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mardi, 24 juillet 2012

L’itinéraire d’un géopolitologue allemand: Karl Haushofer

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Robert Steuckers:
L’itinéraire d’un géopolitologue allemand: Karl Haushofer

Préambule: le texte qui suit est une brève recension du premier des deux épais volumes que le Prof. Hans-Adolf Jacobsen a consacré à Karl Haushofer. Le travail à accomplir pour réexplorer en tous ses recoins l’oeuvre de Karl Haushofer, y compris sa correspondance, est encore immense. Puisse cette modeste contribution servir de base aux étudiants qui voudraient, dans une perspective néo-eurasienne, entamer une lecture des oeuvres de Haushofer et surtout analyser tous les articles parus dans sa “Zeitschrift für Geopolitik”.

Haushofer est né en 1869 dans une famille bien ancrée dans le territoire bavarois. Les archives nous rappellent que le nom apparaît dès 1352, pour désigner une famille paysanne originaire de de la localité de Haushofen. Les ancêtres maternels, eux, sont issus du pays frison dans le nord de l’Allemagne. Orphelin de mère très tôt, dès l’âge de trois ans, le jeune Karl Haushofer sera élevé par ses grands-parents maternels en Bavière dans la région du Chiemsee. Le grand-père Fraas était professeur de médecine vétérinaire à Munich. En évoquant son enfance heureuse, Haushofer, plus tard, prend bien soin de rappeler que les différences de caste étaient inexistantes en Bavière: les enfants de toutes conditions se côtoyaient et se fréquentaient, si bien que les arrogances de classe étaient inexistantes: sa bonhommie et sa gentillesse, proverbiales, sont le fruit de cette convivialité baroque: ses intiatives porteront la marque de ce trait de caractère. Haushofer se destine très tôt à la carrière militaire qu’il entame dès 1887 au 1er Régiment d’Artillerie de campagne de l’armée du Royaume de Bavière.

En mission au Japon

Le 8 août 1896, il épouse Martha Mayer-Doss, une jeune femme très cultivée d’origine séphérade, côté paternel, de souche aristocratique bavaroise, côté maternel. Son esprit logique seront le pendant nécessaire à la fantaisie de son mari, à l’effervescence bouillonnante de son esprit et surtout de son écriture. Elle lui donnera deux fils: Albrecht (1903-1945), qui sera entraîné dans la résistance anti-nazie, et Heinz (1906-?), qui sera un agronome hors ligne. Le grand tournant de la vie de Karl Haushofer, le début véritable de sa carrière de géopolitologue, commence dès son séjour en Asie orientale, plus particulièrement au Japon (de la fin 1908 à l’été 1910), où il sera attaché militaire puis instructeur de l’armée impériale japonaise. Le voyage du couple Haushofer vers l’Empire du Soleil Levant commence à Gênes et passe par Port Saïd, Ceylan, Singapour et Hong Kong. Au cours de ce périple maritime, il aborde l’Inde, voit de loin la chaîne de l’Himalaya et rencontre Lord Kitchener, dont il admire la “créativité défensive” en matière de politique militaire. Lors d’un dîner, début 1909, Lord Kitchener lui déclare “que toute confrontation entre l’Allemagne et la Grande-Bretagne coûterait aux deux puissances leurs positions dans l’Océan Pacifique au profit du Japon et des Etats-Unis”. Haushofer ne cessera de méditer ces paroles de Lord Kitchener. En effet, avant la première guerre mondiale, l’Allemagne a hérité de l’Espagne la domination de la Micronésie qu’elle doit défendre déjà contre les manigances américaines, alors que les Etats-Unis sont maîtres des principales îles stratégiques dans cet immense espace océanique: les Philippines, les Iles Hawaï et Guam. Dès son séjour au Japon, Haushofer devient avant tout un géopolitologue de l’espace pacifique: il admet sans réticence la translatio imperii en Micronésie, où l’Allemagne, à Versailles, doit céder ces îles au Japon; pour Haushofer, c’est logique: l’Allemagne est une “puissance extérieure à l’espace pacifique” tandis que le Japon, lui, est une puissance régionale, ce qui lui donne un droit de domination sur les îles au sud de son archipel métropolitain. Mais toute présence souveraine dans l’espace pacifique donne la maîtrise du monde: Haushofer n’est donc pas exclusivement le penseur d’une géopolitique eurasienne et continentale, ou un exposant érudit d’une géopolitique nationaliste allemande, il est aussi celui qui va élaborer, au fil des années dans les colonnes de la revue “Zeitschrift für Geopolitik”, une thalassopolitique centrée sur l’Océan Pacifique, dont les lecteurs les plus attentifs ne seront pas ses compatriotes allemands ou d’autres Européens mais les Soviétiques de l’agence “Pressgeo” d’Alexander Rados, à laquelle collaborera un certain Arthur Koestler et dont procèdera le fameux espion soviétique Richard Sorge, également lecteur très attentif de la “Zeitschrift für Geopolitik” (ZfG). Dans son journal, Haushofer rappelle les rapports qu’il a eus avec des personnalités soviétiques comme Tchitchérine et Radek-Sobelsohn. L’intermédiaire entre Haushofer et Radek était le Chevalier von Niedermayer, qui avait lancé des expéditions en Perse et en Afghanistan. Niedermayer avait rapporté un jour à Haushofer que Radek lisait son livre “Geopolitik der Pazifischen Ozeans”, qu’il voulait faire traduire. Radek, roublard, ne pouvait faire simplement traduire le travail d’un général bavarois et a eu une “meilleure” idée dans le contexte soviétique de l’époque: fabriquer un plagiat assorti de phraséologie marxiste et intitulé “Tychookeanskaja Probljema”. Toutes les thèses de Haushofer y était reprises, habillées d’oripeaux marxistes. Autre intermédiaire entre Radek et Haushofer: Mylius Dostoïevski, petit-fils de l’auteur des “Frères Karamazov”, qui apportait au géopolitologue allemand des exemplaires de la revue soviétique de politique internationale “Nowy Vostok” (= “Nouveau Monde”), des informations soviétiques sur la Chine et le Japon et des écrits du révolutionnaire indonésien Tan Malakka sur le mouvement en faveur de l’auto-détermination de l’archipel, à l’époque sous domination néerlandaise.

Le séjour en Extrême-Orient lui fait découvrir aussi l’importance de la Mandchourie pour le Japon, qui cherche à la conquérir pour se donner des terres arables sur la rive asiatique qui fait face à l’archipel nippon (l’achat de terres arables, notamment en Afrique, par des puissances comme la Chine ou la Corée du Sud est toujours un problème d’actualité...). Les guerres sino-japonaises, depuis 1895, visent le contrôle de terres d’expansion pour le peuple japonais coincé sur son archipel montagneux aux espaces agricoles insuffisants. Dans les années 30, elles viseront à contrôler la majeure partie des côtes chinoises pour protéger les routes maritimes acheminant le pétrole vers les raffineries nippones, denrée vitale pour l’industrie japonaise en plein développement.

Début d’une carrière universitaire

Le retour en Allemagne de Karl et Martha Haushofer se fait via le Transibérien, trajet qui fera comprendre à Haushofer ce qu’est la dimension continentale à l’heure du chemin de fer qui a réduit les distances entre l’Europe et l’Océan Pacifique. De Kyoto à Munich, le voyage prendra exactement un mois. Le résultat de ce voyage est un premier livre, “Dai Nihon – Grossjapan” (en français: “Le Japon et les Japonais”, avec une préface de l’ethnologue franco-suisse Georges Montandon). Le succès du livre est immédiat. Martha Haushofer contacte alors le Professeur August von Drygalski (Université de Munich) pour que son mari puisse suivre les cours de géographie et passer à terme une thèse de doctorat sur le Japon. Haushofer est, à partir de ce moment-là, à la fois officier d’artillerie et professeur à l’Université. En 1913, grâce à la formidable puissance de travail de son épouse Martha, qui le seconde avec une redoutable efficacité dans tous ses projets, sa thèse est prête. La presse spécialisée se fait l’écho de ses travaux sur l’Empire du Soleil Levant. Sa notoriété est établie. Mais les voix critiques ne manquent pas: sa fébrilité et son enthousiasme, sa tendance à accepter n’importe quelle dépêche venue du Japon sans vérification sourcilleuse du contenu, son rejet explicite des “puissances ploutocratiques” (Angleterre, Etats-Unis) lui joueront quelques tours et nuiront à sa réputation jusqu’à nos jours, où il n’est pas rare de lire encore qu’il a été un “mage” et un “géographe irrationnel”.

Le déclenchement de la première guerre mondiale met un terme (tout provisoire) à ses recherches sur le Japon. Les intérêts de Haushofer se focalisent sur la “géographie défensive” (la “Wehrgeographie”) et sur la “Wehrkunde” (la “science de la défense”). C’est aussi l’époque où Haushofer découvre l’oeuvre du géographe conservateur et germanophile suédois Rudolf Kjellen, auteur d’un ouvrage capital et pionnier en sciences politiques: “L’Etat comme forme de vie” (“Der Staat als Lebensform”). Kjellen avait forgé, dans cet ouvrage, le concept de “géopolitique”. Haushofer le reprend à son compte et devient ainsi, à partir de 1916, un géopolitologue au sens propre du terme. Il complète aussi ses connaissances par la lecture des travaux du géographe allemand Friedrich Ratzel (à qui l’on doit la discipline de l’anthropogéographie); c’est l’époque où il lit aussi les oeuvres des historiens anglais Gibbon (“Decline and Fall of the Roman Empire”) et Macaulay, exposant de la vision “Whig” (et non pas conservatrice) de l’histoire anglaise, étant issu de familles quaker et presbytérienne. Les événements de la première guerre mondiale induisent Haushofer à constater que le peuple allemand n’a pas reçu —en dépit de l’excellence de son réseau universitaire, de ses érudits du 19ème siècle et de la fécondité des oeuvres produites dans le sillage de la pensée organique allemande,— de véritable éducation géopolitique et “wehrgeographisch”, contrairement aux Britanniques, dont les collèges et universités ont été à même de communiquer aux élites le “sens de l’Empire”.

Réflexions pendant la première guerre mondiale

Ce n’est qu’à la fin du conflit que la fortune des armes passera dans le camp de l’Entente. Au début de l’année 1918, en dépit de la déclaration de guerre des Etats-Unis de Woodrow Wilson au Reich allemand, Haushofer est encore plus ou moins optimiste et esquisse brièvement ce qui, pour lui, serait une paix idéale: “La Courlande, Riga et la Lituanie devront garder des liens forts avec l’Allemagne; la Pologne devra en garder d’équivalents avec l’Autriche; ensuite, il faudrait une Bulgarie consolidée et agrandie; à l’Ouest, à mon avis, il faudrait le statu quo tout en protégeant les Flamands, mais sans compensation allemande pour la Belgique et évacuation pure et simple de nos colonies et de la Turquie. Dans un tel contexte, la paix apportera la sécurité sur notre flanc oriental et le minimum auquel nous avons droit; il ne faut absolument pas parler de l’Alsace-Lorraine”. L’intervention américaine lui fera écrire dans son journal: “Plutôt mourir européen que pourrir américain”.

Haushofer voulait dégager les “trois grands peuples de l’avenir”, soit les Allemands, les Russes et les Japonais, de l’étranglement que leur préparaient les puissances anglo-saxonnes. Les énergies de l’ “ours russe” devaient être canalisées vers le Sud, vers l’Inde,sans déborder ni à l’Ouest, dans l’espace allemand, ni à l’Est dans l’espace japonais. L’ “impérialisme du dollar” est, pour Haushofer, dès le lendemain de Versailles, le “principal ennemi extérieur”. Face à la nouvelle donne que constitue le pouvoir bolchevique à Moscou, Haushofer est mitigé: il rejette le style et les pratiques bolcheviques mais concède qu’elles ont libéré la Russie (et projettent de libérer demain tous les peuples) de “l’esclavage des banques et du capital”.

En 1919, pendant les troubles qui secouent Munich et qui conduisent à l’émergence d’une République des Conseils en Bavière, Haushofer fait partie des “Einwohnerwehrverbände” (des unités de défense constituées par les habitants de la ville), soit des milices locales destinées à maintenir l’ordre contre les émules de la troïka “conseilliste” et contre les pillards qui profitaient des désordres. Elles grouperont jusqu’à 30.000 hommes en armes dans la capitale bavaroise (et jusqu’à 360.000 hommes dans toute la Bavière). Ces unités seront définitivement dissoutes en 1922.

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Les résultats du Traité de Versailles

La fin de la guerre et des troubles en Bavière ramène Haushofer à l’Université, avec une nouvelle thèse sur l’expansion géographique du Japon entre 1854 et 1919. Une chaire est mise à sa disposition en 1919/1920 où les cours suivants sont prodigués à onze étudiants: Asie orientale, Inde, Géographie comparée de l’Allemagne et du Japon, “Wehrgeographie”, Géopolitique, Frontières, Anthropogéographie, Allemands de l’étranger, Urbanisme, Politique Internationale, Les rapports entre géographie, géopolitique et sciences militaires. L’objectif de ces efforts était bien entendu de former une nouvelle élite politique et diplomatique en mesure de provoquer une révision des clauses du Traité de Versailles. Pour Wilson, le principe qui aurait dû régir la future Europe après les hostilités était celui des “nationalités”. Aucune frontière des Etats issus notamment de la dissolution de l’Empire austro-hongrois ne correspondait à ce principe rêvé par le président des Etats-Unis. Dans chacun de ces Etats, constataient Haushofer et les autres exposants de la géopolitique allemande, vivaient des minorités diverses mais aussi des minorités germaniques (dix millions de personnes en tout!), auxquelles on refusait tout contact avec l’Allemagne, comme on refusait aux Autrichiens enclavés, privés de l’industrie tchèque, de la viande et de l’agriculture hongroises et croates et de toute fenêtre maritime de se joindre à la République de Weimar, ce qui était surtout le voeu des socialistes à l’époque (ils furent les premiers, notamment sous l’impulsion de leur leader Viktor Adler, à demander l’Anschluss). L’Allemagne avait perdu son glacis alsacien-lorrain et sa province riche en blé de Posnanie, de façon à rendre la Pologne plus ou moins autarcique sur le plan alimentaire, car elle ne possédait pas de bonnes terres céréalières. La Rhénanie était démilitarisée et aucune frontière du Reich était encore “membrée” pour reprendre, avec Haushofer, la terminologie forgée au 17ème siècle par Richelieu et Vauban. Dans de telles conditions, l’Allemagne ne pouvait plus être “un sujet de l’histoire”.

Redevenir un “sujet de l’histoire”

Pour redevenir un “sujet de l’histoire”, l’Allemagne se devait de reconquérir les sympathies perdues au cours de la première guerre mondiale. Haushofer parvient à exporter son concept, au départ kjellénien, de “géopolitique”, non seulement en Italie et en Espagne, où des instituts de géopolitique voient le jour (pour l’Italie, Haushofer cite les noms suivants dans son journal: Ricciardi, Gentile, Tucci, Gabetti, Roletto et Massi) mais aussi en Chine, au Japon et en Inde. La géopolitique, de facture kjellénienne et haushoférienne, se répand également par dissémination et traduction dans une quantité de revues dans le monde entier. La deuxième initiative qui sera prise, dès 1925, sera la création d’une “Deutsche Akademie”, qui avait pour but premier de s’adresser aux élites germanophones d’Europe (Autriche, Suisse, minorités allemandes, Flandre, Scandinavie, selon le journal tenu par Haushofer). Cette Académie devait compter 100 membres. L’idée vient au départ du légat de Bavière à Paris, le Baron von Ritter qui, en 1923 déjà, préconisait la création d’une institution allemande semblable à l’Institut de France ou même à l’Académie française, afin d’entretenir de bons et fructueux contacts avec l’étranger dans une perspective d’apaisement constructif. Bien que mise sur pied et financée par des organismes privés, la “Deutsche Akademie” ne connaîtra pas le succès que méritait son programme séduisant. Les “Goethe-Institute”, qui représentent l’Allemagne sur le plan culturel aujourd’hui, en sont les héritiers indirects, depuis leur fondation en 1932.

L’objectif des instituts de géopolitique, de la Deutsche Akademie et des “Goethe-Institute” est donc de générer au sein du peuple allemand une sorte d’ “auto-éducation” permanente aux faits géographiques et aux problèmes de la politique internationale. Cette “auto-éducation” ou “Selbsterziehung” repose sur un impératif d’ouverture au monde, exactement comme Karl et Martha Haushofer s’étaient ouverts aux réalités indiennes, asiatiques, pacifiques et sibériennes entre 1908 et 1910, lors de leur mission militaire au Japon. Haushofer explique cette démarche dans un mémorandum rédigé dans sa villa d’Hartschimmelhof en août 1945. La première guerre mondiale, y écrit-il, a éclaté parce que les 70 nations, qui y ont été impliquées, ne possédaient pas les outils intellectuels pour comprendre les actions et les manoeuvres des autres; ensuite, les idéologies dominantes avant 1914 ne percevaient pas la “sacralité de la Terre” (“das Sakrale der Erde”). Des connaissances géographiques et historiques factuelles, couplées à cette intuition tellurique —quasi romantique et mystique à la double façon du “penseur et peintre tellurique” Carl Gustav Carus, au 19ème siècle, et de son héritier Ludwig Klages qui préconise l’attention aux mystères de la Terre dans son discours aux mouvements de jeunesse lors de leur rassemblement de 1913— auraient pu contribuer à une entente générale entre les peuples: l’intuition des ressources de Gaia, renforcée par une “tekhnê” politique adéquate, aurait généré une sagesse générale, partagée par tous les peuples de la Terre. La géopolitique, dans l’optique de Haushofer, quelques semaines après la capitulation de l’Allemagne, aurait pu constituer le moyen d’éviter toute saignée supplémentaire et toute conflagration inutile (cf. Jacobsen, tome I, pp. 258-259).

Une géopolitique révolutionnaire dans les années 20

En dépit de ce mémorandum d’août 1945, qui regrette anticipativement la disparition de toute géopolitique allemande, telle que Haushofer et son équipe l’avaient envisagée, et souligne la dimension “pacifiste”, non au sens usuel du terme mais selon l’adage latin “Si vis pacem, para bellum” et selon l’injonction traditionnelle qui veut que c’est un devoir sacré (“fas”) d’apprendre de l’ennemi, Haushofer a été aussi et surtout —c’est ce que l’on retient de lui aujourd’hui— l’élève rebelle de Sir Halford John Mackinder, l’élève qui inverse les intentions du maître en retenant bien la teneur de ses leçons; pour Mackinder, à partir de son célèbre discours de 1904 au lendemain de l’inauguration du dernier tronçon du Transibérien, la dynamique de l’histoire reposait sur l’opposition atavique et récurrente entre puissances continentales et puissances maritimes (ou thalassocraties). Les puissances littorales du grand continent eurasiatique et africain sont tantôt les alliées des unes tantôt celles des autres. Dans les années 20, où sa géopolitique prend forme et influence les milieux révolutionnaires (dont les cercles que fréquentaient Ernst et Friedrich-Georg Jünger ainsi que la figure originale que fut Friedrich Hielscher, sans oublier les communistes gravitant autour de Radek et de Rados), Haushofer énumère les puissances continentales actives, énonciatrices d’une diplomatie originale et indépendante face au monde occidental anglo-saxon ou français: l’Union Soviétique, la Turquie (après les accords signés entre Mustafa Kemal Atatürk et le nouveau pouvoir soviétique à Moscou), la Perse (après la prise du pouvoir par Reza Khan), l’Afghanistan, le sous-continent indien (dès qu’il deviendra indépendant, ce que l’on croit imminent à l’époque en Allemagne) et la Chine. Il n’y incluait ni l’Allemagne (neutralisée et sortie du club des “sujets de l’histoire”) ni le Japon, puissance thalassocratique qui venait de vaincre la flotte russe à Tsoushima et qui détenait le droit, depuis les accords de Washington de 1922 d’entretenir la troisième flotte du monde (le double de celle de la France!) dans les eaux du Pacifique. Pour “contenir” les puissances de la Terre, constate Haushofer en bon lecteur de Mackinder, les puissances maritimes anglo-saxonnes ont créé un “anneau” de bases et de points d’appui comme Gibraltar, Malte, Chypre, Suez, les bases britanniques du Golfe Persique, l’Inde, Singapour, Hong Kong ainsi que la Nouvelle-Zélande et l’Australie, un cordon d’îles et d’îlots plus isolés (Tokelau, Suvarov, Cook, Pitcairn, Henderson, ...) qui s’étendent jusqu’aux littoraux du cône sud de l’Amérique du Sud. L’Indochine française, l’Insulinde néerlandaise et les quelques points d’appui et comptoirs portugais sont inclus, bon gré mal gré, dans ce dispositif en “anneau”, commandé depuis Londres.

Les Philippines, occupées depuis la guerre hispano-américaine puis philippino-américaine de 1898 à 1911 par les Etats-Unis, en sont le prolongement septentrional. Le Japon refuse de faire partie de ce dispositif qui permet pourtant de contrôler les routes du pétrole acheminé vers l’archipel nippon. L’Empire du Soleil Levant cherche à être une double puissance: 1) continentale avec la Mandchourie et, plus tard, avec ses conquêtes en Chine et avec la satellisation tacite de la Mongolie intérieure, et 2) maritime en contrôlant Formose, la presqu’île coréenne et la Micronésie, anciennement espagnole puis allemande. L’histoire japonaise, après Tsoushima, est marquée par la volonté d’assurer cette double hégémonie continentale et maritime, l’armée de terre et la marine se disputant budgets et priorités.

Un bloc continental défensif

Haushofer souhaite, à cette époque, que le “bloc continental”, soviéto-turco-perso-afghano-chinois, dont il souhaite l’unité stratégique, fasse continuellement pression sur l’ “anneau” de manière à le faire sauter. Cette unité stratégique est une “alliance pression/défense”, un “Druck-Abwehr-Verband”, soit une alliance de facto qui se défend (“Abwehr”) contre la pression (“Druck”) qu’exercent les bases et points d’appui des thalassocraties, contre toutes les tentatives de déploiement des puissances continentales. Haushofer dénonce, dans cette optique, le colonialisme et le racisme, qui en découle, car ces “ismes” bloquent la voie des peuples vers l’émancipation et l’auto-détermination. Dans l’ouvrage collectif “Welt in Gärung” (= “Le monde en effervescence”), Haushofer parle des “gardiens rigides du statu quo” (“starre Hüter des gewesenen Standes”) qui sont les obstacles (“Hemmungen”) à toute paix véritable; ils provoquent des révolutions bouleversantes et des effondrements déstabilisants, des “Umstürze”, au lieu de favoriser des changements radicaux et féconds, des “Umbrüche”. Cette idée le rapproche de Carl Schmitt, quand ce dernier critique avec acuité et véhémence les traités imposés par Washington dans le monde entier, dans le sillage de l’idéologie wilsonienne, et les nouvelles dispositions, en apparence apaisantes et pacifistes, imposées à Versailles puis à Genève dans le cadre de la SdN. Carl Schmitt critiquait, entre autres, et très sévèrement, les démarches américaines visant la destruction définitive du droit des gens classique, le “ius publicum europaeum” (qui disparait entre 1890 et 1918), en visant à ôter aux Etats le droit de faire la guerre (limitée), selon les théories juridiques de Frank B. Kellogg dès la fin des années 20. Il y a tout un travail à faire sur le parallèlisme entre Carl Schmitt et les écoles géopolitiques de son temps.

En dépit du grand capital de sympathie dont bénéficiait le Japon chez Haushofer depuis son séjour à Kyoto, sa géopolitique, dans les années 20, est nettement favorable à la Chine, dont le sort, dit-il, est similaire à celui de l’Allemagne. Elle a dû céder des territoires à ses voisins et sa façade maritime est neutralisée par la pression permanente qui s’exerce depuis toutes les composantes de l’ “anneau”, constitués par les points d’appui étrangers (surtout l’américain aux Philippines). Haushofer, dans ses réflexions sur le destin de la Chine, constate l’hétérogénéité physique de l’ancien espace impérial chinois: le désert de Gobi sépare la vaste zone de peuplement “han” des zones habitées par les peuples turcophones, à l’époque sous influence soviétique. Les montagnes du Tibet sont sous influence britannique depuis les Indes et cette influence constitue l’avancée la plus profonde de l’impérialisme thalassocratique vers l’intérieur des terres eurasiennes, permettant de surcroît de contrôler le “chateau d’eau” tibétain où les principaux fleuves d’Asie prennent leur source (à l’Ouest, l’Indus et le Gange; à l’Est, le Brahmapoutre/Tsangpo, le Salouen, l’Irawadi et le Mékong). La Mandchourie, disputée entre la Russie et le Japon, est toutefois majoritairement peuplée de Chinois et reviendra donc tôt ou tard chinoise.

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Sympathie pour la Chine mais soutien au Japon

Haushofer, en dépit de ses sympathies pour la Chine, soutiendra le Japon dès le début de la guerre sino-japonaise (qui débute avec l’incident de Moukden en septembre 1931). Cette option nouvelle vient sans doute du fait que la Chine avait voté plusieurs motions contre l’Allemagne à la SdN, que tous constataient que la Chine était incapable de sortir par ses propres forces de ses misères. Le Japon apparaissait dès lors comme une puissance impériale plus fiable, capable d’apporter un nouvel ordre dans la région, instable depuis les guerres de l’opium et la révolte de Tai-Peh. Haushofer avait suivi la “croissance organique” du Japon mais celui-ci ne cadrait pas avec ses théories, vu sa nature hybride, à la fois continentale depuis sa conquête de la Mandchourie et thalassocratique vu sa supériorité navale dans la région. Très branché sur l’idée mackindérienne d’ “anneau maritime”, Haushofer estime que le Japon demeure une donnée floue sur l’échiquier international. Il a cherché des explications d’ordre “racial”, en faisant appel à des critères “anthropogéographiques” (Ratzel) pour tenter d’expliquer l’imprécision du statut géopolitique et géostratégique du Japon: pour lui, le peuple japonais est originaire, au départ, des îles du Pacifique (des Philippines notamment et sans doute, antérieurement, de l’Insulinde et de la Malaisie) et se sent plus à l’aise dans les îles chaudes et humides que sur le sol sec de la Mandchourie continentale, en dépit de la nécessité pour les Japonais d’avoir à disposition cette zone continentale afin de “respirer”, d’acquérir sur le long terme, ce que Haushofer appelle un “Atemraum”, un espace de respiration pour son trop-plein démographique.

L’Asie orientale est travaillée, ajoute-t-il, par la dynamique de deux “Pan-Ideen”, l’idée panasiatique et l’idée panpacifique. L’idée panasiatique concerne tous les peuples d’Asie, de la Perse au Japon: elle vise l’unité stratégique de tous les Etats asiatiques solidement constitués contre la mainmise occidentale. L’idée panpacifique vise, pour sa part, l’unité de tous les Etats riverains de l’Océan Pacifique (Chine, Japon, Indonésie, Indochine, Philippines, d’une part; Etats-Unis, Mexique, Pérou et Chili, d’autre part). On retrouve la trace de cette idée dans les rapports récents ou actuels entre Etats asiatiques (surtout le Japon) et Etats latino-américains (relations commerciales entre le Mexique et le Japon, Fujimori à la présidence péruvienne, les théories géopolitiques et thalassopolitiques panpacifiques du général chilien Pinochet, etc.). Pour Haushofer, la présence de ces deux idées-forces génère un espace fragilisé (riche en turbulences potentielles, celles qui sont à l’oeuvre actuellement) sur la plage d’intersection où ces idées se télescopent. Soit entre la Chine littorale et les possessions japonaises en face de ces côtes chinoises. Tôt ou tard, pense Haushofer, les Etats-Unis utiliseront l’idée panpacifique pour contenir toute avancée soviétique en direction de la zone océanique du Pacifique ou pour contenir une Chine qui aurait adopté une politique continentaliste et panasiatique. Haushofer manifeste donc sa sympathie à l’égard du panasiatisme. Pour lui, le panasiatisme est “révolutionnaire”, apportera un réel changement de donne, radical et définitif, tandis que le panpacifisme est “évolutionnaire”, et n’apportera que des changements mineurs toujours susceptibles d’être révisés. Le Japon, en maîtrisant le littoral chinois et une bonne frange territoriale de l’arrière-pays puis en s’opposant à toute ingérence occidentale dans la région, opte pour une démarche panasiatique, ce qui explique que Haushofer le soutient dans ses actions en Mandchourie. Puis en fera un élément constitutif de l’alliance qu’il préconisera entre la Mitteleuropa, l’Eurasie (soviétique) et le Japon/Mandchourie orientant ses énergies vers le Sud.

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Toutes ces réflexions indiquent que Haushofer fut principalement un géopolitologue spécialisé dans le monde asiatique et pacifique. La lecture de ses travaux sur ces espaces continentaux et maritimes demeure toujours aujourd’hui du plus haut intérêt, vu les frictions actuelles dans la région et l’ingérence américaine qui parie, somme toute, sur une forme actualisée du panpacifisme pour maintenir son hégémonie et contenir une Chine devenue pleinement panasiatique dans la mesure où elle fait partie du “Groupe de Shanghai” (OCS), tout en orientant vers le sud ses ambitions maritimes, heurtant un Vietnam qui s’aligne désormais sur les Etats-Unis, en dépit de la guerre atroce qui y a fait rage il y a quelques décennies. On n’oubliera pas toutefois que Kissinger, en 1970-72, avait parié sur une Chine maoïste continentale (sans grandes ambitions maritimes) pour contenir l’URSS. La Chine a alors eu une dimension “panpacifiste” plutôt que “panasiatique” (comme l’a souligné à sa manière le général et géopolitologue italien Guido Giannettini). Les stratégies demeurent et peuvent s’utiliser de multiples manières, au gré des circonstances et des alliances ponctuelles.

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Réflexions sur l’Inde

Reste à méditer, dans le cadre très restreint de cet article, les réflexions de Haushofer sur l’Inde. Si l’Inde devient indépendante, elle cessera automatiquement d’être un élément essentiel de l’ “anneau” pour devenir une pièce maîtresse du dispositif continentaliste/panasiatique. Le sous-continent indien est donc marqué par une certaine ambivalence: il est soit la clef de voûte de la puissance maritime britannique, reposant sur la maîtrise totale de l’Océan Indien; soit l’avant-garde des puissances continentales sur le “rimland” méridional de l’Eurasie et dans la “Mer du Milieu” qu’est précisément l’Océan Indien. Cette ambivalence se retrouve aujourd’hui au premier plan de l’actualité: l’Inde est certes partie prenante dans le défi lancé par le “Groupe de Shanghai” et à l’ONU (où elle ne vote pas en faveur des interventions réclamées par l’hegemon américain) mais elle est sollicitée par ce même hegemon pour participer au “containment” de la Chine, au nom de son vieux conflit avec Beijing pour les hauteurs himalayennes de l’Aksai Chin en marge du Cachemire/Jammu et pour la question des barrages sur le Brahmapoutre et de la maîtrise du Sikkim. Haushofer constatait déjà, bien avant la partition de l’Inde en 1947, suite au départ des Britanniques, que l’opposition séculaire entre Musulmans et Hindous freinera l’accession de l’Inde à l’indépendance et/ou minera son unité territoriale ou sa cohérence sociale. Ensuite, l’Inde comme l’Allemagne (ou l’Europe) de la “Kleinstaaterei”, a été et est encore un espace politiquement morcelé. Le mouvement indépendantiste et unitaire indien est, souligne-t-il, un modèle pour l’Allemagne et l’Europe, dans la mesure, justement, où il veut sauter au-dessus des différences fragmentantes pour redevenir un bloc capable d’être pleinement “sujet de l’histoire”.

Voici donc quelques-unes des idées essentielles véhiculées par la “Zeitschrift für Geopolitik” de Haushofer. Il y a en a eu une quantité d’autres, parfois fluctuantes et contradictoires,  qu’il faudra réexhumer, analyser et commenter en les resituant dans leur contexte. La tâche sera lourde, longue mais passionnante. La géopolitique allemande de Haushofer est plus intéressante à analyser dans les années 20, où elle prend tout son essor, avant l’avènement du national-socialisme, tout comme la mouvance nationale-révolutionnaire, plus ou moins russophile, qui cesse ses activités à partir de 1933 ou les poursuit vaille que vaille dans la clandestinité ou l’exil. Reste aussi à examiner les rapports entre Haushofer et Rudolf Hess, qui ne cesse de tourmenter les esprits. Albrecht Haushofer, secrétaire de la “Deutsche Akademie” et fidèle disciple de ses parents, résume en quelques points les erreurs stratégiques de l’Allemagne dont:
a)    la surestimation de la force de frappe japonaise pour faire fléchir en Asie la résistance des thalassocraties;
b)    la surestimation des phénomènes de crise en France avant les hostilités;
c)    la sous-estimation de la durée temporelle avec laquelle on peut éliminer militairement un problème;
d)    la surestimation des réserves militaires allemandes;
e)    la méconnaissance de la psychologie anglaise, tant celle des masses que celle des dirigeants;
f)    le désintérêt pour l’Amérique.
Albrecht Haushofer, on le sait, sera exécuté d’une balle dans la nuque par la Gestapo à la prison de Berlin-Moabit en 1945. Ses parents, arrêtés par les Américains, questionnés, seront retrouvés pendus à un arbre au fond du jardin de leur villa d’Hartschimmelhof, le 10 mars 1946. Karl Haushofer était malade, déprimé et âgé de 75 ans.

L’Allemagne officielle ne s’est donc jamais inspirée de Haushofer ni sous la République de Weimar ni sous le régime national-socialiste ni sous la Bundesrepublik. Néanmoins bon nombre de collaborateurs de Haushofer ont poursuivi leurs travaux géopolitiques après 1945. Leurs itinéraires, et les fluctuations de ceux-ci devrait pouvoir constituer un objet d’étude. De 1951 à 1956, la ZfG reparaît, exactement sous la même forme qu’au temps de Haushofer. Elle change ensuite de titre pour devenir la “Zeitschrift für deutsches Auslandswissen” (= “Revue allemande pour la connaissance de l’étranger”), publiée sous les auspices d’un “Institut für Geosoziologie und Politik”. Elle paraît sous la houlette d’un disciple de Haushofer, le Dr. Hugo Hassinger. En 1960, le géographe Adolf Grabowsky, qui a également fait ses premières armes aux côtés de Haushofer, publie, en n’escamotant pas le terme “géopolitique”, un ouvrage remarqué, “Raum, Staat und Geschichte – Grundlegung der Geopolitik” (= “Espace, Etat et histoire – Fondation de la géopolitique”). Il préfèrera parler ultérieurement de “Raumkraft” (de “force de l’espace”). Les ouvrages qui ont voulu faire redémarrer une géopolitique allemande dans le nouveau contexte européen sont sans contexte ceux 1) du Baron Heinrich Jordis von Lohausen, dont le livre “Denken in Kontinenten” restera malheureusement confiné aux cercles conservateurs, nationaux et nationaux-conservateurs, “politiquement correct” oblige, bien que Lohausen ne développait aucun discours incendiaire ou provocateur, et 2) du politologue Heinz Brill, “Geopolitik heute”, où l’auteur, professeur à l’Académie militaire de la Bundeswehr, ose, pour la première fois, au départ d’une position officielle au sein de l’Etat allemand, énoncer un programme géopolitique, inspiré des traditions léguées par les héritiers de Haushofer, surtout ceux qui, comme Fochler-Hauke ou Pahl, ont poursuivi une quête d’ordre géopolitique après la mort tragique de leur professeur et de son épouse. A tous d’oeuvrer, désormais, pour exploiter tous les aspects de ces travaux, s’étendant sur près d’un siècle.

Robert Steuckers,
Forest-Flotzenberg, juin 2012.

Bibliographie:

Hans EBELING, Geopolitik – Karl Haushofer und seine Raumwissenschaft 1919-1945, Akademie Verlag, 1994.
Karl HAUSHOFER, Grenzen in ihrer geographischen und politischen Bedeutung, Kurt Vowinckel Verlag, Berlin-Grunewald, 1927.
Karl HAUSHOFER u. andere, Raumüberwindende Mächte, B.G. Teubner, Leipzig/Berlin, 1934.
Karl HAUSHOFER, Weltpolitik von heute, Verlag Zeitgeschichte, Berlin, 1934.
Karl HAUSHOFER & Gustav FOCHLER-HAUKE, Welt in Gärung – Zeitberichte deutscher Geopolitiker, Verlag von Breitkopf u. Härtel, Leipzig, 1937.
Karl HAUSHOFER, Weltmeere und Weltmächte, Zeitgeschichte-Verlag, Berlin, 1937.
Karl HAUSHOFER, Le Japon et les Japonais, Payot, Paris, 1937 (préface et traduction de Georges Montandon).
Karl HAUSHOFER, De la géopolitique, FAYARD, Paris, 1986 (préface du Prof. Jean Klein; introduction du Prof. H.-A. Jacobsen).
Hans-Adolf JACOBSEN, Karl Haushofer, Leben und Werk, Band 1 & 2, Harald Boldt Verlag, Boppard am Rhein, 1979.
Rudolf KJELLEN, Die Grossmächte vor und nach dem Weltkriege, B. G. Teubner, Leipzig/Berlin, 1930.
Günter MASCHKE, “Frank B. Kellogg siegt am Golf – Völkerrechtgeschichtliche Rückblicke anlässlich des ersten Krieges des Pazifismus”, in Etappe, Nr. 7, Bonn, Oktober 1991.
Emil MAURER, Weltpolitik im Pazifik, Goldmann, Leipzig, 1942.
Armin MOHLER, “Karl Haushofer”, in Criticon, Nr. 56, Nov.-Dez. 1979.
Perry PIERIK, Karl Haushofer en het nationaal-socialisme – Tijd, werk en invloed, Aspekt, Soesterberg, 2006.
Robert STEUCKERS, “Les thèmes de la géopolitique et de l’espace russe dans la vie culturelle berlinoise de 1918 à 1945 – Karl Haushofer, Oskar von Niedermayer & Otto Hoetzsch”, in Nouvelles de Synergies européennes, n°57-58, Forest, août-octobre 2002 [recension de: Karl SCHLÖGEL, Berlin Ostbahnhof Europas – Russen und Deutsche in ihrem Jahrhundert, Siedler, Berlin, 1998].

lundi, 23 juillet 2012

Amnesty International et Human Rights Watch mercenaires de l’Empire ?

Amnesty International et Human Rights Watch mercenaires de l’Empire ?


Ex. htt://mediabenews.wordpress.com/

Sous la présidence d’Obama, l’impérialisme étasunien a endossé les habits de protecteur des peuples de la planète grâce à une rhétorique humanitaire bien ficelée qui sert aujourd’hui à enrober chaque agression, chaque violation de la loi internationale, chaque guerre de pillage et/ou de conquête.
 

Les anciens colonisateurs européens et leurs cousins d’Amérique, naguère enrichis par le génocide des Indiens et l’esclavage africain, veulent nous faire croire qu’ils protègent aujourd’hui les peuples qu’ils massacraient hier. Mais si la liberté, voire la vie, des peuples de couleurs ou non-chrétiens, n’avaient jusqu’ici que peu d’intérêt pour les défenseurs des valeurs démocratiques, force est de constater que, dans la configuration géopolitique actuelle, les droits de l’homme sont devenus le mot d’ordre de l’Empire. Et les soi-disant organisations occidentales spécialisées dans la défense des droits humains occupent une place stratégique de premier plan.

Parmi ces organisations, Amnesty International et Human Rights Watch. Elles dépensent ainsi toutes les deux une grande partie de leur énergie à soutenir les États-Unis et leurs affidés, pourtant bien connus pour piétiner allégrement la souveraineté des pays les plus faibles comme s’ils incarnaient à eux seuls le droit international.

Á la mi-mai, des milliers de manifestants pacifistes ont protesté contre le sommet de l’OTAN à Chicago. Dans le même temps, Amnesty International organisait un contre-sommet dont les rangs étaient formés de militants favorables à l’intervention de l’Oncle Sam en Afghanistan. La tristement célèbre Madeleine Albright, qui estimait il n’y a encore pas si longtemps que la guerre en Irak et l’embargo, pourtant responsable de la mort de milliers d’enfants, se justifiaient, s’est naturellement joint à ce macabre cortège.

L’ancienne secrétaire d’Etat (sous l’ère Bush, excusez du peu) et l’ONG ont depuis estimé que la présence étasunienne en Afghanistan devait se prolonger autant que nécessaire pour le bien des femmes afghanes. Un exemple parmi d’autre de la collusion entre les uns et les autres… Et une position d’autant plus incompréhensible que les États-Unis ont dépensé des milliards de dollars dans une joint-venture avec le Pakistan et l’Arabie saoudite pour aider les islamistes à renverser le président Mohammed Nadjibullah qui, soutenu par l’Union soviétique et animé par des idées progressistes, avait pourtant plaidé la cause des femmes afghanes.

Aujourd’hui, Amnesty International et Human Rights Watch accusent de concert la Chine et la Russie d’être des ennemies des droits humains en Syrie parce que ces pays ont tous deux refusé de jouer la carte de l’intervention militaire dont on connaît désormais les conséquences en Libye.

Lorsqu’Amnesty International et Human Rights Watch font activement campagne en faveur d’une guerre, il est curieux de constater que cette dernière colle systématiquement aux plans de l’Empire.

Ces deux organisations humanitaires ont fourni objectivement, durant la guerre contre la Libye, une grande partie des « munitions » aux rebelles libyens -en se faisant caisse de résonnance de la propagande étasunienne- en faisant croire au monde entier qu’un massacre imminent allait se perpétrer à Benghazi.

Ces deux associations pratiquent en réalité l’imposture à l’échelle planétaire, feignant d’un côté de s’occuper des droits humains et en soutenant de l’autre les États-Unis et leurs affidés dans leurs guerres impérialistes, tout en se drapant des oripeaux du droit international.

Amnesty International et Human Rights Watch sont bel et bien de parfaits mercenaires de l’Empire.

Capitaine Martin

Source :http://www.resistance-politique.fr/article-amnesty-international-et-human-rights-watch-les-mercenaires-de-l-empire-107829312.html

Krantenkoppen - Juli 2012 (3)

Krantenkoppen
Juli 2012 (3)

HET NIEUWE SOCIAAL-ECONOMISCHE PROGRAMMA VAN HET VLAAMS BELANG IS GEBAKKEN LUCHT.
"Het nieuwe sociaal-economische programma van het Vlaams Belang (...) is (...) gebakken lucht. Er wordt met geen woord gerept over inflatie, het aan banden leggen van (gevaarlijke) speculatieve activiteiten van verscheidene (grote) banken ...en - vooral - het globalisme.
Dat laatste is meta-politiek en partijpolitiek-strategisch gezien ronduit een ramp (zeker voor een partij die zich 'nationalistisch' noemt), want het globalisme zou strijdpunt nr. 1 moeten zijn vandaag en kan overkoepelend werken (zowel sociaal, monetair, financieel, economisch, massamigratie, ecologisch als wat betreft supranationalistische dictaten, ...). (...) Terwijl die problemen uiteindelijk allemaal teruggebracht kunnen worden onder één noemer, één oorzaak: het globalisme.
(...) Los (...) van de zware inhoudelijke gebreken en fouten van (...) zal dit programma toch nooit écht aan bod komen binnen de partij. Het Vlaams Belang maakt van de economie nog altijd niet haar 'core business' (wat dus wel absoluut noodzakelijk zou moeten zijn). Een campagne of een (grote) betoging van het Vlaams Belang over economie? Dat zie ik zelfs in de verste verten nog niet gebeuren! En wat heb je aan een programma als je er niets mee doet?"
 
 
EET GEZOND, EET GEEN APPEL.

‎"Wie een appel eet, loopt het meeste gevaar om pesticiden binnen te krijgen. (…) Belgische experts beamen: ‘Goed wassen of schillen, dat is het minimum. We mogen niet te nonchalant worden’.
De (…) Amerikaanse Environmental Working Group (...…) nam tussen 2000 en 2010 niet minder dan 60.700 stalen van groenten en fruit en onderzocht die op pesticiden. Appels bevatten de meeste chemische resten, gevolgd door selder en rode paprika. (…) 
De kans dat Europese appels betere resultaten halen, is uitermate klein. Ook in onze groenten en fruit zitten te veel chemische bestrijdingsmiddelen, zo besluit het Pesticide Action Network (PAN) na een analyse op basis van de gegevens van de Europese autoriteit voor voedselveiligheid. Ons dagelijkse eten is vervuild met resten van meer dan 30 pesticiden. En ook hier scoort de appel opvallend slecht.
‘Dat verrast me niets’, zegt professor Marc Boogaerts, expert in milieu en gezondheid aan de KULeuven. ‘Alle studies tonen aan dat appels gevaarlijke resten bevatten. Zelf eet ik nooit een appel zonder die eerst te wassen en te schillen. Herinner je je nog die colacrisis in België (…)? Op tv zag je toen hoe die automaten met tape werden afgeplakt en hoe een man in grijze stofjas een bak appels naar de speelplaats sleurde. De appels die die kinderen toen ongewassen naar binnen hebben gewerkt, waren nochtans veel ongezonder dan die cola.’ (…)
Ook een schijfje limoen of citroen in cola of thee is (…) niet aan te raden. ‘Tenzij het om biologische vruchten gaat, zit die dikke schil vol pesticiden. Chemische stoffen die je dan gewoon in je drankje laat oplossen. Ik kan daar echt kregelig van worden als ik zoiets geserveerd krijg'."

 
 
JULIAN ASSANGE OF HOE DE STANDAARD EEN KARIKATUUR WORDT.
"De berichtgeving over Assange en Ecuador (...) bevestigt de trend. Assange heeft het verkorven bij de grote media. Twee jaar al proberen ze hem te marginaliseren en toch blijft het publiek hem steunen. (…) Rafael Correa, president van Ecuador, de man waar de VS zeer verveeld mee zit, onder meer omdat hij volgens door Wikileaks uitgelekte rapporten van de Amerikaanse ambassade in Quito moeilijk te verwijderen zal zijn, omdat hij 'de meest populaire president is in de Ecuadoriaanse geschiedenis'. (…) 
Assange is 'als de dood voor een uitlevering aan de VS'. (…) 'Assange is ervan overtuigd dat de VS druk uitoefenen op Zweden om hem uit te leveren. Toch is daar geen enkele aanwijzing voor. Er is geen officieel verzoek.' Er is nogal wat mis met die bewering. De VS hoeven helemaal geen druk uit te oefenen op Zweden om hem uit te leveren. De politieke krachten in Zweden die de zaak tegen hem hebben heropend - nadat ze oorspronkelijk was geseponeerd omdat een eerste Zweedse onderzoeksrechter van mening was dat het bewijsmateriaal te zwak was om een rechtszaak te beginnen - hebben al openlijk verklaard dat ze een dergelijk verzoek met veel plezier zouden inwilligen. Assange heeft een team juristen die zijn zaak verdedigen. Voor De Standaard zijn die geen bron van informatie. Die vertellen een heel ander verhaal. Er zijn wel degelijk duidelijke aanwijzingen (…) dat er wel degelijk een uitleveringsverzoek klaar ligt voor gebruik.
(…) Er zijn redenen waarom de VS zijn uitlevering niet vraagt aan Groot-Brittannië. Dat land mag dan wel de sterkste ideologische bondgenoot van de VS ter wereld zijn, het heeft zeer strikte rechtsprocedures voor uitleveringen. De VS zou verplicht worden zijn aanklacht openbaar te maken en moet dan met andere woorden zijn argumenten prijsgeven. Bovendien zouden ze dan verplicht worden een aantal afspraken te respecteren. Groot-Brittannië weigert immers uitleveringen als de doodstraf toepasbaar is. Daarnaast zou ook een openbaar burgerlijk proces geëist worden, wat de VS niet van plan is. Moet het gezegd dat de rechtsprocedures die de VS tegenwoordig toepast in de VS, o.a. voor de zaak tegen Bradley Manning, door de rest van de wereld niet erkend worden. (…)
Niets van dit alles in Zweden. Daar zou hij bij zijn aankomst in verband met de zedenfeiten onmiddellijk aangehouden worden en van de buitenwereld afgesloten. Zijn advocaten zouden er aan een strenge zwijgplicht onderworpen zijn. Het klopt wel dat hij voorlopig nog altijd niet beschuldigd wordt en dat het Zweeds gerecht hem enkel wil ondervragen. Vreemd dus dat Zweden daarvoor niet de meest gebruikte en zeer eenvoudig uit te voeren procedure volgt van de rogatoire commissie, een delegatie van het Zweeds gerecht die hem in het buitenland kan ondervragen. Het klopt ook dat het zeer goed mogelijk is dat na ondervraging de zaak wordt geseponeerd zonder gevolg. In Zweden kan de VS ondertussen een verzoek indienen volgens de Zweedse procedures, dat wil zeggen achter gesloten deuren, terwijl Assange ondertussen eveneens incommunicado is. Daar gaat het dus om. (…)
Waarom de ambassade van Ecuador? Dat blijft, aldus De Standaard, een vreemd verhaal. (…) De Standaard voegt er nog wat nieuwe argumenten aan toe om Ecuador af te beelden als een land dat het niet te nauw neemt met de persvrijheid. (…) Het klopt dat journalisten vroeger niet werden veroordeeld voor smaad om hen te censureren. Ze werden immers toen alleen maar gefolterd en afgeslacht, hun redacties opgeblazen, hun families afgedreigd en naar het buitenland verjaagd door paramilitaire milities. (…) 
Is Ecuador nu een vrij land waar vrijheid van meningsuiting gegarandeerd is? Niet echt. De commerciële media zijn er volledig in handen van grote bedrijven en de banksector [en] (…) spuien hun giftige kritiek op de nieuwe president. Hier in Europa denken wij bij termen als 'oppositie' en 'kritiek' aan iets anders dan ginder. Men heeft er hier nauwelijks een idee van hoe laag bij de gronds, achterbaks en zonder meer openlijk agressief die oppositiemedia ginder zijn, die bovendien nog steeds het leeuwenaandeel van de mediamarkt in Ecuador bezitten. Er is inderdaad een probleem met de vrijheid van meningsuiting in Ecuador. De politieke meerderheid beschikt slechts over een klein deel van de mediamarkt om weerwerk te geven aan de oppositie. Net als Evo Morales in Bolivia en Hugo Chavez in Venezuela probeert Rafael Correa daar wat tegengewicht te geven door de oprichting van openbare media (in Bolivia bestond er niet eens een openbare omroep). Dat wordt hier steevast afgeschilderd als dictatoriale overname van de media. Als je bedenkt dat zelfs de president die daar het best in gelukt is, Hugo Chavez in Venezuela, nog steeds maar amper 12% van de mediamarkt beheert, dan weet je hoe het in Ecuador en Bolivia is.
(…) Bovendien wordt op dit ogenblik een wetsvoorstel besproken in het parlement van Ecuador dat de wettelijke verantwoordelijkheden van de media gaat vastleggen. Ook dit wordt in de media van de oppositie fel bestreden en in het buitenland klakkeloos overgenomen als een bewijs van de dictatoriale eigenschappen van het regime. Lectuur van die wet toont echter aan dat de politieke meerderheid in Ecuador een wettelijk kader wil invoeren zoals pakweg hier en in de meeste Europese landen. Ook hier kan je niet zomaar mensen persoonlijk beledigen, oproepen tot geweld (…) en dergelijke. (…) 
Het fundamentele probleem: een nieuwe studie van de Katholieke Universiteit Leuven toont aan dat de geloofwaardigheid van de media op een absoluut dieptepunt is beland. Alleen de politiek scoort nog slechter. Dat is onder meer een gevolg van de selectieve en tendentieuze manier waarop de media over de politiek berichten. (…) De morele crisis van de grote media is een gevaar voor de democratie."
 
 
 
OOGGETUIGENVERSLAG: MEDIALEUGENS OVER SYRIE.
"De hele wereld kijk naar een film over iets wat eigenlijk niet bestaat; het is een fictief plot onder de mantel van echte gebeurtenissen. Dit is een manipulatie van de publieke opinie."
http://mediawerkgroepsyrie.wordpress.com/2012/06/28/ooggetuigenverslg-medialeugens-over-syrie/
 
 
ENDE EINES PHANTOM-FLUGES.
"Folgt man den - per Radarplot erhärteten - syrischen Aussagen, so hat es sich keineswegs nur um einen Übungsflug gehandelt. Die Maschine vollführte mehrere Manöver unmittelbar vor der Küste des im Bürgerkrieg befindlichen Landes und überflog Festland bis zu einer Tiefe von 20 Kilometern. Erst als sich der Jet dann extrem tief und extrem schnell abermals dem Festland näherte, feuerten (...) von einem Hügel Flakgeschütze verschiedener Kaliber. (...) Der Flugverlauf deutet darauf hin, dass die türkische Besatzung die syrische Luftabwehr testen wollte. (...) Den Aufklärungsversuch haben die beiden türkischen Piloten vermutlich mit dem Leben bezahlt."
 
 
REVEALED: CIA SECRETLY OPERATES ON SYRIAN BORDER, SUPPLIES ARMS TO REBELS.
"American secret service operatives are distributing illegal assault rifles, anti-tank rocket launchers and other ammunition to Syrian opposition, the New York Times reports. (...) ­The paper reports that for weeks now, officers based in southeast Turkey have supervised the flow of illegal arms to numerous opposition factions ready to fight the regime of President Bashar Assad. (...) Arms and ammunition are being brought into Syria mainly over the Turkish border with the help of Syria’s Muslim Brotherhood network and other groups, the report says. Expenses are being shared by Turkey, Saudi Arabia and Qatar."
http://www.rt.com/news/cia-officers-turkey-syria-378/
 
 
200-300 HUURLINGEN (WAARONDER 40-60 DUITSERS) OPGEPAKT IN SYRIE.
"Tenminste 200-300 particuliere beveiligingswerknemers worden vastgehouden, naast honderden buitenlandse militairen en dienstpersoneel (...). Onder hen zijn Portugese onderdanen, para’s waarvan Syrië zich afvraagt hoe ze het land zijn binnengekomen. (...) Sommige van die buitenlandse ambtenaren vestigden zich (...) in de regio minstens maanden voordat ze begonnen met hun terreurcampagne. Ook 40-6...0 Duitsers zijn in Syrische hechtenis. (...) De Duitsers werden op heterdaad betrapt aan de Syrische kust terwijl ze drukdoende waren met het smokkelen van wapens en benodigdheden naar rebellen in Syrië. De Syrische veiligheidsdienst concentreert de buitenlandse huurlingen voor opsluiting in een streng beveiligde omgeving in Damascus." 
http://mediawerkgroepsyrie.wordpress.com/2012/06/19/christoph-r-horstel-200-300-huurlingen-waaronder-40-60-duitsers-opgepakt-in-syrie/
 
 
MEXICO: WASHINGTON'S LEAST LOVED CANDIDATE WINS.
The (...) victory of the candidate of the (...) PRI Enrique Pena Nieto at the Mexican presidential election on Sunday is reflected in the US media as a somewhat surprising success (...). It was widely believed in the US at the break of PRI’s 70 years long monopoly on power (...) in the year 2000 (...) the first non-PRI president, Vicente Fox, would eliminate PRI politically or, at least, irrevocably sideline it. And here we have – surprise, surprise – Enrique Pena Nieto leading in counts with 36% of the vote against 31% for Andres Manuel Lopez Obrador, the candidate of another opposition party, the Party of Democratic Revolution. The ruling party’s candidate finishes as a distinct loser, with 27% of the vote.
It means that the picture of Mexican politics, carried for years by the US media, was somewhat simplified. 'PRI was certainly underestimated and demonized by the American media', notes Yekaterina Chernova, an expert at the Moscow-based Institute of Latin America, Russian Academy of Sciences. 'US media tends to overestimate the influence and the popularity of institutions which get support from American foundations and use US-approved technologies. PRI was not among such institutions, it used its own methods, and it won. Their slogan 'There is no other country like Mexico!' worked, since people are fed up with liberal, monetarist solutions imposed in similar ways on lots of countries in the epoch of globalization. In the minds of an average Mexican, PRI is associated with the times of stability of the second half of the 20th century, when Mexico had its own powerful industry and was not so dependent on the US'."
http://english.ruvr.ru/2012_07_02/80018361/
 
 
DES NOUVELLES DE LA BIELORUSSIE.

‎"Quel a été le résultat de cette avalanche de sanctions de l’UE et de cette guerre médiatique anti Loukachenko? Elles ont incité la Biélorussie à prendre ses distances vis-à-vis de l’Ouest et à se tourner vers l’Est, c’est à dire vers la Russie et l’Asie.
En mai 2011 c’est la Communauté économique eurasiatique qui a accordé à la Biélorussie un crédit de 3 à 3,5 milliards de dollars, dont les 2 premières tranches ont déjà été versées. Fin 2011 c’est Pékin qui a accordé un prêt d’un milliard de dollars à la petite Biélorussie. Le premier voyage du président Poutine après son élection en mars dernier a été en Biélorussie, le pays faisant partie de l’union douanière eurasiatique avec la Russie et le Kazakhstan, entrée en fonction le 01 janvier 2012. La Russie a récemment racheté la société gazière Beltransgaz, qui gère le transfert du gaz russe en Biélorussie et vers d’autres pays voisins, en échange du maintien de la vente du pétrole et du gaz à un tarif préférentiel (165 dollars les 1000 mètres cubes de gaz contre 265 dollars en 2011 et 450 dollars pour l'Ukraine a titre de comparaison). C’est une aide directe de grande ampleur. La Russie devrait également rapidement entamer la construction d’une centrale nucléaire sur le territoire de la Biélorussie. Pendant que l’économie de l’UE hésite sur la situation de la Grèce, l’économie biélorusse se ressaisit, notamment grâce aux prêts russes et chinois, et grâce à l’union économique Russie Kazakhstan Biélorussie. Le rouble biélorusse est remonté à 8.140 roubles pour un dollar, contre 8.900 au cœur de la crise, mi 2011. Les échanges avec la Chine ont atteint en 2011 prés de 3 milliards de dollars. En mars 2012 la balance du commerce extérieur biélorusse a affiché en mars 2012 un solde positif record, le meilleur des 10 dernières années. En avril 2012 les réserves de change biélorusses étaient remontées à 8 milliards de dollars. En dépit du blocage politique affiché par l’UE, et loin des discours moralisateurs, le volume des échanges commerciaux entre l'Union européenne et la Biélorussie affiche bien au terme de l'année 2011 un essor de 69%, le pays bénéficiant de son statut d’exportateur de matières premières (russes) vers l’UE, et nul doute que ce phénomène devrait s’amplifier rapidement."

 
 
NSA WON'T SAY HOW MANY AMERICANS THEY'VE SPIED ON, CITE 'PRIVACY' CONCERNS.
"Responding to a request made recently by 2 leading lawmakers in Congress, the NSA (…) refuses to reveal the number of Americans that they have spied on. (…) Under the last batch of amendments tagged onto FISA, the US government is given the power to pry into email, phone logs and other modes of communication that cross international borders — all in the name of national security, of course."
http://rt.com/usa/news/nsa-government-fisa-inspector-222/
 
 
JOURNALISTEN SPIONEERDEN VOOR AIVD.
"Een groep Nederlandse sportverslaggevers heeft informatie vergaard voor de Nederlandse geheime dienst AIVD tijdens de Olympische Zomerspelen in China in 2008."
http://www.telegraaf.nl/binnenland/12359038/__Journalisten_spioneerden_voor_AIVD__.html
 
 
NEDERLANDSE JOURNALISTEN LIETEN ZICH BETALEN DOOR AIVD.
"7 Nederlandse sportverslaggevers hebben tegen betaling informatie vergaard voor de AIVD (...) tijdens de Olympische Zomerspelen in China in 2008. (...) De journalisten werden gevraagd foto's te maken van Chinese officials die contact zochten met de Nederlandse vertegenwoordigers van het bedrijfsleven en de overheid."
http://nos.nl/audio/384188-nederlandse-journalisten-lieten-zich-betalen-door-aivd.html
 
 
EERSTE GAY PRIDE IN LAOS.
"Laos heeft in de hoofdstad Vientiane zijn eerste gay pride georganiseerd, onder de bescherming van de Verenigde Staten. Het evenement was (...) een eerste stap naar de erkenning van de rechten van homoseksuelen in een heel conservatieve samenleving. Homoseksualiteit is (...) in het communistische land (...) weinig aanvaard. In de Amerikaanse ambassade verzamelde zich een honderdtal homoseksuele en transseksuele deelnemers voor enkele optredens, terwijl enkele homovriendelijke bars uit de stad zorgden voor drank."
http://www.demorgen.be/dm/nl/990/Buitenland/article/detail/1461107/2012/06/27/Eerste-gay-pride-in-Laos.dhtml
 
 
OEGANDA VERBIEDT NGO'S DIE HOMOSEKSUALITEIT PROMOTEN.
"Oeganda gaat 38 niet-gouvernementele organisaties (ngo's) verbieden die volgens het Afrikaanse land 'promotie maken' voor homoseksualiteit. Dat heeft de Oegandese minister van Ethiek en Integriteit (...) aangekondigd. (...) Homoseksualiteit is onwettig in Oeganda en wordt bestraft met zware gevangenisstraffen. Sinds 2009 wordt een wetsontwerp behandeld dat de doodstraf zou vastleggen voor bepaalde homoseksuele daden." 
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20120621_004
 
 
 
"Lorsqu'un gouvernement est dépendant des banquiers pour l'argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au dessus de la main qui reçoit. [...] L'argent n'a pas de patrie; les financiers n'ont pas de patriotisme et n'ont pas de décence; leur unique objectif est le gain." 

Napoléon Bonaparte (1769-1821), Empereur Français.
 

dimanche, 22 juillet 2012

Sex & Derailment

Sex & Derailment

By Michael O'Meara

Guillaume Faye
Sexe et dévoiement
[Sex and Perversion — Ed.]

Éditions du Lore , 2011Four years after Guillaume Faye’s La Nouvelle question juive [3] (The New Jewish Question, 2007) alienated many of his admirers and apparently caused him to retreat from identitarian and Euro-nationalist arenas, his latest work signals a definite return, reminding us of why he remains one of the most creative thinkers opposing the system threatening the white race.

In this 400-page book, which is an essay and not a work of scholarship, Monsieur Faye’s main concern is the family, and the catastrophic impact the rising number of divorces and broken households is having on white demographic renewal. In linking family decline to its demographic (and civilizational) consequences, he situates his subject in terms of the larger social pathologies associated with the ‘inverted’ sexuality now disfiguring European life. These pathologies include the de-virilization and feminization of white men, the normalization of homosexuality, feminist androgyny, Third World colonization, spreading miscegenation, the loss of bio-anthropological norms (like the blond Jesus) – and all that comes with the denial of biological realities.

At the core of Faye’s argument is the contention that sexuality constitutes a people’s fundament – by conditioning its reproduction and ensuring its longevity. It is key, as such, to any analysis of contemporary society.

As the ethologist Konrad Lorenz and the physical anthropologist/social theorist Arnold Gehlen (both of whom have influenced Faye) have demonstrated, there is nothing automatic or spontaneous in human sexuality, as it is in other animals. Man’s body may be like those of the higher mammals, but it is also a cultural, plastic one with few governing instincts. Socioeconomic, ideological, and emotional imperatives accordingly play a major role in shaping human behavior, especially in the higher civilizations.

Given, moreover, that humanity is an abstraction, there can be no universal form of sexual behavior, and thus the sexuality, like everything else, of Europeans differs from that of non-Europeans. In the United States and Brazil, for example, the Negro’s sexual practices and family forms are still very unlike those of whites, despite ten generations in these European-founded countries. Every form of sexuality, Faye argues, stems from a specific bioculture (a historically-defined ‘stock’), which varies according to time and place. Human behavior is thus for him always the result of a native, in-born ethno-psychology, historically embodied (or, like now, distorted) in the cultural, religious, and ideological superstructures representing it.

The higher, more creative the culture the more sexuality also tends to depend on fragile, individual factors (desire, libido, self-interest), in contrast to less developed cultures, whose reproduction relies more on collective and instinctive factors. High cultures consequently reproduce less and low cultures more — though the latter suffers far greater infant mortality (an equilibrium upset only in the Twentieth century, when intervening high cultures reduced the infant mortality of the lower cultures, thereby setting off today’s explosive Third World birthrate).

Yet despite all these significant differences and despite the world’s great variety of family forms and sexual customs, the overwhelming majority of peoples and races nevertheless prohibit incest, pedophilia, racially mixed marriages, homosexual unions, and ‘unparented’ children.

By contravening many of these traditional prohibitions in recent decades, Western civilization has embarked on a process of ‘derailment’, evident in the profound social and mental pathologies that follow the inversion of ‘natural’ (i.e., historic or ancient) norms – inversions, not incidentally, that have been legitimized in the name of morality, freedom, equality, etc.

Sexe et dévoiement is an essay, then, about the practices and ideologies currently affecting European sexuality and about how these practices and ideologies are leading Europeans into a self-defeating struggle against nature – against their nature, upon which their biocivilization rests.

I. The Death of the Family

Since the Cultural Revolution of the 1960s, numerous forces, expressive of a nihilistic individualism and egalitarianism, have helped undermine the family, bringing it to the critical stage it’s reached today. Of these, the most destructive for Faye has been the ideology of libidinal love (championed by the so-called ‘sexual liberation’ movement of the period), which confused recreational sexuality with freedom, disconnected sex from reproduction, and treated traditional social/cultural norms as forms of oppression.

The Sixties’ ‘liberationists’, the first generation raised on TV, were linked to the New Left, which saw all restraint as oppressive and all individuals as equivalent. Sexual pleasure in this optic was good and natural and traditional sexual self-control bad and unnatural. Convinced that all things were possible, they sought to free desire from the ‘oppressive’ mores of what Faye calls the ‘bourgeois family’.

‘Sexual liberation’, he notes, was ‘Anglo-Saxon’ (i.e., American) in origin, motivated by a puritanism (in the Nineteenth-century Victorian sense of a prudery hostile to eroticism) that had shifted from one extreme to another. Originally, this middle-class, Protestant prudery favored a sexuality whose appetites were formally confined to the ‘bourgeois’ (i.e., the monogamous nuclear) family, which represented a compromise — between individual desire and familial interests — made for the sake of preserving the ‘line’ and rearing children to carry it on.

In the 1960s, when the Boomers came of age, the puritans passed to the other extreme, jettisoning their sexual ‘squeamishness’ and joining the movement to liberate the libido – which, in practice, meant abolishing conjugal fidelity, heterosexual dominance, ‘patriarchy’, and whatever taboos opposed the ‘rationally’ inspired, feel-good ‘philosophy’ of the liberationists. As the Sorbonne’s walls in ’68 proclaimed: ‘It’s prohibited to prohibit’. The ‘rights’ of individual desire and happiness would henceforth come at the expense of all the prohibitions that had formerly made the family viable. (Faye doesn’t mention it, but at the same time American-style consumerism was beginning to take hold in Western Europe, promoting a self-indulgent materialism that favored an egoistic pursuit of pleasure. It can even be argued, though again Faye does not, that the state, in league with the media and the corporate/financial powers, encouraged the permissive consumption of goods, as well as sex, for the sake of promoting the market’s expansion).

If Americans pioneered the ideology of sexual liberation, along with Gay Pride and the porn industry, and continue (at least through their Washingtonian Leviathan) to use these ideologies and practices to subvert non-liberal societies (which is why the Russians have rebuffed ‘international opinion’ to suppress Gay Pride Parades), a significant number of ‘ordinary’ white Americans nevertheless lack their elites’ anti-traditional sexual ideology. (Salt Lake City here prevails over Las Vegas).

Europeans, by contrast, have been qualitatively more influenced by the ‘libertine revolutionaries’, and Faye’s work speaks more to them than to Americans (though it seems likely that what Europeans are experiencing will sooner or later be experienced in the United States).

Against the backdrop, then, of Sixties-style sexual liberation, which sought to uproot the deepest traditions and authorities for the sake of certain permissive behaviors, personal sexual relations were reconceived as a strictly individualistic and libidinal ‘love’ – based on the belief that this highly inflated emotional state was too important to limit to conjugal monogamy. Marriages based on such impulsive sexual attractions and the passionate ‘hormonal tempests’ they set off have since, though, become the tomb not just of stable families, but increasingly of Europe herself.

For with this permissive cult of sexualized love that elevates the desires of the solitary individual above his communal and familial attachments (thereby lowering all standards), there comes another kind of short-sighted, feel-good liberal ideology that wars on social, national, and collective imperatives: the cult of human rights, whose flood of discourses and laws promoting brotherhood, anti-racism, and the love of the Other are synonymous with de-virilizition, ethnomaschoism, and the destruction of Europe’s historic identity.

Premised on the primacy of romantic love (impulsive on principle), sexual liberation has since destroyed any possibility of sustaining stable families. (Think of Tristan and Iseult). For its sexualization of love (this ‘casino of pleasure’) may be passionate, but it is also transient, ephemeral, and compelled by a good deal of egoism. Indeed, almost all sentiments grouped under the rubric of love, Faye contends, are egoistic and self-interested. Love in this sense is an investment from which one expects a return – one loves to be loved. A family of this kind is thus one inclined to allow superficial or immediate considerations to prevail over established, time-tested ones. Similarly, the rupture of such conjugal unions seems almost unavoidable, for once the pact of love is broken – and a strictly libidinal love always fades – the union dissolves.

The subsequent death of the ‘oppressive’ bourgeois family at the hands of the Sixties’ emancipation movements has since given rise to such civilizational achievements as unstable stepfamilies, no-fault divorce, teenage mothers, single-parent homes, abandoned children, a dissembling and atavistic ‘cult of the child’ (which esteems the child as a ‘noble savage’ rather than as a being in need of formation), parity with same-sex, unisex ideology, a variety of new sexual categories, and an increasingly isolated and frustrated individual delivered over almost entirely to his own caprices.

The egoism governing such love-based families produces few children and, to the degree even that married couples today want children, it seems to Faye less for the sake of sons and daughters to continue the ‘line’ and more for the sake of a baby to pamper – a sort of adjunct to their consumerism – something like a living toy. Given that the infant is idolized in this way, parents feel little responsibility for disciplining (or ‘parenting’) him.

Lacking self-control and an ethic of obedience, the child’s development is consequently compromised and his socialization neglected. These post-Sixties’ families also tend to be short lived, which means children are frequently traumatized by their broken homes, raised by single parents or in stepfamilies, where their intellectual development is stunted and their blood ties confused. However, without stable families and a sense of lineage, all sense of ethnic or national consciousness — or any understanding of why miscegenation and immigration ought to be opposed – are lost. The destruction of stable families, Faye surmises, bears directly on the present social-sexual chaos, the prevailing sense of meaninglessness, and the impending destruction of Europe’s racial stock.

Against the sexual liberationists, Faye upholds the model of the bourgeois family, which achieved a workable compromise between individual desire and social/familial preservation (despite the fact that it was, ultimately, the individualism of bourgeois society, in the form of sexual liberation, that eventually terminated this sort of family).

Though, perhaps, no longer sustainable, the stable couples the old bourgeois family structure supported succeeded in privileging familial and communal interests over amorous ones, doing so in ways that favored the long-term welfare of both the couple and the children. Conjugal love came, as a result, to be impressed with friendship, partnership, and habitual attachments, for the couple was defined not as a self-contained amorous symbiosis, but as the pillar of a larger family architecture. This made conjugal love moderate and balanced rather than passionate — sustained by habit, tenderness, interest, care of the children, and la douceur du foyer. Sexual desire remained, but in most cases declined in intensity or dissipated in time.

This family structure was also extraordinarily stable. It assured the lineage, raised properly-socialized children, respected women, and won the support of law and custom. There were, of course, compromises and even hypocrisies (as men, for instance, satisfied certain of their libidinal urgings in brothels), but in any case the family, the basic cell of society, was protected – even privileged.

The great irony of sexual liberation and its ensuing destruction of the bourgeois family is that it has obviously not brought greater happiness or freedom, but rather greater alienation and misery. In this spirit, the media now routinely (almost obsessively) sexualizes the universe, but sex has become more virtual than real: there’s more pornography, but fewer children. It seems hardly coincidental, then, that once the ‘rights’ of desire were emancipated, sex took on a different meaning, the family collapsed, sexual identity got increasingly confused, perversions and transgressions became greater and more serious. As everyone set off in pursuit of an illusive libidinal fulfillment, the population became correspondently more atomized, uprooted, and miscegenated. In France today, 30 percent of all adults are single and there are even reports of a new ‘asexuality’ – in reaction to the sexualization of everything.

There’s a civilization-destroying tragedy here: for once Europeans are deprived of their family lineage, they cease to transmit their cultural and genetic heritage and thus lose all sense of who they are. This is critical to everything else. As the historians Michael Mitterauer and Reinhard Sieder write: ‘The family is one of the most archaic forms of social community, and at all times men have used their family as a model for the formation of human societies’. The loss of family stability, and thus the family’s loss as society’s basic cell, Faye emphasizes, not only dissolves social relations, it brings disorder and makes all tyrannies possible, for once sexual emancipation helps turn society into a highly individualized, Balkanized mass, totalitarianism (not Soviet or Fascist, but US Progressive) becomes increasingly likely.

II. The Idolization of Homosexuality

Homophilia and feminism are the most important children of the cultural revolution. They share, as such, much of the same ideological baggage that denies biological realities and wars on the family, conforming in this way to the consumerist and homogenizing dictates of the post-Rooseveltian international order that’s dominated North America and Western Europe for the last half century or so.

In the late 1960s, when homosexuals began demanding legal equality, Faye claims they were fully within their rights. Homosexuality in his view is a genetic abnormality (affecting less than 5 percent of males) and thus an existential affliction; he thus doesn’t object to homosexuals practicing their sexuality within the privacy of their bedroom. What he finds objectionable is the confusion of private and public realms and the assertion of homophilia as a social norm. Worse, he claims that in much elite discourse, homosexuals have quickly gone from being pariahs to privileged beings, who now flaunt their alleged ‘superiority’ over heterosexuals, seen as old-fashion, outmoded, ridiculous – like the woman who centers her life on the home and the care of her children rather than on a career – and thus as something bizarre and implicitly opposed to liberal-style ‘emancipation’.

Faye, by no means a prude, contends that female homosexuality is considerably different from and less dysgenic than male homosexuality. Most lesbians, in his view, are bisexual, rather than purely homosexual, and for whatever reason have turned against men. This he sees as a reflection on men. Lesbianism also lacks the same negative civilizational consequence as male homosexuality. It rarely shocked traditional societies because women engaging in homosexual relations retained their femininity. Male homosexuality, by contrast, was considered socially abhorrent, for it violated the nature of masculinity, making men no longer ‘properly’ male and thus something mutant. (To those who invoke the ancient glories of Athens as a counter-argument, Faye, long-time Graeco-Latinist, says that in the period when a certain form of pederasty was tolerated, no adult Greek ever achieved respectability or standing in his community, if not married, devoted to the interests of his family and clan, and, above all, not ‘made of woman’ – i.e., penetrated).

Like feminism, homophilia holds that humans are bisexual at birth and (willfully or not) choose their individual sexual orientation – as if anatomical differences are insignificant and all humans are basically alike, a tabula rasa upon which they are to inscribe their self-chosen ‘destiny’. This view lacks any scientific credibility, to be sure (even if it is professed in our elite universities), and, like anti-racism, it resembles Lysenkoism in denying those biological realities incompatible with the reigning dogmas. (Facts, though, have rarely stood in the way of faith or ideology – or, in the secular Twentieth century, ideologies that have become religious faiths).

Even when assuming the mantle of its allegedly progressive and emancipatory pretensions, homophilia, like sexual liberation in general, is entirely self-centered and present-minded, promoting ‘lifestyles’ hostile to family formation and thus to white reproduction. Homophilia marches here hand in hand with anti-racism, denying the significance of biological differences and the imperatives of white reproduction.

This subversive ideology now even aspires to re-invent homosexuals as the flower of society — liberators preparing the way to joy, liberty, fraternity, tolerance, social well-being, good taste, etc. As vice is transformed into virtue, homosexuality allegedly introduces a new sense of play and gaiety to the one-dimensional society of sad, heterosexual males. Only, Faye insists, there’s nothing genuinely gay about the gays, for theirs is a condition of stress and disequilibrium. At odds with their own nature, homosexual sexuality is often a Calvary – and not because of social oppression, but because of those endogenous reasons (particularly their attraction to their own sex) that condemn them to dysgenic behaviors.

In its public display as Gay Pride, homophilia accordingly defines itself as narcissistic, exhibitionist, and infantile – revealing in these characteristics those traits that are perhaps specific to its condition. In any case, a community worthy of itself, Faye tells us, is founded on shared values, on achievements, on origins – but not a dysgenic sexual orientation.

III. Schizophrenic Feminism

The reigning egalitarianism is always extending itself, trying to force the real – in the realms of sexuality, individuality, demography (race), etc. — to conform to its tenets. The demand that women have the same legal rights and opportunities as men, Faye thinks, was entirely just – especially for Europeans  (and especially Celtic, Scandinavian, and Germanic Europeans), for their cultures have long respected the humanity of their women. Indeed, he considers legal equality the single great accomplishment of feminism. But once achieved, feminism has since been transformed into a utopian and delirious neo-egalitarianism that makes sexes, like races, equivalent and interchangeable. There is accordingly no such thing as ‘men’s work’ or ‘women’s work’. Human dignity and fullfilment is possible only in doing something that makes money. Faye, though, refuses to equate legal equality with natural equality, for such an ideological muddling denies obvious biological differences, offending both science and common sense.

The dogma that differences between men and women are simply cultural derives from a feminist behaviorism in which women are seen as potential men and femininity is treated as a social distortion. In Simone de Beauvoir’s formulation: One is not born a woman, one becomes one. Feminists, as such, affirm the equality and interchangeability of men and women, yet at the same time they reject femininity, which they consider something inferior and imposed. The feminist model is thus the man, and feminism’s New Woman is simply his ‘photocopy’. In endeavoring to suppress the specifically feminine in this way, feminism aims to masculinize women and feminize men in the image of its androgynous ideal – analogous to the anti-racist ideal of the métis (the mixed race or half-caste). This unisex ideology, in its extremism, characterizes the mother as a slave and the devoted wife as a fool. In practice, it even rejects the biological functions of the female body, aspiring to a masculinism that imitates men and seeks to emulate them socially, politically, and otherwise. Feminism in a word is anti-feminine – anti-mother and anti-family – and ultimately anti-reproduction.

Anatomical differences, however, have consequences. Male humans, like males of other species, always differ from females – given that their biological specification dictates specific behaviors. These human sexual differences may be influenced by culture and other factors. But they nevertheless exist, which means they inevitably affect mind and behavior – despite what the Correctorate wants us to believe.

Male superiority in worldly achievement – conceptual, mathematical, artistic, political, and otherwise — is often explained by female oppression, a notion Faye rejects, though he acknowledges that in many areas of contemporary life, for just or unjust reasons, women do suffer disadvantages – and in many non-white situations outright subjugation. Male physical strength may also enable men to dominate women. But generally, Faye sees a rough equality of intelligence between men and women. Their main differences, he contends, are psychological and characterological, for men tend to be more outwardly oriented than women. As such, they use their intelligence more in competition, innovation, and discovery, linked to the fact that they are usually more aggressive, more competitive, more vain and narcissistic than women — who, by contrast, are more inclined to be emotionally loyal, submissive, prudent, temperate, and far-sighted.

Men and women, though, are better viewed as organic complements, rather than as inferior or superior. From Homer to Cervantes to Mme. de Stäel, the image of women, their realms and their work, however diverse and complicated, have differed from that of men. Women may be able to handle most masculine tasks, but at the same time their disposition differs from men, especially in the realm of creativity.

This is critical for Faye. In all sectors of practical intelligence women perform as well as men – but not in their capacity for imaginative projection, which detaches and abstracts one’s self from contingent reality for the sake of imagining another. This holds in practically all areas: epic poetry, science, invention, religion, cuisine or design. It is not from female brains, he notes, that there have emerged submarines, space flight, philosophical systems, great political and economic theories, and the major scientific discoveries (Mme. Curie being the exception). Most of the great breakthroughs have in fact been made by men and it has had nothing to do with women being oppressed or repressed. Feminine dreams are simply not the same as masculine ones — which search the impossible, the risky, the unreal.

Akin, then, in spirit to homophilia, anti-racism, and Sixties-style sexual liberation, feminism’s rejection of biological realities and its effort to masculinize women end up not just distorting what it supposedly champions – women – it reveals the totally egoistic and present-oriented nature of its ideology, for it rejects women as mothers and thus rejects the reproduction of the race.

IV. Conclusion

Sexe et dévoiement treats a variety of other issues: Christian and Islamic views of sexuality; immigration and the different sexual practices it brings (some of which are extremely primitive and brutal); the necessary role of prostitution in society; and the effect the new bio-technologies are going to have on sexuality.

From the above discussion — of the family, homophilia, and feminism — the reader should already sense the direction Faye’s argument takes, as he relates individual sexuality to certain macro-changes now forcing European civilization off its rails. Because this is an especially illuminating perspective on the decline of the white race (linking demography, civilization, and sex) and one of which there seem too few – I think this lends special pertinence to his essay.

There are not a few historical and methodological criticisms, however, that could be made of Sexe et dévoiement, two of which I find especially dissatisfying. Like the European New Right as a whole, he tends to be overly simplistic in attributing to the secularization of certain Christian notions, like equality and love, the origins of the maladies he depicts. Similarly, he refuses to link cultural/ideological influences to social/economic developments (seeing their causal relationship as essentially one-way instead of dialectical), just as he fails to consider the negative effects that America’s imperial supremacy, with its post-European rules of behavior and its anti-Christian policies, have had on Europe in the last half century.

But after having said that — and after having reviewed [4] many of Guillaume Faye’s works over the last ten years, as well as having read a great many other books in the meantime that have made me more critical of aspects of his thought — I think whatever his ‘failings’, they pale in comparison to the light he sheds on the ethnocidal forces now bearing down on the white race.

American Renaissance, June 29, 2012, http://amren.com/features/2012/06/sex-and-derailment/ [5], revised July 6th

 


Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

URL to article: http://www.counter-currents.com/2012/07/sex-and-derailment/

samedi, 21 juillet 2012

En 1979, l’administration US considérait Obama comme étranger

En 1979, l’administration US considérait Obama comme étranger et la biographie cachée des Obama : une famille au service de la CIA

 

obama cia
 

Ex. http://mediabenews.wordpress.com/

Depuis plus de trois ans, les indices s’accumulent laissant penser que Barack Obama n’est pas né Etats-unien et n’était pas constitutionnellement éligible à la présidence des Etats-Unis.

Plusieurs actions en justice ont été entreprises pour casser son élection sous ce motif, mais elles ont toutes été jugées irrecevables. A ce jour, Barack Obama a dépensé 950 000 dollars pour ne pas avoir à produire son acte de naissance original.

Le Parti républicain n’a pas souhaité s’emparer de cette polémique. D’autant qu’il avait investi comme candidat rival John McCain, qui lui aussi n’était pas éligible (le sénateur McCain est né Etats-unien, mais sur une base militaire US à l’étranger et non pas sur le sol des Etats-Unis comme l’exige la constitution). Tout laisse à penser qu’un accord était intervenu entre les deux grands partis avant l’élection présidentielle.

Par défaut, ce sont donc surtout des groupes extrémistes qui se sont intéressés à cette affaire. Certains par évidente xénophobie, voire négrophobie.

Quoi qu’il en soit, depuis un an de nombreuses associations cherchent à établir l’identité exacte de Barack Obama. Dans ce contexte, la publication de son dossier d’inscription à l’école Saint François d’Assise à Jakarta, a jeté un premier trouble : l’enfant y a été inscrit comme Indonésien de religion musulmane. Mais il ne s’agit pas là d’un document officiel et l’on peut concevoir qu’il ait été mal remplis.

Un nouveau document, rendu public par l’avocat ultra-conservateur Gary Kreep, montre que Barack Obama a bénéficié d’une bourse Fullbright pour suivre deux ans de scolarité à l’Occidental College (1979-80). Or, ces bourses ne sont accordées par le département d’Etat qu’aux étrangers. De deux choses l’une, soit le président Obama n’est pas né Etats-unien et n’était pas éligible, soit il est né Etats-unien mais a fait de fausses déclarations pour bénéficier indument d’une bourse du département d’Etat.

La biographie cachée des Obama : une famille au service de la CIA

Le journaliste d’investigation Wayne Madsen a compilé plusieurs archives de la CIA établissant les liens entre l’Agence et des institutions et des personnes ayant eu des relations étroites avec Barack Obama, ses parents, sa grand-mère et son beau-père. La première partie de son dossier souligne l’implication de Barack Obama senior dans les actions menées par la CIA au Kenya. Ces opérations visaient à contrer la montée du communisme sous influence sino-soviétique dans les cercles étudiants ; au-delà, elles avaient également pour objectif de faire obstruction à l’émergence de leaders africains non-alignés.

 
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De 1983 à 1984, Barack Obama exerça en tant qu’analyste financier au sein de la Business International Corporation, connue comme société écran de la CIA.

Business International Corporation, la société écran de la CIA dans laquelle exerçait le futur président des États-Unis, organisait des conférences réunissant les dirigeants les plus puissants et employait des journalistes comme agents à l’étranger. Le travail qu’y a mené Barack Obama à partir de 1983 concorde avec les missions d’espionnage au profit de la CIA qu’a remplies sa mère, Stanley Ann Dunham dans les années 1960, après le coup d’État en Indonésie, pour le compte d’autres sociétés écrans de la CIA, dont l’East-West Center de l’Université de Hawaii, l’Agence des États-Unis pour le développement international (United States Agency for International Development, USAID) [1]et la Fondation Ford [2]. Dunham rencontra et épousa Lolo Soetoro, le beau-père d’Obama, à l’East-West Center en 1965. Soetoro fut rappelé en Indonésie en 1965 en tant qu’officier de haut rang afin d’assister le général Suharto et la CIA dans le sanglant renversement du président Sukarno [3]

Barack Obama senior rencontra Dunham en 1959 lors de cours de russe à l’Université de Hawaii. Il figurait parmi les heureux élus d’un convoyage aérien entre l’Afrique de l’Est et les États-Unis pour faire entrer 280 étudiants dans diverses institutions universitaires états-uniennes. Selon un rapport de l’agence Reuters de Londres du 12 septembre 1960, cette opération bénéficiait simplement d’une « aide  » de la seule Fondation Joseph P. Kennedy. Elle visait à entraîner et endoctriner de futurs agents d’influence en Afrique, un continent alors en passe de devenir le terrain de la lutte de pouvoir entre les États-Unis, l’Union soviétique et la Chine pour peser sur les régimes des pays nouvellement indépendants ou sur le point de le devenir.

Lors du choix des étudiants expatriés, Masinda Muliro, le vice-président de l’Union démocratique africaine du Kenya (Kenyan African Democratic Union, KADU), avait dénoncé les préférences tribales favorisant la majorité ethnique des Kukuyus et du groupe minoritaire des Luo. Ce favoritisme privilégiait les sympathisants de l’Union nationale africaine du Kenya (Kenyan African National Union, KANU), dirigée par Tom Mboya, au passé nationaliste et syndicaliste. C’est Mboya qui choisit d’envoyer Barack Obama senior étudier à l’Université de Hawaii. Obama senior, alors marié, père d’un enfant et en attente d’un deuxième enfant au Kenya, épousa Dunham sur l’île de Maui le 2 février 1961. Dunham était enceinte de Barack Obama depuis trois mois au moment de son union avec Obama senior. Celui-ci devint le premier étudiant africain à intégrer une université états-unienne.

Toujours selon Reuters, Muliro aurait également déclaré vouloir envoyer une délégation aux États-Unis pour enquêter sur les étudiants kenyans ayant reçu des « présents » de la part des États-Uniens et pour « s’assurer que les cadeaux faits aux étudiants à l’avenir [soient] gérés par des personnes sincèrement soucieuses du développement du Kenya. »

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La CIA habría reclutado a Tom Mboya en el marco de un programa llamado « liberación selectiva », programa generosamente financiado por la CIA y cuyo objetivo era aislar al presidente Kenyatta, quien fue el fundador de la República de Kenia, y considerado por la agencia de espionaje estadounidense como una persona de « no confianza ».

Mboya reçut à l’époque une subvention de 100 000 dollars de la part de la Fondation Joseph P. Kennedy, dans le cadre du programme d’invitation d’étudiants africains, après avoir refusé la même offre de la part du Département d’État. À l’évidence, Mboya s’inquiétait des soupçons qu’aurait éveillés une assistance états-unienne directe chez les politiques kenyans procommunistes, déjà suspicieux de ses liens avec la CIA. Le programme fut financé par la Fondation Joseph P. Kennedy et par la Fondation des étudiants afro-américains. Obama senior ne faisait pas partie du premier groupe acheminé par avion aux États-Unis mais de l’un des suivants. Ce programme d’aide aux étudiants africains, organisé par Mboya en 1959, incluait des étudiants originaires du Kenya, de l’Ouganda, du Tanganyika, de Zanzibar, de la Rhodésie du Sud et du Nord et au Nyassaland (l’actuel Malawi).

Reuters rapporte également que Muliro accusait le favoritisme présidant à la sélection des bénéficiaires de l’aide états-unienne « de perturber et d’aigrir les autres étudiants africains. »Muliro affirmait que « l’avantage était donné aux tribus majoritaires [les Kikuyus et les Luo] et que de nombreux étudiants sélectionnés par les États-Unis avaient échoué aux examens d’admission alors que d’autres étudiants non-sélectionnés faisaient état de meilleures recommandations. »

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Enviado a Hawai por la CIA, Barack Obama senior, es decir el padre del actual presidente de los EEUU, Barack Obama junior, llevando las tradicionales flores en el cuello símbolo de bienvenida en la isla, se deja fotografiar en compañía de Stanley Dunham (a la izquierda de Obama senior), es decir el abuelo materno del presidente Barack Obama.

Obama senior était l’ami de Mboya et originaire de la tribu des Luo. Après l’assassinat de Mboya en 1969, Obama senior témoigna au procès du meurtrier présumé. Obama senior affirma avoir été la cible d’une tentative de meurtre en pleine rue après sa comparution au tribunal.

Obama senior quitta Hawaii pour Harvard en 1962 et divorça de Dunham en 1964. Il épousa une étudiante de Harvard, Ruth Niedensand, une Etats-unienne juive, avec qui il retourna au Kenya et eut deux enfants. Leur union se termina également par un divorce. Obama senior travailla au ministère des Finances et au ministère des Transports kenyans ainsi qu’au sein d’une compagnie pétrolière. Obama senior se tua dans un accident de voiture en 1982 ; les principaux hommes politiques kenyans assistèrent à ses funérailles, dont Robert Ouko, qui deviendra ministre des Transports et sera assassiné en 1990.

Les documents de la CIA indiquent que Mboya était un important agent d’influence pour le compte de la CIA, non seulement au Kenya mais dans toute l’Afrique. D’après un rapport hebdomadaire secret de la CIA (CIA Current Intelligence Weekly Summary) en date du 19 novembre 1959, Mboya était chargé de surveiller les extrémistes lors de la deuxième Conférence panafricaine de Tunis (All-Africa People’s Conference, AAPC). Le document rapporte que « de sérieuses frictions[s’étaient] développées entre le Premier ministre du Ghana, Kwame Nkrumah, et le nationaliste kenyan Tom Mboya qui [avait] activement participé en décembre [1958] à la surveillance des extrémistes lors de la première Conférence panafricaine à Accra. » Les termes « activement participé » semblent indiquer que Mboya coopérait avec la CIA, dont le rapport fut établi par ses agents sur le terrain à Accra et à Tunis. C’est pendant cette période de « collaboration » avec la CIA à Accra et à Tunis que Mboya alloua à Obama senior une bourse d’études et lui offrit la possibilité de s’expatrier et d’entrer à l’Université de Hawaii, où il rencontra et épousa la mère de l’actuel président des États-Unis.

Dans un rapport hebdomadaire secret de la CIA plus ancien, daté du 3 avril 1958, apparaissent ces mots : « [Mboya] reste l’un des dirigeants africains les plus prometteurs. » La CIA, dans un autre rapport hebdomadaire secret, daté du 18 décembre 1958, qualifie le nationaliste kenyan MBoya de« jeune porte-parole capable et dynamique » lors de sa participation aux débats de la Conférence panafricaine ; il fut perçu comme un opposant aux « extrémistes » tels que Nkrumah, soutenu par« les représentants sino-soviétiques. »

Dans un document de la CIA déclassifié sur la Conférence panafricaine de 1961, le conservatisme de Mboya, à l’instar de celui du Tunisien Taleb Slim, est clairement défini comme le contrepoids à la politique de gauche du clan Nkrumah. Les procommunistes avaient été élus à la tête du comité organisateur de la Conférence panafricaine lors de la conférence du Caire en 1961, à laquelle assista Mboya. Dans le rapport de la CIA, le nom de plusieurs de ces dirigeants sont cités : celui du Sénégalais Abdoulaye Diallo, le Secrétaire général de la Conférence panafricaine, de l’Algérien Ahmed Bourmendjel, de l’Angolais Mario de Andrade, de Ntau Mokhele du Basutoland (ex-Lesotho), du Camerounais Kingue Abel, d’Antoine Kiwewa du Congo belge (l’actuelle RDC), du Ghanéen Kojo Botsio, du Guinéen Ismail Touré, de T. O. Dosomu Johnson du Liberia, du Malien Modibo Diallo, du Marocain Mahjoub Ben Seddik, de Djibo Bakari du Niger, de Tunji Otegbeya du Nigeria, de Kanyama Chiume du Nyassaland, du Somalien Ali Abdullahi, du Sud-Africain Tennyson Makiwane, et de Mohamed Fouad Galal des Émirats arabes unis.

Les seuls participants ayant reçu l’approbation de la CIA furent Mboya (dont tout porte à croire qu’il était un indicateur de la CIA), Joshua Nkomo, originaire de Rhodésie du Sud, B. Munanka du Tanganyika, le Tunisien Abdel Magid Shaker et l’Ougandais John Kakongé.

Nkrumah sera finalement limogé en 1966, après un coup d’État militaire organisé par la CIA, alors qu’il effectuait une visite d’État en Chine et au Nord-Viêt-Nam. Cette opération fut mise en œuvre un an après celle que l’Agence mena contre le président Sukarno, autre coup d’État militaire dans lequel la famille maternelle d’Obama joua un rôle. Certains éléments donnent à penser que l’assassinat de Mboya en 1969 fut organisé par des agents chinois agissant pour le compte des factions gouvernementales chargées par le président kenyan, Jomo Kenyatta, de lutter contre Mboya et par là même, d’éliminer un homme politique africain pro-états-unien de premier plan. Toutes les ambassades de Nairobi avaient mis leurs drapeaux en berne en hommage à Mboya, sauf une, celle de la République populaire de Chine.

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Jomo Kenyatta, primer presidente de Kenia después de salir del colonialismo.

L’influence qu’exerça Mboya sur le régime de Kenyatta se prolongera longtemps après sa mort, quand Obama senior était toujours en vie. En 1975, Josiah Kariuki, un socialiste membre du parti KANU (parti dont il aida à la mise en place avec Mboya et Obama senior) était assassiné. Après ce meurtre, Kenyatta renvoya du gouvernement trois ministres insoumis qui « étaient liés personnellement soit à Kariuki, soit à Mboya. » Cette information fut d’abord classée secrète (niveau de classification Umbra) ; elle apparait dans plusieurs notes de service de la CIA au Moyen-Orient, en Afrique et en Afrique du Sud. Elle fut par la suite diffusée sur le réseau COMINT le 24 juin 1975. Les renseignements figurant dans ce rapport, comme le montre son niveau de classification, proviennent d’écoutes effectuées par le ministère de l’Intérieur kenyan. Personne n’a jamais été accusé du meurtre de Kariuki.

La mise sur écoute des associés de Mboya et de Kariuki est une preuve que la NSA et la CIA maintinrent leur surveillance sur Barack Obama senior ; un individu, en sa qualité de ressortissant étranger aux États-Unis, qui était susceptible d’être soumis occasionnellement à la mise sur écoute légale, dont se chargent la NSA et le Government Communications Headquarters (GCHQ, le service de renseignement électronique du gouvernement britannique).

[1] « L’USAID et les réseaux terroristes de Bush », par Edgar González Ruiz, Réseau Voltaire, 17 août 2004.

[2] « La Fondation Ford, paravent philanthropique de la CIA » et « Pourquoi la Fondation Ford subventionne la contestation », par Paul Labarique, Réseau Voltaire, 5 et 19 avril 2004.

[3] « 1965 : Indonésie, laboratoire de la contre-insurrection », par Paul Labarique, Réseau Voltaire, 25 mai 2004.

Dans la seconde partie de son enquête, Wayne Madsen s’intéresse à la biographie de la mère et du beau-père du Président Barack Obama. Il retrace leur parcours en tant qu’agents de la CIA d’abord à l’Université de Hawaii, où s’élaboraient quelques-uns des projets les plus sombres de l’Agence, puis en Indonésie, alors que les États-Unis préparaient un immense massacre de sympathisants communistes. Leur carrière s’inscrit dans cette période qui vit les débuts de la mondialisation en Asie et dans le reste du monde. À la différence de la dynastie Bush, Barack Obama a su cacher ses propres liens avec la CIA et en particulier, ceux de sa famille, jusqu’à aujourd’hui. Madsen conclut par cette question : « Que cache encore Barack Obama ? »

Dans la première partie de ce dossier spécial, le Wayne Madsen Report (WMR) révélait les liens entre Barack Obama senior et le convoyage aérien entre l’Afrique et les États-Unis d’un groupe de 280 étudiants originaires d’Afrique du Sud et des nations d’Afrique de l’Est indépendantes ou sur le point de le devenir. En leur attribuant des diplômes universitaires, les États-Unis s’assuraient la sympathie des heureux élus et espéraient contrer les projets similaires que mettaient en œuvre l’Union soviétique et la Chine. Barack Obama senior fut le premier étudiant étranger à s’inscrire à l’Université de Hawaii. Obama senior et la mère de Barack Obama, Ann Stanley Dunham, se rencontrèrent en cours de russe en 1959 ; ils se marièrent en 1961.

Le programme d’invitation d’étudiants africains était géré par le leader nationaliste Tom Mboya ; il était le mentor et ami d’Obama senior, et comme lui originaire de la tribu des Luo. Les documents de la CIA cités dans la première partie de ce dossier établissaient la collaboration active de Mboya avec la CIA dans le but d’empêcher les nationalistes prosoviétiques et prochinois de prendre l’ascendant sur les mouvements nationalistes panafricains dans les milieux politique, étudiant et ouvrier.

L’un des opposants les plus acharnés de Mboya était le premier Président de la République du Ghana, Kwame Nkrumah, renversé en 1966 lors d’une opération montée par la CIA. L’année suivante, Barack Obama et sa mère rejoignirent Lolo Soetoro en Indonésie. Soetoro avait rencontré Ann Dunham en 1965 à l’Université de Hawaii, alors que le jeune Barack était âgé de quatre ans.

En 1967 donc, Barack et sa mère s’installaient à Jakarta. En 1965, Lolo Soetoro avait été rappelé par le général Suharto pour servir dans le haut-commandement militaire et aider à la planification, avec le soutien de la CIA, du génocide d’Indonésiens et de Sino-indonésiens procommunistes à travers tout le pays. Suharto consolida son pouvoir en Indonésie en 1966, l’année même où Mboya aida la CIA à trouver les soutiens nécessaires parmi les nationalistes panafricains pour renverser le Président Nkrumah au Ghana.

L’East-West Center de l’Université de Hawaii et le coup d’État de la CIA contre Sukarno

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Liens entre les diverses institutions et la CIA.

Ann Dunham rencontra Lolo Soetoro à l’East-West Center de l’Université de Hawaii. Ce centre était lié depuis longtemps aux activités de la CIA dans la zone Asie / Pacifique. En 1965, l’année où Dunham rencontra et épousa Lolo Soetoro, un nouveau doyen fut nommé à l’East-West Center : Howard P. Jones, qui avait été l’ambassadeur des États-Unis en Indonésie lors de sept années capitales pour le pays entre 1958 et 1965. Jones était présent à Jakarta quand Suharto et ses officiers agissant pour le compte de la CIA planifièrent le renversement de Sukarno, accusé, à l’instar du PKI (le Parti communiste indonésien), d’être allié à la Chine [1].

Le 10 octobre 1965, alors qu’il était le doyen de l’East-West Center, Jones publia un article pour leWashington Post dans lequel il prenait la défense de Suharto dans le coup d’État contre Sukarno. Le Post l’invitait à commenter ce coup d’État, décrit comme un « contre-coup d’État » pour reprendre le pouvoir aux mains des communistes. Jones déclarait que Suharto n’avait fait que répondre à un putsch communiste contre Sukarno mené par le Lieutenant-colonel Untung, « un capitaine de bataillon relativement inconnu, en poste dans la garde présidentielle. »

Jones, dont les propos reflètent le contenu des rapports de la CIA issus de l’ambassade des États-Unis à Jakarta, poursuivait son article en affirmant que le prétendu putsch communiste du 30 septembre 1965 « était tout près de réussir, après le meurtre de six officiers du haut-commandement. Il aurait bien pu réussir si le ministre de la Défense Nasution et un certain nombre d’autres généraux n’avaient pas réagi suffisamment rapidement pour organiser un contre-putsch spectaculaire. » Bien entendu, ce dont Jones se garda d’informer les lecteurs duPost était que Suharto avait fortement bénéficié du soutien de la CIA.

Ni Sukarno ni le gouvernement indonésien, au sein duquel siégeaient les leaders de deuxième et de troisième rang du PKI, ne reprochèrent aux communistes ces assassinats. On ne peut pas exclure l’hypothèse que ces meurtres soient une opération sous fausse bannière organisée par la CIA et Suharto, destinée à porter les accusations sur le PKI. Deux jours après le putsch de Suharto, les participants à une manifestation orchestrée par la CIA incendièrent le quartier général du PKI à Jakarta. En défilant devant l’ambassade états-unienne, qui abritait également une antenne de la CIA, ils scandaient les mots : « Longue vie aux États-Unis ! »

Untung déclara quant à lui que, lorsqu’il réalisa que Suharto et la CIA préparaient le coup d’État pour le jour de parade de l’armée indonésienne, le 5 octobre 1965, Sukarno et lui, suivis des militaires leur étant restés fidèles, passèrent les premiers à l’action. Jones répondit qu’il voyait dans cette version « la traditionnelle propagande communiste. » Suharto s’engagea contre Sukarno le 1er octobre. Jones répéta « qu’il n’y avait pas une once de vérité dans l’accusation portée contre la CIA d’avoir agi contre Sukarno. » Les historiens ont prouvé le contraire. Jones accusait les communistes de profiter de la santé fragile de Sukarno pour exclure tout candidat susceptible de lui succéder. Leur but, toujours selon Jones, était d’imposer D. N. Aidit, le chef du PKI, à la succession de Sukarno. Sukarno ne mourut qu’en 1970, alors qu’il se trouvait en résidence surveillée.

Un document de la CIA, auparavant classé secret et non daté, mentionne que « Sukarno[souhaitait] revenir à la configuration d’avant-putsch. Il [refusait] d’accuser le PKI et le Mouvement de 30 septembre [du Lieutenant-colonel Untung] ; il [appela] plutôt à l’unité du peuple indonésien et [dissuada] les velléités de vengeance. Mais il ne [parvint] pas à empêcher l’armée de poursuivre ses opérations contre le PKI ; il [agit] même dans leur sens en nommant le général Suharto à la tête de l’armée. » Suharto et le beau-père de « Barry » Obama Soetoro, Lolo Soetoro, ignorèrent les appels de Sukarno à l’apaisement, comme le découvriraient très vite les Indonésiens.

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Après l’échec du coup d’État militaire attribué aux officiers des mouvances de gauche en 1965, Suharto (à gauche) déclencha de sanglantes purges anticommunistes au cours desquelles un million de civils furent tués.

Le massacre des populations sino-indonésiennes par Suharto est évoqué dans les documents de la CIA au travers de la description du parti Baperki : « Les sympathisants du parti de gauche Baperki, très implanté dans les zones rurales, sont majoritairement d’origine sino-indonésienne. » Une note déclassifiée de la CIA, datée du 6 octobre 1966, démontre l’étendue du contrôle et de la supervision exercés par la CIA dans le coup d’État contre Sukarno ; de nombreux agents servaient d’intermédiaires avec les unités armées de Suharto postées aux abords du palais présidentiel à Bogor et de diverses ambassades dans tout le pays, dont le consulat des États-Unis à Medan. Ce consulat surveillait les sympathisants de gauche dans cette ville de l’île de Sumatra et, selon un mémo de la CIA du 2 octobre 1965, porta à la connaissance de l’Agence le fait que « le consul soviétique disposait d’un avion prêt à évacuer les citoyens soviétiques de Sumatra. » La note du 6 octobre recommandait également d’empêcher Untung de recueillir trop de soutien parmi les populations de l’intérieur de l’île de Java.

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Ann Dunham Soetero « gagnant les cœurs et les esprits » des fermiers et des artisans javanais dans le village de Kajar.

Un rapport hebdomadaire déclassifié de la CIA concernant l’Indonésie, daté du 11 août 1967 et intitulé « Le Nouvel ordre en Indonésie », fait apparaître qu’en 1966, l’Indonésie restructura son économie pour remplir les conditions d’attribution de l’aide du FMI. Dans ce rapport, la CIA se réjouissait du nouveau triumvirat installé au pouvoir en Indonésie en 1967 : Suharto, le ministre des Affaires étrangères, Adam Malik, et le Sultan de Jogjakarta [2], qui était aussi ministre de l’Économie et des Finances. La CIA se félicitait également de l’interdiction du PKI, mais concédait qu’il « rassemblait néanmoins de nombreux partisans à l’est et au centre de Java » ; c’est dans cette région que, par la suite, Ann Dunham Soetoro concentrerait ses activités pour le compte de l’USAID (Agence des États-Unis pour le développement international), la Banque mondiale et la Fondation Ford, des sociétés écrans de la CIA. Sa mission était de « gagner les cœurs et les esprits » des fermiers et des artisans javanais.

Dans une note déclassifiée de la CIA du 23 juillet 1966, le parti musulman Nahdatul Ulama (NU), le parti le plus puissant en Indonésie, est clairement vu comme un allié naturel des États-Unis et du régime de Suharto. Le rapport établit que Suharto bénéficia d’une assistance pour renverser les communistes pendant la période de contre-putsch, notamment là où le NU était le mieux implanté : à l’est de Java, au nord de Sumatra et dans plusieurs zones de l’île de Bornéo. Une autre note déclassifiée de la CIA, datée du 29 avril 1966, fait référence au PKI : « Les extrémistes musulmans ont surpassé l’armée à bien des égards en traquant et en tuant les membres du [PKI]et d’autres groupes affiliés servant de couverture. »

Dunham et Barry Soetoro à Jakarta et les activités secrètes de l’USAID

Enceinte de Barack Obama, Dunham abandonna en 1960 ses études à l’Université de Hawaii. Barack Obama senior quitta Hawaii en 1962 pour étudier à Harvard. Dunham et Obama senior divorcèrent en 1964. À l’automne 1961, Dunham s’inscrivit à l’Université de Washington et éleva son enfant. Elle réintégra l’Université de Hawaii entre 1963 et 1966. Lolo Soetoro, qui s’unit à Dunham en mars 1965, quitta Hawaii pour l’Indonésie le 20 juillet 1965, trois mois avant les opérations de la CIA contre Sukarno. Il est clair que Soetoro, promû colonel par Suharto, était rappelé à Jakarta pour participer au coup d’État contre Sukarno, des troubles qui causèrent la mort d’environ un million d’Indonésiens parmi les populations civiles. Le Président Obama préfèrerait que la presse ignore ce passé ; c’est bien ce qu’elle a fait pendant la campagne des primaires et de l’élection présidentielle de 2008.

En 1967, après son arrivée en Indonésie avec Obama junior, Dunham enseigna l’anglais à l’ambassade états-unienne de Jakarta, où se trouvait l’une des antennes de la CIA les plus importantes en Asie, relayée par d’importants bureaux situés à Surabaya, à l’est de Java, et à Medan, sur l’île de Sumatra. Jones quitta son poste de doyen à l’Université de Hawaii en 1968.

En fait, la mère d’Obama enseignait l’anglais pour le compte de l’USAID, une vaste organisation qui servait de couverture aux activités secrètes de la CIA en Indonésie et dans toute l’Asie du Sud-Est, en particulier au Laos, au Sud-Viêt Nam et en Thaïlande. Le programme de l’USAID est connu sous le nom de Lembaga Pendidikan Pembinaan Manajemen. Bien que son fils et les gens qui l’ont côtoyée à Hawaii décrivent Dunham comme un esprit libre et une « enfant des sixties », les activités qu’elle a exercées en Indonésie viennent contredire la thèse qui fait d’elle une « hippy. »

L’apprentissage du russe que suivit Dunham à Hawaii a dû se révéler très utile à la CIA en Indonésie. Dans une note déclassifiée, datée du 2 août 1966, son auteur, le Secrétaire général du Conseil de sécurité nationale des États-Unis, Bromley Smith, relatait qu’à l’instar du Japon, de l’Europe occidentale, de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande, de la Malaisie et des Philippines, l’Union soviétique et ses alliés en Europe de l’Est avaient bien accueilli la nouvelle du putsch de Suharto car il créait une Indonésie non-alignée qui « représentait un contrepoids en Asie face à la Chine communiste. » Des archives prouvent que, comme Ann Dunham, plusieurs agents de la CIA, en poste à Jakarta avant et après le coup d’État de 1965, parlaient couramment le russe.

Lorsqu’elle séjourna en Indonésie, puis au Pakistan, Dunham Soetoro travailla pour la Fondation Ford, la Banque mondiale, la Banque asiatique de développement, la banque Rakyat (la banque publique indonésienne, propriété du gouvernement) et l’USAID.

L’USAID fut impliquée dans des opérations secrètes de la CIA en Asie de Sud-Est. Le 9 février 1971, le Washington Star publia l’information selon laquelle les responsables de l’USAID au Laos savaient que le riz dont l’USAID approvisionnait l’armée laotienne était revendu à l’armée nord-vietnamienne au Laos même. Le rapport révèle que les États-Unis toléraient la revente du riz de l’USAID car l’armée laotienne n’avait ainsi plus à craindre les attaques du Nord-Vietnam et de leurs alliés communistes du Pathet Lao. L’USAID et la CIA utilisaient l’approvisionnement de riz pour obliger les tribus Méo du Laos à rejoindre le camp des États-Unis dans la guerre contre les communistes. Des fonds de l’USAID étaient destinés à venir en aide aux civils blessés et à instaurer un système d’assurance-maladie au Laos ; ils furent détournés et utilisés à des fins militaires.

En 1971, le Centre d’études vietnamiennes à l’Université de l’Illinois à Carbondale, financé par l’USAID, fut accusé d’être une société écran de la CIA. Les projets financés par l’USAID par le biais du Consortium des universités du Midwest pour les activités internationales (Midwest Universities Consortium for International Activities, MUCIA), qui inclut les Universités de l’Illinois, du Wisconsin, du Minnesota, de l’Indiana, et du Michigan, furent soupçonnés d’être des projets secrets de la CIA. Parmi ceux-ci, figuraient les programmes « d’éducation agraire » en Indonésie et d’autres projets en Afghanistan, au Mali, au Népal, au Nigeria, en Thaïlande et au Sud-Viêt Nam. Ces accusations furent émises en 1971, quand Ann Dunham travaillait pour l’USAID en Indonésie.

Dans un article du 10 juillet 1971, le New York Times accusait l’USAID et la CIA d’avoir « perdu » 1,7 milliards de dollars dévolus au programme CORDS (Civil Operations and Revolutionary Development Support). Ce programme faisait partie de l’Opération Phénix, dans le cadre de laquelle la CIA procéda à la torture et à l’assassinat de nombreux civils, patriarches et moines bouddhistes dans les villages du Sud-Viêt Nam [3]. Des sommes d’argent en provenance de l’USAID furent également reçues par une ligne aérienne détenue par la CIA en Asie du Sud-Est, Air America. En Thaïlande, le financement par l’USAID du Programme de développement rural accéléré (Accelerated Rural Development Program) cachait en fait les opérations de lutte contre l’insurrection communiste. De même, en 1971, dans les mois précédant le déclenchement de la troisième guerre indo-pakistanaise, les fonds de l’USAID destinés aux projets de travaux publics dans l’est du Pakistan furent utilisés pour la consolidation militaire des frontières avec l’Inde. Ces détournements étaient contraires à la loi états-unienne qui interdit l’utilisation des fonds de l’USAID pour des programmes militaires.

En 1972, dans un entretien avec Metromedia News, le directeur de l’USAID, le Docteur John Hannah admit que la CIA se servait de l’USAID comme société écran pour ses opérations secrètes au Laos. Hannah affirmait que l’USAID était une société écran uniquement au Laos. Pourtant, l’USAID s’est avérée servir de couverture également en Indonésie, aux Philippines, au Sud-Viêt Nam, en Thaïlande et en Corée du Sud. Les projets de l’USAID en Asie du Sud-Est devaient être approuvés par le SEADAG (Southeast Asian Development Advisory Group), un groupe élaborant des projets publics en Asie, qui devait en réalité se ranger derrière l’avis de la CIA.

En 1972, il fut prouvé que le programme Food for Peace, administré par l’USAID et le Département de l’agriculture états-unien, reçut un financement à visée militaire pour des projets au Cambodge, en Corée du Sud, en Turquie, au Sud-Viêt Nam, en Espagne, à Taïwan et en Grèce. En 1972, l’USAID ne fit parvenir de l’argent que dans les zones méridionales du Nord-Yémen, dans le but d’armer les forces nord-yéménites contre le gouvernement du Sud-Yémen, alors dirigé par les socialistes, opposés à l’hégémonie états-unienne dans la région.

L’une des institutions affiliées aux travaux de l’USAID en Indonésie était la Fondation Asie (Asia Foundation), créée dansles années 1950 avec l’aide de la CIA pour contrer l’expansion du communisme en Asie. La pension de l’East-West Center à l’Université de Hawaii était financée par la Fondation Asie. Obama senior séjourna dans cette pension à son arrivée du Kenya, après avoir bénéficié du programme d’aide aux étudiants africains organisé par l’un des agents d’influence de la CIA en Afrique, Tom Mboya.

Dunham séjourna également au Ghana, au Népal, au Bangladesh, en Inde et en Thaïlande dans le cadre de projets de microfinancement. En 1965, Barack Obama senior quitta Harvard et retourna au Kenya, accompagné de sa nouvelle épouse états-unienne. Obama senior reprit contact avec son vieil ami, le « golden boy » de la CIA Tom Mboya, et avec d’autres hommes politiques d’origine Luo, la tribu d’Obama senior. Philip Cherry dirigea l’antenne de la CIA à Nairobi de 1964 à 1967. En 1975, il fut nommé à la tête de l’antenne de la CIA à Dacca au Bangladesh. L’ambassadeur états-unien au Bangladesh de l’époque, Eugene Booster, accusa Cherry d’être impliqué dans l’assassinat du premier Président du Bangladesh, Sheik Mujiur Rahman, et d’autres membres de sa famille. L’exécution de la famille présidentielle bangladaise auraient vraisemblablement été ordonnée par le Secrétaire d’État Henry Kissinger. Le Bangladesh constituait également une étape sur l’itinéraire qu’Ann Dunham suivait pour le compte de la CIA dans le cadre de projets de micro et de macro-financement.

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Obama et ses grands-parents maternels, Madelyn et Stanley Dunham, en 1979. Sa grand-mère fut vice-présidente de la Banque de Hawaii, une institution bancaire utilisée par diverses sociétés écrans de la CIA.

Les banques de la CIA et Hawaii

Ann Dunham resta en Indonésie quand le jeune Obama retourna à Hawaii en 1971 ; elle confia son fils à sa mère, Madelyn Dunham. Cette dernière fut la première femme à occuper le poste de vice-président de la Banque de Hawaii à Honolulu. Diverses sociétés écrans de la CIA utilisaient alors la Banque de Hawaii. Madelyn Dunham s’occupait de la gestion des comptes cachés que la CIA utilisait pour les transferts de fonds au bénéfice des dictateurs en place en Asie, tels que le Président de la République des Philippines, Ferdinand Marcos, le Président de la République du Viêt Nam, Nguyen Van Thiêu, et le Président de la République d’Indonésie, le général Suharto. En effet, la Banque de Hawaii se chargeait du blanchiment d’argent de la CIA, afin de dissimuler le soutien qu’accordait la CIA à ses leaders politiques préférés dans la région Asie-Pacifique.

À Honolulu, l’une des sociétés bancaires les plus utilisées par la CIA pour le blanchiment d’argent était la BBRDW (Bishop, Baldwin, Rewald, Dillingham & Wong). En 1983, la CIA donna son accord pour la liquidation de la BBRDW, soupçonnée de n’être qu’une chaîne de Ponzi. À cette occasion, le sénateur Daniel Inouye — membre du Comité du renseignement du Sénat états-unien (US Senate Select Committee on Intelligence) et l’un des meilleurs amis au parlement de l’ancien sénateur de l’Alaska, Ted Stevens — déclara que le rôle de la CIA dans la BBRDW était « insignifiant. » Plus tard, on découvrit qu’Inouye mentait. En fait, la BBRDW était largement impliquée dans le financement des activités secrètes de la CIA dans toute l’Asie, dont celles d’espionnage industriel au Japon, de vente d’armes aux guérillas anticommunistes des Moudjahidine afghans et à Taïwan. John C. « Jack » Kindschi était l’un des dirigeants de la BBRDW ; avant de partir à la retraite en 1981, il fut chef de poste de la CIA à Honolulu. Le diplôme universitaire ornant le mur du bureau du président de la BBRDW, Ron Rewald, était un faux, fourni par les experts en falsification de la CIA ; son nom fut également ajouté aux archives des anciens étudiants.

Le passé de la BBRDW fut réécrit par la CIA pour faire croire à la présence de cette banque à Hawaii dès l’annexion de l’archipel en tant que territoire des États-Unis [4]. Le Président Obama se bat actuellement contre les accusations selon lesquelles ses diplômes et ses notes de cours seraient des faux, tout comme le seraient son numéro de sécurité sociale établi dans le Connecticut et certains éléments qui agrémentent son CV. La découverte des documents falsifiés de la BBRDW serait-elle à l’origine des questions qui font surface à propos du passé de Barack Obama ?

La BBRDW était installée dans le quartier d’affaires d’Honolulu, près du siège de la Banque de Hawaii, là où étaient détenus les comptes cachés de la CIA gérés par Madelyn Dunham, la grand-mère d’Obama. La Banque de Hawaii s’occupa de très nombreuses transactions financières secrètes opérées par la BBRDW.

Obama-Soetoro et « les années de tous les dangers » [5] à Jakarta

Il est clair qu’Ann Dunham Soetoro et son mari indonésien, Lolo Soetoro, le beau-père du Président Obama, étaient très étroitement liés aux activités de la CIA visant à neutraliser l’influence sino-soviétique en Indonésie pendant « les années de tous les dangers » après l’éviction de Sukarno. Le Wayne Madsen Report a découvert que des agents de haut-rang de la CIA furent nommés officiellement et officieusement à des postes de couverture en Indonésie pendant la même période, des couvertures fournies, entres autres, par l’USAID, les Peace Corps et l’USIA (US Information Agency).

L’un des contacts les plus proches de Suharto à la CIA était Kent B. Crane, qui avait figuré parmi les agents de la CIA en poste à l’ambassade états-unienne à Jakarta. Crane était si proche de Suharto, qu’après « son départ à la retraite » de la CIA, il aurait été l’un des rares hommes d’affaires « privés » à obtenir un passeport diplomatique indonésien du gouvernement Suharto. La société de Crane, le Crane Group, fournissait des armes de petit calibre aux forces militaires états-uniennes, indonésiennes et d’autres pays. Crane fut le conseiller aux Affaires étrangères du vice-président des États-Unis, Spiro Agnew ; il fut par la suite nommé ambassadeur des États-Unis en Indonésie par le Président Ronald Reagan. Cette nomination resta lettre morte à cause de ses liens suspects avec Suharto. John Holdridge, un proche de Kissinger, fut nommé à sa place ; à son départ de Jakarta, c’est Paul Wolfowitz qui le remplaça.

Les protégés de Suharto, parmi lesquels comptaient aussi Mokhtar et James Riady de Lippo Group, se virent accusés d’avoir injecté plus d’un million de dollars par le biais de contributions étrangères illégales vers les comptes de campagne de Bill Clinton en 1992. À deux reprises, le Président Obama a repoussé sa visite officielle en Indonésie ; peut-être craint-il l’intérêt que pourrait éveiller un tel déplacement sur les liens de sa mère et de son beau-père avec la CIA ?

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Ann Dunham en visite dans un élevage de canards à Bali, officiellement dans le cadre de son travail pour développer des programmes de crédit bancaire aux petites entreprises.

Dans les années 1970 et 1980, Dunham s’occupait de projets de microcrédit en Indonésie pour la Fondation Ford, l’East-West Center et l’USAID. Le Docteur Gordon Donald junior était l’une des personnes en poste à l’ambassade des États-Unis. Il aida à protéger les bâtiments de l’ambassade lors des violentes manifestations étudiantes anti-états-uniennes pendant la période du putsch contre Sukarno. Rattaché au Bureau des affaires économiques, Donald était responsable du programme de microfinancement de l’USAID destiné aux paysans indonésiens ; c’est sur ce même programme que Dunham travailla en collaboration avec l’USAID dans les années 1970, après avoir enseigné l’anglais en Indonésie, toujours pour le compte de l’USAID. Dans l’ouvrage Who’s Who in the CIA, publié en 1968 en Allemagne de l’Ouest, Donald est décrit comme un agent de la CIA, ayant également été en poste à Lahore au Pakistan, une ville dans laquelle Dunham séjournerait plus tard, dans une suite de l’hôtel Hilton, pour mener les projets de microfinancement pour la Banque asiatique de développement, durant cinq ans.

Parmi les hommes en poste à Jakarta, le Who’s Who in the CIA fait apparaitre Robert F. Grealy ; il deviendrait par la suite le directeur des relations internationales dans la zone Asie-Pacifique chez J. P. Morgan Chase, puis le directeur de la Chambre de commerce pour les États-Unis et l’Indonésie. Le Pdg de J. P. Morgan Chase, Jamie Dimon, a en outre récemment été cité comme un remplaçant potentiel de Richard Geithner, le Secrétaire du Trésor, dont le père, Peter Geithner, travaillait à la Fondation Ford et avait le dernier mot pour l’attribution des fonds destinés aux projets de microfinancement de Dunham.

Les projets inavouables de la CIA et Hawaii

Alors qu’elle séjournait au Pakistan, Ann Dunham reçut la visite de son fils Barack en 1980 et en 1981. Obama se rendit par la même occasion à Karachi, à Lahore et dans la ville indienne d’Hyderabad. Pendant cette même période, la CIA intensifiait ses opérations en Afghanistan depuis le territoire pakistanais.

Le 31 janvier 1981, le directeur-adjoint du Bureau des recherches et des rapports de la CIA (ORR, Office of Research and Reports) transmit au directeur de la CIA, Allen Dulles, une longue note, classée secret, code NOFORN [6], et aujourd’hui déclassifié. Il y fait le rapport d’une mission de collecte de renseignements diligentée entre le 17 novembre et le 21 décembre 1957 en Extrême-Orient, en Asie du Sud-Est et au Moyen-Orient.

Le chef de l’ORR y évoquait sa rencontre avec l’équipe du général à la retraire Jesmond Balmer, alors haut-responsable de la CIA à Hawaii, au sujet de la demande formulée par le chef de l’US Pacific Command pour « la collecte de nombreuses informations nécessitant de longues recherches. » Le chef de l’ORR mentionnait ensuite les recherches effectuées par la CIA pour recruter « des étudiants sinophones de l’Université de Hawaii capables de mener à bien des missions de renseignement. » Il abordait ensuite les débats qui s’étaient tenus lors d’un séminaire sur le contre-espionnage de l’Organisation du traité de l’Asie du Sud-Est qui eut lieu à Baguio entre le 26 et 29 novembre 1957. Le Comité économique avait d’abord discuté des « fonds pour le développement économique » destinés à combattre « les activités de subversion exercées par le bloc sino-soviétique dans la région », avant « d’envisager toutes les réactions susceptibles d’être mises en œuvre. »

Les délégations thaïlandaise et philippine firent beaucoup d’efforts pour obtenir le financement états-unien d’un fonds de développement économique, qui aurait enclenché d’autres projets de l’USAID dans la région, du même type que ceux dans lesquels Peter Geithner et la mère de Barack Obama s’investissaient intensément.

Une importante littérature existe sur les aspects géopolitiques des opérations secrètes de la CIA menées depuis l’Université de Hawaii ; il n’en est pas de même pour les éléments les plus inavouables de la collecte de renseignements et des opérations de type MK-ULTRA, qui n’ont pas été associées de manière systématique à l’Université de Hawaii.

Plusieurs notes déclassifiées de la CIA, datées du 15 mai 1972, font référence à l’implication du département de la Défense ARPA (Advanced Research Projects Agency) et de l’Université de Hawaii dans un programme d’études comportementales de la CIA. Ces mémos furent rédigés par Bronson Tweedy, alors directeur-adjoint de la CIA, le directeur du PRG (Program Review Group) de l’US Intelligence Community et le directeur de la CIA, Robert Helms. Ces mémos ont pour thème « les recherches menées par l’ARPA concernant le renseignement. » La note provenant du directeur du PRG aborde une conférence à laquelle participa le Lieutenant-colonel Austin Kibler, le directeur des études comportementales de l’ARPA, le 11 mai 1972. Kibler supervisait les recherches de l’ARPA sur les modifications comportementales et la surveillance à distance. Les mémos du directeur du PRG évoquent plusieurs hauts-responsables : Edward Proctor, le directeur-adjoint en charge du renseignement à la CIA, Carl Duckett, le directeur-adjoint en charge des sciences et des technologies à la CIA et John Huizenga, le directeur de l’Office of National Estimates [7].

En 1973, après que James Schlesinger, alors directeur de la CIA, ordonna une enquête administrative sur tous les programmes de la CIA, l’Agence produisit un éventail de documents sur divers programmes, désigné par l’expression « bijoux de famille. » La plupart de ces documents furent publiés en 2007 ; en même temps, on apprenait que Helms avait donné l’ordre au Docteur Sidney Gottlieb de détruire les documents portant sur les recherches qu’il menait ; ce dernier était le directeur du projet MK-ULTRA, un programme de recherche de la CIA sur les modifications comportementales, le lavage de cerveau et l’injection de drogues. Dans un mémo rédigé par l’agent de la CIA Ben Evans et adressé à William Colby, le directeur de la CIA, daté du 8 mai 1973, Duckett confiait son avis : « Il serait mal venu que M. le Directeur se déclare au courant de ce programme », désignant les expérimentations menées par Gottlieb pour le projet MK-ULTRA.

Après la publication des « bijoux de famille », plusieurs membres de l’administration du Président Gerald Ford, dont le chef de cabinet de la Maison Blanche, Dick Cheney, et le secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld, s’assurèrent qu’aucune révélation ne soit faite à propos des programmes de modifications comportementales et psychologiques, parmi lesquels figuraient les projets MK-ULTRA et ARTICHOKE.

Plusieurs mémos du 15 mai 1972 font référence au projet SCANATE, initié la même année. Il s’agit de l’un des premiers programmes de recherche de la CIA sur la guerre psychologique, en particulier, sur l’utilisation de psychotropes à des fins de surveillance à distance et de manipulation psychologique. Y sont mentionnés Kibler de l’ARPA, et « son sous-traitant » ; plus tard, on apprendrait qu’il s’agissait du Stantford Research Institute (SRI), situé à Menlo Park en Californie.

Helms adressa un mémo à, entre autres, Duckett, Huizenga, Proctor et au directeur de l’Agence pour le renseignement militaire (Defence Intelligence Agency, DIA) — ce dernier hériterait par la suite du projet de la CIA « GRILL FLAME » concernant la surveillance à distance. Helms insistait sur le fait que l’ARPA soutenait « depuis un certain nombre d’années » les recherches sur le comportement et les applications potentielles dont le renseignement pourrait bénéficier, « avec la participation du M.I.T., de Yale, de l’Université du Michigan, de l’UCLA, de l’Université de Hawaii et d’autres institutions ou groupes de recherche. »

La collaboration de l’Université de Hawaii avec la CIA dans le domaine de la guerre psychologique se poursuit encore aujourd’hui. Le Docteur Susan Brandon, l’actuel directeur du programme d’études comportementales mené par le Centre de contre-espionnage et de renseignement (Defence Counterintelligence and Human Intelligence Center, DCHC) au sein de la DIA, a obtenu son doctorat de Psychologie à l’Université de Hawaii. Brandon aurait été impliquée dans un programme secret, issu de la collaboration de l’APA (American Psychological Association), de la RAND Corporation et de la CIA, destiné à « améliorer les procédés d’interrogatoire » ; l’objet de ses recherches portait sur les privations de sommeil et de perception sensorielle, la soumission à des douleurs intenses et l’isolation complète, des procédés mis en œuvre sur les prisonniers de la base aérienne de Bagram en Afghanistan et d’autres prisons secrètes [8]. Brandon fut également l’assistante du directeur du Département des sciences sociales, comportementales et éducatives au Bureau des sciences et des technologies dans l’administration de George W. Bush.

Ainsi, les liens entre la CIA et l’Université de Hawaii ne s’érodèrent pas à la fin des années 1970 ; l’ancien président de l’Université de Hawaii entre 1969 et 1974, Harlan Cleveland, fut invité à donner une conférence au quartier général de la CIA le 10 mai 1977. Avant de prendre ses fonctions à l’Université de Hawaii, Cleveland fut secrétaire du Bureau pour les affaires liées aux organisations internationales (Bureau of International Organization Affairs) de 1965 à 1969.

Un mémo du directeur de la formation de l’agence, daté du 21 mai 1971, indique que la CIA recruta un officier de la Marine qui entamait le deuxième cycle de ses études à l’Université de Hawaii.

La famille Obama et la CIA

De très nombreux documents sont disponibles au sujet des liens de George H. W. Bush avec la CIA et des activités de son père et de ses enfants, dont l’ancien Président George W. Bush, pour le compte de la CIA. Barack Obama, quant à lui, a réussi à dissimuler les traces de ses propres liens avec l’Agence, tout autant que ceux de ses parents, de son beau-père et de sa grand-mère (très peu de choses sont connues à propos de son grand-père, Stanley Armour Dunham ; il est sensé avoir dirigé un commerce de meubles à Hawaii après avoir servi en Europe pendant la Deuxième guerre mondiale). Les Présidents et les vice-présidents des États-Unis ne sont soumis à aucune enquête sur leurs antécédents avant leur prise de fonction, à la différence des autres membres du gouvernement fédéral. Ce travail de vérification est laissé à la presse. En 2008, les journalistes ont lamentablement failli à leur devoir d’information en enquêtant trop superficiellement sur l’homme qui allait entrer à la Maison Blanche. Les liens de ses parents avec l’Université de Hawaii et le rôle de cette université dans les projets MK-ULTRA et ARTICHOKE invitent à ce questionnement : « Que cache encore Barack Obama ? »

Traduction
Nathalie Krieg

[1] Sur ces événements, voir également l’article « 1965 : Indonésie, laboratoire de la contre-insurrection », par Paul Labarique, Voltairenet, 25 mai 2004.

[2] N.d.T. ou Yogyakarta

[3] Sur l’Opération Phénix, voir également Opération Phénix : le modèle vietnamien appliqué en Irak », par Arthur Lepic, Voltairenet, 16 novembre 2004.

[4] N.d.T. en 1898

[5] N.d.T. Le film L’Année de tous les dangers (The Year of Living Dangerously) de Peter Weir, est sorti en 1982. Il a pour cadre la tentative de coup d’état attribuée aux communistes en Indonésie en 1965.°

[6] N.d.T. pour « no foreign dissemination », non divulgation des informations aux services étrangers

[7] N.d.T. bureau en charge de l’évaluation des services de renseignement états-uniens, aujourd’hui le National Intelligence Council

[8] Sur ce thème, voir également l’article « Le secret de Guantánamo », par Thierry Meyssan,Voltairenet, 28 octobre 2009.

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Calls to Destroy Egypt’s Great Pyramids Begin

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Calls to Destroy Egypt’s Great Pyramids Begin

By Raymond Ibrahim

According to several reports in the Arabic media, prominent Muslim clerics have begun to call for the demolition of Egypt’s Great Pyramids—or, in the words of Saudi Sheikh Ali bin Said al-Rabi‘i, those “symbols of paganism,” which Egypt’s Salafi party has long planned to cover with wax.    Most recently, Bahrain’s “Sheikh of Sunni Sheikhs” and President of National Unity, Abd al-Latif al-Mahmoud, called on Egypt’s new president, Muhammad Morsi, to “destroy the Pyramids and accomplish what the Sahabi Amr bin al-As could not.”

This is a reference to the Muslim Prophet Muhammad’s companion, Amr bin al-As and his Arabian tribesmen, who invaded and conquered Egypt circa 641.  Under al-As and subsequent Muslim rule, many Egyptian antiquities were destroyed as relics of infidelity.  While most Western academics argue otherwise, according to early Muslim writers, the great Library of Alexandria itself—deemed a repository of pagan knowledge contradicting the Koran—was destroyed under bin al-As’s reign and in compliance with Caliph Omar’s command.

However, while book-burning was an easy activity in the 7th century, destroying the mountain-like pyramids and their guardian Sphinx was not—even if Egypt’s Medieval Mamluk rulers “de-nosed” the latter during target practice (though popular legend still attributes it to a Westerner, Napoleon).

Now, however, as Bahrain’s “Sheikh of Sheikhs” observes, and thanks to modern technology, the pyramids can be destroyed.  The only question left is whether the Muslim Brotherhood president of Egypt is “pious” enough—if he is willing to complete the Islamization process that started under the hands of Egypt’s first Islamic conqueror.

Nor is such a course of action implausible.  History is laden with examples of Muslims destroying their own pre-Islamic heritage—starting with Islam’s prophet Muhammad himself, who destroyed Arabia’s Ka‘ba temple, transforming it into a mosque.

Asking “What is it about Islam that so often turns its adherents against their own patrimony?” Daniel Pipes provides several examples, from Medieval Muslims in India destroying their forefathers’ temples, to contemporary Muslims destroying their non-Islamic heritage in Egypt, Iraq, Israel, Malaysia, and Tunisia.

Currently, in what the International Criminal Court is describing as a possible “war crime,” Islamic fanatics are destroying the ancient heritage of the city of Timbuktu in Mali—all to Islam’s triumphant war cry, “Allahu Akbar!”

Much of this hate for their own pre-Islamic heritage is tied to the fact that, traditionally, Muslims do not identify with this or that nation, culture, heritage, or language, but only with the Islamic nation—the Umma.

Accordingly, while many Egyptians—Muslims and non-Muslims alike—see themselves as Egyptians, Islamists have no national identity, identifying only with Islam’s “culture,” based on the “sunna” of the prophet and Islam’s language, Arabic.  This sentiment was clearly reflected when the former Leader of the Muslim Brotherhood, Muhammad Akef, declared “the hell with Egypt,” indicating that the interests of his country are secondary to Islam’s.

It is further telling that such calls are being made now—immediately after a Muslim Brotherhood member became Egypt’s president.  In fact, the same reports discussing the call to demolish the last of the Seven Wonders of the World, also note that Egyptian Salafis are calling on Morsi to banish all Shias and Baha’is from Egypt.

In other words, Morsi’s call to release the Blind Sheikh, a terrorist mastermind, may be the tip of the iceberg in coming audacity.  From calls to legalize Islamic sex-slave marriage to calls to institute “morality police” to calls to destroy Egypt’s mountain-like monuments, under Muslim Brotherhood tutelage, the bottle has been uncorked, and the genie unleashed in Egypt.

Will all those international institutions, which make it a point to look the other way whenever human rights abuses are committed by Muslims, lest they appear “Islamophobic,” at least take note now that the Great Pyramids appear to be next on Islam’s hit list, or will the fact that Muslims are involved silence them once again—even as those most ancient symbols of human civilization are pummeled to the ground?

Freedom Center pamphlets now available on Kindle: Click here.


Article printed from FrontPage Magazine: http://frontpagemag.com

URL to article: http://frontpagemag.com/2012/raymond-ibrahim/muslim-brotherhood-destroy-the-pyramids/

Les Adieux Suisses - Choeur Montjoie Saint-Denis

Les Adieux Suisses

Choeur Montjoie Saint-Denis

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vendredi, 20 juillet 2012

Presseschau - Juli 2012 (1)

Presseschau


Juli 2012 (1)


Anbei einige Links. (Diesmal viel zum ESM) Bei Interesse anklicken...

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AUßENPOLITISCHES

Bloomberg klagt gegen die EZB: Was hat Mario Draghi zu verbergen?
Vor dem Europäischen Gerichtshof in Luxemburg läuft ein spektakulärer Prozess: Der Nachrichtendienst Bloomberg fordert von der EZB die Herausgabe der Dokumente über die gefälschten griechischen Defizit-Zahlen. Die EZB blockt massiv ab - und befeuert damit die Spekulationen über die Rolle von Mario Draghi, die dieser als Goldman Sachs-Banker bei dem Deal gespielt hat.
http://deutsche-wirtschafts-nachrichten.de/2012/06/15/bloomberg-klagt-gegen-die-ezb-was-hat-mario-draghi-zu-verbergen/

Euro und Europa: Spaltung und Zerfall 
Angst ist kein guter Ratgeber. Da die Währungsunion und die Methode der beständig fortschreitenden Integration nicht recht funktionierten, soll die Integration erst recht vertieft werden. Ein Paradox, der Panik geschuldet. - Die Vorgeschichte des Euro begann nicht 1933 oder 1945, sondern 1919.
http://www.mmnews.de/index.php/wirtschaft/10242-euro-und-europa-spaltung-und-zerfall

Komödiantischer Zwischenakt der griechischen Tragödie
http://diepresse.com/home/meinung/kommentare/leitartikel/766908/Komoediantischer-Zwischenakt-der-griechischen-Tragoedie?direct=766052&_vl_backlink=/home/index.do&selChannel=103

Schulden-Chaos in der Eurozone: Europa reißt die Weltwirtschaft in den Abgrund
http://www.propagandafront.de/1117600/schulden-chaos-in-der-eurozone-europa-reist-die-weltwirtschaft-in-den-abgrund.html

Spanien: Schuldenlawine aus klammen Regionen
http://www.cash.ch/news/alle/spanien_schuldenlawine_aus_klammen_regionen-1184825-448

Spaniens Krisenopfer "Sie ließen nur die Gerippe zurück"
Die Wirtschaftskrise erreicht Spaniens Bauern. Marodierende Banden plündern Felder, schlachten Tiere, klauen alles vom Stromgenerator bis zum Schraubenzieher. Unter den Dieben finden sich immer öfter auch Rentner und Arbeitslose.
http://www.spiegel.de/wirtschaft/soziales/spaniens-wirtschaftskrise-treibt-diebe-auf-bauernhoefe-und-felder-a-841183.html

Die spanische Krise
- Ein Augenzeugenbericht -
http://fotografiona.wordpress.com/2012/06/26/krise/

(vergleichbares in Deutschland…)
Kupferklau nimmt zu 
Metalldiebe legen Bahnverkehr lahm
http://www.faz.net/aktuell/gesellschaft/kriminalitaet/kupferklau-nimmt-zu-metalldiebe-legen-bahnverkehr-lahm-11801048.html

ESM - Der europäische Rettungschirm
http://www.youtube.com/watch?v=r4crr-kX9zc

ESM
Europa ist blind
http://georgtsapereaude.blogspot.de/2012/06/europa-ist-blind.html

Detroit in der Krise 
In Motor City gehen die Lichter aus
http://www.sueddeutsche.de/wirtschaft/detroit-in-der-krise-in-motor-city-gehen-die-lichter-aus-1.1367441

Nicht einmal die Richter sind in Österreich unabhängig
http://www.unzensuriert.at/content/008874-Nicht-einmal-die-Richter-sind-sterreich-unabh-ngig

Parlamentswahlen in Frankreich 
Risse in der Front gegen Rechts
http://www.sueddeutsche.de/politik/parlamentswahlen-in-frankreich-risse-in-der-front-gegen-rechts-1.1384505

Burg abgebrannt – Auseinandersetzungen um slowakische Roma
http://www.unzensuriert.at/content/008822-Burg-abgebrannt-Auseinandersetzungen-um-slowakische-Roma

(Ab Minute 7:30 wird’s außenpolitisch)
Marc Faber: "Der mittlere Osten wird in Flammen aufgehen."
http://www.youtube.com/watch?v=aAkNVhkP75E&feature=relmfu

(Deutschland als aktiver Unterstützer des Islamismus)
Bundesrepublik liefert mehr als 600 Kampfpanzer an Saudi-Arabien
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M55d3b12c01e.0.html

Syrien
Nach den ersten Zeugenaussagen ist klar: Hula war ein Massaker unter falscher Flagge
http://medien-luegen.blogspot.de/2012/06/nach-den-ersten-zeugenaussagen-ist-klar.html

Syrien
Der nächste Krieg wird herbeigelogen: Das Beweisfoto von Al Houla stammt von 2003
http://www.schildverlag.de/blog/der-n%C3%A4chste-krieg-wird-herbeigelogen-das-beweisfoto-von-al-houla-stammt-von-2003

Ägyptische Revolution hat Situation der Frauen verschlechtert
http://www.unzensuriert.at/content/008853-gyptische-Revolution-hat-Situation-der-Frauen-verschlechtert

Parlamentswahl ungültig
Militärrat in Ägypten bekommt alle Macht zurück
http://www.focus.de/politik/ausland/krise-in-der-arabischen-welt/aegypten/parlamentswahl-ungueltig-militaerrat-in-aegypten-bekommt-alle-macht-zurueck_aid_767374.html

Indonesien rüstet auf: Deutsche Panzer gegen Islamisten
http://www.unzensuriert.at/content/008706-Indonesien-r-stet-auf-Deutsche-Panzer-gegen-Islamisten

Indonesier muss wegen Atheismus auf Facebook ins Gefängnis
http://www.volksblatt.li/?newsid=153902&src=sda®ion=in

Mali
Islamisten zerstören Weltkulturerbe in Timbuktu
http://www.derwesten.de/politik/islamisten-zerstoeren-weltkulturerbe-in-timbuktu-id6825591.html

Der Konflikt in Mali bedroht eine reiche Schriftkultur
Gefahr für die Schätze Timbuktus
http://www.nzz.ch/aktuell/feuilleton/uebersicht/gefahr-fuer-die-schaetze-timbuktus-1.17295385

Jerusalem 
Gedenkstätte Jad Vaschem geschändet
http://www.spiegel.de/politik/ausland/gedenkstaette-jad-vaschem-mit-graffiti-geschaendet-a-838107.html

Geldstrafe wegen Hammer und Sichel am Auto - Litauer muss zahlen
http://www.europeonline-magazine.eu/geldstrafe-wegen-hammer-und-sichel-am-auto---litauer-muss-zahlen_218354.html

INNENPOLITISCHES / GESELLSCHAFT / VERGANGENHEITSPOLITIK

(Zu Sarrazin und dem Euro)
Die Mannequins der Meinungmache
http://www.sezession.de/32366/die-mannequins-der-meinungmache.html#more-32366

Felix Zulauf im Interview
„Es wird unendliches Leid über Europa gebracht“
Griechenland wird nicht das einzige Land sein, das wegen der wirtschaftlichen Depression den Euro bald aufgeben muss, sagt der Finanzmarktexperte Felix Zulauf. Wie Anleger ihr Kapital in dem drohenden Chaos retten.
http://www.handelsblatt.com/finanzen/boerse-maerkte/anlagestrategie/felix-zulauf-im-interview-es-wird-unendliches-leid-ueber-europa-gebracht-seite-all/6699746-all.html

Euro-Krise
"Große Inflation kommt 2013"
http://www.fr-online.de/schuldenkrise/euro-krise--grosse-inflation-kommt-2013-,1471908,11088898.html

Berlin: Vierhundert demonstrieren gegen Euro-Rettung
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5360824f4c2.0.html

Euro-Krise Kurz vor dem Kollaps
http://www.spiegel.de/wirtschaft/soziales/euro-krise-der-euro-zone-droht-der-kollaps-a-838581.html

Zugespitzte Schuldenkrise
Lagarde gibt dem Euro drei Monate
http://www.n24.de/news/newsitem_7992051.html

CDU-Wirtschaftstag
Europas dreieinhalb Horrorszenarien
http://www.wiwo.de/politik/deutschland/cdu-wirtschaftstag-europas-dreieinhalb-horrorszenarien/6742516.html

Harvard-Ökonom zur Euro-Krise: „Die Deutschen müssen in jedem Fall zahlen“
http://www.deutsche-mittelstands-nachrichten.de/2012/06/43871/

Michael Krons im Dialog mit Hans-Werner Sinn
http://www.phoenix.de/content/phoenix/tv_programm/im_dialog/504320#

Zitat: "He sees the turmoil as not an obstacle but a necessity. "We can only achieve a political union if we have a crisis," Mr. Schäuble said."
(November 2011)
Seeing in Crisis the Last Best Chance to Unite Europe
http://www.nytimes.com/2011/11/19/world/europe/for-wolfgang-schauble-seeing-opportunity-in-europes-crisis.html?_r=4&pagewanted=2

ESM
Unfassbare Risiken vor der Übernahme
http://www.querschuesse.de/unfassbare-risiken-vor-der-ubernahme/

Nikolaus Blome und Jakob Augstein zum Endspiel um den Euro
http://www.phoenix.de/content/425300

"Ekelerregender antideutscher Ausfall sondergleichen"
NPD-Fraktionschef Holger Apfel erstattet Strafanzeige gegen den Journalisten Jakob Augstein
http://npd-fraktion-sachsen.de/index.php?s=3&aid=1798

Murdoch rät Deutschen zum Euro-Austritt
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5510a66ea72.0.html

Gastbeitrag von Thilo Sarrazin 
Griechen, Euro und die deutsche Schuld
http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/gastbeitrag-von-thilo-sarrazin-griechen-euro-und-die-deutsche-schuld-11788263.html

Nichts als Nullnummern
Eine Langzeitstudie des Bundes der Steuerzahler widerlegt eine vermeintliche Politikerweisheit: Steigende Staatseinnahmen führen nicht zu sinkenden Schulden, sondern zu höheren Ausgaben
http://www.focus.de/finanzen/news/staatsverschuldung/tid-26160/politik-nichts-als-nullnummern_aid_761674.html

Eurokrise: die Stunde der Putschisten
http://www.sezession.de/32763/eurokrise-die-stunde-der-putschisten.html

Eurokrise: Die Putschisten Österreichs
http://www.sezession.de/32773/eurokrise-die-putschisten-osterreichs.html

Auf die Krise reagieren
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5c42e38c75c.0.html

Lasst uns feiern!
Wie Deutschland freudig aus der Krise kommt, wo die Griechen-Kicker wohl ihr Geld haben, und was nur ein Hellene hinkriegt / Der Wochenrückblick mit Hans Heckel
http://www.preussische-allgemeine.de/nachrichten/artikel/lasst-uns-feiern.html

(Attac macht einmal etwas richtig, und sofort wird die „Nazi-Verharmlosungs“-Keule herausgeholt, um das Hündchen an die Leine zu nehmen)
"Ungeheuerlich und geschichtslos"
Attac vergleicht Fiskalpakt mit Nazi-Gesetz
http://www.welt.de/politik/deutschland/article107302303/Attac-vergleicht-Fiskalpakt-mit-Nazi-Gesetz.html
http://www.spiegel.de/politik/deutschland/attac-sorgt-mit-aktion-gegen-fiskalpakt-fuer-empoerung-a-841508.html

(Nur zur Erinnerung…)
Theo Waigel gibt dem Euro noch weitere 400 Jahre
http://www.welt.de/wirtschaft/article13782188/Theo-Waigel-gibt-dem-Euro-noch-weitere-400-Jahre.html

Beschlossen: 491 für Fiskalpakt + 493 für ESM
http://www.pi-news.net/2012/06/platzt-heutige-esm-und-fiskalpaktabstimmung/#more-262187

40.000 Euro als Grenze
Kipping will 100-Prozent-Steuer für Spitzenverdiener
http://www.tagesschau.de/inland/linkspartei432.html

(Zitat: „Rapp kritisierte auch die sofortige Kürzung aller staatlichen Leistungen, wenn Jugendliche gegen Auflagen wie eine bestimmte Anzahl von Bewerbungen verstießen. `Das ist für uns einer der großen Skandale der Sozialgesetzgebung.´“)
Sozialstudie mit alarmierendem Ergebnis
Viele junge Erwachsene sind von Armut bedroht
http://www.focus.de/finanzen/news/sozialstudie-mit-alarmierendem-ergebnis-viele-junge-erwachsene-sind-von-armut-bedroht-_aid_767664.html

Jürgen Trittin nimmt an Bilderberg-Konferenz teil
Transatlantische Machtelite trifft sich unter Ausschluss der Öffentlichkeit in den USA
http://www.heise.de/tp/blogs/8/152110

Wie war’s denn nun, Herr Trittin? Erzählen Sie mal…
http://carta.info/44380/wie-wars-denn-nun-herr-trittin-erzahlen-sie-mal/

Trittin nach Bilderberg-Konferenz in Erklärungsnot
http://www.welt.de/politik/deutschland/article106419336/Trittin-nach-Bilderberg-Konferenz-in-Erklaerungsnot.html

Jürgen Trittin zur Bilderberg-Konferenz 2012
http://www.trittin.de/texte/papiere/20120605_bilderberg.shtml?navanchor=1110011

Was macht Trittin bei den Bilderbergern?
http://www.sezession.de/32528/trittin-bilderberger-konferenz-2012.html

Weiß die Crowd, was gut für sie ist?
Für viele Linke ist Diskurs noch etwas Angelerntes - auch deshalb liegt der Ball im Feld der Piraten
http://www.taz.de/1/archiv/digitaz/artikel/?ressort=ku&dig=2012%2F06%2F16%2Fa0038&cHash=cf9f847155

CDU will im Landtag über Patriotismus und EM diskutieren
Titel "Patriotismus und Unterstützung der deutschen Nationalmannschaft schließen sich nicht aus"
http://www.welt.de/newsticker/news3/article107265468/CDU-will-im-Landtag-ueber-Patriotismus-und-EM-diskutieren.html

Die SPD und die Medien
http://www.flegel-g.de/spd-verlagswesen.html

Grüne und Piraten als postmoderne Staatsparteien
http://carta.info/44496/grune-und-piraten-als-postmoderne-staatsparteien/

(Zum Betreuungsgeld)
Der Bundestag als Kindergarten
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M58355406226.0.html

Soldaten brauchen kein Mitleid
http://www.sezession.de/32594/soldaten-brauchen-kein-mitleid.html#more-32594

(Nachtrag zur Neutralitätsdebatte)
Lieber raus aus der Nato
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5dddd759c3f.0.html

Junge Liberale wollen Strafe für Holocaust-Leugnung abschaffen
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5c5d08c42f9.0.html

Die Siegessäule in Berlin ist Heiner Geisslers schönste Bausünde. 
"Das unnötigste und sinnloseste Denkmal Deutschlands" - sowohl architektonisch als auch in seiner ganzen Symbolik.
http://www.zdf.de/ZDFmediathek/beitrag/video/1663960/Heiner-Geissler-Siegessaeule-muss-weg%2521#/beitrag/video/1663960/Heiner-Geissler-Siegessaeule-muss-weg

(„grüner“ Selbsthass)
Dresden: Grüne scheitern mit Antrag für Guernica-Straße
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5bccf889d22.0.html

(Zu Margarete Mitscherlich)
Unfähig zu trauern
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M58081777599.0.html

LINKE / KAMPF GEGEN RECHTS / ANTIFASCHISMUS

Antifa fordert Abschaffung Deutschlands
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5882f206fdd.0.html

CDU kritisiert Anti-Deutschland-Aufkleber der Grünen Jugend
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5b4943b1040.0.html

Grüne Jugend verteidigt Anti-Patriotismus-Aufkleber
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5f6bbced7ac.0.html

Grüne Jugend Hessen kritisiert Anti-Patriotismus-Kampagne
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M56ab6f8ebfa.0.html

Brandstifter zündeten nach EM-Spiel Deutschland-Fahnen in Obermeiderich an
http://www.derwesten.de/staedte/duisburg/brandstifter-zuendeten-nach-em-spiel-deutschland-fahnen-in-obermeiderich-an-id6770578.html

Die Fahne ist kein Spaß, sondern die Lizenz zur Regression
Fahnensucht und Volks-TV
Kommentar von Georg Seesslen
http://taz.de/Das-Schlagloch/!96146/

(Zu Ulf Poschardt)
Das Urdeutsche der Antideutschen
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5dcc3985675.0.html

SPD-Oberbürgermeister verteidigt Coburger Convent
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5d873483ad8.0.html

Deutsche Burschenschaft
Streit nach Leserbrief eskaliert: Burschen vor Gericht
http://www.unzensuriert.at/content/009139-Streit-nach-Leserbrief-eskaliert-Burschen-vor-Gericht

(ein amerikanischer Linker im Interview)
"Unsere große Stärke liegt in unserer Machtlosigkeit"
http://www.heise.de/tp/artikel/37/37071/1.html

Bessere Welt? Adenauer-Stiftung gegen linke Propaganda
http://www.unzensuriert.at/content/008970-Bessere-Welt-Adenauer-Stiftung-gegen-linke-Propaganda

Deutsche Verfassungsschützer decken linksextreme Hass-Musik auf
http://www.unzensuriert.at/content/008788-Deutsche-Verfassungssch-tzer-decken-linksextreme-Hass-Musik-auf

Ermittlungen gegen NSU
Mutmaßlicher Terrorhelfer frei
http://taz.de/Ermittlungen-gegen-NSU/!95338/

(Ein Schelm, der böses dabei denkt…)
Unterlagen zu Neonazi-Trio
Verfassungsschutz soll NSU-Akten beseitigt haben
http://www.focus.de/politik/deutschland/unterlagen-zu-neonazi-trio-verfassungsschutz-soll-nsu-akten-beseitigt-haben_aid_774426.html

(Zu Willy Pohl)
Terror in München 1972
Olympia-Attentäter hatten offenbar Neonazi-Helfer
http://www.focus.de/politik/deutschland/terror-in-muenchen-1972-neonazi-half-unbewusst-den-olympia-attentaetern_aid_768460.html

(Andreas Speit wider Dietmar Munier und Ernst Zündel)
Rechte feiern Sonnenwende
http://www.ndr.de/regional/schleswig-holstein/rechtesh119.html

NPD wegen Thor-Steinar-Hemden aus Landtag geworfen
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5742f66ebac.0.html

Kauder kritisiert Verharmlosung kommunistischer Jugendgefängnisse
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M581917fcaca.0.html

Großbritannien
Zwangsadoption im Kampf gegen Rechts
http://www.pi-news.net/2012/06/zwangsadoption-im-kampf-gegen-rechts/#more-259488

SPD will Rasse-Begriff aus Gesetzen streichen
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M56506949348.0.html

CDU-Mitglieder werfen SPD-Landtagspräsidentin Denunziation vor
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5f9d70fd789.0.html

Ordnungsamt Dessau
Rechtsextremes Vokabular in Amtsschreiben
http://www.mz-web.de/servlet/ContentServer?pagename=ksta/page&atype=ksArtikel&aid=1338485315795

NGOs: Vom Staat finanzierte linke Lobbying-Vereine
http://www.unzensuriert.at/content/008960-NGOs-Vom-Staat-finanzierte-linke-Lobbying-Vereine

Stasis versus Gruftis
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M56e81600042.0.html

Nazi-Gegner wüten im Hamburger Stadtteil Wandsbek
http://www.welt.de/politik/deutschland/article106408179/Nazi-Gegner-wueten-im-Hamburger-Stadtteil-Wandsbek.html

Hamburg
Krawalle bei Neonazi-Demo (Nicht bei linksradikaler Demo???)
http://www.ndr.de/fernsehen/sendungen/hamburg_journal/media/hamj19849.html
(Eine Sendung, die vor allem im Interview bemüht ist, möglichst wenig Fakten der wahren Vorgänge preiszugeben.)

"Hasta la vista, Salafista"-Kundgebung in FFM am 23.06.12; Rede von Tony Fiedler, PRO NRW
http://www.youtube.com/watch?v=jJrFxkWuqbk

Demo gegen Rechts - Gegendemonstrant für Hitler-Gruß angezeigt
http://www.fnp.de/fnp/region/hessen/demo-gegen-rechts-gegendemonstrant-fuer-hitlergruss-angezeigt_rmn01.c.9938802.de.html

Die Welle glatt gebügelt
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M51a16118d75.0.html

(Werden auch die Hells Angels nun Teil des „antifaschistischen Konsens“?)
Hells Angels: Nazis passen nicht zu uns
In den Reihen der Hells Angels finden sich nach Worten des Hannoveraner Rockerchefs Frank Hanebuth keine Rechtsradikalen.
http://www.op-online.de/nachrichten/deutschland/hells-angel-chef-haben-keine-nazis-2342133.html

Wer hat Angst vorm weißen Mann? – Razzia gegen die „Unsterblichen“
http://www.sezession.de/32629/wer-hat-angst-vorm-weisen-mann-razzia-gegen-die-unsterblichen.html

Bildungswerk-Chef Thorsten Thomsen: “NPD muss sich Gedanken über programmatische Nach- oder Neujustierungen machen”
http://deutschlandecho.org/index.php/2012/06/22/bildungswerk-chef-thorsten-thomsen-npd-muss-sich-gedanken-uber-programmatische-nach-oder-neujustierungen-machen/

(Prozess gegen NPD-Mann)
“Er hat die Situation missbraucht”
http://www.pi-news.net/2012/06/er-hat-die-situation-missbraucht/#more-259820

Bubacks Plädoyer endet im Eklat
http://www.abendblatt.de/newsticker/dpa_nt/infoline_nt/brennpunkte_nt/article2309429/Bubacks-Plaedoyer-endet-im-Eklat.html

RAF-Terroristen hatten angeblich Freigang
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M53f627d3b8d.0.html

Duisburg: Pro-NRW-Wahlhelfer zusammengeschlagen
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M548800e0cb4.0.html

Linker Politiklehrer nach Rede bei Pro NRW suspendiert
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5216fcb37b9.0.html

Linksextremisten beschmieren Gefallenendenkmal
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M565146ec094.0.html

Linksextremisten bekennen sich zu Anschlag auf Polizeiauto
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M57bdfd9826d.0.html

Linksextremisten jagen Makler und Investoren
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M578cccff6f1.0.html

Linker Anschlag auf Immobilienmakler
http://www.fnp.de/fnp/region/lokales/frankfurt/linker-anschlag-auf-immobilienmakler_rmn01.c.9943525.de.html

Über die Militanz der Antimilitaristen
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5bbd0875867.0.html

EINWANDERUNG / MULTIKULTURELLE GESELLSCHAFT

Grüne fordern „weltoffene“ Visavergabe
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5d559602afa.0.html

(eine Art Anti-Sarrazin…)
Deutschland ohne Ausländer
http://www.sezession.de/32582/deutschland-ohne-auslander.html#more-32582

Deutschland hat die meisten Flüchtlinge
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5420ffd9bbd.0.html

Mannheimers “Islamkritisches Manifest”
http://michael-mannheimer.info/2012/05/31/mannheimers-islamkritisches-manifest/

Islamkritiker sehen sich in der Tradition des deutschen Widerstands
http://www.unzensuriert.at/content/008793-Islamkritiker-sehen-sich-der-Tradition-des-deutschen-Widerstands

(Der normale Ablauf einer islamkritischen Demo)
München: Diskussionen mit Moslems & Linken
http://www.pi-news.net/2012/06/munchen-diskussionen-mit-moslems-linken/#more-262154

Boris Rhein über Muslime
Das „Wir“ und der „gedankliche Extremismus“
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=324

Fremdsprache Schulen
Rot-Grün will Fach Türkisch
http://www.fr-online.de/rhein-main/fremdsprache-schulen-rot-gruen-will-fach-tuerkisch,1472796,16386564.html

(Das heißt faktisch: Türken können sich eine 5 mehr einfangen und werden trotzdem versetzt)
Ex-Kultusminister will Türkisch an Schulen aufwerten
http://www.allgemeine-zeitung.de/nachrichten/politik/hessen/12084208.htm

Iraker, Afghanen, Pakistani 
Alarmierend hohe Hartz-IV-Quoten bei Ausländern
http://www.bild.de/geld/wirtschaft/arbeitslosenzahlen/hartz-iv-hohe-qouten-bei-auslaendern-22083758.bild.html

Großbritannien
Einwanderer verklagt Staat wegen Unzufriedenheit
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M555221685a3.0.html

(„Antirassistische“ UEFA-Propaganda plädiert für „Diversity“)
"Respect Diversity"-Botschaft vor den Halbfinals
http://de.uefa.com/uefa/socialresponsibility/respect/news/newsid=1834553.html

Internet-Hetze gegen Mesut Özil
Friedrich empört: "Ich schäme mich als deutscher Patriot"
http://www.abendblatt.de/sport/fussball/em-2012/article2314549/Friedrich-empoert-Ich-schaeme-mich-als-deutscher-Patriot.html

Özil und die Deutschen
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M55ce93ebf2c.0.html

Das Ende vom Lied
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M51e191462da.0.html

(Zu Klaus Farin…)
„Krieg in den Städten“ – eine Rezension
http://www.sezession.de/32806/krieg-in-den-stadten-eine-rezension.html

Nürnberg: Tumulte bei Kundgebung “Freiheit oder Islamisierung”
http://www.bayern.diefreiheit.org/nurnberg-tumulte-bei-kundgebung-freiheit-oder-islamisierung/

Drei jüdische Jugendliche in Lyon überfallen
http://www.n24.de/news/newsitem_7974186.html

Berlin: Türkischer Fußballverein für Entgleisungen gegenüber jüdischem Verein bestraft / „Du stinkst schon wie ein Jude“
http://www.deutscheopfer.de/3658/berlin-tuerkischer-fussballverein-fuer-entgleisungen-gegenueber-juedischem-verein-bestraft-du-stinkst-schon-wie-ein-jude.html

Fakeshop-Bande prellte über 2000 Kunden mit 187 Fakeshops - langes Gesicht statt Goldbarren
http://www.bullion-investor.net/2012/06/fakeshop-bande-prellte-ueber-2000-kunden-mit-187-fakeshops-langes-gesicht-statt-goldbarren/

Frankfurt: Südländer verletzt 49-jährigen Kioskbesitzer lebensgefährlich
http://www.deutscheopfer.de/3680/frankfurt-suedlaender-verletzt-49-jaehrigen-kioskbesitzer-lebensgefaehrlich.html

2 Raubüberfälle in Offenbach und Sprendlingen
http://www.ad-hoc-news.de/polizeipraesidium-suedosthessen-offenbach-pol-of--/de/News/23594928

KULTUR / UMWELT / ZEITGEIST / SONSTIGES

(hier geht es um ein Fachwerkhaus als pars pro toto)
Abbruch oder Erhalt? - Beirat berät über Fragen zum Denkmalschutz
http://www.osthessen-news.de/B/1215245/ruppertenrod-abbruch-oder-erhalt--beirat-beraet-ueber-fragen-zum-denkmalschutz.html

(Abbruch in Bochum)
Gasthaus
Adieu, Grunewald!
http://www.derwesten.de/staedte/bochum/sued/adieu-grunewald-id6793418.html

Gentrifizierung
Die Wut der Soziologen über die neue Urbanität
Jahrzehntelang wetterten Sozialingenieure gegen die Stadtflucht der Besserverdienenden. Jetzt kehren diese in die wiederbelebten Innenstädte zurück und provozieren erneut die Kritik der Planer.
http://www.welt.de/kultur/article106583398/Die-Wut-der-Soziologen-ueber-die-neue-Urbanitaet.html

(amüsant)
Schönheit des Kommunismus - Wählt PDS
http://www.youtube.com/watch?v=bYVmv31lDo4

Geklontes Hallstatt 
Chinesen bauen Alpendorf nach
http://www.bild.de/video/clip/china/chinesen-klonen-alpendorf-agvideo-24468424.bild.html

(grassierendes Müllproblem…)
Dietzenbach
Bewusstsein für Müllvermeidung
„Ein Umdenken muss einsetzen“
http://www.op-online.de/nachrichten/dietzenbach/praevention-sanktionen-muell-dietzenbach-2360867.html

(grassierendes Schmierproblem…)
Offenbach
Wachmann zusammengeschlagen
Rabiate Sprayer am Kaiserlei zugange
http://www.op-online.de/nachrichten/offenbach/rabiate-sprayer-kaiserlei-offenbach-wachmann-zusammengeschlagen-2368460.html

Wer rettet die deutsche Sprache?
http://www.youtube.com/watch?v=VJ29F_rlzRI

Thesen-durch-Fakten-Anschläge: Blaue Narzisse startet mit einzigartiger Plakatzeitschrift durch
http://www.blauenarzisse.de/index.php/aktuelles/3312-thesen-durch-fakten-anschlaege-blaue-narzisse-startet-mit-einzigartiger-plakatzeitschrift-durch

(Das Ende der „Frankfurter Rundschau“?)
Personalwechsel bei Dumont
Der Patriarch ist sauer
http://taz.de/Personalwechsel-bei-Dumont/!94516/

Eklat um Jonathan Meese: "Die Documenta? Dünnpfiff!"
http://www.spiegel.de/video/eklat-um-jonathan-meese-in-kassel-video-1200950.html

Aids-Verschwörung: Das Propaganda-Virus des KGB
http://einestages.spiegel.de/static/topicalbumbackground/25017/das_propaganda_virus_des_kgb.html

Thema Energiesparlampen
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=ihbEv21ZfnM

(Neue Kontrolle der Internet-Informationen?...)
Links auf Youtube-Videos können 1000 Euro kosten
http://www.welt.de/wirtschaft/webwelt/article106400450/Links-auf-Youtube-Videos-koennen-1000-Euro-kosten.html

Adidas
Ärger mit „Sklaven-Schuh“
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5d01cdbe1e1.0.html

(Nicht das schlechteste Urteil)
Richter verhängt Haarschnitt als Strafe
http://www.news.de/gesellschaft/855324690/kurioses-urteil-richter-verhaengt-haarschnitt-als-strafe/1/

Film: Deutschland von oben
http://www.deutschland-von-oben.com/

(die haben Deutschland auch mal von oben gesehen…)
Britische Königin weiht Denkmal für Bomberpiloten ein
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5c9419f0ead.0.html

Paläokonservative Punkrocker
http://www.sezession.de/32540/palaokonservative-punkrocker.html#more-32540

Niederösterreich
Extremes Musik-Festival sorgt für Empörung
http://www.unzensuriert.at/content/008837-Extremes-Musik-Festival-sorgt-f-r-Emp-rung

Robert-Havemann-Gesellschaft e. V.
http://www.havemann-gesellschaft.de/

Krantenkoppen - Juli 2012 (2)

Krantenkoppen
Juli 2012 (2)
 
SLOVENIA'S LEADING NEWSPAPER CALLS FOR COUNTRY TO LEAVE NATO.
"Slovenia's leading newspaper Delo on Saturday criticized NATO's failure in Afghanistan and suggested that the government consider leaving 'this anachronistic organization'.
Slovenia would be wise to leave NATO because its money is being spent on the alliance's 'failed project' in Afghanistan while domestic spending cuts are affecting pensioners, young families, culture and education (...). The... fact is that joining the alliance was the biggest and most expensive mistake of Slovenian foreign policy (...). The newspaper said that NATO is no longer an alliance for the protection of its members and instead has become an organization that intervenes around the world. 'The current crisis is an excellent opportunity to leave this anachronistic organization, which is lost in time and space'."
 
 
VEEL MEDIABERICHTGEVING UIT SYRIÊ IS FOUT.
"De internationale katholieke hulporganisatie 'Kerk in Nood' vindt dat de mediaberichtgeving over de situatie in Syrië heel kritisch en met de grootste voorzichtigheid moeten benaderd en gelezen worden.
Pater Andrzej Halemba, de verantwoo...rdelijke voor de projecten in Syrië, verklaart: 'Ik ben voortdurend in contact met de vertegenwoordigers van de Kerk in Syrië. Sommige reportages van Westerse media worden er met grote verontwaardiging onthaald. De mensen voelen zich gebruikt en misleid door de internationale media. Ze beklagen er zich over dat het Westen er alleen op uit is om de eigen belangen na te streven.' Kerk in Nood, zo vervolgt hij, heeft als eerste taak de mensen in nood te helpen en hoeft zich niet te mengen in het politieke debat. Maar het is nodig te begrijpen 'dat de situatie in het land veel complexer en moeilijker is dan wat de media er in het Westen van maken. Veel TV-makers draaien heel slordige reportages. (...)'
Een vertegenwoordiger van de Kerk, die om veiligheidsredenen anoniem wenst te blijven, vertelde aan Halemba: 'We zijn de getuigen van grove vervalsingen die een kleine betoging van 50 personen schaamteloos opblazen tot een demonstratie van honderden en duizenden personen. Foto’s worden in studio’s aan elkaar geplakt, speciaal met het doel de publieke opinie te misleiden. Ooggetuigenverslagen worden genegeerd in naam van een zogenaamd hoger belang. Bovendien gebruikt men oude beelden uit de oorlog in Irak en in andere conflicthaarden om een beeld te schetsen van de situatie in Syrië'."
 
 
WIKILEAKS' SYRIAN FILES OBTAINED BY FLAME TO SET UP ASSAD.
"Questions concern Assange’s connections to the CIA and his ability to expose 'leaked' information. As a psy-op, the manifestation of Assange and WikiLeaks has effectively used engineered operations of secret document exposure to give the ...appearance of forced political responsibility for intelligence and policy failures. (...) 
The origination of Anonymous is traceable to the CIA as an attempt of the US government to create a false flag threat that justifies the Obama administration’s restriction of information flow and freedom on the internet. (...) The leaks Assange has revealed directly benefit the US, Israeli and UN campaign to remove Assad from his governmental seat and implant a stooge. (...) 
This is all very easy to understand: a CIA operation where information stolen from Syrian computer servers by Flame (which is the cyber-weapon of the US government) was given to Anonymous (who are CIA agents) and 'leaked' by WikiLeaks (the fake whistleblower website)."
 
 
DON'T BE 'COGNITIVELY INFILTRATED': WIKILEAKS IS WAR AGAINST YOUR MIND.
"WikiLeaks and Julian Assange are NOT a genuine attempt to undermine the New World Order establishment – quite the contrary. Wittingly or unwittingly, WikiLeaks SERVES the interests of the bankrupt Anglo-American establishment. (...)
In recent weeks the WikiLeaks operation plans to release documents on Syria to select media organizations. These organizations are now cognitively infiltrated. It claims that it will be compromising for both the Syrian government and opposition. This is bait. The information is likely to be more damaging against the SAR government who is defending itself from an externally driven ‘revolution’. Don’t fall for it. Any honest observer knows that the main problem in Syria is the presence of rebel bandits and ‘death-squads’ who terrorize and kill all who oppose them. (…) 
The lure of ‘secret’ information is tempting, but don’t fall for it – don’t become cognitively infiltrated. WikiLeaks is just one more gambit in the war against the nation-state."
 
 
The Syrian youth stands for president Assad and their country!

jeudi, 19 juillet 2012

Reflechir & Agir no. 41

 

 

Reflechir & Agir

no. 41

 

p 03 - Editorial 
p 04 - Tour d'horizon / En bref 
p 12 - Héritage : Qu'est-ce que le Maghreb ?
p 15 - Dossier : L'école, le grand pourrissoir
p 16 - La Fabrique du crétin
p 19 - Le Pourrissement programmé des esprits
p 21 - Paroles de profs
p 23 - Les Hauteurs béantes de l'école
p 27 - Il était une fois... le bourrage de crâne
p 30 - L'Histoire (des vainqueurs)
p 31 - Apprentissage et travail manuel :
            le grand mépris
p 33 - L'école privée est-elle la panacée ?
p 34 - Etat sociologique de la jeunesse
p 35 - L'éducation nationale est-elle réformable ?
p 37 - Entretien avec Christian Vander :
            Voyage au bout de la Zeühl
p 42 - Histoire : Actualités de Jacques Bainville
p 44 - Réflexion : L'anarchisme de droite,
            l'exigence d'une liberté irréductible
p 47 - Tradition : Alain Daniélou, la tradition et l'Hindutva
p 50 - Littérature : Roger Nimier 50 ans après 
p 53 - Un livre est un fusil : 
            Je suis partout (anthologie 1932-1944)
p 54 - Notes de lecture 
p 65 - Cinéma : Il était une fois Sergio Leone
p 67 - Musique : Sexe, national-bolchevisme & rock'n'roll
            avec Jean Yanne et Les Charlots
p 69 - Musique : Chroniques de disques

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Krantenkoppen - Juli 2012 (1)

Krantenkoppen
Juli 2012 (1)
 
THE CAREFULLY ORGANIZED PARAGUAY COUP.
‎"Under Barack Obama’s watch, Paraguay’s Fernando Lugo is the second Latin American leftist president to have been deposed from office in a scenario orchestrated by his political opponents and (…) the U.S. Embassy (…). This pattern of constitutional ‘soft’ coups against defiant leaders - successfully tested by Washington in Honduras and, now, in Paraguay - will be extensively replicated in other countries over the coming years. The insidious interference by Uncle Sam in the domestic affairs of the region will apparently not be relegated to the ash heap of history any time soon."
http://www.voltairenet.org/The-carefully-organized-Paraguay
 
 
 
 
 
TOETREDING VENEZUELA TOT MERCOSUR "ENORME STRAF VOOR PARAGUAY".
"Venezuela wordt volwaardig lid van de Mercosur, het Zuid-Amerikaanse handelsblok. (...) Venezuela was al lid van de Mercosur sinds 2006. Maar volwaardig was dat lidmaatschap nooit geworden omdat de Paraguayaanse senaat bleef weigeren om d...at akkoord te ratificeren. Maar nu Paraguay geschorst is, een gevolg van de afzetting van president Federico Lugo, beslisten de 3 andere landen in het handelsblok om Venezuela op 31 juli, op een top in Rio de Janeiro, volwaardig Mercosurlid te maken.
'Een enorme straf' voor Paraguay, zegt analist Atilio Borón, docent politieke theorie aan de Universiteit van Buenos Aires. 'De Paraguayaanse senaat is een instrument van de buitenlandpolitiek van de Verenigde Staten, die van de niet-toetreding van Venezuela tot de Mercosur het belangrijkste beleidspunt binnen het blok heeft gemaakt.'
(..) De afzetting van president Federico Lugo door het parlement op 22 juni (...) wordt door de buurlanden als een verkapte staatsgreep gezien. Paraguay blijft geschorst zolang de democratische orde niet hersteld is (...). Economische sancties komen er niet, om de bevolking te sparen."
 
 
PARAGUAY'S DESTRUCTIVE SOY BOOM.
"It’s the rise of the humble soy plant — and the oceans of land upon which it grows in Paraguay — that links Lugo’s ouster in a historical struggle between the country’s powerful landed elite and its poverty-stricken farmers, on the one hand, and a world that has no apparent limit to its appetite for soy-fed animal meat and biofuels, on the other." 
http://www.nytimes.com/2012/07/03/opinion/paraguays-destructive-soy-boom.html?_r=2&smid=fb-share
 
 
 
 
 

mercredi, 18 juillet 2012

De misvattingen van de liberaal-Westerse visie op het Nabije Oosten

De misvattingen van de liberaal-Westerse visie op het Nabije Oosten

door Filip Martens

 

Islamitisch falen en Westers succes


De islam was eeuwenlang een grote cultuur, die toonaangevend was inzake wetenschap en technologie. In de 19deeeuw ging deze cultuur echter op korte termijn ten onder door het imperialistische Europa. Militair werden de mohammedanen keer op keer verslagen en zelfs het machtige Ottomaanse Rijk werd gedwongen om door Europa gedicteerde vredesverdragen te sluiten. Tevens bleken de liberale Westerse economieën veel krachtiger dan die van de moslimwereld. Ook politiek telde het Nabije Oosten niet meer mee. Dit leidde in de mohammedaanse wereld tot een debat over wat er verkeerd gelopen was.

De verschuiving van de eeuwenoude handel en intellectuele uitwisseling tussen Europa en het Nabije Oosten naar de Atlantische Oceaan betekende de neergang van het Nabije Oosten. Door de ontdekking van Amerika in 1492 veranderden de eeuwenoude handelsroutes, waardoor die niet langer door het Nabije Oosten liepen: West-Europa dreef nu handel met Afrika (slaven) en zijn Aziatische en Amerikaanse kolonies. Ondertussen ontwikkelde Europa ook betere wapens en gaf het opkomende kapitalisme het kolonialisme een stevige impuls door grote kapitalen te mobiliseren. Tot het einde van de 16de eeuw bleef het Nabije Oosten wel nog textiel leveren aan Europa.

De moderne geschiedenis van het Nabije Oosten begint in 1798 met de invasie van generaal Napoleon Bonaparte in Egypte en Palestina. Het proces van islamitische nederlagen en terugtrekking was toen in de Balkan en Oost-Europa al begonnen. De Franse invasie leerde de moslimwereld dat een Europese macht ongestraft kon binnenkomen en doen wat hij wou. Zelfs het vertrek van de Franse troepen werd niet bewerkstelligd door de Egyptenaren of Ottomanen, maar door de Britse vloot van admiraal Nelson, wat een 2de les betekende: alleen een andere Europese macht kon een binnenvallende Europese macht weer wegkrijgen.

Vanaf de 18deeeuw verzwakte het Ottomaanse Rijk dus en begon Europa er zijn invloedssfeer uit te bouwen. De diverse religies in het Ottomaanse Rijk vormden elk een ‘millet’, waardoor iedere geloofsovertuiging zo zelfbestuur genoot op religieus vlak. Dit vergemakkelijkte de Europese infiltratie. Onder andere de ‘capitulaties’ waren hierbij heel belangrijk. Dit waren verdragen tussen het Ottomaanse Rijk en een overwonnen christelijk land, waardoor de christenen niet onder het Ottomaanse strafrecht vielen, maar volgens het recht van hun land berecht werden. Het bekendste verdrag is dat tussen Frankrijk en het Ottomaanse Rijk uit 1536, waar Frankrijk zich in de 19de eeuw terug op beriep om zich in het zwakke Ottomaanse Rijk te kunnen inmengen.

Na onderzoek van het islamitische falen en van het Westerse succes werden hervormingen ingezet: modernisering der legers (Westerse methodes, wapens en training), industrialisering van de economie en overname van het Westerse politieke systeem. Het bleek echter tevergeefs. Het Ottomaanse Rijk trachtte de hele 19deeeuw het groeiende imperialisme van het liberale en industriële Europa het hoofd te bieden. Toch werden veel Ottomaanse gebieden in Noord-Afrika en Zuidwest-Azië nu Europese kolonies of invloedszones. Er vonden dan ook diverse hervormingen van de Ottomaanse imperiale structuren plaats om het rijk beter te kunnen verdedigen tegen buitenlandse dominantie. Hoewel hierdoor tegen het begin van de 20ste eeuw de rechtspraak, het leger en de administratie grondig hervormd werden, leidde dit tevens tot een groeiende Europese economische en culturele aanwezigheid en tot het ontstaan van beginnende nationalistische bewegingen bij vele volkeren in het Ottomaanse Rijk, bijvoorbeeld bij de Armeniërs, de Arabieren en de maronietische christenen in het Libanongebergte. De islamitische wereld werd de voorbije 3 eeuwen dus niet alleen overtroffen door Europa, maar er ook door gedomineerd en gekoloniseerd.

Ook het debat van ‘ijtihad’ in de islamitische wereld duurt al 3 eeuwen en biedt steeds nieuwe verklaringen. ‘Ijtihad’ betekent rede, maar deze term slaat vooral op de diverse bewegingen die sinds het einde der 18de eeuw ontstonden en verandering eisten. Deze bewegingen waren primo het reformistische wahhabisme en het conservatieve salafisme; secundo het islamitische modernisme van Jamal ad-Din al-Afghani en Mohammed Abdu; en tertio de combinaties die Rashid Rida en Hassan al-Banna er van maakten. 

Clash of Definitions’


Samuel Huntingtons boek ‘Clash of Civilizations’ uit 1993 kondigde een totaal nieuwe wereldpolitiek aan, maar is een mythe. Huntington stelde dat oorlog tot dan gevoerd werd tussen ideologieën en dat internationale conflicten voortaan een culturele oorzaak zouden hebben. Deze ‘botsende beschavingen’ – i.e. Westerse vs. niet-Westerse beschavingen – zouden voortaan de internationale politiek domineren. Hij speelde hiermee in op het door president Bush sr. gelanceerde idee van een ‘New World Order’ en de aankomende millenniumwissel.

Huntingtons stelling is een gerecycleerde versie van de Koude Oorlogsthese dat conflicten ideologisch zijn: voor hem draait immers alles om de Westerse liberale ideologie vs. andere ideologieën. De Koude Oorlog ging met andere woorden gewoon verder, maar dan op nieuwe fronten (islam & Nabije Oosten). Volgens Huntington moest het Westen een interventionistische en agressieve houding aannemen tegenover niet-Westerse beschavingen om dominantie over het Westen te vermijden. Hij wou dus de Koude Oorlog voortzetten met andere middelen in plaats van de wereldpolitiek proberen te begrijpen of om culturen proberen te verzoenen. Deze oorlogszuchtige taal was koren op de molen van het Pentagon en van het Amerikaanse militair-industriële complex.

Huntington was echter niet geïnteresseerd in de geschiedenis van culturen en was ook erg misleidend! Veel van zijn argumenten kwamen immers uit indirecte bronnen: hij analyseerde bijgevolg niet goed hoe culturen werken, omdat hij zich vooral baseerde op journalisten en demagogen in plaats van op wetenschappers en theoretici. Zelfs de titel van zijn boek haalde hij uit Bernard Lewis’ artikel ‘The Roots of Muslim Rage’: een miljard moslims zouden woedend zijn op onze Westerse moderniteit, doch dit idee van een miljard moslims die allemaal hetzelfde denken versus een homogeen Westen, is echter simplistisch. Huntington nam dus van Lewis over dat culturen homogeen en monolitisch zijn, evenals het onveranderlijke verschil tussen ‘wij’ en ‘zij’.

Het Westen zou verder ook superieur zijn aan alle andere culturen en de islam zou per definitie anti-Westers zijn: dat de Arabieren echter al lang vóór Marco Polo en Colombus grote delen van de wereld (Europa, Zuid-Azië, Oost-Afrika) verkenden, deed er voor hem niet toe. Huntington meende tevens dat alle culturen (China, Japan, de Slavisch-orthodoxe wereld, islam, …) vijanden van elkaar zijn en hij wou bovendien deze conflicten beheren als een crisismanager in plaats van ze op te lossen. Hierbij kunnen we ons de vraag stellen of het wel verstandig is om zo’n simplistisch beeld van de wereld te schetsen en generaals en politici op basis daarvan te laten handelen. Dit mobiliseert immers nationalistisch-patriottische oorlogsstokerij. Eigenlijk moeten we ons afvragen waaróm iemand überhaupt de kans op conflict wil doen toenemen!

Groteske, vage en manipuleerbare abstracties als ‘het Westen’, ‘de islam’, ‘de Slavische cultuur’, … zijn heden alomtegenwoordig en drongen door in racistische en provocatieve ideologieën, die veel erger zijn dan die van het Europese imperialisme uit de tweedehelft der 19deeeuw. Imperialistische machten vinden dus eigen culturele theorieën uit om hun expansiedrang te rechtvaardigen, zoals de Manifest Destiny van de VS of Huntingtons ‘Clash of Civilizations’. Deze theorieën zijn gebaseerd op strijd en botsingen tussen culturen. Ook in Afrika en Azië bestaan er zo´n bewegingen, zoals het islamcentrisme, het Israëlische zionisme, het voormalige Zuid-Afrikaanse Apartheidsregime, …

In iedere cultuur definiëren cultureel-politieke leiders op dergelijke wijze wat ‘hun’ cultuur inhoudt, waardoor bijgevolg eerder van een ‘Clash of Definitions’ dan van een ‘Clash of Civilizations’ dient gesproken te worden. Deze officiële cultuur spreekt in naam van de gehele gemeenschap. Nochtans zijn er in iedere cultuur alternatieve, heterodoxe, niet-officiële cultuurvormen, die de orthodoxe officiële cultuur bekampen. Huntingtons ‘Clash of Civilizations’ houdt geen rekening met deze tegencultuur van arbeiders, boeren, bohémiens, buitenstaanders, armen, … Geen énkele cultuur is echter te begrijpen zonder rekening te houden met deze uitdaging van de officiële cultuur, want daardoor mist men net wat vitaal en vruchtbaar is in die cultuur! Zo zou volgens historicus Arthur Schlesinger de Amerikaanse geschiedenis van grote politici en ranchers moeten herschreven worden en ook rekening houden met slaven, personeel, immigranten en arbeiders, wiens verhalen doodgezwegen worden door Washington, de New Yorkse investeringsbanken, de universiteiten van New England en de industriële magnaten in de Midwest. Deze groepen beweren immers het discours van de doodgezwegen groeperingen te vertegenwoordigen.

Ook in de islam bestaat een gelijkaardig cultureel debat en het is net dát dat Huntington niet inzag! Er is géén vastomlijnde, éne cultuur! Iedere cultuur bestaat immers uit interagerende groepen én iedere cultuur wordt ook nog eens beïnvloed door andere culturen. 

Het leed van de islamitische wereld


Islamieten zien de teloorgang van het Ottomaanse Rijk in de Eerste Wereldoorlog als dé ultieme vernedering. Toch was de ondergang al voordien ingezet als een pijnlijk en langzaam proces (cfr. supra). Kernland Turkije kwam dit weliswaar te boven doordat de opstand van Mustafa Kemal (Atatürk) in Centraal-Anatolië de geallieerde bezetters verdreef, doch dit was echter géén islamitische overwinning, maar een nieuwe islamitische nederlaag! Mustafa Kemal was immers een seculier én hij schafte het sultanaat en het kalifaat af. Vooral de ondergang van het kalifaat was een ramp omdat de religieuze eenheid in de islamwereld er door teloorging. Iederéén in het Nabije Oosten beseft dit zeer goed!

Heden is het voormalige Ottomaanse Rijk verdeeld in door Frankrijk en Groot-Brittannië kunstmatig gecreëerde natiestaten. Nochtans zien islamieten zichzelf niet in nationale en regionale termen, maar wel in termen van religieuze identiteit en politieke trouw.

De profeet Mohammed werd geboren in Mekka en stichtte de islam in Medina, van waaruit hij ook Mekka veroverde. Niet-moslims mogen deze 2 heilige steden én de hele Hedjaz [1] niet betreden om de profeet niet te onteren! Volgens sommigen geldt dit verbod zelfs voor héél Arabië. Vandaar dat de aanwezigheid van Amerikaanse troepen (hoewel niet in de Hedjaz) voor islamieten zo problematisch is! Bovendien vielen die troepen vanuit het ontstaansland van de islam Irak aan, dat gedurende een half millennium – tevens de meest glorierijke periode in de islamitische geschiedenis – de zetel van het kalifaat was. De Britten begaven zich echter net om die redenen nooit in het binnenland van Arabië, maar beperkten zich tot de randgebieden (Koeweit, Bahrein, Qatar, Verenigde Arabische Emiraten, Oman, Aden). 

De misleidingen van het oriëntalisme


De Brits-Amerikaanse joodse oriëntalist Bernard Lewis poneerde dat er sinds 1990 een groeiende vijandigheid van de islamitische wereld tegen de VS bestond. Hoewel Lewis in 1986 op emeritaat ging, bleef hij toch tot zéér invloedrijk! Zowel het Witte Huis als de beide Amerikaanse partijen vroegen hem om advies over het Nabije Oosten, wat betekent dat hij een enorme invloed uitoefende op het Amerikaanse buitenlands beleid.

Bernard Lewis zag een strijd tussen ‘de’ islam en ‘het’ Westen die al 13 eeuwen duurt (kruistochten, jihad, Reconquista, …), waarbij nu eens de ene en dan weer de andere wint. Na de implosie van de USSR in 1991 bleef er volgens hem voor de islam nog één grote vijand over: de VS. Hij zwaaide daarbij zelfs met grote woorden als “de overleving van onze beschaving”. Nu de VS delen van het Nabije Oosten militair bezet en lijkt te winnen, groeit het verzet. Bijvoorbeeld het Somalische verweer tegen de VS in 1993 vermeed Amerikaanse dominantie over Somalië.

Lewis stelde tevens dat het tot dan toe gevoerde Westerse beleid tegenover het Nabije Oosten niet goed was. Zijn advies voor de Amerikaanse regering was: get tough or get out! ‘Get tough’ stond daarbij voor het voortzetten van het in Afghanistan begonnen ‘goede’ werk en dus nog meer aanvallen op zogenaamd ‘terroristische’ landen en groeperingen. Met ‘get out’ bedoelde hij dat er een vervangmiddel voor olie moest gevonden worden, zodat het Nabije Oosten niet langer belangrijk is.

Bernard Lewis’ simplistische theorie van de ‘Clash of Civilizations’ gaat terug op het oriëntalisme. Wat heden als ‘islam’ omschreven wordt in het liberale Westen door de theorie van de ‘Clash of Civilizations’, gaat terug op het discours van het oriëntalisme. Dit is een gefabriceerde constructie om vijandigheid te creëren tegen een werelddeel dat voor de VS van belang is omwille van zijn olie en concurrentiestrijd met het Westen. Oriëntalisme biedt ons een bepaald beeld van het Nabije Oosten, waardoor wij menen te weten hoe de mensen zich daar gedragen en welk soort mensen daar leeft. Daardoor gaan wij die mensen bekijken vanuit die ‘kennis’ die wij over hen menen te hebben. Oriëntalisme biedt echter geen onschuldige of objectieve kennis over het Nabije Oosten, maar weerspiegelt bepaalde belangen!

De zogezegd onafhankelijke media in een liberale maatschappij worden gecontroleerd door commerciële en politieke belangen: er is géén onderzoeksjournalistiek, maar slechts herhaling van het regeringsstandpunt en van de meest invloedrijksten binnen de regering. Zij gebruiken de islam als externe bliksemafleider om de ernstige sociale, economische en financiële problemen in onze samenleving te verdoezelen. Doordat de media zo gemakkelijk de aandacht kunnen vestigen op één negatief aspect van de islam, was het op het einde van de Koude Oorlog ook erg gemakkelijk om een nieuwe, buitenlandse vijand te creëren en om het enorme Amerikaanse leger te blijven legitimeren.

Amerikanen kennen niet veel van geschiedenis, ook hooggeschoolde Amerikanen niet. Daarom kunnen ze geen historische verwijzingen maken, noch begrijpen. Toen Osama Bin Laden het bijvoorbeeld had over “de ramp van 80 jaar geleden”, wist iedereen in het Nabije Oosten dat hij het had over de ondergang van het Ottomaanse Rijk. Amerikanen hadden echter geen flauw benul waarover Bin Laden het had. Daarnaast is het in de VS erg moeilijk om literatuur te vinden die sympathiek staat tegenover de islam, omdat de islam als een bedreiging wordt beschouwd voor de joods-protestantse natie die de VS is. 

‘Clash of Ignorance’


Edward Saïds ‘Clash of Ignorance’ weerlegde Lewis’ stellingen: ieder land in het Nabije Oosten heeft zijn eigen geschiedenis en zijn eigen interpretatie van de islam. Bovendien moet men het Nabije Oosten niet begrijpen als aparte landen, maar via de dynamieken tussen de diverse landen. Saïds ‘Clash of Ignorance’ toonde aan dat Lewis’ oriëntalisme ‘de’ islam simplistisch veralgemeent: er zijn immers meerdere soorten islam! Desondanks domineert Lewis’ Clash of Civilizations het Amerikaanse buitenlands beleid inzake het Nabije Oosten. Deze liberaal-Westerse visie op ‘islam’ is echter iets totáál anders dan hoe moslims de islam zien! Er is bijvoorbeeld een wereld van verschil tussen de islam in Algerije en in Indonesië! Het is dus bijzonder onverstandig om dat werelddeel als één islamitisch, irrationeel, terroristisch en fundamentalistisch geheel te zien. Volgens Edward Saïd is één exclusieve cultuur onmogelijk: we moeten ons dus afvragen of we willen streven naar het scheiden van culturen of naar het samenleven van culturen.

Huntingtons versie van Lewis ‘Clash of Civilizations’ verscheen eerst als tijdschriftartikel in Foreign Affairs, omdat het zo beleidsmakers kon beïnvloeden: dit discours liet de VS immers toe om het denkpatroon van de Koude Oorlog voort te zetten. Veel bruikbaarder is echter een nieuwe mentaliteit die bewust is van de gevaren die de hele mensheid momenteel bedreigen: toenemende armoede, etnische en religieuze haat (Bosnië, Congo, Kosovo, Somalië, Tsjetsjenië, …), toenemend analfabetisme én een nieuw analfabetisme (inzake elektronische communicatie, TV en de informatiesnelweg).

Geschiedenis zou moeten gedenationaliseerd worden en moeten duidelijk maken dat we in een erg complexe en vermengde wereld leven, waarin culturen niet zomaar kunnen gescheiden worden: geschiedenis moet gedoceerd worden als een uitwisseling tussen culturen, zodat duidelijk wordt dat conflicten nutteloos zijn en slechts mensen isoleren. Heden geeft geschiedenis echter nog steeds mee dat wij het centrum van de wereld zijn.

Er moet tevens verschil blijven tussen culturen: zowel het willen uitvlakken van culturen als het willen doen botsen van culturen, zijn niet goed. We moeten streven naar coëxistentie van verschillende culturen, talen en tradities en dus deze verschillen bewaren in plaats van naar één wereldcultuur of – zoals Huntington en Lewis – naar oorlog te streven.

De foutieve oriëntalistische idee van de ‘Clash of Civilizations’ dient bestreden te worden door te onthullen wat er echt achter zit, door er over te debatteren, door onderwijs en door de Amerikaanse en Europese intellectuelen te doen beseffen wat een enorme impact de buitenlandse interventies van het Westen hebben op andere culturen. 

 
Noot


[1] De Hedjaz is een landstreek in Noordwest-Arabië, waartoe de heilige islamitische steden Mekka en Medina behoren. 

Referenties:


1. Boeken:

BARBER (Benjamin), Jihad vs. McWorld: how globalism and tribalism are reshaping the world, New York, Ballantine Books, 1996, pp. 389.

HUNTINGTON (Samuel), Botsende beschavingen, Antwerpen, Icarus, 1997, pp. 412.

LEWIS (Bernard), What went wrong? Western Impact and Middle Eastern Response, Oxford, Oxford University Press, 2002, pp. VII + 180.

OWEN (Roger), State, Power and Politics in the Making of the Modern Middle East, Londen, Routlegde, 2007, pp. XVI + 279.

POLK (William), The Arab World Today, Cambridge (Massachusetts), Harvard University Press, 1991, pp. 538.

SAÏD (Edward), Orientalism, Londen, Penguin, 2003, pp. 396.

SCHLESINGER (Arthur), The Disuniting of America, New York, Norton, 1992, pp. 160.

TIBI (Bassam), Conflict and War in the Middle East: From Interstate War to New Security, New York, Palgrave Macmillan, 1998, pp. 334.

2. Tijdschriftartikel:

LEWIS (Bernard), The Roots of Muslim Rage, in: The Atlantic Monthly, 1990.

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mardi, 17 juillet 2012

Deux nouvelles parutions aux éditions du Trident

Bonjour

Nous vous proposons aujourd’hui
deux nouvelles parutions aux éditions du Trident
 
"La Gaule avant César" par Camille Jullian
… la première page de l'Histoire de France
HTTP://editions-du-trident.fr/catalogue#gaule

"La Grande guerre de 1793"
… premier volume de "l'Histoire de la Vendée militaire" de Jacques Crétineau-Joly
HTTP: //editions-du-trident.fr/catalogue#vendee

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Letter to My Friends on Identity & Sovereignty

Letter to My Friends on Identity & Sovereignty

 

By Dominique Venner 

Ex: http://counter-currents.com

[1]

Charlemagne by Albrecht Dürer, circa 1512

Translated by Greg Johnson

When you belong to a nation associated with St. Louis, Philip the Fair, Richelieu, Louis XIV, or Napoleon, a country which in the late 17th century, was called the “great nation” (the most populated and most dangerous), it is cruel to recount the history of repeated setbacks: the aftermath of Waterloo, 1870, 1940, and again in 1962, the ignominious end of French rule in Algeria. A certain pride necessarily suffers.

By the 1930s, many among the boldest French minds had imagined a united Europe as a way to an understanding with Germany and as a solution to the constant decline of France. After the disaster that was World War II (which amplified that of 1914–1918), a project was born that is in itself legitimate. New bloodlettings between the French and Germans should be outlawed forever. The idea was to tie together the two great sister nations of the former Carolingian Empire. First by an economic association (the European Coal and Steel Community), then by a political association. General de Gaulle wanted to make this happen with the Elysée Treaty (January 22, 1963), but the United States, in their hostility, forestalled it by putting pressure on West Germany.

Then came the technocratic globalists who gave us the gas works called the “European Union.” In practice, this is the absolute negation of its name. The fake “European Union” has become the biggest obstacle to a genuine political settlement that respects the particularities of the European peoples of the former Carolingian Empire. Europe, it must be remembered, is primarily a unitary multi-millennial civilization going back to Homer, but it is also a potential power zone and the aspiration for a future that remains to be built.

Why an aspiration to power? Because no European nations today, neither France nor Germany nor Italy, despite brave fronts, are sovereign states any longer.

There are three main attributes of sovereignty:

First attribute: the ability to make war and conclude peace. The US, Russia, Israel, or China can. Not France. That was over after the end of the war in Algeria (1962), despite the efforts of General de Gaulle and our nuclear deterrent, which will never be used by France on its own (unless the United States has disappeared, which is unpredictable). Another way to pose the question: for whom are the French soldiers dying in Afghanistan? Certainly not for France, which has no business there, but for the United States. We are the auxiliaries of the USA. Like Germany and Italy, France is a vassal state of the great Atlantic suzerain power. It is best to face this to recover our former pride.

Second attribute of sovereignty: control of territory and population. Ability to distinguish between one’s own people and others . . .  We know the reality is that the French state, by its policy, laws, courts, has organized the “great replacement” of populations, we impose a preference for immigrants and Muslims,  with 8 million Arab-Muslims (and more waiting), bearers of another history, another civilization, and another future (Sharia).

Third attribute of sovereignty: one’s own currency. We know what that is.

The agonizing conclusion: France, as a state, is no longer sovereign and no longer has its own destiny. This is a consequence of the disasters of the century of 1914 (the 20th century) and the general decline of Europe and Europeans.

But there is a “but”: if France does not exist as a sovereign state, the French people and nation still exist, despite all efforts to dissolve them into rootless individuals! This is the great destabilizing paradox of the French mind. We were always taught to confuse identity with sovereignty by being taught that the nation is a creation of the state, which, for the French, is historically false.

It is for me a very old topic of discussion that I had previously summarized in an opinion column published in Le Figaro on February 1, 1999 under the title: “Sovereignty is not Identity.” I’ll put it online one day soon for reference.

No, the sovereignty of the state is not to be confused with national identity. France’s universalist tradition and centralist state were for centuries the enemy of the carnal nation and its constituent communities. The state has always acted relentlessly to uproot the French and transform them into the interchangeable inhabitants of a geographic zone. It has always acted to rupture the national tradition. Look at the July 14 celebrations: it celebrates a repugnant uprising, not a great memory of unity. Look at the ridiculous emblem of the French Republic: a plaster Marianne wearing a revolutionary cap. Look at the hideous logos that have been imposed to replace the arms of the traditional regions. Remember that in 1962 the state used all its strength against the French in Algeria, abandoned to their misery. Similarly, today, it is not difficult to see that the state gives preference to immigrants (construction of mosques, legalizing halal slaughter) at the expense of the natives.

There is nothing new in this state of war against the living nation. The Jacobin Republic merely followed the example of the Bourbons, which Tocqueville has demonstrated in The Old Regime and the French Revolution before Taine and other historians. Our textbooks have taught blind admiration for the way the Bourbons crushed “feudalism,” that is to say, the nobility and the communities they represented. What a brilliant policy! By strangling the nobility and rooted communities, this dynasty destroyed the foundation of the old monarchy. Thus, in the late 18th century, the individualistic (human rights) Revolution triumphed in France but failed everywhere else in Europe thanks to the persistence of the feudal system and strong communities. Reread what Renan says in hisIntellectual and Moral Reform in France. The reality is that in France the state is not the defender of the nation. It is a machine of power that has its own logic, willingly lent to the service of the enemies of the nation, having become one of the main agents of the deconstruction of identity.

Source: http://fr.novopress.info/115104/tribune-libre-lettre-sur-lidentite-a-mes-amis-souverainistes-par-dominique-venner/ [2]

 


Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

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lundi, 16 juillet 2012

Il nuovo ordine giapponese in Asia nel 1941-42 rese inevitabile la fine del colonialismo occidentale

Il nuovo ordine giapponese in Asia nel 1941-42 rese inevitabile la fine del colonialismo occidentale

Ex: http://www.centrostudilaruna.it/

Non è uno sterile esercizio di retorica e non è neppure una forma di nostalgia verso la “ucronia” o “storia alternativa” teorizzata dal filosofo Charles Renouvier, in polemica con il determinismo positivista, domandarsi che cosa sarebbe accaduto se la politica giapponese in Asia, negli anni del secondo conflitto mondiale, fosse stata diversa da quella che è stata; o meglio, se avesse privilegiato alcuni elementi che pure in essa erano presenti, a scapito di altri – dettati specialmente dai militari – che finirono per prevalere nettamente.

 

Che cosa sarebbe accaduto, in particolare, se la “sfera di co-prosperità della grande Asia Orientale” non fosse stato un semplice slogan propagandistico, ma avesse tenuto nel debito conto le esigenze e le aspirazioni nazionali dei popoli coloniali, dalla Birmania alla Malacca, dall’Indocina alle Indie Orientali olandesi, per non parlare della Manciuria e dell’India stessa, la quale ultima, pur non essendo stata occupata dalle armate nipponiche, fu tuttavia minacciata da vicino, mentre un esercito nazionale indiano veniva armato ed istruito sotto la guida prestigiosa di Subhas Chandra Bose, già presidente del Partito del Congresso e oppositore della linea nonviolenta di Gandhi?

Che cosa sarebbe accaduto se, una volta occupato l’immenso territorio che va dalle pendici dell’Himalaya alle isole Salomone e dalla Manciuria a Singapore, le autorità giapponesi non si fossero limitate a sfruttare nel loro esclusivo interesse le forze indipendentistiche locali, ma avessero dato loro una effettiva autonomia, cointeressandole alla sconfitta finale delle potenze occidentali e stabilendo verso di esse un rapporto paritario, invece di spremere le risorse economiche ed umane di quei territori, con una spietatezza che fece loro rimpiangere, in molti casi, la precedente dominazione coloniale europea o (nel caso delle Filippine) americana?

Certo, si potrebbe rispondere che se ciò non avvenne, e l’ottuso militarismo giapponese sciupò in tal modo una straordinaria occasione di mobilitare l’immenso potenziale asiatico contro l’Occidente (si pensi solo a quel che accadde nel Vietnam dopo la guerra e il ritorno dei Francesi), ciò non fu per un caso o per una imprevedibile fatalità, ma perché le vedute politiche del governo giapponese e, in genere, della sua classe dirigente, non andarono mai oltre una visione grettamente nazionalistica e, diciamolo pure, razzista, fondata sulla presunta superiorità degli abitanti del Giappone imperiale, “stirpe divina” della dea Amaterasu, non solo rispetto ai detestati occidentali, ma anche rispetto agli altri popoli dell’Asia.

E ciò è innegabilmente vero.

Tuttavia, non si deve tacere il fatto che una minoranza di menti illuminate, specialmente fra i membri civili del governo imperiale nipponico, aveva invece compreso il grandissimo valore del nazionalismo pan-asiatico quale strumento di lotta contro l’Occidente; e, inoltre, che il processo di formazione di una moderna coscienza nazionale era già in atto, specialmente in alcuni Paesi (l’India in primis) e che, pertanto, una intelligente politica giapponese avrebbe dovuto soltanto assecondarlo e favorirlo, non già creare o “inventare” qualche cosa che ancora non esisteva, almeno nei Paesi più evoluti o dove esistevano delle élites culturalmente formate in senso europeo o americano, che avevano preso sul serio la lezione del Risorgimento italiano e, in genere, della lotta per l’indipendenza dei popoli europei prima e dopo la guerra 1914-18.

Potremmo spingere lo sguardo ancora più in là e domandarci che cosa sarebbe avvenuto se una siffatta politica, lungimirante e realistica, fosse stata adottata dalle forze dell’Asse in Europa, particolarmente dalle autorità tedesche in Polonia, Ucraina, Russia e nei Balcani, oltre che in Francia, Belgio, Olanda, Danimarca e Norvegia, invece di instaurare un regime di occupazione che deluse e disgustò quelle stesse popolazioni che, in un primo tempo, avevano accolto l’avanzata germanica con sentimenti in parte favorevoli o, comunque, ancora incerti e suscettibili di positivi sviluppi. Si pensi, ad esempio, a come sarebbero potute andare le cose sul fronte orientale, se l’armata anticomunista del generale Vlasov fosse stata dotata di mezzi adeguati e se questa carta fosse stata giocata dai Tedeschi prima e con più convinzione, e non quando ormai le sorti della guerra in quel teatro erano praticamente segnate.

Ciò equivarrebbe a domandarsi se la seconda guerra mondiale, nel suo complesso, fu davvero combattuta tra le forze del “nuovo” e quelle del “vecchio”, ossia, come recitava la propaganda fascista, tra “il sangue” e “l’oro”; o se non fu, invece (e salvo alcune eccezioni) l’ennesimo scontro fra potenze, vecchie e nuove, interessate solo a uno sfruttamento miope ed egoistico delle risorse mondiali, secondo gli schemi collaudati nei secoli della modernità, dall’avventura dei “conquistadores” spagnoli in avanti.

In questo senso, si potrebbe anche dire che l’unico membro del Tripartito le cui vedute andavano, almeno in parte, al di là di tale visione grettamente obsoleta della politica estera, era proprio l’Italia; e i maligni potrebbero aggiungere che ciò avveniva proprio perché, essendo la potenza più debole, non aveva forze bastanti per condurre una vera politica imperiale e doveva necessariamente puntare più a destabilizzare gli imperi avversari, facendo leva sui nazionalismi dei popoli soggetti. Così si può interpretare la politica filo-islamica e filo-araba di Mussolini, finché la valle del Nilo e il Canale di Suez furono a portata delle forze italo-tedesche del Nordafrica; e così le simpatie del Gran Muftì per l’Italia, almeno fino a che le vicende della guerra, a noi sfavorevoli, non lo indussero a rivolgersi piuttosto verso la Germania.

Inoltre, per far leva sui nazionalismi dei popoli coloniali sarebbe stato necessario mostrare la capacità militare di aiutarli validamente a scrollare il giogo delle potenze alleate; mentre l’esito disastroso della rivolta anti-inglese irachena scatenata da Rashid Ali el Gaylani nell’aprile-maggio 1941, e la palese incapacità dell’Asse di supportarla in maniera adeguata, mostrarono al mondo arabo che non vi erano margini concreti per una azione coordinata con la Germania e l’Italia per colpire in modo decisivo l’Impero britannico in quell’area.

Anche in Europa, è noto che la politica italiana prima della seconda guerra mondiale era stata piuttosto quella di aggregare una coalizione danubiano-balcanica in funzione antifrancese e antibritannica, piuttosto che quella di sottomettere direttamente quelle nazioni. Tale politica era culminata con la firma del cosiddetto protocollo di Roma, il 17 marzo 1934, fra Mussolini, Dollfuss e Gömbös, primo ministro magiaro, che in pratica includeva l’Austria a l’Ungheria nella sfera d’influenza italiana; ma si era poi sgretolata con l’abbandono del “fronte di Stresa” e con il riavvicinamento italo-tedesco del 1936, all’epoca della guerra d’Etiopia, quando (per usare l’espressione dello storico Gordon Brook Shepherd) l’attenzione di Mussolini fu spostata dal bacino del Danubio all’alto corso del Nilo.

Nei primi mesi del 1943, dopo la duplice sconfitta di El Alamein e di Stalingrado, un nuovo blocco fra l’Italia e gli scoraggiati alleati minori dell’Asse (Ungheria, Romania, Bulgaria) stava potenzialmente riformandosi, con l’obiettivo a breve termine di persuadere Hitler, d’accordo col Giappone, a giungere ad una pace negoziata con l’Unione Sovietica; o, in alternativa, ad uscire dal Tripartito e abbandonare l’alleanza con la Germania. Ma le vicende del 25 luglio e, poi, dell’8 settembre, fecero abortire il tentativo: e si noti che ancora la mattina dopo il voto del Gran Consiglio e poche ore prima di essere arrestato, Mussolini si incontrava con l’ambasciatore giapponese a Roma, Hidaka, per concertare la pressione da svolgere su Hitler in vista dell’apertura di una trattativa coi Sovietici.

Ma torniamo al Giappone e al suo mancato sfruttamento della politica panasiatica basata sugli slogan della “co-prosperità” e della “più grande Asia orientale”.

Non si dimentichi che la guerra del Pacifico è tuttora considerata, dai Giapponesi, come una episodio a sé stante, staccato dal contesto che gli storici europei e americani chiamano, genericamente, la “seconda guerra mondiale”; e che essa incominciò non dopo l’attacco di Hitler alla Polonia, e cioè con il bombardamento di Pearl Harbor del 7 dicembre 1941, ma alcuni anni prima, e cioè con l’incidente al ponte Marco Polo di Pechino e con l’inizio della guerra sino-giapponese, il 7 luglio 1937.

Al tempo stesso, essi la considerano – e non del tutto a torto – come una guerra sostanzialmente difensiva, cui il Giappone fu tirato per i capelli dalla politica statunitense mirante ad accerchiarlo e metterlo in ginocchio con il blocco delle importazioni di materie prime. Anche la strategia giapponese fu originata essenzialmente da esigenze economiche: in particolare, la campagna delle Indie Olandesi fu dettata dalla necessità di impadronirsi del petrolio necessario all’industria bellica e specialmente alla flotta (più o meno come il petrolio romeno era indispensabile alla macchina bellica tedesca); e la campagna di Malacca, culminata nell’attacco a Singapore, non fu che la sua necessaria premessa tattica.

Tali esigenze economiche spiegano, almeno in parte, la diversità di trattamento riservata dal Giappone alle forze indipendentiste indonesiane (ma sarebbe meglio dire giavanesi, dato che un sentimento nazionale indonesiano ancora non esisteva) rispetto a quelle indiane, birmane o allo stesso governo fantoccio cinese. Infatti, Giava, Sumatra, Borneo e Celebes dovevano restare delle semi-colonie nipponiche, di cui la madrepatria non avrebbe potuto fare a meno senza dover rinunciare a tutta la sua politica imperiale; mentre gli altri Paesi, una volta divenuti indipendenti, avrebbero anche potuto essere trattati come soci alla pari, o quasi.

Il potenziale rivoluzionario dell’India, in particolare, era immenso; e fu certo un grave errore quello di non aver sostenuto in maniera convinta il movimento di Chandra Bose, lesinandogli i mezzi e trattandolo con malcelata diffidenza. Una rivolta indiana alle spalle del fronte birmano avrebbe potuto avere conseguenze incalcolabili e far crollare il dominio coloniale britannico; mentre in Birmania, nel 1944, l’ultima offensiva giapponese si risolse in un disastro, quando già l’Assam e il Bengala sembravano a portata di mano, cosa che provocò la fine del sogno di Bose (che aveva stabilito la sede provvisoria del suo governo, l’Hazad Hind, a Port Blair, nelle Isole Andamane). Per inciso, di Bose si parla ancor oggi poco e malvolentieri, fra gli storici occidentali: un po’ perché gli si preferisce l’immagine più rassicurante del Mahatma Gandhi, e molto perché Bose fu amico di Mussolini e Hitler, ciò che lo rende politicamente impresentabile nel salotto buono della cultura democratica odierna, tutta miele e buone intenzioni.

Generalmente, poi, in Occidente si pensa che la guerra doveva finire come è finita, data la sproporzione delle forze in campo; e la tenacissima resistenza delle forze armate giapponesi a Tarawa, Okinawa, Iwo Jima, viene immancabilmente presentata come un esempio di fanatismo folle e irresponsabile, dettato dal disprezzo della vita umana. Per un Occidentale, è cosa ovvia che, quando la superiorità materiale del nemico si delinea schiacciante, non resta altro da fare che arrendersi; ma ciò deriva dalla concezione materialistica della storia, e più in generale della vita, tipica dell’Occidente.

Per la cultura giapponese, e più specificamente per la religione scintoista, quel che conta non è un preventivo puramente materiale delle forze in campo, ma la capacità del singolo individuo di sacrificarsi fino all’estremo, se necessario, per la salvezza comune (della squadra, del gruppo, della patria): solo così si può entrare nella giusta ottica per comprendere il fenomeno dei “kamikaze” o quello dei soldati che rifiutarono di arrendersi e continuarono a resistere, nella giungla di qualche sperduta isola del Pacifico, per molti e molti anni dopo che la guerra era cessata.

Dunque, se il Giappone fosse stato in grado di mobilitare a fondo le forze nazionaliste dell’India, della Birmania, della Malesia, delle Filippine e delle Indie Orientali olandesi, non è scontato che la guerra sarebbe finita come è finita; del resto, la guerra del Vietnam e, poi, quella dell’Afghanistan, hanno mostrato cosa può fare un piccolo popolo, privo di armi moderne e di una moderna industria, contro una superpotenza mondiale, purché la coscienza nazionale sia salda e le condizioni del terreno siano favorevoli alla guerriglia.

Fra parentesi, lo stesso ragionamento si può fare a proposito dell’Europa, se la Germania avesse saputo giocare meglio la carta russa, mobilitando tutte le forze anticomuniste, ma non offrendo a Stalin – come invece accadde – la possibilità di presentarsi come il difensore del sacro sentimento nazionale e di ricevere perfino la benedizione della Chiesa ortodossa, da lui così crudelmente perseguitata fino alla vigilia dell’invasione tedesca. Oppure – già vi abbiamo accennato – se l’Italia avesse saputo giocare meglio la carta araba, per colpire gli Inglesi nel Mediterraneo e per minacciare le loro posizioni nel Medio Oriente.

Siamo proprio sicuri che la seconda guerra mondiale doveva necessariamente finire come è finita, solo perché il potenziale industriale e militare degli Alleati superava di molto quello del Tripartito? Non è forse vero che, coordinando la loro azione politico-militare (non diciamo: coordinandola meglio, perché non la coordinarono affatto), i Paesi del Tripartito sarebbero stati in grado di vincere: in particolare, se i Giapponesi avessero attaccato l’Unione Sovietica nell’autunno-inverno del 1941, quando la Wehrmacht era giunta alle porte di Mosca?

La politica giapponese in Asia orientale durante la seconda guerra mondiale è stata così sintetizzata dall’inglese Richard Storry, studioso del nazionalismo giapponese, nel suo libro Storia del Giappone moderno (titolo originale: A History of Modern Japan, Penguin Books, 1960; tradizione italiana di Laura Messeri, Firenze, Sansoni, 1962, pp. 268-71):

«I tedeschi, esperti nel genocidio nei loro rapporti con gli ebrei e i popoli della Russia e dell’Europa orientale, nel complesso si comportarono correttamente verso i prigionieri di guerra americani, inglesi e francesi caduti nelle loro mani. I giapponesi che non arrivarono mai agli abissi di spietatezza in cui piombarono le SS tedesche nel loro programma di sterminazione [sic] scientifica, inasprirono i loro nemici per il modo brutale e disordinato con cui sfruttarono e abbandonarono i prigionieri. Simili crudeltà si manifestarono nei riguardi del grosso dei popoli asiatici che caddero sotto il controllo giapponese; e ciò oltre che immorale fu pazzesco. Ciò significò che i Giapponesi ben presto dissiparono il rispetto e la simpatia con cui erano stati accolti in molte parti dell’Asia sudorientale dopo le prime grandi vittorie. Gli amministratori o consiglieri civili inviati da Tokyo in certe località, vi venivano trattati in modo da sentirsi inferiori alle autorità militari; e fra queste, nelle aree occupate, nessuna era più potente dell’odiato “kempei”, o polizia militare, che dominava col terrore seminando la paura e guadagnandosi così l’odio di coloro che avevano sperato nei Giapponesi come amici piuttosto che come conquistatori. Il risultato fu che i Giapponesi rovesciato il vecchio ordine, fecero in modo, col loro folle comportamento, che il popolo dell’Asia sud-orientale non accettasse mai volentieri il programma di “sfera di prosperità comune” sostenuta dal Giappone, dal momento che questo pratica significava passare da un colonialismo a un altro. Il movimento di resistenza sviluppatosi in paesi come le Filippine, la Birmania e la Malacca fu fortemente soggetto, come in Europa, all’influenza comunista, e in realtà lo sviluppo del comunismo fu un importante retaggio del malgoverno giapponese nell’Asia sud-orientale. Inoltre i rigori dell’occupazione giapponese specialmente nelle Filippine, creano un pregiudizio che rallentò il rientro del Giappone come esportatore nei mercati dell’Asia sud-orientale dopo la guerra.

Detto ciò, sarebbe nondimeno erroneo liquidare come completamente insincero e inefficiente il motto di guerra del Giappone “un’Asia orientale più grande!”. Sebbene i militari sul luogo si comportassero nel complesso con scarso riguardo per la suscettibilità delle razze asiatiche sotto il lotro controllo, il governo di Tokyo era abbastanza in grado di comprendere il nazionalismo asiatico. Lo stesso Tojo aveva sufficiente immaginazione per accorgersi che, promettendo l’indipendenza ai territori coloniali e semi-coloniali dell’Asia sud-orientale, il Giappone aveva un’arma di propaganda di incalcolabile potere. Non mancava l’idealismo nella visione di un Giappone come forza liberatrice dell’Asia, come socio più vecchio, piuttosto che come dittatore di un gruppo di nazioni da poco indipendenti. Questo era il nobile sogno degli uomini migliori della vita pubblica; e la maggior parte di essi videro malvolentieri entrare in guerra; per molti di loro poi la guerra fu giustificata solo in misura che questo sogno potesse divenire realtà. Ma fra i comandanti civili e militari, non c’era cooperazione su base di parità. Le forze armate avevano la preminenza e fra di loro, più specialmente nel’esercito, predominavano persone dalla mentalità ristretta e grossolanamente interessata. Per esempio, gli ufficiali giapponesi con un po’ più di immaginazione si erano ben accorti che i capi del cosiddetto “esercito nazionale indiano (un esercito costituito di vecchi prigionieri di guerra indiani e residenti indiani nell’Asia sud-orientale) andavano trattati come alleati, non come dei semplici fantocci; dopotutto, l’arrivo dall’Europa di Subhas Chandra Bose per capeggiare il governo della “India libera” poteva essere considerato un importantissimo punto di vantaggio per la causa giapponese. Eppure l’atteggiamento della maggior parte dei giapponesi verso l’esercito nazionale indiano, può essere riassunto da Terauchi, il generalissimo del’Asia sud-orientale, il quale fece sapere come egli disprezzasse alquanto Chandra Bose e i suoi seguaci. Parlando con altri Giapponesi, Terauchi notò che suo padre, che egli rispettava grandemente, quando era governatore generale della Corea, non aveva affatto tempo per i movimenti coloniali d’indipendenza. Così la conferenza dell’”Asia Orientale più grande” tenuta a Tokyo nel novembre 1943 e indetta dal Primo Ministro, con la presenza di Wang Ching-wei in rappresentanza della Cina, e i capi politici del Manchukuo, del Siam, delle Filippine, della Birmania e della “India libera”, fu una faccenda alquanto priva di significato. Esser festeggiati a Tokyo non compensava gli schiaffi ricevuti a Rangoon o a Manila.

Tuttavia, la concessione di una sia pur apparente indipendenza ai paesi occupati d’Asia (nelle Indie Orientali olandesi ciò non avvenne fino agli ultimi giorni di guerra) significava che sarebbe stato moralmente impossibile per le nazioni coloniali occidentali rifiutare loro una indipendenza effettiva una volta sconfitto il Giappone. Là dove nel dopoguerra l’indipendenza fu calorosamente richiesta, e poi rifiutata, i popoli asiatici in questione ebbero abbastanza fiducia in sé da conquistarsela con la lotta; così le vittorie giapponesi distruggendo la mistica della supremazia bianca, e la politica giapponese accordando ai territori occupati almeno una forma esteriore di indipendenza, accelerarono moltissimo la nascita nel dopoguerra delle nuove nazioni dell’Asia meridionale e sud-orientale.»

In conclusione, il Giappone non seppe sviluppare le potenzialità offerte dalla presenza, nei territori asiatici da esso conquistati o minacciati durante la seconda guerra mondiale, di movimenti nazionalisti più o meno sviluppati, che avrebbero potuto dare un contributo decisivo alla sconfitta degli Alleati e all’instaurazione di un “nuovo ordine” in Asia orientale.

Ciò fu una conseguenza del fatto che la politica giapponese, e specialmente la politica estera, erano virtualmente nelle mani di una casta di generali e di ammiragli dalle vedute corte, imbevuti di un nazionalismo gretto e di un senso di superiorità razziale che li portava a guardare ai popoli della Corea, della Manciuria, della Cina, dell’Indocina, delle Filippine, delle Indie Orientali e della stessa India, con un disprezzo mal dissimulato.

Ciò spinse la stragrande maggioranza di quei popoli ad astenersi dalla collaborazione attiva con i Giapponesi, i quali, da parte loro, li trattarono con stupida ed inutile durezza, un po’ come fecero i Tedeschi in Europa e specialmente in Europa orientale. Le premesse ideologiche dei regimi nipponico e germanico erano simili, così come erano simili alcuni tratti dello sviluppo economico-sociale dei due Paesi tra la fine dell’Ottocento e la prima metà del Novecento; anche se i due sistemi politici erano molto diversi perché, nel Giappone scintoista dominato dal culto della divina persona dell’imperatore, una figura come quella del Füher sarebbe stata impensabile.

Qualcuno ha detto che non si può versare del vino vecchio in otri nuovi e, in questo senso, la politica giapponese (e tedesca) negli anni della seconda guerra mondiale fu vecchia nella sostanza, nel senso che ricalcava i moduli classici del nazionalismo e dell’imperialismo, anche se talune trovate propagandistiche avevano, in effetti, l’apparenza del nuovo.

Nuova, semmai, era la politica del fascismo, o almeno suscettibile di elementi di novità, dato che essa faceva appello non a un cieco egoismo nazionale, ma a valori e riferimenti di portata trans-nazionale; tanto è vero che ad essere imitato nel mondo fu il modello fascista italiano, non quello nazista tedesco e meno ancora quello imperiale giapponese. Cade, perciò, il mito che fa parlare gli storici occidentali di “nazifascismo” come di una categoria perfettamente logica ed omogenea, persino ovvia. L’alleanza tra fascismo e nazismo era, in origine, tattica e non strategica; quello che la trasformò in un abbraccio mortale furono la stupidità e la miopia della politica francese e soprattutto inglese, fra il 1935 e il 1940.

Comunque, se si vuol capire qualcosa dei Paesi asiatici e africani dopo il 1945, bisogna ricordare questo: che l’Italia fascista, più della Germania e più del Giappone, fu un modello per una intera generazione di giovani nazionalisti, i quali, dopo la fine della guerra, andarono al potere nei rispettivi Paesi, una volta raggiunta l’indipendenza.

Tanto per citarne uno, tale è il caso di Anwar el Sadat, imprigionato dai Britannici durante la seconda guerra mondiale per essersi rivolto alle potenze dell’Asse allo scopo di ottenere l’indipendenza dell’Egitto. Non tutti, ad Alessandria e al Cairo, facevano il tifo per il maresciallo Montgomery, quando i carri armati di Rommel si erano spinti fino ad El Alamein, come agli storici occidentali piacerebbe credere far credere; e meno che meno gli Egiziani, ossia i più diretti interessati all’esito della battaglia.

Di Chandra Bose abbiamo già detto, così come abbiamo accennato al Gran Muftì di Gerusalemme; e lo stesso si potrebbe dire di molti altri. Certo, alcuni di questi leader non piacciono all’Occidente, ad esempio – come nel caso del Gran Muftì – a causa del loro conclamato e virulento antisemitismo. Ma questo è un altro discorso; e, in ogni caso, è un problema inerente alla visione del mondo occidentale; un problema nostro, insomma.

Comunque, tornando al Giappone, un risultato importantissimo la sua politica panasiatica lo ottenne, indipendentemente dal fatto che quella politica rimase allo stato di abbozzo o di mera propaganda: e cioè che essa rese inevitabile e quasi immediata la partenza delle potenze coloniali occidentali, a guerra finita.

Chi avrebbe potuto immaginare, ancora pochi anni prima, che già nel 1947 l’India sarebbe diventata una grande nazione indipendente, sia pure a prezzo della secessione del Pakistan; e che, nel 1949, la stessa cosa sarebbe accaduta per l’Indonesia, altro gigante mondiale: i quali sono, oggi, rispettivamente il secondo Stato del pianeta (l’India), il quarto (il Pakistan) e il quinto (l’Indonesia), per numero di abitanti?

* * *

Tratto, col gentile consenso dell’Autore, dal sito Arianna Editrice.

dimanche, 15 juillet 2012

Guillaume Faye on Nietzsche

Guillaume Faye on Nietzsche

Translated by Greg Johnson

Ex: http://www.counter-currents.com

Translator’s Note:

The following interview of Guillaume Faye is from the Nietzsche Académie [2] blog. 

How important is Nietzsche for you?

Reading Nietzsche has been the departure point for all values ​​and ideas I developed later. In 1967, when I was a pupil of the Jesuits in Paris, something incredible happened in philosophy class. In that citadel of Catholicism, the philosophy teacher decided to do a year-long course on Nietzsche! Exeunt Descartes, Kant, Hegel, Marx, and others. The good fathers did not dare say anything, despite the upheaval in the program.

It marked me, believe me. Nietzsche, or the hermeneutics of suspicion. . . . Thus, very young, I distanced myself from the Christian, or rather “Christianomorphic,” view of the world. And of course, at the same time, from egalitarianism and humanism. All the analyses that I developed later were inspired by the insights of Nietzsche. But it was also in my nature.

Later, much later, just recently, I understood the need to complete the principles of Nietzsche with those of Aristotle, the good old Apollonian Greek, a pupil of Plato, whom he respected as well as criticized. There is for me an obvious philosophical affinity between Aristotle and Nietzsche: the refusal of metaphysics and idealism, and, crucially, the challenge to the idea of ​​divinity. Nietzsche’s “God is dead” is the counterpoint to Aristotle’s motionless and unconscious god, which is akin to a mathematical principle governing the universe.

Only Aristotle and Nietzsche, separated by many centuries, denied the presence of a self-conscious god without rejecting the sacred, but the latter is akin to a purely human exaltation based on politics or art.

Nevertheless, Christian theologians have never been bothered by Aristotle, but were very much so by Nietzsche. Why? Because Aristotle was pre-Christian and could not know Revelation. While Nietzsche, by attacking Christianity, knew exactly what he was doing.

Nevertheless, the Christian response to this atheism is irrefutable and deserves a good philosophical debate: faith is a different domain than the reflections of philosophers and remains a mystery. I remember, when I was with the Jesuits, passionate debates between my Nietzschean atheist philosophy teacher and the good fathers (his employers) sly and tolerant, sure of themselves.

What book by Nietzsche would you recommend?

The first one I read was The Gay Science. It was a shock. Then Beyond Good and Evil, where Nietzsche overturns the Manichean moral rules that come from Socrates and Christianity. The Antichrist, it must be said, inspired the whole anti-Christian discourse of the neo-pagan Right, in which I was obviously heavily involved.

But it should be noted that Nietzsche, who was raised Lutheran, had rebelled against Christian morality in its purest form represented by German Protestantism, but he never really understood the religiosity and the faith of traditional Catholics and Orthodox Christians, which is quite unconnected to secularized Christian morality.

Oddly, I was never excited by Thus Spoke Zarathustra. For me, it is a rather confused work, in which Nietzsche tried to be a prophet and a poet but failed. A bit like Voltaire, who believed himself clever in imitating the tragedies of Corneille. Voltaire, an author who, moreover, has spawned ideas quite contrary to this “philosophy of the Enlightenment” that Nietzsche (alone) had pulverized.

Being Nietzschean, what does this mean?

Nietzsche would not have liked this kind of question, for he did not want disciples, though . . .  (his character, very complex, was not devoid of vanity and frustration, just like you and me). Ask instead: What does it mean to follow Nietzschean principles?

This means breaking with Socratic, Stoic, and Christian principles and modern human egalitarianism, anthropocentrism, universal compassion, and universalist utopian harmony. It means accepting the possible reversal of all values ​​(Umwertung) to the detriment of humanistic ethics. The whole philosophy of Nietzsche is based on the logic of life: selection of the fittest, recognition of vital power (conservation of bloodlines at all costs) as the supreme value, abolition of dogmatic standards, the quest for historical grandeur, thinking of politics as aesthetics, radical inegalitarianism, etc.

That’s why all the thinkers and philosophers — self-appointed, and handsomely maintained by the system — who proclaim themselves more or less Nietzschean, are impostors. This was well understood by the writer Pierre Chassard who on good authority denounced the “scavengers of Nietzsche.” Indeed, it is very fashionable to be “Nietzschean.” Very curious on the part of publicists whose ideology — political correctness and right-thinking — is absolutely contrary to the philosophy of Friedrich Nietzsche.

In fact, the pseudo-Nietzscheans have committed a grave philosophical confusion: they held that Nietzsche was a protest against the established order, but they pretended not to understand that it was their own order: egalitarianism based on a secularized interpretation of Christianity. “Christianomorphic” on the inside and outside. But they believed (or pretended to believe) that Nietzsche was a sort of anarchist, while advocating a ruthless new order. Nietzsche was not, like his scavengers, a rebel in slippers, a phony rebel, but a revolutionary visionary.

Is Nietzsche on the Right or Left?

Fools and shallow thinkers (especially on the Right) have always claimed that the notions of Left and Right made no sense. What a sinister error. Although the practical positions of the Left and Right may vary, the values ​​of Right and Left do exist. Nietzscheanism is obviously on the Right. The socialist mentality, the morality of the herd, made Nietzsche vomit. But that does not mean that thepeople of the extreme Right are Nietzscheans, far from it. For example, they are generally anti-Jewish, a position that Nietzsche castigated and considered stupid in many of his writings, and in his correspondence he singled out anti-Semitic admirers who completely misunderstood him.

Nietzscheanism, obviously, is on the Right, and the Left, always in a position of intellectual prostitution, attempted to neutralize Nietzsche because it could not censor him. To be brief, I would say that an honest interpretation of Nietzsche places him on the side of the revolutionary Right in Europe, using the concept of the Right for lack of  anything better (like any word, it describes things imperfectly).

Nietzsche, like Aristotle (and, indeed, like Plato, Kant, Hegel, and Marx, of course — but not at all Spinoza) deeply integrated politics in his thinking. For example, by a fantastic premonition, he was for a union of European nations, like Kant, but from a very different perspective. Kant the pacifist, universalist, and incorrigible utopian moralist, wanted the European Union as it exists today: a great flabby body without a sovereign head with the Rights of Man as its highest principle. Nietzsche, on the contrary, spoke of Great Politics, a grand design for a united Europe. For the moment, it is the Kantian view that has unfortunately been imposed.

On the other hand, the least we can say is that Nietzsche was not a Pan-German, a German nationalist, but rather a nationalistic — and patriotic — European. This was remarkable for a man who lived in his time, the second part of the 19th century (“This stupid 19th century,” said Léon Daudet), which exacerbated as a fatal poison the shabby petty intra-European nationalism that would result in the terrible fratricidal tragedy of 1914 to 1918, when young Europeans from 18 to 25 years, massacred one another without knowing exactly why. Nietzsche the European wanted anything but such a scenario.

That is why those who instrumentalized Nietzsche (in the 1930s) as an ideologue of Germanism are as wrong as those who, today, present him as a proto-Leftist. Nietzsche was a European patriot, and he put the genius of the German soul in the service of European power whose decline, as a visionary, he already sensed.

What authors do you see as Nietzschean?

Not necessarily those who claim Nietzsche. In reality, there are no actual “Nietzschean” authors. Simply, Nietzsche and others are part of a highly fluid and complex current that could be described as a “rebellion against the accepted principles.” On this point, I agree with the view of the Italian philosopher Giorgio Locchi, who was one of my teachers: Nietzsche inaugurated “superhumanism,” that is to say the surpassing of humanism. I’ll stop there, because I will not repeat what I have developed in some of my books, including Why We Fight and Sex and Perversion. One could say that a large number of authors and filmmakers are “Nietzschean,” but this kind of talk is very superficial.

On the other hand, I believe there is a strong link between the philosophy of Nietzsche and Aristotle, despite the centuries that separate them. To say that Aristotle is Nietzschean is obviously an anachronistic absurdity. But to say that Nietzsche’s philosophy continues Aristotle, the errant student of Plato, is a claim I will hazard. This is why I am both Aristotelian and Nietzschean: Because these two philosophers defend the fundamental idea that the supernatural deity must be examined in substance. Nietzsche looks at divinity with a critical perspective like Aristotle’s.

Most writers who call themselves admirers of Nietzsche are impostors. Paradoxically, I link Darwinism and Nietzsche. Those who actually interpret Nietzsche are accused by ideological manipulators of not being real “philosophers.” Even those who want Nietzsche to say the opposite of what he so inconveniently actually said. We must condemn this appropriation of philosophy by a caste of mandarins who proceed to distort the texts of the philosophers, or even censor them. Aristotle has also been a victim. One can read Nietzsche and other philosophers only through a scholarly grid, inaccessible to the common man. But no. Nietzsche is quite readable by any educated man. But our time can read only through the grid of censorship by omission.

Could you give a definition of the Superman?

Nietzsche intentionally gave a vague definition of the Superman. This is an open-ended yet clear concept. Obviously, the pseudo-Nietzschean intellectuals were quick to blur and empty this concept by making the Superman a sort of airy intellectual: detached, haughty, meditative, quasi-Buddhist—the conceited image they have of themselves. In short, the precise opposite of what Nietzsche intended. I am a partisan not of interpreting writers but of reading them, if possible, with the highest degree of respect.

Nietzsche obviously linked the Superman to the notion of Will to Power (which, too, has been manipulated and distorted). The Superman is the model of the man who fulfills the Will to Power, that is to say, who rises above herd morality (and Nietzsche thought socialism was a herd doctrine) to selflessly impose a new order, with two dimensions, warlike and sovereign, aiming at dominion, endowed with a power project. The interpretation of the Superman as a supreme “sage,” a non-violent, ethereal, proto-Gandhi of sorts is a deconstruction of Nietzsche’s thought in order to neutralize and blur it. The Parisian intelligentsia, whose hallmark is a spirit of falsehood, has a sophisticated but evil genius in distorting the thought of annoying but unavoidable great authors (including Aristotle and Voltaire) but also wrongly appropriating or truncating their thought.

There are two possible definitions of the Superman: the mental and the moral Superman (by evolution and education, surpassing his ancestors) and the biological superman. It’s very difficult to decide, since Nietzsche himself has used this expression as a sort of mytheme, a literary trope, without ever truly conceptualizing it. A sort of premonitory phrase, which was inspired by Darwinian evolutionism.

But your question is very interesting. The key is not having an answer “about Nietzsche,” but to know which path Nietzsche wanted to open over a hundred years ago. Because he was anti-Christian and anti-humanist, Nietzsche did not think that man was a fixed being, but that he is subject to evolution, even self-evolution (that is the sense of the metaphor of the “bridge between the beast and the Superman”).

For my part — but then I differ with Nietzsche, and my opinion does not possess immense value — I interpreted superhumanism as a challenge, for reasons partly biological, to the very notion of a human species. Briefly. This concept of the Superman is certainly much more than Will to Power, one of those mysterious traps Nietzsche set, one of the questions he posed to future humanity: Yes, what is the Superman? The very word makes us dreamy and delirious.

Nietzsche may have had the intuition that the human species, at least some of its higher components (not necessarily “humanity”), could accelerate and direct biological evolution. One thing is certain, that crushes the thoughts of monotheistic, anthropocentric “fixists”: man is not an essence that is beyond evolution. And then, to the concept of Übermensch, never forget to add that ofHerrenvolk . . . prescient. Also, we should not forget Nietzsche’s reflections on the question of race and anthropological inequality.

The capture of Nietzsche’s work by pseudo-scientists and pseudo-philosophical schools (comparable to the capture of the works of Aristotle) ​​is explained by the following simple fact: Nietzsche is too big a fish to be eliminated, but far too subversive not to be censored and distorted.

Your favorite quote from Nietzsche?

“We must now cease all forms of joking around.” This means, presciently, that the values ​​on which Western civilization are based are no longer acceptable. And that survival depends on a reversal or restoration of vital values. And all this assumes the end of festivisme (as coined by Philippe Muray and developed by Robert Steuckers) and a return to serious matters.

Source: http://nietzscheacademie.over-blog.com/article-nietzsche-vu-par-guillaume-faye-106329446.html [3]

 


Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

URL to article: http://www.counter-currents.com/2012/07/guillaume-faye-on-nietzsche/

samedi, 14 juillet 2012

Warrior heritage of Ukrainian Cossacks

Warrior heritage of Ukrainian Cossacks

00:05 Publié dans Militaria, Musique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : cosaques, russie, ukraine, histoire, militaria, musique | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

vendredi, 13 juillet 2012

Akhenaton, Fils du Soleil par Savitri Devi

La vie est un culte:
Akhenaton, Fils du Soleil par Savitri Devi

By Mark Brundsen

Traduit par Arjuna / Ex: http://www.counter-currents.com/

English original here

Akhenaton.jpgSavitri Devi demeure une figure énigmatique dans l’histoire récente. Elle est probablement le mieux connue comme la « prêtresse d’Hitler »,[1] une partisane farouchement impénitente de l’Allemagne nationale-socialiste, et portée au mysticisme. On se rappelle probablement d’elle de cette manière parce que cela nous permet de catégoriser ses idées. Si on se rappelle d’elle un jour, ce sera précisément à cause de l’absence de « mal pur » chez elle, cette étrange qualité qui est attribuée à d’autres figures nationale-socialistes dans le but de les rejeter. Le paradoxe qu’elle incarne, celui d’une nazie déclarée et aimante, est trop incompréhensible pour que certains puissent même l’examiner.

En conséquence, Savitri Devi reste une voie obligatoire dans une vision historique plus réaliste du national-socialisme ; ses écrits révèlent une vision-du-monde implicite qui est activement combative et dynamique, une possibilité inconcevable pour beaucoup de gens qui acceptent la vision d’après-guerre, ossifiée et monolithique, du national-socialisme. Cela ne veut pas dire que ses idées doivent remplacer les autres visions que nous avons du mouvement, mais qu’elles doivent nous en révéler les multiples dimensions, dont les siennes ne sont qu’une partie. Pour cette raison, Savitri Devi offre des leçons précieuses aux nationaux-socialistes d’aujourd’hui, qui peuvent apprendre à défendre un idéal moins dérivé d’une vision mutilée de l’histoire (et de son opposition polaire), tout comme aux accepteurs passifs de cette orthodoxie du mal, construite par leur crainte de tout schéma complexe.

C’est dans cet esprit que je voudrais examiner son livre Akhenaton, Fils du Soleil : la vie et la philosophie d’Akhenaton, Roi d’Egypte,[2] écrit pendant la seconde guerre mondiale, alors que l’auteur demeurait en Inde, loin de la calamité en Europe, regardant anxieusement la tragédie de son mouvement. Le texte est un examen approfondi de la vie d’Akhenaton en tant que Pharaon apostat et des détails de son culte de la puissance solaire, Aton.

Le texte est divisé en trois parties : une description du début de la vie du roi, incluant son ascension et son remplacement de la religion nationale ; une discussion des particularités et des implications de l’atonisme ; et un exposé du déclin conséquent de l’Egypte à cause du refus par Akhenaton de faire des compromis concernant ses croyances, qui se termine par un chapitre examinant les leçons que les gens d’aujourd’hui peuvent tirer de la vie et de la religion d’Akhenaton.

Le chapitre final révèle le but ultime de Savitri Devi, qu’elle expose elle-même, c’est-à-dire présenter pour examen l’œuvre intellectuelle d’un héros oublié : un système de croyance antique, mais étonnamment contemporain, dont elle pensait qu’il avait le potentiel pour éclairer le chemin au-delà de l’impasse de la mentalité moderne, handicapée par la coupure entre science (ou rationalité) et religion, un système à la vision large.

Le style de Savitri Devi révèle sa personnalité ; en lisant Fils du Soleil, on peut voir à l’œuvre une penseuse hautement dévouée et passionnée, qui s’efforce de trouver toutes les informations (employées de manière créative) pour faire avancer sa thèse. Celle-ci peut constituer un choc pour le lecteur contemporain, trop préoccupé par le leurre de l’objectivité en histoire, et  n’est pas aidée par le fait qu’à l’époque il n’y avait qu’une fraction des études sur Akhenaton disponibles aujourd’hui.

Savitri Devi utilise sans vergogne son imagination pour spéculer sur les détails de la vie du roi (en particulier sa description de l’éducation d’Akhenaton, de sa haute considération pour sa femme, de la vie dans sa nouvelle capitale Akhetaton, et la facilité avec laquelle Akhenaton comprenait intuitivement des faits que la science moderne a décrits depuis lors). Cela ne donne pas toujours l’impression d’être érudit, malgré son affirmation répétée de la valeur de la rationalité.

Savitri Devi considère comme son devoir de discuter d’Akhenaton comme d’un génie, d’un maître spirituel et intellectuel, et entreprend sa tâche d’une manière active et créative. Pour accepter ce fait, il faut considérer Fils du Soleil comme un exposé des idées de Savitri Devi tout autant que de la vie d’Akhenaton. Si on peut accepter cela, Fils du Soleil est une lecture riche et gratifiante.

La première partie du livre sert surtout à présenter le contexte dans lequel commença la vie d’Akhenaton, et aide aussi le lecteur à se familiariser au style de Savitri Devi. Celle-ci semble enivrée par sa description de l’Egypte impériale ; elle consacre un temps considérable à décrire la richesse et le pouvoir à la disposition de son roi, et la portée de son règne, qui impliqua une influence à la fois économique et religieuse. Le début de la vie d’Akhenaton est scruté de la même manière, et elle admet que les détails en sont déduits de ce que l’on sait de la fin de la vie de l’homme  (p. 19). Elle fait cela très longuement, incluant la spéculation sur les origines ou les influences de ce qui devait devenir sa religion.

Quelque temps après que le prince soit devenu Pharaon, et ayant subi un changement religieux intérieur, il érigea un temple consacré au dieu Aton, une déité solaire déjà adorée en Egypte, peut-être synonyme de Râ. Si les murs du temple contiennent des images d’Aton aux cotés d’Amon et d’autres dieux nationaux, un peu plus tard la tolérance du roi disparut et toute l’iconographie religieuse fut enlevée, sauf celle d’Aton. C’est la principale trace historique des réformes d’Akhenaton : les influents prêtres d’Amon furent empêchés de pratiquer officiellement et l’atonisme fut déclaré seule religion légitime. Le problème d’Akhenaton, cependant, était que sa religion panthéiste innovante ne plaisait pas aux profanes, et Savitri Devi se demande même si ses adeptes n’ont pas été motivés simplement par un désir de promotion. La résolution d’Akhenaton impliquait la construction d’une nouvelle capitale pour l’Egypte, à nouveau décrite d’une manière glorieuse et créative.

La seconde partie consiste en un examen de l’atonisme, principalement à travers une lecture attentive des deux hymnes survivants d’Akhenaton (dont de multiples traductions sont fournies en appendice), et contient donc à la fois les idées centrales d’Akhenaton et de Savitri Devi. Dans les hymnes, Akhenaton désigne Aton, le disque du soleil, par divers autres termes. Le terme qui intéresse Savitri Devi est « Shu-qui-est-dans-le-disque », où Shu évoque à la fois la chaleur et la lumière. Elle compare cet usage aux références similaires d’Akhenaton aux grondements du tonnerre et de la foudre, qu’il assimile à Aton. Savitri Devi utilise ces deux indications pour suggérer qu’Akhenaton avait une conception profonde de l’énergie, de la chaleur et de la lumière, les considérant finalement comme équivalentes, un fait qui a été ostensiblement validé par la recherche scientifique.

L’indication de cette compréhension poussa Sir Flinders Petrie, dans son History of Egypt [1899], citée par Savitri Devi (p. 293), à remarquer : « Si c’était une nouvelle religion inventée pour satisfaire nos conceptions scientifiques modernes, nous ne pourrions pas trouver de défaut dans la correction de la vision [d’Akhenaton] de l’énergie du système solaire ». Sir Wallis Budge est cité comme affirmant que Akhenaton ne vénérait qu’un objet matériel, le soleil littéral, mais Savitri Devi rejette cela en citant des exemples où Akhenaton parle du Ka du Soleil, son âme ou son essence. Budge reconnaît aussi que la vision d’Akhenaton est celle d’un Disque créé par lui-même et existant par lui-même, ce qui est une distinction marquée par rapport aux vieux cultes héliopolitains qui incluaient une figure créatrice.

Akhenaton semble avoir suivi cette approche religieuse rationnelle avec cohérence. Son enseignement est entièrement dénué de récits mythologiques, de récits de miracles, et de métaphysique. La thèse de Savitri Devi en concevant la religion du Disque est que Akhenaton voyait et adorait la divinité dans la vie elle-même.

Dans ses hymnes, Akhenaton affirme l’origine terrestre du Nil et compare ses bienfaits à ceux des autres fleuves et de la pluie, rompant avec l’idée habituelle de l’origine divine du Nil, ou de tout ce qui était source d’eau. Akhenaton affirme également sa propre origine terrestre, s’opposant à la pratique acceptée des pharaons prétendant à une naissance divine. Akhenaton conserve ainsi sa connexion divine directe – il s’appelle lui-même Fils de Râ – mais transfère sa conception divine à une conception qui est physique sans ambiguïté.

La probabilité de l’accent porté par la religion sur l’immanence est accrue par l’absence d’idolâtrie. Akhenaton n’adore ni « un dieu… à l’image d’un homme, ni même un pouvoir individuel », mais une « réalité impersonnelle » (p. 141). Cela est aussi cohérent avec une absence de prescriptions morales dans le culte, qui contient seulement la valeur (que Akhenaton applique à lui-même, par un surnom régulier) « vivre-dans-la-vérité » : ce qui compte, c’est de mettre un esprit particulier dans ses actions (p. 193).

Une telle absence n’empêche cependant pas Savitri Devi de suggérer ce que cet esprit peut apprécier, par l’examen des hymnes. Alors que de nombreux commentateurs avaient précédemment souligné l’internationalisme et l’« objection de conscience à la guerre » (Weigall cité dans le texte, p. 150) d’Akhenaton, et son amour de tous les êtres humains, Savitri Devi lit les hymnes d’une manière moins anthropocentrique. Elle affirme que les hymnes expriment « la fraternité de tous les êtres sensibles, humains et non-humains » (p. 150, souligné dans l’original), et que par leur nature même les animaux adoraient le Ka du Disque, effaçant ainsi la séparation entre homme et bête, ou matériel et métaphysique (si fortement affirmée par la pensée juive, grecque et chrétienne). Les plantes sont aussi inclues dans l’hymne, bien que pas comme des agents aussi actifs que les animaux.

La discussion de Savitri Devi culmine dans son affirmation que Akhenaton était opposé à l’anthropocentrisme : l’idée que l’homme est un être unique et privilégié et que la seule valeur de l’environnement est son utilité pour l’homme (p. 161). Ses propres idées sur le sujet sont développées plus complètement dans Impeachment of Man. En proposant une telle vision centrée sur la vie, Savitri Devi précède même l’essai majeur de Aldo Leopold, The Land Ethic (1949), qui est généralement considéré comme l’année zéro pour l’éthique environnementale moderne et l’écologie profonde. Inutile de le dire, notre but en mentionnant cela n’est pas de présenter Savitri Devi comme la mère de ces développements, car le courant intellectuel dominant n’est pas intéressé par ses idées et celles-ci ont donc eu peu d’influence.

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Savitri Devi interprète aussi les hymnes d’Akhenaton comme encourageant un nationalisme bienveillant. Si Akhenaton percevait la fraternité de toutes les créatures (unissant l’humanité par le fait de leur relation singulière avec Aton), il pensait aussi que Aton « a mis chaque homme à sa place », ce qui inclut la division en peuples « étranges » (et différents) (p. 158, note). Ici Savitri Devi discute en détail des droits de tous les peuples à l’autodétermination et de sa farouche opposition à l’impérialisme.

Finalement, Savitri Devi spécule sur la vision des femmes par Akhenaton, exprimée par le fait que, contrairement à la coutume, il n’eut qu’une seule femme (bien que cela ait ultérieurement été prouvé comme faux), et par l’inclusion de Nefertiti dans les hymnes, apparemment en tant qu’égale d’Akhenaton. Elle reconnaît, cependant, que nous ne savons pas de quelle manière ou à quel degré la reine comprenait la religion de son époux.

La partie finale du livre se concentre sur les résultats de la vision-du-monde du pharaon. A cause de sa négligence de la politique impériale, condamnée par ses croyances, l’Etat déclina. Dans un grand nombre de territoires conquis, des vassaux loyaux, menacés par des invasions et des soulèvements, appelèrent désespérément à l’aide le pharaon, auquel ils avaient payé un tribut régulier et important. Akhenaton refusa d’intervenir, et répondit à peine à leurs lettres, dont la plupart ont été préservées ; il retarda même pendant des mois une audience avec un messager.

Alors que les autres historiens ont interprété cette apathie comme de l’égoïsme, Savitri Devi accorde la bénéfice du doute à Akhenaton et explique cette inaction par sa croyance en l’autodétermination des tribus et des nations, et voit cette tragique effusion de sang comme la seule issue dans une situation bloquée, la véritable mise à l’épreuve pour les principes du pharaon. Il pouvait soit réprimer les soulèvements dans le sang, ce qui aurait entretenu l’hostilité, soit autoriser un conflit sacrificiel final, ce qui mettrait fin à l’escalade de la violence, celle de l’oppression tout comme celle de la résistance. Cette approche est en opposition avec les impératifs dictés par l’individualisme moderne, qui ne possède aucun mécanisme pour stopper un tel processus.

Inutile de le dire, un tel résultat était un suicide politique, et Savitri Devi continue à spéculer sur ce qui aurait pu se passer si Akhenaton avait tenté de répandre sa religion en utilisant la force, décrivant une expansion mondiale du culte. Cependant, cela aurait été contraire à l’essence même de cette religion, qui est élitiste, reposant sur une intuition profonde de l’essence de l’univers et de l’Etre. Le destin d’Akhenaton, consistant à être oublié et de voir sa religion abolie avec hostilité, était donc pour Savitri Devi « le prix de la perfection ». Savitri Devi conclut son ouvrage en examinant directement la pertinence de cette religion pour les Aryens d’aujourd’hui.

D’après cet exposé, il est clair qu’il y a quelques idées contradictoires dans Fils du Soleil, ce qui devrait nous inciter à considérer Savitri Devi comme une propagandiste du mal à l’esprit partisan. Malheureusement, alors que Savitri Devi dépense une énergie excessive à répéter et à souligner ses thèses (au point que le livre est inutilement long), elle néglige pour la plus grande part certains points contradictoires, qui restent ainsi non résolus dans le texte. Cela ne veut pas dire qu’ils compromettent les buts de Savitri Devi, mais que des occasions de développer ses idées ne sont pas exploitées, très probablement parce qu’elle ne voyait pas nécessairement de contradiction, alors que ses lecteurs contemporains en verront probablement une.

Les contradictions centrales sont, d’une part, celle entre son affirmation de la vision universaliste de la vie et la division des races humaines, et d’autre part sa présentation d’Akhenaton comme le premier individu du monde par opposition à l’appui de Savitri à ses politiques anti-individuelles. Ces difficultés finissent par disparaître si l’on fait quelques distinctions subtiles, qui sont si souvent négligées par les nationalistes tout comme par leurs adversaires aujourd’hui, très probablement à cause d’une interprétation orthodoxe de la seconde guerre mondiale.

Les buts du nationalisme ne coïncident pas nécessairement avec ceux de l’impérialisme, et Savitri Devi fait résolument la distinction entre eux. Le fait que l’humanité soit une fraternité sous le regard d’Aton n’exige pas que toutes les cultures effacent leurs différences ; au contraire, cela les encourage à célébrer leurs différents chemins de vie et de culte.

La révélation de la fraternité universelle ne pousse pas non plus Savitri Devi à adopter une position populiste : elle approuve le refus d’Akhenaton d’édulcorer sa religion pour les masses, qui ne feraient que la pervertir. Les gens d’aujourd’hui pourraient se plaindre d’un « double langage » dans la hiérarchie des droits en Egypte, mais Savitri Devi considère naturellement ces différences comme supérieures à une position totalement égalitaire.

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La répugnance d’Akhenaton à se concilier les masses est poétique et pure, mais futile. Cela soulève la question même du règne de l’élite, car si celui-ci est juste mais ne peut jamais être correctement établi, quel est l’intérêt de le théoriser et de le défendre ? La norme politique aujourd’hui est simplement plus populiste, avec l’attente du suffrage universel, qui est lié au concept d’humanité. René Guénon met en garde contre un tel règne lorsqu’il déclare que « l’opinion de la majorité ne peut être que l’expression de l’incompétence ».[3] Mais dès que ces pouvoirs ont été accordés, comment la situation peut-elle être inversée ? Ce problème est éternel, puisqu’il est la question centrale de la politique, et nous ne pouvons pas nous attendre à ce que Savitri Devi le résolve. Comme beaucoup d’autres aujourd’hui, Savitri Devi peut seulement trouver une mauvaise consolation dans la croyance que ses idées, comme celles d’Akhenaton, ont valeur de vérité, quel que soit le jugement des masses.

De même, Savitri Devi fournit un exposé enthousiaste de la richesse et du statut impérial d’Akhenaton, dont elle affirme qu’ils sont la « récompense de la guerre » (p. 14), tout en affirmant ensuite le refus d’Akhenaton de maintenir un tel Etat, son principe du droit à l’autodétermination, et sa croyance que la guerre était « une offense envers Dieu » (p. 242). La position d’Akhenaton peut être excusée par le fait qu’il était né dans une certaine situation et qu’il fit de son mieux pour ne pas la laisser telle qu’il l’avait trouvée, et pour tenter d’améliorer sur le long terme l’état des choses tel qu’il le percevait. Savitri Devi, cependant, ne traite pas de cela dans le texte.

Mais la vision de Savitri Devi se trouve aussi en opposition avec son appui incessant à l’Allemagne nationale-socialiste, bien qu’elle ait écrit Fils du Soleil pendant les années de guerre. Nous devons bien sûr lui reconnaître d’abord la dignité d’avoir des idéaux supérieurs à ses affiliations politiques de compromis, de même que tout partisan d’un parti politique conserve une identité séparée de la politique du parti. Mais Savitri Devi reconnaît aussi la nécessité malheureuse d’une force de changement moralement portée au compromis dans son Europe lorsqu’elle remarque que « la violence est la loi de toute révolution dans le Temps » (p. 241, souligné dans l’original). Elle considère Akhenaton comme un homme « au-dessus du Temps », qui défend ses idéaux seulement pour les voir maudits, en contraste implicite avec Hitler (jusqu’ici implicitement mis en parallèle avec le pharaon), qui reconnaissait l’axiome précité (une ligne de pensée développée dans son ouvrage ultérieur The Lightning and the Sun). Savitri Devi n’expose pas explicitement ses idées sur le Lebensraum, bien qu’il semble que si certains de ses idéaux sont ouverts au compromis par nécessité politique, alors elle ne ferait pas d’exception pour l’expansion.

Elle tient aussi à montrer la continuité entre le culte solaire d’Akhenaton, l’hindouisme, et le national-socialisme moderne, en tentant d’établir divers liens biologiques avec les deux premières idées et en soulignant le fond culturel commun de la centralité du soleil, et de l’importance de la beauté, des castes et du principe. En fin de compte les connexions culturelles sont bien plus fortes que les biologiques, et sur le plan culturel le national-socialisme ne pouvait pas égaler ses prédécesseurs.

Savitri Devi envisage le remplacement de la relation brisée entre religion et Etat par une unité dans l’idée de la « religion de la race » (p. 288). Alors qu’elle approuve initialement un retour à une telle unité matérielle et spirituelle, elle le critique ensuite comme étant de portée  trop étroite pour être fructueux. Elle le compare à un retour aux « dieux nationaux de jadis », qui étaient, notamment, ceux qui furent supplantés par la révolution d’Akhenaton. En fin de compte, Savitri Devi ne peut pas approuver un tel but ; s’il vaut peut-être mieux que les idées de ses « antagonistes humanitaires » (p. 288), il demeure un symbole plus étroit que celui de « l’homme », et peut donc permettre l’exploitation anthropocentrique de la nature ainsi que l’exploitation sélective des autres humains.

Une telle limitation imposée à la « Religion de la Vie » est indéfendable, et Savitri Devi préférerait plutôt l’autre voie, reconnaissant « les valeurs cosmiques comme l’essence de la religion » (p. 289). Cela semble similaire au rejet par Julius Evola de la vision biologique de la race par le national-socialisme, qu’il remplaça par un concept racial spirituel. Une telle vision, bien qu’elle jouait un rôle secondaire dans son courageux optimisme concernant le national-socialisme, nous montre que Savitri Devi tentait d’améliorer le mouvement qu’elle soutenait et qu’il ne la contraignait aucunement à limiter sa pensée.

Les complexités et les contradictions apparentes dans la pensée de Savitri Devi, particulièrement lorsqu’elles sont liées à ses convictions politiques, ne sont certainement pas des impasses et ne doivent pas nous conduire à rejeter sa pensée et à nous souvenir seulement de son action. Au contraire, elles doivent nous pousser à remettre en question notre conception de ses actions (et du contexte national-socialiste lui-même) afin de nous adapter à sa pensée. Vues sous cet angle, ce sont les convictions politiques de Savitri Devi qui nous apparaissent maintenant comme des anomalies ; elle consacra une foi incessante au mouvement national-socialiste d’après-guerre (qui n’aurait certainement pas pu approcher la vie d’après ses idéaux), finalement en vain, ce qui ne pouvait que ternir sa réputation en tant qu’écrivain.

L’exactitude historique de Fils du Soleil n’est pas d’une importance essentielle. Savitri Devi utilisa habilement l’histoire pour sélectionner et développer une religion unifiant les besoins rationnels et spirituels de l’humanité, tout en décrivant à son sommet un génie/héros digne de toutes les tentatives d’émulation. C’est la principale réussite du livre. Si l’obsession moderne de l’authenticité est forte, elle est finalement dépassée par l’obsession moderne pour l’originalité et la nouveauté. L’atonisme, bien sûr, n’a été adopté par personne. Mais son approche naturaliste et esthétique de la vie, et son absence de prescriptions morales, est une leçon inestimable pour les humains modernes. Le livre Fils du Soleil est en lui-même une œuvre de l’esprit solaire qu’il exalte. Akhenaton, Roi d’Egypte, et Savitri Devi peuvent tous deux nous enseigner la vérité selon laquelle la vie est un culte.

Notes

1. Titre d’une récente biographie : Nicholas Goodrick-Clarke, Savitri Devi, la prêtresse d’Hitler, Akribeia 2000. Edition originale : New York University Press, 1998.

2. Titre original : A Son of God: The Life and Philosophy of Akhnaton, King of Egypt (London: Philosophical Publishing House, 1946), plus tard réédité sous le titre de Son of the Sun: The Life and Philosophy of Akhnaton, King of Egypt (San Jose, California: A.M.O.R.C., 1956).

3. René Guénon, La crise du monde moderne, Gallimard 1946. Traduction anglaise M. Pallis et R. Nicholson (London: Luzac, 1962), p. 72.

Source: http://savitridevi.org/article_brundsen_french.html [6]


Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

URL to article: http://www.counter-currents.com/2011/06/la-vie-est-un-culte-savitri-devis-akhenaton-fils-du-soleil/

jeudi, 12 juillet 2012

The Fourth Political Theory

 
Het boek wordt voorgesteld op 28 juli 2012 in Stockholm (voor Europa) en in Brazilië (voor het Amerikaanse continent).
 
 
Table of Contents:

A Note from the Editor
Foreword by Alain Soral
Introduction: To Be or Not to Be?

1. The Birth of the Concept
2. Dasein as an Actor
3. The Critique of Monotonic Processes
4. The Reversibility of Time
5. Global Transition and its Enemies
6. Conservatism and Postmodernity
7. ‘Civilisation’ as an Ideological Concept
8. The Transformation of the Left in the Twenty-first Century
9. Liberalism and Its Metamorphoses
10. The Ontology of the Future
11. The New Political Anthropology
12. Fourth Political Practice
13. Gender in the Fourth Political Theory
14. Against the Postmodern World
Appendix I: Political Post-Anthropology
Appendix II: The Metaphysics of Chaos

Modernità totalitaria

Modernità totalitaria

Ex: http://www.centrostudilaruna.it/

Augusto Del Noce individuò precocemente la diversità dei regimi a partito unico del Novecento, rispetto al liberalismo, nella loro natura “religiosa” e fortemente comunitaria. Vere religioni apocalittiche, ideologie fideistiche della redenzione popolare, neo-gnosticismi basati sulla realizzazione in terra del Millennio. Questa la sostanza più interna di quei movimenti, che in tempi e modi diversi lanciarono la sfida all’individualismo laico e borghese. Fascismo, nazionalsocialismo e comunismo furono uniti dalla concezione “totalitaria” della partecipazione politica: la sfera del privato andava tendenzialmente verso un progressivo restringimento, a favore della dimensione pubblica, politica appunto. E nella sua Nuova scienza della politica, Voegelin già nel 1939 accentrò il suo sguardo proprio su questo enigmatico riermergere dalle viscere dell’Europa di una sua antica vocazione: concepire l’uomo come zoòn politikòn, animale politico, che vive la dimensione dell’agorà, della assemblea politica, come la vera espressione dell’essere uomo. Un uomo votato alla vita di comunità, al legame, alla reciprocità, al solidarismo sociale, più di quanto non fosse incline al soddisfacimento dei suoi bisogni privati e personali.

 

 

Lo studio del Fascismo partendo da queste sue profonde caratteristiche sta ormai soppiantando le obsolete interpretazioni economiciste e sociologiche che avevano dominato nei decenni scorsi, inadatte a capire un fenomeno tanto variegato e composito, ma soprattutto tanto “subliminale” e agente negli immaginari della cultura popolare. In questo senso, la categoria “totalitarismo”, sotto la quale Hannah Arendt aveva a suo tempo collocato il nazismo e il comunismo, ma non il Fascismo (in virtù dell’assenza in quest’ultimo di un apparato di violenta repressione di massa), viene recuperata con altri risvolti: anche il Fascismo ebbe un suo aspetto “totalitario”, chiamò se stesso con questo termine, aspirò a una sua “totalità”, ma semplicemente volendo significare che il suo era un modello di coinvolgimento totale, una mobilitazione di tutte le energie nazionali, una generale chiamata a raccolta di tutto il popolo nel progetto di edificazione dello Stato Nuovo. Il totalitarismo fascista, insomma, non tanto come sistema repressivo e come organizzazione dello Stato di polizia, ma come sistema di aggregazione totale di tutti in tutte le sfere dell’esistenza, dal lavoro al tempo libero, dall’arte alla cultura. Il totalitarismo fascista non come arma di coercizione capillare, ma come macchina di conquista e promozione di un consenso che si voleva non passivo e inerte, ma attivo e convinto.

 

Un’analisi di questi aspetti viene ora effettuata dal libro curato da Emilio Gentile Modernità totalitaria. Il fascismo italiano (Laterza), in cui vari autori affrontano il tema da più prospettive: la religione politica, gli stili estetici, la divulgazione popolare, l’architettura, i rituali del Regime. Pur negli ondeggiamenti interpretativi, se ne ricava il quadro di un Fascismo che non solo non fu uno strumento reazionario in mano agli agenti politici oscurantisti dell’epoca, ma proprio al contrario fu l’espressione più tipica della modernità, manifestando certo anche talune disfunzioni legate alla società di massa, ma – all’opposto del liberalismo – cercando anche di temperarle costruendo un tessuto sociale solidarista che risultasse, per quanto possibile nell’era industriale e tecnologica, a misura d’uomo.

 

Diciamo subito che l’indagine svolta da Mauro Canali, uno degli autori del libro in parola, circa le tecniche repressive attuate dal Regime nei confronti degli oppositori politici, non ci convince. Si dice che anche il Fascismo eresse apparati atti alla denuncia, alla sorveglianza delle persone, alla creazione di uno stato di sospetto diffuso. Che fu dunque meno “morbido” di quanto generalmente si pensi.

 

E si citano organismi come la mitica “Ceka” (la cui esistenza nel ‘23-’24 non è neppure storicamente accertata), la staraciana “Organizzazione capillare” del ‘35-’36, il rafforzamento della Polizia di Stato, la figura effimera dei “prefetti volanti”, quella dei “fiduciari”, che insieme alle leggi “fascistissime” del ‘25-’26 avrebbero costituito altrettanti momenti di aperta oppure occulta coercizione. Vorremmo sapere se, ad esempio, la struttura di polizia degli Stati Uniti – in cui per altro la pena capitale viene attuata ancora oggi in misura non paragonabile a quella ristretta a pochissimi casi estremi durante i vent’anni di Fascismo – non sia molto più efficiente e invasiva di quanto lo sia stata quella fascista. Che, a cominciare dal suo capo Bocchini, elemento di formazione moderata e “giolittiana”, rimase fino alla fine in gran parte liberale. C’erano i “fiduciari”, che sorvegliavano sul comportamento politico della gente? Ma perchè, oggi non sorgono come funghi “comitati di vigilanza antifascista” non appena viene detta una sola parola che vada oltre il seminato? E non vengono svolte campagne di intimidazione giornalistica e televisiva nei confronti di chi, per qualche ragione, non accetta il sistema liberaldemocratico? E non si attuano politiche di pubblica denuncia e di violenta repressione nei confronti del semplice reato di opinione, su temi considerati a priori indiscutibili? E non esistono forse leggi europee che mandano in galera chi la pensa diversamente dal potere su certi temi?

 

Il totalitarismo fascista non va cercato nella tecnica di repressione, che in varia misura appartiene alla logica stessa di qualsiasi Stato che ci tenga alla propria esistenza. Vogliamo ricordare che anche di recente si è parlato di “totalitarismo” precisamente a proposito della società liberaldemocratica. Ad esempio, nel libro curato da Massimo Recalcati Forme contemporanee di totalitarismo (Bollati Boringhieri), si afferma apertamente l’esistenza del binomio «potere e terrore» che domina la società globalizzata. Una struttura di potere che dispone di tecniche di dominazione psico-fisica di straordinaria efficienza. Si scrive in proposito che la società liberaldemocratica globalizzata della nostra epoca è «caratterizzata da un orizzonte inedito che unisce una tendenza totalitaria – universalista appunto – con la polverizzzazione relativistica dell’Uno». Il dominio oligarchico liberale di fatto non ha nulla da invidiare agli strumenti repressivi di massa dei regimi “totalitari” storici, attuando anzi metodi di controllo-repressione che, più soft all’apparenza, si rivelano nei fatti di superiore tenuta. Quando si richiama l’attenzione sull’esistenza odierna di un «totalitarismo postideologico nelle società a capitalismo avanzato», sulla materializzazione disumanizzante della vita, sullo sfaldamento dei rapporti sociali a favore di quelli economici, si traccia il profilo di un totalitarismo organizzato in modo formidabile, che è in piena espansione ed entra nelle case e nel cervello degli uomini con metodi “terroristici” per lo più inavvertiti, ma di straordinaria resa pratica. Poche società – ivi comprese quelle totalitarie storiche –, una volta esaminate nei loro reali organigrammi, presentano un “modello unico”, un “pensiero unico”, un’assenza di controculture e di antagonismi politici, come la presente società liberale. La schiavizzazione psicologica al modello del profitto e l’obbligatoria sudditanza agli articoli della fede “democratica” attuano tali bombardamenti mass-mediatici e tali intimidazioni nei confronti dei comportamenti devianti, che al confronto le pratiche fasciste di isolamento dell’oppositore – si pensi al blandissimo regime del “confino di polizia” – appaiono bonari e paternalistici ammonimenti di epoche arcaiche.

 

Il totalitarismo fascista fu altra cosa. Fu la volontà di creare una nuova civiltà non di vertice ed oligarchica, ma col sostegno attivo e convinto tanto delle avanguardie politiche e culturali, quanto di masse fortemente organizzate e politicizzate. Si può parlare, in proposito, di un popolo italiano soltanto dopo la “nazionalizzazione” effettuata dal Fascismo. Il quale, bene o male, prese masse relegate nell’indigenza, nell’ignoranza secolare, nell’abbandono sociale e culturale, le strappò al loro miserabile isolamento, le acculturò, le vestì, le fece viaggiare per l’Italia, le mise a contatto con realtà sino ad allora ignorate – partecipazione a eventi comuni di ogni tipo, vacanze, sussidi materiali, protezione del lavoro, diritti sociali, garanzie sanitarie… – dando loro un orgoglio, fecendole sentire protagoniste, elevandole alla fine addirittura al rango di “stirpe dominatrice”. E imprimendo la forte sensazione di partecipare attivamente a eventi di portata mondiale e di poter decidere sul proprio destino… Questo è il totalitarismo fascista. Attraverso il Partito e le sue numerose organizzazioni, di una plebe semimedievale – come ormai riconosce la storiografia – si riuscì a fare in qualche anno, e per la prima volta nella storia d’Italia, un popolo moderno, messo a contatto con tutti gli aspetti della modernità e della tecnica, dai treni popolari alla radio, dall’auto “Balilla” al cinema.

 

Ecco dunque che il totalitarismo fascista appare di una specie tutta sua. Lungi dall’essere uno Stato di polizia, il Regime non fece che allargare alla totalità del popolo i suoi miti fondanti, le sue liturgie politiche, il suo messaggio di civiltà, il suo italianismo, la sua vena sociale: tutte cose che rimasero inalterate, ed anzi potenziate, rispetto a quando erano appannaggio del primo Fascismo minoritario, quello movimentista e squadrista. Giustamente scrive Emily Braun, collaboratrice del libro sopra segnalato, che il Fascismo fornì nel campo artistico l’esempio tipico della sua specie particolare di totalitarismo. Non vi fu mai un’arte “di Stato”. Quanti si occuparono di politica delle arti (nomi di straordinaria importanza a livello europeo: Marinetti, Sironi, la Sarfatti, Soffici, Bottai…) capirono «che l’estetica non poteva essere né imposta né standardizzata… il fascismo italiano utilizzava forme d’arte modernista, il che implica l’arte di avanguardia». Ma non ci fu un potere arcigno che obbligasse a seguire un cliché preconfezionato. Lo stile “mussoliniano” e imperiale si impose per impulso non del vertice politico, ma degli stessi protagonisti, «poiché gli artisti di regime più affermati erano fascisti convinti».

 

Queste cose oggi possono finalmente esser dette apertamente, senza timore di quella vecchia censura storiografica, che è stata per decenni l’esatto corrispettivo delle censure del tempo fascista. Le quali ultime, tuttavia, operarono in un clima di perenne tensione ideologica, di crisi mondiali, di catastrofi economiche, di guerre e rivoluzioni, e non di pacifica “democrazia”. Se dunque vi fu un totalitarismo fascista, esso è da inserire, come scrive Emilio Gentile, nel quadro dell’«eclettismo dello spirito» propugnato da Mussolini, che andava oltre l’ideologia, veicolando una visione del mondo totale.

 

* * *

 

Tratto da Linea del 27 marzo 2009.

 

Chant of the Templars - Salve Regina

Chant of the Templars - Salve Regina

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mercredi, 11 juillet 2012

Fascism, Anti-Fascism, and the Welfare State

Fascism, Anti-Fascism, and the Welfare State

Paul Gottfried

mardi, 10 juillet 2012

Interview with Paul Gottfried

"Attack the System"

Interview with Paul Gottfried

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lundi, 09 juillet 2012

Augustin Cochin on the French Revolution

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From Salon to Guillotine
Augustin Cochin on the French Revolution

By F. Roger Devlin

Ex: http://www.counter-currents.com/

Augustin Cochin
Organizing the Revolution: Selections From Augustin Cochin [2]
Translated by Nancy Derr Polin with a Preface by Claude Polin
Rockford, Ill.: Chronicles Press, 2007

The Rockford Institute’s publication of Organizing the Revolution marks the first appearance in our language of an historian whose insights apply not only to the French Revolution but to much of modern politics as well.

Augustin Cochin (1876–1916) was born into a family that had distinguished itself for three generations in the antiliberal “Social Catholicism” movement. He studied at the Ecole des Chartes and began to specialize in the study of the Revolution in 1903. Drafted in 1914 and wounded four times, he continued his researches during periods of convalescence. But he always requested to be returned to the front, where he was killed on July 8, 1916 at the age of thirty-nine.

Cochin was a philosophical historian in an era peculiarly unable to appreciate that rare talent. He was trained in the supposedly “scientific” methods of research formalized in his day under the influence of positivism, and was in fact an irreproachably patient and thorough investigator of primary archives. Yet he never succumbed to the prevailing notion that facts and documents would tell their own story in the absence of a human historian’s empathy and imagination. He always bore in mind that the goal of historical research was a distinctive type of understanding.

Both his archival and his interpretive labors were dedicated to elucidating the development of Jacobinism, in which he (rightly) saw the central, defining feature of the French Revolution. François Furet wrote: “his approach to the problem of Jacobinism is so original that it has been either not understood or buried, or both.”[1]

Most of his work appeared only posthumously. His one finished book is a detailed study of the first phase of the Revolution as it played out in Brittany: it was published in 1925 by his collaborator Charles Charpentier. He had also prepared (with Charpentier) a complete collection of the decrees of the revolutionary government (August 23, 1793–July 27, 1794). His mother arranged for the publication of two volumes of theoretical writings: The Philosophical Societies and Modern Democracy (1921), a collection of lectures and articles; and The Revolution and Free Thought (1924), an unfinished work of interpretation. These met with reviews ranging from the hostile to the uncomprehending to the dismissive.

“Revisionist” historian François Furet led a revival of interest in Cochin during the late 1970s, making him the subject of a long and appreciative chapter in his important study Interpreting the French Revolution and putting him on a par with Tocqueville. Cochin’s two volumes of theoretical writings were reprinted shortly thereafter by Copernic, a French publisher associated with GRECE and the “nouvelle droit.”

The book under review consists of selections in English from these volumes. The editor and translator may be said to have succeeded in their announced aim: “to present his unfinished writings in a clear and coherent form.”

Between the death of the pioneering antirevolutionary historian Hippolyte Taine in 1893 and the rise of “revisionism” in the 1960s, study of the French Revolution was dominated by a series of Jacobin sympathizers: Aulard, Mathiez, Lefevre, Soboul. During the years Cochin was producing his work, much public attention was directed to polemical exchanges between Aulard, a devotee of Danton, and his former student Mathiez, who had become a disciple of Robespierre. Both men remained largely oblivious to the vast ocean of assumptions they shared.

Cochin published a critique of Aulard and his methods in 1909; an abridged version of this piece is included in the volume under review. Aulard’s principal theme was that the revolutionary government had been driven to act as it did by circumstance:

This argument [writes Cochin] tends to prove that the ideas and sentiments of the men of ’93 had nothing abnormal in themselves, and if their deeds shock us it is because we forget their perils, the circumstances; [and that] any man with common sense and a heart would have acted as they did in their place. Aulard allows this apology to include even the very last acts of the Terror. Thus we see that the Prussian invasion caused the massacre of the priests of the Abbey, the victories of la Rochejacquelein [in the Vendée uprising] caused the Girondins to be guillotined, [etc.]. In short, to read Aulard, the Revolutionary government appears a mere makeshift rudder in a storm, “a wartime expedient.” (p. 49)

Aulard had been strongly influenced by positivism, and believed that the most accurate historiography would result from staying as close as possible to documents of the period; he is said to have conducted more extensive archival research than any previous historian of the Revolution. But Cochin questioned whether such a return to the sources would necessarily produce truer history:

Mr. Aulard’s sources—minutes of meetings, official reports, newspapers, patriotic pamphlets—are written by patriots [i.e., revolutionaries], and mostly for the public. He was to find the argument of defense highlighted throughout these documents. In his hands he had a ready-made history of the Revolution, presenting—beside each of the acts of “the people,” from the September massacres to the law of Prairial—a ready-made explanation. And it is this history he has written. (p. 65)

aaaaacochinmeccannicca.gifIn fact, says Cochin, justification in terms of “public safety” or “self- defense” is an intrinsic characteristic of democratic governance, and quite independent of circumstance:

When the acts of a popular power attain a certain degree of arbitrariness and become oppressive, they are always presented as acts of self-defense and public safety. Public safety is the necessary fiction in democracy, as divine right is under an authoritarian regime. [The argument for defense] appeared with democracy itself. As early as July 28, 1789 [i.e., two weeks after the storming of the Bastille] one of the leaders of the party of freedom proposed to establish a search committee, later called “general safety,” that would be able to violate the privacy of letters and lock people up without hearing their defense. (pp. 62–63)

(Americans of the “War on Terror” era, take note.)

But in fact, says Cochin, the appeal to defense is nearly everywhere a post facto rationalization rather than a real motive:

Why were the priests persecuted at Auch? Because they were plotting, claims the “public voice.” Why were they not persecuted in Chartes? Because they behaved well there.

How often can we not turn this argument around?

Why did the people in Auch (the Jacobins, who controlled publicity) say the priests were plotting? Because the people (the Jacobins) were persecuting them. Why did no one say so in Chartes? Because they were left alone there.

In 1794 put a true Jacobin in Caen, and a moderate in Arras, and you could be sure by the next day that the aristocracy of Caen, peaceable up till then, would have “raised their haughty heads,” and in Arras they would go home. (p. 67)

In other words, Aulard’s “objective” method of staying close to contemporary documents does not scrape off a superfluous layer of interpretation and put us directly in touch with raw fact—it merely takes the self-understanding of the revolutionaries at face value, surely the most naïve style of interpretation imaginable. Cochin concludes his critique of Aulard with a backhanded compliment, calling him “a master of Jacobin orthodoxy. With him we are sure we have the ‘patriotic’ version. And for this reason his work will no doubt remain useful and consulted” (p. 74). Cochin could not have foreseen that the reading public would be subjected to another half century of the same thing, fitted out with ever more “original documentary research” and flavored with ever increasing doses of Marxism.

But rather than attending further to these methodological squabbles, let us consider how Cochin can help us understand the French Revolution and the “progressive” politics it continues to inspire.

It has always been easy for critics to rehearse the Revolution’s atrocities: the prison massacres, the suppression of the Vendée, the Law of Suspects, noyades and guillotines. The greatest atrocities of the 1790s from a strictly humanitarian point of view, however, occurred in Poland, and some of these were actually counter-revolutionary reprisals. The perennial fascination of the French Revolution lies not so much in the extent of its cruelties and injustices, which the Caligulas and Genghis Khans of history may occasionally have equaled, but in the sense that revolutionary tyranny was something different in kind, something uncanny and unprecedented. Tocqueville wrote of

something special about the sickness of the French Revolution which I sense without being able to describe. My spirit flags from the effort to gain a clear picture of this object and to find the means of describing it fairly. Independently of everything that is comprehensible in the French Revolution there is something that remains inexplicable.

Part of the weird quality of the Revolution was that it claimed, unlike Genghis and his ilk, to be massacring in the name of liberty, equality, and fraternity. But a deeper mystery which has fascinated even its enemies is the contrast between its vast size and force and the negligible ability of its apparent “leaders” to unleash or control it: the men do not measure up to the events. For Joseph de Maistre the explanation could only be the direct working of Divine Providence; none but the Almighty could have brought about so great a cataclysm by means of such contemptible characters. For Augustin Barruel it was proof of a vast, hidden conspiracy (his ideas have a good claim to constitute the world’s original “conspiracy theory”). Taine invoked a “Jacobin psychology” compounded of abstraction, fanaticism, and opportunism.

Cochin found all these notions of his antirevolutionary predecessors unsatisfying. Though Catholic by religion and family background, he quite properly never appeals to Divine Providence in his scholarly work to explain events (p. 71). He also saw that the revolutionaries were too fanatical and disciplined to be mere conspirators bent on plunder (pp. 56–58; 121–122; 154). Nor is an appeal to the psychology of the individual Jacobin useful as an explanation of the Revolution: this psychology is itself precisely what the historian must try to explain (pp. 60–61).

Cochin viewed Jacobinism not primarily as an ideology but as a form of society with its own inherent rules and constraints independent of the desires and intentions of its members. This central intuition—the importance of attending to the social formation in which revolutionary ideology and practice were elaborated as much as to ideology, events, or leaders themselves—distinguishes his work from all previous writing on the Revolution and was the guiding principle of his archival research. He even saw himself as a sociologist, and had an interest in Durkheim unusual for someone of his Catholic traditionalist background.

The term he employs for the type of association he is interested in is société de pensée, literally “thought-society,” but commonly translated “philosophical society.” He defines it as “an association founded without any other object than to elicit through discussion, to set by vote, to spread by correspondence—in a word, merely to express—the common opinion of its members. It is the organ of [public] opinion reduced to its function as an organ” (p. 139).

It is no trivial circumstance when such societies proliferate through the length and breadth of a large kingdom. Speaking generally, men are either born into associations (e.g., families, villages, nations) or form them in order to accomplish practical ends (e.g., trade unions, schools, armies). Why were associations of mere opinion thriving so luxuriously in France on the eve of the Revolution? Cochin does not really attempt to explain the origin of the phenomenon he analyzes, but a brief historical review may at least clarify for my readers the setting in which these unusual societies emerged.

About the middle of the seventeenth century, during the minority of Louis XIV, the French nobility staged a clumsy and disorganized revolt in an attempt to reverse the long decline of their political fortunes. At one point, the ten year old King had to flee for his life. When he came of age, Louis put a high priority upon ensuring that such a thing could never happen again. The means he chose was to buy the nobility off. They were relieved of the obligations traditionally connected with their ancestral estates and encouraged to reside in Versailles under his watchful eye; yet they retained full exemption from the ruinous taxation that he inflicted upon the rest of the kingdom. This succeeded in heading off further revolt, but also established a permanent, sizeable class of persons with a great deal of wealth, no social function, and nothing much to do with themselves.

The salon became the central institution of French life. Men and women of leisure met for gossip, dalliance, witty badinage, personal (not political) intrigue, and discussion of the latest books and plays and the events of the day. Refinement of taste and the social graces reached an unusual pitch. It was this cultivated leisure class which provided both setting and audience for the literary works of the grand siècle.

The common social currency of the age was talk: outside Jewish yeshivas, the world had probably never beheld a society with a higher ratio of talk to action. A small deed, such as Montgolfier’s ascent in a hot air balloon, could provide matter for three years of self-contented chatter in the salons.

Versailles was the epicenter of this world; Paris imitated Versailles; larger provincial cities imitated Paris. Eventually there was no town left in the realm without persons ambitious of imitating the manners of the Court and devoted to cultivating and discussing whatever had passed out of fashion in the capital two years earlier. Families of the rising middle class, as soon as they had means to enjoy a bit of leisure, aspired to become a part of salon society.

Toward the middle of the eighteenth century a shift in both subject matter and tone came over this world of elegant discourse. The traditional saloniste gave way to the philosophe, an armchair statesman who, despite his lack of real responsibilities, focused on public affairs and took himself and his talk with extreme seriousness. In Cochin’s words: “mockery replaced gaiety, and politics pleasure; the game became a career, the festivity a ceremony, the clique the Republic of Letters” (p. 38). Excluding men of leisure from participation in public life, as Louis XIV and his successors had done, failed to extinguish ambition from their hearts. Perhaps in part by way of compensation, the philosophes gradually

created an ideal republic alongside and in the image of the real one, with its own constitution, its magistrates, its common people, its honors and its battles. There they studied the same problems—political, economic, etc.—and there they discussed agriculture, art, ethics, law, etc. There they debated the issues of the day and judged the officeholders. In short, this little State was the exact image of the larger one with only one difference—it was not real. Its citizens had neither direct interest nor responsible involvement in the affairs they discussed. Their decrees were only wishes, their battles conversations, their studies games. It was the city of thought. That was its essential characteristic, the one both initiates and outsiders forgot first, because it went without saying. (pp. 123–24)

Part of the point of a philosophical society was this very seclusion from reality. Men from various walks of life—clergymen, officers, bankers—could forget their daily concerns and normal social identities to converse as equals in an imaginary world of “free thought”: free, that is, from attachments, obligations, responsibilities, and any possibility of failure.

In the years leading up to the Revolution, countless such organizations vied for followers and influence: Amis Réunis, Philalèthes, Chevaliers Bienfaisants, Amis de la Verité, several species of Freemasons, academies, literary and patriotic societies, schools, cultural associations and even agricultural societies—all barely dissimulating the same utopian political spirit (“philosophy”) behind official pretenses of knowledge, charity, or pleasure. They “were all more or less connected to one another and associated with those in Paris. Constant debates, elections, delegations, correspondence, and intrigue took place in their midst, and a veritable public life developed through them” (p. 124).

Because of the speculative character of the whole enterprise, the philosophes’ ideas could not be verified through action. Consequently, the societies developed criteria of their own, independent of the standards of validity that applied in the world outside:

Whereas in the real world the arbiter of any notion is practical testing and its goal what it actually achieves, in this world the arbiter is the opinion of others and its aim their approval. That is real which others see, that true which they say, that good of which they approve. Thus the natural order is reversed: opinion here is the cause and not, as in real life, the effect. (p. 39)

Many matters of deepest concern to ordinary men naturally got left out of discussion: “You know how difficult it is in mere conversation to mention faith or feeling,” remarks Cochin (p. 40; cf. p. 145). The long chains of reasoning at once complex and systematic which mark genuine philosophy—and are produced by the stubborn and usually solitary labors of exceptional men—also have no chance of success in a society of philosophes (p. 143). Instead, a premium gets placed on what can be easily expressed and communicated, which produces a lowest-common-denominator effect (p. 141).

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The philosophes made a virtue of viewing the world surrounding them objectively and disinterestedly. Cochin finds an important clue to this mentality in a stock character of eighteenth-century literature: the “ingenuous man.” Montesquieu invented him as a vehicle for satire in the Persian Letters: an emissary from the King of Persia sending witty letters home describing the queer customs of Frenchmen. The idea caught on and eventually became a new ideal for every enlightened mind to aspire to. Cochin calls it “philosophical savagery”:

Imagine an eighteenth-century Frenchman who possesses all the material attainments of the civilization of his time—cultivation, education, knowledge, and taste—but without any of the real well-springs, the instincts and beliefs that have created and breathed life into all this, that have given their reason for these customs and their use for these resources. Drop him into this world of which he possesses everything except the essential, the spirit, and he will see and know everything but understand nothing. Everything shocks him. Everything appears illogical and ridiculous to him. It is even by this incomprehension that intelligence is measured among savages. (p. 43; cf. p. 148)

In other words, the eighteenth-century philosophes were the original “deracinated intellectuals.” They rejected as “superstitions” and “prejudices” the core beliefs and practices of the surrounding society, the end result of a long process of refining and testing by men through countless generations of practical endeavor. In effect, they created in France what a contributor to this journal has termed a “culture of critique”—an intellectual milieu marked by hostility to the life of the nation in which its participants were living. (It would be difficult, however, to argue a significant sociobiological basis in the French version.)

This gradual withdrawal from the real world is what historians refer to as the development of the Enlightenment. Cochin calls it an “automatic purging” or “fermentation.” It is not a rational progression like the stages in an argument, however much the philosophes may have spoken of their devotion to “Reason”; it is a mechanical process which consists of “eliminating the real world in the mind instead of reducing the unintelligible in the object” (p. 42). Each stage produces a more rarified doctrine and human type, just as each elevation on a mountain slope produces its own kind of vegetation. The end result is the world’s original “herd of independent minds,” a phenomenon which would have horrified even men such as Montesquieu and Voltaire who had characterized the first societies.

It is interesting to note that, like our own multiculturalists, many of the philosophes attempted to compensate for their estrangement from the living traditions of French civilization by a fascination with foreign laws and customs. Cochin aptly compares civilization to a living plant which slowly grows “in the bedrock of experience under the rays of faith,” and likens this sort of philosophe to a child mindlessly plucking the blossoms from every plant he comes across in order to decorate his own sandbox (pp. 43–44).

Accompanying the natural “fermentation” of enlightened doctrine, a process of selection also occurs in the membership of the societies. Certain men are simply more suited to the sort of empty talking that goes on there:

young men because of their age; men of law, letters or discourse because of their profession; the skeptics because of their convictions; the vain because of their temperament; the superficial because of their [poor] education. These people take to it and profit by it, for it leads to a career that the world here below does not offer them, a world in which their deficiencies become strengths. On the other hand, true, sincere minds with a penchant for the concrete, for efficacy rather than opinion, find themselves disoriented and gradually drift away. (pp. 40–41)

In a word, the glib drive out the wise.

The societies gradually acquired an openly partisan character: whoever agreed with their views, however stupid, was considered “enlightened.” By 1776, d’Alembert acknowledged this frankly, writing to Frederick the Great: “We are doing what we can to fill the vacant positions in the Académie française in the manner of the banquet of the master of the household in the Gospel: with the crippled and lame men of literature” (p. 35). Mediocrities such as Mably, Helvétius, d’Holbach, Condorcet, and Raynal, whose works Cochin calls “deserts of insipid prose” were accounted ornaments of their age. The philosophical societies functioned like hired clappers making a success of a bad play (p. 46).

On the other hand, all who did not belong to the “philosophical” party were subjected to a “dry terror”:

Prior to the bloody Terror of ’93, in the Republic of Letters there was, from 1765 to 1780, a dry terror of which the Encyclopedia was the Committee of Public Safety and d’Alembert was the Robespierre. It mowed down reputations as the other chopped off heads: its guillotine was defamation, “infamy” as it was then called: The term, originating with Voltaire [écrasez l’infâme!], was used in the provincial societies with legal precision. “To brand with infamy” was a well-defined operation consisting of investigation, discussion, judgment, and finally execution, which meant the public sentence of “contempt.” (p. 36; cf. p. 123)

Having said something of the thought and behavioral tendencies of the philosophes, let us turn to the manner in which their societies were constituted—which, as we have noted, Cochin considered the essential point. We shall find that they possess in effect two constitutions. One is the original and ostensible arrangement, which our author characterizes as “the democratic principle itself, in its principle and purity” (p. 137). But another pattern of governance gradually takes shape within them, hidden from most of the members themselves. This second, unacknowledged constitution is what allows the societies to operate effectively, even as it contradicts the original “democratic” ideal.

The ostensible form of the philosophical society is direct democracy. All members are free and equal; no one is forced to yield to anyone else; no one speaks on behalf of anyone else; everyone’s will is accomplished. Rousseau developed the principles of such a society in his Social Contract. He was less concerned with the glaringly obvious practical difficulties of such an arrangement than with the question of legitimacy. He did not ask: “How could perfect democracy function and endure in the real word?” but rather: “What must a society whose aim is the common good do to be founded lawfully?”

Accordingly, Rousseau spoke dismissively of the representative institutions of Britain, so admired by Montesquieu and Voltaire. The British, he said, are free only when casting their ballots; during the entire time between elections there are as enslaved as the subjects of the Great Turk. Sovereignty by its very nature cannot be delegated, he declared; the People, to whom it rightfully belongs, must exercise it both directly and continuously. From this notion of a free and egalitarian society acting in concert emerges a new conception of law not as a fixed principle but as the general will of the members at a given moment.

Rousseau explicitly states that the general will does not mean the will of the majority as determined by vote; voting he speaks of slightingly as an “empirical means.” The general will must be unanimous. If the merely “empirical” wills of men are in conflict, then the general will—their “true” will—must lie hidden somewhere. Where is it to be found? Who will determine what it is, and how?

At this critical point in the argument, where explicitness and clarity are most indispensable, Rousseau turns coy and vague: the general will is “in conformity with principles”; it “only exists virtually in the conscience or imagination of ‘free men,’ ‘patriots.’” Cochin calls this “the idea of a legitimate people—very similar to that of a legitimate prince. For the regime’s doctrinaires, the people is an ideal being” (p. 158).

There is a strand of thought about the French Revolution that might be called the “Ideas-Have-Consequences School.” It casts Rousseau in the role of a mastermind who elaborated all the ideas that less important men such as Robespierre merely carried out. Such is not Cochin’s position. In his view, the analogies between the speculations of the Social Contract and Revolutionary practice arise not from one having caused or inspired the other, but from both being based upon the philosophical societies.

Rousseau’s model, in other words, was neither Rome nor Sparta nor Geneva nor any phantom of his own “idyllic imagination”—he was describing, in a somewhat idealized form, the philosophical societies of his day. He treated these recent and unusual social formations as the archetype of all legitimate human association (cf. pp. 127, 155). As such a description—but not as a blueprint for the Terror—the Social Contract may be profitably read by students of the Revolution.

Indeed, if we look closely at the nature and purpose of a philosophical society, some of Rousseau’s most extravagant assertions become intelligible and even plausible. Consider unanimity, for example. The society is, let us recall, “an association founded to elicit through discussion [and] set by vote the common opinion of its members.” In other words, rather than coming together because they agree upon anything, the philosophes come together precisely in order to reach agreement, to resolve upon some common opinion. The society values union itself more highly than any objective principle of union. Hence, they might reasonably think of themselves as an organization free of disagreement.

Due to its unreal character, furthermore, a philosophical society is not torn by conflicts of interest. It demands no sacrifice—nor even effort—from its members. So they can all afford to be entirely “public spirited.” Corruption—the misuse of a public trust for private ends—is a constant danger in any real polity. But since the society’s speculations are not of this world, each philosophe is an “Incorruptible”:

One takes no personal interest in theory. So long as there is an ideal to define rather than a task to accomplish, personal interest, selfishness, is out of the question. [This accounts for] the democrats’ surprising faith in the virtue of mankind. Any philosophical society is a society of virtuous, generous people subordinating political motives to the general good. We have turned our back on the real world. But ignoring the world does not mean conquering it. (p. 155)

(This pattern of thinking explains why leftists even today are wont to contrast their own “idealism” with the “selfish” activities of businessmen guided by the profit motive.)

We have already mentioned that the more glib or assiduous attendees of a philosophical society naturally begin exercising an informal ascendancy over other members: in the course of time, this evolves into a standing but unacknowledged system of oligarchic governance:

Out of one hundred registered members, fewer than five are active, and these are the masters of the society. [This group] is composed of the most enthusiastic and least scrupulous members. They are the ones who choose the new members, appoint the board of directors, make the motions, guide the voting. Every time the society meets, these people have met in the morning, contacted their friends, established their plan, given their orders, stirred up the unenthusiastic, brought pressure to bear upon the reticent. They have subdued the board, removed the troublemakers, set the agenda and the date. Of course, discussion is free, but the risk in this freedom minimal and the “sovereign’s” opposition little to be feared. The “general will” is free—like a locomotive on its tracks. (pp. 172–73)

 Cochin draws here upon James Bryce’s American Commonwealth and Moisey Ostrogorski’s Democracy and the Organization of Political Parties. Bryce and Ostrogorski studied the workings of Anglo-American political machines such as New York’s Tammany Hall and Joseph Chamberlain’s Birmingham Caucus. Cochin considered such organizations (plausibly, from what I can tell) to be authentic descendants of the French philosophical and revolutionary societies. He thought it possible, with due circumspection, to apply insights gained from studying these later political machines to previously misunderstand aspects of the Revolution.

One book with which Cochin seems unfortunately not to have been familiar is Robert Michels’ Political Parties: A Sociological Study of the Oligarchical Tendencies of Modern Democracy, published in French translation only in 1914. But he anticipated rather fully Michels’ “iron law of oligarchy,” writing, for example, that “every egalitarian society fatally finds itself, after a certain amount of time, in the hands of a few men; this is just the way things are” (p. 174). Cochin was working independently toward conclusions notably similar to those of Michels and Gaetano Mosca, the pioneering Italian political sociologists whom James Burnham called “the Machiavellians.” The significance of his work extends far beyond that of its immediate subject, the French Revolution.

The essential operation of a democratic political machine consists of just two steps, continually repeated: the preliminary decision and the establishment of conformity.

First, the ringleaders at the center decide upon some measure. They prompt the next innermost circles, whose members pass the message along until it reaches the machine’s operatives in the outermost local societies made up of poorly informed people. All this takes place unofficially and in secrecy (p. 179).

Then the local operatives ingenuously “make a motion” in their societies, which is really the ringleaders’ proposal without a word changed. The motion passes—principally through the passivity (Cochin writes “inertia”) of the average member. The local society’s resolution, which is now binding upon all its members, is with great fanfare transmitted back towards the center.

The central society is deluged with identical “resolutions” from dozens of local societies simultaneously. It hastens to endorse and ratify these as “the will of the nation.” The original measure now becomes binding upon everyone, though the majority of members have no idea what has taken place. Although really a kind of political ventriloquism by the ringleaders, the public opinion thus orchestrated “reveals a continuity, cohesion and vigor that stuns the enemies of Jacobinism” (p. 180).

In his study of the beginnings of the Revolution in Brittany, Cochin found sudden reversals of popular opinion which the likes of Monsieur Aulard would have taken at face value, but which become intelligible once viewed in the light of the democratic mechanism:

On All Saints’ Day, 1789, a pamphlet naïvely declared that not a single inhabitant imagined doing away with the privileged orders and obtaining individual suffrage, but by Christmas hundreds of the common people’s petitions were clamoring for individual suffrage or death. What was the origin of this sudden discovery that people had been living in shame and slavery for the past thousand years? Why was there this imperious, immediate need for a reform which could not wait a minute longer?

Such abrupt reversals are sufficient in themselves to detect the operation of a machine. (p. 179)

The basic democratic two-step is supplemented with a bevy of techniques for confusing the mass of voters, discouraging them from organizing opposition, and increasing their passivity and pliability: these techniques include constant voting about everything—trivial as well as important; voting late at night, by surprise, or in multiple polling places; extending the suffrage to everyone: foreigners, women, criminals; and voting by acclamation to submerge independent voices (pp. 182–83). If all else fails, troublemakers can be purged from the society by ballot:

This regime is partial to people with all sorts of defects, failures, malcontents, the dregs of humanity, anyone who cares for nothing and finds his place nowhere. There must not be religious people among the voters, for faith makes one conscious and independent. [The ideal citizen lacks] any feeling that might oppose the machine’s suggestions; hence also the preference for foreigners, the haste in naturalizing them. (pp. 186–87)

(I bite my lip not to get lost in the contemporary applications.)

The extraordinary point of Cochin’s account is that none of these basic techniques were pioneered by the revolutionaries themselves; they had all been developed in the philosophical societies before the Revolution began. The Freemasons, for example, had a term for their style of internal governance: the “Royal Art.” “Study the social crisis from which the Grand Lodge [of Paris Freemasons] was born between 1773 and 1780,” says Cochin, “and you will find the whole mechanism of a Revolutionary purge” (p. 61).

Secrecy is essential to the functioning of this system; the ordinary members remain “free,” meaning they do not consciously obey any authority, but order and unity are maintained by a combination of secret manipulation and passivity. Cochin relates “with what energy the Grand Lodge refused to register its Bulletin with the National Library” (p. 176). And, of course, the Freemasons and similar organizations made great ado over refusing to divulge the precise nature of their activities to outsiders, with initiates binding themselves by terrifying oaths to guard the sacred trust committed to them. Much of these societies’ appeal lay precisely in the natural pleasure men feel at being “in” on a secret of any sort.

In order to clarify Cochin’s ideas, it might be useful to contrast them at this point with those of the Abbé Barruel, especially as they have been confounded by superficial or dishonest leftist commentators (“No need to read that reactionary Cochin! He only rehashes Barruel’s conspiracy thesis”).

Father Barruel was a French Jesuit living in exile in London when he published his Memoirs Illustrating the History of Jacobinism in 1797. He inferred from the notorious secretiveness of the Freemasons and similar groups that they must have been plotting for many years the horrors revealed to common sight after 1789—conspiring to abolish monarchy, religion, social hierarchy, and property in order to hold sway over the ruins of Christendom.

Cochin was undoubtedly thinking of Barruel and his followers when he laments that

thus far, in the lives of these societies, people have only sought the melodrama—rites, mystery, disguises, plots—which means they have strayed into a labyrinth of obscure anecdotes, to the detriment of the true history, which is very clear. Indeed the interest in the phenomenon in question is not in the Masonic bric-a-brac, but in the fact that in the bosom of the nation the Masons instituted a small state governed by its own rules. (p. 137)

For our author, let us recall, a société de pensée such as the Masonic order has inherent constraints independent of the desires or intentions of the members. Secrecy—of the ringleaders in relation to the common members, and of the membership to outsiders—is one of these necessary aspects of its functioning, not a way of concealing criminal intentions. In other words, the Masons were not consciously “plotting” the Terror of ’93 years in advance; the Terror was, however, an unintended but natural outcome of the attempt to apply a version of the Mason’s “Royal Art” to the government of an entire nation.

Moreover, writes Cochin, the peculiar fanaticism and force of the Revolution cannot be explained by a conspiracy theory. Authors like Barruel would reduce the Revolution to “a vast looting operation”:

But how can this enthusiasm, this profusion of noble words, these bursts of generosity or fits of rage be only lies and play-acting? Could the Revolutionary party be reduced to an enormous plot in which each person would only be thinking [and] acting for himself while accepting an iron discipline? Personal interest has neither such perseverance nor such abnegation. Throughout history there have been schemers and egoists, but there have only been revolutionaries for the past one hundred fifty years. (pp. 121–22)

And finally, let us note, Cochin included academic and literary Societies, cultural associations, and schools as sociétés de pensée. Many of these organizations did not even make the outward fuss over secrecy and initiation that the Masons did.

 

By his own admission, Cochin has nothing to tell us about the causes of the Revolution’s outbreak:

I am not saying that in the movement of 1789 there were not real causes—[e.g.,] a bad fiscal regime that exacted very little, but in the most irritating and unfair manner—I am just saying these real causes are not my subject. Moreover, though they may have contributed to the Revolution of 1789, they did not contribute to the Revolutions of August 10 [1792, abolition of the monarchy] or May 31 [1793, purge of the Girondins]. (p. 125)

With these words, he turns his back upon the entire Marxist “class struggle” approach to understanding the Revolution, which was the fundamental presupposition of much twentieth-century research.

The true beginning of the Revolution on Cochin’s account was the announcement in August 1788 that the Estates General would be convoked for May 1789, for this was the occasion when the men of the societies first sprang into action to direct a real political undertaking. With his collaborator in archival work, Charpentier, he conducted extensive research into this early stage of the Revolution in Brittany and Burgundy, trying to explain not why it took place but how it developed. This material is omitted from the present volume of translations; I shall cite instead from Furet’s summary and discussion in Interpreting the French Revolution:

In Burgundy in the autumn of 1788, political activity was exclusively engineered by a small group of men in Dijon who drafted a “patriotic” platform calling for the doubling of the Third Estate, voting by head, and the exclusion of ennobled commoners and seigneurial dues collectors from the assemblies of the Third Estate. Their next step was the systematic takeover of the town’s corporate bodies. First came the avocats’ corporation where the group’s cronies were most numerous; then the example of that group was used to win over other wavering or apathetic groups: the lower echelons of the magistrature, the physicians, the trade guilds. Finally the town hall capitulated, thanks to one of the aldermen and pressure from a group of “zealous citizens.” In the end, the platform appeared as the freely expressed will of the Third Estate of Dijon. Promoted by the usurped authority of the Dijon town council, it then reached the other towns of the province.[2]

. . . where the same comedy was acted out, only with less trouble since the platform now apparently enjoyed the endorsement of the provincial capital. Cochin calls this the “snowballing method” (p. 84).

An opposition did form in early December: a group of nineteen noblemen which grew to fifty. But the remarkable fact is that the opponents of the egalitarian platform made no use of the traditional institutions or assemblies of the nobility; these were simply forgotten or viewed as irrelevant. Instead, the nobles patterned their procedures on those of the rival group: they thought and acted as the “right wing” of the revolutionary party itself. Both groups submitted in advance to arbitration by democratic legitimacy. The episode, therefore, marked not a parting of the ways between the supporters of the old regime and adherents of the new one, but the first of the revolutionary purges. Playing by its enemies’ rules, the opposition was defeated by mid-December.[3]

In Brittany an analogous split occurred in September and October rather than December. The traditional corporate bodies and the philosophical societies involved had different names. The final purge of the nobles was not carried out until January 1789. The storyline, however, was essentially the same. [4]  La Révolution n’a pas de patrie (p. 131).

The regulations for elections to the Estates General were finally announced on January 24, 1789. As we shall see, they provided the perfect field of action for the societies’ machinations.

The Estates General of France originated in the fourteenth century, and were summoned by the King rather than elected. The first two estates consisted of the most important ecclesiastical and lay lords of the realm, respectively. The third estate consisted not of the “commoners,” as usually thought, but of the citizens of certain privileged towns which enjoyed a direct relation with the King through a royal charter (i.e., they were not under the authority of any feudal lord). The selection of notables from this estate may have involved election, although based upon a very restricted franchise.

In the Estates General of those days, the King was addressing

the nation with its established order and framework, with its various hierarchies, its natural subdivisions, its current leaders, whatever the nature or origin of their authority. The king acknowledged in the nation an active, positive role that our democracies would not think of granting to the electoral masses. This nation was capable of initiative. Representatives with a general mandate—professional politicians serving as necessary intermediaries between the King and the nation—were unheard of. (pp. 97–98)

Cochin opposes to this older “French conception” the “English and parliamentary conception of a people of electors”:

A people made up of electors is no longer capable of initiative; at most, it is capable of assent. It can choose between two or three platforms, two or three candidates, but it can no longer draft proposals or appoint men. Professional politicians must present the people with proposals and men. This is the role of parties, indispensable in such a regime. (p. 98)

In 1789, the deputies were elected to the States General on a nearly universal franchise, but—in accordance with the older French tradition—parties and formal candidacies were forbidden: “a candidate would have been called a schemer, and a party a cabal” (p. 99).

The result was that the “electors were placed not in a situation of freedom, but in a void”:

The effect was marvelous: imagine several hundred peasants, unknown to each other, some having traveled twenty or thirty leagues, confined in the nave of a church, and requested to draft a paper on the reform of the realm within the week, and to appoint twenty or thirty deputies. There were ludicrous incidents: at Nantes, for example, where the peasants demanded the names of the assembly’s members be printed. Most could not have cited ten of them, and they had to appoint twenty-five deputies.

Now, what actually happened? Everywhere the job was accomplished with ease. The lists of grievances were drafted and the deputies appointed as if by enchantment. This was because alongside the real people who could not respond there was another people who spoke and appointed for them. (p. 100)

These were, of course, the men of the societies. They exploited the natural confusion and ignorance of the electorate to the hilt to obtain delegates according to their wishes. “From the start, the societies ran the electoral assemblies, scheming and meddling on the pretext of excluding traitors that they were the only ones to designate” (p. 153).

“Excluding”—that is the key word:

The society was not in a position to have its men nominated directly [parties being forbidden], so it had only one choice: have all the other candidates excluded. The people, it was said, had born enemies that they must not take as their defenders. These were the men who lost by the people’s enfranchisement, i.e., the privileged men first, but also the ones who worked for them: officers of justice, tax collectors, officials of any sort. (p. 104)

This raised an outcry, for it would have eliminated nearly everyone competent to represent the Third Estate. In fact, the strict application of the principle would have excluded most members of the societies themselves. But pretexts were found for excepting them from the exclusion: the member’s “patriotism” and “virtue” was vouched for by the societies, which “could afford to do this without being accused of partiality, for no one on the outside would have the desire, or even the means, to protest” (p. 104)—the effect of mass inertia, once again.

Having established the “social mechanism” of the revolution, Cochin did not do any detailed research on the events of the following four years (May 1789–June 1793), full of interest as these are for the narrative historian. Purge succeeded purge: Monarchiens, Feuillants, Girondins. Yet none of the actors seemed to grasp what was going on:

Was there a single revolutionary team that did not attempt to halt this force, after using it against the preceding team, and that did not at that very moment find itself “purged” automatically? It was always the same naïve amazement when the tidal wave reached them: “But it’s with me that the good Revolution stops! The people, that’s me! Freedom here, anarchy beyond!” (p. 57)

During this period, a series of elective assemblies crowned the official representative government of France: first the Constituent Assembly, then the Legislative Assembly, and finally the Convention. Hovering about them and partly overlapping with their membership were various private and exclusive clubs, a continuation of the pre-Revolutionary philosophical societies. Through a gradual process of gaining the affiliation of provincial societies, killing off rivals in the capital, and purging itself and its daughters, one of these revolutionary clubs acquired by June 1793 an unrivalled dominance. Modestly formed in 1789 as the Breton Circle, later renamed the Friends of the Constitution, it finally established its headquarters in a disused Jacobin Convent and became known as the Jacobin Club:

Opposite the Convention, the representative regime of popular sovereignty, thus arises the amorphous regime of the sovereign people, acting and governing on its own. “The sovereign is directly in the popular societies,” say the Jacobins. This is where the sovereign people reside, speak, and act. The people in the street will only be solicited for the hard jobs and the executions.

[The popular societies] functioned continuously, ceaselessly watching and correcting the legal authorities. Later they added surveillance committees to each assembly. The Jacobins thoroughly lectured, browbeat, and purged the Convention in the name of the sovereign people, until it finally adjourned the Convention’s power. (p. 153)

Incredibly, to the very end of the Terror, the Jacobins had no legal standing; they remained officially a private club. “The Jacobin Society at the height of its power in the spring of 1794, when it was directing the Convention and governing France, had only one fear: that it would be ‘incorporated’—that it would be ‘acknowledged’ to have authority” (p. 176). There is nothing the strict democrat fears more than the responsibility associated with public authority.

The Jacobins were proud that they did not represent anyone. Their principle was direct democracy, and their operative assumption was that they were “the people.” “I am not the people’s defender,” said Robespierre; “I am a member of the people; I have never been anything else” (p. 57; cf. p. 154). He expressed bafflement when he found himself, like any powerful man, besieged by petitioners.

Of course, such “direct democracy” involves a social fiction obvious to outsiders. To the adherent “the word people means the ‘hard core’ minority, freedom means the minority’s tyranny, equality its privileges, and truth its opinion,” explains our author; “it is even in this reversal of the meaning of words that the adherent’s initiation consists” (p. 138).

But by the summer of 1793 and for the following twelve months, the Jacobins had the power to make it stick. Indeed, theirs was the most stable government France had during the entire revolutionary decade. It amounted to a second Revolution, as momentous as that of 1789. The purge of the Girondins (May 31–June 2) cleared the way for it, but the key act which constituted the new regime, in Cochin’s view, was the levée en masse of August 23, 1793:

[This decree] made all French citizens, body and soul, subject to standing requisition. This was the essential act of which the Terror’s laws would merely be the development, and the revolutionary government the means. Serfs under the King in ’89, legally emancipated in ’91, the people become the masters in ’93. In governing themselves, they do away with the public freedoms that were merely guarantees for them to use against those who governed them. Hence the right to vote is suspended, since the people reign; the right to defend oneself, since the people judge; the freedom of the press, since the people write; and the freedom of expression, since the people speak. (p. 77)

An absurd series of unenforceable economic decrees began pouring out of Paris—price ceilings, requisitions, and so forth. But then, mirabile dictu, it turned out that the decrees needed no enforcement by the center:

Every violation of these laws not only benefits the guilty party but burdens the innocent one. When a price ceiling is poorly applied in one district and products are sold more expensively, provisions pour in from neighboring districts, where shortages increase accordingly. It is the same for general requisitions, censuses, distributions: fraud in one place increases the burden for another. The nature of things makes every citizen the natural enemy and overseer of his neighbor. All these laws have the same characteristic: binding the citizens materially to one another, the laws divide them morally.

Now public force to uphold the law becomes superfluous. This is because every district, panic-stricken by famine, organizes its own raids on its neighbors in order to enforce the laws on provisions; the government has nothing to do but adopt a laissez-faire attitude. By March 1794 the Committee of Public Safety even starts to have one district’s grain inventoried by another.

This peculiar power, pitting one village against another, one district against another, maintained through universal division the unity that the old order founded on the union of everyone: universal hatred has its equilibrium as love has its harmony. (pp. 230–32; cf. p. 91)

 The societies were, indeed, never more numerous, nor better attended, than during this period. People sought refuge in them as the only places they could be free from arbitrary arrest or requisitioning (p. 80; cf. p. 227). But the true believers were made uneasy rather than pleased by this development. On February 5, 1794, Robespierre gave his notorious speech on Virtue, declaring: “Virtue is in the minority on earth.” In effect, he was acknowledging that “the people” were really only a tiny fraction of the nation. During the months that ensued:

there was no talk in the Societies but of purges and exclusions. Then it was that the mother society, imitated as usual by most of her offspring, refused the affiliation of societies founded since May 31. Jacobin nobility became exclusive; Jacobin piety went from external mission to internal effort on itself. At that time it was agreed that a society of many members could not be a zealous society. The agents from Tournan sent to purge the club of Ozouer-la-Ferrière made no other reproach: the club members were too numerous for the club to be pure. (p. 56)

Couthon wrote from Lyon requesting “40 good, wise, honest republicans, a colony of patriots in this foreign land where patriots are in such an appalling minority.” Similar supplications came from Marseilles, Grenoble, Besançon; from Troy, where there were less than twenty patriots; and from Strasbourg, where there were said to be fewer than four—contending against 6,000 aristocrats!

The majority of men, remaining outside the charmed circle of revolutionary virtue, were:

“monsters,” “ferocious beasts seeking to devour the human race.” “Strike without mercy, citizen,” the president of the Jacobins tells a young soldier, “at anything that is related to the monarchy. Don’t lay down your gun until all our enemies are dead—this is humanitarian advice.” “It is less a question of punishing them than of annihilating them,” says Couthon. “None must be deported; [they] must be destroyed,” says Collot. General Turreau in the Vendée gave the order “to bayonet men, women, and children and burn and set fire to everything.” (p. 100)

Mass shootings and drownings continued for months, especially in places such as the Vendée which had previously revolted. Foreigners sometimes had to be used: “Carrier had Germans do the drowning. They were not disturbed by the moral bonds that would have stopped a fellow countryman” (p. 187).

Why did this revolutionary regime come to an end? Cochin does not tell us; he limits himself to the banal observation that “being unnatural, it could not last” (p. 230). His death in 1916 saved him from having to consider the counterexample of Soviet Russia. Taking the Jacobins consciously as a model, Lenin created a conspiratorial party which seized power and carried out deliberately the sorts of measures Cochin ascribes to the impersonal workings of the “social mechanism.” Collective responsibility, mutual surveillance and denunciation, the playing off of nationalities against one another—all were studiously imitated by the Bolsheviks. For the people of Russia, the Terror lasted at least thirty-five years, until the death of Stalin.

Cochin’s analysis raises difficult questions of moral judgment, which he does not try to evade. If revolutionary massacres were really the consequence of a “social mechanism,” can their perpetrators be judged by the standards which apply in ordinary criminal cases? Cochin seems to think not:

“I had orders,” Fouquier kept replying to each new accusation. “I was the ax,” said another; “does one punish an ax?” Poor, frightened devils, they quibbled, haggled, denounced their brothers; and when finally cornered and overwhelmed, they murmured “But I was not the only one! Why me?” That was the helpless cry of the unmasked Jacobin, and he was quite right, for a member of the societies was never the only one: over him hovered the collective force. With the new regime men vanish, and there opens in morality itself the era of unconscious forces and human mechanics. (p. 58)

Under the social regime, man’s moral capacities get “socialized” in the same way as his thought, action, and property. “Those who know the machine know there exist mitigating circumstances, unknown to ordinary life, and the popular curse that weighed on the last Jacobins’ old age may be as unfair as the enthusiasm that had acclaimed their elders,” he says (p. 210), and correctly points out that many of the former Terrorists became harmless civil servants under the Empire.

It will certainly be an unpalatable conclusion for many readers. I cannot help recalling in this connection the popular outrage which greeted Arendt’s Eichmann in Jerusalem back in the 1960s, with its similar observations.

But if considering the social alienation of moral conscience permits the revolutionaries to appear less evil than some of the acts they performed, it also leaves them more contemptible. “We are far from narratives like Plutarch’s,” Cochin observes (p. 58); “Shakespeare would have found nothing to inspire him, despite the dramatic appearance of the situations” (p. 211).

Not one [of the Jacobins] had the courage to look [their judges] in the eye and say “Well, yes, I robbed, I tortured and I killed lawlessly, recklessly, mercilessly for an idea I consider right. I regret nothing; I take nothing back; I deny nothing. Do as you like with me.” Not one spoke thus—because not one possessed the positive side of fanaticism: faith. (p. 113)

Cochin’s interpretive labors deserve the attention of a wider audience than specialists in the history of the French Revolution. The possible application of his analysis to subsequent groups and events is great indeed, although the possibility of their misapplication is perhaps just as great. The most important case is surely Russia. Richard Pipes has noted, making explicit reference to Cochin, that Russian radicalism arose in a political and social situation similar in important respects to France of the ancien régime. On the other hand, the Russian case was no mere product of social “mechanics.” The Russian radicals consciously modeled themselves on their French predecessors. Pipes even shows how the Russian revolutionaries relied too heavily on the French example to teach them how a revolution is “supposed to” develop, blinding themselves to the situation around them. In any case, although Marxism officially considered the French Revolution a “bourgeois” prelude to the final “proletarian” revolution, Russian radicals did acknowledge that there was little in which the Jacobins had not anticipated them. Lenin considered Robespierre a Bolshevik avant la lettre.

The rise of the “Academic Left” is another phenomenon worth comparing to the “development of the enlightenment” in the French salons. The sheltered environment of our oversubsidized university system is a marvelous incubator for the same sort of utopian radicalism and cheap moral posturing.

Or consider the feminist “Consciousness Raising” sessions of the 1970’s. Women’s “personal constructs” (dissatisfaction with their husbands, feelings of being treated unfairly, etc.) were said to be “validated by the group,” i.e., came to be considered true when they met with agreement from other members, however outlandish they might sound to outsiders. “It is when a group’s ideas are strongly at variance with those in the wider society,” writes one enthusiast, “that group validation of constructs is likely to be most important.”[5] Cochin explained with reference to the sociétés de pensée exactly the sort of thing going on here.

Any serious attempt to extend and apply Cochin’s ideas will, however, have to face squarely one matter on which his own statements are confused or even contradictory.

Cochin sometimes speaks as if all the ideas of the Enlightenment follow from the mere form of the société de pensée, and hence should be found wherever they are found. He writes, for example, “Free thought is the same in Paris as in Peking, in 1750 as in 1914” (p. 127). Now, this is already questionable. It would be more plausible to say that the various competing doctrines of radicalism share a family resemblance, especially if one concentrates on their negative aspects such as the rejection of traditional “prejudices.”

But in other passages Cochin allows that sociétés de pensée are compatible with entirely different kinds of content. In one place (p. 62) he even speaks of “the royalist societies of 1815” as coming under his definition! Stendhal offers a memorable fictional portrayal of such a group in Le rouge et le noir, part II, chs. xxi–xxiii; Cochin himself refers to the Mémoires of Aimée de Coigny, and may have had the Waterside Conspiracy in mind. It would not be at all surprising if such groups imitated some of the practices of their enemies.

But what are we to say when Cochin cites the example of the Company of the Blessed Sacrament? This organization was active in France between the 1630s and 1660s, long before the “Age of Enlightenment.” It had collectivist tendencies, such as the practice of “fraternal correction,” which it justified in terms of Christian humility: the need to combat individual pride and amour-propre. It also exhibited a moderate degree of egalitarianism; within the Company, social rank was effaced, and one Prince of the Blood participated as an ordinary member. Secrecy was said to be the “soul of the Company.” One of its activities was the policing of behavior through a network of informants, low-cut evening dresses and the sale of meat during lent being among its special targets. Some fifty provincial branches accepted the direction of the Paris headquarters. The Company operated independently of the King, and opponents referred to it as the cabale des devots. Louis XIV naturally became suspicious of such an organization, and officially ordered it shut down in 1666.

Was this expression of counter-reformational Catholic piety a société de pensée? Were its members “God’s Jacobins,” or its campaign against immodest dress a “holy terror”? Cochin does not finally tell us. A clear typology of sociétés de pensée would seem to be necessary before his analysis of the philosophes could be extended with any confidence. But the more historical studies advance, the more difficult this task will likely become. Such is the nature of man, and of history.

Notes

[1] François Furet, Interpreting the French Revolution (Cambridge: Cambridge University Press, 1981), 173.

[2] Furet, 184.

[3] Furet, 185.

[4] Furet, 186–90.

[5] http://www.uow.edu.au/arts/sts/bmartin/pubs/01psa.html [3]

Source: TOQ, vol. 8, no. 2 (Summer 2008)

 


Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

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Chant of the Templars - Da Pacem Domine

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