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samedi, 02 février 2013

Il Kurdistan vende petrolio alla Turchia e beffa Baghdad

Il Kurdistan vende petrolio alla Turchia e beffa Baghdad

Un deputato turco denuncia un accordo segreto, mentre i curdi annunciano apertamente quello che il governo centrale considera “contrabbando”

Ferdinando Calda

kurdish_oil_fields.gifUn accordo segreto tra la Turchia e il governo della regione autonoma del Kurdistan iracheno per il commercio di gas e petrolio all’insaputa del governo centrale di Baghdad. È quanto denuncia un deputato turco del Partito repubblicano del popolo (Chp), Aytun Ciray, secondo il quale nell’ambito di questo accordo – firmato lo scorso anno – è stata fondata anche una società offshore controllata da persone vicine al governo di Ankara. Come riporta il quotidiano turco Hurriyet, Ciray ha presentato un’interrogazione parlamentare al ministro degli Esteri, Ahmet Davutoglu, sottolineando come “se questo accordo entrasse in vigore, lo scioglimento di fatto dell’Iraq sarebbe inevitabile”.
Attualmente tra Baghad e Irbil (capitale del Kurdistan) è in atto un’accesa disputa per la distribuzione dei proventi del petrolio e il controllo dell’area settentrionale intorno a Kirkuk, ricca di giacimenti. In teoria tutti i proventi della vendita all’estero di greggio dovrebbero essere versati nelle casse del governo centrale, che provvede poi a ridistribuirli anche in Kurdistan. L’accordo denunciato da Ciray, invece, lascerebbe a Irbil tutti i proventi derivanti dalla vendita del petrolio che si trova in territorio curdo, che verrebbe trasportato e venduto nei mercati internazionali attraverso la Turchia.
Già un paio di settimane fa il governo del Kurdistan aveva riconosciuto pubblicamente di aver iniziato – dall’ottobre scorso – a esportare il proprio greggio in Turchia con le autobotti (per bypassare gli oleodotti controllati dal governo centrale) al ritmo di 15mila barili al giorno, in cambio di prodotti petroliferi raffinati e carburanti. Un commercio che a Baghdad definiscono senza mezzi termini “contrabbando”. “Siamo stati costretti ad agire in questo modo a causa della decisione del governo di Baghdad, il quale non ha mantenuto la sua promessa di pagare le compagnie petrolifere”, ha ribattuto il sottosegretario del ministero del Petrolio e del Gas naturale del Kurdistan, Ali Hussain Belu, annunciando l’intenzione di portare il volume delle importazioni a 20 mila barili “il più presto possibile”.
Nel frattempo a Irbil continuano a stringere accordi con le compagnie petrolifere straniere senza passare per Baghdad. Una mossa che fa infuriare il governo centrale, che ha già minacciato più volte di escludere dai ricchi giacimenti nell’Iraq meridionale le società che trattano direttamente con le autorità curde. L’ultimo ultimatum in questo senso è stato lanciato alla statunitense Exxon Mobil, “colpevole” di aver firmato di recente un accordo con Irbil per lo sfruttamento di alcuni giacimenti nel nord. “Exxon Mobil non può lavorare in entrambi i giacimenti (nel nord e nel sud ndr) allo stesso tempo”, ha avvertito lunedì scorso il ministro del Petrolio iracheno, Abdul Kareem Luaibi, in seguito a un incontro tra il numero uno di Exxon, Rex Tillerson, e il primo ministro iracheno Nuri al-Maliki.
Nel mezzo di questa controversia, la Turchia del premier Recep Tayyip Erdogan sta da tempo appoggiando il governo del Kurdistan, sia perché interessata al petrolio curdo, ma anche perché vuole approfittare della collaborazione dei curdi iracheni nella lotta contro i separatisti curdi del Pkk, avversari politici della leadership curda irachena vicina al presidente del Kurdistan Massoud Barzani.
 


29 Gennaio 2013 12:00:00 - http://www.rinascita.eu/index.php?action=news&id=18767

Imaginer une société libérale...

Imaginer une société libérale...

dereglementation-liberalisme-300x283.jpg« On pourrait ainsi, dans l’absolu, imaginer une société libérale dont l’économie serait entièrement tournée vers l’exportation et dont la consommation intérieure serait donc réduite au minimum (sauf, bien sûr, pour la bourgeoisie exportatrice et les catégories sociales qui lui seraient liées). Une coexistence relativement pacifique entre cette forme d’économie de marché et un pouvoir fondamentalement autoritaire (voire « conservateur ») serait alors théoriquement possible (notons que c’est d’ailleurs encore partiellement le cas en Chine « communiste », puisque la consommation privée n’y représente que 37% du PIB contre -par exemple- 71% aux Etats-Unis). En revanche, sitôt que la consommation intérieure ostentatoire (c’est-à-dire le développement d’un mode de vie capitaliste fondé sur la mode, le spectacle et la movida) commence à dépasser un certain pourcentage du PIB, il est inévitable -à plus ou moins long terme- que les « mœurs » évoluent dans un sens individualiste, narcissique et libéral (autrement dit, « de gauche », au sens contemporain du terme) et que le contrôle strictement totalitaire de la population devienne progressivement problématique, voire définitivement impossible. C’est alors que, dans l’intérêt même de l’élite au pouvoir, le vieux système du parti unique doit peu à peu céder sa place à une forme ou une autre de « régime représentatif », adoubé par la « communauté internationale » et désormais fondé -comme tous ses semblables- sur le principe de l’alternance unique (autrement dit, du « combat » savamment mis en scène par les médias officiels -sur le modèle « TF1 contre Canal Plus »- entre une gauche « citoyenne » et moderniste, chargée de reprendre systématiquement à son compte toutes les transformations morales et culturelles engendrées par la dynamique capitaliste, et une droite libérale qui doit, à l’inverse, feindre en permanence d’être conservatrice et de défendre les valeurs éthiques anticapitalistes auxquelles les classes populaires sont encore massivement attachées). Cette division du travail entre les deux faces opposées du ruban de Möbius libéral s’est toujours avérée incomparablement plus efficace que le vieux système du parti unique (et l’on comprend que la gauche et la droite libérales aient désormais un intérêt commun à présenter leur « antagonisme » électoral comme indépassable).

Feindbild Islam: Muslime in der Sicht von Karl Marx

Feindbild Islam: Muslime in der Sicht von Karl Marx

Udo Ulfkotte

Die Anhänger von Karl Marx und Friedrich Engels setzen sich heute in Europa wie kaum eine andere Bevölkerungsgruppe für die verstärkte islamische Zuwanderung ein. Dabei wird man schwerlich Menschen finden, denen Muslime mehr verhasst waren als Marx und Engels. Lesen Sie, was die Vordenker der Kommunisten über Muslime geschrieben haben.

 

Der kommunistische Dietz-Verlag in Ost-Berlin hat 1961 die gesammelten Werke von Marx und Engels herausgegeben (Institut für Marxismus-Leninismus beim ZK der SED). Auf Seite 170 heißt es: »Der Koran und die auf ihm fußende muselmanische Gesetzgebung reduzieren Geografie und Ethnografie der verschiedenen Völker auf die einfache und bequeme Zweiteilung in Gläubige und Ungläubige. Der Ungläubige ist ein harby, d.h. der Feind. Der Islam ächtet die Nation der Ungläubigen und schafft einen Zustand permanenter Feindschaft zwischen Muselmanen und Ungläubigen.« Auf Seite 171 heißt es bei Marx: »Da der Koran jeden Ausländer zum Feind erklärt, wird niemand wagen, in einem muselmanischen Land aufzutreten, ohne seine Vorsichtsmaßnahmen getroffen zu haben.« Auf Seite 173 erklärt Marx, dass Christen nach dem Islam kein Eigentum haben dürfen: »Es versteht sich, dass Besitz in diesem Falle nicht Eigentum bedeutet, das den Christen durch den Koran untersagt ist, sondern nur das Recht der Nutznießung.«

Mehr: http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/deutschland/udo-ulfkotte/feindbild-islam-muslime-in-der-sicht-von-karl-marx.html

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Qui sont les Touaregs ?

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Entre traditions nomades et réalités du désert, qui sont les Touaregs ?

 

Ex: http://mediabenews.wordpress.com/

Les Touaregs ont suscité chez les premiers explorateurs des jugements positifs ou négatifs, mais jamais neutres. Ce sont des hommes de confiance qui ne renient jamais leur parole, dit Henri Duveyrier dans son ouvrage publié en 1864, Les Touaregs du Nord. Pour Félix Dubois, dans Tombouctou la mystérieuse, édité en 1897, ils ne sont au contraire que de lâches pillards qui n’attaquent que quand ils sont sûrs de leur supériorité. On ne peut aujourd’hui évoquer les Touaregs sans que s’interposent les stéréotypes d’« Hommes bleus », de « Chevaliers du désert » qui font apparaître des chameliers voilés sur fond de pics volcaniques ou de dunes ondulant à l’infini. Edmond Bernus  nous présente cette société plurielle dont le modèle donné, le noble-guerrier, ne représente en réalité qu’une petite minorité de la population et qu’une partie du paysage, celui de l’Ahaggar ou du Ténéré.

implantation touareg

Qui sont les Touaregs ?

Le nom de Touareg est d’origine arabe et inconnu de ceux qu’il désigne : de ce fait, c’est un terme devenu français. Les Touaregs se désignent eux-mêmes comme Kel tamasheq,« ceux qui parlent la langue touarègue », montrant ainsi que leur dénominateur commun est une même culture et avant tout un même langage.

Les Touaregs occupent un territoire immense qui joint le Maghreb à l’Afrique noire et qui traverse le Sahara en s’appuyant sur des massifs montagneux où l’altitude corrige les effets de la latitude et permet la vie, grâce à des ressources hydrauliques et végétales absentes des déserts environnants : ce sont le Tassili des Ajjer, l’Ahaggar, l’Aïr et l’Adrar des Ifoghas. Ainsi, les Touaregs sont-ils dispersés dans de nombreux États – Libye, Algérie, Mali, Niger, Burkina Faso – avec quelques petites communautés au Tchad et en Nigeria. Leur poids démographique est surtout important au Niger et au Mali, c’est-à-dire au sud du Sahara.

Société et traditions

Dans les traditions des Touaregs, on trouve presque toujours une référence à une ancêtre femme, à l’origine de la chefferie et fondatrice de la tribu – tawshit.Les plus connues sont Tin-Hinan et sa servante Takana, arrivées dans l’Ahaggar : la première donna naissance aux Kel Ghela, tribu suzeraine, détentrice du pouvoir ; la seconde fut à l’origine de la tribu vassale des Dag Ghali. Ce schéma se retrouve un peu partout et presque toujours les nouveaux arrivants s’allient aux populations déjà en place.

La société touarègue est hiérarchisée ; elle comporte une aristocratie guerrière, des vassaux, des religieux à titre collectif, des artisans et un groupe servile qui comprend plusieurs niveaux selon son statut – esclaves, affranchis… Le chameau, en réalité le dromadaire, est l’animal associé à l’aristocratie, alors que la vache, et plus encore le petit bétail – brebis et chèvres – sont liés aux classes plébéiennes ou serves. Chaque « confédération » est composée de ces différentes strates, avec à sa tête un chef supérieur – amenokal – toujours issu d’une même tribu et dont le pouvoir est matérialisé par un tambour de guerre – ttobol ou ettebel. Les Touaregs sont des berbérophones qui font partie de ce grand ensemble berbère qui va du Maroc à l’Égypte. La langue constitue la pierre angulaire de cette société hiérarchisée, diverse dans ses composantes. Les Touaregs possèdent aussi une écriture dont les caractères tifinagh, gravés sur de nombreux rochers, sont souvent difficiles à déchiffrer, mais cette écriture, toujours vivante, est aujourd’hui utilisée dans des messages écrits sur papier. Elle est enseignée dans les familles avec des procédés mnémotechniques comme une phrase qui contient tous les signes de l’alphabet.

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Le voile de tête – tagelmust – est la pièce maîtresse du vêtement masculin. Selon Charles de Foucauld, « Le voile de front et de bouche et le pantalon sont les vêtements distinctifs de l’homme […] ; ôter son voile de tête et de bouche, jeter son voile […], ôter son pantalon sont des expressions qui signifient être déshonoré. » Il est honteux de se dévoiler en public ; un homme jeune, devant une personne âgée, ne découvre son visage que par une fente où brillent deux yeux et introduit le verre à thé sous le voile sans découvrir sa bouche. Ce voile protège les muqueuses du vent, mais plus encore, soustrait les orifices faciaux aux assauts de génies dangereux.

Les Touaregs sont monogames, ce qui est un trait original dans une société islamisée. Se marier, c’est « fabriquer une tente » que la jeune femme apporte avec tout le mobilier et les ustensiles de la vie domestique. Le marié doit fournir des animaux à sa belle famille dont le nombre et la qualité varient : cette taggalt est constituée de chameaux chez les nobles, de chameaux ou de vaches chez les tributaires, de petit bétail chez les gens de moindre importance, mais ces animaux sont le gage indispensable de l’alliance entre les deux familles qui appartiennent en général à la même catégorie sociale : en théorie, la jeune mariée doit recevoir les mêmes animaux que sa mère. En cas de divorce, la femme part avec sa tente.

Cultures orale et matérielle

Bien que possédant une écriture, qui sert surtout à de courts messages et à des graffitis, les Touaregs possèdent une littérature orale d’une grande richesse. Il faut citer les paroles brèves qui concernent les devinettes et les proverbes, et aussi les contes qui s’inscrivent dans des thèmes universels, en s’incarnant cependant dans le contexte de la vie pastorale. La poésie constitue le point fort de cette littérature avec des pièces lyriques qui évoquent l’amour, la mort, et la nostalgie de l’absence avec l’évocation du campement lointain et de la femme aimée. Il n’existe pas de caste de griots, comme en Afrique soudanienne : les poètes sont des hommes de toute condition, parfois des femmes ; il y a de bons poètes dont les vers sont retenus dans toute la société. Les événements actuels, migrations et révoltes sont les nouveaux thèmes des jeunes générations et les cassettes permettent de les diffuser rapidement.

La culture matérielle est présente dans des objets de la vie domestique et pastorale, dans des armes, ou encore dans des bijoux dont les modèles sont reproduits par des

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artisans, fidèles conservateurs du patrimoine. Les coupes, les louches et les cuillères en bois, les lits et les poteaux sculptés ou les porte-bagages des tentes, constituent des objets superbes, souvent pyrogravés, que les artisans doivent entretenir et réparer. La selle de chameau, qui est une selle de garrot posée devant la bosse, est surtout connue par le modèle à pommeau en croix : c’est un objet sophistiqué où s’allient le bois, le cuir et le métal. Les armes, couteau de bras, lance-javelot, bouclier – aujourd’hui disparu – et surtout l’épée – takuba – qui bat toujours le flanc des hommes, constituent la panoplie de ces guerriers. Les lames de certaines épées, venues d’Europe au XVIe siècle ou d’Égypte, portent des marques qui permettent d’identifier leur origine. Quelques épées, propriétés de grands chefs, possèdent comme Durandal, un nom qui leur est propre ; les lames les plus nombreuses ont cependant été fabriquées par les forgerons locaux avec de l’acier de récupération ; toutes les épées possèdent pourtant une même garde, une même poignée, un même fourreau, et s’identifient dans un même modèle. Les cadenas, les bijoux en argent, dont la croix d’Agadez est aujourd’hui partout connue, ont conquis le marché des touristes et de l’Europe.

Vivre avec ses troupeaux dans un milieu aride, aux repères rares, demande une connaissance intime du milieu, un sens de l’observation qui permet de se situer dans l’espace grâce à des indices imperceptibles. Le nomadisme est une utilisation rationnelle du milieu par un déplacement au fil des saisons. Les Touaregs sahéliens conduisent leurs troupeaux dans les riches prairies au sud du Sahara, sur des terres et des eaux salées, au cours de la brève saison des pluies estivales ; ils regagnent des parcours méridionaux pourvus d’arbres fourragers et de ressources hydrauliques permanentes, au cours de la longue saison sèche.

Des variations qui confirment la règle

Dans une société si diverse, qui rassemble des hommes au teint clair et d’autres à la peau noire, il n’existe pas de modèle touareg. Aussi, être Touareg c’est se comporter

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comme la société le demande, c’est-à-dire en fonction de son âge, de son sexe, de sa catégorie sociale : l’artisan possède la liberté de la parole, l’aristocrate un comportement désinvolte, le religieux une manière retenue. Ne pas se conformer à ces règles, c’est s’exposer à la critique, la dérision et peut-être l’exclusion.

Les dénominateurs communs permettent de reconnaître un Touareg, de Djanet en Algérie, à Madaoua au sud du Niger. Il existe cependant, bien entendu, des différences sur divers plans. Différences linguistiques entre les dialectes du nord et ceux du sud. Différences d’organisation politique entre les chefferies centralisées les plus connues, et souvent analysées à partir des Kel Ahaggar, et celles plus souples de l’Aïr avec, en plus, une chefferie urbaine sédentaire au rôle religieux particulier, représentée par le Sultan d’Agadez. Différences de composition des « confédérations » avec certaines riches en vassaux – imghad – d’autres en religieux – ineslemen. Différences enfin, de la composition de la population touarègue avec une majorité croissante de groupes noirs d’origine servile selon un gradient nord-sud. Différences de types d’habitat avec les tentes à velum en peaux de la partie ouest du pays touareg et les tentes en nattes végétales dans l’Aïr jusqu’aux frontières de Nigeria.

Vivant dans un si vaste espace, les Touaregs ne peuvent vivre de la même manière au Sahara central ou au Sahel, dans les vastes plaines de l’Azawagh ou dans les massifs montagneux, dans les zones pastorales ou les zones agricoles méridionales. Les Touaregs du nord possèdent un élevage composé essentiellement de chameaux et de chèvres, ceux des régions pastorales méridionales, Azawagh, Aïr, Adrar des Ifoghas ont des troupeaux plus diversifiés avec chameaux, vaches, brebis et chèvres ; vers le sud, le nombre des chameaux diminue et celui des vaches augmente. Les Touaregs de l’Aïr cultivent des jardins irrigués dans les vallées méridionales et pratiquent le commerce caravanier entre les marchés du sud et les salines de Fachi et de Bilma qu’ils ravitaillent en produits variés et dont ils rapportent le sel et les dattes. Plus au sud encore, les Touaregs sont des agro-pasteurs pratiquant agriculture pluviale et élevage, ce qui exige un contrôle des troupeaux pour protéger leurs propres récoltes et surtout celles des paysans. La cohabitation avec d’autres éleveurs, Peuls surtout, et avec des agriculteurs, pose souvent de graves problèmes.

Les Touaregs dans les États

Les Touaregs ont résisté de toutes leurs forces à la pénétration des troupes françaises au début du siècle. À partir de 1916 et 1917, ils se révoltèrent contre l’occupation française et mirent en péril les troupes coloniales. L’organisation de l’Afrique française, scindée entre une Afrique coloniale et le Maghreb, mit un terme aux hostilités et les Touaregs durent s’insérer dans un nouveau maillage de l’espace : les « cercles », dirigés par des administrateurs coloniaux en AOF et les « territoires du sud », commandés par des militaires en Algérie. L’indépendance des États sahéliens surprend les Touaregs qui n’ont pas été préparés à cette évolution et qui possèdent un nombre limité d’élites scolarisées, prêtes à assumer des responsabilités administratives ou politiques. La dispersion des Touaregs dans de nombreux États, leur implantation dans chacun d’eux dans la zone la plus désertique, la moins peuplée et la plus éloignée de la capitale et du pouvoir, leur donne l’impression d’être oubliés et abandonnés dans une région moins développée que les autres.

Une première révolte contre l’État malien est durement réprimée en 1963-1964 dans l’Adrar des Iforas, avec des Touaregs munis d’épées et montés sur des chameaux contre des chars. Mais c’est à partir de 1990 qu’une révolte au Mali, puis au Niger, soulève le pays touareg contre les États. Les jeunes Touaregs qui avaient migré en Libye, connaissent alors le maniement de la kalachnikov et la conduite des véhicules tout terrain. La guerre fut dure : arrestations, massacres, émigration en Algérie et en Mauritanie, la paix est revenue sans que les Touaregs aient obtenu totalement satisfaction.

C’est au Niger et au Mali que les Touaregs sont les plus nombreux, constituant 10 % et 6 % de population totale. La langue touarègue fait partie des cinq langues nationales.

Les Touaregs sont conscients de la richesse de leur culture et plusieurs d’entre eux travaillent à recueillir et à publier leurs traditions orales. Il faut cependant reconnaître que les révoltes se sont faites à l’intérieur de chaque État et, qu’à cette occasion, il n’y a pas eu de tentative de construire une nation touarègue. Il y a eu seulement la prise de conscience que les Touaregs font partie d’un vaste ensemble berbère, lui-même éclaté au Maghreb.

Un peuple dans la tourmente

L’opération de reconquête du nord du Mali pourrait fournir l’occasion à l’armée malienne et aux milices communautaires de se venger contre les civils touaregs, assimilés indistinctement aux djihadistes et aux rebelles.

Ils sont aujourd’hui au moins 1,5 million, répartis entre cinq pays: Niger (800 000), Mali (500 000), Libye, Algérie et Burkina-Faso (de 30 000 à 50 000). Les Touaregs, d’origine berbère, sont l’un des derniers peuples sahariens pratiquant l’élevage nomade. Pendant des siècles, ils ont aussi régné, avec les Maures, sur le commerce caravanier transsaharien. Ils opéraient des razzias sur les voyageurs et commerçants traversant leur territoire. Les tribus se regroupaient en un système de confédérations politiques régionales: Kel Ahaggar (ceux du Hoggar, en Algérie), Kel Ajjer, Kel Adar (Mali), Kel Aïr (Niger), etc.

La société touareg traditionnelle, très hiérarchisée, s’est organisée en tribus nobles, tribus vassales (imrad) et lignées religieuses. Ces hommes libres, clairs de peau, possédaient des esclaves, noirs. Cette pratique, indéniable et systématiquement reprochée aux Touareg, a pourtant existé chez quasiment tous les peuples de la région…

Les Tamachek préservent aujourd’hui encore des traditions originales: les femmes, qui ne se voilent pas le visage, bénéficient d’une liberté inégalée dans le monde musulman. La monogamie est de règle et, en milieu nomade, la mariée reste propriétaire de sa tente et de ses chèvres. Mais, à cause des sécheresses récurrentes (1973-1974, 1984-1986, 2010) et de la mort des troupeaux, le nomadisme est devenu minoritaire.

Pourtant, la vie itinérante, au pas du dromadaire, les nuits passées sous la tente ou à la belle étoile, restent un idéal de vie pour les Tamachek. Dès qu’une occasion se présente, on saute dans les 4×4, on enfourche les motos pour passer une journée « en brousse » ou le temps de faire un boeuf à la guitare électrique.

Nomades, « chômeurs » et rebelles

Le monde touareg, profondément ébranlé durant la période coloniale, a été morcelé par les indépendances africaines, dans les années 1960. Divisés par le tracé rectiligne des nouvelles frontières, les nomades sont devenus Nigériens, Maliens, Algériens, Libyens… Ils se retrouvent alors rejetés aux marges désertiques des Etats naissants: des territoires immenses, difficiles à contrôler, très éloignés des capitales.

De plus, les Tamachek font souvent face à des fonctionnaires venus d’autres régions pour installer l’autorité du pouvoir central. « Au nord du Mali, notamment, beaucoup de Touaregs ont eu, à l’époque, le sentiment d’être recolonisés par des gens qu’ils ne connaissaient pas, explique Pierre Boilley, historien spécialiste du Sahara. Pour le régime socialiste de Modibo Keïta, les Touaregs étaient des « féodaux » qu’il fallait mettre au pas. « En 1963, les tribus de l’Adrar des Ifoghas, dans la région de Kidal, se révoltent. La répression de l’armée malienne contre les « peaux rouges » (ou « oreilles rouges ») est terrible: humiliations, empoisonnement des puits, exécutions sommaires…

Cet épisode tragique est resté dans les mémoires. Sur fond de frustration économique et de tensions intercommunautaires, le nord du Mali, ainsi que le nord du Niger, s’est embrasé à plusieurs reprises: 1990-1992, 1994-1996, 2006… janvier 2012. « A chaque sortie de crise, les accords de paix prévoyaient des programmes accrus de développement et une plus grande autonomie régionale, poursuit Pierre Boilley. En fait, cela s’est souvent résumé à une gestion clientéliste: des pouvoirs accordés à quelques obligés de Bamako et de l’argent envoyé pour calmer tel ou tel groupe trop remuant. »

Ces trente dernières années, la société touareg a connu de nombreux bouleversements. Après la perte de leur bétail, beaucoup de nomades se sont sédentarisés dans les villes sahariennes ou ont échoué dans les bidonvilles des métropoles subsahariennes. Des milliers d’autres, désoeuvrés, ont pris le chemin de l’exil, attirés notamment par les salaires de l’industrie pétrolière en Libye.

Durant les années 1980-1990, la génération des Ichoumar -du français « chômeur »- a ravivé le vent de la fronde. Cela d’autant plus que feu le colonel Kadhafi n’a eu de cesse d’instrumentaliser la cause touareg pour déstabiliser ses voisins. C’est ainsi que des contingents de Kel Tamachek, enrôlés dans la Légion islamique, ont appris le métier des armes. Un exemple: Iyad ag Ghali, qui dirige aujourd’hui le groupe islamiste Ansar ed-Dine (« Défenseur de la religion »), a notamment combattu, sous commandement libyen, au Liban, en 1982, et au Tchad.

2012: l’embrasement et l’occupation du nord du Mali

Ces « vétérans » ont joué un rôle crucial dans les événements tragiques au début de 2012. Revenus lourdement armés dans le nord du Mali, après l’effondrement du régime de Kadhafi, des centaines de combattants aguerris ont fait basculer le rapport de force vis à vis de Bamako. De plus, des unités d’élite touareg de l’armée malienne, formées par les Américains et les Français, ont déserté pour rejoindre la rébellion relancée par le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), en janvier 2012.

Pour chasser les militaires maliens, ce mouvement séparatiste, « laïc », s’est tout d’abord rapproché de son rival, Ansar ed-Dine, groupe islamiste majoritairement touareg, allié à Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi). Le 6 avril 2012, le MNLA proclame unilatéralement l’indépendance de l’Azawad, territoire qui recouvre les deux tiers nord du pays. Une annonce aussitôt rejetée par la communauté internationale. Et, rapidement, le MNLA se fait dépasser, puis chasser des villes de Kidal, Tombouctou et Gao par les groupes islamistes: Ansar ed-Dine, Aqmi et le Mouvement pour l’Unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao).

Depuis, ces trois mouvements appliquent la charia et terrorisent les populations locales. Le MNLA, lui, a renoncé à ses ambitions d’indépendance, pour tenter de revenir dans le futur jeu des négociations. Il a même proposé ses services aux forces de l’opération Serval, pour combattre les djihadistes sur leur terrain, dans le grand nord du Mali. En vain, pour le moment. Quant à la frange modérée d’Ansar ed-Ddine, elle vient d’annoncer sa scission avec Iyad ag Ghali, pour créer le Mouvement islamique de l’Azawad (MIA), qui affirme désormais rejeter « toute forme d’extrémisme et de terrorisme » et « s’engage à les combattre ».

Les civils fuient la guerre et craignent des représailles

D’ores et déjà, les combats et les exactions des djihadistes ont fait fuir des centaines de milliers de personnes, toutes communautés confondues. Les ONG dénombrent environ 230 000 déplacés à l’intérieur du pays et près de 150 000 réfugiés dans les pays voisins: Mauritanie, Niger, Burkina… Ces derniers jours, l’ancien maire de Kidal affirmait à L’Express que des milliers de Touareg de la région se réfugient à la frontière algérienne, fermée depuis le 14 janvier dernier. « Ils craignent des bombardements, les réactions incontrôlables des djihadistes, mais aussi les bavures des soldats maliens s’ils reprennent les territoires », explique-t-il.

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Car, pour beaucoup d’observateurs, le déclenchement de l’opération de reconquête du nord du Mali peut fournir l’occasion à l’armée malienne et aux milices communautaires de se venger contre les civils Arabes et Touareg, assimilés indistinctement aux djihadistes et aux rebelles. Des exactions ont d’ores et déjà eu lieu le 19 janvier dernier, à Sévaré, comme l’a révélé, sur place, la correspondante de L’Express.

Rapportée par Le Monde, une déclaration récente du chef du Ganda Koy (« fils de la terre »), principal groupe d’autodéfense de la communauté Songhaï, fait froid dans le dos: « Nous considérons tous les Tamashek comme des MNLA [rebelles]. Il n’y a personne qui ne soit pas complice. » L’Etat-major français, qui encadre les opérations militaire, est conscient de ces risques. Sur le plan des droits de l’homme, mais aussi en ce qui concerne les enjeux politiques régionaux.

Certes, au Niger -qui envoie 500 soldats au Mali pour combattre les djihadistes – la communauté touareg est aujourd’hui bien intégrée. « Mais si les opérations tournaient au massacre de nos frères, nous ne pourrions pas rester les bras croisés, avertit un ancien membre d’un mouvement rebelle nigérien des années 1990. Et cela concernerait tous les Touareg… » Au-delà de l’intervention militaire en cours, une résolution durable de la crise au Sahel ne pourra avoir lieu sans de véritables progrès sur la délicate « question touareg ».

Sources : Tamoudre, L’Express

vendredi, 01 février 2013

REBELLION n° 56

REBELLION n° 56 EST SORTI !

rebellion, socialisme européen, insoumission, mas, révolution, françis cousin

Au sommaire du numéro : 

Editorial : Réflexion en écho à celle d'un philosophe transalpin

Actualité : la rébellion des peuples européens. 

Idées : Penser le libéralisme par Charles Robin. 

L'Odyssée de la crise. 

Entretien avec Francis Cousin : L'Etre contre l'Avoir. 

Esprit Libre : La liberté d'expression ne se demande pas. elle se prend !

Entretiens avec Arnaud Guyot-Jeannin et Javier R. Portella

Polémique : Retour sur la pensée de Richard Millet. 

Culture : Les illusions de la contre-culture par David l'Epée. 

Chroniques livres. 

 

Le numéro est disponible contre 4 euros à l'adresse suivante : 

Rébellion

c/o RSE BP 62124  

F-31020  TOULOUSE cedex 02

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Esempio Islanda

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Esempio Islanda

Reykjavik vince la sua battaglia legale. La Corte europea per il libero scambio dà ragione al popolo islandese che non dovrà rimborsare in pieno i clienti britannici e olandesi per il fallimento del fondo Icesave

Andrea Perrone

armoiries_ISLANDE (2).gifLa Corte europea dà ragione al popolo islandese. L’Islanda dovrà rimborsare solo l’importo minimo previsto per legge pari a 20mila euro a tutti quei risparmiatori britannici e olandesi che avevano investito nella banca online Icesave e che era ignobilmente fallita nel 2009. La Corte Ue del libero scambio ha inoltre respinto il ricorso dei governi di Gran Bretagna e Olanda – che chiedevano al governo di Reykjavik la cifra stratosferica di 2 miliardi di euro – contro i rimborsi minimi concessi ai correntisti di Icesave.


Il confronto con Londra e Amsterdam risale al 2009 quando l’Islanda, dopo il crack del suo sistema finanziario, si era rifiutata di restituire i soldi ai 350mila utenti inglesi e olandesi della Icesave, il conto online della banca Landesbanki che aveva attirato 4,5 miliardi di euro di depositi grazie ai tassi d’interessi particolarmente elevati. Il rifiuto del popolo islandese è stato più volte motivato grazie ad un paio di referendum che hanno sottolineato a larga maggioranza la volontà di rifiutare qualsiasi restituzione di danaro da parte degli islandesi perché non colpevoli del fallimento della banca. I veri responsabili sono stati infatti individuati e sono riconducibili a banchieri e politici che hanno speculato sulla banca e fatto finta di nulla pur sapendo che stava per fallire. Per questo il popolo islandese costituito in maggioranza da pescatori e allevatori si è detto assolutamente contrario a qualsiasi rimborso che avrebbe portato l’isola ad una crisi economica irreversibile.


Le autorità bancarie britanniche e olandesi, dopo un primo serrato confronto con l’Islanda, avevano deciso di rimborsare al 100% i loro concittadini rimasti a bocca asciutta, riservandosi di rivalersi in sede legale su Reykjavik. Da parte sua l’Islanda, grazie alla ripresa della sua economia e al riassetto del suo sistema creditizio, ha provveduto a rimborsare la cifra di 20mila euro a testa prevista dagli accordi con l’Unione europea. E dopo una serie di minacce – da parte di Londra e Amsterdam – che preannunciavano già la loro opposizione all’ingresso nell’Ue dell’Islanda, qualora Reykjavik non avesse rimborsato i loro cittadini, Gran Bretagna e Paesi Bassi hanno deciso di fare ricorso alla Corte europea per il libero commercio, opponendosi alla decisione di rimborsare i propri cittadini e clienti Icesave per una quota minima, ma subendo una sonora sconfitta. La sentenza del tribunale Ue, nonostante tutto, ha fatto giustizia ad un Paese come l’Islanda che è uscita completamente risanata dal fallimento da 80 miliardi di euro delle sue banche Kaupthing, la Glitnir e la Landsbanki. Un default equivalente a più di dieci volte il Prodotto interno lordo dell’isola. L’ennesima vittoria per il piccolo Stato dell’Europa settentrionale che, dopo aver rimandato a casa i tecnocrati del Fondo monetario internazionale, pronti a concedere un prestito ad usura in cambio di duri sacrifici, è riuscita a far riprendere la sua economia, che nel 2013 dovrebbe crescere del 2,9%. Un bel successo per un Paese che conta poco più di 300mila abitanti e che nonostante questo ha avuto il coraggio di opporsi all’usura internazionale, alla Perfida Albione e all’Olanda. A fallire come aveva ricordato subito dopo la scoperta del crack finanziario l’attuale primo ministro di Reykjavik, Johanna Sigurdardottir è stato tutto il sistema fondato sul libero mercato. “Le banche private hanno fallito, il sistema di supervisione ha fallito, la politica ha fallito, l’amministrazione ha fallito, i media hanno fallito e l’ideologia di un mercato libero e non regolamentato ha fallito completamente”, aveva chiosato il premier. La risposta del popolo islandese è stata dunque un bell’esempio che dovrebbe essere seguito da tutti quei popoli che vittime dei Signori del denaro intendono affrancarsi dal loro iniquo dominio.


29 Gennaio 2013 12:00:00 - http://www.rinascita.eu/index.php?action=news&id=18761

Of Mencken & Micropolitics

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Of Mencken & Micropolitics

By James Kirkpatrick 

Ex: http://www.counter-currents.com/

The rise and fall of nations and cultures is too abstract for most people. But fiction, especially that informed by journalism, can shows how the sweeping patterns of history play out the micro level. Individual stories can be just as informative as any grand history of the clash of civilizations.

H.L. Mencken, who died 57 years ago this week, was the greatest newspaperman of his age, or perhaps of any age. He shaped the thought of a generation with The [2]  [2]American Mercury [2] (now available online [3] thanks to Ron Unz [4]). He changed the way Americans viewed the way they speak [5] with his book The American Language [6]. Most critically, as the author of the first English-language book [7] on Friedrich Nietzsche [8], a champion of free speech and of a kind of idiosyncratic aristocratic radicalism, Mencken has been an important influence [9] on the libertarian American Old Right [10] and the emerging North American New Right [11].

new collection [12] of Mencken’s early fiction, The Passing of a Profit and Other Forgotten Stories [13], provides a vital perspective on his vanished world.

Motifs run through these seventeen tales that were developed further in Mencken’s public writings and private diaries. Among the most important: the confrontation between the civilized Western man and the savage. Like his contemporary H. P. Lovecraft [14], Mencken identified what he called the “civilized minority” with Northern Europeans. But it’s not a perfect association—Mencken’s contempt [15] for the socially conservative and rural “Real Americans” [16] of the Sarah Palin mold iswell known [17].

And this collection can hardly be called racist. For example, “The Cook’s Victory” [18] is a hilarious recounting of a black cook winning a pardon from a poaching ship captain who wants to execute him for “mutiny.” His victory comes from the captain’s need for his help as the police approach, slowly gaining more and more concessions, finally winning his freedom just as the captain makes good his escape. In “The Crime of McSwane,” a white soldier fighting in a colonial war [19]loses his rifle and goes mad at the reduction in status, encouraging his comrades to die so he can reclaim his position. Other stories showNorthern Europeans [20] coming out on top of Southern Europeans [21] or non-white “natives,” [22] but often as a result of swindling or fraud—hardly an edifying picture of the “civilizing” power of Western Man.

Still, even in negative stories, there’s a fierce consciousness of status entirely absent from contemporary Europeans. There’s something bracing about tale after tale of laughing and confident British, Germans, and especially Americans casually striding through the Third World like swaggering colossi, changing entire societies on a whim.

In “The Heathen Rage,” a German swindler makes his way to Jamaica [23]and exploits an old royal land grant to a Major Johann von Braun to convince black Jamaicans named “Brown” (which is to say, lots of Jamaicans) that they are entitled [24] to estates. The result is chaos, as the swindler gets more and more legal fees and donations from his prey while feeding them pseudo-legal claptrap about the Magna Carta. [25]Eventually, the minor insurrection is put down, but the German escapes with the cash.

In “The Defeat of Alfonso,” in contrast, two American dentists who have set up shop in Ecuador easily outwit a “Castilian” competitor who tries to rob them. They send him scurrying off like a child, after a kick from a “shoe that bore the imprint of a manufacturer [26] in Jonesville, Connecticut.”

Two other Americans who have set up a theater in the Antilles are able to defeat an honor-conscious “Señor” through sheer daring, chasing him down in the dark of night. However, even another “Señor” represents a higher order of civilization than the “fifty colored gentlemen” in “A Double Rebellion.” Mencken notes wryly that “the dark skinned Anglo-Jamaican [27], be it known, reckons no further in the future than the morrow [28].” Following a mutiny, the Mexican pilot of the ship is forced into steering the ship, but manages to create such a disruptive voyage that the mutineers leap off the ship in terror, screaming prayers to their pagan gods.

Sometimes, the Other thinks that Western men behave the same way, as in “Hurra Lal, Peacemaker.” A doomed native rebellion ends without bloodshed when an Indian living in Jamaica [29], who has observed Her Majesty’s pith-helmeted legions, [30] appeases them by screaming “God Save the Queen” [31] as if it were a magic formula, not really knowing what it means. The appeal has its intended effect: the grinning white officers show mercy to the defeated.

In each case, we are presented with a mirror image of the micro-racial politics of today, with Western men confronting the Other without fear [32] or guilt [33].

However, what is most remarkable for immigration patriots is the attitude of Americans towards their government as they have their lurid adventures abroad [34]. In every story, citizens of the Republic (even scoundrels) are confident that there is a strong government [35] that has their back and will ensure their rights are not violated by foreigners. [36]

In “The King and Tommy Crips,” which no parent can read without grinning, a patriotic little boy (are there any now?) is abroad with his father in one of the lesser German kingdoms. Heartbroken at missing the Fourth of July while stuck in a snooty European city where no-one speaks “real English” or follows baseball, the boy resolves to have his own celebration. He throws some firecrackers during a parade for the king. This is interpreted as an assassination attempt by anarchists [37].

The king is amused when he finds out the truth, and the boy is ashamed of his disruption. But his innocent warnings to the king after being threatened with jail show that, a century ago, even a child knew what it meant to have a country:

“Did you ever see the battleship Oregon [38]? . . . she goes around helping Americans. If one of them is robbed or gets into jail in a foreign country, she comes along and gets him out. The government keeps her for that.”

In the eponymous “The Passing of a Profit,” two feuding American gamblers detained in Mexico confidently expect freedom and swift punishment for the Mexican government once the American consul arrives. However, in a twist, the consul turns out to be a naturalized Mexican [39]—an early example of a Raul Grijalva, [40]who holds a US passport but is indifferent towards his supposed country. He still secures their release, but only after a bribe. The chastened Americans realize they would have escaped with earnings intact if they had shown a united front. They shake hands and conclude “In unity there is strength.”

Even when the U.S. government is not directly involved, Americans abroad know that they represented a real people. In “Firing & a Watering,” American miners are accosted by a band of would-be Central American revolutionaries who demand their surrender. Instead, the expatriates raise the Stars & Stripes in defiance, inform their “dago friends” that they’ve booby-trapped the river, and eventually use a high-powered hose to defeat los insurrectos in humiliating fashion. Government forces arrive to take credit for the victory and the triumphant Americans laugh good-naturedly. In the “Star Spangled Banner,” a French singer tries to put one over on Americano workers in Latin America by singing insulting Spanish lyrics to the national anthem.  [41]Of course, at least some of the Yankees know Spanis [42]h and chase him through the jungle for ten miles seeking vengeance.

The Passing of a Profit and Other Forgotten Stories is more than a new side of H.L. Mencken: It shows cultural assumptions dramatically different than those of today. What James Burnham [43] called the Suicide Of The West [44] now plays out in conversations and business dealings of ordinary people.

Today, Western men will strip to their underwear [45] at the behest ofnonwhite rioters in London [46]. An American imprisoned abroad [47], even aUnited States Marine [48], knows that his government is essentiallyindifferent [49] to his fate [50]. Rather than defending its citizens, the American government will sue them on behalf of foreign governments [51] or even arrest them to spare the feelings of the Third World. [52] The Stars & Stripes symbolizes a government actively hostile to the people who built the country.

Mencken’s fiction is valuable not just because it’s an enjoyable way to spend an afternoon with one of America’s greatest writers. It’s a way of showing individual people why they should care about the larger issues.

Shifting demographics and metapolitics aren’t just about the political direction of the country—it’s about how we have to live our lives every day.

Source: http://www.vdare.com/articles/of-mencken-and-micropolitics [53]

 


Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

URL to article: http://www.counter-currents.com/2013/01/of-mencken-micropolitics/

URLs in this post:

[1] Image: http://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2012/04/MenckenCoverSm.jpg

[2] The: http://en.wikipedia.org/wiki/American_mercury

[3] available online: http://www.unz.org/Pub/AmMercury

[4] Ron Unz: https://www.google.com/search?hl=en&q=site%3Avdare.com+Ron+Unz).+

[5] viewed the way they speak: http://www.bartleby.com/185/

[6] The American Language: http://www.amazon.com/American-Language-H-L-Mencken/dp/0394400755/?_encoding=UTF8&camp=1789&creative=9325&linkCode=ur2&tag=vd0b-20

[7] first English-language book: http://www.seesharppress.com/nietzscheintro.html

[8] Friedrich Nietzsche: http://www.vdare.com/articles/jews-leftists-immigration-my-journey-to-nietzsche-some-responses-to-readers

[9] an important influence: http://hlmenckenclub.org/

[10] libertarian American Old Right: http://www.lewrockwell.com/rothbard/rothbard19.html

[11] North American New Right: http://www.vdare.com/posts/peter-brimelow-video-from-the-mencken-club

[12] new collection: http://www.forgottenstoriespress.com/

[13] Image: http://www.counter-currents.com/the-passing-of-a-profit/

[14] H. P. Lovecraft: http://en.wikipedia.org/wiki/H._P._Lovecraft#Race.2C_ethnicity.2C_and_class

[15] contempt: http://reason.com/archives/2003/02/01/scourge-of-the-booboisie

[16] “Real Americans”: http://books.google.com/books?id=fi-SeqbAVAcC&pg=PA8&dq=%E2%80%9CReal+Americans%E2%80%9D&hl=en&sa=X&ei=ADj_UPXBDorNrQHNl4GADA&ved=0CD4Q6AEwAw#v=onepage&q=%E2%80%9CReal%20Americans%E2%80%9D&f=false

[17] well known: http://writing2.richmond.edu/jessid/eng423/restricted/mencken.pdf

[18] The Cook’s Victory”: http://books.google.ca/books?id=C4DrOAFEVFUC&pg=PA307&lpg=PA307&dq=%22The+Cook%27s+Victory%E2%80%9D&source=bl&ots=kxAhD_uehs&sig=jCEiQkGLIv3NsR6HfGZDi8qY6ZY&hl=en&sa=X&ei=hUT_UMmSIuag2gXi8YHoBA&redir_esc=y#v=onepage&q=%22The%20Cook

[19] a colonial war: http://www.vdare.com/articles/a-bright-shining-lie-john-paul-vann-and-america-in-vietnam

[20] Northern Europeans: http://www.vdare.com/articles/john-harvey-s-race-and-equality-the-standard-social-science-model-is-w-r-o-n-g

[21] Southern Europeans: http://www.vdare.com/articles/iq-and-the-wealth-of-nations-richard-lynn-replies-to-ron-unz

[22] “natives,”: http://www.vdare.com/articles/the-fulford-file-christophobia-the-prejudice-that-barely-has-a-name

[23] Jamaica: http://books.google.ca/books?id=pXrZAAAAMAAJ&q=%E2%80%9CThe+Heathen+Rage,%E2%80%9D+mencken&dq=%E2%80%9CThe+Heathen+Rage,%E2%80%9D+mencken&hl=en&sa=X&ei=bUb_UMmxOuPS2AWT5ICgDA&redir_esc=y

[24] entitled: http://www.snopes.com/business/taxes/blacktax.asp

[25] Magna Carta.: http://cybercynic.wordpress.com/2011/08/03/magna-carta-no-longer-law/

[26] manufacturer: http://articles.businessinsider.com/2011-07-29/news/30017716_1_shoes-tariff-factory

[27] Anglo-Jamaican: http://www.vdare.com/letters/a-reader-remembers-the-immigrant-who-killed-43-people-by-deliberately-crashing-psa-flight-17

[28] no further in the future than the morrow: http://www.halfsigma.com/2006/05/is_future_time_.html

[29] Indian living in Jamaica: http://jamaica-gleaner.com/pages/history/story0057.htm

[30] pith-helmeted legions,: http://www.johnderbyshire.com/Readings/dannydeever.html

[31] “God Save the Queen”: http://www.royal.gov.uk/MonarchUK/Symbols/NationalAnthem.aspx

[32] fear: http://www.vdare.com/articles/hey-we-could-use-this-racism-detector

[33] guilt: http://www.vdare.com/articles/white-guilt-obamania-and-the-reality-of-race

[34] abroad: http://www.vdare.com/articles/teddy-bear-jihad-religion-of-peace-showing-the-love?page=11

[35] strong government: http://en.wikipedia.org/wiki/Great_White_Fleet

[36] rights are not violated by foreigners.: http://www.americanheritage.com/content/%E2%80%9Cperdicaris-alive-or-raisuli-dead%E2%80%9D

[37] anarchists: http://www.vdare.com/articles/why-no-ashcroft-raids

[38] battleship Oregon: http://www.spanamwar.com/oregon.htm

[39] naturalized Mexican: http://www.vdare.com/articles/memo-from-mexico-by-allan-wall-13

[40] Raul Grijalva,: https://www.google.com/search?hl=en&q=site%3Avdare.com+Raul+Grivalja%2C#hl=en&safe=off&tbo=d&spell=1&q=site:vdare.com+Raul+Grijalva,&sa=X&psj=1&ei=YEv_ULGTL-Lo2AWYy4CoAw&ved=0CDEQBSgA&bav=on.2,or.r_gc.r_pw.r_cp.r_qf.&bvm=bv.41248874,d.b2I&fp=2133deba519e1b

[41] insulting Spanish lyrics to the national anthem. : http://www.vdare.com/posts/star-spangled-spanglish

[42] some of the Yankees know Spanis: http://www.vdare.com/articles/the-fulford-file-by-james-fulford-15

[43] James Burnham: http://www.vdare.com/articles/james-burnham-the-new-class-and-the-nation-state

[44] Suicide Of The West: http://www.amazon.com/Suicide-West-Meaning-Destiny-Liberalism/dp/145511751X/?_encoding=UTF8&camp=1789&creative=9325&linkCode=ur2&tag=vd0b-20

[45] strip to their underwear: http://stuffblackpeopledontlike.blogspot.com/2011/08/two-photos-that-show-sickness-of-dwl.html

[46] nonwhite rioters in London: http://www.vdare.com/posts/who-is-rioting-in-england-estimate-60-black-35-white-5-south-asian

[47] American imprisoned abroad: http://news.blogs.cnn.com/2011/09/21/more-cases-of-american-detainees-jailed-abroad/

[48] United States Marine: http://www.foxnews.com/world/2012/12/17/gun-that-landed-marine-jon-hammar-in-mexican-prison-was-legal-says-veteran/

[49] indifferent: http://townhall.com/tipsheet/katiepavlich/2012/12/14/marine-held-in-mexican-prison-state-department-does-nothing-n1467038

[50] fate: http://www.cbsnews.com/8301-202_162-57560485/mexico-frees-ex-marine-jailed-for-bringing-in-gun/

[51] on behalf of foreign governments: http://www.vdare.com/articles/there-s-no-american-foreign-policy-because-there-s-no-america

[52] the feelings of the Third World.: http://www.vdare.com/posts/mohammed-filmmaker-sentenced-to-silence-in-the-slammer

[53] http://www.vdare.com/articles/of-mencken-and-micropolitics: http://www.vdare.com/articles/of-mencken-and-micropolitics

Europe : Les jeunes générations sont-elles perdues ?

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Europe : Les jeunes générations sont-elles perdues ?

 

A chaque crise sérieuse, on se lamente sur le sort des jeunes qui ne trouvent pas de travail et que l’on qualifie de “génération perdue”. Mais de telles générations, il y en a eu d’autres dans l’histoire et à chaque fois, elles s’en sont sorties, écrit , un chroniqueur polonais.

Ils devaient être notre espérance, mais ils sont devenus un fardeau. Plus de 400.000 jeunes Polonais sont sans emploi. Et peu en parlent autrement que sous le terme de “génération perdue”. Le fléau concerne l’ensemble du continent européen, mais demeure particulièrement grave dans le Sud.

Selon les données d’Eurostat, publiées en octobre, le taux de chômage des moins de 25 ans atteint 27,8 % en Pologne, contre 55,9% en Espagne, 57% en Grèce et 36,5% en Italie. Même dans un pays aussi riche que la France, un jeune sur quatre est sans emploi.

Des statistiques biaisées

De telles statistiques impressionnent, mais elles prêtent aussi à confusion. Elles ne prennent en compte que ceux qui travaillent ou ne travaillent pas, laissant ainsi de côté tous ceux qui étudient, font des stages professionnels, voyagent, ou ne travaillent pas par choix. De ce point de vue, le concept NEET, mis en place par l’Organisation mondiale du travail, paraît mieux adapté pour mesurer le phénomène du chômage de jeunes.

Quand on quantifie les personnes qui ne travaillent pas, n’étudient pas et ne sont pas en formation (No Employment, Education, Training – NEET), il s’avère qu’elles représentent 15,5 % des Polonais âgés de 15 à 29 ans. Bien sûr, c’est toujours trop (une augmentation de 22 % depuis le début de la crise), mais ce n’est plus qu’une personne sur six, et non plus une sur deux, qui se retrouve réellement “sans perspectives”.

Comment parler d’une génération perdue, quand cinq jeunes sur six suivent un parcours sensé ? Ce n’est guère différent dans le reste de l’Europe. Le taux de NEET est de 23 % en Grèce et de 21% en Espagne. Et dans des pays comme les Pays-Bas et l’Autriche, il tombe à 5-8 % seulement.

Jeunes, sans emploi mais pas sans avenir

Paradoxalement, une telle proportion de jeunes parmi les chômeurs peut être source d’espoir. L’exemple de l’Espagne est très éloquent à cet égard. L’explosion du chômage dans ce pays résulte moins de la récession que de la réforme du marché du travail menée par le Premier ministre Mariano Rajoy.

“Grâce aux mesures mises en oeuvre, les employeurs peuvent licencier bien plus facilement, mais quand la conjecture est plus favorable, ils n’hésiteront pas à réemployer”, estime Jorge Nunez du CEPS (Centre for European Polcy Studies) à Bruxelles. Avant les réformes de Rajoy, les sociétés espagnoles devaient négocier les changements dans les contrats de travail avec les syndicats de branche, et non au niveau des entreprises.

En dépit de cette réglementation stricte, héritée de l’époque de Franco, une fois la prospérité retrouvée, les entrepreneurs espagnols ont repris systématiquement le risque de recruter de nouveaux employés. Après l’adhésion à l’UE en 1986, le taux de chômage chez les jeunes a été divisé par deux en trois ans, en tombant à 18 %. Les jeunes Espagnols sortiront-ils cette fois la tête de l’eau aussi rapidement ?

Zsolt Darvas, de l’Institut Bruegel, à Bruxelles, explique : “Une chose est sûre, il s’agit de la génération la mieux formée dans l’histoire de ce pays. Grâce aux réformes de Monsieur Rajoy, l’économie espagnole a rapidement gagné en compétitivité : le commerce extérieur du pays enregistrait, il y a encore 5 ans, un déficit de 11 % du PIB. Depuis, il connaît un excédent commercial équivalant à 2 % du PIB”.

Un choc salutaire

La Pologne est dans une situation comparable. Notre pays a déjà connu deux vagues de “ générations perdues” en 1992/1993 et 2002/2003, et en vit une troisième à l’heure qu’il est. Même en s’appuyant sur les statistiques pessimistes du GUS (Office centrale de statistiques), on s’aperçoit que le chômage touche aujourd’hui deux fois moins de jeunes Polonais de moins de 25 ans qu’en 1995. Le niveau de formation est un autre atout de l’actuelle “génération perdue”. La Pologne a aujourd’hui cinq fois plus d’étudiants qu’en 1990, et le pourcentage d’actifs diplômés de l’enseignement supérieur est aujourd’hui 2,5 fois supérieur.

Les périodes de crise ont toujours été pour la Pologne un temps de restructuration profonde de son économie. Depuis 2008, la productivité de notre travail a augmenté de 20%. Le développement d’industries et de services innovants, telles que l’électronique de pointe, les recherches moléculaires ou la production de composants automobiles de haute qualité, attirent les grandes entreprises qui délocalisent leur production du Sud vers l’Est de l’Europe, et notamment la Pologne.

On pourrait dire qu’un taux de chômage élevé est en quelque sorte le prix à payer pour améliorer la compétitivité polonaise, gage d’une supériorité durable sur ses rivaux dans les années à venir. En attendant, selon les données d’Eurostat, notre productivité – plus de deux fois inférieure à celle de l’Allemagne – n’a atteint l’année dernière que 57 % de la moyenne européenne.

Le modèle allemand

L’Allemagne reste clairement un exemple de l’impact efficace des réformes du marché de travail sur l’amélioration des perspectives d’emploi des jeunes. Le chômage y est à son plus bas niveau depuis la réunification du pays : non seulement le chômage des jeunes (12 %), mais également celui de l’ensemble de la population (5,4 %), et l’on se dirige progressivement vers le plein emploi. Pourtant, il y a dix ans, avant les réformes de Gerhard Schröder, l’Allemagne était considérée comme “l’homme malade de l’Europe” en termes de marché du travail.

“Nous devrions tout d’abord nous inspirer du système de formation professionnelle allemande. Les perspectives des jeunes dépendent en partie d’eux-mêmes et de leur capacité à adapter leurs projets à la réalité du marché”, explique Katinka Barysch du Center for European Reform, basé à Londres.

De nombreux signes laissent espérer aux jeunes Polonais et Européens que le pire est derrière eux. Même si l’année 2012 s’est achevée dans le marasme économique, l’UE a évité le pire : la désintégration de la zone euro et l’effondrement de l’Union. Aussi peu croyable que cela semble aujourd’hui, dans deux ou trois ans, ce sont bien de jeunes actifs extrêmement compétents qui pourront dicter leurs conditions d’emploi aux employeurs, et non l’inverse.

Press Europ

Plaidoyer pour une Europe puissance

Plaidoyer pour une Europe puissance

Il faut dissoudre l'OTAN


Contre-amiral François Jourdier
Ex: http://metamag.fr/
 
L’Alliance Atlantique et son bras armé l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord, l’Otan, datent de la fin de la deuxième guerre mondiale. Elles avaient été créées pour assurer la sécurité de l’Occident devant la menace que constituait l’Union Soviétique. Depuis l’Union Soviétique a disparu, la Russie ne constitue pas une menace et devrait intégrer à terme l’Europe, même si elle ne fait pas partie de l’Union Européenne et pourtant l’Otan existe toujours.
 
 
L’Europe et la France ont elles intérêt à son maintien ? N’empêche-t-il pas la constitution d’une défense européenne digne de ce nom, et n’entraine-t-il pas l’Europe et la France dans des interventions extérieures où elles n’ont pas d’intérêt ?
 
L’Alliance Atlantique
 
Alliance défensive, l’Alliance Atlantique a été fondée par le traité de l’Atlantique Nord à Washington, le 4 avril 1949. Créée pour développer la capacité de résister à toute attaque armée, elle s’est également fixée une mission complémentaire de prévention et de gestion des crises qui peuvent porter atteinte à la sécurité européenne. Elle a théoriquement pour objectif de sauvegarder la liberté, l’héritage commun et une civilisation qui déclare se fonder sur les principes de la démocratie, de la liberté individuelle et de l’état de droit comme le stipule son préambule repris de la Charte des Nations-unies.
 
 
L’article 5 du traité sur la solidarité entre ses membres en cas d’agression, en est le point primordial. Le traité va finalement être l’élément qui soudera réellement le bloc occidental derrière les États-Unis, installant peu à peu une hégémonie américaine et une vassalisation de l’Europe. L’Alliance Atlantique rassemble vingt-huit nations raccordant l’Europe de l’Ouest à l’Europe de l’Est. Elle dispose d’une organisation militaire intégrée sous commandement américain.
 
 
Le Sommet du Cinquantenaire de l’Organisation qui s’est tenu à Washington du 23 au 25 avril 1999 a débattu, entre autres, de la transformation de l’Otan dans le nouveau contexte géopolitique de l’après-guerre froide, un débat centré en Europe sur la nature des relations entre l’Union et l’Alliance atlantique. La guerre du Kosovo menée alors, au même moment, a symbolisé le triomphe de la conception anglo-américaine : d’alliance défensive, l’Organisation tend à devenir l’instrument d’interventions offensives et l’Union européenne s’est placée sous sa tutelle.
 
L’organisation militaire intégrée.
 
L’alliance ayant pour but de protéger l’Europe d’une attaque du bloc soviétique, les européens furent heureux de bénéficier du parapluie américain. Ils l’ont instamment réclamé à l’origine. L’organisation militaire fut donc dominée par l’Amérique qui en exerça les principaux commandements.
 
Voulant secouer la tutelle américaine et garder l’indépendance de décision, le général de Gaulle décida de constituer une force nucléaire autonome et de quitter le commandement militaire intégré de l’Otan. Le siège de l’Otan quitta Paris pour Bruxelles en 1966 et toutes les infrastructures étrangères quittèrent la France. Celle-ci ne quitta pas pour autant l’Alliance Atlantique et des accords prévoyaient la réintégration des forces armées françaises en cas de conflit ouvert entre les deux blocs. Elle maintint des forces en République fédérale d’Allemagne (RFA). Déjà en 1962, au moment de la crise de Cuba, la France avait montré sa solidarité avec l’Alliance. De fait les forces françaises continuèrent à s’entrainer avec les forces de l’Otan et à s’aligner sur leurs normes, c’est à dire les normes américaines.
 
Après la chute du mur, à quoi sert l'OTAN ?
 
Après la chute du mur et la disparition de la menace soviétique, la France participa pour la première fois à une opération de l’Otan dans les Balkans. C’était le début d’une réorientation de l’Otan qui avait perdu son ennemi naturel. Les attentats du 11 septembre lui ont offert un nouveau rôle, la lutte contre le terrorisme. L’islamisme remplace ainsi le communisme comme principale menace du monde libre. En 2009, la France réintègre l’Otan.
 
L’OTAN ne sert pas les intérêts de la France et de l’Europe.
 
La chute du mur de Berlin le 9 novembre 1989, est la date symbolique de la fin de la guerre froide et marque la victoire sans combat de l’Alliance Atlantique sur l’Union Soviétique. La menace ayant disparu on aurait pu penser que l’Alliance, défensive, ou au moins son organisation militaire, allait disparaître. Il n’en a rien été, l’Europe n’ayant pas voulu ou pas pu constituer une défense crédible préféra rester sous le parapluie américain. Certains pays de l’Europe de l’Est, la Hongrie, la Pologne et la République Tchèque choisirent même de la rejoindre, voulant se protéger d’un éventuel retour de la menace russe.
 
D’une alliance défensive contre un ennemi défini, elle devint une alliance politique dont les objectifs furent peu à peu définis par les Etats-Unis qui assuraient, il est vrai, la plus grande part de la charge. Néanmoins, quand on récapitule les interventions militaires auxquelles l’Otan et ses alliés participèrent on peut se demander si elles servaient vraiment les intérêts de l’Europe et singulièrement de la France.
 
En 1990, si l’intervention était bien cautionnée par l’ONU, ce sont les Etats-Unis qui entrainèrent une coalition de 34 états dans la guerre contre l’Irak de Saddam Hussein pour la défense du Koweit. Le principal mobile de cette guerre était la défense des intérêts pétroliers et économiques des Etats-Unis. En 2003 la France refusera de suivre les Etats-Unis dans la guerre qui éliminera Saddam Hussein. Cette guerre durera jusqu’en décembre 2011 jusqu’au retrait du dernier soldat américain, laissant l’Irak dans le désordre et la violence.
 
Dans les Balkans cela commencera avec l’éclatement de la Yougoslavie. D’abord en Bosnie où en 1995, l’Otan intervient contre les milices Serbes au profit des Bosniaques et des Croates. En 1999, avec l’accord implicite des Nations unies, l’Otan attaque la Serbie pour la contraindre à évacuer la Kosovo où la majorité albanaise est en rébellion, les bombardements durent 70 jours et obligent les forces Serbes à quitter le Kosovo. Le Kosovo est maintenant indépendant, mais la situation n’est toujours pas stabilisée et l’Otan y maintient encore des troupes (KFOR).
 

Colin Powell et les armes de destrctions massives de Sadam Hussein !
 
La guerre d’Afghanistan débute en 2001 à la suite des attentats du 11 septembre, dans le but de capturer Oussama Ben Laden, elle est menée par une coalition réunie par l’Otan et à laquelle le France prend part, sous commandement américain. Peu à peu les buts de la guerre changent : on veut établir un gouvernement démocratique et chasser les taliban. La mort de Ben Laden en mai 2011 n’arrête donc pas les combats. Les Américains transfèrent peu à peu la responsabilité du conflit à l’armée afghane en annonçant leur retrait pour 2014. Il est peu probable que l’Afghanistan y gagne le calme et la démocratie.
 

Irak : les dommages collatéraux
 
L’intervention en Libye en 2011, se fit apparemment à l’initiative de la France et de la Grande Bretagne mais fut en fait une intervention de l’Otan : les Etats-Unis assurèrent le succès de l’opération par des frappes initiales détruisant la défense anti aérienne de la Libye et fournissant un soutien en renseignements, en transports aériens, en ravitaillement en vol. Sans les Etats-Unis, quoiqu’on pense par ailleurs du bien-fondé de cette intervention, elle n’aurait pas abouti dans les mêmes conditions. 
La question que l’on peut d’abord se poser, c’est de savoir si ces interventions voulues par les Américains et motivées par la défense de leurs intérêts surtout en Irak et en Afghanistan, ont été d’un quelconque bénéfice pour la France et même pour l’Europe. Elles ont en général abouti à la déstabilisation des zones de conflit et à la propagation d’un l’Islam radical.
 
 
L’intérêt des Etats-Unis se porte de plus en plus vers l’océan Indien et le Pacifique, faut-il les suivre ? En réalité la défense de l’Europe ne passe pas par-là, nous n’allons pas nous battre pour les Spratleys et les Paracels.
 
Remarquons de plus que là où il s’agit de défendre les intérêts de la France, actuellement au Mali, l’Otan ne nous est d’aucune aide. Dans l’océan Indien pour lutter contre la piraterie, l’Europe s’est organisée et a mis sur pied l’opération Atalante à laquelle participe neuf nations européennes, ce qui prouve que, quand on veut on peut.
 
L’OTAN nous impose les choix d’équipements.
 
L’Otan fonctionne aux normes américaines, ce qui revient à dire qu’elle s’aligne sur les méthodes de combat américaines ce qui est toujours couteux et pas forcément efficace.
 
On est étonné quand on a connu les méthodes de combat du temps de Bigeard de voir crapahuter des hommes chargés de quarante kilos d’équipement, ce qui oblige à les véhiculer sur des itinéraires obligés et accroit leur vulnérabilité. Mais surtout la conception et les performances de nos matériels sont peu ou prou alignées sur les matériels américains.
 

L'armée de l'air espagnole : des avions US
 
Prenons un exemple évident, le Rafale, un avion dit polyvalent supposé bon pour toutes missions. Il s’agit en fait d’un intercepteur bi-sonique adapté à l’assaut et à l’appui au sol. C’est un excellent avion mais fort cher. Pour quelles missions avons-nous besoin d’un intercepteur bi-sonique ? Sommes-nous menacés par des avions de son niveau ? Il ne semble pas et pour faire la police de l’espace aérien français ou même européen, le Mirage 2000 n’était-il pas bien suffisant. D’ailleurs les Suisses sont sur le point de lui préférer le Gripen suédois, mono-réacteur moins performant mais moins cher.
 
Le Rafale est adapté à l’assaut et à l’appui au sol mais pour ces missions, il n’est nul besoin, bien au contraire, d’un avion bi-sonique si cher qu’on n’ose pas le risquer à basse altitude. Il aurait fallu développer un avion rustique, d’une grande autonomie et capable de grande capacité d’emport en armes, en quelque sorte un successeur de l’A-10 Thunderboldt II américain. Le Rafale de Dassault se trouve de plus confronté à l’Eurofighter Typhoon construit par un consortium européen. Les deux avions européens sont en concurrence, à ce jour Dassault n’a vendu aucun appareil hors de France, le Typhoon étant retenu par l’Autriche et l’Arabie Saoudite.
 
On constate de plus que la tendance mondiale, y compris en Europe, est d’acheter, pour des raisons souvent politiques, le matériel américain, en l’occurrence le F-35 encore en développement et dont le prix ne cesse d’augmenter. Parmi les acheteurs du F-35 on trouve même des pays européens développant le Typhoon.
 
Il est donc inutile de vouloir concurrencer un matériel américain fabriqué à des milliers d’exemplaires et qui devient la norme. Mieux vaudrait concevoir à l’échelle de l’Europe des matériels correspondant à nos besoins réels sans chercher à s’aligner sur les Etats Unis. Ajoutons que le Rafale, excellent avion qu’on n’arrive pas à vendre, est une lourde charge dans le budget des armées.

Organiser la défense européenne.
 
Tant qu’il n’y aura pas d’union politique, totale ou partielle, l’organisation d’une défense européenne intégrée n’est pas envisageable. Si l’Otan est dissous il faudra cependant organiser au moindre coût la défense des différentes nations et faire ensemble ce qui peut l’être, en ne comptant plus sur le soutien américain.
 
Chars Leclerc : en vente bientôt sur e-bay ?
 
Certaines tâches communes peuvent être assumées dès maintenant par l ‘ensemble de l’Union si elles ne dépendent pas de choix politiques, pensons en particulier à la police de l’espace aérien européen qui devrait être organisée globalement sans tenir compte des frontières en regroupant les moyens actuellement dispersés. Cette défense serait centralisée aussi bien pour la surveillance et la police du ciel européen que la gestion des moyens qui lui sont affectés, installations de détection, avions. Déjà la police du ciel des Etats Baltes est assurée par les autres pays.
 
Il pourrait en être de même pour la surveillance des frontières maritimes où les marines de l’Union seraient compétentes dans l’ensemble des eaux territoriales. Cela nécessiterait évidemment une unification des procédures et une compatibilité des moyens de détection et de transmissions. L’opération Atalante qui regroupe un certain nombre de bateaux de l’Union pour la lutte contre la piraterie montre que, nécessité faisant loi, les moyens de plusieurs pays européens peuvent être mis en commun efficacement.
 
Airbus A400M
 
L’Europe constitue un marché important pour l’industrie de l’armement. Des exemples comme la concurrence actuelle sur le marché de l’avion multi-rôle qui finalement profite à l’industrie américaine ne devraient pas être. Cela nécessiterait la constitution d’une véritable Agence Européenne de l’Armement capable de définir les spécifications des matériels adaptés aux besoins des armées européennes, de faire des appels d’offre et de passer des marchés. Bien entendu il faudrait qu’elle se dégage de l’influence américaine et choisisse les matériels les mieux adaptés à nos besoins dans une perspective d’efficacité mais aussi d’économie. L’échec de la fusion EADS-BAE, ne va pas dans ce sens.
 
La mise en commun pourrait s’étendre à de nombreux domaines : le transport aérien avec des appareils standardisés, gérés et entretenus en commun même si chacun reste la propriété d’un seul Etat, avec les procédures de location ou de compensations nécessaires, le ravitaillement en vol, les avions de patrouille maritime ou de guet aérien, la guerre des mines.
 
Les satellites de transmission et de surveillance seraient bien entendu mutualisés, chacun ayant accès à leurs moyens selon des procédures à définir. Mais la mise en commun pourrait être étendue à d’autres domaines : achat de munitions et de combustibles et gestion des stocks, formation, entrainement, y compris pour l’utilisation des camps d’entrainement, des simulateurs, des champs de tir et des centres d’essais.
 
Cela nécessiterait bien entendu la mise en place de structures qu’il faudrait définir les plus légères possibles et l’existence d’un état-major opérationnel commun permanent capable de gérer des interventions impliquant plusieurs pays. La dissolution de l’Otan et de ses structures surabondantes permettrait de récupérer, et au-delà, le personnel nécessaire. Ainsi, petit à petit, les militaires des différents pays de l’Union apprendraient à travailler ensemble sans la tutelle américaine.

Les Etats-Unis se désengagent de l’Europe.
 
Comme le dit le général Jean Cot dans le numéro de mai de la RDN "Il est scandaleux que les gouvernements des vingt-sept pays européens et les plus grands dont le nôtre, puissent s’en remettre pour leur défense, au travers de l’Otan, à une puissance extérieure", d’autant que les Etats-Unis sont en train de réorienter leur défense vers l’Asie et le Pacifique, l’Europe n’étant absolument plus prioritaire.
 
L’Otan nous a déjà entrainés dans des interventions où nous n’avions rien à gagner comme la Serbie, l’Irak et encore l’Afghanistan. Quand nous avons jugé bon d’intervenir en Libye nous n’avons pu le faire qu’avec l’aide des Etats Unis. Pour la Syrie même avec l’Otan, nous serions bien incapables d’y agir. Quant au Mali, où nous avons des intérêts à défendre contre la conquête du Nord-Mali par des islamistes radicaux, nous en sommes à rechercher le soutien de pays européens, d’ailleurs pas intéressés, les Américains et l’Otan ne nous suivront pas.
 
Nous avons donc perdu toute indépendance de décision.
 
Pourquoi donc rester dans l’Otan, nous risquons d’être entrainés dans des conflits, où nous et les Européens n’avons rien à gagner notamment en Iran et peut être plus tard en Asie. Irons-nous nous battre pour les archipels de la mer de Chine sous lesquels il y a peut-être du pétrole alors que nous sommes incapables d’assurer la garde de nos Zones économiques exclusives ? Veut-on vraiment financer le bouclier antimissile américain, alors que nous finançons déjà notre dissuasion ?
 

La place de la Russie est maintenant dans le concert européen
 
La dissolution de l’Otan mettrait l’Europe devant ses responsabilités, la nécessité de constituer une défense crédible, avec un niveau plus ou moins grand d’intégration.
 
Il faut commencer par mettre en commun tout ce que l’on peut sans perdre son autonomie de décision puis, peut-être, aller vers des regroupements industriels ou nationaux. Mais tant que l’Otan existera, rien ne se passera et l’Europe restera une vassale des Etats Unis.
 
Dernier argument géopolitique, la Russie considère l’Otan comme une menace, sa dissolution permettrait un rapprochement avec ce pays dont la place est maintenant dans le concert européen tant nous avons d’intérêts, économiques et politiques communs.
 
Article publié dans la Revue Défense nationale, le 2 novembre 2012)

Sezession: Heft 52

Sezession: Heft 52, Februar 2013

heft52 gross Aktuelle Druckausgabe (10 €): Heft 52, Februar 2013 Editorial

Bild und Text

Wo ich ganz bei mir selbst bin
Heino Bosselmann

Thema

Wir selbst – anthropologisch
Andreas Vonderach

Wir selbst – magnetisch
Götz Kubitschek

Schriftsteller, Partisan, Rebell
Richard Millet

Über Richard Millet
Benedikt Kaiser

20 Jahre »Anschwellender Bocksgesang«
Karlheinz Weißmann

Der goldene Käfig der Kunst
Sebastian Hennig

Anschlußfähigkeit, Mimikry, Provokation
Harald Seubert

Neo Rauchs konservatives Minimum
Benjamin Jahn Zschocke

Generation Österreich Martin Lichtmesz

Volkslustige Träumereien Gespräch mit
Friedrich Baunack

Debatte

Der Islam als Kampfgemeinschaft
Manfred Kleine-Hartlage

Perspektiven einer Debatte
Erik Lehnert

Bücher

Maschkiavelli zum 70.
Thor v. Waldstein

Der Dissident – Ernst Nolte ist 90
Thorsten Hinz

Stalingrad – 70 Jahre danach
Olaf Haselhorst

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jeudi, 31 janvier 2013

Onwetende aspirant-leraren

Onwetende aspirant-leraren

Hoe zou dat komen?

door Freddy De Pauw

Ex: http://www.uitpers.be/

imagesCA3XD8SYAls we een enquête onder leerkrachten in opleiding mogen geloven, is het erg droevig gesteld met de algemene kennis in die groep. We geloven het, het was zelfs voorspelbaar. Ze is een gevolg van veel processen, waaronder de inhoud van het onderwijs zelf en de evolutie van de media. Men oogst wat men zaait. Maar vinden onze overheden dat wel erg?

Valt er iets aan te doen? De cijfers spreken voor zich. Ze zijn laag op bijna alle vlakken. Geografische kennis van zowel eigen land als de wereld, 30 % heeft blijkbaar geen idee dat de VS in Noord-Amerika liggen. Geschiedenis, de helft heeft geen idee wanneer ongeveer de slag van Waterloo plaats had. Bijna 30 % heeft geen flauw idee wanneer Colombus in Amerika terechtkwam. Recente geschiedenis? Voor 58 % kan de oorlog in Vietnam om het even wanneer geweest zijn. Mao Zedong? Twee derde weet niet dat die iets met China te maken had. Dagelijkse economie? De helft heeft blijkbaar geen idee wat de index van levensduurte is, bijna de helft weet niet wat inflatie betekent. Dat 85 % niet weet dat Herman Van Rompuy voorzitter van de EU-Raad is, wekt bijna leedvermaak op.

“Vakidioten”

Hoe is het zo ver kunnen komen dat er onder degenen die de komende generaties kennis en begrip moeten bijbrengen, zoveel zijn die daar zelf niet over beschikken? In de jaren 1960 ging de contestatie onder meer over de toen op stapel staande plannen voor hervormingen van het onderwijs. De contestatie ging tegen wat we “de vakidiotie” noemden, de tendens om de opleidingen steeds gespecialiseerder en zwaarder te maken, met minder oog voor “algemene vakken”. Om afgestudeerden te krijgen die zeer vakkundig zijn, maar die alleen buiten hun vakterrein kijken als ze door van buitenuit toe gestimuleerd zijn.

We kregen hoe dan ook een onderwijs waarin de plaats van vakken als aardrijkskunde en geschiedenis gemarginaliseerd werden. Of anders werden ingevuld, vaak met goede bedoelingen, bij voorbeeld om rond projecten te werken. Eén voorbeeld uit de vele waarin scholieren van 17-18 me vroegen voor bijstand: een groepje maakt een jaarwerk rond Silvio Berlusconi. Tijdens het gesprek heb ik het over Mussolini en het fascisme. Volslagen onbekend voor die scholieren. Met andere woorden: het elementaire historisch referentiekader ontbreekt. En dan hebben we het hier nog over een van de “elitescholen”.

Sinds de jaren 1990 zijn er al talrijke oproepen van wetenschapslui en onderwijsexperten geweest om geschiedenis en aardrijkskunde een betere plaats te geven. Enige kennis van die vakken is en blijft onontbeerlijk om een bruikbaar referentiekader te hebben, om de actualiteit van vandaag enigszins te kunnen plaatsen.

 Google

Daar wordt tegen opgeworpen dat dit voorbijgestreefd is gezien men om het even waar om op het even welk ogenblik een beroep kan doen op Google. Inderdaad, de mogelijkheden voor informatie en communicatie zijn zonder voorgaande. En toch is de enquête onder de toekomstige leerkrachten zeer symptomatisch voor de onwetendheid over wat er in de samenleving zowel dichtbij als ver gebeurt.

Google, Wikipedia enz. zijn bijzonder nuttige hulpmiddelen, geen vervangmiddelen. Als er geen referentiekader is, is er ook geen inzicht, elke context ontbreekt. Het leidt zeker niet tot beter begrip voor actuele toestanden.

Blinde vlekken

Nooit eerder verschaften technische middelen zoveel mogelijkheden om geïnformeerd te worden over wat er rondom ons en in de rest van de wereld gebeurt. We kunnen al meer dan twintig jaar oorlogen, rampen, trouwfeesten, sportgebeurtenissen rechtstreeks volgen. En toch helpt dit op zichzelf duidelijk niet. Informatie is immers koopwaar geworden, ze moet doen “verkopen”. Normen als accuraat, geduid, volledig… werden steeds meer ondergeschikt aan de hoofdnorm: winst maken. Uitgevers zijn geen mecenassen.

Controleren en in zijn context plaatsen, zijn niet zo lonend en dus niet nuttig in de concurrentiestrijd. Komen daar vaak duidelijke ideologische motieven bij: Mega-uitgever Rupert Murdoch legt zijn tientallen media (gedrukt, beeldmedia…) een strakke (zeer conservatieve) politieke lijn op. Gevolg is dat de lezer, luisteraar, kijker overspoeld wordt met “informatie” die aan de winstnorm moet beantwoorden. Dus zo weinig mogelijk duiding, laat staan analyse. Korte items, de klant niet vervelen met uitleg, “people” op alle vlakken. Inspelen op emoties, op voyeurisme eerder dan inspelen op zucht naar kennis en begrip.

Vooral bij sommige openbare omroepen zijn er pogingen om tegen de stroom op te roeien (bij de VRT en RTBF bijv.), maar ook zij moeten geloven aan de trend: Toen we in de jaren 1970 met Panorama begonnen, was het motto “De wereld ons dorp”, dat is verworden tot “Ons dorp de wereld”, zei journalist Walter Zinzen bij de begrafenis in 2002 van Julien Peeters, de journalist die met Panorama startte. (Tekst toespraak in archief van Uitpers).

Mondialisering

De betrekkelijke onwetendheid van de aspirant-leerkrachten in Vlaanderen is jammer genoeg niet uitzonderlijk. Decennia geleden was de toestand bij voorbeeld in de Verenigde Staten al veel erger. Een gevolg van de volledig op winst ingestelde media die al lang het principe huldigden van “ons dorp de wereld”, wat commercieel voordelig was. Maar ook van een onderwijs waarin bijzonder weinig aandacht was (en is) voor wat er buiten de eigen regio, laat staan buiten de VS aan de hand is.

Dat bleek telkens pijnlijk bij elk conflict waarbij de VS waren betrokken. Steevast had de overgrote meerderheid van de studenten geen enkel idee waar dat conflict ergens plaats had. Telkens weer stuurt Washington militairen naar landen waar de VS niets van afweten, een onwetendheid die doordringt tot de inlichtingendiensten.

Om dat tij te doen keren, is er meer nodig dan wat bijschaven. Het valt niet te keren met een mediawereld die vooral op winst uit is en, op lovenswaardige uitzonderingen na, de heersende neoliberale ideologie verspreidt. Aan het onderwijs kan wel worden gesleuteld, weliswaar in een ongunstige context van media en googleïsering.

Voorlopig tegen de stroom op roeien, zoals de vele initiatieven op het net: De Wereld Morgen en andere alternatieve bronnen zoals Uitpers.

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Cultural Communism

communism-party.jpg

Cultural Communism & the Inegalitarian Basis of All Genuine Art

By Jonathan Bowden

Ex: http://www.counter-currents.com/

Edited by Alex Kurtagić 

Editor’s Note: 

The Following is an excerpt from Blood, written between April and May 1992. It is part of a much longer discussion about art, where Bowden explores one of his favorite themes: the art of the radical Left versus the art of the radical Right.

Here he outlines the idea—ignored or denied nowadays—that, since all genuine artistic activity is predicated on human inequality, the pursuit of radical equality in the arts means the destruction of all possible art. The text has been only lightly edited for punctuation, spelling, and capitalization.

According to Stewart Home and other denizens of Smile magazine, a communist-nihilist publication, the Situationists, whom he calls the ‘specto’-Situationists to differentiate them from the artists who followed in their wake, were guilty of bourgeois abstraction. They were guilty of the cardinal sin—in such circles—of idealism, of not basing their thought on a materialist grounding, a perspective of limiting matter and limitless class struggle.

The view of Home and his acolytes (if there are any) is that [Guy] de Bord and [Raoul] Vaneighem were guilty of theoretical deviation, an ideological detour around the bourgeois houses. This was an ideological faux pas that led them to endorse art, hierarchy, and bourgeois values at the moment when they proclaimed their destruction.

In a sense, when Home itemized the fringe and necessarily inadequate achievements of these artists, certainly in terms of artistic creation—Metzger’s auto-destructive art, for instance—he wishes to counter-point the poverty of Situationist theory. What he actually did was to point out the inadequacies—intellectual and technical—of the reductio ad absurdum, ‘sin bin’ avantgarde.

His main point was that a Utopian tradition of anarchy, ecstasy, and plebeian fury had animated a string of counter-cultural authors and artists—Coppe, Blake, Sade, Lautremont, the Surrealists, etc. . . . This is a neat theory, it must be admitted—a form of misstatement, when what we want to say is that this is a necessary fiction on which the author can hang a dissident tradition. It is a tradition, moreover, which dissents against a localized phenomenon, namely against modernism, which is purely a 20th-century event, a happening of modernity as its name suggests.

What this critique wishes to establish, however, is a continuity of rebellion in relation to pre-existing artistic structures—an argument that brings it perilously close to a form of self-serving addenda, whereby lettrism, for instance, can be classified as on a par with the libertarian Christian poetry of William Blake. This is something that ultimately serves the ends of cultural distortion—the assimilation and absorbtion of difference, the denial of quality and hierarchy in relation to culture.

The basic point of Home’s critique, however, involves a certain amount of nostalgia, a respectful nod in the direction of Dadaism, in particular the Dadaist idea that anything can be a work of art. Whereas Surrealism always insisted, under [André] Breton’s tutelage, that anyone can produce art—in the latter case by a dextrous manipulation of unconscious forces that can be used to create. ‘Everyone dreams! Everyone can create Art!’, ran the catch-phrase.

Situationism, on the other hand, at least the specto-Situationist variant that Home is prepared to recognize, believed that everyone should destroy art by achieving its futility at the moment of its recreation—its final gasp. The Post-Situationism that Home’s analysis favoured, all of which is laid out in his book, Assault on Culture, is a form of mannerist council communism—with an individualist twang—in the realm of art. Hence, we see his advocacy of industrial protest against bourgeois culture, namely an artist’s strike, whereby no artworks would be produced for the art market, thereby marginalizing the fringe artists who were stupid enough to endorse this position!

Home and his associates wish to see a situation where nothing rests easy, where everything is contumacious and unclear, where art has no meaning except as a form of proletarian indulgence—a type of mute and redundant sensibility. Hence, we see the call for artists to strike, an attempt to engineer on behalf of these nihilists a go-slow action, a cultural taint—what we might call a refusal to observe reality, when reality is a minefield of action. (Hence, the exhibition that was entitled Culture on the Ruins; the Ruins of Culture—a show they claim was smashed up. They probably did it themselves!)

In short, Home and his adherents wish to bring about a culture of the ruins, an archaic splendour without the echo—the footfall of the Gods—an attempt at an arrested process of deliverance. Now Home and these other cultural bullies—these vandals of the screen—wish to anaesthesize their audiences. They want to render them mute—silent—spendthrift and withdrawn. Hence, we see the fascination with working-class culture—more accurately, the avoidance of the fact that the proletariat has no culture!

Stewart Home, Installation view at SPACE, London, 2012 [2]

Stewart Home, Installation view at SPACE, London, 2012

For Home, of course, to talk of art is to believe in a form of unity, a type of transcendence beyond class and yet rooted in elitism. These are the things he is in violent rebellion against! Ultimately, what he wants to destroy is not transgression, or even the sublime, the wilfully articulate—no; it is the prospect of transcendence in relation to hieratic order, and his colleagues (it may just be him) are intent on the destruction, through denial, of what is described in such circles as ‘essence’, ‘essentialism’—the fact that reality is rooted in the nature that we see all around is, but which such critiques tend to visualise as nothing more than a sea of bourgeois filth.

Men like Home ultimately want to use art as the final communist frontier—a basic resource in their strategy to attack and degrade art, to leave it no room of manoeuvre, and finally destroy it. The point of this is not purely nihilistic, however, in that Home has a definite political agenda that is somewhat submerged. It is submerged amidst the debris of culture, particularly his own, amongst the shards of a fractured dialectic—but it is there nevertheless. Moreover, it is an attempt to deny any transcendent aspect to culture, thereby degrading it, reducing it to the level of proletarian swill. In short, it is an attempt to come to power in a wasteland of the imagination, where the method of the artists’ strike holds good for all time—hence, the sheer nihilism of its viewpoint, its conspectus of the absence of horror.

Stewart Home, Retrospective at SPACE, London, 2012 [3]

Stewart Home, Retrospective at SPACE, London, 2012

Yet, although there is a strong dose of the merely destructive in this argument, this is by no means all. There is a hidden agenda, unspoken and possibly even unconscious, and this is the desire to come to power (if only in the cultural area) on the backs of a philistine proletariat, on the basis of a plebeian disdain for culture. Thus, the Assault on Cultureis paving the way—in its imagination, of course; in the real world these things are of scant importance—for the destructive power of non-creativity.

Rather like the murderer, the psychopathic killer, who sees all of society as his victims, this Left Communist/Nihilist analysis is designed to leave a lonely T. S. Eliot in his wasteland—in fact, to find a wasteland without an author, T. S. Eliot or anyone else, to transcribe it effectively, when what is opposed is the possibility of transcription, of change in relation to essence; when Home and his colleagues do not know what they want.

On the one hand, they wish to cut the bourgeois out of art, whether the term is used in a social or a ‘Marxist descriptive’ sense, but they have nothing to replace it with. On the other, they dream—in the loose manner of the Left-wing mind—of a complete transformation of the social scene (the response, it must be said, of a severely alienated intellect). This is the sort of intellect that can mystify itself over the prospect of essence, from a strongly materialist position, when what is believed in is positively chiliastic. Namely, this is the idea that all social structures, idealistic concepts (i.e., all forms of recognised religion), every positive and actual cultural affirmation or statement, can be done away with, be destroyed, find itself lonely and abandoned.

Yet, after this momentary act of vandalism, what do we find? Nothing but the fact that the author believes in the prospect of proletarian footling, of the working-class individuality, and collectively replacing culture with another form of culture (whatever that means). With a culture that is so free that it is worth nothing at all—a mere grubbing around in the sand, dust, and ashes of what is left, an attempt to approach what Home would call the free creativity of the universalized proletariat—namely, no art whatsoever. This is a vision that truly resembles psycho-art—the often drug-induced despair and cultural illiteracy of the squat, of the anarcho-punk hatred of existence—i.e., the hatred of themselves. It is the state of mind one sees in the following piece of squat graffiti: the acronym ‘F.O.A.D.’—Fuck Off and Die!

Home ultimately wants to see a somewhat baboonish vision of culture—a veritable Tower of Babel—that people like himself will find easy to control, in that the far Left always consists of conflicting strands, even within the same individual. These consist, on the one hand, of a desire to apply a form of universal humanism—do-goodery, in other words. While the other element, the other admixture, is blindly destructive, wilfully nihilistic, anarchic, vengeful, and without pity. It is essentially a position that exists to mouth its own despair! Particularly when society itself can serve as a vehicle for an individual’s misanthropy. When an individual can vent his or her spleen on the society, on the social whole—especially when the do not have to pay any price for it!

As a consequence, there is a deeply cynical side to this endeavor, an attempt to trap proletarian mores in a way that will have to be denied ever afterwards. Namely, that the absence of working-class culture is used as an excuse to ‘destroy bourgeois culture’—the only form of existing culture—just because of personal dissatisfaction, a feeling of inadequacy, and unfulfillment. In short, nihilistic cultural communism is the rebellion of the fart and the belch—of a distended and inadequate angst on all finer things, particularly when those higher notions go under the general heading of ‘God’.

Nevertheless, Home attempt to go beyond art, to transgress towards a type of culture that bears no relation to what we call art, was bound to fail. It rested too hopelessly on an image of self-achievement, an understanding of a process that was otherwise impossible, namely the free creation of the sovereign proletariat. This is something that would involve the destruction of all possible art, even the avoidance of creativity itself.

What is actually required is a specific understanding of what we mean by art, in particular in relation to the definition that Wyndham Lewis gave of it in The Demon of Progress in the Arts.

Lewis adumbrated several principles of artistic excellence, all of which involved creative expression, literary interpretation, and radical foreknowledge—all of which refers to the fact that creativity has to communicate something; it must enhance the intensity— not the quality, but the intensity—of life, insofar as the one excludes the other.

The artistic act also has to adopt the configuration of the line—draughtmanship as a real token of meaning rather than an indulgence, something to be mastered so that it can be dispensed with after the act.

It also has to marshall and order experience in relation to a creative gesture, so that it does not have to come to rely on sensuous impressions in a manner that is passive or unduly effeminate.

All of which relates very strongly to the artistic theory of Greenberg, Herbert Reed, or Clive Bell—all of whom posited a sensuous or impressionistic art criticism against the hard-edged rationality, the masculinity, and diachronic insight that Lewis favored.

Another thing that the observer has to be aware of is the notion of art as a form of hierarchical ordination, an understanding of the fact that art is hieratic, religious, and occasionally spiritual. (This analysis should not be overdone, but a spiritual dimension to life cannot be ignored.)

In a sense it is a recognition of the purity of the process, the fact that art has a genuinely apolitical element attached to it, and that human inequality is the basis for all genuine artistic activity.

Moreover, when we mention the term ‘apolitical’, we do not declare an absence of social consideration—far from it—merely an understanding of the fact that art impinges on things that are slightly beyond the category of machine-guns and butter, even though without machine-guns and butter, of course, there could be no art.

Source: http://www.wermodandwermod.com/newsitems/news240120131723.html [4]

 


Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

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Se soumettre ou résister?

«Il n’y a aucune raison pour que la Suisse cède au chantage des Etats-Unis et de l’UE»

par Dieter Sprock

Cette année, il y aura en Suisse plusieurs sujets brûlants qui devront être discutés et soumis au verdict du peuple. Ce sont notamment les questions suivantes: «Quelle suite donner à nos relations avec l’UE?» et la votation sur l’«initiative pour la suppression de l’armée». Il en va de l’avenir du pays. Il est donc indispensable de se référer à la réalité existante dans l’UE, notamment en Allemagne, et à la situation politique générale, et non pas à la propagande.
Prétendre que l’UE est un «facteur de paix» relève de la propagande. L’UE n’est pas un facteur de paix et le fait scandaleux d’avoir reçu le Prix Nobel de la paix n’y change rien.1 Quelques jours seulement après la remise de ce prix, le président de la Commission européenne, Barroso, louait la production d’armes et de munitions comme le plus important facteur de croissance dans les Etats membres. C’est elle qui donne un élan à la créativité technique des hommes, qui représente le secteur exigeant les plus hautes qualités professionnelles et qui crée un grand nombre d’emplois …
Des pays de l’UE ont participé au démembrement de la Yougoslavie – principalement l’Allemagne –, se trouvent impliqués depuis onze ans dans une guerre insensée et destructrice en Afghanistan, ont participé en tant que «coalition des volontaires» à la guerre d’agression des Etats-Unis contre l’Irak, au mépris du droit international, et sont impliqués militairement en Libye, en Syrie et au Mali, cherchant à tout prix à «participer» à toutes les guerres de cette planète.

L’UE n’est pas non plus un facteur de paix à l’intérieur de l’Europe

L’UE n’est pas non plus un facteur de paix à l’intérieur de l’Europe. On n’a pas oublié l’agression contre l’Autriche, dont la population avait osé voter, librement et démocratiquement, pour un gouvernement qui ne convenait pas à la Commission européenne. Dans les quelques pays, où les populations avaient pu voter sur le Traité de Lisbonne, il fallut se soumettre à des votations répétées jusqu’à ce que le résultat soit conforme. Et maintenant, alors qu’un monde économique malhonnête s’effondre et qu’on assiste aux conséquences des tromperies, ce sont les pays qui en souffrent le plus qui sont mis sous pression.

L’UE, un satellite des Etats-Unis, l’OTAN étant son bras armé

Dans sa conception même, l’UE ne fut jamais un facteur de paix. Les Etats-Unis voulurent, après la Seconde Guerre mondiale, assurer leur prééminence en Europe. L’Europe devait servir de tête de pont aux Etats-Unis dans leur lutte pour la domination du monde face à l’Union soviétique et en même temps ouvrir le marché européen aux biens et aux intérêts financiers américains. A travers l’OTAN, on développa le potentiel militaire de l’Europe pour le mettre au service de l’hégémonie américaine.
Dans son livre «Le grand échiquier. L’Amérique et le reste du monde» Zbigniew Brzezinski, conseiller à la sécurité du président Carter et actuellement de l’administration Obama, n’en finit pas de prétendre que la «fonction» d’une Europe unie et supranationale est de servir de «tremplin» à l’extension de la puissance américaine dans le continent eurasiatique.2 Il explique que le vieux continent est pour les Etats-Unis d’une énorme importance géostratégique. Toute extension de l’espace européen permet automatiquement aussi d’élargir la sphère d’influence des Etats-Unis. Dans le cadre institutionnel de l’OTAN «les Etats-Unis collaborent avec les pays les plus dynamiques et les plus influents d’Europe. Ils participent ainsi avec eux aux décisions relevant des affaires intérieures de la région.» Il faut aussi prendre en compte que le système américain se déploie encore à un autre niveau, «constitué par un réseau mondial d’organismes spécialisés, en particulier les institutions financières ‹internationales›». Le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale représentent, officiellement, des intérêts «globaux». En réalité, «l’Amérique y joue un rôle prépondérant», selon Brzezinski.3 On peut y ajouter d’autres organisations internationales, comme par exemple l’OCDE et l’OMS qui travaillent également sous domination américaine – l’OCDE pour la mise au pas de tout ce qui touche à l’enseignement, en ignorant les structures démocratiques des pays,4 et l’OMS pour la privatisation des structures de santé nationales et leur ouverture aux investisseurs mondialisés.
Sur cette base, il apparaît clairement que l’Union européenne, dont l’Allemagne, «avec le soutien des Etats-Unis» (Brzezinski), s’est placée à la tête, est un projet de la haute finance américaine, une pierre du nouvel ordre mondial prévu par les Etats-Unis, qui est très éloignée de toute réflexion pacifiste. Les pays qui ne se soumettent pas à la dictature mondiale du monde financier sont victimes de sanctions, voire de guerres, à l’instar de la Yougoslavie, de l’Afghanistan, de l’Irak, de la Libye et de la Syrie.

Le Non sans appel de la Suisse à l’EEE

Dès que le peuple suisse avait dit non à l’EEE, le pays s’est trouvé en proie aux attaques; et elles se sont suivies les unes après les autres: à commencer par les accusations stupides des Etats-Unis concernant les comptes en déshérence dans les banques suisses (leur recherche a coûté plus cher que ce que cela a rapporté), le reproche infondé de coopération avec l’Allemagne de Hitler débouchant sur l’affirmation que la Suisse était coresponsable des crimes de guerre de l’Allemagne, en passant par l’attaque de l’Allemagne contre le secret bancaire (Peer Steinbrück!), les médias allemands s’en donnant à cœur joie contre la Suisse. Et pour terminer – une fois que les tromperies de la finance mondiale étaient découvertes – les accusations, qui tentent de rendre la Suisse responsable de l’échec de l’idéologie financière anglo-américaine.
Après ce tir de barrage, soutenu voire renforcé par les médias suisses, tout particulièrement la radio et la télévision, l’UE s’imagine pouvoir jouer face à la Suisse aux brigands de grand chemin. L’endettement des pays de l’Union européenne (y compris l’Allemagne) a pris une telle ampleur que seul un assainissement radical reste envisageable – et de reconnaître honnêtement qu’on est en faillite!

Digression historique

«Se soumettre ou résister» est le titre d’un livre publié par Alice Meyer, le sous-titre étant «La Suisse au temps du national-socialisme allemand.» Il fut réédité en 2010 avec une préface de Marthe Gosteli.5 Ce livre atteint une grande importance dans la discussion concernant la Suisse neutre dans le monde. Il s’appuie sur des témoins de l’époque et de nombreux dossiers et documents que le rapport Bergier avait tout simplement ignorés.
Lors de la prise de pouvoir par Hitler la situation de la Suisse neutre connut un changement dramatique. L’Allemagne nationale-socialiste ne représentait pas qu’une menace militaire pour la Suisse. Selon Alice Meyer «elle menaçait la Suisse, dès 1933, également politiquement et idéologiquement, du fait qu’elle agissait par la propagande, appelée ‹stratégie élargie›». Jusqu’au moment de l’effondrement de la France en 1940, il s’agissait de s’opposer à l’introduction de la pensée nationale-socialiste et de rester vigilant contre le travail de sape des nationaux-socialistes. «Depuis juin 1940, alors que l’existence de la Suisse était sérieusement menacée et que les nationaux-socialistes s’imaginaient que la Suisse était mûre pour se soumettre à la ‹nouvelle Europe›, il s’agissait de tout mettre en œuvre pour éveiller et maintenir dans la population la volonté de tenir bon et de résister.»
La Suisse fut envahie de matériel de propagande. Tout se trouvait au service de la propagande nationale-socialiste: la culture, la radio, la presse, les films, les informations cinématographiques. «Camouflé sous des relations diplomatiques en apparence correctes et des assurances officielles sournoises, les nationaux-socialistes se comportaient comme si la Suisse était un ennemi contre lequel il fallait s’assurer une bonne position de départ.» Les professions d’amitié profonde et durable, telles que «on ne peut imaginer l’Europe sans la Suisse» ou bien «personne, en Allemagne, n’imagine de s’en prendre à l’indépendance d’autres Etats» se trouvaient en opposition avec d’autres déclarations comme «il en est terminé des petites nations», «A l’avenir, il n’y aura plus de neutralité. Les pays neutres vont être absorbés dans les espaces de pouvoir des grands pays, ils seront littéralement aspirés.» (Hitler à Rauschning en 1933). La volonté d’indépendance des Suisses était taxée de «mentalité paysanne arriérée», voire de «cupidité et d’aspiration bornée à la liberté». On forma dans les écoles de propagande nationale-socialiste des propagandistes pour la Suisse et on installa des préfets (Gauleiter) en Suisse à l’aide d’une «cinquième colonne».

Le réarmement allemand camouflé par une propagande de paix

Hitler s’efforça de cacher l’énorme réarmement économique et militaire de l’Allemagne par des assurances de volonté de paix et une propagande antibolchévique, afin de tranquilliser le monde et la Suisse. Selon Alice Meyer, «après la Première Guerre mondiale, tant chez nous que dans les autres démocraties occidentales, la foi en la sécurité collective, représentée par la Société des Nations, et plus tard la grande crise économique eut pour effet que la défense militaire fut négligée».
Lorsque l’espoir de la sécurité collective internationale fut balayé et que le peuple suisse prit conscience que l’Allemagne voulait la guerre, la volonté de préserver la politique de neutralité armée reprit le dessus. «En l’espace de huit ans, le peuple suisse accepta la dépense d’un milliard de francs pour le réarmement. L’emprunt militaire de 1936, au bas taux de 3% fut souscrit en quelques mois tout en dépassant la somme fixée de 100 millions de francs. Le parti social-démocrate, qui avait refusé la défense militaire du pays depuis 1917, changea d’opinion en 1937 et se prononça en faveur de la défense armée du pays. Cette réconciliation politique fut le prélude pour un événement important au plan social. Alice Meyer écrit qu’«en été 1937, les associations des employeurs et des salariés des plus grands groupes économiques de Suisse, de l’industrie de la métallurgie et de l’horlogerie, conclurent un accord pour la paix sociale, qui interdisait aux employeurs de procéder au lock-out et aux salariés de mener des grèves, lors de conflits.»
Après l’effondrement de la France, la Suisse se trouva en été 1940 devant l’alternative: «Se soumettre ou résister?» Il va de soi qu’il y avait alors déjà certains qui voulaient se soumettre. Ils s’imaginaient que l’Allemagne accepterait la Suisse dans sa «nouvelle Europe» sur pied d’égalité, dans la mesure où elle se ferait «toute petite» et «prendrait les désirs allemands pour des ordres». «Ils ne connaissaient pas le fond même du national-socialisme.» Puis, il y avait ceux qui voulaient entrer dans la «nouvelle Europe» par conviction. Ils parlaient de la «dernière chance» de s’engager pour «participer et combattre». Mais la grande majorité du peuple suisse soutint la direction militaire et politique pour une politique de résistance sans faille. Selon Alice Meyer «les Suisses qui se décidèrent pour cette politique après l’effondrement de la France, n’étaient pas des rêveurs. Ils ne fermèrent pas les yeux, conscients qu’ils étaient que certaines concessions sur le plan économique seraient pour nous une nécessité, certes tragique mais inévitable, si nous voulions survivre. Mais ils savaient aussi que céder dans des questions touchant les fondements mêmes de notre indépendance n’entrait pas en ligne de compte.»6

En route pour un monde multipolaire

Le monde est en profonde transformation. L’Amérique n’est plus l’«unique puissance mondiale», même si cela peut encore apparaître ainsi dans la vue étroite des Européens.7 Car, entre-temps d’autres acteurs sont apparus dans le monde, notamment la Chine, l’Inde, la Russie, les Etats membres de l’ASEAN, ainsi qu’une série de pays d’Amérique latine. Ils mènent leur politique sans tenir compte des Etats-Unis. L’Amérique est placée devant le devoir difficile de s’intégrer d’égal à égal dans un monde multipolaire en développement et doit utiliser son énorme potentiel pour résoudre les difficultés à l’intérieur de son propre pays. Elle n’est plus en mesure de mener des guerres dans le monde entier et exige que l’OTAN défende les intérêts américains au Proche-Orient et en Afrique, alors que les Etats-Unis se concentrent sur la région du Pacifique. Quant à l’Europe, elle devrait participer plus fortement aux dépenses de guerre et mettre plus de troupes à disposition.
L’UE a suivi la voie américaine et se trouve en faillite politique et économique. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le chômage en Europe ne fut jamais plus élevé qu’actuellement. L’idéologie anglo-américaine du «marché libre», qui serait conduit par une main invisible pour offrir à tout le monde la prospérité, est un échec. Les prix de la plupart des biens de consommation ne sont pas réglés par l’offre et la demande, mais par la spéculation. Les populations des Etats du bloc de l’Est, mais aussi des pays du sud-est européen, qui avaient salué l’entrée dans l’UE avec de grandes espérances pour une vie meilleure, se rendent compte qu’ils ont été trahis. Leurs pays ont été véritablement rachetés et sont maintenant sous la coupe de forces étrangères.

La Suisse, un pays ouvert au monde, qui ne doit en aucun cas céder au chantage

Il n’y a aucune raison pour que la Suisse cède au chantage des Etats-Unis et de l’Union européenne. Elle est un pays ouvert au monde qui fait du commerce et des échanges culturels avec le monde entier. Sans le corset de l’UE, cette voie lui reste ouverte plus que jamais. Dans la mesure où elle se rapprocherait de l’UE et reprendrait le droit européen, elle serait entraînée sans rémission dans la politique de guerre de l’UE et de l’OTAN et perdrait sa souveraineté. Elle serait confrontée à des exigences financières encore accrues, voire à des obligations de mise à disposition de troupes. Les quelques avantages à court terme de l’industrie d’exportation et de quelques instituts financiers ne justifient pas cette prise de risques. C’est le peuple qui paierait les frais matériels et spirituels, mais en fin de compte aussi l’économie elle-même.
Qu’en serait-il d’une Europe unie sans UE, dans laquelle les pays pourraient de nouveau mener leur propre politique en compétition pacifique les uns avec les autres? Les contrats commerciaux n’ont pas besoin de pressions politiques. Et l’affirmation que sans UE les pays européens se lanceraient dans des guerres fratricides est une pure invention américaine. Elle sert à dominer l’Europe.
Ce sont les Etats-Unis qui empêchent l’analyse historique correcte de la Seconde Guerre mondiale en maintenant sous clé leurs documents dans les archives. On se demande bien pourquoi.
 
1 cf. Horizons et débats no 45 du 29/10/12, L’UE
est-elle pacificatrice dans le sens de Nobel? et no 51 du 10/12/12, Le Prix Nobel de la paix 2012 est illégal et ne doit pas être versé à l’UE.
2 Zbigniew Brzezinski, Le grand échiquier.
L’Amérique et le reste du monde. Paris 1997,
ISBN 2-227-13519-0.
3 ibd. p. 53/54
4 cf. Horizons et débats no 25 du 18/6/12, Débarassons-nous de cette camelote.
5 Alice Meyer, Anpassung oder Widerstand. Die Schweiz zur Zeit des deutschen Nationalsozialismus. Frauenfeld 2010, ISBN 978-3-7193-1542-9.
6 ibd. p. 134 sq.
7 cf. Horizons et débats no 53 du 28/12/12,
«Elargir la réflexion» et «Un monde sans dominance des USA, né à Phnom Penh».

Erdoğan denkt öffentlich über SCO-Beitritt nach!

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Türkei: Erdoğan denkt öffentlich über SCO-Beitritt nach!

Die Shanghai Cooperation Organisation, SCO, früher auch als „Shanghai Five“ bekannt, hat offenbar einen neuen Verehrer, Recep Tayip Erdoğan. Er sinnierte jedenfalls öffentlich im TV-Sender Kanal 24 am späten Freitag-Abend über eine Mitgliedschaft in der SCO:

„Die SCO sei besser, viel mächtiger und stärker als die EU. Wenn wir reinkommen, sagen wir good-bye zur EU“ schwärmte Erdoğan entzückt.

„…Erst im Sommer 2012 war der Türkei auf ihren Antrag hin der Status eines „Dialog-Partners“ bei der SCO verliehen worden. Die SCO hat derzeit sechs Mitglieder, 5 Beobachter, 3 Dialog Partner und 3 Gäste. Sie umfasst 60 Prozent der Eurasischen Landmasse und 25 Prozent der Weltbevölkerung…“ (Zitat: almabu)

Sicher ist, dass mit der SCO ein gewaltiger globaler Machtblock im Entstehen ist, wo die Themen Demokratie und Menschenrechte nicht schon beim Türsteher abgefragt werden. Sicher dürfte auch sein, dass dieser Machtblock alle Voraussetzungen für überdurchschnittliches Wachtum aufweist: Rohstoffe, Energie, eine junge und wachsende Bevölkerung, noch billige Arbeitskraft und eine gewaltige Nachfrage. Sicher ist weiter, dass dieser Machtblock sich geostrategisch bisher erstaunlich friedlich und passiv verhält.

 

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Kann die SCO also für Erdoğan wirklich attraktiv sein? Ich denke ja. Die Türkei zum Seitenwechsel zu animieren müsste auch für die SCO nicht ohne Reize sein. Es würde das Machtgefüge im Nahen und Mittleren Osten total zu ihren Gunsten verändern. Eine Kleinigkeit steht diesem neuen Bündnis aber im Wege. Das ist die NATO-Mitgliedschaft der Türkei. Die Türkei müsste vor einem Beitritt zur SCO die NATO verlassen.

Ein solcher Schritt würde aber die USA auf den Plan rufen. Die Amis würden solchen Druck machen, dass Frau Merkel Ankara die EU-Mitgliedschaft auf dem silbernen Tablett servieren würde und wenn sie dazu auf den Knien zu Erdoğan wallfahren müsste.

Auch Israel würde einen solchen Seitenwechsel der Türkei kaum wollen. Zwar wäre sein Status als einzige Demokratie im Nahen Osten und als Polizist der USA dadurch noch unentbehrlicher. Israel würde aber mit einem großen Nachbarn Türkei, der einem anderen Bündnis angehört und auf den die USA nur noch geringen Einfluß hätten, früher oder später aneinander geraten. Man denke nur an die Energievorkommen im östlichen Mittelmeer um Zypern.

Man könnte für diesen Fall vermutlich den Versuch eines „Regime change“ in der Türkei prophezeien? Jüngste Umfragen in der Türkei zeigen, dass die EU-Mitgliedschaft bei den Türken keine Priorität mehr hat. Eine Mehrheit ist inzwischen dagegen. Aber auch für den Fall eines Abbruchs des Annäherungsverfahrens, des Beitrittsprozesses, müssten die EU und die Türkei eine gemeinsame Basis für die Zukunft entwickeln, denn man will auch künftig Handel und Geschäfte miteinander treiben und es werden auch künftig Arbeitskräfte in die EU einwandern wollen.

http://www.todayszaman.com/columnist-305321-erdogan-considering-shanghai-five.html

http://almabu.wordpress.com/2013/01/16/seitenwechsel-der-turkei-beobachterstatus-bei-der-sco-angestrebt/

Entkommunifizierung - Das undurchführbare Projekt in Kroatien

Entkommunifizierung

Das undurchführbare Projekt in Kroatien

http://www.neue-ordnung.at/ 

Neue Ordnung (Graz), IV/2012

vonDr. Tomislav  Sunic

 Nach dem Ende des Kalten Krieges und der kommunistischen Gewaltherrschaft gab es ein weitverbreitetes Bedürfnis nach einer Entkommunifizierung des öffentlichen Lebens in großen Teilen der Bevölkerung Osteuropas. Bürger, die früher Opfer des Kommunismus in Osteuropa waren, verwenden das Wort ‚lustracija’ – eine lateinische Ableitung, die häufig falsch ins Englische als ‚lustration‘ [dt. Reinigung] übertragen wird, die allerdings nicht jene Konnotation einer politischen Säuberung hat wie in englischsprachigen Ländern. Im Kroatischen, Serbischen oder Tschechischen bezeichnet ‚lustracija’ den starken Wunsch und das Bedürfnis, die frühere kommunistische Obrigkeit – von deren Mitgliedern noch immer viele als öffentliche Angestellte, Diplomaten oder Korrespondenten aktiv sind – aus ihrer Position zu entfernen oder zur Rechenschaft zu ziehen.

su3758129066.pngZur Kennzeichnung der gegenwärtigen juristischen und politischen Debatte in Osteuropa lautet der beste Begriff ‚dekomunizacija‘ (Entkommunifizierung), da er in spezifischer Weise das erlittene Unrecht der früheren Opfer des Kommunismus benennt, wobei er gleichzeitig auf die immer noch präsenten kommunistischen Kader und ihre Mitläufer fokussiert. Verstehen läßt sich das Konzept der „lustracija“ bzw. Entkommunifizierung in Kroatien sehr leicht. Die rechtliche Umsetzung ist jedoch beinahe unlösbar. Warum ist das so?

Der Wunsch vieler kroatischer Opfer des Kommunismus nach der Absetzung ex-kommunistischer Bürokraten basiert teilweise auf den abscheulichen Entdeckungen zahlloser Massengräber kroatischer und deutscher anti-kommunistischer Soldaten und Zivilisten, die 1945 und später von den siegreichen jugoslawischen Kommunisten ermordert worden waren.

Die Befürworter der Entkommunifizierung in Kroatien zitieren oft die Europaratsresolution 1481 vom 3. Februar 2006, in der frühere kommunistische Verbrechen scharf verurteilt werden. Diese Resolution ist jedoch rechtlich nicht bindend, und ihre Annahme war weit entfernt von einer generellen Übereinstimmung (99 Abgeordnete stimmten dafür, 42 dagegen).

Es gab eine Menge inoffizieller Kritik in Bezug auf den Wortlaut der Resolution, besonders in Rußland, wobei jedoch auch in Westeuropa insbesondere von vielen linkslastigen Politikern und Journalisten ebenso scharfe Kritik geübt wurde.

 Die kroatische Identität: politische Schizophrenie

Die kleinen Nationen, die nach dem Ende des Kommunismus auf der Landkarte erschienen, fällt es schwer, sich ihrer eigenen Identität bewußt und sicher zu sein. Eine von diesen Nationen ist Kroatien. Noch vor jedem etwaigen Beitritt zu einer supranationalen Gemeinschaft, sowie zur stark herbeigesehnten EU oder NATO, ist es notwendig, daß das offizielle Kroatien seine Identität findet. Sollte es diese im Rahmen antifaschistischer oder antikommunistischer Grundsätze begründen?

In Kroatien deutet die gegenwärtige politische Debatte auf ein schizophrenes Land. Einerseits zementiert die kroatische Verfassung die antifaschistische Hinterlassenschaft des Landes – während gleichzeitig jede Erwähnung des antikommunistischen Erbes peinlich vermieden wird. Andererseits haben Kroatien und seine Politiker über die ganze Zeit seit der Wiedergeburt des Landes im Jahre 1990 lautstark die antikommunistischen Insignien und Abzeichen präsentiert und sogar Sprachfiguren verwendet, die dem Diskurs des früheren antikommunistischen, profaschistischen und pronazistischen Kroatien aus der Zeit des Zweiten Weltkrieges ähneln (Währung, Medaillen, einige archaische Ausdrücke usw.).

Sollte sich Kroatien dafür entscheiden, antikommunistische Klauseln in die Verfassung aufzunehmen, wie es viele Bürger nunmehr öffentlich befürworten, so wäre die gesamte politische Klasse Kroatiens mit internationaler Isolierung konfrontiert. Im heutigen neoliberalen, globalen System ist es äußerst erwünscht sich „antifaschistisch“ zu nennen, nicht aber „antikommunistisch“.

Es ist offensichtlich, daß die beharrlichsten Unterstützer des Antikommunismus in ganz Europa die Faschisten und profaschistischen Intellektuellen in der ersten Hälfte des 20. Jahrhunderts waren. Trotz ihres hastig angenommenen neo-liberalen Standpunktes und ihrer proisraelischen und proamerikanischen Reden stehen die kroatischen Politiker unter genauer Beobachtung der EU und den wachsamen Augen diverser jüdischer Gruppierungen mit Basis in Amerika und Israel. Diese Gruppierungen werden es nie müde, die kroatische, herrschende Klasse davor zu warnen, in einen „rechten Nationalismus“ abzugleiten.

Das veranschaulicht die bemerkenswerte Tatsache – die häufig erwähnt wird – daß in den Augen der Eliten, welche die westliche Politik beherrschen, ein ethnischer Nationalismus zwar für Juden und viele weitere Menschengruppen legitim ist, nicht jedoch für Europäer.

Aus deren Sichtweise kommt sogar ein Ans-Licht-Bringen der Abscheulichkeiten des Kommunismus einer Verteidigung von Kroatiens faschistischer Vergangenheit nahe. Deshalb ist es nicht überraschend, daß die neue kroatische politische Klasse in diesen Fragen versucht, metaphorisch gesprochen päpstlicher zu sein als der Papst. Jedoch erschweren solche Einstellungen die Entkommunifizierung und führen lediglich zur weiteren Verharmlosung der von jugoslawischen Kommunisten verübten Verbrechen.

Eine ähnliche Geisteshaltung herrscht auch in Deutschland vor, wenngleich in weit massiverem und subtilerem Sinne. Weil der Nationalsozialismus zum ultimativen Symbol des Bösen wurde, glaubt sich Deutschland gezwungen, permanent seine demokratische Glaubwürdigkeit beweisen zu müssen, indem es alle etwaigen Zeichen eines Wiederauflebens des Faschismus attackiert.

Auf der heutigen internationalen Bühne wird zu den Verbrechen des Kommunismus wenig gesagt. Während des zweiten Weltkrieges waren die kommunistischen Partisanen in Osteuropa Hauptverbündete der Westalliierten im Krieg gegen den Nationalsozialismus und Faschismus. Beim postmodernen viktimologischen Geschacher verschiedener Ethnizitäten und Rassen würde allerdings jedwede Erwähnung kommunistischer Massenverbrechen in Osteuropa rein quantitativ die diesbezüglich führende der jüdischen Opfer Rolle in den Schatten stellen. Zudem würde es den quasi-religiösen Kult um das Wort „Antifaschismus“ zweifelhaft werden lassen. Das gilt besonders für Kroatien mit seinen starken Verbindungen zu Deutschland während des Zweiten Weltkrieges.

Darüber hinaus würde eine kritische Untersuchung des Kommunismus auch die überproportionale Anzahl jüdischer Intellektueller ans Licht bringen, die eine bedeutende Rolle bei der geistigen Legitimierung des Kommunismus spielten (siehe Johannes Rogalla von Bieberstein, „Jüdischer Bolschewismus.“ Mythos und Realität, 2003).

Politik: Die Kunst des Zufalls

Die antifaschistischen Säuberungen bzw. „Lustrationen“ haben nicht unter den siegreichen Sowjets begonnen, sondern wurden von den westlichen Alliierten noch vor dem offiziellen Ende des zweiten Weltkrieges in die Wege geleitet. Im Spätsommer 1944 fing die amerikanische provisorische Militärregierung in Frankreich an, unterstützt von der französischen kommunistischen résistance, drakonische Gesetze zu diktieren gegen Schriftsteller, Journalisten, Professoren und in der Öffentlichkeit bekannte Intellektuelle, die der Kollaboration mit dem besiegten pro-faschistischen Regime von Pétain-Laval verdächtigt wurden.

Ein Jahr später waren die ersten, die in Deutschland ins Fadenkreuz der amerikanischen Militärregierung gerieten – noch vor den Prozessen der nationalsozialistischen Würdenträger beim Nürnberger Tribunal – die Lehrer, Journalisten und Professoren, die verpflichtet waren, spezielle Fragebögen auszufüllen. Millionen von Menschen, insbesondere hochgebildete Deutsche, verloren ihren Arbeitsplatz – nur um zu Beginn des Kalten Krieges im Jahre 1948 schleunigst wieder eingesetzt zu werden (siehe Caspar von Schrenck-Notzing, Charakter-Wäsche, 1963).

sun_dub_2011.jpgWährend des Kalten Krieges waren die Amerikaner intelligent genug, das Wannseeinstitut des SD anzuzapfen, ein auf höchster Ebene angesiedeltes Spionagebüro, das mit der SS verbunden war. Das Institut wurde von dem jungen Rechtsanwalt Major General Walter Schellenberg (1910-1952) geführt. Während des Zweiten Weltkrieges nutzte Schellenberg die Fähigkeiten vieler hochqualifizierter europäischer Akademiker, deren Aufgabe es war, die kommunistische Mentalität zu analysieren. In späterer Zeit, nach dem Kriege, waren viele sich mit Sowjetologie und Kremlforschung befassende US-basierte Denkfabriken weitgehend nach dem Muster der nationalsozialistischen, deutschen Einrichtung Wannseeinstitut SD strukturiert.

Ähnliche Methoden der Durchführung von „Fragebögen“ und „Untersuchungen“ über frühere pro-faschistische Verdächtigte wurden von den siegreichen kommunistischen Autoritäten in Jugoslawien gegen Ende von 1945 angewandt, und das auf sehr viel repressiverem Niveau. Es resultierte in Massenhinrichtungen kroatischer Spitzenakademiker und Intellektueller, die der Kollaboration mit den Nationalsozialisten verdächtigt wurden. (Siehe Zoran Kantolic, Review of Croatian History, 2005, # 1).

Heute jedoch ziehen die Vereinigten Staaten und die Europäische Union den Umgang mit kommunistischen Apparatschiks vor, die sich in „liberale Beamte“ verwandelt haben und nun von den baltischen Staaten bis hin zum Balkan – darunter Kroatien – führende Stellen besetzen. Den Politikern in Washington und Brüssel fällt es leichter, mit früheren jugoslawischen Kommunisten zu kooperieren, als mit unberechenbaren serbischen und kroatischen Nationalisten, die sprichwörtlich nicht gut aufeinander zu sprechen sind.

Hypothetisch betrachtet kann man sagen, daß Amerika – wäre der Kalte Krieg 1989 in einen heißen Krieg zwischen den USA und der UdSSR umgeschlagen – alle verfügbaren antikommunistischen und nationalistischen Kräfte ausgenutzt hätte, um den Kommunismus zu besiegen. Wäre dies geschehen, so hätte alle früheren kroatischen Kommunisten und ihre Meßdiener in den Medien, den Universitäten und der höheren Bildung ein ähnliches Schicksal ereilt, wie die Mitglieder der Baath- Partei Saddam Husseins im Irak 2002: sie hätten entweder ihren Kopf oder ihren Arbeitsplatz verloren.

So hätte es nur eines Zufalles der Geschichte bedurft, und es wären die rechtsorientierten Intellektuellen und Akademiker an der Macht gewesen.

Die Phänomenologie zufälligen Geschehens und des Zufallsfaktors in der Geschichte wurde vom ersten kroatischen Präsidenten Franjo Tudjman in seinem Buch The Wasteland of Historical Reality (1989) beschrieben. Jedoch ist Tudjman aufgrund seiner revisionistischen Schriften in westlichen Regierungsstellen zur persona non grata geworden, und Kroatien ist in den Verdacht geraten, ein paläo-faschistisches und antisemitisches Land zu sein. In der Geschichtsbetrachtung wandelt sich ein Held oft zum Schurken.

 Die Psychologie des Homo iugoslavensis.

Es gibt heutzutage kaum einen kroatischen Nationalisten, der nicht wenigstens einen Cousin hat, der im Zweiten Weltkrieg mit den kommunistischen Partisanen kämpfte. Auf welche Weise sollte also der Prozeß der Entkommunifizierung initiiert werden, wenn das unausweichlich einen Effekt auf die Leben eben jener Menschen bedeutet, die mit diesem Prozeß der Entkommunifizierung beginnen müssten? Die Anzahl der Ex-Kommunisten in der sogenannten konservativen und nationalistischen Partei, der Christlich Demokratischen Partei (HDZ) oder der größten Regierungspartei, der sozialistischen SDP in Kroatien ist enorm.

Die in den höchsten Ämtern befindlichen Diplomaten in Kroatien sind ehemalige kommunistische Journalisten und Diplomaten. Auf den Gängen des kroatischen Außenministeriums kursiert der Spruch, daß „die moderne kroatische Diplomatie ein ideales Refugium für recycelte ehemalige kommunistische Journalisten, Spitzel und Verräter“ sei, oder-- um es poetischer auszudrücken--für „Auslandskorrespondenten“.

sunic-against_democracy_and_equality_the_european_new_right.jpgHeutzutage besteht trotz der scharfen antikommunistischen Rhetorik, die nirgendwo im Westen ihresgleichen hat, in Zagreb ein großer Teil der philosophischen Fakultät und auch der Politikwissenschaften (den Hauptzentren der öffentlichen Meinung) aus Männern und Frauen, deren Eltern eingefleischte Kommunisten waren. Auf welche Weise sollte dort aufgeräumt werden? Es ist recht leicht sie kenntlich zu machen, aber unmöglich hier eine ‚lustracija’ durchzuführen.

Ein beispielhafter Fall: Im Jahre 1984 wurden mein Vater, der frühere katholische Rechtsanwalt Mirko Sunic und meine Schwester, die Professorin Mirna Sunic, zu jeweils 4 Jahren bzw. 10 Monaten Gefängnis verurteilt, gemäß Artikel 133 der Strafgesetzgebung im kommunistischen Jugoslawien – einem Gesetz das „feindliche Propaganda“ unter Strafe stellte. Die Anklagen wurden von dem staatlichen kommunistischen Anwalt Ante Nobilo erhoben. Später wurde Mirko Sunic von Amnesty International und 15 amerikanischen Kongressabgeordneten als politischer Gefangener anerkannt und betreut. Zur gleichen Zeit erhielt ich, während ich in den Vereinigten Staaten lebte, dort politisches Asyl.

Gegenwärtig ist Nobilo ein angesehener  Berater der neuen linksgerichteten kroatischen Regierung, ebenso wie Budimir Loncar, der zu der Zeit, wo mein Vater und meine Schwester eingesperrt wurden, Bundessekretär des Außenministeriums im kommunistischen Jugoslawien war. Nobilo und Loncar spielen häufig die Gastgeber für ausländische NGOs und sind verantwortlich für die Beurteilung von Kroatiens Menschenrechtsbericht und die Toleranz gegenüber nicht-europäischen Immigranten.

Ähnliche Fälle können zu Tausenden aufgezählt werden, wenn nicht gar Hunderttausenden, wenn man die Zeitspanne kommunistischen Terrors von 1945 bis 1990 in Betracht zieht (siehe Mirko Sunic, Moji inkriminirani zapisi, [Meine inkriminierten Schriften], 1996).

Wenn man derselben Logik weiter folgen wollte, so sollte nicht vergessen werden, daß der antikommunistische und revisionistische Präsident, der frühere Franjo Tudjman höchstselbst die hohe Position eines kommunistischen Generals in Belgrad in den späten 1950ern innehatte – der Zeit der schlimmsten kommunistischen Unterdrückung. Wenn er nichts gewußt haben soll von den Massenmorden, die von den Kommunisten verübt wurden, von wem soll man es dann annehmen? Und wie soll man Tudjman dann beurteilen oder seine revisionistische Tätigkeit einschätzen?

Die Schuld „dem anderen“ zuzuschreiben ist ein typisches Merkmal totalitären Geistes. Es ist lebendig und agil im öffentlichen und geschäftlichen Leben im heutigen Kroatien, ebenso wie in der kroatischen Rechtsprechung. Das gleiche Muster tritt jedoch im gesamten post-kommunistischen Europa auf. Es gibt einen Ausdruck, der den Kommunismus in seiner gesamten Geschichte charakterisiert: „Nein, ich nicht! Der da ist schuldig! Der hat die Schuld! Nicht ich! Der da!“

Es wird oft vergessen, daß der Kommunismus nicht eine Abweichung von der Demokratie war, sondern die Demokratie zu ihrem Extrem gebracht – der „Terror aller gegen alle in allen Instanzen“ (terreur totale de tous contre tous à  tous les instants (Claude Polin, L’Esprit totalitaire, 1977). Die jugoslawischen Kommunisten hatten ihre schlimmsten Feinde nicht in der katholischen Kirche oder den immer sprichwörtlichen kroatischen Nationalisten, sondern inmitten ihrer eigenen Reihen und Kader. Man beachte das ewige gegenseitige Abschlachten innerhalb der Linken anfangend beim Spanischen Bürgerkrieg bis hin zu den unablässigen stalinistischen Säuberungen in der Sowjetunion.

Wer orchestrierte den Kriege von 1991?

Es gibt eine ernsthafte These vorzubringen. Wurde der Krieg von 1991 im ehemaligen Jugoslawien von früheren kommunistischen Kadern Kroatiens und Serbiens orchestriert? Wurde er ausgelöst durch die Fehde zwischen regionalen kommunistischen Geheimdienst-Offizieren? Wie erklärt man die Tatsache, daß sowohl der nationalistische Kroate Franjo Tudjman als auch sein serbischer Gegenspieler Slobodan Milosevic von einer enormen Anzahl früherer kommunistischer Geheimdienst-Offiziere umgeben waren – ganz zu schweigen davon, daß sie beide überzeugte Mitglieder der jugoslawischen, kommunistischen Partei gewesen waren? Wie wäre die Entwicklung im kommunistischen Ex-Jugoslawien verlaufen, wenn sowohl in Serbien als auch in Kroatien hochgebildete nicht-kommunistische Exil-Politiker an der Spitze des jugoslawischen Staates gestanden hätten? Dies ist eine gute Frage für Historiker, Soziologen und Futurologen.

Den größten Fehler begingen die im Exil befindlichen stark nationalistischen und antikommunistischen Kroaten. Genaugenommen machten sie einen tödlichen Fehler. Ihre enorme finanzielle und militärischen Hilfe für Kroatien – im Werte von Milliarden von Dollars – hätte verknüpft sein müssen mit der Entfernung der alten kommunistischen kroatischen Kader und der geschlossenen Rückkehr der Exilkroaten in ihr altes Heimatland. Dies hätte eine günstige soziologische Balance ergeben und auf bedeutende Weise die heutigen Spannungen zwischen kommunistisch erzogenen Kroaten und nationalistischen Kroaten verringert.

Da jedoch diese kroatischen Nationalisten nicht zurückkehrten, scheint jedwede mögliche Entkommunifizierung – oder ‘lustracija’, wie die Kroaten sie nennen – moralisch und logistisch undurchführbar, weil sie große Verwerfungen in der Bevölkerung erforderlich machen und unweigerlich zum Bürgerkrieg führen würde. Dennoch kann dieses sehr gewalttätige Szenario nicht ganz ausgeschlossen werden.

Dieses ganze Phänomen der sogenannten Säuberungen oder „lustration“ ist in der Geschichte nichts Neues. Nach dem Sturz Napoleons hatte der französische König Ludwig XVIII in der Ära der Restauration seine früheren Gegenspieler kooptiert, indem er den meisten napoleonischen Offizieren immer noch einen reduzierten Sold (demi soldes) ausbezahlte, denn er wußte, daß er andererseits in Frankreich mit Chaos und Terrorismus hätte rechnen müssen. Auf ähnliche Art hat der spanische Diktator Francisco Franco seinen früheren Gegnern, den besiegten spanischen Republikanern, klugerweise kleine Pensionen ausgezahlt.

Und dennoch hat das Phänomen der geschichtlichen Zufälle und Launen seine eigenen kosmischen Gesetze, die der menschlichen Analyse unzugänglich bleiben. Der rumänisch-französische Essayist Emile Cioran hat geschrieben, daß man mehr Wahrheit und Gerechtigkeit finde in der Alchemie des Mittelalters oder den Eingeweiden römischer Wildgänse als in dem Geschwafel von Demokratie, Gerechtigkeit, Glück und Wohlstand.

 Dr. Tomislav (Tom) Sunic ist US-kroatischer Schriftsteller, Übersetzer, Professor für Politwissenschaft und ehemaliger Diplomat. Er lebt zurzeit in Kroatien.    www.tomsunic.com

 

mercredi, 30 janvier 2013

Il Venezuela cede all’Iran i suoi caccia F-16

 

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Il Venezuela cede all’Iran i suoi caccia F-16

Alla fine degli anni ’70, l’Iran imperiale di Riza Palivi aveva ordinato 160 cacciabombardieri General Dynamics (oggi Lockheed) F-16A Fighting Falcon. Tuttavia, con la caduta dello Shah, nel 1979, l’ordine venne annullato e gli aeromobili non furono mai consegnati, anche se alcune attrezzature per la loro manutenzione erano già giunte in Iran.
Nell’agosto 2012, almeno due F-16 sarebbero stati avvistati nella base aerea di Mehrabad, presso Teheran. Infatti, secondo alcuni fonti, un Fighting Falcon sarebbe operativo dalla base iraniana, mentre un altro sarebbe stato sottoposto a un processo di reverse engineering e poi forse inviato in Pakistan. Il quotidiano spagnolo ABC aveva anche riportato che almeno un F-16A Block 15 dei 24 acquistati dal Venezuela, nel 1983, era stato inviato in Iran nell’agosto 2006, nell’ambito della cooperazione militare tra Iran e Venezuela, che vede anche l’impiego di due droni iraniani Mohajir (ribattezzati Sant’Arpia) da parte delle forze armate venezuelane. Infatti, nell’agosto 2006 il Maggior-Generale Roger Lara Lamb e il Tenente-Colonnello Luis Reyes Reyes avviarono e gestirono l’operazione per la consegna all’Iran di quel primo cacciabombardiere F-16A.
In seguito, nell’agosto 2009, il Presidente della Compañia Anomina Venezolana de Industrias Militares (CAVIM), Generale Eduardo Richani Aref si recò a Teheran, dove affermò che “i venezuelani si sono impegnati ad accelerare la fattibilità degli studi presentati dall’AIO [Aviation Industries Organization] iraniana riguardo al caccia F-16“, Il viceministro per la logistica del ministero della Difesa iraniana, Generale Mohammad Mohammad Lou Beig, siglò il documento che comprendeva anche altri accordi di cooperazione, come la vendita dei droni Mohajir.
Sempre secondo il quotidiano spagnolo ABC, un F-16B biposto, di stanza nella base aerea di Maracay, sarebbe stato smontato, imballato in grandi contenitori di legno sigillati e privi di contrassegni, e quindi caricati nella base aerea el Libertador, su un Boeing KC-707 dell’Aeronautica Militare venezuelana. Il volo avrebbe fatto scalo in Brasile (Recife) e in Algeria prima di giungere a Teheran. Dei piloti e tecnici venezuelani sarebbero stati inviati per rimontare il velivolo e addestrare gli iraniani presso la base di Mehrabad, in Iran.
La notizia era stata divulgata da ABC in concomitanza con la visita del presidente iraniano Mahmoud Ahmadinejad in Venezuela. Ahmadinejad aveva detto che l’Iran sosterrà sempre il Venezuela di Chavez: “Apprezziamo la vostra opposizione all’imperialismo”, e Chavez avrebbe risposto che “siamo consapevoli delle minacce alla sovranità e all’indipendenza iraniane. Potete contare sul nostro sostegno. Sosterrò Ahmadinejad in tutte le circostanze, dato che i nostri legami con l’Iran sono una questione sacra per noi.”
Già nel maggio 2006, il Generale Alberto Muller, consigliere di Chavez, aveva dichiarato all’Associated Press che valeva la pena prendere in considerazione “la possibilità di una trattativa con l’Iran per la vendita di quegli aerei“, e di aver raccomandato al ministro della Difesa che il Venezuela considerasse la possibilità di vendere gli F-16 a un altro paese, come Russia, Cina, Cuba o Iran, in risposta al bando degli Stati Uniti sulle vendite di armamenti all’amministrazione del Presidente Hugo Chavez. Il dipartimento di Stato degli Stati Uniti, reagiva avvertendo che Washington avrebbe dovuto firmare ogni vendita di F-16, cosa che il portavoce Sean McCormack suggeriva essere assai improbabile. “Senza il consenso scritto degli Stati Uniti, non è possibile trasferire articoli per la difesa, e in questo caso gli F-16, a un paese terzo“. Ma il Generale Muller ribadiva: “La raccomandazione che faccio al ministro, e che farò al Presidente al momento opportuno, è che gli F-16 siano venduti a Paesi terzi, poiché gli USA, non conformandosi alla loro parte dell’accordo (ovvero inviare i pezzi di ricambio e permettere così la manutenzione degli F-16A), ci liberano da qualsiasi obbligo a rispettare la nostra parte.”
Dei 24 F-16 acquistati nel 1983, solo dodici-sedici restano operativi, mentre gli altri vengono conservati per mancanza di pezzi di ricambio. Il governo di Caracas comunque aveva annunciato l’intenzione di vendere o cederli a Paesi terzi, anche senza il permesso degli Stati Uniti. L’F-16 verrebbe valutato dall’Iran per testare i propri sistemi difesa aerea, in previsione di un possibile attacco aereo israeliano o statunitense al programma nucleare iraniano, dove verrebbe impiegato il cacciabombardiere F-16I Sufa (Block 52).
Dopo la visita a Teheran nel 2009 dei vertici militari venezuelani, quando si sarebbe deciso l’invio di ulteriori cacciabombardieri F-16A, almeno altri tre velivoli si troverebbero oggi in Iran. Ely Harmon, ricercatore israeliano presso l’Istituto Internazionale per il Controterrorismo, ha affermato che “Questo aereo è molto utile per l’Aeronautica dell’Iran, perché può così addestrare i propri piloti alle tattiche degli avversari, dimostrando anche la profonda relazione tra l’Iran e il Venezuela. Una partnership che potrebbe anche manifestarsi in una rappresaglia contro coloro che attaccassero gli impianti nucleari iraniani.”

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Venezuela Threatens to Sell F-16 Fleet to Iran, Associated Press, 16 maggio 2006
Inter-american Security Watch 22 giugno 2012
The Aviationist 20 agosto 2012

A cura di Alessandro Lattanzio

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Trace Sud Ouest. Réseau MAS.

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Frères musulmans et Néo-Ottomans

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Bernhard TOMASCHITZ:

Frères musulmans et Néo-Ottomans: le nouveau binôme turc

Le premier ministre turc Erdogan et son ministre des affaires étrangères Davutoglu veulent s’engager dans le “choc des civilisations” mais non du côté occidental

Peu avant la fin de l’année 2012, Recep Tayyip Erdogan a, une fois de plus, exhorter le président syrien Bachar El-Assad à se retirer. “Les chefs qui ne sont plus acceptés par leur peuple ne peuvent demeurer au pouvoir”, a-t-il dit. Mais le souci d’Erdogan n’est pas de voir se construire une démocratie chez ses voisins du Sud mais bien plutôt de renforcer l’influence turque dans la région, ainsi que celle de la branche sunnite de l’islam. El-Assad, avec qui Ankara entretenait encore d’excellentes relations il y a moins de deux ans, appartient à la foi alaouite, considérée comme “hérétique” par les puristes.

Outre Erdogan, le ministre des affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, qui, naguère, avait théorisé la notion de “profondeur stratégique”, s’était posé comme le principal champion d’une nouvelle politique de grandeur, d’inspiration néo-ottomane. Au départ, cette option avait suscité l’inquiétude du ministère américain des affaires étrangères, comme on a d’ailleurs pu l’apprendre via un document révélé par “Wikileaks” et datant de 2004. Les Américains appelaient alors à se méfier du géopolitologue et futur ministre turc des affaires étrangères: celui-ci “serait perdu dans son imaginaire néo-ottoman” et rêverait “de donner pour tâche à la Turquie d’étendre l’islam à l’Europe”, “de récupérer l’Andalousie (pour l’orbe musulmane) et de venger la défaite des armées ottomanes devant Vienne en 1683”.

Cette analyse est partagée par un politologue turc, Soner Cagaptay, convaincu qu’Erdogan et Davutoglu sont des adeptes critiques du politologue américain Samuel Huntington, récemment décédé. Pour Huntington, les “civilisations vont se heurter”; pour les deux hommes politiques turcs, il y aura aussi un “choc des civilisations” mais, contrairement au théoricien américain, ils pensent que la Turquie, dans ce jeu, doit se désolidariser de l’Occident. Pour Cagaptay, Davutoglu penserait que les bonnes relations que la Turquie entretient avec l’Occident depuis quelques décennies relèvent d’une “forme d’aliénation”. Le parti au pouvoir en Turquie, l’AKP, voudrait dès lors “corriger le cours actuel de l’histoire qui a affaibli les Musulmans depuis l’effondrement de l’Empire ottoman”.

Dans sa démonstration, Cagaptay décrit la vision de l’AKP comme portée par une option “nous contre eux” qui, avant le 11 septembre 2001 n’avait pas trouvé un écho tous azimuts. En effet, ajoute-t-il, les attentats de New York ont fait éclore, à tort ou à raison, l’idée virulente qu’il existe bel et bien un “monde musulman” différent des autres. Par conséquent, la vision cultivée par l’AKP est “tombée sur un sol fertile et a transformé le rôle de la Turquie dans le monde et aussi le rôle de l’Etat et de sa politique étrangère”. Cagaptay décrit comme suit l’idéologie de l’AKP, formation directement issue du “Parti du Bien-Etre” de l’ancien chef de file des islamistes turcs, Necmettin Erbakan: “Même si l’islamisme est traditionnellement non violent en Turquie, il recèle en lui six caractéristiques dangereuses: il est anti-occidental, antisémite, anti-israélien, anti-européen et anti-démocratique et cultive, de surcroît, des préjugés anti-séculiers, qui sont tous repris en choeur par les Frères Musulmans”.

Dans un rapport édité par Steven G. Merley pour le compte du “Jerusalem Center for Public Affairs” et intitulé “La Turquie, la Fraternité Musulmane globale et la flotille de Gaza”, on explique l’étroitesse des rapports entretenus par Erdogan avec l’islam politique depuis ses jeunes années. En 1976, alors qu’il n’était encore qu’un obscur étudiant dans une école secondaire, Erdogan est élu président de l’organisation des jeunes (section d’Istanbul) du “Parti du Salut National” d’Erbakan. A cette époque, il avait déjà des liens avec la WAMY (l’Association Mondiale de la Jeunesse Musulmane), fondée en 1972 par un organisme saoudien dont l’objectif était de diffuser les doctrines de l’islam le plus rigoureux, sous sa forme wahhabite. Dans le rapport de Merley, on peut lire que la WAMY “depuis sa fondation entretient des rapports étroits avec les Frères Musulmans”, et se pose dès lors comme un réseau international de personnes privées et d’organisations issues de la branche égyptienne des Frères Musulmans. Plus loin, le rapport mentionne la personne de Kemal El-Helbawy, un porte-paroles des “Frères”, qui vit en Grande-Bretagne. El-Helbawy a déclaré au “Wall Street Journal” que c’est justement dans le cadre de la WAMY qu’il a rencontré l’ancien président afghan Burhanuddin Rabbani, l’ancien vice-premier ministre de Malaisie Anwar Ibrahim et... Erdogan. Et El-Helbawy ajoute: “Tous ont commencé leur carrière au sein de la WAMY”.

Le rapport de Merley spécifie “qu’Erdogan semble avoir maintenu ses liens avec la fraternité Musulmane internationale, qu’il avait acquis au temps de sa fréquentation de la WAMY”. Dans ce contexte, Merley évoque également Mohammed Madi Akef, ancien dirigeant de la Fraternité Musulmane en Egypte, qui avait déclaré en 2005 à un magazine égyptien qu’il connaissait très bien Erdogan et Erbakan, depuis le temps où il avait séjourné en Turquie. De plus, Akef décrivait les deux hommes politiques turcs comme de “bons amis”. Mais il y a encore un autre épisode de la biographie d’Erdogan qui atteste amplement de l’ancrage profond du chef du gouvernement turc dans les milieux islamistes: en juin 2008, Anwar Ibrahim, vice-premier ministre de Malaisie, se réfugie dans l’ambassade turque de son pays parce qu’il est l’objet d’une enquête policière pour “délit d’homosexualité” (tout acte sexuel de nature homosexuelle, jugé immoral, est punissable dans les pays musulmans). D’après l’agence “Associated Press”, un haut fonctionnaire turc aurait déclaré qu’Anwar Ibrahim avait choisi l’ambassade de Turquie comme refuge, vu “ses contacts étroits avec le premier ministre turc Erdogan”.

Ce sont donc les liens étroits entre les hautes sphères gouvernementales turques et les milieux islamistes qui expliqueraient la volte-face d’Ankara face à la Syrie, ainsi que l’appui que les Turcs apportent désormais aux rebelles syriens qui, comme les Turcs et les Saoudiens, sont des sunnites. Selon des milieux bien informés d’Istanbul, l’Arabie Saoudite aurait versé dix milliards de dollars à l’AKP d’Erdogan juste avant les dernières élections parlementaires. En fin de compte, Turcs et Saoudiens ont les mêmes intérêts en Syrie, qui vont bien au-delà du simple soutien qu’ils apportent aux rebelles sunnites. La Syrie est le pays par lequel pourraient bientôt transiter la gaz naturel de la région du Golfe. Damas, en effet, a signé en juillet 2011, un accord avec l’Irak et avec l’Iran pour que soit construit à terme un gazoduc amenant les hydrocarbures du Kurdistan irakien, de l’Iran et du Golfe sur les rives de la Méditerranée. Si jamais ce projet se concrétisait, l’Iran, rival de l’Arabie Saoudite pour devenir la puissance prépondérante dans le Golfe Persique, renforcerait son poids géostratégique; quant à la Turquie, elle subirait un incontestable ressac dans ses efforts constants pour devenir dans la région la seule et unique plaque tournante de la distribution de l’énergie.

Bernhard TOMASCHITZ.

(article paru dans “zur Zeit”, Vienne, nr. 1/2, 2013; http://www.zurzeit.at/ ).

Neue Ordnung IV/2012

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Neue Ordnung IV/2012

http://www.neue-ordnung.at/

Staatsfeinde oder Mitbürger? Seite 2–3, 9
Von Hans B. von Sothen

Zitiert 4

Knapp & klar Seite 4–5

Merkel und sonst nichts Seite 6–7
Von Dr. Hans-Dietrich Sander

Pannonicus Seite 8

Die Identitären Seite 10–11
Von Martin Lichtmesz

Europa der Vaterländer – Vaterland Europa Seite 12–15
Zehn Thesen
Von Univ.-Dozent Dr. Friedrich ­Romig

Entkommunifizierung Seite 14–16
Das undurchführbare Projekt in Kroatien
Von Dr. Tomislav Sunic

Stalingrad Seite 17–18
Der Untergang der 6. Armee vor 70 Jahren

Treue und Glaube Seite 19–22
Das ideengeschichtliche Vermächtnis von Antoine de Saint-Exupéry
Von Benedikt Kaiser

Die Rubrik „Abendland“ Seite 23

Odin statt Jesus? Seite 24–31
Gott- und Jenseitsvorstellungen im deutschen Neuheidentum
Von Dr. Baal Müller

Heidentum – Sukzession – Überlieferung Seite 32–37
Von Johannes Auer

Heldischer Christus – Wehrhaftes Christentum Seite 38–43
Für eine christlich-nationale Neubesinnung in der deutschen Kulturnation
Von Manfred Müller

Libri legendi Seite 44–46

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« Casa Pound, une terrible beauté est née ! »

« Casa Pound, une terrible beauté est née ! »

par Jean NON-CONFORME

 

Artisti-x-CasaPound_web.jpgCasa Pound, une terrible beauté est née ! est le premier ouvrage paru aux Éditions du Rubicon, les éditions du réseau M.A.S. Il s’agit de la traduction du livre d’Adriano Scianca, responsable culturel de Casa Pound, parue en Italie sous le titre Reprendersi Tutto que nous pouvons traduire par « Tout se ré-approprier ». En environ 360 pages, l’ouvrage tend à développer quarante concepts qui font Casa Pound, le désormais célèbre mouvement néo-fasciste italien qui tient son nom de l’immeuble imposant occupé depuis de longues années au 8 de la Via Napoleone III à quelques pas de la gare centrale de Termini, à Rome.

L’ouvrage débute dans son édition française par une préface de Gabriele Adinolfi, qu’on ne présente plus. L’introduction de l’ouvrage est de Flavio Nardi, également animateur culturel au sein de C.P.I. (Casa Pound Italia) et la conclusion de Gianluca Iannone, responsable de C.P.I. et chanteur du groupe de rock ZetaZeroAlfa. L’édition française est agrémentée d’un cahier couleur de 24 pages qui permet de pénétrer un peu l’ambiance du mouvement : esthétique, manifestations, affrontements avec les adversaires politiques, rôle central de la jeunesse, culture, slogans, etc. Nous trouvons également une photo de quelques militants du M.A.S. devant la Casa Pound Latina.
 
Le livre permet par l’intermédiaire des quarante concepts d’aborder des thèmes variés comme l’histoire du fascisme, la genèse de C.P.I., les principes et les valeurs, le rôle central de l’esthétique et de la culture et in fine l’esprit du mouvement. Bien que nous soyons partisan de la philosophie selon laquelle dans un mouvement, il faut soit tout prendre, soit ne rien prendre, il n’est pas pour autant contre-productif de voir dans ce livre des pistes de réflexions.
 
Quelques figures ressortent clairement de l’ouvrage : Ezra Pound, Filipo Tommaso Marinetti, Gabriele d’Annunzio, Friedrich Nietzsche, Julius Evola. À travers ces cinq personnalités nous trouvons une philosophie centrale à l’ouvrage : l’action et la volonté. Adriano Scianca tire clairement une ligne dans l’ouvrage entre les partisans de l’action, forcément révolutionnaire, et les partisans de la réaction, qui ne le sont pas. Que ce soit à travers des mouvements artistiques (futurisme), à travers des épopées révolutionnaires (la prise de Fiume) ou par la philosophie de la construction du « surhomme » et de l’élévation de soi (Nietzsche, Evola), l’auteur est clair sur les intentions du mouvement : agir, aller de l’avant, aller là où on ne nous attend pas, donner le rythme et en somme tout reprendre. Cette volonté d’aller de l’avant correspond au concept d’« estremocentroalto », qui fait l’objet d’un Manifeste, définit dans l’ouvrage et qui se résume ainsi : « Putain, à partir de maintenant nous allons faire ce que nous voulons ! (p. 99). » Ainsi que l’écrit l’auteur : « Estremocentroalto, c’est cela. En finir d’écouter les autres, ceux qui font la révolution au bar, mettre fin à la confusion, à l’aliénation, à la scission. Commencer à faire ce qu’il nous plaît, en en prenant la responsabilité. Estremocentroalto c’est une manière de se revendiquer d’une communauté en marche et libérée du lest pour avancer plus vite (p. 99). »
 
Cette vitalité possède elle-même sa propre philosophie, certainement un peu « abrupte » pour nos contemporains. L’auteur s’y penche dans les chapitres « Mort » et « Vie ». Nous comprenons rapidement de quoi il est question. Un homme ne doit pas vivre pour vivre mais vivre pour exploiter au maximum ses capacités. Ainsi la construction d’un homme meilleur va de paire avec la constitution d’un ordre nouveau. La vie va de paire avec le sourire et la joie qui reviennent régulièrement dans l’ouvrage. Comme le dit Adriano Scianca, « le sourire est solaire ». L’auteur est à ce titre sans pitié avec ce qu’on appelle les « pro-life » à qui il reproche d’être des mouvements défensifs, c’est-à-dire réactionnaires. « L’Estremocentroalto a beaucoup d’ennemis avec un seul nom : Réaction (p. 333) », ou encore : « La logique créative a laissé la place à une logique défensive. Qu’y a-t-il de moins vital, en effet, que les nombreux mouvements pro-life, constitués de visages creux et exsangues d’enfants de chœur en service actif permanent ? La vie est une explosion, non une valeur ! (p. 345). » Adriano Scianca ne fait ici qu’écrire ce que nous sommes nombreux à avoir constaté, les mouvements de défense de la vie ou de la famille « traditionnelle », sont souvent des mouvements bourgeois et réactionnaires. Adriano Scianca n’hésite pas à égratigner au passage la dite « famille traditionnelle » qu’il qualifie de « bourgeoise et individualiste (p. 346) ». Ce qui se dégage ici c’est une vision très différente des rapports sociaux. La famille bourgeoise ne crée rien, elle reproduit. Or quel est le sens profond de la philosophie du livre ? Action et volonté, donc créer, fonder et « donner vie (p. 345) ».
 
Le chapitre « Marbre » est sûrement un des plus intéressants du livre, car il explique concrètement le fruit de cette action : fonder. Ce chapitre mêle un certain nombre d’éléments tout à fait pertinents : la nécessité de délimiter l’espace, le rapport au sacré (les lecteurs avisés pourront sûrement établir un lien avec l’œuvre de Mircea Eliade), la capacité pour les hommes de modeler leur environnement (assécher un marais, par exemple) et bien sur des considérations esthétiques, puisque Casa Pound s’affiche en lettres de marbre sur le fronton du bâtiment romain et aussi, d’une certaine manière, la ville nouvelle fondée va se donner à voir aux hommes par son style architectural qui est au cœur de ce qui permet d’identifier une civilisation. Car ne nous y trompons pas, Adriano Scianca sait pour quel objectif lutte C.P.I. : fonder une civilisation. Rien de moins. Ainsi le chapitre débute par cet échange :
 
« — Qu’est-ce que l’italianité ?
 
— L’italianité c’est le marbre qui l’emporte sur le marécage. »
 
Cet échange nous renvoie aussi à la question de l’identité, perçue par Adriano Scianca comme étant en perpétuelle évolution. La fondation est au cœur de l’identité définie par l’auteur. Ainsi Adriano Scianca oppose le mythe de la fondation de Rome, où Romulus va délimiter l’espace et tuer son frère qui transgresse la limite avec la légende de Caïn et Abel. Voilà ce qu’en dit Adriano Scianca : « Caïn est enraciné, actif et construit son monde. Abel est déraciné et n’a aucune intention de s’affirmer dans une dimension historique et humaine, qu’il estime profane et insignifiante » et lorsque Caïn tue son frère : « La punition de YHVH n’est pas choisie au hasard puisque Caïn, le paysan lié à la terre, devra cheminer sur la route de l’exil et devenir nomade (p. 226). » Voilà comment Adriano Scianca trace une nouvelle fois un profond sillon, entre une pensée héritée des mythes antiques européens, basés sur la divinisation de la terre, de la cité, la métaphysique de l’action, l’esprit d’aventure, de création et de conquête, et la pensée de l’Ancien Testament qui condamnerait la capacité de l’homme à créer et à agir, puisque seul YHVH est créateur, et qui fait de toute les figures créatives, actives, vitalistes et enracinées, des figures lucifériennes. On peut voir un lien ici entre Lucifer et Prométhée. L’identité développée par l’auteur se base donc sur des principes, une philosophie et non simplement sur du patrimoine ou des héritages. L’auteur critique la vision d’une identité-musée. « Pour un mouvement identitaire d’inspiration fasciste, donc toujours existentialiste et jamais essentialiste, l’identité n’est pas un simple fait tenu pour acquis dont il suffirait d’affirmer tautologiquement la présence ! Au contraire ! L’affirmation identitaire surgit précisément dans le but de conquérir un objectif, de dépasser une résistance, d’accomplir un parcours et d’affirmer une vision de soi (p. 186). » L’histoire de l’Europe et des Européens est une perpétuelle refondation. Les Européens de demain doivent concevoir l’identité comme un ensemble de ce qui fut, de ce qui est et de ce qu’ils feront. Adriano Scianca ne brosse pas ici une vision défensive et résistante de l’identité contre des menaces dont il faudrait se défendre, mais il exhorte à une vision volontariste de l’identité. Ainsi page 188 nous pouvons lire que « la nation n’existe jamais et il faut sans cesse la créer ». Cette phrase, qui peut paraître anodine est en réalité lourde de sens. De même que la phrase d’Oswald Spengler qui conclue le chapitre « Identité » : « Celui qui parle trop de race n’en a aucune. Ce qui compte ce n’est pas la pureté mais la vigueur raciale qu’un peuple possède (p. 189). » Une nouvelle fois, Adriano Scianca dessine une limite entre ceux qui ont un esprit défensif et ceux qui ont un esprit de conquête. Par la suite, le chapitre « Tradition » est l’occasion d’aborder assez longuement Julius Evola et de mettre ici aussi un coup de pied dans les conceptions attentistes. L’auteur cite en introduction du chapitre Gianluca Iannone à ce sujet : « Julius Evola ? […] L’un de ces intellectuels lus et diffusés principalement comme clé expérimentale, surtout pour justifier l’immobilisme d’une partie du milieu. En vérité, Evola a été autre chose qu’un gourou qui, sur un fauteuil à roulettes et dans une semi-obscurité, prêchait la formation du Moi aristocratique en attendant la grande guerre (p. 312). » Evola doit donc fournir non pas les armes intellectuelles d’un immobilisme aristocratique mais être lu comme une clé de compréhension de la Tradition et de ce qui nous amène à lutter. Lutter pour quoi ? Pour fonder un empire ? Pour créer une nouvelle civilisation. Ainsi s’exprime Julius Evola : « On peut se demander ce qui, au fond, distingue l’idéal impérial de celui religieux. En général, on peut dire ceci : le premier se fonde sur une expérience immanente, l’autre sur une expérience dualiste de l’esprit. Quand on ne conçoit pas de hiatus entre esprit et réalité, ni qu’on ne cherche le premier hors du second (Mon royaume n’est pas de ce monde…), la manifestation spirituelle est aussi celle d’une puissance qui vainc, subjugue et ordonne la réalité. L’inséparabilité de l’idée de puissance et de l’idée de spiritualité est le pivot de l’idéal impérial et guerrier (pp. 207-208). » Nous sommes donc des « sentinelles impériales (p. 206) », et portons notre empire en nous, dans n’importe quelle situation, même quand le contexte nous est hostile. Rien ne peut se fonder sans l’esprit de lutte. Car il est toujours question de lutte. La lutte, c’est la vie. Puisque chaque jour où le soleil se lève, nous devons au minimum lutter contre la faim et la soif. Ce qui n’est pas la vie, en revanche, c’est l’usure et le chapitre en question l’explique bien : « L’art, la maison, le travail : voici trois victimes de l’usure. Avec l’usure meurt la beauté, la dimension la plus profonde et la plus haute de la vie. La maison meurt, l’âtre, le terrain solide sur lequel se base toute existence réellement humaine. Enfin, le travail se meurt, qui ne donne plus de fruits, qui dépérit, qui devient stérile (pp. 328 – 329). »
 
Face à ce monde gris et décharné engendré par l’usure, Casa Pound oppose le style, l’explosivité, l’imaginaire. Car une chose est certaine, et le mouvement est critiqué pour ça, Casa Pound pourrait de l’extérieur passer pour un mouvement festif. Ce qui est à l’origine de Casa Pound peut laisser songeur au premier abord. Ce ne sont ni des prêches enflammés d’un tribun populiste, ni les manifestations contre les ennemis de la nation, ni les milliers d’autocollants venant s’écraser sur nos poteaux comme une vague s’éclate sur une digue, rien de tout ça n’est vraiment à l’origine de Casa Pound, à l’origine il y a un bar, le Cutty Sark et un groupe de rock, ZetaZeroAlfa. Casa Pound, qui ne portait pas alors ce nom là il y a quinze ans, est d’abord un mouvement culturel devenu un mouvement social puis un mouvement politique. D’abord il y a la communauté, soudée autour des soirées du Cutty Sark et des concerts de Z.Z.A., une communauté capable d’occuper des bâtiments pour loger des familles romaines. Une communauté vivante qui grâce à la culture et à son action sociale agrège peu à peu les jeunes italiens, pour devenir le mouvement que nous connaissons. Gianluca Iannone n’hésite pas à rappeler la genèse du mouvement en conclusion du livre : « Nous sommes encore surpris de voir comment, autour d’un groupe de rock, s’est construit un mouvement national qui agit dans tous les domaines de la vie quotidienne du pays, qu’il s‘agisse du sport, de la solidarité, de la culture ou de la politique. » Un pied de nez aux critiques du « gramscisme de droite » et à tous ceux qui n’envisagent la politique que sous l’angle du sérieux. D’ailleurs le chapitre « Art » est clair : « Pour la première fois un mouvement naît spontanément métapolitique, à savoir entièrement libéré des références aux partis et aux stratégies politiques (p. 52). » L’auteur de poursuivre : « On connaît l’intuition de Walter Benjamin, qui opposait l’esthétisation de la politique futuro-fasciste à la politisation de l’art communiste. » Casa Pound Italia est assurément un mouvement esthétique, une esthétique qui parle à la jeunesse. Casa Pound Italia c’est aujourd’hui la jeunesse, celle qui fréquente les bars, les concerts, les ateliers de tatouages, les clubs de sport, les universités, au premier abord, la même que la nôtre, sauf que… cette jeunesse qui vit à fond peut devenir une redoutable machine politique capable de se mobiliser pour le logement, pour les travailleurs, pour la défense d’un monument, pour l’université populaire, l’école publique, pour le don du sang, une jeunesse capable de venir aux victimes d’un tremblement de terre et de lutter contre le vampirisme des banques. Derrière les t-shirts de hardcore, les pantalons à carreaux ou les piercings dans le nez se cachent de véritables  « légions impériales (p. 206) » à l’assaut du futur. Idée que nous trouvons dans le préambule du chapitre « Jeunesse » : « À l’époque de la précarité et des castes de vieux oligarques, alors que toute boussole et toute latitude semblent perdues, le Blocco en appelle au rassemblement des jeunes en leur disant qu’il est possible, si on le veut, de redevenir les protagonistes de l’Histoire. Qu’il est possible, par la volonté et le sacrifice de reprendre en main son destin, de tout se ré-approprier (p. 167). »  Massés derrière la tortue fléchée du mouvement ou derrière l’éclair cerclé du Blocco Studentesco, dont Adriano Scianca donne la signification dans le chapitre « Symbolique », ils veulent conquérir l’avenir et crient « Giovinezza al potere ! », « la jeunesse au pouvoir !»
 
Le chapitre « Style » poursuit et complète naturellement le chapitre « Art ». Contrairement à la vision américaine du « staïle », le style décrit par Casa Pound est dynamique et vertical. Adriano Scianca va même jusqu’à dire : « Faire une chose précisément d’une certaine manière, parce que c’est ainsi que les choses doivent être faites et non d’une manière quelconque, parce que la forme est le plus essentiel (p. 306). » Cela peut évoquer les débats qui ont court chez les sportifs comme « gagner avec la manière », car ce qui compte ce n’est pas seulement de gagner, c’est d’avoir proposé un beau jeu. D’avoir fait honneur à son sport, de ne pas l’avoir dénaturé. Il en va de même ici pour l’action politique. Elle prend son sens avec les formes et grâce aux formes. « Il faut faire de la vie une œuvre d’art » peut-on lire page 308. L’auteur rappelle d’ailleurs l’étymologie du terme qui viendrait soit de « stylus », petit scalpel qui servait à écrire et donc à tracer et à donner du sens, ou alors du grec « stylos », la colonne. Le style c’est « l’homme vertical », la droiture : « Sens de la droiture, du dos bien droit, de l’homme vertical. La construction d’une figure saine, solaire, bien droite comme un menhir, comme un sceptre royal, comme une épée : voilà l’objectif d’une anthropo-technique positive, activée et stylée (p. 309). » Ainsi Casa Pound a développée une esthétique propre et nombreux sont les militants et sympathisants italiens et étrangers qui adhèrent en premier lieu à l’esthétique Casa Pound.
 
Le livre d’Adriano Scianca est également riche en réflexions diverses sur des thèmes aussi variés que l’amour, l’espoir, l’antifascisme, le fascisme, l’anarchie, les Juifs, l’honneur, la guerre, la violence, l’histoire, les différences, et bien sûr les femmes, si importantes pour la société et dont le mouvement défend le « temps d’être mère » (« tempo di essere madri ») mais n’enferme pas seulement dans la maternité. Ces thèmes peuvent faire l’objet d’un chapitre ou se retrouver de façon transversale. Les chapitres politiques auront surtout le mérite de rétablir quelques vérités historiques sur l’histoire du fascisme et sur la praxis fasciste quant aux religions. Si l’auteur est assez clair dans son rejet du « judéo-christianisme », il n’en demeure pas moins qu’il reconnaît la possibilité aux croyants de trouver une place dans la société moyennant l’abandon de certaines ambitions politiques. Ainsi le sionisme autant que la puissance de l’Église sont critiqués. Cela tranche clairement avec le nationalisme français, dans lequel l’élément catholique est souvent apparu comme un ferment d’unité. Il n’en est rien de l’autre côté des Alpes, car l’unité territoriale, politique, tout comme la mise en place d’une mystique propre furent freinée par l’Église, autant chez les catholiques conservateurs que chez les « catho-communistes » comme les appelle Scianca. On retrouve en filigrane l’opposition séculaire entre l’Empire et l’Église.
 
La lecture de ce livre n’a fait que me conforter dans mes impressions sur Casa Pound, bien que, comme je l’indiquais en préambule, certains passages pourraient être débattus ou critiqués. Il n’en demeure pas moins que derrière le décorum, Casa Pound est une entité vivante dotée d’une pensée propre. Et si nous pouvons appréhender le mouvement de l’extérieur, il convient d’en cerner les dynamiques internes. Ce livre peut y aider. Il doit aussi être une base sérieuse de réflexion pour nous tous sur ce que doit être le militantisme du IIIe millénaire. Il sera aussi une révélation pour certains, sur ce qu’ils sont ou ne sont pas. Objet militant, support intellectuel, source d’imaginaire ou retour au réel, ce livre doit aussi être une invitation au voyage pour palper, même timidement, cet organisme vivant et essayer de comprendre ce qui se cache derrière les apparences. Que Gabriele Adinolfi se rassure, en France aussi nous sommes nombreux à être des romantiques, à nous retrouver dans l’esthétisation de la politique et à rejeter les bigoteries diverses.
 
Pour le mot de la fin, nous pouvons le laisser à Gianluca Iannone :
 
« Parce que, lorsque tu donnes tout, tu possèdes tout. Parce que ce que tu ne possèdes pas encore, tu te le ré-appropries (p. 363). »
 
En deux mots : Tout reprendre !

Jean Non-Conforme
 
• Adriano Scianca, Casa Pound : une terrible beauté est née ! Les mots de Casa Pound : 40 concepts pour une révolution en devenir, préface de Gabriele Adinolfi, introduction de Flavio Nardi et postface de Gianluca Iannone, Les Éditions du Rubicon, Paris, 2012, 363 p., 24 €, à commander à : leseditionsdurubicon@yahoo.fr
 
• D’abord mis en ligne sur Cercle non conforme, le 5 novembre 2012.

 


 

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Quelques impressions sur l’opération Serval

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Quelques impressions sur l’opération Serval

par Georges FELTIN-TRACOL

 

Depuis le 11 janvier 2013, l’armée française intervient dans le conflit malien à la demande pressée de son gouvernement intérimaire menacé par l’offensive des islamistes. Des groupes djihadistes ont plus ou moins fortuitement répliqué en s’en prenant à des Occidentaux à In Amenas dans le Sahara algérien.

Le règlement algérien de la prise d’otage a suscité de nombreux commentaires désapprobateurs. Oui, l’assaut des forces spéciales dans le complexe gazier s’est traduit par de lourdes pertes, en particulier parmi les otages occidentaux, mais le gouvernement algérien ne pouvait pas – et ne voulait pas – procéder autrement. Même si l’Algérie a autorisé le survol de son territoire par l’aviation française dans le cadre de l’opération Serval à la grande colère de la presse algérienne, elle demeure très attachée à sa souveraineté nationale. D’abord réticente à toute intervention française au Mali – donc dans son arrière-cour -, elle a pris l’action terroriste à In Amenas comme un outrage majeur. Au cours de la guerre civile des années 1990, rares furent les attaques islamistes contre les sites d’hydrocarbures. C’est à se demander si ce ne serait pas une opération sous faux drapeau…
 
Outre un attachement « souverainiste » viscéral, Alger souhaite garder son contrôle sur la région. Historiquement, le Sud algérien qui correspond à une partie du désert saharien n’a jamais fait partie de la régence beylicale d’Alger. D’ailleurs, au moment des négociations sur l’indépendance en 1961 – 1962, la France envisagea un instant de transformer le Sahara en condominium franco-africain. Le projet échoua et l’Algérie s’étendit vers le Sud en échange d’accords secrets avec Paris sur les essais nucléaires.
 
La question des frontières est bien à l’origine du désordre malien. Le Mali est un État artificiel composé de diverses ethnies négroïdes (les Bambaras, les Malinkés, les Soninkés, les Peuls, les Sénoufos, les Dogons, les Songhai, etc.) et « blanches » (les Arabes ou « Maures » ou les Touareg) souvent antagonistes. Quelques mois avant l’indépendance, une délégation targuia demanda au général De Gaulle de prévoir un État des Touareg distinct du futur Mali. L’homme de Colombey ne les écouta pas ! Il en résulta une persécution de la minorité targuia par la majorité noire malienne.
 
Ce sont les forces indépendantistes du M.N.L.A. (Mouvement national pour la libération de l’Azawad) qui sont à l’origine de la sécession, le 6 avril 2012, du Nord du Mali, mais elles furent rapidement doublées par leurs « alliés » islamistes qui profitèrent de la chute orchestrée par l’Occident globalitaire oligarchique de Kadhafi en Libye pour disposer en abondance de munitions, d’armes performantes et de combattants aguerris. Toutefois, les islamistes du Nord du Mali ne présentent aucune homogénéité puisqu’on recense la présence d’A.Q.M.I (Al-Qaïda au Maghreb islamique), d’Ansar Dine (« Défenseurs de la religion ») du Targui indépendantiste d’origine malienne Iyad Ag Ghali, de ses récents dissidents du M.I.A. (Mouvement islamique de l’Azawad), d’Ansar al-Charia (« Défenseurs de la Charia »), du M.U.J.A.O. (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest) et du Mouwaghina Bi Dam (« Les signataires par le sang ») de Mokhtar Belmokhtar, réputé proche de certains services algériens. Les spécialistes estiment même que ces mouvements armés désignent en réalité des bandes autonomes conduites par quelques meneurs débrouillards et ambitieux. Dans le cadre d’une vive concurrence, ces petits chefs, mi-terroristes mi-maffieux, auraient cherché à s’emparer de Bamako le plus rapidement possible avant une probable intervention militaire africaine secondée par la France prévue à l’automne 2013. Ces éléments assez indisciplinés parièrent aussi sur l’inexpérience de François Hollande. Or leur offensive vers le Sud força la décision française. En cas d’inaction de Paris, les derniers États alliés de la zone auraient sollicité l’assistance des États-Unis ou d’une autre puissance. La réaction était par conséquent vitale. Elle fut rapide et solitaire, hors de toute gesticulation onusienne et euro-bruxelloise
 
Sur cette crise africaine, l’Union européenne témoigne d’une évidente et pitoyable aboulie. La première puissance commerciale mondiale est un ectoplasme militaire, d’où une pusillanimité certaine de la part de ses États-membres. Il est vrai qu’ils ne peuvent pas se lancer dans une aventure extérieure quand ils réduisent les dépenses militaires au maximum. En outre, l’idée même de guerre paraît dorénavant incongrue pour les masses repues de consommateurs abrutis.
 
Enfin, au-delà de l’urgence géopolitique, l’opération Serval sert des considérations politiciennes. Très impopulaire dans les sondages, le locataire de l’Élysée table sur une union nationale salvatrice qui ferait oublier l’imposant succès des « manifestants pour tous » du 13 janvier, malgré une navrante frigidité de ne pas foncer sur le palais présidentiel, et l’odieuse reddition des syndicats devant le patronat le 11 janvier dernier. Effective, l’unité nationale fut brève. Il importe maintenant de s’interroger sur les objectifs de cet engagement.
 
Pour les hiérarques socialistes, ils sont clairs : il s’agit, d’une part, de restaurer la souveraineté et l’intégrité du Mali et, d’autre part, de rétablir les droits de l’homme. S’il faut se scandaliser de la destruction de sanctuaires musulmans soufis par des talibans sahéliens d’une rare ignorance, l’application musclée de la Charia paraît au contraire une bonne chose qu’il faudrait étendre, le cas échéant, aux banlieues de l’immigration dans l’Hexagone. Trancher la main, le pied, la langue, voire la tête, éviterait la surpopulation carcérale.
 
On doit appréhender que les responsables français, méconnaissant les réalités locales, assimilent les Touareg aux islamistes. Il est dès lors imaginable que le Nord une fois reconquis, les populations touareg et arabes subissent représailles et exactions de la part de Maliens négroïdes prêts à une éradication génocidaire définitive…
 
Fidèle à son habitude d’araser les différences authentiques, la République hexagonale s’ingénie à soutenir tous les niveleurs du monde. L’Azawad, ou plus exactement les trois Azawad (du Sahara, de l’Ouest maure et du fleuve), ne doivent pas disparaître au profit d’entités fantoches et artificielles. Si la lutte contre le djihadisme – cet autre mondialisme mortifère – entretenu par l’Arabie Saoudite, le Qatar et certains cénacles de l’« État profond » yankee ou britannique est une obligation quasi-morale, le bon sens voudrait que Paris puisse rallier à cette lutte ces experts du désert que sont les « Hommes  bleus » en promouvant leurs revendications identitaires légitimes. Pourquoi alors ne pas encourager des Azawad qui, parrainés par Alger et Paris, stabiliseraient cette région primordiale de l’Afrique de l’Ouest dans le cadre d’un Mali fédéral ?
 
Mais avec les socialistes aux manettes, il faut craindre que leur haine pour toute identité véritable les aveugle et fasse de cette opération un nouveau bourbier. Mourir pour Bamako ou Tombouctou pour des billevesées juridiques et mondialistes n’est pas une solution digne.

Georges Feltin-Tracol
 

 


 

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dimanche, 27 janvier 2013

À L’ASSAUT DE LA MODERNITÉ

À L’ASSAUT DE LA MODERNITÉ

par Xavier EMAN

(In « Livr’arbitres » numéro 10, www.livr-arbitres.com )

Depuis plusieurs années, le mouvement de droite radicale et sociale italienne « Casapound » suscite intérêt et interrogations au sein de l’ensemble de la mouvance identitaire et patriote européenne.

Si c’est sans doute avant tout l’esthétique de ce mouvement — offensive, novatrice, insolente et avant-gardiste — et ces méthodes d’action — audacieuses et inventives — qui ont intrigués puis passionnés des observateurs sans cesse plus nombreux, Casapound Italia ne peut bien évidemment se résumer à cela.

Car Casapound, qui se veut le rassemblement des « fascistes du troisième millénaire », n’est pas qu’un groupe activiste, c’est un mouvement politique révolutionnaire qui s’appuie sur un corpus idéologique complet et propose à ses membres une véritable « vision du monde » alternative.

C’est cette vision qu’Adriano Scianca, responsable de la culture de CP et journaliste diplômé en philosophie, expose et explicite dans son ouvrage dont la version française est titrée : Casapound, une terrible beauté est née (Éditions du Rubicon, 21 rue Fécamp, 75012 Paris. hhtp://www.leseditionsdurubicon.com).

À travers quarante concepts fondamentaux (Action, Fascisme, Femme, Nature, Usure, Identité, Histoire, etc.), l’auteur propose une plongée intellectuelle et doctrinale dans l’univers archéo-futuriste et explosif du mouvement à la tortue. Ainsi, on croisera dans ces pages aussi bien Heidegger, Nietzsche, Junger et Drieu que le capitaine Harlock (« Albator » en France), Metallica et, bien sûr, Zetazeroalfa, le groupe rock dont Gianlucca Iannone, le charismatique président de CP, est le chanteur.

Adriano Scianca dessine ainsi une mosaïque plurielle, bouillonnante et multicolore dont se dégagent peu à peu une cohérence interne et une ligne directrice forte.

D’une lecture parfois ardue (du fait de la profondeur des sujets et concepts abordés) mais toujours passionnante, « Casapound, une terrible beauté est née ! » représente un ouvrage fondamental pour qui veut sérieusement connaître et comprendre la pensée et l’action des « fils de la Tortue » ainsi que la portée de la révolution organique qu’ils incarnent.

Un livre qui ne laissera personne indifférent, pour preuve les polémiques qu’il suscite depuis sa sortie, notamment au sein d’une « extrême-droite » qui n’en finit plus de rancir et qui semble avoir bien du mal à supporter les expériences faisant sortir les idéaux patriotes et sociaux des placards plein de naphtaline où ils sont remisés depuis plus de soixante ans.

TROIS QUESTIONS À ADRIANO SCIANCA

  1. La traduction française de votre ouvrage dont le titre original est Riprendersi tutto (Tout reprendre) vient de sortir, publié par les Éditions Rubicon. Pouvez-vous nous dire quelle est la nature de ce livre : est-ce un essai de sciences politiques, le programme politique de Casapound, une histoire de ce mouvement ?

Je crois que Riprendersi tutto est la structuration d’un lexique politique en premier lieu pour les militants mais également pour tous ceux qui, pour une raison ou une autre, sont curieux de découvrir CasaPound. Le livre est né d’une insatisfaction vis-à-vis des descriptions que l’on pouvait donner de notre mouvement. On en parlait souvent en termes de « déjà vu » alors que notre mouvement est véritablement un phénomène nouveau dans le panorama politique italien et probablement européen.

  1. Votre mouvement politique s’est placé sous les auspices du grand écrivain et poète américain Ezra Pound. Pourquoi ce choix et signifie-t-il que la littérature joue un rôle important au sein de votre formation politique ?

Ezra Pound — auteur sur lequel portera mon prochain livre — fut une figure intellectuelle très importante de son époque et je pense que nous devons tous encore aujourd’hui en apprécier la portée. Casapound s’est surtout inspiré de ses théories sociales, en particulier sur le thème du logement. Ce qui est sûr, c’est que la littérature joue un rôle important à CasaPound. Notre première occupation se nommait CasaMontag comme le personnage de Fahrenheit 451 de Ray Bradbury.

Nous avons aussi récemment organisé des conférences autour de Bukowski ou de Kérouac. Nous n’oublions pas non plus Robert Brasillach et les grands auteurs de notre « milieu ». À l’entrée de CasaPound, on peut trouver sur les murs une galerie de noms peints, outre les auteurs que je vous ai cité, on y retrouve : Pirandello, Eliot, Orwell, Ballard, Tolkien, Saint-Exupéry, Fante, Mishima, Pessoa, Majakovskij, Marinetti, D’Annunzio, Jünger, Yeats, Dante, Hölderlin, Omero, Céline. Ceux-là, et bien d’autres encore, sont les anges gardiens de notre action quotidienne.

  1. L’édition française de votre ouvrage répond notamment à un intérêt croissant des milieux patriotes et identitaires européens pour le « phénomène » Casapound. Comment expliquez-vous cet engouement et pensez-vous que le « modèle » Casapound soit exportable à l’étranger ?

    L’intérêt pour le phénomène CasaPound vient des résultats obtenus par ce mouvement au cours des dernières années et de son approche innovante. Le modèle CasaPound est-il exportable ? Dans la forme, non mais dans l’esprit, certainement.

Très souvent des camarades étrangers qui viennent à notre rencontre veulent eux aussi faire des « Occupations Non Conformes » de retour chez eux. Cela nous fait plaisir mais nous pensons surtout que pour obtenir ce résultat, il faut d’abord des bases solides. Cpi est né d’un petit groupe de personnes mais qui représentait avant tout une communauté de destin très unie et qui a obtenu des résultats incroyables grâce à des efforts inimaginables. C’est par ça qu’il faut commencer : communauté, unité, hiérarchie, esprit de sacrifice, idées claires. Ceux qui viennent à notre rencontre et qui nous demandent la « recette de la révolution » sont dans l’erreur car elle n’existe pas. L’unique recette qui existe consiste dans un travail quotidien et la foi dans ses idées. C’est ça l’esprit de Cpi qui doit être exporté, les résultats viendront d’eux-mêmes.

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World War III Has Begun

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– It`s the First Asymmetric War Long Awaited by Pentagon Think Tanks

Wayne MADSEN
Ex: Strategic-Culture.org


The Pentagon has already declared World War III and President Barack Obama and the Congress never even carried out their constitutional duties to approve the use of American military power for war.

One might reasonably conclude that the United States has outsourced war. Presently, World War III is being conducted on two continents – Asia and Africa – with two others – Europe and South America – looming on the horizon. Today, wars are crafted by the upper one percent of wealthy elitists who, using non-governmental organizations, television networks, non — profit “think tanks,” and public relations firms, can declare war on nations without a whimper from elected public officials.

Symmetric warfare is no longer an option for the global elites. World Wars I and II severely affected the investments of many of the global elite families as a result of the destruction of cities, factories, railways, seaports, and other infrastructures. The Korean, Vietnam, the Arab-Israeli, and Iraq wars were messy affairs that also adversely affected markets and destroyed valuable infrastructures. The Cold War never developed into a hot nuclear war because of the doctrine of Mutually Assured Destruction (MAD), which ensured that a nuclear first strike by either the West or the East would result in total annihilation of both sides, along with the rest of the world. Even a western military attack on China would have had disastrous results for the attackers, especially since China could retaliate with a nuclear counter-attack and wipe out the U.S. Seventh Fleet and its East Asian naval bases, including Okinawa and Guam. A new type of warfare was required by the elites: asymmetric warfare – the use of unconventional warfare tactics, including information warfare, by proxies, non-state actors, agents provocateur, and fifth columns.

Largely financed by hedge fund mega-tycoon George Soros and his Central Intelligence Agency interlocutors, our present asymmetric World War III was field tested just like any new product. The “themed” revolutions were market-tested first in Serbia, and then in Ukraine, Georgia, and Kyrgyzstan, to oust problematic governments that did not want to get on board with the dictates of the unelected and unaccountable real controllers of the financial and political destiny of the world.

Pro-western and pro-European Union governments, comprised of a number of individuals who were funded by Soros and other non-state operations established by the global elites, for example, the Council on Foreign Relations, the Bilderberg Group, the Trilateral Commission, Freedom House, U.S. Institute of Peace, and others funded and supported by the Houses of Rothschild, Rockefeller, Mellon, and others saw to it that new governments took root in Belgrade, Kiev, Tbilisi, and Bishkek. These new governments were not elected but took power as a result of themed street rebellions, a new manifestation of unconventional warfare. 

No longer did armies, navies, and air forces have to face each other across battlefields and battle zones and theaters of warfare. One merely had to embed fifth columnists and provocateurs inside a targeted nation's capital city, media, political party apparatus, and "civil society" infrastructure to bring about the defeat of the government outside the normal political process and replace it with a new government beholden to the desires of the central banks and global oligarchs.

The beginnings of the asymmetric world war began in Belgrade, Serbia when Otpor – a Serbian resistance movement dedicated to overthrowing the Slobodon Milosevic regime – launched the first “themed revolution.” Otpor’s symbol was a clenched fist, an emblem that would reappear in the future in other capital cities from Kiev to Cairo. Otpor received massive funding from a network of western contrivances, including George Soros’s Open Society Institute, the neo-conservative-infiltrated U.S. National Endowment for Democracy, and various European Union-funded NGOs that were intimately linked to Soros’s “democracy engineering” operations.

The playbook used for Otpor in Serbia and by similar organizations in toppling the governments of Georgia in the Rose Revolution, Ukraine in the Orange Revolution, and Kyrgyzstan in the Tulip Revolution, was developed by University of Massachusetts professor Gene Sharp, the founder of the Boston-based NGO, the Albert Einstein Institute, which helped train Otpor activists in civil disobedience and popular resistance campaigns designed to overthrow governments, those democratically-elected and those not. Albert Einstein Institute-trained provocateurs launched popular resistance campaigns around the world aimed at replacing governments unwilling to acquiesce to the dictates of Western elites. Internal opposition forces, all acolytes of Sharp, for instance Kmara, which helped install the pro-Western and pro-Israeli Mikheil Saakashvili in Georgia; Pora in Ukraine that propelled pro-NATO Viktor Yushchenko into the presidency; and KelKel in Kyrgyzstan that replaced Askar Akayev with the corrupt Kurmanbek Bakiyev. 

The domino effect of the themed revolutions saw Serbs helping to overthrow the Georgian government, then Serbs and Georgians flocking to Kiev to oust the Ukrainian government, and Georgians and Ukrainians being directly involved in the insurrection in Bishkek. The neo-conservatives and Sharp had borrowed a page from the Communists and the international proletarian movement that saw Communist cadres fight against capitalists and fascists in foreign civil wars, for example, the Spanish Civil War and conflicts in Africa and Southeast Asia.

Sharp was an alumnus of Harvard University’s CIA-linked Center for International Affairs, also abbreviated “CIA,” which is not coincidental. Harvard and the CIA of Langley, Virginia have long maintained a close relationship. In fact, Sharp was never interested in ensuring the will of the people to map out their own future but was putting into practice the theory of asymmetric warfare – the vanquishing of enemies through the use of proxy internal forces without the requirement for invading foreign armies and the massive death and destruction associated with such action.

Many of Sharp’s tactics have been seen in practice in many asymmetric warfare targets. These include the creation of a perception of a successful movement, even if there is not one. The use of western-controlled news networks like Fox News that showed a video clip of anti-austerity Greek rioters in Athens falsely depicted as anti-government protesters in Moscow and Al Jazeera’s use of a video erroneously showing a U.S.- and Saudi-backed bloody crackdown of pro-democracy protesters by Bahrain’s security forces as the bloody repression of protesters by Syria’s government are examples of Sharp’s propaganda and disinformation tactics.

Cultivating foreign support is another key element of Sharp’s asymmetric warfare tactics. The virtual control exercised by Soros over Human Rights Watch after the multi-billionaire hedge fund kingpin donated $100 million to the group is a case in point. The human rights NGO was at the forefront of hyping “atrocities” committed by the Qaddafi regime in Libya but remained largely silent on Libyan rebel atrocities committed against Libyan and African blacks, as well as Qaddafi loyalists. In so doing, Human Rights Watch had a powerful accomplice in the International Criminal Court, which tended to look the other way when CIA- and Saudi- and Qatari’ supported Libyan rebels were committing the massacres.

Another Sharp tactic is to seek change outside the electoral system. This tactic was evident in the 2004 Orange Revolution in Ukraine, where election results were rejected, and in the recent Russian parliamentary election, where Soros- and U.S. neocon-financed election monitoring groups like Golos rejected the outcome of the election and used shills like former Soviet President Mikhail Gorbachev to call for the nullification of the election. Interference following the Sharp and Soros methodology can also be seen in the presidential candidacies of Russian oligarch and New Jersey Nets basketball owner Mikhail Prokhorov and the backing by western propaganda outlets like the Christian Science Monitor (now derided as the “Christian Zionist Monitor” after its takeover by interests who favor a neo-imperialist U.S. foreign policy) of Moscow street protest veteran Alexei Navalny.

Sharp and Soros are on the same page in calling for the internal opposition forces’ use of the Internet, fax, and social networks like Facebook and Twitter to advance their agendas. 

In the next phases of World War III, the asymmetric warriors of the Pentagon and their adjunct non-state actors will continue to turn up the heat in the Arab World, with the revolutions in Libya, Syria, Tunisia, Yemen, and Egypt, after a somewhat shaky start that saw the advancement of Islamist groups, being brought under more western and NATO control. Russia’s presidential election and a turndown in the Chinese economy, with growing village-based dissent among China’s growing middle class, will present further opportunities for the promoters of World War III. The sudden death of North Korea’s leader Kim Jong Il has also resulted in a call for an expansion of social networking operations, most notably by the CIA- and Soros-infested Washington Post, inside Asia’s hermit kingdom. 

Myanmar, China’s restive provinces of Tibet and East Turkestan, Lebanon, Iran, Algeria, Sudan, Zimbabwe, Venezuela, Nepal, Belarus, Ecuador, Bolivia, Pakistan, Laos, and the two Congos also present opportunities for the World War III architects. Those who seek to extend American and global elitist control over the entire planet will not rest until every acre of land comes under the firm control of the oligarchs of Wall Street, the spymasters of the CIA, and the globalist business cartels and families.


Republishing is welcomed with reference to Strategic Culture Foundation on-line journal www.strategic-culture.org.

Bij Paul van Ostaijen in de leer

Bij Paul van Ostaijen in de leer

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Zowel de vroege als de late epigonen van Paul van Ostaijen zullen het U wellicht heel anders trachten diets te maken, daar elkeen bij zijn leermeester slechts datgene wenst te leren wat het meest naar zijn zin is en het best met zijn eigen geestesaanleg overeenstemt.

De speelse geesten, die slechts van woordgeknutsel houden of de poëzie “experimenteren” zoals men een nieuwe fiets of een nieuwe flirt aanpakt, zullen U weten te vertellen dat Paul van Ostaijen de aartsmodernist bij uitstek was die hele tot dan toe zo ouderwetse Vlaamse poëzie op stelten heeft gezet, om de ene poëtische waaghalzerij na de andere aan te durven en het over boord te werpen. Ze staven zich blind op toch zo modernistische “Boere-charleston” of op dat even leuk “Alpejagerslied”, met die twee heren die een open hoed dragen en die hem voor elkaar afnemen vlak vóór de winkel van Hinderickx en Winderickx… Leuk zijn ze, inderdaad, die gedichten en misschien zelfs baanbrekend, doch vindt U ze niet eveneens een tikje “prozaïsch” en potsierlijk, met heel die goedkope tingeltengel van “bolle wangen ballen bekkens / bugel en basson”?

We weten gelukkig genoeg, dat het voor Paul van Ostaijen met die en dergelijke andere gedichten slechts om het “Eerste Boek van Schmoll” ging, U weet dat eerste piano-oefenboek, waarin de kinderen de allereerste beginselen van de moeilijke klavierkunst aanleren. Na dit boek komen de andere, meer ingewikkelde oefenboeken en slechts na jaren oefenen komt men er eindelijk toe min of meer voldoende bekwaam te zijn een fuga van Bach of een nocturnen van Chopin te vertolken. Met Paul van Ostaijen was het net eender en na die eerder schrale en al te gemakkelijke probeerselen moesten meer ernstige dichtoefeningen komen. Trouwens, dit “Eerste Boek van Schmoll” behelst het niet reeds enkele zeer gave gedichten, zoals die wondermooie en ietwat romantische “Loreley”? Helaas, Paul van Ostaijen is te jong de dood ingegaan, om ons de volle maat van zijn dichterlijke gaven te hebben kunnen tonen. De gedichten die we van hem bezitten zijn nog te onvolkomen, te onvolmaakt om ons de volle, overdadige potentie van zijn waar dichterlijk vermogen te kunnen onthullen.

In zijn critische proza moeten wij de dichter Paul van Ostaijen leren zoeken en, hoe paradoxaal! het is in een van de weinige Franstalige geschriften van deze Vlaamse dichter dat wij zijn ars poetica vinden. Dit Franstalig geschrift heet “Un Débat Littéraire”. Het behelst de tekst van een lezing door Paul van Ostaijen in 1925, te Brussel, gehouden voor het publiek van het studentengenootschap “La Lanterne Sourde”. Als nog zeer jonge dichter, hadden wij het voorrecht deze lezing te mogen horen, er ja zelfs een beetje een van de mede-inrichters van te zijn. De lezing van Paul van Ostaijen maakte de grootste indruk op zijn Brussels publiek en voor onszelf werd ze een werkelijk richtinggevende poëtische boodschap, die wij achteraf nog dikwijls met Paul van Ostaijen mochten bespreken.

De poëtische boodschap van Paul van Ostaijen viel bij ons in een wellicht reeds goed voorbereide aarde, want toen reeds dweepten wij èn met Hadewijch èn met Novalis. Hoe het ook zij, de heel wat oudere Paul van Ostaijen vond in ons, vertegenwoordiger van een jongere generatie, een gewillige discipel, toen hij verkondigde dat Sint Jan van ‘t Kruis de hoeksteen van de hele Spaanse literatuur was, terwijl Mechtild van Maagdeburg, Meister Ekhardt, Jacob Böhme, Tauler en Angelus Silesius als de hechtste vertegenwoordigers van de Duitse letterkunde dienden beschouwd te worden.

Paul van Ostaijen had, inderdaad, de poëtische boodschap van die wonderbare woordkunstenaars begrepen; hij had van hen geleerd dat het woord heel wat meer is dan een teken, dat de woorden meer dan loutere begrippen dekken, dat ze het leven zelf zijn, of eerder dat ze de transcendentie van al hetgeen in het leven besloten weten te reveleren. Hij had van hen geleerd dat het woord in de woordkunst heel wat meer is dan een klank, een klankassociatie met of zonder geestelijke of intellectuele resonans-bodem. Weliswaar is de poëzie eerst en vooral, zoals alle kunsten trouwens, gensensibiliseerde materie, die materie hier het woord zijnde met al de mogelijkheden van zijn verhouding tot het onbewuste. De metafysische bekommernis van de dichter, leerde ons Paul van Ostayen (want volgens hem diende de dichter metafysische bekommernissen te hebben), zou er de dichter toe leiden in de woorden heel wat meer te zien dan het beeld van de uiterlijke wereld, om er de onbewuste som uit te puren van al hetgeen uit hun aard in hem weerklank, diepte en verte heeft gevonden. En op zijn beurt moet de dichter, niet de geest, maar het onbewust van zijn lezer of luisteraar weten te beroeren.

Ten slotte bestaat de kunst van de dichter er vooral in een bewuste en bestendige beroering van het onbewuste te verwekken. Doch van Ostaijen wist onmiddellijk de onbewust geïnspireerde poëzie van de bewust opgebouwde te onderscheiden, met dit voorbehoud echter dat de ene vaak in de andere verglijdt. Geen enkel dichter, geen enkel bewust woordkunstenaar geraakt echter ten volle in de sfeer van de louter onbewust geïnspireerde poëzie; slechts de zuivere mystici, de profeten en… de geesteszieken kunnen het spreekbord van de onbewuste, van de “goddelijke” of andere niet gewone ingeving worden. Aan de dichters behoort het de bewust opgebouwde poëzie te puren uit de gehele bewerking van de onbewuste grondstof die hun wordt geboden ter beoefening van hun dichtkunst. Van Ostaijen stond hier dan van meetaf afwijzend tegenover het blind vertrouwen van de surrealisten in hetgeen deze het woordautomatisme noemen. Voor hem kwam het er in eerste instantie op aan de Wahlverwantschaften van de woorden op te sporen en hierbij zijn hun klank en de metafysische en gevoelsverhoudingen tussen die klank en de zin van de woorden wellicht de beste gidsen.

Paul van Ostaijen stelde zich daarbij de vraag of men een bewuste mystieke literatuur kon scheppen. Hij antwoordde er onmiddellijk negatief op. Hij meende echter dat men heel wat aan de mystieke literatuur kon ontlenen, om haar uitingsmiddelen bewust in de poëzie om te werken. Kantiaans aangelegd, sprak hij dan van een “mystiek in de verschijningsvormen” die de mystiek in God zou kunnen vervangen. Maar die “mystiek in de verschijningsvormen”, is ze ten slotte niet als een vorm van het eeuwige pantheïsme te beschouwen? In die zin hebben we althans de les van van Ostaijen verstaan en, de extase van de mystici “bewust” ervarend, hebben we de “verwondering”, de “begeestering”, samen met al de “nachtzijden” van het leven, als doel an sich van de poëzie weten te ontginnen. (*)

Paul van Ostaijen zegt nog dat het er op aankomt door het woord heen “rationeel”tot het surreële op te gaan. Wij hebben zijn raad gevolgd en zijn aldus logischerwijze in het surrealisme beland om achteraf tot een loutere metafysische poëzie te komen. Doch hijzelf, heeft hij zijn ars poëtica heel en gans in de praktijk van zijn poëzie weten om te zetten? Wij geloven van niet, want daarvoor was zijn kunst nog te gebonden aan zekere aspecten van het expressionisme, ja zelfs van het dadaïsme. Wel heeft hij de grondslagen gelegd van een loutere thematische poëzie, doch zijn thematiek was nog te verslaafd aan de al te goedkope feeërie van de music-hall, aan “dressuurnummers” en grotesken. In enkele van zijn mooiste gedichten heeft hij de poëzie van het “kind in ons” weten op te roepen, doch de poëzie van “plant in ons”, van het “dier in ons” en het verder van al hetgeen de “subcorticale” wereld van ons diepste wezen toebehoort heeft hij nooit of slechts sporadisch weten te benaderen.

De poëzie van Paul van Ostaijen is voor ons een vertrekpunt geweest, een “overwonnen standpunt”, om een uitdrukking aan zijn eigen terminologie te ontlenen. In de poëzie van de jongste jaren hebben wij, helaas, slechts een terugkeer tot die “overwonnen standpunten” dus een poëtische “Weg zurück” menen te zien. Wij weten het wel, men zal ons antwoorden dat men verder gegaan is dan van Ostaijen zelf. Misschien wel, doch dan voorzeker slechts op de meest gemakkelijke onder de vele wegen die vanaf het “kruispunt” van Ostaijen openstonden. Wij, in tegendeel, hebben de moeilijkste verkozen, die waar de poëzie de ijlste toppen van het sacrale in de mens besloten tracht te benaderen en te omschrijven. Doch leidt deze weg ten slotte niet tot de “eeuwige poëzie”, die boven alle bekommernis van rijm, metrum of andere min of meer gebonden of ongebonden prozodie, de poëzie weet bloot te leggen van al hetgeen ons in het werelds aanzijn weet te beroeren?

MARC. EEMANS

(*) Paul Rodenko, in zijn boek “Tussen de Regels”, aarzelt niet Paul van Ostaijen een “mysticus” te noemen. Hij voegt er aan toe dat alleen van daaruit de poëtische ontwikkeling van de dichter te begrijpen is, en hij citeert daarbij, ter staving, een louter metafysisch gedicht van de dichter, waarin het gaat over de bevrijding van de “gevangen éénheid” van doen en denken, lichaam en ziel.

Marc. Eemans, Bij Paul van Ostaijen in de leer, in De Periscoop, 7e jg., nr. 1, november 1956, blz. 1-2.

samedi, 26 janvier 2013

Trans-humanity and post-Europe: Satanic agenda of US intelligence

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Trans-humanity and post-Europe: Satanic agenda of US intelligence

Ex: http://english.pravda.ru/
 

'Yes; is it a science?'

'Yes, there is such a science... but... I confess I can't explain to you what sort of science it is.'

Brothers Karamazov

By Nicolas Bonnal 

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When I first read the Global Trends redacted by the NIA, I first thought I was reading a bad screenplay for a low-budgeted Sci-Fi movie.

We are no more free citizens in modern nations; for there are no nations and no free citizens. We are just grey and febrile pawns, volatile and nervous ants and cyber-cockroaches - name it as you want - lodging in a big technological concentration camp named the American matrix. An individual will be by no mean himself, for the old Christian subject is dead. For our ruling elites, who always lament the Russian resilience and threaten strangulated Iran, there are no nations, no races, no spirituality and no soul: there is just a cyber-personality in search of an ergonomic perfection and a global network of electronic prisons and ecological surveillance. As foresaw Job, the current man is cast into a net by his own feet, and he walks upon a snare.

Global warming means indeed global warning and more rules and fines and sentences in the western camp, the so-called free world. The progress of science - or labelled so - means that we must improve ourselves in order to match the cold machine of the global western system. Modern technology served mainly to embed the Bentham nightmare of a total panopticon. A regulated and submitted humanity, that has lost any identity or even priority of her own, is such prepared to be managed and even reduced in quantity (too many aged people, too many consumers, etc.) and of course annihilated in quality.  Bleak acronym NIA means "negated" in French.

Dostoyevsky again:

There are numbers of them there, hundreds of them underground, with hammers in their hands. Oh, yes, we shall be in chains and there will be no freedom...

The Global Trends of the National Intelligence Agency hint to what French philosopher Deleuze named the modern bad script. For western life is merely a bad dream. It has no roots and propagates no goal, once it has drowned Christianity or Moslem civilization with the artefacts of progress and the most vulgar greed. It seems that the so rich Indian world has been easily neutralized too; thanks may be to the preparative of the British Empire and the role of the cast of Vaishya the West is converting six thousand years of civilization into cash.

Let them talk their proper lines. Our global and post-human dreamers dream so of a global middle-class easily controlled by ruthless elites:

A transnational elite-educated at the same global academic institutions-emerges that leads key nonstate actors (major multinational corporations, universities, and NGOs). A global public opinion consensus among many elites and middle-class citizens on the major challenges-poverty, the environment, anti-corruption, rule-of-law, and peace-form the base of their support and power. Countries do not disappear, but governments increasingly see their role as organizing and orchestrating "hybrid" coalitions of state and nonstate actors which shift depending on the challenge.

Hybrid: how much they enjoy that word! Your future wife, your future kids will be a hybrid of plant, machine and weird reptile! We can make it for you and sell it you!

Even if the data show the contrary they want to undermine as infamous Sutherland uttered what is left of our national identities:

Increasingly, elites in developed countries are likely to consider migration policy as part of an economic growth strategy, particularly as competition grows for highly skilled employees.

The World Bank estimates that a 3-percentage-point increase in the stock of migrants by 2025 would lead to a 0.6-percent increase in global income, a gain of $368 billion, with developing countries and migrants from those countries benefiting more than the natives of high-income countries. This is more than the gains from removing all remaining barriers to free trade.

The nomadic and cybernetic society is led by a pure quantitative agenda: as I already stated before the publication of this incredible documents, Guenon and traditional East have failed where the West had triumphed. But Guenon was right while predicting a reign of the quantity. Read that again:

Years from now I think that historians will see changing immigration and mobility as the foundation for the growing political and technological cooperation. For good or for ill, a cosmopolitan elite with ties to multiple countries has formed: these elites are comfortable working and living in multiple places. Even the less skilled are more mobile, filling in gaps in many aging societies.

Here at least global dreamers tell us the truth: destroying societies by the elites (the dead fish rots by the head as we always have known) and the legions of not so illegal aliens. They cross and crush then peoples and old classes. Brainwashed foreign students of the American universities will confirm this truth if allowed between two shooting parties...

But that's not all. Terminating Asia or 'old Europe' is not enough. The Illuminati agenda of American Intelligence wants more: it doesn't only want anymore Iranians, Russians, Englishmen or Frenchmen: it just wants no human left on the surface of the earth (are we too much ecologically active and threatening any virus or species of mosquito?).

There will be so a cyber-monster or a Hollywood-like Superman who may seduce the new ghost of Hitler but not the heir of Jesus. I quote the full lunatic passage:

As replacement limb technology advances, people may choose to enhance their physical selves as they do with cosmetic surgery today. Future retinal eye implants could enable night vision, and neuro-enhancements could provide superior memory recall or speed of thought. Neuro-pharmaceuticals will allow people to maintain concentration for longer periods of time or enhance their learning abilities. Augmented reality systems can provide enhanced experiences of real-world situations. Combined with advances in robotics, avatars could provide feedback in the form of sensors providing touch and smell as well as aural and visual information to the operator.

But the neuro-something civilization will have a price. What we know in our ruined old western countries is that the modern technoscience with all its gadgets and items has always had an enormous price; even if it doesn't have the so hoped results:

Owing to the high cost of human augmentation, it probably will be available in 15-20 years only to those who are able to pay for it... Moral and ethical challenges to human augmentation are inevitable.

Bringing out the Golem - this legendary monster of the ghetto of Prague- has always been the dream of modern science. Yet it will easier to turn the human being into a machine than to turn the machine into a human being. Ask governor Schwarzenegger or Jean-Claude van Damme!

Brain-machine interfaces in the form of brain-implants are demonstrating that directly bridging the gap between brain and machine is possible. Military organizations are experimenting with a wide range of augmentation technologies, including exoskeletons that allow personnel to carry increased loads and psycho-stimulants that allow personnel to operate for longer periods.

Human augmentation could allow civilian and military people to work more effectively, and in environments that were previously inaccessible. Elderly people may benefit from powered exoskeletons that assist wearers with simple walking and lifting activities, improving the health and quality of life for aging populations. Successful prosthetics probably will be directly integrated with the user's body. Brain-machine interfaces could provide "superhuman" abilities, enhancing strength and speed, as well as providing functions not previously available.

The folly of this ill-written dramatic text shows us at least one thing: America -or whatever means that word now- won't stop here. It has become a printing-machine of dollars and barbarities. God knows if we can be preserved from such an agenda of techno-prisoners consenting to their fate with their distorted brains. Ask Dostoyevsky again, for the Russian genius knows much about God than the Illuminati:

What should I be underground there without God? Rakitin's laughing! If they drive God from the earth, we shall shelter Him underground. One cannot exist in prison without God; it's even more impossible than out of prison.

Nicolas Bonnal 

00:09 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : étyzats-unis, servbices américains, transhumanisme | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook