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vendredi, 22 août 2014

Comment la géopolitique du pétrole explique la crise en Irak

Comment la géopolitique du pétrole explique la crise en Irak

Les sunnites veulent se réapproprier des richesses qui leur échappent au bénéfice des chiites. Mais les djihadistes de l’EIIL comme les Kurdes et le pouvoir de Bagdad ont intérêt à maintenir les installations pétrolières en état de fonctionner. Au moins aussi longtemps que chaque camp espère l’emporter…

Par Gilles Bridier

Ex: http://fortune.fdesouche.com

En Irak, les conflits religieux rallumés par l’insurrection des djihadistes sunnites de l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) ont de forts relents de pétrole. Dans un pays qui puise les neuf dixièmes de sa richesse nationale dans ses réserves d’or noir, le nerf de la guerre –l’argent– passe forcément par le contrôle des puits et des pipelines.

L’Irak est redevenu une grande puissance pétrolière. Avec  des réserves évaluées à plus de 144 milliards de barils contre 265 milliards pour l’Arabie saoudite et 157 milliards pour l’Iran, il est, selon les dernières statistiques de l’Opep, l’un des pays les plus richement dotés du Moyen-Orient. Et la production, qui fut longtemps désorganisée à cause du conflit avec l’Iran, de la première guerre du Golfe au Koweit, des sanctions de l’Onu puis de l’invasion américaine, retrouve ses records d’antan.

Après avoir frôlé les 3 millions de barils/jour en moyenne l’an dernier, elle a même atteint 3,6 millions de barils/jour en février 2014, un niveau jamais atteint depuis la fin des années 70. De sorte que les exportations d’or noir, de l’ordre de 2,4 millions de barils/jour, plaçaient le pays en troisième position parmi les grands pays producteurs de pétrole derrière l’Arabie saoudite et la Russie. Mais c’était avant l’offensive djihadiste.

Et la trajectoire ascendante ne devait pas s’arrêter là, Bagdad prévoyant de pousser la production à 4 millions de barils/jour à la fin de cette année et à 5 millions un an plus tard (et même 8 millions d’ici à 2035 selon l’Agence internationale de l’énergie), le pays assurant à lui seul plus de la moitié de la progression de la production des pays de l’Opep.

 

Le sud, région stratégique aux mains des chiites

Dans un pays déstabilisé par des décennies de guerre et d’occupation, de telles richesses peuvent se transformer en un baril de poudre lorsque, pour des motifs ethniques ou religieux, une part de la population se les accapare. C’est le cas en Irak, où le pouvoir chiite a monté contre lui la population sunnite, surtout installée dans le centre du pays, et la population kurde du nord.

Car les chiites, dans le sud, occupent la région la plus stratégique pour l’industrie pétrolière. C’est là, autour de Bassorah, que sont localisées les plus grosses réserves d’or noir, et que la production est la plus importante avec 90% de l’extraction. C’est là également que se trouve le plus important terminal pétrolier du pays, par où passent 80% des exportations irakiennes. Et, conséquence logique, c’est là que le réseau de pipelines est le plus dense.

En installant à Bagdad un pouvoir chiite après le régime sunnite de l’ex-président déchu Saddam Hussein, les Etats-Unis ont en quelque sorte permis aux anciennes victimes de prendre leur revanche en profitant de la manne pétrolière.

Mais l’Etat irakien est aujourd’hui d’autant plus fragilisé que même le camp chiite est divisé, comme en témoigne la mise à l’écart du Premier ministre Nouri-al-Maliki qui, bien que contesté, briguait un troisième mandat. Ce qui ajoute aux incertitudes sur l’avenir du pays.

Au nord, la clé de l’indépendance kurde

Dans le nord, le Kurdistan est moins richement doté. Mais même si cette région autonome ne produit pour l’instant que 10% du total extrait du sous-sol irakien, les gisements autour de Kirkouk et, dans une moindre mesure, de Mossoul, intéressent les Kurdes, regroupés dans leur province autour de leur capitale Erbil. Cette richesse serait un atout pour un état indépendant tel que les Kurdes d’Irak en rêvent.

C’est pourquoi, face à l’offensive des djihadistes, les peshmergas se sont portés aux avant-postes des combats pour contenir la percée d’EIIL, et empêcher toute annexion de l’outil pétrolier. Ce qui leur conférerait une certaine légitimité pour revendiquer cet outil à leur tour.

D’ailleurs, le Kurdistan a déjà exporté directement du pétrole en s’affranchissant de la tutelle de Bagdad, en passant par le port turc de Ceyhan en Méditerranée. Il a profité par là de l’incapacité de l’Etat irakien à réagir, affaibli qu’il est à la fois par la percée des islamistes et les luttes intestines.

Des sunnites en mal de revanche

On comprend mieux ainsi, avec en toile de fond la carte pétrolière de l’Irak, les motifs de la poussée des djihadistes sunnites et la rapidité de leur progression. Tenus écartés de la manne pétrolière et de toute maîtrise d’outils stratégiques tels que les oléoducs et les terminaux, les populations sunnites du centre du pays n’avaient guère de raison de vouloir s’opposer à la progression de ces islamistes qui ont joué sur leur sentiment de frustration.

En entamant leur offensive sur le nord, où ils ont notamment conquis la ville de Mossoul, les islamistes de l’EIIL ont cherché dans un premier temps à prendre les Kurdes de vitesse avant qu’ils aient le temps de se réarmer, pour les empêcher de mettre la main sur des richesses pétrolières –ce qui constituerait le premier pas vers l’indépendance de leur région. Il s’agissait, pour l’EIIL, d’une première étape avant de déployer son offensive vers Bagdad et le sud du pays.

Les djihadistes ont notamment procédé à des actes de sabotage du pipeline historique qui, au nord, relie l’Irak à la Turquie. Mais les islamistes ont montré aussi qu’ils ne cherchaient pas à détruire systématiquement les installations pétrolières.

Quant aux Kurdes, ils ont ouvert une nouvelle voie à travers leur territoire avec l’autorisation obtenue de la Turquie pour exporter le pétrole, allant même jusqu’à affréter des pétroliers en Méditerranée. Ainsi, ils démontrent pouvoir riposter à la percée d’EIIL. Ils défient aussi les autorités chiites de Bagdad, qui considèrent que le pouvoir a seul la haute main pour organiser l’exportation de pétrole, mais en fait n’a plus les moyens de faire respecter cette règle.

Jusqu’à présent, pas d’impact sur le prix du baril

L’attention portée par toutes les parties sur la scène irakienne à tout ce qui touche l’industrie pétrolière et l’intérêt des uns et des autres à conserver des installations en état de fonctionner explique que, malgré les combats, le cours du baril ne cesse de baisser.

D’autres facteurs interviennent également pour que le marché reste bien approvisionné, selon le constat de l’AIE. Les capacités de l’Arabie saoudite pour compenser tout éventuel recul de production d’un acteur majeur, l’arrivée des pétroles de schiste d’Amérique du nord et des prévisions de baisse de la demande mondiale justifient l’actuelle sérénité du marché.

Les récentes décisions des Etats-Unis et de la France d’envoyer des armes aux combattants peshmergas pour les aider à combattre les djihadistes démontrent que les puissances occidentales ne veulent pas laisser s’installer un pouvoir islamiste radical en Irak, d’autant plus dangereux qu’il disposerait de la manne pétrolière pour se renforcer et porter le djihad au-delà des frontières. Par ailleurs, Téhéran a déjà laissé entendre que l’Iran chiite réagirait si le retour d’un pouvoir sunnite à Bagdad devait se préciser.

Dans ces conditions, rien ne dit que, s’ils se trouvaient acculés, les djihadistes en rébellion ne décideraient pas alors de s’attaquer aux installations pétrolières, aussi bien au niveau de la production que des exportations.

Mais les marchés ne semblent pas craindre à ce jour ce genre d’anticipation, une chute des approvisionnements irakiens ne mettant pas en péril la possibilité d’assurer l’équilibre offre-demande par d’autres moyens.

slate.fr

jeudi, 21 août 2014

France, royaume des imposteurs

Le royaume des imposteurs...

Nous reproduisons ci-dessous une tribune libre de Natacha Polony, cueillie sur le site du Figaro et consacré à l'imposture dans le monde politique français... Journaliste et agrégée de lettres, Natacha Polony est l'auteur de  Nos enfants gâchés. Petit traité sur la fracture générationnelle (Lattès, 2005), L’Homme est l’avenir de la femme (Lattès, 2008) et de Le pire est de plus en plus sûr (Mille et une nuits, 2011).

Imposture.jpg

France, royaume des imposteurs

par Natacha Polony

Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com

Cela commence par un président qui se fait élire sur la promesse d'imposer les plus riches à 75%. Disposition retoquée par le Conseil constitutionnel. Le même se fait écraser aux municipales et promet des baisses de charges salariales. À nouveau retoqué. Ce président prend aussi des airs compassés pour aligner trois mots effarants de banalité sur «le droit à la sécurité d'Israël» avant de se reprendre, quelques jours plus tard, et d'évoquer les morts palestiniens parce qu'un communicant l'a alerté sur l'effet désastreux de son assourdissant silence. Triste figure de composition qui est la même qu'à peu près tous les politiques, de droite comme de gauche, quand ils veulent montrer au citoyen français qu'ils sont impliqués, conscients, déterminés.

C'est cet air d'un ancien président interrogé par deux journalistes et qui évoque ce «sens du devoir» qui seul pourrait lui donner l'envie de mettre fin au feuilleton savamment orchestré de son retour pour annoncer qu'il répond à l'appel du peuple. C'est celui d'un ministre des affaires étrangères au visage de circonstance, voulant faire croire que la France a une quelconque position diplomatique qui serait autre que l'alignement pur et simple sur les volontés américaines.

C'est celui de ces chefs de la droite, grands ou petits, qui proclament à chaque élection leur «conviction européenne» depuis que Jacques Chirac, en 1992, a décrété qu'on ne pouvait avoir de destin présidentiel si l'on avait osé critiquer cette Europe.

C'est enfin celui de tous ces responsables qui parlent la main sur le cœur du déclassement des classes moyennes inférieures parce qu'ils ont - enfin - compris que leur abandon total les précipitait dans les bras du Front national.

Quel rapport entre ces personnages disparates? Cette petite gêne que l'on ressent devant ce qui ressemble fort à une simple posture. Le soupçon qu'il n'y a là aucune conviction, pas l'ombre d'une vision, mais un discours calculé suivant les impératifs supposés de la popularité ou de la réussite. La posture, c'est cette façon de ne se positionner que selon les critères du moment et ce que l'on suppose être l'attente de son public.

C'est ce dommage collatéral généralisé du règne de la communication. Car le phénomène ne frappe pas seulement les politiques. Dans chaque domaine de l'activité humaine, on peut relever ces exemples, non pas d'hypocrisie - ce serait encore un hommage du vice à la vertu - mais de composition d'un argumentaire ponctuel hors sol. Et cela nous raconte un peu de notre monde moderne.

La communication dont on nous rebat les oreilles comme d'un principe d'efficacité a changé de nature sous l'effet d'une extension de la logique marchande. Elle n'a plus rien à voir avec la vieille réclame qui se contentait de vanter les qualités d'un produit, de «faire savoir». Il s'agit désormais de concevoir le produit en fonction de ce qui va séduire. La communication modifie l'essence même des choses.

Dans le domaine des idées? Plus un discours qui ne vante l'action merveilleuse des femmes, tellement «indispensables». Posture. Et que dire de ces proclamations sur la tolérance dont le but est moins de changer les choses que de montrer à ses pairs que l'on se situe du bon côté? Posture. Dans le domaine de l'art? Il y a longtemps que nous sommes habitués à ce discours verbeux qui accompagne des œuvres sans âme pour les positionner sur l'échelle de la «rébellion». Posture encore. Dans le domaine du vin? Il n'y a plus de choix qu'entre des vins passés dix-huit mois en barrique neuve, parce que certains œnologues à la mode n'aiment que le goût du chêne, ou les vins oxydés de ceux qui ont fait du vin «bio» une idéologie.

Le dénominateur commun? Le lecteur, l'électeur ou le buveur sont devenus des clients, plus des citoyens auxquels on s'adresse, des gens à qui l'on offre une émotion ou une vision en partage. Ils sont des parts de marché potentielles. En politique, le tournant date du début des années 1980, quand des publicitaires ont pris en main les campagnes électorales. Un petit village de France sur une affiche et ce slogan: «La force tranquille». Première forfaiture politique. Car malgré l'espoir sincère que soulevait dans une partie du peuple l'arrivée de cette gauche au pouvoir, on entrait dans l'ère du mensonge. Sous prétexte d'aider les politiques à formuler leurs idées et d'offrir un écho à leurs actes, les marketeurs ont peu à peu modifié le discours politique lui-même pour le faire coller aux codes.

Comme dans le vin, c'est maquillage au bois neuf du techno pinard ou vinaigre imposé par les «purs» autoproclamés. C'est un gaullisme de circonstance par des héritiers perchés sur la croix de Lorraine pour mieux s'asseoir sur les engagements et les choix de l'homme du 18 Juin. C'est une invocation ad nauseam des mânes de Jaurès par ceux-là mêmes qui ont désindustrialisé le pays et abandonné la classe ouvrière pour convenir aux sirènes de la mondialisation.

Une société de posture ne peut rien produire de durable, rien qui dépasse le simple cadre de notre existence immédiate, puisqu'elle ne cultive que le court terme et la rentabilité. Quitte, pour cela, à tromper un peu le client. Ainsi de la posture sommes-nous passés à l'imposture.

Natacha Polony (Figarovox, 11 août 2014)

El nuevo imperio ruso. Historia y Civilización

Novedad editorial:

“El nuevo imperio ruso. Historia y Civilización”,

de Sergio Fernández Riquelme. 

Entrevista

 
fernandez-riquelme-sergio-el-nuevo-imperio-ruso.jpgUn ensayo imprescindible que aproxima al público hispanohablante a la realidad histórica y actual de Rusia

Redacción Raigambre – Siempre atentos a las novedades bibliográficas que merecen nuestra reseña, estamos de enhorabuena por el nuevo libro que ha visto la estampa: “El nuevo imperio ruso. Historia y Civilización”, cuyo autor es Sergio Fernández Riquelme.

Sergio Fernández Riquelme es Doctor en Historia y Política Social de la Universidad de Murcia, donde ejerce la docencia como profesor de Historia, Investigación y Política Social en el Departamento de Sociología y Política Social, siendo en la actualidad Vicedecano de la Facultad de Trabajo Social de la Universidad de Murcia. Es también Director del Instituto de Política Social, miembro del ESPANET (Red de Análisis de Política Social Europeo) y también de varias asociaciones españolas como es la REPS (Red Española de Política Social). En su polifacética actividad científica Sergio Fernández Riquelme dirige a su vez LA RAZON HISTORICA (2007) y DOCUMENTOS DE POLÍTICA SOCIAL (2013), además de estar al frente de otras muchas iniciativas culturales y mediáticas que lidera con una sorprendente capacidad.

“El nuevo imperio ruso. Historia y Civilización” ha visto la luz en su primera edición recientemente, formando parte de la Colección La Razón Histórica. Cuadernos de Pensamiento e Historia: es el tercer número de estos cuadernos que prometen formar una colección de ensayos de imprescindible consulta para comprender las diversas problemáticas del mundo contemporáneo, así como los fenómenos emergentes como es el caso de Rusia. El libro ha sido prologado por Manuel Fernández Espinosa, uno de los fundadores del Movimiento Raigambre y asiduo de nuestro blog. El prólogo, bajo el título “De Moscovia las murallas. Meditación española acerca de Rusia”, ofrece un escueto recorrido por la visión que de Rusia se ha tenido en España a lo largo de los siglos XVI, XVII y XVIII, estableciendo paralelismos culturales e ideológicos entre Rusia y España que confluyen en su compartida oposición a la modernidad.

“El nuevo imperio ruso. Historia y Civilización” de Sergio Fernández Riquelme constituye un ensayo que aproxima la compleja realidad actual rusa, después de hacer un profundo repaso de la historia de Rusia que ofrece las claves para interpretar el presente y el futuro que se está configurando en la Rusia de Vladimir Putin, quintaesenciando del modo más didáctico una prolija literatura difícilmente accesible al lector medio: familiarizado con el pensamiento, la literatura y la religiosidad rusas el autor de este ensayo ha manejado una vasta bibliografía en varios idiomas que domina con señorío; pero los recursos bibliográficos que ha empleado Sergio Fernández Riquelme para su meritoria investigación politológica no sólo se nutren de libros que se añejan en las bibliotecas, sino de un grande y variado aparato de noticias actuales que nos ponen en contacto directo con las problemáticas que llegan a occidente tergiversadas y adulteradas por los grupos mediáticos interesados en manipular la información, ofreciendo de Rusia una imagen falsa: este libro es un efectivo antídoto contra la desinformación. Estamos a la espera de publicar en RAIGAMBRE una entrevista que recientemente nos ha concedido el autor de esta obra.

Es un libro que por muchos conceptos merece adquirirse para disponer de una percepción más atinada de la compleja realidad -histórica y actual- de una de las naciones que por su extensión, por las potencialidades ínsitas en su territorio y por el mismo espíritu del pueblo que la habita se alza cada vez con más rotundidad, una nación que goza de una salud moral y política capaz de haber corregido el rumbo que le estaba marcando aquella nefasta Perestroika de Gorbachov (el mismo que desmontó la URSS para terminar anunciando pizzas por televisión): aquella “transición” errada duró poco y el tambaleo de la borrachera (democrática “a la occidental”) que encaminaba a Rusia por la cuesta abajo de su decadencia y final extinción han tenido una rectificación en la gran política que pone en práctica uno de los estadistas más talentosos del siglo XXI: Vladimir Putin.

Fuente: Raigambre

Entrevista al doctor Sergio Fernández Riquelme, ensayista

Entrevistamos a Sergio Fernández Riquelme, historiador, doctor y profesor de Política Social en la Universidad de Murcia, además de impulsor de varias iniciativas que están granjeando una cada vez mayor atención en el páramo intelectual español: LA RAZÓN HISTÓRICA, el INSTITUTO DE POLÍTICA SOCIAL, EL CONTEMPORÁNEO, la REVISTA DOCUMENTOS DE POLÍTICA SOCIAL… etcétera. Recientemente ha salido a la luz su flamante ensayo “El nuevo imperio ruso: Historia y Civilización” que es una muestra de su infatigable quehacer intelectual a favor de un discurso al margen del pensamiento único que impera en una sociedad delicuescente, desprovista de referencias y sumida en una monótona salmodia de lugares comunes. “El nuevo imperio ruso: Historia y Civilización”, prologado por Manuel Fernández Espinosa, es un ensayo que aporta las claves interpretativas para comprender la Rusia emergente de nuestros días.

Raigambre – Para todo el que no le conozca ¿quién es y en qué trabaja Sergio Fernández?

Sergio Fernández Riquelme – Historiador de vocación y de formación; esa sería la primera rúbrica. Doctor y profesor de Política social en la Universidad de Murcia como profesión (y director del IPS. Instituto de Política social); esa sería la segunda. Rúbricas bajo las que buscó, no sé si con éxito pero sí con honestidad, conocer el pasado (experiencias), comprender el presente (posibilidades) y atisbar el futuro (expectativas) de las ideas que hacen de nuestra sociedad de una manera y no de otra.

R. - Además de su labor profesional, Sergio Fernández lleva una larga trayectoria implicado en medios digitales (La Razón Histórica, El Contemporáneo digital, IPS…) háblenos un poco de ellos. ¿Qué es y cuando nace la Razón Histórica?

S.F.R. – En 2007 lanzamos la idea de la Revista como una pequeña plataforma académica para difundir en la red nuestro trabajo historiográfico, entre la Tradición hispana y la Modernidad contemporánea, ante las dificultades que los medios “oficiales” ponían para el mismo, y abriendo las puertas a investigadores jóvenes y alternativos que también tenían vedado el acceso a los mismos. Pero ante el notable éxito que adquirió (tanto en lectores, más de 150.000 actualmente, como de autores, con cerca de 160), nuestra pequeña empresa se ha convertido, Dios mediante, en una de las principales revistas de Historia y pensamiento del panorama hispanoamericano, presente en los principales bases de datos (como Latindex) como en los Índices de Impacto (Google Scholar Metrics).

R. - ¿Y El Contemporáneo?

S.F.R. – El contemporáneo es, quizás, una de las “voces que claman en el desierto” español, social y moralmente. Ante un mundo globalizado en permanente cambio, y un Occidente cada vez más individualista y materialista, lanzamos este pequeño diario en 2013, en el seno del IPS, como apuesta informativa e intelectual diferente en defensa de una sociedad profundamente crítica y moralmente rearmada, alternativa muy modesta a los grandes, y similares, portales informativos.

Una publicación siempre independiente que pretende analizar la realidad nacional e internacional desde la “información”, con secciones sobre Sociedad, Política, Economía, Educación y Civilización; y desde la “opinión”, con una sección específica de opinión (con las firmas de José María Arenzana, Gabriel Bernárdez, Blas Piñar Pinedo, Manuel Fernández Espinosa, David Guerrero, Ovidio Gómez López, Luis Gómez, Joaquín Arnau Revuelta, Antonio Moreno Ruíz, Antuin Riquelme, Esteban de Castilla, J. Raúl Marcos, Guillermo Rocafort, Juan Oliver, David Ortega Mena, Fernando José Vaquero Oroquieta).

Además, y de una perspectiva original, cuenta con dos secciones gráficas de especial relevancia: “El siglo futuro”, bitácora de reflexión a través de imágenes comentadas de relevancia en la actualidad, y “Muy gráfico”, sección de viñetas entre el humor y la crítica con autores como Antuin o Anfer. Asimismo presenta varias columnas de opinión como A FUCIA (“En confianza”) a cargo de Manuel Fernández Espinosa, SENCILLO Y DIRECTO de David Guerrero, EL CRISMÓN MOZÁRABE de Antonio Moreno Ruiz, o DE PE A PA de Luis Gómez.

R. – Usted está muy interesado en la Política Social. ¿Qué es el Instituto de Política Social?

S.F.R. – Es un Centro de estudios sin ánimo de lucro que nació para defender intelectual y difundir académicamente los valores sociales básicos, naturales, que permiten una comunidad moralmente adecuada y, por ello, una Política social capaz de alcanzar, en las grandes ideas y las pequeñas obras, un desarrollo verdaderamente humano y humanizador. Para ello genera diferentes iniciativas para hacer cumplir sus tres grandes fines: 1) Justicia social (lucha contra la pobreza y por la vida, 2) Bienestar social (Economía social y desarrollo humano), y 3) Orden social (Comunidad y Familia). Y entre dichas iniciativas se encuentran la citada Revista La Razón histórica, la Revista Documentos de Política social, la Revista Opinión social, el señalado Diario El Contemporáneo, y el Premio científico IPS (que reconoce anualmente la excelencia de autores e instituciones en la promoción de la Política social).

R. - Ahora sí, como diría Francisco Umbral, hablemos de su libro. ¿Por qué ese título?

S.F.R. – Porque es una realidad histórica desconocida, cuando no manipulada, en los medios y tribunas españolas y occidentales (y que de manera brillante demuestra en España Manuel Fernández Espinosa, prologuista del libro). En un mundo que parece cada día más multipolar, con una creciente decadencia de la otrora potencia dominante norteamericana, Rusia quiere su espacio, su lugar. Así está construyendo, no sin limitaciones, una nueva idea imperial de pretensiones euroasiáticas que haga recobrar a su nación el orgullo de ser diferente, poderosa e influyente. Y lo hace buscando recuperar su identidad milenaria, acorde con su Historia, su extensión territorial y sus recursos económicos: recuperando su tradicional espacio de influencia (de ahí la Unión económica euroasiática con Bielorrusia, Kazajistán, Armenia y Kirguizistán), mirando a ese continente asiático protagonista del siglo XXI (China, India), combinando la modernización de sus estructuras militares y económicas con la defensa de los valores conservadores cristianos. Y un proyecto que parece no atisbar un Occidente aún preso del colonialismo cultural useño y de sus prejuicios ideológicos sobre el Oriente.

R. - La actual coyuntura (Rusia, más Crimea, más UE y EE.UU) ¿ha tenido que ver algo en la decisión de escribir un libro sobre Rusia?.

S.F.R. – Era una idea que rondaba en mi cabeza y centraba mi interés desde hacía años: conocer y comprender el proceso histórico que estaba generando una nueva idea imperial en Rusia. Al principio era una idea siquiera erudita, pero los últimos acontecimientos han demostrado la proyección actual de la misma, tanto por su fuerte presencia en las primeras planas de los periódicos, como en las consecuencias políticas, económicas e ideológicas que conlleva y que sacuden a la Unión europea de la que formamos parte. Ello explica y justifica, a mi juicio, la necesidad de la publicación del libro, buscando una síntesis clara y concisa de este proceso a la luz de los hechos pasados (la experiencia de la vieja Rusia imperial), de un presente traumático (de la caída de la URSS a la transición hacia una supuesta democracia liberal occidentalizada) y de ese futuro aun incierto de expansión de la nueva Rusia encabezada por Vladimir Putin.

R. - Para mucha gente, el nombre de Rusia les sigue evocando lo que antaño era la Unión de Repúblicas Socialistas Soviéticas. ¿Qué queda en la actualidad de todo aquello y qué es lo que hay a día de hoy en Rusia?

S.F.R. – De la URSS queda, como se demuestra en buena parte de Ucrania o Moldavia, la nostalgia no hacía la ideología colectivista y atea derrumbada finalmente en el siglo XX, sino de la unidad entre pueblos eslavos, del orgullo de un proyecto común, de ser alternativa a Occidente, de defender principios de autoridad política y tradición moral. Y el símbolo de esta unidad aparece en la pequeña cinta de San Jorge que llevan todos los partidarios de la vuelta a la unidad eslava encabezada por Rusia.

R. - Hemos hablado de Ucrania y de Crimea, ¿Cree que se trata de algo serio en el panorama político internacional, o es más un nuevo reparto geográfico, en el que Rusia se quedará con Crimea y su salida al mar negro, y EEUU y la UE con la adhesión del resto de Ucrania?

S.F.R. – Ambas cosas. Por un lado, y a nivel geopolítico, se demuestra como reacción del mundo ruso, como de otras naciones (China, el mundo árabe, Europa del este, África), contra los últimos coletazos del imperialismo americano y sus discípulos europeos (o asiáticos) que quedó en evidencia tras su fracaso en Siria. Y por otro, a nivel geográfico, representa el choque entre el expansionismo de la UE (en busca del control de nuevos mercados) y los intereses de Rusia en su tradicional espacio de intervención (en busca de ampliar su frontera respecto a Occidente).

R. - ¿Dónde se puede adquirir el libro?

S.F.R. – Se puede adquirir en la página web de Cromática.

R.- Y ya para despedirnos, ¿en qué proyecto futuro está inmerso ahora Sergio Fernández?

S.F.R. – El próximo proyecto será un libro colectivo en la Colección La Razón histórica, con autores de primer nivel ajenos al pensamiento dominante, y dominado, sobre las ideas clave que pueden marcar la “regeneración” política, social y moral de la Nación española en un tiempo de crisis que parece no acabar.

Fuente: Raigambre

Libye: entre nuées démocratiques et réalités tribales

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Libye : entre nuées démocratiques et réalités tribales

Bernard Lugan

Ex: L'Afrique réelle cliquez ici

Au moment où le parlement libyen appelle à une intervention étrangère "pour protéger les civils", nous pouvons lire dans le quotidien Le Monde en date du 12 août 2014 un titre insolite: "La transition en Libye est un échec, il faut la repenser".

Que s'est-il donc passé pour que la "bible des bien-pensants", ce point oméga du conformisme intellectuel français, se laisse ainsi aller à une telle constatation après avoir soutenu avec une arrogante indécence l'intervention militaire contre le colonel Kadhafi, cause directe de la situation actuelle ?
 
Le but de la guerre calamiteuse décidée par Nicolas Sarkozy était officiellement l'établissement d'un Etat de droit à la place d'un régime dictatorial. Après le lynchage du colonel Kadhafi par les islamo-mafieux de Misrata, un processus démocratique fut imposé aux nouveaux maîtres du pays. Il se mit en place à travers plusieurs élections et par la rédaction d'une Constitution. Les observateurs, à commencer par les journalistes du Monde, louèrent alors ces "avancées démocratiques", preuve de la "maturité politique" des "démocrates" libyens. La "guerre du droit" ayant été gagnée, accompagné de BHL, Nicolas Sarkozy alla ensuite sur place goûter aux félicités triomphales du "libérateur"...
 
Le résultat de ces illusions, de cet aveuglement, de ce décalage entre l'idéologie et la réalité, de cet abîme existant entre les spasmes émotionnels et les intérêts nationaux français, est aujourd'hui tragiquement observable. Les dernières structures étatiques libyennes achèvent en effet de se dissoudre dans des affrontements aux formes multiples s'expliquant d'abord par des logiques tribales. Sur ces dernières viennent, ici ou là, se greffer avec opportunisme des groupuscules islamistes soutenus par le Qatar et la Turquie.
 
Un retour au réel s'impose donc afin de tenter de sortir la Libye de l'impasse. Or, ce réel tient en quatre  points :
 
1) La Libye n'a jamais existé comme Etat de facture occidentale.

2) Le  colonel Kadhafi avait réussi à établir une réelle stabilité en se plaçant au centre, à la jonction, des deux grandes confédérations tribales de Cyrénaïque et de Tripolitaine.

3) Son assassinat a fait que, ayant perdu leur "point d'engrenage", ces deux confédérations se sont tournées sur elles-mêmes dans une logique d'affrontements tribaux régionaux ayant pour but la conquête du pouvoir dans chacune des deux grandes régions du pays éclatées en cités-milices aux intérêts tribalo-centrés.
 
4) La clé de la stabilité libyenne passe par la reconstitution du système d'alliances tribales mis en place par le colonel Kadhafi. Or, les responsables politiques libyens ne sont pas en mesure de mener cette politique car ils sont tous sont ethno-géographiquement liés par leurs origines.
 
Le seul qui, dans l'état actuel de la complexe situation libyenne pourrait jouer ce rôle de rassembleur-catalyseur est Seif al-Islam, le fils du colonel Kadhafi. Actuellement détenu avec des égards par les miliciens berbères de Zenten qui constituent le fer de lance des forces anti-islamistes en Tripolitaine, il est soutenu par les Warfallah, la principale tribu de Tripolitaine, par les tribus de la région de Syrte, par sa propre tribu et il pourrait l'être également par les Barasa, la tribu royale de Cyrénaïque, sa mère étant Barasa. Autour de lui pourrait être refondée l'alchimie politico-tribale, le pacte social tribal de Libye.

Mais pour cela il importe que la CPI, perçue en Afrique comme un instrument du néocolonialisme "occidental",  lève le mandat d'arrêt de circonstance lancé contre lui.

Les djihadistes jouent avec les nerfs de leurs alliés mondialistes

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Les djihadistes jouent avec les nerfs de leurs alliés mondialistes

Auteur : Emilie Defresne
 

La duplicité des gouvernements Occidentaux et plus particulièrement de celui des USA ne fait aucun doute dans l’expansion du djihadisme. Sans remonter aux sources que sont la Bosnie, le Kosovo ou l’Afghanistan, il suffit d’écouter ce qu’en disait le député de Paris, proche de Nicolas Sarkozy, Claude Goasguen, sur BFMTV le 11 août dernier:

« l’année dernière M. Obalma soutenait les djihadistes contre M. Assad, puis les djihadistes sont passés en Irak et maintenant M. Obama combat les djihadistes, c’est d’une logique toute américaine dans laquelle nous sommes entraînés »

Cela est un secret de polichinelle sauf pour les sourds et les aveugles. Ce secret de polichinelle à peine levé, voilà que la grosse caisse des médias et la propagande américaine voudrait nous faire croire que les Kurdes sont les seuls combattants qui se battent contre l’Etat Islamique.

La vérité ne vient pas forcément de là où on l’attendrait. Un journaliste a pu effectuer un reportage sur l’Etat Islamique de l’intérieur. Selon les extraits en français que nous en propose RTS, « les combats faisaient rage hier autour de la ville de Racca entre l’Armée syrienne et les adeptes du califat de l’Etat Islamique. ».

« L’Etat islamique est à cheval sur deux pays: l’Irak et la Syrie et le tournage s’effectue évidemment sous la très haute surveillance des djihadistes. Un Etat Islamique qui a aboli la frontière sous son contrôle entre la Syrie et l’Irak. Je suis tunisien et c’est la première fois que j’entre en Irak sans passeport [témoigne un énergumène muni d'un sabre qu'il agite], voici nos passeports, ce sont nos armes. (…) Aux dernière nouvelles les combats faisaient rage hier autour de la ville de Raqqa entre l’Armée syrienne et les adeptes du califat de l’Etat Islamique. »

Fin juillet, en effet, les combats faisaient rage autour de la ville syrienne de Raqqa. Il s’agissait de:

 « la première confrontation de cette ampleur entre les djihadistes de l’Etat islamique (EI) et le régime syrien. Au moins 62 personnes, en majorité des combattants, ont péri dans les affrontements opposant depuis 24 heures l’armée syrienne aux djihadistes de l’Etat islamique (EI) dans le nord du pays, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) ». 

Depuis que les Kurdes soutenus par l’aviation américaine combattent les djihadistes en Irak, les combats en Syrie ont-ils cessés ? L’Armée syrienne d’Al Assad est-elle soutenue par l’aviation américaine dans sa lutte contre l’EI ? La France envoie-t-elle des armes à Al Assad pour protéger les chrétiens syriens? Non! Bien sûr que non! Les combats n’ont pas cessé en Syrie depuis que les Kurdes et les Américains sont entrés en guerre en Irak, les chrétiens de Syrie sont tout autant persécutés qu’en Irak et l’armée américaine continue comme avant à laisser libre cours à l’armée de l’Etat Islamique en Syrie:

« Parallèlement à leur offensive en Irak, les djihadistes de l’Etat Islamique (EI) maintiennent la pression sur la Syrie. Ils ont pris le contrôle ce mercredi de six villages dans la province septentrionale d’Alep à l’issue de combats qui ont fait près de 40 morts, rapporte l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). « 

En réalité, si on observe attentivement les événements, les Américains qui cornaquent depuis le début de la guerre en Syrie les djihadistes, pensaient que ceux-ci allaient poursuivre leur avancée vers Bagdad, tandis que sagement les 950.000 hommes de l’Armée Irakienne, toujours contrôlée par l’armée américaine chargée de la former (SIC!), gardent l’arme au pied.

Mais s’il est facile de mettre le feu, il est plus difficile de contrôler son expansion!

Car voilà que de façon inattendue la marche quasi-triomphale vers Bagdad des seulement 10.000 djihadistes qui ne trouvaient aucun obstacle sur leur route, a brusquement changé de cap. Cette petite armée s’est retournée contre les Kurdes dont les territoires servaient de refuge aux chrétiens pourchassés, ce qui leur était inadmissible. Ils ont donc suspendu leur avancée en direction de la capitale irakienne, le temps de régler leur compte aux Kurdes, qui, de plus, n’adhèrent pas à la même secte musulmane qu’eux! Les Kurdes, chers à feu Madame Mitterrand, étant les alliés traditionnels des mondialistes, Obama s’est retrouvé devant le délicat dilemme de choisir entre les Kurdes et les djihadistes de l’EI. Il a trouvé sage de partager la poire en deux, laissant libre court à leur haine en Syrie et soutenant, juste ce qu’il faut, les Kurdes en Irak.

Les Chrétiens, dans cette histoire, n’ont servi que de prétexte pour justifier l’attitude contradictoire des Américains en Syrie par rapport à l’Irak. Comme si en Syrie les Chrétiens ne subissaient pas et depuis bien plus longtemps les persécutions abominables des alliés de l’Occident!


- Source : Emilie Defresne
 
 

mercredi, 20 août 2014

Presseschau - August 2014

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Presseschau
August 2014
 
Wieder mal einige Links. Bei Interesse einfach anklicken...
 
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AUßENPOLITISCHES
 
NSA-Veteran Binney vor Ausschuss Da staunt selbst der NSA-Ausschuss
Ein US-Informant auf der Zeugenbank des NSA-Ausschusses - und es ist nicht Edward Snowden. Der frühere NSA-Technikchef Binney schildert die NSA als Behörde, die beim Sammeln von Daten jedes Maß verloren hat und massenhaft die Freiheitsrechte der Bürger verletzt.
 
Ermittlungen des Generalbundesanwalts: BND-Mitarbeiter soll für die USA spioniert haben
 
So manipuliert der Briten-Geheimdienst das Netz
 
Europaparlament
Grüne kritisieren Umgang mit EU-Kritikern
 
Russland
Jürgen Elsässer, Kremlpropagandist
Seit der Ukraine-Krise versucht Russland massiv, die deutsche Öffentlichkeit zu beeinflussen. Aktivist Elsässer hilft, die Interpretationsmuster des Kreml zu verbreiten. von Thomas Korn und Andreas Umland
 
USA: Rußland attackiert ukrainische Truppen
 
Knesset-Abgeordnete Ajalet Schaked
Erdogan vergleicht israelische Abgeordnete mit Hitler
 
Rivalisierende Milizen
Kämpfe in Lybien - US-Botschafter verlassen das Land
 
Iraq Kurdistan independence referendum planned
 
Irak
Entsetzen über Vertreibung der letzten Christen aus Mossul
 
(Kriegsschäden in Syrien)
Krak des Chevaliers: Fotovergleich zeigt schwere Schäden
 
(Salafistische Zerstörungswut…)
Terror im Irak: Islamistische Miliz wütet gegen Moscheen
Libyen
Radikalislamisten zerstören Moschee in Tripolis
Salafisten zerstören 80 Mausoleen in Tunesien
 
Terror im Irak
Islamisten befehlen Genitalverstümmelung von Frauen
 
(etwas anderes Rechtsempfinden)
Vergeltung für sexuelle Belästigung durch Bruder
Indien: Dorfrat ordnet Vergewaltigung von Elfjährigen an
 
Indien: Busse nur für Frauen zum Schutz vor Übergriffen
 
Schwarzer Rassismus
Simbabwe: Mugabe will die letzten weißen Farmer vertreiben
 
Französisch-Guayana
Neunmonatige Haftstrafe
Ex-Politikerin vergleicht Ministerin mit Affen
 
Demolition of giant Buddha statue at Tibetan monastery confirmed by China
 
INNENPOLITISCHES / GESELLSCHAFT / VERGANGENHEITSPOLITIK
 
Steuerstaat außer Kontrolle
von Henning Hoffgaard
 
Bundesregierung wirft obersten US-Geheimdienstler raus
"Danke, Frau Ribbentrop"
Nazi-Hass-Attacke auf Merkels Facebook-Seite
 
(Der Weg in den Abgrund für diese Partei?...)
CDU-Generalsekretär Tauber wirbt für Schwarz-Grün
 
Räume für Kleinstparteien
NPD und AfD beziehen Büros im Bundestag
 
Nazi-Pose auf Facebook: AfD setzt sich gegen Martin Schulz durch
 
Michael Hartmann als innenpolitischer Sprecher zurückgetreten
Der SPD-Bundestagsabgeordnete Michael Hartmann ist als innenpolitischer Sprecher zurückgetreten. Hintergrund sind Ermittlungen der Staatsanwaltschaft wegen eines Drogenverdachts. Es soll sich um Crystal Meth handeln.
 
(Kabarett)
Max Uthoff - "Qualitätspresse" im Drogenrausch?
 
Ex-Bundespräsident Wulff attackiert Medien
 
Linkspartei für Liebknecht-Gedenktafel am Reichstag
 
(Uneinsichtig an Brunnen angebrachte Geschichtsmythen zum 1. Weltkrieg)
 
(Nachtrag D-Day)
Herrschaft der Geschichtsmythen
 
Früherer Wiesbadener Oberbürgermeister Erich Mix: Magistrat beschließt Ehrengrab-Aberkennung
 
Am Pranger – selbst im Grab: Gastkommentar des früheren Wiesbadener Oberbürgermeisters Hans-Joachim Jentsch zum Ehrengrab von Ex-OB Erich Mix
 
Die zweite Geschichte
Kommunen tun sich mit NS-Aufarbeitung noch schwer
 
"Jogi, Jogi, über alles"
Kolumnist aus Österreich empört mit Nazi-Vergleich
Ein österreichischer Journalist hat in Kommentaren über die deutsche Nationalelf Anspielungen auf den Nationalsozialismus verwandt. Besonders ein Wortspiel mit dem Bundestrainer bringt ihm Ärger.
 
(Dazu ein Kommentar…)
Wie bewältigt hätten Sie’s denn gern?
 
(WM-Jubel auch in Namibia)
Jubel in Windhoeks Straßen nach Deutschlands WM-Sieg
 
LINKE / KAMPF GEGEN RECHTS / ANTIFASCHISMUS / RECHTE
 
Programme gegen Linksextremismus gestrichen
AfD attackiert Familienministerium
 
Der rechte Schwarze Peter
 
(ZDF Neo: "Der Rassist in uns")
Mit dem Zweiten sieht man mehr Rassismus
 
Grab vor „Schule ohne Rassismus“ ausgehoben
 
Trendsport: Golfen gegen Rechts
 
Rheinland-Pfalz startet „Naturschutz gegen Rechts“
(Hier die staatlich finanzierte "Antifa"-Broschüre:
 
(Linke gegen Fußballpatriotismus)
Mimimi im Dschungel
 
Linke Aktivisten in Potsdam
Der Kampf mit der Vergangenheit
In Berlin ist der Protest gegen Gentrifizierung zentral, in Potsdam spielt er keine Rolle. Dort engagieren sich Linke gegen den Wiederaufbau der Garnisonkirche.
 
Neonazi Bernd T. ist Vorsitzender
„Sturm 18" im Vereinsregister - Amtsgericht: Eintragung ist rechtens
 
Nach 20 Jahren auf der Flucht
Berliner Terrorist in Venezuela geschnappt
 
(Lothar König)
Prozeß gegen „Antifa-Pfarrer“ beginnt im November
 
Leipzig
Montagsdemo: Brandanschlag auf Organisator-Auto
 
Hamburg
Linksextremisten bekennen sich zu Anschlag auf Bahngleise
 
„Kein Platz für Nazis“
NPD-Klage gegen Hanau gescheitert
 
("Zwischentag" in Düsseldorf wurde gekündigt)
Düsseldorf
Hotel schmeißt „Neue Rechte“ raus
Der dritte „Zwischentag“, ein Netzwerktreffen für Rechtspopulisten, sollte im Meliá-Hotel stattfinden. Nun sagte das Hotel den Veranstaltern ab.
 
Kommentar: Augen auf, Hoteliers!
 
Fraktionen begrüßen Absage an „Rechte“
Dass das Hotel ein geplantes Treffen von Rechten abgesagt habe, sei richtig und mutig, meinen alle Fraktionen.
 
Duisburger Pro-NRW-Fraktionschef von Linksextremisten brutal attackiert
 
Duisburg: Brutaler Überfall auf PRO NRW-Fraktionsvorsitzenden
 
EINWANDERUNG / MULTIKULTURELLE GESELLSCHAFT
 
(Zur illegalen Einwanderung in die USA)
Die falsche Menschenfreundlichkeit
 
MEP Nick Griffin spricht im EU Parlament über den Paneuropa Kalergi Genozid in Europa
 
Rassismus gegen Blonde
 
(Was ist denn mit "Türken-Bärbel" John, einst führende Multikulti-Lobbyistin, plötzlich los?)
Ein Zwischenruf zu den Flüchtlingen
Nicht jeder Arme wird auch verfolgt
von Barbara John
 
Hanau
„Wir tragen Verantwortung“
Stadtparlament diskutiert über Flüchtlingspolitik
 
Berliner Asylschule
Surreale Szenen in Kreuzberg
 
Asylbewerber dürfen weiter in Kreuzberger Schule bleiben
 
Besetztes Schulgebäude in Berlin
Kreuzberger Mächte
 
Asylbewerber stürmen Bundesamt für Migration
 
(…wenn sie mal nicht durchkommen, wird stets über die "brutale Polizei" gejammert. Dennoch sind die Aufnahmen nicht uninteressant, zeigt es doch – entgegen der Absicht - das aggressive Potenzial des Mobs…)
brutaler Polizeiübergriff, 5. Juli 2014, Berlin Kreuzberg (Görlitzer Park) / Ohlauer Straße
 
(Stellungnahme der Polizei)
Nach Festnahme eines Tatverdächtigen im Görlitzer Park – Video im Internet veröffentlicht
 
Brutalos in Uniform?
 
Sudanesen gegen Georgier
Massenschlägerei unter Asylbewerbern beunruhigt Braunschweig
 
Flüchtlingslager in Gießen überfüllt
 
(Die bislang Refugee-freie Provinz soll nun auch beglückt werden…)
Hamburg fordert Entlastung bei Flüchtlingsproblem
 
Ist der Bayerische Wald zumutbar für Asylbewerber?
 
Sachsen: NPD besucht Asylantenheime
 
Asylbewerber ohne Haftpflicht
 
Die Risikopassagiere
Abschiebungen per Flugzeug sind ein heikles Thema
 
Migrationsaktivismus: “Wir haben gesehen, wie leer euer Land ist.”
 
Diekmann vs. Fest
Bild-Zeitung streitet über Islam
Die beiden Kommentare:
 
(SPD-Fraktionsvorsitzender Gerfelder sieht kein Problem: „Denn notleidende Menschen sind unserer Auffassung nie ein Problem, sondern eine Herausforderung.“)
Mainhausen
 
Sigmar Gabriel fordert mehr Moslems im öffentlichen Dienst
 
Sigmar Gabriel: Muslime sollen die deutsche Gesellschaft “erobern”
 
SPD-Politikerin Högl will Wahlrecht für Türken
 
Türkei-Botschafter
Bundesregierung soll Ramadan-Fest ausrichten
 
Wer Integration will, darf das Burka-Verbot nicht scheuen
Einige grundsätzliche Gedanken zur aktuellen Diskussion
 
Imam soll Schwimmbad-Besucher bändigen
 
Islamkritiker Abdel-Samad verläßt Deutschland
 
(richtig gelesen, es steht "anti" davor…)
Polizeistatistik
Nordrhein-Westfalen erfaßt „antimuslimische“ Straftaten
 
EuGH zu deutschem Sprachtest
Gericht kippt Deutschtest für nachziehende türkische Ehepartner
 
Innenminister der SPD wollen Sprachtests für Ausländer abschaffen
 
Studie
Ausländische Jugendliche nicht krimineller als Deutsche
 
Totgetretener Daniel († 25)
Zivilcourage-Preis für seinen Bruder
 
Abschiebung von Straftätern
Rauswerfen schwer gemacht
 
WM: „Kosmopolitischer Karneval“
 
Berlin
Protest gegen Israel
Palästinensische Demonstranten wollten Fanmeile stürmen
 
Gaza-Demo in Berlin
American Jewish Committee stellt Strafanzeige wegen Volksverhetzung
 
Polizei in Berlin reagiert auf Kritik "Jude, Jude, feiges Schwein" soll auf Demonstrationen verboten werden
 
In einer Moschee im Stadtteil Neukölln
Hassprediger betet für Vernichtung aller Juden - mitten in Berlin
 
Pro-Hamas-Demo in Berlin (17.7.2014)
 
Drohanruf bei Rabbi aus Frankfurt
 
Frucht der „Vielfalt“: Öffentlicher Judenhass in Frankfurt
 
(Dazu)
Offener Brief an Dr. Dieter Graumann
Vorsitzender des Zentralrats der Juden und Frankfurter Bürger
 
Friedman verteidigt Moslems gegen Extremismusvorwurf
 
Nach Brandsätzen auf Wuppertaler Synagoge: Synagoge wird jetzt rund um die Uhr bewacht
 
(bizarr)
Streit um „Reichskriegsflagge“
Nürnberg: Türkischer Rechtsextremist ins Koma geprügelt
 
Niederlande
Gericht hält Nikolaus-Begleiter für rassistisch
 
Niederlande schickt kriminelle Marokkaner zurück
 
Deutschland schiebt Ehrenmörder in die Türkei ab
Die 23-jährige Hatun Sürücü war 2005 in Berlin auf offener Straße getötet worden. Der Mörder, ihr Bruder Ayhan, ist nach mehrjähriger Haft nun in die Türkei abgeschoben worden.
 
Tschetschene
Bandenkrieg in Wien: Mann (33) unter Polizeischutz
 
New York
Linsen statt Ziegenfleisch
Über Essen geärgert: Mann ermordet Ehefrau
 
Seligenstadt
Toter in Froschhausen
17-Jähriger ersticht Freund der Schwester
 
Rodgau
Metalldiebe
Beutezug an der Gänsbrüh
 
KULTUR / UMWELT / ZEITGEIST / SONSTIGES
 
Bald kommt der Barock ans Berliner Stadtschloss
Bisher ist das neue Berliner Stadtschloss ein stetig wachsender Betonklotz. Nun wurden endlich die Aufträge für die historische Barockfassade vergeben – doch es fehlen noch 44 Millionen Euro.
 
Niemand hatte die Absicht, ein Schloss zu errichten
Jetzt entsteht es doch: Nach jahrzehntelangem Streit wird diese Woche der Grundstein für den Wiederaufbau des Berliner Schlosses gelegt. Erich Honecker war der Erste, der die Idee dazu hatte.
 
Eiskalte Architektur
 
Die Architektin Zaha Hadid in der Kritik
Bau-Ikonen für autoritäre Staaten
 
Dämm-Agentur „Dena“
Angriff der Umerzieher
„Dena“ heißt eine Staatsagentur, die uns zum Dämmen bekehren will. Die Industrie findet es prima. Und der Bürger zahlt die Rechnung.
 
Rechtsstreit
Einheitsdenkmal für Leipzig gescheitert
Zwei Monumente in Berlin und Leipzig sollten an die Vereinigung Deutschlands erinnern. Nach Jahren des Wartens beendet ein Rechtsstreit eines der Projekte.
 
Das Problem mit dem Leipziger Einheitsdenkmal
Ein postnationales Nationaldenkmal sollte es werden, ernst, aber auch spaßig. Das musste schiefgehen. Leipzig ist für seine Entscheidung, das Freiheits- und Einheitsdenkmal auf Eis zu legen, zu loben.
 
Schwules Paar kassiert für geplatzte Hochzeitsfeier
 
Botschafter für die Schwulenehe?
Bäcker will Ernie & Bert nicht backen
 
Das androgyne Model ist nun eine Frau
2011 wurde Andrej Pejic von "FHM" als erster Mann auf die Liste der erotischsten Frauen der Welt gewählt. Nun hat das Model eine Geschlechtsangleichung durchführen lassen. Aus Andrej wurde Andreja.
 
EKD-Broschüre zu geschlechtergerechter Sprache sorgt für Spott
 
(Auch ein Sargnagel der christlichen Kirche? Justin Welby, Erzbischof von Canterbury…)
Frauen dürfen in England Bischöfinnen werden
Anglikanischer Primas verlässt Männerclub
Justin Welby on Islamic extremism: 'We've become too hysterical'
 
Geld statt frühkindliche Bildung
Eine große Studie zeigt, was viele befürchtet hatten: Vor allem Eltern mit niedrigem Bildungsabschluss und nicht-deutscher Herkunft wollen lieber Betreuungsgeld beziehen, anstatt ihre Kinder in die Kita zu schicken. Dabei ist der Wunsch nach einem Betreuungsplatz bei Migranten besonders groß.
 
Diskussion um Betreuungsgeld
SPD wettert mit angestaubten Zahlen gegen "Herdprämie"
 
Kommentar
Pferdefuß Betreuungsgeld: Vor allem Migranten verzichten auf Kita-Plätze
 
(womit das wohl zusammenhängt?)
Abitur 2014 in Berlin
221 Schüler schaffen Traumnote 1,0
 
Wissenschaft ohne Deutsch(e)
 
("Schland"-Begriff wurde von TV-Moderator Stefan Raab in die Welt gesetzt und vermarktet)
(Deut-)Schland gegen Argentinien
 
"Deutschlands Beste"
Kerner wusste nichts von ZDF-Manipulation
 
Manipulationsskandal: ZDF-Unterhaltungschef tritt zurück
 
Zum Tod von Iring Fetscher
Marxismus mit Märchen
 
Zum Tod von Hans-Ulrich Wehler
Seinen Sonderweg immer weiter marschiert
 
Land der Weicheier
Interview mit Michael Klonovsky
 
Alexander Dugin – Der postmoderne Antimoderne (1)
 
Alexander Dugin – Der postmoderne Antimoderne (2)
 
Guido Giacomo Preparata
 
"Spiegel": ZDF dreht keinen Leni- Riefenstahl-Film
 
(Eugen Richter)
Sozialdemokratische Zukunftsbilder
 
Neues aus dem Uwe Berg Verlag: Rote und Blaue Reihe erweitert
 
Navigator der "Enola Gay": Letztes Besatzungsmitglied von Hiroshima-Bomber gestorben
Das letzte Besatzungsmitglied des Hiroshima-Bombers "Enola Gay" ist tot. Theodore "Dutch" van Kirk, Navigator der B-29 "Superfortress", starb im Alter von 93 Jahren. Den Abwurf der Atombombe hat er nie bereut.
 
4. und 14. Juli: Diane Kruger mag Nationalfeiertage
 
Kunterbuntes Schandmal
S-Bahn-Zug in Offenbach-Ost komplett besprayt
 
Wegen Imageschadens
Von Hagens erhält 210.000 Euro Schadensersatz
 
«Eintagsküken» getötet
Küken wie Abfall entsorgt
Der sichere Tod männlicher Küken oder kupierte Schwänze bei Ferkeln: In ihrem Jahresbericht knöpft sich Hessens Tierschutzbeauftragte vor allem die Missstände in der Landwirtschaft vor.
 
(Auch ein Einwanderer…)
Bissige Tiere in Erlangen
Schnappschildkröte im Karpfenteich gesichtet

Les relations russo-ukrainiennes vues par Alexandre Soljenitsyne

Les relations russo-ukrainiennes vues par Alexandre Soljenitsyne

Le site web de la radio La voix de la Russie propose en ce moment une série d’articles puisés dans l’œuvre d’Alexandre Soljenitsyne et abordant la question des relations entre les peuples frères russe et ukrainien. Ce week-end, c’est un extrait de l’essai intitulé Comment réaménager notre Russie, paru en 1990, qui a été publié :

solzhenitsyn.jpg« Je suis presqu’à moitié Ukrainien et j’ai grandi parmi les sonorités de la langue ukrainienne. Je suis resté la majeure partie de mes années passées au front dans la sobre Biélorussie et j’ai aimé d’un amour pénétrant sa triste indigence et son peuple docile. Pour les uns et les autres je ne suis pas un étranger, je m’adresse à eux comme si j’étais l’un des leurs.

Notre peuple s’est divisé en trois branches suite aux terribles malheurs de l’invasion mongole et de la colonisation polonaise. Parler de l’existence depuis le IXème siècle d’un peuple ukrainien à part, parlant une langue non russe spécifique, est une falsification récente. Ensemble nous sommes issus de la noble Kiev « d’où provient la terre russe » selon la Chronique de Nestor, d’où nous est venue la lumière du christianisme. Nous avons été gouvernés par les mêmes princes : Iaroslav le Sage a partagé entre ses fils Kiev, Novgorod et les étendues entre Tchernigov et Riazan, Mourom et Beloozero ; Vladimir Monomaque était simultanément prince de Kiev et prince de Rostov ; la même unité est constatée dans le service des métropolites. En Lituanie et en Pologne les Biélorusses et les Ukrainiens se prenaient pour les Russes et luttaient contre la polonisation et la catholicisation. Le retour de ces terres dans le giron de la Russie était alors interprété par eux tous comme une Réunification.

En effet, il est douloureux et honteux de se souvenir des décrets de l’époque d’Alexandre II (1863, 1876) interdisant la langue ukrainienne dans le journalisme, puis dans les belles-lettres, mais cela n’a pas duré longtemps, car c’était une ossification et un égarement de l’esprit dans la politique gouvernementale et ecclésiastique qui ont préparé la chute du régime d’Etat russe.

Cependant, la Rada socialiste pleine de vanité de 1917 a été composée sur un accord entre les politiques et n’a pas été élue par le peuple. Quand elle a quitté la fédération et annoncé le détachement de l’Ukraine de la Russie, elle n’a pas demandé l’opinion du peuple.

J’ai déjà répondu à des nationalistes ukrainiens en exil qui répètent sans arrêt à l’Amérique que « le communisme est un mythe et que ce sont les Russes et non pas les communistes qui veulent s’emparer du monde » (et voilà les « Russes » ayant déjà occupé la Chine et le Tibet, ce qui demeure depuis déjà 30 ans dans une loi du Sénat américain). Le communisme est le mythe que les Russes et les Ukrainiens ont appris à leurs dépens dans les geôles de la Tcheka depuis 1918. C’est le mythe qui a réquisitionné dans la région de la Volga même les grains de semence ayant voué 29 gouvernements russes à la sécheresse et à la famine de 1921-1922. Le même mythe qui a perfidement plongé l’Ukraine dans une famine aussi impitoyable en 1932-1933. Est-ce que nous ne sommes pas liés à cette violence sanguinaire, après avoir subi en commun la collectivisation communiste menée à coup de bâton et accompagné d’exécutions ?

En Autriche en 1848, les habitants de Galicie appelaient leur conseil national Golovna Rousska Rada (Rada russe principale). Plus tard, dans une Galicie annexée et sous la houlette autrichienne, on a cultivé une langue ukrainienne non populaire, truffée de mots allemands et polonais, ainsi que l’idée pour les Carpato-Ruthènes (habitants de l’Ukraine transcarpatique, les Ruthènes) de renoncer à la langue russe et l’idée du séparatisme ukrainien complet, qui se traduit chez les dirigeants actuels de l’émigration par une ignorance élémentaire (que saint-Vladimir était un Ukrainien) ou par une démence agressive : vive le communisme pourvu que les Moscovites crèvent !

Il va de soi que nous partageons les peines mortelles de l’Ukraine à l’époque soviétique. Mais d’où vient cette envie de trancher dans le vif et de séparer l’Ukraine (même les régions qui n’ont jamais été ukrainiennes : la Nouvelle Russie ou la Crimée, le Donbass et les territoires allant presque jusqu’à la mer Caspienne). S’il s’agit de « l’autodétermination de la nation », c’est la nation qui doit décider. Le problème ne peut pas être résolu sans un vote du peuple entier.

Détacher l’Ukraine aujourd’hui, c’est diviser des millions de familles et de personnes, tellement la population est mélangée ; il y a des régions entières à prépondérance russe ; combien de personnes ont du mal à choisir leur nationalité entre deux possibles ; combien de personnes ont des origines mixtes et combien recense-t-on de mariages mixtes, bien que personne ne les ait jamais considérés comme tels. Au sein de la population il n’y a même pas de velléité à l’intolérance entre les Ukrainiens et les Russes.

Frères ! Cette séparation violente est inutile, c’est une obnubilation de l’époque communiste. Nous avons enduré ensemble l’époque soviétique, nous nous sommes retrouvés ensemble dans cette fosse et nous en sortirons ensemble.

En deux siècles, combien de noms éminents avons-nous reçu à la croisée de nos deux cultures. Mikhaïl Dragomanov a dit à ce propos : « C’est inséparable, mais ce n’est pas mélangé ». La porte de la culture ukrainienne et biélorusse doit être largement ouverte avec bienveillance et joie non seulement sur le territoire de l’Ukraine et de la Biélorussie, mais aussi de la Russie. Il ne doit y avoir aucune russification forcée (mais aussi aucune ukrainisation forcée comme cela a eu lieu à la fin des années 1920), rien ne doit empêcher le développement des cultures parallèles et l’enseignement dans les écoles doit être dispensé en deux langues, selon le choix des parents.

Si le peuple ukrainien veut en effet se détacher, personne ne devra certes le retenir par la force. Mais ce pays étendu est très varié et seule la population locale peut décider du sort de son territoire, de sa région et chaque minorité nationale apparaissant dans ce territoire doit être accueillie par la non-violence à son égard.

Tout ce qui a été dit concerne également la Biélorussie, à la seule différence que là, le séparatisme n’a pas été attisé d’une manière irréfléchie.

Pour conclure : nous devons rendre hommage à la Biélorussie et à l’Ukraine qui ont vécu la catastrophe de Tchernobyl provoquée par les arrivistes et les imbéciles du système soviétique et en éliminer les séquelles dans la mesure de nos forces. »

Baudouin Lefranc

Irak : le pétrole, enjeu majeur du conflit

champ-petrolier-kirkouk.jpg

Irak : le pétrole, enjeu majeur du conflit, entre Kurdistan, Turquie et États-Unis...

Auteur : Elisabeth Studer
 

Selon le le site d'information « Jutarnji List », cité par l'agence de presse Reuters, un pétrolier transportant du pétrole brut du Kurdistan irakien est entré dans le port croate d'Omisalj. Ce pétrolier contenant 80 000 mètres cubes de pétrole devait être déchargé dimanche.

Il s’agit de la quatrième cargaison d’une telle envergure de brut en provenance du Kurdistan irakien, chargée dans un port de Turquie, à destination de la Croatie.

Un tel événement est loin de devoir être pris à la légère car il démontre qu’en dépit de ses désaccords avec le gouvernement central de Bagdad sur l’exportation du pétrole, le Kurdistan a pu trouver des débouchés pour sa production.

Selon David Rigoulet-Roze, spécialiste des questions énergétiques au Moyen-Orient, s’exprimant sur TV5Monde, du pétrole du Kurdistan est exporté depuis janvier, via des camions citernes vers la Turquie.
Autre alternative en dehors de la voie maritime : depuis mai 2014, un pipeline ayant pour destination le port turc de Ceyhan permet également de fournir la Turquie en hydrocarbures. Laquelle assume pleinement ses relations économiques avec cette région d’Irak. Elle affirme même haut et clair destiner ce pétrole au marché international.

Le gouvernement du Kurdistan a en effet décidé d’octroyer des concessions pétrolières à des entreprises étrangères (Exxon Mobil, Chevron, Total) sans l’aval de Bagdad, avec l‘ouverture d’un oléoduc partant de Tak Tak (raffinerie dans la région d’Erbil), d’une capacité actuelle de transit vers la Turquie de 100 000 barils jour, pouvant atteindre à terme 400 000 barils jour.

A noter que le Kurdistan irakien produit 125 000 barils/jour et souhaite porter sa production à 200 000 barils/jour dans les prochains mois, puis à 400 000 barils/jour à la fin 2014. La construction de nouveaux sites de pompages est envisagée afin de porter le volume extrait à 1 million de barils/jour.

L’Irak unitaire est le deuxième pays de l’OPEP en terme de réserves pétrolières, après l’Arabie saoudite. Néanmoins, son potentiel s’avère être sous-utilisé en raison de l’embargo mis en place contre Sadam Hussein.

Rappelons à toutes fins utiles que l’intervention militaire américaine qui a débuté le 8 août dernier a officiellement pour objectif de protéger les minorités religieuses du Kurdistan irakien, massacrées par les djihadistes de l’Etat islamique.

Il n’en demeure pas moins que certains analystes estiment que cette intervention américaine s’avère être quelque peu tardive, soulignant également que cette partie de l’Irak s’avère être particulièrement riche en pétrole, puisque qu’elle constitue le deuxième pôle exportateur d’Irak.

Après être rentrés à Qaraqosh, et avoir massacré les populations chrétiennes, les miliciens de l’État islamique d’Irak ont accru leur pression sur les champs de pétrole du Kurdistan. Toutefois, ils pourraient se heurter, au sud du gisement de Kirkouk, aux populations yézidies. Lesquelles, de culture et de langue iranienne, viennent de recevoir l’aide logistique et militaire des États-Unis et de la Grande-Bretagne.

Cette région, située autour de la ville d’Erbil, disputée entre les Kurdes et l’ l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL), suscite un intérêt particulier.  Si l’on superpose la carte des gisements pétroliers du nord de l’Irak et celle des minorités, on s’aperçoit que le foyer yézidi, situé au sud de Kirkouk, pourrait constituer un territoire tampon susceptible de protéger les gisements pétroliers du nord contre les appétits de l’EIIL.


- Source : Elisabeth Studer

mardi, 19 août 2014

Zum Tode von Peter Scholl-Latour

Der Wahrheitssucher: Zum Tode von Peter Scholl-Latour

Udo Ulfkotte

Ex: http://info.kopp-verlag.de

Fast ein Vierteljahrhundert habe ich Peter Scholl-Latour gekannt. Wenn mich einer in meinem Journalistenleben tief geprägt hat, dann war er es. Ich verdanke ihm unendlich viel. Vor allem den Mut, gegen den Mainstream und die gleichgeschaltete Propaganda anzuschwimmen.

Ich werde unsere erste Begegnung nie vergessen: Vor 24 Jahren hatte Saddam Hussein Kuwait überfallen. Ich saß in den Monaten danach in der jordanischen Hauptstadt Amman im Interconti-Hotel und berichtete von dort für die Frankfurter Allgemeine Zeitung. Als »Informationen« hatte ich nur Geschichten, die mir Flüchtlinge berichtet hatten. Weil ich kein Visum für den Irak bekam, musste ich immer wieder mal an der jordanisch-irakischen Grenze auf Flüchtlinge warten.

Man konnte das glauben, was die Flüchtlinge berichteten. Oder auch nicht. Einer meiner täglichen Wege führte mich damals in der jordanischen Hauptstadt zum ARD-Korrespondenten Marcel Pott, der dort ein Hörfunkstudio hatte und fast jede Minute ausgebucht war. Wir beide tauschten die wenigen »Informationen«, welche wir aus dem Irak bekamen, aus. Gelegentlich gingen Marcel Pott und ich abends zum Italiener in Amman. Und eines Abends kam überraschend Peter Scholl-Latour herein und setzte sich zu uns an den Tisch.

Der Mann war schon damals eine lebende Legende. Er war Mitte 60 und eigentlich im Rentenalter. Normalerweise führt man in der Situation, in welcher wir waren, ein Gespräch. Aber diese lebende Legende, der ich da zum ersten Mal begegnete, erklärte uns ununterbrochen die Welt. Wir haben keine Fragen gestellt. Wir haben nur zugehört. Und die Zeit verging wie im Flug. Scholl-Latour, der 1924 als Sohn eines deutschstämmigen Arztes und einer Elsässer Mutter geboren wurde, sich 1944 freiwillig zur französischen Armee meldete, 1945 in Gestapo-Haft kam und 1946 mit französischen Fallschirmjägern in Indochina war, hatte ein Gedächtnis, wie ich es nie wieder bei einem Menschen erlebt habe. Er hatte – wie ich auch – Politik und Islamkunde studiert – und sprach im Gegensatz zu fast allen anderen deutschen Korrespondenten, die später im Nahen Osten eingesetzt waren, die Landessprache, kannte die Sitten und vor allem die Geschichte der Länder.

Von dem Abend in Amman, unserer ersten Begegnung, ist mir ein Satz bis heute in Erinnerung geblieben: »Das erste, was im Krieg auf der Strecke bleibt, ist die Wahrheit.« Ich weiß, dass dieser Satz im Original nicht von Scholl-Latour ist. Aber der Mann, der wahrscheinlich mehr Kriege als jeder andere Journalist mit eigenen Augen erlebt hat, hat ihn mir mit auf den Weg gegeben.

Scholl-Latour, der in seinem Leben Afrika-Korrespondent der ARD war und ARD-Studioleiter in Paris, wurde im Februar 1979 weltberühmt. Damals begleitete er den iranischen Revolutionsführer Ajatollah Chomeini aus dem französischen Exil im Flugzeug zurück nach Teheran. In den Jahren danach wurde er einem immer breiteren Publikum durch Sachbücher bekannt, in denen er den Deutschen mit faszinierendem Fach- und Hintergrundwissen die Welt erklärte.

In den Jahren nach unserem ersten Treffen in Jordanien sind wir uns – vor allem in Kriegsgebieten – immer wieder begegnet. In Afrika und auch im Nahen Osten. Dabei haben wir im Laufe der Jahre, ich sah ihn mehr und mehr als väterlichen Freund, immer mehr Gemeinsamkeiten bei der Sicht der Weltpolitik gesehen. Scholl-Latour war ein Freund Europas, aber wie ich ein extremer Gegner der EU-Osterweiterung. Oft haben wir am Rande von Fernseh-Talkshows, zu denen wir als Diskussionspartner geladen waren, auch über den »Klimawandel« Witze gemacht, den wir beide für eine interessante Erfindung von Politikern hielten, um dem dummen Volk noch mehr Geld aus der Tasche zu ziehen.

Wir beide haben uns bei Gesprächen auch gemeinsam über jene irren Politiker und Medien aufgeregt, welche unbedingt den Irakkrieg wollten und den Einmarsch in Afghanistan. Dass westliche Truppen dort scheitern mussten, war uns vorher klar. Wir beide sahen zudem al-Qaida und islamistischen Terror als Schöpfungen der CIA, der ihre Zöglinge aus dem Ruder liefen. Und wir beide sahen den Aufstieg des Islam als eine wachsende Gefahr auch für Europa.

Je öfter wir uns trafen, desto mehr Gemeinsamkeiten entdeckten wir. Peter Scholl-Latour hat mehrere meiner Buchmanuskripte vor deren Veröffentlichung gelesen und mir Ratschläge gegeben, einmal schrieb er ein Vorwort für mein Buch Propheten des Terrors.

Wir hatten eine Gemeinsamkeit, die uns verband: Wir schwammen gegen den Mainstream. Bis vor etwa einem Jahrzehnt verachteten viele deutsche Medien Scholl-Latour, weil er nicht wie die anderen deutschen Journalisten reflexartig die sabbernden Propagandathesen und Waschmittelparolen der Leitmedien von sich gab, sondern es wagte, eine eigene Meinung zu haben.

Inzwischen laufen den Leitmedien die Leser weg. Und der früher skeptisch beobachtete Peter Scholl-Latour ist längst Kult geworden. Und er durfte zuletzt in unseren Medien sagen, was kein anderer sagen durfte, etwa im Berliner Tagesspiegel:

eines will ich noch sagen. Wir regen uns zu Recht über die NSA auf. Aber man musste schon sehr naiv sein, um nicht zu wissen, dass diese Überwachung stattfindet. Das größere Problem sind Fabriken der Desinformation, ob sie sich nun in North Carolina, London oder Israel befinden. Die zielen auf deutsche und europäische Medien. Und das klappt. Von der taz bis zur Welt – ein Unisono, was die Ukraine betrifft. Oder Syrien: Als man die Aufständischen als die Guten und die anderen als die Bösen dargestellt hat. Dabei waren weder die einen noch die anderen gut oder böse. Wir leben mit so vielen Lügen. Wenn es heißt, Indien sei die größte Demokratie der Welt. Ja, Scheiße! Das Kastensystem ist schlimmer, als das Apartheidsystem in Südafrika je gewesen ist. Indien ist das grauenhafteste Land der Welt.

Im September 2010 war ich zusammen mit Scholl-Latour bei Maischberger, einer Talkshow mit klaren Worten gegenüber integrationsunwilligen Muslimen, nach der ich Morddrohungen erhielt. Scholl-Latour regte damals nach der Sendung im Gespräch bei mir an, ein Buch über meine Erfahrungen mit Leitmedien zu schreiben. Der Mann, der unsere Mainstreammedien für Ableger der »Fabriken der Desinformation« hielt, wollte, dass die Lügen unserer Medien endlich ein Ende haben.

Er wollte aufgeschrieben wissen, wie korrupt viele Journalisten sind, wie transatlantische Organisationen ihnen die Gehirne waschen, wie Geheimdienste unsere Nachrichten manipulieren und wie die Bürger da draußen für dumm verkauft werden. Ich habe damals – 2010 – mit dem Sachbuch, dessen Inhalt wir besprochen hatten, begonnen. Kurz bevor ich es fertig hatte, bekam ich mehrere Herzinfarkte. Und das Projekt ruhte fast zwei Jahre. In den letzten Monaten habe ich alles aktualisiert und überarbeitet. Peter Scholl-Latour, so hatten wir es besprochen, sollte das Manuskript gegenlesen und vielleicht ein Vorwort für das Buch schreiben.

Das Manuskript ist nun fertig. Und er wird es nicht mehr lesen können. Wir werden es in dieser Woche in den Satz geben und im September 2014 ohne sein Vorwort drucken lassen. Aber ich werde es ihm und seinem Lebenswerk widmen. In tiefer Dankbarkeit!

 

L'Irak, les Américains, la France, et le double langage

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L'Irak, les Américains, la France, et le double langage

Par  

Ex: http://medias-presse.info  

Que remarque-t-on ? Que ce soit au Kosovo, en Afghanistan (où ils ont promu Al Qaïda avant de le pourchasser), ou en Syrie, partout les Américains instrumentalisent l’Islam au gré de leurs besoins. Alors que sous la présidence de Jacques Chirac la France savait encore manifester une certaine indépendance vis-à-vis des Américains, depuis la présidence de Nicolas Sarkozy, elle s’est complètement assujettie.

Les USA séparés par les océans des zones de conflit qu’ils suscitent savent qu’en agitant l’Islam ils atteignent l’Europe, la Russie et même la Chine en prise avec les ouïghours. De quoi réduire à néants, espèrent-ils, les velléités d’indépendance financière des pays qui en ont assez de cracher au bassinet pour soutenir le dollar et l’économie américains. La pression permanente au Moyen-Orient musèle et asservie l’Europe;  envahie d’immigrés du monde musulman, celle-ci est tenue éloignée d’une alliance avec la Russie, dont le berceau naturel est l’Europe… La politique du chaos est la bouée de sauvetage dont se servent sans modération les USA pour sauver leur économie qui aurait dû sombrer depuis longtemps.

 

Un langage musclé..

Sur ce sujet le député UMP et soutien inconditionnel de Nicolas Sarkozy, Claude Goasguen, vient de donner une Interview à BFMTV qui est intéressante à double titre, d’une part pour certaines vérités, d’autre part, au titre du double langage qui est la rhétorique habituelle de nos élites politiques: un langage pour la politique extérieure et un langage différent pour la politique intérieure.

Extraits:

« La France a attendu comme d’habitude que M. Obama se réveille (…) On aurait du déposer une résolution depuis longtemps à l’ONU, car la France a des responsabilités particulières avec les chrétiens d’Orient.  (…) Plus personne ne connaît l’Histoire, mais historiquement, c’est la France qui est protectrice des chrétiens d’Orient. Alors on a attendu que M. Obama change d’avis, parce que l’année dernière M. Obalma soutenaity les djihadistes contre M. Assad, puis les djihadistes sont passés en Irak et maintenat M. Obama combat les djihadistes, c’est d’une logique toute américaine dans laquelle nous sommes entraînés »(…) « Nous n’avons pas su impulser, comme Nicolas Sarkozy l’avait fait il y a quelques années en Géorgie, une réaction différente et musclée de la part de l’Europe. » (…)

Question: Faut-il soutenir physiquement en Irak ?

« Physiquement ça serait difficile parce que le gouvernement a réduit les crédits militaires, nous sommes embourbés en Centrafrique et en difficulté au Mali, je ne vois pas très bien où on pourrait trouver des crédits, mais il faut soutenir sur le plan humanitaire. Bon, Fabius a fait le travail avec les Anglais, mais parce que Obama a donné le feu vert, quand même! » (…) « Ca fait deux ans que ça dure les massacres des chrétiens d’Orient » [en fait depuis 2003! NDLR] (…) Les armes, il ne faut pas les disséminer,  « oui, mais il ne fallait pas les donner aux djihadistes non plus », assène-t-il, « quand le Qatar achète des armes à la France pour les distribuer aux djihadistes, ou l’Arabie Saoudite qui fait exactement la même chose »…

… Oui, mais un double langage

Après avoir pris comme modèle à imiter Nicolas Sarkozy quant à sa politique en Géorgie, -comme s’il s’était imposé face aux Américains, alors qu’en réalité il les avait devancé – , Claude goasguen termine sa charge contre la soumission de la France au régime américain et sa plaidoirie en faveur des chrétiens d’Orient, par un retour sur la politique intérieure: « Je voudrais que M. Hollande, dit-il, considère que ce qui se passe en Irak a des conséquences terribles en France car nous voyons monter l’intolérance, l’intolérance contre les Juifs, l’intolérance contre les musulmans, l’intolérance des chrétiens qui désormais vont accuser les musulmans de massacrer les chrétiens »

N’est-ce pas justement les massacres des chrétiens par les Musulmans que Claude Goasguen a exposé tout-au long de son entretien? Pourquoi cette vérité deviendrait-elle de l’intolérance si elle est constatée par les chrétiens de France ? Chassez le naturel il revient au galop. On reconnaît là le double langage propre aux élites politiques françaises, et en particulier celui du proche de Nicolas Sarkozy qui, comme ministre du culte, avait imposé à la France la représentation du culte musulman pour le mettre sur un pied d’égalité avec celui – la Foi catholique – qui a suscité la France à travers le baptême de Clovis par Saint-Rémi et l’a confirmée mille ans plus tard par l’épopée miraculeuse de Jeanne d’Arc.

Emilie Defresne

mardi, 05 août 2014

Deutschland, Deutschland!

Boo to the C.I.A.! It got caught spying on Germany and its top man in Berlin has been sent home. What I’d like to know is, what’s so important about Berlin’s open-book policies that we had to play dirty with them? Maybe our ex-top man in the German capital should now concentrate on weeding out Israeli spies in Washington. It would make more sense, as Israel does spy on its benefactor, protector, and major ally, whereas Germany does not. Actually, spying on Germany does smack of arrogance and disrespect. Germany no longer has a Gestapo nor a Stasi, is deeply antimilitaristic, and—yes—a growing anti-Americanism is taking place but for all the right reasons: America’s post-9/11 sojourn into the Mideast and the disasters that followed the Cheney-Rumsfeld efforts to play Alexander the Great.

Germans today are not the ones Hollywood so easily portrays as goose-stepping, Nazi-loving, Jew-hating villains. Actually, and this will not make me very popular, they never were. My aunt by marriage Princess Lily Schoenburg lost her six sons on the Russian front, where they were dispatched as cannon fodder for being aristocrats. Hitler and the Nazis were loathed by the upper and educated classes; tolerated, once war was declared, by the middle class, as it had no other choice—and only a small, twisted number of Germans remained ardent Nazis after it became clear that Hitler was leading the nation to disaster. Hitler and the Nazis brought law and order to a seething Germany in 1933 and also put most Germans to work. Nazism held sway for 12 years and it has been dead and deeply buried since 1945. The rest is all bullshit made up by Hollywood and sensation-seeking newspapers, as ridiculous as the Hitler sightings in South America.

“Germans today are not the ones Hollywood so easily portrays as goose-stepping, Nazi-loving, Jew-hating villains. Actually, and this will not make me very popular, they never were.”

 

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What the C.I.A. needs to do is stop wasting its time, energy, and money spying on Germans. A deeply ingrained antimilitarism after having lost two world wars, the first of which Germany did not initiate, is as German as hasenpfeffer, and Germans are not willing participants in America’s spy games. They are law abiders, not willing to play dirty games now that the Cold War is truly over, and they definitely do not want to be Washington’s patsies in the new war against radical Islam. In fact, Uncle Sam could learn a trick or two from Uncle Heinrich in keeping above the fray. But with AIPAC busy stirring up trouble, I’m just whistling Dixie.

Last month Germany exhibited the skill and efficiency of its soccer team when it humbled Brazil and outplayed Argentina to win the World Cup. France fielded a team of mostly African Frenchmen, but to no avail. The Germans mowed them down in a manner reminiscent of 1871, when Bismarck had his troops march down the Champs-Élysées to show the frogs who was the boss. America has to learn to love the Germans, not spy on them, and even Hollywood needs to change its tune. There is no better and more pleasant place to live than in Germany, as long as one keeps away from busy ports like Hamburg and Muslim-infested cities like Frankfurt. Five years ago I was in Regensburg, in Bavaria, walking along the Danube with Prince Heinrich von Fürstenberg, in whose lands the great river actually begins to flow. The scene was straight out of those black-and-white films of prewar vintage. Blonde girls lined the banks sunning themselves, while tanned young men showed off their physiques to them. Older burghers picnicked with their wives and drank beer. Wonderful oompah bands played old tunes. “Did you set all this up?” I asked Heinrich. I toured the castles and swam in the lakes and dined in Berlin, a modern, wonderful, art-filled city, with its nearby Potsdam Palace, the Prussian jewel that now houses Brandenburg’s government. The people were friendly and handsome, except for the Turkish and Arab quarters where the Muslims with the highest birth rate by far continue to remain apart from the German way of life.

Writing this made me think of the Sullivan Brothers, all five brave boys who went down with their ship in World War II. Hollywood made a movie of their life and Washington named two destroyers after them. As well it should have. No film has been made about the six Schoenburg brothers who died in Russia, nor of the three von Blücher brothers that died in the airborne attack in Crete, May 1941. Their ancestor, Marshal Blücher, was the real winner on June 18, 1815, when his seven in the evening charge won the day for the allies against Napoleon. (Typically, Wellington claimed to be the victor.) Prince Heinrich Wittgenstein, a top German ace, was still defending the fatherland against impossible odds when he was shot down six months before the war ended. Inside his flight suit, legend says, he was wearing a dinner jacket. Maybe Spielberg should lay off the fictional Private Ryan and concentrate on the real princes like those above. Let’s celebrate princes for a change, and learn to love Germany.

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dimanche, 03 août 2014

The World Is Doomed By Western Insouciance

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The World Is Doomed By Western Insouciance

Don’t expect to live much longer

European governments and the Western media have put the world at risk by enabling Washington’s propaganda and aggression against Russia.

Washington has succeeded in using transparent lies to demonize Russia as a dangerous aggressive country led by a new Hitler or a new Stalin, just as Washington succeeded in demonizing Saddam Hussein in Iraq, the Taliban in Afghanistan, Qaddafi in Libya, Assad in Syria, Chavez in Venezuela, and, of course, Iran.

The real demons–Clinton, Bush, Obama–are “the exceptional and indispensable people” above the reach of demonization. Their horrific real crimes go unnoticed, while fictitious crimes are attributed to the unexceptional and dispensable people and countries.

The reason that Washington demonizes a leader and a country is to permit the creation of circumstances that Washington can use to act with force against a leader and a country.

Washington’s incessant lies alleging “Russian aggression” have created Russian aggression out of thin air. John Kerry and the State Department’s Marie Harf issue new lies daily, but never any supporting evidence. With the stage set, the US Senate, the NATO commander and the Chairman of the US Joint Chiefs of Staff are busy at work energizing the wheels of war.

Senate bill 2277 provides for beefing up forces on Russia’s borders and for elevating Ukraine’s status to “ally of the US” so that US troops can assist the war against “terrorists” in Ukraine.http://un.ua/eng/article/522930.html See also: http://www.globalresearch.ca/collapse-of-ukraine-government-prime-minister-yatsenyuk-resigns-amidst-pressures-exerted-by-the-imf/5393168

NATO commander Breedlove is preparing his plans for stockpiling war material on Russia’s borders so that US/NATO troops can more quickly strike Russia. http://rt.com/news/175292-nato-poland-supply-base/

Chairman of the US Joint Chiefs of Staff, General Martin Dempsey, is at work preparing American opinion for the upcoming war.

On July 24 Dempsey told the Aspen Security Forum, a high level group where US opinion is formed, that Putin’s aggression in Ukraine is comparable to Stalin’s invasion of Poland in 1939 and that the Russian threat was not limited to Ukraine or Eastern Europe but was global.http://www.commondreams.org/news/2014/07/25/gen-dempsey-were-pulling-out-our-cold-war-military-plans-over-ukraine

The intellects in the Aspen Forum did not break out laughing when Dempsey told them that Russia’s (alleged but unproven) involvement in Ukraine was the first time since 1939 that a country made a conscious decision to use its military force inside another sovereign nation to achieve its objectives. No one asked Dempsey what Washington has been doing during the last three presidential regimes: Clinton in Serbia, Bush and Obama in Afghanistan, Iraq, Somalia, Pakistan, and Yemen, Obama in Libya and Syria.

Here are Dempsey’s words: “You’ve got a Russian government that has made a conscious decision to use its military force inside another sovereign nation to achieve its objectives. It’s the first time since 1939 or so that that’s been the case. They clearly are on a path to assert themselves differently not just in Eastern Europe, but Europe in the main, and towards the United States.”

Washington’s view that the world is its oyster is so ingrained that neither Dempsey nor his upper echelon audience at the Aspen Forum noticed the absurdity of his statement. Washington and the brainwashed US population take if for granted that the “exceptional, indispensable nation” is not limited in its actions by the sovereignty of other countries.

Washington takes for granted that US law prevails in other countries over the countries’ own laws–just ask France or Switzerland, that Washington can tell foreign financial institutions and corporations with whom they can do business and with whom they cannot–just ask every country and company prevented from doing business with Iran, that Washington can invade any country whose leader Washington can demonize and overthrow–just ask Iraq, Honduras, Libya, Serbia, and so forth, and that Washington can conduct military operations against peoples in foreign countries, such as Pakistan and Yemen, with which Washington is not at war.

All of this is possible, because Washington has claimed the title from Israel of being “God’s Chosen People.” Of course, Israel’s loss of the title has not stopped Israel from acting the same way.

Washington now has in motion the wheels of war. Once the wheels of war begin to turn, momentum carries them forward. The foolish, indeed utterly stupid, governments and media in Europe seem unaware of Washington’s orchestration of their future or lack thereof, or they are indifferent to it. They are dooming themselves and all of humanity by their insouciance. Heaven help if the British PM or French president or German chancellor were not invited to the White House or the Polish nonentity did not get his Washington stipend.

Readers who cannot tolerate problems without solutions always request solutions. OK, here is the solution:

The only possibility of avoiding war is that Putin take his case to the UN. If Washington can send Colin Powell to the UN unarmed with any truth to make Washington’s case for war against Iraq, Putin should be able to take his case to the UN against Washington’s war against Russia.

The case that the emperor has no clothes is an easy one to make.

Unlike Washington, Putin is willing to share the evidence that Russia has about who is doing what in Ukraine. It is a simple matter to establish that Washington organized a coup that overthrew an elected government, supports violence against those who object to the coup, and has turned a deaf ear to Russia’s repeated pleas for Kiev and the separatists to negotiate their differences.

Putin should make it clear to the world that Washington continues with provocative military steps against Russia, with force buildups on Russia’s borders and calls for more buildups, with S.2277 which reads like a US preparation for war, with provocative actions and accusations by top US generals and government officials against Russia, and with efforts to isolate Russia and to inflict economic and political injury on Russia.

Putin should make it clear to the world that there is a limit to the provocations that Russia can accept and that Russia believes that Russia is in danger of preemptive nuclear attack by Washington. Putin can describe Washington’s withdrawal from the ABM treaty, the construction of ABM bases on Russia’s borders, and the announced change in Washington’s war doctrine that elevates US nuclear forces from a retaliatory role to a preemptive first strike role. These actions are clearly directed at Russia (and China–wake up China! You are next!).

Putin must state clearly that the likely consequence of the world continuing to enable Washington’s lies and aggression will be not merely another disastrous war but the termination of life.

The governments of the world, especially Washington’s vassals in Europe, Canada, Australia, and Japan, need to be told that it is their responsibility to stop their enabling of Washington’s aggression or to accept their responsibility for World War III.

At least we could all have the enjoyment of watching the arrogant Samantha Powers and the craven British lapdog rise and walk out of the UN proceedings. There is no doubt whatsoever that Washington is unable to answer the charges.

Here again is the Wolfowitz Doctrine that controls US foreign policy and that condemns Planet Earth to death:

“Our first objective is to prevent the re-emergence of a new rival, either on the territory of the former Soviet Union or elsewhere, that posses a threat on the order of that posed formerly by the Soviet Union. This is a dominant consideration underlying the new regional defense strategy and requires that we endeavor to prevent any hostile power from dominating a region whose resources would, under consolidated control, be sufficient to generate global power.”

A hostile power is defined as any country that is not a Washington vassal.

The Wolfowitz Doctrine commits the United States, its peoples, Washington’s gullible EU allies and those peoples to war with Russia and China. Unless Russia and China surrender, the world will be destroyed.

The destruction of the world is what the idiot EU governments and the presstitute Western media are fostering by their enablement of Washington’s lies and aggression.

 

 

vendredi, 01 août 2014

Emerging Twists in Saudi-Iran Relations and the US Geo-Politics

 

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Author: Salman Rafi Sheikh

Emerging Twists in Saudi-Iran Relations and the US Geo-Politics

 

Nowhere do geo-political upheavals take place so surprisingly as in the Middle East, and nowhere do ‘enemies’ become ‘friends’ overnight and vice versa. No wonder, the Middle East is the most volatile region in the world not only in terms of the deeply immersed conflicts but also in terms of the rapidity with which relations between states undergo changes. We can have a glimpse of the peculiar nature of the Middle Eastern geo-political landscape through the prism of Saudi-Iran relations, which have undergone some serious twists over the last few months. Developments at regional and global level have pushed both states towards amending their otherwise fractured relations.

A look at some of the recent contacts made at diplomatic level show the ‘seriousness’ on part of both states to amend their relations. For example, following a meeting between the Saudi ambassador to Tehran and former Iranian president Akbar Hashemi Rafsanjani in April, publicized largely due to controversy regarding reciprocal kisses on the forehead, reports surfaced in May that Rafsanjani was actually spearheading an effort to improve relations. Such efforts, so say the reports, have been given the nod of approval from Iranian Supreme Leader Ayatollah Ali Khamenei, and involve a plan to discuss less complicated issues first. The meeting was followed by Saudi Foreign Minister Prince Saud bin Faisal’s May 13 statement in which he stated that his Iranian counterpart, Mohammad Javad Zarif, could visit Riyadh “anytime he sees fit.”

The increased warmth being observed between the two states is, however, not the result of any dramatic convergence of interests, but the result of the US’ new grand strategy for the Middle East. In other words, twist in the Saudi-Iran relations is an effect of the US’ geo-political maneuverings rather than an independent policy decision taken by any of the two states. According to a June 2, 2014 report of Arab News, a high official in the Obama administration is encouraging, as a part of the US’ official policy, both Iran and Saudia to mend their relations. It has also been expressed that the US is actually using overt and covert pressure on both states. As such, for Iran the US is playing the ‘nuclear card’; and for Saudia, the US is playing the ‘Iran card’. That the US is deeply involved in bringing this twist can be gauged from the fact that last month, the US Defense Secretary Chuck Hagel visited Saudi in a quest to establish a détente between Iran and Saudi Arabia. Hagel got his cue from earlier remarks made by Iran’s President Rouhani, suggesting that Iran does intend to improve its ties with Saudi Arabia.

In this behalf, it is important to take into account that the US has been at the helm of introducing significant changes in Saudi Arabi’s establishment and some of the most anti-Iranian elements have either been removed or are going to be removed in a bid to pave the way for rapprochement. According to some reports, as also according to Iranian official Press TV, Saudi King Abdullah removed Prince Bandar bin Sultan, the Saudi intelligence chief, primarily because of his opposition to improving relations with Iran on behalf of Obama administration. The fact of his opposition becomes apparent when we take into account that he had also been Saudi ambassador to the US and was known to have had close ties with former US President George W. Bush, and that he was also an advocate of the US’ invasion of Iraq in 2003. However, Obama administration’s geo-political maneuvering, that now includes reversing G.W. Bush’s policy towards the Middle East, had put the former intelligence chief in an awkward position vis-à-vis the US and his own State. Following the same tide, it is now being expected that the person now going to be removed is the current Saudi foreign minister. The reason for his removal is again his hawkish stance towards Iran. In an interview to New York Times in 2009, he is stated to have said that Iran must never be allowed to develop a nuclear program of any sort whatsoever.

The fact that Saudi Arabia has been compelled to reverse its position in accordance with geo-political scenario dramatically changing as a result of US-Iran deal, howsoever fragile it might be, is indicative of the relative positions of both Iran and Saudia under the current circumstances. Clearly, Iranian diplomacy has outmaneuvered the Saudis in their bid to establish Sunni hegemony in the Middle East. As a matter of fact, the Saudi rulers were fuming at the success of Iranian diplomacy in reaching successfully out of sanction quagmire, which has in turn greatly normalized Iran’s international relations and enhance the country’s regional prowess.

An additional factor that seems to have played a pivotal role in forcing both the US and Saudia to change policy towards Iran is their failure in changing regime in Syria. Syria, that was supposed to provide ‘the road to Iran’ for the US and Saudia, has turned out to be a game changer in the Middle East leading to significant breakthroughs. In this behalf, Saudi Arabia is most likely to see that failure to improve relations with Iran would be closing a door at a time when it prefers to keep all of them open. While it cannot be ruled out that both sides recognize that the regional situation, particularly in Syria, is becoming untenable, at this point Iran holds the higher position. With ongoing talks regarding a permanent agreement between Tehran and the P5+1 in the background, along with increasing visits by Western business delegations to the country, Saudi Arabia sees Iran’s re-emergence as a regional and economic power as the most likely rather than a mere potential possibility. As such, to keep its options open, the Saudis have come to this realization that they might have even to co-operate with Iran in future as far as settlement of crisis in Syria is concerned.

But the important question that needs to be emphatically answered here is: why is the US bringing the two erstwhile ‘enemy’ states together? Is it a part of the US’ policy of redesigning the entire landscape of the Middle East and making its own hegemony more deeply entrenched? In other words, this strategy of the US seems to be perfect when linked with the “Asia Pivot.” If major targets of the “Asia Pivot” are China and Russia, control over entire Middle East is of immense significance for the US—hence, Saudia-Iran rapprochement. This control would enable the US manipulate the world’s largest energy producer, and thereby, global economy. The US Secretary of State, John Kerry, may not have realized it when he put all the eggs in the Israeli-Palestinian peace basket that no bilateral relationship in the Middle East is more consequential and important for the region’s future and the US interests than the relationship between Saudi Arabia and Iran.

But the US cannot achieve this objective easily given the peculiar nature of Saudi-Iran relations and the general political landscape of the Middle East. The US seems to have oversimplified the situation for its own convenience. Intricacies of Saudi-Iran relations are not built solely around the Syrian issue, however. These two regional powers are on opposite sides on virtually every single issue. Primarily, both are vying for power and influence in the Persian Gulf. In Syria, Iran supports the Assad regime and Hezbollah while the Saudis support the Sunni rebels in Syria and the anti-Hezbollah forces in Lebanon. In the Palestinian territories, the Saudis support Mahmoud Abbas and Fatah, and the Two-State solution, while the Iranians back Hamas and reject the Two-State solution. And in Iraq, Prime Minister Nouri al-Maliki is an Iranian ally, while the Saudis support the Sunni rebels/fighters. They are also in competition within the Organization of the Petroleum Exporting Countries (OPEC). In addition to these conflicting interests, there are the ethnic (Arab versus Persian) and sectarian (Sunni Saudi Arabia versus Shiite Iran) differences, which are likely to leave deep imprints on or rather defy any attempt at rapprochement.

It is for this reason that it would be extremely naïve and an oversimplification of the ground realities if we contemplate a complete normalization of relations between both states, especially when reports of Saudi-Israel anti-Iran alliance have also come to limelight. The fact that both Saudia and Iran have been and are working to sabotage each others’ ambitions is a sufficient evidence of the historically deep seated animosity between them. Although it is difficult to categorically conclude that rapprochement cannot take place at all; however, difficulties impeding it are too formidable to be overcome by mere exchange of ministers. The US’ role must also not be simplified as a mere mediator. She has her own interests to pursue; and, the more the Middle East remains divided, the more the US and its allies stand to achieve both politically and economically. Politically an internally hostile Middle East would allow the West to play off countries like Saudia and Iran against one another; and economically, this hostility would allow them to buy cheap oil as well as sell them costly weapons. Additionally, a divided Middle East means more room for the US to place more troops in the region and exert more influence on the regional states in order to manipulate their foreign as well as domestic policies and priorities. Divide and rule is the classic stratagem that has still not escaped the Western political and military sense.

Salman Rafi Sheikh, research-analyst of International Relations and Pakistan’s foreign and domestic affairs, exclusively for the online magazine “New Eastern Outlook”.

jeudi, 31 juillet 2014

La seconda guerra fredda

 

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Rivista di studi Geopolitici

 

2° trimestre 2014

 

La seconda guerra fredda

 

 

IMPORRE LA CULTURA EUROPEA AGLI EUROPEI
di Ivan Buttignon


Venezia Giulia, 1945-1954. Il fantomatico Territorio Libero di Trieste è diviso tra Zona A, occupata dai britannici e dagli statunitensi, e la Zona B, dagli jugoslavi. Specificamente nella prima, l’impronta alleata s’imprime in tutto il suo senso politico ma soprattutto culturale: Trieste deve diventare democratica, occidentale, europea; con le buone o con le cattive. La Venezia Giulia, o meglio quella piccola quota del territorio giuliano rimasta nell’area occidentale, rifiuta di venire standardizzato dalla logica anglo-americana e di diventarne serva. Il saggio insiste sulle trame sia politiche che, a maggior ragione, culturali che incombono sulla Zona A in termini di contrapposizione tra un governo alleato che specula sulle difficoltà di riorganizzazione politica, economica e sociale, implementando ricette formalmente democratiche ma che de facto creano maggiori e più profonde disuguaglianze, e il cosiddetto fronte filoitaliano, stremato per la sempre più carente rappresentanza italiana sia nella Zona B, dove la situazione assume i tratti della persecuzione antitaliana, sia nella Zona A.

CRISI ECONOMICA EUROPEA E NUOVI MOVIMENTI SOCIALI
di Cristiano Procentese


La crisi finanziaria globale di questi ultimi anni è stata l’elemento scatenante di una serie di crisi economiche, sociali e politiche. Gli Stati europei insistono nell’adottare politiche improntate al libero mercato e, contemporaneamente, a smantellare gli investimenti nello stato sociale. Aumentano le disuguaglianze e la povertà e, come se non bastasse, le banche hanno ridotto i prestiti alle famiglie e alle imprese. Le popolazioni locali, costrette a sopportare sacrifici odiosi e iniqui, si sentono sempre più estranee alla politica tradizionale. Fortunatamente, sta emergendo nei cittadini europei un’esigenza di passare dalla centralità dei mercati alla priorità dei propri diritti. Nuove forme di associazionismo si vanno affermando, tuttavia tali nuovi gruppi, pur con tutto il loro attivismo, oltre ad essere privi di un mandato democratico, appaiono assai eterogenei per ambito di interesse e ancora lontani dall’idea di democrazia partecipativa.

LE DIFFICILI RELAZIONI USA-PAKISTAN
di Silvia Bettiol


Le relazioni tra il Pakistan e gli Stati Uniti sono iniziate durante la guerra fredda, quando i due Paesi si sono alleati per sconfiggere i sovietici in Afghanistan. Dopo l’11 settembre del 2001 tuttavia i due Stati non possono più essere considerati alleati. Gli interessi nazionali pakistani e quelli statunitensi si scontrano continuamente, rendendo difficili le relazioni tra Washington e Islamabad che, nonostante le divergenze, sono oggi costretti a collaborare per cercare di gestire ciò che hanno involontariamente creato con le loro decisioni durante gli anni Ottanta.

RECENSIONE di: Giulietto Chiesa, Invece della catastrofe (a cura di Renato Pallavidini)

 

Grand Moyen-Orient: une accélération du redécoupage prévu

Grand Moyen-Orient : une accélération du redécoupage prévu. Par François Montgisard

Grand Moyen-Orient: une accélération du redécoupage prévu

par François Montgisard

Ex: http://fr.novopress.info

Le Moyen-Orient, chacun le sent bien, est la zone géographique d’où la prochaine guerre mondiale pourrait éclater.

L’actualité dans cette région nous a montré une avancée étonnamment rapide des forces armées de l’ « Emirat islamique de l’Irak et du Levant » (EIIL en français). L’événement rappelle un peu la rapidité soudaine et « inexpliquée » de l’avance des troupes croato-musulmanes en Bosnie, dans les années 1990 face aux Serbes, jusqu’à des lignes que l’on a su peu après avoir été négociées pour laisser la moitié du pays à chaque belligérant.


L’on sait les Américains très attentifs au Sud-Ouest asiatique, région comprenant Israël et le golfe Persique. Afin d’y maintenir et d’y développer leur influence, ils y ont envisagé, ce n’est pas nouveau, la vieille idée romaine du « divide ut regnes » (diviser pour régner). De nouvelles frontières ont été planifiées par les services de Washington pour fractionner ce grand Moyen-Orient. Dans cette optique, deux cartes ont été portées à la connaissance du public. Ces deux cartes partent de la même logique : faire éclater les Etats musulmans les plus puissants de la région en des unités plus petites, utilisant pour cela les clivages religieux, ethniques, tribaux, etc. :

– La première a été publiée en juin 2006 dans la revue The Armed Forces Journal, sous la signature du lieutenant-colonel « à la retraite » Ralph Peters. Elle montre la zone comprise entre la Méditerranée et le Pakistan.

Grand Moyen-Orient : une accélération du redécoupage prévu. Par François Montgisard

– La deuxième (image en Une) a été publiée dans le New York Times du 28 septembre 2013 par la géopoliticienne Robin Wright, travaillant pour le « United States Institute of Peace », organisme dont l’intitulé à lui seul fleure bon la manipulation des foules. La zone à fractionner s’étend ici de la Libye au golfe Persique.

Les deux cartes se recoupent, comme par hasard, sur la partie la plus stratégiquement sensible de la région : celle comprenant le « Croissant fertile » et la péninsule Arabique. La logique, on l’a vu, est la même : diviser les Etats musulmans (et eux seuls) en utilisant les fractures les plus… utilisables. Tout porte à croire que les différences entre les deux scénarios sont des actualisations, des corrections, tenant compte des faits dont les véritables auteurs ont pris conscience au fur et à mesure de la mise en place de cette stratégie.

Tout avait « bien » commencé par l’occupation de l’Irak en mars 2003 (on se doute bien que la carte publiée en 2006 avait été conçue bien avant cette date). La haine entre sunnites et chiites, consciencieusement entretenue par le gouvernement chiite majoritaire accaparant largement plus que sa part au profit de sa communauté, a achevé la cassure de l’Irak ; cassure en trois, sunnites et chiites étant trop occupés à s’entretuer pour ne pas laisser les Kurdes devenir indépendants de fait.

Par contre, le plan buta ensuite sur la résistance inattendue du régime syrien. Il a donc fallu lui concéder (voir la deuxième carte), en plus du réduit alaouite prévu, toute la tranche occidentale du pays, dont Damas ; peu importe. En Syrie comme en Irak, gouvernementaux et antigouvernementaux laissent aujourd’hui les Kurdes se gouverner comme ils le souhaitent.

Cependant, et l’on rejoint ici l’actualité, il est apparu possible et souhaitable pour les services américains d’unir les sunnites des deux Etats arabes fractionnés en un seul bloc, le « Sunnistan », tant pour renforcer ces deux groupes rebelles à leur gouvernement central que pour transcender les frontières et donc mieux les effacer. Nous en sommes donc à la phase où les services américains (et israéliens) favorisent la constitution au plus vite de ce « Sunnistan » regroupant les Arabes sunnites du nord de la zone. Ils aident donc par tous les moyens l’armée de l’émirat islamique (la flamme du religieux est aujourd’hui plus dynamisante que celle de l’ethnie) de l’Irak et du Levant.

Les prochaines étapes sont très probablement inscrites dans les cartes publiées, et plus exactement dans la deuxième, celle de Robin Wright. Pour les Kurdes, il conviendra d’unir les Etats de fait du nord de la Syrie et du nord de l’Irak en une nation unique, mais discrètement, progressivement, de crainte de provoquer une réaction de la Turquie voisine, ultra-sensible sur la question. « On » cherchera aussi à re-diviser en deux le Yémen, que l’on avait un peu oublié, selon la partition historique créée par l’occupation britannique du Sud.

L’Arabie Saoudite, quant à elle, a été prévue éclatée en cinq blocs, tant dans la première que dans la deuxième carte. Mais plus les mêmes. A l’origine (carte de 2006), le royaume des Saoud était délesté :

-  du nord-ouest donné à la Jordanie (après acceptation du roi Abdallah II de recueillir des Palestiniens de Cisjordanie ?) ;

-  plus grave : de la province côtière du Hassa, ô combien importante, puisqu’elle recèle la quasi-totalité des ressources pétrolières connues du royaume, afin de constituer un Etat arabe chiite avec le sud de l’Irak et le sud-ouest de l’Iran arabophone ;

-  plus dramatique encore sous l’aspect du prestige, d’un « Vatican islamique », contenant notamment les deux villes saintes pour l’islam de La Mecque et de Médine, et confié à une présidence tournante des différents groupes musulmans : dont les chiites détestés (arabes ou pire encore iraniens), les Indonésiens mangeurs de porc, les faux Arabes du Maghreb, ou encore les Noirs descendants d’esclaves ;

-  pour faire bonne mesure, d’une portion du sud-ouest pour agrandir le Yémen

Pour ce royaume, il semble que les donneurs d’ordres aient compris que les Saoudiens, même lorsqu’ils sont opposés à la caste princière qui régit le royaume, se sentiraient humiliés d’être agrégés à des Etats voisins qu’ils regardent de haut : la Jordanie que les Saoud ont repoussée, l’Irak brisé par la guerre, le Yémen arriéré économiquement. La nouvelle carte maintient l’objectif de la partition de l’Arabie Saoudite en cinq entités, mais, cette fois, il transparaît clairement que la logique tribale a été privilégiée. Il est même prévu de priver Ryad de son dernier débouché sur la mer.

Reste à réaliser ce plan. Aux dernières nouvelles, le clan familial des princes saoudiens, puissant, très soudé (condition essentielle de survie dans la région) et bien conscient de ce qu’on lui prépare, n’a pas du tout l’intention de se laisser faire…

François Montgisard
Docteur en droit

Auteur de Ces Français qui gouvernèrent le monde

NDLR :

Pour la première carte, lire aussi un article de Mahdi Darius Nazemroaya
Israël en Libye : Préparer l’Afrique au « choc des civilisations »
http://www.silviacattori.net/spip.php?article2266

Cet article, qui date de 2011, donne surtout un certain éclairage sur la guerre menée par l’OTAN contre la Libye et sur les intentions réelles des Etats-Unis dans la perspective d’une dominance entière.

Pour la deuxième carte, se reporter à un article publié le 25/10/2013 par Jeune Afrique qui préfigure ce que serait le nouveau Moyen-Orient fragmenté sous le coup de dynamiques multiples, le tout sous l’œil dominateur des USA.
http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2753p060.xml0/ 

Se reporter aux deux articles avec les liens ci-dessus pour avoir une meilleure lisibilité des deux cartes.

Source : Polémia.

Ukraine: Die Wahrheit stirbt wieder einmal zuerst

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Ukraine: Die Wahrheit stirbt wieder einmal zuerst

Helmut Müller

Ex: http://www.helmutmueller.wordpress.com

Durch Heftigkeit ersetzt der Irrende, was ihm an Wahrheit fehlt. (Johann Wolfgang von Goethe)

Wer war nicht beeindruckt von der affenartigen gleichgeschalteten Reaktion der mit Absicht irrenden Journaille bei Bekanntwerden des Absturzes von MH 17 und desgleichen von der schleimartigen Beharrlichkeit mit der sie die für sie einzig mögliche Version des Herganges seither weiterträgt. Andere Szenarien wurden entweder gleich gar nicht in Erwägung gezogen oder schon im Ansatz verworfen.                                                   

Wenn es so ist, daß die Wahrheit als erste in einem Krieg stirbt, dann gibt es ja, von rühmlichen Ausnahmen abgesehen, kaum ein wesentliches Medium, daß sich da nicht, eingebettet in den gleichgeschalteten Mainstream, als Handlanger USraelischer Globalinteressen befleißigt. Wem deshalb oder aus anderen Gründen zu einem eingehenderen Verstehen des aktuellen Falles der weiträumige Durchblick fehlt, dem kann geholfen werden.

In einem für den US-Kongreß bestimmten Entwurf wurden im Mai 2014 die neuen Hauptlinien der US-Außenpolitik gegenüber Europa und Rußland festgelegt. Ich bringe diesen leider nur in Englisch vorliegenden so genannten „Act“ verkürzt am Ende dieses Beitrages.* Also da ist von einer engeren militärischen Zusammenarbeit mit Ländern des ehemaligen Ostblocks, von der Ausbeutung der Gas- und Ölreserven in diesen Ländern (großes Schiefergas-Vorkommen im Donezk-Becken), von vermehrter Ausstrahlung russischsprachiger Sendungen und nicht zuletzt von einer nachrichtendienstlichen Unterstützung der Ukraine gegenüber Russland die Rede. Das ganze fügt sich wunderbar in ein bereits lange vorher von Sicherheitsberater Zbigniew Brzezinski vorgestelltes Strategie-Modell zur Beherrschung Europas und zur Festigung der US-Dominanz bei gleichzeitiger Ausschaltung Russlands als Großmacht.**

Da kommt doch so ein Flugzeugabschuss, so es einer war, wie gerufen. Könnte er doch, so meint man wohl, die angepeilten Ziele ungemein beschleunigen. Nun geht es aber bezüglich des Anlaßfalles doch nicht ganz so geschmiert wie im Falle der WTC-Türme. Schließlich ist man ja nicht mehr überall so amerikabegeistert wie nach 1945, auch haben wir uns ein gewisses kritisches Denken noch bewahrt. Nebenbei bemerkt haben auch die USA schon einmal Passagier-Jets (u. a. eine iranische Maschine) vom Himmel geholt. Gab es da etwa Sanktionen und Hetzkampagnen gegen die USA, deren Schuld, anders als im Falle Rußland, zweifellos feststand? Wollte sie jemand gar vor den Internationalen Gerichtshof bringen, wie es die litauische Präsidentin im Falle Putins heftig genug anregt? Da wird einer vorverurteilt, auch von anderen Politikern, obwohl die US-Regierung, anscheinend einer Aufforderung Putins folgend, eingesteht, daß sie noch keine endgültigen Beweise habe. Auch die Journaille hat keine, aber umso mehr unterdrückt sie Fakten, die zur Aufklärung beitragen könnten.

Im Folgenden nun einige Fakten und Hinweise, die, im Gegensatz zu den Berichten des „Mainstreams“, andere Szenarien rund um die Flugzeugkatastrophe zuließen:                      

1.) Interessanterweise an dem Tag genau, an dem die Bodenoffensive gegen Gaza begann, stürzte, von einer Rakete wahrscheinlich getroffen, in der Ukraine MH 17 ab. Mag sich jeder denken, was er will.                                                                                                               

2.) Nach Informationen des russischen Verteidigungsministeriums waren zu dem Zeitpunkt im Raum der Katastrophe ukrainische BUK M1-Einheiten stationiert, die dort am 15. Juli in Stellung gebracht worden sein sollen.                                                                  

3.) Das Flugzeug flog unverständlicherweise eine südlichere Route als geplant und die ukrainische Flugsicherung soll das Flugzeug außerdem angewiesen haben, niedriger zu fliegen. Das russische Verteidigungsministerium will zu dem Zeitpunkt Radar-Aktivitäten einer ukrainischen Raketen-Stellung registriert haben.                                                           

4.) Ein Beamter des ukrainischen Innenministeriums, Anton Gerashchenko, soll, ehe überhaupt jemand die näheren Umstände kannte, bereits gesagt haben, der Absturz sei durch eine BUK-Rakete verursacht worden. Wie konnte er dies schon wissen? Das Innenministerium steht pikanterweise unter Kontrolle der extrem rechten Organisationen Svoboda und Rechter Sektor und verfügt über schwere militärische Ausrüstung. Auch dazu, mag jeder denken, was er will.                                                                                              

5.) Hochinteressant ist natürlich der inzwischen bekannte Bericht eines zum Zeitpunkt des Absturzes in Kiew arbeitenden spanischen Fluglotsen. Demnach wurde die malaysische Maschine drei Minuten lang von zwei ukrainischen Abfangjägern begleitet, ehe sie vom Radarschirm verschwand. Der Fluglotse wurde nach seiner Wortmeldung bedroht und mußte mit seiner Familie ausreisen.

Gewiß wird es von anderer Seite  dazu noch mehr zu sagen geben, und weitere Fakten könnten vielleicht sogar einmal für Klarheit schaffen. Zusätzlich dazu gibt es ja noch das Gerücht, MH 17 könnte die verschollene MH 370 sein. Beweise will man am Rumpf der Maschine gefunden haben. Aber unabhängig davon stellt sich doch längst die Frage: wem nützt der Fall am meisten? Der Ukraine winken im Fall des Falles, vor allem auch auf EU-„Regimentskosten“, verstärkte finanzielle, wirtschaftliche und militärische Hilfe seitens des Westens und früher oder später möglicherweise NATO- und EU-Mitgliedschaft. Die USA hätten in Kiew eine mit Schokolade überzogene Vasallen-Regierung, Zugang zu Rohstoffreserven, und sie wären einen Schritt weiter im Eurasischen Raum. Rußland wäre nur Verlierer. Da aber Putin daran kaum Interesse haben kann, dürfte seine direkte Verantwortung im Fall MH 17 gleich null sein.

Blieben, falls Kiew die Katastrophe nicht selbst inszenierte, noch zwei Szenarien:

A.) Die Separatisten haben irrtümlich ein Zivilflugzeug abgeschossen. Da wäre die Frage nach der Herkunft der Rakete doch interessant: wie und auf welchem Wege kam sie zu den Separatisten?

B.) Möglich, aber wenig wahrscheinlich: Eine Fraktion der Separatisten wollte Putin wegen mangelnder Unterstützung unter Druck setzen. Linke Aktivisten, die Wochen zuvor in der Region weilten, mußten sich aber Klagen von Seite der Separatisten wegen ausbleibender militärischer Unterstützung durch Putin anhören. (Dann wären jetzt kolportierte Waffenlieferungen das Ergebnis?) Dieselben Aktivisten wollen auch keine tschetschenischen oder andere ausländische Kämpfer unter den Separatisten wahrgenommen haben. Auch keine russischen Offiziere. Und doch wird dies ständig kolportiert. Andererseits, und das ist Fakt, sehnen einige „dem US-Imperialismus treu ergebene Persönlichkeiten“, wie die litauische Präsidentin, eine stärkere NATO-Präsenz in ihren Ländern herbei. Das soll Moskau nicht stören?

Welche Erkenntnisse lassen sich von den aktuellen Geschehnissen und der US-Strategie im Besonderen ableiten? Die USA versuchen in ihrem Streben nach Festigung ihrer etwas angeschlagenen Weltherrschaft verlorenes Terrain und so manches außenpolitische Desaster mittels neuer Torheiten wieder gut zu machen und ihrem ebenso angeschlagenen Dollar neues Leben einzuhauchen. Und das zu einem Gutteil zu Lasten ihrer Verbündeten, vor allem aber zum Nachteil Rußlands, das, gemeinsam mit Brasilien, Indien, China und Südafrika (BRICS-Staaten) zu einem ernsthaften Konkurrenten für den US-Hegemon noch heranwachsen könnte. Washington wird aber die Gefahr nur kurz- bis mittelfristig mit zweifelhaften bis kriminellen Methoden bahnen können, wenn überhaupt. Könnte man aber Putin jetzt etwas am Zeug flicken, wäre damit schon eine Verschnaufpause gewonnen. Mehr aber nicht. Das sei auch den politischen Lakaien der USA in dieser EU gesagt.

*Russian Aggression Prevention Act of 2014
– Directs the Secretary of Defense (DOD) to submit to Congress a strategic framework for U.S. security assistance and cooperation in Europe and Eurasia. …
113th Congress. 2nd Session, S. 2277

Official Titles as Introduced:
A bill to prevent further Russian aggression toward Ukraine and other sovereign states in Europe and Eurasia, and for other purposes.
Bill Summary

Directs the President to establish a United States-German Global and European Security Working Group to focus on areas of mutual concern, including the situation in Ukraine, and increasing political, economic, and military cooperation between the two states. …

Directs the Secretary of State to increase efforts to strengthen democratic institutions and political and civil society organizations in the Russian Federation. …

Directs DOD to assess the capabilities and needs of the Ukrainian armed forces. Authorizes the President, upon completion of such assessment, to provide specified military assistance to Ukraine.
Expresses the sense of Congress that the President should: (1) provide Ukraine with information about Russian military and intelligence capabilities on Ukraine’s eastern border and within Ukraine’s territorial borders, including Crimea; and (2) ensure that such intelligence information is protected from further disclosure.
Provides major non-NATO ally status for Ukraine, Georgia, and Moldova (during the period in which each of such countries meets specified criteria) for purposes of the transfer or possible transfer of defense articles or defense services.
Directs the President to increase: (1) U.S. Armed Forces interactions with the armed forces of Ukraine, Georgia, Moldova, Azerbaijan, Bosnia and Herzegovina, Kosovo, Macedonia, Montenegro, and Serbia; and (2) U.S and NATO security assistance to such states.
Amends the Natural Gas Act to apply the expedited application and approval process for natural gas exports to World Trade Organization members.
Urges the U.S. Agency for International Development (USAID), the Trade and Development Agency, the Overseas Private Investment Corporation (OPIC), the World Bank Group, and the European Bank for Reconstruction to promote assistance to Ukraine, Georgia, and Moldova in order to exploit natural gas and oil reserves and to develop alternative energy sources.
Prohibits any federal department or agency from taking any action that recognizes Russian Federation sovereignty over Crimea or otherwise endorses the Russian Federation’s illegal annexation of Crimea.


Directs the Secretary of State to: (1) strengthen democratic institutions, the independent media, and political and civil society organizations in countries of the former Soviet Union; and (2) increase educational and cultural exchanges with countries of the former Soviet Union.
Directs the Broadcasting Board of Governors and the Voice of America (VOA) to provide Congress with a plan for increasing and maintaining through FY2017 the quantity of U.S.-funded Russian-language broadcasting into countries of the former Soviet Union, with priority for broadcasting into Ukraine, Georgia, and Moldova.

** Zbigniew Brzeziński, außenpolitischer Berater Obamas und früherer Sicherheitsberater Präsident Jimmy Carters, in dem Buch »Die einzige Weltmacht: Amerikas Strategie der Vorherrschaft« : »Die Ukraine, ein neues und wichtiges Feld auf dem eurasischen Schachbrett, stellt einen geopolitischen Dreh- und Angelpunkt dar, denn schon seine alleinige Existenz als unabhängiges Land trägt dazu bei, Russland zu verwandeln. Ohne die Ukraine ist Russland kein eurasisches Reich mehr…


Wenn Moskau allerdings die Kontrolle über die Ukraine mit ihren 52 Millionen Menschen und wichtigen Rohstoffen sowie dem Zugang zum Schwarzen Meer zurückgewönne, würde Russland automatisch wieder in die Lage versetzt, ein mächtiger imperialer Staat zu werden, der sich über Europa und Asien erstreckt.«

mercredi, 30 juillet 2014

Leegstand en kapitaal

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Het aantal winkels in België krimpt. Studiebureau Locatus heeft de cijfers: van januari 2009 naar januari 2014 zijn het aantal winkels gedaald van 89.924 naar 84.771, zijnde een dikke 5%. Opvallend is dat de totale ruimte gedurende diezelfde tijd met bijna 5% is uitgebreid: van 17.655.000 m² naar 18.523.000 m².

Dit valt deels te wijten aan de economische crisis en de concurrentie van webwinkels. Maar dat de totale ruimte toeneemt toont ook aan dat ontwikkelaars kannibaliseren op de minder centrale locaties. Dat wil zeggen dat er een toenemende concentratie in de sector is, wat in elke zijstraat en secundaire stad overigens met eigen ogen vast valt te stellen. Kijk maar eens naar Sint-Niklaas, tussen Gent en Antwerpen, waar de meeste leegstand voor Vlaanderen heerst.

Vooral verontrustwekkend is dat deze daling nog achterloopt op die in Nederland, waar echter bijna dezelfde procentuele leegstand heerst (9% tegenover 8,4%). Maar Nederland heeft al een boom in de commerciële ruimten gekend van voor de vastgoedcrash van 2007-2009. Sindsdien is deze gestagneerd, terwijl het commerciële vastgoed in België onverstoord blijft toenemen. Zo kent Nederland betrekkelijk meer leegstaande winkelcentra, terwijl in België veel meer traditionele winkelgebieden getroffen zijn.

Nederland loopt vooruit op consumentengedrag in online verkoop en franchisering (winkelketens tegenover zelfstandigen). Dat betekent dat de dalende trend in België nog een tijdje zal aanhouden en zelfs zal versterken. Tijdens de hevige Nederlandse crisisjaren  2009-2010 was de daling maar liefst 20%, veelzeggend voor wat België te wachten staat. Bovendien waren de slachtoffers van de leegstand in Nederland veelal grote vastgoedholdings, terwijl commerciële panden in België veelal in particulier bezit zijn. Die zullen hun verlies in de vorm van verloedering door structurele leegstand moeten beginnen slikken, om van een aftakelend straatbeeld dan nog maar te zwijgen.

Wat dat betekent? Centrale winkelstraten worden gedomineerd door grote ketens, de winkelpanden daar door grote holdings zoals Quares en de rest gebeurt via ecommerce. Lokale winkelgebieden worden spookstraten, buurtwinkels worden vervangen door supermarkten. De bevolking verhuist naar de randen van centrale steden, kijk naar bijvoorbeeld de boom van appartementsgebouwen rond Hasselt, waar nu ook Ikea en Inno vestigingen openen.

Kortom, de middenstand verdwijnt, de sociale atomisering neemt toe en kapitalistische anonimiteit wint van de politieke belofte van lokale verankering. Dit alles onder het mom van tewerkstelling, overigens. Cru gesteld, je mag je verheugen op een job als kassier bij Ikea of Delhaize, terwijl je ouders vroeger een meubelzaak of buurtwinkel uitbaatten. 

Misschien klinkt dat voorlopig nog als spijkers op laag water zoeken, maar de evolutie in deze richting valt op basis van de cijfers niet te ontkennen. Als we de vergelijking met Nederland mogen doortrekken, dan stel ik voor op te letten tot ook in België het neologisme krimpregio's een weg naar het publieke debat vindt.

In het licht van deze overwegingen stelt zich de vraag: waarom staart het politieke debat zich blind op de koopkracht, terwijl dit ons zelfs geografisch duidelijk aan het nekken is? Wat missen we in dit verhaal?

Waar links zich volledig op de klassenstrijd stort, vergeet zij de verborgen slachtoffers van het kapitaal: de middenstand. Deze worden nu de kaders van het salariaat. De baas is een klootzak, maar Marx zei zelf dat de baas (de bougeoisie) een tussenfase is die het kapitaal tijdelijk beheert. Nu wordt deze overgenomen door de internationale kapitaalsklasse, een kosmopolitische bourgeoisie die de speculant per definitie voorrang op de ondernemer geeft.

Wie het beweert op te nemen voor het volk, de populaire klassen, zal een verzoening tussen middenstand (wie autonoom voor productie in staat) en proletariaat (wie autonomie verloren is) moeten zoeken. Zoals het nu gaat zie ik de zelfverklaarde nationalisten aan de uitbuiters enkel vrij spel geven.

00:05 Publié dans Actualité, Economie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : capitalisme, récession, libéralisme, économie | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Der türkische Ministerpräsident Erdoğan betreibt Annäherung an Russland

Der türkische Ministerpräsident Erdoğan betreibt Annäherung an Russland

F. William Engdahl

Der türkische Ministerpräsident Recep Tayyip Erdoğan ist ein echter politischer Überlebenskünstler. Er hat den jahrelangen Versuchen Washingtons widerstanden, ihn abzusetzen, weil er sich weigerte, die Türkei nicht zum Aufmarschplatz für einen Krieg zu machen, der zum Sturz von Baschar al-Assad im benachbarten Syrien führen sollte. Nun schaut sich Erdoğan, der Realpolitik wahrscheinlich noch intensiver studiert hat als den Koran, im Ausland nach neuen strategischen Verbündeten um.

 

Genau zu dem Zeitpunkt, wo die NATO, die Obama-Regierung und andere alles daran setzen, Russlands Präsidenten Putin wegen der Entwicklungen in der Ukraine zu verteufeln, bewegt sich Erdoğan deutlich näher an … raten Sie mal, welche führende Persönlichkeit in der Weltpolitik? Richtig, an Wladimir Putin und Russland. Die Implikationen einer grundlegenden geopolitischen Neurausrichtung der Türkei könnten weltweit Konsequenzen haben, die weit über Größe oder politisches Gewicht des Landes hinausgehen.

Die ersten Schritte in Richtung einer engeren Wirtschaftsallianz zwischen der Türkei und Russland wurden im vergangenen April unternommen, kurz nach dem illegalen, von den USA inszenierten Putsch in der Ukraine und nachdem das Parlament der Krim für einen Anschluss an Russland plädierte, was eine Flut antirussischer Propaganda aus dem Westen ausgelöst hatte. Am 21. April lud der türkische Energieminister Taner Yildiz den stellvertretenden Chef der Gazprom, Alexander Medwedew, nach Ankara ein, um Einzelheiten über größere Lieferungen von russischem Erdgas über die Blue-Stream-Pipeline in die Türkei zu klären.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/europa/f-william-engdahl/der-tuerkische-ministerpraesident-erdo-an-betreibt-annaeherung-an-russland.html

mardi, 29 juillet 2014

Duitsland ruilt VS-NAVO in voor BRICS landen

Financieel analist: Duitsland ruilt VS-NAVO in voor BRICS landen

Duitsers willen Russen helpen om dollar te laten vallen

VS wil EU betrekken in oorlog tegen Rusland

De Amerikanen vinden de goede banden tussen Merkel en Putin maar niets, en proberen via Oekraïne een breuk tussen Berlijn en Moskou te forceren.

Volgens financieel analist en statisticus Jim Willie bereidt Duitsland in alle stilte een radicale politieke koerswijziging voor. Berlijn zou het Westerse, door Amerika beheerste NAVO-blok willen verlaten, en zich aansluiten bij de BRICS landen: Brazilië, Rusland, India, China en Zuid Afrika. Dit zou de ware reden geweest zijn dat de Amerikaanse NSA de Duitse leiders, inclusief bondskanselier Angela Merkel, bespioneerde.

De Verenigde Staten zijn erg benauwd dat Europa toenadering zoekt tot Rusland. Een nieuwe combinatie tussen de superieure Duitse technologische en industriële kennis en de Russische rijkdom aan grondstoffen en militaire macht zou in een klap het sterkste machtsblok ter wereld kunnen worden en Amerika naar de kroon steken.

‘Duitsers willen Russen helpen dollar te laten vallen’

Volgens Willie zoeken de Duitsers naar manieren om Rusland te helpen de dollar als internationale reservemunt te laten vallen. Eerder deze maand besloten de BRICS om met $ 100 miljard een alternatief voor het door het Westen beheerste IMF op te zetten. Rusland wordt de voorzitter van deze nieuwe financiële instelling, die Shanghai als thuisbasis krijgt.

President Vladimir Putin was duidelijk over de reden: ‘Het nieuwe systeem helpt voorkomen dat landen die het niet eens zijn met sommige buitenlandse besluiten die de VS en zijn bondgenoten maken, lastig worden gevallen.’ Met andere woorden: Rusland en China zijn volop bezig met het opzetten van een politiek, economisch en financieel systeem dat buiten het Westen om moet gaan functioneren.

‘Rusland heeft NWO verraden’

De op globalisering en het uitwissen van grenzen en soevereiniteit gerichte Westerse gevestigde orde beschouwt Rusland dan ook in toenemende mate als een ‘afvallige’ en onvoorspelbare staat, die een spaak in het wiel steekt van de in de maak zijnde ‘Nieuwe Wereld Orde’. Oud VS-ambassadeur voor Irak Christopher Hill zei in april zelfs dat Rusland deze NWO, waar het 25 jaar lang onderdeel van is geweest, heeft ‘verraden’.

De BRICS zijn ook bezig met het opzetten van een eigen internetsysteem waarvan de verbindingen niet langer via Amerika lopen. Hierdoor wordt het voor de NSA veel moeilijker om het buitenlandse internet te bespioneren.

Neerhalen Boeing ‘geschenk uit de hemel’

De fascistische staatsgreep in Oekraïne en de daarop volgende chaos werd door het Westen en met name de VS gefinancierd, voorbereid en gesteund om Rusland te verzwakken, de vorming van de Euraziatische Unie te voorkomen, en vooral om de weggeëbde vijandigheid tegen Rusland in Europa nieuw leven in te blazen. Het neerschieten van de Maleisische Boeing 777, met hoofdzakelijke Europese passagiers aan boord, was wrang gezegd een ‘geschenk uit de hemel’ voor de Amerikanen, en werd niet alleen dankbaar aangegrepen voor dit doel, maar was volgens boze tongen zelfs een vooropgezette false-flag aanslag.

Tevens hoopt Washington de EU zover te krijgen hardere sancties tegen Rusland in te stellen. Dat probeert de regering Obama al maanden, maar Europa wilde daar tot frustratie van de Amerikanen niet aan meewerken, omdat dit grote gevolgen zou kunnen hebben voor de toch al in forse problemen verkerende Europese economie. Na de crash van vlucht MH-17 lijkt Europa inderdaad ‘om’, en zal de EU aanstaande donderdag nieuwe sancties tegen Rusland instellen (2).

VS zet Europa voor het blok: doe mee met onze oorlog’

‘Dit heeft enorme gevolgen,’ aldus Willie. ‘Feitelijk zegt de VS tegen Europa dat het twee keuzes heeft: doe met ons mee met de oorlog tegen Rusland, met de sancties tegen Rusland, en met de constante oorlogen en conflicten, de isolatie en vernietiging van jullie economie, het loslaten van jullie energievoorziening (uit Rusland) en het annuleren van (energie)contracten. Steun deze oorlog en sancties, want wij willen graag jullie hulp om het dollarregime overeind te houden.’

‘Wij zetten Duitsland onder druk. Maak je geen zorgen over Frankrijk en Engeland, maar over Duitsland. Duitsland heeft 3000 bedrijven die zaken doen (met de Russen). Zij gaan absoluut niet meedoen met sancties.’ (1)

Xander

(1) Infowars
(2) Deutsche Wirtschafts Nachrichten

Zie ook o.a.:

20-07: BRICS-landen vormen politieke alliantie, willen nieuw financieel systeem
06-07: Amerika drijft Duitsland en Frankrijk in armen van Rusland (/ BRICS-landen zetten serieuze stappen naar antidollar alliantie)
19-06: Kremlin wil wereldwijde anti-dollar alliantie om agressie VS te stoppen (/ ‘Gigantische verliezen voor Europa als EU kant van Amerika blijft kiezen’)
15-06: Grote man achter Putin beschouwt VS als rijk van de Antichrist
08-06: Bijna alle klanten Gazprom ruilen dollar in voor euro
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BHL veut faire la guerre à la Russie: s’engagera-t-il?

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BHL veut faire la guerre à la Russie: s’engagera-t-il?         

par Nicolas Bonnal
 
BHL est à Marcel Proust ce que Doc Gynéco est à Jean-Philippe Rameau.
   
Bernard-Henri Lévy vient d’accuser les Européens de lâcheté dans le New York Times. Il demande la guerre contre la Russie – qui servira à anéantir le Vieux Continent. Mais que ne fera-t-on pas pour éviter le Munich numéro 1000 des « néocons » à la française ?

Le bougre occupe depuis quarante ans le devant de la scène intellectuelle française, comme on dit. Il est l’intellectuel institutionnel que l’on doit écouter et le commandeur des croyants auquel on se doit maintenant d’obéir, le doigt sur la couture du pantalon, surtout quand on est président de la République et que l’on rêve de n’importe quel exploit martial pour éviter de trop ramer dans les sondages. Et cela, alors que le ludion en question était déconsidéré depuis longtemps par tous ses pairs, Aron, Sartre et Bourdieu y compris.

L’escogriffe plumitif traîne depuis bien longtemps au Quartier latin sa carcasse de précieux dégoûté. Aussi, je ne me moquerai pas de son riad avec laquais, de ses chemises à 700 euros, de son dandysme de Prisunic, de sa discourtoise insuffisance. Je ne soulignerai pas non plus que ses succès en librairie ont vingt ou trente ans, qu’il vend maintenant à 3.000 exemplaires, que ses postures ont fini par lasser le grand public qui le découvrait il y a maintenant 40 ans ou presque, au temps du toujours extasié Pivot. Car BHL est à Marcel Proust ce que Doc Gynéco est à Jean-Philippe Rameau.

Par ses poses, il me fait penser aux libéraux américains ou même russes. On sait donc que tout libéral qui se respecte déteste son pays, son histoire et ses racines, et l’idée même d’identité. On sait que, comme tout libéral qui se respecte, il n’a de cesse de souligner que ce pays est viscéralement raciste et antisémite. Et l’on sait que, comme tout aigri qui se respecte, il n’a de cesse de dénoncer comme nationaliste ou populiste tout esprit qui s’opposera à ses schématisations artisanales et à ses imprécations teigneuses : cf. sa diatribe sur le populisme américain et le maccarthysme local toujours renaissant qui refusait de faire de ce cancre las l’émule de Tocqueville !

Puissance malfaisante, ce représentant attitré de la gauche caviar et du néo-conservatisme azimuté synthétise toutes les tares de la charia moderne : le monde ne sera vivable que lorsqu’il sera en tout point identique et mort. C’est le rallye mondain du Paris-Qatar. Les moins riches se loueront une chambre à Gaza en remerciant les journaux de lutter contre le racisme.

Il serait temps pourtant que je reconnaisse ses intenses mérites, que je lui tresse des lauriers. Car c’est ici qu’avec son argent, son bagout, ses réseaux, son sens du chantage il m’impressionne et maintenant me fait peur. Ce nouveau grand inquisiteur triomphe avec toute la force de sa mauvaise volupté.

Je fais un pari : après la Libye, il imposera sa guerre mondiale à la foule fatiguée des zombies européens.

Ist Rußland Deutschlands wichtigster natürlicher Partner?

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Putin in der Diskussion: Ist Rußland Deutschlands wichtigster natürlicher Partner?

Olaf Haselhorst
   

Die politischen Beziehungen Europas zu den USA scheinen sich immer stärker abzukühlen. Schuld daran ist nicht nur die Massenausspähung europäischer Bürger durch den US-Geheimdienst NSA. So hatte der russische Präsident Wladimir Putin im Hinblick auf einen französisch-russischen Waffendeal den USA vorgeworfen, Bank-Strafen dazu zu nutzen, Frankreich für seine Rüstungsgeschäfte mit Rußland zu bestrafen. Am 30. Juni belegten die US-Behörden die französische Bank BNP Paribas mit einer Strafe von neun Milliarden Dollar. Hintergrund waren Geschäfte mit den Führungen Kubas, des Iran und des Sudan. „Was den französischen Banken angetan wurde, kann in Europa nichts als Empörung hervorrufen“, sagte Putin in einer Rede vom 1. Juli. „Wir sehen den Druck, den unsere amerikanischen Partner auf Frankreich ausüben, um das Land dazu zu zwingen, keine ‚Mistrals‘ [Hubschrauberträger] an Rußland zu liefern. Wir wissen, daß sie sogar angedeutet haben, die Strafen gegen die Banken stillschweigend aufzuheben, wenn Frankreich die ‚Mistrals‘ nicht liefert. Was ist das, wenn nicht Erpressung?“, fragte Putin. Immer mehr europäische Politiker und Geschäftsleute würden erkennen, daß die USA Europa nur für ihre eigenen Interessen benutzen wollen, daß Europa zur „Geisel kurzsichtiger ideologisierter Ansätze“ anderer wird.

In Frankreich werden zwei Hubschrauberträger für Rußland produziert. Beim G7-Gipfel Anfang Juni hatten die USA das Projekt kritisiert. Bundeskanzlerin Angela Merkel hatte hingegen keine Einwände gegen den Export von französischen Kriegsschiffen nach Rußland.

„Europa ist Rußlands natürlicher und wichtigster Handels- und Wirtschaftspartner“, so Putin. Frankreich und Deutschland hätten sich auf die Seite Rußlands gestellt, als sie die Aufhebung der Waffenruhe mit den Unabhängigkeitskämpfern durch die Ukraine verurteilten. Hinsichtlich …einer Telefonkonferenz mit den Regierungen Deutschlands, Frankreichs und der Ukraine sagte Putin: „Leider hat sich [der ukrainische] Präsident Poroschenko dazu entschieden, die Militäraktion fortzusetzen. Und wir – mit ‚wir‘ meine ich meine Kollegen in Europa und mich selbst – wir haben es nicht erreicht, ihn davon zu überzeugen, daß man einen sicheren, stabilen und unverletzlichen Frieden nicht mit Krieg erreichen kann.“ In der Tat rät der deutsche Außenminister Frank-Walter Steinmeier dem ukrainischen Präsidenten zu Gesprächen mit den Separatisten.

In der Ukraine-Krise gibt es krasse Meinungsverschiedenheiten zwischen den USA auf der einen Seite und mehreren EU-Staaten auf der anderen Seite, darunter Deutschland, Österreich und Frankreich.

Frankreichs Botschafter in Moskau, Jean-Maurice Ripert, sagte am 1. Juli der russischen Nachrichtenagentur Interfax, daß er die Entscheidung der Ukraine bedaure, die Waffenruhe zu beenden. Frankreich und Deutschland übten nun Druck auf Poroschenko aus, damit dieser seine Meinung ändere. Zudem denke derzeit „niemand in Brüssel“ über eine dritte Phase von Sanktionen gegen Rußland nach.

Olaf Haselhorst ist Chefredakteur der gesamtdeutschen Wochenzeitung “Der Schlesier”

¿Alemania en los BRICS?

¿Alemania en los BRICS?

Ex: http://www.elespiadigital.com

Según el analista financiero norteamericano Jim Willie, la controversia sobre el espionaje de la NSA norteamericana a Alemania podría ser el temor a un plan secreto de los germanos para descolgarse del dólar y unirse en el futuro a los BRICS.

En una entrevista con el Watchdog Greg Hunter, Willie, especialista en Estadística, afirmó que la verdadera razón detrás de la reciente escándalo de vigilancia de la NSA focalización Alemania se centró en el temor de los Estados Unidos a que la potencia financiera de Europa esté tratando de escapar de un inevitable colapso del dólar.

"Creo que están buscando obtener información sobre las acciones de Rusia contra el dólar. Buscan los detalles de un plan secreto de Alemania para alejarse del dólar y unirse a los BRICS (Brasil, Rusia, India, China y Sudáfrica). Esto es exactamente lo que creo que van a hacer ", dijo Willie.

A principios de este mes, las naciones del BRICS (Brasil, Rusia, India, China y Sudáfrica), anunciaron la creación de un nuevo Banco Internacional con 200 mil millones de dólares de fondos, un banco alternativo al FMI y al dominio del dólar. Este banco alternativo al FMI tendría su sede en Shanghai y estaría presidido por Moscú.

Putin puso en marcha el nuevo sistema diciendo que fue diseñado para "ayudar a prevenir el acoso a los países que no están de acuerdo con algunas decisiones de política exterior hechas por los Estados Unidos y sus aliados", una clara señal de que Rusia y otros países del BRICS se están trasladando a crear un nuevo sistema económico que es contradictorio con el FMI y el Banco Mundial.

La visión que tiene la oligarquía occidental hacia Rusia se puede resumir en las observaciones formuladas por el ex embajador de EE.UU. en Irak, Christopher R. Hillque sugieren que Moscú es cada vez más visto como un Estado canalla. Ya en abril, Hill dijo que la respuesta de Rusia a la crisis de Ucrania fue una traición de Moscú al "nuevo orden mundial" del que había sido parte.

En otra señal de que las naciones BRICS están moviéndose para crear un modelo totalmente nuevo, multipolar y adversario de las potencias occidentales, los cinco países también están construyendo una red propia de Internet, una red alternativa que eluda a los Estados Unidos con el fin de evitar el espionaje de la NSA.

Willie también vincula a ese movimiento del BRICS que tras el derribo del vuelo de Malaysia Airlines, sea explotado por los EE.UU. y Gran Bretaña para presionar con sanciones más estrictas contra Rusia a pesar del hecho de que han tenido poco efecto hasta el momento y sólo parecen ser perjudicar para los intereses comerciales de los países de la Europa continental.

"Aquí está el gran desafío. Los EE.UU. están diciéndole básicamente a Europa que tiene dos opciones. Unirse a nosotros en la guerra contra Rusia. Unirse a nosotros en las sanciones contra Rusia. Unirse a nosotros en una guerra de constantes conflictos, aislamiento y destrucción de su economía, negándose a su suministro de energía y eliminación de todos los contratos. Unirse a nosotros en esta guerra de sanciones, porque realmente nos gustaría que ustedes mantengan el régimen del dólar. Ellos van a decir que están cansados del dólar. . . . Estamos empujando Alemania. No se preocupan por Francia, no se preocupan por Inglaterra, se preocupan por Alemania. Alemania cuenta con 3.000 grandes empresas que hacen negocios en estos momentos con Rusia. Ellos no van a unirse a las sanciones".

Ukraine-MH17 ist eine »Falsche Flagge« der CIA, und sie wird nicht funktionieren

Ukraine-MH17 ist eine »Falsche Flagge« der CIA, und sie wird nicht funktionieren

F. William Engdahl 

Die Welt hat dieses ganze Theater schon öfter gesehen. Wir sahen es mit der Falschen Flagge des Golf-von-Tonkin-Zwischenfalls während des Vietnamkriegs. Wir sahen es mit dem von CIA und Saudis getürkten Saringas-Zwischenfalls von 2013, der die Welt an den Rand eines Weltkriegs brachte. Wir sahen es im Fall des Yellowcake-Urans in Niger, das benutzt wurde, um 2003 den US-Kongress zur Zustimmung zum Krieg gegen Saddam Hussein zu bewegen – die sogenannten Massenvernichtungswaffen, die nie gefunden wurden. Jetzt sieht es die Welt erneut in dem krampfhaften Versuch von US State Department und Elementen der CIA, Putins Russland dafür verantwortlich zu machen, den Separatisten in der Ostukraine moderne russische Flugabwehrraketen in die Hand gegeben zu haben, mit denen angeblich das malaysische Flugzeug abgeschossen wurde.

US-Außenminister John Kerry erklärte am 20. Juli in nicht weniger als fünf amerikanischen Talkshows, Putin sei de facto schuldig, die Rebellen in der Ostukraine nicht unter Kontrolle zu haben. Der Beweis dafür? »Soziale Medien«, so eine offizielle Sprecherin des State Departments.

 

Die gute Nachricht für alle nüchternen Seelen, die nicht unbedingt einen Dritten Weltkrieg erleben wollen, bei dem China, Russland und die BRICS-Staaten gegen eine US-geführte NATO stünden, und durch den Europa zum dritten Mal in einem Jahrhundert in ein Trümmerfeld verwandelt würde, ist: Dieser Versuch, Putins Russland zu beschuldigen, geht nach hinten los, und zwar schon in dem Moment, wo dies geschrieben wird.

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/enthuellungen/f-william-engdahl/ukraine-mh17-ist-eine-falsche-flagge-der-cia-und-sie-wird-nicht-funktionieren.html

lundi, 28 juillet 2014

US Intelligence: Russia Didn’t Do It

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US Intelligence: Russia Didn’t Do It

After days of placing hostile blame for the downing of the Malaysian airliner on Russia, the White House permitted US intelligence officials to tell reporters that there is no evidence of the Russian government’s involvement.

Obviously, the US satellite photos do not support the Obama regime’s lies. If the White House had any evidence of Russian complicity, it would have released it to great fanfare days ago.

We are fortunate that the analytical side of the CIA, in contrast with the black ops side, retains analysts with integrity even after the purge of the agency ordered by Dick Cheney. Incensed that the CIA did not immediately fall in line with all of the Bush regime’s war lies, Cheney had the agency purged. The black ops side of the agency is a different story. Many believe that it should be defunded and abolished as this part of the CIA operates in violation of statutory US law.

Don’t hold your breath until Washington abolishes black-ops operations or the Obama regime apologizes to the Russian government for the unfounded accusations and insinuations leveled by the White House at Russia.

Despite this admission by US intelligence officials, the propaganda ministry is already at work to undermine the admission. The intelligence officials themselves claim that Russia is, perhaps, indirectly responsible, because Russia “created the conditions” that caused Kiev to attack the separatists.

In other words, Washington’s coup overseen by US State Department official Victoria Nuland, which overthrew an elected democratic Ukrainian government and brought extreme Russophobes into power in Kiev who attacked dissenting former Russian territories that were attached to Ukraine by Soviet communist party leaders when Russia and Ukraine were part of the same country, has no responsibility for the result.

Washington is innocent. Russia is guilty. End of story.

The day previously, State Department spokeswoman Marie Harf, one of the Obama regime’s brainless warmonger women, angrily turned on reporters who asked about the Russian government’s official denial of responsibility. Don’t you understand, she demanded, that what the US government says is credible and what the Russian government says is not credible!

Rest assured that the owners of the media and the editors of the reporters received calls and threats. I wouldn’t be surprised if the reporters have lost their jobs for doing their jobs.

There you have it. America’s free press. The American press is free to lie for the government, but mustn’t dare exercise any other freedom.

Washington will never permit official clarification of MH-17. Today (July 23) the BBC (the British Brainwashing Corporation) declared: “Whitehall sources say information has emerged that MH17 crash evidence was deliberated tampered with, as the plane’s black boxes arrive in the UK.”

After making this claim of tampered with black boxes, the BBC contradicted itself: “The Dutch Safety Board, which is leading the investigation, said ‘valid data’ had been downloaded from MH17’s cockpit voice recorder (CVR) which will be ‘further analyzed’. The board said: ‘The CVR was damaged but the memory module was intact. Furthermore no evidence or indications of manipulation of the CVR was found.’”

The BBC does not tell us how the black boxes are simultaneously in British and Dutch hands, or how they got into British and Dutch hands when the separatists gave the black boxes to the Malaysians with the guarantee that the black boxes would be turned over to the International Civil Aviation Organization (ICAO) for expert and non-politicized examination.

So where are the black boxes? If the Malaysians gave them to the British, Whitehall will tell whatever lie Washington demands. If Washington’s British puppet actually has the black boxes, we will never know the truth. Judging from the hostile and unsupported accusations against Russia from the bought-and-paid-for Netherlands prime minister, we can expect the Dutch also to lie for Washington. Apparently, Washington has succeeded in removing the “investigation” from the ICAO’s hands and placing the investigation in the hands of its puppets.

The problem with writing columns based on Western news reports is that you have no idea of the veracity of the news reports.

From all appearances, the Obama regime intends to turn the “international investigation” into an indictment of Russia, and the Dutch seem to be lined up behind this corrupt use of the investigation. As the Washington Post story makes clear, there is no room in the investigation for any suspicion that Kiev and Washington might be responsible.

By continuing to trust a corrupt West that is devoid of integrity and of good will toward Russia, the separatists and the Russian government have again set themselves up for vilification. Will they never learn?

As I write, more confusion is added to the story. It has just come across my screen that Reuters reports that Alexander Khodakovsky, “a powerful Ukrainian rebel leader has confirmed that pro-Russian separatists had an anti-aircraft missile of the type Washington says was used to shoot down the Malaysia Airlines flight MH17 and it could have originated in Russia.” Reuters says that this separatist commander (or perhaps former commander as later in its report Reuters describes Khodakovsky as “a former head of the ‘Alpha’ anti-terrorism unit of the security service in Donetsk”) is in dispute with other commanders about the conduct of the war.

Khodakovsky makes clear that he doesn’t know which unit might have had the missile or from where it was fired. He makes it clear that he has no precise or real information. His theory is that the Ukrainian government tricked the separatists into firing the missile by launching airstrikes in the area over which the airliner was flying and by sending military jets to the vicinity of the airliner to create the appearance of military aircraft. Reuters quotes Khodakovsky, “”Even if there was a BUK, and even if the BUK was used, Ukraine did everything to ensure that a civilian aircraft was shot down”

Not knowing the nature of Khodakovsky’s dispute with other commanders or his motivation, it is difficult to assess the validity of his story, but his tale does explain why Ukrainian air control would route the Malaysian airliner over the combat area, a hitherto unexplained decision.

After the sensational part of its story, Reuters seems to back away a bit. Reuters quotes Khodakovsky saying that the separatist movement has different leaders and “our cooperation is somewhat conditional.” Khodakovsky then becomes uncertain as to whether the separatists did or did not have operational BUK missiles. According to Reuters, Khodakovsky “said none of the BUKs captured from Ukrainian forces were operational.” This implies that Russia provided the working missile to the separatists if such a missile existed.

I find the separatists’ reply convincing. If we have these missiles why to the fools in Kiev send aircraft to bomb us, and why is their bombing so successful? The separatists do have shoulder fired ground to air missiles of the kind that the US supplied to Afghanistan during the Soviet invasion. These missiles are only capable for low flying aircraft. They cannot reach 33,000 feet.

According to Reuters, the reporting of its story was by one person, the writing by a second, and the editing by a third. From my experience in journalism, this means that we don’t know whose story it is, how the story was changed, or what its reliability might be.

We can safely conclude that the obfuscations are just beginning, and like 9 /11 and John F. Kennedy’s assassination, there will be no alternative to individuals forming their own opinion from researching the evidence. The United States government will never come clean, and the British government and presstitute media will never stop telling lies for Washington.

Washington’s bribes and threats can produce whatever story Washington wants. Keep in mind that a totally corrupt White House, over the objections of its own intelligence agencies, sent the Secretary of State to the United Nations to lie to the world about Iraqi weapons of mass production that the White House knew did not exist. The consequences are that millions were killed, maimed, and displaced for no other reason than Washington’s lie and rising instability in the Middle East.

The Obama regime lied on the basis of concocted “evidence” that Assad had used chemical weapons against the Syrian people, thus crossing the “red line” that the White House had drawn, justifying a US military attack on the Syrian people. The Russian government exposed the fake evidence, and the British Parliament voted down any UK participation in the Obama regime’s attack on Syria. Left isolated, the Obama regime dared not assume the obvious role of war criminal.

Blocked in this way, the Obama regime financed and supplied outside jihadist militants to attack Syria, with the consequence that a radial ISIL is in the process of carving out a new Caliphate from parts of Iraq and Syria.

Keep in mind that both the George W. Bush and Obama regimes have also lied through their teeth about “Iranian nukes.”

The only possible conclusion is that a government that consistently lies is not believable.

Since the corrupt Clinton regime, American journalists have been forced by their bosses to lie for Washington. It is a hopeful sign that in their confrontation with Marie Harf some journalists found a bit of courage. Let’s hope it takes root and grows.

I do not think that the United States can recover from the damage inflicted by the neoconservatives who determined the policies of the Clinton, George W. Bush and Obama governments, but whenever we see signs of opposition to the massive lies and deceptions that define the US government in the 21st century, we should cheer and support those who confront the lies.

Our future, and that of the world, depend on it.

 

Gaza, il gas nel mirino

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Gaza, il gas nel mirino

L'arte de la guerra

 
carte_gaza_gaz.jpgPer capire qual è uno degli obiettivi dell’attacco israeliano a Gaza bisogna andare in profondità, esattamente a 600 metri sotto il livello del mare, 30 km al largo delle sue coste. Qui, nelle acque territoriali palestinesi, c’è un grosso giacimento di gas naturale, Gaza Marine, stimato in 30 miliardi di metri cubi del valore di miliardi di dollari. Altri giacimenti di gas e petrolio, secondo una carta redatta dalla U.S. Geological Survey (agenzia del governo degli Stati uniti), si trovano sulla terraferma a Gaza e in Cisgiordania. Nel 1999, con un accordo firmato da Yasser Arafat, l’Autorità palestinese affida lo sfruttamento di Gaza Marine a un consorzio formato da British Gas Group e Consolidated Contractors (compagnia privata palestinese), rispettivamente col 60% e il 30% delle quote, nel quale il Fondo d’investimento dell’Autorità ha una quota del 10%. Vengono perforatidue pozzi, Gaza Marine-1 e Gaza Marine-2. Essi però non entrano mai in funzione, poiché sono bloccati da Israele, che pretende di avere tutto il gas a prezzi stracciati. Tramite l’ex premier Tony Blair, inviato del  «Quartetto per il Medio Oriente», viene preparato un accordo con Israele che toglie ai palestinesi i tre quarti dei futuri introiti del gas, versando la parte loro spettante in un conto internazionale controllato da Washington e Londra. Ma, subito dopo aver vinto le elezioni nel 2006, Hamas rifiuta l’accordo, definendolo un furto, e chiede una sua rinegoziazione. Nel 2007, l’attuale ministro della difesa israeliano Moshe Ya’alon avverte che «il gas non può essere estratto senza una operazione militare che sradichi il controllo di Hamas a Gaza». Nel 2008, Israele lancia l’operazione «Piombo Fuso» contro Gaza. Nel settembre 2012 l’Autorità palestinese annuncia che, nonostante l’opposizione di Hamas, ha ripreso i negoziati sul gas con Israele. Due mesi dopo, l’ammissione della Palestina all’Onu quale «Stato osservatore non membro»  rafforza la posizione dell’Autorità palestinese nei negoziati. Gaza Marine resta però bloccato, impedendo ai palestinesi di sfruttare la ricchezza naturale di cui dispongono. A questo punto l’Autorità palestinese imbocca un’altra strada. Il 23 gennaio 2014, nell’incontro del presidente palestinese Abbas col presidente russo Putin, viene discussa la possibilità di affidare alla russa Gazprom lo sfruttamento del giacimento di gas nelle acque di Gaza. Lo annuncia l’agenzia Itar-Tass, sottolineando che Russia e Palestina intendono rafforzare la cooperazione nel settore energetico. In tale quadro, oltre allo sfruttamento del giacimento di Gaza, si prevede quello di un giacimento petrolifero nei pressi della città palestinese di Ramallah in Cisgiordania. Nella stessa zona, la società russa Technopromexport è pronta a partecipare alla costruzione di un impianto termoelettrico della potenza di 200 MW. La formazione del nuovo governo palestinese di unità nazionale, il 2 giugno 2014, rafforza la possibilità che l’accordo tra Palestina e Russia vada in porto. Dieci giorni dopo, il 12 giugno, avviene il rapimento dei tre giovani israeliani, che vengono trovati uccisi il 30 giugno: il puntuale casus belli che innesca l’operazione «Barriera protettiva» contro Gaza. Operazione che rientra nella strategia di Tel Aviv, mirante a impadronirsi anche delle riserve energetiche dell’intero Bacino di levante, comprese quelle palestinesi, libanesi e siriane, e in quella di Washington che, sostenendo Israele, mira al controllo dell’intero Medio Oriente, impedendo che la Russia riacquisti influenza nella regione. Una miscela esplosiva, le cui vittime sono ancora una volta i palestinesi.  

Manlio Dinucci