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lundi, 20 avril 2009

Nationalisme allemand 1850-1920

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Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1995

 

Nationalisme allemand 1850-1920

 

Le dernier numéro de la Revue d'Allemagne  est consacré au «Nationalisme allemand 1850-1920». Dans sa contribution, L. Dupeux écrit à propos des deux conceptions —la "française et l'"allemande"—  de la nation et du peuple: «...en fait, s'il est bien vrai que les deux conceptions-perceptions sont antagonistes, elles sont durcies et partiellement faussées dans le combat politique et idéologique. En premier lieu, il ne manque pas d'énoncés nuancés, surtout du côté français, mais ils sont souvent biaisés, voire tronqués, pour les besoins de la Cause. Ainsi de la fameuse définition avancée par Renan dans sa conférence en Sorbonne du 11 mars 1882: “Qu'est-ce qu'une Nation?”. L'auteur affirme, certes, et c'est resté célèbre, que l'existence d'une nation est “un plébiscite de tous les jours”; mais il fait aussi référence au passé, au “legs de souvenirs”, presque autant qu'au consentement actuel... En Allemagne, surtout après 1918 il est vrai, on verra des auteurs de premier rang comme Moeller van den Bruck, l'auteur du Droit des Peuples jeunes (1919), mais surtout du fameux Troisième Reich, évoquer la “volonté du peuple à devenir une nation”, solidaire face à l'Etranger, au “monde de Versailles”... Est-il par ailleurs nécessaire de rappeler que le nationalisme historisant existe aussi en France, surtout dans la nouvelle extrême-droite qui émerge après la crise boulangiste et celle de Panama, mais sans être absent au centre ni même toujours, quoi qu'on en dise (ou taise), à gauche? Qu'on songe au nationalisme barrésien, celui de “la terre et (des)morts”, ou au “nationalisme intégral” à références gréco-latines de Maurras; mais que l'on n'ignore pas par ailleurs le “patriotisme” et même le nationalisme “à la 93”  —entre autres— qui parcourt même les rangs communistes à partir de 1935 — non plus que les appels du PCF au “front national”, à l'époque de la Résistance... En vérité, les deux nationalismes, français et allemand, ne font pas que s'opposer: ils se font écho, positif ou négatif, et quand ils sont de la même famille “sociétale”, ils s'empruntent jusqu'au va-et-vient: ainsi dans les années vingt de ce siècle pour l'ultranationalisme d'Ernst Jünger, qui n'est pas sans devoir à Barrès, étant clair que celui-ci doit pas mal à la pensée romantique allemande». Un intéressant numéro avec entre autres des contributions de C. Baechler («Le Reich allemand et les minorités nationales 1871-1918») et de J.-P. Bled («Les Allemands d'Autriche et la question nationale,1850-1918») (P. MONTHÉLIE).

 

La Revue d'Allemagne, Centre d'Etudes Germaniques,  8 rue des Ecrivains, F-67.081 Strasbourg Cedex . Abonnement annuel pour quatre numéros: 260 FF.

dimanche, 19 avril 2009

La guerre, la violence et les gens au Moyen-Age

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Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1995

 

La guerre, la violence et les gens au Moyen-âge

 

 

Le «Comité des Travaux Historiques et Scientifiques» édite en deux volumes les actes du 119ième Congrès des Sociétés Historiques et Scientifiques consacré en 1994 à «La Guerre, la violence et les gens au Moyen-Age». Le premier “apporte du nouveau sur le Languedoc au XIIIième siècle, sur les malheurs de la guerre en Italie, en Provence et en Normandie à la fin du Moyen Age, sur la mise en défense de plusieurs villes et territoires. Il s'intéresse à l'attitude des écrivains face à la guerre (Eustache Deschamps), traite des prisonniers et de leurs rançons, évoque le curieux recours au duel des princes, envisage enfin le thème de la paix. Ce panorama a le mérite, parmi d'autres, de reposer le plus souvent sur l'exploitation de sources inédites ou négligées. Le second volume “s'organise autour de trois grands thèmes. A propos des «Femmes en guerre», le rôle des régentes dans les royaumes de France et de Castille au XIIIième siècle est précisé, il est procédé à une réévaluation prudente de la personnalité d'Isabeau de Bavière et de sa mission pacificatrice, tandis qu'est mise en relief l'action des “viragos” dans l'Italie du Cinquecento. La section «Villes en guerre» fournit des exemples portant sur la fin du Moyen Age. On y trouve notamment un développement sur l'armement de la population “civile” à Troyes au temps de Louis XI. Quant à la dernière section, «Seigneuries et campagnes en guerre», elle traite aussi de la guerre de Cent ans: quelle fut l'attitude des populations normandes aussitôt après l'invasion de Henri V, de quelle manière les monastères réagirent-ils aux chevauchées et autres menaces, et surtout quelle place la guerre occupa-t-elle dans les violences de toutes sortes qui affectèrent Beauvais et le Bauvaisis lors de la domination anglaise» (Jean de BUSSAC).

 

La Guerre, la violence et les gens au Moyen Age, Comité des Travaux Historiques et Scientifiques (1 rue Descartes, F-75.005 Paris),1996, Tome I, Guerre et violence, 370 p., 190 FF. Tome II, La violence et les gens, 316 p.,190 FF.

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samedi, 18 avril 2009

Il federalismo etnico di Saint Loup

Il federalismo etnico di Saint-Loup

 Jérôme Moreau : Ex: http://www.centrostudilaruna.it/

 “La gioventù francese che ieri viveva nelle tenebre, a cui mancava un ideale, che aveva perso la fede nei destini della patria, sarà abbagliata domani dal compito che l’attende: rifare l’Europa…” (1).

Saint-Loup Per la destra, per lo meno quella che non lo disprezza, Marc Augier detto Saint-Loup è il romanziere della civiltà minacciata e dell’Europa delle patrie carnali… Due temi che sono punto di riferimento dopo Solstice en Laponie, pubblicato nel 1939, dove l’autore espone già il suo timore per l’evangelizzazione e la colonizzazione delle popolazioni lapponi da parte dei mercanti della morale. Riflessione che prosegue sotto l’occupazione, soprattutto negli articoli sui Baschi ed i Bretoni dove Saint-Loup pone i primi fondamenti del “federalismo etnico” quale principio su cui vuole organizzare l’Europa (2). Sia detto tra parentesi, la difesa dei popoli minacciati non si limita nel suo spirito al solo territorio europeo giacché egli affermava nel 1941, in un articolo sull’avvenire dell’Impero francese: “Il nostro dovere in Africa è quello di ristabilire nel quadro storico e razziale una grande civilizzazione araba ed una grande civilizzazione nera (3)”.

Ed è sempre per l’Europa delle etnie che Saint-Loup ha seguito la fede gammata ed è andato a combattere sul Fronte dell’Est nel 1942. Egli era in effetti persuaso fin dal 1941 che la Germania preparasse una pace fondata su un federalismo etnico europeo. A questa convinzione si aggiunge ancora l’idea, diffusa precedentemente negli ambienti tedeschi rivoluzionari conservatori, che il futuro dell’Europa si trovi ad Est, in una Russia battuta dove si potranno attingere nuove forze: economiche, razziali, spirituali.

Dopo la sconfitta è difficile per molti comprendere come Saint-Loup abbia potuto interpretare – benché non sia stato il solo – il pangermanismo hitleriano come un tentativo di unione dell’Europa sulla base delle etnie che la compongono. Otto Strasser che manifestava negli anni trenta la medesima volontà, l’intenzione di riorganizzare l’Europa su basi etnico-linguistiche, entrerà presto in conflitto con i seguaci ortodossi di Hitler. Probabilmente questo atteggiamento era dovuto all’anticomunismo fanatico che Saint-Loup aveva sviluppato a causa del suo contatto con i militanti di sinistra nel periodo tra le due guerre mondiali (4). L’esperienza del fronte russo segna però un radicale cambiamento nell’atteggiamento di Marc Augier, che non si fa più illusioni sulle intenzioni tedesche. Questa tendenza è manifestata in alcuni articoli su “Combattant Européen” che oscillano tra la fedeltà completa ed una certa presa di distanza dalle posizioni ideologiche tedesche. Così scriveva a qualche mese di distanza “Hitler non è che un uomo (5)” mostrando così il suo rifiuto verso un’Europa a dominazione tedesca: “Non si tratta di fonderci in una specie di europeo. Non vogliamo essere germanofili o russofili. Vogliamo rimanere noi stessi, con la nostra eredità nazionale, pur adottando uno stile di vita moderno. E vogliamo arricchire questo stile con il genio francese che non è un mito (6)”.

La contraddizione apparente di questi due propositi deve essere compresa con lo iato tra un giuramento di fedeltà incondizionata e il pensiero proprio di Marc Augier. Questa confusione tra l’aspetto sentimentale e quello dottrinario che ha potuto, dopo il 1945, far passare Saint-Loup come un settario del Nazionalsocialismo proprio quando egli considerava lo stato nazione come un principio politico storicamente superato. Non è tuttavia errato osservare che questa contraddizione rimane in Saint-Loup per quelli che dopo la guerra hanno voluto far coincidere la sua esperienza nelle Waffen SS con la sua concezione del mondo. Nelle opere Götterdämmerung, Les Volontaires e Les Hérétiques, Saint-Loup, manifesta un viscerale attaccamento ai suoi camerati lasciando libero corso ai suoi fantasmi e concepisce l’esistenza di una frazione oppositrice federalista che avrebbe tentato di affermarsi all’interno del regime nazionalsocialista.

Jean Mabire, Les Jeunes Fauves du Führer Saint-Loup non ha mai deposto l’uniforme. Rifare l’Europa! Ma perché l’Europa delle etnie, delle patrie carnali? Perché nello spirito di Saint-Loup questa è la forma politica che più ha la forza di resistere alle ideologie massificanti - liberalismo, cristianesimo, comunismo - nascoste sotto la maschera dell’universalismo e dell’internazionalismo. Perché gli stati nazione hanno confini ideologici. Perché la patria carnale, terra dei padri, risponde ad una aspirazione di identità naturale. “L’Europa deve dunque essere riconsiderata a partire dalla nozione biologicamente fondata del sangue (…) e degli imperativi tellurici (…). Non può esistere che come somma di piccole patrie carnali nutrite di questa doppia forza. Infatti più lo spazio unificato si estende, più la realtà razziale si diluisce per mescolamento e più il territorio sfugge alla proprietà del singolo a profitto della massa (7)”. Saint-Loup fa della razza il motore della storia di un popolo e dell’ibridazione la principale minaccia che grava su una civiltà. Poiché l’omogeneità razziale è un elemento di stabilità.

La dottrina di Saint-Loup non si manifesta dunque sotto la forma di un nazionalismo aggressivo ma si avvicina maggiormente ad un differenzialismo etnico. In altre parole solo colui che ama e vuole difendere il suo popolo è capace di amare ed apprezzare i popoli stranieri. L’affermazione del diritto alla differenza si sostituisce all’imperialismo e Saint-Loup può stigmatizzare l’universalismo come ideologia razzista. E’ proprio quello che si vede in La Nuit commence au Cap Horn, eccellente libro con i caratteri dell’affresco epico: gli indiani della terra del fuoco sono vittime di un pericoloso progetto di un pastore evangelico pieno di buone intenzioni ma incapace di concepire un modo d’esistere diverso dal suo. Un popolo soccombe al colonialismo cristiano perché il cristianesimo è inadatto all’ambiente in cui questo popolo evolve. La morte di una civiltà attraverso l’arrivo di missionari, funzionari, commercianti. Questa tematica è anche quella di La peau de l’aurochs (8) pubblicato per la prima volta nel 1954 e finalmente ristampato. Anche in questo libro una civiltà è minacciata di scomparire; un’invasione dittatoriale, la conquista della meccanizzazione che si sostituisce poco a poco alla tradizione rurale e cattolica locale.

Nelle opere di Saint-Loup la patria carnale appare allo stesso tempo come un’alternativa politica, sociale e religiosa. Politica inizialmente, poiché rappresenta un rifugio contro l’imperialismo. Sociale in seguito, poiché mira a rafforzare il senso della comunità, che è istinto puramente etnico. Si basa su ciò che Saint-Loup chiama “socialismo dell’azione” che è destinato a diventare la pietra angolare della nuova Europa e che si definisce come un socialismo radicato, un atteggiamento del cuore, della volontà, di opposizione alla logica astratta del marxismo-leninismo. La patria carnale è infine un’alternativa religiosa che ci permette di ricollegarci alle nostre radici pagane. Ad una concezione eroica della vita che il giudeo-cristianesimo, religione salvifica, ha soffocato. La patria carnale deve concepirsi in un certo senso come un ritorno alle fonti spirituali e sensoriali dell’uomo. “Si tratta per l’individuo di attingere alle fonti di vita eroiche ed estetiche, di ricevere quindi l’insegnamento del combattimento naturale e di tutto ciò che implica: selezione delle aristocrazie con la lotta per la vita, nuova nozione del diritto che si stabilisce più con l’azione del forte e del migliore, infine ricerca ed applicazione della nozione estetica e della vera grandezza (9)”. Il federalismo etnico di Saint-Loup porta in realtà una nuova concezione della società. Un paganesimo eroico e popolare che rimanda ad un’immagine più accettabile della persona umana.

N'oubliez jamais - Saint-Loup Nonostante le apparenti contraddizioni, l’itinerario politico di Saint-Loup obbedisce ad una logica perfettamente coerente, dove la volontà di affermarsi caccia le contrazioni ideologiche. Prende forma un mondo di grande salute fisica e morale dove tutti i popoli hanno il diritto di esistere, purché radicati nelle loro proprie culture. Nel tempo, Saint-Loup ha tessuto un opera sincera attraverso la quale si è espresso uno spirito libero, che ha pagato la sua libertà con la cospirazione del silenzio di cui si circonda il suo nome.

Note

1 Marc Augier, “Jeunesse d’Europe, unissez-vous!”, Conversazione del 17 maggio 1941 sotto gli auspici del Groupe Collaboration à la Maison de la Chimie - Paris.
2 Marc Augier, A la recherche des forces françaises, in La Gerbe, 4-9-1941 e 2-10-1941.
3 Marc Augier, La route de l’huile, in La Gerbe, 6-2-1941.
4 Occorre sempre avere lo spirito per comprendere l’itinerario politico di Saint-Loup, che ha fatto le sue prime esperienze politiche nell’ambito della sinistra “Fronte Popolare”. “Infatti Marc Augier fu uno dei principali animatori e ideologi del movimento Auberges de jeunesse (ostelli della gioventù, ajisme), fu redattore principale del periodico Cri des Auberges de Jeunesse (rivista del centro Laïc degli Auberges de Jeunesse), incaricato nel gabinetto di Léo Lagrange sotto governo del fronte popolare nel 1936 e vicino a Jean Giono, il suo riferimento ideale e maestro, con cui partecipò all’esperienza pacifista del Contadour. Per tutto questo periodo del dopo guerra, sono il pacifismo e volontà d’unire la gioventù europea che motivano il suo impegno. Rappresentante del CLAJ al Congresso Mondiale della gioventù che ebbe luogo negli Stati Uniti nel 1937, si rese tuttavia conto che i delegati comunisti si consegnavano ad una intensa propaganda bellicista contro la Germania e l’Italia. Da quella data manifesta i suoi primi sentimenti anticomunisti. Varie volte, dopo il 1941, Marc Augier considererà del resto la crociata europea contro il bolscevismo come il logico prolungamento della sua azione passata nell’ambito del movimento Ajiste.
5 Marc Augier, La fidélité des Nibelungen, in Le Combattant Européen, 30-9-1943.
6 Marc Augier, Ce siècle avait deux ans, in Le Combattant Européen, 15-6-1943.
7 Saint-Loup, Une Europe des patries charnelles?, in Défense de l’Occident, n°136, marzo 1976.
8 Saint-Loup, Peau de l’aurochs, Paris, Editions de l’Homme libre, 2000.
9 Marc Augier, Les Skieurs de la nuit, Paris, Stock, 1944, pp. 16-17.

In edizione italiana sono usciti presso l’editore Volpe e Sentinella d’Italia (via Buonarroti 4 – 34074 Monfalcone) le seguenti opere di Saint-Loup:

Saint-Loup, I volontari europei delle Waffen SS, Volpe, 1967 (curatore Adriano Romualdi).
Saint-Loup, Il sangue d’Israele, Sentinella d’Italia, 1975.
Saint-Loup, I velieri fantasma di Hitler, Sentinella d’Italia, 1978.
Saint-Loup, I volontari. Storia della LVF contro il bolscevismo, Sentinella d’Italia, 1983.
Saint-Loup, Gli eretici. Storia della Divisione SS “Charlemagne”, Sentinella d’Italia, 1985.
Saint-Loup, I nostalgici, Sentinella d’Italia, 1991.

Traduzione italiana di Harm Wulf.


Jérôme Moreau

vendredi, 17 avril 2009

Le M.A.U.S.S.: Qu'est-ce que l'utilitarisme?

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Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1995

 

Le M.A.U.S.S.: «Qu'est-ce que l'utilitarisme?»

La revue semestrielle du M.A.U.S.S. consacre son n°6 à «Qu'est-ce que l'utilitarisme? Une énigme dans l'histoire des idées». Elle le présente ainsi: «Depuis près de deux siècles, dans les pays de tradition anglo-saxonne, l'utilitarisme a constitué la philosophie morale et juridique de base. A ce titre, il a suscité de nombreux débats. Rien de tel en France où, depuis la grande thèse d'Elie Halévy, La Formation du radicalisme philosophique (1903), l'utilitarisme était oublié et ignoré. Toutefois, depuis quelques années, les philosophes et les chercheurs en sciences sociales relancent le débat sur l'utilitarisme. A en croire Halévy et la quasi-totalité des commentateurs de l'époque, le fondateur de l'utilitarisme est Jeremy Bentham (1748-1832): sa doctrine reposerait sur l'hypothèse que les sujets humains doivent être considérés comme des égoïstes calculateurs et rationnels. Pas du tout, rétorquent nombre d'interprètes contemporains: non seulement J. Bentham ne postule nullement le caractère dominant des motivations égoïstes, mais, en adoptant comme critère du juste et du bien la maximisation du bonheur du plus grand nombre, il plaide au contraire pour l'altruisme. On ne saurait rêver lectures plus radicalement opposées. Ce numéro de la Revue du M.A.U.S.S. semestrielle présente donc les diverses interprétations et suggère deux manières originales, et de surcroît probablement justes, de résoudre l'énigme. Pour la première, loin d'inventer l'utilitarisme, Bentham est celui qui achève une certaine tradition utilitariste vieille de plus de deux mille ans. Pour la seconde, cette tension insoluble entre égoïsme et altruisme est précisément ce qui caractérise l'utilitarisme moderne et post-benthamien amorcé par John Stuart Mill» (PM).

 

Editions La Découverte/La Revue du MAUSS,  9 bis rue Abel-Hovelacque, F-75.013 Paris, 290 p., 160 FF.

jeudi, 16 avril 2009

L'eroe di Baltasar Gracian

L’eroe di Baltasar Gracián

di Luca Leonello Rimbotti

Fonte: mirorenzaglia [scheda fonte]

Il vecchio storico inglese Thomas Carlyle insegnò con inclinazione romantica che l’eroismo ha molte facce, che quasi ogni aspetto della vita può essere interpretato come un momento in cui si può dispiegare una speciale attitudine verso l’ascesi di perfezione. Eroe è il Dio pagano che assomma su di sé tutte le qualità della stirpe, ma eroico può essere allo stesso modo lo spirito sacerdotale, ed eroi possono essere il profeta, il poeta, lo scrittore, il sovrano.

 

Il singolarissimo teologo spagnolo Baltasar Gracián [nel ritratto sotto a destra], vissuto nel Seicento, a tutto questo aveva aggiunto l’eroismo come qualità dell’individuo differenziato che, grazie ad una poderosa fiducia in se stesso, duramente conquistata, perviene al successo nel mondo e al trionfo della sua volontà su quelle altrui. Si eccelle tra gli uomini attraverso l’uso accorto e disciplinato di doti sottili costantemente affinate.
Qualcosa di più e di meglio di un moralista alla Montaigne. Un divulgatore di sapienza e di strategie di vita vissuta, tutte tese alla gloria trionfale nel mondo e all’affermazione sui tipi “inferiori” e indifferenziati. Gracián, ammirato e citato da Schopenhauer e da Nietzsche, che lo considerarono quasi un loro maestro e antesignano, scrisse diversi libri di gran successo, diremmo dei veri e propri “manuali del Superuomo”.

Era un gesuita, e dal gesuitismo imparò tutte quelle nozioni di affilata capacità di introspezione e di acuta conoscenza dei tempi e dei modi, che fecero di quell’ordine il tempio della dissimulazione e infine anche della sua degenerazione curiale, l’ipocrisia farisaica. In Gracián, tuttavia, si nota l’assoluta assenza di riferimenti ai dogmi cristiani: per questo, tenuto in sospetto dalla Compagnia di Gesù, fu prima ammonito, poi allontanato nel 1657 dalla cattedra e infine messo in condizione di non nuocere relegandolo presso un convento sperduto, con la tassativa proibizione di scrivere. Lo si accusava di aver intrapreso una precettistica del tutto profana sul saper vivere e, soprattutto, sul saper predominare sulle cose e sul mondo degli uomini, insomma di essere un laicissimo teorico di ciò che oggi chiameremmo una volontà di potenza in piena regola.

La recente pubblicazione de L’eroe (Bompiani), uno dei testi più celebri del trattatista aragonese, è l’occasione per verificare come il pensiero europeo si sia sempre misurato con queste categorie dell’essere e del mostrarsi, del fare e dell’avere ragione della realtà, in maniera che, dai sofisti e dagli stoici fino a Machiavelli, ai moralisti francesi o a Nietzsche e all’esistenzialismo, problema non da poco è sempre stato quello di avere a che fare col dispiegarsi dell’essere tra le penombre dell’apparire e del sembrare. Gracián insegnava la dissimulazione in quanto categoria dell’essere superiore e dell’innalzarsi al di là di se stessi, in un procedimento di continuo esercizio alla protezione dei propri fini. «Impedisca a tutti l’uomo colto di sondare il fondo della sua fonte, se da tutti vuole essere venerato…la metà è più del tutto, perché una metà ostentata e l’altra promessa, son più di un tutto dichiarato».

La velatezza dell’essere, in questo caso, non sarà un volgare atteggiamento di subdolo mascheramento volto all’inganno, ma, molto più sottilmente e nobilmente, lo strumento di una cerca dell’eccellenza, da ottenersi con il freno dei modi, la perfezione in ogni manifestazione di sé e un dosato ombreggiare i propri disegni. Qualcosa di propriamente “politico”, insomma: «Dissimulare una volontà sarà sovranità». In queste proposizioni sembra riecheggiare, in qualche modo, la dialettica heideggeriana circa il velamento della verità, secondo la struttura stessa della parola greca antica, che proponeva non a caso l’alfa privativo: a-lethéia, proprio nel senso che verità è essenzialmente un togliere veli per gradi. La dialettica sottile dell’apparire e del velarsi, lungi dall’essere solo un gioco femmineo di ritrosie seduttive, è in realtà, secondo la logica dell’etica tradizionale, il segreto della gloria. E la gloria, considerata dagli antichi l’unica e insieme la massima via all’eternità, è ugualmente per Gracián il premio al lavoro terreno dell’uomo di valore superiore.

In anni recenti è stato Emanuele Severino - il cui pensiero sappiamo essere sulla scia heideggeriana - a precisare i contorni del significato della gloria dal punto di vista esistenziale e tradizionale: «L’indefinita manifestazione dell’eterno, in cui la Gloria consiste e che indefinitamente si arricchisce, è il senso autentico della nostra destinazione per l’eternità». La gloria ha dunque a che fare col destino. E il destino ha a che fare con la fortuna e la fortuna con l’audacia, persino con l’azzardo. A patto che prima, dentro di sé, il temerario che si senta chiamato sulla via della gloria abbia percepito la concordanza della sua anima, tesa all’impossibile, con gli arcani segreti del fato. Difatti, in un passo de L’eroe si dice per l’appunto che la fortuna è «gran figlia della suprema provvidenza» e che «è regola da maestri compiuti nella politica discrezione notare la propria fortuna e quella dei propri sostenitori». Non diversamente la pensarono, a ben vedere, e magari senza aver letto un riga di Gracián, personaggi come Napoleone, che diceva di preferire generali fortunati a generali ben preparati, oppure come Hitler, che confessò più volte di aver giocato d’azzardo tutta la vita, sicuro di avere dalla sua parte la “provvidenza”. La fanatica fiducia in se stessi, quale suprema attitudine al comando in grado di piegare anche gli eventi sfavorevoli a proprio vantaggio, veniva da Gracián ricordata come dote dell’uomo di tempra superiore. E faceva l’esempio di Cesare, che al marinaio stanco e sfiduciato rivolse l’ammonimento: «Non dubitare, che offendi la fortuna di Cesare». Il dubbio interiore come ingiuria al destino. Quanto di meno cristiano e di più pagano si possa immaginare. Comprendiamo benissimo il motivo per cui lo scrittore venne messo al bando nella Spagna cattolicissima del gran secolo.

Tutto questo ha i contorni del tragico. Poiché in Gracián è ben vivo il senso di una lotta che l’eroe deve intraprendere prima di tutto su se stesso. Il controllo su ciò che appare e sulle occasioni che gli si presentano deve essere il frutto di un drammatico auto-controllo: questa volontà auto-imposta deve essere la sua signoria. Tanto che, se necessario, anche quando dentro l’uomo differenziato tutto lo sospingesse a dir di sì, la sua potenza e il suo comando interiore lo condurranno a un vittorioso dir di no. Questo si inserisce alla perfezione in quel dominio metafisico in cui si attua il contatto fra trascendenza e vita terrena. È ciò che gli antichi greci chiamavano kairòs, l’attimo fuggente, e i romantici tedeschi indicavano come der grosse Zufall, il grande caso fortunato. Saper cogliere il manifestarsi del momento in cui il destino si manifesta per cenni: la levigata sensibilità, quasi un istinto lungamente esercitato, saprà all’istante percepire questa epifania subitanea. Un evidenziarsi del sacro che indica il momento dell’agire. Poiché kairòs è suprema saggezza, è intima consonanza con gli interni voleri del fato, ma è anche sentimento di giustizia. Tradizionalmente, ciò che appare nel mondo, nell’immutabilità di ciò che è vero da sempre, oppure nell’improvviso irrompere dell’inatteso attraverso l’attimo, è anche ciò che è giusto: giusto è ciò che sa sopraggiungere al momento opportuno.

Una filosofia del rischio? Piuttosto, un’acuta capacità di percezione delle armonie e delle disarmonie del mondo. Nella sua introduzione a L’eroe, Antonio Allegra precisa che le sollecitazioni di Gracián verso l’affermazione di sé hanno il carattere di una libera alleanza col destino: «Occorre, in ogni caso, agire all’interno dello spazio della fortuna e del mondo: tutto sta nel potere ancora affermare un margine di libertà rispetto alla situazione integralmente mondana che si presenta, che va acutamente interpretata e colta nelle sue nascoste potenzialità». L’individuo differenziato, l’essere superiore costruito su un’elaborata e fanatica fiducia, si esprime attraverso la decrittazione dei segni lasciati cadere dal fato provvidenziale. Si tratta in fondo di un gioco: vince chi sa elaborare al massimo grado la dialettica tra il vivere all’occasione e l’essere uomo integro in grado di interpretare correttamente i segnali. L’individuo potenziato da questa superiore autocoscienza non è scelto dal caso, ma è lui stesso che sceglie l’attimo. Risolutezza e fulminea capacità di ricorrere alla decisione sono i sintomi dello spirito dominatore: «La prontezza fa da oracolo nei dubbi maggiori, sfinge negli enigmi, filo d’oro nei labirinti, e suole aver l’indole del leone, che riserva il massimo sforzo per quando ne ha più bisogno», scrive Gracián. Un manuale di politica: la golpe e il lione di Machiavelli, più un tocco di quel pessimismo barocco e manieristico che piacque tanto a Schopenhauer e che cercava di interpretare la complessità del mondo moderno allora già in agguato: L’eroe venne pubblicato nel 1637, l’anno di uscita del Discorso sul metodo di Cartesio. Ma anche una filosofia dell’intuito. Una vera mistica terrena dell’azione e del primato. In questo senso, la maschera che, secondo, Gracián, l’uomo superiore deve indossare per assicurarsi il dominio sul mondo non è un trucco plebeo, ma il necessario stigma della diversità: l’eroe gioca le sue maestrìe certo di non dover aprire a nessuno il suo cuore. Il mondo intriso di scaltrezze e di indegnità abbisogna di menti in grado di batterlo sul suo stesso terreno, mantenendo giusto il cuore. «Ti voglio singolare», suona l’esortazione con cui Gracián apre il suo pamphlet rivolgendosi al lettore, «qui avrai non una politica né un’economica, ma una ragion di stato di te stesso». La si direbbe una potente anticipazione di figure metapolitiche come l’Anarca jüngeriano oppure l’Autarca evoliano…

La fama di Gracián non si limitò alla sua epoca o ai momenti di insorgenza sovrumanista. In tempi recenti il suo nome ha riscosso un famigerato successo tra le turbe dei manager d’azienda…e il povero Gracián si è visto trascinare via dall’etica tradizionale aristocratica e dal suo stoicismo barocco, fin dentro le maleodoranti stanze dei consigli d’amministrazione, nei grattacieli americani: numerose edizioni dei suoi libri sono state vendute come il pane tra le schiere di yuppies alla ricerca del facile successo attraverso i manuali di auto-stima per piazzisti in carriera. I suoi libri hanno conosciuto l’onta di essere paragonati alle pubblicazioni a grande tiratura in uso sin dagli anni Cinquanta negli USA, ad esempio quelle a cura della Fondazione Carnegie: come vincere la paura degli altri, come avere successo nel lavoro…Noi aggiungiamo: come trascinare un filosofo del sovrumanismo europeo nel fango della morale da insetti tipica del liberalismo americano…

 

 


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La pazza del Bargello - Il d'Annunzio pagano

La pazza del Bargello.
Il D’Annunzio pagano

di Luca Leonello Rimbotti

Fonte: mirorenzaglia [scheda fonte]

Come sappiamo, nella cultura europea a cavallo tra Otto e Novecento - corrosa dal degrado positivista - D’Annunzio ha significato la rivolta romantica e dionisiaca del gesto audace, dell’istinto vittorioso, dell’immersione nella sensualità selvatica. Era la rivendicazione di un patrimonio di atavismi che il razionalismo moderno stava spegnendo con la sua violenta irruzione nei mondi della tradizione: di qui l’amore per la bellezza dorica - che l’Immaginifico assaporò nella sua crociera greca del 1895 -, per il lusso dell’estetica, per la volontà di potenza che crea il Superuomo.

In D’Annunzio c’è la sintesi del volontarismo di Nietzsche, dello slancio vitale di Bergson e della filosofia dell’azione di Blondel: in lui dunque si riassumono al meglio - nella poesia, nella narrativa, nella vita vissuta e poi nell’interventismo eroico del “poeta-soldato” - tutti i patrimoni culturali e ideologici che la vecchia Europa rilancerà in chiave tradizionale e anti-modernista. E con D’Annunzio, infatti, avremo il tipico rappresentante di quella figura di esteta armato che dominerà gli eventi a partire dalla guerra del 1914: da Jünger a Marinetti, da Soffici a Péguy ai vorticisti inglesi.

I messaggi di egualitarismo democratico e di individualismo borghese con cui il progressismo stava già allora sfibrando le radici europee, vennero rovesciati con una rivolta neo-pagana, nuova e antica, intesa a impugnare l’identità arcaica come un’arma estetica, letteraria e, infine, anche politica. Nel tardo Ottocento, D’Annunzio è già una guida per queste energie antagoniste, che saranno l’avanguardia europea delle future rivoluzioni nazionali del XX secolo.

Incastonato tra La Vergine delle rocce del 1895 e Il Fuoco del 1900, cioè i due bastioni del sovrumanismo nietzscheano rielaborato da D’Annunzio, c’è un piccolo capolavoro di solito trascurato dagli esegeti - forse perché al frivolo pubblico parigino dell’epoca non piacque il suo andamento sofoclèo e a quelli di oggi giunge estranea ogni forma di pensiero mitico -, ma che ben si inserisce nel filone neo-pagano, che è il fulcro di tutta l’opera dell’Inimitabile. Alludiamo al Sogno di un mattino di primavera, dramma “rinascimentale” buttato giù alla svelta nel 1897, nello spazio di pochi giorni, per placare il dispetto di Eleonora Duse [nel ritratto sotto a sinistra], cui pochi mesi prima era stata preferita Sarah Bernhardt nel ruolo di protagonista della Città morta.

In questo apice di vis tragica che è il Sogno, D’Annunzio dà fondo alla sua inesauribile vena visionaria. Del personaggio principale, Donna Isabella, la Demente, impazzita per essersi vista uccidere dal marito l’amante stretto tra le braccia, egli fa un’icona dell’uscita dalla normalità attraverso il più atroce dolore. E dell’ingresso in quell’arcano spazio aperto che è la follia, la grande follia. D’Annunzio scrisse il Sogno di un mattino di primavera in piena febbre nietzscheana: aveva da poco scoperto la grandezza recondita del Solitario, fu anzi tra i primi in Europa a capirne e divulgarne il genio rivoluzionario, ne rimase impregnato e ne impregnò molta parte della sua opera: pensiamo al Trionfo della morte, del 1894, in cui il “superuomo” Giorgio Aurispa esalta il «sentimento della potenza, l’istinto di lotta e di predominio, l’eccesso delle forze generatrici e fecondanti, tutte le virtù dell’uomo dionisiaco».

E proprio nel Sogno noi ritroviamo, schermati dietro il tragico destino individuale della pazza Isabella, questi stessi valori. Ciò che D’Annunzio definiva essenzialmente come la «giustizia dell’ineguaglianza». La Demente - creatura per definizione ineguale, inassimilabile alla normalità che appiattisce e livella - diventa il lato femminile e notturno del suprematismo virile e attivo proclamato da D’Annunzio. Chiusa in un micromondo claustrale, circondata dalle attenzioni cliniche dei “normali”, la pazza d’amore è lo specchio teatrale della follia vera in cui si rinchiuse Nietzsche. Ricordiamo che quando D’Annunzio scriveva questa sua prosa tragica, Nietzsche era ancora vivo, ma già da anni tutto avvolto da una pazzia inespressiva, che aveva ormai già dato tutto, e che era il prezzo che dovette pagare per aver troppo a lungo fissato le voragini della mente. Come l’Isabella di D’Annunzio, Nietzsche visse i suoi ultimi anni sorvegliato a vista dai “vivi”, per lo più ignari di quale profonda sapienza ci possa essere in simili fughe dalla “normalità”.

Bisogna tornare più spesso al D’Annunzio “minore”, a quello del Libro ascetico della Giovane Italia, dei Taccuini, della Vita di Cola di Rienzo… e a quello del Sogno di un mattino di primavera. Quando ripenso al D’Annunzio folgorale e insieme notturnale, alla sua capacità medianica di trasferire nei posteri i suoi mondi di apparizioni e di presenze arcane attraverso sedute di veri e propri transfert scenici, mi torna alla mente una rappresentazione del Sogno a cui ebbi modo di assistere anni fa, nel cortile del Palazzo del Bargello di Firenze. Qui prese corpo, dapprima lentamente, poi in maniera trascinante, la rarissima sintesi tra l’eloquenza traboccante della parola dannunziana e l’eloquenza muta dell’antica pietra squadrata: il Bargello, austero palazzo medievale. Questo prezioso vestigio della Firenze gotica e ghibellina, spazio di severità duecentesca un tempo sacrario del potere popolare, sede del Podestà e della Guardia del Capitano del Popolo, eretto da un Lapo Tedesco che fu forse il padre di Arnolfo di Cambio, è il luogo che meglio si prestava alla congiura dannunziana tra raffinatezza dei sensi e rigore della volontà politica. Qui D’Annunzio soleva venire e tornare, fermandosi davanti alle opere del Verrocchio, di Benedetto da Maiano, del Laurana…dai suoi Taccuini sappiamo che fu più volte al Bargello negli anni della sua residenza alla Capponcina di Firenze: aggirandosi tra quei capolavori, gli venne l’idea di fare una delle sue coltissime citazioni. E nel Sogno fa dire a Isabella di un busto di Desiderio da Settignano che lei teneva amorevolmente sulle ginocchia, consumandolo di pianto e di carezze.

Il Sogno di un mattino di primavera è un cammeo di prodigi. Qui D’Annunzio l’occulto, l’uomo d’arme che conosceva le tecniche dell’estasi, che invocava gli attimi visionari, che era sciamano, taumaturgo e profeta, ci mette a contatto con una creatura esiliata dalla vita, ma aperta a valori di eccezionale trascendenza. La Pazza si è fatta fare una veste verde, vuole diventare natura, vuole essere selva: «Ora potrò distendermi sotto gli alberi…non s’accorgeranno di me…sarò come l’erba umile ai loro piedi…vedo verde, come se le mie palpebre fossero due foglie trasparenti…io potrò dunque con gli alberi, con i cespugli, con l’erba essere una cosa sola…». E si fa guanti di rami, stringe ghirlande, si fascia di fili d’erba, aspetta di farsi bosco per rivivere in natura la natura selvaggia del suo amore. Impossibile non riandare, davanti a tali celebrazioni, a quella passione per la dimensione dionisiaca e panteista che, ad esempio, traspare in certe inquadrature del Trionfo della morte: l’epopea del «dominatore coronato  da quella corona di rose ridenti di cui parla Zarathustra…». Qualcosa che ricorre di nuovo quando Giorgio Aurispa il solitario, nell’osservare il tramonto, sente pulsare gli annunci di Zarathustra nel trionfo di una natura esuberante, irta di colori che eccitano l’animo e fondono l’uomo con le più enigmatiche energie del creato. Perfetta creazione silvestre, simbolo compiuto di pagana immersione nella natura pànica, l’Isabella del Sogno reca anche archetipi di morte, di sangue e di scatenata sensualità.

Essa ci rimanda con naturale similitudine alla Wildfrau nordica, la “vergine selvatica” che percuote le notti durante la caccia selvaggia di Wotan, così come compare nel mito indoeuropeo della ridda, che accomuna mistero, magia e ancestrali terrori, giacenti nella sfera della natura barbarica e nel subconscio atavico dell’uomo: purissimo scrigno da cui sale - quando la si sa udire - la voce del sangue primordiale. Come spesso accade alla tregenda pagana, la morte e il dolore non sono tuttavia disgiunti da una sensualità istintuale. E, infatti, profondamente sensuale è il contatto di Isabella col corpo dell’amato morente, da cui sgorga sangue come da una fonte inesauribile. Il suo trauma si muta allora in una sorta di allucinazione orgasmica:

«…La sua bocca mi versava tutto il sangue del suo cuore, che mi soffocava; e i miei capelli n’erano intrisi; e il mio petto inondato; e tutta quanta io ero immersa in quel flutto…com’erano piene le sue vene e di che ardore! Tutto l’ho ricevuto sopra di me, fino all’ultima stilla; e gli urli selvaggi che mi salivano alla bocca io li ho rotti coi miei denti che stridevano, perché nessuno li udisse…».

In brani di rapimento erotico come questo - in cui, tra l’altro, non si è lontani neppure dagli estatici abbandoni alla voluttà del sangue presenti, ad esempio, nelle lettere di Santa Caterina da Siena: «Annegatevi nel sangue del Cristo crocifisso, bagnatevi nel sangue, saziatevi di sangue…» -, noi riconosciamo una miriade di rimandi alla sacralità pagana e neo-pagana del sangue, ai suoi occulti poteri fecondanti, alle sue qualità misteriche di infondere vita ulteriore, e proprio quando fuoriesce in fiotti, come seme di vita, da un corpo in travaglio di morte.

Basterà ricordare la libido di sangue ossessivamente presente nella tragedia greca, capace di celebrare l’amore di rango come una lotta spasmodica che non fa più differenza tra la vita e la morte, che riconosce nella carne viva, nel segno sensuale, un universo infinito, confine tra saggezza e follia scatenante: Pentesilea, ad esempio,  di cui Kleist fece un superbo affresco del dramma romantico…ferro di lame e di scudi, ma anche di cuori. Tutto questo ebbe riverberi nella nostra poesia nazionalista dei poeti-soldati volontari nella Grande Guerra: amore e lotta celebrati in nozze mistiche di sangue. Ad esempio, in Vittorio Locchi o in Giosuè Borsi, il sangue dell’eroe caduto e riverso al suolo, con la bocca a toccare il terreno come in un bacio, diviene seme generatore, potenza che feconda la terra redenta, paragonata a una sposa che si lasci inondare il grembo dal flusso ancora caldo dello sposo morente. Nel poemetto di Locchi, un tempo famoso, intitolato La sagra di Santa Gorizia, la città da liberare attende il suo eroe come un’amante fremente: «Amore, amore dolce, mi vedi? Amore dolce, mi senti? - chiede l’amata - Quanti tormenti ancora, quanti tormenti prima degli sponsali?». È un misticismo di visionaria trance erotico-guerriera, che certo rinnova esplicitamente gli arcaici connubi di Eros e Thànatos. Ed è in un trionfo di celebrazioni al benigno destino, alla vita che vince la morte, alle armi che liberano lo spirito, che avviene alla fine l’apoteosi trasfiguratrice dell’unione tra la città-femmina, finalmente liberata, e il vittorioso eroe liberatore.

L’amore - ma non solo quello letterario, proprio quello vero…ma certo non quello “comune”…- è sempre a un passo dalla pazzia: c’è un frammento del Sogno, in cui Isabella viene assalita da gelido terrore nel vedere una coccinella posatasi sul suo candido braccio e da lei creduta una goccia di sangue: esatta trasposizione della demenza che impietrisce Parsifal nell’osservare la rossa goccia di sangue di un passero sulla neve immacolata…

Detto per inciso, sottesa al Sogno leggiamo una - certo non casuale - combinazione di fine simbolismo cromatico: il bianco dei lunghi capelli e dello spettrale volto di Isabella, il verde della sua mimesis selvatica e il rosso del sangue dell’amato: ed ecco qua i tre colori per i quali l’Orbo Veggente andrà a rischiare la vita, ormai anziano, sui fronti della Grande Guerra…È in situazioni come queste che noi, più che altrove, apprezziamo la fantastica capacità dannunziana di intrecciare una raffinata sensibilità con il primario istinto di vita. Se c’è un luogo in cui la follia diventa mistica percezione dell’Altrove, magia di poteri visionari, potenza che fonde in un unico rogo  il dolore e la gioia, questo è l’amore pazzo e disperato: quello profondamente filosofico di Nietzsche, come quello semplicemente umano di Isabella. D’Annunzio, alla sua maniera di grande sensitivo, li visse e li rappresentò entrambi.

E li rappresentò anche nella vita vera vissuta, magari alla maniera di un sacerdote pagano che solennizzasse i riti della terra e del sangue. Tra i suoi amori folli, c’era infatti, e non minore, anche quello per l’Italia. Un suo legionario ricordò un giorno di  come, già vecchio e cadente, al Vittoriale ogni tanto il Comandante amasse celebrare occulte comunioni insieme ai suoi fedelissimi: «sovente, la notte, adunato un piccolo numero di fedeli, alla rossastra luce fantastica di torce resinose, parla della nostra terra e della nostra stirpe, della nostra guerra e dei nostri Morti, dei nostri mari e delle nostre glorie; qui i compagni lo ritrovano, lo rivedono e lo risentono, come in trincea e come a Fiume». Una liturgia nibelungica per eredi della razza di Roma: esisteranno ancora da qualche parte, dispersi, solitari, silenziosi, uomini simili?

 

Manuel d'insurrection magique

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Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1995

 

Manuel d'insurrection magique

 

Les éditions Hriliu publient sous le titre de Lettre du Commandant Marcos à son disciple sur les barricades  un manuel d'insurrection magique qui se présente ainsi: «L'image médiatique, cette condensation matérielle des phantasmes de l'idéologie du capital, engendre désormais le monde. L'ère du Verseau n'est pas la paix; c'est la fin du monde objectif, et sa dévoration subjective par le capital. L'homme vit aujourd'hui dans les songes qui font les mondes, mais ces songes sont ceux des putains mercantiles, pas des dieux qui rêvent. Ce ne sont plus nos corps qui risquent la mort dans la minière comme du temps du prolétariat; ce sont nos âmes qui s'étiolent et s'éteignent dans les luisances de l'imaginaire planétaire marchand. La lutte des castes doit donc s'engager autour des moyens métaphysiques de production du réel. Or la Tradition a toujours affirmé qu'elle détenait ces moyens sous la forme de la Magie. Voici enfin les temps où la Magie doit imposer ses rêves et façonner les mondes». (Pierre MONTHÉLIE).

 

Hriliu c/o P. Pissier, Carrière Maïté, 17 rue Pellegri, F-46.000 Cahors,1996, 40 FF.

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mercredi, 15 avril 2009

L'influence d'Oswald Spengler sur Julius Evola

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Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1995

 

L'influence d'Oswald Spengler sur Julius Evola

par Robert Steuckers

 

«Je traduisis de l'allemand, à la demande de l'éditeur Longanesi (...) le volumineux et célèbre ouvrage d'Oswald Spengler, Le déclin de l'Occident. Cela me donna l'occasion de préciser, dans une introduction, le sens et les limites de cette œuvre qui, en son temps, avait connu une renommée mondiale».  C'est par ces mots que commence la série de paragraphes critiques à l'égard de Spengler, qu'Evola a écrit dans Le Chemin du Cinabre  (op. cit.,  p. 177). Evola rend hommage au philosophe allemand parce qu'il a repoussé les «lubies progressistes et historicistes», en montrant que le stade atteint par notre civilisation au lendemain de la première guerre mondiale n'était pas un sommet, mais, au contraire, était de nature «crépusculaire». D'où Evola reconnaît que Spengler, surtout grâce au succès de son livre, a permis de dépasser la conception linéaire et évolutive de l'histoire. Spengler décrit l'opposition entre Kultur  et Zivilisation, «le premier terme désignant, pour lui, les formes ou phases d'une civilisation de caractère qualitatif, organique, différencié et vivant, le second les formes d'une civilisation de caractère rationaliste, urbain, mécaniciste, informe, sans âme»   (ibid., op. cit., p.178). 

Evola admire la description négative que donne Spengler de la Zivilisation,  mais critique l'absence d'une définition cohérente de la Kultur,  parce que, dit-il, le philosophe allemand demeure prisonnier de certains schèmes intellectuels propres à la modernité. «Le sens de la dimension métaphysique ou de la transcendance, qui représente l'essentiel dans toute vraie Kultur, lui a fait défaut totalement»  (ibid., p. 179). Evola reproche également à Spengler son pluralisme; pour l'auteur du Déclin de l'Occident,  les civilisations sont nombreuses, distinctes et discontinues les unes par rapport aux autres, constituant chacune une unité fermée. Pour Evola, cette conception ne vaut que pour les aspects extérieurs et épisodiques des différentes civilisations. Au contraire, poursuit-il, il faut reconnaître, au-delà de la pluralité des formes de civilisation, des civilisations (ou phases de civilisation) de type "moderne", opposées à des civilisations (ou phases de civilisation) de type "traditionnel". Il n'y a pluralité qu'en surface; au fond, il y a l'opposition fondamentale entre modernité et Tradition.

Ensuite, Evola reproche à Spengler d'être influencé par le vitalisme post-romantique allemand et par les écoles "irrationalistes", qui trouveront en Klages leur exposant le plus radical et le plus complet. La valorisation du vécu ne sert à rien, explique Evola, si ce vécu n'est pas éclairé par une compréhension authentique du monde des origines. Donc le plongeon dans l'existentialité, dans la Vie, exigé par Klages, Bäumler ou Krieck, peut se révéler dangereux et enclencher un processus régressif (on constatera que la critique évolienne se démarque des interprétations allemandes, exactement selon les mêmes critères que nous avons mis en exergue en parlant de la réception de l'œuvre de Bachofen). Ce vitalisme conduit Spengler, pense Evola, à énoncer «des choses à faire blêmir» sur le bouddhisme, le taoïsme et le stoïcisme, sur la civilisation gréco-romaine (qui, pour Spengler, ne serait qu'une civilisation de la "corporéité"). Enfin, Evola n'admet pas la valorisation spenglérienne de l'«homme faustien», figure née au moment des grandes découvertes, de la Renaissance et de l'humanisme; par cette détermination temporelle, l'homme faustien est porté vers l'horizontalité plutôt que vers la verticalité. Sur le césarisme, phénomène politique de l'ère des masses, Evola partage le même jugement négatif que Spengler.

Les pages consacrées à Spengler dans Le chemin du Cinabre  sont donc très critiques; Evola conclut même que l'influence de Spengler sur sa pensée a été nulle. Tel n'est pas l'avis d'un analyste des œuvres de Spengler et d'Evola, Attilio Cucchi (in «Evola, la Tradizione e Spengler», Orion,  n°89, Février 1992). Pour Cucchi, Spengler a influencé Evola, notamment dans sa critique de la notion d'«Occident»; en affirmant que la civilisation occidentale n'est pas la civilisation, la seule civilisation qui soit, Spengler la relativise, comme Guénon la condamne. Evola, lecteur attentif de Spengler et de Guénon, va combiner éléments de critique spenglériens et éléments de critique guénoniens. Spengler affirme que la culture occidentale faustienne, qui a commencé au Xième siècle, décline, bascule dans la Zivilisation,  ce qui contribue à figer, assécher et tuer son énergie intérieure. L'Amérique connaît déjà ce stade final de Zivilisation  technicienne et dé-ruralisée. C'est sur cette critique spenglérienne de la Zivilisation  qu'Evola développera plus tard sa critique du bolchévisme et de l'américanisme: si la Zivilisation  est crépusculaire chez Spengler, l'Amérique est l'extrême-Occident pour Guénon, c'est-à-dire l'irreligion poussée jusqu'à ses conséquences ultimes. Chez Evola, indubitablement, les arguments spenglériens et guénoniens se combinent, même si, en bout de course, c'est l'option guénonienne qui prend le dessus, surtout en 1957, quand paraît l'édition du Déclin de l'Occident  chez Longanesi, avec une préface d'Evola. En revanche, la critique spenglérienne du césarisme politique se retrouve, parfois mot pour mot, dans Le fascisme vu de droite  et Les Hommes au milieu des ruines. 

Le préfacier de l'édition allemande de ce dernier livre (Menschen inmitten von Ruinen,  Hohenrain, Tübingen, 1991), le Dr. H.T. Hansen, confirme les vues de Cucchi: plusieurs idées de Spengler se retrouvent en filigrane dans Les Hommes au milieu des ruines;  notamment, l'idée que l'Etat est la forme intérieure, l'«être-en-forme» de la nation; l'idée que le déclin se mesure au fait que l'homme faustien est devenu l'esclave de sa création; la machine le pousse sur une voie, où il ne connaîtra plus jamais le repos et d'où il ne pourra jamais plus rebrousser chemin. Fébrilité et fuite en avant sont des caractéristiques du monde moderne ("faustien" pour Spengler) que condamnent avec la même vigueur Guénon et Evola. Dans Les Années décisives (1933), Spengler critique le césarisme (en clair: le national-socialisme hitlérien), comme issu du titanisme démocratique. Evola préfacera la traduction italienne de cet ouvrage, après une lecture très attentive. Enfin, le «style prussien», exalté par Spengler, correspond, dit le Dr. H.T. Hansen, à l'idée évolienne de l'«ordre aristocratique de la vie, hiérarchisé selon les prestations». Quant à la prééminence nécessaire de la grande politique sur l'économie, l'idée se retrouve chez les deux auteurs. L'influence de Spengler sur Evola n'a pas été nulle, contrairement à ce que ce dernier affirme dans Le chemin du Cinabre. 

 

 

mardi, 14 avril 2009

L'ENI guida la missione italiana in Russia

L’Eni guida la missione italiana in Russia

Ex: htpp://www.ladestra.info/
Tratto da Rinascita
Di Andrea Angelini
Paolo Scaroni, amministratore delegato dell’Eni, a margine della missione imprenditoriale italiana in Russia, in corso a Mosca, ha sottolineato che ogni passo che si fa per stringere i rapporti con la Russia finisce per andare a beneficio sia del consumatore italiano che della sicurezza dell’approvvigionamento energetico del nostro Paese. Ieri Scaroni ha firmato l’accordo che prevede il ritorno a Gazprom del 20% della quota azionaria di Gazpromneft (il ramo petrolifero del gruppo russo) attraverso l’esercizio del diritto di opzione. Eni aveva acquistato tale quota nel 2007. Gazprom sborserà la stessa cifra pagata allora da Eni più gli interessi per un totale di 4,2 miliardi di euro. Scaroni ha precisato che in nome della cooperazione strategica in materia di energia, i due gruppi svilupperanno progetti congiunti in Russia e fuori dalla Russia, sulla base del principio di reciprocità. Eni e Gazprom hanno firmato, sotto il patrocinio dei due governi, una serie di accordi di collaborazione in Russia e all’estero anche con le principali società energetiche russe come Inter Rao UES, Rosneft, Transneft e Stroytransgas, sia nel settore del cosiddetto “upstream”, cioè ricerca e produzione di idrocarburi, che della raffinazione. Scaroni ha insistito sul fatto che gli accordi dell’anno scorso con Gazprom, che fra l’altro hanno garantito al nostro Paese la fornitura di gas fino al 2035, si è ora allargato a tutte le altre compagnie energetiche russe. Soprattutto, ha sottolineato, con il colosso russo c’è anche un rapporto tecnologico. Come Eni, “investiamo in Russia e continuamo ad essere il loro partner favorito”.
In ogni caso, ieri sono stati firmati solo gli accordi più commerciali. Per gli altri che rivestono un’importanza più strategica e politica, se ne parlerà fra qualche settimana nel prossimo incontro fra Putin e Berlusconi, trattenuto in Abruzzo dal terremoto.
Tali accordi riguarderanno ad esempio il potenziamento della capacità del gasdotto South Stream, che parte dalla Russia, sotto il Mar Nero, per poi attraversare la Bulgaria, la Grecia per arrivare infine in Italia. Ma interesseranno anche l’ingresso di Gazprom con la quota di comando del 51% in Artikgas, società controllata dalla joint venture Severenergia (partecipata da Eni, 60% ed Enel, 40%). Artikgas gestisce giacimenti di gas naturale che un tempo facevano parte di Yukos, il gruppo già controllato dall’ex magnate Mikhail Khodorkovski, ora in galera sia per evasione fiscale sia per essere un prestanome della Exxon americana. Ultimo punto che dovrà essere visto da Putin e Berlusconi riguarda il giacimento Elephant in Libia situato ad 800 chilometri a sud di Tripoli il cui destino faceva parte degli accordi più generali sottoscritti l’anno scorso tra i due governi e i due gruppi.
Anche Finmeccanicasi muove
Anche la Finmeccanica ha rafforzato la propria presenza in Russia con la firma di tre nuovi accordi. Questi hanno interessato tre diversi settori. Quello della sicurezza con Selex Sistemi Integrati, quello dell’aeronautica con Alenia Aeronautica e quello del segnalamento ferroviario con Ansaldo Sts.
Alenia Aeronautica, in particolare, ha perfezionato l’acquisizione del 25% della Sukhoi Civil Aircraft Corp. (SCAC), la società che si occupa della progettazione e produzione del Sukhoi Superjet 100 (SSJ100), l’aereo ad utilizzo regionale di nuova generazione da 75-110 posti al cui sviluppo la società italiana stava già lavorando. Il nuovo aereo ha ricevuto finora ordini per un totale di 98 esemplari, ed entro la fine del 2009 è stata prevista la consegna del primo velivolo alla Aeroflot, la compagnia di bandiera russa.
Prospettive per le piccole e medie imprese

Emma Marcegaglia presidente di Confindustria, ha parlato delle grandi prospettive che si aprono per l’industria italiana nel suo complesso. Non solo quella grande ma anche la media e piccola. La Russia, ha spiegato, è interessata a sviluppare un tessuto fatto di piccole e medie imprese. Su questo l’Italia può dare “un contributo vero e forte”. Quasi il 90% delle imprese partecipanti alla missione in Russia sono piccole e medie imprese. E allora se i grandi gruppi hanno i loro canali già aperti si deve pure ammettere che hanno aiutato le piccole imprese a entrare nel mercato russo. Certo, ha ammesso, non sono tutte rose e fiori. Le imprese hanno problemi soprattutto nel sistema dei pagamenti.
Da parte sua, il ministro per lo Sviluppo Economico, Claudio Scajola, nel ricordare l’apertura dell’Italia agli investimenti russi, dimostrata dall’ingresso di Gazprom nel settore della distribuzione del gas e di Lukoil nella raffinazione, ha auspicato che si verifichi un ulteriore flusso di investimenti russi nel nostro Paese, sulla scorta di ciò che sta accadendo per il turismo. Del resto il legame strategico esistente tra i due Paesi è evidenziato dalla crescita dell’interscambio, che negli ultimi 10 anni è più che quadruplicato, passando da 6 miliardi di euro del 1999 ai 26 miliardi del 2008.

Danses dionysiaques

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Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1995

 

Danses dionysiaques

 

Une savante étude sur Les danses dionysiaques en Grèce Antique vient de paraître. Il s'agit de la troisième partie d'une thèse de doctorat soutenue par Marie-Hélène Delavaud- Roux en 1991 et dont les deux parties précédentes ont été publiées sous les titres de Les danses armées en Grèce Antique et de Les danses pacifiques en Grèce Antique. L'auteur écrit: «Dans ce qui suit, je donnerai aux qualificatifs des danses dionysiaques ou bachiques un sens très large. Il s'agit en fait d'un type de danse qui peut concerner d'autres divinités que Dionysos —Déméter, Cybèle et Adonis. Nous prenons donc les mots “dionysiaque” et “bachique” dans le sens d'“orgiaque”, par opposition aux manifestations orchestiques armées et pacifiques. Dans cette étude, nous engloberons aussi bien les danses liées à l'extase que celles liées à l'ivresse. Les premières semblent féminines, tandis que les secondes paraissent plutôt masculines. Cependant, nous verrons que les hommes peuvent dans certains cas effectuer des danses mystiques, rappelant les danses des derviches tourneurs». Le livre est abondamment illustré de dessins figurant sur les céramiques grecques. Il permettra à certains une approche intéressante des musiques traditionnelles de ce pays. La Grèce est un des rares pays européens où les traditions musicales (entre autres) sont encore réellement  vivantes. Pour les découvrir, il faut éviter les soirées “pour touristes”, se munir de l'excellent L'été grec  de J. Lacarrière, et emprunter des chemins qui, parfois, ne mènent nulle part (JdB).

 

Marie-Hélène DELAVAUD-ROUX, Les danses dionysiaques en Grèce Antique, Publications de l'Université de Provence, 29 avenue Robert Schuman, F-13.621 Aix-en-Provence Cedex 1,1995, 256 p.,170 FF.

lundi, 13 avril 2009

Nuove pubblicazioni delle Edizioni di Ar

Nuove pubblicazioni delle Edizioni di Ar

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Segnaliamo tre nuovi testi delle Edizioni di Ar
- J. B. Fichte, Lo Stato commerciale chiuso, a cura di Francesco Ingravalle, pp. 154+22; Edizioni di Ar, collezione: “gli Inattuali” n. XXV; euro 15,00
Lo Stato deve garantire la libertà della comunità - e soltanto di conseguenza quella degli individui che la compongono -, attraverso un modello autarchico che elimini la povertà e assicuri a tutti i consociati lavoro e benessere. Nel momento in cui l’interdipendenza economica degli Stati del tempo in cui Fichte scrive Lo Stato commerciale chiuso (1800) si è fatta «transtatualizzazione» dell’economia, le parole del filosofo tedesco suonano come un appello «regressista» rispetto alle teorie economiche e politiche riguardanti lo sviluppo della globalizzazione. Un appello che implica un regime economico che esclude il lusso configurando uno stile di vita destinato al soddisfacimento delle necessità vitali e non alla creazione di nuovi bisogni. In altri termini, visto dalla prospettiva odierna, Lo Stato commerciale chiuso è un modello economico-politico alternativo al capitalismo in via di globalizzazione.
- Carlo Mattogno, Hitler e il nemico di razza. Il nazionalsocialismo e la questione ebraica, pp 132 + 4 illustrazioni; Edizioni di Ar, collezione: “Il tempo e l’epoca dei fascismi” n. 9; euro 15,00
Prendendo spunto da una ben nota tesi eretica esposta da David Irving sul finire degli anni Settanta del secolo scorso, questo studio esamina a fondo il ruolo di Hitler nel preteso genocidio ebraico secondo la storiografia olocaustica, in particolare il presunto “ordine del Führer” di sterminio ebraico. Dopo aver delineato una storia sintetica degli ebrei sotto il regime nazionalsocialista, l’Autore discute tre aspetti essenziali dell’argomento considerato. Il primo aspetto si riferisce, in modo specifico, ai risultati fallimentari cui è pervenuta sul tema in questione la suddetta storiografia, ridottasi a formulare congetture tanto impalpabili da sconfinare nella parapsicologia. Il secondo aspetto riguarda la revisione della datazione dell’”ordine del Führer” operata alla fine degli anni Novanta dalla storiografia ufficiale, che in tal modo ha suscitato un dilemma insolubile. Il terzo aspetto concerne il preteso rapporto di causa-effetto tra l’”ordine del Führer” e la genesi del campo di Birkenau, tuttora affermato dal Museo di Auschwitz, che è stato però scardinato dalla più recente storiografia olocaustica. Così, sul tema dell’”ordine del Führer” e delle sue implicazioni, questa storiografia negli ultimi decenni si è avvicinata pericolosamente all’autodistruzione.

Sommario
Presentazione 9. Gli ebrei sotto il regime nazionalsocialista tra storia e propaganda. La politica nazionalsocialista nei confronti degli ebrei 11. Totale mancanza di documenti 25. Le “profezie” di Hitler 26. La propaganda di guerra e i suoi sviluppi “storici” 32. Il “linguaggio cifrato” 35. Le deportazioni ebraiche all’Est 37. Le deportazioni ebraiche all’Est: una conferma insospettabile 40. Le perdite ebraiche 43. L’”ordine del Führer” nella storiografia olocaustica 45. L’”ordine del Führer” e le “confessioni” di Rudolf Höss 69. L’”ordine del Führer” e la genesi del campo di Birkenau 83. BIBLIOGRAFIA 121. ABBREVIAZIONI 127. Indice dei nomi 129.

*Sulla copertina:
Werner Peiner, Battaglia di Enrico l’Uccellatore contro gli Ungari.
*Sulla controcopertina:
Werner Peiner, L’assedio di Marienburg
(Progetti di arazzi per la nuova Cancelleria del Reich a Berlino).

- Anonimo, De tribus impostoribus - I tre impostori. Mose Gesù Maometto, a cura di Francesco Ingravalle, pp. 72; Edizioni di Ar, collana ‘Paganitas’ n. XX; euro 9,00
Dal 1239 a oggi non si è ancora cessato di parlare dell’empio trattato intitolato De tribus impostoribus. Quasi ogni avversario delle religioni rivelate è stato accusato di esserne l’autore, a cominciare da Federico II Hohenstaufen. Non possiamo risalire con certezza all’epoca di composizione del testo qui pubblicato e men che meno possiamo pronunciarci con sicurezza sulla questione della “paternità” dell’opera. Una lettura non preconcetta suggerisce che ci troviamo di fronte a un testo certamente empio, ma non ateo, a un testo da cui prorompe l’insoddisfazione per ogni configurazione umana dell’Assoluto e che rivela lo stretto nesso fra religioni e istituzioni politiche nonché l’uso politico costante di ogni religione positiva considerandole, tutte, imposture.Sommario

L’impostura delle religioni 9

DE TRIBUS IMPOSTORIBUS 23
I TRE IMPOSTORI. Mosè Gesù Maometto 45
Indice dei nomi 67

www.edizionidiar.com

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Aux origines de la Croatie militaire

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Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1995

 

Aux origines de la Croatie militaire

 

L'éditeur C. Terana, spécialisé dans les rééditions de livres d'histoire militaire, publie La Croatie militaire (1809-1813). Les régiments croates à la Grande Armée  du Commandant P. Boppe, ouvrage paru en 1900 et illustré de six planches en couleurs et d'une carte des “Provinces Illyriennes”. L'auteur nous rappelle les origines de la Croatie militaire: «Après que les Turcs, en 1685, eurent été contraints de le­ver le siège de Vienne et eurent été rejetés en Bosnie, l'empereur Léopold Ier, roi de Hongrie, organisa en 1687 un cordon de régiments frontières pour servir de barrière aux incursions qu'ils pourraient en­core tenter, autant qu'à la propagation de la peste. Ce cordon fut établi sur une longue bande de pays s'étendant du littoral hongrois de l'Adriatique à la Transylvanie et ne dépassant pas la largeur moyenne de huit lieues, c'est à dire une journée de marche. Tout ce territoire fut soustrait à la féodalité seigneu­riale, le souverain en devenant le maître absolu, et fut divisé en dix-sept provinces dites régiments; chaque régiment fut subdivisé en compagnies et celles-ci en familles (...). Cette organisation subsistait au commencement de ce siècle telle qu'elle avait été créée, tant elle s'adaptait aux besoins qui l'avaient fait concevoir, aussi bien qu'aux mœurs et au tempérament des habitants de contrées qui por­taient le nom, justifié dans la réalité, de Confins militaires. Les Croates ayant toujours à se défendre contre les brigands venant de Turquie, vivaient sur un perpétuel qui-vive et étaient constamment ar­més; un fusil, un khangiar, plusieurs pistolets à la ceinture faisaient partie de leur costume, on pourrait presque dire d'eux-mêmes; ils étaient soldats de naissance:l eur groupement en régiments s'imposait donc par la nature même des choses et c'est un peuple organisé militairement que Napoléon devait, en 1809, trouver sur la rive droite de la Save» (P. MONTHÉLIE).

 

P. BOPPE, La Croatie militaire, Editions C. Terana; 31 bd Kellermann, F-75.013 Paris, 268 p., 150 FF.

dimanche, 12 avril 2009

Etats-Unis: après le géoconstructivisme, la géoingénierie?

Ex: http://zebrastationpolaire.over-blog.com


Abstract : After the geoconstructivist era of the American diplomacy which began at the Paris Peace Confrence in 1919 , will the XXI st century be the geoingineering era of Us foreign policy ?
In an interview to the AP , the new scientific adviser of the Obama aministration John Holdren says that this option is considered as tool to fight against global warming . This statement follows an article in " Foreign Affairs" on the same subject and shows the influence of the CFR on the  american leadership .

Apres le geoconstructivisme qui a marqué la politique  étrangère Etasunienne au cours du XX eme siècle depuis la conférence de Paris en 1919 , le XXI eme siècle sera t'il marqué par la géo-ingénierie ?
Curieusement , encore que ( ! ) , on constate que ces théories naissent au sein du même creuset : Le Council on Foreign Relations ( CFR ) . Celui ci est l'héritier direct de " The Inquiry " , une commission de géographes et d'historiens qui a accompagné le Président Wilson à la Conférence de Paris ( 1919 ) et qui a voulu " redessiner la carte de l'Europe  " .
La depêche ci-dessous est à analyser à l'aune de la recomandation du CFR concernant la geo-ingenierie paru dans le numéro de Mars-Avril 2009 de la revue " Foreign Affairs" .
Apres l'avoir lu , on peut s'orienter vers la nouvelle  " Sans Dessus-Dessous " de Jules Verne .............
On peut aussi se poser la question si cette déclaration qui survient lors du jubilé du traité sur l'antarctique est en rapport avec l'initiative sur le climat que les Etats-Unis comptent présenter à la prochaine réunion du Conseil Arctique

Si l'on effectue un bilan de la conférence de Paris 90 ans plus tard et ses séquelles toujours douleureuses pour l'Europe , on peut s'attendre au pire concernant ce nouveau projet qui serait la concrétisation du mythique HAARP  !

L'administration Obama s'intéresse à la lutte contre le réchauffement climatiqueL'administration Obama s'intéresse à la lutte contre le réchauffement  climatique .

Le nouveau conseiller scientifique de la Maison Blanche, John Holdren, a indiqué mercredi que, du fait de l'intensité du réchauffement climatique, l'administration Obama réfléchissait à la mise au point de technologies destinées à rafraîchir l'atmosphère terrestre.

Dans un entretien à l'Associated Press, le premier qu'il accorde depuis sa désignation le mois dernier à la tête du bureau de la Maison Blanche en charge de la politique scientifique et des technologies, il a confirmé que l'idée d'une "géoingénierie du climat" était actuellement à l'étude.

Ce projet radical comprendrait notamment l'envoi dans les hautes couches de l'atmosphère de particules émises par des polluants pour refléter les rayons du soleil, une mesure expérimentale qui ne pourrait toutefois être décidée qu'en dernier recours en raison des effets associés, selon John Holdren.

Une autre hypothèse envisagée consisterait à utiliser des "arbres artificiels" pour absorber et stocker le dioxide de carbone, principal gaz à effet de serre d'origine humaine. D'abord jugée trop coûteuse, cette option aurait été réexaminée et serait à nouveau d'actualité, d'après John Holdren.

"Il faut y réfléchir", a-t-il dit. "Nous ne pouvons nous offrir le luxe d'exclure la moindre option."

Selon Holdren, certains phénomènes liés au réchauffement climatique pourraient se produire très rapidement. Il cite en particulier la disparition totale de la mer de glace d'été en Arctique, ce qui, à ses yeux, augmenterait les risques de "conséquences vraiment intolérables".

A deux reprises au cours de cet entretien, le scientifique âgé de 65 ans a comparé le réchauffement climatique à "la conduite d'une voiture équipée de mauvais freins et se dirigeant vers une falaise dans le brouillard".

Les services du conseiller présidentiel ne sont pas les seuls à se pencher sur la géoingénierie. L'Académie nationale des sciences en a fait le thème d'un atelier dans son nouveau programme multidisciplinaire sur le climat. L'idée est également examinée par le Parlement britannique.

La Société américaine de météorologie s'est de son côté engagée à "étudier le potentiel de la géoingénierie , comprendre ses limites et éviter un recours irréfléchi". AP

Liens : 
The Inquiry 
            " The Inquiry " et le CFR
            The Geoengineering Option ( Article de " Foreign Affairs " Mars- Avril 2009 ) 
            Il faut se méfier des expérimentations de guerre climatique réalisées par le Pentagone -
Article de Michel Chossudovsky .

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Hellenes and Indo-Aryans

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Hellenes and Indo-Aryans

Houston Stewart Chamberlain / http://www.centrostudilarune.it/

Isaac Taylor, The Origin of the Aryans. An Account of the Prehistoric Ethnology And Civilization of Europe To us it seems almost mockery, if one compares a philosopher with a blind man. In order to avoid any misinterpretation of my comparison, I want to make myself even more clear by referring to the Greeks. It is by no means certain, I believe, that the Greeks (those virtuosi when it comes to using the eye) had the right capabilities to serve mankind as the exclusive leaders on philosophical issues. Their whole life was a denial of introspection and therefore formed the sharpest contrast possible with the Indo-Aryan lifestyle. Now let us look at the upbringing of the Aryan thinker. The young Brahman received his education in the seclusion of a rural surrounding: mental treasures and moral habits; with incomparable severity and perseverance he was educated for thinking, according to plan. Twelve years and often longer the theoretical instruction and exercise took; then came the indispensable school of practical life, the founding of his own household. And it was only after his own son had grown up and had build his own house, that the time had come for a wise man to disappear into the forests, he, now freed from all the obligations of the rituals and from the entire equipment of the symbolic belief in gods, he, whose speculative abilities formed the best personal civilization one could think of, whose memories were enriched by all joys and sadness of family life, he whose knowledge of human nature had matured by the fulfilment of his practical civic duties — only now the time had come for this wise man to increase the treasures of thought, inherited from his ancestors, and thus to increase the mental possession of his people.

For the Greeks however education consisted of the training of the eye and of rhythmic feeling: gymnastics and music, being pretty and recognizing beauty with sureness. From their childhood up they filled their days with looking at the other, „watching the outside“, talking and discussing and tuning. In short: the publicity was the atmosphere of Greek existence; all Greek philosophers were politicians and orators. And while even in today’s degenerated times many Indo-Aryans of pure race conclude their life in complete seclusion, prepare their grave, and calmly lie down, silent and lonely while death approaches, in order to unite themselves with the omnipresent world spirit, we hear Socrates, up to the moment when he empties the cup of hemlock, amusing himself with dialectic hair-splitting with his friends and discussing the advantage of the believe in immortality for the human society.

M. Monier-Williams, A Sanskrit-English Dictionary. Etymologically and Philologically Arranged with Special Reference to Cognate Indo-European Languages So we see that the serious obstacles, raised by the formlessness of the Indo-Aryan representation of their world-view, are not without some kind of atonement; and it’s justified to expect to find something new here. But we would be superficial, if we were satisfied with just this one insight. Because the distinction between form and matter can lay claim to a limited value only; so here we have to dig somewhat deeper.

Hellenic humanism — to which the Indo-Aryan now forms a counterweight — was for us in particular a school of form, or perhaps better of shaping, of creation, of the artists’ individual works on up to the realization that a human society can have a form in which free-creative art is the all-penetrating element. In admiration of related strangers we climbed up to new achievements of our own. On the other hand, each attempt failed to master what was specifically Hellenic regarding the contents, if one refrains from those things — logic, geometry — where the form is already contents. This is quiet clear for the arts, but for philosophy the emancipation from Helleno-Christian ties has to still take place, although it was always followed out by our real philosophers, from Roger Bacon on to Kant. As for India the conditions differed. The Indian Aryan missed a Hellene, to keep within bounds in time his innate inclination — also inborn to us — to digress excessively, to canalize his over-rampantly thriving forces as it were, to accompany his overflowing fantasy with the wise guide called „taste“, and his judgement with a notion of shape-giving. That effusiveness, which Goethe calls the source of all greatness, was present with the Indian Aryan just as abundantly as with the Hellenes, they missed however sophrosyne, the restrictress. No poem and no philosophical writing of the Indian is enjoyable for a man of taste, formally speaking. And once these people wanted to avoid the excessiveness and therefore untransparancy, the unartisticness of their creations, they immediately ran into the opposite extreme and availed themselves of such an exaggerated aphoristical briefness that their writings became nearly an unsolvable mystery.

The Indo-Aryan Languages A well-known example is Pânini’s grammar of Sanskrit, which is written in the form of algebraic formulas, so that this exhaustive representation of the Sanskrit language, 4000 rules large, fills hardly 150 pages. Another example are the philosophical comments of Bâdarâyana, with whom sometimes a whole chapter with explanations was necessary, before one could understands three words of his way of expression, concise to absurdity. The form of the Indian is therefore nearly always rejectable. And this means a lot; because a clear distinction between form and contents can’t be found anywhere; he who criticizes the form, cannot praise the contents without some reservations. For this is also true; with the Indo-Aryan we have to dig deeply before we hit upon pure, unslagged gold. If one is not determined or capable to descend into the depths of this soul (for which a congenial attitude is necessary), one shouldn’t make attempts at all; he will harvest little for much trouble. However, he who can and may descend, will return with ever-lasting rewards.

And now we see immediately, how very limited the criticism of such an organism often is; for while I just criticized the Indian form, one also has to admit that especially within this „formlessness“ the possibility of certain conceptions, certain suggestions, a certain communication between soul and soul emerges, which one would search for in vain in other places. Such things are untransferable and cannot not be detached from their environment; we learn to think thoughts, which we would not have thought otherwise, because we missed the material mediator — if I may say so. Nevertheless we may summarize our views on form with the following statement: what causes our deepest interests in the creations of the Indo-Aryan spirit, is the inner core, from whence they originate, and not the form in which they are represented to us. Thus if we expect an animating influence from India on our own spiritual life, then this expectation is mainly related to that core only.

* * *

From Aryan World-view, (or. Arische Weltanschauung). The translation, based upon the 8th. ed. in German, published by F. Bruckmann A.-G., Munich 1938, was made by hschamberlain.net.


Houston Stewart Chamberlain

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samedi, 11 avril 2009

Capital et zombie

Capital et Zombie

Editorial du numéro 35 de Rébellion ( disponible au début de la semaine prochaine) : http://rebellion.hautetfort.com

Si le développement du monde moderne et sa mobilisation totale sous l’égide de la puissance scientifico-technique ont réalisé le « désenchantement du monde », la danse méphistophélesque du cycle de valorisation du capital s’étendant à tout le globe terrestre n’a parallèlement guère laissé d’espace vierge où le fétichisme de la marchandise n’aurait pas cours. Ainsi toutes les pratiques et croyances humaines se trouvent être ensorcelées par le processus de mondialisation contemporain. Les dernières semaines de rébellion aux Antilles viennent nous rappeler, via le vocabulaire vaudou, et l’articulation dialectique contradiction principale/contradiction secondaire recouvrant le binôme lutte de classe /lutte de race, qu’il est toujours possible de se « dézombifier ». Le soi disant contrat social cher aux théoriciens du droit naturel de l’époque ascensionnelle du mode de production capitaliste n’était en réalité qu’un pacte inégal et trompeur avec le royaume des ténèbres et son maléfique souverain, le capital qui est la valeur ayant le diable au corps. Contre quelques rares et insuffisantes espèces sonnantes et trébuchantes, le prolétaire, libre contracteur sur un marché de dupes, ne pouvait qu’aliéner son âme, sa volonté et donc son corps à un maître collectif ivre de consommation de sa force de travail. Le prolétaire était transformé en zombie auquel étaient magnanimement accordées les miettes plus ou moins importantes issues du productivisme le plus abject.

Dans sa phase d’expansion coloniale, le capital n’avait guère d’autre ressource pour satisfaire sa soif de profit et de trafic que d’instaurer dans certains pays le mode de production esclavagiste excluant le salariat et son illusoire liberté, mais dont la finalité - à la différence de l’esclavage antique ou perdurant dans des pays non européens au marché plus ou moins restreint dans son intensité - était essentiellement tournée vers l’exportation en direction des métropoles européennes. C’est ainsi que la France a hérité dans ses départements antillais d’une société à structure coloniale puis néocoloniale en ce sens que la domination de classe s’articule à une domination de race. L’inertie propre aux représentations idéologiques, couplée aux archaïsmes économiques hérités de phases économiques antérieures a largement laissé perduré une situation sociale et politique jugée à juste titre comme insupportable par la majorité des antillais. Et comme la crise capitaliste s’approfondissant ne laisse aucun lieu de la planète à l’abri d’une paupérisation croissante, les prolétaires antillais poussés dans leurs derniers retranchements ne purent que se lancer dans la lutte de classe. Nous disons bien de classe ; car si l’esclave-marchandise fut bien importé pour sa corporéité visible de race, son usage effectif dans le procès de consommation de sa force de travail fut effectivement réalisé au sein du rapport social capitaliste engendré au sein du commerce mondial (et l’épanouissant en retour) et du rapport entre les nations dominantes se partageant celui-ci et son espace géographique. L’identité antillaise visible dans sa corporéité raciale et ses pratiques culturelles put ainsi apparaître au premier plan de la lutte récente, dirigée très souvent et immédiatement contre la minorité béké, tout aussi visible en sa position dominante. Mais ce qui est visible, l’apparence, fait retour à son intelligibilité essentielle : la contradiction principale - l’activité humaine devenant marchandise - celle entre le travail mort (le capital accumulé) et le travail vivant (la force de travail). Quand le capital ne peut plus consommer de force vive de travail (crise) il la laisse dépérir, elle est surnuméraire. Quand il ne peut l’entretenir un tant soit peu en attendant de nouvelles opportunités d’extension de marché (chômage, allocations diverses) sa condition s’aggrave : le prolétaire vit de plus en plus comme un zombie. Lorsque le descendant d’esclaves n’a pu accéder, du moins pas la majorité d’entre eux, à la condition des couches moyennes à cause de la pérennité de structures économico-sociales remontant à une phase antérieure du mode de production capitaliste, la contradiction secondaire raciale (secondaire parce que dérivée de la situation du commerce de l’esclave-marchandise comme nous l’avons expliqué ci-dessus) se manifeste au premier plan, se réactualise car engendrée par la dynamique propre à la contradiction principale qui, elle, s’approfondit parce qu’universelle (crise actuelle du capitalisme).

En conséquence de quoi nous considérons que la lutte des travailleurs antillais ces dernières semaines, signifie une tentative de reprise en main de leur propre destin dans leurs conditions particulières d’existence ainsi qu’une réponse adéquate à la paupérisation dont ont actuellement à pâtir tous les travailleurs confrontés à la crise capitaliste. C’est là toute la portée de ce que nous appelons, faisant référence à la culture des caraïbes, leur dézombification. Désormais celle-ci a gagné la métropole où la journée de grève du 19 mars a été un succès alors que pleuvent quotidiennement les licenciements sur la tête des prolétaires. Alors qu’aux Antilles accouraient quelques quimboiseurs aux visages pâles venus offrir leurs services afin de récupérer le mouvement de révolte, on pourra compter ici également sur la gauche et l’extrême gauche du capital pour faire tourner en rond les travailleurs, désamorcer la puissance de leur combat qui devra s’actualiser pour résister à l’ampleur de la crise économique et sociale du capital. Néanmoins la ficelle est usée et de plus en plus de monde comprend le rôle alloué à ces soit disants anticapitalistes promus par les médias de la bourgeoisie. Ainsi chacun a pu voir sur Internet les images de l’agression conduite contre le cortège du centre Zahra venu apporter son soutien au combat de la résistance palestinienne lors d’une manifestation parisienne, par les bandes policières anarcho-trotskistes. Les travailleurs comprendront à l’occasion de leurs luttes ce que représente le gauchisme depuis des décennies : quelques rouages secrets du pouvoir du capital.

Les enjeux actuels sont gigantesques ; le système n’a d’autre solution à proposer à sa crise structurelle qu’un discours lénifiant sur son illusoire refondation et moralisation et la pratique d’une planétarisation de son économisme délirant le conduisant à une course aux abîmes dans des conflits impérialistes guerriers de grande ampleur. Obama sera l’exécuteur de cette tension extrême dirigée vers les puissances à abattre pour les Etats-Unis, que sont principalement la Russie et la Chine, et cela selon les vœux de son mentor et stratège, et des intérêts de la Trilatérale qu’il représente, Brzezinski. L’Europe comme toujours fait montre de son néant politique et du vide sidéral de ses intentions. Elle est zombifiée par la volonté impériale étasunienne et Sarkozy vient d’annoncer, ce que nous qualifiions dans notre précédent éditorial de ce qui restera le « fait marquant de la présidence sarkozyenne », l’intégration totale de la France au sein de l’OTAN, trahissant de fait la grande vision géopolitique gaullienne d’indépendance de notre Nation et de l’Europe à l’égard de l’impérialisme étasunien. Le Général de Gaulle avait clairement analysé ce qui se tramait au moyen de cette structure militaire impérialiste déployée sur notre continent : « le protectorat américain sous le couvert de l’OTAN ». Charles de Gaulle en 1966. Le représentant politique de la bourgeoisie française vient de céder le glaive de notre souveraineté à l’empire unipolaire porteur du projet du choc des civilisations et de la stratégie d’occupation et de démantèlement de l’espace eurasien.

Tout comme aux Antilles, ti baron samedi veille la nuit à l’entrée des cimetières, ti baron Sarkozy veille désormais à l’entrée du cimetière de l’indépendance nationale et du destin de l’Europe.   

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Céline - Hergé, le théorème du perroquet

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Céline – Hergé, le théorème du perroquet

 

 

Dans son dernier ouvrage  intitulé Céline, Hergé et l’affaire Haddock ¹, notre brillantissime ami Émile Brami, nous expose sa théorie sur les origines céliniennes des célèbres jurons du non moins célèbre capitaine. Même s’il ne dispose pas de «  preuves » en tant que telles, l’on ne peut être que troublé par ces faisceaux qui lorgnent tous dans la même direction. En attendant l’hypothétique découverte d’une lettre entre les deux susnommés ou d’un exemplaire de  Bagatelles pour un massacre  dans la bibliothèque Hergé, nous en sommes malheureusement réduits aux conjectures. Pendant la rédaction de son livre, j’indiquais à Émile Brami quelques hypothèses susceptibles de conforter sa thèse. Par exemple, est-ce que le professeur Tournesol et Courtial de Pereires partagent le même géniteur ? etc. C’est un heureux hasard qui me  fit découvrir un autre point commun entre le dessinateur de  Bruxelles et l’ermite de Meudon. Hasard d’autant plus intéressant, qu’à l’instar de Bagatelles pour un massacre, les dates concordent.  Si  les premières  recherches  furent encourageantes, l’on en est également réduit aux hypothèses, faute de preuve matérielle.

    Grâce aux nombreuses publications dont Hergé est l’objet, l’on en sait beaucoup plus sur la genèse de son œuvre. Grâce aux travaux de Benoît Mouchard ², on connaît maintenant le rôle primordial qu’a joué Jacques Van Melkebeke dans les apports « littéraires » de Tintin. Mais surtout les travaux d’Émile Brami ont permis, pour la première fois, de faire un lien entre les deux, et de replacer la naissance du capitaine Haddock et la publication de Bagatelles pour un massacre dans une perspective chronologique et culturelle cohérente. Néanmoins, il n’est pas impossible que d’autres liens entre Céline et Hergé figurent dans certains albums postérieurs du Crabe aux Pinces d’or.

    Le lien le plus « parlant », si l’on ose dire, entre le dessinateur belge et l’imprécateur antisémite est un perroquet, héros bien involontaire des Bijoux de la Castafiore.

 

    Lorsque Hergé entame la rédaction de cet album au début des années 1960, il choisit pour la première (et seule fois) un album intimiste. Coincé entre Tintin au Tibet et Vol 714 pour Sydney, Les Bijoux de la Castafiore a pour cadre exclusif le château de Moulinsart. Tintin, Milou, Tournesol et le capitaine Haddock ne partent pas à l’aventure dans une contrée lointaine, c’est l’aventure qui débarque (en masse) chez eux. Et visiblement, l’arrivée de la Castafiore perturbe le train-train habituel de nos héros. Les Bijoux de la Castafiore offre également l’intérêt d’être un album très « lourd » du point de vue autobiographique, avec des rapports ambigus entre la Castafiore et Haddock (projets de mariage), des dialogues emplis de sous-entendus (« Ciel mes bijoux ») et, au final, bien peu de rebondissements et d’action. Néanmoins, au milieu de ce joyeux bazar, émerge un élément comique qui va mener la vie dure au vieux capitaine. C’est Coco le « perroquet des îles », qui partage de nombreux points communs avec Toto, le non moins célèbre perroquet de Meudon.

 

    Tout d’abord, il y a l’amour que Hergé et Céline portent aux animaux. L’œuvre d’Hergé est truffée de références au monde animal ; quant à Céline, il transformera son pavillon de Meudon en quasi arche de Noé… Mais revenons aux deux psittacidés. Dans les deux cas, les perroquets sont offerts par des femmes. Lucette achète le sien sur les quais de la Mégisserie. La Castafiore destine « cette petite chose pour le capitaine Koddack ». Dans les deux cas, Céline et Haddock ne sont pas particulièrement ravis de voir arriver l’animal dans leur demeure. Mais au final, ils finissent par s’y faire, voire s’en réjouissent. Céline fait de son perroquet un compagnon d’écriture, le capitaine Haddock s’en sert pour jouer un mauvais tour à la Castafiore. Autre élément commun, les deux perroquets portent presque le même nom ; « Toto » pour celui de Céline, et « Coco » (avec un C comme Céline ?) pour celui de Haddock. Certes, ce n’est pas d’une folle originalité, mais bon… Détail intéressant, les deux espèces sont différentes. Lucette rapporte à Meudon un perroquet gris du Gabon (Psittacus erithacus, communément appelé « Jaco » ³). La Castafiore offre un perroquet tropical (Ara ararauna 4). Autre détail intéressant, dans les deux cas, les perroquets parlent. Céline apprend au sien quelques mots, et même un couplet de chanson. Celui de Haddock se contente de répéter des phrases. Or de ces deux perroquets, le seul qui a la capacité de retenir quelques mots, et de parler, est bel est bien le perroquet gris du Gabon. Le perroquet tropical peut reproduire des sons (téléphone, moteur de voiture, etc.) mais il ne possède pas les capacités vocales que lui prête Hergé. Est-ce une erreur délibérée ? Est-ce que la documentation d’Hergé était défaillante ? Est-ce dû à l’ajout précipité du perroquet dans Les Bijoux de la Castafiore ? Cette dernière hypothèse a notre préférence.

 

    L’autre élément qui accrédite l’hypothèse du perroquet est chronologique. La conception des Bijoux de la Castafiore et la mort de Céline sont concomitantes. Alors qu’Hergé est en train de construire l’album, Céline décède, en juillet 1961. Si peu de journaux ont fait grand cas de cette nouvelle, Paris-Match évoquera, dans un numéro en juillet et un autre, en septembre 1961, la disparition de Céline (et d’Hemingway, mort le même jour). Largement illustrés de photographies, deux thèmes récurrents se retrouvent d’un numéro l’autre : Céline et son perroquet Toto. Dans son numéro de juin, Paris Match s’extasie devant la table de travail de Céline sur laquelle veille le perroquet, dernier témoin (presque muet) de la rédaction de Rigodon... Dans le numéro de septembre, l’on peut voir la photographie de Céline dans son canapé, avec Toto, ultime compagnon de solitude.

    Grâce aux biographes d’Hergé, on sait que ce dernier ne lisait pour ainsi dire jamais de livres. Quand il s’agissait de ses albums, il demandait à ses collaborateurs de préparer une documentation importante afin qu’il n’ait plus qu’à se concentrer sur le scénario et le dessin. Éventuellement, il lui arrivait de rencontrer des personnes idoines qu’il interrogeait sur un sujet qui toucherait de près ou de loin un aspect de ses futurs albums (Bernard Heuvelmans, pour le Yéti, par exemple…). Si Hergé lisait peu de livres, on sait, par contre, qu’il était friand de magazines 5 et qu’il puisait une partie de son inspiration dans l’actualité du moment. La grande question est : a-t-il eu dans les mains les numéros de Paris-Match relatant la mort de Céline ? C’est hautement probable car l’on sait qu’il lisait très régulièrement ce magazine. S’en est-il servi pour Les Bijoux de la Castafiore ? Pour cela, il suffit de comparer la photographie de Céline dans son canapé à Meudon, à celle de Haddock dans son fauteuil, à Moulinsart. La comparaison est probante.

 

    En voyant ainsi Céline et son perroquet dans Paris-Match, Hergé s’est-il souvenu des conversations qu’il avait eu autrefois à ce sujet avec Melkebeke ou Robert Poulet ? A-t-il admiré autrefois Céline, non pas forcément comme écrivain, mais comme « idéologue » antisémite ? A-t-il décidé de faire un petit clin d’œil discret au disparu en reprenant son fidèle perroquet ? Malheureusement, il est encore impossible de répondre. Lentement, les éditions Moulinsart ouvrent les « archives Hergé » en publiant chaque année un important  volume  chronologique sur la genèse des différentes œuvres du dessinateur. À ce jour, ces publications courent jusqu’aux années 1943, et il faudra attendre un petit peu pour en savoir plus sur la genèse des Bijoux de la Castafiore et de son célèbre perroquet.

   Reste néanmoins un élément troublant. Dans son livre, Le Monde d’Hergé 6, Benoît Peeters publie la planche qui annonce la publication des Bijoux de la Castafiore dans les prochaines livraisons du Journal de Tintin. Sur cette planche apparaissent tous les protagonistes du futur album, Tintin, Haddock , les Dupond(t)s, Tournesol, Nestor, la Castafiore, Irma, Milou, le chat, l’alouette, les romanichels, etc. Mais point de perroquet, qui pourtant a une place beaucoup plus importante que certains protagonistes précédemment cités. Hergé a-t-il rajouté Coco en catastrophe ? Coco était-il prévu dans le scénario d’origine ? Pourquoi Hergé fait-il parler un perroquet qui ne le pouvait pas ? Erreur due à la précipitation ? Ou à une mauvaise documentation ? Est-ce la vision de Céline et de son compagnon à plumes qui ont influencé in extremis cette décision en cours de création ? Détail intéressant, dans ses derniers entretiens avec Benoît Peeters, Hergé avoue qu’il aime se laisser surprendre : « J’ai besoin d’être surpris par mes propres inventions. D’ailleurs, mes histoires se font toujours de cette manière. Je sais toujours d’où je pars, je sais à peu près où je veux arriver, mais le chemin que je vais prendre dépend de ma fantaisie du moment » 7. Coco est-il le fruit de cette « surprise » ? À ce jour, le mystère reste entier, mais peut-être que les publications futures nous éclaireront sur ce point… Il serait temps ! Mille sabords !

 

David ALLIOT

 

1. Éditions Écriture. Les travaux d’Émile Brami sur Hergé et Céline ont été présentés au colloque de la Société d’Études céliniennes de juin 2004 à Budapest, et  partiellement publiés par le magazine Lire de septembre 2004.

2. Benoît Mouchart, À l’ombre de la ligne claire, Jacques Van Melkebeke le clandestin de la B. D., Vertige Graphic, Paris, 2002.

3. Il est amusant de noter que ce perroquet est relativement courant dans les forêts du golfe de Guinée, et que sa répartition s’étend de l’Angola jusqu’à en Sierra Leone. Peut-être que le jeune Louis-Ferdinand Destouches en vit-il quelques-uns lors de son séjour au Cameroun…

4. Originaire d’Amérique du Sud, ce perroquet ne vient nullement « des îles », comme l’indique la Castafiore.

5. Hasard ? Les Bijoux de la Castafiore évoque justement le poids grandissant des médias dans la société.

6. Benoît Peeters, Le Monde d’Hergé, Casterman, 1983.

7. In Le Monde d’Hergé, entretien du 15 décembre 1982. Cité également par Émile Brami, p. 73.

Pour une mise en pratique des enseignements de Castaneda

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Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1995

 

POUR UNE MISE EN PRATIQUE DES ENSEIGNEMENTS DE CASTAñEDA

 

Nombreux sont les lecteurs d'auteurs “traditionnels” comme Evola, Guénon et d'autres qui se demandent comment mettre en pratique cette vision du monde. Le passage du cérébral à l'acte, quel qu'il soit, s'avère difficile et délicat. Pourtant, il est indispensable pour celui qui, soucieux d'authenticité, veut réellement faire sien et incarner ce qui a été lu. Cela doit être la conséquence de toute lecture portant sur l'essentiel. Sinon celle-ci devient lettre morte, donc vaine.

 

L'ambition du livre de Victor Sanchez, Les enseignements de Don Carlos, est justement d'inciter les lecteurs de Carlos Castañeda à accomplir un travail sur eux-mêmes. Pour cela, après une présentation des principaux éléments de la pensée de Castañeda, il expose différents exercices qui visent précisément à réaliser en soi-même, seul ou en groupe, ces enseignements. Il convient de rappeler en quelques mots le parcours de Carlos Castañeda. Etudiant américain en anthropologie au début des années 60, il entre en contact, pour les besoins de sa thèse, avec un vieil indien yaqui, Juan Matus. Ce dernier, détenteur d'un savoir ancestral de type chamanique, fut le maître spirituel du jeune étudiant. Celui-ci a rapporté par la suite ces années d'expériences qui l'ont totalement transformé dans neuf ouvrages (1). Son œuvre connaît un succès international.

 

Victor Sanchez est un Mexicain qui depuis de nombreuses années expérimente au sein de groupes qu'il a constitué les traditions chamaniques des indiens, notamment des Huichols et des Nahuas, tribus du centre du Mexique au sein desquelles il a longuement séjourné. Il a également, par la suite, rencontré Castañeda. C'est donc l'ouvrage d'un "opératif" qui n'est pas sans rappeler les études regroupées sous le titre Ur et Krur  de Julius Evola.

 

Le point capital de la pensée de Castañeda est l'affirmation qu'il existe une autre réalité à laquelle il est possible d'avoir accès grâce à un travail sur soi-même. Il appelle tonal  la réalité ordinaire et nagual, l'autre réalité, infiniment plus vaste et plus complexe que la première. Celui qui part en quête de cet autre monde et qui tente de relier en lui les deux réalités est nommé le guerrier (il rejoint un thème cher à Evola, à savoir celui de la grande guerre sainte, c'est-à-dire du combat intérieur —par opposition à la petite guerre sainte, la lutte temporelle de l'être en quête de la Connaissance. Le guerrier, nous dit Sanchez, recherche l'impeccabilité,  il faut entendre «donner en tout le meilleur de lui-même, utiliser toutes les ressources de l'énergie» (p.54). Pour cela il s'appuie sur sa résolution et sa volonté. Pour parvenir à ses fins, il lui faut préserver et même accroître son énergie ou pouvoir personnel. Une des économies d'énergie des plus substantielles est réalisée par l'abandon de l'ego. En effet, «nous vouons la plus grande part de notre énergie à des activités liées à l'importance personnelle, qui dépasse largement ce que nous appelons la vanité. L'importance personnelle, c'est la forme qu'adopte notre moi pour manipuler la réalité afin de se réaffirmer et de se convaincre qu'il est bien réel» (p.76).

 

Parmi les autres thèmes, et techniques attenantes, qui sont développés, citons: L'art du guet, Le "non-agir" du moi, qui a de fortes similitudes avec les enseignements taoistes, Arrêter le dialogue intérieur, qui est également un thème central dans la pratique du bouddhisme zen, Gouverner les rêves, etc.

 

Il peut paraître étrange de s'inspirer d'une pratique chamanique méso-américaine pour des Européens. Mais celui qui a quelque peu travaillé les traditions indo-européennes y retrouvera nombre d'éléments identiques. Il est vraisemblable, pour ne pas dire certain, que le fond religieux indo-européen est chamanique. Malheureusement, cet héritage n'est plus depuis longtemps opératif. Les diverses "sorcelleries" et les sagesses populaires ne sont que des bribes transmises en-dehors de toute véritable connaissance, ce qui a conduit à une dégénérescence. Il est pour nous vital de retrouver la source d'où proviennent ces traditions. D'ailleurs, c'est là le sens de la quête du Graal. Les travaux comme celui de Victor Sanchez sont susceptibles de nous aider, par comparaison, à mieux comprendre et à vivre  nos plus lointaines racines ainsi qu'à retrouver notre être le plus profond.

 

Christophe LEVALOIS.

 

Victor SANCHEZ, Les enseignements de Don Carlos. Applications pratiques de l'œuvre de Carlos Castañeda, Editions du Rocher, 1996.

 

Note:

(1) Le premier, Les leçons de don Juan, a été publié en France pour la première fois en 1972 sous le titre L'Herbe du diable et la petite fumée. Le neuvième est paru en français en 1994, aux éditions du Rocher. Il s'intitule L'art de rêver. Il est actuellement disponible en livre de poche, comme la plupart des autres ouvrages de Castañeda.

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vendredi, 10 avril 2009

La expansion de la OTAN y el beso francés

La expansión de la OTAN y el beso francés

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La OTAN, el principal brazo transatlántico del complejo militar industrial de los Estados Unidos, no deja de expandirse. La amenaza soviética, su supuesta raison d’être originaria, desapareció hace veinte años. Pero al igual que el complejo militar industrial, la OTAN sigue viva y en constante expansión, alimentada por arraigados intereses económicos, una inveterada inercia institucional y la fijación paranoide de unos think tanks desesperados por encontrar “amenazas” por doquier.

A comienzos de abril, este Behemoth se dispone a celebrar su 60 aniversario en las ciudades vecinas de Estrasburgo (Francia) y Kehl (Alemania), atravesadas por el Rin. En ocasión de la efemérides, recibirá un especial regalo del cada vez más impopular presidente francés, Nicolás Sarkozy: el regreso de Francia a su comando militar. Un acontecimiento burocrático de este tipo, cuyo significado práctico dista de estar claro, proporciona a los corifeos de la OTAN y a los plumistas de turno algo sobre lo que cacarear. ¿Veis?, los tontuelos de los franceses han comprendido su error y han vuelto al redil.

Sarkozy, por supuesto, presenta las cosas de otro modo. Asegura que la integración de Francia al comando militar de la OTAN realzará su importancia en el mundo y le permitirá influir en la estrategia y las operaciones de una Alianza que nunca abandonó y a la que ha contribuido de forma ininterrumpida por encima de sus obligaciones.

Este argumento, sin embargo, oculta que fue precisamente el inconmovible control de los Estados Unidos sobre la estructura militar de la OTAN lo que persuadió a Charles de Gaulle a abandonarla en marzo de 1966. Su decisión no obedeció a un simple capricho. Había intentado sin éxito modificar el procedimiento de toma de decisiones de la Alianza hasta que entendió que era imposible. La amenaza soviética había remitido en parte y de Gaulle no quería verse arrastrado a operaciones bélicas que consideraba innecesarias, tales como el intento de Estados Unidos de ganar en Indochina una guerra que Francia ya había perdido y que consideraba inviable. De Gaulle prefería que Francia pudiera proseguir defendiendo sus intereses en Oriente Medio y África. Además, la presencia militar de Estados Unidos en Francia estimulaba las manifestaciones plagadas de “Yankees go home”. En ese contexto, el traspaso a Bélgica del comando militar de la OTAN satisfizo a todos.

El antecesor de Sarkozy, Jacques Chirac, erróneamente considerado “anti-americano” por los medios de Estados Unidos, ya estaba dispuesto a reincorporarse al comando de la OTAN si obtenía algo sustancial a cambio, como el comando mediterráneo de la Alianza. Pero los Estados Unidos se negaron en redondo.

Sarkozy, en cambio, ha decidido batallar por las migajas. Su objetivo es la asignación de oficiales franceses a un comando en Portugal y a algunas bases de entrenamiento en los Estados Unidos. “No hubo negociación alguna. Dos o tres oficiales franceses más bajo las órdenes de los norteamericanos no cambia nada”, observó en un reciente coloquio sobre Francia y la OTAN el ex ministro de exteriores francés Hubert Védrine.

Sarkozy anunció la reincorporación el 11 de marzo, seis días antes de que la cuestión fuera debatida en la Asamblea Nacional. Todas las protestas serán, por consiguiente, en vano. A simple vista, esta rendición incondicional parece obedecer a dos causas fundamentales. Una es la psicología del propio Sarkozy, cuyo amor por los aspectos más superficiales de los Estados Unidos, escenificado en su discurso ante el Congreso norteamericano en noviembre de 2007, produce vergüenza ajena. Sarkozy debe ser el primer presidente francés al que parece no gustarle Francia. O, al menos, al que – de verlos en televisión- parecen gustarle más los Estados Unidos. Por momentos se tiene la impresión de que ha querido ser presidente de Francia no por amor al país sino como una revancha social en su contra. Desde un comienzo ha mostrado una clara disposición a “normalizar” Francia, esto es, a rehacerla de acuerdo al modelo norteamericano.

La otra causa, menos obvia pero más objetiva, es la reciente expansión de la Unión Europea. La rápida absorción de los antiguos satélites de Europa del Este, a los que hay que sumar a las ex repúblicas soviéticas de Estonia, Letonia y Lituania, ha alterado de manera drástica el equilibrio de poder dentro de la propia Unión Europea. El núcleo de las naciones fundadoras, Francia, Alemania, Italia y los países del Benelux, es incapaz de encauzar la Unión hacia una política exterior y de seguridad única. Después de que Francia y Alemania se negaran a apoyar la invasión a Irak, Donald Rumsfeld las descalificó como parte de la “vieja Europa” y apeló maliciosamente a la “nueva Europa” para que se sumara a los designios estadounidenses. El Reino Unido, al oeste, y los “nuevos” satélites europeos del Este, están más atados política y emocionalmente a los Estados Unidos de lo que lo están a la Unión Europea que les proporcionó considerable ayuda económica para su desarrollo y capacidad de veto en las cuestiones políticas relevantes.

La expansión, en efecto, enterró el sempiterno proyecto francés de construir una fuerza de defensa europea que pudiera actuar con autonomía del comando militar de la OTAN. Los dirigentes de Polonia y de los Estados bálticos quieren que Estados Unidos los defienda a través de la OTAN y punto. Jamás aceptarían el proyecto francés de una Unión Europea no atada a la OTAN y a los Estados Unidos.

Francia tiene su propio complejo militar industrial, muy inferior, ciertamente, al de Estados Unidos. Pero es el más grande de Europa occidental. Un complejo así necesita mercados de exportación para su industria armamentística. El mejor mercado potencial serían una fuerzas armadas europeas independientes. Sin dicha perspectiva en el horizonte, algunos podrían pensar que la integración a comando militar podría abrir los mercados de la OTAN a los productos militares franceses.

Se trata, sin embargo, de una esperanza huera. Los Estados Unidos se han reservado con celo los principales suministros de la OTAN para su propia industria. Es improbable que Francia llegue a tener una influencia significativa en la OTAN, por las mismas razones por las que ha acabado por abandonar su intento de construir un ejército europeo. Los propios europeos están profundamente divididos. Con Europa dividida, los Estados Unidos mandan. Es más, con la profundización de la crisis, el dinero para armamentos comienza a escasear.

Desde el punto de vista del interés nacional francés, esta endeble esperanza de poder colocar en el mercado los propios productos militares es nada comparada con las desastrosas consecuencias políticas que tiene el gesto de lealtad protagonizado por Sarkozy. Es cierto que incluso fuera del comando militar de la OTAN, la independencia francesa era sólo relativa. Francia apoyó la incursión de los Estados Unidos en la primera guerra del Golfo. En vano el presidente François Mitterand esperó con ello ganar influencia en Washington, el clásico espejismo que deslumbra a los aliados de Estados Unidos en operaciones más dudosas. En 1999, Francia se sumó a la guerra de la OTAN contra Yugoslavia, a pesar de las dudas existentes en los altos mandos. En 2003, sin embargo, el presidente Jacques Chirac y su ministro de relaciones exteriores Dominique de Villepin hicieron gala de su independencia y rechazaron la invasión de Irak. Hay bastante acuerdo en que el plantón francés permitió a Alemania hacer lo mismo. Y a Bélgica.

El discurso de Villepin ante el Consejo de Seguridad de Naciones Unidas de 14 de febrero de 2003, defendiendo la prioridad del desarme y de la paz sobre la opción de la guerra, levantó una abrumadora ovación. Villepin se granjeó una amplia popularidad alrededor del mundo y reforzó el prestigio francés, sobre todo en el mundo árabe. De regreso en París, no obstante, el odio personal entre Sarkozy y Villepin alcanzó cotas de pasión operísticas, y no es infundado sospechar que el compromiso de obediencia con la OTAN de Sarkozy es también un acto de revancha personal.

El efecto político más devastador de todo esto es, sin embargo, la impresión que se ha generado de que “Occidente”, Europa y los Estados Unidos, se han enrocado en una alianza militar contra el resto del mundo. Contemplado de manera retrospectiva, el disenso francés prestaba un servicio a Occidente en la medida en que generaba la impresión, o la ilusión al menos, de que todavía era posible pensar y actuar de forma independiente, y de que alguien en Europa podía llegar a escuchar lo que otras partes del mundo se dice y piensa. Ahora, este “cierre de filas” sellado por los valedores de la OTAN como una manera de “mejorar nuestra seguridad” activará las alarmas en el resto del mundo.

El imperio parece cerrar filas con el propósito de regir el mundo. Los Estados Unidos y sus aliados no reclaman abiertamente el gobierno del mundo, pero sí su control. Occidente controla las instituciones financieras mundiales, el FMI y el Banco Mundial. Controla el poder judicial, el Tribunal Penal Internacional, que en 6 años de existencia sólo ha sentado en el banquillo a un oscuro señor de la guerra congolés y ha abierto cargos contra otras 12 personas, todas ellas africanas. Mientras, los Estados Unidos provocan la muerte de cientos, miles, acaso millones de personas en Irak y Afganistán, al tiempo que apoyan la agresión de Israel contra el pueblo palestino. Para el resto del mundo, la OTAN no es más que el brazo armado de esta empresa de dominación. Y todo ello en un momento en el que el sistema financiero capitalista dominado por los países occidentales está arrastrando a la economía mundial al colapso.

Tamaña exhibición de “unidad de Occidente” al servicio de “nuestra seguridad” sólo puede generar inseguridad en el resto del mundo. Mientras, la OTAN no ha cejado en su intento de rodear a Rusia con bases militares y alianzas hostiles, principalmente en Georgia. Pese a las sonrisas de sobremesa con su contraparte ruso, Sergei Lavrov, Hillary Clinton no ha dejado de insistir en el obcecado mantra de que las “esferas de influencia son inaceptables”. Con ello, claro está, se refiere a la histórica esfera de intereses rusa, a la que Estados Unidos está incorporando agresivamente a su propia esfera de influencia a través de la OTAN.

No es de extrañar, en este contexto, que China y Rusia hayan aumentado su cooperación defensiva. Los intereses económicos y la inercia institucional de la OTAN están empujando el mundo hacia un escenario pre-bélico mucho más peligroso que la Guerra Fría. La lección que la OTAN se resiste a aprender es que la búsqueda de enemigos crea enemigos. La guerra contra el terrorismo promueve el terrorismo. Rodear a Rusia con misiles sedicentemente “defensivos” –cuando todo estratega sabe que un escudo acompañado de una espada es también un arma ofensiva- hará de Rusia un enemigo.En busca de amenazas

Para probarse a sí misma que, en verdad, es una entidad “defensiva”, la OTAN no cesa de buscar amenazas. Pues lo tiene fácil, puesto que el mundo es un lugar convulso, en buena medida gracias al tipo de globalización económica que los Estados Unidos han impuesto en las últimas décadas. Acaso haya llegado la hora de realizar esfuerzos políticos y diplomáticos para impulsar vías internacionales que permitan abordar cuestiones como la crisis económica, el cambio climático, el uso de la energía, los hackers y las “ciber-guerras”. Los think tanks vinculados a la OTAN ven en estos problemas “amenazas” que deberían ser tratadas a través de la OTAN. Esto conduce a militarizar las decisiones políticas allí donde, por el contrario, deberían desmilitarizarse.

Pensemos, por ejemplo: ¿cómo se podría abordar la supuesta amenaza del cambio climático con medios militares? La respuesta parece obvia: utilizando las fuerzas armadas contra las poblaciones forzadas a abandonar sus hogares por la sequía o por las inundaciones. Tal vez, como en Darfur, la sequía podría conducir a enfrentamientos entre grupos étnicos o sociales. Entonces, la OTAN podría decidir quiénes son los “buenos” y bombardear al resto. Este tipo de cosas.

Todo parece indicar, en efecto, que el mundo se está metiendo en muchos problemas. La OTAN parece dispuesta a afrontarlos utilizando sus fuerzas armadas contra las poblaciones descontroladas. Este propósito podrá verse con toda claridad en la celebración del 60 aniversario de la OTAN que tendrá lugar en Estrasburgo/Kehl el 3 y 4 de abril. Ambas ciudades se convertirán en auténticos campos militares. Los residentes de la tranquila ciudad de Estrasburgo están obligados a solicitar credenciales para salir y entrar a sus hogares durante el feliz evento. En momentos clave, no podrán dejar sus casas, salvo bajo circunstancias extraordinarias. El transporte urbano se detendrá. Las ciudades estarán muertas, como si hubieran sido bombardeadas, para permitir a los dignatarios de la OTAN montar su show por la paz.

El momento culminante de todo este espectáculo será la sesión fotográfica de diez minutos en la que los líderes de Francia y Alemania intercambien un apretón de manos en el puente sobre el Rin que conecta ambas ciudades. Será como si Angela Merkel y Nicolás Sarkozy sellaran la paz entre Alemania y Francia por primera vez. Los locales permanecerán encerrados en su casa para no perturbar la pantomima. La OTAN se comportará como si su mayor amenaza fuera el pueblo de Europa. Y es muy posible que, por esa vía, la mayor amenaza para el pueblo de Europa llegue también a ser la OTAN.

Diana Johnston es una escritora y periodista estadounidense especializada en temas de política exterior europea y occidental. Fue una participante activa del movimiento contra la guerra de Vietnam. Entre sus últimos trabajos se encuentra Fool’s Crusade: Yugoslavia, NATO and Western Delusions, (Monthly Review Press, 2003) un alegato contra la guerra emprendida en los Balcanes en 1999.  Es colaboradora habitual de la revista Counterpunch.

Traducción para www.sinpermiso.info: Gerardo Pisarello

Le crépuscule de Byzance

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Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1995

 

Le crépuscule de Byzance

 

Ivan Djuric est un historien serbe qui a quitté la Serbie en l991. Il enseigne actuellement à l'Université de Paris VIII. Il vient de publier chez Maisonneuve et Larose Le crépuscule de Byzance. Il écrit: «Je suis issu d'une école "purement" historique, et c'est ainsi, d'abord en tant qu'historien et seulement ensuite en tant que byzantiniste, que je présente Le crépuscule de Byzance aux lecteurs français. Cette école a été créée en 1906 (date de la naissance de la première chaire universitaire dans les Balkans consacrée aux études byzantinologiques) et depuis lors, sous le nom de l'“École de Belgrade”, elle offre ses propres réponses quant à la compréhension de Byzance. Plus tard, à partir des années 30 de ce siècle, elle sera durablement influencée par l'arrivée de Georges Ostrogorsky (1902-1974) à Belgrade. Ostrogorsky a été mon maître et l'un des grands historiens de notre époque. Selon lui, Byzance a été fondée sur trois éléments: “structure romaine de l'État, culture grecque et foi chrétienne” (...). Ostrogorsky croyait en un caractère "supranational" de cet Etat, il découvrait les débuts de son histoire dans les réformes entreprises par les empereurs Dioclétien et Constantin au cours des premières décennies du IVième siècle, il refusait l'identification simpliste du passé byzantin exclusivement à la destinée du peuple grec pendant le Moyen Age ainsi qu'il était opposé à d'autres identifications réductrices: Byzance et l'orthodoxie, Byzance et les  Slaves, ou bien Byzance et l'Antiquité prolongée. Tout en étant historien, Ostrogorsky, d'origine russe, a été formé par les philosophes et économistes allemands au lendemain de la Grande Guerre. D'où sa préoccupation pour l'idéologie impériale, d'où sa curiosité pour l'histoire économique et sociale, d'où, finalement ses analyses de la féodalité byzantine».

 

Ivan Djuric a subi ensuite l'influence de l'historiographie contemporaine française. La synergie des deux influences lui fait définir le monde byzantin “essentiellement (sans oublier ses dimensions grecque, slave et orthodoxe) comme la Méditerranée largement comprise dont les frontières sont les confins septentrionaux de trois grandes péninsules (Balkans, Apennins, Ibérie), le Proche-Orient et le Maghreb”. Cette vision nous semble un peu trop élastique au regard de la situation actuelle où certains réclament l'association du Maroc ou de la Turquie à la communauté européenne. Et que cela plaise ou non, c'est l'Orthodoxie qui est l'héritière de Byzance.

 

Jean de BUSSAC.

 

Ivan DJURIC, Le crépuscule de Byzance, Editions Maisonneuve et Larose, 1996, 432 pages, 175 FF.

jeudi, 09 avril 2009

Image de la femme dans les médias: nocif pour les jeunes filles

Image de la femme dans les médias : nocif pour les jeunes filles

"Une étude montre que l’image de la femme véhiculée par les médias est nocive pour les jeunes filles. Un groupe d’étude de l’American Psychological Association, a étudié les effets nocifs pour les jeunes filles de l’image dégradante de la femme véhiculée par la plupart des médias. Le rapport dénonce la « sexualisation » systématique des filles, que ce soit dans les revues pour adolescentes, dans les émissions de télévision, les jeux vidéo, les films et les clips vidéo musicaux. Les campagnes de publicité et les produits destinés aux enfants et aux jeunes filles ont également été passés en revue.

Le rapport définit la « sexualisation » comme le fait de présenter la femme comme un objet sexuel qui n’aurait d’autre valeur que l’attirance qu’elle exerce à travers son comportement. Les effets nocifs que la « sexualisation » entraîne vont des troubles alimentaires à la dépression. L’étude ne se penche que sur les effets nocifs physiques, n’entrant pas dans le domaine moral qu’il est nécessaire cependant de rappeler ici : l’image dégradante de la femme répandue par les médias et une très forte incitation à une conduite sexuelle désordonnée et immorale.

Exemples de « sexualisation » dénoncés par le rapport :
– Les jeunes « pops stars » présentées comme des objets sexuels
– Les poupées vêtues de façon racoleuse, ainsi que les mêmes « vêtements » pour petite-fille de sept ans : bustiers, bas-filet, etc.
– Les modèles féminins adultes habillées comme des petites filles.

Le groupe d’étude s’est constitué à la suite d’une inquiétude répandue aujourd’hui dans le public familial à la vue des « modèles » présentées par les médias pour les petites filles et les adolescentes. Le Dr Eileen Zurbriggen, qui a dirigé le groupe d’étude de l’American Psychological Association, et qui est professeur associée à l’Université Santa Cruz de Californie déclare : « les conséquences de la sexualisation des filles par les médias sont très réelles. Nous avons d’amples preuves pour conclure que la sexualisation entraîne des effets négatifs dans un grand nombre de domaines, incluant le fonctionnement des connaissances et la santé physique et mentale ». En conséquence, le groupe d’étude recommande aux parents, aux éducateurs et aux professionnels de santé d’être en alerte sur l’impact que celle-ci peut avoir sur les petites filles et les adolescentes. D’un simple point de vue de santé psychologique, il est urgent de combattre les images représentant les filles comme des objets sexuels.

Un exemple parmi bien d’autres cités, est celui d’une publicité avec la pop-star Christina Aguilera habillée en écolière, la chemise largement déboutonnée et une sucette dans la bouche. Le Dr Zurbriggen ajoute : « En tant que société, nous devons remplacer toutes ces images sexualisées par d’autres, montrant la compétence et les valeurs propres aux filles. Le but devrait être de délivrer un message, aussi bien pour les garçons que pour les filles conduisant à un développement du comportement beaucoup plus sain.»

Les recherches systématisées par ce groupe d’étude montrent que ces images et la promotion des filles comme des objets sexuels entraînent de nombreuses conséquences nocives pour la santé psychologique et le développement des jeunes filles.

« Les magazines pour adolescentes ne parlent que de sexualité »
Le Pr. Andrew Hill, professeur de psychologie médicale à l’Université de Leeds, a déclaré qu’il était difficile d’être en désaccord avec les conclusions du rapport. « Si vous regardez les magazines pour adolescentes, on n’y parle que de sexe », a-t-il notamment déclaré. « Nous sommes une société absorbée par le « visuel ». Notre opinion sur les personnes est dominée par leur apparence, la façon dont elles se présentent ». Pour lui, l’utilisation par les médias de l’image des femmes comme des objets sexuels est un sujet important à résoudre.

« Seulement 18% de ce que regardent les enfants à la télévision correspond à l’horaire et aux programmes qui leur sont destinés et la législation ne peut pas être la solution pour tout. « Une des clés est la responsabilité sociale, celle des annonceurs et des médias. Ils doivent être conscients que leurs produits et les images associées avec ces produits ont un impact et que ce n’est pas toujours un bon impact ».

Source : Avenir de la culture
Via Novopress Quebec

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La disparition des Vikings au Groenland au XVème siècle

La disparition des Vikings au Groenland au XVème siècle

La survie d’une société ne dépend pas que de sa puissance militaire ou économique mais aussi de l’attitude des adversaires et de la réponse que la société apporte à ses propres défis. C’est ce qu’analyse Jared Diamond dans « Effondrement, comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie » paru en 2006. L’exemple le plus parlant du livre est celui de la société viking installée depuis plus de trois siècles au Groenland qui s’éteignit entre 1300 et 1400 après J.C et dont les Inuits ont délibérément contribué à la disparition.

Depuis la fin du VIIIème siècle après JC, les Vikings menaient une stratégie d’expansion depuis la Scandinavie, s’installant en Grande-Bretagne, Irlande, Russie, Islande, autour du Rhin et de la Loire, Espagne, Italie… D’après les documents de l’époque, Erik le Rouge fut successivement exilé de Norvège en Islande puis au Groenland où il fonda la colonie viking en 984 après J.C. Cette colonie, située à 2500 km de la Norvège, était constitué de 250 fermes regroupées autour de 14 églises. Vers l’an 1000, quatre mille personnes vivaient dans l’Etablissement de l’Est, situé au sud du Groenland et mille personnes dans l’établissement de l’Ouest, situé 500 km plus au nord. La société viking importa son modèle culturel qu’elle reproduisit à l’identique au Groenland : tenue vestimentaire à l’européenne, construction d’églises chrétiennes suivant le style norvégien, régime alimentaire… Cependant, les conditions climatiques n’étaient pas les mêmes que celles de Norvège : le climat était plus froid et plus venteux, l’environnement plus fragile. En voulant à tout prix maintenir le même type d’alimentation qu’en Norvège, les Vikings du Groenland consacrèrent beaucoup de ressources à l’élevage d’animaux qui n’étaient pas adaptés au climat local comme les vaches pour la nourriture ou les chevaux pour le transport. La duplication du modèle culturel à tout prix entraîna une fragilisation puis une destruction de l’environnement. Par conséquent, les Vikings du Groenland durent rapidement importer de Norvège du fer, du bois d’œuvre et du goudron pour la construction d’habitations, de meubles et d’outils. Ils exportaient des objets de faible volume à forte valeur comme des peaux de phoques, d’ours polaires ou de bovins, des défenses en ivoire de morses, le Groenland étant à cette époque la seule source d’ivoire pour les Européens… Les Vikings étaient donc grandement dépendants de l’Europe pour survivre.

Les Inuits étaient, tout comme les Vikings, dans une stratégie d’expansion, provenant du détroit de Béring à travers l’Arctique canadien. Ils arrivèrent au Groenland par le Nord-Ouest vers 1200 après JC et atteignirent la région de l’Etablissement de l’Ouest vers 1300 et de l’Etablissement de l’Est vers 1400. Ils maîtrisaient la vie dans l’environnement arctique, notamment les techniques de chasse à la baleine et au phoque qui leur permettaient de se nourrir, de s’éclairer et de se chauffer (utilisation de la graisse des animaux) ainsi que la construction des kayaks (utilisation de peaux sur une structure en bois plutôt qu’un bateau tout en bois comme les Vikings) et des traîneaux à chiens qui favorisaient un transport rapide des marchandises. Les Vikings rejetèrent les « sraeklings » (miséreux en vieux norrois) qu’ils considéraient comme inférieurs car non-chrétiens et comme des envahisseurs. Les contacts entre les deux peuples furent absents ou hostiles, mais en aucun cas pacifiques sur une longue durée. Les Inuits ne partagèrent donc pas avec les Vikings leurs techniques de chasse et de pêche pourtant largement plus efficaces dans un environnement arctique.

Vers 1300, début du Petit Age Glaciaire, le Groenland connu un refroidissement soudain, entraînant une raréfaction des ressources alimentaires et plaçant les peuples inuit et viking en situation de survie. Du fait des glaces, les bateaux en provenance d’Europe ne purent arriver jusqu’au Groenland et livrer les cargaisons de bois et de fer attendues par les Scandinaves. La conséquence directe de ce phénomène fut la perte pour les Vikings de leur avantage militaire ainsi qu’une moindre efficacité dans leurs activités économiques puisqu’ils ne pouvaient plus fabriquer d’outils. Les Inuits qui auparavant étaient dans un rapport du faible au fort, retournèrent la situation à leur avantage. Meilleurs chasseurs, ils purent continuer à se nourrir et à se chauffer grâce aux baleines et aux phoques. Ils allèrent même jusqu’à attaquer l’Etablissement de l’Est en 1379. Les Scandinaves, campés sur leur modèle européen de vie, se retrouvèrent démunis devant la diminution de pâturages et donc de nourriture pour leurs bêtes, de gibiers à chasser et l’absence de bois pour se chauffer en provenance d’Europe. Sans ressources, la société viking périclita et disparut vers 1400 après JC.

En conclusion, la stratégie de puissance d’un peuple ne s’exprime pas forcément dans un affrontement direct et rapide. Elle peut aussi être indirecte et durer plusieurs dizaines d’années. Ce fut le cas pour l’affrontement entre les Vikings et les Inuits entre le XIVème et XVème siècles après JC. La civilisation viking au Groenland ne mourut pas d’un affrontement direct avec le peuple inuit mais d’un affrontement indirect où les techniques de survie en milieu hostile furent l’enjeu principal. Alors que les Inuits étaient considérés comme plus faibles militairement, ils ne maîtrisaient pas la technique du fer, ils retournèrent la situation à leur avantage grâce à leur maîtrise du mode de vie en Arctique.

Virginie Monthioux

source : www.infoguerre.fr [1]


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Grigori P. Yakoutovski, prophète slave

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Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1995

 

Grigori P. Yakoutovski, prophète slave

 

Grigori Pavlovitch Yakoutovski, né en 1955 à Moscou de père biélorusse et de mère russe, est “bachelier de psychologie” de l'Université de Moscou, thérapeute-psychologue et auteur de manuels présentant des méthodes pratiques d'entraînement psychologique. Après ces études, il s'est plongé dans l'histoire, la philosophie, l'ethnographie, l'histoire de l'art, les sciences religieuses, les sciences occultes et mys­tiques, ce qui a changé radicalement son existence et ses activités professionnelles.

 

Depuis 1990, il est actif comme lecteur, narrateur, chanteur, organisateur de fêtes et de cérémonies ins­pirées par les réflexes religieux innés des Slaves de l'Est. Les prêtres de l'Eglise orthodoxe l'appellent le “prophète slave”. Désignation significative car une prophétie a annoncé qu'à la fin du XXième siècle un Slave fera renaître la foi païenne et que l'orthodoxie ne réussira pas à redevenir la religion de la Russie nouvelle.

 

Grigori P. Yakoutovski est l'auteur de plusieurs livres, dont Langue de la magie et magie de la langue  (une étude sur la mystique traditionnelle slave et une tentative de la réactiver dans nos temps présents) et Monde russe et paradis terrestre  (une étude sur l'histoire, l'ethnographie, la mythologie et la magie des Slaves de l'Est).

 

L'essentiel de la vision de l'auteur se résume ainsi: il faut considérer la mythologie, la mystique, la philo­sophie et la culture des Slaves de l'Est comme un élément prépondérant dans la civilisation mondiale, et plus particulièrement dans le domaine indo-européen, et il faut tenir compte des particularités historiques et ethno-psychologiques de ce peuples est-slave qui a joué un rôle déterminant dans le destin du monde et continuera à le jouer pour l'avenir de l'humanité tout entière. En fait, Yakoutovski nous explique qu'il faut davantage réveiller et réactiver les traditions que les faire renaître.

 

En 1992, naît la société ”Koupala” (Centre pour l'Unité Culturelle des Slaves de l'Est). Elle organise des fêtes et des cérémonies selon l'esprit immémorial et traditionnel du peuple, ainsi que des expositions pour les artistes et les artisans qui s'inspirent de cette tradition populaire slave. Elle organise également des séminaires et collecte des informations sur l'histoire, l'ethnographie et la culture du peuple.

 

La mission historique que s'assigne le centre “Koupala” est, pour l'essentiel, de diffuser de l'information, à l'échelle la plus large possible. “Koupala” respecte le choix des autres et se porte garant afin que les opi­nions, points de vue et thèses de tous les invités soient pris en considération et que tout cela soit coor­donner pour qu'une vaste coopération puisse s'établir dans le pays et en dehors. “Koupala” ne travaille pas comme une entreprise commerciale, n'impose à personne une organisation strictement hiérarchisée et n'est pas une communauté religieuse au sens traditionnel du terme. C'est une association regroupant des hommes et des femmes qui partagent une même vision mystique de la vie et de l'homme, supposant une prédominance des forces divines sur les spéculations humaines, trop humaines. “Koupala” se place en dehors de toute lutte politique, de tout esprit de concurrence et de toutes les discussions strictement scientifiques.

 

“Koupala” est ouvert à tous les contacts avec tous les représentants de toutes les traditions païennes, afin d'enrichir le patrimoine commun de tous ceux qui s'inspirent des religions enracinées et visent à pro­mouvoir de concert des idées communes.

 

Anatoly Mikhaïlovitch IVANOV.

 

Contact téléphonique à Moscou: (07) (095) 948.08.42.

mercredi, 08 avril 2009

Le trio infernal de l'atlantisme "français"

 

Ex: http://ettuttiquanti.blogspot.com/
"Depuis 2007 la politique étrangère française est aux mains d'un triumvirat à la fois sioniste et philo-américain : Nicolas Sarkôzy, Bernard Kouchner et Jean-David Lévitte.

On ne présente plus Nicolas Sarkôzy, mais on rappellera qu'il est le petit-fils d'un éminent représentant de la communauté juive de Salonique qui l'a largement élevé. Cette communauté juive de Salonique était réputée pour son aisance à se mouvoir au sein des arcanes du pouvoir ottoman et à en profiter durant l'occupation turque en Grèce. Cet héritage explique sans doute pourquoi Nicolas Sarkôzy s'est toujours montré fort soucieux de satisfaire toutes les demandes du CRIF et a reçu, en 2003, le prix de la tolérance du Centre Simon Wiesenthal pour son action contre l'antisémitisme. Son élection a été saluée en Israël comme une excellente nouvelle. Il n'y a pas lieu d'insister. C'est, aussi, un amoureux inconditionnel des États-Unis, à tel point que c'est là-bas que, sitôt élu, il est allé se ressourcer.

On ne présente plus non plus Bernard Kouchner, d'origine juive russe, spécialiste du business humanitaire et de la consultante de luxe, fidèle d'Israël et ami de dirigeants israéliens, ancien "Gauleiter" de la MINUK au Kossovo où il a couvert l'épuration ethnique perpétrée par les Albanais aux dépends des Serbes selon les vœux de ses maîtres américains. Devenu ministre des Affaires étrangères de la république française, il multiplie les signes d'allégeance à toutes les modes occidentales.

En revanche, beaucoup moins connu du grand public, Jean-David Lévitte mérite une mention spéciale. C'est l'éminence grise de Nicolas Sarkôzy en politique étrangère, le vrai patron de celle-ci, ce qui l'amène parfois à entrer en conflit avec l'ego démesuré de Bernard Kouchner. Né en 1946, diplômé de I.E.P. de Paris et de l'Institut national des langues et civilisations orientales, il a entamé une carrière diplomatique avant de servir Jacques Chirac de 1995 à 2000, ce qui lui a valu de devenir le représentant permanent de la France auprès des Nations Unies à New York puis ambassadeur aux États-Unis à partir de 2002. Là-bas, il sut faire évoluer la position diplomatique de la France, mal perçue depuis l'opposition à la seconde guerre d'Irak en 2003, dans un sens plus "compréhensif" " des positions américaines. Le 16 mai 2007, Nicolas Sarkôzy l'intègre à sa garde rapprochée comme conseiller diplomatique avant de lui confier les rênes du nouveau Conseil National de Sécurité, véritable pilote de la nouvelle diplomatie française. Ce que l'on sait moins, c'est qu'il est le fils de Georges Lévitte, issu d'une famille juive d'Ukraine réfugiée d'abord en Allemagne en 1922, puis en France. Son père a eu une influence déterminante sur le renouveau de la pensée religieuse juive après la Seconde Guerre mondiale en même temps qu'il s'est engagé à l'Ainerican detvish Committee et a collaboré au Fonds Social Juif Unifié. Jean-David Lévitte a donc grandi dans un milieu familial très lié à la fois à la communauté juive, au sionisme et aux États-Unis.

C'est donc ce trio qui est aux commandes de la politique étrangère française depuis le printemps 2007. Un double rapprochement s'est alors effectué tant vis-à-vis de l'entité sioniste israélienne que des États-Unis d'Amérique, avec accélération du processus depuis que le nouveau locataire de la Maison Blanche apparaît plus fréquentable que l'ancien. Leur grand chantier actuel est la réintégration de la France dans le commandement intégré de l'OTAN."

Source :
Terre & Peuple n°39.

When Canada was under 1 Mile of Ice - Europeans Arrived!

When Canada Was Under 1 Mile of Ice - Europeans Arrived!

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An absolute “must” that anyone interested in the Solutrean Hypothesis should get their hands on is the astounding commercial DVD entitled Ice Age Columbus - Who Were the First Americans?”. The image of the Solutrean character named Zia is shown in this post. The actors portray the Solutrean people as looking and acting just like us, for the good scientific reason that they WERE us. “Zia” looks just like the girl next door, and the men look like your neighbors. In this photo of Zia, she is wearing some bluish face makeup, kind of making her look like Mel Gibson in Braveheart.

Ice Age Columbus - Who Were the First Americans? can be easily ordered from Amazon or The Discovery Channel by mail order, and the prices are very low. They are selling for anywhere from $10 to $18 each. This is one of the most amazing scientific movies ever made. And it revolutionizes the history of the White race. When these White ancestors of ours arrived in the New World, 19,000 years ago, Canada was under a sheet of ice one mile thick. The Grand Banks off Newfoundland and Labrador were land, since the world’s oceans were 400 feet lower than today. These Solutreans, including Zia, arrived right there, perhaps making Canada the first land in the New World seen by the very first humans to discover North America!


Article printed from Altermedia Canada: http://ca.altermedia.info

URL to article: http://ca.altermedia.info/general/when-canada-was-under-1-mile-of-ice-europeans-arrived_4130.html

The Solutrean Hypothesis - Ice Age Colombus

The Solutrean Hypothesis - Ice Age Columbus

[1]

“Ice Age Columbus”
- Get this DVD and show it
to All Your Friends and Family!

You’re missing out if you haven’t yet watched “Ice Age Columbus - Who Were the First Americans?”

If tens of millions of our White kinsmen see this amazing DVD, our people’s coming to their senses will be significantly accelerated. The astounding new scientific discoveries that “Ice Age Columbus” contains have the potential to cut years off of the fatal and frustrating WAIT for our fellow Whites to become sufficiently energized and informed to fight for our survival as a race.

You can buy “Ice Age Columbus” by calling The Discovery Channel Store at 1 800 475-6636. Ask for product #740597. The Discovery Channel website is at
Discovery Channel store [2].

I’ll be putting up many more posts in this thread describing every scene of this long DVD movie/documentary, but let me summarize what it contains.

BBC article [3]

As you watch this revolutionary DVD, you will follow two parallel narratives. One narrative is a series of interviews with the world’s top scientists on the migration they have proved took place 17,000 years ago. The other narrative is a complete movie dramatization using actors and computer graphics of the HIGHEST quality to SHOW a clan of our White ancestors making the epic first journey to the New World by humans.

The scientists are completely convincing (and brilliant) in their narrative. The actors and animators are completely convincing (and brilliant) in their narrative. Any White person who sees “Ice Age Columbus” will be convinced by them.

The actors and scientists portray our Solutrean ancestors as noble, smart, resourceful, tenacious, brave, and admirable. The actors look JUST LIKE US! There are no “caveman” beards or ooga-ooga to make these brave voyagers look different or alien from us.

Here is an all-too-brief outline of the proofs that we came to America 17,000 years ago, 6,000 years before any Asians:

1. The Solutrean spear points found everywhere in Southwestern France and Spain EXACTLY match the “Clovis” spear points which have been found across America. These “Clovis” blades are proved to be the oldest artifacts ever found in the New World. The show begins with a close-up zoom onto a 17,000-year-old spear point that has been found in Virginia. It is a Solutrean spear/knife blade. You can see it. And, more importantly, the world’s top scientists (white guys, of course) in the field are sure of it. And they tell you this in the DVD.

2. The ONLY way that the very unique, very skilled Solutrean flint-knapping technology could have gotten to America is that somebody had to BRING it with them.

3. No Solutrean-type point has ever been found in Asia. Anywhere. Ever.

4. Solutrean points are everywhere in France and Spain.

5. Exactly at the SAME 17,000-year-old date as the appearance of Solutrean blades in Virginia, the North Atlantic was covered by a 30-foot-thick solid sheet of ice that stretched in a giant arc from Southwestern France to the (above water then) Grand Banks of North America. The ice-age ocean was 500 feet lower than it is today. Coastlines extended much further as a consequence.

6. Solutrean caves (like the Lascaux caves of France) show that Solutreans hunted seals. Seals lived on and under that great ice sheet. Seal meat, seal hide, seal bone, and seal fat provide everything needed to make the journey.

7. In addition to the previously unknown vast ice sheet stretching solid from France to Newfoundland, new super-computers show that there was a very fast (4 miles per hour) [b]counter eddy[/b] that floated huge broken rafts of the broken sea ice westward from Europe to North America like a giant people-mover. Solutreans stuck on these huge blocks were quickly moved across the North Atlantic. They had already mastered the technology of surviving in super cold back in France, where a worsening Ice Age was driving them to starvation in extreme cold.

8. The Solutreans’ best source of the meat they desperately needed to survive was seals out along the vast arc of sea ice.

9. The Solutreans could easily make skin boats that were big and adequate to the journey.

10. The Solutreans got water from melting sea ice with burning seal fat, which gave them a heat source.

11. American geneticists have proved that a unique DNA haplogroup marker that they have found present in some American Indian DNA must have come from the only other place it is found….in Europe. And thus, Europeans had to bring it. They have also shown that this haplogroup DNA is 17,000 years old.

There are dozens more revolutionary discoveries like these above that I don’t have time to list right now. But others in this thread, who have seen the DVD (or the TV show) can describe them in subsequent posts, as I will too.

Anyway….here’s the concluding point: [b]this DVD, “Ice Age Columbus”, might be the most important White Nationalist educational tool on DVD in years[/b]. The scientists don’t need to be White Nationalists. Who knows what their racial views are. The important thing is that the FACTS they have discovered ARE White Nationalist facts.

Stan Hess tried to get copies of this DVD, and initially encountered a suspect disappearance of “Ice Age Columbus” from the Discovery catalog. But repeated calls and orders to Discovery appear to have brought this masterpiece of science and film-making back into the catalog, so that you can order it too. I’ll look up the price for you in one of my next posts.


Article printed from Altermedia Canada: http://ca.altermedia.info

URL to article: http://ca.altermedia.info/sciences/the-solutrean-hypothesis-ice-age-columbus_4105.html

URLs in this post:

[1] Image: http://www.solutrean.org/images/solutrean-stanford-bradley-white-news-altermedia.jpg

[2] Discovery Channel store: http://shopping.search.discovery.com/Discovery/?N=0&Ntk=all&Ntt=Ice+Age+Columbus&searchbutton.x=32&searchbutton.y=10

[3] BBC article: http://www.bbc.co.uk/science/horizon/2002/columbus.shtml