère même de la rédemption. Il est important de le comprendre dans cette perspective chrétienne. Souvent, au contraire, il est considéré uniquement comme un instrument de profit, ou même, dans diverses situations dans le monde, comme moyen d’exploitation et donc d’offense à la dignité même de la personne. Je voudrais également évoquer le problème du travail le dimanche. Malheureusement, dans nos sociétés, le rythme de la consommation risque de nous priver également du sens de la fête et du dimanche comme jour du Seigneur et de la communauté.

Le travail n’est pas la source de réalisation de soi comme voulût l’expliquer Hegel au XIX ème siècle et nous ne sentons que trop bien que l’organisation des fallacieuses idylles entre les salariés et leurs entreprises, voire désormais de l’optimisation de leurs parcours afin d’être « entrepreneurs d’eux-mêmes », n’aboutissent qu’à une société du compromis relativiste qui finit toujours par faire de la jouissance-monétaire ou physique, voire monétaire et physique- l’horizon du corps social.

L’Homme n’a donc jamais à chercher sa dignité dans le travail, sa dignité précède l’emploi de ses forces.

En effet, si elle ne la précède pas, comment concevoir que nous ne devenions pas les partisans d’une Cité égoïste, oublieuse de ceux dont la Nature ou les dons ne correspondent pas aux exigences requis par des organisation humaines, qui plus est souvent dirigées contre la dignité humaine. N’est ce pas une traitrise de la droite de l’Argent que d’abandonner aussi la flamme résidant en chacun à la dictature d’un système et de marchés déifiés en condamnant une prétendue facilité par l’assistanat ou la fainéantise sans chercher à organiser l’étendu du monde à hauteur humaine.

Le travail est pour nombre de nos lecteurs le lieu des rencontres, du don de son excellence, de l’expression d’une part de son devoir d’Etat. Il doit donc être la zone privilégiée de notre confrontation réelle, prégnante avec les inspirations qui président au régime oligarchique que nous honnissons : structures de péché, mondialisation de l’indifférence, abandon des libertés de conscience, dictature de l’Argent. Cette attention aux autres et à la projection de soi effectuée dans son emploi en se fondant sur des principes dignes est un levier politique d’une force primordiale. Elle permet alors à l’honnête homme, hostile au poison partisan, d’être politique dans ses choix et dans ses réflexion, le travailleur peut et doit être politique d’abord pour combattre l’oligarchie! Et Maurras, toujours lui, de nous donner la voie dans Plus que jamais…Politique d’abord!

Je conclus :

Toutes les études sociales du monde ! Toutes les études corporatives ! Et tant  qu’on voudra ! Et encore ! Et toujours ! Elles peuvent prendre, chemin faisant, d’utiles services. Mais ce sont des études. Que l’étude soit sociale ! Mais l’action doit être politique, et j’oserais dire, maintenant, non plus politique d’abord, mais politique uniquement.

Que l’on ne voie pas cela aujourd’hui, c’est à crier de douleur ! Surtout que l’on ne sente pas que tous les souffles policiers du régime tendent à nous précipiter dans une fausse direction, il faut être un orateur à tête légère, et encore plus légère que celle de la plupart des orateurs « sociaux » pour faire honnêtement la besogne de Z.

Nouvel Arbitre

La invasión israelí de Gaza y los campos marinos de gas

 
por Prof. Michel Chossudovsky
 

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La invasión militar de Gaza por parte del ejército israelí en diciembre de 2008 tiene una relación directa con el control y posesión de las estratégicas reservas marinas de gas.

 

Se trata de una guerra de conquista. En la costa de Gaza hay unas inmensas reservas de gas que se descubrieron en 2000.

 

En un acuerdo firmado en noviembre 1999 la Autoridad Palestina (AP) concedió los derechos durante 25 años de prospección de gas y de petróleo a British Gas (BG Group) y a su socio ubicado en Atenas Consolidated Contractors International Company (CCC), propiedad de las familias libanesas Sabbagh y Koury.

 

Estos derechos sobre los campos marinos de gas corresponden en un 60% a British Gas, un 30% a Consolidated Contractors y un 10% al Fondo de Inversión de la Autoridad Palestina (Haaretz, 21 de octubre de 2007).

 

El acuerdo entre la AP y BG-CCC incluye la explotación de los campos y las construcción de un gaseoducto (Middle East Economic Digest, 5 de enero de 2001).

 

La licencia de BG cubre toda la zona marítima de Gaza, que es contigua a varias instalaciones marítimas de gas israelíes (véase el mapa abajo). Hay que indicar que el 60% de las reservas de gas a lo largo del litoral de Gaza e Israel pertenece a Palestina.

 

El grupo BG perforó dos pozos en 2000: Gaza Marina-1 y Gaza Marina-2. British Gas calcula que las reservas son del orden de 1.4 billones de metros cúbicos, valorados en unos 4.000 millones de dólares, según cifras hechas públicas por British Gas. El tamaño de las reservas de gas de Palestina podría ser mucho mayor.

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¿Quién es dueño de los campos de gas?

 

La cuestión de la soberanía sobre los campos de gas de Gaza es fundamental. Desde un punto de vista legal, las reservas corresponden a Palestina.

 

La muerte de Yasser Arafat, la elección del gobierno de Hamas y la debacle de la Autoridad Palestina han permitido a Israel establecer un control de facto sobre las reservas marítimas de gas de Gaza.

 

British Gas (Grupo BG) ha estado tratando con el gobierno de Tel Aviv y ha ignorado al gobierno de Hamas en lo que concierne a la explotación y derechos de prospección de los campos de gas.

 

La elección del primer ministro Ariel Sharon en 2001 supuso un momento crucial. El Tribunal Supremo israelí puso en tela de juicio la soberanía palestina sobre los campos marítimos de gas. Sharon declaró taxativamete que “Israel nunca compraría gas de Palestina”, dando a entender que las reservas marítimas de gas de Gaza pertenecen a Israel.

 

En 2003 Ariel Sharon vetó un acuerdo inicial que permitiría a British Gas suministrar a Israel gas natural de los pozos marítimos de Gaza (The Independent, 19 de agosto de 2003).

 

La victoria electoral de Hamas en 2006 provocó la desaparición de la Autoridad Palestina, que quedó confinada a Cisjordania, bajo el régimen mandatario de Mahmoud Abbas.

 

En 2006 British Gas “estuvo cerca de firmar un acuerdo para bombear gas a Egipto” (The Times, 23 de mayo de 2007). Según se informaba, el primer ministro británico Tony Blair intervino en nombre de Israel con el objetivo de hacer fracasar el acuerdo con Egipto.

 

Al año siguiente, en mayo de 2007, el gobierno israelí aprobó una propuesta del primer ministro israelí Ehud Olmert “de comprar gas a la Autoridad Palestina”. Se proponía un contrato de 4.000 millones de dólares, con unos beneficios del orden de 2.000 millones, mil de los cuales iba a los palestinos.

 

Sin embargo, Tel Aviv no tenía intención de compartir los ingresos con los palestinos. El gobierno israelí nombró un equipo de negociadores para discutir un acuerdo con el Grupo BG pasando por encima tanto del gobierno de Hamas como de la Autoridad Palestina: “Las autoridades de defensa israelíes quieren que se pague a los palestinos en bienes y servicios, e insisten en que no irá dinero alguno al gobierno controlado por Hamas” (Ibid).

 

El objetivo era fundamentalmente anular el contrato firmado en 1999 entre el Grupo BG y la Autoridad Palestina bajo Yasser Arafat.

 

Según el acuerdo propuesto en 2007 con BG, el gas palestino de la costa de Gaza iba a ser canalizado a través de un gaseoducto submarino al puerto israelí de Ashkelon y, por consiguiente, se iba a transferir a Israel el control sobre la venta del gas natural.

 

El plan fracasó y se suspendieron las negociaciones:

 

“El director del Mossad Meir Dagan se opuso a la transacción por motivos de seguridad, [afirmando] que el dinero recaudado serviría para financiar el terrorismo” (Miembro del Knesset Gilad Erdan, comparecencia ante el Knesset sobre “La intención del viceprimer ministro Ehud Olmert de comprar gas a los palestinos cuando el dinero pagado servirá a Hamas”, 1 de marzo de 2006, citado por el teniente genera (retirado) Moshe Yaalon, Does the Prospective Purchase of British Gas from Gaza’s Coastal Waters Threaten Israel’s National Security? , Jerusalem Center for Public Affairs, octubre de 2007).

 

La intención de Israel era evitar que se pagaran tasas a los palestinos. En diciembre de 2007 el Grupo BG abandonó las negociaciones con Israel y en enero de 2008 cerró su oficina en Israel (Página web de BG).

 

El plan de invasión sobre la mesa

 

Según fuentes militares israelíes, el plan de invasión de Gaza bajo la “Operación Plomo Fundido” se puso en marcha en junio de 2008:

 

“Fuentes de defensa afirmaron que el ministro de Defensa Ehud Barak ordenó al ejército israelí que se preparara para la operación hace unos seis meses [junio o antes de junio], a pesar de que Israel estaba empezando a negociar un acuerdo de alto el fuego con Hamas.”(Barak Ravid, Operation “Cast Lead”: Israeli Air Force strike followed months of planning, Haaretz, 27 de diciembre de 2008).

 

Ese mismo mes las autoridades israelíes contactaron con British Gas con vistas a reanudar las negociaciones concernientes a la compra de gas natural de Gaza:

 

“Tanto el director general del ministerio de Finanzas Yarom Ariav como el director general del ministerio de Infraestructuras Hezi Kugler han acordado comunicar a BG la intención de Israel de reanudar las negociaciones. Las fuentes añadieron que BG todavía no ha respondido oficialmente a la petición de Israel, pero es probable que ejecutivos de la compañía acudan a Israel dentro de pocas semanas para entablar negociaciones con los funcionarios del gobierno [israelí] ” (Globes online, Israel’s Business Arena, 23 de junio de 2008).

 

La decisión de acelerar las negociaciones con British Gas (Grupo BG) coincidió en el tiempo con la planificación de la invasión de Gaza que se inició en junio. Parecía que Israel anhelaba llegar a un acuerdo con el Grupo BG antes de la invasión, cuya planificación ya se encontraba muy avanzada.

 

Además, el gobierno de Ehud Olmert encabezó estas negociaciones sabiendo que se estaba planificando la invasión. Lo más probable era que gobierno israelí también contemplara un acuerdo político-territorial “post guerra” para Gaza.

 

De hecho, en octubre de 2008, dos o tres meses antes del comienzo de los bombardeos el 27 de diciembre, estaban en marcha las negociaciones entre British Gas y los altos cargos israelíes.

 

En noviembre de 2008 el ministro israelí de Finanzas y el de Infraestructuras ordenaron a Israel Electric Corporation (IEC) que entrara en las negociaciones con British Gas sobre la compra de gas natural de la concesión marítima de BG en Gaza (Globes, 13 de noviembre de 2008).

 

“El director general del ministerio de Finanzas Yarom Ariav como el director general del ministerio de Infraestructuras Hezi Kugler escribieron recientemente al director de IEC Amos Lasker para informarle de la decisión del gobierno de permitir que las negociaciones siguieran adelante, en la línea de la propuesta marco que aprobó a principios de este año.

 

El consejo de administración de IEC, encabezado por su presidente Moti Friedman, aprobó los principios de la propuesta marco hace unas semanas. Las conversaciones con el Grupo BG empezarán una vez que el consejo de administración apruebe la exención de la oferta” (Globes, 13 de noviembre 2008).

 

Gaza y la geopolítica de la energía

 

El objetivo de la ocupación militar de Gaza es transferir a Israel la soberanía de los campos de gas en violación del derecho internacional.

 

¿Qué se puede esperar tras la invasión?

 

¿Cuál es la intención de Israel respecto a las reservas naturales de gas de Palestina? ¿Un nuevo acuerdo territorial, con el estacionamiento de tropas israelíes y/o de “tropas de mantenimiento de paz”? ¿La militarización de toda la costa de Gaza, que es estratégica para Israel? ¿Confiscar pura y simplemente los campos de gas palestinos y declarar unilateralmente la soberanía israelí sobre las zonas marítimas de Gaza?

 

En ese caso, los campos de gas de Gaza entraría a formar parte de las instalaciones marítimas de Israel, que son contiguas a las de la costa de Gaza (véase supra Mapa 1).

 

Todas estas instalaciones marítimas también están unidas al corredor de transporte de energía de Israel que se extiende desde el puerto de Eilat, que es una vieja terminal de oleoducto, al puerto-terminal de oleoducto del mar Rojo y por el norte a Haifa. La idea es que se acabe uniendo por medio de oleoducto israelo-turco, en fase de estudio, al puerto turco de Ceyhan. Cyhan es la terminal de oleoducto transcaspio Baku-Tblisi-Ceyhan (BTC): “Lo que se está considerando es unir el oleoducto BTC al oleoducto Trans-Israel Eilat-Ashkelon, también conocido como Israel’s Tipline” (véase Michel Chossudovsky, The War on Lebanon and the Battle for Oil, Global Research, 23 de julio de 2006)

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Fuente: GlobalResearch

 

L’infréquentable Pierre-Joseph Proudhon

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L’infréquentable Pierre-Joseph Proudhon
 
 
par Edward Castleton
 
Ex: http://anti-mythes.blogspot.com
 
Que connaît-on de la pensée de Pierre-Joseph Proudhon, deux cents ans après sa naissance, le 15 janvier 1809 ? Une formule : « La propriété, c’est le vol ! », mais guère plus. Celui que Charles Augustin Sainte-Beuve décrivait comme le plus grand prosateur de son temps, ou Georges Sorel comme le plus éminent philosophe français du XIXe siècle, ne trouve plus asile que dans les librairies libertaires et sur les rayonnages d’érudits. A la différence d’autres penseurs et écrivains de la même époque — Karl Marx, Auguste Comte, Jules Michelet, Victor Hugo ou Alexis de Tocqueville —, les grandes maisons d’édition le dédaignent.

Le centenaire de sa naissance, en 1909, n’était pourtant pas passé inaperçu. Le président de la République, Armand Fallières, s’était rendu à Besançon, lieu de naissance de Proudhon, pour inaugurer une statue en bronze du « père de l’anarchisme ». Les sociologues durkheimiens (1), les juristes, les avocats républicains de la laïcité, des théoriciens du syndicalisme révolutionnaire et même des royalistes antiparlementaires s’intéressaient alors à lui.

Mais la vague anarcho-syndicaliste reflue rapidement. Les intellectuels et ouvriers qui appréciaient Proudhon avant la Grande Guerre tentent après la révolution russe de le transformer en un anti-Marx. Les pacifistes favorables à la création de la Société des Nations invoquent ses idées fédéralistes. De leur côté, des partisans de Vichy récupèrent certains aspects corporatistes de sa pensée afin d’asseoir la légitimité de leur régime. Cela ne suffit pas à sauver la statue de Proudhon, fondue par les nazis durant l’Occupation, mais le crédit du penseur auprès des progressistes s’en trouva durablement affecté.

D’autant que l’après-guerre favorise en France la domination intellectuelle du marxisme à gauche et relègue au second plan d’autres sources, pourtant très riches, de la pensée sociale du XIXe siècle. Exit Proudhon, donc, qui cherchait un moyen terme entre la propriété privée (appropriation exclusive des biens par des particuliers) et le communisme (appropriation et distribution égalitaire des biens des particuliers par l’Etat).

D’où sort ce précurseur d’une « troisième voie » anarchiste ? Né d’un père tonnelier-brasseur et d’une mère cuisinière, Proudhon se montre très doué pour les lettres classiques avant de devoir, en raison des problèmes financiers de sa famille, abandonner ses études pour travailler comme imprimeur. Grâce aux encouragements de certains Francs-Comtois, il obtient une bourse de trois ans de l’Académie de Besançon pour poursuivre des recherches linguistiques et philologiques. Proudhon mesure alors les écarts de classe et d’expérience qui le séparent des membres de cet institut censés suivre ses recherches, à Paris. Il perçoit aussi les limites des tentatives de théoriciens libéraux de la Restauration et de la monarchie de Juillet pour asseoir la souveraineté sur les « capacités » supérieures des possédants.

C’est l’époque du suffrage censitaire : qui possède vote pour élire quelqu’un qui possède encore plus que lui. Face au droit inviolable et sacré de propriété, la réalité de la misère, celle du paupérisme, contredit les espoirs des libéraux lorsqu’ils cherchent, au même moment, à enraciner l’ordre social dans le droit civil des particuliers.

Après les journées de juin 1848, il devient l’homme le plus diabolisé de son temps

Convaincu que la distribution des richesses au sein de la société importe davantage que la représentation politique, Proudhon ne voit pas dans l’élargissement du suffrage prôné par les républicains une solution suffisante au problème des inégalités sociales. Cette constatation l’amène à l’économie politique.

Il estime que la valeur d’une chose doit être évaluée selon son « utilité », c’est-à-dire ses effets sociaux, réels et matériels. Ses contemporains économistes, soucieux de la circulation des richesses à travers les échanges, la définissent indépendamment des besoins de subsistance des producteurs. « Les produits s’échangent contre les produits », dit alors Jean-Baptiste Say (1767-1832). Ce qui revient à dire que la vente des marchandises est favorisée par le commerce d’autres marchandises et que, en dernière instance, les produits valent ce qu’ils coûtent. Assise sur des conventions, la valeur n’a pas de base fixe.

Selon Proudhon, elle s’étalonne par conséquent à l’aune de son utilité. Bien entendu, l’idéal de l’équilibre entre production et consommation reste souhaitable, mais, pour y arriver, le produit vendu et le travail que ce produit incorpore doivent se trouver constamment en adéquation. Or la nature juridique de la propriété fait obstacle à des échanges égalitaires car la richesse reste concentrée entre les mains des propriétaires, rentiers et capitalistes. Il conviendrait donc de lire la loi des débouchés de Say (l’offre crée sa demande) d’une manière beaucoup plus révolutionnaire.

Curieusement, ces thèses attirent des économistes libéraux contemporains, tel Adolphe Blanqui, frère de Louis Auguste, le révolutionnaire. Leur caractère iconoclaste paraît en mesure de jeter un pont entre la critique des socialistes (auxquels Proudhon reproche d’écrire des amphigouris néochrétiens exprimant des sentiments vagues et bien-pensants, comme la fraternité) et celle des économistes, juristes et philosophes de l’ordre établi.

Sur ce terrain, Marx lui-même a apprécié la théorie de la plus-value que Proudhon formulait dans Qu’est-ce que la propriété ? (1840) : « Le capitaliste, dit-on, a payé les journées des ouvriers ; pour être exact, il faut dire que le capitaliste a payé autant de fois une journée qu’il a employé d’ouvriers chaque jour, ce qui n’est point du tout la même chose. Car, cette force immense qui résulte de l’union et de l’harmonie des travailleurs, de la convergence et de la simultanéité de leurs efforts, il ne l’a point payée. Deux cents grenadiers ont en quelques heures dressé l’obélisque de Louqsor sur sa base ; suppose-t-on qu’un seul homme, en deux cents jours, en serait venu à bout ? Cependant, au compte du capitaliste, la somme des salaires eût été la même. Eh bien, un désert à mettre en culture, une maison à bâtir, une manufacture à exploiter, c’est l’obélisque à soulever, c’est une montagne à changer de place. La plus petite fortune, le plus mince établissement, la mise en train de la plus chétive industrie, exige un concours de travaux et de talents si divers, que le même homme n’y suffirait jamais. »

Sans doute Marx partageait-il aussi la critique que Proudhon avait faite de ce que, dans ses manuscrits de 1844, il appellerait le « communisme grossier ». La rupture entre les deux hommes, qui se fréquentaient à Paris, intervint en 1846. Marx ne tarda pas à exprimer ses sarcasmes envers un auteur qui préférait, comme il le lui écrivit dans sa lettre de rupture, brûler la propriété « à petit feu ». Il considérait le désir de Proudhon de réconcilier prolétariat et classe moyenne pour renverser le capitalisme comme l’inclination d’un « petit-bourgeois constamment ballotté entre le capital et le travail, entre l’économie politique et le communisme ».

A la suite de la révolution de 1848 et de l’instauration de la IIe République, Proudhon est élu député et siège à la commission des finances de la Chambre. Il y réclame la création d’une banque nationale, capable de centraliser la finance ; la monnaie, gagée sur la production, n’y aurait qu’une valeur purement fiduciaire (le franc est alors gagé sur l’or). Il réclame aussi la réduction des taux d’intérêt, d’escompte, et celle des loyers et des fermages. Après les journées de Juin (2), ces propositions lui valent le statut d’homme le plus caricaturé et diabolisé de son temps par la presse bourgeoise.

Les projets proudhoniens de réforme se soldant par un échec, leur auteur va mener une réflexion sur les apories de la représentation politique. A ses yeux, l’expérience de la IIe République a représenté l’émergence d’une oligarchie élective au sein de laquelle les députés ne sont pas de réels mandataires, le consentement des citoyens aux lois n’étant qu’indirectement exprimé lors des élections législatives.

La plupart du temps, le peuple demeure donc impuissant face à ses délégués, qu’il ne peut sanctionner qu’en refusant de les réélire. De fait, la coupure entre élus et électeurs se creuse rapidement. Et Proudhon témoigne : « Il faut avoir vécu dans cet isoloir qu’on appelle une Assemblée nationale pour concevoir comment les hommes qui ignorent le plus complètement l’état d’un pays sont presque toujours ceux qui le représentent. » (Les Confessions d’un révolutionnaire, 1849.)

Le prolétariat devrait créer des associations fondées sur le principe de mutualité

Mais son analyse va au-delà de ce simple constat : il estime que la Constitution de 1848 confère trop de pouvoir exécutif au président de la République et que l’évolution vers une dictature est inéluctable. Emprisonné pour avoir dénoncé l’affaiblissement de l’Assemblée et les menées de Louis Napoléon Bonaparte (3), déçu ensuite tant par la couardise de la bourgeoisie face au coup d’Etat du 2 décembre 1851 que par la popularité du régime impérial dans les classes populaires, Proudhon observe avec amertume, de sa cellule, l’installation du Second Empire (lire « [16665] », les extraits de ses carnets inédits).

A sa libération, en 1852, il s’élève contre la concentration des richesses — liée aux concessions des chemins de fer et aux connivences des spéculateurs à la Bourse — entre les mains de quelques-uns. Proudhon doit, en 1858, s’exiler en Belgique afin d’éviter un nouvel emprisonnement après la publication de son ouvrage anticlérical De la justice dans la Révolution et dans l’Eglise. Il ne regagne Paris qu’à la fin de sa vie, plus pessimiste que jamais quant au caractère « démocratique » du suffrage universel.

Dans ses derniers écrits avant sa mort, le 19 janvier 1865, il dénonce même l’inutilité des candidatures ouvrières. Le prolétariat devrait rompre avec les institutions « bourgeoises», créer des associations fondées sur le principe de mutualité et institutionnaliser la réciprocité. Bref, inventer une « démocratie ouvrière ».

Si on laisse de côté certains aspects des conceptions de Proudhon (antiféminisme, misogynie, voire antisémitisme), hélas fréquents chez les socialistes du XIXe siècle, sa pensée demeure d’actualité. Notamment compte tenu du climat de scepticisme face au fonctionnement du système démocratique dans les pays capitalistes avancés. Car il n’est pas certain que les intérêts des classes populaires et travailleuses soient aujourd’hui mieux « représentés » par les partis politiques qu’à l’époque de Proudhon...

Dans toutes les tentatives actuelles visant à « moderniser » le socialisme, existe-t-il une place pour une idéologie prônant une rupture de classe radicale mais pacifique ; exigeant l’organisation de la société en fonction d’une division du travail mutualiste et visant à une moindre différenciation des salaires ; recherchant la justice en se souciant de l’économie ; préférant la représentation socioprofessionnelle à un suffrage universel toujours susceptible de dégénérer en césarisme ; déclarant la guerre aux spéculateurs et aux grandes fortunes ; prêchant un fédéralisme radicalement décentralisateur et non point libre-échangiste ? Ou Proudhon n’est-il surtout destiné qu’à ceux, plus marginaux et moins médiatisés, qui préfèrent les cercles libertaires aux plateaux de télévision ?

En attendant l’improbable venue du président de la République à Besançon pour célébrer, le 15 janvier 2009, le bicentenaire de la naissance de Proudhon, on peut simplement espérer que ce penseur et ce militant retrouve une partie de la renommée qui était la sienne il y a cent ans.
 
 
Edward Castleton
 
Edward Castleton est l’éditeur du livre de P.-J. Proudhon, Carnets inédits : journal du Second Empire, CNRS Editions, Paris, à paraître en février.

Jack Donavan: Becoming the New Barbarians

Jack Donavan:

Becoming the New Barbarians

dimanche, 26 janvier 2014

Hoe een aanslag in Sochi het Midden Oosten in brand kan steken

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Hoe een aanslag in Sochi het Midden Oosten in brand kan steken

Ex: http://xandernieuws.punt.nl

'Aanslag' bij het Olympisch Stadion in Sochi. Bedenk dat er tijdens de O.S. in Londen en het WK-Vrouwenvoetbal in Berlijn vergelijkbare plaatjes verschenen. Toen gebeurde er gelukkig niets.

Achter de berichten in de reguliere media over mogelijke aanslagen door islamitische terroristen op de Olympische Winterspelen in het Russische Sochi gaat een veel groter en belangrijker geopolitiek steekspel schuil, waarbij de kans dat dit plotseling uitmondt in een nieuwe, massale oorlog in het Midden Oosten veel groter is dan door de meeste mensen wordt gedacht.

'Echte' of 'false-flag' aanslag

Diverse inlichtingendiensten houden serieus rekening mee met een aanslag op de Olympische Winterspelen in Sochi. Dit zou zowel een 'echte' aanslag als een 'false-flag' aanslag kunnen zijn, waarbij het bewust de andere kant op kijken door de autoriteiten en daardoor terroristen vrij baan geven, ook als 'false-flag' kan worden aangemerkt.

Een aanslag tijdens Sochi hoeft niet eens van het kaliber '9/11' te zijn om te worden opgevat als een aanslag op de hele wereld, en niet enkel op Rusland. De gevolgen van zo'n aanslag zouden daarom minstens zo verstrekkend kunnen zijn als na 9/11, en in het slechtste geval zelfs kunnen uitlopen op een nieuwe Wereldoorlog.

De Russische president Vladimir Putin, die na de recente aanslagen in Volgograd woedend zwoer het islamitische terrorisme in zijn land totaal te vernietigen, zal een aanslag in Sochi kunnen aangrijpen om daar de onverkorte steun van het Russische volk voor te krijgen, en waarschijnlijk ook van veel andere landen.

Saudiërs dreigen impliciet met aanslagen

In de aanloop naar de Winterspelen gebeurde er iets heel belangrijks. Prins Bandar bin Sultan, de minister van Inlichtingen van Saudi Arabië, bezocht in augustus vorig jaar Putin, en gaf hem de boodschap dat zijn land weliswaar geen terreuraanvallen op Sochi zal steunen, maar dat de Saudi's wel in staat zijn om onder bepaalde voorwaarden de plannen van terroristen te stoppen.

Dit was niets anders dan indirecte chantage. De Saudi's zijn namelijk mordicus tegen de Russische steun voor de Syrische president Bashar Assad, en hoopten met het impliciete dreigement eventuele geplande terreuraanslagen op Sochi niet te zullen stoppen, Putin zover te krijgen zijn politieke en militaire steun voor Assad op te geven.

Aan de ene kant zal Putin bepaald niet blij zijn geweest met het Saudische dreigement. Aan de andere kant biedt het hem een uitstekende gelegenheid en een perfect alibi om een eventuele aanslag tijdens Sochi ten volle uit te buiten, om zo de strategische positie van Rusland in het Midden Oosten fors te versterken.

Arabische Lente door Westen gepland

Zoals we al vaak hebben schreven is Syrië van groot strategisch belang voor Rusland. Het Westen probeert onder leiding van president Obama het regime Assad ten val te brengen, zodat er net als destijds in Egypte een Moslim-Broederschapregering kan worden opgezet. De wereld heeft tegelijkertijd kunnen zien hoe de doelbewust door het Witte Huis veroorzaakte Arabische Lente diverse moslimlanden in chaos heeft gestort, iets dat Putin in Syrië ten koste van alles wil voorkomen, omdat hij dan een belangrijke bondgenoot kwijtraakt.

Dat de Arabische Lente geen spontane volksopstand was, maar ruim van tevoren door het Westen was gepland, bleek onder andere uit een gelekte email van 1300 woorden, die op 8 juni 2008 door de voormalige Britse ambassadeur in Libië aan premier Tony Blair werd verzonden. Hierin werd reeds het later uitgevoerde plan besproken om de Libische leider Muammar Gadaffi af te zetten, en te vervangen door een islamistisch marionettenregime.

Na het verwijderen en laten vermoorden van Gadaffi werd het Amerikaanse consulaat in Benghazi gebruikt als CIA-basis voor het doorsluizen van grote hoeveelheden wapens naar de Syrische rebellen. Dat was de reden dat de regering Obama weigerde toe te geven dat de aanval op het consulaat op 9/11/13, waarbij onder andere de Amerikaanse ambassadeur om het leven kwam, een terreuraanslag was, die hoogstwaarschijnlijk door de Russen werd gesteund.

Net geen Derde Wereldoorlog in september 2013

Wat eveneens niet in het nieuws kwam, was dat de wereld in september 2013 slechts op een haartje na aan de Derde Wereldoorlog is ontsnapt. Destijds hebben we uitgebreid bericht over de toen zeker lijkende Amerikaanse aanval op Syrië, en ook over de grote Russische vloot die naar het oosten van de Middellandse Zee werd gestuurd. Later bleek uit betrouwbare bronnen dat Putin zijn vloot tussen de Amerikaanse vloot en Syrië posteerde, en letterlijk dreigde alles wat op Syrië zou afvliegen neer te schieten. Hierop besloot Obama om de Amerikaanse vloot terug te trekken en de aanval af te blazen.

Daarnaast speelt ook de invloedrijke terreurgroep ISIS (Al-Qaeda op het Arabische Schiereiland) een steeds grotere rol. Putin weet dat ISIS door het Westen wordt gesteund, en nieuwe aanvallen op het regime van Assad voorbereidt. De VS laat dit doelbewust gebeuren en heeft bij monde van minister John Kerry aangekondigd niet militair te zullen optreden tegen ISIS.

Russisch ingrijpen in Midden Oosten?

Het Saudische dreigement aan het adres van Moskou kan daarom voor Putin een uitgelezen, misschien zelfs wel onweerstaanbare mogelijkheid zijn om in het geval van een aanslag de Saudiërs, en daardoor ook het Westen en specifiek Obama, de schuld te geven. Obama zal in de ogen van de wereld opnieuw zwak en besluiteloos overkomen, niet bereid om daadwerkelijk op te treden tegen islamitische terroristen.

Putin is een erkende meester in het inspelen op en uitbuiten van geopolitieke veranderingen, en zal bij een aanslag -'echt' of 'false-flag'- dan ook geen enkele moeite hebben zich te presenteren als de enige sterke wereldleider die bereid en in staat is het kwaadaardige islamisme te bestrijden. Het strategische overwicht dat Rusland door ingrijpen in het Midden Oosten zou kunnen bereiken, zou wel eens te aanlokkelijk kunnen zijn voor Putin om aan zich voorbij te laten gaan.

Hoe dat ingrijpen eruit zal zien, is giswerk. Komt er een Russische interventie in Syrië? Een aanval (al dan niet met of via Iran) op Saudi Arabië en/of Israël? Bij een eventuele escalatie in Syrië kan namelijk ook Israël betrokken raken, dat zoals bekend stilzwijgend met Saudi Arabië samenwerkt. Beide landen hebben namelijk het eveneens door Rusland gesteunde Iran, tevens bondgenoot van Assad, als aartsvijand.

Schaakspel Oost - West

Terrorisme is niets anders dan een tactiek die door alle belangrijke wereldspelers wordt aangewend, of dat nu door directe steun met wapens is, of indirect door terreurgroepen ongehinderd hun gang te laten gaan. Achter een eventuele aanslag in Sochi zal dan ook veel meer dan enkel een groepje islamistische fanatici zitten. Zij zullen slechts pionnen zijn in het geopolitieke schaakspel, dat Oost en West ook na de val van de communisme tegen elkaar zijn blijven spelen.

2014 buitengewoon kritiek

Een schaakspel, dat steeds gevaarlijker wordt. Mede gezien de spanningen in en rond Syrië, Iran, Libanon (Hezbollah), Egypte en Israël / de Palestijnen heeft het er namelijk veel van weg dat we in 2014 een buitengewoon kritieke fase ingaan. De kaarten in het Midden Oosten zullen mogelijk al binnenkort opnieuw worden geschud. Daarbij zal er niet veel voor nodig zijn om de huidige, toch al zeer ontvlambare situatie te laten exploderen in een grote regionale oorlog, die misschien wel een op een nieuwe Wereldoorlog kan uitlopen.

Xander

(1) Northeast Intelligence Network

Zie ook o.a.:

19-01: 'Putin dreigt met kernbom op Mekka'
18-01: Atlantische Raad:
Buitengewone crisis nodig om Nieuwe Wereld Orde te redden

12-01: Cauldron (1): Midden Oosten op rand van profetische explosie

2013:
26-11: Zwakke Obama brengt Derde Wereldoorlog dichterbij
14-09: Inlichtingen-insider: Mogelijk alsnog oorlog tegen Syrië door enorme false-flag aanslag
06-09: VS, Rusland en China bereid tot oorlog over Syrië om controle over gas en olie
06-09: Senator Graham waarschuwt voor aanslag met kernbom
31-08: 'Binnenkort mega false-flag om publiek van oorlog te overtuigen'
27-08: Inlichtingen insider: Derde Wereldoorlog begint in Syrië
21-06: DHS-insider (vervolg): Deze herfst chaos in VS en oorlog met Syrië
11-06: DHS-insider: Obama start totalitaire internetcensuur en wereldoorlog

Théorie du genre et lavage de cerveau

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Théorie du genre et lavage de cerveau

Mme Vallaud-Belkacem, chargée du ”Droit des femmes” au gouvernement, c’est-à-dire de la propagande féministe (1),    entend faire enseigner la ”théorie du genre” à l’école et ce, dès le plus jeune âge. Selon un rapport qui lui a été remis par le lobby des dingos – le même qui a pondu le rapport à Matignon sur la fin de l’”intégration” et de l’identité française–, il s’agit  de « lutter contre les stéréotypes filles-garçons, un enjeu d’égalité et de mixité dès l’enfance ». Les stéréotypes, vous l’avez compris, c’est de penser que les filles sont différentes des garçons, et réciproquement.

M. Olivier Vial, porte-parole de l’Observatoire de la théorie du genre, déclarait, confirmant le caractère soft-totalitaire de l’initiative : « c’est juste un début de propagande douce : on va essayer par une série de micro incitations insidieuses de guider le comportement des gens et de remplacer peu à peu un modèle de société par un autre ». L’entreprise a les mêmes racines idéologiques que le communisme totalitaire : construire l’homme nouveau utopique contre la nature. Il importe d’éradiquer en force les différences hommes/femmes dans l’esprit des enfants. Masculiniser les filles, féminiser les garçons, construire l’être androgyne.

Tout un arsenal est prévu pour lessiver le cerveau des jeunes enfants, afin, selon le rapport précité, de « permettre aux jeunes d’envisager un parcours atypique au regard de leur sexe ».  Comprendre : faire entrer dans la tête des jeunes garçons qu’il est parfaitement normal et positif  de faire guili-guili avec un autre garçon. Car derrière cette initiative gouvernementale, il y a en embuscade le lobby homo masculin qui veut faire des adeptes et recruter sa chair fraiche.

Le rapport jargonnant entend, contre les « stéréotypes de genre », procéder à un « contre-stéréotypage ». Sous-entendu : les filles et les garçons sont exactement les mêmes, la physiologie sexuelle (la nature) ne compte pas, seul importe le choix sexuel. Toujours cet idéalisme consubstantiel à l’égalitarisme de gauche. On passe rapidement dans la case ”crétinisme” quand on entre dans le contenu des programmes destinés aux enfants. 

Par exemple, pour démontrer que les différences d’habillement entre les sexes n’ont aucune signification, un manuel montre le portrait officiel de Louis XIV  en soulignant qu’il portait des talons hauts. Donc, n’est-ce pas ? il se costumait en femme. Le Roi-Soleil était un travesti, c’est bien connu.  On stigmatise le fait « d’acheter un poupon à sa petite fille et non un camion » et cet horrible préjugé de ne pas offrir de poupées aux petits garçons, et tout à l’avenant. De même le rapport préconise de ne plus parler d’ « école maternelle » mais d’ « école pré-élémentaire » car le terme ”maternel” fait référence aux soins apportés aux petits enfants par les mères, alors que, bien entendu, les papas peuvent parfaitement  prodiguer leurs soins aux nourrissons. (2) Les allaiter, aussi ? 

On remarquera de ce fait, dans cette théorie du genre, qui vise la déconstruction de la famille, la haine de la maternité, supposée oppressive pour les femmes. Il faut corréler cela aux positions pro-abortives extrémistes et à l’homophilie défendues par l’idéologie au pouvoir. L’objectif implicite (nihiliste et suicidaire) est la destruction à terme du modèle du couple et de la famille de souche en France, en installant la confusion des rôles sexuels, le brouillage de la féminité/maternité, et l’apologie de la stérilité.  Cette idéologie dissimule par ailleurs un profond esprit égotique et irresponsable.

Mais on ne peut que constater avec effroi que le moyen utilisé par le pouvoir socialiste est le formatage des mentalités dès la petite enfance. Dans l’irrespect absolu de l’innocence de l’enfant. C’est bien là la logique soft-totalitaire de M. Vincent Peillon qui considère l’Éducation nationale non pas comme une institution d’instruction (telle que la voulait Jules Ferry et la vraie République) mais de propagande et de rabotage de la liberté de penser.  Peu importe pour ces bourgeois trotskystes et idéologues fanatiques que le peuple devienne inculte pourvu qu’il pense bien.

Tout cela étant dit, ce qui est réjouissant et rassurant, c’est que cette politique ”éducative” inspirée de la théorie du genre (gender theory, d’origine gauchiste américaine des années 60 et 70, vieille lune) échouera lamentablement, comme échoue toute utopie de gauche.

 L’essence de la gauche, c’est la révolte contre la nature humaine en particulier et le refus de l’ordre naturel en général. Les sexes n’existent pas et la nature est un ”stéréotype”, n’est-ce pas ? Les enfants, qu’on veut abrutir par l’enseignement de la théorie du genre, ne marcheront pas dans la combine. Leur nature est plus forte (et plus intelligente) que les radotages des fonctionnaires payés pour les décérébrer en leur racontant des inepties. 

Notes: 

(1) L’idéologie féministe officielle (cf. à ce propos mon essai Sexe et Dévoiement, Éditions du Lore) a celle paradoxale particularité qu’elle est anti-féminine. Elle ne vise pas à défendre les femmes mais à les masculiniser, à les dépouiller de leur féminité. D’autre part, l’insistance sur la ”parité” est un miroir aux alouettes qui cache un silence tonitruant sur l’oppression envers les femmes pratiqué par l’islam, intouchable.

(2) Le ”politiquement correct” s’attache d’abord au langage. Vouloir truquer les mots en espérant changer les choses. C’est un procédé qui s’inspire des méthodes des régimes totalitaires du XXe siècle.

Sam Dickson: America: The God That Failed

Sam Dickson:

America: The God That Failed

Kriegserklärung des britischen Königs George VI. älter als angenommen

Kriegserklärung des britischen Königs George VI. älter als angenommen

 
Bild: 
König George VI. bei seiner Rede zum Kriegseintritt Großbritanniens.

Bereiche 

Historisches

Die bekannte Rede des englischen Königs George VI., in der er seinem Volk am 3. September 1939 die Kriegserklärung an das Deutsche Reich bekanntgab (The King’s Speech“), wurde bereits mehrere Tage vor Ausbruch des Zweiten Weltkriegs geschrieben. Dies stellte sich erst kürzlich heraus, als der Entwurf der Rede für den König bei dem Londoner Auktionshaus Sotheby’s angeboten wurde.

Dieses Aktenstück stammt ursprünglich aus dem Besitz des Verfassers des Entwurfs, Harold Vale Rhodes, eines hohen Beamten. Rhodes spielte eine wichtige Rolle bei der Gründung des britischen „Informationsministeriums“ zu Beginn des Zweiten Weltkriegs, das für die Propaganda zuständig war.  Es wurde am 25. August 1939 geschrieben, zwei Tage nach der Veröffentlichung des Molotow-Ribbentrop-Pakts. Laut Nachforschungen der Londoner Tageszeitung Daily Mail sollen sogar noch ältere Entwürfe für die Kriegsrede des Königs existieren.

„Geschah nicht aus dem Blauen heraus“

Zwar versuchte der Historiker des Londoner „Imperial War Museum“, Nigel Steel, die Bedeutung des Fundes herunterzuspielen: „Als das passierte, geschah dies nicht aus dem Blauen heraus“. Dennoch dürfte die Tatsache, dass eine ausführliche Kriegsrede des Königs bereits über eine Woche vor den deutsch-polnischen Grenzzwischenfällen geschrieben wurde, für einiges Erstaunen sorgen. Galten doch diese Grenzzwischenfälle und der folgende Einmarsch der Deutschen in Polen als offizieller Grund für den Ausbruch des Zweiten Weltkriegs.

Für Überraschung wird dies insbesondere deshalb sorgen, weil Historiker gerade für die Zeit unmittelbar vor dem Kriegsausbruch bislang von sehr ernst zu nehmenden Friedensgesprächen und Initiativen ausgegangen waren. Das Schriftstück wurde am 10. Dezember in London verkauft.

L’atome vert : le thorium

L’atome vert : le thorium

« L’atome vert » est un livre consacré à une technologie peu connue du grand public mais beaucoup plus avancée et prometteuse que je ne le pensais : les réacteurs nucléaires au Thorium.

Par Philippe Guglielmetti.

Ex: http://www.contrepoints.org

L'atome vert

L’atome vert est un livre consacré à une technologie peu connue du grand public mais beaucoup plus avancée et prometteuse que je ne le pensais : les réacteurs nucléaires au Thorium. Les avantages sont très nombreux :

  • le Thorium 232 est plus abondant que l’uranium1, on peut l’utiliser à 100% contre quelques pourcents pour l’uranium, et il n’y a pas besoin de l’enrichir.
  • Le 232Th étant fertile et non fissile2, il ne peut pas produire de réaction en chaîne. Une centrale ne peut pas s’emballer, et elle peut s’arrêter d’elle même en cas de défaut de refroidissement.
  • Les déchets du 232Th ne sont dangereux que quelques siècles, contre des centaines de milliers d’années pour ceux de l’uranium3.
  • Les centrales au thorium peuvent « incinérer » les déchets des centrales à uranium, y compris le plutonium.
  • On ne peut pas produire d’armes nucléaires avec une centrale au thorium.

Coté désavantages, en cherchant bien il y en a quelques-uns, mais le principal est :  on ne peut pas produire d’armes nucléaires  avec une centrale au thorium. Selon Jean-Christophe de Mestral, c’est ce qui a favorisé la filière de l’uranium pendant la guerre froide alors que plusieurs expériences ont démontré la faisabilité et la sécurité des solutions au Thorium. Entre autres :

  • Le réacteur expérimental de Shippingport aux États-Unis qui a fonctionné comme surgénérateur au Thorium entre 1977 et 1982.
  • Plusieurs réacteurs à très haute température (HTGR) ont fonctionné avec des barres de combustible mixant Uranium 235 et Thorium 232 aux États-Unis, mais aussi en Allemagne entre 1966 et 1989.
  • Les réacteurs expérimentaux et 7 réacteurs CANDU de 220 MW chacun utilisant un mix Uranium/Thorium qui fonctionnent actuellement en Inde. L’Inde est le seul pays mentionnant clairement le thorium dans son programme énergétique, pour une raison simple : l’Inde a très peu d’Uranium, et ne peut pas en importer facilement car elle n’a pas signé le traité de non prolifération. En revanche, elle dispose de gros gisements de Thorium.
  • Et aussi le « Molten-Salt Reactor Experiment » (MSRE) qui fonctionna entre 1965 et 1969 avec divers combustibles, dont de l’Uranium 233 produit à partir de Thorium dans un autre réacteur.

Les réacteurs à sels fondus (MSR) sont prometteurs à moyen terme. Ils sont d’ailleurs prévus par le « Forum International Génération IV » dans les technologies disponibles d’ici 2030, mais hélas seulement dans leur version à l’Uranium. Les Réacteurs au Fluorure de Thorium Liquide (LFTR) n’ont pas été projetés dans cet horizon de temps, tout comme le « Rubbiatron » qui nécessite un accélérateur de particules d’ailleurs. Ce qui n’empêche pas l’AIEA d’en penser du bien4, ni la Chine de démarrer un ambitieux projet de LFTR, qui sera probablement une première mondiale…

MSR

Schéma de principe d’un MSR à neutrons thermiques.

 

Du point de vue nucléaire, les réacteurs à sels fondus n’ont que des avantages :

  • Le combustible est dissous dans un sel, solide à basse température, liquide en fonctionnement et servant en même temps de fluide de refroidissement primaire.
  • La réaction ne se produit que dans le cœur car il faut à la fois une source de neutrons et un volume suffisant pour que la probabilité que le neutron soit absorbé soit assez élevée.
  • L’installation fonctionne à pression ambiante : le très haut point d’ébullition du sel empêche que le système devienne une cocote-minute
  • Si l’installation surchauffe, un bouchon (« Freeze Plug » sur le dessin) fond et le sel s’écoule par gravité dans des réservoirs (en bleu) dont la géométrie stoppe les réactions nucléaires. C’est d’ailleurs comme ça que le MSRE était arrêté pour maintenance.

ARE Thorium : plus besoin de réservoirs, on va pouvoir mettre des passagers aussi dans les ailes…

Les difficultés et inconnues sont surtout liés à la chimie de ces sels. Il faut installer une usine chimique pour les purifier à côté de la centrale, notamment pour en enlever le Xenon 135. On ne sait pas trop bien comment un LFTR vieillira, notamment en raison de la corrosion par les sels.

Au passage, j’ai découvert l’existence du projet Aircraft Reactor Experiment qui visait la propulsion nucléaire d’avions. C’était un MSR dont les sels à 850° chauffaient l’air dans les réacteurs, qui fonctionna 1000 heures en 1954, quand on avait peur de rien sauf peut être des rouges. Donc je ne le savais pas mais oui, il existe dans les cartons une alternative au turboréacteur.

Le livre L’atome vert est très intéressant et convaincant pour l’initié, mais il m’a semblé parfois trop technique pour le grand public. Je le trouve aussi inutilement provocateur pour les écolos irréductibles, notamment le passage comparant les risques des diverses sources d’énergie par TWh produit et celui comparant les taux de cancers dans les zones à forte radioactivité naturelle, même si c’est très intéressant5.

Enfin, même la conclusion me semble trop touffue pour les politiciens lambda qui sont pourtant les personnes à convaincre, alors je résume pour eux : « Thorium pouvoir produire Térawatts propres et pas chers pour remplacer pétrole et charbon. Vous y’en a donner feu vert, nous s’occuper du reste ». Je ne sais pas ce que ça donne en hindi ou en mandarin, mais là-bas ils ont compris.

— Jean-Christophe de Mestral, L’atome vert : Le thorium, un nucléaire pour le développement durable, Favre, 2011, 140 pages.


Sur le web.

 
  1. Maurice Mashaal, « La chaleur radioactive de la Terre chiffrée », 2011, Actualités Pour La Science.
  2. Pourquoi le Thorium 232 est-il fertile ? 2011, site « Je Comprends Enfin ».
  3. Sylvain David, Élisabeth Huffer, Hervé Nifenecker « Revisiting the thorium-uranium nuclear fuel cycle«  (2007), Europhysics News vol. 38 (2) p. 24-27 DOI : 10.1051/EPN:2007007.
  4. « Thorium fuel cycle – Potential benefits and challenges«  IAEA-TECDOC-1450, May 2005.
  5. Ghiassi-nejad, M;  Mortazavi, S M J;  Cameron, J R;  Niroomand-rad, A;  Karam, P A, « Very high background radiation areas of Ramsar, Iran: preliminary biological studies » (2002), Health physics, vol. 82 (1) p. 87-93.

Random Acts of Revolution

Random Acts of Revolution

Neither slavery nor involuntary servitude, except as a punishment for crime whereof the party shall have been duly convicted, shall exist within the United States, or any place subject to their jurisdiction.

You have a Constitutionally protected right to be free. If you aren’t free, then revolution is your duty.

Many people believe that revolution requires that they lead a march, stand in front of a crowd with a bullhorn, or form a militia. They feel like it’s a job for the Alex Joneses, the Adam Kokeshes,  the James Wesley Rawleses, and the Bradley Mannings of the world.

They’re wrong.  You don’t have to be a person with thousands of followers on Twitter and Facebook .  You don’t have to be a person with a military leadership position on  your resume. You need not get yourself arrested on the steps of the White House, go to prison forever for telling the truth about your unit in the army, or stare down a bunch of scary-looking thugs in jack boots.

But you do have to do something.

You can’t just sit there and complain unless you are really just another armchair Rambo.

The way you lead your life every single day can be an act of revolution.  By refusing to concede your natural rights, quietly and resolutely, you are performing an act of revolution. Walking the walk doesn’t always require civil disobedience or militia membership (although those actions definitely have their places).  It requires your consistent determination not to be infringed upon.

It doesn’t matter if you are a soccer mom from the suburbs, a college student in a dormitory, a church-going dad and husband, or a person who has found themselves homeless through the ongoing economic crisis – by living resolutely, you are performing an act of revolution.

Don’t get me wrong – we need the Alexes, the Adams, the militias, the Bradleys, and the JWRs.  We need the people who stand in protest.  We need those who expose wrongdoing.  We need the organizers, the shouters, the big personalities, the quiet strong types, and the leaders. But these are not the only ways to revolt.  If every single person was off organizing their own rally, there’d be no one left to march in it.

What it is imperative upon us to do is to find our compass and follow it.  We must make ourselves immune to control by not needing what “they” hand out.  We have to be armored against the way everyone else lives and choose our own paths.  We must stubbornly refuse to participate in the hoop-jumping that is everyday life in North America.  By all of us who believe in liberty doing this, we form an army of stubborn non-participants in the status quo.

Here’s an example. It’s a small thing, a battle that today only affected my daughter and me.  My daughter is not vaccinated.  She attends a public school where the kids must be vaccinated, or hoops must be jumped through. I filled out the initial forms stating that I had an objection of conscience to vaccines.  I was contacted by a representative of the school system who suggested that I sign instead the form that stated a religious objection, because that was “easier”.  I refused, because my objection is NOT one of religion, and I felt like that was a cop-out. I knew that I was within my rights to have an objection of conscience, and I felt that it was important to make a point that might make it easier for the next parent.  I was then told that I’d have to pay $25 and get a statement notarized to allow her exemption on my basis.  I said I’d be happy to get a statement notarized, but not at my expense. I pointed out that nowhere does our local law state that I should have to pay any money for my child to NOT do something.  Lo and behold, after 5 months of politely going back and forth,  being escalated through numerous different superiors of superiors in the school board and public health system, my daughter is still unvaccinated, I have not spent $25, and she was not suspended from school.  The point I’m making is not about vaccines, but about not stepping back from your rights, for your convenience or for the convenience of others. This requires that you read the relevant laws and understand them.  It requires a certain degree of persistence and a willingness to be a pain in the butt.

There are valid reasons for revolution.

One of the benchmarks of tyranny is the dizzying arrays of laws on the books, with more and more added every single day.  It is humanly impossible not to break multiple laws every single day.  Regulations are revenue builders and/or control mechanisms. If the “authorities” can ALWAYS find a law that you’ve broken, then they can ALWAYS give a “reason” for punishing you.  Punishment might include incarceration, hefty fines, or the removal of some privilege (like taking away your driver’s license or not allowing your child to go to school).

If the laws be so voluminous that they cannot be read, or so incoherent that they cannot be understood; if they be repealed or revised before they are promulgated, or undergo such incessant changes that no man, who knows what the law is to-day, can guess what it will be to-morrow. Law is defined to be a rule of action; but how can that be a rule, which is little known, and less fixed?

~ James Madison, Federalist Papers 62

The police state is growing at a dizzying rate, and often the news makes it look like we live in Nazi Germany. It is now or never.  Like cockroaches, “they” – the thugs in jackboots and their masters – multiply in the dark, and will soon overtake us if we don’t put a stop to it right now.  They want to take our guns because that would make our resistance more difficult.  They keep buying up ammo and now have more than enough to kill every man, woman, and child in America multiple times. The NDAA means that any person can be indefinitely detained. There has been a sustained attack on the Bill of Rights and one by one our rights are being submerged beneath the desires of those who would demand our submission.

How can you be an everyday revolutionary?

The most revolutionary act is to be self-sufficient and in need of nothing that the government can provide for you in exchange for some small liberty.  When there is nothing that you require enough to submit, then bullying you becomes much more difficult.

This list of suggestions is by no means comprehensive.  Please, add your own random acts of resistance in the comments below.

  • Question absolutely everything you hear on the news.  Always be a skeptic. All major media goes back to just a few conglomerates.  The “news” is now all a propaganda ploy to help the rich get richer and the powerful remain in power.  The media can make or break a candidate with unholy zeal in less than a week.  These people and others like them are the ones that decide what “we the people” get to see.  If they feel like a candidate or a news item might upset the status quo, they black it out by refusing to cover it.
  • Call out the media.  Let everyone know that the mainstream media is the enemy of the people.  When you see coverage that is clearly biased, take a moment to call out the media about it.  Take the time to comment on mainstream media websites and point out the unbalanced coverage.  If you use social media, share this information and post on the media outlet’s social media pages as well.
  • Get out of the banking system. By opting to “unbank” or “underbank” there is a limit to what can be easily stolen from you.  When you have physical control of your financial assets, you are not at as high a risk of losing those assets, and therefore, less likely to be dependent on “the system.”
  • Turn your savings into precious metals or tangible assets.  On the same note as unbanking, you definitely don’t want to rely on a 401K or savings account to provide for you in your old age. Ask the people of Cyprus how well that worked out for them.  Diversify with assets you can touch.  Purchase tangible goods like land, food, ammo, and seeds. Once you are well supplied, move on to precious metals to preserve your wealth.
  • Educate others.  At the (very high) risk of people thinking you’re crazy, it’s important to let people know WHY you do what you do. If you are an anti-Monsanto activist, teach others about the dangers of GMOs.  If you object to a municipal policy, speak at a town meeting or send a letter to the editor of your local paper.  By ranting incoherently or by keeping your mouth shut, you influence no one. By providing provable facts, you can open minds and awaken others to tyranny.
  • Get others involved in the fight.  For example, if you are fighting with the city council that wants to rip out the vegetables growing in your front yard, let  your friends and neighbors know, post a notice at the grocery store, and write a letter to the editor.  When injustice occurs, use the power of social media to spread awareness. Often a public outcry is what is necessary to get the “authorities” to back down.  Look at the case of Brandon Raub, the veteran who was kidnapped and taken to a mental hospital for things he posted on Facebook. Raub was not charged, but he was detained in the psych ward involuntarily. His friends and family immediately mobilized and spread the videos of his arrest all over the internet.  It snowballed and alternative media picked it up – soon Raub was released, and all because of a grass roots and social media campaign to bring the injustice to light.
  • Grow your own food.  Every single seed that you plant is a revolutionary act.  Every bit of food that you don’t have to purchase from the grocery store is a battle cry for your personal independence.  When you educate yourself (and others) about  Big Food, Big Agri, and the food safety sell-outs at the FDA, you will clearly see that we are alone in our fight for healthy, nutritious foods.  Refuse to tolerate these attacks on our health and our lifestyles. Refuse to be held subject to Agenda 21′s version of “sustainability”.
  • Take control of your health.  It is imperative that you not blindly trust in the medical establishment.  Many members of this establishment are merely prostitutes for their pimp, Big Pharma.  Millions of children are given powerful psychotropic drugs to help them fit into the neat little classroom boxes, and the numbers are growing every day.  Americans spent 34.2 BILLION dollars on psychiatric drugs in 2010. (Source) Big Pharma is an enormously profitable industry that only pays off if they can convince you that you’re sick.  Learn about the toxic injections and medications, weight the risks and benefits, and always look for second and third opinions before making a medical decision.  Maintain your health by avoiding toxins, exercising, and ditching your bad habits to reduce the number of doctor’s visits that are necessary.
  • Refuse to comply.  If you know your natural rights, which are guaranteed under the Constitution and its Amendments, then it makes it much harder for “authorities” to bully you.  You don’t have to let them search your home without a warrant, you don’t have to answer questions, and you don’t have to comply with laws that are in conflict with the Constitution.
  • Learn.  Every day, spend time learning. This shouldn’t stop once our formal education ends. Fill your mind with history, with current events, with constitutional law, and information about the natural world.  Learn about health, study economics, research things that interest you, and unravel the complicated conspiracies that are afoot.  To pursue unbiased knowledge is to free your mind from the prison of propaganda and indoctrination.
  • Don’t consume chemicals that cause you to be dumbed down.  Avoid chemical-laden food with brain-killing neurotoxins like MSG and aspartame.  Don’t drink fluoridated water.
  • Embrace your right to bear arms.  Be responsible for your own safety and security.
  • Don’t be in debt.  No one can be free if they are in debt. If you are in debt, you are forced to work in whatever conditions are present, for whatever amount is offered, complying with whatever criteria is necessary to keep your job.  in order to either pay your debt or face penalties. As well, the high interest rates that you pay only serve to make the bankers more wealthy.  Instead of borrowing, save until you can afford something or realize that if you could actually afford it, you wouldn’t need to borrow money to have it.
  • Be prepared for disaster.  Have enough food, water, and supplies to take care of your family in the event of a natural disaster. Don’t expect FEMA to take care of you.
  • Be involved in your children’s education.  For some, this means homeschooling or unschooling, and for others this means being on top of what they are learning in a formal school setting. Join the PTA and actively volunteer if your child goes to school.  Be an advocate for your child and insist that the teachers teach. If your child goes to school, supplement this at home with discourse about current events and outings that help them learn about the world around them.
  • Be the squeaky wheel. If you see something wrong, don’t just ignore it. Say something about it, and keep saying something until it changes.  Whether this is some process that infringes on your privacy, a job requirement that impedes your health, or another injustice, pursue it relentlessly. Ask questions publically, write letters, and use social media to bring pressure to encourage a change.
  • Reduce your consumer spending.  Spending less helps to starve the beast by reducing the sales taxes you pay and withdrawing your financial support to big conglomerates. If we vote with our dollars, eventually there will, of a necessity, be a paradigm shift that returns us to simpler days, when families that were willing to work hard could make a living without selling their souls to the corporate monoliths. A low-consumption lifestyle reduces your financial dependency, which allows for more freedom.
  • Ditch popular culture.  If reality TV isn’t a tool for dumbing people down, I don’t know what it is.  My daughter recently begged to watch an episode of a popular reality TV show that “everyone” was watching.  She managed about 15 minutes of it and then said, “This is the stupidest thing I’ve ever seen.”  She decided to read a book instead.  Popular entertainment is a media tool used to change our perspectives about our personal values, and to tell us how to think and feel about issues.
  • Buy locally.  Support local small businesses to help others who are fighting for independence from the system.  You might pay a little bit more than you would at your big box store, but the only people benefiting from your purchases made at the corporate stores are those with the 7 figure annual bonuses.
  • Develop multiple streams of income.  Don’t put all of your eggs in one basket.  Figure out several ways to bring in income.  Not only does this free you from being a wage slave, but it allows you to hire friends or family members.  You are less entangled in the system and not subject to corporate whims.  If one business fails, or becomes subject to regulations that make it no longer worthwhile, you are not forced to comply just to keep a roof over your head.
  • Say thanks, but no thanks.  There is no such thing as a benevolent hand out.  Nearly anything offered for free (particularly by a government entity) has strings attached.  Maybe there is a handy-dandy registration form that you need to fill out. You might be influenced to vote a certain way just to keep the freebies coming. You might have to pee in a cup every two weeks. Perhaps one day you’ll need to have a microchip embedded in your hand.  Either way, by accepting handouts from those in “authority”, you become beholden to them or you need them, and someone who is free is neither beholden nor needy.
  • Don’t take the easy road.  The PTB like to seduce people with simplicity.  ”If you just sign this paper, it will be much easier,” they say.  ”This chip is for your convenience,” they tell you.  ”By giving up this, it lets us take care of you and you will be much safer.”  The easy road only gets you to Slave Street a whole lot faster.  Take the difficult road and be responsible for yourself.  Don’t take shortcuts that compromise your beliefs. Go to court to fight a ticket, read the laws and defend yourself, and know that anything you give up, you will never get back.

According to the Declaration of Independence,  ”Governments are instituted among Men, deriving their just powers from the consent of the governed.”

That means that you don’t have to accept the unjust laws. That means you don’t have to quietly take it, muttering under your breath that it isn’t right, but not daring to raise your voice.  That means that “they” are only in control of you if you allow it.

There are nearly 316 million people in the United States. (source)

Only 3% of the population fought in the Revolutionary War, and 10% actively supported them.

If 9,480,000 people quietly and peacefully revolted by withdrawing their consent to be governed by tyrants we could not be silenced.

If 31,600,000 people supported those revolting, we could not be stopped.

The government might  be watching us, but we can watch them right back.  Make the way you live your life a revolutionary act.

Reprinted with permission from The Organic Prepper.

 

USA Wages War More Often than Just Annually

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USA Wages War More Often than Just Annually

The United States, an example of public and social order for the countries of the “golden billion,” has a unique history. In the 237 years of its existence, it has been either at war, or preparing for a new attack, looking for victims. During the period from 1798 to 2012 Washington used military force abroad 240 times, more frequently than annually.

The results of this military – aggressive development are impressive. Five percent of the world’s population who are lucky enough to be U.S. citizens consume, according to various estimates, from 25 to 30 percent of the planet’s resources. How did the country manage to achieve such prosperity for its 320 million people?

It all started a long time ago, in 1620, when “Mayflower” ship with 142 settlers on board left the British port of Plymouth, crossed the Atlantic Ocean, and on November 11 dropped the first batch of “pilgrims” on the North American coast. Their descendants in the United States today have become a semblance of royal aristocracy in Europe.

However, not the best members of society, mildly put, were sent from Britain to North America. Many of them had a clear tendency for significant and small violations of the law and light attitude towards the norms of public morality. Perhaps such a disposition of the first settlers identified some of the historical features of the U.S. Code.

In 1776, 13 American colonies united into the United States, and rebelled against their legitimate ruler, King of Great Britain. The war for independence lasted thirteen years and ended in a victory of the colonists. The legitimacy of the U.S. formation can be equated to the legitimacy of the Great October Socialist Revolution that resulted in the Bolsheviks coming to power. The war for independence was the first and last war with an external enemy on the United States territory, and it can hardly be called aggressive or predatory.

Before completing the formation of the government and public institutions, the U.S. began unleashing wars and conflicts, one after another. Here are the most important ones. 1798-1800 – the war with France, the former ally of the United States in the fight for independence. As a result, some North American colonies of France went under the control of the United States, which was the prelude to their accession later.

The next full-scale war, the first Tripoli or Barbary war, the one that the United States fought in the Mediterranean with Algeria, Tunisia and Tripolitania (modern Libya) ten thousand miles away from its borders, predetermined the wars of the 20-21stcentury in the same region. This war can safely be called the first war of the policy of “big stick” under which Washington, disregarding the rules of the international law, advanced or protected its economic interests. The reason for the war was the demand of Arab States that a tribute be paid to Tripoli for the use of the trade routes in the Mediterranean.

The first Barbary War did not end well for the United States. They had to buy out 300 U.S. soldiers from captivity, while the Americans captured only 100 Arab soldiers, and the desired result – getting rid of tribute – could not be achieved. Only the second Barbary War in 1815 brought success. As a result, the American merchant vessels, unlike the French and English ones, were given priority in the freedom of movement in the Mediterranean.

warmonger.jpgThroughout the nineteenth century, the United States fought with the British, Mexican, Japanese, Nicaragua, Hawaii, and the Philippines, not to mention dozens of local military operations. As a result, the territories of modern states of California, New Mexico, Arizona, Nevada, and Utah were conquered. Protectorate was established over Hawaii, the U.S. military government was introduced in Cuba, and a colonial regime established in the Philippines.

In the twentieth century, the aggressive U.S. operations have become even more widespread. Virtually the entire Central America and much of Latin America were under the U.S. control. The United States and Russia were at war, albeit without much result, landing their troops in Archangelsk and Vladivostok. Now not just the Mediterranean or Central America, like it was in the nineteenth century, but the entire world is covered by the U.S. military machine.

U.S. soldiers fought in China (1925), Korea (1950), again in China (1958), and Lebanon (1958). The biggest defeat in the history of the United States was suffered in Vietnam, where 60,000 people were killed and over 300,000 wounded. After the war, about 100,000 of its veterans committed suicide. In parallel, Americans conducted armed operations in Latin America – Panama, Brazil (overthrow of the legally elected President Joao Goulart in 1964) , Cuba, Bolivia, the Dominican Republic, and Chile. Africa was not forgotten either, and in 1960, the U.S. organized a coup during which dictator Mobutu came to power, and the legally elected Prime Minister Patrice Lumumba was killed.

Recent achievements of the U.S. foreign policy are fresh in memory – from the bombing of sovereign Yugoslavia to the completely illegal invasion of Iraq, the war in Afghanistan and the defeat of Libya. Syria so far has managed to avoid the role of the next object of the export of American-style democracy, but this situation may change any time.

Of course, it is impossible to list all the facts of war and armed aggression by the United States in the information material. However, this is more than enough to make a conclusion – the leaders of the United States of all time had an unbeatable claim of being the major war criminals of the modern and contemporary history.

If we were to apply the norms developed by the Nuremberg Tribunal to the U.S. foreign policy, as well as the jurisdiction of the International Criminal Court in The Hague whose effect on the U.S. citizens Washington refuses to recognize, they would fit right in. Of course, the U.S. is at war with nearly the entire world not because of the psychological characteristics of its politicians and presidents.

The U.S. gets obvious economic benefits and great distributed very unevenly within the country, leaving virtually nothing for “cannon meat” – young individuals from lower social classes that form the basis of the Armed Forces of the United States. The formula for economic prosperity and model democracy is simple: attack and rob.

Reprinted from Pravda.ru.

00:05 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : états-unis, bellicisme, guerre, guerre permanente, histoire | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

samedi, 25 janvier 2014

The Center Cannot Hold (Piero San Giorgio)

The Center Cannot Hold (Piero San Giorgio)

 

La NSA capable de pirater des ordinateurs non connectés à internet

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La NSA capable de pirater des ordinateurs non connectés à internet

 
Cette énième révélation intervient alors que le président américain a présenté sa réforme du système de surveillance des communications.
 
A deux jours du discours très attendu du président américain sur la réforme des programmes de surveillance américains, le New York Times en dit encore davantage mercredi sur l'étendue du système mis en place par la National Security Agency. Le quotidien américain, qui se base sur des témoignages et des documents de la NSA, révèle en effet que la NSA utilise depuis 2008 un programme lui permettant de s'insinuer dans des ordinateurs même quand ils ne sont pas connectés à internet, notamment pour y endommager les données. Cette technologie fonctionne grâce à un canal caché d'ondes radio «qui peuvent être transmises depuis de petits circuits électroniques ou depuis des cartes USB installées secrètement dans les ordinateurs», explique le New York Times. Ce système émettant les ondes radio doit être physiquement installé par un espion, un fabricant, voire un utilisateur qui ne s'en douterait pas. Les informations sont ensuite parfois relayées par une station relais de la taille d'une mallette, qui peut se trouver à plusieurs kilomètres des cibles.
Nom de code de ce programme? Quantum. Il a permis, selon le site du journal, de résoudre un des plus gros problèmes de la NSA: réussir à atteindre les ordinateurs d'alliés ou d'adversaires à travers le monde quand ceux-ci pensaient échapper à toute attaque en n'étant pas connecté. Près de 100 000 machines dans le monde seraient concernées par l'implantation d'un logiciel de surveillance - notamment via ces ondes radio - que ce soit en Chine, en Russie, au Mexique, en Europe... mais apparemment pas chez les citoyens américains, croit savoir le quotidien américain.

Plus de 40 recommandations pour réformer le programme de surveillance

«Les activités de la NSA se concentrent et sont spécifiquement déployées pour viser uniquement des cibles de renseignements étrangères valables», a réagi la porte-parole de la NSA Vanee Vines, rappelant en outre que l'usage des outils à disposition de l'Agence se faisait sous le contrôle «de la loi, des règlements, de la politique, des procédures, des garde-fous technologiques (...) et de l'éthique». Selon Vanee Vines, citée par l'AFP, la publication continue «des techniques et des outils utilisés par la NSA (...) sape la sécurité des États-Unis et de nos alliés».
 
Après les révélations en cascade sur l'ampleur de l'espionnage orchestré par la NSA, que l'on doit depuis juin à l'ex-consultant de l'agence Edward Snowden, un comité d'experts américains a été créé; il a remis le mois dernier 46 recommandations à Barack Obama, qui doit détailler vendredi ses pistes de réformes. Les medias, comme le Wall Street Journal , se demandent toutefois jusqu'où ira le président, et s'il se prononcera sur l'une des recommandations clés des experts: que les métadonnées téléphoniques recueillies par la NSA soient conservées par les groupes de télécommunications, et non par l'agence elle-même.
 
Le New York Times croit toutefois savoir que le président n'annoncera pas de réforme en profondeur dans la manière dont la NSA récolte et stocke les données. Il envisagerait de limiter les interceptions de courriels et les écoutes téléphoniques de dirigeants étrangers et devrait aussi proposer la création d'un poste de défenseur du respect de la vie privée, qui serait chargé de contrôler les activités de la NSA.
 
Source:
 



De afgodendeemstering van de Nouvelle Droite

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De afgodendeemstering van de Nouvelle Droite      

door Koenraad Elst

Ex: http://www.koenraadelst.info

Twee artikels uit de pen van Dr. Elst. Wij delen waarschijnlijk niet zijn standpunten in hun geheel maar wij vinden sommige van zijn kritische en bijtende bemerkingen wel heel, heel leuk en... treffend. De artikels stammen uit het jaar 2005. En bijna negen jaar later hebben ze ons nog eens goed tot een Breughelse lachen gebracht. Dat is wel het voornaamste!  

 

Op 30 januari 2005 heb ik als uitgenodigd spreker deelgenomen aan een debat over sluierdracht en lekenstaat tijdens de jaarlijkse Rencontres de la Pensée Rebelle te Parijs.Dit evenement vervangt het vroegere jaarlijkse colloquium van de Groupement de Recherche et d’Etude pour la Civilisation Européenne (GRECE), ooit de centrale denkrichting in een bredere stroming die vaag bekend staat als de Nouvelle Droite (ND).Het onderwerp was dit keer: “Quelle religion pour l’Europe?Spiritualité, identité, laïcité ».In dit artikel enkele indrukken over de evolutie in ND-kringen.

 

Islam en Europa

 

Ik had me dus niet laten afschrikken door waarschuwingen dat deze club rond Alain de Benoist een reputatie-aantastende aura heeft; tenslotte hebben tal van respectabele professoren en journalisten evengoed deelgenomen aan de congressen van het Vlaamse GRECE-filiaal, de Delta-Stichting.Sommige bijgelovige schaapjes schijnen te denken dat andere en met name “foute” opvattingen besmettelijk zijn, en in mijn puberteit heb ik me inderdaad door linkse kennissen van het rechte pad laten afbrengen, maar inmiddels ben ik best in staat om zonder wankelen mijn eigen standpunten te vertegenwoordigen desnoods temidden van een hele meute andersdenkenden.En andersdenkend waren mijn gesprekspartners zeker wel.

 

Ri7poison-qui-rend-fou.jpgHet debat over “le foulard islamique et la laïcité » met communicatiewetenschapper prof. Jacques Marlaud en advocaat mr. Jean-Charles Personne was best gezellig.Die Fransen kunnen natuurlijk eindeloos redekavelen over de details van hun systeem van laïcité, scheiding van Kerk en Staat, best leerrijk voor mijzelf doch voor het publiek allicht weinig nieuws.Het belang van de laïcité in het onderwijs is voor identitair georiënteerde mensen vooral dat ze communautaire identiteiten in grote mate uitwist.Islamisten en andere religieuze puristen vinden dat een erge zaak, mij lijkt dat wel een sympathieke kant te hebben.Tenslotte is identiteit een betrekkelijk oppervlakkige laag van het menselijk wezen, en religieus geloof is nog weer iets anders, iets dat naar eigen opzet alle vooraf gegeven identiteiten onderdompelt in een als algemeengeldig begrepen waarheid.Religies met waarheidsaanspraak die zichzelf ernstig nemen, is het niet om hun groepsidentiteit te doen, die is slechts een tijdelijk neveneffect van hun coëxistentie met andere religies.

 

Zelf verdedigde ik er mijn aloude standpunt dat we de uit zichzelf reeds aanzwellende deïslamisering van de moslims moeten aanmoedigen, en dat we de praktische afspraken met de moslims zoals die over de sluierdracht op scholen en in openbare functies daarbij niet als princiepskwesties moeten behandelen, maar als bijzaken waarin de discretionaire bevoegdheid van de overheid vrij mag spelen in functie van haar politieke doelstellingen, met name assimilatie.Het is het eindresultaat dat telt, en soms is daartoe een confronterend beleid nodig, terwijl in andere omstandigheden juist kleine toegevingen een snellere methode vormen om het islamvuur te blussen.De andere sprekers en meer nog vele toehoorders waren het grondig oneens met mijn negatieve beoordeling van de islam.In dit anti-Amerikaanse milieu geldt McWorld als een grotere vijand dan Djihaad.

 

Net tevoren had historicus Guy Rachet (zie verder) een lezing gegeven over “Les racines de notre Europe”, een titel die bij mij normaal een angstvisioen zou oproepen van de zoveelste nieuwrechtse fantasterij over Indo-Europese oerhorden die ons werelddeel deden ontwaken en loskomen uit “het dromende Azië”.Maar omdat het van Rachet was, werd het juist zeer goed, met ondermeer een ontleding van alle recente smoesjes over de onmisbare bijdragen van de islamwereld aan de Europese beschaving.Om maar één zeer eenvoudig voorbeeldje aan te halen: zij die zo graag met ruime overdrijving verklaren dat de moslims ons de Griekse filosofie doorgegeven hebben, vergeten natuurlijk dat die Griekse filosofie zelf onmiskenbaar een vrucht is van de Europese geest, een geschenk van Europa aan de Arabieren vooraleer die het (zonder er zelf veel mee te doen) aan Europa konden teruggeven.Ook hier weer wat proteststemmen uit de zaal, namelijk van islamdwepers die per se een erkenning wilden van de bijdrage van de soefi-mystiek.

 

Doch over de islam gaan we het verder niet hebben hier.Die koe is stilaan uitgemolken, het is een vrij eenvoudig onderwerp waarover alles gezegd is dat echt van praktisch belang is om te weten.Ik kan niet garanderen dat de Nouvelle Droite, zoals men de ideologische stroming rond Alain de Benoist ooit genoemd heeft, zoveel ingewikkelder en interessanter is, maar er is zeker wel meer nieuws over te vertellen. 

 

Wegdeemstering

 

Bij de boekenkraampjes in de hal, veel minder talrijk dan in de jaren ’90 toen er nog serieuze uitgeverijen als L’Age d’Homme deelnamen, viel eigenlijk weinig te beleven.Weinig origineels of baanbrekends, alleszins.De betere nieuwheidense tijdschriften Irmin en Antaïos, die nogal wat echte historische onderzoeksresultaten belichtten, zijn blijkbaar verdwenen.Ook minder talrijk maar toch nog aanwezig waren de heikneuters die ijverig hun blaadjes en pamfletjes uitstalden voor diverse regionalismen, met bv. stoere vikingbeeldentaal voor de Normandische identiteit.Of die herdrukken sleten van boekwerken over versleten esoterische toestanden als de katharen, de tempeliers en de Graal.Nee, this ain’t where it’s at.Ook de mensen achter de stalletjes, grijze muizen of overjaarse hippies maar bijna allemaal met een uitgebluste blik in de ogen, illustreerden mede de algehele sfeer van aftakeling.

 

De lezing over “Comment je suis devenu païen” die de Normandische regionalist Jean Mabire zou geven, maar die wegens ziekte van de spreker niet door kon gaan, werd vervangen door een inleiding tot het heidendom door een veel jongere Normandiër, een zekere Eric Norden, en zijn verhaal bestond uit alle pro-heidense en anti-christelijke argumenten die in dit milieu al tientallen jaren de ronde doen.Als de zaal nou vol jonge mensen gezeten had die het allemaal nog moesten leren (of vol pastoors die in het kader van een interreligieuze dialoog voor het eerst een zelfvoorstelling van een heidense kapel kwamen bijwonen), dan zou dit zijn nut gehad hebben, maar zelfs dat was niet het geval.Nu je het zegt, ook de titel van het colloquium, “welke religie voor Europa”, was voor GRECE-kringen zo uitgemolken als maar zijn kon.En de jongste nummers van de GRECE-media Nouvelle Ecole en Eléments bevatten nog steeds de onvermijdelijke artikels over Friedrich Nietzsche, Martin Heidegger en Ernst Jünger, alsof de lezers uit dit milieu niet stilaan alles al weten over die dwaallichten.

 

60039829.jpgHet deed mij denken aan een lezing over astrologie die ik recent had bijgewoond.Begin jaren ’80 interesseerde dat onderwerp mij wel, ondermeer omdat het er toen gonsde van activiteit en verwachting.Er waren vele originele boekwerken met nieuwe theorieën, nieuwe auteurs die elders hun sporen verdiend hadden en nieuwe inzichten bijbrachten, en mede daardoor het gevoel dat de astrologie spoedig wetenschappelijke status zou verwerven.De eerste ernstige statistische onderzoeken over het vermeende astrologische effect vielen echter over de hele lijn tegen, en spoedig verdween dat élan, samen met de meest talentrijke mensen en ook met ondergetekende.Onlangs kreeg ik een uitnodiging voor een lezing van een Amsterdamse astroloog, en met mijn nostalgische voorliefde voor de occasionele blast from the past, ging ik nog eens luisteren.Het was verschrikkelijk.Die man had absoluut niets te vertellen dat dit soort publiek niet al honderd keer gehoord had, het waren al de bekende gemeenplaatsen uit het New Age-denken.Maar nog erger was dat het publiek dat helemaal niet erg leek te vinden.Een bepaald mensentype lijkt er tevreden mee te zijn, alle sinds lang ingeroeste eigen opvattingen nog maar eens bevestigd te horen, gewoon herkauwen zonder het brein met nieuwe ideeën te bezwaren, zonder uitgedaagd te worden.Verschrikkelijk dus, maar datzelfde verschijnsel zie ik ook in nieuwrechtse kringen.

 

En dat voor een stroming die haar jaarlijkse hoogmis de dag van “la pensée rebelle” noemt.De hier gedebiteerde standpunten behoren inderdaad niet tot de verplichte consensus van la pensée unique, maar veel fris of uitdagends is er ook al lang niet meer aan.Wat een puberachtige term trouwens, “het rebelse denken”.Voor mij is denken gewoon denken, en het enige criterium om zijn waarde te beoordelen, is of het dichter bij de waarheid brengt; en bescheidener uitgedrukt, of het misvattingen uitwiedt.Soms zal dat denken dan uitmonden in de dominante zienswijze, terwijl het bij andere gelegenheden non-conform of “rebels” zal blijken te zijn.Maar om nu de “rebelsheid” te gaan cultiveren lijkt me werkelijk onvolwassen.Het is een symptoom van het fundamentele probleem van de hele nieuwrechtse stroming in de breedste zin: een gebrek aan spirituele en intellectuele ruggengraat, en vandaar een springerige rusteloosheid.

 

Een ander probleem in dit milieu is de persoonlijke omstandigheid dat nogal wat ND-tenoren hun studies nooit afgemaakt hebben en hiervoor nadien zijn gaan overcompenseren met een vermoeiend academisme.Ze gaan dan lang vergeten auteurs in groot detail bestuderen en daar hun eigen expertschap in vestigen, zonder nog goed te weten welk doel die kennis eigenlijk moest dienen.Verdwaald tussen de bomen, geen zicht op het bos.Je ziet dat heel goed in de ND-benadering van het onvolprezen heidendom, waar ziekelijk veel werk gemaakt wordt van het uitspitten van de mythologie.Voor antieke heidenen stond die mythologie heus niet zo centraal in hun levensbeschouwing.

 

Ook het in deze kringen vrij populaire “traditionalisme” van de islambekeerling René Guénon, het verabsoluteren van het respect voor wat onze voorzaten ons overgeleverd hebben, is psychologisch meestal zo’n kwestie van overcompensatie door mensen met te weinig interne stabiliteit, te weinig levensbeschouwelijke ruggengraat.Niet elke traditie is het bewaren waard, en er zit ook een contradictie in die antirevolutionaire piëteit voor de traditie als zodanig: de meeste tradities die zich zo noemen zijn begonnen met een revolutie, een geestelijke bliksemflits.Zo was hun vereerde Mohammed juist de vernietiger van de bestaande Arabische tradities.

 

Rechts?

 

Bij de boekenkraampjes waren geen hakenkruisen te zien, wel hier en daar een Keltisch kruisje.Geen Mein Kampf, wel een tafeltje van de vriendenkring van Robert Brasillach.Kortom, niet de harde kern der foutheid, wel de softfoute aura daarrond.Het is weliswaar niet eerlijk, maar met wie men verkeert, wordt men geëerd, en dat was al zo lang vóór linkse amateurflikken fichenbakken begonnen aan te leggen om de “banden” tussen A en B te “onthullen”.Wie zich dus al dat gebrandmerkte gezelschap laat welgevallen, moet ook weer niet te hard klagen over een “extreemrechts” etiket.Desondanks blijft er het feit dat er vanuit het oogpunt van de politieke correctheid weinig aan te merken is op de jongere jaargangen van de eigen GRECE-publicaties.

 

trichter.gifWie bang is van een rechtse zwavelgeur hoeft zeker niet uit de buurt van Alain de Benoist te blijven.Veel rechts is er aan die man niet meer aan.Bij de jongste Franse presidentsverkiezingen in 2002 riep hij in het linksliberale weekblad Marianne op om voor eender wie te stemmen maar niet voor één van de twee rechtse kandidaten, Jacques Chirac en Jean-Marie Le Pen.Voor het overige wordt de zeldzaam vruchtbare meesterdenker van de GRECE in de Franse media vakkundig doodgezwegen, maar als het voor een links stemadvies is, dan krijgt hij wel eventjes een tribune.(Als ware het om zijn irrelevantie in de verf te zetten, beslisten de kiezers tot een eindronde tussen juist de twee door hem gewraakte kandidaten.)Alle prominente medestanders uit de jaren ’80 die nog steeds de anti-immigratie-agenda genegen zijn, of die een of ander antidemocratisch gedachtegoed cultiveren, hebben zich al lang van Alain de Benoist afgekeerd.Ex-GRECE-ideologen als Pierre Vial, Guillaume Faye en Robert Steuckers drijven de spot met hem, als iemand die de hete hangijzers van vandaag ontwijkt en zich beperkt tot een veilig intellectualisme en een veredelde meeloperij met het heersende multiculturalisme.

 

En inderdaad, het “communautarisme” van De Benoist is in praktische termen nauwelijks nog te onderscheiden van het multiculdiscours.Het is minder plat, minder oneerlijk en minder autoritair, maar in zijn praktische conclusies komt het op hetzelfde neer: net als de Bretoenen of de Basken hebben de Berbers en de Arabieren het volste recht om hier als gemeenschap hun aparte identiteit te beleven en in stand te houden.Een terugkeerbeleid is hier helemaal niet aan de orde, en doemscenario’s over een komende burgeroorlog tussen autochtonen en immigranten al evenmin.Mij ligt dat wel, althans als B-plan (zoals gezegd geloof ik wél in assimilatie), maar ik kan me voorstellen dat zulke aanvaarding van de multi-etnische status-quo voor rechtse militanten te slappe kost is; en dat mensen vol dadendrang sowieso iets pittigers wensen dan al die steriele Parijse woordenkramerij.

 

gay_pride2012_vf.jpg Een illustratie van waar in het ideologische spectrum de GRECE zich tegenwoordig situeert, is zijn standpunt over het hete hangijzer van de homorechten.Vanuit de keuze voor het droit à la différence aanvaardt men, volledig in de postmoderne tijdsgeest, het recht van de homo’s om “hun ding te doen” en hun eigen groepsidentiteit te beleven.Een recente gay parade was aanleiding tot de mijmering dat dit soort explicitering van een aparte groepsidentiteit eigenlijk kadert in een terugkeer naar de premoderne toestand, waarin de maatschappij veel minder uniformiteit oplegde dan tijdens de laatste twee eeuwen.Etnische en sociale groepen afficheerden veel meer hun eigen zeden, ondermeer via een eigen kledingcode.Ook op het gebied van de seksualiteit was er veel minder uniformiteit.Zo was het monogame huwelijk annex de verwachting van maagdelijkheid bij de bruid typisch voor de middenklasse, terwijl de bovenklasse openlijk polygaam was en de lagere klassen veel minder aan de formaliteit van een huwelijksverbintenis gehecht waren.Spijts dit typisch nieuwrechtse differentialisme, heeft het GRECE-kwartaalblad Eléments ook een pleidooi gepubliceerd voor het “vasthouden aan de notie van normaliteit”: het is niet omdat je homoseksualiteit tolereert dat je ze ook als gelijkwaardig met heteroseksualiteit moet beschouwen.Wat evidente implicaties heeft voor het debat over holebi-adoptie.

 

 Hoewel sommige nieuwrechtse tenoren in hun jonge jaren zeker “neo-nazi” genoemd mochten worden, demarkeert de GRECE zich nu scherp tegenover de centrale elementen van de nazi-ideologie.Dat geldt zeker voor het autoritarisme, dat de ongedisciplineerde Franse woordenkramers volledig vreemd is.Het geldt ook voor het antisemitisme.

 

De fabeltjeskrant De Morgen presteerde het ooit om Alain de Benoist ervan te beschuldigen, het bestaan van nazi-concentratiekampen te ontkennen.Als er nu één zogenaamd rechts (in Frankrijk overigens in gelijke mate links) thema is waarvan hij zich verre houdt, dan wel het holocaustrevisionisme.Een onmiskenbare autoriteit hierover, de revisionist prof. Robert Faurisson, maakte in april 2004 op zijn webstek een einde aan alle twijfels hierover.Bij de voorstelling van een nieuwe Spaanse ND-webstek (www.nuevaderecha.ya.st) merkt hij op: “On y trouve tout un tas d’articles fort instructifs, mais on remarque aussi une chose, en parcourant ces centaines de titres: la Nouvelle Droite a ignoré entièrement le révisionnisme, et ne dit jamais un mot qui pourrait fâcher les juifs.On fait le totor, on paganise, on heideggerise, on démondialise, on celtise, on synergise, on suroccidentalise mais quant il s’agit des juifs et des crimes du sionisme, c’est le point aveugle grand comme la place de la Concorde, il n’y a plus personne.Ils ont tous la tête dans le sable. »

 

Ook in de immigratiekritische strekking in Noordwest-Europa is deze resolute weigering om zich met revisionisme, antisemitisme of zelfs maar met Israëlkritiek in te laten, eerder gemeengoed, vaak tot en met een militant pro-Israëlisch standpunt, zie Pim Fortuyn, Geert Wilders of Filip Dewinter.De Vlaamse GRECE-dépendance TeKoS (het kwartaalblad Teksten, Kommentaren en Studies) telde ooit de revisionist Frans De Hoon onder haar redactieleden, maar zijn ideeën over de Holocaust moest hij elders kwijt, die werden in het blad strikt geweerd.In Frankrijk bestaat dat resolute taboe in rechtse kringen echter helemaal niet, zie bv. het weekblad Rivarol dat gelijkelijk de islamitische immigratie en de joodse lobby aanvalt.In dat opzicht vertegenwoordigt de GRECE er nog steeds een heel aparte optie binnen het zogenaamd rechtse spectrum.

 

Typisch rechts bij de GRECE is misschien juist de constante inspanning om klassieke links/rechts-schema’s te doorprikken.In geschiedkundige artikels gaat er steeds maximale aandacht naar extreemrechtse weerstanders en linkse collaborateurs in WO2, of naar de populariteit van racisme, kolonialisme en eugenetica bij bekende progressisten in de eeuw vóór 1945.Rechts en is niet rechts!Maar de links/rechts-tweedeling is door links opgelegd, en wie haar durft betwijfelen wordt omwille van dat feit zelf juist als rechts geklasseerd.Dat neemt niet weg dat die talrijke zogenaamd rechtse standpunten van linkse coryfeeën gewoon een historisch feit zijn.

 

 Goed, als GRECE niet rechts meer is, wat is het dan wel?Eerlijk gezegd, ik denk dat het allereerst meer dan ooit Alain de Benoist is (en ook hij ziet er maar bleekjes uit).Al zijn intellectuele luitenants van de jongste jaren zijn weggetrokken, ondermeer de twee “traditionalisten” met wie ik in 1993 nog een debat gevoerd heb over hun geliefde islam, Charles Champetier en Arnaud Guyot-Jeannin.Er blijven wel enkele ijverige vrijwilligers over die de boel organisatorisch draaiende houden.Met de Franse slag, natuurlijk, maar toch.De GRECE-webstek (www.grece-fr.net) mag er wezen, en een vereniging is niet dood zolang ze een levende webstek in stand kan houden.

 

De wegdeemstering van de GRECE is vermoedelijk ook gewoon symptomatisch voor de neergang van Frankrijk in zijn geheel als centrum van intellectueel leven.Eén van de opvallende prestaties van Alain de Benoist is echter dat hij veel buitenlandse ideeën en onderzoeksresultaten in zijn verhalen verwerkt, niet als passieve of al te gretige overname (zoals bij VS-enthousiastelingen genre André Glucksmann) maar als aanzet voor een originele Franse inbreng.Ik zou zeggen dat hij eindelijk zijn roeping gevonden heeft: een knap vulgariseerder van en commentator bij de belangrijke hedendaagse debatten, ja; maar de ideoloog van een invloedrijke politieke stroming, dat zeker niet.

  

(Nucleus, juni 2005)

  

NouvelleDroite (2)

  

Vermeldenswaardige individuen

 

 

In de wandelgangen heb ik wel enkele interessante figuren ontmoet, geen ideologen maar geleerden, geen luitenants van welke beweging dan ook maar gewoon denkers voor eigen rekening.Eén van hen was de zelfstandige onderzoeker Guy Rachet, die een kroostrijk gezin grootgebracht heeft van de inkomsten uit zijn veelschrijverij als romancier en historicus.Sommige van zijn tientallen werken over geschiedkundige en archeologische onderwerpen waren overhaast geschreven en navenant onnauwkeurig, maar uit zijn recentere productie bevelen we graag een studie aan over de historiciteit van Oudtestamentische figuren van Noach tot Mozes (La Bible, mythe et réalités, Rocher 2003).Hij legt daarin met de correcte dosis aan kritische zin de gebreken bloot van twee invloedrijke scholen van Bijbelhistorici, wier beweringen regelmatig de massamedia halen en die nog steeds de inhoud van de schoolboeken bepalen.

 

Enerzijds zijn er nog steeds zij die de tekst letterlijk nemen en bovendien in een ideologisch keurslijf stoppen, bv. door vanuit een overijverig monotheïsme te beweren dat de godsnaam Elohim, letterlijk “goden”, een honorifiek meervoud is, terwijl het gewoon een overblijfsel is uit de polytheïstische fase van de Israëlitische religie.Fundamentalisten van protestantse of joodse obediëntie hebben het nog steeds moeilijk met de historiciteit van de Bijbelse theologie, die gegroeid is en niet vanaf het begin kant en klaar meegegeven.Anderzijds is er de minimalistische school die alle Bijbelfiguren en Bijbelepisodes daterend van vóór de Torah-redactie (tijdens en na de Babylonische ballingschap, 6de eeuw v.C.) als onhistorisch wegwuift.Dit is niet alleen een simplistische overdaad aan skeptisch rationalisme of een hoogmoedige dwaasheid van wetenschappelijke beginnelingen die denken dat al wat door hen niet waargenomen is, niet kan bestaan hebben.Het dient tegenwoordig ook als trucje van trendgevoelige gelovigen om tijdsgeestonwelgevallige daden van Bijbelfiguren weg te toveren, bv. de genocides waarmee Mozes en Jozua het Beloofde Land voor zijn nieuwe bewoners vacant maakten.

 

Rachet toont dus aan wat we historisch wél kunnen weten.Natuurlijk was Mozes een historische figuur, en dwaallicht Sigmund Freud had voor één keer gelijk toen hij Mozes als minstens cultureel een Egyptenaar beschouwde (wat nog uit zijn naam blijkt: “zoon”, als in Toetmozes, “zoon van Thoth”, of in Ra-mses, “zoon van Ra”), die onder invloed stond van de monotheïstische revolutie van farao Echnaton, hoewel hij zijn devotie van de zonnegod Aton verlegde naar de Midjanitisch-bedoeïense stormgod Jahweh.Vele details over de naamgeving en de zeden van de stam van Abraham kloppen met wat we nu over de Mesopotamiërs van het vroege 2de millennium v.C. weten, hoewel zij niet bekend waren aan de Torah-redacteuren meer dan duizend jaar later.Of je christen bent of niet, dat zijn onderzoeksresultaten die je niet zomaar kan negeren.

 

 En dan was er Christian Bouchet, sinds zijn jeugd een “integraal traditionalist” in de geest van dwaallicht Julius Evola, maar inmiddels toch wat bezadigder geworden.Mensen die niet van meningsverschillen en kritiek houden, zouden in mijn geval een hekel aan die man moeten hebben, want hij heeft nogal wat kritiek op mijzelf in zijn nawoord bij de heruitgave door prof. Claudio Mutti, zelfverklaard “nazi-maoïst” en islambekeerling, van het boekje van Maximiani Portas alias Savitri Devi Mukherji: Le national-socialisme et la tradition indienne (Avatar, Dublin/Paris 2004, inz. p.99-102).Zelf had ik die pseudo-Indiase Française, die Hitler als incarnatie van de zonnegod vereerde, danig gehekeld en als getikt beoordeeld in mijn boek The Saffron Swastika (Voice of India, Delhi 2001, inz. p.534-660), wat dus niet overal in goede aarde gevallen is.Bouchet doet begrijpelijkerwijze erg laatdunkend over mijn wortels in “het studentengauchisme en de New Age”, maar ook over mijn rijpere sympathieën voor het hindoe-activisme.Hij beschouwt dit terecht als een anti-traditionalistische vorm van hindoeïsme, die tijdens de Tweede Wereldoorlog bovendien aan de “foute” (= Geallieerde) zijde streed.Zijn feitenkennis over de hindoe-beweging blijkt daarmee accurater dan die van vele zogenaamde deskundigen, maar zijn beoordeling van die feiten is wel tegengesteld aan de mijne.

 

Nou goed, niets zo heilzaam als je critici eens in levende lijve ontmoeten en er gewoon menselijk contact mee opbouwen.Voor de linkse amateurflikken die dit ter stoffering van hun fichenbak zitten mee te lezen, moge ten overvloede opgemerkt dat een gesprek tussen A en B helemaal niet bewijst dat A en B op dezelfde golflengte zitten.Linksen die in hun grote gelijk verkrampt zijn, verkeren alleen met gelijkgezinden en mijden andersdenkenden als de pest, dus zij kunnen zich dit niet goed voorstellen, maar ik praat wel degelijk met mensen die er een serieus verschillende mening op nahouden.

 

Bouchet getuigde over zijn bezoek als jonge kerel aan Savitri Devi (1905-82) in haar comfortabel appartement in Delhi tijdens de winter 1980-81.Daar woonde ze samen met tientallen katten in een vreselijke kattenpisgeur.Als ze de stad inging, moest ze zich volsprenkelen met eau de Cologne om die geur te onderdrukken.Terwijl er op straat kinderen liepen te bedelen, kocht zij elke dag vlees om dit uit te delen aan de straatkatten.“Liever een mooie kat dan een lelijke mens”, zo was haar anti-antropocentrisch motto.Bouchet bevestigde mijn diagnose dat er aan dat groenrechtse mens een steekje los zat.

 

Hij signeerde me ook zijn boek Les nouveaux païens (Dualpha 2005), een reeks diepgaande vraaggesprekken met nieuwheidense denkers uit het Franse taalgebied.Linkse en apolitieke maar vooral toch rechtse.Aan de nieuwheidense stromingen en clubjes ontzegt hij nadrukkelijk het predikaat “heidens”, want een herschapen religie kan nooit de geest van de ongeschapen oerreligie zelfs maar benaderen.In nieuwheidense kringen, en dan bij uitstek in de nieuwrechtse, is het gebruikelijk om de neus op te halen voor “New Age”.Bouchet was het echter met mij eens dat nieuwheidendom juist zelf een New-Age-verschijnsel is: eclectisch, eigengereid, creatief, ongeworteld.In een hal vol neotempeliers, retrokatharen en would-be-druïden was het verfrissend om hem te horen verklaren: “Moi je ne suis pas du tout néo-païen.”

 

 Wie in feite op ongeveer hetzelfde punt was aangeland in zijn levensbeschouwelijke evolutie, was Michael Walker, een in Keulen gevestigde Britse ideoloog en uitgever van het rechtse tijdschrift The Scorpion.Hij bezorgde me een bespreking die hij gewijd had aan mijn boek over de moord op Mahatma Gandhi (Gandhi and Godse, Voice of India, Delhi 2001), een tegendraads betoog dat blijkbaar de weg naar bepaalde non-conformistische geesten gevonden heeft.Altijd fijn om vast te stellen dat je geschriften ook effectief lezers vinden, maar een schrijver moet ermee kunnen leven dat zijn woorden bij sommige lezers een heel andere betekenis krijgen.Walker bleek vooral onthouden te hebben dat belegerde groepen, destijds in de beginnende staat Pakistan de hindoes maar voor hem vandaag vooral in het Westen “de blanken”, zich niet moeten laten verleiden tot suïcidale gandhiaanse wijsheden van het type “de andere wang aanbieden”.Hij gelooft meer in strijdbaarheid.Persoonlijk meen ik dat de tegenstelling tussen strijd en pacifisme er juist één is die we moeten transcenderen in een vernuftige strategie van “winnen zonder strijd”, of van wat de NAVO ooit “vrede door kracht” noemde.Maar blijkbaar verkiezen de meeste mensen één van de twee uitersten, en de temperamentvollen dan vooral de optie strijd.

 

Wat ook onze meningsverschillen mogen zijn, op menselijk niveau bleek Michael Walker best een jofele kerel.Ach, ik besef natuurlijk wel dat zulke openheid voor de louter menselijke dimensie als heel erg fout moet gelden: voor links is immers ook het persoonlijke politiek.Daarom dat CD&V, de partij van “de mens centraal stellen”, nog steeds als rechts geldt.Een rechtse hond (“chaque anti-communiste est un chien” – Sartre) die zich als mens voordoet, probeert gewoon om respectabiliteit te verwerven met het oog op infiltratie van de machtsstructuren, en moet dus afgeblokt worden door een totaal ostracisme.Hoe dan ook, over zijn eigen vaag beleden heidense oriëntatie getuigde Walker: “Mijn vrouw is erg katholiek, en het nieuwheidendom heeft niet veel te bieden aan levensrituelen, dus laat ik haar de kinderen maar in de katholieke traditie grootbrengen.”Religieus réveil of gewoon opnieuw een generatie in aantocht die zich aan de kluisters van het geloof zal ontworstelen?

 

En zo waren er daar nog enkele rechtse intellectuelen te gast bij GRECE.De indo-europeanist prof. Jean Haudry bv., met wie ik ooit nog gedebatteerd heb over het herkomstland van de Indo-Europese taalfamilie.(Volgens hem en de meeste Euro-nationalisten was dat natuurlijk in Europa, maar zelf zie ik wel wat in de argumenten voor een Aziatische oorsprong.)Hem moet ik nog danken omdat hij mij na een ver over tijd gegane conferentie aan een lift naar het TGV-station hielp, want de organisatoren vonden dat teveel gevraagd, ook voor een genodigd spreker die door fysieke complicaties slecht te been was.Maar goed, ook Haudry is dus een rechtse rakker.In het tijdschrift Krisis verschijnt Alain de Benoist regelmatig hand in hand met linkse meesterdenkers, maar die schijnen de weg naar zijn jaarlijkse show niet te vinden. 

 

Eeuwige wederkeer van dezelfde fouten

 

 

U begrijpt het al, deze hele mouvance loopt leeg.De best geïnformeerde nieuwheidenen geloven niet in hun religie, of maken er geen werk van.De politieke activisten zoeken hun heil elders: in het militante nationalisme met pan-Europese klemtoon (strekking Vial); in een alarmistische weerstand tegen de islam (strekking Faye); in een Angelsaksisch quasi-wetenschappelijk racisme (zie Walker); in een cerebraal en overigens pro-islamitisch traditionalisme in de oude voetsporen van Evola en Guénon (zie Bouchet); en in vele gevallen ook in een klassiek conservatisme van het Continentale danwel het Angelsaksische type (zie TeKoS, dat zich tegenwoordig tot een “conservatisme in de geest van Edmund Burke” bekent), of in de burgerlijk-rechtse partijpolitiek.Geen hond ziet nog om naar de zelfstandige koers van de slinkende GRECE, tenzij dan louter als onmiskenbaar levendig en interessant kanaal van ideeën en debat, zeg maar als intellotainment, maar zeker niet als richtsnoer voor politieke actie.Zo was de afsluitende lezing van Alain de Benoist, “Qu’est-ce qu’une religion?”, een mooi staaltje van begripsverheldering maar zeker geen aanzet tot engagement.

 

Ook de term “metapolitiek” of “gramscisme van rechts” kan men moeilijk nog zonder ironie uitspreken.Van het hele idee om de culturele sfeer te beïnvloeden, laat staan voor zich in te nemen, is immers volstrekt niets in huis gekomen.Linkse “waakhonden” gebruiken deze notie graag om de verdenking te staven van een wijdverspreide rechtse infiltratiepoging, maar die is niets anders dan een projectie van hun eigen “lange mars doorheen de instellingen”.De hele sector cultuur en opinievorming is meer dan ooit een condominium van anti-identitair links en Amerikaans gericht globalisme, dus niet bepaald een succes voor de Nouvelle Droite.Tijd om de mislukking onder ogen te zien.

 

 

De term “nieuwrechts” ligt dus voor het oprapen, en wordt inderdaad door meerdere nieuwe bewegingen opgeëist.In Rotterdam heeft Michiel Smit met andere fortuynisten de partij Nieuw Rechts opgericht, klassiek immigratiekritisch, verder sterk liberaal en laïcistisch, op erg naïeve wijze pro Verlichting, en geestdriftig pro VS alsof het nog Koude Oorlog was.In Engeland is zopas een groepering annex internetdiscussieforum opgericht, New Right.

 

Terwijl de Franse ND al een tijdje de waarde van de directe democratie ontdekt heeft, noemt deze Engelse nieuwe club zich “antidemocratisch”.Blijkbaar gaat het hier weer eens om halfwassen intellectuelen die zich bezighouden met zich beter te voelen dan de massa.Toen de moderne tijd begon, vielen aristocratische families uiteen in twee types: de zoon die iets in zijn mars had, gebruikte in de nieuwe maatschappelijke voorwaarden zijn materiële en culturele voorsprong om het te maken als ondernemer of uitvinder of zelfs als verkozen politicus in een democratische partij; en de waardeloze zoon deed niets beters dan zich vermeien in zijn vermeende ingeboren superioriteit en zich vastklampen aan onverdiende voorrechten.Bij dat tweede type voegden zich dan de fantaserende would-be nobiljons uit de kleinburgerij, en het resultaat was een hele trits volstrekt steriele bewegingen tegen de democratie, voorlopig uitmondend in deze nieuwe “nieuwrechtse” club.Ik mag er haar op wijzen dat zelfs de door haarzelf tot inspiratiebron uitgeroepen 19de-eeuwse denker Thomas Carlyle op het eind van zijn leven zijn geloof in een genetische adel verloor en zijn hoop ging stellen op “niet door klasse bepaalde, natuurlijke aristocraten”.Dit wil zeggen: mensen van waarde komen heus wel bovendrijven, daar heb je geen hiërarchische maatschappij voor nodig, een systeem van gelijke kansen is er juist het meest geschikt voor.

 

 

Aannemend dat er superieure mensen bestaan, zoals deze club duidelijk meent, weten die zich zeker te handhaven in uiteenlopende maatschappijvormen, zelfs in een egalitaire democratie. Daarom is zich inzetten tegen de democratie tijdverspilling, benevens een manier om jezelf onmogelijk te maken, in je eigen voet te schieten en met je hoofd tegen de muur te bonken. Iets voor mensen die hun leven zo waardeloos vinden dat ze het aan uitzichtloze projecten willen vergooien.Politieke structuren zijn voor rechtse denkers sowieso minder belangrijk. Het is juist links dat alles van de politiek verwacht en alle bestaansdomeinen tracht te politiseren. In deze tijd zijn er levensbelangrijke problemen die zich best binnen de huidige structuren laten aanpakken en die werkelijk niet kunnen wachten tot de dag dat één of ander eliteclubje die structuren in deze of gene zin weet te hervormen.

 

De New Right kiest op haar beurt nog maar eens voor de “metapolitiek”, een begrip dat, althans in rechtse handen, nooit iets anders geweest is dan een fraaie benaming voor een eindeloos theekransje zonder enige relevantie of impact. Deze club wil een hele waaier rechtse denkers bestuderen en bekendheid geven.In haar lijstje vinden we weer maar eens oude depressievelingen als Nietzsche en Oswald Spengler, gezwollen dwepers als Evola en gebrandmerkte figuren als Pierre Drieu de la Rochelle. Erger nog is de poging om geestige en wijze mensen als Samuel Johnson, Edmund Burke of Russell Kirk te encanailleren met getikte zotten als Miguel Serrano, de meesterdenker van het “esoterisch hitlerisme”.

 

De club rekruteert trouwens onder “mannen en vrouwen van uiteenlopende politieke, culturele en esoterische achtergrond”.Esoterisch, laat me niet lachen: maçonnieke Spielereien, theosofische geheimleringen, en vooral de beroezende begoocheling van meer te weten dan de nuchtere medemens.Esoterie, dat is waanwijsheid voor zweefteven van beider kunne; woordenkramerij die het daglicht niet verdraagt maar zich in haar boudoir wel vreselijk opdirkt om belangrijk en diepzinnig te lijken. De waarheid is eenvoudig, maar esoterie is ingewikkeld omdat ze uit warhoofdigheid en gebrek aan geestelijke ruggengraat voortkomt.Ze is een molensteen om de hals van elke vereniging die iets van waarde wil bereiken.

 

Kortom, jonge zoeker: tijd om je uit de voeten te maken.

 

Obama’s Cosmetic Changes for NSA Surveillance Programs

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Obama’s Cosmetic Changes for NSA Surveillance Programs

Boris KAZANTSEV

Ex: http://www.strategic-culture.org

 
On January 17, 2014 US President Barack Obama gave a 40-minute speech at the Justice Department describing his plans to reshape the intelligence activities of National Security Agency and the whole intelligence community. 8 months have passed since the first revelations by Edward Snowden appeared - this period of time the President needed to prepare and meet the challenge. Hardly willingly, he had to react to the disclosures made public by Edward Snowden. The very fact he had to make the remarks, effectively as a result of the biggest intelligence leak, is remarkable. It shows that Barack Obama had to bow to the pressure exerted by international community opposing the ways the United States intelligence agencies conduct their activities. Though going to the bottom of it, the speech testifies to the fact that no drastic measures are to be taken to reshape the national intelligence system. 

The President emphasized two key points. First, the intelligence gathering capabilities are based on technological edge achieved and there is each and every reason to take advantage of it. Second, no way is the process going to be stopped and there is no ground to believe the intelligence activities violate the US citizens’ rights in any way. The scrutiny of the speech makes believe that these are the only things of relevance for the United States administration. 

The President has signed the 9-page Presidential Policy Directive on Signals Intelligence Activities. Actually there is nothing binding about it. Some provisions could be become parts of legal acts but it’s not a must. The document offers guidelines for intelligence gathering activities instead of a plan for overhauling the National Security Agency’s bulk data collection program to avoid violation of law in future. 

It requires a real stretch of imagination to say the document addresses the problem. A whole page of the speech was devoted to high-flown statements that the United States «does not collect intelligence to suppress criticism or dissent, nor do we collect intelligence to disadvantage people on the basis of their ethnicity or race or gender or sexual orientation or religious beliefs». It also states that, «We do not collect intelligence to provide a competitive advantage to U.S. companies or U.S. commercial sectors». President Obama announced allegedly substantial overhaul of the Foreign Intelligence Surveillance Court (FISC) functions. What does it mean going into details? The president directed «the director of national intelligence, in consultation with the attorney general, to annually review for the purposes of declassification any future opinions of the court with «broad privacy implications» and to report to me and to Congress on these efforts». There are doubts it will be effectively implemented because the intelligence community interests are the top priority for Director of National Intelligence. As is known John Michael McConnell, the Director of National Intelligence during the days of Bush Jr. administration, was known to be one of the most active lobbyists calling for the overhaul of the Foreign Intelligence Surveillance Act - FISA. A person occupying this position will not apply efforts to bring his initiatives into public view. Even if some of them go to the President or Congress for consideration and approval, it does not mean common people, the citizens, will know about it. 

Other changes are related to additional protections for activities conducted under Section 702, which allows the government to intercept the communications of foreign targets overseas who have information that’s important for US national security. The issue became especially acute after the Snowden’s disclosures. Specifically, the President asked the Attorney General and Director of National Intelligence to institute reforms that place additional restrictions on government’s ability to retain, search and use in criminal cases communications between Americans and foreign citizens incidentally collected under Section 702. The Presidential Policy Directive itself contains no mention of the Section, it is mentioned only twice in the Foreign Intelligence Surveillance Act amendments. 

Section 215 of the Patriot Act is to be changed too. It is mainly related to metadata. The President said directly he finds this kind of activities expedient, so they will not be curtailed, although some kind of closer oversight is not excluded. The changes are to take place till the end of March, though, the way the President put it, and there is nothing more than just cosmetical changes that is in store. 

Barack Obama is to take some steps aimed at enhancing other countries trust in the United States. The President is to direct the Director of National Intelligence and Attorney General to study the possibility of putting foreigners under the same legal protection rules the US citizens enjoy. «People around the world – regardless of their nationality – should know that the United States is not spying on ordinary people who don’t threaten our national security and takes their privacy concerns into account», The President said

This applies to foreign leaders as well. Given the understandable attention this issue has received, the President has made clear to the intelligence community that – unless there is a compelling national security purpose – «we will not monitor the communications of heads of state and government of our close friends and allies». And he immediately added, «While our intelligence agencies will continue to gather information about the intentions of governments – as opposed to ordinary citizens – around the world, in the same way that the intelligence services of every other nation do, we will not apologize because our services may be more effective. But heads of state and government with whom we work closely, on whose cooperation we depend, should feel confident that we are treating them as real partners. The changes the President ordered do just that».

 To support the work, the President has directed changes to how the government is organized. Senior officials are to be appointed at the White House and State Department to coordinate the activities of government agencies and providing guarantees for American citizens. 

 Summed up, it all up leads to the conclusion that the United States government is not going to curtail its intelligence programs. It believes that the existing technical capability provides a solid ground for their implementation. Nobody in the United States would oversee if the activities were too excessive going beyond the scope of missions the intelligence agencies are tasked with. The very same way the violations of other states legal acts or international law don’t bother the United States a bit – the government believes it has a right to do what it believes to be right according to the rule of the strongest. 

Hardly is anybody convinced by the words about the US intelligence shying away from surveying foreign leaders, collecting enormous amount of data on the citizens of other countries or that the United States intelligence will face any constrains at all. The Presidential January 17 speech proved the point. 

The governments of the countries, which cherish hopes to remain active world politics actors, should tackle seriously the problem of information sovereignty. The United States holds a dialogue only when faced by equal force, it ignores anyone it finds to be not strong enough. It strives to establish its supremacy in all commons, this time it is information space its efforts are focused on...

6 février 1934-2014

 

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vendredi, 24 janvier 2014

De Carla Bruni à Julie Gayet: les starlettes présidentielles

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De Carla Bruni à Julie Gayet: les starlettes présidentielles

par Guillaume Faye

Ex: http://www.gfaye.com

Actrice de catérorie B, mignonne, sympa, et au talent moyen, (rien à voir avec les Adjani, Deneuve, Huppert…), la starlette Julie Gayet, qui n’est d’ailleurs plus toute jeune, a réussi un coup de com magistral pour booster sa carrière : s’afficher comme la maitresse de Flamby, surnom irrévérencieux attribué à M. François Hollande. Devenir la maîtresse d’un homme en vue, surtout s’il est président de la République, voilà qui permet de compenser, par la médiatisation, un talent improbable. 

Mais ce qui est intéressant, c’est le parallèle à faire avec M. Sarkozy, l’ennemi juré de M. Hollande. Comme si ce dernier suivait, par une sorte de fatalité tragi-comique, le parcours de son prédécesseur détesté et possible challenger à la prochaine élection présidentielle. Tel un vaudeville qui se répète. Carla Bruni, elle non plus, n’était pas au top niveau de la chansonnette ; mais, mannequin ayant atteint la limite d’âge, elle a réussi à se refaire une santé par l’effet marketing de son mariage avec le président de la République. Calcul réussi : ses prestations ”musicales” et ”artistiques”, qui seraient passées inaperçues si elle avait épousé mon libraire – ou qui n’auraient probablement pas eu lieu – ont recueilli un certain succès.  Le marketing est plus fort que le talent et ça ne date pas d’aujourd’hui.

Ces deux charmantes quadras, qui appartiennent à la gamme moyenne/basse du showbiz (comme une Renault Clio par rapport à une Aston Martin Vanquish) ont, avec une certaine intelligence, tenté de grimper dans la gamme supérieure en devenant la favorite du chef de l’État. Bien joué. On verra si ça marche, si Julie Gayet obtient des rôles phare et si Carla Bruni se hisse au niveau de Barbara.  Peu probable, mais sait-on jamais ?  La médiocrité est parfois compensée par la notoriété.

Celle qui a mal joué son coup, c’est la journaliste moyenne gamme Valérie Massonneau, épouse Trierweiler, qui s’est carbonisée en envoyant son tweet pour soutenir un opposant électoral de Ségolène Royal, par un réflexe de jalousie, gaffe impayable dont elle doit évidemment se mordre les doigts. Valérie, par rapport à Julie et à Carla n’a pas été une bonne courtisane, parce qu’elle a laissé apparaître, par naïveté, son ambition sans les fards nécessaires. Elle n’a sans doute jamais lu Saint Simon et sa chronique du Grand Siècle où le duc explique qu’une courtisane doit cultiver l’impassibilité.  

juliegayet.jpgOn pourrait comparer, en effet, ces dames aux Pompadour et Du Barry. Mais ça n’a rien à voir. Les maîtresses des rois avaient, comme leur royal amant, du panache.  En revanche, les histoires à rebondissement, et parfaitement similaires, des deux PR successifs Sarkozy et Hollande, avec leurs nanas ont un côté petit-bourgeois horriblement banal et vulgaire. Le pire, c’est M. Hollande, avec son casque et son scooter qui va en catimini voir sa chérie. Qui délaisse son épouse pour une première maîtresse et puis largue cette dernière pour une nouvelle courtisane plus jeune et ce, sans savoir gérer la confidentialité de sa vie privée. « Pauvre petit bonhomme ! » comme l’écrit méchamment un grand quotidien américain. L’incapacité totale des services de protection, incapables de repérer un paparazzi et a fortiori un tueur n’a pas tellement d’importance (1).

Ce qui est plus grave, c’est la dévalorisation symbolique du chef de l’État, commencée par M. Sarkozy et aggravée par M. Hollande, dégradant l’un comme l’autre la fonction souveraine. Ce bal des courtisanes, femmes,  demi-épouses,  maîtresses, étalé sur la place publique est non seulement la risée des médias internationaux mais un très mauvais signal envoyé aux Français.        

Bien sûr, il faut respecter l’intimité et la sincérité de chacun, amoureuses, sexuelles et conjugales. Mais quand on est élu chef de l’État français, on n’est plus un citoyen comme les autres. La notion de ”vie privée” n’est plus pertinente. Ou alors, il faut choisir un autre métier. Ni M. Sarkozy ni M. Hollande, dont la ressemblance est au fond assez étonnante, n’ont vraiment compris ce que signifiait être président de la République française. Les courtisanes, elles, l’ont bien compris.

Note:

(1) On ne voit pas très bien qui pourrait vouloir attenter à M. Hollande. Sa vacuité politique est sa meilleure protection. Ce qui explique le relâchement des services de sécurité.

Protest in Kiev, gerechtvaardigd of is er meer aan de hand ?

Protest in Kiev, gerechtvaardigd of is er meer aan de hand ?

Inleiding


Op 21 november 2013 kondigde de Oekraïense president Janoekovitsj aan dat hij het Associatieverdrag met de Europese Unie niet zou ondertekenen. Kort daarna begon de heibel op het Kiëvse Onafhankelijkheidsplein oftewel Maydan. De Westerse media berichtten over tienduizenden boze Oekraïners die de straat opkwamen om te protesteren tegen de president. Deze laatste werd door de manifestanten beschouwd als een 'verrader' die de 'Europese droom' van de Oekraïners had stuk geslagen.

De versie die de Westerse media over de rellen in Kiëv verkondigt, ligt wel eventjes anders.

Foto : zware rellen met pro-EU betogers in Kiev

 

De inhoud van het Associatieverdrag

In sommige Oekraïense media werd het Associatieverdrag zodanig voorgesteld alsof Oekraïne al dan niet onmiddellijk lid zou worden van de EU. Daar was tot heden helemaal geen sprake van. Zelfs in een verre toekomst zou een volwaardig lidmaatschap onmogelijk blijven. De kansen op effectieve toetreding tot de EU van Turkije liggen veel hoger dan die van Oekraïne. Met de Turken werd wel al over effectieve toetreding gepraat.

Na het ondertekenen van het Associatieverdrag met de EU blijft de vroegere visumregeling tussen beide partijen geldig. Dit wil zeggen dat de Oekraïners, net zoals Russen en andere door de EU ongewensten voor een bezoek of verblijf binnen de EU, moeten blijven voldoen aan de huidige visumverplichtingen. EU-burgers mogen zonder visum dan wel Oekraïne binnen. De massa van Maydan denkt ten onrechte dat ze na het ondertekenen van het Associatieverdrag visumvrij verkeer zullen krijgen binnen de EU.

Het is wel zo dat de Europese markt geopend zou worden voor de Oekraïnse goederen. Maar er is meer wat men niet vertelt. Alle goederen zullen moeten voldoen aan de voorwaarden opgelegd door de EU. Het spreekt vanzelf dat dit de doodsteek wordt voor de kleine Oekraïense boer en Oekraïense tuinders maar ook voor zowat de gehele Oekraïense industrie.

Niet enkel het eindproduct maar ook het hele productieproces van alle geproduceerde goederen – van de komkommer tot de elektronica – moet aangepast worden aan de Europese normen. Zelfs de spoorwegen zullen moeten heraangelegd worden. We spreken hier over toch wel 30.000 kilometer spoorlijnen.

 

Foto : Oekraïens president Viktor Yanoekovitsj en Russisch president Vladimir Poetin in Moskou. 

De totale kost van alle noodzakelijke aanpassingen wordt geschat op 160 miljard dollar. Dit zou moeten gebeuren binnen een termijn die vastgesteld wordt op maximaal 4 jaar. Voor de Oekraïense begroting betekent dit een niet te dragen last. De EU voorziet geen compensaties zoals de Baltische landen en Polen vroeger wel verkregen, en zoals Bulgarije en Roemenië heden wel krijgen.

Het ondertekenen van het Associatieverdrag betekent ondanks het feit dat men niet kan spreken over toetreding tot de EU een totaal verlies van de soevereiniteit van Oekraïne. Het plan voorziet de vorming van een 'Raad van bestuur' met de vertegenwoordigers van de EU en Oekraïne waar de Oekraïners in de minderheid zullen vertoeven en zonder vetorecht. De EU kan aldus alles opleggen wat het wil. De Oekraïners hebben zelfs het recht niet om 'nee' te zeggen.

Rusland en Oekraïne vandaag

Tot op heden geniet Oekraïne van een economisch zeer gunstige voorkeursbehandeling met Rusland. Er zijn nauwelijks invoertaxen en grenscontroles. De ingevoerde goederen ondergaan geen pestcontroles. Tot 40 procent van de Oekraïense productie vindt zijn weg naar Rusland en andere landen van de Douane Unie (een Euraziatische economische Unie bestaande uit Rusland, Wit-Rusland en Kazachtstan waar de soevereiniteit van de landen voor 100% wordt gerespecteerd).

Indien Oekraïne zou toetreden tot het statuut van vazal of nog erger kolonie van de EU, dan is Rusland verplicht de grenzen met Oekraïne te sluiten. Dit zal moeten gebeuren ter bescherming van de Russische interne markt tegen de invoer van goedkope overgesubsidiëerde Europese producten zoals melk. Volgens het associatieverdrag met de EU wordt Oekraïne verplicht de hele markt open te stellen voor alle goederen en producten die zich binnen de EU bevinden.

Een voorbeeld. Overgesubsidiëerde Europese landbouwproducten kosten de helft van dezelfde producten geproduceerd in Rusland. Oekraïne wordt zo een transitland voor goedkope Europese producten richting Rusland omdat Oekraïne in het EU-scenario zowel open grenzen met de EU als met Rusland zal hebben. Dit gaat ten koste van de eigen Russische boeren.

Het verdrag, de NAVO en Rusland

Het ondertekenen van het Associatieverdrag houdt ook in dat Oekraïne verplicht wordt om overal ter wereld aan NAVO-missies deel te nemen. Er bestaat zelfs een clausule om in Oekraïne NAVO-basissen op te richten. Een basis in Kharkov (helemaal ten oosten van Oekraïne, aan de huidige Russische grens) stelt de NAVO-luchtmacht in staat om Moskou binnen de 15 minuten te bereiken. Slechte ervaringen met de NAVO hebben reeds aangetoond dat men niet naïef mag zijn. De NAVO is geen defentiepact. De NAVO valt zonder probleem aan. Dit zagen we o.a. in Servië en in Libië.

Rusland is niet blind, niet doof en niet dom. De Russen beseffen het grote gevaar van een NAVO-basis in de achtertuin. Om geopolitieke en aldus ook om militaire redenen kan zo'n verdrag niet ondertekend worden. Dit verdrag zou op termijn en zware bedreiging vormen voor Rusland met een terechte tegenaanval tot gevolg.

Ieder welgevormd geopolitieker weet dat de EU het Europese verlengstuk is van de NAVO. De meeste EU-landen zijn effectief lid van de NAVO. Het verschil tussen de EU-NAVO en Rusland vindt men terug in een uitspraak van president Poetin : 'Amerikanen hebben geen bondgenoten nodig. Zij willen enkel vazallen. Rusland gaat zo niet te werk'. Wie de Russische buitenlandse politiek kent, weet dat dit klopt.

In deze zaak handelt Rusland als een soeverein land dat uiteraard de belangen van het eigen volk behartigd. Rusland wil ten alle prijze de veiligheid van haar grenzen verzekeren.

Foto : betogers verwelkomen de Russische Zwarte Zeevloot (Sevastopol, Krim)

De Krim maakt heden deel uit van Oekraïne hoewel de Krim historisch steeds Russisch was. De Krim is een cadeautje van Chroetsjov in de jaren '50. Hij schonk de Krim aan een toenmalige Oekraïense leider. Ze dachten toen in termen van het eeuwig bestaan van de Sovjet-Unie. In welke Sovjet-republiek de Krim lag, was toen van geen belang. Na de val van de Sovjet-Unie in 1991 lag de Krim plots in het buitenland. Daar bevond zich toen al een deel van de Russische Vloot. Volgens aangegane verdragen mag de Russische Vloot daar tot in 2017 verblijven op voorwaarde dat er niets maar dan ook niets wordt vernieuwd en gemoderniseerd.

In een Oekraïne als vazal van de NAVO en als kolonie van de EU is in Amerikaanse ogen geen plaats voor de Russische Vloot. Dan wordt deze vervangen door een Amerikaanse vloot. Daarmee krijgen de VS totale controle over de Zwarte Zee. De ultieme Angelsaxische droom van totale omsingeling en opsluiting van Rusland wordt dan werkelijkheid.

Oekraïnekreeg recent een lening van 15 miljard dollar van Rusland. Terug te betalen in stukjes, als het al zover komt. Rusland weet dat de kans groot is dat ze het geld nooit meer terug zien maar dit is ingecalculeerd. Het geld komt in stukjes en brokjes naar Oekraïne want Rusland is niet van gisteren. Bij een pro-westerse machtsovername (putch) stopt de geldkraan.

Oekraïne krijgt nu goedkoop gas uit Rusland. Het contract zit uitgekiend in elkaar. Rusland levert gas aan een normale prijs, de prijs van de wereldmarkt. Maar Rusland heeft voor Oekraïne een clausule met korting toegevoegd waardoor de Oekraïners zeer goedkoop hun huizen kunnen verwarmen. Dit is zeer leuk gedaan door de Russen. Maar er is nog iets. De contracten gelden enkel maar voor drie maanden. Bij een pro-westerse machtsovername (putch) stopt de aanvoer van goedkoop Russisch gas. Het wordt voor de Oekraïners zeer leuk indien ze er aan denken om een spelletje Russen pesten te spelen. Laat ons voor hen hopen dat ze in dat geval goed tegen de kou kunnen.

Foto : betogers tegen NAVO-aanwezigheid in Oekraïne


Leugens rond de protesten

Alle nadelen die het associatieverdrag tussen de EU en Oekraïne met zich meebrengen zoals de kolonisatie van hun land en verlies van zowat alle rechten die een soeverein land bezit, het vernietigen van hun industrie, het vernietigen van het zeker niet slecht sociaal stelsel, worden door de Westerse media en door de betogers verzwegen. Van een leugen meer of minder valt men daar in Kiëv niet meer om.

Het aantal betogers wordt zoals tijdens elke 'revolutie' zwaar overdreven. Er zijn er wel vele maar niet zoveel als de media beweren.

Indien men uitgaat van dagelijks 10.000 betogers en men telt de nodige onkosten die de betogingen met zich meebrengen, zoals voedsel, drank, WC-hokjes, hout voor het vuur, enzovoort, dan worden de onkosten door specialisten berekend op 700.000 dollar per dag. Wie betaalt dit ? Dan spreken we nog niet over de dagvergoedingen die de betogers krijgen. Het kan goed zijn dat niet iedereen geld krijgt om daar in de kou te staan, maar er zijn verschillende bronnen zoals aanwervende websites, waar de betaalde geldsommen staan afgedrukt. Deze websites spreken over het ontvangen een Oekraïens maandloon in ruil voor een week betogen.

Foto : Betogers zwaar betaald om rel te schoppen ?

Rusland blijft opvallend afwezig op het Onafhankelijksheidsplein. Wat doen Victoria Nuland (secretaris assistent voor Europese en Eurazische Zaken (Assistant Secretary of State for European and Eurasian Affairs), John McCain (VS-senator), Michail Saakasjvili (voormalig Georgisch president en opgeleid in de VS), Marko Ivcovic (aanvoerder van de Servische pro-Amerikaanse Bulldozer Revolutie), en liberalen zoals Bart Somers in Kiëv ? Is dat geen rechtstreekse inmenging ? Deze heerschappen maken de Oekraïense 'oppositie' toch wel heel onaantrekkelijk.

Foto : VS-senator John McCain steunt de pro-westerse oppositie. De sponsors worden duidelijk.Rond McCain de verenigde 'oppositie', van liberaal tot uiterst-rechts.

Foto : Marko Ivcovic (aanvoerder van de Servische pro-Amerikaanse Bulldozer Revolutie) in Servië in 2000, nu in Kiev. Dezelfde tactiek : bulldozers.

 

Niemand spreekt over de 'gevoelens' van de bewoners van Oost-Oekraïne. In het oosten van het land is de haat tegen de betogers zwaar aan het toenemen. Daar is men niet gediend met de schorriemorrie dat Kiev onveilig maakt.

Laatste berichten tonen aan de (betaalde) opstandelingen over zullen gaan tot zeer zwaar geweld om de Berkoet (de elitetroepen van het leger, de Oekraïnse versie van de Spetznas) te dwingen te schieten. En dan is het hek helemaal van de dam.

Foto: betogers provoceren politie met als doel geweld van de ordediensten uit te lokken

 

Besluit :

Dat een land oppositie heeft die de regering controleert en lastige vragen stelt, is heel normaal voor een democratie. Ware Oekraïense oppositie zou voor niemand een moreel probleem kunnen vormen. Oppositie is een normaal gegeven in een ware democratie.

Elke regering maakt fouten. Ook de Oekraïense regering. Elke regering, elke politieke bestuursvorm heeft te maken met corruptie. Een goede regering tracht de corruptie en andere misbruiken zoveel mogelijk tegen te gaan. Tot daar kan men volgen.

Oekraïne ondergaat wat andere landen ook ondergingen. Amerikaanse sponsors manipuleren de oppositie om zo een vazallenregering in het zadel te krijgen. Dit was zo in Georgië, In Oekraïne voor Janoekovitsj, in Servië vlak na Milojevitsj, in in Irak, Libië, … . In sommige landen hebben de kiezers gemerkt dat de Amerikaanse kwaal erger was dan de situatie ervoor waardoor men opnieuw voor het oude onafhankelijke regime koos (Georgië, Servië, Oekraïne).

De oppositie bestaat uit een vreemd allegaartje van rariteiten. Men vindt er liberalen samen met ultra-nationalisten en zelfs neonazi's. De meeste van de neonazi's zouden ten tijde van het Derde Rijk zelf in een kamp verzeild geraken wegens slecht gedrag. Deze neonazi's zouden in het systeem waar ze voor staan absoluut niet kunnen handelen zoals ze nu in Oekraïne doen.

Het valt op dat deze ultra's zich zo goed kunnen vinden met EU-symbolen en Amerikaanse vlaggen en persoonlijkheden. We weten uit ervaring dat na de revolutie, indien die door hen zou gewonnen worden, de liberalen het zaakje overnemen waarop de ultra's voor de bewezen diensten bedankt zullen worden met een schop onder de kont. Heibel met garantie, noemt zoiets.

Foto: uiterst-rechtse betoger provoceert politie met als doel geweld van de ordediensten uit te lokken

 

Een Tweede Oranjerevolutie is voor Oekraïne en voor heel Europa geen goede zaak. Geopolitieke aardverschuivingen zullen volgen. Oekraïne lijkt een beetje op België maar dan met een verticale scheidslijn. Oost-Oekraïne is het economisch rendabele deel. Daar ligt ook de Krim. Oost-Oekraïne bezit de meeste grondstoffen van het land. West-Oekraïne, met het russofobe Lvov als centrum, is een deel van het historische Galicië. Galicia is heden een arme streek. Bij een nieuwe pro-Amerikaanse en pro-EU regering zal Oost-Oekraïne zich afscheuren. Er circuleren nu al namen voor dit nieuw land op het net : Novo-Rossiya (Nieuw-Rusland).

De grote winnaar is hoe dan ook Rusland want ofwel blijft heel Oekraïne een vriend van Rusland ofwel Oost-Oekraïne. En dan zou Galicië wel eens aan de EU kunnen hangen. In dat geval heeft de EU er een zeer arme regio bij die opnieuw tonnen geld zal verslinden.

Foto : één van de vele pro-Russische betogingen in Oost-Oekraïne

Oekraïne is het natuurlijke zusterland van Rusland. In de Kiev-Rus begon de geschiedenis van het latere Rusland. Kiev hoort bij Rusland net zoals Kosovo bij Servië hoort en West-Vlaanderen bij Vlaanderen. Het slecht geregelde separatisme van 1991, gebaseerd op grenzen die eigenlijk historisch nooit bestonden, leidt nu naar situaties die onbegrijpelijk zijn. Solzjenitsin sprak over de historische samenhang van Groot-Rusland (Rusland), Klein-Rusland (Oekraïne) en Wit-Rusland. Het is erg om vast te stellen dat broedervolkeren elkaar de das trachten om te doen onder vreemd bevel. Zonder Amerikaanse inmenging was het nooit zo ver gekomen.

Kris Roman, Voorzitter Euro-Rus

Svetlana Astashkina, Medewerker Euro-Rus

 

Foto : kaart hoe Nieuw-Rusland (onafhankelijk Oost-Oekraïne) er zou kunnen uitzien


Quo vadis Nato?

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Quo vadis Nato?

von Hans Christoph von Sponeck

Ex: http://www.zeit-fragen.ch

Menschenrechte, Militäreinsätze, geopolitische Interessen sind drei Schlagworte der Nato, die zu drei gewichtigen Fragen führen:
1.    Menschenrechte für wen?
2.    Militäreinsätze von wem und in wessen Auftrag?
3.    Geht es um geopolitische Interessen oder globalpolitische Entscheidungen?

Nato 1949

Das Washingtoner Abkommen von 1949 (Nato-Vertrag) verlangt die «friedliche» Beilegung von Konflikten und erklärt, dass die geopolitischen Interessen des transatlantischen Bündnisses nicht über die Landesgrenzen der Nato-Mitgliedstaaten hinausgehen! Der Nato-Vertrag weist darauf hin, dass Nato-Staaten das Recht der Vereinten Nationen (die Charta der Vereinten Nationen) als für sie bindend anerkennen und Subsidiarität akzeptieren. Das heisst, Menschenrechte gelten für alle, geopolitische Interessen der Nato-Staaten beschränken sich auf deren Territorium, und Militäreinsätze sind nur dann zulässig, wenn es um die Verteidigung des Nato-Gebiets geht. Einen Vorbehalt der Nato hat es aber trotzdem schon damals gegeben: Die Nato-Staaten sollten entscheiden, ob der Uno-Sicherheitsrat die «richtigen» Schritte unternommen hat. Sollte dies ihrer Meinung nach nicht der Fall sein, würden sie im Sinne des Artikels 5 des Nato-Vertrags handeln – ohne Bezug auf Artikel 51 der Uno-Charta. Hier zeigt sich, dass die Nato-Führung von Anfang an so dachte, wie sie heute handelt! Damit wurde und wird das Monopolrecht des Uno-Sicherheitsrats in Frage gestellt, denn nur er hat das Recht zu entscheiden, ob mit militärischen oder anderen Mitteln einzugreifen ist.

Nato 2013

In den 64 Jahren seit der Gründung der Nato haben sich die internationalen Beziehungen erheblich verändert. Die Nato der 12 Staaten im Jahr 1949 ist 2013 zu einer Nato der 28 Staaten geworden. Die Nato hat sich in diesen Jahren der Hyper-Vernetzung immer mehr als weltweite sicherheitspolitische Einrichtung aufgebaut. «Wir sind bereit, den ­politischen Dialog und die praktische Zusammenarbeit mit jeder Nation zu führen und weltweit mit Organisationen zusammenzuarbeiten, die ‹unsere› Interessen für friedliche internationalen Beziehungen teilen», heisst es in der Nato-Strategie von 2010.
Weiterhin besteht die Nato darauf, dass es zu ihren Aufgaben gehört, sich mit allen grossen überregionalen Fragen der militärischen und menschlichen (!) Sicherheit zu befassen. Eine erste Priorität in diesem Sinn gehört der Energiesicherheit. US-Senator Lugar ging einen Schritt weiter, als er darauf hinwies, dass die Nato nach Artikel 5 ihrer Satzung militärisch eingreifen kann, wenn der Zugang von Nato-Staaten zu Energiequellen irgendwo in der Welt bedroht ist. Wenn dies geschehen würde, wäre dies ein ernster Bruch internationalen Rechts.
Von einer Nato-Subsidiarität im Rahmen der Vereinten Nationen ist im Jahr 2013 nicht viel übriggeblieben! Entstanden ist ein Netzwerk von 28 Staaten, die durch «Partnerschaften für den Frieden» (Partnerships for Peace/PfP) weltweit verknüpft sind. Eingebunden ist eine Vielzahl von ehemaligen Staaten der UdSSR. Mit Mittelmeer-Staaten gibt es ein Dialog-Abkommen. Durch die sogenannte «Istanbul-Initiative» sind die Staaten Nordafrikas und des Nahen und Mittleren Ostens in die Nato-Agenda eingebunden. Besondere Verbindungen existieren zwischen der Nato und den Golf-Staaten plus Jemen. Eine enge Zusammenarbeit gibt es auch zwischen der israelischen Marine und den Flottenverbänden der Nato. Spezialabkommen hat die Nato mit Singapur, Südkorea, Taiwan, Neuseeland und Australien abgeschlossen. Die zwei grössten Drogen-Produzenten, Kolumbien und Afghanistan, arbeiten mit der Nato zusammen. Grossbritannien hat die noch ihm gehörenden San-Diego-Inseln im indischen Ozean an die USA vermietet. Die dortigen militärischen Anlagen werden von der Nato für Einsätze benutzt.


Die USA versuchen zur Zeit, auch im Namen der Nato, ihre militärischen Beziehungen mit Vietnam, Myanmar und Ost-Timor zu intensivieren. Ähnliches wird im Raum der fünf zentralasiatischen Staaten versucht. In Liberia wurde vor kurzem das von Stuttgart abgezogene «US-Africom» in Monrovia etabliert. Wo es keine Landstützpunkte gibt, ist die Nato meist mit Schiffen der US-Marine vertreten. Strategische Präsenz und eine sichtbare Umklammerung Chinas und Russlands werden immer perfekter. Dass dies ernsthafte Folgen für internationale Beziehungen mit sich bringt, sollte nicht überraschen!


Die Nato-Erweiterung geht einher mit dem nicht erklärten Ziel der Schwächung anderer, besonders von Allianzen wie der Shanghai Organisation für Zusammenarbeit (SCO). «Gladio», die mysteriöse Untergrundorganisation westlicher Staaten, die in den Zeiten des Kalten Kriegs bereits existierte, ist ein Hinweis, mit welchen, auch nichtlegalen, Mitteln vorgegangen wird.


Die Entwicklungen der letzten Jahre zeigen eine sich immer mehr ausweitende, aber auch eine schwächer gewordene Nato. Niederlagen in Afghanistan und dem Irak, ein völkerrechtswidriger Krieg gegen Jugoslawien und eine vom Uno-Sicherheitsrat nicht genehmigte Invasion in den Irak sind zu Meilensteinen der Schwächung der Nato geworden. Der ernste Verstoss gegen die vier Genfer Konventionen und die Haager Landkriegsordnung durch die Misshandlung von Gefangenen in Bagram, Abu Ghraib und Guantánamo sowie die US-Flüge mit Gefangenen zu Geheimgefängnissen, um die Häftlinge in anderen Ländern zu foltern, sind weitere Ursachen für diese Schwächung.


Der Missbrauch der vom Uno-Sicherheitsrat 2011 der Nato überantworteten Schutzverantwortung (R2P) für das Wohlergehen der Zivilbevölkerung in Libyen und die Handlungsweise von einzelnen Nato-Staaten in der Syrien-Krise haben den Widerstand gegen die Nato erheblich gefördert.


Neue Provokationen wie die Aufstellung eines Netzes von Raketenabwehrsystemen in Spanien, Polen, Rumänien, der Türkei und Deutschland sind auf berechtigten Widerstand Russlands gestossen und haben dem Nato-Russland-Rat die Vertrauensbasis entzogen.

Welche Erklärung gibt es für die Entwicklung der Nato 1949–2013?

Die Auflösung der Sowjetunion im Dezember 1991, die entstandene Unabhängigkeit der 12 Sowjet-Republiken und die Auflösung des Warschauer Pakts – zusammen mit der im November 1990 folgenden Unterzeichnung der Charta von Paris für ein neues Europa – waren die grosse Gelegenheit, den Kalten Krieg durch einen warmen Frieden zu ersetzen. Vielerorts wurde von der zu erwartenden «Friedensdividende» gesprochen. Es kam anders. Die Nato entliess sich nicht in die Geschichte, sie suchte vielmehr nach einer neuen Existenzberechtigung.


Die Regierung von George W. Bush und die weiteren neokonservativen Kreise in den USA, beseelt vom Glauben an ein vor ihnen liegendes «amerikanisches Jahrhundert» (Project for a new American Century – PNAC), wollten eine Nato unter Führung der USA beibehalten. Der 11. September 2001 bestärkte die politischen Kreise in Washington darin, den amerikanischen Hegemonialanspruch zu rechfertigen. Diese «PNAC-Psyche», das heisst der Glaube an den Führungsanspruch der USA, existierte parteiübergreifend vor und nach dem Terrorangriff auf das World Trade Center in New York. Die europäischen Nato-Mitgliedstaaten und Kanada waren bereit, als willige Handlanger zu fungieren.


Parallel hierzu hat sich die Nato unter amerikanischer Führung kontinuierlich von einer Verteidigungsallianz zum Schutz derer, die innerhalb der Gemeinschaft leben, zu einer Allianz mit weltweitem Auftrag entwickelt. Die Nato-Strategien von 1991, 1999 und 2010 belegen dies in klarer Sprache, nach dem Motto: Neue Bedrohungen rechtfertigen neue Ansätze. «Die Nato ist weltweit die erfolgreichste politisch-militärische Allianz», hiess es im November 2010, als die neueste Nato-Strategie in Lissabon vorgestellt wurde. Es blieb kein Geheimnis, dass es um die «Sicherheit» und die «Freiheit» der inzwischen auf 28 Mitgliedstaaten angewachsenen Nato ging, und kaum um das Wohl der anderen 165 Uno-Mitgliedstaaten. Wie anders sind die Nato-Satellitenabwehrsysteme in Europa und Asien oder die Nato-Inspektionen von Handelsschiffen in internationalen Gewässern zu erklären? Die Militärübungen der Nato an Krisenschnittstellen wie auf der koreanischen Halbinsel und anderswo sind weitere Beispiele. Es geht um Egoismus und Hybris. Aus diesen Gründen wird die Existenzberechtigung dieser transatlantischen Gemeinschaft von einem Grossteil der restlichen Welt immer wieder in Frage gestellt.


Engste und übermässige Verbindungen («Hyper-Konnektivität») und Vernetzungen auf vielen Ebenen haben zu einer deutlich stärker werdenden Polarisierung in den internationalen Beziehungen geführt, die ihren Ursprung in dem aggressiven Auftreten der Nato hat.
Die weiterhin unipolar denkende Nato sieht sich einer wachsenden multi-polaren Gegenwehr gegenüber. Die Shanghai Organisation für Zusammenarbeit (SCO) und die Organisation des Vertrags über kollektive Sicherheit (OVKS) sind zwei Beispiele von sicherheitspolitischen Allianzen, die auf die Nato-Entwicklung reagieren. «Wir erleben einen fast uneingeschränkten Gebrauch von militärischer Gewalt, der die Welt in den Abgrund des permanenten Konflikts eintaucht!» Dies sind Worte des russischen Präsidenten Vladimir Putin aus dem Jahr 2007.


Seither ist der Konfrontationspegel zwischen der Nato und einer zunehmenden Zahl von Staaten in Asien, Lateinamerika und auch in Afrika sowie dem Nahen und Mittleren Osten weiterhin gestiegen. Die Konflikte mit Libyen (2011) und Syrien (seit 2011), der Krieg gegen die Taliban in Afghanistan und Pakistan (seit 2001) wie auch die US-geführte völkerrechtswidrige Invasion und achtjährige Besetzung des Iraks (2003–2011) haben erheblich zu der Polarisierung der internationalen Beziehungen beigetragen.


Eine gewichtige Rolle haben hierbei die offensichtliche Doppelmoral der Nato, der Egoismus der Allianz, die politische Korruption durch einzelne Nato-Staaten und der wiederholte Verstoss gegen internationales Recht gespielt. Hinzu kommt die bewusste Verbreitung von Falschinformationen durch staatliche Institutionen, um damit die nationale und internationale Öffentlichkeit zu beeinflussen. Hier sei nur eines von vielen politischen Beispielen genannt: der Auftritt von US-Verteidigungsminister Colin Powells am 5. Februar 2003 im Uno-Sicherheitsrat. Im Beisein von Uno-Generalsekretär Kofi Annan, dem Generaldirektor der IAEA Mohamed el-Baradei und dem für Irak-Abrüstung zuständigen Leiter der Unmovic Hans Blix hatte Powell den Auftrag, seiner Regierung die Beweise zu liefern, dass der Irak von Präsident Saddam Hussein im Besitz von Massenvernichtungswaffen war. Dies war eine ernste Irreführung, denn nicht nur Fachkreise wussten, dass der Irak 2003 qualitativ abgerüstet war und keine Gefahr mehr darstellen konnte. Es kam kein Widerspruch aus Nato-Kreisen! Die anwesenden hohen Vertreter der Uno haben durch ihr Schweigen die darauffolgende US-geführte Irak-Invasion indirekt unterstützt und sich somit mitschuldig gemacht.

Grundthesen zu der Frage: Quo vadis Nato?

Nato «Verteidigung»
Das Vorgehen der Nato mit der Vorgabe, die Gemeinschaft müsse sich gegen einen Feind verteidigen, hat häufig mit von der Nato erzeugten Provokationen zu tun. Das heisst, die Ursache für eine Krise ist nicht selten bei der Nato selbst zu suchen. Ein wichtiges Beispiel ist die mit der Nato-Ost-Erweiterung verbundene Anti-Satelliten Initiative der USA. Hier wird die Reaktion, das Symptom, zur Ursache gemacht. Sobald die Nato eine solche Provokation einstellt, wird die «Verteidigung» unnötig!

Globaler Wandel
Die Zeichen mehren sich, dass die Welt sich zügig von einer unipolaren Politik abwendet und ein viel differenzierteres Paradigma für internationale Beziehungen aufnimmt. Dieser Prozess bringt neue Hindernisse für die internationale Zusammenarbeit mit sich, aber auch neue Möglichkeiten. Im Interesse der internationalen Sicherheit, einer friedlichen Entwicklung, der Menschenrechte für alle und besonders der internationalen Vertrauensbildung würde dies bedeuten, dass Allianzen wie die Nato und die SCO ihre engen sicherheitspolitischen Ansätze aufgeben und einer weltumfassenden Zusammenarbeit zustimmen. Eine solche Entwicklung braucht keine Utopie zu bleiben, wenn erkannt wird, dass Gemeinsamkeit der 193 Mitgliedstaaten der Uno die bessere Alternative ist.

Das Kapitel VIII: «Regionale Abmachungen» der Uno-Charta
Die Einbindung der Aufgaben von Allianzen in die Verantwortlichkeit der Vereinten Nationen wird von allen Uno-Mitgliedstaaten akzeptiert. Sie ist daher eine international rechtliche Verpflichtung und sollte nicht einfach als utopisch abgewiesen werden, sondern durch beharrliche Verhandlungen und Uno-Reformdiskussionen weiterhin als Ziel unterstützt werden. Die vorhandenen – und anerkannten – Nato-Kapazitäten könnten als Folge der Einbindung (Subsidiarität) wertvolle Beiträge für Krisenbewältigung und für den Frieden liefern. Den Kampf gegen Kriege im Weltall, Terrorismus, Piraterie, Drogen- und Menschenschmuggel könnte man durch eine Zusammenarbeit im Sinne von Kapitel VIII gewinnen.

Uno-Reform
Die sicherheitspolitische Verantwortung für die globale, regionale und auch lokale Entwicklung liegt beim Sicherheitsrat der Vereinten Nationen, nicht bei der Nato. Strukturschwächen der Uno haben immer häufiger dazu geführt, dass der Sicherheitsrat unfähig geworden ist, diese Funktion auszuführen. Die Syrien-Krise ist ein weiteres gravierendes Beispiel der Unfähigkeit und damit für den Weltfrieden eine gefährliche Realität. An Vorschlägen für grundlegende Reformen fehlt es nicht. Seit über zwanzig Jahren ist Bericht um Bericht zu diesem Thema erstellt worden. Der Völkergemeinschaft hat bisher der politische Wille gefehlt, diese Vorschläge zu überdenken, gezielt zu verabschieden und einzuführen. Dazu gehört in erster Linie die Reform des Uno-Sicherheitsrats. Hier gibt es wertvolle Überlegungen für die angepasste Zusammensetzung des Sicherheitsrats, für den Status der Mitgliedschaft, für das Vetorecht oder das Mehrheitsrecht bei Abstimmungen, Fragen der Subsidiarität von Allianzen wie der Nato usw.

Rechenschaftspflicht
Der Rahmen für internationale Zusammenarbeit wird weitgehend definiert durch die Uno-Charta und durch die zwei Internationalen Pakte für politische, zivile, wirtschaftliche, soziale und kulturelle Rechte. Die Einhaltung dieses aufgezeichneten internationales Rechts ist für alle Staaten, die Mitglieder der Vereinten Nationen sind, und damit auch für die Nato-Staaten, verpflichtend. In der Realität herrscht aber eine Kultur der Straflosigkeit. Entscheidungen im Uno-Sicherheitsrat oder in anderen Gremien, die zu schweren Verletzungen der Menschenrechte geführt haben, bleiben ohne Folgen für die Entscheidungsträger. Die Folgen einer inhumanen, von Nato-Staaten im Uno-Sicherheitsrat durchgesetzten Sanktionspolitik im Falle des Iraks, der Nato-Krieg gegen Jugoslawien, die illegale Intervention im Irak oder der Nato-Einsatz in Libyen sind alle empirisch belegbar. Eine Rechenschaftspflicht ist die Voraussetzung für einen Neuanfang der internationalen Beziehungen.


Der Weg zum Frieden, den die Nato einschlagen sollte, ist bekannt. Sobald die Nato selbst diesen Weg erkennt, wird ein Heilprozess anfangen.    •