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lundi, 28 juillet 2014

Les Corniques obtiennent le statut de minorité nationale

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Bernhard Tomaschitz:

Les Corniques obtiennent le statut de minorité nationale

 

cornwall.gifLa Grande-Bretagne vient de reconnaître une nouvelle minorité nationale. Comme vient de l'annoncer le secrétaire d'Etat aux finances Danny Alexander (un Libéral-Démocrate), les habitants du Comté des Cornouailles, dans la pointe sud-occidentale de l'Angleterre, bénéficieront désormais des mêmes droits et de la même protection que les Ecossais, les Gallois et les Irlandais. Cela signifie surtout que le gouvernement et les corps officiels de l'Etat britannique doivent tenir désormais compte des intérêts spécifiques de la région quand ils prennent une décision. On ne voit pas encore très bien quels avantages concrets cette reconnaissance apportera au demi million d'habitants des Cornouailles. Le gouvernement de Londres a pris l'initiative de reconnaître la spécificité cornique suite aux accords-cadres de l'UE pour la protection des minorités.

 

Depuis des années, les Corniques, ressortissants d'un peuple celtique, avaient lutté pour obtenir la reconnaissance de leur statut de minorité nationale. Joie et fierté sont à l'ordre du jour. Lee Trewhela, journaliste cornique, déclare: "C'est une grande fierté nationale qu'il faut ressentir aujourd'hui et se rappeler que l'histoire des Cornouailles est différente de celle du reste de l'Angleterre". Il rappelle également que les Corniques "ont leur propre langue". Celle-ci, que l'on estimait éteinte mais que l'UNESCO avait placé sur la liste des "langues en situation critique", n'est plus parlée couramment que par environ 300 personnes d'après les données fournies par les autorités locales. De mille à deux mille personnes ont "quelque connaissance" de cette langue qui ressemble évidemment plus au Gallois ou au Breton qu'à l'Anglais!

 

Après le Pays de Galles et l'Ecosse (les Ecossais sont depuis toujours très fiers de leur identité!), les Cornouailles, à leur tour, se remémorent leurs racines et leurs traditions celtiques. Trewhela évoque une "renaissance cornique" qui, espère-t-il, "apportera des avantages sociaux, culturels et économiques".

 

Bernhard Tomaschitz.

(article paru dans zur Zeit, Vienne, n°18/2014, http://www.zurzeit.at ).

 

Israël recourt à la violence

 

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Bernhard Tomaschitz:

Israël recourt à la violence

Des centaines de civils palestiniens massacrés

 

L'objectif? Les gisements de gaz face au littoral de la Bande de Gaza

 

Du point de vue israélien, il fallait rendre coup pour coup: d'abord, on a annoncé qu'en Cisjordanie occupée, trois jeunes étudiants d'une école talmudique avaient été enlevés puis assassinés. L'Etat d'Israël part alors du principe que les auteurs de ce triple assassinat sont des membres du Hamas, un mouvement palestinien, islamiste et radical qui gouverne la Bande de Gaza. En guise de vengeance, des extrémistes juifs assassinent un jeune Palestinien de manière particulièrement cruelle: l'adolescent de seize ans a été brûlé vif. En représailles, le Hamas tire en direction d'Israël des roquettes bricolées au départ de la Bande de Gaza, considérée comme la plus grande prison en plein air du monde. Israël est en mesure de les détruire grâce à son système de défense "coupole de fer". Pour l'Etat sioniste, pourtant, ces tirs de roquettes de mauvaise qualité suffisent pour déclencher une attaque aérienne contre la Bande de Gaza.

 

Entre-temps, ces bombardements ont causé la mort de près de mille personnes, la plupart n'étant toutefois pas des membres du Hamas mais des civils, femmes et enfants. Comme le souligne le "Centre palestinien pour les droits de l'homme", 47 Palestiniens, dont 43 civils, ont été tués entre le 9 juillet, 10 h, et le 10 juillet, 10 h. "Les victimes civiles comprennent 16 enfants et dix femmes, dont huit membres d'une même famille. A cela s'ajoute que 214 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été blessés; ce chiffre comprend 58 enfants et 29 femmes. Les avions de combat israéliens ont frappé et détruit 41 maisons sans avertissement préalable".

 

La colère du gouvernement israélien du premier ministre Benjamin Netanyahu s'explique par la fait que les Palestiniens, auparavant divisés entre militants du Hamas et adeptes du Fatah (qui gouverne la Cisjordanie), ont fini par se réconcilier, suite à de longues négociations, et ont constitué un gouvernement unitaire. Le nouveau gouvernement palestinien serait dès lors responsable "de toutes les actions qui nuisent à Israël" et qui partent du territoire palestinien, estime-t-on à Tel Aviv.

 

gisements_petrole.jpgL'animosité de Netanyahu n'est pas dictée, en fin de compte, par le fait que le Hamas refuse obstinément de reconnaître le droit d'Israël à l'existence. La réconciliation entre le Hamas et le Fatah élimine ipso facto le principal obstacle à la solution dite de "deux Etats" et donc à la naissance d'un Etat palestinien indépendant. Ce dernier, s'il ne se limitait pas à la seule Cisjordanie mais comprenait aussi la Bande de Gaza, serait économiquement viable. En effet, devant les côtes de la Bande de Gaza, on a découvert en l'an 2000 d'énormes gisements de gaz.

 

D'après le consortium britannique du gaz, British Gas, ces réserves de gaz naturel s'élèveraient à 40 milliards de m3 et auraient une valeur de quelque 4 milliards de dollars. De surcroît, on estime que d'autres réserves sont encore susceptibles d'être découvertes, surtout si un Etat palestinien indépendant obtient le droit d'exploiter une zone économique maritime devant le littoral de la Bande de Gaza, s'étendant jusqu'à 200 miles marins (370 km). Les Palestiniens disposeraient alors d'une part à eux de ce qu'il est désormais convenu d'appeler le "Bassin du Levant", en Méditerranée orientale. L'importance économique de cette zone, à peu près aussi grande que le territoire autrichien, a déjà été maintes fois soulignée, notamment en 2010 par une agence officielle américaine, US Geological Survey: "Nous estimons, sur base de méthodes d'évaluation géologique, que, dans la région, on pourrait aisément pomper une moyenne de 1,7 milliard de barils de pétrole ainsi qu'une moyenne de 122 billions de pied3 (soit 3,45 billions de m3) de gaz naturel".

 

En 1999 déjà, British Gas, flanqué de deux partenaires, avait signé un contrat avec les autorités autonomes palestiniennes, permettant l'exploitation des réserves de gaz (qui, à ce moment-là, n'étaient qu'estimées). Aussitôt, Israël avait lorgné vers les "bijoux de l'économie palestinienne": c'est ainsi que s'était exprimé le Lieutenant-Général Moshe Yaalon, aujourd'hui à la retraite, devenu un spécialiste des questions de sécurité auprès de la boîte à penser israélienne, "Jerusalem Center for Public Affairs".

 

Michel Chossudovsky, expert canadien très critique à l'égard des processus de globalisation, rappelle que l'élection d'Ariel Sharon au poste de premier ministre en 2001, a constitué un "tournant important": "La souveraineté de la Palestine a été contestée par le Tribunal Suprême d'Israël. Sharon a déclaré sans ambiguïté que jamais Israël n'achèterait du gaz aux Palestiniens", ce qui revenait à dire que "les réserves de gaz situées devant le littoral de la Bade de Gaza appartenaient à Israël". Yaalon le concède sans circonlocutions inutiles: "Bien sûr, Israël a besoin de réserves de gaz complémentaires". Yaalon poursuit ensuite son raisonnement: les recettes que les Palestiniens engrangeraient suite à leur exploitation du gaz gazaoui, si du moins les Palestiniens parvenaient à le faire eux-mêmes, tomberaient entre les mains d'islamistes hostiles à Israël. C'est pourquoi, estimait Yaalon en 2007 déjà, qu'Israël doit "d'urgence contrôler les effets à long terme (de cette situation) pour sa sécurité, s'il décide un jour d'acquérir du gaz de Gaza". Par voie de conséquence, pour Yaalon et Israël, d'autres Etats ne devraient pas, suite à des contrats signés avec les Palestiniens, injecter de l'argent dans les caisses d'un éventuel futur Etat palestinien".

 

La guerre menée par Israël contre les Palestiniens est donc dictée prioritairement par des considérations d'ordre économique.

 

Bernhard Tomaschitz.

 

(article paru dans zur Zeit, Vienne, n°29/2014; http://www.zurzeit.at ).

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Did Israel Spark Violence to Prevent a New "Peace Offensive"?

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After Palestinian Unity Deal, Did Israel Spark Violence to Prevent a New "Peace Offensive"?

Ex: http://www.democracynow.org

Guests

Norman Finkelstein, author and scholar. His most recent books are Old Wine, Broken Bottle: Ari Shavit’s Promised Land and Knowing Too Much: Why the American Jewish Romance with Israel Is Coming to an End.

Mouin Rabbani, senior fellow at the Institute for Palestine Studies and co-editor of Jadaliyya online magazine.          

ListenWatch

6542261933_045a35815e_z.jpgIt is widely thought that the flare-up in Israel and the Occupied Territories began with the kidnapping of three Israeli teens in the West Bank just more than a month ago. But our guests — author Norman Finkelstein and Palestinian political analyst Mouin Rabbani — argue that such a narrative ignores the broader context of decades of occupation and recent events highlighting the expansionist goals of the Israeli government in the Palestinian land under its control. "Whenever the Palestinians seem like they are trying to reach a settlement of the conflict — which the [Fatah-Hamas] unity government was — at that point Israel does everything it can to provoke a violent reaction, in this case from Hamas, break up the unity government, and then Israel has its pretext," Finkelstein says. Rabbani and Finkelstein are co-authors of the forthcoming book, "How to Solve the Israel-Palestine Conflict."

 

Transcript

This is a rush transcript. Copy may not be in its final form.

AMY GOODMAN: Israeli musician and peace activist David Broza, ("What’s So Funny ’Bout) Peace, Love, and Understanding," recorded in an East Jerusalem recording studio with Israeli, Palestinian and American musicians. The Jerusalem Youth Choir, comprised of both Palestinian and Israeli members, lends their voice to the recording. This is Democracy Now!, democracynow.org, The War and Peace Report. I’m Amy Goodman, with Aaron Maté.

AARON MATÉ: Well, with the potential for a ceasefire between Israel and Palestinian militants in Gaza, we turn now to the roots of the latest crisis and what can be done to avoid another in the future. It is widely thought the flare-up began with the kidnappings of three Israeli teens in the West Bank just over a month ago. Their dead bodies were found later on. But our next guests argue the narrative ignores the broader context of decades of occupation and recent events highlighting the expansionist goals of the Israeli government in the Palestinian land under its control.

AMY GOODMAN: For more, we’re joined by Norman Finkelstein, author and scholar. His most recent books are Old Wine, Broken Bottle: Ari Shavit’s Promised Land and Knowing Too Much: Why the American Jewish Romance with Israel Is Coming to an End. And we’re joined by Mouin Rabbani, a Palestinian political analyst, formerly with the International Crisis Group. Today, both Norman Finkelstein and Mouin Rabbani have co-authored a forthcoming book, How to Solve the Israel-Palestine Conflict.

We welcome you both to Democracy Now! Mouin Rabbani, we’re speaking to you over at The Hague. Can you respond to this latest news of the Egyptian ceasefire, Israel accepting and Hamas weighing this?

MOUIN RABBANI: Well, I think Amira explained it quite well. So far as we can tell, Hamas has been neither directly nor indirectly consulted on a proposal that basically the Egyptians have concocted together with Tony Blair and the Israelis and some other parties, the purpose of which appears to be something that Hamas cannot accept and that can then be used to legitimize an intensification of the Israeli assault on the Gaza Strip.

The problem for Hamas is twofold. On the one hand, as Amira explained, it basically restores an unacceptable status quo, while, on the other hand, it has been endorsed by the Arab League, by the PA in Ramallah, by most of the Western powers and so on. So it will be difficult for them to either accept or reject it, so to speak, while at the same time I think the parties that are proposing this ceasefire are making it clear that they’re not really interested in any further negotiation of its terms.

AARON MATÉ: Norman Finkelstein, give us a sketch of the broader context for how this latest flare-up began.

NORMAN FINKELSTEIN: Well, before I do, I’m going to just briefly comment on the ceasefire. The ceasefire, first of all, says nothing about the rampages by Israel against Hamas in the West Bank. And it was those rampages which caused the current conflict to escalate. It gives Israel a green light to continue arresting Hamas members, blowing up homes in the West Bank, ransacking homes and killing Palestinians, which was the prelude to the current fighting.

Secondly, if you look at the ceasefire, it’s exactly what was agreed on in June—excuse me, June 2008 and the same ceasefire that was agreed to in November 2012. Namely, in both cases, it was said that there would be a relaxing of the illegal blockade of Gaza. In both cases, after the ceasefire was signed, the blockade was maintained, and in fact the blockade was escalated. So now, in the current version of the ceasefire, it said the blockade will be lifted after there has been calm restored and the security situation has been established. But if Israel says Hamas is a terrorist organization, then the security situation can never be calm in the Gaza, and therefore there will be never a lifting of the blockade of Gaza. So we’re right back to where we were in June 2008, November 2012. Of course Hamas is going to reject that kind of agreement. It means it legalizes, it legitimizes the brutal, merciless, heartless, illegal blockade of Gaza.

As to how we got to where we are, the general context is perfectly obvious for anyone who wants to see it. A unity government was formed between the PA and Hamas. Netanyahu was enraged at this unity government. It called on the U.S., it called on the EU, to break relations with the Palestinian Authority. Surprisingly, the United States said, "No, we’re going to give this unity government time. We’ll see whether it works or not." Then the EU came in and said it will also give the unity government time. "Let’s see. Let’s see what happens."

Pasfoto_0.jpgAt this point, Netanyahu virtually went berserk, and he was determined to break up the unity government. When there was the abduction of the three Israeli teenagers, he found his pretext. There isn’t a scratch of evidence, not a jot of evidence, that Hamas had anything to do with the kidnappings and the killings. Nobody even knows what the motive was, to this point. Even if you look at the July 3rd report of Human Rights Watch, they said nobody knows who was behind the abductions. Even the U.S. State Department, on July 7th, there was a news conference, and the U.S. State Department said, "We don’t have hard evidence about who was responsible." But that had nothing to do with it. It was just a pretext. The pretext was to go into the West Bank, attack Hamas, arrest 700 members of Hamas, blow up two homes, carry on these rampages, these ransackings, and to try to evoke a reaction from Hamas.

This is what Israel always does. Anybody who knows the history, it’s what the Israeli political scientist, the mainstream political scientist—name was Avner Yaniv—he said it’s these Palestinian "peace offensives." Whenever the Palestinians seem like they are trying to reach a settlement of the conflict, which the unity government was, at that point Israel does everything it can to provoke a violent reaction—in this case, from Hamas—break up the unity government, and Israel has its pretext. "We can’t negotiate with the Palestinian Authority because they only represent some of the Palestinian people; they don’t represent all of the Palestinian people." And so Netanyahu does what he always does—excuse me, what Israeli governments always do: You keep pounding the Palestinians, in this case pounding Hamas, pounding Hamas, trying to evoke a reaction, and when the reaction comes—well, when the reaction comes, he said, "We can’t deal with these people. They’re terrorists."

AMY GOODMAN: Mouin Rabbani, on this issue of the Israeli teens who were kidnapped and then killed, when did the Israeli government understand that they had been murdered, as they carried out the siege to try to find them?

MOUIN RABBANI: Well, what we know is that one of these youths called the police emergency line immediately after they were abducted and that gunshots can be clearly heard on the recording of that telephone conversation. On that basis, the Israeli security establishment concluded that the three youths had been killed almost as soon as they were abducted. And this information was, of course, known to the Israeli government. Nevertheless, Netanyahu deliberately suppressed this information, using the broad censorship powers that the Israeli government has, and during this period launched into this organized rampage—

AMY GOODMAN: Put a gag order on reporters from reporting this?

MOUIN RABBANI: Basically, yes, that, you know, this was treated as sensitive security information subject to military censorship. And there were only allusions to it, and only days after, by some Israeli journalists, and then only referring to some elliptical statements that were being made by Israeli military commanders suggesting that, you know, this is not a hostage rescue situation, as Netanyahu was presenting it, but is more likely to be a search for bodies, which is of course how it turned out. And the reason that Netanyahu suppressed this information is because it gave him the opportunity to launch this organized rampage throughout the West Bank, to start re-arresting prisoners who had been released in 2011 in the prisoner exchange between Hamas and Israel, to intensify the bombing of the Gaza Strip, and generally to whip up mass hysteria within Israel, which of course resulted in the burning death of the 16-year-old Palestinian from Jerusalem several days later.

AARON MATÉ: Mouin, you’ve interviewed Hamas leaders. The response from the Israeli government is always that Hamas is committed to Israel’s destruction, so therefore how can we possibly negotiate with a unity government that includes them? What’s your sense of Hamas’s willingness over a long term to reach some sort of agreement or a long-term truce with Israel?

MOUIN RABBANI: I think Hamas, or at least the organization and not necessarily all of its members, but its key leaders, have long since reconciled themselves with a two-state settlement to the Israeli-Palestinian conflict. I think what’s been surprising in the past several months has been that the Hamas leadership has gone well beyond that, in the context of the reconciliation agreement signed on 23 April between Fatah and Hamas. In that agreement, they agreed to the formation of a new government, which neither Hamas nor Fatah would enter the Cabinet, but that the political program of that government would be the political program of the PA president—at the moment, Mahmoud Abbas. And what you basically had was Abbas stating publicly that he not only accepts the so-called Quartet conditions, but that in addition he would continue security coordination with Israel and, you know, was making these statements almost on a daily basis. And Hamas, more or less, looked the other way and didn’t withdraw from the government.

And this, I think, reflects, in some respects, the increasing difficulty Hamas was experiencing in governing the Gaza Strip and funding its government there, because of its—because of the increasing hostility or the exceptional [inaudible] the regime in Egypt, the deterioration in its relations with Iran, the inability to replace those with funding from Qatar or other sources. So you effectively had a government that was not only amenable to a two-state settlement with the support of Hamas, but it went significantly further and effectively accepted the Quartet conditions, which most [inaudible] view as illegitimate, and additionally was continuing security coordination with Israel that was largely directed at Hamas and Islamic Jihad in the West Bank. I think—you know, and this is—as Norman was explaining, this is a key reason why Netanyahu sought to undermine this agreement and the resulting government.

AMY GOODMAN: Norman Finkelstein, why do you think Israel has hesitated to launch the invasion? Their, you know, thousands of soldiers are lined up along the Gaza border.

NORMAN FINKELSTEIN: Well, it’s interesting, because all the—there are a large number of theories that are being spun, in particular in the Israeli press. The answer, I think, to that question is pretty obvious. The Israeli domestic population won’t tolerate a large number of Israeli combatant casualties. That’s out. Israel likes to fight—not unlike President Obama, Israel likes to fight high-tech—likes to commit high-tech massacres, and it doesn’t want to fight a real war. And in 2008, Israel carried out, executed the big high-tech massacre in Gaza, killed about 1,400 Palestinians, up to 1,200 of whom were civilians, left behind 600,000 tons of rubble, dropped the white phosphorus and so forth. And for the first time, the international community reacted very harshly to it. The climax, of course, was the Goldstone Report.

And at that point, Israel was placed in a very difficult position, because on the one hand, it can’t stop the rocket attacks unless it conducts a ground invasion, which is exactly the situation it faced in Lebanon in 2006 also. The air force can’t knock out these rockets. They’re short-range rockets, mostly. They’re not even rockets, but we’ll call them that. The air force can’t knock them out. The only way to get rid of them—exactly as in Lebanon in 2006, the only way to get rid of them is by launching a ground invasion. However, the domestic population won’t accept a large number of casualties. And the only way you don’t have a large number of casualties is if you blast everything in sight within a mile’s radius, which is what Israel did in 2008, '09. There were only 10 Israeli military casualties; of those 10, half of them were friendly fire, Israelis accidentally killing Israelis. But after the Goldstone Report and after 2008, ’09, they can't do that again. They can’t carry out that kind of massive destruction, the 22 days of death and destruction, as Amnesty International called it. They can’t do that again. A new constraint has been placed on Israel’s political and military echelon.

So, that’s the dilemma for them. Domestically, they can’t tolerate large numbers of combatant casualties, but the only way to prevent that is blasting everything in sight. The international community says you can’t do that. You kill 150, even kill 200, Human Rights Watch said killing 200 Palestinians in Gaza, that’s not a war crime, they said. That’s just collective punishment. Only Hamas commits war crimes, because one woman apparently died of a heart attack while—Israeli woman apparently died of a heart attack while trying to enter a shelter, so that’s horrible, awful: That’s a war crime. But when you kill 200 Palestinians, 80 percent of whom are civilians, about 20 percent of whom are children, according to Human Rights Watch, that’s not a war crime. But the international community will accept that much, 200. But even Human Rights Watch won’t accept if you go in and you do 2008, '09, again. And so, the Israeli government is faced with a real dilemma. And that's the problem for Netanyahu. Domestically, he loses if there are large number of casualties, combatant casualties; internationally, he loses if he tries to do 2008, ’09, all over again.

AMY GOODMAN: Which resulted in how many deaths?

NORMAN FINKELSTEIN: 2008, '09, as I said, was about 1,400, of whom about up to 1,200 were civilians, I say 600,000 tons of rubble. They just left nothing there. And by the way, that was demanded by Tzipi Livni. On June 8th—excuse me, on January 18th, Tzipi Livni, the foreign minister then, the justice minister now, the person who's called a moderate by J Street, Tzipi Livni boasted—she went on TV and boasted, "We demanded hooliganism in Gaza. That’s what I demanded," she said, "and we got it." According to J Street, she’s the moderate.

AARON MATÉ: Norman, as we wrap, what needs to be done?

NORMAN FINKELSTEIN: What needs to be done is perfectly obvious. Amnesty International, which is a real human rights organization, unlike Human Rights Watch—Amnesty International issued a statement. It said, number one, there has to be a comprehensive arms embargo on Israel and Palestine—perfectly reasonable because, under international law, it’s illegal to transfer weapons to countries which are major violators of human rights. So, comprehensive arms embargo on Israel and Palestine. Number two, international investigation of war crimes on both sides.

And I’m saying number three. Number three has to be—there has to be the imposition of sanctions on Israel, until and unless it negotiates an end to the occupation according to international law. Now, that’s not my suggestion. I’m basing it on the International Court of Justice. South Africa occupied Namibia. The International Court of Justice said in 1971, if South Africa does not engage in good-faith negotiations to end its occupation of Namibia, that occupation is illegal under international law. Israel has refused to engage in good-faith negotiations to end the occupation of Palestine, just like in the case of Namibia. It is now an illegal occupier of Palestine, and there should be a comprehensive sanctions imposed on Israel, until and unless it ends the occupation of Palestine under the terms of international law.

AMY GOODMAN: We’ll leave it there. Norman Finkelstein, author and scholar. Mouin Rabbani, senior fellow at the Institute for Palestine Studies. That does it for this discussion today. Of course we will continu

 

 
 
 
 

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Gaza y el Gran Israel

 

Gaza y el Gran Israel       
 
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Por Germán Gorraiz López*

Las bases del gran Próximo Oriente se establecieron en el Pacto del Quincey (1.945) siguiendo la doctrina de los acuerdos franco- británicos Sykes-Picot de 1.916 que favorecían la división regional del poder en zonas de influencia y sustentada en el trípode EEUU-Egipto-Arabia Saudí. Dicha doctrina consistía en la pervivencia endémica en Egipto de gobiernos militares autocráticos pro-occidentales, lo que aseguraba la supervivencia del Estado de Israel (1.948) y proporcionaba a la Marina de EEUU de un acceso privilegiado al Canal de Suez, atajo crucial para el acceso directo a los Emiratos Árabes, Irak y Afganistán, quedando como firme bastión de los intereses geopolíticos de EEUU en la zona, máxime tras la caída del Sha de Persia en 1980.

El otro pilar del acuerdo consistía en el acceso privilegiado de EEUU al petróleo de Arabia Saudí a cambio de preservar su régimen autocrático y favorecer la difusión del wahabismo (doctrina fundada por Mohamed Abdel Wahab a mediados del siglo XVIII con el objetivo de convertirse en una visión atractiva del islam y exportable al resto de países árabes), con lo que la teocracia saudí se convirtió en una potencia regional que proporcionaba a EEUU la llave del dominio energético al tiempo que servía de muro de contención de las corrientes socialistas y panarabistas. Finalmente, tras la Guerra de los Seis Días (1.967), el puzzle geoestratégico de Oriente Medio-Próximo se completó con la instauración de regímenes autocráticos y pro-occidentales en los países circundantes a Israel ( Libia, Siria, Jordania, Arabia Saudí, Irak e Irán), quedando los palestinos confinados en los guetos de Cisjordania y Gaza.

Además, según la encuesta sobre derechos civiles ”Association for Civil Rights in Israel Annual Report for 2007” publicada por el diario Haaretz , “ el número de judíos que manifiestan sentimientos de odio hacia los árabes se ha doblado, pues el 50% de los judíos israelíes se opondrían ya a la igualdad de derechos de sus compatriotas árabes”. Así, el ex-Presidente Jimmy Carter que pasó a la Historia al lograr el histórico acuerdo de Camp David entre Israel y Egipto en 1979, se habría distanciado de la política de los sucesivos Gobiernos de Netanyahu y en su libro ‘Palestina, Paz no Apartheid’, Carter denuncia el “sistema de apartheid que Israel aplica sobre los palestinos”.

Asimismo, en el citado libro denuncia “el incumplimiento por parte de Israel de  los compromisos adquiridos en el 2003 bajo los auspicios de George W. Bush”, que incluían las exigencias de la congelación total y permanente de los asentamientos de colonos judíos en Cisjordania así como el Derecho al retorno de los cerca de 800.00 palestinos que se vieron forzados a abandonar Israel tras su constitución como Estado en 1.948 (nakba). Dicha hoja de ruta fue aceptada inicialmente por Israel y ratificada posteriormente por Olmert y Abbas en la Cumbre de Annapolis(2007) con la exigencia de “finiquitar la política de construcción de asentamientos en Cisjordania y flexibilizar los controles militares que constriñen hasta el paroxismo la vida diaria de los palestinos”.

El mensaje diáfano de Carter sería que “la paz es posible a través del diálogo y que Israel y Estados Unidos tienen que negociar con Hamás y con Siria, dos actores cruciales en la política de Oriente Próximo” , postulados que serían un misil en la línea de flotación de la doctrina del Gobierno de Netanyahu que aspira a resucitar el endemismo del Gran Israel (Eretz Israel), ente que intentaría aunar los conceptos antitéticos del atavismo del Gran Israel que bebe de las fuentes del sustrato bíblico y la concepción de un estado democrático incardinado en el siglo XXI, heredero de los postulados ideológicos de Theodor Herzl, considerado el Padre del actual Estado de Israel y fundador del sionismo. Así, Herzl en su libro “El Estado judío: ensayo de una solución moderna de la cuestión judía”, propuso la creación de un Estado judío independiente y soberano para todos los judíos del mundo al tiempo que promovió la creación de la OSM (Organización Sionista Mundial) y en su obra “La vieja Nueva Tierra”(1902), sienta las bases del actual Estado judío como una utopía de nación moderna, democrática y próspera.

Por su parte, el Proyecto del Gran Israel (Eretz Israel), sería hijo del atavismo bíblico y bebería de las fuentes de Génesis 15:18, que señala que “ hace 4.000 años, el título de propiedad de toda la tierra existente entre el Río Nilo de Egipto y el Río Eúfrates fue legado al patriarca hebreo Abraham y trasferida posteriormente a sus descendientes”, lo que supondría la restauración de la Declaración Balfour (1.917), que dibujaba un Estado de Israel dotado de una vasta extensión cercana a las 46.000 millas cuadradas y que se extendía desde el Mediteráneo al este del Éufrates abarcando Siria, Líbano, parte noriental de Irak , parte norte de Arabia Saudí , la franja costera del Mar Rojo y la Península del Sinaí en Egipto así como Jordania, que pasaría a denominarse Palesjordán tras ser obligado a acoger a toda la población palestina de las actuales Cisjordania y Gaza forzada a una diáspora masiva ( nueva nakba). Dicha doctrina tendría como principal adalid a Isaac Shamir al defender que “Judea y Samaria (términos bíblicos de la actual Cisjordania) son parte integral de la tierra de Israel. No han sido capturadas ni van a ser devueltas a nadie”, doctrina en la que se basarían los postulados actuales del partido Likud liderado por Netanyahu quien aspira a convertir a Jerusalén en la “capital indivisible del nuevo Israel”, tras la invasión de su parte oriental tras la Guerra de los Seis Días (1.967).

La AIPAC y Obama 

En la actualidad, la AIPAC sería el más influyente grupo de presión pro-ísraelí en EEUU pues cuenta con más de 100.000 miembros (150 de ellos dedicados exclusivamente a presionar al Congreso, a la Casa Blanca y todos los organismos administrativos en la toma de decisiones políticas que puedan afectar a los intereses del Estado de Israel) y aunque siempre se ha creído que la AIPAC sería un “gobierno virtual” que teledirigiría la política exterior de EEUU en función de los intereses israelíes, la realidad sería que el lobby pro-israelí tiene verdadero peso en los ámbitos del poder porque EE.UU. e Israel casi siempre han compartido idénticos intereses geopolíticos desde la fundación del Estado de Israel en 1.948. Así, EE.UU. contaría con Israel para mantener a los Estados árabes de Oriente Próximo bajo la amenaza constante de ataque, (asegurándose de paso que se mantengan serviles ante Washington) e Israel no podría seguir existiendo en su forma actual sin el fuerte apoyo político y material que recibe de EE.UU. ( más de 3.500 millones de dólares en ayuda militar) pero tras el estancamiento “sine die” de la enésima ronda de conversaciones de paz palestino-israelíes y la orden de Netanyahu de intensificar la ofensiva terrestre del ejército israelí en Gaza (Operación Margen Defensivo) , asistimos a un nuevo desencuentro Obama-Netanyahu debido al concepto geopolítico imperante en la Administración Obama y cuyo cerebro sería el ex-Consejero de Seguridad Nacional del presidente Carter,Zbigniew Brzezinski.


Así, Brzezinski en un discurso ante al Consejo Nacional Irano-estadounidense (NIAC), afirmó que “creo que los EE.UU. tiene derecho a decidir su propia política de seguridad nacional y no seguir cual mula estúpida lo que hagan los israelíes”, pues desde el asesinato de John F. Kennedy los Estados Unidos no habrían ya disfrutado de ese derecho al quedar desde entonces como rehenes de los intereses sionistas todos lo sucesivos Presidentes electos de EEUU. Además, Brzezinski, estaría enfrentado con los lobbys neocon republicano y judío de EEUU y con su habitual mordacidad habría desacreditado la miopía geoestratégica de ambos grupos de presión al afirmar que “están tan obsesionados con Israel, el Golfo Pérsico, Irak e Irán que han perdido de vista el cuadro global: la verdadera potencia en el mundo es Rusia y China, los únicos países con una verdadera capacidad de resistir a Estados Unidos e Inglaterra y sobre los cuales tendrían que fijar su atención”.

En el supuesto de lograrse la resolución del contencioso nuclear de EEUU-Irán y el restablecimiento de relaciones diplomáticas entre ambos países , Rowhani conseguiría su objetivo de que se reconozca el papel de Irán como potencia regional, logrando de paso el incremento de cooperación irano-estadounidense relativa a la seguridad en Iraq y Afganistán y la resolución del avispero sirio-iraquí. Respecto al contencioso sirio, la jugada maestra de Putin convenciendo a Assad para que entregara todo su arsenal de armas químicas y el escaso apoyo internacional recibido por Obama para iniciar su operación militar contra Siria, podría conducir a la celebración de la anhelada Conferencia Internacional Ginebra III sobre Siria ( rememorando la Guerra de Laos y los Acuerdos de Ginebra de 1.954) .

Nos encontraríamos pues en un momento crucial para definir el futuro mediato de Oriente Próximo y Medio (Oriente PROME), pues si fracasa la vía diplomática de Obama aumentará la presión del lobby pro-israelí de EEUU ( AIPAC) para proceder a la desestabilización de Irán y Siria por métodos expeditivos, momento que será utilizado por EEUU, Gran Bretaña e Israel para proceder a rediseñar la cartografía del puzzle inconexo formado por dichos países y así lograr unas fronteras estratégicamente ventajosas para Israel, siguiendo el plan orquestado hace 60 años de forma conjunta por los gobiernos de Gran Bretaña, Estados Unidos e Israel y que contaría con el respaldo de los principales aliados occidentales, no siendo descartable la gestación de una trama endógena que podría terminar por reeditar el Magnicidio de Dallas (Kennedy,1.963) para lograr que EEUU vuelva a la senda de las seudodemocracias tuteladas por el establishment judío-anglo-estadounidense.

*Analista

dimanche, 27 juillet 2014

Malaysian Airlines MH17 Was Ordered to Fly over the East Ukraine Warzone

Malaysian Airlines MH17 Was Ordered to Fly over the East Ukraine Warzone

Malaysian Airlines Confirms that it was Instructed to Fly MH17 at Lower Altitude over East Ukraine

 
suuuu.si

On the matter of MH17’s flight path, Malaysian Airlines confirms that the pilot was instructed to fly at a lower altitude by the Kiev air traffic control tower upon its entry into Ukraine airspace.

 ”MH17 filed a flight plan requesting to fly at 35,000ft throughout Ukrainian airspace. This is close to the ‘optimum’ altitude.

However, an aircraft’s altitude in flight is determined by air traffic control on the ground. Upon entering Ukrainian airspace, MH17 was instructed by Ukrainian air traffic control to fly at 33,000ft.”

( For further details see press releases at : http://www.malaysiaairlines.com/my/en/site/mh17.html)

33,000 feet is 1000 feet above the restricted flight altitude (see image below). The request of the Ukrainian air traffic control authorities was implemented.

Deviation from the “Normal” Approved Flight Path

With regard to the MH17 flight path, Malaysian airlines confirms that it followed the rules set by Eurocontrol and the International Civil Aviation Authority  (ICAO) (emphasis added):

I would like to refer to recent reported comments by officials from Eurocontrol, the body which approves European flight paths under ICAO rules.According to the Wall Street Journal, the officials stated that some 400 commercial flights, including 150 international flights crossed eastern Ukraine daily before the crash. Officials from Eurocontrol also stated that in the two days before the incident, 75 different airlines flew the same route as MH17.MH17’s flight path was a busy major airway, like a highway in the sky. It followed a route which was set out by the international aviation authorities, approved by Eurocontrol, and used by hundreds of other aircraft.

It flew at an altitude set, and deemed safe, by the local air traffic control. And it never strayed into restricted airspace. [this MAS statement is refuted by recent evidence]

The flight and its operators followed the rules. But on the ground, the rules of war were broken. In an unacceptable act of aggression, it appears that MH17 was shot down; its passengers and crew killed by a missile.

The route over Ukrainian airspace where the incident occurred is commonly used for Europe to Asia flights. A flight from a different carrier was on the same route at the time of the MH17 incident, as were a number of other flights from other carriers in the days and weeks before. Eurocontrol maintains records of all flights across European airspace, including those across Ukraine.

What this statement confirms is that the MH17 ‘s “usual flight path” was similar to the flight paths of some 150 international flights which cross Eastern Ukraine on a daily basis. According to Malaysian Airlines “The usual flight route [across the sea of Azov] was earlier declared safe by the International Civil Aviation Organisation. The International Air Transportation Association has stated that the airspace the aircraft was traversing was not subject to restrictions.”

That approved flight path is indicated in the maps below.

The regular flight path of MH17 (and other international flights) over a period of ten days prior to July 17th ( day of the disaster), crossing Eastern Ukraine in a Southeasterly direction is across the Sea of Azov. (see map below)

-

 

The flight path on July 17th was changed.

The flight and its operators followed the rules. But on the ground, the rules of war were broken. In an unacceptable act of aggression, it appears that MH17 was shot down; its passengers and crew killed by a missile. (MAS, ibid)

While the audio records of the MH17 flight have been confiscated by the Kiev government, the order to change the flight path did not come from Eurocontrol.

Did this order to change the flight path come from the Ukrainian authorities? Was the pilot instructed to change course?

British Media Fabrications: “Lets Conjure Up a Storm”

British news reports acknowledge that there was a change in the flight path, claiming without evidence that it was to “avoid thunderstorms in southern Ukraine”.

MAS operations director Captain Izham Ismail has also refuted claims that heavy weather led to MH17 changing its flight plan.“There were no reports from the pilot to suggest that this was the case,” Izham said. (News Malaysia   July 20, 2014)

What is significant, however, is that the Western media acknowledged that the change in the flight path did occur, and the that “heavy weather” narrative is a fabrication.

Ukraine Fighter Jets in a Corridor Reserved for Commercial Aircraft

It is worth noting that a Ukrainian SU-25 fighter jet equipped with air-to-air R-60 missiles was detected within 5-10 km of the Malaysian aircraft, within an air corridor reserved for commercial aircraft.

-Image courtesy of the Russian Defense Ministry

Image courtesy of the Russian Defense Ministry

What was the purpose of this air force deployment? Was the Ukraine fighter jet “escorting” the Malaysian aircraft in a Northerly direction towards the war zone?

The change in the flight path for Malaysian airlines MH17 on July 17 is clearly indicated in the map below. It takes MH17 over the war zone, namely Donetsk and Lugansk.

CLICK IMAGES TO ENLARGE

Comparison: MH17 Flight Path on July 16, 2014, MH17 Flight Path Over the warzone on July 17, 2014

IngoGraph

Screenshots of Flight Paths of MH17 for July 14-17, 2014

14th July Route15th July Route  16th July Route17th July Route

The first dynamic map compares the two flight paths: The second flight path which is that of July 17th takes the plane over the Donesk oblast warzone, bordering onto Lugansk oblast.

The four static images  indicate screen shots of the Flight Paths of MH17 for the period July 14-17, 2014

The information conveyed in these maps suggests that the flight path on July 17 was changed.

MH17 was diverted from the normal South Easterly route over the sea of Azov to a path over the Donetsk oblast.

Who ordered the change of  the flight path?

We call upon Malaysian Airlines to clarify its official statement and demand the release of the audio files between the pilot and the Kiev air traffic control tower.

The transcript of these audio files should be made public.

Also to be confirmed: was the Ukrainian SU-25 jet fighter in communication with the M17 aircraft?

The evidence confirms that the flight path on July 17th was NOT the usual approved flight path. It had been changed.

The change was not ordered by Eurocontrol.

Who was behind this changed flight path which spearheaded the aircraft into the war zone, resulting in 298 deaths?

What was the reason for the change in flight path?

The damage incurred to Malaysian Airlines as a result of these two tragic occurrences must also be addressed. Malaysian airlines has high safety standards and an outstanding record.

These two accidents are part of a criminal undertaking. They are not the result of negligence on the part of Malaysian Airlines, which potentially faces bankruptcy.

About the author:

Michel Chossudovsky is an award-winning author, Professor of Economics (emeritus) at the University of Ottawa, Founder and Director of the Centre for Research on Globalization (CRG), Montreal and Editor of the globalresearch.ca website. He is the author of The Globalization of Poverty and The New World Order (2003) and America’s “War on Terrorism”(2005). His most recent book is entitled Towards a World War III Scenario: The Dangers of Nuclear War (2011). He is also a contributor to the Encyclopaedia Britannica. His writings have been published in more than twenty languages. He can be reached at crgeditor@yahoo.com ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Michel Chossudovsky est directeur du Centre de recherche sur la mondialisation et professeur émérite de sciences économiques à l’Université d’Ottawa. Il est l’auteur de "Guerre et mondialisation, La vérité derrière le 11 septembre", "La Mondialisation de la pauvreté et nouvel ordre mondial" (best-seller international publié en plus de 10 langues). Contact : crgeditor@yahoo.com

Thank You, Malaysia!

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Thank You, Malaysia!

Victor SUMSKY

Ex: http://www.strategic-culture.org

 
Early on July 22 the two black boxes from the Malaysia Airlines Flight MH17 were handed over by Alexander Boroday, Prime Minister of the Donetsk People's Republic (DPR) to Colonel Mohamed Sakri of Malaysian National Security Council. As the latter stated that both devices were intact, they signed a document to confirm it. The world watched on TV how an official of the state that had suffered most as a result of the MH17 tragedy personally thanked for cooperation «Mr. Boroday» and his people who are called «pro-Russian terrorists» by Kiev and the West. For «terrorists», they behaved, indeed, surprisingly well. The Malaysian experts, as well as the experts of the Organization of Security and Cooperation in Europe were given green light to conduct search and inquiry within the area of the plane’s crash. The remains of the passengers and the crew were passed to the Malaysians without any delay. All was done in line with the UN Security Council resolution N 2166 of July 22 which demands a comprehensive and independent investigation of the tragedy according to the principles and rules of the International Civil Aviation Organization. 

This episode is hardly supporting the myth about the «terrorists» who shot down the civilian airliner. No perpetrator would give the world an evidence of his crime with so much care about the good condition of the evidence. On TV, the DPR Prime Minister and the members of his team looked like a group of reasonable people in control of themselves – unlike Ukrainian parliamentarians who literally fight each other in the session hall and can never agree on anything. If the «terrorists» were just doing what Moscow told them to do, then, perhaps, the advice was not so bad. If not, then shall we view the DPR as an independent and responsible actor in international affairs? 

By the way, Malaysia is quite well-known for its hypersensitivity to anything that smacks of terrorism. The Southeast Asia Regional Centre for Counter-Terrorism – SEARCCT is operational there since 2003. If the Malaysian officials are coming into a public contact with those who are already labeled as «terrorists», it means that they, in fact, do not share this assessment. 

To be sure, Colonel Sakri was not acting on his own initiative in Donetsk. Before July 22 came to an end, Reuter’s issued a story by Trinna Leong and Siva Govindasamy, two well-known Malaysian investigative reporters, on the background of the contacts between Malaysia and the DPR. According to them, all preparations for that were conducted in high secrecy and under personal supervision of Najib Razak, Prime Minister of Malaysia. While some of his advisers were suggesting an early and emotional statement on the tragedy, not unlike those coming from Washington, London and Canberra, Najib was developing an alternative course. Working through unnamed intermediaries to reach Alexander Boroday, he had at least one telephone contact with him. Malaysia was basically focused on bringing back the bodies, obtaining the black boxes and assuring that investigators have access to the crash site. Boroday wanted a paper acknowledging that the black boxes were not tampered with, and did not want them in Ukrainian hands. As the later events showed, the interlocutors came to an understanding pretty soon. In parallel the Malaysian leader was talking to the Russian President: according to kremlin.ru they had two phone conversations on July 17-18. 

With two MAS airliners lost over just a few months, passions in Malaysia and the world are running high. Taking this into account, Prime Minister Najib deserves special merit for his restraint and wisdom. But this is more than strictly personal: his posture is a reminder of the foreign policy vector developed by his great predecessor, Dr. Mahathir Mohamad. 

This is not to say that Najib has no beliefs of his own. He is the founder of the Global Movement of Moderates – GMM, propagating dialogues to solve domestic and international disputes, and rejecting all forms of dictate in world affairs.

Najib’s refusal to dance to the Western tune in the particular case of MH17 may have another important reason. There are still too many disturbing questions about the earlier disappearance of MH370. 

At the end of the day, all those fed up with media hypocrisy and lies about the disaster over Donetsk, have a reason to say «Bravo, Mr. Prime Minister! Thank You, Malaysia!» 

 

La Chine étend sa présence en Amérique latine

La Chine étend sa présence en Amérique latine

La Chine se lance à la conquête économique de l'Amérique latine, écrit jeudi 24 juillet le quotidien Novye Izvestia.

Une délégation chinoise chapeautée par le président Xi Jinping a déjà signé à Buenos Aires, la capitale de l'Argentine, et Caracas, celle du Venezuela, d'importants contrats d'importation de pétrole et de ressources minières. En échange de ces matières premières en provenance d'Amérique du Sud, les Chinois promettent à ces pays des crédits de plusieurs milliards de dollars. La Chine applique dans cette région le même plan qu'en Afrique, où elle a conclu des contrats identiques. Cette situation préoccupe les Etats-Unis, qui considéraient l'Amérique latine comme leur "arrière-cour".

Le président chinois Xi Jinping s'est rendu en Amérique du Sud pour assister au sommet des Brics, avec une grande délégation essentiellement composée d'hommes d'affaires. Après le sommet, il est parti en tournée de neuf jours dans la région. Pékin a profité de ce concours de circonstances favorable pour proposer d'importants crédits à Buenos Aires et Caracas, en échange de matières premières et de produits alimentaires nécessaires à la Chine pour maintenir sa rapide croissance économique et nourrir sa population.

A la pénétration accrue de Pékin dans l'arrière-cour des Etats-Unis, il convient d'ajouter le Nicaragua, où la Chine investira 40 milliards de dollars pour creuser une route maritime reliant les océans Pacifique et Atlantique, devenant ainsi un concurrent du canal de Panama.

Il ne s'agit pas de la première apparition chinoise en Amérique latine. Les besoins croissants du pays en matières premières sont d'un grand secours pour les économies émergentes de la région et ainsi, le commerce avec la Chine et les investissements chinois ont joué un rôle majeur dans le rapide développement de l'Amérique latine. Il suffirait de dire que les échanges entre la Chine et cette région sont passés de 15 milliards à plus de 200 milliards de dollars entre 2000 et 2013. Pour le Brésil, le Chili et le Pérou, Pékin est déjà passé devant les USA en matière d'échanges commerciaux.

Washington est préoccupé par cette apparition de la Chine dans son voisinage mais ne peut rien faire. La seule chose qui rassure la Maison blanche est la position très claire de Pékin.

Elle consiste à séparer la politique de l'économie: contrairement aux pays occidentaux qui délivrent des crédits en échange d'une influence politique - ou autre - la Chine ne s'intéresse qu'aux matières premières et aux produits alimentaires, au lieu de la politique et des questions de sécurité.

Mistral russes et souveraineté nationale

 

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Mistral russes et souveraineté nationale

par Jean-Paul Baquiast
 
Ce matin 22 juillet, François Hollande (selon l'Elysée) et sur France Inter Xavier Bertrand, député UMP et candidat à l'élection présidentielle, ont confirmé leur volonté de voir la France ne pas tenir compte des inadmissibles injonctions américaines lui enjoignant de ne pas livrer à la Russie les deux BPC Mistral déjà acquis et en cours l'un de remise à son équipage russe et l'autre en finition. L'un et l'autre ont souligné, en termes quasi gaulliens, termes malheureusement sur d'autres sujets passés de mode aujourd'hui, que la souveraineté nationale, et pas seulement de futurs contrats militaires, était en jeu dans cette affaire.

 

Les pressions des Américains, relayés par leurs fidèles suiveurs les Britanniques, tiennent pour acquises les affirmations d'Obama selon lesquelles le crash de l'avion de la Malaysian avait été provoqué, directement ou indirectement, par Vladimir Poutine. Ceci non seulement alors que des causes différentes, pouvant impliquer l'Amérique, ont été évoquées, mais alors qu'une enquête internationale qu'il faut espérer objective est en cours, les boites noires de l'appareil étant désormais soumises à examen.

A supposer même que cette enquête montre une responsabilité des ukrainiens pro-russes, François Hollande et Xavier Bertrand ont à juste titre souligné qu'il n'appartient ni aux Etats-Unis ni à l'Otan ni à tout autre pays, de décider à la place de la France ce que doit être sa politique internationale, en cette occurrence comme en tous autres domaines.

Souhaitons que, malgré le véritable chantage s'exerçant sur la France pour la sommer de mettre fin à ses relations avec la Russie, le gouvernement comme l'opposition tiendront bon. Si ce n'était pas le cas, c'est alors qu'une manifestation bleu-blanc-rouge devrait se tenir sur les Champs Elysées pour rappeler nos dirigeants à leurs devoirs.

 
 

22/07/2014

Les BRICS contre le FMI

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Les BRICS contre le FMI

par Baudouin Lefranc

Ex: http://www.medias-press.info       

Tout d’abord, qu’est-ce que les BRICS ? Il s’agit d’un groupe informel – c’est-à-dire sans traité ou accord international ainsi que sans aucun organisme, institution ou bureau permanent – de cinq Etats qualifiés d’ « émergents » : Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du sud. Ces Etats totalisent ensemble 40 % de la population de la planète, plus de 30 % du PIB mondial et près de 60 % de la croissance mondiale. Engrangeant des taux de croissance souvent supérieurs (voire très supérieurs) à ceux que connaissent les pays occidentaux, ces Etats sont des puissances régionales en voie de devenir dans un avenir plus ou moins proche de grandes puissances mondiales.

Les 15 et 16 juillet derniers s’est déroulé au Brésil le sixième sommet des BRICS. Cette réunion des chefs d’Etat de puissances émergentes a vu la conclusion d’un accord préparé depuis 2012 consacrant la mise en place d’une « nouvelle Banque de développement » (NBD). Cette NBD est destinée à devenir une réserve de change de 100 milliards de dollars alternative au Fonds monétaire international1 et à la Banque mondiale2. La Chine, qui abritera le siège de la NBD à Shangaï, s’est engagée à fournir 41 milliards de dollars sur les 100 tandis que Brésil, Russie et Inde participeront à hauteur de 18 milliards chacun et que l’Afrique du sud versera 5 milliards. La nouvelle institution accordera des prêts aux Etats-membres, leur permettant ainsi de stabiliser leurs réserves de change et leur monnaie.

Si la NBD est, dans un premier temps, un projet porté exclusivement par les BRICS, la participation en sera dans le futur ouverte à d’autres Etats à la condition que la part totale du fonds engagée par les BRICS ne descende pas en-dessous de 55 %.

L’objectif affiché est clair : il s’agit de réduire l’influence financière des Etats-Unis et de l’Union européenne sur les processus dans le monde et de se libérer du (dés)ordre mondial américano-centré. Selon Vladimir Poutine, le lancement de cette nouvelle Banque de développement vise ainsi « à renforcer l’architecture financière internationale pour la rendre équilibrée et juste » et permettra aux BRICS de réduire leur dépendance envers la politique financière des puissances occidentales. Le secrétaire-adjoint du Conseil de sécurité russe, Fedor Lioukanov, a, pour sa part, évoqué « une digne réponse à la Banque européenne d’investissement qui a suspendu ses projets conjoints avec la Russie ».

Baudouin Lefranc

1 Le FMI créditeles gouvernements en cas d’incapacité à couvrir leur déficit courant.

2 La Banque mondiale octroie des crédits préférentiels pour des projets à long terme.

samedi, 26 juillet 2014

Les partis politiques obéissent aux marchés et non aux électeurs

Les partis politiques obéissent aux marchés et non aux électeurs

Les chercheurs, Lawrence Ezrow (University of Essex, Royaume-Uni) et Timothy Hellwig (Indiana University, États-Unis) se demandent si «l’intégration économique compromet la capacité des partis à remplir leur rôle de représentation et d’expression des opinions de l’électorat», et citent dès leur introduction l’exemple français:

«Le PS s’est hissé au pouvoir dans les années 80 sur un programme de nationalisations et de redistribution. Pourtant, moins de deux ans plus tard, le président Mitterrand est revenu sur les politiques en faveur desquelles l’électorat avait voté et a opté pour une politique de rigueur pour mettre l’économie française en phase avec l’économie globale.»

Afin de tester l’hypothèse selon laquelle les partis répondent moins aux préférences des électeurs quand l’économie du pays est très ouverte, les chercheurs ont compilé toute une série de données: les positions, sur une échelle gauche-droite, de «l’électeur médian» (l’électeur qui se situe au centre de l’électorat, et dont le profil est donc très important pour obtenir une majorité) et des partis dans dix-huit pays au moment des élections, de 1977 à 2009; les indicateurs évaluant l’ouverture de chaque pays à la concurrence internationale.

Ils concluent que les partis «de gouvernement» (ceux qui ont déjà occupé la position majoritaire au sein d’une coalition) répondent en effet beaucoup moins aux mouvements de l’électorat si le pays est très ouvert:

«Alors que les élections incitent les partis à répondre aux mouvements de l’électorat, l’interdépendance économique distrait les élites politiques de celui-ci vers les acteurs des marchés, ajoutant de l’incertitude au paysage politique.»

Là encore, l’étude cite l’exemple de la France, et plus précisément d’une période de vingt ans (1988-2007) où son économie s’est considérablement ouverte: quand les opinions de l’électorat évoluent sur l’échelle gauche-droite, celles des partis évoluent aussi, mais de manière beaucoup plus atténuée en 2007 que deux décennies avant.

La courbe montre le déplacement des promesses des partis quand les préférences de l’électorat changent. Plus le chiffre vertical est élevé, plus les partis y sont sensibles; plus le chiffre horizontal est élevé, plus le pays est ouvert à la mondialisation. (Lawrence Ezrow/Timothy Hellwig)

Dans tous les pays, cet affaiblissement se réalise au profit des opinions portées par les décideurs économiques, qui sont plus à droite que la moyenne de l’électorat: sur une échelle gauche-droite allant de 0 à 10, ils sont plus à droite d’environ 0,8 point en France, par exemple.

«Si les partis sont tiraillés entre les électeurs et les marchés, alors considérons les préférences des acteurs des marchés. Les données suggèrent qu’elles se situent plus à droite que la moyenne de leur pays, que les décideurs économiques préfèrent un rôle de l’État réduit par rapport aux citoyens ordinaires», écrivent les deux auteurs dans un post publié sur Monkey Cage, le blog de sciences politiques du Washington Post.

Plus le chiffre est élevé, plus les préférences des acteurs économiques sont à droite comparées à celles de la moyenne de l’électorat. (Lawrence Ezrow/Timothy Hellwig)

À noter que cette étude ne porte pas sur les réalisations concrètes des partis en question, mais sur leur programme: elle ne dit pas que les partis trahissent, une fois au pouvoir, les promesses faites durant la campagne (reproche souvent fait au gouvernement socialiste actuel en France), mais que ces promesses sont déjà en elles-même un reflet beaucoup plus atténué aujourd’hui des prises de position des électeurs «moyens».

En cela, elle rejoint les conclusions d’une autre étude publiée au printemps, qui montrait que les opinions des électeurs riches comptent quinze fois plus que celle des électeurs lambda aux États-Unis.

Slate

Coca-Cola: entre boycott et alternatives locales

Coca-Cola: entre boycott et alternatives locales

http://p0.storage.canalblog.com/08/69/1111121/97052851_o.jpg

par Frédéric de Grimal

Ex: http://cerclenonconforme.hautetfort.com

La filiale espagnole de la marque Coca-Cola a annoncé un énorme plan social le 22 janvier 2014, prévoyant la fermeture de quatre usines et le licenciement de plus d’un millier de salariés. Peu concernée par la terrible crise systémique espagnole et le taux de chômage endémique ibérique, la grande firme internationale Coca-Cola n’a pas fait dans le détail.
 
La réponse ne s’est pas faite attendre. D’abord de manière assez classique avec une grève et des manifestations, puis de façon plus originale avec un appel au boycott des produits de la marque, comme l’indique un article du site internet de Courrier International en date du 18 juin 2014. Le slogan des salariés espagnols de Coca-Cola, patriotique et social, est éloquent : « Si Madrid ne fabrique plus de Coca-Cola, Madrid n’en boira plus. ». Une belle démonstration de patriotisme économique par la base, puisque les états européens sont défaillants à protéger leurs économies des circonvolutions des groupes prédateurs venus d’outre-Atlantique.
 
On pouvait douter du succès d’une telle initiative dans une Europe américanisée accro aux boissons gazeuses et trop sucrées du géant américain. Et pourtant, la consigne a été largement suivie par le peuple espagnol, et particulièrement dans les régions du centre (Vieille Castille, La Manche, Estrémadure et Madrid). Le journal espagnol El Economista a révélé que les ventes de la marque avaient diminué de moitié en Février, par rapport aux chiffres de l’année 2013. Il s’agit même de la plus grosse chute jamais enregistrée par la marque ! Le boycott a donc porté un dur coup à cette entreprise hégémonique, au combien symbolique de la globalisation sans visage. Un coup durable car les experts estiment même que les ventes ne devraient pas remonter avant 2017, ce dont on peut se réjouir franchement.
 
Quelle meilleure arme contre ces entreprises américaines apatrides qui licencient dans notre Europe en crise que de boycotter leurs produits ? C’est le seul langage qu’ils peuvent comprendre, et puis ne sommes-nous pas suffisamment compétents pour produire nous-mêmes des boissons gazeuses de qualité plus respectueuses de la santé (et tout aussi addictives) ?

L’idée des manifestants espagnols est donc brillante car d’une efficacité redoutable. Imaginons une telle chose à l’échelle européenne, ce serait un moyen de nous faire respecter, de montrer que nous ne sommes pas de dociles moutons de panurge prêts à acheter tout ce que l’on nous demandera. Nous devons montrer toute notre opposition à la laideur et à l’infamie qu’ils nous imposent, mais le faire réellement plutôt qu’en protestant dans le vide. Voilà donc une bonne initiative, mais elle ne saurait être durable en raison de la nature même du capitalisme contemporain qui génère des pseudo-besoins désormais si ancrés dans nos comportements quotidiens qu’ils nous semblent naturels.  Annihiler l'"envie de Coca", ou plus généralement l'envie de marques, est impossible à grande échelle dans le monde contemporain.

                                                                                      ***
 
Jean Baudrillard, grand observateur de l’aventure américaine, trouva dans « La Société de Consommation », une exacte définition pour l’horizon de l’homme contemporain : « homo oeconomicus ». Il précise cette notion comme « fossile humain de l’âge d’or, né à l’ère moderne de l’heureuse conjonction de la Nature Humaine et des Droits de l’Homme, est doué d’un intense principe de rationalité formelle qui le porte : 1- A rechercher sans l’ombre d’une hésitation son propre bonheur ; 2- A donner sa préférence aux objets qui lui donneront le maximum de satisfactions. Tout le discours, profane ou savant, sur la consommation, est articulé sur cette séquence qui est celle, mythologique, d’un conte : un Homme, « doué » de besoins qui le « portent » vers des objets qui lui « donnent » satisfaction. Comme l’homme n’est jamais satisfait (on le lui reproche d’ailleurs), la même histoire recommence indéfiniment, avec l’évidence défunte des vieilles fables ».
 
Le sociologue français conceptualise un homme de besoins, un homme qui a le « droit » de « satisfaire » à ses besoins. Les « besoins » dont il s’agit, ne sont pas d’ordre naturel comme manger ou dormir à l’abri, mais bien des « besoins » d’ordre symbolique et répondant à des critères de confort annexe ou à l’hédonisme ludique. En somme, nous sommes infantilisés, tels le chien de l’expérience de Pavlov nous voulons notre Coca car son gout est étudié pour nous plaire. Et il n'est pas réaliste de penser pouvoir supprimer tous ces pseudo-besoins aux peuples d’Europe. Qui en « révolte contre le monde moderne » pourrait se priver de facebook ou n’a jamais déjeuné sur le pouce au Mac Donald ? Il nous faut d’abord faire notre examen critique et comprendre que loin d’être des personnalités extraordinaires hors du monde et de ses tentations, nous sommes, nous aussi, pleinement parties prenantes de ce monde moderne que nous critiquons.

http://www.breizhcola.fr/images/index/breizh-cola.jpg
Alors plutôt que de lutter frontalement contre un ennemi plus fort, nous devons nous adapter et pratiquer l’aïkido, c’est à dire retourner sa force de séduction contre lui même, produire des ersatzs de meilleur qualité que les produits de consommation de masse qu’ils nous imposent. Le but est de contourner ce système. Coca-Cola jouit d’une situation quasi monopolistique sur son secteur de marché malgré les initiatives de boissons régionales comparables, tel le « coca » breton Breizh-Cola, ces boissons n’arrivent pas encore à bousculer comme il le faudrait le géant américain mais elles doivent plus que jamais être soutenues. Elles donnent du travail aux européens vivant en zone rurale, elles font aussi travailler les agriculteurs locaux, enfin, et peut être plus important, elles affirment un enracinement local défiant l’autorité centrale. La lutte contre le TAFTA et le TISA passe par plus d’intelligence économique et d’innovation, au delà d’une future mise au pas de la finance spéculative qui n’est pour l’instant qu’un vœu pieux. Dans le Lot un brasseur produit la bière Ratz (je vous la recommande), après deux années de galères noires, il exporte désormais son produit dans tout le grand sud ouest sans le soutien d’aucune grande chaîne de distribution.

A nous désormais, de trouver les clés pour proposer une alternative au modèle consumériste imposé. Une troisième voie qui soit ancrée dans le présent tout en rejetant les manifestations les plus creuses et nihilistes du monde moderne. Nous ne sommes pas des réactionnaires, nous sommes des hommes d'action.

Frédéric de Grimal/C.N.C

Note du C.N.C.: Toute reproduction éventuelle de ce contenu doit mentionner la source.

Le bloc BRICS et notre destin

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Le bloc BRICS et notre destin

Ex: http://www.dedefensa.org

22 juillet 2014 – D’une façon générale, le bloc BAO et son arme favorite, sa presse-Système, ont ignoré la substance de la réunion des BRICS, au Brésil le 15 juillet. Ils en ont souri et ont consacré quelques colonnes condescendantes à ce qui reste, du point de vue du Système, une entreprise marginale qui a peu d’espoir de se concrétiser en une machine efficace, à cause des liens qui tiennent tous ces pays au Système. De toutes les façons, le Système tient prête, contre cette entreprise, son arme favorite, qui est l’isolement des autres ; de même qu’il est prêt à isoler Poutine et la Russie pour sa conduite inqualifiable vis-à-vis de l’Ukraine (voir un Bloomberg.News du meilleur cru, le 21 juillet 2014), – de même est-il prêt à “isoler les BRICS”, et même à “isoler” the Rest Of the World, sinon le monde entier.

Tout le monde ne partage pas ce point de vue d’une exquise paranoïa-schizophrénie typique de l’épisode maniaque des maniaco-dépressifs en charge, bien entendu. C’est notamment et particulièrement le cas de la Russie, qui est dans la situation d’intense tension que l’on sait. Les Russes sont, de loin, le pays des BRICS qui pousse le plus, aujourd’hui, à une transformation de substance de ce rassemblement pour l’instant assez imprécis dans sa nature, dans un sens structuré, politique, entreprenant et d’une solidarité extrême.

On a lu avec intérêt, à cette lumière, les déclarations du ministre russe des affaires étrangères Lavrov, telles qu’elles ont été retranscrites le 18 juillet 2014 par le site chinois Xinhuanet.com : «The BRICS mechanism has been fully developed and can transform into a political alliance, Russian Foreign Minister Sergei Lavrov said Friday. “BRICS grows and matures in all directions,” the diplomat told state-run Rossiya 24 TV channel. Lavrov said the “qualitative” growth of the mechanism to a degree made it possible to transform into a political alliance, which is especially noticeable in its work within the Group of 20 (G-20) on global economic and financial affairs.»

Lavrov a précisé qu’au sein de ce G20, certains pays étaient proches des BRICS, jusqu’à parle d’une même voix qu'eux, sur la question de la réforme du système financier international – notamment l’Argentine, l’Indonésie et le Mexique. Ce faisant, le ministre russe des affaires étrangères offrait une perspective indirectement mais très puissamment politique. Par exemple, comme l’hypothèse en sera soulevée plus loin, si l’on rappelle que le prochain sommet du G20 aura lieu en novembre en Australie, que certains ont déjà évoqué le refus australien de recevoir la Russie à cause de la crise ukrainienne (et plus encore avec l’affaire du vol MH17), que la position des BRICS déjà affirmée qu’un boycott de la Russie au G20 devrait entraîner le refus des BRICS de participer au sommet, etc. Une telle hypothèse ne peut être réduite aux seuls aspects techniques du sommet, elle est incontestablement politique.

Cette question de la “politisation” des BRICS, posée par la Russie d’une manière proche d’être formelle, alors que l’on commence à apprécier le poids et les conséquences des décisions prises au Brésil, conduit à envisager avec plus de sérieux et un certain sens de l’urgence les conséquences de l’apparition des BRICS comme un acteur structuré majeur dans le jeu des relations internationales. Plus encore, cette réflexion s’engage également sur des voies idéologiques et philosophiques selon les termes anciens, que nous présenterions, nous, selon les qualifications plus adéquates de “voies d’antagonisme Système versus antiSystème”. En d’autres termes  : admettant que les BRICS commencent à devenir “opérationnels” d’une façon plus structurée, apparaissant de plus en plus selon une voie concurrente, ou alternative, etc., du système financier international, jusqu’où faut-il pousser ce défi ainsi posé au Système ? S’agit-il d’une voie concurrente à l’intérieur du Système, c'est-à-dire discrètement antiSystème ? Ou bien s’agit-il d’une voie alternative au Système, c’est-à-dire ouvertement antiSystème ?

L’intérêt que nous voyons dans cette question, qui peut sembler soit prématurée, soit irréaliste, est qu’elle apparaît aujourd’hui comme un objet de débat chez des spécialistes, universitaires le plus souvent. Certes, il s’agit de personnalités professant des positions très critiques du Système, souvent au nom d’une position idéologique identifiable ou assimilable (par exemple, néo-marxiste) mais cela n’empêche nullement la perception selon laquelle nous arrivons à un point essentiel de l’évolution des BRICS, celui où une structuration s’avère nécessaire, où sa politisation s’avère inévitable, où la construction conceptuelle doit se substantiver dans la réalité des relations internationales. C’est ce que Lavrov appelle “la maturité” des BRICS.

Pour substantiver cette observations générale, nous allons donner des références, ainsi que des extraits de débats, venus du site The Real News, site US aux engagements dissidents “de gauche” très affirmés, c’est-à-dire soutenant une position explicitement hostile au capitalisme néolibéral. Il s’agit de deux interventions, sous forme de débat ou d’interview télévisées, de personnalités universitaires. Ces illustrations doivent permettre de prendre conscience de l’ampleur du débat, de sa profondeur, de son caractère éventuellement déstabilisant.

• La première référence date du 18 juillet 2014, sous le titre «Is the New BRICS Bank a Challenge to US Global Financial Power?». Elle oppose deux professeurs US, d’une même tendance de gauche progressiste, adversaires du capitalisme tel qu’il est développé, mais professant chacun des opinions différentes sur l’évolution des BRICS. Il est à noter qu’aucune de ces opinions ne prévoit que les BRICS constituent une tentative ratée d’établir un système différent de l’actuel système. Ce point de départ marque bien l’impact du sommet brésilien : tout le monde considère ce sommet comme une réussite, comme un événement de la première importance, sinon un événement fondateur de la phase de maturité des BRICS, cela parmi ceux qui suivent sérieusement l’évolution des BRICS. Ces commentaires sont donc au-delà des commentateurs-Système, anglo-saxons et le reste, qui restent aveugles à l’évolution des BRICS, totalement sous l’empire de l’arrogance de la pensée-Système dont ils dépendent absolument. Les deux intervenants sont les professeurs Michael Hudson and Leo Panitch, respectivement professeur d’Economie (Distinguished Research Professor of Economics) à l’université du Missouri, et chef de recherche en économie politique comparée à l’université de York, à Toronto. (Le modérateur est Paul Jay, rédacteur en chef du réseau TRNN, ou The Real News Network)

Paul Jay : «... BRICS countries have also created a $100 billion contingency reserve arrangement (CRA), meant to provide additional liquidity protection to member countries during balance-of-payments problems and other financial shocks. The CRA, unlike the pool of contributing capital to the BRICS bank, which is equally shared, is being funded 41 percent by China, 18 percent by Brazil, India, and Russia, and 5 percent from South Africa. The new bank is being described as a challenge to the IMF and the World Bank, that is, a challenge to American global financial power. But is it, as Vijay Prashad wrote, neoliberalism with southern characteristics? [...] So, Michael, kick us off. How significant a development is this?»

Michael Hudson : «I think it's much more significant than any of the press has said. The press treats it almost as if, well, they're very small, and what do these countries have to do. Think of the BRICS as doing on the government level what Occupy Wall Street has been advocating. When they say a new development bank, they don't mean they want to be like the World Bank or the IMF. They want a different kind of development.

»But also it's not only a development bank, but it's the $100 billion currency scheme. They are trying to--they've been driven into a mutual economic defense alliance by the U.S. sanctions against Russia, by the threats against China, not letting it invest in the U.S. on national security grounds. They've forced other countries really into let us do whatever we want with you, there is no alternative, and we're going to do to you what we did to Ireland and Greece, and that's it.

Well, basically what the BRICS are saying in their new bank and their clearing house is, yes, there is an alternative. We don't have to be like neoliberalism. Their critique of the World Bank and the IMF isn't that they're not given big enough quotas; it's they disagree with the whole philosophy of the World Bank and the IMF that is subsidizing economic dependency, food dependency, and basically anti-labor parties that result in budget deficits, that then governments are told, well, in order to finance your foreign debt and your budget deficit, you have to sell off your water, your natural resources, your privatization. The BRICS banks, they're not going to go to the member countries and saying, you have to sell off your water supply and raise prices in order to pay us.

Paul Jay : «Right. Let me bring Leo in here... So, Leo, what do you make of Michael's take? How significant is all this?»

Leo Panitch : «Well, I think it's very significant, and it is designed to give these large developing capitalist countries more room for maneuver vis-à-vis the American state and the European Central Bank and the IMF and the World Bank. But I think the significance he's attaching to it is remarkably overblown. There's no evidence that their purposes are indeed not to apply conditionality to loans. There's loads of evidence with the nonoperationability of the Bank of the South, which was the bank created in Latin America that the Brazilians – which have made it nonoperational by insisting it be a very conventional development bank which in fact goes to the markets and therefore is constrained by the markets in terms of interest rates to be charged, etc., conditionalities, as opposed to Bolivia and Venezuela that wanted it to operate on very different, not market principles. The Brazilians don't want that and don't want it for the new bank. And I don't think it's just a matter of the Brazilians. The Chinese don't want it either. There's a much deeper factor why it's not so significant, although it does give them some room for maneuver in their operations. But the main reason is that it's embedded in countries, even with China, that don't have the very, very, very--as Michael knows very well--deep financial markets that is needed for this kind of bank to play that kind of role.»

Paul Jay : «Okay. Leo, hang on one second. That's sort of a second point. Let Michael respond to your first point. Your first point is that this is not something against a neoliberal strategy; this is some independent maneuver of countries that do work within a neoliberal strategy. So what do you make of that?»

Leo Panitch : «Well, let me just to emphasize that look at who was just elected as the government of India. Look at the extent to which even the Workers Party has been keen to integrate further into global capitalism. Let's look at the way in which China has just begun to remove some of its financial restriction. And let's look at what the ANC now represents. So, sure, they want more room for maneuver, but within the framework of buying into capitalist globalization and being extremely dependent on it.»

• La seconde référence date du 20 juillet 2014 et porte le titre significatif de «BRICS: Progressive Rhetoric, Neoliberal Practice». Il s’agit de l’interview du professeur sud-africain, – l’Afrique du Sud est un des cinq BRICS, – Patrick Bond, de l’université de KwaZulu-Natal. Bond dirige également le Center for Civil Society. C’est un militant, théoricien de la recherche d’une économie alternative de rupture avec le système capitalisme ultralibéral.

Paul Jay : «So let's talk about ordinary people, not the elites running all these countries. You know, for people living in the United States, it's pretty straightforward, in the sense that, you know, if you want to take a progressive the position on U.S. foreign policy, you're opposed to its seeking and achieving hegemony and militarization and so on and so on. But if you're in one of the BRICS countries, do you consider this a positive development for your own people? And, obviously, let's start with South Africa, ’cause that’s where you are. I mean, is this – you know, it's not going to transform the conditions of South Africa, but is this something positive or not? I'm talking about BRICS and the new bank and all of this.»

Patrick Bond : «The BRICS Development Bank could be a very dangerous phenomenon, because to the extent that the anti-imperialist movements and solidarity movements have actually begun to discipline, say, the World Bank, which is under pressure not to make any new coal-fired power plant loans, the last one being here in South Africa in 2010, $3.75 billion, the biggest such loan ever by the World Bank, that then, that refusal to make these kinds of dreadful loans, pushes the borrowers like the South African government to a BRICS bank. And I think in many ways what we're seeing with BRICS is a recommitment to an extractive and predatory kind of capitalism, desperation capitalism, that will be more dangerous for ordinary movements struggling to retain their own integrity of community, their livelihoods, the nature around them. The proof of that will be in 2016 and when we start seeing what kind of loans the BRICS bank gives.

»Now, the rhetoric sounds good. They've--BRICS has actually ask Joe Stiglitz to be one of the main advisers and put a position paper together in 2011. And so what you'll hear this week in Fortaleza, for example, lots of rhetoric about sustainable development and inclusivity. When you hear those words, look at the details, because when they're using them, it often means they're planning to do the opposite, and instead of infrastructure in local currency for water systems, sanitation, housing, clinics, schools, and so forth, we're much more likely to see megaprojects that help multinational capital from BRICS and from the West.»

Paul Jay : «Okay. So, then, the proof is going to be in the pudding, then. We still have to really see what they're going to do with it.»

Patrick Bond : «And I think the proof is also whether the geopolitical relations tighten up, because if the West gets more aggressive towards Russia, for example, having just thrown Russia out of the G8 – it was a G7 meeting a couple of months ago – and then the G20 is meant to meet in Australia and November. Will it be the G19, throwing Russia out for the reasons you've already mentioned? And then the BRICS have already said, well, if you throw Russia out, then make it the G15, because we're also leaving. There's some very interesting maneuvering going on at the level of these multilateral arrangements. So far, all evidence is that the BRICS are stabilizing world capitalism, but there may be some surprises ahead as these geopolitical tensions might compete with the overall project of accumulation.»

Résumons ces différents propos en trois points (dont un éclaté en deux termes d’une alternative), selon la perception que nous en avons pour le développement de notre commentaire...

• Il ne fait aucun doute que ce qui s’est passé au sommet brésilien des BRICS est important, voire essentiel, en termes opérationnels comme en termes de perception. Il donne aux BRICS une capacité d’action qui en fait un acteur, c’est-à-dire un participant actif, des relations internationales ; sur ce dernier point, “participant actif” d’une ambition de réforme du système financier international, ce qui a plusieurs signification...

• La première signification de ce passage des BRICS à la position de “‘partisan actif’ d’une ambition de réforme du système financier international” doit figurer sous la forme d’une alternative. Le premier terme de l’alternative est que le bloc BRICS reste dans le Système (capitalisme ultralibéral avec tout ce qui va avec dans les domaines financier, économique, commercial, et social également), mais en formant un bloc concurrent du bloc BAO, et qui imposera ses conditions, qui affrontera s’il le faut le bloc BAO pour cela. L’option “bloc BRICS contre bloc BAO à l’intérieur du Système” signifiant malgré la position dans le Système une montée aux extrêmes à l’intérieur du Système, – et ce que Patrick Bond qualifie très justement, dans le chef des BRICS, de “capitalisme du désespoir” (“desperation capitalism”) ; l’expression a une très forte connotation, qui rend compte implicitement de la situation de grande tension qu’implique l’évolution de la situation et, finalement, selon notre conception, l'absence de la moindre chance de stabiliser cette situation du capitalisme, particulièrement avec la survenue des BRICS en tant que tels.

• Le deuxième terme de l’alternative de la première signification de l’évolution des BRICS est celle d’une rupture avec le Système, avec la capitalisme ultralibéral. C’est la thèse que défend le professeur Hudson, les BRICS instituant selon lui au niveau des gouvernements et des grands ensembles internationaux l’équivalent des buts recherchés par le mouvement Occupy Wall Street. («Think of the BRICS as doing on the government level what Occupy Wall Street has been advocating. When they say a new development bank, they don't mean they want to be like the World Bank or the IMF. They want a different kind of development.»)

• La seconde signification de ce passage des BRICS à la position de “‘partisan actif’ d’une ambition de réforme du système financier international” est que le groupement, arrivé à maturité et sur la voie d’une politisation de facto, deviendrait, dans la perception qu’on en aurait, un acteur obligé du jeu de la puissance ; ce rôle s’exprimerait, selon nous, en termes de communication (d’abord) ou en termes géopolitiques (nécessairement, comme conséquence). Bond, qui estime pourtant que les BRICS ne sortent pas du Système, expose in fine l’inéluctabilité de la transformation de la perception qu’on a des BRICS, – si l’on veut, en terme d’image, le passage des BRICS au bloc-BRICS. Il en situe, très justement selon nous, la possibilité avec la réunion du G20, d’où la Russie pourrait être exclue, ce qui pourrait, et même devrait entraîner l’abstention au moins des cinq BRICS, et cela ouvrant une crise politique entre le bloc BAO et le bloc BRICS. Si le G20 se transforme en G19, puis G15 pour la réunion australienne, remarque Bond, «There's some very interesting maneuvering going on at the level of these multilateral arrangements». Dès lors, ceux qui voyaient les BRICS comme un groupe pouvant stabiliser le capitalisme ultralibéral en équilibrant ses groupes (ses blocs) régionaux, en sont pour leurs frais... «So far, all evidence is that the BRICS are stabilizing world capitalism, but there may be some surprises ahead as these geopolitical tensions might compete with the overall project of accumulation.»

... Mais on note aussitôt que cette évolution n’est nullement envisagée du point de vue des facteurs composants des BRICS. Elle est envisagée en termes géopolitiques (et surtout de communication, selon nous), c’est-à-dire politiques en général, c’est-à-dire selon le contexte crisique qu’on connaît, – particulièrement sinon essentiellement la crise ukrainienne avec ses effets globaux puisqu’elle affecte les pays du bloc BAO et l’un des pays du bloc BRICS. En ce sens, le phénomène des BRICS, et du groupe BRICS devenant bloc BRICS, dépend beaucoup plus de la crise ukrainienne dans ce qu'elle a de global (crise générale, si l'on veut) que d'aucun autre événement, et c'est dans ce contexte qu'il faut l'apprécier.

Lien entre la crise ukrainienne et le “bloc-BRICS”

Simplifions le problème que nous soumettrons à notre commentaire. Des deux termes de l’alternative considérée, – le bloc BRICS se constituant à l’intérieur du Système, le bloc BRICS se constituant pour offrir de l’extérieur une alternative au Système, – nous privilégions le premier. Nous ne croyons pas que les BRICS puissent échapper aux règles et aux nécessités du Système, d’une façon assez structurée et assez puissante pour présenter une alternative, alors que les pays qui le constituent jouent selon les règles du Système, bon gré mal gré, en le critiquant plus ou moins vivement, etc. Leur démarche initiale est une protestation contre l’inégalité du traitement des uns et des autres à l’intérieur du Système, nullement une démarche rupturielle.

Mais cette spéculation importe peu pour notre propos, toujours en nous en tenant à l’aspect opérationnel de la chose. La seule chose qui nous importe est de savoir si les BRICS, devenus ou en voie de devenir le bloc BRICS dans la perception qu’on en a, rencontreront l’hostilité du bloc BAO, et derrière lui, du Système. Notre réponse est absolument positive, dans les deux cas. Ce n’est pas un problème économique, financier, géopolitique, même si tous ces domaines joueront un rôle, c’est un problème que nous qualifierions d’eschatologique. Nous voulons dire par là que, même si les BRICS (certains parmi les BRICS) s’effrayaient d’une telle avancée qu’est leur politisation, voire envisageaient de la refuser, les circonstances effaceraient ces flottements et ces freinages, elles feraient très rapidement en sorte qu’ils seraient perçus comme étant effectivement dans cette voie. Dès lors que les BRICS seront perçus comme en voie de constituer un bloc politique, ou constituant d’ores et déjà un bloc politique, et même si ceci ou cela ne correspond pas à la vérité de la situation et parce qu’il ne s’agit que d’une perception, dès cet instant l’affrontement sera inévitable, et du fait du Système, impitoyable et sans la moindre concession. Par exemple, un pays comme l’Inde, que les Etats-Unis s’imaginent encore pouvoir retourner à leur avantage en jouant de son antagonisme avec la Chine à l’occasion de l’arrivée de la nouvelle équipe Modi, sera instantanément perçu comme adversaire et ennemi dès lors que cette perception de l’évolution du BRICS que nous évoquons aura pénétré le cuir épais des dirigeants-Système du bloc BAO.

Cette perspective eschatologique est ouverte par la politisation des BRICS (passage “des BRICS” en “bloc BRICS”, à la fois inévitable et nécessaire), ou dans tous les cas par la perception de ce qui paraît être un inévitable et nécessaire processus de politisation à partir du moment où cette perception intègre les décisions prises au Brésil. Ce que signale Patrick Bond est évident, dans le climat actuel, dans le cadre de l’extraordinaire tension établie par la crise ukrainienne passée en mode-turbo avec la destruction du vol MH17. Dans de telles conditions, – et encore sans spéculer sur les probables développements d’ici là dont nous ne savons rien, et qui seraient nécessairement dans le sens d’une tension encore plus grande car tel est le destin de la crise générale actuelle, – on peut avancer que les pressions seront irrésistibles au sein du bloc BAO pour exclure la Russie de la réunion du G20. Dans ce cas, les BRICS devront être solidaires, ou dans tous les cas ils devront affirmer leur solidarité sous peine d’un effondrement terrible du statut de ceux qui refuseraient ; et cette solidarité sera affirmée pour des raisons absolument politiques, sinon pour la cause de l’eschatologie de cette crise générale.

Effectivement, il y a un lien puissant et serré entre le destin immédiat des BRICS et la crise ukrainienne. Ce lien implique la complète politisation de l’événement qu’est l’immédiat destin des BRICS, et nous sommes alors loin, très loin du débat pour savoir si les BRICS-devenant-“bloc-BRICS” seront à l’intérieur du Système ou en-dehors. Le temps, qui se contracte extraordinairement vite, l’histoire qui accélère non moins rapidement, la métahistoire qui nous parle directement, renvoient ce débat à la passionnante et inutile discussion sur le sexe des anges. (Mais, encore une fois, après avoir noté que ce débat aura permis, qu’il permet d’ores et déjà de faire évoluer la perception que les BRICS deviennent politique et “bloc-BRICS”.) L’amplification et l’accélération terrifiantes de la crise générale, autour de l’Ukraine, doivent très rapidement y impliquer les BRICS en tant que tels, et la perception qu’on en a évoluant aussi rapidement sinon accélérant le phénomène.

En d’autres mots, les BRICS ne sont d’ores et déjà plus un regroupement économique, ils constituent de facto, qu’ils le veuillent ou non, une force politique qui devra se structurer comme telle devant l’évidence. Le phénomène évolue dans ce sens sans qu’on puisse le mesurer car il se fait en-dehors même du contrôle de ses membres et sans que nul ne puisse encore en identifier les signes. L’avantage de la situation actuelle est que le bloc BAO, tout occupé à déployer son extraordinaire arrogance en forme d’aveuglement triomphant et terroriste et son addiction pathologique aux narrative, ne s'est aperçu de rien et ne s'apercevra de rien jusqu’à ce que la chose soit accomplie, – ou, dans tous les cas, que s’impose la perception de la chose en train de s’accomplir, et un incident comme celui qui marquerait éventuellement le G20 serait une circonstance idéale à cet égard. Il ne s’agit plus d’un débat antagoniste sur une formule économique, des prérogatives d’un éventuel bloc BRICS, etc., il s’agit de la phase terminale de la crise d’effondrement du Système, – puisque le Système est promis à s’effondrer, d’une façon ou l’autre, y compris la façon apocalyptique, et que nous y sommes... Les BRICS ont nécessairement un rôle fondamental à tenir, qui est politique, géostratégique, etc., avec des composantes financières certes, dans le chef de probables crises à ce niveau ; mais ce rôle est d’abord et nécessairement eschatologique, puisque tout l’est dans cette phase métahistorique fondamentale.

Pour conclure, nous reprenons une phrase écrite plus haut concernant la position du bloc BRICS dans son évolution, par rapport au Système. Lorsque nous écrivons “Ce n’est pas un problème économique, financier, géopolitique, même si tous ces domaines joueront un rôle, c’est un problème que nous qualifierions d’eschatologique”, nous voulons dire que la démarche des BRICS par rapport au Système devient nécessairement rupturielle, par les conditions même qui sont imposées, – conditions crisiques de rupture.

Par “eschatologique”, nous signifions d’abord une définition opérationnelle, qui n’est pas nécessairement exclusive des domaines métaphysiques, au contraire ; cette définition de Roger Garaudy fait l’affaire, que nous rappelions à un propos infiniment moins dramatique, moins pressant, le 14 mai 2008 : «[N]ous voulons dire, si nous nous référons à cette définition pratique et concrète, et excellente en tous points, que donne Roger Garaudy de l’eschatologie (à côté de la définition théorique : “Étude des fin dernières de l’homme et du monde”): “L’eschatologie ne consiste pas à dire: voilà où l’on va aboutir, mais à dire: demain peut être différent, c’est-à-dire: tout ne peut pas être réduit à ce qui existe aujourd’hui.”»

Nous dirions, pour le problème que nous étudions aujourd’hui, impliquant le destin des BRICS, leur constitution éventuelle en bloc BRICS avec tout ce que cela suppose de dynamique crisique et rupturielle par rapport au Système, donc une dynamique antagoniste puis confrontationnelle, que cet événement dépend de l’intervention de forces extérieures aux données actuelles, et des forces hors du contrôle humain, ordonnant effectivement un destin eschatologique, cette fois dans un sens où l’on peut se référer à la dimension métaphysique. Le phénomène des BRICS-devenant-“bloc-BRICS” devient alors cet événement eschatologique dont nul n’est capable de prévoir la course, mais qui sera nécessairement un événement antiSystème et rupturiel, quoi qu’en veuillent les BRICS. Nous serions même tentés d’avancer l’hypothèse que nous sommes arrivés à un point de tension rupturielle tel et d’une forme eschatologique et métahistorique telle qu’une hésitation de certains BRICS à s’engager (par exemple en solidarité avec la Russie pour le G20), c’est-à-dire la possibilité de dissolution de facto du groupe, n’empêcherait pas l’affrontement d’une façon ou une autre à cause des pressions exercées sur les membres du groupe en retraite pour une capitulation complète. Les circonstances même d’un tel flottement de certains membres des BRICS impliqueraient une telle réaction du bloc BAO que le groupement serait reconstitué par la puissance des attaques conduites contre lui. L’inéluctabilité de l’affrontement dans un cadre eschatologique, donc affrontement au moins politique, avec les BRICS perçus comme antiSystème, nous paraît avérée. La logique supérieure de la crise d’effondrement du Système domine tout.

vendredi, 25 juillet 2014

Obama e la strategia del nemico permanente

Obama e la strategia del nemico permanente

Il problema per Obama, come quello dei suoi predecessori, è quello di impedire la saldatura della vecchia Europa con la Russia.

Marco Mari

Barack_Oba.jpgPer gli Usa vincitori della Seconda Guerra Mondale è stato facile tenere uniti gli sati europei nella Nato: c’era da fronteggiare nel periodo della guerra fredda la temibile Urss. Con la caduto del muro di Berlino (1989) e la dissoluzione dell’Unione Sovietica lo scenario è completamente cambiato, in quanto non c’era più un nemico da combattere. Bisognava urgentemente trovarne uno. Ecco comparire l’Iraq di Saddam Hussein per l’nvasione del Kuwait, messo nel mirino in “nome della sicurezza nazionale”.
Il presidente iracheno non era certamente una mammoletta, ma garantiva al suo paese  una vita dignitosa e libertà religiosa, cosa che in altri stati mediorientali non accade nemmeno oggi. Ovvio che quella guerra fu scatenata per il petrolio del quale è ricco quel paese. Da allora gli States hanno organizzato diverse campagne militari in giro per il pianeta al fine di destabilizzare questa o quell’area adducendo la necessità delle guerre umanitarie per l’esportazione della democrazia. La Serbia di Milosevic, l’Iraq 2.0, l’Afganistan. Dove non hanno agito in prima persona, gli Usa hanno sostenuto l’azione degli altri, vedi la Libia per sostituire lo scaltro Gheddafi con una classe dirigente di utili (e incontrollabili) idioti.
E’ evidente che di umanitario in questi interventi militari non c’era proprio nulla: solo interesse economico (petrolio e gas) oppure strategico. In Kosovo c’è una grande base Nato che chiude gli occhi di fronte al crocevia di ingenti traffici di droga e armi. Perfettamente in linea coi suoi predecessori (Bush e Clinton), Obama da più di due anni spinge per bombardare la Siria di Assad e se la cosa non si è ancora verificata è solo per la ferma opposizione della Russia che a Tartous ha una base militare. La Siria è un altro tassello per arrivare all’altro serbatoio di petrolio della zona: l’Iran, nemico giurato dell’Arabia Saudita alleata di Washington.
Vista l’impossibilità di mettere le mani sulla Siria il Pentagono ha il piano B: l’Ucraina paese di faglia, di confine tra due culture, quella occidentale e quella russa. Qui gli americani ci stanno lavorando da anni: prima di cesello (la rivoluzione arancione poi andata come è andata), poi finanziando e sostenendo l’opposizione semi-fascista al governo Yanukovic regolarmente eletto un paio d’anni fa e poi destituito dal golpe di qualche mese fa. Risultato: ecco l’ennesimo governo fantoccio.
Il resto è cosa nota: il referendum della Crimea svoltosi solo per l’intervento di Putin a tutela della regolarità del voto sotto l’occhio attento delle organizzazioni internazionali, ed ora le proteste delle regioni dell’est filo-russe che non si sentono più tutelata da Kiev dopo la chiusura delle tv in lingua russa e la messa al bando negli uffici pubblici e nelle scuole della lingua russa. Al Cremlino non preoccupa l’adesione di Kiev alla Ue, ma la base Nato che i nuovi dirigenti ucraini sono pronti a ospitare sul proprio territorio, avallando così il progetto Usa di circondare la Russia con batterie missilistiche. Dietro questa operazione c’è un vero e proprio risiko geopolitico ed economico. Washington divide l’Europa in due aree: la Vecchia Europa costituita da Germania, Francia, Italia e la Nuova Europa composta dalla Gran Bretagna e dalle nuove economie nate dalla dissoluzione del Comecon (patto di Varsavia) e dell’Urss.
Il problema per Obama, come quello dei suoi predecessori, è quello di impedire la saldatura della vecchia Europa con la Russia. E questo lo vediamo nelle attuali posizioni in campo: da una parte gli Usa e la Gran Bretagna pronte a misure durissime, al limite del bellico contro Putin, e dall’altro la Merkel molto più morbida. Mosca è fortissimamente dipendente dalle esportazioni tedesche, ma se la Germania dovesse chiudere con Mosca perderebbe almeno 300mila posti di lavoro. Senza contare la chiusura delle forniture di gas siberiano del quale non possiamo tutti fare a meno e che al momento non è possibile sostituire in breve tempo.
A questo punto dobbiamo porci un interrogativo: Siamo ancora disposti a seguire gli Stati Uniti per la loro sete di supremazia sul pianeta tenendo conto che ci hanno spinto a partecipare a conflitti che sono  serviti solo alle multinazionali? Agitare lo spauracchio dell’oligarca Putin è ridicolo: Mosca avrebbe potuto invadere l’Ucraina in men che non si dica ma non lo ha fatto dimostrando capacità diplomatiche superiori a quella politica delle minacce americane.
Purtroppo da questa eurocrazia filo-Usa non possiamo aspettarci nulla di buono: speriamo che nel prossimo parlamento Ue ci siano tanti onorevoli pronti a dare un taglio diverso e nuovo alla politica estera continentale, a favore dei popoli e contro le lobbies economico-finanziarie che da troppo tempo imperano su tutti noi. L’Europa deve trovare la sua identità in quanto restando serva degli Sates non può far altro che scomparire perché è questo che la Casa Bianca vuole.


28 Aprile 2014 12:00:00 - http://rinascita.eu/index.php?action=news&id=23394

R. Roudier: lettre ouverte au président

Le nouveau livre de Richard Roudier sur le découpage anti-identitaire de la France

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«Monsieur le Président, un gouvernement doit toujours avoir une méthode visible à chacun et celle-ci ne doit jamais paraître de son invention, sinon…

Sinon, il laissera infailliblement la place aux soupçons d’arbitraire ou d’arrangements louches. Ainsi, tout découpage territorial sera forcément suspect s’il n’obéit pas à une méthode vérifiable par tous, y compris jusqu’aux enfants des classes primaires… L’évidence est la vertu d’un découpage territorial ; l’obscurité est son crime, ne le savez-vous pas ?»

Contre la région découpée par François Hollande au mépris de l’Histoire et de la Géographie, Richard Roudier propose un découpage identitaire selon les anciennes aires linguistiques mais corrigé par des aspects fonctionnels…

Richard Roudier – Lettre Ouverte au Président à propos de la réforme des régions, réponse au bazar anti-identitaire – 12€+ 3€ de frais de port – 125 pages

Pour le commander, cliquez ici

BRICS-landen vormen politieke alliantie, willen nieuw financieel systeem

BRICS-landen vormen politieke alliantie, willen nieuw financieel systeem

Dollar imperium loopt op zijn einde, en wat heeft Oekraïne hier mee te maken?



De BRICS-landen willen met steun van Argentinië, Mexico en Indonesië een post-Westerse ‘Nieuwe Wereld Orde’ vormen.

De hegemonie van de Amerikaanse dollar begint in steeds sneller tempo te verdwijnen, nu de Russische minister van Buitenlandse Zaken Sergei Lavrov heeft aangekondigd dat de BRICS landen (Brazilië, Rusland, India, China, Zuid Afrika) er helemaal klaar voor zijn om een nieuwe politieke alliantie te vormen, die een machtige vuist kan maken tegen het Westen. De BRICS-landen willen hun invloed in de G20 gaan gebruiken om het wereldwijde financiële systeem te hervormen.

‘BRICS groeit en wordt in alle richtingen volwassen,’ zei Lavrov gisteren tegenover de Tv-zender Rossiya 24. Volgens de minister is de ‘kwalitatieve groei’ van het BRICS-mechanisme inmiddels dermate hoog, dat de vorming van een politieke alliantie mogelijk is. En die alliantie heeft niet alleen 3 miljard inwoners, maar ook nog eens een veel hogere economische groei dan het feitelijk bankroete Westen.

Lavrov wees er tevens op dat de BRICS veel bondgenoten hebben, met name Argentinië, Mexico en Indonesië. ‘Zij spreken in de G20 met gemeenschappelijke stem met de BRICS om het internationale financiële systeem te hervormen.’ (1)

Val dollar = bankroet Amerika

Met name Amerika kijkt met argusogen naar de vorming van het nieuwe machtsblok. De VS hebben een dermate hoge schuldenlast, dat alleen het in stand houden van de dollar als enige wereldreservemunt de overheid in staat stelt om deze schulden te blijven financieren. Zodra de dollar zijn status verliest, zal deze hoogstwaarschijnlijk fors in waarde dalen, waardoor Amerika vrijwel onmiddellijk bankroet zal gaan.

Oekraïne en het neergehaalde vliegtuig

Volgens sommige analisten is dit de ware reden waarom Washington op het oorlogspad is, waarom er in Oekraïne een staatsgreep werd opgezet, gefinancierd en gesteund, en waarom ogenschijnlijk alles uit de kast wordt getrokken om een militair conflict met Rusland te veroorzaken – misschien zelfs wel het (laten) neerhalen van een vliegtuig met hoofdzakelijk Westerse passagiers.


Xander


(1) Zero Hedge

Zie ook o.a.:

06-07: Amerika drijft Duitsland en Frankrijk in armen van Rusland (/ BRICS-landen zetten serieuze stappen naar antidollar alliantie)
19-06: Kremlin wil wereldwijde anti-dollar alliantie om agressie VS te stoppen (/ ‘Gigantische verliezen voor Europa als EU kant van Amerika blijft kiezen’)
15-06: Grote man achter Putin beschouwt VS als rijk van de Antichrist
08-06: Bijna alle klanten Gazprom ruilen dollar in voor euro
15-05: Rusland dumpt 20% staatsobligaties VS; België koopt juist $ 200 miljard
14-05: Gazprom: Europa moet Russisch gas in roebels gaan betalen
07-04: Adviseur Putin waarschuwt EU voor € 1 biljoen verlies en wereldoorlog
29-03: Obama drijft mensheid naar laatste wereldoorlog

BRICS, puissant contrepoids à l’hégémonie de Washington

 

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BRICS, puissant contrepoids à l’hégémonie de Washington

Auteur : Jornada (Espagne) Traduit de l’espagnol par irisinda
       
 

Les divers événements qui ont eu lieu ces jours derniers dans notre région ont donné un élan important à la nouvelle configuration multipolaire conçue en Amérique Latine et dans les Caraïbes depuis l’arrivée d’Hugo Chavez à la présidence du Venezuela (1999).

Cette nouvelle configuration est favorisée à l’échelle internationale par l’irruption du moteur économique chinois et par la récupération par la Russie (puissance nucléaire de premier ordre) de son indépendance, jointe à une brillante projection géoéconomique de sa richesse en hydrocarbures et à ses efficaces contrecoups aux Etats-Unis à partir de 2008 (échec de la Géorgie pourtant appuyée par Washington et Tel-Aviv, lors de la guerre avec la Russie). Cela est dû aussi à la croissante coordination de ces puissances entre elles et avec les autres membres de l’Organisation de la Coopération de Shanghai de l’Union Economique Euro-Asiatique et du BRICS.

Le sixième Sommet du BRICS à Fortaleza au Brésil fut remarquable par l’assistance des Chefs d’Etats : Dilma Roussef, Présidente du pays hôte, le Brésil ; Vladimir Poutine, de Russie ; Narendra modi, Premier Ministre de l’Inde ; et les Présidents de Chine et d’Afrique du Sud, Xi jinping et Jacob Zuma. Il faut souligner que ces pays ont maintenu à flots l’économie mondiale après la crise de 2008 et que la chine a été le levier de la croissance économique Sud-Américaine.

Avec comme thème « Croissance inclusive : solutions durables », le Sommet a fait trembler les finances internationales avec la création de la Nouvelle Banque de Développement(NBD) du BRICS, avec un capital autorisé de 100 milliards de dollars. L’institution canalisera ses fonds principalement pour l’infrastructure de ses membres sans les exigences de la Banque Mondiale(BM) et du Fond Monétaire International(FMI) contre le bien-être et la souveraineté des peuples.

A cela s’ajoute l’Accord Contingent de Réserve (ACR) au même capital que la NBD, pour protéger les systèmes financiers de ses membres de la volatilité spéculative. Dilma n’a pas écarté la possibilité que des pays en dehors du groupe puissent profiter de l’appui économique des la MBD et du ACR.

Le Sommet a adopté la « Déclaration de Fortaleza » qui censure la Banque Mondiale et le FMI, et met en question, explicitement ou implicitement les schémas idéologiques, économiques et politiques instaurés dans le monde par le Consensus de Washington et le cycle de guerres initié avec les occupations étasuniennes d’Afghanistan et d’Irak. La déclaration de Fortaleza plaide pour un monde d’inclusion et de paix, où règne le dialogue, la solution politique des conflits et le respect des souverainetés nationales sur la base du droit international et – dans une évidente allusion aux Etats-Unis – condamne les actions unilatérales qui « peuvent bénéficier à ceux qui les réalisent mais portent préjudice à la grande majorité ».

Bien qu’elle ne fasse pas directement référence à l’actuelle agression israélienne contre Gaza, elle adopte une posture opposée à celle de Tel-Aviv, Washington et sa comparse Europe dans le conflit Palestino-israélien en exprimant que ce conflit doit se solutionner sur la base des résolutions de l’ONU, dans le respect des frontières de 1967 et considère que la construction de nouvelles colonies juives dans les territoires occupés par Israël constitue un empêchement à toute solution.

Un autre fait remarquable de ce Sommet est la participation, au troisième jour des sessions, cette fois à Brasilia, des pays membres de UNASUR, d’autant plus que Poutine s’était prononcé la veille de son voyage dans la région « pour une Amérique Latine unie, durable et indépendante », ajoutant que le BRICS cherchera à « éviter une partie de chasse des Etats-Unis contre les pays qui sont en désaccord avec eux ».

La tournée latino-américaine de Poutine mérite un chapitre à part pour son énergie amicale et ses résultats indiscutables : annulation de la volumineuse dette que Cuba avait contractée avec l’ex URSS et la concrétisation de dix accords de coopération ainsi que de forts investissements dans le pétrole en eaux profondes et en divers secteurs stratégiques de l’économie cubaine ; de très importants accords avec le Brésil et l’Argentine, tous également dans des secteurs stratégiques comme l’énergie nucléaire, qui donneront un élan au développement économique de chacun de ces pays. Il y a une attente justifiée liée aux imminentes visites officielles du Président chinois Xi Jinping au Brésil, en Argentine, au Venezuela et à Cuba ainsi qu’à sa réunion avec le quatuor de CELAC.

J’inclus dans ce bilan l’organisation très réussie par le Brésil de la Coupe du Monde de football, qui en plus d’avoir dépassé les revenus prévus par le tourisme, ne produisit aucun des scénarios dramatiques pronostiqués par la campagne médiatique impérialiste de mèche avec la droite brésilienne.

Guerre en Ukraine. Les grands média français mentent délibérément

Guerre en Ukraine. Les grands média français mentent délibérément

par Jean-Paul Baquiast
 
N'ayons pas peur des mots. Ils sont volontairement complices d'un mensonge d'Etat. Réfléchissons-y ensemble.


Philippe Grasset vient de publier ce jour un article qu'il faut lire « MH17 et l'insaisissable BUK russe » http://www.dedefensa.org/forum-mh17_et_l_insaisissable_buk_russe_21_07_2014.html  Il cite lui-même un article de Robert Parry, qui dirige et anime le site ConsortiumNews http://consortiumnews.com/2014/07/20/what-did-us-spy-satellites-see-in-ukraine/

Ce dernier , dont la réputation de sérieux n'est plus à faire, évoque des informations à lui fournies par des analystes de la CIA. Les observations d'un satellite de reconnaissance américain montre que le missile BUK ayant détruit l'avion de la Malaysian Airlines avait été tiré d'un site occupé par les militaires du régime de Kiev, paraissant d'ailleurs en état d'ébriété vu les bouteilles de bière vides répandues sur le terrain (Oui, les satellites militaires américains peuvent voir ce type de détail) Some CIA analysts cite U.S. satellite reconnaissance photos suggesting that the anti-aircraft missile that brought down Flight 17 was fired by Ukrainian troops from a government battery, not by ethnic Russian .

Cette information remet immédiatement en cause le discours de tout le monde occidental selon lequel ce serait les pro-russes, et derrière eux Vladimir Poutine, qui auraient causé, involontairement ou volontairement, l'accident. Elle pourrait être critiquée, encore faudrait-il qu'elle soit évoquée. Or, comme je l'ai remarqué dans un commentaire fait à l'article de Philippe Grasset, il est scandaleux que les représentants des médias français, qui comprennent le français et doivent normalement lire tous les jours De defensa, comme je le fais moi-même, n'en aient pas encore parlé. Je doute d'ailleurs qu'ils en parlent ce soir ou demain ou jamais.

Ceci veut dire que ces médias français mentent volontairement à des dizaines de millions de citoyens français. Ils sont complices d'un mensonge d'Etat visant à accuser Poutine d'avoir commis le crime. Ils sont complices aussi d'un autre mensonge d'Etat visant à ne pas rechercher ailleurs les causes de l'attentat, pourquoi pas auprès des troupes spéciales américaines et mercenaires opérant en Ukraine au service de John Kerry, avec l'accord d'Obama.

Comme l'écrit Philippe Grasset, mais renvoyons les lecteur à son article « La dénonciation constante d'un même et seul coupable possible constitue le point stratégique central. Il n'est pas le résultat de quelque chose, quelque processus que ce soit, enquête, etc., mais bien la condition sine qua non, la prémisse fondamentale autour de laquelle le reste doit évoluer tactiquement...Il va sans dire que ce “point stratégique central” est la culpabilité de la Russie, à considérer comme une prémisse, un principe de réflexion et de communication, et nullement quelque chose à établir ou même seulement à affirmer » 

En l'espèce le coupable obligé est non seulement la Russie mais Poutine, et tout doit être fait pour qu'aucune autre hypothèse ne soit émise. Comment s'étonner qu'avec de pareilles désinformations, de pareilles manipulations des opinions publiques, celles-ci ne se résignent pas finalement à la perspective d'une guerre contre la Russie.

Il nous avait semblé ces derniers jours que Merkel et Hollande refusaient d'entrer complètement dans ce jeu. Il semble bien ce soir qu'ils aient renoncé à toute indépendance de jugement vis-à-vis des bellicistes washingtoniens.


21/07/2014

National Nihilism

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National Nihilism

by Mark Hackard

Ex: http://souloftheeast..org

 

Strategies for full-spectrum dominance encompass far more than just military means – their entire point is found in politics, the struggle for power. Movements proclaiming themselves the champions of national salvation thus deserve extra scrutiny, since they might serve precisely the opposite end.

Ever since a US-backed junta seized control of Ukraine in February, the country’s ethnic, cultural and linguistic fault lines have been accentuated to deadly effect. The predominantly russophone south and east have already paid a terrible price for resisting the new liberal-nationalist regime, from a fiery massacre in Odessa to outright war against Donetsk and Lugansk, two regions bordering Russia that have declared their independence. Had Vladimir Putin not moved to secure Crimea, the peninsula today would be suffering an analogous fate. When we consider the atrocities committed against the inhabitants of historical Novorossiya (New Russia), it must be understood that Kiev’s counterinsurgency is far more significant than a local conflict – it is a proxy war the Pax Americana wages against Russia in order to command the Eurasian heartland.

In the quest to “contain” and destabilize Russia, Washington has found willing and eager proxies in Ukrainian nationalists. Longtime enemies of Moscow, outfits like Stepan Bandera’s Organization of Ukrainian Nationalists (OUN) and the Ukrainian Rebel Army (UPA) worked in close partnership with Nazi Germany during the Second World War. With the Reichstag still smoldering and the new Cold War underway, the United States would continue where the Abwehr and SS left off, dropping nationalist agents into western Ukraine to conduct sabotage and guerrilla campaigns against the Soviet government until the early 1950s. The Berlin Wall may no longer stand, but US/NATO employment of Ukrainian nationalists in subversion programs continues to this day. Aside from the $5 billion the US has openly spent over twenty years to suborn Ukraine, it stands to reason that substantial clandestine assets were also dedicated to that objective.

Supported by the CIA as well as Polish intelligence, Kiev has attempted for the past two months to bring the east to heel, yet the regime has little to show for the effort other than dead and wounded in the thousands, while towns such as Slavyansk and Kramatorsk are pulverized under sustained bombardment. The regular Ukrainian army, demoralized, underfunded and under-equipped, hasn’t taken to the repression with the revolutionary fervor expected of them by the junta. Rather, Kiev has relied on the newly-instituted National Guard, foreign mercenaries and paramilitaries bankrolled by billionaire oligarchs like Dnepropetrovsk governor Igor “Benya” Kolomoisky, an ardent Zionist with a business empire reportedly built on ruthless criminality. Filling the ranks of these “special battalions” are motivated but often inexperienced thugs from neo-fascist Right Sector, the group that played a pivotal role in the success of February 22nd’s Maidan putsch. The death squads have proven adept at terrorizing civilians, but they haven’t fared so well in combat with local resistance forces.

Novorossiya and Crimea (South/East), Malorossia and Galicia (North/West).

Possible outcome of the Ukraine crisis: Novorossiya and already Russian Crimea (South/East), Malorossiya-Ukraine and Galicia (North/West).

Underlying the regime’s disastrous attempt to smash the revolt in the east is the utter incoherence of Ukrainian nationalism. Ukraine as a nation-state has all the natural viability of Belgium, for it is an artificial country hopelessly divided within Soviet-era borders. Civil war has erupted because ethnic Russians and culturally Russian Ukrainians, for generations living on traditionally Russian lands, refuse to accede to a poisonous chauvinism demanding the surrender of their religious, cultural and linguistic heritage. The armed ideologues who come to impose “ukrainianization” might as well be foreign invaders seeking to wipe out a subjugated people’s very identity, and this is why bands of rebels in the Donbas are fighting to the knife.

While far from the only case, the fabricated nature of militant Ukrainian nationalism becomes clearer through the lens of great-power competition. The shaping of “Ukraine” (originally Malorossiya – Little Russia – plus Galicia and Volynia) as an entity implacably hostile to “Muscovy” is an ongoing Western geopolitical project launched in the sixteenth and seventeenth centuries, when Poland and the Vatican maneuvered to fracture the unity of Orthodox Eastern Slavdom. From that time and in succession, Austria-Hungary, Germany, and now the United States have all found fostering and further inciting this antagonism as an economical means to undermine and even attack Russia itself. Though foolish and extremely dangerous, America’s latest bid to incorporate Ukraine into the “free world” is thus well-founded in historical precedent.

Also set in historical precedent is US collaboration with fascists. Far from limited to sponsorship of Pinochet-style military governments in Latin America, it’s worth recalling that Wall Street actively financed Adolf Hitler’s rise to Weltmacht. And so today the ultra-nationalists of Ukraine enjoy Washington’s tacit support as they drive to ethnically cleanse the country’s south and east of Russians and attain a pyrrhic victory for their ideology. Since Right Sector, Svoboda and other radical parties are enraptured by the legacy of National Socialism, they would do well to remember not only its fate, but also its dialectical function. The wholesale destruction and dehumanization wrought by Nazism merely cleared the way for the triumph of international capital, which from the end of World War II has enforced its dictates through liberal political economy, cultural Marxism and American military power. As US President Barack Obama elaborated in a recent speech in Warsaw:

We have a solemn duty — a binding treaty obligation — to defend your territorial integrity.  And we will.  We stand together — now and forever — for your freedom is ours.

The banksters are at liberty to subvert, invade and expropriate across the world forever. A key condition for the IMF’s extension of its $18 billion loan to Ukraine is “territorial integrity” – in their war on Novorossiya, nationalists act as the foot soldiers of predatory multinationals. They march not for their fatherland, but for the greater glory of Exxon-Mobil, Monsanto, and Lady Gaga; they are expendable, and so is Ukraine. Fantasies of a state from the Carpathians to the Caucasus seem quaint compared to the vision of planetary rule decreed by the masters of the dialectic, and the parochial nihilism of Bandera’s disciples represents only a transitory stage toward universal enslavement and the dissolution of all peoples.

Globalist elites design their policies according to the classical maxim of divide et impera, yet its esoteric corollary is solve et coagula, the alchemical process applied to entire societies. Behind inane sloganeering on freedom, democracy and human rights lies a relentless desire to destroy. Sovereignty must be ended, sex and the family distorted unto grotesquery, and God usurped by Mammon. The nation – the great extended family – must be annihilated. What the Brave New World needs are neither Russians nor Ukrainians, but demographic biomass engineered for exploitation.

Ukraine’s tragedy provides us a ready example of nationalism manipulated for the benefit of internationalist oligarchs. And Russia must meet its own challenge of upholding traditional identity against the onslaught of the West’s postmodern imperium. The organic, tribal nationalism of the blood can be reconciled with the higher demands of the spirit; such has been the mission of the Church and state in forming a wider Russian Orthodox civilization. In the meantime, the mounting outrages and provocations of the Kiev junta are catalogued for the sake of justice – to be meted out at a time of the Kremlin’s choosing.

jeudi, 24 juillet 2014

L`Isis? Un boomerang in faccia agli Usa

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L`Isis? Un boomerang in faccia agli Usa

L`avanzata del fondamentalismo sunnita da Mosul alle porte di Baghdad per formare un`entità statale islamica in Iraq e in parte della Siria

Lorenzo Moore

In una decina di giorni appena la marcia degli integralisti sunniti dell’Isis - il gruppo che si batte appunto per insediare sui territori dello storico califfato di Baghdad (dal Mediterraneo al Golfo, Kuwait incluso) uno “Stato islamico dell’Iraq e della Siria” – è giunta a ridosso della capitale irachena dopo aver operato assedi e conquiste di intere provincie dell’Iraq del nord, a stento contenuta nelle regioni più periferiche settentrionali dalle milizie curde, da tempo allineate ai desiderata di Washington.
Non è peregrino qui ricordare che per abbattere il regime ba’athista di Saddam Hussein (con la scusa di inesistenti armi di distruzione di massa) le forze di invasione angloamericane, per giungere da Bassora a Baghdad ci misero 22 giorni.
Né è inutile rammentare che di fatto, nel concreto, l’Isis non sia altro che l’ennesimo gruppo integralista sunnita utilizzato dai regimi feudali del Golfo – e indirettamente dagli statunitensi – per  raggiungere lo scopo di “federalizzare” l’Iraq già ba’athista in tre macroregioni nazionali-religiose,  curda a nord, sunnita al centronord e sciita al centrosud. Un obiettivo, diciamo così, allargato due anni fa al finanziamento e all’innesco della guerra civile contro la Siria, l’ultimo bastione sociale e nazionalista arabo ba’athista.
L’Isis, che è attualmente egemone tra i gruppi terroristi islamici più radicali, avendo sul terreno spazzato via o comunque reso inoffensivo l’altro gruppo inizialmente più attivo nella Siria del nord, al Nusra, appare, secondo fonti di intelligence statunitensi, e in particolare nell’analisi del think-tank Usa, Institute for the Study of War (ISW), che ha documentato lo sviluppo decennale (dal 2004, dopo il caos seguito all’invasione atlantica) del gruppo islamico, che pretende rifondare un califfato basato sui canoni della Sharia, inizialmente formato da quadri medi sunniti già ba’athisti. Nel rapporto dell’ISW viene tra l’altro messa in rilievo la potente capacità di “relazioni” e di “stampa e propaganda” dell’Isis e viene ripresa e pubblicizzata una sua ponderosa “nota” che riepiloga la sua forza, la sua organizzazione, le sue azioni sul terreno vantate e presumibilmente reali.
In sintesi l’Isis auto dichiara di avere una forza, attuale, di 15.000 combattenti, dei quali la gran parte arruolati nella jihad non solo in Iraq o Siria, ma nei diversi Paesi mediorientali ed europei (2000 circa , secondo una stima, quelli arruolati nel nostro continente).
Nella nota dell’Isis estratta dal centro studi Usa, si focalizza il periodo tra il novembre 2012 e lo stesso mese del 2013.
L’Isis si attribuisce 9540 attacchi in Iraq, 1083 assassinii, 4000 attentati circa, la liberazione di centinaia di prigionieri reclutati dai fondamentalisti dalle carceri irachene.
 
L’ISW statunitense riporta un commento di Nigel Inkster, già vicecomandante del MI6 britannico che sottolinea l’importanza e la solidità organizzativa, militare e politica, e finanziaria del gruppo jihadista sunnita. Negli Usa il parlamentare Michael McCaul, presidente del comitato congressuale di Sicurezza Nazionale, ha definito l’emergere dell’Isis – che controlla ormai sia Mosul (seconda città irachena) che Tikrit, “la più grave minaccia dopo l’11 settembre 2001”. Non a caso un pastore-missionario evangelico, Elijak Abraham, dal canto suo ha dichiarato che l’Isis “è un’estensione di al Qaida). C’è da notare che con la sua brutale avanzata in Iraq (lo stesso Isis ha infatti diffuso ferocissimi immagini e filmati, con atrocità commesse ai danni, in particolare, delle minoranze religiose: è ormai generale, ad esempio, il doppio esodo dei cristiani caldei nell’enclave di Ninive e degli sciiti nei quartieri di Baghdad) il gruppo terrorista radicale ha comunque indebolito il suo dominio nella provincia siriana a ridosso della frontiera irachena.
Al contrario di quanto  appare dalle reazioni “stupite” delle istituzioni di sicurezza nazionale statunitensi e britanniche, di fatto e in realtà l’Isis appare dunque il risultato-boomerang della vergognosa aggressione angloamericana.
Il cosiddetto Stato Islamico di Iraq e Siria è infatti una fedele “trasposizione” sul terreno del progetto Usa di trasformazione degli Stati nazionali siriano e iracheno nelle tre diverse identità statali territoriali sunnita, sciita e curda.
Un divide et impera geopolitico immaginato dagli Usa su diretto “consiglio” di Israele.
 


19 Giugno 2014 12:00:00 - http://rinascita.eu/index.php?action=news&id=23506

Moscou, coupable idéal...

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Moscou, coupable idéal...

Le billet de Patrick Parment

Ex: http://synthesenationale.hautetfort.com

A l’heure même où les Israéliens mènent une énième opération militaire contre les Palestiniens à Gaza, on apprend qu’un avion de la Malaysia Airlines était abattu au-dessus du territoire ukrainien. Aussitôt la presse « occidentale » a accusé la Russie, et donc Vladimir Poutine, d’en être indirectement responsable en raison de son soutien à la résistance prorusse qui sévit dans l’Est de l’Ukraine.

Voici qui ne manque pas de nous laisser perplexe. Pour la bonne raison que l’on ne voit guère l’intérêt de Poutine dans cette affaire, pas plus d’ailleurs que celui des prorusses ukrainiens.

En revanche, plusieurs arguments militent en faveur d’une provocation « occidentale. D’autant que le régime du plus que douteux Piotr Porochenko est entièrement à la botte de toute la clique occidentale et à son désir d’amarrer l’Ukraine à l’Europe comme le souhaitent aussi les Américains. Ce qui est un mauvais calcul et dénote du peu de discernement du pouvoir ukrainien. Passons.

On rappellera également qu’Israël a envoyé des « observateurs » à Kiev au tout début des événements qui ont entraîné la chute de Viktor Ianoukovitch et que ceux-ci ne semblent pas avoir déserté le terrain. D’autant que les Israéliens ont tout lieu d’être actif dans une guerre larvée contre la Russie en raison de son soutien à l’Iran.

Pour les Américains, ce n’est pas leur coup d’essai dans cette région du monde où leurs « services » sont très actifs. Affaiblir la Russie, déstabiliser ses « marches » parce qu’elle n’entend nullement se soumettre à la dollarisation outrancière du monde, telle est la ligne géopolitique américaine.

Hasard du calendrier, Vladimir Poutine était de retour d’une réunion des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) à Fortaleza au Brésil où ces pays ont décidé de se doter d’une banque à hauteur de 100 milliards de dollars (voire plus) afin de se mettre à l’abri des crises du marché financier. En un mot, se protéger des aléas du dollar. Ce qui n’est pas fait pour plaire à Barack Obama, on s’en doute.

Enfin, il y a l’argument technique. Pour atteindre un avion à 10 000 mètres d’altitude, il faut un missile sol-air plutôt sophistiqué. On a cité un missile du type « Buck ». Or, ce genre d’engin nécessite la participation d’une soixantaine de personnes avant de pouvoir appuyer sur le bouton meurtrier. Il ne semble pas que la résistance prorusse soit en mesure d’aligner de tels techniciens. Il semble bien que nous soyons face, une fois de plus, à une provocation « occidentale » afin de discréditer Moscou. Et pour Israël de faire diversion et de minimiser l’opération de nettoyage dans les territoires palestiniens.

Spaanse luchtverkeersleider in Oekraïne zag twee jachtvliegtuigen bij Boeing

Spaanse luchtverkeersleider in Oekraïne zag twee jachtvliegtuigen bij Boeing

Wrakstukken bewijzen dat toestel niet door luchtdoelraket werd vernietigd’


Sporen van kogelgaten op een stuk van de vleugel zouden er op kunnen wijzen dat het toestel inderdaad is neergeschoten door een jachtvliegtuig.

Het begint er hoe langer hoe meer naar uit te zien dat het neerschieten van de Maleisische Boeing 777 een rasechte false-flag aanslag was, gepleegd door Oekraïne, mogelijk in opdracht van het Westen, of in ieder geval om het Westen tot ingrijpen tegen Rusland te dwingen. Foto’s van de wrakstukken van het toestel wijzen uit dat het vrijwel zeker niet getroffen kan zijn door een BUK-luchtdoelraket, zoals het Westen beweert. En waarom werden de tweets van een Spaanse luchtverkeersleider ter plekke, die bij de Boeing twee Oekraïense jachtvliegtuigen had waargenomen, haastig van het internet verwijderd, inclusief zijn complete Twitter-account?

‘El avión B 777 voló escoltado por 2 cazas de ukraine hasta minutos antes, de desaparecer de los radares’, twitterde Manu Abu Carlos, werkzaam als luchtverkeersleider in de buurt van de hoofdstad Kiev. Vertaald: ‘Tot enkele minuten voordat het van de radar verdween werd het B 777 vliegtuig door 2 Oekraïense jagers geëscorteerd.’

 

Carlos’ Twitteraccount, die sinds augustus 2010 in de lucht was en 10.400 tweets bevatte, werd snel verwijderd, maar niet voordat er screenshots van zijn tweets konden worden gemaakt. Ook op archive.org zijn de berichten nog te vinden. Natuurlijk wordt er her en der beweerd dat zijn account en/of zijn berichten vals waren. Jammer genoeg valt dat niet te controleren.

Wrakstukken komen niet overeen met raketexplosie

Er zijn hoe dan ook meer aanwijzingen dat de Westerse lezing (weer) niet klopt. De Maleisische Boeing zou door een Russische BUK-raket zijn getroffen, maar de wrakstukken laten zien dat dit niet het geval kan zijn. Een BUK raket zoekt namelijk geen hittebron zoals een motor, maar wordt per radar naar zijn doel geleid. Vlak bij het doel aangekomen ontploft de raket, waardoor er een grote zwerm metaaldeeltjes op het vliegtuig worden ‘afgevuurd’, waardoor dit wordt verpulverd.

Dat betekent dat de Boeing al hoog in de lucht uit elkaar moet zijn gevallen. Dat dit niet is gebeurd, is te zien aan de beide motoren, die dicht bij elkaar op de grond en zelfs nog in hun oorspronkelijke positie aan de voormalige vleugels liggen. De romp moet daarom tot aan de crash heel zijn gebleven. Daarom kan het toestel zo goed als zeker niet zijn geraakt door een BUK-raket.

Ander argument is het afvuren van zo’n raket enorm veel lawaai maakt en op grote afstand is te horen. Er zijn echter nergens ‘oor’getuigen te vinden die ook maar iets van een raket hebben gehoord of gezien.

Sporen van kogels op vleugel

Bovendien zijn op een foto van een deel van de linkervleugel sporen te zien die heel goed inslaggaten van kogels zouden kunnen zijn. Het lijkt er op dat een jachtvliegtuig van links achter de Boeing het vuur heeft geopend op de cockpit, waarbij de kogels de linkervleugel hebben geschampt.

 

De bewoners van het dorpje Hrabove zeiden echter dat ze een straaljager hadden gezien die raketten zou hebben afgevuurd. Het kan natuurlijk ook zo zijn dat ze het kanon van een jachtvliegtuig hebben gehoord en gezien, en dat hebben verward met luchtdoelraketten. (1)

 

Xander

(1) Friedensblick.de

Zie ook o.a.:

20-07: Geheime dienst Oekraïne neemt gesprekken met piloten MH-17 in beslag
18-07: Ooggetuigen: Maleisische Boeing neergeschoten door straaljager
18-07: Neergeschoten Maleisisch toestel: Sarajevo 1914 op herhaling?

Israël et l'Arabie saoudite : une alliance forgée dans le sang des Palestiniens

Israël et l'Arabie saoudite : une alliance forgée dans le sang des Palestiniens

Auteur : David Hearst   
 

 

Cette alliance israélo-saoudienne est forgée dans le sang, le sang palestinien, le sang, ce dimanche, de plus de 100 victimes dans Shejaiya, écrit David Hearst.

L'Arabie saoudite est dirigée par une clique de vieillards cacochymes, dignes représentants d'une caste qui s'accapare la rente pétrolière et se maintient au pouvoir par tous les moyens...

Il y a beaucoup de mains derrière l'attaque de l'armée israélienne sur la bande de Gaza. L'Amérique n'est pas malheureuse de voir le Hamas devoir supporter tant de coups. Alors que les images des scènes de carnage dans les rues de Shejaiya venaient d'être diffusées, John Kerry a déclaré sur ??Meet NBC le même jour qu'Israël avait le droit de se défendre, et l'ambassadeur américain Dan Shapiro a déclaré sur la chaîne israélienne Canal 2 que les États-Unis feraient en sorte que les forces modérées soient [après le conflit] dominantes dans la bande de Gaza, ce qui veut dire [qu'Israël amènerait dans ses fourgons] l'Autorité palestinienne.

L'Égypte n'est pas non plus écrasée de douleur. Son ministre des Affaires étrangères Sameh Shoukry a tenu le Hamas pour responsable de la mort des civils, après que le mouvement ait rejeté le cessez le feu [concocté par l'Égypte et Israël et totalement à l'écart du Hamas - NdT].

Un troisième partenaire non déclaré dans cette alliance contre nature a cependant donné un feu-vert à Netanyahu, le couvrant à l'avance pour une opération militaire d'une telle férocité. Nous ne parlons pas d'un allié aussi impuissant que les États-Unis, car cette autorisation ne peut venir que d'un État arabe.

L'attaque sur Gaza a été lancée avec une approbation royale saoudienne.

Ce mandat royal n'est rien de moins qu'un secret de polichinelle en Israël et l'ex-ministre de la défense comme celui qui est en fonction en parlent de façon très ouverte. L'ancien ministre israélien de la Défense Shaul Mofaz a surpris le présentateur sur Canal 10 en disant qu'Israël devait attribuer un rôle à l'Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis dans la démilitarisation du Hamas. Interrogé sur ce qu'il entendait par là, il a ajouté que des fonds de l'Arabie saoudite et des Émirats devraient être utilisés pour reconstruire Gaza une fois le Hamas anéanti.

Amos Gilad, homme-clé au ministère israélien de la défense dans les relations avec l'Égypte de Moubarak et aujourd'hui directeur du département israélien des relations politico-militaires, a déclaré récemment à l'universitaire James Dorsey : « Tout est souterrain, rien n'est public, mais notre coopération sécuritaire avec l'Égypte et les États du Golfe est unique. C'est la meilleure période de sécurité et de relations diplomatiques avec les pays arabes ».

Les félicitations sont réciproques. Le roi Abdallah a fait savoir qu'il avait téléphoné au président Abdel Fattah El-Sisi pour approuver une initiative égyptienne de cessez-qui n'avait même pas soumise au Hamas, ce qui a incité des analystes cités par le Jerusalem Post à se demander si un cessez-le feu avait été sérieusement proposé.

Le Mossad et les responsables saoudiens du renseignement se réunissent régulièrement. Les deux côtés se sont concertés lorsque l'ancien président égyptien Mohamed Morsi était sur ??le point d'être déposé en Égypte, et ils sont main dans la main en ce qui concerne l'Iran, à la fois dans la préparation d'une attaque israélienne qui traverserait l'espace aérien saoudien, et dans le sabotage du programme nucléaire.

Il y a même été dit de bonne source que les Saoudiens financent l'essentiel de la très coûteuse campagne d'Israël contre l'Iran.

Pourquoi l'Arabie Saoudite et Israël font-ils à ce point bon ménage ? Pendant des décennies, les deux pays éprouvaient une sensation identique quand ils regardaient autour d'eux : la peur. Leur réaction a été similaire. Chacun sentait qu'ils ne pouvaient se prémunir contre ses voisins en les envahissant (Liban, Yémen) ou par le financement de guerres et coups d'État (Syrie, Égypte, Libye). Ils ont des ennemis ou rivaux en commun : l'Iran, la Turquie, le Qatar, le Hamas dans la bande de Gaza, et les Frères musulmans ailleurs. Et ils ont des alliés communs : les lobbys militaro-industriels américains et britanniques, l'homme fort du Fatah et l'atout des États-Unis Mohammed Dahlan qui a essayé autrefois de prendre le contrôle de Gaza et qui serait probablement prêts à le faire à nouveau.

La différence aujourd'hui, c'est que pour la première fois dans l'histoire de leurs deux pays, une coordination militaire a été mise en place. Le prince Turki, neveu du roi Abdallah, est le visage public de ce rapprochement rendu visible par la publication d'un livre sur l'Arabie écrit par un universitaire israélien. Le prince s'est rendu à Bruxelles en mai pour rencontrer le général Amos Yadlin, l'ex-chef du renseignement israélien qui a été inculpé par un tribunal en Turquie pour son rôle dans l'abordage du Mavi Marmara.

On pourrait faire valoir qu'il n'y a rien de sinistre dans l'implication du prince Turki dans le débat israélien et que ses motivations sont à la fois paisibles et louables. Le prince est un fervent partisan d'une initiative de paix proposée par le roi saoudien Abdallah. L'Initiative de paix arabe soutenue par 22 États arabes et 56 pays musulmans aurait effectivement été une base pour la paix si Israël ne l'avait pas ignoré il y a quelques 12 ans.

Le prince Turki est très lyrique sur les perspectives de paix dans un article publié par Haaretz. Il y écrit : « Et quel plaisir ce serait d'être en mesure d'inviter non seulement les Palestiniens mais aussi les Israéliens que j'allais rencontrer de venir me rendre visite à Riyad, où ils pourraient alors visiter ma maison ancestrale dans Dir'iyyah, qui a souffert aux mains de Ibrahim Pacha le même sort qu'a subi Jérusalem aux mains de Nabuchodonosor et des Romains ».

C'est les moyens utilisés, pas la fin en soi qui exposent le véritable coût humain de ces alliances. La promotion par le prince Turki de l'Initiative de paix arabe se fait au prix de l'abandon par le royaume de son soutien historique à la résistance palestinienne.

L'analyste saoudien Jamal Khashogji fait ce même constat quand il parle en langage codé du nombre d'intellectuels qui attaquent la notion de résistance : « Malheureusement, le nombre de ces intellectuels ici en Arabie Saoudite est plus élevé que la moyenne. Si une telle tendance se poursuit, elle va détruire la louable prétention du royaume d'avoir soutenu et défendu la cause palestinienne depuis l'époque de son fondateur, le roi Abd Al-Aziz Al-Saoud ».

La paix serait en effet la bienvenue pour tout le monde, et surtout pour Gaza en ce moment. Mais les moyens par lesquels les alliés d'Israël en Arabie saoudite et l'Égypte veulent y arriver, en encourageant Israël à donner au Hamas un coup fatal, amènent à douter de ce qui se trame vraiment. Le père de Turki, le roi Faisal bin Abdulaziz se retournerait dans sa tombe s'il voyait ce que son fils fait en son nom.

Cette alliance israélo-saoudienne est forgée dans le sang, le sang palestinien, le sang, ce dimanche, de plus de 100 victimes dans Shejaiya.


- Source : David Hearst

mercredi, 23 juillet 2014

Geostrategic Battles for control of the Heartland

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Chechnya and the wars in the nineties: Geostrategic Battles for control of the Heartland

Chechen separatism and Chechen wars (1994-1996 and 1999-2000) are part of the process of anti-Eurasian  dissolution developed by Atlanticist strategists in the post- Soviet period. The Russian Federation is historically since Tsarist times a large-continental, integrating and tellurocratic state, an imperial power ... and a multi-ethnic state. In addition to the Slavic Russians, there are many other peoples living in the Russian Federation, and each enjoys a considerable degree of autonomy in their respective republic or oblast (region), with the absolute freedom to practice their religion or to use their language at an institutional level. 
 
Turkic people like the Tatars or Bashkirs, Mongol peoples like the Tuvans or Yakut, Caucasian like Chechen or Ingush... Christians, Muslims , Buddhists or adherents of ancient shamanism. There is even a Jewish Oblast near the Chinese border, whose capital is Birobidzhan .
 
Shortly after the final collapse of the USSR in 1991, not still satisfied with having achieved the breakup of the Soviet republics, the international Atlanticist thalassocracratic conspirators also attempted to dismember the Russian Federation, starting with the destabilization of the Caucasus. While in the Balkans they were destroying Yugoslavia, and while Russia was being sacked by massive capital evasions to the "west" and was being vampirically weakened by cosmopolitan oligarchs that privatized large national industries and by the implementation of ultra-liberal reforms to establish parasitism, a separatist subversion began in Chechnya, which later should (according to the  thalassocratic - globalist plans) then also extend to other republics, especially those with a Muslim majority, by the infiltration of Saudi Wahhabism. The goal was not only to dismantle the USSR, but also the Russian Federation.
 
The Chechen people
 
The Chechens are an ancient people located in the North Caucasus since at least 5000 years. The Caucasus has always been a region of great geostrategic importance because historically in this region three rivalizing Empires had their borders: Russia, Ottoman Turkey and Persia.
 
Being a mountain people (like the Basques in Spain, the Albanians in the Balkans or the Kurds in the Middle East) Chechens as well as other peoples of the North Caucasus (mainly Ingush and Dagestani) remained isolated for centuries and developed without foreign interference their particular idiosyncrasy, which includes a language of unknown origin without any apparent relationship with other languages spoken outside that area. They had contact with neighboring peoples such as the Alans (Ossetians), Georgians and with Byzantine culture and with the Terek Cossacks. 
They were lately Islamized and kept syncretistically in Islam particularities of their ancestral religion. Therefore, the traditional Caucasian Islam, although formally adhering to the Sunni  Hanafi school, incorporates ethnic elements that differentiate it from the mainstream Arab Sunnism.
 
Sufism is also extremely popular in the Caucasus. The two main tariqas (brotherhoods) are present: Naqshbandiyya is mostly in eastern Chechnya and Daghestan, while Qadiriyya has more adherents in western Chechnya and Ingushetia. One of the ritualistic differences between the two streams is the way to do the zikr; "Memory (of  the name of Allah)" a mystical practice of pronouncing the shahada - "la illah has illa'Allah " - , ritually , in a rhythmic and repetitive way until reaching a state of trance; this practice is analogous to the recitation of mantras of Hinduism and Buddhism; or to the Hesychasm in Orthodox Christianity.
 
While the Naqshbandi Sufis practice the zikr sitting in a state of stillness, the qadiris move rhythmically and sometimes run in a circle around an imaginary axis. (The Black Stone of the Kaaba?). In Chechnya there are 5% of Christians, most of them of Cossack origin.
 
The Chechens call themselves "Vainakh " or "nokhchiy" , which means "our people". Their language belongs together with the Ingush and Dagestani , to the nakh (Ibero-Caucasian) languages. Throughout history they have used Georgian, Arabic, Latin and Cyrillic alphabets. Ethnically they are of Caucasoid type, and they have societal similarities to the Avars and Alans.
 
The Alans, ancestors of today's Ossetians, are an ethnic group of Iranian origin that partially moved westwards after the invasions of the Huns,  reaching the Iberian Peninsula, after joining on the way Germanic tribes such as the Vandals and the Swabians. According to the Encyclop?dia Iranica, Alans contributed along with the Goths to name Catalonia (Got- Alania).
 
The Chechens have the haplogroup J2, mainly associated with the Mediterranean and the Fertile Crescent. They are genetically closer to the Basques or Britons than to the Slavs. In fact, they are by blood as close to the Basques as to the Ingush. Apparently, they are also associated with the mythical Cimmerians (equestrian nomads of the Caucasus and the Caspian Sea region, in which the writer Robert E. Howard found inspiration to create his character Conan the Barbarian), with the Sarmatians and the Assyrian-Hittite Kingdom of Urartu (cradle of the Armenian people).
 
After World War II, they were deported en masse to Kazakhstan and Kyrgyzstan on Beria's orders; on accusations of having collaborated with the Axis.
 
The Chechens are historically a martial society organized in teips (clans), with a significant agrarian culture and attachment to the land.
 
The social structure is made based on nekye (families) integrated into gar (branches), which form the teip (clans), organized  in tukhum (web or union of clans).
 
They have a social code of honor: the nokhchallah (whose core values are morals, ethics, generosity, hospitality and protect women).
 
They all mythically descended from the same man, the Turpalo - Nokhchuo. The wolf is the national animal.
 
Religion
 
Religion is very much influenced by the Caucasian ethnic idiosyncrasies, so the traditional Chechen Islam syncretistically integrates elements of their ancestral spirituality.
 
Many Chechens and Ingush refer to God as Dela (instead of Allah), which is the supreme god of the Pantheon in the pre-Islamic period, comparable to the Greek Zeus or Wotan for the Germans.
 
There is a popular saying: "The Prophet Mohammad may have been an Arab, but God is a Chechen for sure".
 
The Wahhabism which was infiltrated during the '90s sought to "de- chechenize" Islam in Chechnya, imposing their demented satanic/globalist ideology of a Saudi-kind "universal caliphate". In addition, the emergence of Wahhabi separatism caused that secular nationalist idea was abandoned for the pan-Islamism (from "Republic of Ichkeria" to "Caucasus Emirate"). This caused many former secessionist militants (including Ahmad Kadyrov himself, father of Ramzan) to switch to the side of the Russian Federation after realizing what "independence" actually meant.
 
Post-Soviet separatism in the North Caucasus region
 
The idea of Chechen separatism (using subversive Islamic extremism and foreign mercenaries) was resurrected in the early '90s in the process of Soviet disintegration. The international plutocracy with the geopolitical goal of dominating the Eurasian Heartland, wanted to promote not only the dissolution of the tellurocratic, bi-continental and imperial power of the USSR, but also the dismemberment of the Russian Federation. Chechnya thus became the scene of a global battle between the two opposing geopolitical conceptions; corrosive globalism against the multipolarity of the large blocks; imperialism ("divide and conquer") against the Empire (federal autarky and integration).
 
In October 1991; Soviet ex - general and president of the Chechen Republic Dzhokhar Dudayev made a unilateral declaration of "independence", proclaiming the "Republic of Ichkeria ". His intention was to turn Chechnya into his personal feud, and to do so he was helped with covert CIA support.
 
For centuries, Chechens traditionally always devoted to the profession of soldier. The demobilization of the Red Army in the post- Soviet years led many to unemployment.
 
With Dudayev, who as a Soviet military man had never resided in the land of his ancestors, Chechnya became a haven for organized crime as it would later became Kosovo. The oligarchs were very involved in the illegal business with Chechnya, especially Boris Berezovsky. Dudayev came to threaten Russia with a terrorist campaign against its nuclear plants. Grozny's airport became a transit point for world heroin trade. 
 
In the previous decade, Dudayev had participated in the war in Afghanistan against the Mujahideen, but paradoxically he and his successors would later use them in Chechnya. He was not an Islamist as Basayev and Umarov, but he lacked scruples and in order to realize his aspirations of "independence", he allied with Saudi Arabia (soon establishing in Chechnya a network of mercenaries through Prince Bandar) and Turkey (member country of NATO). He is the Izetbegovic or Thaci of the Caucasus. 
 
He was an ally of the anti-Soviet Estonian nationalists (while his successor Aslan Maskhadov repressed them). In summer 1992, Dudayev made trips to Saudi Arabia and the UAE for support. Also to Turkey and Bosnia.
 
Berezovsky was an associate of Chechen gangsters. In 1993 he flew to Tel Aviv, and acquired Israeli citizenship without having to give up the Russian one.
 
General Alexander Lebed (who died in a mysterious "plane crash") stated that Berezovsky was responsible for the "peace negotiations" in Chechnya doing everything possible to make them fail.
 
Lebed : "After the signing of the peace accords of Khassaviurt [ ... ] Berezovsky came to see me and tried to intimidate me. When he realized that it was not possible to scare me, he simply said, "you have spoiled an amazing business. Everything was going so well. Were they killing each other? So what? They always have and will continue to do so anyway."
 
Salman Raduyev was a friend of Berezovsky. Ramzan Kadyrov declared years later that Berezovsky financed terrorists back in 1996 and 1997: "He could not afford to just give them the money, so (Berezovsky) invented the following mechanism: He asked (Raduyev and Basayev ) to kidnap people and he would pay the ransom: "I will receive good publicity and you will have the money". (Source: http://rt.com/politics/berezovsky-financed-terrorists-by-paying-ransoms-chechen-prez/)
 
Looter oligarchs like Berezovsky or Gusinsky, in those turbulent years, contributed to emphasize the precariousness of the Russian people and to spread misery; these plutocrats also collaborated with international high finance that sought to dissolve not only the USSR but also the Russian Federation.
 
Geoenergetic Question: There are not the natural resources of Chechnya which matters most to the Russians, but the network of oil pipelines in the Caspian sea. USrael steals oil from Russia through Georgia and Azerbaijan. Baku- Novorossiysk.
 
In 1993 Dudayev announced that Chechen language would stop using the Cyrillic alphabet and would begin to use the Latin one; also they stopped teaching Russian in schools.
 
Meanwhile, Chechen political groups from within the republic opposed his regime and decided to ally with Russia.
 
The first war to regain Chechnya took place between 1994 and 1996, ending with a ceasefire. Dudayev died in 1996 after being hit by a missile during the war.
 
Aslan Maskhadov came to power in 1997, he wanted to maintain the "sovereignty" and continue pressuring Moscow (which had enough economic problems on their own because of the parasitical oligarchs) to rebuild the country. Russia continued to send money for the rehabilitation of the republic, to build schools and hospitals, but most of the money was taken by the separatist authorities and the warlords who keep the money for themselves.
 
Formally, "Ichkeria" was still part of Russia, and enjoyed government subsidies and participation in the Russian financial system (their "independence " was UNILATERAL), but it did not contribute at all to the Federation. It was beyond the control of the customs bodies and of the Russian security forces. In a concession to the Islamists, Maskhadov decreed the imposition of Sharia in 1999. Chechnya began increasingly to become a Caucasian version of Taliban Afghanistan.
 
The second war began in July 1999 with the invasion launched by Basayev and Arab mercenary Khattab against Dagestan from Chechnya; with the complicity of Maskhadov, with the scope of also separating Dagestan from Russia and integrate it into the "Republic of Ichkeria" as a potential " Islamic emirate". In September, terrorist acts in Moscow apartment caused over 300 deaths.
 
Proponents of the conspiranoic theory that the bombs in the apartment were a "false flag" of the FSB, have connections with Berezovsky (Litvinenko, Kasparov, etc). The most rabid Zionist neocon hawks in Washington are also adherents of this real "conspiracy theory". A major case of PROJECTION (attributing to the crimes they themselves commit or the own ways of doing things to the adversary) is seen here: The same ones who affirm that after the bombings in Moscow apartments were Russian secret services to have an excuse to intervene in Chechnya, are the ones defending tooth and nail the "official version" of 9/11.
 
The Russian intervention in Chechnya in 1999 drew criticism (and even economic sanctions) from Washington, accusing Moscow of "violating human rights", urging the Russian government to "engage in dialogue" with the "moderate" Maskhadov. The State Department of the U.S. received in January 2000 none other than Ilyas Akhmadov, cabinet member of the separatist regime of "Ichkeria". Meanwhile, oligarch Vladimir Gusinsky (like Berezovsky also an Israeli citizen), owner of Media -Most and NTV channel, performed in Russia itself a media campaign in line with the Atlanticist view, attacking the "barbarism" of the Russian Army and the "war crimes" (obviously only the ones of the pro - Federation forces, systematically ignoring the atrocities perpetrated by the Chechen "rebels" - In Chechnya, as today in Syria, there were also two types of "combatants" : the "extremists" of  "Al Qaeda" (of which nobody was still speaking in the West, because this was before 9/11) and the "moderate" Maskhadov (analogous to current members of the "FSA"). 
 
Instead, the pro-Federation Chechens (which were increasing in numbers) were systematically ignored by the media (both Western and "Russian" - ie oligarchic - media, as the aforementioned Media-Most of Gusinsky). It was thus intended to give the public the wrong perception that it was a conflict of "Russians against Chechens" (of "evil imperialist Russians against poor Chechens who just wanted freedom"); when in fact it was a geopolitical conflict between supporters of the Federation and sympathizers of secessionism (among them less and less civilians and increasingly more militant Wahhabis - many of them foreigners - as well as organized crime figures and, of course, those who always benefit from the "divide and conquer".
 
Political analyst F. William Engdahl said that if Russia had not intervened in Chechnya between 1999 and 2000; the US would have had the excuse after the attacks of 9/11 and the invasion of Afghanistan, to directly interfere in the North Caucasus (ie in the Russian Federation) alleging that the region could serve as a refuge to Bin Laden and Taliban leaders, after "not having found" them in Afghanistan.
 
Raduyev mantained that Dudayev (officially dead since 1996) was still alive, and gave orders for the "liberation of the Caucasus" from a secret NATO base in Turkey ( ! ). In 1999 Raduyev , whom the effects of an explosion had deformed the face, went to get plastic surgery to Germany (!) He got titanium implants, so they nicknamed him "Titanic" and "Michael Jackson". In 2000 he tried to assassinate Georgian President Eduard Shevardnadze, who a few years later was to be overthrowed by one of those colored revolutions of the post -Soviet space, and replaced with the more “cooperative” puppet Saakashvili.
 
In retaliation for the terrorist bombing of the Moscow apartments in September 1999, air strikes were carried out by Russia against the regime of "Ichkeria", and ground attacks in October. The Russian reaction, coordinated by Putin, was much better planned and executed than in the first war in 1994.
 
Since 2000, the separatists had access to sophisticated radars and anti-aircraft batteries (made in USA) . Georgia 's border with Chechnya was used to smuggle weapons and mercenaries for the CIA (perhaps the attempt to assassinate Shevardnadze in 2000 had something to do with his refusal or resistance to it?). In Taliban Afghanistan (with which "Ichkeria" had optimal contacts) there were trained terrorists for the " jihad" in Chechnya , with the help of the Pakistani ISI. Among them was Basayev, possible CIA agent.
 
Individuals like Zbigniew Brzezinski and Richard Pipes cynically criticed the "invasion" and "genocidal atrocities" supposedly committed by Russia in Chechnya (while, at the same time, the U.S. was planning and executing a TRUE invasion, that of Iraq) , and demanded  through the "American Comitee for Peace in Chechnya " (ACPC ) and other globalist organizations such as the "National Endowment for Democracy" (NED ) that Moscow should "negotiate" with the "moderate" Maskhadov government, even to the point of proposing to Chechnya "formal independence" under international supervision ( ! ) - see for example the article "Give Chechens a land of Their Own" (The New York Times, 9.9.2004 ) or "The Great Chessboard" (p. 88-89) of Z. Brzezinski.
 
In 2005, the U.S. television network ABC aired an interview with the head of the Chechen terrorists Shamil Basayev, one of the main responsibles for the slaughter of children in school in Beslan (North Ossetia) in September 2004. When the Russian Ministry of Foreign Affairs expressed outrage about it, the US State Department said that the TV channel is backed by the "freedom of expression".
 
On March 7, 2006 a group of prominent characters of high finance and Western politics published an open letter in the media where they continued the anti-Russian hysteria, comparing the take of Grozny with Hitler's attack against Warsaw in 1944, condemning the "neo -colonial" behavior of Russia and urging to take "drastic measures" against the Russian government. The letter was entitled "End the Silence over Chechnya" and was signed, among others, by none other than the founder of the Open Society Institute George Soros, the French Zionist Andre Glucksmann or Saudi Prince Hassan Bin Talal .
 
At events like the G-8 conference in St. Petersburg in June 2006 or during the parliamentary elections of 2007, the Atlanticist lobby continued hostile anti-Russian statements and media campaigns through individuals like John McCain, Tom Lantos (one of the largest media agitators for the first invasion of Iraq in 1991, propagandist of the incubators-myth) or Ileana Rose-Lethinen, who accused Putin of "authoritarianism" , "corruption", "mysterious explosions in Moscow apartments " and "invasion of Chechnya".
 
Afghan Taliban recognized Ichkeria in 2000; also "Ukrainian nationalists" and Poland. Because of the Ukrainian conflict, it is now common knowledge that criminals of "Pravy Sektor" ( UNA / UNSO ) had ( and have) excellent connections with Wahhabi terrorists in the Caucasus; and that there even were Ukrainian fighters on the side of Dudayev?s separatists, such as Alexander Muzichko a.k.a. Sashko Biliy, while Pravy Sektor?s chief Dimitri Yarosh called for help from Doku Umarov. Ukrainian chauvinists are also fiercely anti -Serb ; recently it came to light that Croatian war criminals "coincidentally" acquitted at The Hague like Ante Gotovina have traveled to western Ukraine to train and advise the anti - Russian militias. (See: http://theremustbejustice.wordpress.com/2014/03/06/the-bloody-croatian-generals-acquitted-by-the-hague-tribunal-took-over-the-ukrainian-land-forces/ )
 
In June 2000, Putin appointed former chief mufti Ahmad Kadyrov head of the Chechen government, and the reconstruction of the Republic from the ashes began. Kadyrov had initially supported the secessionists in the early '90s, but stopped after discovering how talassocracy was instrumentalizing Chechen nationalism, and especially seeing the rise of insane Saudi Wahhabi ideology and the havoc it caused in the Caucasus - also after realizing that protecting ethnic idiosyncrasy and self-determination of the Chechen people were not at all incompatible with integration into the Russian Federation, a great continental power composed of diverse peoples and that had nothing to do with the oppression of the Soviet past. What was bad in the USSR has been reincarnated in (or transferred to) the "EU" and not to the New Russia - that's what many "nationalist" (especially Ukrainians, but also Baltic and Western) do not understand.
 
Following the takeover of Kadyrov and the beginning of the rebuilding of the country, about 7,000 former separatist passed to the federal side.
 
In 2003 it was approved a new Chechen constitution after a referendum; which gave the Republic a significant degree of autonomy.
 
In March 2004 Ahmad Kadyrov was murdered; the "moderate" Maskhadov said "he got what he deserved". Alu Alkhanov succeeded him as the head of the Chechen government, and the following year, in December 2005, he was replaced by Kadyrov 's son Ramzan, who continues to lead the Republic until today.
 
Beslan massacre
 
September 2004: Beslan, North Ossetia , 1100 hostages,  331 killed (186 of them children). The terrorists were drug-addicts used by Basayev. ( Basayev fought on the side of the Azeris against Armenians during the Nagorno-Karabakh conflict in 92 , where he met Khattab. From that time - which coincides with the visit of Dudayev to Saudi Arabia - Wahhabism began to infiltrate in Chechnya . According to LITVINENKO and Berezovsky ( big " credibility ..."!) Basayev was conspiring with Putin against "moderate" Maskhadov - again we see the PROJECTION scheme, as what happened in reality was Bin Laden working with USA secret services.
 
By the way, Basayev 's brother, Shirvani, lives in Erdogan's Turkey.
 
Another Arab mercenary like Khattab is Muhannad, trained in the U.S., brought Wahhabism to the Kists of Pankisi (Chechens in Georgia) .
 
Spokesman of the separatist Ichkeria government  Ahmed Zakayev, exiled in London (!), said that Basayev "does not represent the Chechen cause" and that he is "an agent of Moscow trying to discredit it". But at the same time, despite the attack in Beslan, Zakayev named Basayev "Deputy Minister"  in 2005.
 
The "moderates " (Maskhadov) and the "extremists" (Basayev), as in Syria the "moderate FSA" and "extremist Al Qaeda / ISIS" etc. - the same false dichotomy as "Democrats vs. Republicans " in the USA .
 
In 2007; Anzor Astemirov (who studied Islamic theology in Saudi Arabia) officially requested U.S. help against "Russian aggression". Thereafter, "rebel" websites took out the phrase that read that Western countries were enemies of the "Caucasus Emirate".
 
Maskhadov
 
On March 8, 2005 Maskhadov was liquidated in a Russian special operation (an Ex-Soviet military commander like Dudayev, Maskhadov had paradoxically suppressed the Baltic independentists by orders of Gorbachev in 1991) Ramzan Kadyrov said in the Komsomolskaya Pravda that the death of Maskhadov on March the 8 was a sign of destiny in honor of all the women who were opressed in the obscurantist Maskhadov republic. Meanwhile, for the French Zionist Glucksmann, Maskhadov is a "hero of freedom".
 
In 2006 also Maskhadov 's successor Abdul Khalim Sadulayev was liquidated and shortly after also Shamil Basayev, mastermind of the Beslan massacre. In 2009 the Russian army withdrew from the Chechen Republic that had been  pacified and reconstructed and where the pro - Federation Chechens headed by Ramzan Kadyrov had managed to consolidate stability.
Interestingly, the same year of 2009 (when terrorists Maskhadov and Basayev had been eliminated and peace had returned to the region), the "Freedom House" placed Chechnya on its list of "most repressive societies in the world" along with North Korea or Burma (Coming from the Freedom House, that was actually a compliment) - It didn?t suit to  Atlanticism that the destabilizing poison had been crushed.
 
Meanwhile, Doku Umarov (successor of Basayev) abolished the "Republic of Ichkeria" and proclaimed the "Caucasus Emirate" calling himself  "emir".
 
Nationalism and Geopolitics
 
For a deeper understanding of the Caucasian conflicts (or the Balkanic one, or the current Ukrainian crisis), it is necessary to emphasize once again that there are only TWO geopolitical models, and in the continental tellurocratic dimension of Russia (or rather the Russias -in plural- analogously to the Spains of Carlist traditionalists) as integrative power of Eurasia and champion of multipolarity. The Russias are comprised of many peoples, that are integrated (not fused !) in the Federation. There is an absolute difference between this idea of federated, integrative union (the idea of Eurasia, whose core is Russia, Haushofer?s Kontinentalblock) and the "EU" a prison of nations that does not integrate but only merges chaotically, and that is not self-sufficient but dependent of the parasitic global finance, and which is not sovereign but an USrael colony.
 
Chechnya and other Caucasian peoples are factually much freer and have more autonomy (culturally and economically) if they are integrated in the Federation under the protective umbrella of Russia/ the Russias in the Eurasian Kontinentalblock, than with a fake "independence" that can not be such, because it would fall under the absolute control of the Rothschilds, Soros, etc. . That's what the "nationalist " and "independentists" do not understand; neither in Russia nor in Spain .
 
Chechnya has more political freedom and more autonomy from Moscow than any country in the "EU" from Brussels. (And who says Brussels, says Washington).
 
 
Meanwhile, the Russian "white supremacist" (racial chauvinists), the " neo-Nazi" and "skinheads" in Moscow and other cities that harass or discriminate against people from the Caucasus and other areas of the post -Soviet space (Kazakhs, Uzbeks, Kyrgyz , etc. ) are the other side of the coin of ethno-social "divide and conquer". They are manipulated and used by those who seek the destruction of Russia (as the Russias / Eurasia). The strategic alliance between the "Ukrainian nationalists" and separatist Chechen Wahhabis is a clear example of this.
 
"Independence" ( ie its constitution as a truly sovereign state) of such small countries and regions (Chechnya has a total population of one million two hundred thousand) is not possible; nor it is desirable such a fallacious "independence", even if these peoples do have indeed a completely different and unique ethnic, cultural and linguistic idiosyncrasy; because then they would inevitably be devoured by the globalism of the "international community". 
 
Thus, "nationalists" feelings (ironically encouraged by those internationalists seeking to establish the dystopian entelechy of the NWO) are transformed in a weapon that turns against the nations themselves. In the case of the Caucasus, the best that can happen to this countries is to be under the protection of the Russian state, integrated in it in a Federation, enjoying full rights of autonomy, with the ability to enjoy their historical and ancestral tribal organization clans (the teips), and with their own regional laws (similar to the "fueros" in the case of Spain) . If not, the alternative to the "independence" of Russia, is the dependence of the "West" ; ie of USrael (which financed Wahhabis there, as it does in Syria), and a greater dependence on IMF, World Bank , and maybe even NATO (see Georgia) and EU ... See also what happened with the Baltic countries, which have gone from the bad (USSR) to the worst (EU).
 
In the case of Spain, Basque separatism is a creation of British imperialism (which was very admired by Sabino Arana - the "Basque Stepan Bandera" so to say), and both the Basque and Catalan separatism is functional to international imperialism, as it always the case with  chauvinist nationalism, seeking to separate from an historical entity (Spain / the Spains) to get into an artificial one ( "EU") , believing themselves to be "independent".
 
Ahmad Kadyrov and son Ramzan
 
Ahmad Kadyrov was born in Karaganda (Kazakhstan) in 1951, within a Chechen family who had been deported following WWII. He studied in Tashkent, Uzbekistan. He was a Sufi Cleric of the Qadiriyya tariqa and a Chechen politician, first a secessionist and finally pro-federation and president of the Chechen Republic from 2003 until his assassination a year later.
 
After the breakup of the USSR he initially joined the breakaway faction and was appointed mufti by Dudayev. But at the beginning of the second Chechen war in 1999, he switched to the pro-Russian side when he realized the geopolitical implications of the conflict and the increasing arrival of militant Wahhabis and Arab mercenaries of the Saudi orbit to extend terror and perpetuate conflict.
 
Kadyrov followed the teachings of the Chechen Sufi master Kunta-hajji Kishiev (1830-1867). His followers (which adhere to the Qadiriyya tariqa) believe that Kunta - hajji is one of the 360 saints who will return to Earth at the End of Time (which has some similarities with the eschatological prophecies of esoteric Shiism, the Hidden Imam, etc. ). 
 
The grave of Heda, the mother of Kunta - haji , is considered sacred by his followers, and became a source of conflict between Wahhabis and Sufis during the separatist government of Aslan Maskhadov. The Wahhabi "Puritans" wanted to destroy the tomb because they believe the veneration of saints to be "paganism". This was one of the turning points that led Ahmad Kadyrov , then grand mufti of Chechnya, to make the decision to break with the regime of Maskhadov and side with the Russian Federation.
 
With him began (from 2003 onwards) the period of peace and stability that lasts until today, under his son Ramzan. Ahmad Kadyrov made many ex-rebels pass to the pro-Russian side. (The Kadyrovtsy, pro-Chechen Federation troops are mostly ex-rebels. They are estimated to be around 5000).
 
There were a dozen assassination attempts against him, before the final one, on March 9, 2004. In the attack against him 30 other people were killed as well. Basayev was the organizer.
 
Ramzan (1976 in Tsenteroi), a boxer, a practicing Sufi, father of 5 daughters and 3 sons.
As Gaddafi in Libya, he banned alcohol and gambling. He replaced Alkhanov as head of the Republic after turning 30, minimum age for the post.
 
In 2006 the industry grew by 11.9 % , in 2007 26.4%
 
Logically , the "informative" media continued (and continues today) its smear campaign against Kadyrov and the pro-Federation Chechens, calling them " warlords" (which curiously had achieved peace, by the way) of "repressing  opposition" and of "crimes against human rights" , etc, etc. Apparently, they are worried about the stability that prevails today in Chechnya and by the fact that the potential of terrorist subversion has been smashed and virtually eradicated (both the "moderate" ones, openly friends with the "West" like the faction of Maskhadov, as well as the "extremists" ones of Umarov).
 
There were numerous assassination attempts against Ramzan, one of the most spectacular in October 2009.
 
In December 2009, the Chechen president said that the remaining terrorists are funded by the West.
 
In December 10, 2013 the opposition leader of Ingushetia, the separatist Magomed Khazbiev, attended the "Euromaidan" in Ukraine and participated in the anti-Russian campaign there. On February 2, 2014 FSB officially confirmed that in the mid December 2013 four  nor- Caucasian instructors were operating in Ukraine, and preparing the maidanite "rebels" for street fighting (Just like the Israelis military who were also there for the same... – See http://www.globalresearch.ca/ukraine-israeli-special-forces-unit-under-neo-nazi-command-involved-in-maidan-riots/5371725)

mardi, 22 juillet 2014

Les BRICS déclarent la guerre des câbles contre Londres et Wall Street

Les BRICS déclarent la guerre des câbles contre Londres et Wall Street

Auteur : Solidarité & Progrès    
 



                      

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Réunis à Fortaleza, la cinquième ville du Brésil, les cinq pays membres des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) ont mis sur pied une Nouvelle banque de développement (NBD), véritable embryon d’une nouvelle architecture financière internationale et donnant la priorité aux investissements dans les grands projets d’infrastructure.

La carte ci-dessus permet de comprendre le choix de Forteleza, car il s’agit d’une des villes relais pour un nouveau réseau de câbles sous-marins échappant au contrôle de Londres et Wall Street.

Lancé au milieu du XIXe siècle, le système planétaire de câbles sous-marins actuels permettant la circulation de l’énergie et des données informatiques est un pilier fondamental de notre société moderne. En 2013, 265 câbles sous-marins assurent 99 % du trafic intercontinental d’internet et des communications téléphoniques.

Or, la configuration du réseau est telle qu’elle est sous le contrôle du Royaume-Uni et des États-Unis. Ce contrôle a été révélé par l’ex-agent Edward Snowden, qui confirme que si l’agence de sécurité nationale américaine (NSA) parvenait à espionner la quasi-totalité de nos communications c’était en contrôlant la colonne vertébrale d’Internet, à savoir le réseau de câbles et les stations terrestres auxquelles ils aboutissent.

Cependant, cette situation pourra changer d’ici peu. En 2012, un projet passé relativement inaperçu a été mis en marche par le groupe de pays dit des BRICS. L’idée est de développer une nouvelle architecture câblée échappant à celle déjà déployée sous contrôle occidental.

En septembre 2013, la Présidente du Brésil, Dilma Rousseff, avait annonçé publiquement une coopération renforcée avec l’Argentine dans le domaine de la lutte contre le cyber-espionage et la création d’un système « Internet non centralisé ». Si le déclencheur immédiat de la décision (couplé avec l’annulation d’un sommet avec le président américain) était les révélations sur l’espionnage par la NSA, la raison pour laquelle Rousseff pouvait annoncer une telle décision historique est que l’infrastructure de remplacement, les câbles des BRICS de Vladivostok, en Russie, à Shantou, en Chine, à Chennai, en Inde, à Cape Town, en Afrique du Sud et à Fortaleza (où vient de se tenir le sommet des BRICS), au Brésil, étaient déjà en cours de construction et même dans leur phase finale de mise en œuvre.

Les 34 000 km de câble des BRICS auront une capacité de 12,8 terabit/s et seront reliés aux câbles WACS (West Africa Cable System), EASSy (Eastern Africa Submarin System) et SEACOM. Ce qui permettra aux cinq pays initiateurs d’avoir un accès direct à 21 pays africains, qui à leur tour auront un accès immédiat à Internet et aux pays des BRICS. La date de mise en service est prévue pour la seconde moitié de 2015.

Ce projet n’est bien évidemment pas seulement économique, mais également stratégique et géopolitique. Il vise à permettre aux BRICS de s’émanciper du contrôle anglo-américain sur la circulation des données et à briser l’influence de ce même pôle dans le monde. Les transactions financières dans des devises autres que le dollar emprunteront également le nouveau réseau des BRICS.

Une vidéo publiée sur le site Web de Cable BRICS expose en détail ce nouveau système. « Dans le sable international ne domine déjà plus l’ordre traditionnel que dirigeait le dénommé Nord et Occident », affirme t-on au commencement de l’enregistrement.

MH17: World See Tragedy, US Sees “Game Changer”

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MH17: World See Tragedy, US Sees “Game Changer”

United States Ambassador to the United Nations Samantha Power made a series of baseless, contradictory accusations aimed at politically exploiting the tragic loss of Malaysia Boeing 777 flight MH17 with nearly 300 civilians on board.

Power asserted that the most likely culprits behind the downing of MH17 were eastern Ukrainian separatists. Because of the high altitude MH17 was travelling at – approximately 33,000 feet – Power conceded that the weapons separatists have been using to down Ukrainian military aircraft would have been inadequate to down MH17. After claiming separatists had “bragged” about downing the airliner based on information from “social media,” she explained that Russia most likely assisted the separatists in operating the sophisticated anti-air missile systems required to reach MH17′s altitude.

Power gives no explanation as to why after multiple successful downings of Ukrainian military aircraft with man-portable air defense systems (MANPADS), Russia and the separatists decided to employ larger, more complex weapon systems that would link any incident directly back to Moscow. Power also failed to explain how in one breath she suggests the separatists shot down MH17, then in the next claimed they did not have the ability to do so, and that Russia instead “assisted.”

Power appears to be suggesting Russia rolled self-propelled anti-air missile systems into Ukrainian territory and assisted separatists in firing at MH17 specifically – since all other incidents of separatists shooting down aircraft involved man-portable systems incapable of hitting MH17.

Separatists Haven’t Used Buks, Nor Do They Need To

Jane’s Defense Weekly’s articles, “Two Ukrainian Mi-24s shot down by MANPADS,” “Ukrainian Mi-8 shot down near Slavyansk,” and “Polish Grom MANPADS appear in east Ukraine conflict,” illustrate the scale of proliferation in both numbers and varieties of man-portable anti-air systems that have ended up in separatist hands. Power and other Western sources have claimed higher flying military transports being shot down by separatists indicate that indeed they have begun deploying – with Russia’s help – sophisticated self-propelled missile systems.

However, Jane’s article, “Ukraine claims Malaysian airliner was shot down in its territory,” gave an alternative explanation as to how separatists were able to down military transports flying at higher altitudes – the use of newer SA-24 man-portable systems. While the SA-24 allows separatists to target turboprop transporters at cruising altitudes, it still would have left MH17 out of reach.

If separatists did use a Buk (SA-11) self-propelled surface-to-air missile system to down MH17, it would have been the first attempt made with the sophisticated weapon, against the highest flying aircraft targeted thus far in the conflict, and done so at incredible risk when man-portable systems had already proven such a success. In other words – it is a scenario that is very unlikely – and a scenario Samantha Power and the special interests she represents have failed to underpin with evidence.

Strategically, politically, and even tactically, Russia and the separatists gained nothing by employing the larger Buk systems within Ukrainian territory as Power is suggesting.

Where the World Sees Tragedy, NATO Sees a “Game Changing” Opportunity 

Power’s comments and conclusions were echoes from the halls of the West’s corporate-financier funded policy think-tanks. The Royal United Services Institute (RUSI) in a statement titled, “The Downing of Malaysian Airlines Flight MH17: Russia in the Dock,” provides a self-incriminating indictment as to the motives Kiev and its NATO backers had in carrying out the attack on MH17 and subsequently framing Russia for it. RUSI’s statement claims:

A Game Change: Within days, however, the real debate will shift from one about producing the right evidence and culprits, to more about what can be saved from the rapidly-deteriorating relations between Russia and the West.

The tragedy will stain Russia’s relations with the world for years to come. Nations determined to keep on good terms with Russia – such as China or Vietnam which relies on Russian weapon supplies and wishes these to continue – will keep quiet. And there will always be some plausible deniability, giving other countries enough room for manoeuvre to avoid accusing Russia directly for this disaster. But the culprits for the crime will be pursued by international investigators and tribunals. And many Russian officials will be added to the ‘wanted’ lists of police forces around the world. The story will linger, and won’t be pretty for Russian diplomats.

Given the fact that the majority of the victims are European citizens, it is also getting increasingly difficult to see how France would be able to deliver the Mistral ships which Russia ordered for its navy, or how Britain could continue shielding Russia from financial sanctions. And, given the fact that scores of US citizens were also killed on the MH17 flight means that the US Congress will demand greater sanctions on Russia, making any improvement in relations with Washington highly unlikely.

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RUSI explains in great detail the possible motivation Kiev and NATO had to shoot down MH17 and subsequently frame Russia. An international flight, with passengers from across the globe would invoke unifying outrage against Russia as well as universal support for NATO’s so far unsuccessful attempts to isolate Moscow. RUSI itself admits that individual members of the EU have until now, been reluctant to back sanctions and further confrontation with Moscow.

NATO’s Atlantic Council claimed in a statement titled, “In the Ukraine War, Putin’s Veil of Deniability Has Vanished,” claims:

The Kremlin’s thin veil concealing its waging of war against Ukraine effectively disappeared weeks ago for anyone carefully watching the evidence. But now it has vanished even for the casual observer. Moscow’s escalation of the war since the start of July has created too much clear evidence to permit President Vladimir Putin any further benefit of the doubt.

NATO needed a “game changer,” because it was playing a game it was clearly losing. The dubious circumstances surrounding the downing of MH17 – occurring just as Kiev’s forces were deteriorating across the country and additional US sanctions against Russia fell flat –  is more than a mere coincidence. RUSI and the Atlantic Council’s statement represent an increasingly desperate and shrinking corner the West finds itself in. With the ascension of Russia along with other BRICS nations, a “game changer” was desperately needed to “stain Russia’s relations with the world for years to come,” and help arrest what appeared to be the irreversible rise of the global East and South, in tandem with the irreversible decline of the West.

If the West was so sure of who was responsible for the downing of MH17, it would patiently allow the facts to reveal themselves, giving them unassailable credibility as they begin an effective campaign to contain, isolate, and dismantle Russia’s global influence. However, just like in Damascus, Syria in August 2013 when NATO gassed thousands of Syrians in what is now confirmed to be a false flag attack, the West is racing against the clock to do maximum damage before the truth of MH17 emerges.

The very expediency the West pursues its smear campaign against Russia with raises suspicion. The world has been at critical junctures like this before, with Western politicians and media personalities making well-scripted, passionate pleas – but based on little to no “evidence.” Weathering the psychological inertia the West is seeking to stampede its political assault on Russia through with, will cause the West’s attempts to reverse its fortunes in Ukraine to fail. Failing in Ukraine will weaken the West’s position in Syria and Iraq, further undermine its “pivot” in Asia, and diminish its ability to visit upon humanity yet another horrific staged event it may finally realize will only further compromise its place among a new emerging, multipolar global order – not help it restore its antiquated “unipolar” empire.

Tony Cartalucci, Bangkok-based geopolitical researcher and writer, especially for the online magazine New Eastern Outlook”.