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mercredi, 05 novembre 2014

Clowns violents, McCarthy, télé-réalité : de la société du spectacle à la société du cirque

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De la société du spectacle à la société du cirque...

Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com

Nous reproduisons ci-dessous un entretien avec Jean-Pierre Le Goff, cueilli sur le site du Figaro  et consacré aux pathologies de notre société...

Jean-Pierre Le Goff est sociologue et a publié de nombreux essais, dont La gauche à l'épreuve 1968 - 2011 (Tempus, 2012) et La fin du village (Gallimard, 2012).

Clowns violents, McCarthy, télé-réalité : de la société du spectacle à la société du cirque

FIGAROVOX: Comment expliquez-vous les agressions menées par des individus déguisés en clown? Ne sont-elles pas une manifestation de la dégradation de l'état des mœurs dans notre société?

Jean-Pierre le Goff: Ces phénomènes s'enracinent dans une culture adolescente et post-adolescente qui se nourrit de séries américaines mettant en scène des clowns maléfiques, de vidéos où des individus déguisés en clown font semblant d'agresser des enfants, mais aussi des films d'horreur avec leurs zombies, leurs démons, leurs vampires, leurs fantômes… Le film «Annabelle», qui met en scène une poupée tueuse et un jeune couple attaqué par les membres d'une secte satanique, a dû être déprogrammé dans certaines salles suite au déchaînement d'adolescents surexcités... Dans le Pas de Calais, certains individus déguisés en clown ont brandi des tronçonneuses devant une école, en écho au film d'horreur à succès des années 1970, «Massacre à la tronçonneuse» qui sort à nouveau dans les salles. Face à ces phénomènes, la société et ses experts cherchent à se rassurer: il s'agit d'une catharsis nécessaire, une sorte de passage obligé pour les adolescents qui se libèrent ainsi de leur angoisse, satisfont un désir de transgression propre à leur âge. Si ces aspects existent bien, nombre d'agressions auxquelles on assiste débordent ce cadre et l'on ne saurait en rester à une fausse évidence répétée à satiété: ces phénomènes ont toujours existé.

Face aux «clowns agresseurs», une partie de la société est déconcertée et hésite sur le type de réponse à donner: où met-on la limite? Ne risque-t-on pas de faire preuve d'intolérance vis-à-vis de la jeunesse? Mais, à vrai dire, le sujet paraît plus délicat: comment remettre en cause une culture adolescente faite de dérision et de provocation qui, depuis des années, s'affiche dans les médias et s'est érigée en une sorte de nouveau modèle de comportement? Le jeunisme et sa cohorte d'adultes qui ont de plus en plus de mal à assumer leur âge et leur position d'autorité vis-à-vis des jeunes, pèsent de tout leur poids. Le gauchisme culturel et ses journalistes bien pensants sont là pour dénier la réalité et développer la mauvaise conscience: «Attention à ne pas retourner à un ordre moral dépassé, à ne pas être ou devenir des conservateurs ou des réactionnaires…» Ces pressions n'empêchent pas une majorité de citoyens de considérer que nous avons affaire à quelque chose de nouveau et d'inquiétant qu'ils relient au développement des incivilités et des passages à l'acte.

Le phénomène des «clowns agresseurs» tend à effacer les frontières entre la farce et l'agression, ce qui permet à des voyous et des voleurs de brouiller leurs forfaits. On est loin des blagues de potaches d'antan, des émissions de télévision comme «La caméra invisible» ou «Surprise surprise» auxquelles ont succédé des «caméras cachées» menées par des animateurs ou de nouveaux «comiques» qui, protégés par leur statut d'intouchable télévisuel, provoquent méchamment leurs victimes jusqu'à la limite de l'exaspération. Filmer des agressions ou des méfaits sur son portable est une pratique qui s'est répandue chez les adolescents. La transgression s'est banalisée dans le monde spectaculaire des médias et des réseaux sociaux. Elle ne se vit plus comme une transgression - qui implique précisément la conscience de la norme, des risques et du prix à payer pour l'individu ; elle est devenue un jeu, une manière d'être et de se distinguer, dans une recherche éperdue de visibilité, comme pour mieux se sentir exister.

Les agressions d'individus déguisés en clown renvoient à une déstructuration anthropologique et sociale de catégories d'adolescents et d'adultes désocialisés, psychiquement fragiles, nourris d'une sous-culture audiovisuelle et de jeux vidéos, en situation d'errance dans les réseaux sociaux, pour qui les frontières entre l'imaginaire, les fantasmes et la réalité tendent à s'estomper. Une telle situation amène à s'interroger sur les conditions psychologiques, sociales et culturelles qui ont rendu possible une telle situation. Dans cette optique, les bouleversements familiaux et éducatifs qui se sont opérés depuis près d'un demi-siècle ont joué un rôle important. Il en va de même du nouveau statut de l'adolescence qui déborde cette période transitoire de la vie pour devenir, sous le double effet du jeunisme et du non-travail, un mode de vie et de comportement qui s'est répandu sans la société . Il est temps d'en prendre conscience, d'assumer l'autorité et d'expliciter clairement les limites et les interdits, si l'on ne veut pas voir se perpétuer des générations d'individus égocentrés, immatures et fragiles, avec leur lot de pathologies et des faits divers en série. 

Quel est le rôle joué notamment par les nouveaux instruments de communications? Internet et les grands médias audiovisuels alimentent-ils ce show perpétuel?

Elles font écho à un individualisme autocentré et en même temps assoiffé de visibilité, mais elles ne le créent pas. Ce type d'individu a constamment besoin de vivre sous le regard des autres pour se sentir exister. Internet et les nouveaux moyens de communication lui offrent des moyens inédits pour ce faire, avec l'illusion que chacun peut désormais accéder à quelques instants de gloire. Ces derniers sont rapidement oubliés dans le flux continu de la communication et des images, mais ils sont recherchés à nouveau dans une course sans fin où l'individu vit à la surface de lui-même et peut finir par perdre le sens du réel et l'estime de soi, pour autant que ces notions aient encore une signification pour les plus «accros». Ces usages n'épuisent pas évidemment les rapports des individus à Internet et aux médias qui demeurent des outils de communication et d'information - sur ce point l'éducation première, l'environnement familial, social et culturel jouent un rôle clé -, mais ils n'en constituent pas moins leur versant pathologique. L'égocentrisme et le voyeurisme se mêlent au militantisme branché quand les Femen montrent leur seins, quand on manifeste dans la rue dans le plus simple accoutrement, quand on se met à nu pour de multiples raisons: pour défendre l'école, l'écologie, les causes caritatives…, ou plus simplement, quand des pompiers ou des commerçants font la même chose pour promouvoir la vente de leur calendrier, en cherchant à avoir le plus d'écho sur Internet et dans les médias.

Sans en arriver là, on pourrait penser que le nombre des «m'as-tu vu» qui «font l'important» s'est accru - ceux qui veulent à tout prix «en être» en s'identifiant tant bien que mal aux «people» de la télévision, ceux qui se mettent à parler la nouvelle langue de bois du «politiquement correct» de certains médias, ceux qui ne veulent pas ou ne tiennent pas à s'opposer aux journalistes militants, ou au contraire ceux qui dénoncent le système médiatique tout en étant fasciné par lui et en y participant… Ceux-là sont nombreux sur les «réseaux sociaux» où ils peuvent s'exposer et «se lâcher» sans grande retenue en se croyant, suprême ruse de la «société du spectacle», d'authentiques rebelles et de vrais anticonformistes. On ne saurait pour autant confondre cette exposition «communicationnelle» et médiatique avec la réalité des rapports sociaux et la vie de la majorité de nos compatriotes qui ont d'autres soucis en tête, qui se trouvent confrontés à l'épreuve du réel dans leur travail et leurs activités. En ce sens, les grands médias audio-visuels, Internet et les nouveaux moyens de communication ont un aspect de «miroir aux alouettes» et de prisme déformant de l'état réel de la société.

Existe-t-il encore des frontières entre spectacle et politique? N'est-on pas amené à en douter quand une émission de télévision met en scène des politiques déguisés pour mieux vivre et connaître la réalité quotidienne des Français?

Cette émission n'a pas encore été diffusée mais elle a déjà produit ses effets d'annonce… J'avoue que j'ai eu du mal à croire à ce nouvel «événement» médiatique: comment des politiques, dont certains ont occupé de hautes fonctions comme celles de Président de l'Assemblée nationale, ou de ministre de l'Intérieur et de la Défense, ont-ils pu accepter de se prêter à un tel spectacle télévisuel au moment même où le désespoir social gagne du terrain et où le Front national ne cesse de dénoncer la classe politique? Peuvent-ils croire sérieusement qu'une telle émission va contribuer à les rapprocher des Français et à mieux connaître la réalité? Quelle idée se font-ils de leur mission? J'entends déjà les commentaires qui diront que cela ne peut pas faire de mal, que cela peut aider à mieux comprendre les problèmes des français, qu'il faut s'adapter à la «modernité» et tenir compte de l'importance des médias, qu'on ne peut pas aller contre son temps…

C'est toujours la même logique de justification, celle de la «bonne intention» ou de la fin noble qui justifie les moyens qui le sont moins, agrémentée d'une adaptation de bon ton à la modernité, sauf que le moyen en question est une formidable machinerie du spectaculaire et que prétendre de la sorte comprendre les préoccupations des citoyens ordinaires est un aveu et une confirmation des plus flagrantes de la coupure existante entre le peuple et une partie de la classe politique. En fonction des informations dont je dispose sur cette nouvelle affaire médiatique, il y a fort à parier qu'elle va donner encore du grain à moudre au Front national et qu'elle risque de creuser un peu plus le divorce avec les Français qui, même s'ils sont nombreux à regarder cette émission, ne confondent pas pour autant le spectacle télévisuel avec la réalité.

Je ne suis pas un puriste dans l'usage des médias, mais il y a un seuil à ne pas dépasser, sous peine de verser dans le pathétique et l'insignifiance. Je ne peux m'empêcher de considérer cette nouvelle affaire médiatique comme déshonorante pour la représentation nationale et la fonction politique. C'est un pas de plus, et non des moindres, dans un processus de désinstitutionnalisation et de dévalorisation de la représentation politique auquel les hommes politiques ont participé en voulant donner à tout prix une image d'eux-mêmes qui soit celle de tout un chacun . J'espère qu'au sein du monde politique, des personnalités se feront entendre pour désavouer de telles expériences télévisuelles au nom d'une certaine idée de la dignité du politique.

Existe-t-il encore des frontières entre spectacle et politique, entre dérision et sérieux, entre le réel et le virtuel?

Oui, fort heureusement, pour la majorité de la population. Mais j'ajouterai que ces frontières sont plus ou moins nettes selon les situations et les activités particulières des individus. Au sein du milieu de l'audiovisuel comme dans certains milieux de la finance, il existe une tendance à se considérer comme les nouveaux maîtres du monde en n'hésitant pas à donner des leçons sur tout et n'importe quoi. L'humilité est sans doute une vertu devenue rare dans les univers de l'image, de la communication et de la finance qui ont acquis une importance démesurée. En l'affaire, tout dépend de l'éthique personnelle et de la déontologie professionnelle de chacun. Mais il n'est pas moins significatif que l'animateur, le journaliste intervieweur, à la fois rebelle, décontracté et redresseur de tort, soit devenu une figure centrale du présent, une sorte de nouveau héros des temps modernes qui s'affiche comme tel dans de grands encarts publicitaires dans les journaux, à la télévision ou sur les panneaux d'affichage.

Le rôle de «médiateur» à tendance à s'effacer derrière le culte de l'ego. Le fossé est là aussi manifeste avec la majorité de la population. Comme le montre de nombreux sondages, les Français font de moins confiance aux médias et les journalistes ont tendance à être considérés comme des gens à qui on ne peut pas faire confiance, quand ils ne sont pas accusés de mensonges et de manipulation. Quant aux traders qui se considéraient omnipotents, ils ont connu quelques déboires. Jérôme Kerviel, après avoir été considéré comme l'exemple type de l'«ennemi» qu'était supposé être la finance, a été promu victime et héros de l'anticapitalisme par Jean-Luc Mélenchon. Tout peut-être dit et son contraire, on peut vite passer de la gloire à la déchéance au royaume de la communication et des médias.

La fracture n'est pas seulement sociale, elle est aussi culturelle. Cette fracture se retrouve avec ceux que j'appelle les «cultureux» qui ont tendance à confondre la création artistique avec l'expression débridée de leur subjectivité. Un des paradigmes de l'art contemporain consiste à ériger l'acte provocateur au statut d'œuvre, devant lequel chacun est sommé de s'extasier sous peine d'être soupçonné d'être un réactionnaire qui souhaite le «retour d'une définition officielle de l'art dégénéré», comme l'a déclaré la ministre de la culture, à propos du «plug anal» gonflable de Paul McCarthy, délicatement posé sur la colonne Vendôme avant d'être dégonflé par un opposant. Tout cela n'a guère d'emprise sur la grande masse des citoyens, mais n'entretient pas moins un monde à part, survalorisé par les grands medias audiovisuels et les animateurs des réseaux sociaux, en complet décalage avec le «sens commun». Les citoyens ordinaires attendent des réponses crédibles et concrètes à leurs préoccupations qui ont trait à l'emploi, au pouvoir d'achat, à l'éducation des jeunes, à l'immigration, à la sécurité…

Les politiques férus de modernisme à tout prix, comme nombre d'intellectuels et de journalistes, ont-ils la volonté de rompre clairement avec ce règne de l'insignifiance, des jeux de rôle et des faux semblants, pour redonner le goût du politique et de l'affrontement avec les défis du présent? En tout cas, le pays est en attente d'une parole forte et de projets clairs qui rompent avec cette période délétère et permettent de renouer le fil de notre histoire, pour retrouver la confiance en nous-mêmes au sein de l'Union européenne et dans le monde.

Jean-Pierre Le Goff (Figarovox, 1er novembre 2014)

El futuro de una alianza Beijing-Moscú-Berlín

por Pepe Escobar

Ex: http://paginatransversal.wordpress.com 

Introducción de Tomdispatch:

Nuevas rutas de la seda y un siglo euroasiatico alternativo

Durante la II Guerra de Iraq (2003-2011), solía yo imaginar que los líderes chinos se reunían semanalmente en las calles de la Ciudad Prohibida, cantando y bailando para celebrar la estupidez americana. Año tras año, cuando Estados Unidos hubiera podido enfrentarse a una China en ascenso, como les pedía el cuerpo a los líderes yanquis desde hacía años, el país se encontraba completamente distraído por la desastrosa invasión y ocupación de Iraq. No puedo dejar de pensar que, en unos momentos en que una campaña acelerada de bombardeos en Iraq y ahora Siria, con las botas de 1.600 militares cada vez más sobre el terreno y otras que parece que están por llegar, con una III Guerra de Iraq (2014 – fecha límite desconocida) los líderes chinos se están regocijando una vez más. A pesar de todo lo que se ha hablado en los últimos años acerca de “pivote asiático” militar del gobierno de Obama, no puede caber duda de que esta reciente campaña en Oriente Próximo va a poner piedras en el planeado engranaje de “contención” en el Pacífico.

Mientras tanto, el estado de ánimo de China ha cambiado, claramente. Como escribió Orville Schell recientemente después de una polémica visita a Beijing del viejo presidente Jimmy Carter (90 años), quien hace más de 30 años patrocinó un acercamiento a gran escala de Estados Unidos con la nueva versión capitalista de la China comunista :

“En pocas palabras, lo que solía ser conocido como ‘Occidente’ ahora se encuentra enfrentado a una posición cada vez más intrincada en la que el equilibrio de poder está cambiando, un hecho que pocos se han tomado la molestia de reconocer y mucho menos de tener en cuenta en las nuevas formulaciones de acercamiento a China. Seguimos teniendo nostalgia de aquellos tiempos pintorescos en que los líderes chinos seguían la consigna de Deng [Xiaoping] a su pueblo: “Esconder nuestras capacidades y esperar nuestro momento” (taoguang yanghui). Lo que quería decir con esta expresión (chengyu) no era que China tuviera que seguir eternamente contenida sino que el momento de manifestarse aún no había llegado. Ahora que es más fuerte, en cambio, sus líderes parecen creer que su momento ha llegado por fin y que ya no están ni siquiera dispuestos a ajustarse a la reconfortante idea de un “ascenso pacífico” (heping jueqi)”.

Por el momento, por supuesto, los chinos tienen sus propios problemas internos, que van desde una economía con tendencia a la creación de burbujas, a un movimiento separatista islámico en el interior de la provincia de Xinjiang y al reciente movimiento Occupy que está levantando olas en el moderno centro financiero asiático de Hong Kong. Sin embargo, si uno llega a Beijing el mundo parece un lugar diferente. Pepe Escobar, trotamundos peripatético de TomDispatch en el continente euroasiático, que él llama Pipelineistan, ha hecho justamente eso. Ha visitado también lugares situados a lo largo de las futuras “nuevas rutas de la seda” que China quiere establecer siguiendo el camino a Europa occidental. Escobar ofrece una visión de un mundo euroasiático diferente a la que reflejan los boletines de noticias de este país. Si usted desea entender el planeta en el que en realidad puede encontrarse viviendo en un futuro próximo, no podría ser más significativo asimilar dicha visión.

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¿Pueden China y Rusia echar a Washington a empujones de Eurasia?

El futuro de una alianza Beijing-Moscú-Berlín

Un fantasma recorre el rápidamente envejecido “Nuevo Siglo Americano”: la posibilidad de una futura alianza comercial estratégica Beijing-Moscú-Berlín. Llamémosla BMB.

Su probabilidad está siendo analizada muy en serio en las más altas esferas de Beijing y Moscú, y observada con interés en Berlín, Nueva Delhi y Teherán. Pero no se les ocurra mencionarla dentro del circuito político –el Beltway– de Washington o en la sede de la OTAN en Bruselas. En estos lugares, la estrella del espectáculo de hoy y mañana es el nuevo Osama bin Laden: el Califa Ibrahim, alias Abu Bakr al-Baghdadi, el escurridizo y autoproclamado profeta y decapitador, jefe de un mini estado y un movimiento que ya nos ha deparado un festín de siglas –ISIS/ISIL/IS– a mayor gloria de la histeria reinante en Washington y otros lugares.

Sin embargo, al margen de cómo Washington nos depara con asiduidad nuevos remix de la Guerra Global contra el Terror, las placas tectónicas de la geopolítica euroasiática continúan en movimiento, y no van a dejar de hacerlo porque las elites estadounidenses se nieguen a aceptar que su históricamente breve “momento unipolar” está de capa caída. A ellos, el cierre de la era del “full spectrum dominance” (dominio de espectro completo), como el Pentágono le gusta llamarlo, les resulta inconcebible. Después de todo, la necesidad de que el país “indispensable” controle todo el espacio –militar, económico, cultural, cibernético y exterior– es poco menos que un dogma religioso. A los misioneros “excepcionalistas” no les va la igualdad. A lo sumo, aceptan “coaliciones de voluntarios” como la que amontona a “más de 40 países” para luchar contra ISIS/ISIL/IS, países que o bien aplauden (y maquinan) entre bambalinas o envían algún que otro avión a Iraq o Siria.

La OTAN, que a diferencia de parte de sus miembros no combatirá oficialmente en Jihadistan, sigue siendo un montaje vertical controlado desde la cúspide por Washington. Nunca se ha molestado en aceptar plenamente a la Unión Europea o permitir que Rusia se “sintiera” europea. En cuanto al Califa, se trata únicamente de una distracción menor. Un cínico postmoderno podría incluso afirmar que se trata de un emisario enviado al terreno de juego mundial por China y Rusia para que la hiperpotencia perdiera de vista la pelota.

Divide y aísla  

Así pues, ¿cómo se aplica la “dominación de espectro completo” cuando dos potencias competidoras reales –Rusia y China– comienzan a hacer sentir su presencia? El enfoque de Washington hacia cada una de ellas –en Ucrania y en los mares de Asia– podría considerarse como de dividir y aislar.

Con el fin de mantener el Océano Pacífico como un clásico “lago americano”, el gobierno de Obama ha estado “pivotando” de vuelta a Asia desde hace varios años. Esto ha implicado sólo movimientos militares modestos, sino también un poco modesto intento de enfrentar el nacionalismo chino contra la variante homóloga japonesa, mientras reforzaba sus alianzas y relaciones en todo el Sudeste asiático, con un enfoque en las disputas energéticas del Mar del Sur de China. Al tiempo que movía sus peones para cerrar un acuerdo comercial futuro, la Asociación Trans-Pacífico (TPP).

En las fronteras occidentales de Rusia, el gobierno de Obama (coreado por sus cheerleaders locales, Polonia y los países bálticos) ha avivado las brasas de un cambio de régimen en Kiev hasta hacerlas llamear y crear lo que Vladimir Putin y los líderes de Rusia perciben como una amenaza existencial para Moscú. A diferencia de EE.UU., cuya esfera de influencia (y sus bases militares) son globales, se trataba de que Rusia no tuviera ninguna influencia significativa en lo que fue su bloque cercano, el cual, en lo que respecta a Kiev, no es para la mayoría de los rusos en absoluto “extranjero”.

Para Moscú, pareciera que Washington y sus aliados de la OTAN estuvieran cada vez más interesados ​​en imponer un nuevo telón de acero a su país desde el Báltico hasta el Mar Negro, con Ucrania simplemente como punta de lanza. En términos de la alianza BMB, el nuevo telón se concibe como un intento de aislar a Rusia e imponer una nueva barrera a sus relaciones con Alemania. El objetivo final sería dividir Eurasia e impedir nuevos avances hacia una integración comercial futura a través de un proceso no controlado por Washington.

Desde el punto de vista de Beijing, la crisis de Ucrania ha sido un acontecimiento en el que Washington ha cruzado todas las líneas rojas imaginables para acosar y aislar a Rusia. Para sus líderes, pareciera un intento concertado de desestabilizar la región de manera favorable a los intereses estadounidenses, con el apoyo de toda la amplia gama de élites de Washington, desde los neoconservadores y “liberales” de la Guerra Fría hasta los intervencionistas humanitarios del tipo Susan Rice y Samantha Power. Por supuesto, si usted ha estado siguiendo la crisis de Ucrania desde Washington, esta perspectiva le parecerá tan extraña como la de un marciano cualquiera. Pero el mundo se ve de manera diferente desde el corazón de Eurasia, en particular a partir de una China en ascenso con su “sueño chino” (Zhongguo meng) de nuevo cuño.

 

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Según el presidente Xi Jinping, ese sueño incluiría una futura red de nuevas rutas de la seda, organizada por China, que crearía el equivalente de un Trans-Asian Express para el comercio euroasiático. Así que cuando Beijing, por ejemplo, siente la presión de Washington y Tokio en el frente marítimo, parte de su respuesta es un avance de tipo comercial en dos frentes a través de la masa terrestre de Eurasia, uno de ellos a través de Siberia y el otro a través de los “stans” de Asia Central.

En este sentido, aun que usted no lo sepa –si sólo sigue los medios estadounidenses o los “debates” en Washington– estamos entrando potencialmente en un nuevo mundo. No hace mucho tiempo, los líderes de Beijing coqueteaban con la idea de redefinir su juego geopolítico-económico codo con codo con EE.UU., mientras que el Moscú de Putin daba a entender la posibilidad de algún día unirse a la OTAN. Ya se acabó. Hoy en día, la parte de Occidente en que ambos están interesados ​​en un posible futuro es una Alemania ya no dominada por el poderío estadounidense y los deseos de Washington.

De hecho, Moscú lleva ya no menos de medio siglo de diálogo estratégico con Berlín que hoy día incluye la cooperación industrial y la interdependencia energética. En muchas partes del Sur global ya se está al corriente de ello, y Alemania está empezando a ser considerada como “la sexta potencia BRICS” (después de Brasil, Rusia, India, China y Sudáfrica).

En medio de unas crisis mundiales que van desde Siria a Ucrania, los intereses geoestratégicos de Berlín parecen ir divergiendo lentamente de los de Washington. Los industriales alemanes, en particular, parecen ansiosos por continuar con unos tratos comerciales con Rusia y China que no tienen límite. Estos podrían colocar al país en camino hacia un poderío mundial sin los límites de las fronteras de la UE y, a largo plazo, indicar el final de la era en la que Alemania, por mucha sutileza que se quisiera, era esencialmente un satélite estadounidense.

Será un camino largo y sinuoso. El Bundestag, el parlamento de Alemania, sigue dependiente de una agenda atlantista fuerte y de una obediencia preventiva a Washington. Y siguen habiendo decenas de miles de soldados estadounidenses en suelo alemán . Sin embargo, por primera vez, la canciller alemana Angela Merkel ha dudado a la hora de imponer sanciones más estrictas ​​a Rusia, por cuanto no menos de 300.000 puestos de trabajo alemanes dependen de las relaciones con este país. Los líderes industriales y el establishment financiero ya han dado la voz de alarma, temiendo que dichas sanciones sean totalmente contraproducentes.

El banquete de la Ruta de la Seda  china

El nuevo juego de poder geopolítico de China en Eurasia tiene pocos paralelos en la historia moderna. Los días en que el “pequeño timonel” Deng Xiaoping insistía en que el país debía mantener un perfil bajo en la escena mundial han desaparecido. Por supuesto, hay desacuerdos y estrategias en conflicto cuando se trata de la gestión de los puntos calientes del país: Taiwán, Hong Kong, Tíbet, Xinjiang, el Mar del Sur de China, los competidores India y Japón, y los aliados problemáticos como Corea del Norte y Pakistán. Y el descontento popular en algunas “periferias” dominadas por Beijing está creciendo hasta niveles incendiarios.

 

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La prioridad número uno del país sigue siendo llevar a cabo las reformas económicas del presidente Xi, al tiempo que se aumenta la “transparencia” y se lucha contra la corrupción en el seno del Partido Comunista gobernante. En un distante segundo lugar está el problema de cómo protegerse progresivamente contra los planes de “pivote” del Pentágono en la región –mediante el aumento del poderío militar de una flota de alta mar, submarinos nucleares y una fuerza aérea tecnológicamente avanzada– sin llegar a ser tan asertivo como para hacer entrar en pánico al establishment de Washington y su temida “amenaza amarilla”.

Mientras tanto, con una Marina estadounidense capaz de controlar las vías de comunicación globales marítimas en un futuro previsible, la planificación de las citadas rutas de la seda a través de Eurasia prosigue a buen ritmo. El resultado final podría ser un triunfo de las infraestructura integradas –carreteras, trenes de alta velocidad, oleoductos, puertos– que conectaría China a Europa Occidental y el Mediterráneo, el viejo Mare Nostrum imperial, en todas las formas imaginables.

En un viaje inverso al de Marco Polo, remixed para un mundo con Google, uno de los ramales claves de la Ruta de la Seda irá desde la antigua capital imperial Xi’an a Urumqi, en la provincia de Xinjiang, y luego, a través de Asia central, Irán, Iraq y la Anatolia turca, hasta terminar en Venecia. Otro será una ruta marítima de la seda a partir de la provincia de Fujian, pasando por el estrecho de Malaca, el Océano Índico, Nairobi, en Kenia, para finalmente continuar hasta el Mediterráneo a través del Canal de Suez. Tomados en conjunto, es a lo que Beijing se refiere como el Cinturón Económico de la Ruta de la Seda.

La estrategia de China es crear una red de interconexiones entre no menos de cinco zonas clave: Rusia (puente clave entre Asia y Europa), los “stans” de Asia Central, Asia del sureste (con importantes funciones para Irán, Iraq, Siria, Arabia Saudita y Turquía), el Cáucaso y Europa del Este (entre otros Belarús, Moldavia y, en función de su estabilidad, Ucrania). Y no se olviden de Afganistán, Pakistán y la India, en lo que podría ser considerado como una ruta de la seda plus.

Esta ruta plus conectaría el corredor económico Bangladesh-China-India-Myanmar con el corredor económico China-Pakistán, y podría ofrecer a Beijing un acceso privilegiado al Océano Índico. Una vez más, un paquete total –carreteras, trenes de alta velocidad, oleoductos y redes de fibra óptica– uniría la región con China.

 

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Xi en persona situó la conexión entre India y China como parte de un bien definido conjunto de imágenes en un artículo de fondo que publicó en el periódico The Hindu poco antes de su reciente visita a Nueva Delhi. “La combinación de la ‘fábrica del mundo’ y la ‘oficina administrativa del mundo’”, escribió, “dará como resultado la base productiva más competitiva y el mercado de consumo más atractivo”.

El núcleo central de la elaborada planificación china para el futuro euroasiático es Urumqi, capital de la provincia de Xinjiang y sede de la mayor feria comercial de Asia Central, la Feria de China-Eurasia. Desde el año 2000, una de las mayores prioridades de Beijing ha sido la urbanización de esta provincia, en gran parte desierta pero rica en petróleo, e industrializarla a toda costa. Lo que implica, en opinión de Beijing, la homologación de la región con China, con el corolario de la supresión de cualquier disidencia de la etnia uigur. Li Yazhou, general del Ejército Popular de Liberación describió Asia Central como “el más sutil pedazo de pastel donado por el cielo a la China moderna”.

La mayor parte de la visión de China de una nueva Eurasia conectada con Beijing por todo tipo de transporte y comunicación se detallaba claramente en el documento “Marching Westwards: The Rebalancing of China’s Geostrategy” (“Marchando hacia el oeste: el reequilibrio de la geoestrategia china”) un estudio de referencia publicado en 2012 por el académico Wang Jisi, del Centro de Estudios Internacionales y Estratégicos de la Universidad de Beijing. Como respuesta a este futuro entramado de conexiones de eurasiáticas, el mayor logro del gobierno de Obama ha sido a una versión de la contención naval desde el Océano Índico hasta el Mar del Sur de China, al tiempo que un agudizamiento de los conflictos y las alianzas estratégicas alrededor de China, de Japón a la India. (La OTAN se queda, por supuesto, con la tarea de contener a Rusia en Europa del Este).

Contra las rutas de la seda, telón de acero  

El “acuerdo de gas del siglo”, de 400.000 millones dólares, firmado por Putin y el presidente chino en mayo pasado, sentó las bases para la construcción del gasoducto Power of Siberia ya en construcción en Yakutsk, que hará llegar un diluvio de gas natural ruso al mercado chino. Está claro que sólo representa el comienzo de una alianza energética turboasistida entre los dos países. Entre tanto, los empresarios e industriales alemanes ya se han percatado de una nueva realidad: del mismo modo que el mercado final de los productos made-in-China que circularán por las futuras nuevas rutas de la seda será Europa, una circulación en sentido inverso es asimismo evidente. En un posible futuro comercial, China está destinada a convertirse en el principal socio comercial de Alemania para 2018, por delante tanto de EE.UU. como de Francia.

 

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Un posible obstáculo a esta evolución, grato a los ojos de Washington, es una Guerra Fría 2.0, que ya está desgarrando no la OTAN sino la Unión Europea. En la UE de este momento, el campo antirruso incluye Gran Bretaña, Suecia, Polonia, Rumanía y los países bálticos. Por otra parte, Italia y Hungría, pueden considerarse en el campo prorruso, mientras que una imprevisible Alemania sigue siendo la clave para saber si el futuro va a consistir en un nuevo telón de acero o en una nueva apertura al Este. Para ello, Ucrania sigue siendo la clave. Si se la consigue finlandizar con éxito (con una autonomía significativa para sus regiones), como ha propuesto Moscú –sugerencia que Washington rechaza de plano–, la vía hacia el Este seguirá abierta. Si no, la propuesta de una BMB tendrá un futuro incierto.

Cabe señalar que hay también otra visión del futuro económico euroasiático que asoma en el horizonte. Washington intenta imponer a Europa un Tratado Transatlántico de Comercio e Inversión (TTIP) y un tratado Transpacífico de Asociación similar (TPP) a Asia. Ambos favorecen a las corporaciones americanas globales y su objetivo evidente es el de impedir el ascenso de las economías de los países BRICS y el surgimiento de otros mercados emergentes, a la vez que da solidez a la hegemonía económica global estadounidense.

Dos hechos flagrantes, debidamente registrados en Moscú, Beijing y Berlín, indican cuál es el núcleo duro geopolítico detrás de estos dos pactos “comerciales”. El TPP excluye a China y el TTIP excluye a Rusia. Es decir, ambos representan las líneas de fuerza, apenas disimuladas, de una futura guerra comercial y monetaria. En mis propios viajes recientes, he oído una y otra vez de boca de productores agrícolas de calidad en España, Italia, y Francia que el TTIP es nada más que una versión económica de la OTAN, la alianza militar que el presidente chino Xi Jinping, llama, quizás un tanto ilusoriamente, una “estructura obsoleta”.

Hay una resistencia significativa al TTIP en muchos países de la UE (especialmente en los del Club Med de la Europa meridional), del mismo modo que la hay contra el TPP entre las naciones de Asia (especialmente Japón y Malasia). Es esto es lo que da a chinos y rusos esperanzas para sus nuevas rutas de la seda y para un nuevo tipo de comercio a través del corazón de Eurasia respaldado por una Unión Euroasiática apoyada en Rusia. A esta situación están prestando mucha atención figuras clave en los círculos empresariales e industriales alemanes para los que la relación con Rusia sigue siendo esencial.

 

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Después de todo, Berlín no ha mostrado una excesiva preocupación por el resto de una UE sumida en crisis (tres recesiones en cinco años). A través de una troika universalmente despreciada –Banco Central Europeo, Fondo Monetario Internacional y Comisión Europea– Berlín está ya a todos los efectos prácticos, al timón de Europa, prosperando y mirando al Este.

Hace tres meses, la canciller alemana Angela Merkel visitó Beijing. Apenas aparecieron en la prensa las conversaciones sobre la aceleración de un proyecto potencialmente revolucionario: una conexión ininterrumpida de ferrocarril de alta velocidad entre Beijing y Berlín. Su construcción será un imán para el transporte y el comercio entre decenas de países a lo largo de su ruta, de Asia a Europa. Pasando a través de Moscú, podría convertirse en el integrador definitivo de la Ruta de la Seda y quizás la pesadilla definitiva para Washington.

“Perder” Rusia

En medio de una gran atención de los medios, la reciente cumbre de la OTAN en Gales ha producido sólo una modesta “fuerza de reacción rápida” para su despliegue con vistas a cualquier situación futura tipo Ucrania. Mientras tanto, la creciente Organización de Cooperación de Shanghái (OCS), una posible contraparte asiática de la OTAN, se reunió en Duchanbé (Tayikistán). En Washington y Europa Occidental nadie pareció dar importancia al encuentro. Deberían haberlo hecho. Allí, China, Rusia y los cuatro “stans” de Asia Central acordaron incorporar a un impresionante conjunto de nuevos miembros: India, Pakistán e Irán. Las implicaciones pueden ser de largo alcance. Después de todo, India, con su primer ministro Narendra Modi, está ahora contemplando su propia interpretación de la Ruta de la Seda. Detrás de ella se encuentra la posibilidad de un acercamiento económico de “Chindia”, que podría cambiar el mapa geopolítico de Eurasia. Al mismo tiempo, Irán está también incorporándose al tejido de la red “Chindia”.

De este modo, lenta pero segura, la OCS se perfila como la principal organización internacional en Asia. Ya es evidente que uno de sus objetivos fundamental a largo plazo será el de dejar de operar en dólares, mientras avanza en el uso del petroyuan y el petrorrublo en el comercio de la energía. Y EE.UU., por supuesto, nunca será bien recibido en la Organización.

Pero todo esto es hablar del futuro. En la actualidad, el Kremlin sigue enviando señales de que quiere empezar a hablar de nuevo con Washington, mientras que Beijing nunca ha querido dejar de hacerlo. Sin embargo, la administración Obama sigue miope, enfrascada en su propia versión de un juego de suma cero, confiando en su fuerza tecnológica y militar para mantener una posición ventajosa en Eurasia. Beijing, sin embargo, tiene acceso a los mercados y un montón de dinero en efectivo, mientras que Moscú tiene un montón de energía. Una cooperación triangular entre Washington, Beijing y Moscú sería sin duda –como dirían los chinos– un juego en el que todos saldrían ganando… pero no contengan la respiración por el momento.

 

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En cambio, es de esperar que China y Rusia profundicen su asociación estratégica, al tiempo que atraen a otras potencias regionales euroasiáticas. Beijing ha apostado el resto a que el enfrentamiento entre EEUU/OTAN y Rusia por Ucrania hará que Vladimir Putin gire hacia el Este. Al mismo tiempo, Moscú está calibrando cuidadosamente lo que su presente reorientación hacia un gigante económico así puede significar. Algún día, es posible que algunas voces de cordura en Washington se pregunten en voz alta cómo fue que EE.UU. “perdió” Rusia en beneficio de China.

Mientras tanto, podemos pensar en China como un imán en el nuevo orden mundial de un futuro siglo euroasiático. El mismo proceso de integración que realiza Rusia, por ejemplo, parece cada vez más el de India y otras naciones de Eurasia, y, posiblemente, tarde o temprano también el de una Alemania neutral. En el juego final de un proceso así, EE.UU. podría verse progresivamente expulsado ​​de Eurasia, y el eje BMB podría aparecer como un factor de cambio de juego. Hagan sus apuestas, pronto. El resultado para el año 2025.

*Pepe Escobar es el corresponsal itinerante de Asia Times/Hong Kong, analista de RT y colaborador habitual de TomDispatch. Su nuevo libro, Empire of Chaos, se publicará en noviembre por Nimble Books. Sigalo en Facebook.

(Traducido para Rebelión por S. Seguí)

Fuente: http://www.tomdispatch.com/blog/175903/

Extraído de: Rebelión

Histoire : la chasse aux «réactionnaires»

Histoire : la chasse aux «réactionnaires»

Claude Bourrinet

Ex: http://synthesenationale.hautetfort.com


gauchet_484.jpgLe Monde du 17 octobre publiait une pétition, signée par d'éminents universitaires, dont le titre - « Marcel Gauchet, (en médaillon - NDLR) victime d'une hargne aveugle » - ne laissait aucun doute sur ce qu'est la Police de la pensée contemporaine, inquisitoriale, expédiant au bûcher quiconque réfléchit, souvent enfermée dans des catégories idéologiques ineptes, et animée d'une acrimonie indigne d'un véritable esprit de recherche. « La stigmatisation haineuse est la marque du désespoir » souligne pertinemment le texte.

Les Rendez-vous de l'Histoire (1), brillante rencontre animée par un intellectuel qui fait honneur à notre pays, ont été l'occasion, comme malheureusement nous avons l'habitude d'en constater la réédition épisodique de la part de « rebelles autoproclamés » en mal de publicité, d'une querelle d'allemand assez désagréable, parce qu'elle fait palper de la manière la plus concrète l'absence abyssale de  pensée, la malhonnêteté, les connivences intéressées du clergé « progressiste » qui sévit en France. Nous sommes en effet accoutumés à ces réductions à Hitler, à ces accusations de passéisme, à ces reproches d'appartenir au camp maudit de la « réaction », péché mortel qui devrait valoir au possédé les affres de l'enfer. En attendant, on se contenterait d'un silence bien pesant, d'une pierre tombale épaisse, d'un silence définitif, de cette espèce de cachot que l’Église appelait in pace, lequel terminait radicalement tout débat, autrement dit la censure, sans laquelle les Messieurs perdraient tout appétit. Il faut voir en Marcel Gauchet un de ces rares intellectuels qui troublent, par sa rigueur, la digestion des assis.

Du reste, un autre talentueux chercheur, le linguiste Alain Bentolila, dans l'Observateur du 25 octobre, rappelle que notre historien est un «  esprit aussi brillant et complexe ».

Mais nous ne nous arrêterons pas à cette anecdote ridicule, qui n'a de vertu que de remuer les chairs putréfiées du royaume de France, du moins de ce qu'il en reste. Malheureusement, les hussards blettes de la pensée politiquement correcte agitent encore leurs Rossinantes, en croyant rééditer les grandes charges des années soixante. Or, ils ne sont plus que l'arrière-garde d'une armée en déroute.

L'un de ses officiers, un gradé tout alerte de cette troupe ubuesque, vient de faire entendre sa trompette guerrière dans un entretien paru dans le numéro du samedi 1er octobre de Libération. Nicolas Offenstadt, maître de conférences à l'université Paris-I, reproche à Marcel Gauchet et à Éric Zemmour de faire l'apologie d'une « France éternelle ». L'histoire serait « instrumentalisée » par la « droite conservatrice ».

Les exemples qu'il invoque, d'une telle offensive « réactionnaires », ne manquent pas de sel. Il en énumère trois : la critique d'un enseignement de l'histoire, qui oublie la geste héroïque de la nation française, le projet sarkozien d'une « Maison de l'histoire de France », et la mode de l'histotainment, incarnée par Laurent Deutsch. On est en droit de s'interroger sur la pertinence d'une telle liste, sachant que Sarkozy ne projetait cette fameuse « Maison », qui est restée virtuelle, que pour des raisons de marketing politicien, et que c'est sous sa présidence que les attaques contre la mémoire nationale de la France ont été les plus virulentes. D'autre part, est-il sérieux de mettre sur le même plan des émissions télévisuelles de divertissement (même sérieux) et des travaux de recherche ? Pourquoi ne pas citer un  Jean-Claude Michéa, par exemple, homme de gauche intègre, qui, lui aussi, a eu maille à partir avec la caste des tartufes ?

On voit sur quel terrain cet universitaire représentatif de notre pauvre vie culturelle, a décidé de se placer. En gros – et du reste, comme l'ensemble de la meute – sur le terrain journalistique, autrement dit de l'agitation du bocal médiatique. Et de l'anachronisme. Comment déconsidère-t-il, par exemple, les idées qui nous viennent du XIXe siècle ? Eh bien, mon pauvre ami, les femmes n'avaient pas le droit de vote, et c'était le temps maudit des colonies. On voit la confusion. A ce compte, on peut aussi dénigrer la démocratie, pour la bonne raison que, du temps de Périclès, sévissait l'esclavage ! Ce n'est pas sérieux. Quant à l'idée nationale, on sait que, longtemps, elle fut l'argument suprême des progressistes, des républicains, des gens de gauche.

Mais ce ne sont là que des points de détail, pour ainsi dire. Comme cette phrase de Zemmour, qu'on lui reprochera sans doute toute sa vie, sur le sauvetage de Juifs par Pétain (rappelons, au demeurant, que Franco lui-même a protégé de nombreux Israélites). J'ai lu attentivement Le Suicide français, et j'ai bien trouvé des critiques du Maréchal. Zemmour ne nie pas les méfaits du régime de Vichy, et résumer les centaines de pages de son livre à une seule phrase est ce que l'on appelle un procédé stalinien.

De même, en condamnant la conception « biologique » de ceux qui croient aux racines de notre civilisation, il caricature ses adversaires. Qu'il existe une chaîne, généalogique, de causes à effets, anamnésique, qui relie la France d'aujourd'hui à ce que furent les ancêtres qui en fondèrent les murs, qui le contesterait ? Savoir comment ce lien s'est constitué est très complexe, mais il n'est pas niable que la volonté de partager le même Grand Récit, le même « mythe », si l'on veut, à condition d'appréhender ce terme dans son sens positif, d'histoire qui explique les raisons narrative d'un existant, entre pour une bonne part dans la psychologie historique de notre pays, qui s'est fait par l’État (mais pas seulement par lui), partant, d'une mémoire « culturelle » – les Grecs, les Romains, les Celtes, le le christianisme.... On voit mal pourquoi il faudrait se rabattre sur une sorte de constructivisme absolu (qui partage avec la théorie du genre et le relativisme libéral le poison nihiliste de la destruction de tout sens fondé par la tradition, voire la nature). De même, tout historien sérieux, tout politologue conséquent, sait qu'une nation se définit par rapport à autrui, à l'étranger : il y a ceux qui en sont, d'autres qui n'en sont pas. A moins que l'on vive parmi les anges, dans la contemplation éthérée du cosmos indéfini. Mais nous sommes dans l'humain, et l'homme est fait d'une pâte qui s'appelle chair, donc qui a trait à une sorte de biologie, ce sang et ces larmes, par exemple, qui ont été versés à Verdun.

Que propose notre maître Janotus en guise d'enseignement de l'histoire ?

Là est, évidemment, une question vitale pour notre avenir. Or, notre « spécialiste » « plaide » pour donner tout loisir aux... « spécialistes » de l'histoire. On connaît la chanson. Les médias sont truffés de « spécialistes » autorisés qui prêchent la bonne parole. D'autre part, il prône un enseignement de « plein air » : « Cet appui sur les lieux permet de multiples échanges entre l’histoire comme discipline et les discussions présentes, le monde habité par les gens. »

« Discussions »... Autrement dit, on aurait deux instances qui ne recouperaient : l'une serait la doxa avec laquelle on formaterait les cerveaux, une orthodoxie bienpensante, évidemment, et l'autre serait le choc des opinions, la confrontation des points de vues, une espèce de café du commerce historique.

M.  Offenstadt nous livre, du reste, la conception qui a cours actuellement dans l’Éducation Nationale, la ligne du parti, en quelque sorte : foin des « Grands Récits ! inutile de restituer, de placer dans un contexte ! Il n'est qu'à demander aux « gens » d'exprimer leur « ressenti », aussi bien devant un texte littéraire que devant des résidus de tranchées. Pourquoi ce texte a-t-il écrit ? Pourquoi ces tranchées ont-elles été creusées par des soldats qui avaient le sentiment d'appartenir à une vieille nation ? Billevesées ! Le principal est de restituer ses impressions, au risque du contresens !

(1) les Rendez-vous de l'Histoire se déroulent chaque année à Blois cliquez là

Le temps qualifié ou la réorientation du monde

 

"Le temps qualifié ou la réorientation du monde"

par Laurent JAMES

Conférence de Laurent JAMES au séminaire de la COBEMA du 28 mars 2010. Il y traite du "Temps qualifié, ou la ré-orientation du monde". Très intéressant moment de tradition primordiale partagée par l'Humanité entière depuis toujours.

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Выпуск XXIII 2014 Украина. Coup d’état

Выпуск XXIII 2014

Украина. Coup d’état

 
 
РЕАЛИЗМ — МНИМЫЙ И ПОДЛИННЫЙ
Александр Дугин
ФЕДЕРАЛИЗАЦИЯ УКРАИНЫ
КАК ИНСТРУМЕНТ РАЗРЕШЕНИЯ ПОЛИТИЧЕСКОГО КРИЗИСА
Михаил Бакалинский
ОККУПАЦИЯ УКРАИНЫ: КАПИТАЛИЗМ, МАСС-МЕДИА
И ТЕХНОЛОГИИ УПРАВЛЯЕМОГО БУНТА
Леонид Савин
БОЛЕЗНЬ УКРАИНЫ И ЛЕКАРСТВО ЕВРОПЫ:
НЕОЛИБЕРАЛИЗМ И НЕОФАШИЗМ ОБЪЕДИНИЛИСЬ
Эрик Драйтзер
ВЕНГЕРСКИЙ ВЗГЛЯД НА УКРАИНСКИЕ СОБЫТИЯ
Иштван Саваи
СТОИТ ЛИ УМИРАТЬ ЗА ЛЬВОВ?
Роберт Потоцкий
Марцин Домагала
МАЙДАН И ПРОЗАПАДНАЯ ДЕЯТЕЛЬНОСТЬ ВНУТРИ РПЦ
Евгений Широков
КАК СИТУАЦИЮ НА УКРАИНЕ ВИДЯТ С ПОЗИЦИЙ ЗАКАРПАТЬЯ
Петр Гецко
СЕРБСКИЙ НАРОД — БРЕСТКАЯ КРЕПОСТЬ, КОТОРАЯ
ЖДЕТ ПОБЕДЫ РОССИИ (ВЗГЛЯД НА УКРАИНУ ИЗ БЕЛГРАДА)
Стеван Гайич
МОМЕНТ САРАЕВО ДЛЯ УКРАИНЫ
Кристоф Леман
ТАЙНЫЕ НЕОНАЦИСТЫ И СТРЕЛЬБА НА МАЙДАНЕ
Уильям Энгдаль
УКРАИНА 2014: ЖИЗНЬ НИКОГДА НЕ БУДЕТ ТОЙ ЖЕ
Мариус Вакарелу
УКРАИНСКИЙ ПОЛИТИЧЕСКИЙ КРИЗИС:
МЕЖДУ ЗАПАДОМ И РОССИЕЙ
Марина Выскуб
БЫВШАЯ УКРАИНА НА ПОРОГЕ НЕОНАЦИСТСКОЙ РЕВОЛЮЦИИ
Эдуард Попов
УКРАИНА — CЛУЧАЙ ДЛЯ КИТАЙСКОГО УЧАСТИЯ
Аньдун Пэн
 
 
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EU-Staaten als Vasallen

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„Die Sanktionen gegen Russland dienen ausschließlich den US-Interessen“

Die US-Regierung hat die berechtigten Proteste der ukrainischen Bevölkerung gegen ihre korrupte Regierung verwendet, um einen gewalttätigen Regime-Wechsel in Kiew herbeizuführen. Die CIA operiert weltweit im Interesse der Wall Street, die Regierung in Washington ist offenbar längst nicht mehr Herr der Lage der Machtstrukturen im eigenen Land. Es ist völlig unverständlich, warum sich die EU und die Bundesregierung dem globalen Diktat der USA unterwerfen.

Mathias Bröckers und Paul Schreyer haben ein äußerst lesenswertes Buch geschrieben: „Wir sind die Guten. Ansichten eines Putinverstehers oder wie uns die Medien manipulieren“. In diesem Buch analysieren die beiden die Entwicklung in der Ukraine und erklären die Vorgänge als Teil einer globalen US-Strategie, Zugriff auf wichtige Rohstoffmärkte zu erhalten. Wladimir Putin ist den Amerikanern ein Dorn im Auge, weil er sich dem Einfluss der multinationalen Konzerne in Russland widersetzt. Die Deutschen Wirtschafts Nachrichten haben mit Mathias Bröckers gesprochen.

Deutsche Wirtschafts Nachrichten: In Ihrem Buch schreiben Sie, dass nicht die diskriminierenden homophoben Gesetze den Westen auf den Plan gerufen haben, sondern handfeste wirtschaftliche Interessen. Warum ist Putin dem Westen ein Dorn im Auge?

Mathias Bröckers: Unter Jelzin hatten die anglo-amerikanischen Konzerne Verträge über die Öl- und Gas-Exploration gemacht, die ihnen über Jahrzehnte sämtliche Profite und keinen Cent für die russische Staatskasse einbrachten. Dass Putin diese Ausbeutung stoppte und die russischen Ressourcen wieder unter nationale Kontrolle brachte, ist der eigentliche Grund, warum er im Westen zur Unperson wurde.

Deutsche Wirtschafts Nachrichten: Sie schreiben, dass die USA und die CIA die „orangene Revolution“ vom Zaun gebrochen haben. Wie muss man sich das vorstellen?

Mathias Bröckers: Die USA haben nach Aussage ihrer Chefdiplomatin Nuland fünf Milliarden Dollar in die „Demokratieförderung“ der Ukraine investiert. Damit wurden regierungskritische Institutionen, NGOs und Medien gefördert – doch die absolut berechtigten Proteste der Bevölkerung gegen ihre korrupte Regierung wurden dabei nur als Trittbrett genutzt, um die Eliten auszuwechseln und eher amerikafreundliche Oligarchen ans Ruder zu bringen. Weder der Oligarchenwechsel 2004 noch der zehn Jahre später haben zu irgendeiner „Demokratisierung“ geführt.

Deutsche Wirtschafts Nachrichten: Präsident Janukowitsch wurde, so schreiben Sie, „mit Unterstützung des Westens…weggeputscht“. Die Killer vom Maidan seien nicht von der damaligen ukrainischen Regierung oder von Russland angeheuert worden. Wer steckt hinter der Eskalation auf dem Maidan?

Mathias Bröckers: Dass der Massenmord auf dem Maidan bis heute nicht untersucht und aufgeklärt ist, spricht Bände. Diese Morde waren der Auslöser für die gewaltsame Vertreibung Janukowitschs, dessen Polizei sich wochenlang weitgehend defensiv verhalten und die Regierungsgebäude gegen die Demonstranten geschützt hatte. Weder er, noch die EU-Minister, mit denen er gerade einen Vertrag über seinen Rücktritt und Neuwahlen ausgearbeitet hatte, konnten irgendein Interesse an einer solchen Eskalation haben. Deshalb kann der unbekannte Auftraggeber der Scharfschützen nur aus Kreisen kommen, die keinen friedlichen Übergang, sondern eine Zuspitzung des Konflikts beabsichtigten.

Broeckers_Wir-sind-die-Guten_300CMYK.jpgDeutsche Wirtschafts Nachrichten: Sie schreiben, dass hinter der „Organisation dieses Bürgerkriegs“ auch private Truppen des US-Militärkonzerns Academi, vormals Blackwater, stecken. Welche Belege gibt es für deren Aktivitäten?

Mathias Bröckers: Verschiedene große Medien haben darüber berichtet, die Firma selbst hat es dementiert, was aber nicht weiter überrascht. Berater der CIA und des FBI  sind seit längerem in Kiew aktiv und der Einsatz solcher Söldner für die schmutzigen Jobs, ohne die „Regime Changes“ meist nicht zu bewerkstelligen sind, gehört zum üblichen Modus Operandi. Gäbe es nur den Hauch eines Beweises, dass Russland oder Janukowitsch für diese Morde verantwortlich waren, wäre er uns längst im Breitbandformat vorgeführt worden. Da das nicht geschehen ist, fällt der Verdacht eher auf die CIA, die auch dafür sorgte, dass einige Militante des „rechten Sektors“ in polnischen Lagern ausgebildet wurden.

Deutsche Wirtschafts Nachrichten: Hat der deutsche Außenminister davon nicht das Geringste gewusst? War er ahnungslos, eine Marionette? Wie weit war die deutsche Bundesregierung oder der BND in den „Putsch“ involviert?

Mathias Bröckers: In dem geleakten „Fuck the EU“-Telefonat hatte Frau Nuland die von den USA vorgesehenen Marionetten der Regierung Jazenjuk ja schon benannt. Der von der deutschen Konrad-Adenauer-Stiftung geförderte Boxer Klitschko war da nur zweite Garnitur. Als neuer Bürgermeister von Kiew hat er gerade die letzten echten Demonstranten, die mehr als einen Oligarchenwechsel verlangen, vom Maidan entfernen lassen. Wenn der BND da involviert war, dann allenfalls im Windschatten der US-Geheimdienste. Ob die deutsche Regierung im Hintergrund Politik im Interesse ihrer Bevölkerung treibt, oder nur als Vasall der US-Politik agiert, ist schwer zu sagen. Die schwachsinnige Sanktionspolitik, mit der sich Deutschland und die EU ins eigene Knie schießen, folgt jedenfalls ausschließlich US-Interessen.

Deutsche Wirtschafts Nachrichten: Sie schildern ausführlich, warum Putin ausdrücklich nicht die Wiederherstellung der UdSSR will. Kann man Putin trauen – immerhin ist er ein ausgebildeter KGB-Mann…

Mathias Bröckers: Russland ist das größte Flächenland der Erde und verfügt über ein Drittel aller bekannten Ressourcen (Öl, Gas, Mineralien). Wer so groß und so reich ist, muss keine Kolonien erobern. Weder die marode Ostukraine, noch die wirtschaftlich unbedeutende Krim. Über den strategisch unverzichtbaren Marinestützpunkt dort hatte Putin mit Janukowitsch den Pachtvertrag gerade über 30 Jahre verlängert – bei einem friedlichen Regierungsübergang in Kiew wäre ein Referendum und der Anschluss an Russland völlig unnötig gewesen. Als aber die rechten Milizen nach dem Putsch zum „Marsch auf die Krim“ aufriefen, musste Putin handeln. Dass ein feindliches Militärbündnis den wichtigsten Seehafen unter Kontrolle nimmt, kann keine Regierung der Welt dulden.

Deutsche Wirtschafts Nachrichten: Warum ist Russland eine Weltmacht – und warum fürchten die Amerikaner, den Einfluss zu verlieren?

Mathias Bröckers: Amerika ist die militärische Supermacht und Russland ist der Rohstoffriese der Welt. Wer über ein Drittel aller Rohstoffe verfügt und wie Russland unter Putin in der Lage ist, sie selbst zu fördern und zu vermarkten, ist automatisch ein Player im Great Game. Und wer, wie die USA, die globale „Full Spectrum Dominance“ will, muss einen solchen Player unter Kontrolle bringen.

Deutsche Wirtschafts Nachrichten: Kann es sein, dass die Amerikaner im Grunde wissen, dass mit Russland (Rohstoffe) und China (Wirtschaftsmacht) eine multipolare Welt nicht verhindert werden kann?

Mathias Bröckers: „Nur weil wir den größten Hammer haben verwandelt sich nicht jedes Problem in einen Nagel“ hat Obama neulich gesagt, was eine gewisse Einsicht anzudeuten scheint. Russland ist mit den BRICS-Staaten gerade dabei, sich vom Petrodollar abzukoppeln, sie gründen ihre eigenen Rating-Agenturen und eine Entwicklungsbank als Alternative zum IWF. Diese Entwicklung lässt sich einfach nicht verhindern.

Deutsche Wirtschafts Nachrichten: Welche Rolle spielt die CIA in der Ukraine? Agiert sie im Auftrag der Regierung oder haben sich die Geheimdienstler verselbständigt – eine Argumentation, die wir ja im Zuge der NSA-Debatte auch schon gehört haben?

Mathias Bröckers: Die CIA hat schon immer in erster Linie für die Wall Street agiert und nicht für die Regierung. Das Konzept der „Peacetime Operations“, der verdeckten Operationen für Regimewechsel, das der „Vater“ der CIA, Allen Dulles – ein Wall Street Anwalt – entwickelte, diente stets den Geschäfts- und Konzerninteressen. Und so ist es auch jetzt wieder: Als erste Amtshandlung nach dem Putsch wurde der Sohn von Außenminister Biden als Vorstand der größten ukrainischen Gasgesellschaft installiert.

Deutsche Wirtschafts Nachrichten: Sie schreiben, dass die Amerikaner „ihre imperiale Ambition hinter ökonomischer Effizienz“ verstecken. Haben die USA immer noch den Anspruch einer Weltherrschaft?

Mathias Bröckers: Wenn man den aktuellen Doktrinen des Pentagon folgt, durchaus – nur werden jetzt verstärkt „multilaterale“ Anstrengungen gefordert, weil der Spaß zu teuer wird und die USA maßlos überschuldet sind. Deshalb kommt jetzt zum Beispiel die Forderung auf, dass sich die Bundeswehr am Kampf gegen ISIS im Irak beteiligt. Selbst in ihrer eigenen Kolonie – und nichts anderes ist der Irak nach dem US-Überfall – will die einzige Weltmacht nicht mehr für Ordnung sorgen und andere dafür einspannen.

Deutsche Wirtschafts Nachrichten: Sie legen in Ihrem Buch sehr umfassend dar, dass die Berichterstattung in den deutschen Medien von teilweise krasser Einseitigkeit gegen Russland getragen ist. Wir tun uns schwer mit der Vorstellung, dass dies auf eine direkte Manipulation „von oben“ zurückzuführen ist. Wie viel ist Gedankenlosigkeit, Unkenntnis – und wie viel wird gezielt manipuliert?

Mathias Bröckers: Da muss „von oben“ gar nicht viel kommen, der Herdentrieb funktioniert auch so. Was aus dem Ticker kommt, wird verbraten. Da macht zwei Tage die „russische Invasion“ weltweit Schlagzeilen – und dann meldet die Tagesschau kleinlaut auf ihrem Twitter-Account, dass es sich bei „Invasion“ um einen Übersetzungsfehler der Agentur Reuters gehandelt hätte.

Deutsche Wirtschafts Nachrichten: Warum sind die öffentlich-rechtlichen Sender nicht besser? Gibt es eine Kommunikation zwischen den Eigentümervertretern (Politik) und den Chefredaktionen? Oder ist der Großteil nicht eher „vorauseilender Gehorsam“?

Mathias Bröckers: Eher letzteres. Wobei die Besetzung von Chefredaktionen und Ressortleitungen natürlich parteibuchmäßig läuft und freie Geister wenn überhaupt eher nur in den unteren Etagen zu finden sind.

Deutsche Wirtschafts Nachrichten: Auch Putin setzt gewaltig auf Propaganda, in Russland wie auch im Westen. In Russland gibt es so gut wie keine freie Presse mehr. Viele „Putin-Versteher“ im Westen sind außerdem im Kern Verschwörungstheoretiker und haben zum Teil eine paranoide, selektive Wahrnehmung. Wie kann der Leser heute noch erkennen, wem er glauben kann?

Mathias Bröckers: „Putinversteher“ sind in meinen Augen eher Leute, die ihre Vernunft noch nicht an der Garderobe abgegeben haben, sondern die die Motive und Absichten des anderen analysieren. Verstehen heißt ja nicht verehren. Paranoide Verschwörungs-Theoretiker sind doch eher diejenigen, die permanent einen neuen Super-Bösen bezichtigen – wie etwa der Nato-Sprecher Rasmussen. Der hatte schon 2003 gesagt: „Saddam Hussein hat Massenvernichtungswaffen. Das glauben wir nicht, das wissen wir.“ Und genauso weiß er auch jetzt wieder alles – wer diesem Herrn glaubt, ist nicht zu retten.

***

Was geht Deutschland die Ukraine an? Und wie kommt es, dass ein  gescheitertes Abkommen mit der EU zu einer der gefährlichsten Krisen geführt hat, die Europa in den vergangenen Jahrzehnten erlebte? Alles Putins Schuld? Oder ist die Wahrheit hinter diesem Konflikt, der nun den Frieden eines ganzen Kontinents bedroht, doch komplexer? Und welche Rolle spielen eigentlich die Medien? Sind sie noch unabhängige Berichterstatter oder längst selbst zur Partei geworden? Mathias Bröckers und Paul Schreyer schauen hinter die Kulissen eines politischen Spiels, das tödlicher Ernst geworden ist.

Der Spiegel-Bestseller „Wir sind die Guten. Ansichten eines Putinverstehers oder wie uns die Medien manipulieren“ ist unter der ISBN 978-3-86489-080-2 im Buchhandel, direkt beim Verlag oder bei Amazon bei Amazon erhältlich (208 Seiten, 16,99 Euro).

Mathias Bröckers ist freier Journalist, der unter anderem für die taz und Telepolis schreibt. Er wurde 1954 in Limburg an der Lahn geboren. Ab 1973 studierte er an der FU Berlin Literaturwissenschaft, Linguistik und Politikwissenschaft (M.A.) Er gehörte zur Gründergeneration der taz und war dort bis 1991 Kultur- und Wissenschaftsredakteur. Danach war er für die Zeit und die Woche als Kolumnist sowie als Rundfunkautor tätig und fungierte als Mitglied der Sachbuch-Jury der Süddeutschen Zeitung. Neben Radiosendungen, Kabarettprogrammen und Beiträgen für Anthologien veröffentlichte Mathias Bröckers zahlreiche Bücher. Seine Werke "Die Wiederentdeckung der Nutzpflanze Hanf" (1993) und "Verschwörungen, Verschwörungstheorien und die Geheimnisse des 11.9." (2002) wurden internationale Bestseller. (Foto: Bröckers)

Mathias Bröckers ist freier Journalist, der unter anderem für die taz und Telepolis schreibt. Er wurde 1954 in Limburg an der Lahn geboren. Ab 1973 studierte er an der FU Berlin Literaturwissenschaft, Linguistik und Politikwissenschaft (M.A.) Er gehörte zur Gründergeneration der taz und war dort bis 1991 Kultur- und Wissenschaftsredakteur. Danach war er für die Zeit und die Woche als Kolumnist sowie als Rundfunkautor tätig und fungierte als Mitglied der Sachbuch-Jury der Süddeutschen Zeitung. Neben Radiosendungen, Kabarettprogrammen und Beiträgen für Anthologien veröffentlichte Mathias Bröckers zahlreiche Bücher. Seine Werke “Die Wiederentdeckung der Nutzpflanze Hanf” (1993) und “Verschwörungen, Verschwörungstheorien und die Geheimnisse des 11.9.” (2002) wurden internationale Bestseller. (Foto: Bröckers)

mardi, 04 novembre 2014

Nouvelle revue d'histoire n°75

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La Nouvelle Revue d'Histoire est en kiosque

(n° 75, novembre - décembre 2014).

 

Le dossier central est consacré à l'impôt, à sa perception par l'état et aux réactions qu'il a pu suscité au fil de l'histoire. On peut y lire, notamment,  des articles de Emma Demeester ("Aux origines de l'impôt royal" ; "La dîme, un impôt millénaire"), de Philippe Conrad ("Soulèvements paysans contre l'impôt" ; "1789 : la tyrannie du fisc" ; "Juillet 1914 : naissance de l'impôt sur le revenu"), de Jean-Joël Brégeon ("Gabelle, faux-sauniers et gabelous"), de Martin Benoist ("La Dîme royale de Vauban"), de Jean Kappel ("Les fermiers généraux"), de Virginie Tanlay ("Napoléon et l'impôt") et de Philippe Parroy ("1953 : Poujade, le rebelle contre le fisc").

 

Hors dossier, on pourra lire, en particulier, deux entretiens, l'un avec Christian Harbulot ("La France détruit sa puissance") et l'autre avec Bernard Lugan ("Atlas des guerres africaines"), ainsi que des articles d'Emma Demeester ("Brantôme, de l'épée à la plume"), d'Henri Levavasseur ("Des Européens aux portes de la Chine"), de Rémy Porte ("1914 : la mêlée des Flandres"), de Tancrède Josseran ("1914 : l'impossible neutralité de l'Empire ottoman") et d'Aude de Kerros ("Conflits autour de l'art abstrait").

Bardèche sur Léon Bloy

 

Anne Brassié recevait le 1 juin 1989 sur Radio Courtoisie Maurice Bardèche, pour son ouvrage sur Léon Bloy, paru aux éditions de La Table Ronde.

Die wirklichen Europäer sind die Russen

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Die wirklichen Europäer sind die Russen

Vom Gibraltar bis zum Ural - oder wo endet Europa?

Von Eberhard Straub

Beitrag hören: http://www.deutschlandradiokultur.de/amputierter-kontinent-die-wirklichen-europaeer-sind-die.1005.de.html?dram:article_id=294917

Ein Europa, das "nur noch Westen" sein will, gibt sich auf, sagt der Historiker Eberhard Straub. Er warnt davor, Russland ausschließlich als Feind zu sehen. Die Lehre der Geschichte sollte eine andere sein, ist er überzeugt.

Die Einheit Europas zerbrach mit dem Ersten Weltkrieg. Sie war bis 1914 vom Konzert der fünf Großmächte aufrechterhalten worden. Zu dieser friedenstiftenden Staatengesellschaft gehörte ganz selbstverständlich Russland.

Im Gedenken der letzten Wochen beteuerten die Westeuropäer keine "Schlafwandler" mehr sein zu wollen. Viel Schrecken und Elend habe sie klug und weise gemacht, um nunmehr friedlich im wieder geeinten Europa zu leben - als der besten aller Welten. Von Russland war und ist dabei erstaunlicherweise nicht die Rede.

Immerhin kämpfte es unter großen Opfern als Verbündeter Englands und Frankreichs, um das Reich der Finsternis, damals das Deutsche Reich, daran zu hindern, das Licht der Freiheit in Europa zu ersticken. Es wurde als Mitglied der westlichen Wertegemeinschaft gefeiert, wie sonst nur noch einmal, als die Westmächte im verbündeten Stalin den russischen Lincoln würdigten, der alle Entrechteten befreit und ihre Menschenwürde ein für alle Male sichert.

Ausgerechnet Stalin! Aber davon möchten sie heute nichts mehr wissen, nicht an gemeinsame, unübersichtliche Vergangenheiten erinnert werden. Nichts mehr davon, dass Russland dazu verhalf, zwei Male sich siegreich zu behaupten und schließlich 1989 die Spaltung Europas in Ost und West zu überwinden.

Fernes, fremdes Reich des erlösungsbedürftigen Ostens

Dieses Russland, das mehrfach europäische Verantwortung getragen hat, ist nun wieder - wie 1917 oder 1947 - die antiwestliche Macht und damit der Feind schlechthin.

Es bleibt für Westler eben ein fremdes, fernes Reich des erlösungsbedürftigen Ostens, das seine Bewohner daran hindert, endlich Mensch zu werden, zum Wohlstand ebenso aufzuschließen wie zur Aufklärung, den Obrigkeitsstaat abzuschütteln. Selbst dessen Härte und Terror war keine russische Erfindung

So wurde der Kommunismus als genuin europäische und sehr deutsche Idee eingeführt, mit aller Kraft und viel Gewalt die Europäisierung Russlands zu vollenden. Schon vorher sind es französische Revolutionäre gewesen, welche die erstaunten Europäer – unter ihnen Russen – mit Schreckensherrschaft bekannt machten. Und nur mit russischer Hilfe gelang es nach langen Kriegen die französische Vormacht zu beenden.

1814 war Russland der Befreier. Damals gab es noch die Vorstellung eines Europa von Gibraltar bis zum Ural. Deshalb kam es auf dem Wiener Kongress zu einer europäischen Friedensordnung. Sie ging nach dem Ersten Weltkrieg unter, weil die westlichen Sieger kein Interesse mehr an ihr hatten.

galabolchoi1_badenbaden.jpgUrkatastrophe des alten Kontinents - Europa verlor sich

Sie schwärmten vom Westen, vom transatlantischen Bündnis unter Führung der USA. Damals verlor sich Europa, das seither überhaupt keine Vorstellung mehr davon hat, was es sein kann und will. Das ist die Urkatastrophe des alten Kontinents, wenn dies keine Redensart sein soll.

Ohne Russland ist Europa unvollständig, nicht geeint. Wenn es nur noch Westen sein will, gibt es sich auf. Davor möchte das europäische Russland das übrige Europa bewahren. Die wirklichen Europäer sind die Russen - wie 1814.

Denn sie halten weiterhin an dem überlieferten Grundsatz fest, das Übergewicht einer Macht zu verhindern. Darauf beruhte stets die Balance mehrerer, unterschiedlich verfasster Staaten in Europa, früher von der Sowjetunion auch "friedliche Koexistenz" genannt. Ohne Not haben sich die Staaten der EU von diesem Konzept verabschiedet.

Eberhard Straub, geboren 1940, studierte Geschichte, Kunstgeschichte und Archäologie. Der habilitierte Historiker war bis 1986 Feuilletonredakteur der Frankfurter Allgemeinen Zeitung und bis 1997 Pressereferent des Stifterverbandes für die Deutsche Wissenschaft. Heute lebt er als freier Journalist in Berlin. Buchveröffentlichungen u.a.: "Die Wittelsbacher", "Drei letzte Kaiser", "Das zerbrechliche Glück. Liebe und Ehe im Wandel der Zeit" und "Zur Tyrannei der Werte".

Kamen die Kelten bis nach Amerika?

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Kamen die Kelten bis nach Amerika?

von FOCUS-Online-Autor

Ex: http://www.focus.de

In der Antike segelten Mittelmeerbewohner über den Atlantik und ließen sich in den Anden nieder – sagt der Forscher Hans Giffhorn und präsentiert eine Fülle von Indizien. Doch andere Wissenschaftler sind skeptisch.

Christoph Kolumbus war nicht der Erste, der von Europa nach Amerika segelte. Spätestens seit Archäologen vor einigen Jahrzehnten die Siedlung L’Anse aux Meadows an der Nordspitze Neufundlands ausgruben und damit eine alte isländische Saga bestätigten, war klar: Die Wikinger hatten den Atlantik bereits 500 Jahre vor dem italienischen Seefahrer überquert und sich zumindest für kurze Zeit in der „Neuen Welt“ niedergelassen.

Uneinig sind sich Historiker und Archäologen allerdings, ob noch anderen der Sprung über den Ozean gelungen sein könnte – möglicherweise lange bevor die Nordmänner zu ihren Entdeckungsfahrten aufbrachen. Dem irischen Mönch Brendan vielleicht, der – wie eine im Mittelalter weit verbreitete Erzählung berichtet – eine Insel weit im Westen gefunden haben soll? Muslimischen Seefahrern oder zuvor schon Griechen, Römern oder den Alten Ägyptern? „Eine Zeit lang hatten solche Ideen Konjunktur, doch inzwischen werden sie weniger und auch kritischer diskutiert“, sagt Ronald Bockius, Experte für antike Schifffahrt am Römisch-Germanischen Zentralmuseum in Mainz.

Hochentwickelte Kultur am Ostrand der Anden


Kann nun ein neues Buchder Diskussion wieder Auftrieb geben? „Wurde Amerika in der Antike entdeckt?“ lautet sein Titel, verfasst von dem deutschen Kulturwissenschaftler Hans Giffhorn. Darin entwirft er das Szenario, karthagische Seeleute hätten im 2. Jahrhundert vor Christus zusammen mit keltischen Kriegern und Söldnern aus Mallorca den Atlantik überquert. Ziel sei es gewesen, den Römern, die damals die rivalisierende Metropole Karthago in Nordafrika zerstörten, zu entkommen. Ebenfalls per Schiff hätten die Flüchtlinge anschließend das Amazonas-Gebiet durchquert und zuletzt im Nordosten des heutigen Perus eine neue Kultur begründet: die der Chachapoya.

Bis heute wissen Forscher nur wenig über das Volk, das einst am Ostrand der Anden siedelte. Um 800 nach Christus – so der bisherige Kenntnisstand – tauchten die Chachapoya aus dem Dunkel der Geschichte auf. Die Überreste einer riesigen Stadt, eine mächtige Festung mit 15 Meter hohen Mauern, Sarkophage und Mumienfunde zeugen von einer hochentwickelten Kultur. „Nebelwaldmenschen“ nannten die Inka die Chachapoya, die angeblich sehr kriegerisch waren – trotzdem mussten sie sich im 15. Jahrhundert der neuen Großmacht geschlagen geben. Die Überlebenden verbündeten sich später mit den Spaniern und halfen ihnen, das Inkareich zu zerstören. Doch es half ihnen nichts: Ihre Freiheit erlangten sie nicht zurück, stattdessen gingen sie an aus Europa eingeschleppten Krankheiten zugrunde.
 

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Europäische Stammväter eines Indiovolks?


Können antike Kelten und Karthager wirklich die Stammväter dieses rätselhaften Andenvolks sein – auf einem anderen Kontinent, rund 9000 Kilometer entfernt? Auf den ersten Blick klingt das nach einem phantastischen Konstrukt à la Erich von Däniken. „Früher war ich auch der Meinung, eine solches Szenario sei vollkommen unrealistisch“, sagt Giffhorn. „Aber mittlerweile – nach vierzehnjähriger Forschung zu dem Thema – halte ich es für die plausibelste Erklärung zahlloser bislang rätselhafter Phänomene.“

Bei seinen vielen Reisen sei ihm zum Beispiel aufgefallen, wie sehr die Rundbauten der Chachapoya den Überresten keltischer Wohnhäuser im nordwestlichen Spanien glichen, sagt Giffhorn. Kaum ein anderes Indiovolk habe auf diese Weise gebaut. Auch seien die Chachapoya wie die Kelten Kopfjäger gewesen. Und die kriegerischen Andenbewohner hätten mit Steinschleudern genau wie die Bewohner Mallorcas gekämpft – um nur einige Indizien zu nennen, die der Kulturwissenschaftler zur Untermauerung seiner These anführt.
 

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Chachapoya of Peru Are Probably Carthaginians and Celts Who Fled from Rome in 146 BCE

PBS: Chachapoya of Peru Are Probably Carthaginians and Celts Who Fled from Rome in 146 BCE

Ex: http://www.jasoncolavito.com 
 
See also: ARTE's Broadcasting: http://www.arte.tv/guide/de/048610-000/karthagos-vergessene-krieger
 
9783406645204_large.jpgHoly crap! PBS has become America Unearthed. In an episode of the PBS series Secrets of the Dead running on local PBS stations this week and available online for streaming, the venerable public broadcasting channel asserts that blonde-haired, blue-eyed Celts and also some incidental Carthaginians discovered the Americas in Antiquity. (The blue eyes don’t make the show but show up on the show’s web page.) “Carthage’s Lost Warriors” was produced by ZDF, a German television production company associated with the long-running series Terra-X, which traffics in all manner of fringe theories, and the large number of dubbed German interviews testifies to the recycling of a German program. Archaeologist K. Krist Hurst called the show “baloney.”
 
The show opens with a “Celtic-style bronze axed” found “deep in the Amazon” and the narrator, Jay O. Sanders, asks if—heaven help us!—the Chachapoya are truly the blond, Caucasian descendants of prehistoric superhero warriors (martial prowess specified explicitly) who crossed the Atlantic at some unspecified date to penetrate the continent with their manly thrusts until they fertilized Peru with the glory of Old World culture.

The program is based on the work of the show’s chief expert, Hans Giffhorn, a professor emeritus of cultural studies at the Universities of Göttingen and Hildesheim and documentary filmmaker. Griffhorn’s dissertation on aesthetics outlined his belief that science is dogmatic and rigid and excludes evidence and theories that fail to conform to paradigms, and that a lack of cross-disciplinary interaction has led to erroneous findings and conclusions.

Griffhorn wrote a German book, still untranslated, on his belief that the Chachapoya are white Europeans in 2013.He believes that the Carthaginians did not “simply vanish” after the Carthaginians were defeated by the Romans in 146 BCE, and he refuses to believe Roman accounts that the city’s population was enslaved or killed under Scipio Aemilianus. He wants to know where they went. To find the Carthaginians—and here he is looking for just one boatload—he starts at the Balearic Islands, where Carthage found its fiercest soldiers. Giffhorn feels that the Carthaginians were not enslaved in their entirety, so for him it is only logical that they fled to Kuelap, the Chachapoya fortress in Peru. He believes that in the western Mediterranean the Carthaginian exiles teamed up with Celtic people from Iberia to escape the Romans, who were also taking over the Carthaginian territories of what is today Spain.

Celtic prowess combined with Carthaginian sailing skills to cross the Atlantic.

culture-civilisation-chachapoyas-266x280.pngGriffhorn believes the Diodorus Siculus proves that the Carthaginians reached the Americas. Diodorus (Library of History 5.19-20) first describes an island, not a continent, “over against Libya”—meaning off the African coast—and states that it contains stately towns and fruitful plains when the Phoenicians discovered it:
The Phoenicians therefore, upon the account before related, having found out the coasts beyond the pillars, and sailing along by the shore of Africa, were on a sudden driven by a furious storm afar off into the main ocean; and after they had lain under this violent tempest for many days, they at length arrived at this island; and so, coming to the knowledge of the nature and pleasantness of this isle, they caused it to be known to everyone; and therefore the Tyrrhenians, when they were masters at sea, designed to send a colony thither; but the Carthaginians opposed them, both fearing lest most of their own citizens should be allured through the goodness of the island to settle there, and likewise intending to keep it as a place of refuge for themselves, in case of any sudden and unexpected blasts of fortune, which might tend to the utter ruin of their government: for, being then potent at sea, they doubted not but they could easily transport themselves and their families into that island unknown to the conquerors. (trans. G. Booth)
ubicacion chachapoyas.GIFHe, of course, leaves out the information Diodorus—and, crucially, pseudo-Aristotle three centuries earlier, unacknowledged here—gave about the location of this mysterious island, which regular readers will of course remember quite well from when these same texts were used by Harry Hubbard to claim ancient knowledge of North America, and also from America Unearthed, when Mark McMenamin used the same text from Diodorus to claim that the Phoenicians, not the Carthaginians, discovered America.

Pseudo-Aristotle (De mirabilis auscultationibus 84) writes that:
In the sea outside the Pillars of Hercules they say that an island was discovered by the Carthaginians, desolate, having wood of every kind, and navigable rivers, and admirable for its fruits besides, but distant several days’ voyage from them. But, when the Carthaginians often came to this island because of its fertility, and some even dwelt there, the magistrates of the Carthaginians gave notice that they would punish with death those who should sail to it, and destroyed all the inhabitants, lest they should spread a report about it, or a large number might gather together to the island in their time, get possession of the authority, and destroy the prosperity of the Carthaginians. (trans. Launcelot D. Dowdall)
This land was in frequent contact with Carthage before 300 BCE—not a one-time chance encounter in 146 BCE—and was only a few days’ sail from the Pillars. Brazil is about ninety days’ sail from the Pillars, according to the show’s own estimate. It’s a bit of a difference between three months and a few days.

Griffhorn suggests from such texts that the Carthaginians had had secret communication with Brazil but kept it secret. This seems rather odd considering that the Carthaginians put up in the public square a commemoration of the voyage of Hanno to central Africa, where he saw chimpanzees. Surely they would have kept that secret, too, had that been their typical practice, as Griffhorn suggests.

At this point, the Carthaginians virtually vanish from the show because they were needed solely to give the Celts something they lack—ships—for Griffhorn’s real thesis, that the Celts are the ancestors of the Chachapoya and once reigned over South America.
 

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The program tries to make the case that a boat could have crossed to Brazil using the ocean currents. Griffhorn places the discovery of Brazil by the Carthaginians and Celts at “1500 years before Columbus,” which would be about 10 BCE, long after the fall of Carthage. This makes no sense since Diodorus wrote between two and five decades earlier and pseudo-Aristotle three centuries before that—and both claimed the story reported much older events.

Griffhorn believes that the Carthaginian boat pilots traded with local cannibals (with what?) to survive, and Griffhorn believes that four symbols on the ancient petroglyphs on the rock of Ingá in Brazil aren’t just coincidentally close to geometrical shapes used in Celtiberian alphabets but are actual Celtic letters. Apparently the Carthaginian merchants were the merchant class serving the Celtic warrior elite.

Based on no evidence whatsoever, Griffhorn suggests that the Carthaginians and Celts on this voyage of discovery sailed up the Amazon. “No account exists, and we can only imagine” what they did, the narrator says, substituting early Spanish and Portuguese accounts to give an idea of what the Carthaginians “would have” seen and done. So, to recap: Everyone admits that no evidence exists, but they will nevertheless reconstruct an entire adventure based on analogies.

The narrator suggests that brightly-colored vases with geometric patterns made by the Marajoara culture of Brazil are “reminiscent” of Greek vases from the Classical period, decorated with Celtic spirals. This is a subjective judgment, and to my eyes the pots look nothing like the form of actual Greek vases, nor do the decorations bear more than a superficial resemblance to Old World patterns—no more so than any other Native geometric art. Geometric shapes tend to be the same everywhere. The trouble is that the Marajoara culture flourished after 800 CE, far too late to have anything to do with Mediterranean Greek vases from 1,000 years earlier.

We return to the metal axe from the opening that the show calls Celtic. It has no provenance, and was purchased from a merchant who said he found it in the jungle. The metal part of the axe is copper-zinc bronze, meaning that it was from the Old World, but the handle was made of Paraguayan wood. According to tests that the show says were run on the axe, the wood is 1500 years old. The most parsimonious explanation is that a Spanish, Portuguese, or African object was added to a sacred and ancient handle during the Contact period, but instead the show wants us to believe that Celts from 146 BCE dropped it en route to Peru where it was reused in 500 CE.

This brings us to the Chachapoya, and the show demands to know how mere Native people could possibly have learned how to build buildings, particularly round ones, without European help. Prof. Warren Church explains that the Chachapoya were quite able to build their own buildings, of which none date earlier than 500 CE. Griffhorn, however, sees the round buildings as unique in America and therefore of obviously Carthaginian extraction—700 years or more after the fact! He points to a carving of a face on a temple wall and says this is reminiscent of Celtic beheadings, as though no one else on earth ever drew faces or beheaded enemies. He also cites trepanation among the Celts and Chachapoya as another “connection.” Michael Schultz, a paleopathologist, makes an astonishing claim: that “Hippocratic accounts” from 500 BCE describe Chachapoyan trepanation! This is entirely untrue, and I have no idea where he got the idea that the Chachapoya were discussed in Greek literature.
 

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Griffhorn believes that Spanish fortresses that are round must be connected to the Chachapoya’s round houses, even though this is about all they share in common. The show picks out painted images of shamans with antlers in both the Amazon and among the Celts and decides this must be a connection—even though, unacknowledged here, art from Mohenjo-Daro shows the same thing, as, in fact, does shamanic art everywhere, going back to the Stone Age.

This is really going nowhere fast.

Schultz returns again to assert that pre-Contact Chachapoya mummies suffered from tuberculosis, a disease previously thought only to have come with the Spanish. This “new” fact, however, has been known since 2002, and the presence of tuberculosis in the pre-Columbian Americas has been known since 1994—it’s been found beyond just the Chachapoya—but Griffhorn takes this as a revelation that the Carthaginians brought “Classical” tuberculosis (whatever that means—he seems to think the disease was different in Antiquity) with them in 146 BCE, where it lay dormant for a thousand years. Archaeologists suggest that the disease arose from llamas, who are known to carry the bovine form of tuberculosis—or even from the Polynesians who reached South America before Columbus.

Next, various Chachapoyan traits are compared to Spanish, Majorcan, and other cultures from various time periods, as though the Chachapoyans simply adopted one trait from each of the ark of cross-cultural European outcasts from multiple time periods who sailed up the Amazon to meet them.
 

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The show points to the fair-skinned, blonde-haired Chachapoyan descendants as evidence that that some Chachapoyans are “distinctive” from the “dark haired” and “brown-skinned” Natives, and we hear what Cieza de Leon had to say about this, though the paraphrase offered by Warren Church sounds to me like he’s running together bits and pieces from both Cieza de Leon and from Pedro Pizarro, who famously wrote:
The Indian women of the Guancas and Chachapoyas and Cañares were the common women, most of them being beautiful. The rest of the womanhood of this kingdom were thick, neither beautiful nor ugly, but of medium good-looks. The people of this kingdom of Peru were white, swarthy in colour, and among them the Lords and Ladies were whiter than Spaniards. I saw in this land an Indian woman and a child who would not stand out among white blonds. These people [of the upper class] say that they were the children of the idols. (Relation of the Discoveries etc., trans. Philip Ainsworth Means, p. 430)
By contrast, Cieza de Leon (Chronicle of Peru 1.78) was rather less expansive on the particulars:
These Indians of Chachapoyas are the most fair and good-looking of any that I have seen in the Indies, and their women are so beautiful that many of them were worthy to be wives of the Yncas, or inmates of the temples of the sun. To this day the Indian women of this race are exceedingly beautiful, for they are fair and well formed. They go dressed in woollen cloths, like their husbands, and on their heads they wear a certain fringe, the sign by which they may be known in all parts. After they were subjugated by the Yncas, they received the laws and customs according to which they lived, from them. They adored the sun and other gods, like the rest of the Indians, and resembled them in other customs, such as the burial of their dead and conversing with the devil. (trans. Clements Markham)
Rather than put this down to indigenous genetic diversity (which the show briefly acknowledges as possible), the show suggests that this is due to Old World contact. The Carthaginians not being known to be blondes, I guess this is why Griffhorn proposes Celts, whose presumed red hair he wants to equate with reports of fair hair. German geneticist Manfred Kayser tests some Chachapoya hair and finds that the living individuals have some European ancestry tracing back to the Celtic areas of northern Spain, but at this point—500 years after Contact—it’s not possible to determine when the genes mixed. The homeland of the Celtic people Griffhorn fingers is the same as that of the Spanish who traveled to Peru in the 1500s; the Celts didn’t simply vanish after the Roman conquest of Spain (218 BCE to 19 BCE) but contributed to the gene pool of medieval and modern Spain, though the language and culture died out around the fifth century CE. No ancient Chachapoyan mummies were tested, which is a major omission.

The show concludes that there is no “smoking gun,” only suggestive indications that the Chachapoya are not really Native Americans on the same stripe as the brown ones but owe their culture, their art, their religion, and their very genes to a boatload of Carthaginians and Celts who sailed up the Amazon in 146 BCE and, by dint of their superior European prowess, took over to such an extent that their potent DNA still rules the region 1,868 years later, largely undiluted by the intervening centuries.

I guess this means that they’re all inbred, but the show doesn’t go there.

This was really terrible, and the only significant difference between this show and America Unearthed in terms of quality of evidence and the desire to find hidden white people in the Americas is that this show searched South America rather than North America, and its hero never claimed that there was a conspiracy trying to suppress his work.

Kerry Bolton’s The Banking Swindle

Kerry Bolton’s The Banking Swindle

By Eugène Montsalvat 

Ex: http://www.counter-currents.com

bankingswindle-187x300.jpgKerry Bolton
The Banking Swindle: Money Creation and the State [2]
Black House Publishing, 2013

Kerry Bolton’s The Banking Swindle is a great introduction to the economics of the true Right, which aligns itself against the forces of usury. The topic of economics is quite neglected in the discourse of the modern Right, especially in the Anglosphere. Concerns about race, immigration, multiculturalism, or historical revisionism consume far more ink than the question of money, however behind all of these issues lies money power. Indeed Bolton refers to its paramount importance:

No other policy of the Right, in whatever part of the world, is possible without the need to first secure the economic and financial sovereignty of the state, and this can only be achieved when the State or Crown assumes the prerogative over banking and credit creation. The bottom line is that no State- and hence people- are truly free while any decisions that are made can be undermined and wrecked by decisions made in the boardrooms of global corporations, by the fluctuations of the world stock market, and by the power of bankers to turn off the credit supply if a state pursues policies not in the interest of the plutocracy… All other issues, including the Right’s now usually be-all issue of race and immigration, are secondary, and no Rightist government could implement Rightist policies until the sovereignty of credit creation is achieved.

The system of interest finance allows bankers to create money out of nothing and loan it at interest, which must be repaid with real production. As Gottfried Feder and Dietrich Eckart stated in their pamphlet, To All Working People, “Interest has to come from somewhere after all, somewhere these billions and more billions have to be produced by hard labour! Who does this? You do it, nobody but you! That’s right, it is your money, hard earned through care and sorrow, which is as if magnetically drawn into the coffers of these insatiable people . . .” Thus entire nations can be bound by debt and their physical assets seized to pay off the creditors who created their debt. Hence we see nations like Greece enduring austerity regimes, where the services are cut and the nation’s assets sold, to ensure that the bondholders do not lose their money. Over and over again people are told to tighten their belts, cut spending, and do without, in order to keep the financial system afloat. Yet during the Great Depression, alternatives to this system were popular and were advocated by nationalist and anti-liberal movements. Bolton illuminates this forgotten chapter in economic history.

Before addressing the various alternatives to the debt finance system, Bolton briefly discusses its history. He notes that while usury dates back to Mesopotamian times, with Babylon’s loans of seed-corn, the modern system of international finance, based out of the city of London, yet loyal only to profit, emerged with the expansion of commerce Age of Exploration and the weakened position of the anti-usury Catholic Church following the Reformation. The victory of the mercantile forces of Oliver Cromwell over the agricultural, feudal interests of Charles I in the English Civil War paved the way for financial domination. Cromwell maintained good relations with Dutch, Sephardic Jewish, and Huguenot merchants, paving the way for London to become the major financial centre in Europe.

The so-called Glorious Revolution of 1688 sealed this result, with the Catholic King James II deposed and replaced with the Dutch Protestant William III, who had borrowed heavily from Amsterdam’s banks to fight his wars. Under William II the Bank of England was chartered, establishing a private bank with the purpose of lending the throne money at interest. From 1700 to 1815, the national debt of Britain grew from 12 million pounds to 850 million, funded by this bank.

The Rothschild family, originally from Frankfort and branching out to Paris, Naples, Vienna, and London, became involved in the English struggle against Napoleon under Nathan Rothschild, utilizing their international network to gather information. It is necessary to note that Napoleon’s economic system sought to achieve autarky and the Bank of France limited dividends and extended credit at low interest rates to aid manufacturers rather than leave them indebted. A victory for Napoleon would have meant a tremendous loss for the forces of finance. The victory of the British Empire and its global expansion allowed the Rothschild family to extend their influence.

Nathan’s grandson “Natty” Rothschild cultivated links with imperialist Cecil Rhodes. But Rothschild was not a British imperialist for the sake of Britain, indeed he extended loans to the anti-British Boer government in 1892, much to displeasure of Rhodes. Rothschild simply saw the British Empire as the safest means of supporting commerce. As colonial expansion slowed, they adopted an internationalist line, abandoning the antiquated Empire that now served as a barrier to free trade, forging links with New York and Tokyo following the Second World War.

In recent history, it was the events of the Great Depression awakened many to the flaws of the interest finance system. The Federal Reserve, the private bank that controls the United States’ money supply, called in the loans from its 12 regional branches, who in turn financed the various local banks of the country, at the end of this transaction the ordinary debtor was forced to pay or face foreclosure. In the midst of this crisis, farmers were ordered to destroy stockpiles of food that couldn’t be purchased for lack of funds, while people went hungry. Unlike today, the people and their political leaders did not blindly follow the solutions offered by the same people who caused the problem, rather they sought out alternatives to usury. The interrelated concepts of state credit and social credit found widespread popular support.

The idea of state credit pre-dates the concept of social credit, which was codified by Major C. H. Douglas in the 1920s and 1930s. In a state credit system, the state prints its own money and uses it to purchase goods and services or loans it to producers at zero or minimal interest, rather than borrowing money from creditors at interest and having the people of the state work to pay the interest on these outside loans.

One early example of state credit was seen in Quebec in 1685, when the colony failed to receive funding from the crown. The Intendant of the Province, Monsieur de Meulle, faced with the inability to pay his troops, and having no ability to borrow money nor a press to print it, simply collected playing cards, cut them up, and used them as currency in the place of outside funds. This action saved the French crown 13,000 livres. The cards acted as scrip: arbitrary objects such as paper or tokens that serve as legal tender.

Scrip was used on the British Isle of Guernsey in 1820, when the state could neither secure outside loans nor increase taxes to raise the funds need to maintain and improve the local infrastructure. To deal with the situation the state issued 6,000 pounds worth of State Notes, which were used to pay for needed improvements on the island. While the idea of a state printing its own money and using it to pay for goods and services directly is dismissed as “funny money,” the Isle of Guernsey subsequently prospered from the creation of debt free currency. The only difference between this alleged “funny money” and regular money was that it was not created at a usurious interest by a private bank.

In the turbulent years of the Weimar Republic, when hyperinflation effected the value of the Mark, the Wära, issued by the Wära Barter Company, was notable example of economically successful scrip. Following the Great Depression in 1929, the employees of Hebecker in the village of Schwanenkirchen were paid in Wära, which the villagers accepted as valid currency. The resulting success in Schwanenkirchen was described as miraculous in the press and eventually 2000 corporations accepted it until it was banned in 1931. In the Austrian town of Woergl a similar to the Wära was implemented, where the mayor’s Local Relief Commission issued stamps to serve as scrip, which paid for new public works programs, which dropped unemployment. The Woergl stamp scrip was outlawed in 1933.

In the English-speaking countries, the events of the Great Depression fuelled interest in alternatives to the debt finance system, particularly the Social Credit system of Canada’s Major C. H. Douglas. The basic premise of the system is that the amount of money in circulation is never equal to the amount needed to consume the whole of what is produced. This is demonstrated by the “A+B Theorem.” Let A be the amount a producer pays his employees, and let B be the amount a producer spends on outside payments. The minimum amount needed to sustain the producer is the sum, A+B, however only A has purchasing power. Thus B is really a shortfall of purchasing power. To address the shortfall in purchasing power, Douglas proposed a “National Dividend,” paid by the state to the people, issued not as debt to be repaid, but as the birthright of the citizen.

A prominent exponent of this idea was the American poet Ezra Pound, who saw Italian Fascism as a vehicle for Social Credit. In New Zealand the poet Rex Fairburn adopted the ideas of Social Credit as well. Douglas’ tour of New Zealand also inspired Campbell Begg’s New Zealand Legion, which at one timed amassed 20,000 members. In Great Britain, the Green Shirts, an organization descended from the Anglo-Saxon and Medieval inspired Kibbo Kift scouting movement, rallied the unemployed and hungry to the idea of Social Credit. In 1936, Green Shirts founder John Hargrave was appointed an advisor to a Social Credit government in Alberta, Canada. However, the central government foiled attempts at properly implementing the system. W. K. A. J. Chambers-Hunter supported Social Credit ideas in Oswald Mosley’s British Union of Fascists, under the premise that “British credit shall be used for British purposes.” In Canada, a Catholic organization called the Pilgrims of St. Michael, founded in 1935 by Louis Even and still extant, emphasized Social Credit as an alternative to the sinful usury based finance system.

Yet there was another Catholic crusader against usury that influenced the Pilgrims of St. Michael. In America, Canadian-born Father Charles Coughlin, the host of a popular Roman Catholic radio show for children, addressed their parents on broadcast on the issue of money, his well-received attack on usury lead to the creation of the Radio League of the Little Flower. By 1932 he had an audience of up to 45 million listeners. Originally a proponent of the New Deal, Coughlin broke with Roosevelt and created the National Union for Social Justice, which distributed his paper Social Justice. He demanded the abolition of private banking and returning the ability to print and regulate the money supply to Congress, in place of the Federal Reserve. However increasing opposition in the hierarchy of the Catholic Church and changes in radio regulations caused by the outbreak of World War II forced Coughlin to cease broadcasting in 1940 and in 1942 Social Justice was banned from the US mail.

While much of the popular outrage over the injustices of the debt-finance system died with World War II, it resulted in concrete political changes in several countries. Long before the Great Depression, the Australian Labour politician King O’Malley identified the banking system as the root of the common man’s misery stating, “The present banking system was founded on the idea that the many were created for the few to prey on. Debts are contracted for land, labour, products, and other commodities. When interest rises government bonds depreciate, holders sell to secure ready money to benefit by rise in interest. High rates of interest rapidly increase the indebtedness of the people.”

His proposed solution was the creation of a Commonwealth Bank that would serve as a national bank of the issue of currency without resorting to usury. Eventually, after much struggle, the Commonwealth Bank was instituted as a state-owned, but commercial bank, and it failed to issue state credit, however it’s first governor didn’t use private capital to fund the bank and was able to fund Australia’s government without imposing usurious interest upon the nation.

In the First World War, while other nations were paying 6% on their debt, the Commonwealth Bank only charged 1%, sparing Australia the ensuing economic turmoil. Until 1924, the Commonwealth Bank financed the construction of homes, roads, railways, and other forms of infrastructure at minimum charge, resulting in great prosperity. Yet in 1924, private interests took control of the governing directorate, and this came to an end.

Another political success in the Oceania was the New Zealand’s state housing program funded by the state credit from the Reserve Bank. This project reduced unemployment in the depths of the Great Depression. An initial 5 million pounds of state credit were issued, at minimal interest, without the backing of any other private financial institution. While the state housing project is widely lauded, the unorthodox method of its financing is barely commented upon in history books. The Banking Swindle does tremendous service to financial history by recounting the success of what is far too often dismissed as “funny money.”

The pivotal figure in the struggle for state credit in New Zealand was John A. Lee, a socialist influenced by the ideas of Social Credit, who outlined his vision in Money Power for the People. He stated, “that winning complete financial power as the first move toward a new social order,” realizing that state owned interests would be powerless if they depended upon private or foreign financing, which could be manipulated to produce detrimental effects on New Zealand’s people. This lesson has been lost upon many of the self-proclaimed socialist governments of the world, like Greece, whose socialist government borrowed millions from foreign investors only have austerity forced upon it by these usurers.

The principle of freedom from the chains of international finance appealed to the nationalists of the era as well, as noted by the BUF’s endorsement of “British Credit for British purposes.” One of the founding principles of the German Worker’s Party, which later become the National Socialist German Worker’s Party, was to break the bondage of interest. The primary economic mind behind them was Gottfried Feder, a founding member of the German Worker’s Party. Recognizing that interest gave money a power to reproduce itself at a cost to productive labour, Feder advocated the abolishment of income earned without physical or intellectual labour, a concept enshrined as the 11th point of the NSDAP. While the Marxists focused their ire on private property, Feder stated that “you never hear a word about, never a syllable, and there is nothing in the world which is such a curse on humanity! I mean loan capital!” Following the National Socialist assumption of power state credit was used to fund public works projects and the interest rates were limited by law. Hitler himself remarked:

All thoughts of gold reserves and foreign exchange fade before the industry and efficiency of well-planned national productive resources. We can smile today at an age when economists were seriously of the opinion that the value of currency was determined by the reserves of gold and foreign exchange lying in the vaults of the national banks and, above all, was guaranteed by them. Instead of that we have learned to realize that the value of a currency lies in a nation’s power of production, that an increasing volume of production sustains a currency, and could possibly raise its value, whereas a decreasing production must, sooner or later, lead to a compulsory devaluation.

In the realm of international trade, Germany directly bartered their surplus commodities for the commodities of other nations, avoiding the financial system’s commodity exchanges. Through a policy of economic self-sufficiency, above all avoiding the credit market’s snares, German was able to create full employment for its people. Henry C. K. Liu, a modern economist stated, “through an independent monetary policy of sovereign credit and a full-employment public works program, the Third Reich was able to turn a bankrupt Germany, stripped of overseas colonies it could exploit, into the strongest economy in Europe within four years, even before armament spending began . . . While this observation is not an endorsement for Nazi philosophy, the effectiveness of German economic policy in this period, some of which had been started during the last phase of the Weimar Republic, is undeniable.”

Furthermore, Germany’s Axis partners also pursued nationalist alternatives to the global financial system. In 1932 the Bank of Japan was reorganised as a state bank, issuing credit based solely on the needs of Japanese producers. From 1931–1941, Japanese industrial production rose 136% and the national income grew 241%. In Italy the state assumed control over the major banks through the Instituto Mobiliare Italiano in 1931. In 1936 Banking Law made the Bank of Italy the only bank for lending credit to other banks, removed limits on state borrowing, and removed Italy from the gold standard. Moreover it declared that the issuing of credit must serve the public. The Italian Social Republic took the ideas of profit sharing and worker co-management further during its short existence from 1943–1945, actively seeking to involve the common man in the control of industry with a program developed by former Communist Nicola Bombacci.

With the defeat of the Axis and the subsequent Cold War, Rightism, which had previously opposed liberalism in the economic as well as social spheres, became synonymous with Anglo-American free market policies, which played into the hands of debt finance. In regards to the origins of this supposed Capitalist versus Communist clash, Bolton also makes it clear that the Bolshevik revolution was welcomed by American financiers such as Jacob H. Schiff and John B. Young. Schiff himself financed The Friends of Russian Freedom, which spread revolutionary propaganda to Russian prisoners of war during the Russo-Japanese War.

The true reason for the financiers’ enmity against the Tsar was Russia’s refusal to cede sovereignty over its economy. The State Bank of the Russian Empire was under the control of the Ministry of Finance and it extended credit at minimal interest to Russian producers. Russia possessed large reserves of gold itself, so it had no need to borrow from the outside. For the most part the Tsarist economy was autarchic, beyond the grasp of international finance.

Against this false opposition between equally destructive ideologies of capitalism and communism, which have at their root atomized materialism, the real right stands for the superiority of spiritual values over profits. Bolton approvingly quotes Tsarist apologist George Knupffer, “We would feel certain that all of those who put the spirit above things material, duty above greed and love above hate and envy are in the camp of the Organic Right.” A fundamental premise of the economics of the true right must be the subordination of money to a higher cause, cultural good of a people. The people should not work to earn money to maintain their humdrum lives as cogs in the machinery of debt-finance, they should work for their greater glory. Communism and Capitalism are two sides of the same materialistic coin. As Spengler noted:

The concepts of Liberalism and Socialism are set in effective motion only by money. It was the Equites, the big-money party, which made Tiberius Gracchus’ popular movement possible at all; and as soon as that part of the reforms that were advantageous to themselves had been successfully legalized, they withdrew and the movement collapsed.

There is no proletarian, not even a communist, movement that has not operated in the interests of money, in the directions indicated by money, and for the time permitted by money — and that without the idealist amongst its leaders having the slightest suspicion of the fact.

Throughout the 19th and 20th centuries there were movements that fought both forms of materialism, as Bolton has chronicled in this book and others. While today’s Right devotes much time to issues of race and immigration, it is necessary to understand the economic origins of this increasingly rootless, atomized world we must fight. The Banking Swindle swerves as an excellent history of the movements that sought to break the bondage of interest and as primer on the true economics of the right. In this dark age of austerity, it illuminates a way forward for the nations under the heel of global finance, and one can only hope that it inspires the actions necessary for their liberation from these golden chains.

 


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[2] The Banking Swindle: Money Creation and the State: http://www.amazon.com/gp/product/1908476842/ref=as_li_tl?ie=UTF8&camp=1789&creative=390957&creativeASIN=1908476842&linkCode=as2&tag=countecurrenp-20&linkId=5SQXNAMDU3B6GM3M

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Why is the world ignoring the revolutionary Kurds in Syria?

Why is the world ignoring the revolutionary Kurds in Syria?

The Guardian

Demonstrators hold flags outside the United Nations European headquarters in Geneva
 
Demonstrators hold flags of Kurdistan and a flag with a portrait of jailed PKK leader Abdullah Ocalan outside the UN headquarters in Geneva. Photograph: Denis Balibouse/Reuters

In 1937, my father volunteered to fight in the International Brigades in defence of the Spanish Republic. A would-be fascist coup had been temporarily halted by a worker’s uprising, spearheaded by anarchists and socialists, and in much of Spain a genuine social revolution ensued, leading to whole cities under directly democratic management, industries under worker control, and the radical empowerment of women.

Spanish revolutionaries hoped to create a vision of a free society that the entire world might follow. Instead, world powers declared a policy of “non-intervention” and maintained a rigorous blockade on the republic, even after Hitler and Mussolini, ostensible signatories, began pouring in troops and weapons to reinforce the fascist side. The result was years of civil war that ended with the suppression of the revolution and some of a bloody century’s bloodiest massacres.

I never thought I would, in my own lifetime, see the same thing happen again.

Obviously, no historical event ever really happens twice. There are a thousand differences between what happened in Spain in 1936 and what is happening in Rojava, the three largely Kurdish provinces of northern Syria, today. But some of the similarities are so striking, and so distressing, that I feel it’s incumbent on me, as someone who grew up in a family whose politics were in many ways defined by the Spanish revolution, to say: we cannot let it end the same way again.

The autonomous region of Rojava, as it exists today, is one of few bright spots – albeit a very bright one – to emerge from the tragedy of the Syrian revolution. Having driven out agents of the Assad regime in 2011, and despite the hostility of almost all of its neighbours, Rojava has not only maintained its independence, but is a remarkable democratic experiment. Popular assemblies have been created as the ultimate decision-making bodies, councils selected with careful ethnic balance (in each municipality, for instance, the top three officers have to include one Kurd, one Arab and one Assyrian or Armenian Christian, and at least one of the three has to be a woman), there are women’s and youth councils, and, in a remarkable echo of the armed Mujeres Libres (Free Women) of Spain, a feminist army, the “YJA Star” militia (the “Union of Free Women”, the star here referring to the ancient Mesopotamian goddess Ishtar), that has carried out a large proportion of the combat operations against the forces of Islamic State.

How can something like this happen and still be almost entirely ignored by the international community, even, largely, by the International left? Mainly, it seems, because the Rojavan revolutionary party, the PYD, works in alliance with Turkey’s Kurdish Worker’s Party (PKK), a Marxist guerilla movement that has since the 1970s been engaged in a long war against the Turkish state. Nato, the US and EU officially classify them as a “terrorist” organisation. Meanwhile, leftists largely write them off as Stalinists.

But, in fact, the PKK itself is no longer anything remotely like the old, top-down Leninist party it once was. Its own internal evolution, and the intellectual conversion of its own founder, Abdullah Ocalan, held in a Turkish island prison since 1999, have led it to entirely change its aims and tactics.

The PKK has declared that it no longer even seeks to create a Kurdish state. Instead, inspired in part by the vision of social ecologist and anarchist Murray Bookchin, it has adopted the vision of “libertarian municipalism”, calling for Kurds to create free, self-governing communities, based on principles of direct democracy, that would then come together across national borders – that it is hoped would over time become increasingly meaningless. In this way, they proposed, the Kurdish struggle could become a model for a wordwide movement towards genuine democracy, co-operative economy, and the gradual dissolution of the bureaucratic nation-state.

Since 2005 the PKK, inspired by the strategy of the Zapatista rebels in Chiapas, declared a unilateral ceasefire with the Turkish state and began concentrating their efforts in developing democratic structures in the territories they already controlled. Some have questioned how serious all this really is. Clearly, authoritarian elements remain. But what has happened in Rojava, where the Syrian revolution gave Kurdish radicals the chance to carry out such experiments in a large, contiguous territory, suggests this is anything but window dressing. Councils, assemblies and popular militias have been formed, regime property has been turned over to worker-managed co-operatives – and all despite continual attacks by the extreme rightwing forces of Isis. The results meet any definition of a social revolution. In the Middle East, at least, these efforts have been noticed: particularly after PKK and Rojava forces intervened to successfully fight their way through Isis territory in Iraq to rescue thousands of Yezidi refugees trapped on Mount Sinjar after the local peshmerga fled the field. These actions were widely celebrated in the region, but remarkably received almost no notice in the European or North American press.

Now, Isis has returned, with scores of US-made tanks and heavy artillery taken from Iraqi forces, to take revenge against many of those same revolutionary militias in Kobane, declaring their intention to massacre and enslave – yes, literally enslave – the entire civilian population. Meanwhile, the Turkish army stands at the border preventing reinforcements or ammunition from reaching the defenders, and US planes buzz overhead making occasional, symbolic, pinprick strikes – apparently, just to be able to say that it did not do nothing as a group it claims to be at war with crushes defenders of one of the world’s great democratic experiments.

If there is a parallel today to Franco’s superficially devout, murderous Falangists, who would it be but Isis? If there is a parallel to the Mujeres Libres of Spain, who could it be but the courageous women defending the barricades in Kobane? Is the world – and this time most scandalously of all, the international left – really going to be complicit in letting history repeat itself?

lundi, 03 novembre 2014

Little Gidding

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Little Gidding

 

By Christopher Pankhurst 

Ex: http://www.counter-currents.com

T. S. Eliot’s Four Quartets can be considered amongst the greatest English poetry of the 20th century, and arguably amongst the greatest English poetry ever. The four poems meditate repetitively and brilliantly on man’s relationship to time and eternity, and posit a religious solution to the problem of man’s need for meaning in the face of death. 

Eliot converted to Anglicanism and became a British subject in 1927. With this double conversion Eliot seemed to find access to a deeper and more rooted sense of spiritual identity. This provides the key to understanding the lines from Little Gidding, the last poem in the sequence: “So, while the light fails/ On a winter’s afternoon, in a secluded chapel/ History is now and England.” The Four Quartets can be read as a sort of metaphysical statement or better still as a sacred text. The great achievement of these poems is to crystallize difficult metaphysical concepts, particularly the intersection of the eternal with the temporal, in memorable and lasting images. Thus, the poems are themselves an intersection of the eternal into language, and a validation of their own theme.

The first poem of the sequence, Burnt Norton, begins by articulating the doubt that vexes the religious mind: “Time present and time past/ Are both perhaps present in time future/ And time future contained in time past./ If all time is eternally present/ All time is unredeemable.” This is the conundrum: if we escape from the narrow prison of egoic consciousness and intuit a higher sense of interconnection that transcends linear temporality then we begin to worry that everything has, in some sense, already happened, that everything is predetermined, and that free will counts for nothing. We see ourselves as, “Men and bits of paper, whirled by the cold wind/ That blows before and after time.” A larger perspective shrinks man and makes him seem like nothing more than a dead leaf blowing in the breeze. When man adopts this cosmic perspective he seems to lose all volition and meaning, the vastness of time reduces him to an unimportant and impotent detail, unworthy of note. This sense of diminishment undermines the religious imperative. Why worship God (eternity) when that very vastness itself makes us feel meaningless?

At a vulgar level religion provides simple answers and comfort for people. But Eliot is concerned here with a much higher level of understanding. It is an important issue because if religion cannot provide meaning at a serious intellectual level then it really is no more than a noble lie, fed to the masses to keep them supine. Eliot clearly senses that it is far more than this and he struggles with the question of how to read meaning into a perspective wherein “time is unredeemable.” By the final poem of the sequence, Little Gidding, he achieves a sense of resolution.

Nicholas_Ferrar.jpegLittle Gidding is a real place in Huntingdonshire and is closely associated with the English theologian Nicholas Farrar. Farrar was born in 1592 into a wealthy merchant family and he was intellectually precocious from an early age. After a short career in business and Parliament he left London and in 1625 moved to Little Gidding. At that time Little Gidding consisted of a run-down house and a chapel in a field. Farrar moved there with his mother, brother and sister, their children, and a few other people. About 30 people lived there and formed a close-knit religious community.

I was unaware of the association between Eliot’s Little Gidding and Nicholas Farrar until I read the chapter on Farrar in Colin Wilson’s Religion and the Rebel. Religion and the Rebel was Wilson’s successor to his debut book, The Outsider. Whereas the publication of The Outsider drew unbelievably glowing reviews, Religion and the Rebel was completely trashed and marked a decisive end to Wilson’s very brief moment in the critical sun. Reading the book now it is possible to understand why the critics hated it, although that is no excuse for their antipathy.

Wilson is influenced by both Oswald Spengler and Arnold Toynbee in elaborating a cyclic view of history. In The Outsider he had demonstrated how certain literary and philosophical figures from the 19th and 20th centuries had seen deeper into the problem of human existence than most artists. The “outsider” was the man who intuited a limitless sea of potential within the human psyche but who felt thwarted by the pettiness and contingency of existence.

In Religion and the Rebel, Wilson extrapolated his thesis to encompass aeonic stretches of civilizational time. This allowed him to argue that certain visionary figures who lived at a time of high civilizational health could integrate their higher sensibility into a more vigorous theological structure. Only with the decline of the civilization, and the attendant decline in religious vigor, did such men become alienated from the mainstream of spiritual life and acquire their outsider status.

Such a thesis strikes me as being not just sensible but ultimately compelling. Presumably the critics caught a sniff of metaphysical obscurantism; or perhaps they couldn’t stomach a cyclic view of history wherein Marx’s materialistic prophecies had no place. In any case, Wilson was soon suspected of some sort of ill-defined fascism, and his subsequent obsession with serial killers and the occult did nothing to return him to critical favor.

Of course, the popular backlash against Wilson’s thesis is exactly the sort of response you would expect if his thesis was correct. If Wilson and Spengler were correct, and the mid-20th century marked a period of spiritual poverty (the decline of the west), then you would expect a book like Religion and the Rebel to be met with incomprehension. Marxists would have balked at the importance given to visions and the powers of the human mind (or spirit), whilst Christians could not have accepted the ready conflation of their faith with other systems of philosophical enquiry. Wilson was falling between the cracks of 20th-century English thought and ensuring his own exile to outsider status.

Wilson’s interest in Nicholas Ferrar stems from the type of devotional community that Ferrar set up at Little Gidding. The entire community would cross the field to the chapel for worship three times a day: matins at 6 a.m., litany at 10 a.m., and evensong at 4 p.m. In addition, Ferrar set up a system of Gospel readings taking place every hour, so that the four Gospels would be read in their entirety each month. On top of all this, on a couple of nights each week after a four hour Psalter recital finishing at 1 a.m., Ferrar would spend the rest of the night in meditation and prayer.

wilson-262x300.jpgWilson notes, “It is true that the monastic temper is not a familiar one in the modern world and that, although millions of people may detest the routine of modern life and wish they could escape from it, they would hardly be willing to exchange it for the life of a monk.” But nonetheless, Ferrar had found one particular answer to the outsider’s problem: “he had set his own little corner of the world in order, and lived in that corner as if the rest of the world did not exist.”[1]

For Eliot, Little Gidding represented more than this. At the end of The Dry Salvages, the third poem in the sequence, he presents the solution to the problem of being in time:

The hint half guessed, the gift half understood, is Incarnation.
Here the impossible union
Of spheres of existence is actual,
Here the past and future
Are conquered, and reconciled,
Where action were otherwise movement
Of that which is only moved
And has in it no source of movement-
Driven by dæmonic, chthonic
Powers.

Through the Incarnation of Christ, “the impossible union of spheres,” time is redeemed. The eternal is no longer an incomprehensibly vast expanse of predetermined actions but a condition of freedom and redemption that can be actualized within time:

But to apprehend
The point of intersection of the timeless
With time, is an occupation for the saint–

So, for some few holy men it is possible to actualize the eternal in time. It is with this resolution that Eliot concludes The Dry Salvages and moves on to Little Gidding.

Little Gidding begins with a description of a bright winter’s day when the hedgerow is covered in snow. The image creates a paradoxical impression of flowering in winter:

This is the spring time
But not in time’s covenant. Now the hedgerow
Is blanched for an hour with transitory blossom
Of snow

It is a momentary glimpse of temporal paradox. It serves merely as a poetic foreword to the real intention of the poem. We then approach the chapel at Little Gidding itself:

If you came by day not knowing what you came for,
It would be the same, when you leave the rough road
And turn behind the pig-sty to the dull facade
And the tombstone.

The tombstone is that of Nicholas Ferrar, blank, uninscribed, a sacred precursor to Abstract Expressionist painting. But this is not the sort of interpretation that Eliot would countenance. The value of Little Gidding the place derives from the holiness of the lives lived there and the disciplined, ordered urge to transcend the contingencies of time and place. Ferrar instituted a way of life at Little Gidding that was able to actualize the eruption of the eternal into time. And the only reason for pilgrimage to Little Gidding is to try to participate in some way in this practice of worship:

You are not here to verify,
Instruct yourself, or inform curiosity
Or carry report. You are here to kneel
Where prayer has been valid. And prayer is more
Than an order of words, the conscious occupation
Of the praying mind, or the sound of the voice praying.
And what the dead had no speech for, when living,
They can tell you, being dead: the communication
Of the dead is tongued with fire beyond the language of the living.
Here, the intersection of the timeless moment
Is England and nowhere. Never and always.

Here, Eliot is suggesting that this small and insignificant chapel is one place where the Holy Spirit descended. The language echoes Acts of the Apostles, “And when the day of Pentecost was fully come, they were all with one accord in one place. And suddenly there came a sound from heaven as of a rushing mighty wind, and it filled all the house where they were sitting. And there appeared unto them cloven tongues like as of fire, and it sat upon each of them. And they were all filled with the Holy Ghost, and began to speak with other tongues, as the Spirit gave them utterance.” In Eliot’s poem the dead speak with Pentecostal fire and actualize the timeless moment. The holy fire is the symbol of the eternal and is opposed to the fire of hell which is the destructive fire of temporality, the distracted, egoic consciousness that cannot begin to intuit the notion that there might be something more to life than material manifestation. This destructive fire devours time because it is the manifestation of a mind that can only perceive a linear progression moving towards death, each second consuming reality in an endless cremation. The fire of the Holy Spirit, on the other hand, is the voice of the dead, the triumph over mundane time and the redemption of all time in the timeless moment.

And the possibility of this intrusion of the eternal into time is predicated on the Incarnation. So, for Eliot, escape from the temporal prison is only possible because the eternal (God) manifested in history and created the possibility for actualizing this “impossible union” between distinct “spheres of existence.” Nicholas Ferrar’s solution can only be achieved through the disciplined pursuit of holiness, and even then it must take the divine Incarnation as its precondition.

At the conclusion of his chapter on Nicholas Ferrar, Wilson is critical of Ferrar’s solution: “We may feel that there is much to find fault with in the Little Gidding way of life. The objection to it is the same as the objection to Mr. Eliot’s embracing of Anglicanism: that the Outsider must not surrender his reason to some ‘historical’ fact. For ultimately, history does not matter.”[2] This objection is one with which I both agree and disagree. To insist that the possibility of redemption from time is dependent upon the Incarnation of Christ seems to me to belong to the sphere of the noble lie. In other words, whilst I have no problem with the Incarnation being an article of faith for Christian believers it cannot be an absolute and universal requirement for the possibility of transcending mundane time.

However, in stating that, “history does not matter,” Wilson overstates his case. He evidently does so because he believes so strongly that the human individual has the potential to overcome his limitations regardless of the phase of the civilizational cycle he happens to be living in. But his error is to focus too closely on the individual at the expense of the culture as a whole. This is entirely typical of Wilson’s existentialism and his interest in the potential powers of human consciousness. He is interested in what the intellectual and artistic elite are capable of achieving at the highest level and his hope seems to be for a future state of global transformation of individuals into Nietzschean overmen. As he puts it elsewhere in Religion and the Rebel the problem is, “how to make our whole civilization think like the Outsider.”[3] But this is not the problem. Trying to make all members of society think like outsiders is an inorganic solution to an organic problem. It is also teleologically similar to Christian Messianism and Marxist utopianism and, in the hope for a future state of super-empowered men, Wilson has forgotten one of Spengler’s crucial lessons: we are tied to our own particular culture or civilization.

So, history does matter in a crucial sense. As the example of Little Gidding shows, particular acts of worship in a particular place can achieve intimations of immortality. But this sense of the eternal is not a sort of free floating universalist spirit. It emerges through the sanctification of place through particular acts of worship. History is important in this sense because the discipline of religious worship creates its own special accumulation of sanctity. It is what makes certain places holy. And one thing that all religious people agree on is that certain places are holy places. But the importance of history in this sense is very different from the insistence that Christ existed historically as an intersection of different dimensions.

There is, in fact, a certain paradox for many of us here. Those who do not accept the Incarnation of Christ as a point of historical singularity have to face the fact that it was a deep article of faith for most (almost all) of our ancestors for many centuries. If we then wish to venerate the past we have to admit that a great deal of it was predicated on this belief in the Incarnation. If we choose to simply overlook this fact we are slighting the sincere beliefs of the dead whom we profess to respect, and implementing a degree of discontinuity with the past. It is not a trivial problem.

Regardless, it is useful to bear in mind the example of Little Gidding when thinking about spiritual practice. Few of us would wish to go to the extremes that Nicholas Ferrar went to and some of us in any case would not want to emulate his Christianity. But for most of us we can still, with Eliot, meditate on those intimations of the eternal that sometimes fall upon us, those,

hints and guesses,
Hints followed by guesses; and the rest
Is prayer, observance, discipline, thought and action.

Notes

1. Colin Wilson, Religion and the Rebel (Salem: Salem House, 1984), 175.

2. Ibid., 177.

3. Ibid., 256.

 


 

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Nieuwe EU-Commissie: Onervaren en afgeserveerde politici


Nieuwe EU-Commissie: Onervaren en afgeserveerde politici, lobbyisten en een sjamaan
 
Ex: http://xandersnieuws.punt.nl

Door iemand als Juncker, die openlijk een hekel heeft aan democratie en transparantie, de leiding te geven, heeft Brussel zeker gesteld dat niet wordt afgeweken van het pad naar een Verenigde Staten van Europa, waarin de nationale parlementen vrijwel niets meer te vertellen hebben.

Op 1 november begint de nieuwe EU-Commissie onder leiding van Jean-Claude ‘donkere achterkamertjes’ Juncker zijn werk. De meeste commissarissen, die straks een budget van € 150 miljard mogen beheren, blijken slecht voorbereid, onkundig of zelfs esoterisch. De top bureau/technocraten in Brussel zijn daarmee een perfecte, doch trieste afspiegeling van de politieke situatie in hun thuislanden.

We schreven € 150 miljard, maar in werkelijkheid is dat slechts een schatting, want geheel volgens Brusselse traditie is ook de begroting niet transparant. Veel uitgavenposten vallen namelijk onder de gedeelde verantwoordelijkheid van meerdere commissarissen, wat op gespannen voet staat met een normaal en gezond functionerende overheid.

Jean-Claude Juncker is de nieuwe president, die niet bekend staat als bijzonder ijverig. In zijn ambtstijd maakte hij van zijn thuisland Luxemburg een belastingoase. Hij moest weliswaar vanwege een schimmige ‘snuffel’-affaire terugtreden, maar heeft een eenvoudig en uitgesproken duidelijk motto: belangrijke besluiten moeten in donkere achterkamertjes worden genomen, waarbij liegen tegen het publiek noodzakelijk is. Crises moeten worden aangegrepen –of zelfs veroorzaakt- om de EU-landen tot verdere integratie te dwingen. Brussel neemt besluiten, en als de gewone man dan niet in opstand komt, wordt bij het volgende besluit weer een stap verder gegaan.

Kortom, het was volkomen ‘logisch’ dat deze anti-democraat de leiding zou krijgen over de EU-Commissie. Hij belichaamt immers perfect waar de EU al jaren voor staat.

Frans Timmermans, ‘onze’ eigen voormalige PvdA minister, tevens eerste vicepresident. Zeer ervaren op het gebied van buitenlandse zaken, maar kreeg de vage taak om de bureaucratie van de nieuwe EU-commissie te verminderen. Op dit gebied heeft hij geen enkele ervaring. In het parlement voorspelde hij dat het erg moeilijk gaat worden de Brusselse lobbycultuur af te bouwen, want dat zou ‘een verandering van oude gewoonten’ vereisen.

Federica Mogherini komt uit Italië en kreeg de voor Timmermans bedoelde belangrijke post Buitenlandse Zaken en Veiligheid. Ze was slechts enkele maanden minister op dit terrein en geldt in tegenstelling tot Timmermans als zeer onervaren. Dat weerhield Brussel echter niet om de voorkeur aan haar te geven, vermoedelijk omdat onervaren commissarissen makkelijk manipuleerbaar zijn, en natuurlijk om Italië te paaien met een hoge EU-post.

crst20120727_2_big.jpgKristalina Georgiewa (foto), vicepresident, afkomstig uit Bulgarije. Kwam in 2010 op de post Begroting en Personeel nadat haar voorganger moest aftreden wegen valsheid in geschrifte. ‘Mijn taak is het om de EU-begroting om te zetten, niet om deze te korten.’ Dat leverde haar als een van de weinige kandidaten applaus op van het parlement, dat niet zat te wachten op iemand die wél ‘op de centjes let’.

Andrus Ansip, Digitale Binnenmarkt, vicepresident, komt uit Estland. Liet als premier een monument voor de gevallen Sovjetsoldaten tijdens WO-2 uit het centrum van de hoofdstad Tallinn verwijderen, waardoor hij ernstige rellen uitlokte. ‘Safe Harbor is niet zeker’, moest hij toegeven. Safe Harbor is de Europese gegevensbescherming tegen grote Amerikaanse internetondernemingen zoals Google, Amazon en Facebook.

Alenka Bratusek. De Sloveense minister-president is weliswaar weggestemd door haar kiezers,, maar nog altijd in ambt. Solliciteerde openlijk naar een baantje in Brussel, maar maakte tegenover het Europese parlement een uiterst onzekere en onkundige indruk, waardoor ze ook door hen werd weggestemd. Daar gaf ze Junckers adviseurs de schuld van, want die hadden haar aangeraden zo vaag mogelijk te blijven.

Maros Sefcovic, verantwoordelijk voor Energie, vicepresident, Slowakije. Kon zijn baantje als vicepresident behouden omdat Bratusek werd afgeserveerd. Wees in de hoorzitting van het parlement op het grote belang van zijn nieuwe post, maar was oorspronkelijk voor Verkeer bedoeld.

Violeta Bulc, uit Slovenië, kreeg wél Verkeer en Ruimte. Was slechts een paar weken minister van Ontwikkelingssamenwerking, en heeft daarom vrijwel nul politieke ervaring. Ze is bovendien een gediplomeerde sjamaan. In deze video pleit ze ervoor de wereld door de ‘dichtheid van het bewustzijn’ te vullen. In een andere video heeft ze het over een toekomst door ‘Leadership’. EVP-parlementariër Wim van de Camp zei na de hoorzitting dat Bulcs vakkennis ‘volledig ontoereikend’ is.

Valdis Dombrovskis, Letland, vicepresident, Euro en Sociale Dialoog. Voerde in haar eigen land harde bezuinigingen, hervormingen en loonkortingen door, waardoor de economie instortte, de werkeloosheid fors steeg en veel jongeren het land verlieten, en dat allemaal omdat Letland in 2014 de euro moest invoeren.  Met andere woorden: ‘volmaakt’ geschikt voor de ‘sociale dialoog’... In eigen land loopt er nog een onderzoek naar haar vanwege dubieuze zakenrelaties.

Jyriki Katainen, Finland, krijgt Arbeid, Investeringen en Concurrentie. Eiste als premier harde bezuinigingen van de zuidelijke EU-crisislanden, maar verraste tijdens de hoorzitting vriend en vijand door een investeringspakket van € 300 miljard te vragen. Dat geld moet worden weggehaald bij de Europese belastingbetalers en bedrijven.

Phil Hogan, komt op Landbouw. De Ier krijgt met € 55 miljard de grootste post tot zijn beschikking. Maakte zich in eigen land niet populair door de invoering van een huishoudbelasting van € 100 per jaar. Wil de boeren met ‘adequate maatregelen’ compenseren voor de gevolgen van de Russische invoerverboden.

Miguel Arias Canete. De Spanjaard heeft Klimaatbescherming en Energie gekregen. Verkocht zijn aandelen in een oliefirma na kritiek vanwege mogelijke belangenverstrengeling, maar aan wie zegt hij niet. Ook andere vragen ontweek hij of weigerde hij te beantwoorden.

Margrethe Vestager, Denemarken, verantwoordelijk voor Mededinging. De Denen wilden per se een vrouw sturen, omdat Brussel de wens had uitgesproken om meer vrouwen op topposten te zetten.

Gunther-Oettinger.jpgGünther Oettinger (foto), post Digitale Economie. De Duitser werd feitelijk gedegradeerd omdat hij eerder nog vicepresident was. Werd vooral bekend vanwege zijn weinig constructieve ideeën, zoals een voorstel om de vlaggen van de crisislanden ter afschrikking halfstok te laten hangen.

Pierre Moscovici, Economische- en Financiële Zaken en Belastingen. Als Franse minister van Financiën slaagde hij er maar niet in om de begroting op orde te krijgen, mede omdat hij de aanbevelingen van de Europese Commissie om het Franse belastingstelsel te hervormen niet opvolgde.

Tibor Navrascics, Onderwijs, Cultuur en Jeugd. Als minister van Justitie zorgde hij in Hongarije voor een forse beperking van de persvrijheid en een minder onafhankelijk justitieel apparaat. Zijn regering bezuinigde fors op onderwijs en universiteiten.

Marianne Thyssen, uit België afkomstige commissaris voor de Europese werknemer en zijn rechten. Na haar studie werd ze een lobbyist. Inmiddels is ze 23 jaar lid van het Europese Parlement. Tijdens de hoorzitting kreeg ze geen ongemakkelijke vragen te verwerken.

Karmenu Vella, Milieu, Maritieme Zaken en Visserij. Op Malta was ze minister van Toerisme. Het eiland is berucht vanwege de illegale jacht op trekvogels. Sinds ze in 1978 de politiek inging wist ze flink wat vastgoed te verwerven.

Johannes Hahn, EU-uitbreiding en buurlandbeleid. Zijn werk als doctor werd beoordeeld als ‘van mindere kwaliteit, die hier en daar aan het banale en zelfs pijnlijke grenst... De slordigheid grenst aan nonchalance. Voor de wetenschap is dit slechts een afschrikwekkend voorbeeld.’ Met andere woorden: de perfecte man voor een hoge post in Brussel.

hill.jpgJonathan Hill (foto), Financiële stabiliteit en dienstverlening. De Brit weigerde de vraag te beantwoorden welke financiële firma’s zijn bureau Quiller Consultants vertegenwoordigde. Een Duitse liberale Europarlementariër noemde zijn optreden ‘in gedetailleerde vragen zonder inhoud’.

Vyhtenis Andriukaitis, uit Litouwen, krijgt Gezondheid en Levensmiddelen onder zijn hoede. Beloofde het parlement koeien met gouden horens wat gezondheid en kwaliteitsverbeteringen betreft.

Christos Stylianides, verantwoordelijk voor Humanitaire hulp en crisisbescherming. De Cyprioot maakte vooral ‘indruk’ vanwege zijn gelijkenis met (gewezen) filmster Omar Sharif.

Elbieta Bienkovska, Binnenmarkt, Industrie en Middenstand. Bienkovska volgt haar grote promotor Donald Tusk, de Poolse premier die de president van de Europese Raad wordt, naar Brussel. Tijdens de hoorzitting wist ze echter niet één voorbeeld te noemen van regelgeving die afgeschaft zou moeten worden om het de kleine en middenstandsondernemers makkelijker te maken.

Neven Mimica, Ontwikkelingssamenwerking. De Kroaat was eerst commissaris voor Consumentenbescherming, en streeft naar het verwezenlijken van de milleniumdoelstellingen van de VN, waaronder het bestrijden van de wereldwijde armoede.

Vera Jourová, Justitie, Consumentenbescherming en Gelijkstellingsvragen, is lid van de Tsjechische ANO partij van oligarch Babis en was tussen 2006 en 2013 mede-eigenaar van Primera Consulting dat hielp bij het verwerven van regionale EU-fondsen. Vergat voor haar hoorzitting haar slottoespraak mee te nemen.

Corina Cretu, Regionaal beleid. De Roemeense mag jaarlijks € 48 miljard verdelen. Behoorde in de afgelopen periode tot de minst aanwezige parlementariërs (616e plaats van de 754). Ze is tegen een korting op haar budget. De gebrekkige controle op al die miljarden wuifde ze weg als ‘zwakke punten in de bestuurlijke capaciteiten’.

moedash_51594191.jpgCarlos Moedas (foto), Onderzoek, Wetenschap en Innovatie. De Portugees, van oorsprong ingenieur en beleggingsadviseur, werd als staatssecretaris verdacht van het begunstigen van voormalige zakenpartners. Op het gebied van wetenschap en innovatie heeft hij geen enkele ervaring.

Cecilia Malmström, Handel. De Zweedse was eerst verantwoordelijk voor het Binnenlandse beleid van de Europese Commissie. Zette zich vooral in voor het project ‘Clean IT’, waarmee internetproviders verplicht moeten worden om ‘ongewenste inhoud’ te blokkeren of te filteren (EU internet censuur).

Anti-democratie in Brussel werkt verder aan VS van Europa

Nationale politici pleiten al jaren dat de EU ‘de beste mensen op de juiste plekken’ neerzet. Uit het bovenstaande rijtje kunt u opmaken dat dit slechts zelden het geval is. De hoogste gezagsdragers in Brussel komen vooral op hun plek door politiek gekonkel en nationale belangen. Van een gezamenlijke Europese ‘geest’ is in de verste verte geen sprake, integendeel. Dat verwachten zij echter wel van de gewone Europeaan.

Deze nieuwe commissie zou wel eens geschiedenis kunnen gaan maken door in de komende jaren, als de gevreesde staatsschuldencrisis weer terugkeert, de lidstaten te dwingen tot een financiële en uiteindelijk ook politiek eenwording, een Verenigde Staten van Europa. Er is vrijwel geen Europeaan die hier voorstander van is, maar in Brussel heeft men nog nooit ook maar de geringste interesse had in de wil van het gewone volk.

Door iemand als Juncker de leiding te geven is een voortzetting van dit antidemocratische, steeds vaker naar fascisme riekende EU-systeem ook de komende jaren weer verzekerd.

 

Xander

(1) Deutsche Wirtschafts Nachrichten

L'ISIS : de la déesse maçonne au Nouvel Ordre Mondial

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L'ISIS : de la déesse maçonne au Nouvel Ordre Mondial

Auteur : Laurent Glauzy
Ex: http://zejournal.mobi

L’Isis (Islamic State of Iraq and Syria) est utilisée pour justifier la guerre au Moyen-Orient et provoquer un sentiment de panique dans le monde entier. Il ne s’agit pas d’une théorie de la conspiration, mais du plus ancien procédé mis en pratique par l’élite occulte, traçant ainsi les contours de la géopolitique grâce à une classe politique tout aussi corrompue que serve. Pour ce faire, l’Isis a été instaurée par les forces qui la combattent.

Quand, pour des raisons économiques, politiques, hégémoniques, une guerre est nécessaire, la classe politique doit passer par l’approbation du public, généralement opposé à un conflit armé. Il faut donc contourner la volonté du peuple en façonnant un ennemi si terrifiant que les populations imploreront leurs dirigeants et leurs gouvernements pour déclarer la guerre.

C’est la raison d’exister de l’État islamique en Irak et en Syrie, comme des vidéos de décapitations « bien produites » et promues dans le monde entier par toute la presse. Les différentes sources d’information rapportent alors des titres alarmistes sur l’Isis, dans le but d’émouvoir l’opinion publique et de favoriser l’invasion des pays du Moyen-Orient. La barbarie de l’Isis constitue un prétexte idéal à l’intervention d’une coalition internationale. Ce groupe produit une menace nationale essentielle pour tailler dans les droits et pour augmenter la surveillance des citoyens des démocraties occidentales. En bref, l’Isis est un autre exemple de la tactique séculaire utilisée pour créer un ennemi terrible et imaginaire dans le but d’effrayer les masses: un des fondements de la stratégie préconisée pour assurer l’assujettissement des masses, exposé dans le Rapport de la Montagne de fer. Dans Le grand échiquier (1997), Zbigniew Brzezinski constate : « Pendant que l’Amérique devient une société toujours plus multiculturelle, il pourrait être plus difficile de construire un consensus sur les questions de politiques extérieures, excepté dans des circonstances d’une menace extérieure directe. » Un groupe terroriste est ainsi susceptible de fédérer les opinions d’une nation composée d’une mosaïque de minorités.

Cependant, la désinformation connaît ses limites. Une dizaine d’années après l’invasion de l’Irak (qui est encore aujourd’hui une zone de chaos), l’opinion publique n’ignore plus que cette guerre a été fondée sur le mensonge des « armes de destruction massive » abondamment annoncées par le président américain George W. Bush et le secrétaire de la Défense Donald Rumsfeld.

Sur ces mêmes principes mensongers, les États-Unis et leurs alliés (ensemble avec le Conseil des relations extérieures et d’autres groupes d’opinion internationaux élitaires) ont pour objectif de faire éclater une guerre au Moyen-Orient, où la Syrie campera le rôle de la nation à abattre. Pour mener à bien ce projet de guerre, un évènement unique et médiatique a complètement retourné les opinions : une courte vidéo montre un djihadiste masqué décapitant le journaliste américain James Foley, le 19 août 2014.

Les réactions furent immédiates. Tournées en haute définition, avec une parfaite illumination cinématographique, les vidéos des décapitations doivent générer une sensation viscérale d’horreur et de terreur. La victime est vêtue d’un habit orange, qui rappelle les tenues vestimentaires des détenus de Guantanamo Bay. Le terroriste agite en l’air un couteau. Ainsi manipulée, l’opinion publique ne peut qu’admettre le déclenchement de la guerre. La diffusion de ces images suscita une hystérie anti-islamiste dans le monde entier, sentiment qui fut constamment exploité par l’élite mondiale.

Comme ce fut planifié plusieurs mois auparavant, la guerre est déclarée à l’Isis. Dans un entretien avec USA Today, intitulé Panetta : 30-years war and a leadership test for Obama, l’ex-directeur de la CIA, Leon Panetta, déclara que les Américains devraient se préparer à une guerre de trente ans qui s’étendra à la Syrie. Il est frappant de constater qu’en quelques mois, un groupe terroriste émergeant du néant, a engendré le chaos dans les régions que les États-Unis et leurs alliés cherchaient à attaquer depuis des années. De plus, il est à souligner que le nom d’« Isis », est symbolique. Pourquoi un groupe « Islamique » adopte le nom d’une déesse égyptienne chère aux « frères » maçons, ayant la réputation de faire couler le sens des peuples en fomentant des guerres mondiales et en instituant des coups d’État sanglants ? Cette réalité est, entre autres, affirmée par le célèbre historien juif François Fejtö dans Requiem pour un empire défunt et par l’ancien maçon d’origine juive Aron Monus. Isis est une des entités préférées de l’élite occulte.

Continuité de l’histoire

Le financement de ce groupe islamiste par la CIA, n’est pas invraisemblable. En réalité, des cas différents et évidents appartenant à l’histoire récente montrent que les États-Unis ont déjà ouvertement soutenu des groupes islamistes extrémistes.

L’exemple le plus flagrant et bien documenté est la création des Moudjahidine, un groupe qui a été créé par la CIA pour attirer l’URSS dans un « piège afghan ». Le terme « Moudjahidine » décrit des « musulmans qui luttent sur le sentier d’Allah » dérivant du mot « jihad ». Le « grand ennemi » d’aujourd’hui était l’ami du passé. L’architecte de cette politique fut Zbigniew Brzezinski, un des hommes d’État les plus influents de l’histoire des États-Unis. De JFK à Obama, ce conseiller à la sécurité nationale du président des États-Unis Jimmy Carter, de 1977 à 1981, a été une importante figure qui a façonné la politique des États-Unis dans le monde entier. Il a créé aussi la Commission trilatérale [supra-maçonnique] avec David Rockefeller. En 1998, lors d’un entretien accordé au Nouvel Observateur, Brzezinski expliqua comment les Moudjahidine ont été utilisés en Afghanistan :

Question : L’ancien directeur de la CIA, Robert Gates, a déclaré dans ses mémoires [From the Shadows], que les services secrets américains ont commencé à aider les Moudjahidine Afghans six mois avant l’intervention soviétique. A l’époque, vous étiez le conseiller du président Carter pour les affaires de sécurité. Vous avez donc joué un rôle clé dans cette affaire ? Vous confirmez ?

Brezinski : Oui. Selon la version officielle de l’histoire, l’aide de la CIA aux Moudjahidine a débuté courant 1980, c’est-à-dire après que l’armée soviétique eut envahi l’Afghanistan, le 24 décembre 1979. Mais la réalité gardée secrète est tout autre : c’est en effet le 3 juillet 1979 que le président Carter a signé la première directive sur l’assistance clandestine aux opposants du régime pro-soviétique de Kaboul. Et ce jour-là j’ai écrit une note au président dans laquelle je lui expliquais qu’à mon avis cette aide allait entraîner une intervention militaire des Soviétiques.

Peu d’années après, ces « combattants pour la liberté » se sont transformés en terroristes taliban, parmi lesquels Oussama ben-Laden, ancien agent de la CIA, est devenu l’ennemi public n°1. Ils ont été instrumentalisés pour justifier la guerre en Afghanistan. Les Moudjahidine ont été créés pour promouvoir les intérêts américains. Pour soi-disant s’opposer à la Russie, Washington a aussi soutenu les Frères Musulmans en Égypte dont les représentants étaient francs-maçons (Dr John Coleman, ancien agent du MI-6), Sarekat Islam en Indonésie, il Jamaat-e-Islami au Pakistan et le régime islamique en Arabie saoudite. La logique de la bannière étoilée est résumée en ces termes par Henry Kissinger : « L’Amérique n’a aucun ami ou ennemi permanent, seulement des intérêts. »

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La Rolex du Djihadiste

L’Isis est la nouvelle Al-Qaïda, complètement adaptée aux temps modernes. Apparue, sortie de rien en quelques mois, l’Isis bénéficie d’un grand nombre de ressources, d’armes, d’équipements multimédia high-tech et de spécialistes en propagande. D’où proviennent les capitaux et son savoir-faire ? L’histoire du représentant de l’Isis, Abu Bakr al-Baghdadi, est extrêmement trouble. D’après certains rapports, al-Baghdadi a été arrêté et incarcéré par les Américains de 2005 à 2010 à Camp Busca, en Irak. Actif dans le mouvement djihadiste, il assuma le contrôle de la branche irakienne d’al-Qaïda, après la mort de deux de ses supérieurs.

Peu après sa libération, al-Baghdadi gravit rapidement les échelons d’Al-Qaïda. Il accumula une fortune, avant d’être expulsé par la nébuleuse islamiste, et de conduire aujourd’hui l’Isis. A-t-il été soutenu par des forces externes ? Pendant sa première apparition publique comme responsable de l’Isis, al-Baghdadi a ordonné aux Musulmans de lui obéir. Il porte une montre particulièrement onéreuse, probablement une Rolex, de plusieurs milliers de dollars. Un choix de mode étrange pour un représentant qui a juré de combattre la « décadence occidentale ».

Concernant les très théâtrales vidéos de décapitation, elles présentent des détails faisant penser à un vulgaire montage. En premier lieu, pourquoi les victimes (juste avant leur décapitation) sont-elles aussi calmes ? Il serait bien plus logique de voir une victime en état de panique. Pourquoi le sang ne jaillit-il pas quand le couteau tanche la gorge de la victime ? Et, enfin pourquoi la bouche du tortionnaire est-elle masquée ? S’agirait-il de masquer un accent anglais ? Ce ne sont que quelques contradictions se multipliant avec la liste des victimes.

Prétexte d’un pouvoir dictatorial en Occident

Le matériel de propagande utilisé par l’Isis est moderne et supérieur à l’équipement de l’habituelle « propagande islamique » qui se trouve en circulation au Moyen-Orient. Naomi Wolf, l’auteur et ex-conseiller de Bill Clinton a attiré une avalanche de critiques quand elle a exprimé son scepticisme concernant l’Isis, et appelant à la rigueur journalistique. Naomi Wolf a de bonnes raisons pour parler de l’Isis. Dans The End of America (La fin de l’Amérique) (2007), elle a défini dix étapes nécessaires à un groupe fasciste (ou gouvernement) pour détruire le caractère démocratique d’un État. L’Isis permet cette transition politique des nations dit « démocratiques » vers des régimes totalitaires :

- Créer un ennemi interne et externe terrifiant

- Créer des prisons secrètes dans lesquelles est pratiquée la torture.

- Développer une caste délinquante ou une force paramilitaire qui ne correspond pas aux citoyens.

- Imposer un système de surveillance interne.

- Molester des groupes de citoyens.

- Opérer des détentions arbitraires.

- Avoir comme objectif des individus clés.

- Contrôler la presse.

- Traiter tous les dissidents politiques comme des traitres.

- Suspendre l’état de droit.

Alors que dans le monde occidental, le public s’affaire à étiqueter quiconque doute d’un récit officiel en le présentant comme une « théorie du complot », le public des pays du Moyen-Orient est plus sceptique sur l’Isis et le soi-disant Jihad. Par exemple, au Liban et en Égypte, l’idée que l’Isis soit une création des États-Unis et de la Cia était déjà soutenue par de hauts fonctionnaires : les actions et le Modus operandi de l’Isis sont suspects. En fait, le groupe semble surtout être fait sur mesure pour aider les États-Unis à atteindre et à justifier ses objectifs militaires au Moyen-Orient.

Dégoûtés par les vidéos de décapitations, la majeure partie des occidentaux sont à présent favorables à l’anéantissement de l’Isis. Naturellement, ils ne se rendent pas compte que cette même ferveur les portera à devenir victimes de leur gouvernement et de mesures liberticides. Car, l’Isis a constitué des menaces, poussant les gouvernements à agir. Le cas échéant, « agir » signifie réduire la liberté de parole en augmentant la surveillance.

Le Canada a déjà utilisé le « danger » de l’Isis pour espionner des citoyens et travailler sur la rédaction de nouvelles lois permettant une surveillance accrue de la population. Michel Coulombe, directeur depuis octobre 2013 du Service Canadien du Renseignement de Sécurité(CSIS), a ainsi affirmé qu’il n’y avait pas de signes d’une attaque terroriste contre le pays, mais que les autorités surveillent quatre-vingt suspects terroristes canadiens qui ont tourné des vidéos violentes dans le monde entier. Il explique que les quatre-vingt suspects n’ont pas pu être inculpés en raison de la difficulté en cours de recueillir des preuves. Et, le ministre de la Sécurité publique Steven Blaney a exposé de manière évasive qu’il compte introduire très rapidement de nouveaux textes législatifs pour soutenir les forces de l’ordre en vue de dépister les terroristes.

Dans l’article Extremists to have Facebook and Twitter vetted by anti-terror police (La police anti-terroriste va examiner les messages Facebook et Twitter des extrémistes), The Telegraph observe qu’au Royaume-Uni, les conservateurs ont présenté l’Extremist Disruption Orders, une liste de règles sans précédent qui auront de graves implications contre la liberté d’expression. « Les messages des extrémistes sur Facebook et Twitter devront être approuvés de manière préventive par la police sur la base de règles radicales prévues par les conservateurs. Il pourra leur être interdit de parler publiquement à l’occasion d’évènements publics représentant une menace pour le fonctionnement de la démocratie. Theresa May, ministre de l’Intérieur, prévoit des textes permettant aux juges d’interdire des manifestations et l’association de personnes spécifiques »

Conclusion

L’Isis a toutes les caractéristiques d’un groupe djihadiste monté et subventionné par la CIA, à seule fin de faciliter la guerre à l’extérieur et la répression à l’intérieur.

Si nous regardons l’histoire sur le principe du divide et impera au Moyen-Orient, des détails suspects concernant l’Isis et les répercussions de son existence dans le monde occidental, il apparait que ce groupe est la continuité de plusieurs modèles.

Il serait donc judicieux de se demander : Qui tire avantage de la présence de l’Isis et de la terreur qu’elle génère ? Que gagnerait l’Isis en tournant des vidéos barbares qui provoqueraient les armées les plus puissantes du monde ? Quels sont les bénéfices d’une classe politique occidentale préparant la soviétisation des peuples ? À l’insu de ses populations, l’Europe et l’occident se préparent à entrer dans le Nouvel Ordre Mondial, appellation de la future dictature que les élites Illuminati, sous l’œil d’Isis, préparent pour réduire le monde en un immense Archipel du goulag. Tel sera le monde sans frontière de cet ordre supra-maçonnique. L’Isis est le dieu du très satanique Nouvel Ordre Mondial.

- Source : Laurent Glauzy

Yann-Ber Tillenon: Fédéralisme

FÉDÉRALISME

par Yann-Ber Tillenon

 
carte.pngL'ennemi de la France et de l'Europe, ce n'est pas la gauche, la droite, l'extrême-gauche ou l'extrême-droite dans la société !...
 
L'ennemi c'est l'idéologie du centralisme jacobin totalitaire qui déracine les peuples de France et, maintenant, du monde,  pour les broyés. Il les rend  manipulables et corvéables à merci dans le même moule uniformisant et niveleur ! C'est la culture et l'histoire de son peuple qui forme un homme au dessus de la nature animale. Déraciné, il est une victime en dehors de sa culture et de  son histoire. Il redevient un simple animal consommateur qui se dirige là où il peut brouter !...
 
C'est pourquoi je suis un militant autonome, autonomiste, fédéraliste depuis 50 ans !...
 
 

Dans l’amour de la France, pour sa Renaissance grâce   à une République Fédérale Française, exemplaire pour l’Europe, en faveur du ré enracinement de ses peuples.


À ceux qui s’étonnent de me voir rencontrer des hommes du monde politique et artistique opposés et adversaires idéologiques, de l'extrême gauche à l'extrême droite dans la société française, et de ne pas être assez sectaire je répondrai, en français pour les « Bretons »… que le meilleur moyen d’être quoi que ce soit , c’est de le pratiquer. Le meilleur moyen d’être fédéraliste c’est de pratiquer soi-même le fédéralisme dans sa vie et dans la société française centraliste, dualiste, manichéenne, dont fait partie la Bretagne. En se changeant soi-même ont peut changer une petite partie de la société dans laquelle nous sommes, puisqu’on est dedans, et proposer autre chose !...

Rencontrer, fréquenter les différences, les opposés, est une bonne attitude de fédéraliste non pas "centraliste", mais "centriste" comme je le suis moi-même et comme nous le sommes tous à Kêrvreizh crée en 1938 par le fédéraliste Yann Fouéré !... C'est la base politique" brezhon", "emsavel" de "Breizh" depuis deux siècles, et non pas de "Bretagne", société francisée, contaminée par le dualisme jacobin. Le fédéralisme "brezhon" c'est l'un ET l'autre et non pas l'un OU l'autre des Bretons, ces Français malades, hémiplégiques déracinés, décentrés d'eux-mêmes, donc « désaxés », hypertrophiés du cerveau gauche ou du cerveau droit !...

La véritable Métaphysique celtique, européenne, comporte une multitude de points de vue. Ils rendent compte de tous les aspects sous lesquels on peut envisager la Vérité. Elle ne saurait donc être contenue dans les limites d’un « système » du « Prêt à penser » d'un gouvernement unique à pensée unique, dans une langue unique, une culture unique pour un pouvoir unique de la dictature du « politiquement correct », sans " dérapages" hérétiques, héritée du monothéisme chrétien à vérité unique !.... C'est toujours le mystère d’une polarité qui constitue à la fois une bi-unité et une alternance rythmique.

Elle se laisse déchiffrer dans les différentes illustrations mythologiques, religieuses et philosophiques. Certaines de ces polarités tendent à s’annuler , comme dit Mircéa Eliade dans une “coincidentia oppositorum” http://fr.wikipedia.org/wiki/Mircea_Eliade . C'est-à-dire dans une UNITÉ-TOTALITÉ-PARADOXALE”. C'est notre tradition pré-chrétienne polythéiste, non dualiste conservée dans le catholicisme romain traditionnel.. Ce sont ces situations existentielles paradoxales (comme la simultané du jour et de la nuit, du visible et de l’invisible, du bien et du mal etc...) que la logique rationnelle jacobine française et occidentale en général, héritée du judéo-christianisme, a du mal à vivre.

Elle a donc préféré les considérer comme des oppositions irréductibles. Le choix de la raison comme unique voie de connaissance, a éloigné l‘homme européen du paradoxe présocratique. L’incapacité de vivre des situations existentielles fédéralistes paradoxales a été engendrée par la perte de la vision indo-européenne traditionnelle. C'est ce qui lui a fait rechercher des idéologies rassurantes, uniformisantes où il est assisté, rassuré et protégé. Ceci au détriment de sa combativité individuelle, et de sa capacité à résister à la souffrance.

C'est pourquoi l'excès de raison a rendu sa nature européenne fragile et a fait naître l’idéologie bourgeoise dans l' actuel État providence centraliste qui a détruit la France. Le résultat est là …. Transcender les polarités, c'est s’installer au coeur des couples de contraires. Ce qui implique de ne pas séparer l'un de l'autre, ni de choisir définitivement l'un OU l'autre. C’est la “recherche du centre fédérateur”. du FÉDÉRALISME, au dessus du ‘Droite-Gauche », du nationalisme ou du socialisme.

La conscience est alors libre de se placer dans un “tiers-inclus”, au sein de I'”unité-totalité-paradoxale” du peuple global. Il s’agit donc, grâce à la "Coincidentia oppositorum", de voir la vie toujours de l’intérieur, du centre de soi-même et non pas de sont pied gauche ou de son pied droit… En effet, pour la vision traditionnelle, la conscience ne se situe pas dehors, à l’extérieur de soi-même et des choses, À GAUCHE OU À DROITE, comme en France aujourd’hui, mais au dedans de nous et des choses. Nos égarements ne font que signaler notre “excentricité” de “désaxé”... 

C’est-à-dire notre perte du centre, de notre centre. Cette quête du centre est généralement appelée "voie ésotérique" ou “voie du dedans” par la tradition indo-européenne qui est la notre... Ainsi, souvent, les militants bretonnants francisés reproduisent l'idéologie française "gauche-droite"… Ils restent des "Bretons' c'est-à-dire des Français formattés  comme les autres , bien que connaissant souvent le « brezhoneg » en plus du français!!!... Être « Brezhon », « Emsaver » de « Breizh » et non plus « Breton » de « Bretagne » est, avant tout, en plus de la formation en « brezhoneg », un changement de soi-même, une attitude philosophique européenne nouvelle, concrète, pratique, et non pas simplement idéologique française jacobine.

 
Yann-Ber TILLENON

Journalistes achetés, journaux achetés

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Journalistes achetés, journaux achetés

par Jean-Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

Début octobre 2014, Udo Ulfkotte, ancien journaliste au sein du grand média allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung, a publié le livre « Gekaufte Journalisten - Wie Politiker, Geheimdienste und Hochfinanz Deutschlands Massenmedien lenken » (Journalistes achetés - Comment les politiciens et la finance dirigent les médias de masse).

ulfkotte_gekaufte_journalisten.jpgDans ce livre, il révèle que pendant toute sa carrière de journaliste d'investigation, dont il ne renie pas par ailleurs l'essentiel (notamment des enquêtes sur le poids acquis par l'islamisme en Allemagne), il a publié sous son nom et sans changements des articles écrits par des agents de la CIA ou d'autres agences américaines. Ces articles visaient à soutenir les interventions des Etats-Unis sur la politique allemande ou européenne, et à discréditer toutes réactions politiques poussant l'Allemagne à s'affranchir de ces influences.

Dans ce livre, Udo Ulfkotte reconnaît avoir pour ce faire été rémunéré par les services secrets américains, ce qu'il avait accepté pour une raison simple: être journaliste d'investigation indépendant ne nourrit pas son homme. Il ne dissimule pas le fait que, du temps de l'URSS, des agents du KGB opéraient de même en Allemagne auprès d'autres journalistes. Mais selon lui, ils le faisaient sur une bien moindre échelle et d'une façon qui a disparu à la chute du Mur. Au contraire, plus l'Allemagne prenait de l'influence au sein de l'Union européenne et dans l'Otan, plus il devenait important pour le gouvernement américain et ses services que l'opinion et le gouvernement allemand soutiennent les stratégies américaines. Pour cela la mobilisation de medias réputés comme indépendants devenait essentielle.

Il est remarquable de constater que le livre de
Udo Ulfkotte, bien qu'il ait fait le tour des cercles alternatifs et des blogs politiques allemands, n'ait pratiquement pas été cité par la presse qu'il faut bien nommé officielle, qu'il faut bien aussi nommer subventionnée par des flots de dollars souterrains. Seul à ce jour La Voix de la Russie en a parlé. Pour connaître le contenu du livre, il faut donc se référer à cet organe, qui a publié un interview de l'auteur. Rien d'étonnant, diront les lecteurs animés d'une hostilité à la Russie encore très générale en Europe. La Voix de la Russie n'est-elle pas directement inspirée par le gouvernements et les services secrets russes. Peut-être, mais la question n'est pas là, elle était de pouvoir écouter ce que Udo Ulfkotte avait à dire. 1).

La presse allemande n'est pas la seule

Or, lorsque l'on y réfléchit un tant soit peu, il ne fait aucun doute que les opinions publiques qui en Europe font de l'anti-poutine systématique ne le font pas par conviction personnelle, mais parce qu'elles sont influencées par le discours – la propagande à la Goebbels faudrait-il dire – émanant des grands journaux et des chaines de télévision. Il en est en France et dans les autres pays européens de même qu'en Allemagne. Comment pouvoir juger indépendamment si l'on est abreuvé en permanence de désinformation. Or cette désinformation, s'exerçant systématiquement en faveur des intérêts géostratégiques et économiques américains, ne tombe pas du ciel. A la lecture du livre de Udo Ulfkotte, l'on comprend qu'elle est financée directement par des dollars contribuant à l'équilibre économique des grands médias, et aux bénéfices de leurs actionnaires.

Il faut reconnaître que les lanceurs d'alerte, tel Udo Ulfkotte (que l'on peut comparer en son domaine à un autre dénonciateur de la CIA et de la NSA devenu célèbre), ne sont pas les seuls. Philippe Grasset, qui s'oppose quotidiennement sur son site De Defensa à ce qu'il nomme le Système de l'américanisme, vient d'en porter témoignage. Il relate les pressions et les menaces qu'il avait reçues, notamment, lorsque pratiquant le journalisme indépendant en Belgique, il avait avec de bons arguments techniques et politiques, critiqué le choix par le gouvernement belge de l'époque d'un avion de combat américain, face à l'offre française reposant sur l'avion Rafale, offre beaucoup plus avantageuse à tous égards pour la Belgique. 2)

La corruption permanente qu'exercent sur les médias européens les intérêts stratégiques et économiques américains saute aux yeux aujourd'hui de tout observateur un tant soit peu averti. Ainsi, pour ne citer que cet exemple, le grand journal français de référence qu'est resté pour de nombreux lecteurs Le Monde, vient de publier, sans le moindre recul et mise en garde, un long article du « grand philanthrope » et milliardaire George Soros, conjurant les Européens de se ressaisir face à une menace russe grandissante. Si l'Europe ne soutient pas l'Ukraine de Kiev tant au plan économique que politique, elle devra – écrit-il quasiment – s'attendre à une invasion prochaine par l'Ogre russe.3)

Or quand on sait que George Soros, rendu milliardaire et donc « philanthrope » par des comportements économiques souvent proches de ceux de la maffia, quant on sait que par ailleurs il a financé toutes les révoltions orange mettant en place des gouvernements corrompus de par le monde, quand on sait comment, hier encore, il a dépensé sans compter pour assurer la victoire de l'adversaire conservateur et sous influence américaine qui s'est opposé à Dilma Roussef lors des récentes élections présidentielles brésiliennes, on ne peut que s'étonner du fait que Le Monde et les principaux journaux dits « occidentaux » aient publié sans la moindre mise en garde le tissu de mensonge et de désinformation qu'est cet article de George Soros. S'étonner, voire, selon l'expression célèbre, se tapoter pensivement le menton.

Cependant, pour ne pas sombrer dans le pessimisme, on pourra constater, à la lecture de leurs commentaires, que la plupart des lecteurs du Monde ne s'en laissent pas compter 4). Sans doute est-ce là un des bons effets de la numérisation de la communication politique. Ceux qui proposent sur le web, à titre individuel ou collectif, des propos quelque peu « alternatifs » parviennent de plus en plus, ne fut-ce que faiblement, à se faire entendre.

Notes

1) Voir La voix de la Russie http://french.ruvr.ru/2014_10_20/Udo-Ulfkotte-lAllemagne-nest-pas-un-Etat-libre-et-souverain-Partie-1-0274/

http://www.dedefensa.org/article-le_journalisme_made_in_cia_aujourd_hui_et_hier_20_10_2014.html

2) Voir http://www.dedefensa.org

3) Voir Le Monde http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2014/10/23/ukraine-l-europe-est-indirectement-en-guerre_4510924_3232.html


4) Citons une lectrice à qui « on ne la fait pas »

« Soros, un "philanthrope" qui défend l'Etat de Droit! Qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre! L'Europe se retrouve bien avec une guerre civile à sa porte à cause de l'ingérence de monsieur Soros et ses amis américains qui ont voulu jouer au grand échiquier, et tout comme au Moyen-Orient c'est le reflet de l'interventionnisme et de l'ingérence néo-coloniale de l'Open Society. Il y a déjà fort à faire en termes d'etat de droit et de philanthropie dans votre pays, monsieur Soros, restez-y!

Heidelbergs Heldentenor

Heidelbergs Heldentenor

von Daniel Bigalke

Ex: http://www.blauenarzisse.de

 

Der Literaturhistoriker und Dichter Friedrich Gundolf war ein Charismatiker im deutschen Geistesleben bis 1933. Sein Wirken und seine Aura blieb nicht nur Studenten in Erinnerung.

Dieser auffallende Mensch hatte einen genialen Kopf und eine gewölbte Denkerstirn – gleich derjenigen des Philosophen Immanuel Kants. Dies und seine leuchtenden Augen müssen wohl, zumindest äußerlich, der Vorstellung entsprochen haben, die sich viele Studenten von ihm gemacht haben.

Heldentenor der Heidelberger Universität

Vielleicht waren es aber auch seine gleichsam als übermenschlich empfundene Persönlichkeit, seine Angewohnheit, mit Siegesschritten an den Katheder zu treten, das längere Haar zurückwerfend, um in den aufgeschlagenen Skripten zu lesen, was viele Studenten zu dem glühenden Entschluss kommen ließ: „Ich will nach Heidelberg. Ich muss in Heidelberg studieren, wo Gundolf seinen Lehrstuhl innehat.” So zumindest äußerte sich Melitta Grünbaum gegenüber ihren Eltern. Sie war eine Wiener Studentin, die die Heidelberger Verhältnisse an der Universität 1924 bis 1927 eindrucksvoll in ihren 2012 erschienen Memoiren Begegnungen mit Gundolf beschrieb.

Grünbaum mochte vor allem die in großartige Gesten verkleidete Schüchternheit Gundolfs. Sie ist auch jene „Melitta“, die der Dichter Rainer Maria Rilke in seiner Lyrik besingt. Unaufhörlich wurden ihre und die Gedanken vieler Studenten geprägt. Sie wollten an Gundolfs sprachlicher Fülle teilhaben und an seinen Vorlesungen, welche immer bis auf den letzten Platz besetzt waren. Wer war dieser Gundolf, der sich selbst als „Heldentenor der Heidelberger Universität“ bezeichnete? Sogar im Familien– und Freundeskreis wurde er selten bei seinem Vornamen, sondern zumeist mit dem zum Vornamen transformierten Nachnamen „Gundolf” gerufen?

Stefan George als Mentor

Friedrich Gundolf, gebürtig Friedrich Leopold Gundelfinger, kam am 20. Juni 1880 in Darmstadt zur Welt. Heute gilt er als Literaturwissenschaftler. Er bedeutete der deutschen Hochschullandschaft seiner Zeit jedoch viel mehr – und auch seinen damaligen Lesern. Als Autor und Dichter prägte er in den 1920er und 1930 Jahren das Bild der Deutschen u.a. von Cäsar, Shakespeare, Goethe, Kleist und George. Bereits 1899 lernte der damalige Erstsemester Gundolf den rund dreißigjährigen Dichter Stefan George kennen. Er blieb zwanzig Jahre lang sein engster Vertrauter. Glaubt man der Biographie von Thomas Karlauf Stefan George. Die Entdeckung des Charisma von 2007, so war es George, der Gundelfinger 1899 bereits bei der ersten Zusammenkunft Gundolf nannte.

Gemeinsam mit George und dem ebenfalls später im gleichnamigen Kreis vertretenen Schriftsteller Karl Wolfskehl hatte Gundolf das Ludwig-​Georgs-​Gymnasium in Darmstadt besucht. Gundolf wurde schnell Teil des wachsenden Kreises von jüngeren Gleichgesinnten, die sich um George sammelten, um seine Ideale zu teilen. „Dichten heißt herrschen“, blieb das Credo Georges, der mit Gundolf eine – wie auch immer geartete – intimere Beziehung gepflegt haben soll. Diese Beziehung stellte zugleich eine Arbeits– und Wirkgemeinschaft dar.

Cäsar, Shakespeare und Hölderlin aus deutscher Sicht

Gundolf studierte in Heidelberg, München und Berlin deutsche Literatur– und Kunstgeschichte. Die bedeutendste Wirkstätte blieb Heidelberg. Meist um die Mittagsstunde tauchte er als bekannte Gestalt der Stadt in den Hauptstraßen auf, die Menge der Passanten überragend, weithin sichtbar: Wehendes Haar, offener Mantel, die obligatorische Büchertasche unter dem Arm. Dies ist das Bild eines Menschen, dessen obligatorisches Antwortlächeln auf das fortdauernde Gegrüßt-​Werden stets im Gesicht bereitlag. 1903 promovierte er mit einer Dissertation über Cäsar in der deutschen Literatur. 1911 folgte die Habilitation in Heidelberg mit der ebenso viel beachteten Schrift Shakespeare und der deutsche Geist. Seine Antrittsvorlesung über „Hölderlins Archipelagus“ hielt er im gleichen Jahr.

Von 1916 bis 1918 absolviert er den Heeresdienst im Ersten Weltkrieg, zuerst an der Westfront, dann in der Pressestelle des Generalstabs in Berlin. Doch die Pressearbeit war keine Perspektive für ihn – ebenso wenig das Denken und Schreiben im Dienste staatlicher Institutionen. „Institutionen sind immer gleich gescheit und gleich falsch. (…) Sie gewinnen ihre Stärke oder Schwäche nur aus den menschlichen Trägern und Erfüllern. Richtige Verfassungen, richtige Kunstformen, richtige Glaubensartikel an sich gibt es nicht, sondern Menschen, deren einmalige Echtheit, Schönheit, Güte oder Wucht sie erneuert und bewährt”, begründete er seine Entscheidung.

Literatur: Geschichte von Ideen und Taten

Damit gibt Gundolf preis, wofür er brennt. Er sieht in den Menschen, in ihren Werken und Taten, etwa von Staatsmännern, Dichtern und Schriftstellern, die Quellen des geistigen Lebens. So ist er uns heute bekannt als Führer jener literaturwissenschaftlichen Schule, die sich auf die Werke und Ausstrahlung von Schriftstellern richtete. Ab 1910 schrieb Gundolf in Heidelberg an seiner 500seitigen Habilitatio. Zwar verfolgte er das Ziel, mit seiner Universitätslaufbahn die Botschaft Georges zu verbreiten. Dieses Buch und Gundolfs weitere Werke trugen jedoch längst einen eigenen Charakter. Sie betonen die Idee, die hinter den von Gundolf portraitierten Dichtern und Denkern steht, nicht die Person.

So kann Gundolfs Werk über Shakespeare auch als Reaktion auf einen Machtkampf im George-​Kreis gelesen werden und als Reaktion auf den entstehenden Personenkult um Stefan George. Der Name des Meisters George ließ Gundolf selbst in späteren Jahren immer noch nervös und nachdenklich werden. Daran zumindest erinnern sich viele seiner Studenten. Gundolf würdigte in seinen Schriften trotzdem die Idee an sich, nicht die Person. Es waren nicht die Menschen selbst, um die es ihm ging, sondern ihre Leistungen und die dahinter stehenden Vorstellungen. In der Geschichte stellt sich für Gundolf erst durch Werke und Taten großer Menschen ein Sinn dar. Der Geist wandelt historisch und manifestiert sich im Denken und Handeln von Personen, schrieb schon der Philosoph Georg Wilhelm Friedrich Hegel. Man könnte sagen, dass Gundolf der Philosophie Hegels näher stand, als etwa der Willensmetaphysik des Philosophen Arthur Schopenhauer, der die Welt als zum Dasein drängenden Wille verstand.

Zerwürfnis mit George

Es war also nicht Cäsar selbst, sondern seine Genialität, nicht Shakespeare allein, sondern seine Humanität, nicht Goethe als Person, sondern seine dichterische Reife, die Gundolf schätzte. Dies musste Anfang der 1920er Jahre zum Bruch mit George führen – ebenso wie die Tatsache, dass Gundolf sich dazu entschloss, die Nationalökonomin Elisabeth („Elli“) Salomon zu heiraten. George duldete keine Eheschließungen seiner Anhänger. In der George-​Biographie von Thomas Karlauf wird Gundolf als treuherziger und auf Ausgleich bedachter Mensch geschildert, der Konfliktsituationen mied. Um seine Beziehung zu George zu retten, veröffentlichte Gundolf 1920 die Lobeshymne George in Buchform.

Doch dies half nicht mehr, was Gundolf sehr verletzt haben mag. Als sie sich Ende 1925 zufällig in der Altstadt in Heidelberg begegneten, erwiderte George nicht seinen Gruß und ging achtlos an ihm vorüber. Ein Jahr später erkrankte Gundolf an Krebs, wurde 1927 operiert und starb 1931 im Alter von 51 Jahren. Er hinterließ eine uneheliche Tochter, Cordelia Gundolf-​Manor, die seit 1960 als Lektorin in Melbourne (Australien) arbeitete. Gundolfs Werk wurde in Deutschland 1933 aufgrund seiner jüdischen Herkunft verboten. Die Bücher des wohl bekanntesten Germanisten in der ersten Hälfte des 20. Jahrhunderts sind heute vorrangig antiquarisch auffindbar.

Anm. der Red.: In der zweiten Hälfte seines Porträts interpretiert Daniel Bigalke unter anderem Gundolfs Schrift Dichter und Helden, seine Sicht auf Martin Luther als Vorbild sowie Gundolfs berühmte Goethe-​Biografie.

Bild: Porträt des Dichters Friedrich Gundolf, Fotografie von Jacob Hilsdorf, vor 1916

13 novembre: Bergeron aux Ronchons

 

Jeudi 13 novembre,

Francis Bergeron aux Ronchons

 

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dimanche, 02 novembre 2014

Les Etats-Unis ont créé ce Daesh

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«Les Etats-Unis ont créé ce Daesh, s’ils voulaient le détruire, il suffirait d’un mot»

Entretien avec Pierre Merjaneh, député d'Alep

Ex: http://aucoeurdunationalisme.blogspot.com

Excellente interview réalisée par Reinformation.tv qui éclaire un peu plus sur la situation syrienne et le rôle déterminant des USA, d’Israël et des monarchies du Golfe dans ce conflit qui tourne au génocide.

Pierre Merjaneh est chrétien et député de la ville d’Alep, dans le nord de la Syrie, depuis 2012.
Ancien joueur de basket et conseiller municipal, il bénéficie d’une excellente réputation à Alep comme partout en Syrie, et chose plus rare, chez les partisans de Bachar el Assad comme dans l’opposition…
De passage par la France, il répond aux questions de Réinformation.tv au sujet de la guerre qui ravage son pays depuis presque quatre ans.

Quelle place a eu la majorité des Syriens dans cette guerre ?

Au début, beaucoup de Syriens étaient avec ceux qui réclamaient des réformes, beaucoup ont même manifesté mais petit à petit, ils ont compris que ce n’étaient pas les réformes qui étaient prioritaires dans le combat, mais bien la destruction de l’Etat syrien et de l’armée syrienne. Ceux qui ont compris que ces manifestations allaient finalement conduire au chaos se sont retirés de ce combat qu’ils pensaient juste.
D’ailleurs, lors des dernières élections présidentielles, les Syriens ont été très nombreux à venir voter, mais tous ne sont pas venus voter pour la personne de Bachar el Assad mais pour dire : « l’Etat syrien existe, laissez-nous discuter nous-même notre avenir ».

Y avait-il à Alep des manifestations comme ailleurs en Syrie dès le début ?

Non pas tellement, il y avait quelques vagues manifestations ici où là de temps en temps. Mais la ville d’Alep est plus ou moins encerclée par des zones d’habitats illégaux dans lesquelles se sont déroulées les premières manifestations.
Il semblait alors que quelque chose se passait là-bas, il y a eu des trahisons à plusieurs niveaux de sorte qu’ils ont pu faire entrer des armes et lorsque les « rebelles » ont voulu attaquer la ville d’Alep c’était donc plus facile…
La première manifestation a été provoquée dans le quartier An-Ansari avec un but bien précis… Il y avait des snipers « rebelles » sur les toits de la place par laquelle la manifestation devait passer.
Et lorsque la police est arrivée, sans aucune autre arme que les matraques habituellement prises lors de manifestations, les manifestants se sont soudainement dispersés. Dix-sept policiers ont alors été tués par les hommes postés sur les toits.
Je peux l’assurer, je me suis immédiatement rendu sur les lieux.
Et c’est exactement l’inverse qui a été raconté par Al Jazeera, Al Arabiya et France 24…

Vous dites que les manifestations « ont été créées », pouvez-vous nous préciser, selon vous, le rôle des Etats-Unis ?

C’est exactement la même chose que ce qu’il s’est passé en Tunisie, en Lybie, en Egypte et même au Soudan, en Irak, au Yemen… Dans toute la région.
L’économie joue toujours un rôle essentiel dans de tels conflits et les Etats-Unis s’intéressent au pétrole et au gaz de la région.
Les Etats-Unis sont les plus à mêmes de savoir les quantités et les capacités pétrolières et gazières de la Syrie…
Ils cherchent donc à placer un gouvernement qui travaille à 100 % pour les Etats-Unis.
Sinon, il lui suffirait de dire un seul mot à la Turquie pour que cette dernière ferme les frontières et cesse d’envoyer armes et djihadistes et ce serait fait.

Et Israël ?

Israël entretient désormais des relations amicales avec Al Nosra ! Ses frontières sont désormais ouvertes pour leurs combattants. Israël les protègent, les soignent et le Premier Ministre va même leur rendre visite à l’hôpital…
Al Nosra qui a été se mettre dans la zone du Golan dans laquelle ni l’armée syrienne ni l’armée israélienne ne peuvent pénétrer…
Que voulez-vous que je dise de plus ? La destruction de l’armée syrienne réjouit Israël qui est d’ailleurs le grand profiteur de tout ce qui se passe dans la région et de l’effondrement des Etats…

Quel est donc le but de l’Etat Islamique ? Et celui de la coalition partie le combattre ?

Le but de l’EI est de créer un Califat dans la région et même au delà, jusqu’en Espagne d’ailleurs…
Les Etats-Unis, par l’intermédiaire du Qatar, de l’Arabie Saoudite, des pays du Golfe présents dans cette coalition, ont créé ce Daesh…
S’ils voulaient le détruire, il leur suffirait d’un mot pour fermer le robinet financier, les arrivées d’armes et de djihadistes… Il leur suffirait d’exiger la fermeture des frontières et de donner un an à l’armée syrienne.

Christophe Guilluy: La France périphérique

Christophe Guilluy:

"La France périphérique : comment on a sacrifié les classes populaires"

(Flammarion, 2014)

Ex: http://cerclenonconforme.hautetfort.com

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Après Fractures françaises, qui avait déjà fait parler de lui, Christophe Guilluy nous propose ici un essai décapant sur notre pays. Géographe, l'approche de l'auteur est intéressante à plus d'un titre car elle se fonde sur une étude des hommes au sein de leur espace et de leurs territoires. Le vocabulaire employé est spécifique à la discipline et un glossaire à la fin de l'ouvrage permettra au lecteur d'y voir plus clair. Cependant d'autres notions ne s'y trouvent pas et nécessiteront pour les non initiés un dictionnaire récent. Passé le cap du vocabulaire spécifique à la discipline, nous remarquons d'emblée que l'essai de Christophe Guilluy s'appuie sur d'autres auteurs, géographes, sociologues ou démographes. Le raisonnement est étayé par un grand nombre de chiffres et illustré par des cartes en couleurs malheureusement trop petites. L'auteur n'hésite pas, en bon géographe, à changer d'échelle pour étudier des cas concrets. L'ouvrage m'a paru rigoureux sans pour autant être neutre. En effet l'auteur y défend une thèse selon laquelle la société française serait fracturée entre une France des métropoles, intégrée à la mondialisation et une France périphérique des petites et moyennes villes et des zones rurales éloignées des bassins d'emplois comme l'indique assez fidèlement la quatrième de couverture.

La France dans laquelle plonge Christophe Guilluy est la France des oubliés, dont la sociologie électorale se caractérise de plus en plus par l'abstention ou le vote FN. Il décrit une France laissée de côté par la mondialisation connaissant une insécurité sociale, économique ou identitaire. En effet 2/3 du PIB français provient des métropoles connectées au reste du monde. N'oublions pas, comme le rappelle Christophe Giulluy, à la suite d'Olivier Dollfus, que la mondialisation repose sur un « archipel métropolitain ». Par conséquent, l'organisation du territoire, son aménagement, ainsi que ses dynamiques, ont été profondément impactées par la mondialisation. Il démontre de façon convaincante que l'Etat-providence et le système républicain se sont effacés progressivement pour laisser place au modèle anglo-saxon communautariste et libéral. A ce titre il relaye la fameuse étude du non moins fameux « think-tank » du PS Terra Nova tout en notant de façon judicieuse que le projet sociétal du PS ne cadre pas avec la « clientèle » électorale immigrée. Il prévoit d'ailleurs à terme la disparition du PS et il explique clairement que nous ne faisons plus société.

Dans son étude, Christophe Guilluy soulève des remarques très pertinentes. Il remet en question les représentations qui entourent les populations issues de l'immigration. Par exemple, il considère que ce ne sont pas des banlieues que viendront les « révoltes populaires », mais des classes populaires et des classes moyennes « déclassées » françaises de la France périphérique comme l'illustre pour lui le mouvement des bonnets rouges, le mouvement des « nouvelles ruralités », le vote FN ou l'abstention. Il remarque comment les élites vivant dans les métropoles ont focalisé leur attention sur les banlieues alors que celles-ci sont bien moins impactées par la mondialisation puisqu'elles vivent dans métropoles connectées, aménagées et équipées. Il note aussi, sans nier la pauvreté qui y existe réellement, que l'ascenseur social fonctionne désormais uniquement pour les populations issues de l'immigration qui sont eu cœur des territoires producteurs de richesses et où se concentrent par exemple les universités alors, qu'à l'inverse, les milieux populaires de la France périphérique sont exclus en raison de l'impossibilité de loger leurs enfants dans les métropoles par exemple. Celles-ci concentrent ainsi des populations aisés dans les centre-villes gentrifiés et des populations issues de l'immigration. Elles se sont vidées des classes populaires et des classes moyennes paupérisées qui cherchent un environnement où elles peuvent se loger et se protéger des différentes formes d’insécurités évoquées précédemment.

Christophe Guilluy estime qu'il faut même « s'affranchir du concept de classe moyenne » (p.17) mais également des catégories de l'INSEE (p. 19) qui, pour lui, ne sont pas pertinentes et seraient une lecture essentiellement urbaine et économique du territoire qui n'interrogent pas l'intégration des classes populaires. Il n'y a pas selon l'auteur d'opposition entre une France urbaine et une France rurale. Il cite l'exemple de la Nièvre où les habitants définissent leur département comme « rural » tout en se définissant eux-mêmes comme des urbains (p.24). L'opposition ville/campagne ou urbain/rural n'est aujourd'hui plus pertinente en géographie. L'étude de Christophe Giulluy replace donc l'approche autour des notions de pôles, de périphérie et in fine, sans que cela soit vraiment évoqué, de marge. Ainsi le phénomène de métropolisation est en somme une polarisation des activités et des hommes dans les métropoles. La France périphérique s'organise donc à l'écart de ces pôles. Ce que Christophe Guilluy défini comme une périphérie ressemble parfois à une marge.

L'auteur explique assez longuement dans l'ouvrage les ressorts du vote FN en s'appuyant autant sur des dynamiques générales que sur des cas précis. Il en tire la conclusion que le vote FN est normal et repose sur une approche rationnelle de la part des exclus de la mondialisation et qui serait même universelle en démontrant que dans d'autres pays les réactions ne diffèrent pas face à des situations similaires. Il ne voit pas d'ailleurs ce qui arrêterait le processus en cours. Il tente de tordre le cou aux clichés entourant l'électeur FN : inculte, ayant peur de l'autre, de l'avenir, de la mondialisation, en démontrant qu'au fond, les représentations sont inversement proportionnelles à l’intégration dans la mondialisation. Ceux qui profitent de la mondialisation la voient positivement alors que ceux qui en sont victimes la voient négativement, ce qui est on ne peut plus logique. Pour Christophe Guilluy, la bourgeoisie n'a pas changé dans son regard sur les classes populaires, considérées comme des classes dangereuses. Il voit d'ailleurs dans le débat sur le mariage homo un conflit interne aux milieux bourgeois qui ne concerne qu'à la marge les milieux populaires. Il oppose, à la suite de Jean-Claude Michéa, la « gauche kérosène » et le « nomade attalien » dont le mode de vie serait impossible à généraliser aux processus de relocalisation et de réenracinement en cours dans la France périphérique. Il montre qu'une véritable « révolution par le bas » a débuté dans notre pays.

Un bémol cependant, l'auteur n'aborde pas le rôle des technologies numériques dans son tableau: le rôle de la télévision ou d'internet dans cette France périphérique et les effets de différents médias et technologies numériques sur les différents territoires.

Je vous laisse découvrir le reste de l'ouvrage et entrer dans les détails de son raisonnement. C'est d'après moi une lecture incontournable que devrait se procurer chaque militant pour savoir dans quel cadre géographique et sociologique il milite. Pour les non militants, c'est une très bonne approche pour mieux comprendre notre pays et les dynamiques en cours. L'ouvrage ne faisant « que » 179 pages, il se lit très rapidement et vous occupera utilement. A lire et à faire lire !

Jean/C.N.C

Note du C.N.C.: Toute reproduction éventuelle de ce contenu doit mentionner la source.

 

Le conflit en Ukraine et la géopolitique américaine

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Le conflit en Ukraine et la géopolitique américaine

par Jean-Claude Empereur
Ex: http://www.europesolidaire.eu
 
Le conflit qui se déroule depuis plusieurs mois en Ukraine est une parfaite illustration d'une constante de la géopolitique anglo-saxonne : s'opposer par tous les moyens à la constitution d'un bloc continental euro-russe.

Cette stratégie très ancienne, elle remonte en effet  au XVIIIème siècle a été théorisée   dès 1904   par J. H.  Mackinder et complétée, beaucoup plus tard, par N. Spykman, s'est manifestée dans la politique de « containement » , d'endiguement, définie  pendant la guerre froide par  John Foster Dulles et appliquée  sans interruption  depuis lors. Elle est sous jacente dans la pensée de Zbigniew Brzezinski telle qu'elle est exprimée dans « Le grand échiquier ». L'arrimage de l'Ukraine à l'Occident, son intégration dans l'Otan et dans L'Union Européenne  sont alors conçus comme des moyens de déstabilisation et, à terme, de dislocation de la Russie.

Elle vise à organiser un cordon sanitaire  continu depuis le Royaume-Uni jusqu'au Japon en passant par le Moyen Orient et l'Asie du Sud Est.
Elle a été conçue, bien avant la naissance de l'Union Soviétique, et s'est poursuivie voire même renforcée après sa chute.
 
Fondamentalement, c'est  une stratégie d'interdiction de puissance et d'indépendance tournée contre l'avènement d'une « Grande Europe ».

Cette politique  entraine  plusieurs conséquences :

1.    Maintien de l'isolement de la Russie post-soviétique  toujours considérée chez certains responsables politiques américains comme étant potentiellement  l'ennemi principal par :
·      la diabolisation de ses dirigeants, Vladimir Poutine, en particulier,
·      le renforcement  technologique et militaire (bouclier anti missile, cyber défense etc.)
·     l'élargissement ou plus précisément l'épaississement territorial du cordon sanitaire (extension  continue de l'OTAN, et recherche d'un contact direct avec la frontière russe, contrairement aux engagements qui semblent avoir été pris vis-à-vis du gouvernement soviétique  lors de la chute du Mur de Berlin).

2.    Renforcement en réaction à cet encerclement   des liens terrestres continentaux entre la Russie et la Chine (réseaux d'hydrocarbures, réseaux ferroviaires, TGV Pékin Moscou, nouvelle route de la soie).

3.    Justification et sur-légitimation des liens naissants encore fragiles entre les BRICS en particulier par une stratégie de dédollarisation dans les échanges entre les différents partenaires préfigurant un contre-encerclement de revers : les assiégeants devenant assiégés.

 L'Europe, solidaire, puissante, indépendante et souveraine que nous appelons de nos vœux doit se construire en rupture avec cette situation en relançant le projet de partenariat euro-russe.

Ce partenariat prenant appui sur la continuité territoriale, la profondeur stratégique,  la tradition et l'unité  culturelles, l'immensité et la diversité des ressources doit fonder l'un des éléments essentiels de la vision géopolitique d'un Europe redevenue souveraine.

Dans  cette perspective il ne s'agit pas, bien entendu, de passer d'une soumission à l'autre, mais de retrouver autonomie et liberté de manœuvre.

Au-delà de ce partenariat strictement  continental une alliance plus vaste dans un cadre euro-BRICS doit être envisagée.

Une fois de plus le comportement chaotique et ambigu de la diplomatie des membres de l'Union Européenne traduit l'absence totale de vision géopolitique de celle-ci.  Pourtant cette compétition multipolaire acharnée - le véritable visage de la mondialisation - n'est autre que la  confrontation permanente des différentes visions géopolitiques des grands acteurs mondiaux.

Jean-Claude Empereur

Deberes políticos de la juventud alemana y otros ensayos, de Oswald Spengler

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Novedad editorial:

Deberes políticos de la juventud alemana y otros ensayos, de Oswald Spengler

Índice

Prólogo de Carlos Martínez-Cava 7
Pensamientos acerca de la poesía lírica (1920) 11
¿Pesimismo? (1921) 21
Las dos caras de Rusia y el problema alemán del Este (1922) 37
Deberes políticos de la juventud alemana (1924) 55
Nietzsche y su siglo (1924) 81
Nuevos aspectos de la política mundial (1924) 95
La relación entre economía y política fiscal desde 1750 (1924) 117
La actual diferencia entre economía y política mundial (1924) 129
La antigüedad de las culturas americanas (1933) 153
El carro de combate y su significación
en el desarrollo de la historia universal (1934) 163

 

spengler101.pngOrientaciones


Decía Ortega y Gasset, que La Decadencia de Occidente de Spengler, era, sin disputa, la peripecia intelectual más estruendosa de los últimos años. En aquellas páginas quedó plasmada —a través de esa disciplina tan envolvente como es la Filosofía de la Historia—, la contemplación de Europa desde la atalaya que nos ofrecía. Todo un devenir en el tiempo donde nada podía ser ya lineal, por cuanto su concepción de la Cultura era orgánica. Con él, aprendimos a es­tudiar Occidente como un ser vivo que nacía, se desarrollaba y podía morir.
Spengler fue una lectura insoslayable en aquellos años treinta de entreguerras. Hoy es poco menos que una lectura inconfesable. No por lo pretérito de su pensamiento, sino por su incorrección po­lítica. Ya ha habido quien ha dicho que, el lector libre, ha de acercarse a sus obras liberándose de una suerte de preservativo mental.
Esa incorrección se explica en la feroz crítica que Spengler re­aliza a lo largo de toda su obra al parlamentarismo, al liberalismo y a la misma democracia. Pero no porque desdeñara esas formas en sí, sino porque para él impedían que el Pueblo cumpliera su deber y misión en la Historia.

 

[del prólogo de Carlos Martínez-Cava]

 

1ª edición, Tarragona, 2014.
21×15 cms., 168 págs.
Cubierta a todo color, con solapas y plastificada brillo.
PVP: 15 euros

 

Pedidos: edicionesfides@yahoo.es

 

Fuente: Ediciones Fides

 

Ur-Fascism

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Ur-Fascism

By Organon tou Ontos 

Ex: http://www.counter-currents.com

eco_umberto_l.jpgThe following amplifies the concept of ur-fascism advanced by Umberto Eco [2].

Ur-fascism is both unity and multiplicity, like life itself: Unity in its embodiment of a single phenomenon and multiplicity because of the diversity and disparity within that phenomenon. “Ur” means primal or primordial: For example, in the form of Heidegger’s “ur-grund” (“primal ground”) or ur-volk (“primeval people”) as well as Goethe’s “ur-phenomenon” (“archetypal pattern”). “Fascism” comes from the Latin, fasces, meaning “bundle”: politically, a people unified. Ur-fascism is the primordial wellspring of all fascist aspirations and movements. This has many roots: Nation, race, ethnicity, heritage, lineage, culture, tradition, language, history, ideals, aims, and values. When a group has emerged, organically and historically, with its own identity, fate, and interests, a people has come into existence.[1]

A people that is integrated genealogically, linguistically, and institutionally at the highest level forms a nation. At higher levels, peoples may be fused together under empires. At lower levels, a people could comprise a family, community, or local state.

Ur-fascism is the primordial foundation of all fascist movements and governments, historically or potentially, that unify peoples at distinct levels. Another term for “people” is the modern English “folk” and the German “Volk.” The former comes from the Old English “folc,” meaning “common people.” “Folk” was diffused through the introduction of the compound “folklore” by antiquarian and demographer, William Thoms. Peoples are distinct and diverse entities, reflected in the history of fascism. Ur-fascism is the primordial origination in archetypal organic patterns, residing in all living things, of a fascistic impulse toward a primeval will to life that has exhibited itself historically in many political, social, and institutional morphologies, ultimately as the differentiation and coagulation of diverse tendencies, traits, and movements.

Ur-fascism metaphysically privileges the people. It accentuates the disparity of interests between peoples, while Marxism emphasizes the disparity of interests between classes. A people is prior to its classes, metaphysically, and its interests take precedence over its classes, ethically.

The founder and leader of the Iron Guard of Romania, Corneliu Codreanu, held that “A people becomes aware of its existence when it becomes aware of its entirety, not only of its component parts and their individual interests.”[2] Ur-fascism grounds the interests of a people or community above that of the individuals and classes that belong to it. As such, it transcends revolutionary socialism and reactionary conservatism. The interests of the community in its entirety take precedence over the interests of individuals and classes that belong to it. Nonetheless, ur-fascism is both revolutionary and conservative: revolutionary in its readiness to overturn structures that are toxic to the life of a people, and once conservative in its insistence on retaining and preserving what is vital to a given people.

On the basis of a view of society as a social organism that is organized, directed, and governed by a vital social organ in the form of the state, Giovanni Gentile maintained that the state “interprets, develops, and potentiates the whole life of people.”[3]

Ur-fascism does not eventuate in the elimination of social classes, hierarchy, or inequality, but rather folds these in to the service of a people as a whole. In a developing plant or animal, cells undergo differentiation and become structurally and functionally suited to certain roles. The Marxist aspiration to end inequality and ultimately dissolve hierarchy is as futile as a revolt among the cells of an organism that is organically suited and required for the weal of the organism as a whole. Equality among an organism’s cells would mean death for the organism. This does not mean that injustice should not be addressed, and inequality and hierarchy are not ends in and of themselves. Neither the aristocratic nor proletarian socialist solution is desirable. Inequality and hierarchy exist to elevate the community as a whole, not any one part of it.

Ur-fascism forms the primeval basis of the fascistic political response and will to life of a people as a whole, rather than any segment within it. If authentic in its embryonic and developmental forms, it will grow to maturity and enable a whole people to persist over time.

A genuine fascist movement or government first exists (a) in embryo, as a nascent political organism or coalescent forces in a government and (b) reaches mature development, around it a variety of explicit aims and goals are embellished and solidified as policies.

In embryonic form, fascist movements and governments originate as phenomena that arise from within a community. According to Umberto Eco, this embryonic form may arise as one, two, or several of the phenomena below, at once or else separately, in orderly or disorderly succession. Ur-fascism is the organic origination of a fascistic movement or government. Just as complex organisms arise from but one, two, or but a few cells, so too does an authentic fascist movement or government. Only one or handful of the phenomena below is necessary, as “it is enough the one of them be present to allow fascism to coagulate around it.” At the national or local level, as nascent movements or existing governments, fascism may initially take the form of, grow from within, or else be signaled and distinguished by:

  1. Syncretic revival of tradition: reawakening to identity through an integration of disparate traditions, symbols, icons, and ideals among and across past cultures.
  2. Rejection of modernism: reaffirmation of primordial ideals and political values and a disavowal of the universalism and egalitarianism central to the Enlightenment.
  3. The necessity of action: realization of the centrality of action as an inherent aspect of a vibrant community, as well as its necessity as a response to decline.
  4. The necessity of unity: realization of the primacy of primeval truths and basic values, as against perpetual dissent, endless discussion, and disagreement.
  5. Rejection of difference: affirmation of national, racial, ethnic, cultural, linguistic, or religious identity, and as such, opposition to their erosion and decline.
  6. Appeal to class interests: repudiation of class conflict and dissention in the community, and an affirmation of the legitimate interests of distinct classes and interests.
  7. Reality of internal and external threats: drawing attention to internal and external sources of decline and threats to identity, whether ethnic, social, cultural or global in origin.
  8. Inconstancy in the enemy: the mobilizing and galvanizing reality of distinct threats, often from enemies that fluctuate quickly in strength, tenor, scale, and magnitude.
  9. Reality of life as struggle: resuscitation and renewal of the community by overcoming decline, while grasping that life is struggle and requires permanent vigilance.
  10. Populist elitism: elevating the individual as part of his distinct community, promoting its higher over its lower elements, and basing government on the leadership principle.
  11. A regard for death: realization that death is inevitable, the inculcation of heroic aspiration in everyone, and the mobilizing reality of distant or impending community death.
  12. Reaffirmation of traditional life: the preservation of traditional families and family roles.
  13. The primacy of community: recognition of the primacy of community over the individual, the nation over its classes, and the inability of democracy to preserve it.
  14. The mobilization of language: mobilization of the community is only fully possible through novel uses of language, terms, and phrases, in tandem with symbols and imagery.

The emergence of embryonic fascist movements or nascent fascist governments entails that one, two, or more of the above phenomena have clustered together to form a nucleus, which grows and develops. Ultimately, various policies, plans, and position coagulate around the nucleus. Historically, there were many such policies, plans, and positions. In many cases, they were extensions of the unique vision of the movement or government and the people or nation in question. Whether or not such policies were successful is a different matter, but metaphysically, a fascist movement or government has come to maturity when it has progressed from an embryonic stage in which a nucleus is formed to one in which that nucleus has several different policies clustered around it. These will vary among regimes, but they often include:

  1. Agrarianism and the preservation of rural life, ethnic identity that is rooted in the unique soil and geographic context of the nation — as in the NSDAP policy of blood and soil.
  2. Anti-capitalist and anti-consumerist policy that rejects economic materialism.
  3. Anti-communist policy opposing class conflict and rejecting economic reductionism.
  4. An anti-liberal domestic policy that rejects individualism as the basis of social life.
  5. An explicit foreign policy aspiring to autarky and freedom from world finance, and a local policy supporting individual and community self-sufficiency and local adaptedness.
  6. Policy reflecting support of class collaboration, reconciliation, and legitimate class interests, from basic worker’s rights but also the protection of private property.
  7. Economic policy grounded in corporatism, syndicalism, mixed economics, and Third Position economics, as was advanced in Italy, Germany, and Falangist Spain.
  8. Policy reflecting strong support of the young and youth movements, promoting youth that uphold national values and interests, and strengthening the health of the community.
  9. Environmentalist policy and advocacy of animal welfare, often in conjunction with policy supporting sustainable agriculture, renewable energy, and sound population control.
  10. Policy advancing irredentist and ethnic nationalist aims, the extension of “living space” (Lebensraum) in German policy or “vital space” (spazio vitale) in Italian policy.
  11. Familial policy advancing protections for the interests of traditional families, but also promoting the legitimate gender interests for men and women in familial contexts.
  12. Ethnic and racial policies of fecundism or eugenics, aiming for healthy populations.
  13. Policy that integrates the interests of the collective with elitist aspirations, synchronizing mass mobilization with the leadership principle, harmonizing individual and society.
  14. The aestheticizing of social, national, and community life, incorporating social symbols, utilizing rallies, drawing on social ritual and ceremony, and revitalizing traditions.

Eco only discusses the embryonic phase, since his analysis is concerned to explain how fascist movements and nascent fascist governments may emerge. In that sense, his analysis forms a kind of preventative diagnosis, as he aims to show how fascism can be identified before it is allowed to develop into a concrete fascist government.

I have developed his view into a two tiered system, with the embryonic phase representing Eco’s own analysis, and forming the basis for the initial, prenatal phase of fascist development, originating in one, two, or more of the traits I list, each of which is reworded from Eco’s traits; and the developmentally mature stage of fascism, whereby different policies cluster or coagulate around the nucleus that formed in the embryonic stage. Fascism can arise in many ways, and develop many policies.

It is not the case that fascism is a strictly national phenomenon. Instead, it is a way of life that is rooted in organic, synergistic impulse. It can emerge at low societal levels, including the local community (“local fascism”), or else at much higher levels, including the nation.

Moreover, as a response to problems in nations and the decline of communities, fascism has exhibited great historical diversity. Franco’s Spain eschewed expansion, but the pursuit of fresh living space was an important factor in German fascist policy. Italian fascism, however, stressed the pursuit of vital space, which was principally cultural and spiritual, while Mosley’s British Union advocated isolationism and protectionism. And while racial policy was central to German and Norwegian fascism, it was not a central component of Italian Fascism until after 1938, and was never a formulaic component of Portuguese or Spanish fascism. Following World War II, Perón’s Argentina allowed different parties. Catholic conservatism was a significant factor in Spain, while Quisling’s National Gathering looked back to its pagan roots.

Ur-fascism is a family of living worldviews, including past, concrete fascist movements and all possible future movements, and rooting the possibility of fascism in a plurality of different grounds. All movements spring from local conditions and native aspirations.

Understanding ur-fascism as a unique instance of family resemblance also allows us a resource by which to articulate aspects of the decline of European nations and Western Civilization in general. Ur-fascism views different forms of fascism as springing from a common pool of possible sources, and the traits which associate to form the nuclei of fascist movements and regimes have causal relationships with each other. The deconstruction of the West proceeds largely by attacking several of the traits that comprise the core of different fascist worldviews. For example, “antifa,” Leftists, and anti-nationalist advocates attack the traditional family, which is related to if not causally congruent with others traits in the first list. In other words, attacking any of the traits in the list of embryonic traits will likely impinge on several other traits.

Seventy years of consistent deconstruction of the West has largely been predicated on attacks on these features. It follows that any authentic efforts to salvage the nations of the West will require rehabilitating the aims, values, and aspirations of authentic fascism.

In this fashion, my construal of ur-fascism forms a form of prescriptive diagnosis, in contrast to Eco’s preventative diagnosis. If the traits of embryonic fascism bear causal relations of this sort, then nationalists aspiring to save their communities should upheld most of them.

Ur-fascism is a unified family of distinct fascist worldviews, forming a primordial wellspring out of which different fascist movements, historically, have emerged. Its embryonic traits personify primeval biological tendencies that have deep roots in evolutionary history. As an authentic prescription of political mobility, it hearkens back to organic permutations in the history of life that have been exhibited by organismal forms, populations, and lineages. Novel biological forms emerge in the history of life, and exhibit themselves in distinct groups and lineages, arising from underlying mechanisms that work to ensure the persistence of these groups and lineages. The primacy of community over individual is an expression of an integrative tendency in the history of life that is responsible for the diversity of life, and grounds the diversity of fascism.

It is through this conception that we can grasp Eco’s claim that ur-fascism is “primitive”: fascism is a human political system that is deeply rooted in primeval, pervasive biological impulses and patterns that lead to the emergence of distinct communities.

Understood in this way, Eco’s characterization of ur-fascism as “eternal fascism” is transparent: while fascism always manifests in certain places and times, it can always come back again in unexpected guises and different forms; it can never truly, entirely be eradicated.

Notes

1. Wiktionary defines “ur” as proto-, primitive, original. There have been several other explicit uses; Goethe employs “ur-sprung” (“origin”) in his Ueber den Ursprung der Sprache.

2. Stephen Fischer-Galati, Man, State, and Society in East European History (Pall Mall, 1971), quoted on p. 329.

3. Giovanni Gentile and Benito Mussolini, The [3] Doctrine [3] of [3] Fascism [3].

See also the author’s blog: http://ur-fascism.blogspot.com [4]

 

 


 

Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

 

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[1] Image: http://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2014/10/Umberto-Eco.-007.jpg

[2] advanced by Umberto Eco: http://www.themodernword.com/eco/eco_blackshirt.html

[3] The: http://www.worldfuturefund.org/wffmaster/reading/germany/mussolini.htm

[4] http://ur-fascism.blogspot.com: http://ur-fascism.blogspot.com