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samedi, 01 août 2020

Philippe Muray face au désert des barbares

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Philippe Muray face au désert des barbares

Les Carnets de Nicolas Bonnal

Chaque défaite de cette société est une victoire de la vie.

On va citer Philippe sans trop l’interrompre. On ne s’est pas rencontrés mais correspondus vers l’an 2000…

Nous avions le même éditeur, les Belles Lettres, depuis lors chu dans un désastre obscur. Fidèle à ma méthode, je lui avais envoyé une lettre pour lui rappeler que Flaubert (Bouvard et Pécuchet) comme Musil, qu’il citait, et Broch (l’apocalypse joyeuse) tançaient déjà cette société festive, humanitaire et querelleuse qu’il pourfendait avec une verve perpétuelle, aussi remarquable dans ses livres que dans ses interviews : je me demande ce qu’il aurait dit de l’affaire Trump, Weinstein, Oprah ou Jolie-Otan ! Et il rappelait qu’il aimait faire rire, pas jouer au grincheux pour médias PC.

Mais citons Philippe :

« Le rire est une façon de manifester que l’agnosticisme par rapport au réel moderne est encore possible. »

Sur le crépuscule du rire dans notre monde obscène (admirez ses phrases) :

« Ce monde est dérisoire, mais il a mis fin à la possibilité de dire à quel point il est dérisoire ; du moins s’y efforce-t-il, et de bons apôtres se demandent aujourd’hui si l’humour n’a pas tout simplement fait son temps, si on a encore besoin de lui, etc. Ce qui n’est d’ailleurs pas si bête, car le rire, le rire en tant qu’art, n’a en Europe que quelques siècles d’existence derrière lui (il commence avec Rabelais), et il est fort possible que le conformisme tout à fait neuf mais d’une puissance inégalée qui lui mène la guerre (tout en semblant le favoriser sous les diverses formes bidons du fun, du déjanté, etc.) ait en fin de compte raison de lui. En attendant, mon objet étant les civilisations occidentales, et particulièrement la française, qui me semble exemplaire par son marasme extrême, par les contradictions qui l’écrasent, et en même temps par cette bonne volonté qu’elle manifeste, cette bonne volonté typiquement et globalement provinciale de s’enfoncer encore plus vite et plus irrémédiablement que les autres dans le suicide moderne, je crois que le rire peut lui apporter un éclairage fracassant. »

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Sa critique du vieux crétin parigot en trottinette :

« …Le rire m’avait plus durablement saisi cet hiver, pendant près de six mois, en voyant des imbéciles bien intentionnés, sur la dalle de Montparnasse, se rassembler pour faire du roller et ainsi militer pour la libération de Florence Aubenas et de son guide en portant des tee-shirts où on pouvait lire : « Ils sont partis pour nous, ils reviendront grâce à nous ». Au fond, nous ne devrions plus traverser ce monde qu’en rigolant sans cesse comme des baleines. »

Dans une autre interview, une pensée sur la fin du rire :

« Le rire est très exactement ce que l’époque ne peut plus du tout tolérer, encore moins produire, et qu’elle est même en passe de prohiber. «Rire de façon inappropriée», comme on a commencé à dire il y a une dizaine d’années sur les campus américains, est maintenant presque un délit. L’ironie, la dérision, la moquerie, la caricature, l’outrance, la farce, la guignolade, toute la gamme du rire, sont à mes yeux des procédés de description que l’âge de l’industrie de l’éloge ne peut évidemment pas supporter. »

Puis Muray évoque  la religion du moderne :

« On parle beaucoup de déclin des grandes religions, de demande de spirituel ou de retour du religieux, mais à mes yeux le XXIe siècle commence sous le joug d’une religion implacable : le Moderne. Le Moderne pour le Moderne. Le Moderne en soi. C’est la plus dure des religions et, contre elle, je ne vois pas d’autre délivrance que celle du rire. Pour reprendre une formule connue, le rire est un antidestin. »

Sur l’homme robotisé par la connerie et pas par la technologie, Philippe Muray écrivait, prononce plutôt ces lignes hilarantes :

510GkuN4PiL._SX210_.jpg« Festivus festivus, qui vient après Homo festivus comme Sapiens sapiens succède à Homo sapiens, est l’individu qui festive qu’il festive : c’est le moderne de la nouvelle génération, dont la métamorphose est presque totalement achevée, qui a presque tout oublié du passé (de toute façon criminel à ses yeux) de l’humanité, qui est déjà pour ainsi dire génétiquement modifié sans même besoin de faire appel à des bricolages techniques comme on nous en promet, qui est tellement poli, épuré jusqu’à l’os, qu’il en est translucide, déjà clone de lui-même sans avoir besoin de clonage, nettoyé sous toutes les coutures, débarrassé de toute extériorité comme de toute transcendance, jumeau de lui-même jusque dans son nom. »

Sur l’après fin de l’histoire qui se nourrit d’ersatz (de simulacres, dirait notre autre Philippe), d’événements :

« Après la fin de l’Histoire, donc aussi après la fin des événements, il faut bien qu’il y ait encore quelque chose qui ait l’apparence d’événements même si ça n’en est pas. Eh bien ces ersatz d’événements, le Moderne les puisera en lui-même, dans un affrontement  perpétuel avec lui-même qui constituera la mythologie (mais aussi la comédie) de la nouvelle époque. »

Sur la criminalisation procédurière du passé ou sur l’histoire réécrite (voyez la deuxième considération de Nietzsche) par le storytelling humanitaire, anti-blanc ou LGBTQ :

« …maintenant il est extrêmement difficile de dire ce qu’était l’Histoire dans la mesure où nous en avons effacé les traces  parce que nous lui avons substitué un ensemble de films de fiction sur lesquels nous portons des jugements moraux et que nous traînons devant des tribunaux rétrospectifs plus burlesques les uns que les autres. Ce délire procédurier rétrospectif trouve bien entendu son équivalent au présent, dans la société contemporaine, où la folie procédurière en cours se nourrit du ressentiment de tous contre tous, du sentiment d’innocence que chacun entretient vis-à-vis de lui-même et de l’accusation de culpabilité qu’il porte envers tous les autres. »

Muray disait déjà sur la disparition des ennemis (les fachos sont soumis, les musulmans exterminés ou contrôlés, surtout les terroristes) :

« Ce magma, pour avoir encore une ombre de définition, ne peut plus compter que sur ses ennemis, mais il est obligé de les inventer, tant la terreur naturelle qu’il répand autour de lui a rapidement anéanti toute opposition comme toute mémoire. »

Sur le besoin de se débarrasser du fardeau sexuel :

« …il faudrait revoir, réactualiser et corriger tout cela avec le formidable progrès des sciences qui, joint au désarroi général et à l’envie sourde de se débarrasser du fardeau sexuel, est en train de fusionner dans une espèce d’idéologie new age qui n’a même plus besoin de dire son nom. Il y a aujourd’hui un néo-scientisme mystique qui renouvelle tout ce que j’écrivais, à l’époque, sur les danses macabres de l’occultisme et du socialisme. »

Belle définition de mai 68 :

« 68 n’est pas ce qu’on raconte, mais la contribution la plus efficace jamais apportée à l’établissement de la civilisation des loisirs. Par 68, le dernier homme s’est vu gratifier de ce qui lui manquait pour cacher en partie son immense veulerie vacancière : une petite touche de subversion… »

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Petite définition du passé (ère des crimes contre l’humanité, nous sommes depuis à l’ère des primes) :

« Dans le nouveau monde, on ne retrouve plus trace du Mal qu’à travers l’interminable procès qui lui est intenté, à la fois en tant que Mal historique (le passé est un chapelet de crimes qu’il convient de ré-instruire sans cesse pour se faire mousser sans risque) et en tant que Mal actuel postiche. »

Sur la capacité de chantage et de harcèlement de cette société (qui peut aussi déporter et exterminer, comme dans le monde arabe) :

« Cette anecdote, qui vaut pour tant d’autres, a la vertu de révéler le moderne en tant que chantage ultra-violent ; et de faire entendre la présence du Mal dans la voix même des criminels qui l’invoquent pour faire tout avaler. »

Sur les accusations de facho :

« Quand ils traitent quelqu’un de «maurrassien», par exemple, c’est autant de temps de gagné : il est tellement plus avantageux de parler de Maurras, et de le condamner, que d’ouvrir les yeux sur le monde concret ! Ils n’ont plus que ce projet : gagner du temps. Empêcher que leurs exactions soient connues en détail. »

Sur la dégénérescence de la gauche (notez le bel usage de l’accumulation, un de ses tropes préférés) :

« …mais ils continuent parce que cette doctrine, à présent toute mêlée au marché, toute fusionnée, toute confusionnée avec les prestiges de l’Europe qui avance sur ses roulettes, avec le festivisme généralisé et programmé, avec le turbo-droit-de-l’hommisme, avec le porno-business, les raves vandaliques, le déferlement hebdomadaire des néo-SA en rollers, et encore avec tant d’autres horreurs dont on ne les a jamais entendus dire quoi que ce soit, leur permet de conserver une apparence de pouvoir tout en jouissant dans le même temps (à leurs seuls yeux maintenant) d’une réputation de «rebelles». Il leur restait un chapeau à manger, un vrai haut-de-forme celui-là, celui de l’américanophilie ; c’est fait depuis le 11 septembre 2001. »

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Sur l’euphémisme dénoncé en son temps par Bourdieu (on parle de flexibilité pour payer 500 euros tout le monde) :

« …l’été dernier, alors que d’effrayantes inondations submergeaient l’Europe de l’est, notamment l’Allemagne et la Tchécoslovaquie, et que l’on se demandait si le climat n’était quand même pas vraiment détraqué, un hebdomadaire avait tranché avec un titre admirable : «Le climat ne se détraque pas, il change.» Appliquée au temps, c’est la rhétorique analgésique de l’époque dans tous les domaines : la famille n’est pas en miettes,  elle change ; l’homosexualité, soudain toute-puissante et persécutrice, n’est pas au moins, per se, une étrangeté à interroger, c’est la sexualité en général qui change. Et ainsi de suite. »

Pointe d’humour (la litote à rebours) :

« Et, le jour de l’Apocalypse, ne vous dites pas non plus que c’est la fin du monde, dites-vous que ça change. »

C’est la chanson de Boris Vian ! Sur la fin de la sexualité come héritage de la pseudo-libération qui a viré comme toujours à l’épuration de masse et à la chasse aux sorcières :

« Il n’y a aucune contradiction entre la pornographie de caserne qui s’étale partout et l’étranglement des dernières libertés par des «lois antisexistes» ou réprimant l’«homophobie» comme il nous en pend au nez et qui seront, lorsqu’elles seront promulguées, de brillantes victoires de la Police moderne de la Pensée. »

Derrière ces pauvres hères toutefois, le conglomérat des solitudes sans illusions dont parle Guy Debord :

« …pour en revenir à cette solitude sexuelle d’Homo festivus, qui contient tous les autres traits que vous énumérez, elle ne peut être comprise que comme l’aboutissement de la prétendue libération sexuelle d’il y a trente ans, laquelle n’a servi qu’à faire monter en puissance le pouvoir

féminin et à révéler ce que personne au fond n’ignorait (notamment grâce aux romans du passé), à savoir que les femmes ne voulaient pas du sexuel, n’en avaient jamais voulu, mais qu’elles en voulaient dès lors que le sexuel devenait objet d’exhibition, donc de social, donc d’anti-sexuel. »

Et pour finir une nouvelle petite accumulation sur le crétinisme du clown médiatique et humanitaire :

« …l’angélisme d’Homo festivus, son parler-bébé continuel, son narcissisme incurable, sa passion des contes de fées, son refoulement du réel (toujours «castrateur»), son illusion de toute-puissance, sa vision confuso-onirique du monde et son incapacité, bien sûr, de rire. »

Source

Entretiens par Vianney Delourme et Antoine Rocalba

vendredi, 31 juillet 2020

Marxismo e ingeniería social

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Una nota sobre el Derecho como causa dentro del materialismo histórico

Marxismo e ingeniería social

La filosofía de Marx es, una “ontología del ser social” antes que una supuesta ciencia llamada Materialismo Histórico. Eugenio del Río, en La Sombra de Marx [La Sombra de Marx. Estudios sobre la fundamentación del marxismo (1877-1900), Editorial Talasa, Madrid, 1993] ha criticado la “debilidad” del método materialista histórico de Marx. Tal método más bien habría de llamarse “racionalismo analógico” (p. 200).

Este método consiste en que, a partir de procesos locales y concretos, se enuncian proposiciones globales por extrapolación. Este es el caso del concepto de “crisis” y la entidad que se disuelve o se genera a raíz de dicha crisis, a saber, el “modo de producción”. La crisis del feudalismo, proceso que involucra muchos procesos sociales, históricos y culturales, es el modelo para hablar de la muy ulterior crisis del capitalismo: análogamente a como la burguesía fue –se supone- revolucionaria frente las fuerzas feudales reaccionarias, el proletariado debería ser considerado igualmente revolucionario frente a esta burguesía ya en el poder, a su vez parasitaria e igualmente reaccionaria, etc. Es evidente que la revolución burguesa y la revolución proletaria no tienen absolutamente nada que ver entre sí, que el empleo del término común “revolución”, como tantos otros, “crisis”, “modo de producción”, etc., es puramente analógico, cuando no equívoco. Los procesos que dieron lugar a la disolución de la sociedad feudal, incluyendo la aparición de un modo de producción dominante de tipo capitalista son procesos completamente diferentes a los que darían lugar a una disolución del modo de producción capitalista y una eventual aparición de un modo de producción socialista.

El llamado “materialismo histórico” tiene de ciencia lo que tiene de saber descriptivo (de cada uno de los modos de producción, sus características distintivas) y analógico (las cualidades o términos comunes a distintas formaciones sociales y distintos modos de producción). Esto es tanto como decir que comparte con “la ciencia” los aspectos más rudimentarios y elementales de los saberes humanos, y en modo alguno la posibilidad de emprender predicciones. El materialismo histórico es, ante todo, saber histórico, y este saber es incompatible con el proceso mismo de la predicción. Como decía G. Sorel (citado por Eugenio del Río, p. 200): “La historia está entera en el pasado, no hay ningún medio para transformarla en una combinación lógica que nos permita prever el porvenir”. Lo que más se puede asemejar a una inferencia predictiva como las que acaecen en física, química y en las tecnologías basadas en las ciencias naturales, es una correlación entre las “esferas” de una totalidad social.

La más burda y simplista correlación es la que, metafóricamente, Marx y Engels plantearon entre la “base” y la “infraestructura” de la sociedad. El “peso” de cada una de esas esferas es muy variable según la coyuntura, la cultura, la fase histórica, la composición y la actividad de las clases sociales. Esto es, la Historia misma. La Historia misma es el estudio descriptivo y analógico de las formaciones sociales y demás morfologías culturales devenidas a lo largo del tiempo que, sin renunciar a formulaciones causales, evalúa el cambiante peso de los factores “básicos” y los factores “superestructurales”. Lejos de hallar un determinismo en las obras de Marx y Engels (si bien hay allí abundantes pasajes impregnados del positivismo y el determinismo habituales en el siglo XIX) el énfasis investigador ha de cifrarse en la unidad o totalidad social. El par base/superestructura es un esquema de conexión de aquello que precisamente el idealismo alemán pre-marxiano había disociado metafísicamente: el par materia/espíritu. Quizá no deberíamos reprochar a Marx y Engels la pérdida de la unidad o totalidad de “esferas” que todo el mundo reconoce como interdependientes (la economía, las relaciones sociales, las ideas y creencias (como parece hacer Del Río, p. 225), sino agradecerle su intento de superación (y por ende, continuación aunque “de otro modo”) del idealismo metafísico alemán.

El materialismo histórico, si habla de causas lo hace en el sentido de causas estructurales. Dentro de la totalidad social, los distintos elementos constitutivos guardan relaciones y correlaciones precisas, cambiantes según la situación histórica. Es ese mismo cambio de vigor o predominancia de uno de los elementos constitutivos, la materia sobre la que versa la ciencia de la Historia. Un ejemplo para ilustrar esto nos lo suministra Pierre Vilar (Economía, Derecho, Historia, Ariel, Barcelona, 1987) a propósito del Derecho. Éste elemento de la totalidad social no es meramente una superestructura, un efecto de causas económicas o, más en general, infraestructurales. Antes al contrario, en la obra de Marx, el Derecho aparece como elemento causal (estructural) de primer orden en ciertos contextos concretos. Diacrónicamente, el Derecho ocupa una posición estructural movilizadora y moldeadora:

“¿Es necesario añadir que el Derecho, producto de la Historia, es también uno de sus factores? Como cualquier elemento de la totalidad histórica, el producto se transforma en cusa. Es causa por su simple posición en la estructura del todo. No existen elementos pasivos en el complejo histórico” (p. 134).

El derecho moldea las mentalidades y las maneras de actuar, con lo cual es causa y condicionante de otras causas. No es lo mismo realizar acciones abiertamente o hacerlo a escondidas. Un ejemplo clásico lo tenemos en las líneas que Marx dedica al “robo” de leña en Renania:

“…La importancia del derecho, en la interpretación histórica de una sociedad, es que denomina, califica y jerarquiza cualquier divorcio entre la acción del individuo y los principios fundamentales de esa sociedad…Antes de la decisión de la Dieta Renana, se recogía leña, y después, se roba. Un artículo legal transforma a un “ciudadano” en “ladrón” (p. 111).

En nombre de una razón más “ilustrada” se suprimieron en tiempos en que Marx escribió sobre el tema,  los derechos feudales y consuetudinarios que garantizaban a los pobres el suministro de leña. Como tantas medidas legales “avanzadas”, aquellos cambios legales significaron un duro mazazo a los más desfavorecidos. Remover viejos derechos “feudales” y “anacrónicos” en nombre del Progreso es causa de la crisis de un viejo orden y advenimiento de nuevas relaciones de producción. La acumulación primitiva, la abolición de las “leyes de pobres”, las desamortizaciones, etc. siempre han sido instrumentos y causas del avance hegemónico de la burguesía. En el marco actual, todas las innovaciones jurídicas (altamente imaginativas y contrarias al Derecho Natural) en materia reproductiva (vientres de alquiler, p.e.) y política familiar (ampliación hasta el absurdo del concepto de matrimonio y familia), son perfectos ejemplos de ingeniería jurídica, mediante la cual se modifican mentalidades y costumbres en provecho del gran Capital. Si el gran Capital comprueba que las instituciones, costumbres y estructuras son obstáculos a su producción y acumulación, las remueve; y en la remoción es fundamental el cambio jurídico.

Que la izquierda apueste por legislaciones que, unilateralmente, parezcan “un paso adelante” significa, las más de las veces, un paso atrás en los derechos de los (más) trabajadores. Hay pasos adelante que lo son, pero hacia el abismo. Las instituciones de eficacia probada durante siglos no tienen por qué ser “retrógradas”. Este es el más pésimo legado de la izquierda postmoderna, confundir lo estable y valedero con lo reaccionario. La familia, el matrimonio monógamo, las legislaciones y organizaciones religiosas caritativas o educativas, etc. han sido muleta y escudo para las clases subalternas de la sociedad europea desde los albores de la Edad Media. Denigrar estas realidades podrá servir como propaganda para nuevas innovaciones en la ingeniería social, pero no constituye, en modo alguno, un homenaje a la verdad y a la ciencia.

 

jeudi, 30 juillet 2020

De la mutation dangereuse de l’empire en camp de concentration électronique

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De la mutation dangereuse de l’empire en camp de concentration électronique

par Nicolas Bonnal

Je serai assez bref, car il ne me semble pas nécessaire de s’étendre sur des données que tout le monde connait maintenant. Mais il me semble nécessaire d’insister sur ce point : le système mue, comme un Alien de Ridley Scott, comme une bête monstrueuse, et il change de de peau et de corps. Il mute et devient certainement plus dangereux. Tout le monde s’en rend compte, sauf les malins qui font mine de s’extasier sur la grande crise ou l’écroulement d’un ensemble qui n’a jamais été aussi près de nous éteindre et de nous passer la laisse électronique. La vérité c’est que l’ennemi n’est pas vaincu ; il a changé d’arme, en appliquant Tocqueville : en démocratie le pouvoir délaisse le corps et va droit à l’âme.

Il me semble inutile de s’étendre avec tout le monde sur le déclin militaire américain et de l’OTAN. Il accompagne le déclin économique voulu, désiré et démesuré des économies américaine et européenne, et le presque effondrement de l’ancien monde blanc chrétien, colonialiste et autre. Tout cela est suffisamment recensé, et par des gens qui font semblant de ne pas comprendre que ce qui va succéder à cet ordre impérial occidental est bien pire.

S’en prendre ainsi  aux porte-avions américains devenus obsolètes (et que personne en outre n’envisage de détruire, tant l’opposition est contrôlée partout) est une bêtise. Ils n’ont jamais beaucoup servi et ils sont remplacés comme on va voir par des packages d’armes beaucoup plus performants. Pour rester dans l’imagerie cinématographique qui est celle du pentagone, je citerai Conan, lorsque Tulsa Doom explique au cimmérien que ce qui importe ce n’est pas l’acier, mais l’esprit qui l’a forgé. L’important est donc le contrôle mental, qui repose sur l’hypnose religieuse et sur la terreur ou la contrainte. Ce faisant Doom demande à une jeune fille aussi assoupie que les donzelles équipées de smartphone de se sacrifier devant lui ; elle le fait avec componction.

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Ce n’est certes pas la première fois que l’on prétend soumettre l’humanité par l’esprit ; toutes les religions et toutes les sectes l’ont tenté car l’esprit humain n’aime ni le sommeil profond ni l’état de veille ; il préfère le rêve et l’hypnose qui lui sont fabriqués industriellement. Mais c’est la première fois que c’est aussi facile. Je repense à cette image assez démente diffusée partout et qui montre une petite vieille épuisée dans un métro, que personne n’invite à s’asseoir sur son siège. C’est que tout le monde a le nez dans le smartphone et que tout le monde est trop occupé, même si c’est par du vide et du néant. Le monde extérieur n’existe plus pour ces confinés mentaux, nous sommes devenus les légumes dont Don Siegel a parlé à Benayoun à propos de son invasion des profanateurs de sépulture (body snatchers sonne bien mieux ou même voleurs de corps, en espagnol).

C’est là que l’on voit le génie anglo-saxon que j’avais étudié dans la deuxième partie de mon Internet nouvelle voie initiatique. L’extension du domaine impérial est total depuis mettons 1945. Wall Street a financé la création de l’URSS puis la victoire soviétique contre l’Allemagne nazie, puis la bombe soviétique. Wall Street a aussi créé la Chine de Mao, comme ne cessait de le tempêter le pauvre sénateur McCarthy. Il n’y a plus d’enjeu géostratégique depuis 1945 (Debord le dit aussi, Société, §111) et l’empire matériel du capitalisme a étendu jusqu’aux limites du monde connu son emprise matérielle. Il est temps pour lui d’achever sa conquête immatérielle et spirituelle et c’est ce à quoi nous assistons maintenant. Tout cela se fait par ce contrôle militarisé du monde virtuel qui obsède également les élites totalitaires chinoises.

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C’est bien pourquoi le NASDAQ vaut plus que tous les indices de bourse mondiaux. Le cinéaste Verneuil rêvait en parlant de mille milliards de dollars. Aujourd’hui c’est ce que vaut n’importe quelle boîte techno US de taille respectable. Les GAFAM ont été mises en place pour contrôler le monde, c’est—à-dire l’esprit des hommes (si ce mot a encore une sens pour évoquer nos contemporains zombis) et elles valent cent fois toutes les actions automobiles et pétrolières...

C’est ici que le virus entre en scène. J’évite notre médecine aussi stupide et coûteuse qu’à l’époque de Molière et je donne mon approche du virus tirée de mon propre livre : « …Les virus informatiques constituent une grande peur virtuelle, la peur de l'an 2001. Après le bug, les virus aux noms plus ou moins symboliques répandent des peurs paniques dans les machines connectées, révélant que la connexion ne va justement pas sans risques. Armageddon, en hommage à l’Apocalypse, Trojan, en hommage au cheval de Troie, Michelangelo et Chernobyl, en hommage à qui l'on sait, et surtout lloveyou, en hommage à la doctrine de l'Amour, sont autant d'être vivants, susceptibles de se reproduire pour étendre l'étendue de leurs dommages. Un virus, tel qu'il a été défini en 1983 par le chercheur américain Fred Cohen, est en effet « un programme qui peut infecter d'autres programmes en les modifiant pour y inclure une version de lui-même ». C’est clair…

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Coronavirus n’est pas une histoire de santé ; coronavirus est une histoire informatique qui montre que le cerveau de l’homme a fait un grand bond en arrière puisqu’il fonctionne comme un ordinateur et crée une parodie des chaînes d’union. J’ajoutais : « Les virus s'attaquent aux programmes, aux systèmes et aux macro-instructions ; parmi  les plus terribles, on compte les worms, ou vers de terre, qui infectent la mémoire vive  des ordinateurs et se déplacent de machine en machine via l'Internet jusqu'à asphyxier  certains réseaux. » J’ai aussi parlé du dibbouk dans mon livre, certains y voient maintenant l’anagramme de notre Covid (la première partie de mon livre est consacrée à la kabbale qui a déteint sur la création du net comme personne – même le clic est une notion cabalistique).

Et j’ajoutais enfin : « Les virus accusés de tous les maux justifient comme la drogue tous les remèdes, et donc  toutes les violations  de la privacy, toutes les interventions des états et des systèmes d'espionnage. Certains en  déduisent que les virus qui servent les administrations sont les produits de ces mêmes  administrations, comme les groupes terroristes sont souvent les bras gauches armés des  gouvernements. Cette affirmation indémontrable n'empêche pas de remarquer que le virus  fait bon ménage avec la répression.  Il fait bon ménage avec la pensée post-moderne et ses réactions en chaîne sur le Net. La  contagion mentale étudiée jadis par la Psychologie des foules est aujourd'hui instantanée et  permanente. »

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On voit les effets de tout cela. Grâce à la matrice qui remplace la réalité, et grâce à cette arme qui épargne le corps et s'empare de l’âme (Tocqueville donc, qui avait mieux compris qu’on ne croit la démocratie), le malade imaginaire humain se soumet au grand reset, au masque, au contrôle social, au fric digital au contrôle numérique, au passeport biométrique, à cet effondrement contrôlé de toutes les économies destiné à justifier emprisonnement et extinction démographique, surtout en occident d’ailleurs (race vieillie, sous contrôle, inutile économiquement, et trop détestée par ses élites hostiles). Ce capitalisme-écran totalitaire nie ce qui reste de sexe, race, nation, espace, histoire, bon sens ou jugement, etc. Il n'en a plus besoin car il n'a plus besoin des hommes.

En un mot l’empire a empiré. Le dictateur qui prend le pouvoir va nous faire regretter l’ancien, à nous qui ne sommes pas encore passés en mode machine.

Sources :

Nicolas Bonnal – Internet nouvelle voie initiatique (Les belles Lettres, 1997 – éditions Avatar, 2017)

Nicolas Bonnal – Lettre ouverte à la vieille race blanche (Michel de Maule, 2010, France-courtoise.info pour téléchargement)

Nicolas Bonnal – Ridley Scott et le cinéma rétrofuturiste (éditions Dualpha, 2014)

Guy Debord – La Société du Spectacle

 

mardi, 30 juin 2020

The Covid-BLM Diversion; "Shock Therapy" Behind a Smokescreen of Hysteria and Racial Incitement

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The Covid-BLM Diversion; "Shock Therapy" Behind a Smokescreen of Hysteria and Racial Incitement

The imposition of the nationwide lockdowns required elite consensus. There’s no way that a project of that magnitude could have been carried out absent the nearly universal support of establishment elites and their lackeys in the political class. There must have also been a fairly-detailed media strategy that excluded the voices of lockdown opponents while– at the same time– promoting an extremely dubious theory of universal quarantine that had no basis in science, no historical precedent, and no chance of preventing the long-term spread of the infection. All of this suggests that the lockdowns were not a spontaneous overreaction to a fairly-mild virus that kills roughly 1 in 500 mainly-older and infirm victims, but a comprehensive and thoroughly-vetted plan to impose “shock therapy” on the US economy in order to achieve the long-term strategic ambitions of ruling class elites. As one sardonic official opined, “Never let a crisis go to waste.”

It was clear from the beginning, that the lockdowns were going to have a catastrophic effect on the economy, and so they have. As of today, 30 million people have lost their jobs, tens of thousands of small and medium-sized businesses have been shuttered, second quarter GDP has plunged to an eye watering -45.5 percent (Atlanta Fed), and the economy has experienced its greatest shock in history. Even so, pundits in the mainstream media, remain steadfast in their opposition to lifting the lockdowns or modifying the medical martial law edicts that have been arbitrarily imposed by mainly-liberal governors across the country. Why? Why would the so-called “experts throw their weight behind such a sketchy policy when they knew how much suffering it was going to cause for ordinary working people? And why has the media continued to attack countries like Sweden who merely settled on a more conventional approach instead of imposing a full-blown lockdown? Swedish leaders and epidemiologists were unaware that adopting their own policy would be seen as a sign of defiance by their global overlords, but it was. Elites have decided that there can be no challenge to their idiotic lockdown model which is why Sweden had to be punished, ridiculed, and dragged through the mud. The treatment of Sweden further underscores the fact that the lockdown policy (and the destruction of the US economy) was not a random and impulsive act, but one part of a broader plan to restructure the economy to better serve the interests of elites. That’s what’s really going on. The lockdowns are being used to “reset” the economy and impose a new social order.

But why would corporate mandarins agree to a plan that would shrink their earnings and eviscerate short-term profitability?

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Why? Because of the the stock market, that’s why. The recycling of earnings into financial assets has replaced product sales as the primary driver of profits. As you may have noticed, both the Fed and the US Treasury have taken unprecedented steps to ensure that stock prices will only go higher. To date, the Fed and Treasury have committed $8 trillion dollars to backstopping the weaker areas of the market in an effort to flood the market with liquidity. “Backstopping” is an innocuous-sounding term that analysts use to conceal what is really going on, which is, the Fed is “price fixing”, buying up trillions of dollars of corporate debt, ETF’s, MBS, and US Treasuries to keep prices artificially high in order to reward the investor class it secretly serves. This is why the corporations and Tech giants are not concerned about the vast devastation that has been inflicted on the economy. They’ll still be raking hefty profits via the stock market while the real economy slips deeper into a long-term coma. Besides, when the lockdowns are finally lifted, these same corporations will see a surge of consolidation brought on by the destruction of so many Mom and Pop industries that couldn’t survive the downturn. No doubt, the expansion of America’s tenacious monopolies factored heavily into the calculation to blow up the economy. Meanwhile, the deepening slump will undoubtedly create a permanent underclass that will eagerly work for a pittance of what they earned before the crash. So, there you have it: Profitability, consolidation and cheap labor. Why wouldn’t corporate bosses love the idea of crashing the economy? It’s a win-win situation for them.

We should have seen this coming. It’s been clear since the Russiagate fiasco that elites had settled on a more aggressive form of social control via nonstop disinformation presented as headline news based on spurious accusations from anonymous sources, none of who were were ever identified, and none of whose claims could ever be verified. The media continued this “breathless” saturation campaign without pause and without the slightest hesitation even after its central claims were exposed as lies. If you are a liberal who watches the liberal cable channels or reads the New York Times, you might still be unaware that the central claim that the emails were stolen from the DNC by Russia (or anyone else for that matter) has not only been disproved, but also, that Mueller, Comey, Clapper etc knew the story was false way back in 2017. Let that sink in for a minute. They all knew it was a lie after the cyber security team (Crowdstrike) that inspected the DNC computers testified that there was no evidence that the emails had been “exfiltrated”. In other words, there was no proof the emails were stolen. There was no justification for the Mueller investigation because there was no evidence that the DNC emails had been hacked, downloaded or pilfered. The whole thing was a hoax from the get go.

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There’s no way to overstate the importance these recent findings, in fact, our understanding of Russiagate must be applied to the lockdowns, the Black Lives Matter protests and other psychological operations still in the making. What’s critical to grasp is not simply that the allegations were based on false claims, (which they were) but that a large number of senior-level officials in law enforcement (FBI), intel agencies, media and the White House knew with absolute certainty that the claims were false (from 2017 and on) but continued to propagate fake stories, spy on members of the new administration and use whatever tools they had at their disposal to overthrow an elected president. The guilty parties in this ruse have never admitted their guilt nor have they changed their fictitious storyline which still routinely appears in the media to this day. What we can glean from this incident, is that there is a vast secret state operating within the government, media and the DNC, that does not accept our system of government, does not accept the results of elections and will lie, cheat and steal to achieve their nefarious objectives. . That’s the lesson of Russiagate that has to be applied to both the lockdowns and the Black Lives Matter protests. They are just the next phase of the ongoing war on the American people.

The lockdowns are an Americanized version of the “Shock Doctrine”, that is, the country has been thrust into a severe crisis that will result in the implementing of neoliberal economic policies such as privatization, deregulation and cuts to social services. Already many of the liberal governors have driven their states into bankruptcy ensuring that budgets will have to be slashed, more jobs will be lost, funding for education and vital infrastructure will shrink, and assistance to the poor and needy will be sharply reduced. Shutting down the US economy, will create a catastrophe unlike anything we have ever seen in the United States. US Treasuries will likely loose their risk-free status while the dollar’s as days as the “world’s reserve currency” are probably numbered. That “exorbitant privilege” is based on confidence, and confidence in US leadership is at its lowest point in history.

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It’s not surprising that the Black Lives Matter protests took place at the same time as the lockdowns. The looting, rioting and desecration of statues provided the perfect one-two punch for those who see some tactical advantage in intensifying public anxiety by exacerbating racial tensions and splitting the country into two warring camps. Divide and conquer remains the modus operandi of imperialists everywhere. That same rule applies here. Here’s more background from an article at the Off-Guardian:

“It is no coincidence that another Soros funded activism group Black Lives Matter has diverted the spotlight away from the lockdown’s broader impact on the fundamental human rights of billions of people, using the reliable methods of divide and rule, to highlight the plight of specific strata’s of society, and not all.

It’s worth pointing out that BLM’s activity spikes every four years. Always prior to the elections in the US, as African Americans make up an important social segment of Democrat votes. The same Democrats who play both sides like any smart gambler would. The Clintons, for example, are investors into BLM”s partner, the anti-fascist ANTIFA. While Hilary Clinton’s mentor (and best friend) was former KKK leader Robert Byrd.

BLM is a massively hyped, TV-made, politicized event, that panders to the populist and escapist appetite of the people. Blinding them from their true call to arms in defense of the universal rights of everyone. Cashing in on the youths pent-up aggression …. And weaponising the tiger locked in a rattled cage for 3-months, and unleashed by puppet masters as the mob…

As a general rule of thumb, it is safe to assume that if a social movement has the backing of big industry, big philanthropy or big politics, then its ideals run contrary to citizen empowerment.” (“The Co-opting of Activism by the State“, Off-Guardian)

Black Lives Matter protests provide another significant diversion from the massive destruction of the US economy. This basic plan has been used effectively many times in the past, most notably in the year following the invasion of Iraq. Some readers will remember how Iraqis militants fought US occupation forces following the invasion in 2003. The escalating violence and rising death-toll created a public relations nightmare for the Bush team that finally settled on a plan for crushing the resistance by arming and training Shia death squads. But the Bushies wanted to confuse the public about what they were really up to, so they concocted a narrative about a “sectarian war” that was intended to divert attention from the attacks on American soldiers.

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In order to make the narrative more believable, US intel agents devised a plan to blow up the Shia’s most sacred religious site, the Golden Dome Mosque of Samarra, and blame it on Sunni extremists. The incident was then used to convince the American people that what was taking place in Iraq was not a war over foreign occupation, but a bitter sectarian conflict between Sunnis and Shia in which the US was just an impartial referee. The killing of George Floyd has been used in much the same way as the implosion of the mosque. It creates a credible narrative for a massive and coordinated protests that have less to do with racial injustice than they do with diverting attention from the destruction of the economy and sowing division among the American people. This is a classic example of how elites use myth and media to conceal their trouble-making and escape any accountability for their actions.

Check out this excerpt from a paper by Carlo Caduff, an academic at King’s College London, in a journal called Medical Anthropology Quarterly. It’s entitled “What Went Wrong: Corona and the World After the Full Stop”:

“Across the world, the pandemic unleashed authoritarian longings in democratic societies allowing governments to seize the opportunity, create states of exception and push political agendas. Commentators have presented the pandemic as a chance for the West to learn authoritarianism from the East. This pandemic risks teaching people to love power and call for its meticulous application. As a result of the unforeseeable social, political and economic consequences of today’s sweeping measures, governments across the world have launched record “stimulus” bills costing trillions of dollars, pounds, pesos, rand and rupees…. The trillions that governments are spending now as “stimulus” packages surpass even those of the 2008 financial crisis and will need to be paid for somehow. ... If austerity policies of the past are at the root of the current crisis with overwhelmed healthcare systems in some countries, the rapidly rising public debt is creating the perfect conditions for more austerity in the future. The pandemic response will have major implications for the public funding of education, welfare, social security, environment and health in the future.” (Lockdownskeptics.org)

This is precisely right. The country has been deliberately plunged into another Great Depression with the clear intention of imposing harsh austerity measures that will eviscerate Social Security, Medicare, Medicaid and any other social safteynet programs that benefit ordinary working people, retirees, or anyone else for that matter. None of it is random, spontaneous or spur-of-the-moment policymaking. It’s all drawn from a centuries-old Imperial Playbook that’s being used by scheming elites to implement their final plan for America: Tear down the statues, destroy the icons and symbols, rewrite the history, crush the populist resistance, create a permanent underclass that will work for pennies on the dollar, pit one group against the other by inciting racial hatred, political polarization and fratricidal warfare, promote the vandals who burn and loot our cities, attack anyone who speaks the truth, and offer unlimited support to the party that has aligned itself with the corrupt Intel agencies, the traitorous media, the sinister deep state, and the tyrannical elites who are determined to control the all the levers of state power and crush anyone who gets in their way.

Le chancre de Hong Kong

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Le chancre de Hong Kong

par Georges FELTIN-TRACOL

Ex: http://www.europemaxima.com

Malgré la menace persistante du coronavirus, la République populaire de Chine renoue avec ses problèmes d’ordre politique, environnemental, économique et social. Outre le ralentissement perceptible de l’« atelier du monde », le retour d’une forte pollution urbaine et de vives tensions frontalières avec l’Inde, l’agitation recommence à Hong Kong.

Depuis son retour à la mère-patrie chinoise en 1997, la principale place financière d’Extrême-Orient fait preuve d’une indiscipline habituelle qu’amplifie une nouvelle révolution de couleur qui suit celle des « parapluies ». Il y a un an, il s’agissait de contester un projet de loi permettant les extraditions vers la Chine continentale. Il s’agit aussi maintenant de s’opposer depuis le mois dernier à un projet de loi de sécurité nationale contre les risques de sédition, de subversion et de sécession. Ce nouveau texte passe directement devant le parlement chinois sans se préoccuper du parlement local de Hong Kong.

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Les manifestants anti-Pékin à Hong Kong bénéficient du soutien officiel de Washington et de Londres. Donald Trump pourrait sanctionner la Chine si elle promulgue ces lois. Pour sa part, Boris Johnson se dit prêt à accorder la nationalité britannique aux résidents de Hong Kong, quitte à revenir sur une loi qui l’interdisait datant de Margaret Thatcher. Cette ingérence des Anglo-Saxons est inacceptable. Les Chinois se souviennent que Hong Kong devint une colonie britannique au lendemain de la Première Guerre de l’opium par l’odieux traité de Nankin de 1842. L’implantation anglaise résulte donc d’une intervention militaire coloniale destinée à encourager la consommation massive d’une drogue interdite dans l’Empire du Milieu. Le peuple chinois rumine encore ce viol territorial.

Partout où les Anglo-Saxons partent d’un territoire, ils le laissent appauvri et divisé : coupure artificielle de la péninsule coréenne en 1945, partage sanglant entre l’Inde et le Pakistan, tensions communautaires gréco-turques à Chypre, etc. On peut y rajouter l’existence d’un Canada multiculturaliste négateur de la spécificité identitaire canadienne-française.

La région autonome spéciale de Hong Kong dispose d’un statut particulier d’une durée de cinquante ans selon le principe officiel d’« un pays, deux systèmes ». Toutefois, les dirigeants chinois ont peu à peu compris que ce principe ne tient pas face à la mentalité anglo-saxonne qui prévaut toujours à Hong Kong. Par ses ambiguïtés consubstantielles, la langue anglaise ne véhiculerait-elle pas une perception du monde liquide, marchande et profondément corrosive ?

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Des droitards français chez qui le Mur de Berlin n’est jamais tombé dans leur tête soutiennent par anti-communisme désuet les revendications des agitateurs professionnels de Hong Kong sans s’apercevoir, ni comprendre que derrière elles s’avancent des prises de position humanitaristes, cosmopolites et gendéristes qu’ils combattent par ailleurs en Europe. Cette schizophrénie et ce manichéisme témoignent d’un grand aveuglement. Oui, la Chine populaire cumule un communisme persistant, un nationalisme renaissant et un ultra-libéralisme d’État. Détaché des contraintes propres aux ploutocraties ochlocratiques de l’Ouest crépusculaire, l’État chinois se fait stratège géopolitique. Il conçoit les « nouvelles routes de la soie » eurasiatiques. Au contraire du Bloc occidental atlantiste, Pékin sait respecter la souveraineté étatique de ses partenaires. La Chine ne dénonce jamais les violences policières aux États-Unis, ne critique pas les trente années de répression militaire britannique en Irlande du Nord, n’incite pas, à l’inverse des ambassades US, les banlieues de l’immigration allogène de l’Europe occidentale à se soulever.

L’effervescence stérile de Hong Kong contraste avec une autre région administrative spéciale devenue chinoise en 1999, Macao. Par l’ancienneté de la présence européenne dès 1557, l’ex-colonie portugaise devrait elle aussi être en pointe dans la contestation, ce qui n’est pas le cas. Comment expliquer cette différence, sinon par un état d’esprit tout autre ? Sortons du cadre universel et uniforme coutumier et acceptons le plurivers éclectique des puissances, des civilisations, des races, des États et des peuples. Le monde chinois ne correspond pas au « monde » occidental post-blanc, ni au monde russe et encore moins aux mondes africains ou arabe. L’éloignement relativise de fait la primauté de certaines valeurs plus que négligeables telles que l’idéologie des droits de l’homme.

Il est par conséquent risible de voir Londres en plein Brexit difficile, pris par un regain d’indépendantisme en Écosse, voire en Ulster, et Washington, plus que jamais capitale des États-Désunis d’Amérique, s’indigner des intentions légitimes de la Chine populaire. Le gouvernement central de Pékin devrait crever au plus vite l’abcès purulent de Hong Kong et y proclamer l’état d’urgence. L’armée de libération populaire mettrait enfin au pas une populace christianomorphe rétive à l’ordre grand-spatial han.

Georges Feltin-Tracol

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 178.

La modernité en son principe de Peter - à propos des dernières déclarations de Kémi Seba

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La modernité en son principe de Peter
 
à propos des dernières déclarations de Kémi Seba
 
Ex: http://www.dedefensa.org
 
La crise que nous désignons “Grande-Emeute2020”, à partir de la mort de George Floyd, ou de son assassinat à Minneapolis le 25 mai, n’a cessé d’enfler aux États-Unis, et de se compliquer également, tandis qu’elle touchait divers pays hors des USA, – phénomène très nouveau et important. En même temps, ce qui semblait être l’extrême simplicité de cette crise, comme les aime aujourd’hui notre culture postmoderniste et vertueuse, – il y a des “gentils” contre des “méchants, – s’est remarquablement complexifiée et ne cesse de l’être encore plus chaque jour. Les vedettes de la crise, l’épicentre originel des “gentils” largement et diversement subventionné jusqu’à être couvert de $millions venus des gros bras du Système, c’est BLM, pour Black Livres Matter, à l’échelle mondiale (BFM-GNF) puisque “BLM, [c’est] une affaire qui swingue”. Là aussi, les choses changent ; là aussi, elles se sont complexifiées et se compliquent chaque jour.

L’intervention, lors d’un passage en France le 26 juin, de celui qui est désigné comme “activiste anticolonialiste”, Kémi Seba, est un de ces événements qui symbolisent et illustrent, et mettent en lumière cette complexification. Ce qui nous intéresse et nous paraît bien plus important, c’est que Seba est également un panafricain qui milite pour le “black power”, contre le “victimarisme” pseudo-intégratrice de BLM. Il se place dans la même logique de certaines politiques, comme le “retournisme” du Ghana qui dit aux Noirs américanistes (et en Europe également) : “Puisqu’on ne veut plus de vous, venez vous installer chez nous, revenez et retrouvez vos racines et votre origine ; nous avons besoin de vos qualifications et de vos investissements”. Enfin, la logique de Seba rejoint celle d’un Malcolm X (et d’un King dans sa dernière évolution avant son assassinat), qui prenait comme cible le Système bien plus que le seul “racisme blanc”, et tendait à recommander une sorte de “nation noire” comme objectif idéal, c’est-à-dire une marche vers le séparatisme. Il s’agit bien entendu de la sorte d’arguments jusqu’ici rarissimes et sacrilèges en France, puisqu’il s’agit d’envisager des concepts tels que “communautarisme“ et “séparatisme” qui sont absolument rejetés par l’esprit jacobin de la “Grande Nation”, – comme était perçue la France dans l’Histoire d’“avant”, avant la liquidation des statues. Justement, c’était “avant”, et la décadence française emportée par la décadence du Système, passant par son américanisation la plus complète, a installé les problèmes de l’américanisation en France même, puisqu’on manifeste désormais sur les consignes de BLM. Rien de nouveau : on sème, on récolte...

Voici, par RT-France, le compte-rendu de l’intervention devant la presse de Kémi Seba :

« L'activiste anticolonialiste Kémi Seba a défendu le concept de ‘Black Power’, centré sur l'identité africaine, l'opposant au mouvement ‘victimaire’ Black Lives Matter, qui sert selon lui les intérêts de la gauche néolibérale, et non des Noirs.
» Dans une très rare apparition en France ce 26 juin, l'activiste panafricaniste Kémi Séba a livré son point de vue sur le mouvement Black Lives Matter et les répercussions de celui-ci, notamment dans l'Hexagone.
»
“Un bon nombre d’Afro-descendants ne se sentent pas représentés par cette terminologie de ‘Black Lives Matter’, qui revient à dire ‘Eh les Blancs, la vie des Noirs compte !’”, a-t-il ainsi expliqué lors d'une conférence de presse. “Entre ‘black power’ et ‘Black Lives Matter’, nous préférons le pouvoir noir. Nous prônons l'autodétermination communautaire. Nous ne prônons pas la mendicité vis-à-vis des autres”, a-t-il poursuivi, jugeant ce mot d'ordre du mouvement de contestation parti des Etats-Unis comme étant “victimaire”.»
“Assa Traoré est notre sœur, mais nous disons clairement que le processus d'intégration dans lequel elle s'inscrit, notamment avec La France insoumise, on ne se reconnaît pas dedans”, a-t-il déclaré au sujet de la figure de proue actuelle de la mobilisation antiraciste en France.
ks-li.jpg» L’activiste a ainsi longuement détaillé le danger que fait peser selon lui sur sa cause le fait de s'allier à une gauche qui n'entend que récupérer le combat des Noirs pour ses propres intérêts : “On ne se reconnaît pas dans les forces néolibérales de gauche, ou de prétendue extrême gauche, qui disent vouloir accompagner notre communauté. Nous en avons marre de ce paternalisme exacerbé, de cette gauche qui pendant des années nous a fait croire qu'elle était notre amie, alors qu'en réalité elle était toujours là pour nous manipuler, et pour qu'on soit leurs ‘tirailleurs’ vis-à-vis de leurs intérêts.”
» D’après Kémi Seba, de la même manière qu'aux Etats-Unis “on instrumentalise la souffrance des Noirs pour que le vote des Noirs atterrisse dans les mains de Joe Biden”, La France Insoumise, avec “son mariage quelque peu étrange avec la gauche néolibérale représentée par les Inrockuptibles”, est en train de “créer un cordon sanitaire autour de la prétendue cause noire en France”.

» “L'objectif est de nous pousser dans un processus d'oubli de nous-même, d'intégration, sans que nous puissions revendiquer notre identité”, met en garde l'activiste.
» Son mouvement a annoncé soutenir sous forme de bourses d'éventuelles actions coup de poing en Afrique dans les semaines à venir contre les symboles hérités, selon lui, de la période coloniale. “Nous ne sommes pas obsédés par la volonté de détruire des statues en France, mais sur le continent africain, nous allons chasser tous les symboles qui portent des noms coloniaux”, a fait savoir Kémi Seba.


Cette intéressante intervention attire de nombreuses remarques ; On commencera par deux observations de base :

1) le propos de Seba se rapproche jusqu’au quasi-identique des discours des Noirs US radicaux dans leurs jugements comme héritiers du Black Power des années 1960-1970, mais aussi, de l’autre côté de l’échiquier, du discours des Africains-Américains non seulement intégrés mais américanisés, comme le milliardaire Robert Johnson, et alors comme dans le cas de Seba il y a chez ces Africains-Américains un égal mépris et une très sévère critique des progressistes-sociétaux blancs, qui utilisent la “cause des Noirs” pour leur avantage électoraux. Ce que Seba dit de La France Insoumise (LFI) acoquinée avec Les Inrockuptiblesest particulièrement édifiant et donne une idée du chemin de croix (expression de choix pour lui) qu’a été pour l’esprit et la loyauté l’évolution du Mélenchon 2012-2017 jusqu’au Mélenchon d’aujourd’hui ;

2) si un Seba peut aborder le problème dans ces termes pour la France, c’est bien du fait de l’évolution d’effondrement dans la décadence de la susdite France et de la politique de constante démission de ses dirigeants, permettant à l’américanisation de progresser, notamment dans “les quartiers”, jusqu’à l’introduction sans douleur ni protestation de la problématique typiquement US autour de BLM.

41ifBf8HKgL._SX343_BO1,204,203,200_.jpgLes choses étant donc catastrophiquement ce qu’elles sont, avec un État réduit aux acquêts de son aveuglement et de sa lâcheté, il importe impérativement d’en tenir très-grand compte, par pur souci tactique de la réalité et quoi qu’il en soit de ce qu’on en pense tristement. Dans ce cadre, effectivement, nous répétons que l’intervention de Seba a tout son sens, toute sa logique et même sa sagesse, et elle nous invite à envisager des hypothèses prospectives qui valent pour les pays du bloc-BAO confrontés aux troubles de type-BLM, et la France par conséquent puisqu’elle y est inscrite et membre actif du club comme si elle avait besoin de dépendre d’une identité collective (?).

• Il semble nécessaire de considérer que les tentatives évidemment républicaines et démocratiques, pour ne pas dire postmodernes, d’intégration et d’assimilation pourraient fort bien ne plus avoir leur raison d’être tant elles sont ridiculisées à force d’être hors de propos du fait de l’impuissance des pouvoirs, et de l’adoption par ces pouvoirs de tous les réflexes et postures supranationales et globalistes qui les châtrent de toute capacité et alimentent tout ce qui empêche l’assimilation et l’intégration. De ce fait, il ne resterait que le communautarisme, évidemment honni par les républicains et les patriotes loyaux, mais auquel il faudrait bien s’habituer ; et d’ailleurs, on pourrait s’y habituer d’autant plus aisément que cet état de fait hypothétique (le communautarisme ne serait plus une option mais un état de fait) serait à notre sens promis à se réduire rapidement, très-rapidement selon ce que nous dit l’intervention de Seba, et à se transmuter, à se morphe en séparatisme identitaire.

• On remarquera le dernier qualificatif employé qui doit faire réfléchir ceux qui, parmi “les républicains et les patriotes loyaux” dénoncent radicalement et affreusement cette possible évolution. Toutes les tendances dites “souverainistes” ou “populistes”, hors de toutes les idéologisations complètement obsolètes (fascisme & Cie), s’appuient peu ou prou, d’une façon ou l’autre, sur une tendance identitaire forte, exprimée ou intuitive. Par conséquent, dans cette sorte d’esprit, l’intervention de Seba et l’évolution qu’il représente devraient effectivement être considérées comme “identitaires” et considérées a priori avec une certaine faveur, comme étant antiSystème face au Système globalisant et entropique qui n’a pas de meilleur allié que la tendance progressiste-sociétale absolument ennemie de l’identité. (Cela permet de mesurer où LFI en est arrivé en France, et où se situe les “Blancs” dans le parti démocrate US.)

• Bien entendu cette possible évolution hypothétique poserait d’énormes problèmes géopolitiques et éventuellement psychologiques. Nous entrons alors dans le cadre totalement imprévisible de la Grande Crise d’Effondrement du Système (GCES), qui prendrait en compte, ou serait accélérée par l’évolution hypothétiquement considérée. Bien entendu, dans ce cadre il est impossible d’envisager d’une façon prospective loyale les changements géopolitiques et psychologiques auxquels nous serions confrontés. Le seul point qui semble assez aisé à prévoir pour notre zone-‘bloc’ est l’accélération exponentielle de l’inutilité catastrophique et malfaisante de l’Union Européenne, qui, à son tour accélérerait le processus général de la GCES.

• Mais non ! Il y a bien plus important, et là quasiment prévisible... Il s’agit notamment, et fondamentalement bien entendu, du fait que nous serions (que nous serons) confrontés à l’immense événement que constituera la désintégration des USA concernés en premier par le modèle d’évolution envisagé ; événement inévitable dans les circonstances et les dynamiques en cours, et dont nous avons souvent dit et depuis fort longtemps qu’il représentera quelque chose que nous tenons comme le plus énorme changement de la situation présente jusqu’à conduire à un changement de civilisation (« Nous l’avons déjà écrit et nous le répétons avec force : il ne peut y avoir, aujourd’hui, d’événements plus important pour la situation du monde qu’une dynamique de dislocation des USA. [...] La fin de l’‘American Dream’, qui interviendrait avec un processus de parcellisation de l’Amérique, constituerait un facteur décisif pour débloquer notre perception, à la fois des conditions de la crise, de la gravité ontologique de la crise et de la nécessité de tenter de chercher une autre voie pour la civilisation – ou, plus radicalement, une autre civilisation. »)

• ... Tout cela signalant que la modernité avec toutes ses “valeurs” qu’elle nous faire prendre pour des “principes” a atteint, elle, son “principe de Peter”, lorsqu’on atteint son seuil d’incompétence, confirmant pour ce cas qu’elle est en route et à pleine vitesse sur la voie de l’effondrement.
 

Biopolitics: What's behind?

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Biopolitics: What's behind?

 
 
Manuel Ochsenreiter (Germany) and Mateusz Piskorski (Poland) are discussing in this episode the risks, chances and dangers of so-called "biopolitics" and transhumanism. What is the geopolitical impact? How will different geopolitical spaces, nations, cultures, societies and religions deal with it? Stay safe!
 
Contact: DieGutenMenschen@protonmail.com
 

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lundi, 29 juin 2020

Democrats vs. Republicans - Fake Conflict?

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Democrats vs. Republicans - Fake Conflict?

 
 
Manuel Ochsenreiter (Germany) and Mateusz Piskorski (Poland) are talking about the political competition of the two main parties in Washington. Is it really a "competition"? Are there differences? In addition Mateusz reports about the latest events in central Europe, where Polish troops accidentally invaded a part of Czech Republic - don´t miss these front line news!
 
Check out here for more information: https://edition.cnn.com/2020/06/12/eu...
Stay safe!
Contact: DieGutenMenschen@protonmail.com

dimanche, 28 juin 2020

Black Lives Matter : comment les globalistes manipulent la question raciale

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Dossier : Black Lives Matter

Black Lives Matter : comment les globalistes manipulent la question raciale

Par Pierre-Antoine Plaquevent

Pierre-Antoine Plaquevent est auteur et analyste politique. Ses travaux portent plus particulièrement sur les domaines du soft power et de l’infoguerre ainsi que sur ceux de la philosophie politique, de la géopolitique et de l’étude comparée des religions et des idéologies. Il est l’auteur de Soros et la société ouverte, métapolitique du globalisme (éd. Culture & Racines, 2020).

Strategika publie l’étude la plus complète à ce jour sur le sujet, réalisée par le spécialiste francophone des réseaux Soros. Cette étude traite des objectifs et de l’idéologie du mouvement et de ceux de ses soutiens financiers. L’auteur retrace l’ensemble des financements de Black Lives Matter par les plus grandes fondations de la finance cosmopolite et expose son agenda politique. Il détaille aussi les articulations entre BLM, les réseaux de l’extrême gauche radicale (qui lui donne sa capacité d’organisation et sa structuration politique) et l’oligarchie financière globaliste. Il replace cette mouvance dans la perspective plus large de l’analyse des coups d’États qui emploient la société civile pour faire tomber les régimes politiques qui résistent à l’agenda globaliste. Il s’agit ici de la lutte à mort pour l’hégémonie sur l’Occident entre deux orientations de société antagonistes : globalisme et occidentalisme. Une lutte dont l’issue s’avèrera déterminante pour le futur géopolitique de toute l’humanité.

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Les origines de « Black lives matter »

Extrait : (…) C’est réellement durant les manifestations et les émeutes de Ferguson en 2014 et 2015 que le mouvement va prendre forme. Courant 2015, Back Lives Matter deviendra alors officiellement un mouvement de défense des droits civiques des américains d’ascendance africaine. Il existait à cette époque 23 sections locales du mouvement Black Lives Matter aux États-Unis, au Canada et au Ghana. Le mouvement a depuis essaimé en une multitude de groupes et de sous-groupes de « base » reliés à l’organisation mère. Un type de structuration habituelle pour ce genre d’organisations décentralisées dans leur fonctionnement mais tenues en leur épicentre par leur idéologie.

Les objectifs et l’idéologie de Black Lives Matter

Extrait : (…) Il s’agit pour ce type de structure d’encadrer strictement l’action et la parole publique en leur sein dans le sens de l’agenda des financiers de ces organisations communautaires. Organisations qui n’auraient jamais atteint l’importance médiatique et politique qui est la leur sans ces promoteurs. (…) Il ne s’agit pas ici de pousser à une amélioration objective des conditions de vie des populations afro-descendantes mais bien d’utiliser la force cinétique sociale des frustrations accumulées au sein d’une partie de ces populations afin de les utiliser comme une arme à destination contre le gouvernement Trump et plus largement contre les classes moyennes américaines qui ont porté Donald Trump au pouvoir.

Black Lives Matter et l’extrême gauche globaliste

(…) Les CV des cadres et fondateurs du groupe éclairent aussi le lien substantiel qui existe entre extrême-gauche radicale, mouvements communautaristes et financiers globalistes.

Cullors, Garza et Tometi ont toutes trois travaillé dans des mouvements affiliés au Freedom Road Socialist Organization (Organisation socialiste de la route vers la liberté), l’une des quatre plus grandes organisations de gauche radicale des États-Unis.

(…) Le FRSO appelle ouvertement ses adhérents et sympathisants à transformer les émeutes et rassemblements récents en révolution communiste américaine contemporaine :

« Freedom Road Socialist Organization est une organisation marxiste-léniniste. Nous sommes rouges et fiers de l’être. »

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« Il est temps maintenant de rejoindre une organisation révolutionnaire ! Rejoignez l’organisation Freedom Road Socialist Organization … Si vous avez été dans la rue ces dernières semaines, il y a de fortes chances que vous ayez réfléchi à la différence entre le type de changement que ce système a à offrir et le type de changement dont ce pays a besoin. Le capitalisme est un système qui a échoué et qui prospère grâce à l’exploitation, l’inégalité et l’oppression. L’administration réactionnaire et raciste de Trump a aggravé la pandémie. La crise économique que nous traversons est la pire depuis les années 1930. Le capitalisme monopolistique est un système qui se meurt et nous devons l’aider à en finir. Et c’est exactement ce à quoi travaille l’organisation socialiste Freedom Road. »

De la lutte des classes à la lutte des races : la stratégie contemporaine du communisme 2.0

(…) « L’organisation socialiste Freedom Road qui appelle maintenant ouvertement à une révolution contre le capitalisme à la suite de l’assassinat de Floyd George a un autre levier d’action : « The Advancement Project », une association qui se décrit comme « une organisation de défense des droits civils multiraciaux de nouvelle génération ». Son conseil d’administration comprend un ancien directeur de « la sensibilisation des communautés » du département américain de l’éducation sous Barack Obama et un ancien assistant du procureur général pour les droits civils de Bill Clinton. En 2013, l’Advancement Project du FRSO a reçu des millions de la part de grandes fondations américaines exonérées d’impôts, dont Ford (8,5 millions de dollars), Kellogg (3 millions de dollars), la fondation Hewlett (2,5 millions de dollars), la fondation Rockefeller (2,5 millions de dollars) et les fondations Soros (8,6 millions de dollars). »

(…) Revenons-nous ici sur La Black Alliance for Just Immigration (BAJI) fondée en 2006 dirigé par une autre co-fondatrice de BLM née au Nigeria, Opal Tometi. Cette dernière association a perçu un financement significatif de 100 000 dollars de la part de l’Open Society Foundations de George Soros comme le révèlent des documents internes de l’OSF.

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Des révolutionnaires professionnels salariés du globalisme financier

(…) L’appui de George Soros va s’avérer fondamental pour l’entreprise Black Lives Matter. Le Washington Times du 14 janvier 2015 rapportait ainsi : « Il y a un homme solitaire au centre financier du mouvement de protestation de Ferguson. (…) C’est le milliardaire libéral George Soros, qui a construit un empire commercial qui domine l’Europe de l’autre côté de l’océan tout en forgeant une machine politique alimentée par des fondations à but non lucratif qui a un impact sur la politique américaine, un peu comme ce qu’il a fait avec MoveOn.org. M. Soros a stimulé le mouvement de protestation Ferguson en finançant et en mobilisant des groupes à travers les États-Unis pendant des années, selon des entretiens avec des acteurs clés et des dossiers financiers examinés par le Washington Times. » 

(…) En tout, M. Soros a donné au moins 33 millions de dollars en un an pour soutenir des groupes déjà établis qui ont encouragé la base et les activistes de terrain à Ferguson.

Black Lives Matter, une nouvelle technologie politique globaliste

(…) À bien des égards les événements en cours aux États-Unis rappellent la technique des révolutions colorées. Le symbole même du mouvement Black Lives Matter, un poing fermé, est le même que celui que l’on retrouve dans les mouvements prétendument spontanés qui prirent le leadership de la contestation dans la plupart des révolutions colorées dans le monde. Rappelons que ce symbole fût d’abord celui d’Otpor. Otpor qui signifie « résistance » en serbe est le nom de l’organisation militante qui a joué un rôle déterminant dans la chute du régime de Slobodan Milosevic en 2000 et qui a servi de modèle pour des opérations de changement de régime par société civile interposée partout dans le monde.

Black Lives Matter en France

(…) Le collectif Adama Traoré tentera par exemple de se greffer aux manifestations des gilets jaunes afin de communautariser et de gauchiser les revendications des manifestants. La porte-parole du comité, Assa Traoré (la demi-sœur du défunt) déclarait à l’époque : « On va prendre le terrain, on va pas laisser la place à tous ces fachos, à tous ces racistes … Tous ces Gilets jaunes fascistes et fachos qui ont depuis quelques semaines, quelques jours, des propos racistes. » ( …) Assa Traoré fût salariée de l’Œuvre de protection des enfants juifs-Baron Edmond de Rothschild (Opej) jusqu’en décembre 2019. Elle a milité pendant un an alors qu’elle était officiellement en arrêt maladie.

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2020, année géopolitique charnière pour la révolution globaliste

L’année 2020 est une année géopolitique charnière, le globalisme politique ne peut se permettre une réélection de Donald Trump qui l’éloignerait encore plus de la possibilité de reprise de contrôle de la puissance géopolitique américaine. (…) Nous assistons à la lutte à mort pour l’hégémonie sur l’Occident entre deux orientations de société antagonistes. L’issue de cette lutte déterminera le futur géopolitique de toute l’humanité. Cela les globalistes le savent, ils ne peuvent pas se permettre de perdre.

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Libye : la victoire du sultan ?

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Libye : la victoire du sultan ?

Ex: https://institutdeslibertes.org
 

Bientôt 10 ans (2011) qu’a eu lieu l’intervention franco-anglaise en Libye, dont les conséquences néfastes se font encore sentir. Outre le chaos libyen, c’est l’ensemble de la zone sahélienne qui a été perturbée et qui est déstabilisée du fait de la propagation de la révolte touareg à cet espace. Un temps on a pensé que le général Haftar allait gagner la mise en prenant le pouvoir d’une Libye fracturée entre est et ouest, Cyrénaïque et Tripolitaine, dans laquelle se sont affrontés de multiples groupes djihadistes et notamment Al-Qaïda et l’État islamique. L’irruption de la Turquie est en train de changer la donne en fragilisant un espace méditerranéen qui est proche du nôtre et donc dans la zone directe de notre souveraineté. De façon fort classique, ce qui se passe en Libye nous rappelle les luttes méditerranéennes de l’époque moderne : empire ottoman, Angleterre, France, Égypte, un monde arabe fragilisé, mais central et Chypre, acteur clef dans cette partie.

Une Libye détruite et instable

Depuis la chute de Kadhafi en 2011, la Libye s’est fracturée et s’est installée dans une guerre d’enlisement conduite par les différentes tribus, soutenues plus ou moins ouvertement par les Occidentaux. Les accords de Skhirat (2015) signés sous l’égide de l’ONU n’ont pas permis la réconciliation ni empêché l’affrontement de deux camps, qui correspond à une fracture historique de la Libye : Tripoli d’un côté, Benghazi de l’autre. La Russie a officiellement soutenu le gouvernement de Benghazi à l’automne 2018 afin de disposer d’une tête de pont en Méditerranée. Pour Vladimir Poutine, c’était un coup plutôt réussi : soutien à Assad en Syrie et soutien à Haftar en Libye, donc opposition au gouvernement de Tripoli reconnu par l’ONU. Cela signait le retour de la Russie en Méditerranée. Mais si en Syrie la situation a tourné en faveur d’Assad, en Libye Haftar n’a jamais réussi à prendre le contrôle de l’ouest du pays. Ce n’est pas faute d’engagement de la part de la Russie, qui a envoyé des avions de chasse et des soldats de la société militaire privée Wagner. Au total, Moscou a envoyé près de 2 000 hommes en Libye (Wagner + des miliciens de Syrie).

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Certain de sa victoire, Haftar a dénoncé l’accord de Skhirat en avril 2019, lançant une vaste offensive contre Tripoli. Il a réussi à prendre une partie de la Tripolitaine et à contrôler les faubourgs de la ville, mais sans jamais pouvoir renverser le gouvernement ni asseoir sa domination. Le 21 décembre 2019, le parlement turc a ratifié un accord de soutien au gouvernement de Tripoli, s’opposant ainsi à Haftar et à ses alliés occidentaux, mais se plaçant du côté de l’ONU et de ses résolutions. Habile façon d’exercer sa puissance tout en restant derrière le bouclier du droit international. En dépit d’un soutien constant des Occidentaux et d’une aide militaire et financière, Haftar n’a jamais réussi à prendre Tripoli. L’offensive turque l’a chassé de terres qui n’étaient pas les siennes.

Le beau coup d’Ankara

L’intervention militaire d’Ankara qui a apporté son soutien au GNA (Gouvernement d’union nationale) a renversé la donne et a privé Haftar d’une victoire qui lui semblait acquise. Il y a un an, plus rien, sauf le temps, ne s’opposait à la prise de pouvoir du général Haftar qui contrôlant l’est de la Libye avançait vers Tripoli. Un temps qui lui fut fatal et qui a permis un renversement inattendu. Haftar est soutenu par l’Égypte, la France, l’Arabie Saoudite et la Russie. Moscou l’a reçu en visite officielle et a envoyé de nombreux soldats à ses côtés via une société militaire privée. Cette conjugaison des forces devait permettre la prise de Tripoli et le renversement de Fayez al-Sarraj, lié aux Frères musulmans.

Erdogan a pris sa revanche sur la Syrie où il a été doublé par les Russes. Il a soutenu al-Sarraj en lui fournissant des armes, des hommes (près de 7 000), des conseillers lui permettant de réaliser une contre-offensive audacieuse qui a fait perdre l’ensemble de ses conquêtes à Haftar. La défaite est telle que l’on voit mal comment il pourrait reprendre la main et comment il pourra justifier un nouveau soutien auprès de ses alliés. Désormais, c’est à Ankara que passe la résolution du conflit.

La réussite semble totale pour la Turquie. Elle double l’Égypte et s’érige en acteur principal en Afrique du Nord. Elle prend sa revanche sur sa déroute en Syrie en doublant les Russes. Elle s’installe sur la rive sud de la Méditerranée, repoussant les Français et les Anglais. Elle contrôle la zone maritime gazière autour de Chypre. En quelques mois, Ankara a engagé et gagné un bras de fer et s’est positionné comme un acteur majeur en Méditerranée. Jusqu’à présent, sa puissance était mineure et consistait à ouvrir ou fermer le robinet migratoire, exerçant de ce fait sa pression sur l’Europe. Désormais, elle a montré qu’elle était une vraie puissance militaire, capable de pensée et de stratégie, de projection de forces et de contrôle de la mer. Ce n’est plus une puissance mineure, tampon entre plusieurs mondes, mais une vraie et authentique puissance politique et militaire, qui a des ambitions et qui les exploite.

Le 4 juin dernier, le Premier ministre libyen Fayez al-Sarraj était reçu par le président Erdogan à Ankara, montrant ainsi aux yeux de tous les alliances et les connivences du jeu méditerranéen. Le contrôle de la Tripolitaine est désormais assuré, ce qui ne règle pas complètement la question libyenne et maintien la fracture territoriale et culturelle. Ankara réalise de plus un beau coup diplomatique puisque al-Sarrraj est le dirigeant officiel de la Libye, reconnu comme tel par l’ONU. La Turquie peut donc se prévaloir de faire respecter le droit international et de maintenir la légalité, contrairement à ceux qui soutiennent le général Haftar.

L’Europe dans l’embarras

L’Europe a provoqué une situation dont elle a perdu le contrôle. Lancée en 2011, pour les mêmes raisons que la guerre d’Irak de 2003, la Libye s’est révélée être un échec majeur. Kadhafi éliminé, c’est la route migratoire vers l’Europe qui s’est soudainement ouverte. Comme dans un Monopoly géopolitique, la Turquie contrôle désormais l’ensemble des routes migratoires : la route asiatique, qui passe par son pays, la route africaine, qui passe par la Libye. Il va devenir beaucoup plus aisé pour Ankara de faire pression sur l’Europe en utilisant le chantage migratoire et en menaçant d’ouvrir le robinet. Nous risquons de connaître une situation beaucoup plus tendue qu’en 2015, arrivant dans des pays désormais saturés. Qui du Sahel et de la bande touarègue ? Ankara va-t-elle intervenir également dans cet espace et déstabiliser une présence française déjà mal assurée ?

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L’autre enjeu est énergétique. La Libye est le premier producteur africain de pétrole, devant le Nigéria et l’Algérie. Jusqu’à présent, les gisements étaient partagés entre Total et ENI. L’immixtion turque risque de changer la donne. L’enjeu majeur concerne le gaz de Méditerranée, au large de l’Égypte et de Chypre, un gisement dont les premières prospectives ont montré qu’il pouvait être l’un des plus importants au monde. L’accord conclu entre Erdogan et al-Sarraj prévoit que la Libye soutienne les prétentions turques à une extension de sa ZEE dans l’espace méditerranée. Les Européens vont pouvoir s’en vouloir de n’avoir jamais réellement cherché à régler la question chypriote, dont le nord est illégalement occupé par la Turquie depuis 1974. La Turquie, qui était depuis 1922 aux marges de l’Europe, se retrouve désormais en son cœur. Un siècle après la disparition de l’Empire ottoman, celui-ci ressurgit, sous une forme modernisée, mais non moins volontariste. C’est toute la pensée mentale européenne qu’il va falloir revoir : la notion d’intervention humanitaire (toujours un échec), le refus de la puissance, la minoration de la force militaire. Pendant longtemps ont a cru que la guerre opposerait des États à des tribus et qu’elle serait asymétrique. Voilà que ressurgit la guerre classique, celle qui oppose des États à des États, qui conduit à des combats en ville et à des contrôles de territoire. La vraie guerre en quelque sorte, intense, destructrice, qui nécessite une articulation entre stratégie et tactique. L’attaque de la frégate Courbet le 10 juin par un bateau de la marine turque illustre cet état de fait. Le contrôle de la mer est une nécessité, tout comme la préparation à la gestion de ce type d’agression. Le bateau français tentait d’intercepter un navire livrant des armes à Tripoli, probablement financé par la Turquie.

Reste à voir si Ankara pourra tenir longtemps sa position. La situation libyenne est très loin d’être réglée. Les beaux succès d’aujourd’hui ne signifient pas la victoire finale d’Ankara. Pour l’Europe, et surtout pour la France, cet affrontement est une chance : confronté au réel de l’affrontement, la direction militaire et politique va être contrainte de se renouveler et d’adapter son positionnement.

Auteur: Jean-Baptiste Noé

Jean-Baptiste Noé est docteur en histoire économique. Il est directeur d'Orbis. Ecole de géopolitique. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages : Géopolitique du Vatican. La puissance de l'influence (Puf, 2015), Le défi migratoire. L'Europe ébranlée (2016) et, récemment, un ouvrage consacré à la Monarchie de Juillet : La parenthèse libérale. Dix-huit années qui ont changé la France (2018).

vendredi, 26 juin 2020

Religions ethnicisées et recomposition des scènes politiques dans l'espace issu de la disparition de l'Union soviétique

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Religions ethnicisées et recomposition des scènes politiques dans l'espace issu de la disparition de l'Union soviétique (Fédération de Russie (Tatarstan et Altaï) et Asie centrale (Kirghizstan)

Aurélie Biard[1]

Ex: http://www.gis-reseau-asie.org

Ce projet de thèse considère les réarticulations du croire et les redéfinitions identitaires au sein des deux républiques autonomes de la Fédération de Russie que sont le Tatarstan et l'Altaï ainsi qu'au Kirghizstan, en se concentrant sur la participation du fait religieux[2] aux tentatives de réification d'identités « néo-ethniques », au travers d'un cas d'études, celui de la mise en concurrence symbolique[3] de l'islam notamment avec la réhabilitation du néo-paganisme. Ce dernier participe dudit « renouveau identitaire » de ces trois républiques de langue turcique. Au sein de la république centrasiatique indépendante qu'est le Kirghizstan ainsi que dans la république autonome du Tatarstan de la Fédération de Russie, républiques turcophones, toutes deux à majorité musulmane, le néo-paganisme correspond, dans une très large mesure, à l'idéologie nationaliste et revivaliste que semble être le tengrisme. Cette idéologie cherche en effet à promouvoir un « retour » aux anciennes religions nationales mythiques des peuples turciques et rejette l'islam. Le tengrisme ou tengrianstvo (« pratiques liées au ciel ») s'apparente à une mode intellectuelle et religieuse, entretenue par des élites urbaines cultivées, et correspond peu ou prou à ce que l'on pourrait qualifier de « religion de la nation ». On la retrouve à la fois en Asie centrale (Kazakhstan, Kirghizstan) et parmi les peuples turciques de la Fédération de Russie, en particulier au Tatarstan, au Bachkortostan, en Bouriatie, mais également, dans une moindre mesure cependant, en Iakoutie et dans l'Altaï. Elle consiste à réactiver, à l'heure de la mondialisation, la notion politico-religieuse pré-islamique de « Ciel » (Tengri)[4] – le « Ciel » constituait le concept politique unificateur des empires türks des steppes des VIIe et VIIIe siècles[5] – et, dans les régions de tradition musulmane, à présenter l'islam comme une foi étrangère auprès des populations locales. Selon ses partisans, le tengrianstvo constituerait l'un des éléments majeurs du renouveau identitaire des peuples turco-mongols et devrait être officialisé par les nouveaux États en tant que religion nationale. Les tentatives d'institutionnalisation du néo-paganisme dans la république d'Altaï, laquelle est également de langue turcique mais profondément russifiée tant sur le plan linguistique que culturel et religieux et, partant, acculturée au monde russe, s'appuient généralement, de leur côté, sur une revitalisation du mouvement quasi-messianique connu sous le nom de burkhanisme ou Ak Jang (« Foi Blanche »).

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Le phénomène néo-païen peut ainsi être perçu comme une instrumentalisation du religieux à des fins politiques de définition de la nation, sur la base d'une coïncidence forcée entre « religion païenne » et identité nationale. Les enjeux politiques d'une coïncidence entre néo-paganisme et identité nationale ne sont naturellement pas les mêmes selon le statut des républiques au sein desquelles le néo-paganisme est promu. Ainsi, dans le cas du Kirghizstan, république qui a accédé à l'indépendance en 1991, à la chute du régime communiste, le tengrisme  semble correspondre à une tentative de construction (ou de consolidation) d'un État-nation et, partant, d'un pouvoir centralisé par le biais d'une religion nationale. Cette dernière serait d'ailleurs inscrite dans le territoire, les traditions et l'histoire d'un peuple et elle seule, saurait exprimer, dans le cas du Kirghizstan, une supposée « voie kirghize » ou kirghizité. Aussi l'existence d'un Kirghizstan indépendant focalise-t-il sur lui les discours d'exaltation de l'Etat. Pour ce qui est des républiques autonomes du Tatarstan et de l'Altaï toutefois, les discours des différents théoriciens du néo-paganisme se construisent en référence au centre, Moscou et se concentrent sur la valorisation desdites « spécificités nationales et religieuses » des populations éponymes face aux Russes dits « ethniques » [russkij]. Les discours néo-païens peuvent alors servir de support à des revendications sécessionnistes, notamment au sein de la république autonome du Tatarstan ; le néo-paganisme pouvant ainsi s'apparenter à un contre-pouvoir ou à un pouvoir alternatif à celui de Moscou.

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La sensibilité nationaliste des néo-païens peut être poussée à ses extrêmes et la promotion de l'identité nationale se voir doublée par le rejet de toute altérité : refus de toute idée d'emprunt culturel, de tout principe d'hétérogénéité ou d'exogénéité, définition ethniciste, voire racialisée, des nations, antisémitisme virulent[6]. Le phénomène du néo-paganisme peut être appréhendé, nous l'avons vu, comme une instrumentalisation du religieux répondant à une fin politique de définition de la nation, sur la base d'une coïncidence forcée, non seulement entre néo-paganisme et identité nationale, mais aussi entre néo-paganisme et ce qui serait l'etnos[7] spécifique de chaque peuple. Le néo-paganisme, à travers cette ethnicisation du divin aux conséquences politiques ambiguës, tendrait alors à se constituer en un croire ethnique, excluant toute autre forme d'appartenance et, rejetant par là même, le caractère universel et transnational des religions universalistes. Dans le cas de l'idéologie tengriste promue au Kirghizstan, l'islam se voit ainsi condamné en tant que foi étrangère par les théoriciens du mouvement tengriste. L'islam serait alors pour les théoriciens du tengrisme ou tengrichilik (tengrisme en kirghiz) au Kirghizstan, paradoxalement, l'un des vecteurs possibles de la mondialisation. En condamnant l'universalité des grandes religions et en affirmant que l'islam est au service d'intérêts étrangers, le néo-paganisme constitue la version religieuse de nombreux discours nationalistes, notamment kirghiz et tatars. En effet, les partisans d'une religion ethnicisée à laquelle correspondrait le néo-paganisme ne cachent pas leur engagement politique : au Tatarstan en faveur de l'indépendance de la république ; au Kirghizstan, en faveur d'une « purification » du pays de toutes les influences étrangères, qu'elles viennent de Russie, du Moyen-Orient, des Etats-Unis ou de Chine[8]. Les plus fervents partisans du néo-paganisme dans la république autonome d'Altaï affirment également la nécessité selon eux, de « libérer » la république de l'influence russe et ce, afin de tendre vers une consolidation de l' « unité » de la « nation » altaïenne face aux Russes.         

Nous nous pencherons, dans le cadre de ce travail de thèse, sur les raisons qui ont motivé la création du nouvel outil de gestion du changement qu'est le néo-paganisme au sein de la société kirghizstanaise contemporaine ainsi que dans les républiques autonomes du Tatarstan et de l'Altaï de la Fédération de Russie. Quelles sont les fonctions contemporaines du néo-paganisme ? Quelle est son opérationnalité dans un contexte de désenchantement du politique et que révèle-t-il de celle des autres outils existants, en particulier l'islam ? L'engagement politique des différents théoriciens du néo-paganisme visant à l'officialisation du mouvement en tant que « religion nationale », au sein des républiques concernées, qu'elle soit indépendante dans le cas du Kirghizstan ou intégrées à la Fédération de Russie, comme le Tatarstan et l'Altaï, induit naturellement une résistance de la part des représentants des hiérarchies religieuses et, plus généralement, de la part de certains membres de l'intelligentsia, fermement opposés à sa réhabilitation. Ces derniers tentent, dans le cas du Kirghizstan, au même titre que les théoriciens tengristes, de mettre en avant une « religion nationale », inscrite dans le territoire et, partant, de forger une identité kirghize spécifique, une identité ethnico-nationale articulée autour d'une référence à un islam particularisé et territorialisé, apolitique et syncrétique[9]. La prise en considération du contradictoire, du conflictuel révèle ainsi une compétition en matière de définition de l'identité nationale en question, au travers du prisme religieux, au sein de la Fédération de Russie comme dans la république kirghizstanaise.

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Ainsi, la conjonction paradoxale, dans le néo-paganisme, entre un millénarisme religieux qui n'est en rien spécifique à l'espace post-soviétique et un processus d'ethnicisation du divin aux conséquences politiques ambiguës révèle les profondes mutations idéologiques et les processus de recomposition sociale que sont en train de connaître les sociétés post-soviétiques.

Ce ré-emploi du religieux qu'est le néo-paganisme, qui correspond à une forme de « croire ethnique », met en exergue le déficit d'un politique désenchanté, celui du relatif. Ainsi, loin de témoigner d'un « retour du religieux », le néo-paganisme attesterait, pour reprendre les termes de P. Michel, « son effacement, en pointant un vide, un déficit du politique si massif et si cruel que manqueraient même les mots politiques qui permettraient de le dire. D'où le recours au religieux comme registre de discours, comme langage »[10].

Note:

[1] Doctorante en science politique à l'IEP de Paris. Institut d'Études Politiques de Paris, sous la direction de Patrick Michel. Laboratoire de rattachement : CERI. Programme doctoral : « Russie-CEI ». Courriel

[2] Ce religieux est construit, suivant en cela la démarche initiée par Patrick Michel, en tant qu'« indicateur et mode de gestion d'une triple recomposition, qui s'éprouve fréquemment sur le mode de la crise, et qui affecte l'identité, la médiation et la centralité » in P. Michel, « Préface » in Sébastien Peyrouse, Des Chrétiens entre athéisme et islam, Regards sur la question religieuse, en Asie centrale soviétique et post-soviétique, Maisonneuve & Larose/IFÉAC, 2003, p. 19.

[3] Nous nous focaliserons, tout au long de ce travail de thèse, plus largement sur l'interaction entre islam et « religions ethniques », sur leur collaboration, concurrence, interpénétration, etc.

[4] Voir, entre autres, René Grousset, L'empire des steppes, Paris : Payot, 1965. Le terme de tengri, tergir (tÄnri en vieux turc) signifie le Ciel dans les langues turco-mongoles. Le culte du ciel ou de divinités liées à lui est attesté par de nombreuses sources écrites et archéologiques datant de l'époque des royaumes turciques de Sibérie des VIe-VIIIe siècles. Celles-ci confirment également que le tengrisme était l'une des religions pratiquées dans le khaganat turcique avant que les peuples de la région ne passent au bouddhisme, au manichéisme ou à l'islam. Le Ciel constituait donc le concept politique unificateur des empires türks des steppes. Cf. Aurélie Biard et Marlène Laruelle, « Tengrism in Kyrgyzstan, in search of a new religious and political legitimacy », in Études mongoles et sibériennes, centrasiatiques et tibétaines, à paraître.

[5] Précisons toutefois que nous n'identifions pas pour autant le tengrisme moderne et la religion ancienne des Türks; le tengrisme moderne se réclame certes de cet héritage mais n'a probablement que le ciel en commun avec la religion ancienne des Türks.

[6] Voir Aurélie Biard et Marlène Laruelle, « Tengrism in Kyrgyzstan, in search of a new religious and political legitimacy », in Etudes mongoles et sibériennes, centrasiatiques et tibétaines, à paraître.

[7] Nous proposons, à l'instar de Marlène Laruelle, cette transcription. Ainsi que l'explique Marlène Laruelle : « le terme russe etnos peut être transcrit de deux manières suivant que l'on cherche à mettre en avant sa racine grecque et donc à le rapprocher, par exemple, du terme français d'ethnie (ethnos), soit, ce qui est le cas ici, la translittérer directement du russe afin d'insister sur le sens spécifique que le terme a acquis dans le langage soviétique », in « Stalinisme et nationalisme. L'introduction du concept d'ethnogenèse dans les historiographies d'Asie centrale (années 1940-1950) », in Marlène Laruelle et Catherine Servant (sous la direction), D'une édification l'autre : socialisme et nation dans l'espace (post)communiste, Coll. « Sociétés et cultures post-soviétiques en mouvement », Editions Pétra, sep. 2007,pp.206.

[8] Rappelons que le Kirghizstan est un pays limitrophe de la Chine.

[9] Les conflits furent ainsi particulièrement virulents sur la scène kirghizstanaise, lorsque Dastan Sarygulov, alors Secrétaire d'État, tenta de promouvoir le tengrisme. Comme l'a montré Foucault, là où il y a pouvoir, il y a résistance. Les relations de domination, ainsi que la résistance qui lui est intrinsèquement liée cachent naturellement des luttes pratiques de pouvoir, tant il est vrai, ainsi que nous le rappelle G. Ballandier, que le « politique se définit d'abord par l'affirmation des intérêts et la compétition » in Anthropologie politique, PUF, coll. « Quadridge », p. 147.

[10] Cf. Patrick Michel, Religion et démocratie, nouveaux enjeux, nouvelles approches, Paris, Albin-Michel, 1997, p. 20.

 

 

Will White People Self-Destruct?

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Will White People Self-Destruct?

The November presidential election has been racialized by the Democrats, media, white liberal elites, and the George Floyd protests. The racialization makes this election a watershed.

The Democrats, media, and white liberal elites have placed the responsibility for the multi-city rioting and looting by blacks on white Americans for being racist.  Although the evidence is clear that Floyd died from a fatal dose of the opioid on which he was strung out, his death is falsely attributed to strangulation by white police.  Thousands of businesses in many cities have been damaged, looted, or destroyed.  People have been injured and killed, and public monuments of white men have been destroyed, including statues of George Washington and Ulysses S. Grant.

White liberal elites are apologizing to blacks for white racism and accept the rioting and looting as an understandable response to Floyd’s alleged murder.  The white elites do not comprehend that what is underway is not a demand for  inclusivity, but a demand for the obliteration of Western civilization.  

912TsCsK9aL.jpgThe Antifa Manual spells it out:  “Whites, especially cis white males, have proven to be the greatest evil mankind has ever known. . . . To create a culture of tolerance,” white power has to be overthrown. The way to do this is to fill up the country with non-white immigrants and to limit the growth of the white population. “It’s well-known that whites in America are not producing as many offspring as their counterparts. It’s important to make abortion, on demand and without apology, overwhelmingly available in predominantly white communities. We must lower the bar to access birth control in these communities and use media to promulgate the image of childless white people as being sexy, hip and cool.”  Once whites are a minority of 30% of the population, they can be cancelled.

The manual was found by an acquaintance floating around on Instagram.  He did screenshots of the pages, but did not do a good job. It is possible that the manual is a fake, but it sounds like Antifa. Fake or not, the manual shows the actual agenda and contains the usual Antifa contradictions, such as simultaneously calling for the elimination of “all forms of hate speech” while damning whites as “racist, homophobic, misogynistic.” Here is the link.

The attack on whites is not limited to cis white males. It is a total attack on everything from packaging to classical music to the English language. The entire purpose, history and culture of whiteness is alleged to be the suppression of people of color.

When I lived in the French Quarter of New Orleans, I would walk the two blocks to Preservation Hall, sit on a log on the dirt floor and enjoy the jazz created by the black musicians.   I never thought the black jazz lacked “ethnic diversity” and  therefore was racist. But classical music is a white accomplishment and thereby racist.  Although the US population, despite best efforts to the contrary, remains 60% white and blacks are only 13%, it is white classical music, not black rapper music, that is  declared to be unsuited to the ethnic diversity of the American population. The New York Times accuses classical music performances of being too ethnically homogenous and thereby masking “a racist problem.” Little doubt that the New York Times’ agenda is to discourage the white liberal foundations from helping classical orchestras meet their budgets.

Blacks dominate basketball just as whites and Asians dominate classical music, but we don’t demand racial balance in basketball or criticize it as “too ethnically homogenous.”  If we did, there would be few black players.

Racial attacks on classical music are now commonplace. In this one classical music is said to be a racist abuser.  The author, apparently a failed black composer, writes that “classical music is inherently racist” and that “Western classical music is not about culture. It’s about whiteness.” 

So is black music about blackness?  Notice, it is only white accomplishments that are racist.  

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It wasn’t racist for the black king of Dahomey to create the black slave trade, but it was racist for European colonists to purchases his slaves. 

It is not racist for blacks to loot and burn white people’s stores, but it is racist for white people to attempt to defend their property.

Black people can use Ebonics, but it is racist for white people to use the English language.

If white people defend themselves and the accomplishments of Western civilization from attacks, they are dismissed as racists. Blacks do not encounter this problem, because white people are not permitted to criticize them.  To criticize a black person is to engage in hate speech and to commit a hate crime, just as criticizing Israel’s treatment of Palestinians is proof that you are an anti-semite.

Only the white vote can elect Joe Biden president. If white people elect Joe Biden, it will be an act of self-destruction. Biden has promised to ignore the Second Amendment and to disarm the population.  Of course, it will only be law-abiding whites who are disarmed.  Once they are disarmed, the next looting and burning will be in white neighborhoods. 

For decades the entire purpose of education has been to destroy white confidence and to build black anger.  It has been successful.  White people will now have to fight for their lives or be cancelled.

It will be difficult for white people to defend themselves, because they have no leaders. The Democrats have aligned with the looters, but the Republicans have done nothing to defend property and to restore public order.  Trump is isolated in his own establishment government surrounded by enemies who will not implement the agenda that got Trump elected. Tucker Carlson makes it clear that the Republicans are stupid, effete, and weak.  But Trump would not ride roughshod over the 2nd Amendment.  To be armed is the best hope white people have.

White people are intellectually disarmed and at the mercy of Critical Race Theory which instills guilt and shame into them.  Corporations run their white employees through unconscious race bias recognition seminars to make white people comfortable abasing themselves before blacks. It is difficult for people trained to admit guilt to defend themselves and their fellows. The result is a white majority dispossessed of confidence who are submissive to black violence. 

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jeudi, 25 juin 2020

»Corona Fehlalarm?«: Regierungskritisches Buch stürmt die Spiegel-Bestsellerliste

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Torsten Groß:

»Corona Fehlalarm?«: Regierungskritisches Buch stürmt die Spiegel-Bestsellerliste

Paukenschlag des Jahres: Schon wenige Stunden nachdem der Büchergemeinde im Netz Anfang Juni bekannt wurde, dass der anerkannte deutsche Facharzt für Mikrobiologie und Infektionsepidemiologie, Prof. Dr. Sucharit Bhakdi (73), seine regierungskritischen Thesen zur »Corona-Pandemie« in einem Buch veröffentlicht, eroberte die Publikation alleine durch Vorbestellungen – rund drei Wochen vor Erscheinungstermin (!) – nahezu sämtliche Internet-Bestsellerlisten des Landes im Sturm (KOPP Report berichtete). Jetzt ist das Druckwerk im Handel erschienen und unverzüglich auf Platz 5 in die Spiegel-Bestsellerliste geschossen – und somit ein überaus deutlicher Anwärter auf den Mega-Bestseller des Jahres!

Das besonders BEMERKENSWERTE vorab: Die Rangfolge der Spiegel-Bestsellerliste wird im Auftrag von buchreport durch elektronische Abfrage in den Warenwirtschaftssystemen buchhändlerischer Verkaufsstellen – derzeit anhand der Verkaufsdaten aus mehr als 4200 Verkaufsstellen – ermittelt. Dies umfasst nach aktuellen Angaben von buchreport den Sortimentsbuchhandel (Standort- und Filialhändler), Online-Shops, den Bahnhofsbuchhandel, Kauf- und Warenhäuser und Nebenmärkte (u.a. Elektrofachhandel und Drogerieketten mit Medienangebot). Jeweils am Montagmittag werden die vorliegenden Verkaufsdaten der Vorwoche ausgewertet.

Nun ist der glasklare Favorit auf den Mega-Bestseller des Jahres nach offiziellen Angaben des publizierenden Verlages am 23. Juni 2020 im Handel erschienen – also konkret vor zwei Tagen. Und buchreport hat Mittwochnachmittag (gestern) die Rangfolge der Spiegel-Bestsellerliste (Woche 27/2020) veröffentlicht und das regierungskritische Buch Corona Fehlalarm? von Prof. Dr. rer. nat. Karina Reiss und Univ.-Prof. Dr. med. Sucharit Bhakdi bereits auf Rang 5 gelistet (Kategorie Taschenbuch Sachbücher).

Es ist also alles andere als unwahrscheinlich, dass der bei Politik und Mainstream-Medien unliebsame wie in Gänze boykottierte Buch-Verkaufsschlager zeitnah die obersten Plätze der Spiegel-Bestsellerliste erklimmen und dort für sehr lange Zeit verharren dürfte – sehr zum Leidwesen der Fans eines erneuten Lockdowns.

Interessierte Leser medizinischer Fachbuchliteratur mit noch etwas Platz im Bücherregal könnten also nicht nur gravierenden Einfluss auf die Rangfolge der Spiegel-Bestsellerliste der nächsten Wochen und Monate nehmen, sondern auch zu Auftraggebern für weitere aufschlussreiche wie amüsante Besprechungen der »anerkannten Literaturkritiker« dieser Republik avancieren!

Bestellinformationen:

» Karina Reiss/Sucharit Bhakdi: Corona Fehlalarm?, 160 Seiten, 15,00 Euro – hier bestellen!

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Donnerstag, 25.06.2020

Smashing Culture

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Smashing Culture

At the start of French Revolution, Bertrand Barère declared, “The revolutions of a barbarous people destroy all monuments, and the very trace of the arts seems to be effaced. The revolutions of an enlightened people conserve the fine arts, and embellish them […]”

Soon after, though, thousands of French statues were wrecked, and many heads tumbled into baskets. Barère, “The tree of liberty grows only when watered by the blood of tyrants.” The Anacreon of the Guillotine was lucky to escape with his own noggin.

Again, the defeated must watch impotently as their heroes are decapitated or come crashing down. At least they still have their own necks, for the moment, at least.

Washington, Jefferson, Grant and Francis Scott Key have been toppled, and even a likeness of Cervantes had red paint splashed on its eyes. “BASTARD” was scrawled on its pedestal. The woke vandal didn’t know that here was no conquistador or slave owner, but a slave of five years, not to mention a seminal writer in the Western canon.

Ah, but “seminal,” “Western” and “canon” are evil words now, you see, so maybe he did know, for this is, at bottom, an assault on every pillar, brick, cornice and baseboard of Western civilization. Burn it all down, for it is uniquely racist, sexist, genocidal and transphobic. I mean, for thousands of years, evil whites absolutely resisted the installation of all-gender shit holes.

Shut up already, and listen to Susan Sontag, “If America is the culmination of Western white civilization, as everyone from the Left to the Right declares, then there must be something terribly wrong with Western white civilization. This is a painful truth; few of us want to go that far…. The truth is that Mozart, Pascal, Boolean algebra, Shakespeare, parliamentary government, baroque churches, Newton, the emancipation of women, Kant, Marx, Balanchine ballets, et al, don’t redeem what this particular civilization has wrought upon the world. The white race is the cancer of human history; it is the white race and it alone—its ideologies and inventions—which eradicates autonomous civilizations wherever it spreads, which has upset the ecological balance of the planet, which now threatens the very existence of life itself.”

Later, Sontag regretted offending cancer patients with her poor choice of metaphor.

It’s essential that we be exorcised from “dead white men.” I remember when this idiotic term started to circulate. I had just dropped out of art school. While drinking Rolling Rock in smoky McGlinchey’s in Philadelphia, I told another art fag that he should know his art history, for how can you do anything if you have no idea what’s been achieved? Leering, this cipher smugly growled, “They’re just dead white men, man!”

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1968: East German communist regime blew up the Paulinerkirche.

In 2015, I taught for a semester at Leipzig University, so nearly each day, I’d walk by a hideous building that crudely approximated the destroyed Paulinerkirche. Built in 1231, this church survived all the vicissitudes, upheavals and wars down the centuries, only to be dynamited by Communists in 1968. So what if Martin Luther had officiated there, and Bach was a musical director? Of course, its rich history only made it more delicious to blow up, for iconoclasm is the orgasm of “progressives,” and that’s why I’ve never identified as one.

There’s one Leipzig neighborhood, Connewitz, that’s famous across Germany as the center of progressive politics, most notably the antifa movement, and guess what? It is thoroughly defaced with graffiti that are often anti-cop or anti-Germany. During clashes with police that Connewitzers instigate, shop windows are gleefully broken not just at multinationals, but mom-and-pops, because, you know, once you go berserk, it’s hard to stop. Reflecting on this in 2015, I knew it would only escalate and spread beyond Germany, and it has. Seeing photos of Seattle’s Capitol Hill Autonomous Zone, I immediately thought of Connewitz.

When I wrote recently about the need for liberated zones, I meant, first of, the defense of your own communities, as happened in Philadelphia’s Fishtown and Italian Market, where locals banded together to block an invasion of vandals and looters.

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Here in South Korea, local monuments and mores are safe. Here in Busan, there’s a huge statue honoring General Jeong Bal, who was killed by Japanese invaders in 1592. Losing with dignity is worthy of remembrance, though some contend he actually ran away. Historical debates are healthy.

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More interesting to me are five sculptures of war refugees by Lee Hyun-woo, near the 40-Step Stairway. It was a shanty town during the Korean War, when Busan was a temporary capital after Seoul was overrun by Chinese and North Korean troops.

Depicted without hokiness, these are admirably realistic figures of a mother breastfeeding her baby while her naked son stood by, crying; two girls carrying water, one with a shoulder pole and the other with a jar on her head; two boys covering their ears as a man makes popcorn with a bomb-like contraption; a fedora-wearing accordionist, sitting on a bench; and two exhausted porters at rest. As public sculptures, they’re perfect, for they’re gracefully inserted into the environment as they dignify local history. Informative and fortifying, these bronze ghosts mingle with contemporary Koreans.

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Across a Japanese-built bridge not far away, there’s a statue of Hyeon In. You can sit on a stone bench next to the smiling, suited singer, and hear his songs eternally broadcast from a bible-sized speaker.

In 1949, he made every man, woman, child and dog sob with his rendition of “Seoul’s Night Music.” “Walking through Chungmuro under a spring rain / Tears flowing down the window panes.” Oh, stop, stop! You’re murdering me! I can’t take it! A true legend.

As a refugee in Busan, Hyeon In wrote “Be Strong, Guem-soon.” It’s a message to his sister to stay strong until they meet again.

There is a street dedicated to the painter Lee Jung-soeb. He’s known for gestural paintings of bulls, and playful drawings of boys hugging fish and crabs pinching penises. Educated in Tokyo, his brief career started just after World War II and lasted through the Korean War.

Living all over, he starved, suffered from schizophrenia, drank too much and died in 1956 of hepatitis, at age 40 and alone, in a Red Cross Hospital. His wife and kids had been sent to Tokyo to escape the fighting. Although peripheral to art history, Jung-soeb matters to Koreans, and that’s enough. Meaning is local, above all.

Honoring their own culture and history, South Koreans also appreciate the finest from elsewhere. There are upcoming concerts of Saint Saen, Brahms, Beethoven and Vaughan Williams.

Rather bizarrely, Jin Ramen has a Joan Miro edition, and this made no sense to me until I noticed the Miroesque zigzags, wiggly lines and goofy shapes floating on its bright yellow packaging.

At Seomyeon Subway Station, there are reproductions of Ingres, Picasso, Modigliani, Manet, Caravaggio, Renoir, Turner, van Gogh, Monet, Canaletto and Goya. On an outside wall of a press die factory in Gamjeon-dong, a rather dreary neighborhood, there are reproductions of van Gogh, Magritte, Picasso, Mondrian and Lee Jung-seob, complete with labels to educate viewers.

The objective is not to present convincing facsimiles of great paintings, but merely to pique interest for further investigation. It’s similar to a street being named after a writer, painter, composer or scientist, as happens quite routinely in Paris, for example, but almost never seen in America, a country with a long, aggressive streak of anti-intellectualism.

We’re no longer talking about joe sixpacks sneering at pretentious bullshit, however. Thanks to Howard Stern, Jerry Springer, Rush Limbaugh, Honey Boo Boo, gangsta rap and antifa, etc., there is now a pandemic of cocksure loutishness, with frequent eruptions into violent barbarism. Ironically, the most militant driver of American anti-intellectualism is the academy, for nowhere else has thinking ceased more completely.

If we’re in a revolution, it’s one of enlightened barbarism, or woke savagery, carefully engineered down the decades. Yo massas enjoy the spectacle of y’all clawing at each other.

At Unz, there is a recent article by the Nation of Islam Research Group, “How Farrakhan Solved the Crime and Drug Problem… And How the Jews Attacked Him.” Whatever its flaws or biases, it is a fascinating expose of how Jews sabotaged an effort of blacks to help themselves. Immediately, I thought of the Jewish campaign against Craig Nelse n, who, against all odds, is desperately trying to save the most troubled, and even suicidal, white youths.

Connect the dots, people, before it’s too late.

Linh Dinh’s latest book is Postcards from the End of America. He maintains a regularly updated photo blog.

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mercredi, 24 juin 2020

L'Union Européenne et la Chine, désormais alliés stratégiques ?

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L'Union Européenne et la Chine, désormais alliés stratégiques ?

par Jean-Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

Le 10e Dialogue Stratégique entre l'Union Européenne (UE) et la Chine, en date du 9 Juin 2020, préparant un prochain Sommet Européen (voir référence ci-dessous), marque la volonté de ces deux puissances de coopérer plus étroitement, à la suite de l'épidémie de Covid-19 mais aussi de l'effacement actuel des Etats-Unis.

Si cette volonté se précisait, elle pourrait annoncer un changement important dans l'équilibre politique du monde.

L'UE était représentée lors de cette rencontre par le vice-président Josep Borrell et la Chine par le ministre des affaires étrangères Wang Yi. La Grande-Bretagne n'y participait pas du fait de sa sortie récente de l'UE. L'objet du Dialogue était d'examiner les nouveaux domaines possibles de coopération résultant des effets dévastateurs de l'épidémie. Celle-ci paraît en effet des deux côtés en voie d'être maîtrisée, comme par ailleurs en Russie, malgré quelques résurgences toujours possibles. Au contraire, elle continue à s'étendre en Amérique.

La Chine dispose d'importantes réserves financières. Par ailleurs les entreprises occidentales, y compris en Europe, continuent à lui sous-traiter de nombreux domaines industriels qu'il sera impossible de rapatrier en Europe. Cependant, ses dirigeants considèrent qu'elle ne pourra jamais se passer de l'Europe. Celle-ci demeurera pour elle un partenaire essentiel. Il en est de même des Européens.

Les domaines de coopération dans une économie mondialisée post-Covid seront nombreux. On mentionnera en particulier les recherches scientifiques ainsi que les technologies nouvelles, y compris dans le domaine spatial. Le partage du travail avec la Chine sera bien plus fructueux que la compétition.

Dans ces différents domaines, les Etats-Unis resteront longtemps pour les deux parties un partenaire essentiel. Cependant récemment, lors de la crise du coronavirus notamment, Donald Trump avait décidé de renforcer les frontières et de ne pas participer aux efforts communs de lutte. Ainsi l'Italie au fort de la crise n'avait reçu aucune aide de Washington. Ce fut la Chine qui lui apporta une contribution non négligeable. 

De plus, son incapacité à lutter efficacement contre l'épidémie et ses effets sociétaux avait, comme l'on montré les sondages récents de l'Institut allemand Koerber et de l'Institut américain Pew, a conduit l'opinion européenne à considérer que la coopération avec l'Amérique ne devenait plus pour les Européens une priorité. Ceci ne date pas seulement de l'épidémie. Dès 2017 la volonté américaine de leur interdire toute coopération avec la Chine, notamment dans le domaine de la 5G, au prétexte que celle-ci favoriserait l'espionnage chinois et le détournement des compétences européennes, avait suscité un refus quasi général.

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Aussi bien, le président chinois Xi Jinping a eu sur les perspectives de coopération de nombreux échanges téléphoniques (épidémie oblige) avec Angela Merkel et Emmanuel Macron. Le 10e Dialogue Stratégique entre l'UE et la Chine a confirmé cette volonté réciproque de coopération, comme le montre la conférence de presse de Josep Borrel, référencée ci-dessous.

Josep Borrell y indique que la Chine dont le rôle international ne cessera de s'accroître sera pour l'Europe un partenaire incontournable, en dépit de leurs différences en matière politique ou dans le domaine des droits de l'homme. Il y reconnaît que la Chine n'a pas d'ambitions militaires susceptibles de l'opposer à l'Europe. Même s'il existe de nombreuses divergences d'intérêt, il n'y a pas de « rivalité » au sens propre. Dans l'optique de construire un monde multilatéral, objectif confirmé des deux parties, les dialogues constructifs continueront à s'imposer.

Référence:

EU-China Strategic Dialogue: Remarks by High Representative/Vice-President Josep Borrell at the press conference
9 Juin 2020

https://eeas.europa.eu/headquarters/headquarters-homepage...

 

mardi, 23 juin 2020

Le féminisme contre les femmes

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Le féminisme contre les femmes

par André WAROCH

J’ai grandi en banlieue parisienne, dans les années 80 et 90. Qu’était le féminisme, pour nous, adolescents du grand remplacement déjà en cours ? Un mot trop récent pour figurer dans nos manuels d’histoire, et pourtant déjà enterré. Les rares fois où je l’ai entendu, c’était par des adultes, et c’était par dérision. Pour eux, le féminisme était un mouvement entaché d’un folklorisme propre aux années 70, comme le groupe Abba ou les pattes d’éph’. Dans les années où je vivais, les femmes avaient le droit de travailler, de faire des études, et celles qu’elles souhaitaient. Elles avaient le droit de se marier ou pas, d’avoir des enfants ou non, et avec qui elles le souhaitaient. Elles avaient le droit de privilégier leur carrière ou de choisir de se consacrer à leur famille. Et tout le monde trouvait cela aussi normal que si cela avait toujours existé. Même si on savait que ce n’était pas le cas. Néanmoins, pas grand-monde n’associait les décisions prises par des responsables politiques pour aboutir à cette égalité, avec l’activisme des femelles hystériques du MLF. Il était connu, par exemple, que le droit de vote avait été octroyé aux femmes en 1945 par le général de Gaulle.

J’entrai dans la vie active, dans la vie « sérieuse », à l’orée des années 2000, et déménageai dans le Val-d’Oise. À l’époque, on commençait à parler des hommes et des femmes, je veux dire des relations qu’ils entretenaient, des différences qui les opposaient, comme d’un sujet problématique et passionnant. C’était l’époque où on se ruait sur le best-seller Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus de John Gray, dont le but était de rapprocher les deux sexes en favorisant leur compréhension mutuelle. Malgré les divorces, malgré la vie moderne et ses inévitables corollaires, les femmes et les hommes continuaient à compter les uns sur les autres, à voir leur avenir ensemble.

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Le féminisme était mort, mort et enterré, tout simplement parce que l’égalité des femmes avait été gagnée, et depuis déjà longtemps. On pouvait donc se consacrer à autre chose qu’à ces vieilleries sans intérêt.

Mais cette absence apparente de problème majeur dans les relations entre les sexes, du moins à l’intérieur de la communauté française, représentait sans doute un problème pour certains. Un manque à gagner. Une possibilité de conflit humain qui n’était pas encore exploitée jusqu’à l’envenimer irrémédiablement. Une négligence qu’il fallait corriger. Le Système allait s’en charger.

À l’orée des années 2010, de nouvelles féministes se firent connaître, prétendant continuer la lutte pour un combat qui, disaient-elles, n’était pas encore gagné, malgré l’eau qui avait coulé sous les ponts depuis l’obtention de l’égalité.

Leur grande prêtresse, celle par qui tout s’est enclenché, s’appelle Caroline De Haas (photo). La question de savoir qui est cette intrigante, au cœur d’un système pyramidal et complexe, fait de réseaux et de ramifications qui relient les mondes associatif, commercial et politique, nous parait donc incontournable pour savoir comment a eu lieu cette formidable arnaque, consistant à continuer le match trente ans après le coup de sifflet final.

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Sa date et son lieu de naissance ne nous apprennent pas grand-chose, sa jeunesse non plus. Seules comptent son engagement estudiantin à l’UNEF, voie royale pour carriéristes de gauche, et les dix ou quinze dernières années. À partir des années 2010, elle devient l’attachée de presse du porte-parole du Parti socialiste, Benoît Hamon, puis, après l’élection de François Hollande, « conseillère chargée des relations avec les associations et de la lutte contre les violences faites aux femmes ». Les associations féministes, elle connaît, Caroline De Haas, puisqu’elle a été à l’origine de la plus importante de toutes : Oser le féminisme ! en 2009.

En mai 2013, elle quitte le gouvernement. Un mois plus tard, elle se lance dans les affaires, et crée Egaé, une « agence de conseil en égalité professionnelle ».

Dans une sorte de déclaration de principe hallucinante, cet organisme déclare vouloir « percuter l’illusion de l’égalité ». « Le premier frein à la mobilisation d’équipes autour de l’égalité reste “ l’illusion de l’égalité “, ce sentiment partagé par une majorité de la population que les progrès ont été tellement importants ces dernières années que nous serions presque arrivés à l’égalité. »

Vous croyiez que tout allait bien, braves gens ? Que, au milieu de de tout ce désastre économique, identitaire, ethnique, migratoire, sécuritaire, une femme pouvait au moins encore espérer trouver l’amour, le plaisir et l’épanouissement dans ses relations avec l’autre sexe ? Mais heureusement que nous sommes là pour nous vendre nos conseils. Contre des espèces sonnantes et trébuchantes, nous vous expliquerons comment terrasser pour de bon l’infâme, cet homme patriarcal qui continue de vous opprimer alors que vous pensiez naïvement qu’on avait enterré la hache de guerre.

En 2014, Caroline De Haas se présente aux élections européennes en Île-de-France comme tête de liste pour les listes « Féministe pour une Europe solidaire ». Elle obtient 0,29% des voix.

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En 2015, par l’intermédiaire d’Egaé, elle crée le site internet Les expertes, moteur de recherche professionnel qui relève d’une sorte de communautarisme féminin. Il est « le premier annuaire gratuit de toutes les femmes expertes françaises et francophones ». Le gouvernement socialiste soutient officiellement le projet par l’intermédiaire de Radio France et de France Télévision.

Les affaires tournent bien, et le malheur des unes fait le bonheur des autresses. Et puis, peu à peu, Caroline dévisse. Elle est obligée de montrer son vrai visage sous la pression de la réalité de l’invasion de l’Europe, et, comme le veut l’expression consacrée, de sortir de l’ambiguïté à son détriment. Des déclarations se succèdent, qui démontrent que son féminisme est, avant toute chose, un racialisme. C’est d’abord l’affaire des agressions sexuelles de masse de Cologne le soir du nouvel an 2016, commises par des migrants arabes. « Ceux qui me disent que les agressions sexuelles en Allemagne sont dues à l’arrivée des migrants : allez déverser votre merde raciste ailleurs », twitte-t-elle.

Alors que François Fillon déclare dans la foulée sur le même média : « Faut-il rappeler aux sauvages qu’en Europe, les femmes ne sont pas des objets qu’on violente et qu’on couvre de noir », la grande « défenseuse » des femmes répond avec fierté « Je viens de signaler le tweet de Français Fillon pour incitation à la haine raciale ».

En 2017, « Caro », de nouveau en grande forme, déclare que, pour lutter contre le harcèlement de rue visant les femmes dans le quartier de la Chapelle-Pajol, commis par le même genre de profil dont parlait Fillon, la meilleure solution est « d’élargir les trottoirs ».

Dans l’entre-deux-tours des présidentielles de 2017, après avoir plaidé sur tous les tons, pendant des années, pour que les femmes accèdent aux postes à responsabilité, elle appelle à voter Emmanuel Macron afin d’empêcher Marine le Pen d’accéder au pouvoir suprême.

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Le message est donc clair : il faut maintenir l’immigration, et l’insécurité due à cette immigration, à un niveau maximum. Entre un mâle blanc qui propose de continuer cette politique et une femme qui veut l’arrêter, Caroline choisira toujours le premier. Et sacrifiera les femmes sans aucun état d’âme. Marine le Pen ne deviendra pas la première présidente de la Ve République et les filles continueront à se faire traiter de pute dans la rue, mais un ingénieur raté ne sera pas expulsé et le médecin malgré lui aura sa remise de peine. Et ça, c’est quand même l’essentiel.

Mais foin de polémiques ! Et faisons le bilan. Car il est bel et bien temps, après huit ans de féminisme gouvernemental et associatif hollando-macroniste, sous la férule de Najat Vallaud-Belkacem et Marlène Schiappa. Et un bilan chiffré.

Parlons des familles monoparentales, par exemple, dont l’immense majorité (90 %) partage son quotidien avec la mère, et qui continue sa progression inexorable. 1 700 000 en 2005, 1 800 000 en 2013, deux millions en 2018. Selon l’INSEE, le taux de pauvreté de ces familles est trois fois plus élevé que celui des familles traditionnelles (chiffres de 2011).

Mais ce n’est là qu’une mise en bouche.

Toutes les statistiques sont disponibles sur le Net, tant qu’elles ne concernent que l’année en cours. Si l’on veut connaître la façon dont les choses ont évolué sur le long terme, cela devient beaucoup plus ardu. Il en est ainsi de la délinquance, y compris, et peut-être même surtout, de la délinquance sexuelle, dans un pays dont le régime prétend œuvrer en priorité pour le salut des femmes. Là, il faut faire le travail soi-même, année par année, pour connaître l’évolution statistique.

On comptait 10 406 dépôts de plainte pour viol en 2011.

violsas.jpgEn 2019, après sept ans d’hystérie féministe anti-hommes, on en comptait 22 900.

Donc plus du double.

Parallèlement, un simple petit tour sur le site de France info ou celui du Monde nous apprend que les condamnations pour viol ont chuté de 40 % entre 2007 et 2016.

Ces deux chiffres, ahurissants, révèlent l’ampleur du désastre, d’un désastre programmé, conséquence de décisions politiques prises froidement, que les médias et les féministes sont chargés de camoufler.

Le féminisme a un but, et un seul : briser ce qui reste de cohérence et de solidarité entre les hommes et les femmes autochtones; casser le mariage, le couple, et au final la société française. Il faut donc désigner l’homme blanc, et uniquement lui, comme un salaud dominateur et prédateur, qui doit faire ses excuses la queue basse pour les siècles d’oppression des femmes sous le joug du « patriarcat ». Ainsi dresse-t-on les femmes contre les hommes, et, par ricochet, on dressera les hommes contre les femmes.

Pour arriver à ses fins, le féminisme est financé, subventionné, soutenu de toutes les façons possibles par le Système, bénéficie de tous les passe-droits médiatiques imaginables.

L’homme blanc ne drague plus, et il rase les murs de crainte de paraître l’oppresseur. Le boulevard est alors ouvert pour les racailles allogènes (qui se torchent avec les « campagnes de prévention ») face aux femmes dorénavant esseulées, et elles-mêmes culpabilisées, refusant comme un devoir sacré de nommer les agresseurs par ce qui les caractérise le mieux, et ce qui explique de la manière la plus évidente leur comportement et leurs exactions, à savoir leur identité ethno-religieuse : car les féministes ont trouvé le précieux sésame, celui qui n’ouvre aucune porte, mais ferme au contraire celles de la réflexion, celui qui interdit de désigner le problème, de désigner les responsables et de désigner l’ennemi, c’est-à-dire les racailles qu’elles ont importées et dressées contre leur propre peuple. Ce sésame, c’est l’« oppression patriarcale » orchestrée depuis la préhistoire par le méchant mâle blanc, ainsi que la « culture du viol » au moins aussi ancienne.

illustration_sans_titre-2-2.jpgC’est en fait à un véritable redémarrage de l’histoire de la France et de l’Occident auquel nous assistons. Car il est fondamental pour les féministes de faire croire que le harcèlement de rue, par exemple, a toujours existé, et que les femmes se faisaient aussi bien insulter il y a cent ans qu’aujourd’hui. Il est fondamental de faire croire qu’il y a « encore » des viols et du harcèlement, et non pas « de plus en plus ». Il est fondamental de faire croire que le sexisme et le machisme bestial sont des survivances du « patriarcat blanc » et non pas l’avenir de la société islamisée.

Le but est toujours le même, obsessionnel : protéger les véritables bourreaux, continuer de jeter un voile pudique sur leurs innombrables exactions.

Car si l’on commence à admettre que les violences contre les femmes ont explosé durant ces dernières décennies, la question suivante sera : pourquoi ? Et la question subsidiaire sera : que se passe-t-il ? Que se passe-t-il en France depuis quarante ans ?

L’idéologie dominante interdit le raisonnement, interdit d’établir un lien entre une cause et un effet : les choses arrivent parce qu’elles arrivent. Il y a des viols parce qu’il y a des viols; et commencer à penser, c’est déjà désobéir.

Les jeunes femmes, d’abord flattées peut-être par cette idéologie qui leur fait croire qu’elles sont des victimes éternelles, sont très tentées de la suivre, d’adopter à l’endroit des hommes le comportement agressif qu’on veut qu’elles adoptent. J’aimerais dire, par stupide désir de vengeance et par rancœur, qu’elles seront les premières victimes de ce qu’elles soutiennent, mais c’est faux : tout le monde sera perdant.

Quant aux hommes, certains commencent à initier un féminisme à l’envers, ce que d’aucuns appellent le masculinisme. Ce faisant, ils font exactement ce qu’attendent d’eux Caroline De Haas et ses amis. Car ne croyez pas une seule seconde que le féminisme résoudra quelque problème que ce soit : les problèmes, le féminisme est juste là pour en créer de nouveaux et les ajouter à ceux qui existent déjà. Plus de haine, plus de violence, plus de division : c’est sa raison d’être.

080506_Male.jpgS’il existe une clef pour sortir du piège capitonné dans lequel sont en train de nous enfermer ceux qui veulent notre perte, je ne l’ai pas, ni moi ni aucun homme. Nous ne jouons dans cette affaire qu’un rôle secondaire. Seules les femmes, puisque c’est elles que la propagande a choisies pour cible, ont le pouvoir de nous faire sortir de cette impasse, par une réaction massive de rejet, sans aucune nuance ni ambiguïté. L’enjeu est clair : si le féminisme triomphe, non seulement la société européenne traditionnelle sombrera corps et bien, mais disparaîtra également le rêve apparu au cours des années soixante et soixante-dix, celui d’une société désinhibée où les hommes et les femmes auraient pu ensemble opérer un saut anthropologique à la recherche d’une nouvelle harmonie et d’un nouvel âge d’or, en se débarrassant du carcan des interdits judéo-chrétiens et de la logique productiviste. C’était le rêve de Pierre Clastres. C’était le rêve des hippies, anéanti par la prise de pouvoir de la gauche bourgeoise puritaine à partir des années quatre-vingt.

Nous vivrons alors dans le monde créé par nos ennemis, après qu’ils aient mené jusqu’au bout leur entreprise de destruction (pardon, de « déconstruction »). Cela ressemblera à une société totalement atomisée, de plus en plus urbaine et de plus en plus laide, faite d’hommes et de femmes condamnés au célibat et à la solitude, se défiant les uns des autres, sans enfants, ou avec des enfants sans père, trouvant un exutoire dans la pornographie et le virtuel, enfermés chez eux pendant qu’au dehors roderont les bêtes sauvages, et que régnera sur ce chaos l’hyper-bourgeoisie mondialisée. Cela y ressemble déjà.

Répétons-le, cette fois, les hommes n’ont plus la main. Ce ne sont pas eux qui décideront si la guerre à venir sera la guerre civile entre les sexes, où l’union sacrée contre l’ennemi commun. Ce ne sont pas eux qui décideront, ni de l’avenir de la France, ni de celui de l’Occident. Ce ne sont pas eux qui choisiront s’ils veulent redevenir des hommes responsables ou continuer à être des enfants jouisseurs. Ce sont les femmes qui leur feront honte, qui les rappelleront à leur devoir, qui les obligeront à redevenir ce qu’ils étaient- ou ne le feront pas.

Seules les femmes peuvent nous sauver du féminisme.

André Waroch

Liens

Nombre de viols en 2011

http://www.slate.fr/story/65729/75000-viols-an-chiffres#:...

Nombre de viols en 2019

file:///C:/Users/laurent/Downloads/IA24.pdf

Chute de 40% des condamnations pour viol entre 2007 et 2016

(https://www.francetvinfo.fr/societe/harcelement-sexuel/le...)

https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2018/09/14/....

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lundi, 22 juin 2020

Le Japon commence à s'émanciper de la tutelle américaine

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Le Japon commence à s'émanciper de la tutelle américaine

par Jean-Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

Tokyo vient de faire connaître qu'il renonçait désormais au déploiement de plate-formes terrestres Aegis (Aegis ashore) sur les îles japonaises.

Le Système de Combat Aegis, sous se double forme, embarquée sur des navires militaires ou installée à terre, est un système d'armes naval américain comportant des radars de veille et de poursuite et des plate-formes permettant le lancement de missiles anti-missiles et anti-navires. Il est présenté comme défensif, mais nul n'ignore que ces missiles peuvent être utilisés comme des armes offensives.

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Aegis ou ASMS Advanced Surface Missile System a été mis en service officiellement en 1969 et constamment perfectionné depuis. Des stations terrestres Aegis Ashore ont été imposées à ses « alliés » notamment en Pologne et en Roumanie à partir de 2015. L'Otan sous la pression américaine, a décidé en 2015 d'en faire un élément essentiel de son système de défense anti-missiles. Il s'agit bien entendu de se défendre contre d'éventuels missiles russes.

Des navires de guerre américain équipés de plate-formes Aegis patrouillent régulièrement en Mer du Nord et dans l'Atlantique Nord. Par ailleurs différents pays disposent de destroyers comportant des Aegis embarqués, dont le Japon, la Corée du Sud, la Norvège, l'Australie et l'Espagne. En 2017, le Japon envisageait d'acquérir des Aegis Ashore équipés de SM-3 Block IIA  pour un coût unitaire estimé à environ 80 milliards de  yen, soit 620 millions d'euros. C'est ce à quoi il vient de renoncer .

Ceci sera inévitablement considéré à Washington comme un recul important de l' « american dominance » dans le Pacifique Occidental. Pékin n'a pas encore officiellement réagi mais cette disparition d'une menace redoutable à ses frontières sera certainement vu comme un succès important. De la part de Tokyo, il s'agit d'un geste significatif montrant que le Japon n'a plus besoin des Etats-Unis pour assurer sa défense.

La raison présentée par le Japon est que la mise en place de plate-formes terrestres représentent des travaux et un coût que Tokyo ne s'estime pas désormais en mesure de supporter vu notamment les dépenses que lui impose l'actuelle épidémie de coronavirus. Mais on peut penser que le déploiement et l'utilisation de plates-formes requièrent la présence permanente de nombreux militaires américains qui seraient considérés à Pékin et Moscou comme un nouvel aspect de la soumission du Japon aux Etats-Unis.

Or désormais le Japon souhaite normaliser ses relations avec la Chine et la Russie, de façon notamment à développer des actions de coopération commerciales et plus généralement économiques. Pour cela, il ne veut plus être considéré comme un bras armé des Etats Unis en mer du Japon et dans le Pacifique.

Note :

Un des membres de notre comité de rédaction écrit:

Aux raisons évoquées ici de s'éloigner des Etats-Unis s'en ajoute une autre. Le Japon souhaite désormais faire abroger l'article 9 de sa constitution, imposé par les Américains après la défaite. Cet article voté le 3 novembre 1946, sous l'occupation américaine, et entré en vigueur le 3 mai 1947, postule que le Japon renonce à la guerre et notamment à se doter d'armements importants. En conséquence, il ne peut toujours pas disposer d'armements nucléaires, alors que tous ses voisins en sont dotés, officiellement ou pas. C'est également le cas d'Israël, régulièrement évoqué à Tokyo. On peut penser qu'à terme, le Japon se dotera de sa propre constitution.

dimanche, 21 juin 2020

Justification coronavirale

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Justification coronavirale

par Georges FELTIN-TRACOL

Ex: http://www.europemaxima.com

En écartant une éventuelle reprise épidémique pendant la saison estivale, voire cet automne, on peut envisager la fin prochaine de la crise sanitaire. Cependant, la « nouvelle vie » post-covid-19 ne répétera pas la vie « d’avant » en raison du formidable désastre économique et social à venir. Or, les experts les plus avisés – ne parlons pas de ces journalistes économiques stipendiés qui sévissent à longueur de journée dans les studios des radios et des télés officielles – prévoyaient des mois avant le surgissement du virus qu’une crise économique d’une ampleur inouïe déferlerait vers 2020… On peut dès lors se demander si le covid-19 n’a pas été un judicieux motif pour lui faire endosser la responsabilité de cet immense fiasco planétaire.

Mettons de côté l’hypothèse que le coronavirus serait une souche de la recherche bio-militaire ayant fuité d’un laboratoire P4 franco-chinois bâti à Wuhan. Rappelons en revanche que la Chine connaissait en 2018 – 2019 une grave épizootie porcine qui favorisait les exportations massives de porc français. Cette crise favorisait les éleveurs de porc français qui exportaient en masse leurs bêtes en Chine. Y aurait-il un lien, même ténu, entre la grippe porcine et le coronavirus quand on sait que l’organisme du porc est très proche de celui de l’homme ? La grippe porcine n’aurait-elle pas muté en coronavirus ?

La crise sanitaire entérine le concept de « biopolitique » cher à Michel Foucault. En Extrême-Orient où, malgré les effets désastreux de la modernité individualiste occidentale, le holisme perdure encore, les gouvernements n’ont pas hésité à accroître un contrôle social quotidien. À Singapour, une application numérique facilite la surveillance immédiate des habitants. En Chine populaire, la présence dans chaque immeuble et dans chaque quartier de cellules du Parti communiste qui encadrent toute la société permettent l’assignation à résidence et l’établissement d’un permis de circulation.

L’Occident, en particulier sa partie européenne en décomposition avancée, profite de ces circonstances dramatiques pour mieux domestiquer des millions d’habitants par ailleurs soumis 24 heures sur 24 à une intense propagande médiatique. Si la Pologne du PiS impose sous peine d’une amende très élevée un traçage généralisé par téléphone intelligent, la France sous Macron expérimente sans trop de difficultés notables une méthode « douce » de dressage collectif : près de deux millions de Français ont déjà téléchargé l’application Stopcovid.

Nonobstant l’exigence au début de la crise de deux syndicats de médecins d’instaurer un confinement total impossible dans les faits à réaliser, l’« état d’urgence sanitaire » confirme l’incroyable docilité d’un peuple français qui, au nom d’impératifs sécuritaires, ici médicaux, accepte le viol de ses libertés essentielles. En infantilisant les Français, le Régime hexagonal s’exonère de ses responsabilités et accélère au contraire son programme progressiste, libéral-libertaire et despotique. Il n’est pas anodin si la sinistre loi liberticide déposée par la très mordante Laetitia Avia a été adoptée en catimini aux premières heures de la première phase du déconfinement, avant que le Conseil constitutionnel prononce son invalidation.

L’interdiction théorique de rassemblement de plus de dix personnes sur la voie publique arrange aussi un gouvernement aux abois qui ne freinera pas les nombreux licenciements de cet été, et surtout, à partir de la rentrée de septembre. Toute contestation sociale, a fortiori toute démonstration de force de Gilets jaunes, est par conséquente proscrite. En revanche, ces mêmes autorités en faillite tolèrent les manifestations organisées par les gauchistes, les communautaristes musulmans, les afro-racialistes et les chantres du racisme anti-blanc parce qu’elles constituent d’excellents contre-feux médiatiques qui masquent l’incurie gouvernementale patente.

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Le covid-19 a donc bon dos. Pour peu, les prescripteurs d’opinion lui imputeraient même la raclée, bien méritée, des candidats LREM aux récentes élections municipales ainsi que la popularité en berne dans les sondages de l’actuel locataire de l’Élysée. Loin de susciter une illusoire révolution, la pandémie de coronavirus favorise la sidération et l’hibernation du tempérament albo-européen, ce qui témoigne d’un véritable talent dans la manipulation des foules par ces temps de réchauffement climatique envisagé.

Georges Feltin-Tracol

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 177.

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La culture des crétins

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La culture des crétins

par Jordi GARRIGA

Aux États-Unis, une véritable chasse aux pierres s’est déclenchée …celle de statues de personnages qui, disent-ils, représenteraient un passé honteux et qui doivent être démolies et vandalisées. C’est la révolte des imbéciles qui ne dépassent généralement pas leurs lectures au-delà de l’index d’un livre ou du slogan du chef qui les moutonne.

Ces jours-ci, nous avons connu la démolition de la statue, dans la ville californienne de Ventura, de Fray Junípero Serra et aussi de Miguel de Cervantes dans le Golden Gate Park de San Francisco. Ces événements pourraient être attribués à des actes produits par des esprits plats, des habitants du ghetto où la toxicomanie constitue le plus haut niveau de socialisation et de civilisation. Que ces gens ne veuillent rien savoir d’un glorieux passé espagnol ne m’attriste pas du tout mais … qu’en Californie, le Parti démocrate américain décide de retirer une statue d’Isabelle la Catholique et de Christophe Colomb qui se trouve au Capitole de Sacramento, face aux protestations des groupes indigénistes, c’est proprement stupéfiant mais en même temps voir que l’élite de cette superpuissance démontre un tel mépris pour l’histoire et cède ainsi aux gémissements de ressentiment et d’ignorance, cela ne m’attriste pas non plus: si une telle barrière mentale s’installe entre les yankees et nous, c’est qu’en fait, nous gagnerons.

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Car ils ne savent pas qui était Isabelle la Catholique, ils ne savent pas qui était Columbus, qui était Cervantes ou Junípero Serra. S’ils ne savent même pas cuisiner, pourquoi d’ailleurs devrions-nous leur demander plus ? Le Ministère de la Vérité orwellien s’est appliqué à fond, de sorte que tel un Don Quichotte halluciné, ils voient des géants menaçants là où il n’y a et il n’y avait que des moulins paisibles.

Par exemple, Cervantes a été capturé par les Turcs en Méditerranée et emmené à Alger, où il a servi comme esclave pendant cinq ans jusqu’à ce que la rançon demandée pour lui soit payée, soit 500 pièces d’or.

Isabelle la Catholique était celle qui confrontée à la vente d’esclaves, culture commerciale de l’époque, somma de rapatriement en 1494 une cargaison de 500 prisonniers indiens arrivés en Espagne pour y être vendus. En 1500, par une disposition royale, Isabel interdit l’esclavage, devenant la première personne européenne à s’inquiéter des droits des Indiens. Lors du quatrième voyage de Christophe Colomb (1502), Isabel lui ordonna « de ne pas amener d’esclaves ».

Fray Junípero Serra, qui a été béatifié en 1988 et canonisé en 2015 par l’actuel pape François, et qui est devenu un saint de l’Église, était docteur en théologie et en philosophie et avait fondé plusieurs missions en Californie vers la fin du XVIII ème siècle. De ces missions, il enseigna aux Indiens l’agriculture, l’élevage, la menuiserie, la maçonnerie, la forge, la filature et le tissage … Le pape Jean-Paul II a décidé de le béatifier en apprenant son engagement à protéger les Indiens de tout abus ou exploitation. Selon Steven Hackel, professeur d’histoire à l’Université de Californie, Junípero Serra peut être considéré comme un personnage « extraordinaire » au même niveau de l’histoire des États-Unis que Washington ou Jefferson (car oui, la statue de Washington a aussi également été vandalisée).

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Et Christophe Colomb, que les imbéciles considèrent comme la racine de tous les maux de l’Amérique et de ses sociétés néolithiques qui arrachaient les cœurs et pratiquaient les sacrifices humains, n’a fait que remplir le destin historique qu’il réservait aux sociétés européennes sur ce continent: une supériorité technologique à tous les niveaux traduite par la conquête.

Aujourd’hui, alors que l’engagement de l’Espagne n’a jamais été aussi évident pour le respect des peuples anciens et autochtones en Amérique latine comment peut-on culpabiliser l’Espagne ancienne de tous les maux américains. Aujourd’hui, alors que la culture et le savoir sont à la portée de toute personne disposant d’une connexion Internet, il faut être grossièrement stupide, ou pervers, pour nier un passé sans retour critique en arrière, et ainsi dans une ignorance radicale n’importe jeter à terre dix, cent ou mille statues.

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Le confinement pour tous: nécessité ou stupidité médicale?

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Le confinement pour tous: nécessité ou stupidité médicale?

Par Bernard PLOUVIER

Au XIVe siècle, lors de la pandémie eurasiatique de peste, les Européens des zones touchées ont pratiqué intuitivement ce que l’on appelait déjà en Italie (le premier pays européen touché) le confino (rester chez soi et vivre de ses réserves ou de sa production). Même les églises fermèrent leurs portes… et, à cette époque, le manque de cérémonies religieuses était plus mal vécu que ne le serait l’arrêt des émissions télévisées pour nos contemporains.

On savait que ceux qui avaient guéri de la peste (20 à 30% des sujets atteints) n’encouraient pas le risque de récidive lors des très nombreuses résurgences que l’on a connues jusqu’au milieu du XXe siècle. Il fallut attendre l’apparition des « raticides » (en fait l’utilisation généralisée de produits chimiques faisant crever un maximum de rongeurs) pour vaincre enfin la peste, sauf dans quelques régions arriérées de la planète.

Et la campagne publicitaire des écolo-crétins menée contre les raticides (dénommés improprement, mais de façon significative – ou signifiante, comme on voudra – « pesticides »), campagne stupidement menée au nom du « respect de l’environnement » engendrera de nouvelles épidémies très meurtrières de peste.

C’est ce qui arrive quand, pour « manger bio » (pauvres crétins, comme si tout ce qui pousse ou s’élève n’est pas de la biologie végétale ou animale !), on néglige le cycle Yersinia pestis-rongeur-puce du rat-humain.

Pour les virus, il en va un peu différemment : la mortalité varie beaucoup d’un genre ou d’une espèce virale à l’autre, en fonction des défenses immunitaires des animaux cibles.

Là encore – et quoi qu’en aient dit de « doctes inexperts » -, un individu infecté par le coronavirus de la pandémie 2019-2020 et qui n’en est pas mort est immunisé pour 10 à 20 ans, que son infection ait été inapparente ou riche en symptômes. L’immunité durera plus ou moins longtemps en fonction de l’état du patient : les alcooliques et les drogués aux stupéfiants, les cancéreux, les insuffisants rénaux et d’autres malades, comme les diabétiques mal équilibrés auront une immunité quantitativement plus faible et moins durable.

En revanche, si le virus mute de façon suffisamment importante pour modifier ses antigènes de surface, le nouveau virus ainsi répandu ne sera pas reconnu comme une vieille connaissance dont il faut se méfier par les T-Lymphocytes et toute la population sera démunie contre le mutant… c’est ce que l’on voit à chaque pandémie de grippe, lors de laquelle les vaccins déjà connus et utilisés ne protègent nullement de la nouvelle souche mutante.

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Seulement, il est des agents infectieux qui tuent énormément (outre peste et choléra, on peut citer la rage et la variole, les fièvres épidémiques africaines avec atteinte cérébrale, les pandémies grippales) et d’autres qui n’exercent leurs ravages que dans le cadre de la sélection naturelle : meurent préférentiellement les vieux et les gros malades (lors d’une infection à tropisme respiratoire : tous ceux qui ne supportent pas une chute, même modérée, du taux sanguin d’oxygène par maladie pulmonaire ou vasculaire, par anémie etc.).

Pour le coronavirus, l’on savait par l’étude des deux épidémies antérieures que c’était à ce type de mortalité que l’on devait s’attendre et non à une mortalité « tout venant », comme celle que l’espèce humaine s’inflige lors d’une guerre.

Très mal informés par les merveilleux gouvernants chinois, les politiciens de l’OMS – une organisation à peu près aussi efficace que feu la SDN de l’entre-deux-guerres ou l’actuel « machin » onuesque – ont paniqué, induisant en erreur les innombrables « experts médicaux », en principe engagés pour conseiller les politicards preneurs de décision… et l’on a créé une crise économique majeure, qui n’aurait été justifiée que si l’on n’avait jamais eu affaire aux coronavirus ! Les experts, en dignes universitaires, étaient des ignares et des couards.

En confinant tout le monde sans discernement, l’on a certes évité quelques milliers de morts dans l’immédiat, mais l’on a aussi empêché la contamination d’un maximum de personnes qui ne risquaient pas grand-chose – au pire un syndrome grippal et une pneumonie virale. De ce fait, la majeure partie des populations occidentales sont encore « vierges » et seront des cibles lors de la prochaine poussée épidémique du même virus… soit de l’automne au printemps prochains, lorsque le virus reviendra dans l’hémisphère Nord après avoir exercé ses ravages dans l’hémisphère Sud.

En clair, face à une infection épidémique, on a consulté des infectiologues, des pneumologues et des réanimateurs, du fait des risques encourus par les infectés, mais nul n’a réfléchi, dans notre société ubuesque et sous-cultivée, au schéma épidémiologique général et personne « à la direction » n’a pensé à l’unique moyen de prévention des récidives : l’immunisation générale des populations.

On nous a cassé les pieds (pour rester poli) avec l’hypothèse d’un vaccin (alors que l’on connaît de nombreux exemples de virus à ARN où les recherches de ce type sont restées vaines) et nul n’a pensé aux conséquences médicales désastreuses à moyen terme du confinement généralisé : le risque majeur de récidives.

Il fallait ne confiner que les sujets cibles, par leur âge ou leur pathologie… et il ne faudra pas recommencer l’erreur dramatique lors de la (très probable) récidive !

Les leçons à tirer du fiasco coûteux sont nombreuses.

D’abord, notre personnel politique, formé dans les banques et les grandes écoles (voire dans les salles de poker et les arrière-salles de café), est inefficace. Il faut en revenir à une gestion corporatiste du Bien commun : des hommes efficaces dans leur métier, honnêtes et de bon sens, qui ont beaucoup travaillé et acquis l’expérience de la gestion des crises inhérentes à toute vie en collectivité, sont plus utiles que des baratineurs professionnels et des manipulateurs d’opinion, surtout si ces derniers sont au service de lobbies économiques, financiers ou sectaires.

Ensuite, les experts ne sont pas forcément ceux (et les dames sont pires encore) qui « causent dans le poste », mais ceux qui travaillent au quotidien (et non entre deux congrès ou entre 36 réunions), ceux qui connaissent véritablement leur sujet et réfléchissent plus loin que l’horizon ultra-restreint de leur petite sous-spécialité. En résumé, pas ceux qui cherchent à fleurir leur boutonnière ou à obtenir une sinécure, pas les « grandes gueules », mais ceux qui sont de vrais professionnels.

Enfin, notre société techniquement avancée n’est pas à l’abri des retours de barbarie et d’obscurantisme.

On le voit par les drames issus de l’ignominie djihadiste, issus du mélange des races qui crée des sociétés instables, violentes et multi-racistes, issus de la non-répression des trafics de stupéfiants par l’effet d’une lâcheté (parfois intéressée) des politiciens, ce qui amène des guerres entre gangs ou entre ethnies vouées aux trafics.

On le voit également par l’effet du crétinisme des « écologistes » de pacotille qui ne savent rien, mais ont des « certitudes »… braves gens qui savent « la vérité » et veulent l’imposer aux autres.

Protéger l’environnement n’est pas obligatoirement une bonne chose : le couple rat ou rongeur-peste en est un excellent exemple, toujours capable de redevenir d’actualité si l’on élimine les raticides. Et l’on rappelle que dans les pays arriérés où les populations étaient trop sottes ou trop négligentes pour lutter contre les marécages, seul le DDT a fait régresser l’endémie palustre, comme d’ailleurs la peste, en tuant moustiques et puces.

Le monde ne périra pas parce que telle espèce dangereuse pour l’homme (crocodiles ou cobras pour prendre des exemples simples) aura disparu. Et cessons d’écrire de grosses stupidités : l’émission de CO² a régressé durant les deux mois de confinement et nous avons connu en Europe un mois de mai extrêmement chaud… ce qui a provoqué l’extinction de l’épidémie de virose respiratoire dans l’hémisphère Nord !

C’est la protection de notre espèce qui doit nous importer de façon prioritaire et pour une excellente raison : c’est l’espèce humaine seule qui a donné un sens à la vie sur Terre.

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samedi, 20 juin 2020

La nation européenne face à la question kurde

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La nation européenne face à la question kurde

Ex: http://imperiumeuropa.hautetfort.com   

Le général De Gaulle aimait à dire « les États n’ont pas d’amis ; ils n’ont que des intérêts ». Cette formule vaut également pour la nation européenne. L'offensive lancée l'année dernière par le président turc Recep Tayyip Erdogan contre les positions kurdes dans le nord de la Syrie a donné lieu en Europe à des prises de position tranchées de la part de nombreux intellectuels, politiques et experts. Deux sentiments dominaient. La condamnation de la Turquie et la dénonciation de l'attitude de Donald Trump. Pourtant, c'est un autre ressenti qui aurait dû inquiéter les Européens. Plutôt que de passer leur temps à critiquer le locataire de la Maison Blanche qui, rappelons-le, a été élu sur un programme isolationniste en politique étrangère et avec la promesse de retirer les GI's des différents conflits dans lesquels ils étaient engagés, nos pétitionnaires enflammés auraient mieux fait de se demander pourquoi les Européens assistaient en spectateurs au massacre des Kurdes. Pourquoi une telle impuissance ? Pourquoi une telle lâcheté ? Car l'abandon des Kurdes de Syrie par l'Europe s'apparente à une forfaiture non pas tant sur un plan moral que sur le terrain de la défense de ses intérêts stratégiques.

À la suite de la défaite de l'État islamique, une occasion historique a été manquée. Une alliance de revers contre Ankara aurait pu, aurait dû, être proposée aux Kurdes par les Européens. Après tout, Erdogan est notre ennemi commun. Si cela semble aller de soi pour les Kurdes cela est tout aussi vrai pour l'Europe. Le dirigeant islamiste ne cesse d'exercer à son encontre un triple chantage. Le premier concerne l'instrumentalisation politique et religieuse des minorités turques vivant dans les différents pays européens en exigeant d'elles qu'elles refusent toute forme d'assimilation. Le deuxième chantage s'exerce directement contre un pays membre de l'UE, en l'occurence Chypre, en occupant illégalement la partie nord de son territoire, en violant régulièrement son espace aérien et maritime, en refusant de reconnaître son gouvernement légitime et en menaçant de s'en prendre à ses ressources gazières au large de ses côtes. Enfin, le dernier chantage, et pas le moindre, consiste à menacer continuellement le Vieux continent d'un afflux de millions de migrants en ouvrant largement ses frontières si les Européens n'acceptent pas de fermer les yeux sur tous les caprices du Sultan d'Ankara. Et ce en dépit des milliards accordés par Bruxelles à Ankara selon les clauses d'un accord sur la question migratoire. C'est d'ailleurs ce dernier chantage que l'éradicateur du Bosphore a immédiatement agité dès que les Européens ont osé formuler une timide condamnation de son agression militaire. Cette énième menace n'a malheureusement provoqué à l'époque aucune réaction digne de ce nom de la part des puissances européennes.

En partant du principe que les ennemis de mes ennemis sont mes amis, la nation européenne a intérêt à alimenter la résistance kurde. Cela peut passer par un soutien financier, militaire et/ou diplomatique. Puisque le satrape d'Anatolie aime manier le chantage quel meilleur retour à l'envoyeur que de le menacer d'une reconnaissance diplomatique d'un État kurde assorti d'une aide logistique militaire ? Déjà en 1920 les articles 62 à 64 du Traité de Sèvres prévoyaient la création d'un « territoire autonome des Kurdes » englobant le sud-est de l'Anatolie. Pour cela, la nation européenne doit réunir trois conditions : s'unir, sortir de l'OTAN, s'allier avec la Russie. Si les Européens ont joué la mauvaise carte en Syrie, ce n'est pas le cas du Kremlin. Son soutien à Damas lui a permis d'atteindre trois objectifs : sauver ses bases militaires dans la région, renforcer son influence au Moyen-Orient et... compléter sa stratégie d'encerclement de la Turquie. Vladimir Poutine à la différence de ses homologues européens a conservé une mémoire longue de l'histoire. L'objectif  de la Russie dans la région reste identique à ce qu'il a toujours été dans son histoire : libérer Constantinople et les terres orthodoxes occupées par les Turcs (jadis les Ottomans) permettant ainsi d'avoir un libre accès à la Méditerranée. La reconquête de la Crimée, son soutien indéfectible à l'Arménie et son implantation militaire en Syrie sont les pièces d'une même stratégie. La carte kurde pourrait très bien la compléter dans la mesure où elle n'est pas soupçonnable de dérive islamiste et qu'elle s'accommode du maintien au pouvoir de l'autocrate de Damas. Reste à la nation européenne de comprendre enfin où se trouve son intérêt dans la région.

D.B.

America’s Own Color Revolution

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America’s Own Color Revolution

 

Color Revolution is the term used to describe a series of remarkably effective CIA-led regime change operations using techniques developed by the RAND Corporation, “democracy” NGOs and other groups since the 1980’s. They were used in crude form to bring down the Polish communist regime in the late 1980s. From there the techniques were refined and used, along with heavy bribes, to topple the Gorbachev regime in the Soviet Union. For anyone who has studied those models closely, it is clear that the protests against police violence led by amorphous organizations with names like Black Lives Matter or Antifa are more than purely spontaneous moral outrage. Hundreds of thousands of young Americans are being used as a battering ram to not only topple a US President, but in the process, the very structures of the US Constitutional order.

If we step back from the immediate issue of videos showing a white Minneapolis policeman pressing his knee on the neck of a black man, George Floyd, and look at what has taken place across the nation since then, it is clear that certain organizations or groups were well-prepared to instrumentalize the horrific event for their own agenda.

The protests since May 25 have often begun peacefully only to be taken over by well-trained violent actors. Two organizations have appeared regularly in connection with the violent protests—Black Lives Matter and Antifa (USA). Videos show well-equipped protesters dressed uniformly in black and masked (not for coronavirus to be sure), vandalizing police cars, burning police stations, smashing store windows with pipes or baseball bats. Use of Twitter and other social media to coordinate “hit-and-run” swarming strikes of protest mobs is evident.

What has unfolded since the Minneapolis trigger event has been compared to the wave of primarily black ghetto protest riots in 1968. I lived through those events in 1968 and what is unfolding today is far different. It is better likened to the Yugoslav color revolution that toppled Milosevic in 2000.

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Gene Sharp: Template for Regime Overthrow

In the year 2000 the US State Department, aided by its National Endowment for Democracy (NED) and select CIA operatives, began secretly training a group of Belgrade university students led by a student group that was called Otpor! (Resistance!). The NED and its various offshoots was created in the 1980’s by CIA head Bill Casey as a covert CIA tool to overthrow specific regimes around the world under the cover of a human rights NGO. In fact, they get their money from Congress and from USAID.

In the Serb Otpor! destabilization of 2000, the NED and US Ambassador Richard Miles in Belgrade selected and trained a group of several dozen students, led by Srđa Popović, using the handbook, From Dictatorship to Democracy, translated to Serbian, of the late Gene Sharp and his Albert Einstein Institution. In a post mortem on the Serb events, the Washington Post wrote, “US-funded consultants played a crucial role behind the scenes in virtually every facet of the anti-drive, running tracking polls, training thousands of opposition activists and helping to organize a vitally important parallel vote count. US taxpayers paid for 5,000 cans of spray paint used by student activists to scrawl anti-Milošević graffiti on walls across Serbia.”

Trained squads of activists were deployed in protests to take over city blocks with the aid of ‘intelligence helmet’ video screens that give them an instantaneous overview of their environment. Bands of youth converging on targeted intersections in constant dialogue on cell phones, would then overwhelm police. The US government spent some $41 million on the operation. Student groups were secretly trained in the Sharp handbook techniques of staging protests that mocked the authority of the ruling police, showing them to be clumsy and impotent against the youthful protesters. Professionals from the CIA and US State Department guided them behind the scenes.

s-l400.jpgThe Color Revolution Otpor! model was refined and deployed in 2004 as the Ukraine Orange Revolution with logo and color theme scarves, and in 2003 in Georgia as the Rose Revolution. Later Secretary of State Hillary Clinton used the template to launch the Arab Spring. In all cases the NED was involved with other NGOs including the Soros Foundations.

After defeating Milosevic, Popovic went on to establish a global color revolution training center, CANVAS, a kind of for-profit business consultancy for revolution, and was personally present in New York working reportedly with Antifa during the Occupy Wall Street where also Soros money was reported.

Antifa and BLM

The protests, riots, violent and non-violent actions sweeping across the United States since May 25, including an assault on the gates of the White House, begin to make sense when we understand the CIA’s Color Revolution playbook.

The impact of the protests would not be possible were it not for a network of local and state political officials inside the Democratic Party lending support to the protesters, even to the point the Democrat Mayor of Seattle ordered police to abandon several blocks in the heart of downtown to occupation by protesters.

In recent years major portions of the Democratic Party across the US have been quietly taken over by what one could call radical left candidates. Often they win with active backing of organizations such as Democratic Socialists of America or Freedom Road Socialist Organizations. In the US House of Representatives the vocal quarter of new representatives around Alexandria Ocasio-Cortez (D-NY), Rashida Tlaib and Minneapolis Representative Ilhan Omar are all members or close to Democratic Socialists of America. Clearly without sympathetic Democrat local officials in key cities, the street protests of organizations such as Black Lives Matter and Antifa would not have such a dramatic impact.

To get a better grasp how serious the present protest movement is we should look at who has been pouring millions into BLM. The Antifa is more difficult owing to its explicit anonymous organization form. However, their online Handbook openly recommends that local Antifa “cells” join up with BLM chapters.

FRSO: Follow the Money

BLM began in 2013 when three activist friends created the #BlackLivesMatter hashtag to protest the allegations of shooting of an unarmed black teenager, Trayvon Martin by a white Hispanic block watchman, George Zimmermann. Alicia Garza, Patrisse Cullors, and Opal Tometi were all were connected with and financed by front groups tied to something called Freedom Road Socialist Organization, one of the four largest radical left organizations in the United States formed out of something called New Communist Movement that dissolved in the 1980s.

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On June 12, 2020 the Freedom Road Socialist Organization webpage states, “The time is now to join a revolutionary organization! Join Freedom Road Socialist Organization…If you have been out in the streets this past few weeks, the odds are good that you’ve been thinking about the difference between the kind of change this system has to offer, and the kind of change this country needs. Capitalism is a failed system that thrives on exploitation, inequality and oppression. The reactionary and racist Trump administration has made the pandemic worse. The unfolding economic crisis we are experiencing is the worst since the 1930s. Monopoly capitalism is a dying system and we need to help finish it off. And that is exactly what Freedom Road Socialist Organization is working for.”

In short the protests over the alleged police killing of a black man in Minnesota are now being used to call for a revolution against capitalism. FRSO is an umbrella for dozens of amorphous groups including Black Lives Matter or BLM. What is interesting about the self-described Marxist-Leninist roots of the Freedom Road Socialist Organization (FRSO) is not so much their left politics as much as their very establishment funding by a group of well-endowed tax-exempt foundations.

Alicia Garza of BLM is also a board member or executive of five different Freedom Road front groups including 2011 Board chair of Right to the City Alliance, Board member of School of Unity and Liberation (SOUL), of People Organized to Win Employment Rights (POWER), Forward Together and Special Projects director of National Domestic Workers Alliance.

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The Right to the City Alliance got $6.5 million between 2011 and 2014 from a number of very established tax-exempt foundations including the Ford Foundation ($1.9 million), from both of George Soros’s major tax-exempts–Open Society Foundations, and the Foundation to Promote Open Society for $1.3 million. Also the cornflake-tied Kellogg Foundation $250,000, and curiously, Ben & Jerry’s Foundation (ice cream) for $30,000.

Garza also got major foundation money as Executive Director of the FRSO front, POWER, where Obama former “green jobs czar” Van Jones, a self-described “communist” and “rowdy black nationalist,” now with CNN, was on the board. Alicia Garza also chaired the Right to the City Alliance, a network of activist groups opposing urban gentrification. That front since 2009 received $1.3 million from the Ford Foundation, as well as $600,000 from the Soros foundations and again, Ben & Jerry’s ($50,000). And Garza’s SOUL, which claimed to have trained 712 “organizers” in 2014, when she co-founded Black Lives Matter, got $210,000 from the Rockefeller Foundation and another $255,000 from the Heinz Foundation (ketchup and John Kerry family) among others. With the Forward Together of FRSO, Garza sat on the board of a “multi-racial organization that works with community leaders and organizations to transform culture and policy to catalyze social change.” It officially got $4 million in 2014 revenues and from 2012 and 2014, the organization received a total of $2.9 million from Ford Foundation ($655,000) and other major foundations.

Nigeria-born BLM co-founder Opal Tometi likewise comes from the network of FRSO. Tometi headed the FRSO’s Black Alliance for Just Immigration. Curiously with a “staff” of two it got money from major foundations including the Kellogg Foundation for $75,000 and Soros foundations for $100,000, and, again, Ben & Jerry’s ($10,000). Tometi got $60,000 in 2014 to direct the group.

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The Freedom Road Socialist Organization that is now openly calling for a revolution against capitalism in the wake of the Floyd George killing has another arm, The Advancement Project, which describes itself as “a next generation, multi-racial civil rights organization.” Its board includes a former Obama US Department of Education Director of Community Outreach and a former Bill Clinton Assistant Attorney General for Civil Rights. The FRSO Advancement Project in 2013 got millions from major US tax-exempt foundations including Ford ($8.5 million), Kellogg ($3 million), Hewlett Foundation of HP defense industry founder ($2.5 million), Rockefeller Foundation ($2.5 million), and Soros foundations ($8.6 million).

Major Money and ActBlue

By 2016, the presidential election year where Hillary Clinton was challenging Donald Trump, Black Lives Matter had established itself as a well-organized network. That year the Ford Foundation and Borealis Philanthropy announced the formation of the Black-Led Movement Fund (BLMF), “a six-year pooled donor campaign aimed at raising $100 million for the Movement for Black Lives coalition” in which BLM was a central part. By then Soros foundations had already given some $33 million in grants to the Black Lives Matter movement. This was serious foundation money.

The BLMF identified itself as being created by top foundations including in addition to the Ford Foundation, the Kellogg Foundation and the Soros Open Society Foundations. They described their role: “The BLMF provides grants, movement building resources, and technical assistance to organizations working advance the leadership and vision of young, Black, queer, feminists and immigrant leaders who are shaping and leading a national conversation about criminalization, policing and race in America.”

The Movement for Black Lives Coalition (M4BL) which includes Black Lives Matter, already in 2016 called for “defunding police departments, race-based reparations, voting rights for illegal immigrants, fossil-fuel divestment, an end to private education and charter schools, a universal basic income, and free college for blacks.”

Notably, when we click on the website of M4BL, under their donate button we learn that the donations will go to something called ActBlue Charities. ActBlue facilitates donations to “democrats and progressives.” As of May 21, ActBlue had given $119 million to the campaign of Joe Biden.

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That was before the May 25 BLM worldwide protests. Now major corporations such as Apple, Disney, Nike and hundreds others may be pouring untold and unaccounted millions into ActBlue under the name of Black Lives Matter, funds that in fact can go to fund the election of a Democrat President Biden. Perhaps this is the real reason the Biden campaign has been so confident of support from black voters. What is clear from only this account of the crucial role of big money foundations behind protest groups such as Black lives Matter is that there is a far more complex agenda driving the protests now destabilizing cities across America. The role of tax-exempt foundations tied to the fortunes of the greatest industrial and financial companies such as Rockefeller, Ford, Kellogg, Hewlett and Soros says that there is a far deeper and far more sinister agenda to current disturbances than spontaneous outrage would suggest.

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F. William Engdahl is strategic risk consultant and lecturer, he holds a degree in politics from Princeton University and is a best-selling author on oil and geopolitics, exclusively for the online magazine “New Eastern Outlook” where this article was originally published. He is a Research Associate of the Centre for Research on Globalization.

vendredi, 19 juin 2020

Sans unification, l'Europe sera le théâtre du conflit opposant les Etats-Unis à la Chine

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Sans unification, l'Europe sera le théâtre du conflit opposant les Etats-Unis à la Chine

Ex: http://imperiumeuropa.hautetfort.com   

Parmi les nombreuses raisons qui sont avancées pour justifier l'unification politique de l'Europe, que celles-ci soient données par les européistes mondialistes ou par les identitaires européens, il y en a une qui n'est jamais évoquée. L'unification politique de notre continent est nécessaire, car elle est indispensable à notre survie pour empêcher que notre continent ne devienne le théâtre de l'affrontement entre la Chine et les Etats-Unis. Durant la période entre 1945 et 1991, année de l'effondrement de l'URSS, l'Europe a vécu une période bénie des Dieux. Notre continent était divisé entre les deux principales puissances de l'époque. Elles concentraient sur notre sol une grande partie de leurs forces armées et de leurs moyens de destruction. Mais l'équilibre de la terreur empêchait paradoxalement tout affrontement direct entre les deux. Washington et ses alliés tout comme Moscou et les siens savaient qu'une guerre en Europe équivaudrait à une destruction mutuelle. Cette situation a été à l'origine de la période de paix qui a prévalu en Europe durant des décennies. C'est tellement vrai, qu'il faudra attendre la chute du mur de Berlin en 1989 pour que le Vieux continent connaisse à nouveau les affres d'un conflit militaire avec l'éclatement de la Yougoslavie en 1991. La conscience qu'un affrontement direct en Europe provoquerait leur destruction mutuelle a conduit ces puissances à s'opposer indirectement sur les théâtres périphériques (Asie, Afrique, Moyen-Orient, Amérique latine). La situation aujourd'hui me semble comparable. Sauf que le cœur de l'affrontement ne se situe plus en Europe mais en Asie. Et pour les Européens, malheureusement, cela va tout changer.

La Chine et les Etats-Unis veulent tous les deux la suprématie planétaire. La plus grande partie de leurs forces sont concentrées en Asie. Du côté américain, cette situation a été validée lors de la double présidence de Barack Obama avec la décision de transférer vers la zone Asie-Pacifique la majeure partie de la flotte américaine. Mais comme au siècle dernier, les deux puissances savent pertinemment qu'un affrontement direct en Asie et dans le Pacifique engendrerait leur destruction mutuelle. C'est donc sur les théâtres périphériques que ces deux puissances s'affrontent déjà, de manière indirecte, via des nations, des rébellions, des mouvements terroristes ou des consortiums économiques. Et cette fois, malheureusement, l'Europe est devenu l'un des enjeux de cette bataille. Les stratèges américains, conscients de l'impossibilité d'une guerre traditionnelle face à la Chine du fait de l'arme atomique, misent leurs espoirs sur une répétition de la Guerre Froide. Ils veulent entraîner la Chine dans une guerre économique, commerciale, numérique et technologique qu'elle ne serait pas en mesure, selon eux, de gagner afin de provoquer comme jadis en URSS l'essoufflement puis l'effondrement du régime. La guerre sur les tarifs douaniers lancée par Donald Trump ou ses attaques contre l'un des fleurons de la technologie chinoise, l'entreprise Huawei, pour le contrôle planétaire de la 5 G, sont les signes précurseurs de cette stratégie. Et on peut même se demander, certains m'accuseront ici de complotisme, si les pannes électriques majeures au Vénézuela et plus récemment en Uruguay, économie florissante à la différence de sa voisine bolivarienne, ainsi qu'en Argentine, n'entrent pas dans la préparation de ces nouvelles formes de guerre qui opposeront les deux géants.

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En Europe, la Chine avance ces pions. Bien aidée par l'hostilité des néo-conservateurs américains qui voient toujours en Moscou une puissance rivale. Les Etats-Unis n'ont jamais voulu d'une Russie indépendante, forte et européenne. Leur hantise que cela puisse déboucher sur l'émergence d'une Europe continentale unie, qui passe nécessairement par un axe Paris-Berlin-Moscou, et qui se placerait automatiquement en rivale des Etats-Unis a toujours était au cœur des préoccupations de la géopolitique anglo-saxonne. Il suffit de se rappeler de ce que les Américains ont tenté de faire de ce pays sous la présidence du pantin Boris Eltsine pour comprendre de quelle Russie ils se satisferaient. Le malheur pour les Européens et que cette politique pousse Moscou dans les bras de la Chine ce qui entraîne déjà des répercussions dramatiques pour notre continent. Les tensions et les guerres aux confins des frontières russes ou dans ses traditionnelles zones d'influence se multiplient. On le voit déjà en Ukraine mais attendez-vous à ce que cela tangue en Transnistrie, en Moldavie, dans les Balkans, dans le Caucase, en mer Baltique et peut-être autour de l'enclave de Kaliningrad dans le pire des cas. On le voit déjà dans les pressions exercées par Washington sur l'Allemagne et différents pays européens pour empêcher la réalisation du projet de gazoduc Nord Stream 2 qui doit alimenter l’Europe en énergie russe bon marché au détriment du gaz de schiste américain. Une déstabilisation de la dictature Biélorusse peut également s'inscrire dans ce schéma d'affrontement indirect entre la Chine et les Etats-Unis. L'Europe ne manque pas de terrain de jeu.

À cela s'ajoute le fait que le projet chinois de nouvelles routes de la soie n'épargne pas l'Europe. Ses tentatives de prendre le contrôle d'une partie de l'économie grecque, n'oublions pas qu'elle a acheté le port d'Athènes, ses investissements de plus en plus nombreux dans les Balkans, notamment en Albanie, ou ses récentes propositions économique alléchantes aux différents gouvernements italiens, entrent bien entendu dans ses plans de domination économique. Mais ces initiatives prouvent surtout que l'Europe devient pour la puissance chinoise un théâtre d'affrontement dans le cadre de sa rivalité avec la puissance américaine pour la suprématie mondiale. Et cela n'augure rien de bon pour les Européens. Si nous ne voulons pas subir ce que les nations africaines, asiatiques ou sud-américaines ont subi durant la Première Guerre Froide, les Européens doivent mettre immédiatement un terme à leurs divisions, tendre la main à Moscou et sortir de l'OTAN. Seule une Europe puissante et unie, rassemblant la Russie, pourra nous éviter le destin funeste que Chinois et Américains nous réservent au travers de leur affrontement.

D.B.

Panoptic Power & the Surveillance State

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Panoptic Power & the Surveillance State

A new mode of obtaining power of mind over mind, in quantity hitherto without example.

— Jeremy Bentham (1748-1832)

The panopticon rotunda prison designed by the 18th-century utilitarian English philosopher Jeremy Bentham ostensibly allows a single security guard to observe the prison’s inmates without them being able to tell if they are being watched. This causes them to regulate their own behavior out of simple fear. In a metaphorical sense, this panopticon has already been constructed and is now fully operational.

It is currently most fully manifest in the insidious social conditioning termed “political correctness,” but was originally conceived at a time of rapid industrialization, when Bentham believed the principles set out for his humane prisons could be applied to factories, hospitals, and schools. The idealist naively foresaw the societal adoption and application of the architect Willey Reveley’s designs for a secure holding center as the physical embodiment of his duty-and-interest junction principle. This would, in effect, facilitate public transparency, as the jailers would simultaneously be observable to the wider community and therefore solve the age-old problem of “who guards the guards?”

An interesting idea, but one that totally underestimates the coercive power of human agency and the propensity for elites to want to control the herd’s sensibilities. Conservative historian Shirley Robin Letwin, as long ago as 1965, traced the socialist Fabian movement’s enthusiasm for social planning back to the early utilitarian thinkers and described Bentham’s panopticon notions as “monstrous” and “overlooking the dangers of unrestrained power.” More libertarian types identified in Bentham’s “ardor for reform” the seeds of totalitarianism.

These threats were fully explained in books; by the American Gertrude Himmelfarb’s The Haunted House of Jeremy Bentham (1965), and David John Manning’s The Mind of Jeremy Bentham (1986). Both argued that Bentham’s fear of communal instability led to him advancing theories of social engineering that would inevitably result in negative impacts, particularly in areas such as personal privacy, and would further erode any sympathy or tolerance that might already exist for people who deviated from the societal norms upon which the power of the elites rested.

Michel Foucault touched on this in his work Discipline and Punish (1975), which focused on “corrective technology,” and in his subsequent work The Eye of Power (1980) which emphasizes the fact that Panopticism is “a mechanism that automatizes and disindividualizes power so as to establish permanent surveillance and assure automatic functioning of power.” French psychoanalyst, Jacque-Alain Miller saw, like Foucault, in the panopticon concept a “mechanism of power and a diagram of political technology”; and the sociologist Henri Lefebvre, who like Dutchman Marc Schuilenburg, a lecturer and author of books like Mediapolis (2006) and The Securitization of Society (2015), believes that “spatiality” is in fact a social phenomenon and points to a “different self-consciousness arising among humans who live in an urban area.”

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A rich seam, then, for writers of fiction to mine for their visions of a dystopian future! David Lyon, author of The Electronic Eye (1994) fully grasps this when he concludes:

No single metaphor or model is adequate to the task of summing up what is central to contemporary surveillance, but important clues are available in Orwell’s Nineteen-Eighty-Four and in Bentham’s panopticon.

These fears surface time and time again in the fictional writings like that of Yevgeny Zamyatin, whose novel We (1920) inspired Orwell; Sauron’s All-Seeing Eye, peering out from the Dark Tower of Barad-Dur in Tolkien’s Lord of the Rings; Gabriel Marcia Marques’s Chronicle of a Death Foretold (1981); and Angela Carter’s Nights at the Circus (1984). Take fiction alongside Gilles Deleuze’s non-fictional essay Postscript on the Societies of Control (1990), where he argues that the “towering enclosures” envisaged by Bentham have been superseded by the rapid advances in technology and behavioral training such as the modern incarnation of political correctness. This means that people are self-censoring, even while accessing “mostly” controlled news narratives — perfectly exemplified by the case of George Floyd and the “mostly peaceful” Black Lives Matter protests, while the counter-protests that followed the vandals tearing down statues in London were described as “unacceptable right-wing thuggery” by the MSM. It’s as Thomas Mathiesen, a Norwegian professor of criminology in Oslo says: “the majority watch the few” and “mass media has thus turned the discipline society into a viewer society.”

This brings to mind the satirical science fiction movie The Truman Show (1998) and thoughts of the Omnicam Ecosphere, which in some ways preempted reality TV shows like Endemol Entertainment’s Big Brother. Derrick Jensen and George Draffan, co-authors of Welcome to the Machine: Science, Surveillance, and the Culture of Control (2004) named Bentham as one of the “earliest pioneers of modern surveillance.” Simone Brown’s Dark Matters: On the Surveillance of Blackness (2015), although giving preeminence to the fact that Bentham was traveling aboard a slaving ship even as he drafted his papers on panopticon, nevertheless makes a valuable point when she proposes that society is ruled by an exceptionalism of power; the constant state of emergency becomes permanent, and certain groups are excluded on the basis of their predicted future behavior through a profiling system adopted by those in authority.

How might we be profiled? By the CCTV on our streets, in our city centers, and following our every step in shopping malls all across the country. The advent of such technology provides an “electronic panopticon,” according to Nicholas Fyfe and Jon Bannister’s academic paper Fear and the City in the journal of Urban Studies (2001). Shoshana Zuboff uses the metaphor of the panopticon in her book In the Age of the Smart Machine to describe how employees are monitored by their employers. Phil Taylor and Peter Bain add their concerns about people being forced into unrewarding service industry call-centers in their book Entrapped by the electronic panopticon?  (2000), and Roger Clarke expresses the notion of social media’s capacity to conduct “dataveillance.” Mark Poster, a professor in Media and Film Studies at the University of Irvine in the US first coined the expression “superpanopticon” in his book The Mode of Information (1990), and sociologist Christian Fuchs points out the massive corporate surveillance conducted by socio-technical platforms like Mark Zuckerberg’s Facebook.

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These incredibly powerful billionaire entities — including Jeff Bezos’s Amazon, et al — are mostly owned or controlled by people who share the same tribal origin. Their reach transcends national and cultural boundaries, and their company mission statements espouse values that are totally and unapologetically inimical to white well-being. They remind me of Patrick Curry, who says in his book Defending Middle-Earth (2004): “Sauron’s desire is one empire, ruled by one logic in accordance with one will.”

The elite’s clear ambition is to establish what Foucault describes as institutional forms of standardization, a sort of universal hegemonic power; under the economically applied methodology of Panopticism, it will further nourish capitalism’s need for communal subjection, easy access to cheap manpower, and all-pervasive technology. C.S. Lewis foresaw such a thing when he described in his science-fiction novel, That Hideous Strength (1945), a modern-machine centered attitude, or technocracy, seeking to control and possess nature, which in turn destroys our very humanity.

George Orwell reviewed Strength in the Manchester Evening News some two years before publishing the epic Nineteen Eighty-Four, writing: “Plenty of people in our age do entertain the monstrous dreams of power that Mr. Lewis attributes to his characters, and we are within sight of the time when such dreams will be realizable.”

10:24 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, surveillance, panoptique, panopticon | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

jeudi, 18 juin 2020

2020 et le grand dressage maçonnique et planétaire

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2020 et le grand dressage maçonnique et planétaire

par Nicolas Bonnal

Ex: https://echelledejacob.blogspot.com

Je revoyais le film de Peter Bogdanovitch sur John Ford et je tombai sur cette juste observation de Spielberg : le cinéma de John Ford est un cinéma de rituel. Ayant écrit un livre sur le folklore au cinéma et un autre sur les westerns, je ne peux que souscrire à cette assertion (les bals, les chants irlandais, les marches militaires, la hiérarchie, la courtoisie, le monde indien, la cavalerie, etc.). Revoyant aussi Eyes Wide Shut, je suis resté étonné par la force des images de masques dans le château des Rothschild (Mentmore Towers – Polanski a tourné la neuvième porte à Ferrières, autre demeure Rothschild) et celle, dans la salle de billard, où Tom Cruise se couvre la partie inférieure du visage de sa main, éminent signe de rituel maçonnique. Il montre sa soumission au moment où Ziegler confesse ses crimes d’un air ennuyé et entendu – en lui offrant une caisse de whisky, la Wise key de nos initiés de Seagram (les Bronfman-ADL) qui dirigent le monde avec une poignée de milliardaires et de vaccinateurs branchés mineures et rituels.

C’est pour cela que j’écris des livres sur le cinéma, pour montrer que comme les hexagrammes de mon Yi King, les films trouvent souvent dans la réalité une manifestation grossière, matérielle, massifiée et bien sûr politique. Revoyons donc ce que nous avons vécu depuis peu, et qui va à une vitesse extraordinaire – même si les protocoles ont été écrits il y a cent-vingt ans – et que l’on peut se demander ce que les Elders ont fait depuis. Tout n’était-il pas nécrosé, hiérarchisé et bloqué depuis la fin du dix-neuvième siècle ? Relisez Drumont, Hobson, Eco, Dostoïevski pour le comprendre. Nos tout-puissants n’avancent pas si vite qu’ils le croient. Ils patinent.

Mais voyons la symbolique de ce qui nous arrive, qui a été recensée par Henry Makow sur son site.

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On a donc commencé par un grand confinement et on s’est tous retrouvés coincés devant un écran. Cette opération maçonnique se nomme cabinet de réflexion et elle précède la grande sortie vers la lumière pour le futur initié (pensez à Jack Lang et à Mitterrand au Panthéon, voyez mon livre sur ce maître en manipulation de symboles). On est entouré d’objets comme le sablier, le crâne (vanité, symbole de la mort, via le terrorisant virus), le miroir (l’écran, comme dans la Belle et la Bête de Cocteau), et on se prépare.

Ensuite on sort et on doit être équipé et surtout briefé. L’espace est compartimenté et réglementé et nos maîtres de cérémonie nous expliquent comme nous nous disposons dans cet espace que l’on nommait la terre et qui devient un temple maçonnique, une simple loge où l’on s’exécute avant de livrer ses enfants. Dans cet espace, on porte un masque, qui couvre la partie inférieure du visage, nouvelle marque de soumission (cf. Tom Cruise). Le bal masqué au dix-neuvième siècle (voyez le bal Rothschild – toujours eux, mais qu’y faire ? – avec Audrey Hepburn) a des connotations symboliques et contre-initiatiques très fortes, que j’ai recensées dans mon livre sur le maître des maîtres, Kubrick. On trouve aussi dans la légendaire série le Prisonnier (d’actualité puisqu’on ne peut plus sortir du village et que les masqués nous font la chasse) un épisode sur un bal masqué (Dance of dead) et un autre sur le harcèlement (Change of mind).

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Dans le film de Kubrick, le masque est aussi un signe d’appartenance à la communauté des censeurs et des maîtres. Dans mon bled en Espagne, les masqués sont de plus en plus autoritaires, arrogants, haineux, et je présume que ce fanatisme démasqué procède ainsi partout. J’oubliais que les maçons comme les masqués portent des gants (revoyez encore la Belle et la Bête, c’est une mine ce film/conte).

Le tout sert évidemment à accéder à une nouvelle réalité : une réalité avec plus de lumière, moins de pollution, et aussi moins de gens –les non-initiés – car on veut les exterminer ces gens et ils ont été tellement hypnotisés depuis si longtemps qu’ils ne s’en rendront même pas compte (voyez la bande au colonel Kurz dans Apocalypse now qui finit noyée sous les bombes tout de même). J’ai évoqué ailleurs le film de Don Siegel l’invasion des profanateurs de sépulture qui montre le grand remplacement de nos âmes et de nos corps par des entités extraterrestres qui passent par des pods (cosses en anglais). Aujourd’hui la smart (douleur, mort) faune a permis de vider ce qui pouvait rester d’esprit aux gens, et fissa (vite, en arabe) en plus, comme on dit chez moi.

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Et puis sont arrivées les émeutes. Je m’y attendais car on aime en haut lieu appliquer la formule : ordo ab chaos. Elles ne sont pas antigouvernementales (ils sont tous bien soumis nos « mutins de Panurge ») mais racistes anti-blancs. Détruire ce qui reste d’ordre blanc, de classe moyenne de fond chrétien (avec ce pape maçon, déiste et je-m’en-foutiste, comme c’est facile) et amener un chaos mondialiste qui permettra de promouvoir l’ordre nouveau voulu par Gates, Soros et tous nos susnommés. C’est ce que j’appelle la théorie de la constatation.

Henry Makow a admirablement montré le contenu maçonnique des grotesques manifestations planétaires d’agenouillement. Le « kneeling » est expliqué et commenté dans tous les dictionnaires maçonniques et il a été imposé comme par enchantement à tous les crétins de la planète (chez lesquels on trouve comme chez nos médecins plastifiés du virus pas mal d’acteurs tout de même). Le kneeling a été ritualisé comme les cérémonies de pardon, comme aussi les tas de briques au beau symbolisme maçonnique (revoyez les dix commandements pour vous amuser avec ces histoires de briques) soigneusement préparés pour détruire ce qui reste de petits et moyens commerces, ces symboles des blancs, invités à disparaître dans la propagande maoïste du frère Biden. Ce n’est pas que le Trump vaille mieux, il est leur idiot utile, leur faire-valoir, et si la sorcière Hillary n’avait pas été volée de son élection et avait été élue, on n’en serait certainement pas là, mais à des années-lumière (sic). Trump a servi à bloquer, anesthésier notre résistance.

Tout de même ce qui m’émerveille, et je m’arrête là, sachant que le smart-faune empêche de se concentrer plus de neuf secondes (faisant de nos cervelles celles de poissons rouges), c’est la facilité avec laquelle 90% des gens, comme dans le test de Milgram, vont se soumettre et coopérer. Des kapos et des zombis, comme a dit un lecteur. C’est Guénon qui a parlé du caractère hallucinatoire du monde moderne.

Nicolas Bonnal

08:46 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nicolas bonnal, actualité, grand dressage | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook