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mardi, 07 octobre 2014

TTIP: Raub der Souveränität

TTIP: Raub der Souveränität

Die Bürger sind gegen das Transatlantische Freihandelsabkommen (TTIP).
Mitzureden haben sie trotzdem nichts.

Foto: mehr-demokratie / flickr (CC BY-SA 2.0)
Ex: http://www.unzensuriert.at

Vorletzte Woche hat die EU-Kommission ein Bürgerbegehren abgewiesen, mit dem rund 250 Gruppen und Parteien aus ganz Europa gegen die Freihandelsabkommen TTIP und CETA vorgehen wollten. Eine Mitwirkung der Bürger sei nicht vorgesehen, so die Kommission. Dabei sind genaue Details der Abkommen immer noch nicht bekannt, denn die Verhandlungen laufen, bzw. liefen im Geheimen ab. Allein diese "Vertraulichkeit" ist mit demokratischen Prinzipien unvereinbar, denn die Bürger sind so von der politischen Willensbildung ausgeschlossen. Sind die Verträge erst unterzeichnet, sind spätere Änderungen nicht mehr möglich.

Kolumne von Barbara Rosenkranz

Während die EU-Kommission die Verhandlungen führt, wird das Europäische Parlament lediglich informiert. Die nationalen Parlamente sind gar nicht in das Verfahren einbezogen, denn die Verträge werden nicht durch die einzelnen EU-Mitgliedstaaten geschlossen. Sehr wohl haben sie die Verträge zu befolgen. Die EU reklamiert für sich somit die alleinige Zuständigkeit für eine gemeinsame Außenhandelspolitik: Dadurch haben die europäischen Nationalstaaten ihre Gestaltungsfreiheit und Wirtschaftshoheit eingebüßt.

Ein besonders heikler Punkt des Freihandelsabkommens ist der sogenannte Investitionsschutz, kurz ISDS (investor-to-state dispute settlement). Demzufolge erhalten amerikanische Investoren spezielle Klagerechte gegenüber der EU und deren Mitgliedsstaaten. (Ursprünglich wurde das ISDS-Verfahren konzipiert, um Unternehmen aus Industriestaaten in politisch instabilen Schwellenländern (!) vor Enteignung und unfairer Benachteiligungen zu schützen.) Dazu hat die Weltbank eine Schiedsinstitution eingerichtet: das "Internationale Zentrum zur Beilegung von Investitionsstreitigkeiten International" (Centre for Settlement of Investment Disputes) kurz ICSID. Ein privater Investor kann hier gegen den Gaststaat, in dem er seine Investition tätigt, klagen, wenn er sich von diesem benachteiligt fühlt. Die zuständigen Schiedsgerichte bestehen aus drei Anwälten, von denen je einer durch die Streitparteien benannt und der dritte durch das International Centre for Trade and Sustainable Development (ICTSD) gestellt wird. Sie werden für jedes Verfahren neu gebildet und sind keine ständigen Gerichte. Die Anwälte erhalten hohe Honorare, sind an neuen Aufträgen interessiert und klare Interessenvertreter – so sieht richterliche Unabhängigkeit und überparteiliche Rechtsfindung nicht aus. Zudem sind die Verfahren grundsätzlich nicht öffentlich und können nicht angefochten werden, es gibt also keinen Instanzenzug.

Durch derlei Abkommen werden nicht nur Demokratie und Souveränität, sondern auch das Rechtsstaatsprinzip verletzt. Dem dürfen sich die Mitgliedstaaten – darf sich Österreich – nicht einspruchslos ergeben. Es droht nicht weniger als der Verlust der Freiheit der Bürger.


Barbara Rosenkranz ist Abgeordnete zum Nationalrat.

TTIP – Réflexions concernant l’étreinte transatlantique

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TTIP – Réflexions concernant l’étreinte transatlantique

par Heinrich Wohlmeyer, docteur en droit et ingénieur agronome, Autriche

Ex: http://www.horizons-et-debats.ch

Afin de nous rendre majeurs, Immanuel Kant nous a appris, à nous autres Européens, le Sapere Aude! Ose savoir!


Le 14 juillet 2014, a commencé une nouvelle ronde de négociations (la sixième) sur un accord économique complet entre l’UE et les Etats-Unis qui, dans ses dimensions connues jusqu’alors est un accord concernant toute la société. Vu les quelques détails venus à notre connaissance, il nous semble important d’élargir notre champ visuel. En toute brièveté, nous allons relever quelques points cardinaux, d’autant que le texte actuel n’est toujours pas à disposition.


Il relève du bon sens, qu’avant de conclure une affaire, il faut soigneusement analyser son partenaire – notamment en ce qui concerne sa situation, ses intérêts, ses activités précédentes et actuelles ainsi que ses principes en matière de politique sociale et de géopolitique (en anglais: sa «philosophie»)
Cette première réflexion doit éveiller notre méfiance:


Les Etats-Unis, en réalité, sont en faillite et tiennent la tête hors de l’eau seulement grâce à leur planche à billets. Pour chaque dollar que l’Etat dépense, il doit emprunter 50 cents. (Dans mon ouvrage «Empörung in Europa – Wege aus der Krise» [Indignation en Europe – des voies pour sortir de la crise], je montre des solutions). On va continuer ainsi jusqu’à ce que le dollar ne soit plus accepté comme monnaie mondiale de référence. Cette position pourtant est en voie d’effritement dramatique et ne peut plus être contenue par des «sanctions» économiques et militaires. Beaucoup d’Etats se mettent à commercer dans leurs monnaies nationales respectives (par exemple la Chine, le Japon, l’Inde, l’Iran, la Russie et ces derniers temps, même les vassaux fidèles que sont l’Allemagne et la Corée du Sud). Il faut y ajouter que le système FMI–Banque mondiale (BM), assurant jusqu’à présent l’hégémonie financière des Etats-Unis (minorité de blocage des Etats-Unis), est de plus en plus contourné. Les Etats d’Amérique latine et les pays asiatiques ont commencé d’établir leurs propres banques de développement et des fonds à l’image du FMI.


La situation qui s’ensuit est désespérée. La dette souveraine non remboursable s’élève à 17 billions de dollars américains (des trillions américains, c’est-à-dire 17 millions de millions!) et la course aux armements à caractère planétaire n’est plus à financer. Les Etats-Unis ont trois possibilités de s’en sortir: une guerre générant des débiteurs, une dévaluation radicale du dollar américain (en réalité une fraude mondiale) ou un redémarrage par le moyen d’un accord mondial sur la monnaie de référence selon le modèle de l’International Clearing Union [Union monétaire internationale], que J. M. Keynes avait déjà proposée en 1944, mais qui avait été refusée par les Etats-Unis en tant que puissance financière hégémonique. Ce redémarrage équilibré devrait être lié à un effacement mondial de la dette.
A brève échéance, les Etats-Unis peuvent se maintenir à flot par le pillage de la riche Europe (voir la crise financière induite par les Etats-Unis et l’endettement de l’Europe en faveur des élites financières américaines) et par la fomentation de conflits armés.


 Vues sur cette arrière-fond, les négociations sur le TTIP [«Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement»] nous mettent en garde: avant d’accepter l’étreinte d’un partenaire en faillite et ayant besoin de guerres, il faudrait exiger d’abord un renouvellement interne de l’architecture financière des Etats-Unis et du système financier mondial. Si l’on veut sauver un ami de la noyade, il faut que celui-ci accepte la stratégie de sauvetage ou sinon les deux vont se noyer dans une étreinte mortelle. Actuellement, les Etats-Unis se comportent comme un toxicomane violent, niant sa toxicomanie et l’UE comme la souris devant le serpent. Ce qu’il faut, c’est un dialogue d’égal à égal afin de pouvoir agir dans une optique d’avenir.


Dans une deuxième réflexion, il nous faut analyser les intérêts principaux des Etats-Unis:
L’économie américaine dépend, en grande partie, des secteurs militaire et pétrolier. On a investi massivement dans ces secteurs et on les défend. Les finances, les médias et l’agriculture représentent trois autres secteurs-clés. Dans tous ces secteurs là, on tente d’établir des conditions rapportant du profit et consolidant les intérêts, au détriment des Européens. S’y ajoute l’intérêt compréhensible d’acheter en Europe des valeurs réelles avec des dollars papiers (durablement sans valeur) et d’assurer ce patrimoine malhonnête. Ce dernier nous amène au sujet de la «protection des investissements». Celle-ci est prévue d’être réglée à l’aide de l’ISDS (Investor-State-Dispute-Settlement).


En ajoutant la troisième réflexion à ce qui vient d’être dit, c’est-à-dire l’analyse des activités précédentes et la position sociale et géopolitique fondamentale du pays, le tout devient encore plus explosif. Dans la période de l’après-guerre, les Etats-Unis ont constamment agi en dominateur et imposé unilatéralement leurs intérêts. Pour illustrer cela, je vais citer Stuart Eizenstat, conseiller juridique américain pour les négociations sur le TTIP et ancien ambassadeur des Etats-Unis auprès de l’UE (1993–1996), interviewé sur les différentes normes de qualité, surtout pour l’alimentation. Il a répondu: «Ce qui est acceptable pour les citoyens américains doit également être accepté par les Européens. Un message clair et net … La mise en œuvre de l’application du droit états-unien sous forme de l’imposition forcée de la loi FACTA (Foreign Account Compliance Act), selon laquelle les banques européennes doivent déclarer les mouvements sur les comptes des citoyens américains. Les «sanctions» récentes face aux banques européennes et autres entreprises sans base juridique devraient mener à la réflexion si l’on veut vraiment donner son accord à d’autres accords proposant des voies «légales» pour des procédés semblables.


Quiconque connaît de la vie économique pratique, l’«American type of agreement» sera encore plus prudent. Pendant que, selon la culture du droit européen, les règles principales sont codifiées (en droit civil et commercial) et que les traités ne règlent que les données particulières, les traités américains établissent un ordre juridique particulier avec beaucoup de pièges remplissant une grande quantité de pages. C’est pourquoi aux Etats-Unis et en travaillant avec des entreprises américaines les frais des consultations juridiques et l’insécurité juridique en cas de différends sont extrêmement élevés. On estime que les frais de transactions juridiques aux Etats-Unis s’élèvent à environ 10% du PIB.


Les différences sont particulièrement importantes dans l’évaluation des risques et dans l’attribution de la charge de la preuve. Les Européens agissent selon le principe de précaution (omission dans un danger potentiel), la jurisprudence américaine cependant demande la «scientific evidence», c’est-à-dire un «dommage scientifiquement prouvé». Dans une de mes conférences, j’ai utilisé l’exemple fictif d’un médecin qui, supposant des dommages physiques suite à l’usage du Contergan, déconseille ce médicament. On l’aurait jugé à payer des dédommagements aussi longtemps que les dommages n’auraient pas été prouvé statistiquement de manière significative – donc énormément de souffrances humaines. Il en va de même avec la charge de la preuve: l’endommagé, souvent financièrement plus faible, doit prouver les dommages, et ce n’est pas à l’auteur potentiel présumé du dommage à prouver l’innocuité. C’est surtout valable pour les produits chimiques utilisés dans les ménages.


Dans le domaine de la politique sociale, des «philosophies» totalement contraires se heurtent: pendant que l’Europe a développé et réalisé le modèle de l’état social solidaire, celui-ci est majoritairement bloqué, aux Etats-Unis parce que les riches se dérobent systématiquement à toute contribution pour le bien commun. Cela mène à des impôts et des coûts de travail réduits. Le résultat en est une compétition des places économiques abaissant considérablement les normes sociales.


Dans le secteur de la géopolitique, dans laquelle nous serions encore plus étroitement impliqués, le rêve américain de la puissance mondiale dans la tradition de l’Empire britannique est toujours en vigueur. On essaie de l’assurer par le colonialisme financier et par des activités militaires. La peur d’un espace économique commun des Européens de l’Ouest avec les Russes avec leurs grandes réserves de matières premières y joue un rôle important. L’actuelle crise initiée en Ukraine, dans laquelle l’Europe est impliquée, trouve là son explication.


L’avenir pourtant, doit être un monde solidaire où les Etats-Unis et l’Europe sont des partenaires recherchés et où ils sont prêts à aider les autres.

 

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Devant cet arrière-fond, la genèse du projet TTIP nous apprend les faits suivants:
En 1941 déjà, le futur secrétaire d’Etat J. F. Dulles écrivit qu’il fallait, après la guerre, organiser l’Europe de façon centraliste, et la former en grand marché d’espoir américain. Cette proposition ne fut pas réalisée, notamment suite à l’opposition de Charles de Gaulle.


En 1973 déjà, la Commission Trilatérale, composée surtout de représentants issus de la haute finance, proposa des mesures uniformes de régulation des marchés. En 2007, on créa le TEC (Transatlantic Economic Council) dont la tâche principale était «d’harmoniser les régulations des marchés». Dans le cadre du TEC, en 2011, on installa un «High Level Working Group on Jobs and Growth» (postes de travail et croissance), intitulé HWLG (remarquez le titre embellissant), dont le rapport final fut divulgué en février 2013. Ce rapport sera suivi par un High Level Regulatory Cooperation Forum. Il est révélateur que la Commission européenne n’était pas capable et ne l’est toujours pas d’informer le Corporate Europe Observatory, s’occupant du lobbying au sein de l’UE, de la composition de la HLWG. Il en est de même pour les résultats détaillés («La multitude de documents empêche une information adéquate»). Le rapport final représente en réalité la directive-cadre sans aucune légitimité démocratique (Road Map) pour de futurs pourparlers. Il parle d’énormes avantages d’«un marché intégré transatlantique». On a l’intention de le réaliser par l’abaissement des barrières douanières et la compatibilité des codes juridiques (enhancing compatibility of regulatory regimes). Il est prévu que suite «au renforcement du partenariat stratégique particulièrement étroit entre les Etats-Unis et l’UE» et grâce à l’ampleur du marché (50% du BIP mondial) les règles de jeu correspondantes seront reprises au niveau mondial. Le rapport est plein d’informations positives donnant de l’espoir, mais peu d’informations certaines. Malgré et à cause de l’attribution, de 400 000 postes de travail et l’éloge de l’avenir de la robotique (Wealth Daily und Word Future Society) aux Etats-Unis et en Europe, à une augmentation de 0,5% du PIB dans l’UE, il y aura une augmentation du chômage parce que normalement, l’effet de rationalisation dû aux investissements est plus important que l’effet de l’élargissement des capacités.


Il faut y ajouter que, selon le pronostic du Center of Economic Policy Research, cette croissance est attendue pour la période s’étendant jusqu’en 2027, ce qui représente un taux annuel de 0,034%. Mais face à un taux de chômage de plus de 26 millions en UE, cette lueur d’espoir n’apportera pas de solution au problème en faisant du «business as usual». Il faut plutôt un changement fondamental de toute la politique. L’ancien économiste de la Banque mondiale H. Daly a démontré les dangers du libre-échange en 1994 déjà (Spektrum der Wissenschaft, Januar 1994) au cas où il supprime les solutions locales, adaptées et innovantes au niveau de la société. La prédominance économique planifiée des Etats-Unis sur l’Europe détruirait le modèle social européen – tout comme l’adepte des Etats-Unis, Mario Draghi, actuellement président de la Banque centrale européenne, l’a déjà annoncé. Les énormes écarts de salaires aux Etats-Unis et le fait que presque 15% de la population sont actuellement nourris à l’aide de bons de nourriture (food stamps – Supplemental Nutrition Assistance Program) soulignent cette crainte. Les syndicats européens et américains se sont donc prononcés fermement contre le TTIP parce qu’il entérinerait la dynamique actuelle.


Le ministère autrichien pour la recherche, la science et l’économie, BMWFW, se montre dans ses rapports publiés encore plus euphorique que le HLWG et les études commandées par celle-ci. Selon une étude commandée par le BMWFW, on attend, comme résultat du TTIP, les résultats suivants: PIB +1,7%, salaires +1%, emploi +0,5%, assurances +3,7%, textiles et vêtements +3,7%, automobile +12,4%. Il est difficile de comprendre comment on arrive à ces estimations positives qui, naturellement, amènent des prises de position favorables pour le TTIP.


Les lignes directrices divulguées récemment (17 juin 2013) par le Conseil de l’UE concernant les pourparlers s’orientent largement au rapport du High Level Working Group. A première vue, les 18 pages paraissent acceptables. En regardant de près pourtant, des passages comme «le niveau le plus haut de libéralisation … incluant tous les secteurs de modes de prestation» et «transfert illimité de capitaux et de paiements par les investisseurs», «libéralisation complète des payements en cours et de la circulation des capitaux» et «création d’institutions trans­atlantiques pour la coopération régulatrice» font preuve – en dépit des belles paroles – d’un «turbo-capitalisme» sans freins sociaux ou écologiques, de l’abandon de la tradition européenne des services publics et de la réduction de la souveraineté populaire au profit d’intérêts institutionnalisés des grands groupes internationaux.


Il faut y ajouter le point crucial du SIDS (State-Investor-Dispute-Settlement, mécanisme d’arbitrage privé entre les investisseurs et les Etats). Selon le European Parliament/Legislative Observatory 2012/0163 (COD), le Parlement européen a renvoyé le projet à la commission de commerce le 23 mai 2013. Ce projet admet, dans l’essentiel, le SIDS, exige davantage d’informations et contient, à mon avis, un passage étonnant: pour ouvrir une procédure de litige, initiée par la Commission européenne, il faut verser des règlements anticipés pour la procédure d’arbitrage (advance payment of arbitration costs). Cela est en réalité un moyen de dissuasion pour empêcher toute action devant un tribunal d’arbitrage. Cela fait partie de la tradition ploutocratique de la jurisprudence américaine, importée ainsi en Europe.


La manière actuellement prévue, telle qu’elle est connue, de concevoir les tribunaux d’arbitrage, ressemble fortement à une juridiction d’exception pour les intérêts des multinationales au détriment de la communauté.


Vu le fait qu’il y a actuellement au niveau mondial déjà des plaintes d’arbitrage pour une somme de 14 milliards de dollars et que selon les passages connus du texte du TTIP, les multinationales pourront intenter une action en dommages-intérêts contre des lois indésirables (limitant les gains) et des décisions juridiques d’instances nationales pour leur manque à gagner, il serait temps que mêmes nos amis américanophiles s’éveillent.


Le cas Nafta «Elli Lilly & Co. contre le Canada» illustre le danger: dans le cadre de l’Accord commercial de l’Amérique du Nord (NAFTA) conclu avec les Etats-Unis, ce groupe pharmaceutique intente une action en dommages-intérêts contre l’Etat du Canada s’élevant à 500 millions de dollar parce que l’Office des brevets canadien, suite à ses normes plus sévères, avait refusé les brevets pour deux médicaments psychopharmacologique. Il s’agit de médicaments vantés contre la perte d’attention en cas d’hyperactivité et contre la schizophrénie.

 

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Le fait que le Parlement européen anesthésié avec sa majorité conservatrice, ait juste avant les élections européennes, accepté le règlement de la responsabilité financière lors de différends entre investisseurs et Etats pour ne pas freiner les négociations sur le TTIP est assez significatif. Que cela se soit passé malgré une consultation en ligne en cours – vraisemblablement installée comme tranquillisant – devrait étonner chaque démocrate. Un tel procédé signifie tout simplement se moquer des citoyens consultés.


Le procédé général semble être préparé pour créer le fait accompli dans le petit cercle des «stakeholder» afin de pouvoir expliquer aux députés qu’on ne peut pas refuser le système de règlementation négocié sans causer de graves dommages et des désaccords politiques dangereux en Outre-Atlantique. Le public et même les fonctionnaires désignés dans le cadre de la Constitution locale sont exclus des informations. Le représentant allemand du Bundesrat (chambre basse), Hans Jürgen Blinn, s’est plaint de ne pas être informé au sujet des négociations et que jusqu’alors, il n’avait encore jamais rencontré un tel procédé. Le négociateur en chef de l’UE, l’Espagnol Ignatio Garcia Bercero, a avoué à Vienne, que seulement les cabinets d’avocats mandatés avaient accès aux résultats intermédiaires, puisque «une certaine mesure de confidentialité» était nécessaire. Les cabinets d’avocats sont cependant les hommes de main des «Stakeholder». Le libre-échange est donc négocié de façon arbitraire.


Outre la tactique de contourner les Traités de Lisbonne («Constitution de l’UE») et les Constitutions nationales à l’aide de traités internationaux (le MES en est un exemple classique), il faut mentionner dans le cas actuel une autre tactique du fait accompli: sans être remarqué par le public, on a négocié l’accord CETA [«Accord économique et commercial global» entre l’UE et le Canada, ndt.], en voie de ratification, avec le Canada. Il est, en partie, le modèle pour le TTIP. Si le CETA est accepté, on va argumenter qu’on ne peut pas refuser aux Etats-Unis ce qu’on a déjà admis au Canada.


Depuis que les activités des services de renseignements états-uniens (NSA) ont été révélées, on sait que les documents de négociation de l’UE sont dans leur totalité en mains des partenaires américains. C’est pourquoi on doit constater que la cachotterie persistante de la Commission et de l’équipe de négociateurs ne peut être dirigée que contre les personnes du propre camp auxquelles on ne veut pas dévoiler la réalité. Il est significatif que dans un texte d’information actuel du BMWFW autrichien, se trouve la phrase suivante: «Dans le cadre de la procédure de ratification, les textes de l’Accord seront aussi divulgués au public.» Donc un autre fait accompli …


Si l’on voulait faire pression, dans l’intérêt du bien commun, sur le partenaire avec lequel on négocie, il faudrait procéder de façon inverse: «Chers amis! Dans notre Europe démocratique, nous avons l’obligation d’informer de manière détaillée la population et notamment les députés sur les progrès des négociations. Si nous publions ces règlements, vous pourrez oublier cet accord, car nous n’obtiendrons jamais l’accord des Parlements». Je ne parle pas ici en théoricien mais parce qu’à l’époque, j’ai moi-même procédé avec succès de cette manière lors des négociations pour le GATT [Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce, ndt.].


Il est évident que la Commission européenne complaisante est parfaitement consciente du danger d’un refus ou d’une correction par les Parlements nationaux, car l’annonce faite par l’ancien commissaire du commerce, Karel de Gucht, qu’il allait intenter une action devant la Cour de justice pour savoir si les Parlements nationaux devaient avoir droit au chapitre.


Pour terminer, je voudrais mentionner les tentatives réitérées d’apaisement qui sont les suivantes: on prétend que dans les lignes directives et dans l’accord futur le droit de règlement autonome (right to regulate) et la clause de travail (labour clause) sont contenus et qu’ils permettent des normes individuelles de protection des travailleurs, des consommateurs et des citoyens (santé, sécurité, environnement). La vérité est la suivante: si dans un espace de libre-échange, des biens, ayant été admis dans un pays membre, sont mis en circulation, alors ils ont accès à tous les marchés. Les fournisseurs de marchandises fabriquées selon des normes écologiques et sociales plus élevées et ayant suite à cela des prix plus élevé seront confronté à une sous-enchère et disparaîtront du marché. Il y aura une compétitivité vers le bas (race to the bottom), pour laquelle le niveau de protection sera adapté au niveau le plus bas.


Quelles en sont les conséquences?


Suite à ce qui a été dit ci-dessus, il n’a y qu’une seule chose à faire: retour à la case départ démocratiquement légitimée! Ce qui a été mijoté au niveau des multinationales n’est pas forcément conforme au bien-être de la société toute entière.


Avant tout, il faudrait exiger du partenaire (et il est grand temps) qu’il fasse ses devoirs envers le bien-être commun, parce qu’autrement, il n’est pas le bon partenaire. Celui qui se met au lit avec un partenaire étant en réalité moribond ne guérit pas, il sera infecté. Si les Etats-Unis ne réforment pas leur système financier et en parallèle leur système social dans le sens du bien-être commun, alors nous courons le risque qu’ils exportent sans cesse leurs problèmes vers l’Europe dans le cadre d’un «Partenariat économique total».


Néanmoins, il faut aussi se poser la question de savoir pourquoi l’OMC est continuellement contournée par des accords bilatéraux. Ce système de réglementation, auquel tous les Etats ont accès (qui a également un urgent besoin de réformes) suffirait pour atteindre les objectifs indiqués et il aurait l’avantage que tous les Etats du monde pourraient profiter des résultats souhaités.    •
(Traduction Horizons et débats)

 

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lundi, 06 octobre 2014

Engels e Marx omofobi e sessisti

Engels e Marx omofobi e sessisti (e non lo sapevano…)

marx_engelsLa struggente lettera di Lorenzo “Voroshilov”Altobelli, pubblicata su questa testata il 13 agosto 2014 (cfr.  Cronaca di una espulsione annunciata) mi ha fatto fare un piccolo salto indietro nel tempo, quando la sinistra comunista era conformata allo stalinismo e, come in una chiesa, si operava per ghettizzare, processare ed espellere i dissidenti, gli “apostati”, gli “eretici”. Non solo: nell’URSS, dopo l’omicidio di Sergej Kirov, importante dirigente del Partito Comunista a Leningrado, iniziò una vasta operazione di epurazione che con procedimenti giudiziari sommari, colpì anche semplici cittadini, non iscritti al PCUS, considerati ostili al regime e alla linea imperante, imposta attraverso il cosiddetto “centralismo democratico”: dico “cosiddetto” perché nei partiti comunisti in Europa occidentale (il PCI ad esempio), vi era libertà per i membri del partito di discutere e dibattere sulla linea politica e una volta che la decisione del partito era stata presa dal voto della maggioranza, tutti i membri si impegnavano a sostenere in toto quella linea. Quest’ultimo aspetto rappresenta il centralismo, almeno come lo intendeva Lenin.

Invece il nostro caro Lorenzo è stato vittima di una concezione staliniana e – mi si conceda – kafkiana del centralismo, ed espulso dalla federazione giovanile del partito comunista a cui era iscritto. Non faremo il nome, per rispetto nei suoi confronti, del partito a cui era iscritto. Ma il caso è simile: perché nel PCUS stalinista la linea era imposta dal capo, il quale era la fonte unica della Verità Assoluta: chi sgarrava veniva arrestato e obbligato a fare ammenda del crimine ideologico, come essere sionista, trockijsta, socialdemocratico, anarchico, elemento reazionario e piccolo borghese ecc.

Qual è stato il “crimine” ideologico di cui si è macchiato il povero Lorenzo? Ha forse detto che negli Stati Uniti d’America di Obama si sta realizzando, grazie al suo New Deal, il socialismo? Ha elogiato forse la Fondazione Italiani Europei di D’Alema come vera esegesi del socialismo, sostituendo la Repubblica e il Fatto Quotidiano all’ormai defunta Unità (nelle cui feste Togliatti è stato sostituito da De Gasperi)? Ha pubblicato un articolo dove il kibbutz  e l’espropriazione di territorio palestinese sono elogiati come via somma per la sinistra del domani?

Peggio cari miei! Peggio! Gramsci gli ha gettato i Quaderni dal carcere addosso, rinnegandolo! Togliatti si sta rigirando nella tomba per questo “crimine”! Secchia sta oliando il mitra, pronto a risorgere dal sepolcro per giustiziarlo a Dongo! Lorenzo, da marxista, ha semplicemente fatto riflessioni marxiste: ha postato sulla sua bacheca Facebook un video, dove viene mostrato una sorta di corteo del Gay Pride con, nelle prime file, modelli che marciano muovendo «il proprio corpo in un certo modo per fare un certo tipo di passetto», ancheggiando in maniera “provocante” e femminile. [1]

Il commento? L’analisi, marxista fino al midollo spinale – dove non si critica l’omosessualità, ma il piegarsi di certi personaggi alle regole di mercato – è la seguente:

 

 «I modelli che sfilano su quella passerella sono ormai stati ridotti anche loro alla stessa stregua delle modelle e dei modelli, cioè di uomini e donne eterosessuali, oggetto delle ferree leggi di mercato, della pubblicità e della mercificazione, da parte di un capitalismo che tutto mercifica, che tutto deve trasformare in plus-lavoro e quindi in plus-valore. Ma guardali bene! E riporta alla tua mente le sfilate di vari modelli/e! Il loro è solo in parte un modo naturale di sfilare! In che senso? Il/la modello/a sfila in modo elegante, a volte anche spregiudicato, restando però in certi precisi canoni di grazia ed appunto, come già detto, eleganza. In questo caso invece siamo di fronte ad un modo di camminare forzato, estremamente aggressivo, con ancheggiamenti esageratamente pronunciati e giochi gestuali particolarmente aggressivi, veloci e teatrali, soprattutto nella parte finale del video. Per non parlare dei pantaloni, così attillati, fini e di maglio largo, da offrire completamente il senso di nudità completa delle parti intime maschili, che vengono esposte in modo volgare e pornografico». [2]

 

Lorenzo – si noti bene – non contestava né l’orientamento sessuale dei modelli né tanto meno il diritto di questi a battersi per ottenere miglioramenti delle loro condizioni di cittadini e di lavoratori ma la riduzione a spettacolo dell’omosessualità, trasformata in una baracconata, così come avviene anche nei Gay Pride, ridotti a carnevalate peraltro del tutto inutili nella capacità di incidere seriamente sui diritti della comunità LGBT.

I soggetti, in sintesi, concedendosi a tale manifestazione, si stavano riducendo a oggetti mercificati. Mancava solo l’etichetta col prezzo appiccicato sulle magliette! Né più, né meno.

Un crimine? Oggi dire a un uomo che egli sta vendendo la sua forza lavoro ad un capitalismo selvaggio che tutto mercifica, lo stesso capitalismo che rende precarie le vite dei giovani (idem per il sottoscritto), che manda in pensione le persone sempre più in la con l’età dopo averle spremute come agrumi, che cancella le più elementari leggi sul mondo del lavoro, non è più sinonimo di marxismo, comunismo, socialismo, ecc. Vuol dire essere fuori moda, out, “vecchi dentro”, matusa, nonni, ecc.

Questo, però, se rivolgo il mio discorso all’eterosessuale maschio che si automercifica. Ma se le stesse critiche vengono rivolte alla femmina o alla comunità LGBT, apriti cielo!

Si è etichettati come reazionari, fascisti, catto-integralisti, talebani, mostri, satanassi con coda, forcone, corna, baffetti e pizzo e voce satanica alla Ignazio La Russa! E il tutto, anche se non  si ha nessun atteggiamente ostile né contro la comunità LGBT – che non è diversa da nessuno! – né contro le donne.

Ma Lorenzo ha avuto l’ardire di attaccare la fonte stessa dell’“omosessualismo”: il femminismo!

E, fulmini & saette! La Gestapo/Stasi del genderismo femminista ha tuonato contro di lui.

Perché se si attacca il femminismo si attacca una “santa istituzione” della sinistra postsessantottina, ed è come – per il buonismo boldrinesco – sparare sulla Croce Rossa, prendendosela con i “più deboli”, coi “poveretti”, cioè le femmine. Ma è veramente così?

Nulla di più falso!

L’ideologia femminista è – se usassimo una terminologia veteromarxiana – un’ideologia borghese. Se utilizzassimo una terminologia moderna la potremmo definire “arma di distrazione di massa”, un mezzo utilizzato dai poteri forti di allora e di oggi (soprattutto tramite le ex studentesse e contestatrici di un tempo che, conseguite lauree e master, siedono nei CdA delle multinazionali a rafforzare la status quo del vigente ordine costituito) per indebolire un movimento operaio in ascesa creando contraddizioni di genere inesistenti.

Insomma, parlando dell’Italia degli anni ’70, per paradosso il femminismo/fricchettonismo fece al movimento operaio molto più male che non l’offensiva padronale o la “strategia della tensione”.

In base al ragionamento neofemminista, la donna appartenente ai ceti “bassi”, grazie a quel clima teso a creare questa nuova forma di razzismo, molto più subdolo dell’etnopluralismo sbandierato dai neofascisti & neodestristi, fra il compagno lavoratore e la “principessina” Grace Kally o la ricca Miss Kennedy, moglie dell’uomo che iniziò il conflitto in Vietnam, col femminismo inizia a sentirsi più in sintonia con queste due: che diamine, Kennedy non tradiva forse la “first lady” con Marilyn Monroe, anch’essa ridotta a donna-oggetto dal fallocentrismo?

Insomma, al bando la lotta di classe! Trionfi la giustizia di genere e l’interclassismo (ideologia “corporativista” per eccellenza, dato che gli interessi di Marisa, casalinga e lavoratrice a tempo pieno con due marmocchi da accudire e un marito che torna a casa la sera stanco e stressato dal lavoro, non collimano affatto con quelli della moglie dell’imprenditore membro dell’Assolombarda/Confindustria: tutt’al più con Luisella, la cameriera dei ricchi di turno, ma li si va oltre la “lotta di genere” e si rientra forzatamente nell’incipit de Il manifesto del partito comunista: «La storia dell’uomo è storia di lotta di classe»).

E tanti saluti a Miss. Boldrini, che si occupa di questi e altri temi “impellenti” ma dimentica di denunciare inghippi d’altro “genere” che riguardano il mondo del lavoro che il suo premier sta affossando col Jobs Act & Co.! L’articolo 18? Ma va! E’ più attuale il sessismo e il femminicidio! E le “morti bianche”? Ma dove!). Il neofemminismo

 

 «Ha fatto logicamente gli interessi stessi del capitale spaccando il movimento operaio della fine anni degli ’70, tra uomini da una parte, i presunti oppressori, e le donne dall’altra, le presunte vittime. Cosa ci sia di marxista in questa visione del mondo, proprio non riesco a capirlo…»

 

No Lorenzo, il marxismo è tutt’altra cosa! Qui vengono presi singoli casi incresciosi (perchè la violenza, da parte maschile o femminile è sempre sbagliata) utilizzati dalla stampa di turno per distrarre e parlare d’altro, e non di diritti del lavoratore, tanto per cambiare. Quindi, da maschio, rigirando la frittata lanciata dalle femministe, e denunciando come Lorenzo il carattere interclassista e borghese dell’ideologia “di genere” (che inizia col femminismo e si conclude col cosiddetto “genderismo”, la messa in discussione dei due generi in nome della creazione di un “altro” indistinto. Genitore 1 e 2 non vuol dire nulla, è un attentato ad ogni certezza per manipolare l’immaginario collettivo e il bambino: non è certo così che lo si educa a tollerare le differenze, ma lo si plasma a diventare quel “un altro” indistinto che dovrebbe decidere quello che vuole essere, “un altro” totalmente sradicato e privato di ogni identità), denuncio il carattere “sessista” e “anticostituzionale” di queste ideologie, sentendomi discriminato, umiliato e sessualmente molestato!

Parlare di “femminicidio” significa dimenticare l’uguaglianza giuridica delle persone davanti alla legge, per mettere uno dei due generi sul piedistallo, elevandolo al privilegio: un tempo vi erano la nobiltà e il clero, ora il genere femminile per una società femminilizzata.

Con il “femminicidio” si esce dal solco della formula «La legge è uguale per tutti» creando guarentigie particolari per un genere rispetto all’altro: «C’è un codice per il maschio e un codice separato – e privilegiato – per le donne». L’importante è dire che “TUTTI” i maschi sono portatori sani di un gene distruttivo che è… il loro pene!

Si, avete capito bene! Il tutto, spacciando tale ideologia per marxismo.

Se io, maschio, ammazzo un altro maschio avrò una condanna, ma se uccido una donna la condanna sarà peggiore. Insomma, un tale diceva che «dove c’è uguaglianza c’è ingiustizia»… peccato che il tale sia Werner Sombart, economista corporativista appartenente alla “Rivoluzione conservatrice” e autore di un saggio dichiaratamente reazionario ripubblicato nel 1977 dalle Edizioni di Ar di Franco Freda intitolato “L’ordinamento per ceti” (p. 24), che proponeva una comunità organica, olistica e differenziata al suo interno per ordini e ceti, ognuno dotato di appositi diritti e privilegi.

E’ questa la società a cui auspicano le femministe?

Intendono, superato il dominio dei ceti nobiliari “di sangue” e “di spada” (un dominio senz’altro iniquo), e l’affermazione di quello borghese “di censo”, dove l’uomo conta per quello “che ha” (altrettanto iniquo), instaurare un diritto privilegiato per le donne, un “diritto di genere”?

Insomma, cosa rende le femministe tanto diverse dai nobili e dal clero reazionario contro cui si scagliarono giacobini e sanculotti?

Quelle masse ebbero il coraggio di prendere la Bastiglia e di iniziare una nuovo corso, mentre oggi chiunque, come il nostro Lorenzo “Voroshilov” Altobelli, denuncia una mutazione antropologica all’interno della sinistra, viene denunciato dai suoi stessi “compagni” ormai ottenebrati, come reazionario, come potatore sano di violenza maschilistica, omofobico-fallocentrica!

Insomma, oggi Robespierre verrebbe pestato dalle femministe e il re (dopotutto è maschio e “fascio”) condannato, mentre la “povera” regina Maria Antonietta, vittima dello stesso paternalismo “di genere”, verrebbe salvata, in quanto donna, accomunata a Josephine, povera piccola fiammiferaia parigina. Insomma, dal revisionismo si è passati direttamente al “negazionismo” interclassista… di bassa leva.

Il Sessantotto, movimento che ha avuto i suoi aspetti positivi e negativi, si caratterizzò come un fenomeno generazionale capace di mettere in discussione le evidenti contraddizioni della società borghese, produsse una vera e propria rivolta contro le strutture sociali e culturali di allora e le vecchie consuetudini e convinzioni morali e culturali di tutti, giovani e non.

Quella Contestazione introdusse però un elemento allogeno all’interno della sinistra, una nuova cultura modernista e funzionale all’individualismo capitalistico, con forti presupposti di matrice liberal, cresciuta e sviluppatasi nei campus americani, impregnati di ideologie neoradicali, fra cui il neofemminismo.

Aspetti che colse anche Pier Paolo Pasolini, intellettuale “controcorrente”, ostracizzato dai reazionari di allora perché omosessuale ma anche dai “progressisti” e che stalinisticamente fu espulso dal PCI per il suo orientamento sessuale, proprio perché capace di mettere in discussione una modernizzazione in grado di sradicare le molteplici culture presenti nel nostro paese e creare il nuovo “homo consumans”.

Ebbene, tale cultura liberal, contestata da Pasolini, trattato alla stregua di un “comunista reazionario” (ma oggi elevato a “icona gay”: ve lo immaginereste marciare, tutto impellicciato, truccato, con abiti aderenti e pantaloni in pelle, ad un Gay Pride per il matrimonio gay, lui che arrivò a criticare aborto e divorzio da posizioni antimaterialiste e antiindividualiste?)-, mise in discussione anche Marx, “classista”, troppo “morale”, troppo poco interessato ai diritti individuali, e così “grigio”… troppo poco “arcobaleno”.

La Contestazione, come già detto, introdusse nella sinistra e nella società nuovi imput liberal, fra cui il neofemminismo, che in Europa, per fare breccia in una certa intellighenzia “di sinistra”, formatasi magari negli ambienti comunisti, si tinse di rosso: consiglio a riguardo l’illuminante lettura del testo Le filosofie femministe (Milano, Mondadori, 2002, 251 pp., 10,00 euro), scritto dall’attivista femminista Adriana Cavarero e da Franco Restaino (un “femministo”, mi si conceda il neologismo, cioè un maschio schierato armi e bagagli con la causa femminista e genderista, che quasi si vergogna di essere di sesso maschile), docenti rispettivamente di Filosofia politica all’Università di Verona e di Filosofia teoretica all’Università di Roma Tor Vergata; un testo “fazioso” ma utile a illustrare questo processo che trasforma Marx ed Engels in due “femministi” e “omosessualisti” ante litteram. Nel testo è evidente la filiazione fra le due culture sopra citate e la forzatura con cui i due autori cercano di far indossare il fazzoletto rosso al movimento femminista, un movimento che nel mondo anglosassone è anticomunista e antimarxista e per il quale Marx ed Engels e addirittura Freud, sono giudicati “fallocentrici” e “paternalistici”. Peggio: il cambio di contraddizione, dalla classe al genere, funzionale al liberismo, è palese in molte autrici citate. Il neofemminismo – data la sua funzionalità nel favorire l’ideologia ultraindividualista – inizia a cavalcare l’omosessualità, sostenendo addirittura che l’eterosessualità è un’invenzione del “maschilismo paternalista” per sottomettere la donna, e la “penetrazione” (cioè il normale coito!) è un mezzo per opprimerla. Franco Restaino, commentando autori come D. H. Lawrence, Henry Miller, Norman Mailer e il «noto scrittore omosessuale “lanciato” da Sartre, Jean Genet, nota che i loro scritti si caratterizzano per la denuncia dell’atteggiamento «patriarcale e sessista» dei rapporti uomo/donna o all’interno del rapporto omosessuale (???). Il neofemminismo radicale, quindi, ha come referenti soggetti completamente altri rispetto al marxismo:

 

 «Non la classe, non la razza, ma il sesso, quindi, sta all’origine della “politica”, cioè dei rapporti di potere e di dominio nella società e fra gli individui. Gli atti sessuali, quindi, sono innanzitutto non atti di piacere o di procreazione ma atti politici, atti nei quali di perpetua la supremazia maschile sulla donna in tutti i momenti della storia e in tutte le forme istituzionali (la principale è quella della eterosessualità) e con tutti i mezzi (dalle “lusinghe” del “mito” della donna alle “minacce” di violenza sessuale)». [3]

 

Anne Koedt (1941), nel saggio Il mito dell’orgasmo vaginale (1968) va oltre, e contesta sia Marx che Freud e la sua scienza che mette al centro del suo discorso l’arma “inventata” per perpetrare violenza sulla donna: il pene (come se alle donne facesse schifo fare del sesso eterosessuale)! Dalle sue tesi – che da Freud ci conducono direttamente al reparto psichiatrico dell’ex manicomio di Mombello, a Limbiate (Mi), nel settore “camicia di forza” – si arriva a questa conclusione, che sta al marxismo come Adolf Hitler sta all’ARCI. Per l’autrice stabilire che l’orgasmo vaginale è un mito, avrebbe conseguenze per l’uomo (lo destabilizzerebbe), per la donna (la “libererebbe”) e per la società (composta da uomini e donne ormai destabilizzati). Per i primi, li renderà coscienti di essere «sessualmente superflui se la clitoride è sostituita alla vagina come il centro del piacere della donna», mentre la donna – non è una mia invenzione, lo dice la Koedt – potrà affiancare l’eterosessualità, che servirà a mero scopo procreativo per non far estinguere la razza umana, col lesbismo e/o la bisessualità. [4] Anne Koedt scrive che «Lo stabilimento dell’orgasmo clitorideo come fatto minaccerebbe l’istituzione eterosessuale. Esso infatti indicherebbe che il piacere sessuale è ottenibile sia dall’uomo sia da un’altra donna, facendo così dell’eterosessualità non un assoluto ma un opzione». [5] Viva la franchezza! Così, mentre Marx auspica ad una società dove maschi e femmine sono giuridicamente uguali, cittadini/e liberi/e di una comunità dove tutto viene condiviso per il bene comune, dove tutti divengono padroni dei mezzi di produzione e dove nessuno verrebbe mai ghettizzato per il suo orientamento, le “ziette” acide & sessiste alla Boldrini vogliono ridurre il maschio a mero “schiavo/toro da monta” per non far piombare la società – ormai femminilizzata – all’estinzione, mentre la donna, sempre più mascolinizzata e androgina, amministra lo stato e si diverte, divenendo o lesbica o bisessuale o quel che vuole lei. Lei si “libera”, mentre il maschio è sottomesso! Il passo successivo lo si ha nel maggio 1970, quando un sottogruppo del movimento femminista, le femministe lesbiche, fanno irruzione in un teatro in cui si stava rappresentando un testo femminista, occupando il palco. Nascono così le Radicalesbian, le “nonnine” delle Pussy Riot & Femen (le “eroine” stipendiate da Georges Soros), che diffondono un testo intitolato “La donna-identificata donna” che, partendo dalle analisi della Koedt, radicalizza tale messaggio, ci fa arrivare direttamente al “genderismo”, cioè alla relativizzazione delle differenze di genere fra uomo e donna che, guarda caso, parte sempre dalla colpevolizzazione del maschio eterosessuale: «In una società in cui gli uomini non opprimessero le donne e l’espressione sessuale fosse libera di seguire i sentimenti, le categorie di omosessualità e di eterosessualità scomparirebbero». [6] 

La messa in discussione del genere è evidente nel saggio Eterosessualità obbligatoria ed esistenza lesbica (1980), di Adrienne Rich che, con la scusa di difendere il diritti della donna, arriva a sostenere che l’eterosessualità è una forzatura indotta da una società patriarcale, e arriverà a definire le soggettività o identità lesbiche col termine “ambiguo” di “non-donne” e “non-uomini”… insomma, oltre ad una spersonalizzazione assoluta, ecco le origini della messa in discussione del concetto di “mamma” e “papà” che ritroviamo in politiche “genderiste” che hanno creato termini marziani (e non marxiani) tipo “genitore 1” e “genitore 2”, una politica che cerca di corrodere il marxismo, com’è evidente nel saggio del 1974 di Gayle S. Rubin Lo scambio delle donne. Note sulla “economia politica” del sesso, dove Engels è letteralmente preso per la barba e tirato dentro ad un discorso senza capo né coda cercando di forzare il suo famoso saggio scritto del 1884, “L’origine della famiglia, della proprietà e dello Stato”, in chiave lesbo-femminista, mettendo in discussione il concetto di sesso-genere. [7] Insomma, ecco le radici di tutto! Approfondiremo in futuro…

Tornando al “caso Altobelli” – ma gli Altobelli sono tanti nella sinistra radicale italiana, tutti accusati dal politically correct di omofobia e “paternalismo di genere”, processati in quanto maschi dal “neostalinismo femmino-genderista” che non sventola più la bandiera rossa, ma quella arcobaleno, a cui non serve più la gelida durezza dell’acciaio zdanoviano ma usa la femminilizzazione della società che impone nuove mode – notiamo che egli, marxista-leninista doc, oggi non sarebbe il solo ad essere processato dalla neosinistra occidentale. Sì, oggi Altobelli non dovrebbe passare da solo le forche caudine del politicamente corretto e chiedere venia, perdono, cospargendosi il capo di cenere per aver denunciato l’inghippo del genderismo. Al suo fianco vi sarebbero i due padri nobili del socialismo scientifico, due a cui ancora molti si appellano nelle file di Sel e di quella risciacquatura di piatti che è l’odierna sinistra vendola-luxuriana fatta di poeti che inviano i loro amichetti in Russia a denunciare “Il Mostro”, dimenticando che negli States di Obama c’è la pena di morte, differenza etnica, di genere, di ceto, di classe e di tutto, insomma, il darwinismo sociale puro, per dire che “loro” avrebbero detto di “Sì” alla legge Taubira, e anzi, loro avrebbero ufficiato le nozze fra “individuo 1” maschio/femmina e “individuo 2” maschio/femmina, benedicendo senz’altro la loro adozione a distanza e il loro parto eterologo, anch’esso a distanza, magari effettuato con un’indigena (in affitto) del Terzo mondo in nome del cosiddetto progresso.

Di chi sto parlando? Al banco degli imputati, “rei” di omofobia – documentata! – chiamo alla sbarra, ammanettati, il qui presente Karl Marx e l’amico – oh, sono solo amici, niente battute con doppi sensi – Friederich Engels! Cosa?? Sì, avete capito bene!

 Anche Marx ed Engels erano omofobici & sessisti! Dal loro carteggio le prove che inchiodano i filosofi più “odiati” (e citati “ad cavolum”) dalla paladina delle donne… l’amazzone Laura “Wonder Woman” Boldrini

 Marx ed Engels sono per ogni marxista che si rispetti due punti fermi. Nell’iconografia sovietica erano al primo posto, prima addirittura di Lenin, fondatore dello Stato socialista e ideologo del marxismo-leninismo, una variante della dottrina marx-engelsiana. Persino in era stalinista e post-stalinista l’iconografia dell’URSS non variava di una virgola: Stalin era così “umile” da mettersi in fondo alla fila nel pantheon dei padri del socialismo. Primi, però, sono sempre i due tedeschi: Marx ed Engels. Idem per la vecchia socialdemocrazia, che pur contestando a Lenin la sua visione “elitista” e “centralista”, vedeva nei due filosofi i “fari” dell’esegesi di ciò che avveniva nel mondo. Questo è il Novecento. Oggi, però, Marx ed Engels, se qualcuno spulciasse nel carteggio fra i due filosofi, verrebbero severamente espulsi da qualunque partito che anche lontanamente si battesse per la liberazione delle masse. I due filosofi, nelle lettere, si scambiavano salaci battute volgari – Orsù, mica erano radical-chic! Mica indossavano cachemire e andavano a cena con Valeria Marini & Pippo Franco, “sovseggiando” (con erre moscia che fa molto “salotto chic”) champagne & caviale durante la presentazione di un’antologia di poesie scritte da un poeta sconosciuto morto durate un corteo di protesta per difendere i diritti della mosca bianca tze-tze! E non avevano i rasta sulla barba! –, attaccando gli avversari con appellativi che oggi porterebbero Vendola, Ferrero, Diliberto, Ferrando e magari anche lo stalinissimo Rizzo, ad espellere i due dai partiti per “scarsa vigilanza”, “omofobia”, “paternalismo”, “odio di genere” e per non aver appoggiato Vladimir Luxuria.

Paradosso? Giudicate un po’ voi!

Engels, in una lettera inviata all’amico da Manchester il 22 giugno 1869, parlò addirittura dell’esistenza di “lobby gay” (oggi si verrebbe espulsi per direttissima e paragonati ai nazisti runo-muniti di Pravy Sektor che parlano ancora di “complotto ebraico”) scrivendo che

«I pederasti iniziano a contarsi e scoprono di formare una potenza all’interno dello Stato. Mancava solo un’organizzazione, ma secondo questo libro sembra che esista già in segreto. E poiché contano uomini tanto importanti nei vecchi partiti ed anche nei nuovi, da Rösing a Schweitzer, la loro vittoria è inevitabile. D’ora in poi sarà: “Guerre aux cons, paix aux trous de cul”. È solo una fortuna che noi personalmente siamo troppo vecchi per avere timori, se questo partito vincesse, di dover pagare tributo corporale ai vincitori. Ma le giovani generazioni!». [8)

La frase in francese va tradotta con «Guerra alle fi…, pace ai buchi del c…»… ! Il 21 luglio 1868, in una lettera relativa al libro scritto di Carl Boruttau (1837-1873), Gedanken über Gewissens Freiheit (1865), inviato all’amico Engels, in cui si discuteva della libertà sessuale, Marx scriveva: «Chi è questo incalorito Dr. Boruttau, che rivela un organo così sensibile all’amor sessuale?» e l’amico rispondeva (23 luglio 1868) «Del Dr Boruttau dal caloroso membro non so altro se non che “ha commercio” anche con i lassalliani (frazione Schweitzer). La cosa più buffa è il “francese” della sua dedica a un’anima gemella a Mosca». La lettera è il commento a un libro (forse Incubus) che Karl Heinrich Ulrichs, il primo militante omosessuale, aveva inviato a Marx, che l’aveva “girato” a sua volta all’amico Engels. Che ne approfitta per insultare i seguaci di Ferdinand Lassalle, a capo dell’ala nazionalista e corporativista dei socialisti di allora (combattuta da Marx e da Engels), qui insultati come presunti omosessuali. Anche il destinatario moscovita della dedica scritta in cattivo francese è accusato di omosessualità. [9] Il nostro “omofobico/fallocratico” Engels scrive in una lettera inviata a Sorge, dell’11 febbraio 1891, in cui Hasselmann è insultato tranquillamente come Arschficker, cioè “rompiculo”. [10] Proseguiamo. In un’altra lettera del carteggio, oltre a denunciare la “lobby gay”, Engels scrive:

«Incidentalmente, solo in Germania era possibile che un tizio simile apparisse [riferito a Karl Heinrich Ulrichs], trasformasse la sozzura in una teoria e invitasse: “introite” [“entrate”] eccetera. Sfortunatamente non era ancora abbastanza coraggioso da confessare apertamente di esser “lo”, e deve ancora operare coram publico, “dal davanti”, ma non “dal fronte dentro”, come una volta dice per errore. Ma aspetta solo che il nuovo codice penale nord-tedesco riconosca i droits de cul. E sarà tutto diverso. Per le povere persone “del davanti” come noi, con la nostra infantile passione per le donne, le cose si metteranno male». [11]

Ecc. ecc. Insomma, che cattivo ‘sto Engels: si vantava di essere una «persona “del davanti” […], con [una] infantile passione per le donne»… Chissà come verrebbe criminalizzato dall’Asse Vendola-Boldrini-Luxuria, che, con sguardo acido e schifato, gli urlerebbero: «Maschilista! Sessista! Putiniano! Odi le compagne del «Collettivo per l’autocoscienza e la liberazione dal maschio fascista»! Moooostroooo! Gesù – l’ha detto il dott. “teologo” Vip Elton John, “esperto” in materia – sarebbe per le nozze gay e le adozioni “d’altro genere”!»…e via bestemmiando!  

Qui non si vuole attaccare Engels per la sua “omofobia”, dato che era un uomo dell’ ‘800 e quindi tutto va storicizzato. L’omofobia è senz’altro sbagliata e settori consistenti della sinistra – si pensi allo stalinismo – si macchiarono di tale bruttura. [12] Ma volendo ironizzare un po’ – fermo restando che nessuno giudicherebbe mai nessuno per il suo orientamento sessuale – qui vogliamo far riflettere il lettore invitandolo a rileggere gli scritti di Altobelli, perché oggi Lorenzo, per aver criticato il genderismo e non l’omosessualità in quanto tale, è stato espulso dai neostalinisti del politically correct, lo stesso che oggi metterebbe alla gogna il duo Engels-Marx per essere quello che erano, uomini dell’800 o, peggio ancora, che manipola quotidianamente i loro scritti (o che ormai li ha buttati al macero a partire dalla svolta della Bolognina, non per sposare Keynes, ma Obama), trasformandoli in fricchettoni romantici dell’epoca o in liberali illuministi “de sinistra”. Insomma, sono sicuro che i due, se fossero vivi oggi, nel XXI secolo, pur di non dare soddisfazione a tali inquisitori, scapperebbero lontano un miglio, gambe in spalla, dalle sezioni/circoli/club dei partiti cosiddetti “marx-engelsiani” d’oggi o da un qualunque centro sociale o circolo ARCI “de sinistra” presente nel territorio italiano-europeo. I due, il giorno delle elezioni, probabilmente organizzerebbero una bella gita al lago o altro, ma non voterebbero mai Bertinotti, Vendola o Ferrero, l’elogiatore delle “compagne” Pussy Riot! L’odierna sinistra, maestra di anacronismo/revisionismo, travisa il pensiero dei due filosofi, sposandolo con ideologie liberal-individualiste atte a manipolare l’individuo e il suo esser “animale comunitario”. Oggi in sintesi, mi duole ammetterlo, un marxista – pur condannando l’omofobia e ogni violenza/sfruttamento ai danni di donne e uomini, non solo donne – sarebbe distante anni luce dall’odierna sinistra, ormai funzionale al sistema e declassata a stampella dell’odierna eurocrazia liberista.



[3] Franco Restaino, Il pensiero femminista. Una storia possibile, in Adriana Cavarero e Franco Restaino, Le filosofie femministe, Milano, Mondadori, 2002, p. 36.

[4] Ibidem.

[5] Anne Koedt, The Myth of the Vaginal Orgasm, in M. Schneir (a cura di), The Vintage Book of Feminism, Ldon, 1995, pp. 371, 372, cit. in Franco Restaino, Il pensiero femminista. Una storia possibile, in Adriana Cavarero e Franco Restaino, Le filosofie femministe, cit., p. 39.

[6] The Woman – Identified Woman, New York, 1970, in in M. Schneir (a cura di), The Vintage Book of Feminism, London, 1995, p. 163.

[7] Franco Restaino, Il pensiero femminista. Una storia possibile, in Adriana Cavarero e Franco Restaino, Le filosofie femministe, cit., p. 41.

[8] Karl Marx – Friedrich Engels, Opere Complete, vol. 43, Lettere 1868-1870, lett. n. 195, pag.349, Editori Riuniti, Roma, 1975. Johann Baptist von Schweitzer (1833-1875), socialista, fu condannato nel 1862 a due anni di carcere per “proposte omosessuali”. Cfr. Hubert Kennedy, Johann Baptist von Schweitzer: the queer Marx loved to hate, i “Journal of Homosexuality”, a. XXIX, n. 2-3, 1995, pp. 69-96.

[9] Nel testo originale della lettera, in tedesco, c’è un gioco di parole tra schwüle e schwul [finocchio].

[10] Marx-Engels Werke, Band 32, Diet Verlag, Berlin (Pankow) 1965, vol. 38, pp. 30-31, ed. it. Opere, vol. 43, Editori Riuniti, Roma 1972.

[11] Carteggio Marx-Engels, Editori Riuniti, Roma 1972, vol. 5, p. 325.

[12] Fabio Giovannini, Comunisti e diversi. Il Pci e la questione omosessuale, Bari, Dedalo, 1981.

Warum Sprachen sterben

Warum Sprachen sterben

von Niels Krautz

Ex: http://www.blauenarzisse.com

 Rund 3.000 Sprachen sind weltweit laut der UNESCO vom Aussterben bedroht. Es geht um weit mehr als Exotik: Sterben die Sprachen, verschwinden auch die Völker.

Es gibt viele von ihnen: nicht nur in Europa, sondern auch in Asien, Amerika und Ozeanien. Aber keiner muss in die Ferne schweifen. Auch hier in Deutschland sind sie zu sehen, auf Schildern, in Ämtern und in Schulen. In Europa und Vorderasien heißen sie unter anderem Aragonesisch, Istriotisch, Gälisch oder auch Karaimisch. Sie muten meist etwas seltsam an und man hört sie kaum noch. Die Rede ist von bedrohten Sprachen und Dialekten.

Manche Ursprachen leben bis heute fort

Vor circa 50.000 Jahren entwickelte sich laut dem US-​amerikanischen Linguisten Merritt Ruhlen in Afrika die erste Sprache der Menschheit, welche nur aus einigen Lauten zusammengesetzt war. Anderen Forschern zufolge soll der gemeinsame Vorfahre von Mensch und Neandertaler die ersten Worte bereits vor rund 500.000 Jahren geäußert haben. Im Laufe der Jahrhunderte hat sich unsere Sprache immer weiter gewandelt. Neue Wörter kamen hinzu, die Räume flossen ineinander über. Oder sie wurden umgewandelt, um der jeweiligen Sprache besser zu dienen.

Allein der germanische Sprachraum umfasst nicht nur Europa, sondern auch Teile Amerikas und Vorderasiens. Aus ihm bildeten sich tausende von Dialekten heraus und dazu viele Sprachen, die wir heute noch abgewandelt sprechen. Doch zahlreiche von ihnen gingen im Lauf der Jahrhunderte verloren. Oder sie wurden so stark verändert, dass ihre Ursprungsform kaum noch zu erkennen ist.

Das Sterben der Sprachen ist kein Schicksal

Man könnte meinen, es sei der Lauf der Welt, dass Sprachen kommen und gehen. Doch das stimmt nicht ganz. In der modernen Welt halten sich Sterben und Neuentstehen nicht mehr in der Waage. Fast 2.000 Sprachen existieren weltweit, die von weniger als 1.000 Menschen gesprochen werden. In Amerika und Australien sind sogar 100 bis 200 vom Aussterben bedroht. Die Vorherrschaft einiger weniger Sprachen übt zunehmenden Druck auf andere aus. Englisch ist sicher eine der dominantesten davon. Auch die Mobilität der Volksgruppen und enge Kontakte der sozialen Netzwerke spielen dabei eine große Rolle.

Diese Entwicklung lässt sich am Beispiel der irischen Sprache – Gaeilge in der seit 1948 geltenden Orthografie – betrachten. Durch die große Hungersnot im 19. Jahrhundert und die darauf folgende Emigration zahlreicher Iren in die neue Welt reduzierte sich die Anzahl der Irisch sprechenden Menschen um 1,5 Millionen.

Das Irische konnte vorerst gerettet werden

Eltern brachten ihren Kindern die englische Sprache näher, damit sie in der besetzten Heimat bessere Chancen auf einen Arbeitsplatz hatten. Dadurch verdrängte Englisch zunehmend die irische Sprache. Sie wurde in der Öffentlichkeit nur noch als Sprache der Unterschicht angesehen.

Wiederbelebungsmaßnahmen wurden nach der Unabhängigkeit Irlands im Jahre 1922 eingeleitet, als sich das Land von der englischen Herrschaft befreite. Verschiedene Fördervereine des Irischen entstanden, zum Beispiel der „Conradh na Gaeilge“, was soviel heißt wie „Liga des Irischen”. Der Zensus von 2006 ergab jedoch, dass nur noch 1,66 Millionen Menschen, also 40,8 Prozent der Bevölkerung, irisch sprechen konnten. Davon waren höchstens 70.000 Muttersprachler, welche die Sprache aber nicht täglich gebraucht haben. Irland versucht daher die sinkende Tendenz der Irisch sprechenden Einwohner zu bremsen. Schilder, Amts– und Straßennamen wurden mit der englischen sowie der irischen Sprache beschriftet. In den Schulen wird in der eigentlichen Landessprache unterrichtet. Eine kleine Trendwende wurde damit zumindest geschaffen.

In Japan blieb die Sprachpolitik erfolglos

Die Förderung der gälischen Sprachen, wozu auch Irisch zählt, sind länderübergreifend. Denn auch Länder wie Schottland, Wales oder die Bretagne haben sinkende Zahlen, der die keltischen Dialekte sprechenden Bevölkerung zu verzeichnen und versuchen, diese Tendenz zu stoppen.

Ein drastisches außereuropäisches Beispiel ist die Sprache der Ainu. Dieses Volk lebt auf der Insel Hokkaido an der Nordspitze der japanischen Hauptinsel. Die Ainu unterscheiden sich ethnisch, kulturell und auch sprachlich von den Japanern. Ende der 1980er Jahre soll es nur noch 15 kompetente Ainu-​Sprecher gegeben haben. Daher kann die Sprache als nahezu ausgestorben gelten. 1997 jedoch erließ Japan das Ainu-​Gesetz, welches die Förderung und Unterstützung der Ainu-​Sprache und des kulturellen Erbes dieses kleinen Volkes beinhaltete. Doch viele Sprachwissenschaftler fürchten, dass der Verlust dieser einzigartigen Sprache nicht mehr aufzuhalten sei trotz der Bemühungen der japanischen Regierung.

Sprachimperialismus führt zum Sprachmord

Ein Großteil dieser Forscher sieht den Kulturimperialismus vieler großer Nationen des 19. Jahrhunderts als ausschlaggebend für das Sprachsterben an. Kleinere Völker wie die Ainu und die Iren sind folglich die Leidtragenden der Kulturdominanz großer Volksgruppen. Zu Recht sprechen viele von einem sogenannten „Linguizid“, einem „Sprachmord“.

Durch die stark ausgeprägte Dominanz des US-​amerikanischen Englisch in Nordamerika stehen auch dort viele kleinere Ureinwohnersprachen vor dem Aussterben. Es handelt sich also nicht nur um ein Sprach-​, sondern auch ein Kultursterben. Die Sprachgruppe des ehemals großen Stammes der Schoschonen, der in der mittleren USA beheimatet ist, gilt laut dem UNESCO Atlas of the World’s Languages in danger als stark bedroht. Denn es gibt nur noch ein paar tausend Menschen, die diese traditionsreiche Sprache sprechen. Doch bisher wurde kein landesweites Gesetz erlassen, welches das Sprachsterben indigener Völker verhindern könnte. Vor allem die Vereinten Nationen verabschiedeten eine Vielzahl internationaler Gesetze, welche die Rechte indigener Völker bewahren sollten. Ob sich die nationalen Regierungen daran zwangsläufig halten müssen, steht freilich auf einem anderen Blatt.

Auch in Deutschland stirbt die Sprachvielfalt

Das Sprachsterben und auch das Dialektsterben bleiben jedoch nicht nur ein Problem kleinerer Völker und Kulturen. Denn auch in Deutschland ist der Dialekt rückläufig. Der starke Einfluss hochdeutscher Medien und die Mobilität der Bevölkerung vermischen die verschiedenen Dialektvarianten. Daher gibt es einen starken Rückgang aller gesprochenen Dialekte in Deutschland. So wurden 2009 13 deutsche Regionalsprachen, darunter auch Kölsch und Bairisch, von der UNESCO als vom Aussterben bedroht gemeldet.

200 Sprachen sind demnach während der letzten Generationen ausgestorben, etwa 1.700 sind ernsthaft gefährdet, etwa 600 werden kaum noch gepflegt. Der stellvertretende Direktor des „Living Tongues Institute“ für bedrohte Sprachen in Washington, Robert Harris, erklärte: „Wenn wir eine Sprache verlieren, verlieren wir Jahrhunderte menschlichen Denkens über Zeit, Meerestiere, Rentiere, essbare Pflanzen, Mythen, Musik, das Unbekannte und das Alltägliche.“ Stirbt eine Sprache, dann verschwindet weitaus mehr als ein paar Vokabeln.

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Ambiguïtés turques

Recep-Tayyip-Erdogan.jpg

Ambiguïtés turques

par Jean-Paul Baquiast
Ex: http://www.europesolidaire.eu/
 
Aux yeux des Européens un tant soit peu avertis, la Turquie demeure une énigme enveloppée de mystère, pour paraphraser la formule de Churchill. Ceci explique que les efforts des Etats-Unis pour pousser l'Union européenne à intégrer la Turquie n'aient pas encore eu d'échos. Mais le mystère, ou si l'on préfère, les ambiguïtés de la Turquie en font que s'accroitre.
 
Obama, ce grand stratège, l'avait le 15 septembre incluse, apparemment sans guère la consulter, dans les 50 Etats qu'il voulait engager dans la guerre contre le soi-disant Etat islamique (Isis). A ce jour, le rôle de la Turquie dans cette coalition hétéroclite demeure, lui aussi, une énigme enveloppée de mystère. On a pu à juste titre parler d'ambiguïté turque. Ceci pour deux raisons

La première est que la Turquie, comme son gouvernement actuel (les opposants, militaires comme magistrats voire blogueurs étant en prison ou menacés de poursuites), demeure fondamentalement les bastions d'un islamisme de plus en plus conservateur, mais néanmoins conquérant. Le mythe d'un président Erdogan champion d'un islamisme modéré a depuis longtemps fait long feu. Le mariage adultère entre la religion et la politique a une fois de plus révélé ses effets néfastes pour la démocratie et ses valeurs, notamment le droit des femmes à l'égalité. Il est aujourd'hui pratiquement devenu impossible à une femme, autre qu'une touriste, de circuler dans une ville turque non voilée et d'échapper aux harcèlements .

La seconde tient à la question du Kurdistan. Malgré les affirmations officielles, la Turquie craint comme la peste la constitution d'un grand Kurdistan indépendant qui l'amputerait d'une partie de son territoire et de son influence régionale. Elle ne peut donc pas participer à une coalition comportant des représentants et combattants provenant du Kurdistan irakien semi-autonome. Elle soupçonne non sans raisons que reconnaître la légitimité de la lutte des peshmergas contre Isis, voire les armer, renforcerait l'audience du parti laïc des Travailleurs Turcs (PKK) que le gouvernement n'a cessé de combattre, plus ou moins ouvertement.

Or aujourd'hui, pour contrer l'influence du PKK et faire repousser indéfiniment la création d'un Grand Kurdistan, il semble que le gouvernement et ses services secrets encouragent des minorités kurdes engagées aux cotés de l'Isis dans la lutte contre les Américains et leurs alliés européens. C'est ainsi qu'une manifestation de "soutien au peuple syrien" qui s'est vite transformée en manifestation de soutien à Daesh (Isis)) vient d'avoir lieu à Istanbul en Turquie, sous les yeux de policiers turcs parfaitement passifs, sinon plus. .

Manifestations de soutien

« En traversant les rues du quartier Fateh à Istanbul, les manifestants ont arboré les drapeaux et des slogans Daesh, et affirmaient vouloir soutenir ceux qui ont combattu pour le jihad en Irak et en Syrie et qui sont tombés en martyre pour Dieu », ont rapporté des médias turcs, selon le journal égyptien al-Ahram. Les manifestants ont également scandé des slogans hostiles à l'impérialisme américain.

L'appel à ce rassemblement a été lancé par un mouvement turc qui se fait appeler le Hezbollah turc. Il y a de tout chez les Kurdes, bien sûr. Il s'agit en fait d'une organisation kurde armée qui a été fondée à la fin des années 1970 du siècle dernier pour faire face au PKK. Elle s'est fait remarquer par sa violence non seulement contre ce dernier, mais aussi contre ceux qui s'opposent à elle.

Le PKK n'est pas dupe. Il a lancé une mise en garde au gouvernement turc l'accusant de mener une guerre contre le peuple kurde, et menaçant de reprendre la lutte armée à partir du mois prochain. Il s'était précédemment élevé contre le refus turc de laisser passer des combattants kurdes vers la région syrienne de Hassaké pour prêter main forte à la communauté kurde persécutée par Isis.

On pourrait en conclure que la Turquie n'est pas prête à renoncer aux bonnes relations non-dites qu'elle entretient avec les islamistes de l'Isis. Voici encore un nouveau souci pour Obama, et aussi d'ailleurs pour nous-mêmes Européens. Nous ne pouvons pas oublier les frontières communes et les liens commerciaux nombreux que nous entretenons avec la Turquie, non plus que le nombre considérable de travailleurs turcs employés en Europe, notamment en Allemagne. On sait d'ailleurs que la police allemande a du récemment intervenir dans certains villes pour interdire la circulation de véhicules proclamant avoir imposé la sharia dans ces villes et rappelant la nécessité du port, tant de la barbe islamique pour les hommes que du voile intégral pour les femmes.

NB

Voir aussi un article encore plus pessimiste traduit de Moon of Alabama
http://www.vineyardsaker.fr/2014/10/02/syrie-plans-turquie-autres-pensees-confuses/

 

Post-scriptum au 03/10.La presse: Le Parlement turc a approuvé jeudi 02 à une très large majorité une motion autorisant l'intervention de l'armée turque en Syrie et en Irak,. A suivre donc, pour apprécier le degré d'engagement de l'armée. Celle-ci, nous l'avons rappelé, est restée traditionnellement laïque, malgré les répressions ...Sera-t-elle soutenue par le président Erdogan?

Jean Paul Baquiast

Perspectives pour l'année 2030...

Perspectives pour l'année 2030...

par Frédéric Malaval

Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com

Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Frédéric Malaval, cueilli sur Polémia et consacré aux années 2030, qui, pour l'auteur, seront probablement une période de basculement du système...

 

2030.jpg

 

 

Année 2030

De plus en plus de Français attendent un changement drastique, pas seulement de politique, mais de société. Une majorité cependant ne le souhaite pas, confortant à chaque élection les partis dits de gouvernement. Jamais le fossé entre ces deux catégories n’a paru aussi large.

Aussi se pose désormais la question, non pas de la nature du changement, mais du moment de ce changement. La réponse avancée par ce texte est que les conditions seront réunies autour des années 2030, soit dans quinze ans.

Pour argumenter cette prophétie nous allons – brièvement – nous intéresser aux évolutions majeures que le territoire français européen a connues depuis 1945. Cette rétrospective sera nourrie d’une approche écologique, donc écosystémique. Aussi, avant de s’accorder sur ces grandes mutations, devons-nous exposer sommairement les fondements de l’écologie et particulièrement de la dynamique des populations, néologisée en « démécologie ». En effet, la conclusion avancée par ce texte repose essentiellement sur la prise en compte des conséquences de la vague démographique qualifiée de baby-boom sur notre société.

Ecologie

Pourquoi recourir à l’écologie pour tenter d’estimer les conditions d’un changement majeur de la société française ? Une réponse est que l’écologie permet de l’envisager comme un écosystème. Ce modèle, pierre angulaire de cette discipline, est la résultante d’interactions entre des populations entre elles et avec leur milieu. La conséquence en est des rapports trophiques, c’est-à-dire que les uns fournissent les ressources aux autres et réciproquement. La taille d’une population dépend donc des ressources auxquelles elle accède. Exemple : les lions mangent des zèbres qui mangent de l’herbe. S’il n’y a pas beaucoup d’herbe, il n’y a pas beaucoup de zèbres et donc pas beaucoup de lions. C’est très schématique. De ces interactions découlent la croissance ou la décroissance de la population concernée. Ces changements sont modélisés par les équations de Lotka-Volterra. Appelées aussi « modèles proie-prédateur », ces équations sont couramment utilisées pour décrire la dynamique de systèmes biologiques dans lesquels des populations interagissent.

La nature d’un écosystème quel qu’il soit est donc largement définie par les rapports entre des populations interagissant entre elles. Cette approche transposée à l’analyse des écosystèmes artificiels que sont par nature les sociétés humaines, surtout à nos latitudes septentrionales, permet d’identifier la ou les populations, ou la ou les classes de population, déterminantes comme facteurs structurants de l’écosystème. C’est un des préalables à toute tentative d’estimer leurs évolutions. Deux phénomènes paraissent incontournables si on étudie sur une période longue la société organisée sur le territoire français : la vague baby-boom d’une part, la vague migratoire extra-européenne d’autre part.

Cette vague baby-boom aura pesé comme aucune autre jusqu’alors sur les structures de notre pays, en tant que juvéniles, adolescents, jeunes gens, puis adultes. Ils n’ont pas fait beaucoup d’enfants.

Le baby-boom

La vague baby-boom commence au milieu des années 1940 pour se terminer au début des années 1960. Les chiffres sont connus, il n’est pas nécessaire de revenir dessus. Relevons simplement que ce baby-boom a concerné essentiellement une population européenne, donc de race blanche, et que cette croissance a suscité d’énormes inquiétudes, peut-être à l’origine de l’atonie démographique qu’elle a assumée. Né à la fin de cette vague, je me rappelle très bien que nos manuels de géographie au collège envisageaient 100 millions d’habitants à l’horizon 2000. Nous en sommes loin. Si croissance il y a eu, elle n’est pas due à la population de souche mais aux apports migratoires extra-européens, surtout africains, et à leurs développements sur le territoire de la France européenne.

En étudiant plus finement la croissance de la population de souche, il appert que cette vague baby-boom est venue compenser les déficits démographiques de la fin du XIXe et de la première moitié du XXe. S’il y a eu croissance de la population aborigène ensuite, cela est dû à l’augmentation de la durée de la vie, conséquence de la surartificialisation de notre écosystème. Cette surartificialisation a permis à des gens âgés ou malades de vivre alors qu’ils auraient été condamnés dans un contexte moins artificialisé, donc plus naturel. Il est à peu près évident que le nombre de reproducteurs de souche, c’est-à-dire les adultes en âge de se reproduire naturellement et d’élever leur progéniture jusqu’au stade de reproducteurs, est, aux variations près, à peu près stable depuis la moitié du XIXe siècle.

Mais au sein de cette population – c’est-à-dire au regard de l’écologie, un ensemble d’individus semblables –, cette vague baby-boom est surreprésentée dans les composantes de la population… de souche. Nous parlerons plus loin de l’immigration extra-européenne, mais avant cela il est nécessaire de saisir le rôle que cette génération a eu dans la structuration de notre écosystème France. Son poids démographique a été en effet décisif pour conduire les mutations que les uns déplorent et que les autres louent.

De 1945 à aujourd’hui

En 1945, le territoire français vient de subir deux événements fondamentaux. Le premier est la débâcle de 1940 ; le second est la submersion US de 1944. Une conséquence majeure est que la classe dirigeante française issue des rapports de force endogènes est éliminée dans l’après-guerre. Exécutions, condamnations, ostracisations caractérisent cette Epuration conduite sous l’œil des autorités US. Mais cela pose un problème : excepté quelques figures entrées au Panthéon de l’histoire de la République, notre pays n’a plus les cadres pour le diriger.

Fort opportunément, les Etats-Unis et leurs affidés locaux vont engager un processus de promotion méritocratique dans les couches les plus modestes de la population indigène ou installée récemment. C’est l’époque du « J’suis parti de rien, regardez c’que j’suis devenu… » moqué dans un sketch aux mille lectures associant Guy Bedos et Michel Sardou (*). Ce processus s’amplifiera avec l’arrivée dans ce mouvement de la génération baby-boom qui opportunément adhérera sans retenue à l’américanisation de la société française. Simultanément, un travail de sape méthodique détruit les reliquats de la société française traditionnelle ayant survécu aux secousses d’après-guerre.

Du baby-boom au papy-boom

Les membres de cette génération nés à partir de 1945 ont aujourd’hui environ 70 ans. Dans nos sociétés hyper-médicalisées, c’est l’âge auquel les soucis sérieux commencent à handicaper les individus jusqu’alors en bonne santé. Pour un homme, il restera en moyenne 12 ans à vivre et pour une femme 17 ans. Mais les effets de l’âge obligent à lever le pied, la vigueur d’antan n’est alors plus qu’un souvenir. Pour la génération baby-boom née au début des années 1960, cela signifie qu’à partir de 2030, nous n’aurons plus l’énergie pour structurer la société française que notre poids démographique a permis car nous serons alors dans la tranche des 70 ans. Le papy-boom sera alors la conséquence de ce baby-boom ayant fait la société française depuis 1945.

En effet, cette vague démographique est à l’origine de toutes les mutations que notre territoire a connues depuis la fin de la guerre. A cette époque leur arrivée a obligé à concentrer beaucoup ressources sur eux : allocations familiales, écoles, etc., puis, à l’âge pré-adulte, ils ont fourni d’importants contingents aux dirigeants de Mai-68 à l’origine de la société libérale-libertaire ayant sapé les fondements de la société française traditionnelle. Ce sont eux qui depuis portent alternativement aux affaires des gouvernements mondialistes sous étiquette UMP-PS. Ce sont eux qui, pour satisfaire leurs ambitions sociales, ont accepté l’immigration extra-européenne chargée d’occuper, entre autres, les espaces sociaux qu’ils ont désertés. Ce sont eux qui se sont construit des rentes à tous les niveaux. Ce sont eux qui n’ont pas eu d’enfants, préférant parler de sexe plutôt que de supporter pendant des années les réveils nocturnes pour cauchemar ou pipi au lit. Etc. Mais ils ont travaillé, beaucoup travaillé, permettant un développement économique sans précédent.

C’est cette génération qui aura véritablement fait l’histoire du territoire de 1945 à 2030 dont il faut maintenant envisager la fin, ouvrant l’espace à toutes les possibilités. Une des plus importantes à prendre en compte est le changement radical de la population vivant sur le sol de la Ve République. En effet, l’immigration extra-européenne a coïncidé avec cette vague démographique endogène. Ces immigrés sont majoritairement arrivés à partir des années 1970, époque où la génération baby-boom, elle, entrait dans la maturité.

Aujourd’hui, les immigrés – envisagés comme des personnes de souche extra-européenne –, qu’ils aient ou non la citoyenneté française, sont évalués à une quinzaine de millions en France européenne. Ce chiffre est peut-être plus bas ou plus haut. Il n’existe pas de statistique lisible sur ce thème. C’est une population majoritairement jeune, ayant profondément bouleversé la physionomie de la population française historique, à quasiment 100% européenne jusque dans les années 1970. On ne développera pas ici les raisons de cette présence, mais on admettra seulement qu’ils représentent environ de 20 à 25% de la population résidente actuelle. Les couches âgées étant majoritairement de souche, ce pourcentage ne peut que croître dans les années suivantes, même en bloquant les apports extérieurs. De nombreuses écoles de grandes métropoles n’ont plus de sujets de souche européenne dans leurs effectifs.

Pendant ce temps, la génération baby-boom arrive à son terme. Ceux nés à partir de 1945 commencent à mourir ou ne sont pas bien en forme ; ceux nés autour de 1960 n’ont plus qu’une quinzaine d’années devant eux. Après, l’effet structurant de cette génération va s’estomper brutalement, laissant aux forces sociales en émergence la possibilité de se déployer.

Quel avenir après 2030 ?

Autant il est envisageable d’estimer le moment des bifurcations écosystémiques majeures, autant il est quasiment impossible de savoir quelles formes elles prendront. L’Ecologie a bien quelques certitudes sur les principes de fonctionnement des écosystèmes, mais cette science est encore balbutiante et n’est pas reconnue par des institutions inféodées aux espérances de la Modernité mondialiste. Donc, on ne peut prétendre à la même rigueur scientifique que des disciplines installées antérieurement. Mais, selon l’adage : « La philosophie précède la science », rien n’empêche d’être imaginatif. Alors philosophons…

La pensée cardinale de l’Ecologie est que toute manifestation du vivant est la résultante d’interactions avec le Milieu ayant engendré les formes et comportements identifiés. Résultat de millénaires de sélection naturelle, nos patrimoines génétiques sont donc très conservateurs et nous portent à engendrer le semblable. C’est le principe de la reproduction. Ce réductionnisme génétique est une des conclusions majeures des travaux menés par les sociobiologistes. Donc les formes divergentes, si elles n’ont pas surmonté les filtres de la sélection naturelle, disparaîtront au même titre que celles incapables de s’adapter aux mutations écosystémiques. L’Ecologie nous enseigne aussi que toute population – rappel : ensemble d’individus semblables – favorise la survie de ses reproducteurs. Donc, si un non-reproducteur n’a aucune vocation à soutenir les reproducteurs, il disparaît. L’Ecologie thermodynamique garantit, en outre, que les écosystèmes les plus stables sont ceux les plus efficaces énergétiquement. Cela signifie que toute organisation énergivore sans contre-partie écosystémique avérée est condamnée à plus ou moins brève échéance. Une autre certitude de l’Ecologie est qu’une population donnée croît jusqu’à atteindre un état d’équilibre avec le territoire dans lequel elle s’insère et dont elle est issue. Les excédents sont rapidement lissés. Limitation des ressources, anomalies climatiques, prédation, conflits, épidémies, etc., contribuent à cet équilibre fluctuant.

Les humanistes postulent que l’Homme échappe aux lois de la nature et ils invoquent un réductionnisme naturaliste pour contester les vues des écologues. Ces derniers répondent que nous pouvons effectivement en retarder un temps la portée par une surartificialisation de nos pratiques sociales, mais que cela ne pourrait être durable. Pour illustrer cet antagonisme irréductible de la philosophie occidentale, imaginons le futur d’une pomme lancée en l’air… Elle retombe sur le sol. Tout le monde s’accorde là-dessus. Imaginons maintenant un humain lancé en l’air dans les mêmes conditions. Il retombera lui aussi sur le sol. Si cet humain est mis dans un aéronef, il pourra se maintenir en l’air, mais alors aux conditions déterminées par cet aéronef. Si ce dernier défaille, alors notre bonhomme retournera par terre avec toutes les conséquences imaginables. L’artificialisation de l’écosphère est le biais permettant de suspendre temporairement les manifestations de lois de la nature irrépressibles. Cependant, si cette artificialisation se révèle dangereuse, elle sera limitée. Une crise, quelle qu’elle soit, viendra rétablir les équilibres transgressés fragilisant l’avenir des populations concernées.

Pour éclairer ces quelques perspectives jetées en vrac, et tout en étant conscient que cela risque de déranger le lectorat de ces lignes, c’est ainsi qu’il faut se poser la question de l’islamisation potentielle des sociétés historiques d’Europe de l’Ouest. Si l’Islam porte en lui des réponses écosystémiques favorisant la perpétuation des populations de souche européenne confrontées aujourd’hui à des pratiques délétères, alors demain nous serons musulmans. Si nous trouvons en nous les forces pour surmonter les défis actuels, alors nous ne serons pas musulmans. Mais quoi ?

On a quinze années pour l’imaginer.

Frédéric Malaval (Polémia, 27 septembre 2014)

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Insubmersible Japon...

Insubmersible Japon...

Le troisième numéro de la revue Conflits, dirigée par Pascal Gauchon, et dont le dossier est consacrée au Japon, vient de sortir en kiosque.

Conflits 3.jpg

Au sommaire :

ENTRETIEN Martin Motte: La « Jeune École» de la géopolitique Propos recueillis par Pascal Gauchon

PORTRAIT Ahmet Davutoglu, prophète de l'ottomanisme Par Tancrède Josseran

POLÉMIQUE Fêtons Waterloo! Par Pierre Royer

ENJEUX Europe des régions ou Europe contre les régions Par Hadrien Desuin

ENJEUX Un État fantôme dans la Corne de l'Afrique Par Tigrane Yégavian

ENJEUX La route du Grand Nord sera-t-elle ouverte? Par Jean-Marc Huissoud

GRANDE STRATÉGIE La Suède: géopolitique d'une grande petite puissance Par Éric Mousson-Lestang

BATAILLE La Marne. La première bataille des peuples Par Pierre Royer

IDÉES Jean-Baptiste Duroselle Une pensée française Par Thibaut Mardin

SYNTHÈSE Chine, Inde, Russie Par Frédéric Pichon

GRANDE CARTE Chine, Inde, Russie

 

DOSSIER Insubmersible Japon

N'enterrez pas le Japon Par Pascal Gauchon

LE MOT DU PHILOSOPHE Par Fdéric Laupies

L'Archipel face au monde Par Jean-Marie Bouissou

Le pays qui ne fait pas (vraiment) repentance Par Thierry Buron

Soft Power Defense Par le Vice-Amiral Fumio Ota

Japon: une armée comme les autres? Par Guibourg Delamotte

Un pays entouré d'ennemis? Par Michel Nazet

Les Abenomics, une thérapie de choc pour le Japon? Par Cédric Tellenne

Le pays où le vieillissement n'est pas une catastrophe Par Julien Damon et Pascal Gauchon

L'identité japonaise au risque de la mondialisation

PAYSAGE Le Kenroku-en, l'âme du Japon de l'envers Par Yves Gervaise

L'HISTOIRE MOT À MOT "Wakon yosaï" Par Pierre Roye

 

* * *

RECENSION Robert D. Kaplan: Le réalisme appuyé sur la géographie Propos recueillis par Christophe Révelllard

ENJEUX Réarmement mondial, désarmement de l'Europe Par John Mackenzie

CHRONIQUES livres/revues/internet/cinéma/tv/jeux

GÉOPO-TOURISME Bruxelles, capitale de quoi? Par Thierry Buron

dimanche, 05 octobre 2014

Russlands Agrarsanktionen kosten EU weitere 165 Millionen

Russlands Agrarsanktionen kosten EU weitere 165 Millionen

Ex: http://www.unzensuriert.at

Obst und Gemüse wird mit 165 Millionen Euro gestützt.
Foto: Arnaud 25 / Wikimedia (PD)

Ein neues EU-Hilfsprogramm für den Agrarsektor wurde nun im Gesamtumfang von 165 Millionen Euro gestartet. Grundlage sind die Russland-Sanktionen, die als Retourkutsche für die Sanktionspolitik der EU gegen Moskau eingeleitet worden sind. Ein ursprüngliches EU-Hilfsprogramm im Ausmaß von 125 Millionen wurde wegen des begründeten Verdachts des Subventionsbetrugs durch Brüssel gestoppt. Nun sollen die Millionen aus den EU-Töpfen den Ruin der west- und südeuropäischen Landwirte stoppen.

Vor allem die Produzenten von Äpfeln und Birnen, Zitrusfrüchten, Karotten, Gurken, Paprika, Tomaten, Kiwis, Pflaumen und Tafeltrauben sind durch den Einfuhrstopp Moskaus schwer betroffen. Allein die oberösterreichischen Gemüsebauern mussten bisher 600 Tonnen Kraut einackern, das sie wegen der Russland-Sanktionen nicht absetzen konnten.

EU-Fleisch- und Viehwirtschaft ebenfalls schwer betroffen

Die Gemüse- und ObstproduzentensindabernureinTeil des betroffenenLandwirtschaftssektors, der durch die SanktionspolitikBrüsselszumHandkusskommt. Daneben sind auch die Fleisch- und Viehwirtschaftsowie die LebensmittelindustrieWesteuropasschwer in Mitleidenschaftgezogen.

Hält der Konflikt um die Ukraine weiter an, dann werden auch hier mehrere hundert Millionen Euro an Subventionen notwendig sein, um die Landwirtschaftsbetriebe vor dem Ruin zu retten. 

Bij het heengaan van Peter Scholl-Latour

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Bij het heengaan van Peter Scholl-Latour
 
Peter Logghe
Ex: Deltastichting, Nieuwsbrief, Nr. 87, Oktober 2014
 
Op 90-jarige leeftijd is de journalist en publicist, Peter Scholl-Latour, in Rhöndorf gestorven en zal er op het Waldfriedhof worden bijgezet, van waar men “een werkelijk uniek zicht heeft op de Rijn”, aldus de auteur in een vroeger interview. In TeKoS hebben wij in de loop van de jaren minstens 5 boeken van de reisjournalist besproken en regelmatig verschenen zijn bijdragen bijvoorbeeld ook in het Duits-nationale en conservatieve weekblad Junge Freiheit. Scholl-Latour had het werkelijk niet nodig om in controversiële tijdschriften te schrijven, maar het bewijst in elk geval dat hij nooit zijn ideeën verborgen hield of terugschrok voor intimidatie.

In Wikipedia wordt hij steevast een “Frans-Duits” journalist genoemd en het beeld van een Franse Duitser of een Duitse Fransman klopt natuurlijk wel. In 1924 geboren uit een Saarlandse vader (die in Lotharingen opgroeide) en een Elzasser moeder zat Peter Scholl-Latour tussen twee vaderlanden in. In 1944/1945 zou hij zich melden voor dienst bij de Franse parachutisteneenheid Commando Ponchardier. Een avonturier en waaghals is Scholl-Latour zijn ganse leven gebleven, maar hij haalde bijvoorbeeld in de jaren 50 van de vorige eeuw aan de Franse Sorbonne ook het Diplôme des Sciences Politiques!

Scholl-Latour haalde zijn wijsheid niet uit boeken, maar deelde zijn ervaringen aan het front en in allerlei strijdgebieden met het grote publiek. Maar minder bekend is bijvoorbeeld dat hij tussen 1954 en 1955 de woordvoerder was de Saarlandse ministerpresident (en separatist) Johannes Hoffmann. Hij zou zich na deze politieke ervaring definitief afwenden van de politiek en voluit gaan voor het journalistieke werk: zo werd hij de vaste correspondent in Vietnam, Kampudschea, en andere oorlogsgebieden. Hij behoorde tot het kleine groepje journalisten dat Ayatollah Komeini bij zijn terugkeer in Iran mocht volgen en interviewen.

Teveel om op te noemen: televisiedirecteur van de Westdeutschen Fernsehen (nu WDR), directeur van Stern-Verlag, lid van de raad van advies van de UFA-Film- und Fernseh-GmbH, enzovoort. Een gevuld leven, dat hij vanaf 1988 vooral in de richting van “vrij publicist” zou invullen. Zwaartepunten van zijn aandacht: Zuid-Oost-Azië, maar ook Afrika in de nasleep van de dekolonialisering.
Analyticus van de terugtocht van de Europeanen en de opkomst van de islam.

Eén van de aandachtspunten van Peter Scholl-Latour was zeker Indochina, waar hij zeer punctueel de terugtocht van de Europeanen beschreef. Hij had het er moeilijk mee, aldus Gunther Deschner in Junge Freiheit, dat een volk, zijn volk, wel 100 miljard euro had voor nieuwe telefonienormen, maar niet in staat was haar eigen strijdkrachten op peil te houden. Hij had het er ook moeilijk mee dat Europa zonder meer het ineenstorten van haar eigen geboortecijfer noteerde en overging tot de orde van de dag, terwijl overal in de wereld de geboortecijfers explodeerden.  Hij citeerde regelmatig dit woord van Paul Valéry: “In de afgrond van de geschiedenis is er plaats voor alle.

Hij keek vooral onbevangen naar de wereld en naar de gebeurtenissen die er zich afspeelden, en hij zat nooit om een mening verlegen. Bijvoorbeeld in het Syriëconflict was de journalist zéér duidelijk: “Velen in Europa menen dat achter het conflict in Syrië de roep om vrijheid en mensenrechten schuil gaat. Dat is klinkklare onzin. In dit conflict gaat het om een machtskwestie, met naam daarover of Iran een landverbinding naar de Middellandse Zee krijgt (langs Syrië, Irak en Libanon dus) of niet. Dat is de achtergrond van de acties tegen de Syrische president”.

Hij doorprikte de fabel van de democratiseringsgolf als eigenlijke grondreden van de Arabische Lente en stelde keer op keer dat het in de internationale politiek enkel gaat om macht en veiligheid van de staten, die een belangenpolitiek voeren op basis van hun zeer verschillende en dikwijls tegengestelde waardensystemen, culturen en religies.

Hij durfde het aan in machtspolitieke dimensies te denken, en stelde zich dus sowieso conservatief op. Hij keek naar de werkelijkheid en hij baseerde zijn analyse daarop: niet dus hoe de wereld er volgens bepaalde utopische ideologieën moest uitzien, maar hoe hij er werkelijk uitzag. Dat werd hem niet in dank afgenomen door bepaalde hogepriesters van de “Goedmens”-ideologie.

Dank dus, Peter Scholl-Latour, voor uw onbevangen kijk op de wereld. Wij zullen uw inzichten missen!
 
 
Peter Logghe

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Une histoire du libéralisme

andJar$(KGrHq.jpgArchives de "Synergies Européennes", 1985
 
Une histoire du libéralisme
 
par Ange Sampieru
 
◘ Recension : André JARDIN, Histoire du libéralisme politique, de la crise de l'absolutisme à la constitution de 1875, Hachette, Paris, 1985, 437p.
 
Les plus récentes parutions des éditeurs parisiens démontrent au moins une chose : le libéralisme, ça se vend bien ! André Jardin, qui est, on s'en souvient, l'un des meilleurs spécialistes de Tocqueville, grâce à un livre paru chez Hachette en 1984, nous revient aujourd’hui avec cette monumentale histoire de l'idée libérale, depuis la grande crise intellectuelle de l'absolutisme jusqu'à la fondation de la IIIe République en 1875. Ce livre est important à plus d'un titre. D'abord parce qu'il vient combler une lacune de l'historiographie. C'est en effet le premier ouvrage de fond sur la genèse de la France libérale. La révolution de 1789, mi-jacobi­ne mi-bourgeoise, a enfanté une société libérale. Il fallait nous en conter les péripéties. Ensuite, c'est une analyse souvent pénétrante des valeurs libérales telles qu'elles s'exprimèrent dans le contexte de jadis avec ses sensibilités particulières, celles de l'aristocrate Alexis de Tocqueville, du grand bourgeois Constant ou des "pères fondateurs" que furent Voltaire et Montesquieu. Jardin nous révèle une méthode d'analyse originale qui ne néglige aucun aspect du libéralisme : tant celui des groupes sociaux que celui des individualités pensantes sans oublier les institutions. Ce maître-ouvrage, enfin, peut nous apporter les références chronologiques et historiques nécessaires au grand débat actuel, d'où resurgissent les vieux schémas libéraux que les politiciens occidentaux véhiculent tantôt avec fanatisme tantôt avec cette conviction bourgeoise, naïve et vexante à la fois, un mélange que l'on retrouve souvent chez les “reaganiens” européens.
 
Le tout premier essai sur l'évolution du libéralisme européen, Harold Laski nous l'avait livré. Pour Laski, le libéralisme est apparu rapidement comme la transposition idéologique de la croissance capitaliste réelle depuis le XVIe siècle. Cette première phase expansive fut ensuite arrêtée par les régimes traditionnels monarchiques. Ce premier échec fut alors rattrapé par les explosions révolutionnaires d'Angleterre (1688) et de France (1789). Les révolutions libérales ont été la superstructure idéologique du grand mouvement de fond que portait la croissance des forces productives. Ce schéma marxiste, avancé par Laski, est à la fois riche d’enseignements pour une étude du libéra­lisme moderne et trop simple à cause de son “mécanisme” ; en effet, Laski n'a pas assez tenu compte de l'interaction constante qui transforme infrastructure et superstructure en deux pôles indissociables. Face à cette thèse qui date déjà (elle est marquée par son époque : 1950 !), André Jardin ne prétend pas à une ambition égale. Il ne veut pas embrasser une fois pour toute l'histoire du libéralisme mais réduit avec prudence son champ de recherches. Géographiquement d'abord, puisqu'il s'agit du libéralisme en France. Historiquement ensuite, puisqu'il limite sa vision aux XVIIIe et XIXe siècles. Cette prudence l'honore mais on peut pourtant regretter la disparation de ces fortes personnalités qui, dans un effort à la fois intuitif et scientifique, s'affrontaient pour promouvoir une conception planétaire de l'histoire humaine. Notre société libérale actuelle n'a plus besoin de pareils géants. Chénier affirmait que la Révolution française n’avait pas besoin de poètes. On peut dire que notre société refuse les historiens, les grands historiens. Ne sont-ils pas, en un certain sens, eux aussi, des poètes ?…
 
Mais revenons à notre ouvrage. Dès son introduction, l'auteur remarque que la véritable naissance de la notion de “libéralisme” date du Consulat. Il tient en effet pour négligeable la première apparition du mot dans le Journal de d'Argenson, aux environs de 1750. À partir de 1815, la notion devient un mot-clef du vocabulaire politique français. On commence alors à parler de “tendances libérales”, il se forme un “parti libéral” et l'Empereur Alexandre, Tsar de toutes les Russies, est qualifié de “libéral” puisqu'il prône, pour la France, un régime de Charte constitutionnelle… Pourtant, auparavant, les philosophes et les écrivains partisans des libertés individuelles dites “fondamentales” étaient aussi des “libéraux”. En consacrant ces principes, ils étaient libéraux sans le savoir. Comme les autres grands mouvements idéologiques de leur époque, socialisme et romantisme, le libéralisme manquait d'un appui, celui de groupes sociaux acquis à sa cause. Cette conquête, écrit Jardin, est essentielle en ce qu'elle donne une “épaisseur” aux idées jusque là désincarnées. Les partisans de la doctrine s’organisent alors en groupes armés d'une idéologie et d'une stratégie. Leur objectif le plus évident est la conquête du pouvoir politique. Ce pouvoir qu'ils convoitent, il devra être à l'image des idéaux qui les animent. Ils vont appliquer à l'idéologie un processus historico-chimique de “réalisation”. En d'autres termes, traduire dans des institutions précises leurs valeurs fondatrices. C'est précisément cet acte historique­-là qui justifie le mélange méthodologique que Jardin utilise : comparer les idéologies, les institutions et les hommes dans leurs interactions diverses. Son livre est, précise-t-il, une histoire des rapports entre ces forces pendant un siècle donné, le XIXe.
 
Une question importante s'est posée dès le départ chez notre auteur : faut-il séparer ou relier l'étude du libéralisme politique et du libéralisme économique ? Il y a sans aucun doute une liaison historique entre ces deux “libéralismes”. Le libéralisme politique a été le masque, le paravent qui justifiait, au plan des idées, la mise en place du libéralisme économique. Ces thèses, que l'on retrouve chez les émules de Marx comme chez certains penseurs contre-révolutionnaires du XIXe siècle (cf. la thèse de Taine qui, dans Les Origines de la France contemporaine, parle de la révolution politique comme de la justification formelle d'un désir immense : accès à un nouveau partage de la propriété foncière), révèlent, par­-delà leur explication mécaniciste de 1789, un aspect de “psychologie collective et individuelle” non négligeable. Si de nombreux penseurs “libéraux” (selon l'analyse de Jardin), à savoir Voltaire, Montesquieu et Fénelon, font avoisiner, dans leurs écrits, idéaux purs et préoccupations économiques, Jardin refuse cette liaison à son avis trop rigoureuse. L’histoire démontre, selon lui, l'erreur de cette théorie du parallélisme. Les créateurs du libéralisme économique, les Physiocrates, n'étalent pas des libéraux proprement dit. Même idée chez les saint-simoniens qui, bien que grands promoteurs de la politique libre-échangiste, n'adhéraient pas au “libéralisme politique”. Enfin, si la bourgeoisie industrielle, créatrice du capitalisme dur du XIXe siècle, veut la liberté des entreprises et la libre initiative des individus (lesquels ?), elle s'appuie sur une puissance publique active, prête à enrayer tout mouvement social et, surtout, en défend l’idée. La notion d’“ordre social” couronne cet édifice, destinée à apaiser toute divergence de fond entre le pouvoir politique et le pouvoir économique. D'ailleurs, reprenant son analyse des groupes sociaux, Jardin nous fait remarquer que la plupart des grands “libéraux” ne sont pas des membres de cette caste des industriels et des hommes d'affaires. Ce sont, pour la plupart, des propriétaires ruraux, des fonctionnaires, des membres de professions libérales (avocats, médecins, etc.). La notabilité est libérale et considère comme un devoir social de se consacrer à la “chose publique”. Toujours cette même idée de “classe utile”, que Saint-Simon consacrera comme seule indispensable à la vie d'un pays moderne. André Jardin ajoute néanmoins qu'il leur arrive d'être victimes de “faiblesses vénales”. Aveu comique s'il en est.
 
Cette défense pourtant ne peut nous satisfaire. Il est pour nous difficile voire impossible de distinguer “libéralisme politique” et “libéralisme économique”. Si on voulait dégager des critères discriminants, nous serions, en fin de compte, bien en peine de définir des frontières sûres. Il n'y a pas, ici, de frontières sûres ni de bornes fixes. Les deux terrains sont par trop interdépendants pour qu'il y ait, si ce n'est dans un but idéologique lui-même, différenciation sérieuse entre les deux libéralismes. Il n'y a, au vrai, qu'un seul et unique libéralisme, né de l’idéologie égalitaire bourgeoise. On ne peut pas nier que cette idéologie, avatar récent d'une conception du monde ancienne que l'on retrouve dans les écrits religieux des Pères de l’Église, les seuls vrais inspirateurs du “libéralisme essentiel”, a connu des expressions diverses, liées à des sensibilisés tout aussi diverses. Pourtant, il y a, au fond, référence constante à une matrice commune qui est l'héritage idéologique égalitaire (et nous entendons par “égalitaire” tout ce qui refuse les impondérables liés à un sol et à une communauté historique précise).
 
André Jardin ne le nie pas puisqu'il nous conseille de chercher le socle de l’idée libérale dans une conception de l'homme et de l'histoire. L'influence de l'enseignement "humaniste" baigne en effet toutes les réflexions des premiers tenants du libéralisme. L'idée de “Liberté”, comme attribut naturel de l'homme, leur est commune. Ils sont partisans du bonheur individuel (égoïste) comme impératif social et moral catégorique. De ces quelques valeurs (dont on trouvera l'analyse chez Max Weber mais aussi chez Friedrich Nietzsche dont la théorie de la “psychologie du ressentiment” est éclairante à ce sujet), les “libéraux”, qu'ils soient “politiques” ou “économiques”, tirent une même conception de l'histoire. Critique féroce contre l'Empire romain, admiration, mal placée à notre point de vue, des républiques athénienne et romaine — les libéraux se font une “idée” de ces régimes qui n'a que peu de rapports avec ce qu’ils furent réellement et ils négligent le fait incontournable de la “divinisation” du sol et du destin propre à ces cités antiques — exaltation du mouvement des communes bourgeoises au Moyen Âge, à tort une fois de plus, par opposition à l'idée impériale gibeline. Face à l'ordre traditionnel de type impérial et spirituel, les “libéraux” prônent un ordre social “naturel”, que Madame de Staël décrira avec talent.
 
Ils ont, quelques soient leurs particularités, un programme commun : respect de l’individu et garantie des “droits de l'homme”, ensuite organisation particulière des pouvoirs politiques, fondée sur le régime représentatif, et la pluralité des autorités, sociales. C'est en vertu de ces mêmes principes que des hommes aussi différents que Voltaire, Royer-Collard et P.L. Courier s'opposeront aux institutions publiques. Pourtant, il est facile de reconnaître, derrière cette phraséologie libérale généreuse et, le plus souvent, sincère, le camoufla­ge d'intérêts économiques précis. Le libéralisme est un[e mystification car prétendant incarner l'intérêt général alors qu'il défend des intérêts particuliers]. Il s'exprime selon des discours spécifiques, différenciés en apparence, uniques au fond. En lisant le livre d'André Jardin, on reconnaîtra sans peine cet héritage commun qui unit, aujourd'hui comme hier, toutes les espèces de libéraux. Et parmi les legs : confiscation du pouvoir par une minorité possédante, dédain des attaches et des enracinements historiques. Le libéralisme organise une société selon des principes égalitaires économiques. Égalitarisme de principe, inégalités injustes de fait, puisque le critère social universel est économique. La propriété, foncière au XVIIIe, industrielle pendant le XIXe puis financière et technique au XXe, est l'axe essentiel de cette nouvelle société. Propriété conçue non plus seulement comme source de pouvoir (la féodalité est aussi un système de partage des terres, donc de fidélité à un espace géographique quasi sacré) mais comme notion suprême, clef de voûte d'une construction “révolutionnaire subversive”. La propriété est un tabou, un principe sacré dont la défense est le point commun à tous les libéraux européens.
 
Le pouvoir libéral est une organisation du pouvoir qui se réclame d'une pseudo-­légitimité économique. En contestant l'ancien régime, les libéraux, physiocrates ou penseurs politiques, contestent davantage une conception du pouvoir qui s'appuie encore sur le sacré et la reconnaissance de castes hiérarchisées — il est vrai que les trois états sont alors une image très appauvrie des anciennes sociétés traditionnelles et trifonctionnelles indo-européennes — qu'un pouvoir qui perpétue des injustices intolérables. L'Ancien Régime est un pouvoir figé. Les forces sociales subissent des blocages de plus en plus insupportables. Il n'y a à proprement parler “inégalités” puisque la monarchie capétienne est à la fois au-dessus de la société (il est de “droit divin”) et immergé dans cette même société (le pouvoir joue du jeu contradictoire des forces sociales et se veut toujours “pouvoir de justice”). C'est cette ambiguïté que conteste les “libéraux”. “L’absolutisme” n’est contesté que dans la juste mesure où il retient toute ambition excessive des classes sociales. La bourgeoisie française ne peut plus supporter cette politique de justice, qui protège certaines inégalités comme fécondes socialement. En somme, une monarchie indépendante est “négative” en ce qu'elle ne privilégie pas UNE forme de collaboration par rapport aux autres. Le libéralisme est l'idéologie d'un groupe social. Celle de la “classe qui monte”. Il devient alors une idéologie subversive, qui recueille les vieilles contestations égalitaires sous-jacentes à toutes les sociétés anciennes et trouve enfin une conjoncture historique favorable. Cette conjoncture est la suivante ; les autres forces sociales, oublieuses de leurs propres valeurs collectives (je pense en particulier à la noblesse et au paysannat) adhèrent à cette conception contestatrice. De cet oubli, conjugué avec la volonté conqué­rante de l'idéologie bourgeoise montante, naîtra la révolution de 1789. C'est le point de départ du régime libéral moderne.
 
Dans sa postface, André Jardin rappelle cette continuité qui s'inscrit entre le XIXe siècle et notre XXe siècle, continuité qui trouve son fondement, d'une part, dans la constitution de 1875, qui dominera la France jusqu'en 1958 (si on excepte l'épisode constitutionnel de 1940), la IVe République étant la fille légitime de la llle défunte, et, d’autre part, dans la permanence d'un personnel politique stable. Les fils et petit-fils de nos libéraux seront aussi les dirigeants et les héritiers déclarés du patrimoine idéologique du libéralisme du XIXe siècle. C'est cette continuité que l'on constate encore depuis que le général de Gaulle a quitté le pouvoir suprême. Les partis de “l'arc constitutionnel” français (sauf peut-être le PCF mais le Front National [pro-reaganien alors] y compris) sont les rejetons de ce libéralisme historique qui reste pour nous l'ennemi principal. Parce qu'il ne peut rien apporter de réellement neuf.
 
► Ange Sampieru, Vouloir n°13, 1985.
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◘ Ressources :
  • Les Libéraux français, 1814-1875, L. Girard (abrégé d'un cours sur le libéralisme en France, 1966), Aubier-Montaigne, 1985
  • Essai sur le libéralisme allemand (Jean de Grandvilliers, 1914)
  • Le Contrat social libéral (SC Kolm, PUF, 1985)
  • Tocqueville et les deux démocraties (JC Lamberti, PUF, 1983)
  • Histoire intellectuelle du libéralisme (P. Manent, Julliard., 1987)

Ernst Jünger, contemplatore in uniforme e maestro di libertà

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Ernst Jünger, contemplatore in uniforme e maestro di libertà

Ernst Jünger fu maestro insuperabile della contemplazione, esempio memorabile di azione, teologo della nuova epoca, platonico moroso, entomologo competente, pedagogo della libertà. Infine amante dell’Italia, dalla Dalmazia irredenta all’assolata Sicilia, da quel di Napoli fino alla più amata di tutte, quella Sardegna dalla terra «rossa, amara, virile, intessuta in un tappeto di stelle, da tempi immemorabili fiorita d'intatta fioritura ogni primavera, culla primordiale».
 

L’anno è il 1895. Röntgen era vicino alla scoperta dei raggi X; in Francia esplodeva l’affaire Dreyfus. Amava ricordare questi due avvenimenti, Ernst Jünger. Essi attraversarono tacitamente la sua vita e le sue riflessioni, le quali non sono altro che lo specchio di un secolo: quel Novecento veloce e potente come il fulmine di Eraclito, fulmine che «governa ogni cosa», come era scritto sopra la soglia della baita di Heidegger nella Selva Nera. La scoperta di Röntgen aprì il secolo della tecnica, dando la possibilità all’uomo di “vedere l’invisibile”, di osservare ciò che al microscopio era precluso, di sviluppare la ricerca sull’atomo e sulla fissione nucleare. Cinquanta anni separarono la tanto casuale quanto fortunata scoperta del 1895 da Little Boy, dolce artificio statunitense, che Hiroshima ricorda come fuoco celeste: meno modesto del giottesco bagherino luminoso di san Francesco, più furioso dell’infuocato carro del Libro dei Re, dipinto da Roerich sulle calde tonalità del rosso. L’atomica non lasciò niente; non rimase a terra il mantello che a Elia cadde durante l’ascesa. Chi ha vissuto il Novecento ha timore dell’uomo più che di Dio, le cui distruzioni narrate nell’Antico Testamento sembrano delle grazie in confronto ai massacri di due guerre mondiali. Il caso Dreyfus inaugurò invece l’arma migliore delle democrazie occidentali: l’opinione pubblica, lama dotata della più affilata critica, aumentò il grado di incertezza politica, incassando una vittoria sulle baffute e polverose forze conservatrici. Il secolo passato è stato mutevole come l’acqua, oltre che terribile come il fulmine. Ernst Jünger è nato così: con l’invito a riflettere sulla tecnica e sulla politica, ma senza cadere nella spirale della sola contemplazione. Il tempo dell’uomo è limitato, l’educazione costosa. Alla contemplazione riunì l’azione, ma lo fece in modo più armonico e costante del giapponese Mishima, altro equilibrista a metà tra la luce notturna del pensiero e quella diurna dell’atto senza scopo. La bellezza, ne siamo suggestionati, è un tramonto: il momento in cui le forze lunari e solari si dividono il campo, e contemplazione e azione diventano Uno, nell’ascesa di un pilota verso la stella più vicina, su un affilata lama dei cieli. Mishima in Sole e acciaio insegna che «corpo e spirito non si fondono mai».

Jünger lottò con l’acciaio, quello dell’artiglieria inglese e francese, sul fronte occidentale. E, checché ne dica un beffardo adagio militare, non bastò la colazione a tenere insieme anima e corpo: ci volle ben altro. Già nel 1913, appena maggiorenne e fuggito dall’ambiente borghese della casa familiare, si arruolò nella Légion étrangère, covo di avventurieri e delinquenti più che di disciplinati soldatini. L’esperienza algerina a Sidi-bel-Abbès, a suo dire «avvenimento bizzarro come la fantasia», fu pubblicata in forma di confessione romanzata nel 1936, con il titolo di Afrikanische Spiele (Ludi africani). Ma Jünger allora era già noto per le sue imprese nella Prima guerra mondiale. Rimpatriato dall’Africa per l’intercessione del padre Ernst Georg Jünger, farmacista confidente più con la vetreria da laboratorio che con le pallottole, accolse con gioia l’invito del 1914, arruolandosi come volontario nell’esercito del Kaiser Guglielmo II. Aveva da poco incontrato su carta ciò che stava per vedere sul fronte. Le letture di Friedrich Nietzsche lo gettarono tra le braccia della guerra come un vitello che, spinto al mattatoio, si sente nel suo palazzo reale. Ma la carne di Jünger non fu tenera come quella di un vitello, e sopravvisse con estremo ardimento a ben quattordici ferite, di cui l’ultima molto grave, passando da semplice fante a Strosstruppfüher (capo di commando d’assalto), fino all’onore di portare al petto due Croci di Ferro, una Croce di cavaliere dell’Ordine di Hohenzollern e una Pour le Mérite, riconoscimento di una volontà dura come il ferro della medaglia, privilegio che ebbero solo dodici ufficiali subalterni dell’esercito imperiale.

In una caserma della Reichswehr (madre della Wehrmacht), tra il 1918 e il 1923, scrisse i suoi primi libri, tra cui un titolo imprescindibile per chi subì (e subisce) il fascino della Grande guerra: In Stehlgewittern (Nelle tempeste d’acciaio), frutto della rielaborazione di appunti dalla trincea sotto forma di memorie belliche, pubblicato nel 1920. Il destino dell’opera fu diverso da quello di altri racconti di guerra. Non è Il fuoco di Barbusse, apparso in pieno conflitto, ma nemmeno il celebre Niente di nuovo sul fronte occidentale di Remarque. Se il successo di questi fu lesto e universale, In Stehlgewittern – pubblicato tardi in traduzione italiana (1961) – circolò in ambienti di destra, tra circoli militari, associazioni di reduci, gruppi nazionalisti e conservatori, i quali ne compresero solo in parte lo spirito. L’esperienza bellica – descritta poi in altre memorie quali La battaglia come esperienza interiore (recentemente pubblicato per i tipi di Piano B), Il tenente Sturm, Boschetto 125, Fuoco e sangue – non solo aveva catturato la gioventù «come un’ubriacatura» ed emancipato le nuove generazioni di tedeschi dal «minimo dubbio che la guerra ci avrebbe offerto grandezza, forza, dignità», ma aveva il sapore dell’«iniziazione che non apriva soltanto le incandescenti camere del terrore, ma anche le attraversava». Le incessanti esplosioni degli shrapnels, angeli del cielo che più che nuove portano palle di piombo a lacerare la carne, furono soltanto uno degli aspetti più terribili di quella guerra tecnica, di materiali. Non è la Francia dipinta dagli impressionisti, quella di macchie e pennellate giustapposte, ma è terreno di mutilazioni, di corpi insanguinati e ricoperti di fanghiglia, di un cielo di pallottole. È la guerra di trincea. È il soldato «che canta spensierato sotto una volta ininterrotta di shrapnels», come immaginato con futuristica eccitazione da Marinetti. E il giovane Jünger coglie tutto ciò con un nichilismo estetizzante, cristallizzato in una prosa magistrale. Il soldato e l’artista qui celebrano la loro intima parentela, giacché la guerra è un’arte e viceversa. Valgono le parole riferite ad Aschenbach, protagonista de La morte a Venezia di Thomas Mann: «Anche lui era stato soldato e uomo di guerra come alcuni dei suoi maggiori; poiché l’arte è una guerra, è logorante battaglia». In Stehlgewittern è una splendida glossa a Novalis, spirito europeo e cristiano, nella sua esaltazione del dinamismo poetico della guerra. La notorietà procuratagli dal libro permise a Jünger un’attiva partecipazione a movimenti nazionalistici e antidemocratici e la collaborazione a giornali come «Arminius», «Der Vormarsch» e «Widerstand», rivista dell’amico nazionalbolscevico Ernst Niekisch. Fu nel primo dopoguerra che cominciò la sua produzione saggistica, incisa ne La mobilitazione totale, Il dolore, L’operaio. Hans Blumenberg non aveva torto quando affermava che Jünger è l’unico autore tedesco ad aver lasciato testimonianze di un confronto pluridecennale con il nichilismo.

Nella sua opera sono forti l’inevitabilità del suddetto confronto e la sfida a tale problema. Egli ha cercato il nulla, l’annientamento del vecchio mondo di borghesi, scienziati e parrucconi; lo ha inseguito, infaticabile, nel deserto (Ludi africani), nello sprezzo della vita di fronte alla guerra (Nelle tempeste d’acciaio), nell’ebbrezza (Avvicinamenti. Droghe ed ebbrezza), nel dolore (Sul dolore), «equivalente metafisico del mondo illuminato-igienico del benessere» (Blumenberg, L’uomo della luna). L’annientamento dell’uomo passa per il suo innalzamento, per la pianificazione totale della società “mobilizzata” nel lavoro e nello studio, per la riduzione finale della persona nella monade tecnico-biologica prospettata nella metafisica de L’operaio, libro fondamentale nelle tappe dell’evoluzione intellettuale del pensatore tedesco, testo oggetto di studio per due grandi filosofi come Martin Heidegger, che negli anni Trenta organizzò sul tema dei seminari privati, e Julius Evola, che ne fece un commento (L’operaio nel pensiero di Ernst Jünger).

Ma c’è un evento nel mezzo della vita del nostro, luminoso come quella cometa di Halley che Jünger contemplò due volte (Due volte la cometa). Mentre lo Stato totale del lavoro da lui immaginato andava realizzandosi, ecco una «svolta imprevista, che va annoverata tra gli eventi più importanti della storia spirituale tedesca» (ancora Blumenberg): Sulle scogliere di marmo, il diamante prezioso tra i piccoli vetrini luccicanti nell’asfalto. Soffermarvisi è d’obbligo. I precedenti biografici del libro chiariscono meglio la svolta. Come ebbe a dire Goebbels, Ministro della Propaganda del Terzo Reich, «abbiamo offerto a Jünger ponti d’oro, ma lui non li volle attraversare». L’insofferenza dello scrittore per i modi pacchiani e volgari del Partito Nazionalsocialista gli procurò antipatie tra i gerarchi: la stampa smise di parlare dei suoi libri e la Gestapo gli perquisì la casa. Nel romanzo decisivo per sua vita, egli descrive un Paese – la Marina, in cui ogni elemento sociale e politico è in armonia – minacciato da un pericoloso popolo di confine, barbaro, portatore di violenza e distruzione, dallo stile terribile e plebeo, guidato dal Forestaro (figura che molti identificarono con Hitler, altri con Stalin). La canaglia del bosco si muove contro la civiltà, l’anarchia nichilistica contro le forze della Tradizione. I due protagonisti, due fratelli (allusione all’autore stesso e a suo fratello, Friedrich Georg), sono supportati da quattro personaggi: Padre Lampro, dietro cui si può scorgere la Chiesa, o almeno la forza spirituale della religione; Belovar, vecchio e coraggioso barbuto a rappresentanza del vecchio mondo rurale; di nobile stirpe, invece, il principe Sunmyra, la cui testa mozzata dopo un’eroica impresa è recuperata dal protagonista e diventa oggetto di rituali; infine Braquemart, bellicoso sodale del principe ed effigie del nobile intellettuale nichilista, che interpreta la vita come meccanismo le cui ruote motrici sono la violenza e il terrore, uomo di «fredda intelligenza, sradicata e incline all’utopia». Chiunque abbia confidenza con la letteratura jüngeriana ricorderà le parole che aprono Sulle scogliere di marmo: «Voi tutti conoscete la selvaggia tristezza che suscita il rammemorare il tempo felice: esso è irrimediabilmente trascorso, e ne siamo divisi in modo spietato più che da quale si sia lontananza di luoghi». La ricerca della bella morte in guerra fa spazio alla «vita nelle nostre piccole comunità, in una casa ove la pace regni, fra buoni conversari, accolti da un saluto affettuoso a mattina e a sera». A chi vive l’esistente come poesia non resta altro che chiedere asilo ai manieri della propria interiorità, confidando nella resistenza dei nobili contro il nulla, nella sublimazione di tutto nel fuoco catartico dello specchio di Nigromontanus.

Fu Hitler a salvare Jünger da morte certa. Il Forestaro apprezzava la penna che lo tratteggiò. Lo salvò anche dopo il 20 luglio del 1944, data del celebre attentato al Führer. Se è vero che non furono trovate prove della collaborazione tra gli attentatori e Jünger (che durante la Seconda guerra mondiale si occupava dell’ufficio di censura a Parigi, come ufficiale dello Stato Maggiore), lo è altrettanto il fatto che i sospetti su di lui erano più che forti, tanto da fargli recapitare un’espulsione dall’esercito per Wehrunwürdigkeit (indegnità militare). Era definitivamente finito il tempo dell’eroe di guerra, cominciava quello del contemplatore solitario. Sottoposto a censura durante l’occupazione alleata, sorte condivisa con gli amici Martin Heidegger e Carl Schmitt (il quale era, tra le altre cose, padrino del secondo figlio di Ernst, Alexander Jünger), si ritirò nel paesino di Wilflingen, prima nel castello degli Stauffenberg (famiglia da cui proveniva Claus Schenk von Stauffenberg, organizzatore del fallito attentato a Hitler), poi nella foresteria del conservatore delle acque e delle foreste della stessa famiglia, edificio che fu sua abitazione fino alla morte. Vasta è l’opera di questo grande scrittore tedesco. Fu il diarista del Novecento, interprete del suo spirito. La costanza con cui annotò fatti e riflessioni sui suoi diari è nota. Anche nella scrittura, Ernst Jünger mostrò coraggio: il diario è più di altre la forma stilistica attraverso la quale un pensatore o un letterato si mostra nella sua intima debolezza di uomo, sottoponendosi a una dilapidazione di credibilità; l’estrema rinuncia alla plasticità dell’artista in cambio dell’autenticità dell’origine dei propri pensieri. I diari completano gli altri scritti, dimostrando che Jünger non offrì prodotti, ma indicò vie. Lo fece in tutta la letteratura successiva a Sulle scogliere di marmo, da Heliopolis a Eumeswil, da Il libro dell’orologio a polvere a Al muro del tempo, da Il nodo di Gordio (dialogo a due voci con Carl Schmitt) a Oltre la linea (con Martin Heidegger). Proprio in quest’ultimo testo, composto da due scritti che omaggiano il sessantesimo giorno genetliaco del rispettivo interlocutore, avviene il confronto sul tema del nichilismo tra due dioscuri simbolici del tramonto vivo di un’epoca, un duello a colpi diretti nel quale ognuno, ça va sans dire, si compiace della maestria dell’altro. Interrogarsi sul nichilismo è, nel secondo dopoguerra, cercare una risposta alla domanda: quale poesia dopo Auschwitz?

Non condividiamo il giudizio di Evola sul secondo Jünger. Non fu un pluridecorato «normalizzato e rieducato», come ebbe a mugugnare il filosofo romano durante un colloquio con Gianfranco de Turris, ma un pensatore capace di profonde riflessioni, di analisi e previsioni rivelatesi tanto esatte quanto inquietanti. Fu uno dei pochi che riuscì a disvelare, con tormentata quiete, la patina ideologica che copre la realtà. Ecco, le ideologie. Egli non le amava, perché «un errore diviene colpa soltanto quando si persevera» (Sulle scogliere di marmo); rifuggì tutti gli ismi, ma si arrogò il diritto di vivere la vita come un esperimento, non come un processo soggetto a logiche limitative. «Il suffisso ismo ha un significato restrittivo: accresce la volontà a spese della sostanza» (Eumeswil). La sua scrittura è «espressione di ciò che è problematico, del qui e del là, del sì e del no», come si espresse Thomas Mann pensando a se stesso nelle Considerazioni di un impolitico. Ernst Jünger fu maestro insuperabile della contemplazione, esempio memorabile di azione, teologo della nuova epoca, platonico moroso, entomologo competente, pedagogo della libertà. Infine amante dell’Italia, dalla Dalmazia irredenta all’assolata Sicilia, da quel di Napoli fino alla più amata di tutte, quella Sardegna dalla terra «rossa, amara, virile, intessuta in un tappeto di stelle, da tempi immemorabili fiorita d’intatta fioritura ogni primavera, culla primordiale». «Le isole – insegna – sono patria nel senso più profondo, ultime sedi terrestri prima che abbia inizio il volo nel cosmo. A esse si addice non il linguaggio, ma piuttosto un canto del destino echeggiante sul mare. Allora il navigante lascia cadere la mano dal timone; si approda volentieri a caso su queste spiagge» (Terra sarda). E la sua opera fu un’isola di luce lontana dalla baruffa letteraria del Novecento, oasi per gli spiriti assetati di libertà.

Livr'Arbitres: Kleber Haedens

Vrijhandelsverdrag: EU schakelt macht nationale parlementen uit

Vrijhandelsverdrag: EU schakelt macht nationale parlementen uit

Ex: http://xandernieuws.punt.nl

Nationale recht zal wijken voor recht op Europees niveau

ECB krijgt onbeperkte zeggenschap over financiering nationale staten

Sluizen herverdeling welvaart Eurozone worden geopend’

Het Europees Gerechtshof in Luxemburg krijgt stap voor stap steeds meer macht, ten koste van de nationale lidstaten.

De CETA en TTIP vrijhandelsverdragen met respectievelijk Canada en de Verenigde Staten worden door de Europese Unie geheel buiten de invloed en inspraak van de nationale parlementen om afgesloten. Critici zeggen dat dit met een ‘goede’ reden gebeurt, namelijk dat de verdragen enkel de banken en multinationals ten goede komen, en juist nadelig zijn voor de gewone man (2). De Duitse grondwetrechter Christoph Degenhart verwacht dat de trend waarin de EU-lidstaten stap voor stap hun macht verliezen ten gunste van Brussel, zich de komende jaren verder zal doorzetten.

 

Degenhart is één van de Duitse aanklagers tegen het Europese Stabilisatie Mechanisme (ESM), waar de nationale parlementen eveneens geen enkele zeggenschap over hebben, maar wel verplicht zijn om miljarden aan bij te dragen.

Nationaal recht wijkt voor Europees recht

Ook bij de vrijhandelsverdragen met Noord Amerika ‘worden de medewerkingsrechten van de nationale parlementen uitgehold. Dat is grondwettelijk weliswaar zeer bedenkelijk, maar een tendens die we met het oog op het Gemeenschapsrecht van de EU (EuGH) kunnen vaststellen.’

De grondwetrechter vreest dat het nationale recht ‘steeds vaker moet wijken voor het recht op Europees niveau’. Het probleem met het EuGH is dat ‘het recht op een dermate wijze wordt geïnterpreteerd en geschapen, dat het ten bate komt van de integratie... In deze structuur kunnen politiek en recht nauwelijks worden gescheiden. De verdieping van de integratie in de EU is een doel van de jurisdictie van het EuGH en heeft in dit opzicht ook een politieke opdracht.’

Onbegrensde financiering failliete staten

Degenhart gaat ervan uit dat ECB-president Mario Draghi in oktober met behulp van het EuGH het omstreden OMT-programma erdoor zal drukken. Hiermee kan de ECB onbegrensd de staatsobligaties van feitelijk failliete EU-landen zoals Frankrijk en Italië opkopen.

Het Duitse Grondwettelijke Hof in Karlsruhe heeft geoordeeld dat dit OMT-programma niet met de grondwet verenigbaar is, omdat op deze wijze tientallen of desnoods honderden miljarden euro’s Duits –en dus ook Nederlands- belastinggeld zonder tussenkomst van het parlement kunnen worden gebruikt om andere landen overeind te houden.

Door het EuGH wordt ‘de monetaire staatsfinanciering geldend recht’, waardoor de ECB de macht krijgt om ‘in te grijpen in de financiering van staten, zonder dat de nationale staten in de EU hier iets tegen kunnen ondernemen. Tot op zekere hoogte is dat nu al het geval, omdat de diverse geldpolitieke maatregelen van Draghi uiteindelijk op een staatsfinanciering uitlopen.’

‘Sluizen herverdeling welvaart gaan open’

Als het OMT-programma erdoor komt, dan ‘worden de sluizen van de herverdeling (van de welvaart) in de Eurozone geopend. Dit zal ten koste van de belastingbetaler gebeuren, en er zal zich een soort Europese financiële gelijkstelling ontwikkelen.’

Kortom: de volgende stap naar het grote einddoel van de globalisten in Brussel en hun vazallen in Den Haag en andere hoofdsteden, een Verenigde Staten van Europa, komt er onverbiddelijk aan.

 

Xander

(1) Deutsche Wirtschafts Nachrichten
(2) Deutsche Wirtschafts Nachrichten

Zie ook o.a.:

11-09: Grote investeringsbanken verwachten dramatische euro-crash
01-09: ..; ‘Europese superstaat in 2016’ (/ Op zijn laatst in 2016 een euro-staatsschuldencrisis, waarna de ECB de EU-landen tot een financiële en politieke unie zal
25-08: Frankrijk op rand instorting;
16-08: Amerikaanse topeconoom Armstrong ziet instorting democratie VS en EU (/ ‘Brussel vastbesloten om ieder democratisch proces te verwijderen’)
16-06: EU-Commissaris Andor: Eurozone integreert of stort in (/ ‘EU in huidge vorm niet levensvatbaar’)
11-06: Duitse CDU erkent dat eurozone op kosten van spaarders wordt gered (/ Regeringen en centrale banken laten burgers staatsschulden betalen en laten banken vrijuit gaan)
10-06: Duitse EU-parlementariër bevestigt plannen voor wereldregering
06-06: Banken: Maatregel ECB verraadt hoe slecht het met de eurozone gaat
04-06: Crisis verergert: 123 miljoen mensen in EU onder armoedegrens (/ ‘Einde Europese welvaart en beschaving binnen 10 jaar in zicht’
30-05: Front Natonal eist veto EU-toetreding Turkije en einde vrijhandelsverdrag
25-05: Onderzoeksjournalist: Netwerk Europese elite maakt einde aan democratie
18-05: ‘Spaarders in EU worden na verkiezingen gedwongen eurozone te redden’ (/ Overeind houden eurozone gaat iedere Nederlander omgerekend minstens € 12.000 kosten)
13-04: Onderzoeksjournalist: EU-elite stuurt bewust aan op humanitaire catastrofe (/ ‘Hoge schulden en reddingsfondsen lang van tevoren gepland om controle ove rlanden over te nemen’)
13-02: Bevestigd: EU-Commissie wil beslag leggen op spaargeld en pensioenen
01-01: Verenigde Staten van Europa al in 1948 in Duitse grondwet opgenomen

samedi, 04 octobre 2014

Satire : Le terrorisme au Proche-Orient

[Vidéo] Satire : Le terrorisme au Proche-Orient

Programme satirique allemand sur la politique américaine au Proche-Orient et le terrorisme radical islamiste.

Ce programme se nomme « Die Anstalt », c’est-à-dire l’institution. Le terme peut servir d’euphémisme pour désigner un asile (Heilanstalt). Il s’emploie aussi pour parler d’une chaîne de télévision (Fernsehanstalt).

Sous-titré en français

La France peut gagner la bataille contre ses «saboteurs»

La France peut gagner la bataille contre ses «saboteurs»

Auteur : Eric Le Boucher
 

Eric Le Boucher publie en cette rentrée Les saboteurs, Quand les politiques bloquent une France qui veut avancer (Plon). En voici quelques extraits.

Il existe un génie français. Non qu’il n’y ait d’autres peuples admirables sur la Terre, mais le nôtre a, bien chevillés ensemble, une intuition de l’universel et un sens terrien, une tête et des pieds. Les Français ressentent l’injustice et ils savent cultiver leur jardin. Au XXIe siècle, ce sont là deux avantages inouïs. Son éthique collective et son autonomie individuelle mettent la France en concordance avec le siècle qui vient. Contrairement à ce qu’ils pensent et à ce que l’on ne cesse de leur répéter, les Français ont un bel avenir, ils sont doués pour l’époque. Inventifs, débrouillards et autonomes, ils peuvent individuellement trouver leur place ; exigeants, ils peuvent ensemble redevenir un modèle de société équilibrée.

Encore faut-il le leur dire et les y conduire.

Il existe aussi un mauvais génie français: la politique. L’histoire a forgé un pays où tout procède de la politique, tout en dépend, tout y revient. La société civile y est asservie. Et malheureux Français! Leur classe politique est dans un état de décomposition avancée. Au bout de trente ans d’aveuglement, de manque de courage et d’inaction, les responsables ont mis la France dans une impasse totale: économique, sociale, institutionnelle, culturelle et désormais psychologique.

[Il est temps] d’inverser le regard sur la France et sur le monde. Le moment est le bon. Bon parce que les Français ont envie de retrouver des motifs d’espoir. Bon parce que la crise financière débouche sur une nouvelle phase de la mondialisation qui devrait –en tout cas, qui pourrait– être beaucoup plus favorable. La France a souffert dans ses gènes depuis trente ans, mais elle arrive devant un horizon nouveau où, pour peu qu’elle reprenne goût à l’avenir, il lui sera permis d’épouser son temps.

Les périls sont immenses, il faut les mesurer avec lucidité. Les technologies d’abord forcent à une mise en mouvement permanente. Il ne s’agit plus de faire une «réforme», de passer de A à B, mais d’en faire tout le temps, de les engager, de les amender, de les modifier sans plus de cesse, de réformer les réformes. Le monde a «dérivé» mais au sens des mathématiques qui «dérivent» les fonctions, qui transforment la position en vitesse, la vitesse en accélération. Rien ne sera plus jamais «stable», comme après guerre. La planète restera en course, toujours mouvante, toujours fragile. Economiquement, nous passons d’un univers «keynésien», autour de l’équilibre, à un univers «schumpétérien» de destructions et créations permanentes à la façon décrite par l’économiste Joseph Schumpeter. Il faut se mettre en mouvement pour des adaptations continues, les plus rapides gagneront tout.

[Il faut entrer] dans l’âme de la France afin d’y découvrir que le mal-être peut être surmonté dès lors que les responsables politiques cesseront de nous enfermer dans le passé. Dans le monde et ses périls, où tout change, tout peut changer. Au sein de cette nouvelle mondialisation, la France peut retrouver un rôle humaniste qui lui ressemble, une ambition qui la vivifie et une thérapie à sa névrose. Elle devra en passer par une première étape, l’Europe, l’échelle à laquelle le nouveau modèle fera la démonstration de l’exemplarité de ses «valeurs».

[...]

Depuis trente ans, gauche et droite ont saboté la France en reculant devant les adaptations et les réformes. Ils ont maintenu le «modèle français» à coups d’impôts et de déficit. François Mitterrand s’est fait réélire en 1988 sur un programme «ni-ni», ni privatisation ni nationalisation, autrement dit, ni libéralisme ni socialisme, la France depuis n’a plus avancé. Son successeur Jacques Chirac, après l’échec des tentatives d’Alain Juppé de réformer les régimes spéciaux de retraite en 1995, n’a plus jamais voulu toucher à rien. Surtout à rien! Un de ses ministres de la Justice qui proposait une nouvelle organisation m’a raconté les coups de fil du Président:

«Tu me fais ch... avec tes réformes. Arrête tout de suite! Et viens boire une bière.»

Nicolas Sarkozy a promis la rupture avec cet immobiliste «ni-ni» français, mais l’indétermination était au fond de lui. Entre étatisme et libéralisme, il allait de l’un à l’autre. De la sorte impréparé, courageux mais versatile, il n’a pas su faire. La crise, certes, ne l’a pas aidé. François Hollande, encore plus impréparé, est contraint par les événements à engager une politique d’économies budgétaires et une politique de l'offfre  favorable aux entreprises, qui est à l’opposé du «socialisme de la relance par la demande» tel que l’envisage une majorité de ses amis. Il doit composer dans un nouveau ni-ni.

 [...]

La politique française n’est plus que la gestion des échéances électorales doublée d’une furieuse guerre des ego. Qu’importe l’impréparation, qu’importe les mille rapports sur le déclin français et les solutions proposées, qu’importe les voyages à l’étranger pour apprendre et comparer, la classe politique française a une autre stratégie beaucoup plus payante : attendre que le parti au pouvoir, lui aussi impréparé et médiocre, tombe. L’alternance est une bénédiction: on arrive au pouvoir en faisant des promesses de père Noël, on rate, l’élection vous balaie, mais on retrouve un siège dans l’opposition, on rentre au chaud dans sa région et on attend tranquillement l’échec inévitable des successeurs. Tournez manège! [...] Dans un pays d’essence aussi politique, la perte de crédit de la classe dirigeante est inédite et alarmante. Quand, d’un côté, les Français attendent tout de l’Etat et que, de l’autre, ils en regardent les responsables avec dégoût, la France est en grand danger.

[...]

«Il y a quarante ans, tous les Français ?pouvaient citer les noms de dix hommes d’Etat, de droite ou de gauche. Ce n’est plus le cas aujourd’hui», commente Valéry Giscard d’Estaing pour qui «la classe politique s’est recroquevillée». La compétence en telle ou telle matière ministérielle n’importe pas, comptent seulement la carrière faite au sein du parti et le poids acquis dans les «courants» et les écuries internes.

Les cabinets ministériels de l’actuel gouvernement sont une caricature de la dérive. Ils sont remplis de jeunes issus d’associations étudiantes devenus attachés parlementaires ou permanents du PS. Hier, la France était dirigée par les énarques, aujourd’hui par ceux qui ont raté l’ENA. La vie politique s’inspire au pire de la vie syndicale: ceux qui n’arrivent pas à percer dans l’Administration par leur talent prennent leur carte du PS pour, l’alternance venue, accéder aux cabinets ministériels ou à la députation et commander enfin. Un «tour extérieur» d’une épouvantable espèce.

«Les médias ne sont pas étrangers à la pire forme que prend la politique, analyse Jürgen Habermas. D’un côté, les dirigeants politiques ne résistent guère à la douce contrainte de médias les invitant à se mettre eux-mêmes en scène, fût-ce sans la moindre originalité. De l’autre, les programmateurs des médias sont eux-mêmes pris au piège de cet emballement qu’ils suscitent et qui s’empare de la moindre occasion.»

Médias et politiques ont en commun l’intérêt de la superficialité, ils ont partie liée dans la course à l’immédiateté. Cette intime promiscuité explique pourquoi les deux sont associés dans l’opprobre et le discrédit, les uns enfonçant les autres et vice versa.

Que la classe politique française soit, comme toutes les autres dans tous les pays, dépassée par les problèmes globaux et que l’éclatement des solidarités d’hier lui pose de redoutables problèmes de décision sont une réalité. La difficulté du «métier» est devenue grande. Mais au moins les autres essaient, tentent courageusement des réformes. En France, le fatalisme domine. Les politiques constatent leur impuissance et ils se réfugient derrière les électeurs pour partager leur peur de l’avenir. Ils ne savent que proposer un retour en arrière, une France «protégée», «démondialisée». Toujours ce goût pour les lignes Maginot.

On arrive ici au cœur de l’accusation de «sabotage». La classe politique française s’est intellectuellement renfermée, elle ignore le monde des idées. [...] Des centaines de rapports décrivent le monde et disent sérieusement quoi faire. Jean Pisani-Ferry a remis en juin 2014 un très réfléchi rapport: «Quelle France dans dix ans?» au président de la République. Comme les précédents, Michel Camdessus (2004), Michel Pébereau (2006) ou Jacques Attali (2008), il sera sans suite ou presque, des réformes au tiers de ce qu’il faudrait. Mais le commanditaire ne tarit pas d’éloges, lance des «chantiers d’approfondissement», d’autres études, d’autres rapports... L’organisme que préside Pisani-Ferry s’appelle «France Stratégie», il se veut un nouveau Commissariat au Plan supprimé dans les années 1980. France Stratégie nommée par antithèse, la France n’a plus de stratégie. La politique gère au pied levé, avec pour seule boussole l’élection qui vient.

Il existe encore en France des intellectuels qui essaient de penser. Quelques think tanks, dotés de maigres moyens, font de sérieuses propositions. Les sciences sociales accouchent d’un nombre impressionnant de livres. Economistes, sociologues, historiens travaillent avec une ouverture internationale et produisent des analyses nouvelles et riches, en traitant par analyses statistiques le nombre immense de données sociales désormais disponibles. Les meilleurs obtiennent une réputation à l’étranger, comme le prouvent le succès aux Etats-Unis des thèses de Thomas Piketty sur les inégalités ou l’écoute qu’obtient Esther Duflo sur la pauvreté auprès de Barack Obama, mais aussi partout sur la planète, sauf en France.

[...]

Il est temps de se «retourner» et de se porter en avant. L’âme française n’est pas si contraire au monde, l’avenir n’est pas si horrible. La France n’est pas condamnée au renoncement à elle-même, elle peut tout à l’inverse se rétablir sur ses principes et les porter haut, en Europe et dans le monde. Elle peut être regardée non plus comme l’homme malade de l’Europe mais, à nouveau, le coq et le renard réunis, comme un modèle de créativité, d’équilibre et d’humanisme.

Ce qu’il faut faire, concrètement, est connu depuis longtemps, écrit dans des dizaines d’excellents rapports, compilé dans les réussites étrangères. La voie est tracée. Elle est radicale, elle impose de changer nos façons d’approcher les problèmes, d’adopter un pragmatisme résolu, de remplacer un modèle stable pour un modèle mobile, de combattre la défiance et de rénover la solidarité, de mettre au pilon les montagnes de règlements, de lois fiscales et sociales pour libérer, en grand, les capacités des créateurs, des ingénieurs, des scientifiques, de refaire l’école, de réhabiliter le risque et l’argent du succès, de donner des «capabilités» à chacun, de ne plus assister mais rendre autonome.

La condition est de trouver les dirigeants qui oseront «se tourner» vers l’avenir, ne plus promettre vainement de nous en «protéger» mais de nous y préparer. Il suffit des peureux qui ne se maintiennent qu’en encourageant nos peurs. Trouver les hommes et les femmes capables de chasser les chimères pour éclairer positivement le monde qui vient et redonner aux Français ce qui leur manque: une tranquille confiance et un ferme élan. Qu’ils aient –revenons au bon génie français– dans la tête une vision et des pieds solides.

[...]

L’autre condition concerne les citoyens eux-mêmes. Nos responsables sont ignorants du monde, médiocres dans leurs idées, lâches dans leurs comportements, mais les Français les élisent. Par excès d’espoir ou de désespoir? Par désintérêt pour le sort collectif? A l’heure du renard, d’une prise en main de la société civile par elle-même, à chacun de montrer son intelligence et sa débrouillardise d’une part, mais aussi, d’autre part, sa civilité et son implication. Aux Français d’être moins égoïstement renfermés sur eux-mêmes. On ne peut rétablir la solidarité nationale, européenne et mondiale sans donner de la générosité.


- Source : Eric Le Boucher

Will the US use ISIL to attack Assad?

 

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Author: Jim Dean

Will the US use ISIL to attack Assad?

Monday mornings can always be a scary way to start the week. But with Obama’s new version of “Pax Americana”, that the US now claims the right to bomb anywhere it deems necessary, we have all been on pins and needles as to how the White house war schemers were going to manipulate the ISIL-Dash crisis into a “get two for one” deal…using it to topple Assad in the process.

I had been expecting this to be done in steps like the camel moving into your tent during the sandstorm by sticking his nose in first. The next thing you know it is all the way inside and there is no room for you anymore.

But Obama has started the week with a new red line, threatening to trigger a full bombing campaign on Syria if a US plane gets shot down while conducting unauthorized strikes inside Syria. It sounded like George Bush (43) had come back and hijacked a press conference to do his cowboy routine that he so enjoyed like a teenage boy, one last time.

Remember that Syria, despite being aware of the camel’s nose in the tent story, graciously consented to US strikes against ISIL and Al-Nusra as long as the targets were coordinated with Damascus. It is the least one would expect from any country with an ounce of dignity and pride to request.

Syrian’s foreign minister, Walid al-Moallem, using the non-confrontational Russian diplomatic style which has helped keep the lid on things, was most gracious in stating his county would cooperate with regional and international anti-terror efforts in the way it is supposed to be done, under UN resolutions and respecting the country involved. He made no threats to shoot down American planes.

So here we have a non aggressive, non-threatening country asking that such a dangerous and delicate tactic such having terrorist targets bombed by a third country, that it be done under international law to prevent accidental escalation, or as it seems to be in this case…planned escalation.

Syria is the country that took advantage of Lavrov’s lead to deflect an earlier US overt threat by offering to remove all of its chemical weapons stockpiles and facilities. This has been successfully completed and conveniently forgotten by the White house and Western media despite its positive contribution to avoiding a wider regional war.

We seem to forget that Syria was not charged with the 9-11 attack, it has blown up no US embassies or beheaded American journalists, done anthrax attacks here, or used mini-nukes to bring the World Trade Towers down, as released recently by Veterans Today with the leaked 2003 Sandia nuclear laboratory report confirming that the dust sample mass spectrometry tests confirmed the use of nuclear explosives that day.

On the contrary, this confirmation of 9-11 being a nuclear attack was classified and nothing done to track down those responsible. The perpetrators are still walking around free, they have more mini-nukes at their disposal to use when they want, and our entire national security apparatus has been stood down from protecting us. Why? It seems like an impossible scenario.

What we got instead, besides the Patriot Act and a massive increase in foreign and domestic surveillance, is the launching of the Bush-Cheney-NeoCon cabal’s, “Pax Americana” by fire and brimstone. We later got Obama’s Asia Pivot, and the cranking up of another new totally manufactured crisis with the anti-Russian Jihad that the war schemers here, in NATO and the EU have launched for some yet to be explained reason. We have inflicted more 9-11’s on other countries than I can count, including several our own military personnel who were sent to fight in faraway lands when they should have been used to root out the real nuclear terrorists of 9-11 hear at home.

One would think that with all the instability in the world today due to an escalating East-West confrontation that wise leadership would avoid planting more land mines and trip wires to create more mayhem, but that is exactly the path the Obama administration continues to choose. The only anomaly to this has been the positive movement toward ending the manufactured tensions over Iran’s non-existent nuclear weapons program.

But there is another layer to this new anti-ISIL AmeriKanzi Jihad. As 9-11 is now a proven false flag attack, by the most preeminent sources on the planet, the bomb designers at Sandia Labs and the IAEA nuclear proliferation investigators, so was the al-Qaeda bogeyman construction. The IAEA people have told us that the dust sample analysis of many of the big terror bombings done over that “al-Qaeda period” also tested positive for nuclear explosives being used. Why was this classified then, and why did not more serve their country and oath of office by getting this out sooner so public pressure could be brought to bear to hunt those responsible down?

The result of their failure is we now live in a climate of false flags and psyops where under the guise of protecting us, new redlines, hair triggers, escalations and confrontations are being put upon us every month. And this overt aggression is sold to us under the now worn out mantra of an anti-terrorism campaign when we have a mountain of evidence now of Western state sponsored terrorism.

The present Jihadi proxy terror brigades that were created by the West, Israel, and the Gulf states is now an old story. We also have Turkey, a NATO country, so involved that John Kerry had to fly there to beg to use the airbases for ISIL strikes in Syria. We have been reporting for some time now that Turkey has been a major logistics supporter for ISIL with not a peep out of the US, NATO, or the UN. Even our reports on it were generally ignored in US mass media and only got out primarily due to Press TV.

But today we had official confirmation, and more. The EU’s ambassador to Iraq, Jana Hybas-kova gave us a present with a briefing she gave to the EU’s Foreign Affairs Committee, one that we could have given. She spilled the beans that certain EU countries had been buying crude oil from ISIL. Mind you that these are countries “in addition” to Turkey and Jordan.

And what EU countries are these who are ”aiding and abetting terrorism by providing material support”, a very serious felony? The ambassador would not say despite the request from committee members. Think about that for a minute, how bizarre a situation that is. We have an allegedly democratic institution like the EU where an official report like this was made, kind of…but again we see the automatic stand down. In this case not only is no action being taken to stop it, but on the contrary, the EU is protecting the perpetrators by keeping their identities secret.

So we are left with this incredible situation of the West engaged in a War on Terror, and a War of Terror at the same time. But now we have an official EU acknowledgement. Will the citizens of the EU do anything to force the disclosure of the countries involved? Will those countries feel victimized if that happens, because the US and Israel, the Gulf States, Turkey and others… none of them have been sanctioned for doing the same thing, for years? You just can’t make this stuff up.

Jim W. Dean, managing editor for Veterans Today, producer/host of Heritage TV Atlanta, specially for the online magazine “New Eastern Outlook”.
First appeared: http://journal-neo.org/2014/09/29/will-the-us-use-isil-to-attack-assad/

Islamic State Created by United States

ISIL1.jpg

Islamic State Created by United States

Nikolai BOBKIN

Ex: http://www.strategic-culture.org

 

The battle flag is raised and waving. The United States has launched an air campaign against the Islamic State delivering strikes in Iraq and Syria. It is done without the permission of the Syrian government and the United Nations Security Council. There were allegations on the part of Russia and Iran that the final objective of the US-initiated operation was the elimination of Syrian infrastructure. The concern Moscow and Tehran have expressed appears to be justified. 

Rear Admiral John Kirby, the spokesman of US Defense Department, reported that the US aviation hit 12 oil installations on Syrian soil that were supposedly under the Islamic State control. The Admiral said more similar strikes are planned. On June 25, 2011 a memorandum of understanding on the construction of Iran-Iraq-Syria pipeline was signed in Bushehr. And the unrest in Syria went on the rise right after this agreement was concluded. They are right saying the war waged by the US against the government of Bashar Assad is a war for oil and gas. Damascus was added to the list of US enemies in 2009 when Assad rejected the proposal to take part in the construction of US-sponsored Qatar-Europe pipeline going through the Syrian territory. Instead Syria preferred to strike a deal with Iran on building a gas route going across Iraq to the Mediterranean shore. Back then Henry Kissinger made his frank admittance pronouncing the phrase to become famous afterwards, «oil is much too important a commodity to be left in the hands of the Arabs». 

The creation of caliphate on the territory of Iraq and Syria will make US (ExxonMobil Corporation) and British (BP и Royal Dutch Shell) oil producing companies suffer losses in Iraq and lose access to Syrian hydrocarbons (after the regime change in Damascus as Americans apply efforts to topple the Syrian government). 

The US put up with the Islamic State till it had been fighting the Syrian government forces. It was declared war on as soon as its armed formations invaded Iraq and proclaimed the creation of a new state. No double standards, it’s all about the US elite’s aspiration to gain global control, the war with the Islamic State is nothing else but a local operation, a part of a bigger plan. 

The US policy has many inconsistencies and mismatches as Washington finds it harder to impose its conditions on the rest of the world. No doubt Syria will remain the main target for the United States as an element of the policy aimed at weakening Russia. The Islamic State was created by the United States; the goal is to generate a powerful destabilizing wave striking deeper into Eurasia. Now he US is clandestinely preparing the overthrow of Bashar Assad. That’s how many countries perceive the unilateral actions of Washington against the Islamic State. The Obama’s plans to form a broad coalition have failed. Americans have convinced the Persian Gulf states (Bahrein, Qatar, Saudi Arabia and the United Arab Emirates) to compensate the expenditure. The US has also managed to make Jordan permit the use of its infrastructure to deliver airstrikes by NATO member-states: Great Britain, France, Belgium and Denmark. According to US State Department, 54 states and three international organizations – the European Union, NATO and the League of Arab States - have promised to contribute into the campaign. But the participation is not universal as US State Secretary John Kerry has said. Few countries trust the United States of America now. 

The world has not forgotten that then United States invaded Iraq in 2003 without the sanction of United Nations Security Council. Back then Washington said that Iraq was working on weapons of mass destruction program and the use of force was needed to disarm it. There was no United Nations Security Council’s vote because Russia, China and France let know that any draft resolution mentioning the use of force against Iraq would have been vetoed. Back then the United States blatantly ignored public opinion and launched an offensive against Iraq to destroy the country. The implications are felt nowadays. Now America has done the very same thing again. 

The history is repeating itself. On January 29, 2014 James Robert Clapper, the Director of National Intelligence, made a Statement for the Record Worldwide Threat Assessment of the US Intelligence Community before the Senate Select Committee on Intelligence. He mentioned Syria presenting iffy figures on the composition of rebels’ formations. The main thing in his report was the affirmation that «moderate» opposition elements accounted for 80% of the anti-government forces in the country. He supported the idea of providing them with financial aid, something the US Senate had secretly voted for. Now all these «moderates» have suddenly turned into uncompromising terrorists. America has unleashed a war against just one of the groups. Please note – not against terror in general but only against the group called the Islamic State. It would be interesting to know what US intelligence leaders think about the «moderate» Jabhat Al-Nusra, a Syrian jihadist group and a branch of Al-Qaeda fighting against the Bashar Assad’s government?

In response to air strikes against Syria the Jabhat al-Nusra leaders said they were ready to counter the United States along with the Islamic State. The US actions consolidate terrorists. Talking to CBS two years ago Obama said that Al-Qaeda was decimated and rendered ineffective. Just recently he said that in the recent two years the militants have used the chaos brought about by the Syrian civil war to their advantage and restored their fighting capability. The President never admitted that the chaos ensuing as a result of civil war going on in Syria is a consequence of US actions in the Middle East. 

General Martin Dempsey, the current Chairman of the Joint Chiefs of Staff, believes that the Islamic State cannot be defeated neither in Syria, nor in Iraq without having boots on the ground. According to him, a political decision is needed to bring the troops in. If it happens a wave of destabilization will go beyond the boundaries of Syria and Iraq and the terrorist ranks will be filled with new warriors. It will open breath taking prospects for US military-industrial complex.

 

Stonehenge a été construit sur l'axe des solstices

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STONEHENGE A ÉTÉ CONSTRUIT SUR L'AXE DES SOLSTICES

Une découverte récente de Mike Parker Pearson
Jann Lassalle
Ex: http://metamag.fr

D'après les archéologues, l'ancien peuple qui a construit Stonehenge a choisi le site dans le Wiltshire moderne en raison de sa signification solaire.

Dans ce qui est décrit comme une "pièce manquante du puzzle" dans la compréhension du plus grand site préhistorique d'Angleterre, les fouilles confirment la théorie selon laquelle l'ancienne voie processionnelle a été construite le long d'un relief glaciaire qui était naturellement sur l'axe du solstice, selon le professeur Mike Parker Pearson, un des principaux experts sur Stonehenge: «Le but original du monument reste encore auréolé de mystère, mais c'est un indice très important».
 
 
La voie, connue sous le nom d'Avenue, fait 2.4km de long depuis le monument. Après la fermeture de la route A344, les archéologues ont pu y faire des fouilles pour la première fois. Le Professeur Parker Pearson a identifié des fissures d'origines naturelles qui se trouvaient entre les bords situés le long de la voie.

Le parcours s'étend sur 2.4km de l'entrée nord-est des menhirs à l'Ouest d'Amesbury. Il a été comparé à l'avenue londonienne The Mall menant à Buckingham Palace.

Après la fermeture de la route A344, qui traversait de la voie, les archéologues ont pu y faire des fouilles pour la première fois. Les fouilles ont été menées par le Wessex Archaeology pour l'English Heritage.

Juste en dessous de la surface de la route actuelle, ils ont mis au jour des fossés creusés par les bâtisseurs préhistoriques.

Le Professeur Parker Pearson a identifié des fissures d'origine naturelle qui se trouvaient entre les talus qui longent le tracé de l'Avenue.

Ces talus ont été créés par l'eau de fonte glaciaire et pointent naturellement, dans un sens, directement sur le coucher du soleil en plein hiver, et dans l'autre sens,  sur le lever du soleil au milieu de l'été.

Le Professeur Parker Pearson est enthousiasmé par cet indice, qu'il décrit comme «extrêmement important»: «cela nous en dit beaucoup sur les raisons pour lesquelles Stonehenge est situé où il est et pourquoi ils étaient si intéressés par les solstices. Cela n'a pas à voir avec l'adoration du soleil, une sorte de calendrier ou d'observatoire astronomique. Ce relief naturel se trouve être sur l'axe du solstice, ce qui relie le ciel et la terre en un tout».

Il a expliqué que Stonehenge à tout à voir avec le thème des solstices et nos ancêtres on pu le voir dans le paysage.
 
 
Dans la zone centrale du site, il y a les pierres bleues, avec à l'intérieur des pierres sarsen disposées en forme de fer à cheval. L'élément le plus éloigné du site est l'Avenue qui consiste en deux talus parallèles distants de 12m et des fossés internes. Les flèches rouges montrent comment le solstice s'aligne avec l'Avenue.

Le Dr Heather Sebire, conservateur de Stonehenge de l'English Heritage, a déclaré: «La partie de l'Avenue qui a été coupée par la route a évidemment été détruite pour toujours, mais nous avions bon espoir que l'archéologie en dessous de la route allait survivre. Et ici, nous l'avons: la pièce manquante du puzzle. Il est passionnant de trouver un élément de matériel qui fait officiellement la connexion que nous espérions».

Elle s'attend à ce que les dernières découvertes suscitent un débat académique important, et l'English Heritage n'a pas exprimé une opinion sur les talus formés naturellement, leur interprétation se confinant aux fossés.

La route originale A344 doit être gazonnée au cours de l'année prochaine dans le cadre d'une transformation de ce site du patrimoine mondial, qui attire plus d'un million de visiteurs annuels. Un nouveau centre d'accueil sera ouvert, à 2.4km, pour permettre à Stonehenge de renouer avec le paysage environnant. 

La dernière étude a également permis d'identifier trois trous où les pierres manquantes auraient résidé sur le cercle extérieur du sarsen; preuve, pense-t-on, que le cercle a bien été achevé à un moment donné.

C'est une découverte que même les études les plus sophistiquées n'avaient pas réussi à repérer jusqu'ici. Deux membres du personnel aux yeux d'aigle ont réussi à identifier des surfaces d'herbe sèche.

Presseschau - Oktober 2014

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Presseschau
Oktober 2014
 
Anbei wieder einige Links. Bei Interesse einfach mal anklicken...
 
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AUßENPOLITISCHES
 
Der taumelnde Westen
In den Siebzigerjahren trug Osama bin Laden noch eine Schlaghose und einen türkisen Niki. Heute ist antiwestlich das neue Cool.
 
Trigema-Chef Grupp: Schluss mit der Hetze gegen Putin
Wolfgang Grupp bürstet mal wieder kräftig gegen den Strich: Die Hauptschuld an der seit Monaten andauernden Ukraine-Krise gibt der Burladinger Trigema-Chef nicht den Russen, sondern den USA.
 
(Zur Anti-Russland-Politik und den deutschen Waffenlieferungen ins Ausland)
Ging Gauck zu weit? Der Präsident und Deutschlands Rolle
 
Alexander Dugin
Russischer Philosoph fordert „Marsch auf Kiew“
 
Rußland will Krieg?
von Thomas Bargatzky
 
Felix Dscherzynski
Russische Eingreiftruppen erhalten stalinistischen Namen
 
Ukrainer stürzen größtes Lenin-Denkmal des Landes
 
Bravo! Ungarn hält zu Russland!
Von Jürgen Elsässer
 
Strom weg: Drittgrößte Stadt Serbiens wegen Schuldenbergs im Dunkeln
 
Jugendkongress in Fréjus
Front National buhlt um Nachwuchs
Über den Einfluss junger Rechtspopulisten in Frankreich
 
Schottland wird ein Zeichen setzen
 
Schottland stimmt mit "No, thanks"
Die schottische Unabhängigkeitsbewegung hat das Referendum über die Loslösung von Großbritannien verloren. Die Wähler votierten mehrheitlich mit "Nein" – obwohl in Glasgow eindeutig "Yes" vorne lag.
 
Alle 32 Wahlbezirke So hat Schottland entschieden
Wo haben die Gegner der Unabhängigkeit ihre größten Erfolge gefeiert, wo konnten die Unionisten punkten? Ein Überblick über sämtliche 32 Stimmbezirke - und alle Ergebnisse.
 
Schotten stimmen gegen Unabhängigkeit
 
Fünf Jahre nach Entführung
Im Jemen vermisste Familie aus Sachsen ist tot
 
Unruheprovinz Xinjiang: China verurteilt Regimegegner Tohti zu lebenslanger Haft
 
Kim Jong-un offenbar krank
Nordkoreas „Marschall“ ist abgetaucht
 
INNENPOLITISCHES / GESELLSCHAFT / VERGANGENHEITSPOLITIK
 
Vor dem Abschwung
Das letzte große Hurra der hochmütigen Deutschen
Die Konjunktur im Aufschwung, die Bürger in Weltmeisterlaune: Hochmütig blickt Deutschland auf andere Wirtschaftsnationen herab und will Vorbild sein. Dabei hat der eigene Abstieg längst begonnen.
 
Globalisierung
Aktionärsstruktur von DAX-Unternehmen
In der Vergangenheit war für Deutschland die Kontrolle von Unternehmen durch Mehrheitsaktionäre oder mehrere Großaktionäre typisch. Die Aktionärsstruktur zeigt heute ein gänzlich anderes Bild.
 
Hypo Real Estate verspielte Steuergelder
 
Hanno Beck über Folgen der Geldschwemme
"Die Blase wird platzen, die Preise werden erodieren"
 
Die AfD, der Osten und der liberale Flügel
 
Noch keine Volkspartei
Kommentar: AfD zählt sich zu den Etablierten
 
„Braune Suppe“
AfD geht gegen SPD-Generalsekretärin vor
 
Wegen Auftritt bei AfD
SPD fordert Sarrazin zum Parteiaustritt auf
 
(Wegen verleumderischer E-Mail an Spiegel…)
AfD-Politiker Hein schlägt Mandat aus
 
Mecklenburg-Vorpommern
AfD-Landeschef verteidigt Zustimmung zu NPD-Antrag
 
AfD entlarvt das System Merkel
 
"Hemmungslos demagogisch": Schäuble fordert härtere Auseinandersetzung mit AfD
 
Zentralrat der Juden ist besorgt über die AfD
 
Die AfD – auf dem Weg zur wirklichen Alternative?
 
Christopher Lauer verläßt Piratenpartei
 
Duisburgs CDU nimmt "christliche Verantwortung" aus Satzung
 
Europa-Union
Preisverleihung in Berlin
… und dann kam Broder
 
Einbrecher in Deutschland werden immer dreister
Die Zahl der Einbrüche in Deutschland steigt wieder, dabei sinkt gleichzeitig die Aufklärungsquote.
 
Berlin-Tiergarten
Denkmal für „Euthanasie“-Opfer eingeweiht
 
AfD fordert würdiges Mahnmal für 13. Februar auf dem Dresdner Altmarkt
 
(1. Weltkrieg)
Gab es in Löwen 1914 doch belgische Franktireure?
"Friendly Fire" als Folge von Freischärlerbeschuss: Weltkriegsexperte Ulrich Keller stellt einen mehr als 50 Jahre alten Konsens über eines der bekanntesten Massaker des Ersten Weltkrieges infrage.
 
Darf eine Straße heute noch nach Hindenburg heißen?
Schon seit Jahren wird in Darmstadt darüber gestritten, ob die Hindenburgstraße weiter so heißen oder umbenannt werden soll. Andere hessische Städte haben ähnliche Fälle schon entschieden.
 
Hindenburgstrasse in Darmstadt umbenennen - jetzt!
 
(VfB Stuttgart – Slogan mit politisch korrekter Aufregung)
„Furchtlos und trew“
 
Antirassistisch unterfütterte Museumspädagogik
Ausstellung im Historischen Museum zeigt einseitiges Geschichtsbild
 
LINKE / KAMPF GEGEN RECHTS / ANTIFASCHISMUS / RECHTE
 
AfD
Diskussion um rechte Mitglieder
Rechte Vergangenheit holt AfD-Abgeordneten ein
 
Nach der Landtagswahl in Sachsen
AfD gibt erstes Amt zurück
Die AfD sollte den Alterspräsidenten im sächsischen Landtag stellen: Detlev Spangenberg. Der aber war in rechten Gruppen aktiv.
 
Verfassungsschutz warnt vor Gewalt gegen AfD-Mitglieder
 
AfD vermutet Hackerangriff hinter neonazistischen Tweets
 
Hessen-CDU will an NPD-Verbotsverfahren festhalten
 
Berlin
Ende im Internet verkündet
Antifa macht Schluss– aus Mangel an Aktivisten
 
„Kein Unrechtsstaat“
Heftige Kritik an Gysi-Äußerungen zur DDR
 
Gysis Persilschein
von Michael Paulwitz
 
Honecker-Verherrlichung
Friedrichstadtpalast lädt Sängerin aus
 
Themenwoche Toleranz
Hip-Hopper Jan Delay wird ARD-Maskottchen
 
"Grüne" machen Propaganda gegen "rechtspopulistische Kackscheiße"
 
Syburg
„Deutschland verrecke“ auf Mahnmal gesprüht
 
Protokoll: zwischentag in Bonn
 
300 bei Openair-Messe “zwischentag” in Bonn
 
POL-BN: Spontandemonstration in Bonner Südstadt
 
(WDR-"Monitor" zum "Zwischentag")
Schaffe, schaffe, Häusler-Bauer
 
(Linke Proteste gegen Preisverleihung an Stefan Scheil)
Schweinfurter Eifer
 
(Oliver Höfinghoff)
Prügelvorwürfe: Piraten-Abgeordneter verliert Immunität
 
Polizei-Kessel war rechtens
Juristischer Kraftakt um Blockupy
 
EINWANDERUNG / MULTIKULTURELLE GESELLSCHAFT
 
Schule mit Courage
 
Politische Korrektheit
Schwedisches Fernsehen streicht „Neger“ aus Pippi Langstrumpf
 
“Schwarz-Grün hat in der Integration schwere Fehler gemacht”
Wolfgang Hübner im FAZ-Interview
 
Björn Höcke bei Maybrit Illner – eine Kurzanalyse
 
Kommentar
Günther Jauch und der Imam
von Fabian Schmidt-Ahmad
 
Rotherham-Skandal: Polizeichef tritt zurück
 
(Migrant Offshore Aid Station - Der erste Schritt in den offiziellen Übersee-Transfer von Flüchtlingen)
Leben retten auf eigene Kosten
 
(Ebenso zur MOAS)
Humanitäre Vorbilder
Regina und Christopher Catrambone aus Malta helfen Migranten in Seenot – mit Drohnen, Schiffen und eigenem Geld.
 
Linkspartei fordert Aufenthaltsrecht für „Opfer rechter Gewalt“
 
Haushaltssperre
Flüchtlinge treiben Berliner Bezirk in die Pleite
 
Haushaltssperre wegen teurer Flüchtlingspolitik
Kreuzberg zu pleite für Klopapier
 
Berlin-Kreuzberg
Asylbewerber in besetzter Schule bewaffnen sich
 
(Kommentar zur Gewalt gegen Asylbewerber in Burbach)
Brennpunkt Asylbewerberheim
von Michael Paulwitz
 
Niedersachsen
Mieter müssen Asylbewerbern weichen
 
Für Flüchtlinge und U3-Betreuung
Dietzenbach pocht auf volle Kostenerstattung
 
(Christine Lüders klagt…)
Ablehnung von Sinti und Roma in allen Schichten
Die Politik muss nach Ansicht der Leiterin der Antidiskriminierungsstelle des Bundes mehr gegen die Stigmatisierung von Sinti und Roma tun. «Die Menschen wissen nichts über Sinti und Roma, die Bilder sind von der Straße geprägt», sagte Christine Lüders im ZDF-"Morgenmagazin"
 
(Auch hier klagt sie…)
Lüders beklagt Frauenmangel
Christine Lüders spricht sich für mehr Frauen in den Führungsetagen öffentlicher Unternehmen aus. Die Antidiskriminierungsbeauftragte findet, der Staat mache sich andererseits unglaubwürdig.
 
Der Taschendiebstahl boomt
 
(Antidiskrimnierungsstelle)
Lüders als Sprachrohr
 
Nicht von Meinungsfreiheit gedeckt
Presserat rügt islamkritischen Artikel der „Bild“-Zeitung
 
Nach islamkritischem Kommentar
Nicolaus Fest verläßt die „Bild am Sonntag“
 
Umbau in Horn: Außen noch Kirche, innen schon Moschee
Der Umzug der muslimischen Al-Nour-Gemeinde in die Kapernaumkirche in Hamburg-Horn löste gespaltene Reaktionen aus. Nun ist der Umbau des Gotteshauses fast abgeschlossen. Ein Ortstermin.
 
Offenbach
Islamisches Gräberfeld
Mehr Pflege für Allahs Kinder
 
(wohl eher stellt man sich erneut als Opfer dar…)
Bundesweiter Aktionstag
Muslime setzen Zeichen gegen IS-Terror
 
Zum Aktionstag der Muslime in Deutschland am 19. September
Hintergrundinformationen zu einem Ablenkungsmanöver
 
Halt, Scharia-Polizei!
 
„Scharia-Polizisten“ nun auch in Bonn und Köln
 
Trotz Vorstrafen
Berliner Polizei bildet ehemaligen Intensivstraftäter aus
 
Nordrhein-Westfalen
Jeder vierte Häftling ist Ausländer
 
„Steh auf – nie wieder Judenhaß!“
Staatsdemo im Paralleluniversum
 
Verdacht der Piraterie
Polizei nimmt Asylbewerber aus Somalia fest
 
Mord an Dominik Brunner: Schläger vorzeitig aus Haft entlassen
 
München
Peruanerin erfindet fremdenfeindlichen Übergriff
 
(Kurden)
Clan-Schießerei in Lüneburg: „Ehrverletzungen müssen gerächt werden“
 
83-Jährige stirbt im Celler AKH: Angehörige bedrohen Personal
 
Celle: Kurden wüten in Krankenhaus
 
Wolfsburg
Drogenstreit eskaliert
Toter bei Massenschlägerei vor Asylbewerberheim
 
(Hundehalter Oman A…)
Wut auf Polizisten in Rüsselsheim!
Internet-Aufstand wegen erschossener Kampfhunde
 
(Türkisch-Irakisches Milieu…)
Verletzte schweigen
Disco in Offenbach von Bande gestürmt?
 
Ausländerkriminalität
Vergewaltiger waren Asylbewerber
 
Ausländer dominieren Organisierte Kriminalität in Deutschland
 
(…Kollegen des Mannes aussagten, er habe versucht sie zum Islam zu bekehren.)
US-Bundesstaat Oklahoma
Mann soll Kollegin geköpft haben
 
Gewalt in Südtirol: Wenn Rom versagt, muß Bozen übernehmen
 
KULTUR / UMWELT / ZEITGEIST / SONSTIGES
 
(Deprimierend im Vergleich zum gegenwärtigen Zustand)
Video
Eine Reise in das Deutsche Kaiserreich ( 1871 - 1918 )
 
Versagen mit System
Kommentar zu öffentlichen Großprojekten
 
Wiens Kulturerbe retten! Initiative gegen Abrisse
 
33 Initiativen demonstrieren gegen die “Stadtzerstörung” in Wien
 
(Video zu Abrissen)
Gentrifizierung
Servus München!
 
Immobilienwirtschaft und Denkmalpflege
Schweizer Abrisskommando
 
Unterstützerinitiative für den Wiederaufbau der Garnisonkirche Potsdam
 
Energetische Sanierung
Stoppt den Dämmwahn!
Deutschland wird mit Styroporplatten verpackt. Das ist ökologisch zweifelhaft, absurd teuer, die Häuser gehen schneller kaputt. Und es drohen noch weitere Risiken.
 
Das Milliardengeschäft der Dämmstoffindustrie
Mächtige Lobby, gigantische PR-Maschinerie: Wärmedämmung ist ein Milliardenmarkt. Doch bei deutschen Experten wächst die Styropor-Skepsis. Sie fürchten Brände, Schäden – und ein großes Minusgeschäft.
 
Mietervertreibung für das Klima – Eine weitere Folge der Energiewende
 
Ökomanifest von rechts
von Philip Stein
 
Leichte Sprache, seichte Sprache
 
Feminismus
Die Escort-Begleiterinnen der AfD
Mit der AfD kehrt der Anti-Feminismus zurück auf das politische Parkett. Und das in einer Zeit, in der sich Frauen so uneins sind wie selten. Ein Kommentar.
 
Gender-Debatte
Vom Zorn abgehängter Männer
Im Internet wie im Feuilleton suhlen sich rechte Meinungskrieger in ihren Ressentiments. Ein Gegenangriff von Christina Schildmann und Anna-Katharina Meßmer
 
Die SPD als Gender-Streber und Fettnapftreter
 
(Aufgebauschter Sex-"Skandal" um Schweizer "Grünen"-Politiker)
Geri-Gate und unser privater Rückzugsraum
 
Gutmenschen mögen Genderdeutsch
 
Facebook
Sechzig Geschlechter sind noch nicht genug
 
Die AfD, die realpolitische Flexibilität und wir
 
Amerikanisierung – aber ja, bitte!
 
Die Deutschen verkaufen sich fast immer unter Wert
15 Jahre lang lebte unser Reporter in Amerika. Jetzt kehrt er nach Deutschland zurück und findet tatsächlich Gefallen an einem Land, das er nicht mehr wiedererkennt. Versuch einer Heimkehr.
 
Provoziert euch doch selbst!
Früher haben Studenten noch protestiert, beschweren sich die Alten. Unsere Autorin wehrt sich: Wir müssen unseren Professor nicht mehr anbrüllen, um gehört zu werden! Ein Kommentar von Muriel Reichl
 
Xavier Naidoo – ein Rechter?
 
Gewalt und theologische Tradition im Islam
Töten im Namen Allahs
 
Shift happens
Die Computer sind uns auf den Fersen. Unsere Arbeit wird sich radikal ändern. Es geht uns allen an den Kragen: Und das ist gut so Von Gunter Dueck
 
TV-Kritik: Maybrit Illner
Der neue Freizeitsozialismus
An Jeremy Rifkins Buch „Die Null-Grenzkosten-Gesellschaft“ kommt auch die Bundesregierung nicht vorbei. Bei Maybrit Illner zeigt Kanzleramtschef Altmaier im Gespräch mit dem Autor, wie drängend das Thema und wie ideenlos die Politik ist.
 
Udo Ulfkotte: Gekaufte Journalisten
 
Japans heiliger Berg Fuji mit Fäkalien verschmutzt   

The CIA & the Construction of the Sixties Counter-Culture

Allen Dulles’ Lonely Hearts Club Band:
The CIA & the Construction of the Sixties Counter-Culture

By James J. O'Meara

Weird_Scenes1Ex: http://www.counter-currents.com

Dave McGowan
Weird Scenes Inside the Canyon: Laurel Canyon, Covert Ops & the Dark Heart of the Hippie Dream [2]
London: Headpress, 2014

“Oh the snot is caked against my pants,
it has turned into crystal.
There’s a bluebird sitting on a branch,
I guess I’ll take my pistol . . .”
— Arthur Lee and Love, “Live and Let Live” 

Everyone knows that today’s “pop” music is just manufactured crap — manufactured to make money for huge corporations, or perhaps for some more sinister purpose.[1] And the stories of ’50s teen idols and “rock and roll” songs written by Judaic hacks in sweatshops like the Brill Building of New York (Neil Sedaka, Neil Diamond, Carol King, Lieber and Stoller) — even, at the very tail end, the teenage Lou Reed, for at least a few weeks) are legendary.[2]

But there’s still an idea abroad, mostly among Boomers, that during their adolescence it was different, man — kids wrote their own music, and the words meant something, and it stopped the War, and changed the world, man!

Like most every Boomer notion, it’s a crock, and this book explains why. As the author says elsewhere:

To the extent that it has a central thesis, I would say that it is that the music and counterculture scene that sprung to life in the 1960s was not the organic, grassroots resistance movement that it is generally perceived to be, but rather a movement that was essentially manufactured and steered. And a corollary to that would be that for a scene that was supposed to be all about peace, love and understanding, there was a very dark, violent underbelly that this book attempts to expose.[3]

And why?

Hippie culture is now viewed as synonymous with the anti-war movement, but as the book points out, that wasn’t always the case. A thriving anti-war movement existed before the first hippie emerged on the scene, along with a women’s rights movement, a black empowerment/Black Panther movement, and various other movements aimed at bringing about major changes in society. All of that was eclipsed by and subsumed by the hippies and flower children, who put a face on those movements that was offensive to mainstream America and easy to demonize. And as you mentioned, a second purpose was served as well — indoctrinating the young and impressionable into a belief system that serves the agenda of the powers that be.

Needless to say, I found this all fascinating and was with the author all the way; or, as we shall see, most of the way. As I’ve mentioned before, I grew up in Detroit at a very salient point in time: the Boomer kids of the ’60s lived in a wealthy, highly developed Whitopia.[4] With union jobs that not only paid well, but were so plentiful you could quit and get re-hired at will (ensuring maximum leisure time),[5] our kids made their own damn culture, with no help needed form such “world capitols”[6] as New York, the home of the aforementioned Brill Building.[7]

McGowan’s book covers, he says, the time period when the music scene moved from New York to LA, and principally, as he’ll show, to Lauren Canyon, but this meant nothing to us in Detroit, where we had our own music scene (the MC5, the Stooges, who in turn took their inspiration from Sun Ra and John Coltrane). We found the more proletarian British bands of some interest, such as the Stones or Cream, and Detroit was, along with Cleveland, the only place in America that The Who were known — in fact, were almost local heroes. The saintly Beatles, however, were unknown — I first encountered the iconic Sgt. Pepper when George Burns sang “With a Little Help from My Friends” on my parent’s TV,[8] while it’s no surprise that the “Paul is Dead” rumor originated with a Detroit DJ.[9]

However, one thing that had mildly interested me over years was exactly McGowan’s subject: how did this group of dopey California losers form a “music scene” that came to dominate American popular culture in the ’60s-’70s and, to an extent even now.

As far as counter-culture conspiracy theories go, the usual story is:

What began as a legitimate movement was, at some point, co-opted and undermined by intelligence operations such a CoIntelPro . . . subjected to FBI harassment and/or whacked by the CIA.

McGowan has a decidedly different slant, asking:

What if the musicians themselves (and various other leaders and founders of the ‘movement’) were every bit as much a part of the intelligence community as the people who were supposedly harassing them?

What if, in other words, the entire youth culture of the 1960s was created not as a grass-roots challenge to the status quo, but as a cynical exercise in discrediting and marginalizing the budding anti-war movement and creating a fake opposition that could be easily controlled and led astray?[10]

Once look beyond the myth and you start asking questions, the whole period looks decidedly odd. Why, during the hottest days of anti-war protest, were none, absolutely none, of these musicians drafted? (Although, as we’ll see, Dave Crosby was in Viet Nam before anyone knew where it was.) Why was none of the Canadian and British musicians on expired, or no visas, deported? Why no major, and hardly any minor, drug busts? Why the remarkable aversion to political advocacy? And above all, did any of these people really have any musical talent?

This passage on “Papa” John Phillips, though a bit long, is worth quoting in full as it nicely displays McGowan’s case against every resident of Laurel Canyon in a nutshell; I’ll add some notes to make the insinuated memes[11] clear:

One of his first paying jobs was working on a fishing charter boat. As John later recalled it, the crew consisted of him, a retired Navy officer, and four retired Army generals. Sounds like a perfect fit for the future guiding light of the hippie movement.

[Military connections! A surprising number of the leading hippies came from military families, some tied up with Intelligence or Chemical Warfare (Zappa’s dad). And not low-level grunts, etiher; Jim Morrison’s dad, for example, was the captain of the boat involved in the Tonkin Bay “incident,”[12] though Jim never saw fit to mention it. Laurel Canyon itself was a hotbed of military skullduggery.]

John’s first wife was the aristocratic Susie Adams, a direct descendent of President John Adams

[Old WASP aristocracy is always good for a sinister touch]

and occasional practitioner of voodoo.

[See! The occult cryptocracy exposed!]

The couple’s first son, Jeffrey, was born on Friday the 13th

[More occult numerological symbolism, with, for those in “the know,” a Templar connection.]

Shortly after that, John found himself in, of all places, Havana, Cuba, just as the Batista regime was about to fall to the revolutionary forces of Fidel Castro.

[In addition to, or as part of, the military connection, the families of these musicians spend an awful lot of time in the oddest areas, usually right around a CIA-sponsored coup. In some cases, like Papa John here in Cuba or Dave Crosby in, believe it or not, Viet Nam -- before US troops arrived -- the kids are there themselves. As an added note, borders seem to mean nothing; Papa John travels to Havana with ease, while Neil Young and other from Canada live and work in the US illegally for years, at the height of the ’60s convulsions. John Kay of Steppenwolf -- son of a German officer, ’natch -- travelled with ease not only in post-War West Germany but even back and forth between East and West, finally settling in Toronto before joining the illegal immigrants in Laurel Canyon.]

According to Phillips, he and his travelling companions “were once whisked off the street . . .

[To jail? Deportation? Nope.]

. . . straight into a TV studio to appear in a live Havana variety show.” Many of you, I’m sure, have had a similar experience.

Indeed, McGowan notes a remarkable series of “coincidences” in the creation of many famous bands — Neil Young leaves Toronto for Los Angeles, because he thinks Dave Crosby is there, and on arrival, stuck in a traffic jam, sees Crosby in a car in the opposite lane; thus is born Buffalo Springfield), suggesting it wasn’t just The Monkees that were a carefully selected group of photogenic, non-musicians promoted as The Latest Thing. Even bands with one or two genuine musicians (Buffalo Springfield, The Byrds) tend to be topped off with handsome drones to please the female fans and receive mysterious gifts of brand new instruments, free studios, and friends who just happen to have the latest multi-track equipment in their basement.

Which leads to another point; unlike the myth of garage bands struggling on small, independent labels, every one of these bands was either signed by, or quickly signed away to, major-major labels, such as Atlantic, Columbia, and Elektra.

Puyting all this together, take . . . The Doors . . . for example:

Jim Morrison was indeed a unique individual, and quite possibly the unlikeliest rock star ever to stumble across a stage.

Before his sudden incarnation as a singer/songwriter, James Douglas Morrison had never shown the slightest interest in music. None whatsoever.

Why did Morrison, with no previous interest in music, suddenly and inexplicably become a prolific songwriter, only just as suddenly lose interest after mentally penning an impressive catalog of what would be regarded as rock staples?

How exactly did Jim “The Lizard King” Morrison write that impressive bunch of songs?

As for the band itself, there was no one with any band experience whatsoever; nor did the lineup ever change:

The Doors . . . arrive on the scene as a fully formed entity, with a name (taken from Aldous Huxley’s The Doors of Perception), a stable lineup, a backlog of soon-to-be hit songs . . . and no previous experience writing, arranging, playing of performing music.

Really more like a lab experiment than a rock band; perhaps a CIA sleeper cell, or an alien simulacrum? The Byrds, too, were “by any reasonable assessment, an entirely manufactured phenomenon”:

The first album in particular was an entirely engineered affair created by taking a collection of songs by outside songwriters and having them performed by a group of nameless studio musicians . . . after which the band’s trademark vocal harmonies, entirely a studio creation, were added to the mix.

The band got a lot of assistance from the media, with Time being among the first to champion the new band.[13]

With Laurel Canyon’s other bands as well, it was the major record labels, not upstart independents, that signed the new artists.

“Folk-rock was recorded and issued by huge corporations, and broadcast over radio and television stations owned for the most part by the same or similar pillars of the establishment” (quoting Untermeyer)

And who was behind the labels? McGowan says (without reference, a point to which we will return) that of the 1000 or so label started from 1950-’55, by the ’60s only 2 remained: Elektra and Atlantic. Along with Columbia, these labels would dominate the folk and psychedelic rock era.[14] (This also solves a puzzle that mildly interested me years ago: how did Elektra, which I associated with hippies, folk, folk-rock, and psychedelic rock, emerge, with Atlantic, as the surviving label conglomerate of Warner-Elektra-Atlantic?)

If the hippies and their “rock” was created by the government/military, using the news media and major record labels to create a false, controlled “opposition,” we can test McGowan’s thesis by looking at the contrary experience of Detroit’s true White youth bands. Both the MC5 and the Stooges were signed to major labels — and guess which ones? Surprise: Elektra, then Atlantic and Columbia. Elektra censored the Five’s “Kick Out the Jams” anthem, then dumped them when they dared to protest in the public prints. The Stooges were assigned to New York Velvet Undergrounder John Cale to try to smooth out and commercialize their sound; the Five moved to Atlantic where Jon Landau was assigned the same task. Iggy eventually would up on Columbia, where his Raw Power album would also be castrated, by Velvets emulator and supposed fan David Bowie. Then fade out.

Quite a reversal of the “the kids know what they’re doing” approach of the major labels when dealing with the Laurel Canyon future superstars.

To be fair to the era (which McGowan admits to being a fan of well into the ’90s) there are two chapters devoted to the two unquestionable White musical geniuses of the age: Brian Wilson and, I’m glad to see, Arthur Lee. The Beach Boys material seemed like nothing new — I vaguely recall most of it, such as father Murry’s use of the Bing Crosby Golf Club school of discipline, years ago, in Rolling Stone, no less. Lee and his band, the era-epitomizing Love,[15] were stable mates of, and as it turns out, musical icons to, Jim Morrison at Elektra. Although officially “black” or “African-American” as the era would have it, he was actually sort of a quadroon, and that soupçon of White blood no doubt explains his talent and imperious ways.[16]

The indescribable one-off Forever Changes — musically sounding like the Tijuana Brass stumbled into a Moody Blues recording session under Bert Bacharach’s baton,[17] with lyrics and song titles (“The Good Humor Man, He Sees Everything Like This,” “Andmoreagain,” “Maybe the People Would Be the Times, or Between Clark and Hilldale”) suggest not so much the cheap surrealism of post-Dylan rock as the genuine, Old Weird America of Harry Partch[18] — proved to be the one surviving relic of the Summer of Love that fails to evoke douche chills and may perhaps justify the whole era; [19] perhaps due to Lee’s undeviating sincerity; like a hippie Ayn Rand, he could only add “And I mean it.”[20]

 

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All this is presented in the usual portentous “conspiracy” style; in fact, the whole book is an exercise in what’s been called the Jim Garrison Guilt by Location method (Oswald had an office in the same building as Guy Bannister. Having established their connection . . . ).[21]

A typical day then in the late 1960s would find Watson crafting hairpieces for an upscale Hollywood clientele near Benedict Canyon, and the returning home to Laurel Canyon, while Sebring crafted hairpieces for an upscale Hollywood clientele near Laurel Canyon, and then returned home to Benedict Canyon. And then one crazy day, one of them became a killer and the other his victim. But there’s nothing odd about that, I suppose, so let’s move on.

Well, actually, there is nothing odd about that, really. That the victims and killers in the Sharon Tate murders were neighbors is hardly surprising — most killers know their victims, just as most Negro crime targets other Negroes, who live in the same ghettos.[22]

McGowan seems to be constantly amazed, and expects his reader to be as well, at how many Laurel Canyon musicians come from military families. But this, like the gun ownership, is simply an artefact of the times; their fathers served in WWII, like millions of others; duh![23]

But, it gets worse; dishing the dirt on overblown rock legends is not McGowan’s primary aim. Remember that that “corollary” he mentioned? Occult war and serial killer angles start intruding; already at the start of the “Papa” John Phillips chapter, the reader senses he’s being taken on a ride:

Thus far on this journey, we have seen how what are arguably the two most bloody and notorious mass murders in the history of the City of Angels [Manson of course, and the “Wonderland” or “Four on the Floor” drug dealer/porn star killings] were directly connected to the Laurel Canyon music scene. . . . Unlike the Manson and Wonderland murders, the mutilation of the Black Dahlia occurred some twenty years before Laurel Canyon’s glory days. There is, nevertheless, a possible connection.

About 2/3s of the way through — the 68% mark on my kindle — things spin off course entirely. There’s a chapter on Punk and New Wave (which the author calls a friendlier version of punk, much to my surprise), where basically everyone and everything finds itself connected to Stewart Copeland and, through his dad, US military intelligence. And then another chapter is devoted to untangling — or re-tangling — about 50 years’ worth of serial killers who may all be the same or related, none of whom I had ever heard of or cared about. It feels like one of those free kindle books that have about 50 pages of text and then 200 pages of excerpts from and ads for the author or publisher’s other books which you’re sure to love.[24]

Despite these drawbacks, I can still recommend this book to anyone who wants to learn more about the cultural manipulations of this decisive period in American “culture.”

Am I being inconsistent? Not at all. One must, as Aristotle pointed out, only expect the level of certainty appropriate to an area of inquiry. The idea of a centuries-old, world-wide Psy-Op War conducted by an Occult Cryptocracy is interesting but so outlandish as to require all but impossible levels of proof. To tie together various mass murders and serial killings might require the same level of “moral certainty” required by a criminal trial. McGowan doesn’t even come close to either.

But if all you want to do is smash a myth, break the hold it has on the popular imagination, then a relentless piling up of “evidence” of this that or the other level of certainty is enough. Our real Enemies — leaving aside McGowan’s putative occultists — do it all the time;[25] it’s the favorite technique of the trail lawyer who doesn’t have the law, or most of the facts, on his side.[26] The aim of propaganda is not logical proof but the stirring up of emotions; the reader will come away from this book with the feeling that these peace and love types were actually pretty creepy, and that’s a good thing.

To make matters worse, like too many “conspiracy theorists” McGowan seems to think, paradoxically, that he has so much information to impart that he needs to dispense with references, other than a bibliography. He does quote passages from published books and articles from time to time, but you’re on your own as far as verifying a quote, to say nothing of any of his more general claims. Of course, that renders my usual complaint about kindles not linking footnotes to text moot; ironically, his publisher does provide the luxury of an index with linked entries.

Speaking of publishers: Headpress may be unfamiliar to you; let’s say it’s a kind of British version of Adam Parfrey’s Feral House. McGowan’s acknowledgments give fulsome praise to his editor at Headpress, as well as the head honcho, David Kerkes, for conceiving of the project, suggesting material, etc.

I might suggest, however, that these folks may have done a disservice to the author, to say nothing of the reader, in encouraging the inflation of some blog posts into a “finished work.” It’s almost as if Kerkes and Co. wanted another occult war/serial killer tome, and bullied McGowan into converting his Laurel Canyon material into a General Conspiracy Theory centered around the Canyon — after all, with leads everywhere, the choice of a focus is rather arbitrary; like God, a vast enough conspiracy has its center everywhere and its circumference nowhere. Rather than encouraging the excessive padding I’ve noted, they might have leaned a little harder on the matter of documentation; more of the latter and less of the former would have been a distinct improvement.

What’s in it for CC readers? Well, it’s good to see the idols smashed and the machinations exposed. But it’s also a cautionary tale. McGowan is right to insist that an authentic protest movement, to say nothing of a revolution, would not be signed to major labels and promoted by the mass media. Don’t wait for the real alt-Right to appear on a newsstand or “reality” TV show. As the old Camel slogan put it, “Don’t look for coupons or special offers, as the quality of the tobaccos used in Camels precludes their use.”

Stop complaining, turn off the MSM, and make your own damn culture!

Notes 

1. See the periodic material published at Vigilant Citizen [3]: “The analyses of videos and movies on The Vigilant Citizen place a great importance on the “who is behind” the messages communicated to the public. The term “Illuminati” is often used to describe this small elite group covertly ruling the masses. Although the term sounds quite caricatured and conspiratorial, it aptly describes the elite’s affinities with secret societies and occult knowledge. However, I personally detest using the term “conspiracy theory” to describe what is happening in the mass media. If all the facts concerning the elitist nature of the industry are readily available to the public, can it still be considered a “conspiracy theory”? There used to be a variety of viewpoints, ideas and opinions in popular culture. The consolidation of media corporations has, however, produced a standardization of the cultural industry. Ever wondered why all recent music sounds the same and all recent movies look the same?”– Mind Control Theories and Techniques used by Mass Media [4], Apr 28th, 2010.

2. Take The Beatniks, a painfully unhip movie that tries to cash in on the tail end of the Beatnik craze by mashing together recycled juvenile delinquent and teen idol plot elements, but no actual beatniks (“If these are beatniks, my mom is a beatnik, and she’s not”). More amusing is the surrealistically hyperbolic Wild Guitar, which is itself teen exploitation, since it stars Arch Hall, Jr. in a story written and directed by Arch Hall, Sr. — also featuring the immortal Ray Dennis Steckler as the least menacing “enforcer” ever.

3. “Classic Rock Conspiracy Theory” at Dangerous Minds, here [5].

4. The Negro presence was there but still kept to heel; after the ’67 riots, Whites left for the suburbs, where their dispersion prevented any similar center of cultural power from coalescing. Another example of the Black Undertow, as Paul Kersey calls it.

5. The by now well documented steady decline of working class wages began in 1972, the peak of the Detroit Whitopia.

6. The Wall St. Journal at this period dubbed Detroit “The Paris of the Midwest.”

7. The recent season of Mad Men offered a story arc, from the said time period, in which the New York ad men grovel for GM’s business, flying in and out of Detroit, desperately currying favor, which the GM execs repay by shooting one of them in the face.

8. George Burns Sings. Buddah Records; Stereo 12″ 33 1/3 RPM LP; # BDS-5025; released 1969. Don’t believe me? Take a look here [6].

9. Wikipedia [7]: “On 12 October 1969, a caller to Detroit radio station WKNR-FM told disc jockey Russ Gibb [8] about the rumour and its clues. Gibb and other callers then discussed the rumour on the air for the next hour.” Gibb was also the promoter for The Grande Ballroom where the Five, Who, Cream, etc. made their home.

10. McGowan notes that the hippies had nothing to do with creating the anti-war movement, pointing out that the first “teach-in” occurred in March of 1968 at . . . the University of Michigan. And was not the SDS born there as well? Michigan, not New York or California, was the true center of Youth Rebellion.

11. Missing: the surprising interest in, and expertise in use of, guns by these peace and love types.

12. “About how America became involved in certain wars, many conspiracy theories have been advanced – and some have been proved correct. “ “Behind the Sinking of the Lusitania” by Patrick J. Buchanan, September 02, 2014, citing in general Eugene Windchy’s Twelve American Wars: Nine of Them Avoidable (Universe, 2014).

13. McGowan notes that the kids soon had their “own” media, in the form of Rolling Stone, a corporate mouthpiece originally presented, today’s readers may be interested to discover, in format which was a simulacrum of an “underground” newspaper.

14. Oddly enough, both Atlantic and Columbia were founded in that well known artistic hub, Washington DC (“Columbia,” get it?), the former by the music industry legend Ahmet Ertegun, son of the Turkish Ambassador. Unknown to McGowan is another interesting connection: “The Atlantic Recording Company’s history strangely parallels the Jewish-American elite’s cultural revolution after World War II. This elite promoted Frankfurt School teaching in an effort to weaken the middle classes — their political nemesis. Atlantic Records prides itself on plugging the same socially destructive behavior. This article explores a possible connection between Theodor Adorno and Atlantic Records. The connection: An unnamed German professor helped Atlantic Records devise its signature sound in 1947. When this professor could no longer work with Atlantic, he was replaced by a research assistant from the Manhattan Project. I argue that this professor was Theodor Adorno. The significance of this connection is that Atlantic Records was one of the most influential recording companies during the sexual revolution, the Civil Rights movement, and era of immigration reform. A connection with Adorno would suggest that the company at its origins was intent on tapping the expertise of one of the greatest propagandists of the 20th century.” Elizabeth Whitcombe: “The Mysterious German Professor,” Occidental Observer, September 3, 2009; here [9].

15. Though Lee, with typical perversity, refused to play at either Monterey or Woodstock.

16. Despite their legendary “rhythmic” abilities, black artists, at least in the rock era, require more than a little White or Native American blood to make any lasting impression, such as Lee’s sometime collaborator, Jimi Hendrix, or later artists like Prince or Michael Jackson; otherwise the easily bamboozled musician soon loses control of his work and fades away.

17. “You hear Dylan, Neil Young, Brian Wilson, The Byrds, mariachi and flamenco music, Memphis Blues, folk, and acid rock peek up here and there, but the overall sound and texture is pure Love.” — Amazon reviewer. “Musically, the album almost defies categorization. It’s part Mexican Mariachi band/Tijuana Brass, part baroque, part Spanish classical, part epic soundtrack and only a very small part “rock” — “Love’s “Forever Changes” Finally Gets Long Deserved First Class Vinyl Reissue” by Michael Fremer; December 2, 2012, analogplanet.com, here [10].

18. The quote at the top of this review could easily have come from Harry Smith’s Anthology of American Folk Music [11], perhaps wheezed out by Dock Boggs [12]. See my “Our Wagner, only Better Harry Partch, Wild Boy of American Music, Part 3,” here [13] and reprinted in The Eldritch Evola … & Others (San Francisco: Counter Currents, 2014), where I cite such representative titles as: “Visions Fill the Eyes of a Defeated Basketball Team in the Shower Room” and “The Cognoscenti Are Plunged into a Deep Descent While at Cocktails.”

19. “Lyrically Lee was singing to a great degree about his coming apart personally, but through that he predicts the disintegration of the hippie fantasy then in full flower during the “Summer of Love.” That’s why the somewhat dark, foreboding album could not possibly succeed when originally issued.” — Fremer, op. cit. In the 90s it seemed to compete with, or replace, “The Four Seasons” as the go-to soundtrack for brunch in Manhattan restaurants, but since I can no longer afford to eat out I can’t confirm its current status.

20. “Unlike any other album released in 1967, this one shows both sides of the coin that was the Summer Of Love: Hippie pride paired with nihilism, romance with despair, mind-expansion with paranoia.” — Amazon reviewer. “The album ends with a six minute epic that seamlessly links three songs (two years before Abbey Road) beginning with a section that simmers until the chilling, dramatic, urgently stated, idealistic anthem delivered with unabashed sincerity, wherein Lee declares “This is the time in life I’m living and I’ll face each day with a smile” and “everything I’ve seen needs rearranging.” Clearly a guy coming apart at the seams. The anthemic musical bravado filled with trumpet flourishes and strings waves Lee’s freak flag declaration high as the album fades out. It produces chills and watery eyes every play.” — Fremer, op. cit.

21. See False Witness: The Real Story of Jim Garrison’s Investigation and Oliver Stone’s Film “JFK” by Patricia Lambert (M. Evans and Company, 1999). Just as Garrison was overly impressed by the proximity of his suspects in what is, after all, a small town — where should their offices be, all over the bayou? — so McGowan seems overly impressed, as we’ve seen, by the military connections among men living during WWII, and his thesis that the musicians are “connected” to the military intelligence community is mostly just that they have parents in the military.

22. Ask a real (fictional) serial killer: “And how do we begin to covet, Clarice? Do we seek out things to covet? . . . No. We begin by coveting what we see every day.”

23. McGowan ominously notes the predilection of these hippie celebrities, such as Dave Crosby, for guns, but I suspect that, like their military backgrounds, it’s more an artefact of the times. Hippies, like the hillbillies who inspired folk-or-country-rock, were not shy about resorting to firearms to protect their stashes; one of many characteristics, such as clothing, facial hair, etc., that makes it hard to distinguish hippies from dirt farmers in Depression-era photos. Even today, Hollywood has astronomical levels of gun ownership, due partly to paranoid celebs but also due to the large population of ex-military special effects and stunt people.

24. Unlike The Who’s hip boutique label Track, their American distributor, a relic of the Shel Talmy days, was (American) Decca, an old-tyme outfit that was so clueless they included lp liners suggesting that “If you like The Who, you’re sure to enjoy The Irish Rovers.”

25. “With this and the rise of the National Socialists in Germany, it became clear that White ethnocentrism and group cohesion was bolstered by hierarchic social-Darwinian race theory, and that this was antithetic to Jewish ethnic interests. The overthrow of this theory (and the resultant diminution of white ethnocentrism and group cohesion) was, as Kevin MacDonald points out, an ethno-political campaign that had nothing to do with real science. The “shift away from Darwinism as the fundamental paradigm of the social sciences” resulted from “an ideological shift rather than the emergence of any new empirical data” (CofC, p. 21 [14]).” — “Jews and Race: A Pre-Boasian Perspective, Part 1” by Brenton Sanderson, The Occidental Observer, February 1, 2012, here [15].

26. For example, “Atticus Finch emerges as one very sleazy lawyer. He does not merely provide competent defense for Tom Robinson, he gratuitously defames the poor girl Mayella Ewell. With no real evidence at hand, he weaves a tale in which she lusted after a crippled black man, and seduced him into fornication. It’s a hair-raising, lurid tale, but it is completely unnecessary. As a fictional device it symbolically shifts the guilt from Tom Robinson to Mayella, but it adds nothing to Tom’s defense case.” Margot Metroland, “Y’all Can Kill That Mockingbird Now,” here [16].

 


Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

URL to article: http://www.counter-currents.com/2014/09/allen-dulles-lonely-hearts-club-band/

URLs in this post:

[1] Image: http://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2014/09/Weird_Scenes1.jpg

[2] Weird Scenes Inside the Canyon: Laurel Canyon, Covert Ops & the Dark Heart of the Hippie Dream: http://www.amazon.com/gp/product/1909394122/ref=as_li_tl?ie=UTF8&camp=1789&creative=390957&creativeASIN=1909394122&linkCode=as2&tag=countecurrenp-20&linkId=SPZN7PPL7SMUYFNK

[3] Vigilant Citizen: http://vigilantcitizen.com/

[4] Mind Control Theories and Techniques used by Mass Media: http://vigilantcitizen.com/vigilantreport/mind-control-theories-and-techniques-used-by-mass-media/

[5] here: http://dangerousminds.net/comments/classic_rock_conspiracy_theory_weird_scenes_inside_the_canyon

[6] here: http://www.discogs.com/George-Burns-Sings/release/3104899

[7] Wikipedia: http://en.wikipedia.org/wiki/Paul_is_dead#Growth

[8] Russ Gibb: http://en.wikipedia.org/wiki/Russ_Gibb

[9] here: http://www.theoccidentalobserver.net/2009/09/the-mysterious-german-professor/

[10] here: http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:6sFxLAyyHJQJ:www.nickdrake.com/talk/viewtopic.php%3Ft%3D5471%26sid%3D6a4783b42624cf330547908a25fae822+&cd=3&hl=en&ct=clnk&gl=us&client=firefox-a

[11] Anthology of American Folk Music: http://en.wikipedia.org/wiki/Anthology_of_American_Folk_Music

[12] Dock Boggs: http://www.folkways.si.edu/dock-boggs/legendary-singer-and-banjo-player/american-folk-old-time/music/album/smithsonian

[13] here: http://www.counter-currents.com/2013/07/our-wagner-only-betterharry-partch-wild-boy-of-american-music-part-3/

[14] CofC, p. 21: http://www..kevinmacdonald.net/chap2.pdf

[15] here: http://www.theoccidentalobserver.net/2012/02/jews-and-race-a-pre-boasian-perspective/

[16] here: http://www.counter-currents.com/2014/09/yall-can-kill-that-mockingbird-now/#comments

vendredi, 03 octobre 2014

Hong Kong, une nouvelle place Maidan?

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Hong Kong, une nouvelle place Maidan?

par Jean Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

Ce bruit court avec insistance. Nous ne pouvons précisément vérifier sa véracité, compte tenu de nos moyens d'information limités. Il n'est pas interdit cependant de lui donner écho, pour suivre plus attentivement la suite des évènements Mais de quoi s'agirait-il?

 
Rappelons que, par le terme de révolution de la place Maidan, l'opinion occidentale désigne les manifestations s'étant produites à Kiev il y a quelques mois et ayant entrainé la chute du président prorusse de l'époque, remplacé par un président pro-occidental dit aussi « roi du chocolat » compte tenu de ses intérêts personnels dans ce domaine. Or cette révolution, présentée sur le moment par des forcenés du type de Bernard Henri Lévy, comme une explosion de la démocratie enfin revenue à Kiev, s'est avérée avoir résulté en sous-mains de manoeuvres à la limite du terrorisme conduites par des groupes de mercenaires financés par la CIA, afin d'affaiblir l'influence russe dans ce pays, et de compromettre l'image de Poutine.

L'opération se poursuit actuellement dans le cadre des combats sanglants qui se mènent entre pro-russes et troupes gouvernementales dans le Donbass et en Ukraine russophone. Poutine en est effectivement affaibli, car il est pris en deux maux: intervenir militairement au delà des frontières de la Fédération de Russie, ou laisser-faire les répressions gouvernementales.

Dans un article précédent (Le double jeu américain http://www.europesolidaire.eu/article.php?article_id=1506&r_id= ), nous indiquions que, selon diverses informations, Washington se préparait à mener contre la Chine, devenue, en second rang après la Russie, son nouvel ennemi héréditaire, une opération du même type que celle qui lui avait si bien réussi à Kiev: susciter dans certaines provinces des manifestations populaires qui permettraient d'ébranler le régime. Nous évoquions le soutien donné à des indépendantistes musulmans ouïghours. Mais en fait il paraît très probable que Washington ait décidé de s'en prendre à une autre des faiblesses du régime, le statut du Territoire de Hong Kong. Ne revenons pas ici sur l'historique de ce que certains avaient appelé l'annexion de l'ex-colonie britannique. Elle avait suscité de nombreuses opposions, venues de différents milieux. Mais finalement l'actuel système dit « deux systèmes, un pays » auquel est soumis le territoire paraissait satisfaire l'ensemble des parties.

Or les médias du monde entier ont pu constater que depuis quelques jours, des foules nombreuses, composées principalement de manifestants se disant en lutte pour la démocratie, avaient occupé divers lieux sensibles, notamment Central et Admiralty, centres financiers situé non loin du siège du gouvernement. Les manifestations se veulent pacifiques. Cependant des échauffourées ont déjà eu lieu avec les forces de police. Aujourd'hui 1er octobre, les manifestants pro-démocratie sont toujours fortement mobilisés, à la veille de la fête nationale chinoise, refusant de répondre aux appels à la dispersion lancés par le chef de l'exécutif, présenté comme aux ordres de Pékin par les plus activistes d'entre eux.

Nous n'examineront pas ici la légitimité de ces manifestations, ni le contenu des réformes politiques qu'elles demandent, promises après la rétrocession à la Chine de la colonie en 1997. Il est difficile par ailleurs d'évaluer le soutien populaire qu'apporte le reste de la population à ces revendications. Il est certain cependant que la confrontation des manifestants avec les forces de police est localement très électrique, et pourrait rapidement dégénérer en batailles rangées dont l'issu, comme toujours en de telles situations, serait incertain.

Ce qui est certain par contre est que les Etats-Unis n'avaient pas manqué depuis longtemps de mener à Hong Kong et dans d'autres régions proches des actions du même type que celles ayant provoqué ces dernières années le succès des révolutions dite orange aux frontières de la Russie. Il s'agit de ce que l'on peut qualifier de diplomatie du dollar et des services secrets. Les officiels chinois ont dénoncé ces manoeuvres et appellent à la résistance. Le département d'Etat n'hésite plus dorénavant à se confronter directement avec eux sur le plan diplomatique. Quelque soit la sympathie que l'on puisse éprouver pour les manifestations en faveur de la « démocratie » à Hong Kong, on ne peut s'empêcher de constater qu'elles offrent aux bellicistes américains de nouvelles occasions pour étendre à certaines parties de l'Asie jusque là préservées la domination du Système.

Affaire donc à suivre attentivement, notamment au regard de ce qu'il pourrait en résulter sur l'avenir du BRICS et des offensives anti-dollar envisagé par ce dernier, ainsi que sur la façon dont réagira l'OCS (Organisation de Coopération de Shanghai) .

 

* On lira sur ce sujet un article assez convaincant que vient de publier le site activiste américain Zero Hedge
http://www.zerohedge.com/news/2014-10-01/us-secretly-egging-hong-kong-protesters

 

Terrorisme. Ne pas se faire imposer les stratégies des autres

Terrorisme. Ne pas se faire imposer les stratégies des autres

par Jean Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

terroristes-golfe.jpgSi l'on voulait vraiment lutter contre l'extension du soi-disant califat au Proche et Moyen-Orient, il ne suffirait pas de suivre aveuglément les Etats-Unis.


Au niveau des hommes politiques de gauche comme de droite, une quasi union nationale s'est manifestée dès l'annonce de l'assassinat du "touriste" français en Kabylie. Chacun a soutenu l'engagement militaire de la France contre ce que l'on appelle Daech, même si la nature exacte de cet ennemi encore mal connu, pose encore problème. A l'unanimité, les parlementaires ont convenu qu'il ne fallait pas céder au chantage en renonçant aux attaques aériennes comme l'exigeaient les ravisseurs. Certes, deux ou trois avions Rafales ne changeront pas grand chose à l'équilibre des forces, mais leur action symbolique est d'un très grand poids. Un Etat ne peut pas céder au chantage, même si cela incite les terroristes à de nouveaux enlèvement et attentats - d'autant plus que ceux-ci se produiront inévitablement, que l'on cède ou pas à leurs menaces.

Il reste que si l'on voulait vraiment lutter contre l'extension du soi-disant califat au Proche et Moyen-Orient, il ne suffirait pas de suivre aveuglément les Etats-Unis. Ceux-ci sont passés maîtres dans la manipulation des opinions au profit de leurs intérêts. Ces intérêts ne sont pas nécessairement les nôtres. Si l'on voulait vraiment lutter contre le terrorisme, il faudrait s'en prendre à ses sources. Or rien, on peut le craindre, ne sera fait en ce sens, car cela signifierait s'en prendre plus ou moins directement aux intérêts américains.

Nous avions dressé une première liste des mesures qui seraient nécessaires dans un article du 15 août. Il s'agirait d'agir sur plusieurs fronts. Rappelons les, en actualisant certains détails:

La question du financement international.

Les terroristes s'alimentent désormais à plusieurs sources dont nous sommes tous les financeurs: pétro-dollars déjà cités, contrebande d'armes et de produits stratégiques divers, paradis fiscaux recyclant les bénéfices de la fraude fiscale et de l'économie criminelle. Ces sources s'élèvent à plus de 400 milliards de revenus divers annuels. Toutes évidemment ne vont pas bénéficier au djihadisme, mais une part suffisante pour les rendre redoutables. Ne dit-on pas que les djihadistes tirent chaque jour un revenu de 1 à 3 millions de dollars en vendant leur pétrole. Voilà de quoi se procurer autant d'armes qu'ils en ont besoin.

Pourrait-on espérer d'un coup éliminer tous les comportements maffieux, dont des intérêts américains et européens majeurs sont les auteurs et les bénéficiaires? Certainement pas. Mais renforcer contre eux la lutte et les moyens des Etats s'impose cependant en priorité. Or cela pose non seulement la question de la volonté mais des moyens administratifs et judiciaires nécessaires. Cette question des moyens est cruciale et nous la retrouverons en permanence. Si guerre il y a, il faut se donner les moyens humains et budgétaires de gagner, quels qu'en soient les coûts pour les « consommateurs ».

Par ailleurs, peut-on tolérer de continuer à dérouler des tapis rouges en France pour les Etats pétroliers du Golfe ou le Qatar, au prétexte des achats d'armes qu'ils pourraient faire, lorsque l'on sait qu'ils financent à tout va les divers califats afin de s'attirer leurs bonnes grâces.

La question de la lutte contre les recrutements djihadistes en Europe même.

Le gouvernement français prépare certaines mesures en ce sens, mais déjà elles se heurtent aux inquiétudes. Ne va-t-on pas empiéter sur les libertés civiles, dont la France se présente encore comme le champion? Ne va-t-on pas encourager un anti-islamisme systématique? Mais ces deux arguments doivent être relativisés. Le contrôle de l'Internet pour en éloigner les sites pédophiles, par exemple, montre que des actions sont possibles, même si elles ne sont jamais totalement efficaces. Quant aux musulmans d'Europe, ce n'est pas les agresser que leur demander, comme en France ils ont commencé à le faire, de montrer qu'ils participent à la prévention du djihadisme.

Mais pour conduire une telle lutte se pose à nouveau la question des moyens de police et de justice nécessaires, aujourd'hui de plus en plus réduits compte tenu de politiques d'équilibre budgétaire aberrantes. Pour un djihadiste rentrant de Syrie et susceptible de conduire un attentat, il faut afin de le surveiller faire appel, selon un chiffre communiqué par le ministère de l'intérieur, 50 policiers. Il convient donc évidemment de reprendre les recrutements et les formations indispensables – n'excluant évidemment pas le dialogue avec les citoyens dont le soutien est indispensable. Tout ceci sans se préoccuper d'économies à la petite semaine. La question des budgets de défense.

L'Europe se refuse à tout effort de financement pour des forces de défense en propre. Elle est devenue ainsi le ventre mou d'une lutte contre les agresseurs. La France, qui a jusqu'ici refusé ce choix catastrophique, se croit obligée cependant, sous les pressions imposées par les autres Etats européens, de diminuer les effectifs et les moyens dont disposent ses forces armées. La encore, le choix est suicidaire. Aurait-on en 1914 refusé la mobilisation générale au prétexte des difficultés budgétaires de l'époque? Il ne faut pas accepter cet argument. La Banque centrale européenne pourrait parfaitement, par exemple sous la forme d'euro-bonds, financer les découverts nécessaires. Mais l'Allemagne ne le veut pas. Ce n'est pas à elle cependant, qui se repose sur les forces de défense des autres, de donner des leçons de rigueur.

La question des alliances

L'Europe, et en premier lieu la France, doivent se rapprocher de la Russie. Celle-ci a autant de raisons que nous de lutter contre le djihadisme. Il faut donc refuser de se faire engager par l'Amérique, comme c'est encore le cas en Ukraine, dans une guerre insensée contre la Russie et, par répercussion, contre les autres pays du BRICS.

Il faudra le faire aussi avec l'Iran et la Syrie de Bashar el Assad, quelles que soient les peurs qu'elles puissent susciter. Les ennemis de nos ennemis doivent être nos amis, selon la vieille formule.

Bref, si elle voulait lutter contre le terrorisme, comme d'ailleurs en d'autres domaines, la France ne devrait pas accepter de se faire imposer les stratégies des autres, mais définir et appliquer les siennes.

NB en date du 28/12. Voir sur ce sujet un article de Philippe Grasset: En berne, et la position de Dominique de Villepin qui y est évoquée

http://www.dedefensa.org/article-en_berne_27_09_2014.html

 

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Du bon usage du référendum...

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Du bon usage du référendum...

par Ivan Blot

Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com

Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Ivan Blot, cueilli sur La voix de la Russie et consacré à la question du référendum comme outil démocratique. Président de l'association "Démocratie directe", l'auteur a récemment publié L'oligarchie au pouvoir (Economica, 2011), La démocratie directe (Economica, 2012), Les faux prophètes (Apopsix, 2013) et L'Europe colonisée (Apopsix, 2014).

Du bon usage du référendum

Le référendum est l’outil démocratique par excellence. Mais il est comme la démocratie : il ne fonctionne pas dans n’importe quelles conditions. Déjà Aristote écrivait dans sa « Politique » que la démocratie ne fonctionnait que là où les classes moyennes sont nombreuses.

En effet, des classes moyennes de propriétaires, si possible formant des familles avec des enfants, représentent des hommes et des femmes qui ont des choses à perdre (leur patrimoine, les perspectives d’avenir de leurs enfants) et qui par conséquent ne se comporteront pas de façon irresponsable. C’est vrai aussi du référendum, l’instrument le plus démocratique pour légiférer puisque chaque citoyen pourra donner son avis à partir de sa condition concrète, de son « vécu existentiel » que le bureaucrate n’a pas, fut il brillant dans les études abstraites.

Les deux révolutions sanglantes qui ont marqué le monde, la révolution jacobine en France et la révolution bolchevique en Russie, sont parties de deux grandes villes aux populations pauvres fortement déracinées : Paris et Saint-Pétersbourg. A Saint-Pétersbourg, des centaines de milliers d’ouvriers vivaient seuls sans famille pour travailler dans des usines géantes. Les soldats et marins constituaient une population analogue, guerrière, masculine, prêts à tous les excès dès lors que la discipline de l’ancien régime s’était effondrée. Les Bleus en Vendée, les Rouges en Russie furent des armées efficaces mais brutales, souvent criminelles.

La démocratie comme le référendum exigent des citoyens enracinés dans des traditions morales éprouvées : c’est le cas en Suisse depuis le Moyen Âge.

Deux gouvernements viennent de donner des exemples de mauvaise gestion démocratique, certes de façon contrastée : l’Ukraine et le Royaume Uni.

En Ukraine, les populations russophones ont été détachées de la mère patrie par le hasard des frontières tracées par les Soviétiques, hasard devenu destin lorsque l’URSS a éclaté. Curieusement, l’Occident se fait une religion de respecter ces frontières issues de décisions d’un régime totalitaire sans la moindre consultation des populations concernées. Ces populations ont réclamé des référendums. Sauf en Crimée en raison de la protection russe, non seulement ces référendums n’ont pas eu lieu mais leurs partisans ont été déclarés « terroristes » par le gouvernement de Kiev. Et ce dernier s’est résolu à les ramener à la raison à coups de canons ! Où sont dans un tel cas les fameux droits de l’homme ? Ils sont piétinés dans l’indifférence du Conseil de l’Europe, notamment.

Au Royaume Uni, heureusement, la situation est moins tragique. Toutefois, les gouvernements successifs de Londres n’ont pas voulu prendre en compte le mécontentement de la population écossaise. Le résultat est clair : presque la moitié de la population écossaise veut désormais se séparer de l’Angleterre. 45% ont voté pour l’indépendance. Même si celle-ci n’est pas acquise, le problème va demeurer car ce chiffre pour la scission est considérable. Le Royaume Uni devrait réfléchir sur une solution fédérale. On notera qu’une fois de plus, le résultat du référendum est modéré puisque l’Ecosse ne prend pas son indépendance. Mais c’est un bon avertissement pour le gouvernement.

Cette gestion catastrophique (Ukraine) ou médiocre (Royaume Uni), ce déni de démocratie ou cette insuffisance de dialogue trouve son contre –exemple, celui de la Suisse. Tout le monde ou presque a oublié la crise séparatiste du Jura qui a secoué la Suisse dans les années 1970. Les francophones du Jura ne voulaient plus être gouvernés par les germanophones du canton de Berne. Ils formèrent une milice : les Béliers. Des attentats terroristes se multiplièrent (ce ne fut le cas ni en Ukraine ni en Ecosse). A coups de référendums on se mit à définir les frontières d’un nouveau canton. Une majorité se prononça pour la scission d’avec Berne en 1974 dans les trois districts du nord du Jura. On créa alors un nouvel Etat fédéré jurassien : le canton du Jura, et dans un référendum ultérieur au niveau national, ce nouveau canton fut accepté dans la confédération. Voilà une gestion de conflit ethnique et régional admirable dont personne ne parle jamais.

L’histoire est aujourd’hui ignorée de la plupart des hommes politiques qui n’ont de formation que juridique et un peu économique. Sait-on que dans les années 1930, un vrai parti nazi s’est développé en Suisse sur le modèle allemand. Il s’appelait le « National Front ». En Allemagne, grâce au régime dit « représentatif », Hitler avec moins de 40% des voix a pu prendre le pouvoir à la tête d’une coalition parlementaire. En Suisse, les nazis locaux voulaient transformer la Suisse en changeant la constitution par un référendum. Mais voilà : dans un référendum, il faut dépasser le chiffre des 50% et c’est impossible avec un programme extrémiste. Les nazis suisses ont perdu leur référendum et n’ont jamais pu prendre le pouvoir. La démocratie directe a protégé la démocratie à la différence de l’Allemagne et de l’Italie où les parlements ont voté les pleins pouvoirs aux dictateurs.

Si la population est composée de classes moyennes majoritaires, de familles et de petits propriétaires très nombreux, le référendum donne toujours des résultats raisonnables. Les citoyens collent à la réalité plus que les bureaucrates qui manipulent les parlementaires. On voit le résultat : les pays qui pratiquent fréquemment les référendums déclenchés par une pétition populaire sont prospères et connaissent dans l’ensemble la paix sociale : c’est la Suisse, le Liechtenstein, la côte ouest des Etats-Unis, et à un moindre degré l’Allemagne (référendums au niveau local et régional seulement) et l’Italie (référendums contre des lois mais pas pour en initier des nouvelles). Dans ces pays, la bureaucratie est moins forte et les impôts moins lourds (un tiers en moins d’après les études des professeurs Feld et Kirchgässner). L’endettement public est plus faible.

En France si l’on excepte les personnalités que furent le professeur Carré de Malberg, le résistant anti-nazi et juriste René Capitant et le général de Gaulle, le référendum est négligé par les gouvernants et les intellectuels. On parle de société bloquée ! C’est vrai mais pourquoi s’obstine-t-on à ignorer l’instrument le plus efficace pour sortir des blocages et faire des réformes : le référendum ?

Ivan Blot (La voix de la Russie, 22 septembre 2014)

‘Gog’ e le profezie di Giovanni Papini

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‘Gog’ e le profezie di Giovanni Papini

Il romanzo, che facilmente si può definire nichilista, se non esistenzialista, rimane di straordinaria attualità per le problematiche esistenziali vissute dall’uomo moderno, ieri come oggi. Per chi abbia apprezzato il “Viaggio al termine della notte” di Céline questa è una lettura consigliata. Diversissimo lo stile asciutto di Papini in confronto a quell’innovazione stilistica dell’autore francese appena citato, ma si percepisce la stessa irrisione nei confronti dell’umanità, delle sue miserie, delle sue fragilità e della sua inconsistenza.

di Valerio Alberto Menga

Ex: http://www.lintelletualedissidente.it

“Satana sarà liberato dal suo carcere e uscirà per sedurre le nazioni, Gog e Magog…”

Apocalisse, XX, 7.

Chi è Gog? Questa è la domanda dalla difficile risposta. Talmente difficile che anche arrivati a fine romanzo ci si ritrova con diversi dubbi sull’identità del personaggio che da il tiolo all’opera in questione. Ma di chi stiamo parlando?

Stiamo parlando di Giovanni Papini, scrittore talentuoso e dimenticato autore di questo vecchio romanzo, ormai fuori catalogo, ma reperibile ovunque su internet tra i buon vecchi libri usati. Fu edito dalla casa editrice Vallecchi che decise di dedicare un’intera collana “opere di Giovanni Papini” all’autore del romanzo in questione.

E chi è Papini? Questa la domanda dalla altrettanto difficile risposta.
Uno scrittore dimenticato, amico e sodale dell’altrettanto talentuoso e dimenticato intellettuale del Novecento italiano Giuseppe Prezzolini: l’anarco-conservatore, allievo di Longanesi e maestro di Montanelli. Insieme, Papini e Prezzolini, fondarono “Lacerba”, il “Leonardo” e la famosa testata “La Voce”, la più grande rivista politico-culturale dalla quale uscì il meglio del fascismo e dell’antifascismo: Benito Mussolini, Benedetto Croce, Curzio Malaparte, Piero Gobetti, Giovanni Amendola…per citarne alcuni.

papini_gog1-200x297.jpgPapini fu giornalista, scrittore, filosofo, poeta, aforista, animatore culturale e agitatore politico, come molti toscani dell’epoca. Fu nazionalista, futurista, filo-fascista, ateo e anticlericale, per poi convertirsi alla religione cattolica. Passò da Nietzsche a Gesù, percorso che si può riassumere nelle rispettive e simboliche opere “Un uomo finito” del 1913 e “Storia di Cristo” del 1921. Ed è forse proprio nella sua riscoperta spirituale, nella sua conversione cattolica, che si può spiegare il suo antisemitismo, probabile percorso nel solco di una certa tradizione cristiana che vede negli ebrei gli assassini di Cristo.

Ma la domanda rimane: chi è Gog?

Gog invece è un personaggio ambiguo, frutto di un miscuglio di razze originarie delle isole Hawaii. Un misantropo ricco sfondato che si annoia della vita e degli uomini e dopo esser stato proprietario e direttore di aziende, aver girato mezzo mondo, ed aver comprato una nazione, tenta di comprendere questi strani esseri chiamati uomini, dal quale pare prender le distanze e porsi al di fuori della stessa umanità – il che fa addirittura dubitare della natura umana del protagonista.

La citazione dall’Apocalisse con cui Papini introduce il personaggio, un essere demoniaco che si beffa dell’Uomo e delle sue miserie, fa addirittura pensare al lettore che esso sia addirittura Satana in persona, in visita sulla Terra come mero turista curioso alla ricerca della natura umana.

Il romanzo è scritto sotto forma di diario, il Diario di Gog appunto, che Papini afferma di aver ricevuto in dono dall’autore prima della sua scomparsa, e che, dopo una difficile opera di ricostruzione cronologica, ha tentato di trascrivere fedelmente. Costruzione cronologica resa difficile dal fatto che Gog nei suoi diari indica il luogo, il giorno e il mese, ma non l’anno in cui ha vissuto le esperienze descritte in quelle pagine. Forse per sottolineare l’attualità delle inquietudini umane che si raccontano nel testo.

Gog, abbreviativo di Gogin, comincia a scoprire l’umanità attraverso la letteratura delle maggiori opere della letteratura mondiale, che riterrà  “Roba assurda, noiosa: talvolta insignificante o nauseabonda”. Tali ai suoi occhi appaiono opere come L’Iliade di Omero, La Divina Commedia di Dante, Il Don Chixote di Cervantes, L’Orlando Furioso di Ariosto, il Gulliver di Swift, Il Faust di Goethe, Madam Bovary di Falubert, Il Vangelo…Insomma tutto lo annoia. Nulla è in grado di soddisfarlo, di eccitarlo, di esaltarlo e di colpirlo. Tutto lo sfiora. Proprio come “l’uomo liquido” della post-modernità.

Allora decide di partire per il Mondo cercando di conoscere uomini eccezionali, alcuni grandi del suo tempo come Lenin, Freud, Henry Ford, Einstein, Gandhi, G.B. Shaw, Edison, Wells; nessuno all’altezza delle sue aspettative. Compra per divertirsi sedicenti maghi, resuscitatori di morti, i più grandi giganti della terra, un boia sadico e nostalgico della buon vecchia tortura, e molto altro ancora… Ma nulla da fare. L’uomo rimane per Gog un miserabile buffone che inganna se stesso e gli altri,  così come l’esistenza stessa appare priva di fine.

Il romanzo, che facilmente si può definire nichilista, se non esistenzialista, rimane di straordinaria attualità per le problematiche esistenziali vissute dall’uomo moderno, ieri come oggi. Per chi abbia apprezzato il “Viaggio al termine della notte” di Céline questa è una lettura consigliata. Diversissimo lo stile asciutto di Papini in confronto a quell’innovazione stilistica dell’autore francese appena citato, ma si percepisce la stessa irrisione nei confronti dell’umanità, delle sue miserie, delle sue fragilità e della sua inconsistenza.

Scorrendo le pagine di “Gog” pare di percepire il Papini nichilista, ancora intriso delle letture di Nietzsche, sicuramente il Papini ossessionato dal “Diavolo” – figura sempre presente nelle opere dell’autore – per poi addirittura riconoscere, arrivati al capitolo finale, il Papini autore della “Storia di Cristo”.

Un libro per tutti e per nessuno.

Gog, Papini e il libro nero della modernità

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Gog, Papini e il libro nero della modernità

A vent’anni di distanza dal romanzo precedente Gog torna ad essere il protagonista di questo nuovo romanzo di Giovanni Papini intitolato “Il libro nero”.

di Valerio Alberto Menga

Ex: http://www.lintelletualedissidente.it

Gog, peregrino del mondo malato di nervi sparito nel nulla, dopo aver letto in edizione inglese il precedente racconto in cui il suo nome diede il titolo all’opera, fa recapitare un nuovo manoscritto a Papini che, per la seconda volta, decide di pubblicare. Ora, dopo la pubblicazione del precedente libro (“Gog” è del 1931, un anno prima del “Viaggio al termine della notte” di Céline) fa seguito questo romanzo alla quale Papini ha voluto dare il titolo de “Il libro nero. Nuovo diario di Gog” perché, come egli stesso afferma nell’avvertenza introduttiva, “i fogli di questo nuovo diario appartengono quasi tutti a una delle più nere età della storia umana, cioè degli anni dell’ultima guerra e del dopoguerra”.

In questo nuovo diario, oltre a nuovi incontri eccellenti – una sorta di “interviste impossibili” che Papini, attraverso la maschera di Gog, finge di aver fatto ad alcuni degli uomini più influenti della cultura, dell’arte, della scienza e della politica del tempo – con uomini del calibro di Dali, Picasso, Molotov, Hitler, Marconi, Huxley e Paul Valery, vi è anche una carrellata di una serie di (immaginari) manoscritti inediti e autografi, raccolti con zelante mania da Gog, di alcuni grandi della letteratura come Walt Whitman, Cervantes, Victor Hugo, Stendhal, Kafka, Tolstoj, Goethe e William Blake. In questo nuovo diario di Gog, migliore addirittura del primo, l’impressione che si era avuta dell’immaginario protagonista del romanzo che incarna il malato uomo moderno – quasi un demone si era detto in precedenza– muta radicalmente, quasi smentendola, con la lettura di questo nuovo lavoro.

papinigog.jpgPapini ci mostra un Gog sempre più mosso da umana pietà, che addirittura si commuove e si spaventa, mentre l’umanità pare sempre più demoniaca e priva di senno. Se nel primo romanzo Gog pareva schernire l’umanità, ora pare invece averne pena. Sempre schivo, diffidente e riservato, questo magnate giramondo, spettatore attonito delle vicende umane, non prende mai parte a nessuno dei progetti che nuovamente gli vengono proposti dagli uomini che incontra, folli o straordinari che siano. Il massimo che gli riesce di fare è finanziare, o semplicemente dare promessa di tale intento, a qualche inventore o rivoluzionario in cerca di contributi economici per portare a termine il proprio progetto innovativo. Il romanzo si apre, non per niente, con l’incontro con Ernest O. Lawrence, fisico e Premio Nobel per essere stato l’inventore e il perfezionatore del ciclotrone, il primo acceleratore circolare di particelle atomiche. L’era atomica è quella profetizzata da Papini, e la paura di una guerra nucleare il nuovo spettro che si aggira per il mondo. Ma la profezia più grande contenuta nel romanzo è quella che il nostro Gog/Papini riceve da Lin Youtang – il capitolo è infatti intitolato “Visita a Lin Youtang (o del pericolo giallo)”- di cui vale la pena riportare qualche passaggio:

“- Il popolo cinese, mi ha detto, è il popolo più pericoloso che sia al mondo e perciò è destinato a dominare la terra. Per secoli e secoli è rimasto chiuso nei confini dell’immenso impero perché credeva che il resto del pianeta non avesse alcuna importanza. Ma gli Europei e poi i Giapponesi gli hanno aperto gli occhi, gli orecchi e la mente. Hanno voluto stanarci per forza e pagheranno cara la loro cupidigia e la loro curiosità. Da un secolo i cinesi aspettano di vendicarsi e si vendicheranno.” “Il popolo cinese è astuto e paziente…In realtà i cinesi non sono né conservatori né democratici né comunisti. Sono semplicemente cinesi, cioè una specie umana a parte che vuol vivere e sopravvivere, che si moltiplica e deve espandersi per necessità biologica più che per ideologia politica.”“Il popolo cinese è immortale, sempre eguale a se stesso sotto tutte le dominazioni.” “Nessun altro popolo può sperare di sopraffarlo e di respingerlo. È un popolo scaltro e crudele, popolo di mercanti e d’imbroglioni, di briganti e di carnefici, che sa usare ai suoi fini ora l’inganno ora la ferocia. È destinato, perciò, a diventar padrone del mondo perché gli altri popoli sono più ingenui e più buoni di lui. Ci metterà il tempo che sarà necessario ma il futuro gli appartiene.”

Gog verrà ci porta a conoscenza delle conseguenze della Tecnica, del dominio della Macchina sull’Uomo, come avviene nel capitolo intitolato “Il tribunale elettronico” in cui è una macchina e non un giudice in carne e ossa a emettere le (sbrigative) sentenze; o come nel poema “Il Primo e l’Ultimo” che Gog ritrova a firma di Miguel de Unamuno, in cui il primo e l’ultimo uomo della terra (Adamo e W. S. 347926) si confrontano trovandosi in antitesi: Adamo è un uomo in carne ed ossa, pieno di emozioni, di paure e di tabù, mentre W.S. 347926 (questo è il suo nome) è una sorta di cyborg che, guardando in faccia il suo avo pronuncia le seguenti parole: “Tutto ciò che voi andate balbettando è una fila di non sensi, espressi con un gergo selvaggio, sorpassato, incomprensibile e vuoto. Per noi le parole Dio, colpa, redenzione, peccato, bene e male, non hanno più, da secoli e secoli, alcun significato.” Profetico è anche il racconto dal titolo significativo “Il nemico della natura” dove un uomo distrugge tutta la fauna che si trova davanti perché infastidito da essa, dandoci le sue insensate ragioni. Illuminante il capitolo “Ascenzia” dove viene riprodotta la commedia della democrazia; significativo il racconto “Il transvolatore solitario”, un solitario indiano che odia gli uomini e si rifugia nei cieli azzurri dell’Immenso per sfuggire alla loro mediocrità. Il capitolo “Visita a Otorikuma”, che piacerebbe tanto a Massimo Fini, sottolinea invece i paradossi della guerra moderna:

“In atlri tempi e in altre civiltà le azioni sconfitte erano obbligate a cedere territori e a pagare indennità…Ora, invece, i cpai politici e quelli militari dei paesi vinti, vengono ritenuti delinquenti e come tali processati e puniti. È questo un fatto nuovo nella storia moderna”. È da segnalare, infine, il racconto più nostalgico contenuto nel romanzo/diario intitolato “L’imbruttimento dell’Italia”, che piacerebbe tanto a un Vittorio Sgarbi, in cui viene riprodotta l’immagine di un Paese di cui, per dirla con Longanesi, non riconosciamo più né il volto né l’anima. Un romanzo da leggere, indispensabile per comprendere i mali del nostro tempo.